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FR2902202
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A1
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MICROSCOPE CONFOCAL INTERFEROMETRIQUE
| 20,071,214 |
La présente invention appartient au domaine technique 5 des microscopes confocaux. On connaît des microscopes confocaux pour collecter une luminescence émise par un échantillon à analyser. Dans de tels microscopes confocaux, un échantillon à analyser est placé dans 10 le plan focal d'un objectif. La luminescence émise par l'échantillon traverse un objectif et une lentille de tube vers un trou confocal, pour être collectée au niveau d'un détecteur. Pour un microscope confocal, le trou confocal est positionné au foyer image de la lentille de tube. Dans ces microscopes confocaux 15 connus, on détecte la luminescence sur l'ensemble de l'échantillon, soit en déplaçant l'échantillon, soit en déplaçant la zone d'observation. La luminescence de l'échantillon est par exemple émise par excitation par un faisceau laser dans le cas d'une fluorescence. Dans ce cas, on positionne dans le 20 microscope confocal, un miroir dichroïque pour séparer la fluorescence émise par l'échantillon, et la lumière émise par le laser. Un des problèmes majeurs des microscopes confocaux 25 connus est la limitation de la résolution spatiale pouvant être obtenue dans l'analyse d'échantillons. De façon connue en soi, la résolution spatiale dans un tel microscope confocal, peut être décomposée en une première 30 partie issue de l'excitation laser, et une deuxième partie issue de la collection au niveau du trou confocal. En effet, on comprend d'abord que l'excitation par un laser définit une zone de focalisation qui n'est pas totalement ponctuelle, et possède une certaine résolution. La zone où l'intensité du laser est maximale définit donc un volume, dit volume d'excitation. Par ailleurs, l'image du trou confocal à travers le microscope limite le volume d'observation des molécules fluorescentes excitées. Ce volume est dit volume de collection. La résolution spatiale d'un microscope confocal est alors fonction du volume d'observation, produit du volume d'excitation par le volume de collection. 15 Afin d'améliorer notamment le volume d'excitation dans une direction axiale, on connaît des microscopes confocaux dits 4n- microscopes qui ont par exemple été décrits dans la demande de brevet européen EP 0491289. Dans un tel 4n-microscope, deux objectifs sont agencés de sorte à avoir leurs plans focaux 20 au niveau de l'objet à imager. Dans un tel dispositif, un point source réel qui n'est pas situé exactement dans le plan focal des objectifs, mais décalé d'une distance d du côté d'un objectif interfère avec un point source virtuel symétrique du point source réel par rapport au plan focal des objectifs. Ces deux points 25 sources cohérents interfèrent de façon destructive au niveau du trou confocal. Ainsi, seuls les points source situés au niveau du plan focal des deux objectifs ne généreront pas d'interférences destructives, de sorte qu'il est possible d'améliorer la résolution axiale du microscope. 30 Un tel 4n-microscope définit donc un microscope confocal pour imager une source lumineuse, ledit microscope comprenant10 au moins un objectif et une lentille de tube ayant un foyer image, ledit microscope comprenant des moyens d'interférence agencé pour générer des figures d'interférences à partir de ladite source lumineuse. Dans le cas du 4n-microscope, les deux bras de l'interféromètre sont formés par les deux faisceaux issus des deux objectifs eux-mêmes. 10 Toutefois, un tel microscope doublement confocal possède un certain nombre d'inconvénients. D'abord, il ne permet nullement d'améliorer la résolution latérale, c'est-à-dire perpendiculairement à l'axe optique, 15 notamment par rapport à un microscope simplement confocal. En effet, dans un 4n-microscope, les deux bras formés entre chacun des objectifs et la lentille de tube forment deux bras d'un système interférométrique. Si une source lumineuse est décalée du foyer des deux objectifs dans une direction latérale, c'est-à-20 dire dans le plan focal commun des deux objectifs, les deux bras de l'interféromètre voient la source à la même distance et génèrent deux images identiques issues de cette même source. Ces images interfèrent donc constructivement. La résolution latérale d'un 4n-microscope n'est donc pas satisfaisante. 25 Par ailleurs, l'utilisation de deux objectifs situés de sorte à faire coïncider leurs plans focaux fait que le dispositif est très difficile à aligner et à maintenir dans des conditions d'alignement satisfaisantes. Un tel dispositif est notamment très sensible à la 30 température.5 De plus, le positionnement précis des bras de l'interféromètre formé par les faisceaux issus des deux objectifs empêche de parcourir l'échantillon en déplaçant le volume d'observation. Ainsi, l'analyse point par point de l'échantillon ne peut se faire que par déplacement de l'échantillon lui-même, ce qui est plus lent que par déplacement du volume d'observation. En outre, comme les objectifs ont une distance de travail assez faible, seuls des échantillons peu épais peuvent être positionnés entre les deux objectifs d'un 431-microscope. Un but de l'invention est donc d'améliorer la résolution latérale dans un microscope confocal. Un autre but de l'invention est d'améliorer la résolution latérale en réduisant le volume de détection dans un microscope confocal. Un autre but de l'invention est de fournir un microscope confocal de bonne résolution latérale et axiale, qui soit stable. Un autre but de l'invention est de fournir un microscope confocal de bonne résolution latérale et axiale, qui soit simple d'utilisation. Un autre but de l'invention est de fournir un microscope confocal de bonne résolution latérale et axiale, et pouvant mesurer des fluorescences pour des objets relativement épais. 30 Un autre but de l'invention est de fournir un microscope confocal de bonne résolution latérale et axiale permettant25 d'observer un échantillon bioluminescent avec une bonne sensibilité. Au moins un de ces buts est atteint selon l'invention qui a pour objet un microscope confocal pour imager un échantillon comprenant au moins une source lumineuse, ledit microscope comprenant au moins un objectif et une lentille de tube ayant un foyer image, ledit microscope comprenant des moyens d'interférence agencés pour générer des figures d'interférences à partir de ladite source lumineuse, dans lequel lesdits moyens d'interférence comprennent des premiers moyens de génération d'image agencés pour générer une première image de ladite source lumineuse, des deuxièmes moyens de génération d'image agencés pour générer une deuxième image de ladite source lumineuse, ladite première image et ladite deuxième image étant symétriques par rapport audit foyer image, des moyens d'interférence d'image agencés pour faire interférer ladite première image et ladite deuxième image. Les moyens d'interférence positionnés dans le microscope confocal selon l'invention comprennent donc des premier moyens de génération d'une première image et des deuxièmes moyens de génération d'une deuxième image, les deux images de la source lumineuse symétriques l'une de l'autre par rapport au foyer image de la lentille de tube. De la sorte, lorsqu'une une source réelle est étendue, notamment du fait de l'excitation non ponctuelle par un laser, elle comprend une partie latérale décalée du point focal objet de l'objectif dans une direction perpendiculaire à l'axe optique de l'objectif. Selon l'invention, cette partie latérale interfère de façon destructive avec une partie latérale d'une source virtuelle symétrique de la source de la source réelle par rapport au foyer de l'objectif. Ce système d'interférence permet donc d'améliorer la résolution latérale du microscope selon l'invention. On note que dans un 4n-microscope, les interférences n'ont lieu que dans une direction selon l'axe des objectifs. Ainsi, la partie latérale d'une source étendue, c'est-à-dire hors de l'axe optique des objectifs, ne générera pas d'interférence puisqu'elle sera vue de la même façon par les deux objectifs. De façon générale, pour une source étendue, notamment du fait de l'excitation non ponctuelle par un laser, un 4n-microscope ne permet pas de générer deux images de la source symétrique par rapport au foyer image de la lentille de tube. En particulier, dans le microscope confocal susmentionné, ledit au moins un objectif a un axe optique, ladite source lumineuse ayant une composante axiale selon ledit axe optique, et une composante latérale perpendiculaire audit axe optique, et dans lequel, lesdits premiers moyens de génération d'image sont agencés pour générer une première image latérale de ladite composante latérale, lesdits deuxièmes moyens de génération d'image sont agencés pour générer une deuxième image latérale de ladite composante latérale, ladite première image latérale et ladite deuxième image latérale étant symétriques par rapport audit foyer image, lesdits moyens d'interférence d'image étant agencés pour faire interférer ladite première image latérale et ladite deuxième image latérale. Afin de faciliter l'utilisation du microscope selon l'invention, et notamment afin de rendre optionnelles les fonctionnalités d'amélioration de la résolution latérale, dans le microscope confocal susmentionné, ladite source lumineuse peut être apte à générer un faisceau lumineux ayant au moins un trajet lumineux entre ledit au moins un objectif et ladite lentille, et lesdits moyens d'interférence peuvent être situés entre ledit objectif et ladite lentille de tube, sur ledit trajet lumineux. De la sorte, par exemple, les moyens d'interférence tels que définis précédemment peuvent être positionnés dans l'un des bras d'un 4n-microscope afin d'améliorer sa résolution latérale. 10 Afin de générer des images symétriques de la source lumineuse par rapport au foyer de la lentille de tube, dans le microscope confocal susmentionné, lesdits moyens d'interférence peuvent comprendre un premier bras de référence 15 formé d'une lame séparatrice et d'un miroir de référence, et un deuxième bras objet formé de ladite lame séparatrice et d'un système optique de réflexion. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, ledit 20 système optique de réflexion peut comprendre une lentille d'interféromètre et un miroir objet. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, ledit système optique de réflexion comprend un coin de cube. 25 Dans le microscope susmentionné, lesdits premiers moyens de génération d'image peuvent comprendre ledit miroir de référence, lesdits deuxièmes moyens de génération d'image peuvent comprendre ledit système optique de réflexion, et lesdits 30 moyens d'interférence d'image peuvent comprendre ladite lame séparatrice.5 Avec de tels moyens d'interférence, le bras de référence ne modifie pas le faisceau lumineux reçu, et le bras objet génère un faisceau de sortie symétrique du faisceau incident par rapport au foyer de la lentille d'interféromètre. De la sorte, au niveau du foyer de la lentille de tube, le bras de référence génère une première image non-modifiée de la source lumineuse, et le bras objet génère une deuxième image symétrique de la première image par rapport au foyer de la lentille de tube. L'association d'une lentille d'interféromètre et d'un miroir objet, ou bien l'utilisation d'un coin de cube permet de réfléchir un faisceau incident de façon symétrique par rapport à un foyer. Le microscope confocal susmentionné peut comprendre un faisceau de pompe, ladite source lumineuse étant constituée d'au moins une particule fluorescente excitée par ledit faisceau de pompe dans une zone d'excitation focalisée spatialement en sortie dudit objectif, ladite particule fluorescente excitée étant apte à générer une fluorescence, ledit microscope confocal comprenant des moyens de séparation agencés pour séparer ledit faisceau de pompe et ladite fluorescence. Dans un mode de réalisation du microscope confocal susmentionné, le microscope confocal peut comprendre un unique objectif. Ce mode de réalisation permet d'éviter les inconvénients liés à l'utilisation d'un 4n-microscope, qui comprend deux objectifs, tout en fournissant une bonne résolution latérale et axiale des images obtenues au niveau d'un détecteur en sortie du microscope. L'invention a également pour objet un procédé pour imager un échantillon comprenant au moins une source lumineuse à partir d'au moins un objectif et d'une lentille de tube ayant un foyer image, ledit procédé comprenant une étape de génération d'interférence consistant à générer des figures d'interférences à partir de ladite source lumineuse, dans lequel ladite étape de génération d'interférence comprend des sous-étapes consistant à : - générer une première image de ladite source lumineuse ; générer une deuxième image de ladite source lumineuse ; dans lequel ladite première image et ladite deuxième image étant symétriques par rapport audit foyer image ; - faire interférer ladite première image et ladite deuxième image. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit au moins un objectif a un axe optique, ladite source lumineuse ayant une composante axiale selon ledit axe optique, et une composante latérale perpendiculaire audit axe optique, et dans lequel, ladite étape de génération d'interférence comprend des sous-étapes consistant à : - générer une première image latérale de ladite composante latérale, générer une deuxième image latérale de ladite composante latérale, ladite première image latérale et ladite deuxième image latérale étant symétriques par rapport audit foyer image, faire interférer ladite première image latérale et ladite deuxième image latérale. On décrit maintenant un mode de réalisation de l'invention en référence aux figures annexées dans lesquelles : la figure 1 représente un microscope confocal selon l'invention ; les figures 2 à 4 illustrent la génération de deux images d'une même source lumineuse symétrique par rapport au foyer image d'une lentille de tube dans un microscope confocal selon l'invention ; - les figures 5A à 5C illustrent les résolutions spatiales respectivement pour un microscope confocal sans 10 interféromètre, pour un 4n-microscope, et pour un microscope confocal selon l'invention ; - la figure 6 illustre un autre mode de réalisation de l'invention. 15 Dans les figures, des références identiques se rapportent à des éléments structurellement similaires. La figure 1 représente un microscope confocal 16 conforme à l'invention. 20 Le microscope confocal 16 selon l'invention comprend un laser d'excitation 1 apte à émettre un faisceau laser 8 représenté sur la figure 1 par des pointillés de faible densité. Ce faisceau laser 8 est orienté vers un miroir dichroïque 4 apte à réfléchir les 25 faisceaux lumineux et à séparer les faisceaux selon leur longueur d'onde. Le miroir dichroïque 4 réfléchit le faisceau laser 8 vers un objectif 2. L'objectif 2 focalise le faisceau laser réfléchi vers un échantillon 3 comprenant des particules fluorescentes 18. Sous l'effet de l'excitation laser, les particules 30 fluorescentes 18 génèrent à leur tour un faisceau lumineux qui est retransmis vers l'objectif 2. Ce faisceau lumineux est transmis par l'objectif 2 vers le miroir dichroïque 4. La zone comprise entre le miroir dichroïque 4 et l'échantillon 3 est donc une zone de faisceau lumineux constitué d'une part par le faisceau lumineux 8 émis par le laser 1 à une première longueur d'onde, et par le faisceau lumineux généré par l'échantillon à une deuxième longueur d'onde. Le faisceau résultant 9 est représenté par des pointillés de forte densité. Le miroir dichroïque est agencé pour transmettre le faisceau lumineux émis par l'échantillon 3, et transmet donc un faisceau 10 comprenant uniquement la longueur d'onde émise par l'échantillon 3, et plus la longueur d'onde laser. C'est ce faisceau 10 qui doit être analysé par le microscope afin de déterminer les caractéristiques de fluorescence de l'échantillon 3.. Selon l'invention, ce faisceau lumineux 10 généré par une source lumineuse de l'échantillon 3 est transmis vers un interféromètre 11. Cet interféromètre 11 comprend une séparatrice 15 apte à partager le faisceau 10 en deux faisceaux 10A et 10B. Le faisceau 10A est transmis vers le bras de référence de l'interféromètre 11 formé par la séparatrice 15 et un miroir de référence 12. Le miroir de référence 12 réfléchit le faisceau 10A et le renvoie vers la séparatrice 15. Le faisceau 10 B est transmis vers le bras objet de l'interféromètre 11 formé par la séparatrice 15, une lentille 13 et un miroir 14. La lentille 13 focalise le faisceau 10B sur le miroir 14, et le miroir 14 renvoie le faisceau 10B vers la lentille 13. Sur la figure 1, on a représenté des flèches sur le faisceau 10B afin d'illustrer le retournement des éléments du faisceau 10B. En effet, la lentille dirige un élément de faisceau FI vers le miroir sous la forme d'un élément de faisceau F2. Cet élément de faisceau F2 est ensuite réfléchi selon les lois bien connues de la réflexion en un élément de faisceau F3. Cet élément de faisceau F3 est transformé en un élément de faisceau F4 par l'effet de la lentille 13. On comprend donc qu'une image d'intensité représentée par le faisceau 10B est retournée après son passage par le système optique formé par la lentille 13 et le miroir 14. Cet effet sera décrit plus en détail par la suite. Les faisceaux lumineux issus du bras de référence et du bras objet de l'interféromètre 11, interfèrent en sortie de la séparatrice 15 sous la forme d'un faisceau 17. Ce faisceau d'interférence 17 est dirigé vers une lentille de tube 5 agencée pour diriger le faisceau 17 vers un trou confocal 6 placé devant une photodiode 7. La photodiode 7 permet de réaliser des mesures d'intensité sur le faisceau 17. Les figures 2 à 4 illustrent le retournement d'une image par l'effet de l'interféromètre 11 selon l'invention. Illustré figure 2, lorsqu'une particule fluorescente 18 est parfaitement située au foyer 19 de l'objectif 2, les images générées par les deux bras de l'interféromètre 11 sont identiques et correspondent à des faisceaux 10A et 10B identiques. Dans ce cas, le bras objet de l'interféromètre 11 génère une image 21 de la source lumineuse 18 confondue avec l'image 20 créée par le bras de référence. Illustré figure 3, lorsqu'une particule fluorescente 18 est décalée du foyer 19 de l'objectif 2 dans une direction latérale, c'est-à-dire dans le plan focal de l'objectif 2, l'interféromètre 11 génère deux faisceaux 10A et 10B différents. Le bras de référence comprenant le miroir de référence 12 et la séparatrice 15 génère un faisceau 10A ayant une orientation différente du faisceau 10B généré par le bras objet composé de la lentille 13, du miroir 14 et de la séparatrice 15. Conformément aux lois de l'optique, le bras objet de l'interféromètre 11 génère une image 21 qui est symétrique de l'image 20 par rapport au foyer de la lentille de tube 5. Ainsi, les deux images de la source réelle 18 n'interfèrent pas constructivement au niveau du trou confocal 6 avant la détection par la photodiode 7. De la sorte, l'effet des sources lumineuses 18 qui sont décalées latéralement du foyer 19 de l'objectif est sensiblement diminué par rapport aux sources situées au foyer 19 de l'objectif 2. Ceci fournit donc une bonne résolution latérale du microscope confocal 16 selon l'invention. De la même façon, illustré figure 4, lorsqu'une particule fluorescente 18 est décalée du foyer 19 de l'objectif 2 dans une direction axiale, c'est-à-dire selon l'axe optique de l'objectif 2, l'interféromètre 11 génère deux faisceaux 10A et 10B différents. Le bras objet de l'interféromètre 11 génère une image 21 qui est symétrique de l'image 20 par rapport au foyer de la lentille de tube 5. Les deux images de la source réelle 18 n'interfèrent pas constructivement au niveau du trou confocal 6 avant la détection par la photodiode 7. De la sorte, l'effet des sources lumineuses 18 qui sont décalées axialement du foyer 19 de l'objectif est sensiblement diminué par rapport aux sources situées au foyer 19 de l'objectif 2. Ceci fournit donc également une bonne résolution axiale du microscope confocal 16 selon l'invention. Les figures 5A à 5C représentent des sections de volumes d'observation obtenues pour différents types de microscopes confocaux et notamment le microscope confocal selon l'invention en figure 5C. La figure 5A représente la résolution obtenue dans les directions latérales x, y et axiale z pour un microscope de type connu ne comprenant pas d'interféromètre, avec une longueur d'onde de fluorescence de 525 nanomètres pour une longueur d'onde d'excitation laser de 488 nanomètres, une ouverture numérique de l'objectif 2 de 1.3, un grossissement de 40, et un diamètre du trou confocal de 20 micromètres. La figure 5B représente la résolution obtenue dans les directions latérales x, y et axiale z pour un 4n-microscope avec une longueur d'onde de fluorescence de 525 nanomètres pour une longueur d'onde d'excitation laser de 488 nanomètres, une ouverture numérique de l'objectif 2 de 1.3, un grossissement de 40, et un diamètre du trou confocal de 20 micromètres. On note que la résolution axiale est meilleure que pour la figure 5A. La figure 5C représente la résolution obtenue dans les directions latérales x, y et axiale z pour un microscope confocal selon l'invention avec une longueur d'onde de fluorescence de 525 nanomètres pour une longueur d'onde d'excitation laser de 488 nanomètres, une ouverture numérique de l'objectif 2 de 1.3, un grossissement de 40, et un diamètre du trou confocal de 20 micromètres. On note que la résolution axiale est meilleure que pour la figure 5A, et que la résolution latérale est meilleure que celle du 4t-microscope illustré figure 5B. On note que des traitements de l'image obtenue par la photodiode 7 permettent d'améliorer encore la résolution, notamment du fait que les zones d'intensité sont obtenues sont bien distinctes comme cela est visible sur la figure 5C. Ainsi, la fonction d'efficacité de détection d'une molécule, couramment dénommée MDEF et correspondant au volume d'observation, est améliorée par le microscope confocal selon l'invention. Par ailleurs, l'interféromètre 11 peut être installé sur n'importe quel type de microscope confocal, y compris dans l'un des bras d'un 4n-microscope afin d'améliorer la résolution latérale de tels microscopes. En outre, l'invention permet d'obtenir une bonne résolution axiale en évitant l'utilisation d'un 4n-microscope qui possède les inconvénients précités, et notamment l'impossibilité d'utiliser des objets diffusants et épais. Dans ce cas, un microscope selon l'invention possède un unique objectif 2 associé à un interféromètre 11 conformément à la figure 1. Suivent des variantes de l'invention. Afin que l'interféromètre 11 génère deux images de la source lumineuse symétriques par rapport au foyer image de la lentille de tube 5, on a décrit un bras objet comprenant une lentille 13 et un miroir 14. Selon une variante de l'invention illustrée figure 6, ces éléments sont remplacés par un coin de cube 22. De façon connue en soi, ce coin de cube 22 génère également une source virtuelle ayant une image, les deux images de la source lumineuse étant symétriques par rapport au foyer image de la lentille de tube 5. Ceci est par exemple illustré par les flèches FI et F4 qui réalisent un retournement de l'image incidente sur le coin de cube comme pour le système comprenant la lentille 13 et le miroir 14. L'effet du coin de cube est donc équivalent à celui de l'association d'une lentille 13 et d'un miroir 14, et notamment, les mécanismes illustrés en relation avec les figures 3 et 4 sont applicables à un interféromètre 11 comprenant ce coin de cube 22. Par ailleurs, selon une autre variante de l'invention, on peut se passer du trou confocal 6. En effet, l'effet confocal étant assuré en soi par les interférences générées dans le cadre de l'invention. Dans ce cas, la photodiode 7 de la figure 1 reçoit directement les faisceaux interférents
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L'invention concerne un microscope confocal (16) pour imager un échantillon (3) comprenant au moins une source lumineuse (18), ledit microscope comprenant au moins un objectif (2) et une lentille de tube (5) ayant un foyer image, ledit microscope (16) comprenant des moyens d'interférence (11) agencé pour générer des figures d'interférences à partir de ladite source lumineuse, dans lequel, lesdits moyens d'interférence (11) comprennent des premiers moyens de génération d'image (12) agencés pour générer une première image de ladite source lumineuse, des deuxièmes moyens de génération d'image (13, 14, 22) agencés pour générer une deuxième image de ladite source lumineuse, ladite première image et ladite deuxième image étant symétriques par rapport audit foyer image, des moyens d'interférence d'image (15) agencés pour faire interférer ladite première image et ladite deuxième image.
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1. Microscope confocal (16) pour imager un échantillon (3) comprenant au moins une source lumineuse (18), ledit microscope comprenant au moins un objectif (2) et une lentille de tube (5) ayant un foyer image, ledit microscope (16) comprenant des moyens d'interférence (11) agencé pour générer des figures d'interférences à partir de ladite source lumineuse (18), caractérisé en ce que, lesdits moyens d'interférence (11) comprennent des premiers moyens de génération d'image (12) agencés pour générer une première image de ladite source lumineuse, des deuxièmes moyens de génération d'image (13, 14, 22) agencés pour générer une deuxième image de ladite source lumineuse, ladite première image et ladite deuxième image étant symétriques par rapport audit foyer image, des moyens d'interférence d'image (15) agencés pour faire interférer ladite première image et ladite deuxième image. 2. Microscope confocal selon la 1, dans lequel ledit au moins un objectif a un axe optique, ladite source lumineuse ayant une composante axiale selon ledit axe optique, et une composante latérale perpendiculaire audit axe optique, et dans lequel, lesdits premiers moyens de génération d'image (12) sont agencés pour générer une première image latérale de ladite composante latérale, lesdits deuxièmes moyens de génération d'image (13, 14, 22) sont agencés pour générer une deuxième image latérale de ladite composante latérale, ladite première image latérale et ladite deuxième image latérale étant symétriques par rapport audit foyer image, lesdits moyensd'interférence d'image (15) étant agencés pour faire interférer ladite première image latérale et ladite deuxième image latérale. 3. Microscope confocal selon la 1 ou 2, dans lequel ladite source lumineuse est apte à générer un faisceau lumineux (10) ayant au moins un trajet lumineux entre ledit au moins un objectif (2) et ladite lentille de tube (5), dans lequel lesdits moyens d'interférence sont positionnés entre ledit objectif (2) et ladite lentille de tube (5), sur ledit trajet lumineux. 4. Microscope confocal selon l'une des précédentes, dans lequel lesdits moyens d'interférence comprennent un premier bras de référence (12, 15) formé d'une lame séparatrice (15) et d'un miroir de référence (12), et un deuxième bras objet (15, 13, 14) formé de ladite lame séparatrice (15) et d'un système optique de réflexion (13, 14, 22). 5. Microscope confocal selon la 4, dans 20 lequel ledit système optique de réflexion comprend une lentille d'interféromètre (13) et un miroir objet (14). 6. Microscope confocal selon la 4, dans lequel ledit système optique de réflexion comprend un coin de 25 cube (22). 7. Microscope confocal selon l'une des 4 à 6, dans lequel lesdits premiers moyens de génération d'image comprennent ledit miroir de référence (12) et ladite lentille de 30 tube (5), lesdits deuxièmes moyens de génération d'image (13, 14, 22) comprennent ledit système optique de réflexion (13, 14,22) et ladite lentille de tube (5), et lesdits moyens d'interférence d'image comprennent ladite lame séparatrice (15). 8. Microscope confocal selon l'une des précédentes comprenant un faisceau de pompe, ladite source lumineuse étant constituée d'au moins une particule fluorescente excitée par ledit faisceau de pompe dans une zone d'excitation focalisée spatialement en sortie dudit objectif, ladite particule fluorescente excitée étant apte à générer une fluorescence, ledit microscope confocal comprenant des moyens de séparation agencés (4) pour séparer ledit faisceau de pompe et ladite fluorescence. 9. Microscope confocal selon l'une quelconque des 15 précédentes comprenant un unique objectif (2). 10. Procédé pour imager une source lumineuse (18) à partir d'au moins un objectif (2) et d'une lentille de tube (5) ayant un foyer image, ledit procédé comprenant une étape de 20 génération d'interférence consistant à générer des figures d'interférences à partir de ladite source lumineuse, caractérisé en ce que ladite étape de génération d'interférence comprend des sous-étapes consistant à : générer une première image de ladite source 25 lumineuse ; - générer une deuxième image de ladite source lumineuse ; dans lequel ladite première image et ladite deuxième image étant symétriques par rapport audit foyer image 30 - faire interférer ladite première image et ladite deuxième image. 11. Procédé selon la 10, dans lequel ledit au moins un objectif a un axe optique, ladite source lumineuse ayant une composante axiale selon ledit axe optique, et une composante latérale perpendiculaire audit axe optique, et dans lequel, ladite étape de génération d'interférence comprend des sous-étapes consistant à : - générer une première image latérale de ladite composante latérale, générer une deuxième image latérale de ladite 10 composante latérale, ladite première image latérale et ladite deuxième image latérale étant symétriques par rapport audit foyer image, - faire interférer ladite première image latérale et ladite deuxième image latérale. 15
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G
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G02,G01
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G02B,G01N
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G02B 21,G01N 21
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G02B 21/00,G01N 21/64
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FR2892899
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A1
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LAME GOUGE POUR OUTIL DE PODOLOGIE
| 20,070,511 |
La présente invention concerne le domaine des outils de podologie et plus particulièrement les gouges de podologie ayant une lame comprenant une face concave, une face convexe et un bord de coupe. Les gouges de podologie actuellement utilisées se présentent soit en une 5 seule pièce avec un manche et une lame formant une pièce monobloc, soit en deux parties avec une lame qui est séparable du manche. La fabrication de gouges de podologie en une pièce monobloc nécessite un usinage dans un bloc d'acier inoxydable, puis un estampage de la lame afin qu'elle prenne la forme arrondie (en forme de gouttière) voulue et une 10 mise en forme du manche afin que celui-ci soit aplati en direction transversale et puisse être tenu fermement à la main. Après l'estampage de la lame, le tranchant du bord de coupe doit être formé par meulage. Le document de brevet européen n EP0052050 décrit une gouge de podologie en deux parties et plus particulièrement une lame gouge 15 spécialement adaptée pour un montage amovible sur un manche . Plus particulièrement, le manche porte, vers l'extrémité destinée à coopérer avec la lame, une saillie qui délimite deux gorges sensiblement longitudinales et la lame a une ouverture (faite par décolletage) dont les bords délimitent des languettes longitudinales destinées à être glissées dans les gorges du 20 manche. La lame peut être formée dans un feuillard d'acier inoxydable, par découpe, puis cambrage de la lame et formation du bord de coupe à la meule. Tant les gouges monobloc que les gouges en deux parties pour la podologie peuvent être conçues pour être utilisées comme des produits 25 jetables après un premier usage ou réutilisables après affûtage du bord de coupe. Ces gouges sont disponibles en différents calibres généralement avec des lames de 1 à 15mm de largeur. Sur la figure 1, on a illustré de façon schématique en perspective une gouge de podologie avec un manche 10 et une lame gouge 12 en forme de 30 gouttière. Toutes les lames de gouge présentent actuellement un bord de coupe 14 représenté sur la figure 1 qui est affûté comme un biseau, c'est à dire que le tranchant 16 (partie meulée de la lame) du bord de coupe est meulé sur la face concave 18 (intérieur de la gouttière) de la lame tandis que le plat du bord de coupe s'étend sur la face convexe 20 (extérieur de la 35 gouttière) de la lame. 2 Le but de l'invention est de rendre un tel outil de podologie encore plus ergonomique pour le praticien (meilleur contrôle du geste avec l'outil) et plus confortable pour le patient (réduction des sensations d'arrachement cutané). A cet effet, l'invention a pour objet une comprenant une face concave, une face convexe et un bord de coupe, caractérisée en ce que le bord de coupe est affûté comme un ciseau avec un plat qui s'étend sur la face concave de la lame et un tranchant qui s'étend sur la face convexe de la lame. Pour des lames gouges ayant un calibre de bord de coupe de 1 à 15 mm de largeur, le tranchant aura de préférence une longueur de 8 à 10 mm. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre, faite en référence au dessins. La figure 1 montre en perspective un outil de podologie connu avec une lame gouge démontable. La figure 2 montre en perspective une lame gouge selon l'invention. Sur la figure 1, l'outil de podologie représenté comporte un manche 10 et une lame 12 amovible qui est partiellement insérée dans le manche. Le manche 10 comporte un corps 20 de forme aplatie, destiné à être saisi par l'utilisateur. Le manche peut être en toute matière convenable, et il s'agit avantageusement d'une pièce moulée. Il suffit que la résistance mécanique du manche soit suffisante pour le support des lames. Le manche peut donc être formé d'un métal de résistance mécanique suffisante ou même de matière plastique, contenant éventuellement un élément rapporté formant la pointe de fixation de la lame. Comme visible sur la figure 1, la lame 12 présente un évidemment 22 (formé par décolletage) qui sert au blocage de la lame 12 dans le manche 10 quand la lame est complètement insérée dans celui-ci. Lorsque la lame 12 doit être retirée du manche 10, l'utilisateur qui tient le manche d'une main, soulève par exemple un organe de déverrouillage 24 en appliquant avec un doigt, par exemple le pouce, une force indiquée par la référence 26 sur la figure 1 et, de l'autre main, l'utilisateur tire la lame 12 vers l'extérieur. L'utilisateur peut alors mettre une autre lame d'un autre calibre par exemple. Comme indiqué plus haut, la lame 12 sur la figure 1 a une extrémité avec un bord de coupe 14 affûté comme un biseau, c'est à dire que le tranchant 16 du bord de coupe s'étend sur la face concave 18 de la lame tandis que le plat du bord de coupe s'étend sur la face convexe 20 de la lame. La lame 12 est généralement fabriquée à partir d'un feuillard d'acier inoxydable. Le feuillard est découpé à la forme voulue, essentiellement de manière qu'il délimite l'ouverture 22, le bord arrière et le bord de coupe 14. Ensuite, les ébauches sont cambrées et il ne reste plus qu'une opération de meulage, formant le bord de coupe, pour que la lame soit terminée. A la différence de la lame gouge 12, une lame gouge 12' selon l'invention pour un outil de podologie présente un bord de coupe 14' affûté comme un ciseau visible sur la figure 2. Le tranchant 16' du bord de coupe s'étend donc le long de la face convexe 20' (extérieur de la gouttière) de la lame tandis que le plat du bord de coupe s'étend le long de la face concave 22' de la lame (intérieur de la gouttière). Selon l'invention, l'affûtage du bord de coupe 14' est réalisé de manière à avoir un tranchant très effilé dont la longueur (dans la direction longitudinale D de la lame) est de l'ordre de 8mm pour des lames de petit calibre (de 1 à 5mm de largeur) et de l'ordre de 10mm pour des lames de grand calibre (de 8 à 15mm de largeur). Bien entendu, la lame gouge selon l'invention avec un bord de coupe en forme de ciseau peut être montée de façon amovible sur un manche tel que le manche 10 ou faire partie intégrante d'une gouge de podologie en une pièce monobloc en acier médical inoxydable utilisée soit comme un outil de podologie jetable après un premier usage ou soit de façon réutilisable avec possibilité d'un affûtage répété du bord de coupe de la lame
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Une lame gouge (12') pour outil de podologie comprend une face concave (22'), une face convexe (20') et un bord de coupe (14'). Le bord de coupe est affûté comme un ciseau avec un plat qui s'étend sur la face concave de la lame et un tranchant (16') qui s'étend sur la face convexe de la lame ce qui améliore l'ergonomie de l'outil et réduit les sensations d'arrachement cutané chez le patient.
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1/ Lame gouge (12') pour outil de podologie comprenant une face concave (22'), une face convexe (20') et un bord de coupe (14'), caractérisée en ce que le bord de coupe est affûté comme un ciseau avec un plat qui s'étend sur la face concave de la lame et un tranchant (16') qui s'étend sur la face convexe de la lame. 2/ Lame selon la 1, ayant un calibre de 1 à 15 mm de largeur et dans lequel le tranchant à une longueur de 8 à 10 mm. 3/ Outil de podologie comprenant un manche et une lame selon l'une des 1 à2. 4/ Outil de podologie selon la 3, dans lequel la lame est montée de façon amovible sur le manche. 5/ Outil de podologie selon la 3 , dans lequel la lame et le 20 manche sont en une seule pièce. 6/ Outil de podologie selon la 5, dans lequel le manche et la lame sont en acier inoxydable.
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A
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A45
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A45D
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A45D 29
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A45D 29/00
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FR2891839
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A1
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MATERIAU DE STOCKAGE D'ENERGIE FRIGORIFIQUE SOUS FORME DE CHALEUR LATENTE DE FUSION
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La présente invention se rapporte notamment à un clathrate hydrate mixte ainsi qu'à un dispositif de stockage d'énergie thermique, et à un système frigorifique du type climatiseur utilisant un tel clathrate en tant que matériau de stockage d'énergie. Les clathrates sont des solides cristallisés dans lesquels un atome ou une molécule dite invitée est piégée dans une cage formée par un assemblage tridimensionnel de molécules dites hâtes . L'assemblage tridimensionnel des molécules hôtes se fait via des liaisons hydrogènes. On connaît notamment des structures clathrates d'eau, ressemblant à de la glace et appelés clathrates hydrates. De nombreuses molécules invitées peuvent être utilisées pour former des clathrates hydrates. De manière générale, la molécule invitée doit, d'une part, répondre à des critères dimensionnels pour pouvoir pénétrer dans la structure cage formée par l'eau (molécule suffisamment petite) et stabiliser la structure (molécule suffisamment grande), et d'autre part, ne pas présenter de groupement susceptible de former des liaisons hydrogènes. Des exemples de molécules invitées comprennent des composés hydrophobes tels que l'argon, le méthane ; des gaz acides fortement solubles dans l'eau tels que le CO2, SO2 ; des composés polaires fortement solubles tels que le THF, et des sels d'alkyl-onium tels que le tetra-n-butyl ammonium. La réaction de formation des clathrates est exothermique tandis que leur fusion est endothermique. Selon la structure du clathrate, il est possible d'obtenir des composés possédant une enthalpie de dissociation atteignant jusqu'à deux ou trois fois la chaleur latente de fusion de la glace (333 kJ par kg d'eau). En raison de cette forte enthalpie de dissociation, les clathrates hydrates sont particulièrement destinés à être utilisés en tant que fluides frigoporteurs, dans des applications de climatisation par exemple, ou en tant que matériau de stockage d'énergie à basse température. Les fluides frigoporteurs sont réalisés à partir de clathrates hydrates, et plus particulièrement de clathrates hydrates de gaz, en suspension dans une phase liquide de transport, généralement de l'eau, et notamment l'eau résiduelle après formation des clathrates. Par ailleurs, la production de clathrate pouvant se faire in situ par simple injection de gaz dans l'eau, on évite de ce fait une étape de raclage de glace habituellement nécessaire pour former un coulis. Il convient de noter que le composant principal des clathrates hydrates étant l'eau, ce matériau présente un avantage considérable par rapport aux fluides calorifiques de type CFC ou HFC particulièrement polluants et dont la suppression totale est de plus en plus demandée. Dans le cas de l'hydrate de CO2, le solide est en équilibre thermodynamique avec une phase liquide comprenant de l'eau et du CO2 dissous et une phase gazeuse comprenant principalement du CO2. Des mesures expérimentales permettent de déterminer les conditions de températures et de pression de formation/dissociation des clathrates. Cet équilibre triphasique est compris dans une plage allant de 10 à 45,5 bars couvrant une plage de température allant de -1,5 C à +10,5 C. L'enthalpie de dissociation de l'hydrate de CO2 est d'environ 500kJ par kg, soit une fois et demi supérieure à celle de la glace. De la même manière, on connaît des clathrates hydrates de tétrahydrofurane (THF) qui cristallisent à pression atmosphérique, à une température comprise entre -3 C pour une solution comprenant 5% en masse de THF et environ +2 C pour une solution comprenant 19% en masse de THF, mais possède toutefois une enthalpie de dissociation moins élevée que celle de l'eau, à savoir comprise respectivement entre environ 320 kJ et 230 kJ par kg. Du fait de leurs températures de formation élevées, ces clathrates hydrates peuvent être facilement mis en suspension dans de l'eau liquide sans perdre de leur pouvoir réfrigérant, de manière à former un coulis apte à circuler dans des canalisations d'une installation de climatisation par exemple. Des systèmes de transports de tels fluides frigorifiques et des matériaux de stockage d'énergie sont décrits dans les documents US 6 237 346, US 4 821 794 et US 2002/0083720 entre autres. Les clathrates hydrates ont fait l'objet de nombreuses études visant à déterminer leurs propriétés thermodynamiques et leurs structures, et il existe toujours un besoin pour un matériau possédant une enthalpie de dissociation plus importante et des conditions de formation plus faciles à mettre en oeuvre. La présente invention a pour but de proposer un matériau innovant possédant des propriétés thermodynamiques améliorées et consiste pour ce faire en un clathrate hydrate mixte, caractérisé en ce qu'il contient, d'une part, au moins une molécule dioxyde de carbone en tant que première molécule invitée, et d'autre part, au moins une molécule de tétrahydrofurane en tant que deuxième molécule invitée. L'ajout de THF à un mélange eau-CO2 permet de former des clathrates hydrates dans lesquels les molécules hôtes sont le CO2 et le THF dans des conditions encore moins contraignantes. En effet, il a été constaté de manière surprenante que l'ajout de THF permet de diminuer les pressions d'équilibre à même température par rapport à un clathrate de CO2. Par ailleurs, il a également été constaté que les clathrates selon l'invention possèdent une enthalpie de dissociation pouvant être supérieure à 1000 kJ par kg d'eau. Il en résulte qu'un clathrate mixte selon l'invention n'est pas un mélange d'un clathrate de CO2 et d'un clathrate de THF mais une structure distincte bien que ces composés puissent être présents à titre de produits de réactions secondaires. Il convient de noter que le clathrate hydrate mixte selon l'invention peut être obtenu de façon non mécanique. Avantageusement, le clathrate hydrate selon l'invention est obtenu à partir d'une solution aqueuse de tétrahydrofurane comprenant du dioxyde de carbone dissous. Avantageusement encore, la solution aqueuse comprend entre 4 et 19% en masse de tétrahydrofurane. En effet, il est apparu que l'enthalpie de dissociation atteignait un maximum pour cette valeur à laquelle le taux de remplissage de l'hydrate mixte par le THF est maximal. Avantageusement encore, la solution aqueuse est saturée en dioxyde de carbone. La présente invention se rapporte également à un coulis d'un clathrate hydrate selon l'invention dans de l'eau. La présente invention se rapporte encore à un procédé d'obtention d'un clathrate hydrate selon l'invention, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes visant à : - préparer une solution aqueuse de THF - dissoudre du dioxyde de carbone dans la solution - provoquer la cristallisation en refroidissant le mélange.35 Avantageusement, le dioxyde de carbone est dissous dans la solution jusqu'à saturation de cette dernière. Avantageusement encore, la cristallisation est provoquée par la rupture d'un état de surfusion. De manière préférentielle le procédé est mis en oeuvre sous une pression comprise entre 2 et 30 bars absolus. La présente invention se rapporte également à un dispositif de stockage d'énergie thermique, caractérisé en ce qu'il comprend une chambre de formation d'un clathrate hydrate mixte selon l'invention et des moyens de circulation à travers au moins un échangeur de chaleur d'un fluide calorifique contenant ledit clathrate hydrate. L'invention se rapporte enfin à un système frigorifique du type climatiseur, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de stockage d'énergie thermique selon l'invention. La mise en oeuvre de l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée qui est exposée ci-dessous en regard du dessin annexé dans lequel : La figure 1 est un graphique représentant des courbes de phase pour différents clathrates selon l'invention. La figure 2 est graphique représentant des enthalpies de 20 dissociation en fonction de la température de clathrates selon l'invention. Art antérieur : clathrate hydrate de CO2 Une boucle expérimentale dynamique formée de conduites en acier possédant un diamètre intérieur de 8 mm et un diamètre extérieur de 25 10 mm pour un volume total interne de 294 ml est mise en place afin d'étudier un mélange eau-0O2 en écoulement, obtenu par injection de 0,36 mol de dioxyde de carbone dans la boucle contenant 200 ml d'eau. Un système d'injection de gaz calibrée comprenant une pompe seringue reliée à une bouteille de CO2 permet de régler la pression dans la 30 boucle. Par ailleurs, la boucle est placée dans un caisson d'air thermorégulé permettant d'imposer au circuit des rampes et des paliers de température. Le système ainsi défini reste ensuite fermé pour toute la durée de l'expérience. 35 Les conditions initiales sont telles que l'on se situe dans une zone Liquide-Vapeur (L-V) du diagramme de phase du mélange eau-0O2, c'est-à-dire sans hydrate, en l'espèce à une température de 282,8 K pour une pression de 27,24 bars. On impose au système un refroidissement jusqu'à la courbe d'équilibre Hydrate-Liquide-Vapeur (H-L-V) (température : 279,1 K ; pression : 25,27 bars). On poursuit le refroidissement du système pour entrer dans un premier domaine diphasique théorique d'équilibre des hydrates de CO2. Lorsque le degré de surfusion, c'est-à-dire l'écart de température avec la température d'équilibre triphasique (H-L-V) atteint environ 2 K, on observe une rupture de surfusion (température : 276,7 K ; pression : 23,90 bars) qui se traduit par un pic de température et une forte baisse de pression. Cette évolution caractérise la formation d'hydrates, phénomène exothermique qui consomme plus de gaz que la dissolution du CO2 dans l'eau. Après quelques minutes, les conditions de pression et de température rejoignent la courbe d'équilibre (H-L-V) et la suivent jusqu'à la température finale imposée. L'équilibre alors atteint est maintenu à température constante (température : 275,8 K ; pression : 17,71 bars). A cette température, la fraction volumique en hydrate est de 7,75 %. On observe des hydrates de CO2 en suspension dans la phase liquide en écoulement. Le mélange est ensuite réchauffé avec une rampe de température de 1 K.h-'. La dissociation des hydrates se produit le long de la courbe d'équilibre (H-L-V). Au moment de la disparition des derniers cristaux d'hydrates (à la température de 279,1 K précédente), la pente de la courbe varie brutalement. On rejoint ensuite l'équilibre de initial. Dans le même dispositif expérimental que précédemment (volume interne : 294 ml), une autre méthode de génération du coulis d'hydrates consiste à injecter le CO2 dans le liquide pré-refroidi. Clathrates mixtes selon l'invention Un dispositif expérimental d'Analyse Thermique Différentielle (ATD) a été utilisé pour mesurer les conditions d'équilibre des hydrates formés à partir d'un mélange eau-CO2-THF. Le dispositif comprend deux cellules de mesure transparentes en verre de 30 mm de diamètre intérieur et d'un volume de 46 cm3. L'une des cellules contient le mélange à étudier, l'autre une solution inerte. L'ensemble est immergé dans un bain thermostaté. Un dispositif d'injection de gaz composé d'un capillaire relié à une bouteille de CO2 permet de mettre la cellule de mesure sous pression. Un robinet permet d'isoler la cellule de mesure après injection du gaz. L'instrumentation comprend à l'intérieur des cellules deux thermocouples de type T et deux capteurs de pression. Huit autres thermocouples connectés en série permettent de faire une ATD entre les deux cellules. Le mélange de la cellule de référence étant inerte dans les conditions de pression et de température choisies, tout signal ATD significatif correspond à un phénomène de changement de phase du mélange de la cellule de mesure. Pour expliquer le protocole de formation/dissociation des hydrates, on s'intéresse à un mélange initial en THF à 11 %. On prépare donc dans un premier temps à l'aide d'une microbalance une solution eau-THF de 20 ml contenant 11 % de THF en masse. Le mélange est ensuite placé dans la cellule qui est ensuite mise sous pression à 31,3 bars à une température initiale régulée à 292,7 K. Le mélange est ensuite refroidi jusqu'à une température finale de 274,2 K. Les hydrates se forment à 278,6 K. Après stabilisation du milieu à 274,2 K, le mélange est réchauffé jusqu'à 293,2 K avec une rampe de température de 0,1 K/min. L'ATD indique le point de fusion des hydrates à 290,7 K et 30,2 bars. Les conditions de pression et de température de formation/dissociation des hydrates formés à partir du mélange eau-0O2- THF sont décrites sur la figure 3 pour des fractions massiques de THF dans l'eau allant de 4 à 15 %. Bien évidemment, les clathrates mixtes selon l'invention peuvent également être mis en évidence à l'aide du dispositif décrit pour les clathrate de CO2, l'eau étant alors remplacé par un mélange de eau-THF. La figure 1 montre les courbes d'équilibre Pression/Température pour plusieurs mélanges eau-CO2-THF comprenant x% en poids de THF. La figure 2 montre les enthalpies de dissociation calculées pour les clathrates issus de ces mélanges. Comme on le voit, pour un mélange à 4%, l'enthalpie de 35 dissociation est 1,5 fois plus élevée que celle d'un clathrate de CO2. A 19% en masse (non représentée) cette enthalpie atteint 1345 kJ par kg. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des exemples particuliers de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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La présente invention se rapporte à un clathrate hydrate mixte caractérisé en ce qu'il contient, d'une part, au moins une molécule dioxyde de carbone en tant que première molécule invitée, et d'autre part, au moins une molécule de tétrahydrofurane en tant que deuxième molécule invitée ainsi qu'à un dispositif de stockage d'énergie, et à un système frigorifique du type climatiseur utilisant un tel clathrate en tant que matériau de stockage d'énergie
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1. Clathrate hydrate mixte caractérisé en ce qu'il contient, d'une 5 part, au moins une molécule dioxyde de carbone en tant que première molécule invitée, et d'autre part, au moins une molécule de tétrahydrofurane en tant que deuxième molécule invitée. 2. Clathrate hydrate selon la 1, caractérisé en ce 10 qu'il est obtenu à partir d'une solution aqueuse de tétrahydrofurane comprenant du dioxyde de carbone dissous. 3. Clathrate hydrate selon la 1, caractérisé en ce que la solution aqueuse comprend entre 4 et 1 9% en masse de 15 tétrahydrofurane. 4. Clathrate hydrate selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce que la solution aqueuse est saturée en dioxyde de carbone. 5. Coulis d'un clathrate hydrate selon l'une quelconque des 1 à 4 dans de l'eau. 6. Procédé d'obtention d'un clathrate hydrate selon l'une 25 quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes visant à : - préparer une solution aqueuse de THF - dissoudre du dioxyde de carbone dans la solution - provoquer la cristallisation en refroidissant le mélange. 30 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que du dioxyde de carbone est dissous dans la solution jusqu'à saturation de cette dernière. 20 15 8. Procédé selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que la cristallisation est provoquée par la rupture d'un état de surfusion. 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre sous une pression comprise entre 2 et 30 bars absolus. 10. Dispositif de stockage d'énergie thermique, caractérisé en 10 ce qu'il comprend une chambre de formation d'un clathrate hydrate mixte selon l'une quelconque des 1 à 4 et des moyens de circulation à travers au moins un échangeur de chaleur d'un fluide calorifique contenant ledit clathrate hydrate. 11. Système frigorifique du type climatiseur, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de stockage d'énergie thermique selon la 10.5
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C,F
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C09,F25,F28
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C09K,F25D,F28D
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C09K 5,F25D 3,F28D 20
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C09K 5/06,F25D 3/00,F28D 20/02
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FR2894047
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A1
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STATION DE BASE D'INTERROGATION D'ETIQUETTES ELECTRONIQUES
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5 10 La présente invention concerne une station de base pour interroger des étiquettes électroniques. Elle s'applique, en particulier, à l'interrogation d'étiquettes électroniques radiofréquence et, notamment au cas où des objets présentant des parties métalliques ou des matériaux conducteurs sont susceptibles d'être présents dans le champ d'émission de la station de base. 15 Les étiquettes électroniques radiofréquences, connues sous le nom de RFID (acronyme de RadioFrequence IDentification pour identification radiofréquence), sont bien connues pour leurs capacités à fournir un signal d'identification en réponse à des signaux d'interrogation de stations de base ou base-station , lesdits signaux modulant un champ magnétique généré par la station de base. 20 Lorsqu'une étiquette électronique entre dans le champ d'émission d'une station de base, son antenne perturbe ce champ et modifie la fréquence de résonance de l'antenne de la station de base, pouvant provoquer une baisse du gain de l'antenne de la station de base. Lorsque, de plus, l'étiquette électronique répond à la même fréquence que le signal émis par la station de base, pour la réponse aussi, le gain de l'antenne de la station de base peut être 25 dégradé. Ce problème est amplifié dans le cas où de nombreuses étiquettes électroniques ou des pièces métalliques sont susceptibles d'entrer dans le champ de la station de base. Par exemple, lorsque l'on veut insérer une étiquette électronique dans un objet comportant des pièces métalliques et particulièrement lorsque l'étiquette électronique doit être en contact ou, 30 au moins partiellement, entourée par une pièce métallique, les perturbations amenées par la partie métallique sur le gain de l'antenne de la station de base peuvent être préjudiciable à la communication entre la station de base et l'étiquette électronique. En effet, la présence de métaux agit de différentes manières sur l'identification radiofréquence : 35 - d'une part, dans le cas des étiquettes passives, l'étiquette est isolée par le métal, et le champ magnétique doit donc être suffisamment élevé pour qu'il reste assez d'énergie pour alimenter l'étiquette, - d'autre part, pour toutes les étiquettes, actives ou passives, le métal provoque une réduction d'intensité des signaux d'interrogation, qui peuvent donc ne pas être perçus par les étiquettes et enfin, les métaux présents influent sur l'antenne du lecteur de la station de base, en 5 venant fortement réduire le champ magnétique disponible. La capacité d'interrogation d'étiquettes électroniques par une station de base est donc fortement réduite. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise une station de base pour interroger des étiquettes électroniques, caractérisée en ce qu'elle comporte : 10 - un circuit d'émission comportant une antenne d'émission de signaux d'interrogation et - un moyen d'asservissement de la fréquence Fr du signal émis par ladite antenne pour que cette fréquence Fr permette de respecter l'équation L x C x (2 x pi x Fr)2 = 1, équation dans laquelle L est l'inductance du circuit d'émission comportant 15 l'antenne et C est la capacité du circuit d'émission comportant l'antenne. Grâce à ces dispositions, la fréquence du signal émis par l'antenne est la fréquence de résonance de l'antenne, même lorsque l'inductance du circuit d'émission est perturbée par la présence de pièces métalliques ou d'antennes, par exemple celles des étiquettes électroniques, dans le champ de l'antenne de la station de base. 20 Le gain de l'antenne d'émission reste ainsi sensiblement constant quelles que soit les perturbations rencontrées. Selon des caractéristiques particulières, la station de base telle que succinctement exposée ci-dessus comporte un circuit de réception comportant l'antenne d'émission. Grâce à ces dispositions, le circuit de réception peut prendre en compte les variations 25 de la fréquence Fr dans la détection du signal provenant des étiquettes électroniques, en particulier dans le cas, général, où le signal émis est beaucoup plus puissant que le signal reçu. Selon des caractéristiques particulières, le circuit d'émission comporte un condensateur en série avec l'antenne et un pont image comportant en série une inductance 30 et un condensateur, le condensateur en série avec l'antenne, l'inductance et le condensateur du pont image étant adaptés à ce que la tension entre l'antenne et le condensateur en série avec l'antenne soit sensiblement égale à la tension entre l'inductance et le condensateur du pont image. Grâce à ces dispositions, un signal reçu par l'antenne peut être détecté par différence 35 entre la tension entre l'antenne et le condensateur en série avec l'antenne et la tension entre l'inductance et le condensateur du pont image. Selon des caractéristiques particulières, le circuit d'émission comporte un transformateur dont le circuit primaire est relié d'une part entre l'antenne et le condensateur en série avec l'antenne et, d'autre part, entre l'inductance et le condensateur du pont image. Grâce à ces dispositions, on peut amplifier les signaux reçus de la part des étiquettes électroniques. Selon des caractéristiques particulières, la station de base telle que succinctement exposée ci-dessus comporte un circuit de filtrage et d'amplification relié au circuit secondaire du transformateur. Grâce à ces dispositions, les signaux reçus de la part des étiquettes électroniques sont filtrés et amplifiés avant d'être traité par la station de base, par exemple pour identifier les étiquettes électroniques. Selon des caractéristiques particulières, la station de base telle que succinctement exposé ci-dessus comporte un convertisseur analogique numérique qui transmet la valeur crête présente sur l'antenne à un moyen de traitement des signaux reçus par la station de base de la part des étiquettes électroniques. Selon des caractéristiques particulières, le convertisseur analogique numérique est relié à ladite antenne par l'intermédiaire d'un pont diviseur ayant une forte impédance adaptée à mettre le niveau de la consigne entre 0 et 10 V et à ne pas perturber l'accord de l'antenne. Selon des caractéristiques particulières, le moyen de traitement est adapté à comparée ladite valeur crête à une consigne de tension acquise en absence d'objets métallique dans le champ de ladite antenne. Selon des caractéristiques particulières, la station de base telle que succinctement exposé ci-dessus comporte : - un moyen de réception de signaux modulés par des étiquettes électroniques, comportant une antenne et adapté à faire varier une fréquence de lecture en contrôlant l'amplitude de la tension sur l'antenne permettant de vérifier constamment que LCc&2=1, formule dans laquelle L est l'inductance de l'antenne, C la capacité de l'antenne et (o la pulsation, égale à 2.pi.f, où f est la fréquence et - un moyen de traitement desdits signaux modulés par les étiquettes électroniques pour reconnaître un signal de réponse transmis par ladite étiquette électronique. L'électronique permet ainsi d'avoir un accord automatique permettant d'obtenir le champ magnétique maximal en fonction de la masse métallique et de sa position devant l'antenne. Selon des caractéristiques particulières, le moyen d'émission et le moyen de réception comportent une antenne commune. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, un exemple de mise en oeuvre de la présente invention dans un système de lecture d'étiquettes électroniques radiofréquences ; - la figure 2 représente un circuit de génération d'horloge intégré dans une station de base ; - les figures 3A et 3B représentent un circuit logique intégré dans une station de base ; -la figure 4 représente, en coupe, l'intégration d'une étiquette électronique dans une pompe de flacon de parfum comportant des parties métalliques ; - la figure 5 représente un circuit électronique d'étiquette électronique conforme à la présente invention ; - la figure 6 représente la forme d'un signal sortant du circuit illustré en figure 5 et - la figure 7 représente un spectre de signal présent sur l'étiquette électronique au moment de sa réponse à un signal d'interrogation, - la figure 8 représente, schématiquement, des fréquences préférentiellement mises en oeuvre par des antennes du dispositif illustré en figures 1 à 7 et - la figure 9 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d'un circuit électronique de réception d'une station de base du dispositif illustré en figures 1 à 8. Dans toute la description, on décrit le protocole de communication entre une station de base et une étiquette électronique, sans décrire : - les éléments de gestion des requêtes d'interrogation qui permettent à la station de base de sélectionner les requêtes à émettre et à chaque étiquette électronique de sélectionner les requêtes qui la concernent (suivi d'une arborescence des possibles identifiants des étiquettes électroniques, par exemple), - les éléments de gestion des réponses des étiquettes électroniques qui leur permettent de décider quand et comment répondre aux requêtes de la station de base et qui permettent à la station de base de gérer les réponses des étiquettes électroniques (inscription dans des bases de données, commandes d'inhibition provisoire ou définitive des étiquettes électroniques, déclenchement d'alarmes, ...) En effet, ces éléments sont bien connus de l'homme du métier des étiquettes électroniques, notamment RFID et font l'objet de nombreux brevets publiés. On observe, en figure 1, un objet 105 associé à une étiquette électronique 110 qui comporte : une antenne 130, un moyen de réception de signaux modulés à une première fréquence 115, un moyen de traitement 120 des signaux reçus par le moyen de réception, pour reconnaître un signal d'interrogation auquel ladite étiquette électronique doit répondre et un moyen d'émission de signaux modulés à une deuxième fréquence différente de ladite première fréquence 125. On observe aussi, en figure 1, une station de base 140 pour interroger des étiquettes électroniques 110, qui comporte : - au moins une antenne 145, - un moyen d'émission de signaux modulés à une première fréquence 160, - un moyen de réception de signaux modulés à une deuxième fréquence différente de ladite première fréquence 155 et - un moyen de traitement desdits signaux modulés à la deuxième fréquence 150 pour reconnaître un signal de réponse transmis par une étiquette électronique 110. L'objet 105 peut être de n'importe quel type. On suppose ici qu'il comporte des pièces métalliques qui influencent le champ magnétique entourant l'étiquette électronique 110. L'antenne 130 est de type connu. Elle est, par exemple circulaire et dotée de nombreuses spires pour augmenter sa sensibilité aux champs magnétiques générés par l'antenne 145. Le moyen de réception 115 et le moyen d'émission 125 mettent en oeuvre l'antenne 130 pour communiquer avec la station de base 140. Le moyen d'émission est décrit en regard des figures 5 à 7. En figure 1, une seule antenne 145 est représentée. Cependant, dans de nombreux modes de réalisation de la présente invention, un ensemble d'antennes orientées différemment ou présentant des géométries différentes est mis en oeuvre pour que toute étiquette électronique présente dans un volume prédéterminé puisse être identifiée, quelle que soit sa position et son orientation dans ce volume. Le moyen d'émission 160 est partiellement illustré en figure 2, 3A et 3B. La mise en oeuvre d'une étiquette non résonnante permet de ne pas trop modifier ses caractéristiques électriques mais uniquement sa sensibilité, par rapport à la même étiquette utilisée en résonance. Préférentiellement, la première fréquence est inférieure à 200 KHz et la deuxième fréquence est égale à la moitié de la première fréquence. La mise en oeuvre d'une première fréquence basse permet une meilleure pénétration du champ magnétique dans les parties métalliques de l'objet 105. De plus, le choix de répondre à une deuxième fréquence deux fois plus faible que la première fréquence permet de détecter plus aisément cette fréquence sur l'antenne de la station de base 145. De plus, un accord automatique peut permettre de garantir la présence du maximum d'énergie pour alimenter l'étiquette électronique 110. Comme on l'observe en regard des schémas électroniques des figures 2, 3A et 3B, l'électronique de la station de base permet d'avoir un accord automatique permettant de recevoir le champ magnétique maximal en fonction de la masse métallique et de sa position devant l'antenne. Pour cela on fait varier la fréquence de lecture en contrôlant l'amplitude de la tension sur l'antenne permettant de vérifier constamment que LCc)Z=1. A partir d'un quartz 205, par exemple à 14.13838MHz, on génère une horloge à cette même fréquence (Figure 2) sur la sortie CLK 210, avec un circuit électronique classique. Puis, à l'aide du circuit logique illustré en figures 3A et 3B, on crée en fonction de la position des quatre entrées binaires 225 pré-positionnables d'un compteur programmable 215 (entrées El, E2, E3 et E4), la deuxième fréquence de travail et son double correspondant à la première fréquence. Les valeurs des entrées El, E2, E3 et E4 sont sélectionnées pour maximiser la tension V (voir figure 8). N étant un nombre choisi sur les quatre entrées du compteur 215 et F étant la fréquence du quartz 205, on a : FOmin = F =14.31818 =108.471 kHz 4(33ûN) 4(33û0) et FOmax = F 14.31818 =198.863 kHz 4(33ûN) 4(33û15) FOmin est la valeur minimale de la première fréquence et FOmax est la valeur maximale de la première fréquence. La première fréquence peut donc être positionnée de 108.470 Hz à 198.863 Hz par pas variables dont la moyenne est de 3.389 Hz. En fonction de la variation de fréquence et de la résolution souhaitée, il est possible de changer le quartz (Par exemple avec un quartz de 10 MHz la première fréquence peut-être positionnée de 75.757Hz à 138.888 Hz par pas variable dont la moyenne est de 2.367Hz.) La figure 3A montre le câblage des compteurs 215 et 220. En sortie du compteur 220, la fréquence est le quadruple de la première fréquence. Le composant 240 est une porte XOR et le composant 245 est un inverseur. La sortie 230 B d'une bascule D est le double de la première fréquence, par exemple 125 KHz, cette dernière se trouvant sur le signal présent en sortie 235 C d'une deuxième bascule D . Le circuit représenté en figure 3A permet ainsi d'avoir la première fréquence en sortie 235. La sortie 230 fournit la double fréquence, qui sert uniquement de signal de synchronisation dans la station de base. Les composants 215 et 220 permettent de diviser une fréquence provenant d'un quartz selon la formule décrite (compteur, décompteur préchargeable). En changeant le quarz, la fréquence minimum (FOmin) et la fréquence maximale (FOmax) peuvent être ajustées. La station de base est dotée d'un moyen d'asservissement de la fréquence Fr du signal émis par l'antenne 145 pour que cette fréquence Fr permette de respecter l'équation L x C x (2 x pi x Fry = 1, équation dans laquelle L est l'inductance du circuit d'émission comportant l'antenne et C est la capacité du circuit d'émission comportant l'antenne. Pour réaliser l'asservissement, un convertisseur analogique numérique 250 permet de rapatrier à un processeur de signal numérique (en anglais DSP pour digital signal processor) 255, la valeur crête présente sur l'antenne d'émission. Cette valeur est prise après un pont diviseur 260 ayant une forte impédance permettant à la fois de mettre le niveau de la consigne entre 0 et 10 V et de ne pas perturber l'accord de l'antenne 265. Cette valeur est comparée, par le processeur de signal numérique 255, à la consigne de tension acquise en absence de flacon métal puis le processeur de signal numérique 255 fait varier la fréquence Fr pour rattraper le niveau de la consigne en faisant évoluer les quatre entrées du compteur 215. Dans le cas de l'association d'une étiquette électronique 110 avec une pompe 300 pour flacon de parfum, comme illustré en figure 4, l'étiquette électronique RFID 110 est positionnée au coeur de la structure de la pompe, encerclée par les parties métalliques 305 de la pompe, parties métalliques représentées par des zones sombres sur la figure 4. Le principe de réponse des étiquettes est de moduler le signal de réponse à une deuxième fréquence inférieure à la première fréquence et, égale, ici à la moitié de la première fréquence. Cette deuxième fréquence, égale à la moitié de la première fréquence, est préférentielle car c'est la fréquence portant le plus d'énergie et facilement réalisable par l'étiquette électronique 110. Pour cela le moyen d'émission 125 de l'étiquette électronique 110 module, ou charge une alternance sur deux de la porteuse (première fréquence) pour obtenir un signal de fréquence moitié. Du fait que l'horloge est conservée, l'étiquette électronique ne coupe que 80% du signal. La figure 5 montre le montage qui permet de moduler l'antenne de l'étiquette formée par l'inductance L2 405, une résistance série RI 410 de l'antenne 130 et une capacité parasite Cl 415 de l'antenne 130, et deux diodes Dl 420 et D2 425 qui garantissent au moins un minimum de signal à la première fréquence FO sur l'antenne de l'étiquette électronique 110. Le transistor de modulation M1 430 fonctionne en interrupteur et la tension de commande VI 435 est, dans le temps, telle que représentée en figure 6, avec une fréquence égale à la deuxième fréquence, soit 62,5 KHz. Le signal VL2 500 représenté en figure 6 montre la charge de la tension VL2 quand V1 est à 1. La figure 7 montre le spectre du signal présent sur l'étiquette électronique 110 au moment de sa réponse : une raie de plus petite densité est présente à la deuxième fréquence. C'est cette deuxième fréquence qui est détectée par le moyen de réception 155, par l'intermédiaire de l'antenne 145 de la station de base 140. On rappelle qu'une antenne se comporte comme un circuit RLC comportant une inductance en série avec une résistance, l'inductance et la résistance étant en parallèle avec un condensateur. La fréquence de résonance Fr est telle que L x C x (2 x pi x Fr)2 = 1. Le gain de l'antenne varie, en fonction de la fréquence émise en partant de la valeur 1 pour la fréquence nulle, en croissant jusqu'à la fréquence de résonance Fr puis en décroissant au delà. Par exemple, ce gain atteint 30 pour la fréquence de résonance Fr. Pour ajuster la fréquence de résonance à la fréquence d'émission recherchée, on ajoute, en parallèle de l'antenne un condensateur. On observe, en haut de la figure 8, la courbe 805 du gain en fonction de la fréquence du signal fournit à l'antenne de la station de base. Conformément à un aspect de la présente invention, le circuit d'alimentation de l'antenne de la station de base est adapté à compenser les variations de l'inductance dues à la présence de métal ou d'antennes d'étiquettes électroniques dans le champ d'émission de l'antenne en modifiant la fréquence d'émission afin de maintenir la relation L x C x (2 x pi x Fr)2 = 1. Le gain de l'antenne d'émission reste ainsi sensiblement constant quelles que soit les perturbations rencontrées. Ainsi, l'antenne émet toujours un signal possédant la fréquence de résonance, indiquée par le trait interrompu vertical et la référence 810. Conformément à un autre aspect de la présente invention, la fréquence de résonance de l'antenne de l'étiquette électronique est décalée par rapport à la fréquence du signal émis par la station de base. Préférentiellement, la fréquence de résonance de l'antenne de l'étiquette électronique est supérieure à la fréquence du signal émis par la station de base. Préférentiellement, la fréquence de résonance de l'antenne de l'étiquette électronique est au moins égale au double de la fréquence du signal émis par la station de base. On observe, en bas de la figure 8, la courbe 815 du gain de l'antenne de l'étiquette électronique en fonction de la fréquence du signal reçue. On observe que la fréquence de résonance indiquée par la référence 820 est supérieure au double de la fréquence reçue, correspondant à la référence 810. Par exemple, pour des signaux émis par la station de base possédant une fréquence entre 125 KHz et 225 KHz, la fréquence de résonance de l'antenne des étiquettes électroniques se trouve entre 400 KHz et 700 KHz. Grâce à ces caractéristiques, le gain de l'antenne de l'étiquette électronique est voisin de 1 à la fréquence émise par l'antenne de la station de base et, par conséquent, à la fréquence de réponse de l'étiquette électronique, qui est, par exemple, la moitié de la fréquence du signal émis par la station de base, comme exposé en regard des figures 1 à 7. On observe, en figure 9, un schéma électronique d'un circuit de réception d'une station de base dans lequel le signal d'émission entre dans le circuit par l'entrée 900 et parcours l'antenne 905 en série avec un condensateur 910. En parallèle de cette branche de circuit constituée par l'antenne 905 et le condensateur 910, un pont image permet de fournir la même tension intermédiaire que la tension présente entre l'antenne 905 et le condensateur 910. Le pont image comporte une inductance 915 et un condensateur 920. Les valeurs de l'inductance 915 et du condensateur 920 sont adaptées à ce que le courant parcourant ce pont image est très inférieur, par exemple dix fois plus faible, au courant parcourant l'antenne 905. Le circuit primaire d'un transformateur 925 est relié, d'une part entre l'antenne 905 et le condensateur 910 et, d'autre part, entre l'inductance 915 et le condensateur 920. Le circuit secondaire du transformateur 925 est relié à un circuit de filtrage et d'amplification 930 dont la sortie est reliée aux circuits de traitement de la station de base qui traitent le signal provenant des étiquettes électroniques. Grâce au pont image, les signaux reçu qui possèdent la fréquence d'émission des étiquettes électroniques, soit ici la moitié de la fréquence d'émission de la station de base, ne sont présents qu'entre l'antenne 905 et le condensateur 910, ce qui permet leur détection par le circuit de filtrage et d'amplification 930. En revanche, les signaux possédant la fréquence d'émission de la station de base, dont on a vu, ci-dessus, qu'elle pouvait être variable, ne modifient pas l'égalité des tensions aux bornes du circuit primaire du transformateur 925 et ne perturbent donc pas la détection des signaux reçus de la part des étiquettes électroniques.25
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La station de base pour interroger des étiquettes électroniques comporte :- un circuit d'émission comportant une antenne d'émission (905) de signaux d'interrogation et- un moyen d'asservissement de la fréquence Fr du signal émis par ladite antenne pour que cette fréquence Fr permette de respecter l'équation L x C x (2 x pi x Fr)<2> = 1, équation dans laquelle L est l'inductance du circuit d'émission comportant l'antenne et C est la capacité du circuit d'émission comportant l'antenne.Préférentiellement, le circuit de réception comporte l'antenne d'émission (905), un condensateur (910) en série avec l'antenne (905) et un pont image comportant en série une inductance (915) et un condensateur (920), le condensateur en série avec l'antenne, l'inductance et le condensateur du pont image étant adaptés à ce que la tension entre l'antenne et le condensateur en série avec l'antenne soit sensiblement égale à la tension entre l'inductance et le condensateur du pont image.Préférentiellement, le circuit de réception comporte un transformateur (925) dont le circuit primaire est relié d'une part entre l'antenne (905) et le condensateur (910) en série avec l'antenne et, d'autre part, entre l'inductance (915) et le condensateur (920) du pont image.
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1 û Station de base (140) pour interroger des étiquettes électroniques (110), caractérisée en ce qu'elle comporte : un circuit d'émission (160) comportant une antenne d'émission (145, 905) de signaux d'interrogation et - un moyen d'asservissement (250, 255) de la fréquence Fr du signal émis par ladite antenne pour que cette fréquence Fr permette de respecter l'équation L x C x (2 x pi x Fr)2 = 1, équation dans laquelle L est l'inductance du circuit d'émission comportant l'antenne et C est la capacité du circuit d'émission comportant l'antenne. 2 û Station de base (140) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un circuit de réception (155) comportant l'antenne d'émission (905). 3 û Station de base (140) selon la 2, caractérisée en ce que le circuit de réception comporte un condensateur (910) en série avec l'antenne (905) et un pont image comportant en série une inductance (915) et un condensateur (920), le condensateur en série avec l'antenne, l'inductance et le condensateur du pont image étant adaptés à ce que la tension entre l'antenne et le condensateur en série avec l'antenne soit sensiblement égale à la tension entre l'inductance et le condensateur du pont image. 4 û Station de base (140) selon la 3, caractérisée en ce que le circuit de réception (155) comporte un transformateur (925) dont le circuit primaire est relié d'une part entre l'antenne (905) et le condensateur (910) en série avec l'antenne et, d'autre part, entre l'inductance (915) et le condensateur (920) du pont image. 5 û Station de base (140) selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comporte un circuit de filtrage et d'amplification (930) relié au circuit secondaire du transformateur (925). 6 û Station de base (140) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte un convertisseur analogique numérique (250) qui transmet la valeur crête présente sur l'antenne (145) à un moyen de traitement (255) des signaux reçus par la station de base de la part des étiquettes électroniques (110). 7 û Station de base (140) selon la 6, caractérisée en ce que le convertisseur analogique numérique (250) est relié à ladite antenne (145) par l'intermédiaire d'un pont diviseur (260) ayant une forte impédance adaptée à mettre le niveau de la consigne entre 0 et 10 V et à ne pas perturber l'accord de l'antenne. 8 û Station de base (140) selon la 7, caractérisée en ce que le moyen de traitement (255) est adapté à comparée ladite valeur crête à une consigne de tension acquise en absence d'objets métallique dans le champ de ladite antenne (145). 9 û Station de base (140) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comporte : - un moyen de réception (155) de signaux modulés par des étiquettes électroniques (110), comportant une antenne (145) et adapté à faire varier une fréquence de lecture en contrôlant l'amplitude de la tension sur l'antenne permettant de vérifier constamment que LCcw2=1, formule dans laquelle L est l'inductance de l'antenne, C la capacité de l'antenne et w la pulsation, égale à 2.pi.f, où f est la fréquence et - un moyen de traitement (150) desdits signaux modulés par les étiquettes électroniques pour reconnaître un signal de réponse transmis par ladite étiquette électronique. û Station de base (140) selon la 9, caractérisée en ce que le moyen 10 d'émission (160) et le moyen de réception (155) comportent une antenne commune (145).
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G,H
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G06,H04
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G06K,H04B
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G06K 7,H04B 7
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G06K 7/08,H04B 7/00
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FR2899232
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A1
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POLYAMIDE DE HAUTE FLUIDITE
| 20,071,005 |
Les compositions thermoplastiques à base de polyamide sont des matières 15 premières susceptibles d'être transformées par moulage, notamment par moulage par injection pour fabriquer des pièces plastiques. Il existe au moins trois propriétés majeures que l'on souhaite obtenir pour ces compositions à base de polyamide, notamment lorsqu'on les utilise dans ces 20 procédés de transformation. La première de ces propriétés réside dans le fait que ces compositions thermoplastiques mises en oeuvre doivent être caractérisées, à l'état fondu, par une fluidité ou un comportement rhéologique compatible avec les procédés de 25 mise en forme d'intérêts, tel que le moulage par injection. En effet, ces compositions thermoplastiques doivent être suffisamment fluides lorsqu'elles sont en fusion, pour pouvoir être acheminées et manipulées aisément et rapidement dans certains dispositifs de mise en forme, tels que par exemple le moulage par injection. 30 On cherche également à augmenter les propriétés mécaniques de ces compositions. Ces propriétés mécaniques sont notamment la résistance aux chocs, le module en flexion ou en traction, la contrainte à la rupture en flexion ou 2 en traction, entre autres. On utilise généralement à cet effet des charges de renfort, telles que des fibres de verre. Enfin, dans le cas des pièces moulées à partir de ces compositions thermoplastiques, on recherche un aspect de surface net et uniforme. Cette contrainte devient un problème difficile à résoudre particulièrement lorsqu'on utilise une composition thermoplastique fortement chargée en fibres de verre, ces fibres de verre altérant négativement l'aspect de surface des pièces moulées. Pour obtenir un aspect de surface acceptable, il est connu d'utiliser des compositions thermoplastiques présentant une haute fluidité. Toutefois, il résulte de cette augmentation de fluidité une diminution des propriétés mécaniques des articles obtenus. Il en résulte ainsi qu'il est difficile d'obtenir pour une même composition 15 thermoplastique à base de polyamide ces différentes propriétés. La demanderesse à mise au point un polyamide modifié par des composés multifonctionnels et monofonctionnels présentant une fluidité augmentée et des propriétés mécaniques équivalentes ou supérieures, par rapport aux polyamides 20 classiques linéaires, et permettant la réalisation d'articles ayant un excellent aspect de surface, notamment lorsque ceux-ci comprennent un fort taux de charges. Un tel polyamide est obtenu par polymérisation de monomères diacides 25 carboxyliques et diamines, d'un composé multifonctionnel présentant au moins 3 fonctions acides ou amines susceptibles de former une liaison amide avec les fonctions desdits monomères diacides carboxyliques et diamines, et d'un composé monofonctionnel présentant une fonction acide ou amine, de même nature que les fonctions dudit composé multifonctionnel, susceptibles de former 30 une fonction amide avec les fonctions desdits monomères diacides carboxyliques et diamines. Le procédé de polymérisation est classique et correspond à celui habituellement utilisé pour la polymérisation de polyamide à base de monomères diacides et diamines, tel que le polyamide 66. 3 La présente invention a pour premier objet un polyamide susceptible d'être obtenu par polymérisation en présence d'au moins : (i) des monomères diacides carboxyliques et diamines, ou leurs sels ; (ii) de 0,05 à 0,5 % en moles d'un composé multifonctionnel comprenant au moins 3 fonctions X1, par rapport au nombre de moles de monomères diacides carboxyliques et diamines ; (iii) de 0,5 à 2 % en moles d'un composé monofonctionnel comprenant une fonction X2, par rapport au nombre de moles de monomères diacides 10 carboxyliques et diamines ; les fonctions X1 et X2 étant des fonctions acides carboxyliques ou des fonctions amines, susceptibles de réagir avec monomères diacides carboxyliques et diamines (i) et de former une liaison amide ; - lorsque le composé multifonctionnel (ii) comprend des fonctions Xl de type 15 acide carboxylique, le composé monofonctionnel (iii) comprend une fonction X2 de type acide carboxylique ; et - lorsque le composé multifonctionnel (ii) comprend des fonctions Xl de type amine, le composé monofonctionnel (iii) comprend une fonction X2 de type amine. 20 Les composés multifonctionnels (ii) et monofonctionnels (iii) portent ainsi des fonctions Xl et X2 de même nature ; de type acide carboxylique ou de type amine. Préférentiellement, les fonctions X1 des composés multifonctionnels (ii) et la fonction X2 des composés monofonctionnels (iii) sont identiques. Préférentiellement, le polyamide selon l'invention est obtenu par polymérisation des monomères diacides carboxyliques et diamines, ou leurs sels, un seul type de composé multifonctionnel (ii) et un seul type de composé monofonctionnel (iii). 25 Les monomères diacides carboxyliques et diamines sont notamment ceux classiquement utilisés pour la fabrication : - des polyamides aliphatiques, de type PA 6.6, PA 6.10, PA 6.12, PA 12.12, PA 4.6, - des polyamides semi-aromatiques, comme le polyadipate de mxylylènediamine (MXD6), les polytéréphtalamides, tel que les polyamides 6.T et 6.6.6T, les polyisophtalamides, tel que les polyamides 6.1 et 6.6.61, les polyaramides, ou leurs copolymères. Ces monomères diacides carboxyliques et/ou diamines peuvent être aliphatique, notamment linéaire, ramifié ou cyclique, ou aromatiques. Comme monomère diacide carboxylique, on peut notamment citer les diacides carboxyliques aliphatiques ou aromatiques ayant de 4 à 12 atomes de carbone, tels que l'acide adipique, l'acide téréphtalique, l'acide isophtalique, l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide pymélique, l'acide decanedioïque, l'acide dodécanedioïque. Comme monomère diarnine, on peut notamment citer les diamines aliphatiques, éventuellement cycloaliphatique, ou aromatiques ayant de 4 à 12 atomes de carbone, tel que l'héxaméthylènediamine, la m-xylylène diamine, l'isophoronediamine, la 3,3',5-triméthyl hexaméthylènediamine, et la méthylpentaméthylènediamine. On préfère notamment utiliser selon la présente invention les monomères constitutifs du polyamide 66, qui sont l'acide adipique, l'héxaméthylènediamine, ou leurs sels, tel que l'adipate d'hexaméthylènediamine, également appelé sel Nylon ou sel N. Dans le procédé selon l'invention, il est parfaitement possible d'utiliser une quantité équimolaire de diacide carboxylique et de diamine, ou alors un excès de30 l'un de ces composés pour obtenir un déséquilibre en groupement terminaux acides ou amines, comme il est bien connu de l'homme de l'art. Le polyamide modifié selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs diacides carboxyliques et une ou plusieurs diamines, de types différents. Ainsi, on peut ajouter par exemple en polymérisation une quantité équimolaire de diacide carboxylique et de diamine, et une certaine proportion d'un autre diacide carboxylique d'un autre type. On peut également ajouter aux monomères diacides carboxyliques et diamines, des aminoacides ou leurs lactames, tel que le caprolactame par exemple. Le composé multifonctionnel (ii) selon l'invention comprend au moins 3, préférentiellement entre 3 et 10, plus préférentiellement 3 ou 4, fonctions X1 ; X 1 étant une fonction acide carboxylique ou une fonction amine, susceptible de réagir avec les monomères constitutifs du polyamide et de former une liaison amide. La fonction X1 est préférentiellement une fonction acide carboxylique ou une fonction amine primaire ou secondaire, ou leurs sels. Des exemples de composés multifonctionnels pouvant convenir sont notamment cités dans les US5346984, US5959069, WO9635739 et EP672703. On préfère notamment un composé multifonctionnel (ii) de formule générale (1) : R-[A-X1 ]n (1) dans laquelle : R est un radical hydrocarboné comprenant au moins 2 atomes de carbone aliphatique (linéaire ou ramifié), cycloaliphatique ou aromatique et pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes ; - A est une liaison covalente ou un radical hydrocarboné aliphatique pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes, et comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence de 1 à 6 atomes de carbone ; -Xl est une fonction acide carboxylique ou une fonction amine primaire ou 5 secondaire, ou leurs sels : et n est un nombre entier compris entre 3 et 10, préférentiellement égal à 3 ou 4. Ce composé multifonctionnel (ii) est préférentiellement un composé hydrocarboné 10 comprenant au moins 5 atomes de carbone, notamment de 10 à 100 atomes de carbone, aliphatique (linéaire ou ramifié), cycloaliphatique ou aromatique et pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes. Les hétéroatomes peuvent être O, S, N ou P. A peut être un radical méthylénique ou polyméthylénique tel que les radicaux éthyle, propyle ou butyle, ou un radical polyoxyalkylènique tel que le radical polyoxyethylènique. 20 R peut être une chaîne hydrocarbonée aliphatique comprenant de 2 à 10 atomes de carbones linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cyclohexyle, un cyclohexanonyle, un benzyle, un naphtyle, un anthracényle, un biphényle, un triphényle, une pyridine, une bipyridine, un pyrrole, un indole, un furane, un thiophène, un purine, un quinoléïne, un phénanthrène, un porphyrine, une 25 phtalocyanine, un naphtalocyanine, une 1,3,5-triazine, une 1,4-diazine, un 2,3,5,6-tétraéthylpipérazine, une pipérazines, un tétrathiafulvalène, . A titre d'exemple de composés multifonctionnels (ii) portant des fonctions Xl acides carboxyliques, on peut notamment citer la 2,2,6,6-tétra-((3carboxyéthyl)cyclohexanone, le diaminopropane - N, N, N', N' acide tétraacétique, l'acide 3,5,3',5'-biphényltétracarboxylique,les acides dérivés de la phtalocyanine et de la naphtalocyanine, l'acide 3,5,3',5'-biphényltétracarboxylique, l'acide 1,3,5,7-naphtalènetétracarboxylique, l'acide 2,4,6-pyridinetricarboxylique, l'acide 15 7 3,5,3',5'-bipyridyltétracarboxylique, l'acide 3,5,3',5'-benzophenonetétracarboxylique, l'acide 1,3,6,8-acridinetétracarboxylique, l'acide trimésique, l'acide 1,2,4,5-benzènetétracarboxylique, et l'acide 2,4,6triaminocaproïque-1,3,5-triazine (TACT). A titre d'exemple de composés multifonctionnels (ii) portant des fonctions X1 amines, on peut notamment citer les nitrilotrialkylamines, en particulier la nitrilotriéthylamine, les dialkylènetriamines, en particulier la diéthylènetriamine, les trialkylènetétramines et tétraalkylènepentamines, l'alkylène étant de préférence l'éthylène, la 4-aminoéthyle-1,8,octanediamine, la mélamine, les composés provenant de la réaction du triméthylol propane ou du glycérol avec l'oxyde de propylène et amination des groupes hydroxyles terminaux (Jeffamine T de la société Huntsman) de formule générale : ,AùNH, ùAùNH2 AùNH2 dans laquelle : R1 représente un radical 1,1,1-triyle propane, ou 1,2,3-triyle propane, et A représente un radical polyoxyéthylénique. On peut par exemple utiliser la Jeffamine T403 (polyoxypropylenetriamine) de Huntsman comme composé multifonctionnel selon l'invention. Le composé monofonctionnel (iii) est préférentiellement un composé hydrocarboné comprenant au moins 2 atomes de carbone, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique et pouvant comprendre des hétéroatomes (O, S, N ou P). 25 Le composé monofonctionnel (iii) est préférentiellement choisi dans le groupe comprenant : la n-hexadécylamine, la n-octadécylamine et la n-dodécylamine l'acide acétique, l'acide laurique, la benzylamine et l'acide benzoïque. 30 La polymérisation du procédé de l'invention est notamment réalisée selon les conditions opératoires classiques de polymérisation des diacides carboxyliques et20 8 diamines, quand celle-ci est réalisée en absence des composés multifonctionnels et monofonctionnels. Un tel procédé de polymérisation peut comprendre brièvement : - un chauffage sous agitation et sous pression du mélange des monomères et composés multifonctionnels (ii) et monofonctionnels (i), - un maintien du mélange à cette température pendant une durée déterminée, puis décompression et maintien pendant une durée déterminée à une température supérieure au point de fusion du mélange, notamment sous azote ou sous vide, pour ainsi continuer la polymérisation par élimination de l'eau formée. Les composés multifonctionnels (ii) et monofonctionnels (i) sont préférentiellement ajoutés au début de la polymérisation. Dans ce cas on procède à la polymérisation d'un mélange des monomères diacides carboxyliques et diamines et des composés multifonctionnels (ii) et monofonctionnels (i). En sortie de polymérisation, le polymère peut être refroidi avantageusement par de l'eau, et extrudé sous forme de joncs. Ces joncs sont coupés pour produire des granulés. Dans le procédé de polymérisation de l'invention, on utilise de 0,05-0,5 % en moles, préférentiellement de 0,2 à 0,5 % en moles, plus préférentiellement de 0,25 à 0,4 % en moles de composés multifonctionnels (ii), par rapport au nombre de moles de monomères constitutifs du polyamide, notamment 0,25, 0,30, 0,35 et 0,4 % en moles. Dans le procédé de polymérisation de l'invention, on utilise de 0,5-2 % en moles, préférentiellement de 0,5 à 1 % en moles de composés monofonctionnels (iii), par rapport au nombre de moles de monomères constitutifs du polyamide, notamment 0,6, 0,7, 0,8 et 0,9 % en moles. Par nombre de moles de monomères constitutifs du polyamide, on entend le nombre de moles total de diacides carboxyliques et diamines, ou leurs sels. On utilise préférentiellement une proportion de composés multifonctionnels (ii) et monofonctionnels (iii) obéissant à la relation suivante : (nCmu . FX1 ) / nCmo compris entre 0,1 et 4, avec : nCmu est le nombre de moles de composés multifonctionnel (ii), nCmo est le nombre de moles de composés monofonctionnel (iii), et FX1 est le nombre de fonction X1 du composé multifonctionnel (ii). Selon l'invention, le polyamide modifié présente préférentiellement une viscosité en solution comprise entre 80 et 120, selon la norme ISO 307 (avec 0,5 % de polymère en solution dans de l'acide formique à 90 %, à une température de 25 C). La présente invention a également pour objet une composition comprenant au moins le polyamide tel que défini précédemment. Préférentiellement, le polyamide de l'invention est utilisé en tant que matrice dans cette composition, notamment pour l'obtention d'articles moulées. Pour améliorer les propriétés mécaniques de cette composition, il peut être avantageux de lui adjoindre au moins une charge de renfort et/ou de remplissage préférentiellement choisie dans le groupe comprenant les charges fibreuses telles que les fibres de verre, les charges minérales telles que les argiles, le kaolin, ou des nanoparticules renforçantes ou en matière thermo-durcissable, et les charges en poudre telles que le talc. Le taux d'incorporation en charge de renfort et/ou de remplissage est conforme aux standards dans le domaine des matériaux composites. II peut s'agir par exemple d'un taux de charge de 1 à 80 %, de préférence de 10 à 70 %. notamment entre 30 et 60 %. La composition peut comprendre, outre le polyamide modifié de l'invention, un ou plusieurs autres polymères, de préférence polyamides ou copolyamides. La composition selon l'invention peut en outre comprendre des additifs usuellement utilisés pour la fabrication de compositions polyamides destinées à être moulées. Ainsi, on peut citer les lubrifiants, les agents ignifugeants, les plastifiants, les agents nucléants, les catalyseurs, les agent d'amélioration de la résilience comme des élastomères éventuellement greffés, les stabilisants lumière et/ou thermique, les antioxydants, les antistatiques les colorants, les matifiants, les additifs d'aide au moulage ou autres additifs conventionnels. Ces charges et additifs peuvent être ajoutés au polyamide modifié par des 10 moyens usuels adaptés à chaque charges ou additifs, tel que par exemple lors de la polymérisation ou en mélange en fondu. Le polyamide selon l'invention peut également aussi être utilisé comme matrice dans une composition comprenant une forte proportions d'additifs de type 15 mélange maître (masterbatch) destinée à être mélange à une autre composition thermoplastique. Le polyamide selon l'invention peut également être utilisé, en tant qu'additif, notamment pour conférer certaines propriétés, notamment rhéologiques, dans 20 des compositions comprenant en tant que matrice un polymère thermoplastique, notamment un (co)polyamide. On mélange alors généralement le polyamide selon l'invention en fondu avec des polymères thermoplastiques. Les compositions selon l'invention peuvent être utilisées comme matière première 25 dans le domaine des plastiques techniques, par exemple pour la réalisation d'articles obtenus par moulage par injection, par injection/soufflage, par extrusion ou par extrusion soufflage. Selon un mode de réalisation usuel, on extrude le polyamide modifié sous forme 30 de joncs, par exemple dans un dispositif d'extrusion bi-vis, qui sont ensuite découpés en granulés. Les pièces moulées sont ensuite réalisées par fusion des granulés produits ci-dessus et alimentation de la composition à l'état fondu dans des dispositifs de moulage par injection. Des termes spécifiques sont utilisés dans la description de manière à faciliter la compréhension du principe de l'invention. Il doit néanmoins être compris qu'aucune limitation de la portée de l'invention n'est envisagée par l'utilisation de ces termes spécifiques. Le terme et/ou inclut les significations et, ou, ainsi que toutes les autres combinaisons possibles des éléments connectés à ce terme. D'autres détails ou avantages de l'invention apparaîtront plus clairement au vu des exemples ci-dessous, donnés uniquement à titre indicatif. PARTIE EXPERIMENTALE Exemple 1 : Fabrication des polyamides La polymérisation est réalisée dans un autoclave chauffé et comprenant des moyens d'agitation. 15 11,111 kg de sel N (quantité équimolaire d'acide adipique et d'héxaméthylènediamine), 81 g de 2,2,6,6-tétra-(13-carboxyéthyl)cyclohexanone, 80 g d'acide benzoïque, 40 g d'antimousse (Silcolapse) sont ajoutés dans l'autoclave avec 5 litres d'eau distillée, à une température de 90 C. 20 Le mélange, mis sous agitation, est chauffé à une température de 280 C sous 7,5 atmosphères. Il est maintenu à cette température et pression pendant 2 heures. La pression est ensuite diminuée, puis un balayage de l'autoclave par l'azote est réalisé pendant une heure et demie, tout en maintenant la température à 280 C. 25 Le système est ensuite mis sous vide, à une pression de 0,5 atmosphères, pendant une heure. Le polymère fondu est ensuite extrudé sous forme de joncs puis refroidi rapidement à l'eau et découpé en granulés. L'exemple Cl correspond à un polyamide 66 linéaire fabriqué en absence de composé multifonctionnel et monofonctionnel. 30 5 Exemple 2 : Propriétés des polyamides Les caractéristiques, propriétés rhéologiques et mécaniques de ces polymères sont rassemblées dans le tableau 1 ci-dessous. Pour la mesure de certaines des propriétés, des éprouvettes réalisées par moulage par injection sont fabriquées. Tableau 1 Cl 1 2 _ 3 _ 4 I L eneur en composé 0 _ 0,3 0,25 0,4 multifonctionnel 0,25 (% molaire) Teneur en composé 0 0,78 0,8 0,6 0,8 monofonctionnel (% molaire) NH2 50 13 14 15 14 (meq/Kg) _ COOH 70 190 205 180 222 (meq/Kg) IV 142 92 87 102 100 (1) Indice de fluidité en ù 43,2 42,5 32 39 milieu fondu (2) 8 (g/10min) Choc Izod entaillé 5,7 3,7 3,5 3,9 3,6 (KJ/m2) Choc Izod non- - 72 60 63 78 entaillé (KJ/m2) Résistance à la 55 75 67 75 70 traction (N/mm2) Allongement 30 2,7 2,7 3,2 2,7 (%) Module de tension 3100 3410 3110 3080 3010 (N/mm2) (1) Indice de viscosité mesurée à partir d'une solution à 0,5% de polymère dissous dans de l'acide formique à 90%, selon la norme ISO307 (2) Indice de fluidité (MFI) déterminé selon la norme ASTM D1238, mesuré en 10 g/10 min. à 275 C sous une charge de 325 g Les teneurs en groupements terminaux acides et amines sont dosées par potentiométrie, les chocs Izod sont mesurés selon les normes ISO 179/1 eU et 13 ISO 179/1 eA, la résistance à la traction, l'allongement et le module de tension sont mesurés selon la norme ISO 527 à une température de 23 C. Exemple 3 : Compositions chargées Des compositions comprenant comme matrice polyamide, les polyamides fabriqués précédemment, sont chargées avec 50 % en poids de fibres de verre par mélange à l'état fondu en extrudeuse bi-vis type Werner et Pfleiderer ZSK 40 avec degazage (L/D=36). Les fibres de verre sont des Vetrotex 99B. Les paramètres d'extrusion sont les suivants : température d'extrusion avec un profil croissant 235-280 C ; vitesse de rotation de la vis : 260 tour par minutes ; débit de la composition 40 Kg/h ; le couple moteur et la puissance moteur absorbée varient selon les polyamides. Les propriétés ces compositions chargées sont rassemblées dans le tableau 2 ci-15 dessous. Pour la mesure de certaines des propriétés, des éprouvettes réalisées par moulage par injection sont fabriquées. Tableau 2 Cl 1 2 3 4 Indice de fluidité en _ 16,5 18 11 13 milieu fondu (3) 2,8 _ _ (g/10min) Choc Izod entaillé _ 18,4 18,8 17 18 (KJ/m2) 17,8 Choc Izod non- 92 86 90 81 82 entaillé (KJ/m2) Force de tension _ 244 251 233 247 (N/mm2) 224 Allongement 2,7 2,3 2,5 2,2 2,3 (%) Module de tension 15300 15100 16300 15400 16300 (N/mm2) . Test Spiral _ 45 48 40 45 (cm) 33 Aspect de surface mauvais bon très bon très bon très bon _très Couple moteur 50-55 30-35 30-35 30-35 30-35 (N/mm) _ Puissance moteur 26 _ 16 17 16 absorbée 16 (A) (3) Indice de fluidité (NIFI) déterminé selon la norme ASTM D1238, mesuré en g/10 min. à 275 C sous une charge de 2160 g L'aspect de surface est apprécié visuellement ; le test spiral permet de quantifié la fluidité des compositions en mettant en fusion les granulés et en les injectant dans un moule en forme de spirale à section semi-circulaire d'épaisseur 2 mm et de diamètre 4 cm, dans une presse BM-Biraghi 85T à une température de fourreau de 275 C, une température de moule de 80 C et avec une pression d'injection de 80 bars (le résultat est exprimé en longueur de moule remplie correctement par la composition)
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La présente invention concerne un polyamide et un procédé de fabrication de celui-ci et des compositions le contenant. Elle concerne plus particulièrement un polyamide obtenu par polymérisation de monomères diacides et diamines en présence de composés multifonctionnels et monofonctionnels capables de former une fonction amide par réaction soit avec une fonction amine soit une fonction acide. Ce polyamide est notamment utile pour la fabrication de compositions destinées, par exemple, à être moulées.
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1. Polyamide susceptible d'être obtenu par polymérisation en présence d'au moins : (i) des monomères diacides carboxyliques et diamines, ou leurs sels ; (ii) de 0,05 à 0,5 % en moles d'un composé multifonctionnel comprenant au moins 3 fonctions X1, par rapport au nombre de moles de monomères diacides carboxyliques et diamines ; (iii) de 0,5 à 2 % en moles d'un composé monofonctionnel comprenant une 10 fonction X2, par rapport au nombre de moles de monomères diacides carboxyliques et diamines ; les fonctions Xl et X2 étant des fonctions acides carboxyliques ou des fonctions amines, susceptibles de réagir avec les monomères diacides carboxyliques et diamines (i) et de former une liaison amide ; 15 -lorsque le composé multifonctionnel (ii) comprend des fonctions X1 de type acide carboxylique, le composé monofonctionnel (iii) comprend une fonction X2 de type acide carboxylique ; et - lorsque le composé multifonctionnel (ii) comprend des fonctions Xl de type amine, le composé monofonctionnel (iii) comprend une fonction X2 de type 20 amine. 2. Polyamide selon la 1, caractérisé en ce que les monomères constitutifs du polyamide de type diacides carboxyliques sont aliphatiques ou aromatiques et comportent de 4 à 12 atomes de carbone. 3. Polyamide selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les monomères constitutifs du polyamide de type diamines sont aliphatiques ou aromatiques et comportent de 4 à 12 atomes de carbone. 30 4. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les monomères constitutifs du polyamide sont l'acide adipique et l'héxaméthylènediamine, ou leurs sels. 25 16 5. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le composé rnultifonctionnel (ii) est représenté par la formule générale (1) : R-[A-X1 jn (1) dans laquelle - R est un radical hydrocarboné comprenant au moins 2 atomes de carbone aliphatique, linéaire ou ramifié, cycloaliphatique ou aromatique et pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes ; - A est une liaison covalente ou un radical hydrocarboné aliphatique pouvant 10 comprendre un ou plusieurs hétéroatomes, et comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - Xl est une fonction acide carboxylique ou une fonction amine primaire ou secondaire, ou leurs sels ; et - n est un nombre entier compris entre 3 et 10. 15 6. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le composé multifonctionnel (ii) est un composé hydrocarboné comprenant au moins 5 atomes de carbone, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique et pouvant comprendre un ou plusieurs hétéroatomes 20 7. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le composés multifonctionnels (ii) portant des fonctions Xl acides carboxyliques, est choisi dans le groupe comprenant : la 2,2,6,6-tétra-((3-carboxyéthyl)cyclohexanone, le diaminopropane - N, N, N', N' acide tétraacétique, 25 l'acide 3,5,3',5'-biphényltétracarboxylique, les acides dérivés de la phtalocyanine et de la naphtalocyanine, l'acide 3,5,3',5'-biphényltétracarboxylique, l'acide 1,3,5,7-naphtalènetétracarboxylique, l'acide 2,4,6-pyridinetricarboxylique, l'acide 3,5,3',5'-bipyridyltétracarboxylique, l'acide 3,5,3',5'-benzophenonetétracarboxylique, l'acide 1,3,6,8-acridinetétracarboxylique, l'acide 30 trimésique, l'acide 1,2,4,5-benzènetétracarboxylique, et l'acide 2,4,6triaminocaproïque-1,3,5-triazine (TACT). 17 8. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le composés multifonctionnel (ii) portant des fonctions X2 amines est choisi dans le groupe comprenant : les nitrilotrialkylamines, en particulier la nitrilotriéthylamine, les dialkylènetriamines, en particulier la diéthylènetriamine, les trialkylènetétramines et tétraalkylènepentamines, l'alkylène étant de préférence l'éthylène, la 4-aminoéthyle-1,8,octanediamine, la mélamine, les composés provenant de la réaction du triméthylol propane ou du glycérol avec l'oxyde de propylène et amination des groupes hydroxyles terminaux de formule générale : /AùNH2 R1ùAùNH2 AùNH, dans laquelle : R1 représente un radical 1,1,1-triyle propane, ou 1,2,3-triyle propane, et A représente un radical polyoxyéthylénique. 9. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le composé monofonctionnel (iii) est un composé hydrocarboné comprenant au moins 2 atomes de carbone, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique et pouvant comprendre des hétéroatomes. 10. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le composé monofonctionnel (iii) est choisi dans le groupe comprenant : la n- hexadécylamine, la n-octadécylamine et la n-dodécylamine l'acide acétique, l'acide laurique, la benzylamine et l'acide benzoïque. 11. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les fonctions X:1 du composé multifonctionnel (ii) et la fonction X2 du composé monofonctionnel (iii) sont identiques. 12. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'on utilise de 0,2 à 0,5 % en moles de composés multifonctionnels (ii), par rapport au nombre de moles de monomères diacides carboxyliques et diamines.30 18 13. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'on utilise de 0,5 à 1 % en moles de composés monofonctionnels (iii), par rapport au nombre de moles de monomères diacides carboxyliques et diamines. 14. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que l'on utilise une proportion de composés multifonctionnels (ii) et monofonctionnels (iii) obéissant à la relation suivante : (nCmu . FX1 ) / nCmo compris entre 0,1 et 4, avec : nCmu est le nombre de moles de composés multifonctionnel (ii), nCmo est le nombre de moles de composés monofonctionnel (iii), et FX1 est le nombre de fonction X1 du composé multifonctionnel (ii). 15. Polyamide selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le polyamide modifié présente une viscosité en solution comprise entre 80 et 120, selon la norme ISO 307, avec 0,5 % de polymère dans de l'acide formique à 90 %, à une température de 25 C. 16. Composition comprenant au moins le polyamide selon l'une quelconque des 1 à 15. 17. Composition selon la 16, comprenant en tant que matrice un polyamide selon l'une quelconque des 1 à 15 18. Composition selon la 17, comprenant en tant que matrice un polymère thermoplastique et en tant qu'additif un polyamide selon l'une quelconque des 1 à 15. 19. Composition selon l'une quelconque des 16 à 18, comprenant 30 au moins une charge de renfort et/ou de remplissage. 20. Article obtenu par moulage par injection, par injection/soufflage, par extrusion ou par extrusion soufflage d'une composition selon l'une quelconque des 16 à 19.
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C
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C08
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C08G
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C08G 69
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C08G 69/02
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FR2900416
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE DE TRAITEMENT THERMOCHIMIQUE DE DIFFUSION DE CHROME DANS UN SUBSTRAT
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L'invention concerne un dispositif et un procédé permettant de réaliser un traitement thermochimique de diffusion de chrome (Cr) dans une couche superficielle d'un substrat. De tels dispositifs et procédés sont utilisés plus particulièrement pour déposer et faire diffuser du chrome sur toute ou partie de la surface d'une pièce en alliage métallique, avant que celle-ci ne subisse un traitement thermochimique de diffusion d'aluminium (Al). Ci-après on parlera de chromisation et d'aluminisation pour désigner respectivement les traitements thermochimiques de diffusion de chrome et de l'aluminium. Ces traitements successifs visent à protéger la pièce contre l'oxydation et la corrosion. Ils sont notamment utilisés pour protéger les aubes de turbine aéronautique, ces aubes étant soumises en fonctionnement à des phénomènes d'oxydation intervenant à des températures élevées, supérieures à 950 C, et à des phénomènes de corrosion provoqués par l'action combinée du soufre et du sodium, parfois du calcium, intervenant à des températures intermédiaires comprises entre 750 et 950 C. Le document FR 2 559 508 donne un exemple de procédé dans lequel, selon une première étape, on procède à une chromisation de la couche superficielle d'un substrat et, selon une deuxième étape, on procède à une aluminisation de cette couche superficielle. Ces deux traitements successifs sont réalisés à chaud et le transfert du chrome ou de l'aluminium sur le substrat se fait en phase gazeuse, c'est-à-dire sans contact de type solide-solide entre le substrat et le donneur (également appelé cément solide) qui fournit le chrome ou l'aluminium. Pour mettre en oeuvre la première étape du procédé de FR 2 559 508, on utilisait jusqu'à présent un dispositif comprenant une enceinte et un support réalisés en un acier inoxydable résistant à hautes températures, de type inox 310 (selon la norme internationale AISI). Le but de l'invention est de perfectionner le dispositif et le procédé de 3o FR 2 559 508 afin d'améliorer la tenue à l'oxydation et à la corrosion de la couche superficielle de substrat traitée. Pour atteindre ce but, l'invention a pour objet un dispositif permettant de réaliser un traitement thermochimique de diffusion de chrome dans une couche superficielle d'un substrat, à partir d'un donneur contenant du chrome, le chrome étant transféré en phase gazeuse du donneur au substrat, ce dispositif comprenant une enceinte et un support, situé à l'intérieur de l'enceinte, capable de maintenir le substrat à distance du donneur, caractérisé en ce que les parois de l'enceinte et les parties du support situées dans la zone de transfert en phase gazeuse, sont respectivement en un matériau ne comprenant sensiblement pas de fer, de manière à éviter la diffusion de fer dans ladite couche superficielle. En effet, lors des recherches ayant conduit à l'invention, on a établi que le fer contenu dans l'enceinte et/ou le support des dispositifs connus était transféré en phase gazeuse en même temps que le chrome sur la couche superficielle du io substrat, et diffusé dans celle-ci. Or, d'une part, le fer est très sensible à l'oxydation et à la corrosion et sa présence dans ladite couche superficielle diminue la tenue à l'oxydation et à la corrosion de cette couche. D'autre part, on a pu constater que la diffusion du fer perturbe notablement celle du chrome, de sorte que la diffusion du chrome dans la couche superficielle est moins bien 15 maîtrisée et les propriétés mécaniques de cette couche s'en trouvent affectées. En supprimant, aux impuretés près, le fer des parties "exposées" de l'enceinte et du support, on évite les inconvénients précités et on maîtrise mieux la diffusion du chrome, en particulier on augmente l'épaisseur de diffusion de celui-ci et on améliore de ce fait la résistance mécanique et la tenue à 20 l'oxydation et à la corrosion de la couche superficielle du substrat. En outre, jusqu'à présent, on suivait l'évolution de la diffusion du chrome par mesure de la variation de masse du substrat, en pensant que cette variation de masse était uniquement liée au transfert du chrome. En fait, lors des recherches ayant conduit à l'invention, on a établi que 40 à 60% de la variation 25 de masse était due au transfert du fer. En empêchant le transfert de fer, la mesure de la variation de masse du substrat reflète réellement la quantité de chrome transférée et, par conséquent, on maîtrise mieux ce transfert. Dans la présente demande, on parle principalement de traitement de diffusion du chrome dans la couche superficielle du substrat. On notera toutefois 30 que ce traitement s'accompagne généralement du dépôt de chrome sur cette surface. La chromisation s'effectue à haute température et, à cet effet, le dispositif comprend des moyens de chauffage de l'enceinte et du substrat. Typiquement, l'enceinte est disposée dans un four. Pour assurer le transfert du chrome du donneur au substrat, on utilise un gaz, appelé ci-après "gaz vecteur," capable de se sublimer sous l'effet thermique pour libérer des ions halogènes. Ces ions réagissent avec le donneur pour former un halogénure de chrome volatil. Cet halogénure de chrome peut être dilué avec s un gaz réducteur ou inerte, comme l'argon. Dans la présente demande, on définit la zone de transfert en phase gazeuse du dispositif comme la zone dans laquelle des halogénures de métal sont en mesure de se former par réaction entre les ions halogènes du gaz vecteur et les éléments métalliques entrant dans la composition du support ou lo des parois de l'enceinte, et de venir au contact du substrat. Selon l'invention, on fait en sorte que les parois de l'enceinte et les parties du support situées dans cette zone de transfert en phase gazeuse soient respectivement réalisées en matériau ne comprenant pas de fer, aux impuretés près. En effet, si une paroi de l'enceinte ou une partie du support, située dans cette zone de transfert 15 comprenait du fer, le fer réagirait avec un ion halogène du gaz vecteur pour former un halogénure de fer et viendrait jusqu'au substrat pour diffuser dans celui-ci et, ainsi, perturber la diffusion du chrome. Par paroi de l'enceinte, on entend désigner uniquement la partie latérale interne de l'enceinte. En effet, les murs de l'enceinte peuvent présenter des 20 compositions différentes sur leurs faces interne et externe. C'est le cas, par exemple, lorsque la face interne des murs est recouverte par un revêtement particulier. Dans le cadre de l'invention, seule la composition des faces internes des murs (i.e. dans l'exemple précité du revêtement) exposées au gaz vecteur importe. 25 On notera que la zone de transfert en phase gazeuse se caractérise en particulier par la présence du gaz vecteur. Dans la grande majorité des cas, le gaz vecteur est un gaz lourd qui reste au fond de l'enceinte. Pour cette raison, le donneur est également situé au fond de cette enceinte et repose souvent directement sur la paroi de fond de celle-ci, D'autre part, le substrat est 3o maintenu par ledit support à distance du donneur, c'est-à-dire à distance du fond de l'enceinte. Avec un gaz vecteur lourd et une telle configuration, la zone de transfert en phase gazeuse précitée se situe autour du substrat, entre celui ci et le fond de l'enceinte, Ainsi, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, parois de l'enceinte et les parties du support, situées entre le fond de l'enceinte et la couche superficielle du substrat, sont respectivement en un matériau ne comprenant sensiblement pas de fer. Les parois de l'enceinte concernées sont : la paroi de fond, ou paroi inférieure, de l'enceinte et les parois latérales de celle- ci, situées sous le niveau de la couche superficielle du substrat. En général, les parois latérales de l'enceinte sont réalisées en un même matériau et se prolongent de la paroi inférieure à la paroi supérieure de l'enceinte, de sorte que, selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les parois latérales et la paroi de fond de l'enceinte sont respectivement en un matériau ne comprenant sensiblement pas de fer. On notera que, dans la mesure où elle se situe hors de la zone de transfert en phase gazeuse la paroi supérieure de l'enceinte (formant éventuellement couvercle) peut comprendre du fer et, par exemple, être réalisée en acier (notamment en acier de type inox 310). Selon un mode de réalisation du dispositif de l'invention, l'ensemble des parois de l'enceinte et l'ensemble du support sont respectivement en un matériau ne comprenant pas de fer, aux impuretés près. Avantageusement, comme matériau ne comprenant sensiblement pas de fer on choisit un métal pur non ferreux, par exemple du nickel pur, ou un alliage métallique non ferreux. On peut également choisir un matériau céramique. Le matériau retenu devra, bien entendu, répondre aux contraintes thermomécaniques exigées pour ce type d'application; c'est le cas du nickel pur ou de certains alliages de nickel et de chrome et, notamment, d'un alliage comprenant 80% de Ni et 20% de Cr. L'invention a également pour objet un procédé de traitement de la couche superficielle d'un substrat dans lequel on réalise un traitement thermochimique de diffusion de chrome dans ladite couche superficielle, à partir d'un donneur contenant du chrome, le chrome étant transféré en phase gazeuse du donneur au substrat, caractérisé en ce qu'on évite la diffusion de fer dans ladite couche superficielle en utilisant un dispositif selon l'invention. Avantageusement, selon ce procédé, on procède à un traitement thermochimique de diffusion d'aluminium de ladite couche superficielle, après avoir effectué le traitement thermochimique de diffusion de chrome. Dans ce dernier cas, on notera qu'en évitant la diffusion du fer dans ladite couche superficielle, on favorise nettement la diffusion ultérieure de l'aluminium dans cette couche. En effet, on a pu constater que la diffusion du fer dans le substrat, notamment dans un alliage à base de nickel, était lente et ralentissait dans un premier temps la diffusion du chrome et, dans un deuxième temps, la diffusion de l'aluminium. Ainsi, l'absence de fer permet non seulement de mieux maîtriser l'étape de chromisation, mais également l'étape d'aluminisation. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit, donnée à titre illustratif et non limitatif. Cette lo description fait référence aux dessins annexés. - la figure 1 représente schématiquement un premier exemple de réalisation du dispositif selon l'invention ; et - la figure 2 représente schématiquement un deuxième exemple de réalisation du dispositif selon l'invention. 15 Le dispositif de la figure 1 comprend une enceinte 1 et un support 5, situé à l'intérieur de l'enceinte 1. L'enceinte 1 est placée à l'intérieur d'un four 2. L'enceinte 1 comprend un corps d'enceinte 10, fermé par un couvercle 12 qui n'a pas besoin d'être étanche. Les pièces à traiter 4, formant les substrats à traiter, reposent directement sur le support 5. Ce support 5 est formé par une grille ou 20 une plaque perforée surélevée par rapport au fond de l'enceinte. Le support 5 maintient les pièces 4 à distance de la paroi de fond 11 de l'enceinte. Sur cette paroi de fond 11, sont disposés des granulés 6 de donneur en chrome pur. Les granulés 6 peuvent également être en un alliage contenant comme constituant un ou plusieurs éléments de base de l'alliage de la pièce 4 à traiter (par exemple 25 du nickel, du cobalt, et, bien entendu, pas de fer), et du chrome servant pour la chromisation, par exemple un alliage comprenant 80% de Ni et 20% de Cr. Le corps d'enceinte 10, son couvercle 12 et le support 5 sont réalisés en nickel pur. Une fois les granulés 6 et les pièces 4 positionnés, on introduit un 30 halogène, de préférence du fluor ou du chlore, à état gazeux, ou une combinaison d'un halogène, fluor ou chlore par exemple, avec le chrome ou avec i'ion ammonium, à l'état gazeux. Ce gaz constitue le gaz vecteur précité. L'enceinte 1, ainsi garnie du donneur (sous forme de granulés 6) du gaz vecteur et des pièces 4 à traiter, est placée dans un four 2 dont l'atmosphère peut être constituée par un gaz neutre comme l'argon ou par un milieu réducteur comme l'hydrogène ou l'ammoniac craqué. La température de chauffage est réglée de façon à provoquer une tension de vapeur suffisante de l'halogénure de chrome, formé par réaction à chaud entre le gaz vecteur et le donneur, dans l'enceinte 1, ainsi qu'une diffusion simultanée assez profonde dans les pièces 4 du chrome déposé à leur surface par décomposition de l'halogénure de chrome. La durée du chauffage à la température choisie permet de contrôler l'épaisseur de diffusion du chrome ainsi que la teneur en chrome de l'alliage 10 formé dans la couche superficielle. A titre indicatif, lorsque le transfert du chrome est réalisé à l'aide du gaz vecteur NH4CI, celui-ci se sublime (vers 250 C) sous l'effet thermique pour libérer du chlore réagissant avec le donneur pour former un chlorure de chrome. La chromisation est réalisée dans des conditions de température comprise entre 15 1050 et 1200 C avec des maintiens en température de 3 à 15 heures. On peut effectuer plusieurs traitements successifs en utilisant les mêmes granulés 6 de donneur, il suffit seulement de régénérer en partie le gaz vecteur, car ce dernier peut s'échapper du fait de la non étanchéité du couvercle de l'enceinte et il importe donc de maintenir la concentration de ce gaz à un niveau 20 suffisant. On notera que les ions halogènes du gaz vecteur servant au transport du chrome sont continuellement régénérés au cours de la réaction. Le dispositif de la figure 2 représente schématiquement un deuxième exemple de réalisation du dispositif selon l'invention. Les éléments analogues des dispositifs des figures 1 et 2 ont les mêmes références numériques. 25 Le dispositif de la figure 2 diffère de celui de la figure 1 en ce qu'il comprend des paniers 15 à la place du support 5. Les granulés 6 de donneur sont disposés au fond des paniers 15. Les pièces à traiter sont des aubes de turbine 14. Ces aubes 14 sont retenues par leurs pieds dans une plaque 18 posée sur les paniers 15. La plaque 18 présente des ouvertures dans lesquelles 30 on peut faire passer les pales des aubes, mais pas leurs pieds. On ne traite pas toute la surface des aubes 14 mais seulement la couche superficielle des pales de ces aubes 14. Ce traitement localisé est possible grâce à la plaque 18 qui joue le rôle de barrière pour le gaz vecteur utilisé. Ce gaz vecteur étant lourd, il se concentre naturellement sous la plaque 18. Par conséquen t, la zone de transfert en phase gazeuse précitée se situe sous la plaque 18. Le couvercle 12 de l'enceinte 1, situé hors de la zone de transfert en phase gazeuse, peut donc comprendre du fer : il est en acier de type inox 310. Le corps d'enceinte 10 est en nickel pur. s Après le traitement de chromisation réalisé sur les pièces 4, 14, on peut réaliser un traitement d'aluminisation. Ce dernier est réalisé avec un outillage spécifique et un donneur spécifique. Par exemple, le donneur est sous forme de granulés d'un alliage comprenant 70 % de chrome et 30 % d'aluminium. Le transfert de l'aluminium lo vers les pièces 4, 14, est réalisé à l'aide de NH4F qui sous l'effet thermique se sublime (vers 250 C) pour libérer du fluor réagissant avec le donneur pour former un fluorure d'aluminium et ainsi réaliser l'aluminisation dans les conditions de température comprise entre 1050 et 1200 C avec des maintiens en température de 3 à 15 heures
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Dispositif permettant de réaliser un traitement thermochimique de diffusion de chrome dans une couche superficielle d'un substrat (4), à partir d'un donneur (6) contenant du chrome, le chrome étant transféré en phase gazeuse du donneur au substrat, ce dispositif comprenant une enceinte (1) et un support (5), situé à l'intérieur de l'enceinte, capable de maintenir le substrat (4) à distance du donneur (6). Les parois de l'enceinte (1) et les parties du support (5) situées dans la zone de transfert en phase gazeuse, sont respectivement en un matériau ne comprenant sensiblement pas de fer, de manière à éviter la diffusion de fer dans ladite couche superficielle.Procédé de traitement utilisant un tel dispositif.
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1. Dispositif permettant de réaliser un traitement thermochimique de diffusion de chrome dans une couche superficielle d'un substrat (4, 14), à partir s d'un donneur (6) contenant du chrome, le chrome étant transféré en phase gazeuse du donneur au substrat, ce dispositif comprenant une enceinte (1) et un support (5, 15), situé à l'intérieur de l'enceinte, capable de maintenir le substrat à distance du donneur, caractérisé en ce que les parois de l'enceinte et les parties du support situées dans la zone de transfert en phase gazeuse, sont io respectivement en un matériau ne comprenant sensiblement pas de fer, de manière à éviter la diffusion de fer dans ladite couche superficielle. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les parois de l'enceinte (1), y compris sa paroi de fond (11), situées entre le fond de l'enceinte 15 et la couche superficielle du substrat, et les parties du support (5, 15) comprises entre le fond de l'enceinte et la couche superficielle du substrat, sont respectivement en un matériau ne comprenant sensiblement pas de fer. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les parois de 20 l'enceinte (1) et le support (5, 15) sont respectivement en un matériau ne comprenant sensiblement pas de fer. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit matériau ne comprenant sensiblement pas de fer est un métal 25 pur non ferreux, ou un alliage métallique non ferreux. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ledit matériau ne comprenant sensiblement pas de fer est un alliage de nickel et de chrome. 30 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ledit matériau ne comprenant sensiblement pas de fer est du nickel pur. 7. Procédé de traitement de la couche superficielle d'un substrat dans lequel on réalise un traitement thermochimique de diffusion de chrome dans5ladite couche superficielle, à partir d'un donneur contenant du chrome, le chrome étant transféré en phase gazeuse du donneur au substrat, caractérisé en ce qu'on évite la diffusion de fer dans ladite couche superficielle en utilisant un dispositif selon l'une quelconque des précédentes. 8. Procédé de traitement de surface selon la 7, caractérisé en ce qu'on procède à un traitement thermochimique de diffusion d'aluminium de ladite couche superficielle, après avoir effectué le traitement thermochimique de diffusion de chrome.
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C
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C23
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C23C
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C23C 10,C23C 16
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C23C 10/10,C23C 16/08
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FR2892124
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A1
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COMPOSITION A BASE DE RESINES THERMOPLASTIQUES DE PVC PLASTIFIEES POUR LA REALISATION DE PEAUX COMPOSITES POUR PARTIES D'HABITACLE DE VEHICULE.
| 20,070,420 |
VEHICULE. La présente invention se rapporte aux compositions à base de résines thermoplastiques de polychlorure de vinyle (PVC) plastifiées, permettant la réalisation d'une couche de "peaux" composites ou multicouches; ces peaux ou structures composites comprennent un revêtement ou couchage extérieur et une couche intérieure selon l'invention ; ces peaux composites sont utilisées pour les parties d'habitacle des véhicules automobiles, tels qu'en particulier les planches de bord équipées d'airbags apparents (à volets séparés) ou intégrés (appelés aussi airbags invisibles par le conducteur et les passagers), les consoles centrales et les habillages de porte(ou panneaux de porte). L'invention a aussi pour objet le procédé de fabrication de ces peaux composites par moulage. Art antérieur : Il est connu dans le domaine technique de fabrication des tableaux de bord de véhicule automobile, d'utiliser les peaux de ceux-ci réalisées classiquement notamment par la technique de moulage par écoulement de poudre sur moule chaud, soit par rotomoulage, soit par ce slush-moulding ou embouage. Ces tableaux de bord comprennent en général une "peau" externe imitation cuir qui donne l'aspect extérieur (en particulier la couleur, le motif, l'aspect au toucher) ; classiquement les principaux matériaux utilisés sont les résines thermoplastiques de polychlorure de vinyle (PVC), les polyuréthanes thermoplastiques (TPU), les polyoléfines thermoplastiques(TPO), et les polyuréthanes (PU). Un matériau à base de mousse, en général en polyuréthane ou en PVC expansé, est utilisé en sous-couche pour apporter des propriétés de souplesse et d'isolation phonique et thermique. La peau externe est soumise aux agressions extérieures : rayures, rayonnement UV, température, solvants, etc. Dans certains cas, une "peau" composite (multicouches) peut être réalisée pour apporter des propriétés particulières d'aspect, en particulier: décoration, couleur, toucher ou de résistance au vieillissement, ou à l'abrasion. II existe plusieurs technologies pour réaliser des peaux composites : a) le "double slush-moulding", permettant la superposition de deux couches en résine 35 thermoplastique de polychlorure de vinyle (PVC) de nature différente, pour réaliser une peau composite; ce procédé est décrit en particulier dans le document WO 02/094610 au nom de la demanderesse, qui décrit l'obtention d'une peau composite comprenant une couche ductile et une couche fragile, pour partie d'habitacle pour airbag intégré. b) l'application d'au moins une couche de revêtement: - sur la peau finie, - sur la surface d'un moule, dans une pré-étape de fabrication d'une peau. Il existe en particulier deux procédés, dont l'un appelé c in mold painting ou cc in mold pigmentation ( IMP) (peinture dans le moule), tel que décrit dans le document EP 0912 312 de la demanderesse ; ce procédé comprend les étapes suivantes : i) dépose sur la surface d'un moule d'une composition A comprenant au moins un plastifiant et éventuellement un ou plusieurs agents modifiants, tels que des pigments de coloration, des paillettes décoratives ou une résine thermoplastique du type PVC, ii) dépose ensuite d'une composition B comprenant une résine thermoplastique telle que du PVC, iii) chauffage du moule. Le deuxième procédé, appelé ee In Mold Coating ( IMC) (enduction dans le moule), est décrit dans son principe dans le document WO 2004/060627, ainsi que dans US 6 656 596 ; ce dernier document concerne l'obtention d'un panneau pour intérieur d'automobile, ayant une structure multicouches obtenue par dépose dans un moule successivement d'un revêtement ou enduction comprenant une dispersion aqueuse ou dans un solvant d'un polyuréthane, d'un colorant et d'un agent de réticulation, et d'une couche contenant du polychlorure de vinyle (PVC) et au moins un plastifiant par le procédé u slush-moulding . Dans le cas de l'utilisation du revêtement en polyuréthane, un problème essentiel qui se pose est celui de la migration des plastifiants contenus dans la couche de PVC à travers le revêtement, entraînant leur exsudation qui donne un toucher gras à la surface extérieure de la peau et un aspect inesthétique, en particulier pour les planches de bord de véhicules automobiles; un autre problème rencontré peut être l'incompatibilité entre les divers additifs, tels qu'en particulier les plastifiants, utilisés dans la couche de PVC et dans le revêtement. Un autre problème rencontré est la migration des amines du polyuréthane dans la couche de PVC. Pour limiter la migration dans les polyuréthanes, on peut augmenter la réticulation mais alors on diminue les propriétés aux basses températures. Les plastifiants usuels utilisés sont choisis parmi les esters formés à partir d'alcools supérieurs (typiquement en C8 à C13) et d'acides organiques tels que notamment des acides aromatiques comme l'acide trimellitique pour donner des trimellitates (par exemple le trimellitate d'octyle- TMO), l'acide phtalique pour donner des phtalates (par exemple le dibutyl phtalate-DBP, le dioctyl phtalate-DOP, le diundécyl phtalate-DUP, le ditridecyl phtalate-DTDP) ou l'acide benzoïque (benzoales); d'autres acides tels que notamment l'acide adipique (le dioctyl adipate-DOA, le diisodécyl adipate-DIDA, le ditridécyl adipate (DTDA), l'acide oléique (le butyl oleate), l'acide sébacique (le dioctyl sebaçate-DOS, le di isodécyl sébaçate-DIDS), l'acide azelique (le dioctyl azelate-DOZ), l'acide citrique (citrates), l'acide phosphorique (phosphates), sont également utilisés. De plus, les peaux multicouches ainsi obtenues respectent le cahier des charges des constructeurs de véhicules automobiles, en particulier les exigences en matière d'ouverture d'airbag intégré ou non, c'est-à-dire l'ouverture en un laps de temps très court sans projection de particules pour des températures classiquement comprises entre -40 C et + 80 C. L'invention apporte une solution à ces problèmes par l'optimisation du choix du plastifiant ou du mélange de plusieurs plastifiants utilisés dans la composition à base de résines thermoplastiques de polychlorure de vinyle (PVC), constituant la couche intermédiaire d'une peau composite, comprenant aussi un revêtement extérieur (enduction) en contact direct avec l'une des faces de ladite couche à base de PVC plastifié; cette optimisation, en supprimant la migration des plastifiants entre la couche de PVC et le revêtement extérieur, améliore leur compatibilité et permet la production de pièces ou parties d'habitacle de véhicules automobiles, d'aspect et ayant des propriétés mécaniques conformes aux cahiers des charges des constructeurs. L'invention concerne une composition à base de résines thermoplastiques de polychlorure de vinyle (PVC) plastifiées, pour la réalisation d'une couche d'une peau ou structure composite, cette couche étant pourvue sur sa face externe d'un revêtement, caractérisée en ce qu'elle comprend, exprimé en pour cent en poids: - de 40 à 60 % d'une ou plusieurs résines de PVC de Kwert compris entre 50 et 80, - de 30 à 50 % d'un ou plusieurs types de plastifiants, dont au moins un est de nature polymérique ou est un plastifiant monomérique lourd, de 1 à 20 % d'additifs, tels que des pigments ou charges, des stabilisants, des anti- oxydants, des additifs de mise en oeuvre et des lubrifiants. Selon un mode de réalisation, la teneur en plastifiant polymérique ou monomérique lourd est supérieure à 10% en poids par rapport à la quantité totale des plastifiants. Selon un mode de réalisation, le rapport en poids des plastifiants et de la résine est 35 d'au moins 60/100. Selon un mode de réalisation, le ou les plastifiant(s) polymérique(s) est(sont) choisi(s) en particulier parmi les polyphtalates et les polyadipates. Selon un mode de réalisation, d'autres plastifiants sont ajoutés dans la composition, choisis parmi le groupe des azélates, trimellitates, sébaçates, adipates, phtalates, citratec, benzoates, foliotes, glutarates, fumarates, maléates, oléates, palmitates et acétates. Selon un mode de réalisation avantageux, le ou les plastifiant(s) monomérique(s) lourd(s) a(ont) une masse moléculaire en poids d'au moins 350. Parmi les plastifiants monomériques lourds sont particulièrement utilisés le ditridécyl adipate (DTDA) et le diisodécyl sébaçate (DIDS). La composition selon l'invention concerne également des mélanges de 10 plastifiant(s) polymérique(s) et de plastifiant(s) monomérique(s) lourd, tels que décrits ci- dessus, dans des proportions très larges. Selon un mode de réalisation, la résine thermoplastique est du polychlorure de vinyle (PVC) obtenu par un procédé en suspension ou en micro-suspension, mais du PVC fabriqué en émulsion ou en masse peut aussi être utilisé. 15 Selon un mode de réalisation, la résine thermoplastique comprend un mélange de polychlorure de vinyle (PVC) et d'un polymère compatible choisi parmi les copolymères ou terpolymères chlorure de vinyle et acétate de vinyle (VC/VA) ou chlorure de vinyle et dérivé acrylique (VC/DA), les polyuréthanes thermoplastiques (TPU), les polyétheresters thermoplastiques, les copolymères éthylène/monomère vinylique (EVA), les terpolymères 20 éthylène/ monomère vinylique/carbonyle, les élastomères acryliques processables à l'état fondu, les copolymères à blocs polyamide et à blocs polyéther ou polyétherblockamides, les polyéthylènes chlorés ou chlorosulfonés, les polymères éthylène/(méth)acrylate d'alkyle ou acide (méth)acrylique fonctionnalisés ou non, les polymères core-shell type MBS, les terpolymères bloc SBM, le PVDF et les résines 25 polyamides en poudre . Un exemple de copolymère VC/VA est Lacovyl de Arkema, un exemple de copolymère VC/DA est Vinnolit de Vinnolit, un exemple de TPU est Estane de Goodrich, un exemple de polyétherester thermoplastique est Hytrel de DuPont, un exemple de polyétherblockamide est Pebax de Arkema, un exemple d'EVA est 30 Evatane d'Arkema, un exemple de terpolymère éthylène/ monomère vinylique/carbonyle est Elvaloy de DuPont, des exemples de polymères éthylène/(méth)acrylate d'alkyle ou acide (méth)acrylique fonctionnalisés ou non sont Lotryl , Lotader et Orevac de Arkema, un exemple de polyéthylènes chlorés ou chlorosulfonés est Tyrin de DuPont, un exemple d'élastomère acrylique processable à 35 l'état fondu est Alcryn de Apa, un exemple de résines polyamides en poudre est Orgasol de Arkema. Ces polymères compatibles avec le PVC, dits a alliés , présentent de bonnes propriétés à froid, et sont susceptibles de conférer une fragilité appropriée aux couches ainsi obtenues. Selon un mode de réalisation préférentiel, les additifs ajoutés dans la composition sont choisis parmi les pigments ou charges, les lubrifiants, les stabilisants UV, les stabilisants thermiques, les additifs de mise en oeuvre et les anti-oxydants, à des taux compris entre 3 et 10 % en poids par rapport à la composition. L'invention a aussi pour objet l'utilisation de la composition selon l'invention, pour l'obtention d'une couche de peau ou structure composite, pour les parties d'habitacle /0 de véhicules automobiles, notamment les planches de bord équipées d'airbags, la surface externe de ladite couche étant enduite d'un revêtement choisi parmi les compositions à base de résine époxy, de résine polyuréthane, de PVC ou de résines acryliques. L'invention a aussi pour objet un procédé de préparation d'une peau composite 15 pour partie d'habitacle de véhicule automobile, conforme à l'invention, caractérisé en ce que dans une première étape le revêtement est déposé dans un moule, et que dans une deuxième étape la couche obtenue à partir de la composition selon l'invention, est réalisée par "slush-moulding". Les dispositifs utilisés pour mettre en oeuvre un tel procédé de "slush-moulding" sont 20 bien connus de l'homme du métier et utilisent en particulier les systèmes de chauffage à air, huile ou sable. Selon un mode de réalisation préféré, la peau composite se compose successivement de l'extérieur (surface apparente dans l'habitacle) vers l'intérieur: - d'un revêtement ayant une épaisseur comprise entre 10 et 500 microns, 25 préférentiellement entre 50 et 150 microns, - d'une couche en PVC ayant une épaisseur totale comprise entre 0,5 et 2 mm, préférentiellement entre 0,9 et 1,2 mm, d'une couche interne(support) en mousse ayant une épaisseur comprise entre 05 et 10 mm, préférentiellement entre 0,9 et 6 mm. 30 Le revêtement peut être réalisé à partir de compositions de polyuréthane, à base aqueuse ou solvant, mais peut aussi être à base de résines PVC plastifiées; il est appliqué par toute technique connue, en particulier par pulvérisation (Airmix ou Airless). S'agissant des plastifiants polymériques utilisés, on entend par là les produits de réaction et de condensation d'un diacide carboxylique (en particulier acide phtalique, 35 adipique, sébaçique...) avec un diol (éthylène glycol, propylène glycol, butane diol, hexane dial...) ou d'un mélange de différents diacides carboxyliques avec un ou plusieurs diols Lorsque ces molécules ont réagi, la propagation de chaîne peut être stoppée par l'utilisation d'acides carboxyliques ou d'alcools monofonctionnels. Ces plastifiants polymériques qui sont de préférence choisis parmi les polyphtalates et les polyadipates, se caractérisent par une viscosité comprise dans une gamme allant 5 de 100 à 8000 mPa.s à 25 C (mesurée selon méthode ASTM D 445). La composition de la couche en PVC doit parfaitement adhérer au revêtement et à la couche de mousse. 1) EXEMPLES DE RÉALISATION DE COMPOSITIONS SELON L'INVENTION : On prépare les compositions suivantes A à F avec des résines de PVC de Kwert 70 10 et avec différents plastifiants monomères (ou monomériques) tels que le trioctyl trimélittate (TOTM), le diundécyl phtalate (DUP), le ditridécyl adipate(DTDA) et le diisodécyl sébaçate (DIDS), et/ou des plastifiants polymériques tels que des polyadipates . Les viscosités de ces plastifiants polymériques sont comprises entre 100 et 8000 15 mPa.s à 25 C (mesurées selon la méthode ASTM D 445). D'autres additifs sont introduits, tels qu'un lubrifiant comme l'huile de soja époxydée (HSE), ainsi que des stabilisants UV, des stabilisants thermiques et des anti-oxydants. Les exemples A et B correspondent à des formules traditionnelles de l'état de la 20 technique, non conformes à l'invention. L'exemple C montre l'intérêt d'introduire un plastifiant polymérique en mélange avec un plastifiant monomérique classique, sans toutefois être conforme à l'invention. Les exemples E et F montrent l'intérêt des plastifiants polymériques utilisés en mélange avec des plastifiants monomériques lourds. 25 L'exemple D montre l'intérêt des plastifiants polymériques. On prépare des échantillons de peaux de tableaux de bord à partir de ces compositions par le procédé de "slush moulding" (avec chauffage des moules par circuit d'huile) et on les soumet à différents essais expliqués ci-après. La migration des plastifiants est évaluée selon une méthode visuelle de 30 quantification : après la production d'une peau , apparaît en surface plus ou moins rapidement et dans des quantités plus ou moins importantes un film gras (plus la migration est importante, plus il y a de signes -). Le test de fragilité consiste en une mesure du choc à froid, selon la norme ASTM D 746-04. 35 L'échantillon est plongé dans un bain d'alcool et de glace pendant 2 minutes, puis l'impact d'un marteau a lieu. 20 25 30 35 Le test de gélification est réalisé selon une méthode interne de détermination des temps de gélification, par utilisation d'une étuve thermostatée (type Métrastat ou Werner & Mathis) et par comparaison des formules entre elles. Les "rubans" de poudre ( épaisseur 1 mm) sont passés dans un four (température 5 fixée : 240 C ou 220 C) et sont placés sur un plateau mobile : on obtient un gradient de temps le long de la plaque et on peut repérer le temps de début de gélification à cette température. On peut ainsi comparer plusieurs produits en même temps. Le signe + signifie que l'échantillon est meilleur que le témoin. 10 Le signe - signifie que l'échantillon est moins bon que le témoin Ce test de gélification traduit la facilité de mise en oeuvre des poudres obtenues à partir des compositions, chez les transformateurs qui produisent les peaux composites. La préparation des compositions selon l'invention se fait sur des installations classiques avec introduction des additifs soit en cuve haute (chaude), soit en cuve 15 basse (froide), avec obtention finale de poudres. Les propriétés des différentes compositions réalisées sont rassemblées dans le tableau 1 ci-dessous : TABLEAU 1 Formule A B C D E F PVC suspension 100 100 100 100 100 100 PVC émulsion 10 10 10 10 10 10 Trimellitate(TOTM) 85 42,5 Plastifiants 42,5 85 60 65 polymeriques Phtalate (DUP) 85 Adipate (DTDA) 25 Sebaçate (DIDS) I 20 HSE 6 6 6 6 6 6 additifs 8 8 8 8 8 8 migration --- --- -- OK - OK fragilité -30 C -40 C -30 C -20 C -25 C -30 C gélification témoin + On constate que les formulations D et F sont les meilleurs en résistance à la migration. 2) EXEMPLES DE COMPOSITIONS À BASE DE RÉSINE PVC DE DIFFÉRENTS KWERT : Des compositions avec différentes résines PVC de Kwert allant de 66 à 80 ont été préparées selon les formules suivantes, dans la tableau 2 ci-dessous : TABLEAU 2 Kwert Kwert Kwert Formule 80 70 66 PVC suspension 100 100 100 PVC émulsion 10 10 10 Plastifiants 85 85 85 polymériques HSE 6 6 6 additifs 8 8 8 migration OK OK OK fragilité + témoin - gélification -témoin + 20 On ne constate pas d'influence sensible sur la migration. /0 15
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La présente invention se rapporte à une composition à base de résines thermoplastiques de polychlorure de vinyle (PVC) plastifiées, pour la réalisation d'une couche d'une peau ou structure composite, cette couche étant pourvue sur sa face externe d'un revêtement, caractérisée en ce qu'elle comprend, exprimé en pour cent en poids:- de 40 à 60 % d'une ou plusieurs résines de PVC de Kwert compris entre 50 et 80,- de 30 à 50 % d'un ou plusieurs types de plastifiants, dont au moins un est de nature polymérique, ou est un plastifiant monomérique lourd,- de 3 à 10 %d'additifs. tels que des pigments ou charges, des stabilisants, des antioxydants, des additifs de mise en oeuvre et des lubrifiants.L'invention a aussi pour objet le procédé de fabrication de ces peaux composites par moulage et leur utilisation pour les parties d'habitacle des véhicules automobiles, tels qu'en particulier les planches de bord équipées d'airbags.
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1. Composition à base de résines thermoplastiques de polychlorure de vinyle (PVC) plastifiées, pour la réalisation d'une couche d'une peau ou structure composite, cette couche étant pourvue sur sa face externe d'un revêtement, caractérisée en ce qu'elle comprend, exprimé en pour cent en poids : - de 40 à 60 % d'une ou plusieurs résines de PVC de Kwert compris entre 50 et 80, de 30 à 50 % d'un ou plusieurs types de plastifiants, dont au moins un est de nature polymérique, ou est un plastifiant monomérique lourd, IO - de 1 à 20 % d'additifs, tels que des pigments ou charges, des stabilisants, des anti-oxydants, des additifs de mise en oeuvre et des lubrifiants. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la teneur en plastifiant polymérique et/ou monomérique lourd, est supérieure à 10% en poids par rapport à 15 la quantité totale des plastifiants. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le rapport en poids des plastifiants et de la résine est d'au moins 60/100. 20 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le ou les plastifiant(s) polymérique(s) est(sont) choisi(s) en particulier parmi les polyphtalates et les polyadipates. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que d'autres 25 plastifiants sont ajoutés, choisis parmi le groupe des azélates, trimellitates, sébaçates, adipates, phtalates, citrates, benzoates, tallates, glutarates, fmarates, maléates, oléates, palmitates et acétates. 6. Composition selon l'une des 2 à 5, caractérisée en ce que le ou les 30 plastifiant(s) monomérique(s) lourd(s) a(ont) une masse moléculaire en poids d'au moins 350. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la résine thermoplastique est du polychlorure de vinyle (PVC) obtenu par 35 un procédé en suspension ou en masse. 8. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la résine thermoplastique comprend un mélange de polychlorure de vinyle (PVC) et d'un polymère compatible choisi parmi les copolymères ou terpolymères chlorure de vinyle et acétate de vinyle (VC/VA) ou chlorure de vinyle et dérivé acrylique (VC/DA), les polyuréthanes thermoplastiques (TPU), les polyétheresters thermoplastiques, les copolymères éthylène/monomère vinylique (EVA), les terpolymères éthylène/ monomère vinylique/carbonyle, les élastomères acryliques processables à l'état fondu, les copolymères à blocs polyamide et à blocs polyéther ou polyétherblockamides, les polyéthylènes chlorés ou chlorosulfonés, les polymères éthylène/(méth)acrylate d'alkyle ou acide (méth)acrylique fonctionnalisés ou non , les polymères core-shell type MBS, les terpolymères bloc SBM, le PVDF et les résines polyamides en poudre . 9. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les additifs ajoutés sont choisis parmi les pigments ou charges, les lubrifiants, les stabilisants UV, les stabilisants thermiques, les additifs de mise en oeuvre et les anti-oxydants, à des taux compris entre 3 et 10 % en poids par rapport à la composition. 10. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des précédentes, pour l'obtention d'une couche de peau ou structure composite, pour les parties d'habitacle de véhicules automobiles, notamment les planches de bord équipées d'airbags, la surface externe de ladite couche étant enduite d'un revêtement choisi parmi les compositions à base de résine époxy, de résine polyuréthane, de PVC ou de résines acryliques. 11. Procédé de préparation d'une peau composite pour partie d'habitacle de véhicule automobile, selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que dans une première étape le revêtement est déposé dans un moule, et que dans une deuxième étape la couche obtenue à partir de la composition selon l'une des 1 à 8, est réalisée par "slush-moulding".
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C,B
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C08,B29,B60
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C08L,B29C,B60K,B60R
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C08L 27,B29C 41,B60K 37,B60R 13
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C08L 27/06,B29C 41/18,B60K 37/00,B60R 13/02
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FR2902310
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A1
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TREPAN POUR LE PRELEVEMENT D'UNE CAROTTE OSSEUSE,MUNI D'UN DISPOSITIF DE GUIDAGE A L'INTERIEUR DE L'OS,DE RETRAIT DE LA CAROTTE HORS DU TREPAN,ET D'IRRIGATION LORS DU PRELEVEMENT OSSEUX.
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Trépan pour le prélèvement d'une carotte osseuse, muni d'un dispositif de guidage à l'intérieur de l'os, de retrait de la carotte hors du trépan, et d'irrigation lors du prélèvement osseux. Domaine technique de l'invention. L'invention est du domaine des instruments chirurgicaux, et plus particulièrement du domaine des trépans pour le prélèvement d'une carotte osseuse cohésive. Elle a pour objet un tel trépan, équipé de moyens pour faciliter son utilisation, et un procédé de mise en oeuvre de ce trépan. Etat de la technique. On connaît dans le domaine de la chirurgie des trépans pour le prélèvement de la matière osseuse, qui sont par exemple utilisés en chirurgie dentaire. Un premier type de trépan est agencé pour le prélèvement de matière osseuse sous forme poudreuse et/ou d'un broyat. Un tel trépan permet d'utiliser facilement la matière osseuse prélevée, mais la consistance de cette matière osseuse est inadaptée à une utilisation pour des greffes et/ou des comblements osseux. Un deuxième type de trépan est agencé pour le prélèvement d'une carotte osseuse, susceptible d'être ultérieurement exploitée par le praticien en tout ou partie pour des greffes et/ou des comblements osseux en raison de sa nature cohésive. L'invention porte sur un trépan de ce type. Le trépan est principalement constitué d'un outil de forme tubulaire dont l'extrémité distale est munie d'une denture pour la perforation de la matière osseuse suivant une ligne de coupe circulaire. L'évidement axial de l'outil forme une réserve à l'intérieur de laquelle est logée la carotte après prélèvement. L'extrémité proximale de l'outil est munie d'une queue de préhension par le mandrin d'un instrument d'entraînement en rotation de l'outil. Cette queue de préhension est globalement constituée d'une tige axiale qui est solidaire de l'outil et qui est préhensible par l'instrument. L'outil comporte habituellement à sa périphérie au moins une fenêtre latérale d'accès au prélèvement osseux, pour offrir au praticien un passage lui permettant de retirer par poussée la carotte hors du trépan après prélèvement. L'extraction de la carotte hors de l'outil est habituellement opérée par le praticien après libération de l'outil de sa prise par l'instrument d'entraînement en rotation, au moyen d'une sonde, d'une canule ou organe analogue, qui est introduite à travers la fenêtre pour exercer une poussée sur la carotte et provoquer son éjection à travers le débouché distal de l'outil. Une telle opération d'éjection s'avère longue et délicate à effectuer, en raison de la fragilité de la carotte et du risque de sa détérioration par la canule traversant la fenêtre de l'outil. Souvent la carotte est bloquée par friction à l'intérieur du trépan, surtout si le prélèvement a été effectué dans des conditions de températures élevées. Dans la pratique, l'habileté du praticien à effectuer la perforation de la matière osseuse par le trépan est déterminante. Plus particulièrement, l'outil présente un diamètre conséquent pour recevoir dans son évidement interne la carotte à prélever, et sa denture est ménagée sur la tranche de son bout distal en étant susceptible d'être irrégulière. Le point d'impact et le trajet suivi par l'outil dans la matière osseuse sont prédéterminés par le praticien, et le trajet réellement parcouru par l'outil dépend de l'habilité de celui-ci à manier le trépan. Cette habileté est particulièrement mise à l'épreuve en raison du diamètre conséquent de l'outil, et des risques de dérapage et/ou de glissement de l'outil lors de sa mise en contact avec la matière osseuse. Il en ressort une difficulté pour le praticien de conserver le point d'impact qu'il a choisi sur la corticale osseuse, et de maintenir le trajet prédéterminé de l'outil compte tenu de son diamètre conséquent. L'importance du diamètre de l'outil rend délicate la perforation de la matière osseuse suivant la ligne de découpe circulaire. Les efforts induits sont tels qu'ils génèrent un échauffement de la matière osseuse et il est nécessaire d'irriguer la zone de prélèvement, ce qui n'est pas toujours aisé. En outre, ces efforts et la délicatesse de maniabilité du trépan rendent imprécises les dimensions de la perforation ménagée dans l'os. Dans le cas où cette perforation est prévue pour la réception d'un implant endo-osseux, il est nécessaire de parfaire sa conformation et ses dimensions au moyen d'un autre outil d'usinage spécifique, pour l'adapter précisément à une telle réception d'un implant endo-osseux. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un trépan pour le prélèvement d'une carotte osseuse qui est organisé pour remédier aux difficultés qui ont été énoncées. Un tel trépan est notamment du type comportant un outil tubulaire de perforation de la matière osseuse suivant une ligne de découpe circulaire, dont l'évidement axial est mis à profit pour constituer une réserve de réception de la carotte. Il est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un tel trépan dont l'organisation facilite son utilisation par le praticien, notamment au regard de sa maniabilité tant pour fiabiliser la pénétration et le chemin parcouru par l'outil dans la matière osseuse, que pour retirer la carotte en un bloc: cohésif hors du trépan après prélèvement, et notamment au regard des conditions d'utilisation du trépan en milieu irrigué par un fluide pour réduire l'échauffement de la matière osseuse lors de sa perforation par l'outil. Le trépan de la présente invention est un trépan du type destiné au prélèvement d'une carotte osseuse constituée d'une masse cohésive de matière osseuse qui est retirable hors du trépan en un bloc en vue d'une éventuelle utilisation ultérieure en tout ou partie pour une greffe et/ou un comblement par exemple. Ce trépan comprend un outil de forme tubulaire à section circulaire, dont l'extrémité distale est munie d'au moins une denture pour carotter la matière osseuse selon une ligne de découpe circulaire. Cet outil délimite un évidement axial ménageant à son extrémité distale une réserve de réception de la carotte à l'issue du prélèvement. L'extrémité proximale du trépan est dotée d'une queue de préhension pour l'entraînement en rotation de l'outil par un instrument. Selon la présente invention, un tel trépan est principalement reconnaissable en ce qu'il intègre un appareil de guidage de l'outil dans la matière osseuse. Cet appareil de guidage comprend une tige qui émerge coaxialement hors du débouché distal de l'évidement axial de l'outil. La partie émergeante de la tige constitue un doigt de guidage de l'outil, qui est prévu pour être logé dans un avant trou préalablement opéré par le praticien dans la matière osseuse. L'appareil de guidage constitue un appareil d'assistance pour le praticien lors de l'approche de l'outil au contact de la corticale osseuse, et de guidage de l'outil le long d'un trajet de pénétration dans la matière osseuse que le praticien a préalablement établit. On notera que le trépan est du type dont l'utilisation est manuelle, sa trajectoire étant déterminée manuellement par le praticien au moyen de l'instrument d'entraînement en rotation de l'outil. Cette approche de l'outil est effectuée par le praticien de manière fiable, précise et aisée. Le point d'impact et le trajet de l'outil dans la matière osseuse qui ont été préalablement déterminés par le praticien correspondent à ceux réellement obtenus, sans pour autant que le praticien ne rencontre de difficultés de maniabilité du trépan pour les obtenir. Plus particulièrement, après détermination par le praticien du point d'impact et du trajet de l'outil, celui-ci pratique en correspondance un trou de petit diamètre au moyen d'un foret. Cette opération visant à réaliser un avant trou de guidage du trépan peut être réalisée aisément en raison de la faiblesse du diamètre du foret, voire en effectuant au préalablement une amorce au moyen d'une fraise boule ou instrument analogue. L'avant trou étant réalisé, il est exploité pour l'introduction du doigt de guidage émergeant coaxialement hors de l'évidement axial de l'outil. L'opération de perforation de la matière osseuse par l'outil est fiabilisée en évitant tout glissement et/ou dérapage de l'outil sur la corticale osseuse, et en guidant l'outil suivant la trajectoire désirée par le praticien, cette trajectoire correspondant à la direction de l'avant trou qu'il a préalablement opéré dans la matière osseuse. La présence du doigt de guidage, dont le diamètre est très nettement inférieur à celui du diamètre de l'outil, n'induit pas de détérioration de la carotte et ne porte pas atteinte à sa nature cohésive en un seul bloc. La queue de préhension est indifféremment ménagée sur l'appareil de guidage et/ou sur l'outil. On comprendra que la queue de préhension est rnénagée soit sur l'outil, soit sur l'appareil de guidage, cette position de la queue de préhension variant selon les modalités d'organisation du trépan pour son équipement avec l'appareil de guidage. L'organisation du trépan pour sa prise par l'instrument d'entraînement en rotation de l'outil est aisément adaptable en fonction des modalités d'organisation de l'appareil de guidage. Plus particulièrement, la queue de préhension est indifféremment ménagée soit sur l'outil, soit sur l'appareil de guidage selon les modalités de mises en relation entre l'outil et l'appareil de guidage, et selon les modalités d'accès à la carotte prélevée pour son retrait aisé hors de l'outil par le praticien. Le trépan intègre avantageusement un canal axial d'admission d'un fluide d'irrigation et d'acheminement de ce fluide à l'intérieur de l'évidement axial de l'outil. Plus particulièrement, la présence de l'appareil de guidage est mise à profit pour aménager de manière structurellement simple le trépan en vue de le doter du canal d'admission. Ce canal d'admission axial permet d'effectuer une irrigation efficace de la matière osseuse lors de sa perforation au moyen de l'outil. Plus particulièrement, l'irrigation est réalisée à partir de l'intérieur de la capacité formée par l'évidement axial de l'outil, pour acheminer le liquide au coeur de la zone de la matière osseuse en cours de perforation par le trépan. Pour interdire une échappée conséquente du liquide hors de l'évidement axial à travers la paroi latérale de l'outil, et garantir son acheminement vers la zone de la matière osseuse en cours de perforation, la paroi latérale de l'outil est préférentiellement exempte de fenêtres largement ouvertes habituellement utilisées pour le retrait de la carotte osseuse hors de l'outil par le praticien. Le trépan est organisé non seulement pour éviter une échappée importante du liquide d'irrigation à travers la paroi latérale de l'outil, mais aussi pour permettre un tel retrait aisé de la carotte en la préservant de toute détérioration lors de cette opération, qui est réalisée à partir d'une poussée effectuée par le praticien coaxialement à l'axe de l'outil. L'organisation de l'appareil de guidage est avantageusement adaptée pour offrir au praticien des moyens de poussée de la carotte hors de l'oui:il coaxialement à son évidement axial. Plus particulièrement, le trépan comporte avantageusement des moyens de poussée coaxiale de la carotte prélevée à travers le débouché distal de l'évidement axial de l'outil. Selon une première variante de réalisation de la présente invention, l'outil est muni de la queue de préhension, et la tige est montée coulissante à l'intérieur de l'outil. Plus particulièrement, le trépan est organisé en vérin dont le piston est constitué par la tige et dont le corps est constitué par l'outil. La tige est de préférence composée d'une tringle de guidage de la tige à l'intérieur de l'outil par l'intermédiaire de moyens de centrage, la tringle étant axialement prolongée par le doigt de guidage. Selon une forme avantageuse d'agencement du canal d'admission, les moyens de centrage comprennent un canal de guidage de la tringle qui est ménagé au moins en partie à l'intérieur de la queue de préhension et qui est constitutif du canal d'admission. Selon une forme simple de réalisation, le diamètre du canal de guidage est supérieur à celui de la tringle pour ménager le canal d'admission autour de cette dernière. Selon une autre forme de réalisation, les diamètres du canal de guidage et de la tringle sont en correspondance, et une ou plusieurs saignées longitudinales débouchant latéralement sur le canal de guidage sont ménagées en périphérie de ce dernier pour former le canal d'admission. De préférence pour conforter le guidage de la tige sur l'outil, voire le cas échéant pour éviter tout flottement de la tringle à l'intérieur du canal de centrage, la tringle est équipée d'un corps de centrage à l'intérieur de l'évidement axial de l'outil, ce corps de centrage étant constitutif des moyens de centrage. Le cas échéant, le corps de centrage est préférentiellement disposé à l'extrémité distale de la tringle en étant interposé entre cette dernière et le doigt de guidage. Le corps de centrage peut alors être avantageusement mis à profit pour constituer un organe de poussée de la carotte prélevée en vue de son extraction hors de l'outil par le praticien. Dans ce cas, le corps de centrage est non seulement constitutif des moyens de centrage, mais aussi des moyens de poussée. La tige peut être avantageusement montée sur l'outil en étant escamotable vers l'intérieur de l'évidement axial de ce dernier sous l'effet d'une poussée exercée au bout distal du doigt de guidage. Plus particulièrement, la 1:ige est montée coulissante sur l'outil, de sorte qu'elle puisse être escamotée vers l'intérieur de l'évidement au fur et à mesure de la progression de l'outil vers l'intérieur de la matière osseuse. Inversement après le prélèvement de la carotte, le praticien peut aisément extraire cette carotte hors de l'outil à partir d'un coulissement de la tige vers l'extérieur de l'évidement axial de l'outil. La carotte étant naturellement fixée sur le doigt de guidage, celui-ci est manoeuvré en coulissement vers l'extérieur de l'évidement axial de l'outil en étant porteur de la carotte, qui se trouve extraite hors de l'outil et qui se trouve rendue aisément accessible par le praticien, qui peut facilement la retirer du doigt de guidage sans risque de la détériorer. Dans ce cas, la tige est avantageusement constitutive des moyens de poussée. Selon une deuxième variante de réalisation de la présente invention, l'appareil de guidage est muni de la queue de préhension, et le trépan est équipé de moyens de montage amovible de l'outil sur l'appareil de guidage. Selon ces dispositions, l'outil peut être retiré de l'appareil de guidage après prélèvement de la carotte, en vue de permettre son retrait aisé. La queue de préhension étant portée par l'appareil de guidage, celle-ci ne constitue plus une gêne après retrait de l'outil pour offrir un accès axial à la carotte pour son extraction aisée hors de l'outil par le praticien sans risque de la détériorer. L'outil étant libéré de l'appareil de guidage, celui-ci peut être débouchant à son extrémité proximale pour offrir au praticien cet accès axial à la carotte. Dans ce cas, les moyens de montage amovible de l'outil sur l'appareil de guidage sont avantageusement constitutifs des moyens de poussée. Les moyens de montage de l'outil sur l'appareil de guidage sont par exemple du type par vissage, et/ou par emboîtement ou clipage, et/ou par tout autre technique de montage analogue permettant une jonction aisément réversible entre l'outil et l'appareil de guidage. Par exemple, l'outil comporte à son extrémité proximale une zone filetée coopérant avec une zone filetée complémentaire ménagée à l'extrémité distale d'un corps de l'appareil de guidage porteur de la tige. Les zones filetées sont respectivement ménagées en correspondance sur l'outil et sur l'appareil de guidage indifféremment en zone filetée intérieure et/ou extérieure. Par exemple encore, le montage par emboîtement entre l'outil et l'appareil de guidage est indifféremment réalisé directement par l'intermédiaire d'organes coopérants d'emboîtement qu'ils comportent respectivement, et/ou indirectement par l'intermédiaire d'organes de montage coopérants spécifiques et indépendants. L'évidement axial de l'outil est plus particulièrement axialement débouchant à son extrémité proximale. Le débouché proximal de l'évidement axial forme une fenêtre axiale constitutive des moyens de poussée en offrant un accès pour le praticien à la carotte prélevée. L'intérêt du montage amovible de l'outil sur l'appareil de guidage est non seulement de permettre un isolement de l'outil après l'opération de prélèvement de la carotte pour faciliter l'extraction de cette dernière hors de II'outil, mais aussi de permettre de libérer un débouché axial de l'outil à son extrémité proximale pour former la fenêtre axiale. Cette fenêtre axiale ménage un passage pour un instrument de poussée, tel qu'une canule, une sonde ou instrument analogue permettant au praticien de retirer aisément par poussée la carotte prélevée hors de l'outil sans risque de la détériorer. Pour offrir les modalités d'irrigation de la matière osseuse par l'intermédiaire de l'évidement axial de l'outil, l'appareil de guidage comporte de préférence un organe d'obturation du débouché proximal de l'évidement axial de l'outil, qui permet d'interdire une échappée du fluide d'irrigation à travers la fenêtre. Le canal d'admission est notamment ménagé dans l'appareil de guidage au moins en partie à l'intérieur de la queue de préhension. Selon cette variante de réalisation, la tige est montée de manière fixe sur l'appareil de guidage, et en conséquence est montée fixe par rapport à l'outil, de sorte que la course de pénétration de l'outil à l'intérieur de la matière osseuse soit aisément appréciée par le praticien à partir de la mise en butée du doigt de guidage en fond de l'avant trou. Plus particulièrement, le bout distal du doigt de guidage constitue une jauge de profondeur limitant la course de pénétration de l'outil à l'intérieur de la matière osseuse. Selon une forme particulière de réalisation, le doigt de guidage est constitué par l'extrémité distale d'un foret de formation de l'avant trou. Ce foret est constitutif de l'appareil de guidage, de sorte qu'ayant été utilisé pour pratiquer l'avant trou préalablement à l'installation de l'outil sur l'appareil de guidage, le foret est ensuite utilisé pour guider l'outil lors de sa pénétration dans la matière osseuse. Selon une forme envisageable de réalisation, le foret et l'outil sont conjointement installés sur l'appareil de guidage préalablement à la formation de l'avant trou, pour éviter une opération d'installation de l'outil sur l'appareil de guidage postérieurement à la formation de l'avant trou. Dans ce cas, le foret émerge hors du débouché distal de l'outil pour la formation de l'avant trou avant toute mise en contact entre l'outil et la matière osseuse, de sorte que cette mise en contact soit réalisée selon les dispositions de la présente invention sous condition d'un guidage de l'outil au moyen d'un doigt de guidage logé dans un avant trou. La tige est susceptible d'être montée de manière amovible sur l'appareil de guidage, en vue de permettre son retrait. Selon ces modalités, le trou préalablement opéré par le praticien est d'une profondeur suffisante pour guider l'outil dans une opération visant à ménager dans la matière osseuse une avant perforation au moyen de l'outil. Cette opération d'avant perforation de la matière osseuse par l'outil étant effectuée, la tige est retirée de l'appareil de guidage et l'avant perforation est exploitée pour guider l'outil à l'intérieur de la matière osseuse jusqu'au prélèvement de la carotte. Selon les autres modalités d'organisation du trépan de l'invention, la présence de l'avant trou à une profondeur sensiblement correspondante à celle de la performation par l'outil pour le carottage, induit que la carotte obtenue et retirée du trépan comporte un trou axial correspondant à l'avant trou réalisé dans la matière osseuse pour le passage du doigt de guidage. Selon les dispositions visant à ménager une avant perforation, la carotte obtenue est au moins en partie préservée d'un tel trou axial. Selon un autre aspect de la présente invention visant à améliorer le confort d'utilisation de l'outil pour le praticien, le trépan est muni de moyens de butée constituant une jauge de profondeur à l'encontre de la pénétration de l'outil dans la matière osseuse. Ces moyens de butée sont par exemple constitués d'un organe de butée ménagé sur l'outil en étant disposé à une distance prédéfinie de son bout distal. Les moyens de butée sont indifféremment ménagés dans l'évidement axial de l'outil et/ou à sa périphérie extérieure, voire sur l'appareil de guidage. Un tel organe de butée est par exemple constitué d'une collerette ou analogue disposée à une distance axiale prédéterminée et/ou réglable par rapport au bout distal de l'outil. Plus particulièrement et selon diverses variantes de réalisation; soit le praticien dispose d'un jeu d'outils chacun munis d'un organe de butée disposé à une distance respective par rapport au bout distal de l'outil, soit l'organe de butée est muni de moyens de réglage de sa position axiale par rapport au bout distal de l'outil. Selon une forme élaborée de réalisation, le trépan est muni de moyens de réglage de la distance de séparation entre les moyens de butée et le bout distal de l'outil. Les moyens de butée constituent un obstacle à la pénétration de l'outil dans la matière osseuse au-delà d'une profondeur prédéterminée de perforation. Ces dispositions offrent un confort d'utilisation de l'outil par le praticien, celui-ci étant dispensé d'une surveillance de la profondeur de pénétration de l'outil dans la matière osseuse compte tenu de l'obstacle offert par l'organe de butée qui, au contact de la matière osseuse, interdit au praticien de perforer la matière osseuse au-delà d'un seuil prédéterminé.30 On notera que selon cet aspect du trépan de l'invention, un tel organe de butée est susceptible d'être installé sur un quelconque outil, y compris un outil ne comportant pas de dispositions d'intégration d'un appareil de guidage. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va en être faite d'exemples de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles : Les fig.1 et fig.2 sont des représentations schématiques d'un trépan de la présente invention selon des variantes respectives de réalisation. La fig.3 est composée de schémas illustrant successivement un procédé de mise en oeuvre d'un trépan de la présente invention selon la variante illustrée sur la fig.2. La fig.4 est composée de schémas illustrant successivement un autre procédé de mise en oeuvre d'un trépan de la présente invention selon la variante illustrée sur la fig.2. La fig.5 est composée de schémas illustrant successivement un procédé de mise en oeuvre d'un trépan de la présente invention selon la variante illustrée sur la 20 fig.1. La fig.6 est composée de schémas illustrant successivement un autre procédé de mise en oeuvre d'un trépan de la présente invention selon la variante illustrée sur la fig.2. Les fig.7 à fig.9 sont des illustrations schématiques d'un outil formant trépan pour 25 ménager une cavité dans une matière osseuse, selon des formes respectives de réalisation, cet outil étant muni de moyens de butée limitant sa course à l'intérieur de la matière osseuse. Sur les fig.1 et fig.2, un trépan est destiné au prélèvement d'une carotte osseuse. 30 Un tel trépan est utilisable dans le domaine de la chirurgie osseuse en général, voire plus particulièrement dans le domaine dentaire pour l'installation d'implant endo-osseux. Ce trépan comprend un outil 1 de forme cylindrique globalement constitué d'une paroi de révolution délimitant un évidement axial 2 destiné à loger la carotte osseuse prélevée. Cet évidement axial est débouchant à son extrémité distale pour ménager un passage pour la carotte à prélever, et la paroi cylindrique de l'outil est munie à son extrémité distale d'une denture de perforation de la matière osseuse 7 suivant une ligne de découpe circulaire. Cette denture est plus particulièrement formée à partir d'un crènelage ou analogue de la tranche distale de la paroi cylindrique de l'outil 1, qui ménage une ligne de découpe circulaire délimitant la périphérie de la carotte prélevée et reçue à l'intérieur de l'évidement axial 2 de l'outil 1. L'intérêt d'un prélèvement d'une telle carotte osseuse est de permettre à un praticien de disposer d'une masse osseuse cohésive en un seul bloc, qu'il est susceptible d'utiliser pour une greffe et/ou un comblement. L'utilisation d'un tel trépan est aussi susceptible d'être exploitée pour ménager un logement dépourvu après perforation de matière osseuse, el: présentant des caractéristiques dimensionnelles idoines pour la réception d'un implant endo- osseux, tel qu'un implant dentaire ou analogue. La rigueur du guidage de l'outil 1 et les conditions d'irrigation mises en oeuvre par le trépan de l'invention permettent d'obtenir de telles caractéristiques dimensionnelles sans avoir à retoucher le logement formé par l'outil 1 dans la matière osseuse 7. Une queue de préhension 3 du trépan est ménagée à son extrémité proximale pour sa prise par un instrument d'entraînement en rotation de l'outil 1. L'outil 1 et/ou les organes constitutifs du trépan sont notamment en un matériau biocompatible, tel qu'un métal ou un alliage de métal, ou encore un matériau céramique, voire encore un matériau composite associant du métal et de la céramique. L'outil 1 et/ou les autres organes composant le trépan sont aussi susceptibles d'être munis d'un revêtement et/ou d'un traitement de surface. Sur l'exemple de réalisation illustré, l'outil 1 ne comporte qu'une lame tranchante pour la formation d'une seule ligne de découpe. Selon une forme de réalisation non représentée, l'outil 1 est susceptible de comporter plusieurs lame tranchantes axialement successives, qui sont ménagées sur des tranchants circulaires de diamètres différents et progressifs. Le trépan est équipé d'un appareil de guidage de l'outil lors de la perforation de la matière osseuse, comprenant une tige de guidage 4 qui émerge coaxialement hors du débouché distal de l'évidement axial 2 de l'outil 1. Plus particulièrement, la tige de guidage 4, l'outil 1 et son évidement axial 2 sont coaxiaux par rapport à un axe commun A du trépan. Cette tige de guidage 4 comporte à son extrémité distale un doigt de guidage 5, qui est destiné à être introduit à l'intérieur d'un avant trou 6 préalablement opéré par le praticien dans la matière osseuse 7. Le bout du doigt de guidage 5 est susceptible d'être de conformation quelconque, telle que plane, arrondie ou de forme conique. L'introduction du doigt de guidage 5 à l'intérieur de l'avant trou 6 permet de guider la mise en contact entre la matière osseuse 7 et l'outil 1 pour éviter son glissement etlou son dérapage sur la corticale osseuse, et permet de guider la trajectoire de l'outil 1 à l'intérieur de la matière osseuse 7. Le trépan est doté d'un canal d'admission 8 d'un fluide pour irriguer la zone perforée par l'outil 1. Ce canal d'admission 8 débouche dansl'évidement axial 2 de l'outil 1, pour arroser la zone de la matière osseuse 7 perforée par l'outil 1 et pour réduire les traumatismes, tant mécaniques que thermiques, qui sont induits par cette perforation et le prélèvement de la carotte osseuse. Accessoirement, la paroi de l'outil 1 comporte des ouvertures pour le passage à leur travers des liquides, notamment des liquides physiologiques, afin d'éviter une accumulation de sang et une pressurisation à l'intérieur de l'évidement axial 2. De telles ouvertures peuvent être mises à profit pour offrir au praticien un accès visuel à la zone en cours de perforation. Le trépan est aussi muni de moyens de poussée de la carotte prélevée, coaxialement à l'axe A de l'outil 1, pour permettre son retrait aisé hors de l'évidement axial 2 tout en limitant les risques de détérioration de la carotte lors de son retrait hors de l'outil 1. Sur la variante de réalisation représentée sur la fig.1, l'outil 1 est porteur de la queue de préhension 3 et la tige de guidage 4 est montée coulissante sur le30 trépan, et plus particulièrement est montée coulissante à l'intérieur de l'outil 1. Des moyens de centrage permettent de guider la tige 4 en coulissement sur l'outil 1. Ces moyens de centrage mettent en oeuvre une tringle de guidage 9 constitutive de la tige 4 et ménagée en prolongement du doigt de guidage 5. Cette tringle 9 est montée coulissante à l'intérieur d'un canal de guidage 10 qui est ménagé coaxialement à l'axe A dans la queue de préhension 3. Ce canal de guidage 10 est néanmoins d'un diamètre supérieur à celui de Ila tringle 9, pour constituer en outre le canal d'admission 8 du fluide d'irrigation. Pour éviter un flottement de la tige 4 à l'intérieur de l'outil 1, les moyens de centrage comprennent aussi un corps de centrage 11 à l'intérieur de l'évidement axial 2 de l'outil 1. Le cas échéant, ce corps de centrage 11 comporte des conduits 12 de circulation du fluide d'irrigation à son travers, vers le débouché distal de l'évidement axial 2. Le montage coulissant de la tige de guidage 4 sur l'outil 1 vise à permettre son escamotage vers l'intérieur de l'évidement axial 2 de l'outil 1, sous l'effet de l'appui que prend le doigt de guidage 5 par son bout en fond de l'avant trou 6 au fur et à mesure de la progression de l'outil 1 à l'intérieur de la matière osseuse 7. La tige de guidage 4 étant montée coulissante à l'intérieur de l'outil 1, celle-ci est avantageusement constitutive des moyens de poussée permettant le retrait de la carotte hors de l'outil 1 après prélèvement. L'outil 1 est accessoirement muni d'un organe de butée 23 à l'encontre de sa pénétration dans la matière osseuse 7. Cet organe de butée 23 est particulièrement utile compte tenu de la mobilité axiale de la tige 4 visant à l'escamotage du doigt de guidage 5 vers l'intérieur de l'évidement axial 2 de l'outil 1. Plus particulièrement, cet organe de butée 23 constitue une jauge de profondeur, qui offre au praticien des moyens pour limiter la course de pénétration de l'outil 1 dans la matière osseuse 7. Un tel organe de butée 23 est par exemple constitué d'une collerette ou analogue ménagée à la périphérie extérieure de l'outil 1. L'organe de butée est ménagé à une distance du bout distal de l'outil 1 correspondante à la course de l'outil 1 souhaitée par le praticien à l'intérieur de la matière osseuse 7. Selon une forme perfectionnée de réalisation non représentée, cet organe de butée 23 est muni de moyens de réglage de sa position sur l'outil 1. Selon d'autres dispositions, le praticien peut disposer d'un jeu d'outils 1 comportant des organes de butée 23 placés à des distances respectives par rapport au bout distal de l'outil 1 correspondant. Sur la variante de réalisation représentée sur la fig.2, le trépan est illustré de manière éclatée. L'appareil de guidage est porteur de la queue de préhension 3. L'outil 1 est monté de manière amovible sur l'appareil de guidage par l'intermédiaire de moyens de montage 13. Sur l'exemple de réalisation illustré, ces moyens de montage 13 sont du type par vissage, et comprennent un fût 14 ménagé à l'extrémité proximale de l'outil 1 pour la réception d'un cylindre 15 épaulé. Le cylindre épaulé 15 est porteur de la queue de préhension 3 et est muni de moyens de jonction amovible 16 de la tige de guidage 4. Sur l'exemple de réalisation illustré, ces moyens de jonction 16 sont du type par vissage de l'extrémité proximale de la tige de guidage 4 à l'intérieur d'un logement prévu à cet effet que comporte le cylindre épaulé 15. Cette jonction par vissage entre la tige de guidage 4 et le cylindre épaulé 15 est avantageuse. En effet, les moyens de jonction 16 constituent en outre des moyens de réglage de la longueur d'émergence du doigt de guidage 5 hors de l'outil 1 lors de l'opération de prélèvement. La tige de guidage 4 est le cas échéant interchangeable selon les besoins parmi un jeu de tiges de dimensions différentes, et/ou est susceptible d'être retirée lors de l'opération de prélèvement de la carotte osseuse. Le débouché proximal de l'évidement axial 2 de l'outil 1 est largement ouvert pour former une fenêtre axiale 17 offrant un passage d'accès à l'évidement axial 2 de l'outil 1, pour un retrait aisé de la carotte prélevée hors de l'outil 1 par le praticien au moyen d'un instrument de poussée. Lorsque l'outil 1 est monté sur l'appareil de guidage, l'épaulement du cylindre 15 forme un organe d'obturation 18 du débouché proximal 17 de l'évidement axial 2 de l'outil 1. Le canal d'irrigation 8 est ménagé dans l'appareil de guidage, et plus particulièrement dans le cylindre épaulé 15 et au moins en partie dans la queue de préhension 3. Le canal d'admission 8 débouche coaxialement à l'intérieur de l'évidement axial 2 de l'outil 1. Sur l'exemple de réalisation illustré, un tel canal d'admission 8 est susceptible de comporter un orifice latéral de jonction avec un conduit d'alimentation en fluide d'irrigation muni d'un raccord tournant à une source d'alimentation en fluide. Selon une forme particulière de réalisation, le doigt de guidage 5 est agencé en foret pour perforer la matière osseuse 7. Plus particulièrement, Pavant trou 6 est opéré par le praticien au moyen d'un foret 25 constitutif de l'appareil de guidage. L'avant trou 6 est opéré préalablement à l'installation de l'outil 1 sur l'appareil de guidage. Cet avant trou 6 est notamment de faible profondeur, c'est-à-dire d'une profondeur suffisante pour guider dans une étape ultérieure le foret 25 après installation de l'outil 1 sur l'appareil de guidage par l'intermédiaire des moyens de montage 13. Plus particulièrement, l'avant trou 6 est opéré à faible profondeur au moyen du foret 25 installé sur l'appareil de guidage. L'outil 1 est susceptible d'être déjà installé sur l'appareil de guidage, mais sa mise en contact: avec la matière osseuse 7 n'intervient qu'après la formation de l'avant trou 6,. Selon d'autres modalités de mise en oeuvre du trépan, le foret 25 monté de manière réversible ou solidaire de l'appareil de guidage, et est utilisé pour la formation de l'avant trou sans la présence de l'outil 1. Puis le foret est retiré de l'avant trou 6 et l'outil 1 est installé sur l'appareil de guidage. Puis l'outil 1 est approché de la matière osseuse 7 et le foret 25, constituant alors le doigt de guidage 5, est introduit dans l'avant trou 6. Le praticien opère alors la perforation de la matière osseuse 7 au moyen de l'outil 1. Après formation de l'avant trou 6, Le foret 25 perfore la matière osseuse 7 au fur et à mesure de la pénétration de l'outil 1 dans cette dernière. Ces dispositions permettent de réduire l'outillage nécessaire au praticien, à partir d'une exploitation du foret 25 utilisé pour la formation de l'avant trou 6 en tant que doigt de guidage 5. Les dispositions visant à exploiter le foret 25 comme doigt de guidage 5 interdisent une exploitation du foret 25 comme jauge de profondeur. Pour accroître le confort d'utilisation du trépan par le praticien, l'outil 1 est équipé de moyens de butée 23 à l'encontre de sa pénétration à l'intérieur de la matière osseuse 7 au-delà d'une profondeur prédéfinie. Les moyens cle butée 23 sont avantageusement constitués par l'épaulement distal du fût 14 constitutif des moyens de montage 13. L'extension axiale du fût 14 est susceptible d'être adaptée pour placer l'épaulement constituant les moyens de butée 23 à une distance prédéfinie du bout distal de l'outil 1, correspondante à une profondeur de pénétration de l'outil 1 dans la matière osseuse 7. Une telle adaptation est susceptible d'être réalisée soit à demeure pour placer les moyens de butée 23 à une distance propre d'échantillonnage du bout distal de l'outil 1, soit par l'intermédiaire de moyens de réglage de la position axiale des moyens de butée 23. Sur la fig.3, un procédé de mise en oeuvre d'un trépan de la présente invention consiste dans sa généralité à opérer les étapes suivantes : *) pratiquer dans la matière osseuse 7 un avant trou 6 d'un diamètre correspondant à la tige de guidage 4, et plus particulièrement à celui du doigt de guidage 5, tel qu'illustré sur le schéma (a). Cette opération peut consister plus particulièrement à préparer une amorce dans la corticale osseuse au moyen d'une fraise boule ou instrument analogue, de sorte que le point d'impact réel de la perforation visant au carottage de la matière osseuse 7 soit le ;plus précisément et le plus aisément réalisé. Puis, un foret 19 de petit diamètre est utilisé pour former l'avant trou 6. La faiblesse du diamètre de l'avant trou 6 est à apprécier en fonction du diamètre du doigt de guidage 5, et au regard du diamètre de l'outil 1 qui est largement plus conséquent que le diamètre du doigt de guidage 5. Sur le schéma (b), la matière osseuse 7 comporte un avant trou 6 prêt à recevoir le doigt de guidage 5 du trépan. *) introduire la tige de guidage 4 équipant le trépan à l'intérieur de l'avant trou 6, tel qu'illustré sur le schéma (c). L'outil 1 étant guidé par l'intermédiaire de la tige de guidage 4, tout risque de glissement et/ou de dérapage de l'outil 1 sur la corticale osseuse est évité. La tige de guidage 4 étant coaxiale à l'outil 1, le trajet de l'outil 1 sera en correspondance exacte avec celui du foret 19 utilisé pour la formation de l'avant trou 6. Puis, il faut pratiquer la perforation de la matière osseuse 7 au moyen de l'outil 1, tel que représenté sur le schéma (d). *) retirer le trépan tel que représenté sur le schéma (e). La carotte osseuse 20 est prisonnière de l'évidement axial 2 de l'outil 1. Puis il faut exercer une poussée coaxiale à l'outil 1 contre la carotte osseuse 20 pour son retrait hors de l'outil 1, tel que représenté sur le schéma (g). La fig.3 illustre dans sa généralité un procédé de mise en oeuvre d'un trépan de la présente invention. Cependant, des dispositions spécifiques à l'utilisation d'un trépan du type de celui représenté sur la fig.2 sont aussi illustrées sur cette figure. Notamment, l'opération consistant à pratiquer la perforation consiste plus particulièrement à provoquer une pénétration de l'outil 1 dans la matière osseuse 7 jusqu'à mise en butée du doigt de guidage 5 en fond de l'avant trou 6. Le doigt de guidage 5 constitue alors une jauge de profondeur de la pénétration de l'outil 1 dans la matière osseuse 7, tel que représenté sur les schémas (c) et (d). Notamment encore, l'opération consistant à exercer une poussée contre la carotte 20 comprend plus particulièrement les étapes consistant à : *) démonter l'outil 1 de l'appareil de guidage pour dégager la fenêtre 17 tel qu'illustré sur le schéma (f), et *) exercer une poussée axiale contre la carotte 20 au moyen d'une canule 21 ou instrument analogue, qui est introduite dans l'évidement axial 2 de l'outil 1 à travers la fenêtre 17, tel qu'illustré sur le schéma (g). La fig.4 illustre une spécificité de mise en oeuvre possible d'un trépan du type représenté sur la fig.2. Notamment, l'opération consistant à pratiquer la perforation comprend plus particulièrement les étapes consistant à : *) ménager un avant trou 6 de faible profondeur dans la matière osseuse 7 à la manière décrite sur la fig.3, tel qu'illustré sur le schéma (h). Cet avant trou 6 est destiné à être utilisé pour une étape intermédiaire consistant à pratiquer une avant perforation 22 au moyen de l'outil 1 jusqu'à mise en butée du doigt de guidage 5 en fond d'un avant trou 6 de profondeur limitée, tel qu'illustré sur les schémas (i) et (j). *) puis retirer le trépan, et notamment l'outil 1, hors de la matière osseuse 7 et démonter la tige 4 de l'appareil de guidage, tel qu'illustré sur le schéma (k). *) pratiquer ensuite la perforation définitive en utilisant l'avant perforation 22 pour centrer l'outil dans la matière osseuse 7, tel qu'illustré sur les schémas (1) et (m). La fig.6 illustre une autre spécificité de mise en oeuvre possible d'un trépan du type représenté sur la fig.2. Un foret 25 est installé et/ou est solidaire de l'appareil de guidage, ce dernier n'étant pas porteur de d'outil 1. Un avant trou 6 de faible profondeur est pratiqué dans la matière osseuse 7 au moyen du foret 25, tel qu'illustré sur le schéma (q). Puis le foret 25 est retiré de l'avant trou 6 pour permettre le montage de l'outil 1 sur l'appareil de guidage, tel qu'illustré sur le schéma (r). L'extrémité distale du foret 25 est ensuite introduite à l'intérieur de l'avant trou 6 pour constituer le doigt de guidage 5, et la matière osseuse 7 est perforée par l'outil 1, tel qu'illustré sur le schéma (s). Lors de cette opération, le foret 25 progresse à l'intérieur de la matière osseuse 7 en la perforant concomitamment et en avant de la progression de l'outil 1 dans la matière osseuse 7. Selon une variante non représentée, l'avant trou 6 esi: pratiqué dans la matière osseuse 7 alors que l'outil 1 est monté sur l'appareil de guidage, pour dispenser le praticien de l'étape intermédiaire consistant à retirer le foret 25 de l'avant trou 6 pour monter l'outil 1 sur l'appareil de guidage. Toujours sur la fig.6, le trépan est muni des moyens de mise en butée 23. Plus particulièrement, l'outil 1 et/ou l'appareil de guidage comporte un organe de butée constitutif de ces moyens de butée 23 et formé par une collerette ou analogue. La course de pénétration de l'outil 1 à l'intérieur de la matière osseuse 7 est limitée par les moyens de butée 23, tel qu'illustré sur le schéma (s), de sorte que le praticien est dispensé d'une surveillance de l'ampleur de la pénétration de l'outil 1 dans la matière osseuse 7. Les moyens de butée 23 sont ménagés à une distance prédéfinie du bout distal de l'outil 1. Selon diverses variantes de réalisation, soit le trépan est choisi par le praticien parmi un jeu de trépans comportant des moyens de butée 23 placés à distance respective du bout distal de l'outil 1, soit le trépan est équipé de moyens de réglage 24 cle cette distance, tel que sur l'exemple de réalisation représenté. La fig.5 illustre des spécificités de mise en oeuvre d'un trépan du type représenté sur la fig.1. Notamment, l'opération consistant à pratiquer la perforation consiste plus particulièrement à provoquer une pénétration de l'outil 1 dans la matière osseuse 7 jusqu'à l'escamotage complet du doigt de guidage 5 à l'intérieur de l'évidement axial 2 de l'outil 1, tel qu'illustré sur les schémas (n) et (o). Notamment encore, l'opération consistant à exercer une poussée contre la carotte 20 consiste à provoquer une poussée contre la tige 4 pour évacuer le doigt de guidage 5 hors de l'évidement axial 2 de l'outil 1, auquel doigt de guidage 5 est naturellement fixée la carotte 20. La carotte 20 étant extraite hors de l'outil 1, celle-ci est rendue facilement accessible pour le praticien. Sur les fig.7 à fig.9, un trépan intègre des moyens de butée 23, pour limiter à une course prédéterminée la pénétration axiale de l'outil 1 à l'intérieur de la matière osseuse. Cette limitation de course est obtenue par une mise en butée axiale du trépan contre la corticale osseuse. Sur les exemples de réalisation illustrés, le trépan est composé de l'outil 1 et de la queue de préhension 3. Un tel trépan est susceptible de ne pas intégrer un appareil de guidage de l'outil 1 lors de la pénétration de la matière osseuse. Sur les exemples de réalisation représentés sur les fig.7 et fig.8, les moyens de butée 23 sont constitués de l'épaulement distal d'une collerette 26 ou analogue que comporte l'outil 1. Cette collerette 26 est ménagée soit à la périphérie extérieure de l'outil 1, tel qu'illustré sur la fig.7, soit à l'intérieur de l'évidement axial de l'outil 1, tel que représenté sur la fig.8. Les moyens cle butée 23 sont placés à une distance d du bout distal de l'outil 1 qui est prédéfinie. Sur l'exemple de réalisation représenté sur la fig.9, les moyens de butée 23 sont constitués par le bout distal d'un organe de butée 27 monté axialement mobile sur l'outil 1. Cette organe de butée 27 est par exemple constitué d'un manchon enfilé sur l'outil, dont le bout distal constitue les moyens de butée 23. Le montage mobile de l'organe de butée 27 permet de régler la distance d de séparation entre les moyens butée 23 et le bout distal de l'outil 1. Les moyens de mobilité de l'organe de butée 27 constituent des moyens de réglage 24 de cette distance d. Ces moyens de réglage associent par exemple un montage coulissant de l'organe de butée 27 sur l'outil, et des moyens d'immobilisation de l'organe de butée 27 à une position axiale désirée. Sur l'exemple de réalisation illustré, les moyens de réglage 24 sont constitués par un montage de l'organe de butée 23 sur l'outil 1 par vissage, susceptibles d'être complétés par des moyens d'immobilisation non représentés. De tels moyens d'immobilisation sont par exemple constitués par un organe spécifique d'immobilisation en prise conjointe sur l'outil 1 et sur l'organe de butée 27, ou par un durcissement de la mobilité de l'organe de butée 27, mettant en oeuvre une masse souple d'interposition entre l'organe de butée 27 et l'outil 1
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L'invention a pour objet un trépan pour le prélèvement d'une carotte osseuse (20). Ce trépan comprend un outil (1) de forme tubulaire à section circulaire comportant un évidement axial (2) qui ménage une réserve de réception de la carotte (20). L'extrémité proximale du trépan (1) est dotée d'une queue de préhension (3) pour son entraînement en rotation. Le trépan intègre un appareil de guidage de l'outil (1) dans la matière osseuse. Cet appareil de guidage comprend une tige (4) qui émerge coaxialement hors du débouché distal de l'évidement axial (2) de l'outil (1). La partie émergeante de la tige (4) constitue un doigt de guidage (5) de l'outil (1) prévu pour être logé dans un avant trou (6) préalablement opéré par le praticien dans la matière osseuse (7).
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Revendications 1.- Trépan pour le prélèvement d'une carotte osseuse (20), ce trépan comprenant un outil (1) de forme tubulaire à section circulaire, dont l'extrémité distale est munie d'au moins une denture pour carotter la matière osseuse (7) selon une ligne de découpe circulaire, cet outil (1) délimitant un évidement axial (2) ménageant à son extrémité distale une réserve de réception de la carotte (20) à l'issue du prélèvement, l'extrémité proximale du trépan étant dotée d'une queue de préhension (3) pour l'entraînement en rotation de l'outil (1) par un instrument, caractérisé en ce qu'il est intègre d'un appareil de guidage de l'outil (1) dans la matière osseuse, cet appareil de guidage comprenant une tige (4) qui émerge coaxialement hors du débouché distal de l'évidement axial (2) de l'outil (1), la partie émergeante de la tige (4) constituant un doigt de guidage (5) de l'outil (1) prévu pour être logé dans un avant trou (6) préalablement opéré par le praticien dans la matière osseuse (7). 2.- Trépan selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la queue de préhension (3) est indifféremment ménagée sur l'appareil de guidage et/ou sur l'outil (1). 3.- Trépan selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il intègre un canal axial d'admission (8) d'un fluide d'irrigation et d'acheminement de ce fluide à l'intérieur de l'évidement axial (2) de l'outil (1). 4.- Trépan selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de poussée (4,17) coaxiale de la carotte (20) prélevée, à travers le débouché distal de l'évidement ;axial (2) de l'outil (1). 22 5.- Trépan selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce l'outil (1) est muni de la queue de préhension (3), et en ce que la tige (4) est montée coulissante à l'intérieur de l'outil (1), de sorte que le trépan est organisé en vérin dont le piston est constitué par la tige (4) et dont le corps est constitué par l'outil (1). 6.- Trépan selon la 5, caractérisé en ce que la tige est composée d'une tringle (9) de guidage de la tige (4) à l'intérieur de l'outil (1) par l'intermédiaire de moyens de centrage (10,11), la tringle (9) étant axialement prolongée par le doigt de guidage (5). 7.- Trépan selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de centrage comprennent un canal de guidage (10) de la tringle (9) qui est ménagé au moins en partie à l'intérieur de la queue de préhension (3) et qui est constitutif du canal d'admission (8). 8.- Trépan selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que la tige (4) est escamotable vers l'intérieur de l'évidement axial (2) de l'outil (1) sous l'effet d'une poussée exercée au bout &istal du doigt de guidage (5). 9.- Trépan selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que la tige (4) est constitutive des moyens de poussée. 10.- Trépan selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'appareil de guidage est muni de la queue de préhension (3), et en ce que le trépan étant équipé de moyens (13) de montage amovible de l'outil (1) sur l'appareil de guidage. 11.- Trépan selon la 10, caractérisé en ce que l'évidement axial (2) de l'outil (1) est axialement débouchant à son extrémité proximale, le débouché proximal de l'évidement axial (2) formant une fenêtre axiale (17)constitutive des moyens de poussée en offrant un accès pour le praticien à la carotte (20) prélevée. 12.- Trépan selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisé en ce que l'appareil de guidage comporte un organe d'obturation (18) du débouché proximal de l'évidement axial (2) de l'outil (1). 13.- Trépan selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que le canal d'admission (8) est ménagé dans l'appareil de guidage au moins en partie à l'intérieur de la queue de préhension (3). 14.- Trépan selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que le bout distal du doigt de guidage (5) constitue une jauge de profondeur limitant la course de pénétration de l'outil (1) à l'intérieur de la matière osseuse (7). 15.- Trépan selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la tige (4) est montée amovible sur l'appareil de guidage. 16.- Trépan selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le doigt de guidage (5) est constitué par l'extrémité distale d'un foret (25) de formation de l'avant trou (6). 17.- Trépan selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est muni de moyens de butée (23) constituant une jauge de profondeur à l'encontre de la pénétration de l'outil (1) dans la matière osseuse (7). 18.- Trépan selon la 17, caractérisé en ce que les moyens de butée (23) sont constitués d'un organe de butée (26,27) ménagé sur l'outil (1) en étant disposée à une distance prédéfinie de son bout distal. 19.- Trépan selon l'une quelconque des 17 et 18, caractérisé en ce qu'il est muni de moyens de réglage (24) de la distance de séparation entre les moyens de butée (23) et le bout distal de l'outil (1). 20.- Trépan selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisé en ce que les moyens de butée (23) sont indifféremment ménagés dans l'évidement axial (2) de l'outil (1) et/ou à sa périphérie extérieure. 21.- Procédé de mise en oeuvre d'un trépan selon l'une quelconque des 10 précédentes, en ce qu'il consiste à opérer les étapes suivantes : *) pratiquer dans la matière osseuse (7) un avant trou (6) d'un diamètre correspondant au doigt de guidage (5). *) introduire la tige de guidage (4) équipant le trépan à l'intérieur de l'avant 15 trou (6) et pratiquer la perforation de la matière osseuse (7) au moyen de l'outil (1). *) retirer le trépan et exercer une poussée coaxiale à l'outil (1) contre la carotte (20) pour son retrait hors de l'outil (1). 20 22.- Procédé selon la 21, pour la mise en oeuvre d'un trépan selon les 5 à 9, caractérisé en ce que l'opération consistant à pratiquer la perforation consiste plus particulièrement à provoquer une pénétration de l'outil (1) dans la matière osseuse (7) jusqu'à l'escamotage complet du doigt de guidage (5) à l'intérieur de l'évidement axial (2) de l'outil 25 (1)- 23.- Procédé selon l'une quelconque des 21 et 22, pour la mise en oeuvre d'un trépan selon la 8, caractérisé en ce que l'opération consistant à exercer une poussée contre la carotte (20) consiste 30 à provoquer une poussée contre la tige (4) évacuant le doigt de guidage (5) hors de l'évidement axial (2) de l'outil (1), auquel doigt de guidage (5) est naturellement solidarisée la carotte (20). 24.- Procédé selon la 21, pour la mise en oeuvre d'un trépan selon les 10 à 15, caractérisé en ce que l'opération consistant à pratiquer la perforation consiste plus particulièrement à provoquer une pénétration de l'outil (1) dans la matière osseuse (7) jusqu'à mise en butée du doigt de guidage (5) en fond de l'avant trou (6). 25.- Procédé selon la 24, pour la mise en oeuvre d'un trépan selon la 15, caractérisé en ce que l'opération consistant à pratiquer la perforation comprend plus particulièrement les étapes consistant à : *) pratiquer une avant perforation (22) au moyen de l'outil (1) jusqu'à mise en butée du doigt de guidage (5) en fond d'un avant trou (6) de profondeur limitée, puis *) retirer le trépan hors de la matière osseuse (7) et démonter la tige (4) de l'appareil de guidage, *) pratiquer la perforation définitive en utilisant l'avant perforation (22) pour centrer l'outil (1) dans la matière osseuse (7). 26.- Procédé selon l'une quelconque des 24 et 25, pour la mise en oeuvre d'un trépan selon la 11, caractérisé en ce que l'opération consistant à exercer une poussée contre la carotte (20) comprend plus particulièrement les étapes consistant à : *) démonter l'outil (1) de l'appareil de guidage pour dégager la fenêtre (17), *) exercer une poussée axiale contre la carotte (20) au moyen d'une canule (21) introduite dans l'évidement axial (2) à travers la fenêtre (17) constituée du débouché proximal de l'évidement axial (2) de l'outil (1).
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A
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A61
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A61B,A61C
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A61B 17,A61C 8
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A61B 17/16,A61B 17/17,A61C 8/00
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FR2893532
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UNE CHAPE SUR UN ELEMENT STRUCTURAL EN MATERIAU COMPOSITE, NOTAMMENT UNE BIELLE
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L'invention concerne . ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des bielles comportant un corps creux en matériau composite, par exemple obtenu par enroulement filamentaire autour d'un mandrin ou encore par enroule-ment d'un pli de fibres tissées. L'épaisseur du corps creux est obtenue en effec- tuant un nombre adéquat d'enroulements. On connaît par ailleurs des bielles en composite dont le corps plein est réalisé par empilement de plis. Il est connu de prévoir des extensions, soit de la paroi du corps creux, soit du corps plein, qui sont destinées à devenir des chapes. Après polymérisation du corps, il suffit de percer ces extensions et éventuelle-ment de les détourer pour obtenir des chapes. Cependant, l'épaisseur des chapes ainsi réalisées coïncide avec l'épaisseur de la paroi du corps creux ou l'épaisseur du corps plein. Or cette épaisseur peut ne pas être suffisante. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet de proposer une nouvelle manière de produire une ou des chapes sur un élément structural en matériau composite. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, il est proposé un procédé de fabrication d'une chape sur un élément structural en matériau composite fait au moins localement d'un empilement de plis primaires de fibres composites définissant au moins une extension destinée à former la chape, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de désolidariser les plis primaires au moins au niveau de l'ex-tension et d'intercaler des plis intercalaires entre les plis primaires. 2 Ainsi, l'épaisseur de l'extension n'est plus liée à l'épaisseur de l'élément structural. On peut notamment épaissir l'extension pour obtenir une chape d'une épaisseur adéquate. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'une bielle obtenue selon le procédé de l'invention; - la figure 2 est une vue de face d'un patron dé-coupé pour fabriquer une bielle selon l'invention ; - la figure 3 est une section selon la ligne III-III du corps de bielle de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue partielle du patron de la figure 1 vu en tranche ; - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 1; - la figure 6 est vue schématique d'un tissu à plusieurs plis liés utilisé pour la mise en oeuvre du pro-cédé de l'invention; DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, le procédé de l'invention permet d'obtenir une bielle 100 intégralement en composite comportant un corps tubulaire 102 portant deux fourches 103 comprenant chacune deux chapes 104 en regard. Selon un aspect particulier de l'invention illustré à la figure 2, on commence par découper dans un tissu de fibres, par exemple ici des fibres de carbone, un patron 110 comportant une partie centrale 111 qui comporte deux bords opposés 112 et de laquelle s'étendent quatre extensions 113 à raison de deux extensions de chaque côté de la partie centrale 111, de part et d'autre d'un axe de symétrie 114 du patron. Le tissu de fibres est de préférence un tissu dit "2,5 D", comportant plusieurs plis primaires de fibres de trame reliées entre elles par des fibres de chaîne qui s'étendent d'un pli primaire à l'autre pour lier les plis entre eux. Une telle liaison entre les plis primaires permet de les solidariser entre eux tout en permettant un glissement relatif des plis primaires lors de la mise en forme du patron. A cet égard, le tissu préféré est le tissu pré- senté dans le document FR 2 759 096, et décrit ci-dessous en relation avec la figure 6. Le tissu comporte une armure de base qui est constituée: - d'une part par au moins vingt-huit fibres de trame 1 à 28 réparties en au moins huit colonnes Cl à C8 s'étendant chacune dans le sens de l'épaisseur E du tissu, et disposées en quinconce avec une alternance de colonnes C2, C4, C6, C8 d'au moins trois fibres de trame superposées séparées par un pas P déterminé, et de colonnes Cl, C3, C5, C7 d'au moins quatre fibres de trame su- perposées séparées par le même pas P, les fibres de trame 1 à 28 s'étendant pour définir au moins sept plis primaires N1 à N7; -et d'autre part, par au moins douze fibres de chaîne 29 à 40 disposées dans au moins quatre plans pa- rallèles Pl, P2, P3, P4, décalés dans le sens des fibres de trame, chaque plan contenant trois fibres de chaîne parallèles superposées agencées dans chacun de ces plans de la façon suivante : - une première fibre de chaîne (resp. 29, 32, 35, 38) relie la fibre de trame extrême supérieure (resp. 1, 8, 15, 22) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame, à une fibre de trame intermédiaire supérieure (resp. 16, 23, 2, 9) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame qui est espacée de la précédente colonne par au moins deux pas P, la première fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame extrême supérieure (resp. 1, 8, 15, 22) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas P; -une deuxième fibre de chaîne (resp. 30, 33, 36, 39) reliant une fibre de trame intermédiaire supérieure (resp. 2, 9, 16, 23) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame, à une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 17, 24, 3, 10) d'une co- Tonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame qui est espacée de la précédente colonne par au moins deux pas P, la deuxième fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame intermédiaire supérieure (resp. 2, 9, 16, 23) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas P; - une troisième fibre de chaîne (resp. 31, 34, 37, 40) reliant une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 3, 10, 17, 24) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame à la fibre de trame extrême inférieure (resp. 18, 25, 4, 11) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame espacée de la précédente colonne par au moins deux pas P, la troisième fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 3, 10, 17, 24) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas P. Les positions des fibres de chaîne parallèles (resp. 29, 30, 31 ; 32, 33, 34 ; 35, 36, 37 ; 38, 39, 40) sont décalées longitudinalement d'un pas P d'un plan à un autre. On a représenté en traits continus les fibres de chaîne 29,30,31 du plan P1, en traits interrompus courts les fibres de chaîne 23,33,34 du plan P2, en traits mix- tes les fibres de chaîne 35,36,37 du plan P3, et enfin en traits interrompus longs les fibres de chaîne 38,39,40 du plan P4. Le décalage est particulièrement visible. En revenant maintenant à la figure 2, le patron 110 est découpé dans ledit tissu de sorte que les fibres de trame s'étendent selon l'axe de symétrie 114 du patron 110. Selon un aspect particulier de l'invention, on forme alors le patron 110 en tube en rapprochant les bords 112. Comme cela est schématiquement représenté à la figure 3, les plis primaires du tissu glissent entre eux, le glissement étant nul au niveau de l'axe de symétrie 114 et maximal au niveau des bords 112 de sorte que ces derniers prennent une forme en biseau. On rapporte alors les bords 112 les uns sur les autres. De préférence, la tranche de l'un des bords 112 vient en appui contre la face interne du patron 110, de façon que l'épaisseur du tube ainsi formé soit, dans la zone de jointure, sensiblement constante. Les bords 112 n'étant ici pas parallèles, on ob- tient une partie tubulaire de forme conique. Mais on pourrait de la même façon obtenir une partie tubulaire cylindrique en découpant le patron 110 avec des bords 112 parallèles. Selon un aspect particulier de l'invention illus- tré à la figure 4, on retire dans l'extrémité des extensions 113 les fibres de chaîne pour désolidariser les plis primaires formés par les fibres de trame. On obtient ainsi des plis primaires N1 à N7 (vus ici en tranche et illustrés en traits épais) pouvant être écartés les uns des autres. Entre chacun des plis primaires, des plis intercalaires 116 (illustrés en traits fins, un seul pli intercalaire étant référencé) sont insérés de façon que les fibres qui composent les plis intercalaires 116 s'étendent obliquement, de préférence à 45 degrés, par rapport aux fibres de trame composant les plis primaires N1 à N7. De préférence, les plis intercalaires 116 sont disposés de façon à donner aux extensions 113 une épaisseur qui varie progressivement pour arriver en extrémité à une épaisseur constante sensiblement double de celle du tissu. Pour ce faire, on choisit d'insérer des plis intercalaires 116 dont la longueur augmente de part et d'autre d'un plan central de l'extension 113 au fur et à mesure que l'on s'éloigne dudit plan. Puis on introduit au travers des plis primaires N1 à N7 et des plis intercalaires 116 des fibres transverses 117 (représentées en pointillés, une seule fibre transverse étant référencée) pour renforcer les extrémités des extensions 113. On confère ainsi aux dites extré- mités une structure en trois dimensions particulièrement résistante qui empêche les plis de glisser les uns sur les autres. De préférence, l'introduction des fibres transverses se fait par couture. Le patron muni de ses plis intercalaires est mis en forme sur un mandrin (non représenté). Puis, par une technique connue en soi (procédé dit RTM ou resin transfer molding), on diffuse de la résine dans les fibres du patron muni de ses plis intercalaires. La liaison des bords 112 qui se recouvrent est ainsi assurée par la résine. Le recouvrement des biseaux offre une grande surface d'adhésion entre les deux bords 112, de sorte que la jointure (visible à la figure 1) est très solide et rend la bielle apte à résister à des sol-licitations de tension et de compression. On obtient alors un corps tubulaire solide avec, de chaque côté, deux bras d'épaisseur augmentée formés par les extensions qui s'étendent en regard deux par deux. Il reste alors à détourer les bras et les percer pour transformer les bras en chapes 104. On obtient la bielle réalisée intégralement en composite de la figure . De préférence, et ainsi que cela est illustré à la figure 5, on munit les chapes de doubles bagues 120 comportant chacune une première bague 121 ayant d'une part une partie cylindrique 122 qui s'étend dans l'un des perçages des chapes 4 et d'autre part une collerette 123 qui s'étend contre l'un des flancs de la chape 4, et une seconde bague 25 ayant d'une part une partie cylindrique 126 qui s'étend avec serrage dans la partie cylindrique 122 de la première bague 121 et d'autre part une collerette 127 qui prend appui sur l'extrémité de ladite partie cylindrique 122. De préférence, la longueur de ladite partie cylindrique 122 est très légèrement inférieure à la largeur de la chape 104 de sorte que celle-ci est lé- fièrement pincée entre les collerettes 123 et 127. Une telle bielle peut avantageusement être utilisée pour constituer des contrefiches briseuses d'atterrisseur. En effet, de telles contrefiches comportent deux éléments de bielles articulées entre elles qui travail- lent essentiellement en traction/compression, de sorte que la bielle de l'invention peut avantageusement être utilisée dans cette application. En outre, on sait que de telles contrefiches peuvent être soumises à des impacts, par exemple de cailloux projetés par les pneumatiques. Le tissu "2,5 D" utilisé est justement connu pour sa grande résistance aux impacts et au délaminage. Des dimensionnements ont permis de montrer que le gain de masse par rapport à des contrefiches métalliques est significatif. En outre, le temps de fabrication est considérablement réduit. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait décrit l'utili- 7 8 sation d'un tissu particulier tel que décrit en relation avec la figure 6, on pourra utiliser un tissu similaire comportant un nombre plus important de plis, ou encore d'autres tissus permettant un glissement relatif de plis. On peut obtenir un tel tissu en superposant des plis et en les cousant en eux de façon lâche. Pour renforcer la jointure bord à bord, on pourra coudre les deux bords avant polymérisation. Bien que l'on ait illustré le procédé de l'inven- tion en relation avec une bielle, on pourra appliquer le procédé de l'invention sur tout autre élément structural en matériau composite
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L'invention concerne un procédé de fabrication d'une chape sur un élément structural en matériau composite fait au moins localement d'un empilement de plis primaires (N1...N7) de fibres composites définissant au moins une extension (113) destinée à former la chape. Ce procédé comporte l'étape de désolidariser les plis primaires au moins au niveau de l'extension et d'intercaler des plis intercalaires (116) entre les plis primaires.
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1. Procédé de fabrication d'une chape sur un élément structural en matériau composite fait au moins loca- lement d'un empilement de plis primaires (N1..N7) de fibres composites définissant au moins une extension (113) destinée à former la chape, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de désolidariser les plis primaires au moins au niveau de l'extension et d'intercaler des plis intercalaires (116) entre les plis primaires. 2. Procédé selon la 1, dans lequel les plis intercalaires (116) ont des fibres qui sont orientées obliquement par rapport aux fibres de trame formant les plis primaires (N1..N7) au niveau de l'exten-15 Sion. 3. Procédé selon la 1, dans lequel des fibres transverses (117) sont insérées au travers des plis primaires et des plis intercalaires. 4. Procédé selon la 1, dans lequel 20 on intercale des plis intercalaires (116) ayant une largeur qui augmente de part et d'autre d'un plan central de l'extension (113) au fur et à mesure que l'on s'éloigne dudit plan (113). 5. Procédé selon la 1, dans lequel, 25 après injection de résine et polymérisation, les extensions sont percées pour former des chapes (104). 6. Procédé selon la 5, dans lequel les perçages sont équipés de doubles bagues (120). 7. Procédé selon la 1, dans lequel 30 l'extension est une partie d'un patron (110) présentant deux bords opposés (112) découpé dans un tissu de fibres composites formé par les plis primaires (Ni. superposés et liés entre eux de sorte que les plis puissent glisser relativement l'un à l'autre, le patron étant rou- 35 lé en tube pour former un corps de l'élément structural quide sorte que les plis primaires glissent entre eux pour donner aux deux bords une forme en biseau, les bords en biseau étant joints de sorte qu'ils se recouvrent. 8. Procédé selon la 7, dans lequel le patron est découpé dans un tissu comprenant une armure de base qui est constituée : - d'une part par au moins vingt-huit fibres de trame (1 à 28) réparties en au moins huit colonnes (Cl à C8) s'étendant chacune dans le sens de l'épaisseur (E) du tissu, et disposées en quinconce avec une alternance de colonnes (C2, C4, C6, C8) d'au moins trois fibres de trame superposées séparées par un pas P déterminé, et de colonnes (Cl, C3, C5, C7) d'au moins quatre fibres de trame superposées séparées par le même pas (P), les fi- bres de trame (1 à 28) s'étendant pour définir au moins sept plis primaires (Ni à N7); - et d'autre part, par au moins douze fibres de chaîne (29 à 40) disposées dans au moins quatre plans parallèles (Pi, P2, P3, P4), décalés dans le sens des fi- bres de trame, chaque plan contenant trois fibres de chaîne parallèles superposées agencées dans chacun de ces plans de la façon suivante : - une première fibre de chaîne (resp. 29, 32, 35, 38) relie la fibre de trame extrême supérieure (resp. 1, 8, 15, 22) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame, à une fibre de trame intermédiaire supérieure (resp. 16, 23, 2, 9) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame qui est espacée de la précédente colonne par au moins deux pas (P), la première fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame extrême supérieure (resp. 1, 8, 15, 22) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas (P); - une deuxième fibre de chaîne (resp. 30, 33, 36, 39) reliant une fibre de trame intermédiaire supé- 11 rieure (resp. 2, 9, 16, 23) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame, à une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 17, 24, 3, 10) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame qui est espacée de la précédente colonne par au moins deux pas (P), la deuxième fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame intermédiaire supérieure (resp. 2, 9, 16, 23) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas (P); - une troisième fibre de chaîne (resp. 31, 34, 37, 40) reliant une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 3, 10, 17, 24) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame à la fibre de trame ex- trême inférieure (resp. 18, 25, 4, 11) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame espacée de la précédente colonne par au moins deux pas (P), la troisième fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 3, 10, 17, 24) d'une co- tonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas (P) ; les positions des fibres de chaîne parallèles (resp. 29, 30, 31 ; 32, 33, 34 ; 35, 36, 37 ; 38, 39, 40) étant décalées longitudinalement d'un pas P d'un plan à un autre. 9. Procédé selon la 7, dans lequel le patron comporte un axe de symétrie (114) et est découpé dans ledit tissu de sorte que les plis aient des fi- bres de trame qui s'étendent selon l'axe de symétrie. 10. Procédé selon la 7, dans lequel le patron est découpé de sorte qu'il présente au moins deux extensions (113) qui viennent en regard l'une de l'autre lorsque le patron est formé en tube. ti'
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B,D,F
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B29,D03,F16
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B29C,D03D,F16C
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B29C 70,D03D 11,F16C 7
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B29C 70/54,B29C 70/48,D03D 11/00,F16C 7/02
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FR2895051
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A1
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SUPPRESSION ET ISOLATION ACTIVES DE VIBRATIONS AVEC REACTION ET ANTEREACTION POUR UN BATI DE MOTEUR D'AVION
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La presente invention est relative A. un dispositif et un proc&d& pour realiser une isolation active de vibrations dans un bati moteur afin d'empecher les vibrations du moteur de se propager depuis un moteur d'avion jusque dans les ailes et le fuselage d'un avion. Dans les cabines d'avions, un bruit tonal est genere par les frequences fondamentales de rotation des moteurs. La production de ce bruit pose des problemes depuis de nombreuses ann&es. Le bruit tonal est provoqu& par des desequilibres residuels dans les organes rotatifs des moteurs, tels que les turbines, aubes mobiles de soufflantes, compresseurs, etc. A. petite et A. grande vitesse. Meme si le desequilibre du A. des organes rotatifs, dont des arbres et des aubes, est extremement limit& au stade de la fabrication en raison de progres dans les proc&d&s de fabrication, le desequilibre peut encore apparaitre par suite de changements survenant en fonctionnement, ou du fait d'une degradation du systeme avec le temps. De ce fait, de puissantes excitations de vibrations "une fois par tour" dues aux organes rotatifs sont introduites lors du fonctionnement des moteurs. Ce sont ces types de vibrations qui se propagent a travers la structure de la 1'aile et/ou du fuselage et qui produisent dans la cabine d'un avion un bruit tonal A. basse fr&quence desagr&able. Ce bruit tonal est generalement en grande partie a l'origine du niveau global de bruit dans la cabine. Conform&ment A. de nombreuses normes d'&valuation du bruit, le niveau de bruit global s'aggravera encore s'il existe un fort bruit tonal. Ces sons se situent generalement dans un gamme de basses frequences. Par exemple, des moteurs servant A. faire voler des avions commerciaux de taille moyenne a grande ont generalement une fr&quence 1/tour du circuit de basse pression (BP) inferieure A. 100 Hz et une fr&quence 1/tour du circuit de haute pression (HP) inferieure A. 200 Hz. Pour des petits avions tels que des courts courriers, la fr&quence 1/tour du circuit BP est d'environ 100 Hz et la fr&quence 1/tour du circuit HP est d'environ 300 Hz. Une analyse psychoacoustique fait apparaitre qu'une personne peut facilement &tre fatigue si elle est expos&e A. des bruits A. basse fr&quence, surtout en cas d'exposition de longue dur&e, notamment lors d'un vol sur une grande distance. I1 est entendu que ces vibrations tonales sont inevitables. Lors de la fabrication d'un moteur, les organes rotatifs sont soigneusement equilibres. Cependant, au cours du fonctionnement, 1'equilibre peut changer en creant un desequilibre dans la structure. Avec le temps, la degradation d'un circuit de pression peut egalement provoquer un desequilibre. Les vibrations dues a un desequilibre se transmettent par 1'intermediaire du bati moteur, des structures de 1'aile, des structures du fuselage et finalement excitent les structures de 1'interieur de la cabine, notamment les panneaux d'habillage. Les vibrations de la structure interieure amenent le bruit a se propager jusque dans la cabine. Traditionnellement, les batis moteur "souples" (c'est-a-dire flexibles ou amortissant les chocs) ont ete la maniere la moins couteuse et la plus efficace de reduire la transmission des vibrations. Cependant, pour les grands avions commerciaux, la frequence des vibrations des moteurs peut etre seulement de 45 Hz, ce qui signifie que l'isolateur de bati souple doit etre concu de maniere a avoir une resonance nettement inferieure a 45 Hz. Cette conception de bati "souple" a pour effet un grand deplacement pendant 1'acceleration d'un moteur, ce qui n'est pas souhaitable et les constructeurs de cellules souhaitent l'eviter. Par ailleurs, la fiabilite et la durabilite des batis moteurs souples constituent un probleme dans la mesure ou la fiabilite et la durabilite de ceux-ci sont inferieures a celles de batis moteurs rigides. Par consequent, on a encore besoin de reduire le bruit tonal produit dans des applications ou est utilise un bati moteur rigide. Dans une forme de realisation de la presente invention, des mecanismes anti-vibrations actifs sont fixes au voisinage des batis moteurs pour empecher les vibrations des moteurs de se propager jusque dans la structure supportant les moteurs, par exemple la structure de la 1'aile ou du fuselage, selon la maniere dont sont montes les moteurs. Dans une forme de realisation, les mecanismes anti-vibrations actifs sont des actionneurs motorises fixes a la structure au voisinage du bati moteur, ou encastres dans le bati moteur, pour induire des mouvements anti-vibrations visant a annuler les vibrations tonales produites par le moteur. Dans une autre forme de realisation, les mecanismes anti-vibrations actifs sont des actionneurs motorises fixes a la structure au voisinage du bati moteur, ou encastres dans le bati moteur, pour dissiper 1'energie dynamique des vibrations tonales produites par le moteur. Dans une forme de realisation de la presente invention, des detecteurs de 35 vibrations sont places sur la structure de moteur et/ou de fuselage et/ou de 1'aile pour controler les niveaux de vibrations du moteur et de la structure de bati moteur. Les donnees fournies par ces detecteurs, ainsi que des signaux de vitesse des moteurs, servent a determiner les frequences fondamentales instantanees des organes rotatifs et du moteur, comme les arbres de turbines, etc. Ces frequences fondamentales determinees servent ensuite a produire des signaux anti-vibrations qui sont transmis aux actionneurs motorises, lesquels creent des mouvements anti-vibrations, ou A. des absorbeurs equivalents d'energie dynamique afin d'annuler ou d'attenuer les vibrations A. frequences fondamentales determinees et, si necessaire, leurs harmoniques d'ordre superieur. Plus precisement, le systeme anti-vibrations pour bati moteur comprend : au moins un bati moteur qui relie un moteur a une structure de support de moteur ; au moins un element anti-vibrations actif place au voisinage du/des batis moteurs de fawn que le/les elements anti- vibrations actifs creent une force d'actionnement sur le moteur et/ou la structure de support ; au moins un detecteur de vibrations monte sur le moteur et/ou la structure de support pour detecter des vibrations dans le moteur et/ou la structure de support ; et un dispositif de commande qui recoit un signal fourni par le/les detecteurs et commande le/les elements anti-vibrations actifs d'aures ledit signal recu fourni par le/les detecteurs de vibrations. Dans ce systeme anti-vibrations pour bati moteur, le/les elements anti- vibrations actifs peuvent etre encastres dans le/les batis moteurs. Le systeme anti-vibrations pour bati moteur peut comprendre en outre une pluralite des elements anti-vibrations actifs qui sont commandos par le dispositif de commande. Dans ce systeme anti-vibrations pour bati moteur, au moins certains elements de la pluralite d'elements anti-vibrations actifs peuvent avoir une orientation differente par rapport A. au moins un autre element parmi les elements anti-vibrations actifs. Le systeme anti-vibrations pour bati moteur peut comprendre en outre au moins un detecteur de vibrations supplementaire monte sur 1'autre des moteurs et structure de support pour detecter d'autres vibrations dans 1'autre des moteurs et structure de support, et le dispositif de commande peut recevoir un signal du/des detecteurs de vibrations supplementaires et commander le/les elements anti-vibrations actifs d'apres les signaux rebus fournis par chacun des detecteurs de vibrations. Le detecteur de vibrations peut &tre un accelerometre, un detecteur de vitesse, un detecteur de deplacement, des extensometres et un dispositif de mesure de deformation. Le moteur peut &tre un moteur d'avion et ladite structure de support peut &tre une partie d'une aile ou d'un fuselage. Ledit bati moteur peut &tre un bati moteur rigide. Un deplacement du moteur dans une premiere direction &cant appele x et un deplacement de ladite structure de support dans la premiere direction &cant appele y, le dispositif de commande peut commander le/les elements anti-vibrations actifs afin de limiter le plus possible le rapport y/x. En outre, un proc&d& de limitation de vibrations d'un systeme de bati moteur peut comprendre des &tapes consistant a d&tecter des vibrations d'un moteur et/ou d'une structure de support sur laquelle est monte le moteur; exercer au moins une force d'actionnement sur le moteur et/ou la structure de support d'apres 1'&tape de detection afin de limiter le plus possible la transmission de vibrations du moteur A. la structure de support. L'invention sera mieux comprise A. 1'&tude de la description detaillee d'un mode de realisation pris A. titre d'exemple non limitatif et illustre par les dessins annexes sur lesquels : la Fig. 1 est une representation sch&matique d'une structure de bati moteur rigide ; la Fig. 2 est une representation graphique de la transmissibilite de la structure de bati moteur rigide repr&sent&e sur la Fig. 1 ; la Fig. 3 est une representation sch&matique d'une structure de bati moteur selon une forme de realisation de la presente invention ; la Fig. 4 est une representation graphique de la transmissibilite d'un bati moteur avant divers moyens de limitation de vibrations, dont des formes de realisation de la presente invention ; la Fig. 5 est une representation sch&matique d'un systeme de commande 30 pour une forme de realisation de la presente invention ; la Fig. 6 est une representation sch&matique d'une jonction entre un fuselage et un bati moteur selon la presente invention ; et la Fig. 7 est une representation sch&matique d'une liaison d'une 1'aile a un bati moteur selon la presente invention. La Fig. 1 represente un bati moteur rigide connu dans la technique anterieure et la Fig. 2 represente la transmissibilite du bati moteur rigide, representee sous la forme de vibrations (dB) par rapport A. la frequence (Hz). La Fig. 3 represente un bati moteur 300 comportant un element actif selon une forme de realisation de la presente invention, tandis que la Fig. 5 represente un bati moteur selon une forme de realisation de la presente invention, comportant une representation d'un systeme de commande pour le bati moteur. La Fig. 4 illustre la transmissibilite (vibrations par rapport A. la frequence) de diverses configurations de batis moteurs et procedes. Les figures 6 et 7 sont des representations simplifiees d'un bati moteur relie respectivement a un fuselage et une aile, selon des formes de realisation de la presente invention. Considerant maintenant la Fig. 1, une structure 100 de bati moteur rigide selon la technique anterieure est representee sous la forme d'un syst&me un sail degre de liberte. La structure 10 de bati moteur, qui relie le moteur 14 A. Palle 12 (qui peut egalement etre un fuselage ou une autre structure), est representee par un ressort, a constante de rappel K, et par un amortisseur a fluide, A. coefficient d'amortissement visqueux lineaire C. Pendant le fonctionnement du moteur, le moteur 14 vibre et bouge par rapport A. Palle 12, laquelle vibre et bouge egalement. L'equation dynamique pour ce systeme est representee par 1'equation : M x+C(x-y)+K(xùy)= f(t) Eq.(l) ou M est la masse du moteur 14, x est le deplacement du moteur 14 et y est le deplacement de Palle 12 avec l'unique degre de liberte, et en outre la transmissibilite 25 correspondante dans le domaine des frequences peut s'ecrire sous la forme Y(jco) jCc0+K ù Acocoo+Ct)o X(jci) ùMco2+jCco+K cooùco 2+j cocoo ou Eq.(2) 2 K C coo = M , et = 2Mco0 Eqs.(3) et (4) 30 Comme represente sur la Fig. 2, pour un bati rigide, la transmissibilite dans le domaine de fonctionnement d'un moteur est toujours superieure a un, ou 35 superieure A. zero dB sur 1'echelle logarithmique. Dans des cas tels que ceux-ci, les vibrations induites par le fonctionnement de moteurs seront amplifies et transmises a 1'aile et/ou au fuselage et finalement transmises A. la cabine sous les formes de vibrations et de bruit. La presente invention reduit la transmissibilite des vibrations du moteur a 1'aile/au fuselage en ajoutant au moins un element actif parallele A. la structure de bati moteur. L'element actif est command& d'apr&s les reponses fournies par des detecteurs de mouvement/vibrations qui sont places avant et/ou apr&s la structure de bati moteur de fawn que la transmissibilite soit reduite dans le domaine de fonctionnement du moteur. La Fig. 3 represente une structure de bati moteur selon une forme de realisation de la presente invention. Comme sur la Fig. 1, le bati moteur 30 est repr&sent& par un ressort, a constante de rappel K, et un amortissement a fluide, a coefficient d'amortissement visqueux lineaire C. Le bati moteur 30 relie le moteur 34 A. 1'aile 32 (qui peut &galement &tre un fuselage ou une autre structure). De plus, la presente invention comprend au moins un element anti-vibrations actif 36, qui est couple a un dispositif de commande 38. Dans une forme de realisation de la presente invention, 1'&l&ment anti-vibrations actif 36 est capable de fonctionner a une fr&quence comparable A. la frequence ou aux frequences de fonctionnement du moteur 34, et est capable de produire une force suffisante pour contrebalancer et/ou at-termer les vibrations du moteur. Cela permet a 1'&l&ment anti-vibrations actif 36 de contrebalancer suffisamment les vibrations induites par le moteur. Dans une premiere forme de realisation de 1'invention, 1'&l&ment anti-vibrations actif 36 est un empilement d'&l&ments pi&zo&lectriques. Dans d'autres formes de realisation possibles, d'autres types d'actionneurs peuvent &tre employes dont, mais d'une mani&re nullement limitative, des actionneurs &lectriques. Par ailleurs, comme repr&sent& sur la Fig. 3, au moins un detecteur de vibrations ou de mouvement 40 est monte sur le moteur 34, et au moins un detecteur de vibrations ou de mouvement 42 est monte dans Palle (ou le fuselage) 32. Dans une autre forme de realisation possible, un detecteur 42 est place seulement sur Palle (ou le fuselage) 32, et aucun detecteur n'est place sur le moteur. Les detecteurs 40, 42 sont places au voisinage du bati moteur 30 afin d'optimiser la detection des vibrations. Dans une autre forme de realisation, un detecteur 40 est place seulement sur le moteur 34, et aucun detecteur n'est place dans Palle (ou le fuselage) 32. Dans la presente invention, it est envisage que divers types de detecteurs puissent etre utilises. Par exemple, it est envisage que des accelerometres, des detecteurs de vitesse, des detecteurs de deplacement, des extensometres et des dispositifs de mesure de deformation, parmi d'autres types de detecteurs connus dans la technique classique, puissent etre utilises sur 1'aile (ou le fuselage) 32 et/ou sur le moteur 34. Dans une forme supplementaire de realisation de la presente invention, un type de detecteur different est utilise sur le moteur 34 et sur l'aile (ou le fuselage) 32 pour ameliorer le plus possible les performances des detecteurs et du systeme. Pendant le fonctionnement, la presente invention emploie un processus reactif pour actionner le/les elements anti-vibrations actifs 36 dans le but de limiter le plus possible les reponses des detecteurs 40 et 42. La limitation maximale des reponses des detecteurs resulte d'une limitation maximale des vibrations transmises du moteur 34 A. 1'aile (ou au fuselage) 32 en raison de 1'activation du/des elements anti-vibrations actifs 36. Pour 1'essentiel, les detecteurs 40 et 42 transmettent des donnees de vibrations, qui servent a un systeme de commande (presente plus loin) A. activer le/les elements 36 de maniere A. limiter le plus possible les vibrations detectees par les detecteurs 40 et 42. Dans une premiere forme de realisation, les signaux de commande fournis a/aux elements 36 sont constamment modifies, d'apres les signaux fournis par les detecteurs. Dans une autre forme de realisation, certaines des constantes et/ou la fonction de transfert peuvent etre fixes, d'apres les caracteristiques de performances de vibrations de la structure, dans le but de reduire 1'ensemble des calculs necessaires mais pour limiter le plus possible la transmission de vibrations. On va maintenant continuer A. expliquer la presente invention en reference aux equations ci-apres. Globalement, 1'equation de dynamique pour la structure de bati moteur 30 passe de 1'equation indiquee plus haut (a propos de la Fig. 1) A. la forme suivante : Mz+C(zùy)+K(xùy)= f(t)+ fact(t) 1 fact fix+ 13I+x x+6y+Ey+0y Eq.(5) ou fact est la force calculee de 1'actionneur, et la transmissibilite dans le domaine des frequences devient : y(jw)ù -8cw2+j(C+e)cw+(K+4) ycwiùi co2+jk cococo co X(jcw)--(Mcwt+j(Cù3)cw+(Kùx) = cooùO co Eq. (6) Dans 1'equation 6, les parametres a, 13, x, 8, E, sont des parametres de commande qui representent le gain dans le systeme pour le/les elements anti-vibrations actifs 36. Dans une forme de realisation de 1'invention, ces parametres sont automatiquement ajustes de fawn A. limiter le plus possible le rapport Y/X. Plus particulierement, un objectif consiste A. limiter le plus possible Y en limitant donc le plus possible les vibrations transmises A. la cabine au point de creer des niveaux de bruits indesirables. Dans une autre forme de realisation, n'importe quel nombre de ces parametres de commandes peuvent avoir une valeur fixe, dans le but de reduire 1'ensemble des calculs necessaires. La/les valeurs fixes sont determinees d'apres 1'historique et/ou 1'analyse des performances de vibrations de la structure de bati moteur et du niveau voulu d'attenuation des vibrations. En outre, les parametres y, r), x sont definis de la maniere suivante : 7=K-x' Mû a' C ûI3 Eqs. 7, 8 et 9 ou corn=M (Eq.10) est la frequence de resonance active du bati, et c''' 2(M coco (Eq.11) est le rapport d'amortissement actif du bati. Dans une forme de realisation de la presente invention, les parametres de commande a, 13, x, 8, E, sont ajustes a 1'aide de donnees de reaction fournies par le detecteur 42 sur 1'aile (ou le fuselage) et A. 1'aide de donnees d'antereaction fournies par le detecteur 40 sur le moteur. Dans une autre forme de realisation, les parametres de commande sont ajustes d'apres les donnees d'antereaction fournies par le detecteur 42 sur Palle (ou le fuselage). Dans une forme de realisation de la presente invention, les deux parametres x et y sont controles pour determiner la/les fonctions de commande appropriees pour le/les elements anti-vibrations actifs 36. Dans une autre forme de realisation, seul y est controle, a 1'aide du detecteur 42, et 1'antereaction de ce detecteur 42 sert a determiner les fonctions de commande appropriees pour le/les elements 36. Selon encore une autre forme de realisation possible, seul x est controle (a 1'aide du detecteur 40 sur le moteur) et une fonction de transfert predeterminee, qui est determinee d'apr&s des caracteristiques d'essais et/ou de structure, sert a determiner la/les fonctions de commande appropriees pour le/les elements anti-vibrations actifs. La fonction de transfert pr&d&termin&e donne un rapport X/Y optimal d'apr&s les valeurs detectees de x et/ou y. La Fig. 4 illustre sous une forme graphique la transmission de vibrations pendant le fonctionnement du moteur a 1'aide de divers proc&d&s de suppression de vibrations, dont d'autres formes possibles de realisation de la presente invention. Comme represent& sur cette figure, en utilisant des donnees negatives de vitesse et des donnees negatives d'ant&r&action de position, fournies par un detecteur 40 sur le bati moteur, la fonction de coefficient de transmission est similaire a 1'utilisation seulement d'un bati rigide, mais la transmissibilite dans le domaine de fonctionnement du moteur est plus faible. Par ailleurs, comme repr&sent&, en utilisant des donnees negatives d'ant&r&action de vitesse, un amortissement supplementaire peut etre ajout& aux frequences de resonance. Bien que Von constate que la presente forme de realisation peut creer une reduction mod&r&e quant A. la transmissibilite dans le domaine de fonctionnement, la presente forme de realisation supprime toute amplification potentielle de resonance dans le domaine de fonctionnement du moteur. Dans une forme de realisation supplementaire, les donnees d'ant&r&action negatives de vitesse et negatives de position sont combines avec des donnees negatives de reaction de vitesse pour assurer une plus grande reduction de transmission dans le domaine de fonctionnement. Dans encore une autre forme de realisation possible, des donnees positives de reaction d'opposition et des donnees negatives de reaction d'acc&l&ration servent a creer une structure de bati moteur qui est sensiblement equivalente a un bati moteur souple, en ce sens que la transmissibilite des vibrations est fortement reduite dans le domaine de fonctionnement tout en maintenant faible la flexion en charge. On notera que les diff&rentes solutions presentees ci-dessus, en reference A. la Fig. 4, sont des exemples de formes de realisation, et que la presente invention envisage diverses combinaisons de types de detecteurs et de donnees detectees a utiliser pour limiter le plus possible la transmissibilite de vibrations A. la structure de 1' aile/fuselage. Consid&rant maintenant la Fig. 5, on va decrire le fonctionnement d'une forme de realisation de la presente invention ainsi qu'un exemple de syst&me de commande. La forme de realisation repr&sent&e sur la Fig. 5 est une forme d'utilisation utilisant des donnees de reaction (cote 1'aile/fuselage) fournies par le detecteur 42 et des donnees d'ant&r&action (cote moteur) fournies par le detecteur 40. Cependant, comme evoque plus haut, la presente invention ne se limite pas A. cette forme de realisation, puisque la presente invention envisage de n'utiliser des donnees de reaction fournies par le detecteur 42. Comme represent& et evoque plus haut, les detecteurs 40, 42 detectent des vibrations ou un mouvement &manant du reacteur 34 et de la 1'aile (ou du fuselage) 32 pour fournir respectivement des donnees de reaction et d'ant&r&action. Les signaux fournis par les detecteurs 40, 42 sont appliques respectivement A. des conditionneurs 52 et 48 de signaux. Dans une forme de realisation ou les detecteurs 40 et 42 sont de types diff&rents, si necessaire les conditionneurs de signaux peuvent &tre diff&rents. Apr&s que les signaux ont et& conditionnes, ils sont convertis d'une forme analogique en une forme num&rique, a 1'aide du convertisseur A/N 54. Le processeur num&rique 50 de signaux acquiert alors les signaux num&ris&s et applique les methodes de commande requises, et les modalites de commande sont determinees par traitement num&rique des signaux. A la suite du processeur num&rique 50 de signaux, le convertisseur N/A 46 convertit le signal trait& pour le faire passer d'une forme num&rique a une forme analogique de fawn qu'il puisse servir A. commander 1'&l&ment anti-vibrations actif 36, apr&s amplification du signal par 1'amplificateur de puissance 44. Dans une forme de realisation de la presente invention, la structure de bloc de bati moteur constitue le principal trajet de charges depuis le moteur 34 vers 1'aile (ou le fuselage) 32, et les elements anti-vibrations actifs 36 sont encastr&s dans la structure du bloc de bati moteur. Cependant, it est envisage qu'une structure de support d'&l&ment diff&rente puisse &tre employee en fonction de la structure sp&cifique du bati moteur et des applications de la presente invention. Des exemples des diverses formes de realisation sont repr&sent&s sur les figures 6 et 7. La Fig. 6 represente une forme de realisation d'un bloc 600 de bati moteur selon la presente invention, ou quatre elements anti-vibrations actifs sont encastres dans le bloc 600 de bati, qui Berta relier un moteur a un fuselage. Comme repr&sent&, deux elements anti-vibrations actifs 62 servent A. limiter les vibrations laterales tandis que deux elements anti-vibrations actifs supplementaires 64 servent a limiter les vibrations verticales (c'est-a-dire sur une ligne s'etendant du moteur au fuselage). Comme indiqu& plus haut, les elements anti-vibrations actifs 62 et 64 sont du type actionneurs capables de fonctionner a une frequence comparable a celle du moteur. En outre, bien que les elements 62 et 64 soient representes encastres dans le bloc 60, la presente invention envisage que les elements 62 et 64 puissent egalement etre places au voisinage du bloc 600. La construction et la structure du bloc 600 de bati moteur ne sont pas limitees par la presente invention. Comme la Fig. 6, la Fig. 7 represente un bloc 700 de bati moteur selon une autre forme de realisation, ou le bloc 700 relie un moteur a une structure de 1'aile. La encore, des elements anti-vibrations actifs servent a limiter les vibrations dans les deux directions laterale 72 et verticale 74. On notera en outre que, bien que les formes de realisation des figures 6 et 7 aient ete representees avec quatre elements anti- vibrations actifs, disposes respectivement a raison de deux pour les vibrations laterales et deux pour les vibrations verticales, la presente invention ne se limite pas a une telle configuration. En particulier, le nombre et 1'orientation des elements anti-vibrations actifs peuvent etre optimises pour tirer un avantage pratique maximal de la configuration specifique de la structure. Par exemple, s'il est determine qu'une structure specifique de bati moteur a des vibrations dominantes dans une seule direction, le/les elements anti-vibrations actifs peuvent etre orientes uniquement dans cette direction. De plus et selon une autre possibilite, la presente invention envisage une limitation des vibrations et du mouvement sur tous les axes, en fonction des performances de vibrations de la structure. Bien que la presentation ci-dessus ait principalement porte sur 1'utilisation de la presente invention conjointement avec des moteurs d'avion, les specialistes ordinaires de la technique comprendront que la presente invention peut etre employee avec toute application dans laquelle un moteur ou une machine tournante cree ou provoque autrement des vibrations a basse frequence dans la structure sur laquelle it est monte. De plus, bien que la presentation ci-dessus est egalement principalement portee sur des batis moteurs rigides, la presente invention ne se limite pas a cette application mais peut egalement etre utilisee conjointement avec des batis moteurs souples, dans les applications ou des batis moteurs souples sont acceptables dans la pratique. LISTE DES REPERES 10 Structure de bati moteur 12 Aile 30 Bati moteur 32 Aile 34 Moteur 36 Element anti-vibrations 38 Dispositif de commande 40 Detecteur 42 Detecteur 44 Amplificateur de puissance 46 Convertisseur N/A 48 Conditionneur de signaux 50 Processeur numerique de signaux 52 Conditionneur de signaux 54 Convertisseur A/N 62 Element anti-vibrations actif 64 Element anti-vibrations actif 72 Element anti-vibrations actif 74 Element anti-vibrations actif 100 Structure de bati moteur rigide 300 Bati moteur 600 Bloc de bati moteur 700 Bloc de bati moteur
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Une structure de bâti moteur (300) est pourvue de mécanismes anti-vibrations actifs (36) qui sont fixés au voisinage du bâti moteur (30) pour empêcher des vibrations du moteur de se propager jusque dans la structure de support (32) du moteur, par exemple la structure de l'aile ou de fuselage d'un avion. De plus, des détecteurs (40/42) sont disposés sur le moteur (34) et/ou la structure de l'aile/fuselage (32) pour fournir des signaux de commande aux mécanismes anti-vibrations actifs (36) de façon que le mécanisme anti-vibrations actifs réagisse aux données détectées pour limiter le plus possible la transmissibilité de vibrations du moteur (34) à la l'aile/au fuselage (32).
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1. Systeme anti-vibrations pour bati moteur, comprenant : au moins un bati moteur (30) qui relie un moteur (34) a une structure 5 de support (32) de moteur ; au moins un element anti-vibrations actif (36) place au voisinage dudit/desdits batis moteurs (30) de fawn que ledit/lesdits elements anti-vibrations actifs (36) creent une force d'actionnement sur ledit moteur (34) et/ou ladite structure de support (32) ; 10 au moins un detecteur (40/42) de vibrations monte sur ledit moteur (34) et/ou ladite structure de support (32) pour detecter des vibrations dans ledit moteur (34) et/ou ladite structure de support (32) ; et un dispositif de commande (38) qui recoit un signal fourni par ledit/lesdits detecteurs (40/42) et commande ledit/lesdits elements anti-vibrations 15 actifs (36) d'aures ledit signal rep fourni par ledit/lesdits detecteurs (40/42) de vibrations. 2. Systeme anti-vibrations pour bati moteur selon la 1, dans lequel ledit/lesdits elements anti-vibrations actifs (36) sont encastres dans ledit/lesdits batis moteurs (30). 20 3. Systeme anti-vibrations pour bati moteur selon la 1, comprenant en outre une pluralite desdits elements anti-vibrations actifs (36) qui sont commandos par ledit dispositif de commande (38). 4. Systeme anti-vibrations pour bati moteur selon la 3, dans lequel au moins certains elements de ladite pluralite d'elements anti-vibrations 25 actifs (36) ont une orientation differente par rapport a au moins un autre element parmi lesdits elements anti-vibrations actifs (36). 5. Systeme anti-vibrations pour bati moteur selon la 1, comprenant en outre au moins un detecteur de vibrations supplementaire (40/42) monte sur 1'autre desdits moteurs (34) et structure de support (32) pour detecter 30 d'autres vibrations dans l'autre desdits moteurs (34) et structure de support (32), et ledit dispositif de commande (38) recoit un signal dudit/desdits detecteurs de vibrations supplementaires (40/42) et commande ledit/lesdits elements anti-vibrations actifs (36) d'aures lesdits signaux rebus fournis par chacun des detecteurs (40/42) de vibrations. 6. Systeme anti-vibrations pour bati moteur selon la 1, dans lequel ledit detecteur (40/42) de vibrations peut &tre un accelerometre, un detecteur de vitesse, un detecteur de deplacement, des extensometres et un dispositif de mesure de deformation. 7. Systeme anti-vibrations pour bati moteur selon la 1, dans lequel ledit moteur (34) est un moteur d'avion et ladite structure de support (32) est une partie d'une aile ou d'un fuselage. 8. Systeme anti-vibrations pour bati moteur selon la 1, dans lequel ledit bati moteur (30) est un bati moteur rigide. 9. Systeme anti-vibrations pour bati moteur selon la 1, dans lequel un deplacement dudit moteur (34) dans une premiere direction est appele x et un deplacement de ladite structure de support (32) dans ladite premiere direction est appele y, et ledit dispositif de commande (38) commande ledit/lesdits elements anti-vibrations actifs (36) afin de limiter le plus possible le rapport y/x. 10. Proc&d& de limitation de vibrations d'un systeme de bati moteur, comprenant des &tapes consistant a : d&tecter des vibrations d'un moteur (34) et/ou d'une structure de support (32) sur laquelle est monte le moteur (34) ; exercer au moires une force d'actionnement sur ledit moteur (34) et/ou ladite structure de support (32) d'apres ladite &tape de detection afin de limiter le plus possible la transmission de vibrations dudit moteur (34) a ladite structure de support (32).
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F,B
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F16,B64
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F16F,B64D
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F16F 15,B64D 27
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F16F 15/02,B64D 27/00
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FR2901708
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A1
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DISPOSITIF MEDICAL ACTIF TEL QU'IMPLANT ACTIF OU PROGRAMMATEUR POUR UN TEL IMPLANT, COMPRENANT DES MOYENS DE TELEMETRIE RF
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L'invention concerne les "dispositifs médicaux actifs" tels que définis par la directive 93/42/CE du 14 juin 1993 du Conseil des communautés européennes, et notamment les "dispositifs médicaux implantables actifs" tels que définis par la directive du Conseil 90/385/CEE du 20 juin 1990. Cette définition inclut en particulier les appareils chargés de surveiller l'activité cardiaque et de générer des impulsions de stimulation, de resynchronisation, de défibrillation et/ou de cardioversion en cas de trouble du rythme détecté par l'appareil. Elle inclut aussi les appareils neurologiques, les pompes de diffusion de substances médicales, les implants cochléai- res, les capteurs biologiques implantés, etc., ainsi que les dispositifs de mesure de pH ou encore d'impédance intracorporelle (telle que mesure d'impédance transpulmonaire ou d'impédance intracardiaque). On notera également que, si l'invention s'applique de manière particulièrement avantageuse aux appareils implantés tels que stimulateurs, cardioverteurs ou défibrillateurs, elle peut tout aussi bien être mise en oeuvre avec des dis-positifs médicaux non implantés, par exemple des enregistreurs de don-nées comme les appareils Holter externes destinés à la surveillance et à l'enregistrement en ambulatoire de certains paramètres physiologiques tels que par exemple l'activité cardiaque. De façon générale, la plupart des dispositifs médicaux actifs sont conçus pour permettre un échange de données avec un "programmateur", qui est un appareil externe permettant de vérifier le paramétrage du dispositif, de lire des informations enregistrées par celui-ci ou d'y inscrire des informations, ou encore de mettre à jour le logiciel interne de pilotage du disposi- tif. Cet échange de données entre le dispositif médical et le programmateur est effectué par télémétrie, c'est-à-dire par une technique de transmission à distance d'informations, sans contact galvanique. Jusqu'à présent, la télémétrie est opérée par couplage essentiellement in-ductif entre des bobines du dispositif implanté et du programmateur, technique connue sous le nom de "procédé par induction". Cette technique présente cependant l'inconvénient, en raison de la très faible portée d'un couplage inductif, de nécessiter l'utilisation d'une "tête de télémétrie" reliée au programmateur et contenant une bobine qu'un opérateur place au voisinage du site où est implanté le dispositif. Il a été récemment proposé de mettre en oeuvre une autre technique de couplage non galvanique, utilisant les deux composantes d'une onde électromagnétique produite par des circuits émetteurs/récepteurs opérant dans le domaine des radiofréquences (RF), typiquement des fréquences de l'ordre de plusieurs centaines de mégahertz. Cette technique, dite de "télémétrie RF" permet de programmer ou interroger des implants à des distances supérieures à 3 m, et autorise donc l'échange d'informations sans manipulation d'une tête de télémétrie, voire même sans intervention d'un opérateur externe. Un dispositif comprenant des moyens de télémétrie RF, et son programmateur associé, sont par exemple décrits dans le US-A-6 868 288 (Thompson). Le fonctionnement satisfaisant des circuits de télémétrie RF implique une élimination efficace des parasites RF susceptibles de produire des interfé- rences et de perturber la transmission des données. En effet, à la différence des techniques par induction, qui présentent une bonne immunité aux parasites, la réception des signaux RF est fortement perturbée par l'environnement électromagnétique, notamment les signaux de radio, de télévision et de téléphonie mobile, sans compter les nombreux parasites industriels susceptibles d'être produits dans l'environnement immédiat du porteur de l'implant. Les circuits de télémétrie RF nécessitent donc l'utilisation de filtres passe-bande très efficaces, présentant une caractéristique de réjection de bande très abrupte. Les filtres à ondes acoustiques présentent de telles propriétés, et le US-A-6 868 288 précité propose précisément d'utiliser dans le circuit de télémétrie RF d'un implant un résonateur à ondes acoustiques de surface SAW (Surface Acoustic Wave) ou un résonateur acoustique de volume à film mince FBAR (Thin-Film Bulk Acoustic Resonator). Les propriétés de très grande sélectivité de ces résonateurs sont en effet connues, par ailleurs, pour la réalisation de filtres passe-bande très efficacesä Ces filtres à résonateur SAW ou FBAR présentent cependant un certain nombre d'inconvénients, tout particulièrement lorsqu'ils sont utilisés dans des dispositifs implantés. Ainsi, les résonateurs SAW utilisent, par principe, la propagation d'une onde acoustique en surface, qui implique corrélativement une taille de composant relativement importante. Cet inconvénient est particulièrement handicapant avec les dispositifs implantés qui, comme on le comprend ai-sément, requièrent une miniaturisation poussée du circuit électronique compte tenu de la place réduite disponible à l'intérieur du boîtier. D'autre part, du point de vue de la technologie, ces résonateurs SAW sont disponibles seulement sous forme de composants discrets, qui doivent donc être reportés sur le circuit électronique de l'implant, avec les in-convénients qui en découlent en termes notamment d'étapes de procédé supplémentaires et de coût supérieur. Enfin, sur le plan électrique, les résonateurs SAW présentent une excellente sélectivité mais introduisent des pertes d'insertion non négligeables dans les circuits où ils sont utilisés, dégradant d'autant la sensibilité du ré- cepteur de télémétrie. A la différence des résonateurs SAW, les résonateurs FBAR présentent une taille beaucoup plus réduite et des pertes d'insertion moindres. En revanche, ces résonateurs FBAR sont beaucoup plus délicats à réaliser, car ils nécessitent le micro-usinage d'une très fine membrane mobile, susceptible d'être mise en résonance (on décrira plus en détail la structure des résonateurs FBAR en référence aux figures 2a et 2b). Ce micro-usinage est délicat à mettre en oeuvre, notamment dans un processus collectif, ce qui introduit de nombreux rebuts lors de la fabrication des composants. De plus, le mouvement de la membrane mobile implique de laisser subsister un espace libre au-dessus et au-dessous de celle-ci. De ce fait, si des poussières venaient à se déposer au-dessus de la membrane en cours de fabrication ou postérieurement, la fréquence de résonance de la membrane se trouverait modifiée, et il serait nécessaire de réaccorder le filtre. Pour pallier cet inconvénient, une fois réalisé et ajusté en fréquence, le composant doit être enfermé dans un volume étanche, avec formation d'une couche supplémentaire ou report d'un capot de fermeture du composant. Du point de vue industriel, bien qu'il soit théoriquement possible d'intégrer le résonateur FBAR au cours du processus de fabrication du circuit au-quel il est associé, une telle intégration se révèle difficile à mettre en oeuvre avec un rendement satisfaisant, de sorte que les résonateurs FBAR aujourd'hui disponibles le sont seulement sous forme de composants discrets. Le composant FBAR doit donc être reporté sur le circuit électroni- que ou sur la plaquette hybride par un procédé additionnel tel que wirebonding ou flip-chip, ce qui, comme dans le cas du SAW, grève le coût de fabrication et réduit les performances électriques du fait de la présence des fils, pistes de liaison, etc. Enfin, outre la difficulté qu'il y a à trouver et maintenir l'accord d'un corn- posant résonateur FBAR, celui-ci présente une caractéristique de réjection moins abrupte que celle d'un résonateur SAW, de sorte que pour obtenir une réjection satisfaisante, il est nécessaire de combiner entre eux plusieurs résonateurs FBAR. Cette multiplication des composants augmente d'autant le coût, l'encombrement, et les difficultés de mise au point du circuit final. Le problème de l'invention est de réaliser un dispositif médical actif, et/ou son programmateur associé, comprenant des circuits de télémétrie RF remédiant aux inconvénients ci-dessus et qui soient en outre avantageusement adaptés aux contraintes particulières des implants actifs, qui re- quièrent une miniaturisation plus poussée du circuit électronique compte tenu de la place réduite disponible à l'intérieur du boîtier de l'implant. L'invention a notamment pour but de réaliser un tel dispositif et/ou programmateur dont les circuits RF présentent les avantages suivants : û coût de fabrication réduit ; filtre éventuellement intégrable, de manière à pouvoir obtenir un composant monolithique incluant la puce du circuit émetteur/récepteur RF avec son filtre réjecteur de bande associé. Une telle intégration pré-sente de nombreux avantages : réduction du coût d'ensemble, diminution des pertes d'insertion et maximisation de la surface utile (pour miniaturiser les implants, on sait aujourd'hui empiler plusieurs puces monolithiques les unes sur les autres ; réalisation collective possible avec un bon rendement du processus de fabrication (moindres rebuts) ; réduction des impédances parasites, notamment des inductances 35 (conducteurs de liaison, pistes, bondings, etc.), permettant de réduire les pertes d'insertion et éviter d'avoir à réaccorder le filtre après intégration ou report sur le circuit ; possibilité d'utilisation en nombre des résonateurs, permettant de concevoir des filtres performants combinant plusieurs résonateurs pour obtenir une caractéristique très abrupte. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif actif comportant des circuits de télémétrie RF susceptibles de fonctionner dans plusieurs bandes de fréquences, telles que la bande MICS (Medical Implants Communication System) 402-405 MHz, ou les bandes banalisées publiques ISM (Industriel, Scientifique et Médical) 863-870 MHz, 902-928 MHz et 2,4 GHz utilisées par les dispositifs médicaux . En effet, les appareils dotés de fonctions de télémétrie RF actuels sont tous des appareils seulement multicanaux, c'est-à-dire utilisant plusieurs fréquences situées dans une même bande. Or il serait particulièrement avantageux de disposer d'un appareil multi-bande (bibande, tribande, voire même quadribande), car : û les bandes de fréquences autorisées ne sont pas forcément les mêmes selon les pays ; selon les circonstances, la propagation peut être meilleure dans telle ou telle bande, et il serait avantageux de pouvoir choisir celle qui as-sure la meilleure propagation de manière à optimiser la transmission des données, l'occupation de la bande (le nombre de canaux utilisés) varie selon les bandes et, là encore, il pourrait être avantageux de choisir une bande présentant suffisamment de canaux libres. Le problème de l'invention est résolu, et les différents buts précités sont atteints, par un dispositif médical actif, ou son programmateur associé, du type général comprenant, comme divulgué par le US-A-6 868 288 précité, au moins une antenne RF et au moins un émetteur/récepteur de télémé- trie RF avec, pour le couplage à l'antenne, un filtre de réjection de bande associé, ce dispositif étant caractérisé, selon l'invention, en ce que le filtre de réjection de bande inclut au moins un résonateur BAW à ondes acoustiques de volume du type SMR à isolement par miroir de Bragg acoustique. Un tel dispositif actif est typiquement réalisé avec une plaquette de circuit hybride et au moins une puce de circuit monolithique, reportée sur cette plaquette, intégrant ledit émetteur/récepteur de télémétrie RF. Le résonateur BAW peut alors être soit directement intégré à la puce en surface de celle-ci, soit réalisé sous forme d'un composant discret, distinct de la puce, reporté en surface de celle-ci ou bien en surface de la plaquette de circuit hybride. Très avantageusement, le résonateur BAW est un résonateur accordable comprenant une couche superficielle de charge érodable. Le filtre de réjection de bande peut être un filtre à entrée et sortie différentielles comprenant une pluralité de résonateurs BAW configurés en treillis, ou bien un filtre à entrée et sortie asymétriques comprenant une pluralité de résonateurs BAW configurés en échelle. Très avantageusement, le dispositif comprend une pluralité d'émetteurs/ récepteurs de télémétrie RF opérant dans des bandes de fréquences respectives distinctes, notamment au moins deux des bandes Dans ce cas, il est avantageusement prévu des moyens d'évaluation de la performance des différentes bandes de fréquences, et des moyens de sélection, pour la transmission des signaux de télémétrie RF, de celui des émetteurs/récepteurs opérant dans celle de ces bandes présentant la meilleure performance. Les moyens d'évaluation de la performance peu-vent notamment évaluer des critères parmi le niveau de signal capté en réception, le débit maximal de données susceptible d'être transmis, et l'occupation des différents canaux dans les bandes respectives. Il peut être également prévu des moyens pour commuter en un mode de faible consommation le ou les émetteurs/récepteurs opérant dans la ou les ban- des non sélectionnées. 0 On va maintenant décrire un exemple de réalisation de l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques désignent d'une figure à l'autre des éléments identiques ou fonctionnellement semblables.30 La figure 1 illustre, de façon schématique, un circuit émetteur/récepteur de télémétrie RF couplé à son antenne associée, dans le cas d'un dispositif de l'art antérieur. Les figures 2a et 2b illustrent la structure de principe d'un résonateur de 5 type FBAR à membrane micro-usinée, selon les deux variantes respectives à membrane supportée ou à cavité. La figure 3 illustre la configuration générale d'un résonateur de type SMR à réflecteur acoustique de Bragg. La figure 4 illustre les circuits émetteurs/récepteurs de télémétrie RF et la 10 manière dont ils sont couplés à une antenne commune, dans un dispositif actif de type bi-bande selon l'invention. La figure 5 illustre de façon plus détaillée la structure d'un résonateur BAW de type SMR à miroir de Bragg acoustique. La figure 6 illustre la structure d'un filtre réjecteur asymétrique réalisé à 15 partir d'une combinaison de résonateurs montés en échelle. La figure 7 montre la structure d'un filtre réjecteur symétrique, réalisé à partir d'une combinaison de résonateurs montés en treillis. Les figures 8, 9 et 10 illustrent trois techniques possibles d'intégration ou de report des résonateurs SMR sur un circuit de télémétrie RF selon l'in-20 vention. 0 Sur la figure 1, on a représenté de façon schématique la configuration d'un circuit de télémétrie RF d'un dispositif médical actif selon la technique 25 antérieure. Le circuit principal 10, typiquement réalisé sur un substrat hybride, comprend un circuit émetteur/récepteur de télémétrie RF 12 couplé à une antenne 14 incorporée au dispositif (par exemple dans la région de la tête de connexion de l'implant). 30 La réjection des signaux parasites est assurée par interposition entre l'antenne 14 et les circuits 12 d'un résonateur 16 tel qu'un résonateur à onde acoustique de surface SAW ou à onde acoustique de volume BAW 16. Des composants d'adaptation d'impédance 18, 20 sont prévus en tant que de besoin pour assurer le couplage et la symétrisation éventuelle ainsi 35 que pour réduire les pertes d'insertion. Lorsque les filtres de réjection des circuits de télémétrie RF des implants connus mettent en oeuvre des résonateurs BAW, ceux-ci sont des composants de type FBAR présentant l'une des deux structures illustrées figure 2a et 2b. Dans la première structure, illustrée figure 2a, le composant 22 comprend une couche 24 de matériau piézoélectrique excité par des électrodes conductrices 26, 28. Lorsqu'il est sollicité, ce matériau transmet une fraction de son énergie à une membrane 30 en matériau non piézoélectrique, micro-usinée sur un substrat massif 32. D'autre part, une partie 34 de ce substrat massif 32 a été éliminée localement, de manière à former une cavité 34 qui pourra être excitée par la vibration de la partie apparente 36 de la membrane. Dans la seconde variante, illustrée figure 2a, le substrat 32 est conservé intact, et la cavité 34 est formée en réservant un intervalle d'air entre le résonateur 24 et le substrat 32. Cet intervalle est par exemple obtenu en déposant une couche sacrificielle entre résonateur et substrat de sorte qu'une fois cette couche enlevée le résonateur 24 se trouve suspendu au-dessus du substrat. Comme on le comprend aisément, ces structures sont délicates à réaliser et fragiles. De plus, l'ajustement de la fréquence de résonance du composant dépend très fortement des propriétés du matériau piézoélectrique, de l'épaisseur des couches, du dimensionnement de la cavité résonante et des diverses contraintes mécaniques exercées sur la membrane, qui a tendance à se déformer et à se déchirer aisément. Le point de départ de l'invention consiste à choisir pour le filtre de réjection de bande une structure de résonateur autre que celle du résonateur FBAR illustrée sur les figures 2a et 2b. Plus précisément, l'invention propose d'utiliser, dans un circuit de télémétrie RF pour dispositif médical actif, notamment pour un implant actif, un résonateur de type SMR (Solidly Mounted Resonator), qui est une configuration différente de résonateur piézoélectrique, liée au substrat et ne mettant en oeuvre aucune cavité ni membrane. La structure générale d'un composant de type SMR est illustrée figure 3. Ce composant est constitué d'un résonateur 40 comprenant une couche 24 de matériau piézoélectrique, par exemple du nitrure d'aluminium AIN, disposée entre deux couches métalliques 26, 28 formant électrodes d'ex-citation, par exemple en molybdène. Pour éviter que l'onde acoustique ne s'y propage et ne s'y atténue, la structure résonante est acoustiquement isolée du substrat 32 par une in- terface composée d'un empilement 42 de couches quart d'onde d'impédances acoustiques très différentes, alternativement élevées et faibles, permettant de réaliser un miroir de Bragg acoustique. Les couches constituant l'empilement 42 sont par exemple des couches alternées de nitrure de silicium SiN et oxycarbure de silicium SiOC, et leur nombre peut at- teindre dix ou douze, voire plus. Ce résonateur présente l'avantage de pouvoir être réalisé sur une très grande variété de substrats (les propriétés acoustiques du substrat étant sans importance) et d'être également intégrable au processus global de fabrication du circuit monolithique auquel sera associé le résonateur.. La figure 4 illustre la configuration d'un circuit de télémétrie RF bibande utilisant un tel résonateur SMR, par exemple un circuit de télémétrie RF susceptible de fonctionner indifféremment dans les bandes 402-405 MHz et 2,4 GHz. Le circuit de télémétrie RF 10 comprend deux étages émetteur/récepteur respectifs 12, 44 fonctionnant dans chacune des deux bandes concernées. Ces circuits présentent une structure semblable, avec côté réception un amplificateur faible bruit LNA 46 et côté émission un amplificateur de puissance PA 48. Ces amplificateurs de réception et d'émission 46, 48 sont couplés à divers étages mélangeurs 50 et à un oscillateur commandé en tension VCO 52. L'ensemble est contrôlé par des signaux d'entrée de données en phase E, et en quadrature EQ et par un signal de commande de la fréquence de l'oscillateur VCO, et délivre en sortie des signaux de données en phase S, et en quadrature SQ. Les deux circuits d'émission/ réception 12, 44 sont couplés à une antenne commune 14, par exemple un doublet incorporé au boîtier de l'implant et relié par une ligne symétrique bifilaire à chacun des deux circuits d'émission/réception. Le circuit 12 opérant dans la bande 402-405 MHz est, de manière en elle-même connue, couplé à l'antenne 14 par l'intermédiaire d'un filtre réjecteur 16 comprenant un résonateur à ondes acoustiques de surface SAW, avec des éléments appropriés 18, 20 d'adaptation d'impédance. Le circuit 44 opérant dans la bande 2,4 GHz est couplé à l'antenne 14 par l'intermédiaire d'un filtre réjecteur 54 comprenant un résonateur BAW de type SMR, ou une combinaison de plusieurs résonateurs de ce type (voir plus bas). Le couplage du filtre 54 au reste du circuit est assuré par des élé- ments respectifs référencés 56 côté antenne, 58 côté réception et 60 côté émission. La liaison de télémétrie RF peut être établie indifféremment dans la bande 402-405 MHz ou dans la bande 2,4 GHz. Le choix de l'une ou l'autre bande pour la transmission des données peut être avantageusement ef- fectué de façon automatique en fonction d'un ou plusieurs critères dont, notamment : le niveau de signal capté en réception RSSI (Received Signal Strength lndicator) des signaux RF reçus, dans l'une et l'autre bande, par l'implant (dans le sens de transmission programmateur -~ implant) et par le programmateur (dans le sens de transmission implant -* program- mateur) - le débit maximal des données susceptibles d'être transmis dans l'une et l'autre bande, et/ou l'occupation des différents canaux dans l'une et l'autre bande, de ma-nière à s'assurer de pouvoir disposer d'un canal de communication libre. Chaque fois qu'une communication de télémétrie RF est initiée, la recherche de la meilleure bande est opérée, et la transmission des données est effectuée sur la bande choisie. Avantageusement, les circuits électroni- ques de la bande qui n'a pas été choisie sont mis dans un mode de faible consommation, de manière à réduire d'autant l'énergie consommée par la pile de l'implant. La figure 5 décrit plus en détail le résonateur BAW de type SMR utilisé (seul ou en combinaison) comme filtre de réjection de bande pour le dis- positif de l'invention. Très avantageusement, ce résonateur est formé au cours du même processus que le circuit émetteur/récepteur de télémétrie RF, c'est-à-dire que la puce RF est une puce monolithique intégrant son propre résonateur SMR. Comme on l'avait expliqué plus haut en référence à la figure 3, le résonateur 40 comprend une couche piézoélectrique 24, par exemple en nitrure d'aluminium AIN, disposée entre deux électrodes métalliques d'excitation 26, 28, par exemple en molybdène. Lorsqu'un signal RF est appliqué en- tre ces deux électrodes, une déformation mécanique est créée dans le matériau et, pour une fréquence prédéterminée, les ondes viennent se renforcer et le composant entre en résonance. Le résonateur est caractérisé par sa fréquence propre, son coefficient de couplage (représentatif des pertes d'insertion) et son facteur de qualité. La fréquence propre est déterminée par divers paramètres tels que la vitesse acoustique dans le matériau, son module d'Young et l'épaisseur des diverses couches du composant. Du fait du comportement mécanique du résonateur, celui-ci doit être isolé du substrat 32 sur lequel il est formé de manière que la résonance puisse s'établir avec un bon coefficient de couplage. Dans le cas d'un résonateur de type SMR, cet isolement est réalisé par un empilement 42 de couches SiN/SiOC formant réflecteur de Bragg acoustique. L'épaisseur de chaque couche dépend de la fréquence propre du résonateur (quart d'onde) et le nombre de couches est calculé pour optimiser la ré-flexion finale, typiquement au moins 99% du signal acoustique étant réflé- chi. Pour assurer la liaison électrique entre les électrodes d'excitation du cristal piézoélectrique et les différents circuits de la puce, la couche 24 est creusée, par exemple en 64, 66, 68, et revêtue d'une métallisation, jus-qu'à atteindre des vias tels que 70, 72 formés au travers de l'empilement 42 formant miroir de Bragg, dans des régions d'extrémité situées au-delà de la région de la couche piézoélectrique 24 entraînée en vibration par la sollicitation électrique des électrodes 26, 28. Très avantageusement, le résonateur 40 comprend à sa surface supérieure une couche de charge 74, par exemple en SiO2, qui est neutre sur le plan électrique mais qui a pour effet, du fait de sa masse, d'influer sur la fréquence propre de la structure résonante. Cette couche permet, par un enlèvement sélectif contrôlé de matière (par exemple érosion par laser ou par faisceau d'ions) d'enlever progressivement une quantité réduite de matière jusqu'à obtenir la fréquence précise de résonance souhaitée (trimming). Une couche de passivation 76 de nitrure de silicium SIN) protège la structure du résonateur une fois celui-ci accordé sur la fréquence propre choisie. Les figures 6 et 7 illustrent deux exemples de combinaisons de résonateurs BAW de type SMR tel que celui que l'on vient de décrire, permettant d'obtenir un filtre de réjection de bande présentant les performances souhaitées. La figure 6 illustre un filtre de réjection de bande 54 avec entrée/sortie I/O asymétrique, les résonateurs étant associés suivant un montage en échelle, par exemple huit résonateurs, avec quatre résonateurs parallèle 78 et quatre résonateurs série 80. Les résonateurs série et parallèle ont des fréquences de résonance légèrement décalées, la bande passante du filtre 54 étant liée à ce décalage, avec une fréquence de résonance des résonateurs parallèle correspondant à la fréquence d'antirésonance des résonateurs série pour de minimiser les pertes d'insertion. La figure 7 illustre une autre combinaison possible de quatre résonateurs parallèle 78 et quatre résonateurs série 80 dans une configuration en treillis, adaptée à la réalisation d'un filtre symétrique, pour des circuits différentiels. Le choix d'un SMR comme résonateur permet, compte tenu du rendement technologique élevé (peu de rebuts), de réaliser de façon monolithique un filtre de réjection de bande comprenant une pluralité de résonateurs associés, typiquement un filtre à quatre ou huit résonateurs. Compte tenu de la multiplication des résonateurs dans un même filtre, un taux de rebut trop élevé par résonateur (comme cela est le cas des FBAR) conduirait en ef- fet à un déchet considérable pour un filtre comportant quatre ou huit de ces résonateurs, excluant une intégration poussée. Les figures 8 à 10 illustrent plusieurs solutions technologiques pour associer des résonateurs 40, notamment combinés à plusieurs pour réaliser un filtre de réjection de bande, à la puce monolithique 44 du circuit émet- teur/récepteur de télémétrie RF, cette puce étant elle-même reportée sur une plaquette de circuit hybride 82 supportant et interconnectant l'ensemble des composants, actifs et passifs, du dispositif médical. La première solution, illustrée figure 8, consiste à réaliser les divers résonateurs 40 directement en surface de la puce 44, de manière intégrée au cours de la même étape de processus. Pour plus de détails sur cette technique d'intégration, on pourra se référer au FR-A-2 853 473, qui décrit un composant électronique incorporant un ou plusieurs résonateurs associés, réalisés de manière monolithique. La deuxième solution, illustrée figure 9, consiste à réaliser les résonateurs sous forme de composants discrets autonomes, puis à les reporter sur la puce 44, par exemple par une technique de type flip-chip ou analogue. Avec cette solution, le rendement de fabrication peut être augmenté par un tri préalable des résonateurs avant leur report sur la puce 44. La troisième solution, illustrée figure 10, consiste à réaliser également les résonateurs 40 sous forme de composants discrets, mais à les reporter non plus sur la puce 44, mais sur la plaquette de circuit hybride 82 recevant,par ailleurs, la puce de circuit 44. On notera que les deux premières techniques sont compatibles avec un empilement des puces monolithiques, où la puce des circuits émetteurs/ récepteurs de télémétrie RF est par exemple empilée sur la puce du microcontrôleur de traitement des signaux, au lieu d'être disposée à côté de celle-ci. Cette configuration présente l'avantage d'économiser la place disponible pour les circuits électroniques à l'intérieur du boîtier de l'implant. L'intégration des résonateurs au-dessus de la puce de télémétrie RF, elle-même superposée à la puce du microcontrôleur, n'implique qu'une augmentation d'épaisseur globale de l'empilement de quelques dizaines de micromètres supplémentaires, négligeable sur le plan de l'encombrement. Un autre avantage de cette configuration empilée est qu'elle permet de réduire fortement les impédances, notamment les inductances réparties des conducteurs de liaison, pistes, bondings, etc. et évite d'avoir à réac-corder le résonateur du filtre de réjection (ou les différents résonateurs combinés pour former ce filtre de réjection) après report sur la puce
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Le dispositif comprend au moins une antenne RF (14), et au moins un émetteur/récepteur de télémétrie RF (44) avec, pour le couplage à l'antenne, un filtre de réjection de bande (54) associé. Le filtre de réjection de bande (54) inclut au moins un résonateur BAW (40) à ondes acoustiques de volume, du type SMR à isolement par miroir de Bragg acoustique (42). Le dispositif peut être un dispositif multi-bande comprenant une pluralité d'émetteurs/récepteurs RF (12, 44) opérant dans des bandes de fréquences respectives distinctes telles que les bandes 402-405 MHz, 863-870 MHz, 902-928 MHz et 2,4 GHz.
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1. Un dispositif médical actif, notamment un implant actif ou un programmateur pour un tel implant, comprenant : au moins une antenne RF (14), et û au moins un émetteur/récepteur de télémétrie RF (44) avec, pour le couplage à l'antenne, un filtre de réjection de bande (54) associé, caractérisé en ce que le filtre de réjection de bande (54) inclut au moins un résonateur BAW (40) à ondes acoustiques de volume, du type SMR à isolement par miroir de Bragg acoustique (42). 2. Le dispositif de la 1, dans lequel : û le dispositif comprend une plaquette de circuit hybride (82) et au moins une puce, reportée sur cette plaquette, de circuit monolithique intégrant ledit émetteur/récepteur de télémétrie RF (44), et le résonateur BAW (40) est directement intégré à ladite puce en sur- face de celle-ci. 3. Le dispositif de la 1, dans lequel : û le dispositif comprend une plaquette de circuit hybride (82) et au moins une puce, reportée sur cette plaquette, de circuit monolithique inté- grant ledit émetteur/récepteur de télémétrie RF (44), et le résonateur BAW (40) est un composant discret, distinct de la puce et reporté en surface de celle-ci. 4. Le dispositif de la 1, dans lequel : û le dispositif comprend une plaquette de circuit hybride (82) et au moins une puce, reportée sur cette plaquette, de circuit monolithique intégrant ledit émetteur/récepteur de télémétrie RF (44), et le résonateur BAW (40) est un composant discret, distinct de la puce et reporté en surface de la plaquette de circuit hybride (82). 5. Le dispositif de la 1, dans lequel le résonateur BAW (40) est un résonateur accordable comprenant une couche superficielle de charge érodable (74). 6. Le dispositif de la 1, dans lequel le filtre de réjection de bande (54) est un filtre à entrée et sortie différentielles comprenant une pluralité de résonateurs BAW (78, 80) configurés en treillis. 7. Le dispositif de la 1, dans lequel le filtre de réjection de bande (54) est un filtre à entrée et sortie asymétriques comprenant une pluralité de résonateurs BAW (78, 80) configurés en échelle. 8. Le dispositif de la 1, dans lequel le dispositif comprend une pluralité d'émetteurs/récepteurs de télémétrie RF (12, 44) opérant dans des bandes de fréquences respectives distinctes. 9. Le dispositif de la 8, dans lequel les émetteurs/récepteurs de télémétrie RF opèrent dans au moins deux bandes de fréquences 15 parmi les bandes : 402-405 MHz, 863-870 MHz, 902-928 MHz et 2,4 GHz. 10. Le dispositif de la 8, dans lequel le dispositif comprend des moyens d'évaluation de la performance des différentes bandes de fréquences, et des moyens de sélection, pour la transmission des signaux 20 de télémétrie RF, de celui des émetteurs/récepteurs opérant dans celle de ces bandes présentant la meilleure performance. 11. Le dispositif de la 10, dans lequel les moyens d'évaluation de la performance sont des moyens aptes à évaluer des critères par- 25 mi : le niveau de signal capté en réception, le débit maximal de données susceptible d'être transmis, et l'occupation des différents canaux dans les bandes respectives. 12. Le dispositif de la 10, dans lequel le dispositif comprend 30 des moyens pour commuter en un mode de faible consommation I'(les) émetteur(s)/récepteur(s) opérant dans la(les) bande(s) non sélectionnée(s).
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A
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A61
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A61N
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A61N 1
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A61N 1/08,A61N 1/372
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FR2900800
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A1
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BOUCLE DE CEINTURE MAGNETIQUE A FACADE AMOVIBLE PERSONNALISABLE
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La présente invention concerne un dispositif pour rendre amovible la façade d'une boucle de ceinture recouverte d'un procédé de marquage, au moyen d'un ou plusieurs 5 aimants et aussi de personnaliser l'objet. Traditionnellement, la façade d'une boucle de ceinture est fixe et l'on ne peut en changer, hormis en changeant complètement de ceinture ou à l'aide d'une nouvelle boucle, ce qui est peu courant et présente des inconvénients : frais supplémentaires, 10 moyen de fixation pas toujours facile à manier, risque d'abîmer la lanière (cuir, assimilé cuir, PVC et tissu) de la ceinture. Le présent dispositif a pour but d'accroître les possibilités de modifications de l'esthétique d'un modèle de boucle de ceinture, sans risquer d'altérer la ceinture et de 15 personnaliser le visuel, grâce à l'interchangeabilité de la façade. La personnalisation de la façade de la boucle de ceinture par un procédé de marquage est réellement une innovation. Les avantages obtenus grâce à ce dispositif résident tout d'abord dans l'immense 20 étendue des visuels possibles, et offrent une large palette en matière de personnalisation. Ensuite, la facilité de mise en oeuvre du système, ne nécessitant aucun outil, met l'opération de changement de façade à la portée de tout utilisateur ou utilisatrice, sans formation ni entraînement préalable. 25 Sa simplicité de fixation par système magnétique lui confère une grande fiabilité. Le système se distingue encore par son adaptabilité quelque que soit la forme de boucle de ceinture utilisée (ronde, ovale, carrée, rectangle), la personnalisation étant toujours présente. 30 Les perspectives marketing sont celles d'un nouveau marché : celui de la personnalisation des façades amovibles de boucles de ceinture, le dispositif permettant de remplacer avantageusement les boucles de ceinture classiques. La boucle est constituée de 3 parties : une partie fixe en métal, de forme ronde ou ovale ou carrée ou rectangle. Cette partie est accrochée à la lanière par un moyen d'attache classique situé à l'arrière. une plaque métallique . un procédé de marquage qui recouvre la plaque métallique. Principe de fonctionnement : La partie fixe comporte un ou plusieurs aimants, qui sont fixés dans une partie creusée de la boucle. Les aimants doivent présenter des caractéristiques permettant d'exercer une force magnétique suffisante pour accrocher la façade de la boucle. Un trou placé sur la boucle de ceinture sert à enlever la plaque métallique. La plaque métallique, comportant le visuel assorti du procédé de marquage se fixe par force magnétique. Les dimensions des aimants, la forme et le magnétisme de ces derniers peuvent être ajustés de deux manières c'est-à-dire soit à la boucle de ceinture soit à la plaque métallique
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La boucle est constituée de 3 parties :- une partie fixe en métal, de forme ronde ou ovale ou carrée ou rectangle. Cette partie est accrochée à la lanière par un moyen d'attache classique situé à l'arrière.- une plaque métallique.- un procédé de marquage qui recouvre la plaque métallique.Principe de fonctionnement :- La partie fixe comporte un ou plusieurs aimants, qui sont fixés dans une partie creusée de la boucle. Les aimants doivent présenter des caractéristiques permettant d'exercer une force magnétique pour maintenir solidaire la façade à la boucle. Un trou placé sur la boucle de ceinture sert à enlever la plaque métallique.- La plaque métallique, comportant le visuel assorti du procédé de marquage se fixe par force magnétique.Les dimensions des aimants, la forme et le magnétisme de ces derniers peuvent être ajustés de deux manières c'est-à-dire soit à la boucle de ceinture soit à la plaque métallique.
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1 ù Boucle de ceinture caractérisée en ce qu'elle comporte une partie fixe en métal accrochée à une lanière par un moyen d'attache classique situé à l'arrière de la boucle, d'une plaque métallique et d'un marquage qui recouvre la plaque ; la partie fixe comporte un ou plusieurs aimants qui sont fixés dans la partie creusée de la boucle. 2 - Boucle de ceinture selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comporte un trou qui permet de changer la plaque métallique. 3 - Boucle de ceinture selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comporte des aimants qui maintiennent immobile la façade (plaque métallique recouverte d'un 15 procédé de marquage) à la partie fixe.
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A
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A44
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A44B
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A44B 11
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A44B 11/00
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FR2898362
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A1
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PROCEDE DE REDUCTION DE LA TENEUR EN ALCOOLS D'UNE BOISSON ALCOOLISEE
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La présente invention concerne un . Comme cela est bien connu, une boisson alcoolisée comprend de façon habituelle des alcools, en particulier de l'éthanol, ainsi qu'un mélange primaire qui comprend notamment de l'eau, et différents composés volatils. On conçoit que, quand bien même cette boisson possède un goût agréable, son abus peut générer des troubles comportementaux, voire une dépendance chronique engendrant des manifestations pathologiques. Dans cette optique, on a proposé, par FR-A-2 811 330, un dispositif permettant le traitement d'une boisson alcoolisée, en vue de réduire sa teneur en alcools. Ce dispositif comprend une enceinte dans laquelle est reçu un volume de boisson alcoolisée, des moyens de mise sous vide de cette enceinte, ainsi que des moyens de réglage de la température à l'intérieur de cette enceinte. Selon l'enseignement de ce document, ces moyens de mise sous vide et ces moyens de réglage sont adaptés pour provoquer l'évaporation d'une fraction substantielle des alcools contenus initialement dans cette boisson alcoolisée, cette fraction évaporée des alcools étant évacuée hors de l'enceinte. On notera que ce document enseigne d'opérer à une température positive. Cette solution connue présente cependant certains inconvénients. En effet, la boisson alcoolisée obtenue moyennant mise en oeuvre de ce dispositif de traitement se révèle peu satisfaisante, notamment en termes gustatifs. Ceci étant précisé, l'invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus. Elle vise en particulier à proposer un procédé permettant de réduire la teneur en alcools d'une boisson alcoolisée, sans cependant modifier de façon substantielle les qualités gustatives de ce dernier. 2 A cet effet, elle a pour objet un procédé de réduction de la teneur en alcools d'une boisson alcoolisée, dans lequel : - on congèle cette boisson alcoolisée, en la 5 portant à une température de congélation, de façon à obtenir un bloc sensiblement solide ; - on agite ce bloc solide, tout en le maintenant à ladite température de congélation, de façon à obtenir un produit pâteux comprenant de l'eau sous forme 10 essentiellement solide et des alcools sous forme essentiellement liquide ; et - on soumet le produit pâteux à une évaporation sous vide, de manière à extraire au moins une partie desdits alcools sous forme essentiellement liquide et ainsi 15 à réduire la teneur en alcools de cette boisson alcoolisée. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la température de congélation est comprise entre -5 et -15 C, notamment voisine de -10 C ; - l'évaporation sous vide est réalisée à une 20 pression inférieure à 40 mbar, de préférence inférieure à 20 mbar ; - en même temps qu'on réalise l'évaporation sous vide, on dispose un contenant dans lequel est reçu le produit pâteux dans un bain marie ; 25 - après l'évaporation sous vide du produit pâteux, on réchauffe ce produit pâteux jusqu'à la température ambiante, en vue de la consommation immédiate de la boisson à teneur réduite en alcools. L'invention va être décrite ci-après, en référence aux 30 dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple non limitatif, dans lesquels : - les figures 1 et 2 sont des vues de côté illustrant deux premières étapes d'un procédé de réduction 3 de la teneur en alcools d'une boisson alcoolisée conforme à l'invention ; et - la figure 3 est une vue de côté, illustrant une étape finale de ce procédé, ainsi qu'une installation 5 permettant sa mise en oeuvre. Afin de mettre en oeuvre le procédé conforme à l'invention, on utilise un contenant 2, de type industriel, dont la capacité est par exemple de 2 000 litres. On remplit ce contenant au moyen d'une boisson alcoolisée 4, 10 par exemple du vin, conforme à celle trouvée habituellement dans le commerce. Cette boisson alcoolisée 4, qui est à température ambiante, se trouve donc sous forme entièrement liquide. Puis, comme le montre la figure 2, il s'agit de 15 congeler cette boisson alcoolisée de manière à la porter à une température comprise par exemple entre -5 et -15 C, en utilisant éventuellement une mise sous vide pour aider à cette congélation. On rappelle que la boisson alcoolisée comprend notamment de l'eau, des alcools, ainsi que 20 différents composés volatils, tels que des arômes. A la température de congélation évoquée ci-dessus, l'eau présente dans la boisson alcoolisée se trouve globalement sous forme solide, alors que les alcools se trouvent globalement sous forme liquide. On notera que, au 25 terme de l'étape illustrée à la figure 2, la boisson alcoolisée 4 est transformée en un bloc 6 essentiellement solide, dans lequel la fraction liquide d'alcools est piégée dans l'eau sous forme de glace. Puis, il s'agit de transformer le bloc solide 6 en un 30 produit pâteux. A cet effet, on met tout d'abord en oeuvre une étape intermédiaire de mélange, par exemple au moyen d'un mélangeur à palettes de type connu, qui n'est pas représenté. 4 On notera que, durant cette étape, on tire parti du caractère thixotrope du mélange constitutif du bloc 6. Ainsi, lorsque ce bloc est soumis à agitation, il se transforme en un produit pâteux 8, illustré sur la figure 3. Ce produit pâteux 8, recueilli dans le contenant 2, est brassé au moyen d'un agitateur 10, de type classique. Cet agitateur, représenté de façon schématique sur la figure 3, comprend un arbre rotatif 101r ainsi que des pales radiales 102. Comme le montre la figure 3, le contenant 2 plonge dans un bain marie 12, rempli par exemple d'eau glycolée, qui est porté à une valeur de température correspondant à la température de congélation évoquée ci-dessus. On notera donc que, entre les étapes illustrées en référence aux figures 2 et 3, la température est maintenue sensiblement invariante. Le débouché du contenant 2 est par ailleurs coiffé au moyen d'une pompe à vide 14, de type connu en soi, qui est reliée à une tubulure d'évacuation 16. Or, pendant l'étape illustrée à la figure 3, le produit pâteux 8 comprend des cristaux de glace, à savoir la fraction initialement liquide de la boisson alcoolisée, ainsi que les alcools présents sous forme liquide. Dans ces conditions, cette fraction liquide d'alcools se trouve vaporisée sous l'effet de la pompe à vide, de manière à être évacuée par la tubulure 16. Cette pompe à vide opère avantageusement à une pression inférieure à 40 mbar, de préférence à 20 mbar. En revanche, l'eau initialement présente dans la boisson alcoolisée n'est pas aspirée par cette pompe à vide étant donné que, comme on l'a vu ci- dessus, elle se trouve sous forme solide. Grâce à l'invention, il est donc possible d'évaporer une fraction substantielle des alcools initialement présents dans la boisson alcoolisée, de manière à faire descendre leur teneur. Il est ainsi possible de mettre en oeuvre le procédé, jusqu'à abaisser cette teneur en alcool au-dessous d'un seuil prédéterminé, qui est par exemple de 5% ou encore de 1%. Une fois que cette teneur a été abaissée jusqu'à la 5 valeur souhaitée, il s'agit alors de réchauffer le produit pâteux 8, par exemple en le soumettant à nouveau à la température et à la pression ambiantes. Au terme de cette opération, ce produit pâteux se transforme en une boisson alcoolisée entièrement liquide, dont la teneur en alcools est nettement inférieure à celle de la boisson alcoolisée initiale 4 de la figure 1. Cette boisson à teneur réduite en alcools peut par exemple être consommée immédiatement. L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés. En effet, le procédé conforme à l'invention permet d'évaporer une fraction substantielle des alcools initialement présents dans la boisson alcoolisée. Par conséquent, cette dernière possède un degré alcoolique notablement réduit, de sorte que sa consommation n'induit quasiment pas d'effet indésirable, telle que l'accoutumance ou la perte d'attention. Par ailleurs, le procédé conforme à l'invention est avantageux par rapport à celui décrit dans FR-A-2 811 330, en termes gustatifs. En effet, le Demandeur a constaté que, dans ce document antérieur, l'évaporation de l'alcool s'accompagne également d'une évaporation sensible de l'eau et des arômes de la boisson alcoolisée, ce qui tend à dénaturer cette dernière. Au contraire, grâce à l'invention, le fait de travailler à une basse température implique que l'eau initialement présente dans la boisson alcoolisée se trouve sous forme de glace, de sorte qu'elle n'est pas évacuée lors de la phase d'extraction des alcools. Par ailleurs, il 6 a été constaté que les arômes se trouvent piégés dans cette phase solide d'eau, de sorte qu'ils sont conservés au sein du produit pâteux lors de cette extraction des alcools. Ainsi, la boisson alcoolisée obtenue conformément à l'invention ne présente pas de différence gustative substantielle par rapport à une boisson alcoolisée classique, dont la teneur en alcools est cependant notablement supérieure
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Procédé de réduction de la teneur en alcools d'une boisson alcoolisée, dans lequel:- on congèle cette boisson alcoolisée, en la portant à une température de congélation, de façon à obtenir un bloc sensiblement solide ;- on agite ce bloc solide, tout en le maintenant à ladite température de congélation, de façon à obtenir un produit pâteux (8) comprenant de l'eau sous forme essentiellement solide et des alcools sous forme essentiellement liquide ; et- on soumet le produit pâteux (8) à une évaporation sous vide, de manière à extraire au moins une partie desdits alcools sous forme essentiellement liquide et ainsi à réduire la teneur en alcools de cette boisson alcoolisée.
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1. Procédé de réduction de la teneur en alcools d'une 5 boisson alcoolisée (4), dans lequel : - on congèle cette boisson alcoolisée (4), en la portant à une température de congélation, de façon à obtenir un bloc (6) sensiblement solide ; - on agite ce bloc solide (6), tout en le 10 maintenant à ladite température de congélation, de façon à obtenir un produit pâteux (8) comprenant de l'eau sous forme essentiellement solide et des alcools sous forme essentiellement liquide ; et - on soumet le produit pâteux (8) à une 15 évaporation sous vide, de manière à extraire au moins une partie desdits alcools sous forme essentiellement liquide et ainsi à réduire la teneur en alcools de cette boisson alcoolisée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en 20 ce que la température de congélation est comprise entre -5 et -15 C, notamment voisine de -10 C. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'évaporation sous vide est réalisée à une pression inférieure à 40 mbar, de préférence inférieure à 25 20 mbar. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, en même temps qu'on réalise l'évaporation sous vide, on dispose un contenant (2) dans lequel est reçu le produit pâteux (8) dans un bain 30 marie (12). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, après l'évaporation sous vide du produit pâteux, on réchauffe ce produit pâteux8 jusqu'à la température ambiante, en vue de la consommation immédiate de la boisson à teneur réduite en alcools.
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C,B
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C12,B01
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C12H,B01D
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C12H 3,B01D 9
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C12H 3/02,B01D 9/04
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FR2890875
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A1
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FABRICATION D'UN SYSTEME DIPHASIQUE LIQUIDE/LIQUIDE OU GAZ EN MICRO-FLUIDIQUE
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5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne la fabrication d'un système diphasique liquide / liquide ou gaz en micro-fluidique. Un tel dispositif permet notamment la 10 réalisation de lentilles liquides à focale variable. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Actuellement, les lentilles liquides sont fabriquées en injectant directement de l'huile dans de l'eau. Il n'existe semble-t-il pas de méthode micro- fluidique pour fabriquer ce type d'inclusion. Une explication du fonctionnement d'une lentille liquide à focale variable est donnée dans le document Variable focal lens controlled by an external voltage: An application of electrowetting de B. BERGE ET J. PESEUX, Eur. Phys. J. E3, 159-163 (2000). Cependant, ce document divulgue un mode de réalisation macroscopique. Les lentilles à focale variable fabriquées en micro-technologies utilisent généralement la déformation de membranes solides ou liquides par augmentation ou diminution de la pression. A propos de cette technique, on peut se référer aux documents suivants. - Tunable microdoublet lens array de Ki-Hun JEONG et al., Optics Express, Vol.12, N 11, 30 p.2494 à 2501, 31 mai 2004; - Polymer-based variable focal length microlens systems de M. AGARWAL et al., J. Micromech. Microeng., Vol. 14, 2004, p. 1665 à 1673; - Variablefocusing microlens with 5 microfluidic chip de J. CHEN et al., J. Micromech. Microeng., Vol. 14, 2004, p. 675 à 680; - A variable focus lens with 1 kHz bandwidth applied to axial-scan of a confocal scanning microscope de H. OKU et al., Proceedings of the 16th Annual Meeting of the IEEE Lasers & Electro-optics Society (LEOS) 2003, Tucson, USA, 26-30 octobre 2003. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention propose un dispositif de fabrication d'un système diphasique liquide / liquide ou gaz dont la particularité est de pouvoir être fabriqué par les microtechnologies. Ce dispositif permet notamment de réaliser une lentille liquide à focale variable. Il peut cependant être utilisé à d'autres fins, c'est-à-dire dans les cas où il est nécessaire de former une inclusion d'un liquide ou d'un gaz dans une goutte d'un autre liquide. L'invention a donc pour objet un dispositif micro-fluidique de fabrication d'un système diphasique liquide / liquide ou gaz utilisant un premier liquide ou un gaz et un deuxième liquide non miscibles entre eux, le dispositif présentant une première surface hydrophobe pour le deuxième liquide, le premier liquide formant une couche sur ladite première surface hydrophobe, le dispositif comprenant des moyens d'introduction d'une goutte du deuxième liquide dans la couche de premier liquide ou de gaz et en contact avec ladite première surface hydrophobe, et des moyens de déplacement de la goutte du deuxième liquide sur ladite première surface hydrophobe selon un trajet déterminé, le dispositif présentant, sur le trajet de la goutte du deuxième liquide, un défaut de mouillage provoquant, lors du passage de la goutte sur ce défaut, une rupture de la ligne triple de contact de la goutte sur la première surface hydrophobe et l'inclusion de premier liquide ou de gaz dans la goutte du deuxième liquide. Selon un premier mode de réalisation, les moyens de déplacement de la goutte du deuxième liquide sont des moyens d'activation électrique procurant un effet d'électromouillage. Les moyens d'activation électrique peuvent comprendre une succession d'électrodes comprises dans ou sur un support présentant une couche diélectrique dont une surface constitue la première surface hydrophobe, la succession d'électrodes étant disposée selon ledit trajet déterminé. Le dispositif peut comprendre une deuxième surface hydrophobe disposée en regard de la première surface hydrophobe de manière à former un système fermé ou confiné pour la couche de premier liquide ou de gaz. Les moyens d'activation électrique peuvent comprendre une contre-électrode comprise dans ou déposée sur un support isolant dont une surface constitue la deuxième surface hydrophobe, la contre-électrode étant disposée selon ledit trajet déterminé. Le défaut de mouillage peut être un défaut topologique présent sur la première surface hydrophobe, par exemple une protubérance, un trou ou une zone rugueuse. Il peut s'agir d'un défaut de mouillage de la première surface hydrophobe. Le 2890875 4 défaut de mouillage peut être un défaut permanent réalisé sur la première surface hydrophobe ou un défaut momentané provoqué sur la première surface hydrophobe. Il peut résulter de la présence d'une électrode supplémentaire dans la succession d'électrodes ou de l'absence d'une électrode dans la succession d'électrodes. Selon un deuxième mode de réalisation, les moyens de déplacement de la goutte du deuxième liquide sont des moyens exerçant une action mécanique sur la goutte du deuxième liquide. Ils peuvent comprendre une pompe. Le défaut de mouillage peut être un défaut topologique présent sur la première surface hydrophobe, par exemple une protubérance, un trou ou une zone rugueuse entraînant une rupture de la ligne triple de la goutte du deuxième liquide, créant ainsi une inclusion du premier liquide dans ladite goutte du deuxième liquide. Il peut s'agir d'un défaut de mouillage de la première surface hydrophobe. Le défaut de mouillage peut être un défaut permanent réalisé sur la première surface hydrophobe ou un défaut momentané provoqué sur la première surface hydrophobe. Le dispositif peut comprendre une deuxième surface hydrophobe disposée en regard de la première surface hydrophobe de manière à former un système fermé ou confiné pour la couche de premier liquide ou de gaz. Le dispositif peut comprendre une deuxième surface hydrophobe disposée en regard de la première surface hydrophobe de manière à former un système fermé ou confiné pour la goutte de deuxième liquide, la première surface hydrophobe et la deuxième surface 2890875 5 hydrophobe confinant également ledit premier liquide et un troisième liquide non miscibles entre eux, la deuxième surface hydrophobe présentant également un défaut de mouillage disposé par rapport au défaut de mouillage de la première surface hydrophobe, au premier liquide et au troisième liquide pour que le passage de la goutte du deuxième liquide sur les défauts de mouillage provoque l'inclusion de premier liquide et l'inclusion de troisième liquide dans la goutte du deuxième liquide. Selon un premier mode de réalisation, le premier liquide et le troisième liquide sont disposés en succession dans le dispositif, par rapport au passage de la goutte de deuxième liquide, le premier liquide étant au contact du défaut de mouillage de la première surface hydrophobe, le troisième liquide étant au contact du défaut de mouillage de la deuxième surface hydrophobe. Selon un deuxième mode de réalisation, le premier liquide et le troisième liquide sont disposés en superposition dans le dispositif, la goutte de deuxième liquide passant simultanément dans le premier liquide et le troisième liquide, le premier liquide étant au contact du défaut de mouillage de la première surface hydrophobe, le troisième liquide étant au contact du défaut de mouillage de la deuxième surface hydrophobe. L'invention a aussi pour objet un procédé de fabrication d'un système diphasique liquide/liquide ou gaz utilisant un premier liquide ou un gaz et un deuxième liquide non miscibles entre eux, comprenant: - la formation d'une couche de premier liquide ou de gaz sur une première surface hydrophobe, - l'introduction d'une goutte du deuxième liquide au sein du premier liquide ou du gaz et en contact avec ladite première surface hydrophobe, - le déplacement de la goutte du deuxième liquide sur ladite première surface hydrophobe selon un trajet déterminé de façon que la goutte du deuxième liquide rencontre un défaut de mouillage provoquant, lors du passage de la goutte du deuxième liquide sur ce défaut, une rupture de la ligne triple de contact de la goutte du deuxième liquide sur la première surface hydrophobe et l'inclusion de premier liquide ou de gaz dans la goutte du deuxième liquide. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, accompagnée des dessins annexés parmi lesquels: les figures lA à 1D sont des vues en 20 coupe transversale d'un dispositif selon l'invention, en cours de fonctionnement, - la figure 2 est une vue de dessus d'un substrat support utilisable pour la réalisation d'un dispositif selon l'invention, - les figures 3A à 3E sont des vues de dessus d'un dispositif selon l'invention, en cours de fonctionnement, - la figure 4 est une vue de dessus d'un autre substrat support utilisable pour la réalisation 30 d'un dispositif selon l'invention, - la figure 5 est une vue de dessus d'un dispositif selon l'invention, ce dispositif permettant la fabrication de plusieurs lentilles liquides à l'aide d'une seule cellule de fabrication, - la figure 6 est une vue de dessus d'un dispositif selon l'invention, ce dispositif permettant la fabrication de plusieurs lentilles liquides à l'aide de plusieurs cellules de fabrication, - les figures 7A et 7B sont des vues en 10 coupe transversale d'une cellule élémentaire de papier électronique, - les figures 8A à 8E sont des vues en coupe transversale d'un dispositif permettant une double inclusion selon l'invention, en cours de 15 fonctionnement, - les figures 9A à 9E son des vue en coupe transversale d'un autre dispositif permettant une double inclusion selon l'invention, en cours de fonctionnement, - les figures 10A à 10C sont des vues en coupe transversale d'encore un autre dispositif permettant une double inclusion selon l'invention, en cours de fonctionnement. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Dans le dispositif micro-fluidique selon la présente invention, le déplacement de la goutte sur la surface du substrat support peut être obtenu de différentes manières. On peut par exemple utiliser un système de pompe. Dans la suite de la description, l'invention sera mise en oeuvre au moyen d'un dispositif exploitant l'effet d'électromouillage sur diélectrique ou effet EWOD (pour ElectroWetting On Dielectric). Les figures lA à 1D sont des vues en coupe transversale d'un dispositif selon l'invention La figure lA montre un substrat support 1 constitué d'une ou de deux couches 2 en matériau diélectrique et hydrophobe sous laquelle sont disposées des électrodes 3 se succédant selon un trajet. Un capot 4 est disposé au-dessus du substrat support 1 et parallèlement au substrat support. Le capot 4 et le substrat support 1 définissent entre eux un espace de confinement. Le capot 4 est recouvert, côté intérieur au dispositif, d'une couche électriquement conductrice et d'une couche hydrophobe qui est en contact avec les liquides. Le substrat support 1 comporte, côté intérieur au dispositif, un défaut de mouillage 5. A noter que le défaut de mouillage pourrait se trouver sur le capot 4, côté intérieur au dispositif. L'espace de confinement du dispositif est rempli d'un premier liquide formant une couche 6 dans cet espace. Une goutte 7 d'un deuxième liquide, non miscible dans le premier liquide, est disposée dans la couche 6, enserrée entre le substrat support 1 et le capot 4. A titre d'exemple, le premier liquide peut être de l'huile et le deuxième liquide de l'eau. Le premier liquide peut également être remplacé par un gaz tel que l'air. Le déplacement de la goutte se fait par activation successive des électrodes, en utilisant 2890875 9 l'effet d'électromouillage: la surface hydrophobe devient hydrophile au-dessus de l'électrode quand un champ électrique est appliqué. La formation de l'inclusion d'huile dans la goutte d'eau se fait de la façon suivante, en relation avec les figures lA à 1D. Lorsque la goutte 7, qui est déplacée dans le sens de la flèche, passe sur le défaut 5, il y a rupture de la ligne triple de contact de la goutte sur la surface du substrat support, ce qui provoque la création d'une inclusion 8 du milieu ambiant (l'huile) dans la goutte d'eau. La taille de l'inclusion peut être contrôlée par la forme du défaut, par la vitesse de déplacement de la goutte, par la tension interfaciale et le rapport de viscosité entre les deux liquides, ainsi que par l'angle de contact apparent de la goutte sur la surface du substrat et sur le défaut. Le défaut peut se présenter sous une forme physique (protubérance comme sur les figures lA à 1D) ou sous la forme d'un défaut de mouillage (partie hydrophobe au milieu d'une surface hydrophile). Ce dispositif permet de fabriquer des inclusions à volonté et de façon reproductible. En effet, le volume de l'inclusion peut être parfaitement contrôlable par les paramètres cités précédemment. Par ailleurs, on sait former une goutte en système fermé dans l'huile avec un très bon contrôle du volume. Une application particulièrement intéressante de l'invention est la réalisation en série de lentilles liquides pour des dispositifs microtechnologiques. Les méthodes de fabrication du dispositif sont celles habituellement utilisées pour la réalisation de dispositifs EWOD, à savoir essentiellement, mais pas exclusivement, les microtechnologies telles que le dépôt de couche minces, la photolithographie, la gravure, etc... Les technologies habituellement utilisées pour la fabrication de dispositifs microfluidiques représentent également un mode de réalisation possible d'un tel dispositif. De façon plus précise, le dispositif nécessite l'utilisation d'un support plan permettant sa réalisation. Le support doit être rigide ou rendu rigide lors de la fabrication des inclusions afin de garantir sa planéité et le contrôle des dimensions caractéristiques du dispositif telles que l'espacement et la taille des électrodes, l'espacement entre la couche diélectrique et hydrophobe 2 (voir la figure 1A) et le capot 4. A titre d'exemple, la couche 2 peut être une tranche de silicium, de verre ou de plastique, mais pas exclusivement. Dans le cas d'un support en silicium ou en verre, les techniques des microtechnologies (photolitographie, dépôt, gravure, etc...) sont directement applicables. Dans le cas d'autres supports, des technologies alternatives peuvent être utilisées tant qu'elles permettent d'obtenir le résultat souhaité. Plus particulièrement concernant la nature et le mode de fabrication du défaut. Celui-ci peut être soit un défaut de nature topologique (géométrique) soit un défaut de mouillage de la surface en contact avec la goutte. Dans le cas ou le défaut est de nature topologique, celui-ci peut soit représenter une surélévation locale, par rapport à la surface de la couche diélectrique, hydrophobe tel qu'il est représenté sur les figures lA à 1D, soit un trou. La caractéristique importante du défaut est qu'il génère une rupture de la ligne triple de contact de la goutte sur la surface comportant le défaut de mouillage lors du passage de la goutte. Cette rupture de la ligne triple permet le piégeage d'une goutte du liquide 6 à l'intérieur de la goutte 7 formant ainsi une inclusion 8. Dans le cas d'un défaut de nature topologique, le mode de réalisation peut utiliser les techniques de photolithographie couplées à des techniques de dépôt et de gravure ou, dans le cas d'une surélévation locale, d'un report direct du défaut par collage de celui-ci. Dans le cas d'un trou, des techniques de gravure sèche ou humide couplées à la photolithographie ou bien par usinage direct peuvent être envisagées. Il est possible d'envisager le défaut de topologie comme une augmentation importante de la rugosité de surface entraînant une augmentation suffisante de l'angle de contact et donc la rupture locale de la ligne triple entre le premier liquide, le deuxième liquide et le substrat (au niveau du défaut) lors du passage de la goutte. La forme et la nature hydrophile ou 30 hydrophobe du défaut doit permettre de contrôler le volume de l'inclusion ainsi que la vitesse de déplacement de la goutte dans le dispositif. Il est possible d'obtenir les mêmes effets en utilisant un défaut de mouillage plutôt qu'un défaut topologique. Dans ce cas, ce défaut de mouillage se caractérise par une zone de mouillabilité différente du voisinage immédiat autour du défaut. C'est-à-dire que l'angle de contact de la goutte à cet endroit, c'est-à-dire au niveau du défaut de mouillage, doit être supérieur à l'angle de contact autour du défaut, par exemple supérieur à 90 alors qu'autour il doit être très inférieur à 90 lors du passage de la goutte. L'obtention de cette différence de mouillabilité peut s'obtenir par une modification permanente de la nature chimique de la surface à cet endroit afin de la rendre hydrophobe. Dans ce cas, le défaut doit rester suffisamment hydrophobe même en présence de la tension d'activation des électrodes lors du déplacement de la goutte par électromouillage. Cela peut être réalisé également par un motif spécifique d'électrode prévoyant une électrode spécifique au défaut incluse dans l'électrode permettant le déplacement ou même une absence d'électrode. Il est possible également de créer un défaut de mouillage par une action extérieure telle que l'augmentation ou la diminution locale de la température (modification de la tension interfaciale par la variation de température) ou bien par photo-activation d'une surface à l'aide d'un dépôt photosensible qui lorsqu'il reçoit une impulsion lumineuse change sa nature hydrophile ou hydrophobe. On peut également imaginer décoller la ligne triple localement au niveau du défaut en faisant vibrer la surface par exemple à l'aide d'un élément piézoélectrique. Dans ce cas l'élément piézoélectrique serait mis en vibration (effet piézoélectrique) afin de créer un décollement local de la ligne triple de la goutte et créer ainsi une inclusion d'huile. L'emplacement du défaut de mouillage peut se situer au milieu d'une électrode ou entre deux 10 électrodes. La figure 2 est une vue de dessus d'un substrat support 10 utilisable pour la réalisation d'un dispositif selon l'invention. Des électrodes 13 sont disposées sous le substrat support 10. Le substrat support 10 présente un défaut de mouillage 15 localisé au centre d'une électrode. Le défaut de mouillage 15 peut être situé sur la surface d'une couche diélectrique hydrophobe déposée sur le substrat support destinée à être en contact avec les liquides (cas d'un défaut de nature topologique ou d'un défaut de mouillage surfacique) ou sous la couche diélectrique hydrophobe (électrode supplémentaire ou absence d'électrode) ou à la fois sur le substrat et sous le substrat support (cas d'une combinaison de moyens). Les figures 3A à 3E sont des vues de dessus d'un dispositif selon l'invention, en cours de fonctionnement. Le capot a été omis par souci de simplification. Le substrat support 10 est celui représenté à la figure 2. Les électrodes sont référencées 131, 132 et 133 dans le sens d'avancement de la goutte 17 qui se déplace sur le substrat support au sein de l'autre liquide. A la figure 3A, l'activation électrique fait passer la goutte 17 de l'électrode 131 à l'électrode 132 au centre de laquelle est localisé le défaut 15. En abordant le défaut, la ligne triple de contact de la goutte sur la surface hydrophobe se rompt (voir la figure 3B) et une micro-goutte 18 de la couche de liquide est incluse dans la goutte 17 qui continue sa progression vers l'électrode 133 (voir la figure 3C). Les figures 3D et 3E montrent la goutte 17 en progression vers l'électrode 133 en emportant l'inclusion sous la forme de la micro- goutte 18. La figure 4 est une vue de dessus d'un autre substrat support 20 utilisable pour la réalisation d'un dispositif selon l'invention. Des électrodes 23 sont disposées sous le substrat support 20. Le substrat support 20 présente un défaut de mouillage 25 localisé cette fois entre deux électrodes successives 23. Comme précédemment, le défaut peut être présent sous le substrat support, sur le substrat support ou à la fois endessous et au-dessus. Le premier avantage de l'invention est de pouvoir fabriquer une inclusion d'un premier liquide dans une goutte d'un deuxième liquide baignant ellemême dans le premier liquide, permettant ainsi de créer l'élément de base à la fabrication de lentille liquide à focale variable. La fabrication est effectuée par le dispositif lui-même, ce qui est un énorme avantage notamment pour la fabrication en grande quantité de lentilles liquides. Ce dispositif de fabrication peut être réalisé avec les microtechnologies permettant ainsi sa miniaturisation. Il peut ainsi s'insérer comme une partie d'un dispositif plus complet de système optique comportant des lentilles liquides à focale variable en dispositif microfluidique. D'autre part, la méthode de fabrication de l'inclusion constituant la lentille liquide n'est dépendante que de la géométrie, des matériaux, de la conception du dispositif et bien sûr des deux liquides non miscibles utilisés. Cela veut dire que pour un dispositif et un couple de liquides donnés, il est possible d'avoir une très bonne reproductibilité dans la fabrication de ces inclusions. Enfin, le système permet de fabriquer autant d'inclusions que l'on veut et a priori du volume que l'on veut. En effet, celui-ci est contrôlé par des paramètres ajustables tel que la vitesse de déplacement, l'angle de contact lors du déplacement, la différence d'angle de contact entre le défaut et son voisinage immédiat et enfin la morphologie du défaut. La première application de ce dispositif concerne la fabrication de lentilles liquides à focale variable décrite dans l'article de BERGE et PESEUX cité plus haut. Ces dispositifs sont composés d'une goutte d'huile piégée dans de l'eau (ou inversement) dont on fait varier la forme (et donc la focale) en modifiant l'angle de contact de la goutte par électromouillage. L'invention décrite ici permet de fabriquer l'élément de base de ces lentilles à focale variable (une goutte d'un premier liquide piégée dans une goutte plus grosse d'un deuxième liquide elle- même baignant dans le premier liquide). Ce dispositif permet de fabriquer à volonté autant de lentilles liquides que l'on veut car c'est le composant lui-même qui contrôle la taille de l'inclusion et de la goutte par la forme et la nature du défaut, la vitesse de déplacement, le type de surface, etc... Dans ce cas, si l'on veut faire une ou plusieurs lentilles liquides ou inclusions identiques, il suffit: - soit de faire passer par un même dispositif plusieurs gouttes afin de former autant de lentilles que l'on veut. Ces lentilles sont ensuite amenées aux endroits appropriés en déplaçant la grosse goutte par électromouillage comme décrit dans les technologies EWOD connues de l'homme de l'art; - soit de placer sur la puce juste avant l'endroit où doit fonctionner la lentille à focale variable un dispositif de fabrication décrit sur les figures lA à 1D, 2 et 4. La figure 5 est une vue de dessus schématique d'un dispositif selon l'invention permettant la fabrication de plusieurs lentilles liquides à l'aide d'une seule cellule de fabrication, comme indiqué ci-dessus. Sur cette figure, par souci de simplification, on n'a représenté que les électrodes 33 disposées sous le substrat support et un défaut de mouillage. Une cellule de fabrication de lentilles liquides est réalisée par la présence d'un défaut de mouillage 35 entre deux électrodes 331 et 332. La figure 5 montre la formation d'une lentille liquide à focale variable 301 en cours de fabrication. Une lentille 2890875 17 liquide 302, réalisée juste avant la lentille liquide 301, est en cours de progression. Les lentilles liquides peuvent être dirigées vers une première direction (celle correspondant à la lentille liquide 303) ou une deuxième direction (celle correspondant à la lentille liquide 304). La figure 6 est une vue de dessus schématique d'un dispositif selon l'invention permettant la fabrication de plusieurs lentilles liquides à l'aide de plusieurs cellules de fabrication comme indiqué ci-dessus. Sur cette figure, par souci de simplification, on n'a représenté que les électrodes 43 disposées sous le substrat support et des défauts de mouillage 45. Les défauts de mouillage 451, 452 et 453 sont localisés entre des électrodes, respectivement 431 et 432, 433 et 434, 435 et 436. Ils forment autant de cellules de fabrication. Les gouttes de liquide 47 progressent par électromouillage sur le trajet qui leur est affecté et passent dans l'une des trois cellules de fabrication. La figure 6 montre deux lentilles liquides à focale variable 401 et 402 déjà fabriquées et une troisième liquide 403 en cours de fabrication. Une autre application intéressante de ce dispositif est la fabrication de cellules élémentaires pour ce que l'on appelle le papier électronique fonctionnant avec des gouttes de liquide coloré (rouge, bleu et jaune) dans une autre phase liquide non miscible et incolore dont on fait varier la forme afin d'avoir une transmission (ou une réflexion) de la lumière arrivant sur la goutte. Concernant le papier électronique, on peut se référer aux articles Demonstration of fluorescent RGB electrowetting devices for light wave-coupling displays de J. HEIKENFELD et al., Proc. Electroluminescence 2004, p. 302 à 305, Toronto, Canada, septembre 2004, et Video- speed electronic paper based on electrowetting de R. A. RAYES et al., Nature, Vol. 425, 25 septembre 2003. La variation de la forme de la goutte utilise l'électromouillage: si la goutte est étalée, la cellule apparaît de couleur, si elle est rétractée la cellule n'a pas de couleur. Comme pour les lentilles à focale variable la présente invention permet de fabriquer le système de goutte de façon reproductible et, contrôlé pour ensuite aller les placer à l'endroit désiré à l'aide d'une matrice d'électrode et former ainsi les cellules élémentaires de ces dispositifs. Une telle cellule élémentaire est représentée sur les figures 7A et 7B. Les papiers électroniques sont formés d'une matrice de ces cellules commandées individuellement. La lumière pouvant venir par le dessus ou par le dessous, les parois situées sur le trajet de la lumière sont transparentes. La cellule représentée sur les figures 7A et 7B comprend un substrat support 51 constitué d'une couche 52 en matériau diélectrique et hydrophobe sous laquelle est disposé une électrode 53. Un capot 54 est disposé en regard du substrat support 51 et parallèlement au substrat support. Le capot 54 est recouvert, côté intérieur à la cellule, d'une couche électriquement conductrice et d'une couche hydrophobe qui est en contact avec la couche de premier liquide 56 et avec la goutte de deuxième liquide 57. La goutte 57 comprend une inclusion de liquide 58. Le premier liquide peut être de l'huile, le deuxième liquide peut être de l'eau. Le liquide 58 peut être de l'huile colorée. Le système diphasique 57/58 a été fabriqué en aval de la cellule, dans un dispositif selon l'invention comprenant comme premier liquide de l'huile colorée formant une couche, le deuxième liquide étant de l'eau. Le système diphasique 57/58 est ensuite véhiculé par électromouillage vers une cellule élémentaire de papier électronique. En l'absence de tension électrique appliquée entre l'électrode du capot 54 et l'électrode 53, la micro-goutte d'huile colorée 58 est étalée et le pixel apparaît coloré (figure 7A). Lorsqu'une tension électrique decommande est appliquée, la micro-goutte d'huile colorée 58 se rétracte et la cellule (ou pixel) apparaît sans couleur (figure 7B). On a présenté ci-dessus, à titre d'exemple, un procédé et un dispositif permettant d'obtenir une inclusion d'un liquide dans une goutte. On peut ainsi obtenir une inclusion d'huile dans une goutte d'eau baignant ellemême dans de l'huile (ou tout autre couple de liquides non miscibles). Or, il est possible d'obtenir au moins deux inclusions composées de deux liquides différents dans la goutte (par exemple une goutte d'eau dans un bain d'huile), possédant en son sein deux inclusions de liquides non miscibles de telle sorte qu'une inclusion se trouve en bas de la goutte, sur la surface inférieure, et qu'une autre inclusion se trouve en haut, sur la surface supérieure. Plusieurs solutions sont possibles pour obtenir deux inclusions dans la goutte. Dans tous les cas, il faut que les moyens permettant l'inclusion soient présents à la fois sur la surface interne inférieure et sur la surface interne supérieure du dispositif. Selon un premier mode de réalisation, illustré par les figures 8A à 8E, la double inclusion est obtenue par passage dans deux bains successifs de liquides non miscibles. Ces figures sont des vues schématiques permettant d'expliquer le fonctionnement du dispositif. Le dispositif des figures 8A à 8E comprend deux couches 62 et 64 en matériau diélectrique et hydrophobe, disposées en vis-à-vis et écartées d'une distance permettant le confinement d'un liquide 66 (par exemple une première huile) dans la partie gauche du dispositif et d'un liquide 76 (par exemple une deuxième huile non miscible avec la première) dans la partie droite du dispositif. La couche inférieure 62 présente un défaut de mouillage 65 dans la partie gauche du dispositif. La couche supérieure 64 présente un défaut de mouillage 75 dans la partie droite du dispositif. Une goutte 67 d'un autre liquide non miscible avec les deux huiles, par exemple de l'eau, est introduite dans la partie gauche du dispositif. La goutte 67 est déplacée de la partie gauche vers la partie droite du dispositif (voir les figures 8B à 8D) pour parvenir à la position illustrée par la figure 8E. Les moyens de déplacement possibles pour la goutte ont été divulgués plus haut et n'ont pas été représentés sur les figures 8A à 8E. La goutte 67 passe au niveau du défaut de mouillage 65 où il se crée une inclusion 68 sur la surface inférieure. La goutte 67 progresse vers le liquide 76, y pénètre et passe au niveau du défaut de mouillage 75 où il se crée une inclusion 78 sur la surface supérieure. La figure 8E montre la goutte 67 pourvue des inclusions opposées 68 et 78. Selon un autre mode de réalisation la double inclusion est obtenue en utilisant deux liquides non miscibles et de densités différentes. Dans ce cas, il est possible de créer deux inclusions opposées au même endroit du dispositif ou à deux endroits différents du dispositif. Le dispositif illustré par les figures 9A à 9E permet la création de deux inclusions opposées à deux endroits différents du dispositif. Il comprend deux couches 82 et 84 en matériau diélectrique et hydrophobe, disposées en vis-à-vis et écartées d'une distance permettant le confinement d'un liquide 86 (par exemple une première huile) dans la partie inférieure du dispositif et d'un liquide 96 (par exemple une deuxième huile non miscible avec la première et de plus faible densité) dans la partie supérieure du dispositif. La couche inférieure 82 présente un défaut de mouillage 85 et la couche supérieure 84 présente un défaut de mouillage 95, les deux défauts de mouillage étant décalés l'un de l'autre dans le sens de déplacement de la goutte 87 qui est en un liquide non miscible avec les deux huiles. La goutte 87 est déplacée de la partie gauche vers la partie droite du dispositif (voir les figures 9B à 9D) pour parvenir à la position illustrée par la figure 9E. Les moyens de déplacement possibles pour la goutte ont été divulgués plus haut et n'ont pas été représentés sur les figures 9A à 9E. La goutte 87 passe au niveau du défaut de mouillage 85 où il se crée une inclusion 88 sur la surface inférieure. La goutte 87 passe ensuite au niveau du défaut de mouillage 95 où il se crée une inclusion 98 sur la surface supérieure. La figure 9E montre la goutte 87 pourvue des inclusions opposées 88 et 98. Le dispositif illustré par les figures 10A à 10C permet la création de deux inclusions opposées au même endroit du dispositif. Il comprend deux couches 102 et 104 en matériau diélectrique et hydrophobe, disposées en vis-à-vis et écartées d'une distance permettant le confinement d'un liquide 106 et d'un liquide 116, comme pour le mode de réalisation précédent. La couche inférieure 102 présente un défaut de mouillage 105 et la couche supérieure 84 présente un défaut de mouillage 115, les deux défauts de mouillage permettant la création d'inclusions au même niveau. La goutte 107 est déplacée de la partie gauche vers la partie droite du dispositif (voir les figures 10A à 10C). Les moyens de déplacement possibles pour la goutte ont été divulgués plus haut et n'ont pas été représentés sur les figures 10A à 10C. La goutte 107 passe simultanément au niveau des défauts de mouillage 105 et 115 où il se crée des inclusions 108 et 118. La figure 10C montre la goutte 107 pourvue des inclusions opposées 108 et 118. Le fait d'avoir deux inclusions opposées (l'une en haut et l'autre en bas de la goutte) présente l'avantage que, si on utilise deux huiles colorées de couleurs différentes, on obtient un système avec deux inclusions de couleurs différentes dans la même goutte. Ceci est intéressant pour des systèmes optiques tels que le papier électronique. Un autre avantage est purement optique: deux inclusions situées l'une en face de l'autre permettent la formation d'une lentille double. On a vu précédemment qu'une inclusion d'un liquide dans une goutte sert de système de base aux lentilles liquides à focale variable. Avec un tel dispositif, les deux inclusions forment deux lentilles dont on peut faire varier la focale par un dispositif d'électromouillage. La variation de la focale de chaque inclusion par électromouillage peut se faire de façon identique ou de façon indépendante
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La présente invention propose un dispositif micro-fludique de fabrication d'un système diphasique liquide/liquide ou gaz utilisant un premier liquide ou un gaz et un deuxième liquide non miscibles entre eux, le dispositif présentant une prmière surface hydrophobe pour le deuxième liquide, le premier liquide ou gaz formant une couche (6) sur ladite première surface hydrophobe, le dispositif comprenant des moyens d'introduction d'une goutte (7) du deuxième liquide dans la couche de premier liquide ou gaz (6) et en contact avec ladite première surface hydrophobe, et des moyens de déplacement de la goutte du deuxième liquide sur ladite première surface hydrophobe selon un trajet déterminé, le dispositif présentant, sur le trajet de la goutte du deuxième liquide, un défaut de mouillage (5) provoquant, lors du passage de goutte sur ces défaut, une rupture de la ligne triple de contact de la goutte sur la première surface hydrophobe et l'inclusion de premier liquide (8) ou de gaz dans la goutte du deuxième liquide.Ce dispositif permet notamment de réaliser une lentille liquide à focale variable.
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1. Dispositif micro-fluidique de fabrication d'un système diphasique liquide / liquide ou gaz utilisant un premier liquide ou un gaz et un deuxième liquide non miscibles entre eux, le dispositif présentant une première surface hydrophobe pour le deuxième liquide, le premier liquide ou gaz formant une couche (6) sur ladite première surface hydrophobe, le dispositif comprenant des moyens d'introduction d'une goutte (7) du deuxième liquide dans la couche de premier liquide ou gaz (6) et en contact avec ladite première surface hydrophobe, et des moyens de déplacement de la goutte du deuxième liquide sur ladite première surface hydrophobe selon un trajet déterminé, le dispositif présentant, sur le trajet de la goutte du deuxième liquide, un défaut de mouillage (5) provoquant, lors du passage de la goutte sur ce défaut, une rupture de la ligne triple de contact de la goutte sur la première surface hydrophobe et l'inclusion de premier liquide (8) ou de gaz dans la goutte du deuxième liquide. 2. Dispositif micro-fluidique selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement de la goutte du deuxième liquide sont des moyens d'activation électrique procurant un effet d' électromouillage. 3. Dispositif micro-fluidique selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'activation électrique comprennent une succession d'électrodes (3) comprises dans ou sur un support (1) présentant une couche diélectrique dont une surface constitue la première surface hydrophobe, la succession d'électrodes étant disposée selon ledit trajet déterminé. 4. Dispositif micro-fluidique selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième surface hydrophobe disposée en regard de la première surface hydrophobe de manière à former un système fermé ou confiné pour la couche de premier liquide ou de gaz. 5. Dispositif micro-fluidique selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'activation électriques comprennent une contre-électrode comprise dans ou déposée sur un support isolant (4) dont une surface constitue la deuxième surface hydrophobe, la contre-électrode étant disposée selon ledit trajet déterminé. 6. Dispositif micro-fluidique selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le défaut de mouillage (5) est un défaut topologique présent sur la première surface hydrophobe. 7. Dispositif micro-fluidique selon la 6, caractérisé en ce que le défaut topologique est choisi parmi une protubérance (5), un trou et une zone rugueuse. 8. Dispositif micro-fluidique selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le défaut de mouillage est un défaut de mouillage de la première surface hydrophobe. 9. Dispositif micro-fluidique selon la 8, caractérisé en ce que le défaut de mouillage est un défaut permanent réalisé sur la première surface hydrophobe ou un défaut momentané provoqué sur la première surface hydrophobe. 10. Dispositif micro-fluidique selon la 3, caractérisé en ce que le défaut de mouillage résulte de la présence d'une électrode supplémentaire dans la succession d'électrodes ou de l'absence d'une électrode dans la succession d'électrodes. 11. Dispositif micro-fluidique selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement de la goutte du deuxième liquide sont des moyens exerçant une action mécanique sur la goutte du deuxième liquide. 12. Dispositif micro-fluidique selon la 11, caractérisé en ce que les moyens exerçant une action mécanique sur la goutte du deuxième liquide comprennent une pompe. 13. Dispositif micro-fluidique selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que le défaut de mouillage est un défaut topologique présent sur la première surface hydrophobe. 14. Dispositif micro-fluidique selon la 13, caractérisé en ce que le défaut topologique est choisi parmi une protubérance, un trou et une zone rugueuse. 15. Dispositif micro-fluidique selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que le défaut de mouillage est un défaut de mouillage de la première surface hydrophobe. 16. Dispositif micro-fluidique selon la 15, caractérisé en ce que le défaut de mouillage est un défaut permanent réalisé sur la première surface hydrophobe ou un défaut momentané provoqué sur la première surface hydrophobe. 17. Dispositif micro-fluidique selon l'une quelconque des 11 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième surface hydrophobe disposée en regard de la première surface hydrophobe de manière à former un système fermé ou confiné pour la couche de premier liquide ou de gaz. 18. Dispositif micro-fluidique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième surface hydrophobe disposée en regard de la première surface hydrophobe de manière à former un système fermé ou confiné pour la goutte de deuxième liquide, la première surface hydrophobe et la deuxième surface hydrophobe confinant également ledit premier liquide et un troisième liquide non miscibles entre eux, la deuxième surface hydrophobe présentant également un défaut de mouillage disposé par rapport au défaut de mouillage de la première surface hydrophobe, au premier liquide et au troisième liquide pour que le passage de la goutte du deuxième liquide sur les défauts de mouillage provoque l'inclusion de premier liquide et l'inclusion de troisième liquide dans la goutte du deuxième liquide. 19. Dispositif micro-fluidique selon la 18, caractérisé en ce que le premier liquide (66) et le troisième liquide (76) sont disposés en succession dans le dispositif, par rapport au passage de la goutte (67) de deuxième liquide, le premier liquide (66) étant au contact du défaut de mouillage (65) de la première surface hydrophobe (62), le troisième liquide (76) étant au contact du défaut de mouillage (75) de la deuxième surface hydrophobe (64). 20. Dispositif micro-fluidique selon la 18, caractérisé en ce que le premier liquide (86,106) et le troisième liquide (96,116) sont disposés en superposition dans le dispositif, la goutte de deuxième liquide (87,107) passant simultanément dans le premier liquide et le troisème liquide, le premier liquide (86,106) étant au contact du défaut de mouillage (85,105) de la première surface hydrophobe (82,102), le troisième liquide (96,116) étant au contact du défaut de mouillage (95, 115) de la deuxième surface hydrophobe (84,104). 21. Procédé de fabrication d'un système diphasique liquide/liquide ou gaz utilisant un premier liquide ou un gaz et un deuxième liquide non miscibles 20 entre eux, comprenant: - la formation d'une couche de premier liquide (6) ou de gaz sur une première surface hydrophobe, l'introduction d'une goutte du deuxième liquide (7) au sein du premier liquide ou du gaz et en contact avec ladite première surface hydrophobe, le déplacement de la goutte du deuxième liquide (7) sur ladite première surface hydrophobe selon un trajet déterminé de façon que la goutte du deuxième liquide rencontre un défaut de mouillage (5) provoquant, lors du passage de la goutte du deuxième liquide sur ce défaut, une rupture de la ligne triple de contact de la goutte du deuxième liquide (7) sur la première surface hydrophobe et l'inclusion de premier liquide (8) ou de gaz dans la goutte du deuxième liquide. 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que le déplacement de la goutte du deuxième liquide est obtenu par une activation électrique procurant un effet d'électromouillage. 23. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que le déplacement de la goutte du deuxième liquide est obtenu par une action mécanique sur la goutte du deuxième liquide.
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B,G
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B01,B81,G02,G09
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B01J,B81C,G02B,G09G
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B01J 13,B81C 1,G02B 3,G09G 3
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B01J 13/04,B81C 1/00,G02B 3/14,G09G 3/34
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FR2894815
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A1
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COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT DES PARTICULES CONCAVES ET UN DISPERSANT, PROCEDES ET UTILISATIONS
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La presente invention se rapporte a de nouvelles compositions cosmetiques de traitement, de soin ou de maquillage des matieres keratiniques humaines telles que la peau, en particulier a des compositions destinees a matifier les matieres keratiniques humaines. Les compositions selon la presente demande comprennent des particules concaves et au moins un dispersant de ces particules concaves. Les compositions matifiantes sont des compositions qui empechent le support sur lesquelles elles sont appliquees de briller. Appliquee sur le visage, une composition matifiante empeche la peau de briller et unifie le teint. Les compositions de traitement ou de soin de la peau qui presentent des proprietes matifiantes sont generalement utilisees pour resoudre les problemes de brillance generes par un exces de sebum. Les compositions de maquillage matifiantes visent a ameliorer la base du maquillage et done a ameliorer sa tenue. Les compositions matifiantes donnent un aspect mat A. la peau du a la diffusion de la lumiere a la surface de la peau. Ces compositions peuvent egalement etre utilisees pour estomper les defauts de la peau comme les microreliefs, les rides, les ridules, les pores ou les variations de couleur. De facon generale, les compositions cosmetiques matifiantes sont formulees a 1'aide de charges minerales (ZnO, SiO2, ...) enrobees ou non, et d'amidon. Ces particules sont tres connues et tres employees mais presentent 1'inconvenient de sedimenter et sont caracterisees par un toucher reche peu agreable. Des compositions matifiantes a base de dispersions aqueuses de styrene/acrylique (FR 2 801 215), de dispersions aqueuses de polytetrafluoroethylene (FR 2 820 977) et de billes de celluloses de diametre inferieur a 10 m (FR 2 846 878) sont egalement connues. Le probleme pose dans la presente demande est l'obtention de compositions cosmetiques presentant des proprietes matifiantes satisfaisantes memes lorsqu'elles comprennent une quantite importante de charges matifiantes. En effet lors de la preparation d'une composition matifiante, it est souvent difficile d'introduire les charges matifiantes sans que celles-ci ne s'agglomerent. Or 1'apparition d'agglomerats a pour consequence de conduire a une composition non homogene dont les proprietes matifiantes ne sont pas satisfaisantes. Les compositions matifiantes comprenant une quantite importante de charges presentent en outre generalement un effet sec et poudre trop important. De maniere avantageuse et inattendue, la Demanderesse vient maintenant de decouvrir qu'il est possible d'obtenir des compositions cosmetiques presentant des proprietes matifiantes satisfaisantes en combinant des particules concaves et au moins un dispersant de ces particules concaves. Les compositions selon la presente demande comprennent des particules concaves dispersees de faeon homogene. Lors de la preparation de ces compositions on n'observe pas d'agglomerats de particules concaves, it est donc possible d'obtenir des compositions matifiantes comprenant des concentrations elevees de particules concaves. Par ailleurs, les compositions selon la presente demande presentent des proprietes matifiantes satisfaisantes meme lorsque elles contiennent des faibles concentrations de particules concaves. En consequence les compositions selon la presente demande possedent egalement un avantage sur le plan economique. En outre les caracteristiques organoleptiques de ces compositions, et notamment leur toucher, sont egalement satisfaisantes. D'autres caracteristiques, aspects, objets et avantages de la presente invention apparaitront encore plus clairement a la lecture de la description et des exemples qui suivent. La presente demande vise une composition cosmetique non pulverulente contenant des particules concaves et au moins un dispersant de ces particules concaves. Au sens de la presente demande, un << dispersant des particules concaves >> est un compose qui, lorsqu'il est introduit en une teneur de 2% en poids par rapport au poids total de la composition, dans les conditions normales de temperature et de pression, dans une emulsion huile-dans-eau contenant 1,00% de polyacryldimethyltauramide d'ammonium, 5,0% de cyclohexasiloxane, 1,70% de glycerine, 0,30% d'alcool stearylique, 0,70% de Glyceryl stearate / PEG 100 stearate, 0,50% de dimyristyl tartrate/alcool cetearylique/C12-15 pareth-7/PPG25 laureth-25, 1,5% de particules concaves, et 0,5% de conservateur (le complement a 100% etant de 1'eau), it est solubilis& et permet de diminuer la valeur de R -qui est le rapport entre la reflexion speculaire et la reflexion diffuse- de cette composition, de preference, it permet de diminuer la valeur de R a une valeur inferieure ou &gale a 1. La valeur de R definit le caractere matifiant des compositions, elle est definie ci-dessous. Le caractere matifiant des compositions selon la presente demande est defini par une mesure au gonioreflectometre. Pour ceci, on &tale la composition sur une carte de contraste (Prufkarte type 24/5 û 250 cm2 commercialisee par la societe Erichsen) a 1'aide d'un tire-film mecanique (epaisseur humide 30 microns). On seche ensuite la composition pendant une nuit a une temperature de 37 C, puis on mesure la reflexion a 1'aide d'un gonioreflectometre. Le resultat obtenu est le rapport R entre la reflexion speculaire et la reflexion diffuse. La valeur de R est d'autant plus faible que 1'effet matifiant est important. Les compositions cosmetiques selon l'invention sont celles qui donnent une valeur de R inferieure a 1, de preference inferieure a 0,75. Les compositions selon la presente demande laissent apparaitre le grain de la peau tout en en masquant les imperfections, plus generalement elles permettent de corriger les dyschromies de la peau. En particulier la presente demande vise une composition cosmetique, de preference non pulverulente, caracterisee par le fait qu'elle contient, dans un milieu physiologiquement acceptable, des particules concaves et au moins un compose choisi parmi les homopolymeres de vinylpyrrolidone ainsi que les polyalkyleneglycols de masse moleculaire inferieure a 20 000 g/mole. La presente demande vise encore un procede de traitement cosmetique, de coin ou de maquillage des matieres keratiniques, notamment de la peau, consistant a appliquer sur lesdites matieres keratiniques la composition selon la presente demande, en particulier elle vise un procede de traitement cosmetique -c'est-a-dire nontherapeutique- destine a conferer aux matieres keratiniques un aspect mat et/ou a estomper les imperfections du relief de la peau et/ou a cacher les microreliefs, les rides, les ridules et les pores de la peau. La presente demande vise aussi 1'utilisation cosmetique de la composition cosmetique selon la presente demande pour conferer aux matieres keratiniques un aspect mat et/ou pour estomper les imperfections du relief de la peau et/ou cacher les microreliefs, les rides, les ridules et les pores de la peau. La composition selon l'invention comprend des particules concaves. Ces particules ont donc une surface presentant un arrondi interieur. Les particules concaves sont en particulier des portions de spheres creuses constituees d'un materiau, notamment d'un materiau organosilicone. Lesdites particules concaves ont avantageusement un diametre moyen allant de 0,05 m a 20 m. Les portions de spheres creuses utilisees dans la composition selon l'invention peuvent avoir la forme de spheres creuses tronquees, presentant un seul orifice communiquant avec leur cavite centrale, et ayant une section transversale en forme de fer a cheval ou d'arceau. I1 s'agit notamment de demi-spheres creuses. Le materiau organosilicone est, de preference, un polysiloxane reticule de structure tridimensionnelle ; it comprend de preference, voire est constitue de, des motifs de formule (I) : SiO2 et de formule (II) : R1SiO15 5 dans lesquels RI designe un groupe organique ayant un atome de carbone directement relie a 1'atome de silicium. Le groupe organique peut etre un groupe organique reactif ou un groupe organique non reactif, de preference it s'agit d'un groupe organique non reactif. Le groupe organique non reactif peut etre un groupe alkyle en C1-C4, notamment un groupe methyle, ethyle, propyle, butyle, ou un groupe phenyle, de preference c'est un groupe methyle. Le groupe organique reactif peut etre un groupe epoxy, un groupe (meth)acryloxy, un groupe alkenyle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogenoalkyle, un groupe glyceroxy, un groupe ureido, un groupe cyano. De preference, le groupe organique reactif est un groupe epoxy, un groupe (meth)acryloxy, un groupe alkenyle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle. Lorsque le groupe organique reactif comprend un radical alkyle, ce radical alkyle comprend generalement de 2 a 6 atomes de carbone, notamment de 2 a 4 atomes de carbone. Comme groupe epoxy, on peut citer un groupe 2-glycidoxyethyl, un groupe 3-glycidoxypropyl, un groupe 2-(3,4-epoxycyclohexyl)propyl. Comme groupe (meth)acryloxy, on peut citer un groupe 3-methacryloxypropyl, un groupe 3-acryloxypropyl. Comme groupe alkenyle, on peut citer un groupe vinyl, allyl, isopropenyl. Comme groupe mercaptoalkyle, on peut citer un groupe mercaptopropyl, mercaptoethyl. Comme groupe aminoalkyle, on peut citer un groupe 3-(2-aminoethyl)aminopropyl, un groupe 3-aminopropyl, un groupe N,N-dimethylaminopropyl. Comme groupe halogenoalkyle, on peut citer un groupe 3-chloropropyl, un groupe trifluoropropyl. Comme groupe glyceroxy, on peut citer un groupe 3- glyceroxypropyl, un groupe 2-glyceroxyethyl. Comme groupe ureido, on peut citer un groupe 2-ureidoethyl. Comme groupe cyano, on peut citer un groupe cyanopropyl, cyanoethyl. De preference, dans le motif de formule (II), R' designe un groupe methyle. Avantageusement, le materiau organosilicone comprend les motifs (I) et (II) selon un rapport molaire motif (I) / motif (II) allant de 30/70 a 50/50, de preference allant de 35/65 a 45/55. Les particules de materiau organosilicone peuvent etre obtenues selon le procede decrit ci-dessous comprenant : (a) l'introduction dans un milieu aqueux, en presence d'au moins un catalyseur d'hydrolyse, et eventuellement d'au moins un tensioactif, d'un compose (III) de formule SiX4 et d'un compose (IV) de formule RSiY3, ou X et Y designent independamment Pun de 1'autre un groupe alcoxy en C1-C4, un groupe alcoxyethoxy renfermant un groupement alcoxy en CI-C4, un groupe acyloxy en C2-C4, un groupe N,N-dialkylamino renfermant un groupement alkyle en C1-C4, un groupe hydroxyle, un atome d'halogene ou un atome d'hydrogene, et R designe un groupe organique comportant un atome de carbone directement relie a 1'atome de silicium, (le groupe R correspondant au groupe RI defini precedemment) ; et (b) la mise en contact du melange resultant de 1'etape (a) avec une solution aqueuse renfermant au moins un catalyseur de polymerisation et eventuellement au moins un tensioactif, a une temperature comprise entre 30 et 85 C, pendant au moins deux heures. L'etape (a) correspond a une reaction d'hydrolyse et 1'etape (b) correspond a une reaction de condensation. Dans 1'etape (a), le rapport molaire du compose (III) au compose (IV) va habituellement de 30/70 a 50/50, avantageusement de 35/65 A. 45/55, et est preferentiellement de 40/60. Le rapport en poids de 1'eau au total des composes (III) et (IV) va de preference de 10/90 a 70/30. L'ordre d'introduction des composes (III) et (IV) depend generalement de leur vitesse d'hydrolyse. La temperature de la reaction d'hydrolyse va generalement de 0 a 40 C et ne depasse habituellement pas 30 C pour eviter une condensation prematuree des composes. Pour les groupements X et Y des composes (III) et (IV) : comme groupe alcoxy en C1-C4, on peut citer les groupes methoxy, ethoxy ; comme groupe alkoxyethoxy renfermant un groupe alcoxy en C1-C4, on peut citer les groupes methoxyethoxy, butoxyethoxy ; comme groupe alcoxy en C2-C4, on peut citer les groupes acetoxy, propioxy ; comme groupe N,N-dilakylamino renfermant un groupement alkyle en CI-C4, on peut citer les groupes dimethylamino, diethylamino ; comme atome d'halogene, on peut citer les atomes de chlore, de brome ; comme composes de formule (III), on peut citer le tetramethoxysilane, le tetraethoxysilane, le tetrabutoxysilane, le trimethoxyethoxysilane, le tributoxyethoxysilane, le tetraacetoxysilane, le tetrapropioxysilane, le tetraacetoxysilane, le tetra(dimethylamino)silane, le tetra(diethylamino)silane, le silane tetraol, le chlorosilane triol, le dichlorodisilanol, le tetrachlorosilane, le chlorotrihydrogenosilane. De preference, le compose de formule (III) est choisi parmi le tetramethoxysilane, le tetraethoxysilane, le tetrabutoxysilane, et leurs melanges. De maniere encore preferee, it s'agit du tetraethoxysilane. Le compose de formule (III) conduit apres la reaction de polymerisation a la formation des motifs de formule (I). Le compose de formule (IV) conduit apres la reaction de polymerisation a la formation des motifs de formule (II). Le groupe R dans le compose de formule (IV) a la signification telle que decrite pour le groupe R' pour le compose de formule (II). Comme exemple de composes de formule (IV) comportant un groupe R organique non reactif, on peut citer le methyltrimethoxysilane, 1'ethyltriethoxysilane, le propyltributoxysilane, le butyltributoxysilane, le phenyltrimethoxyethoxysilane, le methyl tributoxyethoxysilane, le methyltriacetoxysilane, le methyltripropioxysilane, le methyltriacetoxysilane, le methyltri(dimethylamino)silane, le methyltri(diethylamino)silane, le methylsilane triol, le methylchlorodisilanol, le methyltrichlorosilane, le methyltrihydrogenosilane. Comme exemple de composes de formule (IV) comportant un groupe R organique reactif, on peut citer : les silanes ayant un groupe epoxy comme le 3-glycidoxypropyl trimethoxysilane, le 3-glycidoxypropyl triethoxysilane, le 2-(3,4-epoxycyclohexyl)ethyl trimethoxysilane, le 3-glycidoxypropylmethyl dimethoxysilane, le 3-glycidoxypropylmethyl dimethoxysilane, le 2-glycidoxyethylmethyldimethoxysilane, le 3-glycidoxypropyl dimethylmethoxysilane, le 2-glycidoxyethyl dimethylmethoxysilane ; les silanes ayant un groupe (meth)acryloxy comme le 3- methacryloxypropyl trimethoxysilane, le 3-acryloxypropyl trimethoxysilane ; les silanes ayant un groupe alkenyle comme le vinyl trimethoxysilane, 1'allyl trimethoxysilane, 1'isopropenyl trimethoxysilane ; les silanes ayant un groupe mercapto comme le mercaptopropyl trimethoxysilane, le mercaptoethyl trimethoxysilane ; les silanes ayant un groupe aminoalkyle comme le 3-aminopropyl trimethoxysilane, le 3-(2-aminoethyl)aminopropyl trimethoxysilane, le N,N-dimethylaminopropyl trimethoxysilane, le N,N-dimethylaminoethyl trimethoxysilane ; les silanes ayant un groupe halogenoalkyl comme le 3- chloropropyl trimethoxysilane, le trifluoropropyl trimethoxysilane ; les silanes ayant un groupe glyceroxy comme le 3-glyceroxypropyl trimethoxysilane, le di(3-glyceroxypropyl)dimethoxysilane ; les silanes ayant un groupe ureIdo comme le 3-ureidopropyl trimethoxysilane, le 3-ureidopropyl methyldimethoxysilane, le 3-ureidopropyl dimethylmethoxysilane ; les silanes ayant un groupe cyano comme le cyanopropyl trimethoxysilane, le cyanopropyl methyldimethoxysilane, le cyanopropyl dimethylmethoxysilane. De preference, le compose de formule (IV) comportant un groupe R organique reactif est choisi parmi les silanes ayant un groupe epoxy, les silanes ayant un groupe (meth)acryloxy, les silanes ayant un groupe alkenyle, les silanes ayant un groupe mercapto, les silanes ayant un groupe aminoalkyle. Des exemples de composes (III) et (IV) preferes pour la mise en oeuvre de cette invention sont respectivement le tetraethoxysilane et le methyltrimethoxysilane. Les particules concaves utilisees dans les compositions de la presente demande ont donc avantageusement une structure reticules constituee d'unites SiO2 et d'unites RSiO1,5 ou R est preferentiellement soit un groupe methyle soit un groupement hydroxyle. Comme catalyseurs d'hydrolyse et de polymerisation, on peut utiliser independamment des catalyseurs basiques ù tels que 1'hydroxyde de sodium, 1'hydroxyde de potassium, le carbonate de sodium, 1'hydrogenocarbonate de sodium, ou des amines (telles qu'ammoniaque, trimethylamine, triethylamine, hydroxyde de tetramethylammonium) - ou des catalyseurs acides, choisis parmi les acides organiques ù tels que 1'acide citrique, 1'acide acetique, 1'acide methanesulfonique, 1'acide p-toluene sulfonique, 1'acide dodecylbenzenesulfonique, 1'acide dodecylsulfonique ù ou mineraux ù tels que 1'acide chlorhydrique, 1'acide sulfurique, 1'acide phosphorique. Lorsqu'il est present, le tensioactif utilise est de preference un tensioactif non ionique ou anionique ou un melange des deux. Le dodecylbenzenesulfonate de sodium peut titre utilise comme tensioactif anionique. La fin de 1hydrolyse est marquee par la disparition des produits (III) et (IV), insolubles dans 1'eau, et l'obtention dune couche liquide homogene. L'etape (b) de condensation peut utiliser le meme catalyseur que 1'&tape d'hydrolyse ou un autre catalyseur choisi parmi ceux mentionnes precedemment. A l'issue de ce procede, on obtient une suspension dans 1'eau de fines particules organosiliconees qui peuvent eventuellement titre ensuite separees de leur milieu. Le procede decrit ci-dessus peut done comprendre une &tape supplementaire de filtration, par exemple sur filtre a membrane, du produit resultant de 1'etape (b), suivie eventuellement d'une &tape de centrifugation du filtrat destinee a separer les particules du milieu liquide, puis d'une &tape de sechage des particules. D'autres methodes de separation peuvent bien entendu titre employees. Les particules obtenues ont de preference un diametre moyen allant de 0,05 a 20 m. La forme des portions de spheres creuses obtenues selon le procede ci-dessus, ainsi que leurs dimensions, dependront notamment du mode de mise en contact des produits a 1'etape (b). Un pH plutot basique et une introduction a froid du catalyseur de polymerisation dans le melange issu de 1'etape (a) conduira a des portions de spheres creuses en forme de "bols" a fond arrondi, tandis qu'un pH plutot acide, et une introduction goutte-a-goutte du melange issu de 1'etape (a) dans le catalyseur de polymerisation chaud, conduira a des portions de spheres creuses ayant une section transversale en forme de "fer a cheval". Selon un mode de realisation prefere de l'invention, on utilise des portions de spheres creuses en forme de "bols". Celles-ci peuvent titre obtenues comme decrit dans la demande JP-2003 128 788. Des portions de spheres creuses en forme de fer a cheval sont aussi decrites dans la demande JP-A-2000-191789. La figure annexee illustre une particule concave de portions de spheres en forme de bol en coupe transversale. Comme it ressort de cette figure, ces portions concaves sont formees (en coupe longitudinale) d'un petit arc interne (11), d'un grand arc externe (21) et de segments (31) qui relient les extremites des arcs respectifs, la largeur (WI) entre les deux extremites du petit arc interne (11) allant de 0,01 a 8 m, de preference de 0,02 a 6 m en moyenne, la largeur (W2) entre les eux extremites du grand arc externe (21) allant de 0,05 a 20 m, de preference de 0,06 A. 15 lam en moyenne et la hauteur (H) du grand arc externe (21) allant de 0, 015 a 15 lam, de preference de 0,03 a 15 m en moyenne. Les dimensions mentionnees ci-dessus sont obtenues en calculant la moyenne des dimensions de cent particules choisies sur une image obtenue au microscope electronique a balayage. Comme particules concaves utilisables selon l'invention, on peut citer : les particules constituees de 1'organosilicone reticule TAK-110 (polymere reticule methylsilanol/silicate) de la societe TAKEMOTO OIL & FAT , en forme de bol , de largeur 2,5 pm, de hauteur 1,2 pm et d'epaisseur 150 nm (particules vendues sous la denomination NLK-506 par la societe Takemoto Oil & Fat), ces particules seront utilisees de maniere preferee dans les compositions selon la presente demande ; les particules constituees de l'organosilicone reticule TAK-110 (polymere reticule methylsilanol/silicate) de la societe TAKEMOTO OIL & FAT , en forme de bol , de largeur 2,5 pm, de hauteur 1,5 pm et d'epaisseur 350 nm ; les particules constituees de l'organosilicone reticule TAK-110 (polymere reticule methylsilanol/silicate) de la societe TAKEMOTO OIL & FAT , en forme de bol , de largeur 0,7 pm, de hauteur 0,35 pm et d'epaisseur 100 nm ; les particules constituees de 1'organosilicone reticule TAK-110 (polymere reticule methylsilanol/silicate) de la societe TAKEMOTO OIL & FAT , en forme de bol , de largeur 7,5 m, de hauteur 3,5 p.m et d'epaisseur 200 nm. Avantageusement, les particules concaves, notamment les portions de spheres creuses, sont presentes dans la composition selon l'invention, en une teneur allant de 0,01 % a 20 % en poids, de preference allant de 0,5 % a 10 % en poids, et preferentiellement allant de 0,5 % a 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. En tant que << dispersant de particules concaves >> utilisable dans les compositions selon la presente demande, on entend tout compose susceptible de conduire a une repartition homogene des particules concaves dans le milieu de la composition. Les dispersants de particules concaves utilisables dans les compositions selon la presente demande sont generalement des polymeres hydrosolubles ou liposolubles, de maniere avantageuse ces dispersants sont les homopolymeres de vinylpyrrolidone ainsi que les polyalkyleneglycols de masse moleculaire inferieure a 20 000 g/mole. Selon un mode particulierement prefere de l'invention, les homopolymeres de vinylpyrrolidone utilisables dans les compositions selon la presente demande ont une masse molaire inferieure a 20 000 g/mole, de preference inferieure a 10 000 g/mole. A titre d'homopolymeres de vinylpyrrolidone utilisables dans les compositions selon la presente demande, on peut citer les 5 polymeres suivants Nom commercial Masse molaire Fournisseur moyenne en nombre (g/mol) Luviskol K 17 2500 BASF poudre Kollidon 17 PF 2500 BASF Kollidon 12 PF 2500 BASF Kollidon 12 PF 10000 BASF Les polyalkyleneglycols utilisables dans les compositions selon la presente demande sont choisis de preference parmi ceux dont le 10 groupe alkylene comprend de 1 a 4 atomes de carbone notamment les polyethyleneglycols, les polypropyleneglycols et les polybutyleneglycols. Ces polyalkyleneglycols presentent une masse moleculaire inferieure a 20 000 g/mole, de preference inferieure a 10 000 g/mole. A titre d'exemple, on peut citer le polyethyleneglycol 15 de masse moleculaire 1450 g/mole fourni sous la denomination Sentry 10 Polyethylene Glycol >> par la societe UNION CARBIDE. Avantageusement les dispersants de particules concaves, en particulier les homopolymeres de vinylpyrrolidone et les polyalkyleneglycols de masse moleculaire inferieure a 20 000 g/mole 20 sont utilises en une quantite allant de 0,01% a 10%, de preference allant de 0,1% a 5%, et de maniere encore plus preferee de 0,2% a 2,5% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de realisation particulier avantageux, les compositions selon la presente demande comprennent des charges poreuses. L' introduction de particules poreuses dans une composition selon la presente demande comprenant des particules concaves et au moins un dispersant de ces particules concaves permet d'augmenter le caractere matifiant de ladite composition ; ou pour une valeur de matite donnec, 1'introduction de particules poreuses dans une composition selon la presente demande permet d'utiliser une quantite moindre de particules concaves. Au sens de la presente demande, le terme charge poreuse >> designe toute particule spherique ou non, poreuse, non soluble dans les compositions selon la presente demande et differente des particules concaves utilisees dans les compositions selon la presente demande. Lesdites charges poreuses utilisables dans les compositions de la presente demande sont des particules solides, non solubles dans les conditions normales de temperature et de pression dans le milieu oil elles sont introduites, qui, lorsqu'elles sont ajoutees dans une emulsion huile-dans-eau contenant 1,00% de polyacryldimethyltauramide d'ammonium, 5,0% de cyclohexasiloxane, 1,70% de glycerine, 0,30% d'alcool stearylique, 0,70% de Glyceryl stearate / PEG 100 stearate, 0,50% de dimyristyl tartrate/alcool cetearylique/C 12-15 pareth-7/PPG25 laureth-25, 1,5% de particules concaves, 2% de iolyvinylpyrrolidone et 0,50% de conservateurs (le complement a 100% etant de l'eau), permettent de diminuer la valeur de R de cette composition, de preference elles permettent de diminuer la valeur de R a une valeur inferieure ou egale a 1, de maniere encore plus preferee a une valeur inferieure ou egale a 0,75. Les charges poreuses presentent avantageusement une taille volumique inferieure a 40 p.m en particulier inferieure a 30 gm, voire inferieure a 15 m. D'une maniere generale, la composition selon l'invention peut contenir diverses charges d'origine minerale ou organique. Ces charges peuvent titre de toute forme, notamment elles peuvent titre plaquettaires, spheriques, oblongues... Ces charges peuvent titre de toute forme cristallographique notamment en feuillets, cubique, hexagonale, orthorombique... Ces charges sont poreuses, cette porosite peut notamment se traduire par une surface specifique des particules superieure a 10m2/g, et en particulier superieure a 50m2/g. De preference les charges poreuses sont spheriques. Selon un autre mode prefere, ces charges poreuses sont de nature inorganique. Plus particulierement, ces charges peuvent par exemple etre choisie parmi : -les microparticules poreuses de silice, comme par exemple les Silica beads SB 150 et SB700 de Miyoshi de taille moyenne 5 microns; les Sunspheres Serie-H d'Asahi Glass comme par exemple les Sunspheres H33, H51, et H53 de tailles respectives 3, 5 et 5 microns ; - les poudres de copolymeres acryliques, notamment de poly(meth)acrylate de methyle (PMMA), comme par exemple les spheres creuses de PMMA vendues sous la denomination Covabead LH85 par la societe Wackherr ; - les poudres composites de talc/dioxyde de titane/alumine/silice comme celles vendues sous la denomination Coverleaf AR-80 par la societe Catalyst & Chemicals ; - les poudres de polyamide (par exemple Nylon ), comme par exemple les particules de Nylon 12 du type Orgasol d'Atofina de taille moyenne 10 microns; - et leurs melanges. Les taux introduits dependent de 1'effet recherche. Avantageusement les charges poreuses sont utilisees en une quantite allant de 0,1% a 10%, de preference allant de 0,5% A. 5%, et de maniere encore plus preferee de 0,5% a 3 en poids par rapport au poids total de la composition. La composition conforme a 1'invention peut egalement contenir au moins un actif cosmetique. Parmi les principes actifs cosmetiques utilisables dans les compositions selon la presente demande, on compte les antioxydants, les filtres solaires physiques et chimiques, les vitamines (notamment C, B3, PP, B5, E, K1 et leurs derives comme leurs esters), les actifs hydratants comme les polyols et notamment la glycerine, les composes auto-bronzants, les actifs antirides, les ceramides, la DHEA et ses derives, le coenzyme Q10, les agents anti-pollution ou anti-radicaux libres, les actifs dermo-relaxants, les agents apaisants, les agents stimulant la synthese de macromolecules dermiques ou epidermiques et/ou empechant leur degradation, les agents anti-glycation, les agents anti-irritants, les agents desquamants, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la proliferation des fibroblastes ou des keranocytes et/ou la differentiation des keranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le metabolisme energetique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs melanges. De maniere particuliere les compositions selon la presente demande contiennent un actif cosmetique anti-age choisi parmi les composes augmentant la synthese de collagene, les composes inhibant la degradation du collagene, les agents dermo-decontractants, les agents inhibant laglycation des proteines, les agents augmentant la proliferation des keratinocytes, les agents augmentant la differenciation des keratinocytes, et leurs melanges. De maniere particuliere les compositions selon la presente demande contiennent un principe actif cosmetique blanchissant. Parmi les principes actifs cosmetiques blanchissant utilisables dans les compositions selon la presente demande, on compte les agents depigmentant, anti-pigmentant ou pro-pigmentant et leurs melanges. Les agents depigmentants ou anti-pigmentants susceptibles d'etre incorpores dans la composition selon la presente demande comprennent par exemple les composes suivants : 1'acide kojique ; l'acide ellagique ; 1'arbutine et ses derives tels que ceux decrits dans les demandes EP-895 779 et EP-524 109 ; 1'hydroquinone ; les derives d'aminophenol tels que ceux decrits dans les demandes WO 99/10318 et WO 99/32077, et en particulier le N-cholesteryloxycarbonyl-paraaminophenol et le N-ethyloxycarbonyl-para-aminophenol ; les derives d'iminophenol, en particulier ceux decrits dans la demande WO 99/22707 ; 1'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procysteine, ainsi que ses sels et esters ; le D-pantheteine sulfonate de calcium, 1'acide ascorbique et ses derives, notamment le glucoside d'ascorbyle ; et les extraits de plantes, en particulier de reglisse, de milder, de scutellaire et de Bacopa monnieri, sans que cette liste soit limitative. Comme agent pro-pigmentant, on peut citer 1'extrait de pimprenelle (Sanguisorba officinalis) commercialise par la societe MARUZEN et les extraits de chrysantheme (Chrysanthemum morifolium). Parmi les principes actifs cosmetiques anti-age utilisables dans les compositions selon la presente demande, on compte les composes suivants : - les composes augmentant la synthese de collagene (tels que les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et derives ; l'acide ascorbique ou vitamine C et ses derives ; les peptides de synthese tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialise par la societe SEDERMA ; les peptides extraits de vegetaux, tels que 1'hydrolysat de soja commercialise par la societe COLETICA sous la denomination commerciale Phytokine ; et les hormones vegetales telles que les auxines et les lignanes) et/ou d'elastine (tels que 1'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialise par la societe LSN sous la denomination commerciale Cytovitin ; et 1'extrait d'algue Macrocystis pyrifera commercialise par la societe SECMA sous la denomination commerciale Kelpadelie ) et/ou des glycosaminoglycannes (tels que le produit de fermentation du Tait par Lactobacillus vulgaris, commercialise par la societe BROOKS sous la denomination commerciale Biomin yogourth ; 1'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialise par la societe ALBAN MULLER sous la denomination commerciale HSP3 ; et 1'extrait de Saccharomyces cerevisiae disponible notamment aupres de la societe SILAB sous la denomination commerciale Firmalift ou aupres de la societe LSN sous la denomination commerciale Cytovitin ) et/ou des proteoglycannes et/ou de la fibronectine (tels que 1'extrait de zooplancton Salina commercialise par la societe SEPORGA sous la denomination commerciale GP4G ; 1'extrait de levure disponible notamment aupres de la societe ALBAN MULLER sous la denomination commerciale Drieline ; et le palmitoyl pentapeptide commercialise par la societe SEDERMA sous la denomination commerciale Matrixil ) et/ou de la laminine ; - les composes inhibant la degradation du collagene (tels que les retinoIdes et derives, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, I'extrait de malt commercialise par la societe COLETICA sous la denomination commerciale Collalift ; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopene ; les isoflavones, leurs derives ou les extraits vegetaux en contenant, en particulier les extraits de soja commercialises par exemple par la societe ICHIMARU PHARCOS sous la denomination commerciale Flavosterone SB , de trefle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge) et/ou de 1'elastine (tels que 1'extrait peptidique de graines de Pisum sativum commercialise par la societe LSN sous la denomination commerciale Parelastyl ; les heparinofdes ; et les pseudodipeptides tels que 1'acide {2-[acetyl-(3-trifluoromethylphenyl)-amino]-3-methyl-butyrylamino} acetique) ; - les agents dermo-decontractants, tels que 1'alverine et ses sels, les sels de manganese et en particulier le gluconate de manganese, les sels de magnesium et en particulier le gluconate et le sulfate de magnesium, l'hexapeptide Argireline R commercialise par la societe LIPOTEC, 1'adenosine, ainsi que les sapogenines et les extraits naturels, en particulier de Dioscorea opposita ou de Dioscorea villosa (Wild Yarn) en contenant, ainsi que les extraits de Boswellia serrata ; - les agents inhibant la glycation des proteines, tels que les extraits vegetaux de la famille des Ericaceae, notamment un extrait de myrtille (Vaccinium angusfifollium) ; I'ergothioneine et ses derives ; et les hydroxystilbenes et leurs derives, tels que le resveratrol et le 3,3', 5,5'-tetrahydroxystilbene ; - les agents augmentant la proliferation des keratinocytes (tels que les retinoIdes dont le retinol et le palmitate de retinyle, 1'adenosine, le phloroglucinol, les extraits de tourteaux de noix commercialises par la societe GATTEFOSSE et les extraits de Solanum tuberosum commercialises par la societe SEDERMA) et/ou des fibroblastes (tels que les proteines ou polypeptides vegetaux, extraits notamment du soja, et les hormones vegetales telles que les giberrellines et les cytokinines) ; - les agents augmentant la differenciation des keratinocytes, tels que les mineraux dont le calcium ; un extrait peptidique de lupin tel que celui commercialise par la societe SILAB sous la denomination commerciale StructurineO; le beta-sitosteryl sulfate de sodium tel que celui commercialise par la societe SEPORGA sous la denomination commerciale PhytocohesineO ; et un extrait hydrosoluble de mais tel que celui commercialise par la societe SOLABIA sous la denomination commerciale Phytovityl ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialise par la societe Laboratoires Serobiologiques sous la denomination commerciale Filladyn LS 9397 ; et les lignanes tels que le secoisolariciresinol ;et leurs melanges. De maniere particuliere les compositions selon la presente demande contiennent un principe actif pour le traitement cosmetique des peaux grasses. Parmi les actifs pour le traitement cosmetique des peaux grasses, on compte les sell de zinc et en particulier le gluconate de zinc ; les antibacteriens comme I'acide salicylique, le triclosan, le lipacide, l'extrait de clou de girofle, 1'octopirox, 1'hexamidine, les actifs anti acne. La composition selon l'invention comprend de 0,001 a 10 %, de preference de 0,01 a 5 % en poids d'au moins un principe actif par rapport au poids total de la composition. La composition conforme a l'invention peut egalement contenir au moins un additif cosmetique choisi parmi les colorants, les pigments, les parfums, les agents tenseurs, les conservateurs, les sequestrants, les actifs liposolubles ou hydrosolubles, les ajusteurs de pH (acides ou bases), les agents gelifiants et/ou epaississants hydrophiles ou lipophiles, les emollients, les agents filmogenes, les tensioactifs et leurs melanges. Les additifs cosmetiques sont en general presents en quantite comprise pour chacun d'eux entre 0, 01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition Bien entendu, 1'homme de fart veillera a choisir ce ou ces eventuels composes complementaires de maniere telle que les proprietes avantageuses attachees intrinsequement a la composition conforme a 1'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, alterees par la ou les adjonctions envisagees. Les compositions cosmetiques decrites clans la presente invention peuvent se presenter sous la forme d'emulsions directes inverses ou multiples (eau dans huile dans eau ou bien huile dans eau dans huile), de gels-cremes, de lotions, de sticks, des sprays, de compositions anhydres. Les exemples qui suivent servent a illustrer l'invention sans toutefois presenter un caractere limitatif. 21 EXEMPLES I. Preparation des compositions Les compositions suivantes ont ete preparees exemple 1 2 3 4 (comparatif) (comparatif) Polyacryldimethyltaur 1,00% 1,00% 1,00% 1,00% amide d'ammonium (1) cyclohexasiloxane 5,0% 5,0% 5,0% 5,0% Glycerine 1,70% 1,70% 1,70% 1,70% Alcool stearylique 0,30% 0,30% 0,30% 0,30% Glyceryl stearate / 0,70% 0, 70% 0,70% 0,70% PEG 100 stearate dimyristyl 0,50% 0,50% 0,50% 0,50% tartrate/alcool cetearylique/C 12-15 pareth-7/PPG25 laureth-25 Particules concaves 1,50% 1,50% 1,50% - d'organopolysiloxane (2) polyvinylpyrrolidone - 2% 2% 2% Particules poreuses (3) - - 1,50% 1,50% Conservateur 0,50% 0,50% 0,50% 0,50% Pnll nCY% nor, nor. 100 c r 100100 100 (1) : Hostacerin AMPS de Clariant (2) : NLK-506 par la societe Takemoto Oil & Fat 10 (3) : Particules poreuses de silice SB700 de Miyoshi On prepare les compositions des exemples suivant en ajoutant, sous agitation, la phase huileuse chauffee a environ 65 C A. la phase aqueuse chauffee a la meme temperature. II. Test de matite La matite des compositions des exemples 1 a 4 a ete mesuree conformement au protocole expose ci-avant qui met en oeuvre une mesure au gonioreflectometre sur une carte de contraste (Prufkarte type 24/5 û 250 cm' commercialisee par la societe Erichsen). Le resultat obtenu est le rapport R entre la reflexion speculaire et la reflexion diffuse. La valeur de R est d'autant plus faible que 1'effet matifiant est important. Composition Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 (comparatif) (comparatif) R 1,30+0,10 0,92+0,03 _ 1,85+ 0,05 0,67 +0,01 Ces resultats in vitro montrent qu'en combinant les particules concaves d'organopolysiloxane avec un homopolymere de vinylpyrrolidone (exemples 2 et 3), on obtient un resultat de matite superieur a celui obtenu avec les compositions comparatives. De plus 1'utilisation d'une composition de particules concaves d'organopolysiloxane avec un homopolymere de vinylpyrrolidone et des charges poreuses (exemple 3) permet l'obtention de proprietes matifiantes superieures. En comparaison, 1'association de charges poreuses de silice avec un homopolymere de vinylpyrrolidone ne permet pas d'acceder a des resultats satisfaisants. III .Evaluation sensorielle : L'effet matifiant et les aspects cosmetiques de la composition de 1'exemple 3 ont ete evalues sur un panel de 7 femmes ayant une peau grasse. Pour ces femmes presentant une peau brillante, la composition de 1'exemple 3 a pour effet de matifier et d'affiner le grain de la peau, les pores semblent moins dilates et le teint plus unifie
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La présente demande concerne une composition cosmétique contenant des particules concaves, au moins un dispersant de ces particules concaves, et éventuellement des particules poreuses. Cette composition est non pulvérulente. La présente demande concerne encore un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre cette composition ainsi que les utilisations de cette composition notamment pour conférer aux matières kératiniques un aspect mat et/ou pour estomper les imperfections du relief de la peau et/ou cacher les microreliefs, les rides, les ridules et les pores de la peau.
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1. Composition cosmetique non pulverulente caracterisee par le fait qu'elle contient des particules concaves et au moins un dispersant de ces particules concaves. 2. Composition cosmetique caracterisee par le fait qu'elle contient, dans un milieu physiologiquement acceptable, des particules concaves et au moins un compose choisi parmi les homopolymeres de vinylpyrrolidone ainsi que les polyalkyleneglycols de masse moleculaire inferieure a 20 000 g/mole. 3. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee par le fait que lesdites particules concaves ont un diametre moyen allant de 0,05 m a 20 gm. 4. Composition selon l'une quelconque des precedentes caracterisee par le fait que les particules concaves sont sous forme de portions de spheres creuses presentant une section transversale en forme de fer a cheval ou d'arceau. 5. Composition selon Tune quelconque des precedentes, caracterisee par le fait que les particules concaves sont constituees d'un materiau organosilicone. 6. Composition selon la precedente, caracterisee par le fait que le materiau organosilicone est un polysiloxane reticule de structure tridimensionnelle comprenant, ou constitue de, des motifs de formule (I) : SiO2 et de formule (II) : RiSiO1,5dans lesquelles R1 designe un groupe organique ayant un atome de carbone directement retie a 1'atome de silicium. 7. Composition selon la precedente, caracterisee par le fait que le groupe organique est un groupe organique reactif, un groupe organique non reactif, et de preference un groupe organique non reactif. 8. Composition selon la precedente, caracterisee par le fait que le groupe organique non reactif peut etre un groupe alkyle en C1-C4, ou un groupe phenyle. 9. Composition selon la 7 ou 8, caracterisee par le fait que le groupe organique non reactif est un groupe methyle. 15 10. Composition selon la 7, caracterisee par le fait que le groupe organique reactif est choisi parmi un groupe epoxy, un groupe (meth)acryloxy, un groupe alkenyle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogenoalkyle, un groupe glyceroxy, un groupe ureido, un 20 groupe cyano. 11. Composition selon la 7 ou 10, caracterisee par le fait que le groupe organique reactif est choisi parmi un groupe epoxy, un groupe (meth)acryloxy, un groupe alkenyle, un groupe 25 mercaptoalkyle, aminoalkyle. 12. Composition selon rune quelconque des 6 a 11, caracterisee par le fait que le materiau organosilicone comprend les motifs (I) et (II) selon un rapport molaire motif (I) / motif (II) allant de30/70 a 50/50, de preference allant de 35/65 a 45/55. 13. Composition selon l'une quelconque des 6 a 12, caracterisee par le fait les particules d'organosilicone sont susceptibles d'etre obtenues selon un procede comprenant : a. l'introduction dans un milieu aqueux, en presence d'au moins un catalyseur d'hydrolyse, et eventuellement d'au moins un tensioactif, d'un compose (III) de formule SiX4 et d'un compose (IV) de formule RSiY3, ou X et Y designent independamment Pun de 1'autre un groupe alcoxy en C1-C4, on groupe alcoxyethoxy renfermant un groupement alcoxy en C 1-C4, un groupe acyloxy en C2-C4, un groupe N,N-dialkylamino renfermant un groupement alkyle en C1-C4, un groupe hydroxyle, un atome d'halogene ou un atome d'hydrogene, et R designe un groupe organique comportant un atome de carbone directement relie a 1'atome de silicium et b. la mise en contact du melange resultant de 1'etape (a) avec une solution aqueuse renfermant au moins un catalyseur de polymerisation et eventuellement au moins un tensioactif, a une temperature comprise entre 30 et 85 C, pendant au moins deux heures. 14. Composition selon la precedente, caracterisee par le fait que clans 1'etape (a), le rapport molaire du compose (III) au compose (IV) va de 30/70 a 50/50, de preference va de 35/65 a 45/55, et preferentiellement est de 40/60. 15. Composition selon la 13 ou 14, caracterisee par le fait que le rapport en poids de 1'eau au total des composes (III) et (IV) va de 10/90 a 70/30 dans 1'etape (a). 16. Composition selon la 14, caracterisee par lefait que le groupe organique est un groupe organique reactif, un groupe organique non reactif, et de preference un groupe organique reactif. 17. Composition selon la 13, caracterisee par le fait que le groupe organique non reactif peut titre un groupe alkyle en C1-C4, ou un groupe phenyle. 18. Composition selon la 13 ou 17, caracterisee par le fait que le groupe organique non reactif est un groupe methyle. 10 19. Composition selon la 16, caracterisee par le fait que le groupe organique reactif est choisi parmi un groupe epoxy, un groupe (meth)acryloxy, un groupe alkenyle, un groupe mercaptoalkyle, aminoalkyle, halogenoalkyle, un groupe glyceroxy, un groupe ureido, un 15 groupe cyano. 20. Composition selon la 16 ou 19, caracterisee par le fait que le groupe organique reactif est choisi parmi un groupe epoxy, un groupe (meth)acryloxy, un groupe alkenyle, un groupe 20 mercaptoalkyle, aminoalkyle. 21. Composition selon rune quelconque des 13 a 20, caracterisee par le fait que les catalyseurs d'hydrolyse et de polymerisation sont independamment choisis parmi 1'hydroxyde de 25 sodium, 1'hydroxyde de potassium, le carbonate de sodium, 1'hydrogenocarbonate de sodium, 1'ammoniaque, la trimethylamine, la triethylamine, 1'hydroxyde de tetramethylammonium, 1'acide citrique, 1'acide acetique, 1'acide methanesulfonique, 1'acide p-toluene sulfonique, 1'acide dodecylbenzenesulfonique, 1'acide dodecylsulfonique, 1'acidechlorhydrique, l'acide sulfurique, 1'acide phosphorique. 22. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee par le fait que les particules concaves sont formees (en coupe longitudinale) d'un petit arc interne (11), d'un grand arc externe (21) et de segments (31) qui relient les extremites des arcs respectifs, la largeur (WI) entre les deux extremites du petit arc interne (11) allant de 0,01 a 8 pm, de preference de 0,02 a 6 pm en moyenne, la largeur (W2) entre les eux extremites du grand arc externe (21) allant de 0,05 a 20 m, de preference de 0,06 A. 15 pm en moyenne et la hauteur (H) du grand arc externe (21) allant de 0,015 a 15 pm, de preference de 0,03 A. 15 m en moyenne. 23. Composition selon l'une quelconque des precedentes, caracterisee par le fait que les portions de spheres creuses sont presentes en une teneur allant de 0,01 % A. 20 % en poids, de preference allant de 0,5 % a 10 % en poids, et preferentiellement allant de 0,5 % a 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 24. Composition selon la precedente, caracterisee en ce que le dispersant de particules concaves est un homopolymere de vinylpyrrolidone de masse moleculaire inferieure a 20 000 g/mole, de preference inferieure a 10 000 g/mole. 25. Composition selon rune quelconque des l a 23 caracterisee en ce que le dispersant de particules concaves est choisi parmi les polyalkyleneglycols dont le groupe alkylene comprend de 1 a 4 atomes de carbone notamment les polyethyleneglycols, les25polypropyleneglycols et les polybutyleneglycols. 26. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que la quantite de dispersants de particules concaves va de 0,01% a 10%, de preference allant de 0,1% a 5%, et de maniere encore plus preferee de 0,2% a 2,5% en poids par rapport au poids total de la composition. 27.Composition selon 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce qu'elle comprend des charges poreuses, lesdites charges poreuses etant des particules solides, non solubles dans les conditions normales de temperature et de pression, qui, lorsqu'elles sont ajoutees a une emulsion huile-dans-eau contenant 1,00% de polyacryldimethyltauramide d'ammonium, 5,0% de cyclohexasiloxane, 1,70% de glycerine, 0,30% d'alcool stearylique, 0,70% de Glyceryl stearate / PEG 100 stearate, 0,50% de dimyristyl tartrate/alcool cetearylique/C12-15 pareth-7/PPG25 laureth-25, 1,5% de particules concaves et 1% de polyvinylpyrrolidone et 0,50% de conservateur, permettent de diminuer la valeur de R de cette composition, ladite valeur R etant le rapport entre la reflexion speculaire et la reflexion diffuse. 28.Composition selon la 27, caracterisee en ce que les charges poreuses sont choisies parmi les microparticules poreuses de silice, les poudres de copolymeres acryliques, les poudres composites de talc/dioxyde de titane/alumine/silice, les poudres de polyamide et leurs melanges. 29.Composition selon 1'une quelconque des 27 ou28, caracterisee en ce que la quantite de particules poreuses va de 0,1% a 10%, de preference allant de 0,5% A. 5%, et de maniere encore plus preferee de 0,5% a 3% en poids par rapport au poids total de la composition. 30.Composition selon 1'une quelconque des precedentes caracterisee en ce qu'elle comprend un actif cosmetique. 31.Composition selon la precedente caracterisee 10 en ce que 1'actif cosmetique est un actif cosmetique anti-age choisi parmi les composes augmentant la synthese de collagene, les composes inhibant la degradation du collagene, les agents dermo-decontractants, les agents inhibant la glycation des proteines, les agents augmentant la proliferation des keratinocytes, les agents augmentant la 15 differenciation des keratinocytes, et leurs melanges 32.Composition selon la 33 caracterisee en ce que 1'actif cosmetique est un actif cosmetique blanchissant choisi parmi les agents depigmentant, anti-pigmentant ou pro-pigmentant et leurs 20 melanges. 33.Composition selon la 33 caracterisee en ce que 1'actif cosmetique est choisi parmi les actifs pour le traitement cosmetique des peaux grasses, les antibacteriens, les actifs anti-acne. 34.Composition selon la 33 caracterisee en ce que 1'actif cosmetique est choisi parmi les antioxydants, les filtres solaires physiques et chimiques, les vitamines, les actifs hydratants, les composes auto-bronzants, les actifs antirides, les ceramides, la DHEA 25et ses derives, le coenzyme Q10, les agents anti-pollution ou antiradicaux libres, les actifs dermo-relaxants, les agents apaisants, les agents stimulant la synthase de macromolecules dermiques ou epidermiques et/ou empechant leur degradation, les agents anti- glycation, les agents anti-irritants, les agents desquamants, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la proliferation des fibroblastes ou des keranocytes et/ou la differentiation des keranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le metabolisme energetique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs melanges 35.Composition selon rune des 33 a 37 caracterisee en ce qu'elle comprend de 0,001 a 10 %, de preference de 0,01 a 5 % en poids d'au moins un principe actif par rapport au poids total de la composition. 36.Composition selon rune quelconque des precedentes caracterisee en ce qu'elle comprend un additif cosmetique choisi parmi les colorants, les pigments, les parfums, les agents tenseurs, les conservateurs, les sequestrants, les actifs liposolubles ou hydrosolubles, les ajusteurs de pH (acides ou bases), les agents gelifiants et/ou epaississants hydrophiles ou lipophiles, les emollients, les agents filmogenes, les tensioactifs et leurs melanges. 37.Composition selon rune quelconque des precedentes caracterisee en ce qu'elle se presente sous la forme d'ernulsions directes inverses ou multiples, de gels-cremes, de lotions, de sticks, des sprays, de compositions anhydres. 38.Procede de traitement cosmetique, de soin ou de maquillage des matieres keratiniques, notamment de la peau, consistant a appliquer sur lesdites matieres keratiniques une composition selon 1'une quelconque des precedentes. 39.Utilisation cosmetique d'une composition selon 1'une quelconque des 1 a 37 pour conferer aux matieres keratiniques un aspect mat. 10 40. Utilisation cosmetique d'une composition selon 1'une quelconque des 1 a 37 pour estomper les imperfections du relief de la peau et/ou cacher les microreliefs, les rides, les ridules et les pores de la peau. 15
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/89,A61Q 19/00,A61Q 19/08
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FR2898463
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A1
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VASE DONT UN SYSTEME NUTRITIONNEL EST INTEGRE POUR AUGMENTER LA LONGEVITE DES FLEURS COUPEES.
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description La présente invention décrite est un vase ( de toute forme et taille ) dont la solution nutritive est "vaporisée" par un gicleur ultraponique ou osmoseur combiné à une pompe immergée et immergeable intégré dans le vase. Habituellement les fleurs coupées même achetées chez le fleuriste (les fleurs sont génétiquement plus longues à /fo faner) durent au maximum 10 jours chez le particulier dans un vase traditionnel. Cette invention permet une longévité de fleurs coupées beaucoups plus longue. 45 En effet le gicleur ultraponique ou osmoseur permet de "vaporiser" la solution nutritive en goutelettes si petites que même sans racines la plante coupée arrive à ingérer l'eau et les Là nutriments. En référence à la figure 1, le vase (1) comprend une pompe immergée(4 (dont la taille et la puissance dépendra du volume du vase, 2 et du nombre de gicleur dans une solution nutritive (3) dont un gicleur ultraponique ou osmoseur (4) permet d atomiser la solution nutritive (3) en micro-goutelettes (5) go susceptibles d'être facilement absorbable par la plante dépourvue de système racinaire (6) comme une rose coupée
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Le dispositif de l'invention consiste en ce qu'une pompe immergée (2) dans une solution nutritive (3) qui possède au moins un gicleur ultraponique ou osmoseur (4) permette d'atomiser la solution nutritive (3) en micro-goutelettes (5) facilement absorbable par une fleur coupée et donc dépourvue de système racinaire (6).cette invention interressera les particuliers mais aussi les professionnels fleuristes par exemple.
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Revendications 1) Dispositif d'administration d'une solution nutritive à une plante coupée placée dans un vase (1) caractérisé en ce qu'il comprend une pompe immergée ç (2) dans une solution nutritive (3), d'au moins un gicleur ultraponique ou osmoseur (4) permettant d'atomiser la solution nutritive (3) en microgoutelettes (5) susceptibles d'être 40 facilement absorbée par la plante coupée et donc dépourvue de système racinaire (6). 2) Dispositif celon la 1 caractérisé en ce que le vase As est de forme et de taille quelconque. 3) Dispositif celon les 1 et 2 caratérisé en ce que la pompe peut être de puissance et de taille quelconque suivant le volume du vase a et du nombre de gicleurs.
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A
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A01
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A01G
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A01G 5
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A01G 5/06
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FR2896567
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A1
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VANNE MULTIVOIES A BOISSEAU ROTATIF SANS CAVITATION OU VOLUME MORT
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Page 1 La présente invention concerne la distribution de fluides et en particulier le secteur de la robinetterie. On connaît dans l'art antérieur des dispositifs de vannes 2 voies à boisseau rotatif permettant d'ouvrir un circuit et de le fermer sans perturbation. Ces vannes sont aussi appelées vanne V4 de tour . Ces vannes '/4 de tour ont pour des 05 raisons d'étanchéité plusieurs formes de réalisation selon la nature des matériaux utilisés. Ces formes de réalisation sont : Le cylindre (en métal, comportant en général deux gorges pour y loger les joints) - la sphère (en métal, le corps ou le fourreau comportant 2 flasques en PTFE) 10 - Le cône (en PTFE ce qui permet de supprimer les joints) le corps de vanne étant en métal Toutes formes étant compatibles à une rotation de tour du boisseau dans le corps de la vanne. Quelque soit la forme de réalisation, la vanne '4 de tour à boisseau ne comporte pas de 15 volume mort et laisse le passage intégral aux fluides en position ouverte. Les vannes multivoies, dites inverseuses ou d'injection (selon les applications), issues de la technologie deux voies des vannes '/4 de tour, engendrent toutes des phénomènes de cavitation et perturbent les fluides qui les traversent. La vanne trois voies quelque soit son mode de réalisation comporte un volume mort ce qui provoque 20 des turbulences. Les conséquences des volumes morts sont la prolifération de bactéries et la génération de bruits qui se propagent par les tuyauteries. En outre dans le domaine alimentaire, il est souvent nécessaire de démonter les installations pour désinfection des conduites ce que l'on appelle des maintenances sanitaires ou cycles de sanitation. Ces opérations nécessitent l'arrêt d'exploitation sur des périodes plus ou moins longues et un 25 démontage des circuits. Plusieurs secteurs sont concernés par la présente invention: - Agroalimentaire - Cosmétique -Médical 30 -Pétrochimie -Elevage intensif en batterie Les applications de la présente invention sont nombreuses. Page 2 A titre d'exemple non limitatif, elle permet le passage intégral de fluides sans turbulences et / ou l'injection de produits stabilisants dans des tuyauteries transportant des fluides plus ou moins stables. A l'époque actuelle où l'alimentation en produits biologiques revient à la mode, la 05 tendance est à minimiser l'adjonction de conservateurs et de stabilisateurs dans les fluides alimentaires. Par exemple, la bière pression, qui est un fluide instable ne peut être vendue dans des automates de distribution de boissons. Autre exemple, dans le secteur médical la propagation de bactéries dans les circuits transportant des fluides auprès des malades est souvent dramatique. 10 Autre exemple, dans la pétrochimie où des fluides instables sont transportés, il est parfois nécessaire d'injecter un produit stabilisant pour éviter des risques de combustions internes ou d'explosions. La présente invention a pour but de supprimer ces inconvénients. En outre sa commutation au 1/8 de tour permet de réduire considérablement le couple des actuateurs 15 pneumatiques ou électriques pour entraîner la rotation du boisseau. Dans un mode de réalisation préféré mais non limitatif, la présente invention est une vanne multivoies caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un boisseau (1) muni d'un orifice longitudinal (2) de même diamètre que les entrées sorties du corps de vanne (4) et au moins un orifice coudé (3) formant un angle compris entre 85 et 125 dont 20 l'une au moins des entrées sorties sont situées dans le même plan que l'orifice longitudinal (2). La commutation des orifices (2) et (3) du boisseau (1) est réalisée en au moins 1/8 de tour dans le corps de vanne (4), planche 1/1. Ainsi réalisé, le dispositif de l'invention constitue une vanne multivoies (4) à boisseau (1) rotatif d'au moins 1/8 de tour sans volume mort. 25 05 10 15
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The valve (4) has a rotary gate valve (1) provided with a longitudinal orifice (2) having diameter same as that of inlets/outlets of a valve body, where the gate valve is of conical, spherical and cylindrical shape. A bent orifice (3) forms an angle between 85 and 125 degrees in which one of the inlets/outlets is situated in a plane same as that of the longitudinal orifice, where switching of the orifices of the gate valve is made by one eighth of the turns in the valve body.
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Revendications 1 ) La présente invention est une vanne multivoies caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un boisseau (1) muni d'un orifice longitudinal (2) de même diamètre que les entrées sorties du corps de vanne (4) et au moins un orifice coudé (3) formant un angle compris entre 85 et 125 et dont au moins l'une des entrées sorties est située dans le même plan que l'orifice longitudinal (2) voir figure 1. 2 ) La présente invention est caractérisée en ce la commutation des orifices (2) et (3) du boisseau (1) est réalisée en au moins 1/8 de tour dans le corps de vanne (4), figure2. 3 ) La présente invention est caractérisée selon les 1 et 2 en ce qu'elle constitue une vanne multivoies (4) à boisseau (1) rotatif cylindrique d'au moins 1/8 de tour sans volume mort, voir planche 1/1. 4 ) La présente invention est caractérisée selon les 1 et 2 en ce qu'elle constitue une vanne multivoies (4) à boisseau (1) rotatif sphérique d'au moins 1/8 de tour sans volume mort. 5 ) La présente invention est caractérisée selon les 1 et 2 en ce qu'elle constitue une vanne multivoies (4) à boisseau (1) rotatif conique d'au moins 1/8 de tour sans volume mort.
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F
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F16
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F16K
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F16K 11
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F16K 11/08
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FR2900121
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A1
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STRUCTURE AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE ET UN PROCEDE CORRESPONDANT
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1 - STRUCTURE AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE ET UN PROCEDE CORRESPONDANT La présente invention concerne le domaine des structures avant de véhicule automobile et en particulier un longeron avant et un procédé de fabrication d'un tel longeron. Dans le document JP 2001-1310755, une structure est proposée qui comporte deux longerons s'étendant sensiblement longitudinalement vers l'avant du véhicule et formant une voie haute d'absorption d'efforts, l'extrémité avant de ces longerons étant reliée par l'intermédiaire d'une pendeloque à un berceau cadre disposé en dessous de longerons et formant une voie basse d'absorption d'efforts. La voie basse porte des éléments fonctionnels du véhicule pour le groupe moto-propulseur. Cette voie basse permet d'atténuer les vibrations provenant du roulement du véhicule sur la chaussée et provenant du moteur supporté, grâce au fait que le berceau est en partie découplé de la caisse. Ce type de structure en combinaison avec des traverses de choc s'étendant devant les longerons et/ou la voie basse d'absorption d'efforts, vise à repartir au mieux l'énergie développée lors d'un choc frontal afin de protéger les passagers du véhicule. Un des inconvénients réside dans le fait que les efforts de la voie basse d'absorption sont transmis à la voie haute d'absorption d'efforts par l'intermédiaire de fixation à vis. Ce moyen de fixation ne permet pas d'obtenir une bonne rigidité de la structure avant en cas de choc frontal car ces moyens sont fortement sollicités et peuvent se déplacer. En effet, il en résulte une concentration des contraintes dans cette région. Il est un objet de la présente invention de fournir une structure avant de véhicule automobile améliorée, en particulier un longeron amélioré. 2900121 -2- Dans ce but, l'invention propose une structure avant de véhicule automobile du type comportant : un longeron à trois branches dont une première est adaptée à être montée, au moins sur une partie de sa longueur, sous le plancher dudit véhicule et ledit longeron s'étendant sensiblement longitudinalement vers l'avant selon l'axe longitudinal dudit véhicule, une deuxième branche s'étendant vers l'avant, étant sensiblement alignée avec l'axe de la première branche et disposée à la même hauteur que la première branche, une troisième branche se divisant du longeron au niveau d'une zone de jonction entre la première et la deuxième branche, ladite troisième branche comprenant deux sous-parties : 15 i. une première sous-partie passant ladite branche à une autre hauteur et étant incliné vers l'avant, ii. une deuxième sous-partie disposée à ladite autre hauteur et s'étendant sensiblement dans le même plan vertical que les première et deuxième 20 branches, caractérisée en ce que ledit longeron comporte une première pièce et une deuxième pièce en tôle s'étendant selon la longueur dudit longeron et comprenant chacune un côté de chacune desdites trois branches et leur zone de jonction. 25 Un des avantages de la présente invention est que les efforts lors d'un choc frontal sont mieux distribués dans la structure avant. Dans les modes de réalisation, il est formé un longeron tel que sa déformation soit prévisible et avec un risque réduit de séparation de l'une ou plusieurs branches en 30 comparaison avec un agencement où des branches sont séparées et fixées à un longeron. Le passage des efforts vers la première branche et le plancher lors d'un choc frontal est 5 10 2900121 -3- plus aisé à travers un matériau continu entre les trois branches. Les deux pièces pourraient être fixées selon l'axe longitudinal sur toute ou partie significative de la longueur des 5 trois branches, et aussi de préférence au niveau de la jonction. Une zone des dites pièce en tôle formant la jonction entre la deuxième et la troisième branche peut être incurvée pour abaisser la contrainte dans la jonction entre la deuxième et la troisième branche. 10 La première pièce en tôle peut être pliée sur au moins une partie de la longueur de son bord libre pour former un canal avec la deuxième pièce en tôle et peut dépasser cette dernière, la deuxième pièce en tôle étant pliée vers l'extérieur dudit canal sur au moins une partie de la longueur de son bord 15 libre pour former entre les deux pièces en tôle une bande de raccordement susceptible d'être soudée, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur dudit canal. La troisième branche de la première pièce en tôle peut être pliée sur au moins une partie de la longueur de son bord 20 orienté desdites première et deuxième sous-parties vers la zone libre entre les deuxième et troisième branches et sur au moins une partie de la longueur de l'autre bord de la deuxième sous-partie, les bords libres orientés vers la deuxième pièce en tôle étant pliés vers l'extérieur du canal pour former entre 25 les deux pièces en tôle des bandes de raccordement susceptibles d'être soudées, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur dudit canal. La deuxième branche de la deuxième pièce en tôle peut être pliée sur au moins une partie de la longueur de son bord 30 libre pour former une section fermée avec la première pièce en tôle, ce bord libre de la deuxième pièce en tôle étant pliée vers l'extérieur de ladite section fermée pour former entre les deux 2900121 -4- pièces en tôle une bande de raccordement susceptible d'être soudée, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur dudit canal. La première pièce en tôle peut former une coquille dont 5 les branches présentent une section en canal ouvert dans le plan vertical et orienté vers la deuxième pièce en tôle. La deuxième pièce en tôle peut être une feuille plane de fermeture dudit canal. La première pièce en tôle peut comporter des bandes de 10 raccordement orientées vers l'extérieur sur le pourtour des deuxième et troisième branches, y compris la jonction entre les deux et aussi sur l'autre bord de la deuxième sous-partie de la troisième branche, ladite deuxième pièce en tôle restant plane sur les bords correspondants pour former entre les deux 15 pièces en tôle, des bandes inférieure et supérieure de raccordement susceptibles d'être soudées, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur de ladite section fermée. Le bord libre de la première pièce en tôle et l'autre bord 20 de la première branche et la première sous-partie de la troisième branche peut dépasser le bord libre de la deuxième pièce en tôle pour former ladite section fermée avec la deuxième pièce en tôle, cette dernière étant pliée vers l'extérieur de ladite section fermée sur au moins une partie de 25 la longueur des bords correspondants pour former entre les deux pièces en tôle des bandes inférieure et supérieure de raccordement susceptibles d'être soudées, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur de ladite section fermée. 30 L'invention propose également un procédé de fabrication d'un longeron pour une structure avant de véhicule automobile comportant les étapes suivantes : 2900121 -5- fourniture d'une première pièce en tôle emboutie comportant trois branches sensiblement dans le même plan, fourniture d'une deuxième pièce en tôle emboutie sensiblement complémentaire à la première pièce en tôle, avec pliage des bords d'au moins une des pièces pour former des bandes de raccordement sur les trois branches et sur une jonction entre les trois branches, fixation sur une partie significative de la longueur des deux pièces en tôle, l'une contre l'autre au niveau des trois branches, par exemple, par soudage à point. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée, seulement à titre 15 exemplaire, dans laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de deux pièces dissociées selon un premier mode de réalisation d'un longeron selon l'invention 20 -la figure 2 est une vue en perspective de deux pièces de la figure 1 assemblées selon le premier mode de réalisation du longeron selon l'invention - la figure 3A est une section transversale selon la ligne B-B d'une première branche du longeron de la figure 2 ; 25 -la figure 3B est une section transversale selon la ligne A-A d'une deuxième branche du longeron de la figure 2 ; - la figure 3C est une section transversale selon la ligne A-A d'une troisième branche du longeron de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en perspective de deux pièces 30 dissociées selon un deuxième mode de réalisation d'un longeron selon l'invention 5 10 2900121 -6- - la figure 5 est une vue en perspective de deux pièces de la figure 4 assemblées selon le deuxième mode de réalisation du longeron selon l'invention ; - la figure 6A est une section transversale selon la ligne B-B 5 d'une première branche du longeron de la figure 5 ; - la figure 6B est une section transversale selon la ligne A-A d'une deuxième branche du longeron de la figure 5 ; et - la figure 6C est une section transversale selon la ligne A-A d'une troisième branche du longeron de la figure 5. 10 Dans la description qui va suivre, on adoptera à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale selon l'orientation traditionnellement utilisée dans l'automobile et indiquée par le trièdre L, V, T. Par ailleurs, dans la description les pièces sont en tôle ce qui 15 signifie que ce sont des feuilles de fer ou d'acier obtenue par laminage. Cependant, il convient de noter que ces pièces peuvent être réalisées avec d'autres matériaux tels que de l'aluminium ou un métal léger. En référence aux figures, et en se focalisant pour le moment 20 au premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 3C, une structure avant pour un véhicule automobile est décrite sous la forme d'un longeron 10. Le longeron 10 est apte à être monté sur une partie de sa longueur sous le plancher P d'une carrosserie de véhicule. Il s'étend sensiblement longitudinalement selon l'axe 25 longitudinal du véhicule et il est prévu d'absorber l'énergie provoquée par des chocs frontaux et ce à deux hauteurs différentes de la carrosserie. Normalement, on peut envisager un longeron 10 par côté du compartiment se trouvant en avant du tablier. En référence à la figure 1, le longeron 10 selon la présente 30 invention est formé d'une première pièce gauche 12 et une deuxième pièce droite 14 séparées, toute deux longitudinales et réalisées en tôle, par exemple, par emboutissage. Elles peuvent être réalisées 2900121 -7- dans tout matériau apte à former un longeron de véhicule automobile. Les figures 2 à 3C illustrent les deux pièces 12, 14 après assemblage en longeron 10 qui comporte une première 16, une 5 deuxième 18 et une troisième branche 20. La première branche 16 est la partie du longeron se trouvant sous le plancher P à une hauteur H', sensiblement égale à la hauteur du plancher et présente une section en forme de U ouverte sur les bords supérieurs 22, 24. Chaque bord 22, 24 est replié vers 10 l'extérieur pour présenter une bande de raccordement apte à se solidariser sur la longueur de la première branche 16 au plancher P de la carrosserie, par exemple par soudage par point. La deuxième branche 18 s'étend vers l'avant du véhicule, et est sensiblement alignée avec l'axe de la première branche 16. Elle 15 est disposée à la même hauteur que cette dernière. La troisième branche 20 se divise du longeron 10 au niveau d'une zone de jonction 26 entre la première 16 et la deuxième branche 18. Elle comprend deux sous-parties : -une première sous-partie 28 passant la branche 20 à une 20 autre hauteur H" et étant inclinée vers l'avant, et - une deuxième sous-partie 30 disposée à l'autre hauteur H" et s'étendant sensiblement dans le même plan vertical que les première 16 et deuxième 18 branches. Cette autre hauteur H" est, par exemple, la hauteur adaptée au pare- 25 choc avant. La troisième branche 20 se trouve au dessus de la deuxième branche 18 et l'espace entre ces deux branches 20, 18 forme une zone libre. Les deux pièces 12, 14 comportent des faces extérieures 30 planes. Elles sont embouties à partir d'une tôle plane et les faces extérieures de la première 16 et deuxième 18 branche sont droites et continues, ce qui forme un bord libre inférieur 32 continu. 2900121 -8- Le bord libre supérieur 22 de la première branche 16 et le bord libre supérieur 36 de la deuxième branche 18 sont droits l'un par rapport à l'autre. La zone de jonction 26 interrompt les bords libres supérieurs 22, 36. C'est au niveau de cette interruption des bords 5 libres supérieurs 22, 36 que se divise la troisième branche 20. Grâce à la continuité des matériaux constituant les deux pièces 12, 14 dans la longueur du longeron 10 et au fait qu'il présente une ramification constituée par la troisième branche 20, le longeron 10 présente une allure générale de Y. 10 Avec l'inclinaison vers l'avant de la première sous-partie 28 de la troisième branche 20, il existe un angle aigu entre cette troisième branche 20 et la deuxième branche 18. Entre ces deux branches 18, 20, la tôle dans le plan vertical de la jonction 26 présente une zone incurvée 38. 15 Le bord libre inférieur 40 de sa première et deuxième sous-parties 28, 30 est replié perpendiculairement à la surface principale de la première pièce 12 à partir de la jonction 26 jusqu'au bord avant 42. Le bord libre supérieur 44 de la première pièce 12 est replié perpendiculairement à la surface principale de la première pièce 12 20 sur toute la longueur de la deuxième sous-partie 30 de manière à ce que ces deux parties repliées soient parallèles et donc de facon à former un canal de section en forme de U. La deuxième sous-partie 30 est fermée entre ses bords supérieurs 44 et inférieurs 40 pour constituer une section fermée en forme de quadrilatère lorsque les 25 deux pièces 12 et 14 sont solidarisée ensemble. Comme l'illustre la figure 1, le longeron 10 est formé de deux pièces 12, 14 séparées embouties. La première pièce en tôle 12 constitue le côté gauche du longeron 10. La première 16 et deuxième branche 18 de cette pièce 12 présente une forme de L 30 réalisée par le pliage de la tôle à partir du bord libre inférieur continu 43 vers l'intérieur du longeron 10. La partie inférieure du L sépare les deux pièces 12, 14 pour constituer le fond d'un 2900121 -9- canal et dépasse la deuxième pièce 14 pour former une bande de raccordement 46 avec cette deuxième pièce 14. Cette dernière présente un bord inférieur libre 45 replié vers l'extérieur pour se fixer sur la bande de raccordement 46, ceci est représenté sur la 5 figure 3A. La deuxième branche 18 de la deuxième pièce 14 est pliée sur la longueur de son bord supérieur 48 vers l'intérieur du longeron 10 de manière à constituer une section fermée en forme de quadrilatère. Le bord supérieur 48 est ensuite replié verticalement 10 pour former une bande de raccordement 50 avec le bord supérieur 36 de la deuxième branche 18 de la première pièce 12. Grâce à cette bande de raccordement 50 les deux pièces 12 et 14 peuvent s'assembler par exemple, par un soudage par point en référence à la figure 3B. 15 La troisième branche 20 de la première pièce 12 est pliée au niveau de son bord inférieur 40 à partir de la partie incurvée 38 de la zone de jonction 26 sur sa longueur et sur la longueur de la deuxième sous-partie 30. Les bords libres de ce pliage sont ensuite repliés vers le bas du longeron 10 pour former une bande de 20 raccordement 52 avec le bord inférieur 40 de la troisième branche 20 de la deuxième pièce 14. Grâce à cette bande de raccordement 52 les deux pièces 12 et 14 peuvent s'assembler par exemple, par un soudage par point en référence à la figure 3C. Le bord libre supérieur 44 de la deuxième sous-partie 30 de la 25 troisième branche 20 de la deuxième pièce 12 est plié sur la longueur de son bord supérieur 44 vers l'intérieur du longeron 10. Puis il est replié verticalement pour constituer une bande de raccordement 54 destinée à être soudée avec le bord libre supérieur 44 de la troisième branche 20 de la deuxième pièce 14 de manière à 30 constituer une section fermé en forme de quadrilatère, en référence à la figure 3C. -10 - En se focalisant maintenant sur le deuxième mode de réalisation illustré aux figures 4 à 6C, la différence avec le premier mode de réalisation réside dans le fait que les deux côtés du longeron 100 sont formés par une partie dite droite en forme de coquille 60 et une partie dite gauche en forme de feuille plane 62. Toutes deux 60, 62 comportent une première 64, une deuxième 66 et troisième 68 branches de même allure que celles 12, 14 du longeron 10 selon le premier mode de réalisation. La troisième branche 68 se divise du longeron 100 au niveau 10 d'une zone de jonction 70 entre la première 64 et la deuxième branche 66. Elle comprend deux sous-parties : - une première sous-partie 72 passant la branche 68 à une autre hauteur H" et étant inclinée vers l'avant, et - une deuxième sous-partie 74 disposée à l'autre hauteur H" 15 et s'étendant sensiblement dans le même plan vertical que les première 64 et deuxième 66 branches. Cette autre hauteur H" est, par exemple, l'hauteur adaptée au pare-choc avant. La troisième branche 68 se trouve au dessus de la deuxième 20 branche 66 et l'espace entre ces deux branches 66, 68 forme une zone libre. La coquille 60 qui est une première pièce en tôle présente une section en canal ouvert dans le plan vertical et orienté vers la feuille 62 qui est une deuxième pièce en tôle. La coquille 60 comporte des 25 bandes de raccordement orientées vers l'extérieur sur le pourtour des deuxième 66 et troisième 68 branches, y compris sur la jonction 70 entre les deux 66, 68 et aussi sur l'autre bord de la deuxième sous-partie 74 de la troisième branche 68, ladite deuxième pièce 62 en tôle restant plane sur les bords correspondants pour former entre 30 les deux pièces en tôle 60, 62, des bandes inférieure et supérieure de raccordement susceptibles d'être soudées, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur de ladite section fermée. Cet - 11 - agencement est visible en section pour la deuxième branche 66 en référence à la figure 6B et pour la troisième branche 68 en référence à la figure 6C. De manière similaire au premier mode de réalisation, le canal défini par la première branche 64 et la deuxième branche 66 est continu. La zone de jonction 70 est formée par le départ d'un canal pour former la troisième branche 68 de manière similaire à la disposition de la première sous-partie 28 de la troisième branche 20 du premier mode de réalisation. Le bord libre inférieur 76 qui s'étend sur toute la longueur de la coquille 60 et l'autre bord de sa première branche 64 et la première sous-partie 72 de la troisième branche 68 dépasse le bord libre de la feuille 62 pour former une section fermée avec la feuille 62. Cette dernière est pliée vers l'extérieur de ladite section fermée sur une partie de la longueur des bords correspondants pour former entre les deux pièces 60, 62, des bandes inférieure et supérieure de raccordement susceptibles d'être soudées, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur de ladite section fermée, en référence à la figure 6A. Par ailleurs, avec l'inclinaison vers l'avant de la première sous-partie 72 de la troisième branche 68, il existe un angle aigu entre cette troisième branche 68 et la deuxième branche 66. Entre ces deux branches 66, 68, la tôle dans le plan vertical de la jonction 70 présente une zone incurvée 76. Pour l'un ou l'autre mode de réalisation de l'invention, il n'est pas essentiel que le longeron comporte des branches de longueur identique, en effet, la longueur des branches peut varier en fonction du type de véhicule. De plus, les deux pièces en tôle peuvent être selon les contraintes imposées par chaque véhicule indifféremment disposés vers l'intérieur ou l'extérieur du véhicule. La fixation entre les deux pièces du longeron pour chaque mode de réalisation peut être réalisée par soudage par point ou par - 12 - un moyen équivalent tel que le collage. De cette façon, les deux pièces sont fixées selon l'axe longitudinal sur toute ou partie significative de la longueur et aussi de préférence, au niveau de la jonction. Les séparer en cas de choc frontal est ainsi plus difficile car les efforts des forces sont dans la même direction longitudinale, par exemple en comparaison avec des systèmes boulonnés où tous les moyens de fixation des branches peuvent être cisaillés. Dans les modes de réalisation, il est formé un longeron tel que sa déformation soit prévisible et avec un risque réduit de séparation de l'une ou plusieurs branches en comparaison avec un agencement où des branches sont séparées et fixées à un longeron. Le passage des efforts vers la première branche et le plancher lors d'un choc frontal est plus aisé à travers un matériau continu entre les trois branches qu'à travers certains assemblages existants des branches, fait, par exemple, par vissage tel que proposé dans JP 2001-1310755. La forme incurvée de la jonction, dans tous les modes de réalisation, entre la deuxième et la troisième branche évite significativement une concentration de contraintes, dues à un choc, entre les deux branches pour éviter qu'elles ne se séparent. Cet avantage se combine avec la continuité entre les branches pour la meilleure transmission des efforts lors d'un choc. En ce qui concerne le premier mode de réalisation, il est clair que l'emboutissage pourrait être fait à partir de deux feuilles de tôle avec une fixation automatisée entre elles permettant d'obtenir une qualité reproductible et peu coûteuse. Leur forme permet d'utiliser un outil similaire pour les deux pièces. La forme du longeron selon le deuxième mode de réalisation, c'est-à-dire fermé sur toute sa longueur, présente une rigidité encore supérieure au premier mode de réalisation. La feuille de fermeture est simple à emboutir et la fixation à la coquille pourrait être - 13 - automatisée de manière encore plus simple qu'au premier mode de réalisation, c'est-à-dire sur un seul côté du longeron
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L'invention concerne une structure avant de véhicule automobile du type comportant un longeron (10 ; 100) à trois branches dont une première (16 ; 64) est adaptée à être montée, au moins sur une partie de sa longueur, sous le plancher (P) dudit véhicule, une deuxième branche (18 ; 66) s'étend vers l'avant, et est sensiblement alignée avec l'axe de la première branche et disposée à la même hauteur (H') que la première branche, une troisième branche (20 ; 68) se divise du longeron au niveau d'une zone de jonction (26 ; 70) entre la première et la deuxième branche caractérisé en ce que ledit longeron (10 ; 100) est formé d'une première pièce (12 ; 60) et d'une deuxième pièce (14 ; 62) en tôle s'étendant selon la longueur dudit longeron et comprenant chacune un côté de chacune desdites trois branches (16, 18, 20 ; 64, 66, 68) et leur zone de jonction (26 ; 70).
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1. Structure avant de véhicule automobile du type comportant un longeron (10 ; 100) à trois branches, ledit longeron s'étendant sensiblement longitudinalement vers l'avant selon l'axe longitudinal dudit véhicule dont : - une première branche (16 ; 64) est adaptée à être montée, au moins sur une partie de sa longueur, sous le plancher (P) dudit véhicule et, une deuxième branche (18 ; 66) s'étend vers l'avant, et est sensiblement alignée avec l'axe de la première branche et disposée à la même hauteur (H') que la première branche, une troisième branche (20 ; 68) se divise du longeron au niveau d'une zone de jonction (26 ; 70) entre la première et la deuxième branche, ladite troisième branche comprenant deux sous-parties : i une première sous-partie (28 ; 72) passant ladite 20 branche à une autre hauteur (H") et étant incliné vers l'avant, ii. une deuxième sous-partie (30 ; 74) disposée à ladite autre hauteur et s'étendant sensiblement dans le même plan vertical que les première et 25 deuxième branches, caractérisée en ce que ledit longeron (10 ; 100) comporte une première pièce (12 ; 60) et une deuxième pièce (14 ; 62) en tôle s'étendant selon la longueur dudit longeron et comprenant chacune un côté de chacune desdites trois branches (16, 18, 30 20 ; 64, 66, 68) et leur zone de jonction (26 ; 70). 10 15 5 15 20 25 30 2900121 - 15 - 2. Structure avant selon la 1, caractérisé en ce que les deux pièces (12, 14 ; 60, 62) sont fixées selon l'axe longitudinal sur toute ou partie significative de la longueur des trois branches (16, 18, 20 ; 64, 66, 68), et aussi de préférence au niveau de la zone de jonction (26 ; 70). 3. Structure avant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'une zone (38 ; 76) des dites pièces en tôle (12, 14 ; 60, 62) formant la zone de jonction (26 ; 70) entre la deuxième (18 ; 66) et la troisième branche (20 ; 68) est incurvée pour abaisser la contrainte dans la zone de jonction entre la deuxième et la troisième branche. 4. Structure avant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la première pièce en tôle (12) est pliée sur au moins une partie de la longueur de son bord libre (43) pour former un canal avec la deuxième pièce en tôle (14) et dépasse cette dernière, la deuxième pièce en tôle étant pliée vers l'extérieur dudit canal sur au moins une partie de la longueur de son bord libre pour former entre les deux pièces en tôle une bande de raccordement (46) susceptible d'être soudée, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur dudit canal. 5. Structure avant selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la troisième branche (20) de la première pièce (12) en tôle est pliée sur au moins une partie de la longueur de son bord (40) orienté desdites première (28) et deuxième (30) sous- 5 10 20 25 30 2900121 - 16 - parties vers la zone libre entre les deuxième (18) et troisième (20) branches et sur au moins une partie de la longueur de l'autre bord (44) de la deuxième sous-partie, les bords libres orientés vers la deuxième pièce (14) en tôle étant pliés vers l'extérieur du canal pour former entre les deux pièces en tôle (12, 14) des bandes de raccordement (52, 54) susceptibles d'être soudées, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur dudit canal. 6. Structure avant selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que la deuxième branche (18) de la deuxième pièce en tôle (14) est pliée sur au moins une partie de la longueur de son bord libre (36) pour former une section fermée avec la première pièce en tôle (12), ce bord libre de la deuxième pièce en tôle étant pliée vers l'extérieur de ladite section fermée pour former entre les deux pièces en tôle (12, 14) une bande de raccordement (50) susceptible d'être soudée, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur dudit canal. 7. Structure avant selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la première pièce en tôle (60) forme une coquille dont les branches (64, 66, 68) présentent une section en canal ouvert dans le plan vertical et orienté vers la deuxième pièce en tôle (62). 8. Structure avant selon la 7, caractérisée en ce que la deuxième pièce en tôle (62) est une feuille plane de fermeture dudit canal. - 17 - 9. Structure avant selon l'une des 7 ou 8, caractérisée en ce que la première pièce en tôle (60) comporte des bandes de raccordement orientées vers l'extérieur sur le pourtour des deuxième (66) et troisième (68) branches, y compris la zone de jonction (70) entre les deux et aussi sur l'autre bord de la deuxième sous-partie (74) de la troisième branche, ladite deuxième pièce en tôle (62) restant plane sur les bords correspondants pour former entre les deux pièces en tôle, des bandes inférieure et supérieure de raccordement susceptibles d'être soudées, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur de ladite section fermée. 10. Structure selon l'une des 7 ou 8, caractérisée en ce que le bord libre de la première pièce en tôle (60) et l'autre bord de la première branche (64) et la première sous-partie (72) de la troisième branche (68) dépasse le bord libre de la deuxième pièce en tôle (62) pour former ladite section fermée avec la deuxième pièce en tôle, cette dernière étant pliée vers l'extérieur de ladite section fermée sur au moins une partie de la longueur des bords correspondants pour former entre les deux pièces en tôle des bandes inférieure et supérieure de raccordement susceptibles d'être soudées, par exemple, par soudage à point appliqué de l'extérieur de ladite section fermée. 11. Procédé de fabrication d'un longeron pour une structure avant de véhicule automobile comportant les étapes suivantes 30 5 10 2900121 - 18 -fourniture d'une première pièce en tôle (12 ; 60) emboutie comportant trois branches (16, 18, 20 ; 64, 66, 68) sensiblement dans le même plan, fourniture d'une deuxième pièce en tôle (14 ; 62) emboutie sensiblement complémentaire à la première pièce en tôle, avec pliage des bords d'au moins une des pièces (12, 14 ; 60, 62) pour former des bandes de raccordement sur les trois branches et sur une zone de jonction (26 ; 70) entre les trois branches, fixation sur une partie significative de la longueur des deux pièces en tôle, l'une contre l'autre au niveau des trois branches, par exemple, par soudage à point.
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B62D 21,B62D 25
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B62D 21/15,B62D 25/08
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FR2888737
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A1
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LIT MURAL
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La présente invention concerne un susceptible d'être installé dans un camping-car ou dans un logement de dimensions relativement réduites. Un lit mural comprend habituellement un sommier qui est prévu pour être positionné, d'une part, dans un plan horizontal lorsqu'il est utilisé et, d'autre part, dans un plan vertical, par exemple le long d'une paroi, afin de libérer la surface au sol qu'il occupait, lorsqu'il n'est pas utilisé. De manière connue, le sommier du lit mural est pourvu d'une articulation tenue entre deux flasques disposés de part et d'autre du lit mural permettant ainsi un mouvement de basculement du lit mural entre ses deux positions remarquables. Bien que pratique, l'utilisation d'un tel lit mural procure une assise basse, au ras du sol, peu confortable. Par ailleurs, il faut dégager la surface au sol couverte par le lit mural lorsqu'il est placé dans sa position horizontale. Pour palier à ces inconvénients, on peut déplacer l'articulation sur le sommier ou surélever les tourillons correspondants dans les flasques, mais on se trouve alors confronté à un accroissement de l'encombrement du lit mural soit en hauteur soit en profondeur. Le but de l'invention est donc de proposer un lit mural qui puisse apporter une solution à ces inconvénients. A cet effet, est proposé un lit mural pourvu d'un sommier mobile entre une position verticale de rangement et une position horizontale d'utilisation, le sommier étant pourvu d'un premier jeu de deux articulations, le lit mural étant remarquable en ce qu'il comporte deux glissières dans lesquelles peuvent coulisser verticalement les articulations du premier jeu et en ce qu'il est pourvu de deux bras fixés, d'une part, sur le sommier, par l'intermédiaire d'un second jeu de deux articulations et, d'autre part, sur deux supports, par l'intermédiaire d'un troisième jeu de deux articulations, les supports étant destinés à être fixés sur le sol ou sur un plancher, de manière à ce que le sommier puisse se déplacer suivant un mouvement combiné entre ses deux positions extrêmes. Ainsi, le lit mural peut être installé dans un camping-car dont la hauteur et la profondeur peuvent être sensiblement égales à la longueur du sommier. Par ailleurs, son encombrement en épaisseur dans sa position verticale de rangement contre une paroi n'est que très légèrement supérieur à celui du matelas et de son sommier. La hauteur de son assise peut être déterminée en fonction de la longueur des bras et des glissières. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les bras sont réunis par une barre anti-torsion pour obtenir un déplacement sans àcoups du sommier dans les glissières pendant sa manoeuvre. Avantageusement, la barre anti-torsion constitue les axes des articulations du 5 second jeu. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les supports sont constitués d'un cadre métallique dont les longerons inférieurs supportent le troisième jeu d'articulations et dont les longerons supérieurs forment une assise pour une banquette. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une plaque d'habillage et de protection recouvre la face inférieure du sommier. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le dossier de la banquette est fixé contre la plaque d'habillage et de protection. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une barre de liaison 15 relie les bras en étant ceinte par une boucle de tissu fixée à l'arrière de l'assise de la banquette pour déplacer ladite assise lors du mouvement du sommier. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque glissière est pourvue sur une paroi de sa plus grande longueur d'une rainure oblongue apte à recevoir à coulissement une des articulations du premier jeu et en constituant une butée à celle-ci pour en limiter la course. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le sommier est pourvu d'une béquille pour le soutenir au niveau de son extrémité libre, lorsqu'il est placé dans sa position horizontale. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, 25 apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue latérale d'un lit mural dont le sommier est placé dans une position verticale de rangement selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue latérale d'un lit mural dont le sommier est placé dans une position inclinée en cour de déploiement selon l'invention, et la Fig. 3 représente une vue latérale d'un lit mural dont le sommier est placé dans une position horizontale d'utilisation selon l'invention. Le lit mural 100 représenté à la Fig. 1 est destiné à être installé contre une paroi murale, dans un camping-car ou dans une pièce de relativement petites dimensions. Il comprend essentiellement un sommier 200, un jeu de deux glissières 240, un jeu de deux bras 260 correspondants ainsi que deux supports 280 pour les bras 260. Seuls, une glissière 240, un bras 260 et un support 280 sont visibles sur les vues latérales du lit mural 100 représenté aux Figs. 1 à 3. Le sommier 200 est de préférence de type à lattes et à cadre métallique, choisi pour sa rigidité et sa faible épaisseur. Il reçoit un matelas M qui est retenu sur celui-ci par des moyens de fixation non représentés. 1 o Le sommier 200 est pourvu de deux articulations 202 fixées sur les longerons longitudinaux de son cadre 210 et qui peuvent coulisser respectivement dans les deux glissières 240. Celles-ci sont, à cet effet, prévues pour être fixées contre deux parois de murs ou de cloisons disposées en vis-à-vis de part et d'autre du lit mural 100 ou être fixées au sol ou sur un plancher. Chaque glissière 240 est constituée d'une pièce métallique prismatique. Elle est pourvue sur une paroi de sa plus grande longueur d'une rainure oblongue 242, de préférence droite, apte à recevoir à coulissement une des articulations 202 et en constituant une butée à celle-ci pour en limiter la course. Les deux bras 260 sont fixés à une extrémité, et par l'intermédiaire de deux articulations 262, aux longerons longitudinaux du cadre 210 et à l'autre extrémité, et par l'intermédiaire de deux autres articulations 264, aux deux supports 280 qui sont prévus pour être fixés au sol ou sur un plancher. Chaque bras 260 est constitué, de préférence, d'un profilé métallique usiné. On remarquera que les articulations 202 sont situées à proximité de l'extrémité des longerons du cadre 210 alors que les articulations 262 sont décalées d'une distance d'environ un demi-mètre de ces articulations 202. Par ailleurs, les supports 280 sont situés du côté opposé au matelas M. Les articulations 202 et 264 sont constituées de préférence d'axes montés respectivement dans des bagues. Avantageusement, les supports 280 sont constitués d'un cadre métallique dont les longerons inférieurs 282 supportent les articulations 264 et dont les longerons supérieurs 284 forment une assise pour supporter une banquette B. Une plaque d'habillage et de protection 212 recouvre la face inférieure du sommier 200. Le dossier de la banquette B est fixé, comme cela apparaît aux Figs. 1 à 3, contre cette plaque 212. Une pièce de tissu en forme de boucle est fixée à l'arrière de l'assise de la banquette B, afin que le mouvement du sommier 200 puisse déplacer l'assise de la banquette B. Une poignée de manoeuvre 214 est également fixée sur cette plaque 212 ou sur le cadre 210 du sommier 200 pour permettre son basculement entre ses deux positions remarquables. Les bras 260 sont réunis par une barre anti-torsion 266 pour synchroniser parfaitement leur mouvement de rotation autour de leurs articulations respectives 264 afin que le sommier 200 puisse se déplacer sans à-coups entre les deux glissières 240. La barre anti-torsion 266 constitue, de préférence, les axes des articulations 262 qui traversent ainsi le cadre 210 du sommier 200 pour obtenir, d'une part, une meilleure rigidité de la liaison entre les bras 260 et, d'autre part, une construction simple du sous-ensemble bras/articulations/barre anti-torsion. Ainsi à la Fig. 2, la cinématique du déplacement du sommier 200 de sa position verticale vers sa position horizontale révèle un mouvement combiné du sommier 200 qui se manifeste de la manière suivante. La manoeuvre de la poignée 214, indiquée par la flèche F1, déplace le sommier 200 suivant un coulissement rectiligne des articulations 202 dans les rainures oblongues 242 des glissières 240, indiqué par la flèche F2, et suivant une rotation, indiquée par la flèche F3, des articulations 262 du cadre 210 autour des articulations 264 des supports 280. On remarquera que, pendant le mouvement du sommier 200, l'assise de la 25 banquette est déplacée automatiquement par la barre de liaison 265 comme le montre la flèche F4. A la Fig. 3, le sommier 200 est placé dans une position horizontale. Il peut être pourvu d'une béquille 216 pour le soutenir au niveau de son extrémité libre. Le lit mural de l'invention est facile à manipuler par un utilisateur. Il 30 fonctionne sans ressort. La hauteur de son assise peut être adaptée en fonction de l'endroit où l'on souhaite l'installer. Un volume demeure disponible sous le lit mural sans qu'il soit nécessaire de ranger son contenu pendant son utilisation. La hauteur du lieu susceptible de le recevoir est sensiblement égale à celle de la longueur du sommier. La profondeur du lieu susceptible de le recevoir est sensiblement égale à celle de l'épaisseur du sommier et de son matelas
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La présente invention concerne un lit mural (100) pourvu d'un sommier (200) mobile entre une position verticale de rangement et une position horizontale d'utilisation, le sommier (200) étant pourvu d'un jeu de deux articulations (202).Le lit mural (100) est remarquable en ce qu'il comporte deux glissières (240) dans lesquelles peuvent coulisser verticalement les deux articulations (202) et en ce qu'il est pourvu de deux bras (260) fixés, d'une part, sur le sommier (200), par l'intermédiaire de deux articulations (262) et, d'autre part, sur deux supports (280), par l'intermédiaire de deux autres articulations (264), les supports (280) étant destinés à être fixés sur le sol ou sur un plancher, de manière à ce que le sommier (200) puisse se déplacer suivant un mouvement combiné entre ses deux positions extrêmes.Ainsi, le lit mural peut être installé dans un camping-car dont la hauteur et la profondeur peuvent être sensiblement égales à la longueur du sommier. Par ailleurs, son encombrement en épaisseur dans sa position verticale de rangement contre une paroi n'est que très légèrement supérieur à celui du matelas et de son sommier.
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1) Lit mural (100) pourvu d'un sommier (200) mobile entre une position verticale de rangement et une position horizontale d'utilisation, le sommier (200) étant pourvu d'un jeu de deux articulations (202), caractérisé en ce qu'il comporte deux glissières (240) dans lesquelles peuvent coulisser verticalement les deux articulations (202) et en ce qu'il est pourvu de deux bras (260) fixés, d'une part, sur le sommier (200), par l'intermédiaire de deux articulations (262) et, d'autre part, sur deux supports (280), par l'intermédiaire de deux autres articulations (264), les supports (280) étant destinés à être fixés sur le sol ou sur un plancher, de manière à ce que le sommier (200) puisse se déplacer suivant un mouvement combiné entre ses deux positions extrêmes. 2) Lit mural (100) selon la 1, caractérisé en ce que les bras (260) sont réunis par une barre anti-torsion (266). 3) Lit mural (100) selon la 2, caractérisé en ce que la barre antitorsion (266) constitue les axes des articulations (262). 4) Lit mural (100) selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les supports (280) sont constitués d'un cadre métallique dont les longerons inférieurs (282) supportent les articulations (264) et dont les longerons supérieurs (284) forment une assise pour une banquette (B). 5) Lit mural (100) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé 20 en ce qu'une plaque d'habillage et de protection (212) recouvre la face inférieure du sommier (200). 6) Lit mural (100) selon la 5, caractérisé en ce que le dossier de la banquette (B) est fixé contre la plaque (212). 7) Lit mural (100) selon la 6, caractérisé en ce qu'une barre de liaison (265) relie les bras (260) en étant ceinte par une boucle de tissu fixée à l'arrière de l'assise de la banquette (B) pour déplacer ladite assise lors du mouvement du sommier (200). 8) Lit mural (100) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque glissière (240) est pourvue sur une paroi de sa plus grande longueur d'une rainure oblongue (242) apte à recevoir à coulissement une des articulations (202) et en constituant une butée à celle-ci pour en limiter la course. 1) Lit mural (100) pourvu d'un sommier (200) mobile entre une position verticale de rangement et une position horizontale d'utilisation, le sommier (200) étant pourvu d'un premier jeu de deux articulations (202), caractérisé en ce qu'il comporte deux glissières (240) dans lesquelles peuvent coulisser verticalement les deux premières articulations (202) et en ce qu'il est pourvu de deux bras (260) fixés, d'une part, sur le sommier (200), par l'intermédiaire d'un second jeu de deux articulations (262) et, d'autre part, sur deux supports (280), par l'intermédiaire d'un troisième jeu de deux articulations (264), les supports (280) étant destinés à être fixés sur le sol ou sur un plancher, de manière à ce que le sommier (200) puisse se déplacer suivant un mouvement combiné entre ses deux positions extrêmes. 2) Lit mural (100) selon la 1, caractérisé en ce que les bras (260) sont réunis par une barre anti-torsion (266). 3) Lit mural (100) selon la 2, caractérisé en ce que la barre antitorsion (266) est prolongée par les axes du second jeu d'articulations (262) 4) Lit mural (100) selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les supports (280) sont constitués d'un cadre métallique dont les longerons inférieurs (282) supportent le troisième jeu d'articulations (264) et dont les longerons supérieurs (284) forment une assise pour une banquette (B). 5) Lit mural (100) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'une plaque d'habillage et de protection (212) recouvre la face inférieure du sommier (200). 6) Lit mural (100) selon la 5, caractérisé en ce que le dossier de la banquette (B) est fixé contre la plaque (212). 7) Lit mural (100) selon la 6, caractérisé en ce qu'une barre de liaison (265) relie les bras (260) en étant ceinte par une boucle de tissu fixée à l'arrière de l'assise de la banquette (B) pour déplacer ladite assise lors du mouvement du sommier (200). 8) Lit mural (100) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque glissière (240) est pourvue sur une paroi de sa plus grande longueur d'une rainure oblongue (242) apte à recevoir à coulissement une articulations du premier jeu (202) et en constituant une butée à celle-ci pour en limiter la course.
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A
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A47
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A47C
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A47C 17
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A47C 17/48
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FR2892384
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A1
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PALE DE GIRAVION MUNIE D'UN VOLET ORIENTABLE A L'AIDE D'AU MOINS UNE ROTULE PRINCIPALE DONT LE PREMIER ARBRE EST SOLIDAIRE DUDIT VOLET.
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> . La présente invention concerne une pale active de giravion munie à son bord de fuite d'un volet orientable, à l'aide d'au moins une rotule principale, commandé localement par un dispositif électromécanique intégrant un actionneur linéaire. En effet, pour améliorer les performances aéroaccoustiques, vibratoires et aérodynamiques des pales d'un rotor principal d'avancement et de sustentation de giravion, il est avantageux de disposer un volet orientable au niveau du bord de fuite de chaque pale, dénommé par commodité volet de bord de fuite. L'angle de braquage du volet par rapport à la pale est de l'ordre de plus ou moins 10 degrés à une fréquence de l'ordre de 30Hz. Pour être efficace, l'angle de braquage varie de façon active au cours du temps en fonction de nombreux paramètres tels que la position de la pale autour de l'axe du rotor principal, position dite azimut , la vitesse de rotation du rotor principal et les mouvements de la pale en pas, en battement et en traînée. Compte tenu des dimensions de la pale ainsi que des contraintes exercées sur le volet et la pale dues aux mouvements de battement, de traînée, et de pas de cette dernière, on comprend aisément les difficultés à vaincre pour obtenir un volet fiable, léger et répondant aux attentes du constructeur et des utilisateurs. On connaît, par le document US 2002/0021964, un premier type de pale muni d'un volet. Les parties supérieure et inférieure du bord d'attaque du volet ont une forme concave alors que la partie centrale de ce bord d'attaque a une forme convexe. Ainsi, le bord d'attaque du volet a une forme en s. En outre, les parties supérieure et inférieure sont chacune reliées à un actionneur alors que la partie centrale convexe est disposée contre un genou solidaire de la pale. Par conséquent, en activant l'un ou l'autre des actionneurs, le volet bascule autour du genou de façon à présenter l'inclinaison souhaitée. Toutefois, sous l'effet des contraintes exercées sur la pale et le volet lors d'un vol, notamment provoquées par des mouvements de battement, il y a un risque de glissement du volet le long du genou ce qui pourrait provoquer une usure prématurée, voire même selon le pire des scénarii un blocage du volet rendant ce dernier inutilisable et dangereux. De plus, on se rend bien compte que la forme globale du volet et plus particulièrement du bord d'attaque de ce volet n'est pas optimisée d'un point de vue aérodynamique ce qui peut éventuellement être la cause de désagréments acoustiques ou vibratoires et de dégradations des performances aérodynamiques. Par ailleurs, on connaît selon le document US 6 454 207, un deuxième type de pale comportant un volet au niveau de son bord de fuite. Le volet est fixé à la pale par un axe longitudinal, c'est-à-dire disposé selon l'envergure de la pale, qui traverse le volet. Par suite, le volet est apte à tourner autour de cet axe longitudinal en étant mis en mouvement par une bielle articulée solidaire de l'intrados du volet, cette bielle étant elle-même commandée par un actionneur. La bielle se situe donc partiellement à l'extérieur de l'ensemble pale/volet ce qui nuit à l'aérodynamisme de l'ensemble. Ce deuxième type d'architecture, pour laquelle le volet tourne autour d'un axe, présente encore l'inconvénient d'occasionner un éventuel blocage du volet. En effet, il ne faut pas perdre de vue que les contraintes mécaniques exercées sur le volet et la pale au cours du vol sont très importantes. Il y a par conséquent un risque non négligeable d'assister à une déformation de l'axe, le volet ne pouvant de ce fait plus être braqué à l'inclinaison souhaitée. Enfin, on connaît par le document FR 2 770 826, un troisième type de pale équipée d'un volet. Désormais, le volet n'est pas relié à la pale par un axe longitudinal mais par deux tourillons disposés de chaque côté du volet. En outre, le volet est muni d'un bras flexible qui est positionné à l'intérieur de la pale en étant relié, via un levier, à un ensemble de deux moteurs rotatifs agissant sur des excentriques coaxiaux. A l'aide de cet ensemble de deux moteurs rotatifs, le dispositif commande l'inclinaison du bras flexible et ainsi du volet. Néanmoins, tout comme pour le deuxième type de pale, les tourillons autour desquels le volet bascule ne semblent pas présenter totalement une robustesse suffisante pour garantir le bon fonctionnement du système pendant un temps raisonnable. La présente invention a pour objet de proposer une pale active munie d'un volet permettant de s'affranchir des limitations des pales mentionnées ci-dessus. Par ailleurs, il est bon de rappeler que les pales de giravion sont extrêmement minces, c'est-à-dire que l'épaisseur relative des sections de la pale est faible, de sorte que l'épaisseur de la pale est faible et ce particulièrement au niveau de leur bord de fuite ou l'épaisseur diminue. Ainsi, l'épaisseur maximale du volet est de l'ordre de 20 millimètres. Il va s'en dire que dans un tel cas le dispositif autorisant l'inclinaison du volet par rapport à la pale doit être compact pour pouvoir être logé dans la pale et/ou le volet. De plus, comme nous l'avons vu précédemment, il est important que l'ensemble soit robuste pour éviter une usure prématurée voire même un blocage du volet qui pourrait s'avérer catastrophique. Enfin, pour réduire les efforts inertiels exercés sur la pale et le volet, il est impératif que la masse de l'ensemble reste la plus faible possible. Selon l'invention, une pale de rotor de giravion comporte au moins un volet orientable de bord de fuite, ce volet étant apte à effectuer un pivotement autour d'un axe charnière virtuel orienté sensiblement selon l'envergure de la pale et du volet. La pale est remarquable en ce que le volet est pourvu d'au moins une rotule principale munie d'une cage interne ainsi que d'une cage externe et d'un premier arbre solidaire dudit volet, la partie avant de la cage externe de la rotule principale étant reliée à un actionneur linéaire qui est agencé dans la pale et qui permet le pivotement du volet, le premier arbre de la rotule principale étant perpendiculaire à l'axe charnière virtuel de rotation du volet. Cette configuration est très originale puisque l'arbre de la rotule principale n'est pas confondu avec l'axe charnière virtuel de rotation du volet ou du moins dirigé selon ce dernier. Cela revêt une grande importance dans la mesure où il devient possible d'agencer une rotule dans un espace qui est pourtant très exigu. L'utilisation d'une telle rotule permet de répondre parfaitement au problème, la robustesse de ces équipements mécaniques n'étant plus à démontrer. De plus, il n'est plus nécessaire de pourvoir le volet d'un axe longitudinal ou de tourillons afin de le faire pivoter ce qui limite les risques de blocage de ce volet. Comme décrit à l'aide des figures, afin de limiter l'usure de la rotule principale, cette dernière est si nécessaire précontrainte. De plus, la rotule principale est avantageusement autolubrifiée, les faces des cages externe et interne en contact les unes avec les autres étant recouvertes de téflon par exemple. En outre, le pivotement du volet est optimisé lorsque l'axe de symétrie de la rotule principale est agencé sensiblement à 25 0/0 de la corde du volet en partant du bord d'attaque de ce volet. Par ailleurs, le premier arbre de la rotule principale n'est pas solidaire de la pale mais du volet. De plus, la partie avant de la cage externe de la rotule principale est reliée à l'actionneur par une unique bielle, coudée selon le besoin. Dans ces conditions, le volet comporte une rotule de fixation munie d'une cage externe ainsi que d'une cage interne et d'un deuxième arbre solidaire du volet, la partie avant de la cage externe de la rotule de fixation étant solidaire d'un point fixe de ladite pale. La cinématique du volet est alors la suivante : l'actionneur tire ou pousse la cage externe de la rotule principale. La cage externe de la rotule de fixation ne pouvant pas être mis en mouvement puisque solidaire d'un point fixe de la pale, les premier et deuxième arbres s'inclinent ce qui permet au volet de pivoter. Selon un premier mode de réalisation, les premier et deuxième arbres sont confondus ce qui implique que les rotules principale et de fixation sont l'une au dessus de l'autre. Selon un deuxième mode de réalisation, les premier et 10 deuxième arbres sont décalés l'un par rapport à l'autre selon l'envergure du volet mais aussi selon un axe vertical. Enfin, quelque soit le mode de réalisation choisi, en fonction de l'actionneur, de la dimension du volet et des contraintes exercées en vol, un nombre plus important d'actionneurs et de 15 rotules principales est envisageable, un actionneur étant associé à une rotule principale. Par suite, lorsque la pale comporte deux actionneurs, la pale est munie de deux rotules principales, la distance séparant les deux rotules principales selon l'envergure du volet étant de préférence égale à la moitié de l'envergure du volet. 20 L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description suivante, qui illustre des exemples de réalisation préférés, donnés sans aucun caractère limitatif, en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une coupe schématique d'une pale selon un 25 premier mode de réalisation - la figure 2, la cinématique mise en oeuvre par le premier mode de réalisation, - la figure 3, une vue schématique du deuxième mode de réalisation, et - la figure 4, une variante de l'invention. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence. La figure 1 présente une coupe schématique de l'invention selon un premier mode de réalisation. Une pale 1 de giravion est munie d'un volet 5 de bord de fuite. De plus, un actionneur électromécanique 10 est agencé à l'intérieur du caisson 4 de la pale 1 disposé entre le longeron 3 et la nervure 2 en forme de U de la pale 1. L'actionneur 10 est du type linéaire, son extrémité 11 étant à même de se déplacer selon l'axe X conformément aux flèches F. On notera la présence de trappes d'accès 100 sur l'intrados de la pale 1 pour permettre des opérations de maintenance sur l'actionneur 10 par exemple. En outre, l'actionneur 10 permet au volet 5 de bord de fuite de pivoter autour de l'axe charnière virtuel Y' afin d'améliorer les performances aéroaccoustiques, aérodynamiques et vibratoires de la pale 1. Il est commandé par un boîtier électronique, non représenté sur les figures, qui fournit la loi de pilotage du volet (angle de braquage/fréquence) en fonction de la configuration de vol du giravion. L'actionneur 10 est de plus alimenté électriquement par un collecteur disposé au niveau du rotor du giravion via un circuit électrique intégré à la pale 1 le long de son envergure. En mode actif, des capteurs de position envoient des signaux au boîtier électronique pour que ce dernier puisse asservir le volet. Pour certaines configurations de vol, le système sera en mode passif, le volet 5 restant alors immobilisé en position dans le prolongement du profil de base de la pale 1. Selon la nécessité, un ou plusieurs volets sont agencés sur la pale 1 selon son envergure, de préférence au voisinage de l'extrémité libre de celle-ci. Par ailleurs, afin d'être orienté, le volet 5 comporte une rotule principale 30 qui comporte un premier arbre 31, une cage interne 32 et une cage externe 33, les cages interne 32 et externe 33 étant disposées à l'intérieur du volet 5. Le premier arbre 31 de la rotule principal 30 est solidaire du volet 5, par le biais d'une fixation à la nervure 52 de ce volet 5 par exemple. En outre et de préférence, le premier arbre 31 de la rotule principale 30 est sensiblement perpendiculaire à l'axe charnière virtuel Y' du volet 5. De plus, la partie avant 33' de la cage externe 33 de la rotule principale 30 est reliée à l'extrémité 11 de l'actionneur 10 par une unique bielle coudée 46. A ce propos, on note qu'une trappe d'accès 101 est prévue sur l'extrados de la pale 1 afin qu'un opérateur puisse accéder à l'unique bielle 46 si nécessaire. En outre, la partie arrière 33" de la cage externe 33 n'est pas solidaire du volet. Par suite, pour faire pivoter le volet à l'aide de la rotule principale, il faut finalement faire basculer le premier arbre 31. Par conséquent, le volet 5 comporte une rotule de fixation 39 munie d'un deuxième arbre 35 solidaire du volet 5, d'une cage interne 36 et d'une cage externe 37. La partie avant 37' de la cage externe 37 de la rotule de fixation 39 est solidaire d'un point fixe de la pale 1 à l'aide d'un moyen de fixation 38, éventuellement réglable pour faciliter le positionnement du volet 5. L'axe charnière virtuel Y' autour duquel le volet 5 est à même de tourner passe alors par le centre C de la rotule de fixation 39. Cet agencement est très intéressant puisque la liaison du volet 5 à la pale 1 est aisément réalisable mais aussi d'un point de vue aérodynamique dans la mesure où il n'y a pas de protubérance ou de décrochement perturbateur lié à une chape disposée sur le bord de fuite d'une pale par exemple. Selon un premier mode de réalisation, les premier 31 et deuxième 35 arbres sont confondus, c'est-à-dire qu'ils ne constituent finalement qu'un seul et unique arbre. Selon un deuxième mode de réalisation représenté par la figure 3, les premier 31 et deuxième 35 arbres sont décalés l'un par rapport à l'autre selon l'envergure du volet, c'est-à-dire selon l'axe Y mais aussi selon un axe vertical Z. Ce deuxième mode de réalisation est notamment appréciable si les dimensions du volet 5 sont particulièrement exiguës. Par ailleurs, pour limiter l'usure des rotules principale 30 et de fixation 39, ces dernières sont si nécessaire précontraintes pour annuler le jeu séparant leurs cages interne 32, 36 et externe 33, 37. En effet, les efforts centrifuges s'appliquant sur l'ensemble volet/rotule(s) principale(s)/rotule(s) de fixation exercent une précontrainte naturelle sur les rotules principale 30 et de fixation 39 dans le sens de l'envergure de la pale. Si le niveau de cette précontrainte est suffisamment élevé, les cages interne 32, 36 et externe 33, 37 des rotules principale 30 et de fixation 39 restent toujours en contact malgré les autres efforts (dynamiques, aérodynamiques et de commande) auxquelles elles sont soumises dans le sens de la corde de la pale. Toutefois, si le niveau de la contrainte apporté naturellement par les efforts centrifuges est insuffisant, les rotules principale 30 et de fixation 39 sont mécaniquement précontraintes. Par suite, la pale comporte alors un dispositif de type ressort, introduit entre le volet 5 et le bord de fuite de la pale, qui permet d'exercer un effort permanent tendant par exemple à écarter le volet 5 du bord de fuite de la pale. La figure 2 présente la cinématique mise en oeuvre selon le premier mode de réalisation pour obtenir le pivotement du volet 5. Le boîtier électronique commande l'actionneur 10 pour que ce dernier déplace son extrémité 11 conformément à la flèche F". L'actionneur 10 rétracte alors son extrémité 11 ce qui a pour conséquence un déplacement de la bielle 46 vers le longeron 3 de la pale 1. Cette bielle 46 étant reliée à la partie avant 33' de la cage externe 33 de la rotule principale 30, le mouvement de l'actionneur 10 se répercute sur la cage externe 33 qui se déplace selon l'axe X, également dans le sens de la flèche F". Or, la cage externe 37 de la rotule de fixation 39 est dans l'impossibilité de bouger puisqu'elle est fixée à un point fixe de la pale 1. Ainsi, l'ensemble premier arbre 31/cage interne 32 de la rotule principale 30/ deuxième arbre 35/ cage interne 36 de la rotule de fixation 39/ volet 5 pivote autour de l'axe charnière virtuel Y' qui passe par le centre C de la rotule de fixation 39. Les premier et deuxième arbres 31 et 35 étant solidaires du volet 5, et accessoirement confondus dans l'exemple décrit par la figure 2, permettent au volet 5 de basculer afin de présenter l'angulation requise par rapport à la pale 1. En référence à la figure 4, dans une variante de ces modes de réalisation, l'unique bielle 46' est non coudée. Ainsi, si l'encombrement disponible dans la pale s'avère limité, cette variante autorisera tout de même la mise en oeuvre de l'invention. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisations aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention. De plus, suivant le besoin un nombre différent d'actionneurs 25 pourra être prévu, un actionneur étant associé à une rotule principale. Toutefois, lorsque le volet 5 est pivoté à l'aide de deux actionneurs, les deux rotules principales associées aux deux actionneurs sont de préférence séparées selon l'envergure du volet 5 par une distance qui est égale à la moitié de l'envergure du volet 5.5
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La présente invention concerne une pale (1) de rotor de giravion qui comporte au moins un volet (5) orientable de bord de fuite, ce volet (5) étant apte à effectuer un pivotement autour d'un axe charnière virtuel (Y') orienté sensiblement selon l'envergure de la pale (1) et du volet (5). La pale (1) est remarquable en ce que le volet (5) est pourvu d'au moins une rotule principale (30) munie d'une cage interne (32) ainsi que d'une cage externe (33) et d'un premier arbre (31) solidaire dudit volet (5), la partie avant (33') de la cage externe (33) de la rotule principale (30) étant reliée à un actionneur (10) linéaire qui est agencé dans la pale (1) et qui permet le pivotement du volet (5), le premier arbre (31) de la rotule principale (30) étant sensiblement perpendiculaire à l'axe charnière virtuel (Y') de rotation du volet (5).
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1. Pale (1) de rotor de giravion comportant au moins un volet (5) orientable de bord de fuite, ledit volet (5) étant apte à effectuer un pivotement autour d'un axe charnière virtuel (Y') orienté 5 sensiblement selon l'envergure de ladite pale (1) et dudit volet (5), caractérisée en ce que ledit volet (5) comporte au moins une rotule principale (30) munie d'une cage interne (32) ainsi que d'une cage externe (33) et d'un premier arbre (31) solidaire dudit volet (5), la partie avant (33') de ladite cage externe (33) de la rotule principale 10 (30) étant reliée à un actionneur linéaire (10) qui est agencé dans ladite pale (1) et qui permet le pivotement dudit volet (5), ledit premier arbre (31) de la rotule principale (30) étant sensiblement perpendiculaire audit axe charnière virtuel (Y') de rotation dudit volet (5). 15 2. Pale selon la 1, caractérisée en ce que l'axe de symétrie de ladite rotule principale (30) est agencée sensiblement à 25 % de la corde dudit volet (5) en partant dudit bord d'attaque dudit volet (5). 3. Pale selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisée en ce que ladite rotule principale (30) est autolubrifiée. 4. Pale selon l'une quelconque des 1 à 3,caractérisée en ce que ladite partie avant (33') de la cage externe (33) de ladite rotule principale (30) est reliée audit actionneur (10) par une unique bielle (46,46'). 5. Pale selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit volet comporte une rotule de fixation (39) munie d'une cage externe (37) ainsi que d'une cage interne (36) et d'un deuxième arbre (35), la partie avant (37') de la cage externe (37) de ladite rotule de fixation (39) étant solidaire d'un point fixe de ladite pale. 6. Pale selon la 5, caractérisée en ce que lesdits premier (31) et deuxième (35) arbres sont confondus. 7. Pale selon la 5, caractérisée en ce que lesdits premier (31) et deuxième (35) arbres sont décalés l'un par rapport à l'autre. 8. Pale selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que ledit deuxième (35) arbre est solidaire du volet (5). 9. Pale selon l'une quelconque des précédentes,caractérisée en ce que, ladite pale (1) comportant deux actionneurs (10,10') ledit volet (5) est muni de deux rotules principales (30,30'), la distance séparant lesdites deux rotules principales (30,30') selon l'envergure du volet (5) étant égale à la moitié de ladite envergure dudit volet.
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n
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FR2902763
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A1
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ARTICULATION AUTO-MOTORISEE POUR ENSEMBLE ARTICULE TEL QU'UN PANNEAU SOLAIRE DE SATELLITE
| 20,071,228 |
SATELLITE. L'invention concerne une articulation auto-motorisée, conçue pour assurer à la fois le déploiement automatique des éléments qu'elle relie ainsi que le verrouillage de ces éléments en position déployée. L'invention concerne également un ensemble articulé constitué de différents éléments reliés entre eux par de telles articulations. L'invention s'applique tout particulièrement mais non exclusivement au domaine spatial et notamment dans la fabrication des panneaux solaires des satellites qui sont formés de différents éléments articulés entre eux comme illustré sur la figure 1 et dont le déploiement intervient dans l'espace. De nombreuses autres applications peuvent être envisagées aussi bien dans le domaine spatial que sur terre. Actuellement les différents éléments constituant les panneaux solaires articulés sont généralement reliés entre eux par une articulation telle que représentée sur la figure 1 et qui a fait l'objet d'un dépôt de demande de brevet FR 2 635 077 publié le 08 août 1988. Cette articulation se présente sous la forme d'un système mécanique auto-motorisé permettant son ouverture et par voie de conséquence le déploiement des éléments qui lui sont reliés grâce à un ensemble d'éléments mécaniques coopérant et en particulier grâce à des lames d'enroulement croisées fixées sur des poutres de mise en tension (permettant une précontrainte de traction), se déroulant sous l'action d'une ou plusieurs lames de motorisation sous contraintes exerçant un couple moteur lorsqu'un dispositif Ref : de maintien de l'élément articulé en position repliée est relâché. Le dispositif de maintien du générateur solaire est extérieur à l'articulation et est généralement réalisé par 5 un boulon ou coupe tirant explosif. Le système décrit dans l'art antérieur ne permet pas d'assurer une tension stable et régulière dans les lames d'enroulement, du fait de nombreuses pertes de tension par 10 frottements entre les formes cylindriques des ferrures et les lames d'enroulement (la tension des lames d'enroulement étant obtenu par des poutres aux extrémités), et ce quelque soit la configuration de l'articulation. De plus, les lames d'enroulement assurent la double 15 fonction de guidage en rotation et reprise des charges au lancement . Ceci impose de fortes contraintes mécaniques entre les deux pistes afin d'assurer le non décollement des deux parties de l'articulation. Il en résulte un fort risque de dégradation des pistes de roulement (en stocké), ainsi 20 qu'un risque de non déploiement dû à une très forte sensibilité aux pollutions sur les pistes tout au long du déploiement. La présente invention a pour but de résoudre ces 25 problèmes. L'articulation proposée selon l'invention, du fait des nouvelles possibilités d'allègement qu'elle propose, est particulièrement adaptée aux volets latéraux des générateurs solaires de type LPS (Light Panel Structure). 30 Ref : Cette articulation permet aussi d'assurer tout comme l'articulation décrite dans le document cité constituant l'état de la technique le plus proche, un couple résistant minimal lors du déploiement et une garantie de son intégrité sans nécessiter son déploiement complet. La présente invention a plus particulièrement pour objet, une articulation auto-motorisée sans frottement conçue pour être montée entre deux éléments voisins, comprenant deux ferrures cylindriques entraînées en rotation sous l'action d'au moins un élément flexible, de type lame ressort, les extrémités de cet élément étant fixées respectivement sur chacune des ferrures, principalement caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de maintien des ferrures et des moyens de reprise des charges distincts des moyens de maintien. Les pistes flexibles sont fixées sur les ferrures de manière à être en vis-à-vis deux à deux. Comme dans l'art antérieur, l'élément flexible, de type lame ressort, est décalé par rapport au point de contact, des pistes flexibles, ce qui permet d'assurer un verrouillage en position déployée. Les moyens de reprise de charges comportent un dispositif de couplage et au moins deux lames latérales souples. Le dispositif de couplage comporte deux doigts de reprises de charge chacun fixé sur une piste flexible et deux logements fixés sur les pistes flexibles en vis-à-vis, associés aux deux lames latérales, chacune fixée respectivement à chaque extrémité aux deux ferrures, pour assurer une fonction anti-écartement de l'articulation. Ainsi, en position stockée, les deux doigts de reprise des charges et les deux logements en vis-à-vis, couplés aux deux lames latérales assurant une fonction anti-écartement de l'articulation, permettent d'assurer un maintien en Re position et en particulier une reprise d'effort, en cas de forte charge. Chaque piste flexible est fixée par une extrémité sur une ferrure extérieurement aux fixation des lames 5 d'enroulement et en vis-à-vis deux à deux. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description qui est faite ci-après et qui est donnée à titre d'exemple 10 illustratif et non limitatif et en regard des figures sur lesquelles : La figure 1 représente le schéma d'une articulation selon l'état de la technique, La figure 2 représente le schéma d'une articulation 15 selon l'invention, l'articulation étant en position stockée , La figure 3 représente le schéma de l'articulation selon l'invention en position déployée, La figure 4 représente schématiquement la cinématique 20 de déploiement de l'articulation illustrée par les étapes 1, 2 de configuration stocké et début du déploiement, La figure 5 représente schématiquement la cinématique de déploiement de l'articulation illustrée par les étapes 3 à 6 permettant de passer la position déployée. 25 L'articulation selon l'invention comporte deux ferrures 12, 14 constituées par exemple de deux blocs métalliques cylindriques usinés. Ces ferrures sont éventuellement allégées par des évidements lorsque l'application le 30 justifie comme c'est notamment le cas dans le domaine spatial. Chacune des ferrures 12 et 14 est prévue pour être fixée sur un élément correspondant El, E2 par tout moyen approprié tel que des vis ou des rivets au niveau des ancrages 15. Ref Les pistes flexibles 42 et 44 comportent chacune un surface cylindrique 42a et 44a présentant en section la forme d'un arc de cercle dont la longueur est supérieure à 270 .Les rayons de surface cylindrique 42a et 44a sont égaux. Ainsi les surfaces des pistes flexibles 42 et 44 sont aptes à rouler l'une sur l'autre pour permettre aux éléments El et E2 de se déplacer entre deux positions extrêmes décalées de 180 l'une par rapport à l'autre. Lorsque les éléments El et E2 sont des éléments plans, la première de ces positions est dite repliée ou stockée, correspondant au cas où les éléments El et E2 sont repliés l'un contre l'autre et parallèles entre eux, alors que la deuxième position, dite position déployée, correspond au cas où ces éléments sont ouverts et disposés dans le même plan. Afin de maintenir en contact permanent les surfaces cylindriques 42a et 44a des pistes flexibles lors de leur roulement l'une contre l'autre, l'articulation 10 comprend de plus des organes souples dont les extrémités sont fixées sur chacune de ferrures de façon à rouler sur les surfaces 12a et 14a. Ces organes se présentent sous la forme de quatre lames métalliques flexibles 16 et 28, réalisées par exemple en acier inoxydable que l'on appelle lames d'enroulement ou lames de conduite. A titre d'exemple l'articulation 10 comprend deux lames d'enroulement centrales adjacentes 16, disposées dans la partie centrale des ferrures 12 et 14 et enroulées dans le même sens sur les surfaces cylindriques 12a et 14a de part et d'autre d'un plan médian commun à ces ferrures. Une première extrémité de chacune des lames d'enroulement 16 est fixée directement de la ferrure 12. Cette fixation est assurée par exemple par des vis 18. A partir de cette extrémité les lames 16 passent entre les surfaces cylindriques 12a et 14a des ferrures de façon à être successivement en contact avec la surface 12a puis avec la surface 14a. Un mouvement de l'articulation dans le sens du Re` : déploiement a donc pour effet de dérouler les lames d'une ferrure et simultanément de les enrouler sur la ferrure opposée. Dans l'exemple illustré, l'articulation 10 comprend deux autres lames d'enroulement 28, fixées sur les parties intérieures des ferrures 12, 14, à proximité de chacune des lames 16 (qui elles, sont fixées sur les parties extérieures de ferrures 12, 14) de façon également symétrique par rapport à un plan médiane des ferrures. Ces lames d'enroulement sont enroulées en sens inverse des lames sur les ferrures de sorte que les lames 16, 28 se croisent sur les parties cylindriques 12a et 12b des ferrures. L'articulation comporte en outre des pistes flexibles 42, 44 concentriques aux surfaces cylindriques des ferrures 15 d'enroulement 12a, 14a. Chaque piste 42 ou 44 est fixée par une extrémité à une ferrure extérieurement aux points d'attache 15 sur les ferrures. Les pistes flexibles 42 fixées sur la ferrure 12 sont en vis-à-vis avec les pistes 44 fixées sur la ferrure 20 14 et présentent un point de contact 45 sur leur surface extérieure. L'utilisation des pistes flexibles 42, 44 pour assurer une précontrainte sur les lames d'enroulement 16, 28 permet 25 d'appliquer un effort stable et uniforme tout au long du déploiement, en un point 45, sans perte de tension (ce qui était le cas avec l'articulation représentée sur la figure 1). Cette solution permet en effet d'exercer une tension directe au point de contact de roulement 45. Ainsi avec les 30 pistes flexibles 42, 44, la précontrainte est stable dans toutes les configurations de l'articulation : stockée, en cours de déploiement et déployée. Les lames latérales 50 fixées sur les ferrures par des vis 51 ou moyen équivalent, offrent une motorisation 35 supplémentaire lors de l'ouverture. Ces lames 50 sont fixées Reï de manière à être disposées dans un plan passant par les axes des ferrures en configuration stockée. Lors de l'ouverture, le décalage des lames par rapport à l'axe des ferrures provoque une légère motorisation qui permet de faciliter l'extraction des doigts de maintiens 61 de leur logement 62. Le système de reprise d'efforts comprend deux doigts 61 et deux logements 62 en vis-à-vis maintenus sur un support 60, fixé sur les pistes flexibles 42, 44. Les doigts 61 ont une forme conique pour assurer un engagement ou dégagement aisé lors du déploiement des lames latérales 50. Les doigts 61 sont destinés à la reprise des efforts suivant les axes X, Z et les moments de torsion autour de l'axe Y. les deux lames latérales (parallèles à l'axe Y) sont destinées à la reprise des efforts suivant l'axe Y et les moments de torsion autour de l'axe X ainsi que les efforts de dégagement des doigts. En configuration stockée, les lames latérales 50 sont tendues, ces lames assurent une fonction anti-écartement de l'articulation. Les pistes flexibles 42, 44 sont précontraintes par les lames latérales 50. Cette précontrainte supplémentaire permet de détendre et donc de protéger les lames d'enroulement 16, 28 de toutes agressions mécaniques lors de la phase lancement. En configuration stockée les charges appliquées sur l'articulation sont importantes. Dans l'exemple pratique de réalisation décrit et illustré par les figures, la fonction de maintien en position est donc assurée par les deux doigts 61 de reprise de charges et également par les deux lames de mise en précontrainte 50, les pistes flexibles 42 et 44, assurant le plaquage des doigts 61 dans leur logement respectif et la tension dans les lames latérales 50. Dès la libération des appendices à déployer, l'articulation tourne sous l'effet de la motorisation combiné de l'élément flexible de motorisation 70 et des Ref lames latérales 50, cette rotation de l'articulation, permet une séparation instantanée des doigts 61 (de forme conique). On peut se reporter pour le fonctionnement de l'articulation aux figures 4 et 5. Ces figures représentent 5 schématiquement la cinématique de déploiement. On a illustré sur la figure 4 les étapes 1, 2 correspondant respectivement à la configuration stockée et au début du déploiement (séparation des doigts). La suite est illustrée par les étapes 3 à 6 de la figure 5 10 aboutissant à la configuration finale (étape 6) déployée. Lors des premiers degrés d'ouverture, sous l'action des pistes flexibles 42, 44, les lames d'enroulement 16, 28 se chargent progressivement jusqu'à une tension nominale. Simultanément, les lames latérales 50 se déchargent puis se 15 replient sur elles même en offrant un couple résistant limité. La solution décrite permet, du fait de la mise en place d'éléments spécifiques à la reprise des charges au lancement, une réduction de la tension dans les lames 20 d'enroulement et a pour conséquence : Une réduction du diamètre d'enroulement des lames sur les ferrures et donc une réduction importante de la taille et de la masse globale de l'articulation. A titre d'exemple la masse de l'articulation réalisée est de -50% (par rapport 25 à l'art antérieur) Cette solution permet également: - L'obtention d'un couple moteur à tout moment du déploiement, ainsi qu'une sur-motorisation au début du déploiement. 30 de garantir le déploiement (non collage des pièces) sans nécessité une ouverture complète, - une réduction des coûts et des délais d'industrialisation d'une articulation à lames d'enroulement, Ref 10 - une réduction de la masse et du volume d'une articulation à lames d'enroulement, - une réduction notable des risques de non déploiement, due à des pollutions extérieures, du fait d'une tension 5 réduite entres les pistes de roulement. - une intégration simplifiée de l'articulation (notamment sur des panneaux de générateurs solaires). Ref 9
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L'invention concerne une articulation auto-motorisée sans frottement conçue pour être montée entre deux éléments voisins (E1, E2), comprenant deux ferrures cylindriques (12, 14) entraînées en rotation sous l'action d'au moins un élément flexible, de type lame ressort, les extrémités de cet élément étant fixées respectivement sur chacune des ferrures. Selon l'invention, l'articulation comprend des moyens de maintien des ferrures (16, 28 ; 42, 44) et des moyens de reprise des charges (61, 62 ; 50) distincts des moyens de maintien.
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1. Articulation auto-motorisée sans frottement conçue pour être montée entre deux éléments voisins (El, E2), comprenant deux ferrures cylindriques (12, 14) entraînées en rotation sous l'action d'au moins un élément flexible (70), de type lame ressort, les extrémités de cet élément étant fixées respectivement sur chacune des ferrures, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de maintien des ferrures (16, 28 ; 42, 44) et des moyens de reprise des charges (61, 62 ; 50) distincts des moyens de maintien. Ref 10 2. Articulation selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de maintien comportent des lames d'enroulement (16, 28) fixées par leurs extrémités aux ferrures et un moyen de mise en tension pour exercer une précontrainte de traction répartie sur chacune des lames d'enroulement comprenant des pistes flexibles (42, 44) concentriques aux ferrures et fixées par une extrémité aux ferrures et situées aux extrémités de ces dernières 3. Articulation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens de reprise de charges comportent un dispositif de couplage et au moins deux lames latérales souples (50). 4. Articulation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de couplage comporte deux doigts de reprises de charge chacun fixé sur une piste flexible et deux logements fixés sur les pistes flexibles en vis-à-vis, associés aux deux lames latérales, chacune fixée respectivement à chaqueextrémité aux deux ferrures, pour assurer une fonction antiécartement de l'articulation. 5. Articulation selon la 3, caractérisé en ce que chaque piste flexible est fixée par une extrémité sur une ferrure extérieurement aux fixation des lames d'enroulement (16, 28) et en vis-à-vis deux à deux. Reg :
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B
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B64,B25
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B64G,B25J
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B64G 1,B25J 17
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B64G 1/44,B25J 17/02
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FR2891492
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A1
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VITRAGE DESTINE A ETRE ADAPTE SUR UN OUVRANT DE VEHICULE
| 20,070,406 |
Vitraqe destiné à être adapté sur un ouvrant de véhicule L'invention se rapporte à un . L'invention concerne plus particulièrement un vitrage comportant une face susceptible d'être exposée au ruissellement de l'eau. Les portes des véhicules automobiles équipées de vitres io montées mobiles possèdent généralement un profilé de type coulisse, qui assure le guidage latéral de la glace coulissante dans ses mouvements et son étanchéité en position de fermeture. Un profilé de type lécheur est aussi généralement prévu au niveau de la fente par laquelle la glace pénètre à l'intérieur de la carrosserie pour assurer l'étanchéité suivant le bord inférieur de l'encadrement de vitre. Toutefois, ces profilés ne suffisent pas à assurer totalement l'étanchéité des portières. Des entrées d'eau sont constatées dans les zones situées à proximité des bords latéraux de la vitre, notamment entre la coulisse de la vitre et les extrémités du joint lécheur. Les entrées d'eau observées provoquent alors des blocages de serrure par temps froid car l'eau gèle dans la serrure. L'eau infiltrée provoque également la corrosion d'éléments mécaniques et des bruits désagréables pour les passagers du véhicule. Pour remédier à ces inconvénients, il existe différents dispositifs de guidage de l'eau; par exemple, le brevet US4962601 présente un dispositif de guidage de l'eau placé dans la partie inférieure de la vitre, le dispositif est composé d'un joint disposé transversalement à la vitre. Ce joint récolte l'eau coulant le long de la face extérieure de la vitre et la guide vers l'un des bords de la vitre de façon à ce que l'eau s'écoule vers le bas de la porte où un orifice d'évacuation est aménagé. Toutefois un tel dispositif ne permet pas de remédier aux entrées d'eau décrites ci-dessus; les zones critiques situées entre la coulisse de la vitre et les extrémités du joint lécheur ne sont pas traitées. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. io A cette fin, le vitrage selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de guidage ménagés sur ladite face, destinés à guider l'évacuation de l'eau ruisselant en amont desdits moyens de guidage. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - la face du vitrage comprend une partie sensiblement verticale prolongée par une partie concave destinée à permettre le montage du vitrage dans son ouvrant, la zone de raccordement de ces deux parties possède un rayon de courbure approprié destiné à accélérer la vitesse des gouttes d'eau cheminant le long de la partie verticale, - une zone sensiblement rectiligne est disposée entre la zone de raccordement et lesdits moyens de guidage, la dite zone rectiligne est destinée à favoriser l'arrivée des gouttes d'eau jusqu'aux moyens de guidage, - lesdits moyens de guidage comprennent une encoche possédant, en section, une forme semi-circulaire, - lesdits moyens de guidage comprennent une pièce rapportée formant avec le vitrage une liaison étanche. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles: -la figure 1 représente une vue extérieure de la porte avant d'un véhicule équipée d'une vitre, - la figure 2 représente une vue de face, prise de l'intérieur du véhicule, du vitrage de l'invention, La figure 1 représente une porte 10 de véhicule comprenant dans sa partie supérieure un cadre 11 et dans sa io partie inférieure un caisson 12. Le cadre 11 est destiné à être occupé par une vitre mobile 1, apte à s'escamoter dans le caisson 12 de la porte grâce à des moyens de manoeuvre de type lève- vitre (non représenté) et par une vitre fixe 13. Une partie du cadre 11 est équipée d'un profilé de type coulisse 14 assurant le guidage latéral de la glace coulissante dans ses mouvements et son étanchéité en position de fermeture, une autre partie de la coulisse se situe entre la vitre mobile 1 et la vitre fixe 13. La coulisse 14 comprend deux tronçons latéraux 15, 16 et un tronçon supérieur 17. La coulisse entoure ainsi les bords latéraux 3, 8 et le bord supérieur 9 de la vitre. Un profilé de type lécheur 18 est aussi placé au niveau de la fente par laquelle la glace 1 pénètre à l'intérieur du caisson 12 pour assurer l'étanchéité suivant le bord inférieur de l'encadrement de vitre. La face latérale 3 de la vitre 1 située à l'opposée de la vitre fixe 13 possède une première partie 7 sensiblement verticale destinée à venir en appui sur le tronçon 15 de la coulisse 14. Cette première partie 7 est prolongée par une deuxième partie de forme concave 4 destinée à permettre le montage du vitrage dans son ouvrant. La partie du vitrage 1 comportant la forme concave 4 est destinée à rester en permanence à l'intérieur du caisson 12. Ce découpage du vitrage 1 permet notamment que ce dernier n'heurte pas les différents éléments de la serrure lorsque la vitre est baissée. La deuxième partie 4 de forme concave comporte une encoche 2 possédant, en section, une forme semi-circulaire. La face latérale 3 possède également une zone sensiblement rectiligne 6 située entre la zone de raccordement 5 et l'encoche 2. Cette zone est située dans la zone de forme concave 4. Ainsi, le vitrage 1 de l'invention possède une face io latérale 3 conformée pour favoriser l'écoulement de l'eau, cheminant le long de son bord latéral, jusqu'à l'encoche 2. La face latérale 3 est également conformée pour éviter que les gouttes d'eau ne tombent prématurément avant leur arrivée à l'encoche 2. De cette façon, la zone de raccordement 5 et la zone rectiligne 6 ont été définies de façon à maintenir les gouttes d'eau sur la face latérale 3 jusqu'à l'encoche 2, mais également de façon à accélérer la vitesse des gouttes d'eau avant leur arrivée à l'encoche 2. Ainsi, la zone de raccordement 5, la configuration de l'encoche 2 et la zone sensiblement rectiligne 6 sont mises au point pour chaque véhicule et sont fonction de l'inclinaison de la vitre dans la porte, du galbe de la vitre, du profil de la vitre et de la configuration de la zone concave 4. Lorsque les gouttes d'eau arrivent au niveau de l'encoche 2, elles tombent alors vers le bas de la porte au niveau d'une zone d'évacuation prévue dans la porte du véhicule. L'encoche 2 permet ainsi de guider l'évacuation de l'eau. Ainsi, ce type de vitrage permet de guider le cheminement des gouttes d'eau et de contrôler leur évacuation de façon à ce que celles-ci tombent à un endroit approprié, le vitrage présente ainsi l'avantage de réduire considérablement les risques d'aspersion des éléments mécaniques de la portière et donc évite leur détérioration. Ce vitrage présente l'avantage d'être simple à réaliser, le guidage des gouttes d'eau étant effectué sans pièce supplémentaire contrairement à l'art antérieur. io De plus, le cheminement des gouttes d'eau jusqu'à l'encoche 2 peut être favorisé si le vitrage est un vitrage dit feuilleté . En effet, dans ce cas, la face latérale 3 du vitrage possède un profil en forme de M , un canal (non représenté) est défini sur la face latérale par la couche de PVB appartenant au vitrage feuilleté ; ce canal assure alors un meilleur cheminement de l'eau. Bien sûr, le vitrage de l'invention peut être monté sur une porte avant ou arrière de véhicule Selon un autre mode de réalisation (non représenté) , d'autres moyens de guidage de l'évacuation de l'eau peuvent être envisagés, en lieu et place de l'encoche, comme une pièce rapportée placée sur la partie concave 4 du vitrage, la pièce rapportée formant avec le vitrage une liaison étanche. Les moyens de guidage de l'évacuation de l'eau, encoche ou autres, peuvent également être adaptés à d'autres vitrages possédant une autre forme (découpe particulière...)
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L'invention se rapporte à un vitrage destiné à être adapté sur un ouvrant de véhicule comportant une face (3) susceptible d'être exposée au ruissellement de l'eau.Selon l'invention, le vitrage (1) comprend des moyens (2) de guidage ménagés sur ladite face (3) destinés à guider l'évacuation de l'eau ruisselant en amont desdits moyens (2) de guidage. La face du vitrage (3) est conformée pour favoriser l'écoulement de l'eau vers lesdits moyens (2) de guidage.
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1. Vitrage destiné à être adapté sur un ouvrant de véhicule comportant une face (3) susceptible d'être exposée au ruissellement de l'eau, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (2) de guidage ménagés sur ladite face (3), destinés à guider l'évacuation de l'eau ruisselant en amont desdits moyens (2) de guidage, et en ce que la face du vitrage (3) est conformée pour favoriser l'écoulement de l'eau vers lesdits moyens (2) de guidage. io 2. Vitrage selon la 1, caractérisé en ce que la face du vitrage (3) comprend une partie sensiblement verticale (7) prolongée par une partie concave (4) destinée à permettre le montage du vitrage dans son ouvrant, la zone de raccordement (5) de ces deux parties (4, 7) possédant un rayon de courbure approprié destiné à accélérer la vitesse des gouttes d'eau cheminant le long de la partie verticale (7). 3. Vitrage selon la 2, caractérisé en ce qu'une zone sensiblement rectiligne (6) est disposée entre la zone de raccordement (5) et lesdits moyens (2) de guidage, la dite zone rectiligne (6) étant destinée à favoriser l'arrivée des gouttes d'eau jusqu'aux moyens (2) de guidage. 4. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de guidage comprennent une encoche (2) possédant, en section, une forme semi-circulaire. 5. Vitrage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens (2) de guidage comprennent une pièce rapportée formant avec le vitrage une liaison étanche.
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B
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B60
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B60J
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B60J 1
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B60J 1/17
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FR2901279
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A1
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LIANT THERMOFUSIBLE A BASE D'ASPHALTE OU DE BITUME A TEMPERATURE DE FABRICATION ABAISSEE
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La présente invention concerne un liant thermofusible à base d'asphalte naturel ou de bitume, pour produit asphaltique ou bitumineux, qui comprend au moins deux additifs capables d'abaisser la température de fabrication de l'asphalte. Le produit asphaltique ou bitumineux peut ainsi être fabriqué à des températures significativement plus faibles tout en conservant les propriétés requises pour ses applications. 10 Par produit asphaltique , dans la présente invention, on entend un mélange coulable à chaud de liant thermofusible de type bitumineux avec une charge minérale. Par produit bitumineux , dans la présente invention, on entend un mélange coulable à chaud de liant thermofusible de type bitumineux avec des granulats et éventuellement avec une charge minérale. 15 Les charges minérales sont constituées d'éléments inférieurs à 0,063 mm et éventuellement d'agrégats provenant de matériaux recyclés, de sable dont les éléments sont compris entre 0,063 mm et 2 mm et éventuellement de gravillons, dont les éléments ont des dimensions supérieures à 2 mm et éventuellement d'alumino-silicates. Les alumino-silicates sont des composés inorganiques à base de silicates d'aluminium et 20 de sodium ou d'autres métaux comme le potassium ou le calcium. Les alumino-silicates permettent de réduire la viscosité du liant thermofusible ; ils se présentent sous la forme de poudre et/ou de granulats. Le terme granulat(s) désigne des granulats minéraux et/ou synthétiques, notamment des agrégats d'enrobés, qui sont classiquement introduits dans les liants 25 bitumineux pour fabriquer des mélanges de matériaux de construction routière. Dans la description, les termes produit asphaltique désigneront un produit asphaltique ou bitumineux. La préparation d'un produit asphaltique (tel que l'asphalte coulé) ou d'un produit bitumineux comprend le mélange du liant et des charges ou des granulats à une 30 température, appelée température de fabrication, puis le coulage de ce mélange à une température de mise en oeuvre, suivi d'un refroidissement. Des températures élevées de r 2901279 2 fabrication représentent une forte dépense d'énergie et simultanément une pollution environnementale due aux effluents gazeux indésirables. Des plages de température de fabrication élevées induisent, pour certains types de bitumes, des décompositions qui dégagent des fumées bleues. Ainsi, on cherche à abaisser la température de fabrication des produits asphaltiques. Des solutions pour abaisser la température de fabrication des produits asphaltiques ont déjà été proposées. Ainsi la demande de brevet FR 2 855 523 propose l'ajout d'une cire d'hydrocarbure dont le point de fusion est supérieur à 85 C et d'un deuxième additif qui est une cire d'ester d'acide gras, cette cire étant d'origine synthétique, végétale, ou végétale fossile et ayant un point de fusion inférieur à 85 C (points de fusion mesurés selon les normes ASTM D3945 et D3418). Des exemples d'esters d'acides gras sont des esters d'acide montanique (ou esters d'acide octasonoïque), acide de formule C28H56O2, ou des esters d'acide lignocérique (ou ester d'acide tétracosanoïque), acide de formule C24H48O2. Toutefois, il est également nécessaire que le produit asphaltique conserve les autres caractéristiques d'un produit asphaltique classique, en particulier des valeurs d'indentation et de retrait requises. Les valeurs d'indentation sont mesurées suivant la norme NF EN 12697-21. On mesure l'enfoncement en dixièmes de millimètres d'un poinçon dans le produit asphaltique, pour une durée et une température données. Les valeurs d'indentation permettent de caractériser la dureté de l'asphalte coulé. Selon le Cahier des Charges de l'Office Français des Asphaltes, le produit asphaltique doit avoir une valeur d'indentation, mesurée à 40 C, comprise entre 15 et 35-45 dixièmes de millimètres, en fonction de l'application visée (asphalte pour trottoir ou asphalte de chaussée par exemple). Les asphaltes pour étanchéité doivent présenter des valeurs d'indentation conformes aux spécifications de la norme NF EN 12970. De plus, il faut également que le produit asphaltique ne présente pas des valeurs de retrait libre trop importantes. Le retrait libre (mesuré en millimètres) correspond à une diminution de volume accompagnant la prise et le durcissement du produit asphaltique et induite par le refroidissement du produit asphaltique. Un retrait libre important conduit à des désordres préjudiciables à la pérennité du produit asphaltique. Le retrait excessif risque de dégrader les caractéristiques mécaniques et nuire à l'étanchéité du produit asphaltique. L'invention a donc pour but de fournir un liant qui puisse être élaboré à plus basse température tout en préservant les propriétés perfomancielless du produit asphaltique obtenu. A cet effet, l'invention a pour objet un liant thermofusible à base d'asphalte ou de bitume, pour produit asphaltique ou bitumineux, comprenant au moins deux additifs pour abaisser la température de fabrication du produit asphaltique par rapport à celle du produit de base, caractérisé en ce que - un premier additif est un composé macromoléculaire, qui est à l'état liquide aux températures usuelles d'utilisation du produit asphaltique, et - un second additif est un dérivé d'acide gras choisi dans le groupe constitué par les diesters d'acide gras et les éthers d'acide gras. Lesdits additifs permettent de diminuer la viscosité du produit asphaltique et ainsi de réduire la température de fabrication. L'asphalte peut être d'origine naturelle ou d'origine synthétique. Le bitume peut être un bitume naturel ou un bitume d'origine pétrolière, éventuellement modifié par ajout de polymères. L'asphalte et le bitume peuvent provenir de produits de recyclage (agrégats de produit asphaltique, agrégats d'enrobé). Le liant thermofusible contient avantageusement 1 à 20% en masse dudit composé macromoléculaire par rapport à la masse totale du liant. La teneur dans le liant en dérivé d'acide gras est, quant à elle, avantageusement de 1 à 15% en masse dudit dérivé d'acide gras par rapport à la masse totale du liant. Les teneurs relatives des deux additifs sont liées, le liant contient de préférence 5 à 15% en masse de l'ensemble formé par ledit composé macromoléculaire et ledit dérivé d'acide gras, par rapport à la masse totale du liant. L'expression composé macromoléculaire désigne des corps gras d'origine végétale, minérale. Le composé macromoléculaire permet déjà à lui seul d'abaisser la température de fabrication du produit asphaltique. Lorsqu'on indique qu'il se trouve à l'état liquide, cela signifie qu'il est soit déjà liquide soit qu'il est dans un état intermédiaire de passage vers l'état liquide. Le composé macromoléculaire est ainsi caractérisé par son point de ramollissement (déterminé suivant la norme EN 1427, par analogie) ou son point de fusion, qui est inférieur aux températures usuelles de fabrication du produit asphaltique. Le produit asphaltique est usuellement utilisé à une température de 200 C à 270 C pour les asphaltes coulés ou 150 C ù 200 C pour les enrobés. Le point de fusion correspond à la température caractéristique du passage de la phase cristalline du composé macromoléculaire de l'état solide à l'état liquide. Le point de ramolissement correspond à la température caractéristique du début de la chute des propriétés mécaniques par le passage à l'état liquide lors d'une évaluation de température. Le composé macromoléculaire peut aussi bien avoir un point de fusion défini (point de fusion franc) que présenter une zone de ramollissement assez large, passant graduellement de l'état solide à l'état liquide lorsque sa température s'élève. Selon une première variante avantageuse de l'invention, le composé macromoléculaire est une résine naturelle ou naturelle modifiée d'origine végétale. La majorité des résines naturelles ou naturelles modifiées d'origine végétale n'ont pas de point de fusion déterminé mais présentent une zone de ramollissement. La résine présente avantageusement un point de ramollissement inférieur à 130 C, encore plus avantageusement inférieur à 120 C et en outre avantageusement supérieur à 65 C. Le liant thermofusible, selon la première variante, contient avantageusement 1 à 20% en masse de ladite résine d'origine végétale par rapport à la masse totale du liant. La résine d'origine végétale contient avantageusement l'acide abiétique ou ses dérivés, notamment l'acide déhydroabiétique, l'acide néoabiétique, l'acide palustrique, l'acide pimarique, l'acide lévopimarique, l'acide isopimarique. La résine d'origine végétale est avantageusement choisie dans le groupe constitué par les colophanes naturelles ou naturelles modifiées, les esters de colophane, les savons 30 de colophane, les terpènes, le tall oil, le dammar, les résines accroïdes . La résine d'origine végétale est plus particulièrement une résine de colophane, par exemple le glycérol ester de colophane maléique. Selon une deuxième variante avantageuse de l'invention, le composé macromoléculaire est une cire d'hydrocarbures, en particulier une cire d'hydrocarbures 5 à chaîne longue. La majorité des cires d'hydrocarbures ont un point de fusion déterminé. La cire d'hydrocarbures a avantageusement un point de fusion inférieur à 150 C, encore plus avantageusement inférieur à 130 C et en outre avantageusement supérieur à 60 C. Le liant thermofusible, selon la deuxième variante, contient avantageusement 1 à 10 15% en masse de ladite cire d'hydrocarbures par rapport à la masse totale du liant. La cire d'hydrocarbures est avantageusement une cire de polymèthylène ou de polyoléfine, notamment de polyéthylène, de polypropylène ou de copolymère éthylène-propylène. La cire d'hydrocarbures peut être de poids moléculaire compris entre 10 000 et 15 20 000 g/mol, notamment un poids moléculaire compris entre 12 000 et 15 000 g/mol, lorsqu'elle est obtenue par la synthèse de Fischer Tropsch ou de poids moléculaire supérieur à 300 g/mol et inférieur à 6 000 g/mol, plus généralement compris entre 400g/mol et 6 000 g/mol, dans le cas de cire d'hydrocarbures à base de polyéthylène. 20 Le liant thermofusible (selon la première ou la deuxième variante) comprend en outre un second additif qui est un dérivé d'acide gras choisi dans le groupe constitué par les diesters d'acide gras et les éthers d'acide gras. On appelle diester un produit issu de la réaction de deux alcools et d'un diacide carboxylique. 25 Le diester d'acide gras est de préférence un diester d'origine végétale, synthétique, animale ou végétale fossile dont le nombre d'atomes de carbone est compris entre 20 et 56 et préférentiellement compris entre 26 et 48. Le diester d'acide gras présente avantageusement un point de fusion supérieur ou égal à 70 C. Les diesters issus de la réaction de deux alcools gras et de l'acide fumarique sont 30 préférés. Lesdits alcools gras comprennent avantageusement 18 à 22 atomes de carbone. On appelle éther un composé dans lequel un atome d'oxygène est lié par liaison simple à deux groupes organiques identiques ou différents. L'éther d'acide gras est de préférence un éther d'acide gras d'origine végétale, synthétique, animale ou végétale fossile ayant un nombre d'atomes de carbone compris 5 entre 20 et 50, préférentiellement compris entre 30 et 40. L'éther d'acide gras présente avantageusement un point de fusion supérieur ou égal à 60 C. Le liant thermofusible selon l'invention peut également comprendre d'autres additifs pour abaisser la température de fabrication et/ou pour améliorer les conditions 10 de mélange et la maniabilité. En particulier, le liant thermofusible peut comprendre une zéolithe, naturelle et/ou synthétique, ou sa phase de synthèse initiale amorphe. La zéolithe est capable de libérer sous l'action de la chaleur (c'est-à-dire à une température supérieure à 110 C) des molécules d'eau qui se trouvent entre les couches ou les interstices de son réseau cristallin. La libération de cette eau emprisonnée 15 physiquement, appelée eau zéolithique , permet d'abaisser la température de fabrication et surtout d'améliorer les conditions de mélange et la maniabilité du mélange. La zéolithe peut être introduite sous forme de granulés ou sous forme pulvérulente. On préfère introduire la zéolithe sous forme de granulés. La zéolithe utilisée est une zéolithe fibreuse, une zéolithe lamellaire et/ou une 20 zéolithe cubique. La zéolithe utilisée peut appartenir au groupe de saujasites, chabasites, phillipstes, clilioptilolites, et/ou paulingites. Par comparaison aux zéolithes de sources naturelles, les zéolithes artificielles ont souvent l'avantage de présenter une homogénéité et une qualité constante, ce qui est avantageux notamment pour la finesse requise. Ainsi, la zéolithe utilisée est 25 avantageusement une zéolithe synthétique du type A, P, X et/ou. Y. De préférence, on utilisera un granulé de zéolithe de type A, notamment de la formule brute Na12(A102)12(Si02)12, 27 H20 où Na2O est de 18 %, Al203 de 28 %, SiO2 de 33 % et H20 de 21 %. Le liant peut comprendre avantageusement 0,1 à 2 ppc de zéolithe. 30 La zéolithe peut être ajoutée lors de la préparation du liant avant son transport (dans des unités de fabrications qui mélangent, chauffent, malaxent tous les éléments de base) dans des camions porteurs, malaxeurs ou au dernier moment, avant coulée du produit asphaltique, une fois que les camions sont arrivés sur les sites. Le liant thermofusible peut comprendre en outre un élastomère ou un plastomère, 5 notamment un copolymère de styrène-butadiène-styrène, de styrène-butadiène, ou de styrène-isoprène-styrène ou notamment un copolymère d'éthylène. Le liant thermofusible peut également comprendre des tensioactifs, de la chaux, des alumino-silicates et d'autres additifs classiquement introduit dans les produits asphaltiques et les enrobés bitumineux. 10 L'invention a également pour objet un procédé de préparation d'un produit asphaltique coulable à chaud dans lequel on mélange un liant thermofusible, ledit liant thermofusible étant éventuellement additivé de polymères (notamment élastomères et/ou plastomères), avec des charges minérales et/ou synthétiques, des agrégats 15 d'asphalte, et les différents additifs (ter et 2ène additifs et éventuellement les autres additifs tels que notamment la zéolithe et autres additifs classiques), le procédé étant caractérisé par sa température de mélange qui est comprise entre 140 C et 170 C. Il semble que l'ordre d'introduction des constituants n'a pas d'influence sur le produit asphaltique obtenu. Les différents additifs peuvent être ajoutés dans tout ordre, 20 voire simultanément. Les produits asphaltiques sont classiquement fabriqués à des températures variant de 200 C à 270 C. Par l'ajout d'au moins deux additifs capables d'abaisser la température de fabrication du produit asphaltique par rapport à celle du produit de base (ledit composé macromoléculaire et ledit dérivé d'acide gras choisi dans le groupe 25 constitué par les diesters d'acide gras et les éthers d'acide gras), le produit asphaltique peut être fabriqué à une température plus basse qu'habituellement, soit à une température comprise entre 140 C et 170 C. De plus, il peut également être coulé à cette température plus basse qu'habituellement. Un autre objet de l'invention est un procédé de préparation d'enrobés bitumineux, 30 dans lequel on mélange un liant thermofusible, ledit liant thermofusible étant éventuellement additivé de polymères (notamment élastomères et/ou plastomères), avec des charges minérales et/ou synthétiques, des agrégats d'enrobés, et les différents additifs (1ei et 2ème additifs et éventuellement les autres additifs tels que notamment la zéolithe et autres additifs classiques), le procédé étant caractérisé par sa température de mélange qui est comprise entre 100 C et 150 C. Il semble que les constituants peuvent être introduit dans tout ordre désiré. Les différents additifs peuvent être ajoutés dans tout ordre, voire simultanément. Les enrobés bitumineux sont classiquement fabriqués à des températures variant de 150 C à 200 C. Par l'ajout d'au moins deux additifs capables d'abaisser la température de fabrication (ledit composé macromoléculaire et ledit dérivé d'acide gras choisi dans le groupe constitué par les diesters d'acide gras et les éthers d'acide gras), les enrobés bitumineux peuvent être fabriqués et utilisés à une température plus basse qu'habituellement, soit à une température comprise entre 100 C et 150 C. L'invention a également pour objet un produit asphaltique coulable à chaud qui contient un liant thermofusible selon l'invention et des charges, minérales et/ou synthétiques et des agrégats d'asphalte. Le produit asphaltique peut en outre comprendre des additifs tels que des tensioactifs, de la chaux ou des aluminosilicates. Le produit asphaltique peut être obtenu par les procédés selon l'invention, décrits précédemment. L'invention a pour autre objet des enrobés bitumineux contenant un liant thermofusible selon l'invention, des agrégats d'enrobés (ou autres granulats) et des charges minérales et/ou synthétiques. Les enrobés bitumineux peuvent en outre comprendre des additifs tels que des tensioactifs, de la chaux ou des aluminosilicates ou d'autres additifs classiquement introduits dans les bétons bitumineux. Les enrobés bitumineux peuvent être obtenus par les procédés selon l'invention, décrits précédemment. L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un produit asphaltique selon l'invention ou d'enrobés bitumineux selon l'invention pour la fabrication de revêtement de chaussées, de trottoirs ou autres aménagements urbains, de couches d'étanchéité d'ouvrages et bâtiments. Le produit asphaltique peut également être utilisé pour la fabrication d'enrobés bitumineux. L'invention a enfin pour objet l'utilisation d'au moins un additif, choisi dans le groupe constitué par les résines naturelles ou naturelles modifiées d'origine végétale, les diesters d'acide gras et les éthers d'acide gras, dans un liant thermofusible pour abaisser la température de fabrication du produit asphaltique. Ces additifs, utilisés seuls ou en combinaison avec d'autres additifs dans le liant thermofusible, permettent d'abaisser la température de fabrication du produit asphaltique (à partir dudit liant thermofusible additivé) tout en préservant les propriétés mécaniques des produits asphaltiques obtenus. Grâce à l'invention, il est possible de disposer d'un liant qui permet de réaliser des produits asphaltiques à des températures de fabrication suffisamment basses pour supprimer sensiblement les émissions de fumée tout en préservant les propriétés mécaniques des produits asphaltiques obtenus Les exemples qui suivent illustrent la présente invention mais ne sont pas limitatifs. Les valeurs d'indentation, de retrait libre et de contrainte à la rupture ont été mesurées selon les modes opératoires qui suivent. Les pourcentages indiqués sont des pourcentages pondéraux par rapport au poids total du produit asphaltique. Indentation : Les essais d'indentation sont réalisés suivant la nonne NF EN 12697-21. Cette norme décrit une méthode de mesure de l'indentation d'un asphalte coulé lorsqu'il est soumis à la pénétration d'un poinçon normalisé cylindrique avec embout plat circulaire, à des valeurs données de température et de charge et pour un temps d'application fixé. Le poinçon a un diamètre de (25,2 0,1) mm pour une surface de 500 mm2 (11,3 0,1) mm pour une surface de 100 mm2 (6,35 0,1) mm pour une surface de 31,7 mm2 Les échantillons sont coulés dans des moules à la température de fabrication du produit asphaltique et laissé refroidir à l'air libre. Les échantillons sont ensuite immergés pendant au moins 60 min dans le bain thermostatique régulé à la température d'essai. Ensuite, l'éprouvette est placée sous l'appareil de mesure. Plusieurs essais sont effectués sur la même éprouvette ; le poinçon n'est pas placé à moins de 30 mm du bord et à moins de 30 mm de l'emplacement de l'essai précédent. Les conditions d'essai sont conformes au tableau 1 suivant : Paramètre Type Essai W Essai A Essai B Essai C Température 25 C, 35 C, 25 C 40 C 25 C, 35 C, 45 C 40 C Surface du poinçon 31,7 mm2 500 mm2 500 mm2 100 mm2 Charge appliquée (311 2) N (515 3) N (515 3) N (515 3) N Durée d'application 6 min 31 min 31 min 70s de la charge Mesure entre l Os et 70s 1 min et 6 min 1 min et 31 min 1 min et 31 min Tableau 1 : conditions d'essai Les essais sont recommencés 5 fois sur la même éprouvette dans le cas de l'essai W et 3 fois dans le cas de essais A, B et C. Retrait libre : L'essai consiste à couler l'asphalte chaud dans un moule rectangulaire en invar et, après arasement, refroidissement et stabilisation de la température à 20 C, à mesurer les variations dimensionnelles de l'éprouvette par rapport à l'origine (dimensions internes du moule en invar). La moyenne de la variation de la longueur additionnée à celle de la largeur exprimée en mm est définie comme la valeur de retrait libre de l'asphalte après son refroidissement. Les mesures sont effectuées à l'aide d'un pied à coulisse. Essasi de contrainte à la rupture : Une plaque de dimensions 500 x 180 mm en 20 mm d'épaisseur est confectionnée par coulage après fabrication. Après refroidissement, 4 barreaux de dimensions 200 x 50 mm sont extrait de la plaque par sciage. Les barreaux ainsi obtenus sont conservés 24 heures à 18 C puis conditionnés et stabilisés à -10 C. Les barreaux sont testés à cette température en flexion 3 points sur une presse dont la vitesse est fixée à 0,1 mm/mn. La contrainte et la déformation sont enregistrées pour calculer la résistance en flexion et le module de rigidité. Exemple 1 : asphalte AG3 (asphalte d'étanchéité), cire d'hydrocarbure + éther Un asphalte AG3 est est destiné à l'étanchéité des ouvrage d'art. Ce revêtement est mis en seconde couche d'étanchéité sur le pont. Il est dit asphalte gravillonné pour 10 étanchéité de pont. composition Asphalte classique Asphalte additivé Asphalte suivant (230 C) de cire l'invention d'hydrocarbures -- essai comparatif Bitume 35/50 8,50 ppc 8,50 ppc 7,80 ppc Cire d'hydrocarbures 0,40 ppc 0,40 ppc Ether 0,40 ppc Température de fabrication 230 200 160 Indentation (1/10 mm) 25 6 19 (spécification : 15 à 40) Puissance (W) 12 15 13 Tableau 2 La cire d'hydrocarbure utilisée est une cire de polyéthylène. Le second additif est un distéaryle éther, notamment le Cutina STE. L'ajout de cire d'hydrocarbures permet de réduire la température de fabrication de 15 30 C. Cependant, la valeur d'indentation se révèle dans ce cas trop faible (spécification : 15 à 40 dixièmes de millimètres pour une indentation à 40 C). L'utilisation d'un éther en plus de la cire d'hydrocarbures permet d'une part de réduire de 70 C la température de fabrication de l'asphalte et de diminuer la teneur en liant thermofusible. La valeur d'indentation est dans ce dernier cas conforme à la 20 spécification. 10 15 20 La puissance en watts représente la puissance développée au cours du malaxage du mélange (mesure du couple). Ce paramètre traduit la maniabilité du mélange. Les résultats montrent que la puissance nécessaire au malaxage du liant thermofusible uniquement additivé de cire d'hydrocarbures est plus importante que pour les autres mélanges. Ce qui illuste l'intérêt d'utiliser un second additif Exemple 2 : asphalte AT (trottoir), cire d'hydrocarbures + diester Un asphalte AT est est destiné à des revêtement de trottoirs à circulation piétonne. composition Asphalte classique Asphalte additivé Asphalte suivant (230 C) de cire l'invention d'hydrocarbures û essai comparatif Bitume 35/50 9,05 ppc 9,05 ppc 8,35 ppc Cire d'hydrocarbures 0,40 ppc 0,40 ppc Diester 0,40 ppc Température de fabrication 230 190 160 Indentation (1/10 mm) 29 9 26 (spécification 20-50) Puissance (W) 15 20 15 Tableau 3 La cire d'hydrocarbure utilisée est une cire de polyéthylène. Le second additif est un diester de l'acide fumarique, notamment le fumarate de behenyt. Comme dans l'exemple 1, on constate que pour un asphalte AT -l'ajout de cire d'hydrocarbures permet de réduire la température de fabrication mais les valeurs d'indentation sont trop faibles ; - l'ajout d'un diester permet d'abaisser encore la température de fabrication et d'obtenir un asphalte dont la valeur d'indentation est conforme à la spécification ; - l'utilisation de cire d'hydrocarbures avec un diester permet dans ce cas de réduire la teneur en liant thermofusible de 0,7 ppc. Exemple 3 : asphalte (de type AG3) additivé de résine colophane (seule) composition Asphalte classique Asphalte comprenant une résine colophane Gravillon 4/6 38% 38% Sable 0/4 32% 32% Filler calcaire 30% 30% Bitume 35/50 8,50 ppc 8,50 ppc Résine colophane 0,8 ppc Température de fabrication 230 C 180 C Indentation à 40 C (spécification : 15-40) 21 19 Indentation à 50 C 51 41 1 Tableau 4 Les mesures de l'indentation à 50 C ne sont pas normalisées. Cependant dans le 5 but d'estimer la sensibilité thermique de l'asphalte, des mesures à une température supérieure à 40 C sont réalisées. Ces résultats montrent que l'ajout de la résine colophane permet de réduire la température de fabrication de 50 C. De plus, les valeurs d'indentation sont conformes à la spécification. 10 Exemple 4 : asphalte AG3, cire d'hydrocarbures + éther ou diester Essai de flexion 3 points, Température -10 C, Vitesse 0,1 mm/mn Composition Asphalte classique Asphalte conforme à l'invention Bitume 35/50 0,3 ppc 0,4 ppc 0,4 ppc Cire d'hydrocarbures 0,5 ppc 0,4 ppc 0,4 ppc Ether Diester Température de fabrication 230 C 160 C 160 C 160 C Contrainte à la rupture (MPa) 15,7 12,7 11,3 14 Module (MPa) 4458 3760 4026 4496 15 Tableau 5 Ces résultats montrent que par l'ajout des additifs, la diminution de la température de fabrication n'entraîne pas de détérioration du produit. Exemple 5 : asphalte type AG2 Un asphalte de type AG2 est un apshalte utilisé pour la protection d'étanchéité des toitures-terrasses, à base de poudre fine d'asphalte, de bitume de fines et de granulats. Il a une épaissseur usuelle de 20 à 25 mm. Il doit avoir une valeur d'indentation comprise entre 15 et 35 dixièmes de millimètres (essai B suivant la norme NF EN 12697-21) Asphalte Asphalte Asphalte Asphalte Asphalte classique hors selon selon selon invention l'invention l'invention l'invention Gravillons 4/6 35,8% 35,8% 35,8% 35,8% 35,8% Sable 0/4 roulé 31,7% 31,7% 31,7% 31,7% 31,7% Filler 32,5% 32,5% 32,5% 32,5% 32,5% Bitume 35/50 8,5 ppc 7,9 ppc 7,8 ppc 7,8 ppc 7,8 ppc Cire d'hydrocarbures 0,2 ppc 0,4 ppc 0,4 ppc Ester d'acide montanique 0,4 ppc Diester2 0,4 ppc 0,4 ppc Ether3 0,4 ppc Résine colophane' 0,8 ppc Température de fabrication 230 C 165 C 170 C 160 C 160 C Indentation à 40 C (1/10 mm) 25,9 4,3 23,7 16,8 20,5 (spécification : 15-40) Indentation à 50 C (1/10 mm) 52 27 60 45 70 Retrait libre (mm) 0,83 0,87 0,50 0,65 0,50 Tableau 6 cire de polyéthylène 3 distéaryle éther On constate que l'ajout d'une cire d'hydrocarbures et de l'ester d'acide 15 montanique permet d'abaisser la température de fabrication de l'asphalte. Toutefois, l'asphalte obtenu a des valeurs d'indentation beaucoup trop faibles (inférieures aux spécifications). De plus, l'asphalte obtenu présente un retrait libre important. Les produits asphaltiques obtenus par ajout d'une cire d'hydrocarbures et d'une cire d'ester 10 2 diester de l'acide fumarique (C40-C48) 4 glycérol ester de colophane maléique d'acide gras ne satisfont donc pas aux exigencesrequises par le Cahier des Charges de l'Office Français des Asphaltes. Au contraire, l'ajout d'une cire d'hydrocarbures et d'un diester ou un éther d'acide gras permet d'abaisser la température de fabrication de l'asphalte tout en préservant les spécifications requises pour l'asphalte (valeurs d'indentation;). De plus, l'asphalte obtenu présente des valeurs plus faibles de retrait libre. Les faibles valeurs de retrait libre conduisent à un produit asphaltique dont les propriétés mécaniques sont satisfaisantes ainsi que la pérénité de son étanchéité. L'aspect esthétique est également amélioré. De même, l'ajout d'une résine colophane et d'un diester d'acide gras permet d'abaisser la température de fabrication de l'asphalte tout en préservant les spécifications requises pour l'asphalte (valeurs d'indentation). De plus, l'asphalte obtenu présente des valeurs plus faibles de retrait libre
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La présente invention concerne un liant thermofusible à base d'asphalte ou de bitume comprenant au moins deux additifs pour abaisser la température de fabrication du produit asphaltique par rapport à celle du produit de base, le premier additif étant un composé macromoléculaire, qui est à l'état liquide aux températures usuelles d'utilisation du produit asphaltique, et le second additif étant un dérivé d'acide gras choisi dans le groupe constitué par les diesters d'acide gras et les éthers d'acide gras.La présente invention concerne également des procédés de préparation d'un produit asphaltique ou d'enrobés bitumineux, dans lesquels la température de mélange est abaissée.La présente invention concerne enfin un produit asphaltique ou des enrobés bitumineux comprenant un liant thermofusible selon l'invention.
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Revendications 1. Liant thermofusible à base d'asphalte ou de bitume, pour produit asphaltique ou bitumineux, comprenant au moins deux additifs pour abaisser la température de fabrication du produit asphaltique par rapport à celle du produit de base, caractérisé en ce que -un premier additif est un composé macromoléculaire, qui est à l'état liquide aux températures usuelles d'utilisation du produit asphaltique, et -un second additif est un dérivé d'acide gras choisi dans le groupe constitué par les diesters d'acide gras et les éthers d'acide gras. 2. Liant thermofusible selon la 1, caractérisé en ce qu'il contient 1 à 20% en masse dudit composé macromoléculaire par rapport à la masse totale du liant. 3. Liant thermofusible selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il contient de 1 à 15% en masse dudit dérivé d'acide gras par rapport à la masse totale du liant. 4. Liant thermofusible selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisé en ce qu'il contient 5 à 15% en masse de l'ensemble formé par ledit composé macromoléculaire et ledit dérivé d'acide gras, par rapport à la masse totale du liant. 5. Liant thermofusible selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce que le composé macromoléculaire est une résine naturelle ou naturelle modifiée d'origine végétale. 6. Liant thermofusible selon la 5, caractérisé en ce que la résine naturelle ou naturelle modifiée d'origine végétale a un point de ramollissement inférieur à 130 C. 30 7. Liant thermofusible selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il contient 1 à 20% en masse de ladite résine d'origine végétale par rapport à la masse totale du liant. 8. Liant thermofusible selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la résine d'origine végétale est choisie dans le groupe constitué par les colophanes naturelles ou naturelles modifiées, les esters de colophane, les savons de colophane, les terpènes, le tall oil, le dammar et les résines accroïdes. 9. Liant thermofusible selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce 10 que le composé macromoléculaire est une cire d'hydrocarbures. 10. Liant thermofusible selon la 9, caractérisé en ce que la cire d'hydrocarbures a un point de fusion inférieur à 150 C. 15 11. Liant thermofusible selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il contient 1 à 15% en masse de ladite cire d'hydrocarbures par rapport à la masse totale du liant. 12. Liant thermofusible selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que la cire d'hydrocarbure est une cire de polymèthylène ou de polyoléfine, 20 notamment de polyéthylène, de polypropylène ou de copolymère éthylène-propylène. 13. Liant thermofusible selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une zéolithe, naturelle et/ou synthétique, ou sa phase de synthèse initiale amorphe. 14. Liant thermofusible selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un élastomère ou un plastomère notamment un copolymère de styrène-butadiène-styrène, de styrène-butadiène, ou de styrèneisoprène-styrène ou des copolymères d'éthylène. 25 30 20 25 15. Procédé de préparation d'un produit asphaltique coulable à chaud, comprenant le mélange d'un liant thermofusible, éventuellement additivé de polymères, avec des charges minérales, des agrégats d'asphaltes et au moins deux additifs pour abaisser la température de fabrication du produit asphaltique tels que définis à la 1, dans lequel la température de mélange est comprise entre 140 C et 170 C. 16. Procédé de préparation d'enrobés bitumineux, comprenant le mélange d'un liant thermofusible, éventuellement additivé de polymères, avec des charges minérales, des agrégats d'enrobés et au moins deux additifs pour abaisser la température de fabrication du produit asphaltique tels que définis à la 1, dans lequel la température de mélange est comprise entre 100 C et 150 C. 17. Produit asphaltique coulable à chaud, caractérisé en ce qu'il comprend un liant thermofusible selon l'une quelconque des 1 à 14 et des charges, minérales et/ou synthétiques et des agrégats d'asphalte. 18. Enrobés bitumineux, caractérisé en ce qu'ils comprennent un liant thermofusible selon l'une quelconque des 1 à 14, des agrégats d'enrobés et des charges minérales et/ou synthétiques. 19. Utilisation d'un produit asphaltique selon la 17 ou d'enrobés bitumineux selon la 18, pour la fabrication de revêtement de chaussées, de trottoirs ou autres aménagements urbains, de couches d'étanchéité d'ouvrages et bâtiments. 20. Utilisation d'au moins un additif choisi dans le groupe constitué par les résines naturelles ou naturelles modifiées d'origine végétale, les diesters d'acide gras et les éthers d'acide gras, dans un liant thermofusible pour abaisser la température de fabrication d'un produit asphaltique. 30
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C,E
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C08,C09,E01,E04
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C08L,C08K,C09D,E01C,E04B
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C08L 95,C08K 5,C08L 23,C08L 91,C08L 93,C09D 195,E01C 7,E04B 1
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C08L 95/00,C08K 5/06,C08K 5/11,C08L 23/02,C08L 91/06,C08L 93/04,C09D 195/00,E01C 7/22,E04B 1/66
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FR2891809
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A3
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INSTALLATION POUR LE CHARGEMENT ET LE DECHARGEMENT DES BAGAGES POUR UN NAVIRE POUR PASSAGERS
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La présente invention concerne un dispositif selon la revendication 1. En outre, la présente invention concerne un procédé selon le préambule de la revendication 13. Les navires pour passagers peuvent accueillir aisément 2500 à 6000 passagers, voire plus, qui sont logés dans des cabines dans des ponts. Le transport et la distribution des bagages des passagers pour un nombre aussi énorme de passagers constituent un problème. Il faut d'une part embarquer ou débarquer les bagages aussi rapidement que possible et, d'autre part, les bagages doivent être amenés en toute sécurité, et sans erreur, devant la bonne cabine et, à la fin du voyage, ils doivent de nouveau être transportés depuis la cabine jusqu'au terminal, puisque le passager reprend en règle générale ses bagages au terminal. Les méthodes d'embarquement et de débarquement ha- bituelles fonctionnent de la manière suivante : Avant l'embarquement, les bagages sont apportés dans le terminal à terre, où ils sont dans un premier temps stockés en partie. Les bagages sont transportés du terminal sur le navire. Dans le navire, les bagages sont répartis sur différents ponts. Sur les ponts, les bagages sont ensuite répartis dans les différentes cabines. Le déchargement du navire s'effectue dans l'ordre in- verse, les bagages étant le plus souvent rassemblés une nuit avant et entreposés dans le navire. Cette manière de procéder est compliquée et exige beau-coup de temps. Dans le cas de grands navires pour passagers, des heures peuvent s'écouler avant que le passager ne puisse récupérer ses bagages. De même, lors du débarquement, des retards importants apparaissent avant que les bagages n'arrivent au terminal à terre. Il est alors distribué depuis ce point. Souvent, les passagers doivent même retrouver leurs bagages eux-mêmes. Un autre inconvénient est dû au fait que, lors d'un entre-posage intermédiaire dans une zone de stockage, les bagages sont em-pilés les uns sur les autres, ce qui présente le risque d'endommager des valises ou leur contenu. L'objet de la présente invention est de ce fait de trouver une solution permettant un chargement et un déchargement fiables et rapides des bagages. Cet objet est réalisé de manière simple par un dispositif pour la distribution des bagages et le ramassage des bagages selon les caractéristiques indiquées dans la revendication 1. En outre, l'objet est atteint par un système selon la revendication 12. Selon l'invention, le chargement et le déchargement des bagages s'effectue dans des boîtes similaires à des conteneurs en forme de bacs, à des caisses de transport qui reçoivent les bagages allant vers ou venant des différentes cabines. Lors du débarquement, chaque ca-bine se voit attribuer une boîte qui est placée devant la porte de la ca-bine. Le passager peut placer ses bagages dans la boîte. Les boîtes sont alors rassemblées individuellement ou dans des grands conteneurs, qui sont ensuite ramenés à terre. La boîte fait pour ainsi office de petit conteneur. Le transport des bagages jusqu'au navire s'effectue de préférence également à l'aide des boîtes. La solution selon l'invention accélère sensiblement l'organisation des bagages. Le chargement et le déchargement peuvent même s'effectuer juste à temps. Le transport des bagages par caisses ou par boîtes permet aux bagages d'arriver à la cabine alors que le passager vient de rejoindre sa cabine. De même, les bagages sont remis au passager dès son arrivée à un point de remise des bagages, et ce sans devoir attendre longtemps et sans devoir chercher longuement ses ba- gages. Il peut en effet retrouver aisément ses bagages à l'aide d'un marquage apposé sur la boîte. Il est ainsi également possible d'éviter avec certitude que, dans le cas de bagages similaires, voire identiques, le passager ne retire un mauvais bagage. Les bagages sont de préférence transportés au complet, c'est-à-dire aussi par les treuils de halage, à l'intérieur du navire et sur des bandes transporteuses, ou sur des chariots. Les bagages, triés par cabine, sont retirés des monte-bagages par du personnel spécialisé et apportés aux cabines au moyen des boîtes. Dans une évolution avantageuse du dispositif selon l'invention, il est prévu que la boîte puisse être placée sur les rayons d'un système de stockage pour un entreposage intermédiaire. Il est ainsi possible de stocker, sans perdre de place, plusieurs bagages les uns sur les autres sans risque d'endommager les valises ou leur contenu. Le fait que la boîte est conçue de sorte à pouvoir recevoir plusieurs bagages, notamment plusieurs valises, simplifie grandement l'affectation des bagages. Une conception de la boîte permettant la variation de sa taille, notamment de manière télescopique, est optimale. La taille de la boîte est adaptée aux bagages apportés par un ou plusieurs passagers. Ceci permet d'optimiser les espaces de stockage dans et à l'extérieur du navire. La taille des boîtes utilisées est pour cela adaptée à chaque fois aux grands conteneurs utilisés, afin que plusieurs boîtes puissent être logées dans ceux-ci. Le fait que les bases des boîtes sont adaptées en fonction des surfaces de chargement des palettes est avantageux pour cela. Une boîte en matière plastique présente l'avantage d'une longue durée de vie pour un poids relativement léger. Afin de faciliter l'affectation des bagages aux cabines, il est judicieux de munir la boîte d'un support de marquage recevant à chaque fois l'indication d'un pont du navire et/ ou de la cabine du na-vire. Un marquage apposé sur les boîtes est bien visible, ce qui simplifie sensiblement l'organisation des bagages. Une autre mesure pour l'automatisation du transport des bagages consiste à munir la boîte d'un transpondeur pour l'enregistrement de données comme le numéro de cabine, le nom du passager et des informations similaires. Les données enregistrées peu-vent être lues à l'aide d'un appareil de lecture et affichées par exemple sur un moniteur, notamment un écran plat, disposé par exemple à proximité d'un monte-bagages. D'autres évolutions avantageuses de l'invention sont ca- ractérisées dans les revendications subordonnées. Un exemple de réalisation de l'invention est expliqué dans le détail en référence aux illustrations, qui représentent : - figure 1 une représentation schématique d'une boîte ou d'un petit conteneur en forme de bac, - figure 2 une représentation en perspective de la boîte, conçue de manière à permettre la modification de sa taille, - figure 3 une représentation schématique de la boîte, conçue de manière à permettre la modification de sa taille, - figure 4 une représentation schématique montrant une opération d'enregistrement, -figure 5 un dispositif de transport et/ou de stockage pour des boîtes, -figure 6 une opération de chargement à l'aide d'un grand conteneur dans lequel sont placées les boîtes, - figure 7 une opération de transport de bagages à l'aide des boîtes depuis les monte-bagages jusqu'aux différentes cabines du navire sur les différents ponts, - figure 8 un monte-bagages avec une boîte et un moniteur pour l'affichage de la destination des bagages, et - figure 9 une représentation de boîtes vides déposée devant les portes de cabines. La figure 1 représente une forme de réalisation préférée d'un dispositif selon l'invention, réalisée sous la forme d'une boîte 40, ou d'un petit conteneur ou d'une boîte de transport ou d'un conteneur en forme de bac pour la conservation et le transport des bagages. Le dispositif sert au chargement et au déchargement des bagages sur un navire pour passagers, notamment un navire de croisière avec des cabines de navire sur des ponts de navire. Le dispositif est mis en oeuvre de préférence sur des grands navires pour passagers accueillant environ 2500 à 6000 passagers et plus. L'utilisation pour des navires avec un autre nombre de passagers est également possible. La boîte 40, de préférence rectangulaire, comporte un fond 51, des parois latérales 52 et un côté supérieur 53 ouvert de sorte à permettre de placer des bagages 15, 16, 17 à l'intérieur, comme repré- sente- dans la figure 1. La boîte 40 est notamment réalisée en matière plastique et peut comporter des nervures de renfort ou des dispositifs similaires pour la stabilisation. La boîte 40 peut être munie de poignées ou de roues ou de roulettes, afin de faciliter le transport, les roues pouvant également être amovibles. Dans une autre forme de réalisation, la boîte 40 est réalisée de manière à permettre la modification de sa taille, notamment de manière télescopique, comme le montrent les figure 2 et 3. Par exemple, si le passager a beaucoup de bagages ou de grandes valises, la boîte peut être étirée et, de même, elle peut être rapetissée en conséquence s'il n'a que peu de bagages. Le volume de la boîte 40 peut donc être adapté au volume des bagages 15 à 17. Les bagages 15 à 17 des différentes cabines du navire sont transportés à l'aide des boîtes 40 depuis un point de chargement situé hors du navire jusqu'à la cabine du navire, et inversement. Le volume utile (jusqu'au bord supérieur de la boîte) d'une boîte 40 est par exemple, pour son volume maximal, notamment de 0,2 m à 0,7 m3. Elle mesure par exemple 40 cm (hauteur h) x 1 m (profondeur) x 0, 7 m (largeur 1), de sorte que des valises, sacs et autres bagages usuels tiennent aisément dans la boîte 40, qui est cependant encore facilement transportable à l'intérieur d'un bâtiment ou d'un na-vire. Dans le cas d'une solution à taille variable, le volume peut par exemple varier au maximum de 20 à 60 %. Par exemple, trois grandes valises 15 à 17 peuvent se placer dans un élément tiroir, comme le montre la figure 1. Une boîte 40 est notamment dimensionnée pour les bagages 18 d'une seule cabine. La boîte peut aisément être transportée à l'aide des treuils de halage et être amenée aux cabines 37 du navire ou à l'ascenseur. Des transports à l'aide d'une grue ou de chariots élévateurs à fourches sont également possibles. Les figure 4 à 9 représentent un procédé pour la distribution et le ramassage de bagages dans un navire pour passagers à l'aide de la boîte 40. Les bagages sont transportés aux différentes cabines du navire depuis un point de ramassage situé hors du navire jusqu'à un point d'identification à l'intérieur du navire. Dans le sens inverse, le transport des bagages s'effectue depuis le point d'identification à l'intérieur du navire jusqu'à un point de distribution des bagages. Comme le montre la figure 4, les bagages 15 à 17 sont rassemblés à un comptoir d'enregistrement 25. Au comptoir d'enregistrement 25, les bagages sont munis d'une étiquette imprimée, comme d'habitude. Les différents bagages 15 à 17 sont marqués par le biais d'un moyen de marquage avec des informations comme le poids, le nom, le numéro de cabine. De manière fonctionnelle, les étiquettes ou les transpondeurs sont envoyés avant le départ du voyage au domicile des voyageurs, où ceux-ci marquent leurs bagages, les bagages étant enregistrés à l'arrivée au terminal. Les bagages sont par exemple transportés à un endroit situé hors du navire au moyen d'une bande transporteuse 26 ou d'un autre moyen de transport approprié, puis ils sont disposés dans des boîtes individuelles 40. Chaque boîte 40 reçoit notamment les bagages 15 à 17 d'une cabine. Comme le montre la figure 5, les bagages sont transportés plus loin à l'aide d'un dispositif de transport 10. Le dispositif de transport 10 est par exemple muni de compartiments 11 à 13 recevant les différentes boîtes 40, de sorte que celles-ci peuvent être placées les uns au-dessus des autres sans risques de dommages. Les boîtes 40 se trouvant dans une halle de stockage si-tuée hors du navire sont alors transportées dans des grands conteneurs 27, comme le montre la figure 6. Les grands conteneurs 27 peuvent être entreposés temporairement dans une cale. Les boîtes ou les petits con-teneurs, ou aussi les grands conteneurs, peuvent être stockés à l'aide d'un système de stockage. Le système de stockage peut être configuré en forme d'étagères et/ou comporter des compartiments. Comme le montre la figure 7, les bagages 15 à 17 sont transportés depuis le local de stockage intermédiaire du navire au point d'identification à l'aide des boîtes 40. De là, les bagages 15 à 17 sont transportés, avec les boîtes 40, par une bande transporteuse 28 ou un autre moyen de transport approprié et par les monte-bagages 29 jus- qu'aux différents ponts 30, 31, 32 et distribués. Le personnel du navire pose pratiquement les boîtes 40 devant les cabines, de sorte que les passagers peuvent retirer leurs bagages, c'est-à-dire les différents bagages 15 à 17, de la boîte. Le transport des bagages depuis la bande transporteuse 28 jusqu'aux ponts 30 à 32 s'effectue à l'aide d'un ou plusieurs monte-bagages 29 (figure 8). Il est également possible de faire apporter les boîtes 40 depuis l'ascenseur jusqu'à la cabine par le personnel du navire. En outre, les bagages 15 à 17 peuvent être munis d'un transpondeur dans lequel sont enregistrées des données. Il est alors avantageux de disposer d'un moniteur 35 (figure 8) notamment d'un écran plat, accroché au monte-bagages 29. La lecture des données s'effectue au moyen d'un appareil de lecture de transpondeurs, afin de pouvoir lire les données enregistrées dans le transpondeur. Après que le passager a défait ses bagages dans la ca- bine, les bagages vides peuvent être ramassés, avec les boîtes 40, et être entreposés hors des cabines 37. Les boîtes 40 vides peuvent être placées devant la porte pendant que les passagers défont leurs bagages, comme le montre la figure 9. Le ramassage des bagages 15 à 17 s'effectue comme suit : - Les bagages 15 à 17 vides sont apportés aux cabines 37. Le passager prépare ses bagages. - Les bagages terminés sont portés, à l'aide des boîtes 40, de monte-bagages, d'ascenseurs ou de bandes transporteuses, aux conteneurs ou aux dispositifs de transport entreposés dans un local intermédiaire et transportés au moyen de ceux-ci, par lesquels ils peuvent être amenés hors du navire, classés par cabine, par pont ou par heure de départ de l'avion ou d'autres moyens de transport. La présente invention ne se limite pas aux formes de réa- lisation représentées et décrites, mais elle peut englober d'autres solu- tions de transport de bagages destinées au même but.35 Liste des références 10 Dispositif de transport 11à13 Compartiments individuels 15 à 17 Bagages 25 Comptoir d'enregistrement 26 Bande transporteuse (première) 27 Grand conteneur 28 Autre bande transporteuse io 29 Monte-bagages 30, 31, 32 Ponts 35 Moniteur 37 Cabines 40 Boîte 15 51 Fond de la boîte 52 Parois de la boîte 53 Parois de la boîte 20 15
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Un dispositif pour le chargement et le déchargement des bagages pour un navire pour passagers, notamment un navire de croisière avec des cabines de navire sur des ponts de navire, l'installation étant réalisée sous la forme d'une boîte (40) ou d'une caisse de transport ou d'un conteneur en forme de bac ou d'un petit conteneur, doit simplifier le transport des bagages. Le dispositif est conçu de sorte que les bagages des différentes cabines du navire peuvent être transportés dans les boîtes (40) depuis un point de chargement situé hors du navire jusqu'à la cabine du navire et inversement.
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1') Dispositif pour le chargement et le déchargement des bagages pour un navire pour passagers, notamment un navire de croisière avec des cabines de navire sur des ponts de navire, le dispositif étant réalisé sous la forme d'une boîte (40) ou d'une caisse de transport ou d'un conteneur en forme de bac ou d'un petit conteneur, de sorte que les bagages des différentes cabines du navire peuvent être transportés dans la boîte (40) depuis un point de chargement situé hors du navire jusqu'à la cabine du navire ou jusqu'à un ascenseur et, inversement, depuis ceux- ci. 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la boîte (40) est conçue de manière télescopique. 3 ) Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la boîte (40) est réalisée en matière plastique. 20 4 ) Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la boîte (40) est munie d'un support de marquage pour l'indication à chaque fois d'un pont du navire et/ou de la cabine du navire. 25 5 ) Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la boite (40) est munie d'un transpondeur pour l'enregistrement de données comme le numéro de la cabine, le nom du passager et d'autres informations similaires. 30 6 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu' il comprend un système de transport comportant une ou plusieurs bandes transporteuses (26, 28) ou d'autres moyens de transport appro-35 priés pour le transport des boîtes (40) , ainsi que par un ou plusieursmonte-bagages (29) pour le transport des boîtes (40) jusqu'aux différents ponts du navire (30 à 32) 7 ) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les bagages, ou les différents bagages disposés dans des boîtes (40) affectés aux différentes cabines du navire peuvent être transportés par les boîtes (40) depuis un point de ramassage ou de dépôt situé hors du na-vire jusqu'à un point d'identification situé à l'intérieur du navire et in- versement. 8 ) Dispositif selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que les bagages réunis à un comptoir d'enregistrement (25) ou les bagages placés dans les boîtes (40) sont munis, pour le transport jusque devant la cabine du navire, d'informations comme le poids, le nom, le numéro de cabine, par le biais d'un moyen de marquage. 9 ) Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que les bagages sont munis, au comptoir d'embarquement (25), d'une étiquette imprimée. 10 ) Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que les bagages et/ou les boîtes (40) sont munis d'un transpondeur dans lequel les données sont enregistrées. 11 ) Dispositif selon l'une des 6 à 10, caractérisé en ce que le monte-bagages (29) est muni d'un moniteur d'affichage (35) dans la zone du pont de la cabine (33) , les données étant lues par un appareil de lecture de transpondeur (36).35
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B,G
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B65,B63,G06
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B65D,B63B,G06K
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B65D 81,B63B 25,G06K 17
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B65D 81/02,B63B 25/00,G06K 17/00
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FR2894349
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A1
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DISPOSITIF POUR LIMITER L'ACCES DES DONNEES D'UN SUPPORT AUDIO, VIDEO, AUDIO VIDEO ET MULTIMEDIA A UNE PARTIE CONTROLE DES UTILISATEURS
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La présente invention concerne un dispositif pour limiter l'accès à une partie ou à la totalité des données enregistrée sur un DVD, un CD ou tout autres supports audios, visuels, audiovisuels et multimédias, connus ou inconnus, passés, présents et à venirs sur lesquels ce système peut s'appliquer ou s'adapter. Les films sur DVD sont traditionnellement visibles par l'ensemble des personnes disposant d'un lecteur DVD. Un éditeur de DVD Vidéo ne peut placer sur un ensemble de DVD qu'un film (ou n'importe quel autres données) qui peuvent être vues que par l'ensemble de la clientelle détenant le dit DVD et un lecteur DVD, mais ne peut pas limiter l'accès à un film pour un public choisi. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet, selon une première caractéristique la possibilité pour l'utilisateur possédant n'importe quel lecteur DVD (même si le lecteur en question n'est pas relier à internet) d'effectuer un code permettant l'accès à certaines données enregistrées sur un DVD comportant l'innovation. La quasi totalité des lecteurs de DVD n'ont pas de touches numériques ou alhpa ou alpha-numériques, ni sur leurs télécomandes, ni sur leurs façades. Grace au dispositif selon l'invention, en se servant des flêches "Gauche" et "Droite" (et/ou "Bas" et "Haut") puis de la touche "entrée" (ou "OK" ou "Validé" ou toutes autres touche servant à valider une action) il est possible à un utilisateur de sélectionner une suite de caractère numérique ou alhpa ou alpha-numérique. La quasi totalité des lecteurs de DVD n'ont pas la possibilité de reconnaître la validité (ou la non validité) d'un code donné. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet, selon une deuxième caractéristique la possibilité pour n'importe quel lecteur de DVD lisant un DVD qui contient l'innovation de reconnaître la validité (ou la non validité) d'un code donné. Voici le dispositf de l'invention : La quasi totalité des DVD sont interactifs. l'utilisateur se déplace à travers des menus interactifs afin d'accéder à tel ou tel partie des données d'un DVD. L'intéractivé de ce menu se crée à la fabrication (avant la duplication) par ce que l'on appelle l'auto-ring. Le dispositif de l'invention doit être placé sur le DVD en question lors de l'auto-ring. Le code d'accès se décide à ce moment est ne peut être changé une fois le DVD dupliqué. Pour l'explication du fonctionnement, nous prendrons comme exemple le code se compose des quatre caractères suivat : " 8 6 3 5 ". L'utilisateur se déplace dans le menu interactif du DVD et peut accéder à toutes les par-ties non soumises à l'innovation. Lors de ce déplacement, en voulant accéder à la partie bloquée, il accède à une page de ce menu qui lui demande d'introduire le premier caractère du code (Figure 1-ok). A l'aide des touches "Guache" et "Droite" (et/ou "Bas" et "Haut") il se place sur le premier caractere qui constitue le code puis le valide de la touche "entrée" (ou "OK" ou "Validé" ou toutes autre touches cervant à valider une action). CAS n 1- Si l'utilisateur sélectionne puis valide un autre caractère que le " 8 ", il accède à une autre page de menu (Figure 2-Erreur) qui lui demande d'introduire le deuxième caractère du code. Quelque soit le caractère séléctionné puis validé, il accède à une autre page de menu (Figure 3-Erreur) qui lui demande d'introduire le Sème caractère du code. Quelque soit le caractère sélectionné puis validé, il accède à une autre page de menu (Figure 4-Erreur) qui lui demande d'introduire le 4ème caractère du code. Quelque soit le caractère séléctionné puis validé, il accède à une autre page de menu (Figure 5-Erreur) qui lui informe que le code effectuer n'est pas valide. (L'editeur a le choix par la suite d'aiguiller l'utilisateur sur le menu principal du DVD ou sur la page de menu "Figure 1-ok" ou n'importe où ailleurs mais pas sur la partie bloquée.) CAS n 2- Si l'utilisateur sélectionne puis valide le caratere " 8 ", il accède à une autre page de menu (Figure 2-ok) qui lui demande d'introduire le deuxième caractère du code. Si l'utilisateur sélectionne puis valide un autre caractère que le " 6 " il accède à la page de menu (Figure 3-Erreur) du CAS n 1. Si l'utilisateur sélectionne puis valide le caratère " 6 ", il accède à une autre page de menu (Figure 3-ok) qui lui demande d'introduire le deuxième caractère du code. Si l'utilisateur sélectionne puis valide un autre caractère que le " 3 " il accède à la page de menue (Figure 4-Erreur) du CAS n 1. Si l'utilisateur séléctionne puis valide le caratere " 3 ", il accede à une autre page de menu (Figure 4-ok) qui lui demande d'introduire le deuxième caractère du code. Si l'utilisateur sélectionne puis valide un autre caractère que le " 5 " il accède à la page de menu (Figure 58-Erreur) du CAS n 1. Si l'utilisateur sélectionne puis valide le caratere " 5 ", il accède à la partie qui était bloquée. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à limiter l'accès à des données d'un DVD aux seuls utilisateurs détenant le bon code d'accés
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Dispositif pour limiter l'accès d'une partie des données d'un DVD, un CD ou tous autres supports audios, visuels, audiovisuels et multimédias, connus ou inconnus, passés, présents et à venir sur lesquels ce système peut s'appliquer ou s'adapter, aux seulx utilisateurs choisisL'invention concerne un dispositif permettant de contrôler l'accès de donnéess aux l'utilisateurs possédant n'importe quel lecteur DVD,un CD ou tous autres supports audios, visuels, audiovisuels et multimédias, connus ou inconnus, passés, présents et à venir sur lesquel ce système peut s'appliquer ou s'adapter.Il est constitué d'un systeme de navigation interactive qui permet a n'inporte quel lecteur de DVD, CD ou tous autres supports audios, visuels, audiovisuels et multimédias, connus ou inconnus, passés, présents et à venir sur lequel ce système peut s'appliquer ou s'adapter, de reconnaître la validité, ou la non validité, d'un code donné.
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1) Dispositif de pages interactives (chapitrage de menu d'un dvd) pour interdire puis permettre l'accès d'une partie des données (vidéos, images, sons et/ou textes) d'un dvd-vidéo, d'un cd-vidéo, et/ou d'un mini-disque-vidéo depuis une platine de lecteur de dvd-vidéo caractérisée en ce qu'un dvd-vidéo, qu'un cd-vidéo, et/ou qu'un minidisque-vidéo comporte un code d'accés, avec la possibilité de composer ce code à l'ai-de d'une télécommande classique de lecteur de dvd (qui comporte ou ne comporte pas de touche numérique) puis de reconnaître la validité (ou la non validité) d'un code donné. 2) Dispositif de pages interactives (chapitrage de menu d'un DVD) selon la 1 caractérisée un ce que le chapitrage créé lors de I'autoring (phase de la création d'un dvd-vidéo, d'un cd-vidéo, et/ou d'un mini-disque-vidéo durant laquelle se crée l'interactivité du chapitrage) permet de reconnaître la validité (ou la non validité) d'un code en passant d'une page à l'autre du menu interactif. 3) Dispositif de pages interactives (chapitrage de menu d'un dvd) selon la 1 ou la 2 caractérisée en ce que I'autoring permet de selectionner des chiffres ou des lettres sur une page de menu à l'aide d'une télécommande classique de lecteur de dvd, qui comporte ou ne comporte pas de touche numérique ou alpha. A l'aide des touches "gauche" et "droite" (et/ou "bas" et "haut") on se place sur l'un des caractères qui constitue le code puis on le valide avec la touche "entrée" . 4) Dispositif de pages interactives (chapitrage de menu d'un dvd) selon l'une des précédentes caractérisée en ce que le chapitrage permet dans le cas ou le code rentré est le bon, de passer sur la partie des données voulues (vidéos, images, sons et/ou textes).
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G,H
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G06,H04
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G06F,H04L
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G06F 12,H04L 12
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G06F 12/14,H04L 12/16
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FR2898918
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A1
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EDIFICE MODULAIRE D'HABITATION
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La présente invention concerne un édifice pour de multiples usages : à titre d'habitation privé, de bureau ou pour différents événements ponctuels. Elle concerne plus particulièrement les édifices dits à structure légère, modulaires de type préfabriqués et qui permettent d'être transportés d'un seul tenant ou en étant démontés en pièces détachées. Le problème rencontré par les édifices préfabriqués et pré-montés provient du fait que le volume ainsi transporté est important. Cela oblige à l'utilisation de véhicules très lourd et volumineux voire à la nécessité de recourir à des transports dit exceptionnels . Ces convois n'ont pas la possibilité, par conséquent, d'accéder en tous lieux et de déposer la structure là où elle peut s'avérer nécessaire. De plus, pour des raisons évidentes de gain de poids ces structures emploient bien souvent des matériaux dits légers. Ces matériaux bien que mécaniquement suffisamment résistants et bien qu'isolants n'apportent néanmoins pas une robustesse connue dans l'habitation traditionnelle. Ainsi, pour des édifices modulaires transportables et démontés, les éléments utilisés généralement sont de grandes dimensions et imposent l'emploi d'une grue ou d'un camion muni d'un bras hydraulique afin d'être chargés, déchargés puis remontés sur le terrain sélectionné. De plus, la conception même de ces édifices modulaires exigent un montage complet des planchers, des parois et de la structure du toit afin que l'ensemble soit stable et rigidifié tout en n'ayant pas recours à des moyens classiques faisant appel à des fondations. Dans l'invention, on se propose de résoudre l'ensemble de ces problèmes en utilisant un édifice modulaire et démontable permettant d'être transporté aisément ce, grâce à un transport des différents éléments composant l'édifice, à plat et dans un véhicule ne nécessitant pas la notion de convois exceptionnels. De plus, les éléments composant cet édifice, bien qu'en partie pré-montés ou préfabriqués sont conçus afin de permettre une manutention, un portage et un assemblage à dos d'homme sans faire appel à une quelconque aide mécanique. De plus, l'invention permet le montage de l'édifice modulaire grâce tout d'abord à une structure qui compose un squelette de l'édifice. Puis cette structure reçoit des panneaux préfabriqués assurant une isolation tant acoustique que thermique de la structure. Ces panneaux placés sur la structure habillent et achèvent le plancher, les parois de l'édifice ainsi que le toit. La structure de l'invention est auto-rigidifiée, auto-portante et ne nécessite pas donc pas l'appoint de ces panneaux afin d'être stabilisée. Cette structure autostable, offre la particularité d'être assemblée grâce à des éléments de stockage de palette, dits rack à palettes. Ces éléments comportent notamment des montants métalliques, des longerons métalliques, des ferrures métalliques, des entretoises métalliques ainsi que des barres de sécurité métalliques. Ces différents éléments sont assemblés pour la plupart à l'aide de griffes mâles sur une pièce et de perforations femelles sur une autre puis assurés par un boulon muni d'une clavette ou d'une cheville mais aussi à l'aide de boulons munis de vis et d'écrous. Ces différents éléments se montent et se démontent à main d'homme de la même façon. L'ensemble de ces éléments peuvent se fabriquer aisément au cas par cas mais l'avantage d'employer les éléments utilisés pour le stockage de palettes dans les entrepôts, est de faire appel à une industrialisation parfaitement maîtrisée tant au plan de la technique qu'au plan des coûts. Une fois la structure montée et l'ensemble des panneaux préfabriqués assemblés sur cette structure pour constituer le plancher, le toit et refermer les parois, la totalité de la charge de l'édifice modulaire repose alors uniquement sur les pieds de piliers. Ces piliers comportent des éléments appelés échelles. Ces échelles sont, de préférence, au préalable assemblées avant le transport et le montage de l'édifice. Ces échelles se composent notamment de montants métalliques verticaux et d'entretoises qui assurent leurs contreventement. Ainsi, ni les parois, ni le plancher de l'édifice ne reposent directement sur le terrain où est élevé l'édifice. L'invention a donc pour objet un édifice muni d'un plancher, de parois et d'un toit comportant une structure munie de piliers et de longerons, les longerons reliant les piliers entre eux, caractérisés en ce que les piliers sont constitués par des échelles contreventées, chaque échelle comportant deux montants coplanaires selon un plan. L'invention a également pour objet un procédé de montage d'une structure d'un édifice muni d'un plancher, de parois et d'un toit supportés par une structure munie de piliers et de longerons, les longerons reliant les piliers entre eux, caractérisé en ce que : - on élève une première rangée d'échelle contreventées, planes, parallèlement les unes aux autres en alignant une normale à leur plan, et en reliant des montants de ces échelles par des longerons, - on élève une deuxième rangée d'échelle contreventées, planes, parallèlement les unes aux autres en alignant une normale à leur plan, et en reliant des montants de ces échelles par des longerons, la deuxième rangée étant parallèle à la première rangée, - on réitère ces étapes pour une troisième et une quatrième rangée parallèle l'une à l'autre, les troisième et quatrième rangées d'échelles étant respectivement perpendiculaires aux premières et aux deuxième rangées d'échelles, - on relie mécaniquement entre eux un montant intérieur d'une échelle situé à une extrémité de la première rangée à un montant intérieur d'une échelle située à une extrémité de la troisième rangée puis le second montant intérieur d'une échelle située à la seconde extrémité de la troisième rangée à un montant intérieur d'une échelle située à une extrémité de la deuxième rangée, - on relie mécaniquement entre eux le second montant intérieur d'une échelle située à l'extrémité de la première rangée à un montant intérieur d'une échelle située à une extrémité de la quatrième rangée puis le second montant intérieur d'une échelle situé à la seconde extrémité de la quatrième rangée à un montant intérieur d'une échelle située à la seconde extrémité de la deuxième rangée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Figure 1 : est représentée une échelle d'un édifice de l'invention. Figures 2a à 2f : sont représentées les différents éléments ainsi que différentes étapes d'assemblage nécessaires à la construction d'une structure d'un édifice de l'invention. 4 Figures 3a et 3b sont représentées respectivement une vue du dessus de la structure et une vue de profil de la structure de l'édifice. La description qui suit explique un certain nombre de particularités principales et secondaires de l'invention, ces particularités pouvant être prises isolément ou en toutes combinaisons possibles. Sur la Figure 1 est représenté un élément constitutif de la structure de l'édifice de l'invention en l'occurrence, une échelle 1. Une échelle 1 comporte de préférence dans le cadre d'une solution préférée, deux montants 2 et 3. Un montant 2 se place à l'intérieur de la structure, coté habitable de l'édifice et un montant 3 se place à l'extérieur de la structure, coté extérieur de l'édifice. Ces deux montants 2 et 3 sont reliés entre eux par trois entretoises horizontales 4a, 4b et 4c ainsi que par deux entretoises diagonales 5a et 5b. Ces entretoises 4a,4b,4c,5a et 5b sont toutes respectivement boulonnées sur les montants 2 et 3 afin de constituer ainsi une échelle 1 contreventée. Dans l'invention, cette échelle 1 est normalisée et possède de préférence des montants 2 et 3 de hauteur de 2,70 mètres et une largeur d'échelle 1 de 1 mètre. De plus, les trois entretoises 4a,4b et 4c horizontales sont respectivement fixées à des hauteurs prédéterminées de respectivement 30 cm, 1.5 m et 2.4 m à partir d'une extrémité d'un montant. Ces hauteurs sont normalisés et sont calculées en fonction de la rigidité que l'on souhaite conférer à une échelle 1 soumise à des contraintes longitudinales et transversales et aussi selon la hauteur sélectionné des deux montants 2 et 3 d'une échelle. Selon cette hauteur on multiplie alors le nombres d'entretoises horizontales et verticales nécessaires et on adapte la largeur donnée aux entretoises 4 . Une échelle 1 est, de préférence, pré-montée avant même son transport mais selon les nécessités de montage peut être assemblée sur le terrain recevant l'édifice. Une échelle ne possède pas de sens haut et bas. Selon une variante de l'invention, une échelle peut comporter plusieurs montants 2 et 3 reliés les uns aux autres par les entretoises selon les contraintes soumises à l'édifice. Sur la Figure 2a est représenté un premier type de module 6 composant la structure. Ce module 6 comporte trois échelles 1 de telle sorte que les plans respectifs de ces échelles comprenant leurs deux montants et leurs différentes entretoises, soient parallèles entre eux. Chaque couple d'échelles est assemblé de telle sorte que : au niveau de la première entretoise horizontale 4c située la plus proche du sol, les extrémités des montants intérieurs 2 et extérieurs 3 soient respectivement reliés entres eux par des longerons bas 7i et 7e et de la même façon pour les extrémités hautes des montants, coté plafond de l'édifice, par deux longerons haut intérieurs et extérieurs respectivement 8i et 8e. Ces longerons 7i, 7e et 8i, 8e sont également normalisés et possèdent des longueurs de préférence de 2,70 mètres, 3 mètres ou 3,40 mètres. Cette longueur peut, selon une variante de l'invention, être plus importante avec une section plus importante calculée en fonction de la portée nécessaire à la répartition de la charge de l'édifice. On grossit ainsi de façon homothétique chaque module. Chacun des longerons 7i, 7e et 8i, 8e sont fixés par deux griffes d'accrochage mâles, présentes à leur extrémités, sur des découpes femelles correspondantes aménagées sur les profils 9 des montants 2 et 3. De plus, un boulon muni d'une clavette ou d'une cheville assure l'ensemble afin que malgré le poids d'un longeron ce dernier ne puisse s'extraire par le haut de son montant respectif. Selon une variante de l'invention un module 6 comporte plus de trois échelles reliées entres elles de la même façon que décrit précédemment. Sous chaque montant 2 et 3, dès que l'implantation du module 6 est convenu, est prévue au sol une plaque 9 de centrage boulonnée au pied de chaque montant 2 et 3. Cette plaque de centrage fait également office de plaque de répartition et repose sur une surface dure du terrain. Pour cela, on aménage sur un lit de sable et de graviers de section 30mm*40mm par exemple, une traverse de chemin de fer. La présence de cette traverse permet un poinçonnement minimum du sol tout en permettant d'obtenir sous chaque montant 2 et 3 une surface stable et de niveau. Un tel module 6 de la structure permettra pour les trois montants 3 ainsi que pour les quatre longerons 7e et 8e situés du coté extérieur de recevoir une paroi de l'édifice. Sur la Figure 2 C est représenté, en plus de deux modules 6 construits tels que décrit précédemment, un second module 10 constitutif de la structure. Ce module 10 est assemblé tel que décrit précédemment pour le module 6 mais simplement avec deux échelles et sans le longeron 8i reliant les extrémités supérieures (côté toit) des deux montants intérieurs 2 du module 10. Toujours selon une variante de l'édifice de l'invention, le module 10, tout comme le module 6, peut comporter plus de deux échelles reliées entres elles par des longerons, seules les dimensions finales souhaitées pour la surface au sol de l'édifice déterminent ces limites. Ainsi un module 6 et un module 10 vont permettre, assemblés l'un à l'autre, de constituer un pilier 11 de l'édifice. Un pilier 11 sera constitué par l'assemblage de deux montants intérieurs 2 de chacune des deux échelles 1 des modules 6 et 10, échelles chacune respectivement placées à une extrémité d'un module. Ces deux échelles sont assemblées, chacune à partir de l'un de leurs deux montants, de telle sorte que leur deux plans formés par leurs deux montants forment un angle de 90 . Les deux montants intérieurs 2 sont reliés dans le haut des dits montants, légèrement au dessous d'une entretoise horizontale 4a, et dans le bas des dits montants, légèrement au dessus d'une entretoise horizontale 4c, par une ferrure 24 en équerre (Figure 4). Une surface de la ferrure 12 est boulonnée sur le profil d'un des deux montants intérieurs 2 et l'autre surface de la ferrure 12 en équerre, selon un angle identique de 90 , également boulonnée sur le profil de l'autre montant 2. Ainsi, les deux montants 2 intérieurs réunis et solidement fixés entre eux, les deux montants 3 extérieurs et les entretoises correspondantes à chacune des deux échelles ainsi réunies, forment un pilier. La charge au sol d'un pilier est donc répartie sur trois montants : deux correspondants à deux montants extérieurs 3 appartenant chacun à une échelle et un montant réunissant solidairement deux montants intérieurs. On procède de la même façon pour l'échelle située à l'autre extrémité du module 10 en reliant le montant intérieur 2 de cette seconde échelle avec le montant intérieur 2 d'une échelle placée à l'extrémité d'un second module 6 composé de trois échelles. Cette jonction se fait , à nouveau, selon un angle de 90 entre les deux échelles. En l'état, la structure dispose alors de deux piliers 11 et forme alors un U. Sur la figure 2f, à l'extrémité supérieure, coté toit, des deux montants extérieurs 3 d'un pilier 11 est montée une barre de sécurité haute métallique 12 reliant ces deux extrémités supérieures. Cette barre de sécurité 12 et les longerons hauts extérieurs 8e définissent ainsi un ceinturage extérieur tout autour de la structure lorsque, de la même façon que décrit précédemment un second module 10 est fixé aux deux extrémités ouvertes du U de la structure. Ce ceinturage assure un chaînage permettant de sécuriser la répartition de la charge correspondante à la pose du toit et d'obvier tout éventuel écartement ou jeu des futures parois 13 de l'édifice. On note que ce chaînage haut s'opère par l'extérieur et qu'à l'intérieur les longerons hauts 8i des deux modules 10 ne sont pas nécessaires. Selon une variante de l'édifice de l'invention, le module 6 tout comme le module 10 comporte deux échelles et une longueur de longeron identique pour les deux ce, afin d'obtenir une structure assemblée carrée avec deux modules 6 et deux modules 10 face à face. Selon une autre variante de l'édifice de l'invention, les modules 6 et 10 comportent respectivement plus de trois et de deux échelles afin d'allonger respectivement chaque longueur et chaque largeur et d'augmenter ainsi la surface au sol disponible pour une structure. Dans ce cas, selon une évaluation faite de la portance des longerons en fonction de la charge du toit à répartir, des longerons haut intérieurs 8i des modules 10 sont fixés entre chaque montant intérieur 2 de chacune des échelles 1 de ces modules. A titre indicatif, la charge pouvant être supportée par une seule paire de longerons est d'environ 5.5 Tonnes. Sur la figure 2f est également représentée la structure du plancher 14 de l'édifice. Les deux modules 6 comportent chacun trois échelles et se font face de telle sorte que leurs échelles respectives situées à l'extrémité de chacun des deux modules ainsi que l'échelle centrale, dite de refend soient placées respectivement dans un même plan. De la sorte, les deux longerons bas intérieurs7i de chaque module 6 sont face à face et parallèles. De plus, l'écart les séparant correspond sensiblement à la longueur d'un longeron, à savoir celle d'un module 10 latéral comportant deux échelles. De la sorte, la surface du plancher 14 de l'édifice comprise à l'intérieur des longerons intérieurs 7i de chacun des modules est structuré par des barres de sécurité métalliques 15. Ces barres de sécurité 15 perpendiculaires aux longerons des modules 6 et parallèles aux longerons des modules 10, sont fixées à l'une de leurs extrémités sur un des longerons bas intérieurs 7i d'un module 6 et à l'autre extrémité au longeron bas intérieur 7i de second module 6 lui faisant face. Ces barres de sécurité 15 sont ainsi disposées les unes à côté des autres parallèles entre elles et de telle sorte que l'espacement entre deux barres de sécurité soit environ de 50 à 60 cm. La structure du plancher 14 intérieur de l'édifice comporte également une surface latérale. Cette surface de plancher latérale correspond aux surfaces situées entre les longerons bas intérieurs 7i et les longerons bas extérieurs 8i. Cette surface latérale tout comme la surface centrale est également structurée par des barres de sécurité 16 fixées d'un côté d'une extrémité de la barre de sécurité sur un longeron bas intérieur 7i et à son autre extrémité sur le longeron bas extérieur 7e lui faisant face. Les barres de sécurité 16 sont transversales aux longerons des modules 6, parallèles aux précédentes barres de sécurité et placées en quinconce, de façons alternées vis à vis des barres de sécurité 15. Les barres de sécurité 16 sont espacées entre elles, tout comme les barres de sécurité 15, de 50 à 60 cm. La structure, faisant office d'ossature à l'édifice, étant stable et rigide et ce, sans l'apport des barres de sécurité 15 et 16 du plancher 14, le mode de fixation de ces barres de sécurité 15 et 16 se présente sous la forme d'une simple pince 25 (Figure 5), solidaire de l'extrémité d'une barre, clipsée sur le profil d'un longeron. La pose de ces barres 15 et 16 en est d'autant plus aisée et rapide. Ainsi la surface au sol d'un plancher d'un édifice comportant une structure composée de modules 6 à trois échelles et de modules 10 à deux échelles, représente globalement une surface produit d'une longueur de 2 longerons et de deux largeurs d'échelle par la multiplication du produit d'une longueur de un longeron et de deux largeurs d'échelle, le tout soustrait à une surface correspondant à la somme des 4 surfaces du produit d'une largeur d'échelle par une largeur d'échelle. La surface au sol d'un édifice comportant une structure complète représente environ 31 m2 pour des longerons de longueurs normalisés à 2.7 m et une largeur d'échelle de 1 m. Selon une variante de l'invention, on compose une structure avec uniquement des modules 6 ou 10. Les modules sont parallèles les uns aux autres avec les plans formés par leurs échelles respectives, alignés. Les modules sont, dans un premier cas, fixés dos à dos avec une ferrure 24 reliant le montant 3 d'une échelle d'un module au montant 2 d'une échelle d'un autre module. Les modules sont, dans un second cas, reliés les uns aux autres, à partir des longerons, grâce aux barres de sécurités 15 ou 16 selon la distance séparant deux modules. Ces barres de sécurité 15 et 16 sont placées afin de créer une structure pour un plancher et/ou un toit. On réalise ainsi des couloirs d'accès couverts ou non couverts, sur plancher ou sur terrain naturel. On réalise, toujours selon cette variante des estrades ou des podiums en modifiant la hauteur normalisées du montant 2 et 3 des échelles. Sur la figure 3a pour cet édifice comportant une structure complète, on obtient un nombre de 10 barres de sécurité 15 reliant le plancher central de l'édifice et un nombre de 36 barres de sécurité 16 composant les surfaces latérales du plancher soit 12 barres 16 par longueur et 6 barres 16 par largeur de la structure. La totalité d'une structure métallique ainsi obtenue avec les ferrures, les barres de sécurité 15 et 16 pour un édifice comportant une seule de ces structures autostable et comportant deux modules 6 à trois échelles et deux modules 10 à deux échelles pèse environ une tonne. Ce poids varie pour des longerons d'une longueur inférieure ou supérieure à 2.7m, pour des montants plus long que 2.7m mais aussi selon leurs profils plus ou moins épais. Selon une variante de l'invention, les barres de sécurités 15 et/ou les barres de sécurités 16 ne sont pas fixés afin de disposer d'un accès direct au terrain naturel. Une piscine ou tout autre aménagement prend alors place au centre de l'édifice ainsi que des plantations ou une aire de repos à la périphérie de la surface couverte par l'édifice. Le plancher ainsi structuré permet de recevoir des éléments qui composent la surface définitive. Ces éléments se composent de panneaux préfabriqués, normalisés dans le cadre de l'invention ce, sous la forme de plusieurs couches assemblées, en sandwich, les unes aux autres. Ces panneaux sont de forme rectangulaire et sont posés à plat sur la structure du plancher formée des longerons 7i et 7e et des barres de sécurité 15 et 16. Les panneaux sont, de plus, posés transversalement aux longueurs des barres de sécurité 15 et 16. Ces panneaux comportent chacun un profil saillant et une gorge de part et d'autre de leurs longueurs permettant ainsi de les assembler les uns aux autres afin de conférer au plancher une structure rigide et solidaire. En fonction du calepinage de ces panneaux pour l'habillage du plancher, des vis auto-foreuses fixent ces derniers sur les éléments de la structure. Un joint isolant est prévu au contact entre un panneau et une barre de sécurité ou un longeron afin d'améliorer si besoin est, l'amortissement mécanique et phonique vis à vis de l'extérieur et ou de l'intérieur. La structure sandwich d'un panneau se compose d'une première couche d'environ 13 mm composée d'un aggloméré de type MO (Incombustible) ou M1 (Ininflammable) suivant l'isolant utilisé et selon les normes ISO (International Organization for Standardization) et DTU (Documents Techniques Unifiés) imposées pour assurer l'aspect ignifuge du matériau. Sur cette première couche est juxtaposée une seconde couche d'environ 30 mm composée de polyuréthanne ou de polystyrène, matériaux synthétique mais aussi de tout autre matériau assurant l'isolation thermique par exemple des matériaux à bases de produits minéraux (laines minérales, verre cellulaire, vermiculite, perlite ...) ou à bases de matières végétales (liège, fibres de boix, cellulose, chanvre,lin...). Enfin une dernière couche de 13 mm également composée d'aggloméré referme le panneau par dessus en emprisonnant l'isolant thermique et phonique. Cette structure sandwich de deux panneaux d'agglomérés enfermant un isolant confère, de plus, une excellente robustesse et une grande rigidité mécanique au panneau. Ces panneaux referment ainsi la totalité de la surface au sol correspondant au plancher de l'édifice. La dimension d'un panneau, selon l'invention est normalisée, a pour largeur 60 cm et différentes longueurs normalisées de 2,40 m à 6 m environ. Le poids d'une plaque est d'environ 20 Kg par m2 et diffère sensiblement selon le type de décoration ou d'isolant choisi. Afin de faciliter la mise en oeuvre du montage de l'édifice, il est intéressant d'utiliser des types de panneaux identiques afin d'habiller à la fois le plancher puis les parois de l'édifice. Dans une variante, on conçoit des panneaux aux propriétés mécaniques, thermiques et phoniques différentes selon qu'ils habillent le plancher, les parois ou le toit de l'édifice. Figure 3 b est représenté de profil la structure. Les panneaux refermant les parois de l'édifice sont vissés sur les profils 17 extérieurs des longerons bas et hauts 7e et 8e ainsi que sur les profils extérieurs 18 de chaque échelle. On procède de la même façon pour l'ensemble des quatre profils de l'édifice. Selon l'invention, de préférence, les panneaux sont fixés de telle sorte que les bords correspondant à leurs longueurs soient parallèles au plan du plancher. Selon une variante de l'invention, ils sont fixés debout avec les bords correspondant à leurs longueurs perpendiculaire au plan du plancher. Dans les deux cas un recouvrement s'effectue du panneau de la paroi par dessus le champ visible d'un panneau du plancher. Entre ces deux panneaux un joint d'isolation tel un joint mousse est prévu afin d'assurer l'étanchéité à la jonction des deux panneaux. Dans une variante, les panneaux refermant les parois recouvrent tout ou partie de l'espace séparant le bas du plancher du terrain naturel ce, afin respectivement de supprimer ou d'atténuer l'effet hors sol de la structure de l'édifice. Les panneaux refermant les parois sont solidaires entres-eux grâce à une languette placée sur le champs de toute une longueur et, à l'opposé, sur l'autre champs, une rainure prévue afin de recevoir cette même languette. Ainsi dans une variante un panneau situé au plus bas d'une paroi repose sur une languette acier sur deux équerres fixés sur les montants 3. Dans ce cas les autres panneaux s'emboîtent à champs sur le premier facilitant une mise en oeuvre rapide et facile de la fermeture des parois de l'édifice. Dans les angles 19, ce sont les surfaces intérieures 19a et 19b des échelles 1 des piliers 11 dont les plans sont perpendiculaires entres eux qui bénéficie d'un habillage grâce aux panneaux. De la même façon ce sont les deux faces intérieures 20a et 20b de l'échelle de refend 20 qui sont recouverte de panneaux afin d'habiller la structure métallique de l'échelle visible depuis l'intérieur de l'édifice. Le profil 20c de l'échelle de refend s'habille, quant à lui, d'une simple plaque type plaque de plâtre ou de toute autre finition. De plus, afin que le volume obtenu ne soit pas aveugle, des coupes dans les panneaux et entre les montants métalliques, pourront recevoir des chambranles de fenêtre et de porte ; de préférence des blocs portes et des blocs fenêtres normalisés sont prévues en fonction des côtes des différentes parois. De préférence, le niveau du plancher ainsi que le niveau du bas d'une paroi se situe à la hauteur des longerons bas des échelles soit environ 30 cm au dessus du terrain naturel de mise en place de l'édifice. Ainsi pour un édifice comprenant une structure, une fois le niveau fait sur les 12 pieds correspondants aux 4 piliers et sur les 4 pieds correspondants aux 2 échelles 20 de refend, le relief naturel du sol est ainsi gommé sur environ 30cm. Les panneaux ne sont donc pas en contact direct avec l'humidité du sol. De plus, afin d'éviter la moindre forme d'oxydation de la structure mécanique, la totalité des longerons, montants, piliers, entretoises et barres de sécurité subissent un traitement de galvanisation. La surface extérieure d'un panneau, quant à elle, est prévue pour recevoir différents traitements. Elle peut recevoir une membrane enduite, soudée à chaud et formant l'étanchéité, ainsi que des bandes de jointures à l'endroit des jonctions des panneaux. La surface obtenue autorise un crépis, une peinture ou bien encore des bardages bois et métal. Le toit de l'édifice peut quant à lui posséder une forme traditionnelle pyramidale, à multiples pentes ou bien tout simplement être plat. Dans le premier cas, on fait appel à une structure charpente bois dite classique posée sur le dessus de la structure, la charpente recevant coté extérieur les panneaux afin de refermer le toit. Dans le second cas, on utilise les barres de sécurités métalliques 15 et 16 similaires à celles employés pour le plancher en haut des montants des échelles afin decréer, tout comme pour le plancher, une structure pouvant recevoir les panneaux de toit par le dessus. Dans tous les cas, une charpente ou une structure de plafond reste visible de l'intérieur y compris, lorsque l'on cumule un plafond plat et un toit pyramidal. Les panneaux vissés sur la charpente bois et habillant la toiture pourront recevoir à l'extérieur un bardage sur lequel des tuiles type terre cuite ou des ardoises pourront également être posées de façon traditionnelle. Dans une variante de l'invention, une structure métallique légère recouverte par des toiles enduites ou par des bâches extérieures type barnum est vissée à la structure afin de faciliter le montage et le démontage de l'édifice lors d'événements ponctuels. Selon une autre variante, les panneaux de toit posés à plat ou en pente sont composés de lattes orientables mécaniquement ou électriquement et permettant le passage de la lumière naturelle tout en conservant une étanchéité. Le passage des différentes canalisations d'eaux claires et usées ainsi que des gaines électriques s'effectue dans l'interstice compris entre l'extérieur d'un panneau refermant une paroi et la finition apposée sur cette même paroi. Grâce à l'emploi de broyeurs, l'épaisseur des canalisations n'excède pas 40 mm. Pour des canalisations de diamètre 100mm, elles passent directement sous le plancher de l'édifice. Sur la figure 6 est représentée la surface au sol d'un édifice comportant une structure composée de deux modules 6 à trois échelles et de deux modules 10 à trois échelles. Cette surface présente globalement un rectangle 21 amputé des quatre surfaces 22 correspondant aux piliers 11 ainsi que la surface 23 correspondant à la base d'une échelle 1. Cette dernière surface 23 correspond à la projection sur le sol de l'échelle de refend 20 permettant de supporter deux longueurs de longerons consécutives. Cette échelle sur toute sa hauteur se retrouve dans le volume présent dans l'édifice sous la forme d'une paroi d'environ 2, 70 m de haut et d'un mètre de large et habillée telle que décrit précédemment. A titre indicatif, la structure totale habillée des panneaux et formant l'édifice représente une charge globale d'environ 8 Tonnes. Selon l'invention, chaque édifice peut comporter une ou plusieurs structures assemblées entre elles. Pour cela, on juxtapose et on assemble bout à bout une ou plusieurs structures les unes aux autres. Cet assemblage offre de multiples possibilités. Il s'opère bord à bord alignés le long des modules 6 ou 10, dans ce cas deux modules 6 ou deux modules 10 de deux structures différentes sont parallèles et reliés par leurs échelles alignées. Le même assemblage s'effectue mais décalé d'une longueur de longeron ou plus selon la taille des structures utilisée avant leurs réunions. Un assemblage à l'équerre est aussi réalisable c'est à dire le bord d'un module 6 le long d'un bord d'un modulel0 en utilisant des longueur de longerons identiques à la jonction et ce, quelque soit le module sélectionné sur une structure et quelque soit les dimensions des structures nécessaires à l'élaboration des surfaces de l'édifice. Dans une variante de l'invention, on conçoit un assemblage de plusieurs structures possédant deux à deux au moins une longueur de longerons communes sur l'un de leurs modules permettant à chacune de ces structures non seulement d'être reliées entres elles mais aussi de posséder des longerons de tailles différentes dans leurs modules. Cette variante oblige toujours de respecter un angle de 90 entre deux modules contigus d'une même structure et ce quelque soit le nombre de longerons utilisés pour la construction d'un module. Les assemblages se font grâce aux montants extérieur 3 de deux échelles chacune appartenant à une structure. L'assemblage entre deux montants d'échelle se fait également grâce à des ferrures métalliques boulonnées sur les deux échelles. A l'intersection de deux structures, aucun panneau n'est monté afin de permettre grâce à l'absence de parois, le passage d'une pièce à l'autre dans l'édifice. Dans une autre variante de l'invention, lors de l'assemblage de deux structures selon au moins une longueur de longeron, on associe le montant extérieur 3 d'une échelle d'une structure directement avec un montant intérieur 2 d'une échelle de l'autre structure à assembler. Ce mode d'assemblage permet d'obtenir des couloirs d'accès d'une structure à l'autre d'une longueur correspondante à seulement une largeur d'échelle et non deux. Pour la même raison et selon cette même variante, les parois de refend intérieures au volume de l'édifice et correspondantes aux échelles de refends ne représentent qu'une seule largeur d'échelle. L'invention a également pour objet un procédé de montage d'un édifice muni d'un plancher, de parois et d'un toit supportés par une structure munie de piliers et de longerons, les longerons reliant les piliers entre eux. Figure 2a :On élève une première rangée d'échelle contreventées, planes, parallèlement les unes aux autres en alignant une normale à leur plan, et en reliant des montants de ces échelles par des longerons en formant ainsi un premier module. Figure 2b : On élève une deuxième rangée d'échelle contreventées, planes, parallèlement les unes aux autres en alignant une normale à leur plan, et en reliant des montants de ces échelles par des longerons, la deuxième rangée étant parallèle à la première rangée et en formant ainsi un second module identique au premier. Figure 2c et 2d :On réitère ces étapes pour une troisième et une quatrième rangée parallèle l'une à l'autre, les troisième et quatrième rangées d'échelles étant perpendiculaires aux première et deuxième rangées d'échelles. on relie mécaniquement entre eux un montant intérieur d'une échelle situé à une extrémité de la première rangée à un montant intérieur d'une échelle située à une extrémité de la troisième rangée puis le second montant intérieur d'une échelle située à la seconde extrémité de la troisième rangée à un montant intérieur d'une échelle située à une extrémité de la deuxième rangée. Puis, on relie mécaniquement entre eux le second montant intérieur d'une échelle située à l'extrémité de la première rangée à un montant intérieur (2) d'une échelle située à une extrémité de la quatrième rangée puis le second montant intérieur (2) d'une échelle situé à la seconde extrémité de la quatrième rangée à un montant intérieur d'une échelle située à la seconde extrémité de la deuxième rangée
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Un édifice modulaire et démontable est aisément transportable. Chacun des éléments, de l'édifice est conçu afin de permettre une manutention, un portage et un assemblage à bras d'homme sans faire appel à une quelconque aide mécanique. L'édifice comporte une structure qui forme son ossature puis des panneaux qui referment, tout ou partie, cette structure afin de former un plancher (14), des parois (13) et un toit. Cette structure est autostable et auto-portante grâce à la présence de piliers (11 ) constitués d'échelles (1) et de longerons (7i,7,8i,8) reliant les piliers entres eux.
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1 - Edifice muni d'un plancher (14), de parois (13), et d'un toit et comportant une structure munie de piliers (11) et de longerons (7i,7e,8i,8e), les longerons reliant les piliers entres eux, caractérisé en ce que les piliers sont constitués par des échelles (1) contreventées chaque échelle comportant deux montants (2,3) coplanaires selon un plan. 2- Edifice selon la 1 caractérisé en ce qu'un pilier comporte deux échelles contreventées, jointes le long d'un de leurs deux montants et formant un angle de 90 entres leur deux plans, de préférence par des ferrures (24) plates. 3- Edifice selon l'une des 1 à 2 caractérisé en ce qu'il comporte un refend (20), ce refend séparant deux longueurs successives de longerons. 4- Edifice selon la 3 caractérisé en ce que le refend (20) comporte une échelle (1) contreventée dont le plan est perpendiculairement aux longerons. 5- Edifice selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce qu'une échelle contreventée est formée de deux montants assemblés par des entretoises horizontales (4a,4b,4c) et diagonales (5a,5b) boulonnées. 6- Edifice selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que les longerons et les échelles sont similaires à ceux utilisés pour des bâtis de stockage de palettes. 7- Edifice selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que les longerons ont des longueurs normalisées, de préférence des longueurs de 2.7m, 3m ou 3.4 m. 8 - Edifice selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce qu'un plancher (14) ne repose pas directement sur le terrain naturel. 9 - Edifice selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce qu'il est constitué de plusieurs structures reliées les unes aux autres. 10 - Edifice selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il est démontable. 11 - Edifice selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce que des panneaux formant des parois (13), un plancher (14), un plafond etun toit sont fixés sur différents éléments (2,3,7i,7e,8i,8e,15,16) composant la structure. 12 - Procédé de montage d'une structure d'un édifice muni d'un plancher, de parois et d'un toit supportés par une structure munie de piliers et de longerons, les longerons reliant les piliers entre eux, caractérisé en ce que : - on élève une première rangée d'échelle contreventées, planes, parallèlement les unes aux autres en alignant une normale à leur plan, et en reliant des montants de ces échelles par des longerons, - on élève une deuxième rangée d'échelle contreventées, planes, parallèlement les unes aux autres en alignant une normale à leur plan, et en reliant des montants de ces échelles par des longerons, la deuxième rangée étant parallèle à la première rangée, - on réitère ces étapes pour une troisième et une quatrième rangée parallèle l'une à l'autre, les troisième et quatrième rangées d'échelles étant respectivement perpendiculaires aux premières et aux deuxième rangées d'échelles, - on relie mécaniquement entre eux un montant intérieur d'une échelle situé à une extrémité de la première rangée à un montant intérieur d'une échelle située à une extrémité de la troisième rangée puis le second montant intérieur d'une échelle située à la seconde extrémité de la troisième rangée à un montant intérieur d'une échelle située à une extrémité de la deuxième rangée, - on relie mécaniquement entre eux le second montant intérieur d'une échelle située à l'extrémité de la première rangée à un montant intérieur (2) d'une échelle située à une extrémité de la quatrième rangée puis le second montant intérieur (2) d'une échelle situé à la seconde extrémité de la quatrième rangée à un montant intérieur d'une échelle située à la seconde extrémité de la deuxième rangée, 13 - Procédé selon la 12, caractérisé en ce que sur la structure ainsi montée on pose les panneaux formant le plancher, les parois, le plafond et le toit de l'édifice. 14 û Procédé selon l'une des 12 à 13 caractérisé en ce que plusieurs structures sont assemblées les unes aux autres afin de moduler la taille et la forme d'un édifice.
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E
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E04
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E04B,E04H
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E04B 1,E04H 1
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E04B 1/348,E04B 1/343,E04H 1/02
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FR2897943
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A1
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COMMANDE DE MOTEURS DE MACHINES POUR VERRE.
| 20,070,831 |
La présente invention concerne des machines de 5 contrôle du verre qui contrôlent des bouteilles formées afin d'identifier des défauts. Les machines de contrôle du verre ont habituellement un certain nombre de postes de contrôle au niveau desquels une bouteille transportée au travers 10 de la machine sera contrôlée, à la recherche de défauts. La machine peut être une machine d'indexage, de type à roue à encoches. Un ou plusieurs parmi ces postes de contrôle comportera un mécanisme de course destiné à déplacer le dispositif de contrôle à partir 15 d'une position haute, rétractée, jusqu'à une position basse, de contrôle. Un tel dispositif de contrôle pourrait être des gabarits spécifiques de bouteilles montés sur un chariot. Le chariot progresse en montant et en descendant sur un système de guidage linéaire. Le 20 chariot est bloqué sur une courroie synchrone qui est supportée par deux poulies. Une des deux poulies est attachée à une tête d'engrenage. La tête d'engrenage est attachée à un servomoteur à aimant permanent qui est alimenté par un amplificateur adéquat. L'assemblage 25 de servomoteur contient un frein à frottement actionné par ressort, libéré de manière électromagnétique. Les machines disposeront d'un bouton d'arrêt d'urgence. Si l'on appuie sur le bouton d'arrêt d'urgence, ou si la machine détecte une situation 30 dangereuse, la machine arrête le mouvement de tous les servomoteurs aussi rapidement que possible, marque une pause, coupe le courant qui retient le frein de moteur dans un état libéré, et libère le dispositif de contact haute tension (les moteurs ne sont pas mis en mouvement lorsque le frein est appliqué). Dans les cas d'arrêt d'urgence, la roue à encoches est au niveau d'une position aléatoire et les mécanismes de course sont retenus au niveau d'une hauteur aléatoire. La roue à encoches peut être déplacée à la main, les mécanismes de course ne le peuvent pas. Dans le cas d'une panne d'électricité, la haute tension cesse d'être disponible pour les servomoteurs, les chariots continuent dans la direction dans laquelle ils se dirigeaient. Le courant qui retient le frein de moteur dans un état libéré se coupe ; le frein se met en prise et l'arbre de moteur arrête de tourner. Il s'agit de la seule situation qui provoque l'arrêt de la rotation de l'arbre de moteur par le frein. Dans l'état de panne d'électricité, la roue à encoches est au niveau d'une position aléatoire, et les mécanismes de course sont retenus au niveau d'une hauteur aléatoire. La roue à encoches peut être mise en mouvement à la main, les mécanismes de course ne le peuvent pas. La machine restera dans cet état jusqu'à ce que l'électricité soit rétablie et que la séquence de démarrage soit initiée. Le frein de la machine empêche la machine de s'endommager elle-même au cours d'une panne d'électricité et facilite un travail sur la machine au cours d'un entretien et d'une installation. Si les mécanismes de course ne disposaient pas de frein, les mécanismes seraient mis en mouvement vers le bas et gêneraient le technicien en ne lui permettant pas de mettre en mouvement la roue à encoches au cours d'une installation (un arrêt d'urgence est recommandé au cours d'une installation). Le problème de la conception actuelle est que les freins ne sont pas fiables. Les freins s'usent, créent de la poussière de frein et tombent en panne. La panne provoque l'interruption de la machine. OBJET DE L'INVENTION Un objet de la présente invention consiste à éliminer l'exigence d'utilisation d'un moteur muni d'un frein interne. D'autres objets et avantages de la présente invention deviendront apparents grâce à la partie suivante de ce mémoire descriptif et grâce aux dessins joints qui illustrent, conformément au mandat de règles de brevet, un mode de réalisation actuellement préféré incorporant les principes de l'invention. L'invention a pour objet une machine destinée à fonctionner sur une bouteille en verre comprenant : un dispositif déplaçable, un moyen destiné à déplacer ledit dispositif déplaçable comportant un servomoteur ayant trois lignes 25 de fil conducteur, un moyen destiné à arrêter la rotation du servomoteur comportant : un arrêt d'urgence, un moyen à résistance de récupération, 30 un premier moyen formant circuit comportant des relais à courant élevé raccordant ledit moyen à résistance de récupération aux trois fils conducteurs de moteur, et un moyen destiné à mettre en fonctionnement ledit moyen à relais à courant élevé lorsque l'arrêt d'urgence est mis en fonctionnement afin d'arrêter la rotation dudit servomoteur ; et un moyen destiné à retenir le servomoteur arrêté au niveau de sa position arrêtée comportant : un moyen d'alimentation en électricité en courant 10 continu, un second moyen formant circuit raccordant deux parmi lesdits trois fils conducteurs de servomoteur audit dispositif d'alimentation en électricité en courant continu, ledit second moyen formant circuit 15 comportant un moyen à relais à courant faible, et un moyen destiné à mettre en fonctionnement ledit moyen à relais à courant faible lorsque la rotation dudit servomoteur a été arrêtée à la suite de la mise en fonctionnement de l'arrêt d'urgence. 20 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma de principe représentant une machine de contrôle de récipients en verre ayant un dispositif de contrôle déplacé par un servomoteur et le 25 circuit de commande destiné à mettre en fonctionnement le moteur dans des modes normal ou d'arrêt d'urgence ; et la figure 2 est un organigramme illustrant le fonctionnement du circuit de commande illustré sur la 30 figure 1. BREVE DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES La figure 1 représente un servomoteur 10 mettant en fonctionnement un coulisseau ou chariot de machine de contrôle 12 qui est déplaçable dans une direction sélectionnée afin de déplacer un dispositif de contrôle 14 entre des positions rétractée et avancée. Au niveau de la position avancée, le dispositif peut effectuer un contrôle souhaité sur une bouteille en verre (non représentée), par exemple. Le servomoteur est un moteur triphasé ayant trois fils conducteurs d'électricité 16 et est mis en fonctionnement en fonctionnement normal ou en arrêt normal par un servoamplificateur 18 qui effectue un profil de déplacement souhaité. Un dispositif d'alimentation en électricité de 5 Volts en CC, 4 A 20 peut être raccordé à deux parmi les trois fils conducteurs d'électricité du servomoteur, lorsqu'une paire de relais à l'état solide à courant faible (LC SSR) 22 sont mis en fonctionnement par le biais de signaux provenant d'un CPL 24. Les trois lignes d'électricité 16 peuvent être raccordées aux trois circuits de courant élevé ayant chacun une résistance de récupération 26, lorsqu'une paire de relais à l'état solide à courant élevé (HC SSR) 28 sont mis en fonctionnement par le biais de signaux provenant du CPL. En se référant à la figure 2, au cours d'un fonctionnement normal/arrêt normal 30, les relais à courant faible à l'état solide 22 et les relais à courant élevé à l'état solide 28 sont "hors tension" 32. Par conséquent, le servomoteur sera commandé de manière classique par le servoamplificateur, par le biais des trois fils conducteurs d'électricité. Au cas où l'arrêt d'urgence 33 est mis en prise, (arrêt d'urgence/pannes d'électricité) 34, l'électricité sera supprimée du servoamplificateur et la commande démarrera un minuteur (démarrage d'un minuteur 36) et le CPL 24 enverra des signaux de commande de relais à l'état solide à courant élevé à la paire de relais à l'état solide à courant élevé 28 afin d'actionner les relais qui raccordent les trois fils conducteurs d'électricité aux résistances de récupération 20, court-circuitant ensemble les trois enroulements de moteur (LC SSR "hors tension"/HC SSR "sous-tension" 38). La force contre-électromotrice créée par le moteur ralentira la sortie de rotation du servomoteur, arrêtant le moteur. Dès que la rotation du moteur a été arrêtée (0,2 seconde se sont-elles écoulées 40, par exemple), les signaux de commande de relais à l'état solide à courant élevé seront supprimés, déconnectant de ce fait les trois résistances de récupération des trois lignes de fil conducteur de moteur. Au même moment, le CPL envoie des signaux de relais à l'état solide à courant faible vers la paire de relais à l'état solide à courant faible, qui se mettent alors en fonctionnement pour raccorder la tension en CC (dispositif d'alimentation en électricité de 5 V en CC/4 A, par exemple) entre deux parmi les trois enroulements de servomoteur pour retenir le moteur où il s'est arrêté (HC SSR "hors tension"/LC SSR "sous tension" 42). Cette conception a les points suivants en sa faveur . Aucune partie en mouvement (si des relais à l'état solide sont utilisés) donc, pas de problèmes 5 d'usure. Des composants passifs (résistances) supportant les courants élevés provoqués par un freinage. Donc, le dispositif d'alimentation en électricité en CC n'a pas besoin d'être dimensionné 10 afin de subir plus de 20 A de courant. Dans la mesure où les freins ont été supprimés du système, le coût du système a été réduit. Dans la mesure où les freins ont été supprimés du système, la fiabilité du système a été 15 augmentée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans 20 pour autant sortir du cadre de l'invention
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Machine destinée à fonctionner sur une bouteille en verre. Un chariot (12) est déplaçable grâce à un servomoteur (10) disposant de trois lignes de fil conducteur (16). La rotation du servomoteur est arrêtée lorsque de l'électricité a été supprimée en court-circuitant des résistances de récupération (26) sur les trois fils conducteurs (16) de moteur. Le servomoteur (10) arrêté est retenu au niveau de sa position arrêtée en raccordant un dispositif d'alimentation en électricité en courant continu (20) à deux parmi les trois servomoteurs (10).
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1. Machine destinée à fonctionner sur une bouteille en verre comprenant : un dispositif déplaçable, un moyen destiné à déplacer ledit dispositif déplaçable comportant un servomoteur (10) ayant trois lignes de fil conducteur (16), un moyen destiné à arrêter la rotation du 10 servomoteur (10) comportant : un arrêt d'urgence (33), un moyen à résistance de récupération (26), un premier moyen formant circuit comportant des relais à courant élevé (28) raccordant ledit moyen à 15 résistance de récupération (26) aux trois fils conducteurs (16) de moteur, et un moyen destiné à mettre en fonctionnement ledit moyen à relais à courant élevé (28) lorsque l'arrêt d'urgence (33) est mis en fonctionnement afin d'arrêter 20 la rotation dudit servomoteur (10) ; et un moyen destiné à retenir le servomoteur (10) arrêté au niveau de sa position arrêtée comportant : un moyen d'alimentation en électricité en courant continu (20), 25 un second moyen formant circuit raccordant deux parmi lesdits trois fils conducteurs (20) de servomoteur audit dispositif d'alimentation en électricité en courant continu (20), ledit second moyen formant circuit comportant un moyen à relais à courant 30 faible (22), etun moyen destiné à mettre en fonctionnement ledit moyen à relais à courant faible (22) lorsque la rotation dudit servomoteur (10) a été arrêtée à la suite de la mise en fonctionnement de l'arrêt d'urgence (33). 2. Machine destinée à fonctionner sur une bouteille en verre selon la 1, caractérisée en ce que ladite machine est une machine de contrôle de bouteille en verre. 3. Machine destinée à fonctionner sur une bouteille en verre selon la 2, caractérisée en ce que ledit dispositif déplaçable est un chariot supportant un dispositif de contrôle.
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G
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G01
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G01N
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G01N 37
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G01N 37/00
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FR2896754
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A1
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PROCEDE DE REDUCTION DE LA DISTANCE DE FREINAGE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE
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L'invention concerne un procédé de réduction active de la distance de freinage d'un véhicule automobile par action simultanée sur la pince et le carrossage des roues avant pendant le roulage. II concerne également un dispositif de mise en oeuvre dudit procédé. Actuellement, les gains potentiels sur la réduction de la distance d'arrêt d'un véhicule automobile en ligne droite sont limités par le potentiel du pneu en transmission d'effort longitudinal. C'est pourquoi une solution existante pour réduire la distance d'arrêt consiste à utiliser d'autres propriétés clu pneu, en particulier à faire travailler le pneu avec un minimum de pince et de carrossage des roues, les valeurs étant prédéfinies par cartographie pour chaque type de pneu. Ainsi, les efforts longitudinaux délivrés par le pneu sont a priori optimaux pour freiner en ligne droite sur une distance minimale, mais leur réglage par cartographie empêche toute adaptation aux conditions de roulage. Pour réduire encore la distance de freinage en augmentant les efforts longitudinaux du pneu, l'invention propose un procédé d'action simultanée sur la pince et le carrossage des roues avant directrices en fonction des conditions de roulage du véhicule, en particulier de l'adhérence. Pour cela, un premier objet de l'invention est un procédé de réduction active de la distance de freinage d'un véhicule automobile équipé d'au moins deux roues directrices et d'un système d'aide à la conduite, caractérisé en ce que, en cas de détection d'une situation d'urgence nécessitant un freinage maximal à partir d'informations venant du conducteur d'une part et liées à l'environnement du véhicule d'autre part, suivie d'une application de l'effort maximal de freinage sur les roues directrices effectuée par le conducteur assisté du système d'aide à la conduite, il comprend une étape de correction des angles des plans de roues directrices, par application simultanée de consignes de pince et de carrossage sur les roues pour obtenir les efforts longitudinaux maximaux délivrés par les pneus et provoquant la décélération maxirnale du véhicule. Selon une caractéristique du procédé, pour le pneu de chacune des roues directrices, il détermine des consignes de pince S et de carrossage p qui rendent maximal l'effort longitudinal total, généré par la dérive due à la pince et au carrossage, et délivré par ledit pneu dans la direction de déplacement du véhicule en sens inverse pour provoquer la décélération du véhicule, ces consignes étant choisies parmi les valeurs établies par cartographie en fonction du type de pneu et de l'adhérence, sachant que la rigidité du pneu en dérive, la rigidité du pneu en carrossage, les efforts maximaux longitudinal et latéral, délivrés par le pneu, sont des données fixées. Un second objet de l'invention est un dispositif de mise en oeuvre du procédé de contrôle, caractérisé en ce qu'il est embarqué sur le véhicule et comprend un calculateur électronique qui reçoit des informations sur le conducteur et sur l'environnement du véhicule, qui détermine les valeurs optimales de la pince et du carrossage de chaque roue et qui commande au moins un actionneur par roue pour piloter les angles de pince et de carrossage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description concernant un véhicule automobile à quatre roues, illustrée par les figures suivantes qui sont : - la figure 1 : une vue schématique de dessus de la position des roues d'un train avant de véhicule automobile en ligne droite ; - la figure 2 : les différents efforts délivrés par un pneu de véhicule automobile en freinage ; - la figure 3 : la représentation d'une ellipse d'adhérence d'un pneu ; - les figures 4a et 4b : deux variantes d'application du dispositif de mise en oeuvre du procédé dans un plan de roue défini par ses trois points de fixation, selon l'invention. Selon l'invention, le procédé de réduction de la distance de freinage d'un véhicule automobile, équipé d'au moins deux roues directrices et d'un système d'aide à la conduite, comporte trois étapes principales, dont une première étape de détection d'une situation d'urgence nécessitant un freinage maximal, à partir d'informations venant du conducteur d'une part et liées à l'environnement du véhicule d'autre part. Les données provenant du conducteur sont par exemple la vitesse d'enfoncement ou l'effort exercé sur la pédale de frein, le temps de passage entre les pédales d'accélérateur et de frein, l'activation du système d'assistance au freinage d'urgence AFU. Les données sur l'environnement sont notamment la distance entre le véhicule et l'obstacle détecté, la vitesse de rapprochement, l'adhérence des pneus sur la route, le temps avant impact, et proviennent par exemple du système d'aide au freinage tel que l'ABS -Anti Blocking System - par l'intermédiaire des remontées de pédale de frein quand la régulation est déclenchée. Une deuxième étape d'application de l'effort maximal de freinage sur les roues avant est effectuée par le conducteur et le système de freinage d'urgence, suivie d'une troisième étape de correction des angles des plans de roues avant, par application de consignes de pince et de carrossage sur les roues avant, ces consignes étant déterminées pour obtenir l'effort longitudinal maximal généré par les pneus et provoquant la décélération maximale du véhicule. Cette correction des angles des plans des roues directrices est réalisée par la commande d'un ou de plusieurs actionneurs. La pince est l'angle que fait le plan de roue par rapport à l'axe longitudinal OX du véhicule dans le plan XOY. Le carrossage est l'angle que fait le plan de roue par rapport à l'axe vertical OZ du véhicule dans le plan YOZ. En considérant le repère orthonormé OXYZ attaché au centre du pneu, comme le montrent les figurel et 2, dont la première est une vue schématique de dessus de la position des roues d'un train avant de véhicule en ligne droite, le pneu délivre d'une part un effort longitudinal Fx selon l'axe OX, dans le plan parallèle à la route dans le sens opposé au déplacement du véhicule et un effort transversal ou latéral F6 , généré par la dérive connue par la valeur de la pince S, selon l'axe OY perpendiculaire à l'axe OX et dans le plan parallèle à la route, dont la résultante est l'effort F total généré par le pneu sans carrossage, et d'autre part un effort latéral FaY généré par le carrossage f3 des roues du train. La direction du vecteur vitesse du véhicule est référencée V. L'effort transversal ou latéral FSY généré par la dérive D est donné par l'équation El suivante : (El) F@=ûDx8 Et l'effort latéral FaY généré par le carrossage R des roues est donné par l'équation E2 suivante : (E2) Fr = ûP x )3 Le véhicule étant équipé généralement d'un système de contrôle de la trajectoire ESP û Electronic Stability Program - et d'actionneurs agissant sur le tenseur du pneu, ou les pneus pouvant être dotés de transpondeurs, les données suivantes sont considérées comme connues : la rigidité du pneu en dérive D, la rigidité du pneu en carrossage P, l'effort longitudinal maximal Fxmax délivré par le pneu selon l'axe OX du repère OXYZ, dans le plan de la roue suivant la direction de déplacement du véhicule, - l'effort transversal maximal Fymax délivré par le pneu selon l'axe OY du repère OXYZ dans le plan de la roue et perpendiculaire à l'axe OX. 10 Ces efforts longitudinal Fxmax et latéral FYmaX maximaux délivrés par le pneu, sont généralement estimés par des capteurs associés au système ESP par exemple. Les potentiels d'accélération et de freinage du véhicule sont différents selon les 15 conditions d'adhérence des pneus sur la route et les efforts longitudinaux et latéraux disponibles sur un pneu sont donnés par l'équation E3 suivante à partir de l'ellipse d'adhérence représentée sur la figure 3 : 20 2 _â s J2 HPX (E3 ) 1 xmax FYmaxavec 0 = arctg FY Fx Ainsi, l'effort longitudinal Fx restant disponible, est donc défini par l'équation E4 suivante : (E4) Fx = Fxmax\ ~ FY max ) 1 F@ de sorte que l'effort total F délivré par le pneu sans carrossage est donné par 25 l'équation E5 suivante : (É5) F :_ IF2x + F@2 Et l'effort longitudinal total F,ong généré par le pneu avec dérive et carrossage, 30 dans la direction du déplacement du véhicule et en sens inverse et qui provoque la décélération du véhicule, est la somme de la poussée de carrossage projetée longitudinalement et de l'effort précédemment calculé, également projeté longitudinalement. Il est donné par l'équation E6 suivante : Fiong = FÇxsinô+Fxcos(8ûe)=ûPx fixsinô+(-\râX+(ûDx6)2 )xcos(8û fi) L'invention consiste à déterminer les valeurs de la pince 8 et du carrossage 13 pour obtenir la valeur maximale de cet effort longitudinal, sachant que la rigidité du pneu D en dérive, la rigidité du pneu P en carrossage, les efforts maximaux longitudinal Fxmax et latéral Fxmax, délivrés par le pneu, sont des données connues et fixées. Ces valeurs optimales de la pince 8 et du carrossage 13 sont choisies parmi les valeurs établies par cartographie en fonction du type de pneu et de l'adhérence, sachant que plus on génère de poussée de carrossage, plus le train des roues doit être pincé. Ces valeurs optimales de pince 8 et de carrossage R servent de consignes pour la commande des angles des plans de roues avant directrices. Ce procédé de réduction de la distance de freinage est mis en oeuvre par un dispositif embarqué sur le véhicule et composé notamment d'un ou plusieurs actionneurs pilotés par un calculateur électronique, soit dédié au procédé lui-même, soit appartenant au système d'aide à la conduite pour le contrôle du freinage ou de l'anti-patinage des roues par exemple. Ce calculateur électronique reçoit des informations sur le conducteur et sur l'environnement du véhicule, et détermine simultanément les valeurs optimales de la pince et du carrossage de chaque roue. Selon une première variante, le dispositif mis en oeuvre sur un véhicule classique, avec direction à crémaillère, ou de type Steer-By-Wire à roues liées ou avec colonne de direction classique, comporte un actionneur par roue pour piloter simultanément les angles de pince et de carrossage imposés. Sur la figure 4a sont représentés d'une part l'axe Ac de pivot de la roue pour le carrossage et d'autre part l'axe de pivot AB de la roue pour le braquage en mode normal, soit en braquage classique, qui se coupent perpendiculairement au point d'attache PM du moyeu, et le plan de roue est alors défini par ses trois points de fixation, le point d'attache PB de la biellette de direction, le point d'attache PM du moyeu et celui PA de l'actionneur. Le positionnement de ces trois points est imposé par les cinématiques de braquage en mode normal et la cinématique de freinage d'urgence, les angles de carrossage f3 et de pince 8 étant couplés selon l'invention. Ainsi le point PB d'application de la biellette se trouve sur l'axe A de pivot de la roue en situation d'urgence, en pointillés, qui fait un angle p avec l'axe Ac de pivot de la roue pour le carrossage en braquage classique, cet angle p étant imposé par le mode en situation d'urgence et défini à partir de la pince 8 et du carrossage 33 par l'équation E7 suivante : (E7) tan (p) = sin (S) / sin (13) Le point d'application PA de l'actionneur de carrossage piloté selon le procédé de l'invention est placé sur un axe DA de la roue, qui fait un angle v avec l'axe de pivot AB de la roue pour le braquage, défini pour obtenir l'effet de carrossage 13 induit lors du braquage. Les angles v et p sont définis par l'implantation des actionneurs. Selon une seconde variante, le dispositif de mise en oeuvre du procédé sur un véhicule automobile équipé d'une direction de type Steer-By-Wire à braquage gauche-droite découplé, qui comporte déjà un actionneur dédié au pilotage de la pince, comprend de plus un actionneur dédié au pilotage du carrossage pour découpler les deux degrés de liberté. Sur la figure 4b sont représentés d'une part l'axe Ac de pivot de la roue pour le carrossage et d'autre part l'axe de pivot AB de la roue pour le braquage en mode normal sur lequel est situé le point d'application PAP de l'actionneur dédié au pilotage de la pince, ces axes se coupant perpendiculairement au point d'attache Pm du moyeu, ainsi que le point d'application PAC de l'actionneur de carrossage qui va se trouver sur l'axe Ac de pivot de la roue pour le carrossage. D'après un exemple numérique extrait d'une cartographie établie pour un pneu de caractéristiques suivantes : rigidité en dérive D=1350 N/ rigidité du pneu en carrossage P=D/2 effort longitudinal maximal délivré par le pneu Fxmax = 10 000 N effort transversal maximal délivré par le pneu Fvmax = 9 000 N - adhérence correspondant à une piste mouillée il = 0.5 l'effort total longitudinal sera maximal pour un carrossage de 30 et une pince de 1,2 , soit un angle p égal à 2 . Cet effort longitudinal vaut alors 10 188 N, ce qui est supérieur à 10 000 N obtenu sans pince ni carrossage, et permet un gain en distance d'arrêt de 1,45 mètre. Grâce à l'invention, la distance d'arrêt d'un véhicule automobile, lors d'un freinage en ligne droite, est sensiblement réduite par augmentation des efforts longitudinaux délivrés par les pneus des roues directrices obtenue par action simultanée sur la pince et le carrossage des roues. 6
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L'invention concerne un procédé de réduction active de la distance de freinage d'un véhicule automobile équipé d'au moins deux roues directrices et d'un système d'aide à la conduite, caractérisé en ce que, en cas de détection d'une situation d'urgence nécessitant un freinage maximal à partir d'informations venant du conducteur d'une part et liées à l'environnement du véhicule d'autre part, suivie d'une application de l'effort maximal de freinage sur les roues directrices effectuée par le conducteur assisté du système d'aide à la conduite, il comprend une étape de correction des angles des plans de roues directrices, par application simultanée de consignes de pince (delta) et de carrossage (beta) sur les roues pour obtenir les efforts longitudinaux maximaux délivrés par les pneus et provoquant la décélération maximale du véhicule. Elle concerne aussi un dispositif de mise en oeuvre.
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1. Procédé de réduction active de la distance de freinage d'un véhicule automobile équipé d'au moins deux roues directrices et d'un système d'aide à la conduite, caractérisé en ce que, en cas de détection d'une situation d'urgence nécessitant un freinage maximal à partir d'informations venant du conducteur d'une part et liées à l'environnement du véhicule d'autre part, suivie d'une application de l'effort maximal de freinage sur les roues directrices effectuée par le conducteur assisté du système d'aide à la conduite, il comprend une étape de correction des angles des plans de roues directrices, par application simultanée de consignes de pince (â) et de carrossage (f3) sur les roues pour obtenir les efforts longitudinaux maximaux délivrés par les pneus et provoquant la décélération maximale du véhicule. 2. Procédé de contrôle selon la 1, caractérisé en ce que, pour le pneu de chacune des roues directrices, il détermine des consignes de pince (â) et de carrossage (13) qui rendent maximal l'effort longitudinal total, généré par la dérive due à la pince et au carrossage, et délivré par ledit pneu dans la direction de déplacement du véhicule en sens inverse pour provoquer la décélération du véhicule, ces consignes étant choisies parmi les valeurs établies par cartographie en fonction du type de pneu et de l'adhérence, sachant que la rigidité du pneu (D) en dérive, la rigidité du pneu (P) en carrossage, les efforts maximaux longitudinal (Fxmax) et latéral (Fymax), délivrés par le pneu, sont des données fixées. 3. Procédé de contrôle selon la 1, caractérisé en ce que les données provenant du conducteur sont par exemple la vitesse d'enfoncement ou l'effort exercé sur la pédale de frein, le temps de passage entre les pédales d'accélérateur et de frein, l'activation du système d'assistance au freinage d'urgence et les données sur l'environnement sont notamment la distance entre le véhicule et l'obstacle détecté, la vitesse de rapprochement, l'adhérence des pneus sur la route, le temps avant impact, provenant par exemple du système d'aide au freinage équipant le véhicule. 4. Dispositif de mise en oeuvre du procédé de contrôle selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est embarqué sur le véhicule et comprend un calculateur électronique qui reçoit des informations sur le conducteur et sur l'environnement du véhicule, qui détermine simultanément les valeurs optimales de la 8 pince et du carrossage de chaque roue et qui commande au moins un actionneur par roue pour piloter les angles de pince et de carrossage. 5. Dispositif de mise en oeuvre selon la 4, caractérisé en ce que, sur un véhicule classique, avec direction à crémaillère, ou de type Steer-By-Wire à roues liées ou avec colonne de direction classique, il comporte un actionneur par roue pour piloter simultanément les angles de pince (6) et de carrossage (p) imposés, en ce que le point (PB) d'application de la biellette se trouve sur l'axe (Au) de pivot de la roue en situation d'urgence, qui fait un angle (p) avec l'axe (As) de pivot de la roue pour le carrossage en braquage classique, cet angle (p) étant imposé par le mode en situation d'urgence et défini à partir de la pince (S) et du carrossage (R) par l'équation suivante : tan (p) = sin (6) / sin (R) et en ce que le point d'application (PA) de l'actionneur de carrossage piloté est placé sur un axe (AA) de la roue, qui fait un angle (v) avec l'axe de pivot (AB) de la roue pour le braquage, défini pour obtenir l'effet de carrossage (13) induit lors du braquage. 6. Dispositif de mise en oeuvre du procédé de contrôle selon la 4, caractérisé en ce que, sur un véhicule automobile équipé d'une direction de type Steer-By-Wire à braquage gauche-droite découplé, qui comporte déjà un actionneur dédié au pilotage de la pince, il comprend de plus un actionneur dédié au pilotage du carrossage pour découpler les deux degrés de liberté.
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FORME AERODYNAMIQUE DE CARROSSERIE CHAPEAUTANT UNE PARTIE BASSE DE CABINE DE CONDUITE D'UN VEHICULE ROUTIER DE TRANSPORT DE MARCHANDISES
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L'invention est une forme aérodynamique de carrosserie rigide, fixe et non réglable, chapeautant la partie basse de cabine d'un véhicule tractant de transport routier de marchandises. L'aérodynamisme des véhicules a un rôle majeur dans la consommation d'énergie et la pollution atmosphérique qui en découle. La pénétration dans l'air représente ainsi de 40 à 60 % de la consommation de carburant d'un poids lourd (Nasa/TP-1999-206574, NEA Transport research and training/BEET) à vitesse commerciale. io Scania CV AB confirme ce fait en estimant, pour un ensemble articulé caréné et optimisé (Tony Sandberg-Heavy truck modeling for fuel consumption simulations and measurements-2001), un Cx de 0,56 ce qui induit à 90km/h une résistance aérodynamique de l'ordre de 60 kW (82Ch soit environ 151/100km à 190 g/kW.h) . Sur les unités routières de 15 grands volumes, ayant des dépassements importants de carrosserie, le Cx peut atteindre 0,70 et la résistance aérodynamique à la même vitesse peut monter à 80 kW (110Ch soit 201/100 km). Et la face avant de l'unité routière peut à elle seule en être responsable de 50%, si carénée, à 82 %, dans le cas contraire, (SAE 801403) de cette déperdition due à 20 l'air. La face avant, donc la cabine de conduite et ce qui la surplombe, reste avant tout un point crucial dans l'amélioration de la pénétration dans l'air des unités routières. Le designer Colani, dans les années 70- 25 80, s'est justement intéressé aux formes du poste de pilotage d'une motrice. Il réussit à faire fondre le Cx d'un ensemble articulé jusqu'à 0,38 au prix de formes particulièrement torturées et d'une perte de place de la cabine de conduite. Un tel Cx apporte une économie d'environ 5 1/100 km à 90 km/h, soit annuellement 6000 litres de carburant (soit 30 environ 18 tonnes ou 9000 m3 de CO2) sur une unité routière (source Comité National Routier). Or les connaissances de l'aérodynamique démontrent justement que des formes douces sont plus propices à un bon Cx que des formes anguleuses (un avion de ligne moderne a un Cx de l'ordre de 0,015, une automobile moderne, de l'ordre de 0,24 ). Il 35 convient de trouver une solution d'économie d'énergie sur la face avant de l'unité routière de transport, et donc pour la cabine de conduite et ce qui la surplombe, via l'écoulement gazeux. Actuellement parallélépipédiques pour une raison de facilité d'installation du pilote, les cabines de conduite de certaines machines ont pourtant bénéficié d'améliorations conséquentes. Ainsi elles ont quelquefois une forme de déflection supérieure intégrée. La cabine étant majoritairement plus basse que la carrosserie suiveuse, l'usage de déflecteurs sur sa face supérieure est courant. Ces déflecteurs io positionnés pour améliorer la circulation de l'air au-dessus la cabine conducteur existent sous différentes formes mais sont généralement articulés autour d'une charnière ou d'un axe horizontal perpendiculaire au sens de déplacement de l'unité routière (FR 2 769 572, EP 1 031 497). Si ces systèmes ont des efficacités reconnues, ils souffrent de trois 15 graves défauts : celui de canaliser l'air majoritairement au-dessus du train de véhicule, celui de dégrader leur propre efficacité pour pouvoir être adaptable en hauteur et surtout d'offrir une efficacité aérodynamique toute relative (SAE 2000-01-3500). De plus, il convient que le système proposé soit efficace dans le cas de vents latéraux, la 20 même ou certains déflecteurs actuels voient leur efficacité s'effondrer (SAE 2003-01-3376). La résistance aérodynamique étant proportionnelle à la surface frontale multipliée par le Cx, il semble intéressant d'utiliser une forme 25 frontale du véhicule tractant non réglable mais bénéfiquement profilée (un delta de Cx de 0.1 correspondant de 2 à 31/100km), plutôt que de dégrader la forme optimum pour diminuer la surface frontale avec par exemple une carrosserie suiveuse à hauteur variable. De plus les lois de la mécanique des fluides font que l'air dévié au-dessus du véhicule voit 30 sa vitesse accélérée, alors que l'air passant sous le véhicule est ralenti par les obstacles qu'il rencontre et par la proximité du bitume. Au bilan il apparaît que le profil de dépression d'air qui suit la paroi arrière du dernier véhicule, est excessivement centré sur tiers haut du plan arrière et d'une amplitude augmentée par la non-équivalence de ces deux flux ( 35 EERE - Heavy Véhicle Systems Optimisation-2004 Annual report û p61). L'air étant accéléré plus que de raison, tout obstacle entraîne des frottements de l'air, frottements nécessitant une puissance pour les contrer proportionnelle au cube de la vitesse. La vitesse relative de l'air sur le plan supérieur de l'unité routière étant différente de celui de l'air sur les plans latéraux, il va y avoir formation sur les arrêtes longitudinales du plan supérieur de la carrosserie, de vortex consommateurs d'énergie (EERE - Heavy Véhicle Systems Optimisation-2004 Annual report-p64). Il convient donc que la face avant répartisse de manière homogène l'air repoussé par la carrosserie entre les flans latéraux de carrosserie et le flan supérieur. Ces flux étant io plus équilibrés, il va en résulter une dépression diminuée de la face arrière dont l'impact n'est pas négligeable (SAE 2005 - 01- 3513). Si (fig.1 à 4) la partie basse (1) de la cabine est la prérogative des constructeurs de motrices qui ne produisent actuellement celle ci 15 qu'avec des formes de pseudo-parallélépipèdes rectangles, l'espace au-dessus de la partie basse de cabine (1) est utilisable pour optimiser l'aérodynamisme global à un coût acceptable. Partant de ces constatations, il semble intéressant d'avoir une forme haute (3) de face avant de véhicule, chapeautant la forme basse de cabine (1), optimisée 20 aérodynamiquement et occultant le dépassement frontal de carrosserie (2) vis à vis de la partie basse de cabine (1), cette partie basse étant caractérisée en ce qu'elle possède le poste de pilotage. Dans le cas d'unité routière ou d'un véhicule isolé, ceux ci peuvent être équipés de cabine abaissée (hauteur du pavillon au sol d'environ 2.70 m) voir de 25 cabine à faible hauteur de plancher (dite low entry ; hauteur environ 2,3m) faisant office de la partie basse de cabine (1). Il peut donc y avoir entre le plan supérieur de la partie basse de cabine (1) et celui de la carrosserie (2) entre lm et 1,70 m (dans le cas de l'harmonisation européenne 96/53/CE à 4m de hauteur maximum) pour une demi-largeur 30 de caisse de 1,00 à 1,30 m. La forme la plus aérodynamique étant celle d'une goutte d'eau, cette forme est assimilable, au sens de l'avancement, à une demi-sphère soit deux quarts de sphère accolés, suivie d'un cône. Il paraît donc intéressant de traduire cette forme de quart de sphère haute sur la face avant d'un véhicule de transport de marchandises pour la face 35 d'attaque de la masse d'air passant au-dessus de la forme inférieure de cabine (1) et précédant la carrosserie suiveuse (2). Qui plus est la demi-largeur de la carrosserie (2) étant d'une grandeur à peu prés équivalente, à la hauteur restante, un pseudo quart de sphère de rayon constant peut s'inscrire au-dessus de la partie inférieur de cabine (1) moyennant un rayon adéquat et un centre judicieusement choisi. L'invention est une forme aérodynamique de carrosserie rigide, fixe et non réglable, chapeautant la partie basse de cabine d'un véhicule tractant de transport routier de marchandises. io Les figures 1 et 3 représentent des véhicules automobiles de transport de marchandises pourvus d'une partie basse de cabine (1), de la forme haute de cabine (3), et d'une carrosserie (2) suiveuse, vu de coté, pris au sens normal de l'avancement (A) du véhicule en phase de transport. Les figures 2 et 4 représentent respectivement ces mêmes 15 véhicules des figures 1 et 3, vu de dessus. Les figures 3 et 4 représentent la même forme (3) situe au-dessus du volume de la partie basse de cabine (1) équipé des deux zones spécifiques (7,8). Les figures 1 et 2 représentent la forme haute aérodynamique de cabine (3) dans une configuration n'ayant aucune de ces deux zones. 20 La forme présentée comme haut de cabine (3), chapeaute la partie basse de cabine (1), celle ci étant dévolue à la conduite, et est positionnée frontalement devant la carrosserie (2) dépassant verticalement de cette partie basse (1). Elle (3) peut prendre deux modes 25 d'installation sur un véhicule routier de transport de marchandises : - soit elle (3) est intégrée, par construction, ou par ajout à la partie basse de cabine (1) d'un élément haut. Dans ces cas ci la forme (3) peut libérer ou non de l'espace pour l'intérieur de la cabine de pilotage pour offrir un aménagement à l'utilisateur. 30 - soit elle (3) est le fait d'un déflecteur aérodynamique maintenu mécaniquement par la partie basse de cabine (1). Dans ce cas la forme (3) peut être maintenue en position par ancrage direct ou via un quelconque support sur la partie basse de cabine (1). 35 Dans ces deux cas la forme haute (3) est solidarisée à la partie basse de cabine (1) et donc ne gêne ni son amortissement propre, ni son5 basculement pour des opérations d'accès au moteur. Dans le cas présenté, elle (3) est intégrée à la partie inférieure de cabine (1), sans découpe de celle ci, par exemple par soudure de le la partie haute (3) aérodynamique sur une cabine basse (1) à pavillon pseudo plat. Néanmoins, la forme décrite (3) s'applique à toute forme de partie basse de cabine (1) qu'elle soit parallélépipédique ou non, que la partie basse (1) ait un pavillon ou non, et que ce pavillon soit plat ou non. L'invention s'applique à tout véhicule de type poids lourds, aussi bien à une motrice dénommée tracteur devant être attelé via une sellette à lo un ou plusieurs véhicules carrossés, tels qu'un ensemble articulé ou un train double, qu'à une motrice équipée d'une carrosserie, couramment dénommé porteur . C'est ce dernier cas qui est ici développé. La forme aérodynamique haute (3) est composée d'un, comme 15 dans le cas présenté, ou plusieurs éléments. Tous ces éléments sont fait dans des matériaux rigides qui peuvent être par exemple métalliques plastiques ou de structure composite. Destinée à être le moins résistant à l'air possible, la forme haute (3) pourra se voir appliqué en surface tout produit, tel que des peintures ou des un gel-coats sur sa face extérieure 20 afin de favoriser l'écoulement gazeux. La forme haute (3) est par construction fixe, puisque liée à la partie basse de cabine (1), non réglable puisque rigide et non pourvue d'articulation. Comme décrit précédemment, un pseudo quart de sphère peut 25 trouver sa place au-dessus une partie basse de cabine sur un véhicule de transport routier de marchandises. Ainsi (fig.1 à 4) la forme haute aérodynamique (3) chapeaute la partie basse de cabine (1) et est caractérisée en ce qu'elle possède une zone frontale (4), c'est à dire une carrosserie située le plus en avant dans le sens de déplacement du 30 véhicule (A), décrivant un morceau de sphère de rayon R et de centre C. Le rayon R peut prendre toute valeur entre 0,90m et 1,60m, sachant que pour des carrosseries courantes de 2,5m de largeur, un rayon R compris entre 1,10 m et 1,40 m sera préférable. Le centre C de la zone frontale (4) se situe, au sens du déplacement (A), après la zone frontale (4) et sur 35 la médiane (9), cette dernière étant le plan vertical parallèle à l'avancement (A) coupant la partie basse de cabine (1) en son milieu. La position du centre C est limitée horizontalement, coté carrosserie (2) suiveuse par la limite arrière basse (11) c'est à dire le plan vertical arrière de cabine de conduite (1) perpendiculaire à l'avancement (A). Si le point C peut se trouver en tout point du plan de la médiane (9) en avant de la limite arrière basse (11), une position trop avancée entraînera un dépassement de la forme haute (3) du plan avant de cabine basse (10). Ce dépassement sera pris en compte dans la longueur totale du véhicule. Il convient donc que la forme haute (3) ne doit dépasse en aucun cas le front (10) de la partie basse de cabine (1) pour éviter une io perte de longueur de carrosserie (2) sous l'effet de la réglementation. Pour cela le point C devra donc se trouver avec un retrait d'une distance supérieur ou égale à R du front (10) de la partie basse de cabine (1). Enfin pour que le déflecteur (3) possède une zone frontale (4), le point C ne doit pas se situer verticalement à une distance supérieure au rayon R 15 sous la hauteur maximale de la partie basse de cabine (1). La zone frontale (4), tant qu'elle se trouve à une hauteur supérieure au plan horizontal passant par C, est limitée verticalement par la rencontre (fig.1) avec la partie basse de cabine (1). Si cette condition n'est pas remplie (fig. 3), la limite basse de la zone frontale (4) est ce même plan 20 horizontal passant par C. Si ( fig.l à 4) la zone frontale (4) peut s'étendre jusqu'au plan vertical perpendiculaire à l'avancement passant par le centre C, elle va alors décrire sur ce plan un arc de cercle qui ne sera que peu propice à 25 l'aérodynamisme dans le cas des carrosseries (2) suiveuses qui ont majoritairement une forme de parallélépipède rectangle. Afin d'adapter la forme suivant la zone frontale (4) à la forme de la carrosserie (2) dépassant verticalement au-dessus de la cabine de conduite (1), il peut être intéressant de réduire la zone frontale (4) et de donner, dans le plan 30 vertical perpendiculaire à l'avancement passant par C, un contour de forme similaire, à des facteurs d'échelle prés, au contour du dépassement frontal de la carrosserie (2) suiveuse. Ainsi il est donc défini (fig.l à 4) la ligne de fuite (6), carrosserie au contour sur le plan vertical perpendiculaire à l'avancement passant par C, celle ci (6) étant, 35 à une échelle prés, similaire au contour frontal de la carrosserie (2) dépassant de la partie basse de cabine (1). La ligne de fuite (6) trouve donc sa limite inférieure au contact la partie basse de cabine (1). L'échelle peut être comprise entre 1 /2 et 1,1/1 vis à vis de la forme de la carrosserie (2) dépassant frontalement la partie basse de cabine (1). Dans le cas ou le centre C ( fig. 1 et 2), et donc la ligne de fuite (6) se situe dans le plan de limite arrière basse (11), il sera plus efficace que l'échelle se trouve proche de 1 pour que la forme haute (3) épouse au plus juste la forme du dépassement frontale de la carrosserie (2) de la partie basse de cabine (1). Quand (fig. 3 et 4 ) la ligne de fuite (6) est distante de la limite arrière basse (11), elle peut tirer avantage io aérodynamiquement d'une échelle sus cité compris entre 0,5 et 1,1. L'échelle précédemment citée correspondant à la taille de la ligne de fuite (6) sur la taille du dépassement frontal de carrosserie (2) sus cité. Du fait de l'aboutissement (fig. 1 à 4) de la zone frontale (4) sur le 15 plan de ligne de fuite (6), la forme d'arc de cercle de la zone frontale (4) sur ce plan sera donc complètement différente de la forme courante de la ligne de fuite (6). Il convient de créer une solution pour préserver l'aérodynamisme global de la forme aérodynamique haute (3). Ainsi il est possible de réduire la taille la zone frontale (4) coté carrosserie (2) 20 jusqu'à un plan vertical perpendiculaire au déplacement et de créer entre celle ci (4) et la ligne de fuite (6) une partie carrossée dite zone d'adaptation (5). La zone d'adaptation (5) est donc limitée, au sens de l'avancement (A), vers l'avant par la zone frontale (4) et vers l'arrière par la ligne de fuite (6), faisant la jonction de carrosserie de manière 25 libre entre celles ci (4,6). Verticalement, elle est limitée vers le bas par les même critères que la zone frontale (4), à savoir (fig. 1) par le contact avec la partie basse de cabine (1) tant que cela s'effectue au-dessus du plan horizontal passant par C, et dans le cas ou cette condition n'est pas remplie ( fig.3), par ce même plan. La zone d'adaptation (5) peut 30 prendre selon l'axe de déplacement (A) toute dimension à condition qu'elle soit inférieure ou égale à 0,5 fois le rayon (R) de la zone frontale (4). Afin de préserver une attaque sphérique de la masse d'air par la forme haute aérodynamique (3), tout en préservant une zone de jonction (5) aérodynamiquement peu dégradante, la dimension selon A est 35 préférablement comprise entre 0,2 et 0,40 fois le rayon (R). Si la zone de jonction peut avoir toute forme à condition de respecter ses propriétés de jonctions sur la zone frontale (4) et la ligne de fuite (6), il sera bien sur préférable que la forme évolue progressivement de la forme de la zone qui précède vers la forme de la ligne de fuite (6) afin d'être optimum aérodynamiquement. Si le centre C ne se trouve pas (fig. 3 et 4) dans le plan de limite arrière de cabine (11), l'espace entre la ligne de fuite (6) et la carrosserie suiveuse (2) peut être supérieur à l'espace entre la partie basse de cabine (1) et cette même carrosserie (2). Ce dernier espace, s'il est nécessaire lo pour éviter que la cabine (1,3) n'entre dans un contact destructif avec la carrosserie suiveuse (2), ne doit pas être non plus trop important faute de quoi l'aérodynamisme global sera dégradé, et ce d'autant plus que le vent latéral sera important. Dés lors, il peut être bon de carrosser l'espace compris entre la ligne de fuite (6) et le plan de limite arrière de 15 cabine (11), par une zone arrière (7). Verticalement vers le bas ( fig. 3), elle (7) se limite au contact avec la partie basse de cabine (1), ou si elle la dépasse latéralement, dans le plan horizontal passant par l'extrémité haute de partie basse de cabine (1). Cette zone arrière (7) est donc une carrosserie (fig. 3 et 4). Afin d'être optimum aérodynamiquement, le 20 contour de la zone arrière (7) dans le plan limite arrière de cabine (11) gagnera à être similaire en forme et en taille, au contour de la carrosserie (2) dépassant frontalement de la partie basse de cabine (1). La ligne de fuite (6) ayant dés lors une forme de contour similaire à la zone arrière (7) dans le plan de limite arrière de cabine (11), si la carrosserie (2) est 25 pseudo parallélépipédique, la zone arrière (7) le sera aussi. (fig.4) La zone arrière (7) aura donc des flans latéraux, qui, du fait de l'échelle de la ligne de fuite (6), auront avec le prolongement des flans latéraux de carrosserie (2) un angle a . Le même phénomène (fig.3) se passera avec le plan supérieur de la zone arrière (7) vis à vis du prolongement du plan 30 supérieur de carrosserie (2), induisant un angle R . (fig.3 et 4) a et R sont compris entre -15 degrés et 30 degrés, un angle négatif traduisant une ligne de fuite (6) avec une échelle supérieure à 1. Afin d'obtenir un aérodynamisme optimum ces angles devront être compris entre 0 et 18 degrés. 35 Si la zone frontale (4), et de la zone d'adaptation (5) si elle existe, se trouve limité en un quelconque point par le plan horizontal passant par C, cela traduit qu'il existe un espace en amont de la ligne de fuite (6), qui n'est pas de carrossé entre la zone frontale (4) et la partie basse de cabine (1). Dés lors, pour effectuer la jonction de carrosserie entre les deux zones précédemment citées (4,5) et la partie basse de cabine (1), il est possible de définir entre ces zones (1,4,5) pour la forme haute aérodynamique (3) une zone de jonction verticale (8). Afin de préserver la résistance à l'air de la forme haute (3), cette zone de jonction verticale io (8) possède une forme de demi-tube de rayon R précédant son centre C, situé en avant, au sens du déplacement (A) du plan vertical perpendiculaire à l'avancement (A) passant par C. Le centre de la zone de jonction de rayon R est la ligne verticale intersection du plan de la médiane (9) avec le plan vertical à l'avancement (A) passant par C. La 15 limite verticale de cette nouvelle zone (8) est donc d'un coté le plan horizontal passant par C et de l'autre la partie basse de cabine (1). Ainsi à la jonction de la zone d'adaptation verticale (8) et de la zone frontale (4), ces deux zones ont une forme dans le plan horizontal de centre C une jonction idéale puisque qu'elles ont le même rayon R, et le même 20 centre C. Si la forme haute de carrosserie (3) est intégrée à la partie basse de cabine (1), il se peut que la forme haute (3) offre dans son espace intérieur un espace de vie à l'utilisateur du véhicule. Cette solution est envisageable pour toute forme haute de carrosserie (3) effectuant la 25 jonction avec le plan de limite arrière (11). Dans ces hypothèses, la forme haute de carrosserie (3) possédera dans le plan de limite arrière (11) une carrosserie occultant l'intégralité de l'intérieur du contour de la zone arrière (7) à l'intersection avec ce plan (11) 30 35
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L'invention décrit une forme haute aérodynamique de carrosserie (3), chapeautant la partie basse de cabine (1) d'un véhicule routier de transport de marchandises, destinée à minimiser la résistance de l'air à l'avancement d'un tel véhicule à vitesse commerciale. La forme haute (3) est constituée d'une zone frontale (4) décrivant la forme d'un morceau de sphère de rayon R et de centre C , ce dernier se trouvant sur le plan de la médiane (9) . Afin de s'adapter à la forme de la carrosserie suiveuse (2), la forme haute (3) peut se voir appliquer une zone d'adaptation (5) et une ligne de fuite (6) ne s'inscrivant plus dans la forme de sphère . Si la ligne de fuite (6) n'est pas dans le plan de limite arrière de cabine (11), la forme de carrosserie haute (3) peut se voir prolongée, coté carrosserie suiveuse (2), par une zone arrière (7) . Cette même zone (7) peut être occultée dans le plan de limite arrière (11).
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Revendications 1 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie rigide, fixe et non réglable, de face avant d'un véhicule routier automobile de transport de marchandises, venant chapeauter une partie basse de cabine (1) contenant le poste de pilotage, la dite forme de carrosserie haute (3) pouvant être le fait soit d'une forme intégrée à la cabine, soit d'un déflecteur aérodynamique, étant située en amont de la carrosserie (2) au sens du déplacement normal du véhicule (A), étant solidaire de la partie io basse de cabine (1), caractérisée en ce que la forme haute (3) décrit dans une zone frontale (4) une forme assimilable à un morceau de sphère de rayon R, et de centre C, ce dernier étant positionnable en tout point de la médiane (9) de la partie basse de cabine (1), en ce que cette zone frontale (4), prenne fin au maximum, au sens de l'avancement (A), sur 15 le plan vertical perpendiculaire à l'avancement passant par C qu'elle précède, et en ce que la zone frontale (4) prenne fin au plus bas avec la rencontre de la carrosserie de la partie base de cabine (1) si celle ci est supérieure au plan horizontal passant par C, et dans le cas contraire, sur ce même plan. 20 2 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon la 1 caractérisée en ce que le rayon R de la zone frontale (4) soit compris entre 0,90 met 1,60 m. 25 3 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon l'une des 1 à 2 caractérisée en ce que selon l'axe d'avancement du véhicule (A), le centre C, positionné dans le plan de la médiane (9) se situe à une distance supérieure ou égale au rayon R de la limite de l'avant (10) de la partie basse de cabine (1) et en ce que le même centre 30 C se situe en amont du plan de limite arrière de cabine (11). 4 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que dans le plan vertical perpendiculaire à l'avancement (A) passant par C, la carrosserie décrive 35 la ligne de fuite (6), carrosserie au contour identique à une échelle présau dépassement frontal de la carrosserie (2) vis à vis de la partie basse de cabine (1), et en ce que l'échelle sus citée soit comprise entre 1 /2 et 1,1/1. 5 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon la 4 caractérisée en ce qu'il existe une zone d'adaptation (5) au contact avec la ligne de fuite (6) empiétant sur la zone frontale (4), cette zone d'adaptation (5) ayant une carrosserie de forme libre assurant la jonction entre la carrosserie zone frontale (4) et celle de la ligne de fuite (6), en lo ce qu'elle a avec la zone frontale (4) une ligne de jonction selon un plan vertical perpendiculaire a l'avancement (A) et en ce que cette zone d'adaptation (5) mesure, selon l'axe normal de déplacement du véhicule (A), une dimension inférieure ou égale à 0,5 fois le rayon R. 15 6 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon l'une des 4 à 5 caractérisée en ce que, le plan de ligne de fuite (6) étant non confondu dans le plan de limite arrière de cabine (11), la forme haute de cabine (3) après la ligne de fuite (6), soit carrossée en direction de la carrosserie (2) par une zone arrière (7) jusqu'au plan de limite 20 arrière de cabine (11). 7 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon la 6 caractérisée en ce que le contour de la zone arrière (7), à l'intersection du plan vertical arrière de cabine (11), ait une forme et une taille 25 similaire au contour du dépassement frontal de la carrosserie (2) vis à vis de la partie basse de cabine (1). 8 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon l'une des 6 à 7 caractérisée en ce que la zone arrière (7) soit 30 assimilable à un pseudo parallélépipède dont les faces latérales offrent des angles a avec les prolongements des flancs latéraux de carrosserie (2) et dont le plan supérieur offre un angle j3 avec le prolongement du plan supérieur de carrosserie (2), et en ce que a et f3 aient des angles distinctifs compris entre -15 degrés et 30 degrés. 35 9 - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce qu il existe une zone d'adaptation verticale (8) située en avant du plan vertical perpendiculaire au sens de l'avancement (A) passant par C, quand la jonction des carrosseries de la forme haute (3) n'est pas intégrale sur la partie basse de cabine (1) en amont de ce même plan et en ce que cette zone d'adaptation verticale (8) est une carrosserie décrivant un demi-tube vertical de rayon R, orientée vers l'avant vis à vis de son centre, ce dernier étant la droite résultante de l'intersection de la médiane (9) avec le plan vertical perpendiculaire io à l'avancement (A) passant par C. - Forme haute (3) aérodynamique de carrosserie selon l'une des 1 à 9 caractérisée en ce que si la forme haute de carrosserie (4) est carrossée jusqu'au plan de limite arrière de cabine (11), possède une carrosserie dans ce plan (11) de forme interne du contour de la zone arrière (7) dans ce plan (11) et fixée en ce même plan à la forme haute (3).
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B
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B62
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B62D
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B62D 35,B62D 33
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B62D 35/00,B62D 33/00,B62D 33/06
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FR2897892
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A1
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PARTIE DE MOTEUR A EXPLOSION COMPORTANT UNE TURBINE
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La présente invention concerne, de façon générale, le domaine des moteurs à explosion dotés de 5 turbocompresseurs. Plus particulièrement, l'invention concerne une partie de moteur à explosion comportant : - au moins une chambre de combustion ; une turbine dotée d'un rotor tournant à 10 l'intérieur d'une zone de rotor selon un axe de turbine, le rotor possédant des pales d'entrainement du rotor ; - des conduites d'échappement de gaz brûlés provenant d'une ou plusieurs chambre(s) de combustion, lesdites conduites d'échappement étant reliées à ladite 15 turbine de telle manière que les gaz brûlés transitant par ces conduites d'échappement débouchent dans la zone de rotor et soient dirigés vers le rotor afin de l'entraîner à rotation selon l'axe de turbine. Il est à noter que le terme zone de rotor 20 utilisé dans la présente description désigne une zone intérieure d'un carter de turbine dans lequel tourne le rotor (c'est-à-dire la turbine). La zone de rotor est délimitée périphériquement par le carter de turbine, ainsi le terme zone de rotor doit être compris comme 25 étant la zone intérieure du carter de turbine. Afin d'augmenter la puissance motrice d'un moteur à explosion, il est connu de chercher à augmenter la quantité de comburant et de carburant admise dans une chambre de combustion dudit moteur, donc la densité du 30 mélange comburant carburant. Pour cela, on utilise généralement un turbocompresseur c'est à dire une turbine chargée de collecter de l'énergie mécanique dans des gaz d'échappement du moteur couplée à un compresseur chargé d'échappement du moteur couplée à un compresseur chargé de comprimer le comburant admis dans la ou les chambres de combustion du moteur. Pour que cette opération de compression de comburant dans la chambre ait un rendement énergétique important, réduisant ainsi la perte d'énergie au niveau du turbocompresseur, on a cherché à améliorer notamment le rendement énergétique de la turbine. Une partie de moteur du type précédemment défini, permettant. de collecter de l'énergie mécanique dans des gaz d'échappement provenant de chambres à combustion, est par exemple décrite dans le document brevet FR 2 844 552. Dans cette partie de moteur, de l'art antérieur, la turbine est alimentée en gaz brûlés par des conduites d'échappement de gaz brûlés, chacune de ces conduites ayant une extrémité reliée à une chambre de combustion. Les conduites d'échappement de gaz brûlés sont toutes parallèles entre elles à l'endroit où elles débouchent. dans la zone de rotor permettant ainsi d'alimenter une même turbine par plusieurs chambres de combustion. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer une partie de moteur à explosion permettant de collecter de l'énergie mécanique dans des gaz brûlés issus d'au moins une chambre de combustion et permettant un rendement énergétique amélioré. A cette fin, la partie de moteur de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule défini précédemment, est essentiellement caractérisée en ce que les conduites d'échappement débouchent dans la zone de rotor en des endroits angulairement répartis autour de l'axe de turbine et distants entre eux. La répartition des endroits où débouchent les conduites d'échappement autour de l'axe de turbine et donc autour du rotor permettent d'éviter une concentration trop importante de gaz brûlés sur un même secteur angulaire du rotor et en un même endroit de la zone de rotor et par conséquent de mieux répartir les flux de gaz brûlés autour du rotor ce qui permet à plusieurs pâles d'un même rotor de collecter simultanément de l'énergie mécanique évitant ainsi la saturation. d'une même pale par un trop gros afflux de gaz brûlés (principalement dans les zones de fonctionnement du moteur à haut régime et à fort débit vers la turbine). D'autre part le fait que les gaz d'échappement/gaz brûlés soient mieux répartis sur le pourtour du rotor favorise la collecte d'une plus grande quantité d'énergie par le rotor, ce qui est particulièrement utile lorsque le débit de gaz brûlés transitant par la turbine est faible, comme c'est généralement le cas lorsque le moteur fonctionne à faible régime (en dessous de 1 700 tours par minute). Ces caractéristiques permettent en outre d'avoir : - une section d'entrée de turbine maximale adaptée aux forts débits et ; - une meilleure exploitation de l'effet de bouffée (lors de variations subites de pression) principalement à bas régime. Grâce à l'invention, les conduites débouchent ainsi dans des secteurs angulaires de ladite zone de rotor qui sont répartis autour de l'axe de turbine. Les conduites d'échappement peuvent déboucher soit dans un même plan perpendiculaire à l'axe de turbine soit dans différents plans perpendiculaires à l'axe de turbine. Préférentiellement, les conduites d'échappement qui sont reliées à une même chambre de combustion et qui débouchent dans la zone de rotor sont agencées pour y déboucher tout en étant dans un même plan perpendiculaire à l'axe de rotation. Cette dernière caractéristique favorise une répartition symétrique des efforts autour du rotor et évite ainsi la création d'efforts inutiles au niveau des paliers portant le rotor de la turbine. On peut par exemple faire en sorte que la zone de rotor soit limitée à sa périphérie par un carter, le rotor étant placé dans ce carter. Le carter permet de maîtriser la position relative de chacune des conduites et de maîtriser précisément le volume et les formes de la zone de rotor pour améliorer l'écoulement de fluides autour de rotor. On peut par exemple faire en sorte que certaines des conduites d'échappement soient reliées à une même chambre et débouchent dans la zone de rotor en des endroits diamétralement opposés entre eux par rapport audit axe de turbine. Cette caractéristique favorise également une répartition symétrique des efforts sur le rotor de la turbine. On peut par exemple faire en sorte que la partie de moteur de l'invention comporte plusieurs chambres de combustion et que chaque chambre de combustion soit reliée à ladite zone de rotor par au moins deux conduites d'échappement dédiées à cette chambre et que les conduites d'échappement dédiées à l'échappement de gaz brûlés d'une même chambre débouchent dans la zone de rotor en des endroits diamétralement opposés entre eux par rapport audit axe de turbine. Le _ait que plusieurs conduites reliées à une même chambre débouchent dans des endroits diamétralement opposés entre eux dans la zone de rotor favorise une répartition des efforts sur le rotor et une répartition des flux de gaz brûlés. Ainsi lorsque les gaz brûlés d'une chambre sont évacués d'une chambre, ceux-ci sont sensiblement simultanément répartis de part et d'autre du rotor. On peut par exemple faire en sorte que les conduites d'échappement débouchent dans la zone de rotor en des endroits angulairement équirépartis autour de l'axe de turbine. L'expression équirépartis angulairement indique que deux endroits adjacents où débouchent des conduites d'échappement sont toujours séparés entre eux d'un angle donné constant et égale à 360 divisé par le nombre de conduites réparties autour de l'axe de rotation. On peut par exemple faire en sorte que la partie de moteur de l'invention possède au moins deux conduites d'échappement reliant une même chambre à ladite turbine et que ces conduites d'échappement aient une longueur de conduite propre, ces longueurs étant identiques entre elles. Le fait que les longueurs de conduite reliant une même chambre à la turbine soient identiques entre elles favorise une variation simultanée des flux de gaz brûlés pénétrant dans la zone de rotor, ce qui permet une amélioration du rendement de turbine par les pulsations de pression et un équilibre des efforts sur le rotor. Cette caractéristique va dans le sens d'une augmentation de la durée de vie des paliers supportant ledit rotor puisque ces paliers sont moins sollicités radialement du fait de la symétrie de répartition des efforts sur le rotor. On peut par exemple faire en sorte que la partie de moteur selon l'invention comporte plusieurs chambres de combustion reliées à ladite turbine par lesdites conduites d'échappement et que ces conduites aient des longueurs propres sensiblement identiques entre elles. On peut par exemple faire en sorte que la partie de moteur de l'invention possède des soupapes d'échappement adaptées pour contrôler sélectivement le passage de gaz d'échappement entre une chambre de combustion et la ou les conduites d'échappement qui y sont reliées. On peut par exemple faire en sorte que lorsque plusieurs conduites d'échappement de la partie de moteur de l'invention sont reliées à une même chambre de combustion, alors ladite chambre possède autant de soupapes d'échappement que de conduites d'échappement et que chaque soupape d'échappement soit disposée pour contrôler sélectivement le passage de gaz brûlés de la chambre vers une seule des dites conduites d'échappement reliées à cette chambre de combustion. On peut par exemple faire en sorte que la partie de moteur de l'invention comporte des moyens de contournement mobiles entre une configuration de contournement de turbine où les gaz brûlés sont orientés pour s'échapper sans transiter par la turbine et une configuration de routage vers la turbine où les gaz brûlés sont orientés pour transiter par la turbine. En configuration de contournement, les moyens de contournement orientent au moins une partie des gaz brûlés vers une portion de circuit d'échappement libre de manière à ce que cette partie de gaz brûlés orientés ne transite pas par ladite turbine, il en résulte une baisse de la quantité d'énergie transmis à la turbine. En configuration de routage vers la turbine, les moyens de contournement orientent tout ou partie des gaz brûlés vers ladite turbine, la proportion de gaz d'échappement orientés vers la turbine étant alors supérieure à ce qu'elle est lorsque les moyens de contournement sont en configuration de contournement. Dans cette configuration de routage, et à débit et température de gaz d'échappement constant, la quantité d'énergie mécanique transmise à la turbine par les gaz d'échappement est donc supérieure à ce qu'elle est lorsque les moyens de contournement sont en configuration de contournement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente une vue en coupe transversale d'une turbine pour la mise en oeuvre de la partie de moteur de l'invention ; la figure 2 représente une vue de dessus schématique d'un moteur comportant la partie de moteur 1 25 selon l'invention ; la figure 3a représente une vue schématique en coupe d'un moyen de contournement de turbine en configuration de contournement ; la figure 3b représente une vue schématique du 30 moyen de contournement de la figure 3a en configuration de routage de gaz d'échappement vers la turbine. Comme cela est visible sur la figure 1, la turbine 3 est formée par un carter 5 délimitant une zone de rotor 32 de forme sensiblement cylindrique. La turbine comporte en outre un rotor 31 monté à rotation selon un axe de turbine 33 qui est sensiblement confondu avec un axe de la zone de rotor sensiblement cylindrique. Le rotor porte des pales d'entrainement de rotor 34 placées sensiblement en étoile par rapport à l'axe de turbine 33. Chaque pale 34 est préférentiellement en forme de cuillère dont la concavité est orientée face à des entrées de gaz d'échappement, ces entrées étant toutes orientées dans un même sens de rotation du rotor. Pour cela, le carter 5 possède plusieurs entrées de gaz d'échappement réparties à la périphérie de la zone de rotor. Chacune de ces entrées de gaz constitue une extrémité d'une conduite de gaz d'échappement du moteur 41a, 41b, 42a, 42b, 43a, 43b, 44a, 44b et chacune de ces conduites, comme cela est représenté sur la figure 2 est reliée à une chambre de combustion du moteur. Chaque entrée a un angle d'incidence pratiquement tangentiel par rapport au cylindre de révolution du moteur qui permet à la fois de diriger les bouffées de l'échappement vers les pales/ailettes de turbine permettant ainsi une augmentation de rendement à faible débit et permettant aussi d'assurer une faible perte de charge particulièrement pour les hauts débits de gaz brûlés transitant par la turbine. Les conduites d'échappement de gaz brûlés qui sont reliées à une même chambre de combustion sont préférentiellement montées en opposition de part et d'autre du rotor, et sont ainsi diamétralement opposées entre elles dans le carter et par rapport à l'axe de turbine 33. Ainsi les conduites 41a et 41b, qui sont opposées entre elles par rapport à l'axe de turbine sont reliées à 5 une même première chambre de combustion 2a. De même les conduites 42a, 42b sont opposées entre elles et reliées à une seconde chambre 2b, les conduites 43a, 43b sont opposées entre elles et reliées à une troisième chambre 2c, les conduites 44a, 44b sont 10 opposées entre elles et reliées à une quatrième chambre 2d. Comme représenté sur la figure 2, chaque liaison entre une conduite d'échappement et sa chambre correspondante se fait par l'intermédiaire d'un bloc 15 soupape Gl, Dl, G2, D2, G3, D3, G4, D4, dédié qui permet d'autoriser ou non le passage de gaz brûlés dans la conduite d'échappement. Ainsi selon le type de moteur on peut avoir des stratégies de gestion de turbine ou l'on décide d'envoyer simultanément les gaz brûlés d'une même 20 chambre de combustion dans les conduites de gaz reliées à cette chambre et donc dans la turbine. Le moteur de la figure 2 représente donc une turbine reliée aux chambres de combustion par des conduites d'échappement, cette turbine étant couplée à un 25 compresseur 74. Le comburant 75 arrive vers le compresseur pour y être comprimé et admis dans les chambres et les gaz brûlés résultant de la combustion dans les chambres sont acheminés vers la turbine par les conduites d'échappement et sont finalement évacués sous 30 la forme de gaz 76. La présente invention est particulièrement indiquée pour améliorer les performances des moteurs ayant des périodes dans leurs cycles de fonctionnement où des gaz d'échappement de plusieurs chambres s'échappent en même temps. Cette caractéristique permet d'avoir une continuité d'alimentation de la turbine, tout en exploitant l'effet de bouffée (pulsion de pression). Ainsi, l'invention est particulièrement adaptée aux moteurs ayant au moins quatre cylindres et disposant préférentiellement de deux conduites d'échappement par cylindre ou chambre de combustion. Dans un mode particulier de l'invention la liaison entre une chambre et la turbine est assurée par une canalisation dont au moins l'extrémité côté turbine se subdivise en deux parties pour séparer les gaz d'échappement provenant d'une même chambre en deux veines de gaz introduites sur des côtés opposés du rotor. Dans tous les cas, on fait préférentiellement en sorte que les conduites aient des longueurs identiques entre elles de façon que le temps de passage d'un flux de gaz brûlés au travers des conduites soit sensiblement le même pour toutes les conduites favorisant ainsi l'équilibre dynamique de la turbine. Pour les mêmes raisons en fera préférentiellement en sorte que les longueurs respectives des conduites reliées à une même chambre soient les mêmes et que les pertes de charges induites par ces conduites respectives soient sensiblement identiques entre elles. Préférentiellement, on associe chaque conduite d'échappement à un canal de contournement dédié appartenant à des moyens de contournement de la turbine. Ces moyens de contournement 7 permettent de contrôler pour chaque conduite le flux de gaz d'échappement transitant vers la turbine. Un exemple de moyen de contournement est par exemple représenté sur les figures 3a, 3b, ce moyen de contournement est composé d'une conduite principale 72 qui se subdivise en une conduite d'échappement 41a et en une conduite d'évacuation libre 73. La subdivision de la conduite principale 72 est telle que les conduites de déviation libre 73 et d'échappement 41a, à l'endroit de la subdivision soient pratiquement tangentielles entre elles. Cette caractéristique favorise le prélèvement d'une portion de gaz d'échappement dans la conduite d'échappement ce qui permet de réduire la perte de charge et d'énergie induite par le moyen de contournement. Afin de favoriser le passage de gaz d'échappement, vers l'une ou l'autre des conduites d'échappement 41a ou d'évacuation libre 73, un volet d'obturation de conduite 71 est monté mobile face à la conduite d'échappement, entre une position de contournement de turbine (comme sur la figure 3a) et une position de routage vers la turbine (comme sur la figure 3b). Préférentiellement on fera en sorte que pour les moteurs ayant plus de quatre chambres de combustion, on ait une turbine ayant deux fois plus d'entrées de gaz d'échappement que de chambre de combustion, les entrées étant ainsi espacées entre elles d'une valeur angulaire alpha, avec alpha = 360 /(nombre de chambres de combustion du moteur * 2). Préférentiellement, chacune des conduites d'échappement 41a, 41b à 44a, 44b, est conformée pour avoir une extrémité s'enroulant en spirale autour du rotor. Il est à noter que l'invention n'est pas limitée aux applications sur moteurs à essence mais peut être aussi appliquée aux moteurs Diesel et peut fonctionner avec une large gamme de taux de détente des gaz d'échappement
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Partie de moteur à explosion (1) comportant :- au moins une chambre de combustion (2a, 2b, 2c, 2d) ;- une turbine (3) dotée d'un rotor (31) tournant à l'intérieur d'une zone de rotor (32) selon un axe de turbine (33), le rotor possédant des pales d'entrainement du rotor ;- des conduites d'échappement de gaz d'échappement (41a, 41b, 42a, 42b, 43a, 43b, 44a, 44b) provenant d'une ou plusieurs chambre(s) de combustion (2a, 2b, 2c, 2d), lesdites conduites d'échappement étant reliées à ladite turbine de telle manière que les gaz brûlés transitant par ces conduites d'échappement débouchent dans la zone de rotor et soient dirigés vers le rotor afin de l'entraîner à rotation selon l'axe de turbine.Les conduites d'échappement débouchent dans la zone de rotor en des endroits angulairement répartis autour de l'axe de turbine et distants entre eux.
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Revendications 1) Partie de moteur à explosion (1) comportant : - au moins une chambre de combustion (2a, 2b, 2c, 2d) ; - une turbine (3) dotée d'un rotor (31) tournant à l'intérieur d'une zone de rotor (32) selon un axe de turbine (33), le rotor possédant des pales d'entrainement du rotor (34) - des conduites d'échappement de gaz d'échappement (41a, 41b, 42a, 42b, 43a, 43b, 44a, 44b) provenant d'une ou plusieurs chambre(s) de combustion (2a, 2b, 2c, 2d), lesdites conduites d'échappement étant reliées à ladite turbine de telle manière que les gaz brûlés transitant par ces conduites d'échappement débouchent dans la zone de rotor et soient dirigés vers le rotor afin de l'entraîner à rotation selon l'axe de turbine, caractérisée en ce que les conduites d'échappement débouchent dans la zone de rotor en des endroits angulairement répartis autour de l'axe de turbine et distants entre eux. 2) Partie selon la 1, caractérisée en ce que la zone de rotor est limitée à sa périphérie par un carter (5), le rotor étant placé dans ce carter. 3) Partie selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que certaines des conduites d'échappement sont reliées à une même chambre et débouchent dans la zone de rotor en des endroits diamétralement opposés entre eux par rapport audit axe de turbine. 4) Partie selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurschambres de combustion et en ce que chaque chambre de combustion est reliée à ladite zone de rotor par au moins deux conduites d'échappement dédiées à cette chambre et en ce que les conduites d'échappement dédiées à l'échappement de gaz brûlés d'une même chambre débouchent dans la zone de rotor en des endroits diamétralement opposés entre eux par rapport audit axe de turbine. 5) Partie selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les conduites d'échappement débouchent dans la zone de rotor en des endroits angulairement équirépartis autour de l'axe de turbine. 6) Partie selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle possède au moins deux conduites d'échappement reliant une même chambre à ladite turbine et en ce que ces conduites d'échappement ont une longueur de conduite propre, ces longueurs étant identiques entre elles. 7) Partie selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs chambres de combustion reliées à ladite turbine par lesdites conduites d'échappement et en ce que ces conduites ont des longueurs propres sensiblement identiques entre elles. 8) Partie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle possède des soupapes d'échappement (Gl, Dl, G2, D2, G3, D3, G4, D4) adaptées pour contrôler sélectivement le passage de gaz d'échappement entre une chambre de combustion et la ou les conduites d'échappement qui y sont reliées. 9) Partie selon la 8, caractérisée en ce que lorsque plusieurs conduites d'échappement sont reliées à une même chambre de combustion, alors ladite chambre possède autant de soupapes d'échappement que deconduites d'échappement et en ce que chaque soupape d'échappement est disposée pour contrôler sélectivement le passage de gaz brûlés de la chambre vers une seule desdites conduites d'échappement reliées à cette chambre de combustion. 10) Partie selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de contournement (7) mobiles entre une configuration de contournement de turbine où les gaz brûlés sont orientés pour s'échapper sans transiter par la turbine et une configuration de routage vers la turbine où les gaz brûlés sont orientés pour transiter par la turbine.
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F
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F02
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F02B
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F02B 41
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F02B 41/10
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FR2890819
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE GESTION D'UN GUIDE ELECTRONIQUE DE PROGRAMMES GLOBAL AU SEIN D'UN RESEAU DE COMMUNICATION, PRODUIT PROGRAMME D'ORDINATEUR ET MOYEN DE STOCKAGE CORRESPONDANTS.
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1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui des guides électroniques de programmes (ou EPG, pour Electronic Program Guide en anglais). Plus précisément, l'invention concerne une technique de gestion d'un guide électronique de programmes global, au sein d'un réseau de communication comprenant un ou plusieurs dispositifs source, chaque dispositif source permettant de fournir au moins un canal véhiculant au moins un contenu. Typiquement, les canaux sont des canaux de télévision et les contenus sont les programmes de télévision véhiculés par ces derniers. En effet, de plus en plus d'équipements permettant de recevoir des canaux de télévision (aussi appelés dispositifs source par la suite) sont aujourd'hui équipés d'un guide électronique de programmes, et notamment les récepteurs TV, les boîtiers décodeurs (aussi appelés Set Top Box , permettant de décoder des signaux audiovisuels transmis par satellite, par câble, par ligne téléphonique, par voie hertzienne, etc), les magnétoscopes (équipés d'un tuner de télévision), etc. On rappelle qu'un guide électronique de programmes (EPG) est défini généralement comme un menu interactif accessible sur un écran (compris ou non dans le dispositif source mettant en oeuvre l'EPG) et fournissant de nombreuses informations sur les grilles de programmes de télévision (dont la diffusion est en cours ou à venir) afin d'aider l'utilisateur à choisir son programme. Il permet souvent une recherche thématique des programmes, afin d'en faciliter le tri. Il offre à l'usager diverses rubriques telles que: résumés de programmes, recherche par sujet ou chaîne, accès immédiat aux programmes présélectionnés, fonctions rappel et contrôle parental, etc. L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, au sein d'un réseau audiovisuel domestique dont le coeur est un réseau fédérateur comprenant une pluralité de noeuds permettant d'interconnecter une pluralité de terminaux (aussi appelés dispositifs) audio et/ou vidéo, de type analogique et/ou numérique, afin qu'ils échangent des signaux audiovisuels. Le réseau fédérateur est par exemple de type commuté à haut 2890819 2 débit, permettant notamment l'échange en temps réel d'images animées, pour une distribution dans le cadre d'une habitation, chaque noeud étant placé dans une pièce distincte d'une habitation. Les terminaux appartiennent par exemple à la liste d'équipements suivante (qui n'est pas exhaustive) : décodeurs (ou SetTopBox ), téléviseurs, magnétoscopes, scanners, caméras numériques, appareils photo numériques, lecteurs DVD, ordinateurs, assistants numériques personnels (PDA), imprimantes, etc. 2. ART ANTÉRIEUR On présente maintenant les inconvénients de l'art antérieur dans le cas particulier précité d'un réseau audiovisuel domestique. Il est clair que cette discussion peut être généralisée à toute situation conforme au contexte général précité (réseau de communication comprenant un ou plusieurs dispositifs source, chaque dispositif source permettant de fournir au moins un canal véhiculant au moins un contenu). Dans un réseau audiovisuel domestique, certains dispositifs source mettent en oeuvre des guides électroniques de programmes (EPG) différents, d'autres n'en possèdent pas. Par ailleurs, plusieurs dispositifs source peuvent fournir (généralement sous la forme d'une diffusion) un même canal. Selon une première technique connue, quand un utilisateur souhaite accéder à un contenu (véhiculé par un canal) afin de le visualiser ou l'enregistrer, il doit: - sélectionner au sein du réseau audiovisuel domestique un dispositif source capable de fournir ce contenu (et non déjà utilisé par un autre utilisateur), puis - si ce dispositif source possède un EPG, l'afficher et sélectionner à l'aide de celui-ci le contenu (c'est-à-dire par exemple le programme de télévision) que l'utilisateur souhaite visualiser ou enregistrer, ou bien - si ce dispositif source ne possède pas d'EPG, sélectionner un canal (parmi les canaux pouvant être fournis par ce dispositif source) véhiculant le contenu que l'utilisateur souhaite visualiser ou enregistrer. Cette première technique connue présente un inconvénient majeur du fait que l'utilisateur doit sélectionner d'abord le dispositif source puis le contenu. En effet, au mieux, l'utilisateur ne peut utiliser qu'un seul EPG, à savoir celui du dispositif source sélectionné (si ce dernier en possède un). Au pire, l'utilisateur ne peut s'appuyer sur aucun EPG (cas où le dispositif source sélectionné n'en possède pas). Afin de simplifier la tâche de l'utilisateur, il a été proposé, notamment dans les documents W00052928, W003015408 et JP2004207864, une seconde technique permettant de fournir à l'utilisateur un EPG global, résultant d'une combinaison de données d'EPG provenant de différentes sources de données d'EPG: dispositifs source possédant un EPG, bases de données sur Internet, fournisseurs de services Teletext, etc. Cette seconde technique consiste à fusionner les données provenant de différentes sources de données d'EPG, en éliminant les redondances selon des critères déterminés (qualité de signal, priorité...) de sorte qu'un seul dispositif source est conservé pour chaque canal. Ainsi, l'utilisateur sélectionne uniquement un contenu (sans sélection au préalable d'un dispositif source) , grâce à un EPG global (et non pas grâce à un seul EPG). Cependant, un inconvénient majeur de cette seconde technique est qu'elle n'est pas adaptée à une mise en oeuvre au sein d'un réseau de communication, avec une pluralité d'utilisateurs qui se partagent l'utilisation d'une pluralité de dispositifs source. En effet, du fait qu'un seul dispositif source est conservé pour chaque canal, il existe des situations de blocage. Dès lors qu'un utilisateur utilise un dispositif source pour accéder à un contenu véhiculé sur un canal, cela bloque tous les autres utilisateurs qui souhaiteraient utiliser simultanément le même dispositif source pour accéder à un autre contenu véhiculé par un autre canal. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique. Plus précisément, l'un des objectifs de la présente invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une technique optimisant la gestion d'un guide électronique de programmes (EPG) global au sein d'un réseau de communication, en permettant de faciliter l'accès par un utilisateur à un canal ou à un contenu, tout en réduisant les risques précités de blocage entre utilisateurs. L'invention a également pour objectif, dans au moins un mode de réalisation, de fournir une telle technique permettant à un utilisateur de sélectionner uniquement un canal ou un contenu (sans sélection préalable d'un dispositif source). 2890819 4 Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir une telle technique qui soit simple à mettre en oeuvre et peu coûteuse. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ces différents objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un procédé de gestion d'un guide électronique de programmes global au sein d'un réseau de communication comprenant au moins un dispositif source, chaque dispositif source permettant de fournir au moins un canal véhiculant au moins un contenu, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: - génération, et affichage sur un dispositif d'affichage, d'un guide électronique de programmes global indiquant des canaux disponibles sur le réseau; - sélection d'un canal par l'utilisateur, parmi les canaux indiqués par le guide électronique de programmes global; - obtention d'une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal dans le réseau; - choix d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné, parmi la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné ; - établissement d'une connexion entre le dispositif source choisi et un dispositif récepteur. Le principe général de l'invention consiste donc à obtenir une liste de dispositifs source pouvant fournir un même canal (contrairement à la seconde technique connue précitée, il y a donc conservation de la redondance de dispositifs source), et à utiliser cette liste: - d'une part pour générer un guide électronique de programmes global, permettant à l'utilisateur de sélectionner un canal (directement ou via la sélection d'un contenu, voir ci-après) en ayant connaissance d'un grand nombre d'informations (pouvant provenir de différentes sources de données d'EPG) ; - d'autre part pour choisir un dispositif source parmi cette liste d'un ou plusieurs dispositifs source. Ainsi, l'invention offre à l'utilisateur tous les avantages d'un guide électronique de programmes global (vision globale de tous les canaux et contenus accessibles via l'ensemble des dispositifs source du réseau de communication), tout en évitant certains 2890819 5 cas de blocage entre utilisateurs (si un dispositif source n'est pas disponible, l'invention vise à choisir un autre dispositif source pouvant fournir le même canal et qui est disponible). Il n'y a donc blocage que si tous les dispositifs source capables de fournir le canal souhaité par l'utilisateur sont déjà utilisés. On notera en outre que dans un mode de réalisation préférentiel, la redondance de canaux est supprimée lors de l'affichage du guide électronique de programmes global. Ainsi, dans ce cas, il y a redondance de dispositifs source pour un même canal, mais absence de redondance de canaux dans le guide électronique de programmes global affiché. Dans un mode de réalisation préférentiel, l'étape d'obtention d'une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal dans le réseau est une étape de lecture d'au moins un table stockée dans le réseau et associant à chaque canal disponible sur le réseau une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ledit guide électronique de programmes global indique en outre, pour chaque canal renseigné, au moins un contenu véhiculé par ledit canal renseigné. En outre, l'étape de sélection d'un canal par l'utilisateur consiste: soit en une sélection directe d'un canal parmi les canaux affichés par le guide électronique de programmes global; - soit en une sélection indirecte d'un canal renseigné, par sélection d'un contenu véhiculé par ledit canal renseigné, parmi des contenus indiqués par le guide électronique de programmes global. De façon avantageuse, la génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau comprend les étapes suivantes: - interrogation d'au moins un dispositif source du réseau, afin que ledit dispositif source retourne en réponse des informations gérées par un guide électronique de programmes qui lui est spécifique ou une liste de canaux qu'il peut fournir; remplissage de ladite table avec ce que chaque dispositif source interrogé a retourné en réponse. Avantageusement, la génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau comprend en outre une étape d'accès à des moyens de fourniture d'informations, 2890819 6 non compris dans un dispositif source, de façon à obtenir des informations relatives à au moins un canal et/ou à au moins un contenu véhiculé par ledit au moins un canal. De façon avantageuse, pour au moins un dispositif source donné capable de fournir un canal donné, ladite table associe en outre au canal donné au moins une information de contrôle relative à la façon de contrôler ledit dispositif source donné pour accéder audit canal donné. En outre, si ledit dispositif source choisi est ledit dispositif source donné, ladite étape d'établissement d'une connexion entre le dispositif source choisi et un dispositif récepteur est suivie d'une étape de contrôle dudit dispositif source choisi, en fonction de ladite au moins une information de contrôle. Préférentiellement, ladite au moins une information de contrôle est un signal de commande propre audit dispositif source donné et qui a été préalablement enregistré lors d'une phase d'apprentissage par le réseau associant une fonction à ce signal de commande. Selon une caractéristique avantageuse, la génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau comprend une étape de renseignement d'une partie de ladite table par ledit utilisateur ou un autre utilisateur, de façon à ajouter à ladite table au moins un élément appartenant au groupe comprenant: des canaux, des contenus, des dispositifs source, des informations relatives à un canal, des informations relatives à un contenu, des informations de contrôle des dispositifs source et des signaux de commande des dispositifs source. De façon avantageuse, ladite étape de choix d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné comprend les étapes suivantes: a) sélection d'un dispositif source de la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné ; b) première détection visant à déterminer si le dispositif source sélectionné est impliqué dans une connexion; c) en cas de première détection négative, le dispositif source sélectionné devient le dispositif source choisi, sinon seconde détection visant à déterminer si le dispositif source sélectionné est en train de fournir le canal sélectionné ; d) en cas de seconde détection positive, le dispositif source sélectionné devient le dispositif source choisi, sinon sélection d'un dispositif source suivant de la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné et retour à l'étape b). Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ladite étape de choix d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné comprend les étapes suivantes: - troisième détection visant à déterminer si un dispositif source donné de la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné est impliqué dans une première connexion mais est en train de fournir un autre canal distinct dudit canal sélectionné ; - en cas de troisième détection positive, quatrième détection visant à déterminer si ledit autre canal en cours de fourniture par ledit dispositif source donné peut également être fourni par un autre dispositif source disponible; - en cas de quatrième détection positive: * libération dudit dispositif source donné, par remplacement de ladite première connexion impliquant ledit dispositif source donné par une seconde connexion impliquant ledit autre dispositif source, pour fournir ledit autre canal; * le dispositif source donné devient le dispositif source choisi. Avantageusement, si aucun dispositif source ne peut être choisi parmi la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné, ladite étape de choix d'un dispositif source disponible comprend une étape d'envoi d'un message d'erreur à destination de l'utilisateur. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, ledit procédé est mis en oeuvre dans un noeud d'un réseau fédérateur comprenant une pluralité de noeuds permettant d'interconnecter des dispositifs, y inclus les dispositifs source, le dispositif d'affichage et le dispositif récepteur. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur, ledit produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé précité selon l'invention, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention concerne aussi un moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé précité selon l'invention. L'invention concerne encore un dispositif de gestion d'un guide électronique de programmes global au sein d'un réseau de communication comprenant au moins un dispositif source, chaque dispositif source permettant de fournir au moins un canal véhiculant au moins un contenu, ledit dispositif de gestion comprenant: - des moyens de génération, et affichage sur un dispositif d'affichage, d'un guide électronique de programmes global indiquant des canaux disponibles sur le réseau; - des moyens de sélection d'un canal par l'utilisateur, parmi les canaux indiqués par le guide électronique de programmes global; - des moyens d'obtention d'une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal dans le réseau; - des moyens de choix d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné, parmi la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné ; - des moyens d'établissement d'une connexion entre le dispositif source choisi et un dispositif récepteur. 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 représente un réseau domestique, connu de l'art antérieur, dans lequel peut être mis en oeuvre le procédé selon l'invention de gestion d'un guide électronique de programmes global; la figure 2 représente un schéma bloc d'un module d'interface audio vidéo, connu de l'art antérieur, compris dans un dispositif d'interface multimédia (noeud) apparaissant sur la figure 1; - la figure 3 présente un organigramme d'un mécanisme selon l'invention de configuration automatique d'au moins une table associant une liste de dispositifs source à chaque canal; la figure 4 présente un organigramme d'un mécanisme selon l'invention d'analyse d'un canal, détaillant l'une des étapes de l'organigramme de la figure 3, la figure 5 présente un organigramme d'un mécanisme selon l'invention de configuration manuelle d'une table précitée; la figure 6 présente un exemple de structure d'une table associant une liste de dispositifs source à chaque canal; - la figure 7 présente un organigramme d'un mécanisme selon l'invention de sélection d'un contenu à l'aide d'un guide électronique de programmes global généré à partir d'une table précitée, et de choix d'un dispositif source disponible pour fournir le contenu sélectionné ; - la figure 8 présente un organigramme d'un premier mécanisme selon l'invention de choix d'un dispositif source disponible, détaillant l'une des étapes de l'organigramme de la figure 7; et - la figure 9 présente un organigramme d'un second mécanisme selon l'invention de choix d'un dispositif source disponible, détaillant l'une des étapes de l'organigramme de la figure 7. 6. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Sur toutes les figures du présent document, les éléments et étapes identiques sont désignés par une même référence numérique. La figure 1 représente un réseau de communication multimédia dans lequel peut être mis en oeuvre le procédé selon l'invention de gestion d'un guide électronique de programmes global. Ce réseau est par exemple installé dans un environnement domestique. Le réseau interconnecte des équipements tels que des téléviseurs référencés 107a, 107b, 107c et 107d, des boîtiers décodeurs (ou STB, pour Set Top Box en anglais) référencés 109, 110, et un caméscope numérique référencé 111. Ce réseau comporte des équipements d'interface multimédia référencés 103a, 103b, 103c et 103d (aussi appelés noeuds dans la suite de la description) . Les équipements d'interface multimédia référencés 103a, 103b, 103c sont par exemple intégrés dans les cloisons 102a, 102b et 102c des pièces de l'habitation. L'équipement d'interface multimédia référencé 130d n'est pas intégré dans une cloison mais relié à travers un lien 116 au connecteur référencé 115. Ces équipements d'interface multimédia sont reliés à une unité de commutation centrale 100, placée préférentiellement à côté du tableau de fourniture d'énergie électrique, à travers des liens référencés 101a, 101b, 101c, 101d et 116. Ces liens sont par exemple de type UTP5 (de l'anglais Unshielded Twisted Pair, category 5 , tel que spécifié dans la norme ANSI/TIA/EIA/568A) classiquement utilisé dans les réseaux de type Ethernet, et le connecteur référencé 115 est de type RJ45. Il est à remarquer que d'autres types de liens pourraient être utilisés tels que des liens par fibre optique ou des câbles conformes à la norme IEEE1355. Chacun des dispositifs d'interface multimédia comprend notamment des moyens de connexion des trois types suivants: Ethernet, IEEE1394 et sortie vidéo analogique (voir discussion de la figure 4 ci-après). Toutes les informations obtenues par ces moyens de connexion seront distribuées à d'autres dispositifs d'interface multimédia distants à travers l'unité de commutation centrale et des liens reliant cette unité aux différents dispositifs d'interface multimédia. Ainsi, les dispositifs d'interface multimédia référencés 103a, 103b, 103c et 103d, les liens référencés 101a, 101b, 101c, 101d et 116 et l'unité de commutation centrale 100 forment ensemble un réseau fédérateur (parfois aussi appelé dorsale du réseau domestique , ou home network backbone en anglais). Le téléviseur 107a est relié par l'intermédiaire d'une liaison vidéo analogique 104a à l'équipement d'interface multimédia 103a. Selon une variante, la liaison 104a peut être conforme à la norme IEEE1394 et le téléviseur comporte alors une carte IEEE1394. De façon similaire, les téléviseurs 107b, 107c et 107d sont reliés respectivement aux équipements d'interface multimédia 103b, 103c et 103d par l'intermédiaire de liaisons vidéo analogiques 104b, 104c et 104d. Le boîtier décodeur (STB) référencé 109 est relié par l'intermédiaire d'une paire de liens analogiques 106a et 106c (l'un pour l'entrée vidéo et l'autre pour la sortie vidéo) à un convertisseur analogique/numérique référencé 108a. Ce convertisseur est lui-même relié par un lien numérique 105a conforme à la norme IEEE 1394 à l'équipement d'interface multimédia 103a. Ce convertisseur convertit les informations vidéo analogiques générées par le boîtier décodeur (STB) 109 dans un format compatible avec la norme IEEE1394. Le boîtier décodeur (STB) référencé 110 est directement relié, par une paire de liens analogiques 106b et 106d (l'un pour l'entrée vidéo et l'autre pour la sortie vidéo), à l'équipement d'interface multimédia 103c. Chaque dispositif source (boîtiers décodeurs (STB) 109, 110 et caméscope numérique 111, dans cet exemple) est accessible depuis toute pièce, en utilisant l'un des dispositifs de visualisation (téléviseurs 107a, 107b, 107c ou 107d, dans cet exemple). De façon classique, grâce à un boîtier de télécommande (aussi appelé dispositif de commande à distance) mis à sa disposition, l'utilisateur envoie des commandes infrarouges à un des équipements d'interface multimédia 103a, 103b, 103c ou 103d (celui devant lui). Ces commandes sont interprétées pour établir des connexions entre les dispositifs sources et les dispositifs de visualisation, ou des connexions entre les dispositifs sources et les dispositifs d'enregistrement. La figure 2 représente un schéma bloc d'un module d'interface audio vidéo 205 compris dans un équipement d'interface multimédia (noeud) référencé 103x, avec x = a, b, c ou d, sur la figure 1. D'une manière générale, un module d'interface audio vidéo 205 possède une pluralité de moyens de connexion par lesquels des signaux de différentes natures vont être traités. Les données issues de ces moyens de connexion vont être mélangées les unes aux autres pour ne former qu'un seul flot de données conforme à un protocole donné qui est transmis par l'intermédiaire de l'interface Lien Y 204 sur l'unique médium qui, dans l'exemple de la figure 1, est un lien de type UTP5 référencé 101x, avec x = a, b, c ou d. Cette interface audio vidéo 205 va gérer aussi les contraintes de qualité de service associé à ces différents signaux. L'interface audio vidéo comporte un microcontrôleur 338 qui va assurer le transfert des données sur le bus 320 à destination des moyens de stockage de type RAM (Random Access Memory) 306 plus particulièrement lorsque les données proviennent par exemple du lien 101x. A la mise sous tension du dispositif d'interface multimédia, le microcontrôleur 338 va charger le programme contenu dans la Mémoire Flash 305 dans la mémoire RAM 306 et exécuter le code associé à ce programme (notamment pour mettre en oeuvre les différents mécanismes selon l'invention, discutés ci-après en relation avec les figures 3 à 9). Le microcontrôleur 338 va assurer le transfert des informations provenant des différents moyens de connexion vers une file de transmission référencée 301. Ce transfert est conforme à la qualité de service requise pour le transfert de ces informations. En effet, les réseaux de type IEEE 1394 permettent d'échanger des données de type isochrone ou asynchrone. Les données de type isochrone ont des impératifs de débit de transmission tandis que les données de type asynchrone peuvent être transmises sans impératifs de débit de transmission. Le transfert des données selon une qualité de service est décrit dans la demande de brevet européenne n 01400316. Nous ne le décrirons pas plus amplement. Au microcontrôleur 338 est connectée une interface Ethernet de type 100baseT référencée 316 permettant la connexion d'un câble Ethernet. Un générateur de caractère 317, en terminologie anglaise On Screen Display (OSD), est aussi connecté au microcontrôleur 338. Ce générateur de caractère 317 va permettre l'insertion d'informations dans le signal vidéo transmis par exemple sur le lien IEEE 1394 référencé 105b sur la figure 1. Un module de transmission et de réception infrarouge 318 est aussi connecté au microcontrôleur 338. Par l'intermédiaire de ce module infrarouge 318, des signaux de commandes infrarouges issus d'un boîtier de télécommande seront reçus puis retransmis par l'intermédiaire du microcontrôleur 338 vers les différents équipements connectés au réseau. Ce transfert de commandes infrarouges est décrit dans la demande de brevet française n FR 0110367. Il est à remarquer que dans une variante, le module infrarouge est préférentiellement unidirectionnel. Le microcontrôleur 338 va gérer aussi par l'intermédiaire de l'interface de bus 304 la configuration des paramètres de transmission associés à chaque file de transmission, ces paramètres étant stockés dans le module de segmentation et réassemblage 303. Pour les files de transmission associées à un flux de données de type isochrone (en terminologie anglo-saxonne stream mode buffer ), le module de segmentation et réassemblage 303 garantit le débit de transmission minimal nécessaire au flux de données de type isochrone à partir des paramètres de transmission. Pour les files de transmission associées à un flux de données de type asynchrone (en terminologie anglo-saxonne message mode buffer ), le module de segmentation et réassemblage 303 garantit un débit de transmission maximal au flux de données de type asynchrone à partir des paramètres de transmission. Le calcul des paramètres de transmission par le microcontrôleur 338 associés à chaque file de transmission est effectué : en fonction d'uneréservation de bande passante dans le réseau pour les files de type stream mode buffer ; - localement en fonction d'une estimation de la bande passante disponible dans le réseau pour les files de type message mode buffer . Le transfert des données selon ces deux modes de transmission est décrit dans la demande de brevet européenne n 01400316. Nous ne le décrirons pas plus amplement. Ces données proviendront: soit des dispositifs connectés aux liens de type IEEE 1394 comme par exemple le lien 105b, soit d'un dispositif analogique (tel que par exemple le magnétoscope référencé 110 sur la figure 1) connecté au convertisseur analogique/numérique 314 (par une liaison 106d dans l'exemple précité), - soit d'un dispositif de type micro-ordinateur connecté à l'interface Ethernet 316. Dans le cas où des données analogiques proviennent par exemple d'un boîtier décodeur (STB) 110 relié directement à l'interface multimédia, celles-ci vont être converties par le convertisseur analogique/numérique 314 et ensuite encodées dans un format de type MPEG2 ou DV par le module 313. Ces données encodées seront ensuite transmises par l'intermédiaire de l'interface audio vidéo numérique 309 et du contrôleur de pont 308 à la file de transmission 301. DV est le diminutif du format SD-DVCR (en terminologie anglo-saxonne: Standard Definition Digital Video Cassette Recorder ). MPEG2 est l'acronyme de Motion Picture Expert Group 2 . Il est à remarquer que le convertisseur analogique/numérique 108a représenté en figure 1 est ici intégré au dispositif d'interface multimédia 103c. Dans le cas où des données proviennent d'un dispositif relié à un lien de type IEEE 1394, comme par exemple le lien 105b, deux types de traitement seront effectués selon la nature des données. Si ces données sont de type asynchrone, elles vont transiter par l'intermédiaire de l'interface de bus 304 et être mémorisées dans la mémoire 306. Le microcontrôleur 338 assure le transfert de celles-ci vers une file de transmission 301 (de type message mode buffer ). Si ce sont des données sont de type isochrone, elles vont transiter directement vers une file de transmission 301 de type stream mode buffer . Le microcontrôleur 338 va gérer aussi par l'intermédiaire de l'interface de bus 304 la répartition des données reçues par l'intermédiaire de l'interface de lien Y 204 et stockées dans la file de réception 302. Pour les données de type isochrone et en fonction de la destination de ces données, le microcontrôleur 338 va déclencher le transfert des données soit vers le contrôleur de lien IEEE 1394 référencé 310, si celles-ci sont destinées à au moins un des terminaux connectés sur le bus 105b par exemple, soit vers le contrôleur de pont 308, si celles-ci sont destinées à un dispositif analogique connecté à la liaison 106b par exemple. Pour les données de type asynchrone, le microcontrôleur 338 va déclencher le transfert des données vers la mémoire RAM 306 via l'interface bus 304. Les données asynchrones de type Ethernet seront ensuite émises vers l'interface 316. Les données asynchrones de type IEEE 1394 seront ensuite émises vers l'interface référencée 311. Si les données sont destinées à un dispositif analogique connecté au lien 106b par exemple, le microcontrôleur 338 va déclencher le transfert de ces données vers l'interface audio vidéo numérique 309 par l'intermédiaire du contrôleur de pont 308. Ces données de type MPEG2 ou DV seront ensuite décodées par le décodeur 312 et enfin transmises au convertisseur numérique/analogique 340, qui permet le transfert des informations en analogique vers le dispositif analogique (le boîtier décodeur (STB) 110 dans cet exemple) connecté au convertisseur numérique/analogique/ 340 par la liaison 106b. Le module de segmentation et réassemblage 303 contrôle l'émission des données sous formes de paquets depuis les files de transmission vers l'interface de lien Y 204. Chaque paquet comprend un en-tête de routage ainsi qu'un en-tête de type de paquet (de type message ou de type stream en fonction de la file de transmission). Les informations de routage et de type de paquet sont configurés par le microcontrôleur 338. De plus, le module de segmentation et réassemblage 303 contrôle la réception des paquets depuis l'interface de lien Y 204 afin de stocker les données en fonction du type de paquet dans la file de réception appropriée soit de type message mode buffer soit de type stream mode buffer . On présente maintenant, en relation avec la figure 3, un mécanisme selon l'invention de configuration automatique d'au moins une table associant une liste de dispositifs source à chaque canal. Ce mécanisme est par exemple mis en oeuvre dans un noeud donné ou dans plusieurs noeuds du réseau domestique de la figure 1. Dans une étape 301, le mécanisme obtient une liste de canaux disponibles sur le réseau, et des informations décrivant ces canaux (détaillant notamment les programmes véhiculés par ces canaux). Pour cela, on interroge les dispositifs source compris dans le réseau, afin d'obtenir les données de leurs guides électroniques de programmes (EPGs) ou bien la liste des canaux qu'ils diffusent. Si le dispositif source est par exemple un décodeur (Set Top Box) de type 1394, on utilisera un jeu de commandes AV/C (Audio-Video/Control) approprié pour obtenir de ce dispositif source les informations qui décrivent les différents canaux qu'il permet de recevoir puis diffuser sur le réseau. Pour un dispositif source de type analogique, on obtient par exemple des données Teletext diffusées sur des canaux particuliers, ces données décrivent notamment les différents canaux pouvant être reçus puis diffusés sur le réseau par ce dispositif source. Outre les dispositifs source, on peut également interroger d'autres sources d'informations, comme par exemple des sites Web, accessibles via Internet, qui fournissent une description complète de ce qui est diffusé sur n'importe quel média. Cette description est par exemple un fichier XML qui peut être reçu et traité par le mécanisme. Il est clair que d'autres types de source d'informations peuvent être utilisés sans sortir du cadre de la présente invention. Dans une étape 302, après que la liste des canaux disponibles sur le réseau a été obtenue, le mécanisme traite un canal de cette liste intermédiaire afin de compléter une table associant une liste de dispositifs source à chaque canal. Cette étape 302 est détaillée ci-après en relation avec la figure 4. Elle est réitérée jusqu'à ce que tous les canaux de la liste des canaux aient été traités (c'est-à-dire tant que la condition de l'étape 303 est vérifiée). Dans une étape 304 avant l'étape de fin 305, la (les) table(s) est (sont) stockée(s) dans le réseau (par exemple dans le noeud en charge du mécanisme ou de façon distribuée dans plusieurs noeuds du réseau) pour une utilisation ultérieure (voir ci-après la description des figures 7, 8 et 9). On présente maintenant, en relation avec la figure 4, un mode de réalisation détaillé de l'étape 302 de la figure 3. Dans une étape 401, on détecte si le canal est déjà présent dans la ou une table. Pour réaliser cette opération, le mécanisme peut utiliser différents paramètres. Préférentiellement, on utilisera le nom du canal (tel que par exemple Eurosport , CNN ...) car c'est le même quelle que soit la source dont il provient. Si ce canal n'est pas déjà présent dans la ou une table, il y est ajouté (étape 402) avec des informations associées (nom du canal, informations sur les contenus véhiculés sur ce canal, heures de diffusion, numéro de canal...) (étape 403). Puis on passe à l'étape 404. Si le canal est déjà présent dans la ou une table, le mécanisme passe directement à l'étape 404. Au cours de l'étape 404, on détecte si le canal en cours de traitement provient d'un dispositif qui le diffuse réellement (cas d'un dispositif source au sens de la présente description, tel que par exemple un décodeur (set Top Box)) ou non (cas d'un canal identifié grâce à des informations provenant par exemple d'un site Web). Si le canal provient d'un dispositif qui le diffuse réellement, dans une étape 405 avant l'étape de fin 406, on insère un identifiant de ce dispositif source, ainsi que le numéro de canal sur ce dispositif source, dans une liste de dispositifs source associés à ce canal dans la table. Ainsi, on obtient pour chaque canal disponible sur le réseau une liste de tous les dispositifs source qui sont associés à ce canal. On présente maintenant, en relation avec la figure 5, un mécanisme selon l'invention de configuration manuelle d'une table précitée associant une liste de dispositifs source à chaque canal. Ce mécanisme est par exemple mis en oeuvre dans un noeud donné ou dans plusieurs noeuds du réseau domestique de la figure 1. Le mécanisme est par exemple lancé sur une requête de l'utilisateur quand celui-ci souhaite ajouter manuellement un dispositif source à une liste de dispositifs source associés à un canal donné. Ce mécanisme peut également être lancé quand un dispositif source ne peut pas être détecté par le mécanisme de détection automatique de la figure 4. Sur l'écran d'un dispositif d'affichage, un guide électronique de programmes global est affiché (cet EPG global, qui est généré à partir du contenu de la table précitée, est décrit en détail ci-après). Au sein de cet EPG global, l'utilisateur sélectionne un canal ou un contenu, la sélection d'un contenu revenant à sélectionner indirectement un canal. Puis, il demande une mise à jour de la configuration du canal sélectionné. Une page de configuration est affichée (étape 501), qui indique le nom du canal sélectionné (étape 502), ainsi que la liste des dispositifs source déjà associés à ce canal (étape 503). Puis, l'utilisateur sélectionne l'un des dispositifs source parmi une liste de dispositifs source compris dans le réseau (étape 504) et entre le numéro de canal à configurer sur le dispositif source sélectionné pour recevoir le canal sélectionné (étape 505). Si nécessaire (par exemple si le dispositif source est de type analogique) , l'utilisateur apprend au réseau, dans une étape 506, des commandes infrarouges (code marche/arrêt (ON/OFF), codes de sélection de canal...) permettant de placer le dispositif source sélectionné dans la bonne configuration pour recevoir le canal sélectionné. Afin de compléter la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné, on stocke provisoirement dans la table précitée, au cours d'une étape 507: - le dispositif source sélectionné par l'utilisateur, ainsi que le numéro de canal, - et éventuellement les commandes infrarouges apprises par le réseau (pour configurer le dispositif source sélectionné dans la bonne configuration pour recevoir le canal sélectionné). Enfin, dans une étape 508, on propose à l'utilisateur d'ajouter manuellement encore un autre dispositif source à la liste de dispositifs source associés à un canal donné (liste qu'il vient déjà de compléter). Dans l'affirmative, on revient à l'étape 503. Sinon, on stocke définitivement la table précitée dans le réseau, au cours d'une étape 509. L'étape d'apprentissage (506) est par exemple mise en oeuvre selon la technique d'apprentissage décrite en détail dans la demande de brevet français publiée sous le numéro FR 2 828 355. Le réseau apprend des signaux infrarouges (aussi appelés codes infrarouges ou encore commandes infrarouges) émis par les boîtiers de télécommande des dispositifs analogiques connectés au réseau. En d'autres termes, le réseau apprend des signaux infrarouges permettant de contrôler les dispositifs analogiques (par exemple ceux référencés 109 et 110 sur la figure 1) connectés au réseau. Les signaux infrarouges peuvent être appris à partir de n'importe quel noeud référencé 103x, avec x = a, b, c ou d, sur la figure 1, en naviguant dans l'interface graphique de ce noeud (aussi appelée interface graphique de réseau). Cependant, les signaux infrarouges sont préférentiellement stockés et gérés par le noeud auquel le dispositif analogique concerné est relié. En pratique, pour apprendre au réseau un signal infrarouge permettant de contrôler un dispositif analogique, l'utilisateur se place devant un noeud du réseau et utilise l'interface graphique de réseau (qui est affichée par exemple sur un téléviseur relié à ce noeud) ainsi qu'un boîtier de télécommande dédié à ce noeud et permettant l'envoi de signaux infrarouges propriétaires permettant de naviguer au sein de l'interface graphique de réseau. Afin d'éviter toute confusion, dans la suite de la description, on appelle second signal infrarouge , un signal infrarouge permettant de contrôler un dispositif analogique, et normalement émis par le boîtier de télécommande de ce dispositif analogique, et premier signal infrarouge , un signal infrarouge permettant de contrôler un noeud (et plus généralement, via ce noeud, le réseau), et normalement émis par le boîtier de télécommande de ce noeud. Dans le contexte de la présente invention, l'étape d'apprentissage (506) comprend par exemple les étapes suivantes: - le réseau domestique (ou au moins le noeud devant lequel se trouve l'utilisateur et qu'il en train de contrôler, appelé ci-après noeud local) entre dans un mode d'apprentissage de seconds signaux infrarouges. Pour cela, l'utilisateur envoie par exemple un premier signal infrarouge, dit signal de lancement d'une phase d'apprentissage. A ce stade, le noeud local est déjà identifié, ainsi que le dispositif analogique à contrôler; - une fonction à apprendre est sélectionnée. L'interface graphique du noeud local est adaptée pour guider l'utilisateur dans la phase d'apprentissage. La sélection d'une fonction à apprendre peut être effectuée parmi un jeu de fonctions prédéterminées et/ou un jeu de fonctions définies par l'utilisateur. Une fonction prédéfinie possède une touche correspondante sur le boîtier de télécommande du noeud local, tandis que les autres fonctions sont accessibles seulement à travers un panneau de contrôle compris dans l'interface graphique du noeud local. Pour n'importe quelle fonction pouvant être appliquée par le dispositif analogique, un second signal infrarouge peut être appris. Une fois que la fonction a été sélectionnée, le noeud local attend un second signal infrarouge. L'utilisateur appuie alors sur la touche du boîtier de télécommande spécifique au dispositif source, pour envoyer le second signal infrarouge qui est associé à la fonction sélectionnée à apprendre; - le noeud local reçoit ce second signal infrarouge, puis le valide (avant de le stocker en relation avec la fonction, lors de l'étape 507). La figure 6 présente un exemple de structure d'une table associant une liste de dispositifs source à chaque canal disponible sur le réseau. La première colonne 601 contient le numéro de canal dans le réseau. La deuxième colonne 602 contient toutes les informations nécessaires pour gérer et afficher correctement sur un écran un guide électronique de programmes global (EPG global). Ces informations comprennent par exemple, pour un canal donné : le nom du canal, les contenus véhiculés par le canal, les informations associées à ces contenus (heure de diffusion, nom, résumé...). La troisième colonne 603 contient, pour chaque canal, la liste de tous les dispositifs source capable de fournir ce canal, ainsi que des informations associées à chacun de ces dispositifs pour accéder à ce canal (par exemple le numéro de canal sur le dispositif source, les codes IR appris par le réseau pour contrôler le dispositif source afin qu'il reçoive le canal désiré...). Optionnellement, chaque liste de dispositifs source peut être triée selon des critères déterminés tels que: - un critère de qualité : par exemple, utiliser par ordre de priorité les décodeurs de réception par câble, puis les décodeurs de réception par satellite, et enfin les autres dispositifs source; - un critère utilisateur: l'utilisateur choisit l'ordre des dispositifs source dans la liste; - aucun critère: les dispositifs source sont rangés dans la liste selon l'ordre dans lequel ils sont entrés. On présente maintenant, en relation avec la figure 7, un mécanisme selon l'invention de sélection d'un contenu à l'aide d'un guide électronique de programmes global (EPG global) généré dans un mode de réalisation préféré à partir d'une table telle que décrite en référence à la figure 6, et de choix d'un dispositif source disponible pour fournir le contenu sélectionné. Ce mécanisme est par exemple mis en oeuvre dans un noeud donné ou dans plusieurs noeuds du réseau domestique de la figure 1. Dans une étape 701, l'utilisateur requiert l'affichage sur un dispositif d'affichage (par exemple un téléviseur connecté au noeud local devant lequel il se trouve) d'un EPG global présentant les canaux disponibles sur le réseau. Dans une étape 702, le mécanisme utilise par exemple les données contenues dans la table précitée (associant une liste de dispositifs source à chaque canal disponible sur le réseau) afin d'afficher des données relatives aux canaux et/ou contenus disponibles sur le réseau. Cet affichage est par exemple effectué par incrustation à l'écran, selon la technique OSD ( On Screen Display ) gérée ici par le noeud local. Dans une étape 703, l'utilisateur sélectionne un contenu (et donc indirectement le canal qui véhicule ce contenu) ou directement un canal (si le détail des contenus véhiculés par ce canal n'est pas connu de l'EPG global). L'utilisateur effectue par exemple cette sélection de canal ou contenu à l'aide d'un boîtier de télécommande associé au noeud local, et en naviguant au sein de l'écran d'affichage de l'EPG global. Pour sélectionner un canal ou un contenu, l'utilisateur utilise par exemple des touches de navigation pour surligner un canal ou un contenu affiché à l'écran, puis requiert une action ( Afficher , Enregistrer ...) en appuyant sur une touche de sélection (par exemple OK , Entrer ...) ou une touche d'action (par exemple Lecture , Enregistrement ...). Dans une étape 704, après qu'un contenu ou un canal a été sélectionné, le mécanisme obtient une liste de dispositifs source capable de fournir le canal ainsi sélectionné. L'obtention de cette liste peut se faire, dans un mode préféré de réalisation par la lecture d'une table regroupant les informations d'associations des dispositifs sources et des canaux telle que décrite en référence à la figure 6 ou de plusieurs tables si les informations d'associations des dispositifs sources et des canaux ont été générées de façon distribuée dans le réseau. L'obtention de cette liste peut dans un mode de réalisation particulier s'effectuer en temps réel sans qu'aucune table n'ait encore été créée. A l'étape 704, le mécanisme vérifie donc qu'une liste d'au moins un dispositif associé au canal sélectionné existe. En cas de détection négative, on passe à une étape 705 au cours de laquelle un message d'erreur est affiché à destination de l'utilisateur, l'invitant éventuellement à lancer le mécanisme de configuration manuelle (décrit ci-dessus en relation avec la figure 5) afin d'ajouter un dispositif source à la liste (auparavant vide) de dispositifs source associés au canal ou contenu sélectionné par l'utilisateur. En cas de détection positive ou après mise en oeuvre du mécanisme de configuration manuelle, on passe à une étape 706 au cours de laquelle le mécanisme choisit un dispositif source dans la liste de dispositifs source associés au canal ou contenu sélectionné par l'utilisateur. Deux modes de réalisation de cette étape 706 sont détaillés ci-après en relation avec les figures 8 et 9. Puis, dans une étape 707, le mécanisme établit une connexion entre le dispositif source choisi (à l'étape 706) et un dispositif récepteur (par exemple le téléviseur connecté au noeud local dans le cas d'une fonction d'affichage, ou bien un disque dur dans le cas d'une fonction d'enregistrement). Si nécessaire, au cours d'une étape 708 avant l'étape de fin 709, le mécanisme envoie les commandes infrarouges appropriées au dispositif source choisi, afin de le configurer pour qu'il reçoive et rediffuse sur le réseau le canal ou contenu donné (par exemple, envoi des commandes Marche (ON et Numéro de canal ). Si nécessaire, en fonction des actions à réaliser, le mécanisme envoie des commandes au dispositif récepteur (par exemple la commande Enregistrement (RECORD) dans le cas d'un enregistrement sur un disque dur). On présente maintenant, en relation avec la figure 8, un premier mode de réalisation détaillé de l'étape 706 de la figure 7 (choix d'un dispositif source). Dans une étape 801, pour le canal sélectionné (directement ou via la sélection d'un contenu), le mécanisme sélectionne un dispositif source, appelé ci-après dispositif source courant, dans la liste de dispositifs source associés au canal ou contenu sélectionné par l'utilisateur. Dans une étape 802, le mécanisme détecte si le dispositif source courant est déjà impliqué dans une connexion en consultant par exemple une table représentative des connexions en cours. En cas de détection négative, cela signifie que le dispositif source courant est disponible et il est donc choisi pour diffuser le canal ou contenu sélectionné par l'utilisateur (étape 807 précédant l'étape de fin 808). En cas de détection positive, le mécanisme détecte lors de l'étape 803 si le dispositif source courant diffuse le canal ou contenu sélectionné par l'utilisateur. Si c'est le cas, le dispositif source courant peut être partagé entre les différents utilisateurs il est donc choisi pour diffuser le canal ou contenu sélectionné par l'utilisateur (étape 807 précédant l'étape de fin 808). Si le dispositif source courant ne diffuse pas le canal ou contenu sélectionné par l'utilisateur, on détermine dans une étape 804 si tous les dispositifs source de la liste ont déjà été analysés. Si tous les dispositifs source de la liste n'ont pas déjà été analysés, on sélectionne le dispositif source suivant dans la liste de dispositifs source associés (étape 805) puis on revient à l'étape 802. Si tous les dispositifs source de la liste ont déjà été analysés, on affiche dans une étape 806 (avant de passer à l'étape de fin 808) un message d'erreur à destination de l'utilisateur, l'informant qu'il n'existe aucun dispositif source disponible pour fournir le canal ou contenu qu'il a sélectionné. On présente maintenant, en relation avec la figure 9, un second mode de réalisation détaillé de l'étape 706 de la figure 7 (choix d'un dispositif source). Ce second mode de réalisation peut être mis en oeuvre soit à la place du premier mode de réalisation décrit ci-dessus (voir figure 8), soit après que le premier mode de réalisation a été mis en oeuvre sans qu'un dispositif source disponible ait pu être choisi. Les étapes 901, 902, 903, 907, 908, 909, 910 et 911 sont identiques aux étapes 801, 802, 803, 804, 805, 806, 807 et 808 de la figure 8, et ne sont donc pas décrites à nouveau. On décrit ci-après uniquement les étapes 904, 905 et 906 qui différencient le second mode de réalisation du premier. Si le dispositif source courant est déjà impliqué dans une connexion avec un récepteur mais diffuse un autre canal, distinct du canal sélectionné par l'utilisateur (détection négative à l'étape 903), on détecte dans une étape 904 si un autre dispositif source est capable de fournir cet autre canal actuellement diffusé par le dispositif source courant. En cas de détection négative à l'étape 904, on passe à l'étape 907 (identique à l'étape 804 de la figure 7), afin d'analyser le dispositif source suivant de la liste (s'ils n'ont pas tous été déjà analysés). En cas de détection positive à l'étape 904, on passe à l'étape 905 au cours de laquelle le mécanisme détecte si la connexion dans laquelle est impliqué le dispositif source courant peut être interrompue (par exemple, ce n'est pas le cas si cette connexion concerne un enregistrement) et si l'autre dispositif source est disponible. En cas de détection négative à l'étape 905, on passe à l'étape 907. En cas de détection positive à l'étape 905, on passe à l'étape 906 au cours de laquelle on libère le dispositif source courant en remplaçant la connexion courante impliquant le dispositif source courant par une nouvelle connexion impliquant l'autre dispositif source (et un dispositif récepteur auquel était précédemment connecté le dispositif source courant) , pour fournir l'autre canal (précédemment diffusé par le dispositif source courant). Ainsi, le dispositif source courant est désormais disponible et il est donc choisi pour diffuser le canal ou contenu sélectionné par l'utilisateur (étape 910, identique à l'étape 807 de la figure 7). En résumé, la variante de la figure 9 consiste à analyser si un utilisateur qui regarde déjà un contenu peut être commuté vers un autre dispositif source qui diffuse ou peut diffuser le même contenu, afin de libérer le dispositif source dont a besoin un autre utilisateur. Par exemple, on se place dans le cas où un décodeur A est capable de diffuser les canaux CNN et Eurosport, et un décodeur B est capable de diffuser le canal CNN. Si un premier utilisateur veut regarder le canal CNN, le mécanisme de l'invention va connecter au décodeur A le téléviseur devant lequel se trouve le premier utilisateur. Si un second utilisateur veut ensuite regarder le canal Eurosport, le mécanisme de l'invention détecte que le seul décodeur capable de fournir le canal Eurosport est le décodeur A mais qu'il n'est pas disponible. Dans ce cas, le mécanisme de l'invention détecte si le décodeur B est disponible. Dans l'affirmative, on commute le premier utilisateur (en réalité le téléviseur devant lequel il se trouve) depuis le décodeur A vers le décodeur B, pour que le premier utilisateur continue à regarder le canal CNN. Ainsi, le décodeur A est rendu disponible. Puis, on connecte le second utilisateur (en réalité le téléviseur devant lequel il se trouve) au décodeur A, pour que le second utilisateur puisse regarder le canal Eurosport
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L'invention concerne un procédé de gestion d'un guide électronique de programmes global au sein d'un réseau de communication comprenant au moins un dispositif source, chaque dispositif source permettant de fournir au moins un canal véhiculant au moins un contenu. Selon l'invention, le procédé comprend les étapes suivantes : génération, et affichage sur un dispositif d'affichage, (702) d'un guide électronique de programmes global indiquant des canaux disponibles sur le réseau ; sélection (703) d'un canal par l'utilisateur, parmi les canaux indiqués par le guide électronique de programmes global obtention (704) d'une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal dans le réseau ; choix (706) d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné, parmi la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné ; établissement (707) d'une connexion entre le dispositif source choisi et un dispositif récepteur.
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1. Procédé de gestion d'un guide électronique de programmes global au sein d'un réseau de communication comprenant au moins un dispositif source, chaque dispositif source permettant de fournir au moins un canal véhiculant au moins un contenu, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: - génération, et affichage sur un dispositif d'affichage, (702) d'un guide électronique de programmes global indiquant des canaux disponibles sur le réseau; - sélection (703) d'un canal par l'utilisateur, parmi les canaux indiqués par le guide électronique de programmes global; - obtention (704) d'une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal dans le réseau; - choix (706) d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné, parmi la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné ; établissement (707) d'une connexion entre le dispositif source choisi et un dispositif récepteur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'obtention d'une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal dans le réseau est une étape de lecture d'au moins un table (601, 602, 603) stockée dans le réseau et associant à chaque canal disponible sur le réseau (601) une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal (603). 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit guide électronique de programmes global indique en outre, pour chaque canal renseigné, au moins un contenu véhiculé par ledit canal renseigné, et en ce que l'étape de sélection d'un canal par l'utilisateur consiste: - soit en une sélection directe d'un canal parmi les canaux affichés par le guide électronique de programmes global; - soit en une sélection indirecte d'un canal renseigné, par sélection d'un contenu véhiculé par ledit canal renseigné, parmi des contenus indiqués par le guide électronique de programmes global. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau comprend les étapes suivantes: - interrogation (301) d'au moins un dispositif source du réseau, afin que ledit dispositif source retourne en réponse des informations gérées par un guide électronique de programmes qui lui est spécifique ou une liste de canaux qu'il peut fournir; - remplissage (302) de ladite table avec ce que chaque dispositif source interrogé a retourné en réponse. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau comprend en outre une étape (301) d'accès à des moyens de fourniture d'informations, non compris dans un dispositif source, de façon à obtenir des informations relatives à au moins un canal et/ou à au moins un contenu véhiculé par ledit au moins un canal. 6. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que, pour au moins un dispositif source donné capable de fournir un canal donné, ladite table associe en outre au canal donné au moins une information de contrôle relative à la façon de contrôler ledit dispositif source donné pour accéder audit canal donné, et en ce que, si ledit dispositif source choisi est ledit dispositif source donné, ladite étape (707) d'établissement d'une connexion entre le dispositif source choisi et un dispositif récepteur est suivie d'une étape (708) de contrôle dudit dispositif source choisi, en fonction de ladite au moins une information de contrôle. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite au moins une information de contrôle est un signal de commande propre audit dispositif source donné et qui a été préalablement enregistré lors d'une phase (506) d'apprentissage par le réseau associant une fonction à ce signal de commande. 8. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que la génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau comprend une étape (505) de renseignement d'une partie de ladite table par ledit utilisateur ou un autre utilisateur, de façon à ajouter à ladite table au moins un élément appartenant au groupe comprenant: des canaux, des contenus, des dispositifs source, des informations relatives à un canal, des informations relatives à un contenu, des informations de contrôle des dispositifs source et des signaux de commande des dispositifs source. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite étape (706) de choix d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné comprend les étapes suivantes: a) sélection (801) d'un dispositif source de la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné ; b) première détection (802) visant à déterminer si le dispositif source sélectionné est impliqué dans une connexion; c) en cas de première détection négative, le dispositif source sélectionné devient le dispositif source choisi (807), sinon seconde détection (803) visant à déterminer si le dispositif source sélectionné est en train de fournir le canal sélectionné ; d) en cas de seconde détection positive, le dispositif source sélectionné devient le dispositif source choisi (807), sinon sélection (805) d'un dispositif source suivant de la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné et retour à l'étape b). 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite étape (706) de choix d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné comprend les étapes suivantes: troisième détection (903) visant à déterminer si un dispositif source donné de la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné est impliqué dans une première connexion mais est en train de fournir un autre canal distinct dudit canal sélectionné ; - en cas de troisième détection positive, quatrième détection (904) visant à déterminer si ledit autre canal en cours de fourniture par ledit dispositif source donné peut également être fourni par un autre dispositif source disponible; - en cas de quatrième détection positive: * libération (906) dudit dispositif source donné, par remplacement de ladite première connexion impliquant ledit dispositif source donné par une seconde connexion impliquant ledit autre dispositif source, pour fournir ledit autre canal; * le dispositif source donné devient le dispositif source choisi (910). 11. Procédé selon l'une quelconque des 9 et 10, caractérisé en ce que si aucun dispositif source ne peut être choisi parmi la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné, ladite étape de choix d'un dispositif source disponible comprend une étape (806; 909)d'envoi d'un message d'erreur à destination de l'utilisateur. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre dans un noeud d'un réseau fédérateur comprenant une pluralité de noeuds (103a, 103b, 103c, 103d) permettant d'interconnecter des dispositifs, y inclus les dispositifs source, le dispositif d'affichage et le dispositif récepteur. 13. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 14. Moyen de stockage, éventuellement totalement ou partiellement amovible, lisible par un ordinateur, stockant un jeu d'instructions exécutables par ledit ordinateur pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 12. 15. Dispositif de gestion d'un guide électronique de programmes global au sein d'un réseau de communication comprenant au moins un dispositif source, chaque dispositif source permettant de fournir au moins un canal véhiculant au moins un contenu, caractérisé en ce qu'il comprend: - des moyens de génération, et affichage sur un dispositif d'affichage, d'un guide électronique de programmes global indiquant des canaux disponibles sur le réseau; - des moyens de sélection d'un canal par l'utilisateur, parmi les canaux indiqués par le guide électronique de programmes global; - des moyens d'obtention d'une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal dans le réseau; - des moyens de choix d'un dispositif source disponible pour fournir le canal sélectionné, parmi la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné ; - des moyens d'établissement d'une connexion entre le dispositif source choisi et un dispositif récepteur. 16. Dispositif de gestion selon la 15, caractérisé en ce que les moyens d'obtention d'une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal dans le réseau comprennent des moyens de lecture d'au moins un table stockée dans le réseau et associant à chaque canal disponible sur le réseau une liste de dispositifs source capable de fournir ledit canal. 17. Dispositif de gestion selon l'une quelconque des 15 et 16, caractérisé en ce que ledit guide électronique de programmes global indique en outre, pour chaque canal renseigné, au moins un contenu véhiculé par ledit canal renseigné, et en ce que les moyens de sélection d'un canal par l'utilisateur appartiennent au groupe comprenant: - des moyens de sélection directe d'un canal parmi les canaux affichés par le guide électronique de programmes global; - des moyens de sélection indirecte d'un canal renseigné, par sélection d'un contenu véhiculé par ledit canal renseigné, parmi des contenus indiqués par le guide électronique de programmes global. 18. Dispositif de gestion selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau, comprenant eux-mêmes: - des moyens d'interrogation d'au moins un dispositif source du réseau, afin que ledit dispositif source retourne en réponse des informations gérées par un guide électronique de programmes qui lui est spécifique ou une liste de canaux qu'il peut fournir; - des moyens de remplissage de ladite table avec ce que chaque dispositif source interrogé a retourné en réponse. 19. Dispositif de gestion selon la 18, caractérisé en ce que les moyens de génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau comprennent en outre des moyens d'accès à des moyens de fourniture d'informations, non compris dans un dispositif source, de façon à obtenir des informations relatives à au moins un canal et/ou à au moins un contenu véhiculé par ledit au moins un canal. 20. Dispositif de gestion selon l'une quelconque des 16 à 19, caractérisé en ce que, pour au moins un dispositif source donné capable de fournir un canal donné, ladite table associe en outre au canal donné au moins une information de contrôle relative à la façon de contrôler ledit dispositif source donné pour accéder audit canal donné, et en ce que, si ledit dispositif source choisi est ledit dispositif source donné, le dispositif de gestion comprend en outre des moyens de contrôle dudit dispositif source choisi, en fonction de ladite au moins une information de contrôle. 21. Dispositif de gestion selon la 20, caractérisé en ce que ladite au moins une information de contrôle est un signal de commande propre audit dispositif source donné et qui a été préalablement enregistré lors d'une phase d'apprentissage par le réseau associant une fonction à ce signal de commande. 22. Dispositif de gestion selon l'une quelconque des 16 à 21, caractérisé en ce que les moyens de génération de ladite au moins une table stockée dans le réseau comprennent des moyens de renseignement d'une partie de ladite table par ledit utilisateur ou un autre utilisateur, de façon à ajouter à ladite table au moins un élément appartenant au groupe comprenant: des canaux, des contenus, des dispositifs source, des informations relatives à un canal, des informations relatives à un contenu, des informations de contrôle des dispositifs source et des signaux de commande des dispositifs source. 23. Dispositif de gestion selon l'une quelconque des 14 à 22, caractérisé en ce que les moyens de choix d'un dispositif source disponible comprennent des moyens d'envoi d'un message d'erreur à destination de l'utilisateur, activés si aucun dispositif source ne peut être choisi parmi la liste de dispositifs source associés au canal sélectionné. 24. Dispositif de gestion selon l'une quelconque des 14 à 23, caractérisé en ce qu'il est compris dans un noeud (103a, 103b, 103c, 103d) d'un réseau fédérateur comprenant une pluralité de noeuds permettant d'interconnecter des dispositifs, y inclus les dispositifs source, le dispositif d'affichage et le dispositif récepteur.
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H
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H04
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H04N
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H04N 5,H04N 7
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H04N 5/445,H04N 7/24
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FR2892297
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A1
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DISPOSITIF INTRA-GASTRIQUE DESTINE A REDUIRE DE MANIERE ARTIFICIELLE LE VOLUME DISPONIBLE DE L'ESTOMAC
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Description La présente invention a pour objet un . Elle concerne le domaine technique des dispositifs implantables dans le corps humain dans le cadre d'un traitement esthétique d'une surcharge pondérale ou d'un traitement thérapeutique de l'obésité. Ces dispositifs intra-gastriques sont habituellement constitués d'un ballon placé dans l'estomac afin de réduire l'espace disponible pour les aliments. Les patients font alors état d'une rapide sensation de satiété et perdent du poids. Lors de la mise en place, le ballon est dégonflé et plié pour être introduit dans l'estomac par voie endoscopique par la bouche et l'oesophage du patient. Dès que le ballon est mis en place dans l'estomac, l'opérateur le gonfle en remplissant les différentes poches de fluide, via un tube amovible. Une fois que le ballon a atteint le volume souhaité l'opérateur désacouple le tube de remplissage et le ballon flotte alors librement dans l'estomac sans possibilité dans modifier ultérieurement le volume. Une fois que le patient a perdu suffisamment de poids, l'opérateur vidange le ballon par voie endoscopique puis extrait le ballon dégonflé par l'oesophage et la bouche du patient. On connaît par le brevet FR 2.862.525 (RICOL et al) un ballon à volume variable constitué d'une première poche souple dans laquelle est insérée une seconde poche souple. Sur ce type de ballon, les poches souples sont reliées à un organe de remplissage amovible apte à être connecté à une source d'air et/ou une source de liquide physiologique. Lors de a mise en place du ballon dans l'estomac, l'organe de remplissage est connecté de manière amovible dans des valves agencées dans chacune des poches souples. Une fois que les différentes poches sont gonflées, l'organe de remplissage est retiré, les valves empêchant que les fluides ne s'échappent des poches ou ne se mélangent. Ces valves se présentent généralement sous la forme d'une pastille rigide d'un certain diamètre. Si le ballon vient à se dégonfler accidentellement dans l'estomac du patient, le ballon est évacué naturellement par les intestins. Toutefois la présence des valves risque de créer une occlusion intestinale néfaste pour la santé du patient. La poche extérieure de ce type de ballon est généralement fabriquée à partir d'un matériau à base de silicone présentant une légère perméabilité laissant échapper le liquide physiologique et à terme le ballon se dégonfle. II peut alors être nécessaire que l'opérateur regonfle la poche en question. Cependant, la réintroduction de l'organe de remplissage dans la valve est délicate et difficilernent réalisable si bien qu'en pratique l'opérateur remplace le ballon. La présente invention a pour but de remédier à cet état des choses, notamment du fait qu'elle permet d'utiliser un ballon intra-gastrique du type décrit dans le brevet FR 2.862.525 (RICOL et al) en préservant la santé du patient en cas de dégonflement accidentel dans l'estomac. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif intra-gastrique permettant à l'opérateur de moduler de manière simple le volume du ballon pendant le temps de son séjour intra-gastrique afin d'accroître son efficacité. L'invention a également pour but de proposer un dispositif intra-gastrique sécurisé, de conception simple et facilement manipulable. L'invention a encore pour but d'optimiser l'efficacité du ballon précité en lui permettant de s'adapter à l'anatomie gastrique afin d'améliorer sa tolérance et d'amplifier la sensation de satiété. Ces buts sont atteints par un dispositif intra-gastrique réduisant le volume de l'estomac dans le cadre d'un traitement de surcharge pondérale ou d'obésité, comportant un ballon formé de plusieurs poches souples à volume variable, lesdites poches étant reliées à un organe de remplissage apte à être connecté à plusieurs sources de fluides distinctes, se caractérisant par le fait que l'organe de remplissage est un élément tubulaire connecté de manière fixe audit ballon et formé de plusieurs canaux indépendants reliés à des ouvertures disposées sur lesdites poches. La caractéristique revendiquée évite d'avoir recours à des éléments de connexion rigides et complexes pouvant nuire à la santé du patient lorsqu'ils sont évacués accidentellement par voie intestinale. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention permettant d'avoir une bonne étanchéité entre les différentes poches et éviter que les différents fluides ne se mélangent, l'extrémité de l'élément tubulaire au contact avec la paroi extérieure du ballon ou des poches souples est thermo-soudée sur lesdites parois. Selon une autre caractéristique de l'invention simplifiant la conception de l'élément tubulaire, les canaux sont séparés par une cloison étanche commune et/ou sont coaxiaux. Cette conception permet d'avoir un élément tubulaire ayant un diamètre minimal. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, l'élément tubulaire est extensible de manière élastique ou précontrainte entre une position repliée et une position déployée. Cette caractéristique permet à l'élément tubulaire de rester dans la lumière gastrique sans risque de franchissement du pylore. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la structure de l'élément tubulaire se rétracte spontanément sur lui-même comme une spirale. L'élément tubulaire se rétracte ainsi naturellement dans la lumière gastrique du patient en position repliée sans intervention chirurgicale. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation de l'invention, en position repliée, l'élément tubulaire est logé dans une zone de rétractation formée par deux lobes du ballon dont le cintrage est réalisé par l'intermédiaire d'un pont inextensible reliant deux zones de renforcement pariétales incluses dans la structure dudit ballon. Cette caractéristique permet de donner au ballon une forme ovoïde qui s'adapte mieux à la morphologie gastrique du patient et qui éloigne l'élément tubulaire rétracté du pylore puisque ce dernier a tendance à se retrouver perpendiculairement au grand axe de l'estomac. Selon une caractéristique préférée de l'invention permettant de sécuriser le retrait du ballon lorsque l'opérateur tire sur l'élément tubulaire, des fils de renfort sont disposés sur la longueur de la paroi de l'élément tubulaire et sur la circonférence de la paroi du ballon de manière à former une ou plusieurs boucles de renfort. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, un épaulement est disposé sur la paroi intérieure d'une poche, autour de l'ouverture de ladite poche de manière à pouvoir extraire le ballon de l'estomac du patient en utilisant une pince à biopsie introduite dans le canal correspondant et en maintenant déployées les coupelles de ladite pince contre ledit épaulement. Et donc préférentiellement, le diamètre de l'élément tubulaire autorise le passage d'une pince à biopsie, graduée à la longueur exacte dudit élément tubulaire, de sorte que les coupelles déployées de ladite pince s'appuient sur l'épaulement pour le retrait de l'ensemble. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention permettant d'adapter facilement la forme du ballon à la morphologie de l'estomac du patient, des moyens de cintrage sont agencés sur la paroi dudit ballon, sur la totalité ou sur une partie seulement de la circonférence de ce dernier. Selon une caractéristique préférée de réalisation, les moyens de cintrage sont réalisés par une structure acrylique renforçant la structure de la paroi extérieure du ballon ou par une densification localisée du matériau constitutif de la paroi extérieure du ballon ou encore par un agencement de fils de renfort inclus dans la paroi extérieure du ballon. Selon encore une caractéristique avantageuse de l'invention, les différentes poches sont contiguës. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux à la lecture de la description qui va suivre, faite à titre d'exemple indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un mode de réalisation du dispositif intra-gastrique objet de l'invention, - la figure la est une vue agrandie du détail Dl de la figure 1 montrant le bouchon de fermeture située sur l'extrémité distale de l'élément tubulaire, - la figure lb une vue agrandie du détail D2 de la figure 1 montrant un mode de réalisation de la liaison entre l'élément tubulaire et le ballon, - les figures 2a et 2b représentent schématiquement différents agencements de poches, - les figures 3a, 3b, 3c et 3d sont des vues en coupe de différents modes d'agencement des canaux constitutifs de l'élément tubulaire, - les figures 4a et 4b montrent différents types d'agencement des fils de renfort, - la figure 5 est une vue schématique d'un ballon équipé de moyen de cintrage, - la figure 6a montre schématiquement le dispositif intra-gastrique de l'invention avec l'élément tubulaire extensible en position déployée, - la figure 6b montre schématiquement le dispositif intra-gastrique de la figure 6a avec l'élément tubulaire extensible en position repliée dans la zone de rétractation, - la figure 7 est une vue en coupe d'un mode de réalisation du dispositif intra-gastrique objet de l'invention dans lequel est insérée une pince à biopsie, - la figure 7a une vue agrandie du détail D3 de la figure 7. En se référant aux figures annexées, le dispositif intra-gastrique objet de l'invention comprend un ballon 1 constitué de plusieurs poches souples la, lb, 1c à volume variable. Ces poches souples sont reliées à un organe de remplissage 2 apte à être connecté à plusieurs sources de fluides distinctes. Il est ainsi possible de moduler indépendamment le volume de chaque poche souple avec des fluides de remplissage différents. Lorsque les poches sont dégonflées, le ballon est plié pour qu'il occupe un volume réduit, ce qui permet de l'implanter facilement par voie endoscopique dans l'estomac du patient. Cette implantation est réalisée d'une manière connue de l'homme de l'art, via la bouche et l'oesophage. Une fois que le ballon est implanté dans l'estomac, l'opérateur gonfle les différentes poches par introduction d'un fluide de remplissage via l'organe de remplissage 2. Le ballon occupe alors en partie le volume de l'estomac et les patients font état d'une sensation rapide de satiété qui se traduit par une diminution de la quantité d'aliments ingérés et donc d'une perte de poids. En se référant aux figures 1, 4a, 4b, 6a, 6b et 7, le ballon est avantageusement constitué d'une poche extérieure la dans laquelle est insérée une poche intérieure 1 b. La poche extérieure la contient habituellement un liquide introduit par l'intermédiaire de l'organe de remplissage 2. De manière équivalente, la poche intérieure lb est habituellement remplie d'air, de manière à ce que le ballon soit stable dans !'estomac du patient. Cet agencement de poche permet d'avoir un ballon de faible poids mieux toléré par le patient.30 Dans une variante de réalisation représentée à la figure 2a, le ballon 1 peut également être constitué de deux (ou trois, ou quatre, etc.) poches contiguës 1d, le. L'opérateur peut ainsi remplir un volume gastrique plus important qu'avec un ballon constitué d'une poche extérieure dans laquelle est insérée une poche intérieure. De surcroît, en fonction de l'évolution du traitement, l'opérateur peut choisir de remplir une seule poche initialement puis remplir une deuxième poche ou d'autres ultérieurement. L'utilisation de poches contiguës permet également de mieux s'adapter à la morphologie de l'estomac du patient. La ou les poches inférieures le sont avantageusement remplies d'un premier fluide et la ou les poches supérieures Id sont avantageusement remplies d'un second fluide de densité moins élevée, de manière à ce que le ballon 1 soit stable dans l'estomac du patient. Dans une autre variante de réalisation représentée aux figures 2b et 5, le ballon 1 est constitué de deux (ou trois, ou quatre, etc.) poches intérieures 1d, 1 e, contiguës (figure 2b) ou non (figure 5) insérées dans une poche extérieure la. Selon l'agencement des poches intérieures, il est possible de moduler l'aspect extérieur du ballon 1 pour s'adapter à la morphologie de l'estomac du patient. Les poches intérieures 1d, le sont avantageusement remplies d'un gaz tandis que la poche extérieure la est remplie d'un liquide de manière à allonger l'espérance de vie de la poche interne. Les poches 1 a, 1 b, 1c, 1d, le, sont réalisées à partir d'un matériau souple élastique à base de silicone ou tout autre matériau équivalent acceptable par le corps du patient. Les poches sont avantageusement recouvertes d'une ou plusieurs enveloppes imperméables aux fluides composées d'un ou plusieurs polymères du type éthylène vinyle alcool (EVOH), polyéthylène téréphtalate (PET), poly-acrylonitrile (PAN), polyamide (PA), polychlorure de vinylidène (PVDC) ou tout autre composé équivalent à effet barrière aux gaz. L'organe de remplissage est un élément tubulaire 2 dont l'extrémité au contact du ballon 1 est connectée de manière fixe audit ballon, c'est-à-dire que l'élément tubulaire n'est pas retiré du corps du patient après la mise en place dudit ballon, mais est abandonné dans la lumière gastrique après le remplissage des différentes poches. L'opérateur peut ultérieurement moduler le volume des différentes poches en retirant l'extrémité libre de l'élément tubulaire 2 par la bouche du patient tout en maintenant le ballon 1 dans l'estomac. En se rapportant aux figures annexées, l'élément tubulaire 2 est formé de plusieurs canaux indépendants 2i reliés à leur extrémité en contact avec le ballon 1 à des ouvertures disposées sur les différentes poches. L'extrémité libre des canaux est destinée à être reliée à une source de fluide spécifique. Le volume d'une poche peut ainsi être modulé indépendamment des autres poches, par l'introduction ou le retrait d'un fluide spécifique via une seringue connectée au bon canal. Un code de couleur peut avantageusement être affecté aux différents canaux de manière à ce que l'opérateur puisse facilement sélectionner les différentes poches. En se rapportant à la figure 3a, l'élément tubulaire 2 peut être formé de deux (ou trois, ou quatre, etc.) canaux concentriques 2i. Dans une variante de réalisation représentée sur les figures 3b et 3C, l'élément tubulaire 2 est formé d'un tube cylindrique séparé par une paroi étanche 200 de manière à former deux (figure 3b), trois (figure 3c) ou plusieurs canaux 2i. Dans une autre variante de réalisation représentée à la figure 3d, l'élément tubulaire 2 est réalisé par la combinaison des deux solutions précédentes à savoir des canaux concentriques 2i dont un (ou plusieurs) est divisé par une paroi étanche 200. L'agencement des différents canaux 2i est choisi en fonction de l'agencement des différentes poches constitutives du ballon 1 de manière à avoir un élément tubulaire 2 ayant le plus petit diamètre possible et des liaisons faciles à réaliser. En se rapportant aux figures 1 b et 7a, les canaux 2i sont thermo-soudés au niveau des ouvertures disposées sur les différentes poches. Ces thermo-soudures 3 permettent à la fois d'assurer une bonne étanchéité au niveau de la liaison canal/poche et d'assurer une liaison suffisamment robuste pour éviter le désaccouplement de l'élément tubulaire 2 lorsqu'une traction est exercée sur ledit élément tubulaire. Dans le cas où le ballon 1 se dégonfle accidentellement dans l'estomac du patient, il est évacué en toute sécurité par les intestins car ce type de liaison ne comporte pas d'élément rigide apte à causer des occlusions intestinales. Pour éviter un désaccouplement entre le ballon 1 et l'élément tubulaire 2, il suffit que la paroi extérieure dudit élément tubulaire soit thermo-soudée sur la paroi extérieure du ballon 1, c'est-à-dire sur la paroi extérieure d'une des poches souples si le ballon 1 est formé de différentes poches contiguës ou de la poche extérieure si le ballon 1 est formé d'une ou plusieurs poches intérieures contenues dans une poche extérieure. En effet, lorsque l'opérateur tire sur l'élément tubulaire 2, les forces de traction sont uniquement appliquées sur la paroi extérieure de ce dernier. Comme représentées sur les figures 4a et 4b, pour renforcer cette liaison, la paroi de l'élément tubulaire 2 et la paroi du ballon 1 (i.e. de la poche la) sont reliées par des fils de renfort 8 métalliques ou synthétiques, inclus dans le matériau constitutif de l'élément tubulaire 2 et du ballon 1. Ces fils de renforts 8 peuvent être disposés uniquement au niveau de la liaison élément tubulaire/ballon (figure 4b) ou disposés sur toute la longueur - 10- de la paroi de l'élément tubulaire 2 et sur toute la circonférence de la paroi du ballon 1 (figure 4b) de manière à former une ou plusieurs boucles de renfort, différents types de maillage étant possibles. L'extrémité libre de l'élément tubulaire 2 est avantageusement obturée par un dispositif de fermeture 20 (bouchon, thermo-soudage, ou tout autre moyen équivalent) manipulable à l'extérieur de la bouche du patient par l'opérateur. Le dispositif de fermeture 20 a un diamètre suffisamment petit pour éviter tout risque d'occlusion intestinale en cas de passage accidentel dans les intestins du patient. En se rapportant à la figure 5, lorsqu'il est gonflé le ballon 1 se déforme par l'intermédiaire de moyens de cintrage 9 agencés sur la paroi dudit ballon. Ces moyens de cintrage peuvent être disposés sur une partie ou sur la totalité de la circonférence du ballon 1. Le cintrage est d'autant plus marqué que le remplissage est important. Cette caractéristique volumétrique permet au ballon 1 d'avoir une forme non sphérique mieux adaptée à la morphologie gastrique du patient, afin d'améliorer la tolérance du dispositif intra-gastrique objet de l'invention. Les moyens de cintrage 9 sont avantageusement réalisés par une structure acrylique renforçant la structure de la paroi extérieure du ballon 1, une densification localisée du matériau constitutif de ladite paroi ou encore un agencement de fils de renfort inclus dans ladite paroi. Ces moyens de cintrage 9 peuvent être combinés aux fils de renfort 8 définis précédemment. En se rapportant aux figures 6a et 6b, l'élément tubulaire 2 est extensible entre une position repliée et une position déployée pour éviter que l'élément tubulaire ne franchisse le pylore et ne provoque une traction du ballon vers le pylore en raison des contractions du tube digestif. -11- En se rapportant à la figure 6a, la zone de rétractation est formée par deux lobes du ballon dont le cintrage est réalisé par l'intermédiaire d'un pont inextensible 11 reliant deux zones de renforcement pariétales 11a, 11b incluses dans la structure du ballon 1. Dans une variante de réalisation, la zone de rétractation 10 est formée par l'intermédiaire des moyens de cintrage du type décrits précédemment et préférentiellement par une densification localisée du matériau constitutif de la paroi du ballon 1. L'élément tubulaire 2 s'enroule spontanément sur lui même comme une spirale et vient s'encastrer entre les deux lobes du ballon 1 (figure 6b). Cette caractéristique peut être réalisée en incluant un ressort-spirale suffisamment contraint dans la paroi de l'élément tubulaire 2, par exemple réalisé dans un alliage à mémoire de forme. D'autre part, la forme globale ovoïde du ballon 1 s'adapte mieux à la morphologie gastrique, ce qui éloigne l'élément tubulaire 2 du pylore puisqu'il a tendance à se retrouver perpendiculairement au grand axe de l'estomac. Lorsque l'opérateur tire sur l'extrémité libre de l'élément tubulaire 2, il se déplie jusqu'à devenir rectiligne, permettant au dispositif de fermeture 20 de sortir de la bouche du patient pour le remplissage ou la vidange des différentes poches alors que le ballon 1 reste dans la lumière gastrique. En pratique, la longueur de l'élément tubulaire 2 en position déployée est sensiblement supérieure à la distance séparant l'estomac de la bouche du patient. L'élément tubulaire 2 peut être facilement récupéré par voie endoscopique à l'aide d'une pince à biopsie 6, puis retiré par la bouche du patient, le ballon 1 restant dans l'estomac. L'opérateur procède alors à la modification du volume des différentes poches par chacun des canaux 2i. Puis, l'élément tubulaire 2 est à nouveau réintroduit dans l'estomac du patient, par voie endoscopique à l'aide d'une pince à biopsie ou naturellement lorsque - 12 - l'élément tubulaire est extensible entre une position repliée et une position déployée. L'opération de modulation du volume du ballon 1 peut donc être renouvelée sans difficulté. En se rapportant à la figure 7, une pince à biopsie 6 comparable à celles utilisées pour la réalisation de biopsies par voie endoscopique, est marquée à l'aide d'un repère 6a fixe et visible sur ladite pince, à la longueur exacte de celle de l'élément tubulaire 2 à laquelle on ajoute quelques millimètres. La pince est d'abord utilisée pour attraper l'élément tubulaire 2 dans le tube digestif supérieur, sous contrôle endoscopique, par l'intermédiaire du canal opérateur de l'endoscope. Après retrait du dispositif de fermeture 20, l'opérateur introduit alors la pince 6 à l'intérieur d'un canal de l'élément tubulaire 2 jusqu'au repère 6a. L'opérateur est ainsi certain que l'extrémité de la pince 6 est bien située dans la lumière de la poche correspondant au canal d'introduction, en dessous de l'épaulement 7 qui correspond à la jonction poche/canal. La pince 6 est alors ouverte en grand, de sorte que l'ouverture des coupelles 6b ne lui permette plus de remonter dans le canal. La pince 6 maintenue ouverte et ainsi solidarisée avec l'élément tubulaire 2. L'opérateur n'a plus alors qu'à tirer l'ensemble vers l'extérieur, permettant la remontée sécurisée du ballon 1, puisque les coupelles 6b déployées de la pince 6 viennent soutenir l'épaulement 7 par en dessous, c'est-à-dire par l'intérieur du ballon.25
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La présente invention a pour objet un dispositif intra-gastrique destiné à réduire de manière artificielle le volume disponible de l'estomac. Elle concerne le domaine technique des dispositifs implantables dans le corps humain dans le cadre d'un traitement esthétique d'une surcharge pondérale ou d'un traitement thérapeutique de l'obésité.L'invention concerne un dispositif intra-gastrique réduisant le volume de l'estomac dans le cadre d'un traitement de surcharge pondérale ou d'obésité, comportant un ballon (1) formé de plusieurs poches souples (1a, 1b) à volume variable, lesdites poches étant reliées à un organe de remplissage apte à être connecté à plusieurs sources de fluides distinctes, se caractérisant par le fait que l'organe de remplissage est un élément tubulaire (2) connecté de manière fixe audit ballon et formé de plusieurs canaux (2i) indépendants reliés à des ouvertures disposées sur lesdites poches.La caractéristiques revendiquées évitent d'avoir recours à des éléments de connexion rigides et complexes pouvant nuire à la santé du patient lorsqu'ils sont évacués accidentellement par voie intestinale.
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Revendications 1. Dispositif intra-gastrique réduisant le volume de l'estomac dans le cadre d'un traitement de surcharge pondérale ou d'obésité, comportant un ballon (1) formé de plusieurs poches souples (la, lb, 1c, 1d, 1 e) à volume variable, lesdites poches étant reliées à un organe de remplissage apte à être connecté à plusieurs sources de fluides distinctes, se caractérisant par le fait que l'organe de remplissage est un élément tubulaire (2) connecté de manière fixe audit ballon et formé de plusieurs canaux (2i) indépendants reliés à des ouvertures disposées sur lesdites poches. 2. Dispositif intra-gastrique selon la 1, se caractérisant par le fait que l'extrémité de l'élément tubulaire (2) au contact avec la paroi extérieure du ballon (1) ou des poches souples (la, lb, 1c, 1d, le) est thermo-soudée sur lesdites parois. 3. Dispositif intra-gastrique selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que les canaux (2i) sont séparés par une cloison étanche (200) commune et/ou sont coaxiaux. 4. Dispositif intra-gastrique selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que l'élément tubulaire (2) est extensible de manière élastique ou précontrainte entre une position repliée et une position déployée. 5. Dispositif intra-gastrique selon la 4, se caractérisant par le fait qu'en position repliée, l'élément tubulaire (2) est logé dans une zone de rétractation formée par deux lobes du ballon (1) dont le cintrage est réalisé par l'intermédiaire d'un pont inextensible (11) reliant- 14 - deux zones de renforcement pariétales (11 a, 11 b) incluses dans la structure dudit ballon. 6. Dispositif intra-gastrique selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que des fils de renfort (8) sont disposés sur la longueur de la paroi de l'élément tubulaire (2) et sur la circonférence de la paroi du ballon (1) de manière à former une ou plusieurs boucles de renfort. 7. Dispositif intra-gastrique selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait qu'un épaulement (7) est disposé sur la paroi intérieure d'une poche (1 b), autour de l'ouverture de ladite poche. 8. Dispositif selon la 7, se caractérisant par le fait que le diamètre de l'élément tubulaire (2) autorise le passage d'une pince à biopsie (6), graduée à la longueur exacte dudit élément tubulaire, de sorte que les coupelles déployées (6b) de ladite pince s'appuient sur l'épaulement (7) pour le retrait de l'ensemble. 9. Dispositif intra-gastrique selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que des moyens de cintrage (9) du ballon (1) sont agencés sur la paroi dudit ballon. 10. Dispositif intra-gastrique selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que des poches (1d, le) sont contiguës.
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A
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A61
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A61F
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A61F 5
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A61F 5/00
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FR2892406
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A1
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ELEMENT PERMETTANT LA MANIPULATION D'UNE PLAQUE SITUEE SUR LE SOL
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La présente invention concerne un . L'élément selon l'invention est notamment utilisable pour manipuler une plaque de fermeture d'un regard de chaussée en vue de l'ouverture ou de la 5 refermeture de ce regard. La manipulation d'une plaque de fermeture d'un regard de chaussée est une opération délicate et relativement risquée pour les doigts des opérateurs. Il n'existe pas à ce jour d'outil permettant de rendre cette opération facile et très sûre, tout en ayant un encombrement réduit et un coût de fabrication 10 modéré. La présente invention vise à remédier à cette lacune. À cet effet, l'élément qu'elle concerne comprend : - un manchon, pouvant être engagé étroitement sur un outil comprenant un manche et au moins une branche, cette branche étant située au niveau 15 d'une extrémité de ce manche et étant plus ou moins perpendiculaire à ce manche, et - un doigt recourbé propre à être engagé dans un trou que comprend la plaque, ce doigt étant solidaire dudit manchon et déporté par rapport à l'axe du manchon, et faisant saillie, après montage, du côté de ladite branche 20 opposé à celui sur lequel s'étend le manche de l'outil ; l'ensemble est conformé de telle sorte que, après engagement du doigt recourbé dans le trou de la plaque, le manchon et ladite branche engagée dans ce dernier se trouvent placés contre la plaque, et de telle sorte que l'outil peut être utilisé comme un levier pour soulever la plaque. 25 Pour la manipulation d'une plaque située sur le sol, l'élément selon l'invention est mis en place sur ladite branche, par engagement de son manchon sur cette branche, puis le doigt recourbé est engagé au travers du trou de la plaque ; l'outil se retrouve ainsi en position renversée, ladite branche se trouvant près du sol et le manche faisant saillie vers le haut ; l'utilisateur 30 incline alors le manche de l'outil, amenant ce manche à prendre appui sur le sol et amenant l'outil à fonctionner comme un levier pour soulever la plaque ; par pivotement du manche autour de son axe, l'utilisateur peut ensuite déplacer la plaque latéralement. Ledit outil est avantageusement une pioche, ladite branche étant la 35 branche effilée du fer de pioche. Cette branche effilée a pour avantage de présenter fréquemment une forme courbe, favorisant l'effet de levier et réalisant un effet d'auto-blocage du manchon par rapport à elle. Une pioche présente également l'avantage de comprendre généralement une deuxième branche, aplatie, opposée à la branche effilée, qui peut être utilisé comme une "pédale" pour faciliter l'inclinaison du manche et exercer l'effet de levier précité. Le manchon peut être cylindrique et être emmanché sur ladite branche de l'outil ; il peut également présenter une forme plus ou moins ajustée à celle de cette branche. Cette dernière, lorsqu'elle n'est pas cylindrique, forme un détrompeur quant au positionnement correct de l'élément selon l'invention sur la branche de l'outil. Le manchon peut comprendre au moins une saillie interne propre à assurer son coincement sur la branche de l'outil et/ou à limiter l'enfoncement du manchon sur cette branche. Notamment, cette saillie interne peut être sous forme d'une collerette solidaire du manchon, aménagée au niveau de l'extrémité de celui-ci situé du côté du doigt recourbé. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, le doigt recourbé comprend une partie de base s'étendant le long du manchon et fixée à ce manchon du côté de celui-ci opposé à celui sur lequel ledit doigt recourbé est déporté. L'élément selon l'invention peut comprendre une entretoise reliant le doigt recourbé à une zone du manchon diamétralement opposée à celle sur laquelle s'étend ladite partie de base, pour une répartition optimale des efforts exercés. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de l'élément qu'elle concerne. La figure 1 en est une vue de coté ; la figure 2 en est une vue en coupe longitudinale ; la figure 3 en est une vue en bout ; la figure 4 en est une vue à échelle plus réduite, après mise en place sur une pioche, cette vue montrant également un regard de chaussée fermé par une plaque dont l'élément selon l'invention permet la manipulation au moyen de ladite pioche ; la figure 5 en est une vue similaire à la figure 4, au cours d'une étape subséquente de manipulation, et la figure 6 en est une vue similaire à la figure 5, au cours d'une étape encore subséquente de manipulation. Les figures 1 à 3 représentent un élément 1 permettant la manipulation d'une plaque située sur le sol. Dans l'exemple montré sur les figures 4 à 6, cet élément 1 est utilisable en combinaison avec une pioche 2 pour manipuler une plaque 3 de fermeture d'un regard de chaussée 4 en vue de l'ouverture ou de la refermeture de ce regard 4. Comme le montrent les figures 1 à 3, l'élément 1 comprend un manchon 5, un doigt recourbé 6 et une entretoise 7. L'ensemble est réalisé en matériau métallique, notamment en acier inoxydable. Le manchon 5 est dimensionné de manière à pouvoir être engagé étroitement sur la partie effilée du fer de pioche 20, jusqu'à engagement de l'extrémité de ce fer 20 dans une collerette de coincement 8 que comprend le manchon 5. Le doigt recourbé 6 est formé par pliage d'une tige pleine. Il présente une partie de base 9, une partie médiane 10 et une partie d'extrémité libre 11. La partie de base 9 est soudée sur un côté du manchon 5, parallèlement 20 à l'axe de ce dernier. La partie médiane 10 est oblique par rapport à l'axe du manchon 5 et a une longueur telle que la partie d'extrémité libre 11 est déportée sur un côté de l'élément 1 par rapport à l'axe du manchon 5. La partie d'extrémité libre 11 forme un crochet propre à être engagé dans 25 un trou 30 que comprend la plaque 3 en son centre. L'entretoise 7 s'étend entre la partie médiane 10 et une zone de l'extrémité du manchon 5 diamétralement opposée à celle à laquelle est fixée la partie de base 9, et est fixée à cette partie médiane 10 et à cette zone par soudage. 30 En pratique, comme le montre la figure 4, le manchon 5 est engagé étroitement sur la partie effilée du fer 20 jusqu'à venue de la collerette 8 autour de l'extrémité libre de ce fer 20, et est disposé de telle sorte que le doigt recourbé 6 fasse saillie, après montage, du côté du fer 20 opposé à celui sur lequel s'étend le manche 21 de la pioche 2. 4 La pioche 2 étant renversée, la partie d'extrémité libre 11 du doigt 6 est engagée au travers du trou 30 de la plaque 3 et l'extrémité du manche 21, ou le fer 20, est amené à reposer sur le sol. La longueur de la partie effilée du fer 20, prolongée par l'élément 1, est telle que cette venue au contact du sol se fait au-delà du périmètre de la plaque 3. L'utilisateur peut alors saisir le manche 21 et simultanément exercer une pression avec son pied sur la partie aplatie du fer 20 (cf. figure 5) de manière à faire basculer la pioche 2 jusqu'à soulever la plaque 3 ainsi que le montre la figure 6. Au cours de ce mouvement, la pioche 2 agit comme un levier, rendant ce soulèvement aisé et sûr. La pioche 2 peut alors être pivotée autour du manche 21 pour déporter la plaque 3 par rapport à l'ouverture du regard 4, et libérer ainsi cette ouverture. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit un élément permettant la manipulation d'une plaque située sur le sol, qui présente les avantages déterminants de rendre la manipulation de la plaque facile et très sûre, et d'avoir un encombrement réduit et un coût de fabrication modéré. II va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées
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Selon l'invention, l'élément (1) comprend :- un manchon (5), pouvant être engagé étroitement sur un outil (2) comprenant un manche (21) et au moins une branche (20), cette branche (20) étant située au niveau d'une extrémité de ce manche (21) et étant plus ou moins perpendiculaire à ce manche (21), et- un doigt recourbé (6) propre à être engagé dans un trou (30) que comprend la plaque (3), ce doigt (6) étant solidaire dudit manchon (5) et déporté par rapport à l'axe du manchon (5), et faisant saillie, après montage, du côté de ladite branche (20) opposé à celui sur lequel s'étend le manche (21) de l'outil (2) ;l'ensemble est conformé de telle sorte que, après engagement du doigt recourbé (6) dans le trou (30) de la plaque (3), le manchon (5) et ladite branche (20) engagée dans ce dernier se trouvent placés contre la plaque (3), et de telle sorte que l'outil (2) peut être utilisé comme un levier pour soulever la plaque (3).
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1 û Elément (1) permettant la manipulation d'une plaque (3) située sur le sol, caractérisé en ce qu'il comprend : - un manchon (5), pouvant être engagé étroitement sur un outil (2) comprenant un manche (21) et au moins une branche (20), cette branche (20) étant située au niveau d'une extrémité de ce manche (21) et étant plus ou moins perpendiculaire à ce manche (21), et - un doigt recourbé (6) propre à être engagé dans un trou (30) que comprend la plaque (3), ce doigt (6) étant solidaire dudit manchon (5) et déporté par rapport à l'axe du manchon (5), et faisant saillie, après montage, du côté de ladite branche (20) opposé à celui sur lequel s'étend le manche (21) de l'outil (2) ; l'ensemble est conformé de telle sorte que, après engagement du doigt recourbé (6) dans le trou (30) de la plaque (3), le manchon (5) et ladite branche (20) engagée dans ce dernier se trouvent placés contre la plaque (3), et de telle sorte que l'outil (2) peut être utilisé comme un levier pour soulever la plaque (3). 2 û Elément (1) selon la 1, caractérisé en ce que le manchon (5) est cylindrique et être emmanché sur ladite branche (20) de 20 l'outil (2). 3 û Elément (1) selon la 1, caractérisé en ce que le manchon (5) présente une forme plus ou moins ajustée à celle de la branche (20). 4 û Elément (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce 25 que le manchon (5) comprend au moins une saillie interne (8) propre à assurer son coincement sur la branche (20) de l'outil (2) et/ou à limiter l'enfoncement du manchon (5) sur cette branche (20). 5 û Elément (1) selon la 4, caractérisé en ce que ladite saillie interne est sous forme d'une collerette (8) solidaire du manchon (5), 30 aménagée au niveau de l'extrémité de celui-ci situé du côté du doigt recourbé (6). 6 û Elément (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le doigt recourbé (6) comprend une partie de base (9) s'étendant le long du manchon (5) et fixée à ce manchon (5) du côté de celui-ci opposé à celui 35 sur lequel ledit doigt recourbé (6) est déporté.7 ù Elément (1) selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une entretoise (7) reliant le doigt recourbé (6) à une zone du manchon (5) diamétralement opposée à celle sur laquelle s'étend ladite partie de base (9).
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B,A,E
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B66,A01,E02
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B66F,A01B,E02D
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B66F 15,A01B 1,E02D 29
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B66F 15/00,A01B 1/20,E02D 29/14
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FR2898012
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A1
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LAISSE POUR ANIMAL DE COMPAGNIE
| 20,070,907 |
L'invention a pour objet une laisse pour animal de compagnie, en particulier pour chiens. Bon nombre d'endroits publics ou privés sont interdits aux animaux, en particulier aux animaux de compagnie, tels que les chiens. C'est par exemple le cas de la plupart des magasins d'alimentation, et plus largement des supermarchés pour des raisons évidentes d'hygiène. Les maîtres ont donc la plupart du temps l'obligation de laisser leur animal attaché à la sortie du magasin. Eu égard au nombre croissant de vol de chiens, un certain nombre de laisses antivol sont aujourd'hui proposées sur le marché. Le document US-A-6 095 094 décrit une laisse dont une des extrémités est munie d'un crochet antivol d'attache à un collier indépendant, tandis que l'autre extrémité forme une poignée réglable de préhension. Ce type de laisse présente notamment l'inconvénient de nécessiter le développement d'un collier spécifique adapté au système antivol. En d'autres termes, la vente de la laisse ne peut être effectuée qu'en combinaison avec le collier, ce qui augmente considérablement le coût de l'investissement. En outre, la laisse nécessite la présence d'au moins deux systèmes antivol à chacune de ses deux extrémités, ce qui là encore, élève le coût. Le document WO 02/26030 se distingue du produit précédemment décrit en ce que la laisse illustrée ne nécessite pas le développement d'un collier spécifique. Plus précisément, la laisse se présente sous la forme d'une lanière dont une des extrémités est munie d'un crochet d'attache non sécurisé à un collier, l'autre extrémité libre étant retournée sur elle-même pour former une poignée. L'originalité de cette laisse est de présenter sur sa partie proche du cou du chien, une combinaison de rivets escamotables et de trous permettant de former un second collier, cette fois sécurisé. En pratique, le maître détache la laisse du collier pour la fixer ensuite par exemple à un poteau, en introduisant le crochet d'attache dans le trou formé par la poignée après avoir entouré le poteau. Dans un troisième temps, le maître passe le second collier autour du cou du chien, qu'il referme par le système de rivets sécurisés. Ce principe de laisse présente un certain nombre d'inconvénients, dont notamment celui essentiel de devoir détacher complètement le chien avant de pouvoir le rattacher. Un autre inconvénient est de disposer d'un système compliqué pour régler le second collier au diamètre du cou du chien. Il ressort donc de ce qui précède que les laisses sécurité proposées actuellement sont des systèmes relativement complexes à mettre en oeuvre et d'un coût élevé de fabrication. Le problème que ce propose de résoudre l'invention est donc de développer une laisse qui permette de maintenir le chien en sécurité pendant l'absence du maître, sans nécessiter un détachement préalable de l'animal et à un prix de revient le plus faible possible. Pour ce faire, le Demandeur a développé une laisse pour animal de compagnie, en particulier pour chien, comprenant une lanière dont une extrémité est pourvue d'un système d'attache à un collier indépendant, et dont l'autre extrémité est repliée sur elle-même pour former une poignée, les deux brins de ladite poignée étant solidarisés au moyen d'un système de fixation apte à régler la longueur de ladite poignée. Cette laisse se caractérise en ce que le système de fixation présente en outre un moyen de solidarisation au système d'attache, une fois celui-ci détaché du collier indépendant du chien, et en ce que le système d'attache et/ou le système de fixation sont équipés d'un moyen anti-vol. En d'autres termes, l'invention consiste à avoir mis au point une laisse susceptible de s'adapter à n'importe quel collier mis en place préalablement autour du cou du chien, la poignée de la laisse faisant office de collier temporaire en position d'attente du chien, tandis que le système d'attache est décroché du collier original pour venir, après positionnement autour d'un élément fixe quelconque, s'unir au système de fixation. Contrairement à la laisse décrite dans le document WO 02/26030 Al, il n'est donc pas nécessaire, pour attacher définitivement le chien en position d'attente, de le détacher momentanément, puisqu'il suffit de lui passer le collier temporaire avant de décrocher le système d'attache. Pour empêcher la désolidarisation du système d'attache au système de fixation en position d'attente du chien, ledit système d'attache est muni d'un moyen antivol. En pratique, mais de façon non limitative, le système d'attache au collier indépendant du 35 chien se présente sous la forme d'un mousqueton.30 3 Parallèlement pour interdire toute possibilité pour un tiers de modifier le diamètre du collier temporaire, et par conséquent d'éviter le vol du chien, le système de fixation est équipé d'un moyen antivol. Tout système antivol peut bien entendu être envisagé, tel qu'un système à clef ou à code, etc... Pour former une boucle réglable par retournement de l'une des extrémités libres de la laisse, tout moyen de fixation adéquat peut être envisagé. Selon un premier mode de réalisation, le système de fixation se présente sous la forme 10 d'un mandrin au centre duquel sont positionnés les deux brins. Selon un mode de réalisation préféré, le système de fixation se présente sous la forme d'un étrier dans lequel coulisse un des deux brins et sur lequel est articulé un levier, l'autre brin étant rendu solidaire de l'étrier par tout moyen connu, tel que par exemple une 15 visse. Un tel système permet le réglage adéquat de la taille de la poignée en fonction de celle de la main de l'utilisateur ou de la taille du cou du chien. Dans ce cas, seul le mousqueton est pourvu d'un moyen antivol et l'étrier présente sur au moins une de ses faces latérales, un orifice permettant le passage de la boucle du 20 mousqueton et positionné de manière à interdire l'ouverture du levier. Selon une autre caractéristique, la lanière est constituée d'un filin métallique entouré d'une matière textile. Bien entendu, tout type de lanière peut être envisagé, étant rappelé que le matériau constitutif de cette lanière doit être choisi pour retarder, voire dissuader 25 au maximum le vol du chien par section de la lanière. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation ci-après à l'appui des figures annexées. 30 La figure 1 est une représentation de la laisse en position promenade du chien. La figure 2 est une représentation de la laisse en position d'attente du chien. La laisse pour animal de compagnie de l'invention comprend une lanière (1) réalisée en pratique au moyen d'un filin métallique (2) entouré d'une gaine en matière textile (3). De 35 manière générale, tout type de lanière peut être utilisé, les lanières présentant une5 résistance la plus élevée possible étant préférées. Cette laisse présente, à l'une de ses extrémités, un système d'attache (4) du type par exemple mousqueton, muni d'un système antivol à code. A l'autre extrémité, la laisse présente une poignée (5) obtenue par retournement de l'extrémité libre, puis passage du brin (6) dans l'étrier (8) sur lequel est articulé un levier (9). Pour permettre la fixation de l'ensemble, le brin (7) est fixé sur l'étrier (8) au moyen d'une visse (10). Sur la figure 1, la laisse est représentée en mode promenade. Comme illustré, le mousqueton (4) est accroché au collier fixe (11) du chien (12). L'un des avantages de l'invention réside en ce que le collier (11) peut être n'importe quel collier et ne nécessite donc pas le développement d'un collier spécifique à la laisse. A l'autre extrémité, la présence d'un système de fixation sous forme d'un étrier permet de régler la taille de la poignée à la taille de la main de l'utilisateur. Sur la figure 2, on a représenté la laisse en position d'attente du chien. Dans ce mode de réalisation, la poignée (5) fait office de collier temporaire, tandis que le mousqueton (4) est décroché du collier fixe (11) pour venir entourer un poteau de fixation (13) et se fixer dans un perçage (14) prévu sur une des deux faces latérales (15) de l'étrier. De la sorte, l'ouverture du levier (9) est bloquée. En pratique, le collier temporaire est mis en place avant séparation du collier fixe (11) et du mousqueton (4). En d'autres termes, ce n'est qu'une fois le collier temporaire mis en place que le mousqueton est détaché du collier fixe. On vient entourer le poteau de fixation avec la partie libre de la laisse pour venir ensuite bloquer l'ouverture du levier de l'étrier. La laisse est sécurisée en déclenchant le système antivol du système d'attache. L'invention et les avantages qui en découlent ressortent bien de la description qui précède. En particulier, le système proposé est simple à réaliser, peu coûteux et ne nécessite pas de détacher le chien avant de le réattacher de manière sécurisée. En outre, dans certains modes de réalisation, il ne requiert qu'un système antivol
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Laisse pour animal de compagnie, en particulier pour chien, comprenant une lanière dont une extrémité est pourvue d'un système d'attache à un collier indépendant, et dont l'autre extrémité est repliée sur elle-même pour former une poignée, les deux brins de ladite poignée étant solidarisés au moyen d'un système de fixation apte à régler la longueur de ladite poignée, caractérisée en ce que le système de fixation présente en outre un moyen de solidarisation au système d'attache, une fois celui-ci détaché du collier indépendant du chien, et en ce que le système d'attache et/ou le système de fixation sont équipés d'un moyen anti-vol.
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1/ Laisse pour animal de compagnie, en particulier pour chien, comprenant une lanière dont une extrémité est pourvue d'un système d'attache à un collier indépendant, et dont l'autre extrémité est repliée sur elle-même pour former une poignée, les deux brins de ladite poignée étant solidarisés au moyen d'un système de fixation apte à régler la longueur de ladite poignée, caractérisée en ce que le système de fixation présente en outre un moyen de solidarisation au système d'attache, une fois celui-ci détaché du collier indépendant du chien, et en ce que le système d'attache et/ou le système de fixation sont équipés d'un moyen anti-vol. 2/ Laisse selon la 1, caractérisée en ce que le système de fixation se présente sous la forme d'un étrier dans lequel coulisse un des deux brins et sur lequel est articulé un levier, l'autre brin étant rendu solidaire de l'étrier par tout moyen connu. 3/ Laisse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le système de fixation est équipé d'un moyen antivol. 4/ Laisse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le système 20 d'attache se présente sous la forme d'un mousqueton. 5/ Laisse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le système d'attache est pourvu d'un moyen antivol. 25 6/ Laisse selon la 1, caractérisée en ce que seul le système d'attache est pourvu d'un moyen antivol. 7/ Laisse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la lanière est constituée d'un filin métallique entouré d'une matière textile.15
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A
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A01
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A01K
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A01K 27
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A01K 27/00
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FR2888257
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A1
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RUBAN FLOQUE
| 20,070,112 |
La présente invention porte sur un ruban floqué, du type de ceux utilisés dans le revêtement de pièces, en particulier dans le revêtement de profilés pour les véhicules, de façon à transformer l'aspect desdites pièces ou profilés dérivé de sa matière plastique naturelle, pour un aspect textile sensiblement plus attrayant. L'objectif de l'invention est d'obtenir une fixation optimale du flocage aux pièces en question, en assurant l'adhérence du flocage à l'objet que l'on souhaite recouvrir. Le revêtement superficiel de pièces déterminées et de profilés déterminés avec des fibres courtes et denses sensiblement perpendiculaires à de telles surfaces constitue une pratique habituelle, conduisant à un revêtement floqué avec l'aspect textile mentionné ci-dessus. Habituellement ces fibres sont généralement en matière acrylique, en polyester, en polyamide, en fibranne, en rayonne, etc. Le flocage des pièces est réalisé dans divers domaines de l'industrie, et avec une fréquence suffisante dans le domaine de l'automobile, où il est complètement habituel d'utiliser des profilés, des cantonnières, des boîtes à gants et des intérieurs floqués. L'application du flocage sur la pièce à revêtir est particulièrement complexe étant donné qu'elle comprend les opérations de ponçage, de nettoyage et de séchage de la surface à revêtir, l'application sur ladite surface d'une résine qui sert d'élément d'union du flocage, aussitôt après l'application des fibres constitutives dudit flocage sur la résine et, après le séchage de cette dernière, une phase de brossage pour éliminer les fibres restantes du flocage. La complexité de cette opération limite considérablement la capacité de production de pièces floquées et, par conséquent, se répercute de forme très négative sur le prix de ces dernières. Essayant de pallier ce problème, la Société déposante elle-même est titulaire du brevet d'invention espagnol avec le numéro de demande P 200401435, dans lequel est décrit un matériau floqué sur lequel les fibres constitutives du flocage proprement dit sont préalablement fixées à un support qui comprend une couche de résine en polyuréthane de haute flexibilité et un film thermoactivable composé d'une base de polyoléfine, de poly(acétate de vinyle), de polyuréthane thermoplastique ou de copolyester ou autres produits similaires, en fonction de la nature du matériau constitutif de la pièce à revêtir. Cette solution simplifie de façon évidente et de forme considérable le procédé de flocage, mais cependant le film thermoactivable fond complètement, ce qui n'est pas le plus convenable pour obtenir une intégration parfaite entre les matériaux à unir. Le ruban floqué que la présente invention propose, part de la structure mentionnée ci-dessus du brevet d'invention espagnol avec le numéro de demande P 200401435, c'est-à-dire de la participation dans celui-ci d'une couche de fibres et d'un support, les premières étant liées au second par l'intermédiaire d'une résine servant de colle, et l'invention est centrée sur le fait que ledit support est une toile non tissée, communément appelée tissu non tissé , fabriquée par le procédé par voie fondue dit spunlaid et consolidée de façon mécanique par calandrage. Ce matériau est obtenu à base de fibres de polyester ou de polyamide, ou de polypropylène avec un point de fusion de l'ordre de 150 à 160 C. De plus, le ruban comprend sur la face du support opposée au flocage proprement dit, une couche de polypropylène d'épaisseur réduite, concrètement d'une épaisseur comprise entre 20 et 30 microns, et à son tour un point de fusion compris entre 120 et 140 C. L'objectif de cette couche de polypropylène, qui doit être compatible avec le matériau de l'objet que l'on souhaite recouvrir, est d'assurer l'adhérence à l'objet que l'on souhaite recouvrir par sa fusion. Comme son point de fusion est inférieur au point de fusion du support, la couche de polypropylène est sacrifiée , laissant le support pratiquement intact. La présente invention a donc pour objet un ruban floqué du type de ceux constitués au moyen d'une couche de fibres qui, avec la collaboration d'une résine fonctionnant comme adhésif, est fixée à un support thermoplastique, caractérisé par le fait que ledit support thermoplastique se matérialise en une toile non tissée, c'est-à-dire un tissu non tissé , obtenu dans un procédé par voie fondue dit spunlaid et consolidé de façon mécanique par calandrage, comprenant de plus sur la face dudit support thermoplastique opposée au flocage proprement dit, une fine couche de polypropylène. Ladite toile non tissée peut être en fibre de polyester, de polyamide ou de polypropylène. La toile non tissée peut avoir un point de fusion compris entre 150 et 160 C, et la couche de polypropylène peut avoir un point de fusion compris entre 120 et 140 C. La fibre de polypropylène peut avoir une épaisseur comprise entre 20 et 30 microns et être compatible avec le matériau de l'objet que l'on souhaite recouvrir pour assurer son adhérence à celui-ci par fusion. Pour compléter la description que l'on est en train de réaliser et dans le but d'apporter une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, en accord avec un exemple préféré de réalisation pratique de celle-ci, un jeu de dessins est annexé comme partie intégrante de ladite description, sur lequel sont représentées à titre illustratif et non limitatif les figures suivantes: - la Figure 1 montre, selon la représentation schématique et en hauteur latérale, un dépiècement d'un ruban floqué réalisé conformément à l'objet de la présente invention; la Figure 2 montre une représentation analogue à la figure précédente de l'ensemble représenté sur ladite figure dûment montée et avec le ruban dans sa totalité à son tour monté sur la pièce à recouvrir. Au vu des figures décrites, on peut observer que le ruban floqué que l'invention propose est constitué à partir d'une couche de fibres 1, qui peuvent être en une matière acrylique, en polyester, en polyamide, en fibranne ou en rayonne, fibres 1 qui, avec la collaboration d'une couche de résine 2, de préférence, en polyuréthane de flexibilité élevée, sont fixées à un support 3, ce qui permet sa fixation postérieure au profilé 4 dont il est question. De cette façon, conformément à l'invention, ledit support 3 se matérialise en une toile non tissée, c'est-à-dire un tissu non tissé , qui est fabriquée comme précédemment décrit par un procédé par voie fondue dit spunlaid et consolidée de façon mécanique par calandrage. De façon plus concrète, ce support 3 est obtenu à base de fibres de polyester ou à base de polyamide ou à base de polypropylène et, comme décrit ci-dessus, aura un point de fusion compris entre 150 et 160 C. Le ruban comprend de plus, sur sa face opposée à la couche de fibres 1, concrètement sur la face extérieure du support 3, une fine couche de polypropylène 5, avec une épaisseur comprise entre 20 et 30 microns et un point de fusion à son tour compris entre 120 et 140 C, le matériau constitutif de la pièce 4 à recouvrir devant être compatible avec le polypropylène constitutif à son tour de ladite couche 5, afin d'assurer l'adhérence entre ces éléments. La différence de 20 à 40 C existant entre le point de fusion du support 3 et la couche de polypropylène 5 fait que l'on peut produire la fusion de ladite couche de polypropylène 5 en laissant le support 3 intact. L'application du matériau floqué, c'est-à-dire du ruban floqué dans sa totalité, peut être réalisée sur les pièces 4 à la sortie de ces dernières de la ligne d'extrusion ou dans la machine de moule profitant de la température de celles-ci, de telle sorte qu'en appliquant simplement le matériau floqué, avec une légère pression, il restera collé à la pièce en question et, en le laissant refroidir, le procédé de fixation sera terminé. L'application sur le moule peut être réalisée sur caoutchouc ou matière thermoplastique ou polypropylène. Pour réaliser le revêtement de pièces de différentes géométries, il est au préalable réalisé l'obtention, par estampage ou coupe, d'une partie du matériau floqué dont la surface en déroulement plan coïncide avec la surface de la pièce à revêtir, en s'appliquant successivement à la surface à recouvrir. Comme il se dégage de ce qui a été exposé précédemment, la structure du ruban floqué que l'invention propose permet l'utilisation d'un support 3 qui n'est pas obligatoirement compatible avec le matériau que l'on souhaite revêtir, étant donné que celle qui doit réellement l'être est la fine couche de polypropylène, extérieure au support, qui est celle qui va être en contact avec la pièce en question
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Le ruban floqué est du type de ceux qui comprennent une couche de fibres constitutives du flocage proprement dit (1), une couche de résine utilisée comme adhésif de fixation pour la couche de fibres (1) à un support (3), et ce support (3) de nature thermoplastique, centre ses caractéristiques sur le fait que ledit support (3) est en toile non tissée, fabriqué dans un procédé par voie fondue dit « spunlaid » et consolidé de façon mécanique par calandrage, ledit support étant réalisé en fibres de polyester ou de polyamide, avec un point de fusion de l'ordre de 150 à 160 degree C, le ruban comprenant en outre une fine couche de polypropylène (5), d'épaisseur comprise entre 20 et 30 microns, fixée au support, avec un point de fusion inférieur à celui dudit support, concrètement entre 120 et 140 degree C, de telle sorte qu'au moment d'être appliquée aux profilés (4) à recouvrir, la couche (5) est fondue, assurant l'adhérence, mais le support (3) reste intact, des supports de matériaux qui ne sont pas compatibles avec le matériau de la pièce que l'on souhaite recouvrir pouvant être utilisés.
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1 - Ruban floqué, du type de ceux constitués au moyen d'une couche de fibres qui, avec la collaboration d'une résine fonctionnant comme adhésif, est fixée à un support thermoplastique, caractérisé par le fait que ledit support thermoplastique (3) se matérialise en une toile non tissée, c'est-à-dire un tissu non tissé , obtenu dans un procédé par voie fondue dit spunlaid et consolidé de façon mécanique par calandrage, comprenant de plus sur la face dudit support thermoplastique (3) opposée au flocage (1) proprement dit, une fine couche de polypropylène (5). 2 - Ruban floqué selon la 1, caractérisé par le fait que ladite toile non tissée est en fibre de polyester, de polyamide ou de polypropylène. 3 - Ruban floqué selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que la toile non tissée a un point de fusion compris entre 150 et 160 C, et la couche de polypropylène (5) a un point de fusion compris entre 120 et 140 C. 4 - Ruban floqué selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que la fibre de polypropylène (5) a une épaisseur comprise entre 20 et 30 microns et est compatible avec le matériau de l'objet que l'on souhaite recouvrir pour assurer son adhérence à celui-ci par fusion.
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D,B
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D04,B05,B32,B60
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D04H,B05D,B32B,B60R
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D04H 11,B05D 1,B32B 5,B60R 13
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D04H 11/00,B05D 1/14,B32B 5/12,B60R 13/00
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FR2896914
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A1
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MODULE ELECTRONIQUE ET PROCEDE D'ASSEMBLAGE D'UN TEL MODULE
| 20,070,803 |
-1- La présente invention concerne un module électronique et un procédé d'assemblage d'un tel module. Elle s'applique en particulier à un module de puissance pour véhicule automobile réalisant par exemple des fonctions de commutation. On connaît plus particulièrement, dans l'état de la technique, notamment d'après WO 2004/100258, un module du type comprenant un composant électronique muni d'une face conductrice reliée électriquement à un organe de raccordement du composant au moyen d'un conducteur au moins partiellement ondulé de façon à délimiter une alternance d'arches opposées, une première série d'arches étant reliée à la face conductrice du composant électronique. Dans un tel module, le composant électronique comprend par exemple une pastille semi-conductrice, agencée sur un substrat. La face conductrice est généralement métallisée, par exemple recouverte d'un film métallique. L'organe de raccordement comprend par exemple des moyens de connexion du 15 composant avec son environnement, des moyens de dissipation thermique ou un second composant électronique. Un module de puissance pour véhicule automobile est traversé par des courants électriques d'intensité relativement élevée et est généralement installé dans un environnement soumis à des températures élevées. 20 On souhaite donc que le module dégage le moins de chaleur possible, et, par conséquent, que sa résistance soit la moins élevée possible, dans le but d'éviter que le composant électronique soit endommagé en raison d'une température environnante trop élevée. Dans ce but, le conducteur décrit dans WO 2004/100258 a une forme générale de 25 ruban et comprend une première extrémité reliée à l'organe de raccordement et une seconde extrémité ondulée, délimitant l'alternance d'arches opposées. Les arches de la première série sont soudées chacune sur la face conductrice du composant électronique de façon à établir de multiples zones de contact entre cette face et le conducteur. 30 Ces multiples zones de contact entre la face conductrice et le conducteur permettent de limiter la longueur du trajet du courant dans la face conductrice métallisée et, par conséquent, la résistance de celle-ci, et, ainsi, de limiter la dissipation de chaleur par cette face. Toutefois, dans WO 2004/100258, le trajet du courant entre les deux extrémités du 35 conducteur est relativement long si bien qu'une quantité relativement importante d'énergie -2- est dissipée par effet Joule dans le conducteur, ce qui peut également engendrer une élévation importante de la température au voisinage du composant électronique. L'invention a notamment pour but de diminuer de façon significative l'énergie dissipée par effet Joule dans le conducteur et donc la chaleur transmise au composant électronique. A cet effet, l'invention a pour objet un module du type précité, caractérisé en ce que le conducteur comprend une seconde série d'arches opposées aux arches de la première série et intercalées entre les arches de la première série, cette seconde série d'arches étant reliée à une face conductrice de l'organe de raccordement. Ainsi, la longueur du trajet parcouru par le courant qui circule du composant électronique vers l'organe de raccordement n'est plus égale à la longueur du conducteur mais à la longueur d'une moitié d'arche. La résistance du conducteur et l'énergie dissipée sous forme de chaleur par effet Joule étant directement proportionnelles à la longueur du trajet parcouru par le courant, le risque qu'une élévation de température due à la dissipation d'énergie par effet Joule dans le conducteur endommage le composant électronique est grandement diminué. De plus, grâce à la première série d'arches, le conducteur est relié au composant électronique en de multiples zones réparties sur la face conductrice du composant électronique et par lesquelles se produit le passage du courant entre le composant et le conducteur. Ainsi, cette répartition des zones de passage du courant permet de distribuer la chaleur dissipée par effet Joule sur la face conductrice du composant et donc de limiter la température de ces zones. Cela permet de diminuer encore les risques d'endommager le composant électronique. En outre, dans le module selon l'invention, grâce à la seconde série d'arches du conducteur, la surface de contact de ce conducteur avec l'organe de raccordement est plus importante que dans l'état de la technique. Or, de façon classique, l'organe de raccordement peut former des moyens de dissipation thermique et le conducteur conduit également la chaleur. Le module selon l'invention permet donc également une évacuation plus efficace de la chaleur au voisinage du composant électronique. Ainsi, les risques que ce composant soit endommagé sont encore diminués. De plus, le module selon l'invention est moins volumineux et donc parfaitement adapté à la plupart des systèmes dans lesquels l'encombrement est un facteur primordial. Optionnellement, le composant électronique comprend une pastille semi-conductrice. Le module selon l'invention est particulièrement adapté à ce cas. En effet, les pastilles semi-conductrices sont très fragiles et ne peuvent pas être facilement -3- connectées directement à d'autres éléments par des moyens connus (brasage, etc.), qui susceptibles d'endommager ces pastilles. Avantageusement, le conducteur a une forme générale de ruban. Cette forme est en effet avantageuse car elle permet d'augmenter la section du conducteur, et ainsi la surface de contact de celui-ci avec les différents éléments du module, sans pour autant augmenter de façon gênante l'encombrement du module. En outre, le conducteur en forme de ruban ondulé possède des propriétés mécaniques appropriées, notamment une rigidité appropriée, pour former des moyens de support efficace de l'organe de raccordement. Avantageusement, le conducteur est multicouches. Ainsi, le conducteur peut comprendre, si cela est nécessaire, une couche en un matériau particulièrement adapté pour la liaison avec le composant électronique, une couche en un matériau particulièrement adapté pour la liaison avec l'organe de raccordement et une couche en un matériau très conducteur, cette couche ayant pour objectif de diminuer encore la résistance du conducteur en diminuant notamment sa résistivité. Optionnellernent, les arches du conducteur ont une hauteur sensiblement constante. Optionnellernent, le module forme un module d'électronique de puissance pour un véhicule automobile. La présente invention a également pour objet un procédé d'assemblage d'un module selon l'invention, le procédé comprenant au moins une étape de soudage de la première série d'arches du conducteur sur la face conductrice du composant électronique, caractérisé en ce qu'il comprend ensuite une étape de positionnement de l'organe de raccordement au contact de la seconde série d'arches du conducteur, suivie d'une étape de liaison de l'organe de raccordement avec le conducteur. Dans un premier mode de réalisation, l'étape de liaison de l'organe de raccordement avec le conducteur comporte une étape d'application d'une pression de maintien de cet organe de raccordement avec le conducteur. Dans un second mode de réalisation, l'étape de liaison de l'organe de raccordement 30 avec le conducteur comprend au moins une étape de soudage, avec ou sans apport de matière, de l'organe de raccordement au conducteur. Un exemple de soudage sans apport de matière est le soudage par ultrasons. Un soudage avec apport de matière peut être un brasage. Dans ce dernier cas, l'étape de liaison peut être précédée d'une étape de protection 35 du composant électronique. -4- Cette protection peut être temporaire ou définitive et permet de protéger le composant électronique qui pourrait être endommagé par l'opération de liaison par soudage, par exemple en raison de projections de matière sur ce composant. Dans un mode de réalisation particulier, l'étape de protection comprend une étape de dépôt d'une couche de polymère sur le composant électronique, de sorte que cette couche couvre la face conductrice de ce composant. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale d'un module selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus en perspective du module selon l'invention avant la liaison avec l'organe de raccordement. On a représenté sur les figures 1 et 2 un module 10 comprenant un composant électronique 12 et des conducteurs 14, par exemple au nombre de trois. Un tel module 10 est, dans l'exemple décrit, un module de puissance, utilisé par exemple dans un véhicule automobile. Le composant électronique 12 comprend une pastille semi-conductrice 16, agencée sur un substrat 18, formant à la fois isolant électrique et dissipateur thermique. Le composant électrique peut être par exemple un transistor MOSFET ou JFET, non intégré. Cette pastille semi-conductrice 16 est recouverte d'un film métallique 20, formant une face conductrice 22 du composant 12, destinée à être connectée électriquement à d'autres éléments, comme un organe de raccordement 23. L'organe de raccordement 23 est, dans cet exemple, un connecteur permettant de relier électriquement le composant électronique 12 à d'autres composants électroniques. Les conducteurs 14 ont une forme générale de rubans et sont ondulés. Ils sont reliés à la face conductrice 22 et à l'organe de raccordement 23. Ils s'étendent longitudinalement sensiblement parallèlement entre eux. Comme on le voit plus clairement sur la figure 1, chacun des conducteurs 14 délimite une alternance d'arches opposées 24a, 24b, ces arches ayant sensiblement la même hauteur. Une première série d'arches 24a est en effet reliée à la face conductrice 22 du film métallique 20, et une seconde série d'arches 24b opposées aux arches 24a de la première série et intercalées entre ces arches 24a, est reliée à une face conductrice 28 de l'organe de raccordement 23. Les faces 22 et 28 sont sensiblement parallèles entre elles et matérialisent deux plans parallèles de contact avec les conducteurs 14, affleurant avec les sommets des arches 24a, 24b. -5- Ainsi, le ruban conducteur comprend au moins une zone 30 en contact avec la face conductrice 22 et au moins une zone 32 en contact avec la face conductrice 28 de l'organe de raccordement 23. Les zones 30, 32 sont toutes au même potentiel. Chaque conducteur 14 est également multicouches. Plus particulièrement, il comporte une couche 34 d'aluminium en contact avec la face 22 du composant 12 et une couche 36 de cuivre en contact avec l'organe de raccordement 23. La couche de cuivre 36 confère au conducteur 14 une grande résistivité tout en étant compatible avec l'organe de raccordement 23. La couche d'aluminium 34 permet au conducteur d'être compatible avec le film métallique 20. Dans le module selon l'invention et comme représenté plus particulièrement à la figure 1, le courant parcourt un trajet L très court dans le conducteur 14, de la longueur d'une moitié d'arche. Ainsi, la résistance électrique du conducteur est grandement diminuée et l'énergie dissipée sous forme de chaleur dans le module est également diminuée. En outre, les multiples zones 32 de contact électrique et thermique entre le conducteur 14 et l'organe de raccordement 23, qui forme également un dissipateur thermique, permettent de réguler efficacement la chaleur au voisinage de la pastille semi-conductrice 16 et ainsi, d'éviter que celle-ci soit endommagée. On notera que les conducteurs ondulés 14 forment également un support pour 20 l'organe de raccordement 23. On va maintenant décrire les étapes successives d'un procédé d'assemblage de ce module 10. Le procédé comprend tout d'abord une étape classique de soudage de la première série d'arches 24a du conducteur 14 sur la face conductrice 22 du composant électronique 12. 25 Le soudage est plus particulièrement un soudage par ultrasons. Ce type de soudage permet en effet de souder une zone du conducteur 14 d'aire très petite, de façon parfaitement contrôlée. Cela est donc particulièrement adapté pour le soudage sur le composant électronique 12 comprenant la pastille 16, qui est très fragile. Le procédé comprend ensuite une étape de positionnement de l'organe de 30 raccordement 23 au contact de la seconde série d'arches 24b de chaque conducteur 14. Cette étape est suivie d'une étape de liaison de l'organe de raccordement 23 avec les conducteurs 14. Cette liaison peut être, selon un premier mode de réalisation, uniquement électrique et thermique, c'est-à-dire transmettant l'électricité et la chaleur. Dans ce cas, l'étape de 35 liaison peut consister à appliquer, sur l'organe de raccordement 23, une pression de maintien de cet organe de raccordement 23 avec le conducteur 14. En général, cette -6- pression est appliquée par des moyens classiques élastiques selon une direction normale à la face conductrice 28 de l'organe de raccordement 23. Selon un second mode de réalisation, la liaison entre l'organe de raccordement 23 et les conducteurs 14 peut être également mécanique, c'est-à-dire transmettant les contraintes mécaniques entres ces éléments 23 et 14. Dans ce cas, l'étape de liaison comprend une étape de soudage, par exemple une étape de brasage du conducteur 14 avec l'organe de raccordement 23. Le brasage peut être par exemple effectué à l'aide d'un alliage étain-plomb ou étain-argent. Dans ce second mode de réalisation, l'étape de liaison peut être précédée par une étape de protection du composant 12 consistant, par exemple, à déposer une couche de polymère sur le composant électronique 12, de sorte que cette couche couvre la face conductrice 22 de ce composant 12. Cette face est ainsi protégée et le composant n'est pas endommagé durant l'étape de liaison, par exemple par les projections de matière dues au brasage. Toutefois, il est possible que la protection du composant 12 soit uniquement temporaire et soit mise en oeuvre différemment. On notera que le module et le procédé d'assemblage de ce module ne sont pas limités aux modes de réalisation décrits ci-dessus. En variante, les faces conductrices 22, 28 du film métallique 20 et de l'organe de raccordement 23 pourraient ne pas être parallèles, les arches 24a, 24b n'étant alors pas sensiblement de même hauteur. Par ailleurs, la liaison de l'organe de raccordement avec le conducteur pourrait être réalisée par soudage autogène
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Ce module (10) est du type comprenant un composant électronique (12) muni d'une face conductrice (22) reliée électriquement à un organe de raccordement (23) du composant (12) au moyen d'un conducteur (14) au moins partiellement ondulé de façon à délimiter une alternance d'arches opposées (24a, 24b), une première série d'arches (24a) étant reliée à la face conductrice (22) du composant électronique (12). Le conducteur comprend également une seconde série d'arches (24b) opposées aux arches (24a) de la première série et intercalées entre les arches (24a) de la première série, cette seconde série d'arches (24b) étant reliée à une face conductrice (28) de l'organe de raccordement (23).
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1. Module (10) du type comprenant un composant électronique (12) muni d'une face conductrice (22) reliée électriquement à un organe de raccordement (23) du composant (12) au moyen d'un conducteur (14) au moins partiellement ondulé de façon à délimiter une alternance d'arches opposées (24a, 24b), une première série d'arches (24a) étant reliée à la face conductrice (22) du composant électronique (12), caractérisé en ce que le conducteur comprend une seconde série d'arches (24b) opposées aux arches (24a) de la première série et intercalées entre les arches (24a) de la première série, cette seconde série d'arches (24b) étant reliée à une face conductrice (28) de l'organe de raccordement (23). 2. Module (10) selon la 1, caractérisé en ce que le composant électronique (12) comprend une pastille semi-conductrice (16). 3. Module (10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le conducteur (14) a une forme générale de ruban. 4. Module (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le conducteur (14) est multicouches. 5. Module (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les arches (24a, 24b) du conducteur (14) ont une hauteur sensiblement constante. 6. Module (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il forme un module de puissance pour un véhicule automobile. 7. Procédé d'assemblage d'un module selon l'une quelconque des 1 à 6, le procédé comprenant au moins une étape de soudage de la première série d'arches (24a) du conducteur (14) sur la face conductrice (22) du composant électronique (12), caractérisé en ce qu'il comprend ensuite une étape de positionnement de l'organe de raccordement (23) au contact de la seconde série d'arches (24b) du conducteur (14), suivie d'une étape de liaison de l'organe de raccordement (23) avec le conducteur (14). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape de liaison de l'organe de raccordement (23) avec le conducteur (14) comporte une étape d'application, sur l'organe de raccordement (23), d'une pression de maintien de cet organe de raccordement (23) avec le conducteur (14). 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape de liaison de l'organe de raccordement (23) avec le conducteur (14) comprend au moins une étape de soudage, avec ou sans apport de matière, de l'organe de raccordement (23) avec le conducteur (14).-8- 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'étape de liaison, est précédée d'une étape de protection du composant électronique (12). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'étape de protection comprend une étape de dépôt d'une couche de polymère sur le composant électronique 5 (12), de sorte que cette couche couvre la face conductrice (22) de ce composant (12).
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H
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H01
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H01L
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H01L 23,H01L 21
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H01L 23/495,H01L 21/60,H01L 23/367
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FR2895499
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF D'ESTIMATION DE L'ORIENTATION D'UN SOLIDE
| 20,070,629 |
La présente invention concerne un procédé d'estimation de l'orientation d'un solide. Elle concerne également un dispositif d'estimation de l'orientation d'un solide. Plus généralement, la présente invention concerne l'observation en 10 temps réel de l'orientation d'un segment au cours du temps, même dans des situations dynamiques. Elle concerne en particulier l'estimation de l'orientation d'un solide en mouvement contraint dans un plan. Plus particulièrement, la présente invention trouve une application en 15 biomécanique dans l'observation des mouvements chez l'homme, comme la marche, le lever d'une chaise. Ce type de mouvement dynamique est limité à une rotation dans un plan non horizontal autour d'un axe fixe ou mobile. La présente invention vise aussi à estimer l'orientation relative de deux segments articulés l'un par rapport à l'autre et animés d'un mouvement de 20 rotation dans un même plan non horizontal. L'angle entre ces deux segments varie de manière continue dans le temps. Il s'agit d'un type de mouvements très particulier mais présent chez l'homme, dans la classe des mouvements réalisés dans le plan sagittal. Plusieurs approches ont été utilisées à ce jour pour tenter d'observer 25 en temps réel l'orientation d'un solide. En particulier, il est connu d'utiliser des systèmes optoélectroniques (caméras associées à des marqueurs embarqués sur le solide observé) ou des systèmes à ultrasons. Ces systèmes permettent d'accéder à une information de position de manière précise mais sont des solutions coûteuses, limitées à un 30 environnement équipé pour permettre cette observation. D'autres approches se fondent sur l'utilisation de capteurs embarqués sur la personne, telle que l'utilisation de goniomètres, d'accéléromètres, ou encore de gyroscopes. Des centrales inertielles utilisent à la fois des accéléromètres 5 associés à des gyroscopes et des magnétomètres. Toutefois, un accéléromètre mesure en permanence une composante gravitationnelle, toujours présente, et une composante d'accélération propre, absente en cas de conditions statiques de l'accéléromètre. 10 Cependant, il n'est en général pas possible dans des situations dynamiques de dissocier ces deux composantes. Par conséquent, il est difficile, voire impossible, à partir de telles mesures dynamiques de connaître l'information angulaire (c'est-à-dire l'accélération due à la gravité pendant la durée du mouvement). 15 II est alors nécessaire d'utiliser des capteurs annexes, tels que par exemple des gyromètres. De môme, il est délicat de remonter à l'information angulaire à partir des mesures réalisées par un gyromètre, du fait de la dérive introduite par l'intégration de la valeur mesurée en sortie du gyromètre. Cette dérive 20 augmente au cours du temps et nécessite de resynchroniser régulièrement la mesure du gyromètre avec un autre système. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un procédé et un dispositif d'estimation de l'orientation d'un solide permettant de s'affranchir de l'accélération du solide. 25 À cet effet, la présente invention concerne un procédé d'estimation de l'orientation d'un solide animé d'un mouvement de rotation dans un plan non horizontal, solide équipé d'au moins un capteur sensible aux changements d'orientation. Selon l'invention, le procédé comprend une étape d'estimation d'au 30 moins un angle dans le plan par rapport à un référentiel, à partir des mesures dudit capteur sensible à un champ magnétique et ayant au moins deux axes de sensibilité. 3 Le champ magnétique peut être le champ magnétique terrestre local ou un champ généré par une source artificielle électromagnétique. Grâce à l'utilisation d'un capteur sensible à un champ magnétique, il est possible de détecter les variations angulaires du capteur. Un capteur sensible à un champ magnétique n'étant pas sensible aux accélérations, l'acquisition de mesures à partir d'un capteur sensible à un champ magnétique permet d'obtenir une information angulaire sur l'orientation d'un solide en dehors de toute composante dynamique liée au mouvement. En pratique, le capteur sensible à un champ magnétique comprend deux axes de sensibilité dans le plan du mouvement du solide. Avantageusement, le procédé comprend en outre une étape de détermination de l'accélération propre du solide dans le plan à partir des mesures d'un capteur sensible à l'accélération, l'accélération mesurée par ledit capteur sensible à l'accélération étant décomposée en une composante gravitationnelle obtenue à partir de l'angle dans le plan estimé à ladite étape d'estimation et en une composante cinématique. Le procédé d'estimation conforme à l'invention permet ainsi grâce à l'emploi conjoint d'un magnétomètre et d'un accéléromètre de réaliser dans un premier temps l'estimation d'un angle dans le plan, et dans un second temps, la détermination de l'accélération propre due au mouvement du solide. Corrélativement la présente invention concerne également un procédé d'estimation de l'orientation relative de deux solides animés d'un mouvement de rotation dans un même plan non horizontal, chaque solide étant équipé d'un capteur sensible aux changements d'orientation. Le procédé d'estimation comprend une étape d'estimation de l'orientation dans le plan d'un solide par rapport à l'autre solide, à partir des mesures d'au moins deux magnétomètres ayant chacun au moins deux axes de sensibilité, chaque magnétomètre étant disposé respectivement sur un solide. Le procédé conforme à l'invention permet ainsi d'estimer l'orientation relative de deux segments articulés l'un par rapport à l'autre et animés d'un mouvement de rotation dans un même plan non horizontal. En pratique, en vue de simplifier les mesures, lesdits magnétomètres sont montés dans une position initiale de telle sorte que lesdits au moins deux axes de sensibilité sont alignés deux à deux. Selon un second aspect, la présente invention concerne également un dispositif d'estimation de l'orientation d'un solide animé d'un mouvement de rotation dans un plan non horizontal, solide équipé d'au moins un capteur sensible aux changements d'orientation. Selon l'invention, le capteur est un capteur sensible à un champ magnétique et ayant au moins deux axes de sensibilité. En particulier, ce dispositif de mesure est adapté à mettre en oeuvre le procédé d'estimation de l'orientation d'un solide animé d'un mouvement de rotation dans un plan non horizontal conforme à l'invention. Il présente des avantages et caractéristiques analogues à ceux décrits précédemment en référence avec le procédé d'estimation conforme à l'invention. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 est un schéma illustrant la mise en oeuvre du procédé d'estimation de l'orientation relative de deux solides dans le cas de la marche d'un homme en ligne droite selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 2A et 2B sont une représentation en coordonnées sphériques d'un vecteur mesuré en sortie d'un dispositif d'estimation de l'orientation d'un solide selon un mode de réalisation de l'invention ; et - les figures 3 et 4 sont des schémas illustrant un dispositif d'estimation de l'orientation d'un solide conforme à un mode de réalisation de l'invention appliqué à l'estimation du mouvement du torse d'une personne. On va décrire à présent en référence à la figure 1, un dispositif d'estimation de l'orientation relative de deux solides et le procédé associé dans une première application de l'invention. Ici, on a illustré le cas de la marche de l'homme en ligne droite. Le dispositif d'estimation de l'orientation comprend dans ce mode de réalisation deux magnétomètres sensibles à un champ magnétique, et plus particulièrement au champ magnétique terrestre. On notera que le champ magnétique peut également être généré 5 localement par une source artificielle électromagnétique. Un premier magnétomètre 11 est posé par exemple sur le tibia d'un homme et le second magnétomètre 12 est posé sur la cuisse de la même jambe. En pratique, on cherche à observer l'angle du genou en temps réel, c'est-à-dire l'angle formé par la cuisse et le tibia lors de la marche d'un homme en ligne droite. Ce type d'estimation du mouvement du genou est utile par exemple dans le cadre de la rééducation et d'une orthèse de genou. Les deux magnétomètres 11 et 12 sont placés dans un 15 environnement non perturbé magnétiquement de telle sorte que ces deux magnétomètres 11, 12 mesurent chacun uniquement le champ magnétique terrestre. De préférence, on réalise une étape de calibrage de manière à définir une orientation initiale relative des deux magnétomètres 11, 12. 20 Chaque magnétomètre a dans cet exemple trois axes de sensibilité. Bien entendu, seuls deux axes de sensibilité pourraient suffire dès lors que les deux axes de sensibilité de chaque magnétomètre sont dans le plan du mouvement de la jambe. Ici, le premier magnétomètre 11 a trois axes de sensibilité xbl, ybl 25 et zbl . Le second magnétomètre 12 a trois axes de sensibilité xb2, yb2 et zb2. Dans cette application, on considère que la marche est réalisée en ligne droite de telle sorte que les axes xbl, zbl et xb2, zb2 sont en permanence 30 situés dans un même plan, et ici un plan vertical. 6 Corrélativement, les axes ybl et yb2 sont confondus et dirigés suivant une même direction horizontale perpendiculaire au plan vertical de la marche. Dans ce mouvement étudié, il existe en réalité un nombre dégradé de degrés de liberté. En particulier, le mouvement est fonction uniquement de deux angles, un angle d'azimut correspondant à la rotation dans le plan horizontal autour d'un axe z et un angle d'élévation correspondant à la rotation dans le méridien autour d'un axe y. Par exemple, dans le cas de la marche en ligne droite, l'angle d'azimut est fixe et l'angle d'élévation varie. L'angle d'azimut yJ et l'angle d'élévation 0 sont illustrés sur les figures 2A et 2B dans un système de coordonnées sphériques. On peut considérer que dans la position initiale les axes sensibles des capteurs 11, 12 sont alignés deux à deux et avec les axes anatomiques de la personne. En particulier, les axes zbl et zb2 des magnétomètres 11, 12 sont alignés et disposés verticalement lorsque la jambe est dans une position droite et au repos, c'est-à-dire que l'angle du genou est nul. En pratique, les mesures acquises en sortie des deux magnétomètres 11, 12 sont échantillonnées dans le temps. À chaque instant donné, on mesure ainsi deux vecteurs à trois composantes correspondant ainsi à la mesure de chaque capteur 11, 12 selon ses trois axes de sensibilité. On note v_bl[n] et v_b2[n] les vecteurs à trois composantes mesurés pour chaque magnétomètre 11, 12 dans un repère mobile qui lui est propre, les vecteurs ayant une norme identique. En pratique, pour connaître l'angle formé par le genou, il convient de rechercher la matrice de rotation qui permet de passer d'un vecteur à l'autre. Cette recherche est simplifiée dès lors qu'il est possible d'anticiper la nature de la matrice de rotation. Dans cet exemple d'application, la matrice de rotation correspond à une rotation selon un axe y, confondu en permanence avec les axes ybl et yb2 des repères mobiles propres à chaque magnétomètre 11, 12. Le modèle qui relie les vecteurs mesurés en sortie des magnétomètres 11, 12 est du type : v_bl[n] = R(9)v_b2[n] L'estimation angulaire prend en compte simultanément les deux mesures données par les deux capteurs 11, 12, puis on cherche la matrice de rotation R qui permet d'exprimer la mesure v_b2 dans un repère mobile lié à v_bl. On obtient ainsi directement l'angle de rotation d'un capteur par rapport à l'autre capteur et non les angles de rotation de chacun des capteurs par rapport à un référentiel fixe. Par une technique d'optimisation connue, on détermine l'angle d'élévation 0 de la matrice de rotation R en minimisant une fonction de coût du type : J(9) _: IIv _ bl[n] ù R(0)v _ b2[n] 2 où 0 désigne l'angle de rotation autour de l'axe y, 0 étant égale à 0 lorsque la jambe est droite. La minimisation de cette fonction permet ainsi de déterminer l'angle d'élévation 0 correspondant à l'angle de rotation autour de l'axe y, donc à l'angle du genou. Bien entendu, on a décrit précédemment la détermination d'un seul angle, et par exemple l'angle d'élévation O. On pourrait également mettre en oeuvre l'invention pour la détermination de deux angles à l'aide des magnétomètres, et par exemple la détermination à la fois de l'angle d'élévation 0 et de l'angle d'azimut y notamment si la marche étudiée n'est plus en ligne droite. Bien que dans ce mode de réalisation, le capteur de position angulaire est constitué de deux capteurs sensibles à un champ magnétique 11, 12, l'invention peut également être mise en oeuvre avec un unique magnétomètre sensible au champ magnétique terrestre afin d'estimer l'orientation d'un solide animé d'un mouvement de rotation dans un plan non horizontal. 8 Dans ce cas, l'estimation de l'orientation du solide est déterminée à partir de l'angle dans le plan de ce magnétomètre par rapport à un repère, qui peut correspondre à une orientation initiale du solide en mouvement, et donc du capteur, ou à un référentiel fixe. Par exemple, si un magnétomètre est uniquement placé sur la cuisse, correspondant par exemple au magnétomètre 12 à la figure 1, il est possible à partir du vecteur mesuré sur les trois axes de sensibilité du magnétomètre 12 de trouver l'angle de rotation par rapport à un vecteur d'orientation initial v_bl[O]. Le modèle qui relie le mouvement aux mesures est du type : v_bl[n] = R(8)v_bl[0] Bien entendu, l'utilisation du dispositif d'estimation de l'orientation d'un solide tel que décrit précédemment et le procédé mis en oeuvre pour déterminer l'orientation du solide en mouvement n'est pas limitée à l'étude de la marche, mais peut être utilisée dans de nombreux autres cas d'application. On va décrire à présent en référence aux figures 3 et 4 un deuxième mode de réalisation de l'invention, dans lequel le dispositif d'estimation de l'orientation d'un solide, outre un capteur sensible à un champ magnétique 21, comprend également un capteur sensible à l'accélération du solide. Ce capteur sensible à l'accélération 22 peut être par exemple un accéléromètre. Ainsi, le capteur sensible à un champ magnétique 21 est associé à un capteur sensible à l'accélération 22 pour former une centrale d'attitude. Comrne illustré sur la figure 4, la mesure réalisée en sortie d'un 25 accéléromètre 22 comprend une composante vectorielle liée à la pesanteur g et une composante vectorielle cinématique 7 due aux mouvements propres du solide observé. Ainsi, l'accélération en sortie de l'accéléromètre s'exprime de la manière suivante : 30 y') _= 52+ g 9 Grâce à l'invention et à la mesure réalisée par le magnétomètre 21, il est possible de déterminer l'angle 0 correspondant à la rotation du solide autour de l'axe y de manière à déduire la composante liée à la pesanteur g et ainsi d'accéder à la composante cinématique mesurée par l'accéléromètre 22. En pratique, comme bien illustré sur la figure 3, il est possible à partir du vecteur à trois composantes mesuré en sortie du magnétomètre 21 de déduire deux angles de rotation du solide, c'est-à-dire deux degrés de liberté. Comme indiqué précédemment, on choisira de préférence l'angle d'azimut yf et l'angle d'élévation O. En revanche, on considère que la rotation dite de roulis autour de l'axe xb est nulle ou bien de caractéristiques connues prédéterminées. Le modèle de mouvement s'écrit alors : v_b[n] = R(0,yi)v_i = R'(0)v_r où v donne une mesure dans un référentiel inertiel (xi, yi, zi) ; et où v_ r donne une mesure dans un référentiel (xr, yr, zr) avec (xi, yi, zi) référentiel où zi est vertical vers le haut et xi est horizontal vers le Nord magnétique local et yi est horizontal vers l'Ouest ; (xr, yr, zr) se déduit de (xi, yi, zi) par une rotation d'angle `F autour de zi. Comme bien illustré sur la figure 3, la mesure donnée par le magnétomètre 21 est décomposée sur la projection des axes mobiles (xb, yb, zb) en les coordonnées (mxb, myb, mzb). Ces valeurs correspondent à la projection sur le repère mobile du vecteur champ magnétique terrestre. Ces valeurs dépendent uniquement de la direction par rapport au Nord magnétique local dans laquelle la personne se penche et de l'angle d'inclinaison du torse. On définit un système (xr, yr, zr) lié à la personne dont l'axe xr est horizontal et dirigé vers l'avant de la personne et l'axe zr est vertical. Ainsi, à partir de cette mesure il est possible de déduire l'angle 0 avec le repère (xr, yr, zr) correspondant à la rotation du repère mobile (xb, yb, zb). 10 En pratique, on utilise le même modèle que celui décrit en référence à la figure 1 permettant d'estimer la matrice de rotation entre le repère mobile (xb, yb, zb) et le repère (xr, yr, zr). En revenant à la figure 4, grâce à la connaissance de l'angle 0, il est possible d'utiliser cette information pour séparer la composante gravitationnelle g de la composante due aux mouvements propres de l'objet . En effet, l'information angulaire absolue fournie par le magnétomètre 21 peut être utilisée pour prédire la composante gravitationnelle g de l'objet dans un repère mobile (xb, yb, zb) et ainsi par différence obtenir la composante due aux mouvements propres de l'objet selon la relation = y(m) û g . On est ainsi capable d'exprimer la composante due aux mouvements propres de l'objet dans le repère inertiel et ainsi d'accéder aux accélérations verticales et antéropostérieures (c'est-à-dire vers l'avant ou vers l'arrière) dues aux mouvements du torse. On peut ainsi disposer d'une véritable estimation du mouvement du torse dans un référentiel (xr, yr, zr) qui peut être comparé à d'autres types de mouvements analogues. Grâce au procédé d'estimation de l'orientation d'un solide conforme à l'invention, il est possible de déterminer, à partir de la mesure réalisée par un capteur sensible uniquement au champ magnétique, la position angulaire d'un solide et ainsi, à partir de la mesure complémentaire réalisée par un capteur sensible à l'accélération, de connaître également le mouvement propre d'accélération du solide. On notera que par des techniques de double intégration connues, il est possible de remonter à partir de ces informations à la nature du déplacement et d'avoir une information précise sur son amplitude, c'est-à-dire vers le haut ou vers le bas, la hauteur du déplacement par rapport au sol, ... Cette information est particulièrement intéressante pour le cas de transferts assis vers debout ou debout vers assis d'une personne afin de caractériser ce mouvement. 11 Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits précédemment et de nombreuses modifications peuvent être apportée à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention
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Un procédé d'estimation de l'orientation d'un solide animé d'un mouvement de rotation dans un plan non horizontal, solide équipé d'au moins un capteur (21) sensible aux changements d'orientation, comprend une étape d'estimation d'au moins un angle (theta) dans le plan par rapport à un référentiel, à partir des mesures du capteur (21) sensible à un champ magnétique et ayant au moins deux axes de sensibilité.Utilisation pour déterminer un angle dans un plan d'un solide en mouvement.
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1. Procédé d'estimation de l'orientation d'un solide animé d'un mouvement de rotation dans un plan non horizontal, solide équipé d'au moins un capteur sensible aux changements d'orientation, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'estimation d'au moins un angle dans le plan par rapport à un référentiel, à partir des mesures dudit capteur (11, 12 ; 21) sensible à un champ magnétique et ayant au moins deux axes de sensibilité. 2. Procédé d'estimation conforme à la 1, caractérisé en ce que lesdits deux axes de sensibilité du capteur (11, 12 ; 21) sont dans ledit plan. 3. Procédé d'estimation conforme à l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit plan est un plan vertical. 4. Procédé d'estimation conforme à l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit référentiel est un référentiel fixe. 5. Procédé d'estimation conforme à l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit référentiel est défini par une orientation initiale dudit capteur. 6. Procédé d'estimation conforme à l'un des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de détermination de l'accélération propre du solide dans le plan à partir des mesures d'un capteur sensible à l'accélération, l'accélération mesurée par ledit capteur sensible à l'accélération étant décomposée en une composante gravitationnelle obtenue à partir de l'angle dans le plan estimé à ladite étape d'estimation et en une composante cinématique. 7. Procédé d'estimation de l'orientation relative de deux solides animés d'un mouvement de rotation dans un même plan non horizontal, chaque solide étant équipé d'un capteur sensible aux changements d'orientation, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'estimation de l'orientation dans le plan d'un solide par rapport à l'autre solide, à partir des mesures d'au moinsdeux magnétomètres (11, 12) ayant chacun au moins deux axes de sensibilité chaque magnétomètre (11, 12) étant disposé respectivement sur un solide. 8. Procédé d'estimation conforme à la 7, caractérisé en ce que lesdits deux magnétomètres (11, 12) sont montés dans une position initiale de telle sorte que lesdits au moins deux axes de sensibilité desdits magnétomètres sont alignés deux à deux. 9. Dispositif d'estimation de l'orientation d'un solide animé d'un mouvement de rotation dans un plan non horizontal, solide équipé d'au moins un capteur sensible aux changements d'orientation, caractérisé en ce que le capteur (11, 12 ; 21) est un capteur sensible à un champ magnétique et ayant au moins deux axes de sensibilité. 10. Dispositif d'estimation conforme à la 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, un capteur d'accélération (22) du mouvement du solide. 11. Dispositif d'estimation conforme à l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il est adapté à mettre en oeuvre le procédé d'estimation conforme à l'une des 1 à 6.
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Enregistrement de la parole avec compression du silence et génération de bruit de confort pour appareil de communication digitale
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/23 07/06/2006 1 1094446 99308221.3 "Appareil de communication numérique avec génération de bruit de confort" 10 La présente invention concerne un appareil de communication numérique. Une fonctionnalité souhaitable, dans un appareil de communication numérique, est la capacité d'enregistrer la parole. Par exemple, dans un téléphone mobile numérique, 15 cette capacité permettrait au téléphone de jouer le rôle de répondeur téléphonique ou de bloc-notes vocal, ou encore d'enregistrer une conversation qui se déroule sur le téléphone. Un aspect important, en particulier dans le cas d'un téléphone mobile numérique, est la quantité de mémoire 20 qui doit être fournie pour ce faire. Des tentatives antérieures visant à offrir un enregistrement de la parole sur un téléphone mobile numérique ne faisaient pas une utilisation efficace de l'espace de mémoire et soit exigeaient une mémoire d'une taille déraisonnable, soit 25 utilisaient une mémoire plus petite, qui était suffisante pour certaines utilisations. Le brevet US n° 5 630 016 décrit un système de communication numérique destiné à l'émission et à la réception de la parole. L'émetteur émet deux trames de 30 données, suivies d'une détection de l'inactivité vocale. Le récepteur comprend un générateur de bruit de confort qui utilise les deux trames de données pour fournir du bruit à un haut-parleur pendant l'inactivité vocale. L'IBM Technical Disclosure Bulletin, vol. 29, n° 4, 35 1er septembre 198 6, intitulé « Compression Method for Voice Preprocessing and Postprocessing », pages 1756 et 1757, 2 1 094 446 décrit un procédé de compression et de stockage de données de parole. Une super-compression est utilisée pour compresser les périodes de silence dans la parole. Selon un aspect de la présente invention, il est 5 fourni un appareil de communication numérique comprenant un générateur de bruit de confort, destiné à fournir un bruit de confort qui simule le bruit acoustique d'arrière-plan, et un codeur de parole, destiné à produire des trames de parole, caractérisé en ce que ledit appareil de 10 communication numérique comprend en outre un estimateur de bruit de confort, destiné à fournir des trames de silence, lesdites trames de silence comprenant des informations représentatives d'un bruit acoustique d'arrière-plan, et un moyen d'enregistrement/de reproduction de parole, en ce que 15 ledit moyen d'enregistrement/de reproduction de parole est adapté pour, en mode d'enregistrement, stocker des trames de parole en présence de parole, stocker une ou plusieurs trames de silence à la fin de la présence de parole, pendant que la parole est absente, et stocker des données 20 représentant la durée d'absence de parole ; et en ce que ledit moyen d'enregistrement/de reproduction de parole est adapté pour, en mode de reproduction, fournir en sortie des signaux de parole dérivés des trames de parole stockées et, à partir de la ou les trames de silence stockées, du bruit 25 de confort produit par le générateur de bruit de confort, pendant une durée représentée par les données stockées. L'appareil peut être un téléphone mobile numérique comprenant un émetteur adapté pour être mis en marche uniquement pour l'émission de trames contenant des 30 informations utiles et le générateur de bruit de confort est adapté pour fournir du bruit de confort en fonction des trames de silence lorsqu'il n'est pas reçu de trames de parole. L'appareil peut comprendre un codeur de parole destiné 35 à coder la parole dans des trames de parole et à fournir une entrée à l'estimateur de bruit de confort afin de 3 1 094 446 fournir lesdites trames de silence, lesdites trames de parole stockées par le moyen d'enregistrement/de reproduction de parole étant celles codées par ledit codeur de parole, et un décodeur de parole destiné à décoder les 5 trames de parole et à fournir dans la sortie du décodeur de parole du bruit de confort produit par ledit générateur de bruit de confort, en fonction de trames de silence stockées. Le téléphone mobile numérique peut être un téléphone 10 GSM. Lesdites données stockées peuvent comprendre un nombre des trames de parole se produisant pendant l'absence de parole. Lesdites données stockées peuvent comprendre une trame 15 fictive correspondante de longueur minimale pour chaque trame de parole qui se produit pendant l'absence de parole. Selon un autre aspect de la présente invention, il est fourni un procédé d'enregistrement/de reproduction de la parole dans un appareil de communication numérique, ledit 2 0 appareil de communication numérique comprenant un codeur de parole, destiné à produire des trames de parole, et un générateur de bruit de confort, destiné à fournir un bruit de confort qui simule le bruit acoustique d'arrière-plan, caractérisé en ce que ledit appareil de communication 25 numérique comprend en outre un estimateur de bruit de confort et un moyen d'enregistrement/de reproduction de parole, ledit estimateur de bruit de confort étant destiné à fournir des trames de silence, lesdites trames de silence comprenant des informations représentatives d'un bruit 30 acoustique d'arrière-plan, ledit procédé comprenant, pour l'enregistrement, les étapes consistant à : faire stocker par le moyen d'enregistrement/de reproduction de parole des trames de parole en présence de parole, faire stocker par le moyen d'enregistrement/de reproduction de parole une ou 35 plusieurs trames de silence, contenant des informations représentatives d'un bruit acoustique d'arrière-plan, à la 4 1 094 446 fin de la présence de parole, pendant que la parole est absente, et faire stocker par le moyen d'enregistrement/de reproduction de parole des données représentant la durée d'absence de parole ; et, pour la reproduction, les étapes 5 consistant à : faire fournir en sortie par le moyen d'enregistrement/de reproduction de parole des signaux de parole dérivés des trames de parole stockées et, à partir de la ou les trames de silence stockées, du bruit de confort simulant le bruit acoustique d'arrière-plan, 10 pendant une durée représentée par les données stockées. Lesdites données stockées peuvent comprendre un nombre des trames de parole se produisant pendant l'absence de parole. Lesdites données stockées peuvent comprendre une trame 15 fictive correspondante de longueur minimale pour chaque trame de parole qui se produit pendant l'absence de parole. L'invention va maintenant être décrite à titre illustratif, en faisant référence aux dessins annexés, qui représentent : 20 la figure 1, un schéma d'un téléphone GSM mettant en œuvre l'invention ; et les figures 2 et 3, des schémas montrant de manière plus détaillée la fonction de codage audio et la fonction de décodage audio, respectivement, illustrées à la figure 25 1. Pendant une conversation téléphonique normale, les interlocuteurs alternent, si bien que, en moyenne, chaque sens d'émission est occupé grossièrement 50 % du temps. Dans le système GSM, il existe une fonction d'émission 30 discontinue (DTX, pour « Discontinuons Transmission ») qui constitue un mode de fonctionnement normalisé dans lequel l'émetteur n'est mis en service que pour les trames qui contiennent de la parole ou d'autres informations utiles. Cela présente l'avantage que le niveau moyen d'interférence 35 de la liaison radio est réduit, ce qui assure une meilleure efficacité spectrale et, au niveau du téléphone mobile, la 5 1 094 446 possibilité de prolonger la vie de la batterie ou d'utiliser une batterie plus petite pour une durée de fonctionnement donnée. La mise en œuvre du mode d'émission discontinue suppose d'avoir un détecteur d'activité vocale 5 du côté émetteur afin de détecter l'absence de parole, une évaluation du bruit acoustique d'arrière-plan du côté émetteur afin d'envoyer des paramètres caractéristiques du bruit d'arrière-plan au côté récepteur et une production, du côté récepteur, d'un bruit similaire, c'est-à-dire ce 10 que l'on appelle le bruit de confort, pendant les périodes pendant lesquelles l'émission radio est interrompue. L'émission des caractéristiques du bruit de confort vers le côté récepteur s'effectue au moyen d'une trame spéciale, appelée trame de description de silence (SID, 15 pour « Silence Descriptor ») . Cette trame est émise à la fin de chaque rafale de parole et sert de marqueur de « fin de parole » pour le côté récepteur. Afin de mettre à jour les caractéristiques du bruit de confort du côté récepteur, des trames SID sont également émises à intervalles 20 réguliers pendant les pauses dans la parole. Cela va également dans le sens d'une amélioration de la mesure de la qualité de la liaison radio par le sous-système radio. Dans son application à un téléphone GSM, la présente invention utilise le détecteur d'activité vocale, le 25 générateur de bruit de confort et différents autres composants qui sont déjà présents dans le téléphone pour mettre en œuvre le mode d'émission discontinue décrit ci-dessus . En se référant maintenant à la figure 1, des signaux 30 de parole d'un microphone 101 normalement fourni dans un terminal GSM 100 traversent un filtre 102 et sont envoyés à un convertisseur analogique-numérique 103 dont la sortie numérique est fournie à un bloc fonctionnel de codage audio 104. La sortie du bloc 104, dont les fonctions seront 35 décrites plus précisément en faisant référence à la figure 2, est fournie en entrée d'un bloc de chaîne d'émission 105 6 1 094 446 où se produisent les opérations usuelles de codage canal, d'entrelacement et de modulation. La sortie du bloc 105 est fournie en entrée d'un bloc radio 106, comprenant les sections de radio fréquence usuelles telles que 5 l'amplificateur de puissance et l'antenne, pour leur traduction en un signal RF destiné à être émis. Les signaux reçus à la sortie du bloc radio 106 sont injectés en entrée d'un bloc de chaîne de réception 107 où sont exécutées les opérations usuelles d'égalisation et de décodage canal pour 10 produire des données de parole et différents drapeaux qui indiquent la qualité du signal reçu (c'est-à-dire la présence ou non d'erreurs dans les trames de parole et les trames SID et le fait que les données de parole sont une trame de parole ou une trame SID). Les données de parole et 15 les drapeaux sont injectés à l'entrée d'un bloc fonctionnel de décodage audio 108. La sortie du bloc 108, dont les fonctions seront décrits en faisant référence à la figure 3, est injectée via un commutateur 109 à l'entrée d'un convertisseur numérique-analogique 110 dont la sortie 20 analogique est injectée via un filtre 111 à un transducteur électroacoustique 112 tel qu'un écouteur ou un haut-parleur . L'entrée du bloc fonctionnel de codage audio 104 et la sortie du bloc fonctionnel de décodage audio 108 sont 25 également injectées à un additionneur 113 et à un commutateur 114. La sortie de l'additionneur 113 est également injectée à l'entrée du commutateur 114. La sortie du commutateur 114 est injectée à l'entrée du bloc fonctionnel de codage audio 104' qui peut être, et qui est 30 de préférence, un second exemplaire du bloc fonctionnel de codage audio 104 déjà fourni et qui, comme le comprendra l'homme de l'art, est normalement inclus dans le logiciel du processeur de signal numérique (DSP, pour « Digital Signal Processor »), non représenté, du terminal GSM. 35 En se référant maintenant à la figure 2, le signal d'entrée du bloc fonctionnel de codage audio 104' est 7 1 094 446 injecté à un codeur de parole 201 qui code les signaux de parole dans des trames de parole. Les signaux provenant du codeur de parole 201 sont injectés à un détecteur d'activité vocale 202 qui produit un signal, appelé le 5 drapeau VAD (pour « Voice Activity Detector ») , en réponse à l'absence de parole. Les signaux du décodeur de parole 201 sont également injectés à un estimateur de bruit de confort 203 qui produit des trames SID qui contiennent des informations représentatives du bruit acoustique d'arrière-10 plan. Le drapeau VAD du détecteur d'activité vocale 202, les trames de parole du codeur de parole 201 et les trames SID de l'estimateur de bruit de confort 203 sont injectés à un bloc de commande et d'émission discontinue 204 qui fournit 15 à sa sortie des données de parole et un drapeau de parole, ou SP, qui indique si les données de parole en sortie sont une trame de parole ou une trame SID. Jusqu'à ce que le détecteur d'activité vocale 202 détecte l'absence de parole, les données de parole en sortie comprennent des 20 trames de parole et le drapeau SP indique cet état de choses. À la fin d'une rafale de parole, il faut normalement un temps égal à N (N étant supérieur à 1) trames de parole pour calculer une nouvelle trame SID. De ce fait, lorsque le détecteur d'activité vocale 202 détecte 25 l'absence de parole, la sortie du bloc 204 continue de comprendre des trames de parole jusqu'à ce que la nouvelle trame SID soit disponible, après quoi celle-ci arrive à la sortie du bloc 204 et le drapeau SP change pour indiquer cet état de choses. Il existe une exception, lorsque, à la 30 fin d'une rafale de parole, moins de M trames (M > 1) se sont écoulées depuis que la dernière trame SID a été calculée. Dans cette situation, la dernière trame SID est fournie et le drapeau SP change pour indiquer cet état de choses. En effet, si la dernière trame SID n'est pas trop 35 ancienne, on la traite comme une donnée à jour et on l'utilise donc, plutôt que d'attendre le calcul d'une 8 1 094 446 nouvelle. Cette fonctionnalité permet d'éviter l'attente qui se produirait sinon avant qu'une nouvelle trame SID soit calculée, lorsqu'un bref pic de bruit de fond est interprété comme de la parole, ce qui permet de réduire 5 l'activité sur l'interface radio. En se reportant à nouveau à la figure 1, le fonctionnement du bloc fonctionnel de codage audio 104 est similaire à celui qui vient d'être décrit pour le bloc 104'. Comme le comprendra bien l'homme de l'art, le bloc 10 104 peut fonctionner à demi-débit, à plein débit et à plein débit amélioré, suivant les circonstances et les exigences de fonctionnement, tandis que le bloc 104' fonctionne normalement à plein débit. Le bloc 104 sert à réaliser l'émission vers un récepteur distant, via le bloc de la 15 chaîne d'émission 105 et le bloc radio 106, de trames de parole et de trames SID, ainsi qu'un drapeau SP qui indique si les trames sont des trames de parole ou des trames SID. Pour le fonctionnement en enregistrement, les données de parole et le drapeau SP constituant la sortie du bloc 20 104' sont injectés à un bloc de commande de l'enregistrement/de la reproduction 115 dont le rôle est de décider ce qui doit être stocké dans une mémoire 116 via un microcontrôleur 117. Le bloc de commande de l'enregistrement/de la reproduction 115 commande le 25 stockage dans la mémoire 116 de toutes les trames qui sont indiquées comme des trames de parole par le drapeau SP. Lorsque le drapeau SP indique une trame SID, la première de ces trames SID est également stockée dans la mémoire 116. Ensuite, il n'est pas nécessaire de stocker d'autres trames 30 jusqu'à ce le drapeau SP indique à nouveau une trame de parole. Lorsqu'il reçoit cette indication d'une trame de parole, le bloc 115 commande le stockage dans la mémoire 116 de données qui représentent la durée de l'absence de parole qui vient d'intervenir. De préférence, ces données 35 sont constituées d'un nombre des trames de parole qui n'ont pas été stockées dans la mémoire 116, c'est-à-dire le 9 1 094 446 nombre des trames de parole dans lesquelles il n'y avait pas de parole. Au lieu de stocker ce nombre, le stockage des données peut prendre d'autres formes, telle qu'une trame fictive de longueur minimale pour chaque trame non 5 mémorisée. Comme on le comprendra bien, stocker des trames de parole seulement lorsqu'il existe de la parole aboutit à une utilisation beaucoup plus efficace de l'espace de mémoire. Pendant les longues périodes d'absence de parole, il 10 peut être souhaitable de stocker périodiquement dans la mémoire 116 des trames SID mises à jour, auquel cas les données représentatives de la durée de l'absence de parole, comme le nombre de trames mentionné ci-dessus, correspondent au nombre entre la première trame SID stockée 15 et la deuxième trame SID stockée, etc., en finissant par un dernier nombre entre la dernière trame SID stockée et la reprise de la parole. Pour la reproduction, le bloc de commande de l'enregistrement/de la reproduction 115 commande l'envoi du 20 contenu de la mémoire 116 vers le bloc de décodage audio 108'. Ainsi, lorsqu'une trame de parole est extraite de la mémoire 116, elle est envoyée au bloc 108' avec des drapeaux qui indiquent l'absence d'erreurs dans la parole. (À la sortie du bloc de la chaîne de réception 107, les 25 informations concernant l'absence ou la présence d'erreurs dans les signaux reçus sont pertinentes pour les opérations de décodage dans le bloc 108, mais dans la fonction de reproduction, ces informations d'erreur ne sont pas pertinentes, si bien que, pour le bloc 108', seule la zone 30 parole/SID est utilisée, tandis que les drapeaux sont mis à une valeur indiquant l'absence d'erreurs.) Lorsqu'une trame SID est extraite de la mémoire 116, elle est envoyée au bloc de décodage audio 108' avec des drapeaux qui indiquent une trame SID sans erreurs. La même trame SID est envoyée 35 répétitivement au bloc 108' pendant une période qui est déterminée par les données, stockées dans la mémoire 116, 10 1 094 446 qui indiquent la durée de l'absence de parole, ces données stockées étant mises à jour pour refléter la durée résiduelle de l'absence de parole. Ainsi, si ces données sont un nombre de trames, le nombre est réduit de 1 à 5 chaque fois qu'une trame SID est envoyée au bloc 108'. Lorsque, comme cela a été exposé ci-dessus, on stocke plus d'une trame SID dans la mémoire 116 pendant une absence de parole, la première trame SID est envoyée jusqu'à ce que le premier nombre en mémoire atteigne zéro, puis la deuxième 10 trame SID en mémoire est envoyée jusqu'à ce que le deuxième nombre atteigne zéro, et ainsi de suite. En se référant maintenant à la figure 3, le bloc fonctionnel de décodage audio 108' peut être, et est de préférence, un second exemplaire d'un bloc fonctionnel de 15 décodage audio 108 déjà fourni (figure 1) qui, comme le comprendra l'homme de l'art, est normalement inclus dans le logiciel du processeur DSP, non représenté, du terminal GSM. En conséquence, même si la description du fonctionnement est donnée en se référant au bloc 108' , on 20 comprendra bien que le bloc 108 (figure 1) fonctionne d'une manière similaire. Les données de parole et les drapeaux qui arrivent à l'entrée du bloc 108' sont fournies en entrée à un bloc fonctionnel de commande et de réception discontinue 301 qui 25 envoie directement les trames de parole, indiquées comme telles par les drapeaux, à un décodeur de parole 302 dont la sortie constitue la sortie du bloc 108' . La trame SID, ou chaque trame SID, indiquée comme telle par les drapeaux, est envoyée à un générateur de bruit de confort 303 qui 30 produit un bruit de confort dont les caractéristiques dépendent d'informations stockées dans la ou les trames SID. Le bruit de confort est fourni au décodeur de parole 302 pendant la durée de l'absence de parole, qui est représentée par les données stockées dans la mémoire 116 35 (figure 1), par exemple le nombre de trames pendant l'absence de parole. 11 1 094 446 Ainsi, la sortie du bloc 108' comprend les trames de parole décodées qui sont stockées dans la mémoire 116 (figure 1) , chaque silence entre les rafales de parole contenant du bruit de confort produit par le générateur de 5 bruit de confort 313, en fonction de la ou des trames SID stockées dans la mémoire 116, pendant une durée représentée par les données, par exemple le nombre de trames, stockées dans la mémoire 116 qui représentent la durée de l'intervalle de silence. Le bloc 108' possède également un 10 bloc de substitution de trames de paroles 304 qui n'est pas utilisé dans la fonction de reproduction. Il s'agit simplement du pendant d'un bloc correspondant qui existe dans le premier exemplaire du bloc de décodage audio 108 (figure 1), où il sert à insérer une ou plusieurs trames de 15 parole de substitution, ou à fournir une sortie « muette », lorsque des données altérées sont reçues du bloc de chaîne de réception 107. En revenant une fois encore à la figure 1, la sortie du bloc 108' est injectée au convertisseur numérique-20 analogique 110 via le commutateur 109. On comprendra bien que, pour le fonctionnement téléphonique normal, le commutateur 109 connecte la sortie du bloc fonctionnel de décodage audio 108 à l'entrée du convertisseur numérique-analogique 110 tandis que, pour écouter un enregistrement, 25 le commutateur 109 connecte la sortie du bloc fonctionnel de décodage audio 108' à l'entrée du convertisseur 110. On comprendra également que la position du commutateur 114 commande ce qui est enregistré. Ainsi, en réglant le commutateur 114 pour qu'il connecte la sortie du 30 convertisseur analogique-numérique 103 à l'entrée du bloc de codage audio 104, le terminal est en mesure d'enregistrer une note vocale, ou la parole sortante dans une conversation téléphonique, ou encore un message destiné à l'utilisateur du terminal, par exemple « Veuillez dire le 35 nom de la personne à laquelle vous voulez téléphoner ou dire AAide' pour d'autres options ». Lorsque le commutateur 12 1 094 446 114 connecte la sortie du bloc de décodage audio 108 à l'entrée du bloc de codage audio 104', le terminal peut enregistrer la parole entrante dans une conversation téléphonique ou dans une fonction de répondeur automatique. 5 Lorsque le commutateur 114 connecte la sortie de l'additionneur 113 à l'entrée du bloc de codage audio 104', il devient possible d'enregistrer une conversation téléphonique, donc à la fois la parole entrante et sortante. 10 Lorsque l'invention est mise en œuvre dans un émetteur-récepteur radio qui pratique le mode d'émission discontinue, différents éléments matériels ou logiciels qui existent déjà dans l'émetteur-récepteur peuvent être « réutilisés ». Par exemple, dans un terminal GSM, tous les 15 éléments illustrés à la figure 1, à l'exception de l'additionneur 113, des commutateurs 109 et 114 et du bloc de commande de 1'enregistrement/de la reproduction 115, existent déjà pour les opérations normales d'émission et de réception du terminal, si bien que l'invention est 20 particulièrement efficace dans sa réutilisation de ces éléments matériels et/ou logiciels. Comme le comprendra l'homme de l'art, les différents éléments illustrés à la figure 1 peuvent être mis en œuvre, en fonction des nécessités, sous une forme matérielle ou 25 logicielle. Normalement, le microphone 101, le filtre 102, le convertisseur analogique-numérique 103, le bloc radio 106, la fonction de modulation dans la chaîne d'émission 105, le convertisseur numérique-analogique 110, le filtre 111, le transducteur 112 et la mémoire 116 sont réalisés 30 sous une forme matérielle. Les autres fonctions de la chaîne d'émission 105, la chaîne de réception 107, les fonctions de codage audio 104 et 104' et les fonctions de décodage audio 108 et 108' sont normalement mises en œuvre sous une forme logicielle dans le processeur DSP du 35 terminal. Le bloc de commande de 1'enregistrement/de la reproduction 115 peut être mis en œuvre sous forme 13 1 094 446 logicielle dans le processeur DSP, ou dans le microcontrôleur 117, ou sous une forme matérielle. Si l'invention a été décrite sous la forme de son application à un téléphone GSM, on comprendra bien qu'elle 5 peut trouver application dans d'autres systèmes utilisant l'émission discontinue, tels que le PCS 1900 et l'IS-136, par exemple, ainsi que dans des systèmes où on utilise une émission à un moindre débit pendant les périodes de silence, comme cela peut se faire dans des systèmes AMRC. 10 L'invention peut également trouver application dans ce que l'on appelle la Voix sur IP (Internet), où un codeur de parole GSM EFR (pour « Enhanced Full Rate » - Plein débit amélioré) peut être utilisé pour envoyer des données en paquets sur l'internet, ou bien où un terminal GPRS en 15 mesure de fonctionner comme terminal GSM ainsi que comme terminal de données peut être utilisé pour transférer des données en paquets qui contiennent des trames de parole, tandis qu'un codeur de parole GSM est utilisé pour coder la parole. 14 1 094 446
| null |
1. Appareil de communication numérique comprenant un générateur de bruit de confort, destiné à fournir un bruit 5 de confort qui simule le bruit acoustique d'arrière-plan, et un codeur de parole, destiné à produire des trames de parole, caractérisé en ce que : ledit appareil de communication numérique comprend en outre un estimateur de bruit de confort, destiné à fournir 10 des trames de silence, lesdites trames de silence comprenant des informations représentatives d'un bruit acoustique d'arrière-plan, et un moyen d'enregistrement/de reproduction de parole ; ledit moyen d'enregistrement/de reproduction de parole 15 est adapté pour, en mode d'enregistrement, stocker des trames de parole en présence de parole, stocker une ou plusieurs trames de silence à la fin de la présence de parole, pendant que la parole est absente, et stocker des données représentant la durée d'absence de parole ; et 20 ledit moyen d'enregistrement/de reproduction de parole est adapté pour, en mode de reproduction, fournir en sortie des signaux de parole dérivés des trames de parole stockées et, à partir de la ou les trames de silence stockées, du bruit de confort produit par le générateur de bruit de 25 confort, pendant une durée représentée par les données stockées. 2. Appareil selon la 1, dans lequel l'appareil est un téléphone mobile numérique comprenant un émetteur adapté pour être mis en marche uniquement pour 30 l'émission de trames contenant des informations utiles et le générateur de bruit de confort est adapté pour fournir du bruit de confort en fonction des trames de silence lorsqu'il n'est pas reçu de trames de parole. 3. Appareil selon la 2, comprenant un 35 codeur de parole destiné à coder la parole dans des trames de parole et à fournir une entrée à l'estimateur de bruit 15 1 094 446 de confort afin de fournir lesdites trames de silence, lesdites trames de parole stockées par le moyen d'enregistrement/de reproduction de parole étant celles codées par ledit codeur de parole, et un décodeur de parole 5 destiné à décoder les trames de parole et à fournir dans la sortie du décodeur de parole du bruit de confort produit par ledit générateur de bruit de confort, en fonction de trames de silence stockées. 4. Appareil selon la 2 ou 3, dans lequel 10 le téléphone mobile numérique est un téléphone GSM. 5. Appareil selon la 1, 2, 3 ou 4, dans lequel lesdites données stockées comprennent un nombre des trames de parole se produisant pendant l'absence de parole. 6. Appareil selon la 1, 2, 3 ou 4, dans 15 lequel lesdites données stockées comprennent une trame fictive correspondante de longueur minimale pour chaque trame de parole qui se produit pendant l'absence de parole. 7. Procédé d'enregistrement/de reproduction de la parole dans un appareil de communication numérique 20 comprenant un codeur de parole, destiné à produire des trames de parole, et un générateur de bruit de confort, destiné à fournir un bruit de confort qui simule le bruit acoustique d'arrière-plan, caractérisé en ce que ledit appareil de communication numérique comprend en outre un 25 estimateur de bruit de confort et un moyen d'enregistrement/de reproduction de parole, ledit estimateur de bruit de confort étant destiné à fournir des trames de silence, lesdites trames de silence comprenant des informations représentatives d'un bruit acoustique 30 d'arrière-plan, ledit procédé comprenant, pour l'enregistrement, les étapes consistant à : faire stocker par le moyen d'enregistrement/de reproduction de parole des trames de parole en présence de parole, 35 faire stocker par le moyen d'enregistrement/de reproduction de parole une ou plusieurs trames de silence, 16 1 094 446 contenant des informations représentatives d'un bruit acoustique d'arrière-plan, à la fin de la présence de parole, pendant que la parole est absente, et faire stocker par le moyen d'enregistrement/de 5 reproduction de parole des données représentant la durée d'absence de parole ; et, pour la reproduction, les étapes consistant à : faire fournir en sortie par le moyen d'enregistrement/ de reproduction de parole des signaux de parole dérivés des 10 trames de parole stockées et, à partir de la ou les trames de silence stockées, du bruit de confort simulant le bruit acoustique d'arrière-plan, pendant une durée représentée par les données stockées. 8. Procédé selon la 7, dans lequel 15 lesdites données stockées comprennent un nombre des trames de parole se produisant pendant l'absence de parole. 9. Procédé selon la 7, dans lequel lesdites données stockées comprennent une trame fictive correspondante de longueur minimale pour chaque trame de 20 parole qui se produit pendant l'absence de parole.
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H,G
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H04,G10
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H04M,G10L,H04Q
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H04M 1,G10L 19,H04Q 7
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H04M 1/64,G10L 19/012,H04M 1/00,H04M 1/656,H04M 1/73,H04Q 7/38
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FR2899376
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A3
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LAMPE A DECHARGE A HAUTE PRESSION
| 20,071,005 |
Domaine technique L'invention se rapporte à une lampe à décharge à haute pression, ayant un culot à une extrémité et une enceinte intérieure qui est entourée par une partie enveloppante, un culot ayant des bornes électriques portant d'une part l'enceinte intérieure et d'autre part la partie enveloppante. Technique antérieur Le DE-A 103 36 282 décrit une lampe à décharge à haute pression ayant une conception modulaire. Dans ce cas, le culot a un isolant à partir duquel des lignes d'alimentation en courant sont passées jusqu'au filet de vis du culot. Dans ce cas, on utilise en règle générale des fils de prolongement qui sont soudés aux lignes d'alimentation en courant faisant saillie de la partie intérieure. Description de l'invention La présente invention vise une lampe à décharge à haute pression qui peut être fabriquée de façon simple et fiable. L'invention a pour objet une lampe électrique, en particulier lampe à. décharge haute pression, ayant un culot à une extrémité et une enceinte intérieure qui est entourée par une partie enveloppante, un culot ayant des bornes électriques portant d'une part l'enceinte intérieure et d'autre part la partie enveloppante, caractérisée par la combinaison des dispositions suivantes . a) le culot a un isolant qui est en un matériau isolant et dans lequel est logée l'enceinte intérieure ; b) les bornes électriques comprennent des lignes d'alimentation en courant et des fils de prolongement qu:_ sont connectés les uns au autres ; au moins un fil de prolongement a, afin de le connecter mécaniquement à une ligne d'alimentation en courant, une extrémité qui est conformée en bobine et enroulée sur l'extrémité de la ligne d'alimentation en courant. De préférence . - le matériau du fil de prolongement est en alliage contenant du nickel. - la bobine a au moins une 1,5 spire. - le diamètre de la ligne d'alimentation en courant a un rapport de 1,25 à 2,0 par rapport au diamètre du fil de prolongement. la partie enveloppante est une ampoule extérieure ou un réflecteur. le diamètre de la ligne d'alimentation en courant a un rapport de 1,1 à 1,3 par rapport au diamètre intérieur de la bobine à l'état non étalé. Suivant l'invention, une connexion mécanique est prévue entre les lignes d'alimentation en courant et les fils de prolongement par une simple technique d'enroulement. Dans ce cas, le fil de prolongement a une spire ouverte. Cette spire ouverte est tirée sur la ligne d'alimentation en courant à la façon d'un levage et la ligne d'alimentation en courant est ainsi connectée au fil de prolongement d'une manière suffisamment fixe. On n'a pas besoin d'outil complexe ni de machine de connexion. De préférence, un contact avec les fils est assuré si le fil de prolongement consiste en un alliage en métal contenant du nickel tel que Nicorros, par exemple, et si la ligne d'alimentation en courant consiste en un métal ou un alliage choisi dans le groupe suivant : Molybdène, alliage de molybdène, fer/cuivre, etc. Il s'est avéré que d'autres matériaux, tels que du cuivre, conviennent moins bien pour le fil de prolongement, puisqu'ils ne résistent pas aux grandes charges, par exemple, pendant des opérations de soudage, bien que leur résistance électrique aurait convenue d'une façon idéale. Avec la paire de lignes à connecter, dans ce cas la ligne d'alimentation en courant et le fil de prolongement, il est nécessaire de prendre garde que les diamètres soient adaptés approximativement l'un à l'autre. C'est ainsi par exemple que le diamètre de la ligne d'alimentation en courant peut représenter 1,7 fois le diamètre du fil de prolongement. En valeur absolue, les diamètres doivent être de l'ordre de grandeur de 600 à 1000 }gym. De préférence, le rapport du diamètre extérieur de la ligne d'alimentation en courant au diamètre intérieur de la bobine sur le fil de prolongement à l'état non étalé doit être choisi de façon à ce qu'une force élastique suffisante soit efficace. Cela est obtenu de préférence par un rapport du diamètre extérieur au diamètre intérieur compris entre 1,1 et 1,3. A l'état étalé, la bobine porte solidement contre la ligne d'alimentation en courant et la maintient en raison de sa force élastique. L'invention convient pour des lampes à décharge à haute pression, dans lesquelles une partie intérieure repose sur une partie extérieure et, dans le processus, est ancrée dans un isolant de culot. On peut utiliser tout verre classique comme matériau pour les ampoules, par exemple du verre, en particulier du verre dur, du vycor ou du verre au quartz. Il n'y a pas non plus de restriction particulière dans le choix de l'atmosphère. L'application dans des lampes à réflecteur, dans lesquelles le réflecteur consiste en particulier en verre, en métal ou en plastique, convient aussi. Description succincte des dessins L'invention sera expliquée de façon plus détaillée en se reportant à une pluralité de modes de réalisation exemplaires. Aux figures : Les figures 1 et 2 représentent une lampe aux halogénures métalliques en vue de côté et tournée de 900 ; La figure 3 représente un détail d'une lampe ; 30 La figure 4 représente une lampe à réflecteur en vue de côté. 25 Mode de réalisation préféré de l'invention Les figures 1 et 2 représentent un mode de réalisation exemplaire d'une lampe 1 aux halogénures métalliques dans chaque cas tourné de 90 l'une part rapport à l'autre. Une enceinte 2 de décharge en céramique, qui est scellée aux deux extrémités, est disposée de manière à s'étendre longitudinalement suivant l'axe A de la lampe. Elle est entourée d'une manière étanche par une enveloppe 3 extérieure, qui a un pincement à une extrémité et qui est en verre au quartz. Les deux parties 2 et 3 forment ensemble l'enceinte de 2 et 3 intérieure. Une monture 4 ayant une ligne 5 courte et une ligne 6 longue d'alimentation retiennent l'enceinte 2 de décharge dans l'ampoule 3 extérieure. Les électrodes 7 à l'intérieur de l'enceinte de décharge sont connectées aux lignes 5, 6 d'alimentation par des traversées 8. Les lignes d'alimentations sont connectées à des lignes 10 extérieures d'alimentation en courant dans la région d'un pincement 9, qui scelle l'ampoule 3 extérieure. Le pincement 9 de l'ampoule extérieure vient dans une ouverture 11, qui s'adapte au pincement, d'un isolant 12 de culot consistant en céramique et y est maintenu par une agrafe 34 métallique. Le culot est formé essentiellement de l'isolant 12 et d'une partie 19 de vissage. Cette ouverture 11 est entourée d'une bague 13 centrale. Elle fait saillie hors d'un plan qui forme le plateau 14 supérieur d'un segment 15 en forme de disque faisant saillie radialement. Le segment 15 est conçu en outre de façon à avoir une paroi 16 latérale et un plateau 17 inférieur. Il repose sur un col 18 qui retient une partie associée au porte-lampe, dans ce cas une partie 19 de culot vissée et ayant un filetage. Le culot 19 à visser est fixé au col 18 au moyen d'un sertissage 20. Le col 18 est creux à l'intérieur, les lignes 10 d'alimentation en courant étant connectées à des bornes 23 électriques du culot par une connexion 22 mécanique dans la cavi-é du col. Cela est représenté en détail à la figure 3. Une ampoule 24 enveloppante, qui entoure l'ampoule 3 extérieure à une distance relativement grande, a une ouverture 25 du côté du culot, qui est cylindrocirculaire et dont le diamètre est adapté au diamètre extérieur du segment 15. L'ampoule 24 enveloppante est dotée sur son ouverture 25 d'un bord 27 faisant saillie radialement. Il a une face 28 plate inférieure de contact, qui s'adapte au plateau 14 supérieur du segment de l'isolant du culot. La figure 3 représente en détail la connexion entre la ligne d'alimentation en courant et le fil de prolongement. Dans ce cas la ligne 10 d'alimentation en courant est en molybdène, en ayant un diamètre de 0, 8 mm mais le fil 23 de prolongement est en Nicorros ayant un diamètre de 0, 6 mm. L'extrémité du fil de prolongement est enroulée pour former une bobine 24 ayant environ 5 spires. La bobine est tirée sur la ligne d'alimentation en courant à la manière d'un enroulement. Le sens de l'enroulement doit être choisi dans ce cas de façon à être inverse au sens d'enroulement de la bobine, avec le résultat que la bobine s'ouvre facilement lorsqu'elle est enroulée. Dans ce cas, le diamètre intérieur de la bobine est initialement plus petit de 10 à 20 % que le diamètre de la ligne d'alimentation en courant et augmente, lorsqu'elle est tirée, dans une mesure telle, qu'elle porte fermement et d'une manière à cooperation de force sur la ligne d'alimentation en courant. La figure 4 représente une lampe 39 à réflec-:eur ayant une connexion de ce genre. Le réflecteur 35 repose sur l'isolant 36 du culot. La connexion 22 repose entre la ligne 10 d'alimentation en courant et le fil 23 de prolongement
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La lampe a un culot ayant un isolant. Des lignes (10) d'alimentation en courant sont connectés dans le culot à des fils (23) de prolongement au moyen de bobines (24).
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1. Lampe électrique en particulier lampe à décharge à haute pression, ayant un culot à une extrémité et une enceinte (2, 3) intérieure qui est entourée par une partie (24) enveloppante, un culot ayant des bornes électriques portant d'une part l'enceinte intérieure et d'autre part la partie enveloppante, caractérisée par la combinaison des dispositions suivantes : c) le culot a un isolant (12) qui est en un matériau isolant et dans lequel est logée :'enceinte intérieure ; d) les bornes électriques comprennent des lignes d'alimentation en courant et des fils de prolongement qui sont connectés les uns au autres ; e) au moins un fil de prolongement a, afin de le connecter mécaniquement à une ligne d'alimentation en courant, une extrémité qui est conformée en bobine et enroulée sur l'extrémité de la ligne d'alimentation en courant. 2. Lampe à décharge à haute pression suivant la 1, caractérisée en ce que le matériau du fil de prolongement est en alliage contenant du nickel. 3. Lampe à décharge à haute pression suivant la 1, caractérisée en ce que la bobine a au moins une 1,5 spire. 4. Lampe à décharge à haute pression suivant la 1, caractérisée en ce que le diamètre de la ligne d'alimentation en courant a un rapport de 1,25 à 2,0 par rapport au diamètre du fil de prolongement. 5. Lampe à décharge à haute pression suivant la 1, caractérisée en ce que la partie enveloppante est une ampoule extérieure ou un réflecteur. 6. Lampe à décharge à haute pression suivant la 1, caractérisée en ce que le diamètre de la ligne d'alimentation en courant a un rapport de 1,1 à 1,3 par rapport au diamètre intérieur de la bobine à l'état non étalé.
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H
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H01
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H01J
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H01J 61
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H01J 61/34,H01J 61/02
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FR2894967
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A1
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ARN INTERFERENTS CIBLANT LE GENE DE LA NUCLEOPROTEINE DE MORBILLIVIRUS
| 20,070,622 |
La presente invention est relative a 1'obtention d'ARNs interferents capables d'inhiber la replication de morbillivirus, et a leur utilisation pour la prophylaxie ou la therapie d'infections a morbillivirus, notamment pour 1'obtention de vaccins. Le genre des Morbillivirus appartient a la famille des Paramyxoviridae (Ordre des Mononegavirales) et regroupe notamment le PPRV (virus de la peste des petits ruminants), le RPV (Rinderpest virus ou virus de la peste bovine), le MV (ou MeV) (Measles virus ou virus de la rougeole), le CDV (canine distemper virus ou virus de la maladie de Carre), le DMV (dolphin morbillivirus ou morbillivirus du dauphin) et le PDV (phocine distemper virus ou virus du phoque veau marin). Le genome des morbillivirus est constitue d'un ARN monocatenaire non segmente, de polarite negative. Sa structure est schematisee sur la Figure 1. Cet ARN monocatenaire comprend 6 genes : N, P, M, F, H et L. Les produits des genes N (Nucleoproteine), P (Phosphoproteine) et L (proLeine Large ; ARN polymerase ARN dependante) s'associent avec 1'ARN genomique viral pour former la nucleocapside, qui protege le genome viral, et constitue un complexe polymerasique permettant la replication et la transcription du virus. Les produits des genes F (proteine de Fusion) et H (Hemagglutinine) font partie de 1'enveloppe virale. La glycoproteine H permet 1'attachement du virus a la cellule cible, et la glycoproteine F intervient dans la fusion de 1'enveloppe virale et de la membrane cellulaire. Le produit du gene M (proteine de Matrice) assure 1'interface entre la nucleocapside et 1'enveloppe virale. L'interference ARN est un mecanisme biologique conserve au cours de 1'evolution, qui induit 1'extinction specifique de genes par degradation specifique des ARNs messagers et/ou arret de leur traduction. Elie a ete observee initialement chez Caenorhabditis elegans : 1'injection chez ce nematode d'ARN double-brin inhibe 1'expression du gene qui contient la sequence de la molecule injectee. I1 a ensuite ete montre (FIRE et al., Nature, 391, 806, 1998) que c'etait 1'ARN double-brin qui etait a 1'origine de ce mecanisme. Dans la cellule, cet ARN double-brin est rapidement segmente par une endonuclease de type ARNase III, appelee DICER, en petits ARN de 21 a 28 nucleotides : les o small interfering ARN siARN (ZAMORE et al., Cell, 101, 25, 2000). Les siARNs sont incorpores dans un complexe enzymatique nomme RISC pour << RNA-Induced Silencing Complex >>. Le complexe RISC dissocie les brins des siARNs, et guide 1'appariement des brins antisens avec leurs sequences-cibles complementaires. Les ARNs messagers contenant ces sequences-cibles sont alors clives au niveau du duplex ainsi forme ou leur traduction par les ribosomes est bloquee. Chez les mammiferes, la presence d'ARN doublebrin de taille superieure a 30pb clans une cellule induit egalement une reponse mediee par 1'interferon, qui se traduit par une degradation des ARN messagers, non specifique de sequence. I1 a ete montre (ELBASHIR et al., Nature, 411, 494, 2001) que 1'utilisation de siARNs dans des cellules de mammiferes n'induisait pas cette reponse de type interferon, et permettait d'inhiber specifiquement 1'expression des genes contenant les sequences complementaires de ces siARNs. L'interference ARN a ete largement utilisee vis-a-vis de virus de diverses families, pour cibler differents genes dans le but d'etudier leur fonction, et/ou a des fins de therapie anti-virale. En ce qui concerne les virus a ARN monocatenaire negatif non segmente, les premieres experimentations ont ete effectuees chez un pneumovirus, le virus respiratoire syncitial (RSV) (BITKO & BARIK, BMC Microbiol, 1, 34, 2001). Un siARN ciblant le gene de la proteine P (sous-unite de 1'ARN polymerase ARN dependante), a permis d'obtenir une reduction de 90a de 1'expression de cette proteine, s'accompagnant d'une diminution drastique de 1'expression de 1'ensemble des proteines virales, et d'une reduction du titre viral ; un siARN ciblant le gene de la proteine F induit une reduction specifique de la synthese de cette proteine, sans affecter celle des autres proteines virales, et inhibe la formation de syncitia. La Demande PCT WO2005/056021 decrit 1'utilisation d'un siARN pour cibler et inactiver le gene codant pour une pro-Leine non-structurelle du RSV, la pro-Leine NS1, et augmenter ainsi la reponse interferon vis-a-vis du RSV. Une publication recente de S. BARIK (BARIK, Virus Res, 102, 27, 2004) passe en revue les differentes approches utilisees pour controler la replication de virus a ARN monocatenaire negatif non segmente a 1'aide de siARN. Le ciblage des genes codant les proteines P ou L, qui constituent des sous-unites essentielles du complexe polymerasique viral, conduit a une disparition quasi-totale de la synthese de 1'ARN viral ; le ciblage de genes non essentiels a la synthese de 1'ARN viral, mais impliques dans les interactions du virus avec la cellule-hote produit des resultats plus variables. L'interference ARN represente potentiellement un 20 outil particulierement intereenant pour la prophylaxie et/ou le traitement des infections virales. Cependant, malgre tout l'interet theorique de cette approche, sa mise en pratique pour obtenir une activite antivirale efficace pose differents problemes, 25 concernant notamment le choix des sequences-cibles utilisees dans les siARNs. On utilise ici le terme de << gene-cible >> pour designer un gene dont on cherche a obtenir 1'extinction, et celui de << sequence-cible >>, pour designer une portion de 30 1'ARNm d'un gene-cible reconnue par un siARN particulier. L'un des problemes relatifs au choix de sequences-cibles decoule de la frequence des mutations, qui est generalement tres elevee chez les virus. Une mutation intervenant dans la sequence-cible d'un siARN peut permettre 35 au virus mutant d'echapper a la reconnaissance. Il est donc souhaitable de choisir une sequence-cible conservee entre differents virus, ou des mutations sont moms susceptibles d'apparaitre. D'autre part, meme s'il est relativement aise, pour un gene cible donne, de definir des siARNs permettant d'obtenir une certaine attenuation de 1'expression de ce gene, it est beaucoup plus problematique d'obtenir des siARNs permettant de parvenir a un niveau d'extinction du gene-cible suffisant pour inhiber la replication virale. Il est en effet connu que 1'efficacite de 1'interference ARN peut varier considerablement d'un siARN a 1'autre. De tres nombreux facteurs apparaissent impliques dans cette variabilite, relatifs notamment a la sequencecible elle-meme (par exemple la teneur en G/C, la presence de certaines bases a certaines positions), a la position de cette sequence-cible dans le gene cible, et a la presence de structures secondaires de 1'ARNm pouvant diminuer 1'accessibilite de la sequence-cible pour le siARN. Differentes methodes ont ete proposees pour tenter de predire 1'efficacite des siARNs (GILMORE et al., J Drug Target, 12, 315, 2004 ; UI-TEI & SAIGO, Tanpakushitsu Kakusan Koso, 49, 2662, 2004 ; AMARZGUIOUI & PRYDZ, Biochem Biophys Res Commun, 316, 1050, 2004 ; HEALE et al., Nucleic Acids Res, 33, e30, 2005 ; REYNOLDS et al., Nat Biotechnol, 22, 326, 2004 ; ARZIMAN et al., Nucleic Acids Res, 33, W582, 2005 ; HUESKEN et al., Nat Biotechnol, 23, 995, 2005). Cependant, malgre les progres effectues dans la rationalisation des criteres de choix des sequences-cibles optimales, ce choix demeure en grande partie empirique, et ses resultats aleatoires. Les Inventeurs ont emis 1'hypothese que 1'extinction du gene codant pour la proteine N des morbillivirus pourrait permettre d'obtenir 1'inhibition de la replication virale, et ont entrepris de rechercher si cette extinction pouvait etre obtenue a 1'aide de siARNs ciblant des regions de ce gene conservees entre les morbillivirus. Its sont parvenus a definir, dans 1'une de ces regions conservees, un locus contenant une sequence-cible permettant de definir des siARNs capables d'inhiber 1'expression de la proteine N, cette inhibition induisant une inhibition de la replication des morbillivirus. Au sens de la presente invention, on entend par inhibition de 1'expression d'un gene, une diminution d'au moins 85%, de preference au moms 90o du niveau d'expression d'un gene par rapport a son niveau normal. On entend par inhibition de la replication virale, une diminution d'au moins 95%, de preference au moins 98% de la quantite de virus par rapport a celle produite dans des conditions normales de replication. La presente invention a en consequence pour objet un procede pour inhiber la replication d'un morbillivirus, caracterise en ce qu'il comprend 1'inhibition du gene N d'un morbillivirus, a 1'aide d'un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant le motif defini par la sequence generale suivante : RRWYNNRHUGGUUHGARA (SEQ ID NO: 1) Bans laquelle : A = Adenine C = Cytosine G = Guanine U = Uracile R = A ou G Y = C ou U W = A ou U H = A ou C ou U N= A ou C ou G ou U. La sequence generale SEQ ID NO: 1 a ete etablie a partir de 1'alignement des sequences des genes N des morbillivirus PPRV, RPV, MV, CDV, DMV, et PDV, represents sur la Figure 2. La presente invention a egalement pour objet des ARNs interferents utilisables pour la mise en oeuvre du procede conforme a 1'invention, a savoir des ARNs interferents diriges contre la region du gene N d'un morbillivirus contenant le motif defini par la sequence generale SEQ ID NO: 1. Par exemple, pour inhiber 1'expression du gene N du virus de la rougeole, on choisira un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GGUUCGGAUGGUUCGAGA (SEQ ID NO: 2) ; pour inhiber 1'expression du gene N du RPV, on choisira un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : AGUCUUACUGGUUUGAGA (SEQ ID NO: 3) ; pour inhiber l'expression du gene N du PPRV, on choisira un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GGAUCAACUGGUUUGAGA (SEQ ID NO: 4) ; pour inhiber 1'expression du gene N du CDV, on choisira un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : AAUUAGGCUGGUUAGAAA (SEQ ID NO: 5) ; pour inhiber 1'expression du gene N du PDV, on choisira un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : AAAUGGGCUGGUUAGAAA (SEQ ID NO: 6) ; pour inhiber 1'expression du gene N du DMV, on choisira un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GAACCCAUUGGUUUGAGA (SEQ ID NO : 7). Typiquement, un ARN interferent conforme a 1'invention comprend une portion de 19 a 29 pb, de preference de 19 a 23 pb, d'une sequence antisens du gene N d'un morbillivirus, ladite portion contenant un motif defini par la sequence generale UYUCDAACCADYNNRWYY (SEQ ID NO: 8), dans laquelle A, C, G, U, R, Y, W, et N sont tels que definis ci-dessus et D = G, A ou U. La sequence SEQ ID NO: 8 represente la sequence antisens de la sequence-cible SEQ ID NO: 1 definie cidessus. Par exemple, dans le cas du virus de la rougeole, un ARN interferent conforme a 1'invention contient au moins la sequence suivante : UCUCGAACCAUCCGAACC (SEQ ID NO: 9) ; dans le cas du RPV, un ARN interferent conforme a 1'invention contient au moins la sequence suivante : UCUCAAACCAGUAAGACU (SEQ ID NO: 10) ; dans le cas du PPRV, un ARN interferent conforme a 1'invention contient au moins la sequence suivante : UCUCAAACCAGUUGAUCC (SEQ ID NO: 11) ; dans le cas du CDV, un ARN interferent conforme a 1'invention contient au moins la sequence suivante : UCUCUAACCAGCCUAAUU (SEQ ID NO: 12) ; dans le cas du PDV, un ARN interferent conforme a 1'invention contient au moms la sequence suivante : UUUCUAACCAGCCCAUUU (SEQ ID NO: 13) ; dans le cas du DMV, un ARN interferent conforme a 1'invention contient au moms la sequence suivante : UCUCAAACCAAUGGGUUC (SEQ ID NO : 14). Le cas echeant, un ARN interferent conforme a 1'invention peut etre utilise en combinaison avec un ou plusieurs autres ARN interferents ciblant d'autres regions du genome de morbillivirus, et notamment d'autres regions du gene N. Dans ce cadre, on peut notamment utiliser, en combinaison avec un ARN interferent conforme a 1'invention : - un ARN interferent dirige contre une region de 1'ARNm du gene N contenant un motif defini par la sequence generale suivante : GSMGRUUYAUGGUVKCDYU (SEQ ID NO : 15), dans laquelle A, C, G, U, R, Y, et D sont tels que definis ci dessus et M = A ou C, K = G ou U, S = G ou C, V = G, A ou C, et/ou - un ARN interferent dirige contre une region de 1'ARNm du gene N contenant un motif defini par la sequence generale suivante : GCHYUDGGNYUDCAYGARU (SEQ ID NO : 16) dans laquelle A, C, G, U, R, Y, D, H, et N sont tels que definis ci-dessus. Les sequences generales SEQ ID NO: 15 et SEQ ID NO: 16 ont ete etablies a partir de 1'alignement des sequences des genes N des morbillivirus PPRV, RPV, MV, CDV, DMV, et PDV, represents sur la Figure 2. Par exemple : - pour inhiber 1'expression du gene N du virus de la rougeole, on peut utiliser, en combinaison avec un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence GGUUCGGAUGGUUCGAGA (SEQ ID NO: 2), un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GCCGAUUCAUGGUCGCUCU (SEQ ID NO: 17) et/ou un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GCUCUUGGACUGCAUGAAU (SEQ ID NO : 18); - pour inhiber 1'expression du gene N du RPV, on peut utiliser, en combinaison avec un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence AGUCUUACUGGUUUGAGA (SEQ ID NO: 3) un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GCAGAUUUAUGGUGGCAUU (SEQ ID NO: 19) et/ou un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GCACUGGGCCUGCAUGAAU (SEQ ID NO 20) - pour inhiber 1'expression du gene N du PPRV, on peut utiliser, en combinaison avec un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence GGAUCAACUGGUUUGAGA (SEQ ID NO: 4) un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GGCGGUUCAUGGUAUCUCU (SEQ ID NO: 21) et/ou un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GCAUUAGGCCUUCACGAGU (SEQ ID NO : 22); - pour inhiber 1'expression du gene N du CDV, on peut utiliser, en combinaison avec un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence AAUUAGGCUGGUUAGAGA (SEQ ID NO: 5) un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GGCGAUUCAUGGUGGCGCU (SEQ ID NO: 23) et/ou un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GCUCUUGGGUUGCAUGAGU (SEQ ID NO 24) - pour inhiber 1'expression du gene N du PDV, on peut utiliser, en combinaison avec un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence AAAUGGGCUGGUUAGAAA (SEQ ID NO: 6) un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GGCGAUUUAUGGUGGCAUU (SEQ ID NO: 25) et/ou un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GCACUUGGUCUACAUGAGU (SEQ ID NO 26) - pour inhiber 1'expression du gene N du DMV, on peut utiliser, en combinaison avec un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence GAACCCAUUGGUUUGAGA (SEQ ID NO : 7) un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GGAGAUUCAUGGUGGCAUU (SEQ ID NO : 27) et/ou un ARN interferent ciblant la region de 1'ARNm dudit gene contenant la sequence suivante : GCCUUAGGGUUGCAUGAAU (SEQ ID NO : 28). Un ARN interferent dirige contre une region de 1'ARNm du gene N contenant un motif defini par la sequence SEQ ID NO : 15 comprend une portion de 19 a 29 pb, de preference de 19 a 23 pb, d'une sequence antisens du gene N d'un morbillivirus, ladite portion contenant la sequence generale ARHGMBACCAURAAYCKSC (SEQ ID NO: 29), dans laquelle A, C, G, U, R, Y, M, H, K et S sont tels que definis ci- dessus, et B = G, U ou C. Un ARN interferent dirige contre une region de 1'ARNm du gene N contenant un motif defini par la sequence SEQ ID NO : 16 comprend une portion de 19 a 29 pb, de preference de 19 a 23 pb, d'une sequence antisens du gene N d'un morbillivirus, ladite portion contenant la sequence generale AYUCRUGHARNCCHARDGC (SEQ ID NO: 30), dans laquelle A, C, G, U, R, Y, H, et N sont tels que definis ci-dessus. Les sequences SEQ ID NO: 29 et SEQ ID NO : 30 representent respectivement les sequences antisens des sequence-cible SEQ ID NO: 15 et SEQ ID NO : 16 definies cidessus. Par exemple, dans le cas du virus de la rougeole, un ARN interferent conforme a 1'invention contenant au moms la sequence UCUCGAACCAUCCGAACC (SEQ ID NO: 9) peut titre utilise en combinaison avec un ARN interferent contenant au moms la sequence suivante : AGAGCGACCAUGAAUCGGC (SEQ ID NO: 31) et/ou avec un ARN interferent contenant au moms la sequence suivante : AUUCAUGCAGUCCAAGAGC (SEQ ID NO : 32); dans le cas du RPV, un ARN interferent conforme a 1'invention contenant au moms la sequence UCUCAAACCAGUAAGACU (SEQ ID NO: 10) peut titre utilise en combinaison avec un ARN interferent contenant au moms la sequence suivante : AAUGCCACCAUAAAUCUGC (SEQ ID NO: 33) et/ou avec un ARN interferent contenant au moms la sequence suivante : AUUCAUGCAGGCCCAGUGC (SEQ ID NO : 34) ; dans le cas du PPRV, un ARN interferent conforme a 1'invention contenant au moms la sequence UCUCAAACCAGUUGAUCC (SEQ ID NO: 11) peut titre utilise en combinaison avec un ARN interferent contenant au moms la sequence suivante : AGAGAUACCAUGAACCGCC (SEQ ID NO: 35) et/ou avec un ARN interferent contenant au moms la sequence suivante : ACUCGUGAAGGCCUAAUGC (SEQ ID NO : 36) ; dans le cas du CDV, un ARN interferent conforme a 1'invention contenant au moins la sequence UCUCUAACCAGCCUAAUU (SEQ ID NO: 12) peut etre utilise en combinaison avec un ARN interferent contenant au moins la sequence suivante : AGCGCCACCAUGAAUCGCC (SEQ ID NO: 37) et/ou avec un ARN interferent contenant au moins la sequence suivante : ACUCAUGCAACCCAAGAGC (SEQ ID NO : 38) ; dans le cas du PDV, un ARN interferent conforme a 1'invention contenant au moins la sequence UUUCUAACCAGCCCAUUU (SEQ ID NO: 13) peut etre utilise en combinaison avec un ARN interferent contenant au moins la sequence suivante : AAUGCCACCAUAAAUCGCC (SEQ ID NO: 39) et/ou avec un ARN interferent contenant au moins la sequence suivante : ACUCAUGUAGACCAAGUGC (SEQ ID NO : 40) ; dans le cas du DMV, un ARN interferent conforme a 1'invention contenant au moins la sequence UCUCAAACCAAUGGGUUC (SEQ ID NO : 14) peut etre utilise en combinaison avec un ARN interferent contenant au moins la sequence suivante : AAUGCCACCAUGAAUCUCC (SEQ ID NO: 41) et/ou avec un ARN interferent contenant au moins la sequence suivante : AUUCAUGCAACCCAAAAGC (SEQ ID NO : 42). Les differents ARNs interferents definis ci-25 dessus peuvent se presenter sous diverses formes. I1 peut s'agir d'un ARN antisens simple-brin, capable de s'integrer dans le complexe RISC, et de s'apparier avec la sequence cible, induisant son clivage (TIJSTERMAN et al., Science, 295, 694, 2002 ; MARTINEZ et 30 al., Cell, 110, 563, 2002 ; BARIK, Virus Res, 102, 27, 2004). Cependant it s'agira de preference d'un ARN contenant a la fois la sequence-cible et la sequence antisens correspondante, sous forme de siARN, ou le cas 35 echeant de sh(<< short hairpin >>)ARNs (YU et al., Proc Natl Acad Sci U S A, 99, 6047, 2002 ; PADDISON et al., Genes Dev, 16, 948, 2002 ; SIOLAS et al., Nat Biotechnol, 23, 227, 2005), qui est transforms dans la cellule en siARN. Les siARNs ont generalement une longueur de 21 a 25 nucleotides ; ils contiennent une portion double-brin, generalement de 19 a 21 nucleotides, constituee de la sequence cible et de la sequence antisens correspondante ; 1'un ou 1'autre brin, ou les deux, comporte(nt) generalement a 1'extremite 3' une extension simple-brin de 2 ou 3 nucleotides ; le plus souvent (mais non obligatoirement), it s'agit d'un dinucleotide, de sequence TT. Les shARNs sont constitues d'un seul brin, d'une longueur de 50 a 70 nucleotides, qui peut se replier pour former une structure en epingle a cheveux, contenant une portion double-brin d'une longueur de 19 a 29 nucleotides, constituee par la sequence cible et la sequence antisens correspondante, et une boucle de 5 a 10 nucleotides. Its peuvent comprendre egalement, a 1'extremite 3', une extension simple-brin de 2 ou 3 nucleotides. Les ARN interferents peuvent etre aussi utilises sous forme de precurseurs de microARNs (pre-miARN). Les microARNs (miARN) sont des ARNs d'environ 22 nucleotides, constitues d'un seul brin et qui se fixent sur 1'extremite 3' non codante de 1'ARNm, ce qui a pour effet de reprimer 1'expression de cet ARNm sans le degrader (contrairement aux siARNs ou shARNs). Les miARNs sont des molecules importantes pour la regulation naturelle >> de 1'expression des genes dans les cellules eucaryotes. Les miARNs sont produits dans le cytoplasme des cellules a partir de precurseurs nucleaires d'environ 70 nucleotides en forme d'epingle a cheveux, appeles pre-miARNs, olives en miARNs par le complexe DICER. La sequence d'un pre-miARN, identifie dans les conditions naturelles dans une cellule eucaryote, peut etre modifiee pour y introduire une sequence siARN, qui, liberee par le DICER ira alors degrader un autre ARNm. Ce pre-miARN modifie sert alors de << vehicule >> pour le siARN d'interet, ce qui a pour resultat d'augmenter 1'efficacite de 1'interference. La possibilite d'utiliser des pre-miARNs modifies pour inhiber la replication virale a ete demontree par BODEN et al. (Nucleic Acids Res., 13, 1154, 2004) pour HIV-1. Dans ce cas, 1'efficacite de 1'interference peut etre superieure de 80o a celle conferee par le siARN equivalent. Ces ARNs interferents peuvent titre obtenus par des methodes classiques de preparation des acides nucleiques (pour revue cf. par exemple AMARZGUIOUI et al., FEBS Lett, 579, 5974, 2005). Its peuvent ainsi titre prepares par exemple par synthese chimique, ou bien par genie genetique. Dans ce dernier cas on utilisera un vecteur d'expression contenant une sequence d'ADN pouvant titre transcrite en un ARN interferent conforme a 1'invention, placee sous controle d'un promoteur approprie. Generalement, ledit promoteur est un promoteur viral, par exemple le promoteur T3, T7, SP6, pCMV ou un promoteur reconnu par la polymerase III, par exemple le promoteur du petit ARN U6, ou celui de 1'ARN HI (MIYAGISHI & TAIRA, Nucleic Acids Res Suppl, 113, 2002) ; des promoteurs reconnus par la polymerase II sont toutefois egalement utilisables. Les vecteurs d'expression definis ci-dessus font egalement partie de 1'objet de la presente invention. De tres nombreuses methodes pour introduire des ARNs interferents dans des cellules ou des organismes dans lesquelles on souhaite obtenir 1'extinction de 1'expression d'un gene-cible sont connues en elles-memes. Dans le cas ou 1'on souhaite obtenir une extinction temporaire de 1'expression du gene-cible, on peut administrer directement 1'ARN interferent, preferablement associe a un vehicule approprie, permettant de faciliter son entree dans la cellule et/ou de le pro-Leger de la degradation. A titre d'exemples de vehicules utilisables, on citera notamment des liposomes ou des nanoparticules. Pour obtenir une extinction a plus long terme de 1'expression du gene-cible, notamment dans le cas des cellules de mammiferes, on utilise un vecteur permettant d'exprimer 1'ARN interferent dans la cellule. De tres nombreux vecteurs utilisables dans ce but sont connus en eux-memes. On citera notamment des vecteurs derives de retrovirus, de lentivirus, ou d'adenovirus (BARTON & MEDZHITOV, Proc Natl Acad Sci U S A, 99, 14943, 2002 ; TISCORNIA et al., Proc Natl Acad Sci USA, 100, 1844, 2003; XIA et al., Nat Biotechnol, 20, 1006, 2002 ; SHEN et al., FEBS Lett, 539, 111, 2003). La presente invention a egalement pour objet 1'utilisation d'un ARN interferent ou d'un vecteur d'expression conforme a 1'invention pour 1'obtention d'un medicament destine au traitement ou a la prevention d'une infection a morbillivirus, et notamment au traitement ou a la prevention de la rougeole, de la peste bovine, de la peste des petits ruminants, de la maladie de Carre, de la peste des phoques ou d'une infection au DMV. La presente invention a egalement pour objet une composition pharmaceutique comprenant un ARN interferent ou un vecteur d'expression conforme a 1'invention. Avantageusement, ladite composition pharmaceutique est un vaccin. La presente invention sera mieux comprise a 1'aide du complement de description qui va suivre, qui se refere a des exemples illustrant 1'obtention d'un ARN interferent conforme a 1'invention, et son utilisation pour bloquer la replication des morbillivirus PPRV et RPV. LEGENDE DES FIGURES Figure 1 : Representation schematique du genome des morbillivirus. Figure 2 : Alignement multiple des sequences d'ADNc du gene N de differents morbillivirus, PPRV (X74443), RPV (X98291), MV (Z66517), CDV (NC001921), DMV (AJ608288) et PDV (X75717) par le logiciel Vector NTI (Informax Inc). Les nucleotides identiques a ceux de la sequence consensus indiquee en bas de 1'alignement sont representes par un point ; les nucleotides qui different de la sequence consensus sont indiques. Les regions encadrees, ou tous les nucleotides sont indiques, representent les sequences-cibles des siARNs NRP1 et 2 sur la sequence de RPV, et des siARNs NPPR1 et 3 et des siARNs NPPR5 a 10 sur la sequence de PPRV. Les codons << start >> et << stop >> sont en caracteres gras et soulignes. Figure 3 : Effet des siARNs sur 1'effet cytopathique (ECP) induit par le virus de la peste des petits ruminants sur des cellules VERO. Ordonnees echelle de pourcentages d'inhibition de 1'ECP. Abscisses : concentration des siARNs en nM. --•-- : siARN NPPR1 ; ù ^ . siARN NPPR2 ; : siARN NPPR3 ; ùAù siARN NPPR10 ; ùIù :siARN GAPDH ; - - cellules non-infectees; - -- . cellules infectees non transfectees. Figure 4 : Effet des siARNs sur 1'expression de la proteine N du virus PPRV dans les cellules VERO. (a) Abscisses fluorescence nee a 1'expression de la proteine N ; Ordonnees : nombre de cellules fluorescentes ; siARN1 siARN NPPR1 ; siARN2 : siARN NPPR2 ; cellules non .infectees : controle negatif ; cellules infectees controle positif. (b) Abscisses : concentration (en nM) des siARNs. Ordonnees : pourcentage de cellules fluorescentes ; ^ : siARN NPPR1 ; : siARN GAPDH. Figure 5 : effet des siARNs NPPR1, 2 et 3 sur la synthese d'ARN viraux mesuree par RT-PCR quantitative en temps reel (QRT-PCR). Representation de deux essais independants. Figure 6 : effet des siARNs NPPR1 (hachures verticales), NPPR2 (blanc), NPPR3 (grise), NPPR10 (noir) et GAPDH (hachures diagonales) sur la replication virale mesuree par le titre viral dans les tapis cellulaires infectes. EXEMPLES : MATERIEL ET METHODES 1) Virus et sequences d'interet Le virus PPRV utilise est la souche Nigeria 75/1 (DIALLO et al. Rev Elev Med Vet Pays Trop 42, 311, 1989), attenuee par passages en serie sur cellules (SK/l, BK/1 et Vero/55). Il s'agit d'une souche vaccinale. La sequence complete du genome de cette souche est disponible sur 30 Genbank (numero d'accession X74443) Le virus RPV utilise est la souche RBOK (PLOWRIGHT et FERRIS, Res. Vet. Sci, 3, 172, 1962), souche vaccinale a virus attenue par passages en serie sur cellules (BK/98 et Vero/2). La sequence complete du genome de cette 35 souche est disponible sur Genbank (numero d'accession Z30697) Les virus PPRV et RPV sont multiplies sur cellules VERO (ATCC) entretenues en monocouche en presence de milieu complet soit, milieu essentiel de Eagle MEM avec sels de Earle (Eurobio, Courtaboeuf, France), 10o de serum de foetus de bovin (Eurobio, Courtaboeuf, France) et 2 mM de L-glutamine (Gibco, Mife Technologies, UK). 2) Culture cellulaire, transfection et infection virale Des cellules VERO adherentes sont decollees a 1' aide d' une solution contenant de la trypsine et de 1' EDTA (Sigma-Aldrich, Lyon, France) puis resuspendues dans du milieu MEM (Minimum Eagle Medium) complet a raison de105 cellules/ ml et distribuees dans des puits de plaque 24 puits. Les plaques sont incubees a 37 C et 5% CO2. Par la suite, toutes les incubations de cellules ont lieu a 37 C en presence de 5% de CO2. Lorsque le tapis cellulaire atteint 70-80o de confluence, le milieu est elimine, puis les cellules sont incubees 30 minutes dans du milieu MEM depourvu de serum de foetus de bovin. Pour la transfection, le milieu est elimine et remplace par de la LIPOFECTAMINETM 2000 (Invitrogen) a raison de 500 ng dans 200 pl de milieu de transfection OPTI-MEM I Invitrogen) contenant les siRNA a differentes concentrations (de 6,5 a 100 nM final dans le melange de transfection). L'incubation suivante a lieu pendant trois heures. Pour 1'infection virale, le milieu de transfection est elimine et remplace par du MEM et 5% de 25 serum de foetus de bovin. Les cellules sont incubees 24 30 heures puis multiplicite cellule, en cytopathique sur 50o des contact, le milieu MEM, bovin est observees infectees avec le virus PPRV ou RPV a une d'infection de 0,1 dose cytopathique 50o par milieu sans serum de fetus de bovin, la dose 50o etant la quantite de virus induisant un ECP tapis cellulaires infectes. Apres une heure de tapis cellulaire est rince deux fois avec du puis du milieu MEM avec 5% de serum de fetus de ajoute sur les cellules. Les cellules sont quotidiennement et 1'evolution de 1'effet 35 cytopathique (ECP) du au virus est evaluee selon une grille de pourcentages (echelle allant de 0%, pas d'ECP a 100%, ECP maximal). L'effet des siARN est exprime en pourcentage d'inhibition de 1'ECP. Quatre a cinq jours apres infection, le surnageant de culture cellulaire d'une part, et les cellules d'autre part sont recueillis pour analyse en titrage viral et en expression d'antigenes viraux par cytometrie en flux. Des controles consistant en des cellules non transfectees et non infectees et des cellules infectees et non transfectees sont inclus dans chaque serie de tests des siARNs. 4) Titrage viral Les surnageants de culture cellulaire ou les cellules elles-memes sont conserves a -70 C jusqu'a utilisation pour titrage. Le titrage viral est effectue sur culture cellulaire (VERO) a partir d'une serie de dilutions de raison 10 de la suspension virale a titrer. Le titre est determine selon la methode de REED et MUENCH (Am J Trop Med Hyg, 127, 493, 1938) et exprime en dose cytopathique 50 (DCP50) par ml. 5) Mesure de 1'expression d'antigenes viraux L'expression des proteines de nucleocapside (N) et de matrice (M) virales a ete mesuree par cytometrie en flux en utilisant des anticorps monoclonaux specifiques : anticorps 38-4 specifique de la proteine N du PPRV ; anticorps IVB2-4 specifique de la proteine N du RPV ; anticorps 19-6 specifique de la proteine M du PPRV et de la proteine M du RPV (LIBEAU et al., Revue d'Elevage et de Medecine Veterinaire des Pays Tropicaux, 50, 181-190, 1997), et anticorps 11/295/33 specifique de la molecule CD8 lymphocytaire de porc (SAALMULLER et al., Vet Immunol Immunopathol, 43, 249, 1994) utilise comme controle isotypique de specificite du marquage. Les cellules adherentes sont decollees du plastique par incubation avec une solution contenant de la trypsine et de 1'EDTA pendant 5 minutes a 37 C. Les cellules sont lavees dans du tampon phosphate PBS, 0,1% d'azide de sodium, 5% de serum de cheval et 0,0062% de saponine (poids/volume). Elles sont denombrees et distribuees a raison de 106 de cellules par puits d'une plaque 96 puits. Tous les marquages sont effectues en plaque. Apres sedimentation des cellules par centrifugation et elimination du surnageant, 100 1 d'une dilution 1'anticorps monoclonal anti-N, anti-M ou ajoutes et les cellules re-suspendues m&canique. Les cellules sont incubees 30 Elles sont ensuite lavees deux fois dans phosphate, puis incubees 30 minutes a +4 C, dilution appropriee d'un anticorps anti-anticorps de souris, conjugue a la fluorescenne (BIORAD, France). Les cellules sont lavees deux fois puis fixes 15 minutes a temperature ambiante avec 100 !Al d'une solution de paraformaldehyde. Les cellules sont resuspendues clans 400 l de PBS FACS FLOW (Becton Dickinson, USA). L'analyse des cellules s'effectue au FACsort (Becton Dickinson, USA). Les debris cellulaires sont elimines de 1'analyse au FACS par un fenetrage place sur FSCxSSC (FSC : Forward SCatter ; SSC : Side SCatter), puis la fluorescence est mesuree sur 20 000 cellules. 6) Mesure quantitative de la synthese des ARN viraux Les cellules et le surnageant de culture sont recolt&s 96 heures apres infection et congeles a -70 C. L'ARN total est extrait a partir de 100 l de cette suspension cellulaire melanges a la solution de lyse du kit RNeasy, selon les instructions du fabricant (Qiagen, Courtaboeuf, France). La suite du protocole correspond au manuel d'instruction du fabricant. L'ARN extrait est conserve a -70 C. L'ARN est quantifie par QRT-PCR en une &tape (Brilliant SYBR Green QRT-PCR Master Mix, 1 step, Stratagene). Les amorces utilisees sont NP3bis = 5'-GTCTCGGAAATCGCCTCACAG-3' (sens) (SEQ ID NO : 43) et NP4bis = 5'-CCTCCTCCTGGTCCTCCAGAA-3' (antisens) (SEQ ID NO : 44). Ces amorces ont ete derivees des amorces pr&cedemment d&crites (COUACY-HYMANN et al., J Virol Methods, 100, 17, 2002) par addition d'un G en 5' de NP3bis et deletion de quatre bases en 3' et deletion de trois bases en 3' de NP4bis. Ces amorces amplifient un fragment de 351 bases. Une solution reactionnelle principale constitu&e de 12,5 l SYBR Green Master mix (2x), 2,5 l de 1 M de chaque amorce, 0,0625 l de Stratascript Reverse Transcriptase RT et 2,4375 l d'eau est deposee dans un microtube, puis 5 [Al de 1'ARN appropriee de isotypique sont par agitation minutes a +4 C. le meme tampon dans 50 l d'une extrait sont ajoutes. La QRT-PCR est mise en oeuvre sur un appareil Mx3000P (Stratagene, Amsterdam, NL) selon le protocole suivant : transcription inverse a 50 C pendant 30 minutes - denaturation a 95 C pendant 10 minutes amplification avec 35 cycles [95 C, 30 secondes ; 55 C, 1 minute ; 72 C, 30 secondes] dissociation avec un cycle [95 C, 1 minute ; 55 C, 30 secondes ; 95 C, 30 secondes] L'etalon standard pour la quantification est constitue du gene de la pro-Leine N du PPRV insere dans un plasmide pBluescript KS+ (COUACY-HYMANN et al., 2002, precite). Pour la quantification, le plasmide est linearise, purifie par precipitation a 1'alcool et dilue de fagon serielle de 10 en 10. La quantite d'ARN detectee dans les echantillons soumis a analyse est ramenee au nombre de copies de gene N incorporees dans la serie de dilutions de 1'etalon standard. EXEMPLE 1 : SELECTION ET SYNTHESE DE siARNs Les zones conservees du gene N ont ete localisees par un alignement multiple des sequences correspondantes issues de differents morbillivirus a 1'aide d'un logiciel d'analyse de sequences (Vector NTI package, Informax Inc). Cet alignement multiple de sequences a ete effectue sur les sequences des genes N des morbillivirus PPRV (souche vaccinale Nigeria 75/1; GenBank X74443), RPV (GenBank Z30697), MV (GenBank Z66517), CDV (GenBank NC 001921), DMV (GenBank AJ608288) et PDV (GenBank X75717). Dans les regions presentant le plus fort degre d'homologie, 7 sequences-cibles ont ete definies pour le virus PPRV. Les siARNs derives du gene N du virus PPRV, et contenant des sequences identiques aux sequences-cibles definies dans ce gene, sont denommes NPPR1, et NPPR5 a 10 ; un siARN denomme NPPR2, ne presentant au mieux que 58% d'identite avec la sequence du gene N du virus PPRV (en positions.256-274, 751-769, et 850-869 de la sequence d'ADNc), et un siARN denomme NPPR3, derive de la meme sequence cible que le siARN NPPR10, mais presentant une difference d'une base avec ladite sequence-cible (C dans la sequence cible remplace par G a 1'extremite 5' du brin sens du siRNA NPPR3) ont egalement ete synthetises. Pour le virus RPV, 2 sequences cibles ont ete definies au niveau du locus correspondant a la sequencecible du siARN-NPPR1. Les siARNs correspondants sont denommes NRP1 et NRP2. Tous les siARNs mentionnes ci-dessus ont ete 10 synthetises chimiquement par la societe Ambion (Europe) (Cambridgeshire, UK). Pour tester la specificite de 1'interference, un siARN ciblant la sequence de la Glyceraldehyde-3-phosphate deshydrogenase (GAPDH) a ete utilise : la sequence et le 15 siARN sont disponibles chez Ambion (Europe) (SilencerTM GAPDH siARN (Human) Control 4605). Toutes les sequences siARNs identifiees ont ete soumises a une recherche d'homologie dans Genbank a 1'aide du logiciel Blast. Le maximum d'identite observe entre le 20 siARN-GAPDH et la sequence codant pour la pro-Leine N du virus PPRV est de 72%. Les sequences des brins sens et antisens des differents siARNs mentionnes ci-dessus, ainsi que leur position par rapport a la sequence du gene N et par rapport 25 a la sequence du cadre de lecture dudit gene, sont indiquees dans le Tableau I ci-apres. Les positions des sequences cibles des siARNs NPPR1, NPPR3, NPPR5 a NPPR10, et NRP1 et NRP2 sont indiquees sur la Figure 2. EXEMPLE 2 : EFFET DES siARNs NPPR1, 2, ET 3 ET DU siRNAGAPDH SUR L'EFFET CYTOPATHIQUE DU VIRUS DE LA PESTE DES PETITS RUMINANTS. Des cellules VERO ont ete transfectees avec differentes doses des siARNs NPPR1, 2, et 3 ou du siARN-GAPDH, puis infectees par le PPRV, selon le protocole decrit daps la section << Materiel et Methodes >> ; 1'effet cytopathique a ete evalue 4 jours apres infection, independamment par deux personnes differentes. La Figure 3 illustre les resultats observes : Parmi les siARNs testes, le siARN NPPR1 est celui qui inhibe le plus 1'ECP, quelle que soft la dose utilisee. A la dose de 100 nM, on observe une inhibition TABLEAU I Sequence Nom du siARN Position dans I'ADNc / dans le cadre de lecture siARN-NPPR1 sens : 5'-GGAUCAACUGGUUUGAGAAtt -3' (SEQ ID NO : 45) (position 480-498/428-446) antisens : 5'-UUCUCAAACCAGUUGAUCCtt û 3' (SEQ ID NO : 46) siARN-NPPR2 sens : 5'-GCUCACCUUCAUUCUUUUCtt -3' (SEQ ID NO:47) (seulement 63% d'homologie) antisens : 5'-GAAAAGAAUGAAGGUGAGCtc -3' (SEQ ID NO: 48) siARN-NPPR3 Sens : 5'-GGCCAGUUUCAUUCUUACUtt -3' (SEQ ID NO : 49) (position 850-868/798-816) antisens : 5'-AGUAAGAAUGAAACUGGCCtc -3' (SEQ ID NO : 50) siARN-NPPR5 sens: 5'- GAGAACUCAAUUCAGAACAtt -3'(SEQ ID NO:51) (position 1001-1019/949-968) antisens : 5'- UGUUCUGAAUUGAGUUCUCtt -3' (SEQ ID NO: 52) siARN-NPPR6 sens : 5'- GGCGGUUCAUGGUAUCUCUtt -3' (SEQ ID NO: 53) (position 741-759/689-707) antisens : 5'- AGAGAUACCAUGAACCGCCtt -3' (SEQ ID NO : 54) siARN-NPPR7 sens : 5'- GCAUUAGGCCUUCACGAGUtt -3' (SEQ ID NO : 55) (position 869-917/847-865) antisens : 5'- ACUCGUGAAGGCCUAAUGCtt -3' (SEQ ID NO : 56) siARN-NPPR8 sens : 5'- GUAUCAACAGCUAGGAGAGtt -3' (SEQ ID NO : 57)(position 958-976/906-924) antisens : 5'- CUCUCCUAGCUGUUGAUACtt -3' (SEQ ID NO : 58) siARN-NPPR9 sens:5'-GAACUUUGGCAGGUCAUAUtt -3'(SEQ ID No:59)(position 1102-1120/1050-1068) antisens : 5'- AUAUGACCUGCCAAAGUUCtt -3' (SEQ ID NO : 60) siARN-NPPRIO sens : 5'- CGCCAGUUUCAUUCUUACUtt -3' (SEQ ID NO: 61) (position 850-868/798-816) antisens : 3'- AGUAAGAAUGAAACUGGCGtt -3' (SEQ ID NO: 62) siARN-NRP 1 sens : 5'-GCAGUCUUACUGGUUUGAGtt -3' (SEQ ID NO: 63) (position 478-496/426-444) antisens : 5'-CUCAAACCAGUAAGACUGCtt -3' (SEQ ID NO : 64) siARN-NRP2 sens : 5'-CAGUCUUACUGGUUUGAGAtt -3' (SEQ ID NO: 65) (position 479-497/427-445) antisens : 5'-UCUCAAACCAGUAAGACUGtc -3' (SEQ ID NO: 66) siARN-GAPDH sens : 5'-AAGGUCAUCCAUGACAACUtt -3' (SEQ ID NO: 67) antisens : 5'-AGUUGUCAUGGAUGACCUUtt -3' (SEQ ID NO : 68) complete de 1'ECP. Le siARN NPPR3, dont la sequence varie d'un nucleotide par rapport a la sequence cible definie sur le virus (cf. Exemple 1) inhibe 1'ECP de fagon moins marquee que NPPR1. Le siARN NPPR10, qui dirige contre la meme sequence-cible que le siARN NPPR3, mais qui, contrairement a ce dernier est parfaitement complementaire de ladite sequence-cible, inhibe egalement 1'ECP de fawn moins marquee que NPPR1 (resultats non-montres) Comme attendu, le siARN-NPPR2 ainsi que le 10 siARN-GAPDH ne produisent aucune neutralisation de 1'ECP. EXEMPLE 3 : EFFET DES siARN SUR L'EXPRESSION DE LA PROTEINE N ET DE LA PROTEINE M DU PPRV ET DU RPV. Des cellules VERO ont ete transfectees avec differentes doses du siARN NPPR1, du siARN NPPR2 ou du siARN 15 GAPDH, puis infectees par le PPRV, comme decrit clans la section << Materiel et Methodes >> ; 4 a 5 jours apres infection, la production de la proteine N dans les cellules est mesuree par cytometrie en flux, comme decrit dans la section << Materiel et Methodes >>. 20 La figure 4 (a) illustre les resultats observes dans des cellules transfectees avec 100 nM du siARN NPPR1 ou du siARN NPPR2, ainsi que dans des cellules non-infectees et non transfectees, et dans des cellules non-transfectees et infectees, utilisees a titre de controle. On observe une 25 tres forte inhibition de 1'expression de la pro-Leine N dans les cellules infectees transfectees avec le siARN NPPR1, alors que dans celles transfectees avec le siARN NPPR2, le profil d'expression de la proteine N est tres similaire a celui observe avec les cellules infectees non-transfectees, 30 bien qu'une certaine diminution de 1'expression soit observee. La figure 4 (b) illustre les resultats observes dans des cellules transfectees avec differentes doses du siARN NPPR1 ou du siARN GAPDH. On observe une diminution 35 tres significative du pourcentage de cellules exprimant la proteine N a partir de 12,5 nM de siARN NPPR1. Dans une seconde serie d'experimentations, 1'expression de la pro-Leine N et de la pro-Leine M a ete mesuree : - Bans des cellules VERO transfectees avec la dose optimale pour chacun des siARNs testes, a savoir 100 nM pour les siARNs NPPR1, 2, 3, ou 5 a 9, ou 25 nM pour le siARN NPPR10 , puis infectees avec PPRV ou avec RPV; - dans des cellules VERO transfectees avec 100 nM de Pun des siARNs NRP1 ou NRP2, puis infectees avec PPRV ou avec RPV. La mesure de 1'expression de la pro-Leine M permet de verifier que 1'inhibition de 1'expression de la pro-Leine N entraine une inhibition des autres proteines virales, ce qui traduit un effet sur la replication du genome viral. Les resultats sont resumes par le Tableau II ciapres. TABLEAU II Inhibition de Inhibition de Inhibition de Inhibition de I'expression de ('expression de la ('expression de la I'expression Ia proteine de nucleoproteine de la nucleoproteine matrice PPRV (en RPV proteine de PPRV (en %) %) (en %) matrice RPV (en %) siARN-NPPR1 (100 nM) 90 89 0 0 siARN-NPPR2 (100 nM) 25 11 nt nt siARN-NPPR3 (100 nM) 40 30 nt nt siARN-NPPR5 (100 nM) 16 nt nt nt siARN-NPPR6 (100 nM) 68 nt nt nt siARN-NPPR7 (100 nM) 63 nt nt nt siARN-NPPR8 (100 nM) 34 nt nt nt siARN-NPPR9 (100 nM) 35 nt nt nt siARN-NPPR10 (25 nM) 60 55 nt nt siARN-NRP1 (100 nM) 0 nt 35 31 siARN- NRP2 (100 nM) 0 nt 97 92,5 siARN-GAPDH (100 nM) 0 5 13 3 nt : non teste Quatre des siARN testes (siARNs NPPR1, 6, 7 et 10) ont un effet significatif sur le PPRV. Parmi ceux-ci, seul le siARN NPPR1 permet d'atteindre un pourcentage de 90% d'inhibition de 1'expression de la pro-Leine N (les autres siRNAs ne permettent pas d'atteindre 70o d'inhibition de 1'expression) et un pourcentage de 89% d'inhibition de 1'expression de la pro-Leine M. En ce qui concerne le RPV, seul le siARN NRP2 possede un effet significatif. Le siARN NRP1, qui ne Nature du siARN (concentration optimale) contient pas la totalite de la sequence cible, a un effet tres amoindri. Ces resultats montrent que le locus reconnu par les siARNS NPPR1, et NRP2 constitue une cible particulierement interessante pour 1'extinction du gene de la proteine N des morbillivirus. Cette cible est tres circonscrite, puisqu'une base manquante diminue considerablement les effets obtenus. EXEMPLE 4 : EFFET INHIBITEUR DU siARN NPPR1 SUR LA SYNTHESE 10 DES ARN VIRAUX. L'effet du siARN NPPR1 sur la replication virale a ete evalue en quantifiant la synthese de 1'ARN viral, comme decrit dans la section << Materiel et Methodes >>, dans des cellules VERO infectees par PPRV, non-transfectees, ou 15 transfectees avec 100 nM de l'un des siARNs NPPR1, NPPR3, NPPR2 ou GAPDH, ainsi que dans des cellules VERO noninfectees. Les resultats sont illustres par la figure 5. Dans les cellules infectees non-transfectees, la 20 replication virale se traduit par une quantite d'ARN viral 100 fois superieure a celle apportee par 1'inoculum initial. La transfection avec les siARNs NPPR2 et GAPDH n'a pas d'effet significatif sur la replication virale. Dans les cellules transfectees avec NPPR3, la quantite d'ARN viral 25 demeure plus de 10 fois superieure a celle apportee par 1'inoculum initial. En revanche, dans les cellules transfectees avec NPPR1, la quantite d'ARN viral correspond a celle apportee par 1'inoculum initial, ce qui confirme que ce siARN inhibe la replication virale. 30 EXEMPLE 5 : EFFET INHIBITEUR DU siARN NPPR1 SUR LA REPLICATION VIRALE MESUREE PAR LE TITRE VIRAL L'effet du siARN NPPR1 sur la replication virale a ete evalue en mesurant le titre viral, comme decrit dans Materiels et Methodes >>, 4 jours apres 1'infection par 35 PPRV de cellules VERO transfectees avec 6,25, 12,5, 25, 50 ou 100 nM de l'un des siARNs NPPR1, NPPR2, NPPR3, NPPR10 ou GAPDH. Les resultats sont illustres par la figure 6. Pour les cellules transfectees par l'un des siARNs NPPR2, NPPR3 et NPPR10, on observe une Legere diminution du titre viral par rapport au controle (cellules transfectees par le siARN GAPDH), qui ne varie pas significativement en fonction de la concentration testee. Pour les cellules transfectees par NPPR1, le titre viral diminue tres significativement a partir de 12,5 nM de siARN. A 100 nM de siARN, on observe une inhibition totale de la replication virale
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L'invention est relative à des ARN interférents (siARN, shARN ou pré-miARN) dirigés contre une région de l'ARNm du gène N codant pour la nucléoprotéine d'un morbillivirus, ladite région contenant le motif défini par la séquence générale RRWYNNRHUGGUUHGARA (SEQ ID NO : 1) ainsi qu'à des vecteurs d'expression desdits ARN interférents. L'invention est également relative à l'utilisation desdits ARN interférents pour l'obtention d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention d'une infection à morbillivirus. L'invention concerne aussi une composition pharmaceutique comprenant un ARN interférent selon l'invention. Les ARN interférents selon l'invention peuvent être utilisés en combinaison avec au moins un autre ARN interférent choisi parmi un ARN interférent dirigé contre une région de l'ARNm dudit gène N défini par la séquence générale GSMGRUUYAUGGUVKCDYU (SEQ ID NO : 15) et un ARN interférent dirigé contre une région de l'ARNm dudit gène N défini par la séquence générale GCHYUDGGNYUDCAYGARU (SEQ ID NO : 16) .
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1) ARN interferent, caracterise en ce qu'il est dirige contre une region de 1'ARNm du gene N codant pour la nucleoproteine d'un morbillivirus, ladite region contenant le motif defini par la sequence generale suivante : RRWYNNRHUGGUUHGARA (SEQ ID NO: 1) dans laquelle : A = Adenine C = Cytosine G = Guanine U = Uracile R = A ou G Y = C ou U W = A ou U H = A ou C ou U N = A ou C ou G ou U. 2) ARN interferent selon la 1, caracterise en ce que ledit motif est defini par une sequence cible choisie parmi : - la sequence GGUUCGGAUGGUUCGAGA (SEQ ID NO: 2) - la sequence AGUCUUACUGGUUUGAGA (SEQ ID NO: 3) - la sequence GGAUCAACUGGUUUGAGA (SEQ ID NO: 4) - la sequence AAUUAGGCUGGUUAGAGA (SEQ ID NO: 5) - la sequence AAAUGGGCUGGUUAGAAA (SEQ ID NO: 6) ; - la sequence GAACCCAUUGGUUUGAGA (SEQ ID NO: 7) 3) ARN interferent selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend une portion de 19 a 29 pb d'une sequence antisens de celle du gene N d'un morbillivirus, ladite portion contenant un motif defini par 30 la sequence generale UYUCDAACCADYNNRWYY (SEQ ID NO: 8), dans laquelle A, C, G, U, R, Y, W et N sont tels que definis ci-dessus, et D = G, A ou U. 4) ARN interferent selon une quelconque des 1 a 3, caracterise en ce qu'il est choisi 35 parmi les siARNs, les shARNs et les pre-miARNs. 5) Vecteur d'expression contenant une sequence d'ADN pouvant titre transcrite en un ARN interferent selon 15 20 25une quelconque des 1 a 4, placee sous controle d'un promoteur approprie. 6) Utilisation d'un ARN interferent selon une quelconque des 1 a 4 pour 1'obtention d'un medicament destine au traitement ou a la prevention d'une infection a morbillivirus. 7) Utilisation selon la 6, caracterisee en ce que ledit ARN interferent est utilise en combinaison avec au moins un autre ARN interferent choisi parmi : - un ARN interferent dirige contre une region de 1'ARNm du gene N contenant un motif defini par la sequence generale GSMGRUUYAUGGUVKCDYU (SEQ ID NO : 15), dans laquelle A, C, G, U, R, Y, et D sont tels que definis ci dessus et M = A ou C, K = G ou U, S = G ou C, V = G, A ou C ; - un ARN interferent dirige contre une region de 1'ARNm du gene N contenant un motif defini par la sequence generale GCHYUDGGNYUDCAYGARU (SEQ ID NO : 16) Bans laquelle A, C, G, U, R, Y, D, H, et N sont tels que definis ci- dessus. 10) Utilisation selon une quelconque des 6 ou 7, caracterisee en ce que ledit morbillivirus est choisi dans le groupe constitue du virus de la rougeole (NV), du virus de la peste bovine (RPV), du virus de la peste des petits ruminants (PPRV), du virus de la maladie de Carre (CDV), du virus de la peste des phoques (PDV), et du morbillivirus du dauphin (DMV). 11) Composition pharmaceutique comprenant un ARN interferent selon une quelconque des 1 a 4. 10) Composition pharmaceutique selon la 9, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un ARN interferent tel que defini dans la 7. 11) Composition pharmaceutique selon une quelconque des 9 ou 10, caracterisee en ce qu'il s'agit d'un vaccin.
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C,A
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C07,A61,C12
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C07H,A61K,A61P,C12N
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C07H 21,A61K 31,A61K 39,A61P 31,A61P 37,C12N 15
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C07H 21/00,A61K 31/7105,A61K 39/155,A61P 31/14,A61P 37/04,C12N 15/45,C12N 15/63
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FR2895470
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A1
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PALIER A ROULEMENT A PASSAGE D'AIR OPTIONNEL
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L'invention concerne un palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile. L'invention concerne également un procédé de conception d'un palier à roulement présentant un passage d'air optionnel. Dans le cas où la roue est motrice, un palier à roulement comprend typiquement un organe intérieur tournant sur lequel est destinée à être associée ladite roue, un organe extérieur fixe destiné à être solidarisé au châssis dudit véhicule, et des corps roulants disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre lesdits organes de sorte à permettre la rotation relative desdits organes autour d'un axe. L'invention s'applique typiquement à un palier destiné à être utilisé en combinaison avec un système de contrôle et de régulation de la pression du pneu monté sur la roue. Pour ce faire, il est connu de prévoir un chemin formant passage d'air entre l'organe fixe et l'organe tournant du palier, de sorte à pouvoir alimenter en air le pneu depuis le châssis par l'intermédiaire du palier. 20 Selon une première réalisation de l'art antérieur, il est connu de prévoir un passage d'air tournant rapporté qui est associé au palier de sorte à former le chemin d'air au travers dudit passage. Selon une deuxième réalisation connue, le chemin d'air comprend notamment 25 un canal fixe formé dans l'organe fixe et un canal tournant traversant l'organe tournant. En particulier, les canaux sont réalisés radialement au travers respectivement d'un organe, lesdits canaux communiquant entre eux au niveau d'un espace étanche qui est formé dans l'espace de roulement, de sorte à former le chemin d'air. Dans le cas où le palier comprend deux rangées de 30 corps roulants, l'espace étanche peut être prévu entre lesdites rangées. 2 Or, les deux réalisations décrites ci-dessus présentent l'inconvénient de prévoir une conception spécifique du palier qui intègre un passage d'air ou un chemin d'air et un espace étanche. Et, pour rendre la fonction contrôle et régulation de la pression optionnelle, il est nécessaire de concevoir deux types différents de paliers à roulement, l'un dit standard dépourvu de ladite fonction et l'autre, par exemple selon l'une des réalisations précédentes, présentant la fonction contrôle et régulation de la pression. Le caractère optionnel de la fonction contrôle et régulation de la io pression pose alors les problèmes de l'augmentation du nombre de paliers conçus, de la complexification de la conception des paliers et des trains de roues dans lesquels ils doivent être montés et du stockage des paliers conçus. L'invention vise notamment à résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus en 15 proposant un palier à roulement unique pouvant être monté dans le train de roues du véhicule avec ou sans la fonction contrôle et régulation de la pression. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile, ledit palier 20 comprenant un organe intérieur tournant, un organe extérieur fixe et des corps roulants disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre lesdits organes de sorte à permettre la rotation relative desdits organes autour d'un axe, ledit palier comprenant en outre : - un logement latéral qui est formé entre l'organe fixe et l'organe tournant, 25 dans lequel un module de passage d'air est associé à l'organe fixe ; - un chemin formant passage d'air entre l'extérieur de l'organe fixe et la face avant de l'organe tournant, ledit chemin comprenant un canal fixe formé dans le module de passage d'air et un canal tournant traversant l'organe tournant ; 30 - un joint d'étanchéité arrière prévu entre l'organe fixe et l'organe tournant et un joint d'étanchéité avant prévu entre l'organe tournant et l'organe fixe ou le module de passage d'air, lesdits joints étanchéifiant latéralement respectivement de part et d'autre l'espace de roulement ; 3 - un espace annulaire latéral qui est formé dans le logement latéral, à l'avant du joint d'étanchéité avant ; l'espace latéral étant étanchéifié par le joint d'étanchéité avant et par un troisième joint d'étanchéité prévu entre le module de passage d'air et l'organe tournant, le canal fixe comprenant une extrémité aval débouchant dans l'espace latéral, le canal tournant comprenant une extrémité amont débouchant dans ledit espace de sorte à réaliser le passage d'air entre le module de passage d'air et l'organe tournant au travers de l'espace latéral. io Ainsi, le chemin formant passage d'air et l'espace latéral étanche sont formés par l'intermédiaire d'un module rapporté et disposé dans un logement latéral prévu entre l'organe tournant et l'organe fixe. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un procédé de conception d'un 15 palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile, ledit palier présentant un passage d'air optionnel, ledit procédé prévoyant de : - réaliser un palier à roulement comprenant un organe intérieur tournant, un organe extérieur fixe et des corps roulants disposés dans un espace 20 annulaire de roulement qui est formé entre lesdits organes de sorte à permettre la rotation relative desdits organes autour d'un axe (A), un joint d'étanchéité arrière prévu entre l'organe fixe et l'organe tournant, un canal tournant traversant l'organe tournant et un logement latéral qui est formé entre l'organe fixe et l'organe tournant pour recevoir un élément rapporté ; 25 - concevoir un ensemble de passage d'air comprenant : - un module de passage d'air dans lequel au moins un canal fixe est formé de sorte que le palier puisse comprendre un chemin formant passage d'air entre l'extérieur de l'organe fixe et la face avant de l'organe tournant, ledit module pouvant être associé à l'organe fixe ; 30 - un joint d'étanchéité avant prévu entre l'organe tournant et l'organe fixe ou le module de passage d'air, les joints d'étanchéité avant et arrière étant adaptés pour étanchéifier latéralement respectivement de part et d'autre l'espace de roulement ; 4 -un espace annulaire latéral qui est formé dans le logement latéral, à l'avant du joint d'étanchéité avant ; - un troisième joint d'étanchéité prévu entre le module de passage d'air et l'organe tournant, le joint d'étanchéité avant et le troisième joint d'étanchéité étant adaptés pour étanchéifier l'espace latéral, le canal fixe comprenant une extrémité aval débouchant dans l'espace latéral, le canal tournant comprenant une extrémité amont débouchant dans ledit espace de sorte à réaliser le passage d'air entre le module de passage d'air et l'organe tournant au travers de l'espace latéral ; - concevoir un ensemble d'étanchéité comprenant un joint d'étanchéité avant prévu entre l'organe tournant et l'organe fixe, les joints d'étanchéité avant et arrière étant adaptés pour étanchéifier l'espace de roulement ; de sorte que l'élément rapporté disposé dans le logement latéral puisse être indifféremment l'ensemble de passage d'air ou l'ensemble d'étanchéité. Un tel procédé permet de concevoir un palier à roulement offrant une modularité suffisante pour présenter de façon optionnelle la fonction contrôle et régulation de la pression. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une représentation en perspective d'un palier à roulement présentant un passage d'air selon un premier mode de réalisation de l'invention, ledit palier comprenant un module de passage d'air associé à un organe fixe dans un logement latéral formé entre l'organe fixe et l'organe mobile ; - les figures 2a et 2b sont des représentations respectivement en coupe longitudinale et en coupe longitudinale partielle du palier à roulement de la figure 1 ; - la figure 3 est une représentation en perspective d'un palier à roulement analogue au palier à roulement de la figure 1, ledit palier étant dépourvu de passage d'air, un joint d'étanchéité étant disposé dans le logement latéral ; 5 - les figures 4a et 4b sont des représentations respectivement en coupe longitudinale et en coupe longitudinale partielle du palier à roulement de la figure 3; - les figures 5a et 5b sont des représentations respectivement en coupe io longitudinale et en coupe longitudinale partielle d'un palier à roulement présentant un passage d'air selon un deuxième mode de réalisation de l'invention - les figures 6a et 6b sont des représentations respectivement en coupe 15 longitudinale et en coupe longitudinale partielle d'un palier à roulement analogue au palier à roulement des figures 5, ledit palier étant dépourvu de passage d'air ; - les figures 7a et 7b sont des représentations respectivement en coupe 20 longitudinale et en coupe longitudinale partielle d'un palier à roulement présentant un passage d'air selon un troisième mode de réalisation de l'invention - les figures 8a et 8b sont des représentations respectivement en coupe 25 longitudinale et en coupe longitudinale partielle d'un palier à roulement analogue au palier à roulement des figures 7, ledit palier étant dépourvu de passage d'air ; - les figures 9a et 9b sont des représentations respectivement en coupe 30 longitudinale et en coupe longitudinale partielle d'un palier à roulement présentant un passage d'air selon un quatrième mode de réalisation de l'invention 5 6 - les figures 10a et 10b sont des représentations respectivement en coupe longitudinale et en coupe longitudinale partielle d'un palier à roulement analogue au palier à roulement des figures 9, ledit palier étant dépourvu de passage d'air. En relation avec les figures, on décrit un palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile. La description est faite pour un palier destiné à permettre le guidage en rotation io d'une roue motrice de véhicule automobile. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la géométrie du palier peut être différente notamment pour satisfaire aux contraintes d'intégration et de fonctionnement dudit palier. En particulier, la géométrie des corps roulants, 15 leur agencement entre les organes de même que la géométrie et l'agencement des organes eux-mêmes ne sont pas limités aux modes de réalisation décrits. Le palier comprend un organe tournant 1 sur lequel la roue du véhicule est destinée à être associée et un organe fixe 2 destiné à être solidarisé au châssis 20 du véhicule. L'organe tournant 1 est monté en rotation autour d'un axe A et permet de transmettre à la roue le mouvement de rotation d'un essieu moteur tournant. L'organe tournant 1 est monté en rotation à l'intérieur de l'organe fixe 2 par l'intermédiaire de corps roulants, tels que des billes 3, disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre les organes tournant 1 et 25 fixe 2. Dans la suite de la description, les termes axial ou longitudinal et radial ou latéral font référence à des plans respectivement parallèle et perpendiculaire à l'axe A. Les termes intérieur et extérieur font référence 30 à des plans longitudinaux situés respectivement à proximité et à distance de l'axe A. Par ailleurs, les termes avant et arrière font référence à des plans latéraux situés respectivement du côté de la roue, à savoir du côté 7 gauche sur la figure 2a, et du côté opposé à la roue, à savoir du côté droit sur la figure 2a. L'organe intérieur tournant 1 comprend un moyeu 4 généralement cylindrique d'axe A qui comporte une partie avant 5 permettant l'association de la roue du véhicule et une partie arrière 6 permettant l'association de l'essieu. Le diamètre de la partie avant 5 est sensiblement supérieur à celui de la partie arrière 6 de sorte à pouvoir réaliser au moins un épaulement 7 sur le moyeu 4. Pour permettre la fixation de la roue au moyeu 4, la partie avant 5 comprend une bride radiale annulaire de fixation 8 qui s'étend depuis la surface extérieure de la partie avant 5. Des trous axiaux de fixation 9 peuvent être agencés sur la bride radiale 8 pour pouvoir coopérer avec des organes de fixation de la roue au moyeu 4. La partie arrière 6 du moyeu 4 comprend, quant à elle, un alésage axial 10 centré sur l'axe A dans lequel une extrémité de l'essieu moteur peut être emmanchée. En variante non représentée, le moyeu 4 peut être dépourvu d'alésage, notamment pour le montage d'une roue non motrice. Sur les figures, l'extrémité avant de l'alésage axial 10 débouche dans un alésage axial centré sur l'axe A réalisé dans la partie avant 5. Des moyens d'accouplement de l'essieu moteur tournant et du moyeu 4 sont prévus. De tels moyens comprennent, par exemple, des surfaces de butée et des cannelures axiales réalisées sur la surface de l'alésage 10 pour coopérer avec une extrémité cannelée de l'essieu moteur. Les moyens d'accouplement peuvent également comprendre un écrou ou une vis de serrage coopérant avec une extrémité filetée de l'essieu moteur L'organe extérieur fixe 2 est une pièce généralement cylindrique dont l'axe est disposé coaxialement à l'axe A. L'organe fixe 2 présente également un alésage axial 11 centré sur l'axe A à l'intérieur duquel la partie arrière 6 du moyeu 4 est montée en rotation. 8 Sur les figures, la rotation relative du moyeu 4 et de l'organe fixe 2 autour de l'axe A est assurée par deux rangées de billes 3 espacées axialement et disposées dans l'espace annulaire de roulement formé entre la partie arrière 6 du moyeu 4 et l'alésage axial 11 de l'organe fixe 2. En particulier, les billes 3 sont disposées entre des pistes de roulement intérieures 12 et extérieures 13 en regard, prévues respectivement sur la partie arrière 6 du moyeu 4 et sur l'alésage axial 11 de l'organe extérieur fixe 2 de sorte à former deux chemins de roulement espacés axialement. Dans chaque io chemin de roulement, les billes 3 sont maintenues à équidistance les unes des autres au moyen d'une cage 14. Les billes 3 sont agencées dans un montage en O. Dans un tel montage, la distance entre les surfaces de contact des billes 3 avec les pistes de roulement 15 extérieures 13 est inférieure à la distance entre les surfaces de contact des billes 3 avec les pistes de roulement intérieures 12. Ceci permet notamment d'éloigner le point d'application des charges à l'extérieur des roulements, réalisant ainsi un montage rigide et compact. 20 Sur les figures, l'organe extérieur fixe 2 comprend une bague extérieure de roulement 15 dans laquelle l'alésage axial 11 est réalisé. La bague extérieure fixe de roulement 15 comprend également une bride d'association 16 au châssis qui présente des trous axiaux 17 pour pouvoir coopérer avec des organes d'association de la bague au châssis. 25 En outre, la piste de roulement intérieure 12 comprend une partie avant réalisée sur la surface extérieure de la partie arrière 6 du moyeu 4 et une partie arrière réalisée sur une bague intérieure de roulement 18. Un épaulement 7a est alors formé sur la partie arrière 6 du moyeu 4 pour former butée à la bague intérieure 30 de roulement 18. En variante non représentée, on peut prévoir que l'organe extérieur fixe 2 comprenne un pivot d'association au châssis du véhicule dans lequel la bague 9 extérieure fixe 15 dépourvue de bride d'association est emmanchée. Par ailleurs, l'organe extérieur fixe 2 peut comprendre deux bagues extérieures de roulement 15 sur chacune desquelles une piste de roulement extérieure 13 est réalisée. De la même manière, l'organe intérieur 1 peut comprendre deux bagues intérieures de roulement 18 emmanchées sur la surface extérieure de la partie arrière 6 du moyeu 4. Une piste de roulement intérieure 12 est réalisée sur chacune des bagues intérieures de roulement 18. L'épaulement 7a formant io butée pour les bagues intérieures 18 est alors décalé axialement vers l'avant par rapport au mode de réalisation représenté. A l'arrière du roulement, l'espace de roulement est étanchéifié latéralement par un joint d'étanchéité arrière 19 prévus entre l'organe fixe 2 et l'organe tournant 15 1. En particulier, le joint d'étanchéité arrière 19 comprend une armature rigide 20 qui comprend une paroi axiale et une paroi radiale. La paroi axiale est emmanchée sur une portée axiale de la bague extérieure fixe 15. Le joint 20 d'étanchéité arrière 19 comprend en outre deux lèvres élastomériques 21 qui sont surmoulées sur la paroi radiale de l'armature rigide 20 pour venir en contact frottant sur la bague intérieure tournante 18. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, la paroi axiale du joint 25 d'étanchéité arrière 19 peut être emmanchée sur une portée axiale de l'organe tournant 1, une lèvre élastomérique 21 pouvant venir en contact frottant sur l'organe extérieur fixe 2. On peut, par ailleurs, prévoir que le joint d'étanchéité arrière 19 dont une paroi axiale est emmanchée sur une portée axiale d'un organe comprennent une ou plus de deux lèvres élastomériques 21 en contact 30 frottant sur l'autre organe. La palier à roulement selon l'invention vise à permettre la réalisation optionnelle du contrôle et de la régulation de la pression du pneu monté sur la roue. 2895470 io Pour ce faire, le palier à roulement comprend un logement latéral qui est formé entre l'organe fixe 2 et l'organe tournant 1. Dans le mode de réalisation représenté, le logement latéral est délimité axialement de part et d'autre 5 respectivement par une surface latérale de la bride radiale de fixation 8 et par des surfaces latérales de la bague extérieure fixe 15 et de la bride d'association 16. Le logement est, par ailleurs, délimité par des surfaces axiales extérieures de la bague extérieure fixe 15 et du moyeu 4 qui s'étendent entre lesdites surfaces latérales. io En relation avec les figures 1 et 2, on décrit un palier à roulement selon un premier mode de réalisation qui présente la fonction contrôle et régulation de la pression du pneu monté sur la roue. 15 Le palier à roulement comprend alors un chemin formant passage d'air entre l'extérieur de l'organe fixe 2 et la face avant de l'organe tournant 1. Un système, non représenté, de contrôle et de régulation de la pression du pneu monté sur la roue peut alors être prévu à l'extérieur de l'organe fixe 2. 20 Un tel système de contrôle et de régulation peut comprendre un compresseur, des électrovannes, des dispositifs de commande, d'actionnement et de contrôle de l'électrovanne et du compresseur de sorte à permettre le gonflage ou le dégonflage du pneu. 25 Dans la suite de la description, les termes amont et aval seront compris par rapport au sens de circulation de l'air en gonflage, c'est-à-dire lorsque l'air est injecté depuis le système de contrôle et de régulation en direction du pneu. Par ailleurs, on distingue le fonctionnement en pression et le fonctionnement en dépression du palier. Le fonctionnement en pression opère lorsque de l'air est 30 injecté dans le pneu via le passage d'air depuis le système de contrôle et de régulation pour le gonflage du pneu. Et le fonctionnement en dépression opère lorsque de l'air est aspiré par le système de contrôle et de régulation de la pression depuis le pneu via le passage d'air pour le dégonflage du pneu. 11 Un module de passage d'air 22 est associé à l'organe fixe 2. En particulier, le module de passage d'air comprend un corps annulaire 23 qui peut être emmanché sur une surface axiale 24 d'emmanchement prévue sur la bague extérieure 15 en avant de la bride d'association 16. Par ailleurs, pour assurer le positionnement et le calage du module de passage d'air 22 sur l'organe fixe, on peut prévoir que le module vienne en butée arrière sur une surface latérale arrière 25 prévue sur la bride d'association 16. En variante, on peut prévoir d'interposer un joint, notamment torique, entre le module 22 et la bride 16 pour améliorer l'étanchéité à ce niveau. L'invention ne se limite pas à l'association du module de passage d'air 22 par emmanchement sur l'organe fixe 2 et tout autre mode d'association, par exemple par l'intermédiaire de moyens rapportés, peut être prévu. Le chemin formant passage d'air comprend un canal fixe 26 formé dans le module de passage d'air 22 et un canal tournant 27 traversant l'organe tournant 1. Les canaux fixe 26 et tournant 27 sont mis en communication d'air au moyen d'un espace annulaire latéral 28 qui est formé dans le logement latéral. On réalise ainsi le passage d'air entre le module de passage d'air 22 et l'organe tournant 1 au travers de l'espace annulaire latéral 28. On peut prévoir, notamment pour améliorer la régulation et le contrôle de la pression, que le chemin comprenne plusieurs canaux fixes 26 et/ou plusieurs canaux tournants 27 mis en communication d'air au moyen de l'espace annulaire latéral 28. Sur les figures 1 et 2, une partie du canal fixe 26 est réalisée dans le corps annulaire 23. Le canal fixe 26 comprend une première portion généralement radiale dont l'extrémité amont débouche sur une face extérieure du module 22 et l'extrémité aval débouche sur l'extrémité amont d'une deuxième portion généralement axiale. L'extrémité aval de la deuxième portion débouche dans l'espace annulaire latéral 28. 12 Dans le mode de réalisation particulier représenté, le corps annulaire 23 comprend un manchon cylindrique 29 qui s'étend radialement vers l'extérieur dans le logement latéral. Une pièce rapportée de raccordement 30 au système de régulation et de contrôle de la pression du pneu est disposée dans le manchon 29. La portion radiale du canal fixe 26 est réalisée dans la pièce de raccordement 30. Quant à la portion axiale du canal fixe 26, elle comprend une partie arrière réalisée entre une surface axiale d'extrémité de la pièce de raccordement 30 et une surface axiale du corps annulaire 23 et une partie avant réalisée à l'interface entre le corps annulaire 23 et la surface axiale d'emmanchement 24 de la bague extérieure fixe 15. La pièce de raccordement 30 est insérée dans un alésage radial 31 du manchon 29, des moyens de fixation étanche étant prévus entre le manchon 29 et la pièce de raccordement 30. Ces moyens de fixation peuvent comprendre un élément d'accrochage 32 extérieur et un joint torique 33 placé dans une rainure 34 entre l'alésage 31 du manchon et la pièce de raccordement 30. L'élément d'accrochage se présente sous la forme d'une plaque mince coudée comportant, sur une partie supérieure, des moyens d'accrochage disposés de part et d'autre de la pièce de raccordement 30. Sur une partie inférieure, l'élément d'accrochage 32 comporte deux pattes pouvant coulisser et être maintenues dans des rainures du manchon 29, de part et d'autre de la pièce de raccordement 30. On peut toutefois prévoir que le canal fixe 26 soit réalisé dans le corps annulaire 23, la pièce de raccordement 30 étant, par exemple, venue de matière avec le manchon 29 ou une autre partie du corps 23. Le canal tournant 27 réalisé dans le moyeu 4 s'étend entre une extrémité amont débouchant dans l'espace annulaire latéral 28 et une extrémité aval débouchant dans une face avant du moyeu 4 prévue dans l'alésage axial de la partie avant 5. 13 En fonction de la position de l'espace annulaire latéral 28 par rapport aux organes tournant 1 et fixe 2 et pour des raisons d'encombrement et de simplification de fabrication, on peut prévoir en variante que le canal fixe 26 et/ou le canal tournant 27 soient inclinés. On peut également prévoir que le canal fixe 26 et/ou le canal tournant 27 présentent une seule portion généralement rectiligne entre leurs extrémités amont et aval ou plus de deux portions. Afin que le passage d'air entre le canal fixe 26 et le canal tournant 27 soit réalisé de façon étanche, l'espace annulaire latéral 28 est étanchéifié par un joint d'étanchéité avant 35 prévu entre l'organe tournant 1 et l'organe fixe 2 et par un troisième joint d'étanchéité 36 prévu entre le module de passage d'air 22 et l'organe tournant 1. Le joint d'étanchéité avant 35 est également prévu pour étanchéifier latéralement l'espace de roulement à l'opposé du joint d'étanchéité arrière 19. L'espace annulaire latéral 28 formé à l'avant du joint d'étanchéité avant 35, entre ledit joint d'étanchéité avant 35 et le troisième joint d'étanchéité 36 est, par ailleurs, délimité axialement par la surface latérale de la bride radiale de fixation 8 et une surface latérale de la bague extérieure 15, notamment de la bague de roulement 15 et du pivot d'association 16. Le joint d'étanchéité avant 35 et le troisième joint d'étanchéité 36 comprennent une partie d'association respectivement à la bague extérieure fixe 15 et au module de passage d'air 22 et une partie de contact qui vient en contact frottant sur le moyeu 4. La structure du joint d'étanchéité avant 35 et du troisième joint d'étanchéité 36 est analogue à celle du joint d'étanchéité arrière 19. Ainsi, le joint d'étanchéité avant 35 et le troisième joint d'étanchéité 36 comprennent une armature rigide 20 dont la paroi axiale qui forme la partie d'association est emmanchée sur une portée axiale respectivement de la bague extérieure fixe 15 et du module de passage d'air 22. Sur la paroi radiale de l'armature 20, des lèvres 14 élastomériques 21 qui forment la partie de contact sont surmoulées pour venir en contact frottant sur le moyeu 4. Par exemple, le joint d'étanchéité avant 35 comprend une lèvre élastomérique 21 qui vient en contact frottant avec une portée axiale du moyeu 4 et une lèvre élastomérique 21 qui vient en contact frottant avec une portée radiale du moyeu 4. Le troisième joint d'étanchéité 36 comprend une lèvre élastomérique 21 qui vient en contact frottant sur une portée axiale d'un épaulement avant 7b du moyeu 4. De la même manière que le joint d'étanchéité arrière 19, la paroi axiale du joint d'étanchéité avant 35 peut être emmanchée sur une portée axiale de l'organe tournant 1, une lèvre élastomérique 21 pouvant venir en contact frottant sur l'organe extérieur fixe 2. Par ailleurs, le joint d'étanchéité avant 35 et le troisième joint d'étanchéité 36 peuvent comprendre une ou plusieurs lèvres élastomériques 21 combinant éventuellement des contacts frottants sur des portées axiales et latérales pour augmenter les niveaux d'étanchéité. Les lèvres élastomériques 21 du joint d'étanchéité avant 35 et du troisième joint d'étanchéité 36 sont alors combinées et configurées pour assurer l'étanchéité de l'espace annulaire latéral 28 quel que soit le fonctionnement du palier, en pression ou en dépression. Le joint d'étanchéité avant 35 et le troisième joint d'étanchéité 36 comprennent une partie d'association, notamment la paroi axiale de l'armature 20, respectivement à la bague extérieure fixe 15 et au module de passage d'air 22 et une partie de contact, notamment une lèvre élastomérique 21, qui est maintenue en contact frottant sur le moyeu 4 par un moyen élastique de type ressort, tel qu'un anneau 38. En outre, on peut prévoir de disposer un moyen d'étanchéité supplémentaire au niveau de la partie d'association des joints 35, 36 afin d'éviter toute fuite d'air entre lesdits joints et respectivement la bague 15 et le module 22. Ainsi, indépendamment du fonctionnement en pression ou en dépression du palier, l'étanchéité de l'espace annulaire latéral 28 est assurée. En outre, cetteréalisation permet au joint d'étanchéité avant 35 de combiner la 15 15 réalisation de l'étanchéité, notamment à des substances lubrifiantes et à des particules de pollution, de l'espace de roulement et de l'espace latéral 28. L'utilisation du module de passage d'air 22, dans lequel le canal fixe 26 est formé et qui permet de former l'espace latéral étanche 28, simplifie la conception du palier en mettant en oeuvre un organe fixe dépourvu de canal fixe. En outre, le palier présentant un logement latéral apte à recevoir le module de 10 passage d'air 22 permet la réalisation optionnelle de la fonction contrôle et régulation de la pression dans le palier. Le palier décrit ci dessus permet de mettre un oeuvre un procédé de conception d'un palier présentant un passage d'air optionnel. Le procédé prévoit alors de réaliser un palier à roulement comprenant le moyeu 4, la bague extérieure fixe 15, les billes 3 disposées dans l'espace annulaire de roulement, le joint d'étanchéité arrière 19, le canal tournant 27 et le logement latéral qui est formé pour recevoir un élément rapporté. 20 On conçoit, par ailleurs, un ensemble de passage d'air comprenant : - le module de passage d'air 22 dans lequel le canal fixe 26 est formé ; - le joint d'étanchéité avant 35, les joints d'étanchéité avant 35 et arrière 19 étant adaptés pour étanchéifier latéralement respectivement de part et 25 d'autre l'espace de roulement ; - l'espace annulaire latéral ; - le troisième joint d'étanchéité 36, le joint d'étanchéité avant 35 et le troisième joint d'étanchéité 36 étant adaptés pour étanchéifier l'espace latéral. 30 Et, on conçoit un ensemble d'étanchéité comprenant le joint d'étanchéité avant 35, les joints d'étanchéité avant 35 et arrière 19 étant adaptés pour étanchéifier l'espace de roulement. 15 16 De cette manière, l'élément rapporté disposé dans le logement latéral peut être indifféremment l'ensemble de passage d'air ou l'ensemble d'étanchéité. La dimension axiale du logement latéral, et notamment l'écart axial entre la surface latérale de la bride radiale de fixation 8 et les surfaces latérales de la bague extérieure fixe 15 et de la bride d'association 16, est prévue pour qu'un ensemble de passage d'air ou un ensemble d'étanchéité puisse être associé à la bague extérieure fixe 15. Lorsque l'on souhaite disposer d'un palier qui présente la fonction contrôle et régulation de la pression du pneu monté sur la roue, on dispose l'ensemble de passage d'air dans le logement latéral pour obtenir un palier à roulement tel que décrit ci-dessus. Lorsque l'on souhaite disposer d'un palier qui ne présente pas la fonction contrôle et régulation de la pression du pneu monté sur la roue, on dispose l'ensemble d'étanchéité dans le logement latéral pour obtenir un palier à roulement tel que représenté sur les figures 3, 4, 6, 8, 10. 20 Le joint d'étanchéité avant 35 comprend alors trois lèvres élastomériques 21 surmoulées sur la paroi radiale de l'armature pour venir en contact frottant sur le moyeu 4. 25 Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 5, le module de passage d'air 22 disposé dans le logement latéral comprend une extension radiale 37 qui délimite axialement l'espace annulaire 28 en regard de la surface latérale de la bride radiale de fixation 8. L'extension radiale peut venir en butée avant sur une surface latérale avant de la bague extérieure fixe 15. 30 Une partie du canal fixe 26 est réalisée dans l'extension 37 de sorte que l'extrémité aval du canal fixe 26 débouche dans l'espace latéral 28 sur une surface latérale de l'extension. 20 30 17 En outre, le joint d'étanchéité avant 35 peut être prévu entre le moyeu 4 et le module de passage d'air 22. En particulier, pour améliorer la modularité du palier, le joint d'étanchéité avant 35 peut comprendre une partie d'association s au module de passage d'air 22 et une partie de contact qui vient en contact frottant sur le moyeu 4. Sur les figures, la partie d'association, à savoir la paroi axiale de l'armature rigide 20, est emmanchée sur une portée axiale inférieure de l'extension 37. La 10 partie de contact, à savoir des lèvres élastomériques 21 surmoulées sur la paroi radiale de l'armature rigide 20, vient en contact frottant sur le moyeu 4. L'une des lèvres élastomériques 21 est maintenue en contact frottant sur le moyeu 4 par un anneau 38. De cette manière, l'ensemble de passage d'air peut être assemblé préalablement à la disposition dans le logement latéral. 15 En variante non représentée, le montage du joint d'étanchéité avant peut être inversé. La paroi axiale de l'armature rigide 20 peut être emmanchée sur le moyeu 4, la ou les lèvres élastomériques 21 venant en contact frottant sur l'extension 37. Lorsque l'on choisit de disposer un ensemble d'étanchéité dans le logement latéral, on peut prévoir, comme représentée sur les figures 6, que la paroi axiale de l'armature rigide du joint d'étanchéité avant 35 soit emmanchée sur la surface axiale d'emmanchement 24. 25 Selon un troisième mode de réalisation représenté sur les figures 7, le troisième joint d'étanchéité 36 comprend une partie d'association au moyeu tournant 4 et une partie de contact qui vient en contact frottant sur le module de passage d'air 22. Sur les figures, la partie d'association, à savoir la paroi axiale de l'armature rigide 20, est emmanchée sur une portée axiale réalisée sous les trous de fixation 9 de la bride radiale 8. La partie de contact, à savoir une lèvre 18 élastomérique 21 surmoulée sur la paroi radiale de l'armature rigide 20, est maintenue par un anneau 38 en contact frottant sur une surface axiale supérieure du corps annulaire 23. La lèvre élastomérique 21 pourrait toutefois venir en contact frottant sur une surface latérale du corps annulaire 23. De la même manière que pour le mode de réalisation des figures 6, Lorsque l'on souhaite que le palier à roulement ne présente pas la fonction contrôle et régulation de pression, on peut prévoir, comme représentée sur les figures 8, que la paroi axiale de l'armature rigide du joint d'étanchéité avant 35 soit io emmanchée sur la surface axiale d'emmanchement 24, les lèvres élastomériques 21 venant en contact frottant sur le moyeu 4. Selon un quatrième mode de réalisation représenté sur les figures 9, le joint d'étanchéité avant 35 et le troisième joint d'étanchéité 36 sont associés 15 directement au module de passage d'air 22. Les joints d'étanchéité 35, 36 comprennent, par exemple, une partie d'association en matériau élastomère surmoulée dans des rainures prévues dans le corps annulaire 23. La partie de contact comprenant notamment des 20 lèvres élastomériques 21 venues de matière avec la partie d'association viennent en contact frottant sur le moyeu 4. Dans la réalisation particulière représenté, la partie d'association du troisième joint d'étanchéité 36 est disposée dans une rainure formée sur une surface 25 latérale du corps annulaire 23 et celle du joint d'étanchéité avant 35 est disposée dans une rainure formée sur l'extension radiale 37. Par ailleurs, pour améliorer l'étanchéité à l'avant de l'espace de roulement, l'extension radiale 37 peut venir en contact frottant sur une portée axiale du moyeu 4. 30 Le palier à roulement peut être pourvu d'un dispositif de détection disposé entre les organes fixe 2 et tournant 1 à l'arrière du palier. Ce dispositif permet notamment de connaître la vitesse de rotation ou la position angulaire de l'organe tournant 1 par rapport à l'organe fixe 2. Le dispositif comprend 19 notamment une armature 39 comprenant une partie axiale associée à l'organe tournant 1, par exemple à la bague intérieure 18, et une partie radiale pouvant servir de support à un élément codeur 40 tel qu'un anneau multipolaire. Le dispositif comprend également un élément capteur non représenté et disposé en regard de l'élément codeur 40. On prévoit alors qu'une lèvre élastomérique 21 du joint d'étanchéité arrière 19 soit en contact frottant sur la partie axiale de l'armature 39 et que la deuxième lèvre élastomérique 21 soit en contact frottant sur la partie radiale de l'armature 39. En variante, on peut également prévoir que l'élément codeur 40 soit intégré dans le troisième joint d'étanchéité 36 lorsque celui-ci est solidarisé à l'organe intérieur tournant 1. En particulier, dans le mode de réalisation des figures 7, la disposition du troisième joint 36 permet une lecture aisée du signal émis par le codeur en prévoyant que le module 22 intègre un capteur disposé en regard et à distance de lecture dudit élément codeur. En particulier, les éléments sensibles du capteur peuvent être surmoulé dans le corps 23. Cette réalisation, du fait du diamètre important du troisième joint 36, permet d'améliorer la résolution du signal délivré par le codeur, et permet de prévoir un module passage d'air 22 intégrant la fonction capteur du signal émis par le codeur 40
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L'invention concerne un palier à roulement comprenant un organe intérieur tournant (1), un organe extérieur fixe (2) et des corps roulants (3) disposés dans un espace de roulement étanchéifié par des joints avant (35) et arrière (19), ledit palier comprenant :- un module de passage d'air (22) disposé dans un logement latéral ;- un passage d'air comprenant un canal fixe (26) formé dans le module (22) et un canal tournant (27) traversant l'organe tournant (1) ;- un espace annulaire latéral (28) formé dans le logement latéral ; l'espace latéral (28) étant étanchéifié par le joint avant (35) et par un troisième joint (36) prévu entre le module (22) et l'organe tournant (1), le canal fixe (26) et le canal tournant (27) comprenant respectivement une extrémité aval et une extrémité amont débouchant dans l'espace latéral (28).L'invention concerne également un procédé de conception d'un palier à roulement à passage d'air optionnel.
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1. Palier à roulement pour le guidage en rotation d'une roue de véhicule automobile, ledit palier comprenant un organe intérieur tournant (1), un organe extérieur fixe (2) et des corps roulants (3) disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre lesdits organes de sorte à permettre la rotation relative desdits organes autour d'un axe (A), ledit palier comprenant en outre : - un logement latéral qui est formé entre l'organe fixe (2) et l'organe tournant (1), dans lequel un module de passage d'air (22) est associé à l'organe fixe io (2) ; - un chemin formant passage d'air entre l'extérieur de l'organe fixe (2) et la face avant de l'organe tournant (1), ledit chemin comprenant un canal fixe (26) formé dans le module de passage d'air (22) et un canal tournant (27) traversant l'organe tournant (1) ; 15 - un joint d'étanchéité arrière (19) prévu entre l'organe fixe (2) et l'organe tournant (1) et un joint d'étanchéité avant (35) prévu entre l'organe tournant (1) et l'organe fixe (2) ou le module de passage d'air (22), lesdits joints étanchéifiant latéralement respectivement de part et d'autre l'espace de roulement ; 20 - un espace annulaire latéral (28) qui est formé dans le logement latéral, à l'avant du joint d'étanchéité avant (35) ; ledit palier étant caractérisé en ce que l'espace latéral (28) est étanchéifié par le joint d'étanchéité avant (35) et par un troisième joint d'étanchéité (36) prévu entre le module de passage d'air (22) et l'organe tournant (1), et en ce que le 25 canal fixe (26) comprend une extrémité aval débouchant dans l'espace latéral (28), le canal tournant (27) comprenant une extrémité amont débouchant dans ledit espace de sorte à réaliser le passage d'air entre le module de passage d'air (22) et l'organe tournant (1) au travers de l'espace latéral (28). 30 2. Palier à roulement selon la 1, caractérisé en ce que le module de passage d'air (22) comprend un corps annulaire (23), au moins une partie du canal fixe (26) étant réalisée dans ledit corps. 15 20 21 3. Palier à roulement selon la 2, caractérisé en ce que le corps annulaire (23) est emmanché sur une surface axiale (24) de l'organe fixe (2), une partie du canal fixe (26) étant réalisée à l'interface entre ledit corps et l'organe fixe (2). 4. Palier à roulement selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le corps annulaire (23) comprend un manchon cylindrique (29) qui s'étend radialement vers l'extérieur et une pièce de raccordement (30) disposée dans le manchon (29), des moyens de fixation étanche (32, 33) étant prévus entre ledit manchon (29) et la pièce de raccordement (30). 5. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le module de passage d'air (22) vient en butée arrière sur une surface latérale arrière (25) de l'organe fixe (2). 6. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le module de passage d'air (22) comprend une extension radiale (37) qui délimite axialement l'espace annulaire latéral (28), une partie du canal fixe (26) étant réalisée dans ladite extension. 7. Palier à roulement selon la 6, caractérisé en ce que l'extension radiale (37) vient en butée avant sur une surface latérale avant de l'organe fixe (2). 25 8. Palier à roulement selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que l'extension radiale (37) vient en contact frottant sur une portée axiale de l'organe tournant (1). 9. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 8, 30 caractérisé en ce que le joint d'étanchéité avant (35) et le troisième joint d'étanchéité (36) comprennent une partie d'association à l'un parmi l'organe fixe (2), l'organe tournant (1) ou le module de passage d'air (22) et une partie de contact qui est maintenue en contact frottant par un moyen élastique de type 22 ressort (38) sur un autre parmi l'organe fixe (2), l'organe tournant (1) ou le module de passage d'air (22). 10. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité avant (35) et/ou le troisième joint d'étanchéité (36) comprennent une partie d'association au module de passage d'air (22) et une partie de contact qui vient en contact frottant sur l'organe tournant (1). io 11. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'organe tournant (1) comprend une bride radiale (8) qui délimite axialement l'espace annulaire latéral (28). 12. Palier à roulement selon l'une quelconque des 1 à 11, 15 caractérisé en ce que le troisième joint (36) intègre un élément codeur (40), le module de passage d'air (22) intégrant éventuellement un capteur disposé en regard et à distance de lecture du signal émis par ledit élément codeur. 13. Procédé de conception d'un palier à roulement pour le guidage en rotation 20 d'une roue de véhicule automobile, ledit palier présentant un passage d'air optionnel, ledit procédé prévoyant de : - réaliser un palier à roulement comprenant un organe intérieur tournant (1), un organe extérieur fixe (2) et des corps roulants (3) disposés dans un espace annulaire de roulement qui est formé entre lesdits organes de sorte 25 à permettre la rotation relative desdits organes autour d'un axe (A), un joint d'étanchéité arrière (19) prévu entre l'organe fixe (2) et l'organe tournant (1), un canal tournant (27) traversant l'organe tournant (1) et un logement latéral qui est formé entre l'organe fixe (2) et l'organe tournant (1) pour recevoir un élément rapporté ; 30 - concevoir un ensemble de passage d'air comprenant : - un module de passage d'air (22) dans lequel un canal fixe (26) est formé de sorte que le palier puisse comprendre un chemin formant passage d'air entre l'extérieur de l'organe fixe (2) et la face avant de 23 l'organe tournant (1), ledit module pouvant être associé à l'organe fixe (2) ; - un joint d'étanchéité avant (35) prévu entre l'organe tournant (1) et l'organe fixe (2) ou le module de passage d'air (22), les joints d'étanchéité avant (35) et arrière (19) étant adaptés pour étanchéifier latéralement respectivement de part et d'autre l'espace de roulement ; - un espace annulaire latéral (28) qui est formé dans le logement latéral, à l'avant du joint d'étanchéité avant (35) ; io - un troisième joint d'étanchéité (36) prévu entre le module de passage d'air (22) et l'organe tournant (1), le joint d'étanchéité avant (35) et le troisième joint d'étanchéité (36) étant adaptés pour étanchéifier l'espace latéral (28), le canal fixe (26) comprenant une extrémité aval débouchant dans l'espace latéral (28), le canal tournant (27) 15 comprenant une extrémité amont débouchant dans ledit espace de sorte à réaliser le passage d'air entre le module de passage d'air (22) et l'organe tournant (1) au travers de l'espace latéral (28) ; - concevoir un ensemble d'étanchéité comprenant un joint d'étanchéité avant (35) prévu entre l'organe tournant (1) et l'organe fixe (2), les joints 20 d'étanchéité avant (35) et arrière (19) étant adaptés pour étanchéifier l'espace de roulement ; de sorte que l'élément rapporté disposé dans le logement latéral puisse être indifféremment l'ensemble de passage d'air ou l'ensemble d'étanchéité.
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F,B
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F16,B60
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F16C,B60B,B60C
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F16C 33,B60B 27,B60B 35,B60C 23,F16C 19
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F16C 33/76,B60B 27/00,B60B 35/18,B60C 23/04,F16C 19/18,F16C 33/58
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FR2888340
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A1
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DISPOSITIF DE TEST POUR PORTIQUE DETECTEUR DE METAUX
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La présente invention concerne le domaine des détecteurs de métaux. La présente invention s'applique en particulier aux détecteurs de métaux destinés au contrôle d'accès à des milieux sensibles, tels que et 5 sans limitation aucune, les aéroports, banques, ambassades, installations militaires, etc... On sait que la plupart des systèmes détecteurs de métaux proposés dans ce contexte comprennent des bobinages émetteurs, des bobinages récepteurs et un circuit de traitement électronique adapté pour déceler des variations de signaux reçus sur les bobinages récepteurs, par rapport à une valeur de référence. Ces détecteurs ont généralement la forme globale d'un portique ou tunnel par lequel transitent les individus, voire les matériels à contrôler. On trouvera des exemples de réalisation de détecteurs connus dans les documents FR-A-2720519, FR-A-2773350, FR-A-2516251, FRA-2610417, FR-A2607937, FR-A-2697919, FR-A-2 .98178 et FR-A-2698968, IT 1271382, IT 1216946, IT 1260208, IT 1249278, IT 1214991 et FN 913502. Les détecteurs connus ont rendu de grands services. Cependant, ils ne donnent pas toujours satisfaction. Il s'avère notamment relativement difficile de contrôler le bon fonctionnement et/ou le réglage de ces détecteurs. En particulier, il est généralement délicat de vérifier que les détecteurs présentent une sensibilité adéquate, en raison de la diversité d'objets dangereux, à détecter, apparaissant de nos jours. Pourtant au moins dans certains pays des normes imposent aujourd'hui une série de tests précis, qui doivent être pratiqués lors de l'installation du détecteur, voire à intervalles réguliers ou encore lors des opérations de maintenance. En pratique, les responsables des installations sont souvent contraints de pratiquer des tests manuels de détection et de sensibilité en soumettant manuellement des prototypes divers d'objets susceptibles d'être détectés, par exemple des lames de couteaux de géométries et de dimensions diverses, aux détecteurs. Ces opérations sont fastidieuses et difficiles à exécuter manuellement d'une façon précise et répétitive. Elles requièrent le passage de nombreux prototypes, et ce sous de nombreuses orientations vis à vis des bobinages émetteurs et récepteurs. On a décrit dans le document EP-A-1394570 un détecteur de métaux comprenant des bobinages récepteurs et un circuit de traitement électronique adapté pour déceler des variations des signaux reçus sur les bobinages récepteurs, par rapport à une valeur de référence, comprenant en outre un module de test qui comporte des moyens de sélection aptes à détecter une requête de test, et des moyens de contrôle, mis en oeuvre lors d'une détection de requête de test par les moyens de sélection, aptes à comparer les signaux issus des bobinages récepteurs, lors du passage subséquent d'un objet de référence standard connu, dans le détecteur, avec une réponse prédéterminée. Cependant, les moyens décrits dans ce document EP-A-1394570 requièrent toujours une manipulation manuelle assez complexe de 20 l'objet de référence standard connu. Le document US-A-4672837 propose, pour tester un détecteur de métaux, de suspendre un câble ou un moyen équivalent à la traverse supérieure d'un portique de détecteur, d'accrocher un objet dont la masse, la taille et le matériau simulent une arme, à hauteur choisie sur le câble, de faire osciller l'objet ainsi suspendu et de détecter la réponse provoquée au niveau du détecteur. De tels moyens ne permettent cependant pas d'opérer des tests précis et complets. La présente invention a pour but de proposer des moyens permettant d'améliorer la situation. Ce but est atteint dans le cadre de la présente,nvention, grâce à un , caractérisé par le fait qu'il comprend un châssis démontable comportant des moyens de support et de guidage à déplacement d'une platine apte à porter un échantillon de référence. Selon une autre caractéristique avantageuse de la présente invention, le châssis précité comporte au moins un connecteur électrique adapté pour permettre de relier ledit châssis, et plus précisément des capteurs portés par celui-ci, à un micro-ordinateur ou encore à une unité de calcul et de traitement intégrée à un portique détecteur de métaux. Cette liaison a une double finalité : d'une part fournir une séquence d'instructions de manipulation pour un opérateur, délivrée par le micro- ordinateur ou l'unité de calcul intégrée au portique et, d'autre part enregistrer et traiter des informations issues des capteurs portés par le châssis. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va 15 suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels: - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un châssis démontable conforme à la présente invention, - la figure 2 représente une vue partielle à échelle agrandie d'un sous 20 ensemble du même châssis montrant les moyens de verrouillage, à hauteur choisie, d'un plateau sur des colonnes verticales, - la figure 3 représente une vue schématique en perspective d'une embase, - les figures 4, 5, 6 et 7 montrent l'assemblage successif de différents 25 tronçons de colonnes sur l'embase, - la figure 8 représente une vue en perspective d'un plateau réalisé par l'assemblage de deux plaques complémentaires, - la figure 9 représente une vue schématique en perspective de deux éléments latéraux ou ridelles du plateau, - la figure 10 représente une vue complète du plateau assemblé, - la figure 11 représente une seconde vue du même plateau, - la figure 12 représente une vue partielle à échelle agrandie d'un capteur et de connecteurs associés intégrés sur un élément latéral du plateau, - la figure 13 représente une vue en perspective d'une platine conforme 5 à la présente invention, - la figure 14 représente schématiquement des étapes d'assemblage de ladite platine, - la figure 15 représente un élément ou traverse de la platine conforme à la présente invention, - la figure 16 représente une autre vue en perspective d'une platine conforme à la présente invention, - les figures 17 et 18 illustrent schématiquement la possibilité de ranger l'intégralité des moyens composant le châssis démontable conforme à la présente invention, dans une valise, à des fins de transport, et - la figure 19 représente schématiquement un ensemble complet du système détecteur conforme à la présente invention comprenant un châssis 10 et un micro-ordinateur 20 associé à un détecteur de métaux 30. On va maintenant décrire la structure du châssis démontable 20 conforme à un mode de réalisation préférentiel, mais non limitatif, de la présente invention. Le châssis 10 illustré sur les figures annexées, est composé essentiellement par la combinaison d'une embase 100, de mâts verticaux ou colonnes 200, d'un plateau horizontal 300 porté par les colonnes 200 et réglable en hauteur sur celles-ci et d'une platine 400 mobile sur le plateau 300. De préférence, dans le cadre de la présente invention, la totalité ou tout du moins la majorité des pièces composant les éléments précités: embase 100, colonnes 200, plateau 300 et platine 400, sont réalisés en matériau thermoplastique. Ce matériau est en effet neutre par rapport au champs magnétique et électrique et par conséquent ne perturbe pas le fonctionnement du portique détecteur de métaux lors du déroulement des séquences de tests. L'embase 100 est destinée à reposer sur le sol. Elle est formée d'une plaque plane rectangulaire. L'embase 100 comprend des moyens 110 de réception de la base ou extrémité inférieure des colonnes 200. De tels moyens peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation. Selon le mode de réalisation non limitatif représenté sur les figures annexées, ces moyens 110 sont formés de pions en saillie. On distingue ainsi sur la figure 3 quatre pions 110 en saillie sur la surface supérieure de l'embase 100 au voisinage des angles de celle-ci. L'embase 100 comprend de plus des moyens 120 formant repère 10 d'orientation afin d'assurer une orientation et un positionnement précis du châssis 10 par rapport à une portique détecteur de métaux. Ces moyens repères 120 peuvent également faire l'objet de nombreux modes de réalisation. Ils sont typiquement conçus pour faciliter un centrage du châssis 15 par rapport au portique détecteur de métaux. Selon le mode de réalisation non limitatif représenté sur les figures annexées, l'embase 100 comprend au moins une découpe traversante permettant de positionner l'embase 100 par rapport à des repères prévus au sol au niveau du portique détecteur de métaux. Plus précisément encore, selon le mode de réalisation représenté sur les figures annexées, l'embase 100 comporte ainsi deux découpes rectilignes 122, 124 alignées sur le grand axe A longitudinal et médian de l'embase 100. L'embase 100 comporte en outre une découpe circulaire centrale 25 126, entre les deux découpes précitées 122, 124. L'embase 100 comporte de plus des rainures ou gravures 127, 128 rectilignes formant repères. Il est ainsi prévu selon le mode de réalisation représenté sur les figures annexées deux rainures rectilignes 127, 128 orthogonales entre elles, sur la surface supérieure de l'embase 100. Les deux rainures 127, 128 sont respectivement alignées sur le grand axe longitudinal A et le petit axe transversal B médian de l'embase 100. A titre d'exemple non limitatif, l'embase 100 possède une longueur de l'ordre de 770mm et une largeur de l'ordre de 300mm. Les colonnes 200 peuvent également faire l'objet de nombreux modes de réalisation. Pour permettre leur rangement aisé dans une valise de dimension raisonnable, comme on le décrira par la suite en regard des figures 17 et 18 annexées, de préférence chaque colonne 200 est formée par l'assemblage de plusieurs tronçons tubulaires. Selon le mode de réalisation représenté sur les figures annexées, chaque colonne 200 est ainsi composée de trois tronçons tubulaires 220, 222, 2224 adaptés pour être assemblés coaxialement. A titre d'exemple non limitatif, chaque colonne 200 est ainsi composée d'un tronçon inférieur 220 d'une hauteur de 55cm, un tronçon intermédiaire 222 d'une hauteur de 60cm et un tronçon supérieur 224 d'une hauteur de 60cm, permettant d'atteindre au total une fois assemblés une hauteur de 175cm. Les différents tronçons 220, 222, 224 comportent, à leurs extrémités, des moyens de coopération mutuelle permettant l'assemblage parfaitement coaxial entre eux deux à deux, ainsi que sur l'extrémité inférieure du premier tronçon 220, des moyens de coopération avec les moyens complémentaires, par exemple des pions 110, prévus sur la surface supérieure de l'embase 100. Ces moyens de coopération peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation. Il s'agit de préférence de creux prévus sur une extrémité des tronçons 220, 222, 224 et, sur l'autre extrémité, de pions complémentaires tels que référencés 221 sur les figures annexées pour permettre l'assemblage des tronçons. Comme on le voit sur les figures annexées, de préférence les différents tronçons 220, 222 et 224 sont gradués sur leur hauteur. Les graduations peuvent faire l'objet de différentes variantr\s. De préférence, les tronçons tubulaires 220, 222 et 224 possèdent un marquage annulaire tous les 5cm, référencé 223 et par ailleurs des graduations au niveau des hauteurs de 50cm, 100cm et 150cm. Ces graduations ont pour fonction de permettre un réglage aisé du plateau 300 en hauteur. Le plateau 300, une fois assemblé, présente avantageusement des dimensions de l'ordre de 1700mm sur 300mm. Pour permettre néanmoins, là encore, un rangement aisé dans une valise de transport de dimensions raisonnables, de préférence, le plateau 300 est formé par l'assemblage de deux plaques coplanaires 310, 320 et de deux éléments latéraux ou ridelles 330, 340. Afin de permettre un positionnement relatif précis entre les deux plaques 310, 320, celles-ci possèdent de préférence au niveau de leurs extrémités 312, 322 destinées à être assemblées, une géométrie non rectiligne à complément de formes, référencée 313, 323. Les deux plaques 310, 320 sont adaptées pour être fixées et maintenues en position relative précise, pour former alors un plateau 15 rigide, par les éléments latéraux ou ridelles 330, 340. Ces derniers sont constitués de blocs allongés comprenant des moyens, tels que des pions ou cavités complémentaires permettant leur assemblage sur les plaques 310, 320. Plus précisément encore, selon le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures annexées, il est prévu sur la surface supérieure des plaques 310, 320, au voisinage de leur bord longitudinal, plusieurs vis ou fûts filetés 314, 324 destinés à coopérer avec des écrous ou fourreaux taraudés 334, 344 portés par les éléments latéraux 330, 340. Selon le mode de réalisation préférentiel conforme à la présente invention, les vis 314, 324, ou fûts filetés sont fixés à demeure sur les plaques 310, 320 pour interdire leur retrait et éviter leur perte. De même, ies fourreaux taraudés 334, 344 qui sont complémentaires des vis 314, 324, sont de préférence montés libres de rotation sur les éléments latéraux 330, 340 pour permettre leur assemblage sur les vis 314, 324, tout en étant immobilisés à translation sur les éléments latéraux 330, 340 pour interdire leur retrait et éviter leur perte. Les plaques 310, 320 sont de préférence munies sur leur seconde extrémité, composant les extrémités libres externes du plateau 300 une fois assemblés, de moyens 316, 326 formant butée destinés à limiter le déplacement de la platine 400. Sur l'extrémité 326 de la plaque 320, il est ainsi de préférence prévu des moyens 326 formant butée limitant le déplacement direct de la platine 400 sous forme de deux pions 327 en saillie sur la surface supérieure de la plaque 320, alignés selon une direction transversale du plateau 300. Sur son extrémité opposée, la plaque 310 est de préférence munie, sur sa surface supérieure, de moyens 316 destinés à former butée pour un objet de référence poussé en avant de la platine 400 lors d'une opération de tests. Ces moyens 316 formant butée comprennent ainsi de préférence trois pions 317 alignés selon une rangée transversale par rapport à la direction longitudinale du plateau 300 et deux pions additionnels en saillie 318 situés, sur l'intérieur des pions 317 par rapport au centre longitudinal du plateau 300, mais néanmoins situés à une distance mutuelle supérieure à celle séparant les pions 317 extrêmes précités. Au voisinage de ces moyens 316 formant butée, la plaque 310 porte de préférence, au niveau du bord longitudinal, un capteur de fin de course 350. Ce capteur 350 peut être sensible au passage de la platine 400 ou encore d'un objet porté par celui-ci ou poussé par celui-ci. Le capteur de fin de course 350 peut faire l'objet de nombreux modes de réalisation. Il s'agit de préférence d'un interrupteur électrique. Cependant en variante, le capteur de fin de course 350 pourrait être composé d'un capteur optique ou basé sur tout autre principe physique. Le plateau 300 comporte de plus des moyens adaptés pour assurer une immobilisation du plateau 300 à hauteur choisie quelconque sur les colonnes 200. Le choix et le réglage de la hauteur du plateau 300 sont facilités par la présence des marquages 223 sur les colonnes. De préférence, les moyens permettant de fixer le plateau 300 à hauteur voulue sur les colonnes 200 comprennent des canaux 332, 342, traversant formés dans les éléments latéraux 330, 340 et de section complémentaire du diamètre externe des colonnes 200. Les canaux 332, 342 sont associés à des moyens 333, 343 mobiles sur les éléments latéraux 330, 340 entre une position de libération dans laquelle ils n'interfèrent pas avec le volume interne des canaux 332, 342 et une position de travail dans laquelle ils interfèrent avec le volume interne desdits canaux 332, 342 pour venir en appui contre les colonnes 200 et ainsi assurer l'immobilisation du plateau 300 par rapport à ces dernières. Selon le mode de réalisation particulier donné sur les figures annexées, les moyens 33, 343 précités sont formés d'éléments excentriques montés à pivotement autour d'axes verticaux sur les éléments latéraux 330, 340. Par ailleurs, de préférence, les éléments latéraux 330, 340 sont munis sur leur surface interne 335, 345, de capteurs adaptés pour détecter le passage de la platine 400 ou d'un objet de référence porté par celle-ci. Il est ainsi de préférence prévu un capteur au niveau de chaque extrémité d'un élément latéral 330, 340. Plus précisément encore, de préférence, il est ainsi prévu un capteur optique 346 sur chacune des deux extrémités de l'élément latéral 340. Chaque capteur optique 346 comprend un émetteur optique 3460 et un récepteur optique 3461 adjacents, associés à un réflecteur 336 respectif prévu sur l'une des deux extrémités de l'élément latéral 330 placé en regard. De manière classique en soi, tant qu'aucun objet n'est intercalé sur le trajet séparant le détecteur optique 346 et le réflecteur 336, le récepteur optique 3461 intégré dans le capteur 346 reçoit le flux lumineux généré par l'émetteur adjacent 3460 après réflexion sur le miroir 336. Au contraire, lorsqu'un objet est intercalé sur ce trajet, par exemple la platine 400 ou un objet lié à celle-ci, le trajet optique est interrompu, ce qui est détecté par le récepteur optique 3461 intégré au capteur 346. 2888340 lo Le capteur 346/336 permet de détecter soit l'instant de passage de la platine 400 et l'objet de référence porté par celle-ci, soit la vitesse de déplacement de l'objet 400 par mesure de l'intervalle de temps séparant le passage devant les deux capteurs 346, la distance séparant ceux-ci étant connue avec précision. On aperçoit sur la figure 12 annexée, un connecteur 347 accessible sur une extrémité de l'élément latéral 340 pour permettre de relier les capteurs optiques 346 à un micro-ordinateur ou encore à l'unité centrale de calcul et de traitement du portique détecteur de métaux en cours de test. On aperçoit sur la même figure 12, un autre connecteur 348 permettant une liaison sur une entrée auxiliaire d'un moyen de calcul ou de traitement (celui du micro-ordinateur ou du portique en cours de test, par exemple). A titre d'exemple non limitatif, l'un des moyens de liaison 347, 348 peut être utilisé pour assurer une liaison avec une sortie analogique du signal de détection du détecteur de métaux sous test et avec un relais d'alarme du même détecteur. Cette liaison permet par exemple la lecture d'un signal de détection lorsque le passage de la masse examinée sur le dispositif de test est détecté, ainsi que la mémorisation de son amplitude et de l'état de déclenchement éventuel de l'alarme. De même, on aperçoit sur la figure 2 annexée, un connecteur 337 permettant de relier le capteur 350 à un micro-ordinateur ou à l'unité centrale de calcul et de traitement du portique détecteur de métaux. Le plateau 300 comporte en outre les moyens de guidage, de préférence à translation et selon l'axe longitudinal O-O, de la platine 400. De tels moyens de guidage à translation peuvent faire l'objet de nombreux modes de réalisation. De préférence, à cette fin, les deux plaques 310, 320 sont munies d'une gorge 311, 321, sur une partie de leur longueur. Après assemblage, les deux gorges 311, 321 sont alignées et complémentaires. Elles débouchent l'une dans l'autre. Par contre, les deux gorges 311, 321 ne débouchent pas sur les extrémités libres opposées des plaques 310, 320, pour assurer l'intégrité de celles-ci. On va maintenant décrire la structure de la platine 400 représentée sur les figures annexées. La platine 400 comprend une plaque 410 comprenant des moyens de guidage complémentaires du plateau 300. De préférence, ces moyens de guidage complémentaires sont formés de deux pions en saillie sur la surface inférieure de la plaque 410 et adaptés pour être engagés dans les gorges 311, 321. Les deux pions référencés 412 sont visibles sur la figure 16. Sur sa surface supérieure, la plaque 410 comporte des moyens formant étau ou serre-joint. Selon le mode de réalisation particulier représenté sur les figures annexées, à cette fin la surface supérieure de la plaque 410 porte deux pions 414 respectivement adjacents à deux angles opposés en diagonale de la plaque 410. Ces deux pions 414 sont adaptés pour recevoir respectivement deux mâts 416. De préférence, l'assemblage des mâts 416 sur les pions 414 est assuré à l'aide de structures complémentaires type creux/saillie similaires à ceux utilisés pour assem3ler entre eux les tronçons 220, 222 et 224 des colonnes. Les deux mâts 416 sont destinés à recevoir une traverse 420 qui porte une vis de serrage 430. La vis 430 possède un corps fileté 432 engagé dans un alésage taraudé complémentaire formé sur la traverse 420. Le corps 402 possède une extrémité évasée 434 dirigée vers la surface supérieure de la plaque 410 et destinée à assurer le serrage d'une pièce ou objet de référence. Le corps 432 possède par ailleurs à sa seconde extrémité une mollette évasée 436 facilitant sa manipulation. Différents moyens peuvent être prévus pour fixer la traverse 420 30 sur les mâts 416. De préférence, à cette fin, chaque mât 416 possède deux gorges annulaires 417, 418, de plus faible diamètre, réparties sur la longueur des mâts 417, 418 pour permettre de recevoir la traverse 420 à des hauteurs respectives différentes pré-réglées. La traverse 320 possède de préférence, au voisinage d'une première extrémité, une lumière longitudinale 422 comprenant deux tronçons communiquant 424, 425. Le premier tronçon 424 possède une largeur supérieure au diamètre externe des mâts 416 pour permettre l'engagement de la traverse 420 sur l'un de ces mâts. Le second tronçon 425 possède quant à lui une largeur complémentaire du diamètre externe des gorges 417, 418. A sa seconde extrémité, la traverse 420 possède une découpe ou gorge 426 qui débouche latéralement sur la traverse. Il s'agit de préférence d'une gorge à bords légèrement convergents dont le diamètre interne est complémentaire de celui des gorges 417, 418. Pour engager la traverse 420 sur les mâts 416, l'on présente la traverse 420 à la verticale d'un mât 416 en alignant le tronçon 424 de grand diamètre sur le sommet d'un mât 416. La traverse 420 est alors descendue verticalement sur le mât 416 jusqu'à aligner la traverse avec l'une des gorges choisie 417 ou 418. La traverse 420 est alors déplacée longitudinalement selon sa longueur pour porter le tronçon 425 en regard de la gorge 417, 418 choisie. Puis, la traverse 420 est pivotée autour de l'axe vertical du mât 416 précité pour engager la découpe ou gorge 426, sur une gorge 417, 418 du second mât 416. L'homme de l'art comprendra qu'il suffit alors de serrer et desserrer la vis 402 pour fixer ou libérer un objet de référence sur la platine 400, ledit objet étant ainsi pincé entre la surface supérieure de la plaque 410 et la base évasée 434 de la vis. De préférence, la plaque 410 possède sur sa surface supérieure des marquages permettant un positionnement précis de l'objet de référence. Selon le mode de réalisation particulier non limitatif représenté sur les figures annexées, la plaque 410 possède ainsi un perçage central 414. De préférence, la plaque 410 possède en outre sur sa surface supérieure un réseau de marquage ou rainures. Selon le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures annexées, il est ainsi prévu sur la surface supérieure de la plaque 410 une pluralité de rainures 415 parallèles entre elles et parallèles à la direction longitudinale O-O de la platine 400 et du plateau 300. Il est par ailleurs prévu de préférence une rainure rectiligne médiane 416 transversale aux rainures 415 précitées. Comme on le voit sur les figures, de préférence la platine 400 reçoit, sur son extrémité longitudinale externe, un bloc 440 formant butée pour l'objet de référence placé sur la surface supérieure de la plaque 410. Le bloc 440 est avantageusement surmonté d'un tourillon 450 adapté pour recevoir une rotule ou un moyen équivalent 460 lié à 10 une tige de manipulation 470. L'utilisation d'une tige 470 reliée sélectivement au tourillon 450 par l'intermédiaire d'un tourillon 460 permet, à un manipulateur, un déplacement aisé de la platine 400, à translation, selon l'axe longitudinal O-O du plateau 300, par coopération des pions 412 dans la gorge 311, 321 quelle que soit la hauteur du plateau 300 sur les colonnes 200. Le manipulateur peut ainsi suivre toute instruction fournie, par exemple sur un manuel écrit mis à sa disposition ou de préférence par un microordinateur ou encore l'unité centrale de calcul et traitement du portique détecteur de métaux, afin de respecter la séquence de tests requise. Comme on l'a indiqué précédemment, et comme le comprendra l'homme de l'art à l'examen des figures annexées, le châssis conforme à la présente invention peut être démonté en pièces individuelles de faible dimension et ainsi rangé dans une valise de transport de dimension raisonnable. Une telle valise 500 est illustrée sur les figures 16 et 17 annexées. L'implantation des éléments dans la valise référencée 500 peut faire l'objet de nombreux modes de réalisation. Elle ne sera donc pas décrite dans le détail par la suite. L'homme de l'art comprendra que le dispositif conforme à la présente invention permet 1) un positionnement précis et répétitif d'un objet de référence porté par la platine 400, par rapport aux bobinages émetteurs et récepteurs d'un portique sous test, 2) une orientation précise et répétitive de l'objet de référence, 3) une mesure du temps et/ou de la vitesse, instantané ou moyen, de transit par le portique sous test, 4) une mesure du temps de maintien en fin de course, grâce au capteur 350, avant nouveau transit par le portique, 5) une connexion simple avec toute unité centrale d'enregistrement de données, et 6) une fourniture d'informations complète à l'aide d'un micro-ordinateur ou tout moyen équivalent. Comme indiqué précédemment, la figure 19 représente schématiquement un ensemble complet du système détecteur conforme à la présente invention comprenant un châssis 10 et un micro- ordinateur 20 associé à un détecteur de métaux 30. Le châssis 10 est placé à l'intérieur du portique détecteur de métaux 30 longitudinalement au milieu de celui-ci. Une pièce de référence est placée sur la platine 400 formant curseur monté à translation sur le plateau 300 et entraîné grâce à la perche 470. La hauteur du plateau 300 peut être ajustée sur les colonnes 200 de sorte que les tests peuvent être opérés à partir du niveau du sol jusqu'à une hauteur au moins de l'ordre de 1700mm. Il suffit à l'opérateur de suivre les indications fournies sur l'écran 22 du micro-ordinateur 20, voir le cas échéant sur l'afficheur du portique détecteur de métaux 30. Le microordinateur 30 est en effet programmé pour fournir successivement l'ensemble des instructions de test. Il procède par ailleurs à la mémorisation des données détectées. Comme indiqué précédemment, lesopérations de test sont contrôlées par trois capteurs portés par le plateau 300: 1) un capteur d'entrée référencé 346e, 336e sur la figure 19 placé à proximité de l'entrée du détecteur de métaux pour détecter lorsque la pièce de référence pclée par la platine 400 pénètre dans le portique, 2) un capteur de sortie référencé 346s, 336s sur la figure 19 placé à proximité de la sortie du détecteur de métaux pour détecter lorsque la pièce de référence sort du volume de détection du portique et 3) un capteur de fin de course 350 placé à l'extrémité de la trajectoire de la pièce de référence pour détecter lorsque la pièce de référence débute son trajet de retour à travers le portique de test. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais s'étend à toute variante conforme à son esprit
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La présente invention concerne un dispositif de test pour portique détecteur de métaux, caractérisé par le fait qu'il comprend un châssis démontable (10) comportant des moyens (300) de support et de guidage à déplacement d'une platine (400) apte à porter un échantillon de référence.
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1. Dispositif de test pour portique détecteur de métaux, caractérisé par le fait qu'il comprend un châssis démontable (10) comportant des moyens (300) de support et de guidage à déplacement d'une platine (400) apte à porter un échantillon de référence. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (337, 347, 348) de liaison avec une unité de calcul et de traitement. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (337, 347, 348) de liaison avec un microordinateur. 4. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (337, 347, 348) de liaison avec une unité centrale de calcul et de traitement intégrée au portique détecteur de métaux. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (337, 347, 348) de liaison avec une unité de calcul et de traitement adaptée pour fournir une séquence d'instructions de manipulation, à un opérateur, et enregistrer et traiter des informations issues de capteurs (346, 350) portés par le châssis démontable. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comprend un châssis composé de la combinaison d'une embase (100), d'une pluralité de colonnes (200), d'un plateau (300) porté par les colonnes et réglable en hauteur sur celles-ci et d'une platine (400) mobile sur le plateau (300). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il est réalisé intégralement en matériau thermoplastique. S. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait qu'il comprend une embase (100) adaptée pour reposer sur le sol et comprenant sur sa surface supérieure des moyens de réception de la base de colonnes (200). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il comprend une embase (100) munie sur sa surface supérieure de moyens de repère d'orientation et de positionnement (120, 122, 124, 126, 128). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé par le fait que les moyens de repères de positionnement et d'orientation comprennent au moins une découpe (124, 126). 11. Dispositif selon l'une des 9 ou 10, caractérisé par le fait que l'embase (100) comprend un orifice central (126). 12. Dispositif selon l'une des 9 à 11, caractérisé par le fait que l'embase (100) comprend au moins une découpe rectiligne longitudinale (122, 124). 13. Dispositif selon l'une des 9 à 12, caractérisé par le fait que l'embase (100) comprend sur sa surface supérieure au 15 moins une rainure repère rectiligne (127, 128). 14. Dispositif selon l'une des 9 à 13, caractérisé par le fait que l'embase (100) comprend, sur sa surface supérieure, au moins deux rainures (127, 128) orthogonales entre elles. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé 20 par le fait que l'embase (100) a des dimensions de l'ordre de 770mm sur 300mm. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé par le fait qu'il comprend plusieurs colonnes (200), chaque colonne (200) étant formée par l'assemblage de plusieurs tronçons tubulaires (220, 222, 224). 17. Dispositif selon la 16, caractérisé par le fait que chaque colonne (200) a une hauteur de l'ordre de 1750mm. 18. Dispositif selon l'une des 16 ou 17, caractérisé par le fait que chaque colonne (200) comprend des graduations (223) à intervalles réguliers. 19. Dispositif selon l'une des 1 à 18, caractérisé par le fait que le châssis comprend un plateau (300) possédant des dimensions de l'ordre de 1700m sur 300mm. 20. Dispositif selon l'une des 1 à 19, caractérisé par le fait qu'il comprend un plateau (300) formé par l'assemblage de deux plaques coplanaires (310, 320) fixées par des éléments latéraux (330, 340) . 21. Dispositif selon la 20, caractérisé par le fait que les deux plaques (310, 320) possèdent des structures à compléments de forme (313, 323) au niveau de leurs extrémités adjacentes. 22. Dispositif selon l'une des 20 ou 21, caractérisé par le fait que les deux plaques (311, 321) possèdent un système vis/écrou (314, 334, 344) complémentaire avec des éléments latéraux (330, 340). 23. Dispositif selon la 22, caractérisé par le fait que les systèmes vis/écrou sont montés de manière imperdable sur des plaques (310, 320) et des éléments latéraux de fixation (330, 340). 24. Dispositif selon l'une des 1 à 23, caractérisé par le fait qu'il comprend un plateau (300) muni de butées (316, 326) au voisinage de ses extrémités. 25. Dispositif selon l'une des 1 à 24, caractérisé 20 par le fait qu'il comprend un plateau (300) muni d'un capteur de fin de course (350) apte à détecter le passage d'une platine (400). 26. Dispositif selon la 25, caraLtérisé par le fait que le capteur de fin de course (350) est formé d'un interrupteur électrique. 27. Dispositif selon l'une des 1 à 26, caractérisé par le fait qu'il comprend un plateau (300) adapté pour être immobilisé à hauteur voulue, grâce à des excentriques (333, 343) sur des colonnes (200) . 28. Dispositif selon l'une des 1 à 26, caractérisé 30 par le fait qu'il comprend un plateau (300) muni de moyens (311, 321) aptes à guider à translation une platine (400). 29. Dispositif selon la 28, caractérisé par le fait que les moyens de guidage sont formés de gorges rectilignes (311, 321). 30. Dispositif selon l'une des 1 à 29, caractérisé par le fait qu'il comprend une platine (400) pourvue de moyens (412) complémentaires de moyens de guidage (311, 321) prévus sur un plateau (300). 31. Dispositif selon l'une des 1 à 30, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens démontables (416, 420, 430) 10 formant étau fixés sur une platine (400). 32. Dispositif selon la 31, caractérisé par le fait que les moyens formant étau comprennent deux mâts amovibles (416) associés à une traverse (420) qui porte une vis (430). 33. Dispositif selon la 32, caractérisé par le fait que les mâts (416) comportent au moins deux gorges annulaires (417, 418) adaptées pour accueillir à une hauteur réglable voulue la traverse (420). 34. Dispositif selon l'une des 32 ou 33, caractérisé par le fait que la traverse (420) comprend une lumière allongée (422) possédant un tronçon (424) élargie de largeur supérieure au diamètre d'un mât (416) et un tronçon rétréci (425) complémentaire du diamètre d'une gorge (417, 418) formé dans le mât (416), ainsi qu'à sa seconde extrémité une découpe qui débouche latéralement (426) complémentaire d'une gorge (417, 418) formée dans un mât (416). 35. Dispositif selon l'une des 1 à 34, caractérisé par le fait qu'il comprend une platine (400) qui comporte un marquage (414, 415, 416) sur sa surface supérieure. 36. Dispositif selon l'une des 1 à 35, caractérisé par le fait qu'il comprend une platine (400) qui comporte un perçage 30 central (414). 37. Dispositif selon l'une des 1 à 36, caractérisé par le fait qu'il comprend une platine (400) qui comporte un réseau de rainures (415) sur sa surface supérieure. 38. Dispositif selon l'une des 1 à 37, caractérisé par le fait qu'il comprend une platine (400) qui comporte plusieurs rainures longitudinales parallèles (415). 39. Dispositif selon l'une des 1 à 38, caractérisé 5 par le fait qu'il comprend une platine (400) qui comporte une rainure transversale (416). 40. Dispositif selon l'une des 1 à 39, caractérisé par le fait qu'il comprend une platine (400) qui porte une butée (440). 41. Dispositif selon l'une des 1 à 40, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre une tige (470) associée à une rotule (460) adaptée pour assurer la manipulation à déplacement d'une platine (400). 42. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre une valise de rangement 15 (500) adaptée pour contenir l'ensemble des éléments démontés du châssis.
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G
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FR2888376
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PROCEDE ET OUTIL DE GENERATION OU DE MODIFICATION DE CARTES PROCEDURALES POUR L'ANIMATION D'OBJETS VIRTUELS
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La présente invention concerne les cartes procédurales pour l'animation d'objets virtuels. De n ombreux o utils sont connus a fin d e p rocéder à l'animation d'objets v irtuels dans des scènes animées, qu'il s'agisse de jeux vidéo, de clips, de films, ou autres. Les outils connus ne permettent cependant pas de créer des représentations réellement fidèles de la réalité. Ceci peut s'avérer gênant lorsque le but de l'animation vise à simuler ou tout au moins à ressembler à la réalité. Les situations les plus complexes concernent souvent la simulation des êtres humains, ou des animaux. La plupart des outils actuels permettent de créer des personnages ou animaux dont les traits ressemblent beaucoup aux modèles, mais qui, malgré tout, ont l'air sans vie 1 ors de scènes animées. Les comportements simulés laissent en général aux spectateurs une forte impression d' artificiel ou sans vie . Les solutions actuelles consistent la plupart du temps à ajouter du bruit aux fonctions de base des mouvements ou déplacements. On utilise par exemple des bibliothèques de bruits pour choisir des propriétés qui s'apparentent le plus à ce que l'on souhaite produire. Autrement, les bruits peuvent être introduits manuellement, ce qui est souvent fastidieux et long. Par ailleurs, il n'est pas possible de retoucher ou modifier, tout au moins partiellement les fonctions entrées. Afin de pallier ces différents inconvénients, la présente invention propose un procédé pour générer ou modifier une carte procédurale d'animation d'objets virtuels à structure e n a rbre comportant u ne pluralité d 'étages, chacun avec a u moins un noeud auquel est associé au moins un paramètre, comportant les étapes consistant à : -considérer les données d'au moins un objet virtuel sur lequel la carte procédurale agira de façon à produire ladite animation; Allego/anim_fr2.1 -en fonction de ces données, définir les paramètres de l'animation et introduire les paramètres de la carte d'animation dans un outil de génération de cartes procédurales; -traiter lesdits paramètres à l'aide dudit outil, de façon à générer ladite carte d'animation de sorte que la carte ait une structure en arbre; -transmettre ladite carte à un outil de gestion d'animation (tel qu'un logiciel d'animation ou un jeu vidéo, etc) ; - associer les paramètres de ladite carte à ceux gérant l'animation de l'objet virtuel; -interpréter les paramètres de ladite carte; -modifier les paramètres d'animation de l'objet virtuel en fonction de cette interprétation. Grâce au procédé selon l'invention, ladite carte est modifiable, en particulier pour effectuer des modifications localement. Ceci permet d'utiliser des cartes de base, pour ensuite les retoucher, par exemple afin de donner plus de réalisme à un mouvement ou un déplacement, en l'affinant ou en précisant quelques détails. Ce sont souvent ces détails qui font la différence entre une animation réaliste ou une animation plus artificielle. Selon une variante avantageuse, le procédé comporte par ailleurs, avant l'étape consistant à définir les valeurs des paramètres, l'étape consistant à transmettre à l'outil de génération de cartes procédurales au moins un des paramètres de l'objet virtuel. Selon une autre variante avantageuse, le procédé comporte par ailleurs, avant l'étape consistant à définir les valeurs des paramètres, l'étape consistant à transmettre à l'outil de génération de cartes procédurales au moins un des paramètres de la scène de base dans laquelle l'objet virtuel évolue. De manière avantageuse, le procédé comporte les étapes consistant à : fournir un outil de sélection de noeud, permettant la sélection d'au moins un noeud d'un étage; Allego/anim_fr2.1 -sélectionner au moins un noeud; -fournir un outil de modification de paramètre permettant la modification d'au moins un paramètre du ou des noeuds sélectionnés; - sélectionner au moins un paramètre dudit noeud à modifier; -modifier ledit paramètre; -traiter lesdits paramètres, y compris le paramètre modifié, de façon à générer ladite carte modifiée. De manière avantageuse, le procédé comporte par ailleurs une étape de sélection 10 d'un étage; puis la sélection d'au moins un noeud de cet étage pour modification d'au moins un paramètre de ce noeud. Une carte est de préférence susceptible d'être représentée par une équation du type: jcut 2-1H1 F (21 x k) , k) j=0 k + jmax 1 1 2-JH2 F (21 x k) . k) jcut +1 k dans laquelle la carte résultante a une structure en arbre (Tp) -F est une fonction (ou morphlette) Rn R -x est un scalaire du type (xi, x2, xc); - Tp représente un arbre (40) pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), comportant des noeuds (j, k), dans lesquels -j indique l'étage (43) sélectionné, parmi un nombre total d'étages potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) et jcut représente la fréquence de transition; Allego/anim_fr2. I -k est un vecteur de déplacement pour chaque noeud N de type (k1, k2 -H représente une valeur de paramètre de Hurst (comme par exemple l'irrégularité), avec Hl correspondant à aux basses fréquences, et H2 correspondant aux hautes fréquences; - représente un nombre aléatoire. La possibilité d'effectuer des modifications locales, c'est à dire au niveau de seulement un seul ou plusieurs n uds, est due au fait que la carte est agencée ou structurée en arbre. Une telle structure permet d'agir localement, par exemple au niveau d'un noeud ou d'une branche ou de portions de branches, sans affecter pour autant le reste des noeuds ou branches. De manière avantageuse, il est également possible de choisir que les modifications soient récursives ou pas. Le procédé et les outils selon l'invention permettent de préférence d'agir soit localement ou sur une carte entière. Par ailleurs, l'utilisation d'une équation de ce type permet de générer des types de bruits particulièrement utiles pour améliorer le réalisme des animations comportant des êtres vivants tels que des humains ou des animaux. Par exemple, les zones basses fréquences peuvent correspondre à des mouvements de balancement plus ou moins régulier d'un personnage en position debout, tandis que les hautes fréquences peuvent correspondre à des mouvements plus saccadés et/ou plus fins du personnage. Ces aspects contribuent fortement à améliorer le réalisme des personnages. On peut alors imiter les êtres vivants réels qui ont constamment de légers mouvements de l'un ou l'autre membre du corps. Les paramètres modifiables sont de préférence sélectionnés dans la liste comprenant: une morphlette F, le nombre maximum d'étages (jmax), la fréquence de transition (jcut), les paramètres H1 et H2, un nombre aléatoire (e), un paramètre d'intermittence (p). La somme de chacun des deux principaux termes de l'équation est avantageusement une somme généralisée. Tout type d'opération ou de fonction Allego/anim_fr2.1 peut ainsi être utilisé, comme par exemple la soustraction, la multiplication, la fonction maximum ou minimum, etc. Les paramètres peuvent être affectés de façon récursive aux noeuds enfants 5 (noeuds dépendants) des noeuds sélectionnés. Une carte peut être dépendante du temps. Un seul, plusieurs, ou la totalité des paramètres peuvent être appelés à varier en fonction du temps. L'invention propose par ailleurs un outil de génération ou de modification de cartes procédurales pour la mise en oeuvre du procédé préalablement énoncé, permettant la génération ou la modification de cartes procédurales de modélisation de scènes à structure en arbre, comportant une pluralité d'étages, chacun avec au moins un noeud auquel est associé au moins un paramètre, comprenant: -une unité d'entrée de paramètres de cartes, pour recevoir des paramètres prédéfinis de cartes procédurales prenant en compte les données d'au moins un objet modèle sur lequel la carte procédurale agira afin de modéliser une scène; - une unité de traitement destinée à traiter lesdits paramètres, de façon à générer ladite carte de modélisation de scène, de sorte que la carte ait une structure en arbre; -des instructions de mise en oeuvre, pour assurer le fonctionnement de l'outil et notamment de l'unité de traitement; -une sortie, permettant de transmettre les cartes produites. Selon une variante avantageuse, l'outil comprend par ailleurs: - un outil de sélection de noeuds permettant la sélection d'au moins un noeud d'un étage; - un outil de sélection et de modification de paramètres de cartes, pour d'une part 30 sélectionner un paramètre à modifier, et d'autre part permettre l'entrée de la nouvelle valeur du paramètre; -une unité de traitement destinée à traiter lesdits paramètres de façon à générer ladite carte de modélisation de scène modifiée; Allego/anim_fr2.1 -des instructions de mise en oeuvre, pour assurer le fonctionnement de l'outil et notamment de l'unité de traitement; -une sortie, permettant de transmettre la carte modifiée. Selon une autre variante avantageuse, l'outil de sélection de noeuds comporte une unité de sélection de profondeur, permettant de sélectionner l'étendue de la modification à réaliser sur l'arbre. L'outil de sélection de noeuds comporte avantageusement un cadre mobile de localisation de noeud-objet (ou de noeud). Ce cadre peut être commandé soit par un moyen approprié tel un curseur directement depuis l'interface de travail, soit depuis une commande informatique de type connue telle une souris, un pointeur, les flèches du clavier, etc. L'outil de génération ou de modification de cartes procédurales comporte de préférence un sélecteur de fréquence de transition (jcut) entre les hautes et basses fréquences. L'invention sera maintenant décrite en référence aux figures 1 à 39 jointes, présentées uniquement à des fins d'exemples non limitatifs, dans lesquelles: -les figures 1 à 20 illustrent des exemples très simples de cartes procédurales montrant l'effet d'une structure à arbre; - les figures 21 à 25 illustrent des exemples simples montrant les types de modifications locales que l'invention permet de réaliser; - les figures 26 à 31 illustrent schématiquement les principes et les paramètres utilisés pour les cartes procédurales à structure à arbre; - les figures 32 à 37 et 39 illustrent des exemples d'interface de travail conformément au précédé et aux outils selon l'invention; -la figure 38 illustre un exemple d'application de cartes procédurales. La présente invention est basée sur l'utilisation de cartes procédurales à structure à arbre. Les figures 26 à 31 illustrent des exemples de tels arbres (pour le cas Allego/anim_fr2.I spécifiques dans lequel n=1, où n est la dimension du support. Par exemple, n=2 pour une image, n=3 pour un volume, n= 1 pour une courbe). Dans l'exemple de la figure 26, à j=0, on retrouve un noeud simple. Deux noeuds enfants ou fils se trouvent au niveau j=1, et quatre au niveau j=2. Tous les noeuds sont similaires. La fonction F contribue pour beaucoup à la définition de la forme de base du noeud-objet. Elle est également désignée dans ce document par le terme morphlette . Une morphlette peut prendre pratiquement n'importe quelle forme. Une telle carte procédurale à structure en arbre peut être représentée par l'équation suivante: 1 F(2'x-k),(j,k) jk formant un arbre T, et également représentée dans de document par: F (2' x - k) (j,k)eT dans lequel: -F est une fonction ou morphlette -x est un vecteur du type (xi, x2, x" ); -T est un arbre comprenant des noeuds (j, k) et dans lequel -j indique le niveau actuel, parmi un nombre potentiel total de niveaux jmax ( j e (0, 1, 2, jmax) ; -k est un vecteur de déplacement pour chaque noeud N et du type (x, , x2 Xn). Les figures 26 à 31 illustrent des exemples de modifications locales qu'il est possible de réaliser grâce à la structure en arbre selon l'invention. Par exemple, à la figure 27, des valeurs différentes de H ont été attribuées. Ainsi, le demi arbre de gauche de la figure 10 comporte u ne valeur de H de 0,2; celui de droite, une valeur de H de 0,8. L'arbre est symétrique mais l'invention permet de produire des arbres non symétriques. C e t ype d e modification p eut permettre de modifier localement le Allego/anim_fr2.1 niveau de rugosité d'une carte: en tendant vers H=1 une surface sera plus lisse; en tendant vers H=O, une surface sera plus rugueuse. A la figure 29, certains sous-arbres ou branches sont supprimés. Le paramètre P représente une probabilité de supprimer des branches d'un arbre. Avec p=0,2, il y a une probabilité de o,2 de supprimer des branches; pour p=0,8, cette probabilité est de 0,8. Ce paramètre peut être ajusté pour conserver ou non un forte densité de sous-arbres. La figure 30 illustre les possibilités offertes par le paramètre D, soit le décalage. Le décalage permet de déplacer un ou plusieurs noeuds de leurs positions d'origine. Enfin, la figure 31 illustre les grands types de paramètres avec lesquels l'invention permet de travailler pour créer ou modifier des cartes procédurales: les paramètres d'action tels que p et D, et les paramètres de structure, tels que H, F et i;. Les figures 1 à 5 illustrent des exemples de cartes procédurales possédant des structures en arbre. Par exemple, la figure 1 présente un exemple dans lequel une morphlette de type F= 1, si X2 + y2 < 1, autrement, F=0. A j=0, avec un noeud simple, un noeud-objet NO simple est généré, prenant la forme d'un disque uniforme et centré (figure 15). Pour j=1, au second niveau, figure 2, on retrouve quatre noeud-objets, dans cet exemple, quatre disques de plus petite taille, chacun étant uniforme. Cette couche est donc divisée en quatre sections, chacune formant un noeud-objet. Chaque section occupe '/ de la carte initiale, selon l'arrangement de type quadratique et uniforme de cet exemple. On voit donc l'effet des principaux paramètres: j indique le niveau actuel, k permet le déplacement de noeud-objets, dans cet exemple depuis le centre de la carte vers le centre d'un des quarts. La morphlette de base F demeure inchangée. Allego/anim_fr2.1 La figure suivante (figure 3) illustre le 3e niveau (j=2), pour une même morphlette. Depuis le niveau précédent, il y a une nouvelle subdivision en 4 quarts, chaque quart possédant son noeud-objet, dans cet exemple, un disque similaire, mais toujours plus petit. La figure 4 montre la somme de ces différentes couches. Cet exemple très simple permet de bien visualiser les formes de base de chaque niveau. La figure 5 illustre une somme du même type mais pour un nombre plus élevé de niveaux, donc un nombre plus élevé de noeud-objets, d'où une structure plus complexe. Les figures 6 à 10 sont comparables aux figures 1 à 4, mais basées sur une morphlette différente: F(x,y) = exp ( -x2 - y2). Le noeud-objet résultant est une fonction de type Gauss à deux dimensions, plutôt qu'un disque. En comparant les figures des couches similaires, par exemple les figures 1 et 6 pour j =0, les figures 2 et 7, pour j = 1, ainsi que les figures 3 et 8 pour j = 2, il est possible d'observer les effets de la modification de la morphlette de base utilisée. Les structures sont similaires, mais avec des noeuds-objets présentant un aspect différent. La comparaison des figures 4 et 5 avec respectivement les figures 9 et 10, révèle des effets similaires, tout d'abord avec un nombre de niveaux restreint, (jmax = 2) aux figures 4 et 9, puis, aux figures 5 et 10, avec un nombre de niveaux ajusté de façon à correspondre aux dimensions d'un pixel. Dans les exemples précédents, du niveau J au niveau j+1, la taille du support est divisée par deux. Si l'amplitude de la fonction ou morphlette avec laquelle on effectue la sommation demeure inchangée, le niveau d'énergie du noeud-objet est doublé. Pour éviter une telle situation et afin de contrôler le niveau d'énergie d'un niveau à l'autre, l'équation peut être adaptée (en ajoutant 2"' à l'équation) avec le résultat suivant: 2-' F (2j x k) (j, k)eT Allego/anim_fr2.1 i0 La Figure 11 illustre une morphlette en forme de disque, où j = jmax, avec une équation modifiée afin de considérer les niveaux d'énergie. La carte résultante est plus nette en comparaison avec celle de la figure 5. La Figure 12 est similaire à la figure 5, mais basée sur une morphlette de type Gauss. Dans les exemples précédents, les cartes sont toujours configurées avec une structure uniforme, répétée de façon systématique à chaque niveau ou étage ou couche. Les cartes résultantes, en particulier lorsqu'elles sont utilisées afin de définir des textures procédurales, peuvent parfois avoir une certaine tendance à présenter un aspect artificiel . Ceci est principalement du au fait que les objets naturels ne sont en général pas basés sur de telles structures uniformes et rigoureusement répétitives. Ainsi, afin de mieux simuler les objets naturels, l'équation mathématique peut, selon une variante avantageuse, être complétée avec un nombre aléatoire a,k). La relation mathématique résultante est alors: 1 2-' F (2' x - k) , k) (i, k)eT dans laquelle est un nombre aléatoire. Dans le cas d'une carte à structure en arbre incluant un nombre aléatoire, l'arbre n'est plus homogène et la distribution des différents noeudsobjets est basée sur 25 une lois aléatoire donnée pour Eu,k). La figure 13 illustre une carte procédurale obtenue avec une telle équation, dans laquelle on retrouve un nombre aléatoire. On observe que la structure régulière quadratique des exemples précédents n'est plus reproduite dans ces exemples. L'orientation et la structure de la carte sont partiellement influencés par le nombre aléatoire. Allego/anim_fr2.1 2888376 Il L'importance de cette influence peut être ajustée en sélectionnant un paramètre d'une valeur plus faible ou plus élevée. Ainsi, l'exemple de la figure 13 correspond à l'exemple de la figure 11 avec, k) étant une variable aléatoire de loi uniforme comprise entre -1 et +1. Selon une autre variante, la relation mathématique peut encore être optimisée avec l'aide d'un paramètre de HURST, désigné H. Pour une carte donnée, la valeur d e H est avantageusement une constante. Par exemple, H e [0, 1]. Ce paramètre contribue à la gestion des lois d'échelles dans des processus auto- similaires. Avec l'aide d'un tel paramètre, le processus de sommation à structure à arbre est alors auto-similaire en lui-même. En suivant une telle loi, même après un changement d'échelle, un objet similaire est observable tel qu'avant le changement d'échelle. Par exemple, un fragment de nuage ressemble à un nuage entier. Le paramètre H est aussi lié linéairement à la dimension fractale. Pour une faible valeur de H, le signal est irrégulier, et la dimension fractale est élevée. Dans les cartes de textures, le paramètre de Hurst correspond en pratique à un paramètre de rugosité. Lorsque H -0, la surface correspondante est plus lisse; lorsque H O, la surface devient plus rugueuse, tel que montré par exemple aux figures 14 à 16. A la figure 14, l'exemple de la figure 13 est utilise, avec H=0.2. A la figure 15, l'exemple de la figure 13 est utilise, avec H=0.5. A la figure 16, l'exemple de la figure 13 est utilise, avec H=0.8. La figure 27 montre un exemple d'arbre comprenant des noeuds comportant différentes valeurs de H. En prenant en compte ce paramètre, la relation mathématique devient: 2"'" F (2' x k) , k) k)eT Allego/anim_fr2.1 dans laquelle: -F est une fonction R" -*R - x est un vecteur du type (xi, x2, x" ); - T représente un arbre comprenant des noeuds (j, k), dans lesquels -j indique le niveau en cours, parmi un nombre total de niveaux potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) -k est un vecteur déplacement pour chaque noeud N et du type (xi, x2 X") -H représente le paramètre de Hurst; - représente un nombre aléatoire; Selon une autre variante, la relation mathématique peut encore être améliorée grâce à l'addition du paramètre Tp représentant un arbre pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), et comprenant les noeuds ( j, k), avec pour équation résultante: > 2-'" F (2' x k) , k) (j, k)eTp où: - F est une fonction R" -+R -x est un vecteur du type (xi, x2, x" ); - Tp représente un arbre pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), et comprenant les noeuds (j, k), dans lesquels: -j indique le niveau en cours, parmi un nombre total de niveaux potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) -k est un vecteur déplacement pour chaque noeud N et du type (xi, x2, x" ) -H représente un paramètre de rugosité; - représente un nombre aléatoire; Allego/anim_fr2.1 p représente une probabilité de supprimer des branches de l'arbre T. Par exemple, à la figure 17, p=0.2, signifie une probabilité de 0.2 de supprimer des branches (ou des sous-arbres) de l'arbre T. A la figure 18, p=0.8, signifiant une probabilité d e 0.8 d e supprimer d es branches (ou s ous-arbres) d e l'arbre T. L a figure 18 présente un exemple d'arbre influencé par une valeur donnée d'un paramètre p. Cet exemple montre que certains noeuds ont été supprimés ou sont non existants. La structure ou configuration en arbre permet également de fournir un effet spécifique additionnel ou une modification de carte avec un autre paramètre, D, correspondant au déplacement d'un ou plusieurs noeuds par rapports à leurs positions d'origine. Les figures 19 et 20 illustrent cette possibilité. Dans ces figures, construites avec un exemple similaire à celui de la figure 15, p = 0 et D = 0.2. Cela signifie une probabilité entre 0 et 20 % de déplacer un noeudobjet. A la figure 20, D = 0.5. Une comparaison entre les deux figures montre clairement un déplacement plus important de certains des noeudsobjets, sur la base d'une lois aléatoire. La figure 30 montre un exemple d'arbre par l'utilisation d'un déplacement D. La relation correspondante devient alors: 1 F(2Jx-k),k) U, k)eTD,p où: -F est une fonction R" -+R -x est un vecteur du type (xi, x2, x" ); - TD,p représente un arbre pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), et 30 comprenant les noeuds (j, k), et un déplacement D, dans lesquels: -j indique le niveau en cours, parmi un nombre total de niveaux potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) Allego/anim_fr2.1 -k est un vecteur déplacement pour chaque noeud N et du type (xi, x2 Xn) -H représente un paramètre de rugosité; -représente un nombre aléatoire; Bien entendu, différentes relations sont également possibles grâce à la suppression ou à l'addition d'un ou plusieurs paramètres, par exemple selon une séquence différente de celle présentée dans les exemples précédents. Toute autre relation utilisant une combinaison différente de ces paramètres est également comprise dans l'objet de la présente invention. La figure 31 propose une présentation différente des noeuds d'un arbre en fonction du type d'effet de chacun des paramètres. Deux familles ou catégories de paramètres sont présentées: les paramètres "d'action", tels que l'intermittence p et le déplacement D, et les paramètres structurels , tels que le paramètre de Hurst (H), la morphlette F et le paramètre aléatoire EXEMPLES DE MODIFICATIONS Les figures 2 1 à 25 illustrent des e xemples d e modifications de cartes q u'il est possible de réaliser à l'aide du procédé et des outils selon l'invention. A la figure 22, le cadre mobile 23 de l'outil de sélection de noeud 20 est localisé sur un noeud-objet 51 à traiter. La figure suivante (figure 23) illustre le résultat suite à la suppression de ce noeud. On voit très bien que les modifications peuvent donc être faites à un niveau local, sans affecter le reste de la carte. Les figures 24 et 25 illustrent un processus similaire de modification des paramètres au niveau d'un noeud. Dans cet exemple, la fonction ou morphlette F a été modifiée, affectant de ce fait la forme de base du noeud-objet de ce quart de carte. En effet, on aperçoit à la figure 25 les disques de la figure 24 qui sont à présent amincis ou écrasés. Les figures 32 à 37 et 39 présentent des exemples d'interfaces de travail obtenues par un outil 10 selon l'invention. Selon diverses variantes de réalisation, un tel outil Allego/anim_fr2.1 peut être fourni s oit pour 1 a modification d e cartes p rocédurales existantes, soit pour la génération et la modification de telles cartes. L'outil de base comporte un outil 20 de sélection de noeuds, comprenant un sélecteur 21 de niveau J, et un sélecteur de noeud, permettant la sélection d'un noeud donné dans le niveau choisi. En pratique, tel que décrit ci-après, l'utilisateur sélectionne une couche, correspondant à un niveau J donné et un noeud-objet, correspondant à un noeud K. L'outil 10 comporte un outil de paramétrage 30, permettant de sélectionner un paramètre, soit pour lui donner une première valeur, ou encore pour la modifier ou l'ajuster, selon le cas. Pour modifier une carte, un ou plusieurs noeuds 41 sont tout d'abord sélectionnés. Un outil tel que le sélecteur 20 de noeud offre cette possibilité. Un tel outil peut avantageusement fournir deux fonctions: une unité 21 de sélection de niveau, et une unité de sélection de noeud. L'outil de sélection de noeud comporte une cible d'écran mobile 23. Cette cible est avantageusement configurée de façon à permettre de délimiter au moins un noeud-objet 51 dans une couche donnée. Dans les exemples illustrés, la cible est de forme sensiblement carrée. Pour faciliter la sélection des noeuds, l'outil comporte un mode de déplacement de façon à permettre l'auto-positionnement de la cible sur un noeud-objet ou sur un ensemble de noeuds-objets, par exemple les noeuds les plus près, lorsque la cible n'est pas parfaitement positionnée par l'utilisateur sur un noeud. La cible peut être commandée par tout type de commande classique d'un ordinateur, telle une souris, un pointeur, des touches du clavier telles que les flèches, ou une commande à distance telle une machine, un circuit spécialement conçu ou un logiciel de pilotage. Elle peut également être contrôlée directement depuis l'interface de l'outil 20 de sélection de noeud, par exemple à l'aide d'un curseur 24 contrôlant le déplacement de la cible 23 sur la carte. De manière avantageuse, l'outil 23 est configuré de sorte que lorsqu'un niveau est sélectionné, la forme et la taille du cadre 23 s'adapte à ceux du noeud-objet 51 du Allego/anim_fr2.1 niveau correspondant. L'outil 23 permet de sélectionner tout noeud du niveau sélectionné. Selon une autre variante, l'outil 20 de sélection de noeuds comporte un moyen de 5 mise en évidence, permettant de bien indiquer à l'utilisateur quels noeuds sont sélectionnés. Une telle indication peut être réalisée par changement de couleur ou d'intensité, un clignotement, ou tout autre moyen visuel efficace. L'outil 10 comporte de préférence un sélecteur 26 de profondeur, permettant à l'utilisateur d'indiquer si l'opération en cours concerne uniquement les noeuds du niveau sélectionné ou si les sous-arbres doivent également être traités de façon similaire. L'outil de paramétrage 30 permet tout d'abord de sélectionner un paramètre à considérer. Puis, sa nouvelle valeur (modifiée ou initiale) peut être entrée. L'outil est avantageusement adapté afin de pouvoir traiter au moins un, mais de préférence tous les types de paramètres illustrés dans ce document, tels que: F: 34, H: 35, 36, p: 33, D(x): 31, D(y): 32. L'outil 10 comporte de préférence un sélecteur Global (G) / Local (L). Le mode global est sélectionné à l'aide du sélecteur 37 si on souhaite modifier une carte dans sa totalité. Les unités de niveau et de sélectionde noeud peuvent alors être désactivés ou pas utilisés. Les modifications sont réalisées telles que décrit préalablement, mais l'utilisateur a la possibilité d'appliquer ces modifications à une carte entière. Bien sûr, il peut procéder à certaines modifications d'une même carte en mode local, et d'autres en mode global. En mode global, les étapes relatives à la sélection d'un niveau et d'un noeud ne sont évidemment pas applicables. Les modifications locales impliquent que les modifications sont intégrées au niveau des noeud-objets, pour au moins un noeud-objet. Allego/anim_fr2.1 L'outil 10 peut également permettre la possibilité de supprimer un ou plusieurs noeuds. Une suppression virtuelle peut être également réalisée en utilisant une morphlette F=0. L'interface permet à l'utilisateur de donner une valeur aux différents paramètres. Par exemple, pour F, l'utilisateur entre une fonction, telle que celle illustrée. Selon une variante, un menu déroulant peut proposer à l'utilisateur une série de fonctions parmi lesquelles il peut choisir. Il en est de même pour le paramètre Pour le paramètre p, l'utilisateur donne une valeur, par exemple entre 0 et 1, par exemple à l'aide d'un curseur ou autre outil similaire. Un menu déroulant peut aussi être proposé. Pour les paramètres H et D (pour x et y), les valeurs peuvent être entrées de façon similaires à celle du paramètre p, avec des valeurs par exemple entre 0 et 1 pour H, et en pourcentage pour D. Une échelle de temps 70 (représentée aux figures 35 à 37) représentant le temps permet de travailler avec des cartes dont les paramètres peuvent être appelés à varier en fonction du temps. Le procédé ainsi que les outils présentés dans le cadre de la présente invention ont été présentés avec des images et cartes simples. Le même procédé et les mêmes outils s'appliquent de façon similaire à des séries d'images telles que des séquences vidéo. Les figures 33 à 37 présentent des exemples de modifications apportées à des cartes grâce à l'outil selon l'invention. A la figure 33, les valeurs de D sont modifiées par rapport aux valeurs initiales (zéro) de la figure 32. A la figure 34, la valeur de H est modifiée pour une valeur inférieure. Les effets induits par ces modifications sont bien visibles sur ces figures. On aperçoit ainsi à la figure 33 le cadre 23 et les noeuds-objets correspondants occuper une nouvelle position, et à la figure 34 l'effet de la nouvelle valeur de H sur la rugosité. Les figures 35, 36 et 37 présentent des variantes d'interfaces 10. Un sélecteur 60 2D/3D est ajouté, afin de sélectionner une valeur de n. Une échelle de temps ( timeline ) est également ajoutée, afin d'affecter une valeur de temps à tout Allego/anim_fr2.1 paramètre susceptible de dépendre ou d'évoluer en fonction du temps. Ces interfaces ainsi modifiées peuvent être utiles afin de permettre de travailler avec différents types de shaders . Les figures 36 et 37 illustrent des modifications de paramètres similaires aux modifications effectuées aux figures 33 et 34. La figure 38 illustre un exemple d'utilisation de cartes procédurales, dans lequel différentes cartes sont combinées afin de générer une représentation virtuelle d'un matériau complexe tel qu'un mur constitué de pierres de différentes tailles, de différentes formes et de différentes textures. La figure 39 présente un exemple d'interface de travail selon l'invention utilisée pour travailler une carte procédurale d'animation. Dans la fenêtre de présentation, une carte procédurale 50 comportant un spectre fréquentiel est affichée. Ce spectre permet de paramétrer l'animation du ou des objets concernés. Par exemple, les hautes fréquences peuvent être destinées à générer des tremblements de membres d'un personnage, tels que les yeux, les doigts, etc. Les basses fréquences peuvent servir à contrôler des mouvements plus lents tels que de légers mouvements d'oscillations avant-arrière et/ou gauche-droite que l'on rencontre habituellement lorsqu'un personnage conserve une position debout pendant un certain temps. Dans le cas où ils sont associés à des personnages, ces mouvements induits permettent d'améliorer le réalisme de la scène présentée, puisque des personnages réels présentent normalement de tels comportements. Le graphique présenté sous le graphe des fréquences représente un spectre de Fourrier du graphe du haut. II illustre, dans la portion de gauche, les basses fréquences, et dans la portion de droite, les hautes fréquences. Ce graphe montre bien que les comportements d'échelles sont différents selon les gammes de fréquences. Selon une autre variante de réalisation, la présente invention peut également être mise en oeuvre en tant de plug-in pour un produit ou dispositif ou logiciel existant. Les exemples et modes de réalisation sont uniquement présentés à des fins illustratives et à titre d'exemples non limitatifs. D'autres exemples ou modes de réalisation peuvent être déclinés sans sortir du cadre de la présente invention. Les revendications qui suivent englobent de telles modifications. Allego/anim_fr2.1 I 2888376
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Procédé pour générer une carte procédurale (50) d'animation d'objets virtuels à structure en arbre (40) comportant une pluralité d'étages (43), chacun avec au moins un noeud (41) auquel est associé au moins un paramètre, comportant les étapes consistant à :-considérer les données d'au moins un objet virtuel sur lequel la carte procédurale (50) agira de façon à produire ladite animation ;-définir les paramètres de l'animation ;-introduire les paramètres de la carte d'animation dans un outil de génération de cartes procédurales (10) ;-traiter lesdits paramètres à l'aide dudit outil, de façon à générer ladite carte d'animation de sorte que la carte ait une structure en arbre (40). L'invention prévoit par ailleurs un outil de génération et/ou de modification pour la mise en oeuvre dudit procédé.
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1. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale (50) d'animation d'objets virtuels à structure en arbre (40) comportant une pluralité d'étages (43), chacun avec au moins un noeud (41) auquel est associé au moins un paramètre, comportant les étapes consistant à : - considérer les données d'au moins un objet virtuel sur lequel la carte procédurale (50) agira de façon à produire ladite animation; -en fonction de ces données, définir les paramètres de l'animation et introduire les paramètres de la carte d'animation dans un outil de génération de cartes procédurales (10) ; - traiter lesdits paramètres à l'aide dudit outil, de façon à générer ladite carte d'animation de sorte que la carte ait une structure en arbre (40) ; -transmettre ladite carte à un outil de gestion d'animation; associer les paramètres de ladite carte à ceux gérant l'animation de l'objet virtuel; -interpréter les paramètres de ladite carte; - modifier les paramètres d'animation de l'objet virtuel en fonction de cette interprétation. 2. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale d'animation d'objet virtuel selon la 1, dans laquelle ladite carte est modifiable localement. 3. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale de modélisation de scène selon l'une des 1 ou 2, comportant par ailleurs, avant l'étape consistant à définir la valeurs des paramètres, l'étape consistant à transmettre à l'outil de génération de cartes procédurales au moins un des paramètres de l'objet virtuel. 4. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale de modélisation de scène selon l'une des 1 ou 2, comportant par ailleurs, avant Allego/anim_fr2.2 s 2888376 20 l'étape consistant à définir la valeurs des paramètres, l'étape consistant à transmettre à l'outil de génération de cartes procédurales au moins un des paramètres de la scène de base dans laquelle l'objet virtuel évolue. 5. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale d'animation d'objet virtuel selon l'une des 1 à 4, comportant les étapes consistant à. - fournir un outil de sélection de noeud (20), permettant la sélection d'au moins un noeud (41; 51) d'un étage; -sélectionner au moins un noeud (41; 51) ; - fournir un outil de modification de paramètre (30) permettant la modification d'au moins un paramètre du ou des noeuds sélectionnés; sélectionner au moins un paramètre dudit noeud à modifier; - modifier ledit paramètre (31, 32, 33, 34, 35a, 35b, 36) ; -traiter lesdits paramètres, y compris le paramètre modifié, de façon à générer ladite carte modifiée. 6. Procédé pour générer ou modifier une carte procédurale d'animation d'objet virtuel selon la 5, comportant par ailleurs une étape de sélection d'un étage; puis la sélection d'au moins un noeud de cet étage pour modification d'au moins un paramètre de ce noeud. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans laquelle la carte est susceptible d'être représentée par une équation du type: jcut 2" F (21 x k) k) j=0 k + jmax E > 2.1"2 F (21 x k) , k) Allego/anim_fr2. 2 jcut +1 k dans laquelle la carte résultante a une structure en arbre (Tp) - F est une fonction (ou morphlette) Rn --*R -x est un scalaire du type (xi, x2, x ); - Tp représente un arbre (40) pourvu d'un paramètre d'intermittence (p), comportant des noeuds (j, k), dans lesquels -j indique l'étage (43) sélectionné, parmi un nombre total d'étages potentiels jmax (j e (0, 1, 2, jmax) et jcut représente la fréquence de transition; -k est un vecteur de déplacement pour chaque noeud N de type (ki, k2 -H représente une valeur de paramètre de Hurst, avec H1 correspondant aux basses fréquences, et H2 correspondant aux hautes fréquences; - représente un nombre aléatoire. 8. Procédé selon la 7, dans laquelle les paramètres modifiables sont sélectionnés dans la liste comprenant: une morphlette F, le nombre maximum d'étages (jmax), la fréquence de transition (jcut), les paramètres H1 et H2, un nombre aléatoire (g), un paramètre d'intermittence (p). 9. Procédé selon l'une des 7 ou 8, dans laquelle la somme est une somme généralisée. 10. Procédé selon l'une des précédentes, dans laquelle les paramètres sont affectés de façon récursive aux noeuds enfants des noeuds sélectionnés. 11. Procédé l'une des précédentes, dans laquelle la carte est dépendante du temps. 12.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales (10) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 11, permettant la Allego/anim_fr2.2 génération ou la modification de cartes procédurales (50) de modélisation de scènes à structure en arbre (40), comportant une pluralité d'étages (43), chacun avec au moins un noeud auquel est associé au moins un paramètre, comprenant: -une unité d'entrée (30) de paramètres (31, 32, 33, 34, 35a, 35b, 36) de cartes, pour recevoir des paramètres prédéfinis de cartes procédurales prenant en compte les données d'au moins un objet modèle sur lequel la carte procédurale agira afin de modéliser une scène; - une unité de traitement destinée à traiter lesdits paramètres, de façon à générer ladite carte de modélisation de scène, de sorte que la carte ait une structure en arbre; - des instructions de mise en oeuvre, pour assurer le fonctionnement de l'outil et notamment de l'unité de traitement; -une sortie, permettant de transmettre les cartes produites. 13.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales (10) selon la 12 comprenant par ailleurs: - un outil de sélection de noeuds (20) permettant la sélection d'au moins un noeud d'un étage; -un outil de sélection et de modification de paramètres de cartes (30), pour d'une part sélectionner un paramètre à modifier, et d'autre part permettre l'entrée de la nouvelle valeur du paramètre (31, 32, 33, 34, 35a, 35b, 36) ; - une unité de traitement destinée à traiter lesdits paramètres de façon à générer ladite carte de modélisation de scène modifiée; -des instructions de mise en oeuvre, pour assurer le fonctionnement de l'outil et notamment de l'unité de traitement; - une sortie, permettant de transmettre la carte modifiée. 14.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales selon la 12 ou 13, dans lequel l'outil de sélection de noeuds comporte une unité de sélection de profondeur (26), permettant de sélectionner l'étendue de la modification à réaliser sur l'arbre. Allego/anim_fr2.2 15. Outil de génération ou de modification de cartes procédurales selon l'une des 12 à 14, dans lequel l'outil de sélection de noeuds comporte un cadre mobile (23) de localisation de noeud-objet (51). 16.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales selon la 15, dans lequel ledit cadre (23) est commandé par un curseur (21, 24) directement depuis l'interface de travail. 17.Outil de génération ou de modification de cartes procédurales selon l'une des 12 à 16 dans lequel l'outil comporte un sélecteur (80) de fréquence de transition (jcut) entre les hautes et basses fréquences. Allego/anim_r2.2
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G
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G06
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G06T 11/00,G06T 17/00
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FR2895219
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A1
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SIEGE POUR MACHINE A SOUS
| 20,070,629 |
L'invention concerne le domaine des sièges pour machine à sous. Ces machines se trouvent dans les casinos et sont utilisées par des joueurs de différentes tailles et poids. Les amateurs de tels jeux sont amenés à rester parfois un temps très long devant les machines à sous. Par ailleurs les dimensions de ces machines et la position du pupitre de jeu, voire de leur manette de lancement de la partie, nécessitent une adaptation de la hauteur des sièges. 15 De tels sièges comprennent généralement un socle posé sur le sol et sur lequel se fixe l'extrémité inférieure d'un pied qui s'élève verticalement pour soutenir par son autre extrémité une assise susceptible de pivoter de 360 autour d'un axe vertical. 20 Habituellement, les joueurs utilisent la machine située en face de leurs sièges, mais ils se tournent fréquemment pour converser avec des convives et/ou utiliser les machines adjacentes. Les sièges pour machines à sous sont généralement pourvus de moyens 25 permettant de pivoter l'assise par rapport au socle de telle sorte que le joueur n'est pas à tourner son dos pour pouvoir actionner les machines à sous se trouvant sur les côtés. Cependant, à chaque phase de jeu, le joueur doit tendre son bras pour atteindre 30 le pupitre de jeu ou saisir la manette de lancement de la partie. Or, ce mouvement génère une fatigue importante du joueur au niveau du bras et du dos. I0 2 Les sièges traditionnels sont généralement pourvus d'un dossier et, parfois, de deux accoudoirs disposés en parallèles de chaque côté de l'assise. Cependant, de tels sièges ne conviennent pas à une station assise de longue 5 durée. Par ailleurs ils ne sont pas adaptés à différents gabarits de personnes ou portant de lourds vêtements ni aux personnes encombrées par divers accessoires comme par exemple des bagages tels que des sacs. lo La présente invention à pour but de résoudre les problèmes techniques et notamment ergonomiques posés par les sièges traditionnels. Ce but est atteint au moyen d'un siège caractérisé en ce que l'assise est pourvue d'une série d'au moins deux dossiers adjacents de même hauteur dont 15 les bords supérieurs respectifs forment des accoudoirs et dont les plans des dossiers situés aux extrémités de la série sont perpendiculaires entre eux. Selon une caractéristique avantageuse, l'assise du siège est pourvue d'une série de deux dossiers. 20 Selon une autre caractéristique, la série de dossiers présente une symétrie par rapport au plan médian de l'assise. Selon une variante, le fond de l'assise forme un polygone à quatre cotés. Selon encore une autre caractéristique, chaque dossier est constitué d'une paroi libre flexible. 25 De préférence, le fond de l'assise est raccordé aux dossiers par des zones de liaison élastiques. Selon une variante spécifique, le fond de l'assise et les dossiers ne forment qu'une seule pièce. Selon une caractéristique particulière du siège de l'invention, une échancrure 30 sépare au moins la partie supérieure des dossiers. Avantageusement, au moins l'un des dossiers est pourvu sur son bord supérieur d'un créneau permettant de retenir la lanière d'un accessoire. 30 3 Selon encore d'autres caractéristiques, il est prévu que les moyens de piétement comprennent un socle posé sur le sol et sur lequel se fixe l'extrémité d'un pied soutenant par son autre extrémité l'assise. Avantageusement, le pied est pourvu d'un repose-pied. Selon une première variante, le pied est raccordé au socle par une liaison permettant une rotation de 360 . Selon une variante complémentaire, le pied est raccordé au socle par une liaison permettant une translation selon au moins un axe. De préférence, le socle comprend un capot délimitant un logement pour un io dispositif électromécanique. Selon un mode de réalisation spécifique, le pied est réglable verticalement en étant constitué de deux profilés tubulaires emboîtés l'un dans l'autre de manière télescopique. Selon une autre variante, un dispositif d'éclairage est placé sous l'assise et/ou 15 sur le socle pour faciliter le repérage du siège dans l'obscurité. Le siège de l'invention offre aux joueurs, à la fois un confort de longue durée et une stabilité, quels que soient leur corpulence et leur habillement. Ce siège présente en outre un aspect esthétique très attractif et se révèle 20 particulièrement ergonomique et très compact. Les capacités de déplacement de l'assise tant en rotation qu'en translation permettent une adaptation du siège à des machines de dimensions différentes et favorise des temps de jeux plus longs sans fatigue excessive. 25 D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 représente une vue de face en perspective d'un mode de réalisation du siège selon l'invention, - la figure 2 représente une vue dorsale en perspective du siège de la figure 1, - la figure 3 représente une vue de détail du pied du siège avec son socle, 4 - la figure 4 présente une vue de plusieurs sièges selon l'invention, disposés face à des machines à sous. Comme représenté à la figure 1, le siège selon l'invention comporte un socle 3 posé et fixé au sol et sur lequel est raccordée l'extrémité inférieure du pied 2 du siège qui s'élève verticalement pour soutenir par son extrémité supérieure une assise 1. Pour la suite de la description, un axe perpendiculaire au sol est qualifié de io vertical , un axe parallèle au sol est qualifié de horizontal . Le socle 3 comprend une plaque inférieure 31 reposant sur le sol et un capot 32 recouvrant ladite plaque en délimitant un volume intercalaire dans lequel est logé un dispositif électromécanique (non représenté) équipé notamment de 15 moteurs permettant d'assurer la rotation et le déplacement longitudinal de l'assise 1. Le cas échéant, la plaque 31 sera immobilisée par ancrage ou vissage dans l'embase de la machine à sous. 20 Selon une variante, le dispositif électromécanique pourra être commandé à distance au moyen d'une télécommande fixe ou amovible; éventuellement associée à la structure de l'assise 1 (comme représenté sous forme d'une touche de commande 15 sur la figure 1) ou à la machine de jeu. 25 Le pied 2 du siège est pourvu d'un repose-pied 21 constitué ici d'une barre curviligne reliée à la paroi latérale du pied par des entretoises curvilignes 22 comme représenté sur la figure 3 où l'assise n'est pas représentée. Le pied 2 est constitué de deux profilés tubulaires 2a, 2b emboîtés l'un dans l'autre de manière télescopique. La partie supérieure du profilé inférieur 2a est 30 ici emmanchée de manière coulissante à l'intérieur de la partie inférieure du profilé supérieure 2b. Le siège peut aussi comprendre un dispositif de réglage de la position verticale de l'assise 1. Ce réglage peut être assuré par le moyen de moteurs électriques également disposés dans le socle 3 et/ou de vérins logés dans le pied télescopique 2. Les deux profilés 2a, 2b présentent une section généralement en L avec un alésage central dans lequel est logée la tige d'un vérin. 5 L'extrémité basse du profilé inférieur 2a est pourvue d'une bague de calage 33 dont le diamètre est légèrement inférieur à la largeur d'une lumière 34 ménagée sur le capot 32 au droit du pied 2, de façon à former une glissière. Cette glissière fonctionne éventuellement en coopération avec des rails latéraux et un chariot (non représentés), permettant à la fois la translation et la rotation de lo l'assise 1 autour de l'axe vertical du pied. L'assise 1 se compose d'un fond horizontal 10 et de dossiers verticaux 11. L'assise peut être composée de plusieurs pièces solidarisées entre elles par des moyens mécaniques ou ne former qu'un élément unique en étant, par exemple 15 moulé d'une seule pièce. Le fond 10 peut comporter un rembourrage ou être constitué d'une simple paroi. L'assise 1 est pourvue d'une série d'au moins deux dossiers adjacents 11 de même hauteur dont les bords supérieurs respectifs forment des accoudoirs et 20 dont les plans des dossiers situés aux extrémités de la série sont perpendiculaires entre eux. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures, la série comporte deux dossiers 11 a, 11 b. L'assise 1 comporte un plan de symétrie qui passe par l'intersection des plans 25 des deux dossiers 11 a et 11 b et qui est confondu avec le plan médian du fond 10 de l'assise 1, matérialisé sur la figure 1 par l'axe X. Dans le mode de réalisation représenté, le fond 10 de l'assise est constitué d'un polygone à quatre côtés dont un des angles fait saillie dans le plan de symétrie (axe X) de façon à assurer le calage des jambes. 30 Les côtés 10c, 10d situés de part et d'autre de cet angle forment les bords libres de l'assise 1. Les autres côtés 10a, 10b forment des zones de liaisons avec les dossiers 11 a et 11 b. Selon une variante non représentée, le bord libre du fond de l'assise peut être formé d'une portion de disque. 6 Chaque dossier 11a, 11b est constitué d'une paroi libre flexible. À cet effet, les parties supérieures des dossiers 11a, 11b sont mécaniquement disjointes en étant séparées par une échancrure 12 d'axe X, située à l'intersection des plans des dossiers 11 a, 11 b et s'étendant du bord supérieur des dossiers jusqu'à leur zone de liaison 10a, 10b avec le fond 10. L'échancrure 12 coopère avec les zones de liaison 10a, 10b qui présentent une élasticité suffisante pour autoriser un léger basculement des dossiers 11 a, 11 b, vers l'arrière et autour de leur axe longitudinal respectif en étant rappelés vers leur position verticale. La mémoire de forme du matériau constitutif des dossiers io 11 ainsi que le profil des zones de liaison 10a, 10b, assurent l'effet ressort. Dans le mode de réalisation représenté, la hauteur de l'échancrure 12 est d'environ deux tiers de la hauteur des dossiers. Selon une variante, non représentée, un voile ou un soufflet destiné à recouvrir 15 l'échancrure 12 et réalisé, par exemple, en tissu sera attaché, collé ou cousu aux dossiers 11. Comme représenté sur la figure 2, l'échancrure 12 se prolonge, à l'arrière des dossiers et vers le bas, par une spatule 12a de profil concave qui favorise le 20 basculement des dossiers. Comme représenté sur les figures 1 et 2, le bord supérieur de chaque dossier comporte un créneau 13 destiné à recevoir la lanière d'un accessoire du joueur telle que la sangle ou la poignée d'un bagage (sac à main, sac à dos, ...). 25 Si un joueur, souhaite actionner une machine à sous se trouvant en face du siège avec son bras, il peut faire pivoter le siège de telle sorte que son dos soit soutenu par un dossier et son bras soutenu par l'accoudoir de l'autre dossier. Ainsi, selon ce premier axe horizontal, le joueur peut ergonomiquement 30 actionner la machine sans fatigue au moyen de son bras. Si le même joueur souhaite ensuite actionner la machine à sous par son autre bras, par exemple pour actionner une machine se trouvant sur le côté opposé, alors il peut faire pivoter le siège de 90 de telle sorte que le dossier qui lui 7 servait d'accoudoir lui serve désormais de dossier et que l'autre dossier lui serve d'accoudoir. Ainsi, selon ce deuxième axe décalé de 90 par rapport au premier axe horizontal, le joueur peut actionner la machine par son autre bras. Dans le cas où un joueur souhaiterait adopter une position assise axiale, il peut alors tourner le siège de 45 de façon à faire reposer son dos sur les deux dossiers à la fois et, le cas échéant, en ne posant ses bras que sur la partie terminale des accoudoirs. Ses jambes sont alors calées de part et d'autre de l'angle saillant du fond 10 et io cette troisième position assise est orientée selon un axe décalé de 45 par rapport au premier axe horizontal. Afin que la concentration du joueur ne soit pas troublée après avoir pivoté le siège de 90 , il est important que l'environnement général du siège ne soit pas 15 modifié. Dans ce but, les dossiers peuvent êtres identiques entre eux ou présenter une symétrie par rapport au plan médian des deux dossiers 11 a, 11 b. Ainsi, lorsque le joueur souhaite poser son bras droit ou gauche sur l'accoudoir, il trouvera ce dernier toujours à la même hauteur. 20 Selon un mode de réalisation particulier, les accoudoirs peuvent être réalisés en coiffant la partie supérieure d'au moins l'un des dossiers par une enveloppe ou capot de protection 14, par exemple en métal, qui permet de prévenir ou de retarder les phénomènes d'usure notamment au niveau des créneaux 13. 25 Les salles de jeux sont souvent éclairées par des lumières tamisées et/ou de couleurs afin de créer une ambiance conviviale propice au jeu. Dans un souci de sécurité et/ou de valorisation de l'espace de jeu, il est important que les joueurs repèrent facilement les sièges dans la semi-obscurité afin d'éviter des heurts ou des chutes lorsqu'ils se déplacent ou lorsqu'ils s'installent sur les 30 sièges. Afin de prévenir de tels incidents, les sièges sont équipés d'un dispositif d'éclairage placé sous l'assise et/ou sur ou dans le socle pour faciliter leur repérage par les joueurs
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L'invention concerne un siège comprenant des moyens de piétement soutenant une assise (1) avec un fond (10) et susceptible de pivoter sur un angle de 360 degree autour d'un axe vertical, caractérisé en ce que l'assise est pourvue d'une série d'au moins deux dossiers (11) adjacents de même hauteur dont les bords supérieurs respectifs forment des accoudoirs et dont le plan des dossiers situés aux extrémités de la série sont perpendiculaires entre eux.
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1. Siège comprenant des moyens de piétement soutenant une assise (1) avec un fond (10) et susceptible de pivoter sur un angle de 360 autour d'un axe vertical, caractérisé en ce que l'assise est pourvue d'une série d'au moins deux dossiers (11) adjacents de même hauteur dont les bords supérieurs respectifs forment des accoudoirs et dont les plans des dossiers situés aux extrémités de la série sont perpendiculaires entre eux. 2. Siège selon la 1 caractérisé en ce que son assise (1) est pourvue d'une série de deux dossiers (11a, 11b). 3. Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la série de dossiers présente une symétrie par rapport au plan médian de l'assise (1). 4. Siège selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le 1s fond (10) de l'assise forme un polygone à quatre cotés. 5. Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que chaque dossier est constitué d'une paroi libre flexible. 6. Siège selon l'une des précédentes caractérisé en ce le fond (10) de l'assise est raccordé aux dossiers (11a, 11b) par des zones de 20 liaison élastiques (10a, 10b). 7. Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le fond (10) de l'assise et les dossiers (11) ne forment qu'une seule pièce. 8. Siège selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'une 25 échancrure (12) sépare au moins la partie supérieure des dossiers (11). 9. Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'au moins un des dossiers (11) est pourvu sur son bord supérieur d'un créneau (13) permettant de retenir la lanière d'un accessoire. 10. Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé 30 en ce que les moyens de piétement comprennent un socle (3) posé sur le sol sur lequel se fixe l'extrémité d'un pied (2) soutenant par son autre extrémité l'assise (1). 11 Siège selon la 10 caractérisé en ce que le pied (2) est pourvu d'un repose-pied (21). 9 12. Siège selon la 10 ou 11 caractérisé en ce que le pied (2) est raccordé au socle (3) par une liaison permettant une rotation de 360 . 13. Siège selon l'une des 10 à 12 caractérisé en ce que le pied (2) est raccordé au socle (3) par une liaison permettant une translation selon au moins un axe. 14. Siège selon l'une des 10 à 13 caractérisé en ce que le socle (3) comprend un capot (32) délimitant un logement pour un dispositif électromécanique. 15. Siège selon les 10 à 14 caractérisé en ce que le pied (2) est ~o réglable verticalement en étant constitué de deux profilés tubulaires (2a, 2b) emboîtés l'un dans l'autre de manière télescopique. 16. Siège selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce qu'un dispositif d'éclairage est placé sous l'assise (1) et/ou sur le socle (3) pour faciliter son repérage dans l'obscurité.
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A
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A47
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A47C
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A47C 7,A47C 1,A47C 3
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A47C 7/40,A47C 1/00,A47C 3/00,A47C 3/18,A47C 7/54
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FR2887974
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A1
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COLLECTEUR POUR ECHANGEUR DE CHALEUR, PROCEDE POUR SA FABRICATION ET ECHANGEUR DE CHALEUR AINSI OBTENU
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L'invention se rapporte au domaine des échangeurs de chaleur, notamment pour les véhicules automobiles. Elle concerne plus particulièrement un collecteur pour échangeur de chaleur, du type comprenant une paroi tubulaire ayant au moins une extrémité fermée par un organe d'obturation. De tels collecteurs, appelés aussi "collecteurs tubulaires", sont utilisés pour réaliser différents types d'échangeurs de chaleur, notamment pour les véhicules automobiles. Généralement, un tel échangeur comprend deux collecteurs dont les axes sont parallèles et dans les parois tubulaires desquelles débouchent respectivement les extrémités des tubes d'un faisceau d'échange de chaleur. Pour cela, les parois tubulaires respectives des collecteurs comportent des ouvertures, encore appelées fentes, dans lesquelles débouchent des extrémités respectives des tubes du faisceau. Il est connu notamment de former dans chacune des parois tubulaires une série de fentes allongées et alignées dans lesquelles sont reçues les extrémités des tubes du faisceau. Il est connu aussi d'utiliser des tubes plats, c'est-à-dire présentant une section transversale généralement rectangulaire, et de torsader les deux extrémités de chaque tube de manière que ces derniers présentent une section courante généralement perpendiculaire à la direction des extrémités torsadées reçues dans les collecteurs. Dans le domaine des véhicules automobiles, de tels échangeurs de chaleur sont utilisés essentiellement pour la circulation d'un fluide réfrigérant. Lorsque le fluide réfrigérant subit un changement de phase, un tel échangeur de chaleur constitue un condenseur. Dans le cas où le fluide réfrigérant reste dans le même état, c'est-à-dire sans changement de phase, comme c'est le cas avec des fluides du type CO2, l'échangeur de chaleur est alors appelé "refroidisseur de gaz" (en anglais: gas cooler). La paroi tubulaire d'un tel collecteur peut être réalisée soit en une seule partie, soit encore en deux parties assemblées, la ou chaque partie étant le plus souvent obtenue par extrusion d'un alliage métallique, en particulier d'un alliage à base d'aluminium. Le plus souvent les composants de l'échangeur sont assemblés au préalable, puis brasés ensemble en une seule opération par passage dans un four de brasage. Dans tous les cas, il se pose le problème de réaliser la fermeture de la paroi tubulaire à chacune de ses extrémités au moyen d'un organe d'obturation. Différentes solutions ont été proposées jusqu'à présent. Une solution connue consiste à réaliser une cloison qui est introduite radialement dans une fente de la paroi tubulaire puis assemblée à cette dernière par brasage. Cette liaison par brasage est obtenue le plus souvent lors du brasage des différents composants de l'échangeur de chaleur. Une autre solution, proposée dans la publication de brevet US 2003/3155109 consiste à utiliser un bouchon d'obturation serti avec insertion d'un joint annulaire d'étanchéité. D'autres solutions connues (par exemple EP 0 825 404), qui s'apparentent à la première solution précitée, consistent à introduire transversalement une cloison dans une fente transversale de la paroi tubulaire, cette dernière étant réalisée le plus souvent d'une seule pièce. Une autre solution, connue d'après DE 43 39 952, qui s'applique principalement aux parois tubulaires en deux parties, consiste à disposer entre les deux parties, avant assemblage, une cloison transversale. Encore une autre solution, connue d'après EP 0 514 248, consiste à introduire une cloison dans la paroi tubulaire et à déformer cette paroi tubulaire pour réaliser un blocage mécanique de la cloison. Une autre solution, connue d'après EP 0 860 676, consiste à placer un bouchon d'extrémité sur le contour extérieur de la boîte collectrice. Toutes ces solutions connues nécessitent un grand nombre 30 d'opérations et sont donc délicates et coûteuses à réaliser. L'invention a notamment pour but de surmonter les inconvénients précités. Elle propose en conséquence un collecteur pour échangeur de chaleur, du type défini en introduction, dans lequel la paroi tubulaire comporte une fente d'extrémité traversant la paroi tubulaire dans une direction sensiblement radiale et pouvant déboucher sur une face d'extrémité de la paroi tubulaire, tandis que l'organe d'obturation est réalisée sous la forme d'un disque engagé dans l'ouverture axiale de la paroi tubulaire et pourvu d'un prolongement sensiblement radial engagé dans la fente d'extrémité, une liaison par brasage étant réalisée entre l'organe d'obturation et la paroi tubulaire. Ainsi, la paroi tubulaire comporte une fente d'extrémité, que l'on peut qualifier de fente débouchante, qui reçoit un prolongement de l'organe d'obturation en forme de disque. Il en résulte que l'organe d'obturation peut être engagé axialement dans l'ouverture axiale de la paroi tubulaire. Lors de ce mouvement d'introduction, l'organe d'obturation proprement dit, que l'on peut qualifier de disque ou de pastille, vient obturer l'ouverture axiale de la paroi tubulaire, tandis que le prolongement vient se loger dans la fente d'extrémité. Il en résulte que l'organe d'obturation est convenablement mis en place, un maintien mécanique provisoire étant ainsi assuré, préalablement au brasage de l'organe d'obturation avec la paroi tubulaire. L'organe d'obturation est suffisamment épais et présente un diamètre externe suffisamment proche du diamètre interne de la paroi tubulaire pour ne pas s'arc-bouter dans la paroi tubulaire lors de sa mise en place. De préférence, le prolongement de l'organe d'obturation comporte une face externe affleurant sensiblement à l'extérieur de la paroi tubulaire. Il est avantageux que cette face externe comporte un poinçonnage favorisant ainsi un serrage du prolongement dans le fente d'extrémité. Ceci permet d'assurer un meilleur maintien provisoire dans la paroi tubulaire et de plaquer une tranche de l'organe d'obturation contre le diamètre interne de la paroi tubulaire pour favoriser le brasage et l'étanchéité. Dans une réalisation préférentielle, la fente d'extrémité fait partie d'une série de fentes allongées et alignées servant chacune à la réception d'une extrémité torsadée d'un tube d'échange de chaleur, cette fente d'extrémité résultant d'une découpe transversale de la paroi du collecteur dans la région d'une des fentes de la série. Autrement dit, il suffit de découper transversalement la paroi tubulaire, dans la région d'une des fentes de la série, pour former ainsi une fente débouchante constituant la fente d'extrémité. Cette caractéristique est particulièrement avantageuse car elle permet de réaliser des éléments tubulaires de grande longueur avec une série de fentes alignées et de découper ensuite des tronçons, la découpe s'effectuant à chaque fois au travers d'une fente de la série, pour former une paroi tubulaire selon l'invention. Les fentes de la série peuvent être formées directement dans la paroi du collecteur ou bien, en variante, elles peuvent être formées dans un insert allongé introduit entre deux lèvres parallèles de la paroi tubulaire, cette paroi tubulaire ayant ainsi une section en forme d'anneau ouvert. L'organe d'obturation peut être réalisé seul. Il peut être avantageux aussi de l'intégrer à une joue latérale. Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, la paroi tubulaire du collecteur est réalisée d'une seule pièce par extrusion. Bien entendu, il est envisageable aussi de réaliser un 15 collecteur en deux parties assemblées l'une à l'autre. Dans l'invention, il est avantageux que l'organe d'obturation et la paroi tubulaire aient des épaisseurs sensiblement égales. Sous un autre aspect, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un collecteur tubulaire pour un échangeur de chaleur tel que défini précédemment, ce procédé comprenant les opérations suivantes. a) préparer un collecteur ayant une paroi tubulaire ayant au moins une extrémité délimitant une ouverture axiale, et munie d'une fente d'extrémité traversant la paroi tubulaire dans une direction sensiblement radiale et débouchant sur une face d'extrémité de la paroi; b) préparer un organe d'obturation réalisé sous la forme d'un disque de dimension adaptée à l'ouverture axiale de la paroi tubulaire et pourvu d'un prolongement sensiblement radial; c) engager l'organe d'obturation dans l'ouverture axiale de la paroi tubulaire de sorte que son prolongement soit engagé dans la fente d'extrémité pour assurer un maintien provisoire de l'organe d'obturation; et d) réaliser une liaison par brasage entre une tranche de l'organe d'obturation et la paroi tubulaire du collecteur. 10 Dans une forme de réalisation préférentielle du procédé, la paroi tubulaire du collecteur comprend une série de fentes allongées et alignées servant chacune à la réception d'une extrémité torsadée d'un tube d'échange de chaleur, et l'opération a) comprend la réalisation d'une découpe transversale de la paroi tubulaire du collecteur dans la région d'une des fentes de la série de manière à former la fente d'extrémité. Il est avantageux que l'opération c) comprenne une opération supplémentaire consistant à poinçonner une face externe du prolongement de manière à favoriser un serrage dudit prolongement dans la fente d'extrémité. Sous un autre aspect, l'invention concerne un échangeur de chaleur comprenant au moins deux collecteurs tels que définis précédemment ou pouvant être obtenus par le procédé ci-dessus, ainsi qu'un faisceau de tube d'échangeur de chaleur monté entre deux collecteurs. Les tubes d'échange de chaleur comportent avantageusement des extrémités torsadées reçues dans des fentes allongées des collecteurs. Dans une réalisation avantageuse, l'échangeur de chaleur comprend en outre au moins une joue latérale reliant des extrémités respectives des deux collecteurs et à laquelle sont intégrés deux organes d'obturation. Dans la description qui suit, faite à titre d'exemples, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue partielle de côté, avec arrachements partiels, d'un échangeur de chaleur selon l'invention; - la figure 2 est une vue d'extrémité, à échelle agrandie, 15 de l'un des collecteurs de l'échangeur de chaleur de la figure 1; - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2 - la figure 4 est une vue partielle de côté de l'extrémité d'un collecteur; la figure 5 est une vue analogue à la figure 1 dans une 25 variante de réalisation où les deux organes d'obturation sont intégrés à une joue d'extrémité ; - les figures 6 à 8 montrent différentes phases successives de mise en place d'un organe d'obturation dans le cas où la paroi tubulaire du collecteur comporte une série de fentes alignées; - les figures 9 et 10 illustrent deux phases successives de mise en place d'un organe d'obturation dans le cas où les fentes alignées sont réalisées dans un insert placé au préalable dans la paroi tubulaire, cette dernière ayant la forme d'une section ouverte; - la figure 11 montre une paroi tubulaire munie d'une série de fentes alignées, avant découpe de la paroi; et - la figure 12 est une vue analogue à la figure 11 après découpe de la paroi dans la région d'une des fentes pour former une fente d'extrémité. On se réfère d'abord à la figure 1 qui montre un échangeur de chaleur 10 formé de deux collecteurs 12 entre lesquelles est disposé un faisceau formé de tubes plats 14 et d'intercalaires ondulées 16 disposés entre les corps des tubes. Les collecteurs 12 sont généralement identiques et comprennent chacun une paroi tubulaire 18, ici une paroi cylindrique de section circulaire réalisée d'une seule pièce, avantageusement par extrusion. Cette paroi est avantageusement réalisée en aluminium ou en alliage d'aluminium. A chacune de ses extrémités, la paroi tubulaire 18 d'un collecteur 12 est fermée par un organe d'obturation 20 introduit dans la direction axiale dans une ouverture axiale 22 de la paroi tubulaire (figures 1 à 3). Dans l'exemple de réalisation, la paroi tubulaire 18 comporte une série de fentes allongées 24 qui sont avantageusement obtenues par crevage de la paroi tubulaire, une fois celle-ci réalisée par extrusion. Ces fentes allongées s'étendent dans la direction axiale de la paroi tubulaire, c'est-à-dire dans la direction des génératrices de cette dernière. Comme on peut le voir sur la figure 1, les tubes plats 14 ont des extrémités torsadées 26 qui sont obtenues par rotation d'environ 90 en sorte que les extrémités torsadées puissent être introduites dans les fentes 24 et que les corps des tubes opposent le moins de résistance possible au passage d'un flux de gaz, par exemple d'un flux d'air, balayant le faisceau formé par les tubes et les intercalaires ondulés. Comme on le voit sur les figures 1 à 4, la paroi tubulaire 18 de chaque collecteur comporte une fente d'extrémité 28 qui, dans l'exemple de réalisation, résulte de la découpe de la paroi tubulaire suivant un plan transversal P (figure 3) coupant l'une des fentes 24 de la série. La fente ainsi découpée peut être qualifiée de fente débouchante dans la mesure où elle traverse la paroi tubulaire de part en part, dans une direction radiale, et qu'elle débouche sur une face d'extrémité 30 coïncidant avec le plan P précité. L'organe d'obturation 20 est réalisé sous la forme d'un disque, encore appelé "pastille", de forme adaptée à celle de l'ouverture axiale 22 pour pouvoir y être logé axialement comme montré par les figures 1 à 3. La tranche du disque vient alors en contact avec la face interne de la paroi tubulaire 18 pour fermer l'ouverture axiale 22. L'organe d'obturation est muni d'un prolongement 32 sensiblement radial propre à être engagé dans la fente d'extrémité 28 pour assurer un maintien provisoire de l'organe d'obturation dans la paroi tubulaire avant leur liaison définitive par brasage. Une fois cette introduction effectuée, il est avantageux, comme montré à la figure 4, de réaliser un poinçonnage 34, au moyen d'un poinçon ou d'un pointeau (non représenté), pour faire fluer la matière du prolongement et provoquer une action de serrage. Ce poinçonnage 34 est réalisé sur une face externe 36 du prolongement qui affleure sensiblement à l'extérieur de la paroi tubulaire comme on le voit plus particulièrement sur les figures 3 et 4. Dans la forme de réalisation des figures 1 à 4, chacun des organes d'obturation 20 est réalisé de façon indépendante. Cela signifie que l'on met en place un organe d'obturation à l'une au moins des extrémités, de préférence aux deux extrémités, de chacun des collecteurs 12. Dans une variante de réalisation, comme représenté à la figure 5, les deux organes d'obturation 20 des collecteurs 12 sont intégrés à une joue latérale 38, c'est-à-dire à un élément formant traverse reliant les deux collecteurs. On comprendra que, dans ces conditions, aussi bien dans la forme de réalisation des figures 1 à 4, que dans celle de la figure 5, les différents composants de l'échangeur de chaleur peuvent être assemblés mécaniquement puis assemblés définitivement par brasage, et cela au cours d'une même opération. Comme on le voit sur la figure 3, l'organe d'obturation 20 présente une épaisseur El qui est sensiblement égale à l'épaisseur E2 de la paroi tubulaire. Cela permet au collecteur ainsi obtenu de résister à des pressions données d'un fluide traversant l'échangeur de chaleur. Comme déjà indiqué, ce fluide peut être un fluide réfrigérant à changement de phase, dans le cas où l'échangeur de chaleur est un condenseur. Il peut aussi s'agir d'un fluide dit "super-critique" qui reste principalement en phase gazeuse, par exemple d'un fluide du type CO2. Dans ce dernier cas, le fluide circule à des pressions particulièrement élevées et les parois du collecteur doivent pouvoir résister à ces pressions élevées. En particulier, les épaisseurs El et E2 peuvent être comprises entre 1 et 4 mm. L'échangeur de chaleur au lieu de s'appeler condenseur, s'appelle alors refroidisseur de gaz. Comme on peut le voir sur la figure 5, dans cette application particulière, la joue latérale 38 possède une 20 épaisseur E3 plus faible, par exemple de 1 mm. On se réfère maintenant aux figures 6 à 8 qui montrent schématiquement trois opérations successives de mise en place d'un organe d'obturation. Dans le cas des figures 6 à 8, les fentes allongées 24 sont réalisées directement dans la paroi tubulaire. La fente d'extrémité 28 résulte de la découpe de la paroi tubulaire dans la région de l'une des fentes. La figure 6 montre la paroi tubulaire du collecteur et l'organe d'obturation avant assemblage. La figure 7 montre l'ensemble après assemblage. On voit que l'organe d'obturation est logé dans l'ouverture axiale de la paroi tubulaire et que son prolongement est introduit dans la fente d'extrémité. Dans une opération ultérieure, comme montré à la figure 8, un poinçonnage est réalisé sur la face externe 36 du prolongement au moyen d'un outil de poinçonnage 40 tel qu'un poinçon ou un pointeau pour faire fluer la matière du prolongement et réaliser un serrage provisoire, avant assemblage définitif par brasage. Les figures 9 et 10 montrent des opérations analogues dans le cas où les fentes allongées 24, au lieu d'être formées directement dans la paroi tubulaire, sont formées dans un insert 42 en forme de bande, qui est logé entre deux lèvres parallèles 44 de la paroi tubulaire, cette dernière ayant une coupe en forme d'anneau ouvert. La figure 11 montre une paroi tubulaire dans laquelle ont été formées, par exemple par crevage, poinçonnage ou usinage, une série de fentes allongée 24 de forme générale rectangulaire. Un tel élément tubulaire peut être réalisé en grande longueur par extrusion, les fentes étant ensuite réalisées avantageusement par crevage, poinçonnage ou usinage. Il suffit ensuite de découper cet élément tubulaire en tronçon pour former des parois tubulaires. On s'arrange à chaque fois pour découper l'élément tubulaire au moyen d'une scie 46 dans une région de l'une des fentes 24 de la série. Ainsi, après découpe, on produit une fente d'extrémité 28 comme le montre la figure 12. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment à titre d'exemple. Ainsi, la fente d'extrémité n'est pas obligatoirement obtenue par découpe d'une fente faisant partie d'une série de fentes allongées. Elle peut être réalisée de manière séparée. Egalement, bien que la paroi tubulaire puisse être réalisée en une seule partie, elle pourrait aussi en variante être obtenue par l'assemblage de deux éléments formant des demi-coquilles. Dans le cas où l'échangeur de chaleur est utilisé pour constituer un condenseur ou un refroidisseur de gaz, les tubes du faisceau sont de préférence réalisés avec plusieurs canaux, par exemple par extrusion
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L'invention concerne un collecteur (12) pour échangeur de chaleur comprenant une paroi tubulaire (18) ayant au moins une extrémité délimitant une ouverture axiale (22) fermée par un organe d'obturation (20). La paroi tubulaire (18) comporte une fente d'extrémité (28) débouchant sur une face d'extrémité (30) de la paroi tubulaire, et l'organe d'obturation (20) est réalisé sous la forme d'un disque engagé dans l'ouverture axiale et pourvu d'un prolongement (32) sensiblement radial engagé dans la fente d'extrémité (28) pour assurer un maintien provisoire avant brasage. Application notamment aux échangeurs de chaleur pour véhicules automobiles.
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Revendications 1. Collecteur pour échangeur de chaleur, comprenant une paroi tubulaire (18) ayant au moins une extrémité délimitant une ouverture axiale (22), fermée par un organe d'obturation (20), caractérisé en ce que la paroi tubulaire (18) du collecteur (12) comporte une fente d'extrémité (28) traversant la paroi tubulaire dans une direction sensiblement radiale et en ce que l'organe d'obturation (20) est réalisé sous la forme d'un disque engagé dans l'ouverture axiale (22) de la paroi tubulaire et pourvu d'un prolongement (32) sensiblement radial engagé dans la fente d'extrémité (28), une liaison par brasage étant réalisée entre l'organe d'obturation et la paroi tubulaire. 2. Collecteur selon la 1, caractérisé en ce que le prolongement (32) de l'organe d'obturation (20) comporte une face externe (36) affleurant sensiblement à l'extérieur de la paroi tubulaire (18). 3. Collecteur selon la 2, caractérisé en ce que la face externe (36) du prolongement (32) comporte un poinçonnage (34) favorisant un serrage dudit prolongement dans la fente d'extrémité (28). 4. Collecteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la fente d'extrémité (28) fait partie d'une série de fentes allongées et alignées (24) servant chacune à la réception d'une extrémité torsadée (26) d'un tube d'échange de chaleur (14) et résulte d'une découpe transversale de la paroi tubulaire dans la région d'une des fentes de la série. 2887974 16 5. Collecteur selon la 4, caractérisé en ce que les fentes (24) de la série de fentes sont formées directement dans la paroi tubulaire (18) du collecteur. 6. Collecteur selon la 4, caractérisé en ce que les fentes (24) de la série de fentes sont formées dans un insert allongé (42) introduit entre deux lèvres parallèles (44) de la paroi tubulaire. 7. Collecteur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'organe d'obturation (20) est intégré à une joue latérale (38). 8. Collecteur selon l'une des 1 à 7, 15 caractérisé en ce que la paroi tubulaire (18) du collecteur est réalisé d'une seule pièce par extrusion. 9. Collecteur selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'organe d'obturation (20) et la paroi tubulaire (18) ont des épaisseurs sensiblement égales. 10. Procédé de fabrication d'un collecteur tubulaire pour échangeur de chaleur selon l'une des 1 à 9, 25 caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes: a) préparer un collecteur (12) ayant une paroi tubulaire (18) ayant au moins une extrémité délimitant une ouverture axiale (22) et munie d'une fente d'extrémité (28) traversant la paroi tubulaire dans une direction sensiblement radiale et débouchant sur une face d'extrémité (30) de la paroi tubulaire; 2887974 17 b) préparer un organe d'obturation (20) réalisé sous la forme d'un disque de dimension adaptée à l'ouverture axiale (22) de la paroi tubulaire et pourvu d'un prolongement (32) sensiblement radiale; c) engager l'organe d'obturation (20) dans l'ouverture axiale (22) de la paroi tubulaire de sorte que son prolongement (32) soit engagé dans la fente d'extrémité (28) pour assurer un maintien provisoire de l'organe d'obturation; et d) réaliser une liaison par brasage entre une tranche de l'organe d'obturation et la paroi tubulaire du collecteur. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la paroi tubulaire (18) comprend une série de fentes allongées et alignées (24) servant chacune à la réception d'une extrémité torsadée (26) d'un tube d'échange de chaleur (14), et en ce que l'opération a) comprend la réalisation d'une découpe transversale de la paroi tubulaire dans la région d'une des fentes de manière à former la fente d'extrémité (28). 12. Procédé selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que l'opération c) comprend une opération supplémentaire consistant à poinçonner une face externe (36) du prolongement (32) de manière à favoriser un serrage dudit prolongement dans la fente d'extrémité (28). 13. Echangeur de chaleur comprenant au moins deux collecteurs (12) selon l'une des 1 à 9 ou pouvant être obtenus par le procédé de l'une des 2887974 18 10 à 12, et un faisceau de tubes d'échange de chaleur (14) montés entre deux collecteurs. 14. Echangeur de chaleur selon la 13, caractérisé en ce que les tubes d'échange de chaleur (14) ont des extrémités torsadées (26) reçues dans des fentes allongées et alignées (24) des collecteurs. 15. Echangeur de chaleur selon l'une des 13 et 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une joue latérale (38) reliant les extrémités respectives des deux collecteurs et à laquelle sont intégrés deux organes d'obturation (20). 20 25
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F
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F28,F25
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F28F,F25B,F28D
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F28F 9,F25B 39,F28D 1,F28F 1,F28F 21
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F28F 9/18,F25B 39/04,F28D 1/053,F28F 1/02,F28F 21/08
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FR2897768
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A1
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PROCEDE D'EVALUATION DE L'ECLAT DU TEINT.
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La présente invention concerne l'évaluation de l'éclat du teint et ses applications. Le brevet européen EP 0 655 221 Bl divulgue un appareil permettant de déterminer la couleur interne de la peau. Les demandes de brevet européen EP 1 277 436 Al et EP 1 277 437 Al divulguent des dispositifs pouvant être utiles pour évaluer des caractéristiques liées à l'éclat du teint. L'invention vise, entre autres, à proposer une méthode permettant de déterminer de manière relativement précise et reproductible l'éclat du teint. L'invention a ainsi pour objet, selon l'un de ses aspects, un d'un sujet, comportant les étapes consistant à : i. déterminer au moins une première donnée colorimétrique relative au niveau de saturation d'au moins une teinte d'au moins une portion de peau du sujet, ii. déterminer au moins une seconde donnée relative à au moins une première caractéristique non tinctoriale de la portion de peau du sujet, et iii. déterminer l'éclat du teint en fonction au moins de la première donnée et de la seconde donnée. Le terme donnée ne doit pas être compris limitativement et englobe tout type d'information, par exemple une ou plusieurs valeurs numériques et/ou un ou plusieurs signaux numériques et/ou analogiques. L'invention repose sur la constatation que la combinaison d'au moins une première donnée relative au niveau de saturation d'au moins une teinte et d'une deuxième donnée relative à au moins une caractéristique non tinctoriale de la peau peut renseigner sur l'éclat du teint. De préférence, on détermine au moins une troisième donnée relative à au moins une deuxième caractéristique non tinctoriale de la portion de peau du sujet, la deuxième caractéristique étant différente de la première. De préférence encore, on détermine au moins une quatrième donnée relative à au moins une troisième caractéristique non tinctoriale de la portion de peau du sujet, la troisième caractéristique étant différente des deuxième et troisième. Les première, deuxième et troisième caractéristiques non tinctoriales sont avantageusement choisies parmi la transparence, la luminosité et l'homogénéité de la peau. Les première, deuxième, troisième et quatrième données peuvent être évaluées de manière instrumentalisée ou non. L'évaluation peut se faire à l'aide d'un expert au moins, notamment d'une pluralité d'experts. Teintes La première donnée colorimétrique peut être relative au niveau de saturation d'au moins deux teintes distinctes d'au moins une portion de peau du sujet, mieux d'au moins trois teintes distinctes. Ces teintes peuvent être choisies parmi le rose clair, le beige et le vert olive. Avantageusement, la première donnée est relative aux niveaux de saturation d'au moins la teinte rose clair, la teinte vert olive et la teinte beige. Les teintes sont caractérisées par les valeurs suivantes L*a*b* (données à 15 % près). OLIVE BEIGE ROSE CLAIR 0/0 saturation L* a* b* L* a* b* L* a* b* 100 68,89 -1,42 17,55 80,63 +5,08 +19,92 84,67 13,34 5,74 90 71,09 -1,72 15,94 81,85 +4,80 +17,95 85,69 12,03 5,12 80 73,65 -1,6 15,02 83,90 +4,26 +16,61 86,76 10,58 4,92 70 76,22 -2,39 13,22 85,33 +4,80 +14,04 87,73 9,79 4,28 60 79,26 -2,85 12 86,93 +4,25 +12,37 89,29 8,37 3,78 50 82.16' -1,71 10,42 88,61 +2,23 +11,03 90,34 6,74 4,22 40 85,92 -1,39 9 89,77 +1,45 +9,40 91,40 4,8 4,21 30 88,79 -1,38 - 7,56 91, 44 +0,90 +8,78 92.6C) 3,03 3,09 20 91,19 -1,6 7,11 93,30 +0,23 +7,08 93,97 1,5 3,54 10 .93.76 -1,01 5,48 94,69 -0,56 +5,22 95,2 7 0,24 2,95 A partir des niveaux de saturation des teintes beige et vert olive, un score dit de joli teint peut être calculé.15 Ce score est par exemple calculé par une combinaison linéaire des niveaux de saturation de la teinte beige et de la teinte vert olive, selon la formule : Scoreioli teint = a ù b niveau_saturationvert olive + c niveau jaturationbeige où a, b et c sont des constantes positives. A partir du niveau de saturation de la teinte rose clair, un score dit de fraîcheur peut être calculé. Ce score est par exemple calculé selon la formule : Scorefraîc1 eur = niveau saturation,-ose clair La première donnée peut être déterminée par observation visuelle de la peau du sujet et comparaison avec une échelle de teintes, l'évaluation étant alors par exemple effectuée par au moins un expert ou panel d'experts. En variante ou additionnellement, la première donnée colorimétrique peut être déterminée de façon automatique par analyse d'image, de préférence après calibration colorimétrique. De préférence, l'évaluation, lorsqu'elle est effectuée par au moins un expert, s'effectue dans une ambiance prédéfinie, notamment une atmosphère climatisée et avec un éclairage diffus. Transparence La transparence est définie comme le fait de pouvoir apercevoir les veinules à travers la peau. Une transparence élevée se rencontre pour des peaux très fines. La transparence peut être mesurée sur des zones spécifiques du visage telles que le front, les tempes, la paupière inférieure et/ou l'ovale du visage. Une peau très transparente peut présenter la transparence d'un papier calque ou d'une peau de bébé. Une peau non transparente est plus épaisse et ne permet pas de voir les veinules sous-jacentes. La transparence est par exemple quantifiée par un nombre niveautransparence compris entre 0 et 100, cette dernière valeur correspondant à une transparence maximale. La transparence peut être évaluée par au moins un expert entraîné. La transparence peut encore être évaluée par analyse d'image ou, en variante, éventuellement au moyen d'un atlas comportant plusieurs images représentatives de différents degrés de transparence. Luminosité La luminosité est définie comme l'intensité des accroches de lumière sur les zones saillantes du visage telles que les pommettes, le front, le nez et I[e menton. La luminosité peut être évaluée par au moins un expert entraîné pour effectuer cette évaluation. La luminosité peut encore être mesurée par analyse d'image ou autres méthodes instrumentales, par exemple en quantifiant la réflexion spéculaire de la lumière sur certaines zones sur l'image. La luminosité est par exemple quantifiée par un nombre niveauluminosité compris 10 entre 0 et 100, cette dernière valeur correspondant à une luminosité maximale. Homogénéité de la peau L'homogénéité de la peau correspond à l'uniformité de couleur et de texture de la peau. L'uniformité de couleur peut être évaluée par au moins un expert ou par 15 analyse d'image, par exemple en analysant la distribution de l'intensité et de la couleur de la lumière réfléchie. Une peau de couleur uniforme ne présente pas de tâches ni de rougeurs. L'uniformité de texture correspond à un grain de peau plus ou moins régulier. L'homogénéité de la peau est par exemple quantifiée par un nombre 20 niveauhomogénéité compris entre 0 et 100, cette dernière valeur correspondant à une peau très homogène, n'ayant pas de défaut et présentant un grain de peau très régulier. Score de texture A partir des scores de transparence, de luminosité et d'homogénéité, un score dit de texture peut être calculé, par exemple avec la formule suivante : 25 Scoretexture=a nlveauluminosité + N niveauhomogénéité + 'y niveautransparence où a, fi et y sont des constantes positives. On peut avoir a > 6 > y. Score d'éclat du teint Un score d'éclat du teint peut être calculé par exemple à partir de différents 30 scores déterminés à partir des première, seconde, troisième et éventuellement quatrième données. Les scores Scoretexture, Score~ot; teint et Scorefraîcheur peuvent être respectivement portés sur trois axes d'un repère orthonormé, définissant les sommets d'un triangle. Cela peut permettre de créer une représentation renseignant rapidement sur l'éclat du teint. Une telle représentation de l'éclat du teint peut être utilisée pour mettre en évidence l'effet d'un traitement sur l'éclat du teint. L'incidence du traitement peut notamment être déterminée par comparaison des triangles respectivement associés à l'éclat du teint avant et après traitement. Un score Scoreéciat teint peut être calculé comme étant l'aire du triangle dont les sommets ont respectivement pour coordonnées Scorefraîcheur, Scorejnii teint et Scoretexture. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé permettant de mettre en évidence l'efficacité d'un produit et/ou d'un traitement, comportant les étapes consistant à : - évaluer l'éclat du teint d'un sujet au moyen du procédé d'évaluation tel que défini plus haut, - effectuer le traitement, - évaluer l'éclat du teint après le traitement au moyen du procédé d'évaluation tel que défini plus haut. Le traitement peut être un traitement cosmétique comportant l'application d'un produit cosmétique, ou peut comporter la prise de compléments alimentaires. Le procédé peut comporter la fourniture au sujet d'un support comportant au moins une première information relative à l'éclat du teint avant traitement ainsi qu'au moins une deuxième information relative à l'éclat du teint après traitement, cette deuxième information faisant par exemple apparaître une variation d'un score d'éclat du teint avant et après le traitement. Le support peut comporter au moins une information relative aux première, deuxième, troisième et éventuellement quatrième données ayant servi à déterminer l'éclat du teint. Le support peut par exemple comporter une reproduction d'une échelle de teintes et des repères matérialisant le niveau de saturation de chaque teinte. Le support peut encore comporter une échelle de luminosité et un repère matérialisant un score de luminosité. Le support peut également comporter une échelle de transparence et/ou une échelle d'homogénéité de peau et des repères matérialisant des scores de transparence et d'homogénéité. Le support peut comporter, le cas échéant, une représentation de l'éclat du teint 5 sous la forme d'un triangle dont les sommets ont respectivement pour coordonnées Scorefraîcheur, Scoretexture et Scorejoli teint tels que définis précédemment. Le support peut être un document imprimé ou un support informatique, le sujet procédant lui-même à la visualisation du contenu du support, à domicile par exemple. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de 10 prescription d'un produit et:/ou d'un traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à : i. évaluer l'éclat du teint d'un sujet par la mise en oeuvre du procédé tel que défini plus haut, ii. prescrire au sujet au moins un produit et/ou traitement en fonction de 15 l'évaluation faite en i). La prescription peut être accompagnée par l'envoi ou la remise au sujet d'un échantillon du produit, voire du produit. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un produit, par exemple cosmétique, dont le conditionnement comporte au moins une information relative 20 à une efficacité ou incidence du produit sur l'éclat du teint, par exemple mise en évidence par un procédé d'évaluation tel que défini plus haut. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé pour promouvoir la vente d'un produit cosmétique ou le suivi d'un traitement, consistant à faire état d'une incidence sur l'éclat du teint dudit produit ou traitement, mise en évidence par 25 un procédé d'évaluation tel que défini plus haut. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est un schéma en blocs illustrant différentes étapes d'un exemple 30 de procédé selon l'invention, - la figure 2 est un exemple de représentation de scores pouvant être calculés au cours de l'évaluation, -la figure 3 est un schéma en blocs d'un exemple de système pouvant être utilisé pour la mise en oeuvre du procédé d'évaluation, - les figures 4 et 5 sont des vues analogues à la figure 1, illustrant d'autres exemples de mise en oeuvre de l'invention, - les figures 6 et 7 sont des exemples de représentation des effets d'un traitement sur l'éclat du teint, - la figure 8 représente une échelle de teintes pouvant être utilisée pour l'évaluation des teintes, - la figure 9 est un exemple de support pouvant être utilisé pour la promotion d'un produit ou traitement et/ou remis à un sujet faisant l'objet d'une évaluation, - la figure 10 est un exemple de conditionnement comportant une information relative à l'éclat du teint. La figure 1 représente différentes étapes d'un exemple de procédé d'évaluation de l'éclat du teint selon l'invention. Ce procédé peut comporter, dans une étape 10, l'acquisition d'une première donnée concernant le niveau de saturation d'au moins une teinte d'au moins une portion de la peau du sujet, notamment du visage, et de préférence le niveau de saturation de plusieurs teintes qui sont dans l'exemple considéré le rose clair, le beige et le vert olive. La détermination du niveau de saturation peut s'effectuer au moyen d'un système d'évaluation des teintes 11, représenté schématiquement à la figure 3. Le système d'évaluation 11 comporte par exemple une échelle de teintes 12 telle que représentée à la figure 8, comportant plusieurs nuanciers correspondant respectivement aux différentes teintes et pour chaque nuancier des niveaux croissants de saturation de la teinte considérée. L'échelle 12 peut comporter des graduations 13 renseignant sur le niveau de saturation. Dans le cas où une échelle de teintes 12 telle que celle illustrée à la figure 8 est utilisée, l'évaluation peut s'effectuer dans une ambiance prédéfinie, par exemple dans une cabine climatisée et avec un éclairage adapté du sujet, notamment en éclairage diffus de type lumière du jour, par un ou plusieurs experts qui peuvent en ayant l'échelle de teintes sous les yeux et en observant le sujet, déterminer le niveau de saturation pour chacune des teintes. En variante ou additionnellement, l'évaluation des teintes peut s'effectuer au moyen d'un dispositif d'acquisition et d'analyse d'au moins une image numérique d'au moins une portion de la peau du sujet dans des conditions permettant une mesure colorimétrique. A l'issue de l'étape 10 peuvent être déterminées trois valeurs numériques comprises entre 0 et 100 par exemple, quantifiant respectivement les niveaux de saturation des différentes teintes. A partir de ces valeurs numériques au moins deux scores peuvent être calculés, à savoir par exemple : - un Scorefi31el,e11r égal au niveau de saturation de la teinte rose clair sur l'échelle de teintes, - un Scoreioli 1eint égal à : aûb niveausaturationvert olive + c niveau saturationbetge où a, b et c sont des constantes positives. Lorsque les niveaux de saturation varient de 0 à 100, on a par exemple a = 101,420 b = 0,46 c = 0,539 Le procédé peut comporter également une étape 20 d'acquisition d'une deuxième donnée relative à une caractéristique non tinctoriale de la peau, par exemple la transparence de celle-ci. Cette caractéristique peut être évaluée par au moins un expert entraîné et/ou avec un système 21 d'évaluation de la transparence, lequel repose par exemple sur une analyse d'image, la couleur des pixels étant analysée afin notamment de détecter la présence de veinules. A l'issue de l'étape 20, un score de transparence peut être déterminé. Le procédé comporte encore, dans l'exemple considéré, une étape 30 d'acquisition d'une troisième donnée, relative à la luminosité. Cette troisième donnée peut être déterminée par au moins un expert entraîné ou au moyen d'un système 31 d'évaluation de la luminosité. Le système d'évaluation 31 peut reposer sur une analyse d'image, afin notamment de détecter et éventuellement quantifier la présence de zones brillantes sur les parties saillantes du visage. Le procédé peut comporter également une étape 40 d'acquisition d'une quatrième donnée, relative à l'homogénéité de la peau. L'homogénéité de la peau peut être évaluée par au moins un expert ou par un système 41 d'évaluation de l'homogénéité de la peau, fondé par exemple sur une analyse d'image. Ainsi, à l'issue de l'étape 40, un score de texture peut être déterminé à l'étape 50 : Scoretexture = a niveauluminosité + N niveauhomogénéité+ 'y niveautransparence, où a, a et 'y sont des constantes positives. Lorsque les niveaux de luminosité, de transparence et d'homogénéité varient entre 0 et 100, on a par exemple a= 4,354 (3 = 3,768 -y= 1,856 Le calcul des différents scores peut s'effectuer par exemple grâce à une unité de traitement 80, laquelle peut être associée, le cas échéant, à des moyens d'affichage 81, à des moyens d'impression 82 et à un serveur 83. L'unité de traitement 80 comporte par exemple un microordinateur ou terminal portable, pouvant exécuter un programme de calcul de différents scores. Le cas échéant, l'unité de traitement 80 n'effectue qu'une partie des opérations, l'autre partie des opérations étant effectuée par le serveur 83. L'unité de traitement 80 peut par exemple servir d'interface à l'utilisateur pour entrer les données observées, lesquelles sont transmises au serveur 83 qui délivre en retour une information relative à l'éclat du teint. Le cas échéant, les systèmes d'évaluation des teintes, de la transparence, de la luminosité et de l'homogénéité de la peau peuvent être intégrés avec l'unité de traitement au sein d'un microordinateur ou d'un appareil spécifique. Le résultat de l'évaluation de l'éclat du teint peut être délivré à l'étape 60 à l'utilisateur sous diverses formes. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, un score représentatif de l'éclat du teint est déterminé comme étant l'aire d'un triangle dont les sommets ont respectivement pour coordonnées Scorefra,cheur, Scoreio1; teint et Scoretexture dans un repère orthonormé, comme illustré à la figure 2. L'éclat du teint peut ainsi être évalué à l'étape 70 par une valeur numérique mais, en variante, une information relative à l'éclat du teint peut être délivrée à l'utilisateur sous d'autres formes, par exemple un caractère alphanumérique ou un pictogramme ou autrement encore. Une fois l'éclat du teint déterminé, un traitement peut être prescrit dans une étape 100, comme illustré à la figure 4. Ce traitement peut par exemple consister à proposer au sujet un ou plusieurs produits de maquillage et/ou de soin, voire un ou plusieurs compléments alimentaires et/ou un ou plusieurs traitements tels que des massages. La détermination de l'éclat du teint peut encore être utile pour déterminer l'efficacité d'un traitement, comme illustré à la figure 5. Dans ce cas, dans une première étape 110, l'éclat du teint est déterminé, puis un traitement est effectué à une étape 120 et l'éclat du teint déterminé à nouveau à l'étape 130. La comparaison des résultats à l'étape 140 permet de mettre en évidence un effet du traitement. Celui-ci peut être un traitement cosmétique ou dermatologique, tel qu'un maquillage ou l'application d'un produit de soin ou d'un médicament. La comparaison des résultats peut s'effectuer par exemple en représentant les triangles correspondant respectivement à l'éclat du teint évalué avant traitement et après traitement, comme illustré à la figure 6. Ces illustrations peuvent servir, le cas échéant, de support pour la promotion d'un produit ou d'un traitement. Il est encore possible, comme illustré à la figure 7, de faire apparaître l'évolution relative de chacun des scores et des triangles correspondants. On a représenté à la figure 9 un support 150 qui peut être utilisé par exemple pour la promotion d'un produit ou pour faire apparaître le résultat de l'évaluation concernant un sujet donné. Une photographie 151 du sujet, à différents intervalles de temps, peut figurer sur le support 150, ainsi que le résultat de l'évaluation des niveaux de saturation des teintes, par exemple en reproduisant l'échelle de teintes de la figure 8 et en matérialisant par des repères 152 les niveaux de saturation pour chacune des teintes. Les niveaux de luminosité, transparence, d'homogénéité et les scores intermédiaires 153 de joli teint, de texture et de fraîcheur peuvent être matérialisés par des repères 154 sur des échelles, pour chaque date d'évaluation ou en variante par des valeurs numériques. Un score d'éclat du teint 152 peut être indiqué ainsi éventuellement qu'une information 156 quantifiant l'évolution de l'éclat du teint par rapport à l'état initial et/ou une évaluation précédente. On a représenté à la figure 10 un produit cosmétique, dermatologique ou alimentaire dont le conditionnement 190 comporte au moins une information 191 relative à une variation d'éclat du teint susceptible d'être obtenue par l'utilisation du produit. Il peut s'agir par exemple d'une indication numérique concernant le score d'éclat du teint, obtenu sur un ou plusieurs sujets testés. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. En particulier, d'autres teintes que celles mentionnées peuvent être utilisées, par exemple selon l'éclairage auquel est exposé le sujet lors de l'évaluation. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
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La présente invention concerne un procédé d'évaluation de l'éclat du teint d'au moins une portion de peau d'un sujet, comportant les étapes consistant à :i. déterminer au moins une première donnée relative au niveau de saturation d'au moins une teinte de la portion de peau du sujet,ii. déterminer au moins une seconde donnée relative à au moins une première caractéristique non tinctoriale de la peau dudit sujet, etiii. déterminer l'éclat du teint en fonction au moins de la première donnée et de la seconde donnée.
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1. Procédé d'évaluation de l'éclat du teint d'au moins une portion de peau d'un sujet, comportant les étapes consistant à : i. déterminer au moins une première donnée relative au niveau de saturation d'au moins une teinte de la portion de peau du sujet, ii. déterminer au moins une seconde donnée relative à au moins une première caractéristique non tinctoriale de la peau dudit sujet, et iii. déterminer l'éclat du teint en fonction au moins de la première donnée et de 10 la seconde donnée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que la première donnée est relative au niveau de saturation d'au moins deux teintes distinctes de la portion de peau du sujet. 3. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que la première 15 donnée est relative au niveau de saturation d'au moins trois teintes distinctes d'au moins une portion de peau du sujet. 4. Procédé selon la 2 ou 3, caractérisé par le fait que les teintes sont choisies parmi le rose clair, le beige et le vert olive. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisé par le fait qu'on détermine au moins une troisième donnée relative à au moins une deuxième caractéristique non tinctoriale de la portion de peau du sujet. 6. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait qu'on détermine au moins une quatrième donnée relative à au moins une troisième caractéristique non tinctoriale de la portion de peau du sujet. 25 7. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que les première, deuxième et troisième caractéristiques non tinctoriales sont choisies parmi la transparence, la luminosité et l'homogénéité de la peau. 8. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il comprend l'étape consistant à mesurer la transparence sur l'un au moins du front, des 30 tempes et/ou de la paupière inférieure et/ou de l'ovale du visage. 9. Procédé selon la 7, caractérisé par le fait qu'il comprend l'étape consistant à mesurer la luminosité sur l'un au moins des pommettes, du front, du nez et/ou du menton. 10. Procédé selon la 6, caractérisé par le fait qu'il comprend 5 l'étape consistant à évaluer les première, deuxième, troisième et quatrième données de manière instrumentalisée. 11. Procédé selon la 6, caractérisé par le fait qu'il comprend l'étape consistant à évaluer les première, deuxième, troisième et quatrième données de manière non instrumentalisée. 10 12. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que l'étape d'évaluation se fait à l'aide d'un expert au moins. 13. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que la première donnée est déterminée de façon automatique par analyse d'image. 14. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que la première 15 donnée est déterminée par observation de la peau du sujet et comparaison avec une échelle de teintes. 15. Procédé selon la 4, dans lequel à partir des niveaux de saturation des teintes beige et vert olive, un score dit de joli teint est calculé. 16. Procédé selon la précédente, dans lequel le score de joli teint 20 est calculé par une combinaison linéaire des niveaux de saturation de la teinte beige et de la teinte vert olive, selon la formule : Scoreio1i teint = a ù b niveau_saturationvert olive + c niveau_saturationbeige où a, b et c sont des constantes positives. 17. Procédé selon la 4, dans lequel à partir du niveau de 25 saturation de la teinte rose clair, un score dit de fraîcheur est calculé. 18. Procédé selon la précédente, dans lequel le score est calculé selon la formule : Scorefraîcheur = niveau_saturationrose pâle 19. Procédé selon la 7, dans lequel à partir des niveaux de 30 transparence, de luminosité et d'homogénéité, un score dit de texture est calculé, selon la formule suivante : Scoretexture=a niveauluminosité + f3 niveauhomogénéité + y niVeaUtransparence 20. Procédé selon les 5 ou 6, dans lequel un score d'éclat du teint est calculé à partir de différents scores déterminés à partir des première, seconde, troisième et éventuellement quatrième données. 21. Procédé selon les 16, 18 et 19, dans lequel les scores Scoretexture, Scoreeoii teint et Scorefraîcheur sont respectivement portés sur trois axes d'un repère. 22. Procédé selon l'une des 16, 18 et 19, dans lequel un score Scoreéeiat teint est calculé comme étant l'aire du triangle dont les sommets ont respectivement pour coordonnées Scorefraîcheur, Scorejoii teint et Scoretexture• 23. Procédé permettant de mettre en évidence l'efficacité d'un produit et/ou d'un traitement cosmétique, comportant les étapes consistant à : -évaluer l'éclat du teint d'un sujet au moyen du procédé d'évaluation tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 22, - effectuer le traitement, - évaluer l'éclat du teint après le traitement au moyen dudit procédé d'évaluation. 24. Procédé selon la précédente, comportant la fourniture au sujet d'un support (150) comportant au moins une première information relative à l'éclat du teint avant traitement ainsi qu'au moins une deuxième information relative à l'éclat du teint après traitement. 25. Procédé selon l'une des 23 et 24, dans lequel le support comporte une représentation de l'éclat du teint sous la forme d'un triangle dont les sommets ont respectivement pour coordonnées Scorefraîcheur, Scoretexture et Scorejoii teint.
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A
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A61
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A61B
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A61B 5
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A61B 5/103
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FR2900110
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A1
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ENSEMBLE D'EQUIPEMENT INTERIEUR D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE DE REALISATION ASSOCIE
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La présente invention concerne un ensemble d'équipement intérieur d'un véhicule automobile, du type comprenant : - un élément de caisse présentant une surface intérieure ; - une pièce d'isolation phonique rapportée sur l'élément de caisse et comprenant : • une couche d'aspect ; • un insert rapporté sous la couche d'aspect et présentant une surface extérieure s'étendant en regard de la surface intérieure ; et • une couche de mousse interposée entre la surface intérieure et la surface extérieure ; la surface intérieure et la surface extérieure délimitant entre elles au moins une région d'étranglement de faible épaisseur et au moins une région adjacente d'épaisseur supérieure à la région d'étranglement. De tels ensembles comprennent une pièce d'isolation phonique destinée à être fixée par exemple sur le plancher du véhicule automobile dans la partie inférieure du tablier, afin de former un appui pour les pieds d'un occupant du véhicule. On connaît de FR-A-2 848 904 un ensemble d'équipement du type précité, comprenant une pièce d'isolation phonique fixée sur le plancher du véhicule. Cette pièce comprend un insert formé par une couche de masse lourde, et une couche de mousse interposée entre l'insert et le plancher du véhicule. La couche de mousse présente une région périphérique de faible épaisseur, et une région centrale d'épaisseur supérieure à la région d'étranglement. Un tel ensemble ne donne pas entière satisfaction en ce qui concerne l'isolation phonique. En effet, la densité de la mousse dans la région périphérique est plus élevée que dans la région centrale. Par suite, la région périphérique constitue une zone préférentielle de transmission du bruit vers l'habitacle, notamment par propagation solidienne. Un but de l'invention est donc de fournir un ensemble d'équipement intérieur de véhicule automobile comprenant une pièce d'isolation phonique présentant des régions de mousse de faibles épaisseurs, sans que les propriétés acoustiques de l'ensemble ne soient détériorées. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble du type précité, caractérisé en ce que la couche de mousse définit une cavité d'isolation débouchant en regard de la surface intérieure dans la ou dans chaque région d'étranglement. L'ensemble selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques :suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - l'insert présente une forme non plane ; - la cavité d'isolation est formée par une lame d'air présentant un fond délimité par la ou chaque région d'étranglement ; - la cavité d'isolation débouche en au moins un point situé en regard de la surface extérieure de l'insert ; et - la cavité d'isolation est périphérique et s'étend en regard d'un bord périphérique de l'insert. L'invention a en outre pour objet un procédé de réalisation d'un ensemble tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - insertion d'une préforme comprenant la couche d'aspect et l'insert rapporté sous la couche d'aspect, dans une cavité de moussage d'un moule ; - disposition d'une surface de fermeture du moule en regard de la surface extérieure, la surface de fermeture du moule présentant une forme sensiblement analogue à celle de la surface intérieure de l'élément de caisse ; - injection d'un matériau moussant dans la cavité de moussage, pour réaliser la couche de mousse comprenant la ou chaque région d'étranglement de faible épaisseur ; - formation d'une cavité d'isolation dans la ou dans chaque région d'étranglement ; et - fixation de la pièce d'isolation phonique sur l'élément de caisse. Le procédé selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - le moule comprend au moins une nervure qui fait saillie à partir de la surface de fermeture vers la surface intérieure de l'insert, le matériau moussant épousant la forme de la nervure lors du moussage, pour former la cavité d'isolation dans la ou dans chaque région d'étranglement ; et -avant l'étape de moussage, au moins un point de la nervure est disposé en contact avec l'insert. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue partielle en perspective de trois-quarts face d'un ensemble d'équipement intérieur selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue en coupe suivant le plan vertical II-II de la Figure 1 ; et - la Figure 3 est une vue analogue à la Figure 2 lors de la réalisation de la pièce d'isolation phonique de l'ensemble de la Figure 2. Dans tout ce qui suit, les orientations sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile. Ainsi, les termes supérieur , inférieur , avant , arrière , gauche , droit , intérieur , extérieur s'entendent par rapport au sens normal de circulation du véhicule et à la position d'un conducteur. L'ensemble 10 d'équipement intérieur représenté sur les Figures 1 et 2 est destiné à être placé à l'avant du véhicule, notamment dans la partie inférieure du tablier, afin de constituer une garniture de plancher pour le véhicule. La garniture est destinée à offrir un appui pour les pieds d'un utilisateur du véhicule. L'ensemble 10 comprend un élément de caisse 12 et une pièce d'isolation phonique 14 rapportée sur l'élément 12. La pièce d'isolation phonique 14 comporte une couche d'aspect 16, un insert 18 rapporté sous la couche d'aspect 16, et une couche de mousse 20 disposée entre l'élément de caisse 12 et la couche d'aspect 16. La couche de mousse 20 délimite une cavité périphérique 22 débouchant en regard de la surface intérieure de l'élément 12. La pièce d'isolation phonique 14 selon l'invention est réalisée dans un moule 24 représenté sur la figure 3. L'élément de caisse 12 définit une surface intérieure 26 concave sur laquelle est rapportée la pièce d'isolation phonique 14. La couche d'aspect 16 est réalisée à base de matériaux utilisés dans le domaine de l'habillage automobile, par exemple une masse lourde ou une masse lourde et moquette ou équivalent. Elle présente une région inférieure 28, une région supérieure 30, et une région intermédiaire 32 raccordant la région inférieure 28 à la région supérieure 30. Les régions 28, 30 s'étendent sensiblement parallèlement à la surface intérieure 26 de l'élément 12. La région intermédiaire 32 présente une forme galbée vers l'intérieur du véhicule. Elle définit ainsi une arête 34 transversale. La distance qui sépare l'arête 34 de la surface intérieure 26, prise perpendiculairement à la surface 26 est maximale. Cette distance est supérieure à la distance qui sépare la surface intérieure 26 de la région inférieure 28, ou à la distance qui sépare la surface intérieure 26 de la région supérieure 30. L'insert 18 est formé par un bloc 36 réalisé à base de matériaux utilisés dans le domaine de l'habillage automobile, par exemple en PSE ou en EPP ou en d'autres matières. Le bloc 36 est de forme complémentaire à la couche d'aspect 16 dans la région intermédiaire 32 et présente ainsi une forme non plane. L'insert 18 définit une surface intérieure 38 rapportée en dessous de la couche d'aspect 16 dans la région intermédiaire 32, et une surface extérieure 40 s'étendant en regard de la surface intérieure 26 de l'élément de caisse 12. La surface intérieure 38 du bloc 36 est de forme complémentaire à la couche d'aspect 16. La surface extérieure 40 du bloc 36 s'étend sensiblement parallèlement à la surface intérieure 38. La couche de mousse 20 est interposée d'une part, entre la région inférieure 28 de la couche d'aspect 16 et la surface intérieure 26, et d'autre part, entre la région supérieure 30 de la couche d'aspect 16 et la surface intérieure 26. La couche de !mousse 20 s'étend également entre la surface extérieure 40 du bloc 36 et la surface intérieure 26 de l'élément de caisse 12. La couche de mousse 20 est appliquée au contact de la surface intérieure 26 en regard de la région inférieure 28 et de la région supérieure 30 de la couche d'aspect 16. Elle est appliquée sous la région inférieure 28 et sous la région supérieure 30. La surface intérieure 26 et la surface extérieure 40 définissent dans la couche de mousse 20 une région périphérique 42 d'étranglement de faible épaisseur, et une région centrale 44, d'épaisseur supérieure à celle de la région périphérique 42. La densité de la mousse dans la région périphérique 42 est supérieure à la densité de la mousse dans la région centrale 44. La région périphérique 42 s'étend le long d'un bord périphérique du bloc 36, autour de la région centrale 44. Elle est appliquée sous la surface extérieure 40. La région centrale 44 est appliquée au contact de la surface intérieure 26 et sous la surface extérieure 40. La cavité d'isolation 22 est formée par une lame d'air périphérique 46 ménagée dans la région périphérique 42. l0 Dans l'exemple illustré par la figure 2, la lame d'air 46 est délimitée par un fond 48 défini dans la région périphérique 42 et s'étendant sensiblement parallèlement à la surface intérieure 26 de l'élément de caisse 12. La lame d'air 46 débouche en regard de la surface intérieure 26 sur toute la périphérie du bloc 36. Ainsi, la lame 46 isole la région périphérique 42 de l'élément de caisse 12. La 15 région périphérique 42 est donc située à l'écart de la surface intérieure 26. En outre, la lame d'air 46 débouche partiellement en regard de l'insert 18 à travers une pluralité de canaux 50 sensiblement cylindriques traversant la région périphérique 42. Comme illustré par la Figure 3, le moule 24 de réalisation de la pièce 20 d'isolation phonique 16 comprend un demi-moule 60 d'appui de la couche d'aspect 16, et un demi-moule 62 de fermeture, mobile par rapport au demi-moule 60 entre une position d'ouverture du moule 24, et une position de fermeture du moule 24 illustrée par la Figure 3, dans laquelle les demi-moules 60, 62 délimitent une cavité de moussage 64. 25 Le moule 24 comprend en outre des moyens 66 d'injection d'un matériau moussant dans la cavité 64 et une nervure périphérique 68 de formation de la lame d'air .46. Le demi-moule d'appui 60 définit une surface d'appui 70 délimitant partiellement la cavité de moussage 64 et de forme sensiblement 30 complémentaire à celle de la couche d'aspect 16. Le demi-moule de fermeture 62 délimite une surface 72 de fermeture de forme sensiblement identique à celle de la surface intérieure 26 de l'élément de caisse 12. La surface de fermeture 72 est située en regard de la surface d'appui 70. La nervure 68 présente une forme complémentaire à celle de la cavité 22. Elle présente une bande périphérique 76 qui fait saillie dans la cavité 64 par rapport à la surface de fermeture 72, et une pluralité de pions 78 de calage de l'insert 18 qui font saillie par rapport à la bande 76. Le procédé de réalisation de l'ensemble 10 d'équipement intérieur selon l'invention va maintenant être décrit. Ce procédé comprend une étape de réalisation de la pièce d'isolation phonique 14, et une étape de fixation de cette pièce 14 sur l'élément de caisse 12. Pour réaliser la pièce d'isolation phonique 14, une préforme 74 comprenant la couche d'aspect 16 et l'insert 18 rapporté sur la couche 16 est insérée dans le moule 24. La couche d'aspect 16 est disposée en appui sur la surface d'appui 70. Le moule 24 est alors fermé. Le demi-moule de fermeture 62 se déplace vers le demi-moule d'appui 60 jusqu'à ce que les pions de calage 78 entrent en contact avec l'insert 18 et maintiennent l'insert 18 en position dans la cavité 64. Puis, un liquide moussant est inséré dans la cavité 64 entre la surface de fermeture 72, la nervure 68, et la surface extérieure 40 du bloc 36. Le liquide moussant s'expanse et durcit, afin de former la couche de mousse 20, avec une région périphérique d'étranglement 42 située entre la bande 76 et un bord périphérique de l'insert 18, et une région centrale 44 d'épaisseur supérieure à celle de la région périphérique 42. La densité de la mousse dans la région périphérique 42 est supérieure à celle de la mousse dans la région centrale 44. La couche de mousse 20 dans la région périphérique épouse la forme de la nervure 68. L'espace occupé par la nervure 68 dans la cavité de moulage 64 forme après démoulage, la cavité d'isolation 22. Cette cavité 22 est ainsi réalisée directement dans le moule 24, sans étape de reprise de la pièce 14. La pièce d'isolation phonique 14 est alors démoulée et fixée sur l'élément de caisse 12 pour former l'ensemble 10 selon l'invention. Lors de l'utilisation du véhicule automobile, les vibrations engendrées par le moteur sont transmises à l'élément de caisse 12, ce qui peut constituer une source de bruit dans l'habitacle du véhicule. Toutefois, la pièce d'isolation phonique 14 réduit sensiblement ce bruit en absorbant les vibrations dans la région centrale 44 de la couche de mousse 20. En outre, l'élément de caisse 12 est isolé de l'insert 18 dans la région périphérique 42, dans laquelle les propriétés d'isolation phonique de la couche de mousse 20 sont diminuées. Ainsi, la transmission solidienne du bruit dans la région périphérique 42 est évitée, ce qui améliore les propriétés acoustiques de l'ensemble 10 selon l'invention
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Cet ensemble (10) comprend un élément de caisse (12) présentant une surface intérieure (26), et une pièce (14) d'isolation phonique rapportée sur l'élément de caisse (12). La pièce d'isolation phonique (14) comprend une couche d'aspect (16), et un insert (18) rapporté sous la couche d'aspect (16). L'insert (18) présente une surface extérieure (40) s'étendant en regard de la surface intérieure (26). La pièce (14) comporte une couche de mousse (20) interposée entre la surface intérieure (26) et la surface extérieure (40). Ces surfaces (26, 40) délimitent entre elles une région d'étranglement (42) de faible épaisseur, et une région adjacente (44) d'épaisseur supérieure à la région d'étranglement (42). La couche de mousse (20) définit une cavité d'isolation (22) débouchant en regard de la surface intérieure (26) dans la région d'étranglement (42).Application aux garnitures de planchers de véhicules automobiles.
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1. Ensemble (10) d'équipement intérieur d'un véhicule automobile, du type comprenant : - un élément de caisse (12) présentant une surface intérieure (26) ; - une pièce (14) d'isolation phonique rapportée sur l'élément de caisse (12) et comprenant : • une couche d'aspect (16) ; • un insert (18) rapporté sous la couche d'aspect (16) et présentant une surface extérieure (40) s'étendant en regard de la surface intérieure (26) ; et • une couche de mousse (20) interposée entre la surface intérieure (26) et la surface extérieure (40) ; la surface intérieure (26) et la surface extérieure (40) délimitant entre elles au moins une région d'étranglement (42) de faible épaisseur et au moins une région adjacente (44) d'épaisseur supérieure à la région d'étranglement (42), caractérisé en ce que la couche de mousse (20) définit une cavité (22) d'isolation débouchant en regard de la surface intérieure (26) dans la ou dans chaque région d'étranglement (42). 2. Ensemble (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'insert (18) présente une forme non plane. 3. Ensemble (10) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la cavité d'isolation (22) est formée par une lame d'air (46) présentant un fond (48) délimité par la ou chaque région d'étranglement (42). 4. Ensemble (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité d'isolation (22) débouche en au moins un point (50) situé en regard de la surface extérieure (40) de l'insert (18). 5. Ensemble (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cavité d'isolation (22) est périphérique et s'étend en regard d'un bord périphérique de l'insert (18). 6. Procédé de réalisation d'un ensemble d'équipement intérieur (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - insertion d'une préforme (74) comprenant la couche d'aspect (16) et l'insert (18) rapporté sous la couche d'aspect (16), dans une cavité de moussage (64) d'un moule (24) ;- disposition d'une surface de fermeture (72) du moule (24) en regard de la surface extérieure (40), la surface de fermeture du moule (72) présentant une forme sensiblement analogue à celle de la surface intérieure (26) de l'élément de caisse (12) ; - injection d'un matériau moussant dans la cavité de moussage (64), pour réaliser la couche de mousse (20) comprenant la ou chaque région d'étranglement (42) de faible épaisseur ; - formation d'une cavité d'isolation (22) dans la ou dans chaque région d'étranglement (42) ; et - fixation de la pièce d'isolation phonique (14) sur l'élément de caisse (12). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le moule (24) comprend au moins une nervure (68) qui fait saillie à partir de la surface de fermeture (72) vers la surface intérieure (40) de l'insert (18), le matériau moussant épousant la forme de la nervure (68) lors du moussage, pour former la cavité d'isolation (22) dans la ou dans chaque région d'étranglement (42). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'avant l'étape de moussage, au moins un point (78) de la nervure (68) est disposé en contact avec l'insert (18).
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B
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B60,B29
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B60R,B29C
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B60R 13,B29C 44
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B60R 13/08,B29C 44/12
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FR2901644
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A1
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PROCEDE DE REALISATION D'UNE TRAVERSEE FILAIRE HERMETIQUE DE CLOISON, ET TRAVERSEE OBTENUE
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sous vide par évaporation, ablation laser, pulvérisation cathodique, simulation spatiale...). A l'inverse, certaines technologies ne peuvent être mises en oeuvre qu'à haute pression. Dans les deux cas, l'environnement souhaité est reproduit à l'intérieur d'une enceinte. Les différents équipements présents au sein de l'enceinte (analyseurs de surface, sources de particules, robots, manipulateurs, évaporateurs, appareils de chauffage ou de refroidissement, appareils de mesure...) sont alimentés et contrôlés depuis l'extérieur de l'enceinte (à pression atmosphérique). Enfin, un engin spatial, destiné à évoluer dans des environnements proches du vide, renferme, au sein de compartiments hermétiques à pression atmosphérique, des équipements qu'il est parfois nécessaire de relier à d'autres équipements situés à l'extérieur du compartiment (et donc dans le vide). Les traversées hermétiques destinées à de telles applications (enceinte sous vide ou sous pression, engin spatial), aux conditions extrêmes, doivent présenter des taux de fuite de gaz particulièrement faibles. Par ailleurs, il existe principalement deux types de traversées de cloison : - les traversées à connecteurs, qui comprennent un connecteur destiné à être placé dans la lumière de la cloison et à être fixé hermétiquement sur ladite cloison, lequel connecteur forme, d'un côté au moins de la cloison, une prise de branchement sur laquelle peut être branchée la fiche terminale d'un câble conducteur ou d'un ensemble de câbles conducteurs, -les traversées dites traversées filaires, dans lesquelles les câbles conducteurs traversent "directement" la cloison, une telle traversée filaire comprenant un corps de traversée qui est destiné être placé dans la lumière de la cloison et à être fixé hermétiquement sur ladite cloison, et de part et d'autre duquel sortent un ou plusieurs câbles conducteurs, fixés à demeure audit corps de traversée. L'invention s'applique aux traversées de cloison filaires, qui présentent l'avantage de limiter le nombre de connexions intervenant sur le chemin du signal (alimentation ou signal d'information) électrique ou optique, et de réduire ainsi les risques de rupture ou de dégradation de ce signal. On connaît un procédé de réalisation d'une traversée filaire consistant à : - dénuder un câble conducteur de façon à en exposer le fil conducteur sur une petite longueur de celui-ci, - introduire le câble dans un boîtier formant l'enveloppe extérieure du corps de traversée et permettant le montage hermétique dudit corps dans la cloison, le câble étant positionné de telle sorte que la longueur de fil dénudé s'étende en totalité dans le boîtier, - couler une résine dans le boîtier de façon à combler le 10 volume entre le câble conducteur et la face interne du boîtier. Ce procédé conduit à l'obtention d'une traversée à câble unique. Aussi et surtout, ce procédé ne permet pas d'obtenir une traversée hermétique compatible avec une utilisation dans des applications extrêmes telles que les enceintes sous-vide ou sous pression et les engins spatiaux, où les 15 environnements gazeux que sépare la cloison présentent des pressions très différentes. En effet, les câbles conducteurs utilisés dans ces applications extrêmes possèdent généralement des gaines isolantes en Téflon , PTFE (polytétrafluoroéthylène), ETFE (polymère de tétrafluoroéthylène et d'éthylène), Capton ou similaire, sur lesquelles les résines connues adhèrent mal. Le gaz 20 parvient donc à s'infiltrer dans le corps de traversée le long de la gaine isolante du câble conducteur. Il se propage ensuite au sein du fil conducteur dénudé (les fils étant rarement massifs) ou entre le fil conducteur et la. résine durcie (dont l'adhérence au fil est insuffisante). US 6,213,101 décrit un procédé de réalisation d'une traversée 25 filaire étanche dans une cloison de réservoir de carburant d'un véhicule automobile. Le procédé consiste à reconstituer un câble électrique à partir de deux câbles dont les extrémités en contact, préalablement dénudées, sont soudées, puis à noyer, par surmoulage, un ou plusieurs câbles ainsi reconstitués dans une résine plastique résistante et étanche qui, une fois durcie, forme le corps de traversée. La soudure 30 réalise une barrière hermétique au sein du fil conducteur de chaque câble reconstitué. La traversée obtenue est décrite comme étant étanche aux vapeurs de carburant. Pourtant, la mise en oeuvre du procédé décrit pour la réalisation d'une traversée destinée à des applications extrêmes telles que les enceintes sous-vide ou sous pression et les engins spatiaux, ne conduit pas à l'obtention d'une traversée hermétique, c'est-à-dire étanche au gaz et notamment à l'air (avec des taux de fuite de gaz compatibles avec les applications visées). Ce résultat s'explique par au moins deux raisons : les vapeurs de carburant sont plus denses qu'un gaz tel que l'air, de sorte qu'une traversée étanche à de telles vapeurs n'est pas nécessairement 10 hermétique (étanche au gaz), - les câbles conducteurs usuellement utilisés dans le domaine de l'automobile (domaine d'application de US 6,213,101) présentent des gaines isolantes en PVC, sur lesquelles les résines connues adhèrent parfaitement ; le risque de pénétration des vapeurs de carburant dans le corps de traversée le long 15 des gaines isolantes des câbles de US 6, 213,101 est donc moindre (en comparaison du risque de pénétration d'un gaz ou de telles vapeurs le long d'une gaine en Téflon ). De surcroît, les inventeurs ont établi que, si la soudure permettait, sous certaines conditions, de bloquer une éventuelle fuite de gaz au sein 20 du fil conducteur de chaque câble reconstitué, il n'était pas certain qu'elle permette de bloquer la propagation d'une fuite de gaz le long du fil conducteur dénudé, entre la soudure et la résine. Les techniques usuelles de soudure engendrent en effet souvent la formation d'un dépôt de flux de soudure, qui ne permet pas de garantir une bonne adhérence de la résine sur la soudure. 25 Par ailleurs, la fabrication par surmoulage du corps de traversée en résine de US 6,213, 101 oblige à disposer les câbles reconstitués dans un même plan correspondant au plan de joint du moule (les moules utilisés dans les techniques de surmoulage étant en deux parties). Ce procédé rie permet donc pas de réaliser des traversées de cloison présentant une importante densité filaire (nombre 30 de câbles traversant une section transversale du corps de traversée, par unité de surface). US 2002/0153156 décrit un autre procédé de réalisation d'une traversée filaire étanche dans une cloison de réservoir de carburant d'un véhicule automobile. Ce procédé diffère de celui décrit dans US 6,213,101 en ce que chaque câble reconstitué est formé à partir de deux câbles conducteurs dont les extrémités en regard, préalablement dénudées, sont reliées par un élément de connexion monobloc. Chaque élément de connexion comprend deux portions d'extrémité, recevant chacune l'extrémité dénudée d'un fil conducteur, et une portion intermédiaire reliant les deux portions d'extrémité. A l'instar du procédé US 6,213,101, le procédé de US 2002/0153156 (qui utilise les mêmes techniques de surmoulage) ne permet pas de réaliser des traversées de cloison présentant une importante densité filaire. En revanche, ce procédé semble permettre d'obtenir une traversée hermétique, à condition toutefois d'utiliser des éléments de connexion (tel celui illustré à la figure 6 de US 2002/0153156) dont la portion intermédiaire présente une forme accidentée retenant plus encore la résine et délimitant, entre la résine et l'élément de connexion, un chemin tortueux limitant les risques de fuite de gaz. De tels éléments de connexion n'existent pas dans le commerce et doivent donc être conçus et fabriqués spécifiquement pour les applications exigeant une parfaite herméticité. En outre, les éléments de connexion décrits dans US 2002/0153156 sont adaptés chacun à un diamètre donné ùou à une faible gamme de diamètresù de fil conducteur. Finalement, pour chaque application, il convient de fabriquer un élément de connexion spécifique dans sa forme et ses dimensions. Cette contrainte grève considérablement les coûts de fabrication et complique la gestion des approvisionnements. L'invention vise à pallier ces inconvénients, en proposant un procédé de réalisation de traversée de cloison conduisant à l'obtention d'une traversée hermétique, et ce, à moindre coût et en utilisant des éléments courants et/ou standard et/ou normalisés, disponibles dans le commerce. Un autre objectif de l'invention est de proposer un procédé permettant de réaliser des traversées filaires de cloison ayant une grande densité filaire. Un autre objectif de l'invention est de proposer un procédé 5 simple de mise en oeuvre. L'invention concerne un procédé de réalisation d'une traversée filaire hermétique de cloison, dans lequel on forme au moins une ligne conductrice à partir de deux câbles conducteurs et d'un élément de connexion, chaque câble comprenant un fil conducteur et une gaine isolante périphérique, ladite ligne 10 conductrice étant formée en dénudant une extrémité de chaque câble de façon à exposer une extrémité du fil conducteur dudit câble et en reliant les extrémités dénudées desdits fils au moyen de l'élément de connexion. Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que : - on utilise un boîtier adapté pour pouvoir être monté, de 15 façon hermétique, dans une lumière de la cloison, lequel boîtier présente une face interne formant un conduit de passage des lignes conductrices (ou de la ligne conductrice si la traversée n'en comprend qu'une), ledit conduit étant délimité par deux ouvertures opposées ; -pour chaque ligne conductrice à former, on utilise un 20 élément de connexion comprenant un contact mâle et un contact femelle conjugués, chaque contact présentant une extrémité, dite extrémité de raccordement, adaptée pour pouvoir être assemblée à l'extrémité dénudée d'un fil conducteur, et une extrémité opposée, dite extrémité de connexion, adaptée pour pouvoir être accouplée à l'extrémité de connexion conjuguée de l'autre contact ; on assemble 25 l'extrémité dénudée du fil conducteur de l'un des deux câbles à l'extrémité de raccordement du contact mâle et on assemble l'extrémité dénudée du fil conducteur de l'autre câble à l'extrémité de raccordement du contact femelle ; - on utilise un bloc solide, dit peigne, en matériau isolant, lequel peigne présente au moins un canal traversant pour le passage d'un élément de 30 connexion, chaque canal comprenant : ^ un tronçon, dit tronçon mâle, de réception et de centrage d'un contact mâle, (le terme "mâle" utilisé pour qualifier le tronçon ne faisant aucunement référence à la forme dudit tronçon mais au type de contact qu'il reçoit), ^ un tronçon, dit tronçon femelle, de réception et de centrage d'un contact femelle (le terme "femelle" utilisé pour qualifier le tronçon ne faisant aucunement référence à la forme dudit tronçon mais au type de contact qu'il reçoit), lesdits tronçons mâle et femelle étant sensiblement coaxiaux, ^ un tronçon, dit tronçon intermédiaire, s'étendant 10 entre les tronçons mâle et femelle, adapté pour recevoir les extrémités de connexion accouplées d'un contact mâle et d'un contact femelle, - pour chaque ligne conductrice à former, on introduit le contact mâle porté par l'un des câbles dans le tronçon mâle d'un canal du peigne, et on introduit le contact femelle porté par l'autre câble dans le tronçon femelle dudit 15 canal, de façon à accoupler les extrémités de connexion desdits contacts mâle et femelle, - le peigne et les contacts et câbles qu'il porte étant placés dans le boîtier, on applique un matériau de scellement durcissable entre le peigne et le boîtier et entre le peigne et au moins une partie de chaque élément de connexion. 20 A noter que chaque câble peut être associé à un contact avant ou après introduction dudit contact dans un canal du peigne, la première solution s'avérant toutefois plus pratique. Par ailleurs, le peigne peut indifféremment être placé dans le boîtier avant ou après introduction des contacts dans ses canaux. L'emploi d'un peigne selon l'invention permet d'utiliser des 25 éléments de connexion en deux parties (un contact mâle et un contact femelle) pouvant être dissociées et accouplées. En effet, chaque canal du peigne garantit la coaxialité (c'est-à-dire l'alignement) des contacts mâle et femelle qu'il reçoit, tout au long du procédé et notamment lors de l'application du matériau de scellement (en particulier si le matériau de scellement est une résine appliquée par coulage dans le 30 boîtier). Le canal empêche également que la douille (extrémité de connexion) du contact femelle ne soit endommagée lors de l'accouplement des deux contacts ou de l'application du matériau de scellement, la face interne du canal formant une butée radiale limitant l'ouverture de cette douille. En résumé, le canal garantit la bonne connexion des contacts mâle et femelle et la transmission du signal électrique ou optique. Le peigne selon l'invention permet donc d'utiliser des éléments de connexion à contacts mâle et femelle. Or ces éléments disposent par nature d'une forme accidentée permettant de limiter les risques de propagation d'une fuite de gaz le long de l'élément de connexion. Aussi et surtout, de tels éléments existent sous une forme standardisée, disponible dans le commerce à bas prix. L'invention permet donc de limiter significativement les coûts de production, tout en fournissant une traversée parfaitement hermétique, c'est-à-dire présentant des taux de fuite satisfaisants voire améliorés, compatibles avec une utilisation dans des applications extrêmes de vide ou de haute pression. En outre, l'utilisation combinée d'un boîtier et d'un peigne selon l'invention permet, pour réaliser le corps de traversée, d'abandonner les techniques de surmoulage : le peigne supporte les lignes conductrices et les maintient, en lieu et place du moule, dans leur position relative définitive ; le boîtier forme une coque de réception d'un matériau de scellement ûtel qu'une résineû qui peut être appliqué par coulage. L'invention permet ainsi de réaliser des traversées comprenant un nombre très important de lignes conductrices par unité de surface : l'abandon des techniques de surmoulage autorise à disposer des lignes conductrices sur plusieurs plans ; la présence du peigne permet de rapprocher au maximum deux lignes voisines (en utilisant un peigne dont les canaux sont ménagés très proches les uns des autres) sans risquer de voir les éléments de connexion desdites lignes se toucher (et rester dans cette position de contact électrique une fois la traversée achevée) lors de leur mise en place dans le boîtier ou lors de l'application du matériau de scellement. L'invention permet donc de réaliser des traversées de cloison ayant une forte densité filaire, ce qui réduit encore les coûts de fabrication. Avantageusement et selon l'invention, l'étape d'application du matériau de scellement est réalisée comme suit : on coule une résine dans le boîtier, successivement depuis chacune des deux ouvertures du boîtier. De préférence, la résine est coulée de façon à "remplir" le boîtier ; la traversée comprend alors une masse de résine (réalisée en deux opérations ou plus et comprenant donc au moins deux couches) remplissant au moins le volume délimité d'une part par le peigne et d'autre part par la face interne boîtier (jusqu'aux ouvertures dudit boîtier). Le volume des canaux du peigne est éventuellement partiellement rempli, selon la forme desdits canaux et des contacts. A noter qu'il n'est pas exclu de ne prévoir qu'une seule opération de coulage de résine, depuis l'une seulement des ouvertures du boîtier. Toutefois, dans ce cas, selon la forme des canaux du peigne, il est possible que seul l'un des deux contacts (mâle ou femelle) de chaque élément de connexion ne soit scellé au peigne par de la résine. Il est alors préférable de prévoir des moyens de maintien relatif de l'autre contact par rapport au peigne, en vue d'éviter tout désaccouplement des contacts lors d'une manipulation de la traversée. Le coulage de deux couches de résine, l'une d'un côté du peigne (c'est-à-dire depuis l'une des ouvertures du boîtier) et l'autre de l'autre côté du peigne (c'est-à-dire depuis l'autre ouverture du boîtier) permet, non seulement de sceller au peigne et/ou au boîtier les deux contacts de chaque élément de connexion et donc de garantir un accouplement définitif desdits contacts, mais aussi de réaliser une finition esthétique du boc de traversée. Avantageusement et selon l'invention, on utilise un peigne présentant l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le tronçon mâle de chaque canal présente un épaulement formant une butée de positionnement du contact mâle selon une direction longitudinale du canal (les directions axiales des contacts mâle et femelle, et donc de la ligne conductrice dans la traversée de cloison, correspondent sensiblement à la direction longitudinale du canal), - le tronçon femelle de chaque canal présente un épaulement formant une butée de positionnement du contact femelle selon la direction longitudinale du canal, la présence des deux épaulements susmentionnés permettant de définir une position relative (selon la direction longitudinale) d'accouplement des contacts mâle et femelle, io -le tronçon mâle de chaque canal présente une extrémité d'insertion du contact mâle ayant un diamètre, dit diamètre de centrage, sensiblement égal, à un jeu près, à un diamètre maximal du contact mâle (et notamment d'un contact mâle standard, disponible dans le commerce), de façon à permettre radialement un centrage précis du contact dans le canal ; par exemple, la portion d'insertion est constituée d'un unique tronc de cylindre de section circulaire dont le diamètre constant définit le diamètre de centrage susmentionné ; en variante, la portion de cylindre est constituée de plusieurs troncs de cylindres de section circulaire, et le diamètre de centrage correspond au plus petit diamètre de ladite portion ; en variante, la portion d'insertion est conique et le diamètre de centrage est de préférence un diamètre intermédiaire de ladite portion ; - de même, le tronçon femelle de chaque canal présente une extrémité d'insertion du contact femelle ayant un diamètre, dit diamètre de centrage, sensiblement égal, à un jeu près, à un diamètre maximal du contact femelle, de façon à permettre radialement un centrage précis du contact dans le canal ; lorsque l'extrémité d'insertion du tronçon mâle et l'extrémité d'insertion du tronçon femelle présentant tous deux au moins une zone dont le diamètre (diamètre de centrage) est ajusté aux diamètres maximaux respectifs des contacts mâle et femelle, l'alignement des deux contacts est garanti ; la mise en place des contacts dans le peigne et leur accouplement en sont facilités ; - le tronçon intermédiaire de chaque canal est adapté pour maintenir l'extrémité de connexion du contact femelle (et notamment d'un contact femelle standard) à un angle d'ouverture inférieur à un angle d'ouverture limite correspondant à la limite d'élasticité de ladite extrémité de connexion. En d'autres termes, le tronçon intermédiaire empêche que les lèvres qui forment la douille du contact femelle ne soient écartées au-delà de leur limite d'élasticité, ce qui pourrait entraîner une rupture du contact électrique entre les contacts mâle et femelle. Avantageusement et selon l'invention, en vue d'améliorer plus encore l'herméticité de la traversée : - pour chaque ligne conductrice à former, on dénude l'extrémité d'au moins l'un des deux câbles sur une longueur supérieure à une longueur nécessaire à l'assemblage du fil conducteur dudit câble à l'un des contacts, de sorte qu'une portion restante de fil dénudé apparaît entre l'extrémité de raccordement dudit contact et la gaine isolante dudit câble, - on applique le matériau de scellement de façon à recouvrir 5 au moins la portion apparente de fil dénudé dudit câble. De préférence, on dénude l'extrémité de l'un des câbles sur une longueur supérieure à une longueur nécessaire à l'assemblage de son fil conducteur au contact mâle, et on dénude également l'extrémité de l'autre câble sur une longueur supérieure à une longueur nécessaire à l'assemblage de son fil 10 conducteur au contact femelle. On applique le matériau de scellement de façon à recouvrir au moins la portion apparente de fil dénudé de chacun des deux câbles. Avantageusement et selon l'invention : - en vue de faciliter la mise en place du peigne dans le boîtier et le maintien du peigne dans le boîtier lors d'éventuelles opérations de 15 coulage de résine, on utilise un boîtier dont la face interne présente un épaulement formant une butée de positionnement du peigne selon la direction longitudinale, - en vue d'améliorer plus encore l'herméticité de la traversée, on utilise un peigne présentant une face périphérique (face destinée à être en regard et à proximité de la face interne du boîtier) présentant des rainures ou 20 encoches ou aspérités ou rugosités..., aptes à favoriser la pénétration du matériau de scellement entre le boîtier et le peigne et/ou l'adhérence dudit matériau sur le peigne. L'invention concerne également une traversée filaire hermétique de cloison, comprenant au moins une ligne conductrice formée de deux 25 câbles conducteurs et d'un élément de connexion, chaque câble comprenant un fil conducteur et une gaine isolante périphérique et présentant une extrémité dénudée exposant le fil conducteur, l'élément de connexion reliant les extrémités dénudées desdits fils. La traversée selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend : - un boîtier adapté pour pouvoir être monté, de façon 30 hermétique, dans une lumière de la cloison, ledit boîtier présentant une face interne formant un conduit de passage des lignes conductrices, délimité par deux ouvertures opposées, -l'élément de connexion de chaque ligne conductrice comprend un contact mâle et un contact femelle conjugués, chaque contact présentant une extrémité, dite extrémité de raccordement, assemblée à l'extrémité dénudée d'un fil conducteur, et une extrémité opposée, dite extrémité de connexion, accouplée à l'extrémité de connexion conjuguée de l'autre contact, - un bloc solide, dit peigne, en matériau isolant, l'élément de connexion de chaque ligne conductrice s'étendant dans un canal traversant dudit 10 peigne comprenant ^ un tronçon, dit tronçon mâle, de réception et de centrage du contact mâle, ^ un tronçon, dit tronçon femelle, de réception et de centrage du contact femelle, lesdits tronçons mâle et femelle étant sensiblement 15 coaxiaux, ^ un tronçon, dit tronçon intermédiaire, s'étendant entre les tronçons mâle et femelle, et recevant les extrémités de connexion accouplées du contact mâle et du contact femelle, - un matériau de scellement durci entre le peigne et le 20 boîtier et entre le peigne et au moins une partie de chaque élément de connexion. L'invention concerne également une traversée de cloison et un procédé de réalisation d'une traversée de cloison caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus et ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention 25 apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées représentant un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné uniquement à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une coupe selon un plan longitudinal d'une traversée de cloison selon l'invention. La figure 2 est une vue en perspective de cette même traversée. Cette traversée de cloison 100 comprend un boîtier 6 métallique rigide, un peigne 7 en matériau diélectrique, une pluralité de lignes 1 conductrices d'électricité, une masse de résine 20, 21 durcie. Le boîtier 6 comprend une portion, dite portion cylindrique, destinée à être insérée dans une lumière 28 d'une cloison 9, et dont la face externe est cylindrique, de section circulaire par exemple. La lumière 28 de cloison présente un diamètre de préférence égal, à un jeu près, au diamètre externe de la portion cylindrique du boîtier. La face interne 41 de la portion cylindrique définit un conduit de passage des lignes conductrices 1, délimité par deux ouvertures 33, 34. Ladite face interne présente un épaulement 32 de positionnement du peigne 7. Le boîtier comprend également une collerette 8 à une de ses extrémités axiales, laquelle collerette forme une bride de fixation du boîtier, et donc de la traversée, sur la cloison. La collerette 8 comprend à cette fin une pluralité de taraudages de réception de vis de fixation 35 permettant l'ancrage du boîtier dans la cloison, et une gorge annulaire 11 recevant un joint torique 10 assurant l'herméticité entre la traversée 100 et la cloison 9. Le peigne 7 comprend une pluralité de canaux traversants 22 parallèles, qui s'étendent selon une direction, dite direction longitudinale, qui coïncide sensiblement avec la direction génératrice de la portion cylindrique du boîtier 6. Chaque canal reçoit une ligne conductrice 1. Chaque ligne conductrice 1 comprend deux câbles conducteurs 2, 3 et un élément de connexion constitué d'un contact mâle 13 et d'un contact femelle 12. Chaque câble 2, 3 comporte un fil conducteur 5 et une gaine isolante 4 entourant ledit fil conducteur. Les câbles 2 et 3 peuvent être identiques ou différents (dès lors qu'ils sont aptes à véhiculer le même type d'information). Le contact mâle 13 comprend une extrémité de raccordement 15, un collet 16 de positionnement et de centrage, et une extrémité de connexion 14 en forme de broche. Le fil conducteur du câble 2 présente une extrémité 37 dénudée dont une partie est insérée dans un alésage ménagé dans l'extrémité de raccordement 15 du contact mâle, laquelle extrémité de raccordement est sertie contre ledit fil conducteur. Le câble 2 présente donc une portion, initialement apparente, de fil dénudé s'étendant entre sa gaine isolante 4 et l'extrémité de raccordement 15 du contact mâle, laquelle portion de fil dénudé est finalement recouverte de résine 20. De même, le contact femelle 12 comprend une extrémité de raccordement 18, un collet 19 de positionnement et de centrage, et une extrémité de connexion 17 en forme de douille, qui présente une certaine élasticité radiale. Les lèvres de la douille sont ainsi contraintes vers la broche 14 du contact mâle. Le fil conducteur du câble 3 présente une extrémité 38 dénudée dont une partie est insérée dans un alésage ménagé dans l'extrémité de raccordement 18 du contact femelle, laquelle extrémité de raccordement est sertie contre ledit fil conducteur. Le câble 3 présente donc une portion, initialement apparente, de fil dénudé s'étendant entre sa gaine isolante 4 et l'extrémité de raccordement 18 du contact femelle, laquelle portion de fil dénudé est finalement recouverte de résine 21. Les contacts mâle 13 et femelle 12 sont des contacts standard, 15 disponibles dans le commerce à bas prix. L'élément de connexion est logé dans le canal 22. Le canal 22 comprend d'une part un tronçon mâle 23 présentant une extrémité d'insertion 39 cylindrique de section circulaire, par laquelle est introduit le contact mâle 13, et un collet 29 définissant un épaulement 26 formant une butée de positionnement du 20 contact mâle selon la direction longitudinale. Le collet 16 ducontact mâle vient en effet en butée contre ledit épaulement 26. Le diamètre interne de l'extrémité d'insertion 39 est sensiblement égal, à un jeu près permettant l'insertion du contact mâle, au diamètre externe du collet 16 dudit contact, de sorte que ce dernier est centré dans le canal 22. Par ailleurs, le diamètre interne du collet 29 est de 25 préférence sensiblement égal, à un jeu près, au diamètre externe de la broche 14 du contact mâle, en vue de garantir un maintien radial de ladite broche et d'empêcher toute détérioration de cette dernière lors de l'accouplement des contacts mâle et femelle. Le canal comprend d'autre part un tronçon femelle 25 dont 30 l'axe (axe de symétrie de révolution du tronçon) coïncide avec l'axe du tronçon mâle 23. Le tronçon femelle présente une extrémité d'insertion 40 cylindrique de section circulaire, par laquelle est introduit le contact femelle 12, et un épaulement 27 formant une butée de positionnement du contact femelle selon la direction longitudinale. Le collet 19 du contact femelle vient en effet en butée contre l'épaulement 27. La distance entre les épaulements 26 et 27 est adaptée pour que les contacts mâle et femelle soient parfaitement accouplés ; elle permet de contrôler la longueur d'accouplement desdits contacts. Par ailleurs, le diamètre interne de l'extrémité d'insertion 40 est sensiblement égal, à un jeu près permettant l'insertion du contact femelle, au diamètre externe du collet 19 dudit contact, en vue de contrôler le centrage du contact femelle dans le canal 22 et donc l'alignement des contacts mâle et femelle. Le canal 22 comprend enfin, entre les tronçons mâle et femelle, un tronçon intermédiaire 24 cylindrique de section circulaire, dans lequel s'étendent les extrémités de connexion 14 et 17 des contacts mâle et femelle. Le diamètre interne de ce tronçon intermédiaire est adapté pour, d'une part permettre de loger les extrémités de connexion (broche 14 et douille 17) accouplées des contacts mâle et femelle, et d'autre part limiter l'ouverture de la douille 17 du contact femelle et éviter que celle-ci ne soit radialement déformée au-delà de sa limite d'élasticité, en vue de garantir le contact entre ladite douille et la broche du contact mâle. Le peigne présente de plus une face périphérique qui s'étend en regard et à proximité immédiate de la face interne 41 du boîtier ; cette face périphérique est globalement cylindrique de section circulaire et présente des formes de rétention de la résine telles qu'une rainure 30 et des aspérités 31. La traversée 100 est réalisée de la façon suivante : -pour chaque ligne conductrice 1, on dénude l'extrémité 37 du câble 2 de façon retirer la gaine isolante sur une longueur supérieure à la longueur de l'alésage ménagé dans l'extrémité de raccordement 15 du contact mâle 13, puis on assemble au contact mâle 13 le fil conducteur 5 ainsi mis à nu ; pour ce faire, l'extrémité dénudée 37 est introduite dans l'extrémité de raccordement 15 du contact et cette extrémité de raccordement est déformée pour sertir le fil conducteur. De même, on dénude l'extrémité 38 du câble 3 et on assemble au contact femelle 12 le fil conducteur 5 ainsi mis à nu, par sertissage dudit fil dans l'extrémité de raccordement 18 dudit contact ; - pour chaque ligne conductrice 1, on dispose le contact mâle 12 portant le câble 2 dans le tronçon mâle 23 d'un canal 22 du peigne, le collet 16 du contact mâle venant en butée contre l'épaulement 26 ; - on agence le peigne 7 muni des câbles 2 dans le boîtier 6, ledit peigne venant en butée contre l'épaulement 32, - pour chaque ligne conductrice 1, on dispose le contact femelle 13 portant le câble 3 dans le tronçon femelle 25 d'un canal 22, de façon à accoupler les contacts mâle et femelle, le collet 19 du contact femelle venant en butée contre l'épaulement 27 ; - on coule une première couche de résine 20 depuis l'ouverture 33 du boîtier, de façon à sceller hermétiquement le peigne 7 sur le boîtier et les contacts mâles 13 sur le peigne ; le volume délimité par le peigne et la face interne du boîtier du côté de l'ouverture 33 est entièrement rempli de résine, notamment pour des raisons esthétiques. A l'issue de cette étape, la traversée 100 obtenue est hermétique. Une fuite de gaz le long d'une gaine isolante 4 d'un câble 2, qui se serait propagée le long du fil conducteur 5, est en effet stoppée par l'extrémité de raccordement du contact 13 puis par le collet 16 dudit contact, sur lesquels la résine adhère parfaitement, et enfin par l'épaulement 26, qui constitue une barrière ultime contre la progression du gaz. Toutefois, pour garantir plus avant l'herméticité et pour maintenir les contacts femelles 12 et les câbles 3 dans la traversée et empêcher ainsi que les contacts mâles et femelles ne se désaccouplent, on coule une deuxième couche de résine 21 depuis l'ouverture 34 du boîtier ; le volume délimité par le peigne et la face interne du boîtier du côté de l'ouverture 34 est entièrement rempli de résine, notamment pour des raisons esthétiques. Une éventuelle fuite de gaz parvenue jusque dans le tronçon intermédiaire est stoppée par le collet 19 du contact femelle et la résine 21. Le chemin de propagation du gaz formé par les contacts mâle et femelle est suffisamment tortueux et parsemé d'obstacles pour garantir des taux de fuite extrêmement faibles. En l'absence de deuxième couche de résine, la traversée est munie de moyens (autre que la résine) de maintien des câbles 3 et contacts femelles 12 dans la traversée. L'invention permet de surcroît de réaliser des traversées filaires ayant une forte densité filaire. A titre d'exemple, il est possible d'obtenir une traversée de cloison intégrant 120 câbles électriques de 0,5 mm de diamètre externe (renfermant des fils conducteurs monobrins de 0,3 mm de diamètre) et dont le corps de traversée présente un diamètre externe de 4,5 à 5 cm (soit une densité filaire de plus de 7 câbles par cm2). Il va de soi que l'invention peut faire l'objet de nombreuses 10 variantes par rapport au mode de réalisation précédemment décrit et représenté sur les figures. En particulier, la forme des éléments de connexion n'est pas limitée à celle illustrée. Cette forme dépend notamment du type de câbles traversant la cloison. Toutefois, l'invention concerne des éléments de connexion en deux 15 parties mâle et femelle. Tout élément de connexion standard de ce type peut être utilisé dans le cadre de l'invention, y compris des éléments de connexion de câbles électriques coaxiaux, de câbles de fibres optiques... De même, la forme des canaux du peigne n'est pas limitée à celle représentée. 20 Lesdits canaux peuvent être tout simplement cylindriques, par exemple de section circulaire (auquel cas les tronçons mâle, femelle et intermédiaire présentent le même diamètre interne), notamment dans le cas où les collets de positionnement et de centrage des contacts mâles et femelles sont de même diamètre. Toutefois, ce mode de réalisation ne permet pas de contrôler la longueur 25 d'accouplement des contacts et oblige à couler deux couches de résine, une de chaque côté du peigne, pour garantir l'herméticité de la traversée. En variante, la portion d'insertion du tronçon mâle et/ou du tronçon femelle peut être conique, de diamètre interne décroissant vers l'intérieur du peigne. Un tel tronçon peut de plus être dépourvu d'épaulement, le diamètre 30 décroissant de la portion d'insertion permettant non seulement de contrôler à la fois le positionnement selon la direction longitudinale et le centrage (radial) du contact, mais aussi de bloquer, par effet de coin, le contact dans sa position définitive durant les diverses manipulation de la traversée avant l'application du matériau de scellement. En outre, la forme conique de la portion d'insertion permet à un même modèle de peigne d'accueillir divers modèles de contacts (y compris divers modèles standard), présentant des diamètres maximaux différents. Par ailleurs, l'extrémité de raccordement des contacts mâles et femelles peut présenter des formes diverses, l'assemblage des fils conducteurs et desdites extrémités pouvant être effectué par pliage de l'extrémité, par soudure, par brasage, etc
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L'invention concerne un procédé de réalisation d'une traversée filaire hermétique de cloison, dans lequel- on forme au moins une ligne conductrice (1) à partir de deux câbles et d'un élément de connexion comprenant un contact mâle et un contact femelle conjugués, en assemblant l'extrémité dénudée (37) du fil conducteur d'un câble au contact mâle (13) et en assemblant l'extrémité dénudée (38) du fil conducteur de l'autre câble au contact femelle (12),- on agence les contacts mâle et femelle dans un canal traversant d'un peigne (7) en matériau isolant, de façon à accoupler lesdits contacts,- le peigne et les contacts et câbles qu'il porte étant placés dans un boîtier adapté pour pouvoir être monté, de façon hermétique, dans une lumière (28) de la cloison, on applique un matériau de scellement (20, 21) durcissable entre le peigne et le boîtier et entre le peigne et au moins une partie de chaque élément de connexion.
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1/ Procédé de réalisation d'une traversée filaire hermétique de cloison, dans lequel on forme au moins une ligne conductrice (1) à partir de deux câbles conducteurs (2, 3) et d'un élément de connexion, chaque câble comprenant un fil conducteur (5) et une gaine isolante périphérique (4), ladite ligne étant formée en dénudant une extrémité de chaque câble de façon à exposer une extrémité du fil conducteur dudit câble et en reliant les extrémités dénudées desdits fils au moyen de l'élément de connexion, caractérisé en ce que : - on utilise un boîtier (6) adapté pour pouvoir être monté, de façon hermétique, dans une lumière (28) de la cloison, ledit boîtier présentant une face interne (41) formant un conduit de passage de la ou des lignes conductrices, délimité par deux ouvertures opposées (33, 34) ; - pour chaque ligne conductrice (1) à former, on utilise un élément de connexion comprenant un contact mâle (13) et un contact femelle (12) conjugués, chaque contact présentant une extrémité (15, 18), dite extrémité de raccordement, adaptée pour pouvoir être assemblée à l'extrémité dénudée (37, 38) d'un fil conducteur, et une extrémité opposée (14, 17), dite extrémité de connexion, adaptée pour pouvoir être accouplée à l'extrémité de connexion conjuguée de l'autre contact ; on assemble l'extrémité dénudée (37) du fil conducteur de l'un des deux câbles à l'extrémité de raccordement (15) du contact mâle et on assemble l'extrémité dénudée (38) du fil conducteur de l'autre câble à l'extrémité de raccordement (18) du contact femelle ; - on utilise un bloc solide (7), dit peigne, en matériau 25 isolant, lequel peigne présente au moins un canal traversant (22) pour le passage d'un élément de connexion, chaque canal comprenant ^ un tronçon (23), dit tronçon mâle, de réception et de centrage d'un contact mâle (13), ^ un tronçon (25), dit tronçon femelle, de réception 30 et de centrage d'un contact femelle (12), lesdits tronçons mâle et femelle étant sensiblement coaxiaux,^ un tronçon (24), dit tronçon intermédiaire, s'étendant entre les tronçons mâle et femelle, adapté pour recevoir les extrémités de connexion (14, 17) accouplées d'un contact mâle et d'un contact femelle, - pour chaque ligne conductrice (1) à former, on introduit le contact mâle (13) porté par l'un des câbles dans le tronçon mâle (23) d'un canal du peigne, et on introduit le contact femelle (12) porté par l'autre câble dans le tronçon femelle (25) dudit canal, de façon à accoupler les extrémités de connexion (14, 17) desdits contacts mâle et femelle, - le peigne et les contacts et câbles qu'il porte étant placés dans le boîtier, on applique un matériau de scellement (20, 21) durcissable entre le peigne et le boîtier et entre le peigne et au moins une partie de chaque élément de connexion. 2/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on coule une résine (20, 21) dans le boîtier, successivement depuis chacune des deux 15 ouvertures (33, 34) du boîtier. 3/ Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on utilise un peigne dont le tronçon mâle (23) de chaque canal présente un épaulement (26) formant une butée de positionnement du contact mâle selon une direction longitudinale du canal, et dont le tronçon femelle (25) de chaque 20 canal présente un épaulement (27) formant une butée de positionnement du contact femelle selon ladite direction longitudinale. 4/ Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on utilise un peigne dont le tronçon mâle (23) de chaque canal présente une extrémité (39) d'insertion du contact mâle ayant un diamètre, dit diamètre de 25 centrage, sensiblement égal, à un jeu près, à un diamètre maximal du contact mâle, et dont le tronçon femelle (25) de chaque canal présente une extrémité (40) d'insertion du contact femelle ayant un diamètre, dit diamètre de centrage, sensiblement égal, à un jeu près, à un diamètre maximal du contact femelle. 5/ Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé 30 en ce qu'on utilise un peigne dont le tronçon intermédiaire (24) de chaque canal est adapté pour maintenir l'extrémité de connexion (17) du contact femelle à un angled'ouverture inférieur à un angle d'ouverture limite correspondant à la limite d'élasticité de ladite extrémité de connexion. 6/ Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que: - pour chaque ligne conductrice (1) à former, on dénude l'extrémité (37, 38) d'au moins l'un des deux câbles sur une longueur supérieure à une longueur nécessaire à l'assemblage du fil conducteur dudit câble à l'un des contacts, de sorte qu'une portion restante de fil dénudé apparaît entre l'extrémité de raccordement (15, 18) dudit contact et la gaine isolante (4) dudit câble, - on applique le matériau de scellement de façon à recouvrir au moins la portion apparente de fil dénudé dudit câble. 7/ Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'on utilise un boîtier dont la face interne (41) présente un épaulement (32) formant une butée de positionnement du peigne selon la direction longitudinale. 8/ Traversée filaire hermétique de cloison, comprenant au moins une ligne conductrice (1) formée de deux câbles conducteurs (2, 3) et d'un élément de connexion, chaque câble comprenant un fil conducteur (5) et une gaine isolante périphérique (4) et présentant une extrémité dénudée (37, 38) exposant le fil conducteur, l'élément de connexion reliant les extrémités dénudées desdits fils, caractérisée en ce que ladite traversée comprend : - un boîtier (6) adapté pour pouvoir être monté, de façon hermétique, dans une lumière (28) de la cloison, ledit boîtier présentant une face interne (41) formant un conduit de passage des lignes conductrices, délimité par deux ouvertures opposées (33, 34), - l'élément de connexion de chaque ligne conductrice comprend un contact mâle (13) et un contact femelle (12) conjugués, chaque contact présentant une extrémité (15, 18), dite extrémité de raccordement, assemblée à l'extrémité dénudée d'un fil conducteur, et une extrémité opposée (14, 17), dite extrémité de connexion, accouplée à l'extrémité de connexion conjuguée de l'autre contact,- un bloc solide (7), dit peigne, en matériau isolant, l'élément de connexion de chaque ligne conductrice s'étendant dans un canal traversant (22) dudit peigne comprenant ^ un tronçon (23), dit tronçon mâle, de réception et 5 de centrage du contact mâle, ^ un tronçon (25), dit tronçon femelle, de réception et de centrage du contact femelle, lesdits tronçons mâle et femelle étant sensiblement coaxiaux, ^ un tronçon (24), dit tronçon intermédiaire, 10 s'étendant entre les tronçons mâle et femelle, et recevant les extrémités de connexion (14, 17) accouplées du contact mâle et du contact femelle, - un matériau de scellement durci (20, 21) entre le peigne et le boîtier et entre le peigne et au moins une partie de chaque élément de connexion. 9/ Traversée selon la 8, caractérisée en ce 15 qu'elle comprend une masse de résine (20, 21) remplissant le volume délimité d'une part par le peigne et d'autre part par la face interne boîtier. 10/ Traversée selon l'une des 8 ou 9, caractérisée en ce que le tronçon mâle (23) de chaque canal présente un épaulement (26) formant une butée de positionnement du contact mâle selon une direction 20 longitudinale du canal, et en ce que le tronçon femelle (25) de chaque canal présente un épaulement (27) formant une butée de positionnement du contact femelle selon ladite direction longitudinale. 11/ Traversée selon l'une des 8 à 10, caractérisée en ce que le tronçon mâle (23) de chaque canal du peigne présente une 25 extrémité d'insertion (39) ayant un diamètre, dit diamètre de centrage, sensiblement égal, à un jeu près, à un diamètre maximal du contact mâle, et en ce que le tronçon femelle de chaque canal présente une extrémité d'insertion (40) ayant un diamètre, dit diamètre de centrage, sensiblement égal, à un jeu près, à un. diamètre maximal du contact femelle. 30 12/ Traversée selon l'une des 8 à 11, caractérisée en ce que le tronçon intermédiaire (24) de chaque canal du peigne estadapté pour maintenir l'extrémité de connexion (17) du contact femelle à un angle d'ouverture inférieur à un angle d'ouverture limite correspondant à la limite d'élasticité de ladite extrémité de connexion. 13/ Traversée selon l'une des 8 à 12, caractérisée en ce qu'au moins l'un des deux câbles de chaque ligne conductrice (1) présente une portion de fil dénudé s'étendant entre sa gaine isolante (4) et l'extrémité de raccordement (15, 18) du contact auquel il est associé, ladite portion de fil dénudé étant recouverte de matériau de scellement.
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H,F
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H02,F16,H01
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H02G,F16L,H01R
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H02G 3,F16L 5,H01R 13
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H02G 3/22,F16L 5/00,H01R 13/52
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FR2902008
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A1
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UTILISATION D'UN ANTAGONISTE DES RECEPTEURS CB1 AUX CANNABINOIDES POUR LA PREPARATION DE MEDICAMENTS UTILES POUR LA PREVENTION ET LE TRAITEMENT DE L'HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE
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CB1 AUX CANNABINOÏDES POUR LA PREPARATION DE MEDICAMENTS UTILES POUR LA PREVENTION ET LE TRAITEMENT DE L'HYPERTROPHIE BENIGNE DE LA PROSTATE . La présente invention a pour objet l'utilisation d'un antagoniste des récepteurs CB 1 aux cannabinoïdes pour la préparation de médicaments utiles pour la prévention et le traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate. Plus particulièrement, la présente invention est relative à l'utilisation d'un antagoniste des récepteurs CB 1 aux cannabinoïdes dérivés du pyrazole. Selon la présente invention, par antagoniste des récepteurs CB1 aux cannabinoïdes dérivés du pyrazole, on entend un composé choisi parmi le N-pipéri dino-5 -(4-chlorophényl)-1-(2, 4-dichlorophényl)-4-méthylpyrazole-3 - carboxamide dont la dénomination commune internationale est rimonabant, décrit dans le brevet européen EP 656 354 et le N-pipéridino-5-(4-bromophényl)-1-(2,4-dichlorophényl) -4-éthylpyrazole-3-carboxamide, dont la dénomination commune internationale est surinabant, décrit dans le brevet européen EP 1 150 961. L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une affection qui se définit anatomiquement par une augmentation de la taille de la prostate non due à un cancer et histologiquement par une hyperplasie fibromusculaire et glandulaire. L'HBP est une affection assez fréquente et peut intervenir chez les hommes à partir de 40 ans. L'augmentation de la taille de la prostate peut induire une obstruction partielle ou totale de l'urètre, ce qui se traduit par une diminution de l'écoulement du liquide séminal et de l'urine. L'utilisation possible de modulateurs de récepteurs aux cannabinoïdes pour traiter les cancers de la prostate est décrite dans de nombreuses demandes de brevet (par exemple : WO 2001/087 297, WO 2003/086 288, WO 2005/067 917). De plus des résultats de la littérature (S. Sarfaraz et al. Cancer Res. 2005, 65(5), 1635-1641) montrent les effets du WIN-55,212-2, un agoniste mixte CB1/CB2, sur la prolifération et l'aptose de cellules prostatiques cancéreuses. On a maintenant trouvé que des composés antagonistes des récepteurs aux cannabinoïdes CB1 sont actifs pour diminuer la taille d'une prostate hypertrophiée non cancéreuse et partant, pour prévenir ou traiter l'hypertrophie bénigne de la prostate. Ainsi, selon la présente invention, un composé antagoniste des récepteurs CB1 aux cannabinoïdes, notamment un antagoniste de récepteurs aux cannabinoïdes dérivé du pyrazole, choisi parmi le rimonabant et le N-pipéridino-5-(4-bromophényl)-1-(2,4-dichlorophényl) -4-éthylpyrazole-3-carboxamide, peut être utilisé pour la préparation de médicaments utiles pour prévenir et traiter l'hypertrophie bénigne de la prostate. Les compositions pharmaceutiques selon la présente invention contiennent une dose efficace d'un composé antagoniste des récepteurs CB1 aux cannabinoïdes, notamment un composé antagoniste des récepteurs aux cannabinoïdes dérivé du pyrazole, choisi parmi le rimonabant et le surinabant, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'Homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prévention ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. Les formes pour l'administration orale telles que les gélules ou comprimés sont préférées. Plus particulièrement, on préfère des gélules ou des comprimés contenant le rimonabant à une dose comprise entre 5 et 50 mg, plus particulièrement les doses de 5,10 et 20 mg. De plus, pour l'utilisation selon la présente invention, un antagoniste des récepteurs aux cannabinoïdes, dérivé du pyrazole, choisi parmi le rimonabant et le surinabant, peut être associé à un autre principe actif utile dans le traitement de l'HBP par exemple un alpha bloquant tel que alfuzosine, tamsulosine, tétrazosine, doxazosine, prazosine ou indoramine ou bien un inhibiteur de la 5 alpha réductase tel que finastéride ou dutastéride. Selon un autre mode de réalisation particulier, la présente invention a pour objet une composition pharmaceutique contenant en association le rimonabant et l'alfuzosine, utile pour la prévention et le traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate. L'invention a également pour objet une composition contenant en association le surinabant et l'alfuzosine, utile pour la prévention et le traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate. Selon un autre aspect de l'invention, l'antagoniste des récepteurs aux cannabinoïdes, dérivé du pyrazole, choisi parmi le rimonabant et le surinabant, et l'autre principe actif associé peuvent être administrés de manière simultanée, séparée ou étalée dans le temps. On entend par "utilisation séparée" l'administration, en même temps, des deux composés de la composition selon l'invention, chacun compris dans une forme pharmaceutique distincte. On entend par "utilisation étalée dans le temps", l'administration successive, du premier composé de la composition selon l'invention, compris dans une forme pharmaceutique, puis, du deuxième composé de la composition selon l'invention, compris dans une forme pharmaceutique distincte. Dans le cas de cette "utilisation étalée dans le temps", le laps de temps écoulé entre l'administration du premier composé de la composition selon l'invention et l'administration du deuxième composé de la même composition selon l'invention n'excède généralement pas 24 heures, il peut être supérieur si l'un ou l'autre des composés est présenté dans un formulation phamaceutique permettant, par exemple, une administration hebdomadaire. Les formes pharmaceutiques, comprenant soit un seul des composés constitutifs de la composition selon l'invention soit l'association des deux composés, ou le cas échéant de trois composés, qui peuvent être mises en oeuvre dans les différents types d'utilisations décrites ci-dessus, peuvent par exemple être appropriées à l'administration orale, nasale, parentérale ou transdermique. Aussi, dans le cas d'une "utilisation séparée" et d'une "utilisation étalée dans le temps", deux formes pharmaceutiques distinctes peuvent être destinées à la même voie d'administration ou à une voie d'administration différente (orale et transdermique ou orale et nasale ou parentérale et transdermique etc). EXEMPLE 1 : Traitement de l'HBP induite par la testostérone chez les rats. Des rats males sont implantés par des cathéters et reçoivent 18,75 mg sous cutanée par rat de testostérone à J-4. Du jour JO au jour J21, ils reçoivent quotidiennement du rimonabant à la dose soit de 10 mg / kg per os, soit de 30 mg / kg per os. Au jour J22, les animaux sont sacrifiés et leur prostate est analysée. Le prétraitement par la testostérone a augmenté le poids et le volume de la prostate totale et de la prostate ventrale des rats d'environ 35%. Chez les rats recevant le traitement chronique par le rimonabant on observe une diminution significative du poids et du volume de la prostate. Parallèlement, on observe la diminution du poids et du volume de la prostate ventrale pour les animaux traités par le rimonabant : 15 Cette diminution est évaluée en % de l'augmentation préalablement induite par la testostérone. EXEMPLE 2 : Traitement de l'HBP chez les rats spontanément hypertendus. On utilise le modèle des rats spontanément hypertendus (SHR) tel que décrits par 20 Golomb et al., J. Androl. (2000), 21(1), 58-64 and Matituahou et al., J. Androl. (2003) 24(2), 263-9. On effectue une étude histologique qualitative des lobes de la prostate sur des rats SHR non traités et sur des rats traités pendant 28 jours par 10 mg/kg ou 30 mg / kg de rimonabant. Chez les rats non traités, les lobes de la prostate ventrale présentent des 25 couches épithéliales multiples et un stroma hypertrophique ; tandis que chez les rats traités, dès 10 mg/kg, les tissus sont normaux et non hypertrophiés. 30 Rimonabant 1 Omg/kg/j 30 mg /kg/j Diminution du poids de la prostate totale 54% 73% Diminution du volume de la prostate totale 64% 87% Diminution du poids de la prostate ventrale 87% 95% Diminution du volume de la prostate ventrale 88% 100% 35
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La présente invention a pour objet l'utilisation d'un antagoniste des récepteurs CB1 aux cannabinoïdes pour la préparation de médicaments utiles pour la prévention et le traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate.
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1. Utilisation d'un composé antagoniste des récepteurs CB1 aux cannabinoïdes, dérivé du pyrazole, pour la préparation de médicaments utiles pour le traitement et la prévention de l'hypertrophie bénigne de la prostate. 2. Utilisation selon la 1 d'un composé antagoniste des récepteurs CB1 aux cannabinoïdes, dérivé du pyrazole. 3. Utilisation selon la 1 d'un antagoniste des récepteurs CB1, dérivé du pyrazole choisi parmi le rimonabant et le surinabant. 4. Utilisation selon la 1 du rimonabant. 5. Utilisation selon la 1 du surinabant. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'antagoniste des récepteurs CB1 aux cannabinoïdes, dérivé du pyrazole, est associé à un autre principe actif utile dans le traitement de l'hypertrophie bénigne de la prostate. 7. Utilisation selon la 5 caractérisée en ce que le rimonabant est associé à l'alfuzosine. 8. Utilisation selon la 5 caractérisée en ce que le surinabant est associé à l'alfuzosine. 9. Composition pharmaceutique contenant en association l'alfuzosine et le rimonabant. 10. Composition pharmaceutique contenant en association l'alfuzosine et le surinabant. 30 35
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A
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A61
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A61K,A61P
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A61K 31,A61P 13
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A61K 31/454,A61K 31/498,A61P 13/08
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FR2900139
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A1
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STATION DE SUPPORT D'UN CONVOYEUR A BANDE ET CONVOYEUR LA COMPORTANT
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La présente invention concerne une station de support d'un convoyeur à bande mobile du type comprenant : - un berceau de guidage de la bande, le berceau comprenant au moins deux rouleaux de guidage et de support de la bande, - un châssis de support des rouleaux, et - une protection anti-coincement disposée le long des rouleaux et solidarisée au châssis. Pour la manutention de matériaux en vrac, il est connu d'utiliser des transporteurs à bande, aussi appelés convoyeurs. Un tel transporteur comprend io essentiellement une bande, refermée en boucle et supportée par des stations de support. La bande est maintenue à ses extrémités par deux rouleaux de retournement. L'un des rouleaux est moteur pour assurer l'entraînement de la bande. Les stations de support sont généralement constituées d'un châssis et d'un berceau de support de la bande. Le berceau comprend généralement des 15 rouleaux ou des patins de glissement. Dans le cas de rouleaux, ceux-ci tournent avec l'avancement de la bande et présentent donc un risque pour un opérateur, du côté amont de chaque station, par rapport au sens d'avancement de la bande. En effet, le mouvement des rouleaux peut entraîner un vêtement et le coincer dans l'angle entre le rou- 20 leau et la bande. Cet angle est communément appelé angle rentrant. Un opérateur peut également se coincer la main par inadvertance dans l'angle rentrant au cours d'une opération de maintenance. Il existe des dispositifs de protection anti-coincement pour stations de convoyeurs. Chaque type de convoyeurs nécessite un type de dispositif de pro-25 tection particulier dont certains sont relativement coûteux. L'invention a pour but de fournir un dispositif de protection simple et d'un coût modique. A cet effet, l'invention a pour objet une station du type précité caractérisée en ce que la protection comprend un profilé de protection s'étendant conti- 30 nûment suivant la longueur d'au moins deux rouleaux en étant sensiblement parallèle à une génératrice de chaque rouleau. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - le profilé est cintré et épouse la courbure du berceau de guidage ; - le profilé comprend une âme longiligne et une gaine entourant l'âme longiligne ; - le profilé présente une section transversale comprenant un côté tour-né vers la bande et un premier côté concave en arc de cercle adjacent sensible-ment de même diamètre que les rouleaux et le côté en arc de cercle étant situé en regard de chaque rouleau ; - la section transversale du profilé comprend un second côté en arc de io cercle, adjacent au côté tourné vers la bande ; - les rouleaux et le profilé sont espacés d'un espace non nul ; et - la protection comprend des moyens de fixation au châssis, comprenant deux plaques latérales et des vis de fixation, le profilé comporte une face latérale à chacune de ses extrémités, les plaques latérales étant vissées, par les 15 vis de fixation, au profilé sur chacune des faces latérales du profilé et étant fixées, par ailleurs, chacune latéralement au châssis. L'invention a également pour objet un convoyeur caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de stations de support telles que décrites ci-dessus, et une bande de transport propre à circuler sur les stations, la bande et le profilé 20 de chaque station étant espacés d'un espace non nul. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de profil d'un convoyeur à bande 25 supportée par des stations à rouleaux ; -la figure 2 est une vue de face d'une station selon le plan II-ll de la figure 1; - la figure 3 est une vue de profil correspondante, sensiblement suivant la flèche III de la figure 2. 30 Le convoyeur 1 représenté sur la figure 1 est destiné par exemple au transport de minerais issus d'une carrière. Il comporte une bande transporteuse 3 repliée en boucle et engagée à ses extrémités autour de deux rouleaux 5 et 7 de retournement. L'un des deux rouleaux 5 est moteur pour assurer l'entraînement de la bande 3, définissant ainsi le côté amont de la bande 3. La boucle est ainsi divisée en un tronçon supérieur 8 de transport du minerai et un tronçon inférieur 8' de retour. La bande 3, le long du tronçon supérieur 8, est supportée, sur sa longueur par plusieurs stations 9 assurant le support et le guidage de la bande 3. Les stations 9 sont toutes identiques. Comme le montre la figure 2, chaque station 9 comprend un châssis io métallique d'appui 15 et un berceau 17 de support et de guidage de la bande 3. Le châssis 15 comprend essentiellement des poutres transversales supérieure 21 et inférieure 22, et deux pieds 23 d'appui sur le sol 25, de chaque côté de la bande 3. Les poutres transversales 21 et 22 relient les deux pieds 23. Le châssis 15 est posé directement sur le sol 25, par la poutre inférieure 22. ls Les poutres supérieure et inférieure 21 et 22 sont espacées verticale-ment, le tronçon inférieur 8' de la bande 3 passant entre les deux poutres. Le châssis 15 comprend deux pattes 29 de support des rouleaux. Les pattes 29 sont formées de lames métalliques dont les extrémités sont fixées à la poutre transversale supérieure 21 du châssis 15. Chaque patte 29 forme un 20 triangle rectangle. Un rouleau central inférieur horizontal 31 et deux rouleaux latéraux inclinés 33 sont montés mobiles en rotation entre les pattes de support 29 et les pieds 23 du châssis 15. Ces rouleaux 31 et 33 s'étendent dans un même plan vertical et sont propres à recevoir la bande 3 et à déformer celle-ci en forme d'auge. 25 Du côté amont de la station de support 9, une protection 35 anticoincement, visible sur la figure 3, masque l'angle dit rentrant, formé par la bande 3 et les rouleaux de support 31 et 33. La protection 35 comprend essentiellement un profilé 36 et des plaques de fixation 37. Le profilé 36 comprend une âme 38 tubulaire métallique et une gaine 39 de l'âme 38. La gaine 39 est en polyéthylène, par exemple. La section 41 de la gaine 39 est percée d'un orifice de réception 43 de l'âme tubulaire 38. La section 41 de la gaine 39 comprend un côté droit 45 et un côté 47, adjacent au côté 45, en arc de cercle, de même diamètre que les rouleaux 31 et 33. Ces deux côtés 45 et 47 forment un angle qui est conjugué de l'angle formé par la bande 3 et les rouleaux 31 et 33. La section 41 de la gaine 39 comporte un second côté 48 en arc de 5 cercle, de diamètre supérieur à celui du côté 47 apte à protéger un rouleau. Le côté 48 est, lui aussi, adjacent au côté droit 45. La protection 35 est fixée au châssis 15 de la station 9 de part et d'autre de la bande 3, par les plaques 37 de fixation de diamètre supérieur. Ces plaques de fixation 37 sont vissées par des vis 53 de fixation sur lo les deux faces latérales du profilé 36, et sont, par ailleurs, fixées au châssis 15, par exemple par soudage. Le profilé 36 s'étend ainsi d'un bout à l'autre du berceau 17 continûment en étant retenu seulement à ses extrémités. La protection 35 est située sous la bande 3 en regard des rouleaux 31 15 et 33, légèrement espacée de la bande 3 et des rouleaux 31 et 33. L'espace e, ménagé entre la protection 35 et la bande 3, est avantageusement compris entre 0 mm et 10 mm, de l'ordre de 5 mm par exemple. L'espace e', ménagé entre la protection 35 et les rouleaux 31 et 33, est sensiblement égal à e. Comme le montre la figure 2, la protection 35 masque l'angle entre les 20 rouleaux 31 et 33 et la bande 3 sur toute la longueur du berceau 17, par ses côtés 45 et 47, en épousant la courbure du berceau 17 dans le sens de la largeur de la bande 3. La gaine 39 et l'âme tubulaire 38 sont donc pliées ensemble, essentiellement en deux zones correspondant aux angles formés par les axes de cha-25 que rouleau latéral 33 avec l'axe du rouleau central 31. Une station 9 d'un convoyeur 1 avec une telle protection 35 est très facilement réalisée grâce à une fabrication et un montage facilité du profilé 36. La gaine 39 est fabriquée selon le procédé suivant : on extrude une matière plastique, par exemple du polyéthylène, à travers une filière. Après dé- 30 coupe, on obtient une pièce en continu de section constante. La section, définie par la forme de la filière, présente un côté droit 45 et deux côtés 47 et 48 en arc de cercle, chacun adjacent au côté droit 45, et de diamètre distinct. Un trou circulaire dans la section de la filière est prévu pour former lors de l'extrusion un orifice tubulaire continu 43 dans le profilé 36. On rentre ensuite, dans l'orifice 43, un tube métallique de diamètre 5 conjugué à celui du trou, le tube formant l'âme 38 du profilé 36. Le profilé 36 ainsi formé est ensuite cintré à la forme du berceau 17 du convoyeur 1, et enfin fixé latéralement au châssis 15 d'une station 9. La relative déformabilité de l'âme 38 et de la gaine 39 permet d'utiliser un même profilé 36 d'origine pour la fabrication d'un dispositif de protection 35 io sur des convoyeurs 1 de courbures différentes. De préférence, la section du profilé 39 présente deux côtés 47 et 48 en arc de cercle, de diamètres différents correspondant à deux diamètres différents de rouleaux 31, 33 standard permettant là aussi une adaptation à différents types de rouleaux 1. 15 Dans une variante de réalisation illustrée sur les figures 4 et 5, de chaque côté du profilé 26, la plaque de fixation 37 et les vis de fixation 53 sont remplacées par une tôle pliée 60, une contre-plaque 62 et une goupille 64. Les tôles pliées 60 sont plaquées sur les faces extérieures des pieds 23. 20 Les contre-plaques 62 sont disposées contre des faces intérieures des pieds 23 et sont rigidement fixées aux tôles pliées 60 par des boulons 66, de telle sorte que les pieds 23 sont pris entre les tôles 60 et les contre-plaques 62. Les tôles 60 comportent chacune un bord supérieur 68 plié vers l'extérieur, dans lequel est découpé une échancrure 70 de forme conjuguée à celle du 25 profilé 36. Le profilé 36 est reçu et supporté à ses deux extrémités dans les échancrures 70 des tôles pliées. II est bloqué à ses deux extrémités dans les échancrures par les goupilles en U 64 engagées dans des trous traversants 72 ménagés dans le profilé 36, et glissées sous les bords pliés 68
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La station de support d'un convoyeur à bande (3) mobile comprend :- un berceau de guidage de la bande (3), le berceau comprenant au moins deux rouleaux (33) de guidage et de support de la bande (3),- un châssis (15) de support des rouleaux (33), et- une protection (35) anti-coincement disposée le long des rouleaux (33) et solidarisée au châssis (15).La protection (35) comprend un profilé (36) de protection s'étendant continûment suivant la longueur d'au moins deux rouleaux (33) en étant sensiblement parallèle à une génératrice de chaque rouleau (33).
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1. Station (9) de support d'un convoyeur (1) à bande (3) mobile du type comprenant : - un berceau (17) de guidage de la bande (3), le berceau (17) compre-5 nant au moins deux rouleaux (31, 33) de guidage et de support de la bande (3), - un châssis (15) de support des rouleaux (31, 33), et - une protection (35) anti-coincement disposée le long des rouleaux (31, 33) et solidarisée au châssis (15) caractérisée en ce que la protection (35) comprend un profilé (36) de io protection s'étendant continûment suivant la longueur d'au moins deux rouleaux (31, 33) en étant sensiblement parallèle à une génératrice de chaque rouleau (31, 33). 2. Station (9) selon la 1, caractérisée en ce que le profilé (36) est cintré et épouse la courbure du berceau de guidage (17). 15 3. Station (9) selon la 2, caractérisée en ce que le profilé (36) comprend une âme longiligne (38) et une gaine (39) entourant l'âme longiligne (38). 4. Station (9) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le profilé (36) présente une section (41) transversale 20 comprenant un côté (45) tourné vers la bande (3) et un premier côté concave (47) en arc de cercle adjacent sensiblement de même diamètre que les rouleaux (31, 33) et le côté en arc de cercle (47) étant situé en regard de chaque rouleau (31, 33). 5. Station (9) selon la 4, caractérisée en ce que la sec-25 tion (41) transversale du profilé (36) comprend un second côté (48) en arc de cercle, adjacent au côté (45) tourné vers la bande (3). 6. Station (9) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les rouleaux (31, 33) et le profilé (36) sont espacés d'un espace non nul (e'). 30 7. Station (9) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la protection (35) comprend des moyens de fixation auchâssis (15), comprenant deux plaques latérales (37) et des vis de fixation (53), le profilé (36) comporte une face latérale à chacune de ses extrémités, les plaques latérales (37) étant vissées, par les vis de fixation (53), au profilé (36) sur chacune des faces latérales du profilé (36) et étant fixées, par ailleurs, chacune latéralement au châssis (15). 8. Convoyeur (1) caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de stations (9) de support selon l'une quelconque des précédentes et une bande de transport (3) propre à circuler sur les stations (9), la bande et le profilé (36) de chaque station étant espacés d'un espace non nul (e).
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B
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B65
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B65G
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B65G 15
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B65G 15/08
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FR2888699
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A1
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DISPOSITIF DE CODAGE/DECODAGE HIERACHIQUE
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La présente invention concerne un système de codage/décodage audio hiérarchique. Elle concerne également un codeur et un décodeur audio hiérarchiques. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de la transmission de signaux de parole et/ou audio sur des réseaux de paquets, de type voix sur IP. Plus spécialement, l'invention permet, dans ce contexte, de fournir une qualité modulable allant d'une bande téléphonique à une bande élargie, ceci en fonction de la capacité en débit de la transmission et tout en garantissant l'interopérabilité avec un coeur existant en bande io téléphonique. De nombreuses techniques existent aujourd'hui pour convertir un signal audio-fréquences (parole et/ou audio) sous la forme d'un signal numérique et traiter les signaux ainsi numérisés. Les méthodes classiques de codage audio de bonne qualité sont en général classifiées en codage de forme d'onde , codage paramétrique par analyse par synthèse et codage perceptuel en sous-bandes ou par transformée . La première catégorie inclut des techniques de quantification avec ou sans mémoire comme le codage MIC ou MICDA (PCM ou ADPCM en anglais). La deuxième catégorie inclut les techniques qui représentent le signal à l'aide d'un modèle, en général linéaire prédictif, mais dont les paramètres sont déterminés à l'aide de méthodes issues du codage de forme d'onde. Pour cette raison, cette catégorie est souvent qualifiée de codage hybride. A titre d'exemple le codage CELP ( Code Excited Linear Prediction ) appartient à cette seconde catégorie. En codage CELP, le signal d'entrée est codé à l'aide d'un modèle source-filtre inspiré du processus de production de la parole. Les paramètres transmis représentent séparément la source (aussi appelée excitation ) et le filtre. Le filtre est en général un filtre tout-pôle. Les notions de base sur le codage des signaux audio-fréquences et plus particulièrement du codage CELP et de la quantification sont exposées notamment dans les ouvrages suivants: WB. Kleijn and K.K. Paliwal editors, Speech Coding and Synthesis, Elsevier, 1995, et Nicolas Moreau, Techniques de compression des signaux, Collection Technique et Scientifique des Télécommunications, Masson, 1995. La troisième catégorie inclut des techniques de codage telles que MPEG 1 et 2 Layer III, plus connue sous le nom de MP3, ou encore MPEG 4 AAC. io Le système G.729 recommandé à l'UIT-T est un exemple de codage CELP conçu pour des signaux de parole en bande téléphonique (300-3400 Hz) échantillonnés à 8 kHz. Il opère à un débit fixe de 8 kbit/s avec des trames de 10 ms. Son fonctionnement détaillé est spécifié dans la recommandation ITU-T G.729, Coding of Speech at 8 kbit/s using Conjugate Structure Algebraic Code Excited Linear Prediction (CS-ACELP), March 1996. Un schéma simplifié des codeur et décodeur associés est donné aux figures 1(a), 1(b) et 1(c). La figure 1(c) montre comment le décodeur G.729 reconstruit le signal de parole à partir des données fournies par le démultiplexeur (112). L'excitation est reconstituée par sous-trames de 5 ms en ajoutant deux contributions: - un code innovateur (113), d'une longueur de 5 ms, constitué de 4 impulsions 1 mises à l'échelle par un gain gc (114 et 118) et de zéros, - un bloc de 5 ms pris dans le passé de l'excitation et décalé par un retard fractionnaire (spécifié par les paramètres de période fondamentale ou pitch TO, TO_frac) (115 et 116), mis à l'échelle par un gain gp (117 et 118). L'excitation ainsi décodée est mise en forme par un filtre de synthèse LPC ( Linear Predictive Coding ) 1/A(z) (120) d'ordre 10, dont les coefficients sont décodés (119) dans le domaine des paires de raies spectrales LSF ( Line Spectrum Frequency ) et interpolés par sous-trame de 5 ms. Afin d'améliorer la qualité et masquer certains artefacts de codage, le signal reconstruit est ensuite traité par un post-filtre adaptatif (121) et un filtre passe-haut de post-traitement (122). Le décodeur de la figure 1(c) s'appuie donc sur le modèle source-filtre pour synthétiser le signal. Les paramètres associés à ce modèle sont listés dans le tableau de la figure 2 en distinguant ceux décrivant l'excitation et ceux qui décrivent le filtre. La figure 1(a) représente un schéma très haut niveau du codeur G.729. Elle fait ainsi ressortir le filtrage passe-haut de pré-traitement (101), l'analyse et la quantification LPC (102), le codage de l'excitation (103) et le multiplexage des paramètres codés (104). Les blocs de prétraitement et d'analyse et quantification LPC du codeur G.729 ne sont pas discutés ici; on peut se référer à la recommandation UIT-T précitée pour plus de détails. Le fonctionnement du codage de l'excitation est schématisé à la figure 1(b). Celle-ci montre io comment sont déterminés et quantifiés les paramètres de l'excitation listés à la figure 2. L'excitation est codée en 3 étapes: - détermination du retard de pitch (106) et estimation du gain de pitch (107), - détermination des paramètres du code innovateur dans le dictionnaire ACELP (positions et signes des 4 impulsions (108)) et estimation du gain (109), - codage conjoint des gains de pitch et de code. La détermination des paramètres de l'excitation est réalisée en minimisant l'erreur quadratique (111) entre la cible CELP (105) et l'excitation filtrée par W(z)/Â(z) (110). Ce processus d'analyse par synthèse est détaillé dans la recommandation UIT-T mentionnée plus haut. En pratique la complexité du codeur/décodeur (codec) G.729 est relativement élevée (aux alentours de 18 WMOPS ( Weighted Million Operations Per Second )). Pour répondre aux besoins des applications telles que la transmission simultanée de voix et de données sur modem DSVD ( Digital Simultaneous Voice and Data ), un système interopérable mais de complexité moindre (environ 9 WMOPS) a aussi été recommandé à l'UIT-T: le codec G.729A. Ce dernier est décrit et comparé au G.729 dans R. Salami et al., Description of ITU-T Recommandation G.729 Annex A: Reduced complexity 8 kbit/s CS-ACELP codec, ICASSP 1997. Parmi les différences notables entre G.729 et G.729A, celle qui permet le plus de réduire la complexité du G.729 concerne la recherche dans le dictionnaire ACELP: dans le codeur G.729A une recherche en profondeur d'abord des 4 impulsions signées remplace la recherche par boucles imbriquées utilisée dans le codeur G.729. De part sa faible complexité, le codec G.729A est maintenant très répandu dans les applications de voix sur IP ou ATM en bande téléphonique (300 -3400 Hz). Avec le développement de fibres optiques et de réseaux large bande comme l'ADSL, il est désormais envisageable de déployer de nouveaux services tels que des communications bi-directionnelles de bien meilleure qualité que les systèmes classiques en bande téléphonique. Une étape dans ce sens consiste à fournir une qualité en "bande élargie", c'est-à-dire en io considérant des signaux audio-fréquences échantillonnés à 16 kHz et restreints à une bande utile de 50-7000 Hz. La qualité obtenue est alors similaire à celle de la radio AM. Le choix d'un codec pour déployer la qualité "bande élargie" à la place de la qualité "bande étroite" doit tenir compte de plusieurs questions importantes: - L'infrastructure des réseaux IP actuels et des points de connexion (modems téléphoniques, ADSL, LAN, WiFi, etc.) est fortement hétérogène en terme de débit, de qualité de service caractérisée par la gigue, le taux de pertes de paquets, etc. - Les terminaux reproduisant les sons (téléphone, PC ou autres) diffèrent parfois en termes de fréquence d'échantillonnage et du nombre de canaux audio. Il est parfois difficile de connaître à l'avance au niveau du codeur la capacité réelle des terminaux. - De nombreux standards de codage des signaux audio-fréquences (dont les codecs G.729 et G.729A) sont déjà déployés dans les réseaux. Le transcodage entre les différents formats associés est souvent nécessaire (dans les passerelles ou routeurs par exemple), bien que celui-ci implique en général une perte de qualité et une complexité non négligeable. L'approche connue sous le nom de codage hiérarchique est la solution technique la plus adaptée pour tenir compte de toutes ces contraintes. Contrairement au codage conventionnel, tel que le codage G.729 ou G.729A, générant un flux binaire à débit fixe, le codage hiérarchique consiste à générer un flux binaire dont on peut décoder tout ou partie. D'une manière générale, le codage hiérarchique comprend une couche de coeur et une ou plusieurs couches d'amélioration. La couche de coeur est générée par un codec à bas débit fixe, qualifié de coeur , garantissant la qualité minimale du codage. Cette couche doit être reçue par le décodeur pour maintenir un niveau de qualité acceptable. Les couches d'amélioration servent à améliorer la qualité. Il peut cependant se produire qu'elles ne soient pas toutes reçues par le décodeur du fait de défauts dans la transmission, par exemple dans le cas de congestion d'un réseau IP. Cette technique offre donc une grande flexibilité dans le choix du débit io et de la qualité de reconstruction. Le codeur fonctionne toujours en supposant que le débit est maximal. Cependant, à n'importe quel endroit de la chaîne de communication, le débit peut être adapté en tronquant simplement le flux binaire. Le codage hiérarchique permet de plus de déployer la qualité en bande élargie progressivement, en s'appuyant sur un standard de type codage CELP en bande téléphonique (comme les standards UIT-T G.729 ou G.729A). Parmi les différentes approches de codage hiérarchique construit à partir d'un codeur coeur CELP, on peut citer les quatre techniques suivantes: le codage CELP hiérarchique avec enrichissement d'excitation décrit dans l'article de R.D. De lacovo, D. Sereno, Embedded CELP coding for variablerate between 6.4 and 9.6 kbit/s, ICASSP 1991, - l'extension de bande avec transmission d'information auxiliaire décrit dans l'article de J.-M. Valin et al., Bandwidth Extension of Narrowband Speech for Low Bit-Rate Wideband Coding, Proc. IEEE Speech Coding Workshop (SCW), 2000, pp. 130- 132. - dans l'article de S.K. Jung, K-T. Kim, H-G. Kang, A bit/rate band scalable speech coder based on ITU-T G. 723.1 standard, ICASSP 2004, un codec hiérarchique est construit à partir d'un codeur G.723.1 et avec deux couches d'amélioration, la première étant du type CELP en cascade en bande téléphonique, la seconde étant un codage par transformée dans la bande haute obtenue par filtrage QMF ( Quadrature Mirror Filter ), - dans l'article de H. Taddéi et al. A scalable Three Bitrate (8, 14.2 and 24 kbit/s) Audio Coder, 107th Convention AES 1999, le codage utilise un codeur coeur G.729 à 8 kbit/s, une couche intermédiaire d'amélioration en bande téléphonique pour aller à 14,2 kbit/s, suivie d'une couche d'amélioration en bande élargie par codage par transformée pour arriver à 24 kbit/s. La différence entre le concept de codage CELP hiérarchique par enrichissement d'excitation et le codage présenté à la figure 1(b) tient à l'addition d'un dictionnaire innovateur pour mieux représenter la cible CELP. Cette approche de codage est en fait similaire à une quantification multiétages réalisée dans le domaine de la cible CELP (ou domaine pondéré "perceptuellement"). Ce dictionnaire additionnel permet d'enrichir, ou améliorer, l'excitation décodée, car il s'ajoute en fait au niveau du décodeur à io la contribution cumulée des 2 dictionnaires adaptatif et fixe du décodage CELP conventionnel de la figure 1(c). Ce principe d'enrichissement d'excitation CELP peut aussi être varié pour inclure un dictionnaire adaptatif supplémentaire ou encore plusieurs dictionnaires innovateurs. Le système d'extension de bande proposé dans l'article précité de J.-M. Valin est schématisé à la figure 3. Un signal en bande téléphonique (3003400 Hz) est étendu à la bande élargie 0-8000 Hz en ajoutant (31) trois contributions: - une bande basse régénérée par le bloc (32), - le signal en bande téléphonique par exemple codé par le système G.729 (40) et rééchantillonné par le bloc (33) à 16 kHz, - une bande haute construite à l'aide des blocs (34) à (39). On remarquera plus particulièrement dans ce schéma l'extension de la bande haute, qui est fondée sur le modèle source-filtre . Celle-ci commence par une analyse LPC en bande étroite (34) qui détermine les coefficients du filtre de prédiction ANB(z) (36). Le résultat de cette analyse LPC est également utilisé par le bloc d'extension de l'enveloppe LPC (35) pour déterminer les coefficients d'un filtre de synthèse LPC pleine bande 1/BWB(z) (38). L'extension d'enveloppe peut être réalisée, par exemple par des techniques de "codebook mapping", sans transmission d'information auxiliaire ou bien avec information explicite requérant une transmission par quantification à un faible débit additionnel. En parallèle, le signal résiduel (ou excitation) LPC en bande étroite est calculé par le bloc (36). L'excitation résultante échantillonnée à 8 kHz est étendue à la fréquence d'échantillonnage de 16 kHz par le bloc (37). Cette opération peut être réalisée dans le domaine de l'excitation en employant une non-linéarité, un sur-échantillonnage et un filtrage, afin d'étendre la structure harmonique et de blanchir l'excitation pleine bande. L'excitation étendue est ensuite mise en forme par le filtre de synthèse pleine bande 1/BWB(z) (38) et le résultat est limité par le filtrage passe-haut (39) à la bande 3400-8000 Hz. L'ensemble des techniques connues de l'art antérieur soulève cependant les problèmes suivants: - parole en bande élargie dégradée par certains artefacts, tels que le repliement fréquentiel dû à l'emploi d'un banc de filtres QMF, io - musique mal codée par les modèles liés au processus de production de la parole, - granularité forte en débit, -qualité dégradée par la présence de pré-écho dans la couche d'amélioration utilisant un codage par transformée, - retard et complexité. Par ailleurs, certains problèmes fondamentaux ne sont que rarement abordés dans l'art antérieur: la non-linéarité de phase des pré- et posttraitement n'est que rarement prise en compte. Or, les couches d'amélioration reposant sur le codage d'un signal différence entre original (pré-traité ou non) et synthèse de la couche inférieure ont des performances très dégradées si la non-linéarité de phase (ou de retard de groupe) des filtres de pré- et post-traitement n'est pas compensée ou éliminée. Aussi, l'invention a pour but de remédier aux différents problèmes énoncés plus haut en proposant un système de codage/décodage audio hiérarchique, comprenant, au moins, une couche coeur à codage paramétrique par analyse par synthèse dans une première bande de fréquence, une couche d'extension de bande destinée à élargir ladite première bande de fréquence en une deuxième bande de fréquence, dite bande étendue, remarquable en ce que ledit système comprend également une couche d'amélioration dans la bande étendue, basée sur un codage par transformée utilisant un paramètre spectral issu de ladite couche d'extension de bande. Il convient de souligner ici que le terme de bande élargie utilisé dans ce mémoire correspond à un cas particulier de la notion générale de bande étendue . On entend par bande élargie une bande de fréquence résultant de l'extension d'une première bande, la bande téléphonique entre 300 et 3400 Hz, à une deuxième bande, la bande élargie, entre 50 et 7000 Hz. Selon un mode de réalisation avantageux, ledit système comprend également une couche d'amélioration dans ladite première bande de fréquence. Dans un premier mode de réalisation du système de codage/décodage conforme à l'invention, ledit paramètre spectral est un filtre de prédiction linéaire en bande étendue. io Dans un deuxième mode de réalisation du système de codage/décodage conforme à l'invention, ledit paramètre spectral est une enveloppe spectrale correspondant à l'énergie par sous-bandes du signal. L'invention prévoit également que ledit codage paramétrique par analyse par synthèse est un codage CELP. En particulier, ledit codage CELP est un codage G.729 ou un codage G.729A. Ainsi, comme on le verra plus loin en détail, le système de codage/décodage proposé par l'invention constitue un système de codage hiérarchique apte à fonctionner par exemple à des débits de 8 et 12 kbit/s et à tous les débits entre 14 et 32 kbit/s. En réponse aux problèmes soulevés par l'art antérieur, le système de codage/décodage selon l'invention permet d'obtenir que: - la parole synthétisée en bande élargie n'ait pas de pré-écho et aucun artefact de type repliement fréquentiel n'est présent, - la musique soit bien codée à débit suffisamment élevé (entre 24 et 32 kbit/s), - la granularité en débit soit très fine (au bit près) entre 14 et 32 kbit/s. L'invention concerne également un procédé pour la mise en oeuvre du système de codage/décodage selon l'invention, comprenant les étapes suivantes: - codage d'un signal original dans ladite première bande de fréquence, - codage du signal original dans une extension de la première bande de fréquence, utilisant un filtre de prédiction linéaire, - calcul d'un signal résiduel à partir du signal original et des signaux issus des opérations de codage précédentes, remarquable en ce que ledit procédé comprend également une étape de production d'une couche d'amélioration utilisant un codage prédictif par transformée dudit signal résiduel, ledit codage prédictif par transformée utilisant ledit filtre de prédiction linéaire en bande étendue. L'invention concerne en outre un procédé pour la mise en oeuvre du système de codage/décodage selon l'invention, comprenant les étapes suivantes: io - codage d'un signal original dans ladite première bande de fréquence, codage du signal original dans une extension de la première bande de fréquence, utilisant une enveloppe spectrale dudit signal original, calcul d'un signal résiduel à partir du signal original et des signaux issus des opérations de codage précédentes, remarquable en ce que ledit procédé comprend également une étape de production d'une couche d'amélioration utilisant un codage par transformée, ledit codage par transformée utilisant l'enveloppe spectrale de la couche d'extension de bande. Par ailleurs, l'invention concerne un premier codeur audio hiérarchique, comprenant: - un codeur coeur à codage paramétrique par analyse par synthèse, destiné à coder un signal original dans une première bande de fréquence, - un étage de codage dans une extension de la première bande de fréquence, comprenant un filtre de prédiction linéaire en bande étendue, un étage de calcul d'un signal résiduel à partir du signal original et des signaux issus des étages de codage précédents, remarquable en ce que ledit codeur comprend également un étage d'amélioration en bande étendue par codage prédictif par transformée dudit signal résiduel, utilisant ledit filtre de prédiction linéaire en bande étendue. De même, l'invention concerne un deuxième codeur audio hiérarchique, comprenant: - un codeur coeur à codage paramétrique par analyse par synthèse, destiné à coder un signal original dans une première bande de fréquence, l0 - un étage de codage dans une extension de la première bande de fréquence, utilisant une enveloppe spectrale dudit signal original, un étage de calcul d'un signal résiduel à partir du signal original et des signaux issus des étages de codage précédents, remarquable en ce que ledit codeur comprend également un étage d'amélioration en bande étendue par codage par transformée, utilisant l'enveloppe spectrale de la couche d'extension de bande. Enfin, l'invention concerne également un décodeur audio hiérarchique, comprenant: io - un décodeur coeur à codage paramétrique par analyse par synthèse destiné à décoder dans une première bande de fréquence un signal reçu codé par ledit premier codeur, - un étage de décodage dans une extension de la première bande de fréquence, comprenant un filtre de prédiction linéaire en bande étendue, remarquable en ce que ledit décodeur comprend également un étage d'amélioration en bande étendue par décodage prédictif par transformée, utilisant ledit filtre de prédiction linéaire en bande étendue. L'invention concerne encore un décodeur audio hiérarchique, comprenant: un décodeur coeur à codage paramétrique par analyse par synthèse destiné à décoder dans une première bande de fréquence un signal reçu codé par ledit deuxième codeur, - un étage de décodage dans une extension de la première bande de fréquence, utilisant une enveloppe spectrale dudit signal reçu, remarquable en ce que ledit décodeur comprend également un étage d'amélioration en bande étendue par décodage par transformée, utilisant l'enveloppe spectrale de la couche d'extension de bande. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 4(a) est un schéma des trois premiers étages d'un codeur selon la présente invention. La figure 4(b) est un schéma du quatrième étage de codage du codeur de la figure 4(a). La figure 5 est un tableau des coefficients du filtre passe-bas utilisé dans la présente invention. La figure 6 est un tableau des coefficients du filtre passe-haut utilisé pour générer un signal d'amélioration en bande élargie, conformément à l'invention. La figure 7 est un tableau spécifiant la découpe en sous-bandes des spectres MDCT, conformément à l'invention. io La figure 8 est un tableau donnant le nombre de bits alloués pour chaque trame à chacun des paramètres d'un codeur et d'un décodeur selon la présente invention. La figure 9 représente la structure du train binaire associé à la présente invention. La figure 10(a) est un schéma général du décodeur en quatre couches de la présente invention. La figure 10(b) est un schéma de détail de l'étage de décodage prédictif par transformée du décodeur de la figure 10(a). L'ensemble des figures 4(a) à 10(b) décrit un système de codage/décodage hiérarchique constitué d'un codeur et d'un décodeur qui vont maintenant être décrits successivement. On rappelle d'abord que dans la suite de cette description le terme de bande élargie fait référence au cas particulier d'une bande téléphonique 300-3400 Hz étendue au domaine 50-7000 Hz La figure 4(a) donne un schéma bloc du codeur. Un signal audio original de bande utile entre 50 et 7000 Hz et échantillonné à 16 kHz est découpé en trame de 320 échantillons, soit 20 ms. Un filtrage passe-haut 601 de fréquence de coupure 50Hz est appliqué au signal d'entrée. Le signal obtenu, appelé SWB, est réutilisé dans plusieurs branches du codeur et correspond au signal réellement codé. Tout d'abord, dans une première branche, un filtrage passe-bas (dont les coefficients sont fournis dans le tableau de la figure 5) et un souséchantillonnage par deux 602 sont appliqués à SWB. Cela permet d'obtenir un signal en bande téléphonique SLB échantillonné à 8 kHz. Ce signal est traité par le codeur coeur 603, codage de type CELP G.729A+, par exemple. On précise que le codeur G.729A+ correspond ici au codeur G.729 sans prétraitement de filtrage passe-haut, et pour lequel la recherche dans le dictionnaire ACELP a été remplacée par celle du G.729A comme décrit précédemment. Des variantes de ce mode de réalisation pourront utiliser des codeurs G.729A, G.729 ou d'autres codeurs de type CELP avec ou sans pré-traitement. Ce codage donne le coeur du train binaire avec un débit de 8 kbit/s dans le cas du codeur G.729A+. io Ensuite, une première couche d'amélioration introduit un deuxième étage 603 de codage CELP. Ce deuxième étage consiste en un code innovateur constitué de quatre impulsions en 1 supplémentaires pour une sous-trame de 5 ms (dictionnaire équivalent à celui du G.729A), ces impulsions sont mises à l'échelle par un gain gente. Le principe de cet étage d'amélioration a déjà été décrit plus haut en référence à l'article de R.D. De lacovo. Ce dictionnaire effectue un enrichissement de l'excitation CELP et offre une amélioration de qualité, particulièrement sur les sons non voisés. Le débit de ce deuxième étage de codage est de 4 kbit/s et les paramètres associés sont les positions et les signes des impulsions et le gain associé pour chaque sous-trame de 40 échantillons (5 ms à 8 kHz). Dans une variante de ce mode de réalisation, cet étage de codage utilise d'autres modes d'amélioration, par exemple ceux décrits dans l'article de De lacovo précédemment cité. Les décodages du codeur coeur et de la première couche d'amélioration sont réalisés pour obtenir le signal de synthèse en bande téléphonique à 12 kbit/s. Il est important de noter que les post-filtrage adaptatif et post-traitement (filtrage passe-haut) du codeur coeur sont désactivés afin de prendre en compte le déphasage non-linéaire de ces opérations; la différence entre le signal original pré-traité et la synthèse à 8 et 12 kbit/s est donc minimisée. Un sur-échantillonnage et un filtrage passebas 604 permettent d'obtenir la version échantillonnée à 16 kHz des deux premiers étages du codeur. La deuxième couche d'amélioration permet de passer en bande élargie. Le signal d'entrée SWB peut être filtré par un filtre de pré-emphase 605 avec p=0,68. Ce filtre permet de mieux représenter les hautes fréquences à partir du filtre de prédiction linéaire en bande élargie. Pour compenser l'effet du filtre de pré-emphase, un filtre de dé-emphase dual 606 est alors utilisé à la synthèse. Dans un mode de réalisation préféré, aucun filtre de pré-emphase et de dé-emphase ne sont intégrés à la structure de codage et de décodage. L'étape suivante consiste à calculer et à quantifier le filtre de prédiction linéaire 607 en bande élargie. L'ordre du filtre de prédiction linéaire est de 18, mais dans une variante de ce mode de réalisation, un autre ordre de prédiction, par exemple plus faible (16), est choisi. Le filtre de prédiction linéaire peut être calculé par la méthode de l'autocorrélation et l'algorithme de Levinson-Durbin. Ce filtre de prédiction linéaire Â' (z) en bande élargie est quantifié en utilisant une prédiction de ces coefficients éventuellement à partir du filtre Â"B(z) issu du codeur coeur 603 en bande téléphonique. Les coefficients peuvent ensuite être quantifiés en utilisant par exemple une quantification vectorielle multi-étages et en utilisant les paramètres LSF déquantifiés du codeur coeur en bande téléphonique, comme décrit dans l'article de H. Ehara, T. Morii, M. Oshikiri et K. Yoshida, Predictive VQ for bandwidth scalable LSP quantization, ICASSP 2005. L'excitation en bande élargie 608 est obtenue à partir des paramètres de l'excitation en bande téléphonique du codeur coeur: le retard de pitch , le gain associé ainsi que les excitations algébriques du codeur coeur et de la première couche d'enrichissement de l'excitation CELP et les gains associés. Cette excitation est générée en utilisant une version suréchantillonnée des paramètres de l'excitation des étages en bande téléphonique. Dans une variante de ce mode de réalisation, l'excitationest calculée à partir du retard de pitch et du gain associé, ces paramètres étant utilisés pour générer une excitation harmonique à partir d'un bruit blanc. Dans cette variante, l'excitation du dictionnaire algébrique est remplacée par un bruit blanc. Cette excitation en bande élargie est ensuite filtrée par le filtre de synthèse 609 calculé précédemment. Dans le cas où une pré-emphase a été appliquée au signal d'entrée, on applique le filtre de dé-emphase 606 sur le signal de sortie du filtre de synthèse. Le signal obtenu est un signal en bande élargie qui n'est pas ajusté en énergie. Pour le calcul du gain permettant la mise à niveau de l'énergie de la bande haute (3400-7000 Hz), un filtrage passe-haut 611 (dont les coefficients sont donnés dans le tableau de la figure 6) est appliqué au signal de synthèse en bande élargie. Parallèlement, le même filtre passe-haut 612 est appliqué au signal d'erreur correspondant à la différence entre le signal original retardé 610 et le signal de synthèse des deux étages précédents. Ces deux signaux sont ensuite utilisés pour le calcul du gain à appliquer au signal de synthèse de la bande haute. Ce gain est calculé par un rapport d'énergie entre les deux signaux. Le gain gwB 611 est ensuite appliqué au signal S14uB par sous trame de 80 échantillons (5 ms à 16 kHz). Le signal ainsi obtenu est ajouté au signal de synthèse de l'étage précédent pour créer le signal en bande élargie correspondant au débit de 14 kbit/s. La suite du codage est effectuée dans le domaine fréquentiel en utilisant un schéma de codage prédictif par transformée. La figure 4(b) décrit cette partie du codeur. Les signaux d'entrée retardé 614 et de synthèse à 14 kbit/s 615 sont filtrés respectivement par un filtre de pondération perceptuelle, 616 et 617, de type AWB(z/y)*(1-pz), avec typiquement y=0, 92 et p=0,68. Ces signaux sont ensuite encodés par le schéma de codage par transformée. Une transformée en cosinus discrète modifiée (ou MDCT en anglais) est appliquée: d'une part, sur des blocs de 640 échantillons du signal d'entrée pondéré 618 avec un recouvrement de 50% (rafraîchissement de l'analyse MDCT toutes les 20 ms), d'autre part, sur le signal de synthèse pondéré 619 issu de l'étage précédent d'extension de bande à 14 kbit/s (même longueur de bloc et même taux de recouvrement). Le spectre MDCT à encoder 620 correspond à la différence entre le signal d'entrée pondéré et le signal de synthèse à 14 kbit/s pour la bande de 0 à 3400 Hz, et au signal d'entrée pondéré de 3400 Hz à 7000 Hz. On limite le spectre à 7000 Hz en mettant à zéro les 40 derniers coefficients (seuls les 280 premiers coefficients sont codés). Le spectre est divisé en 18 bandes: une bande de 8 coefficients et 17 bandes de 16 coefficients comme décrit dans le tableau de la figure 7. Une variante de ce mode de réalisation utilise 20 bandes de largeurs égales (14 coefficients). Pour chaque bande du spectre, l'énergie des coefficients MDCT est calculée (facteurs d'échelle). Les 18 facteurs d'échelle constituent l'enveloppe spectrale du signal pondéré qui est ensuite quantifiée, codée et transmise dans la trame. Les facteurs d'échelle de la bande haute (3400-7000 Hz) sont transmis avant ceux de la bande basse (0-3400 Hz), comme le montre le format du train binaire à la figure 9. L'allocation dynamique des bits se base sur l'énergie des bandes du spectre à partir de la version déquantifiée de l'enveloppe spectrale. Ceci permet d'avoir une compatibilité entre l'allocation binaire du codeur et du décodeur. L'allocation de bits dans le module TDAC ( Time Domain Aliasing Cancellation ) 620 se réalise en deux phases. D'abord, un premier calcul du nombre de bits à allouer à chaque bande est effectué ; chacune des valeurs obtenues est arrondie au débit du dictionnaire disponible le plus proche. Si le débit total alloué n'est pas exactement égal à celui disponible, une seconde phase est utilisée pour réaliser le réajustement. Cette étape se fait par une procédure itérative basée sur un critère énergétique qui ajoute ou retire des bits aux bandes comme décrit dans l'article de Y. Mahieux et J.P. Petit, Transform coding of audio signais at 64 kbit/s, IEEE GLOBECOM 1990. Ainsi, si le nombre total de bits distribués est inférieur à celui disponible, l'ajout de bits se fait aux bandes où l'amélioration perceptuelle est la plus importante (énergie plus importante). Dans le cas contraire où le nombre total de bits distribués est supérieur à celui disponible, l'extraction de bits sur les bandes se fait de manière duale. Les coefficients MDCT normalisés (structure fine) dans chaque bande sont ensuite quantifiés par des quantificateurs vectoriels utilisant des dictionnaires imbriqués en taille et en résolution, les dictionnaires étant composés d'une union de codes à permutation tels que décrits dans la demande internationale WO/0400219. Finalement, les informations sur le codeur coeur, l'étage d'enrichissement CELP en bande téléphonique, l'étage CELP en bande élargie et enfin l'enveloppe spectrale et les coefficients normalisés codés sont multiplexés et transmis en trame. Le nombre de bits alloué à chacun des paramètres du codeur et décodeur est spécifié dans le tableau de la figure 8. La structure de la trame du train binaire est décrite à la figure 9. La structure du décodeur va maintenant être décrite en regard des figures 10(a) et 10(b). Le module 701 effectue le démultiplexage des paramètres contenus dans le train binaire. Il existe plusieurs cas de décodage en fonction du nombre de bits reçus pour une trame, les trois premiers cas sont décrits à partir de la figure 10(a) et le dernier cas à partir de la figure 10(b) : 1- Le premier concerne la réception du nombre de bits minimum par le décodeur. Dans ce cas, seul le premier étage est décodé. Donc, seul le train binaire relatif au décodeur coeur 702 de type CELP (G.729A+) est reçu et décodé. Cette synthèse peut être traitée par le post-filtre adaptatif et le post-traitement du décodeur G.729. Ce signal est sur- échantillonné et filtré pour produire un signal échantillonné à 16 kHz (703). 2- Le deuxième cas concerne la réception du nombre de bits relatif aux premiers et deuxièmes étages de décodage. Dans ce cas, le décodeur de coeur ainsi que le premier étage d'enrichissement de l'excitation CELP sont décodés. Cette synthèse peut être traitée par le post-filtre adaptatif et le post- traitement du décodeur G.729. Ce signal est ensuite sur-échantillonné et filtré pour produire un signal échantillonné à 16 kHz (703). 3- Le troisième cas correspond à la réception du nombre de bits relatifs aux trois premiers étages de décodage. Dans ce cas, les deux premiers étages de décodage sont tout d'abord réalisés comme dans le cas 2, puis le module d'extension de bande génère un signal échantillonné à 16 kHz après décodage des paramètres des paires de raies spectrales (WB-LSF) en bande élargie (704) ainsi que des gains associés à l'excitation. L'excitation en bande élargie est générée à partir des paramètres du codeur coeur et du premier étage d'enrichissement de l'excitation CELP 705. Cette excitation est ensuite filtrée par le filtre de synthèse 706 et éventuellement par le filtre de dé-emphase 707 dans le cas où un filtre de pré-emphase a été utilisé au codeur. On applique un filtre passe-haut 708 au signal obtenu et on adapte l'énergie du signal d'extension de bande à l'aide des gains associés (709) toutes les 5 ms. Ce signal est ensuite ajouté au signal en bande téléphonique échantillonné à 16 kHz obtenu à partir des deux premiers étages de décodage. Dans le but d'obtenir un signal limité à 7000 Hz, ce signal est filtré dans le domaine transformé par mise à 0 des 40 derniers coefficients MDCT avant le passage par la transformée MDCT inverse 713 et le filtre de synthèse pondéré 714. 4- Ce dernier cas correspond au décodage du dernier étage du décodeur (figure 10(b)). Ce dernier étage est constitué d'un décodeur prédictif par transformée. L'étape 3 décrite précédemment est tout d'abord réalisée. Puis, en fonction du nombre de bits supplémentaires reçus, le schéma de décodage est adapté : - Dans le cas où le nombre de bits ne correspond qu'à une partie ou à la totalité de l'enveloppe spectrale 715, mais que la structure fine n'est pas io reçue (721), L'enveloppe spectrale partielle ou complète est utilisée pour ajuster l'énergie des bandes de coefficients MDCT (722) entre 3400 Hz et 7000 Hz (720) correspondant au signal généré par l'étage d'extension de bande 711. Ce système permet d'obtenir une amélioration progressive de la qualité audio en fonction du nombre de bits reçu. - Dans le cas où le nombre de bits correspond à la totalité de l'enveloppe spectrale et à une partie ou à la totalité de la structure fine. L'allocation binaire est effectuée de la même manière qu'à l'encodeur 716. Dans les bandes où la structure fine est reçue, les coefficients MDCT décodés sont calculés à partir de l'enveloppe spectrale 715 et de la structure fine déquantifiées 717. Dans les bandes spectrales entre 3400 Hz et 7000 Hz où la structure fine n'a pas été reçue, la procédure du paragraphe précédent est utilisée, c'est à dire que les coefficients MDCT calculés sur le signal obtenu par l'extension de bande sont ajustés en énergie à partir de l'enveloppe spectrale reçue (722). Le spectre MDCT utilisé pour la synthèse est donc constitué : d'une part, du signal de synthèse des deux premiers étages de décodage ajouté au signal d'erreur décodé dans les bandes entre 0 et 3400 Hz (718 et 719); d'autre part, pour les bandes comprises entre 3400 Hz et 7000 Hz des coefficients MDCT décodés dans les bandes où la structure fine a été reçu et des coefficients MDCT de l'étage d'extension de bande ajustés en énergie pour les autres bandes spectrales (721 et 722). Une transformation MDCT inverse est ensuite appliquée aux coefficients MDCT décodés (713) et un filtrage par le filtre de synthèse pondéré (714) permet d'obtenir le signal de sortie. Dans une variante du mode de réalisation précédemment décrit, l'étage de codage/décodage prédictif par transformée fonctionnera entièrement sur le signal de différence entre le signal original et le signal de synthèse de l'étage d'extension de bande entre 0 et 7000 Hz. Dans une autre variante de ce mode de réalisation, l'extension de bande sera réalisé dans le domaine transformée à partir d'une enveloppe spectrale et d'un codage de la structure fine. Cette enveloppe spectrale peut être quantifiée par quantification vectorielle. Dans cette variante, l'étage d'amélioration en bande élargie utilise un codage par transformée de type lo TDAC comme décrit précédemment (sans filtrage de pondération). Ainsi, l'enveloppe spectrale transmise dans l'étage d'extension de bande sera réutilisée par la couche d'amélioration en bande élargie. Par ailleurs, dans un mode de réalisation alternatif, la première bande de fréquence codée pourrait correspondre à la bande élargie 50-7000 Hz et la seconde bande de fréquence codée pourrait être une bande FM (50-15000 z) ou hifi (20-24000 Hz)
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Système de codage/décodage audio hiérarchique, comprenant, au moins, une couche coeur à codage paramétrique par analyse par synthèse dans une première bande de fréquence, une couche d'extension de bande destinée à élargir ladite première bande de fréquence en une deuxième bande de fréquence, dite bande étendue.Selon l'invention, ledit système comprend également une couche d'amélioration dans la bande étendue, basée sur un codage par transformée utilisant un paramètre spectral issu de ladite couche d'extension de bande.Application à la transmission de signaux de parole et/ou audio sur des réseaux de paquets.
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1. Système de codage/décodage audio hiérarchique, comprenant, au moins, une couche coeur à codage paramétrique par analyse par synthèse dans une première bande de fréquence, une couche d'extension de bande destinée à élargir ladite première bande de fréquence en une deuxième bande de fréquence, dite bande étendue, caractérisé en ce que ledit système comprend également une couche d'amélioration de la qualité du codage audio dans la bande étendue, basée sur un codage par transformée utilisant un paramètre spectral issu de ladite couche d'extension de bande. 2. Système de codage/décodage selon la 1, caractérisé en ce que ledit système comprend également une couche d'amélioration dans ladite première bande de fréquence. 3. Système de codage/décodage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit codage paramétrique par analyse par synthèse est un codage CELP. 4. Système de codage/décodage selon la 3, caractérisé en ce que ledit codage CELP est un codage G.729 ou un codage G.729A. 5. Système de codage/décodage selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit codage est exempt de pré-traitement de type filtrage passe-haut. 6. Système de codage/décodage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit paramètre spectral est un filtre de prédiction linéaire en bande étendue. 7. Système de codage/décodage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit paramètre spectral est une enveloppe spectrale correspondant à l'énergie par sous-bandes du signal. 8. Procédé pour la mise en oeuvre du système de codage/décodage selon la 6, comprenant les étapes suivantes: - codage d'un signal original dans ladite première bande de fréquence, - codage du signal original dans une extension de la première bande de fréquence, utilisant un filtre de prédiction linéaire, - calcul d'un signal résiduel à partir du signal original et des signaux issus des opérations de codage précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé comprend également une étape de production d'une couche d'amélioration de la qualité du codage audio utilisant un codage prédictif par transformée, ledit codage prédictif par transformée dudit signal résiduel, utilisant ledit filtre de prédiction linéaire en bande étendue. io 9. Procédé pour la mise en oeuvre du système de codage/décodage selon la 7, comprenant les étapes suivantes: - codage d'un signal original dans ladite première bande de fréquence, - codage du signal original dans une extension de la première bande de fréquence, utilisant une enveloppe spectrale dudit signal original, - calcul d'un signal résiduel à partir du signal original et des signaux issus des opérations de codage précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé comprend également une étape de production d'une couche d'amélioration utilisant un codage par transformée dudit signal résiduel, ledit codage par transformée utilisant l'enveloppe spectrale de la couche d'extension de bande. 10. Procédé selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que ledit signal résiduel est calculé dans le domaine transformé par la différence entre le signal original dans la bande étendue et un signal de synthèse dans la première bande. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que ledit signal de synthèse dans la première bande est issu des opérations de codage précédentes dans lesquelles aucune opération de post-filtrage n'a été effectuée. 12. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que ledit procédé comprend une étape d'ajustement progressif de l'énergie dans des sous-bandes du spectre généré par codage par transformée. 13. Codeur audio hiérarchique, comprenant: - un codeur coeur (603) à codage paramétrique par analyse par synthèse, destiné à coder un signal original dans une première bande de fréquence, - un étage de codage dans une extension de la première bande de fréquence, comprenant un filtre (607) de prédiction linéaire en bande étendue, - un étage de calcul d'un signal résiduel à partir du signal original et des signaux issus des étages de codage précédents, caractérisé en ce que ledit codeur comprend également un étage d'amélioration de la qualité du codage audio en bande étendue par codage prédictif par transformée dudit signal résiduel, utilisant ledit filtre de prédiction linéaire en bande étendue. 14. Codeur selon la 13, caractérisé en ce que ledit étage d'amélioration en bande étendue est de type codage prédictif par transformée, comprenant un filtre de pondération perceptuel suivi par un codage par transformée. 15. Codeur audio hiérarchique, comprenant: - un codeur coeur (603) à codage paramétrique par analyse par synthèse, destiné à coder un signal original dans une première bande de fréquence, - un étage de codage dans une extension de la première bande de fréquence, utilisant une enveloppe spectrale dudit signal original, - un étage de calcul d'un signal résiduel à partir du signal original et des signaux issus des étages de codage précédents, caractérisé en ce que ledit codeur comprend également un étage d'amélioration de la qualité du codage audio en bande étendue par codage par transformée, utilisant l'enveloppe spectrale de la couche d'extension de bande. 16. Codeur selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que ledit codeur coeur (603) comporte un étage d'amélioration dans ladite première bande de fréquence. 17. Codeur selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce que ladite transformée est une transformée en cosinus discrète modifiée (MDCT). 18. Décodeur audio hiérarchique, comprenant: - un décodeur coeur (702) à codage paramétrique par analyse par synthèse destiné à décoder dans une première bande de fréquence un signal reçu codé par le codeur selon l'une des 13, 14, 16 ou 17, -un étage de décodage dans une extension de la première bande de fréquence, comprenant un filtre de prédiction linéaire en bande étendue, caractérisé en ce que ledit décodeur comprend également un étage d'amélioration de la qualité du décodage audio en bande étendue par décodage prédictif par transformée, utilisant ledit filtre de prédiction linéaire en bande étendue. io 19. Décodeur audio hiérarchique, comprenant: - un décodeur coeur (702) à codage paramétrique par analyse par synthèse destiné à décoder dans une première bande de fréquence un signal reçu codé par le codeur selon l'une des 15, 16 ou 17, - un étage de décodage dans une extension de la première bande de fréquence, utilisant une enveloppe spectrale dudit signal reçu, caractérisé en ce que ledit décodeur comprend également un étage d'amélioration de la qualité du décodage audio en bande étendue par décodage par transformée, utilisant l'enveloppe spectrale de la couche d'extension de bande. 20. Décodeur selon l'une des 18 ou 19, caractérisé en ce que ledit décodeur comprend un étage d'adaptation progressive de l'énergie dans des sous-bandes du spectre généré par codage par transformée. 21. Décodeur selon l'une quelconque des 18 à 20, caractérisé en ce que ledit décodeur coeur (702) comporte un étage d'amélioration dans ladite première bande de fréquence. 22. Décodeur selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé en ce que ladite transformée inverse est une transformée inverse en cosinus discrète modifiée (MDCT).
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H,G
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H04,G10
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H04L,G10L
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H04L 27,G10L 19,H04L 12
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H04L 27/38,G10L 19/24,H04L 12/56
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FR2888614
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A1
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DISPOSITIF DE TRAITEMENT CATALYTIQUE POUR GAZ D'ECHAPPEMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention concerne le domaine des dispositifs de traitement catalytique pour gaz d'échappement de moteurs thermiques, notamment de véhicule automobile. L'invention concerne en particulier le domaine des dispositifs de traitement équipés d'un filtre à particules, apte à être régénéré. De manière connue, des lignes d'échappement de moteur thermiques, comprennent un pot catalytique et un filtre à particules. Le filtre à particules fixe différentes espèces chimiques des gaz d'échappement telles que des espèces solides (suies, cendres), des espèces liquides (hydrocarbures, eau) et gazeuses (espèces soufrées etc). La régénération des filtres à particules consiste à faire brûler, c'est-à-dire oxyder ou à libérer sous formes gazeuse ces espèces chimiques. Il faut pour cela que la température au sein du filtre à particules dépasse un seuil de température dépendant de l'espèce chimique considérée par exemple, 100 C pour l'eau, 150 C à 250 C pour les hydrocarbures et 500 C à 600 C pour les suies. Le pot catalytique contribue généralement à réduire la quantité des oxydes d'azote rejetés dans l'atmosphère. Il s'agit principalement du monoxyde et du dioxyde d'azote, que nous appellerons NOx dans l'ensemble de la demande. Des constructeurs ont envisagé de piéger les NOx sur un solide dans le pot catalytique, pendant le fonctionnement normal du moteur, puis de les désorber et de les réduire par un passage transitoire de gaz riches en composants réducteurs. La demande de brevet FR 2 812 690 a décrit un système d'aide à la régénération d'un filtre à particules comprenant un catalyseur d'oxydation et un système d'alimentation à injections multiples apte à injecter du carburant dans les cylindres du moteur pendant leur phase de détente. Une augmentation de la température des gaz d'échappement dans le filtre à particules est provoquée grâce au système d'injections. Durant la phase de régénération du filtre à 2888614 2 particules, les gaz d'échappement contiennent des hydrocarbures imbrûlés. Le catalyseur d'oxydation situé en amont du filtre à particules favorise la réaction d'oxydation des hydrocarbures et du monoxyde de carbone en dioxyde de carbone gazeux. Cette réaction est exothermique de sorte que la température des gaz d'échappement augmente jusqu'à brûler les suies dans le filtre à particules. La demande de brevet FR 2 812 686 a décrit un système d'aide à la régénération d'un filtre à particules intégré dans une ligne d'échappement d'un moteur de type Diesel. Ce système comprend un piège à NOx, situé en amont du filtre à particules, et permet de traiter conjointement les particules et les oxydes d'azote s'échappant d'un véhicule automobile. Ce système comprend trois modes de fonctionnement, tout d'abord le mode de fonctionnement de piège des NOx lorsque les gaz d'échappement sont pauvres en composants réducteurs. Le fonctionnement de purge des NOx a lieu lorsque, de manière transitoire, les gaz d'échappement sont enrichis en hydrocarbures et appauvris en oxygène pour être riche en réducteur. Enfin, ce système participe également à la régénération du filtre à particules en injectant des hydrocarbures avec un excès d'oxygène. Le piège à NOx comprenant des composés catalytiques favorisant l'oxydation des hydrocarbures et du monoxyde de carbone qui contribuent, comme dans la demande de brevet FR 2 812 690, à élever la température suffisante pour que les gaz d'échappement brûlent les suies dans le filtre à particules. L'inconvénient d'un tel système d'aide à la régénération d'un filtre à particules est que l'élévation de température nécessaire à brûler les suies a lieu dans le piège à NOx. Or, à température élevée, l'imprégnation catalytique du piège à NOx se dégrade et notamment réduit sa capacité de stockage des NOx. Par ailleurs, la demande de brevet JP-83 38 229 (Toyota) combine, dans un pot d'échappement, un piège à NOx et un catalyseur d'oxydation situés en amont du filtre à particules. L'imprégnation catalytique du piège à NOx est déposée, soit sur le catalyseur d'oxydation, soit sur le filtre à particules. Le mode de régénération du 2888614 3 filtre à particules décrit dans la demande Toyota diffère des modes de régénération rappelés précédemment. Un chauffage électrique est inséré sur la ligne d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation et du filtre à particules de façon qu'à température plus élevée des gaz d'échappement, la proportion de NO2 absorbée par le piège à NOx diminue et que le NO2 non piégé par le piège à NOx oxyde les particules fixées par le filtre à particules. Ce document ne prévoit pas d'imprégner le filtre à particules d'une phase catalytique pour diminuer la température de combustion des suies, de sorte que le pot d'échappement présente l'inconvénient précédent de dégrader le piège à NOx en raison de la température nécessaire pour la régénération du filtre à particules et présente également l'inconvénient de rejeter dans l'atmosphère du dioxyde d'azote durant la phase de régénération du filtre à particules. Le brevet EP-1 072 763 (Renault) décrit un système de traitement des particules et des oxydes d'azote pour moteur à combustion. Le système décrit combine également un piège à NOx et un catalyseur d'oxydation et évite d'évacuer du dioxyde d'azote en imprégnant le filtre à particules d'un catalyseur favorisant la réduction des NOx libérés par le piège à NOx. Le catalyseur d'oxydation est exclusivement situé en amont du piège à NOx. Le système décrit contribue à réduire la dégradation du piège à NOx par le fait que les dioxydes d'azote, fortement oxydants, favorisent la combustion des particules à une température plus basse. La quantité d'énergie à produire pour augmenter la température est ainsi réduite. Un tel système présente l'inconvénient de nécessiter un traitement catalytique supplémentaire pour réduire les NOx libérés par le piège à NOx et traversant le filtre à particules. L'invention propose un dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur thermique, notamment de véhicule automobile résolvant les problèmes précédents et permettant à la fois de protéger le piège à NOx contre des températures trop élevées sans provoquer d'émanations de dioxyde d'azote durant la phase de 2888614 4 régénération du filtre à particules ni nécessiter de traitement catalytique supplémentaire du filtre à particules. Selon un mode de réalisation, le dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur thermique, notamment de véhicule automobile comprend un pot catalytique et un filtre à particules. Le pot catalytique comprend un piège à oxydes d'azote (NOx) et un moyen d'oxydation catalytique situé en aval du piège à oxydes d'azote (NOx). Dans un tel dispositif, lorsque le moyen d'injection rajoute des hydrocarbures non brûlés dans des gaz d'échappement saturés en oxygène, donc pauvres en réducteurs, le piège à NOx permet non seulement d'absorber les oxydes d'azote mais aussi d'oxyder les hydrocarbures et monoxydes de carbone excédentaires. Cette réaction exothermique commence à élever la température des gaz d'échappement. Le moyen d'oxydation catalytique, situé en aval du piège à NOx, poursuit l'augmentation de la température en continuant à favoriser l'oxydation des hydrocarbures et des monoxydes de carbone excédentaires de sorte que la température maximale atteinte à l'entrée du filtre à particules et nécessaire pour brûler les suies, affecte uniquement le catalyseur d'oxydation et non pas le piège à NOx. Durant la phase de régénération du filtre à particules, la température maximale du piège à NOx reste inférieure à celle nécessaire à brûler les suies. Le piège à NOx est donc protégé. Avantageusement, le piège à oxydes d'azote (NOx) comprend des revêtements catalytiques aptes à favoriser l'oxydation d'hydrocarbures et de monoxyde de carbone. Avantageusement, le moyen d'oxydation catalytique comprend un revêtement catalytique comportant, à titre de catalyseur, au moins un métal tel que le platine ou le palladium et un ou plusieurs oxydes de métaux de transition, d'alcalins, d'alcalino-terreux, ou de terres rares. Selon une variante, les revêtements catalytiques du piège à oxydes d'azote (NOx) et du moyen d'oxydation sont supportés par un même monolithe en céramique ou en corderite. Selon une autre variante, les revêtements catalytiques du piège à oxydes d'azote (NOx) et du moyen d'oxydation ont chacun un support différent, chacun des supports étant un monolithe en céramique ou en corderite. Selon un autre mode de réalisation, le véhicule automobile comprend un dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur thermique, une sonde à oxydes d'azote (NOx) placée en aval du piège à oxydes d'azote (NOx), un moyen d'injection supplémentaire d'hydrocarbures imbrûlés dans les gaz d'échappement, situé en amont du dispositif, un moyen de réduction d'admission apte à réduire la proportion d'oxygène dans les gaz d'échappement et un moyen de contrôle conçu pour provoquer la purge du piège à oxydes d'azote (NOx) en actionnant simultanément lesdits moyens d'injection supplémentaire et de réduction d'admission. Avantageusement, le véhicule automobile comprend un moyen de recyclage partiel des gaz d'échappement, le moyen de contrôle du dispositif étant apte à augmenter la proportion de recyclage des gaz afin de réduire la proportion d'oxygène dans les gaz d'échappement. Selon une variante, le véhicule automobile comprend un dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur thermique, un moyen d'admission apte à augmenter la proportion d'oxygène dans les gaz d'admission au delà de la proportion stoechiométrique, un moyen d'injection supplémentaire d'hydrocarbures imbrûlés dans les gaz d'échappement, situé en amont du dispositif, et des moyens de contrôle conçus pour provoquer la régénération du filtre à particule en actionnant simultanément lesdits moyens d'injection supplémentaire et d'admission. Avantageusement, le véhicule automobile comprend un moyen de distribution multiple à chaque cylindre du moteur, apte à injecter de manière sélective des hydrocarbures imbrûlés pendant la phase de détente d'au moins un cylindre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation du dispositif pris à titre d'exemple non limitatif et illustré 2888614 6 par le dessin annexé, sur lequel la figure est une représentation schématique d'un mode de réalisation, du dispositif et du véhicule de l'invention. Comme illustré sur la figure, le dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur thermique 1 comprend un pot catalytique 2 et un filtre à particules 3. Le pot catalytique 2 comprend successivement un support 4 de piège à oxydes d'azote (NOx) et un support 5 de catalyseur d'oxydation. Les deux supports 4 et 5 sont deux monolithes en céramique, le support de piège à NOx 4 occupant la majeure partie du pot en amont du pot catalytique 2 est recouvert d'une imprégnation catalytique faisant office de piège à oxydes d'azote (NOx). Le support de catalyseur d'oxydation 5 est imprégné d'une imprégnation catalytique favorisant l'oxydation des hydrocarbures et du monoxyde de carbone contenus dans les gaz d'échappement du moteur thermique 1. Dans une variante, les deux types d'imprégnation catalytique recouvrent le même monolithe, néanmoins, la partie faisant office de piège à oxydes d'azote (NOx) est située en amont et la partie contenant uniquement des catalyseurs d'oxydation est située en aval. Dans une autre variante, l'un ou les deux supports 4, 5 de revêtements catalytiques sont en corderite. On peut aussi utiliser des supports en nid d'abeilles métalliques. Dans une telle variante, les catalyseurs sont sous forme de revêtements de surface. On va décrire maintenant le contenu chimique des imprégnations catalytiques. L'imprégnation catalytique faisant office de piège à oxydes d'azote (NOx) comprend des composés favorisant le stockage des oxydes d'azote (NOx) en milieu oxydant. Ces composés catalytiques sont sous forme de nitrates ou d'oxydes d'un élément alcalin ou alcalino-terreux. L'imprégnation catalytique du piège à NOx comprend aussi des composés d'oxydation, composés d'oxydes métalliques ou d'un métal des groupes VIA, VIIA, VIII ou IB. L'imprégnation catalytique comprend également un composé de réduction à base de rhodium, par exemple. Le fonctionnement d'un tel catalyseur dépend de la proportion d'oxygène ou de composés 2888614 7 réducteurs dans les gaz d'échappement. Lorsque les gaz d'échappement sont pauvres en réducteurs, c'est-à-dire riches en oxygène, ce qui correspond au fonctionnement normal d'un moteur, alors les composés d'oxydation favorisent l'oxydation de monoxydes d'azote NO en dioxydes d'azote NO2 et les composés de stockage favorisent la transformation de dioxydes d'azote NO2 en nitrates se déposant sur le monolithe. Durant cette phase d'absorption, c'est-à-dire durant le fonctionnement normal du moteur, les composés d'oxydation de l'imprégnation catalytique du piège à NOx favorisent également l'oxydation des hydrocarbures et du monoxyde de carbone résiduels en dioxydes de carbone gazeux (CO2). L'imprégnation catalytique du catalyseur d'oxydation situé en aval comprend des oxydes métalliques de platine ou de palladium et des oxydes de métaux de transition d'oxydes alcalins, alcalino-terreux ou de terres rares. Selon un autre mode de réalisation, le véhicule automobile comprend un moyen d'admission 6 de l'air, des cylindres 7 et un moyen d'injection normale 8 de carburant dans les cylindres 7 lorsque ceux-ci sont en phase de compression. En fonctionnement normal, le moteur thermique 1 comprime dans les cylindres 7 un mélange d'air et d'hydrocarbures jusqu'à un niveau de pression où la combustion du mélange a lieu en libérant de l'énergie. En fonctionnement normal, la proportion d'oxygène introduite dans le cylindre est supérieure à la proportion stoechiométrique de manière à ne pas injecter d'hydrocarbures inutiles dans les cylindres 7. Les gaz récupérés par le collecteur d'échappement 9 et traversant le pot catalytique 2 et le filtre à particules 3 présentent normalement un excédent d'oxygène. Le moteur comprend également un moyen d'injection supplémentaire 10 injectant des hydrocarbures durant la phase de détente des cylindres 7 de sorte que ces hydrocarbures, sont injectés alors que les conditions de combustion ne sont plus remplies, et sont évacués à l'état imbrûlés dans les gaz d'échappement. Dans une variante, le moyen d'injection supplémentaire 10 pourrait être un injecteur branché dans le collecteur d'échappement 9 ou bien directement en amont du pot catalytique 2. Une sonde 12 à oxydes d'azote (NOx) est située en aval du pot catalytique 2. Un moyen de recyclage EGR 11, destiné au recyclage partiel des gaz d'échappement est inséré entre le collecteur d'échappement 9 et le moyen d'admission 6 de l'air. Un moyen de commande 13 reçoit un signal de la sonde 12, commande le moyen de recyclage EGR 11 en fonction du signal reçu par la sonde 12 et peut modifier la proportion de recyclage des gaz d'échappement. Le moyen de commande 13 peut aussi commander le moyen d'injection supplémentaire 10. On va maintenant décrire le comportement du dispositif et du véhicule automobile. En fonctionnement normal, seul le moyen d'injection normal 8 est actionné, le mécanisme d'admission 6 sature les gaz d'admission en oxygène de manière à ce que la quasi-totalité des hydrocarbures injectés lors de la phase de compression des cylindres soit brûlée et que seule une quantité résiduelle d'hydrocarbures ou de monoxydes de carbone s'échappe avec les gaz d'échappement. Les gaz d'échappement comprennent de l'oxygène excédentaire. Le fonctionnement normal se traduit par une absorption des oxydes d'azote par le piège à NOx. Le monoxyde d'azote (NO) est oxydé en dioxyde d'azote (NO2), le dioxyde d'azote est oxydé en nitrates qui se déposent sur le support 4 du piège à NOx. Les gaz d'échappement continuent leur parcours en traversant le support de catalyseur d'oxydation 5 dans lequel les éventuels hydrocarbures résiduels et du monoxyde de carbone incomplètement brûlés sont oxydés en dioxyde de carbone gazeux (CO2). Du monoxyde d'azote résiduel ayant traversé le piège à NOx peut encore être oxydé en dioxyde d'azote par l'action du catalyseur d'oxydation. Dans le filtre à particules, les gaz d'échappement sont filtrés en fixant notamment des suies. Durant la phase de purge des oxydes d'azote, le moyen de commande 13 actionne simultanément le moyen d'injection supplémentaire 10 et un moyen de réduction d'admission. Le moyen de réduction d'admission peut réduire la section d'admission de l'air. Il peut aussi augmenter la proportion de recyclage EGR des gaz 2888614 9 d'échappement. D'une manière ou d'une autre, le moyen de réduction d'admission réduit la proportion d'oxygène dans les gaz d'admission en dessous de la proportion stoechiométrique nécessaire pour la combustion des hydrocarbures injectés par le moyen normal d'injection 8. Ainsi les gaz d'échappement traversant le pot catalytique 2 et le filtre à particules 3 présentent un défaut d'oxygène. De plus, le moyen d'injection supplémentaire 10 introduit dans les gaz d'échappement une quantité stoechiométrique d'hydrocarbures imbrûlés correspondant à la quantité de nitrates piégés dans le support 4 du piège à NOx. Durant cette phase de désorption en milieu riche en réducteurs, les nitrates sont transformés en dioxydes d'azote (NO2) qui eux-mêmes sont transformés en azote gazeux (N2). En traversant le support 5 du catalyseur d'oxydation, les gaz d'échappement subissent peu de transformations, seule une quantité résiduelle d'hydrocarbures ou de monoxydes de carbone est transformée en dioxyde de carbone gazeux (CO2). En traversant le filtre à particules, les gaz d'échappement continuent à être filtrés comme dans la phase normale en milieu pauvre en réducteurs. Si la quantité injectée d'hydrocarbures par le moyen d'injection supplémentaire 10 est supérieure à la quantité nécessaire à la désorption des nitrates, alors une partie des hydrocarbures excédentaires est oxydée par le catalyseur d'oxydation en traversant le support 5 et le reste traverse le filtre à particules et s'échappe dans l'atmosphère, ce qui provoque de la pollution. Inversement, si la quantité injectée d'hydrocarbures imbrûlés par le moyen d'injection supplémentaire 10 est insuffisant pour la désorption des nitrates piégés dans le support 4 alors, une quantité résiduelle de dioxydes d'azote (NO2) n'est pas transformée en azote gazeux (N2), traverse le filtre à particules et provoque une augmentation de la pollution. La sonde à NOx 12 permet de repérer quand le support 4 est saturé de nitrates et commande alors la phase de purge du piège à NOx. Une sonde de température disposée sur le support 5 du catalyseur d'oxydation permet de repérer la fin de la phase de purge des NOx car l'oxydation 2888614 10 des hydrocarbures imbrûlés excédentaires est une réaction exothermique. Durant la phase de régénération du filtre à particules, le moyen de commande 13 actüonne le moyen d'injection supplémentaire 10 mais le moyen d'admission 6 fonctionne dans sa configuration normale de sorte que les gaz d'échappement sont saturés en oxygène et comprennent des hydrocarbures imbrûlés. En traversant le support 4 du piège à NOx, les gaz d'échappement dans cette configuration cumulent à la fois la phase d'absorption des NOx et une phase d'oxydation des hydrocarbures imbrûlés. L'ensemble de ces deux réactions est exothermique de sorte que la température des gaz d'échappement augmente au fur et à mesure que les gaz d'échappement traversent le support 4. En arrivant sur le support 5 du catalyseur d'oxydation, les gaz d'échappement continuent à être oxydés de sorte que la température des gaz d'échappement continue d'augmenter jusqu'à atteindre des températures de 750 à 850 C permettant aux suies du filtre à particules d'être oxydées par l'oxygène présent en excès dans les gaz d'échappement. La température maximale des gaz d'échappement est atteinte dans le support 5 du catalyseur d'oxydation et le support 4 du piège à NOx n'est soumis durant cette phase de régénération qu'à des températures d'au moins 100 à 200 C inférieures de sorte que les imprégnations catalytiques du piège à NOx ne se dégradent pas
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Le dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur thermique 1, notamment de véhicule automobile, comprend un pot catalytique 2 et un filtre à particules 3, le pot catalytique comprend un piège à oxydes d'azote (NOx) et un moyen d'oxydation catalytique. Le moyen d'oxydation catalytique est situé en aval du piège à oxydes d'azote (NOx)
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1. Dispositif de traitement des gaz d'échappement d'un moteur thermique (1), notamment de véhicule automobile, comprenant un pot catalytique (2) et un filtre à particules (3), le pot catalytique (2) comprenant un piège à oxydes d'azote (NOx) et un moyen d'oxydation catalytique, caractérisé par le fait que le moyen d'oxydation catalytique est situé en aval du piège à oxydes d'azote (NOx). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le piège à oxydes d'azote (NOx) comprend des revêtements catalytiques aptes à favoriser l'oxydation d'hydrocarbures et de monoxyde de carbone. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel le moyen d'oxydation catalytique comprend un revêtement catalytique comportant, à titre de catalyseur, au moins un métal tel que le platine ou le palladium et un ou plusieurs oxydes de métaux de transition, d'éléments alcalins, alcalino-terreux, ou terres rares. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel les revêtements catalytiques du piège à oxydes d'azote (NOx) et du moyen d'oxydation sont supportés par un même monolithe en céramique ou en corderite. 5. Dispositif selon la 1 à 3, dans lequel les revêtements catalytiques du piège à oxydes d'azote (NOx) et du moyen d'oxydation ont chacun un support différent (4, 5), chacun des supports (4,5) étant un monolithe en céramique ou en corderite. 6. Véhicule automobile comprenant un dispositif selon l'une quelconques des 1 à 5, une sonde à oxydes d'azote (NOx) placée en aval du piège à oxydes d'azote (NOx), un moyen d'injection supplémentaire (10) d'hydrocarbures imbrûlés dans les gaz d'échappement, situé en amont du dispositif, un moyen de réduction d'admission apte à réduire la proportion d'oxygène dans les gaz d'échappement et un moyen de contrôle (13) conçu pour provoquer la purge du piège à oxydes d'azote (NOx) en actionnant simultanément lesdits moyens d'injection supplémentaire (10) et de réduction d'admission. 7. Véhicule automobile selon la 6, comprenant un moyen de recyclage partiel (11) des gaz d'échappement, le moyen de contrôle (13) du dispositif étant apte à augmenter la proportion de recyclage des gaz afin de réduire la proportion d'oxygène dans les gaz d'échappement. 8. Véhicule automobile comprenant un dispositif selon l'une quelconques des 1 à 5, un moyen d'admission (6) apte à augmenter la proportion d'oxygène dans les gaz d'admission au delà de la proportion stoechiométrique, un moyen d'injection supplémentaire (10) d'hydrocarbures imbrûlés dans les gaz d'échappement, situé en amont du dispositif, et un moyen de contrôle (13) conçu pour provoquer la régénération du filtre à particules (3) en actionnant simultanément lesdits moyens d'injection (10) et d'admission (6). 9. Véhicule automobile selon l'une des 6 à 8, comprenant un moyen de distribution multiple à chaque cylindre du moteur, apte à injecter de manière sélective des hydrocarbures imbrûlés pendant la phase de détente d'au moins un cylindre.
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F
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F01
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F01N 3/035,F01N 3/18,F01N 3/28
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FR2901354
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UN TUBE A CHALEUR PLAT
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rapidement vers les autres parties précitées, se refroidit et se condense ; en même temps, elle transfère les calories à la coque du tube à chaleur plat, et par la grande superficie de ladite coque ou par des ailettes reliées à la surface de ladite coque, les calories sont répandues dans l'atmosphère. En outre, après que cette vapeur a libéré la chaleur latente, elle se condense et redevient un liquide, puis par une structure capillaire, ce liquide retourne à la partie originelle ; ainsi un cycle de changement de phase s'est achevé. Étant donné que ledit tube à chaleur plat capable de conduire les calories en double sens est différent du tube à chaleur traditionnel pouvant conduire les calories seulement en sens unique, au vu de cela, le tube à chaleur plat possède une meilleure capacité de conduction thermique que le tube à chaleur traditionnel. Pourtant, au niveau de la méthode de fabrication de tube à chaleur plat, l'herméticité de la coque dudit tube à chaleur plat est une clé pour son efficacité : si l'herméticité n'est pas bonne, la pression de vapeur saturée du fluide enfermé dans ledit tube à chaleur plat sera affectée et, ainsi, le changement de phase dudit fluide sera aussi affecté ; ceci réduit ensuite la capacité de dissipation des calories. En référence aux figures 1 et 2, la méthode de fabrication du tube à chaleur plat connu comprend les étapes suivantes : - D'abord, une coque unitaire 2 en cuivre ou en aluminium est utilisée, - ladite coque unitaire 2 comprend la 1 re coque 21 et la 2e coque 22 dont la forme s'accorde avec la 1 re coque 21 de manière à former avec la coque précédente une chambre 26 ; sur le bord de la Ire coque 21 est aménagé le 1er rebord de jonction 211 et sur le bord de la 2e coque 22 est aménagé le 2e rebord de jonction 221 correspondant au 1 er rebord de jonction 211 ; un orifice 24 est formé soit sur la Ire coque 21, soit sur la 2e coque 22, communiquant avec la chambre 26. Dans l'exemple représenté, cette coque unitaire 2 est quadrilatère, mais dans sa mise en oeuvre pratique, elle peut être de toutes formes. Puis, dans l'étape 11, une couche de jonction 25 est formée par électroformage à la surface soit du 1 er rebord de jonction 211, soit du 2e rebord de jonction 221, ladite surface de l'un étant amenée en regard de la surface correspondante de l'autre. Ensuite, dans l'étape 12, une structure capillaire 23 est mise dans la 35 chambre 26 formée par les 1 re coque 21 et 2e coque 22. 3 Dans l'étape 13, le 1 er rebord de jonction 211 est fixé au 2e rebord de jonction 221 de manière à fixer la Ire coque 21 à la 2e coque 22. Dans l'étape 14, la couche de jonction 25 est chauffée pour qu'elle soit fondue et fasse se rejoindre le 1er rebord de jonction 211 au 2e rebord de jonction 221. Dans l'étape 15, par l'orifice 24, le fluide est introduit dans la chambre 26 après l'assemblage de la coque unitaire 2, puis, encore par l'orifice 24, le gaz excédent dans la chambre 26 est chassé. Enfin, dans l'étape 16, l'orifice 24 est bouché de manière étanche. A ce moment, la méthode de fabrication du tube à chaleur plat connu est terminée. Pourtant, dans l'étape 11, on sait bien qu'au moyen de l'électroformage, une épaisseur homogène de la couche de jonction 25 à la face latérale du 2e rebord de jonction 221 n'est pas facile à former ; lorsque la coque unitaire 2 a une plus grande surface, l'épaisseur inégale de la couche de jonction 25 est encore plus problématique. L'électroformage consiste essentiellement à mettre d'abord la pièce en métal destinée à être recouverte d'une couche d'un autre métal dans une solution d'eau contenant des ions positifs dudit autre métal, puis à faire subir à cette pièce en métal une tension négative à l'aide de la théorie électrochimique, de manière à ce que les ions positifs et les électrons de la pièce en métal puissent exécuter la neutralisation, la réduction et se déposent à la surface de cette pièce en métal. Pourtant, l'épaisseur de la couche recouverte de la pièce en métal formée à l'aide de la théorie électrochimique varie sous l'influence de la forme de ladite pièce. Ceci est dû au fait que, quand ladite pièce subit la tension négative, les électrons s'assemblent dans les angles, ce qui aboutit au fait que la couche recouverte de ces angles est plus épaisse étant donné que les ions positifs réduits y sont plus nombreux ; au contraire, dans les parties autres que les angles, moins d'électrons s'assemblent, de sorte que la couche recouverte de ces parties est moins épaisse à cause du nombre inférieur d'ions positifs qui y sont réduits. Par conséquent, si la couche de jonction 25 est faite par électroformage, son épaisseur inégale pourra se produire aux angles et aux autres parties du 2e rebord de jonction 221, et cette épaisseur inégale est capable de 4 provoquer une jonction incomplètement hermétique des 1 er rebord de jonction 211 et 2e rebord de jonction 221, et ainsi d'affecter l'efficacité du tube à chaleur plat à cause de la dégradation de son herméticité. Par ailleurs, si la couche de jonction 25 est faite par électroformage, le choix des matières métalliques pouvant être utilisées est limité. Étant basé sur l'électrochimie, l'électroformage fait réduire les ions métalliques dans la solution d'eau et les fait se déposer à la surface de l'objet destinée à être recouverte d'une couche métallique, la capacité de réduction de ces ions métalliques étant liée à leur potentiel de réduction, et les potentiels de réduction de tous les métaux n'étant pas identiques. Au vu de cela, si l'on veut choisir un alliage pour constituer la matière de la couche de jonction 25, il faut ajouter dans la solution d'eau des agents complexants pour régler les potentiels de réduction de différents métaux ; de plus, il n'est pas facile de contrôler la proportion convenable de l'alliage choisi. Généralement, si c'est un alliage de deux métaux qui peut être formé par l'électroformage et sous un contrôle complexe, il n'est toutefois pas facile de contrôler la proportion convenable de l'alliage concerné, et si c'est un alliage de plus de trois métaux, il sera difficile de former cet alliage avec l'électroformage. En même temps pour répondre aux préoccupations écologistes, l'alliage de deux métaux, tels que l'étain et le plomb, utilisé habituellement en tant que matière de la couche de jonction 25, sera petit à petit éliminé à cause du plomb ; il sera remplacé par un alliage de trois métaux, par exemple l'étain, le cuivre et l'argent, mais évidemment, il sera difficile de fabriquer la couche de jonction 25 par électroformage avec cet alliage. Par conséquent, la présente invention consiste à fabriquer une couche de jonction en alliage de plusieurs métaux et à augmenter l'herméticité du tube à chaleur plat. La méthode de fabrication de tube à chaleur plat selon la présente invention comporte les étapes ci-après : (A) utiliser une Ire coque 41 sur le bord de laquelle est formé un 1 er rebord de jonction 411 et une 2e coque 42 dont la forme correspond à celle de la Ire coque 41, sur le bord de laquelle est formé un 2e rebord de jonction 421 s'accordant avec le 1er rebord de jonction 411, ces coques 41, 42 étant conformées pour délimiter une chambre 46 entraîne et un orifice 44 étant aménagé dans une de ces coques 41, 42, communicant avec l'extérieur ; (B) former une couche de jonction 45 au moyen d'un dépôt sous forme vaporisée à la surface soit du 1 er rebord de jonction 411, 5 soit du 2e rebord de jonction 421 et amener cette surface en regard de l'autre rebord de jonction ; et (C) assembler la Ire coque 41 à la 2e coque 42 au niveau du 1 er rebord de jonction 411 et du 2e rebord de jonction 421, et ensuite faire chauffer le 1 er rebord de jonction 411, le 2e rebord de jonction 421 et la couche de jonction 45. La couche de jonction 45 est formée à la surface soit du ter rebord de jonction 411, soit du 2e rebord de jonction 421 au moyen d'un dépôt sous forme vaporisée, qui permet à la couche de jonction 45 d'obtenir une épaisseur uniforme et aux 1 er rebord de jonction 411 et 2e rebord de jonction 421 de se joindre hermétiquement en vue de l'herméticité du tube à chaleur plat. Selon diverses caractéristiques additionnelles de ce procédé : - dans l'étape (B), une structure capillaire 43 est aménagée dans la chambre 46 de la coque 4 formée par la réunion des Ire et 2e coques 41, 42 ; - dans l'étape (C), la 1 re coque 41 est fixée à la 2e coque 42 à l'aide d'un dispositif de serrage 5 ; - le procédé comporte en outre l'étape (D) dans laquelle un fluide est introduit dans la chambre 46 de la coque 4 formée par la réunion des Ire et 2e coques 41, 42, par l'orifice 44 ; - le procédé comporte en outre l'étape (E) dans laquelle le fluide excédent dans la chambre 46 est chassé par l'orifice 44 ; - le procédé comporte en outre l'étape (F) dans laquelle l'orifice 44 est bouché de manière étanche ; -dans l'étape (B), le dépôt sous forme vaporisée est un dépôt sous 30 forme vaporisée physique ; - dans l'étape (B), le dépôt sous forme vaporisée physique est un dépôt par évaporation ; - dans l'étape (B), le dépôt sous forme vaporisée physique est dépôt par jet ; 6 - la coque 4 formée par la réunion des Ire et 2e coques 41, 42 est soit en cuivre, soit en aluminium ; - la couche de jonction 45 est en une matière métallique ; - la matière métallique de la couche de jonction 45 peut être choisie 5 parmi l'étain, l'argent, le cuivre et un alliage de ces métaux ; l'orifice 44 est formé au niveau de la 1 re coque 41 ; - dans l'étape (B), la couche de jonction 45 est formée à la surface du 2e rebord de jonction 421, qui est opposé au 1 er rebord de jonction 411. En référence aux figures 3 et 4, le meilleur exemple de mise en oeuvre 10 de la méthode de fabrication de tube à chaleur plat selon la présente invention comporte les étapes ci-dessous : D'abord, une coque 4 formée par la réunion des Ire et 2e coques en cuivre ou en aluminium est utilisée. Ladite coque 4 formée par la réunion des Ire et 2e coques comprend la 15 Ire coque 41 et la 2e coque 42 dont la forme s'accorde avec la Ire coque 41 de manière à former avec la coque précédente une chambre 46 ; au niveau du bord de la Ire coque 41 est aménagé le ter rebord de jonction 411 et au niveau du bord de la 2e coque 42 est aménagé le 2e rebord de jonction 421 correspondant au 1 er rebord de jonction 411 ; un orifice 44 est formé dans la 20 Ire coque 41, communiquant avec la chambre 46. Dans l'exemple de mise en oeuvre, cette coque 4 formée par la réunion des 1 re et 2e coques est de forme quadrilatère, mais dans la mise en oeuvre pratique, elle peut être de toutes formes. L'orifice 44 est destiné à permettre l'introduction du fluide et à chasser le gaz ; son emplacement et sa forme peuvent être élaborés en fonction des 25 besoins, mais il suffit qu'il permette à la chambre 46 de communiquer avec l'extérieur. Ensuite, dans l'étape 31, la couche de jonction 45 est constituée au moyen d'un dépôt sous forme vaporisée sur la surface du 2e rebord de jonction 421 et ladite surface est amenée en regard du ter rebord de jonction 30 411, cette couche étant constituée de matière métallique. Ladite couche 45 peut également être formée sur la surface du ter rebord de jonction 411, qui est opposée au 2e rebord de jonction 421, ou elle peut également être formée sur les surfaces des ter rebord de jonction 411et 2e rebord de jonction 421. Sous vide ou sous demi-vide, le dépôt sous forme vaporisée fait se 35 décomposer la matière métallique en atomes ou en groupes d'atomes à l'état 7 gazeux pour qu'ils se répandent et se déposent à la surface de l'objet destiné à être recouvert d'une couche métallique de manière à ce que cette couche soit formée à la surface de cet objet. Dans l'exemple de mise en oeuvre du dépôt sous forme vaporisée, il s'agit d'un dépôt sous forme vaporisée physique qui s'utilise pour faire se décomposer une matière métallique en atomes au moyen des propriétés physiques, par exemple, le dépôt par évaporation profite de la haute température ou de la haute énergie pour décomposer une matière métallique en atomes ou en groupes d'atomes à l'état gazeux, et le dépôt par jet fait premièrement ioniser un gaz au moyen du champ électrique, puis fait heurter le gaz ionisé contre la surface d'une matière métallique solide et enfin, fait jaillir les atomes ou les groupes d'atomes à l'état gazeux. Par rapport à l'électroformage au moyen duquel la couche de jonction du tube à chaleur plat connu est fabriquée, la couche de jonction 45 selon la présente invention est réalisée et possède une épaisseur uniforme grâce au dépôt sous forme vaporisée physique. Ceci est dû au fait que le 2e rebord de jonction 421 et la matière métallique de la couche de jonction 45 ne sont pas chargés d'électricité, et qu'ainsi, l'épaisseur de ladite couche ne se varie pas sous l'influence de la forme du 2e rebord de jonction 421. La couche de jonction 45 est réalisée par dépôt sous forme vaporisée physique qui s'utilise pour faire décomposer au moyen des propriétés physiques une matière métallique en atomes à l'état gazeux, les faire se répandre dans un environnement sous vide ou sous demi-vide et les faire se déposer à la surface de l'objet destiné à être recouvert d'une couche métallique ; donc, par rapport à l'électroformage au moyen duquel la couche de jonction du tube à chaleur plat connu est fabriquée, la composition des matières métalliques de la couche de jonction 45 réalisée par dépôt sous forme vaporisée physique ne sera pas restreinte ; contrairement à celle de la couche de jonction du tube à chaleur plat connu, elle peut être en un alliage quelconque. Ainsi, la matière métallique de la couche de jonction 45 peut être choisie parmi l'étain, l'argent, le cuivre et un alliage de ces métaux. Ou encore, elle peut être choisie parmi l'étain, le plomb et un alliage des métaux précédents ; ou même, parmi l'étain, le bismuth et un alliage de ces métaux. 8 Ensuite, dans l'étape 32, une structure capillaire 43 est formée dans la chambre 46 des 1 re coque 41 et 2e coque 42. En référence aux figures 3 et 5, dans l'étape 33, la Ire coque 41 est jointe à la 2e coque 42 par positionnement du 1er rebord de jonction 411 sur le 2e rebord de jonction 421, et un dispositif de serrage 5 est utilisé pour fixer la position opposée des 1 re coque 41 et 2e coque 42. Dans l'étape 34, les 1 er rebord de jonction 411, 2e rebord de jonction 421 et la couche de jonction 45 sont chauffés pour qu'ils réalisent un collage eutectique de manière à faire se joindre hermétiquement les 1er rebord de jonction 411 et 2e rebord de jonction 421. En référence aux figures 3 et 4, dans l'étape 35, par l'orifice 44, le fluide est introduit dans la chambre 46 après la jonction de la coque 4 formée par la réunion des 1 re et 2e coques, puis, encore par l'orifice 44, le gaz excédent dans la chambre 46 est chassé. Enfin, dans l'étape 36, l'orifice 44 est bouché de manière étanche. Grâce au dépôt sous forme vaporisée physique, la couche de jonction 45 est aménagée à la surface du 2e rebord de jonction 42, et l'épaisseur de ladite couche ne varie pas sous l'influence de la forme du 2e rebord de jonction 421 ; cela permet aux 1 er rebord de jonction 411 et 2e rebord de jonction 421 de se joindre hermétiquement et faire accroître l'herméticité de l'ensemble formant tube à chaleur plat ; de plus, la composition des matières métalliques de la couche de jonction 45 ne sera pas restreinte : elle peut être en un alliage quelconque. Au vu de tout ce qui a été décrit plus haut, l'efficacité de la présente invention est ainsi obtenue. Description des figures : Figure 1 : un diagramme du processus de fabrication du tube à chaleur plat connu ; Figure 2 : un schéma du tube à chaleur plat connu ; Figure 3 : un diagramme du processus de fabrication du tube à chaleur 30 plat selon la présente invention ; Figure 4 : une coupe latérale de l'exemple de mise en oeuvre du tube à chaleur plat selon la présente invention ; Figure 5 : une coupe latérale montrant les Ire coque et 2e coque fixées avec un dispositif de serrage de l'exemple de mise en oeuvre du tube à 35 chaleur plat selon la présente invention. 9 Référence des numéros : 31- 36 étapes 31- 36 4 coque unitaire 41 Ire coque 411 1er rebord de jonction 42 2e coque 421 2e rebord de jonction 43 structure capillaire 44 trou 45 couche de jonction 46 chambre 5 dispositif de serrage
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Ce procédé comporte les étapes ci-après :(A) utiliser une 1re coque (41) sur le bord de laquelle est formé un 1er rebord de jonction (411) et une 2e coque (42) dont la forme correspond à celle de la 1re coque (41), sur le bord de laquelle est formé un 2e rebord de jonction (421) s'accordant avec le 1er rebord de jonction (411), ces coques (41, 42) étant conformées pour délimiter une chambre (46) et un orifice (44) étant aménagé dans une de ces coques (41, 42), communicant avec l'extérieur ;(B) former une couche de jonction (45) au moyen d'un dépôt sous forme vaporisée à la surface soit du 1 er rebord de jonction (411), soit du 2e rebord de jonction (421) et amener cette surface en regard de l'autre rebord de jonction ; et(C) assembler la 1re coque (41) à la 2e coque (42) au niveau du 1er rebord de jonction (411) et du 2e rebord de jonction (421), et ensuite faire chauffer le 1er rebord de jonction (411), le 2e rebord de jonction (421) et la couche de jonction (45).
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1. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes ci-après : (A) utiliser une Ire coque (41) sur le bord de laquelle est formé un 1er rebord de jonction (411) et une 2e coque (42) dont la forme correspond à celle de la Ire coque (41), sur le bord de laquelle est formé un 2e rebord de jonction (421) s'accordant avec le 1er rebord de jonction (411), ces coques (41, 42) étant conformées pour délimiter une chambre (46) et un orifice (44) étant aménagé dans une de ces coques (41, 42), communicant avec l'extérieur ; (B) former une couche de jonction (45) au moyen d'un dépôt sous forme vaporisée à la surface soit du 1er rebord de jonction (411), soit du 2e rebord de jonction (421) et amener cette surface en regard de l'autre rebord de jonction ; et (C) assembler la Ire coque (41) à la 2e coque (42) au niveau du 1er rebord de jonction (411) et du 2e rebord de jonction (421), et ensuite faire chauffer le 1er rebord de jonction (411), le 2e rebord de jonction (421) et la couche de jonction (45). 2. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 1, caractérisé en ce que dans l'étape (B), une structure capillaire (43) est aménagée dans la chambre (46) de la coque (4) formée par la réunion des 1 re et 2e coques (41, 42). 3. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que dans l'étape (C), la Ire coque (41) est fixée à la 2e coque (42) à l'aide d'un dispositif de serrage (5). 4. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape (D) dans laquelle un fluide est introduit dans la chambre (46) de la coque (4) formée par la réunion des 1 re et 2e coques (41, 42), par l'orifice (44). 5. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape (E) dans laquelle le fluide excédent dans la chambre (46) est chassé par l'orifice (44). 11 6. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape (F) dans laquelle l'orifice (44) est bouché de manière étanche. 7. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 1, caractérisé en ce que dans l'étape (B), le dépôt sous forme vaporisée est un dépôt sous forme vaporisée physique. 8. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 7, caractérisé en ce que dans l'étape (B), le dépôt sous forme vaporisée physique est un dépôt par évaporation. 9. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 7, caractérisé en ce que dans l'étape (B), le dépôt sous forme vaporisée physique est dépôt par jet. 10. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 1, caractérisé en ce que la coque (4) formée par la réunion des 1.5 1 re et 2e coques (41, 42) est soit en cuivre, soit en aluminium. 11. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 1, caractérisé en ce que la couche de jonction (45) est en une matière métallique. 12. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 20 11, caractérisé en ce que la matière métallique de la couche de jonction (45) peut être choisie parmi l'étain, l'argent, le cuivre et un alliage de ces métaux. 13. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 1, caractérisé en ce que l'orifice (44) est formé au niveau de la 25 1 re coque (41). 14. Procédé de fabrication d'un tube à chaleur plat selon la 1, caractérisé en ce que dans l'étape (B), la couche de jonction (45) est formée à la surface du 2e rebord de jonction (421), qui est opposé au 1 er rebord de jonction (411).
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F
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F28
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F28D,F28F
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F28D 15,F28F 3,F28F 21
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F28D 15/04,F28F 3/12,F28F 21/08
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FR2888465
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A1
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TETE DE DISTRIBUTION DE SEMOIR A DOUBLE MODE DE FONCTIONNEMENT, COMPRENANT UN COUVERCLE DE REPARTITION HOMOGENE EN DENSITE D'UN VOLUME DE SEMENCE A L'INTERIEUR D'UNE PLURALITE DE DIVISEURS DE SEMENCE
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1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la distribution de produit en grains, par exemple les semoirs destinés à l'épandage et/ou l'enfouissement contrôlé de graines ou semis de plantes à cultiver sur une parcelle, par exemple d'une exploitation agricole. Plus précisément, l'invention concerne un semoir, ainsi que sa tête de répartition et de distribution de graines, permettant de commander sélectivement l'ensemencement de certains rangs et l'absence d'ensemencement d'autres rangs de la parcelle à cultiver, depuis le poste de conduite du semoir. 2. Solutions de l'art antérieur inconvénients Différents types de semoirs, principalement pneumatiques, sont connus de l'art antérieur et tentent d'apporter une solution au problème de l'ensemencement sélectif des rangs d'une parcelle à cultiver. Le plus souvent, de tels semoirs pneumatiques selon l'art antérieur offrent, outre le mode de fonctionnement permettant de semer tous les rangs de la parcelle à cultiver, l'un des modes d'ensemencement sélectif suivant: un mode de fonctionnement dit tramline consistant à stopper l'alimentation des graines uniquement vers certains rangs à semer de la parcelle, le plus souvent quatre à six, de façon à maintenir des voies de passage sur la parcelle cultivée qui pourront être empruntées ultérieurement par des engins de traitement notamment, sans risque d'abîmer les rangs semés; un mode de fonctionnement dit demi-semoir consistant à diffuser des graines uniquement vers des rangs adjacents à semer et sur une largeur correspondant sensiblement à la moitié de la largeur du semoir, de façon à faciliter l'ensemencement dans des zones de la parcelle à cultiver plus difficilement accessibles, plus étroites ou 30 bien de formes en pointe, par exemple. De tels semoirs pneumatiques selon l'art antérieur comportent généralement un doseur, une partie injection de graines, et une partie répartition des graines vers des éléments semeurs. Dans ce type de semoir, la distribution des graines vers les éléments semeurs est assurée par une tête de répartition, laquelle reçoit en son centre un flux composé d'air et de graines qui vient s'éclater contre le couvercle de la tête. Le flux de graines est ainsi dispersé, puis divisé grâce à des sorties situées sur le pourtour de la tête en nombre identique au nombres de rangs à semer. Pour mettre en oeuvre les modes de fonctionnement tramline ou bien demi semoir , il est nécessaire de pouvoir sélectionner entre les diviseurs de graines devant alimenter les rangs à semer, de ceux qui ne le doivent pas, ces derniers devant permettre en contrepartie, le retour en cuve des graines. La plupart des solutions techniques de l'art antérieur retenues pour permettre un fonctionnement du semoir en mode trameline et/ou en mode demi semoir mettent en oeuvre des diviseurs de graines comprenant chacun une entrée, une première sorties vers le rang à semer et une deuxième sortie vers la cuve à graines, ainsi qu'un volet permettant de dévier un flux de graines vers l'une ou l'autre des première et deuxième sorties. Ces diviseurs de graines, de façon connue, sont empilés les uns à côté des autres autour d'une embase centrale formant conduit de soufflage des graines et surplombés d'un couvercle, l'ensemble constituant une tête de répartition. 3. Inconvénients des techniques selon l'art antérieur Un premier inconvénient des têtes de répartition pour semoir pneumatique connues de l'art antérieur vient du fait qu'elles ne répondent que très partiellement aux besoins de exploitants, par exemple agricoles. En effet, pour bénéficier de l'intérêt des modes de fonctionnement tramline et/ou demi semoir , l'exploitant doit pouvoir commander le passage d'une mode de fonctionnement à l'autre directement depuis le poste de commande du semoir. Or, aucune des solutions techniques de l'art antérieur ne semble proposer une telle possibilité, sauf à devoir mettre en oeuvre des plusieurs actionneurs automatiques très coûteux. Un deuxième inconvénient de ces des têtes de répartition pour semoir pneumatique connues de l'art antérieur concernent les risques important de coincement de graines induits le plus souvent par une mauvaise conception des systèmes de déviation du flux de graines mis en oeuvre à l'intérieur des diviseurs de graines utilisés, avec pour conséquence possible, la perturbation du semis sur au moins certains rangs d'une parcelle à ensemencer. De plus, les diviseurs de graines connus de l'art antérieur utilisent le plus souvent un volet rotatif de déviation du flux de graines, soit vers la sortie alimentant un rang à semer, soit vers la sortie de retour en cuve, dont une partie du levier de commande et ses moyens de fixation et de rotation sont placés dans une zone de la structure interne du diviseur de graines située nécessairement dans le passage du flux de graines, avec pour conséquence possible le coincement des systèmes de commande, créant ainsi une perturbation du semis dont les conséquences sont graves pour le développement des plantes et du rendement. De plus, un autre inconvénient des têtes de répartition connues de l'art antérieur concerne leur encombrement important incompatible avec des possibilités d'adaptation et/ou d'intégration sur différents types de semoirs, par exemple disposant d'un dispositif de repliage, ou bien d'un coffre, comme mentionné dans la demande de brevet du même Déposant, n FR 0307209. Un inconvénient supplémentaire de telles têtes de répartition selon l'art antérieur se produit lorsque ces dernières sont positionnées directement à l'intérieur de la cuve du semoir. En effet, dans un telle configuration technique, leur encombrement important impliquent la mise en oeuvre complémentaire de carters de protection, souvent très volumineux également, l'ensemble tête de répartition / carter de protection réduisant alors considérablement la capacité de stockage de la cuve du semoir, tout en gênant aussi le remplissage de cette dernière. Par ailleurs, dans une mise en oeuvre qui s'affranchirait des carters de protection, une telle tête de répartition selon l'art antérieur est d'une part plus sujette à une altération précoce de son aspect et de ses composantes techniques, et d'autre part source de retenues d'un volume important de graines, de par sa forme générale. De plus, un dernier inconvénient de telles têtes de répartition pour semoir selon l'art antérieur concerne leur temps important et leur complexité de fabrication, qui se traduit par un prix d'achat le plus souvent très élevé des semoirs qu'elles équipent. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art 10 antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une tête de répartition d'un flux de graines pouvant fonctionner suivant un mode de fonctionnement type tramline et un mode de fonctionnement type demi semoir , ou bien passer d'un mode de fonctionnement à l'autre, par une simple action rapide sur une commande de fonction tramline ou sur une commande de fonction demi semoir , et si besoin en cours de fonctionnement du semoir qu'elle équipe. Un autre objectif de l'invention est notamment de fournir une nouvelle tête de répartition pour semoir qui garantisse un très bon écoulement du flux de graines, soit vers les rangs de la parcelle à semer, soit vers la cuve du semoir. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle tête de répartition pour semoir interdisant tout coincement, bourrage ou encore casse des graines. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle tête de répartition à l'encombrement sensiblement réduit, mais comprenant des sections de passages de graines plus importantes, comparativement aux têtes de répartition connues de l'art antérieur, de façon à permettre une adaptabilité sur différents types de semoirs du marché. Une dernier objectif de l'invention consiste à fournir une telle tête de semoir qui soit simple et peu coûteuse à fabriquer, ainsi qu'un semoir équipé 30 d'une telle tête de répartition. 5. Caractéristiques essentielles de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une tête (200) de distribution d'un volume de graines contenu dans une cuve d'un semoir pneumatique comprenant des moyens de répartition du volume de graines suivant une pluralité de rangs à ensemencer d'une parcelle, la tête (200) de distribution autorisant au moins un premier mode de fonctionnement dans lequel au moins un des rangs de la parcelle n'est pas ensemencé, et au moins un deuxième mode de fonctionnement dans lequel seul un sous-ensemble de rangs adjacents correspondant sensiblement à une demi largeur du semoir sont ensemencés parmi la pluralité de rangs à ensemencer. La tête (200) de répartition est alimentée par un conduit (63) de soufflage pneumatique des graines contenues dans la cuve. Avantageusement, les moyens de répartition comprennent au moins un couvercle de forme prédéterminée de répartition d'un flux de graines homogène en densité à l'intérieur d'un ensemble de diviseurs (10) de graines en nombre au moins égal aux rangs à ensemencer, chacun des diviseurs (10) de graines comprenant: des moyens (100) de passage d'une partie du flux (100) de graines provenant d'au moins un orifice (64) formé entre le couvercle (201) d'alimentation et le rebord (62) du conduit (63) de soufflage de graines; des moyens (102) sélectifs de déviation d'une partie du flux (101) de graines en sortie des moyens (100) de passage, soit vers une sortie (103) d'alimentation en graines d'au moins un des rangs à ensemencer, soit vers une sortie (104) de retour en cuve des graines, suivant que le premier ou le deuxième mode de fonctionnement est sélectionné ; des moyens (105, 106, 107) de commande par transfert de mouvement des moyens (102) sélectifs de déviation, déportés au moins en partie au-dessus et en dessous de la structure (108) du diviseur (10) de graines. Préférentiellement, la tête (200) de distribution selon l'invention comprend des moyens (202) d'actionnement des moyens (105, 106, 107) de commande, par la mise en rotation d'au moins une première couronne (203) mobile d'activation du premier mode de fonctionnement et/ou par mise en rotation d'au moins une deuxième couronne (300) mobile d'activation du deuxième mode de fonctionnement. Il est bien entendu que l'invention peut être étendue à la mise en oeuvre d'autres modes de fonctionnement, par l'ajout d'autres couronnes d'actionnement dont la mise en rotation permettrait d'actionner un mode de fonctionnement 10 supplémentaire du semoir. Par exemple, un autre mode de fonctionnement peut consister à ensemencer un rang sur deux, ou bien un rang sur trois, etc., en fonction du type de plantes et du développement de ces dernières, par exemple. Tout autre mode de fonctionnement permettant de sélectionner uniquement certains rangs à semer de la parcelle peuvent être aisément mis en oeuvre au moyen de la tête de répartition et d'un semoir équipé d'une telle tête, selon l'invention. De façon avantageuse, les moyens (202) d'actionnement sont solidarisés en au moins une première partie (204) avec le couvercle (201) de répartition du flux (101) de graines et en au moins une deuxième partie (205) avec l'une au moins des première (204) ou deuxième (300) couronnes d'activation. De façon également préférentielle, les moyens (102) sélectifs de déviation du flux (101) de graines sont montés mobiles en rotation (109) autour d'un axe (110) de rotation positionné dans une zone de la structure (108) interne du diviseur (202) de graines sensiblement située à l'intersection de la sortie (103) d'alimentation en graines et de la sortie (104) de retour en cuve des graines. En outre, au moins une partie (111) des moyens (102) sélectifs de déviation forme moyens de protection et d'étanchéité de l'axe (110) de rotation contre le flux (101) de graines traversant les moyens (100) de passage. Préférentiellement, les moyens (105, 106, 107) de commande de chacun 30 desdits diviseurs (10) de graines comprennent: une pièce (105) de commande réversible montée mobile en rotation autour d'un premier axe (112) de rotation positionné sur le dessus de la structure (108) du diviseur (10) de graines, et comprenant un premier bras (40) de levier de mise en rotation de la pièce (105) par collaboration avec la première couronne (203) mobile d'actionnement et un deuxième bras (41) de levier de mise en rotation de la pièce (105) par collaboration avec la deuxième couronne (300) mobile d'actionnement; un levier (106) de transfert de mouvement monté mobile en rotation autour d'un deuxième axe (113) de rotation positionné sur le dessus de la structure (108) du diviseur (10) de graines, dans un plan sensiblement perpendiculaire à celui du premier axe (112) de rotation, le levier (106) étant déporté sur un côté de la structure (108) du diviseur (10) de graines le long duquel il est monté affleurant, et le levier (106) collaborant en une première (114) de ses extrémités (114, 115) avec un deuxième bras (41) de levier de la pièce (105) de commande; un bras (107) d'actionnement s'articulant en sa première (116) extrémité avec la deuxième extrémité (115) du levier (106) de transfert et en sa deuxième extrémité (117) avec les moyens (102) sélectifs de déviations, une partie au moins du bras (107) d'actionnement traversant une fenêtre (61) formée dans la structure (108) du diviseur (10) de graines et isolée du flux de graines par les moyens (102) sélectifs de déviation. Ainsi, les moyens (102) sélectifs de déviation viennent obturer la sortie (103) d'alimentation en graines ou la sortie (104) de retour en cuve par transferts de mouvement de la pièces (105) de commande initié par la mise en rotation de l'une au moins des première (203) ou deuxième (300) couronnes mobiles d'activation du premier ou deuxième mode de fonctionnement respectivement, au bras (107) d'actionnement, par l'intermédiaire du levier (106) de transfert de mouvement. De façon avantageuse, les premier (40) et deuxième (41) bras de levier de la pièce (105) de commande sont formés dans le prolongement d'un ressort (118) mobile en rotation autour du premier axe (112) de rotation positionné sur le dessus de la structure (108) du diviseur (10) de graines, les premier (40) et deuxième (41) bras de levier étant de longueurs respectives différentes, de façon à permettre un faible débattement du ressort (118) et à maintenir ce dernier dans l'encombrement (42) latéral du diviseur (10) de graines. De façon préférentielle, la position du levier (106) de transfert de mouvement est décalée d'une distance (43) prédéterminée relativement à la position de l'axe (110) de rotation des moyens (102) sélectifs de déviation, de façon à dégager complètement les parties (44, 45) latérales du diviseur (10) de graines. De façon avantageuse, la tête (200) de distribution selon l'invention 15 comprend une pluralité de diviseurs (10) de graines montés affleurant deux à deux sur l'ensemble de sa circonférence (206). Une telle approche nouvelle et inventive permet ainsi de réduire sensiblement la taille de la tête de répartition, et donc d'envisager certains semoirs pneumatiques dont la tête de répartition est directement intégrée à l'intérieur de la trémie ou bien de la cuve à graines. De façon également avantageuse, chacun des diviseurs (10) de graines comprend des moyens (46) uniques de fixation rapide par encliquetage sur le rebord (62) supérieur du conduit (63) de soufflage pneumatique, tels qu'une fois encliquetés, les moyens (100) de passage d'une partie dudit flux (101) de graines épousent respectivement l'un au moins des orifices (64) de sortie des graines formé entre le couvercle (201) d'alimentation et le rebord (62) supérieur du conduit (63) de soufflage pneumatique. Préférentiellement, le couvercle (201) de répartition homogène en densité du flux (101) de graines vers chacun des diviseurs (10) de graines, possède une 30 forme comportant en sa partie centrale un disque (71) sensiblement plan d'éclatement des graines soufflées de diamètre sensiblement égal au diamètre du conduit (63) de soufflage pneumatique au dessus duquel il est positionné à une distance prédéterminée. En outre, la forme est complétée à la circonférence du disque (71) d'éclatement d'une demi couronne (72) de concavité orientée dans le prolongement du flux (101) de graines soufflées. De façon préférentielle, les moyens sélectifs de déviation sont du type volet mobile en rotation d'obturation de la sortie d'alimentation en graines ou d'obturation de la sortie de retour en cuve du diviseur de graines, suivant que ce dernier doit laisser passer les graines pour semer un rang de la parcelle ou non. Comme illustré sur la figure 5, un tel volet peut être constituée de partie inclinées l'une par rapport à l'autre, de façon à pouvoir obturer simultanément la sortie (103) d'alimentation d'un rang à semer et la sortie (104) de retour en cuve. Avantageusement, la sortie (104) de retour de graines en cuve est dirigée sensiblement verticalement sous le diviseur (10) de graines, en amont de moyens de collecte des graines positionnés sous la tête (200) de répartition. De tels moyens de collecte peuvent prendre la forme notamment, mais non exclusivement, de tuyaux ou de réservoir(s) tampon destinés à recevoir les graines avant que celles-ci ne soient redéversées dans la cuve du semoir. L'invention concerne également et de façon avantageuse un semoir pneumatique, par exemple du type semoir agricole, comprenant une tête (200) de distribution d'un volume de graines contenu dans une cuve, la tête (200) comprenant des moyens de répartition du volume de graines suivant une pluralité de rangs à ensemencer d'une parcelle. Selon l'invention, la tête (200) comprenant au moins un premier mode de fonctionnement dans lequel au moins un des rangs de la parcelle n'est pas ensemencé, et au moins un deuxième mode de fonctionnement dans lequel seul un sous-ensemble de rangs adjacents correspondant sensiblement à une demi largeur du semoir sont ensemencés parmi la pluralité de rangs à ensemencer. La tête (200) de répartition est alimentée par un conduit (63) de soufflage pneumatique des graines contenues dans la cuve. Préférentiellement, les moyens de répartition de la tête de distribution comprennent au moins un couvercle (201) de forme prédéterminée de répartition d'un flux (101) de graines homogène en densité vers un ensemble de diviseurs (10) de graines en nombre au moins égal aux rangs à ensemencer, chacun des 5 diviseurs (10) de graines comprenant: des moyens (100) de passage d'une partie du flux (100) de graines provenant d'au moins un orifice (64) formé entre le couvercle (201) d'alimentation et le rebord (62) du conduit (63) de soufflage de graines; des moyens (102) sélectifs de déviation d'une partie du flux (101) de graines en sortie des moyens (100) de passage, soit vers une sortie (103) d'alimentation en graines d'au moins un des rangs à ensemencer, soit vers une sortie (104) de retour en cuve des graines, suivant que le premier ou que le deuxième mode de fonctionnement est sélectionné ; - des moyens (105, 106, 107) de commande par transfert de mouvement des 15 moyens (102) sélectifs de déviation, déportés au moins en partie au-dessus et en dessous de la structure (108) du diviseur (10) de graines. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation 20 préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: la figure 1 présente la structure interne d'un diviseur de graines équipant une tête de répartition selon l'invention, ainsi que la cinématique du mouvement des moyens de déviation d'un flux de graines; -la figure 2 illustre une tête de répartition pour semoir selon l'invention; la figure 3 donne une illustration de l'assemblage et de la collaboration entre les couronnes d'actionnement des deux modes de fonctionnement tramline et demi semoir avec les bras de levier de la pièce de commande d'un diviseur de graines selon l'invention; - la figure 4 présente respectivement une vue de dessus et une vue de profile d'un diviseur de graines selon l'invention; la figure 5 présente une variante possible en deux parties inclinées l'une relativement à l'autre, de la forme des moyens de déviation d'un diviseur de graines selon l'invention; la figure 6 illustre les moyens uniques de fixation par encliquetage d'un diviseur de graines, sur le rebord d'un conduit de soufflage de graines; la figure 7 donne une vue de profile d'un couvercle de tête de répartition de forme spécifique, selon l'invention. 7. Description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention La présente invention concerne donc la réalisation d'une tête de répartition pour semoir, à la fois nouvelle et inventive, en ce qu'elle intègre au moins deux mode de fonctionnement supplémentaire au mode de fonctionnement normal, du type tramline et demi semoir , tout en étant de conception, de fabrication et d'utilisation également relativement simples, et de plus, à l'encombrement réduit répondant aux nouvelles exigences des agriculteurs. Une spécificité de la tête de répartition pour semoir selon l'invention réside notamment dans le fait que les moyens 105, 106 et 107 de commande des moyens 102 de déviation d'un diviseur de graines sont actionnés sur le dessus de la tête (200) de répartition par un transfert de mouvement entre une pièce (105) de commande et un bras (107) d'actionnement, par l'intermédiaire d'un levier (106) de transfert de mouvement monté affleurant sur un côté de la structure (108) et en décalage suffisant par rapport à la position des moyens de déviation, de façon à libérer les deux faces latérales du diviseur. Les moyens (202) d'actionnement sont solidarisés en au moins une première partie (204) avec ledit couvercle (201) de répartition dudit flux (101) de graines et en au moins une deuxième partie (205) avec l'une au moins desdites première (204) ou deuxième (300) couronnes d'activation, par exemple sur la couronne (203) du mode de fonctionnement tramline . Sous l'effet de l'actionneur (202), la couronne (203) tourne sur son axe et 30 fait pivoter une série de ressorts (118) en même temps. Les ressorts (118) situés sur le dessus de chacun des diviseurs (10) concernés par le mode de fonctionnement tramline font alors pivoter à leur tour le levier (106) de transfert de mouvement, ce dernier faisant à son tour pivoter le volet (102) des moyens de déviation, grâce au bras (107) d'actionnement pouvant se présenter sous la forme d'une bielle, comme illustré sur la figure 1. La tête (200) de répartitions selon l'invention embarque une couronne (203) d'actionnement de la fonction tramline et une couronne (300) d'actionnement de la fonction demi semoir , les deux couronnes (203) et (300) étant disposées sur le dessus du couvercle (201) de la tête (200) de semoir, l'une au dessus de l'autre dans des plans sensiblement parallèles et espacées d'une distance prédéterminée maintenue par des espaceurs (301). Un simple retournement du ressort (118) permet de passer du mode de fonctionnement Taamline au mode de fonctionnement demi semoir . Le transfert de mouvement du haut vers le bas des moyens (102) de déviation permet de réduire l'encombrement (43) du ressort (118), comme illustré au travers la figure 4. En effet, la position du levier (106) de transfert de mouvement est volontairement décalée par rapport à l'axe (110) de rotation du volet des moyens de déviation du flux (101) de graines, ce qui offre pour principale avantage de dégager complètement les faces latérales de chacun des diviseurs (10) de graines, et donc, des pouvoir les rapprocher d'une distance pratiquement nulle en les fixant sur le rebord (62) du conduit (63) de soufflage des graines, du semoir. De plus, les bras (40) et (41) de levier situés dans le prolongement des spires du ressort (118) sont volontairement d'une longueur différente pour permettre un faible débattement du ressort (118), ce qui offre pour avantage supplémentaire de maintenir le ressort (118) dans l'encombrement (42) latéral du diviseur (10) de graines qu'il équipe, comme illustré sur la figure 4. Une telle mise en oeuvre technique basée sur le déport de la commande 30 d'actionnement des moyens de déviation du flux de graines contribue ainsi à la réduction sensible de l'encombrement globale de la tête (200) de répartition pour semoir, selon l'invention. De plus, il est à noter de façon également avantageuse, que la géométrie donnée aux moyens (105, 106, 107) de commande des moyens (102) de déviation permet de respecter l'écoulement des graines, tout comme l'augmentation des sections de passage des graines au niveau des sorties d'alimentation et de retour en cuve, sans qu' aucun élément mécanique ne vienne se placer dans le flux de graine en projection et donc, sans qu'aucun de ces éléments techniques ne puissent compromettre l'intégrité physique des graines. De plus, pour garantir le maintien d'une même densité de graines dans les sortie d'alimentation en graines des rangs à semer, même lorsqu'un des moyens de déviation d'un diviseur (10) de graines de la tête de répartition viendrait à se coincer de façon intempestive, la souplesse des ressorts (118) est choisie de telle sorte que ces derniers ne puissent pas bloquer la rotation de la couronne d'actionnement d'un des deux modes de fonctionnement. Dans la continuité de l'argument technique précité, et comme illustré sur la figure 6, les sections de passage associées à la géométrie du volet (102) permet d'éviter tout coincement de graines à l'intérieur du diviseur (10) de graines. En effet, le sens de rotation (65) du volet (102) (de l'ouverture à la fermeture), permet de repousser les graines devant lui pour empêcher tout coincement. De plus, la forme de la structure interne du diviseur (10) de graines est conçue spécifiquement pour favoriser l'évacuation et l'écoulement des graines soit vers la sortie (103) d'alimentation des rangs à semer, soit vers la sortie (104) de retour en cuve, suivant la position donnée au volet (102). A l'inverse, c'est-à-dire dans le sens de la fermeture à l'ouverture, le flux (101) constitué d'un mélange air/graines aide le volet (102) à revenir dans sa position sa position initiale (figure 1). De façon avantageuse, la sortie (104) de retour en cuve est positionnée 30 sensiblement à 90 de la sortie (103) d'alimentation des rangs à semer, ce qui permet d'une part d'équilibrer les pertes de charges au niveau des autres diviseurs (10) de graines de la tête de répartition, lors du passage en mode de fonctionnement Tramline et, d'autre part, de favoriser la collecte des graines sous la tête de répartition. De par la mise en oeuvre de cette nouvelle tête de répartition pour semoir, selon l'invention, l'utilisation de cette dernière s'en trouve sensiblement simplifiée pour l'exploitant, puisque un seul actionneur (202) suffit désormais et comparativement aux solutions connues de l'art antérieur, pour manipuler les volets (102) suivant le mode defonctionnement Tramline ou demi semoir . De plus, la commande sur le dessus permet un accès facile à l'actionneur (202), ainsi qu'aux ressorts (118), ce qui simplifie grandement la sélection 'des rangs de la parcelle qui bénéficieront du mode de fonctionnement tramline , et des rangs qui bénéficieront du mode de fonctionnement demi semoir . Cette sélection s'effectue avantageusement au moyen du même ressort (118) équipant chacun des diviseurs (10) de graines, qu'il suffit de retourner pour passer d'un fonctionnement Tramline à un fonctionnement demi semoir au niveau de chaque diviseur de graines. En outre, le principe de fixation par encliquetage de chacun des diviseurs de graines, sur le rebord (62) du conduit (63) de soufflage des graines du semoir, permet un montage rapide avec un nombre de pièce et de visserie réduit, ce qui diminue les coûts de fabrication et facilite en outre sensiblement la maintenance de l'ensemble, un diviseur de graine défectueux pouvant désormais être directement changé ou réparé plus rapidement, et donc à moindre coût pour l'exploitant. D'autres formes de volets (102) de déviation peuvent bien entendu être utilisés, comme illustré sur la figure 5, suivant la forme de la structure interne et/ou l'encombrement donnée à celle-ci, pour un diviseur de graines. En d'autres termes et de façon résumé, l'invention définit une nouvelle tête de répartition pour semoir à la fois nouvelle et inventive, en ce qu'elle permet: de réduire sensiblement l'encombrement de ladite tête de répartition de part: o le transfert du mouvement de commande des moyens de déviation du dessus pour actionner un volet (102) par-dessous; o le déport du levier (106) de transfert de mouvement par rapport à l'axe (110) de rotation du volet (102) ; o la différence de longueur des bras de levier (40) et (41) prolongeant les ressorts (118) ; de favoriser la sécurité d'écoulement des graines, le respect de la répartition au sol en densité de graines de part: o l'absence d'aspérité, d'éléments mécaniques placés dans le flux de graines; o le ressort (118) d'une souplesse permettant d'éviter tout blocage de l'ensemble de la tête de répartition, suite à d'éventuels coincement d'un corps étranger ou de graines à l'intérieur d'un diviseur de graines; o la géométrie et la forme du volet (102), lesquels permettent d'éviter tout risque de coincement de graines préjudiciable pour le bon déroulement du semis; o l'influence réduite du retour en cuve sur la répartition en graine dans les sorties (103) d'alimentation en semi; o la collecte des graines regroupée sous la tête de répartition; de simplifier sensiblement l'utilisation du semoir par l'exploitant de part o la facilité d'accès à un unique actionneur (202) ; o la possibilité de pouvoir passer d'un mode de fonctionnement tramline à un mode de fonctionnement demi semoir extrêmement simplement, par un simple retournement du ressort (118) d'un diviseur de graines; une fixation par encliquetage simple, rapide, efficace et économique de chacun des diviseurs de graines sur le bord (62) du conduit (63) de soufflage des graines, ce qui simplifie énormément l'intervention et la maintenance pour l'exploitant lui-même, tout en diminuant les coûts de fabrication de la tête de répartition et du semoir
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L'invention concerne une tête (200) de distribution d'un volume de graines d'un semoir, autorisant au moins un premier mode de fonctionnement dans lequel au moins un des rangs de la parcelle n'est pas ensemencé, et au moins un deuxième mode de fonctionnement dans lequel seul un sous-ensemble de rangs adjacents correspondant sensiblement à une demi largeur du semoir est ensemencés. Selon l'invention, les moyens de répartition comprennent au moins un couvercle de répartition d'un flux de graines homogène en densité à l'intérieur d'un ensemble de diviseurs (10) de graines, chacun des diviseurs (10) de graines comprenant :- des moyens (100) de passage d'une partie du flux (100) de graines;- des moyens (102) sélectifs de déviation d'une partie du flux (101) de graines ;- des moyens (105, 106, 107) de commande par transfert de mouvement des moyens (102) sélectifs de déviation.
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1. Tête (200) de distribution d'un volume de graines contenu dans une cuve d'un semoir pneumatique comprenant des moyens de répartition dudit volume de graines suivant une pluralité de rangs à ensemencer d'une parcelle, ladite tête (200) de distribution autorisant au moins un premier mode de fonctionnement dans lequel au moins un desdits rangs de ladite parcelle n'est pas ensemencé, et au moins un deuxième mode de fonctionnement dans lequel seul un sous-ensemble de rangs adjacents correspondant sensiblement à une demi largeur dudit semoir sont ensemencés parmi ladite pluralité de rangs à ensemencer, ladite tête (200) de répartition étant alimentée par un conduit (63) de soufflage pneumatique desdites graines contenues dans ladite cuve, caractérisé en ce que lesdits moyens de répartition comprennent au moins un couvercle de forme prédéterminée de répartition d'un flux de graines homogène en densité à l'intérieur d'un ensemble de diviseurs (10) de graines en nombre au moins égal auxdits rangs à ensemencer, chacun desdits diviseurs (10) de graines comprenant: des moyens (100) de passage d'une partie dudit flux (100) de graines provenant d'au moins un orifice (64) formé entre ledit couvercle (201) d'alimentation et le rebord (62) dudit conduit (63) de soufflage de graines; des moyens (102) sélectifs de déviation d'une partie dudit flux (101) de graines en sortie desdits moyens (100) de passage, soit vers une sortie (103) d'alimentation en graines d'au moins un desdits rangs à ensemencer, soit vers une sortie (104) de retour en cuve desdites graines, suivant que ledit premier ou ledit deuxième mode de fonctionnement est sélectionné ; des moyens (105, 106, 107) de commande par transfert de mouvement desdits moyens (102) sélectifs de déviation, déportés au moins en partie au-dessus et en dessous de la structure (108) dudit diviseur (10) de graines. 2. Tête (200) de distribution selon la 1, caractérisé en ce qu'elle comprend des moyens (202) d'actionnement desdits moyens (105, 106, 107) de commande, par la mise en rotation d'au moins une première couronne (203) mobile d'activation dudit premier mode de fonctionnement et/ou par mise en rotation d'au moins une deuxième couronne (300) mobile d'activation dudit deuxième mode de fonctionnement, lesdits moyens (202) d'actionnement étant solidarisés en au moins une première partie (204) avec ledit couvercle (201) de répartition dudit flux (101) de graines et en au moins une deuxième partie (205) avec l'une au moins desdites première (204) ou deuxième (300) couronnes d'activation. 3. Tête (200) de distribution selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens (102) sélectifs de déviation dudit flux (101) de graines sont montés mobiles en rotation (109) autour d'un axe (110) de rotation positionné dans une zone de la structure (108) interne dudit diviseur (202) de graines sensiblement située à l'intersection de ladite sortie (103) d'alimentation en graines et de ladite sortie (104) de retour en cuve desdites graines, et en ce que au moins une partie (111) desdits moyens (102) sélectifs de déviation forme moyens de protection et d'étanchéité dudit axe (110) de rotation contre le flux (101) de graines traversant lesdits moyens (100) de passage. 4. Tête (200) de distribution selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits moyens (105, 106, 107) de commande de chacun desdits diviseurs (10) de graines comprennent: une pièce (105) de commande réversible montée mobile en rotation autour d'un premier axe (112) de rotation positionné sur le dessus de ladite structure (108) dudit diviseur (10) de graines, et comprenant un premier bras (40) de levier de mise en rotation de ladite pièce (105) par collaboration avec ladite première couronne (203) mobile d'actionnement, lorsque ladite tête (200) est dans ledit premier mode de fonctionnement, et un deuxième bras (41) de levier de mise en rotation de ladite pièce (105) par collaboration avec ladite deuxième couronne (300) mobile d'actionnement, lorsque ladite tête (200) est dans ledit deuxième mode de fonctionnement, le passage dudit premier audit deuxième mode de fonctionnement ou le passage dudit deuxième audit premier mode de fonctionnement s'effectuant pas simple retournement de ladite pièce (105) de commande sur ledit premier axe (112) de rotation; un levier (106) de transfert de mouvement monté mobile en rotation autour d'un deuxième axe (113) de rotation positionné sur le dessus de la structure (108) dudit diviseur (10) de graines, dans un plan sensiblement perpendiculaire à celui dudit premier axe (112) de rotation, ledit levier (106) étant déporté sur un côté de ladite structure (108) dudit diviseur (10) de graines le long duquel il est monté affleurant, et ledit levier (106) collaborant en une première (114) de ses extrémités (114, 115) avec un deuxième bras (41) de levier de ladite pièce (105) de commande; un bras (107) d'actionnement s'articulant en sa première (116) extrémité avec la deuxième extrémité (115) dudit levier (106) de transfert et en sa deuxième extrémité (117) avec lesdits moyens (102) sélectifs de déviations, une partie au moins dudit bras (107) d'actionnement traversant une fenêtre (61) formée dans ladite structure (108) dudit diviseur (10) de graines et isolée dudit flux de graines par lesdits moyens (102) sélectifs de déviation; de façon que lesdits moyens (102) sélectifs de déviation viennent obturer ladite sortie (103) d'alimentation en graines ou ladite sortie (104) de retour en cuve par transferts de mouvement de ladite pièces (105) de commande initié par la mise en rotation de l'une au moins desdites première (203) ou deuxième (300) couronnes mobiles d'activation dudit premier ou deuxième mode de fonctionnement respectivement, audit bras (107) d'actionnement, par l'intermédiaire dudit levier (106) de transfert de mouvement. 5. Tête (200) de distribution selon la 4, caractérisé en ce que lesdits premier (40) et deuxième (41) bras de levier de ladite pièce (105) de commande sont formés dans le prolongement d'un ressort (118) mobile en rotation autour dudit premier axe (112) de rotation positionné sur le dessus de ladite structure (108) dudit diviseur (10) de graines, lesdits premier (40) et deuxième (41) bras de levier étant de longueurs respectives différentes, de façon à permettre un faible débattement dudit ressort (118) et à maintenir ce dernier dans l'encombrement (42) latéral dudit diviseur (10) de graines. 6. Tête (200) de distribution selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que la position dudit levier (106) de transfert de mouvement est décalée d'une distance (43) prédéterminée relativement à la position dudit axe (110) de rotation des desdits moyens (102) sélectifs de déviation, de façon à dégager complètement les parties (44, 45) latérales dudit diviseur (10) de graines. 7. Tête (200) de distribution selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'elle comprend une pluralité de diviseurs (10) de graines montés affleurant deux à deux sur l'ensemble de sa circonférence (206). 8. Tête (200) de distribution selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chacun desdits diviseurs (10) de graines comprend des moyens (46) uniques de fixation rapide par encliquetage sur le rebord (62) supérieur dudit conduit (63) de soufflage pneumatique, tels qu'une fois encliquetés, lesdits moyens (100) de passage d'une partie dudit flux (101) de graines épousent respectivement ledit au moins un orifice (64) de sortie desdites graines formé entre ledit couvercle (201) d'alimentation et ledit rebord (62) supérieur dudit conduit (63) de soufflage pneumatique. 9. Tête (200) de distribution selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit couvercle (201) de répartition homogène en densité dudit flux (101) de graines vers chacun desdits diviseurs (10) de graines, possède une forme comportant en sa partie centrale un disque (71) sensiblement plan d'éclatement desdits graines soufflées de diamètre sensiblement égal au diamètre dudit conduit (63) de soufflage pneumatique au dessus duquel il est positionné à une distance prédéteiininée, ladite forme étant complétée à la circonférence dudit disque (71) d'éclatement d'une demi couronne (72) de concavité orientée dans le prolongement du flux (101) de graines soufflées. 10. Tête (200) de distribution selon l'une quelconque des 1 à 9, 30 caractérisé en ce que lesdits moyens sélectifs de déviation sont du type volet mobile en rotation d'obturation de ladite sortie d'alimentation en graines ou d'obturation de ladite sortie de retour en cuve dudit diviseur de graines, suivant que ce dernier doit laisser passer les graines pour semer un rang de ladite parcelle ou non. 11. Tête (200) de distribution selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce ladite sortie (104) de retour de graines en cuve est dirigée sensiblement verticalement sous ledit diviseur (10) de graines, en amont de moyens de collecte desdites graines positionnés sous ladite tête (200) de répartition. 12. Semoir pneumatique, par exemple du type semoir agricole, comprenant une tête (200) de distribution d'un volume de graines contenu dans une cuve, ladite tête (200) comprenant des moyens de répartition dudit volume de graines suivant une pluralité de rangs à ensemencer d'une parcelle, ladite tête (200) comprenant au moins un premier mode de fonctionnement dans lequel au moins un desdits rangs de ladite parcelle n'est pas ensemencé, et au moins un deuxième mode de fonctionnement dans lequel seul un sous-ensemble de rangs adjacents correspondant sensiblement à une demi largeur dudit semoir sont ensemencés parmi ladite pluralité de rangs à ensemencer, et ladite tête (200) de répartition étant alimentée par un conduit (63) de soufflage 20 pneumatique desdites graines contenues dans la cuve, caractérisé en ce que lesdits moyens de répartition comprennent au moins un couvercle (201) de forme prédéterminée de répartition d'un flux (101) de graines homogène en densité vers un ensemble de diviseurs (10) de graines en nombre au moins égal auxdits rangs à ensemencer, chacun desdits diviseurs (10) de graines comprenant: des moyens (100) de passage d'une partie dudit flux (100) de graines provenant d'au moins un orifice (64) formé entre ledit couvercle (201) d'alimentation et le rebord (62) dudit conduit (63) de soufflage de graines; des moyens (102) sélectifs de déviation d'une partie dudit flux (101) de graines en sortie desdits moyens (100) de passage, soit vers une sortie (103) d'alimentation en graines d'au moins un desdits rangs à ensemencer, soit vers une sortie (104) de retour en cuve desdites graines, suivant que ledit premier ou ledit deuxième mode de fonctionnement est sélectionné ; des moyens (105, 106, 107) de commande par transfert de mouvement desdits moyens (102) sélectifs de déviation, déportés au moins en partie au- dessus et en dessous de la structure (108) dudit diviseur (10) de graines.
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A
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A01
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A01C
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A01C 7
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A01C 7/16
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FR2895956
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A1
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ENSEMBLE DE TRANSMISSION, FORMANT PAR EXEMPLE UN ENSEMBLE DE DIRECTION POUR VEHICULE, NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention se rapporte à un ensemble de transmission. Elle concerne plus particulièrement un ensemble de transmission comprenant un arbre monté libre en rotation par rapport à un support, un organe de commande et un moyeu disposé à une extrémité de l'arbre, cet io ensemble permettant de transmettre un mouvement de rotation de l'organe de commande à l'arbre. Il est connu, dans le domaine des véhicules et notamment des véhicules automobiles, des ensembles de transmission formant un ensemble de direction 15 avec l'arbre constituant une colonne de direction, l'organe de commande formant un volant de direction, le moyeu formant un moyeu central dudit volant et le support étant un élément lié à la planche de bord du véhicule. De manière conventionnel, un ensemble de direction de véhicule, plus 20 particulièrement de véhicule automobile, comprend une colonne de direction à une extrémité de laquelle est monté fixe un volant. Le volant comprend un moyeu central autour duquel est disposé une jante, en forme d'anneau, destinée à être tenu par le conducteur. Le moyeu central est typiquement muni d'organes de commandes, par exemple des interrupteurs, destinés à être 25 actionnées manuellement par le conducteur. Ces organes de commande sont associées à de nombreuses fonctions, comme par exemple les commandes de la radio, le régulateur de vitesses du véhicule, les commandes de la boîte de vitesses ou les interfaces avec le navigateur du véhicule. 30 Le moyeu central du volant peut également être muni d'un organe de sécurité tel un sac gonflable, plus communément appelé air bag . Tous ces organes de commande et/ou sécurité ont pour conséquence d'augmenter l'inertie du volant de direction et de dégrader le pendulage du volant. De plus, le fait que le moyeu tourne avec le volant oblige les fabricants de sacs gonflables à leur donner une forme déployée cylindrique afin qu'il puisse agir de façon sûre quel que soit l'angle du volant. Néanmoins, il serait préférable, pour un fonctionnement optimal du sac en retenue du conducteur, de lui donner une forme asymétrique. io L'utilisation des organes de commande et/ou sécurité peut être améliorée en immobilisant le moyeu central, qui sera ainsi fixe et disposé à l'intérieur du volant qui, lui, est libre en rotation. On connaît du document FR 2833916 un ensemble de transmission 15 formant un ensemble de direction pour véhicule automobile, dans lequel l'immobilisation du moyeu central est réalisée par un ressort de section rectangulaire. Ce type d'ensemble de transmission présente l'inconvénient d'être 20 coûteux et difficile à réaliser. En effet, le ressort est très compliqué à produire et à assembler, et le passage des fils électriques associés aux nombreux organes de commande n'est pas pratique dans un tel ensemble. La présente invention a notamment pour but de proposer un ensemble 25 de transmission permettant de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cet effet, elle propose un ensemble de transmission comprenant un arbre monté libre en rotation par rapport à un support, un organe de 30 commande et un moyeu de l'organe de commande, l'ensemble de transmission étant destiné à transmettre un mouvement de rotation de l'organe de commande à l'arbre, caractérisé en ce que - le moyeu est fixé au support ; - l'organe de commande est monté libre en rotation par rapport au support ; 5 -l'organe de commande est couplé en rotation à l'arbre par l'intermédiaire de moyens de couplage ; et - les dits moyens de couplage s'étendent au moins en partie à l'intérieur du moyeu de l'organe de commande. io Selon une caractéristique, les moyens de couplage traverse une paroi du moyeu. Selon une autre caractéristique, l'organe de commande comprend une platine, interposée entre le support et le moyeu, et montée à rotation suivant 15 l'axe de l'arbre dans le support, et en ce que la platine est lié en rotation à l'arbre par l'intermédiaire des moyens de couplage comprenant un plateau solidaire de l'arbre, disposé au sein du moyeu, et au moins un élément de liaison s'étendant entre la platine et le plateau. 20 Dans une réalisation particulière, l'élément de liaison traverse par une partie intermédiaire une lumière de circonvolution découpée dans une plaque solidaire du moyeu et comporte deux extrémités montées tourillonantes suivant un axe parallèle à l'arbre respectivement dans le plateau et la platine, la partie intermédiaire étant conformée de manière à glisser dans la lumière lors du 25 braquage de l'organe de commande. Avantageusement, la lumière de circonvolution présente une forme générale de spirale, et en ce que l'élément de liaison présente une forme générale de manivelle comprenant : 30 - un maneton central formant la partie intermédiaire traversant perpendiculairement la plaque ; - deux tourillons formant les extrémités de l'élément de liaison, les tourillons étant coaxiaux, parallèles au maneton et s'étendant en sens inverse l'un de l'autre ; et - deux branches latérales perpendiculaires au maneton et reliant 5 respectivement les deux tourillons au maneton, les branches latérales étant parallèles aux faces correspondantes de la plaque, une rotation de l'organe de commande entraînant le glissement du maneton le long de la spirale et une rotation correspondante des tourillons autour de leur axe. 10 Dans un mode de réalisation particulier, les tourillons de l'élément de liaison sont montés à rotation, suivant l'axe de l'élément de liaison, au moyen de roulements fixés dans des paliers correspondants aménagés dans respectivement dans le plateau et la platine. 15 Selon une caractéristique, la platine comprend un anneau de forme générale cylindrique, centré autour de la colonne de direction, s'étendant perpendiculairement à la face de la platine opposée au moyeu, l'anneau étant monté à rotation dans le support par l'intermédiaire d'au moins un roulement 20 fixé dans un palier du support. Selon une autre caractéristique, l'anneau est monté à rotation autour d'une bague solidaire du support, de forme générale cylindrique et centrée sur la colonne de direction, la face extérieure de la bague formant le palier du 25 support. Selon encore une autre caractéristique, l'anneau est monté à rotation à l'intérieur d'une bague solidaire du support, de forme générale cylindrique et centrée sur la colonne de direction, la face intérieure de la bague formant le 30 palier du support.5 Avantageusement, l'ensemble selon l'invention comprend une bague solidaire du support, de forme générale cylindrique et centrée sur l'arbre, qui présente une extrémité libre solidaire de la plaque afin que la plaque soit solidaire du support fixe. Par ailleurs, la platine, le plateau et la plaque sont avantageusement en forme générale de disque s'étendant perpendiculairement à la colonne de direction, la plaque étant interposée entre la platine et le plateau et le plateau étant interposé entre une partie creuse du moyeu et la plaque. i0 Pour une application à un véhicule automobile, l'ensemble de transmission forme un ensemble de direction pour ce véhicule, l'arbre constituant une colonne de direction du véhicule, l'organe de commande formant un volant de direction, le support étant un élément lié à la planche de 15 bord ou à tout autre bâti fixe du véhicule, et le moyeu formant un moyeu central dudit volant de direction. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de 20 mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles - la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un ensemble de transmission selon l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue schématique en coupe d'un ensemble de 25 transmission selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue de face de l'ensemble de transmission représenté en figure 2 ; - la figure 4 est une vue de côté de l'ensemble de transmission représenté en figure 2 ; 30 - la figure 5 est une vue en coupe suivant la ligne V-V de la figure 3 ; - la figure 6 est une vue éclatée de l'ensemble de transmission représenté en figure 2 ; - la figure 7 est une vue en perspective de la manivelle de l'ensemble de transmission selon l'invention ; - la figure 8 est une vue en perspective de l'ensemble de la figure 2, dans laquelle l'organe de commande occupe une position de braquage maximum ; - la figure 9 représente l'organe de commande de la figure 8, dans une position intermédiaire de braquage ; io - la figure 10 représente l'organe de commande de la figure 8, dans une position de braquage maximum opposée ; et - la figure 11 est une vue analogue à celle de la figure 2 d'un ensemble de transmission selon un second mode de réalisation de l'invention. 15 La figure 1 représente un ensemble de transmission connu formant un ensemble de direction comprenant une colonne de direction 1 montée libre en rotation par rapport à un support fixe du véhicule, tel que la planche de bord 2, et dont l'extrémité 10 opposée à celle reliée aux roues du véhicule, non représentées, s'étend au-delà de la planche de bord 2 et porte un moyeu 3 de 20 volant de direction, monté à rotation par rapport à la colonne 1. Cet ensemble comprend en outre un volant de direction 4 rigidement solidaire de la colonne 1 par une platine 40 fixée à la jante 41 du volant 4 et interposé entre la planche de bord 2 et le moyeu 3 perpendiculairement à la colonne 1. 25 Cet ensemble de direction est équipé d'un ressort hélicoïdal 11 de section rectangulaire, interposé entre le moyeu 3 et la planche de bord 2 en ayant une extrémité rigidement solidaire du moyeu 3, l'extrémité opposée étant rigidement solidaire de la planche de bord 2, afin d'assurer une liaison mécanique et électrique entre ces deux éléments. 30 5 La platine 40 du volant de direction est intercalée entre deux spires 12 du ressort 11 de façon à pouvoir tourner entre ces spires 12 et être simultanément déplacée selon une direction axiale lors d'une rotation du volant 4, indépendamment du moyeu 3. Un ensemble de direction de ce type présente ainsi l'avantage de proposer un moyeu central fixe quel que soit l'angle de braquage du volant. Cependant, pour permettre le mouvement de translation hélicoïdale du 10 volant 4, les spires 12 du ressort 11 doivent être usinées pour présenter une section très plate et être recouvertes d'un revêtement approprié pour diminuer les frottements entre les spires 12 du ressort 11 et la platine 40 du volant 4. L'usinage du ressort 11 et son revêtement par un matériau anti-frottement compliquent sa réalisation et augmentent les coûts de fabrication. 15 Dans ce contexte, l'invention vise à remédier aux inconvénients ci-dessus. L'ensemble de transmission selon l'invention, représenté en figure 2, 20 comprend un arbre 1 monté libre en rotation par rapport à un support 2, un organe de commande 4 et un moyeu 3 disposé à l'extrémité 10 de l'arbre 1, l'organe de commande 4 entraînant en rotation l'arbre 1. Pour une application à un véhicule, notamment à un véhicule 25 automobile, l'ensemble de transmission forme un ensemble de direction avec l'arbre 1 constituant une colonne de direction, l'organe de commande 4 formant un volant de direction, le moyeu 3 formant un moyeu central dudit volant et le support 2 étant un élément lié à la planche de bord ou à tout autre bâti fixe du véhicule. La colonne de direction 1 est montée libre en rotation par rapport au support 2, au moyen de deux roulements 13a, 13b fixés respectivement dans deux paliers du support 2 du véhicule. L'extrémité 10 de la colonne de direction 1, opposée à celle reliée aux roues directrices du véhicule notamment par un ensemble crémaillère -pignon de crémaillère, s'étend au-delà du support 2, notamment de la planche de bord, dans l'habitacle du véhicule et est disposée au sein du moyeu 3 de volant io de direction. Comme représenté en figure 3, le moyeu 3 présentant une forme générale cylindrique. Le moyeu 3 comprend une couronne 30, disposée sur le pourtour du moyeu 3 qui s'étend en direction de la planche de bord 2, et une 15 partie creuse 31 en vis-à-vis du conducteur. La couronne 30 présente une surface plane perpendiculaire à la colonne 1, en vis-à-vis de ladite planche de bord 2. L'extrémité 10 de la colonne 1 est disposée plus particulièrement à 20 l'intérieur d'une cavité 32 formant palier, de forme générale cylindrique et aménagée dans la partie creuse 31 du moyeu 3. Le moyeu 3 est par exemple monté à rotation à l'extrémité 10 de la colonne 1 par un roulement 13c, représenté en figure 8, solidaire de la cavité 32 du moyeu 3. 25 La partie creuse 31 du moyeu 3 peut recevoir des moyens fonctionnels, tels qu'un sac gonflable de sécurité, adapté pour se déployer en direction du conducteur notamment en cas de collision. En outre, des commandes électriques actionnables par le conducteur, se présentant sous la forme de boutons poussoirs et/ou de molettes peuvent être intégrées à la face avant du 30 moyeu 3, en vis-à-vis du conducteur. Ces commandes peuvent notamment être destinées à régler le volume d'un autoradio du véhicule, activer/désactiver une fonction de régulation de vitesse du véhicule et/ou une fonction de boîte de vitesse automatique. Le volant de direction 4 est actionnable en rotation autour de la colonne 1 au moyen d'une jante 41 en forme générale d'anneau concentrique de la colonne 1 ; la jante 41 étant rigidement solidaire d'une platine 40 par notamment quatre branches 42 présentant chacune une forme générale de plaque courbe, s'étendant respectivement du bord périphérique 43 de la platine 40 jusqu'à une partie 44 de la jante 41 située en regard. Comme io représenté en figure 2, les branches 42 sont réparties sensiblement à 90 les unes des autres le long du bord périphérique 43 de la platine 40. La platine 40, en forme générale de disque, est interposée entre la planche de bord 2 et le moyeu 3 et s'étend perpendiculairement à la colonne 1. 15 La platine 40 comprend un anneau 45 de forme générale cylindrique, centré autour de la colonne 1, s'étendant perpendiculairement à la face 46a de la platine 40 opposée au moyeu 3. L'anneau 45 de la platine 40 est monté à rotation dans la planche de bord 2 par l'intermédiaire d'au moins un roulement 14 fixé dans un palier 20 de la planche de bord 2, de sorte que le volant 4 est 20 monté à rotation suivant l'axe de la colonne de direction 1 dans la planche de bord 2. Comme représenté en figure 5, l'anneau 45 est monté à rotation autour d'une bague 21 solidaire de la planche de bord 2, de forme générale 25 cylindrique et centrée sur la colonne 1, par l'intermédiaire de deux roulements 14a, 14b séparées par une entretoise 15. La face extérieure de la bague 21 forme le palier 20. L'extrémité libre 22 de la bague 21 est solidaire d'une plaque 5 en forme 30 générale de disque et s'étendant perpendiculairement à la colonne de direction 1, par l'intermédiaire de trois pions de fixation 50 réparties sensiblement à 120 i0 les uns des autres. Les pions 50 passent à travers des orifices 51 aménagées dans la plaque 5 et s'insèrent dans des cavités 23 correspondantes ; les cavités 23 étant aménagées sur la surface plane, perpendiculaire à la colonne 1, formant l'extrémité libre 22 de la bague 21. Les pions de fixation 50 comportent une tête venant en butée avec la surface 52b de la plaque 5 en vis-à-vis du moyeu 3. Ainsi, la plaque 5 est solidaire de la planche de bord 2. Quatre ergots 33 sont répartis sensiblement à 90 les uns des autres sur la surface plane de la couronne 30 du moyeu 3 en vis-à-vis de la surface 52b io de la plaque 5. Les ergots 33 passent à travers des orifices 53 aménagées sur la périphérie de la plaque 5, assurant la solidarisation de ladite plaque 5 avec le moyeu 3. L'extrémité 10 de la colonne 1 est solidaire d'un plateau 16 en forme 15 générale de disque. Le plateau 16 est interposé entre la partie creuse 31 du moyeu 3 et la plaque 5, à l'intérieure de la couronne 30 du moyeu 3, et s'étend perpendiculairement à la colonne de direction 1. La surface du plateau 16 en vis-à-vis de la partie creuse 31 est sensiblement éloignée de la cavité 32 pour ne pas perturber la rotation de la colonne de direction 1. 20 Selon l'invention, le mouvement de rotation du volant 4 est transmis à la colonne de direction 1 au moyen d'au moins un élément de liaison en matériau rigide et présentant une forme générale de manivelle 6. Comme le montre mieux la figure 7, la manivelle 6 comprend un maneton central 60, deux 25 tourillons 61, 62 coaxiaux parallèles au maneton 60 et s'étendant en sens inverse l'un de l'autre, et deux branches latérales 63, 64 perpendiculaires au maneton 60 et reliant respectivement les deux tourillons 61, 62 au maneton 60. La manivelle 6 s'étend entre la platine 40, élément du volant de direction 30 4, et le plateau 16, solidaire de la colonne de direction 1, en passant par son maneton 60 au travers d'une lumière de circonvolution découpée dans la plaque 5, solidaire du moyeu fixe 3, et conformée de préférence en spirale sur quatre tours 54, deux tours de cette spirale permettant le braquage du volant 4 au maximum vers la droite, les deux autres tours permettant son braquage au maximum vers la gauche. Les tourillons 61, 62 de la manivelle 6 sont montés à rotation suivant un axe 65 parallèle à la colonne de direction 1, respectivement dans le plateau 16 et la platine 40 par l'intermédiaire de roulements 18, 48, avec le maneton 60 inséré perpendiculairement dans la spirale 54, et les branches 63, 64 de la manivelle 6 situées de part et d'autre des faces latérales 52a, 52b correspondantes de la plaque 5 et parallèlement à celles-ci. Les roulements 18, 48 sont fixés dans des paliers 17, 47 correspondants aménagés dans respectivement le plateau 16 et la platine 40 et excentrés de la colonne de direction 1. Lorsque le conducteur fait tourner le volant de direction 4, la platine 40 tourne autour de la colonne de direction 1 en entraînant, via le tourillon 62, la manivelle 6 dans ce mouvement de rotation. De la sorte, le maneton 60 de la manivelle 6 glisse le long de la spirale 54 de la plaque 5, solidaire du moyeu fixe 3, tandis que les tourillons 61, 62 de la manivelle 6 tournent autour de l'axe 65. Le tourillon 61, monté excentré par rapport à la colonne 1 dans le plateau 16, est également entraîné dans le même mouvement de rotation autour de la colonne de direction 1 que le tourillon 62. Ainsi, le mouvement de rotation du volant de direction 4 est transmis à la colonne de direction 1 via le plateau 16 solidaire de la colonne 1. Par conséquent, lorsque le volant 4 tourne autour de la colonne de 30 direction 1, la colonne 1 tourne librement à l'intérieur du moyeu 3 qui reste fixe car solidaire de la plaque 5 elle-même solidaire de la planche de bord 2. Dans l'exemple représenté sur la figure 8, le volant de direction 4 occupe une position braquée au maximum vers la droite du véhicule, c'est-à-dire dans le sens indiqué par la flèche F1, pour laquelle le maneton 60 de la manivelle 6 est logé dans le quatrième tour, le plus éloigné du centre, de la spirale 54 de la plaque 5. Pour plus de clarté, le plateau 16 est à moitié représenté sur les figures 8 à 10. Lorsque le volant est tourné dans le sens de rotation opposé F2 de la figure 9, le maneton 60 glisse le long du quatrième tour de la spirale 54 et vient se loger par exemple au sein du troisième tour de la spirale 54, la manivelle 6 ayant tourné en conséquence d'un certain angle autour de l'axe 65 défini par ses tourillons 61, 62. Si l'effort de rotation est poursuivi, le maneton 60 glisse le long du troisième et du deuxième tour de spirale 54, alors que la manivelle 6 tourne autour de l'axe 65, jusqu'à ce que le volant occupe la position braquée au maximum vers la gauche du véhicule représenté en figure 10. Dans cette position, le maneton 60 de la manivelle 6 est logé dans le premier tour, le plus proche du centre, de la spirale 54. La manivelle 6 permet d'obtenir une rigidité en torsion du moyeu 3 importante. Pour augmenter cette rigidité, il est possible d'augmenter le diamètre du maneton 60 ou, comme représenté en figures 3 et 4, d'utiliser plusieurs manivelles 6 libres en rotation autour d'axes 65 parallèles à la colonne 1 et s'insérant dans la même spirale 54. La plaque 5 peut en outre assurer le passage de connexions électriques entre le moyeu 3 et la planche de bord 2 au moyen de câbles électriques dont des extrémités sont reliées à la planche de bord 2 du véhicule, les extrémités opposées étant reliées au moyeu central 3. L'invention apporte une solution offrant différents avantages parmi lesquels : - un moyeu de volant fixe par rapport à la planche de bord, et par conséquent une disposition constante des commandes électriques, solidaires de ce moyeu, et ce quel que soit l'angle de braquage du volant, facilitant l'utilisation de ces commandes qui peuvent alors être manipulées par un conducteur sans qu'il ne quitte la route des yeux ; - la possibilité de disposer à l'intérieur du moyeu fixe, dans la partie creuse, un sac gonflable de sécurité de forme optimale, c'est-à-dire asymétrique, contrairement aux ensembles de direction dont le moyeu tourne avec le volant et qui contraint les fabricants à utiliser des sacs ayant une forme symétrique par rapport à son centre, afin qu'ils puissent agir de façon sûre quel que soit l'angle du moyeu, cette forme symétrique étant moins satisfaisante pour la sécurité du conducteur ; - une rigidité en rotation du moyeu plus élevée que celle du moyeu de l'ensemble de direction de l'art antérieur de la figure 1 ; - une utilisation de pièces simples à usiner, légères et dont le coût de fabrication est faible ; et -une simplification du câblage électrique du moyeu central. Comme représenté schématiquement en figure 8 selon un second mode de réalisation, l'anneau 45 est monté à rotation à l'intérieur d'une première bague 24 solidaire de la planche de bord 2, de forme générale cylindrique et centrée sur la colonne 1, par l'intermédiaire d'au moins un roulement 14. La face intérieure de la bague 24 forme le palier 20. Une seconde bague 25 solidaire de la planche de bord 2, de forme générale cylindrique et centrée sur la colonne 1, s'étend à l'intérieur de l'anneau 45 et présente une extrémité libre 25 solidaire de la plaque 5 par notamment des pions de fixation. Bien entendu l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés à l'invention, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
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Ensemble de transmission comprenant un arbre (1) monté libre en rotation par rapport à un support (2), un organe de commande (4) et un moyeu (3) disposé à une extrémité (10) de l'arbre (1), l'ensemble de transmission étant destiné à transmettre un mouvement de rotation de l'organe de commande (4) à l'arbre (1), caractérisé en ce que - le moyeu (3) est fixé au support (2) ;- l'organe de commande (4) est monté libre en rotation par rapport au support (2) ;- l'organe de commande (4) est couplé en rotation à l'arbre (1) par l'intermédiaire de moyens de couplage (6, 16) ; et- les dits moyens de couplage s'étendent au moins en partie à l'intérieur du moyeu (3).Pour une application à un véhicule automobile, l'ensemble de transmission forme un ensemble de direction pour ce véhicule.
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1. Ensemble de transmission comprenant un arbre (1) monté libre en rotation par rapport à un support (2), un organe de commande (4) et un moyeu (3) disposé à une extrémité (10) de l'arbre (1), l'ensemble de transmission étant destiné à transmettre un mouvement de rotation de l'organe de commande (4) à l'arbre (1), caractérisé en ce que - le moyeu (3) est fixé au support (2) ; - l'organe de commande (4) est monté libre en rotation par rapport au support (2); - l'organe de commande (4) est couplé en rotation à l'arbre (1) par l'intermédiaire de moyens de couplage (6, 16) ; et - les dits moyens de couplage s'étendent au moins en partie à l'intérieur du moyeu (3). 2. Ensemble selon la 1 caractérisé en ce que un des moyens de couplage (6) traverse une paroi (5) du moyeu (3). 3. Ensemble selon la 2 caractérisé en ce que l'organe de commande (4) comprend une platine (40), interposée entre le support (2) et le moyeu (3), et montée à rotation suivant l'axe de l'arbre (1) dans le support (2), et en ce que la platine (40) est lié en rotation à l'arbre (1) par l'intermédiaire des moyens de couplage comprenant un plateau (16) solidaire de l'arbre (1), disposé au sein du moyeu (3), et au moins un élément de liaison (6) s'étendant entre la platine (40) et le plateau (16). 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que l'élément de liaison (6) traverse par une partie intermédiaire (60) une lumière de circonvolution (54) découpée dans une plaque (5) solidaire du moyeu (3) et comporte deux extrémités (61, 62) montées tourillonantes suivant un axe (65) parallèle à l'arbre (1) respectivement dans le plateau (16) et la platine (40), lapartie intermédiaire (60) étant conformée de manière à glisser dans la lumière (54) lors du braquage de l'organe de commande (4). 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que la lumière de circonvolution (54) présente une forme générale de spirale, et en ce que l'élément de liaison (6) présente une forme générale de manivelle comprenant : - un maneton central formant la partie intermédiaire (60) traversant perpendiculairement la plaque (5) ; - deux tourillons formant les extrémités (61, 62) de l'élément de liaison (6), les 10 tourillons (61, 62) étant coaxiaux, parallèles au maneton (60) et s'étendant en sens inverse l'un de l'autre ; et - deux branches latérales (63, 64) perpendiculaires au maneton (60) et reliant respectivement les deux tourillons (61, 62) au maneton (60), les branches latérales (63, 64) étant parallèles aux faces (52a, 52b) correspondantes de la 15 plaque (5), une rotation de l'organe de commande (4) entraînant le glissement du maneton (60) le long de la spirale (54) et une rotation correspondante des tourillons (61, 62) autour de leur axe (65). 20 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que les tourillons (61, 62) de l'élément de liaison (6) sont montés à rotation, suivant l'axe (65) de l'élément de liaison (6), au moyen de roulements (18, 48) fixés dans des paliers (17, 47) correspondants aménagés dans respectivement dans le plateau (16) et la platine (40). 25 7. Ensemble selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que la platine (40) comprend un anneau (45) de forme générale cylindrique, centré autour de la colonne de direction (1), s'étendant perpendiculairement à la face (46a) de la platine (40) opposée au moyeu (3), l'anneau (45) étant 30 monté à rotation dans le support (2) par l'intermédiaire d'au moins un roulement (14, 14a, 14b) fixé dans un palier (20) du support (2). 8. Ensemble selon la 7, caractérisé en ce que l'anneau (45) est monté à rotation autour d'une bague (21) solidaire du support (2), de forme générale cylindrique et centrée sur la colonne de direction (1), la face extérieure de la bague (21) formant le palier (20) du support (2). 9. Ensemble selon la 7, caractérisé en ce que l'anneau (45) est monté à rotation à l'intérieur d'une bague (24) solidaire du support (2), de forme générale cylindrique et centrée sur la colonne de direction (1), la face io intérieure de la bague (21) formant le palier (20) du support (2). 10. Ensemble selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce qu'il comprend une bague (21, 25) solidaire du support (2), de forme générale cylindrique et centrée sur l'arbre (1), qui présente une extrémité libre 15 (22, 25) solidaire de la plaque (5) afin que la plaque (5) soit solidaire du support fixe (2). 11. Ensemble selon l'une quelconque des 3 à 9, caractérisé en ce que la platine (40), le plateau (16) et la plaque (5) sont en forme générale 20 de disque s'étendant perpendiculairement à la colonne de direction (1), la plaque (5) étant interposée entre la platine (40) et le plateau (16) et le plateau (16) étant interposé entre une partie creuse (31) du moyeu (3) et la plaque (5). 12. Ensemble de transmission selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce qu'il forme un ensemble de direction pour véhicule, notamment pour véhicule automobile, l'arbre (1) constituant une colonne de direction du véhicule, l'organe de commande (4) formant un volant de direction, le support (2) étant un élément lié à la planche de bord ou à tout autre bâti fixe du véhicule, et le moyeu (3) formant un moyeu central dudit 30 volant de direction.
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B
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B60,B62
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B60R,B62D
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B60R 21,B62D 1
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B60R 21/20,B62D 1/10
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FR2889755
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A1
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PROCEDE DE TRAITEMENT DE L'INFORMATION DESTINE AUX ACTIVITES DE SERVICE.
| 20,070,216 |
La présente invention concerne un . La multiplication des activités de service de proximité s'organise sous forme de structures organisatrices dont la principale mission consiste à gérer les demandes d'interventions de service des clients. Cette gestion s'effectue sous forme de plannings organisés en fonction des compétences disponibles, de leur charge de travail, de leurs disponibilités. Cette gestion nécessite de multiplier les contacts pour assurer un encadrement de qualité. Ces tâches sont traditionnellement réalisées en utilisant les moyens téléphoniques. Le procédé selon l'invention automatise la gestion des relations entre les clients demandeurs de services, les gestionnaires organisateurs des activités et les personnes intervenantes qui réalisent les prestations de service. Ce procédé présente l'intérêt de constituer un dispositif particulièrement performant permettant une supervision aisée des activités et une évaluation directe des prestations réalisées par les clients demandeurs des services réalisés. Les nouvelles technologies de communication permettent de mettre en oeuvre ce procédé de traitement d'information. La figure 1 représente un logigramme de mise en oeuvre d'un mode de réalisation exemplaire du procédé objet de la présente invention. Le client utilise un navigateur Internet pour se connecter sur un serveur dédié. Cette étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur d'un client et un serveur distant permet au client d'exprimer sa demande de service (1). Les personnes en charge de l'organisation visualisent la liste des demandes au moyen d'un navigateur Internet. Cette étape de traitement de la demande client consiste en la sélection (2) d'une personne intervenante dans une liste prédéterminée (3) enregistrée dans une base de données. Cette action entraîne la transmission automatique d'un courrier électronique (4) visant à informer le client que sa demande est prise en compte. Cette étape consiste en une communication d'informations électronique contenant le nom de la personne désignée pour réaliser l'intervention ainsi que des informations complémentaires comme par exemple la date d'intervention prévue ou la date limite à laquelle l'intervention sera réalisée. Lorsque l'intervention est réalisée, la personne intervenante utilise un navigateur Internet pour se connecter sur un serveur dédié. Cette étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur et un serveur distant permet à la personne intervenante d'exprimer un rapport décrivant l'intervention qu'elle a réalisé (6). Cette étape engendre la transmission automatique d'un courrier électronique requérant une réponse (8) à l'adresse électronique du client. Le client est invité à ce prononcer sur la qualité du service qu'il a reçu. A cet effet, une étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur du client et un serveur distant permet au client de rendre son avis sur la prestation réalisée par la personne intervenante (9). Le procédé selon l'invention permet de mémoriser les étapes de communication d'informations (2) (6) (9) sous forme d'un archivage dans une base de données (7) (10). Les informations archivées facilitent la supervision des activités par la détermination d'éléments consultables depuis un terminal utilisateur (11). Le procédé selon l'invention peut être complété par un dispositif caractérisé en ce qu'il comporte une étape de transmission d'un courrier électronique à une liste d'adresses électroniques prédéfinies à chacune des étapes du procédé de traitement de l'information (5). Ainsi, toutes les personnes concernées par les activités disposent des traces nécessaires à la supervision, l'organisation, l'évaluation de la qualité des activités de service ainsi gérées
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The method involves communicating information, between a user terminal of a client and a remote server, permitting the client to convey his/her service request. Electronic information containing name of selected intervening person is communicated to an e-mail address of the client in the form of an electronic mail. Information permitting to convey intervention describing report is communicated between the terminal and the person. Information permitting the client to provide his/her opinion about the service provided by the person is communicated between the terminal and the server.
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1) Procédé de traitement d'information, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur d'un client et un serveur distant permettant au client d'exprimer sa demande (1), une étape de traitement de la demande client consistant en la sélection (2) d'une personne dite intervenante dans une liste prédéterminée (3), une étape consistant en une communication d'informations électronique contenant le nom d'une personne dite intervenante avec transmission à l'adresse électronique du client du nom de ladite personne intervenante sous forme d'un courrier électronique (4), une étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur de la personne intervenante et un serveur distant lui permettant d'exprimer un rapport écrit d'intervention (6), une étape de transmission à l'adresse électronique du client requérant une réponse (8), une étape de communication d'informations entre un terminal utilisateur d'un client et un serveur distant permettant au client de rendre son avis sur la prestation réalisée par la personne dite intervenante (9). 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les étapes de communication d'informations entre un terminal utilisateur d'un client et un serveur distant (2) (6) (9)font l'objet d'un archivage électronique (7) (10). 3) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détermination d'éléments statistiques concernant les communications d'information au serveur distant, et une étape de consultation, depuis un terminal utilisateur, des éléments statistiques (11). 4) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de transmission d'un courrier électronique à une liste d'adresses électroniques prédéfinies à chacune des étapes du procédé de traitement de l'information (5). 35
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G
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G06
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G06F
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G06F 19
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G06F 19/00
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FR2887798
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A1
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DISPOSITION DE CAPOT D'UN APPAREIL DE TRAVAIL GUIDE MANUELLEMENT
| 20,070,105 |
Des appareils de travail guidés manuellement tels qu'une scie à chaîne, une débroussailleuse, une tronçonneuse ou des appareils de travail de type analogue opèrent, au cours du fonctionnement, comme une source sonore dont l'émission de bruit ne doit pas dépasser une certaine limite supérieure. En particulier, un moteur d'entraînement de l'appareil de travail, conçu comme un moteur thermique, peut générer une propagation sonore considérable qui se transmet, comme bruit de structure, à des pièces voisines, et provoque, au niveau de ces pièces, également des vibrations produisant du bruit. Concernant des formes de construction déjà connues, un capot recouvre par exemple le cylindre ou d'autres pièces de structure de l'appareil de travail. Le bruit de structure du carter de vilebrequin et du cylindre du moteur d'entraînement est transmis au capot, par des points de serrage fixes du capot, par exemple sous la forme d'assemblages vissés. Les capots constitués de parties de panneaux minces sont soumis à des vibrations. Des parties de panneaux - de grande surface - du capot ont tendance à subir des vibrations qui, comme propre bruit de structure, sont transmises à l'environnement et contribuent à la contrainte de bruit. Dans des formes de construction déjà connues, pour éviter cette émission de bruit, on a utilisé, au niveau du point de fixation du capot ou au niveau du point de boulonnage, un support en caoutchouc qui doit empêcher, dans le capot, la formation de vibrations à des fréquences plus hautes. De tels supports en caoutchouc augmentent les coûts concernant les pièces et le montage. Le but de l'invention est d'indiquer, à faible coût, une , ayant un meilleur découplage acoustique. Ce but est atteint par un appareil de travail guidé manuellement, tel qu'une scie à chaîne, une débroussailleuse, une tronçonneuse ou un appareil de travail analogue, comprenant un capot, pour la disposition duquel il est proposé que le capot soit fixé sur au moins un point de fixation, avec une autre pièce de structure de l'appareil de travail. Le point de fixation est disposé sur un. support élastiquement souple dans sa forme, où le support est conçu en formant une seule et même pièce avec un élément de structure formant le panneau de l'appareil de travail. L'élément de structure formant le panneau peut faire partie d'un carter de moteur ou d'une partie analogue et est, de préférence, une partie de panneau du capot à fixer, où le support est formé sur la partie de panneau du capot. La configuration d'un seul tenant du support, avec l'élément de structure formant le panneau, permet la fabrication en une seule étape de travail, sans travaux de montage supplémentaires. La configuration du support, comme étant élastiquement souple dans sa forme, signifie que le support, en prenant en considération les propriétés élastiques du matériau, est. configuré géométriquement de manière telle, qu'en cas d'excitation due à des vibrations sonores, il se produise, dans le support, une déformation indépendante, découplée de l'élément de structure formant le panneau. Cette souplesse de forme, de type élastique, permet un mouvement relatif vibrant du point de fixation, par rapport à l'élément de structure formant le panneau, mouvement relatif qui agit, en particulier, en formant un découplage sonore dans la plage de fréquences plus hautes. La pénétration sonore dans le capot est empêchée efficacement, de sorte que des parties du panneau du capot sont sollicitées par un bruit de structure extrêmement réduit. L'émission de bruit, au niveau du capot, est réduite de façon efficace. Différentes configurations du support peuvent être appropriées, en fonction de données d'espace et de contraintes de fonctionnement se produisant. Par exemple, le support peut être réalisé comme des brides de fixation élastiques, ou comme des éléments analogues, rel_é(e)s, des deux côtés, à l'élément de structure formant le panneau, brides de fixation sur la partie centrale desquelles est prévu le point de fixation. Dans une configuration préférée, le support est un bras en porte à faux relié, sur un côté, à l'élément de structure formant le panneau, bras en porte à faux sur:'extrémité libre duquel est disposé le point de fixation. La configuration en porte à faux du bras permet des déformations élastiques et, par conséquent, le découplage d'excitations de vibrations, dans la totalité des trois axes dans l'espace. Dans une réalisation appropriée, le support présente différentes rigidités à la flexion autour de différents axes de section transversale. Dans le cas de vibrations d'excitations différentes, dans des directions spatiales différentes, on peut, de ce fait, procéder à un découplage adapté, orienté en fonction de la direction. Dans une réalisation préférée, le support présente un profil courbé ou coudé, grâce à quoi le point de fixation est disposé de façon excentrique, au moins par rapport à des zones partielles du support. Cette zone partielle est soumise non seulement à une contrainte de flexion mais aussi à une contrainte de torsion. En plus de la déformation due à la flexion, on utilise aussi, pour le découplage, la déformation de torsion dans le support. Le support s'étend de manière appropriée, au moins partiellement, de façon parallèle à l'élément de structure formant le panneau et retenant le support. Cela permet une configuration du support, en longueur, donc souple, où, en même temps, le point de fixation maintenu au niveau de l'extrémité du support reste à proximité du côté extérieur de l'élément de structure d'une forme formant le panneau. Dans le cas de construction compacte, des fréquences d'excitation, comparativement basses, peuvent être configuration par sa forme. Dans unégalement découplées grâce à la souple du support, conditionnée perfectionnement préféré, une partie du support, s'étendant parallèlement à l'élément de structure formant le panneau, est séparée de l'élément de structure formant le panneau, par des fentes latérales, et se trouve dans le plan de l'élément de structure formant le panneau. Les fentes permettent une mobilité relative libre de la partie du support s'étendant parallèlement à l'élément de structure formant le panneau et se trouvant tout autour dans un même plan. La partie du support se trouvant dans un même plan par rapport à l'élément de structure formant le panneau est intégrée dans le contour de surface. Le contour de surface lisse évite un dépôt des salissures ainsi que le risque d'un endommagement en cas de choc et donne en outre un aspect esthétiquement agréable. Les fentes se terminent, par leurs extrémités, dans des élargissement arrondis. Des pointes de tension, dans la zone des extrémités des fentes, sont évitées, grâce à quoi la limite de charge du support est augmentée. Dans une variante avantageuse, proposée comme alternative, la partie du support s'étendant parallèlement à l'élément de structure formant le panneau, en étant espacée d'une distance par rapport au plan de l'élément de structure formant le panneau. L'élément de structure formant le panneau n'a besoin de présenter ici aucune ouverture servant au logement de la partie citée et, en conséquence, peut être réalisé de manière continue et étanche, grâce à quoi une pénétration de salissures est évitée. Pour la réalisation de cet agencement, la fabrication étant effectuée en procédant par moulage par injection, des moules comparativement simples peuvent être utilisés sans coulisses de moules supplémentaires. Dans une réalisation appropriée, l'extrémité libre du support est espacée de l'élément de structure formant le panneau, par une distance, où le point de fixation est disposé sur un côté intérieur de l'extrémité libre, tourné vers l'élément de structure formant le panneau. Pour obtenir une forme de construction compacte, le point de fixation disposé sur le côté intérieur du support se trouve à proximité du capot. En même temps, la configuration du support, guidée vers l'extérieur, fait que, en conséquence, le support est étiré en longueur et, par conséquent, a une souplesse remarquable. Le point de fixation peut être réalisé comme un tourillon à déclic, un dispositif à fermeture rapide, ou bien comme un dispositif analogue, et est conçu, de préférence, comme un millet fileté et, en particulier, configuré en formant une seule et même pièce avec l'extrémité libre du support. Une fois vissé, l'oeillet fileté est retenu de façon inamovible. Grâce à l'assemblage intérieur, réalisé en particulier d'un seul tenant avec le support, il se produit une déformation - clairement définie - due aux vibrations dans le support lui-même qui, par conséquent, concernant sa rigidité, peut, au moment de sa construction, être réglé de manière précise sur les vibrations d'excitation qui se produisent. En fonction du cas d'utilisation, il peut être approprié de fabriquer l'élément de structure formant le panneau, avec le support tenu sur celuici, comme une pièce monobloc, moulée par injection, se composant de deux matières plastiques différentes adaptées. De préférence, le support et l'élément de structure formant le panneau sont fabriqués, de façon uniforme concernant le matériau, dans une matière thermoplastique moulée par injection. Le coût de fabrication et du matériau est minime, tandis que la souplesse élastique du point de fixation peut être ajustée par la configuration géométrique du support. Dans une réalisation préférée, il est prévu un guidage - ayant du jeu pour un bord du capot. Le guidage garantit, lors du montage, un positionnement exact. En cas de contraintes statiques ou dues à des chocs, au. cours du fonctionnement, le guidage empêche un glissement du capot, tandis que le jeu, dans le guidage, permet un mouvement relatif vibrant de plus faible amplitude et garantit un découplage acoustique à haute fréquence, en évitant une transmission des bruits de structure. Des exemples de réalisation de l'invention sont décrits par la suite, de façon plus détaillée, à l'aide des dessins. Dans ces dessins. La figure 1 montre dans une représentation partielle, vue de côté, un appareil de travail guidé manuellement, en prenant comme exemple une scie à chaîne comprenant un capot de moteur assemblé avec le carter de l'appareil, sur des points de fixation indiqués La figure 2 montre une représentation schématique, en perspective, de la disposition de capot selon la figure 1, dans la zone d'un point de fixation maintenu sur un support élastique; La figure 3 montre une représentation, en coupe longitudinale, de la disposition selon la figure 1, avec des détails concernant une partie du support se trouvant à l'intérieur du plan du panneau; La figure 4 montre une représentation en coupe transversale de la disposition selon les figures 2 et 3, dans la zone du point de fixation comprenant un guidage pour le bord du capot; La figure 5 montre une variante de la disposition selon la figure 2, comprenant un support du point de fixation s'étendant parallèlement à l'extérieur du panneau du capot La figure 6 montre une représentation en coupe de la disposition selon la figure 5, comprenant des détails par rapport à la disposition relative du point de fixation et du support, en référence à la partie de panneau continue associée. Selon la figure 1, on montre un appareil de travail 1 guidé manuellement, en prenant comme exemple une scie à chaîne entraînée par un moteur thermique 19 non représenté de façon plus détaillée. Il peut être prévu également une débroussailleuse, une tronçonneuse ou un appareil de travail de type analogue. Le moteur thermique 19 est maintenu dans un carter 18 et entraîne une scie à chaîne 24 guidée en tournant autour d'un rail de guidage 23 représenté partiellement. Sur l'extrémité du carter 18, placée à l'opposé du rail de guidage 23, il est prévu une poignée arrière 20, tandis qu'une autre poignée avant 21, entourant le carter 18, est fixée sur l'extrémité tournée vers le rail de guidage 23. Un levier 22 d'un dispositif de freinage pour la scie à chaîne 24 est disposé entre la poignée avant 21 et le rail de guidage 23, lequel levier est monté de façon pivotante sur le carter 18 et, si nécessaire, peut être actionné par la main entourant la poignée avant 21. Pour le démarrage du moteur thermique 19, il est prévu un starter 34 commandé par câble. Il est prévu une disposition de capot, conforme à l'invention, dans laquelle un cylindre esquissé 35 du moteur thermique 19 est recouvert par un capot 2. Le capot 2 est fixé, au moyen de points de fixation 3 indiqués schématiquement, sur une autre pièce de structure 4 de l'appareil de travail 1. Comme autre pièce de structure 4, il est prévu ici le carter 18, mais ce peut être également une autre pièce de l'appareil de travail 1. Le capot 2 montré ici, à titre d'exemple, comme capot moteur, peut être également une autre pièce du capot servant par exemple à recouvrir un carburateur ou un filtre à air, où leurs points de fixation 3 peuvent être configurés de la même manière que dans les exemples de réalisation décrits ci-après. La figure 2 montre une représentation partielle schématique, en perspective, du capot 2 selon la figure 1, dans la zone d'un point de fixation 3. Le point de fixation 3 est conçu d'un seul tenant et de façon uniforme concernant le matériau, avec un support 5 élastiquement souple dans sa forme, où le support 5 lui-même est, avec le capot 2, configuré d'un seul tenant et réalisé de façon uniforme concernant le lo matériau. Le capot 2, avec le support 5 et le point de fixation 3 sont, comme le carter 18 avec la bride à visser 25, fabriqués d'un seul tenant et de façon uniforme concernant le matériau, dans une matière thermoplastique moulée par injection. Dans l'exemple de réalisation montré, le point de fixation 3 est réalisé comme un oeillet fileté 26 comprenant un trou de vis central 27 et est en appui sur une bride à visser 25 du carter 18. La bride à visser 25 est réalisée pratiquement: de façon indéformable et formée d'un seul tenant à partir du panneau du carter 18, tandis que le support 5, élastiquement souple dans sa forme, est formé à partir d'un élément de structure formant le panneau 6, sous la forme d'une partie plane du panneau du capot 2. De même, une disposition inversée peut être appropriée, dans laquelle l'élément de structure formant le panneau 6, avec le support 5 et le point de fixation 3, est associé au carter 18 ou à l'autre pièce de structure 4 (figure 1) de l'appareil de travail, tandis que le capot 2 supporte la bride à visser indéformable 25. A la place d'une réalisation avec la bride à visser 25 et l'oeillet fileté 26, un assemblage à déclic ou un assemblage analogue peut également être approprié. Dans l'élément de structure formant le panneau 6 du capot 2 s'étendent deux fentes 12, à peu près parallèles l'une par rapport à l'autre, dont les extrémités 13 se terminent dans des élargissements arrondis 14. Dans la zone des élargissements arrondis 14, le support 5 est relié, sur un seul côté, à l'élément de structure formant le panneau 6 du capot 2, tandis que l'extrémité opposée du support est configurée comme une extrémité libre 8, grâce à quoi le support 5 est réalisé comme un bras en porte à faux 7. L'oeillet fileté 26 est formé d'un seul tenant sur l'extrémité libre 8 du bras en porte à faux 7. Une réalisation peut également être appropriée, dans le cas de laquelle les deux extrémités du support 5 sont fixées sur l'élément de structure formant le panneau 6, où le point de fixation 3 est disposé, par exemple, dans une zone centrale du support élastique 5. D'après la représentation selon la figure 2, on voit que le support 5 est réalisé comme une langue élastique ayant une section à peu près rectangulaire. En référence à un axe de section transversale 10 s'étendant dans la direction en hauteur, il est prévu une hauteur de section transversale qui est plus grande qu'une largeur de section transversale dans un axe de section transversal 9 se situant transversalement. La rigidité à la flexion du bras en porte à faux 7 est nettement plus faible dans la direction de l'axe de section transversale 9 qu'en direction de l'axe de section transversale 10. Mais il peut être approprié également, de prévoir urne section carrée ou ronde du support 5 ayant la même rigidité à la flexion, indépendamment de la direction. Des détails d'une partie 11 du support 5, représentée sur la figure 2 et s'étendant parallèlement à l'élément de structure formant le panneau 6, sont montrés dans la représentation en coupe longitudinale selon la figure 3. Par conséquent, la partie 11 s'étendant parallèlement se trouve dans le plan de l'élément de structure formant le panneau 6 et entourant ladite partie du support. La partie 11 est découplée de manière élastomécanique de l'élément de structure formant le panneau 6, par un profil en forme de U de la fente 12, où les deux extrémités de la fente 12 s'étendant en forme de U débouchent dans l'élargissement arrondi 14. Cette zone forme une extrémité 28 de la partie 11, côté capot, qui agit comme serrage, sur un seul côté, du bras en porte à faux 7. Une partie coudée 33 du bras en porte à faux 7 part de la partie 11 s'étendant parallèlement à l'élément de structure formant le panneau 6, partie coudée qui s'étend jusqu'à l'extrémité libre 8. La section coudée entre les deux parties 11, 33 est réalisée de manière arrondie. Mais il peut être également. approprié de réaliser un profil incurvé, ayant dans l'ensemble une forme arquée, ou bien, aussi, une forme de construction coudée à angles vifs. L'extrémité libre 8 du bras en porte à faux 7 se trouve à une distance A, par rapport à l'élément de structure formant le panneau 6 du capot 2. Dans cette zone, le bras en porte à faux 7 s'étend à angle oblique par rapport à la surface de l'élément de structure formant le panneau 6 et présente un côté intérieur 15 tourné vers l'élément de structure formant le panneau 6. Dans la zone de l'extrémité libre 8, un profil du bras en porte à faux 7, à peu près parallèle par rapport à l'élément de structure formant le panneau 6, peut également être avantageux. Le point de fixation 3 est disposé sur son côté intérieur 15 de l'extrémité libre 8, tourné vers l'élément de structure formant le panneau 6. Entre le point de fixation 3 et le côté extérieur de l'élément de structure formant le panneau 6, il subsiste une faible distance a. En raison de la souplesse élastique du bras en porte à faux 7, le point de fixation 3 peut se déplacer librement de façon vibrante, dans chaque direction tridimensionnelle, par rapport à l'élément de structure formant le panneau 6 du capot 2. D'après la représentation en coupe transversale de la disposition conforme à l'invention, selon la figure 4, on voit que le point de fixation 3 est en appui, en surface, sur la bride à visser 25 du carter et est vissé, de façon non détachable, avec celle-ci. La bride à visser 25 dépasse latéralement du point de fixation 3 et l'entoure par un bord 36 servant de sécurité de position. Un bord 31 du carter 18, tourné vers le capot 2, est doté d'une contre-dépouille 30 dans laquelle est logé un bord libre 17 du capot 2. Un intervalle 29 s'étend entre la contre- dépouille 30 et le bord 31 du carter 18 ainsi qu'entre le bord libre 17 de l'élément de structure formant le panneau 6 du capot 2, grâce à quoi un guidage 16, ayant du jeu, est formé pour le bord 17 du capot 2, et empêche un glissement latéral du capot 2. Selon la figure 5, il est proposé, en variante, une réalisation de l'invention dans laquelle l'élément de structure formant le panneau 6 du capot 2 est réalisé de manière continue, sur toute la surface, dans la zone du bras en porte à faux 7. L'extrémité 28, côté capot, du bras en porte à faux 7 dépasse de façon transversale par rapport à la surface de l'élément de structure formant le panneau 6 et, par un coude, passe dans la partie 11 du bras en porte à faux 7 s'étendant parallèlement à l'élément de structure formant le panneau 6. Ici, la partie 11 s'étend en étant espacée d'une distance a par rapport à l'élément de structure continu formant le panneau 6. Concernant les autres caractéristiques et numéros de référence, l'exemple de réalisation selon la figure 5 coïncide avec celui des figures 2 à 4. La figure 6 montre aussi une représentation en coupe longitudinale de la disposition selon la figure 5, dans la zone du point de fixation 3, en fonction de quoi, en plus de la partie 11 du bras en porte à faux 7, le point de fixation 3, par une surface droite, s'étend, côté extérieur, en étant espacé de la distance a par rapport à l'élément de structure fermé formant le panneau 6 du capot 2. Il peut être approprié également que la distance comprise entre le point de fixation 3 et l'élément de structure formant le panneau 6 présente, de façon correspondant à la représentai:ion selon les figures 3 et 6, une dimension différente de la distance a comprise entre la partie 11 du bras en porte à faux 7, et l'élément de structure formant le panneau 6
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L'invention concerne une disposition de capot d'un appareil de travail (1) guidé manuellement, tel qu'une scie à chaîne, une débroussailleuse, une tronçonneuse ou un appareil de travail analogue qui comprend un capot (2). Le capot (2) est fixé sur au moins un point de fixation (3), avec une autre pièce de structure (4) de l'appareil de travail (1). Le point de fixation (3) est disposé sur un support (5) élastiquement souple dans sa forme, où le support (5) est conçu en formant une seule et même pièce avec un élément de structure formant le panneau (6) de l'appareil de travail (1).
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R E V E N D I C A T I O N S 1. Disposition de capot d'un appareil de travail (1) guidé manuellement, tel qu'une scie à chaîne, une débroussailleuse, une tronçonneuse ou un appareil de travail analogue, comprenant un capot (2) qui est fixé, sur au moins un point de fixation (3), avec une autre pièce de structure (4) de l'appareil de travail (1), caractérisée en ce que le point de fixation (3) est disposé sur un support (5) élastiquement souple dans sa forme, où le support (5) est conçu en formant une seule et même pièce avec un élément de structure formant le panneau (6) de l'appareil de travail (1). 2. Disposition de capot selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de structure formant le panneau (6) est une partie de panneau du capot (2) sur laquelle est formé le support (5). 3. Disposition de capot selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le support (5) est un bras en porte à faux (7) relié, sur un seul côté, à l'élément de structure formant le panneau (6), bras en porte à faux sur l'extrémité libre (8) duquel est disposé le point de fixation (3) . 4. Disposition de capot selon l'une des 1 à 3, en ce que le support (5) présente rigidités à la flexion autour de différents axes de section transversale (9, 10). 5. Disposition de capot selon l'une quelconque des 1. à 4, quelconque caractérisée 30 différentes caractérisée en ce que le support (5) présente un profil courbé ou coudé. 6. Disposition de capot selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que le support (5) s'étend au moins partiellement de façon parallèle à l'élément de structure formant le panneau (6). 7. Disposition de capot selon la 6, caractérisée en ce qu'une partie (11) du support (5) s'étendant parallèlement à l'élément de structure formant le panneau (6) est séparée de l'élément de structure formant le panneau (6), par des fentes latérales (12), et se trouve dans le plan de l'élément de structure formant le panneau (6). 8. Disposition de capot selon la 7, caractérisée en ce qu'une extrémité (13) de la fente latérale (12) se termine dans un élargissement arrondi (14). 9. Disposition de capot selon la 6, caractérisée en ce que la partie (11) du support (5) s'étendant parallèlement à l'élément de structure formant le panneau (6) s'étend à une distance (a) par rapport au plan de l'élément de structure formant le panneau (6). 10. Disposition de capot selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que l'extrémité libre (8) du support (5) se trouve à une distance (A) par rapport à l'élément de structure formant le panneau (6), où le point de fixation (3) est disposé sur un côté intérieur (15) de l'extrémité libre (8), tourné vers l'élément de structure formant le panneau (6). 11. Disposition de capot selon l'une quelconque des L à 10, caractérisée en ce que le point de fixation (3) et l'extrémité libre (8) du support (5) sont conçus en formant une seule et même pièce. 12. Disposition de capot selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que le point de fixation (3) est réalisé comme un oeillet fileté (26). 13. Disposition de capot selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce que le support (5) et l'élément de structure formant le panneau (6) sont fabriqués de façon uniforme concernant le matériau et, en particulier, dans une matière thermoplastique moulée par injection. 14. Disposition de capot selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce qu'il est prévu un guidage (16), ayant du jeu, pour un bord (17) du capot (2).
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B
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B25
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B25F
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B25F 5
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B25F 5/02
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FR2891795
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A1
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CADRE AVANT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT DES MOYENS ELASTIQUES, PROCEDE DE MONTAGE D'UN CADRE AVANT.
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-1- La présente invention concerne un cadre avant de véhicule automobile et un procédé de montage d'un cadre avant. On entend par cadre avant au sens de l'invention une face avant technique, avec ou sans optiques, intégrant au moins une partie du groupe moto-ventilateur, par exemple une buse. L'invention s'intéresse plus précisément à la fixation d'un tel cadre avant sur la structure avant d'un véhicule automobile, notamment sur des longerons. Dans l'état de la technique, on fixe le cadre avant à la structure du véhicule en le rapportant par l'avant du véhicule, par translation selon une direction sensiblement horizontale. Une fois que le cadre avant est en butée contre les longerons et qu'il est correctement positionné par rapport à la structure avant du véhicule, on solidarise le cadre avant à la structure, par exemple par vissage. L'invention propose un cadre avant de véhicule automobile apte à être monté par le dessous du véhicule, par translation selon une direction sensiblement verticale. A cet effet, l'invention a pour objet un cadre avant de véhicule automobile, destiné à être enchâssé entre des pièces de structure supérieure et inférieure de l'avant du véhicule, le cadre avant comprenant : - une zone d'appui supérieure, destinée à s'appuyer contre la pièce de structure supérieure du véhicule, et - des moyens élastiques positionnés en partie inférieure du cadre avant, de sorte que lorsque le cadre avant est enchâssé entre les pièces de structure supérieure et inférieure, les moyens élastiques sont intercalés entre le cadre avant et la pièce de structure inférieure exerçant ainsi sur le cadre avant un effort dirigé vers le haut qui tend à le maintenir appuyé contre la pièce de structure supérieure. Cette invention permet de monter le cadre avant par le dessous du véhicule automobile. En particulier, il est possible de préparer un ensemble de pièces comprenant notamment le cadre avant, le moteur, les organes de direction ou encore l'échappement, et de rapporter ces pièces sur la caisse du véhicule par le dessous, en une seule opération de montage. Grâce aux moyens élastiques, on est assuré que le cadre avant, une fois enchâssé entre les pièces de structure du véhicule, est en appui sur la pièce de structure supérieure. On peut alors facilement procéder à la fixation du cadre avant à cette pièce de structure supérieure, notamment par vissage, sans craindre que le vissage ne modifie le positionnement du cadre avant. -2- En l'absence de tels moyens de rappel, il y a nécessairement un jeu de montage entre les pièces dont il est délicat de s'affranchir. En particulier, dans le cas où le cadre avant est fixé à la pièce de structure au moyen de plusieurs vis, le vissage successif de ces vis permet de réduire progressivement le jeu mais ne permet pas de l'éliminer totalement puisque le cadre avant n'est pas correctement en appui contre la pièce de structure supérieure. Un cadre avant selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. Le cadre avant est réalisé en matière thermoplastique. - Les moyens élastiques sont venus de matière avec le cadre avant. Les moyens élastiques sont rapportés sur le cadre avant. Les moyens élastiques comprennent des plots en caoutchouc. - Le cadre avant comprend au moins une butée de capot. - Le cadre avant comprend au moins un indexeur latéral de guidage d'une poutre de pare-chocs. Le cadre avant comprend au moins un indexeur de guidage d'optiques. - Le cadre avant comprend des moyens de fixation d'une serrure de capot. L'invention a également pour objet un procédé de montage sur un véhicule automobile d'un cadre avant et d'une pièce de structure inférieure du véhicule, comprenant les étapes suivantes : on pose une partie inférieure du cadre avant sur la pièce de structure inférieure, des moyens élastiques étant intercalés entre le cadre avant et la pièce de structure inférieure, - on appuie une zone d'appui supérieure du cadre avant contre une pièce de structure supérieure du véhicule automobile, - on fixe la pièce de structure inférieure au véhicule automobile de sorte que les moyens élastiques exercent sur le cadre avant un effort dirigé vers le haut qui tend à le maintenir appuyé contre la pièce de structure supérieure, on fixe le cadre avant à la pièce de structure supérieure. Grâce à ce procédé de montage, on peut monter le cadre avant sur le véhicule automobile par le dessous et le pré-positionner avant de le fixer. Selon un mode de réalisation particulier, la pièce de structure supérieure est un longeron supérieur ou une doublure d'aile et/ou la pièce de structure inférieure est une traverse basse. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description des figures annexées dans lesquelles : -3- - la figure 1 est un schéma en perspective d'un cadre avant selon l'invention, - la figure 2 est une section selon II-I I de la figure 1, le cadre étant monté sur un véhicule automobile, -la figure 3 est un schéma détaillé des moyens élastiques du cadre des figures 1 et 2. Vocabulaire général Vocabulaire de l'exemple Références sur les dessins cadre avant cadre avant 2 buse buse 4 groupe moto-ventilateur groupe moto-ventilateur 6 pièce de structure longerons supérieurs 8 supérieure longerons longerons 10 pièce de structure inférieure traverse basse 12 zone d'appui supérieure du surface d'appui 14 cadre partie inférieure du cadre partie inférieure du cadre 16 moyens élastiques moyens élastiques 18 butée de capot butée de capot 20 poutre de pare-chocs poutre de pare-chocs 22 indexeur latéral de guidage indexeur latéral de guidage 24 d'une poutre de pare-chocs 1 d'une poutre de pare-chocs indexeur de guidage indexeur de guidage 26 d'optique d'optique moyens de fixation d'une trous de fixation 28 serrure de capot moyens de fixation vis 30, 32, 34 moyens de fixation des I trous 36 moyens élastiques à la pièce de structure inférieure La buse 4 représentée sur les figures est réalisée en matière thermoplastique. Comme représenté en détail sur la figure 3, les moyens élastiques 18 sont des 10 lamelles conformées en accordéon de façon à agir comme des ressorts de compression.5 -4- Ainsi, une fois comprimées, les lamelles tendent à reprendre leur état au repos. Ces lamelles sont venues de matière avec la buse 4. L'avant du véhicule et la buse 4 sont dimensionnés de manière que, lorsque la traverse basse 12 est fixée sur les longerons 10, la hauteur de la buse 4 est inférieure à la distance séparant le longeron supérieur 8 de la traverse basse 12. Ainsi, en l'absence des lamelles 18, il existe un jeu autorisant un mouvement vertical de la buse 4 entre le longeron supérieur 8 et la traverse basse 12. Ce jeu est compensé par les lamelles 18 grâce auxquelles le cadre avant 2 est enchâssé en force entre le longeron supérieur 8 et la traverse basse 12. En particulier, la surface d'appui 14 est correctement appliquée contre le longeron supérieur 8 qui agit ainsi comme moyens de positionnement du cadre avant 2. Le procédé de montage du cadre avant 2 est le suivant. On assemble au préalable la buse 4 avec la traverse basse 12, la traverse basse 12 étant positionnée en partie inférieure 16 de la buse 4 et les lamelles 18 étant intercalées entre la buse 4 et la traverse basse 12. Les lamelles 18 sont fixées à la traverse basse 12 par vissage, à l'aide des moyens de fixation 36. Ensuite, on positionne, par le dessous du véhicule, l'ensemble du cadre avant 2 et de la traverse basse 12. On met en appui la zone d'appui 14 contre la traverse supérieure 8 en appliquant un effort vers le haut sur la traverse basse 12. Cela a pour effet de comprimer les lamelles souples 18 jusqu'à ce que la traverse basse 12 arrive en appui contre les longerons 10. On fixe ensuite la traverse basse 12 aux longerons 10 au moyen des vis 30 de sorte que les lamelles 18 exercent sur le cadre avant 2 un effort dirigé vers le haut qui tend à le maintenir appuyé contre les longerons supérieurs 8. A ce stade du montage, le cadre avant 2 n'est encore fixé à aucune pièce de structure du véhicule. Cependant, du fait que les lamelles 18 sont en compression, le cadre avant 2 est maintenu en position par serrage entre les longerons supérieurs 8 et la traverse basse 12. En particulier, le serrage assure que la surface d'appui 14 du cadre avant 2 est en butée contre les longerons supérieurs 18. Pour améliorer le maintien en position du cadre 2 avant sa fixation, on peut prévoir de munir le cadre et les pièces de structure de moyens de guidage (non-représentés) tels que des doigts de positionnement. On procède ensuite à la fixation du cadre avant 2 aux longerons supérieurs 8 au moyen des vis 32 et à la fixation du cadre avant 2 aux longerons 10 au moyen des vis 34. Les vis peuvent être vissées les unes après les autres sans craindre que le vissage ne modifie le positionnement du cadre avant. -5- Selon une variante non représentée du procédé de l'invention, les moyens élastiques ne sont pas venus de matière avec la buse 4 mais sont rapportés sur la traverse basse 12. On peut par exemple utiliser des butées en caoutchouc en substitution des lamelles souples. Selon une autre variante, une traverse supérieure relie les deux longerons supérieurs et sert d'appui au cadre avant
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L'invention concerne un cadre avant (2) de véhicule automobile, destiné à être enchâssé entre des pièces de structure supérieure (8) et inférieure (12) de l'avant du véhicule, le cadre avant (2) comprenant une zone d'appui supérieure (14), destinée à s'appuyer contre la pièce de structure supérieure (8) du véhicule, et des moyens élastiques (18) positionnés en partie inférieure du cadre avant (2), de sorte que lorsque le cadre avant (2) est enchâssé entre les pièces de structure supérieure (8) et inférieure (12), les moyens élastiques (18) sont intercalés entre le cadre avant (2) et la pièce de structure inférieure (12) exerçant ainsi sur le cadre avant (2) un effort dirigé vers le haut qui tend à le maintenir appuyé contre la pièce de structure supérieure (8).
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1. Cadre avant (2) de véhicule automobile, destiné à être enchâssé entre des pièces de structure supérieure (8) et inférieure (12) de l'avant du véhicule, le cadre avant (2) comprenant : - une zone d'appui supérieure (14), destinée à s'appuyer contre la pièce de structure supérieure (8) du véhicule, et - des moyens élastiques (18) positionnés en partie inférieure (16) du cadre avant (2), de sorte que lorsque le cadre avant (2) est enchâssé entre les pièces de structure supérieure (8) et inférieure (12), les moyens élastiques (18) sont intercalés entre le cadre avant (2) et la pièce de structure inférieure (12) exerçant ainsi sur le cadre avant (2) un effort dirigé vers le haut qui tend à le maintenir appuyé contre la pièce de structure supérieure (8). 2. Cadre avant (2) selon la 1, réalisé en matière thermoplastique. 3. Cadre avant (2) selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens élastiques (18) sont venus de matière avec le cadre avant (2). 4. Cadre avant (2) selon la 3, dans lequel les moyens élastiques (18) comprenne au moins une lamelle souple. 5. Cadre avant (2) selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens élastiques (18) sont rapportés sur le cadre avant (2). 6. Cadre avant (2) selon la 5, dans lequel les moyens élastiques (18) comprennent des plots en caoutchouc. 7. Cadre avant (2) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant l'un quelconque des éléments de la liste constituée par au moins une butée de capot (20), au moins un indexeur latéral (24) de guidage d'une poutre (22) de pare-chocs, au moins un indexeur (26) de guidage d'optique, des moyens (28) de fixation d'une serrure de capot. 8. Procédé de montage sur un véhicule automobile d'un cadre avant et d'une pièce de structure inférieure du véhicule, comprenant les étapes suivantes : - on pose une partie inférieure (16) du cadre avant (2) sur la pièce de structure inférieure (12), des moyens élastiques (18) étant intercalés entre le cadre avant (2) et la pièce de structure inférieure (12), - on appuie une zone d'appui supérieure (14) du cadre avant (2) contre une pièce de structure supérieure (8) du véhicule automobile, 5-7- - on fixe la pièce de structure inférieure (12) au véhicule automobile de sorte que les moyens élastiques (18) exercent sur le cadre avant (2) un effort dirigé vers le haut qui tend à la maintenir appuyé contre la pièce de structure supérieure (8), on fixe le cadre avant (2) sur la pièce de structure supérieure (8). 9. Procédé selon la 8, dans lequel la pièce de structure supérieure (8) est un longeron supérieur ou une doublure d'aile. 10. Procédé selon la 8 ou 9, dans lequel la pièce de structure inférieure (12) est une traverse basse. 10
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B
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B62
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B62D
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B62D 25,B62D 65
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B62D 25/08,B62D 65/16
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FR2893593
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A1
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BOITIER ANTIVOL
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La présente invention concerne le domaine des boîtiers antivol destiné à la présentation d'articles en grande distribution ou en distribution libre-service. De tels boîtiers sont dans une solution connue composés de deux demi-coques articulées, muni d'un moyen de verrouillage et incorporant un marqueur détectable à distance. Le verrouillage est notamment assuré par un système désactivable magnétiquement, par rapprochement du verrou d'un dispositif de déverrouillage muni d'un aimant permanent. Cet aimant attire une ou plusieurs lames ou masselottes métalliques qui bloquent au repos le système de fermeture, et dont le déplacement permet l'ouverture du système de verrouillage. Mais l'invention ne se limite pas à ce mode de verrouillage préférentiel, et concerne également des boîtiers antivol comportant d'autres solutions de verrouillage. Le marqueur est formé par exemple par une étiquette radio-fréquence comportant une boucle d'induction. Le passage en dehors des endroits autorisés déclenche une alerte par le biais de bornes comportant un générateur d'un champ magnétique dont la fréquence est réglée pour provoquer une absorption résonnante dans la boucle d'un boîtier antivol. Ce marqueur peut également être constitué par une étiquette active de type désigné par l'appelation anglaise Tag RFID comportant un transpondeur. Le but de l'invention est de proposer un boîtier solide et de faible coût de fabrication, par une limitation du nombre de pièces. A cet effet, l'invention concerne selon son acception la plus générale un boîtier caractérisé en ce que l'une des demi-coques présente le long d'un de ses bords une pluralité d'axes transversaux reliés chacun aux bords de la demi-coque par un bras de liaison, les axes et les bras étant moulés d'une seule pièce avec la demi-coque correspondante, et en ce que la demi-coque complémentaire présente des logements transversaux pour recevoir lesdits axes afin de former une articulation pivotante, lesdits logements s'ouvrant vers l'extérieur afin de permettre, lorsque le boîtier est ouvert, l'insertion de la pluralité de bras et d'axes dans une pluralité de logements complémentaires. De préférence, un axe et le bras correspondant présentent, en coupe selon un plan de coupe transversale passant entre les deux demi-coques fermées, une forme générale de T . Selon une variante, le bras présente un raidisseur s'étendant perpendiculairement à l'axe correspondant et à la paroi de la demi-coque prolongée par ledit bras. Avantageusement, le bras est formé par un corps cylindrique prolongeant la demi-coque, les axes étant formés par des prolongements cylindriques s'étendant de part et d'autre dudit corps cylindrique, la section des axes étant inférieure à la section des corps. Selon un mode de réalisation particulier, le bord de l'une des demicoques présente des cannelures pour le passage des bras, s'étendant perpendiculairement aux axes de la demi-coque complémentaire, lesdites cannelures étant prolongées de part et d'autre d'un logement dont la partie supérieure est de forme semi-tubulaire. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, se référant au dessin annexé correspondant à un mode de réalisation non limitatif. Le boîtier est formé de deux demi-coques (1, 2) en plastique transparent, moulées chacune d'une seule pièce. Elles sont de formes généralement parallélépipédiques. La partie avant (3) du boîtier présente des zones de liaison (4 à 7) interagissant avec un verrou non représenté sur le dessin. La partie opposée (8) présente une articulation formée par la coopération entre des parties de chacune des demi-coques. La demi-coque (1) présente des cannelures (10 à 13) et des fentes (14 à 15). Les cannelures (10 à 13) se prolongent de part et d'autre par des logements creux (20 à 23 et 30 à 33) s'étendant depuis le fond du boîtier (50) jusqu'à des parties frontales (40 à 45) présentant une surface interne semitubulaire. Ces parties sont moulables avec un moule d'injection simple car elles s'étendent toutes selon une direction perpendiculaire au fond (50) du boîtier. Les fentes (14, 15) sont également prolongées de part et d'autre par des logements creux (24, 25, 34, 35) fermés par des fonds (44, 45, 46). La demi-coque complémentaire (2) présente des prolongements (60 à 66) formés chacun par un bras (70 à 76) prolongé de part et d'autre par des axes (80, 90). Le bras est formé par un corps cylindrique prolongeant le bord de la demi-coque (2). L'ensemble des bras, des axes et de la demi-coque est moulé d'une seule pièce. Les bras (70 à 76) peuvent se glisser dans les cannelures (10 à 13), et les axes (80, 90) peuvent se glisser dans les fentes (20 à 25 et 30 à 35). Lorsqu'ils arrivent en butée contre la surface interne des parties frontales (40 à 46), ils forment une articulation permettant le basculement relatif d'une demi-coque par rapport à l'autre, et l'ouverture et la fermeture du boîtier. L'invention évite le recours à une charnière rapportée ou l'incorporation d'un axe additionnel
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La présente invention concerne un boîtier antivol composé de deux demi-coques (1, 2) articulées, muni d'un moyen de verrouillage et incorporant un marqueur détectable à distance caractérisé en ce que l'une des demi-coques (1, 2) présente le long d'un de ses bords une pluralité d'axes transversaux reliés chacun aux bords de la demi-coque par un bras de liaison, les axes et les bras étant moulés d'une seule pièce avec la demi-coque correspondante, et en ce que la demi-coque complémentaire présente des logements transversaux pour recevoir lesdits axes afin de former une articulation pivotante, lesdits logements s'ouvrant vers l'extérieur afin de permettre, lorsque le boîtier est ouvert, l'insertion de la pluralité de bras et d'axes dans une pluralité de logements complémentaires.
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Revendications 1 ù Boîtier antivol composé de deux demi-coques (1, 2) articulées, muni d'un moyen de verrouillage et incorporant un marqueur détectable à distance caractérisé en ce que l'une des demi- coques (1, 2) présente le long d'un de ses bords une pluralité d'axes transversaux reliés chacun aux bords de la demi-coque par un bras de liaison, les axes et les bras étant moulés d'une seule pièce avec la demi-coque correspondante, et en ce que la demi-coque complémentaire présente des logements transversaux pour recevoir lesdits axes afin de former une articulation pivotante, lesdits logements s'ouvrant vers l'extérieur afin de permettre, lorsque le boîtier est ouvert, l'insertion de la pluralité de bras et d'axes dans une pluralité de logements complémentaires. 2 ù Boîtier antivol selon la 1 caractérisé en ce qu'un axe et le bras correspondant présentent, en coupe selon un plan de coupe transversale passant entre les deux demi-coques (1, 2) fermées, une forme générale de T . 3 ù Boîtier antivol selon la 1 caractérisé en ce que le bras présente un raidisseur s'étendant perpendiculairement à l'axe correspondant et à la paroi de la demi-coque prolongée par ledit bras. 4 ù Boîtier antivol selon la 1 caractérisé en ce que le bras est formé par un corps cylindrique prolongeant la demi-coque, les axes étant formés par des prolongements cylindriques s'étendant de part et d'autre dudit corps cylindrique, la section des axes étant inférieure à la section des corps. 5 ù Boîtier antivol selon la 1 caractérisé en ce que le bord de l'une des demi-coques (1, 2) présente descannelures pour le passage des bras, s'étendant perpendiculairement aux axes de la demi-coque complémentaire, lesdites cannelures étant prolongées de part et d'autre d'un logement dont la partie supérieure est de forme semi- tubulaire.
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B
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B65
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B65D
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B65D 50,B65D 6,B65D 55
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B65D 50/00,B65D 6/00,B65D 55/02
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FR2888975
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A1
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PROCEDE DE SECURISATION POUR LA PROTECTION DE DONNEES
| 20,070,126 |
La présente invention concerne des dispositifs et des procédés de sécurisation de données. Il existe actuellement un besoin de sécurisation des données et des logiciels. Par exemple, dans les terminaux bancaires, des données sont saisies en utilisant un clavier tactile ou elles sont dérivées d'un lecteur de cartes (par exemple, un lecteur de cartes magnétiques). Ces données sont utilisées pour effectuer une transaction sécurisée. La sécurité est nécessaire à une telle transaction et l'accès aux données doit être protégé. Pour garantir l'absence de manipulation illicite, de vol ou d'autres accès aux données sans autorisation, les données sont couramment cryptées avant leur transmission. Néanmoins, il reste possible d'accéder aux données ou aux logiciels avant le cryptage, comme en accédant aux conducteurs d'un circuit intégré auquel les données non cryptées sont envoyées en premier. Dans l'art antérieur, un maillage tridimensionnel a été utilisé comme enceinte d'un ensemble de circuits intégrés pour empêcher toute manipulation illicite. Par exemple, le brevet américain N 6 646 565 décrit un dispositif de sécurisation de circuits électroniques dans lequel un dispositif électronique est encastré entre une première carte de circuit et une seconde carte de circuit ayant chacune une couche conductrice en serpentin. Un circuit de détection de manipulation illicite est connecté à la couche conductrice pour détecter toute manipulation illicite de circuit. L'ensemble du dispositif est enveloppé dans un maillage. Toute manipulation illicite des cartes de circuits ou du maillage est détectée par détection d'une perturbation d'un courant traversant une couche de sécurité dans les cartes de circuits et dans le maillage. Cette perturbation de courant signale à un système de sécurité qu'il faut effacer les données sensibles pour qu'elles ne soient pas interceptées. D'autres dispositifs similaires de l'art antérieur correspondent en particulier aux brevets américains N 4 593 384; 4 691 350; et 4 807 284. Le brevet américain N 5 406 630 décrit un dispositif de circuit intégré (IC) protégé contre les manipulations illicites. L'emballage et le couvercle sont en métaux lourds pour empêcher le rayonnement par rayons X et la détection infrarouge du fonctionnement de la puce. Cela fournit de manière efficace un bouclier électrique protégeant le fonctionnement du circuit intégré. Le brevet américain N 6 396 400 décrit un système de sécurisation pour protéger un dispositif de stockage de données. Le dispositif de stockage de données est enveloppé dans un premier boîtier, qui est monté à l'intérieur d'un second boîtier duquel il est séparé par un certain nombre de structures de support. Le vide est fait dans un interstice entre le premier boîtier et le second boîtier. Toute brèche dans le second boîtier provoque un changement de pression. Le changement de pression est détecté par un capteur qui signale au dispositif de stockage de données d'intervenir pour protéger les données contre toute manipulation illicite. Ces dispositifs décrits sont complexes et chers. En variante, des solutions plus simples sont recherchées. Un dispositif et un procédé de protection de données utilisent une matrice de grilles de contact sans broche au fond d'une cavité sur une carte de circuit imprimé. L'emballage de la matrice de grilles doit avoir un circuit intégré hébergeant des circuits supplémentaires. L'emballage de ce circuit intégré comprend une couche diélectrique et une couche conductrice au-dessous de la couche diélectrique. De manière similaire, la carte de circuit comprend également une couche conductrice utilisée en tant que couche de bouclier électrique. La carte de circuit imprimé et le circuit intégré de la matrice de grilles au fond d'une cavité ont un courant introduit à travers la couche conductrice sur chaque dispositif respectif. Si une manipulation illicite est détectée par une perturbation du courant, il est ordonné à la puce de brouiller ou effacer les données sur la puce pour en empêcher l'accès. Brève description des dessins La figure 1 est une coupe transversale d'un circuit intégré positionné sur une carte de circuit imprimé. La figure 2 est un organigramme d'un mode de réalisation du processus de sécurisation. La figure 3 est une vue en coupe transversale d'un autre mode de réalisation représentant un circuit intégré et une carte de circuit intégré. La figure 4a est une vue de dessus d'un tracé en serpentin ayant deux contacts de billes. La figure 4b est une vue de dessus d'un tracé en serpentin alternatif ayant deux contacts de billes. La figure 5a est une vue de dessus d'un premier mode de réalisation d'un tracé en serpentin à deux réseaux, chaque réseau ayant deux contacts de billes. La figure 5b est une vue de dessus d'un deuxième mode de réalisation d'un tracé en serpentin à deux réseaux, chaque réseau ayant deux contacts de billes. La figure 5c est une vue de dessus d'un troisième mode de réalisation d'un tracé en serpentin à deux réseaux, chaque réseau ayant deux contacts de billes. La figure 6 est une vue de dessus d'un tracé en serpentin ayant deux contacts de billes, le tracé s'étendant dans deux couches. La figure 7a est une vue de dessus d'un premier mode de réalisation d'un tracé en serpentin à deux réseaux, chaque réseau ayant deux contacts de billes, les réseaux occupant deux couches. La figure 7b est une vue de dessus d'un deuxième mode de réalisation d'un tracé en serpentin à deux réseaux, chaque réseau ayant deux contacts de billes, les réseaux occupant deux couches. Dans le mode de réalisation exemplaire illustré de la figure 1, un circuit intégré sécurisé a une protection de sécurité permettant de l'utiliser pour des transactions sécurisées. Dans ce mode de réalisation, une matrice de grilles de billes au fond d'une cavité intégrée au circuit 20 est positionnée sur une carte de circuit imprimé 30. Le circuit intégré 20 comprend des billes 14 sur la matrice de grilles de billes. La cavité 18 fait face vers le bas en direction de la carte de circuit imprimé 30. Une broche de fil 16 à l'intérieur de la cavité 18 n'est donc pas accessible pour effectuer une manipulation illicite sans perforer l'emballage du circuit intégré ou la carte de circuit. L'emballage du circuit intégré comprend une couche de bouclier électrique 12. La couche 10 est une couche diélectrique (comme de l'époxy noir ou un matériau similaire). La couche 10 protège le bouclier électrique contre toute manipulation illicite physique sans inversion de traitement préalable. Au-dessous de cette couche de bouclier 12 se trouve une couche de conducteur 13, par exemple une couche de cuivre plaqué. La couche 13 est une couche conductrice utilisée pour l'acheminement d'autres signaux. La couche 12 est constituée d'un tracé en serpentin. Cette couche de conducteur 12 est connectée à un circuit de supervision, à une source de courant et à la mémoire du circuit intégré. En cas de manipulation illicite du circuit intégré, notamment par perforation ou par toute autre interférence, le circuit de sécurité est déclenché pour effacer les données sur le circuit intégré 20. D'une manière similaire, la carte de circuit imprimé 30 comprend une couche diélectrique 34. Si le courant est interrompu ou en cas de manipulation illicite, le dispositif de sécurité efface les données pour qu'il soit impossible d'y accéder. Dans l'exemple illustré, un circuit intégré de matrice de grilles de billes est utilisé. D'autres matrices de contact, comme une matrice de grilles de colonnes, peuvent être utilisées en variante. Il est préféré que la matrice de conducteurs ne contienne pas de broche (il s'agit alors d'une matrice sans broche). Les broches s'étendant dans et/ou à travers une carte de circuit intégré nuisent à la capacité de protection du signal sur les conducteurs. Le circuit intégré qui est mis dans un emballage sécurisé est conçu pour intégrer un circuit spécifique qui entraîne la couche de sécurité de circuit intégré 12 et la couche de sécurité de carte de circuit imprimé 32. Ce circuit vérifie si l'intégrité du circuit n'a pas été compromise ou sujette à manipulation illicite. Sur la figure 2, l'organigramme de la caractéristique de sécurité en fonctionnement est similaire au fonctionnement des dispositifs de l'art antérieur dans lesquels une combinaison de multiples cartes de circuits imprimés et de polymère de maillage est utilisée, même si le dispositif de la présente invention est significativement différent de l'art antérieur. Pendant le fonctionnement de sécurité en continu à l'opération 70, le courant traversant le système de sécurité est surveillé. La tension détectée à n'importe quel moment donné peut être comparée à une consigne de tension connue pour déterminer si la tension est attendue et cohérente avec les niveaux de tension précédents. A l'opération 72, une logique vérifie si le courant a été perturbé. Si tel n'est pas le cas, la logique ordonne la poursuite de l'opération 70 dans laquelle le circuit de sécurité est surveillé. Si l'opération 72 ne détecte pas de manipulation illicite du circuit (indiquée par une perturbation du courant), l'opération 74 est entamée, et une mesure de sécurité est initiée pour protéger les données. En règle générale, cette mesure de sécurité consiste à effacer les données. En ce qui concerne la figure 3, une coupe transversale d'un circuit intégré alternatif et d'une carte de circuit est représentée. Ce dispositif comprend un circuit intégré 43 monté sur carte de circuit 41. L'emballage 40 empêche l'examen physique du bouclier de sécurité sousjacent. Le matériau d'emballage peut être de l'époxy noir ou un autre matériau similaire. Le bouclier de sécurité du circuit intégré 42 est intégré dans l'emballage 40. Ce bouclier de sécurité peut être n'importe quel moyen conducteur qui peut être surveillé par un circuit de sécurité pour permettre la détection de toute manipulation illicite. Un tracé en serpentin est une mise en oeuvre de bouclier de sécurité. Des connexions conductrices 44 sont attachées aux bords extérieurs du bouclier de sécurité 42; elles se connectent à la couche 64, laquelle est connectée à l'élément conducteur 46 qui se termine à la bille 50. Les éléments conducteurs 44, 46 et la bille 50 de la matrice de grilles de billes fournissent un bouclier continu sur le côté conducteur de manière à ce que toute manipulation physique illicite de la puce puisse être détectée par le circuit de sécurité. Les éléments conducteurs 44 et 46 sont connectés à la couche 64 de manière à ce que d'autres signaux puissent être envoyés sur la couche 64. Il s'agit notamment de signaux émanant du dispositif 62 envoyés à travers les connexions 60, de signaux émanant de la bille 51 envoyés à travers la connexion 57, et de signaux émanant de la bille 53 envoyés à travers la connexion 55. Les connecteurs de billes 50 sont connectés à l'élément conducteur 52 sur la carte de circuit imprimé 41. Cet élément conducteur est connecté à la couche de bouclier de sécurité 54 sur la carte de circuit imprimé. La combinaison des éléments conducteurs 44, 46 et de la bille 50 fournit une barrière conductrice continue qui protège contre l'invasion latérale du circuit intégré alors que l'élément conducteur 52 (auquel la bille 50 est couplée de manière conductrice) fournit la même sorte de barrière pour la carte de circuit 41. Le bouclier de sécurité 54 sur la carte de circuit imprimé 41 et le bouclier électrique 42 sur le circuit intégré 43 complètent cette protection de sécurité de manière à ce qu'une enveloppe de sécurité soit formée pour protéger tous les côtés avec un bouclier conducteur. Toute manipulation illicite de ce bouclier est détectée par un circuit de sécurité qui prend alors la mesure appropriée (par exemple, l'effacement des données sensibles sur la puce et l'interdiction de la transmission de données à partir de la carte de circuit imprimé). L'emballage 40 empêche l'inspection physique du bouclier électrique 42 et des éléments conducteurs latéraux 44 et 46. Un certain nombre d'éléments à l'intérieur de cette enveloppe de sécurité peuvent porter des données sensibles. La bille 53 est connectée à la couche 58 sur la carte de circuit imprimé 41. Des données sensibles peuvent être portées sur la carte de circuit au niveau de la couche 58, transmises à travers les billes 53, transportées sur la couche de circuit intégré 64 et portées sur le dispositif 62 ou sur les connexions conductrices 60. Tous les éléments contenus dans la cavité interne 61 sont protégés par l'enveloppe de sécurité, comme le sont les éléments internes à l'intérieur du circuit intégré 43 et la carte de circuit imprimé 41 à l'intérieur de l'enveloppe de sécurité. La même approche peut être utilisée avec différents circuits intégrés et d'autres éléments (comme des affichages, des claviers) sur la même carte de circuit imprimé. Les boucliers de sécurité peuvent être produits avec un certain nombre de conceptions différentes. Par exemple, des conceptions de boucliers en serpentin à une seule couche, à un seul réseau et à deux billes sont représentés sur les figures 4a, 4b. Sur la figure 4a, aux extrémités du tracé 80 se trouvent les voies 81, 83. Sur la figure 4b, aux extrémités du tracé 82 se trouvent les voies 84, 85. Sur ces deux figures, le bouclier de sécurité forme une seule couche jusqu'à l'emplacement des voies 81, 83, 84, 85, où des éléments conducteurs s'étendent jusqu'à un contact de voie. Les billes peuvent être à un emplacement central, à un emplacement de bord ou à une certaine combinaison d'emplacements. Le tracé conducteur peut avoir un profil en spirale ou un profil régulier de va-et-vient, à titre d'exemple simplement. Un certain nombre de conceptions de bouclier à une seule couche et à deux réseaux sont représentées sur les figures 5a, 5b et 5c. Sur la figure 5a, le premier tracé de réseau 90 comprend deux voies 90a, 90b et un deuxième tracé de réseau 92 se termine au niveau des voies 92a, 92b. De manière similaire, sur la figure 5b, le premier tracé de réseau 94 a des voies 94a, 94b, et un deuxième tracé 96 se termine au niveau des voies 96a, 96b. Sur la figure 5c, le premier tracé 100 se termine au niveau des voies 100a, 100b aux extrémités du tracé et le deuxième tracé 98 se termine au niveau des voies 98a, 98b. Dans ces trois exemples, la longueur du tracé s'étend sur un plan unique, alors que les voies sont connectées à travers un chemin conducteur descendant sur les côtés du circuit intégré. La figure 6 illustre un dispositif de sécurité en serpentin à un seul réseau et à deux couches. Le tracé 102 se termine au niveau des voies 102a, 102b. Une connexion à travers une épaisseur de l'emballage permet au tracé en serpentin d'inclure les sections 102c et 102d, qui sont dans des couches différentes (c'est-à-dire, au- 2888975 10 dessus ou au- dessous) du reste du tracé en serpentin. Les figures 7a, 7b illustrent des dispositifs de sécurité en serpentin à deux couches et à deux réseaux. Sur la figure 7a, une première couche comprend un premier tracé 104 qui se termine au niveau des voies 104a, 104b. Dans une deuxième couche, un deuxième tracé 106 se termine au niveau des voies 106a, 106b. Les voies peuvent s'étendre à travers des connecteurs vers un emplacement de surface sur le circuit intégré, comme cela est représenté sur la figure 3. Sur la figure 7b, chacun des tracés est similaire au tracé de la figure 6. Le tracé 108 se termine au niveau des voies 108a, 108b. Les sections 108c, 108d du tracé 108 s'étendent dans une couche différente de la couche contenant le reste du tracé 108. Le tracé 110 se termine au niveau des voies 110a, 110b. Les sections 110c, 110d du tracé 110 s'étendent dans la couche contenant les sections les plus longues du tracé 108. De nombreuses autres configurations possibles pour le bouclier électrique existent. Lorsque le circuit intégré contenant le bouclier de sécurité de la présente invention est monté sur une carte de circuit imprimé, une alimentation électrique externe est fournie sur la puce. Cela permet de stocker des données sensibles sur la puce. Le courant électrique alimente également le circuit de sécurité, le courant traversant le circuit de sécurité étant continuellement surveillé. Le circuit intégré peut recevoir des communications sensibles et associer des données sensibles à la carte de circuit. Le stockage d'informations sur le circuit intégré et le maintien de la sécurité sur la puce peuvent être assurés par une alimentation électrique sur pile de la carte de circuit 2888975 11 imprimé. Une alimentation électrique sur le secteur peut être utilisée pour transférer par le courant des informations sensibles du circuit intégré à la carte de circuit, et à travers toute la carte. 2888975 12
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Procédé et dispositif de sécurisation de données comprenant une carte de circuit imprimé 30 et un circuit intégré ayant chacun une couche de tracé conducteur protégée par une couche de bouclier électrique. Toute manipulation illicite de n'importe quel côté du dispositif provoque la perturbation d'un courant traversant une couche de tracé conducteur utilisée en tant que bouclier électrique. Cela amène un circuit de sécurité à effacer les données stockées dans le circuit intégré et à arrêter le flux de données entre la carte de circuit imprimé et le circuit intégré.
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1. Procédé comprenant les étapes consistant à : a) fournir une carte de circuit imprimé (30) comprenant un premier bouclier électrique et des pastilles de contact de surface; b) fournir une matrice de grilles de conducteurs sans broche dans un circuit intégré (43) sous emballage comprenant un deuxième bouclier électrique sur un côté du circuit intégré (43) à l'opposé des contacts dans ladite matrice de grilles de conducteurs dans une orientation vers le bas de la cavité, le circuit intégré (43) étant en contact avec ladite carte de circuit imprimé (30) ; c) introduire le courant à travers ledit premier bouclier électrique et ledit second bouclier électrique; d) surveiller ledit courant traversant ledit premier bouclier électrique et ledit second bouclier électrique; et e) arrêter la transmission des données transmises entre ledit circuit intégré (43) sous emballage et ladite carte de circuit imprimé (30) lorsque ladite surveillance détecte une perturbation dans ledit courant. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre une étape suivante consistant à : f) effacer les données sensibles stockées sur ledit 25 circuit intégré (43) sous emballage lorsque ladite perturbation dans ledit courant est détectée. 3. Dispositif de sécurisation de circuit intégré comprenant: une carte de circuit imprimé (30) ; 2888975 13 un premier bouclier électrique sur ladite carte de circuit imprimé (30) ; un circuit intégré (43) de matrice de contact sans broche adapté pour être monté sur ladite carte de circuit 5 imprimé (30) ; un second bouclier électrique sur ledit circuit intégré (43) ; des voies s'étendant entre ledit premier bouclier électrique et ledit second bouclier électrique de manière à ce qu'une enveloppe de sécurité soit formée; et un circuit de sécurité configuré pour surveiller le courant traversant ladite enveloppe de sécurité et pour intervenir pour sécuriser les données si une manipulation illicite est détectée. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel ledit circuit intégré (43) est une matrice de grilles de billes. 5. Dispositif selon la 3, dans lequel ledit 20 circuit intégré (43) est une matrice de grilles de colonnes. 6. Dispositif selon la 4, dans lequel ledit circuit intégré (43) est une matrice de grilles de billes 25 en bas d'une cavité. 7. Dispositif selon la 5, dans lequel ledit circuit intégré (43) est une matrice de grilles de colonnes en bas d'une cavité. 8. Dispositif selon la 3, dans lequel ladite seconde couche de bouclier électrique est un tracé en serpentin. 2888975 14 9. Dispositif selon la 8, dans lequel ledit tracé en serpentin est contenu à l'intérieur d'une couche dudit circuit intégré (43). 10. Dispositif selon la 8, dans lequel ledit tracé en serpentin comprend au moins deux réseaux sur au moins deux couches dudit circuit intégré (43).
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G,H
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G06,H04
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G06K,H04L
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G06K 19,H04L 9
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G06K 19/073,H04L 9/32
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FR2893291
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A1
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DISPOSITIF DE LIAISON AUTOBLOQUANTE ENTRE UNE TIGE DE COMMANDE ET UNE PEDALE DE FREIN.
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L'invention concerne un dispositif de liaison entre une extrémité de tige et une pièce plane, comme par exemple une extrémité de tige de commande d'amplificateur de frein et un bras de pédale de frein. Dans un véhicule automobile, un tel dispositif constitue une liaison de type pivot assurant un déplacement de la tige de commande sur enfoncement de la pédale de frein. Dans un dispositif de commande connu qui est représenté en figure 1, l'extrémité de la tige de commande 1 comprend une chape 2 en forme de U définissant deux branches parallèles 3 et 4. Ces branches sont toutes deux percées pour recevoir un axe 5 traversant les deux perçages. Ce dispositif comprend un bras 6 rigidement solidarisé à une âme principale de pédale de frein non représentée, ce bras pivotant avec la pédale de frein sur enfoncement de cette pédale. L'accouplement de cette liaison connue consiste à rapprocher la chape 2 du bras 6 pour positionner les deux branches 3 et 4 de part et d'autre de ce bras, en vis-à-vis d'un perçage réalisé dans ce bras, et à engager l'axe 5 pour qu'il traverse successivement l'une des branches 3, le bras 6 et l'autre branche 4. Dans ce dispositif connu, une agrafe de blocage 7 est rigidement solidaire d'une extrémité de l'axe 5, cette agrafe comprenant un étrier 8 relié à l'extrémité de l'axe 5 par une patte 8a. L'étrier qui a une forme de U est orienté dans un plan parallèle à l'axe 5 tout en étant séparé de cet axe par une certaine distance. Cet étrier 8 est apte à s'engager sur la tige de commande en l'entourant pour se bloquer transversalement sur cette dernière. Le blocage de l'axe 5 consiste ainsi à abaisser l'agrafe 7 pour engager l'étrier 8 sur la tige de commande 1, ce qui immobilise l'axe 5 transversalement par rapport à la tige de commande et donc par rapport à la chape 2. Le montage d'une telle commande est effectué par un opérateur qui positionne et fixe d'abord un pédalier sur lequel la pédale de frein est montée, à une partie du véhicule appelée tablier. La tige de commande est montée préalablement au tablier et dépasse vers l'intérieur du véhicule. Après avoir fixé le pédalier au tablier, l'opérateur solidarise la pédale de frein à la tige de commande en les positionnant l'une par rapport à l'autre pour engager l'axe 5 et le bloquer en abaissant l'étrier 8. Cette opération de solidarisation de l'accouplement présente différents problèmes. En effet, ce dispositif de liaison est situé entre le bras 6 et l'extrémité de la tige de commande 1, c'est-à-dire dans une zone très peu accessible après montage du pédalier. Il s'ensuit un risque important de mauvais montage de la liaison, comme par exemple l'oubli de l'abaissement de l'agrafe 7 qui provoque à terme le désaccouplement de la liaison. Il est donc généralement prévu une opération supplémentaire de vérification de l'accouplement. Or ce montage ne peut pas être contrôlé aisément du fait que la zone de fixation est relativement peu éclairée et du fait qu'elle est occultée notamment par des bras d'autres pédales solidarisées au pédalier. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant une liaison pouvant être accouplée aisément. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de liaison autobloquante entre une extrémité de tige et une pièce plane, l'extrémité de la tige comprenant un axe s'étendant perpendiculairement à la tige, caractérisé en ce qu'il comprend un poussoir doté d'une bague fendue apte à être emboîtée sur l'axe pour l'enserrer au moins partiellement, en ce que la pièce plane comprend une découpe d'accueil du poussoir, et en ce que le poussoir comprend des moyens assurant son blocage dans la découpe par encliquetage. Selon cette caractéristique, le simple abaissement de la pédale de frein provoque l'engagement de la découpe de la pièce plane autour du poussoir dont les moyens de blocage assurent automatiquement son verrouillage au sein de la découpe. Ainsi, la solidarisation de la tige au bras s'effectue sans qu'il ne soit nécessaire à un opérateur d'intervenir directement au niveau de la jonction entre le bras et la tige. Selon une caractéristique de l'invention, le poussoir comprend deux branches prolongeant chacune une extrémité de la bague fendue, la bague et les deux branches définissant une forme générale de U, chaque branche portant une dent, la découpe de la pièce plane a une forme générale de U et comprend deux évidements dans lesquels les dents des branches viennent s'encliqueter sur engagement du poussoir dans la découpe. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend au moins deux pattes de préhension prolongeant chacune une branche, ces pattes pouvant être rapprochées l'une de l'autre pour dégager les dents des évidements en vue de désolidariser le poussoir de la pièce plane. Selon une autre caractéristique de l'invention, le poussoir comprend deux lobes prolongeant chacun un bord circulaire de la bague fendue, les deux lobes ayant chacun une forme de portion de cône pour définir conjointement un évasement apte à guider la découpe dans le poussoir sur rapprochement de la pièce plane et du poussoir. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque lobe comprend au moins une encoche orientée suivant une direction radiale relativement à la bague fendue. Avantageusement, l'axe comprend une couronne entourée par un anneau, la bague fendue étant apte à s'emboîter autour de l'anneau, cette couronne et cet anneau formant une liaison rotule permettant de compenser des dispersions d'alignements entre la pièce plane et la tige. Selon une autre caractéristique de l'invention, le poussoir comprenne un plan de symétrie horizontal et/ou un plan de symétrie vertical. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'axe est rigidement solidarisé à l'extrémité de la tige par une chape. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue d'ensemble d'un dispositif de liaison connu ; La figure 2 est une vue d'ensemble du dispositif de liaison selon l'invention ; La figure 3 est une vue de côté du dispositif de la figure 2 ; La figure 4 est une vue en coupe horizontale du dispositif de la figure 2 ; La figure 5 est une vue en coupe verticale de la 25 découpe de la pièce plane, et La figure 6 est une vue en coupe selon la ligne VI-VI de la figure 4. Comme pour le dispositif connu de la figure 1, le dispositif selon l'invention représenté aux figures 2 à 6 30 comprend un bras 6 rigidement solidarisé à une âme principale de pédale de frein, non représentée, de sorte que ce bras 6 pivote avec la pédale sur enfoncement de cette pédale. Le bras 6 est lié en mouvement à une tige de 35 commande 1 représentée en pointillé sur la figure 3, par le dispositif de liaison selon l'invention. L'extrémité 9 de la tige de commande 1 comprend une chape 2 dotée de deux bras 3, 4. Cette chape 2 comprend une base 10 réunissant les deux bras 3, 4, et est solidarisée à l'extrémité de la tige 1 par cette base 10, par exemple par sertissage. La chape 2 porte un axe 5 qui s'étend perpendiculairement à la tige de commande 1, en étant rigidement fixé à la chape 2 par exemple en traversant des perçages de celle-ci et en ayant ses extrémités serties ou soudées sur chaque bras 3, 4. Dans l'exemple des figures, l'axe 5 comprend un cylindre plein ayant deux parties cylindriques de rayons différents, ces deux parties étant séparées par un épaulement définissant une butée circulaire, située au tiers de la longueur de l'axe 5. La partie de plus faible rayon est entourée par une entretoise définissant une deuxième butée circulaire, située aux deux tiers de la longueur de l'axe 5. Les perçages des bras 3, 4 de la chape 2 enserrent 20 respectivement l'entretoise et la partie cylindrique de rayon plus élevé. Le bras 6 de la pédale de frein est fabriqué à partir d'une tôle découpée et emboutie, qui définit notamment une tranche 11 orientée vers l'avant du 25 véhicule. Un poussoir 13 est monté à l'extrémité 9 de la tige 1 préalablement à l'assemblage en étant emboîté sur l'axe 5. Ce poussoir permet de guider la tige 1 vers une découpe d'accueil 14 formée dans le bras 6, et de fixer 30 cette tige 1 au bras 6. Comme visible sur la figure 3, ce poussoir 13 est une pièce en matière plastique comprenant un plan de symétrie horizontal repéré par PH, et un plan de symétrie vertical repéré par PV sur la figure 4. 35 Deux éléments du poussoir 13, symétriques par rapport au plan PH portent le même numéro de référence complété par la lettre a pour les éléments situés au- dessus de ce plan PH, et par la lettre b pour les autres éléments. Les éléments symétriques par rapport au plan vertical PV portent le même numéro de référence associé au signe ' lorsqu'ils sont situés en arrière du plan PV et sans signe pour les autres éléments. Le poussoir 13 comprend une bague fendue 16 par laquelle il peut être solidarisé à l'axe 5 porté par la tige 1, en étant emboîté sur cet axe 5. Cette bague 16 présente une forme générale tubulaire comprenant une fente s'étendant sur toute la hauteur de la bague 16. La bague 16 est dimensionnée de façon à entourer l'axe 5 sur plus de la moitié de son périmètre. Dans l'exemple des figures, la bague 16 entoure environ les deux tiers du périmètre de l'axe 5. La bague fendue 16 comprend deux bords circulaires opposés et deux extrémités délimitant la fente d'insertion de l'axe 5. La bague fendue 16 est suffisamment flexible pour que ses deux extrémités opposées s'écartent l'une de l'autre sur engagement de l'axe 5, permettant son emboîtement dans la bague 16. Comme visible sur la figure 4, la bague 16 peut 25 pivoter autour de l'axe 5 qui comprend une liaison rotule constituée par une couronne 17 et un anneau 18. La bague 16 est emboîtée sur l'axe 5 en enserrant l'anneau 18 qui entoure la couronne 17. La couronne 17 a une forme torique présentant une 30 section ayant un contour externe en arc de cercle. Elle définit une surface externe correspondant à une couronne de sphère. Cette couronne 17 est engagée sur l'axe 5 en étant montée entre l'épaulement de cet axe et l'entretoise. 35 L'anneau 18 qui entoure la couronne 17 a une surface interne complémentaire de la surface externe de la couronne 17. Il forme ainsi avec la couronne 17 une liaison rotule destinée à compenser un éventuel écart d'alignement entre la tige 1 et le bras 6. L'invention s'applique également au cas d'un axe simple, c'est-à-dire dépourvu de liaison rotule, sur lequel la bague fendue 16 vient s'emboîter directement. Le poussoir 13 comprend deux branches flexibles 19a, 19b prolongeant chacune une extrémité 21a, 21b, de la bague 16, définissant avec la bague fendue 16 un contour extérieur en forme générale d'un U dont la base est constituée par la bague 16 et dont les deux branches 19a, 19b sont les branches flexibles 19a, 19b divergeant l'une par rapport à l'autre. Chaque branche 19a, 19b a une forme générale plane rectangulaire et comprend une face externe 23a, 23b dotée d'une dent 22a, 22b à section triangulaire. Chaque dent 22a, 22b participe au blocage du poussoir 13 dans le bras 6 en s'insérant dans un évidement complémentaire de la découpe 14 du bras 6. Le poussoir 13 comprend deux lobes latéraux 24, 24' s'étendant chacun à partir d'un bord circulaire 26, 26' de la bague 16, chaque lobe 24, 24' ayant une forme générale de portion de cône. Les lobes 24, 24' ont des faces internes 27, 27' qui définissent conjointement un évasement de guidage 28, pour guider latéralement le bras 6 dans le poussoir 13. Chaque lobe 24, 24' comprend une encoche 25, 25' s'étendant selon le plan PH à partir d'un bord périphérique 30, 30' du lobe 24, 24'. Les encoches 25, 25' séparent chaque lobe 24, 24' en une portion supérieure 24a, 24a' et une portion inférieure 24b, 24b'. Le poussoir 13 est apte à se bloquer dans la découpe 14 visible sur la figure 5. Cette découpe 14 comprend une portée 15 en forme de demi-cercle dont chaque extrémité se prolonge par un bord 32a, 32b, la portée 15 et les deux bords 32a, 32b définissant un contour intérieur ayant une forme générale de U. Le contour de la portée 15 est complémentaire du contour extérieur de la bague 16, alors que les bords 32a, 32b de la découpe 14 définissent une ouverture plus faible que celle définie par les branches 19a, 19b du poussoir 13, permettant l'emboîtement du poussoir 13 dans la découpe 14. Chaque bord 32a, 32b de la découpe 14 comprend en outre un évidement d'accueil 33a, 33b d'une dent 22a, 22b du poussoir 13. Chaque évidement 33a, 33b a un contour rectangulaire et est situé à proximité de l'extrémité du bord 32a, 32b. Les extrémités libres des bords 32a, 32b de la découpe 14 comprennent ainsi chacune un ergot 34a, 34b, apte à venir en prise contre une dent 22a, 22b du poussoir 13. Sur rapprochement de la découpe 14 et du poussoir 13, la découpe 14 se place dans l'évasement 28 défini par les lobes 24, 24' et longe au moins une face interne 27, 27' d'un lobe 24, 24', qui la guide latéralement pour qu'elle vienne en appui contre la bague fendue 16. Dans le même temps, la face externe 23a, 23b de chaque branche divergente 19a, 19b longe un ergot correspondant 34a, 34b de la découpe 14. Les deux branches flexibles 19a, 19b délimitent un angle d'ouverture plus important que celui défini par les bords 32a, 32b de la découpe 14, et elles sont par conséquent resserrées l'une vers l'autre durant ce mouvement. Les deux branches 19a, 19b du poussoir 13, symétriques par rapport au plan horizontal PH permettent le centrage vertical de la découpe 14 par rapport au poussoir 13. Le rapprochement d'une branche 19a, 19b vers l'autre lorsqu'elles longent leurs ergots respectifs 34a, 34b, permet aux dents 22a, 22b de ces branches 19a, 19b de dépasser les ergots 34a, 34b pour venir se loger dans les évidements 33a, 33b de la découpe 14, bloquant ainsi le poussoir 13 dans la découpe 14. Le rapprochement d'une branche 19a, 19b par rapport à l'autre est facilité par les encoches 25, 25' des lobes 24a, 24b du poussoir 13, qui permettent aux portions 24a, 24b, 24a', 24b' d'un même lobe 24a, 24b de se déplacer l'une par rapport à l'autre, augmentant ainsi la capacité des branches flexibles 19a, 19b à se rapprocher l'une de l'autre. Le dispositif selon l'invention assure ainsi un guidage latéral de la découpe 14 vers le poussoir 13 grâce aux lobes 24a, 24b, les branches 19a, 19b du poussoir 13 servant de guide vertical, les dents 22a, 22b de ces branches 19a, 19b étant des moyens d'encliquetage du poussoir 13 dans à la découpe 14. Une fois le poussoir 13 bloqué dans la découpe 14 du bras 6, l'axe 5 est libre de tourner relativement au bras 6, permettant de constituer une liaison pivot entre la tige 1 et le bras 6, qui assure une transmission d'effort entre cette tige 1 et le bras 6. La liaison selon l'invention est du type autobloquante, c'est-à-dire qu'elle peut être accouplée, sur ligne de montage, par simple abaissement de la pédale de frein, sans qu'il soit nécessaire à un opérateur d'intervenir directement au niveau de la jonction entre le bras 6 et la tige 1. La liaison autobloquante est également démontable très simplement. Chaque branche 19a, 19b du poussoir 13 comprend à cet effet deux pattes de préhension 37a, 37b, 37a', 37b' transversalement opposées. Chaque patte 37a, 37b, 37a', 37b' prolonge une extrémité d'une branche 19a, 19b audelà de la face externe 23a, 23b de celle-ci et se termine par une extrémité repliée selon un plan sensiblement perpendiculaire à celui défini par la patte 37a, 37b, 37a', 37b'. Le rapprochement de deux pattes verticalement opposées permet le dégagement des dents 22a, 22b relativement aux ergots 34a, 34b et ainsi le déblocage du poussoir 13
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L'invention concerne un dispositif de liaison autobloquante entre une extrémité de tige et une pièce plane (6), l'extrémité de la tige comprenant un axe (5) s'étendant perpendiculairement à la tige.Selon l'invention, le dispositif comprend un poussoir (13) doté d'une bague fendue apte à être emboîtée sur l'axe (5) pour l'enserrer au moins partiellement, la pièce plane (6) comprenant une découpe d'accueil du poussoir (13), le poussoir (13) comprenant des moyens assurant son blocage dans la découpe par encliquetage.L'invention s'applique au montage de commandes de freinage sur véhicule automobile.
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1. Dispositif de liaison autobloquante entre une extrémité de tige (1) et une pièce plane (6), comme par exemple une extrémité de tige de commande d'amplificateur de frein et un bras de pédale de frein d'un véhicule automobile, l'extrémité (9) de la tige (1) comprenant un axe (5) s'étendant perpendiculairement à la tige (1), caractérisé en ce qu'il comprend un poussoir (13) doté d'une bague fendue (16) apte à être emboîtée sur l'axe (5) pour l'enserrer au moins partiellement, en ce que la pièce plane (6) comprend une découpe d'accueil (14) du poussoir (13), et en ce que le poussoir (13) comprend des moyens (22a, 22b) assurant son blocage dans la découpe (14) par encliquetage. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le poussoir (13) comprend deux branches (19a, 19b) prolongeant chacune une extrémité (21a, 21b) de la bague fendue (16), la bague (16) et les deux branches (19a, 19b) définissant une forme générale de U, chaque branche (19a, 19b) portant une dent (22a, 22b), dans lequel la découpe (14) de la pièce plane (6) a une forme générale de U et comprend deux évidements (33a, 33b) dans lesquels les dents (22a, 22b) des branches (19a, 19b) viennent s'encliqueter sur engagement du poussoir (13) dans la découpe (14). 3. Dispositif selon la 2, comprenant au moins deux pattes de préhension (37a, 37b, 37a', 37b') prolongeant chacune une branche (19a, 19b), ces pattes (37a, 37b, 37a', 37b') pouvant être rapprochées l'une de l'autre pour dégager les dents (22a, 22b) des évidements (33a, 33b) en vue de désolidariser le poussoir (13) de la pièce plane (6). 4. Dispositif selon l'une des 35 précédentes, dans lequel le poussoir (13) comprend deux lobes (24, 24') prolongeant chacun un bord circulaire (26, 26') de la bague fendue (16), les deux lobes (24,24') ayant chacun une forme de portion de cône pour définir conjointement un évasement (28) apte à guider la découpe (14) dans le poussoir (13) sur rapprochement de la pièce plane (6) et du poussoir (13). 5. Dispositif selon la 4, dans lequel chaque lobe (24, 24') comprend au moins une encoche (25, 25') orientée suivant une direction radiale relativement à la bague fendue (16). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel l'axe (5) comprend une couronne (17) entourée par un anneau (18), la bague fendue (16) étant apte à s'emboîter autour de l'anneau (18), cette couronne (17) et cet anneau (18) formant une liaison rotule permettant de compenser des dispersions d'alignements entre la pièce plane (6) et la tige (1). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le poussoir (13) comprend un plan de symétrie horizontal (PH) et/ou un plan de symétrie vertical (PV). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel l'axe (5) est rigidement solidarisé à l'extrémité (9) de la tige (1) par une chape (2).
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B,F
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B60,F16
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B60T,F16B
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B60T 7,F16B 7,F16B 17,F16B 21
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B60T 7/06,F16B 7/04,F16B 17/00,F16B 21/00
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FR2902184
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A1
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APPAREIL DE LANCEMENT ET DE GUIDAGE DE MISSILE
| 20,071,214 |
La présente invention se rapporte à un du type à lancement à rail et patin, et plus particulièrement, à un appareil de lancement et de guidage de missile, qui maintient constant l'espace entre un patin et un rail de tube de lancement indépendamment du comportement d'un missile apparaissant dans un processus de lancement, et réduit la traînée et le poids d'un missile en vol du fait que le patin est séparé du missile après lancement, en présentant ainsi les performances de vol maximum. En général, un appareil de lancement et de guidage de missile du type à lancement à rail et patin est conçu pour retenir fermement un missile dans la position normale d'un rail de tube de lancement de façon à éviter des changements structurels induits par la force appliquée depuis l'extérieur et le propre poids du missile dans la mise en oeuvre d'un système de missile. Un patin est conçu dans un profil qui est avantageux du point de vue aérodynamique de façon à minimiser la dégradation des performances de vol telles que la génération de traînée tout en maintenant une résistance structurelle suffisante par rapport à une charge de lancement générée dans un processus de lancement. Pour cela, un patin de missile conventionnel est assemblé de manière à être fixé d'un seul tenant sur un corps de missile de façon à ne pas être séparé de celui-ci. Au moins un patin conventionnel fixé intégralement sur le corps de missile est installé en fonction du centre de gravité du missile. Le patin supporte de façon ferme et sûre le missile sur le rail du tube de lancement avant le lancement, alors qu'il réalise un mouvement de glissement sur le rail du tube de lancement au moment du lancement. Toutefois, le patin conventionnel, qui est conçu de façon à avoir une résistance structurelle suffisante par rapport à son propre poids, aux charges externes, aux impacts externes, et aux charges de lancement, est assemblé de façon à ne pas être séparé du corps de missile, ce qui conduit à un problème d'augmentation de la force de traînée pendant le vol du missile. De plus, afin de déplacer en douceur le missile le long de la surface de rail du tube de lancement, il existe un espace entre le rail de tube de lancement et le patin dû à une tolérance prévue en considérant la dynamique du lancement, la fabrication et l'assemblage. Si l'état de fabrication du rail de tube de lancement est médiocre, l'espace entre le rail de tube de lancement et le patin devient extrêmement petit ou grand, ce qui amène le missile à être coincé dans le rail de tube de lancement ou rend le démarrage du missile instable, en affectant ainsi la sécurité structurelle du missile et des composants de tube et de rail de lancement au moment de la mise en œuvre et du lancement du missile. La présente invention a été conçue en considérant ces problèmes, et un but de la présente invention est de procurer un patin séparable pour un missile, qui peut réduire la traînée et le poids en vol du missile et empêcher un comportement instable en séparant le patin du missile après le lancement du missile. Afin d'atteindre le but de la présente invention un appareil de lancement et de guidage de missile, dans un missile prévu pour être lancé tout en se déplaçant le long d'un rail d'un tube de lancement, comprend un manchon inséré dans un corps de missile, un patin dont une extrémité est insérée dans le manchon, et dont l'autre extrémité est en contact avec le rail, et un ressort inséré entre le manchon et le patin de façon à procurer une force de séparation au patin contre le manchon. Plus précisément, il est prévu un patin, comportant : un trou d'insertion de manchon formé au niveau d'un corps de missile; un manchon inséré dans le trou d'insertion de manchon; une vis de fixation reliant le manchon et le corps du missile; un patin ayant une partie de bossage cylindrique formée au niveau d'une extrémité et une partie d'assemblage de rail formée à l'autre extrémité, afin de fixer et guider le missile, la partie de bossage cylindrique étant insérée dans le manchon et la partie d'assemblage de rail étant placée sur un rail de support de lancement; et un élément élastique inséré entre le manchon et le patin. Le but de l'invention est également atteint avec un appareil de lancement et de guidage de missile, dans un missile prévu pour être lancé tout en se déplaçant le long d'un rail d'un tube de lancement, qui comprend un manchon inséré dans un corps de missile, un patin dont une extrémité est insérée dans le manchon, et dont l'extrémité est en contact avec le rail, et une cartouche de pression installée sur la surface extérieure du manchon de façon à être opposée au rail. Plus précisément, il est prévu un patin selon la présente invention, comportant : un trou d'insertion de manchon formé au niveau d'un corps de missile; un manchon inséré dans le trou d'insertion de manchon, une vis de fixation reliant le manchon et le corps du missile; un patin ayant une partie de bossage cylindrique formée au niveau d'une extrémité et une partie d'assemblage de rail formée au niveau de l'autre extrémité, afin de fixer et guider le missile, la partie de bossage cylindrique étant insérée dans le manchon et la partie d'assemblage de rail étant placée sur un rail de support de lancement; et une cartouche de pression destinée à séparer le patin du missile. Les dessins annexés, qui sont inclus afin de permettre une compréhension supplémentaire de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de cette description, illustrent des formes de réalisation de l'invention et servent avec la description écrite à expliquer les principes de l'invention. Dans les dessins : La figure 1 est une vue en coupe verticale montrant une construction dans laquelle un missile équipé d'un appareil de lancement et de guidage de missile selon la présente invention est monté à l'intérieur d'un tube de lancement; La figure 2 est une vue en coupe montrant la construction d'un appareil de lancement et de guidage de missile selon une forme de réalisation de la présente invention le long de la ligne de coupe II-II de la figure 1; La figure 3 est une vue agrandie d'une partie A de la figure 2; La figure 4 est une vue en coupe verticale le long de la ligne de coupe IV-IV de la figure 3; La figure 5 est une vue destinée à expliquer le fonctionnement de l'appareil de lancement et de guidage de missile de la figure 3; La figure 6 est une vue en coupe montrant la construction d'un appareil de lancement et de guidage de missile selon une autre forme de réalisation de la présente invention le long de la ligne de coupe II-II de la figure 1; La figure 7 est une vue agrandie d'une partie B de la figure 6; La figure 8 est une vue en coupe verticale le long de la ligne de coupe VIII-VIII de la figure 7; et La figure 9 est une vue destinée à expliquer le fonctionnement de l'appareil de lancement et de guidage de missile de la figure 7. La construction et le fonctionnement selon une forme de réalisation de la présente invention vont maintenant être décrits en détail en se référant aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en coupe verticale montrant une construction dans laquelle un missile équipé d'un appareil de lancement et de guidage de missile selon la présente invention est monté à l'intérieur d'un tube de lancement. La figure 2 est une vue en coupe montrant la construction d'un appareil de lancement et de guidage de missile selon une forme de réalisation de la présente invention le long de la ligne de coupe II-II de la figure 1. La figure 3 est une vue agrandie d'une partie A de la figure 2. La figure 4 est une vue en coupe verticale le long de la ligne de coupe IV-IV de la figure 3. Comme cela est représenté dans les figures 1 à 4, un patin 10 selon une forme de réalisation de la présente invention possède une partie de bossage 10b formée au niveau d'une extrémité et une partie d'assemblage de rail 10a en contact avec un rail de tube de lancement 2 formé sur l'autre extrémité, et sert ainsi à fixer et guider un missile entre un manchon 13 assemblé sur un corps de missile 14 par une vis de fixation 15 et le rail 2 du tube de lancement 1, de telle sorte que le missile est retenu fermement et mis en œuvre dans la position normale du rail 2 du tube de lancement 1. Un logement de réception de manchon 14b destiné à recevoir le manchon 13 est formé dans le corps de missile, et une partie de montage de bride 14c pour le raccordement à une partie de bride 13e est formée au niveau d'une extrémité du logement de réception de manchon 14b. Un logement de vis 14d pour la fixation de la vis de fixation 15 est formé au niveau de la partie de montage de bride 14c. Le corps de missile 14 et le manchon 13 peuvent être reliés par la vis de fixation 15, ou bien reliés par ajustement serré du manchon ou par soudage ou rivetage. Si l'on souhaite fabriquer séparément un manchon et l'insérer et le relier au corps de missile comme cela a été exposé ci-dessus, des manchons de différentes dimensions et formes peuvent être fabriqués séparément, ce qui est avantageux pour la production de masse de manchons. En variante, le corps de missile 14 et le manchon 13 peuvent être formés intégralement l'un avec l'autre. Dans ce cas, il s'avère efficace d'utiliser un usinage intégral par une machine. Ceci peut éliminer le processus d'insertion du manchon 13 dans le corps de missile 14, et le processus de fabrication d'un patin est ainsi simplifié, en améliorant ainsi la productivité. Le logement de réception de manchon 14b peut être formé dans un trou pénétrant à travers le corps de missile 14. A l'autre extrémité du logement de réception de manchon 14b, une partie de bride 14a ayant une épaisseur prédéterminée est prévue vers l'intérieur du corps de missile afin d'empêcher une dégradation de la résistance structurelle du logement de réception de manchon 14b. Le manchon 13 est sous la forme d'un tube avec une extrémité bloquée, et comprend une ouverture 13b destinée à recevoir la partie de bossage 10b du patin 10, une partie de bride 13e s'étendant depuis une extrémité de l'ouverture 13b jusqu'à la surface périphérique extérieure de celui-ci, une partie de montage de ressort 13a étagée avec l'autre extrémité de l'ouverture 13b et formée intégralement avec celui-ci, et une partie de support de ressort 13c. Le ressort 16 est installé dans l'espace de la partie de montage de ressort 13a, et une extrémité du ressort 16 est supportée par la partie de support de ressort 13c. Un trou de mise à l'air libre 13d est formé au niveau de la partie de support de ressort 13c du manchon 13, afin d'empêcher les performances de séparation du patin 10 d'être dégradées par une étanchéité induite par une finition de précision du manchon 13. De l'air peut être éliminé uniformément en formant le trou de mise à l'air libre 13d au niveau de la partie centrale de la partie de support de ressort 13c. Un trou débouchant de vis 13f pour la vis de fixation 15 qui fixe le corps de missile 14 et le manchon 13 est percé dans la partie de bride 13e. Le patin 10 comprend une partie de bossage 10b au niveau d'une extrémité et une partie d'assemblage de rail 10a au niveau de l'autre extrémité, et la partie de bossage 10b est montée sur l'ouverture 13b du manchon 13. En permettant la rotation du patin en formant le profil de la partie de bossage 10b avec une forme cylindrique, le missile peut conserver une fonction de glissement constante indépendamment d'un comportement instable du missile pendant un processus de lancement et de l'état de surface du rail de tube de lancement 2. La partie d'assemblage de rail 10a fonctionne afin de fixer et guider le missile grâce à un contact avec le rail 2 du tube de lancement 1. Le ressort 16 est monté entre la partie de support de ressort 13c du manchon 13 et la partie de bossage 10b du patin 10. Grâce à la construction ci-dessus, le fonctionnement selon une forme de réalisation de la présente invention va être décrit en se référant à la figure 5. Lorsqu'un missile est lancé grâce à la combustion d'un agent de propulsion de missiles (non représenté), une partie d'assemblage de rail 10a d'un patin 10 réalise un mouvement de glissement sur un rail 2 d'un tube de lancement 1 dans la direction de lancement. A l'instant où la partie d'assemblage de rail 10a du patin 10 s'écarte du rail 2 du tube de lancement 1, le patin 10 entre dans un état libre sans limitation. A ce moment-là, du fait que le ressort 16 monté dans un état comprimé entre le manchon 13 et le patin 10 est rappelé vers l'état d'origine, le patin 10 inséré dans le manchon 13 est poussé vers l'extérieur par rapport à la direction radiale de missile, en séparant ainsi le patin 10 du corps de missile 14. Comme cela a été décrit précédemment dans une forme de réalisation de la présente invention, bien que l'application d'un ressort à un appareil de lancement et de guidage de missile afin de générer une force de séparation de patin offre une simplicité de construction et de principe et une fiabilité élevée, des limitations géométriques sont imposées sur l'augmentation d'une force élastique servant de force de séparation. Ainsi, il est préférable d'appliquer un ressort à des missiles où la vitesse de séparation du patin n'est pas importante. Un appareil de lancement et de guidage de missile selon une autre forme de réalisation de la présente invention va maintenant être décrit en se référant aux figures 6 à 9. La figure 6 est une vue en coupe montrant la construction d'un appareil de lancement et de guidage de missile selon une autre forme de réalisation de la présente invention le long de la ligne de coupe II-II de la figure 1. La figure 7 est une vue agrandie de la partie B de la figure 6. La figure 8 est une vue en coupe verticale le long de la ligne de coupe VIII-VIII de la figure 7. La figure 9 est une vue destinée à expliquer le fonctionnement de l'appareil de lancement et de guidage de missile de la figure 7. Comme cela est représenté dans les figures 6 à 8, un patin 20 selon une autre forme de réalisation de la présente invention est assemblé entre un rail 2 d'un tube de lancement 1 et un manchon 23 assemblé sur un corps de missile 14 par une vis de fixation 15 afin de servir à fixer et guider un missile, de telle sorte que le missile est retenu fermement et mis en œuvre dans la position normale du rail 2 du tube de lancement 1. Un logement de réception de manchon 14b destiné à recevoir le manchon 23 est formé dans le corps de missile 14, et une partie de montage de bride 14c pour le raccordement à une partie de bride 23c du manchon 23 est formée au niveau d'une extrémité du logement de réception de manchon 14b. Un logement de vis 14d pour la fixation de la vis de fixation 15 est formé au niveau de la partie de montage de bride 14c. Le corps de missile 14 et le manchon 23 peuvent être reliés par la vis de fixation 15, ou reliés par un ajustement serré du manchon ou par soudage ou rivetage. Si l'on souhaite fabriquer séparément un manchon 23 et l'insérer et le relier au corps de missile comme cela a été exposé ci-dessus, des manchons 23 de différentes dimensions et formes peuvent être fabriqués séparément, ce qui est avantageux pour la production de masse de manchons. En variante, le corps de missile 14 et le manchon 23 peuvent être formés intégralement l'un avec l'autre. Dans ce cas, il s'avère efficace d'utiliser l'usinage intégral par une machine. Ceci peut éliminer le processus d'insertion du manchon 23 dans le corps de missile 14, et le processus de fabrication d'un patin est ainsi simplifié. Le logement de réception de manchon 14b peut être formé dans un trou qui pénètre à travers le corps de missile 14. A l'autre extrémité du logement de réception de manchon 14b, une partie de bride 14a ayant une épaisseur prédéterminée est amenée à dépasser vers l'intérieur du corps de missile 14 afin d'empêcher une dégradation de la résistance structurelle du logement de réception de manchon 14b. Le manchon 23 est formé sous la forme d'un tube avec une extrémité bloquée, et comprend une ouverture 23a destinée à recevoir une partie de bossage 20b du patin 20, une partie de bride 23c s'étendant depuis une extrémité de l'ouverture 23a jusqu'à la surface périphérique extérieure de celui-ci, et une partie de support 23b formée au niveau du côté opposé de l'ouverture 23a. Une partie de montage de cartouche de pression 29a pour l'assemblage d'une cartouche de pression 29 est formée dans la partie de support 23b. Un trou de montage traversant la partie de support 23b du manchon est formé dans la partie de montage de cartouche de pression 29a afin de monter facilement la cartouche de pression sur le manchon 23. Un trou débouchant de vis 23d pour la vis de fixation 15 fixant le corps de missile 14 et le manchon 23 est percé dans la partie de bride 23c. Le patin 20 possède une partie de bossage 20b formée à une extrémité et une partie d'assemblage de rail 20a formée à l'autre extrémité, et la partie de bossage 20b est insérée dans l'ouverture 23a du manchon 23. En permettant la rotation du patin en formant le profil de la partie de bossage 20b avec une forme cylindrique, le missile peut conserver une fonction de glissement constante indépendante d'une posture instable du missile pendant un processus de lancement et de l'état de surface du rail 2 du tube de lancement 1. La partie d'assemblage de rail 20a fonctionne afin de fixer et guider le missile grâce à un contact avec le rail 2 du tube de lancement 1. Une partie de concentration de pression 28 destinée à concentrer une pression d'éclatement de la cartouche de pression 29 est formée au centre de la partie de bossage 20b du patin 20. La partie de concentration de pression 28 est formée dans la partie de bossage 20b qui est une partie avant du patin 20, de telle sorte qu'une pression de gaz explosif de poudre à canon peut être concentrée dans l'espace entre le manchon 23 et le patin 20. Une rainure de joint torique 27a est formée sur la surface périphérique extérieure de la partie de bossage 20b du patin 20 afin de monter un joint torique 27b destiné à maintenir une pression d'un niveau prédéterminé sans fuite de la pression de gaz explosif de poudre à canon. La cartouche de pression 29 est montée sur la surface extérieure opposée à l'ouverture 23a du manchon 23 par l'intermédiaire de la partie de montage de cartouche de pression 29a du manchon 23. C'est-à-dire qu'elle est montée sur la surface extérieure de la partie de support 23b du manchon 23 de façon à être en rapport avec la direction axiale horizontale du corps de missile 14. A ce moment-là, la cartouche de pression 29 est montée sur la surface extérieure du manchon 23 en utilisant un perçage (non représenté). Grâce à la construction ci-dessus, le fonctionnement selon une autre forme de réalisation de la présente invention va être décrit en se référant à la figure 9. Lorsqu'un missile est lancé grâce à la combustion d'un agent de propulsion de missile (non représenté), une partie d'assemblage de rail 20a d'un patin 20 réalise un mouvement de glissement sur un rail 2 du tube de lancement 1 dans la direction de lancement. A l'instant où la partie d'assemblage de rail 20a du patin 20 s'écarte du rail 2 du tube de lancement 1, le patin 20 entre dans un état libre sans limitation. A ce moment-là, lorsque la cartouche de pression 29 dans le manchon 23 est actionnée par un signal électrique et une pression de gaz explosif élevée 30 de poudre à canon est produite dans la partie de concentration de pression 28 formée dans la partie de bossage 20b du patin 20, le patin 20 est poussé vers l'extérieur par rapport à la direction radiale de missile depuis l'intérieur du manchon 23 en un temps court. Comme cela a été décrit précédemment dans une autre forme de réalisation de la présente invention, en ce qui concerne l'application d'une cartouche de pression sur un appareil de lancement et de guidage de missile afin de générer une force de séparation de patin, il est préférable qu'une cartouche de pression soit installée, lorsqu'elle est appliquée à un missile, dans une position exigeant une vitesse de séparation élevée du fait qu'elle est de petite taille et exige une force d'actionnement grande. Plus particulièrement, il est plus utile pour une cartouche de pression d'être appliquée à un missile où une structure externe ayant un risque de collision avec l'arrière de la position de patin lors de la séparation du patin est assemblée. En outre, est préférable d'avoir un dispositif de sécurité (non représenté) destiné à empêcher une charge militaire ou un corps de missile chargé sur le missile d'être détruit du fait de l'explosion de la poudre à canon de la cartouche de pression. Une partie de bossage de patin cylindrique, conçue pour minimiser les effets provoqués par un état de rail, une posture de missiles, tels que des missiles guidés ou des roquettes, et ainsi de suite, et rendre une séparation plus facile, et un appareil de lancement et de guidage de missile utilisant une force élastique de ressort et une pression explosive de poudre à canon d'une cartouche de pression comme force de séparation de patin sont également applicables à des systèmes d'arme similaires. La présente invention a été décrite en se référant aux formes de réalisation préférées. Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à ces formes de réalisation particulières, et différents changements et modifications peuvent être réalisés. Comme cela a été décrit ici, présente invention prévoit un appareil de lancement et de guidage de missile, dans lequel un patin est séparé d'un corps de missile après lancement du missile, de telle sorte que les performances de vol maximum peuvent être présentées, incluant : le missile est supporté de façon ferme et sûre sur un rail d'un tube de missile dans une opération préalable au lancement; le missile est capable de réaliser un mouvement de glissement constant pendant un processus de lancement indépendamment d'un comportement instable, tel qu'un basculement provoqué par le mouvement de rotation du patin, et l'état de surface du rail de tube de lancement; et les performances de vol sont améliorées du fait d'une réduction de la traînée et une portée bien plus grande est obtenue du fait de la réduction du poids du missile pendant le vol après le lancement. Par ailleurs, la présente invention prévoit un appareil de lancement et de guidage de missile, qui peut maintenir un espace constant entre un patin et un rail indépendamment du comportement d'un missile se produisant dans un processus de lancement en utilisant un ressort comme moyens destinés à séparer le patin. De plus, le patin de la présente invention utilisant la cartouche de pression comme moyens destinés à séparer le patin est installé, lorsqu'il est appliqué à un missile, dans une position exigeant une vitesse de séparation élevée du fait qu'il est de petite taille et exige une force d'actionnement importante, en réduisant ainsi le risque de collision avec l'arrière de la position de patin lors de la séparation du patin. Par ailleurs, la présente invention prévoit un appareil de lancement et de guidage de missile séparable, qui offre une fiabilité, une capacité opérationnelle, une propriété d'assemblage, et un rendement économique excellents du fait qu'il a une structure simple et une excellente force d'actionnement et peut ajuster la force de séparation
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Dans un missile prévu pour être lancé tout en se déplaçant le long d'un rail (2) d'un tube de lancement (1), un appareil de lancement et de guidage de missile comprend : un manchon (13) inséré dans un corps de missile (14); un patin (10), dont une extrémité est insérée dans le manchon (13), et dont l'autre extrémité est contact avec le rail (2) ; et un ressort (16) inséré entre le manchon (13) et le patin (10) de façon à procurer une force de séparation au patin (10) contre le manchon (13). En séparant le patin (10) du missile dans une direction latérale par rapport à la direction de lancement de missile grâce à une force élastique du ressort (16), après le lancement du missile, la traînée et le poids du missile lancé depuis le tube de lancement (1) sont réduits afin de présenter ainsi les performances de vol maximales.
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1. Appareil de lancement et de guidage de missile, dans un missile prévu pour être lancé tout en se déplaçant le long d'un rail (2) d'un tube de lancement (1), caractérisé en ce qu'il comprend : un manchon (13) inséré dans un corps de missile (14) ; un patin (10), dont une extrémité est insérée dans le manchon (13), et dont l'autre extrémité est en contact avec le rail (2); et un ressort (16) inséré entre le manchon (13) et le patin (10) de façon à procurer une force de séparation au patin (10) contre le manchon (13). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce qu'un trou de mise à l'air libre (13d) est formé dans le manchon (13). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le manchon (13) est inséré dans un logement de réception de manchon (14b) formé dans le corps de missile (14). 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'une partie de bossage (10b) insérée dans le manchon (13) est formée à une extrémité du patin (10), et une partie d'assemblage de rail (10a) en contact avec le rail (2) est formée à l'autre extrémité de celui-ci.30 5. Appareil de lancement et de guidage de missile, dans un missile prévu pour être lancé tout en se déplaçant le long d'un rail (2) d'un tube de lancement (1), caractérisé en ce qu'il comprend : un manchon (23) inséré dans un corps de missile (14) ; un patin (20), dont une extrémité est insérée dans le manchon (23), et dont l'extrémité est en contact avec le rail (2); et une cartouche de pression (29) installée sur la surface extérieure du manchon (23) de façon à être opposée au rail (2). 6. Appareil selon la 5, caractérisé en 15 ce qu'une partie de montage (29a) pour l'assemblage de la cartouche de pression (29) est formée sur la surface extérieure du manchon (23). 7. Appareil selon la 5 ou 6, 20 caractérisé en ce qu'une partie de concentration de pression (28) est formée dans le patin (20). 8. Appareil selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'une rainure de 25 joint torique (27a) est formée sur la surface extérieure du patin (20). 9. Appareil selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que le manchon (23) 30 est inséré dans un logement de réception de manchon (14b) formé dans le corps de missile (14). 10 10. Appareil selon la 9, caractérisé en ce que le manchon (23) est formé d'un seul tenant avec le corps de missile (14). 11. Appareil selon l'une quelconque des 5 â 10, caractérisé en ce qu'une partie de bossage (20b) insérée dans le manchon (23) est formée au niveau d'une extrémité du patin (20), et une partie d'assemblage de rail (20a) en contact avec le rail (2) est formée au niveau de l'autre extrémité de celui-ci. 12. Appareil selon la 11, caractérisé en ce que la partie de bossage (20b) du patin (20) est formée avec une forme cylindrique.
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F
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F41,F42
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F41F,F42B
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F41F 1,F42B 14
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F41F 1/00,F42B 14/00
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FR2891530
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A1
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ORGANE DE RECOUVREMENT, PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL ORGANE ET DISTRIBUTEUR DE PRODUIT FLUIDE UTILISANT UN TEL ORGANE.
| 20,070,406 |
La présente invention concerne un organe de recouvrement destiné à être monté sur une bague de fixation, la bague et l'organe de recouvrement formant ensemble un dispositif de fixation pour fixer un système de distribution, tel qu'une pompe ou une valve, sur le col d'un récipient. La présente invention concerne aussi un procédé pour fabriquer cet organe de recouvrement. La présente invention concerne également un distributeur de produit fluide comprenant un récipient, un système de distribution (pompe ou valve) et un dispositif de fixation intégrant un organe de recouvrement de l'invention. De tels distributeurs de produit fluide sont fréquemment utilisés dans les domaines de la parfumerie, de la cosmétique ou encore de la pharmacie. L'organe de recouvrement de la bague peut avoir des fonctions techniques et/ou esthétiques. Une première fonction technique de l'organe de recouvrement est de maintenir ou de bloquer la bague de fixation sur le col du récipient. En effet, on peut se servir de l'organe de recouvrement pour empêcher la bague de se déformer vers l'extérieur et ainsi de se désengager du col du récipient. Une autre fonction esthétique de l'organe de recouvrement est d'habiller la bague de fixation de manière à lui conférer un aspect esthétique. On réalise alors l'organe de recouvrement avec des matériaux et des formes permettant de lui conférer un attrait esthétique. L'organe de recouvrement peut être fabriqué en matière plastique ou en métal. Que l'organe de recouvrement remplisse une fonction esthétique ou technique, il est important qu'il soit fixement maintenu sur la bague de fixation. En effet, l'organe de recouvrement ne doit pas pouvoir être arraché facilement de la bague en tirant dessus. Il faut donc que la fixation entre l'organe de recouvrement et la bague présente une haute résistance ou tenue à la traction. Pour améliorer la tenue de l'organe de recouvrement sur la bague, il est déjà connu de réaliser la paroi interne de la frette destinée à venir en contact serrant avec la bague avec des projections qui font saillie vers l'intérieur. Ceci est notamment le cas dans les documents EP-0 704 250 et US-6 253 941. Dans le document européen précité, il est prévu de réaliser des reliefs obliques sur la paroi interne de l'organe de recouvrement. Ces reliefs obliques permettent de retirer facilement l'organe de recouvrement de la frette dans un but de recyclage. Dans le document américain précité, il est prévu de réaliser des rainures ou des nervures annulaires continues au niveau de la paroi interne de l'organe de recouvrement. Ces rainures ou nervures confèrent une bonne résistance à la traction, mais sont totalement inefficaces en ce qui concerne la tenue de l'organe de recouvrement en rotation. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités de l'art antérieur en définissant un organe de recouvrement dont la tenue à la traction et à la rotation est particulièrement importante. Pour atteindre ce but, la présente invention propose un organe de recouvrement destiné à. être monté sur une bague de fixation, la bague et l'organe de recouvrement formant ensemble un dispositif de fixation pour fixer un système de distribution, tel qu'une pompe ou une valve, sur un col de récipient, l'organe de recouvrement présentant une configuration générale sensiblement cylindrique et comprenant une paroi externe, et une paroi interne destinée à venir en contact serrant autour de la bague, la paroi interne formant des projections qui font saillie vers l'intérieur, à partir d'une zone de base, ces projections sont disposées en nervure longiligne, chaque nervure est formée de plusieurs projections séparées par des creux, de manière à former une nervure saillante localement interrompue. En d'autres termes, la paroi interne de l'organe de recouvrement est pourvue de projections disposées en une ou plusieurs ligne(s). En effet, il est envisageable de ne réaliser qu'une seule nervure qui s'étend avec un parcours géométrique (hélicoïdale, sinusoïdale, etc.), ou irrégulier. Bien entendu, pour des raisons pratiques, il est plus facile de réaliser les nervures sous la forme de lignes rectilignes qui s'étendent parallèlement les unes aux autres. On peut par exemple disposer les nervures sensiblement verticalement, c'està-dire parallèlement à l'axe de l'organe de recouvrement cylindrique. En variante, on peut disposer les nervures sensiblement horizontalement de manière à former des nervures annulaires interrompues. On peut également former les nervures obliquement à la manière d'un filet de vis interrompu. On peut également former des nervures qui s'étendent dans plusieurs directions différentes, de manière à former des intersections de nervures. Les creux formés entre chaque projection permettent d'améliorer la tenue à la traction et/ou à la rotation. Dans le cas de nervures disposées verticalement, les creux participent amplement à la tenue à la traction. Dans le cas de nervures annulaires horizontales, les creux participent grandement à la tenue en rotation. Dans le cas de nervures obliques, les creux participent à la tenue à la fois en rotation et en traction. Les creux participent à la tenue du fait que la matière plastique constitutive de la bague de fixation flue dans les creux et réalise ainsi autant de points de blocage qui empêchent le retrait par traction ou le déplacement en rotation. Les projections vont bien entendu mordre dans la matière plastique constitutive de la bague de fixation. De ce fait, la multiplication de projections et de creux permet d'obtenir une tenue importante. En d'autres termes, les creux confèrent une tenue dans la direction sensiblement perpendiculaire à l'orientation des nervures. Selon une forme de réalisation avantageuse, les projections d'une nervure sont allongées dans le sens longitudinal de la nervure, chaque projection formant deux extrémités et deux bords longs, les extrémités adjacentes de deux projections étant séparées par un creux. Les bords longs confèrent une tenue dans une direction donnée et les extrémités confèrent une tenue dans la direction perpendiculaire. Selon une autre forme de réalisation pratique, les creux sont réalisés par déplacement de matière de sorte que chaque creux est bordé par des amas de matière déplacée. Ces amas de matière déplacée constituent eux- mêmes des profils en relief ou en creux qui participent encore davantage à la tenue de l'organe de recouvrement sur la bague de fixation. La présente invention définit également un premier procédé de fabrication d'un organe de recouvrement tel que défini ci-dessus, comprenant les étapes successives suivantes: a) réaliser un organe de recouvrement par emboutissage de métal de manière à former des nervures continues sur la paroi interne, b) usiner les nervures par enlèvement de matière pour former des creux divisant chaque nervure en plusieurs projections séparées. Les projections et les creux sont ainsi réalisés au moyen de deux techniques différentes. Le seul inconvénient avec la technique d'usinage par enlèvement de matière est qu'elle génère des copeaux ou débris métalliques qu'il est difficile de retirer totalement. Par conséquent, la présente invention propose un autre procédé de fabrication dans lequel l'étape d'usinage se fait par déplacement de matière, et non pas par enlèvement de matière. La technique d'usinage par déplacement de matière a l'avantage de ne générer aucun copeau ou débris métallique. Dans ce cas, on peut par exemple réaliser cette étape d'usinage par repoussage ou moletage. De plus, cette technique génère des amas de matière déplacée qui vont encore améliorer la tenue de l'organe de recouvrement sur la bague. L'invention définit également un distributeur de produit fluide comprenant un récipient, un système de distribution et un dispositif de fixation intégrant un organe de recouvrement tels que définis ci-dessus. Un principe intéressant de l'invention consiste à réaliser un réseau de projections discrètes ou séparées au niveau de la paroi interne de l'organe de recouvrement, ces projections étant séparées par des creux qui vont également participer, ensemble avec les projections, à la tenue de l'organe de recouvrement sur la bague de fixation. L'invention sera maintenant plus amplement décrite en référence aux 20 dessins donnant à titre d'exemples non limitatifs plusieurs modes de réalisation de l'invention. Sur les dessins: - la figure 1 est une vue éclatée partiellement en coupe et partiellement en plan d'un distributeur de produit fluide mettant en oeuvre un organe de 25 recouvrement selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue très fortement agrandie d'un détail de la figure 1, - la figure 3 est une vue correspondant à la figure 1 mais à l'état monté, - la figure 4 est une vue très fortement agrandie d'un détail de la figure 3, - les figures 5 et 6 sont des vues très fortement agrandies de deux projections séparées par un creux selon deux variantes de réalisation, et - les figures 7 et 8 sont des vues en coupe de deux organes de recouvrement selon encore deux autres modes de réalisation de l'invention. Dans les exemples de réalisation utilisés pour illustrer la présente invention, l'organe de recouvrement remplit des fonctions à la fois technique et esthétique. En effet, l'organe de recouvrement constitue un organe visible de l'extérieur qui confère par conséquent un aspect esthétique. C'est pourquoi l'organe de recouvrement sera désigné dans la suite de la description par un terme fréquemment utilisé dans les domaines de la parfumerie et de la cosmétique, à savoir frette d'habillage D. Le terme d'habillage est io particulièrement bien approprié, étant donné que la frette habille la bague de fixation, comme on le verra ci-après. On se référera tout d'abord aux figures 1 à 6 pour expliquer en détail le premier mode de réalisation d'une frette d'habillage selon l'invention. La frette a été désignée dans son ensemble par la référence numérique 1. La frette peut être réalisée en matière plastique ou en métal. Elle présente une configuration générale sensiblement cylindrique avec un intérieur creux. Plus précisément, la frette comprend un fût sensiblement cylindrique 10 comprenant une extrémité inférieure 11 et une extrémité supérieure qui se prolonge vers l'intérieur sous la forme d'un rabat rentrant 12. Le bord du rabat rentrant 12 définit une ouverture 13 qui s'étend à travers le fût 10. Le fût 10 comprend une paroi externe visible 14 et une paroi interne 15. Selon l'invention, la paroi interne 15 est pourvue de projections qui font saillie vers l'intérieur à partir d'une zone de base cylindrique 151. Les projections 17 sont avantageusement disposées en nervures longilignes 16 qui s'étendent verticalement, c'est-à-dire parallèlement à l'axe X du cylindre formé par le fat 10. La paroi interne 15 du fût 10 est ainsi pourvue de 24 nervures 16 dans le premier mode de réalisation. Les nervures 16 s'étendent parallèlement les unes aux autres et sont réparties sur la paroi de manière équidistante. Une autre disposition est également possible. Le nombre de nervures peut également varier. En se référant à la figure 2, on peut voir que chaque nervure 16 comprend plusieurs projections 17 qui sont séparées par des creux 18. Les projections 17 présentent une configuration allongée qui va dans le même sens longitudinal que les nervures 16. Ainsi, chaque projection forme deux extrémités 171 et deux bords longs 172, comme on peut le voir sur les figures 5 et 6 qui seront décrites plus en détails ci-après. On peut également réaliser les projections avec une configuration moins allongée de sorte que chaque projection présente une forme plutôt ponctuelle. Chaque nervure peut être assimilée à une ligne pointillée ou discontinue dont les pointillés sont constitués par des projections saillantes. Une caractéristique de ce premier mode de réalisation réside dans le fait que les nervures 16 sont verticales, c'est-à-dire qu'elles s'étendent parallèlement à l'axe du cylindre formé par le fût 10. Les nervures 16 ne s'étendent avantageusement pas jusqu'au niveau de l'extrémité inférieure 11, mais commencent un peu plus haut en laissant un segment inférieur exempt de nervures. Il en est de même au niveau de l'extrémité inférieure du fût 10 qui est également exempte de nervures. La frette d'habillage 1 est destinée à coopérer avec une bague de fixation 2 qui présente une configuration tout à fait conventionnelle pour le domaine de la parfumerie et de la cosmétique. La bague 2 est de préférence réalisée en matière plastique. La bague de fixation 2 comprend une jupe 20 définissant des pattes 21 séparées par des fentes longitudinales verticales 22. Chaque patte 21 forme intérieurement des têtes d'accrochage 23 qui font saillie vers l'intérieur. Les pattes 21 sont séparées par les fentes 22 de manière à conférer une certaine capacité de déformation aux pattes qui sera nécessaire pour engager la bague sur le col. La jupe 20 est raccordée à son extrémité supérieure à un plateau 24 qui se prolonge vers l'intérieur en formant un logement d'encliquetage 25 dont la fonction sera donnée ci-après. D'autre part, la bague 2 comprend une paroi de guidage 26 qui s'étend avantageusement vers le haut en alignement avec la jupe 20. Un système de distribution 3, qui est l'occurrence une pompe, est engagé dans le logement d'encliquetage 25 de la bague 2. La pompe 3 comprend un 30 corps 31 définissant à son extrémité inférieure une entrée 32 et à son extrémité supérieure une collerette 33 engagée par encliquetage à l'intérieur du logement 25. La pompe 3 comprend également une tige d'actionnement 34 qui est déplaçable en va-et-vient à l'intérieur du corps 3. La tige d'actionnement 34 fait saillie hors du corps et reçoit une tête d'actionnement 35 qui se présente ici sous la forme d'un poussoir. Ainsi, en appuyant sur le poussoir 35, la tige d'actionnement 34 est déplacée à l'intérieur du corps 31, ce qui a pour effet de distribuer une dose de produit fluide. Il s'agit là d'une pompe tout à fait classique dans le domaine de la pharmacie ou de la cosmétique. Comme susmentionné, la bague 2 est destinée à fixer la pompe 3 sur un récipient, qui est ici désigné par la référence numérique 4. Ce récipient, qui n'est que partiellement représenté, comprend un col 40 qui définit une ouverture faisant communiquer l'intérieur du récipient avec l'extérieur. Le col 40 définit un bord d'extrémité supérieur annulaire 41 et un épaulement périphérique extérieur 42. La bague de fixation 2 coopère avec ce col par engagement des têtes d'accrochage 23 en dessous de l'épaulement 42. Pour réaliser l'étanchéité, un joint de col 27 est comprimé entre le bord supérieur 41 et le plateau 24 de la bague 2. Pour parvenir en dessous de l'épaulement 42, les têtes 23 doivent d'abord passer au-delà de l'épaulement 42. Ceci est possible du fait que les pattes 21 peuvent se déformer radialement vers l'extérieur pour passer l'épaulement 42. Une fois l'épaulement passé, les têtes 23 peuvent au moins partiellement se loger en dessous de l'épaulement 42. De manière tout à fait conventionnelle, la frette d'habillage 1 est montée sur la bague de fixation 2 de manière à bloquer les pattes 21 autour du col 40. Pour ce faire, la paroi interne 15 de la frette d'habillage vient en contact serrant avec la paroi extérieure de la bague, qui est ici formée par la jupe 20 et la paroi de guidage 26. Dans le cas de la frette selon le premier mode de réalisation, les projections 17 vont mordre dans la matière plastique constitutive de la bague 2. A cet effet, il faut que le diamètre interne fictif défini ou sommet des projections 17 soit inférieur au diamètre extérieur de la bague au niveau de la jupe 20 et/ou de la paroi de guidage 26. Sur la figure 3, on voit la frette d'habillage 1 engagée partiellement sur la bague 2, à savoir uniquement au niveau de la paroi de guidage 26. En se rapportant à la figure 4 qui montre de façon agrandie le détail de la figure 3, on peut voir que les projections 17 mordent dans la matière constitutive de la bague 2. En position finale non représentée, la frette 1 entoure complètement la bague 2 avec l'extrémité inférieure 1.1 de la frette située en dessous de l'extrémité inférieure de la bague et le rabat rentrant en appui sur l'extrémité supérieure de la paroi de guidage 26. Dans cette position d'assemblage finale, les nervures 16 constituées par les projections 17 et les creux 18, mordent dans la jupe 20 et la paroi de guidage 26 pratiquement sur toute leur hauteur. La disposition verticale des nervures 16 facilite l'engagement de la frette autour de la bague en pénétrant dans la matière constitutive de la bague à la manière d'une lame. De préférence, la matière constitutive de la frette est plus dure que celle de la bague. La disposition verticale des nervures empêche toute rotation de la frette autour de la bague. Cette tenue en rotation est en majeure partie assurée par les projections 17. Selon l'invention, les creux 18 participent également à la tenue de la frette sur la bague, principalement en ce qui concerne la tenue à la traction permettant d'empêcher le retrait de la frette à partir de la bague en tirant sur la frette. Les qualités de fluage de la matière plastique sont bien connues depuis longtemps. Ces caractéristiques de fluage permettent à la matière plastique constitutive de la bague de fluer à l'intérieur des creux 18 définis entre chaque projection 17. On peut également dire que la matière plastique va fluer autour de chaque projection, c'est-à-dire autour de ses bords longs 172, mais également autour de ses extrémités 171. L'orientation sensiblement perpendiculaire des extrémités par rapport aux bords assure ainsi une bonne tenue à la fois en traction et en rotation. Ceci n'est pas le cas avec des nervures continues comme dans les documents de l'art antérieur précités. De telles nervures saillantes localement interrompues peuvent être réalisées de diverses manières. On peut par exemple réaliser les projections au cours d'une seule et même étape de fabrication, comme par exemple par moulage de matière plastique. Il suffit de prévoir une empreinte de moule susceptible de réaliser les projections séparées par les creux. Il est également possible de réaliser une telle frette en métal en une seule et unique étape de fabrication, comme par exemple par moulage, bien que ceci ne soit très pratique. Avantageusement, la frette de l'invention est réalisée en deux étapes successives, à savoir une première étape consistant à réaliser une frette par emboutissage de métal de manière à former des nervures continues sur la paroi interne, puis d'usiner les nervures par enlèvement de matière ou déplacement de matière pour former des creux divisant chaque nervure en plusieurs projections séparées. En résumé, on fabrique une frette avec des nervures continues puis on modifie les nervures pour obtenir des projections séparées. La technique d'usinage par déplacement de matière est préférée étant donné qu'elle ne génère pas de copeaux ni de débris de métal. On peut par exemple utiliser des techniques de repoussage ou de moletage pour usiner les nervures par déplacement de matière. Les figures 5 et 6 sont des représentations très fortement agrandies de nervures usinées par déplacement de matière. Ces figures représentent deux projections 17 séparées par un creux 18. Comme précédemment mentionné, chaque projection 17 comprend deux extrémités opposées 171 reliées par deux bords 172. Chaque projection s'étend à partir de la zone de base cylindrique 151 définie par la paroi interne 15. La nervure 17 se projette ainsi vers l'intérieur en formant deux flancs 174 qui convergent vers une crête 173. La projection 17 présente ainsi une section sensiblement triangulaire à la manière d'un filet de vis. Cette forme permet une meilleure pénétration par coupage dans la matière constitutive de la bague de fixation. Les extrémités 171 de deux projections adjacentes 17 se font face et définissent ainsi un creux 18. Le fond du creux 18 peut s'étendre au même niveau que la zone de base 151 ou à un niveau différent supérieur ou inférieur. Etant donné que le creux 18 a été ici obtenu par déplacement de matière, par exemple par repoussage ou moletage, le creux 18 est bordé par des amas de matière déplacée qui se concentrent principalement au niveau de la crête 173 et des bords 172. On peut notamment voir sur les figures 5 et 6 que les projections 17 forment un bossage 175 au niveau où les extrémités 171 se raccordent aux crêtes 173. Ce bossage est obtenu du fait que la matière qui se trouvait auparavant au niveau du creux 18 a été déplacée sur les côtés. Il en est de même pour les amas 176 qui s'étendent au niveau du bord 172 à chaque io extrémité du fond du creux 18. Ces amas de matière déplacée 175 et 176 forment autant de profils saillants qui favorisent encore davantage la tenue de la frette sur la bague. Dans le mode de réalisation de la figure 5, le creux 18 est sensiblement symétrique de sorte que les extrémités 171 sont identiques. Dans le mode de réalisation de la figure 6, le creux 18 est dissymétrique avec l'extrémité 171 de la projection inférieure 17 qui s'étend pratiquement dans un plan horizontal, alors que l'extrémité 171 de la projection supérieure 17 s'étend dans un plan plus vertical. Ainsi, lorsque l'on enfonce la frette sur la bague, le plastique de la bague va glisser sur l'extrémité 171 de la projection supérieure et lorsque l'on voudra retirer par traction la frette de la bague, la matière de la bague va venir butée sur l'extrémité 171 de la projection inférieure qui s'étend pratiquement perpendiculairement à l'axe de traction. Avec ce creux dissymétrique 18 de la figure 6, on réalise une fonction d'accrochage par harponnage, facilitant l'introduction et empêchant l'extraction. On peut bien entendu imaginer encore d'autres formes pour les creux 18 séparant deux projections 17. En fonction de la forme du creux, les amas de matière déplacée sont différents, comme on peut le voir sur les figures 5 et 6. En se référant à la figure 7, on voit un autre mode de réalisation d'une frette 1' selon l'invention, dans laquelle les nervures 16' s'étendent horizontalement de manière à former des nervures annulaires localement interrompues par des creux allongés 18, qui peuvent être également réalisées par n'importe quelle technique. Les nervures 16' assurent une très bonne tenue à la traction, alors que les creux 18 empêchent toute rotation. En d'autres termes, il y a une alternance régulière de projections et de creux allongés. En se référant à la figure 8, on peut voir encore un autre mode de réalisation pour une frette d'habillage selon l'invention. La frette d'habillage 1" comprend ici des nervures obliques 16" qui s'étendent parallèlement les unes aux autres. L'angle des nervures obliques 16" par rapport à l'axe longitudinal de la frette est d'environ 45 . On peut voir sur la figure 7 que les nervures 16" sont formées à partir de projections 17 séparées par des creux 18. Ces creux 18 peuvent être réalisés avec n'importe quelle technique comme par exemple le Il moulage, l'enlèvement ou le déplacement de matière. Du fait de l'orientation inclinée des projections 17, celles-ci sont disposées à la manière de losange par rapport à l'axe longitudinal de la frette. Cette disposition en losange assure une bonne tenue à la fois en rotation et en traction. Les creux 18 ont été réalisés perpendiculairement à la direction longitudinale des nervures, mais on aurait également pu réaliser les creux 18 perpendiculairement à l'axe longitudinal du cylindre de sorte que chaque projection présente une forme de parallélogramme. Un principe de l'invention peut être vu dans le fait de former des projections localisées, ponctuelles ou discrètes au niveau de la paroi interne io d'une frette d'habillage, ou plus généralement d'un organe de recouvrement, destiné à être engagé autour d'une bague de fixation de pompe ou de valve
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Organe de recouvrement (1 ; 1' ; 1'') destiné à être monté sur une bague de fixation (2), la bague et l'organe de recouvrement formant ensemble un dispositif de fixation pour fixer un système de distribution (3), tel qu'une pompe ou une valve, sur un col de récipient (40), l'organe de recouvrement présentant une configuration générale sensiblement cylindrique et comprenant une paroi externe (14), et une paroi interne (15) destinée à venir en contact serrant autour de la bague (2), la paroi interne formant des projections (17) qui font saillie vers l'intérieur, à partir d'une zone de base (151), ces projections étant disposées en nervure longiligne (16 ; 16' ; 16"), caractérisé en ce que chaque nervure est formée de plusieurs projections (17) séparées par des creux (18), de manière à former une nervure saillante localement interrompue.
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Revendications 1.- Organe de recouvrement (1; 1' ; 1") destiné à être monté sur une bague de fixation (2), la bague et l'organe de recouvrement formant ensemble un dispositif de fixation pour fixer un système de distribution (3), tel qu'une pompe ou une valve, sur un col de récipient (40), l'organe de recouvrement présentant une configuration générale sensiblement cylindrique et comprenant une paroi externe (14), et une paroi interne (15) destinée à venir en contact serrant autour de la bague (2), la paroi interne formant des projections (17) qui font saillie vers l'intérieur, à partir d'une zone de base (151), caractérisé en ce que ces projections sont disposées en nervure longiligne (16; 16' ; 16"), chaque nervure étant formée de plusieurs projections (17) séparées par des creux (18), de manière à former une nervure saillante localement interrompue. 2.- Organe de recouvrement selon la 1, dans lequel les 15 nervures (16) sont disposées sensiblement verticalement. 3.- Organe de recouvrement selon la 1, dans lequel les nervures (16') sont disposées sensiblement horizontalement en formant des nervures annulaires interrompues. 4.- Organe de recouvrement selon la 1, dans lequel les nervures (16") sont disposées sensiblement obliquement en formant au moins un filet de vis interrompu. 5.- Organe de recouvrement selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les projections (17) d'une nervure sont allongées dans le sens longitudinal de la nervure, chaque projection formant deux extrémités (171) et deux bords longs (172), les extrémités adjacentes de deux projections étant séparées par un creux (18). 6.- Organe de recouvrement selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les creux (18) sont réalisés par déplacement de matière de sorte que chaque creux est bordé par des amas de matière déplacée (175, 176). 7.- Procédé de fabrication d'un organe de recouvrement selon les 1 à 5, comprenant les étapes successives suivantes: a) réaliser un organe de recouvrement par emboutissage de métal de manière à former des nervures continues sur la paroi interne, Io b) usiner les nervures par enlèvement de matière pour former des creux divisant chaque nervure en plusieurs projections séparées. 8.- Procédé de fabrication d'un organe de recouvrement selon la 6, comprenant les étapes successives suivantes: a) réaliser un organe de recouvrement par emboutissage de métal de manière à former des nervures continues sur la paroi interne, b) usiner les nervures par déplacement de matière pour former des creux divisant chaque nervure en plusieurs projections séparées. 9.- Procédé selon la 8, dans lequel l'étape d'usinage est réalisée par repoussage ou moletage. 10.- Distributeur de produit fluide comprenant un récipient, un système de distribution et un dispositif de fixation intégrant un organe de 25 recouvrement selon l'une quelconque des précédentes. * * *
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B
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B65,B05,B21,B23
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B65D,B05B,B21D,B23P
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B65D 45,B05B 11,B21D 51,B23P 9,B65D 47,B65D 83
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B65D 45/32,B05B 11/00,B21D 51/50,B23P 9/02,B65D 47/24,B65D 47/34,B65D 83/14
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FR2897960
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A1
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BOITIER D'ORDINATEUR
| 20,070,831 |
L'invention concerne un boîtier d'ordinateur, qui est agencé pour assurer la fixation d'un fond de panier. Les boîtiers d'ordinateur sont de préférence équipés de manière à ce que des plaquettes de circuits imprimés, qui comprennent divers groupes fonctionnels, puissent être insérées dans le boîtier d'ordinateur par un côté avant du boîtier d'ordinateur. Ces groupes fonctionnels sont: par exemple des modules de graphique, des interfaces vers des réseaux ou des imprimantes, des modules de télévision, etc. De telles plaquettes de circuits imprimés réalisent également des interfaces vers d'autres appareils périphériques. Ces plaquettes de circuits imprimés sont désignées ci-après comme étant des cartes d'extension. Lors du montage, les cartes d'extension sont introduites dans le boîtier d'ordinateur le long d'un rail de guidage et sont reliées à une barrette de connexion. La barrette de connexion est disposée sur ce que l'on appelle un fond de panier. Un contact électrique est établi entre la carte d'extension et le système informatique par l'intermédiaire du fond de panier. A cet effet, le fond de panier comprend souvent une pluralité de barrettes de connexion destinées à recevoir des cartes d'extension et une barrette de connexion destinée au raccordement à une carte principale d'ordinateur. Les divers groupes fonctionnels sont donc assemblés dans le boîtier d'ordinateur par l'intermédiaire du fond de panier pour former un système global. La construction modulaire de systèmes informatiques dans des boîtiers d'ordinateur est réalisée par une pluralité de plaquettes de circuits imprimés comprenant une pluralité de groupes fonctionnels. Un système informatique dans un boîtier d'ordinateur peut donc être étendu jusqu'à ce que les possibilités spatiales soient complètement épuisées. Pour garantir une mise en contact sûre et durable des cartes d'extension avec le fond de panier, les tolérances dimensionnelles doivent être très faibles en ce qui concerne le fond de panier même et, également, en ce qui concerne son montage dans le boîtier d'ordinateur. Si les tolérances dimensionnelles sont trop grandes, soit le contact électrique ne sera pas établi, soit le contact électrique sera affecté par des problèmes temporaires. Si les tolérances dimensionnelles sont trop petites, alors le fond de panier et la carte d'extension seront soumis à de grandes forces mécaniques qui peuvent conduire à des déformations au niveau du fond de panier ou de la carte d'extension, faisant que le réseau de circuits imprimés des cartes respectives peuvent être endommagées. Jusqu'à présent, d'après l'état général de la technique, des fixations par vissage sont prévues pour fixer les fonds de panier. Bien que ces fixations par vissage permettent une liaison durable du fond de panier au boîtier d'ordinateur, la réalisation d'une telle liaison par vissage prend beaucoup de temps et est, de ce fait, très coûteuse dans la production de systèmes informatiques, en particulier, si les tolérances dimensionnelles concernant le fond de panier et son montage sont petites. Du fait que les systèmes informatiques sont des produits de masse qui sont fabriqués en grande quantité, une économie de temps réalisée pendant le montage d'un système informatique est très importante au regard du coût et de la rentabilité de la fabrication. L'invention a donc pour but de rendre possible des temps de montage réduits lors du montage du fond de panier, tout en ayant une résistance et une tolérance dimensionnelle comparables. Ce but est atteint selon l'invention par un boîtier d'ordinateur, présentant une butée de profondeur pour la fixation d'un fond de panier, un élément de centrage et un élément de retenue. Le fond de panier présente une première face et une deuxième face opposée. Sur la première face du fond de panier est disposé au moins un connecteur multibroche qui est prévu pour recevoir une carte d'extension. La butée de profondeur du boîtier d'ordinateur est prévue pour que le fond de panier à fixer s'y applique par sa première face. L'élément de centrage guide le fond de panier à fixer pour l'amener dans une position prédéterminée dans le boîtier d'ordinateur. L'élément de retenue maintient le fond de panier à fixer sur la butée de profondeur. L'avantage réside dans le fait que la butée de profondeur, sur laquelle appuie le fond de panier, permet un dimensionnement exact des plaquettes de circuits imprimés enfichables. Même si l'épaisseur de plaquette des circuits imprimés du fond de panier présente des grandes tolérances dimensionnelles, la surface du fond de panier, qui présente également des connecteurs multibroche pour les cartes d'extension, appuie sur la butée de profondeur. Ainsi, du fait de la butée de profondeur, un respect exact des dimensions doit être obtenu indépendamment de l'épaisseur des plaquettes de circuits imprimés. Par conséquent, la butée de profondeur définit un plan sur lequel repose la première face du fond de panier. En outre, le fond de panier à fixer est également guidé à l'aide de l'élément de centrage pour être amené dans sa position latérale et orientée longitudinalement. L'élément de retenue maintient le fond de panier sur la butée de profondeur. Ainsi, dans l'ensemble, un respect optimal des dimensions doit être obtenu. Les différences d'épaisseur des fonds de panier, qui peuvent varier considérablement en fonction des produits, n'ont aucune conséquence sur le respect des dimensions du fond de panier à l'état monté. L'invention est complétée de manière avantageuse par un évidement que présente le fond de panier. Cet évidement coopère avec l'élément de centrage. Un tel évidement peut par exemple être un évidement en forme de U ménagé sur la paroi extérieure du fond de panier. En variante à un évidement de ce type, un alésage ménagé sur la plaquette peut également coopérer avec un élément de centrage. L'élément de centrage coopère alors avec cet évidement de manière qu'une position du fond de panier soit définie saris ambiguïté au moyen de l'élément de centrage et de l'évidement. De manière avantageuse, l'élément de retenue s'applique sur la deuxième face du fond de panier et presse ainsi le fond de panier contre la butée de profondeur. De ce fait, il est garanti qu'un montage et une introduction des connecteurs multibroche et des cartes d'extension n'ont pas pour effet de soumettre la fixation du fond de panier à de trop fortes contraintes mécaniques et de provoquer des perturbations liées à des effets de fatigue des matériaux. En étant disposé sur la deuxième face du fond de panier, l'élément de retenue est plus apte à absorber les forces qui s'exercent sur le fond de panier du fait du montage de la carte d'extension et à les dévier sur le boîtier. A cette fin, il est prévu de manière avantageuse un contre-palier, qui est disposé dans le boîtier d'ordinateur et dans lequel l'élément de retenue pénètre avec complémentarité de forme. Un tel contre-palier peut être formé des parois de tôle du boîtier d'ordinateur, sous la forme d'un pli en tôle coudé, ou bien formé par une bande de tôle soudée en forme de L. Selon une forme de réalisation avantageuse, l'élément de retenue est réalisé sous la forme d'un cadre qui, en tant que cadre de retenue, maintient toute la surface du fond de panier. Sur l'élément de retenue, il est de plus prévu de manière avantageuse au moins un élément d'encliquetage qui vient s'encliqueter avec complémentarité de forme dans le contre-palier. En variante, deux éléments d'encliquetage ou plus sont également prévus. Ces éléments d'encliquetage réalisent une manœuvre simple et une fixation sans vis du fond de panier en même temps. Selon une autre forme de réalisation avantageuse, les éléments d'encliquetage peuvent être réalisés de manière qu'ils présentent des éléments de commande sous forme de prolongements. Grâce à ces prolongements, une manoeuvre manuelle est rendue possible. Les prolongements peuvent en outre être mis en évidence à l'aide de couleurs, par exemple au moyen de couleurs de signalisation, et sont réalisés de manière qu'un utilisateur ou un monteur puisse saisir avec deux doigts l'élément d'encliquetage. Ces éléments de commande, autrement dit les prolongements, peuvent en outre être munis d'une inscription ou de pictogrammes qui donnent une indication de manoeuvre pour libérer le verrouillage. De tels arrangements permettent en outre un encliquetage aisé du cadre de retenue et donc un montage aisé du fond de panier. Il est avantageux de prévoir dans le boîtier d'ordinateur un contre-palier supérieur et un contre- palier inférieur et de réaliser les éléments d'encliquetage sous la forme d'éléments élastiques en forme de U munis chacun d'un crochet d'encliquetage. Pour ce qui est de l'encliquetage sur le contre-palier inférieur, il suffit par exemple, en vue de simplifier le montage, de réaliser le cadre à cet endroit de manière à ce qu'il vienne s'engager avec ajustement de forme dans le contre-palier inférieur. Les éléments d'encliquetage élastiques sont disposés sur le cadre de retenue de manière à venir s'encliqueter sur le contre-palier supérieur. La réalisation des éléments d'encliquetage sous forme d'éléments élastiques en U fait que dans le cas d'une augmentation de charge, telle qu'elle se produit par exemple lors de l'enfichage d'une carte d'extension, de manière avantageuse, les forces de retenue des éléments d'encliquetage augmentent également. Ceci s'explique par le fait qu'en cas de charge, l'élément élastique en forme de U s'allonge vers l'extérieur, le "U" s'élargit et par conséquent, les forces de retenue augmentent dans le contre-palier. Une forme de réalisation avantageuse propose de munir l'élément de retenue d'éléments élastiques, qui agissent sur le fond de panier au moyen d'une force élastique. De ce fait, une force régulière s'exerce sur le fond de panier, indépendamment de l'épaisseur de paroi du fond de panier. Ainsi, le fond de panier est pressé par une force régulière contre la butée de profondeur. Le fond de panier appuie donc directement sur la butée de profondeur, et les différences d'épaisseur des plaquettes de circuits imprimés du fond de panier sont équilibrées par les éléments élastiques. Pour obtenir de façon optimale cette caractéristique avantageuse, les éléments élastiques sont disposés sur le côté de l'élément de retenue, ou du cadre de retenue, qui est orienté vers le fond de panier, respectivement qui est en contact avec le fond de panier lorsque celui-ci est à l'état monté. Comme les fonds de panier sont souvent de forme rectangulaire, il est avantageux que l'élément de retenue soit également de forme rectangulaire. Cette réalisation rectangulaire est formée d'un côté longitudinal et d'un côté transversal. Les côtés longitudinaux et transversaux sont reliés respectivement par une traverse longitudinale ou une traverse transversale disposée au milieu. Cette traverse longitudinale ou transversale donne une réalisation en forme d'échelons ou de barreaux du cadre de retenue. Les traverses longitudinales ou transversales donnent un renforcement du cadre de retenue et, de ce fait, à une capacité supplémentaire d'absorption de charge de pression. Ainsi, l'on obtient une plus grande solidité de la fixation du fond de panier dans le boîtier d'ordinateur. De plus, le cadre de retenue appuie ainsi sur toute la surface du fond de panier. Il est avantageux que, dans la réalisation de l'élément de retenue, les éléments d'encliquetage destinés à s'encliqueterdans les contre-paliers soient prévus respectivement sur les côtés longitudinaux de l'élément de retenue. Ainsi, seuls les côtés transversaux du cadre de retenue sont libres. Etant donné que les côtés transversaux du cadre de retenue sont plus courts que les côtés longitudinaux du cadre de retenue, ils peuvent absorber plus de forces que les côtés longitudinaux du cadre de retenue, sans nécessiter de contre-paliers en plus. Par conséquent, une force plus grande peut être déviée dans le contre-palier. Une flexion du cadre de retenue est également moins probable sur son côté transversal que sur le côté longitudinal. Dans l'ensemble, une plus grande rigidité du cadre de retenue ou de l'élément de retenue est ainsi possible. En outre, il est avantageux de renforcer davantage les côtés longitudinaux et les côtés transversaux du cadre de retenue par des entretoises verticales. En variante, les contre-paliers respectifs du boîtier d'ordinateur peuvent également être prévus sur les côtés transversaux. Une telle forme de réalisation est alors particulièrement avantageuse même si le cadre de retenue comprend des éléments d'encliquetage en plus sur les côtés transversaux. Ainsi, de grandes forces de retenue pour la fixation du fond de panier sont possibles. De ce fait, les forces agissant sur le fond de panier lors du montage des cartes d'extension sont également déviées de façon optimale sur le boîtier. Selon une autre forme de réalisation avantageuse, l'élément de retenue présente des évidements supplémentaires qui sont aménagés pour recevoir d'autres parties de boîtier. L'élément de retenue peut Ainsi non seulement être utilisé de manière avantageuse dans sa fonction inhérente, qui consiste à retenir le fond de panier, mais remplit également d'autres fonctions de retenue avantageuses à l'égard de l'ensemble de la construction du boîtier d'ordinateur. La réception d'un déflecteur d'air dans ces cavités supplémentaires en est un exemple. Par conséquent, l'élément de retenue est un élément de retenue non seulement pour le fond de panier, mais également pour d'autres composants du boîtier d'ordinateur. L'invention va faire l'objet d'une explication plus détaillée ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation, en se reportant à cinq figures, dont : La figure 1 représente un boîtier d'ordinateur 30 comprenant un fond de panier et un élément de retenue à moitié ouvert, la figure 2 représente un boîtier d'ordinateur comprenant le fond de panier et l'élément de retenue fermé, la figure 3 est une représentation en coupe d'un boîtier d'ordinateur comprenant le fond de panier et l'élément de retenue fermé, la figure 4 est une représentation en vue de côté 5 du boîtier d'ordinateur comprenant le fond de panier et l'élément de retenue fermé, et la figure 5 représente l'élément de retenue seul. La figure 1 représente un boîtier d'ordinateur 10 comprenant un fond de panier 20. Le fond de panier 20 10 appuie sur une butée de profondeur 30. La butée de profondeur est réalisée de manière qu'elle soit prévue en tant que butée de profondeur 30, sous forme de cadre, au moins sur les deux côtés transversaux du fond de panier 20. 15 En variante, il est également possible de réaliser la butée de profondeur 30 sous forme de cadre autour de la surface totale du fond de panier 20, afin de soutenir celui-ci sur toute la surface. Il est prévu un élément de centrage 40 qui coopère avec le fond de panier 20 et qui 20 le guide pour l'amener dans une position prédéterminée dans le boîtier d'ordinateur 10. Un élément de retenue 50 maintient le fond de panier en position dans le boîtier d'ordinateur 10. Sur la figure 1, l'élément de retenue 50 est représenté dans une position à moitié ouverte. 25 Le fond de panier 20 présente une première face 60 et une deuxième face 70, le fond de panier appuyant par la première face 60 sur la butée de profondeur 30. La première face 60 du fond de panier 20 se trouve donc dans une position définie, précise, qui ne dépend pas de 30 l'épaisseur du fend de panier 20. La figure 2 représente le boîtier d'ordinateur 10 de la figure 1 comprenant le même fond de panier 20, l'élément de retenue 50 étant maintenant fermé et exerçant donc sa fonction de retenue à l'égard du fond de panier 20. L'élément de centrage 40, caché par l'élément de retenue, n'est maintenant plus visible. La figure 3 montre, en une représentation en coupe, le boîtier d'ordinateur 10 comprenant le fond de panier 20 et l'élément de retenue 50 en position fermée. La figure 3 représente également la première face 60 et la deuxième face 70 du fond de panier 20, des connecteurs multibroche 80 étant disposés sur la deuxième face 70. Ces connecteurs multibroche sont prévus pour établir un contact électrique avec des cartes d'extension. C'est-à-dire que, lors de l'introduction des cartes d'extension dans le boîtier d'ordinateur, celles-ci sont insérées dans le boîtier d'ordinateur 10 le long des rails de guidage 85 en direction des connecteurs multibroche 80. Lorsque les cartes d'extension sont insérées dans les connecteurs multibroche 80, du fait d'une résistance mécanique qu'il faut alors surmonter, une force s'exerce dans la directicn d'insertion à l'encontre du fond de panier 20. Cette force est déviée par l'élément de retenue 50 dans le boîtier d'ordinateur. En outre, du fait de sa forme géométrique particulière, l'élément de retenue 50 favorise la rigidité du fond de panier 20. Ainsi, un contre-palier 100 est prévu, dans lequel les forces sont déviées sur le boîtier d'ordinateur 10 lors de l'introduction et de la mise en contact de la carte d'extension. Pour dévier les forces sur le boîtier d'ordinateur 10, l'élément de retenue 50 est réalisé sous la forme d'un cadre de retenue qui appuie sur toute la surface du fond de panier 20. Pour transférer les forces de la manière la plus homogène possible sur le boîtier d'ordinateur 10, il est prévu un contre-palier supérieur 120 et un contre-palier inférieur 130. Le cadre de retenue 50 vient s'encliqueterdans ces contre-paliers. A cet effet, sur le cadre de retenue 50 sont prévus des éléments d'encliquetage 110 qui, lors du montage du cadre de retenue et, par suite, lors de la fixation du fond de panier 20 dans le boîtier d'ordinateur 10, viennent s'encliqueterdans le contre-palier supérieur 120. Le contre-palier inférieur est réalisé de manière que le cadre de retenue s'engage, par la partie inférieure du cadre, avec complémentarité de forme dans le contre- palier inférieur. Les éléments d'encliquetage 110 sont, de manière avantageuse, réalisés en tant qu'éléments élastiques en forme de U 140 munis de crochets d'encliquetage 150 et présentant un élément de commande 170, par exemple une palette de retenue, une poignée ou analogue. L'élément commande, agencé en tant que prolongement des éléments élastiques en forme de U munis de talons d'encliquetage, permet de munir ces éléments d'encliquetage d'inscriptions ou de pictogrammes qui indiquent au professionnel du montage, de manière intuitive, une possibilité de verrouillage et de déverrouillage. En outre, ces éléments de commande peuvent être mis davantage en évidence par une présentation colorée explicite. La réalisation en forme de U des éléments élastiques 140 est avantageuse en ce que les forces de retenue augmentent en cas de charge. Autrement dit, les angles d'ouverture de l'élément élastique en forme de U augmentent lorsqu'une force s'exerçant sur l'élément élastique en forme de U 140 agit en direction du module de carte d'extension ayant été inséré. De ce fait, il est garanti que le cadre de retenue ne se détache pas de l'ancrage ou du contre-palier même en cas d'augmentation de charge. En vue d'un renforcement et d'un appui supplémentaire et pour dévier les forces sur le boîtier d'ordinateur 10, le cadre de retenue 50 est muni sur son côté longitudinal 180 et sur son côté transversal 190 d'entretoises verticales 210 et présente en outre une traverse longitudinale 200 avec une entretoise verticale 210, analogue. La figure 4 représente en une vue de côté le boîtier d'ordinateur 10 comprenant le fond de panier 20 et l'élément de retenue 50. Pour supprimer les tolérances d'épaisseur du fond de panier 20, le cadre de retenue 50 est muni d'éléments élastiques 160 ayant pour effet d'égaliser, du fait de leur propriété élastique, les différences d'épaisseur des plaquettes du fond de panier. Dans la forme de réalisation représentée, les éléments élastiques sont munis de bossages additionnels en forme d'arc surbaissé. Les bossages en forme d'arc surbaissé sont orientés vers le fond de panier. En outre, pour obtenir une propriété élastique, un évidement en forme de trou oblong est prévu à une distance prédéterminée par rapport au bossage du genre d'un arc surbaissé de manière qu'il reste une nervure étroite qui supporte le bossage en forme d'arc surbaissé. Cette nervure présente des caractéristiques élastiques du fait de la forme de réalisation particulière liée à l'évidement en forme de trou oblong. D'autre part, il est également possible de réaliser les éléments élastiques 160 selon d'autres formes de réalisation quelconques. Ainsi, par exemple de simples ressorts ou même des rembourrages en produit alvéolaire ou analogue sont possibles en tant que variantes aux éléments élastiques décrits et représentés sur la figure. Ainsi, également, l'effet élastique souhaité ici est obtenu. La figure 4 représente en outre la structure de la butée de profondeur 30 qui, en tant que partie du boîtier d'ordinateur 10, soutient le fond de panier 20 sur tout le côté transversal. Le cadre de retenue 50 présente des cavités 220 additionnels ou des évidements 220 qui servent à l'ancrage d'autres éléments de boîtier 230, tel que par exemple un déflecteur d'air 240 ou 250. Par conséquent, une utilisation polyvalente du cadre de retenue est possible. La figure 5 représente de manière détaillée l'élément formant cadre 50 ou élément de retenue 50 muni de deux éléments d'encliquetage 110. Les éléments d'encliquetage 110 sont réalisés sous la forme d'éléments élastiques en forme de U 140 munis chacun d'un talon d'encliquetage 150. Sur les éléments de commande 170 des éléments d'encliquetage 110, est représentée une proposition d'inscription pour les éléments de commande 170. Dans l'exemple de réalisation représenté, le cadre de retenue 50 est réalisé sous une forme rectangulaire de manière que le côté longitudinal 180 soit plus long que le côté transversal 190. La traverse longitudinale 200 relie dans le sens longitudinal les deux côtés transversaux 190 opposés. Elle est disposée dans une position centrale. Pour faire en sorte que la plus grande quantité possible de force soit transmise au boîtier, le cadre de retenue s'encliquète par son côté transversal. Autrement dit, les contre-paliers et les éléments d'encliquetage sont disposés de manière à relier par une liaison à ajustement de forme le cadre de retenue, par ses côtés longitudinaux, au boîtier. Pour cette raison, les éléments élastiques 160 sont également disposés sur le côté transversal du cadre de retenue. Les entretoises verticales 210, que présentent aussi bien les côtés longitudinaux que les côtés transversaux avec la traverse transversale, servent au renforcement supplémentaire du cadre de retenue 50. Les évidements 220, qui sont disposés à différents endroits du cadre de retenue 50, servent à la réception et à la fixation ou à l'ancrage d'autres parties de boîtier, qui ne font pas partie de cette invention. L'exemple de réalisation représenté sur la figure 5 d'un cadre de retenue peut, outre la résolution du problème, assurer des fonctions de retenue supplémentaires clans le boîtier d'ordinateur. Liste des numéros de référence 10 boîtier d'ordinateur 20 fond de panier 30 butée de profondeur 40 élément de centrage 50 élément de retenue 60 première face du fond de panier 70 deuxième face du fond de panier 80 connecteur multibroche 85 rails de guidage 90 évidement 100 contre-palier 110 élément d'encliquetage 120 contre-palier supérieur 130 contre-palier inférieur 140 élément élastique en forme de U 150 talon d'encliquetage 160 élément élastique 170 élément de commande 180 côté longitudinal 190 côté transversal 200 traverse longitudinale 15 210 entretoise verticale 220 évidement 230 élément de boîtier 240 déflecteur d'air 250 déflecteur d'air
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Boîtier d'ordinateur (10) présentant une butée de profondeur (30) pour la fixation d'un fond de panier (20), un élément de centrage (40) et un élément de retenue (50), dans lequel le fond de panier (20) a une première face (60) et une deuxième face (70) opposée, et sur la première face (60) du fond de panier (20) est disposé un connecteur multibroche (80), prévu pour recevoir un module de carte d'extension, et dans lequel la butée de profondeur (30) du boîtier d'ordinateur (10) est disposée de manière à ce que le fond de panier (20) à fixer appuie par la première face (60) sur la butée de profondeur (30).
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1. Boîtier d'ordinateur (10), caractérisé en ce qu'il comprend une butée de profondeur (30) pour la fixation d'un fond de panier (20), un élément de centrage (40) et un élément de retenue (50), dans lequel le fond de panier (20) a une première face (60) et une deuxième face (70) opposée, et sur la première face (60) du fond de panier (20) est disposé un connecteur mult.ibroche (80), prévu pour recevoir un module de carte d'extension, et dans lequel la butée de profondeur (30) du boîtier d'ordinateur (10) est agencée de manière que le fond de panier (20) à fixer s'y applique par la première face (60), et dans lequel l'élément de centrage (40) guide le fond de panier (20) à fixer pour l'amener dans une position prédéterminée dans le boîtier d'ordinateur (10) et l'élément de retenue (50) maintient le fond de panier (20) à fixer sur la butée de profondeur (30). 2. Boîtier d'ordinateur (10) selon la 1, caractérisé en ce que le fond de panier (20) présente un évidement (90) qui 25 coopère avec l'élément de centrage (40). 3. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 30 l'élément de retenue (50) s'applique à la deuxième face (70) du fond de panier (20). 4. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes,caractérisé en ce que sur le boîtier d'ordinateur (10) est prévu un contre-palier (100) dans lequel l'élément de retenue (50) pénètre avec complémentarité de forme. 5. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de retenue (50) est réalisé sous la forme d'un 10 cadre de retenue. 6. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 15 sur l'élément de retenue (50) est prévu un élément d'encliquetage (110) qui est agencé pour venir s'encliqueter avec complémentarité de forme sur un contre-palier (100). 20 7. Boîtier d'ordinateur (10) selon la 6, caractérisé en ce que sont aménagés un contre-palier supérieur (120) et un contre-palier inférieur (130) et en ce que l'élément d'encliquetage (110) est réalisé sous la forme d'un 25 élément élastique en forme de U (140) muni de crochets d'encliquetage (150), les crochets d'encliquetage (150) étant agencés pour venir s'encliqueter sur le contre-palier supérieur (120). 30 8. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce quel'élément de retenue (50) présente un élément élastique (160) qui est agencé pour agir sur le fond de panier (20) à l'aide d'une force élastique. 9. Boîtier d'ordinateur (10) selon la 8, caractérisé en ce que l'élément élastique (160) est disposé sur l'élément de retenue (50) d'un côté de l'élément de retenue (50), orienté vers le fond de panier (20). 10. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que l'élément d'encliquetage (110) a un élément de commande 15 (170), qui est disposé de manière à libérer le verrouillage de l'élément d'encliquetage (110). 11. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes, 20 caractérisé en ce que l'élément de retenue (50) est réalisé sous une forme rectangulaire, comprenant un côté longitudinal (180) et un côté transversal (190), et les côtés transversaux (190) opposés de l'élément de retenue (50) sont reliés à 25 une traverse longitudinale (200) disposée au milieu. 12. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 30 la largeur du cadre sur les côtés transversaux (190) est plus grande que la largeur du cadre sur les côtés longitudinaux (180). 13. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'encliquetage (110) est disposé sur le côté 5 longitudinal (180) de l'élément de retenue (50). 14. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 10 des entretoises verticales (210) sont disposées sur les côtés longitudinaux (180) et les côté transversaux (190) de l'élément de retenue (50). 15. Boîtier d'ordinateur (10) selon l'une des 15 précédentes, caractérisé en ce que l'élément de retenue (50) présente un évidement (220), qui est aménagé pour recevoir un élément de boîtier (230).
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G
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G06
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G06F
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G06F 1
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G06F 1/16
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FR2894496
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A1
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PINCE D'EMBOUTISSAGE DE CARACTERES POUR PLAQUES, NOTAMMENT D'IMMATRICULATION DE VEHICULES.
| 20,070,615 |
La présente invention concerne un outillage permettant de réaliser, par emboutissage, des caractères sur une plaque en métal et/ou en matière plastique. L'objet de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour réaliser des caractères pour des plaques d'immatriculation de véhicules automobiles. Dans l'état de la technique, il a été proposé divers outils d'emboutissage se présentant sous la forme d'une pince dont les éléments de poinçon et de matrice sont articulés l'un à l'autre. Par exemple, le brevet FR 2 639 265 décrit une pince d'emboutissage comportant un support pour un poinçon et un support pour une matrice, assemblés l'un à l'autre au moyen d'une charnière. De manière classique, cette charnière comporte un axe d'articulation permettant d'autoriser la rotation des supports l'un par rapport à l'autre. Cet axe traverse, également, un orifice de section oblongue, aménagé dans un support, de manière à permettre le déplacement des supports parallèlement entre eux pendant l'opération d'emboutissage. Lors de l'opération d'emboutissage, une plaque est interposée entre la matrice et le poinçon, de sorte que le poinçon s'enfonce dans la matrice et déforme les surfaces de la plaque à marquer, faisant apparaître les caractères ou les signes en relief et/ou en creux. L'enfoncement du poinçon dans la matrice doit s'effectuer avec précision et parallèlement à la face de travail, afin de répartir uniformément la pression sur l'ensemble de la partie en déformation. Or, il a été constaté, au terme d'un nombre d'utilisations relativement peu élevé, que la pince n'assume plus sa fonction de positionnement précis de la matrice par rapport au poinçon. Il se produit des effets de cisaillement préjudiciables à la qualité des caractères réalisés. De plus, le décalage de positionnement, entre la matrice et le poinçon, conduit à leur détérioration prématurée. L'objet de l'invention vise donc à remédier aux inconvénients de la technique antérieure en proposant une pince d'emboutissage de caractères pour des plaques, notamment d'immatriculation de véhicules, comportant une charnière d'articulation entre les supports d'outils autorisant, également, une translation des supports entre eux pour l'opération d'emboutissage, une telle charnière assurant un positionnement précis des supports d'outils entre eux, même au terme d'un nombre élevé d'utilisations de la pince. Pour atteindre un tel objectif, la pince d'emboutissage de caractères, notamment d'immatriculations de véhicules, comportant un premier et un deuxième supports d'outils d'emboutissage articulés ensemble par une charnière est caractérisée en ce que la charnière comporte : • un axe d'articulation, • au moins une chape intermédiaire s'étendant à distance entre deux chapes d'extrémités présentant chacune une portée de guidage s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe d'articulation en étant parallèle à une portée de guidage présentée par la chape intermédiaire, la chape intermédiaire et les chapes d'extrémités s'étendant en saillie à partir d'un support, • et au moins deux chapes d'articulation s'étendant en saillie, à partir de l'autre support et à distance l'une de l'autre, de sorte que chaque chape d'articulation puisse s'intercaler entre une chape d'extrémité et la chape intermédiaire, chaque chape d'articulation comportant, de part et d'autre, deux portées de guidage s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe de guidage en coopérant, au jeu fonctionnel près, avec les portées de guidage des chapes d'extrémités et intermédiaire, des alésages en coïncidence étant aménagés dans les chapes de l'un des supports pour permettre le montage de l'axe d'articulation, tandis que des ouvertures sont aménagées dans les chapes de l'autre support pour permettre le passage de l'axe et le déplacement des supports parallèlement l'un à l'autre. Selon une variante de réalisation, la charnière comporte, d'une part, une deuxième chape intermédiaire s'étendant à distance de l'autre chape intermédiaire et d'une chape d'extrémité et, d'autre part, une troisième chape d'articulation intercalée entre les deux chapes intermédiaires. Avantageusement, au moins certaines des portées de guidage comportent des gorges permettant de réduire la surface de contact. Par exemple, les chapes, pourvues des alésages de montage de l'axe d'articulation, comportent les gorges aménagées dans les portées de guidage, de manière à laisser subsister une âme centrale. Selon une autre variante de réalisation, les chapes d'extrémités sont pourvues chacune d'une ailette présentant une portée de guidage coopérant, au jeu fonctionnel près et en fin de course de fermeture de la pince, avec une portée de guidage délimitée par une nervure s'étendant à partir d'une chape d'articulation. De préférence, les ouvertures, aménagées dans les portées de guidage, 10 s'ouvrent sur la face arrière du support. De préférence encore, les gorges, aménagées dans les portées de guidage, s'ouvrent sur la face arrière du support. Selon une caractéristique de réalisation, chaque chape possède une partie sommitale arrondie se prolongeant de part et d'autre par des jambages divergents 15 entre eux. Avantageusement, l'axe d'articulation est constitué par une tige montée, avec un ajustement serré, dans les alésages des chapes. Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples 20 non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue en perspective montrant un exemple de réalisation d'une pince d'emboutissage conforme à l'invention en position ouverte. La fig. 2 est une vue de côté, en position fermée, d'une pince d'emboutissage conforme à l'invention. 25 La fig. 3 est une vue en perspective d'un support composant la pince conforme à l'invention. La fig. 4 est une vue en coupe longitudinale et sensiblement selon la ligne IV-IV de la fig. 3. La fig. 5 est une vue en perspective d'un autre support faisant partie de la 30 pince d'emboutissage conforme à l'invention. La fig. 6 est une vue en coupe longitudinale prise sensiblement selon la ligne VI-VI de la fig. 5. La fig. 7 est une vue en coupe transversale prise sensiblement selon les lignes VII-VII de la fig. 6. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 1 et 2, l'objet de l'invention concerne une pince d'emboutissage 1 pour réaliser des caractères pour des plaques, de préférence, d'immatriculation de véhicules. Cette pince 1 comporte un premier 2 et un deuxième 3 supports pour des outils d'emboutissage. Les deux supports 2 et 3 sont articulés ensemble par une charnière 4 selon un axe d'articulation 5. L'un des supports 2, dit inférieur, est destiné à recevoir, en tant qu'outil, un poinçon 6, tandis que l'autre support 3, dit supérieur, reçoit, en tant qu'outil, une matrice 7 complémentaire au poinçon 6. Les poinçons 6 et matrice 7 sont montés, par tous moyens appropriés, sur les supports 2 et 3. Il est à noter que, dans le cas de réalisation de caractères sur une plaque plastique, la matrice 7 est remplacée par un coussinet. Chaque support 2, 3 se présente sous la forme d'une plaque allongée, à l'une des extrémités de laquelle est réalisée la charnière 4. Conformément à l'invention et tel que cela ressort plus précisément des fig. 3 et 4, l'un des supports, par exemple le support inférieur 2 dans l'exemple illustré, comporte au moins une et, dans l'exemple illustré, deux chapes intermédiaires 10 s'étendant à distance entre elles et s'étendant entre deux chapes d'extrémités 11. Les chapes intermédiaires 10 et les chapes d'extrémités 11 s'étendent en saillie à partir de la face du support tournée vers l'autre support 3 et sont alignées suivant un bord transversal du support. Les deux chapes d'extrémités 11 s'étendent en bordure du bord longitudinal du support 2. Chaque chape d'extrémité 11 possède une portée de guidage 14 s'étendant en vis-à-vis et sensiblement parallèlement à une portée de guidage 14 présentée par une chape intermédiaire 10. Chaque chape d'extrémité 11 délimite, avec la chape intermédiaire voisine 10, par les portées de guidage 14 en vis-à-vis, un logement 16. Par ailleurs, chaque chape intermédiaire 10 présente une deuxième portée de guidage 14, s'étendant en vis-à-vis sensiblement parallèlement l'une à l'autre en délimitant entre elles un logement 16. Il doit être considéré que les portées de guidage 14, délimitées par les chapes intermédiaires 10 et les chapes d'extrémités 11, s'étendent sensiblement parallèlement les unes aux autres en étant perpendiculaires à l'axe d'articulation 5. Dans l'exemple illustré sur les dessins, des ouvertures 20 sont aménagées en coïncidence dans les chapes intermédiaires 10 et d'extrémités 11 pour permettre le passage de l'axe d'articulation 5 et le déplacement des supports parallèlement l'un à l'autre, comme cela apparaîtra plus précisément dans la suite de la description. Les ouvertures 20 aménagées dans chacune des chapes intermédiaires 10 et d'extrémités 11 présentent une forme oblongue orientée selon une direction perpendiculaire à l'axe d'articulation 5. De préférence, les ouvertures 20 s'ouvrent sur la face arrière du support 2. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 5 et 6, l'autre support, à savoir le support supérieur 3 dans l'exemple illustré, comporte au moins deux et, dans l'exemple illustré, trois chapes d'articulation 22 s'étendant en saillie à partir de la face du support 3 tournée vers le support 2. Les trois chapes d'articulation 22 s'étendent en coïncidence en bordure d'un bord transversal du support, en étant espacées les unes des autres en délimitant un logement 23, de manière que chaque chape d'articulation 22 puisse venir s'insérer dans un logement de réception 16. Tel que cela ressort plus précisément de la fig. 1, la chape d'articulation 22 centrale est destinée à s'intercaler dans le logement 16 défini entre les deux chapes intermédiaires 10, tandis que les chapes d'articulation 22, situées de part et d'autre de la chape d'articulation 22 centrale, viennent s'interposer dans un logement 16 défini entre une chape d'extrémité 11 et une chape intermédiaire 10. De même, les chapes intermédiaires 10 viennent s'interposer chacune dans un logement 23 délimité entre deux chapes d'articulation 22 voisines tandis que les chapes d'extrémités 11 sont situées dans des logements 23 délimités à l'extérieur des chapes d'articulation 22 situées de part et d'autre de la chape d'articulation centrale 22. Chaque chape d'articulation 22 comporte, de part et d'autre, deux portées de guidage 24 s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe de guidage 5 et parallèlement entre elles, en coopérant, au jeu fonctionnel près, avec les portées de guidage 14, des chapes d'extrémités 11 et intermédiaires 10. Tel que cela ressort plus précisément de la fig. 6, des alésages 25 sont réalisés en coïncidence dans les chapes d'articulation 22, de manière à permettre le montage de l'axe d'articulation 5. Selon une caractéristique préférée de réalisation, l'axe d'articulation 5 est constitué par une tige rigide unique, par exemple métallique ou plastique, montée avec un ajustement serré dans les alésages 25 des chapes d'articulation 22. Comme cela ressort de la description qui précède, la charnière 4 selon l'invention offre, dans l'exemple illustré, six portées de guidage en rotation 14, 24 permettant de conférer à la pince un positionnement précis entre les outils 6 et 7. La charnière 4 selon l'invention autorise aussi le déplacement parallèle entre eux des supports 2 et 3, dans la mesure où, dans l'exemple illustré, le support 2 présente des ouvertures 20 à caractère oblong permettant un déplacement des supports 2 et 3 parallèlement entre eux. La multiplicité des portées de guidage 14, 24 permet de garantir une bonne précision de positionnement entre les outils portés par les supports 2 et 3. Dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, la charnière 4 comporte deux chapes intermédiaires 10 et trois chapes d'articulation 22. Bien entendu, il peut être prévu de réaliser la charnière avec un nombre différent de chapes intermédiaires 10 et de chapes d'articulation 22. Ainsi, il peut être prévu de réaliser une charnière avec une seule chape intermédiaire 10 insérée entre deux chapes d'articulation 22. De même, il peut être prévu une charnière comportant trois chapes intermédiaires 10, destinées à coopérer avec quatre chapes d'articulation 22. Dans le même sens, dans l'exemple illustré, les chapes intermédiaires 10 et les chapes d'extrémités 11 s'étendent à partir du support, dit inférieur 2, tandis que les chapes d'articulation 22 s'étendent à partir du support 3. Bien entendu, il peut être envisagé d'inverser la position des chapes sur les supports, de sorte que le support inférieur 2 comporte des chapes d'articulation 22, tandis que le support, dit supérieur 3, comporte les chapes d'extrémité 11 et la chape intermédiaire 10. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, certaines des portées de guidage comportent des gorges 30 permettant de réduire la surface de contact entre les portées de guidage. Dans l'exemple illustré sur les fig. 6 et 7, les chapes, pourvues des alésages 25 de montage de la barre d'articulation, à savoir les chapes d'articulation 22, comportent les gorges 30 aménagées dans les portées de guidage 24, de manière à laisser subsister une âme centrale 32. Les gorges 30 aménagées sur chacune des portées de guidage 24 permettent de limiter la surface de frottement avec les portées de guidage 14 des chapes intermédiaires 10 et des chapes d'extrémités 11. Selon une caractéristique de l'invention, ces gorges 30 sont aménagées dans les portées de guidage, de manière à s'ouvrir sur la face arrière du support. De telles gorges 30, qui limitent le frottement entre les portées de guidage, tout en assurant un guidage suffisant entre les chapes, permettent d'évacuer des particules provenant de l'environnement extérieur des supports 2 et 3. Il est à noter que les ouvertures oblongues 20, aménagées dans les chapes, permettent aussi de limiter la surface de frottement des portées de guidage. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque chape 10, 11 et 22 possède une partie sommitale arrondie 40, se prolongeant de part et d'autre par deux jambages 41 divergents entre eux. Tel que cela ressort plus précisément de la fig. 2, chaque chape présente donc une forme sensiblement de V inversé s'étendant à partir d'un support 2 ou 3. Une telle forme des chapes permet de conférer à celles-ci une bonne rigidité, tout en augmentant la largeur de la portée de guidage dans une direction perpendiculaire à l'axe d'articulation 5. Selon une autre variante de réalisation, les chapes d'extrémités 11 sont pourvues chacune d'une ailette 45 présentant une portée de guidage 46 coopérant, au jeu fonctionnel près et en fin de course de fermeture de la pince, avec une portée de guidage 48 délimitée par une nervure 49 s'étendant à partir de chaque chape d'articulation 22. Il doit être noté que ces portées de guidage 46, 48 délimitées par des nervures et des ailettes, permettent d'augmenter la surface de guidage entre les supports, notamment lors de la fin de course de fermeture de la pince, améliorant ainsi le guidage des supports 2, 3
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L'objet de l'invention concerne une pince d'emboutissage avec un premier (2) et un deuxième (3) supports d'outils d'emboutissage (6, 7) articulés ensemble par une charnière (4), comportant:▪ un axe d'articulation (5),▪ au moins une chape intermédiaire (10) s'étendant à distance entre deux chapes d'extrémités (11) présentant chacune une portée de guidage parallèle à une portée de guidage présentée par la chape intermédiaire,▪ et au moins deux chapes d'articulation venant s'intercaler entre une chape d'extrémité (11) et la chape intermédiaire (10), chaque chape d'articulation comportant deux portées de guidage coopérant, au jeu fonctionnel près, avec les portées de guidage des chapes d'extrémités et intermédiaire.
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1 - Pince d'emboutissage de caractères pour plaques, notamment d'immatriculation de véhicules, comportant un premier (2) et un deuxième (3) supports d'outils d'emboutissage (6, 7) articulés ensemble par une charnière (4), caractérisée en ce que la charnière comporte : • un axe d'articulation (5), • au moins une chape intermédiaire (10) s'étendant à distance entre deux chapes d'extrémités (11) présentant chacune une portée de guidage (14) s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe d'articulation en étant parallèle à une portée de guidage (14) présentée par la chape intermédiaire, la chape intermédiaire et les chapes d'extrémités s'étendant en saillie à partir d'un support, • et au moins deux chapes d'articulation (22) s'étendant en saillie, à partir de l'autre support et à distance l'une de l'autre, de sorte que chaque chape d'articulation puisse s'intercaler entre une chape d'extrémité (11) et la chape intermédiaire (10), chaque chape d'articulation (22) comportant, de part et d'autre, deux portées de guidage (24) s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe de guidage en coopérant, au jeu fonctionnel près, avec les portées de guidage des chapes d'extrémités et intermédiaire, des alésages (25) en coïncidence étant aménagés dans les chapes de l'un des supports pour permettre le montage de l'axe d'articulation, tandis que des ouvertures (20) sont aménagées dans les chapes de l'autre support pour permettre le passage de l'axe et le déplacement des supports parallèlement l'un à l'autre. 2 - Pince d'emboutissage selon la 1, caractérisée en ce que la charnière (4) comporte, d'une part, une deuxième chape intermédiaire (10) s'étendant à distance de l'autre chape intermédiaire et d'une chape d'extrémité et, d'autre part, une troisième chape d'articulation (22) intercalée entre les deux chapes intermédiaires (10). 3 - Pince d'emboutissage selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'au moins certaines des portées de guidage comportent des gorges (30) permettant de réduire la surface de contact. 4 - Pince d'emboutissage selon la 3, caractérisé en ce que les chapes, pourvues des alésages (25) de montage de l'axe d'articulation (5), comportent les gorges (30) aménagées dans les portées de guidage, de manière à laisser subsister une âme centrale (32). 5 - Pince d'emboutissage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les chapes d'extrémités (11) sont pourvues chacune d'une ailette (45) présentant une portée de guidage (46) coopérant, au jeu fonctionnel près et en fin de course de fermeture de la pince, avec une portée de guidage (48) délimitée par une nervure (49) s'étendant à partir d'une chape d'articulation. 6 - Pince d'emboutissage selon la 1, caractérisée en ce que les ouvertures (20), aménagées dans les portées de guidage, s'ouvrent sur la face arrière du support. 7 - Pince d'emboutissage selon la 4, caractérisée en ce que les gorges (30), aménagées dans les portées de guidage, s'ouvrent sur la face arrière du support. 8 - Pince d'emboutissage selon la 1, caractérisé en ce que chaque chape possède une partie sommitale arrondie (40) se prolongeant de part et d'autre par des jambages (41) divergent entre eux. 9 - Pince d'emboutissage selon la 1, caractérisée en ce que l'axe d'articulation (5) est constitué par une tige montée, avec un ajustement serré, dans les alésages (25) des chapes.
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B
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B21,B25,B60
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B21D,B25B,B60R
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B21D 22,B25B 5,B60R 13
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B21D 22/21,B25B 5/04,B60R 13/10
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FR2895454
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A1
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SYSTEME A PLUSIEURS ETAGES DE SURALIMENTATION
| 20,070,629 |
L'invention concerne le domaine des systèmes de suralimentation à plusieurs étages de suralimentation dans les moteurs à combustion interne, par exemple à essence ou diesel. L'invention concerne notamment l'amélioration du temps de réponse des systèmes de suralimentation à plusieurs étages de suralimentation. Dans les moteurs suralimentés, plusieurs étages de suralimentation sont utilisés, de façon connue, pour élargir la plage de fonctionnement des turbocompresseurs. Un système de suralimentation, par exemple à deux étages de suralimentation, comprend un turbocompresseur haute pression à faible débit et un turbocompresseur basse pression à fort débit. Le turbocompresseur haute pression produit la majeure partie de l'air sous pression, lors des régimes bas du moteur, et le turbocompresseur basse pression produit la majeure partie de l'air sous pression, lors des régimes moyens ou élevés du moteur. Un problème dans les moteurs suralimentés comprenant plusieurs étages de suralimentation, est que les turbocompresseurs ont un mauvais temps de réponse, durant les phases d'accélération, également appelées phases transitoires. Le mauvais temps de réponse des turbocompresseurs, dû à leur inertie, implique un mauvais temps de réponse du moteur, durant les phases d'accélération. D'autre part, les moteurs suralimentés comprenant plusieurs étages de suralimentation, ont une mauvaise stabilité en régime établi, lors d'une augmentation de la charge, particulièrement pour les régimes moteur bas. La stabilité correspondant aux combustions non ratées, une stabilité opérationnelle minimum du moteur est déterminée par le constructeur. Une mauvaise stabilité du moteur lors des phases d'accélération ou lors de l'augmentation de la charge du moteur implique de plus une augmentation de la pollution engendrée par le moteur. Une solution technique pour les moteurs à deux étages de suralimentation, décrite dans le brevet GB 1 299 784, consiste à placer la turbine basse pression en série avec la turbine haute pression et à ouvrir un conduit supplémentaire d'alimentation de la turbine haute pression, le conduit supplémentaire reliant directement le collecteur d'échappement à la turbine basse pression. Cependant le temps de réponse du moteur, pour les accélérations, reste médiocre et ce système est essentiellement utilisé à hauts régimes et fortes charges pour réguler la suralimentation. De plus ce document n'enseigne pas l'amélioration de la stabilité du moteur pour les régimes établis, lors d'une augmentation de la charge du moteur. Une solution technique pour améliorer le temps de réponse à l'accélération, dans les moteurs à deux étages de suralimentation, est décrite par le brevet GB 2 121 474. Cette solution consiste à placer la turbine basse pression en série avec la turbine haute pression et à utiliser un réservoir d'air comprimé injectant du gaz supplémentaire sous pression à l'entrée de la turbine haute pression, lors des phases d'accélération. Le réservoir d'air est rempli par les turbocompresseurs ou par un compresseur mécanique. Cependant l'implantation d'un tel réservoir n'est pas possible sur tous les véhicules car le réservoir est volumineux et encombrant. De plus ce document n'enseigne pas l'amélioration de la stabilité du moteur pour les régimes établis, lors d'une augmentation de la charge du moteur. La présente invention a donc pour objet de pallier plusieurs inconvénients de l'art antérieur en créant un système à plusieurs étages de suralimentation peu encombrant et améliorant le temps de réaction du moteur à l'accélération ainsi que la stabilité lors d'une augmentation de la charge du moteur à régime établi. Cet objectif est atteint grâce à un système à plusieurs étages de suralimentation d'un moteur à combustion interne comprenant une pluralité de compresseurs chacun entraîné par une turbine, les compresseurs et leur turbine associée étant de taille croissante allant d'un compresseur de plus petite taille, associé à une turbine de plus petite taille, à un compresseur de plus grande taille associé à une turbine de plus grande taille, chaque compresseur compressant des gaz d'un circuit d'admission, chaque turbine étant entraînée par des gaz d'un circuit d'échappement, le compresseur de plus grande taille étant alimenté par un dispositif de filtrage de l'air, chaque compresseur de taille supérieure au compresseur de plus petite taille alimentant un compresseur de taille inférieure, le compresseur de plus petite taille alimentant au moins un répartiteur d'admission, des gaz d'échappement du moteur étant expulsés par un collecteur d'échappement dans le circuit d'échappement, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un conduit by-pass reliant le circuit d'admission, en aval de la sortie du compresseur de plus petite taille, au circuit d'échappement, en amont de l'entrée d'une des turbines parmi les turbines de taille supérieure à la plus petite turbine et en ce que le conduit by-pass est associé à au moins un dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit by-pass pour fermer le conduit by-pass au moins lorsque la pression en amont du dispositif de fermeture ou d'ouverture, dans la partie du conduit communiquant avec le circuit d'admission, est inférieure à la pression en aval du dispositif de fermeture ou d'ouverture, dans la partie du conduit communiquant avec le circuit d'échappement. Selon une autre particularité, un calculateur est associé à des moyens de comparaison de la pression en amont du dispositif de fermeture ou d'ouverture par rapport à la pression en aval, le dispositif de fermeture ou d'ouverture d'un conduit by-pass étant commandé par un signal de commande provenant du calculateur et le calculateur envoyant un signal d'ouverture au moins si les moyens de comparaison de la pression en amont par rapport à la pression en aval déterminent que la pression en amont du dispositif de fermeture ou d'ouverture est supérieure à la pression en aval. Selon une autre particularité, le dispositif de fermeture ou d'ouverture d'un conduit by-pass est une électrovanne. Selon une autre particularité, le dispositif de fermeture ou d'ouverture d'un conduit by-pass est un volet papillon actionné par un couple de forces produites par un actionneur recevant un signal de commande du calculateur. Selon une autre particularité, le volet papillon est associé à un ressort de rappel dans la position fermée, le volet étant soit commandé par l'actionneur soit laissé libre et s'ouvrant automatiquement lorsque la pression en amont est supérieure à la pression en aval. Selon une autre particularité, le dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit by-pass est composé d'un premier dispositif commandé par un calculateur et disposé en amont d'un deuxième dispositif anti-retour, dont l'ouverture est automatique lorsque la pression en amont du deuxième dispositif est supérieure à la pression en aval. Selon une autre particularité, le dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit by-pass est un dispositif anti-retour, dont l'ouverture est automatique lorsque la pression en amont du dispositif de fermeture ou d'ouverture est supérieure à la pression en aval. Selon une autre particularité, des moyens de détection d'un régime moteur supérieur à un régime moteur haut déterminé, déclenchent l'envoi par le calculateur d'une commande de fermeture permanente du dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit by-pass. Selon une autre particularité, des moyens de détection d'un régime moteur inférieur à un régime moteur bas déterminé déclenchent l'ouverture du conduit by-pass lorsque la pression en amont du dispositif de fermeture et d'ouverture est supérieure à la pression en aval. Selon une autre particularité, des moyens de détection d'une accélération déclenchent l'ouverture du conduit by-pass lorsque la pression en amont du dispositif de fermeture et d'ouverture est supérieure à la pression en aval. Selon une autre particularité, le système comportant au moins trois compresseurs et au moins deux conduits by-pass, les conduits by-pass sont associés à des moyens de variation du débit dans chaque conduit by-pass. Selon une autre particularité, les moyens de variation du débit comprennent des électrovannes à ouverture variable et réglable. Selon une autre particularité, les moyens de variation du débit 30 comprennent des électrovannes avec des temps d'ouverture variables. Selon une autre particularité, le système comporte au moins trois compresseurs et au moins deux conduits by-pass ayant des diamètres différents. Selon une autre particularité, un conduit by-pass relie la sortie du 5 plus petit compresseur à l'entrée d'une turbine, pour chacune des turbines de taille supérieure à la plus petite turbine. Selon une autre particularité, il est associé à un dispositif EGR de recyclage des gaz d'échappement. Selon une autre particularité, le ou les conduit(s) by-pass sont 10 réalisés intégrés complètement ou en partie au carter du collecteur d'échappement ou au carter du répartiteur d'admission ou au(x) carter(s) d'un (ou de plusieurs) turbocompresseur(s) comprenant un des compresseurs et la turbine d'entraînement de ce compresseur. Selon une autre particularité, le dispositif de fermeture et d'ouverture 15 d'un conduit by-pass est disposé au plus proche du circuit d'admission. L'invention, ses caractéristiques et ses avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux figures référencées ci-dessous : - la figure 1 représente un système à deux étages de 20 suralimentation selon l'invention, les turbines étant disposées en série ; - la figure 2 représente un système à deux étages de suralimentation selon l'invention, les turbines étant disposées en parallèle ; - les figures la, 1 b et 1 c représentent des variantes de réalisation d'un système à deux étages de suralimentation selon l'invention, les turbines 25 étant disposées en série ; - les figures 3a et 3b représentent des réalisations d'un système à trois étages de suralimentation selon l'invention, les turbines étant disposées en série ; - la figure 3c représente un système à N étages de suralimentation 30 selon l'invention, les turbines étant disposées en série ; - les figures 4a et 4b représentent des réalisations d'un système à trois étages de suralimentation selon l'invention, les turbines étant disposées en parallèle ; - la figure 4c représente un système à N étages de suralimentation selon l'invention, les turbines étant disposées en parallèle ; - la figure 5 représente un système de suralimentation selon l'invention associé à un dispositif de recyclage des gaz d'échappement ; -la figure 6 représente une courbe représentative des performances d'un système à deux étages de suralimentation selon l'invention en comparaison avec une courbe représentative des performances d'un système à deux étages de suralimentation sans la présente invention. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures précédemment citées. Dans les exemples de réalisation représentés aux figures 1 et 2, un calculateur (P) commande, de façon connue, différents organes du moteur, en synchronisation avec les cycles de combustion du moteur. Un système à deux étages de suralimentation comprend un turbocompresseur basse pression et un turbocompresseur haute pression. Le turbocompresseur basse pression est composé d'un compresseur (C2) basse pression associé à une turbine (T2) basse pression, entraînant le compresseur (C2) basse pression en rotation. Le turbocompresseur haute pression comprend un compresseur (Cl) haute pression associé à une turbine (Ti) haute pression, entraînant le compresseur (Cl) haute pression en rotation. L'entrée du compresseur (C2) basse pression qui est le compresseur de plus grande taille, est reliée, par un conduit d'admission, à un dispositif (1) de filtrage comprenant un filtre à air, l'ensemble des conduits d'admission constituant un circuit (7) d'admission. La sortie du compresseur (C2) de plus grande taille est reliée, par un conduit du circuit (7) d'admission, à l'entrée d'un premier refroidisseur (RAS2) à air. La sortie du premier refroidisseur (RAS2) à air est reliée, par un conduit du circuit (7) d'admission, à l'entrée du compresseur (Cl) haute pression. La sortie du compresseur (Cl) haute pression est reliée, par un conduit du circuit (7) d'admission, à l'entrée d'un deuxième refroidisseur (RAS1). La sortie du deuxième refroidisseur (RAS1) est reliée à l'entrée du répartiteur (2) d'admission. Les deux compresseurs (Cl, C2) sont montés en série, comme représenté, aux figures 1 et 2. C'est-à-dire que le compresseur (C2) basse pression compresse de l'air frais provenant du dispositif (1) de filtrage de l'air et expulse de l'air comprimé. Le compresseur (C2) de plus grande taille alimente le compresseur (C2) de plus petite taille en air comprimé, de manière non limitative via un refroidisseur (RAS2). Le gaz sous pression est compressé une deuxième fois par le compresseur (Cl) haute pression et est expulsé vers le répartiteur (2) d'admission, de manière non limitative, via un refroidisseur (RAS1). Dans l'exemple de réalisation, représenté à la figure 1, l'entrée de la turbine (T1) haute pression qui est la turbine de plus petite taille, est reliée, par un conduit d'échappement, à la sortie du collecteur (3) d'échappement, l'ensemble des conduits d'échappement constituant un circuit (8) d'échappement. La sortie de la turbine (T1) de plus petite taille est reliée, par un conduit du circuit (8) d'échappement, à l'entrée de la turbine (T2) de plus basse pression ou de plus grande taille. La sortie de la turbine (T2) de plus grande taille est reliée, par un conduit du circuit (8) d'échappement, à un dispositif (4) de filtrage des gaz d'échappement. Les deux turbines (Ti, T2) sont montées en série. Les gaz d'échappement sortant du collecteur d'échappement entraînent la turbine (T1) de plus petite taille, et les gaz expulsés par la turbine (Ti) de plus petite taille entraînent la turbine (T2) de plus grande taille. Dans l'exemple de réalisation représenté à la figure 2, l'entrée de la turbine (T1) de plus petite taille, ainsi que l'entrée de la turbine (T2) de plus grande taille, sont reliées chacune par un conduit du circuit (8) d'échappement, à la sortie du collecteur (3) d'échappement. La sortie de la turbine (Ti) de plus petite taille ainsi que la sortie de la turbine (T2) de plus grande taille sont reliées, par un conduit du circuit (8) d'échappement, à un dispositif de filtrage des gaz d'échappement, non représenté. Les deux turbines (Ti, T2) sont montées en parallèle et les gaz d'échappement, sortant du collecteur d'échappement, entraînent la turbine (Ti) de plus petite taille et la turbine (T2) de plus grande taille. Sur les figures 1 et 2, un conduit (5) by-pass relie de manière non limitative, la sortie du compresseur (Cl) haute pression à l'entrée de la turbine (T2) basse pression. Le conduit (5) by-pass comporte un dispositif (6) de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass. Le dispositif (6) de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass est disposé, de manière non limitative, au plus proche du circuit (7) d'admission afin d'augmenter au minimum le volume supplémentaire dans le circuit (7) d'admission. Dans un mode réalisation, le dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass est une électrovanne (61) recevant par une liaison un signal (p61) de fermeture ou d'ouverture provenant du calculateur (P), comme représenté à la figure 1c. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif (6) de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass est un volet papillon pivotant autour d'un axe en travers du conduit (5) by-pass, actionné par un couple de forces produites par un actionneur recevant un signal de fermeture ou d'ouverture provenant du calculateur (P). De manière non limitative, un capteur (CP1, respectivement CP2) de pression est situé dans le conduit (5) by-pass en amont et respectivement en aval du dispositif (6) de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass, dans une portion du conduit (5) by-pass communicant avec le circuit (7) d'admission et respectivement avec le circuit (8) d'échappement. Le capteur (CP1, respectivement CP2) de pression, situé en amont et respectivement en aval du dispositif (6) de fermeture ou d'ouverture, fournit par une liaison un signal (SCP1, respectivement SCP2) électrique image de la pression au calculateur (P). Le calculateur (P) comprend, de manière connue, des moyens de comparaison du signal (SCP1) image de la pression en amont et du signal (SCP2) image de la pression en aval, et délivre un signal de fermeture du conduit (5) by-pass lorsque la pression en aval est supérieure à la pression en amont. L'écoulement dans le conduit (5) by-pass se produit du circuit (7) d'admission vers le circuit (8) d'échappement, lorsque le dispositif de fermeture ou d'ouverture, par exemple une électrovanne (61) ou un volet papillon, est ouvert. Dans un autre mode de réalisation, représenté à la figure la, le dispositif de fermeture et d'ouverture du conduit by-pass est automatique, tel qu'un clapet (62) anti-retour, et se place automatiquement en position ouverte lorsque la pression en amont du clapet (62) anti-retour est supérieure à la pression en aval. L'écoulement dans le conduit (5) by-pass se produit automatiquement du circuit (7) d'admission vers le circuit (8) d'échappement. Dans une variante de réalisation, le dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit (6) by-pass est semi automatique, tel qu'un volet papillon maintenu en position fermée par un ressort de rappel et s'ouvrant automatiquement lorsque la pression en amont du volet est supérieure à la pression en aval. Le volet est par exemple associé à un actionneur commandé par le calculateur (P) permettant de maintenir le volet en position fermée ou de le laisser libre. Dans un autre mode de réalisation, un premier dispositif de fermeture et d'ouverture du conduit by-pass par exemple une électrovanne (61) commandée par le calculateur (P), est disposé en série avec un deuxième dispositif automatique de fermeture et d'ouverture du conduit (6) by-pass, tel qu'un clapet (62) anti-retour. De manière non limitative, l'électrovanne (61) est disposée en amont du clapet (62) anti-retour, comme représenté aux figures 1 et 2. Lorsque le calculateur (P) envoie un signal de commande de fermeture de l'électrovanne, le conduit (5) by-pass reste fermé, indépendamment des différences de pressions entre le circuit d'admission et le circuit d'échappement. Lorsque le calculateur (P) envoie un signal de commande d'ouverture de l'électrovanne, le clapet anti-retour (62) ouvre ou ferme automatiquement le conduit (5) by-pass, comme décrit précédemment. Le travail (W) de compression fourni par une turbine est proportionnel au produit du débit (m) des gaz d'entraînement dans la turbine par la différence de température entre l'entrée (Te) et la sortie (Ts) de la turbine. Cp étant un coefficient constant, la relation s'écrit : W = m.Cp.(Te-Ts) Le conduit (5) by-pass permet d'augmenter le débit de la turbine (T2) basse pression sans augmenter le débit de la turbine (T1) haute pression. Lorsque le conduit (5) by-pass est ouvert, l'air sous pression, provenant du compresseur (Cl) haute pression, est injecté en entrée de la turbine (T2) basse pression, et contribue à l'entraînement de la turbine (T2) basse pression. L'énergie apportée par l'air sous pression supplémentaire implique une augmentation du débit du compresseur (C2) basse pression, donc une augmentation de la pression en sortie du compresseur (C2) basse pression. L'augmentation de pression est réalisée en aval du compresseur (C2) basse pression et en particulier dans le compresseur (Cl) haute pression. Ainsi une partie de l'énergie fournie en sortie du compresseur (Cl) haute pression, vers le circuit d'échappement est récupérée par le compresseur (Cl) haute pression. De plus, l'air frais pressurisé injecté dans la turbine (T2) basse pression se combine avec les composant carburés non brûlés. La post-oxydation des composants carburés apporte d'une part une baisse de la pollution et d'autre part, l'énergie dégagée par la post-oxydation est utilisée pour l'entraînement de la turbine (T2) basse pression. Un premier et un deuxième moteur identiques, comportant deux étages de suralimentation, ont été testés dans les mêmes conditions de fonctionnement. Le premier moteur n'est pas équipé d'un système selon l'invention tandis que le deuxième moteur est équipé d'un système selon l'invention. Sur la figure 6, une première courbe (y1) représente l'évolution du couple (C) du premier moteur dans le temps (t) et une deuxième courbe (y2) représente l'évolution du couple (C) du deuxième moteur dans le temps (t). Comme le montrent les résultats des tests, le temps de réponse du moteur sans l'invention, pour atteindre 90% du couple (Cmax) moteur maximal de 2 secondes (Tri), est amélioré. Le moteur équipé du système selon l'invention, a en effet un temps de réponse de 1,5 seconde, pour atteindre 90% du couple maximal. Dans un mode de réalisation, des moyens de détection de dépassement d'un régime moteur haut déterminé, intégrés au calculateur (P), déclenchent l'envoi par le calculateur (P), d'une commande de fermeture à un dispositif commandé de fermeture du conduit (5) by-pass, tel qu'une électrovanne (61) ou un volet papillon associé à un actionneur. Dans un mode de réalisation, où le conduit by-pass est, par exemple, associé à une électrovanne en série avec un clapet anti-retour, des moyens de détection d'un régime moteur inférieur à un régime bas déterminé, intégrés au calculateur (P), déclenchent l'envoi d'une commande d'ouverture à l'électrovanne (61), par le calculateur (P). Dans une variante de réalisation, un dispositif de détection d'une accélération, intégré au calculateur (P), déclenche l'envoi par le calculateur (P) d'une commande d'ouverture à cette électrovanne. Dans un autre mode de réalisation, comme représenté à la figure lb, le système comprend deux étages de suralimentation. Les compresseurs sont disposés en série et les turbines sont disposées en série. Le conduit (5) by-pass relie, de manière non limitative, la sortie du refroidisseur (RAS1) d'air à l'entrée de la turbine (T2) basse pression. L'air frais en sortie du refroidisseur (RAS1) étant plus froid qu'en entrée du refroidisseur et la pression étant la même, la quantité d'air supplémentaire injectée dans la turbine (T2) basse pression est plus importante. Dans un autre mode de réalisation, comme représenté aux figure 3b et 4b, le système selon l'invention comprend trois étages de suralimentation. Les turbocompresseurs sont de taille croissante du premier au troisième turbocompresseur. Les compresseurs (Cl, C2, C3) sont placés en série, par ordre décroissant. Un dispositif (1) de filtrage de l'air alimente l'entrée du plus grand compresseur (C3), par un conduit du circuit (7) d'admission. La sortie du plus grand compresseur (C3) est reliée, par des conduits du circuit (7) d'admission, à l'entrée d'un compresseur (C2) de taille moyenne, via un premier refroidisseur (RAS3). La sortie du compresseur (C2) de taille moyenne est reliée, par des conduits du circuit (7) d'admission, à l'entrée du plus petit compresseur (Cl), via un deuxième refroidisseur (RAS2). Le plus petit compresseur (Cl) est relié, par des conduits du circuit (7) d'admission, au répartiteur (2) d'admission, via un troisième refroidisseur (RAS1). Les gaz dans le circuit (7) d'admission sont compressés une première fois par le compresseur (C3) de plus grande taille, qui alimente la turbine de taille moyenne, de manière non limitative, via un premier refroidisseur (RAS3). Puis les gaz du circuit (7) d'admission sont compressés une deuxième fois par le compresseur (C2) de taille moyenne qui alimente le compresseur de plus petite taille, de manière non limitative, via un deuxième refroidisseur (RAS2). Les gaz du circuit (7) d'admission sont enfin compressés une troisième fois par le compresseur (Cl) de plus petite taille qui alimente le répartiteur (2) d'admission, de manière non limitative, via un troisième refroidisseur (RAS1). De manière non limitative, les turbines sont disposées en parallèle, comme sur la figure 3b, et sont alimentées en gaz d'échappement, chacune via un conduit du circuit (8) d'échappement, directement par le collecteur (3) d'échappement. Les gaz d'échappement, en sortie des turbines, sont expulsés, via des conduits du circuit d'échappement, vers un dispositif de filtrage non représenté. Dans un autre mode de réalisation, les turbines sont disposées en série, comme sur la figure 4b. Les gaz d'échappement sortant du collecteur (3) d'échappement, passent dans la turbine (Ti) de plus petite taille. Les gaz d'échappement sortant de la plus petite turbine (Ti) passent ensuite dans la turbine (T2) de taille moyenne. Les gaz sortant de la turbine (T2) de taille moyenne passent ensuite dans la turbine (T3) de plus grande taille. Les gaz d'échappement, en sortie de la plus grande turbine (T3) sont ensuite expulsés vers un dispositif de filtrage (4) des gaz d'échappement, non représenté. De manière non limitative un conduit by-pass (5) relie la sortie du compresseur (Cl) de plus petite taille à l'entrée de la turbine (T3) de plus grande taille, les turbines étant en série ou en parallèle. Le conduit (5) by-pass est associé à un dispositif (6) de fermeture et d'ouverture du conduit (5) by-pass. Le dispositif (5) de fermeture et d'ouverture du conduit by-pass est, de manière non limitative, une électrovanne commandée par le calculateur (P), un clapet anti-retour s'ouvrant automatiquement lorsque la pression en amont est supérieure à la pression en aval ou un clapet anti-retour en série avec une électrovanne. Dans une variante de réalisation, dans un système à trois étages de suralimentation, comme représenté aux figures 3a et 4a, le système selon l'invention comprend deux conduits (52, 53) by-pass, les turbines étant en série ou en parallèle. Un premier conduit (53) relie la sortie du plus petit compresseur (Cl) et l'entrée de la turbine (T3) de plus grande taille. Un deuxième conduit (52) relie la sortie du plus petit compresseur (Cl) et l'entrée de la turbine (T2) de taille moyenne. De manière non limitative, les conduits by-pass sont de même diamètre ou de diamètres différents. Les conduits (52, respectivement 53) by-pass sont chacun associés à un dispositif (602, respectivement 603) de fermeture ou d'ouverture qui est, de manière non limitative, commandé par le calculateur (P), automatique, semi automatique ou composé d'un dispositif automatique en série avec un dispositif commandé par le calculateur (P). Dans une variante de réalisation, les conduits by-pass (51, 52) sont associés à un dispositif de fermeture ou d'ouverture, par exemple une électrovanne, dont l'ouverture, est déclenchée par une commande d'ouverture, envoyée par le calculateur (P). Les durées d'ouverture de ces conduits by-pass sont déterminées par les instants où le calculateur (P) envoie une commande d'ouverture et ont, de manière non limitative, des valeurs différentes. Le conduit (51) alimentant la turbine (T3) de plus grande taille est, par exemple, ouvert plus longtemps que le conduit (52) alimentant la turbine (T2) de taille moyenne. Dans une variante de réalisation où chaque conduit (51, 52) by-pass est associé à une électrovanne, le calculateur (P) envoie des commandes d'ouverture partielle aux électrovannes. Les commandes d'ouverture partielle ou complète des électrovannes, selon un diamètre d'ouverture déterminé, permettent une alimentation des turbines, en air supplémentaire, par un débit variable. Le diamètre d'ouverture del'électrovanne associée au conduit by-pass alimentant la plus grande turbine, sera par exemple, plus important que les diamètres d'ouverture des l'électrovannes associées aux conduits by-pass alimentant une turbine de plus petite taille. Dans une variante de réalisation, les conduits by-pass ont chacun un diamètre déterminé tel que le débit dans le conduit by-pass, est fonction du diamètre du conduit by-pass. Dans un autre mode de réalisation, le système comprend N étages de suralimentation, comme représenté aux figures 3c et 4c. Les compresseurs (Cl, ... CN) sont placés en série, selon un ordre décroissant. Le plus grand compresseur (CN) est alimenté en air par le dispositif (1) de filtrage de l'air et alimente le compresseur de taille immédiatement plus petite. Chaque compresseur autre que le compresseur de plus grande taille, est alimenté par un compresseur de taille immédiatement plus grande, de manière non limitative, via un refroidisseur. Le plus petit compresseur (Cl) alimente le répartiteur (2) d'admission, de manière non limitative via un refroidisseur (RAS1). Les gaz du circuit (7) d'admission sont comprimés N fois par les N compresseurs (Cl, ... CN). Les turbines (T1, . TN) sont alimentées, de manière non limitative, en parallèle, comme représentées à la figures 4c, par les gaz d'échappement provenant du collecteur d'échappement, via un conduit du circuit (8) d'échappement. Les turbines (T1, ... TN) expulsent les gaz d'échappement vers un dispositif de filtrage non représenté, via un conduit du circuit (8) d'échappement. Dans un autre mode de réalisation, comme représenté à la figure 3c, les turbines sont disposées en série. La plus petite turbine (T1) est alimentée par les gaz d'échappement provenant du collecteur (3) d'échappement, via un conduit du circuit (8) d'échappement. La plus petite turbine (T1) expulse ensuite les gaz d'échappement vers l'entrée de la turbine (T2) de taille immédiatement plus grande. Chaque turbine (T1,.. DTD: .T(N- 1)), autre que la turbine de plus grande taille, alimente ainsi une turbine de taille supérieure, via un conduit du circuit (8) d'échappement. La plus grande turbine (TN) expulse les gaz d'échappement vers le dispositif (4) de filtrage des gaz d'échappement, via un conduit du circuit (8) d'échappement...DTD: Le système à N étages de suralimentation comprend de manière non limitative, (N-1) conduits by-pass. L'entrée de la turbine (T1) de plus petite taille n'est pas reliée à un conduit by-pass. Les entrées des turbines (T2 à TN respectivement) de la deuxième turbine (T2) à la Nième turbine (TN) sont connectées à un conduit by-pass (52 à 5N respectivement). Chaque conduit by-pass (52 à 5N) est associé à un dispositif (602 à 60N respectivement) de fermeture et d'ouverture, par exemple une électrovanne ou un clapet anti-retour. Les turbines (T2 à TN) sont alimentées en air supplémentaire, de manière non limitative, selon des débits différents et croissants selon la taille croissante des turbines (T2 à TN), la Nième turbines (TN) étant la turbine de plus grande taille. Les débits différents sont réalisés de manière non limitative par des diamètres croissants des conduits by-pass. Dans une variante de réalisation, les conduits by-pass ont un diamètre identique et les dispositifs de fermeture ou d'ouverture des conduits by-pass sont des électrovannes dont l'ouverture est variable. Les débits croissants sont réalisés par l'envoi de commandes aux électrovannes, provenant du calculateur (P), telles que le diamètre d'ouverture des électrovannes soit croissant. Les turbines de plus grande taille seront ainsi alimentées en air supplémentaire selon un débit plus important. Dans une variante de réalisation, les conduits by-pass ont un diamètre identique et la différence de débit dans les conduits by-pass est due aux différences de pressions, en amont et en aval des conduits. Dans une autre variante où les dispositifs de fermeture ou d'ouverture sont des électrovannes, les temps d'ouverture sont variables. Les turbines de plus grande taille seront ainsi alimentées en air supplémentaire pendant un temps plus long. Dans un mode de réalisation, comme représenté à la figure 5, le système selon l'invention est associé à un dispositif de réinjection des gaz d'échappement, également appelé EGR. Le dispositif EGR comporte de manière connue, un conduit (20) EGR associé à une électrovanne (21) et à un refroidisseur (RAS22). Le conduit (20) EGR laisse passer les gaz du circuit (8) d'échappement vers le circuit (7) d'admission si la pression dans la partie du conduit (20) EGR communiquant avec le circuit (8) d'échappement est supérieure à la pression dans la partie du conduit (20) EGR communiquant avec le circuit (7) d'admission. De manière non limitative, un capteur (C23) de pression délivre un signal (SC23) image de la pression dans la partie du conduit (20) EGR communiquant avec le circuit (8) d'échappement, et un autre capteur (C24) de pression délivre un signal (SC24) image de la pression dans la partie du conduit (20) EGR communiquant avec le circuit (7) d'admission. Le calculateur (P) comporte des moyens de comparaison de ces deux signaux (SC23, SC24) images des pressions dans le conduit (20) EGR, qui déclenchent, de manière connue, l'envoi d'une commande d'ouverture de l'électrovanne (21) EGR. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus.25
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L'invention concerne un système à plusieurs étages de suralimentation d'un moteur à combustion interne comprenant une pluralité de compresseurs, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un conduit (5) by-pass reliant son circuit (7) d'admission, en aval de la sortie du compresseur (C1) de plus petite taille, à son circuit (8) d'échappement, en amont de l'entrée d'une des turbines parmi les turbines (T2) de taille supérieure à la plus petite turbine (T1) et en ce que le conduit (5) by-pass est associé à au moins un dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass pour fermer le conduit (5) by-pass au moins lorsque la pression dans la partie du conduit (5) communiquant avec le circuit (7) d'admission, est inférieure à la pression dans la partie communiquant avec le circuit (8) d'échappement.
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1. Système à plusieurs étages de suralimentation d'un moteur à combustion interne comprenant une pluralité de compresseurs chacun entraîné par une turbine, les compresseurs et leur turbine associée étant de taille croissante allant d'un compresseur de plus petite taille, associé à une turbine de plus petite taille, à un compresseur de plus grande taille associé à une turbine de plus grande taille, chaque compresseur compressant des gaz d'un circuit (7) d'admission, chaque turbine étant entraînée par des gaz d'un circuit (8) d'échappement, le compresseur de plus grande taille étant alimenté par un dispositif (1) de filtrage de l'air, chaque compresseur de taille supérieure au compresseur de plus petite taille alimentant un compresseur de taille inférieure, le compresseur (Cl) de plus petite taille alimentant au moins un répartiteur (2) d'admission, des gaz d'échappement du moteur étant expulsés par un collecteur (3) d'échappement dans le circuit (8) d'échappement (8), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un conduit (5) by-pass reliant le circuit (7) d'admission, en aval de la sortie du compresseur (Cl) de plus petite taille, au circuit (8) d'échappement, en amont de l'entrée d'une des turbines parmi les turbines (T2 à TN) de taille supérieure à la plus petite turbine (Ti) et en ce que le conduit (5) by-pass est associé à au moins un dispositif (6) de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass pour fermer le conduit (5) by-pass au moins lorsque la pression en amont du dispositif (6) de fermeture ou d'ouverture, dans la partie du conduit (5) communiquant avec le circuit (7) d'admission, est inférieure à la pression en aval du dispositif (6) de fermeture ou d'ouverture, dans la partie du conduit (5) communiquant avec le circuit (8) d'échappement. 2. Système à plusieurs étages de suralimentation selon la 1, caractérisé en ce qu'un calculateur (P) est associé à des moyens (CP1, CP2, SCP1, SCP2) de comparaison de la pression en amont du dispositif de fermeture ou d'ouverture par rapport à la pression en aval, le dispositif de fermeture ou d'ouverture d'un conduit by-pass étant commandé-18- par un signal de commande provenant du calculateur (P) et le calculateur (P) envoyant un signal d'ouverture si au moins les moyens de comparaison de la pression en amont par rapport à la pression en aval déterminent que la pression en amont du dispositif de fermeture ou d'ouverture est supérieure à la pression en aval. 3. Système à plusieurs étages de suralimentation selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass est une électrovanne (61). 4. Système à plusieurs étages de suralimentation selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit by-pass est un volet papillon actionné au moins par un couple de forces produites par un actionneur recevant le signal de commande du calculateur (P). 5. Système à plusieurs étages de suralimentation selon la 4, caractérisé en ce que le volet papillon est associé à un ressort de rappel dans la position fermée, le volet étant soit commandé par l'actionneur soit laissé libre et s'ouvrant automatiquement lorsque la pression en amont est supérieure à la pression en aval. 6. Système à plusieurs étages de suralimentation selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass est composé d'un dispositif commandé par un calculateur (P) et disposé en amont d'un dispositif anti-retour, dont l'ouverture est automatique lorsque la pression en amont du deuxième dispositif est supérieure à la pression en aval. 7. Système à plusieurs étages de suralimentation selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de fermeture ou d'ouverture du conduit by-pass est un dispositif anti-retour, dont l'ouverture est automatique lorsque la pression en amont du dispositif de fermeture ou d'ouverture est supérieure à la pression en aval.-19- 8. Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 2 à 6, caractérisé en ce que des moyens de détection d'un régime moteur supérieur à un régime moteur haut déterminé, déclenchent l'envoi par le calculateur (P) d'une commande de fermeture permanente du dispositif commandé de fermeture ou d'ouverture du conduit (5) by-pass. 9. Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 2 à 6, caractérisé en ce que des moyens de détection d'un régime moteur inférieur à un régime moteur bas déterminé déclenchent l'ouverture du conduit (5) by-pass lorsque la pression en amont du dispositif commandé de fermeture et d'ouverture est supérieure à la pression en aval. 10. Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 2 à 6, caractérisé en ce que des moyens de détection d'une accélération déclenchent l'ouverture du conduit (5) by-pass lorsque la pression en amont du dispositif commandé de fermeture et d'ouverture est supérieure à la pression en aval. 11. Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 2 à 10, comportant au moins trois compresseurs et au moins deux conduits by-pass, caractérisé en ce que les conduits by-pass sont associés à des moyens de variation du débit dans chaque conduit by-pass. 12. Système à plusieurs étages de suralimentation selon la 11, caractérisé en ce que les moyens de variation du débit comprennent des électrovannes à ouverture variable et réglable. 13. Système à plusieurs étages de suralimentation selon la 11, caractérisé en ce que les moyens de variation du débit 25 comprennent des électrovannes avec des temps d'ouverture variables. 14. Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 1 à 10, comportant au moins trois compresseurs et au moins-20 - deux conduits by-pass, caractérisé en ce que les conduits by-pass ont des diamètres différents. 15 Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'un conduit by-pass relie [a sortie du plus petit compresseur (Cl) à l'entrée d'une turbine, pour chacune des turbines de taille supérieure à la plus petite turbine (Ti). 16. Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il est associé à un dispositif EGR de recyclage des gaz d'échappement. 17. Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 1 à 16, caractérisé en ce que le ou les conduit(s) by-pass sont réalisés intégrés complètement ou en partie au carter du collecteur d'échappement ou au carter du répartiteur d'admission ou au(x) carter(s) d'un (ou de plusieurs) turbocompresseur(s) comprenant un des compresseurs et la turbine d'entraînement de ce compresseur. 18. Système à plusieurs étages de suralimentation selon une des 1 à 17, caractérisé en ce que le dispositif de fermeture et d'ouverture d'un conduit by-pass est disposé au plus proche du circuit (7) d'admission.20
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F
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F02
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F02B
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F02B 37
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F02B 37/16,F02B 37/013
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FR2891002
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A1
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SYSTEME ET METHODE DE COMMUNICATION POUR SITE DE FORAGE
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1. Domaine de l'invention La présente invention concerne de manière générale des systèmes de communication pour les opérations sur les sites de forage. De manière plus précise, la présente invention concerne des systèmes de communication dans les puits de forage pour transférer des signaux entre une unité de surface et un appareil de forage avec un outil de fond suspendu dans un puits de forage par l'intermédiaire d'une garniture de forage. 2. Antécédents de l'art connexe La récupération des hydrocarbures provenant de formations souterraines implique le forage de puits de forage dans la terre. Pour créer le puits de forage, un outil de forage de fond est suspendu à un appareil de forage et avancé dans la terre par l'intermédiaire d'une garniture de forage. Au fur et à mesure que l'outil de forage est avancé, une boue de forage est pompée à partir d'une fosse à boue à travers l'outil de forage, puis expulsée de l'outil de forage pour refroidir l'outil de forage et emporter les déblais. Le fluide sort de l'outil de forage et retourne à la surface pour recirculation à travers l'outil. La boue de forage est également utilisée pour former un dépôt de boue pour recouvrir le puits de forage. Au cours de l'opération de forage, il est souhaitable de fournir une communication entre l'équipement de surface et l'outil de fond. Des dispositifs de télémétrie sont typiquement incorporés dans les outils de fond pour permettre, par exemple, aux signaux d'alimentation, de commande et/ou de communication de passer entre une unité de surface et l'outil de fond. Ces signaux sont utilisés pour contrôler et/ou alimenter le fonctionnement de l'outil de fond et envoyer des informations de fond jusqu'à la surface. La Figure 1 illustre un système pour puits de forage utilisé au cours des opérations de forage. Le système pour puits de forage comprend un système en surface 2, un système en fond de trou 3 et une unité de contrôle en surface 4. Dans la réalisation illustrée, un sondage 11 est formé par forage rotary d'une manière qui est bien connue. L'homme du métier ayant le privilège de cette divulgation appréciera toutefois que la présente invention trouve également une application dans des opérations de forage autres que le forage rotary classique (par exemple, le forage directionnel à moteur à boue) et n'est pas limité aux appareils de forage terrestres. Le système en fond de trou 3 comporte une garniture de forage 12 suspendue dans le sondage 11 munie d'un outil de forage 15 à son extrémité inférieure. Le système en surface 2 comprend un ensemble plate- forme et derrick terrestre 10 placé au-dessus du sondage 11 pénétrant une formation souterraine F. L'ensemble 10 comprend une table de rotation 16, une tige d'entraînement 17, un crochet 18 et une tête d'injection rotary 19. La garniture de forage 12 est entraînée par la table de rotation 16, actionnée par des moyens non représentés, qui engage la tige d'entraînement 17 à l'extrémité supérieure de la garniture de forage. La garniture de forage 12 est suspendue à un crochet 18, attaché à un moufle mobile (également non représenté) par le biais de la tige d'entraînement 17 et d'une tête d'injection rotary 19 qui permet la rotation de la garniture de forage par rapport au crochet. Le système en surface comprend de plus du fluide ou de la boue de forage 26 stocké(e) dans un bac à boue 27 aménagé sur le site de forage. Une pompe 29 délivre le fluide de forage 26 à l'intérieur de la garniture de forage 12 par un orifice dans la tête d'injection 19, forçant le fluide de forage à s'écouler vers le bas à travers la garniture de forage 12 comme indiqué par la flèche 9. Le fluide de forage sort de la garniture de forage 12 par des orifices aménagés dans l'outil de forage 15, puis circule vers le haut à travers la région comprise entre l'extérieur de la garniture de forage et la paroi du sondage, dénommée l'espace annulaire, comme indiqué par les flèches 32. De cette manière, le fluide de forage lubrifie l'outil de forage 15 et transporte les déblais de la formation jusqu'à la surface lorsqu'il est renvoyé à la fosse 27 pour recirculation. La garniture de forage 12 comprend de plus un assemblage de fond (BHA), généralement désigné par 40, près de l'outil de forage 15 (en d'autres termes, à quelques longueurs de masses-tiges de l'outil de forage). L'assemblage de fond comprend des moyens de mesure, de traitement, de stockage ainsi que de communication des données avec la surface. Le BHA 40 comprend donc, entre autres choses, un appareil 41 permettant de déterminer et de communiquer une ou plusieurs propriétés de la formation F entourant le sondage 11, telles que la résistivité (ou conductivité) de la formation, le rayonnement naturel, la densité (rayons gamma ou neutrons) et la pression de couche. Le BHA 40 comprend de plus des masses-tiges 42, 43 pour l'exécution de diverses autres fonctions de mesure. La masse-tige 43 contient un outil de mesure en cours de forage (MWD). L'outil MWD comprend en outre un appareil 45 qui produit de l'énergie électrique pour le système de fond. Bien que la figure illustre un système d'impulsions de boue actionné par l'écoulement du fluide de forage 26 qui s'écoule à travers la garniture de forage 12 et la masse-tige du MWD 43, d'autres systèmes d'alimentation électrique et/ou de batteries peuvent être utilisés. Des capteurs sont placés sur ou à proximité du site de forage pour recueillir des données, de préférence en temps réel, relatives à l'opération de forage et aux conditions existantes sur le site du forage. Des capteurs ou jauges de surface 5, 6, 7 sont placés sur ou à proximité des systèmes de surface pour fournir des informations relatives à l'unité de surface, telles que la pression dans la colonne montante, la charge sur le crochet, la profondeur, le couple en surface, la vitesse de la table de rotation, etc. Le capteur 5 est de préférence adapté pour recevoir des données du capteur de fond 8. Les capteurs ou jauges de fond 8 sont placés sur ou aux alentours de l'outil de forage et/ou du puits de forage pour fournir des informations relatives aux conditions en fond de trou, telles que la pression dans le puits de forage, le poids sur l'outil, le couple sur l'outil, la direction, l'inclination, la vitesse de rotation des masses-tiges, la température de l'outil, la température dans l'espace annulaire, la surface de l'outil, etc. Les informations recueillies par les capteurs et caméras sont transportées jusqu'au système en surface, système en fond de trou et/ou unité de contrôle en surface. Les capteurs de surface sont raccordés à l'unité de surface 4 où les données des signaux reçues des capteurs de fond sont traitées et mises dans un format pour permettre aux clients de les étudier. Les capteurs de surface 5, 6 et 7 sont raccordés à l'unité de surface par l'intermédiaire d'une boîte de raccordement 70. La boîte de raccordement permet de combiner des fils ou câbles multiples 64, 68, 69 provenant des capteurs de surface 5, 6 et 7, respectivement, en un gros câble 74. Dans cette boîte de raccordement, les fils d'entrée peuvent être connectés ensemble afin que la boîte de raccordement réduise le nombre de fils qui sortent de la boîte pour être raccordés à l'unité de surface 72. Le câble 74 assure la communication câblée entre la boîte de raccordement 70 et l'unité de surface 72. L'unité de surface 72 contient différents équipements de traitement pour traiter les signaux qui sont transmis à partir des capteurs de surface. Les signaux analogiques provenant des capteurs de surface sont convertis en valeurs numériques, puis traités dans l'unité de surface. Cette fonction de traitement aboutit à la génération d'affichages reflétant les informations initialement recueillies par les capteurs de fond. L'outil MWD 43 comprend un sous-ensemble de communication 44 qui communique avec le système de surface. Le sous-ensemble de communication 44 est adapté pour envoyer des signaux à la surface et pour en recevoir par télémétrie par transmission d'impulsions par la boue. Le sousensemble de communication peut comporter, par exemple, un émetteur qui génère un signal, tel qu'un signal acoustique ou électromagnétique représentatif des paramètres de forage mesurés. Le signal généré est reçu en surface par des transducteurs représentés par le numéro de référence 31, qui convertissent les signaux acoustiques reçus en signaux électroniques pour traitement, stockage, encodage et utilisation ultérieurs selon des méthodes et systèmes traditionnels. La communication entre les systèmes de fond et de surface est illustrée comme étant une télémétrie par transmission d'impulsions par la boue telle que celle décrite par le brevet américain N 5517464, cédé au cessionnaire de la présente invention. L'homme de métier comprendra qu'il est possible d'utiliser différents systèmes de télémétrie tels que des systèmes de télémétrie par tiges de forage câblées, des systèmes de télémétrie électromagnétique, acoustique et sismique, ou d'autres systèmes de télémétrie connus. L'unité de surface est typiquement connectée en fonctionnement au système en surface 2 et au système en fond de trou 3 du site de forage pour communiquer avec ceux-ci. Un écran (non représenté) est typiquement prévu au niveau de l'unité de surface, sous la surveillance d'un opérateur. L'opérateur peut envoyer des commandes de l'unité de surface à l'outil de fond. L'opérateur peut également suivre les opérations de fond en examinant les données affichées sur l'écran de l'unité de surface. Comme illustrées à la Figure 1, les données générées par les systèmes en surface et en fond de trou sont transférées à l'unité de surface individuellement par l'intermédiaire d'un ensemble de câbles. Le premier ensemble de connections câblées 64, 68, 49 est câblé pour transférer les mesures des capteurs sur ou aux alentours du site de forage jusqu'à une boîte de raccordement. Une seconde connexion câblée 74 est nécessaire pour transférer les mesures de la boîte de raccordement à l'unité de surface. Les connections câblées nécessitent typiquement l'utilisation de nombreux câbles physiques qui connectent les capteurs de surface à l'unité de surface par l'intermédiaire d'une boîte de raccordement. Les systèmes d'acquisition et d'affichage des appareils de forage actuels sont souvent encombrants, lourds et difficiles à monter et démonter. Ces capteurs sont placés à différents emplacements du site de forage. Le câblage entre l'unité de surface et les capteurs de surface peut demander un temps et des efforts substantiels. Ce temps augmente typiquement les coûts des opérations de forage. En plus, les faisceaux de fils du site de forage peuvent interférer avec les opérations du site de forage. Malgré les progrès réalisés dans les systèmes de transfert des données, il subsiste le besoin de fournir des techniques permettant le transfert efficace des données entre l'outil de fond et un ordinateur de surface. Il est souhaitable qu'un tel système fournisse des moyens souples et efficaces pour transférer les données du système en surface et/ou en fond de trou à un ordinateur en surface. Il est de plus souhaitable de mettre au point une architecture de réseau sans fil adaptable aux conditions difficiles des sites de forage. Un tel système fournirait de préférence un ou plusieurs des avantages suivants, de manière non limitative: communications en temps réel, matériel et/ou liens de communication intégrés, configurations simplifiée du matériel, réduction du temps de montage, installation efficace, exploitation et communications câblées et/ou sans fil, installations souples, portabilité jusqu'aux emplacements souhaités sur ou aux alentours du site de forage, réduction de la longueur des fils, réduction du bruit et installation efficace du matériel. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Dans un aspect, la présente invention concerne un système de communication pour puits de forage pour un site de forage comportant un outil de fond déployé à partir d'un appareil de forage dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine. Le système comprend au moins un capteur de site de forage adapté pour recueillir des données du site de forage, au moins un module de communication mobile positionnable en différents emplacements sur ou aux alentours du site de forage et une unité de surface connectée en fonctionnement à l'au moins un module de communication. Le module de communication est connecté en fonctionnement audit au moins un capteur de site de forage pour recevoir des signaux de ce dernier et convertir les signaux reçus en une forme permettant le traitement par une unité de surface. Dans un autre aspect, la présente invention concerne un module de communication pour transférer des signaux d'au moins un capteur placé sur ou aux alentours du site de forage à au moins une unité de surface. Le site de forage comporte un outil de fond placé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine. Le module comprend un boîtier positionnable sur ou aux alentours du site de forage, au moins une interface de communication placée dans le boîtier, au moins un module de conditionnement des signaux placé dans le boîtier, un bloc d'alimentation et un connecteur adapté pour recevoir un lien de communication avec l'unité de surface. L'interface de communication est adaptée pour recevoir des signaux de l'au moins un capteur du site de forage. Le module de conditionnement des signaux est adapté pour convertir un signal reçu d'un capteur de surface en un format recevable par l'unité de surface. Finalement, dans un autre aspect, la présente invention concerne une méthode pour la communication entre un site de forage et au moins une unité de surface. La méthode comprend le placement de manière sélective d'au moins un module de communication en un emplacement souhaité du site de forage, la connexion en fonctionnement de l'au moins un module de communication à au moins un capteur sur un site de forage, la connexion en fonctionnement de l'au moins un module de communication à l'unité de surface et le transfert d'un signal de l'au moins un capteur de site de forage à l'unité de surface par l'intermédiaire du module de communication. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS De manière à comprendre en détails la manière dont les caractéristiques et avantages de la présente invention exposés ci-dessus sont rendus possibles, l'invention, brièvement résumée ci-dessus, peut être décrite de manière plus spécifique par référence à ses modes de réalisation préférés qui sont illustrés sur les dessins joints. Il convient de noter cependant que les dessins joints illustrent uniquement des réalisations typiques de la présente invention et qu'ils ne doivent par conséquent pas être considérés comme limitant son domaine d'application, car l'invention peut déboucher sur d'autres réalisations tout aussi efficaces. Sur les dessins: La Figure 1 est une vue du dessus, partiellement en coupe et partiellement sous forme de diagramme fonctionnel, d'un site de forage comportant une unité de surface en communication avec un appareil de forage traditionnel et un outil de fond; La Figure 2 est une vue d'un autre système de communication pour site de forage incorporant un soussystème d'un tiers; La Figure 3 est une vue du système de communication pour site de forage de la Figure 2 avec un module de communication; La Figure 4 est une vue d'un module de communication utilisable avec les systèmes de communication des Figures 2 et/ou 3; La Figure 5 est un diagramme schématique dépeignant le fonctionnement du module de communication de la Figure 4. DESCRIPTION DÉTAILLÉE La Figure 2 est une vue d'un système de communication 200 pour un site de forage comportant un système en surface 2, un système en fond de trou 3 et une unité en surface 272. Le système en surface comprend un appareil de forage 250 au-dessus d'un puits de forage 210. Un outil de fond 211 est avancé dans le puits de forage 210 à partir de l'appareil de forage 250. Un ou plusieurs capteurs 202, 204, 206, 208 sont placés sur ou aux alentours du site de forage. Le système de communication 200 fournit un ou plusieurs modules de communication 276 positionnables en différents emplacements sur ou aux alentours du site de forage. Ces modules de communication individuels peuvent être adaptés aux besoins particuliers du site de forage. Les caractéristiques des modules permettent également de répartir les modules de communication sur ou aux alentours du site de forage selon les besoins. Dans certains cas, le module de communication 276 est couplé en fonctionnement à l'appareil de forage, à la fosse à boue, à l'unité de surface, au réseau de la plate-forme d'un tiers et/ou à d'autres emplacements. En plus, un ou plusieurs modules de communication peuvent être couplés en fonctionnement en utilisant une variété de liens. Des capteurs de fond 202 communiquent avec les capteurs de surface 204, 206 et/ou 208 et leur transmettent des informations sur les mesures. Comme illustrés, les capteurs de surface 204, 206, 208 sont connectés en fonctionnement au module de communication 276 par l'intermédiaire des liens de communication en surface 214, 216, 218, respectivement. Un ou plusieurs capteurs sont placés sur ou aux alentours du site de forage pour effectuer différentes mesures de ce dernier. Une variété de capteurs peuvent être utilisés sur le site de forage. Tels qu'illustrés, les capteurs de surface 204, 206 et 208 sont placés au niveau de l'appareil de forage et de la fosse à boue. Les capteurs de fond 202 sont placés le long de l'outil de fond, par exemple dans le BHA. Un exemple de capteur de fond peut être un outil de mesure en cours de forage. Les capteurs peuvent être couplés ensemble par l'intermédiaire d'un lien de communication. Par exemple, les capteurs de fond peuvent être reliés par télémétrie par transmission d'impulsions par la boue aux capteurs de surface de l'appareil de forage par un lien en fond de trou. D'autres systèmes de télémétrie pour puits de forage, tels que des systèmes de télémétrie par tiges de forage câblées et/ou électromagnétique, acoustique et autres, peuvent être utilisés comme lien de télémétrie en fond de trou pour transmettre les données depuis les capteurs de fond à l'unité de surface. Chaque lien de communication en surface est raccordé à un module électronique (non illustré) dans le module de communication 276 par l'intermédiaire d'un ou plusieurs liens de communication en surface. Le module électronique effectue une conversion analogique-numérique du signal d'entrée. Les liens de communication peuvent être combinés ou rester séparés quand ils sont reliés au module de communication 276. Le module de communication 276 est connecté en fonctionnement à l'unité de surface 272 et transmet les données à l'unité de surface pour traitement ultérieur. Un lien de communication de raccordement 278 est fourni pour connecter en fonctionnement le module de communication 276 à l'unité de surface 272. Le module de communication 276 peut être adapté pour effectuer des activités de conditionnement des signaux sur les signaux reçus des capteurs. Cette activité de conditionnement des signaux est de préférence utilisée pour convertir les données brutes en une forme qui est utile pour le traitement. Le conditionnement du signal (en fonction du signal provenant du capteur particulier) peut comprendre la multiplication de la tension par une certaine valeur (telle que 1,2) ou le décalage de la tension (de 1 ou 2 volts) afin de correspondre au convertisseur A/N. Le signal peut ensuite être envoyé à un convertisseur A/N pour convertir le signal en valeurs numériques. Le signal peut être utilisé pour recueillir des valeurs numériques des convertisseurs A/N à l'intérieur du module de communication. Les états de différents interrupteurs peuvent alors être lus et/ou enregistrés pour compiler les données en un paquet (tels qu'un paquet de type Ethernet) pour transmission à l'unité de surface. Un traitement et une transmission ultérieurs des signaux, tels que pour différentes interfaces client, peuvent également être prévus. L'unité de surface peut être n'importe quel processeur ou ordinateur de surface typique, tel qu'un système informatique de diagraphie des puits de forage utilisé pour recevoir des données du site de forage, traiter les données, envoyer des commandes, afficher des informations et effectuer d'autres procédés de site de forage. Les informations traitées peuvent être transmises à des emplacements et/ou dispositifs d'affichage sur et/ou à l'extérieur du site. L'unité de surface peut envoyer les informations à une variété de destinations de sortie. Par exemple, de telles destinations de sortie peuvent comprendre des assistants numériques personnels (PDA) 280 ou une unité de surface secondaire 282 (c'est-à-dire un bureau de la société habituellement situé à plusieurs dizaines ou centaines de mètres de l'unité de surface). D'autres destinations de sortie, telles qu'une tablette ou des ordinateurs portatifs, (les affichages sur le plancher de l'appareil de forage, ou d'autres équipements sur ou à l'extérieur du site, de pair avec les liens de communication de sortie correspondants, peuvent être utilisées. Ces destinations de sortie peuvent optionnellement être portables et/ou mobiles. Ces destinations de sortie peuvent être - 12 - utilisées pour afficher des informations concernant le site de l'appareil de forage, et y répondre. De préférence, ces destinations de sortie sont certifiées sûres pour le site de forage. Des liens de communication de sortie 286, 288 sont prévus pour relier l'unité de surface 272 aux PDA de sortie 280 et à l'unité de surface secondaire 282, respectivement. Un ou plusieurs liens de communication en surface supplémentaires 290 peuvent être connectés à un capteur de surface 284 pour une communication directe avec l'unité de surface. De plus, un lien de communication en fond de trou peut être prévu à partir de l'unité de surface 272 vers les capteurs de fond 202, par exemple en utilisant une télémétrie électromagnétique telle que décrite dans la demande de brevet US n 20050167098. Les liens de communication fournis dans les présentes peuvent être sans fil, optiques, câblés ou une combinaison de ces derniers. Des liens sans fil peuvent être utilisés pour assurer la souplesse de positionnement de la boîte de raccordement et/ou des modules de communication aux emplacements souhaités sur ou aux alentours du site de forage. Par exemple, les câbles peuvent être des câbles Ethernet ou d'autres câbles utilisés pour transporter des signaux. Le lien sans fil peut être par exemple un lien RF entre un émetteur, un récepteur ou émetteur-récepteur RF sur les unités respectives. À titre d'exemple, un émetteur-récepteur RF peut être placé dans un ou plusieurs boîtiers de relais pour communication avec un émetteurrécepteur RF placé dans l'unité de surface. Un ou plusieurs de ces liens de communication câblés ou sans fil peuvent être installés entre un ou plusieurs des composants comme dépeints. Dans certains cas, il peut être souhaitable d'utiliser une combinaison de connections câblées et sans fil en fonction des besoins de communication. Dans certains cas, il peut également être souhaitable de positionner certains modules à proximité de certains capteurs, ou à l'écart de certains dispositifs générateurs de bruit. - 13 - La Figure 3 est une vue d'un autre système de communication 200a utilisable avec le site de forage de la Figure 2. Ce système de communication peut être le même que le système de communication de la Figure 2, sauf que de multiples modules de communication 276a, 276b et 292 sont utilisés. Les modules de communication 276a et 276b sont de préférence placés en étroite proximité des capteurs de surface 268b et 266, respectivement. Dans cette configuration, chaque module 276a, 276b comporte un lien de communication en surface séparé 278a, 278b avec l'unité de surface 272. Sur un site de forage, des tiers peuvent désirer avoir de l'équipement sur le site de forage pour recueillir des données sur la formation et le puits au cours des activités de forage. Par conséquent, le capteur d'un tiers 291 peut être placé sur le site de forage pour recevoir des informations des capteurs 202, 266, 268a et/ou 268b et transmettre ces informations à l'équipement de tiers. Comme illustré, le capteur de surface du tiers 291 est situé sur l'appareil de forage 250 et est raccordé au module de communication du tiers 292. Ce module de communication 292 est connecté en fonctionnement à l'unité de surface 272 par l'intermédiaire du lien de communication d'un tiers 295a pour communication avec celle-ci. Le module de communication du tiers peut également être connecté en fonctionnement à l'équipement du tiers 294 par l'intermédiaire du lien de communication d'un tiers 295b. Le module 292 peut effectuer les mêmes fonctions de traitement que les modules de communication 276a et 276b. En plus des tiers ayant de l'équipement sur le site de forage, dans certaines circonstances, l'équipement des tiers peut avoir une interface avec les modules 276b. Le module du tiers 292 peut alors communiquer avec l'unité de surface 272 ou d'autres modules en étant relié à un ou plusieurs des modules de communication 276. Dans certains cas, des - 14 dispositifs intermédiaires supplémentaires peuvent être utilisés. Par exemple, le module d'un tiers est dépeint comme étant couplé en fonctionnement à un capteur de surface sur le site de forage, et au module de communication. D'autres dispositifs intermédiaires peuvent être placés à différents emplacements le long d'un ou plusieurs des liens de communication. Le module de communication 276 utilisé aux présentes assure de préférence la souplesse de configuration du système sur le site de forage et du placement de équipement sur le site de forage. Le module de communication 276 est de préférence dans un boîtier certifié sûr (par exemple résistant aux flammes) contenant des blocs d'alimentation, une pluralité de conditionneurs de signaux, une radio dans un boîtier de relais, une pluralité de barrières de sécurité (passives et/ou actives) et une antenne. Un ou plusieurs de ces modules peuvent être utilisés et placés en différents emplacements sur ou aux alentours du site de forage. En répartissant les modules de communication sur et aux alentours du site de forage, plutôt qu'en en faisant des parties intégrantes de l'unité de surface, le module de communication peut être de taille réduite et placé selon les besoins. De préférence, le système de communication fourni aux présentes est évolutif de manière à ce que le nombre de modules puisse être très facilement augmenté ou réduit en fonction des besoins du projet. Les modules peuvent être couplés en fonctionnement selon une variété de configurations en utilisant une variété de liens de communication. La Figure 4 est une vue détaillée d'un module de communication 276. Le module de communication comprend différents composants électroniques placés dans un boîtier 300. Le boîtier 300 est de préférence certifié sûr (par exemple résistant aux flammes) pour permettre le fonctionnement du module dans des milieux dangereux. Des connecteurs 302 sont fournis pour connecter en fonctionnement le module de communication à un ou plusieurs capteurs et/ou à un lien de communication associé à celui-ci. - 15 - Les composants électroniques comprennent de préférence un module d'alimentation électrique 312, des modules de conditionnement 308, des barrières de sécurité 310, une antenne 304 et une radio de module de communication 306. Une variété de composants électroniques peuvent être utilisés pour traiter les signaux reçus du site de forage pour utilisation par une unité de surface et vice versa. Le module d'alimentation électrique 312 peut être n'importe quel bloc d'alimentation courant capable de convertir l'énergie, par exemple de CA en CC. Un module de conditionnement des signaux 308 est fourni pour effectuer des fonctions telles que la conversion des signaux, d'analogique en numérique, ou d'encodeur en numérique ou d'autres conversions. En plus, les fonctions de conditionnement des signaux peuvent comprendre une multiplication des tensions des signaux ou un décalage des tensions. La radio du module de communication 106 est de préférence un émetteur-récepteur utilisé pour communiquer avec d'autres radios placées sur ou aux alentours du site de forage. Les barrières de sécurité 310 peuvent être des barrières passives ou actives utilisées pour limiter l'énergie passant d'une enceinte certifiée sûre à la zone dangereuse afin d'éviter l'inflammation du milieu dangereux. Une antenne 304 est également prévue pour communiquer des signaux entre le module de communication et l'unité de surface. De préférence, l'antenne est placée à l'intérieur du boîtier pour la protéger. La Figure 5 est un diagramme schématique 400 d'un diagramme donné à titre d'exemple dépeignant le fonctionnement du module de communication 276 illustré à la Figure 4. Comme illustré, le module de communication comporte trois capteurs de surface 421, 422 et 423 positionnables sur ou aux alentours du site de forage pour effectuer des mesures, et est connecté au module par l'intermédiaire des liens 402a, b, c. Les capteurs et les liens peuvent être les mêmes capteurs que ceux utilisés aux Figures 2 et 3. Ces capteurs - 16 - transmettent les données reçues sur le site de forage. L'alimentation peut également être fournie à partir d'un bloc d'alimentation 412, et distribuée aux différents composants électroniques dans le module 400 par l'intermédiaire de régulateurs de courant 414 comme illustrés. Le module de communication reçoit ces informations transmises par l'intermédiaire de ces liens 402. Ces informations peuvent revêtir différentes formes. Comme indiqué, le module de communication 276 assure les procédures de conditionnement des signaux sur les signaux reçus des capteurs de surface. Les signaux traversent les barrières de sécurité 410 a, b, c et les conditionneurs de signaux 408 a, b, c. Les signaux peuvent traverser par l'intermédiaire d'un convertisseur analogique-numérique 424. En fonction du type de signal, les signaux peuvent alors traverser des dispositifs supplémentaires pour traitement. Comme illustrés, les signaux 422 et 423 traversent un convertisseur analogique-numérique 424 et un accumulateur 425, respectivement, mais le signal 421 ne traverse pas de dispositif supplémentaire. Les signaux peuvent alors être convertis par les convertisseurs 426a, b, c en un format série pour transmission par l'intermédiaire d'un bus de communication à grande vitesse 427. Les signaux sont alors envoyés à l'unité de surface par l'intermédiaire d'un lien de communication. Le module de communication peut avoir un composant de communication câblé 428b ou un composant de communication sans fil 428a le reliant à l'unité de surface. Ces composants peuvent être, par exemple comme illustrés, série à Ethernet et/ou Ethernet à radio. Comme illustrée, une transmission de données câblée est réalisée par l'intermédiaire du lien de communication 430, et la transmission de données sans fil est réalisée par l'intermédiaire de l'antenne 404. Ces liens peuvent être les mêmes que les liens décrits ci-dessus aux présentes dans le cadre des Figures 2 et 3. Un ou plusieurs composants de communication peuvent être utilisés. Un interrupteur 432 peut être prévu pour permettre l'activation sélective d'un ou plusieurs composants câblés, sans fil pour transmission. L'interrupteur peut être un composant physique ou un logiciel. Bien que l'invention ait été décrite en utilisant un nombre limité de réalisations, l'homme de métier, ayant le bénéfice de cette divulgation, appréciera que d'autres variations sont possibles sans s'écarter de l'étendue de l'invention telle que dévoilée aux présentes ou de son caractère vrai. Par conséquent, le domaine d'application de l'invention ne doit être limité que par les revendications jointes. Cette description n'est donnée qu'à des fins d'illustration et ne doit pas être interprétée dans un sens limitatif. Seul le langage des revendications qui suivent doit déterminer l'étendue de cette invention. Le terme comprenant dans les revendications est entendu signifier comprenant au moins , de telle sorte que la liste d'éléments indiquée dans une revendication constitue un groupe ouvert. Un , une et les autres termes au singulier sont entendus inclure leurs formes au pluriel, sauf exclusion expresse
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Un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond (211) déployé à partir d'un appareil de forage (250) dans un puits de forage (210) pénétrant une formation souterraine est fourni. Le système comprend au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208) adapté pour recueillir des données du site de forage, un moins un module de communication mobile (276) positionnable en différents emplacements sur ou aux alentours du site de forage et une unité de surface (272) connectée en fonctionnement à l'au moins un module de communication (276). Le module de communication (276) comprend un boîtier, au moins une interface de communication adaptée pour recevoir des signaux de l'au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208), au moins un module de conditionnement des signaux placé dans le boîtier, un bloc d'alimentation et un connecteur adapté pour recevoir un lien de communication avec l'unité de surface (272).
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Les couvrent: 1. Un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé à partir d'un appareil de forage dans un puits de forage pénétrant 5 une formation souterraine, comprenant: au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208) adapté pour recueillir des données du site de forage; au moins un module de communication mobile (276) positionnable en différents emplacements sur ou aux alentours du site de forage, ledit module de communication (276) étant connecté en fonctionnement audit au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208) pour recevoir des signaux de celui-ci et convertir les signaux reçus en une forme pour traitement par une unité de surface; et une unité de surface (272) connectée en fonctionnement à l'au moins un module de communication (276). 2. Le système de communication pour puits de forage de la 1, comprenant de plus au moins un lien de communication (214, 216, 218, 278) qui connecte en fonctionnement ledit au moins un module de communication à l'unité de surface, à l'au moins un capteur de site de forage et à des combinaisons de ces derniers. 3. Le système de communication de la 2, caractérisé en ce que ledit au moins un lien de communication (214, 216, 218, 278) est câblé, sans fil, optique ou des combinaisons de ces derniers. 4. Le système de communication de la 1, caractérisé en ce que l'au moins un capteur de site de forage comprend de plus au moins un capteur de surface (204, 206, 208), au moins un capteur de fond (202) et des combinaisons de ces derniers. - 19- 5. Le système de communication de la 4, caractérisé en ce que ledit au moins un capteur de surface (202, 204, 206, 208) est adapté pour recevoir des signaux de l'au moins un capteur de fond. 6. Le système de communication de la 1, caractérisé en ce que le module de communication (276) est connecté en fonctionnement à l'au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208) par l'intermédiaire soit d'un lien de communication câblé, un lien de communication sans fil, un lien de communication optique ou une combinaison de ces derniers. 7. Le système de communication de la 1, caractérisé en ce que ledit au 10 moins un module de communication (276) comprend: un boîtier (300) positionnable sur ou aux alentours du site de forage; au moins une interface de communication (306) placée dans le boîtier (300), l'interface de communication étant adaptée pour recevoir des signaux de l'au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208); au moins un module de conditionnement des signaux (308) placé dans le boîtier (300), le module de conditionnement des signaux étant adapté pour convertir un signal reçu d'un capteur de surface (204, 206, 208) en un format recevable par l'unité de surface; un bloc d'alimentation (312) ; et un connecteur (302) adapté pour recevoir un lien de communication avec l'unité de 20 surface (272). 8. Le système de communication de la 1, comprenant de plus au moins un module d'un tiers connecté (292) en fonctionnement soit à l'au moins un capteur de surface (204, 206, 208), l'au moins un module de communication (276), l'unité de surface (272) et des combinaisons de ces derniers pour communication avec ces derniers. 9. Le système de communication de la 8, comprenant de plus au moins un capteur d'un tiers (291) positionnable sur le site de forage adapté pour recueillir des données du site de forage, l'au moins un capteur de tiers (291) connecté en fonctionnement à l'au moins un capteur de site de forage(202, 204, 206, 208), l'au moins un module d'un tiers (292), l'au moins un module de communication (276), l'unité de surface (272) et des combinaisons de ces derniers. 10. Le système de communication de la 1, comprenant de plus au moins une destination de sortie (280). 11. Le système de communication de la 10, caractérisé en ce que la destination de sortie (280) est soit un PDA, un ordinateur de bureau, une unité de surface supplémentaire ou une combinaisons de ces derniers. 12. Un module de communication (276)pour transférer des signaux depuis au moins un capteur (202, 204, 206, 208) placé sur ou aux alentours d'un site de forage à au moins une unité de surface (272), le site de forage ayant un outil de fond (211) placé dans un puits de forage (210) pénétrant une formation souterraine comprenant: un boîtier (300) positionnable sur ou aux alentours du site de forage; au moins une interface de communication (306) placée dans le boîtier (300), l'interface de communication étant adaptée pour recevoir des signaux de l'au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208) ; au moins un module de conditionnement des signaux (308) placé dans le boîtier (300) , le module de conditionnement de signaux étant adapté pour convertir un signal reçu d'un capteur de surface (204, 206, 208) en un format recevable par l'unité de surface (272) ; un bloc d'alimentation (312) ; et un connecteur (302) adapté pour recevoir un lien de communication avec l'unité de surface (272). 13. Le module de communication de la 12, comprenant de plus au moins un boîtier radio (306) pour permettre au module de communication (276) de communiquer avec d'autres équipements sur le site de forage. 14. Le module de communication de la 12, comprenant de plus au moins une barrière de sécurité (410) placée à l'intérieur du module de communication pour limiter l'énergie traversant le module de communication. 15. Le module de communication de la 12, comprenant de plus un convertisseur analogique-numérique (424). 16. Le module de communication de la 12, comprenant de plus un accumulateur (425). 17. Le module de communication de la 12, caractérisé en ce que le conditionneur de signaux (308) comporte un convertisseur pour convertir le signal en série (426). 18. Le module de communication de la 12, caractérisé en ce que ledit boîtier (300) est un boîtier certifié pour permettre le fonctionnement du module de communication dans des milieux dangereux. 19. Le module de communication de la 12, caractérisé en ce que l'au moins un connecteur (302) est soit un connecteur câblé, un connecteur sans fil ou une combinaison de ces derniers pour connexion en fonctionnement à un lien de communication câblé. 20. Le module de communication de la 12, comprenant de plus un interrupteur (432) pour activer de manière sélective au moins un des au moins un connecteur. - 22 21. Une méthode pour communiquer entre un site de forage et au moins une unité de surface (272), le site de forage comportant un outil de fond (211) placé dans un puits de forage (210) pénétrant une formation souterraine, comprenant: le placement sélectif d'au moins un module de communication (276) à un 5 emplacement souhaité du site de forage; la connexion en fonctionnement de l'au moins un module de communication (276) à au moins un capteur d'un site de forage; la connexion en fonctionnement de l'au moins un module de communication (276) à l'unité de surface (272) ; et le transfert d'un signal depuis l'au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208) à l'unité de surface (272) par l'intermédiaire du module de communication (276). 22. La méthode de la 21, comprenant de plus la conversion du signal reçu de l'au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208) pour traitement dans l'unité de surface (272). 23. La méthode de la 22, caractérisée en ce que ladite étape de conversion des signaux comprend le décalage des tensions des signaux, la multiplication des tensions et la conversion des signaux analogiques en numériques. 24. La méthode de la 21, comprenant de plus le transfert d'un signal depuis au moins un capteur de site de forage (202, 204, 206, 208) à un module d'un tiers (292). 25. La méthode de la 24, comprenant de plus le transfert d'un signal depuis le module du tiers (292) à l'unité de surface (272) par l'intermédiaire du module de communication (276). - 23 26. La méthode de la 24, comprenant de plus le transfert d'un signal depuis le module du tiers (292) à l'unité de surface (272) par l'intermédiaire d'un module d'un tiers (292). 27. La méthode de la 21, comprenant de plus le transfert de signaux depuis l'unité de surface jusqu'à au moins une destination de sortie (280).
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E
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E21
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E21B
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E21B 47
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E21B 47/12
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FR2890694
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A1
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DISPOSITIF D'INJECTION DE CARBURANTS A CARACTERISTIQUES VARIABLES
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La présente invention concerne un dispositif d'injection pour moteur à combustion interne, notamment pour moteur Diesel de véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'injection pour moteur à combustion interne comprenant un système d'alimentation en carburant à caractéristiques variables. Les dispositifs d'injection pour moteur à combustion interne comprennent classiquement au moins un injecteur de carburant apte à injecter du carburant dans une chambre de combustion associée, un système d'alimentation en carburant comportant un réservoir de stockage destiné à contenir un carburant, relié à une pompe d'alimentation assurant le transfert sous pression d'un flux carburant vers ledit injecteur. Dans les applications automobiles, les dispositifs d'injections comportent pour la plus part d'entre eux des injecteurs, par exemple de type à rampe commune, présentant des flux de carburant retour, non injecté, appelés également débits de fuite, qui repartent des injecteurs pour être renvoyés vers le réservoir de stockage. Suivant les conditions de fonctionnement du moteur, notamment le régime et le niveau de charge, les besoins carburants sont différents. Un nombre de cétane élevé est approprié au démarrage à froid et aux faibles charges pour diminuer le bruit et les émissions d'HC et CO, alors qu'un nombre de cétane plus faible est souhaitable aux fortes charges afin d'optimiser les émissions de NOx et de particules. Afin d'adapter les caractéristiques du carburant au plage de fonctionnement du moteur, il est connu des dispositifs d'injection à carburants multiples, généralement à deux carburants, qui diffèrent par leur nombre de cétane. Les deux carburants sont stockés dans des réservoirs séparés et sont injectés séparément via deux injecteurs, l'un des injecteurs étant disposé dans la conduite d'admission d'air, ou via un injecteur commun, auquel cas les injections associées aux différents carburants ont lieu à différents moments du cycle diesel. De tels dispositifs d'injection permet uniquement l'injection de deux carburants différents et nécessite de surcroît une technologie d'injecteur pouvant gérer deux lignes d'alimentation en carburant. Par ailleurs, ces dispositifs d'injection ne sont pas adaptés aux injecteurs généralement utilisés dans les applications automobiles, présentant des débits de fuite qui peuvent être importants, tel que des injecteurs à rampe commune. Il a également été proposé dans le document brevet JP9068061 d'effectuer un pré-mélange des deux carburants différents afin d'avoir des propriétés de carburant variables suivant les proportions du mélange. Le carburant résultant de ce pré-mélange avec les nouvelles caractéristiques associées est ensuite alimenté vers les injecteurs. Cette solution ne nécessite pas de nouvelle technologie d'injecteur à double lignes d'alimentation et permet d'obtenir une infinité de carburants suivant les besoins. Toutefois, le dispositif d'injection décrit dans ce document n'est pas adapté aux injecteurs ayant des débits de fuite. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif d'injection en carburant équipé d'injecteurs ayant des débits de fuite permettant d'adapter les caractéristiques du carburant aux conditions de fonctionnement du moteur. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif d'injection de carburant pour moteur à combustion interne, notamment pour moteur Diesel de véhicule automobile, comprenant au moins un injecteur de carburant apte à injecter du carburant dans une chambre de combustion associée, un système d'alimentation en carburant comportant un réservoir de stockage principal destiné à contenir un carburant principal, relié à une pompe d'alimentation assurant le transfert sous pression d'un flux carburant vers ledit injecteur, et un circuit de recyclage assurant le transfert des flux de carburant retour, non injecté, de l'injecteur de carburant vers le système d'alimentation en amont de la pompe d'alimentation, caractérisé en ce que ledit système d'alimentation comprend - au moins un réservoir de stockage auxiliaire destiné à contenir un fluide auxiliaire, de type additif de combustion ou carburant auxiliaire ayant des propriétés différentes de celles du carburant principal, - une cuve de récupération reliée au circuit de recyclage pour récupérer les flux de carburant retour provenant de l'injecteur, formés de mélanges de carburant principal et de fluide auxiliaire, et - un système mélangeur comprenant une cuve de mélange et des moyens de transfert aptes à transférer vers la cuve de mélange des quantités de carburant principal, de fluide auxiliaire et de mélange de carburant retour respectivement présents dans le réservoir de stockage principal, le réservoir auxiliaire et la cuve de récupération, ladite pompe d'alimentation assurant le transfert sous pression d'un flux de carburant de ladite cuve de mélange vers ledit injecteur de carburant, le dispositif d'injection comprenant une unité de commande apte à commander lesdits moyens de transfert pour former dans la cuve de mélange un mélange de carburant cible ayant des caractéristiques définies en fonction de conditions de fonctionnement du moteur, notamment en fonction du régime moteur et du niveau de charge du moteur. Selon l'invention, les flux de carburant retour sont récupérés dans une cuve de récupération, l'unité de commande étant apte à déterminer un rapport de mélange cible entre la quantité de carburant principal et la quantité de fluide auxiliaire en fonction des conditions de fonctionnement du moteur puis à commander les moyens de transfert pour former dans la cuve de mélange le mélange correspondant à partir du carburant principal du réservoir de stockage principal, du fluide auxiliaire du réservoir de stockage auxiliaire, et du mélange de carburant retour de la cuve de récupération. Le dispositif d'injection selon l'invention peut avantageusement être utilisé pour obtenir des mélanges entre deux carburants différents, quel que soit leur type, en particulier des carburants qui diffèrent par leur nombre de cétane. Le dispositif d'injection peut également être utilisé pour former dans la cuve de mélange des mélanges entre le carburant principal stocké dans le réservoir de stockage principal, et un fluide, autre qu'un carburant, stocké dans le réservoir de stockage auxiliaire, tel que de l'eau ou un additif de combustion liquide, notamment un procétane (éthylhexylnitrate) ou un additif pour diminuer la température d'oxydation des suies par exemple. Selon une particularité, l'unité de commande est apte à déterminer la composition du mélange de carburant retour présent dans la cuve de récupération au cours du temps afin de doser la quantité de mélange de carburant retour à transférer dans la cuve de mélange avec le carburant principal présent dans le réservoir de stockage principal et/ou le fluide auxiliaire présent dans le réservoir de stockage auxiliaire. La détermination de la composition du mélange de carburant retour par l'unité de commande peut être effectuée à partir des connaissances d'au moins une loi de mélange du carburant principal et du fluide auxiliaire et de l'historique du fonctionnement moteur. Cette détermination de la composition du mélange de carburant retour présent dans la cuve de récupération par l'unité de commande peut également est déduite à partir d'au moins une caractéristique du mélange de carburant retour, telle que la densité, mesurée par capteur approprié implanté dans la cuve de récupération. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de transfert comprennent des lignes d'alimentation individuelles reliant individuellement le réservoir de stockage principal, le réservoir de stockage auxiliaire et la cuve de récupération à la cuve de mélange, chaque ligne d'alimentation étant équipée d'une pompe basse pression et d'une vanne intercalée entre la cuve de mélange et la pompe basse pression, lesdites vannes étant pilotées par l'unité de commande pour réguler le débit des lignes d'alimentation. Avantageusement, le réservoir de stockage principal, le réservoir de stockage auxiliaire et la cuve de récupération sont chacun équipés d'un capteur de niveau relié à l'unité de commande, l'unité de commande pilotant les moyens de transfert en fonction de la quantité de carburant principal et de fluide auxiliaire restant dans le réservoir de stockage principal et le réservoir de stockage auxiliaire, et du mélange de carburant retour restant dans la cuve de récupération. Selon un mode de réalisation, le dispositif d'injection de carburant comprend une rampe commune de distribution de carburant, reliée d'une part à la pompe d'alimentation de type haute pression et d'autre part à un jeu d'injecteurs de carburant. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence à la figure unique annexée, qui représente une vue schématique d'un dispositif d'injection d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile. Dans le présent mode de réalisation illustré sur la figure, le dispositif d'injection 1 comprend, de manière connue en soi, une rampe commune de distribution de carburant 2, cette rampe étant reliée d'une part à une pompe haute pression 31 d'un système d'alimentation en carburant 3 et, d'autre part, à un jeu d'injecteurs de carburant 6, par exemple au nombre de quatre, chacun d'entre eux coopérant avec une chambre de combustion associée. Les injecteurs de carburant 6, dont un seul est représenté sur la figure dans un but de simplification, comprennent un nez d'injection 61 par lequel le carburant sous pression est injecté dans la chambre de combustion associée, et une sortie 62 par laquelle sont évacués les flux de carburant non injecté, appelé également flux de carburant retour ou débits de fuite. Le dispositif d'injection comprend un système d'alimentation en carburant à caractéristiques variables qui fonctionne dans le présent mode de réalisation, avec deux carburants se différenciant l'un de l'autre par leur nombre de cétane. Le système d'alimentation comprend un premier réservoir de stockage, dit principal 32, qui contient un premier carburant Cl présentant un nombre de cétane faible, un second réservoir de stockage, dit auxiliaire 33, qui contient un second carburant C2 présentant nombre de cétane élevé, et une cuve de récupération 34 connectée via un circuit de recyclage 7 aux sorties 62 des injecteurs pour récupérer les flux de carburant retour basse pression provenant des injecteurs. Chaque injecteur est par exemple relié par une conduite individuelle de recyclage 71 à la cuve de récupération, tel que représenté sur la figure. Cette cuve de récupération permet de créer une zone tampon pour la gestion de ces débits de fuite. Le système d'alimentation comprend en outre un système mélangeur 5 comportant une cuve de mélange 51 munies de trois vannes de régulation de débit (non représentées), auxquelles le réservoir principal 32, le réservoir auxiliaire 33 et la cuve de récupération 34 sont reliées par des lignes d'alimentation individuelles, respectivement 52, 53, 54, chacune équipée d'une pompe basse pression, respectivement 55, 56, 57, pour transférer le carburant correspondant dans la cuve de mélange. Les vannes sont pilotées électriquement par une unité de commande électronique, ou unité ECU 8, via une ligne de commande 81, pour doser le débit de chaque ligne d'alimentation 52, 53, 54 en fonction du mélange final souhaité dans la cuve de mélange, la cuve de mélange étant équipée de moyens de mélange (non représentés) permettant de mélanger les différents carburants afin d'obtenir un mélange homogène. La pompe haute pression 31 est reliée par une conduite d'aspiration 40 à la cuve de mélange, pour aspirer le mélange formé dans la cuve de mélange, et le refouler sous haute pression vers la rampe commune d'alimentation 2 via une conduite de refoulement 38, de manière à alimenter les injecteurs connectés à la rampe via un jeu un jeu de tubes haute pression 21. Le réservoir principal, le réservoir auxiliaire et la cuve de récupération sont chacun équipés d'un capteur de niveau 35, 36, 37. L'unité ECU 8 reçoit en entrée les signaux indicatifs de la quantité de carburants Cl et C2 restant dans les réservoirs de stockage 32, 33 et de la quantité de mélange C3 de carburant retour restant dans la cuve de récupération 34, ainsi que des signaux indicatifs du régime moteur N et du niveau de charge PME, par exemple depuis un capteur de régime moteur 91 et un débitmètre d'air 92 indiquant la quantité d'air admis dans les cylindres. En fonctionnement, l'unité ECU établit le rapport de mélange entre la quantité de carburant principal et de carburant auxiliaire en fonction des conditions de charges du moteur et du régime moteur, puis pilote les vannes pour former le mélange correspondant dans la cuve de mélange à partir du carburant principal stocké dans le réservoir principal, du carburant auxiliaire stocké dans le réservoir auxiliaire et/ou du mélange C3 de carburant retour contenu dans la cuve de récupération. Le réservoir de récupération présente avantageusement un volume limité pour des raisons d'encombrement, ce qui implique que le mélange de carburant retour, dont la composition varie au cours du temps, doit être réutilisé dans un délai assez court. La nature du mélange de carburant retour dans la cuve de récupération est suivie dans le temps afin de connaître l'évolution des caractéristiques pouvant impacter la combustion (nombre de cétane, densité, volatilité) et de doser le mélange à effectuer dans la cuve de mélange avec l'un des deux carburants Cl, C2 en fonction de la demande moteur. Ce suivi est effectué par l'unité ECU en fonction des connaissances de lois de mélange des deux carburants initiaux Cl et C2 et de l'historique du fonctionnement moteur (dosage et débit de carburant injecté dans le temps) . Le calcul du débit de carburant injecté se fait via l'unité ECU, en fonction du régime moteur N, du niveau de charge PME et du rapport de mélange carburant principal/carburant auxiliaire, les débits de carburant retour pouvant être déduits par l'unité ECU à partir des débits de carburant injecté. Les débits de carburant retour peuvent également être déterminés au moyen du capteur de niveau de la cuve de récupération et/ou d'un débitmètre prévu sur le circuit de recyclage. On entend par loi de mélange une relation entre les variations des caractéristiques d'un carburant résultant d'un mélange des deux carburants initiaux en fonction des proportions du mélange. Pour un suivi plus précis sur une longue base de temps, des réinitialisations pourront être effectuées à l'aide de mesures ponctuelles de caractéristiques du mélange de carburant retour présent dans la cuve de récupération, telle que des mesures de la densité par exemple. La loi de mélange de la densité étant linéaire, la mesure de densité permet en effet de remonter facilement à la composition du mélange de carburant retour. Une loi de mélange linéaire f en fonction du taux de mélange x d'un mélange composé de x % en volume de carburant principal Cl et (1-x) % en volume de carburant auxiliaire C2 est représentée par l'équation A suivante: Y3 = f (x) = x. Y1 + (1-x) .Y2 (A) dans laquelle Yl et Y2 désignent des valeurs fixes associées aux deux carburants initiaux, à savoir le carburant principal Cl et le carburant auxiliaire C2, et Y3 désigne une valeur mesurée. Connaissant Yl et Y2, le taux de mélange x est alors facile à déterminer en fonction de la mesure de Y3 par l'équation (B) suivante: x = (Y3-Y2) / (Yl-Y2) (B) Une fois le taux de mélange x connu, les autres caractéristiques du carburant retour, peuvent être déduites à partir d'abaques préalablement établis sur les différents mélanges possibles entre les deux carburants et mémorisés dans l'unité ECU. Dans le présent mode de réalisation, la cuve de récupération est équipée d'un capteur de densité 38 et d'un capteur de température 39, l'unité ECU recevant les signaux représentatifs de la densité et de la température depuis lesdits capteurs. En fonctionnement, l'unité de commande calcule le taux de mélange x du mélange de carburant retour présent dans la cuve de récupération à partir des densités des carburants initiaux Y1, Y2 et de la mesure de densité Y3 du mélange carburant en retour, puis calcule la quantité de mélange de carburant retour pouvant être transférée dans la cuve de mélange en tenant compte de la température mesurée, pour obtenir le mélange cible souhaité dans la cuve de mélange. Le dispositif d'injection décrit dans le présent mode de réalisation peut également être utilisé pour former dans la cuve de mélange des mélanges entre un carburant stocké dans le réservoir principal et un fluide autre qu'un carburant, stocké dans le réservoir auxiliaire, tel qu'un additif de combustion. En variante, le système d'alimentation comprend plusieurs réservoirs de stockage auxiliaires, contenant chacun un carburant ou un additif de combustion. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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La présente invention concerne un dispositif d'injection pour moteur à combustion interne, comprenant au moins un injecteur de carburant (6), un système d'alimentation en carburant à caractéristiques variables comportant un réservoir (32) de stockage d'un carburant principal (C1), un réservoir (33) de stockage d'un fluide auxiliaire (C2), une cuve de récupération (34) reliée à un circuit de recyclage (7) pour récupérer les flux de carburant retour provenant de l'injecteur, un système mélangeur (5) comprenant des moyens de transfert (52-57) du carburant principal (C1), du fluide auxiliaire et du mélange de carburant retour (C3) vers une cuve de mélange, une unité de commande (8) apte à commander les moyens de transfert pour former dans la cuve de mélange un mélange de carburant cible ayant des caractéristiques définies en fonction de conditions de fonctionnement du moteur, et une pompe d'alimentation (31) pour transférer le mélange cible vers l'injecteur.
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1. Dispositif d'injection de carburant pour moteur à combustion interne, comprenant au moins un injecteur de carburant apte à injecter du carburant dans une chambre de combustion associée, - un système d'alimentation en carburant comportant un réservoir de stockage principal destiné à contenir un carburant principal, relié à une pompe d'alimentation assurant le transfert sous pression d'un flux carburant vers ledit injecteur, et - un circuit de recyclage assurant le transfert des flux de carburant retour, non injecté, de l'injecteur de carburant vers le système d'alimentation en amont de la pompe d'alimentation, caractérisé en ce que ledit système d'alimentation comprend - au moins un réservoir de stockage auxiliaire (33) destiné à contenir un fluide auxiliaire (C2), de type additif de combustion ou carburant auxiliaire ayant des propriétés différentes de celles du carburant principal, - une cuve de récupération (34) reliée au circuit de recyclage (7) pour récupérer les flux de carburant retour provenant de l'injecteur (6), formés de mélanges de carburant principal (Cl) et de fluide auxiliaire (C2), et - un système mélangeur (5) comprenant une cuve de mélange (51) et des moyens de transfert (52-57) aptes à transférer vers la cuve de mélange des quantités de carburant principal (Cl), de fluide auxiliaire (C2) et de mélange de carburant retour (C3) respectivement présents dans le réservoir de stockage principal (32), le réservoir de stockage auxiliaire (33) et la cuve de récupération (34), ladite pompe d'alimentation (31) assurant le transfert sous pression d'un flux de carburant de ladite cuve de mélange (51) vers ledit injecteur de carburant, le dispositif d'injection comprenant une unité de commande (8) apte à commander lesdits moyens de transfert pour former dans la cuve de mélange un mélange de carburant cible ayant des caractéristiques définies en fonction de conditions de fonctionnement du moteur, notamment en fonction du régime moteur et du niveau de charge du moteur. 2. Dispositif d'injection de carburant (1) selon la 1, caractérisée en ce que l'unité de commande (8) est apte à déterminer la composition du mélange de carburant retour (C3) présent dans la cuve de récupération (34) au cours du temps afin de doser la quantité de mélange de carburant retour (C3) à transférer dans la cuve de mélange (51) avec le carburant principal (Cl) stocké dans le réservoir de stockage principal (32) et/ou le fluide auxiliaire (C2) stocké dans le réservoir de stockage auxiliaire (33). 3. Dispositif d'injection de carburant (1) selon la 2, caractérisée en ce que la détermination de la composition du mélange de carburant retour (C3) par l'unité de commande (8) est effectuée à partir des connaissances d'au moins une loi de mélange du carburant principal et du fluide auxiliaire et de l'historique du fonctionnement moteur. 4. Dispositif d'injection de carburant (1) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la détermination de la composition du mélange de carburant retour (C3) présent dans la cuve de récupération (34) par l'unité de commande (8) est déduite à partir d'au moins une caractéristique du mélange de carburant retour (C3), telle que la densité, mesurée par capteur (38) implanté dans la cuve de récupération (34). 5. Dispositif d'injection de carburant (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les dits moyens de transfert comprennent des lignes d'alimentation individuelles (52, 53, 54) reliant individuellement le réservoir de stockage principal (32), le réservoir de stockage auxiliaire (33) et la cuve de récupération (34) à la cuve de mélange (51), chaque ligne d'alimentation étant équipée d'une pompe basse pression (55, 56, 57) et d'une vanne intercalée entre la cuve de mélange et la pompe basse pression, lesdites vannes étant pilotées par l'unité de commande (8) pour réguler le débit des lignes d'alimentation. 6. Dispositif d'injection de carburant (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le réservoir de stockage principal (32), le réservoir de stockage auxiliaire (33) et la cuve de récupération (34) sont chacun équipés d'un capteur de niveau (35, 36, 37) relié à l'unité de commande (8), l'unité de commande pilotant les moyens de transfert en fonction de la quantité de carburant principal (Cl) et de fluide auxiliaire (C2) restant dans le réservoir de stockage principal et le réservoir de stockage auxiliaire, et du mélange de carburant retour (C3) restant dans la cuve de récupération (34). 7. Dispositif d'injection de carburant (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une rampe commune de distribution de carburant (2), reliée d'une part à la pompe d'alimentation (31) de type haute pression et d'autre part à un jeu d'injecteurs de carburant (6) .
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F
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F02
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F02D,F02M
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F02D 19,F02M 63
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F02D 19/08,F02M 63/02
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FR2893217
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A1
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ELECTRO-STIMULATION A DEUX FREQUENCES DANS UN RAPPORT DE 1,618
| 20,070,511 |
L'invention a pour objet le concept de stimulation par des fréquences électriques agissant simultanément selon une proportion donnée. 1. DOMAINE TECHNIQUE : Il s'agit de celui de l'électro-stimulation. II. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE : 1. Cette technique marque un progrès dans l'utilisation des basses fréquences. Jusqu'à présent, une seule était utilisée à la fois dans le même domaine avec des résultats inférieurs. 2. Ces fréquences, dont une partie a pour origine la diffraction de la lumière, permettent par leur absorption de stimuler un milieu. La diffraction lumineuse se décompose en différentes couleurs allant jusqu'aux limites du pouvoir séparateur de l'oeil. La lumière est une radiation émise par des corps portés à haute température (l'incandescence) ou par des corps excités (luminescence). La lumière est constituée des radiations électromagnétiques, une telle radiation est à la fois ondulatoire et corpusculaire, elle se caractérise par une double onde sinusoïdale, l'une électrique, l'autre magnétique, chacune définie par sa fréquence F ou sa longueur d'onde k selon la formule : C A ù (C étant la vitesse de la lumière) F Depuis 24 ans nous avons utilisé pour stimuler certains milieux des fréquences issues d'un générateur électrique dont les fréquences avaient été déduites des fréquences émises par des Filtres gélatines Kodak, au nombre de sept filtres soit 7 fréquences fondamentales qui sont : NOM des FILTRES Longueur d'onde Fréquences Orange-Wrattengélatine22 590 à 620 2,28 Hertz soit 2,5 T 09116 Rouge vif Wratten 620 à 760 4,56 Hertz soit 5 gélatine25 X 09119 Jaune Wratten gélatine 4 P 550 à 590 9,125 Hertz soitl0 09104 Rouge Tango Wratten 620 à 760 18,25 Hertz soit 20 gélatine 23A V 09117 Bleu Pétrole Wratten Non déterminée 36,5 Hertz soit 40 gélatine44 W 09134 Bleu foncé Wratten 420 à 460 73 Hertz soit 80 gélatine 98 K 09477 Violet Magenta Wratten 380 à 420 146 Hertz soit 160 gélatine 30 R 09122 III. EXPOSE DE L'INVENTION : Le générateur est conçu pour augmenter les 7 fréquences du tableau ci-dessus en multipliant par 2 la fréquence précédente. On obtient ainsi une gamme de fréquences comprises dans la fourchette : 2,5 Hertz à 2.621.440 Hertz . Curieusement, la même gamme se retrouve en acoustique dans les octaves û 4 à 16 pour la lettre MI Nous avons utilisé ces fréquences pour dynamiser les milieux vivants aussi bien que les milieux 10 inertes comme l'eau Chaque fréquence électromagnétique modifie les caractéristiques énergétiques du milieu traversé. Ainsi la fréquence 5 hertz diffusée pendant 10 minutes par un générateur à lampes flashs donne une eau capable d'accélérer le développement d'une plante, remplaçant efficacement l'engrais chimique 15 Le concept de l'invention faisant la demande de brevet réside essentiellement dans la modification intégrale du système des 7 fréquences énumérées ci-dessus, débouchant sur une nouvelle conception de générateur. Il s'agit cette fois de faire des stimulations ou dynamisations de la matière vivante ou inerte selon un procédé original par 20 ^ modifications des fréquences qui deviennent réelles et non empiriques ^ élaboration d'un ensemble de deux fréquences dans une proportion connue pour son universalité A partir de cette modification nous amplifions les résultats déjà obtenus avec les fréquences du tableau précédent. "' 25 La proportion utilisée est le rapport 1,618, ce nombre est égal à V 5+1/2. La démonstration se retrouve facilement dans les livres de mathématiques. C'est l'expression du nombre d'OR qui sert à désigner deux grandeurs : ^ une grandeur physico-astronomique, ^ une grandeur purement arithmétique Il s'agit d'un nombre irrationnel, ce nombre correspond au partage le plus harmonieux d'une grandeur en deux parties. Nous avons appliqué cette définition à nos fréquences et avons élaboré des Binômes de deux fréquences dont le rapport est 1,618 : o le binôme CL 4,45 et 2,75 Hertz rapport ou proportion=1,618 o Le binôme f3 8,9 et 5,5 Hertz idem o le binôme 17,8 et 11 Hertz idem... o le binôme 8 35, 6 et 22 Hertz o le binôme E 71,2 et 44 Hertz o le binôme y 142,4 et 88 Hertz ce qui fait 6 Binômes contenus dans l'appareil. Ce sont eux qui font l'objet du dépôt de brevet en ce qu'ils conditionnent la Fréquence thérapie. REALISATION Nous avons conçu un appareil électrique qui est un générateur de décharges d'électricité statique, négativées par rapport au sol grâce à une différence de potentiel de ù 40 kVolts. Il est formé d'un coffre métallique, la mise en tension se fait par une touche pression placée au milieu de l'écran. A la face supérieure de l'écran de commande sont disposés deux commutateurs de programmation des binômes fréquentiels apparaissant sur le quadrant, ils permettent de déterminer l'utilisation spécifique de chaque binôme fréquentiel. Une touche permet aussi de régler l'intensité des décharges électriques, avec possibilité de ramener à zéro cette intensité, enfin, un voyant permet de visualiser l'intensité des décharges d'électricité statique émises par l'appareil. Le générateur proprement dit est une sonde cylindrique connectée au coffre par la prise. Les étincelles sortent du cône en bakélite noire elles sont fines. Elles sont doubles et elles sont fréquencées. L'arrêt de la marche de l'appareil se fait par une touche OFF. TECHNIQUES D'UTILISATION -ouverture de l'appareil, -programmer le binôme fréquentiel -régler l'intensité à la recherche du débit le mieux supporté et la maintenir durant la durée de l'application Mise en garde : -ne jamais utiliser l'appareil dans une salle d'eau -prise de terre obligatoire -intensité nulle avant toute mise en marche -connecter le fil du générateur au boîtier avant toute mise en marche -replacer au zéro l'intensité à la fin de l'utilisation
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The generator has a metallic frame and a dual frequency system, and three buttons for permitting the passage from one binomial frequency to another by increasing or decreasing scanning, where the binomial frequencies are read in a screen via a window. One button permits to increase the intensity of electrical discharges, the other button decreases the intensity of the discharges and the third button brings the discharges to zero intensity, where the generator is connected to an outlet.
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1. L'appareil est un générateur de fréquences émettant des ions négatifs à débit fréquentiel, formé d'un cadre métallique, et caractérisé par l'émission d'un système à double fréquence dans la 5 proportion de 1,618. Ces doubles fréquences ou binômes sont programmées dans 1 `appareil de la façon suivante : - Touches permettant le passage d'un binôme à l'autre (î R 8 E y) par un balayage montant ou descendant, l'appareil émettant les doubles fréquences 10 4,45 suivantes : 2,75 hertz pour le binôme et et 8,9 et 5,5 hertz 17,8 et 11 hertz 35,6 et 22 hertz 71,2 et 44 hertz 15 142,4 et 88 hertz pour le binôme y La lecture du binôme se fait sur un cadran. Pour les binômes supérieurs qui devront être installés dans l'appareil : -284, 8 et 176 hertz -569,6 et 352 hertz 20 -1139,2 et 704 hertz -2278,4 et 1408.. -4556,8 et 2816 -9113,6 et 5632. -18227,2 et 11264 hertz 25 -36454,2 et 22528 hertz -72908,4 et 45056.. -145816,8 et 90112.. -291633,6 et 180224 ... -583267,2 et 360448.. 30 L'on peut continuer la progression qui s'intègre dans la série de Fibonacci.5- Une touche permet de monter l'intensité, une autre la fait descendre. - Une fenêtre permet la lecture del'intensité sur le cadran. - Un bouton d'arrêt ramène à zéro l'intensité. - Une prise permet le raccordement au générateur.
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H,A
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H05,A61
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H05C,A61N
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H05C 1,A61N 5
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H05C 1/04,A61N 5/06
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FR2890339
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A1
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DISPOSITIF DE RECOUVREMENT DE PARE-BRISE POUR VEHICULE
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Le présent brevet concerne un dispositif de recouvrement du pare-brise de véhicule contre les intempéries (gel, givre, grêle...) l'hiver, et contre les rayons du soleil l'été. Il est constitué d'une plaque alvéolaire en matière synthétique adaptée à la dimension du pare-brise et pouvant être pliée pour son rangement. Ce dispositif vise à améliorer le dispositif de recouvrement de parebrise décrit par le brevet EP0377598. Le brevet EP0377598 décrit une plaque double alvéolaire plane et mince pouvant être pliée et adaptée à la dimension du pare brise. Cette plaque alvéolaire présente de préférence deux lignes de pliages prévus sur environ un tiers de sa longueur. Ceci permet d'adapter la plaque double alvéolaire de manière avantageuse à la courbure du pare-brise, et les lignes de pliage sont destinées en outre à permettre un pliage facile et peu encombrant de la plaque double alvéolaire. La surface d'un tel dispositif une fois dépliée est importante afin de couvrir une surface suffisante du pare-brise. Par conséquent la réalisation des lignes de pliage est un élément majeur à prendre en compte si l'on veut obtenir un produit facile à plier et à déplier, et en position pliée facile à manipuler et à ranger. La réalisation de ces lignes de pliages doit également préserver la facilité de mise en oeuvre du dispositif sur le pare-brise. Le dispositif du présent brevet vise à améliorer le dispositif constituant la base du brevet EP0377598 par la description de la réalisation des lignes de pliages sur la plaque alvéolaire. La plaque est constituée de deux feuilles reliées entre 35 elles par une multitude d'âmes. En opérant des découpes d'un bord à l'autre de la plaque, d'une profondeur telle qu'elles s'arrêtent avant la 2ème feuille, il se crée naturellement une zone de moindre résistance au niveau de ces découpes permettant ainsi un pliage et un dépliage aisés de la plaque à leur niveau, rendus possibles par l'élasticité de la matière. Cette forme de réalisation des lignes de pliage par ce procédé de découpe est d'une part très économique, car elle demande de faibles moyens de production pour sa réalisation et sur des plaques standards; et d'autre part permet par ses caractéristiques (pliage possible dans un seul sens) de conserver une meilleure rigidité du dispositif pour sa mise en place sur le pare-brise comparé à d'autres formes de réalisation de pliage(rainage ou pliage à chaud par exemple). Pour sa bonne compréhension, l'invention est à nouveau décrite ci-dessous en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée du dispositif qu'elle concerne. La figure 1 représente une plaque alvéolaire (1) en matière synthétique ( par exemple du type polypropylène) et est d'une forme telle qu'elle couvre la surface du pare-brise. Cette plaque alvéolaire comporte 2 feuilles (2) et (3) reliées entre elles par plusieurs âmes(4) de préférence parallèles entre elles. Cette plaque présente une ou plusieurs découpes(5) perpendiculaires dans l'exemple aux âmes(4), d'un bord à l'autre de la plaque, traversant la 1 ère feuille (2) et d'une profondeur telle qu'elles s'arrêtent avant la 2ème feuille(3), entraînant ainsi la création d'une zone de moindre résistance à leurs niveaux pour permettre le pliage et le dépliage plus aisés de la plaque. Tel que montré sur la figure 2 ces découpes peuvent être sur la même face de la plaque (sur une seule feuille) et ainsi permettre un pliage du dispositif sur lui-même. Cette forme de réalisation a l'avantage de permettre une meilleure rigidité du dispositif dans sa mise en oeuvre sur le pare brise. En effet dans ce cas, en appliquant le dispositif avec les découpes(5) face au pare-brise, les bords respectifs (6)(7) de chaque découpe(5) viennent en contact sous le poids de la plaque redonnant ainsi une rigidité proche de celle qu'avait la plaque avant les découpes. Cette rigidité est accrue dans le cas d'une réalisation des découpes perpendiculaires ou obliques aux âmes(4) en raison d'une surface de contact des bords respectifs(6)(7) plus grande. Tel que montré sur la figure 3 ces découpes peuvent être alternées par rapport aux faces de la plaque (sur une feuille (2) puis sur l'autre (3)) et ainsi permettre un pliage du dispositif en accordéon. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus à titre d'exemple, mais qu'elle embrasse au contraire, toutes les variantes de réalisation. Ainsi la plaque pourrait comprendre des découpes obliques ou parallèles par rapport aux âmes (4) si cela s'avérait nécessaire
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Le présent brevet concerne un dispositif de recouvrement du pare-brise de véhicule constitué d'une plaque alvéolaire (1) en matière synthétique adaptée à la dimension du pare brise et pouvant être pliée pour son rangementCette plaque alvéolaire constituée de 2 feuilles (2) et (3) reliées entre elle par plusieurs âmes(4) présente une ou plusieurs découpes (5) d'un bord à l'autre de la plaque, traversant la 1 ère feuille (2) et d'une profondeur telle qu'elles s'arrêtent avant la 2 feuille(3), entraînant ainsi la création d'une zone de moindre résistance à leurs niveaux pour permettre un pliage et un dépliage aisés de la plaque pour son rangement.
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Revendications: 1 - dispositif de recouvrement du pare-brise comprenant une plaque alvéolaire en matière synthétique (1) constituée de 2 feuilles {2)(3) reliées entre elles par plusieurs âmes(4) caractérisé par des découpes(5) d'un bord à l'autre de la plaque, d'une profondeur telle qu'elles s'arrêtent avant la 2ème feuille(3), entraînant ainsi la création d'une zone de moindre résistance à leurs niveaux pour permettre le pliage et dépliage plus aisés de la plaque. 2 - dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les découpes sont d'un même coté de la plaque et sont telles qu'elles permettent un pliage du dispositif sur lui-même. 3 - dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les découpes sont alternées d'une face à l'autre de la plaque et sont telles qu'elles permettent un pliage de type accordéon. 4 - dispositif selon la 1 et la 2, caractérisé en ce que les découpes sont perpendiculaires ou obliques aux âmes (4) permettant de conserver à la plaque, en position dépliée, sa rigidité proche de celle qu'elle avait avant les découpes.
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B
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B60
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B60J
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B60J 11
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B60J 11/08
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FR2889489
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A1
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SOUPAPE DE VENTILATION POUR LE RESERVOIR A CARBURANT DANS DES VEHICULES AUTOMOBILES.
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L'invention concerne une soupape de ventilation pour le réservoir à carburant dans des véhicules automobiles. Connues par exemple par les documents DE 100 17 323 Al et US 2002/0 040 730 Al, ces soupapes servent à ventiler le réservoir pendant qu'on fait le plein et/ou à faire entrer ou sortir l'air du réservoir pendant que le véhicule fonctionne. Elles sont en général placées dans une ouverture de la paroi supérieure du réservoir et ont au moins une ouverture d'admission par laquelle un mélange air et vapeur de carburant, appelé en abrégé gaz par la suite, est conduit dans la soupape et de là dans l'atmosphère par l'intermédiaire d'une ouverture de décharge, en général en intercalant un filtre à charbon activé. Pour empêcher que du carburant dont le niveau monte atteigne le filtre à charbon activé pendant la conduite, on place dans le boîtier de la soupape de ventilation un flotteur mobile axialement qui supporte du côté supérieur un élément d'étanchéité en action conjointe avec une ouverture de décharge. Quand on fait le plein, le flotteur est soulevé par le carburant dont le niveau monte; vers la fin du plein le flotteur ferme l'ouverture de décharge. Une telle fermeture se produit aussi au cas où le niveau du carburant monte quand le véhicule fonctionne. Il peut donc se former à l'intérieur du réservoir une pression de gaz si élevée qu'une grande force est nécessaire pour rouvrir une ouverture de décharge. Des flotteurs de grand poids seraient nécessaires pour l'ouvrir. Mais pour que de tels flotteurs développent une poussée verticale suffisante, un volume de refoulement correspondant serait nécessaire. Des soupapes de ventilation munies de tels flotteurs seraient par conséquent très volumineuses et nécessiteraient beaucoup de matériau. Le document US 5 439 023 divulgue une soupape de ventilation à deux étages; on y actionne par un côté pour l'ouvrir un élément d'étanchéité muni d'un crochet qui s'applique sur l'élément d'étanchéité et qui est façonné sur le côté supérieur du flotteur. L'action unilatérale sert à augmenter par un effet de levier la force exercée par le flotteur sur l'élément d'étanchéité. L'élément d'étanchéité est en outre traversé par un perçage dont le diamètre est assez petit et qui est fermé par un deuxième élément d'étanchéité. Celui-ci aussi est actionné par le flotteur en profitant d'un effet de levier lors de l'opération de fermeture, ce qui libère le perçage dans le premier des éléments d'étanchéité dont on a parlé. Le document DE 102 57 223 Al fait connaître une autre soupape de ventilation à deux étages dans laquelle le flotteur porte sur son côté supérieur un bras de levier, articulé d'un côté, dont la portion centrale forme un élément d'étanchéité en action conjointe avec une ouverture de décharge. Cet élément d'étanchéité est traversé par un perçage dont le diamètre est assez petit et qui agit conjointement avec une saillie servant d'élément d'étanchéité placée sur le côté supérieur du flotteur. Le document US 5 738 132 fait connaître une soupape de ventilation à un étage dans laquelle une ouverture de décharge en fente oblique par rapport à l'axe longitudinal central de la soupape agit conjointement avec une bande de membrane souple servant d'élément d'étanchéité. La bande de membrane est fixée par une de ses extrémités au flotteur et pendant l'opération d'ouverture le flotteur la retire successivement de l'ouver-:.ure de décharge ou du siège d'étanchéité qui l'entoure. L'invention a pour but de proposer une soupape de ventilation d'après une autre conception et dans laquelle la réouverture soit assurée d'une manière simple et économique au cas où la pression à l'intérieur du réservoir est élevée. On y parvient par une soupape de ventilation pour des réservoirs à carburant dans des véhicules automobiles comportant: - un boîtier muni d'au moins une ouverture d'admission, - un flotteur disposé dans le boîtier et mobile en direction de l'axe longitudinal central du boîtier, et - un élément d'étanchéité disposé sur le côté supérieur du flotteur, caractérisée par deux ouvertures de décharge de taille différente respectivement délimitées par un siège d'étanchéité et par une membrane souple servant d'élément d'étanchéité qui agit conjointement avec les deux ouvertures de décharge, la membrane étant reliée au côté supérieur du flotteur par une zone de fixation située radialement à l'extérieur d'une ouverture de décharge. Il y a deux ouvertures de décharge de taille différente, respectivement délimitées par un siège de soupape, et une membrane souple servant d'élément d'étanchéité ; la membrane servant d'élément d'étanchéité commun agit conjointement avec les deux ouvertures de décharge et est reliée au côté supérieur du flotteur par une zone de fixation située radialement à l'extérieur d'une ouverture de décharge. En disposant de manière correspondante les deux ouvertures de décharge par rapport à la zone de fixation, on arrive d'une manière fiable, économique en matériau et simple du point de vue de la technique de montage à ce qu'une zone de membrane en action conjointe avec l'ouverture de décharge la plus petite soit d'abord retirée en continu de son siège d'étanchéité puisque la force nécessaire est faible. Du gaz peut s'échapper à l'extérieur par l'ouverture de décharge qui s'agrandit constamment et la pression intérieure peut déjà diminuer en peu de temps, de sorte que le poids du flotteur suffit à retirer la membrane même de la plus grande ouverture de décharge. Il résulte de cette conception qu'on peut utiliser un flotteur et une cage de soupape relativement petits qui demandent peu de matériau et de place, sans que cet avantage soit anéanti par des constructions complexes et sujettes aux dysfonctionnements. La zone de fixation est de préférence reliée à un élément de fixation disposé centralement sur le flotteur. Cela réduit par exemple la tendance du flotteur à basculer et à s'incliner dans le boîtier qui le guide. Pour favoriser cela, il est avantageux que les ouvertures de décharge se fassent diamétralement face si on se réfère à la zone de fixation. De cette manière, la zone - de l'élément d'étanchéité - qui est proche de l'axe longitudinal central du flotteur et qui exige toujours la force de retrait chaque fois la plus importante est d'abord retirée du siège d'étanchéité lors de l'ouverture. Le couple de basculement exercé sur le flotteur est alors d'autant plus faible à cause de la faible distance par rapport à l'axe longitudinal central. Dans le cas d'éléments de fixation qui dépassent de l'élément d'étanchéité, à savoir du côté orienté vers l'ouverture de décharge, dans une conception recommandée on prévoit qu'une paroi de boîtier munie de l'ouverture de décharge comporte une courbure qui s'étende axialement à partir de la zone de fixation ou de l'élément de fixation à cet endroit et qui le recouvre. Quand la soupape de ventilation est fermée, cette courbure ou le creux qu'elle délimite reçoit l'élément de fixation, à savoir sa partie qui traverse l'élément d'étanchéité. La courbure se trouve de préférence sur une zone de paroi qui s'étend entre les ouvertures de décharge et elle peut donc recevoir l'extrémité libre d'un élément de fixation placé centralement sur le flotteur. Un élément d'étanchéité ou une membrane est de préférence fixé à l'aide d'une cheville de fixation façonnée sur le côté supérieur du flotteur; la cheville de fixation traverse un perçage de la membrane et la contredépouille. Cette conception permet de fixer très simplement l'élément d'étanchéité. Il suffit de passer la cheville de fixation dans le perçage de la membrane. Suivant l'invention La membrane comporte un perçage traversé et accroché par une cheville de fixation du flotteur. Suivant l'invention le perçage est délimité de chaque côté par un bourrelet qui dépasse des côtés plats de l'élément d'étanchéité et qui est accroché par la cheville de fixation. Dans une autre conception recommandée, la dimension axiale de la courbure est limitée du fait que les ouvertures de décharge sont délimitées par une collerette qui s'étend vers le bas. L'extrémité libre des collerettes forme alors le siège d'étanchéité en action conjointe avec l'élément d'étanchéité. Pour assurer que l'élément d'étanchéité, à savoir ses zones d'étanchéité en action conjointe avec les ouvertures de décharge, touche le siège d'étanchéité correspondant quand la soupape de ventilation est fermée, lesdites zones sont soutenues par une structure de soutien sur le côté supérieur du flotteur, de sorte qu'elles sont parallèles au plan défini par les sièges d'étanchéité. On assure ainsi que la soupape de ventilation est fermée de façon sûre en cas de besoin, de sorte que ni du gaz ni du carburant liquide ne peut s'échapper à l'extérieur. Une structure de soutien est de préférence formée par au moins une saillie qui dépasse du côté supérieur du flotteur et qui est en action conjointe seulement avec une partie de la surface de la zone d'étanchéité. Cette mesure permet d'éviter que la membrane ne puisse adhérer par aspiration à la structure qui la soutient, ce qui empêcherait qu'elle se retire du siège d'étanchéité d'une ouverture de décharge lors de l'opération d'ouverture. On va maintenant expliquer l'invention plus 35 en détail en se référant aux dessins annexés parmi lesquels la figure 1 montre une soupape de ventilation dans une représentation en coupe longitudinale, la figure 2 est une portion agrandie de la figure 1, on y voit la soupape dans sa position fermée, la figure 3 est une portion d'après la figure 2, on y voit la soupape de ventilation dans une position intermédiaire, la figure 4 est une coupe longitudinale d'après la figure 1, on y montre la soupape dans sa position ouverte, la figure 5 est une coupe transversale d'après la ligne v-v à la figure 4, la figure 6 est une coupe transversale d'après la ligne VI-VI à la figure 4, la figure 7 est une coupe transversale d'après la ligne VII-VII à la figure 4, la figure 8 est une soupape de ventilation d'après une conception différente dans sa position ouverte, d'après une représentation en coupe longitudinale, la figure 9 est une coupe longitudinale à travers la soupape de ventilation 8 d'après la ligne IX-IX à la figure 11 la figure 10 est une coupe transversale d'après la ligne 25 x-x à la figure 8, la figure 11 est une coupe transversale d'après la ligne XI-XI à la figure 8 et la figure 12 est une coupe transversale d'après la ligne XII-XII à la figure 8. La soupape de ventilation représentée à la figure 1 a pour composants principaux un boîtier 1, un flotteur 2 mobile guidé axialement dans le boîtier, un élément d'étanchéité 3 fixé au côté supérieur du flotteur et un ressort à boudin 4 qui agit sur le flotteur 2 en 35 direction de fermeture. Le boîtier 1 comprend une pièce de manchon 5, un fond 6 qui la ferme par le bas et une pièce de bridage 7 posée au-dessus de la pièce de manchon 5. La pièce de bridage 7 porte une bride 8 qui assure la fixation à la paroi supérieure d'un réservoir à carburant (non représenté) et un raccord 9. Le côté frontal supérieur de la pièce de manchon 5 est formé par une paroi de boîtier 12 transversale à l'axe longitudinal central 10 de la soupape de ventilation. La paroi de boîtier est traversée par des ouvertures de décharge 13, 14. Les ouvertures de décharge 13, 14 débouchent dans un canal de décharge 16; celui-ci est délimité par la pièce de bridage 7 et par la paroi de boîtier 12 et il se prolonge dans le raccord 9. Les ouvertures de décharge 13, 14 se font diamétralement face (si on se réfère à l'axe longitudinal central 10) et chacune d'elle est délimitée par une collerette 17 qui s'étend depuis la paroi de boîtier 12 vers le bas. Les côtés frontaux des collerettes 17 ont un biseau conique, on obtient par conséquent un siège d'étanchéité qui délimite les ouvertures de décharge 13, 14 et qui agit conjointement avec l'élément d'étanchéité 3 par une surface linéaire de contact. Comme on le constate à la figure 6, l'élément d'étanchéité 3 est une pièce découpée circulaire d'une membrane souple, par exemple en caoutchouc au fluor- silicone. Il comporte un perçage 19 central délimité par un bourrelet 20 qui dépasse de chaque côté de l'élément d'étanchéité. Le perçage 19 est traversé par une cheville de fixation 22 façonnée sur le côté supérieur 23 du flotteur 2. La cheville de fixation 22, au centre de l'axe longitudinal central 10 ou coaxiale à lui, comporte à son extrémité libre un sommet 25 qui s'élargit radialement et qui contre-dépouille le bord du perçage 19 ou le bourrelet 20. Une zone de paroi qui s'étend entre les ouvertures de décharge 13, 14 forme une courbure 26 qui s'étend depuis la zone de fixation de l'élément d'étanchéité ou depuis la cheville de fixation 22 et qui recouvre cette dernière. Les zones d'étanchéité 24 - de l'élément d'étanchéité 3 - en action conjointe avec les ouvertures de décharge 13, 14 (figure 6) sont soutenues par une structure de soutien sur le côté supérieur 13 du flotteur 1 de telle manière qu'elles sont parallèles au plan défini par les sièges d'étanchéité 18. Au cas où l'ouverture de décharge 13 a une section transversale d'ouverture ronde, la structure est une nervure 27 qui dépasse du côté supérieur 13 du flotteur en direction axiale (figure 7). Cette nervure est annulaire; l'anneau est cependant ouvert grâce à un creux 28. L'ouverture de décharge 14 dont la section de passage est la plus grande est à peu près ovale. Elle comporte une portion de bord à peu près rectiligne, orthogonale à la ligne de jonction 29 entre le point central 30 de l'ouverture de décharge 13 et l'axe longitudinal central 10, et une portion de bord 33 courbe qui relie ses extrémités. Des nervures 34, 35 qui dépassent en direction axiale sur le côté supérieur 23 du flotteur 2 sont façonnées pour servir de structure de soutien; la nervure 34 est rectiligne et la nervure 35 est courbe et les extrémités libres des nervures 34, 35 sont respectivement séparées l'une de l'autre par un creux 36. Le flotteur 2 est un manchon cylindrique fermé sur le côté supérieur par une paroi transversale 37 et ouverte sur le côté inférieur. Une barre coaxiale à l'axe longitudinal central 38 du flotteur 2 est façonnée sur la paroi transversale 37; son extrémité en porte-à-faux 40 dépasse du côté inférieur du flotteur 2. Un manchon 42 qui entoure coaxialement la barre 39 à distance radiale et qui s'étend vers le bas est façonné sur la paroi transversale 37. Le ressort à boudin 4 déjà mentionné ci- dessus se trouve à l'intérieur du manchon 42; il s'appuie d'une part sur la paroi transversale 37 et d'autre part sur le fond 6. Par l'intermédiaire des parois radiales 41, le manchon 42 s'applique à la paroi extérieure du flotteur 2. Sur le fond 6 est façonné un tablier 43 qui s'étend vers le haut en direction de l'axe longitudinal central 38 et qui l'entoure coaxialement. L'espace intérieur du tablier 43 est en liaison avec l'espace intérieur du réservoir par l'intermédiaire d'une ouverture de fond 44 et il reçoit l'extrémité libre de la barre 39. Le tablier 43 est enveloppé par l'extrémité inférieure du ressort à boudin 4. Le flotteur 2 est guidé axialement dans le boîtier 1 par l'action conjointe de la barre 39 et du tablier 43. Un autre guidage axial ainsi qu'une fixation rotative sont assurés par une nervure 46 qui dépasse du côté intérieur de la pièce de manchon 5 et qui pénètre dans une rainure 45 qui s'étend axialement. En outre des nervures 51 dépassent du côté intérieur du boîtier 1 radialement vers l'intérieur; elles agissent conjointement avec une zone 61 supérieure radiale du flotteur 2, laquelle est rétrécie. Dans la situation que montre la figure 4, la soupape de ventilation est ouverte, par son extrémité inférieure le flotteur 2 repose sur le fond 6. Un échange de gaz entre l'environnement et l'intérieur du réservoir est possible grâce à des ouvertures d'admission 47 dans le boîtier, aux ouvertures d'admission 13, 14 et au canal de décharge 16. Si le flotteur 2 est poussé par son élément d'étanchéité 3 contre le siège d'étanchéité 18 des ouvertures de décharge 13, 14, par exemple par du carburant dont le niveau est élevé, il y est maintenu par une pression intérieure qui se développe dans le réservoir. Comme l'ouverture de décharge 13 a une section de passage relativement petite, la force qui pousse l'élément d'étanchéité 3 contre le siège d'étanchéité 18 est d'autant plus faible. L'élément d'étanchéité 3 souple de type membrane peut par conséquent être retiré du siège d'étanchéité 18 du fait du poids propre du flotteur, comme l'indique la figure 3 pour l'ouverture de décharge 14. Du gaz peut s'échapper vers l'extérieur par l'intermédiaire de la petite ouverture de décharge 13; il en résulte que la pression intérieure diminue en continu. Dans la zone d'étanchéité 24, la différence de pression sur l'ouverture de décharge 14 plus grande diminue donc, de sorte qu'à cet endroit aussi l'élément d'étanchéité 3 est soulevé du siège d'étanchéité 18 par le poids propre du flotteur 2. Les creux 28, 36 des nervures 27, 34, 35 empêchent que l'élément d'étanchéité ne puisse adhérer par aspiration à la manière d'une ventouse. L'exemple de réalisation que montrent les figures 8 à 12 se différencie de ceux décrits ci-dessus en ce que la deuxième ouverture de décharge 14a a une section de passage circulaire et que l'élément d'étanchéité 3a est une découpe de membrane en forme de bande et qu'elle est fixée différemment sur le flotteur 2. L'élément d'étanchéité 3a est une bande rectangulaire dont les grands côtés 48 sont parallèles à la ligne de jonction 49 (figures 10, 11) entre les ouvertures de décharge 13a et 14a. Au centre de l'élément d'étanchéité 3a, il y a un trou allongé 50 transversal aux grands côtés 48 (figure 12). Le trou allongé 50 est traversé par deux chevilles 52 qui dépassent axialement du flotteur 2. Les chevilles 52 se trouvent aux extrémités du trou oblong 50 délimité par un bourrelet 20a qui dépasse des deux côtés sur les côtés plats de l'élément d'étanchéité 3a. Le bourrelet 20a et donc tout l'élément d'étanchéité 3a est fixé au flotteur 2 par un étrier 53. L'étrier 53 dont la largeur correspond à peu près à celle du bourrelet 20a est traversé par deux perçages 54 qui reçoivent les extrémités libres des chevilles 52. Les extrémités libres de l'étrier 53 sont recourbées axialement vers le bas et portent un crochet 55 transversal à l'axe longitudinal central 10 (figure 9). Ce crochet pénètre dans un creux complémentaire 56 sur le flotteur. Chacun des creux 56 se trouve dans une rainure 57 qui s'étend radialement vers l'intérieur depuis le bord du côté supérieur 23 du flotteur. Sur ses petits côtés, le bourrelet 20a est flanqué de deux portions de paroi 58 qui dépassent axialement du côté supérieur 3 du flotteur 2 et sur lesquelles s'appuie l'étrier 53 à l'état monté. Comme dans l'exemple de réalisation décrit plus haut, les zones d'étanchéité 24a (figure 11) de l'élément d'étanchéité 3a sont soutenues par des structures de soutien. Ce sont des nervures 60 annulaires respectivement interrompues par un creux 59. Liste des références 1 boîtier 2 flotteur 3 élément d'étanchéité 4 ressort à boudin pièce de manchon 6 fond 7 pièce de bridage 8 bride 9 raccord axe longitudinal central 12 paroi de boîtier 13 ouverture de décharge 14 ouverture de décharge 16 canal de décharge 17 collerette 18 siège d'étanchéité 19 perçage 20 bourrelet 22 cheville de fixation 23 côté supérieur 24 zone d'étanchéité sommet 26 courbure 27 nervure 28 creux 29 ligne de jonction point central 32 portion de bord 33 portion de bord 65 34 nervure nervure 36 creux 37 paroi transversale 38 axe longitudinal central 39 barre extrémité en porte-à-faux 41 paroi radiale 42 manchon 43 tablier 44 ouverture de fond rainure 46 nervure 47 ouverture d'admission 48 grand côté 49 ligne de jonction trou oblongé 51 nervure 52 cheville 53 étrier 54 perçage crochet 56 creux 57 rainure 58 portion de paroi 59 creux nervure 61 zone
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L'invention concerne une soupape de ventilation pour des réservoirs à carburant dans des véhicules automobiles comportant un boîtier (1) muni d'au moins une ouverture d'admission (47), un flotteur (2) disposé dans le boîtier et mobile en direction de l'axe longitudinal central (10) du boîtier (1) et un élément d'étanchéité (3) disposé sur le côté supérieur (23) du flotteur (2). Il y a deux ouvertures de décharge (13, 14) de taille différente respectivement délimitées par un siège d'étanchéité (18) et une membrane souple servant d'élément d'étanchéité (3) qui agit conjointement avec les deux ouvertures de décharge (13, 14), la membrane étant reliée au côté supérieur (23) du flotteur (2) par une zone de fixation située radialement à l'extérieur d'une ouverture de décharge (13, 14).
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Revendications 1. Soupape de ventilation pour des réservoirs à carburant dans des véhicules automobiles, comportant un boîtier (1) muni d'au moins une ouverture d'admission (47), un flotteur (2) disposé dans le boîtier et mobile en direction de l'axe longitudinal central (10) du boîtier (1), et - un élément d'étanchéité (3) disposé sur le côté supérieur (23) du flotteur (2), caractérisée par deux ouvertures de décharge (13, 14) de taille différente respectivement délimitées par un siège d'étanchéité (18) et par une membrane souple servant d'élément d'étanchéité (3) qui agit conjointement avec les deux ouvertures de décharge (13, 14), la membrane étant reliée au côté supérieur (23) du flotteur (2) par une zone de fixation située radialement à l'extérieur d'une ouverture de décharge (13, 14). 2. Soupape de ventilation selon la 1, caractérisée en ce que la zone de fixation est reliée à un élément de fixation placé centralement sur le flotteur (2). 3. Soupape de ventilation selon la 2, caractérisée en ce que les ouvertures de décharge (13, 14) se font diamétralement face si on se réfère à la zone de fixation. 4. Soupape de ventilation selon l'une des précédentes, caractérisée par une paroi de boîtier (12) traversée par les ouvertures de décharge (13, 14) et munie d'une courbure qui s'écarte axialement de la zone de fixation et qui la recouvre. 5. Soupape de ventilation selon la 4, caractérisée en ce que la courbure (12) est disposée sur une zone de paroi qui s'étend entre les ouvertures de décharge (13, 14). 6. Soupape de ventilation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la membrane comporte un perçage (19) traversé et accroché par une cheville de fixation (22) du flotteur (2). 7. Soupape de ventilation selon la 6, caractérisée en ce que le perçage (19) est délimité de chaque côté par un bourrelet (20) qui dépasse des côtés plats de l'élément d'étanchéité (3) et qui est accroché par la cheville de fixation (22). 8. Soupape de ventilation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les ouvertures de décharge sont délimitées par une collerette (17) qui s'étend vers le bas. 9. Soupape de ventilation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les zones d'étanchéité (24) - de l'élément d'étanchéité (3) - qui interagissent avec les ouvertures de décharge (13, 14) sont soutenues par une structure de soutien sur le côté supérieur du flotteur (2) de telle manière qu'elles sont parallèles au plan défini par les sièges d'étanchéité (18). 10. Soupape de ventilation selon la 9, caractérisée en ce que la structure de soutien est formée par au moins une saillie qui dépasse du côté supérieur du flotteur et qui est en action conjointe seulement avec une partie de la surface de la zone de fixation.
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B,F
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B60,F16
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B60K,F16K
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B60K 15,F16K 17
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B60K 15/035,F16K 17/19
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FR2900726
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A1
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NDA (NIVEAU A DOUBLE ARTICULATION)
| 20,071,109 |
-1- La présente invention concerne un niveau multi-usages qui regroupe plusieurs instruments de mesure. Actuellement, pour poux oir tracer ou reporter des angles, il faut utiliser une fausse équerre, un rapporteur, un niveau et fil à plomb. Cette addition d'instruments de mesure présente un certain inconvénient : risque d'erreurs, perte de temps, encombrement et difficulté de manipulation. Le dispositif concerné selon l'invention permet de grouper en un seul objet les instruments nécessaires a la réalisation d'un tracé ou d'un report d'angles soit un niveau à bulles à fiole fixe et fiole variable graduée, une fausse équerre, une équerre et un rapporteur gradué. Cette option est possible grâce à la présence d'une double articulation graduée dans le dispositif. Un laser de projection d'angles peut être accueilli à l'une des extrémités du dispositif pour les tracés et reports d'angles grandes distances. Des dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1, planche 1/5 présente l'invention en position ouverte (vue de côté) La figure 2, planche 1/5 présente l'invention en position ouverte (vue de dessus) La figure 3, planche 2/5 présente l'invention en position semi-ouverte (vue de côté) La figure 4, planche 3/5 présente l'invention en position fermée (vue de côté) La figure 5, planche 4/5 présente le dispositif de la double articulation de l'invention (vue de côté) La figure 6, planche 5/5 présente l'une des extrémités de l'invention (vue de côté) Le dispositif peut être fabriqué en aluminium, en plastique ou en plastique-aluminium. Ses dimensions sont : longueur 44 cm, largeur 4,9 cm et épaisseur 1,9 cm (hors visseries). Le dispositif, lorsque la double articulation est en position ouverte [figl], a les mêmes caractéristiques qu'un niveau classique (à fiole niveau fixe (6) et fiole niveau variable graduée (8)) de par la conception et l'usinage de la double articulation. Le dispositif est muni de huit aimants (7) répartis sur les pièces supports (11 et 12) afin de pouvoir l'utiliser sur des pièces métalliques. Les pièces (11) et (12) du dispositif sont creuses pour pouvoir accueillir les différents accessoires du dispositif. -2- Le dispositif est muni de deux articulations. Celles-ci sont interdépendantes l'une de l'autre étant fixées sur un axe commun (4). Chacune à son propre repaire de lecture d'angles (2 et 3). La première articulation (9) a 2 axes : Son axe propre muni d'une vis de serrage (5) traversant la pièce support (12) mais également l'axe commun muni aussi d'une vis de serrage (4) traversant la deuxième articulation. La deuxième articulation subit l'axe commun et se trouve fixée sur l'autre pièce support (11). L'ensemble à l'appellation de double articulation. La première articulation du dispositif (9) est dotée de graduations en degrés allant de 180 à 90 (en se servant de l'axe commun) et de 90 à 0 (se servant de son axe propre), 10 -lui donnant office de rapporteur [fig 5]. La manipulation du dispositif se fait dans un ordre conseillé logique sachant que le premier mouvement est attribué à la deuxième articulation (10) pour les angles de 180 à 90 (fausse équerre). Arrivant en butée à 90 (d'après l'usinage des articulations du dispositif), (équerre [fig3]), elle s'appuie sur-la première articulation 15 lui donnant le relais pour les angles de 90 à 0 (fausse équerre) [fig 4]. Le dispositif est muni d'une ouverture sur la partie supérieure de la pièce support (12) afin de permettre la mobilité de la première articulation (9) [fig 2]. Le dispositif étant muni d'une fiole niveau fixe (6) et fiole niveau variable graduée (8) permet de définir l'aplomb ou un angle à l'avance avec plus de précisions. 20 Le dispositif bénéficie d'un emplacement à l'intérieur en en extrémité (1) sur la pièce support (11) pour pouvoir accueillir par emboîtement un laser de projection pour les angles grandes distances [fig 61. Le dispositif est facilement transportable par son gain de place, pouvant être mis en position fermée sans contraintes [fig 4]. 25 Le dispositif selon l'invention est, en premier lieu, destiné aux travaux de mesures dans le secteur secondaire du BTP (bâtiment et travaux publics)
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Dispositif appelé NDA (Niveau à Double Articulation) pour réaliser différentes mesures comme la réalisation d'un trace ou le report d'angles.L'invention concerne un niveau muti-usages regroupant en un seul instrument, un niveau à bulles, une fausse équerre, une équerre et un rapporteur gradué permettant de parer certains inconvénient comme : risques d'erreur, perte de temps, encombrement et difficulté de manipulation.Il est constitué d'un niveau à supports creux (11 et 12) accueillant :- des fioles niveau (fixe 6 et variable graduée 8) pour définir l'aplomb et un angle a l'avance, - des aimants (7) pour l'utilisation sur pièces métalliques, - un emplacement pour laser de projection (1) pour les angles longues distances et une double articulation graduée (9 et10) pour la définition ou report d'angles allant de 0 degree à 180 degree .Le dispositif selon l'invention est, en premier lieu, destiné au secteur secondaire BTP (Bâtiment et travaux publics).
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1) Dispositif pour réaliser différentes mesures (réalisation d'un tracé, report d'angles) avec un seul instrument caractérisé par un niveau à bulles muni d'une double articulation graduée (9 et 10), le transformant en fausse équerre, rapporteur et équerre. 2) Dispositif selon 1 caractérisé en ce que les pièces supports (11 et 12) du niveau sont creuses pour accueillir les différents accessoires comme la double articulation (9 etl0), les fioles de niveaux à bulles (6 et 8), les aimants (7) et qu'un emplacement est prévu pour recevoir un laser de projection d'angles (1). 3) Dispositif selon 1 caractérisé par le fait que la double articulation est composée de deux articulations (9) et (10) interdépendantes ayant un axe commun (4) et que la première articulation (9) a, en plus, son axe propre (5). 4) Dispositif selon 2 caractérisé en ce qu'une ouverture est présente sur la partie supérieure de la pièce support (12) afin de permettre la mobilité de l'articulation graduée (9). 5) Dispositif selon 3 caractérisé en ce que les axes (4 et 5) de la double articulation (9 et 10) sont munis de vis de serrages. 6) Dispositif selon 1 caractérisé en ce que la double articulation (9 et 10) est dotée de graduations en degrés lui donnant office de rapporteur. 7) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que le mouvement des deux articulations (9 et 10), arrivant en butée, position semi-ouverte, font un angle de 90 (office d'équerre) et qu'en position ouverte, le dispositif fait office de niveau classique [avec fiole niveau fixe (6) et fiole niveau variable (8)] de par la conception et l'usinage des articulations. 8) Dispositif selon 2 caractérisé en ce que les aimants (7) sont répartis 25 sur les pièces supports (11 et 12) afin de pouvoir utiliser le dispositif sur des pièces métalliques. 9) Dispositif selon 7 caractérisé en ce que le mouvement des deux articulations hormis la position ouverte et semi-ouverte fait office de fausse équerre.
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G
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G01
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G01B,G01C
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G01B 5,G01C 9
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G01B 5/24,G01C 9/20
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FR2896488
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A1
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CUVE MUNIE D'UNE ISOLATION THERMIQUE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
| 20,070,727 |
La présente invention concerne une cuve isolée thermiquement et son procédé de fabrication, comprenant une couverture isolante formée par soufflage. La cuve est destinée à être utilisée dans un réceptacle de réfrigération... On souhaite couramment incorporer un réceptacle réfrigéré dans des véhicules pour accroître le confort des passagers. On a donc déjà réalisé des réceptacles réfrigérés comprenant une cuve fermée par un portillon. La cuve est munie d'une couverture isolante, en général constituée d'une couche de mousse de matière plastique, le plus souvent de polyuréthanne. Bien que ces réceptacles possèdent une cuve à paroi continue, ils sont en général réalisés à partir de plusieurs pièces. Comme la mousse ne peut pas rester directement accessible et peut présenter une condensation qui peut provoquer sa détérioration, la mousse nécessite un support, celui-ci pouvant être surmoulé. Pour remédier à l'inconvénient des isolations de mousse de matière plastique tout en réalisant un réceptacle réfrigéré de faible coût, on peut envisager de fabric.uer une couverture isolante par soufflage de matière plastique. Cependant, l'application d'une telle technique à un réceptacle réfrigéré pose un certain nombre de problèmes. On connaît, d'après le document JP-9-295 339, des couvertures isolantes moulées par soufflage de matière plas- tique, destinées à être placées autour de conduits. De telles couvertures comportent, après soufflage, deux parois espacées qui délimitent un volume interne qui peut être fermé. Le moulage par soufflage peut être réalisé avec des entretoises qui maintiennent à distance les deux parois si bien que l'espace intérieur peut être mis sous un vide au moins partiel. Il s'agit d'une couverture isolante séparée qui, lorsqu'elle est placée autour d'un conduit, n'est qu'en contact partiel avec la paroi du conduit à isoler. Ce document décrit donc un élément d'isolation formé par moulage par soufflage, qui réduit les échanges de chaleur par réduction du transfert de chaleur par conduction et, éventuellement, par convection lorsque la partie intérieure de la couverture isolante est sous vide. On a aussi déjà réalisé, par exemple comme décrit dans les documents US-6 099 789 et JP-10-156 958, des bacs de matière plastique à double paroi formés par soufflage, ayant une feuille métallique mince et souple incorporée au moment du moulage. Ces bacs sont des éléments indépendants qui permettent une réduction du transfert de chaleur par conduction et par rayonnement, étant donné la présence de la feuille réfléchissante. Dans les documents précités, l'élément formé par mou- lage par soufflage n'a pas à être rendu solidaire d'un autre organe, tel qu'un corps de cuve réfrigérée formé d'un matériau rigide à paroi continue. Pour la réalisation d'un réceptacle réfrigéré intégré à un véhicule, il es.: nécessaire que la couverture isolante soit bien intégrée avec la cuve, en bon contact thermique avec elle. On connaît déjà l'intégration d'un élément soufflé à un corps rigide. Ainsi, les documents EP-1 329 301 et EP-1 329 302 décrivent une technique de moulage par soufflage selon laquelle un élément moulé par soufflage est fixé à un support rigide, d'une part d'un siège et d'autre part d'une traverse de planche de bord. Dans ces documents, la fixation est toujours obtenue par mise en coopération, pendant l'opération de soufflage, de la matière plastique de l'élément soufflé avec des orifices formés dans l'organe de support. La cuve d'un réceptacle réfrigéré ne peut pas avoir d'orifice, car l'eau qui se condense dans la cuve da réceptacle pourrait s'échapper entre la matière plastique et le corps de cuve. Ces documents ne s'appliquent donc pas à des éléments, par exemple réfrigérés, qui ont un support à paroi continue. Le document JP-9-141 733 décrit un organe moulé par soufflage, fixé à un support métallique. Cependant, comme dans les précédents documents, la fixation de l'élément moulé par soufflage au support rigide est réalisée par des organes de fixation en saillie qui jouxtent des orifices du support. Le support n'a donc pas de paroi continue. En outre, ce document ne concerne pas de réceptacle réfrigéré. L'invention a donc pour objet la fabrication d'un réceptacle de réfrigération muni d'un corps de cuve ayant une paroi continue qui est en contact intime avec aine couverture isolante formée par soufflage. Ce contact intime est assuré par fixation de la cuve et de la couverture isolante d'une manière qui ne nécessite pas d'ouverture dans le corps de cuve et qui assure un contact intime de la plus grande partie au moins d'une paroi de la couverture isolante avec la cuve. A cet effet, le réceptacle comporte des dispositifs complémentaires de fixation du corps de cuve et de la couverture isolante d'une manière telle que la plus grande partie de la paroi de la cuve isolante est en contact intime avec le corps de cuve. De cette manière, lorsque le corps de cuve est métallique, le transfert de chaleur peut être réduit par réduction du transfert par conduction, par rayonnement et, lorsque la couverture isolante est sous un vide au moins partiel, par convection. Plus précisément, l'invention concerne une cuve munie d'une isolation thermique, du type qui comprend un corps de cuve et une couverture isolante ; selon l'invention, le corps de cuve comporte une paroi continue d'un matériau rigide et résistant, la couverture isolante est creuse et a deux parois distantes qui délimitent un espace prat:Lquement étanche entre elles, la plus grande partie de l'une des parois au moins étant au contact de la paroi du corps de cuve, et le corps de cuve et la couverture :.solante comportent des dispositifs complémentaires de fixa.tion de ladite paroi de la couverture isolante à la paroi continue du corps de cuve. De préférence, la couverture isolante creuse est formée en une seule pièce moulée par soufflage. Dans un exemple de réalisation avantageux, la couverture isolante comporte des entretoises formées entre les deux parois de la couverture, et l'intérieur de celle-ci est sous un vide au moins partiel. Dans un mode de réalisation, les dispositifs complémentaires de fixation comportent au moins un organe en saillie fixé au corps de cuve. Dans un exemple de réalisation, le corps de cuve possède un fond et une paroi périphérique, et les dispositifs complémentaires de fixation comportent plusieurs saillies dépassant à l'extérie•.ir de la paroi périphérique du corps de cuve. Dans un autre mode de réalisation dans lequel le corps de cuve possède un fond et une paroi périphérique, la paroi périphérique s'évase vers le fond, et les dispositifs complémentaires de fixation sont constitués par un encas- trement du corps de cuve dans la couverture isolante. De préférence, la couverture isolante est form=e d'une matière plastique ayant un coefficient de dilatation thermique supérieur à celui du matériau du corps de cuve ; ainsi, la matière plastique peut être une polyoléfine ou un copolymère d'oléfine. De préférence, le corps de cuve est métallique. De préférence, le corps de cuve délimite une ouverture destinée à être fermée de manière étanche par un portillon. De préférence, la cuve comporte un logement délimité entre la couverture isolante et le corps de cuve et destiné à loger un dispositif de refroidissement par effet Peltier. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'une cuve munie d'une isolation thermique, qui comprend la formation d'un corps de cuve à paroi continue d'un natériau rigide et résistant, ayant un dispositif de fixation, la disposition du corps de cuve dans une partie d'un moule de moulage par soufflage, et la fermeture du moule: et le moulage par soufflage d'une couverture isolante creuse ayant une paroi en coopération intime avec la paroi de la cuve et avec le dispositif de fixation du corps de cuve. Le procédé comprend aussi avantageusement une opération de fermeture du trou de soufflage de la couverture isolante, éventuellement après une opération de création d'un vide au moins partiel dans la cavité de la garniture isolante. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation, faite en référence au dessin annexé sur lequel : la figure 1 représente un corps de cuve d'un réceptacle réfrigéré selon l'invention ; et la figure 2 représente la cuve munie d'une couverture isolante intégrée. La figure 1 représente un exemple de corps de cuve 10 d'un réceptacle de réfrigération destiné à être intégré à un véhicule automobile. Le corps de cuve en une seule pièce possède un fond 12 et une paroi périphérique 14 qui s'évase vers une ouverture 16 délimitée par un décrochement destiné à loger le bord d'un portillon de fermeture étanche de l'ouverture 16 de la cuve 10. On a aussi représenté un dispositif 18 de montage d'un organe de réfrigération, avantageusement du type à effet Peltier. On note que le corps de cuve comporte, à l'extérieur, des saillies 20 formées éventuellement par déformation du corps de la cuve, mais de préférence par des éléments rapportés fixés à l'extérieur de la cuve. Ces saillies 20 constituent un dispositif de fixation destiné à coopérer avec un dispositif complémentaire de fixation d'une couverture isolante. On note que l'eau de condensation qui se forme à l'intérieur du corps de cuve 10 ne peut pas s'échapper de celui-ci autrement que par son ouverture 16 fermée par le portillon, parce que la paroi 12, 14 du corps de cuve est continue et n'a pas d'orifice. La figure 2 représente le corps de cuve 10 muni d'une couverture isolante 22 réalisée selon l'invention. La couverture isolante 22 a une paroi extérieure continue 24 et une paroi intérieure continue 26 qui est en contact intime avec d'une part le fond 12 et d'autre part la paroi périphérique 14 du corps de cuve. Au niveau des saillies 20 du corps de cuve, la paroi intérieure 26 de la couverture isolante s'adapte en formant une saillie 28 qui, par coopération avec la saillie 20, empêche la séparation de la couverture isolante de la cuve 10 dans une direction approximativement parallèle à la paroi périphérique 14. Dans le mode de réalisation représenté sur la partie droite de la figure 2, l'intérieur de la cuve est destiné à contenir de l'air et l'orifice de soufflage (non représenté) est simplement fermé. Dans la variante illustrée sur la partie gauche de la figure 2, des renforts 30 sont intégrés lors du scufflage, par exemple de la manière décrite dans le document précité JP-9-295 339, afin que la couverture isolante ne s'écrase pas sur elle-même lorsque l'orifice de soufflage est utilisé pour la création d'un vide au moins partiel avant sa fermeture. On décrit maintenant la réalisation de la cuve isolée représentée sur la figure 2. Le corps de cuve 10 est préparé au préalable, avec les saillies 20 et le dispositif 18 de fixation de l'Drgane à effet Peltier. Cet organe est en général incorporé au corps de cuve avant la réalisation de la couverture isola.nte. Le corps de cuve 10 est alors placé sur une partie d'un moule de soufflage. Le moule de soufflage est ferré et la couverture isolante 22 est formée par les techniques classiques de soufflage. Dans cette opération, la matière plastique chaude vient en contact intime avec le fond L2 et la paroi périphérique 14 du corps de cuve 10. Dès l'ouverture du moule, l'orifice de soufflage est fermé et la couverture isolante 22 se refroidit. Comme la matière plastiqua utilisée pour la fabrication de la couverture isolante 22 a un coefficient de dilatation thermique supérieur à celui du matériau du corps de cuve 10, la couverture isolante 22 a tendance à serrer le corps de cuve, en assurant un contact intime de la paroi intérieure 26 de la couverture isolante avec le corps de cuve. De préférence, le corps de cuve 10 est métallique, et est avantageusement formé d'aluminium ou d'un alliage d'aluminium. Le corps de cuve a alors un rôle d'isolation ther- mique par réduction du transfert de chaleur par rayonnement. La couverture isolante est formée d'une matière plastique mauvaise conductrice de la chaleur par conduction, par exemple une polyoléfine ou un copolymère d'oléfine. Le contact intime entre la paroi intérieure 26 de la couverture isolante et la paroi métallique évite la formation d'une couche d'air ou d'eau due à la condensation de buée extérieure. Une telle couche d'eau, bonne conductrice de la chaleur, serait évidemment un inconvénient. La matière plastique de la couverture isolante peut être relativement peu coûteuse et, surtout lorsqu'il reste de l'air à l'intérieur, les parois 24 et 26 peuvent être minces si bien que le coût de la couverture isolante est réduit. Cependant, l'aspect extérieur donné par la couche extérieure 24 est toujours net et ne nécessite aucune finition particulière. Dans le mode de réalisation décrit, la cuve a une forme évasée si bien que, en l'absence d'organes de fixation 20, la couverture isolante aurait tendance à se séparer du corps de la cuve 10. Dans un autre mode de réalisation, la cuve peut avoir une forme évasée vers le fond, c'est-à-dire dans le sens contraire de celui qui est indiqué sur les figures 1 et 2. Dans ce cas, la couverture isolante a par elle-même tendance à s'encastrer profondément sur le corps de cuve. Aucun organe de fixation tel que 20 n'est nécessaire puisque les dispositifs complémentaires de fixation sont alors constitués par le corps de cuve et la couverture isolante eux-mêmes, grâce à la forme permettant un encastrement. Bien qu'on ait indiqué deux possibilités de fixation, c'est-à-dire d'une part l'utilisation de saillies, d'autre part l'utilisation d'une forme rentrante, tout autre dispositif de fixation peut être utilisé dans la mesure où il favorise le contact intime entre la paroi intérieure de la couverture isolante et le corps de cuve. Ainsi, les dispositifs complémentaires de fixation peuvent être constitués par une gorge disposée autour de la partie de corps de cuve proche de l'ouverture 16, et par l'extrémité de la couverture isolante qui pénètre dans la gorge et ne peut donc pas quitter le corps de cuve
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L'invention concerne une cuve à isolation thermique. Elle se rapporte à une cuve qui comprend un corps de cuve (10) et une couverture isolante (22) ; le corps de cuve (10) comporte une paroi continue (12, 14) d'un matériau rigide et résistant, la couverture isolante (22) est creuse et a deux parois distantes (24, 26) qui délimitent un espace pratiquement étanche entre elles, la plus grande partie de l' une (26) des parois au moins étant au contact de la paroi du corps de cuve, et le corps de cuve (10) et la couverture isolante (22) comportent des dispositifs complémentaires de fixation (20, 28) de ladite paroi (26) de la couverture isolante (22) à la paroi continue (12, 14) du corps de cuve (10). La couverture isolante creuse (22) est formée en une seule pièce moulée par soufflage.Application aux cuves réfrigérées d'automobiles.
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1. Cuve munie d'une isolation thermique, du type qui comprend un corps de cuve (10) et une couverture isolante (22), caractérisée en ce que : - le corps de cuve (10) comporte une paroi continue (12, 14) d'un matériau rigide et résistant, - la couverture isolante (22) est creuse et: a deux parois distantes (24, 26) qui délimitent un espace pratique-ment étanche entre elles, la plus grande partie de l'une (26) des parois au moins étant au contact de la paroi du corps de cuve, et - le corps de cuve (10) et la couverture isolante (22) comportent des dispositifs complémentaires de fixation (20, 28) de ladite paroi (26) de la couverture isolante (22) à la paroi continue (12, 14) du corps de cuve (10). 2. Cuve selon la 1, caractérisée en ce que la couverture isolante creuse (22) est formée en une seule pièce moulée par soufflage. 3. Cuve selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte des entretoises (30) formées entre Les deux parois (24, 26) de la couverture isolante, et l'intérieur de la couverture isolante (22) est sous un vide au moins partiel. 4. Cuve selon l'une quelconque des pré- cédentes, caractérisée en ce que les dispositifs complémentaires de fixation (20, 28) comportent au moins un organe en saillie fixé au corps de cuve. 5. Cuve selon la 4, caractérisée en ce que le corps de cuve possède un fond (12) et une paroi péri- phérique (14), et les dispositifs complémentaires de fixation comportent plusieurs saillies (20) dépassant à l'extérieur de la paroi périphérique (14) du corps de cuve (10). 6. Cuve selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la paroi périphérique s'évase vers le fond), et les dispositifs complémentaires de fixation sont constitués par un encastrement du corps de cuve dans la couverture isolante. 7. Cuve selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la couverture isolante (22) est formée d'une matière plastique ayant un coefficient de dilatation thermique supérieur à celui du matériau du corps de cuve (10). 8. Cuve selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le corps de cuve (10) est métallique. 9. Cuve selon l'une quelconque des pré- cédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte un logement délimité entre la couverture isolante et le corps de cuve et destiné à loger un dispositif de refroidissement par effet Peltier. 10. Procédé de fabrication d'une cuve munie d'une iso- lation thermique, caractérisé en ce qu'il comprend : - la formation d'un corps de cuve (10) à. paroi continue d'un matériau rigide et résistant, ayant un dispositif de fixation (20), - la disposition du corps de cuve (10) dans uni=_ partie 20 d'un moule de moulage par soufflage, et - la fermeture du moule et le moulage par soufflage d'une couverture isolante creuse (22) ayant une paroi (26) en coopération intime avec la paroi du corps de cuve (10) et avec le dispositif de fixation (20) du corps de cuva.
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B
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B65,B29
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B65D,B29C
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B65D 81,B29C 49,B65D 88
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B65D 81/38,B29C 49/20,B65D 88/06
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FR2894335
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE DE CONDUCTIVITE THERMIQUE
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5 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un procédé de mesure de conductivité thermique et un dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. Ce procédé est particulièrement adapté pour mesurer la qualité 10 d'isolation thermique d'un isolant, comme par exemple mesurer le vide de manière non intrusive dans un panneau isolant sous vide. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Un panneau isolant sous vide (PIV) comporte 15 une partie étanche dans laquelle a été réalisé un vide. Ces panneaux sont scellés définitivement sous vide pendant leur fabrication. Afin de déterminer les qualités thermiques d'un tel PIV, on mesure directement le vide, c'est-à-dire la pression, dans le PIV en 20 plaçant un capteur de pression dans la partie étanche du PIV. Mais la nature intrusive de cette mesure peut poser des problèmes car le vide dans la partie étanche n'est plus garanti après cette mesure. Une autre méthode, appelée méthode 25 flash , permet de mesurer la qualité thermique d'un objet, et notamment d'un isolant. Pour cela, on soumet une première paroi de l'objet à une impulsion thermique, générée par une lampe flash généralement du type à infrarouge, de très courte durée (environ 30 quelques millisecondes). Un suivi de l'évolution de la température d'une seconde paroi, opposée à la première paroi, permet alors de calculer la diffusivité thermique du matériau. Mais cette méthode présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, l'impulsion thermique, qui est de très courte durée, doit être très intense, ce qui peut engendrer des contraintes thermomécaniques beaucoup trop grandes, et donc présenter un risque de détérioration important, notamment lorsque cette impulsion thermique est appliquée sur un PIV. De plus, la paroi recevant l'impulsion thermique doit être thermiquement très absorbante, par exemple peinte en noir. La réceptivité thermique de la paroi recevant l'impulsion thermique est donc un paramètre non négligeable à prendre en compte, ce qui peut être une contrainte importante, notamment lorsque la réceptivité thermique de la paroi recevant l'impulsion thermique est naturellement faible. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a pour but de proposer un procédé de mesure de conductivité thermique qui ne présente pas les inconvénients mentionnés ci-dessus, c'est-à-dire un procédé réalisant une mesure qui ne soit pas intrusive, et qui n'engendre aucune 25 contrainte thermique ou thermomécanique pouvant endommager l'objet dont la conductivité est mesurée. Pour atteindre ces buts, la présente invention propose un procédé de mesure de la conductivité thermique d'un objet comportant au moins 30 une première et une seconde faces opposées, comportant les étapes consistant à :20 - augmenter la température de la première face de l'objet pendant au moins une durée supérieure à 0,1 seconde, 0,5 seconde, 1 seconde ou 5 secondes et en ne dépassant pas une température déterminée ; - mesurer au moins une fois la température de la seconde face de l'objet. La température déterminée peut correspondre à une température à partir de laquelle les contraintes physiques thermique ou thermomécaniques engendrées sur l'objet peuvent endommager celui-ci. Ainsi, au lieu de mesurer la conductivité thermique par la méthode flash, ou par une mesure intrusive, le procédé de mesure selon l'invention permet de mesurer la conductivité thermique d'un objet 15 de manière non intrusive, et sans détérioration de l'objet à tester grâce à une faible variation de température mise en jeu durant le procédé. Ce procédé n'engendre aucune modification des propriétés thermiques de l'objet à tester. Ce procédé permet également une bonne répétitivité et durabilité des mesures, n'entraînant aucune modification thermique de l'objet testé car ce procédé est indépendant de la réceptivité thermique de la paroi de l'objet. Il est ainsi possible de contrôler à tout moment la qualité thermique de l'objet testé sans que la présence permanente d'un capteur sur l'objet à tester soit nécessaire. L'augmentation de la température de la 30 première face de l'objet peut s'effectuer pendant une 20 25 première partie du procédé et être stoppée pendant une seconde partie du procédé. La mesure de la température de la seconde face de l'objet peut être réalisée plusieurs fois pendant au moins une partie du procédé. Ainsi, il est possible d'obtenir l'évolution dans le temps de la température de la seconde face de l'objet durant au moins une partie du procédé. Après l'étape de mesure de la température de la seconde face de l'objet, le procédé peut comporter une étape de calcul du temps de propagation du flux de chaleur dans l'objet à partir des mesures de températures réalisées. Le temps de propagation du flux de chaleur dans l'objet peut être le temps mis par la seconde face de l'objet pour atteindre une température donnée. La température donnée peut correspondre à une température supérieure d'environ 1 C par rapport à la température initiale de la seconde face de l'objet. Le procédé peut comporter, après l'étape de mesure, une étape de calcul d'au moins une valeur en fonction d'un temps calculé ou d'une température mesurée, par exemple la pression régnant dans l'objet, qui est directement proportionnelle à la qualité thermique de l'objet. De plus, ce procédé permet, grâce à une montée en température progressive et non brutale, de mesurer des pressions par exemple inférieures à 10 millibars dans la partie étanche de l'objet à tester. Le procédé peut également comporter, après l'étape de mesure, une étape d'affichage de la ou des valeurs mesurées et/ou calculées. L'objet à tester peut par exemple être un isolant. L'objet peut également comporter une enceinte sous vide, comme par exemple un panneau isolant sous vide. La présente invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre d'un procédé de mesure de la conductivité thermique d'un objet, également objet de la présente invention, comportant des moyens de chauffe et des moyens de mesure, reliés électriquement à au moins une unité de commande et de traitement. Ainsi, avec ce dispositif, il n'est pas nécessaire de laisser en permanence un capteur sur l'objet à tester. Il suffit, lorsque l'on veut effectuer un contrôle ou une mesure de la conductivité thermique de l'objet, de placer les moyens de chauffe et de mesure sur l'objet, de réaliser la mesure, et de retirer les moyens de chauffe et de mesure de l'objet une fois la mesure terminée. De plus, ce dispositif permet une mise en oeuvre facile du procédé de mesure de conductivité thermique, notamment grâce à l'autonomie de ce dispositif. La présente invention concerne également un dispositif comportant des moyens de chauffe pour augmenter la température d'une première face d'un objet pendant au moins une durée supérieure à 0,1 seconde, 0,5 seconde, 1 seconde ou 5 secondes et en ne dépassant pas une température déterminée, et des moyens de mesure pour mesurer au moins une fois la température d'une seconde face de l'objet, les moyens de chauffe et de mesure étant reliés électriquement à au moins une unité de commande et de traitement. Les moyens de chauffe et les moyens de mesure peuvent être reliés mécaniquement à l'unité de commande et de traitement, par exemple par des bras articulés. Le dispositif peut comporter en outre des moyens d'affichage, tel un écran. Les moyens de mesure peuvent comporter au moins un capteur de température pour mesurer la température d'une première face de l'objet, et au moins un capteur de température pour mesurer la température d'une seconde face de l'objet. Les moyens de chauffe peuvent comporter au moins une résistance chauffante. L'unité de commande et de traitement peut comporter une source de puissance, telle une source de tension ou de courant, calibrée alimentant les moyens de chauffe. Le dispositif peut comporter en outre des moyens de mémorisation de données de pression en fonction de données de temps ou de températures. Enfin, le dispositif selon l'invention peut comporter des moyens de calcul d'un temps de propagation en fonction de la ou des températures mesurées par les moyens de mesure et/ou de la pression dans l'objet en fonction du temps de propagation calculé ou de la ou des températures mesurées par les moyens de mesure. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un dispositif de mesure de conductivité thermique, objet de la présente invention, selon un mode de réalisation particulier ; - la figure 2 représente des moyens de chauffe utilisés par le dispositif de mesure de conductivité thermique, objet de la présente invention ; - la figure 3 représente des moyens de chauffe et des moyens de mesure, disposés sur un objet sur lequel est réalisé un procédé de mesure de la conductivité thermique, objet de la présente invention ; - la figure 4 représente des courbes de mesure de la température de la première et de la seconde faces de l'objet pendant un procédé de mesure de sa conductivité thermique, objet de la présente invention ; - la figure 5 représente plusieurs mesures de temps de réponse d'un PIV à un flux thermique en fonction de différentes pressions à l'intérieur du PIV ; - la figure 6 est une courbe d'un temps de réponse mesuré d'un PIV à un flux thermique en fonction de la pression à l'intérieur du PIV pendant un procédé de mesure de sa conductivité thermique, objet de la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS On se réfère tout d'abord à la figure 1 qui représente un dispositif 1 de mesure de conductivité thermique, objet de la présente invention, selon un mode de réalisation particulier. Ce dispositif 1 est ici utilisé pour tester la conductivité thermique d'un panneau isolant sous vide (PIV) 10 comportant une première face 11 et une seconde face 12 opposée à la première face 11. Ce dispositif 1 comporte des moyens de chauffe 2 et des moyens de mesure 3 et 21. Les moyens de chauffe 2 sont destinés à être disposés contre la première face 11. Des premiers moyens de mesure 21 sont destinés à être disposés contre la première face 11 et des seconds moyens de mesure 3 contre la seconde face 12. Dans ce mode de réalisation, les premiers et seconds moyens de mesure 3 et 21 sont des capteurs de température. Les capteurs de température 3 et 21 permettent de mesurer respectivement la température des faces 12 et 11 du PIV 10 pendant un procédé de mesure de la conductivité thermique, objet de la présente invention. Les moyens de chauffe 2 et les capteurs de température 3 et 21 sont reliés électriquement à une unité de commande et de traitement 4. Ces liaisons électriques sont représentées sur la figure 1 par des fils électriques 7, 8 et 22. Les moyens de chauffe 2 et les capteurs de température 3 et 21 peuvent également être reliés mécaniquement à l'unité 4, par exemple par des bras articulés 5 et 6, comme cela est représenté sur la figure 1. Etant donné que les moyens de chauffe 2 et les capteurs de température 3, 21 sont déportés par rapport à l'unité 4, il est possible d'effectuer des mesures sur des objets de forme complexe. La figure 2 représente plus en détail les moyens de chauffe 2. Sur cette figure 2, les moyens de chauffe 2 comportent une résistance chauffante 16 placée sur une rondelle métallique 17, représentée sur la figure 3. La rondelle métallique 17 a par exemple un diamètre d'environ 40 millimètres. Elle peut par exemple être à base de cuivre ou d'aluminium. Cette rondelle 17 permet de mieux dissiper et répartir la chaleur sur la première face 11 du PIV 10 en s'adaptant à la forme de la première face 11 du PIV 10. La résistance chauffante 16 permet de générer un flux de chaleur calibré dont on connaît précisément la puissance générée. Sur la figure 1, l'unité de commande et de traitement 4 est un boîtier électronique. Le boîtier électronique 4 comporte des moyens de commande 15 alimentant les moyens de chauffe 2. Dans ce mode de réalisation, ces moyens de commande 15 sont une source 25 de puissance, par exemple une source de tension, calibrée, permettant de délivrer précisément un flux thermique calibré fourni par les moyens de chauffe 2. Les moyens de commande 15 pourraient également être une source de courant calibrée. Il est également possible, 30 comme cela est représenté sur la figure 1, que le capteur de température 21 soit relié à la source de20 tension calibrée 15, permettant ainsi une régulation automatique du flux thermique en fonction de la température de la première face 11 du PIV 10. Ce boîtier électronique 4 comporte des moyens de traitement 13 permettant de traiter les signaux reçus par les moyens de mesure 3, 21. Ces moyens de traitement 13 sont reliés à des moyens de calcul 14. Ces moyens de calculs 14 peuvent calculer le temps de propagation du flux de chaleur émis par les moyens de chauffe 2 dans le PIV 10, depuis la première face 11 jusqu'à la seconde face 12. Ce temps de propagation peut par exemple être le temps mis par la seconde face 12 du PIV 10 pour atteindre une température donnée. Par exemple, l'unité 4 mesure le temps mis par la seconde face 12 du PIV 10 pour augmenter de 1 C par rapport à sa température initiale, au début du procédé. Ces moyens de calcul 14 peuvent également calculer au moins une valeur en fonction de la température mesurée ou du temps calculé. Pour un isolant comportant une partie étanche sous vide, comme c'est la cas pour le PIV 10, les moyens de calcul 14 peuvent calculer, à partir du temps précédemment calculé, le taux de vide, c'est à dire la pression, régnant à l'intérieur du PIV 10. Ce calcul permet de déterminer la qualité d'isolation thermique du PIV 10 qui est directement proportionnelle à la pression régnant dans le PIV 10. Ce calcul peut être réalisé grâce à des données mémorisées dans des moyens de mémorisation 23 se trouvant dans le boîtier électronique 4 et coopérant avec les moyens de calcul 14. Le boîtier électronique 4 comporte également des moyens d'affichage 9, tel un écran, permettant d'afficher les résultats suite aux mesures réalisées par les moyens de mesure 3, 21 et/ou des données calculées par les moyens de calcul 14. Les résultats peuvent être présentés sous forme de données numériques ou graphiques. Avant de réaliser un procédé de mesure de conductivité thermique, objet de la présente invention, par le dispositif 1, il faut disposer les moyens de chauffe 2 et les moyens de mesure 3, 21 sur les faces 11, 12 du PIV 10. La figure 3 représente le PIV 10 comportant sur deux faces opposées 11, 12 respectivement les moyens de chauffe 2, ici une pastille chauffante comportant une résistance chauffante 16 telle que représentée sur la figure 2 et une rondelle métallique 17, par exemple à base de cuivre, et les capteurs de température 21 et 3. Le capteur de température 3 est en contact thermique avec la seconde face 12 du PIV 10. Le capteur de température 3 est isolé thermiquement de l'environnement extérieur par une pastille isolante 19, ici d'environ 10 centimètres de diamètre. Cette pastille isolante 19 recouvre le capteur de température 3 et une partie de la seconde face 12 du PIV 10 autour du capteur 3. La pastille chauffante 2 est également en contact thermique avec la première face 11 du PIV 10. Sur cette figure 3, de la graisse thermique 20 est disposée entre la pastille chauffante 2 et le PIV 10. Le capteur 21, permettant de mesurer la température de la première face 11, est disposé dans la pastille chauffante 2, par exemple dans la graisse 20. Cette graisse 20 fait office de conducteur thermique afin d'améliorer la répartition de la chaleur sur la première face 11 du PIV 10. Comme le capteur 3, la pastille chauffante 2 est isolée thermiquement de l'environnement extérieur par une pastille isolante 18, sensiblement identique à la pastille isolante 19. Là encore, la pastille isolante 18 recouvre la pastille chauffante 2 et une partie de la première face 11 du PIV 10 autour de la pastille chauffante 2. Le dispositif 1 peut mettre en oeuvre un procédé de mesure de la conductivité thermique, objet de la présente invention, selon un mode de réalisation particulier tel que décrit ci-dessous. On augmente tout d'abord la température la première face 11 du PIV 10. Pour cela, les moyens de commande 15 de l'unité de commande et de traitement 4 alimentent temporairement la résistance chauffante 16 de la pastille chauffante 2. Ici, la puissance délivrée par la résistance 16 est d'environ 30 Watts. Cela a pour effet d'augmenter rapidement la température de la première face 11 du PIV 10 de plusieurs dizaines de degrés. Selon l'invention, la température de première face 11 ne dépasse pas une température déterminée correspondant à une température à partir de laquelle les contraintes thermiques engendrées sur l'objet peuvent endommager celui-ci. Cette température dépend principalement de la tenue physique, mécanique, et thermomécanique de l'objet à tester. Typiquement, pour un PIV, la température pourra ne pas être supérieure d'environ 40 C par rapport à la température initiale de la première face 11 du PIV 10. L'augmentation de la température s'effectue pendant au moins une durée d'environ 0,1 seconde. Ces exemples de conditions permettent que le procédé de mesure de conductivité thermique, objet de la présente invention, ne présente pas les inconvénients apparaissant lors de la mise en oeuvre de la méthode flash. Sur la figure 4, la courbe 100 représente l'évolution de la température de la première face 11 durant tout le procédé de mesure de la conductivité thermique. L'origine des temps (axe des abscisses) de la figure 4 correspond à la mise sous tension de la pastille chauffante 2 par le boîtier électronique 4. Sur cette figure 4, on observe que la montée en température de la première face 11 est réalisée pendant environ 60 secondes, jusqu'à atteindre une température supérieure d'environ 40 C par rapport à la température initiale de la première face 11, ici représenté à l'origine de l'axe des ordonnées par une température égale à 0 C. Après environ 60 secondes, l'alimentation de la résistance chauffante 16 est stoppée. Sur la figure 4, on observe alors une chute progressive de la température de la première face 11 du PIV 10 après les 60 premières secondes. On peut également envisager de stopper l'augmentation de la température de la première face 11 du PIV 10 pendant la première partie du procédé (ici les 60 premières secondes) et de maintenir ensuite cette température de 40 C. La durée de 60 secondes est indiquée ci-dessus à titre d'exemple. Plus généralement, la durée de chauffe de la première face peut être par exemple supérieure à 0,1 seconde, ou 0,5 seconde, ou 1 seconde ou 5 secondes. Le flux de chaleur qui a été émis sur la première face 11 traverse le PIV 10 et la température de la face 12 du PIV 10 va alors augmenter de quelques degrés Celsius. Dans l'exemple de la figure 4, la température de la seconde face 12 du PIV 10 est mesurée plusieurs fois durant toute la durée du procédé mis en oeuvre. Ces mesures sont représentées par la courbe 101 de la figure 4. Dans ce mode de réalisation particulier, on observe notamment sur la courbe 101 que la température de la seconde face 12 a augmentée de 1 C par rapport à la température initiale au bout d'environ 140 secondes. Ce temps mis par la seconde face 12 pour augmenter de 1 C par rapport à sa température initiale correspond au temps de réponse du PIV 10. Ce temps de réponse est représentatif de la qualité du vide, c'est-à-dire de la qualité d'isolation thermique du PIV 10. Il est possible de choisir une température de référence autre que 1 C pour mesurer un temps de réponse. Ce choix de la température de référence dépend entre autre de l'objet à tester. Dans ce mode de réalisation, on réalise ensuite une étape de calcul d'une valeur en fonction de ce temps de réponse. Ici, cette valeur est la pression régnant à l'intérieur du PIV 10. Pour cela, le temps de réponse est comparé à des données mémorisées dans des moyens de mémorisation 23 par des moyens de calcul 14. Ces données mémorisées, représentées sur la figure 6 sous la forme d'une courbe, donnent le temps de réponse mesuré en fonction de la pression régnant dans le PIV. Cette courbe représentée sur la figure 6 représente la signature thermique du PIV 10. Chaque PIV, et plus généralement chaque objet, possède une signature thermique. Par exemple, pour déterminer la signature thermique d'un PIV, on réalise plusieurs mesures du temps de réponse du PIV, chaque mesure étant réalisée à une pression différente dans le PIV, comme cela est représenté sur la figure 5. Une pompe à vide munie d'un capteur de pression permet de régler la pression avant chaque mesure dans le PIV. Ainsi, en mesurant le temps de réponse d'un PIV à différentes pressions, on peut en déduire la signature thermique du PIV 10. La mesure du temps de réponse n'est qu'un exemple de méthode utilisée. Par exemple, on peut également utiliser une méthode basée sur le calcul de la pente maximale. Dans cette méthode, on calcule le maximum de la dérivée de la courbe obtenue en mesurant la température de la seconde face 12 du PIV 10, c'est-à-dire de la courbe 101. Le temps mesuré correspondant à ce maximum est le temps de réponse. On peut donc en déduire le vide régnant dans le PIV 10. Il est également possible d'utiliser une méthode basée sur l'évolution temporelle de la température. Pour cela, on calcule l'élévation de température pendant un temps fixe déterminé. L'élévation de température mesurée est alors comparée à des données mémorisées dans des moyens de mémorisation 23 par des moyens de calcul 14. Ces données correspondent à une élévation de température mesurée à une pression différente dans le PIV 10 pendant un temps identique. On peut alors en déduire la pression régnant dans le PIV 10. D'autres méthodes peuvent également être envisagées. Le boîtier électronique 4 peut contenir plusieurs signatures thermiques en mémoire, et l'utilisateur peut choisir la signature correspondante au type d'objet dont la conductivité thermique va être testée. Sur la figure 5, un temps de réponse de 140 secondes correspond à une pression de 1 millibar. Le dispositif 1 peut donc ensuite afficher sur des moyens d'affichage 9, par exemple un écran, le résultat obtenu, c'est-à-dire la pression régnant dans le PIV 10. Il est également possible d'afficher d'autres informations, telle que la courbe de température de la première face 11 durant le procédé de mesure, le temps de réponse du PIV 10, la courbe de température de la seconde face 12 du PIV 10 durant le procédé, ou encore une valeur binaire indiquant si la pression calculée dépasse ou non une valeur seuil. De manière générale, plus le temps de réponse est long, plus le vide dans le PIV est bas, plus la qualité d'isolation est bonne. Cet appareil et ce procédé peuvent également être utilisés pour vérifier une pression quelconque. Par exemple, ce procédé et ce dispositif peuvent être utilisés pour vérifier la pression de manière non intrusive dans des réservoirs dans lesquels règne une pression d'environ 400 bars. Ils peuvent également être utilisés pour mesurer la qualité thermique d'isolants multicouches utilisés dans le bâtiment, ou encore contrôler la conductivité thermique de fenêtre à double vitrage isolant. De nombreuses autres applications peuvent être envisagées grâce à la mise en oeuvre de ce procédé
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La présente invention concerne un procédé de mesure de la conductivité thermique d'un objet (10) comportant au moins une première (11) et une seconde (12) faces opposées. Le procédé comporte les étapes consistant à :- augmenter la température de la première face (11) de l'objet (10) pendant au moins une durée supérieure à 0,1 seconde et en ne dépassant pas une température déterminée ;- mesurer au moins une fois la température de la seconde face (12) de l'objet (10).
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1. Procédé de mesure de la conductivité thermique d'un objet (10) comportant au moins une première (11) et une seconde (12) faces opposées, comportant les étapes consistant à : - augmenter la température de la première face (11) de l'objet (10) pendant au moins une durée supérieure à 0,1 seconde et en ne dépassant pas une température déterminée ; - mesurer au moins une fois la température de la seconde face (12) de l'objet (10). 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'augmentation de la température de la première face (11) de l'objet (10) s'effectue pendant une première partie du procédé et est stoppée pendant une seconde partie du procédé. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel la mesure de la température de la seconde face (12) de l'objet (10) est réalisée plusieurs fois pendant au moins une partie du procédé. 25 4. Procédé selon la 3, comportant, après l'étape de mesure de la température de la seconde face (12) de l'objet (10), une étape de calcul du temps de propagation du flux de chaleur dans 30 l'objet (10) à partir des mesures de températures réalisées.20 5. Procédé selon la 4, dans lequel le temps de propagation du flux de chaleur dans l'objet (10) est le temps mis par la seconde face (12) de l'objet (10) pour atteindre une température donnée. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la température donnée correspond à une température supérieure d'environ 1 C par rapport à la température initiale de la seconde face (12) de l'objet (10). 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comportant, après l'étape de mesure, une étape de calcul d'au moins une valeur en fonction d'un temps calculé ou d'une température mesurée. 8. Procédé selon la 7, dans lequel la valeur calculée est la pression régnant dans 20 l'objet (10). 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comportant, après l'étape de mesure, une étape d'affichage de la ou des valeurs 25 mesurées et/ou calculées. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, l'objet (10) étant un isolant. 30 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, l'objet (10) comportant une enceinte sous vide, comme par exemple un panneau isolant sous vide. 12. Dispositif (1) pour la mise en oeuvre d'un procédé de mesure de la conductivité thermique d'un objet (10) selon l'une quelconque des 1 à 11, comportant des moyens de chauffe (2) et des moyens de mesure (3,21), reliés électriquement (7,8,22) à au moins une unité de commande et de traitement (4) 13. Dispositif (1) selon la 12, dans lequel les moyens de chauffe (2) et les moyens de mesure (3,21) sont reliés mécaniquement à l'unité de commande et de traitement (4), par exemple par des bras articulés (5,6) . 14. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 12 ou 13, comportant en outre des moyens d'affichage (9) tel un écran. 15. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 12 à 14, les moyens de mesure (3,21) comportant au moins un capteur de température (21) pour mesurer la température d'une première face (11) de l'objet (10). 16. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 12 à 15, les moyens de mesure (3,21)comportant au moins un capteur de température (3) pour mesurer la température d'une seconde face (12) de l'objet (10). 17. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 12 à 16, les moyens de chauffe (2) comportant au moins une résistance chauffante. 18. Dispositif (1) selon l'une quelconque 10 des 12 à 17, l'unité de commande et de traitement (4) comportant une source de puissance, telle une source de tension ou de courant, calibrée (15) alimentant les moyens de chauffe (2). 19. Dispositif (1) selon l'une quelconque de 12 à 18, comportant en outre des moyens de mémorisation (23) de données de pression en fonction de données de temps ou de températures. 20 20. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 12 à 19, comportant des moyens de calcul (14) d'un temps de propagation en fonction de la ou des températures mesurées par les moyens de mesure (3) et/ou de la pression dans l'objet (10) en fonction 25 du temps de propagation calculé ou de la ou des températures mesurées par les moyens de mesure (3). 15
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G
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G01
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G01N
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G01N 25
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G01N 25/18
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FR2892397
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A1
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DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET DISTRIBUTION D'UN PRODUIT AVEC FLACON MUNI D'UNE POCHE SOUPLE ET D'UN EMBOUT
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EMBOUT. La présente invention se rapporte au domaine technique de l'emballage, et plus spécialement à celui du conditionnement et de la distribution d'un produit liquide, servi-fluide ou visqueux destiné à être conservé stérilement, sans l'adjonction de conservateurs, et distribué par portions ou en doses. L'invention a plus particulièrement pour objet un dispositif de conditionnement et distribution d'un produit, et qui comprend un récipient rigide muni d'une poche souple destiné à contenir le produit devant être distribué à l'aide d'un embout, du type sans entrée d'air, dont le récipient est muni, l'embout étant monté d'une manière étanche sur un col ouvert dudit récipient. On connaît des dispositifs de conditionnement de structure classique qui permettent de conserver et distribuer un produit sous forme de doses ou de gouttes ou sous toute autre forme, tout en maintenant sa stérilité pendant toute la durée de son utilisation. Ces dispositifs sont utilisés notamment dans les domaines pharmaceutique, cosmétique, et de l'alimentation. Certains de ces dispositifs comme celui décrit dans le brevet 2 710 036 comprennent un récipient rigide muni d'une poche souple qui contient le produit à distribuer à l'aide d'une pompe manuelle. A chaque action sur le poussoir de la pompe une dose de produit est distribuée créant ainsi une dépression à l'intérieur de la poche. Afin de compenser cette dépression la poche se rétracte afin de diminuer son volume. Une telle pompe décrite dans le brevet FR 2 710 036 comprend de nombreux éléments, dont une chambre de dosage et deux clapets qui permettent d'isoler ladite chambre et de distribuer des doses précises de produit, un poussoir, un ressort ainsi que de nombreux autres éléments. Cette construction est très onéreuse, elle augmente considérablement le prix de revient du dispositif, et le coût d'une telle pompe peut être pratiquement équivalent à celui du flacon lui-même. Le coût d'un tel dispositif le rend inapte à son utilisation dans certains domaines comme, par exemple, le domaine ophtalmologique. Un autre inconvénient d'un tel dispositif réside dans le fait que la pompe utilisée comporte un poussoir lui-même muni d'un embout par lequel le produit est distribué. De par la construction de la pompe, le poussoir est mobile et le produit est distribué lorsque le poussoir est relâché et revient en position initiale sous l'effet d'un ressort de rappel. Cette mobilité du poussoir, et donc de l'embout au travers duquel le produit est distribué, rend l'ensemble du dispositif inapte, voire dangereux, à la distribution de gouttes ophtalmologiques. Un autre inconvénient d'un dispositif comportant une pompe réside dans l'impossibilité de le stériliser par la chaleur. En effet, la pompe comporte des éléments en matière plastique dont certains, de par leur nature, ne résistent pas aux températures élevés indispensables à la stérilisation préalable de l'ensemble du dispositif avant sa mise en utilisation. Un autre inconvénient de ce type de dispositif réside dans le fait que la pompe comporte le plus souvent des éléments métalliques, comme le ressort ou les clapets lorsqu'ils sont constitués par des billes d'acier, incompatibles avec certains produits fragiles ou agressifs ou pouvant entraîner un effet électrolytique. Un premier but de l'invention est de permettre l'utilisation de récipients rigides contenant une poche souple se déformant de façon permanente sous l'effet de la dépression créée par une expulsion du produit. Un autre but de l'invention est de permettre l'utilisation d'un dispositif de distribution du produit simple et économique sans avoir à utiliser une pompe pour obtenir la distribution du produit. Plus généralement, l'invention a pour but de remédier aux inconvénients des dispositifs analogues de l'état de la technique et de proposer un tel dispositif qui convienne mieux aux diverses exigences de la pratique que les dispositifs connus. A l'effet d'atteindre les buts recherchés par l'invention, celle-ci propose un dispositif de conditionnement et distribution d'un produit, généralement liquide, semi-fluide ou visqueux, comprenant un récipient rigide renfermant une poche souple déformable destinée à contenir le produit à conditionner et distribuer à l'aide d'un accessoire, et se caractérisant en ce que l'accessoire de distribution est un embout dont le récipient est muni, l'embout comportant au moins une partie souple dont la sollicitation permet de provoquer l'expulsion du produit, et un premier clapet associé à l'embout permettant au produit de sortir de l'ensemble composé par le récipient et l'embout lorsque ladite partie souple de l'embout est sollicitée, sans permettre à l'air extérieur d'entrer dans ledit embout lorsque ladite partie souple est relâchée, et un deuxième clapet permettant le passage du produit de l'intérieur du récipient vers l'intérieur de l'embout lorsque ladite partie souple est relâchée, sans permettre le passage du produit de l'intérieur dudit embout vers l'intérieur du récipient lorsque ladite partie souple est sollicitée. Ainsi le dispositif permet de distribuer des portions ou doses de produit par simples pressions sur au moins une partie souple de l'embout, et de compenser la dépression ainsi créée dans le récipient par une contraction de la poche souple. Avantageusement, le récipient est constitué de deux parties moulées séparément et assemblées de manière étanche, dont l'une comprend le récipient rigide et l'autre la poche souple déformable. Avantageusement, l'embout qui est moulé séparément comporte un clapet élastique constitué par l'embout lui-même ou de nature différente, mais toujours de nature à assurer la même fonction, à savoir permettre la sortie du produit par l'effet d'une surpression lorsque la partie souple déformable de l'embout est sollicitée, et empêcher toute entrée d'air par l'effet d'une aspiration lorsque ladite partie souple est relâchée. Dans une variante, lorsque l'embout est constitué d'un matériau élastique, ce sont des extrémités en forme de lèvres de l'embout lui-même qui peuvent s'ouvrir et se refermer sur un siège central pour former un clapet. Dans ce cas, le premier clapet, associé à l'embout, est constitué par au moins une partie de l'embout lui-même. Avantageusement le dispositif comprend un deuxième clapet antagoniste du premier clapet associé à l'embout, et disposé entre le volume intérieur de l'embout et le volume intérieur du récipient, et destiné à empêcher toute fuite du produit de l'intérieur de l'embout vers l'intérieur du récipient. Avantageusement, ce clapet est élastiquement déformable et coopère avec un siège situé sur la partie inférieure d'un siège central. Un tel clapet élastique peut efficacement empêcher toute sortie du produit de l'intérieur de l'embout vers l'intérieur du récipient lorsque la partie souple de l'embout est sollicitée, tout en permettant l'entrée du produit de l'intérieur du récipient vers l'intérieur de l'embout lorsque la partie souple de l'embout est relâchée en fléchissant élastiquement vers l'intérieur de l'embout, sous l'effet de l'aspiration qui se crée dans l'embout après l'expulsion d'une portion de produit au travers de l'embout distributeur. On réalise ainsi, d'une manière simple, un ensemble distributeur de produit avantageusement stérile, composé d'une chambre déformable délimitée par l'embout et deux clapets, l'un permettant exclusivement la sortie du produit au travers de l'embout lorsque la partie souple de l'embout est comprimée et l'autre permettant exclusivement l'entrée du produit vers l'intérieur de l'embout par un passage situé dans un siège central lorsque l'embout n'est plus sollicité. Dans certaines utilisations, pour lesquelles la distribution du produit nécessite un dosage précis, il peut être utile de limiter la déformation de l'embout, de façon à obtenir la distribution d'une portion reproductible. A cet effet l'embout comprend au moins une pièce située à l'intérieur où à l'extérieur et en regard de ladite partie souple, dont ladite pièce limitera la déformation, ou bien ladite partie souple est réalisée de telle manière, comme en accordéon par exemple, qu'elle se déforme, toujours sensiblement de la même façon. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description donnée ci-dessous, en référence aux dessins annexés, qui représentent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation et de mise en oeuvre de l'objet de l'invention. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un premier exemple de dispositif conforme à l'invention, représentant un récipient réalisé en deux parties assemblées l'une à l'autre, l'une étant rigide et l'autre souple; - la figure 2 est une vue en coupe axiale d'une variante de l'invention, représentant un embout moulé séparément du reste du récipient et rapporté sur ce dernier; - la figure 3 est une vue en coupe axiale de l'embout qui comporte une partie souple, un siège central rigide et un clapet souple; - la figure 4 est une vue en coupe axiale d'un dispositif analogue à celui de la figure 2, en position d'utilisation lorsque la partie souple du récipient est sollicitée pour la distribution du produit ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 lorsque la partie souple du récipient n'est plus sollicitée et reprend élastiquement sa forme initiale ; Sur les différentes figures, les mêmes références numériques désignent des éléments analogues des différents exemples de réalisation représentés et décrits. Tel que représenté sur la figure 1, le dispositif de conditionnement et distribution comprend un récipient rigide 1 dans lequel est placé une poche souple déformable 2. Le récipient 1 comporte une saillie en creux 5 dans laquelle s'adapte une conformation en relief 4 de la poche 2 permettant ainsi de rendre le récipient 1 et la poche souple solidaires. L'assemblage entre ces deux éléments tel que représenté sur la figure 1 n'est pas exclusif et il pourrait être réalisé par tout autre moyen tel que soudure ultrasons ou soudure thermique ou autre. Le récipient rigide 1 comporte un orifice 3 permettant le passage de l'air extérieur, La figure 2 représente l'ensemble constitué par le récipient rigide 1 et la poche souple 2 qui comporte le produit à distribuer 15 et sur lequel est assemblé l'embout 6; La figure 3 représente l'embout 6 qui comprend une partie souple déformable 10, un siège central 7 comportant un passage 13, une partie en saillie 14, des lèvres élastiques 9 placées à l'extrémité de la partie souple 6 et venant se refermer d'une manière étanche sur l'extrémité 8 du siège central 7 en formant un clapet, un évidement formant une chambre de dosage 11 et un deuxième clapet élastique 12 solidaire du siège central 7 et permettant d'ouvrir ou d'obturer le passage 13. Le dispositif tel que représenté sur la figure 2 fonctionne de la manière suivante, en référence aux figures 4 et 5, sur lesquelles le récipient est représenté à l'envers, c'est-à-dire l'embout 6 tourné vers le bas. Une pression manuelle exercée par un utilisateur suivant la flèche A (figure 4) sur la partie souple 10 de l'embout 6 crée une surpression à l'intérieur dudit embout 6 en comprimant la chambre de dosage 11. Cette surpression maintient, d'une part, le clapet 12 fermé, empêchant tout passage du produit 15 de l'intérieur de la chambre de dosage 11 vers l'intérieur de la poche souple 2 au travers du passage 13, et d'autre part, déforme la partie élastique 9 de l'embout 6 qui s'écarte de la partie centrale 8 du siège 7, laissant ainsi s'échapper le produit 15 suivant la flèche C. On obtient ainsi la distribution d'une dose ou goutte du produit. Cette distribution du produit s'arrête lorsque l'utilisateur cesse d'appuyer sur la partie souple 10 de l'embout 6. A cet instant, aucune surpression n'agissant plus à l'intérieur de la chambre de dosage 11, le clapet 9 revient élastiquement en position de repos en contact avec la partie centrale 8 du siège 7 et obture ainsi l'extrémité de l'embout 6. En relâchant totalement la pression sur la partie souple 10 de l'embout 6, l'élasticité naturelle de cette partie souple 10 tend à lui faire reprendre sa position initiale suivant la flèche B (figure 5) et crée une dépression à l'intérieur de la chambre de dosage 11. Cette dépression a pour effet de soulever le clapet élastique 12 qui se décolle du siège 7 libérant ainsi le passage 13 et permettant au produit 15 de remplir la chambre de dosage 10 à partir de la poche souple 2 suivant la flèche D. La poche souple 2 se rétracte afin de compenser la diminution du volume de produit, dont une portion a été expulsée dans la phase précédente de distribution. Cette dépression tend à maintenir fermé le clapet 9, qui se trouve ainsi en contact ferme et étanche avec le siège 8 empêchant toute entrée de l'air extérieur vers l'intérieur de la chambre de dosage 10. Lorsque la chambre de dosage 10 est remplie du produit 15 la dépression cesse et l'élasticité naturelle du clapet 12 fait revenir ce dernier à sa position initiale en contact avec le siège 7. L'ensemble du dispositif se trouve alors à l'équilibre, et le produit 15 se trouve isolé de l'atmosphère extérieure et protégé de toute pollution. Il est à noter que la diminution du volume de la poche 2 entraîne l'entrée d'un volume d'air équivalent à l'intérieur du récipient rigide 1 par l'orifice 3 suivant la flèche E. D'autres modes de réalisation du récipient 1, de la poche souple 2 de l'embout 6, des clapets respectifs 9 et 12 ou du siège central sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi on peut réaliser un embout comportant des lèvres se refermant sur elles-mêmes et formant à elles seules un clapet sans l'aide du siège central 7, pouvant distribuer des gouttes calibrées, ou un embout pulvérisateur ou tout autre embout permettant la distribution destinée à quelque application que ce soit, dès lors que cet embout est associé à un clapet qui permet exclusivement la sortie du produit
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Le dispositif de conditionnement et distribution d'un produit liquide, semi-fluide ou visqueux, comprend un récipient rigide (1) et une poche souple (2) contenant le produit (15) à distribuer par un embout (6), l'embout (6) dont le récipient (1) est muni comportant au moins une partie souple (10), dont la sollicitation provoque l'expulsion de produit, et un premier clapet (9) associé à l'embout (6) pour la sortie du produit lorsque la partie souple (10) est sollicitée sans permettre l'entrée d'air extérieur lorsque la partie souple (10) est relâchée, le premier clapet (9) étant associé à un deuxième clapet (12) permettant au produit (15) d'entrer dans l'embout (6) lorsque la partie souple (10) est relâchée, sans permettre au produit (15) contenu dans l'embout (6) de pénétrer dans la poche souple (2) lorsque la partie souple (10) est sollicitée.Application au conditionnement et à la distribution de produits stériles, notamment de gouttes en ophtalmologie.
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1. Dispositif de conditionnement et distribution d'un produit, généralement liquide, serai-fluide ou visqueux, comprenant un récipient rigide (1) renfermant une poche souple déformable (2) destinée à contenir le produit (15) à conditionner et distribuer à l'aide d'un accessoire, et se caractérisant en ce que l'accessoire de distribution est un embout (6) dont l'ensemble des récipients (1 et 2) est muni, l'embout (6) comportant au moins une partie souple (10) dont la sollicitation permet de provoquer l'expulsion du produit (15), et un premier clapet (8,9) associé à l'embout (6) permettant au produit (15) de sortir de l'ensemble composé par les récipients (1 et 2) et l'embout (6) lorsque ladite partie souple (10) de l'embout (6) est sollicitée, sans permettre à l'air extérieur d'entrer dans ledit embout (6) lorsque ladite partie souple (10) est relâchée, et un deuxième clapet (12) permettant le passage du produit (15) de l'intérieur du récipient (1,2) vers l'intérieur de l'embout (6) lorsque ladite partie souple (10) est relâchée, sans permettre le passage du produit (15) de l'intérieur dudit embout (6) vers l'intérieur du récipient (1,2) lorsque ladite partie souple (10) est sollicitée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'embout (6) comporte une chambre de dosage (11). 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 2 caractérisé en ce que le premier clapet (9) associé à l'embout (6) est constitué par au moins une partie de l'embout (6) lui-même.
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B,A
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B65,A61,B05
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B65D,A61F,A61J,B05B
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B65D 83,A61F 9,A61J 1,B05B 11,B65D 47,B65D 77
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B65D 83/00,A61F 9/00,A61J 1/05,B05B 11/04,B65D 47/22,B65D 47/24,B65D 77/06
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FR2894799
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A1
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SAC DE COUCHAGE VENTILE POUR BEBES OU JEUNES ENFANTS
| 20,070,622 |
La presente invention concerne le domaine de la puericulture et plus particulierement un accesssoire du type connu sous les designations de gigoteuse >>, douillette >>, turbulette (nom depose) et qui peut, en fin de compte, etre compare a un sac de couchage. Un tel sac de couchage pour bebes ou jeunes enfants est bien connu en lui-meme et comprend essentiellement au moins deux portions sensiblement planes de couverture, generalement realisees en une matiere textile souple, assemblees sur une grande partie de leurs bords communs par une liaison permanente et/ou par un moyen d'assemblage tel qu'une fermeture a glissiere, des boutons-pression, des attaches auto- agrippantes connues sous la denomination << Velcro >> (marque deposee) ou similaire. Plus precisement, la presente invention concerne un sac de couchage pour bebes ou jeunes enfants du type connu sous l'appellation "gigoteuse" ou similaire, essentiellement constitue de deux portions de couverture de forme et de taille sensiblement identiques destinees a etre superposees et assemblees entre elles au niveau de leurs bords pour former ledit sac de couchage, lesdites portions de couverture formant respectivement la face avant et la face arriere ou dos dudit sac de couchage, ledit sac de couchage forme presentant une partie superieure ouverte et s'etendant sensiblement des epaules jusqu'au niveau des aisselles dudit bebe ou dudit enfant et comprenant, le cas echeant, des manches, et une partie inferieure de sac fermee dans laquelle sont places le torse et les jambes dudit bebe ou enfant, ladite partie inferieure ayant des dimensions telles qu'elle permet un large degagement des jambes du belle ou de l'enfant, lesdites portions de couverture pouvant etre reliees entre elles au niveau de leurs bords correspondants sur sensiblement toute la peripherie de ladite partie inferieure. De tels sacs de couchage sont largement connus dans le monde de la puericulture et ce depuis fort longtemps. Its permettent de proteger efficacement les bebes, nourrissons et jeunes enfants du froid pendant leur sommeil en prevenant les risques pour ceux-ci de se decouvrir, par exemple par battement (gigotement) des bras et/ou des pieds. Its permettent egalement de minimiser les risques d'etouffement lies a 1'utilisation de couettes classiques dans lesquelles le bebe ou l'enfant risque de s'empetrer. -2-Toutefois, les gigoteuses actuellement disponibles sur le marche presentent 1'inconvenient de ne pas permettre une bonne aeration de leur interieur, toute circulation d'air etant impossible dans la partie inferieure normalement fen-nee du sac dans lequel sont accueillis le torse et les jambes du belle, c'est-a-dire les parties de son corps qui emettent le plus de chaleur. Il resulte de ce fait que 1'occupant d'une gigoteuse ou analogue selon 1'etat de la technique ait a subir des situations d'inconfort dues a une accumulation trop importante de chaleur qui favorise une transpiration excessive dont bon nombre de belles souffrent. Ces situations peuvent entrainer pour 1'enfant des sommeils perturbes, induire des cas d'hyperthermie, voire de deshydratation et/ou, A. long terme, de maceration avec developpement de maladies (mycoses). La presente invention vise a remedier a ces inconvenients pratiques essentiels, de maniere simple et peu onereuse en fournissant un sac de couchage pour bebes ou enfants dans lequel la circulation de fair, et donc 1'evacuation de Fair chaud, est favorisee. A cet effet, elle propose un sac de couchage pour belles ou jeunes enfants du type connu sous 1'appellation "gigoteuse" ou similaire essentiellement constitue d'au moins deux portions de couverture de forme et de taille sensiblement identiques destinees a etre superposees et assemblees entre elles au niveau de leurs bords pour former ledit sac de couchage, lesdites portions de couverture formant respectivement la face avant et la face arriere ou dos dudit sac de couchage, ledit sac de couchage forme presentant une partie superieure ouverte s'etendant sensiblement des epaules jusqu'au niveau des aisselles dudit belle ou dudit enfant et comprenant, le cas echeant, des manches, et une partie inferieure de sac fermee dans laquelle sont places le torse et les jambes dudit bebe ou enfant, ladite partie inferieure ayant des dimensions telles qu'elle permet un large degagement des jambes dudit belle ou enfant, lesdites portions de couverture pouvant etre reliees entre elles au niveau de leurs bords correspondants sur sensiblement toute la peripherie de ladite partie inferieure, caracterise en ce qu'au moins une portion de couverture est munie, sur son bord et sur au moins une portion de la peripherie de ladite partie inferieure, d'au moins une zone presentant au moins un moyen de ventilation ou d'aeration de 1'interieur dudit sac de couchage ferme. -3- Le sac de couchage selon 1'invention permet ainsi une ventilation ou une aeration suffisante pour eviter toute accumulation excessive de chaleur prejudiciable au belle ou a 1'enfant. Grace au positionnement, sur son bord et sur au moins une portion de la peripherie de ladite partie inferieure, de ladite au moins une zone de ventilation ou d'aeration, it devient possible de fabriquer simplement, et done a moindre cout, un sac de couchage du type de ceux connus de 1'etat de la technique qui ne presente plus les problemes lies a 1'absence d'une circulation de fair dans la partie fermee dudit sac tout en gardant les avantages propres a ce type de produits. De plus, et comme cela sera explicite plus en detail ci-apres, le positionnement lateral des zones de ventilation, au niveau des organes de fermeture dudit sac de couchage, permet, le cas echeant, d'ajouter une epaisseur de materiau audit sac et de les rendre moins apparentes (relativement moins visibles en utilisation normale), ce qui peut etre psychologiquement important pour des parents pour lesquels la crainte residuelle de voir leur belle ou enfant avoir froid en raison desdits moyens de ventilation est trop elevee. L'invention sera mieux comprise, grace A. la description ci- apres, qui se rapporte a un mode de realisation prefere, donne a titre d'exemple non limitatif, et explique avec reference aux dessins schematiques annexes, dans lesquels : la figure 1 represente une vue schematique de face A. plat d'un sac de couchage selon 1'invention, fen-tie en position d'utilisation (sans enfant), la figure 2 represente une vue schematique de face a plat d'un sac de couchage selon 1'invention dans sa configuration ouverte, et la figure 3 represente une vue schematique partielle laterale au niveau de 1'extremite inferieure du sac represente a la figure 2. Comme on peut le voir sur la figure 1 des dessins annexes, le sac de couchage 1 pour bebes ou jeunes enfants du type connu sous 1'appellation "gigoteuse" ou similaire de la presente invention est essentiellement constitue d'au moins deux panneaux ou portions de couverture 2, 3 de forme et de taille sensiblement identiques destinees A. etre superposees et assemblees entre elles au niveau de leurs bords 2', 3' pour former ledit sac de couchage 1, lesdites portions de couverture 2, 3 formant respectivement la face avant et la face arriere ou dos dudit sac de couchage -4- 1, ledit sac de couchage 1 forme presentant une partie superieure 4 ouverte s'etendant sensiblement des epaules jusqu'au niveau des aisselles dudit belle ou dudit enfant et comprenant, le cas echeant, des manches, et une partie inferieure 5 de sac fermee dans laquelle sont places le torse et les jambes dudit belle ou enfant, ladite partie inferieure 5 ayant des dimensions telles qu'elle permet un large degagement des jambes dudit belle ou enfant (gigotement). Dans ladite partie superieure 4, le sac de couchage 1 presente des bretelles qui se positionnent sur les epaules du belle, lesdites bretelles pouvant se terminer, le cas echeant, par des manches (non representees). Comme suggere sur la figure 1, des boutons-pression ou tout autre moyen d'attache equivalent permettent avantageusement, et de facon classique, d'ouvrir et de fermer lesdites bretelles pour faciliter 1'insertion du bebe ou de 1'enfant dans ledit sac de couchage 1. De facon egalement connue en soi, lesdites portions de couverture 2, 3 peuvent etre reliees entre elles au niveau de leurs bords correspondants 2', 3' sur sensiblement toute la peripherie 6 de ladite partie inferieure 5. La encore, tout moyen connu et habituel d'assemblage permanent ou non peut etre utilise pour ce faire. A titre d'exemple non limitatif, on a represents (schematiquement) sur les figures 1 A. 3 annexees, une fenneture a glissiere comme moyen de fermeture 11. Le sac de couchage 1 selon 1'invention peut, si necessaire et selon un mode de realisation non represents, etre de dimension (hauteur) reglable pour s'adapter A. la taille du belle et, par exemple, grandir avec ce dernier. A cet effet on peut prevoir des moyens (non representes) permettant de replier la partie inferieure 5 sur elle-meme et la fixer par un moyen d'attache adequat dans la position, c'est-a-dire a la longueur souhaitee. Ainsi, des boutons-pression, bandes auto-agrippantes complementaires et/ou rubans a nouer peuvent etre positionnes de fawn ad hoc sur la face externe de la portion de couverture 3 dans sa partie inferieure 5 de sorte a remplir cette fonction de maniere connue en soi. L'enveloppe interieure et/ou exterieure de chaque portion de couverture 2, 3 peut etre fabriquee dans les matieres textiles habituellement utilisees dans le domaine de la puericulture, par exemple en pur coton ou en un melange coton/fibre synthetique (par exemple polyester), en un melange lin/coton ou en 100 % pur polyester. L'interieur et 1'exterieur peuvent 'are realises en la meme matiere ou non. L'exterieur peut, par exemple, etre -5- realise en toile alors que 1'intsrieur est realise en jersey, etc. De mane, la gigoteuse selon 1'invention peut are matelassee ou non. De maniere classique, le garnissage du sac de couchage 1 selon l'invention peut etre realise en pur polyester ou autres garnissages naturels ou artificiels avec des grammages plus ou moins importants selon les besoins et les saisons (ete/hiver). D'une facon generate, 1'homme du metier pourra choisir et travailler sans problems les materiaux les mieux adaptes pour realiser chaque portion de couverture 2, 3 et le sac de couchage 1 selon 1' invention. Le sac de couchage 1 selon l'invention est caracterise en ce qu'au moins une portion de couverture 2, 3 est munie, sur son bord 2', 3' et sur au moins une portion de la peripherie 6 de ladite partie inferieure 5, d'une zone 7 presentant au moins un moyen 8 de ventilation ou d'aeration de 1' interieur dudit sac de couchage 1 fen-tie. De fawn avantageuse, et comme represents sur le mode de realisation prefers de la figure 2, le sac de couchage 1 selon l'invention est caracterise en ce que les au moins deux portions de couverture 2, 3 sont reliees entre elles par leurs bords 2', 3' correspondants sur ladite partie inferieure 5 de fawn permanents sur au moins une portion de segment xx' de 1'axe de pliage longitudinal X desdites au moins deux portions de couverture 2, 3 pour leur superposition tors de la formation dudit sac de couchage 1. I1 n'est donc pas necessaire que le moyen de fermeture 11 ou d'assemblage desdites portions de couverture 2, 3 (done de fermeture dudit sac de couchage 1) fasse tout le tour des bords 2', 3' associes. Comme represents sur la figure 2, la fermeture par glissiere (fermeture eclair - marque deposee) ne s'etend pas sur la longueur du segment xx', bien que cela aurait ste possible. Selon une autre caracteristique selon l'invention, le sac de couchage 1 est caracterise en ce que lesdites au moins deux portions de couverture 2, 3 sont reliees entre elles par 1'intermediaire de ladite zone 7 presentant au moins un moyen 8 de ventilation ou d'aeration de 1'interieur dudit sac de couchage 1 fen-ne. De maniere preferse, ladite zone 7 s'etend sur toute la peripherie 6 de ladite partie inferieure 5. Comme on le voit sur la figure 2, dans le cas ou la zone 7 est une bande perforee (bande 10), celle-ci peut commencer directement au niveau de la fin de la partie superieure 4 (par -6- exemple au niveau de 1'aisselle droite du belle ou de 1'enfant), faire tout le tour de la partie inferieure 5 et se prolonger jusqu'au commencement de ladite partie superieure 4 (dans ce cas au niveau de 1'aisselle gauche). Selon un mode de realisation tres avantageux, ladite zone 7 fait partie integrante d'une des au moins deux portions de couverture 2, 3. Cela signifie que la zone 7 est directement incluse dans lesdites portions de couverture 2, 3, par exemple en y apportant les perforations (trous, fentes...) requises. Selon une variante, la zone 7 est rapportee sur le bord 2', 3' d'au moins une des au moins deux portions de couverture 2, 3, de preference par couture. Il s'agit alors d'au moins une piece, de preference textile, a part entiere que 1' on greffe par tout moyen connu adapts sur lesdits bords 2' 3' pour ainsi les prolonger. Dans le cas represents aux figures 2 et 3, on voit qu'une bande 10 presentant des orifices 9 (trous circulaires ou oblongs) a ete rapportee au niveau du bord 3' externe de la portion de couverture 3, avant d'y rapporter la glissiere de fermeture au niveau du bord 10' externe de ladite bande 10. Cette partie de la glissiere viendra ensuite collaborer avec la partie correspondante de la glissiere rapportee sur le bord 2' de la portion de couverture 2 correspondante pour leur assemblage en vue de la fermeture dudit sac de couchage 1 selon 1'invention (cf. figure 1). Bien entendu, la zone 7 peut egalement etre materialisee par une structure composite, par exemple un lamine ou une structure multicouche, comme cela peut etre le cas lorsque la bande 10 est remplacee par une autre bande constituee par la superposition de plusieurs bandes identiques ou differentes associees, notamment cousues ou collees ensemble. Selon une autre caracteristique, le ou les moyens 8 de ventilation ou d'aeration comprennent au moins un orifice 9. Il s'agit de preference de perforation du type de trous sensiblement circulaires ou ovales. Les dimensions de ces orifices 9 dependent de leur nombre (ou densite, par exemple au cm2). Pour obtenir une circulation satisfaisante on pourra, par exemple, opter pour des trous circulaires d'environ 1 a 3 mm de diametre, de preference de 2 mm de diametre pour une densite comprise entre 2 trous/cm2 et 6 trous/cm2, de preference de l'ordre de 4 trous/cm2. Avantageusement, le ou les moyens 8 de ventilation ou d'aeration sont realises sous la forme d'au moins une bande ou portion de bande 10 sensiblement rectiligne comportant au moins un, de preference - T - une multitude d'orifices 9. Une telle bande est, par exemple, un ruban realise sous la forme d'un filet avec des trous en pur polyester thermofixe d'un grammage, par exemple compris entre 90 et 95 g/m2. Cette bande 10 que l'on peut egalement appeler << membrane >> est placee sur le pourtour du sac 1 selon 1'invention de sorte a ne pas toucher le bebe ou 1'enfant dans ledit sac 1. Cela permet egalement d'eviter un contact direct du bebe ou de 1'enfant avec de Pair exterieur eventuellement froid. Si le bebe ou 1'enfant dort sur le ventre ou sur le cote, it aura toujours un cote du sac de couchage 1 selon 1'invention qui permettra une circulation efficace de Pair. Comme evoque plus haut, selon un autre mode de realisation, le sac de couchage 1 selon 1'invention est encore caracterise en ce que le ou les moyens 8 de ventilation ou d'aeration sont realises sous la forme d'au moins deux bandes ou portions de bandes 10 superposees sensiblement rectilignes comportant chacune au moins un, de preference une multitude d'orifices 9. De preference, la ou les bandes 10 sont d'epaisseur et de largeur constantes, une largeur comprise entre 2 et 4 cm etant preferee si on utilise deux couches de bandes 10 superposees (dont les orifices 9 de chaque bande 10 sont de preference plus ou moins en regard les uns des autres) dont la densite de trous est de l'ordre de 4 trous/cm2 pour un diametre circulaire de 2 mm. De facon generale, 1'homme du metier saura choisir la combinaison appropriee. I1 va de soi que la bande 10 peut presenter des portions, de preference terminales non rectilignes, par exemple effilees ou biseautees comme suggere sur la figure 2 au niveau de la jonction, sur le cote droit de cette figure, entre la partie superieure 4 et inferieure 5 du sac 1, ce afin de faciliter la production et/ou ameliorer 1'aspect esthetique du produit. Sur sa plus grande longueur, la ou les bandes 10 presentent toutefois une largeur constante de 1'ordre de 2 a 3 cm, par exemple. De facon particulierement preferee, la ou les bandes 10 s'etendent sur toute la peripherie de ladite partie inferieure 5 d'au moins une des au moins deux portions de couverture 2, 3. Selon une autre caracteristique interessante, la ou les bandes 10 s'etendent de facon continue sur toute la peripherie 6 de ladite partie inferieure 5 d'au moins une des au moins deux portions de couverture 2, 3. -8- Bien entendu, on pourra egalement prevoir le cas (non represents) ou la ou les zones 7, par exemple une ou plusieurs bandes 10 sont reparties de maniere discontinue, notamment par intermittence, sur la partie peripherique 6 susvisee. Dans ce cas, on tiendra evidemment compte des portions ou surfaces sans moyens 8 de ventilation pour le calcul de la densite des perforations dans les zones 7 restantes pourvues de ces moyens 8 d'aeration, de sorte a pouvoir toujours garantir une circulation d'air et donc une evacuation efficace de 1'humidite ou de la chaleur excedentaire. Dans un mode de realisation particulierement prefers et tel que represents sur les figures 1 a 3 annexees, le sac de couchage 1 selon l'invention est caracterise en ce qu'un moyen de fermeture 11, de preference une fermeture a glissiere, est prevue sur tout le bord exterieur 10' de la/desdites bandes 10 d'une portion de couverture 2, 3 et sur le bord 2', 3' en regard de la portion de couverture correspondante 2, 3 sur la peripherie 6 de ladite partie inferieure 5. Selon une autre caracteristique, les bords 2', 3' des au moins deux portions de couverture 2, 3 sont munis, dans ladite partie superieure 4, d'un ourlet de renfort 12 ameliorant ainsi la solidite de 1'ensemble. Une fermeture a glissiere 7 s'etend le long de la partie 2 et de la zone superieure de la partie 6, pour permettre de placer 1'enfant dans le vetement 1 ou de 1'en retirer. La presente invention fournit ainsi un sac de couchage 1 pour bebes ou jeunes enfants, notamment du type "gigoteuse" ou similaire, permettant de remedier aux inconvenients des produits homologues de la technique anterieure. I1 permet en effet, de garantir une circulation d'air optimale entre 1'exterieur et 1'interieur dudit sac 1. Bien entendu, l'invention n'est pas limitee au mode de realisation decrit et represents aux dessins annexes. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers elements ou par substitution d'equivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
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La présente invention concerne le domaine de la puériculture et a pour objet un sac de couchage (1) pour bébés ou jeunes enfants du type connu sous l'appellation "gigoteuse".Sac de couchage (1), caractérisé en ce qu'au moins une portion de couverture (2, 3) est munie, sur son bord (2', 3') et sur au moins une portion de la périphérie (6) de ladite partie inférieure (5), d'au moins une zone (7) présentant au moins un moyen (8) de ventilation ou d'aération de l'intérieur dudit sac de couchage (1) fermé.
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1) Sac de couchage (1) pour belles ou jeunes enfants du type connu sous 1'appellation "gigoteuse" ou similaire essentiellement constitue d'au moins deux portions de couverture (2, 3) de forme et de taille sensiblement identiques destinees a etre superposees et assemblees entre elles au niveau de leurs bords (2', 3') pour former ledit sac de couchage (1), lesdites portions de couverture (2, 3) formant respectivement la face avant et la face arriere ou dos dudit sac de couchage (1), ledit sac de couchage (1) forme presentant une partie superieure (4) ouverte s'etendant sensiblement des epaules jusqu'au niveau des aisselles dudit belle ou dudit enfant et comprenant, le cas echeant, des manches, et une partie inferieure (5) de sac fermee dans laquelle sont places le torse et les jambes dudit bebe ou enfant, ladite partie inferieure (5) ayant des dimensions telles qu'elle permet un large degagement des jambes dudit bebe ou enfant, lesdites portions de couverture (2, 3) pouvant etre reliees entre elles au niveau de leurs bords correspondants (2', 3') sur sensiblement toute la peripherie (6) de ladite partie inferieure (5), caracterise en ce qu'au moins une portion de couverture (2, 3) est munie, sur son bord (2', 3') et sur au moins une portion de la peripherie (6) de ladite partie inferieure (5), d'au moins une zone (7) presentant au moins un rnoyen (8) de ventilation ou d'aeration de 1'interieur dudit sac de couchage (1) feline. 2) Sac de couchage (1) selon la 1, caracterise en ce que les au moins deux portions de couverture (2, 3) sont reliees entre elles par leurs bords (2', 3') correspondants sur ladite partie inferieure (5) de facon perrnanente sur au moins une portion de segment (xx') de 1'axe de pliage longitudinal (X) desdites au moins deux portions de couverture (2, 3) pour leur superposition tors de la formation dudit sac de couchage (1). 3) Sac de couchage (1) selon la 2, caracterise en ce que les au moins deux portions de couverture (2, 3) sont reliees entre elles par l'intermediaire de ladite zone (7) presentant au moins un moyen (8) de ventilation ou d" aeration de 1'interieur dudit sac de couchage (1) ferme. 4) Sac de couchage (1) selon rune quelconque des 1 a 3, caracterise en ce que ladite zone (7) s'etend sur toute la peripherie (6) de ladite partie inferieure (5).-10- 5) Sac de couchage (1) selon 1'une quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que ladite zone (7) fait partie integrante d'une des au moins deux portions de couvertures (2, 3). 6) Sac de couchage (1) selon 1'une quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que la zone (7) est rapportee sur le bord (2', 3') d'au moins une des au moins deux portions de couverture (2, 3), de preference par couture. 7) Sac de couchage (1) selon 1'une quelconque des 1 a 6, caracterise en ce que le ou les moyens (8) de 10 ventilation ou d'aeration comprennent au moins un orifice (9). 8) Sac de couchage (1) selon 1'une quelconque des 1 a 7, caracterise en ce que le ou les moyens (8) de ventilation ou d'aeration sont realises sous la forme d'au moins une bande ou portion de bande (10) sensiblement rectiligne comportant au moins un, 15 de preference une multitude d'orifices (9). 9) Sac de couchage (1) selon la 8, caracterise en ce que le ou les moyens (8) de ventilation ou d'aeration sont realises sous la forme d'au moins deux bandes ou portions de bandes (10) superposees sensiblement rectilignes comportant chacune au moins un, de preference 20 une multitude d'orifices (9). 10) Sac de couchage (1) selon la 8 ou 9, caracterise en ce que la ou les bandes (10) s'etendent sur toute la peripherie de ladite partie inferieure (5) d'au moins une des au moins deux portions de couverture (2, 3). 25 11) Sac de couchage (1) selon la 10, caracterise en ce que la ou les bandes (10) s'etendent de fawn continue sur toute la peripherie (6) de ladite partie inferieure (5) d'au moins une des au moins deux portions de couverture (2, 3). 12) Sac de couchage (1) selon la 11, caracterise 30 en ce qu'un moyen de fermeture (11), de preference une fermeture a glissiere, est prevu sur tout le bord exterieur (10') de la/desdites bandes (10) d'une portion de couverture (2, 3) et sur le bord (2', 3') en regard de la portion de couverture correspondante (2, 3) sur la peripherie (6) de ladite partie inferieure (5). 35 13) Sac de couchage (1) selon rune quelconque des 1 a 12, caracterise en ce que les bords (2', 3') des au moins-11- deux portions de couverture (2, 3) sont munis, dans ladite pat-tie superieure (4), d'un ourlet de renfort (12).
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A
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A47,A41
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A47D,A41B
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A47D 15,A41B 13
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A47D 15/00,A41B 13/00,A41B 13/06,A47D 15/02
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FR2896758
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A1
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SOUS ENSEMBLE DE VEHICULE AUTOMOBILE ADAPTE A ETRE INTEGRE DANS UN ELEMENT DE CARROSSERIE DU VEHICULE
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-1- La présente invention se rapporte à un sous ensemble de véhicule automobile adapté à être intégré dans un élément de carrosserie du véhicule. Elle concerne en particulier un tel sous ensemble qui présente un panneau externe délimitant un orifice de dispositif aérodynamique qui comporte une chambre dont le volume est variable. Un tel sous ensemble est décrit dans le document FR2859160 dans lequel il y a deux orifices opposés pour un même actionneur. Le sous ensemble selon FR2859160 est destiné à générer des flux d'air à travers les orifices pour réduire la traînée aérodynamique du véhicule lorsqu'il est en mouvement, en contrôlant des écoulements d'air sur la carrosserie. Ce contrôle constitue un moyen efficace pour diminuer la résistance au déplacement dans l'air et par conséquent, pour réduire la consommation énergétique dudit véhicule. En outre ce contrôle peut être utilisé pour améliorer la stabilité dynamique du véhicule. En effet, lorsqu'un véhicule automobile est entraîné en mouvement dans l'air au niveau du sol, c'est également vrai pour les objets terrestres évoluant à des vitesses au moins comparables dans des conditions similaires, des contraintes qui résultent d'actions aérodynamiques de contact, s'exercent sur la surface externe des parois. Ces actions aérodynamiques se décomposent en deux, des premières actions aérodynamiques d'origine visqueuse et turbulente et des secondes actions aérodynamiques de pression. Bien que les premières soient essentiellement liées à la formation des couches limites qui se développent à la surface des parois et les secondes à la géométrie du véhicule, elles sont néanmoins fortement liées entre elles. La somme de ces actions aérodynamiques de pression et de frottements se traduit par la traînée aérodynamique dont la réduction -2- permet de diminuer la résistance au déplacement du véhicule dans l'air. Dans le document FR2859160, la réduction de la traînée est effectuée par l'actionneur qui déplace à coulissement un organe tubulaire monté à coulissement dans un évidement cylindrique. L'organe tubulaire est entraîné alternativement en translation pour faire varier alternativement le volume de chambres à chaque extrémité de l'organe tubulaire, chaque chambre communiquant avec des fentes formant les orifices pour générer les flux d'air. L'actionneur selon FR2859160 peut être volumineux, ce qui pose des problèmes pour l'intégration dans un véhicule à des emplacements où la place disponible est comptée, surtout s'il faut implanter plusieurs sous ensembles. Le document EP0315806 décrit un dispositif aérodynamique à électro aimant qui présente pour inconvénient d'avoir une certaine inertie et qui peut aussi être volumineux. Le document WO99/26457 décrit un dispositif miniature à jet synthétique pour appareil électronique, pour une aération ponctuelle de composant. Il ne permet pas d'agir sur une grande surface telle qu'une surface de véhicule automobile. L'invention vise à améliorer les diverses solutions proposées ci-dessus. L'invention a pour objet un sous ensemble de véhicule automobile adapté à être intégré dans un élément de carrosserie du véhicule, le sous ensemble présentant un panneau externe délimitant un orifice de dispositif aérodynamique qui comporte une chambre dont le volume est variable. Le sous ensemble comporte une pluralité d'orifices d'une pluralité de dispositifs aérodynamiques, chaque dispositif comportant au moins l'un desdits orifices et comportant une paroi qui délimite la chambre et présente une membrane dont un mouvement est animé par réaction d'un matériau de membrane à l'application d'une tension électrique. -3- Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention qui peuvent être prises séparément ou en combinaison : - le matériau de la membrane comporte un matériau polymère électro actif ou piézo électrique, - chaque dispositif comporte une pluralité de membranes, - chaque chambre comporte une pluralité d'orifices - deux chambres adjacentes de deux dispositifs adjacents comporte une paroi commune avec une membrane commune, - la paroi présentant la membrane est sensiblement parallèle au panneau délimitant l'orifice, - la paroi présentant la membrane est sensiblement perpendiculaire au panneau délimitant l'orifice, - l'orifice est une fente, - les orifices (26) sont des fentes alignées de manière à former une ouverture sous forme d'une fente d'apparence continue, L'invention a également pour objet un véhicule qui comporte au moins un sous ensemble selon l'invention. Le véhicule comporte des moyens pour commander l'application de la tension électrique selon au moins une fréquence déterminée. La tension appliquée dans un premier dispositif du sous ensemble peut être différente de la tension appliquée au même instant et au moins temporairement à un deuxième dispositif du sous ensemble. La tension appliquée dans un premier dispositif du sous ensemble peut être identique à la tension appliquée au même instant et au moins temporairement à un deuxième dispositif du sous ensemble. Le sous ensemble est un sous ensemble de contrôle de l'écoulement de l'air autour du véhicule adapté à générer des flux d'air à travers les orifices de manière à réduire la traînée aérodynamique du véhicule lorsqu'il est en mouvement, les flux d'air étant des jets synthétiques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante des -4- modes de réalisation non limitatifs de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de trois quart arrière et de dessus d'un véhicule comportant un sous ensemble selon l'invention, - la figure 2 est une section d'un dispositif de sous ensemble selon l'invention, - la figure 3 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de sous ensemble selon l'invention, - la figure 4 est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation de sous ensemble selon l'invention, les figures 5 à 8 sont des vues en perspective de divers modes de réalisation de dispositifs de sous ensemble selon l'invention. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. Selon l'invention, un véhicule 10 automobile est équipé de sous ensembles 20 intégrés dans un élément de carrosserie, ici le pavillon du véhicule. Il y a un sous ensemble 20, à proximité du pare brise et un sous ensemble à proximité de la lunette arrière. Chaque sous ensemble est situé à un emplacement où l'air est susceptible de s'écouler au voisinage de la surface externe 22 du pavillon en formant une couche limite comprise entre une lame d'air fortement perturbée proche de la surface externe 22 et une lame d'air non perturbée éloignée de la surface externe 22, lorsque le véhicule automobile est en mouvement. Chaque sous ensemble, assemblé au pavillon, présente une portion de la surface externe 22 sur un panneau externe 24 délimitant un orifice 26 de dispositif aérodynamique. -5Chaque dispositif comporte une chambre 30 dont le volume est variable par le mouvement d'une membrane 32, la chambre étant ouverte au niveau de l'orifice 26. Ici, chaque dispositif comporte une chambre parallélépipédique rectangle. Selon l'invention, le sous ensemble 20 comporte une pluralité d'orifices 26 d'une pluralité de dispositifs aérodynamiques, chaque dispositif comportant au moins l'un desdits orifices 26 et comportant une desdites chambres 30. Afin de proposer un sous ensemble compact, la membrane 32 est placée directement sur au moins une des parois qui délimite la chambre 30. Le mouvement de la membrane 32 est animé par réaction d'un matériau de la membrane à l'application d'une tension électrique. Lorsque la membrane 32 est actionnée en appliquant une tension électrique (générateur 33 visible à la figure 3), il y a déplacement radial et transversal de la membrane, qui se traduit par une flexion périodique, qui crée un jet d'air composé de structures tourbillonnaires 40 à travers l'ouverture, ce qui permet de contrôler l'écoulement extérieur 42. Dans un mode de réalisation, le matériau de la membrane comporte un matériau polymère électro actif, du type connu par l'homme du métier dans le document US2003/0214199. Le principe de fonctionnement est l'application d'une tension aux bornes d'électrodes déposées sur une couche de polymère isolant, la tension (courant continu) induisant une différence de potentiel entre les deux électrodes et une déformation du polymère. Les avantages d'une membrane avec polymère électro actif sont les suivants : grande capacité de déformation, fonctionnement à haute et basse fréquence et dans une large gamme de température, fonctionnement silencieux, grande énergie spécifique (supérieure à celle des matériaux électro céramiques ou des alliages à mémoire de forme), temps de réponse de l'ordre de la milliseconde, faible coût de production. -6- Dans un autre mode de réalisation, le matériau de la membrane comporte un matériau piézo électrique, du type connu par l'homme du métier dans le document W099/26457. Selon l'invention, une céramique piézo électrique est collée sur un support métallique formant la membrane. L'avantage d'une membrane piézo électrique selon l'invention est qu'elle assure un régime linéaire de fonctionnement jusque dans les hautes fréquences (autour du KHz) dans une large gamme de température, avec un temps de réponse rapide de l'ordre de la milliseconde. Sa consommation d'énergie est minimale comparée à celle consommée par des actionneurs de type électro aimant agissant sur un piston. Sa masse est très faible, tout comme son coût et son encombrement. La vitesse du jet en sortie de l'orifice est fonction de la tension d'alimentation de la membrane piézo électrique. Ici, dans l'exemple représenté à la figure 2, la paroi présentant la membrane 32 est la paroi de fond de la cavité 30 qui est sensiblement parallèle au panneau délimitant l'orifice, à distance de ce dernier. Ce type de dispositif est suffisamment compact pour être 20 intégré dans un sous ensemble présentant une pluralité de dispositifs dans un pavillon de véhicule. Dans le cas du mode de réalisation de la figure 3, les dispositifs du sous ensemble sont disposés selon un pavage, chaque dispositif du pavage étant conforme au mode de réalisation de la 25 figure 2. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 5 à 8, la chambre est sensiblement trois fois plus longue que large et haute. Il est possible que la chambre soit encore plus longue par rapport à sa hauteur et sa largeur. 30 Dans les modes de réalisation représentés aux figures 4, 5 et 7 chaque dispositif du sous ensemble comporte une pluralité de membranes. Les membranes de chaque dispositif sont alimentées en -7- phase dans le cas des modes de réalisation des figures 5 et 7, les membranes étant alignées sur une même paroi. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 5 et 6, chaque chambre 30 comporte une pluralité d'orifices. A la figure 5, les orifices sont de section circulaire et sont alignés sur la longueur du panneau 24 de la chambre. A la figure 6, les orifices sont des fentes et sont alignés parallèlement, sur la longueur du panneau 24 de la chambre. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 4 à 8, la paroi présentant la membrane 32 ou les membranes 32 est sensiblement perpendiculaire au panneau 24 délimitant l'orifice. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 4, deux chambres adjacentes de deux dispositifs adjacents comportent une paroi commune avec une membrane commune. Les membranes de chaque dispositif sont alimentées en opposition de phase dans le cas du mode de réalisation de la figure 4, les membranes étant sur des parois opposées d'une même chambre. En alignant des dispositifs tels que ceux représentés aux figures 7 et 8, le sous ensemble comporte une ouverture sous forme d'une longue fente d'apparence continue qui peut par exemple être placée juste à l'arrière d'un pare brise de véhicule pour le traitement de l'écoulement sur le pavillon, au bénéfice de la réduction de la consommation, éventuellement combiné au bénéfice de la réduction du bruit dans l'habitacle du véhicule. Une alternative consiste à mettre aussi bout à bout des dispositifs dans un sous ensemble, mais en supprimant la paroi séparant deux dispositifs adjacent pour avoir un sous ensemble équivalent à un long dispositif tel que représenté aux figures 7 et 8. Le véhicule comporte des moyens pour commander l'application de la tension électrique dans les membranes selon au moins une fréquence déterminée. Par exemple, dans un premier mode de fonctionnement, au moins temporairement, la tension appliquée dans un premier dispositif du sous ensemble est différente -8- la tension appliquée au même instant à une deuxième dispositif du sous ensemble. Dans un deuxième mode de fonctionnement, au moins temporairement, la tension appliquée dans un premier dispositif du sous ensemble peut être identique à la tension appliquée au même instant à une deuxième dispositif du sous ensemble
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Sous ensemble de véhicule automobile adapté à être intégré dans un élément de carrosserie du véhicule, le sous ensemble présentant un panneau externe (24) délimitant un orifice (26) de dispositif aérodynamique qui comporte une chambre (30) dont le volume est variable. Le sous ensemble (20) comporte une pluralité d'orifices (26) d'une pluralité de dispositifs aérodynamiques, chaque dispositif comportant au moins l'un desdits orifices (26) et comportant une paroi qui délimite la chambre (30) et présente une membrane (32) dont un mouvement est animé par réaction d'un matériau de membrane à l'application d'une tension électrique. Véhicule comportant un tel sous ensemble.
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1) Sous ensemble de véhicule autômobile adapté à être intégré dans un élément de carrosserie du véhicule, le sous ensemble présentant un panneau externe (24) délimitant un orifice (26) de dispositif aérodynamique qui comporte une chambre (30) dont le volume est variable, caractérisé en ce que le sous ensemble (20) comporte une pluralité d'orifices (26) d'une pluralité de dispositifs aérodynamiques, chaque dispositif comportant au moins l'un desdits orifices (26) et comportant une paroi qui délimite la chambre (30) et présente une membrane (32) dont un mouvement est animé par réaction d'un matériau de membrane à l'application d'une tension électrique. 2) Sous ensemble selon la 1, caractérisé en 15 ce que le matériau de la membrane (32) comporte un matériau polymère électro actif. 3) Sous ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le matériau de la membrane (32) comporte un matériau piézo électrique. 20 4) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque dispositif comporte une pluralité de membranes (32). 5) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque chambre 25 (30) comporte une pluralité d'orifices (26). 6) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que deux chambres adjacentes (30) de deux dispositifs adjacents comportent une paroi commune avec une membrane commune (32). 30 7) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi présentant la membrane (32) est sensiblement parallèle au panneau délimitant l'orifice (26).- 10 - 8) Sous ensemble selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la paroi présentant la membrane (32) est sensiblement perpendiculaire au panneau délimitant l'orifice (26). 9) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'orifice (26) est une fente. 10) Sous ensemble selon la précédente, caractérisé en ce que les orifices (26) sont des fentes alignées de manière à former une ouverture sous forme d'une fente d'apparence continue. 11) Véhicule automobile comportant au moins un sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour commander l'application de la tension électrique selon au moins une fréquence déterminée, la tension appliquée dans un premier dispositif du sous ensemble (20) étant différente de la tension appliquée au même instant et au moins temporairement à un deuxième dispositif du sous ensemble. 12) Véhicule automobile comportant au moins un sous ensemble selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour commander l'application de la tension électrique selon au moins une fréquence déterminée, la tension appliquée dans un premier dispositif du sous ensemble (20) étant identique à la tension appliquée au même instant et au moins temporairement à un deuxième dispositif du sous ensemble. 13) Véhicule automobile selon la précédente, caractérisé en ce que le sous ensemble (20) est un sous ensemble de contrôle de l'écoulement de l'air autour du véhicule adapté à générer des flux d'air à travers les orifices (26) de manière à réduire la traînée aérodynamique du véhicule lorsqu'il est en mouvement.
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B62D 35/00,B06B 1/06,F15D 1/10
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FR2894455
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A1
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MODIFICATION DES CROCHETS VERTEBRAUX SOUS FORME DE DEUX CANAUX PARALLELES POUR LES RENDRE VERROUILLABLES SUR L'ARC POSTERIEUR DANS LA CHIRURGIE D'OSTEOSYNTHESE VERTEBRALE PAR VOIE POSTERIEURE
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La présente invention consiste en un dispositif de verrouillage solide des implants vertébraux (crochets) sur les arcs postérieurs des vertèbres thoraciques et lombaires avant la mise en place de la barre cylindrique de fixation intervertébrale dans les crochets. Il existe déjà des implants de ce type dans différentes instrumentations qui réalisent une pince entre les crochets et les arcs postérieurs des vertèbres. Il existe deux sortes de liaison : soit le crochet est perforé d'un canal oblique pour réaliser la liaison, cela nécessite alors des implants différents pour le côté gauche et le côté droit du rachis ce qui complique leur utilisation et leur fabrication , on notera que l'obliquité du canal ne permet pas d'orienter correctement les crochets,soit le crochet est perforé à sa base d'un canal ovalaire (plus exactement tronconique)..le même implant peut être mis en place des deux côtés droit et gauche mais l'inconvénient de l'obliquité demeure Enfin, ces deux types de crochet ont leur canal de verrouillage en avant de la barre cylindrique de fixation intervertébrale ce qui augmente la proéminence de l'instrumentation vers l'arrière .On notera que ces deux instrumentations ne comportent que deux modèles de pinces : une pince pédiculo-transverse et une pince lamo-lamaire ce qui est insuffisant. La modification des crochets que nous proposons permet d'éviter ces inconvénients La présente invention est illustrée à titre d'exemple non limitatif par les figures annexes (fig 1 à 6). Le crochet porteur comporte un corps (1) et une embase (2) évidée d'une gorge (3bis) et destinée à recevoir la barre de fixation inter- vertébrale . La modification que nous proposons consiste à réaliser deux canaux de part et d'autre de la gorge parallèle à celle-ci et perpendiculaire au grand axe X X' du crochet. Le diamètre de ces canaux doit permettre le passage facile d'une tige ou d'une vis (4,8) d'environ 3 à 4 mm de diamètre. Le verrouillage du crochet se fait à l'aide de la tige (4,8) de diamètre correspondant à celui des canaux dans lequel elle doit glisser sans difficulté .La longueur de la tige est de 3,5 à 4 cm de longueur. Une extrémité de la tige comporte un épaulement qui joue le rôle de butée contre le crochet. L'autre extrémité de la tige est libre, elle est destinée à recevoir un petit crochet (5) qui s'appuiera sur la lame vertébrale au-dessus ou au-dessous du crochet porteur. La fixation du petit crochet à la tige se fera soit par une vis de blocage (6) perpendiculaire à la tige soit par un écrou si la tige est filetée (8,9). Afin de mieux solidariser la tige au crochet porteur, l'épaulement de la tige pourra être de forme tronconique ou à facettes (7) de façon à éviter la rotation de la tige dans le canal du crochet porteur .Les 4 orifices des canaux seront usinés pour recevoir l'épaulement choisi. Afin de mieux solidariser la tige au petit crochet on pourra donner à la tige (non filetée) une forme par exemple hexagonale, le canal du petit crochet sera lui aussi hexagonal ainsi lors du verrouillage définitif il n'y aura pas le risque d'observer des mouvements de rotation de la tige entre le crochet porteur et le petit crochet. On notera que le double canal du crochet porteur a plusieurs avantages, il permet d'utiliser le même crochet à droite ou à gauche de l'axe médian du rachis et la symétrie des deux canaux permet d'utiliser le verrouillage du crochet porteur dans deux positions inverses sus-lamaire ou sous-lamaire.Enfin la possibilité de placer le verrouillage de l'un ou de l'autre côté du crochet porteur augmente le choix du verrouillage en fonction de la morphologie variable des vertèbres Avec ce dispositif (fig2) on peut réaliser quatre types de pinces . -une pince pédiculo-lamaire ;côté gauche du rachis à l'étage thoracique en vue postérieure (fig 3) -une pince transverso-lamaire : côté gauche du rachis (fig 4 vue postérieure) (fig 5 vue latérale) -une pince lamo-lamaire thoracique ; côté gauche du rachis (fig6 vue postérieure) -une pince lamo-lamaire lombaire : côté gauche du rachis (fig7 vue postérieure). Pour ces deux dernières pinces on peut indifféremment placer le crochet porteur en sus ou en sous lamaire avec un verrouillage de même qualité. On notera que ce dispositif permet de supprimer le crochet tranversaire (à corps normal ou à corps allongé que l'on retrouve dans la plupart des instrumentations vertébrales car il peut être remplacé par un simple crochet lamaire lombaire (sur la figure 4 et 5 on voit qu'il s'agit d'un crochet lamaire lombaire placé sur l'apophyse transverse d'une vertèbre thoracique) Tel qu'il est présenté le dispositif de verrouillage que nous venons de décrire est réellement universel car il peut être réalisé à tous les niveaux du rachis thoracique ou lombaire du côté droit ou du côté gauche. Quelque soit la force de détraction ou de compression que recevront les crochets lors de leur fixation définitive sur la barre cylindrique intervertébrale, il sera toujours possible d'orienter les crochets soit au dessus soit au-dessous de l'arc postérieur du rachis
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La présente invention consiste en un dispositif de verrouillage solide des implants vertébraux(crochets) sur les arcs postérieurs des vertèbres thoraciques et lombaires avant la mise en place de la barre cylindrique de fixation intervertébrale dans les crochetsLa modification du crochet (1,3) que nous proposons comprend la réalisation de deux canaux parallèles de part et d'autre de la gorge de l'embase du crochet (2)Ces deux canaux vont permettre le passage d'une tige (4) de 3,5 mm de diamètre qui solidarisera le crochet à la vertèbre à l'aide d'un petit crochet (5) lui-même verrouillé (6) à la tigeOn peut ainsi réaliser quatre types de pinces: une pince pédiculo-lamaire, une pince transverso-pédiculaire , une pince lamo-lamaire thoracique et lamo-lamaire lombaireLe double canal permet d'utiliser le même crochet soit du côté droit soit du côté gauche de l'axe médian du rachis. Le crochet porteur de la barre cylindrique de liaison des vertèbres peut être indifféremment placé en sus lamaire ou en sous lamaire
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1) Implant vertébral de type crochet porteur comprenant un corps (1) et une embase (3) destiné à se verrouiller sur la vertèbre avant la mise en place de la barre cylindrique qui solidarisera les crochets porteurs entre eux lors de l'ostéosynthèse définitive, comporte deux canaux (2) situés de chaque côté de la gorge du crochet porteur (3bis), ces canaux étant parallèles à la gorge et perpendiculaires au grand axe du crochet porteur(XX'), permettant le passage d'une tige qui pourra être soit lisse (4) soit filetée (8) et qui pourra être placée indifféremment sur l'un des côtés du crochet porteur, chaque crochet porteur pouvant être verrouillé soit du côté droit soit du côté gauche de l'axe médian du rachis en sus ou en sou-lamaire. 2)Implant selon la 1 caractérisé en ce qui concerne la tige par un épaulement de forme tronconique ou à facettes de façon à ce que la tige après verrouillage ne puisse pas tourner à l'intérieur du crochet 3)Implant selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un petit crochet (5) destiné à fixer la tige (4,8) qui est bloquée dans le canal (2), la fixation du petit crochet se faisant par une vis de blocage (6) ou un écrou (9) 4)Implant selon une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tige 4,8 est d'une forme modifiée par exemple hexagonale pour améliorer sa stabilité dans le petit crochet 5)Implant selon une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le canal du petit crochet (5) est lui aussi hexagonal pour éviter la rotation de la tige dans le petit crochet25
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TOURET RECHARGEABLE ET DEMONTABLE POUR LE DEVIDAGE D'AU MOINS UNE COURONNE ET PROCEDE DE MONTAGE D'UN TOURET AVEC MISE EN PLACE SIMULTANEE D'UNE OU DE PLUSIEURS COURONNES
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La présente invention concerne le domaine du stockage, du transport, de la manutention et de la pose de tubes, gaines ou câbles disposés en couronnes ou bobines, et utilisés notamment dans le cadre de chantiers d'eau potable, de gaz, de télécommunication ou de géothermie. Elle concerne plus particulièrement un touret rechargeable et démontable. Pour faciliter leur installation et notamment leur dévidage ou déroulage, les tubes ou câbles sont généralement conditionnés sur des tourets et stockés et transportés sous cette forme de conditionnement. Or, il existe donc un certain nombre d'inconvénients liés à l'utilisation de tourets existant. En effet, les tourets vides doivent être retournés chez un industriel fabricant lesdits tubes ou câbles pour leur rechargement en couronne ou bobine. Ainsi, l'industriel doit disposer d'un stock ou parc important de tourets. Or, ces derniers sont volumineux, encombrants et lourds, l'industriel doit donc également disposer de zones de stockages adaptées à ce stock, d'un système de gestion de ce stock et d'engins de manutention pour traiter ce stock. De plus, lesdits tourets sont transportés dans une position dans laquelle un des flasques les composant est disposé verticalement, ce qui a pour conséquence de limiter le nombre de tourets pouvant être transportés dans une remorque et donc d'augmenter les coûts de transport. De son côté, le client, à savoir l'entreprise mettant en place sur les chantiers les tubes ou câbles prémontés sur des tourets, doit également disposer d'un système de gestion des tourets qui lui sont livrés et pour lesquels il paye des frais de location et d'immobilisation, et d'un budget pour le transport de retour des tourets vides chez l'industriel. Un autre inconvénient connu est le fait que l'industriel doit prévoir, pour chaque diamètre de tube ou de gaine, une taille spécifique de touret, de sorte qu'il doit disposer d'un stock important de tourets dont les noyaux ou tambours présentent différentes longueurs, ce qui augmente encore le volume de stockage nécessaire. De plus, les tourets connus ne permettent pas de supporter plusieurs couronnes ou bobines sans qu'apparaisse un enchevêtrement des tubes, câbles ou gaines constituant lesdites couronnes ou bobines. -2- La présente invention a pour but de pallier au moins certains des inconvénients précités. A cet effet, elle a pour objet un touret rechargeable et démontable pour le dévidage d'au moins une couronne ou bobine de tube ou de câble, constitué par deux flasques reliés entre eux par un noyau ou tambour, caractérisé en ce que les deux flasques sont désolidarisables du noyau ou tambour et en ce que le noyau ou tambour présente une structure démontable. L'invention concerne également un procédé de montage d'un touret avec mise en place simultanée d'une ou de plusieurs couronnes ou bobines de tube ou de câble, ces bobines de tube ou de câble pouvant être différentes en teinte, voire en dimension, selon le besoin spécifique du chantier. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue en élévation frontale d'un premier flasque du touret rechargeable et démontable selon la présente invention ; La figure 2 est une vue éclatée en élévation frontale du touret rechargeable et démontable selon la présente invention ; La figure 3 est une vue schématique en perspective d'un touret selon l'invention sur lequel sont montées deux couronnes ou bobines calées chacune contre un flasque, et La figure 4 est une vue schématique en élévation frontale des différentes étapes du procédé de montage d'un touret selon l'invention avec mise en place simultanée d'une ou de plusieurs couronnes ou bobines de tube ou de câble. Comme représenté sur les figures annexées, le touret 1 rechargeable et démontable pour le dévidage d'au moins une couronne ou bobine 11 de tube ou de câble, constitué par deux flasques 2 et 3 reliés entre eux par un noyau ou tambour 4, est caractérisé en ce que les deux flasques 2 et 3 sont désolidarisables du noyau ou tambour 4 et en ce que le noyau ou tambour 4 présente une structure démontable. Cette structure du touret 1 selon l'invention permet donc, après dévidage de la couronne ou bobine 11 de tube ou de câble, de le démonter totalement, de sorte qu'il occupe un volume limité. Le client peut donc -3- stocker le touret 1 selon l'invention en position démontée en attendant la réception d'une ou de plusieurs couronnes ou bobines 11. Grâce à l'invention, il est donc possible, pour l'industriel fabricant les tubes ou câbles, de livrer lesdits tubes ou câbles sous la forme de bobines ou couronnes 11 qui seront montées par le client sur un touret 1 selon l'invention. Il n'est donc plus nécessaire de conditionner les tubes ou câbles sur des tourets et de transporter l'ensemble ainsi conditionné. Cela procure plusieurs avantages. Un premier avantage concerne la production de couronnes ou bobines seules, au lieu de couronnes ou bobines prémontées sur des tourets, ce qui permet d'augmenter les cadences et d'obtenir un coût de revient moins important. Un second avantage est inhérent au coût de transport qui est réduit, vu que les couronnes ou bobines seules sont moins volumineuses et surtout moins lourdes que l'ensemble formé par les couronnes ou bobines prémontées sur des tourets. De plus, cela supprime les trajets retour des tourets vides connus. Enfin, l'industriel fabricant de tubes ou câbles n'est plus soumis à la réception des tourets vides pour lancer la production de ses commandes, ce qui permet un raccourcissement des délais de livraison. Selon une caractéristique de l'invention, le noyau ou tambour 4 peut être constitué par des entretoises 5, 5"' fixées de manière amovible, au niveau de chaque extrémité 5', 5", à un flasque 2, respectivement 3. Le démontage du noyau ou tambour 4 permet donc d'obtenir, à l'état désolidarisé ou démonté du touret 1, une structure plane pouvant être empilée, vu que les flasques 2 et 3 présentent de préférence une structure plane. A titre d'exemple, les flasques 2 et 3 représentés sur les figures 1 et 2 sont de constitution tubulaire, sous la forme de roues munies de six rayons, ce qui permet de réduire le poids du touret 1 et donc d'en faciliter la manutention. Il est bien entendu également possible de réaliser les flasques 2 et 3 sous la forme de disques pleins. Les nombre d'entretoises 5, 5"' peut être déterminé selon le diamètre intérieur de la ou des bobines ou couronnes 11 à monter sur le noyau ou tambour 4 du touret 1, ou encore en fonction du type de tube ou de câble formant lesdites bobines ou couronnes 11. Il pourra, par exemple, être nécessaire d'installer des entretoises 5, 5"' supplémentaires pour augmenter la rigidité du noyau ou tambour 4 dans le cas du montage de bobines ou couronnes 11 présentant un poids élevé. Dans l'exemple -4-représenté dans les figures annexées, le noyau ou tambour 4 du touret 1 est constitué par six entretoises 5, 5"'. De manière à fixer le noyau ou tambour 4 sur les flasques 2 et 3, un premier flasque 2 peut présenter, au niveau de sa face interne 2', des organes de réception 6 des premières extrémités 5' des entretoises 5, 5"', ces organes de réception 6 étant réalisés sous forme d'embouts ou de portions d'entretoise 5, 5"'. La fixation desdites premières extrémités 5' dans les organes de réception 6 correspondants peut être réalisée par tout système mécanique assurant la solidité nécessaire, par exemple par des ensembles vis-écrou, par encliquetage, pincement ou serrage. De la même manière, le second flasque 3 peut présenter, au niveau de sa face interne 3', des organes de réception 7 des secondes extrémités 5" des entretoises 5, 5"', ces organes de réception 7 étant réalisés sous forme d'embouts ou de portions d'entretoise 5, 5"'. La fixation desdites secondes extrémités 5" dans les organes de réception 7 correspondants peut être réalisée par un système d'attache rapide 8, par exemple à genouillère ou à goupille. Pour les flasques 2 et 3 du touret 1 selon l'invention représentés sur les figures annexées, les organes de réception 6 et 7 sont fixés au niveau des rayons de ces flasques 2 et 3. Il est ainsi possible de prévoir plusieurs jeux d'entretoises 5, 5"' de longueurs différentes permettant de réaliser un touret 1 selon l'invention s'adaptant à plusieurs largeurs de bobines ou couronnes 11, de sorte que l'utilisateur peut sélectionner la longueur des entretoises 5, 5"' la mieux adaptée à la ou aux couronnes ou bobines à emmancher sur le noyau ou tambour 4. Pour éviter toutefois de devoir disposer d'entretoises 5, 5"' de différentes longueurs, et pour permettre d'adapter la longueur du noyau ou tambour 4 à la largeur de la ou des couronnes ou bobines 11 destinées à être montées sur ledit noyau ou tambour 4, les entretoises 5, 5"' peuvent être pourvues d'au moins un moyen de réglage de leur longueur et peuvent présenter une structure télescopique. Ainsi, et de manière avantageuse, un seul jeu d'entretoises 5, 5"' permet de réaliser un touret 1 selon l'invention pouvant s'adapter à un nombre important de largeurs de couronnes ou bobines 11. De manière avantageuse, les entretoises 5, 5"' peuvent être constituées chacune par au moins deux tronçons emmanchés les uns dans les autres et pouvant être bloqués de manière amovible dans une pluralité de -5-positions d'emboîtement mutuel. Il est donc très aisé d'adapter le touret 1 à n'importe quelle largeur de couronnes ou bobines 11. Il suffit, pour cela, de sélectionner, sur chaque entretoise 5, 5"', la position d'emboîtement adaptée. La fixation entre lesdits tronçons peut être réalisée, par exemple, par un ensemble d'ergots et de crans correspondants réalisés dans lesdits tronçons. Il est également envisageable, pour éviter de devoir disposer d'entretoises de longueurs différentes, que le touret 1 selon l'invention présente au moins un flasque amovible supplémentaire 12 pouvant être monté à coulissement et bloqué en position sur les entretoises 5, 5"', entre les deux flasques 2 et 3. Ce flasque amovible supplémentaire 12 peut présenter une structure identique ou non aux flasques 2 et 3. Il peut être par exemple réalisé sous la forme d'un disque, tel que cela est représenté à la figure 3, ou présenter une structure tubulaire telle que celle des flasques 2 et 3 représentés aux figures 1, 2 et 4. Il permet ainsi de séparer plusieurs couronnes ou bobines 11 ou de les caler contre un des flasques 2 et 3 lorsqu'elles n'occupent pas toute la largeur du noyau ou tambour 4. Ainsi, lorsqu'un seule couronne ou bobine 11 est montée sur le touret 1, un tel flasque amovible supplémentaire 12 peut la caler contre l'un des deux flasques 2 et 3, ce qui permet d'éviter le glissement de ladite couronne ou bobine 11 sur le noyau ou tambour 4 et d'obtenir un dévidage uniforme et continu. Il est aussi possible de prévoir le montage de deux flasques amovibles supplémentaires 12 de part et d'autre de la couronne ou bobine 11 pour réaliser son centrage sur le noyau ou tambour 4. Dans le cas où deux couronnes ou bobines 11 sont montées sur le touret 1, il est possible de disposer deux flasques amovibles supplémentaires 12 sur les entretoises 5, 5"' et de les bloquer en position de manière à caler chaque couronne ou bobine 11 contre un flasque 2 ou 3 correspondant. Une telle disposition est représentée sur la figure 3. Il est aussi possible de caler les deux couronnes ou bobines 11 l'une contre l'autre contre le flasque 2 ou 3. Dans les cas dans lesquels plus de deux couronnes ou bobines 11 sont montées sur le touret 1, il est possible, d'une part, de séparer ces dernières par un ou plusieurs flasques amovibles supplémentaires et, d'autre part, de caler les couronnes ou bobines 11 d'extrémité situées au niveau des flasques 2 et 3 contre lesdites flasques 2 et 3. -6- Ce flasque amovible supplémentaire 12 pourra être bloqué en position sur une ou plusieurs traverses 5, 5"', par exemple par une vis, une goupille, une cale de serrage ou tout autre moyen de fixation analogue. Pour empêcher la rotation de la ou des couronnes ou bobines 11 sur le noyau ou tambour 4 lors du dévidage et assurer un dévidage uniforme, une entretoise 5"' peut présenter un dispositif d'attache 10 d'une ou de couronnes ou bobines 11 de tube ou de câble réalisant une solidarisation en rotation de la ou des couronnes ou bobines 11 avec le noyau ou tambour 4. Le dispositif d'attache 10 peut se présenter sous la forme d'une ou de plusieurs chaînes fixées de manière équidistante sur l'entretoise 5"' concernée, au niveau d'une de leur extrémité, lesdites chaînes présentant, au niveau de leur extrémité libre, un maillon apte à venir en prise avec l'extrémité du ou d'un tube ou câble formant la ou les couronnes ou bobines 11 situées du côté du noyau ou tambour 4. La figure 2 représente, à titre d'exemple, un touret 1 pour le montage de trois couronnes ou bobines, présentant un tel dispositif d'attache 10 constitué par trois chaînes destinées à retenir chacune une couronne ou bobine 11 L'invention concerne également un procédé de montage d'un touret 1 avec mise en place simultanée d'une ou de plusieurs couronnes ou bobines 11 de tube ou de câble. Ce procédé comprend les étapes consistant à. i) fournir un premier flasque 2, ii) fixer les entretoises 5, 5"' sur ledit premier flasque 2, iii) disposer une couronne ou bobine 11 par emmanchement sur le noyau ou tambour 4 formé par les entretoises 5, 5"', et fixer l'extrémité du tube ou câble formant ladite couronne ou bobine 11 située du côté du noyau ou tambour 4 à l'entretoise 5"' par l'intermédiaire du dispositif d'attache 10, iv) le cas échéant, répéter l'étape iii) pour chaque couronne ou bobine 11 supplémentaire devant être mise en place, et v) fixer un second flasque 3 sur les entretoises 5, 5"'. La figure 4 représente à titre d'exemple un tel procédé de montage d'un touret 1 avec mise en place simultanée de deux couronnes ou bobines 11. Le procédé consiste, en premier lieu, à disposer un premier flasque 2 sur le sol (cf fig. 4A). On fixe ensuite les entretoises 5, 5"' sur ce flasque 2 de manière à former le noyau ou tambour 4 (cf fig. 4B). Il est -7- donc ensuite possible d'emmancher, l'une après l'autre, sur le noyau ou tambour 4 ainsi formé (cf. fig. 4C et 4D), deux couronnes ou bobines 11 non solidaires et pas forcément identiques en couleur et/ou en dimension, par exemple. Cette étape ne nécessite pas d'engin de levage automatisé, deux personnes pouvant soulever et mettre en place la couronne ou bobine 11 sur le noyau ou tambour 4. Pour éviter que les couronnes ou bobines 11 ne glissent sur le noyau ou tambour 4 pendant leur dévidage, on a fixé, après la mise en place ou l'emmanchement de chaque bobine ou couronne 11, les extrémités des tubes ou câbles formant lesdites couronnes ou bobines 11 situées du côté du noyau ou tambour 4 à l'entretoise 5"' par l'intermédiaire du dispositif d'attache 10 (étape non représentée). Enfin, il reste à fixer le second flasque 3 sur les entretoises 5, 5"' formant le noyau ou tambour 4 (fig. 4E et 4F). Le procédé peut également consister, en outre, à insérer et à bloquer en position sur les entretoises 5, 5"' au moins un flasque amovible supplémentaire 12, de manière à maintenir en position la ou les couronnes ou bobines 11 montées sur le noyau ou tambour 4. Comme déjà indiqué plus haut, il est possible de positionner un, deux, voire plusieurs tels flasques amovibles supplémentaires, en fonction des besoins spécifiques du chantier. Le touret 1 rechargeable et démontable selon l'invention présente donc une grande simplicité de montage et de démontage manuels ne nécessitant aucun outil spécifique. Sa structure entièrement démontable et son poids relativement faible permettent, en outre, de le manipuler manuellement, sans nécessiter d'un engin de levage mécanique. En outre, grâce à la structure démontable du touret 1, lors de l'endommagement d'une pièce, il suffit de remplacer cette dernière. De plus, le touret 1 est d'une grande flexibilité car il est adaptable à plusieurs largeurs de couronnes et à plusieurs couronnes, même de largeurs différentes ou de diamètre de tube ou de câble différent. Ainsi, il est possible de dévider plusieurs tubes ou câbles simultanément. De manière avantageuse, le dispositif d'attache 10 selon l'invention permet de réaliser un dévidage uniforme, même dans le cas où plusieurs couronnes ou bobines 11 sont dévidées simultanément, de sorte qu'il ne se produit pas d'enchevêtrement de boucles de tubes ou de câbles lors du dévidage. -8-Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
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La présente invention a pour objet un touret (1) rechargeable et démontable pour le dévidage d'au moins une couronne ou bobine de tube ou de câble, constitué par deux flasques (2 et 3) reliés entre eux par un noyau ou tambour (4).Touret caractérisé en ce que les deux flasques (2 et 3) sont désolidarisables du noyau ou tambour (4) et en ce que le noyau ou tambour (4) présente une structure démontable.L'invention concerne également un procédé de montage d'un tel touret avec mise en place simultanée d'une ou de plusieurs couronnes ou bobines de tube ou de câble.
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1. Touret rechargeable et démontable pour le dévidage d'au moins une couronne ou bobine (11) de tube ou de câble, constitué par deux flasques (2 et 3) reliés entre eux par un noyau ou tambour (4), caractérisé en ce que les deux flasques (2 et 3) sont désolidarisables du noyau ou tambour (4) et en ce que le noyau ou tambour (4) présente une structure démontable. 2. Touret, selon la 1, caractérisé en ce que le noyau ou tambour (4) est constitué par des entretoises (5, 5"') fixées de manière amovible, au niveau de chaque extrémité (5', 5"), à un flasque (2, respectivement 3). 3. Touret, selon la 2, caractérisé en ce qu'un premier flasque (2) présente, au niveau de sa face interne (2'), des organes de réception (6) des premières extrémités (5') des entretoises (5, 5"'), ces organes de réception (6) étant réalisés sous forme d'embouts ou de portions d'entretoise (5, 5'). 4. Touret, selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que le second flasque (3) présente, au niveau de sa face interne (3'), des organes de réception (7) des secondes extrémités (5") des entretoises (5, 5"'), ces organes de réception (7) étant réalisés sous forme d'embouts ou de portions d'entretoise (5, 5'). 5. Touret, selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les entretoises (5, 5"') sont pourvues d'au moins un moyen de réglage de leur longueur et présentent une structure télescopique. 6. Touret, selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que les entretoises (5, 5"') sont constituées chacune par au moins deux tronçons emmanchés les uns dans les autres et pouvant être bloqués de manière amovible dans une pluralité de positions d'emboîtement mutuel. 7. Touret, selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce qu'il présente au moins un flasque amovible supplémentaire (12) pouvant être monté à coulissement et bloqué en position sur les entretoises (5, 5"'), entre les deux flasques (2 et 3). 8. Touret, selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce qu'une entretoise (5"') présente un dispositif d'attache (10) d'une ou de couronnes ou bobines (11) de tube ou de câble réalisant une-10-solidarisation en rotation de la ou des couronnes ou bobines (11) avec le noyau ou tambour (4). 9. Touret, selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif d'attache (10) se présente sous la forme d'une ou de plusieurs chaînes fixées de manière équidistante sur l'entretoise (5"') concernée, au niveau d'une de leur extrémité, lesdites chaînes présentant, au niveau de leur extrémité libre, un maillon apte à venir en prise avec l'extrémité du ou d'un tube ou câble formant la ou les couronnes ou bobines (11) situées du côté du noyau ou tambour (4). 10. Procédé de montage d'un touret selon l'une quelconque des 8 et 9 avec mise en place simultanée d'une ou de plusieurs couronnes ou bobines de tube ou de câble, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : i) fournir un premier flasque (2), ii) fixer les entretoises (5, 5"') sur ledit premier flasque (2), iii) disposer une couronne ou bobine (11) par emmanchement sur le noyau ou tambour (4) formé par les entretoises (5, 5'), et fixer l'extrémité ou du tube ou câble formant ladite couronne ou bobine (11) située du côté du noyau ou tambour (4) à l'entretoise (5') par l'intermédiaire du dispositif d'attache (10), et iv) le cas échéant, répéter l'étape iii) pour chaque couronne ou bobine (11) supplémentaire devant être mise en place, et v) fixer un second flasque (3) sur les entretoises (5, 5"'). 11. Procédé, selon la 10, caractérisé en ce qu'il consiste, en outre, à insérer et à bloquer en position sur les entretoises (5, 5"') au moins un flasque amovible supplémentaire (12).
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B
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B65
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B65H
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B65H 75
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B65H 75/22,B65H 75/24
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FR2896507
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A1
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COMPOSITION POLYMERISABLE A BASE DE POLYURETHANE ET DE COPOLYMERES A BLOCS ET MATERIAU TRANSPARENT OBTENU A PARTIR DE CELLE-CI.
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5 CELLE-CI La présente invention concerne de nouvelles compositions polymérisables à base de polyols, de polyisocyanates et de copolymères à blocs particuliers, des matériaux finis 10 transparents obtenus par réaction de ces compositions ainsi qu'un procédé de préparation des compositions polymérisables et des matériaux finis transparents. Ces matériaux sont particulièrement utiles pour la réalisation d'articles optiques et plus particulièrement d'articles ophtalmiques. Il existe deux types de substrats généralement utilisés pour la fabrication d'articles 15 d'optique, notamment de lentilles ophtalmiques, à savoir les substrats en verre minéral et les substrats en verre organique. Actuellement le marché se développe très largement en faveur des verres organiques qui présentent l'avantage d'être plus légers que les verres minéraux et de présenter une meilleure résistance aux chocs. Les substrats en verre organique les plus utilisés sont le polycarbonate thermoplastique et celui obtenu par 20 polymérisation de bis(allylcarbonate) de diéthylèneglycol. Dans le cadre de ses recherches visant à développer continuellement de nouveaux matériaux performants pour la fabrication de matériaux optiques, la Demanderesse a trouvé que les matériaux de type polyuréthane sont des candidats intéressants pour la fabrication de matériaux transparents susceptibles d'être utilisés par exemple pour la fabrication de 25 produits optiques, tels que des lentilles ophtalmiques ou des films polymériques de qualité optique. De tels matériaux sont connus de l'homme de l'art. Néanmoins, la manipulation des précurseurs de type polyols et polyisocyanates sous forme liquide, état sous lequel ces composés existent, est contraignante. Cette contrainte est renforcée par le fait que les 30 isocyanates sont des composés toxiques nécessitant des conditionnements spécifiques pour -2 leur manipulation et leur stockage sous forme liquide. Enfin ces produits à l'état liquide présentent généralement une réactivité élevée limitant leur aptitude au stockage dans de bonnes conditions. La réaction entre une fonction isocyanate et une fonction alcool peut être très rapide et la mise en oeuvre des polyuréthanes peut nécessiter par conséquent l'utilisation de procédés assez complexes tels que le moulage par injection-réaction (Reaction Injection Molding) ou RTM (Reaction Transfer Molding). Il peut être intéressant de pouvoir mettre en oeuvre les polyuréthanes par des procédés plus simples tels que l'extrusion, l'injection ou la co-extrusion, ainsi que de pouvoir disposer de compositions solides permettant d'obtenir de tels polyuréthanes, lesquelles compositions seraient beaucoup plus faciles à stocker, à conditionner et à mettre en forme. Plus particulièrement la Demanderesse a donc mis au point de nouvelles compositions polymérisables à base de polyols, de polyisocyanates et de copolymères à blocs particuliers. Ces compositions, après une étape de polymérisation thermique, donnent un matériau transparent de type polyuréthane et présentent les propriétés physiques requises pour être utilisées notamment dans la fabrication d'articles ophtalmiques. L'incorporation de tels copolymères à blocs dans des matrices époxydes est notamment décrite dans la demande de brevet WO 01/92415. Les matériaux époxy modifiés par l'introduction des copolymères à blocs conservent leur transparence, voient leurs propriétés mécaniques améliorées et ne subissent qu'une faible chute de la Tg (température de transition vitreuse). La présente invention a par conséquent pour objet une composition polymérisable comprenant : (a) - un ou plusieurs polyisocyanates comprenant au moins deux fonctions isocyanate libres, choisis parmi: (1) le xylylène-diisocyanate (XDI), le méta-tétraméthyl-xylylène-diisocyanate (TMXDI), les diisocyanates cycloaliphatiques, le trimère de l'isophoronediisocyanate et le trimère de l'hexaméthylène-diisocyanate; et (2) les prépolymères de polyuréthane obtenus par polycondensation d'un ou plusieurs polyisocyanates en excès, choisis parmi les polyisocyanates (1) ci-dessus, et d'un ou plusieurs polyols comprenant au moins deux fonctions alcools libres, -3 choisis dans la famille des bisphénols A polypropoxylés comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, la famille des bisphénols A polyéthoxylés comportant en moyenne de 1 à 15 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, et la famille des polycaprolactones-alcools difonctionnels, trifonctionnels et tetrafonctionnels; (b) û un ou plusieurs polyols comprenant au moins deux fonctions alcools libres, choisis parmi : (1) la famille des bisphénols A polypropoxylé comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, la famille des bisphénols A polyéthoxylés comportant en moyenne de 1 à 15 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, et la famille des polycaprolactones-alcools difonctionnels, trifonctionnels et tetrafonctionnels; (2) les prépolymères de polyuréthane obtenus par polycondensation d'un ou plusieurs polyols en excès, choisis parmi les polyols (1) ci-dessus et d'un ou plusieurs polyisocyanates choisis parmi le xylylène-diisocyanate (XDI), le métatétraméthyl-xylylène-diisocyanate (TMXDI), les diisocyanates cycloaliphatique, le trimère de l'isophorone diisocyanate et le trimère de l'hexaméthylène-diisocyanate; le rapport du nombre de fonctions isocyanate du composant polyisocyanate (a) au nombre de fonctions alcool du composant polyol (b) étant compris entre 1,00 et 1,20; (c) et de 5 % à 80% en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), d'un ou plusieurs copolymères à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc- poly(méthacrylate de méthyle) (SBM). Les copolymères à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) peuvent être introduits lors de la préparation de la composition polymérisable soit par mélange avec le composant polyisocyanate (a), soit par mélange avec le composant polyol (b) de la composition polymérisable, soit par mélange à la fois avec le composant polyisocyanate (a) et avec le composant polyol (b) de la composition. Dans ce dernier cas, l'invention comprend la possibilité d'utiliser des copolymères à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) (SBM) de - 4 masse molaire et de compositions différentes dans le composant polyisocyanate (a) de la composition et dans le composant polyol (b) de ladite composition polymérisable. La proportion massique de copolymères à blocs dans la partie polyisocyanate (a) et dans la partie polyol (b) peut être différente. De préférence, le ou les copolymères à blocs mélangés, lors de la préparation de la composition polymérisable, avec le composant polyisocyanate (a) sont identiques à ceux mélangés avec le composant polyol (b). Dans une variante particulièrement avantageuse de l'invention, le ou les polyisocyanates utilisés dans le composant polyisocyanate (a) sont identiques à ceux utilisés dans le composant polyol (b), le ou les polyols utilisés dans le composant polyisocyanate (a) sont identiques à ceux utilisés dans le composant polyol (b), et le copolymère à blocs (c) mélangé, lors de la préparation de la composition polymérisable, avec le composant polyisocyanate (a) est identique à celui mélangé avec le composant polyol (b). Une telle composition, après réaction sous l'effet de la chaleur, donne lieu à un matériau polyuréthane (PU) ayant une transparence adaptée permettant son utilisation en tant que matériau optique, par exemple pour la fabrication de lentilles ophtalmiques, ou de supports tels que des films compatibles avec une utilisation ophtalmique. En outre, la présente invention a pour objet un matériau transparent obtenu par réaction sous l'effet de la chaleur de la composition polymérisable ci-dessus, ainsi qu'un article optique, de préférence une lentille ophtalmique, comprenant un tel matériau. Dans la présente demande, les définitions de certains termes doivent être comprises de la façon suivante : - par article optique on entend les lentilles optiques d'instrumentation et de visée, les visières et les lentilles ophtalmiques, ainsi que les films de qualité optique pouvant éventuellement être utilisés au sein d'une lentille optique, d'une visière ou d'une lentille ophtalmique; - par lentille ophtalmique, on entend les lentilles s'adaptant notamment à une monture de lunette, ayant pour fonction de protéger l'oeil et/ou de corriger la vue, ces lentilles étant choisies parmi les lentilles afocales, unifocales, bifocales, trifocales et progressives. -5 La présente invention a en outre pour objet un procédé de préparation de la composition polymérisable et un procédé de préparation du matériau polyuréthane qui seront décrits plus en détail ci-après. Selon un mode de réalisation préférée de l'invention, l'isocyanate utilisé est un 5 diisocyanate cycloaliphatique. Le diisocyanate préféré pour la préparation des polyuréthanes de la présente invention est l'isophorone-diisocyanate (IPDI). Dans la présente invention, on utilisera de préférence pour la préparation de la composition polymérisable un bisphénol A polypropoxylé comprenant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène (PO) de part et d'autre du groupement bisphénol A, et 10 préférentiellement de 3,5 à 8 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, seul ou en mélange, et en particulier un bisphénol A polypropoxylé comprenant en moyenne 3,5, 5,5 ou 7,5 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, appelés ci-après respectivement BPA-PO3,5, BPA-PO5,5 et BPA-PO-7,5. 15 Il est en outre important d'utiliser dans la composition polymérisable de la présente invention un rapport molaire du nombre de fonctions isocyanate au nombre de fonctions alcool proche de 1 voire légèrement supérieur à cette valeur. En effet, une presque stoechiométrie de ces deux types de fonctions assure un degré de polymérisation suffisant pour l'obtention d'un matériau à température de transition vitreuse (Tg) élevée, utilisable 20 notamment pour la fabrication de lentilles ophtalmiques. Ainsi selon une variante préférentielle de l'invention, la composition polymérisable présente un rapport du nombre de fonctions isocyanate du composant polyisocyanate (a) au nombre de fonctions alcool du composant polyol (b) compris entre 1,00 et 1,05. La composition polymérisable de la présente invention contient de préférence de 30 25 à 80 % en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), plus préférentiellement de 40 à 60 % en poids et en particulier environ 50 % en poids de copolymères à blocs polystyrènebloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) (SBM). Cette quantité minimale permet entre autres une amélioration des propriétés physiques et notamment mécaniques du matériau obtenu à partir de cette composition polymérisable. Les copolymères à blocs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment décrits dans les demandes de brevet WO 2005/073314 et WO 2005/014699. On se référera particulièrement à ces documents pour une description détaillée des parties poly(styrène) S, poly(butadiène) B et poly(méthacrylate de méthyle) M desdits copolymères à blocs SBM. Enfin, il est important pour l'obtention de matériaux polyuréthane transparents que le bloc poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA) du polymère à blocs représente une fraction importante du copolymère à blocs. Selon une variante avantageuse de l'invention, le bloc de PMMA représente de préférence de 50 % à 80 % en poids, plus préférentiellement de 55 % à 75 % en poids, et en particulier de 60 à 70 % en poids de la masse moléculaire moyenne en poids du copolymère à blocs polystyrène-blocpolybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle). Pour des raisons similaires, la masse moléculaire moyenne en poids dudit bloc poly(méthacrylate de méthyle) est de préférence comprise entre 10 000 et 100 000 g/mol, pour une masse molaire moyenne globale du copolymère à blocs de préférence comprise entre 15 000 et 200 000 g/mol. Dans le cadre de l'invention il est entendu que les copolymères à blocs utilisés peuvent être un mélange de copolymère triblocs et de copolymère diblocs de type polystyrène-bloc-polybutadiène. Ces copolymères sont notamment décrits dans la demande de brevet WO 2005/073314. Les matériaux polyuréthane obtenus à partir des compositions polymérisables décrites ci-dessus présentent une transparence suffisante pour une utilisation dans le domaine de l'optique et en particulier dans le domaine ophtalmique. Cette transparence est liée à la structuration du matériau par les copolymères à blocs conduisant à la formation de nanodomaines contenant au moins le bloc B dudit SBM. Pour améliorer certaines propriétés des produits d'optique fabriqués à partir des matériaux polymérisables de la présente invention, par exemple la résistance aux chocs, la résistance à l'abrasion et aux rayures, le caractère anti-réfléchissant et la résistance aux salissures, il est possible de former sur au moins une des surfaces principales un ou plusieurs revêtements fonctionnels. Il est ainsi tout à fait possible de former successivement sur une face principale de l'article d'optique en polyuréthane selon l'invention un premier revêtement, appelé primaire anti-choc, dont la fonction est -7 d'accroître la résistance aux chocs de l'article mais aussi l'adhésion au substrat de revêtements ultérieurs puis, sur ce revêtement de primaire anti-choc, un revêtement dur, généralement appelé revêtement anti-abrasion ou anti-rayures, dont le but est d'améliorer la capacité de la surface de l'article d'optique à résister aux endommagements dus à des agressions mécaniques. Il est aussi possible de superposer au revêtement anti-abrasion un revêtement anti-reflet, auquel se superpose éventuellement un revêtement anti-salissure dont le rôle est de modifier la tension interfaciale entre la couche anti-reflet et l'eau ou la graisse mais également d'obturer les interstices afin d'empêcher la graisse de s'infiltrer et de subsister. L'article optique peut également comporter un revêtement antistatique. Comme indiqué précédemment, la présente invention a également pour objet un procédé de préparation d'une composition polymérisable telle que décrite précédemment, comprenant les étapes suivantes: i. la préparation d'une première composition (A) par mélange du composant polyisocyanate (a) avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) (c), le rapport en poids du composant polyisocyanate (a) au copolymère à blocs (c) étant compris entre 95/5 et 20/80, ii. la préparation d'une deuxième composition (B) par mélange du composant polyol (b) avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-blocpoly(méthacrylate de méthyle) (c), le rapport en poids du composant polyol (b) au copolymère à blocs (c) étant compris entre 95/5 et 20/80, et iii. le mélange de la première composition (A) avec la deuxième composition (B) en des quantités respectives telles que le rapport du nombre de fonctions isocyanate au nombre de fonctions alcool soit compris entre 1,00 et 1,20. Selon une première variante, l'invention comprend aussi un procédé de préparation d'une composition polymérisable comprenant les étapes suivantes : i. la préparation d'une composition (A) par mélange du composant polyisocyanate (a) avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-blocpoly(méthacrylate de méthyle) (c), le rapport en poids du composant polyisocyanate (a) au copolymère à blocs (c) étant compris entre 95/5 et 20/80, -8 ii. le mélange du composant polyol (b) avec la composition (A) en des quantités respectives telles que le rapport du nombre de fonctions isocyanate au nombre de fonctions alcool soit compris entre 1,00 et 1,20. Selon une deuxième variante, l'invention comprend aussi un procédé de préparation d'une composition polymérisable comprenant les étapes suivantes: i. la préparation d'une composition (B) par mélange du composant polyol (b) avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) (c), le rapport en poids du composant polyol (b) au copolymère à blocs (c) étant compris entre 95/5 et 20/80, ii. le mélange de la composition (B) avec le composant polyisocyanate (a) en des quantités respectives telles que le rapport du nombre de fonctions isocyanate au nombre de fonctions alcool soit compris entre 1,00 et 1,20. La préparation d'une telle composition polymérisable est particulièrement facilitée par ses possibilités de mise en oeuvre. Ainsi la préparation de la première composition (A) et la préparation de la deuxième composition (B) par mélange de leurs composants respectifs se font de façon séparée et autonome, de préférence par extrusion dans une extrudeuse, de préférence une extrudeuse à double vis, à des températures maximales comprises entre 100 C et 150 C. Cette extrusion est suivie de préférence par la granulation des joncs extrudés en sortie de filière. Les granulés peuvent être stockés facilement. Grâce au procédé de mise en oeuvre de la composition polymérisable selon l'invention il est donc possible d'obtenir et de stocker dans des conditions de température ambiante les deux composants précurseurs du matériau fini polyuréthane de façon indépendante et stable chimiquement. Les granulés ainsi obtenus peuvent ensuite être introduits en les proportions appropriées dans une extrudeuse, de préférence une extrudeuse double vis, à une température maximale comprise entre 120 et 140 C, de préférence à une température comprise entre 125 et 135 C. La composition polymérisable extrudée ainsi obtenue conduit alors à une composition polymérisable intermédiaire sous forme d'un mélange réactif. Le stockage à une température inférieure à la température ambiante de ce mélange réactif assure la -9 stabilité des propriétés physico-chimiques et mécaniques de celui-ci. Cette composition polymérisable intermédiaire peut ainsi être stockée sous formes de granulés ou bien de film selon la géométrie de la filière utilisée en sortie de l'extrudeuse. Dans une autre variante, les deux composants précurseurs du matériau fini polyuréthane obtenus sous forme de granulés indépendants tels que décrits précédemment peuvent être co-extrudés. Dans une telle configuration du procédé, on obtient une composition polymérisable intermédiaire sous forme de granulés ou de film ne présentant pas de mélange intime entre les fonctions réactives de la première composante (A) et les fonctions réactives de la seconde composante (B), mais uniquement une interface ou interphase entre ces deux composants. Une telle composition polymérisable est stable et peut être conservée aisément à température ambiante. Elle peut également être utilisée telle quelle notamment si elle se présente sous la forme d'un film. La composition polymérisable extrudée ou co-extrudée ainsi obtenue peut ensuite être mise en oeuvre, par exemple par moulage, injection-moulage ou thermoformage et exposée à une température comprise entre 100 C et 170 C pendant une durée comprise entre 1 heure et 15 heures de manière à donner un matériau polymérisé transparent selon la présente invention. Selon une autre variante préférentielle de l'invention, la première composition (A) sous forme de granulés et la deuxième composition (B) sous forme de granulés, sont mélangées à stoechiométrie (ou quasi-stoechiométrie) des fonctions alcool et isocyanate, sont versées dans la trémie d'une presse à injecter puis injectées dans un moule. La polymérisation thermique au sein du moule de la presse à injecter permet d'obtenir un produit comprenant un matériau transparent polyuréthane. Le moule de la presse à injecter est avantageusement un insert de lentille ophtalmique permettant ainsi d'obtenir des lentilles ophtalmiques. L'invention est à présent illustrée à l'aide d'un exemple selon l'invention -10- Exemple 1 La matrice polyuréthane synthétisée est de type IPDI/BPA-P03, 5. Diisocyanate Formule chimique (g / M mol) (mo EqNco l/kg) 11D'0 (MPa)In Fournisseur IPDI (Isophorone diisocyanate) H3C5 Les granulés BPA-P03,5/SBM et IPDI/SBM sont ensuite mélangés sous forme solide au rapport -NCO/-OH = 1 d'après l'équivalent isocyanate déterminé par dosage chimique des granulés isocyanate/SBM et l'indice hydroxyle de l'alcool BPA-P03,5 préalablement déterminé en suivant le protocole expérimental spécifié dans la norme NF T52-112. Les masses de granulés mélangés sont les suivantes : mgranulés IPDI/SBM = 4,351 g Mgranulés BPA-P03,5/SBM = 12,238 g Le mélange des deux joncs est incorporé dans la micro-extrudeuse double vis à recirculation de type DSM micro 15 et laissé en recirculation pendant 30 min jusqu'à obtention d'un jonc homogène, à une vitesse de vis de 10 tours/min. Le jonc est récupéré dans un moule en durai recouvert de papier téfloné et contenant une entretoise de 4 mm préchauffé à 150 C puis le mélange est directement polymérisé sous presse (10 bars) de manière à éviter de faire subir une trempe thermique aux échantillons. Le mélange est ensuite polymérisé à 150 C pendant 4 heures puis pendant 1 h à 170 C.30
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Composition polymérisable comprenant (a) un ou plusieurs polyisocyanates particuliers ou un prépolymère de polyuréthane obtenu par polycondensation d'un polyisocyanate en excès, choisi parmi lesdits polyisocyanates, et d'un ou plusieurs polyols comprenant au moins deux fonctions alcools libres, choisis parmi les bisphénols A polypropoxylés ou polyéthoxylés, et les polycaprolactones-alcools polyfonctionnels; (b) un ou plusieurs polyols comprenant au moins deux fonctions alcools libres, choisis parmi les bisphénols A polypropoxylés ou polyéthoxylés et les polycaprolactones-alcools polyfonctionnels, et les prépolymères de polyuréthane obtenus par polycondensation d'un ou plusieurs polyols en excès, choisis parmi les polyols ci-dessus et d'un ou plusieurs polyisocyanates particuliers; le rapport du nombre de fonctions isocyanate du composant polyisocyanate (a) au nombre de fonctions alcool du composant polyol (b) étant compris entre 1,00 et 1,20; et (c) de 5 % à 80% en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), d'un ou plusieurs copolymères à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) ; procédé de préparation d'une telle composition et matériau optique transparent obtenu par chauffage de ladite composition.
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1. Composition polymérisable comprenant : (a) - un ou plusieurs polyisocyanates comprenant au moins deux fonctions isocyanate libres, choisis parmi: (1) le xylylène-diisocyanate (XDI), le méta-tétraméthyl-xylylène-diisocyanate (TMXDI), les diisocyanates cycloaliphatiques, le trimère de l'isophoronediisocyanate et le trimère de l'hexaméthylène-diisocyanate; et (2) les prépolymères de polyuréthane obtenus par polycondensation d'un ou plusieurs polyisocyanates en excès, choisis parmi les polyisocyanates (1) ci-dessus, et d'un ou plusieurs polyols comprenant au moins deux fonctions alcools libres, choisis dans la famille des bisphénols A polypropoxylés comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, la famille des bisphénols A polyéthoxylés comportant en moyenne de 1 à 15 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, et la famille des polycaprolactones-alcools difonctionnels, trifonctionnels et tetrafonctionnels; (b) û un ou plusieurs polyols comprenant au moins deux fonctions alcools libres, choisis parmi: (1) la famille des bisphénols A polypropoxylés comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, la famille des bisphénols A polyéthoxylés comportant en moyenne de 1 à 15 motifs d'oxyde d'éthylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A, et la famille des polycaprolactones-alcools difonctionnels, trifonctionnels et tetrafonctionnels; (2) les prépolymères de polyuréthane obtenus par polycondensation d'un ou plusieurs polyols en excès, choisis parmi les polyols (1) ci-dessus et d'un ou plusieurs polyisocyanates choisis parmi le xylylène-diisocyanate (XDI), le méta- tétraméthyl-xylylènediisocyanate (TMXDI), les diisocyanates cycloaliphatique, le trimère de l'isophorone diisocyanate et le trimère de l'hexaméthylène-diisocyanate;13 - - le rapport du nombre de fonctions isocyanate du composant polyisocyanate (a) au nombre de fonctions alcool du composant polyol (b) étant compris entre 1,00 et 1,20; (c) et de 5 % à 80% en poids, rapporté à la masse totale de (a), (b) et (c), d'un ou plusieurs copolymères à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc- poly(méthacrylate de méthyle) (SBM). 2. Composition polymérisable selon la 1, caractérisée par le fait que les copolymères à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) sont mélangés avec le composant polyisocyanate (a) lors de la préparation de la composition polymérisable. 3. Composition polymérisable selon la 1, caractérisée par le fait que les copolymères à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) sont mélangés avec le composant polyol (b) lors de la préparation de la composition polymérisable. 4. Composition polymérisable selon la 1, caractérisée par le fait que les copolymères à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) sont mélangés avec le composant polyisocyanate (a) et avec le composant polyol (b) lors de la préparation de la composition polymérisable, les copolymères à blocs mélangés avec le composant polyisocyanate (a) pouvant être identiques ou différents des copolymères à blocs mélangés avec le composant polyol (b). 5. Composition polymérisable selon la 4, caractérisée par le fait que les copolymères à blocs mélangés, lors de la préparation de la composition polymérisable, avec le composant polyisocyanate (a) sont identiques à ceux mélangés avec le composant polyol (b). 6. Composition polymérisable selon l'une quelconque des 1 ou 5, caractérisée par le fait que le ou les polyisocyanates utilisés dans le composant polyisocyanate (a) sont identiques à ceux utilisés dans le composant polyol (b), le ou les polyols utilisés dans le composant polyisocyanate (a) sont identiques à ceux utilisés dans le composant polyol (b), et le ou les copolymères à blocs (c) mélangés, lors de la préparation de la composition polymérisable, avec le composant polyisocyanate (a) sont identiques à celui ou ceux mélangés avec le composant polyol (b).- 14 - 7. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le polyisocyanate est choisi parmi les diisocyanates cycloaliphatiques. 8. Composition polymérisable selon la 7, caractérisée par le fait que le poly-isocyanate est 1'isophorone-diisocyanate (IPDI). 9. Composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes caractérisée par le fait que le polyol est choisi dans la famille des bisphénols A polypropoxylés comportant en moyenne de 1 à 10 motifs d'oxyde de propylène (PO) de part et d'autre du groupement bisphénol A. 10. Composition polymérisable selon la 9, caractérisée par le fait que le polyol est choisi dans la famille des bisphénols A polypropoxylés comprenant en moyenne de 3,5 à 8 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A . 11. Composition polymérisable selon l'un des 9 ou 10, caractérisée par le fait que le polyol est choisi parmi les bisphénols A polypropoxylés comprenant en moyenne 3,5, 5,5 et 7,5 motifs d'oxyde de propylène de part et d'autre du groupement central bisphénol A. 12. Composition polymérisable selon la 1, caractérisée par le fait que 20 le rapport du nombre de fonctions isocyanate du composant polyisocyanate (a) au nombre de fonctions alcool du composant polyol (b) est compris entre 1,00 et 1,05. 13. Composition polymérisable selon la 1, caractérisée par le fait qu'elle comprend de 30 à 80% en poids de copolymères à blocs par rapport au poids total de ladite composition. 25 14. Composition polymérisable selon la 13, caractérisée par le fait qu'elle comprend de 40 à 60% en poids de copolymères à blocs par rapport au poids total de ladite composition.- 15 - 15. Composition polymérisable selon la 13, caractérisée par le fait qu'elle comprend 50% en poids de copolymères à blocs par rapport au poids total de ladite composition. 16. Composition polymérisable selon la 1, caractérisée par le fait que le bloc poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA) du copolymère à blocs représente de 50 % à 80 % en poids de la masse moléculaire moyenne en poids du copolymère à bloc polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle), de préférence de 55 % à 75 % en poids, et en particulier de 60 à 70 % en poids. 17. Procédé de préparation d'une composition polymérisable selon l'une quelconque des précédentes comprenant les étapes suivantes: i. la préparation d'une première composition (A) par mélange du composant polyisocyanate (a) avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiènebloc-poly(méthacrylate de méthyle) (c), le rapport en poids du composant polyisocyanate (a) au copolymère à blocs (c) étant compris entre 95/5 et 20/80, ii. la préparation d'une deuxième composition (B) par mélange du composant polyol (b) avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-blocpoly(méthacrylate de méthyle) (c), le rapport en poids du composant polyol (b) au copolymère à blocs (c) étant compris entre 95/5 et 20/80, et iii. le mélange de la première composition (A) avec la deuxième composition (B) en 20 des quantités respectives telles que le rapport du nombre de fonctions isocyanate au nombre de fonctions alcool soit compris entre 1,00 et 1,20. 18. Procédé de préparation d'une composition polymérisable selon la 1 comprenant les étapes suivantes: i. la préparation d'une composition (A) par mélange du composant polyisocyanate 25 (a) avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène- blocpoly(méthacrylate de méthyle) (c), le rapport en poids du composant polyisocyanate (a) au copolymère à blocs (c) étant compris entre 95/5 et 20/80, ii. le mélange du composant polyol (b) avec la composition (A) en des quantités respectives telles que le rapport du nombre de fonctions isocyanate au nombre de 30 fonctions alcool soit compris entre 1,00 et 1,20.- 16 - 19. Procédé de préparation d'une composition polymérisable la 1 comprenant les étapes suivantes: i. la préparation d'une composition (B) par mélange du composant polyol (b) avec un copolymère à blocs polystyrène-bloc-polybutadiène-bloc-poly(méthacrylate de méthyle) (c), le rapport en poids du composant polyol (b) au copolymère à blocs (c) étant compris entre 95/5 et 20/80, ii. le mélange de la composition (B) avec le composant polyisocyanate (a) en des quantités respectives telles que le rapport du nombre de fonctions isocyanate au nombre de fonctions alcool soit compris entre 1,00 et 1,20. 20. Matériau polymérisé transparent obtenu par durcissement thermique de la composition polymérisable selon l'une quelconque des 1 à 16. 21. Article optique comprenant un matériau polymérisé transparent selon la 20. 22. Article optique selon la 21, caractérisé par le fait qu'il s'agit d'une lentille ophtalmique.
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C,G
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C08,G02
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C08L,G02B,G02C
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C08L 75,C08L 53,G02B 1,G02C 7
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C08L 75/00,C08L 53/02,G02B 1/04,G02C 7/02
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FR2893823
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A1
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DISPOSITIF POUR PULVERISER DES PRODUITS DE TRAITEMENT SUR LES FEUILLAGES DE VEGETAUX CULTIVES EN LIGNES
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La présente invention concerne un , notamment des vignes. Un tel dispositif est connu par exemple du brevet FR 2 612 809, qui décrit un dispositif pour pulvériser des produits de traitement sur les feuillages de végétaux cultivés en lignes, comprenant un caisson renfermant des moyens de soufflage d'air, ledit caisson étant pourvu de deux orifices de sortie d'air latéraux l0 verticaux sensiblement rectangulaires, le long desquels sont aménagées des buses de pulvérisation d'un produit liquide de traitement des végétaux. Le produit liquide pulvérisé forme un nuage diffus qui est projeté contre les feuillages entre deux lignes de végétaux. Cependant, du 15 fait de l'orientation et de l'avancement de ce dispositif par rapport à la direction des lignes de végétaux, la pulvérisation s'effectue principalement au droit des feuillages, ce qui ne permet pas au produit de traitement d'atteindre le cœur des cultures. 20 La présente invention vise à remédier à cet inconvénient, en proposant un nouveau dispositif pour pulvériser des produits de traitement sur les feuillages de végétaux cultivés en lignes, permettant d'améliorer l'efficacité de la pulvérisation du produit sur les 25 végétaux. A cet effet, et conformément à la présente invention, i.l est proposé un dispositif pour pulvériser des produits de traitement sur les feuillages de végétaux cultivés en lignes, comprenant un caisson renfermant des moyens de 30 soufflage d'air, ledit caisson étant pourvu de deux orifices de sortie d'air latéraux verticaux, le long desquels sont aménagées des buses de pulvérisation d'un produit liquide de traitement des végétaux, remarquable en ce que lesdits orifices de sortie d'air sont orientés selon 35 des plans verticaux sécants. De préférence, les orifices de sortie d'air sont orientés de sorte que l'angle formé entre les lignes de végétaux et le plan vertical de l'un des orifices de sortie PE0001-FR3 TEXTE DEPOSE - 2 - d'air est un angle aigu et que l'angle formé entre les lignes de végétaux et le plan vertical de l'autre orifice de sortie d'air est un angle obtus. Selon différentes variantes de réalisation, les orifices de sortie d'air peuvent être disposés de chaque côté ou bien du même côté du caisson, et les buses de pulvérisation peuvent être disposées à l'intérieur des orifices de sortie d'air ou bien à l'extérieur des orifices de sortie d'air, du côté opposé aux moyens de soufflage ]0 d'air. La présente invention concerne également un procédé pour pulvériser des produits de traitement sur les feuillages de végétaux cultivés en lignes au moyen d'au moins un dispositif tel que défini ci-dessus, remarquable 15 en ce que l'on utilise ledit dispositif orienté de sorte que les moyens de soufflage d'air sont parallèles aux lignes de végétaux. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre de différentes 20 variantes de réalisation du dispositif de pulvérisation conforme à l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une première variante du dispositif de l'invention, 25 - la figure 2 est une vue en coupe de ladite première variante du dispositif de l'invention, - la figure 3 est une vue en coupe d'une deuxième variante du dispositif de l'invention, - la figure 4 est une vue en coupe d'une troisième 30 variante du dispositif de l'invention, - la figure 5 est une vue en coupe d'une quatrième variante du dispositif de l'invention, - la figure 6 est une vue avant de la deuxième variante du dispositif de l'invention, et 35 - la figure 7 est une vue en plan schématique illustrant l'utilisation des dispositifs de l'invention. En référence aux différentes figures, et en particulier la figure 1, le dispositif de pulvérisation 1 PE0001-FR-3 TEXTE DEPOSE - 3 - selon la présente invention comprend un caisson 2 comprenant un corps central 3 de forme parallélépipédique et de section rectangulaire renfermant des moyens de soufflage d'air 4. Les moyens de soufflage d'air 4 sont constitués d'un ventilateur pourvu de pales 5. Les moyens de soufflage d'air 4 sont protégés par un carter de protection 6 fermé par une grille 7 à larges mailles. Le corps central 3 comprend également un carter 8 de protection et de maintien de l'arbre d'entraînement 9 des moyens de soufflage d'air 4 et renfermant des moyens d'alimentation en énergie 10 des moyens de soufflage 4, qui peuvent être un moteur hydraulique, thermique ou électrique. Le caisson 2 comprend deux diffuseurs d'air 11 et 12 latéraux verticaux communiquant d'une part avec le corps central 3 pour le passage de l'air et terminés d'autre part par un orifice de sortie d'air latéral vertical, respectivement 13 et 14, de section sensiblement rectangulaire. Selon l'invention, lesdits orifices de sortie d'air 13 et 14 sont orientés selon des plans verticaux sécants. De préférence, les orifices de sortie d'air 13 et 14 sont orientés de sorte que l'angle formé entre les lignes de végétaux 15 et le plan vertical de l'un des orifices de sortie d'air est un angle aigu et que l'angle formé entre les lignes de végétaux 15 et le plan vertical de l'autre orifice de sortie d'air est un angle obtus. En référence aux figures 1 et 2, et selon une première variante de réalisation du dispositif 1 selon l'invention, les deux diffuseurs d'air 11 et 12 et donc les deux orifices de sortie d'air 13 et 14 sont disposés du même côté du corps central 3 du caisson 2 et s'écartent de manière à former un V. Comme le montre la figure 2, les plans verticaux par lesquels passent les orifices de sortie d'air 13 et 14 sont sécants, l'angle a formé entre la ligne de végétaux 15 et le plan vertical de l'orifice de sortie d'air 13 étant obtus et l'angle 0 formé entre la ligne de végétaux 15 et le plan vertical de l'orifice de sortie PE0001-FR-3 TEXTE DEPOSE d'air 14 étant aigu. Il est prévu le long des orifices de sortie d'air 13 et 14 des buses de pulvérisation 16 d'un produit liquide de traitement des végétaux, démontables et orientables, par exemple des buses à basse pression du type à jets plats. Dans cette première variante, les buses de pulvérisation 16 sont aménagées à l'intérieur des diffuseurs d'air 11 et 12, sensiblement au milieu et le long des orifices de sortie d'air 13 et 14. Ainsi, l'air créé par les moyens de soufflage d'air 4 circule dans le corps central 3 puis dans les diffuseurs d'air 11 et 12 et sort par les orifices de sortie d'air 13 et 14 pour diffuser les produits de traitement pulvérisés par les buses de pulvérisation 16. En référence aux figures 3 et 6, il est représenté une deuxième variante de réalisation du dispositif 1 selon l'invention. Les diffuseurs 11 et 12 sont du même côté du corps central 3, disposés en forme de V, comme pour la première variante représentée figure 1. Selon cette deuxième variante, les buses de pulvérisation 16 sont disposées le long des orifices de sortie d'air 13 et 14 mais à l'extérieur de ceux-ci, du côté opposé aux moyens de soufflage d'air 4. D'une manière avantageuse, les deux rangées de buses de pulvérisation 16 sont réunies dans la pointe formée par le V de deux diffuseurs 11 et 12. Les rangées de buses peuvent être activées séparément. Dans le cas représenté, les buses d'une rangée sont ouvertes tandis que les buses de l'autre rangée sont fermées. En référence à la figure 4, il est représenté une troisième variante de réalisation du dispositif 1 selon l'invention, selon laquelle les diffuseurs d'air 11 et 12 et donc les orifices de sortie d'air 13 et 14 sont disposés de chaque côté du corps central 3 du caisson 2 de sorte que les orifices de sortie d'air 13 et 14 sont dirigés dans des directions opposées. Les diffuseurs d'air 11 et 12 sont coudés pour améliorer la diffusion de l'air entre le corps central 3 et les orifices de sortie d'air 13 et 14. Comme le montre la figure 4, les plans verticaux par PE0001-FR-3 TEXTE DEPOSE -5 lesquels passent les orifices de sortie d'air 13 et 14 sont sécants, l'angle a formé entre la ligne de végétaux 15 et le plan vertical de l'orifice de sortie d'air 13 étant obtus et l'angle 0 formé entre la ligne de végétaux 15 et le plan vertical de l'orifice de sortie d'air 14 étant aigu. Les buses de pulvérisation 16 sont aménagées à l'intérieur des diffuseurs d'air 11 et 12, sensiblement au milieu et le long des orifices de sortie d'air 13 et 14. En référence à la figure 5, il est représenté une quatrième variante de réalisation du dispositif 1 selon l'invention. Les diffuseurs d'air 11 et 12 sont de chaque côté du corps central 3, comme pour la troisième variante représentée figure 3. Selon cette quatrième variante, les buses de pulvérisation 16 sont disposées le long des orifices de sortie d'air 13 et 14 mais à l'extérieur de ceux-ci, du côté opposé aux moyens de soufflage d'air 4. Pour toutes les variantes, les angles 0 et a sont choisis de manière à orienter au mieux la diffusion du produit de traitement pulvérisé. Par exemple, l'angle 0 est choisi voisin de 60 et l'angle a est choisi voisin de 120 . Chaque rangée de buses 16 peut être ouverte ou fermée séparément. De même les réglages de la ventilation et des 25 jets sont totalement indépendants. Le procédé pour pulvériser des produits de traitement sur les feuillages de végétaux cultivés en lignes selon l'invention comprend l'utilisation d'au moins un dispositif 1 tel que décrit ci-dessus orienté de sorte que 30 les moyens de soufflage d'air 4 sont parallèles aux lignes de végétaux 15. Comme cela est représenté sur la figure 7, on utilise par exemple deux dispositifs 1 montés à l'avant d'un tracteur 17, parallèles entre eux et parallèles aux lignes 35 de végétaux 15. Les dispositifs 1 sont disposés de sorte que les diffuseurs d'air 11 et 12 et les orifices de sortie d'air 13 et 14 sont orientés obliquement en direction des lignes de végétaux 15 et de manière à pulvériser le produit PE0001-FR-3 TEXTE DEPOSE - 6 - de traitement vers l'avant ou l'arrière en s'écartant du tracteur. Les dispositifs 1 des figures 2 à 7 sont représentés dans la configuration dans laquelle ils sont placés à l'avant du tracteur dans le sens d'avancement indiqué par la flèche A. Les dispositifs 1 peuvent également être placés à l'arrière du tracteur. Les dispositifs 1 de l'invention, selon les variantes, permettent notamment de pulvériser des produits de traitement sur les feuillages des végétaux selon des angles différents, de manière à ne pas laisser d'angle mort. Dans le cas où les buses de pulvérisation 16 sont placées à l'extérieur des orifices de sortie d'air 13 et 14, en amont des moyens de soufflage d'air 4, le brouillard peut s'épanouir avant d'être propulsé dans les végétaux, de manière à diviser les gouttelettes avant la pénétration du produit de traitement dans les végétaux. De plus, le flux d'air n'est pas perturbé par les buses. Cet agencement permet une diminution importante de la pollution puisqu'il évite les ruissellements du produit de traitement à l'intérieur des diffuseurs d'air et supprime de ce fait la projection de grosses gouttes de produit. Cet agencement permet également de ne plus comprimer le brouillard par le souffle d'air. De ce fait, la dispersion est plus rapide en ampleur et la jonction du produit projeté 18, entre les buses est plus rapide, comme cela est représenté sur la figure 6. Les jonctions de produit projeté se font donc plus tôt, bien avant le feuillage, ce qui évite des manques cu des surcharges lorsque le feuillage est très proche. Ensuite, le rideau continu de brouillard est pulsé par le souffle d'air. On obtient ainsi une meilleure répartition de la pulvérisation du produit de traitement sur les feuillages. La présente invention s'applique plus particulièrement au traitement des feuillages des plantations cultivées en lignes basses et étroites, telles que les vignes. PE0001-FR-3 TEXTE DEPOSE - 7 - L'invention n'est pas limitée à la description qui vient d'être donnée mais s'étend à toutes variantes réalisées avec des moyens analogues. PEU001-FR-3 TEXTE DEPOSE 25 35
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La présente invention concerne un dispositif et un procédé pour pulvériser des produits de traitement sur les feuillages de végétaux cultivés en lignes permettant une meilleure répartition des produits pulvérisés.Le dispositif (1), comprend un caisson (2) renfermant des moyens de soufflage d'air (4), ledit caisson (2) étant pourvu de deux orifices de sortie d'air (13, 14) latéraux verticaux, le long desquels sont aménagées des buses de pulvérisation (16) d'un produit liquide de traitement des végétaux, et est remarquable en ce que lesdits orifices de sortie d'air (13, 14) sont orientés selon des plans verticaux sécants.Le procédé est remarquable en ce que l'on utilise au moins un dispositif (1) orienté de sorte que les moyens de soufflage d'air (4) sont parallèles aux lignes de végétaux.
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1 - Dispositif (1) pour pulvériser des produits de traitement sur les feuillages de végétaux cultivés en lignes (15), comprenant un caisson (2) renfermant des moyens de soufflage d'air (4), ledit caisson (2) étant pourvu de deux orifices de sortie d'air (13, 14) latéraux verticaux, le long desquels sont aménagées des buses de pulvérisation (16) d'un produit liquide de traitement des végétaux, caractérisé en ce que lesdits orifices de sortie d'air (13, 14) sont orientés selon des plans verticaux sécants. 2 - Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que les orifices de sortie d'air (13, 14) sont orientés de sorte que l'angle (0) formé entre les lignes de végétaux (15) et le plan vertical de l'un des orifices de sortie d'air (14) est un angle aigu et que l'angle (a) formé entre les lignes de végétaux (15) et le plan vertical de l'autre orifice de sortie d'air (13) est un angle obtus. 3 - Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque orifice de sortie d'air (13, 14) est disposé de chaque côté du caisson (2). 4 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que les deux crifices de sortie d'air (13, 14) sont disposés du même côté du caisson (2). 30 5 - Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les buses de pulvérisation (16) sont disposées à l'intérieur des orifices de sortie d'air (13, 14). 6 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les buses de PE0001-FR-3 TEXTE DEPOSE- 9 -pulvérisation (16) sont disposées à l'extérieur des orifices de sortie d'air (13, 14) du côté opposé aux moyens de soufflage d'air (4). 7 - Procédé pour pulvériser des produits de traitement sur les feuillages de végétaux cultivés en lignes au moyen d'au moins un dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on utilise ledit dispositif (1) orienté de sorte que les moyens de soufflage d'air (4) sont parallèles aux lignes de végétaux (15). PE0001-FR-3 TEXTE DEPOSE
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A
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A01
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A01M
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A01M 7
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A01M 7/00
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FR2898604
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A1
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LIANTS ROUTIERS A BASE DE BITUME, DE FLUXANTS D'ORIGINE NATURELLE FONCTIONNALISES ET DE CIRE
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La présente invention concerne un liant hydrocarboné à base de bitume fluxé ainsi qu'un matériau comprenant un tel liant pour une utilisation principalement dans la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil. Le bitume est le principal liant hydrocarboné utilisé dans le domaine de la construction routière ou du génie civil. Il peut être utilisé pur ou modifié par ajout de polymères, il est alors appelé bitume modifié. Il existe différents moyens de rendre le bitume ou le bitume modifié maniable : soit par chauffage en fonction de sa viscosité, soit en le plaçant en émulsion ou encore en abaissant sa viscosité par mélange avec des solvants ou "fluxants", pour la plupart d'origine pétrolière, pétrochimique ou carbochimique. Le bitume retrouve ses propriétés d'origine, une fois mis en oeuvre, quelle que soit la technique employée, par refroidissement, par évaporation de l'eau de l'émulsion ou par évaporation du solvant. Cette dernière alternative conduit à des dégagements dans l'atmosphère de composés organiques volatils, issus d'énergie fossile, dégagements peu recommandés pour l'environnement. On sait déjà utiliser des agents fluxants pour bitume, également appelés huiles de fluxage, à base de matières grasses animales et/ou végétales, renouvelables et non toxiques. Leur utilisation permet d'éviter le dégagement de composés organiques volatils (COV). Les demandes de brevets FR 2721043 et FR 2770850 décrivent ainsi des compositions bitumineuses comprenant des fluxants végétaux tels que des huiles végétales (colza) ou leurs dérivés, tels que leur partie acide gras, un produit de trans-estérification par un alcanol en CI à C6, un dérivé de résine alkyde de l'huile, ou bien un résidu de distillation de l'huile. Cependant, les matières grasses naturelles utilisées dans ces demandes ne possèdent pas en général un pouvoir siccatif suffisant pour arriver à polymériser assez rapidement sans catalyseur, ce qui conduit à des liants trop mous se dégradant parfois rapidement lorsque l'on veut remettre la chaussée en service très rapidement. Pour remédier à ces inconvénients, certaines demandes de brevets telles que FR 2701021 et FR 2768150 préconisent d'ajouter des catalyseurs comprenant des sels métalliques pour accélérer la réticulation du fluxant au niveau de ses doubles liaisons C=C, mais ceux-ci sont peu recommandés pour l'environnement. D'autres demandes proposent de pallier ces inconvénients par modification chimique des matières grasses d'origine naturelle utilisées en tant que fluxant, dans le but d'augmenter leur réactivité vis-à-vis du bitume et/ou d'augmenter leur siccativité, c'est-à-dire leur aptitude à polymériser en présence de l'oxygène de l'air, de façon à conférer au liant ses propriétés d'usage sans dégagement de composés organiques volatils. Les demandes FR 2768150, EP 1482012 et WO 2005/087869 décrivent ainsi des liants bitumineux comprenant en tant que fluxants des huiles végétales ayant été isomérisées et trans-estérifiées, notamment des monoesters méthyliques d'huile de colza, lin ou tournesol isomérisées. Le but du traitement d'isomérisation est l'augmentation du nombre de doubles liaisons C=C conjuguées, qui se traduit par une augmentation du pouvoir siccatif. Il est également connu que l'adjonction de cires à une composition bitumineuse non fluxée permet de modifier certaines de ses propriétés. Le brevet US 6588974 décrit l'utilisation de cires synthétiques de type Fischer-Tropsch (mélanges d'hydrocarbures aliphatiques), éventuellement partiellement oxydées, pour améliorer la durabilité d'un bitume ou d'un enrobé bitumineux non fluxé. De telles cires facilitent le compactage, améliorent l'adhérence du bitume aux agrégats et rendent ainsi le revêtement plus dur, plus résistant à la déformation sous une charge importante. Elles jouent également le rôle de fluidifiant lorsqu'elles sont à l'état liquide et leur emploi permet de diminuer la température de mise en oeuvre du liant bitumineux. La demande de brevet US 2004/0102547 décrit quant à elle l'utilisation de cires en tant qu'additifs pour rendre un bitume non fluxé résistant aux dérivés hydrocarbonés tels que le fuel. La présente invention a pour but un liant bitumineux pour la construction routière ou de génie civil comprenant un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle, ayant de bonnes propriétés de solvant au moment de la préparation du liant, une bonne siccativité et une réactivité suffisante vis-à-vis du bitume lors de la mise en oeuvre, de manière à donner au bitume ses propriétés d'usage, sans dégagement de composés organiques volatils. La composition du liant bitumineux et la nature du fluxant doivent être telles que les propriétés d'usage du liant sont obtenues rapidement. Les présents inventeurs ont trouvé qu'il était possible de remplir les objectifs précités en utilisant un bitume fluxé par un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle, associé à une composition de cire. Ainsi, l'invention a pour objet un liant hydrocarboné pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil, comprenant au moins un bitume, au moins un fluxant et comprenant en outre une composition de cire comprenant au moins une cire à l'exception des cires de type amide, ledit fluxant étant un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle. L'invention a également pour objet un liant hydrocarboné pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil, comprenant au moins un bitume et au moins un fluxant, ledit fluxant étant un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle ayant subi une fonctionnalisation chimique par au moins une réaction d'oxydation, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une composition de cire comprenant au moins une cire de type amide. De préférence, le liant hydrocarboné selon l'invention est exempt de catalyseurs, notamment de catalyseurs comprenant des sels métalliques. Le bitume selon la présente invention est un mélange de matières hydrocarbonées d'origine naturelle issues de la fraction lourde obtenue lors de la distillation du pétrole, ou provenant de gisements naturels se présentant sous forme solide ou liquide, de densité comprise entre 0,8 et 1,2. Les bitumes de l'invention peuvent être préparés par toute technique conventionnelle. Sont également admis comme bitumes au sens de l'invention les liants d'origine végétale tel que le Vegecol commercialisé par la société Colas et décrit dans la demande de brevet FR 2853647, les bitumes modifiés par incorporation d'additifs de toute nature tels que des additifs en vue d'améliorer les caractéristiques d'adhésivité, en vue d'apporter artificiellement les propriétés nécessaires à la mise en émulsion cationique, par incorporation d'élastomères, sous forme de poudrette de caoutchouc ou autre, ou bien encore les bitumes améliorés par l'addition de polymères de différents types, tels que des copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle, ou des copolymères statistiques ou à blocs de styrène et de diènes conjugués, par exemple les copolymères à blocs SBS. Cette liste n'étant bien entendu pas limitative. Il est également possible d'utiliser des mélanges de bitumes de différents types. Selon un mode de réalisation particulier, le bitume de l'invention n'est pas un bitume soufflé. La composition de cire utilisée dans la présente invention comprend une cire ou un mélange de plusieurs cires et peut éventuellement comprendre divers additifs, tels que des polymères de type non cire ou des résines. Par cire ou mélange de cires au sens de la présente invention, on entend un composé organique ou un mélange de composés organiques, solide ou semi-solide à 20 C, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 20 C et pouvant aller jusqu'à 200 C. Tel qu'il est employé dans la demande, le terme "cire" ne désigne pas une classe de substances chimiques et encore moins une classe homogène de substances chimiques. Il s'agit au contraire d'un terme collectif désignant toutes les substances, naturelles ou synthétiques, qui présentent les propriétés physiques et chimiques typiques de la cire, c'est-à-dire une faible viscosité juste au dessus de leur point de fusion (ce qui les distingue des résines et plastiques), une résistance à l'eau, une faible solubilité à température ambiante dans les solvants des graisses, une capacité à devenir brillantes lorsque frottées (ce qui les distingue des graisses), une aptitude à la production de pâtes ou gels avec des solvants appropriés ou lorsqu'elles sont mélangées avec d'autres cires. Cette définition regroupant une grande variété de substances de natures chimiques différentes est en accord avec le terme "cire" tel qu'il est défini en page 721 du "Hackh's Chemical Dictionary," 4th ed., McGraw-Hill Co., N.Y., 1969 et en page 3 de l'ouvrage "The Chemistry and Technology of Waxes," Albin H. Worth, 2nd Ed., 1956. De préférence, le point de fusion de la cire ou du mélange de cires peut aller de 25 à 140 C, mieux de 35 à 120 C. Ce changement d'état solide/liquide est réversible, si bien que les cires de l'invention ne se décomposent pas à la fusion. Comme il a été dit, les cires de l'invention peuvent être d'origine naturelle ou synthétiques. Parmi les cires naturelles, on distingue les cires naturelles renouvelables et les cires naturelles non renouvelables. Les cires naturelles renouvelables sont les cires d'origine animale telles que le spermaceti de baleine, la lanoline (cire de laine), les cires en provenance d'insectes telles que la cire d'abeille, la cire de gomme-laque, la cire de Chine, et les cires d'origine végétale telles que la cire de carnauba ou d'Ouricouri, de candélilla, de baie de laurier, d'olivier, d'Alfa, la cire du Japon, l'huile de riz, l'huile de jojoba, les cires absolues de fleurs. Les cires naturelles non renouvelables sont d'origine minérale (cires fossiles), et certaines proviennent du pétrole. Parmi ces cires minérales, on peut citer l'ozocérite, la cérésine, la cire de tourbe, la cire de Montan, la cire de paraffine (cire macrocristalline, qui contient essentiellement des n-alcanes), la cire semicristalline, la cire microcristalline issue par exemple du pétrolatum ou de résidus de distillation du pétrole, la cire de paraffine écaille. De nombreuses cires en provenance du pétrole sont disponibles dans le commerce et sont utilisables directement dans le cadre de l'invention ou bien après avoir été formulées en composition de cire. Les cires de type hydrocarbures paraffiniques proviennent généralement de la distillation du pétrole, mais il est également possible de les obtenir directement à partir d'une source naturelle telle que l'ozocérite. Les cires naturelles renouvelables, c'est à dire d'origine animale ou végétale, et certaines cires minérales comme la cire de Montan, contiennent un mélange complexe généralement majoritairement constitué d'esters d'acides gras. Ils sont communément appelés "esters de cire" et la composition de cire de l'invention peut comprendre un ou plusieurs esters d'acides gras, par exemple, le palmitate de cétyle (C32), le palmitate de lauryle, le myristate de cétyle (C30), le stéarate de stéaryle, le myristate d'isopropyle, l'éthylhexanoate de cétostéaryle ou des esters de l'acide montanique (acide gras en C28). Ces composés peuvent aussi être obtenus par synthèse chimique. La composition de cire de l'invention peut aussi comprendre un ou plusieurs hydrocarbures aliphatiques chimiquement purs, par exemple des hydrocarbures saturés tels l'heptacosane ou le nonacosane. Parmi les cires synthétiques, on distingue les cires de polyoléfine, les cires de type éther de polyol ou ester de polyol (Carbowax), qui comprennent une partie acide et/ou alcool de haute masse moléculaire, par exemple des diesters de polyéthylène glycol avec des acides gras en C18-C36, linéaires ou ramifiés (les propriétés désirées étant réglées par la taille de la chaîne alcool et/ou ester), les cires hydrocarbonées halogénées telles que les cires de chloronaphtalène (Halowax), les cires hydrocarbonées obtenues par synthèse de Fischer-Tropsch, les cires de silicones, en particulier d'alkylsilicone, les cires fluorées, les cires de type amide. Par cires de type amide, on entend les cires obtenues par réaction d'acides gras avec des amines. Lesdites amines peuvent être des monoamines ou des polyamines, par exemple des diamines de type : H2N-(CH2)n-NH2, n allant de 1 à 6. Des exemples de cires de type amide sont les cires obtenues par réaction d'acides gras en C8-C30, de préférence C12-C22, par exemple l'acide oléique et l'acide stéarique, avec une amine telle que l'éthylène diamine qui fournit un bisamide. On peut citer par exemple la N,N'-bis(stéaroyl)-éthylène diamine. Les cires de l'invention sont généralement lipophiles, mais il est également possible d'employer des cires ayant un caractère hydrophile, ou bien un mélange de cires lipophiles et hydrophiles. Comme exemples non limitatifs de cires hydrophiles, on peut citer les cires contenant des groupes hydroxyle, notamment les glycérides partiels, c'est-à-dire des mono ou diesters du glycérol avec des acides gras généralement en C12-C18, et leurs mélanges, tels que le mono ou dilaurate de glycéryle, le mono ou dipalmitate de glycéryle, le mono ou dioléate de glycéryle, le mono ou distéarate de glycéryle, ou bien les alcools gras, généralement en C12-C22, tels que l'alcool cétylique, l'alcool myristique, l'alcool béhénylique, l'alcool stéarylique ou l'alcool cétostéarylique. Des cires hydrophiles peuvent aussi être obtenues par fonctionnalisation chimique de cires lipophiles. Toutes ces cires et bien d'autres cires ayant une application dans le cadre de la présente invention sont décrites dans les livres suivants : "Waxes: Chemistry, Molecular Biology and Functions" (Ed. Hamilton, R. J.), The Oily Press, Dundee, 1995, "Waxes," William P. Cottom, Polymer Material Encyclopedia, Vol. 17 (Eds. Herman F. Mark et al.), John Wiley & Sons, 1989, 614-626. Les cires préférées dans le cadre de l'invention sont les cires synthétiques de type polyoléfine et Fischer-Tropsch et les cires naturelles minérales en provenance du pétrole, telles que les cires de paraffine, la cire semicristalline ou la cire microcristalline, en raison de leur stabilité et de la constance dans leur qualité et leur composition. Elles peuvent bien entendu être utilisées en mélanges. En particulier, on préfère utiliser la cire de paraffine ou la cire de polyéthylène, ou leurs mélanges. Les cires peuvent subir diverses modifications chimiques avant d'être incorporées dans la composition de cire de l'invention. Des exemples de modifications chimiques que peuvent subir les cires de l'invention sont décrites dans l'ouvrage Kirk-Othmer Encyclopaedia of Chemical Technology, Wiley-Interscience, 3rd Ed., Vol. 24, 1980, 477-479. Les cires de type ester d'acide gras, polyoléfine, polyméthylène, paraffine et les autres cires issues du pétrole peuvent notamment subir des modifications chimiques, qui introduisent ou non des groupes fonctionnels. Les cires de la présente invention peuvent être partiellement ou totalement oxydées. Il est bien connu de l'art antérieur que l'emploi de telles cires facilite l'adhérence du bitume aux granulats lors de la préparation d'enrobés bitumineux, l'amélioration observée étant attribuée à la présence de groupes fonctionnels polaires dans ces cires modifiées. L'oxydation peut être accomplie à l'air en présence ou en l'absence d'un catalyseur. Comme exemples de cires oxydées, on peut citer les cires de Fischer- Tropsch oxydées, les cires de polyoléfine oxydées telles que la cire de polyéthylène oxydée, la cire de polypropylène oxydée, et plus généralement les produits d'oxydation de cires de type hydrocarbure aliphatique peuvent être employés. Lorsque leur structure le permet, les cires de l'invention peuvent être modifiées chimiquement par greffage de monomères vinyliques tels que le styrène ou l'acide acrylique, ou par réaction avec un acide ou anhydride polycarboxylique, généralement à haute température, par exemple greffage de molécules d'anhydride maléique, ce qui augmente la polarité des cires. On peut notamment utiliser de la cire de polyéthylène modifiée par greffage d'anhydride maléique, disponible commercialement. Il est également possible d'employer des cires naturelles modifiées, par exemple par hydrogénation partielle ou totale de cires ou d'huiles naturelles, par désacidification partielle ou totale de cires de type esters de cires, par déshuilage partiel ou total, saponification, hydrolyse, estérification ou trans-estérification. Un exemple de cire naturelle modifiée est la cire acide, par exemple la cire de Montan acide, obtenue par saponification ou hydrolyse de la cire de Montan, cette dernière étant un mélange d'esters d'acides gras et d'acides gras. Les cires acides ou la fraction d'acides gras libres contenue dans les cires de type ester peuvent être estérifiées par un mono-alcool ou estérifiées partiellement ou totalement par des polyols, tels que l'éthanediol, le 1,3-butanediol, le pentaérythritol ou le glycérol. On peut citer comme exemples les esters de l'acide montanique avec le glycérol, partiels ou non, les esters obtenus par réaction des acides contenus dans la cire de Montan avec des alcools polyfonctionnels tels que le glycérol ou le pentaérythritol. La composition de cire représente généralement 0,01 à 10 % de la masse totale du liant, de préférence 0,2 à 5 %, mieux 0,2 à 3 % de la masse totale du liant. Par "matières grasses d'origine naturelle", on entend, dans la présente invention, les matières grasses en provenance de la nature, mais aussi leurs dérivés, comme par exemple les monoesters gras obtenus par transestérification de triglycérides par des mono-alcools. Les matières grasses d'origine naturelle utilisables dans la présente invention sont préférentiellement choisies parmi les huiles obtenues dans la nature ou leurs dérivés, les graisses obtenues dans la nature ou leurs dérivés, et leurs mélanges, par exemple des huiles et graisses animales et/ou végétales, de préférence des huiles végétales et des graisses animales, mieux des huiles végétales. Ces matières grasses d'origine naturelle peuvent notamment provenir d'huiles végétales usagées de l'industrie agroalimentaire, par exemple d'huiles de friture, à condition que celles-ci aient une origine naturelle. Sont donc exclues du cadre de l'invention les huiles et graisses de synthèse et les huiles et graisses fossiles, qui ne sont pas renouvelables et ne présentent pas d'intérêt dans le cadre du développement durable. Les matières grasses d'origine naturelle peuvent être, sans limitation, directement les huiles et graisses d'origine naturelle, ou bien des acides gras, des esters d'acides gras, préférentiellement des esters d'alkyle, mieux des mono-esters d'alkyle, des alcools gras, des esters d'alcools gras, des triglycérides, des esters de diacides gras, des esters d'acides résiniques, des acides résiniques, des dérivés de ces composés, et des mélanges de ces composés, d'origine animale ou végétale. Préférentiellement, on utilisera les huiles végétales telles que les huiles de tournesol, de colza, d'arachide, de coprah, de lin, de palme, de soja, d'olive, de ricin, de maïs, de courge, de pépins de raisin, de jojoba, de sésame, de noix, de noisette, de bois de chine, le tallol, leurs dérivés, ainsi que leur mélanges. De préférence, les fluxants de l'invention sont des matières grasses d'origine naturelle ayant subi une fonctionnalisation chimique par au moins 15 une réaction d'oxydation. Dans le cas où le liant de l'invention comprend une composition de cire comprenant au moins une cire de type amide, le fluxant employé dans ce liant est nécessairement un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle ayant subi une fonctionnalisation chimique par au moins une 20 réaction d'oxydation. De préférence encore, cette réaction d'oxydation a introduit dans les matières grasses d'origine naturelle au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes acide carboxylique, diacide carboxylique, époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et cétone. Par fonction éther, on 25 entend la fonction éther oxyde. Ces groupes fonctionnels sont susceptibles de réagir avec des fonctions chimiques d'autres molécules de fluxant, en participant ainsi à une réaction de polymérisation-réticulation, ou avec des fonctions chimiques présentes dans le bitume. Les fonctions chimiques présentes dans le bitume 30 sont par exemple des fonctions acide ou alcool. Les matières grasses d'origine naturelle fonctionnalisées chimiquement selon l'invention, et donc activées, peuvent être, sans limitation, directement les huiles et graisses d'origine naturelle, ou bien des acides gras, des esters d'acides gras, préférentiellement des esters d'alkyle, 35 mieux des mono-esters d'alkyle, des alcools gras, des esters d'alcools gras, des triglycérides, des esters de diacides gras, des esters d'acides résiniques, des acides résiniques, des dérivés de ces composés, et des mélanges de ces composés, d'origine animale ou végétale. Les fonctionnalisations chimiques réalisées sur les matières grasses d'origine naturelle conduisent généralement à l'introduction de plusieurs fonctions chimiques différentes. Elles sont susceptibles de réagir avec le bitume mais surtout d'activer le processus de durcissement du fluxant au sein du bitume fluxé. Les matières grasses d'origine naturelle ainsi activées chimiquement polymérisent rapidement une fois mélangées avec le bitume. La fonctionnalisation des matières grasses d'origine naturelle conduit à l'introduction d'atomes d'oxygène sur les molécules de fluxant, lesquels peuvent participer à la formation de ponts oxygène entre les molécules de fluxant et/ou entre les molécules de fluxant et d'autres composés du mélange comme le bitume. Dans le cas de fluxants non modifiés, ces ponts oxygène sont réalisés à partir de l'oxygène de l'air qui doit être greffé sur deux molécules, ce qui rend plus difficile la réalisation de tels ponts. Les compositions de cires décrites ci-dessus, lorsqu'elles sont associées à un fluxant d'origine naturelle tel que défini précédemment, modifié chimiquement par oxydation ou non, confèrent au liant de l'invention de très bonnes performances d'usage. Au moment de la mise en oeuvre du liant, il a été constaté qu'il était possible de réduire la proportion massique de fluxant dans le liant de 5 à 50 0/0 par rapport à un fluxant d'origine fossile, tout en conservant une très bonne mouillabilité dans le cas d'un enduit superficiel, un très bon pouvoir d'enrobage et une très bonne maniabilité dans le cas d'enrobés au bitume fluxé ou à l'émulsion. De plus, grâce à cette association, les propriétés d'usage du liant sont obtenues au moins aussi rapidement, et généralement plus rapidement que lors de l'utilisation d'un liant bitumineux conventionnel contenant un fluxant d'origine fossile. De préférence, le liant de l'invention ne comprend pas de catalyseur, en particulier pas de sels métalliques, ce qui est rendu possible par la performance de l'association entre la composition de cire et le fluxant naturel selon l'invention. Ceci représente une remarquable diminution d'impact sur l'environnement. Il est envisageable toutefois d'employer des catalyseurs organiques non nuisibles pour l'environnement. Lors de la préparation du liant, la composition de cire peut être incorporée dans le liant, par exemple par mélange au bitume et au fluxant par dispersion ou dissolution, par toute méthode appropriée, par exemple sous forme liquide ou sous une forme divisée : granules, pastilles, paillettes, poudre, ou poudre micronisée, c'est-à-dire sous la forme d'une poudre très fine (de l'ordre du micron) qui est par conséquent plus dispersible. La composition de cire peut notamment être incorporée dans le liant sous la forme d'une émulsion, par exemple une émulsion dans l'eau. Une telle émulsion peut comprendre un surfactant non ionique, anionique ou cationique. Les procédés de préparation des émulsions de cire sont bien connus de l'homme du métier. En outre, une grande variété d'émulsions de cires est disponible dans le commerce. Les liants selon l'invention peuvent être utilisés dans toutes les techniques routières, notamment les techniques d'enduits superficiels aux liants anhydres, dans les techniques d'enduits superficiels à l'émulsion, dans les techniques d'enrobage à froid à l'émulsion ou dans les techniques d'enrobage au liant anhydre fluxé. Les liants de la présente invention comprennent généralement de 0, 5 20 à 35 % de fluxant défini précédemment, préférentiellement de 0,5 à 10%, en masse par rapport à la masse totale de liant. Lorsqu'ils sont utilisés dans les techniques d'enduits superficiels aux liants anhydres, ces fluxants représentent préférentiellement 2 à 15% en masse par rapport à la masse totale de liant. 25 Lorsqu'ils sont utilisés dans les techniques d'enduits superficiels à l'émulsion, ces fluxants représentent de préférence de 0,5 à 5% en masse par rapport à la masse totale de liant. Lorsqu'ils sont utilisés dans les techniques d'enrobage à froid à l'émulsion, ces fluxants représentent de préférence de 0,5 à 35% en masse 30 par rapport à la masse totale de liant. Lorsqu'ils sont utilisés dans les techniques d'enrobage au liant anhydre fluxé, ces fluxants représentent de préférence de 0,5 à 15% en masse par rapport à la masse totale de liant. La présente invention a enfin pour objet un matériau pour la réalisation 35 de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil comprenant un liant hydrocarboné pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil tel que défini précédemment. Le matériau de l'invention peut comprendre en outre un granulat. Il peut être préparé, par exemple, en ajoutant la composition de cire au fluxant et au bitume en présence du mélange granulaire. Lorsque le matériau de l'invention ne comprend pas de granulat, il peut être employé pour la réalisation de couches d'accrochage au bitume fluxé ou à l'émulsion. Les exemples suivants, non limitatifs, illustrent la présente invention. Exemple 1 : Pourcentage de perte de masse de fluxant initial pour un enduit superficiel selon l'invention : Bitume 160/220 Shell CRR 91,4% Esters d'acide gras de colza oxydé 7,6% Cire de polyéthylène Io/o Viscosité STV 4mm, 25 C 170s Perte de masse après 14 j à 50 C 0,1% TBA du liant résiduel après 24h à 40 C 36 C TBA du liant résiduel après 7j à 40 C 41 C TBA = température de ramollissement bille-anneau, mesurée selon la norme européenne EN 1427 après 24 heures ou 7 jours. Ce paramètre 25 permet d'évaluer la montée en cohésion, sa valeur étant d'autant plus élevée que la cohésion est avancée. Exemple comparatif 1 : Pourcentage de perte de masse de fluxant initial pour un enduit superficiel ne comprenant aucune cire : 30 Bitume 160/220 Shell CRR 92,3% Esters d'acide gras de colza oxydé 7,7% Viscosité STV 4mm, 25 C 170s Perte de masse après 14 j à 50 C 0,1% 35 TBA du liant résiduel après 24h à 40 C 25 C TBA du liant résiduel après 7j à 40 C 31 C Exemple comparatif 2 : Enduit superficiel comprenant un fluxant traditionnel (Gedeflux 200/300), composé d'un mélange d'hydrocarbures 5 aromatiques vendu par la société VTF : Bitume 160/220 Shell CRR 91,9% Gedeflux 200/300 8,1% Viscosité STV 4mm, 25 C 166 s 10 Perte de masse, en masse de fluxant initial, après 14 joursà 50 C 83% TBA du liant résiduel après 24h à 40 C 24 C TBA du liant résiduel après 7 jours à 40 C 33,7 C 15 Le bitume et le fluxant sont mélangés à 130 C. L'exemple comparatif 1, réalisé en utilisant le même enduit superficiel que celui de l'exemple 1 mais sans cire de polyéthylène, révèle l'influence de la cire sur les propriétés du liant. La présence de cet additif assure au liant 20 de l'invention une montée en cohésion plus rapide que celle du même liant sans additif ou que celle d'un liant à base de fluxant fossile sans additif : le processus de durcissement du fluxant au sein du liant est accéléré. Les résultats de l'exemple comparatif 2 montrent que le remplacement d'un fluxant d'origine fossile par un fluxant végétal permet de quasiment 25 supprimer la perte de masse de liant en fluxant initial. Le fluxant de l'invention durcit dans le bitume une fois sa mission terminée, ce qui a pour effet de supprimer la quasi-totalité des émissions atmosphériques. Ceci représente un intérêt considérable en termes réglementaires de transport et d'étiquetage. 30
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L'invention concerne un liant hydrocarboné pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil, comprenant au moins un bitume, au moins un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle et comprenant en outre une composition de cire comprenant au moins une cire. Préférentiellement, les matières grasses d'origine naturelle ont subi une fonctionnalisation chimique par au moins une réaction d'oxydation. Les matières grasses d'origine naturelle ont obligatoirement subi une fonctionnalisation chimique par au moins une réaction d'oxydation si la composition de cire comprend au moins une cire de type amide.Les propriétés d'usage du liant sont obtenues rapidement et sa mise en oeuvre se déroule sans dégagement de composés organiques volatils.
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1. Liant hydrocarboné pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil, comprenant au moins un bitume et au moins un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une composition de cire comprenant au moins une cire, à la condition que lorsque la composition de cire comprend au moins une cire de type amide, ledit fluxant est un fluxant à base de matières grasses d'origine naturelle ayant subi une fonctionnalisation chimique par au moins une réaction d'oxydation. 2. Liant selon la 1, caractérisé en ce que les matières grasses d'origine naturelle ont subi une fonctionnalisation chimique par au moins une réaction d'oxydation. 3. Liant selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que la réaction d'oxydation a introduit dans les matières grasses d'origine naturelle au moins un groupe fonctionnel choisi parmi les groupes acide carboxylique, diacide carboxylique, époxyde, peroxyde, aldéhyde, éther, ester, alcool et cétone. 4. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les matières grasses d'origine naturelle sont choisies parmi les huiles obtenues dans la nature ou leurs dérivés, les graisses obtenues dans la nature ou leurs dérivés, les huiles végétales usagées provenant de l'industrie agroalimentaire et leurs mélanges. 5. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les matières grasses d'origine naturelle sont choisies parmi les huiles et graisses animales et/ou végétales, de préférence les huiles végétales. 6. Liant selon la 5, caractérisé en ce que les huiles végétales sont choisies parmi les huiles de tournesol, de colza, d'arachide, de coprah, de lin, de palme, de soja, d'olive, de ricin, de maïs, de courge, de pépins de raisin, de jojoba, de sésame, de noix, de noisette, de bois de chine, le tall oil, ainsi que leurs mélanges. 7. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites matières grasses d'origine naturelle sont des 35 acides gras, des esters d'acides gras, préférentiellement des esters d'alkyle, 2898604 !!5 des alcools gras, des esters d'alcools gras, des triglycérides, des esters de diacides gras, des esters d'acides résiniques, des acides résiniques, des dérivés de ces composés, et des mélanges de ces composés, d'origine animale ou végétale. 5 8. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est utilisé dans les techniques d'enduits superficiels aux liants anhydres, dans les techniques d'enduits superficiels à l'émulsion, dans les techniques d'enrobage à froid à l'émulsion ou dans les techniques d'enrobage au liant anhydre fluxé. 10 9. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de 0,5 à 35 % de fluxant en masse par rapport à la masse totale de liant, préférentiellement de 0,5 à 10 % en masse par rapport à la masse totale de liant. 10. Liant selon l'une quelconque des précédentes, 15 caractérisé en ce que la composition de cire comprend une cire ou un mélange de cires dont le point de fusion appartient à la gamme 20-200 C, de préférence 25-140 C, mieux 35-120 C. 11. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cire choisie parmi les cires 20 d'origine animale, les cires d'origine végétale, les cires minérales, les cires minérales provenant du pétrole, les cires synthétiques, et leurs mélanges. 12. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cire partiellement ou totalement oxydée. 25 13. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cire choisie parmi l'ozocérite, la cérésine, la cire de paraffine, la cire semicristalline, la cire microcristalline, la cire de paraffine écaille, les cires de polyoléfine, les cires de type éther de polyol ou ester de polyol, les cires obtenues par synthèse de Fischer- 30 Tropsch, les cires de silicones, les cires hydrocarbonées halogénées, les cires fluorées, et leurs mélanges. 14. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cire choisie parmi les cires de polyoléfine, les cires de Fischer-Tropsch, les cires naturelles minérales en 2898604 A( provenance du pétrole telles que les cires de paraffine, la cire semicristalline, la cire microcristalline, et leurs mélanges. 15. Liant selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la composition de cire comprend au moins un ester 5 d'acide gras. 16. Liant selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la composition de cire comprend un ou plusieurs hydrocarbures aliphatiques. 17. Liant selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisé en ce que la composition de cire représente 0,01 à 10 % de la masse totale du liant, de préférence 0,2 à 5 %, mieux 0,2 à 3 % de la masse totale du liant. 18. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il ne comprend pas de catalyseur, de préférence pas de 15 catalyseur de type sels métalliques. 19. Liant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition de cire est incorporée dans le liant sous forme liquide, sous une forme divisée telle qu'une poudre, une poudre micronisée, des granules, des pastilles ou des paillettes, ou sous forme 20 d'une émulsion. 20. Matériau pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil caractérisé en ce qu'il comprend un liant hydrocarboné pour la réalisation de couches et/ou revêtements de construction routière et/ou de génie civil selon l'une quelconque des 25 1 à 19. 21. Matériau selon la 20, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un granulat.
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C,E
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C08,C09,E01
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C08L,C08K,C09D,E01C
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C08L 95,C08K 5,C08L 23,C08L 91,C09D 195,E01C 7
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C08L 95/00,C08K 5/101,C08L 23/06,C08L 91/00,C08L 91/06,C09D 195/00,E01C 7/18
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FR2898276
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A1
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NOUVEAUX VACCINS DESTINES AU TRAITEMENT OU A LA PREVENTION DES INFECTIONS PAR PARASITES DE LA FAMILLE DES TAENIDAE ET EN PARTICULIER DU GENRE ECHINOCOCCUS
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En particulier, la présente invention a pour objet des nouveaux vaccins destinés au traitement ou à la prévention des infections par parasites de la famille des Taenidae, et en particulier Echinococcus (E.) granulosus et donc de l'hydatidose. Les parasites de la famille des Taenidae, et en particulier du genre Echinococcus appartiennent à l'ordre des Cestodes .Ils ont un cycle évolutif dixène. Dans le cas des échinocoques, l'hôte définitif est un carnivore domestique ou sauvage chez lequel le parasite est localisé au niveau intestinal, le plus souvent dans les premières parties de l'intestin grêle. Il se contamine par ingestion des protoscolex contenus dans les larves. L'hôte intermédiaire est, suivant le parasite en cause, un ongulé pour Echinococcus granulosus responsable de l'hydatidose, un rongeur pour Echinococcus multilocularis responsable de l'échinococcose alvéolaire. La larve renfermant les protoscolex se développe principalement, mais non exclusivement, au niveau du foie ou du poumon. La contamination s'effectue par ingestion des oeufs éliminés en même temps que les fèces des carnivores, principalement du chien dans le cas d' Echinococcus granulosus. Dans les deux cas, l'homme peut également jouer le rôle d'hôte intermédiaire avec les mêmes localisations larvaires que les ongulés. L'hydatidose est une zoonose à distribution mondiale provoquée par le cestode E. granulosus. La forme larvaire du parasite infecte les bovins, les ovins, les camelidés, cervidés, etc., et l'homme. En zone d'endémie, la prévalence peut être très importante à la fois chez le bétail (jusqu'à 95% des moutons dans certains districts en Tunisie et au Maroc) et chez le chien (70% des animaux dans la région de Fès, au Maroc). Le parasite est la source de pertes économiques considérables (par exemple, plus de la moitié des abats nobles doivent être détruits au Maroc ; les brebis atteintes présentent des phénomènes d'émaciation et de perte en production de laine). Le parasite est également à l'origine d'un problème de santé humaine important : la prévalence chez l'homme atteint 1,43/1000 en zone rurale de la province du Rio Negro, en Argentine, 1,97/1000 dans le Xinjiang en Chine, 2,2/1000 dans le district du Turkana au Kenya, et des valeurs de 20 % ont été relevées localement dans des villages des Andes péruviennes. A titre d'exemple, la moitié des interventions chirurgicales hépatiques au Maroc sont liées à ce parasite. Les moyens de lutte actuels se situent essentiellement à 2 niveaux : - la modification des pratiques d'élevage, incluant la surveillance stricte des chiens, vecteurs de dissémination, qui se nourrissent des abats d'animaux d'élevage contaminés et rejetés; ces changements de pratique rencontrent souvent des difficultés d'application notamment dans les pays en voie de développement ; -l'utilisation de vermifuges type Praziquantel ou Arécoline, qui ne sont cependant pas ovicides. Un vaccin pour ovins a été mis au point à partir de protéines recombinantes exprimées par l'embryon (Lightowlers M.W., 1996, Int. J. Parasitol., 26, pp836-842), mais son application se révèle lourde car si l'efficacité est satisfaisante, la durée de protection est courte et le nombre d'animaux à traiter, donc à manipuler, important (l'ensemble du cheptel pour un éleveur). On comprend aisément qu'il est urgent de trouver de nouveaux vaccins contre cette maladie. Pour cela, les inventeurs ont réalisé leurs essais chez le chien. En effet, la disparition ou la forte réduction du nombre de chiens disséminant les oeufs serait un moyen d'interrompre le cycle de vie du parasite, et donc de réduire ou de supprimer la contamination du bétail et de l'homme. Le choix du chien comme cible du traitement conduit à avoir un nombre d'animaux à traiter considérablement plus réduit que si la cible est le bétail lui même. Dans un travail antérieur (Fu et al., Mol. Biochem. Parasitol., 102, p.43û 52, 1999), une protéine du parasite détectée en raison de son immunogénicité très importante lors des infections naturelles ou expérimentales chez le chien a été identifiée et préparée. Une banque ADNc d'Echinococcus granulosus dans le vecteur d'expression lambda gt22 avait été criblée à l'aide de sérum de chiens infectés par le parasite (3 mois en élevage protégé). L'ensemble des clones ADNc exprimant les protéines reconnues par les anticorps avaient été analysés une seconde fois avec les sérums individuels de chiens infectés et les intensités des réactions comparées : le clone fournissant la réaction la plus forte avec les sérums de tous les chiens avait été retenu et dénommé EgA31. Cette publication permet donc de mettre en évidence l'existence d'anticorps circulants dirigés contre la protéine EgA31 chez des chiens infectés par le parasite E. granulosus. Cet ADNc code pour une protéine riche en leucine, de structure putative hélicoïdale, comportant un domaine riche en proline de type SH3 (Sarc Homology 3 type 1) proche de la région C terminale de la protéine; ces domaines sont impliqués notamment dans des interactions protéine û protéine. Par ailleurs, 28 sites de phosphorylation et 4 sites de myristylation putatifs peuvent être repérés grâce au logiciel PROSITE. La séquence de EgA31 a été déposée (GenBank) sous le numéro AF 067 807. Les inventeurs ont également mis en évidence, dans Parasite Immunology, 25(10), 2003, 489-501 et WO 2005/058350 que la protéine nommée EgA31, ainsi que certains de ses fragments ou variants, et en particulier les fragments nommés Pst-Hind de séquence SEQ ID N 1 : AEKQAM DDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRNLELQN DLERLQRETRDE LDEQKAEIEKLHKELVGADNSKTTVQSIRNEMRGIQVQIQLLRGGYLDLFH DKIGHYK EKLQESETKLLELQGTHDQTKRIH DVEKDKLAQELKYM EKQIN LCSN ENNKLKDALA SMENQITGLLNGNELLKKKIEMLETRAETKEINTKLEN et Pst-Dra SEQ ID N 2 : AEKQAM DDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRNLELQNDLERLQRETRDE LDEQKAEIEKLHKELVGADNSKTTVQSIRN EMRGIQVQIQLLRGGYLDLFH DKIGHYK E KLQ ESETKLLE LQGTH DQTKRI H DVEKDKLAQELKYM EKQIN LCSN EN NKLKDALA SM EN QITG LLN G N ELLKKKIEM LETRAETKEINTKLEN LLKTETQELLTTIKDLDSKLT ESGEEVKELKKQLEKAEKQIRDAEVLTDEKN KIIEEM KKTIN KLSETKKEVEDKNSELR KASIQKQSLIEEKEILGRQLELKDTIISAMKKEKDALRHELHEMRDTINTLTEKIATIKI PEPLPMKPIEIPKPLQKEGVNKAMENEIQTYKDTIKTLKDEIFDKSRVINENQVIIKQLE RD présentent une activité immunogène d' E. granulosus et entraînent, notamment chez le chien, une modification de la réponse du duodénum à l'infection ultérieure par E gram/osus et peut donc de ce fait faire l'objet de vaccins contre les infections dues à ce type de parasites. La tropomyosine est une protéine hélicoïdale présente entre autre dans les larves d' E gram/osus (Esteves A., Parasitol. Res., 2003, Apr 89(6), 501- 2). La séquence nucléotidique de la tropomyosine a été déposée dans GenBAnk sous le numéro AAB65799. C'est un composant des cellules musculaires intervenant, en association avec l'actine et la myosine dans la contraction musculaire. Elle est connue pour induire une immunité protectrice contre des Nématodes parasites lors d'infestations expérimentales. Néanmoins, à ce jour, il n'a pas été mentionné, ni même suggéré que que la tropomyosine pouvait induire une protection efficace des infections par parasites de la famille des Taenidae. Dans ce contexte dans lequel le besoin pour de nouveaux vaccins plus efficaces est toujours exprimé, la présente invention a pour objet une composition vaccinale, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un microorganisme permettant : - l'expression d'une première protéine recombinante PR1 de 48 à 435, de préférence de 65 à 219 acides aminés, qui correspond à un fragment d'EgA31 ou à un analogue d'un fragment d'EgA31, ledit fragment d'EgA31 comprenant la séquence SEQ ID N 3 : ISAAEKQAMDDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRNLELQNDLERLQRET RDELDEQKAEIE -et l'expression d'une deuxième protéine recombinante PR2 de séquence 25 SEQ ID N 4 : ETSTKLDDASKAAEESERN RKTLETRSISD DERMAQLEEQVKEAKYIAEDAERKYDEA ARRLAVTEVDLERAESRLETSESKIVELEEELRIVGN N M KSLEVSEQESLQREESYEET IRDLTERLKTAEQRAAEAERQVSKLQNEVDRLEDELLSKERYRAISGELDTTFAELTSF ou d'un de ses analogues. 30 La séquence SEQ ID N 3 correspond aux acides aminés n 168 à 237 de la séquence déposée sous le n AF067807 dans GenBank. Au sens de l'invention, par analogues de l'une des protéines sus-mentionnées, on entend une protéine dont la séquence correspond à la protéine dont elle est l'analogue et dont la séquence diffère par l'insertion, la substitution ou la délétion d'un ou plusieurs acides aminés et qui permet d'obtenir une activité protectrice vis-à-vis des Taenidae et en particulier, des parasites du genre Echinococcus au moins équivalente. Les analogues d'une protéine contiennent donc au moins un épitope de ladite protéine, responsable de l'activité immunogène vis-àvis des parasites du genre Echinococcus du fragment de EgA31 ou du fragment de la tropomyosine, respectivement, et restent donc fonctionnellement équivalents à ces derniers. Ils pourront contenir, par rapport au fragment de EgA31 ou au fragment de la tropomyosine respectivement, sur un ou plusieurs sites spécifiques, des amino acides à la place d'autres amino acides équivalents qui correspondent à des substitutions conservatives qui conduisent à une forme de la protéine et à une fonction équivalente. Les groupes d'amino acides ci-après sont généralement reconnus comme équivalents : - Ala, Ser, Thr, Pro, Gly - Asn, Asp, Glu, Gln, - His, Arg, Lys, - Met, Leu, Ile, Val, - Phe, Tyr, Trp. Les analogues d'une protéine de référence (fragment de EgA31 ou fragment de la tropomyosine) présenteront, de préférence, après alignement un pourcentage d'homologie d'au moins 80%, de préférence d'au moins 95%, préférentiellement d'au moins 98%, et avantageusement de 100% avec la protéine dont ils sont l'analogue. Le degré d'homologie peut, au sens de l'invention, être déterminé localement par les techniques de comparaison de séquences protéiques, et par exemple la technique BLAST P telle que décrite par ALTSCHUL S.F. et al. dans Nucleic Acid Research 1997, 25, 3389-3402. Dans ce cas, est considérée comme une séquence protéique, analogue d'une autre séquence protéique de référence, une protéine qui présente, sur un nombre d'acides aminés au moins égal à 80% du nombre d'acides aminés de la séquence protéique de référence, un pourcentage d'homologie donné par la technique BLAST P correspondant aux valeurs indiquées précédemment, à savoir un pourcentage d'homologie d'au moins 80%, de préférence d'au moins 95%, préférentiellement d'au moins 98%, et avantageusement de 100%. L'alignement optimal qui correspond à l'alignement qui donne le nombre le plus important d'acides aminés identiques après alignement entre les deux séquences d'acides aminés comparées, peut être obtenu, éventuellement par glissement des séquences les unes par rapport à l'autre et/ou l'insertion dans l'une des séquences comparées, d'un gap entre 2 acides aminés consécutifs. De façon préférée, la première protéine recombinante PR1 est un fragment contenu dans la portion d'EgA31 de séquence SEQ ID N 5 : ISAAEKQAMDDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRNLELQNDLERLQRET RDELDEQKAEIEKLHKELVGADNSKTTVQSIRNEMRGIQVQIQLLRGGYLDLFHDKIG HYKEKLQESETKLLELQGTH DQTKRIH DVEKDKLAQELKYM EKQIN LCSN EN N KLKD ALASMENQITGLLNGNELLKKKIEMLETRAETKEINTKLENLLKTETQELLTTIKDLDS KLTESGEEVKELKKQLEKAEKQIRDAEVLTDEKNKIIEEMKKTINKLSETKKEVEDKNS E LRKASI Q KQS LI E E KE I LG RQ L E LK DTI I SA M KKE KDA L RH E LH E M RDTI NTLTE KIAT IKIPEPLPMKPIEIPKPLQKEGVNKAMENEIQTYKDTIKTLKDEIFDKSRVINENQVIIK QLERD de préférence, dans la portion d'EgA31 de séquence SEQ ID N 6 : ISAAEKQAM DDSTASSDGIYFAIE EERKKSAELRRALITQESRN LELQN DLERLQRET RD ELDEQKAEIEKLH KELVGADNSKTTVQSIRN EM RGIQVQIQLLRGGYLDLFH DKIG HYKEKLQESETKLLELQGTH DQTKRIH DVEKDKLAQELKYM EKQI N LCSN EN N KLKD ALASMENQITGLLNGNELLKKKIEMLETRAETKEINTKLEN, ou un analogue d'un tel fragment. Selon une variante particulièrement préférée, la première protéine recombinante PR1 est un fragment qui comprend de 60 à 75 acides aminés et qui est contenu dans la séquence SEQ ID N 6 : ISAAEKQAM DDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRN LELQN DLERLQRET RDELDEQKAEIEKLHKELVGADNSKTTVQSIRNEMRGIQVQIQLLRGGYLDLFHDKIG HYKEKLQESETKLLELQGTHDQTKRIH DVEKDKLAQELKYMEKQIN LCSNENNKLKD ALASM E N QITG LLNG N ELLKKKIE M LETRAETKEINTKLEN, ou un analogue d'un tel fragment. En particulier, la première protéine recombinante PR1 correspond à la protéine de séquence SEQ ID N 3 : ISAAEKQAMDDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRN LELQNDLERLQRET RDELDEQKAEIE ou à un analogue de cette protéine. Egalement de façon avantageuse, la deuxième protéine PR2 présente la séquence SEQ ID N 4 : ETSTKLDDASKAAEESERN RKTLETRSISDDERMAQLEEQVKEAKYIAEDAERKYDEA ARRLAVTEVDLERAESRLETSESKIVELEEELRIVGNNMKSLEVSEQESLQREESYEET IRDLTERLKTAEQRAAEAERQVSKLQNEVDRLEDELLSKERYRAISGELDTTFAELTSF Les microorganismes utilisés pour l'expression des protéines recombinantes sont, avantageusement des microorganismes atténués, tel que des virus atténués ou des bactéries atténuées. De façon avantageuse, le microorganisme utilisé permet une libération des protéines exprimées, au niveau des muqueuses de l'hôte à traiter. Dans le cadre de l'invention, il est possible d'utiliser une seul microorganisme permettent l'expression des deux protéines PR1 et PR2 ou deux microorganismes permettant chacun l'expression de l'une des protéines. La bactérie atténuée peut être choisie parmi différents genres dont les genres Salmonella, Bordetella, Vibrio, Haemophilus et Yersinia. La bactérie atténuée peut, également, être une souche atténuée de Escherichia coli entérotoxigène. En particulier, les espèces suivantes peuvent être mentionnées : S. enterica serovar Typhimurium ù l'agent de la salmonellose chez plusieurs espèces animales, un des agents d'empoisonnement alimentaire chez l'homme ; S. cholerae suis ù un agent de la salmonellose chez les porcins ; Bordetella bronchiseptica,; Haemophilus influenzae et Yersinia ù un agent d'empoisonnement alimentaire. Dans le cadre de l'invention, il est préférable de disposer d'un vaccin ayant pour cible le chien et permettant une diminution importante du nombre d'oeufs du parasite disséminés dans l'environnement, et ainsi réduire la contamination du bétail et de l'homme. De plus le nombre de chiens à traiter est nettement inférieur à celui du bétail et la manipulation est plus simple, puisqu'une administration per os par appâts est possible. Par conséquent, on utilisera de façon avantageuse, une souche de Salmonelle spécifique du chien, de préférence la Salmonella typhi ou la Salmonella enterica. A titre d'exemple particulièrement préféré, on peut citer, la LVRO1, décrite dans Vaccine, 2001, 19, 460-469. Parmi les virus atténués utilisés comme carriers, on peut citer la vaccine utilisée dans les vaccins contre la rage, la famille des Pox virus, Herpes simplex, le virus de la stomatite vésiculeuse. L'atténuation du microorganisme est obtenue notamment par délétion des gènes de la pathogénicité. L'atténuation peut être attribuée à une mutation irréversible dans un gène de la voie de biosynthèse des acides aminés aromatiques de la bactérie. Il y a au moins dix gènes impliqués dans la synthèse du chorismate, composé situé au carrefour de la voie de biosynthèse des acides aminés aromatiques. Plusieurs d'entre eux sont localisés à des endroits très différents dans le génome bactérien, par exemple aroA (5-énolpyruvateshikimate-3-phosphate synthase), par exemple aroC (chorismate synthase), aroD (3-dihydroquinate déhydratase) et aroE (shikimate déshydrogénase). Une mutation peut donc apparaître dans le gène aroA, aroC, aroD ou aroE. Cependant, de préférence, une bactérie atténuée contient une mutation irréversible dans chacun de deux gènes distincts de sa voie de biosynthèse des acides aminés aromatiques. De telles bactéries sont décrites dans EP-A-O 322 237. Des doubles mutants aro appropriés sont aroA aroC, aroA aroD et aroA aroE. D'autres bactéries ayant des mutations dans d'autres combinaisons des gènes aroA, aroC, aroD et aroE sont cependant utilisables. Les doubles mutants aro de Salmonella sont particulièrement préférés, par exemple les double mutants aro de S. typhi ou de S. typhimurium ou avantageusement de S. enterica, en particulier les mutants aroA aroC, aroA aroD et aroA aroE. La bactérie atténuée peut, également, contenir une mutation irréversible dans un gène impliqué dans la régulation d'un ou plusieurs autres gènes (EP-A-0 400 958). De préférence, la mutation se produit dans le gène ompR ou un autre gène impliqué dans la régulation. Ce type de bactérie atténuée peut contenir une seconde mutation dans un second gène. De préférence, le second gène est un gène codant pour une enzyme impliquée dans une voie de biosynthèse essentielle, en particulier des gènes impliqués dans la voie de synthèse du pré- chorismate impliqué dans la biosynthèse des composés aromatiques. La seconde mutation est donc, de préférence, dans le gène aroA, aroC ou aroD. Un autre type de bactérie atténuée est une bactérie dans laquelle l'atténuation est due à la présence d'une mutation irréversible dans un des gènes impliqués dans la réponse à un stress de l'environnement. De telles bactéries sont décrites dans WO 91/15572. La mutation irréversible peut être une délétion, une insertion, une inversion ou une substitution. Une mutation par délétion peut être générée en utilisant un transposon. Le gène codant pour les protéines induisant des réponses immunitaires, peut être inséré dans un plasmide ou directement incorporé 15 dans le chromosome du microorganisme. Un microorganisme atténué, utilisable dans un vaccin selon la présente invention, peut être préparé en transformant le microorganisme atténué avec une construction d'ADN, permettant l'expression de la protéine immunogène souhaitée. Toute technique de transformation appropriée peut être utilisée, 20 telle que l'électroporation. De cette manière, on peut obtenir une bactérie atténuée capable d'exprimer une protéine ou des protéines hétérologues pour la bactérie. Une culture de la bactérie atténuée peut être cultivée dans des conditions aérobies. Une quantité suffisante de bactéries est donc préparée, en vue d'une formulation comme vaccin, avec une expression 25 minimale de la protéine hétérologue. Selon une technique avantageuse, il est possible d'utiliser un promoteur capable de promouvoir l'expression d'une séquence ADN et dont l'activité est inductible in vivo, dans des conditions anaérobies, et en particulier le promoteur de la nitrite réductase de E. coli nirB, comme décrit par N. S. 30 Chatfield et al. Biotechnology, vol 10, 888-892, 1992. Le promoteur NirB a, par exemple, été décrit dans la demande de brevet WO 92/15689. Selon un aspect avantageux, on utilise une construction d'ADN comprenant un promoteur tel que défini ci-dessus, lié de manière fonctionnelle à une séquence ADN codant pour deux séquences protéiques liées par une liaison charnière : l'une des séquences protéiques sera la première protéine PR1 et l'autre séquence sera de préférence une séquence antigénique comprenant le fragment C de la toxine tétanique ou des épitopes de celui-ci, comme décrit dans EP 0652962 auquel on pourra se référer. La construction d'ADN peut donc être un vecteur d'expression capable de se répliquer comprenant le promoteur nirB lié, de manière fonctionnelle, à une séquence d'ADN codant pour le fragment C de la toxine tétanique ou des épitopes de celui-ci et la seconde protéine hétérologue, liés par une région charnière. Le promoteur nirB peut être inséré dans un vecteur d'expression, dans lequel est déjà incorporé un gène codant pour l'une des protéines hétérologues (par exemple le fragment C de la toxine tétanique), à la place du promoteur existant, contrôlant l'expression de la protéine. La région charnière et le gène codant pour la seconde protéine hétérologue (par exemple une séquence antigénique) peuvent, ensuite, être insérés. Le vecteur d'expression doit, bien entendu, être compatible avec la bactérie atténuée dans laquelle le vecteur doit être inséré et sera, avantageusement, un plasmide. Comme décrit dans ce document, incorporé ici par référence, il est préférable d'utiliser uniquement la partie du promoteur nirB qui répond uniquement à l'anaérobiose. Telles qu'utilisées ici, les référence au promoteur nirB désignent le promoteur lui-même ou une partie ou des dérivés de celui-ci qui sont capables de promouvoir l'expression d'une séquence codante dans des conditions anaérobies. La séquence préférée et qui contient le promoteur nirB est : AATTCAGGTAAATTTGATGTACATCAAATGGTACCCCTTGCTGAATCGTT AAGGTAGGCGGTAGGGCC (SEQ ID N 7) La région charnière est une région construite afin d'induire le repliement indépendant, à la fois de la première et de la seconde protéine en fournissant, à la fois une séparation spatiale et temporelle entre les domaines. La région charnière est typiquement une séquence codant pour une proportion élevée d'acides aminés proline et/ou glycine. La région charnière peut être composée entièrement d'acides aminés proline et/ou glycine. La région charnière peut comprendre une ou plusieurs unités dipeptidiques glycine-proline. La région charnière peut, par exemple contenir jusqu'à environ quinze acides aminés, par exemple au moins quatre et, de préférence, six à quatorze acides aminés, le nombre d'acides aminés étant tel qu'il confère la flexibilité entre la première et la seconde protéine. Il a été démontré qu'en fournissant une séquence d'ADN codant pour le fragment C de la toxine tétanique (TetC) liée, via une région charnière, à une seconde séquence codant pour un antigène, l'expression de la séquence dans les cellules bactériennes est accrue par rapport à des constructions dans lesquelles le fragment C et la région charnière sont absents. La composition de vaccin de la présente invention peut comprendre un ou plusieurs adjuvants appropriés. Les vaccins selon l'invention sont de préférence adaptés pour une administration par voie orale et se présentent par exemple sous la forme de comprimés, d'une solution ou suspension buvable, de sachet ou granulés dispersibles dans l'eau. La dose de vaccin qui doit être administrée dépend du type, du poids, de la taille de l'homme ou de l'animal à qui le vaccin doit être administré et du degré d'immunogénicité de l'agent vaccinant. Le vaccin de la présente invention peut être utilisé dans le traitement prophylactique d'un hôte, tel qu'un animal et, en particulier, d'un chien. Une infection, provoquée par des parasites de la famille Echinococcus, en particulier un vaccin selon l'invention. La bactérie exprime alors les protéines recombinantes PR1 et PR2 capables d'induire la production d'anticorps dirigés contre des parasites de la famille Echinococcus. La présente invention a également pour objet l'utilisation d'au moins un microorganisme permettant : - l'expression d'une première protéine recombinante PR1 comprenant de 48 à 435, de préférence de 65 à 219 acides aminés, qui correspond à un fragment d'EgA31 ou à un analogue d'un fragment d'EgA31, ledit fragment d'EgA31 comprenant la séquence SEQ ID N 3 : ISAAEKQAM DDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRN LELQN DLERLQRET RDELDEQKAEIE - et l'expression d'une deuxième protéine recombinante PR2 de séquence SEQ ID N 4 : ETSTKLDDASKAAEESERNRKTLETRSISDDERMAQLEEQVKEAKYIAEDAERKYDEA ARRLAVTEVDLERAESRLETSESKIVELEEELRIVGNNMKSLEVSEQESLQREESYEET IRDLTERLKTAEQRAAEAERQVSKLQNEVDRLEDELLSKERYRAISGELDTTFAELTSF ou d'un de ses analogues, pour la fabrication d'un vaccin destiné à traiter ou prévenir une infection, 10 provoquée par des parasites de la famille Echinococcus. L'invention concerne également une méthode de traitement pour traiter ou prévenir une infection, provoquée par des parasites de la famille Echinococcus, qui met en oeuvre : - une première protéine recombinante PR1 comprenant de 48 à 435, de 15 préférence de 65 à 219 acides aminés, qui correspond à un fragment d'EgA31 ou à un analogue d'un fragment d'EgA31, ledit fragment d'EgA31 comprenant la séquence SEQ ID N 3 : ISAAEKQAM DDSTASSDGIYFAI EEERKKSAELRRALITQESRN LELQN DLERLQRET RDELDEQKAEIE 20 - et une deuxième protéine recombinante PR2 de séquence SEQ ID N 4 : ETSTKLDDASKAAEESERNRKTLETRSISDDERMAQLEEQVKEAKYIAEDAERKYDEA ARRLAVTEVDLERAESRLETSESKIVELEEELRIVGNNMKSLEVSEQESLQREESYEET IRDLTERLKTAEQRAAEAERQVSKLQNEVDRLEDELLSKERYRAISGELDTTFAELTSF ou d'un de ses analogues. 25 Ces protéines sont avantageusement des protéines recombinantes et sont, de préférence, administrées sous la forme d'un microorganisme, tel que précédemment défini, assurant leur expression. Toutes les variantes préférées décrites précédemment, dans le cadre de la description des vaccins conformes à l'invention, s'appliquent à 30 l'utilisation et à la méthode de traitement ci-dessus définies. L'utilisation et la méthode selon l'invention, sont, en particulier, en particulier appliquées au traitement des chiens et au traitement par voie orale. Les exemples ci-après mettent en évidence l'efficacité de l'association de de deux protéines PR1 et PR2. A/ Fragment de la tropomyosine La séquence de cDNa de la tropomyosine est accessible dans GenBank avec le N AF011923. On pourra se référer à la publication de Esteves, A., Sefiorale, M., and Ehrlich R. A "Tropomyosin gene is differentially expressed in the larval stage of Echinococcus granulosus" Parasitol. Res. 2003 Apr,89(6):501-2. La construction utilisée pour la préparation du vaccin a été obtenue de la manière suivante : La région clonée correspondant au numéro AF011923 dans GenBank codant pour EgTrp (Tropomysin-like gene d'Echinococcus granulosus) a été amplifiée par PCR en utilisant des primers spécifiques puis clonée dans le vecteur pTECH 2 aux sites Bam HI-Hind 111. Une fois clonée, elle a été séquencée de nouveau, ce qui a montré la présence d'une erreur probablement introduite par la Taq polymerase. La nouvelle séquence (n AAB65799 dans GenBank), est la suivante : SEQ ID N 8 gaaacatctactaagcttgacgatgctagcaaagctgctgaggagagcgaaaggaatcgaaaaaccctt gagaccaggtctatttctgacgatgaacgaaaggcccaactagaagaacaggtaaaggaggcgaagt acatcgctgaagatgccgaacggaaatacgatgaagctgctcgccgcttggcagtgaccgaggtcgact tggagcgagcggagtctcgtttggaaacctcggagagcaaaatcgttgaacttgaggaagaactgcgca ttgttggtaacaacatgaaatctctcgaagtctccgagcaagagtctcttcagcgcgaagaaagttacgaa gaaaccattcgagatttgacagagcgcttgaagacggcagagcagcgtgctgccgaagctgaacgcca agtgtccaagctccaaaatgaagttgaccgccttgaagatgagctactatccgagaaggaacgttaccga gccatcagcggagaactggatactaccttcgcggagctcacttccttctga B/ Les Salmonelles Leur préparation a été décrite dans : Construction, expression and immunogenicity of the Schistosoma mansoni P28 glutathion S-transferase as a genetic fusion to tetanus toxin fragment C in a live Aro attenuated vaccine strain of Salmonella ûAnjam Khan C.M. et al, Proc. Nat/. Acad. Sci. USA, 1994, 91,11261-11265." 14 Le principe repose sur l'utilisation de Salmonelles, souche Aro, dans lesquelles un plasmide permet l'expression du fragment C de la toxine tétanique (Tet C) sous contrôle du promoteur nirB (promoteur de la nitrite réductase) d'E. coli. Ce promoteur est induit pari' anaérobiose. Le fragment TetC est non toxique mais fortement immunogène et peut fonctionner comme adjuvant pour un antigène associé. La souche P228067 de Salmonella typhi a été délétée de 600 paires de base dans la phase de lecture ouverte du gène AroC comme décrit dans Chabalgoity et al., Vaccine ,19, 2001,460-469. L'un des mutants (LVROI), ampicilline sensible et dépendant de la présence de composés aromatiques pour sa croissance, a été sélectionné et utilisé pour la suite du travail. Cl Les Plasmides pTECH EgA31 : Il est préparé à partir du plasmide pTETmir 15 déjà existant (Chatfield et al., Biotechnology, 10,1992,888-892.)comme décrit par Anjam Khan et al., dans PNAS, 91,1994,11261-11265. Brièvement des sites de restriction permettant l'insertion du fragment d'ADN codant pour la séquence SEQ ID N 3 ont été incérés à proximité d'un domaine codant pour un motif Gly-Pro-Gly-Pro . Ce type de domaine crée une charnière qui permet l'individualisation du domaine protéique qui le suit. pTECH Df5: Le protocole est le même que le précédent. Les sites de restriction permettent l'insertion du fragment d'ADN codant pour le fragment de la tropomyosine (SEQ ID N 4) pFES EgA31 : Le fragment d'ADN codant pour la séquence SEQ ID N 3 est d'abord fusionné au gène SseA (Proteines du groupe SPI2 de Salmonelles associées au système de sécrétion de type III). Une meilleure exportation de l'antigène est attendue de cette association. Trois cultures de Salmonelles LVR01 sont transformées chacune par un de ces trois plasmides selon les méthodes décrites dans Sambrook J. Fritsch E. F. , Maniatis T. 1989, Molecular cloning Laborarory Manual (Cold spring harbor Lab. Press, Plainview, N. Y.) tel que décrit dans Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 911 11261-11265, 1994. Les bactéries sont cultivées sur milieu LB sous agitation à 37 C. Lorsque la culture atteint la phase exponentielle de croissance, elle est centrifugée, et les bactéries sont lavées 1 fois dans 10mI d'eau distillée, glycérol 10% (volume-volume) à 4 C, puis resuspendues à la concentration de 1010 cellules/ml. 60pl de cette suspension et 1pg d'ADN plasmidien repris dans 5pl d'eau distillée sont déposés dans une cellule d'électroporation (0,2cm, Biorad, Richmond) prérefroidie à 0 C. L'électroporation est faite dans un électroporateur Biorad (1750 volts, 25 F, 800ohms; la durée des chocs électriques est de 12 à 15 millisecondes). Le mélange est ensuite transféré immédiatement dans de milieu LB froid, puis incubé à 37 C sous agitation pendant 1h30. Les bactéries sont étalées sur boite de Pétri et cultivées à 37 C sur milieu LB contenant 100pg/ml d'ampicilline pour sélection des colonies transformées. La production in vitro des protéines recombinantes est contrôlée par électrophorèse et utilisation d'anticorps spécifiques. Dl Protocole d'administration et d'infestation Les Salmonelles LVR01 ont été cultivées sur milieu LB comme décrit par Chabalgoity et al., dans Vaccine ,19, 2001,460-469. Les essais de vaccination ont été réalisés parallèlement au Maroc et en Tunisie. Dans chaque cas, les animaux provenaient d'élevages locaux. Ils ont été vermifugés 3 semaines à 1 mois et demi, avant le début de l'expérimentation par du Praziquantel et de l' Albendazole au Maroc et en Tunisie. Leur âge variait de 2 à 5 mois au Maroc, de 4 mois à 1 an en Tunisie. Les chiens ont été mis à jeun 24 h avant le début de l'expérimentation. lls ont reçu soit : - le vaccin composé de 33% de chacune des 3 constructions dans les Salmonelles - des Salmonelles sans plasmide - du PBS - rien Le vaccin, les salmonelles vides et le PBS ont été administrés deux fois à 20 jours d'intervalle, per os, dans 4ml de PBS. Préalablement à l'administration des Salmonelles, le comptage des colonies a été effectué en boite de Pétri sur gélose-Agar. Les Salmonelles renfermant les plasmides ont été administrées à la dose de 1,8 X1011 salmonelles puis de 3,4X 1011 pour la seconde administration. 26 jours après la seconde administration, tous les animaux ont reçu une dose challenge de 75 000 protoscolex viables. Le taux de viabilité a été évalué par le test de coloration à l'éosine. Les animaux ont été euthanasiés 26 jours plus tard, à l'aide d'une solution de barbituriques. Les vers présents dans la partie antérieure de l'intestin ont été comptés après lavage et raclage de la muqueuse puis sédimentation. Au Maroc : 5 animaux ont reçu les constructions vaccinales. 3 animaux ont reçu des Salmonelles sans plasmides 6 animaux ont servi de témoins (PBS + challenge et challenge seul) Le total des vers pour chaque lot a été respectivement de : 2820, 4495, 15765 soit une moyenne de 564, 1498, 2627 soit une diminution de 78% du nombre de vers. En Tunisie : 6 animaux ont reçu les constructions vaccinales. 3 animaux ont reçu des Salmonelles sans plasmides 5 animaux ont servi de témoins (PBS + challenge et challenge seul Le nombre de vers a été évalué par 100mI de remise en suspension dans le liquide de lavage. Animaux vaccinés : moyenne 65 vers /100ml Animaux avec Salmonelles seules : 135 vers /100ml Animaux témoins d'infestation : 246 vers/100ml soit une réduction de 73% du nombre de vers Dans les deux cas, au Maroc comme en Tunisie, un retard de croissance des vers a été observé chez les animaux vaccinés. II correspond à 44 % des vers encore présents dans l'intestin des chiens après vaccination au Maroc. Or, la diminution du nombre de vers et le retard de croissance constituent les deux critères d'efficacité pour un vaccin en parasitologie
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La présente invention a pour objet une composition vaccinale, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un microorganisme permettant :permettant :- l'expression d'une première protéine recombinante PR1 comprenant de 48 à 435, de préférence de 65 à 219 acides aminés, qui correspond à un fragment d'EgA31 ou à un analogue d'un fragment d'EgA31, ledit fragment d'EgA31 comprenant la séquence SEQ ID N degree 3 :ISAAEKQAMDDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRNLELQNDLERLQRETRDELDE QKAEIE- et l'expression d'une deuxième protéine recombinante PR2 de séquence SEQ ID N degree 4 :ETSTKLDDASKAAEESERNRKTLETRSISDDERMAQLEEQVKEAKYIAEDAERKYDEAARRLAV TEVDLERAESRLETSESKIVELEEELRIVGNNMKSLEVSEQESLQREESYEETIRDLTERLKTAE QRAAEAERQVSKLQNEVDRLEDELLSKERYRAISGELDTTFAELTSF,ou d'un de ses analogues.
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1. - Composition vaccinale, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un microorganisme permettant : - l'expression d'une première protéine recombinante PR1 comprenant de 48 à 435, de préférence de 65 à 219 acides aminés, qui correspond à un fragment d'EgA31 ou à un analogue d'un fragment d'EgA31, ledit fragment d'EgA31 comprenant la séquence SEQ ID N 3 : ISAAEKQAM DDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRN LELQN DLERLQRET RDELDEQKAEIE - et l'expression d'une deuxième protéine recombinante PR2 de séquence SEQ ID N 4 : ETSTKLDDASKAAEESERNRKTLETRSISDDERMAQLEEQVKEAKYIAEDAERKYDEA ARRLAVTEVDLERAESRLETSESKIVELEEELRIVGNNMKSLEVSEQESLQREESYEET IRDLTERLKTAEQRAAEAERQVSKLQN EVDRLEDELLSKERYRAISGELDTTFAELTSF ou d'un de ses analogues. 2 - Composition vaccinale selon la 1, caractérisée en ce que la première protéine recombinante PR1 est un fragment contenu dans la portion d'EgA31 de séquence SEQ ID N 5 : ISAAEKQAMDDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRN LELQNDLERLQRET RDELDEQKAEIEKLHKELVGADNSKTTVQSIRNEMRGIQVQIQLLRGGYLDLFHDKIG HYKEKLQESETKLLE LQGTH DQTKRI H DVEKDKLAQELKYM EKQI N LCSN EN N KLKD ALASMENQITGLLNGNELLKKKIEMLETRAETKEINTKLENLLKTETQELLTTIKDLDS KLTESG EEV KELKKQLEKAEKQI RDAEVLTDEKN KIIEEM KKTIN KLSETKKEVED KNS ELRKASIQKQSLIEEKEILGRQLELKDTIISAM KKEKDALRH ELH EM RDTINTLTEKIAT IKIPEPLPM KPIEIPKPLQKEGVN KAM EN EIQTYKDTIKTLKDEIFDKSRVIN ENQVIIK QLERD de préférence, dans la portion d'EgA31 de séquence SEQ ID N 6 : ISAAEKQAM DDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRN LELQN DLERLQRET RDELDEQKAEIEKLH KELVGADNSKTTVQSIRN EM RGIQVQIQLLRGGYLDLFH DKIG HYKEKLQESETKLLELQGTHDQTKRIHDVEKDKLAQELKYMEKQINLCSNENNKLKD ALASMENQITGLLNGN ELLKKKIEMLETRAETKEINTKLEN, ou un analogue d'un tel fragment. 3 - Composition vaccinale selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la première protéine recombinante PR1 est un fragment qui comprend de 60 à 75 acides aminés et qui est contenu dans la séquence SEQ ID N 6 : ISAAEKQAM DDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRN LE LQN DLERLQRET RDELDEQKAEIEKLHKELVGADNSKTTVQSIRN EMRGIQVQIQLLRGGYLDLFHDKIG HYKEKLQESETKLLELQGTHDQTKRIHDVEKDKLAQELKYMEKQIN LCSN EN N KLKD ALASM ENQITG LLNGN ELLKKKIEM LETRAETKEINTKLEN, ou un analogue d'un tel fragment. 4 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la première protéine recombinante PR1 correspond à la protéine de séquence SEQ ID N 3 : ISAAEKQAM D DSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRN LELQN DLERLQRET RDELDEQKAEIE. 5 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le microorganisme est un microorganisme atténué qui permet une libération des protéines exprimées, au niveau des muqueuses de l'hôte à traiter. 6 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle est destinée et adaptée à une administration par voie orale. 7 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le ou les microorganismes utilisés sont des bactéries atténuées, et en particulier des Salmonelles atténuées. 8 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend une première bactérie atténuée permettant l'expression de la première protéine recombinante PR1 et une deuxième bactérie permettant l'expression de la deuxième protéine recombinante PR2. 9 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que la ou les bactéries sont des Salmonella enterica. 10 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que la ou les bactéries sont LVRO1. 11 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que les protéines recombinantes PR1 et PR2 sont exprimées par l'intermédiaire d'un vecteur d'expression inséré dans le(s) microorganismes. 12 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce qu'un plasmide est utilisé en tant que vecteur d'expression. 13 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que l'ADN codant pour la première protéine recombinante PR1 est fusionné avec une séquence nucléotidique d'exportation. 14 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle est destinée au traitement ou à la prévention des infections par parasites de la famille Echinococcus, et en particulier E. granu/osus et E mu/ti/ocu/aris, chez l'homme ou chez l'animal. 15 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 14, caractérisée en ce qu'elle est destinée au traitement des chiens. 16 - Composition vaccinale selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle est destinée au traitement de l'hydatidose. 17 - Protéine de SEQ ID N 3 : ISAAEKQAM DDSTASSDGIYFAIEEERKKSAELRRALITQESRNLELQNDLERLQRET RDELDEQKAEIE
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A,C
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A61,C07
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A61K,A61P,C07K
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A61K 39,A61P 33,C07K 14
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A61K 39/00,A61P 33/00,C07K 14/435
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FR2888603
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A1
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AERONEF A PANNEAU ARTICULE ET SON SYSTEME DE MAINTIEN D'OUVERTURE
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La présente invention est relative à un aéronef comportant un panneau articulé maintenu par un système de maintien en position d'ouverture. Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication d'aéronefs à voilure tournante. Il est fréquent de prévoir des capots articulés à bord d'un hélicoptère, notamment pour permettre l'accès à un moteur, à un calculateur ou à d'autres équipements; il est en particulier connu de fixer un panneau faisant partie du fuselage d'un hélicoptère, à un cadre ou montant faisant partie de l'ossature de l'hélicoptère, par l'intermédiaire de charnières ou systèmes équivalents d'articulation du panneau par rapport au fuselage et à la structure fixe de l'hélicoptère. Un objectif de l'invention est de proposer un tel panneau articulé d'aéronef qui comporte un système simple, de masse, coût et encombrement réduits, pour maintenir ouvert le panneau articulé tout en autorisant sa fermeture facile. Un objectif de l'invention est de proposer un aéronef comportant un panneau articulé ainsi qu'un système de maintien du panneau en position d'ouverture qui soit amélioré et/ou qui remédie, en partie au moins, aux inconvénients des systèmes connus d'ouverture de panneaux et capots d'aéronef. Conformément à l'invention, il est proposé un système de maintien en position d'ouverture d'un panneau ou capot d'un aéronef, en particulier d'un aéronef à voilure tournante, qui comporte un compas à deux branches ainsi qu'un dispositif de maintien des branches en position d'ouverture du compas. De préférence, le dispositif de maintien des branches en position d'ouverture comporte une pince prévue dans le prolongement d'une première branche du compas, qui est conçue et agencée pour maintenir une seconde branche du compas dans une position relative déterminée par rapport à la première branche, en particulier sensiblement dans une position d'alignement ou faible désalignement - avec la première branche. De préférence encore, ladite pince comporte deux mors dont l'un au moins est élastiquement déformable, les mors étant conçus et agencés pour, dans une configuration d'ouverture de la pince, recevoir ou libérer une partie de la seconde branche et pour, dans une configuration de fermeture de la pince, retenir ladite partie de la seconde branche. Afin de diminuer la masse du compas, au moins une desdites branches et de préférence les deux branches est (sont) de préférence réalisée(s) dans un alliage d'aluminium, tandis que la pince est réalisée dans un alliage d'acier. De préférence également, chacune des branches du compas présente une structure tubulaire (creuse) et une extrémité aplatie percée d'une ouverture destinée à recevoir un organe de fixation à pivotement de la branche, pour l'une des branches ou panneau ou capot, et pour l'autre branche à la structure de l'aéronef. La structure tubulaire de chaque branche confère à la branche une résistance mécanique élevée, une telle structure présentant, en coupe transversale, un contour fermé. Dans ce cas notamment, la seconde branche comporte de préférence une portion coudée, au voisinage d'une de ses extrémités par laquelle elle est reliée par un pivot à la première branche, et l'axe de pivotement mutuel des branches est décalé par rapport aux axes longitudinaux respectifs des deux branches. Plus particulièrement, l'introduction de la seconde branche dans la pince et/ou la position de la seconde branche provocant l'écartement maximal des mors élastiques de la pince s'effectue dans une configuration mutuelle des branches dans laquelle un premier axe reliant l'axe de fixation de la première branche à l'axe d'articulation mutuelle des branches forme, avec un second axe reliant l'axe de fixation de la seconde branche à l'axe d'articulation mutuelle des branches, un angle légèrement inférieur à 180 degrés. En outre, lorsque cet angle est égal à 180 degrés, la seconde branche est sollicitée par les mors élastiques vers une position de maintien dans la pince, dans laquelle position cet angle est légèrement supérieur à 180 degrés. Selon un mode préféré de réalisation, le compas comporte une pièce de liaison des deux branches dont une première partie est rigidement solidaire de la première branche, dont une seconde partie forme une chape recevant à pivotement la seconde branche, et dont une troisième partie forme ladite pince; et lesdites première, seconde, et troisième parties de cette pièce de liaison s'étendent dans cet ordre le long d'un axe prolongeant l'axe longitudinal de la première branche du compas. Selon une variante de réalisation, les première et seconde branches sont coudées et de longueurs différentes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante, qui se réfère aux dessins annexés et qui illustre, sans aucun caractère limitatif, des modes préférés de réalisation de l'invention. La figure 1 illustre en vue de coté et dans une configuration de fermeture un compas d'un système selon l'invention. La figure 2 est une vue selon II du compas de la figure 1. La figure 3 est une vue de coté de la pièce de liaison des branches du compas des figures 1 et 2. Les figures 4 et 5 sont deux vues en coupe de la pièce de liaison de la figure 3, respectivement selon IV-IV et selon V-V. La figure 6 est une vue de face d'une portion d'un panneau articulé d'aéronef maintenu par un système incorporant le compas des figures 1 à 5. La figure 7 illustre le système de maintien selon l'invention en configuration ramassée (correspondant à la fermeture du panneau ou capot) en traits continus, ainsi qu'en configuration déployée (correspondant à l'ouverture du panneau ou capot) en traits interrompus; la figure 7 est une vue selon VII de la figure 6. Les figures 8, 11 et 13 sont des vues latérales schématiques du compas d'un système selon l'invention dans trois configurations respectives: - la figure 8 correspond à une position de mise en contact de la seconde branche avec la pince; - la figure 11 correspond à une position dans laquelle la seconde branche a dépassée le point d'écartement maximal des mors et est sollicitée par les mors pour penetrer plus complètement dans la pince; - la figure 13 correspond à la position de maintien en position déployée. Les figures 9, 10 et 12 sont des vues en coupes respectivement de la figure 8 selon IX IX, de la figure 11 selon X X, de la figure 13 selon XII XII. Par référence aux figures 1 à 5 en particulier, le compas 10 est essentiellement constitué par l'assemblage de trois pièces: - un premier tronçon 11 de tube d'aluminium formant une première branche du compas; un second tronçon 12 de tube d'aluminium formant une seconde branche du compas; et une pièce 13 de liaison reliant les tronçons 11 et 12. Le premier tronçon 11 de tube s'étend selon un premier axe longitudinal 14, et le second tronçon 12 s'étend selon un axe longitudinal 15, qui en position de fermeture du compas représentée figures 1, 2 et 7 notamment, est coplanaire et sensiblement parallèle à l'axe 14; dans cette position, les tronçons 11 et 12 sont disposés côte à côte. Le tronçon 11 présente une première extrémité écrasée (aplatie) 16 qui est percée d'une ouverture 17 servant à fixer (de façon pivotante selon un axe 27) la branche 11 à une pièce (repère 18 figures 6 et 7) solidaire de l'ossature de l'aéronef. Le tronçon de tube 11 présente une seconde extrémité 19, de section circulaire, qui est emmanchée à une extrémité inférieure 61 de la pièce de liaison 13; comme illustré figures 3 et 5, cette partie de la pièce 13 présente une section en U de dimension adaptée au diamètre de l'extrémité 19 qu'elle reçoit; la fixation rigide de cette partie de la pièce de liaison 13 avec l'extrémité 19 de la branche 11 est réalisée par deux organes de fixation (non représentés), tels que des rivets, qui sont engagés dans deux paires d'orifices 20, 21 respectivement prévus dans les pièces 11 et 13. Le second tronçon 12 de tube présente également une extrémité 22 aplatie percée d'une ouverture 23 pour sa fixation à un capot 24 (figures 6 et 7), par l'intermédiaire d'une équerre 25 solidaire du capot (figure 7), et d'un pivot d'axe 26. Le tronçon de tube 12 présente une seconde extrémité 28 qui est cintrée et percée de deux orifices 29 alignés selon un axe 30 perpendiculaire à un plan (au plan de la figure 1) contenant les axes 14 et 15 des branches 11 et 12. Les parois latérales 34 de la portion centrale 31 de la pièce 13 (cf. figure 3 et 5) sont percée d'un orifice 32, selon un axe 33 qui s'étend à une distance 35 (non nulle) de l'axe longitudinal 36 de la pièce 13. Dans la position de solidarisation mutuelle des pièces 11 et 13 illustrée figure 1 notamment, les axes 36 et 14 sont confondus de sorte que l'axe 30, 33 de pivotement de la branche 12 par rapport à la pièce 13 est décalé par rapport aux axes 14 et 36. L'assemblage pivotant des pièces 12 et 13 est effectué par l'intermédiaire d'une goupille (non représentée) s'étendant au travers des orifices 29 et 32 respectivement prévus dans ces deux pièces, après que ces orifices aient été ainsi que les axes 30 et 33 placés en correspondance, par l'engagement de l'extrémité 28a de la branche 12 entre les deux parois 34 de la pièce 13. Par référence aux figures 2 à 4 notamment, la portion d'extrémité 37 de la pièce de la liaison 13 comporte deux mâchoires 38 séparées par une distance 39 qui est inférieure au diamètre externe 40 de la portion tubulaire incluant l'extrémité 28, 28a de la branche 12. Comme illustré figure 4 en particulier, le profil transversal de la partie 37 de la pièce de liaison 13 forme une pince 42 dont les mâchoires 38 sont susceptibles de s'écarter l'une de l'autre par déformation élastique de ces mâchoires et du corps 43 de pince. Le profil transversal de cette portion 37 comporte une partie inférieure 43 en arc de cercle s'étendant selon un angle au centre 44 supérieure à 180 degrés, et présentant un rayon interne 41 dont le double est sensiblement égal au diamètre 40 de la portion tubulaire de la branche 12; ainsi, par écartement des mâchoires 38 jusqu'à une valeur 39 égale à ce diamètre 40, la portion correspondante de l'extrémité 28 peut être engagée entre ces mâchoires et être insérée dans la pince 42 jusqu'au contact de la paroi 43; la portion de branche 12 ainsi insérée dans la pince y est maintenue par les forces de rappel élastique des languettes incurvées (formant les mâchoires 38) dans une position où leur écartement 39 est inférieur à ce diamètre. Afin de faciliter l'insertion en force de la portion de la branche 12 dans cette pince, d'une part les extrémités libres des mâchoires 38 sont incurvées vers l'extérieur comme illustré figure 4, et d'autre part la portion à insérer de l'extrémité 28, 28a de la branche 12 est revêtue d'un matériau de protection limitant son usure et/ou à faible coefficient de frottement sur l'acier constituant la pièce 13. Par référence aux figures 6 et 7, le panneau 24 est monté pivotant selon un axe 50 par rapport à l'ossature fixe 18, 53 de l'aéronef; à cet effet, des charnières (dont une seule est représentée) comportant chacune deux ferrures 51, 52, relient le panneau à l'ossature. Le compas est fixé de sorte que les axes 26 et 27 de pivotement des fixations des branches, ainsi que l'axe 30, 33 de pivotement mutuel des branches 11, 12, soient parallèles à l'axe 50. Lors de l'ouverture du panneau 24, le compas se déploie jusqu'à une position où les axes 26, 27 et 30, 33 sont alignés; le déploiement du compas est poursuivi jusqu'à l'engagement de la portion 28 de la branche 12 dans la pince 42 de la pièce 13, laquelle pince s'étend dans le prolongement de l'axe 14 de la branche 11. Plus particulièrement, l'introduction de la seconde branche 12 dans la pince 42 et/ou la position de la seconde branche provocant l'écartement maximal des mors élastiques de la pince s'effectue dans une configuration mutuelle des branches dans laquelle un premier axe 70 reliant l'axe 27 de fixation de la première branche à l'axe 30 d'articulation mutuelle des branches forme, avec un second axe 71 reliant l'axe 26 de fixation de la seconde branche à l'axe 30 d'articulation mutuelle des branches, un angle 72 légèrement inférieur à 180 degrés, comme illustré figure 8 et 9. En outre, lorsque cet angle 72 est égal à 180 degrés, ce qui correspond à la configuration illustrée figures 10 et 11, la seconde branche est sollicitée par les mors élastiques vers une position (illustrée figures 12 et 13) de maintien dans la pince, dans laquelle position cet angle 72 est légèrement supérieur à 180 degrés. Pour replier le compas, un effort est exercé sur la pièce 13, sensiblement dans le plan orthogonal à l'axe 30, 33 de pivotement du compas, dans le sens de la flèche 60 (figure 7), ce qui provoque le désengagement de la branche 12 hors de la pince 42, puis le rapprochement mutuel des deux branches jusqu'à la position illustrée figures 1 et 7 correspondant à la fermeture du capot. L'invention permet ainsi de façon très simple d'assurer un verrouillage automatique et auto-bloquant du compas à l'ouverture du panneau, empêchant sa fermeture inopinée: - lorsque le dispositif est soumis à une compression (sous l'effet du poids du capot par exemple) le déport de l'axe 30, 33 assure la stabilité de la position ouverte: un effort de compression sur les deux extrémités du compas tend à maintenir les deux branches en position ouverte; et - lorsque le dispositif est soumis à une traction (sous l'effet d'une rafale soulevant le capot par exemple), la pince 42 assure la stabilité en position ouverte grâce aux forces élastiques qu'elle exerce sur la branche 12 du compas
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Un panneau articulé d'aéronef selon l'invention comporte un système de maintien du panneau en position d'ouverture qui comporte un compas (10) à deux branches (11, 12) ainsi qu'un dispositif (42) de maintien des branches en position d'ouverture du compas.
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1. Panneau (24) articulé d'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un système de maintien du panneau en position d'ouverture qui comporte un compas (10) à deux branches (11, 12) ainsi qu'un dispositif (42) de maintien des branches en position d'ouverture du compas. 2. Panneau selon la 1 dans lequel le dispositif de maintien des branches en position d'ouverture comporte une pince prévue dans le prolongement d'une première branche (11) du compas, qui est conçue et agencée pour maintenir une seconde branche (12) du compas dans une position relative déterminée par rapport à la première branche. 3. Panneau selon la 2 dans lequel la pince est conçue et agencée pour maintenir la seconde branche du compas sensiblement dans une position d'alignement avec la première branche. 4. Panneau selon la 2 ou 3 dans lequel ladite pince comporte deux mors (38) conçus et agencés pour, dans une configuration d'ouverture de la pince, recevoir ou libérer une partie (28, 28a) de la seconde branche et pour, dans une configuration de fermeture de la pince, retenir ladite partie de la seconde branche. 5. Panneau selon la 4 dans lequel l'un au moins des deux mors est élastiquement déformable. 6. Panneau selon l'une quelconque des 2 à 5 dans lequel au moins une ou deux desdites branches est (sont) réalisée(s) dans un alliage d'aluminium, tandis que la pince est réalisée dans un alliage d'acier. 7. Panneau selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel chacune des branches du compas présente une structure tubulaire et une extrémité aplatie (16, 22) percée d'une ouverture (17, 23) destinée à recevoir un organe de fixation à pivotement de la branche au panneau ou à la structure de l'aéronef, la structure tubulaire présentant un contour fermé en coupe transversale. 8. Panneau selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel l'axe (30, 33) de pivotement mutuel des branches est décalé par rapport aux axes (14, 15) longitudinaux respectifs des deux branches. 9. Panneau selon l'une quelconque des 1 à 8 dans lequel une seconde branche (12) du compas comporte une portion coudée (28, 28a), au voisinage d'une de ses extrémités par laquelle elle est reliée à une première branche (11) du compas par un pivot. 10. Panneau selon l'une quelconque des 1 à 9 dans lequel le compas comporte une pièce de liaison (13) des deux branches dont une première partie (61) est rigidement solidaire d'une première branche (11), dont une seconde partie (31) forme une chape recevant à pivotement une seconde branche (12), et dont une troisième partie (37) forme une pince de maintien des branches en position d'ouverture, lesquelles première, seconde, et troisième partie de cette pièce de liaison s'étendent dans cet ordre le long d'un axe (36) prolongeant l'axe longitudinal (14) de la première branche du compas. 11. Panneau selon l'une quelconque des 1 à 10 dans lequel les branches (11, 12) sont coudées et de longueurs différentes.
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E,B
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E05,B64
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E05C,B64C
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E05C 17,B64C 1
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E05C 17/32,B64C 1/14
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FR2891088
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A1
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STRUCTURE DE MONTAGE D'UN OBJECTIF MOBILE AU-DESSUS D'UN CAPTEUR OPTIQUE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale la réalisation d'un système de prise de vues - appareil photographique ou caméra - électronique à focale variable pour obtenir une mise au point ou un effet zoom. Exposé de l'art antérieur De façon générale, un appareil photographique ou une caméra électronique comprend une puce semiconductrice sur laquelle sont formés un réseau de capteurs optiques et éventuel- lement des circuits de traitement associés. En face de la puce est disposée une lentille ou plus généralement un objectif optique dont l'axe correspond à un axe orthogonal au centre du réseau de capteurs optiques. La présente invention concerne plus particulièrement un système optique à focale variable, c'est-à-dire un système dans lequel le plan de l'objectif peut être déplacé dans la direction de l'axe optique, parallèlement au plan du capteur. Pour cela, le montage d'objectif comprend un moteur pour déplacer l'objectif selon l'axe optique. Ce moteur est un moteur électrique qui est commandé par des circuits qui sont associés à la puce de capteurs ou qui sont disposés sur une autre puce montée sur le même support que la puce de capteurs. Ce support est généralement une plaque de type de carte de circuits imprimés. Il faut alors assurer une liaison électrique entre des plots sur cette carte de circuits imprimés et des broches de connexion du moteur. Les diverses solutions connues pour réaliser le montage d'un système de prise de vues à focale variable sont relativement lourdes et présentent toutes divers inconvénients. Dans certaines solutions classiques, les connecteurs du moteur sont reliés aux plots sur la carte optique par une liaison flexible, ce qui implique des coûts de montage relative-ment élevés du fait que cela nécessite des soudures. De plus, de telles soudures sont généralement une source de fragilité du système électrique. Dans certaines solutions classiques, la monture de lentille est collée sur le support (la carte de circuits imprimés) du capteur. Toutefois, ce collage devant être fait de façon que l'axe optique de l'objectif et l'axe perpendiculaire au centre de la puce de capteurs soient confondus, il faut prévoir des moyens complexes, coûteux et longs à utiliser, de positionnement relatif en XY de la puce de capteurs et de la monture d'objectif. Résumé de l'invention Ainsi, un objet de la présente invention est de prévoir un système de montage et de connexion d'un objectif mobile sur une carte support de puce de capteurs optiques qui pallie les inconvénients de l'art antérieur. Un objet plus particulier de la présente invention est de prévoir un tel montage qui soit simple et peu coûteux à 30 réaliser. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, la présente invention prévoit une structure de montage d'un objectif mobile au-dessus d'un capteur optique monté sur une carte support, comprenant un capot monté sur la carte support et comportant une ouverture en regard du capteur, ce capot ayant une surface externe conique d'axe orthogonal à la carte support; et un châssis comprenant des premier et deuxième éléments, mobiles en translation l'un par rapport à l'autre sous l'action d'un moteur électrique, le premier élément de châssis ayant une surface interne conique adaptée à s'accoupler avec la surface externe conique du capot pour assurer son positionnement et pour mettre des lames de connexion élastiques d'une partie fixe du moteur en contact avec des plots formés sur la carte support, et le deuxième élément de châssis portant l'objectif et une partie mobile en translation du moteur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les surfaces coniques externe et interne comprennent des moyens de clips complémentaires. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les premier et deuxième éléments de châssis sont liés l'un à l'autre par des moyens de guidage complémentaires en translation dans la direction de l'axe. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les moyens de guidage comprennent des tiges solidaires du premier élément de châssis et des ouvertures formées dans le deuxième élément de châssis. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le premier élément de châssis a la forme générale d'une bague. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le deuxième élément de châssis est constitué d'une bague externe portant la partie mobile du moteur et comportant les moyens de guidage et d'une bague interne qui vient se visser à l'intérieur de la première bague. Selon un mode de réalisation de la présente invention, une lame de filtre est montée au niveau de l'ouverture du capot. La présente invention prévoit aussi un système de prise de vues à focale variable comprenant une structure de montage d'un objectif mobile audessus d'un capteur optique du type ci-dessus. 2891088 4 Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1 est une vue éclatée schématique d'un assemblage d'une puce contenant un réseau de capteurs optiques et d'un objectif à distance focale variable selon la présente invention; et la figure 2 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation détaillé de la présente invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés 15 par de mêmes références aux différentes figures et, de plus, la figure 1 n'est pas tracée à l'échelle. La figure 1 représente un mode de réalisation selon la présente invention d'une structure d'objectif mobile associée à un capteur optique. Le capteur optique est constitué d'une puce de circuit intégré 1 montée sur une carte support 2, par exemple une carte de circuits imprimés qui porte éventuellement d'autres composants électroniques, et qui est munie de moyens de connexion entre ces composants et éventuellement de moyens d'enfichage dans un connecteur. La présente invention prévoit d'associer à la carte support 2 un capot 4. Ce capot comprend des parties 5 d'appui sur la carte support 2 et une partie en forme de cône 6, le cône ayant son sommet à l'opposé de la carte de circuits imprimés et ayant son axe aligné avec la normale ZZ au centre du capteur optique 1. Les flancs du cône comprennent des moyens de clips 7. Le cône peut être à section circulaire ou à section carrée, ou avoir toute autre forme de section choisie, le terme "conique" devant être compris comme incluant le terme "pyramidal". Une partie supérieure du capot 4 comprend une ouverture 8 disposée en regard du capteur 1. Cette ouverture 8 est par exemple définie dans des parties horizontales supérieures 9 du capot auxquelles est de préférence fixée une lame 10 d'un matériau filtrant les rayonnements infrarouges, si on veut obtenir un dispositif optique sensible seulement à la lumière visible. Tout moyen de filtrage approprié, tel qu'une lame de verre éventuellement revêtue d'un filtre approprié peut être utilisé. L'objectif est monté dans un châssis constitué de deux éléments mobiles l'un par rapport à l'autre. Le premier élément de châssis 20 a la forme générale d'une bague comportant du côté de sa face inférieure une surface conique 21 complémentaire de la surface conique 6 du capot 4. Cette surface conique comprend également un élément de clips 22 complémentaire du clips 7 formé sur la surface conique 6. On a représenté ici le clips 7 comme un élément en relief et le clips complémentaire 22 comme un élément en creux. Toute autre forme de couple de structures permettant un agrafage pourra être utilisée par l'homme de l'art. Ainsi, quand la bague 20 est positionnée sur le capot 4, elle est parfaitement ajustée par rapport à ce capot dans le plan XY, c'est-à-dire le plan de la carte de circuits imprimés 2, grâce au montage à emboîtement conique et elle est maintenue fixe par le système de clips. Il existe seulement éventuellement une imprécision dans la direction verticale mais, étant donné que la présente invention prévoit un objectif déplaçable dans la direction de l'axe vertical, ce jeu pourra être rattrapé. Au lieu des clips, on pourrait prévoir un collage, ce qui annule le jeu vertical. Au premier élément de châssis 20 sont associés rigide- ment, d'une part des éléments de guidage 22, par exemple des tiges verticales destinées à recevoir à coulissement le deuxième élément de châssis, d'autre part un premier élément, ou élément fixe, 24 d'un moteur électrique. Selon un aspect de l'invention, des lames de connexion 25 assurent la connexion entre des bornes du moteur 24 et des plots 26 disposés sur la carte support. Ces lames de connexion 25 sont des lames souples qui, quand la bague est agrafée sur le cône 4, viennent en contact élastique à pression avec les plots 26. Bien entendu, alors qu'une forme très simple de lame de contact 25 a été représentée, diverses formes pourront être choisies par l'homme de l'art. On pourra aussi prévoir que les lames de contact 25 sont repliées sous la bague 20. Les plots peuvent être de simples métallisations de la carte support. A titre de variante, des lames rigides peuvent venir s'appuyer sur des plots élastiques. Dans un mode de réalisation de la présente invention, l'objectif désigné de façon symbolique sous la référence 31 est disposé dans une bague 32 venant se visser dans une bague 33 constituant un deuxième élément de châssis. Bien entendu, l'ensemble des bagues 32 et 33 peut constituer une seule et même bague. La bague 33 comprend des moyens de guidage constitués par exemple d'ouvertures traversantes 34 venant s'enfiler à coulissement dans les tiges 22 solidaires de la bague 20 pour permettre un déplacement de la bague 33 selon l'axe Z. D'autres moyens de guidage en translation pourraient être choisis par l'homme de l'art. En outre, la bague 33 comprend une deuxième partie, ou partie mobile, de moteur 36 coopérant avec la partie fixe 24 et pouvant se déplacer verticalement sous l'action du moteur. On a représenté les premier et deuxième éléments de châssis sous forme de trois pièces éclatées. En fait, ces trois pièces pourront être pré-assemblées avant de monter l'ensemble de châssis sur le capot 4. Lors de l'opération de montage châssis-capot, en raison de l'assemblage conique du châssis et du capot, on obtient un positionnement très précis dans le plan XY. C'est seulement selon l'axe Z qu'une légère imprécision peut se produire. Cette imprécision peut être rattrapée par un vissage plus ou moins grand de la bague 32 dans la bague 33, ou bien par une action du moteur 24-36 pour faire monter ou descendre l'objectif 31. On notera que, lors de l'opération de montage châssis-capot, on établit aussi le contact entre les lames de contact 25 et le plots de contact 26. Ainsi, un assemblage selon la présente invention, électrique et mécanique, peut être réalisé de façon rapide et simple sans nécessiter d'opération de soudure ni d'outillage spécifique de précision de positionnement XY. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art, notamment en ce qui concerne les formes des diverses pièces qui peuvent être choisies pour des raisons fonctionnelles, ergonomiques et/ou esthétiques. L'homme de l'art pourra aussi diviser certaines des pièces décrites en plusieurs pièces élémentaires. Par ailleurs, le moteur électrique de déplacement de l'objectif n'a pas été décrit, l'homme de l'art pouvant choisir divers types de moteurs selon l'application visée et diverses exigences pratiques. La présente invention se prête bien à la réalisation d'appareils photographiques miniatures tels que ceux utilisés dans les téléphones portables. La demanderesse a réalisé un appareil selon l'invention dans lequel les dimensions dans le plan horizontal (dimensions de la carte 2) étaient de 12x12 mm2, la hauteur étant de l'ordre de 7,5 mm. Un exemple détaillé d'un mode de réalisation de la structure selon l'invention est illustré dans la vue en perspective de la figure 2 dans laquelle de mêmes éléments qu'en figure 1 sont désignés par les mêmes références
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L'invention concerne une structure de montage d'un objectif mobile au-dessus d'un capteur optique (1) monté sur une carte support (2), comprenant :un capot (4) monté sur la carte support et comportant une ouverture en regard du capteur, ce capot ayant une surface externe conique (6) d'axe orthogonal à la carte support (2) ; etun châssis comprenant des premier et deuxième éléments, mobiles en translation l'un par rapport à l'autre sous l'action d'un moteur électrique,- le premier élément de châssis (20) ayant une surface interne conique (21) adaptée à s'accoupler avec la surface externe conique (6) du capot pour assurer son positionnement et pour mettre des lames de connexion élastiques (25) d'une partie fixe (24) du moteur en contact avec des plots (26) sur la carte support, et- le deuxième élément de châssis (32, 33) portant l'objectif (31) et une partie mobile en translation (36) du moteur.
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1. Structure de montage d'un objectif mobile au-dessus d'un capteur optique (1) monté sur une carte support (2), comprenant: un capot (4) monté sur la carte support et comportant une ouverture en regard du capteur, ce capot ayant une surface externe conique (6) d'axe orthogonal à la carte support (2) ; et un châssis comprenant des premier et deuxième éléments, mobiles en translation l'un par rapport à l'autre sous l'action d'un moteur électrique, - le premier élément de châssis (20) ayant une surface interne conique (21) adaptée à s'accoupler avec la surface externe conique (6) du capot pour assurer son positionnement et pour mettre des lames de connexion (25) d'une partie fixe (24) du moteur en contact élastique avec des plots (26) sur la carte support, et - le deuxième élément de châssis (32, 33) portant l'objectif (31) et une partie mobile en translation (36) du moteur. 2. Structure selon la 1, dans laquelle 20 les surfaces coniques externe et interne (6, 21) comprennent des moyens de clips complémentaires (7, 22). 3. Structure selon la 1, dans laquelle les premier et deuxième éléments de châssis sont liés l'un à l'autre par des moyens de guidage complémentaires en translation dans la direction de l'axe. 4. Structure selon la 3, dans laquelle les moyens de guidage comprennent des tiges (22) solidaires du premier élément de châssis et des ouvertures (34) formées dans le deuxième élément de châssis. 5. Structure selon la 1, dans laquelle le premier élément de châssis a la forme générale d'une bague. 6. Structure selon la 1, dans laquelle le deuxième élément de châssis est constitué d'une bague externe portant la partie mobile du moteur et comportant les moyens de guidage (34) et d'une bague interne (32) qui vient se visser à l'intérieur de la première bague (33). 7. Structure selon la 1, dans laquelle une lame de filtre (10) est montée au niveau de l'ouverture du 5 capot. 8. Système de prise de vues à focale variable comprenant une structure de montage d'un objectif mobile au-dessus d'un capteur optique selon l'une quelconque des 1 à 7.
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H,G
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H01,G02,H04
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H01L,G02B,H04N
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H01L 31,G02B 15,H04N 5
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H01L 31/0232,G02B 15/00,H04N 5/225
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FR2889528
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A1
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NOUVEAUX COMPOSES ANALOGUES DE LA CAMPTOTHECINE, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LES CONTIENNENT
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La présente invention concerne de nouveaux composés analogues de la camptothécine, possédant un cycle E cétonique à substituant aminoalkyloxycarbonyle ou dérivé dudit substituant, leur procédé de préparation et les compositions pharmaceutiques qui les contiennent. La camptothécine (CPT), alcaloïde isolé de Camptothéca accuminata, est un agent anticancéreux possédant un large spectre d'activité. Son caractère insoluble a longtemps orienté les recherches vers les sels solubles qui se sont avérés inactifs et toxiques. Un autre problème provient du manque de stabilité du cycle E. En effet, la fonction lactone du cycle E, est en équilibre dans les milieux physiologiques avec sa forme ouverte hydroxy-acide. Cette dernière est inactive et semble avoir une toxicité particulière intrinsèque [Cancer Research., 49, 1465 (1989); ibid, 49, 5077 (1989)]. Des tentatives de modification de ce cycle, afin de le rendre plus stable, ont été menées, en particulier l'atome d'oxygène cyclique a été remplacé par un atome d'azote ou de soufre, mais dans chaque cas il y a perte de l'activité pharmacologique confirmant ainsi l'importance de la lactone [Journal of Medicinal Chemistry, 32, 715 (1989)]. D'autres modifications structurales du cycle E de la CPT ont été décrites par la suite, en particulier dans le brevet EP 1101765. Ces nouveaux composés se caractérisent par le remplacement de la lactone par une fonction cétonique cyclique. La présente invention concerne des analogues de la camptothécine comportant une fonction cétonique sur le cycle E à cinq chaînons et possédant sur ce même cycle un groupement aminoalkyloxycarbonyle, ou un de ses dérivés, qui substitue la fonction hydroxyle en alpha de la cétone. Cette modification apporte aux composés de l'invention une activité pharmacologique 25 exacerbée notamment dans leur caractère cytotoxique. Ils pourront donc être utilisés pour la fabrication de médicaments utiles dans le traitement des maladies cancéreuses. L'invention concerne les composés de formule (I) : R2 R1 R80 dans laquelle: É Alk représente un groupement alkyle, É RI, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0)-R, et les groupements (CH2)p- NRaRb, et O-C(0)-N-RaRb, dans lesquels R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), p est un entier compris entre 0 et 6, et Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, ou bien deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement T-(CRRRd)t-T' , dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Re; Re et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus; et Re représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, É R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, É R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement -O-(CH2) tl-O-, tl étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, É X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de soufre, un groupement amino ou alkylamino, É Alk' représente une chaîne alkylène, alkénylène, ou alkynylène, É G représente un groupement NR6R7 où: i) soit R6, R7 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, ou hétéroarylalkyle éventuellement substitué, ii) soit R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle de formule NR8 de 5 à 7 chaînons dans lequel: \_y ^ Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et ^ R8 représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, hétéroarylalkyle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, étant entendu que: le terme alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme alkényle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynyle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 triples liaisons, le terme alkylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkénylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbone et de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynylène désigne un radical bivalent linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbones et de 1 à 3 triples liaisons, le terme acyle désigne un radical alkyle-carbonyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkoxy désigne un radical alkyle-oxy dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme acyloxy désigne un radical acyle-oxy dont le groupement acyle est un radical akylcarbonyle linéaire ou ramifié, le terme aryloxyalkyle désigne un groupement aryle-oxy-alkyle dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, les termes arylalkyle, cycloalylalkyle, hétéroarylalkyle, hétérocycloalkylalkyle désignent les radicaux arylealkyle, cycloalkyle-alkyle, hétéroaryle-alkyle, hétérocycloalkyle-alkyle dans lesquels le groupement alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme polyhalogénoalkyle désigne une chaîne carbonée, linéaire ou ramifiée, contenant de 1 à 3 atomes de carbone et de 1 à 7 atomes d'halogène, le terme halogène désigne les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode, le terme aryle désigne un groupement phényle, naphtyle, indanyle, indényle, dihydronaphtyle ou tétrahydronaphtyle, le terme cycloalkyle désigne un monocycle ou bicycle hydrocarboné comportant de 3 à 11 atomes de carbone, et éventuellement insaturé par 1 ou 2 insaturations, le terme hétéroaryle désigne un groupement monocyclique ou bicyclique dans lequel au moins un des cycles est aromatique, comportant de 5 à 11 chaînons et de 1 à 4 hétéroatomes, choisis parmi l'azote, l'oxygène et le soufre, le terme hétérocycloalkyle désigne un groupement mono ou bicyclique, saturé ou insaturé par 1 ou 2 insaturations, contenant de 4 à 11 chaînons et possédant de 1 à 4 hétéroatomes choisis parmi azote, oxygène et soufre, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements aryle ou arylalkyle; cycloalkyle ou cycloalkylalkyle; hétéroaryle ou hétéroarylalkyle; et hétérocycloalkyle ou hétérocycloalkylalkyle; signifie que les groupements aryle; cycloalkyle; hétéroaryle; et hétérocycloalkyle respectivement peuvent être substitués par 1 à 3 substituants, identiques ou différents, choisis parmi l'atome d'halogène, groupement alkyle, alkoxy, alkylthio, alkylsulfinyle, alkylsulfonyle, hydroxy, mercapto, cyano, nitro, amino (éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle), acyle, formyle, aminocarbonyle (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), acylamino (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un groupement alkyle), alkoxycarbonyle, carboxy et sulfo, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle signifie que les groupements concernés peuvent être substitués par 1 à 3 groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle, alkoxy, aryle, arylalkyle, aryloxy, et aryloxyalkyle. Un aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels Alk représente un groupement éthyle. Un autre aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R80 et R81 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R90 et R91 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R80 et R81 ainsi que R90 et R91 forment deux groupements oxo. Plus avantageusement R80 et R81 forment ensemble un groupement oxo, et R90 et R91 représentent chacun un atome d'hydrogène. Des composés préférés de formule (I) sont ceux pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène. D'autres composés préférés de formule (I) sont ceux pour lesquels R2, R3 et R4 sont choisis parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle ou alkoxy. D'autres composés préférés de formule (I) sont ceux pour lesquels R3 et R4 forment ensemble un groupement méthylènedioxy ou éthylènedioxy (préférentiellement méthylènedioxy). Des composés avantageux de formule (I) sont ceux pour lesquels R2 représente un atome d'hydrogène. Un aspect particulièrement avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R1 représente un groupement alkyle, cycloalkyle ou cycloalkylalkyle (préférentiellement cycloalkyle). Un autre aspect avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels R1 représente un groupement aryle éventuellement substitué (préférentiellement phényle). Un autre aspect également avantageux de l'invention concerne les composés de formule (I) pour lesquels G représente un groupement NR6R7 où R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle (avantageusement saturé) de formule: NRB de 5 à 7 chaînons (plus avantageusement à 6 chaînons) dans lequel Y \_ y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 (plus avantageusement CH2) et R8 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle (plus avantageusement hydrogène). D'autres composés préférés sont ceux appartenant à la formule générale (I) pour lesquels Alk' représente un groupement alkylène (plus avantageusement -CH2-CH2-). Des composés préférés de l'invention sont ceux pour lesquels X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène ou de soufre (plus avantageusement d'oxygène). Les composés particulièrement intéressant de l'invention sont le 3piperidinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-13-méthyl-8,10-dioxo-8, 9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta- [6,7]indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl; le 3-piperidinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-13-cyclobutyl-8, 10-dioxo-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]-indolizino[ 1,2-b] quinolin-7-yl; et le 3-hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(111)-ylpropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-13-cyclobutyl-8,10-dioxo-8,9,10, 12tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]-indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl. La présente invention concerne également le procédé de préparation des composés de formule (I), caractérisé en ce que l'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) synthétisé comme décrit dans EP 1101765: R2 R1 OH dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5 R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la 20 formule (I), dont le groupement hydroxy en C7 est transformé en X"H avec X" représentant un groupement SH, amino, ou alkylamino pour conduire au composé de formule (III) R2 R1 X"H dans laquelle Alk, R1, R2, R3, R4, R5 R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), et X" est tel que défini précédemment, composés de formule (II) ou (III) qui se condensent avec le réactif (IV) : ' gP (IV) G/AIk X' dans laquelle G, Alk' et X' sont tels que définis dans la formule (I), et gp un groupe partant tel que Hal, OH, SH, NR'R", OC(0)R' où R', R" représentent des groupements alkyles, pour conduire au composé de formule (I), étant entendu, dans le but de simplifier le procédé ci-dessus, que les groupements réactifs présents en R80, R81, R90 et R91 peuvent être protégés à l'aide de groupements protecteurs classiques et déprotégés au moment opportun, que les groupements hydroxy présents en ces mêmes positions peuvent être oxydés par des méthodes classiques de la chimie, en groupement oxo, qu'inversement les groupements oxo présents en ces mêmes positions peuvent être réduits par des réducteurs classiques, à tout moment opportun de la synthèse, et que lorsque deux de ces groupements forment ensemble une liaison, cette dernière peut être introduite à tout moment jugé utile par l'homme de métier afin de faciliter la synthèse, composés de formule (I) : qui peuvent être, le cas échéant, purifiés selon une technique classique de purification, dont on sépare, le cas échéant, les stéréoisomères selon une technique classique de séparation, que l'on transforme, si on le souhaite, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. La présente invention concerne également les intermédiaires de synthèse (III') : XH dans laquelle: É Alk représente un groupement alkyle, É R1, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0)-R, et les groupements (CH2)p-NRaRb, et O-C(0)-N-RaRb, dans lesquels R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), p est un entier compris entre 0 et 6, et Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, et au moins deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement T (CR,Rd)t T' , dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Re; R et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus; et Re représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, étant entendu qu'au moins un des deux groupements Re ou Rd représente un atome d'halogène lorsque T et T' représentent chacun un atome d'oxygène et X représente un atome d'oxygène, É R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, É R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement O (CH2)tl O , tl étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, É X représentent un atome d'oxygène, de souffre, un groupement amino ou alkylamino, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, on pourra citer plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale, nasale, les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les gélules, les tablettes, les suppositoires, les crèmes, pommades, gels dermiques, etc... La posologie utile varie selon l'âge et le poids du patient, la nature et la sévérité de l'affection ainsi que la voie d'administration. Celle-ci peut être orale, nasale, rectale ou parentérale (notamment intraveineuse). D'une manière générale, la posologie unitaire s'échelonne entre 0,1 et 500 mg pour un traitement en 1 à 3 prises par 24 heures. 2889528 -11- Les exemples suivants illustrent l'invention et ne la limitent en aucune façon. Les structures des composés décrits dans les exemples et les préparations ont été déterminées selon les techniques spectroprotométriques usuelles (infrarouge, RMN, spectrométrie de masse, ...). Les composés de départ de formule (II), et (III') pour lesquels X représente un atome d'oxygène, ont été synthétisés selon les conditions expérimentales décrites dans le brevet EP 1101765 et adaptées à l'aide des documents de l'état de l'art, connu par l'homme du métier, aux composés de l'invention. A titre d'exemple, les préparations 1 à 6 viennent illustrer, et ne limitent en aucune façon, la manière d'adapter la synthèse décrite dans le brevet EP 1101765 aux composés de l'invention. PRÉPARATION 1: 7-Ethyl-7-hydroxy-2,3-méthylènedioxy-13-méthyl-9,12dihydro-7H-cyclopenta [6,7] indolizino [1,2-b] quinoline-8,10-dione Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'Exemple 11 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhyl-6,7méthylènedioxyquinoléine par la 2-bromo-3-bromométhyl-4-méthyl-6,7méthylènedioxyquinoléine. PREPARATION 2: 7-Ethyl-7-hydroxy-2,3-méthylènedioxy-13-cyclobutyl-9, 12dihydro-7H-cyclopenta[6,7]indolizino[1,2-b]quinoline-8,10-dione Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'Exemple 11 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhyl-6,7méthylènedioxyquinoléine par la 2-bromo-3 -bromométhyl-4-cyclobutyl-6, 7méthylènedioxyquinoléine. PREPARATION 3: 7-Ethyl-2,3-difluorométhylènedioxy-7-hydroxy-13-[3pipéridinopropyl]-9, 12-dihydro-7H-cyclopenta[6,7]-indolizino [1,2-b] quinoline-8,10-dione Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'Exemple 11 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo3-bromométhyl-6,7-méthylènedioxyquinoléine par la 2-bromo-3 -bromométhyl4-pipéridinopropyl-6, 7-di flurométhylènedioxyquinoléine. Microanalyse élémentaire: C % H% N % Calculé : 64,80 5,44 7,82 Trouvé : 64,29 4,48 7,70 PREPARATION 4: 7-Ethyl-7-hydroxy-2,3diflurométhylènedioxy-13-cyclobutyl-9, 12-dihydro-7H-cyclopenta[6,7] indolizino [1,2-b] quinoline-8,10-dione Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'Exemple 11 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhyl-6,7-méthylènedioxyquinoléine par la 2bromo-3-bromométhyl-4-cyclobutyl-6,7-difluorométhylènedioxyquinoléine. Microanalyse élémentaire: C % H% N % Calculé : 64,38 4,32 6,01 Trouvé : 63,15 4,46 5,76 PREPARATION 5: 7-Ethyl-7-hydroxy-2,3diflurométhylènedioxy-13-isopropyl-9, 12-dihydro-7H-cyclopenta[6,7] indolizino[1,2-b] quinoline-8,10-dione Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'Exemple 11 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhyl-6,7-méthylènedioxyquinoléine par la 2bromo-3-bromométhyl-4-isopropyl-6,7-difluorométhylènedioxyquinoléine. Microanalyse élémentaire: C % H% N % Calculé : 64,43 4,44 6,16 Trouvé : 63,50 4,70 6,29 PREPARATION 6: 7-Ethyl-7-hydroxy-2,3diflurométhylènedioxy-9,12-dihydro-7H-cyclopenta[6, 7] indolizino[1,2-b] quinoline-8,10-dione - 13 - Le composé du titre est préparé selon la méthode décrite dans l'Exemple 11 du brevet EP 1101765, en remplaçant la 2-bromo-3-bromométhyl-6,7-méthylènedioxyquinoléine par la 2-bromo-3 bromométhyl-6, 7-di fluorométhylènedi oxyquino léine. Microanalyse élémentaire: C % H% N % Calculé : 61,17 3,42 6,79 Trouvé : 59,78 3,30 6,58 EXEMPLE 1: Chlorhydrate de 3-piperidinopropanoate de 7éthyl-2,3-méthylènedioxy-13-méthyl-8,10-dioxo-8,9,10, 12-tétrahydro-7Hcyclopenta[6,7]indolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl A une suspension de 0,8 g (2 mmol) du composé de la préparation 1, dans 150 ml de dichlorométhane sont ajoutés successivement 1,13 g (7,2 mmol) d'acide 3-piperidinlylpropanoïque, 2,28 g (12,7 mmol) de chlorhydrate de 1-(3diméthylaminopropyl)-3-éthylcarbodiimide, et 0,34 g (2,78 mmol) de 4diméthylaminopyridine. Le milieu réactionnel est agité 24 heures à température ambiante, puis filtré. Le filtrat est lavé à l'aide d'une solution de bicarbonate de sodium puis à l'eau et séché sur sulfate de magnésium. Après concentration du solvant sous vide, le résidu est dissout dans une solution de dichlorométhane contenant 30% d'éthanol. 0, 57 ml d'acide chlorhydrique 1N sont ajoutés et le précipité formé est filtré et recristallisé dans l'acétonitrile pour fournir le composé attendu. EXEMPLE 2: Chlorhydrate de 3-piperidinopropanoate de 7-éthyl-2,3méthylènedioxy-13-cyclobutyl-8,10-dioxo-8,9,10, 12-tétrahydro-7Hcyclopenta[6,7] indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl Le composé du titre a été synthétisé comme décrit dans l'exemple 1 en remplaçant le 25 produit de départ: composé de la préparation 1, par celui de la préparation 2. Spectre de masse: (MH+) m/z = 570,3 10 - 14 - EXEMPLE 3: 3Pipéridinopropanoate de 2,3-difluorométhylènedioxy-7-éthyl-8,10-dioxo-13[3-(1-piperidinyl)propyl] -8,9,10,12-tetrahydro-7H-cyclopenta[6,7] indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl Le composé du titre a été synthétisé comme décrit dans l'exemple 1 en remplaçant le produit de départ: composé de la préparation 1, par celui de la préparation 3. EXEMPLE 4: 3-Pipéridinopropanoate de 2,3-difluorométhylènedioxy-7-éthyl-8, 10-dioxo-13-cyclobutyl-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]-indolizin o [ 1,2-b] quinolin-7-yl Le composé du titre a été synthétisé comme décrit dans l'exemple 1 en remplaçant le produit de départ: composé de la préparation 1, par celui de la préparation 4. EXEMPLE 5: 3-Pipéridinopropanoate de 2,3-difluorométhylènedioxy-7-éthyl-8, 10-dioxo-13-isopropyl-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta [6,7] in dolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl Le composé du titre a été synthétisé comme décrit dans l'exemple 1 en remplaçant le produit de départ: composé de la préparation 1, par celui de la préparation 5. EXEMPLE 6: 3-Pipéridinobutanoate de 2,3-difluorométhylènedioxy-7-éthyl-8, 10-dioxo-8,9,1 0,1 2-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]-indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl Le composé du titre a été synthétisé comme décrit dans l'exemple 1 en remplaçant l'acide 3-pipéridinopropanoïque par l'acide 4pipéridinobutanoïque, et le produit de départ: composé de la préparation 1, par celui de la préparation 6. Les composés des exemples 7 à 21 (voir infra) ont été obtenus en adaptant les protocoles expérimentaux 1 à 6 avec les substrats adéquats. EXEMPLE 7: 3-Pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluoro-13-isopropyl-8, 10-dioxo-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl EXEMPLE 8: 3-Pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-difluoro-8[2-(1,3dioxolan)yl]-13-isopropyl-10-oxo-8,9,10,12-tétrahydro-7Hcyclopenta[6,7]-indolizin o [ 1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 9: 3Morpholinopropanoate de 13-{3-[benzyl(méthyl)amino]propyl}-7-éthyl-2,3difluoro-8,10-dioxo-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7] indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 10: 3-Diméthylaminopropanoate de 2,3(difluorométhylènedioxy)-7-éthyl-8,10-dioxo-13-cyclobutyl-8,9,10, 12tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 11: 3-Pipéridinobutanoate de 2,3-éthylènedioxy-7-éthyl-8,10-dioxo-13méthoxyéthyl-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 12: 3-Pipéridinopropanoate de 2,3-éthylènedioxy-7éthyl-8,10-dioxo-13-diméthylaminométhy-8,9,10, 12-tétrahydro-7Hcyclopenta[6,7]-indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 13: 3Pipéridinopropanoate de 2,3-méthylènedioxy-7-éthyl-8,10-dioxo-13-méthyl-8, 9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta [6,7] indolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 14: 3-(4-Méthylpipérazino)propanoate de 3-chloro-7-éthyl-2-fluoro8,9,10-trioxo-8,9,10,12-tétrahydro-7H-cyclopenta [6,7]indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl 20 EXEMPLE 15: 3-(4-Méthylpipérazino)propanoate de 3-chloro7-éthyl-2-fluoro-8,9,10-trioxo-8,9,10,12-tétrahydro-7H-cyclopenta [6,7] indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 16: 3-Pipéridinopropanoate de 2, 3-méthylènedioxy-7-éthyl-8,10-dioxo-13-cyclohexyl-8,9,10,12-tétrahydro-7Hcyclopenta-[6,7] indolizino [1,2- b] quinolin-7-yl EXEMPLE 17: 3-(4Méthylpiperazino)propanoate de 13-cyclobutyl-7-éthyl-2-fluoro-8,10-dioxo3-(1-piperidinyl)-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]-indolizino [1, 2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 18: 3-(4-Méthylpiperazino)propanoate de 13-(4méthylpiperazinométhyl)-7-éthyl-2,3-éthylènedioxy-8,10-dioxo-8,9,10, 12tétrahydro7H-cyclopenta [6,7] in dolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 19: 3-Pipéridinopropanoate de 3-chloro-7-éthyl-2-méthyl-8,9,10-trioxo-8,9, 10,12-tétrahydro-7H-cyclopenta [6,71indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl EXEMPLE 20: 3-Pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2-hydroxy-8,10-dioxo-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta [6,7] indolizino [ 1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 21: 3-Pipéridinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-13-(2méthyl-1-propènyl)-8,10-dioxo-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]indolizino [1,2-b] quinolin-7-yl EXEMPLE 22: Chlorhydrate de 3hexahydrocyclopenta[c] pyrrol-2(1H)-ylpropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-13-cyclobutyl-8,10-dioxo-8,9,10, 12-tétrahydro-7H-cyclopenta-[6,7] indolizino[1,2-b] quinolin-7-yl Le composé du titre a été synthétisé comme décrit dans l'exemple 1 en remplaçant l'acide 3- pipéridinopropanoïque par l'acide 3-hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(111)- yl- propanoïque, et le produit de départ: composé de la préparation 1, par celui de la préparation 2. ETUDE PHARMACOLOGIQUE EXEMPLE A: Activité in vitro La leucémie murine L1210 et les carcinomes humains du colon HCT116 et HT29 ont été utilisés in vitro. Les cellules sont cultivées dans du milieu de culture RPMI 1640 complet contenant 10 % de sérum de veau foetal, 2 mM de glutamine, 50 U/ml de péniciline, 50 gg/ml de streptomycine et 10 mM d'Hepes, pH: 7,4. Les cellules sont réparties dans des microplaques et exposées aux composés cytotoxiques pendant 4 temps de doublement, soit 48 heures (L1210) ou 96 heures (HCT116 et HT29). Le nombre de cellules viables est ensuite quantifié par un essai colorimétrique, le Microculture Tetrazolium Assay (J. Carmichael et al., Cancer Res. ; 47, 936-942, (1987) ). Les résultats sont exprimés en IC50, concentration en cytotoxique qui inhibe à 50 % la prolifération des cellules traitées. Il apparaît que les composés de l'invention sont de puissants cytotoxiques, les IC50 étant nettement inférieurs au M. A titre d'exemple le composé de l'exemple 1 possède une IC50 de 4.2 nM (L 1210) EXEMPLE B: Toxicité in vivo Les produits sont formulés dans un mélange twin/eau, administrés par voie intraveineuse (i.v.) (administration pendant trois semaines, à raison d'une fois par semaine,le volume d'injection est de 0.2 ml /souris avec des doses croissantes de produits de 6,25; 12,5; 25 et 50 mg/kg) à des souris nude (bab/c fournies par ifacredo) pesant une 20a'ne de gramme. La dose maximale tolérée (DMT) est la plus forte dose qui n'induit ni mortalité, ni perte de poids supérieure à 20%. A titre d'exemple le composé de l'exemple 2 possède une DMT de 25 mg/kg (administration intraveineuse, 1 fois par semaine pendant 3 semaines) soit deux fois moins toxique que son homologue proche structurellement non estérifié (composé de la Préparation 2) pour la même activité in vivo sur HCT1 16. EXEMPLE C: Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés dosés à 10 mg: Composé de l'exemple 2 10 g Hydroxypropylcellulose 2 g Amidon de blé 10 g Lactose 100 g Stéarate de magnésium 3 g Talc 3 g - 19-
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Composé de formule (I) : dans laquelle :● n, R1, R2, R3, R4, R5, R80, R90, P81, R91, Alk, Alk', X, X' et G sont tels que définis dans la description.Médicaments.
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1. Composés de formule (I) : (I) dans laquelle: É Alk représente un groupement alkyle, É R1, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, C(0)-R, et les groupements (CH2)p-NRaRb, et O-C(0)-N-RaRb, dans lesquels R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), p est un entier compris entre 0 et 6, et Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, ou bien deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement -T-(CRçRd)1-T'-, dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Re; R, et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus; et Re représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, É R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, É R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement -O-(CH2) tl-O-, tl étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, É X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de soufre, un groupement amino ou alkylamino, É Alk' représente une chaîne alylène, alkénylène, ou alkynylène, É G représente un groupement NR6R7 où: i) soit R6, R7 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, ou hétéroarylalkyle éventuellement substitué, ii) soit R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle de formule N'T R8 de 5 à 7 chaînons dans lequel: Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et ^ R8 représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkyle éventuellement substitué, hétérocycloalkylalkyle éventuellement substitué, hétéroaryle éventuellement substitué, hétéroarylalkyle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable, étant entendu que: le terme alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, le terme alkényle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynyle désigne une chaîne de 2 à 6 atomes de carbone, linaire ou ramifié et contenant de 1 à 3 triples liaisons, le terme alkylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkénylène désigne un radical bivalent, linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbone et de 1 à 3 doubles liaisons, le terme alkynylène désigne un radical bivalent linéaire ou ramifié, contenant de 2 à 6 atomes de carbones et de 1 à 3 triples liaisons, le terme acyle désigne un radical alkyle-carbonyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme alkoxy désigne un radical alkyle-oxy dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, le terme acyloxy désigne un radical acyle-oxy dont le groupement acyle est un radical akylcarbonyle linéaire ou ramifié, le terme aryloxyalkyle désigne un groupement aryle-oxy-alkyle dont le groupement alkyle est linéaire ou ramifié, contenant de 1 à 6 atomes de carbone, les termes arylalkyle, cycloalylalkyle, hétéroarylalkyle, hétérocycloalkylalkyle désignent les radicaux aryle- alkyle, cycloalkyle-alkyle, hétéroaryle-alkyle, hétérocycloalkyle-alkyle dans lesquels le groupement alkyle désigne une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, - 22 - le terme polyhalogénoalkyle désigne une chaîne carbonée, linéaire ou ramifiée, contenant de 1 à 3 atomes de carbone et de 1 à 7 atomes d'halogène, le terme halogène désigne les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode, le terme aryle désigne un groupement phényle, naphtyle, indanyle, indényle, dihydronaphtyle ou tétrahydronaphtyle, le terme cycloalkyle désigne un monocycle ou bicycle hydrocarboné comportant de 3 à 11 atomes de carbone, et éventuellement insaturé par 1 ou 2 insaturations, le terme hétéroaryle désigne un groupement monocyclique ou bicyclique dans lequel au moins un des cycles est aromatique, comportant de 5 à 11 chaînons et de 1 à 4 hétéroatomes, choisis parmi l'azote, l'oxygène et le soufre, le terme hétérocycloalkyle désigne un groupement mono ou bicyclique, saturé ou insaturé par 1 ou 2 insaturations, contenant de 4 à 1 l chaînons et possédant de 1 à 4 hétéroatomes choisis parmi azote, oxygène et soufre, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements aryle ou arylalkyle; cycloalkyle ou cycloalkylalkyle; hétéroaryle ou hétéroarylalkyle; et hétérocycloalkyle ou hétérocycloalkylalkyle; signifie que les groupements aryle; cycloalkyle; hétéroaryle; et hétérocycloalkyle respectivement peuvent être substitués par 1 à 3 substituants, identiques ou différents, choisis parmi l'atome d'halogène, groupement alkyle, alkoxy, alkylthio, alkylsulfinyle, alkylsulfonyle, hydroxy, mercapto, cyano, nitro, amino (éventuellement substitué par un ou deux groupements alkyle), acyle, formyle, aminocarbonyle (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), acylamino (éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un groupement alkyle), alkoxycarbonyle, carboxy et sulfo, l'expression "éventuellement substitué" lorsqu'elle concerne les groupements pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle signifie que les groupements concernés peuvent être substitués par 1 à 3 groupements, identiques ou différents, choisis parmi alkyle, alkoxy, aryle, arylalkyle, aryloxy, et aryloxyalkyle. 2. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels Alk représente un groupement éthyle, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. - 23 - 3. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R80 et R81 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R90 et R91 forment ensemble un groupement oxo, ou bien R80 et R81 ainsi que R90 et R91 forment deux groupements oxo, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 4. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R5 représente un atome d'hydrogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 5. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R2, R3 et R4 sont choisis parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle ou alkoxy, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 6. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R3 et R4 forment ensemble un groupement méthylènedioxy ou éthylènedioxy, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 7. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R2 représente un atome d'hydrogène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 8. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R1 représente un groupement alkyle, cycloalkyle ou cycloalkylalkyle, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 9. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels R1 représente un groupement aryle éventuellement substitué, leurs énantiomères, diastéréoisomères - 24 - ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 10. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels G représente un groupement NR6R7 où R6 et R7 forment ensemble avec l'atome d'azote un groupement hétérocycloalkyle de formule N R8 de 5 à 7 chaînons dans YJ lequel Y représente un atome d'azote, d'oxygène ou un groupement CH2 et R8 représente un atome d'hydrogène ou un groupement alkyle, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 11. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels Alk' représente un groupement alkylène, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 12. Composés de formule (I) selon la 1 pour lesquels X et X', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène ou de soufre, leurs énantiomères, diastéréoisomères ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 13. Composé de formule (I) selon la 1 qui est le 3piperidinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-13-méthyl-8,10-dioxo-8, 9,10, 12-tétra-hydro-7H-cyclopenta[6,7]indolizino[1,2-b]quinolin-7-yl, ses énantiomères ainsi que ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 14. Composé de formule (I) selon la 1 qui est le 3piperidinopropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy-13 -cyclobutyl-8,10dioxo-8,9,10,12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7] indolizino[1,2-b]quinolin-7yl, ses énantiomères ainsi que ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 15. Composé de formule (I) selon la 1 qui est le 3hexahydrocyclopenta[c]pyrrol-2(111)-ylpropanoate de 7-éthyl-2,3-méthylènedioxy- - 25 -13-cyclobutyl-8,10-dioxo-8,9,10,12-tétrahydro-7H-cyclopenta[6,7]indolizino[ 1,2-b]quinolin-7-yl, ses énantiomères ainsi que ses sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 16. Procédé de préparation des composés de formule (I) selon la 1 5 caractérisé en en ce que l'on utilise comme produit de départ un composé de formule (II) : OH dans laquelle Alk, RI, R2, R3, R4, R5 R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), dont le groupement hydroxy en C7 est transformé en X"H avec X" représentant un groupement SH, amino, ou alkylamino pour conduire au composé de formule (III) R2 R1 dans laquelle Alk, RI, R2, R3, R4, R5 R80, R81, R90 et R91 sont tels que définis dans la formule (I), et X" est tel que défini précédemment, composés de formule (II) ou (III) qui se condensent avec le réactif (IV) : Alk\ /gP (IV) G -26 - dans laquelle G, Alk' et X' sont tels que définis dans la formule (I), et gp un groupe partant tels que Hal, OH, SH, NR'R", OC(0)R' où R', R" représentent des groupements alkyle, pour conduire au composé de formule (I), étant entendu, dans le but de simplifier le procédé ci- dessus, que les groupements réactifs présents en R80, R81, R90 et R91 peuvent être protégés à l'aide de groupements protecteurs classiques et déprotégés au moment opportun, que les groupements hydroxy présents en ces mêmes positions peuvent être oxydés par des méthodes classiques de la chimie, en groupement oxo, qu'inversement les groupements oxo présents en ces mêmes positions peuvent être réduits par des réducteurs classiques, à tout moment opportun de la synthèse, et que lorsque deux de ces groupements forment ensemble une liaison, cette dernière peut être introduite à tout moment jugé utile par l'homme de métier afin de faciliter la synthèse, composés de formule (I) : qui peuvent être, le cas échéant, purifiés selon une technique classique de purification, dont on sépare, le cas échéant, les stéréoisomères selon une technique classique de séparation, que l'on transforme, si on le souhaite, en leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 17. Composés de formule (III') : XH dans laquelle: É Alk représente un groupement alkyle, É R1, R2, R3, R4 et R5 sont choisis indépendamment parmi un atome d'hydrogène, d'halogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, polyhalogénoalkyle, cycloalkyle éventuellement substitué, cycloalkylalkyle éventuellement substitué, hydroxy, hydroxyalkyle, alkoxy, alkoxyalkyle, nitro, cyano, acyloxy, -C(0) -R, et les groupements (CH2)p-NRaRb, et O-C(0)-N-RaRb, dans lesquels R représente un groupement alkyle, alkoxy ou amino(éventuellement substitué sur l'atome d'azote par un ou deux groupements alkyle), p est un entier compris entre 0 et 6, et Ra et Rb représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, acyle, aryle éventuellement substitué, arylalkyle éventuellement substitué, ou bien Ra et Rb forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupement pyrrolyle, pipéridinyle, ou pipérazinyle, chacun de ces groupements cycliques pouvant être éventuellement substitué, et au moins deux groupements R2, R3, R4 et R5 adjacents forment ensemble avec les atomes de carbone qui les portent un groupement T (CReRd)t T' , dans lequel T et T', identiques ou différents, représentent un atome d'oxygène, de souffre ou un groupement N-Re; R et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène; t est un entier compris entre 1 et 3 inclus; et Re représente un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ou benzyle, étant entendu qu'au moins un des deux groupements R, ou Rd représentent un atome d'halogène lorsque T et T' représentent chacun un atome d'oxygène et X représente un atome d'oxygène, É R80 et R90 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy, alkyle, ou alkoxy, É R81 et R91 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkényle, alkynyle, ou, pris deux à deux sur des carbones adjacents, forment ensemble une liaison, ou un groupement oxirane, ou bien deux groupements géminaux (R80 et R81) et/ou (R90 et R91) forment ensemble un groupement oxo ou un groupement O (CH2)tl O , tl étant un entier compris entre 1 et 3 inclus, É X représentent un atome d'oxygène, de souffre, un groupement amino ou alkylamino, leurs énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs sels d'addition à un acide ou à une base pharmaceutiquement acceptable. 18. Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif au moins un composé selon l'une quelconque des 1 à 15, seul ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, pharmaceutiquement acceptables. 19. Compositions pharmaceutiques selon la 18 contenant au moins un principe actif selon l'une quelconque des 1 à 15 utiles pour la fabrication de médicaments utiles dans le traitement des maladies cancéreuses.
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C,A
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C07,A61
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C07D,A61K,A61P
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C07D 471,A61K 31,A61P 35,C07D 207,C07D 213,C07D 215
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C07D 471/14,A61K 31/4745,A61P 35/00,C07D 207/44,C07D 213/64,C07D 215/12
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FR2890752
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A1
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DISPOSITIF D'AMELIORATION DE LA RESOLUTION RADIALE D'UN RADAR A IMPULSIONS
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La présente invention concerne un dispositif d'amélioration de la résolution radiale (ou résolution en 5 distance) d'un radar à impulsions. Il est connu que la résolution radiale d'un radar à impulsions est limitée physiquement par la largeur des impulsions émises. Pour une largeur d'impulsions donnée, un autre facteur qui joue dans un sens défavorable est le fait que ces impulsions ne présentent généralement pas des fronts parfaitement raides. S'il n'est pas possible de réduire la largeur d'impulsion sans détériorer d'autres performances du radar, notamment sa portée, il est cependant possible d'améliorer la qualité des 15 transitions de ces impulsions. La présente invention a pour objet un dispositif de traitement des signaux reçus par le radar, permettant d'améliorer les transitions de ces signaux et de ce fait d'accentuer l'espace entre deux cibles situées sur une même radiale. Suivant l'invention, un dispositif d'amélioration de la résolution radiale d'un radar à impulsions, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement des signaux reçus par ce radar, en vue de réaliser un filtrage accentuateur de fréquences au voisinage de la fréquence de coupure du spectre de ces signaux, afin d'accroître leur étendue spectrale utile. D'autres objets et caractéristiques de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, cette description étant faite en relation avec les dessins ci-annexés dans lesquels - la figure 1 est un schéma d'un dispositif suivant l'invention; - la figure 2 est un diagramme du temps illustrant le fonctionnement du dispositif représenté sur la figure 1. Le dispositif suivant l'invention comporte des moyens 1 pour élaborer la dérivée seconde temporelle du signal vidéo 5 radar incident. Suivant le mode de réalisation qui fait l'objet de la figure 1, la dérivée seconde temporelle du signal vidéo radar incident est reconstituée par superposition en un point A de trois signaux obtenus à partir du signal incident en faisant emprunter à celui-ci trois voies possibles: -suivant une première voie, le signal incident est amplifié dans un amplificateur 4 de gain G = +1 et d'impédance de sortie très faible (Zs = 0), puis est dissipé dans une résistance 5 de valeur ZC connectée au point A. Le signal obtenu suivant cette première voie est donc identique au signal incident; - suivant une deuxième voie, le signal obtenu au point A en sortie de l'amplificateur 4 est retardé d'une valeur T dans une ligne à retard 6 d'impédance caractéristique égale à ZC, connectée au point A. Cette ligne à retard 6 étant par ailleurs connectée à un amplificateur 7 de gain G = -2 et d'impédance de sortie ZS très supérieure à ZC, le signal ainsi retardé une première fois est réfléchi, donc retardé une deuxième fois dans la ligne à retard 6, avant d'être dissipé dans la résistance 5. Le signal obtenu suivant cette deuxième voie est donc formé par le signal incident affecté d'un retard égal à 2 T: - suivant une troisième voie, le signal incident est amplifié par l'amplificateur 7 puis retardé de T dans la ligne à retard 6, avant d'être dissipé dans la résistance 5. Le signal obtenu 30 suivant cette troisième voie est donc formé par le signal incident inversé (G = -2) et affecté d'un retard égal à T. Sur la figure 2 est représentée la forme des signaux S1, S2, S3 respectivement obtenus suivant ces trois voies, ainsi que la forme du signal SA résultant de la superposition au point A de ces trois signaux. 20 25 Le signal SA ainsi obtenu est ensuite appliqué à un amplificateur 8 de gain G = -1 puis à un potentiomètre 9 permettant un dosage de l'amplitude du signal résultant. Le signal Sc ainsi obtenu constitue le signal de sortie des 5 moyens 1 d'élaboration de la dérivée seconde temporelle. Ce signal est ensuite additionné, dans un additionneur 3 au signal incident SD rephasé au moyen d'un circuit de rephasage 2, afin d'obtenir un signal vidéo corrigé SE. Le circuit de rephasage 2 est en l'occurrence une ligne à retard de retard égal au temps de retard T augmenté d'un léger retard correspondant au temps de traitement par les amplificateurs 7 et 8. Ce circuit de rephasage est destiné à faire coïncider les fronts du signal incident avec les fronts "actifs" de la dérivée seconde temporelle inversée de ce signal, c'est-à-dire les fronts montants (respectivement descendants) du signal incident avec les fronts montants (respectivement descendants) de cette dérivée, afin de renforcer, par addition ultérieure de ces deux signaux, la raideur des fronts du signal incident. Ceci revient à ajouter au spectre A(f) du signal incident le moment d'ordre 2 de ce spectre: f2 A(f), donc à augmenter l'amplitude des raies du spectre A(f) beaucoup plus efficacement au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la fréquence centrale de ce spectre. Le dispositif décrit constitue par conséquent un filtre accentuateur de fréquences au voisinage de la fréquence de coupure du spectre des signaux reçus par le radar afin d'accroître leur étendue spectrale utile
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Ce dispositif d'amélioration de la résolution radiale d'un radar à impulsions, comporte des moyens (1, 2, 3) 3) de traitement des signaux reçus par ce radar, en vue de réaliser un filtrage accentuateur de fréquences au voisinage de la fréquence de coupure du spectre de ces signaux, afin d'accroître leur étendue spectrale utile.Application aux radars.
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1. Dispositif d'amélioration de la résolution radiale d'un radar à impulsions, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (1, 2, 3) de traitement des signaux reçus par ce radar, en vue de réaliser un filtrage accentuateur de fréquences au voisinage de la fréquence de coupure du spectre de ces signaux, afin d'accroître leur étendue spectrale utile. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ces moyens de traitement comportent des moyens (1) pour élaborer la dérivée seconde temporelle de ces signaux, des moyens (8) pour inverser cette dérivée et des moyens pour additionner cette dérivée inversée à ces signaux, préalablement rephasés afin de faire coïncider leurs fronts avec des fronts de même sens des signaux dérivés inversés. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (1) pour élaborer la dérivée seconde temporelle comportent des moyens (4, 5, 6, 7) pour superposer en un même point: les signaux reçus par le radar, ces mêmes signaux retardés d'un temps égal à deux retards élémentaires, et ces mêmes signaux inversés et retardés d'un temps égal à un retard élémentaire (T). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ces moyens comportent, connectés à un même point: un premier amplificateur (4) d'impédance de sortie très faible qui reçoit les signaux reçus par le radar, une ligne à retard (6) précédée d'un second amplificateur (7) ayant une impédance de sortie très supérieure à l'impédance caractéristique de cette ligne à retard et recevant également les signaux reçus par le 2890752 5 radar, et une résistance (5) de valeur égale à l'impédance caractéristique de cette ligne à retard (6).
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G
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G01
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G01S
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G01S 7
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G01S 7/28,G01S 7/292
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FR2892289
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A1
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APPAREIL DE TRAITEMENT D'ALIMENTS
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L'invention concerne un appareil de traitement d'aliments. L'invention a pour but d'améliorer une qualité de découpe d'aliments. L'invention est notamment relative à un appareil à découper des aliments parmi lesquels, en particulier, des légumes à tubercules tels que des pommes de terre, des carottes ou du céleri, ainsi que des fruits charnus tels que par exemple des pommes. L'appareil de traitement est destiné en premier lieu à l'industrie hôtelière et aux restaurateurs, mais elle pourrait aussi être utilisée à l'échelon familial ou domestique. Préalablement à sa découpe, un aliment est disposé dans une goulotte ou conduit d'amenée de denrées et est entraîné en direction d'un outil tranchant par l'intermédiaire d'un poussoir. L'obtention d'une découpe régulière de l'aliment nécessite que l'aliment soit maintenu en position dans la goulotte lors de la découpe de cet aliment pendant toute la durée pendant laquelle l'aliment est découpé. Dans un exemple, lorsque l'on insère un radis dans une goulotte, le radis peut d'abord se présenter avec un axe d'allongement du radis disposé longitudinalement par rapport à un axe vertical de la goulotte. Puis lorsque le radis est coupé selon une première tranche suite à un premier passage de l'outil tranchant sur le radis, le radis peut être bousculé sous l'effet du passage de l'outil et peut être amené à s'incliner par rapport à l'axe vertical de la goulotte. Le radis est alors disposé avec son axe d'allongement en travers par rapport à l'axe vertical de la goulotte. A un second passage de l'outil tranchant sur le radis, on obtient alors une seconde tranche de radis de dimensions plus larges que la première tranche ou une coupe en biseau. Or, on cherche à obtenir des découpes d'aliments qui soient les plus régulières possibles. Pour maintenir en place l'aliment dans la goulotte pendant sa découpe, il est connu du document US 3 392 768 une goulotte présentant un espace interne formant une section presque elliptique. L'aliment est coincé dans la goulotte du fait de la forme de la goulotte. Or, la forme de cette goulotte ne permet de retenir qu'un nombre limité de taille d'aliments. En effet, la forme de la goulotte ne permet pas de retenir des aliments de relativement petites tailles. Ou bien, la forme de cette goulotte ne permet pas de recevoir des aliments de relativement grosses tailles. Lorsque l'aliment est trop gros pour être inséré au travers d'une telle goulotte, on est obligé de prédécouper manuellement l'aliment en au moins deux parties pour permettre son passage dans la goulotte. Ceci constitue une contrainte pour l'utilisateur et ne permet plus d'obtenir par exemple des tranches entières de l'aliment coupé. Lorsque l'aliment est trop petit, il ne peut pas être retenu à la goulotte. La régularité de découpe de l'aliment ne peut pas être maîtrisée. Pour maintenir l'aliment en position dans la goulotte, il est aussi connu de disposer deux lamelles tranchantes longitudinalement à un axe d'entraînement des aliments dans la goulotte, le long d'une face interne du conduit formé par la goulotte. L'aliment est retenu à la goulotte par enfoncement des lamelles dans l'aliment au cours du passage de l'aliment au travers de la goulotte. Or, en enfonçant les lamelles dans l'aliment, des parties de l'aliment peuvent être arrachées et l'aliment peut donc être abîmé préalablement à sa découpe. L'invention a pour but de résoudre ces problèmes en prévoyant de maintenir l'aliment en position dans la goulotte de telle sorte que l'aliment présente une orientation identique face à l'outil tranchant tout au long de sa coupe et de son entraînement dans la goulotte. L'invention prévoit également de préserver au mieux l'aspect de l'aliment au cours de son entraînement au travers de la goulotte, préalablement à sa découpe par l'outil tranchant. L'invention prévoit enfin que la goulotte s'adapte à une large gamme de tailles et de dimensions d'aliments. Plus particulièrement, l'invention prévoit d'équiper l'appareil d'un insert de maintien élastique disposé entre la goulotte et le poussoir. Cet insert forme un entonnoir ou goulot d'étranglement adaptable. Cet insert maintient l'aliment dans la goulotte pendant toute la durée de l'entraînement de l'aliment au travers de la goulotte. Cet insert est fixé à la goulotte et est muni de moyens élastiques qui sont destinés à être placés en appui contre l'aliment. Ces moyens élastiques sont réalisés pour s'adapter élastiquement à une forme de l'aliment tout au long de son entraînement dans la goulotte vers l'outil tranchant. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, ces moyens élastiques peuvent former des languettes élastiques susceptibles de s'écarter réversiblement par rapport à un axe d'insertion des aliments dans l'insert et s'appuyant perpendiculairement contre l'aliment par rapport à l'axe d'insertion. Les languettes peuvent s'écarter de manière à s'adapter à des formes et dimensions variables de l'aliment. L'insert selon l'invention permet d'obtenir une coupe de très grande qualité. Avec un tel insert, l'aliment est susceptible de se positionner naturellement dans un sens d'une longueur de l'aliment. Depuis une première coupe de l'aliment jusqu'à une dernière coupe, l'aliment sera découpé perpendiculairement à son axe d'introduction qui est également son axe d'allongement le cas échéant, et ce, quelque soient la forme et les dimensions de l'aliment. L'insert selon l'invention permet également de maintenir fermement l'aliment en cours de coupe pour qu'il présente tout au long de sa coupe une orientation identique face à l'outil tranchant. Dans une application particulière de l'invention, la goulotte peut être montée rotative et dans cette application particulière, l'invention permet également avantageusement de pouvoir maintenir en place des aliments susceptibles d'être mis en rotation par entraînement en rotation de la goulotte montée rotative. Dans ce cas, les aliments peuvent être découpés par un tel appareil en brunoise, ou avec une coupe gaufrée ou autre forme de réduction de légumes ou de fruits impliquant cette mise en rotation. L'invention a donc pour objet un appareil de traitement d'aliments comportant - un socle muni d'un moteur électrique relié à un arbre de sortie émergeant du socle, - un disque supportant l'outil tranchant et étant supporté et entraîné en rotation par l'arbre de sortie, - un couvercle monté amovible sur le socle, - au moins une goulotte encastrée dans le couvercle, la goulotte formant un conduit au travers duquel est introduit au moins un aliment à traiter, la goulotte étant placée au dessus du disque au regard de l'outil tranchant, - un poussoir inséré dans la goulotte pour pousser les aliments au travers de la goulotte tout en les appliquant contre un outil tranchant, caractérisé en ce que l'appareil comporte - un insert élastique de maintien de l'aliment pour guider l'aliment au travers de la goulotte, l'insert étant monté dans la goulotte entre une face interne de la goulotte et le poussoir tout en étant retenu à la goulotte, lequel insert comportant des moyens élastiques destinés à être placés en appui contre l'aliment relativement perpendiculairement à un axe d'insertion des aliments dans l'insert tout en s'adaptant élastiquement à une forme de l'aliment, tout au long de l'entraînement de l'aliment par le poussoir. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont données qu'à titre illustratif et nullement limitatif de l'invention. Ces figures montrent : - Figure 1: Une vue en coupe d'un appareil de traitement, selon l'invention ; - Figure 2 : Une vue en perspective d'un insert de maintien, selon l'invention, - Figure 3 : Une vue en coupe d'un insert de maintien, selon l'invention ; - Figure 4 : Une vue en perspective d'un poussoir, selon l'invention ; - Figure 5 : Une vue de face d'un poussoir, selon l'invention ; - Figure 6 : Une vue de dessus d'un insert, selon l'invention ; - Figure 7 : Une vue de dessous d'un poussoir, selon l'invention ; - Figure 8 : Une représentation schématique d'une face d'appui du poussoir destinée à être au contact des aliments, selon une variante de l'invention, et - Figure 9: Une représentation en section transversale vue de dessus de l'insert, selon une autre variante de l'invention. La figure 1 illustre un appareil de traitement d'aliments 1, selon l'invention. Cet appareil 1 comporte un socle 2 muni d'un moteur électrique (non représenté). Ce moteur est relié à un arbre de sortie ou arbre d'entraînement ou arbre moteur 3 qui émerge du socle 2. L'appareil comporte également un couvercle 4, au moins une goulotte 5, un poussoir 6 et un disque rotatif 7. Le couvercle 4 est monté amovible sur le socle 2. La goulotte 5 est encastrée dans le couvercle 4. La goulotte 5 forme un conduit d'amenée de denrées au travers duquel est introduit au moins un aliment ou une denrée à traiter. La goulotte 5 comporte une forme globalement cylindrique. Par forme cylindrique, on entend une forme cylindrique générale résultant du déplacement d'une droite parallèlement à elle-même en s'appuyant sur une courbe directrice. Par forme globalement cylindrique on entend toutes formes de la directrice circulaire, oblongue, en haricot ou formes équivalentes. La forme de la goulotte est choisie en fonction de la taille de l'aliment et/ou de la quantité souhaitée et/ou de la nature d'aliments à traiter. La goulotte 5 est placée au-dessus du disque 7 au regard d'un outil tranchant 8 supporté par le disque 7, le disque 7 étant situé entre la goulotte et le socle 2. Le disque 7 est entraîné en rotation par l'arbre moteur 3. Pour ce faire, l'arbre d'entraînement 3 peut comporter une goupille transversale 59, et le disque 7 peut comporter un moyeu 47, le moyeu pouvant présenter à son extrémité inférieure une fente diamétrale (non représentée) dans laquelle la goupille transversale pénètre. La goulotte 5 est placée le long d'un rayon du disque 7 avec un axe vertical 10 de la goulotte perpendiculaire à un plan du disque et parallèle à un axe 11 de l'arbre d'entraînement 3. L'axe 11 de l'arbre 3 correspond à un axe central du disque. Le poussoir 6 est inséré dans la goulotte 5 pour entraîner les aliments au travers de la goulotte 5 en direction du disque 7 tout en appliquant ces mêmes aliments contre l'outil tranchant 8 supporté par le disque 7. Cet outil tranchant 8 porte une ou plusieurs arrêtes tranchantes selon le type de coupe désirée. Les aliments coupés sont évacués au travers d'une fente (non représentée) délimitée par le disque 7 et le couteau et récoltés dans un bac de réception (non représenté). Selon l'invention, figures 1, 2, 3 et 6, l'appareil 1 comporte un insert 12 élastique de maintien de l'aliment. Cet insert permet de guider l'aliment au travers de la goulotte 5. Cet insert 12 est disposé dans la goulotte 5 entre une face interne 13 de la goulotte 5 et le poussoir 6 tout en étant retenu à la goulotte 5. La goulotte 5 comporte une face interne 13 et une face externe 14, la face interne 13 délimitant un conduit d'amenée de denrées, tandis que la face externe est placée au regard du couvercle 4. L'insert 12 comporte des moyens élastiques destinés à être placés en appui contre l'aliment relativement perpendiculairement à un axe d'insertion de l'aliment dans l'insert tout en s'adaptant élastiquement à une forme de l'aliment, tout au long de l'entraînement de l'aliment par le poussoir 6. L'axe d'insertion de l'aliment dans l'insert est un axe coaxial à l'axe 10 de la goulotte. Par soucis de simplification, on numérotera 10 par la suite l'axe d'insertion de l'aliment. L'insert 12 comporte plus particulièrement une forme globalement tronconique avec une section la plus étroite dirigée vers le disque 7, longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'insertion. Par forme globalement tronconique, on entend toute forme présentant une section circulaire, oblongue, en haricot ou formes équivalentes susceptibles de former un insert adaptable à une goulotte de section correspondante. La forme de la section de l'insert est choisie comme pour la goulotte en fonction d'une taille et/ou des dimensions d'un aliment donné. Plus précisément, l'insert 12 comporte un anneau 15 et au moins deux languettes élastiques telles que 16, figures 2 et 3. L'anneau 15 est plat. Chacune des languettes est également plate. Dans l'exemple figure 2, l'insert 12 comporte six languettes telles que 16 à 21. L'anneau 15 est fixé à la goulotte 5. Chaque languette s'étend à partir de l'anneau 15 en direction du disque 7 tout en ayant tendance à converger vers l'axe 10 d'insertion. Les languettes sont réalisées de telle manière qu'elles sont susceptibles de s'écarter réversiblement de l'axe 10 d'insertion tout en étant accolées à l'aliment au fur et à mesure de la progression de l'aliment au travers de la goulotte 5. Chacune des languettes comporte une première largeur 22 et une deuxième largueur 23, figure 3. La première largeur 22 est mesurée à un endroit de la languette donnée proche de l'anneau 15 le long d'un premier périmètre traversé centralement par l'axe 10 d'insertion. La deuxième largeur 23 est mesurée à un autre endroit opposé de la languette le plus éloigné de l'anneau 15 relativement longitudinalement par rapport à l'axe d'insertion 10. Cette deuxième largeur 23 est mesurée le long d'un deuxième périmètre traversé également centralement par l'axe 10 d'insertion. Chacune de ces languettes est réalisée de telle manière que la première largeur 22 est plus grande que la deuxième largeur 23. Entre deux ailettes est délimité un espace tel que 24. Ainsi, l'insert 12 à six languettes telles que 16 à 21 comporte donc six espaces tels que 24 à 29. L'insert 12 est bloqué au moins verticalement par rapport à un plan du disque 7. Pour ce faire, l'insert 12 comporte au moins un premier moyen de fixation 44 et la goulotte comporte au moins un second moyen de fixation 45. Le premier moyen 44 et le second moyen 45 de fixation coopèrent de telle manière que l'insert est bloqué verticalement. Notamment, la fixation de l'insert à la goulotte peut être de type à baïonnette. L'insert 12 peut comporter au moins un ergot 44 et la goulotte peut comporter au moins un cran 45 formé en correspondance. L'insert 12 coopère avec la goulotte 5 de telle manière que l'ergot 44 est d'abord engagé verticalement en direction du disque puis est engagé en rotation dans le cran 45 tout en retenant l'insert 12 verticalement par rapport au plan du disque 7 et par rapport à la goulotte 5. L'insert peut également être bloqué en rotation dans au moins un sens par rapport à la goulotte. La fixation de l'insert à la goulotte est réalisée de manière amovible de préférence de telle sorte qu'il est avantageusement possible de nettoyer l'insert d'éventuelles particules d'aliments qui seraient collées sur l'insert 12 et/ou sur la goulotte 5. Avec une telle liaison amovible, il est également possible d'utiliser la goulotte sans l'insert de manière à permettre de libérer un espace plus important que celui existant lorsque l'insert est présent. Les figures 4, 5 et 7 illustrent le poussoir 6. Le poussoir est placé en appui contre la goulotte verticalement par rapport au plan du disque, indépendamment de la présence ou non de l'insert. Pour cela, il peut comporter un chapeau 54 s'étendant radialement par rapport à l'axe du poussoir à une extrémité du poussoir proche d'une entrée 41 de la goulotte 5. L'entrée 41 est un endroit de la goulotte par où est introduit l'aliment. Ce chapeau 54 recouvre la goulotte tout en étant destiné à être placé en appui contre la goulotte verticalement par rapport au plan du disque. Le poussoir 6 peut comporter une forme s'adaptant à une forme de l'insert 12. Les figures 4 et 5 montrent que le poussoir 6 comporte une partie centrale allongée 30 et au moins une ailette périphérique telle que 31. La partie allongée 30 comporte une forme tronconique avec une section la plus étroite de cette partie 30 située à un endroit proche du disque 7 longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'insertion. La partie centrale 30 du poussoir 6 peut être creuse figure 1 ou bien pleine suivant la technique de moulage utilisée. Dans un exemple figure 7, le poussoir comporte six ailettes telles que 31 à 36 qui s'étendent chacune longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'insertion et radialement à partir de la partie allongée 30 en direction opposée à l'axe 10 d'insertion. Le poussoir 6 coopère avec l'insert 12 tout en insérant chacune de ses ailettes dans un espace correspondant, c'est-à-dire entre deux languettes correspondantes. Par exemple, lors de l'insertion du poussoir dans la goulotte, chacune des ailettes 31, 32, 33, 34, 35, 36 s'insère respectivement dans l'espace 24 entre la languette 16 et la languette 17, dans l'espace 25 entre la languette 17 et la languette 18, dans l'espace 26 entre la languette 18 et la languette 19, dans l'espace 27 entre la languette 19 et la languette 20, dans l'espace 28 entre la languette 20 et la languette 21, dans l'espace 29 entre la languette 21 et la languette 16. Le poussoir 6 coopère avec l'insert 12 de telle sorte que chacune des ailettes est disposée dans un espace correspondant tout au long de l'insertion du poussoir dans l'insert 12. Chacun des espaces 24-29 comporte une troisième largeur 55 mesurée le long d'une ligne passant par toute les languettes et contournant l'axe 10 d'insertion. Cette troisième largeur 55 est légèrement supérieure à une épaisseur d'une ailette destinée à être insérée au travers de cet espace. Chacune des ailettes peut s'élargir radialement progressivement depuis l'entrée 41 de la goulotte 5 vers le disque 7 longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'insertion. Dans un exemple, le long de l'axe 10, l'ailette peut être d'autant plus large que la partie allongée 30 est étroite. La somme de la largeur d'une ailette donnée et d'un rayon de la partie allongée 30 est constante quelque soit la hauteur de l'ailette, laquelle hauteur étant mesurée longitudinalement le long d'un axe parallèle à l'axe 10 d'insertion. Le poussoir 6 est inséré dans l'insert 12 de telle manière que lorsqu'aucun aliment n'est entreposé dans l'insert 12, le poussoir 6 peut être positionné avec sa partie allongée 30 accolée à une surface interne 38 de chacune des languettes. Pour ce faire, un rayon de l'insert 12 mesuré à un endroit de l'insert 12 où est mesuré la première largeur 22 est légèrement supérieur à un autre rayon du poussoir mesuré à un endroit correspondant du poussoir 6. La surface interne ou face de contact 38 d'une languette donnée est une surface destinée à être au contact des aliments contrairement à une surface externe 43 de la languette qui est destinée à être placée au regard de la face interne 13 de la goulotte 5. Figure 8, le poussoir 6 comporte une face d'appui 42 formant un plan relativement parallèle au plan du disque 7. Cette face 42 est destinée à être au contact d'au moins un aliment. Cette face 42 se prolonge d'une saillie 46 en direction du disque et relativement parallèlement à l'axe 10 d'insertion sur au moins une périphérie d'au moins une ailette sur cette même face. Cette saillie 46 est représentée figure 8 avec un trait épaissi le long d'une périphérie de chacune des ailettes. Cette saillie 46 peut également se prolonger sur un contour de la partie centrale 30. Cette saillie 46 permet de maintenir plus fermement l'aliment dans la goulotte par enfoncement de la saillie 46 dans l'aliment, sans pénétrer dans l'aliment. Le poussoir 6 est inséré dans la goulotte 5 avec un jeu radial relativement faible entre la goulotte 5 et le poussoir 6, un tel jeu étant constant, en présence ou non de l'insert 12. Par jeu relativement faible, on entend un espace au moins nécessaire pour l'emplacement de l'insert 12 entre la goulotte 5 et le poussoir 6. Cet espace au moins nécessaire correspond à une épaisseur de l'anneau 15 de l'insert, cette épaisseur étant mesurée le long d'un axe coupant l'axe d'insertion perpendiculairement. Dans un exemple, le jeu existant entre le poussoir et la goulotte est de 4 mm. Le jeu existant entre la goulotte et le poussoir doit être tel que le poussoir est maintenu dans la goulotte avec un axe du poussoir relativement coaxial avec l'axe 10 d'insertion. Pour diminuer encore davantage une épaisseur de l'insert, l'anneau 15 peut être localement rétréci. Notamment, l'anneau peut comporter sur un pourtour intérieur 49 au moins un renfoncement 51, figures 2, 3 et 6. L'anneau 15 comporte un pourtour intérieur 49 et un pourtour extérieur 50, le pourtour extérieur étant destiné à être placé en regard de la goulotte 5 et le pourtour intérieur 49 étant destiné à être en regard du poussoir. Les dimensions de l'insert sont réalisées de telle manière qu'on cherche à optimiser un jeu entre le poussoir 6 et la goulotte 5 entre deux situations, la première lorsque l'insert 12 est présent dans la goulotte 5 et la deuxième lorsque l'insert 12 est délogé de la goulotte 5. Le poussoir 6 délimite avec les ailettes un périmètre externe légèrement inférieur à un périmètre de la goulotte de telle sorte qu'il est possible d'introduire un même poussoir dans la goulotte avec ou sans insert avec un même jeu entre le poussoir et la goulotte avec ou sans insert. Le renfoncement 51 forme un triangle dont le sommet est tronqué et est dirigé vers le disque 7 relativement longitudinalement par rapport à l'axe 10 d'insertion, le sommet de ce triangle débouchant dans un espace correspondant. Ce renfoncement 51 forme un cône d'entrée ou guide de passage d'une ailette correspondante du poussoir 6 en direction d'un espace tel que 24 délimité par deux languettes de l'insert lors de l'insertion du poussoir dans l'insert. Ce renfoncement permet de guider l'insertion du poussoir dans l'insert sans qu'il soit nécessaire de se préoccuper de l'orientation du poussoir par rapport à l'insert. En outre il permet de réduire localement une épaisseur de l'insert ce qui autorise un jeu relativement faible entre la goulotte et le poussoir et donc un meilleur guidage en translation de ce dernier. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, la goulotte 5 est montée rotative dans le couvercle. Dans ce cas, la goulotte est cylindrique de révolution. L'insert 12 étant fixé à la goulotte 5, l'insert est également entraîné en rotation par rotation de la goulotte. Les aliments insérés dans l'insert sont donc également mis en rotation par l'insert. La goulotte est entraînée en rotation par engrenage avec un arbre intermédiaire 58. L'arbre intermédiaire 58 est disposé au dessus du disque 7, l'arbre d'entraînement 3 émergeant du socle 2 étant situé en dessous et dans l'axe de l'arbre intermédiaire 58. L'engrenage de la goulotte avec l'arbre intermédiaire 58 est réalisé au moyen d'une couronne dentée 56 portée par la goulotte et qui vient s'engrener avec un pignon denté 57 porté par l'arbre intermédiaire 58. Le rapport de transmission entre l'arbre intermédiaire 58 et la goulotte peut être de 4 pour 1. La mise en rotation de l'arbre intermédiaire 58 est assurée par un doigt d'entraînement 60. Ce doigt 60 est fixé sur le dessus du disque 7. Ainsi, le choix du disque 7 avec ou non son doigt d'entraînement conditionne la mise en rotation ou non de l'arbre intermédiaire 58 et donc de la goulotte 5. Lorsque le disque 7 entraîne l'arbre intermédiaire 58, la goulotte effectue une rotation de 90 pendant que le disque effectue un tour complet. Ainsi, l'aliment se trouvant dans la goulotte et retenu par l'insert, effectue un quart de tour pendant que le disque réalise un tour complet. L'aliment est découpé suite à un premier passage d'un outil tranchant adapté qui coupe l'aliment selon une première direction sur une hauteur donnée de l'aliment. Puis le disque fait un tour complet. A un passage suivant de l'outil, la goulotte a tourné de 90 et l'aliment aura été découpé selon une deuxième direction perpendiculaire à la première. Un tel outil et une telle goulotte permettent de réaliser des coupes d'aliments de formes et de dimensions variées, par exemple de formes relativement cubiques de petites dimensions, des formes ondulées, des coupes de type gaufrette ou autre formes nécessitant des coupes croisées. L'insert doit être bloqué non seulement verticalement mais également en rotation par rapport à la goulotte. Le disque tourne habituellement dans un sens contraire à celui de la goulotte. L'insert est plutôt bloqué en rotation dans un sens contraire à celui du sens de rotation de la goulotte. Le blocage en rotation de l'insert est aussi applicable lorsque la goulotte reste fixe. Un même insert peut aussi être bloqué dans le cas d'une goulotte fixe, non rotative. L'insertion du poussoir dans l'insert implique l'insertion de chacune des ailettes dans un espace correspondant. Dans le cas de la goulotte rotative, l'insertion de chacune des ailettes permet au poussoir d'être également entraîné en rotation par un appui longitudinal par rapport au plan du disque de chacune des ailettes contre une des deux languettes avoisinants l'ailette correspondante, selon un sens de rotation de l'insert et donc selon un sens de rotation de la goulotte. Pour faciliter la préhension du poussoir, plus particulièrement dans le cas de la goulotte rotative, le poussoir peut être réalisé en deux parties. Une partie supérieure reste dans la main d'un utilisateur tandis qu'une partie inférieure peut être entraînée en rotation. Ce poussoir en deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre permet d'éviter le frottement du poussoir sur la main de l'utilisateur. La figure 4 montre le poussoir 6 comportant une partie supérieure 39 et une partie inférieure 40. La partie supérieure 39 forme un pommeau et sert de moyen de préhension du poussoir 6. La partie inférieure 40 est destinée à être au contact de l'aliment. La partie inférieure 40 comporte les ailettes ci-dessus décrites. La partie supérieure 39 et la partie inférieure 40 sont susceptibles de tourner l'une par rapport à l'autre autour de l'axe du poussoir et indépendamment l'une de l'autre. La partie supérieure 39 est mobile par rapport au poussoir. La partie supérieure 39 peut être reliée à la partie inférieure 40 au moyen d'un axe de pivotement 52 fixé à l'intérieur de la partie supérieure 39 et monté mobile en rotation sur la partie inférieure 40, figure 1. Pour favoriser une meilleure adhérence de l'insert sur l'aliment, il peut être prévu qu'au moins une languette comporte au moins une nervure telle que 53.1 et 53.2 s'élevant par rapport à la face de contact 38 de la languette avec au moins un aliment relativement en direction de l'axe 10 d'insertion et s'étendant le long d'une longueur de la languette, figure 9. La longueur de la languette est mesurée relativement le long de l'axe 10 d'allongement. La figure 9 représente une section transversale vue de dessus de l'insert à un endroit de l'insert proche de l'anneau 15, par exemple à un endroit de l'insert 12 où est mesurée la première largueur 22. Cette nervure peut présenter une section triangulaire de 1,5 mm de hauteur par exemple. Cette nervure peut être présente pour un insert destiné à être positionné dans une goulotte dite fixe ou dans une goulotte dite rotative. Cette nervure 53 permet d'agripper l'aliment sans l'abîmer sous l'effet élastique des languettes et permet également d'augmenter l'adhérence de l'insert sur l'aliment pour entraîner suffisamment en rotation l'aliment, notamment dans le cas où la goulotte est montée rotative. Dans l'exemple illustré figure 9, chacune des languettes peuvent comporter une première nervure périphérique 53.1 et une deuxième nervure périphérique 53.2, chacune de ces nervures étantsituées sur une bordure de la languette correspondante. Chacune des languettes peut également comporter une nervure centrale telle que 53.3 représenté en pointillés sur cette même figure 9, située entre la première nervure 53.1 et la deuxième nervure 53.2. La nervure centrale peut être présente avec ou sans les première et deuxième nervures périphériques et réciproquement. L'insert 12 et le poussoir 6 peuvent être réalisés en matériau plastique par moulage. Un tel appareil selon l'invention permet d'obtenir des coupes régulières d'aliments et de petites dimensions, par exemple des formes relativement cubiques de 2 mm
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L'invention concerne un appareil (1) de traitement d'aliments comportant un insert élastique de maintien d'aliment. Cet insert permet de guider un aliment donné au travers d'une goulotte afin d'obtenir une coupe régulière de cet aliment tout au long de sa découpe. Plus particulièrement, l'insert permet de maintenir l'aliment selon un axe d'allongement de cet aliment relativement perpendiculaire à un plan d'un disque (7) pendant toute une durée d'entraînement de l'aliment en direction d'un outil tranchant (8) supporté par le disque et pendant toute une durée de la découpe de cet aliment. L'invention s'applique dans le cas où l'aliment est inséré dans une goulotte (5) dite fixe ou dans le cas où l'aliment doit être mis en rotation par l'intermédiaire d'une goulotte dite rotative pour la confection de macédoine, de gaufres ou de formes ondulés à partir de légumes et/ou de fruits par exemple.
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1 - Appareil (1) de traitement d'aliments comportant - un socle (2) muni d'un moteur électrique relié à un arbre de sortie (3) émergeant du socle, - un disque (7) supportant un outil tranchant et étant supporté et entraîné en rotation par l'arbre de sortie, - un couvercle (4) monté amovible sur le socle, - au moins une goulotte (5) encastrée dans le couvercle, la goulotte formant un conduit au travers duquel est introduit au moins un aliment à traiter, la goulotte étant placée au dessus du disque au regard de l'outil tranchant, - un poussoir (6) inséré dans la goulotte pour entraîner les aliments au travers de la goulotte tout en les appliquant contre l'outil tranchant, caractérisé en ce que l'appareil comporte - un insert élastique de maintien (12) de l'aliment pour guider l'aliment au travers de la goulotte, l'insert étant monté dans la goulotte entre la goulotte et le poussoir tout en étant retenu à la goulotte, lequel insert comportant des moyens élastiques (16-21) destinés à être placés en appui contre l'aliment relativement perpendiculairement à un axe (10) d'insertion des aliments dans l'insert tout en s'adaptant élastiquement à une forme de l'aliment, tout au long de l'entraînement de l'aliment par le poussoir. 2 û Appareil selon la 1, caractérisé en ce que l'insert comporte une forme globalement tronconique dont une section la plus étroite est dirigée vers le disque, longitudinalement par rapport à l'axe d'insertion de l'aliment dans l'insert. 3 û Appareil selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que l'insert comporte un anneau (15) et au moins deux languettes élastiques (16-21), l'anneau étant fixé à la goulotte et les deux languettes s'étendant à partir de l'anneau en direction du disque tout en convergeant vers l'axe d'insertion de l'aliment, les languettes étant susceptibles de s'écarter réversiblement de cet axe d'insertion tout en étant accolées à l'aliment au fur et à mesure de la progression de l'aliment au travers de la goulotte. 4 û Appareil selon la 3, caractérisé en ce qu'une première largeur (22) de chacune des languettes qui est mesurée à un endroit de la languette correspondante proche de l'anneau est plus grandequ'une deuxième largueur (23) mesurée à un endroit opposé de la languette le plus éloigné de l'anneau relativement longitudinalement par rapport à l'axe d'insertion, la première largueur et la deuxième largueur étant respectivement mesurées le long d'un premier périmètre et le long d'un deuxième périmètre traversés chacun centralement par l'axe d'insertion. 5 ù Appareil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'insert comporte au moins un premier moyen de fixation (44) et la goulotte comporte au moins un second moyen de fixation (45), le premier moyen et le second moyen de fixation coopérant de telle manière que l'insert est bloqué au moins verticalement par rapport à un plan du disque. 6 ù Appareil selon la 5, caractérisé en ce que l'insert est également bloqué en rotation par rapport à la goulotte, au moins dans un sens. 7 ù Appareil selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le poussoir est inséré dans la goulotte avec un jeu relativement faible entre la goulotte et le poussoir, un tel jeu étant constant, en présence ou non de l'insert. 8 ù Appareil selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le poussoir est placé en appui contre la goulotte verticalement par rapport à un plan du disque, indépendamment de la présence ou non de l'insert. 9 ù Appareil selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le poussoir comporte une partie centrale allongée (30) et au moins une ailette périphérique (31-36), l'ailette s'étendant relativement longitudinalement par rapport à l'axe d'insertion et radialement à partir de la partie allongée en direction opposée à l'axe d'insertion, le poussoir coopérant avec l'insert de telle manière que l'ailette est disposée entre deux moyens élastiques tout au long de l'insertion du poussoir dans l'insert. 10 ù Appareil selon la 9, caractérisé en ce que le poussoir comporte une face d'appui (42) formant un plan relativement parallèle à un plan du disque, la face étant destinée à être au contact d'au moins un aliment, cette face se prolongeant d'une saillie (46) en direction du disque et relativement parallèlement à l'axe d'insertion sur au moins une périphérie d'au moins une ailette sur cette même face. 11 ù Appareil selon la 3 et 9, caractérisé en ce quel'anneau comporte un pourtour intérieur (49) et un pourtour extérieur (50), le pourtour extérieur étant destiné à être placé en regard de la goulotte et le pourtour intérieur étant destiné à être en regard du poussoir, le pourtour intérieur de l'anneau comportant au moins un renfoncement (51) formant un guide de passage d'une ailette correspondante du poussoir en direction d'un espace (24-29) délimité par deux languettes de l'insert lors de l'insertion du poussoir dans l'insert. 12 û Appareil selon la 11, caractérisé en ce que le renfoncement forme un triangle dont le sommet est tronqué et est dirigé vers le disque longitudinalement par rapport à l'axe d'insertion, le sommet débouchant dans l'espace. 13 û Appareil selon la 3 et 9, caractérisé en ce que l'insert comportent six languettes (16-21) et le poussoir comporte six ailettes (31-36). 14 û Appareil selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que la goulotte est montée rotative et est entraînée en rotation par engrenage avec l'arbre, et en ce que l'insert est également entraîné en rotation par entraînement de la goulotte. 15 - Appareil selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce qu'au moins une languette comporte au moins une nervure (53.1,53.2,53.3) s'élevant, par rapport à une face de contact (38) de la languette avec au moins un aliment, relativement en direction de l'axe d'insertion et s'étendant le long de la longueur de la languette. 16 û Appareil selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que le poussoir comporte une partie supérieure (39) et une partie inférieure (40), la partie supérieure servant de moyen de préhension du poussoir et la partie inférieure coopérant avec l'insert tout en étant destinée à être au contact de l'aliment et de l'insert, la partie supérieure et la partie inférieure étant susceptibles de tourner l'une par rapport à l'autre, indépendamment l'une de l'autre et autour d'un axe central du poussoir. 17 û Insert élastique de maintien d'aliments au travers d'une goulotte d'un appareil de traitement selon l'une des précédentes.
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A,B
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A47,B26
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A47J,B26D
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A47J 43,B26D 3
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A47J 43/046,B26D 3/22
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FR2890331
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION EN PETITE SERIE D'ETIQUETTES PERSONNALISEES RESISTANTES A L'EAU, AUX DETERGENTS DOMESTIQUES, A LA CHALEUR ET ETIQUETTES OBTENUES PAR CE PROCEDE
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Le problème posé est de fabriquer à l'unité ou en petite série des étiquettes imprimées sur un media qui est soit autocollant, soit thermocollant. La matière première employée se présente en feuille (en général conditionnée sous forme de rouleau) constituée de 2 couches associées: - un support (couche de papier siliconé ou plastique). - le média (film plastique enduit de matière autocollante ou thermocollante). Le media répond aux exigences qualitatives et techniques 10 suivantes: composition chimique qui respecte la norme EN71-3. - le media thermocollant peut-être appliqué à l'aide d'un fer à repasser à partir d'une température correspondante au repassage de la laine (entre 125 et 155 degrés Celsius). Il faut placer entre le fer à repasser et le média un film anti-adhérent, puis appliquer le fer préalablement chauffé pendant 15 secondes en appuyant sur le fer (la force d'appui correspond à la force que développe une femme sans effort supplémentaire). Si les conditions de pose précitées sont respectées, l'adhérence du média résiste à au moins 50 lavages en machine à 60 degrés Celsius, suivis de 50 séchages à chaud en machine. - le media autocollant doit être appliqué sur une surface dégraissée, non rugueuse puis reposer 24 heures, il est aussi conformable pour être appliqué sur des surfaces concaves, convexes ou irrégulières. Si les conditions de pose précitées sont respectées, l'adhérence du média résiste à au moins 50 lavages en lave-vaisselle, 50 passages de 1 minute au four micro-onde ou chauffe-biberon. L'impression respecte les conditions chimiques imposées par la norme EN713 pour les autocollants et la norme Oeko-Tex Standard 100 pour les étiquettes thermocollantes. Cette impression résiste aux même traitements que ceux décrits quant à l'adhérence des médias. Les médias sont imprimés en blanc ou en couleur, à l'unité ou en petite série. La technique actuelle employée pour la fabrication d'étiquettes imprimée procède en deux étapes: - impression des données de l'étiquette sur un média vierge avec impression simultanée de 3 repères de positions appelés hirondelles . - découpe du contour des étiquettes. La position de la forme découpée est déterminée par triangulation grâce à un lecteur optique qui détecte les 3 hirondelles imprimées au préalable. Ce procédé permet d'obtenir une zone imprimée parfaitement positionnée à l'intérieur d'une forme découpée. En revanche, les machines d'impression et de découpe d'étiquettes sont longues et nécessitent donc d'employer chacune environ 25 mètres de matière pour effectuer les réglages préalables à une production. Elles ne sont donc pas adaptées pour la fabrication unitaire d'étiquette ni même de petite série utilisant de 0 à 25 mètres de matière première. D'autre part, les imprimantes laser, jet d'encre ou la sérigraphie ne permettent pas à la fois: - d'employer en fabrication unitaire ou en petite série des encres qui ne contiennent pas d'éléments chimiques nocifs pour la santé tout en résistant au lavage en machine à laver le linge ou la vaisselle, au séchage en machine et résistant à la chaleur d'un récipient chauffé au four micro-onde ou au chauffe-biberon. - d'imprimer avec une encre blanche à l'unité ou en petite série. Le procédé de transfert thermique employé dans les imprimantes dénommées couramment imprimantes code barre permet ce type d'impression. L'impression blanche est obtenue à l'aide d'un ruban encreur à base de résine et comportant de 25 à 33% de dioxyde de titane déposant ainsi une forte densité d'encre blanche sur le média, les impressions de couleurs sont obtenues à l'aide d'un ruban encreur à base de résine et comportant de 4 à 9% de pigment ou de noir de carbone déposant ainsi une forte densité d'encre de couleur sur le média. Dans les imprimantes code barre, un capteur optique permet de positionner précisément et de manière répétitive une impression par rapport à l'étiquette vierge dans le sens de l'avance du support. Dans le sens de la laize, il n'y a pas de repérage, le support est guidé par des plots positionnés perpendiculairement à la tête d'impression. Si on veut obtenir une impression précisément positionnée dans une étiquette, il faut donc que l'étiquette découpée soit toujours positionnée de manière identique par rapport à son support (distance par rapport au bord du support et position angulaire de l'étiquette par rapport au bord du support). Les étiquettes vierges prédécoupées sont obtenues à l'aide d'un traceur de découpe. Ce type de machine est conçu pour positionner automatiquement une forme découpée autour d'une impression avec la technique de triangulation par lecture optique d'hirondelles décrite précédemment. Les traceurs de découpe ne sont pas adaptés pour indexer la forme découpée par rapport aux caractéristiques géométriques du support de matière première. Une modification du traceur de découpe permet de découper des formes sur un support de largeur comprise entre 85 mm et 110 mm et de 5 mètres de long au moins en respectant le parallélisme entre les bords du support et chaque forme d'étiquette (avec pour référence un coté du rectangle dans lequel la forme d'étiquette est inscrite). La modification du traceur de découpe consiste à y adapter un moyen de guidage qui conduit le support dans le traceur de découpe perpendiculairement à l'axe de déplacement de la tête de découpe. Les étiquettes personnalisées selon l'invention sont employées pour le marquage des vêtements et autres objets appartenant à des personnes vivant ou ayant des activités en collectivités (personnes âgées, handicapés, enfants en colonie, à l'école ou à la crèche). Elles sont aussi employées pour les articles textiles appartenant à une collectivité ou à des entreprises et de manière générale à toute petite série d'objets (moins de 200) nécessitant un marquage d'identification très résistant. Les étiquettes sont de formes oblongues s'inscrivant dans un rectangle. La taille diffère en fonction de la taille de l'objet sur lequel elle va être appliquée. 2890331 -4-
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L'invention concerne le procédé de fabrication de ces étiquettes en découpant des étiquettes à l'unité ou en petite série à l'aide d'un traceur de découpe ayant subit une modification pour respecter de manière répétitive les caractéristiques géométriques de position entre les formes découpées et le bord du support. Puis en imprimant par un procédé de transfert thermique une chaîne de caractères et/ou de dessins à l'aide d'un ruban encreur à base de résine et comportant de 25 à 33% de dioxyde de titane déposant ainsi une forte densité d'encre blanche sur le média, ou de 4 à 9% de pigment ou de noir de carbone déposant ainsi une forte densité d'encre de couleur sur le média.Les étiquettes personnalisées selon l'invention sont employées pour le marquage des vêtements et autres objets appartenant à des personnes vivant ou ayant des activités en collectivités.
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1) Procédé de fabrication d'étiquettes thermocollantes ou autocollantes dont l'adhérence sur un objet et l'impression soit résistante soit à 50 lavages en machine à 60 degrés Celsius et séchages à chaud en sèche-linge, soit à 50 lavages aux lave-vaisselle et 50 chauffages au four micro-onde ou chauffe-biberon caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) découpe des formes diverses sur un support d'une largeur comprise entre 85 mm et 110 mm et sur 5 mètres de long en respectant de manière répétitive les caractéristiques géométriques de position entre les formes découpées et le bord du support de matière première à l'aide d'un traceur de découpe qui présente la caractéristique d'avoir été modifié en y adaptant un moyen de guidage qui conduit le support dans le traceur perpendiculairement à l'axe de déplacement de la tête de découpe. b)impression, par un procédé de transfert thermique employé dans les imprimantes dénommées couramment imprimantes code barre , d'une chaîne de caractères et/ou de dessins à l'aide d'un ruban encreur à base de résine et comportant de 25 à 33% de dioxyde de titane déposant ainsi une forte densité d'encre blanche sur le média ou de 4 à 9% de pigment ou de noir de carbone déposant ainsi une forte densité d'encre de couleur sur le média. 2) Etiquette autocollante ou thermocollante obtenue selon le procédé de la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend l'impression d'une chaîne de caractères et/ou de dessins pour effectuer le marquage d'objets.
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B,G
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B31,B41,G09
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B31D,B41J,G09F
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B31D 1,B41J 2,B41J 3,G09F 3
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B31D 1/02,B41J 2/325,B41J 3/01,G09F 3/10
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FR2897788
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A1
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PIECE EMBOUTIE ET SON PROCEDE DE FABRICATION, VEHICULE EQUIPE D'UNE TELLE PIECE
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La présente invention a trait à une pièce emboutie destinée à être superposée avec au moins une autre pièce emboutie analogue lors de son stockage. L'invention a également trait à un procédé de fabrication d'une pièce emboutie et à un véhicule comprenant au moins une pièce emboutie. Les dispositifs actuels d'emboutissage permettent de fabriquer des pièces de profondeur importante avec un angle de dépouille faible. De telles pièces profondes sont recherchées pour des applications variées et notamment, dans le domaine automobile, pour la réalisation de doublures de portes de véhicule. Toutefois, le stockage et le transport de ces pièces pose problème. En effet, si l'on souhaite empiler les pièces dans un conteneur de manière à limiter leur encombrement, il existe un risque de coincement entre les pièces. Un tel coincement, qui est lié à la géométrie des pièces, est rédhibitoire en terme d'ergonomie et de qualité des pièces. C'est à cet inconvénient qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant une pièce emboutie dont l'empilage avec des pièces embouties analogues ne génère pas de coincement. A cet effet, l'invention a pour objet une pièce emboutie destinée à être superposée avec au moins une autre pièce emboutie analogue lors de son stockage, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une entretoise monobloc avec la pièce emboutie et apte à maintenir un écartement entre les pièces embouties superposées. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - l'entretoise est une partie pliée de la pièce emboutie ; -l'entretoise comporte une portion sensiblement parallèle à une paroi de la pièce emboutie adjacente à l'entretoise, cette portion définissant une surface d'appui contre une paroi de l'autre pièce emboutie analogue lorsque les pièces embouties sont superposées. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'une pièce emboutie telle que décrite ci-dessus, comprenant des étapes consistant à : - réaliser une découpe dans la pièce emboutie pour définir le contour de l'entretoise ; -effectuer un premier pliage d'une première portion de l'entretoise ; 2 -effectuer un deuxième pliage d'une deuxième portion de l'entretoise, de manière à amener la première portion sensiblement parallèlement à une paroi de la pièce emboutie adjacente à l'entretoise. Un tel procédé peut comprendre une étape supplémentaire consistant à extraire la pièce emboutie d'une matrice, utilisée lors du deuxième pliage, par coulissement de la première portion de l'entretoise dans une fente de la matrice. Enfin, un autre objet de l'invention est un véhicule comprenant au moins une pièce emboutie telle que décrite ci-dessus. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'une pièce emboutie selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe schématique d'un empilement de pièces embouties conformes à l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'une partie d'une pièce emboutie de la figure 1, préalablement au pliage de l'entretoise qu'elle comprend ; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, le pliage de l'entretoise ayant été réalisé - les figures 4 à 6 sont des coupes schématiques selon le plan IV de la figure 2, lors d'étapes successives de la fabrication de la pièce emboutie ; - la figure 7 est une coupe selon la ligne VII-VII de la figure 6. Sur la figure 1 est représenté schématiquement un empilement de pièces embouties conformes à l'invention qui sont, par exemple, des doublures de portes de véhicule automobile. Comme visible sur cette figure, chaque pièce 1 a une section globale en forme de Q, les parois latérales 17 de l' Q étant légèrement inclinées vers l'extérieur et se prolongeant chacune par un pan latéral 15 sensiblement parallèle à la paroi centrale 11 del' S2 . Chaque pièce 1 est apte à être montée sur une porte de véhicule et destinée à accueillir et supporter différents équipements du véhicule, tels que par exemple un ensemble de serrure ou des capteurs électroniques. A cet effet, chaque pièce 1 est conçue avec une profondeur relativement importante et 3 fabriquée par emboutissage. La fabrication d'une pièce 1 peut comprendre des étapes supplémentaires de découpe, de poinçonnage et de pliage en fonction des équipements destinés à être montés sur la pièce 1. Pour leur stockage et leur transport, les pièces 1 sont empilées comme montré à la figure 1, la section en S2 de chaque pièce 1 étant ouverte vers le bas. Cet agencement des pièces 1 superposées permet un encombrement minimal et un positionnement aisé de l'empilement dans un conteneur. Chaque pièce 1 est munie de plusieurs entretoises 13 similaires les unes aux autres, dont deux sont visibles dans le plan de coupe de la figure 1. Les 1 o entretoises 13 sont monoblocs avec le reste de la pièce 1 correspondante et obtenues par pliage d'une partie de cette pièce. Pour chaque pièce 1, les entretoises 13 font saillie par rapport à la paroi centrale 11, du côté d'une face 11A de cette paroi orientée vers les pans latéraux 15. Dans ce mode de réalisation, chaque entretoise 13 comporte deux portions 131 et 133 qui sont 15 perpendiculaires l'une par rapport à l'autre. La portion 133 s'étend sensiblement perpendiculairement à la paroi centrale 11, alors que la portion 131 s'étend sensiblement parallèlement à la paroi centrale 11. Ainsi, la portion 131 de chaque entretoise 13 constitue une surface sensiblement plane, apte à s'appuyer sur la face 11B de la paroi 11, orientée à l'opposé des pans latéraux 20 15, d'une pièce analogue la sur laquelle est empilée la pièce 1. Un écartement e est ainsi maintenu entre les pièces 1 et la empilées. Cet écartement e correspond à la longueur de la portion 133 de chaque entretoise 13 dans une direction perpendiculaire à la paroi 11 de chaque pièce 1. De manière avantageuse, chaque pièce 1 comporte au moins trois 25 entretoises 13 réparties sur sa paroi 11 de manière à obtenir une distribution optimale, sur les portions 131 des entretoises 13, des efforts dus au poids des pièces superposées. Bien sûr, d'autres distributions peuvent être envisagées. Comme visible aux figures 2 et 3, chaque entretoise 13 d'une pièce 1 est obtenue par découpe et pliage d'une partie de la paroi centrale 11 de cette pièce 30 1. La vue en plan de la figure 2 montre la configuration de la pièce 1 avant pliage de l'entretoise 13 suivant deux lignes de pliage P131 et P133 parallèles. La largeur de chaque entretoise 13 dans la direction des lignes de pliage P131 et P133 est décroissante depuis la portion 133 vers la portion 131. Plus 4 précisément, une partie 133A de la portion 133 adjacente à la ligne de pliage P133 a une largeur 1133, prise parallèlement aux lignes de pliage, supérieure à la largeur 1'133 d'une partie 133B adjacente à la portion 131. La largeur 1131 de la portion 131, prise parallèlement aux lignes de pliage, est elle-même inférieure à la largeur 1'133. Ainsi, la largeur de chaque entretoise 13 dans la direction des lignes de pliage est maximale au voisinage de la ligne de pliage P133, ce qui garantit un ancrage solide de l'entretoise 13 sur la paroi 11, et minimale au voisinage de la portion 131, ce qui permet de limiter l'encombrement de l'entretoise 13 dans sa partie la plus éloignée de la paroi 11. Les entretoises 13 sont destinées à être conservées sur la pièce 1 lors du montage de cette pièce sur une porte de véhicule. L'implantation des entretoises 13 est donc définie de manière à ne pas gêner les manipulations nécessaires au montage sur une porte de véhicule de la pièce 1 et au montage sur la pièce 1 d'équipements destinés à être supportés par cette pièce. Le fait que les entretoises 13 soient venues de matière avec la pièce 1 présente l'avantage, par rapport au cas d'entretoises amovibles, de ne pas nécessiter de manipulation pour la mise en place et le retrait des entretoises et de limiter le risque de perte des entretoises. Un procédé de fabrication d'une pièce 1 conforme à l'invention munie des 20 entretoises 13 comprend des étapes telles que décrites ci-après pour la formation de chaque entretoise 13 : Tout d'abord, comme représenté à la figure 4, une découpe est réalisée dans la paroi centrale 11 de la pièce 1 à l'aide d'un poinçon 74. Cette découpe délimite le contour de l'entretoise 13, à savoir les portions 131 et 133 de cette 25 entretoise. Dans cette étape, la pièce 1 est maintenue au niveau de sa paroi centrale 11 entre une matrice 34 et un serre-flan 54 bipartites. La pièce 1 a alors la configuration représentée à la figure 2. On effectue ensuite un premier pliage de l'entretoise 13 selon la ligne de pliage P131, de manière à amener la portion 131 sensiblement 30 perpendiculairement à la portion 133 alors alignée avec la paroi 11. Comme montré à la figure 5, ce pliage est effectué à l'aide d'un poinçon 75, la pièce 1 étant maintenue au niveau de sa paroi centrale 11 entre une matrice 35 et un serre-flan 55. Une autre étape de la formation de l'entretoise 13 consiste à effectuer un deuxième pliage de cette entretoise selon la ligne de pliage P133, de manière à amener la portion 133 sensiblement perpendiculairement à la paroi centrale 11 de la pièce 1, comme représenté à la figure 6. Ainsi, à l'issue de cette étape, 5 l'entretoise 13 a sa configuration finale visible à la figure 3, la portion 131 étant orientée sensiblement parallèlement à la paroi 11 et constituant une surface d'appui de la pièce 1 sur une pièce la analogue lors de l'empilement de ces pièces. Ce deuxième pliage est réalisé à l'aide d'un poinçon 76, la pièce 1 étant maintenue au niveau de sa paroi centrale 11 entre une matrice 36 et un serre flan 56. De façon factultative, au cours de cette étape, des rebords latéraux de la pièce 1 peuvent également être réalisés par pliage. Etant donné la configuration globalement en C inversé de l'entretoise 13, la matrice 36 est prévue avec une fente 361 d'extraction de la pièce 1. Cette fente 361, représentée à la figure 7, a une forme sensiblement complémentaire de la forme de la portion 131 de l'entretoise 13. La largeur 1133 de la portion 133 au niveau de la ligne de pliage P133 étant supérieure à la largeur 1131 de la portion 131 parallèlement aux lignes de pliage, la matrice 36 offre une surface d'appui 363 pour le deuxième pliage, de part et d'autre de la fente 361. La fente 361 permet l'extraction de la pièce 1 du côté de la partie supérieure de la matrice 36, par coulissement de la portion 131 dans la fente 361. Le procédé de fabrication d'une pièce emboutie 1 conforme à l'invention est donc simple et économique. La découpe et le pliage des entretoises 13 ne nécessitent en effet que des éléments standard d'outillage. En outre, grâce à la fente 361 de la matrice 36, le deuxième pliage de l'entretoise 13 peut être réalisé avec un outillage simple, sans forme mobile pour l'extraction de la pièce finie
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Cette pièce emboutie (1) est destinée à être superposée avec au moins une autre pièce emboutie (1a) analogue lors de son stockage. Elle comprend au moins une entretoise (13) monobloc avec la pièce emboutie (1) et apte à maintenir un écartement (e) entre les pièces embouties (1, 1a) superposées, afin d'éviter leur coincement.
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1. Pièce emboutie (1) destinée à être superposée avec au moins une autre pièce emboutie (la) analogue lors de son stockage, caractérisée en ce 5 qu'elle comprend au moins une entretoise (13) monobloc avec ladite pièce emboutie (1) et apte à maintenir un écartement (e) entre lesdites pièces embouties (1, la) superposées. 2. Pièce emboutie selon la 1, caractérisée en ce que l'entretoise (13) est une partie pliée de ladite pièce emboutie (1). 10 3. Pièce emboutie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'entretoise (13) comporte une portion (131) sensiblement parallèle à une paroi (11) de ladite pièce emboutie (1) adjacente à l'entretoise, cette portion (131) définissant une surface d'appui contre une paroi (11) de l'autre pièce emboutie (la) analogue lorsque lesdites pièces embouties 15 (1, la) sont superposées. 4. Procédé de fabrication d'une pièce emboutie (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes consistant à : - réaliser une découpe dans ladite pièce emboutie pour définir le 20 contour de l'entretoise (13) ; - effectuer un premier pliage (P131) d'une première portion (131) de l'entretoise ; - effectuer un deuxième pliage (P133) d'une deuxième portion (133) de l'entretoise, de manière à amener la première portion sensiblement 25 parallèlement à une paroi (11) de ladite pièce emboutie adjacente à l'entretoise. 5. Procédé de fabrication selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire consistant à extraire ladite pièce emboutie (1) d'une matrice (36), utilisée lors du deuxième pliage (P133), par coulissement de la première portion (131) de l'entretoise (13) dans une fente (361) de la 30 matrice. 6. Véhicule caractérisé en ce qu'il comprend au moins une pièce emboutie (1) selon l'une quelconque des 1 à 3.
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B
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B21
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B21D
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B21D 43,B21D 22
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B21D 43/20,B21D 22/02
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FR2891948
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A1
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INTERRUPTEUR A FAIBLE COURANT POUR VERROU D'ANTIVOL AUTOMOBILE
| 20,070,413 |
L'invention concerne un interrupteur à faible courant pour verrou d'antivol automobile. Un tel verrou d'antivol, en particulier pour la mise en marche et l'arrêt d'au moins une unité d'opération d'un véhicule automobile, comprend un stator et un rotor pouvant être entraîné en rotation dans le stator, par exemple au moyen d'une clé classique ou électronique. Il possède au moins un premier élément de commutation solidarisé au rotor et qui coopère avec au moins un second élément de commutation solidarisé au stator. Un tel verrou avec interrupteur, à faible courant, est décrit dans le document de brevet US 6 223 571. Selon ce document de l'art antérieur, le premier élément de commutation est un élément magnétique, qui peut être un aimant permanent, est solidarisé au rotor par l'intermédiaire d'une came elle-même solidarisée à l'extrémité interne du rotor opposée à l'entrée de clé portée par son extrémité externe. Cet aimant est disposé sur la face frontale de cette came. Les seconds éléments de commutation sont au nombre de deux et peuvent être constitués d'ampoules Reed. Ces ampoules Reed sont électriquement reliées à un connecteur par leurs broches souples et sont solidaires du stator, disposées sur un plan parallèle à la face frontale portant l'aimant. Ce type d'agencement pose les problèmes techniques suivants. Une ampoule Reed présente une zone de sensibilité maximale à proximité de son plan de symétrie transversale, mais une sensibilité nulle au niveau de la connexion de ses broches souples. Une disposition relative de l'aimant et de l'ampoule Reed en face à face, comme décrite dans ce document, induit une perte de détection au niveau de ses connexions. L'agencement décrit dans ce document de l'art antérieur est relativement encombrant, en particulier dans le sens de l'axe longitudinal du rotor. Par ailleurs et surtout, ce type d'interrupteur connu est totalement interne au verrou et aucune pièce, hormis le connecteur, ne peut être montée ou démontée individuellement. Seul le connecteur est indépendant du verrou. En cas de défection au niveau des ampoules Reed, tout l'interrupteur doit être changé, avec le mécanisme de verrou associé. Enfin, la liaison du connecteur sur les ampoules Reed par une 10 carte de circuits imprimés et des câbles électriques, telle que décrite dans ce document, est relativement complexe et coûteuse. L'invention résout ces problèmes et, pour ce faire, elle propose un interrupteur, en particulier pour la mise en marche et l'arrêt d'au moins une unité d'opération d'un véhicule automobile, destiné à coopérer avec un 15 verrou d'antivol comprenant un stator (1) et un rotor (2) pouvant être entraîné en rotation dans le stator et possédant au moins un aimant permanent (6) solidarisé au rotor (2), interrupteur comprenant au moins deux ampoules Reed (7A, 7B) pourvues de broches souples (8A, 8B) et reliées électriquement par leurs broches aux contacts (10A, 10B, 10C) d'un 20 connecteur, caractérisé en ce que lesdites ampoules Reed sont disposées sur un corps de connecteur (4) destiné à être fixé sur ledit stator (1) dans une position dite de fonctionnement et de façon amovible. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, 'axe longitudinal des dites ampoules Reed est sensiblement parallèle à l'axe nord-sud du dit 25 aimant, en position de fonctionnement. Et, avantageusement, l'axe longitudinal des dites ampoules Reed est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du rotor, lesdites ampoules Reed étant disposées avec leur plan de symétrie transversal sensiblement dans un même plan contenant également l'aimant dans ladite position de 30 fonctionnement . L'invention assure une efficacité maximale, grâce à une détection du champ magnétique réalisée à proximité du plan de symétrie transversal des ampoules Reed. L'invention a également pour avantage de proposer un agencement interrupteur peu encombrant, l'espace gagné dans le sens longitudinal par rapport à l'art antérieur pouvant être exploité pour loger d'autres équipements. En variante, l'axe longitudinal des dites ampoules Reed peut être sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du rotor, lesdites ampoules Reed étant disposées avec leur plan de symétrie longitudinal sensiblement dans un même plan contenant également l'aimant dans ladite position de fonctionnement . Selon un mode de réalisation préféré, lesdites ampoules Reed sont directement fixées aux dits contacts du connecteur par leurs broches. De préférence, lesdits contacts comportent des prolongements jusqu'aux broches de celles-ci. En variante, lesdites ampoules Reed peuvent être reliées aux dits contacts du connecteur par l'intermédiaire d'une carte de circuit imprimé. Lesdits contacts peuvent présenter un axe longitudinal sensiblement parallèle à celui des dites ampoules Reed. Ledit corps de connecteur peut être fixé au stator par un agencement de rail et de glissière. Avantageusement, ledit agencement de rail et de glissière est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du rotor. De préférence, ledit corps de connecteur comporte un dispositif d'encliquetage sur le stator. L'invention concerne également un verrou d'antivol destiné à être équipé d'un interrupteur tel que précisé ci-dessus, dont ledit aimant est porté par la face frontale d'une came solidarisée à l'extrémité interne du rotor. De préférence ; ledit aimant est en matière plastoferrite et est surmoulé sur la dite came. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures ne représentant qu'un mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective d'un interrupteur conforme à l'invention, équipant un verrou d'antivol. La figure 2 est une vue en perspective avec coupe partielle, d'un interrupteur conforme à l'invention, équipant un verrou d'antivol. Les figures 3A à 3E sont des vues partielles, d'un interrupteur conforme à l'invention, respectivement de dessous, de face, en coupe longitudinale verticale, de côté et en coupe longitudinale horizontale. La figure 4 est une vue en coupe transversale, d'un interrupteur conforme à l'invention, équipant un verrou d'antivol. Les figures 5A à 5C illustrent le fonctionnement d'un interrupteur conforme à l'invention. Les figures 6A et 6B sont des vues en coupe longitudinale et en 15 perspective éclatée d'une variante de réalisation de l'invention. Comme visible sur la figure 1, un verrou d'antivol, en particulier pour la mise en marche et l'arrêt d'au moins une unité d'opération d'un véhicule automobile, comprend un stator 1 et un rotor 2 pouvant être entraîné en rotation dans le stator, par exemple au moyen d'une clé introduite dans une 20 entrée de clé 3 disposée à l'extrémité externe du rotor 2. Un corps de connecteur 4 est fixé en position de fonctionnement sur le stator 1 de façon amovible et comporte à son extrémité opposée aux contacts un dispositif d'encliquetage 5 sur le stator, constitué d'un orifice venant s'encliqueter sur une languette élastique agencée sur le stator. 25 La constitution du corps de connecteur est particulièrement visible sur les figures 2 et 3. L'interrupteur possède un aimant permanent 6 solidarisé au rotor et qui coopère avec au moins deux ampoules Reed 7A, 7B pourvues de broches souples 8A, 8B. L'aimant 6 est porté par la face frontale d'une came 30 9 solidarisée à l'extrémité interne du rotor 2. Cet aimant peut être en ferrite ou en alliage néodyme / fer / bore ou autre et être emmanché dans une cavité prévue dans la came. Avantageusement, il peut également être en matière plastoferrite et être surmoulé sur cette came. Eventuellement, la came peut être en plastoferrite et l'aimant formé par polarisation locale. Les ampoules Reed sont solidarisées au stator 2 par l'intermédiaire du corps de connecteur 4 et sont reliées électriquement par leurs broches aux contacts d'un connecteur 9. Les ampoules Reed 8A, 8B, sont disposées sur le corps de connecteur, avec leur axe longitudinal sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du rotor 1. Les ampoules Reed sont directement fixées aux trois contacts du connecteur 9 par leurs broches. Les contacts 10A, 10B, 10C, présentent un axe longitudinal sensiblement parallèle à celui des ampoules Reed et comportent des prolongements jusqu'aux broches de celles-ci. Ces prolongements sont particulièrement visibles sur la figure 3 E. Le contact central 10B est prolongé selon une forme en Té dont chaque extrémité est reliée à une broche de chaque ampoule Reed. Les deux autres contacts 10A, 10C, sont connectés respectivement à l'autre broche de chaque ampoule Reed. De préférence, ses connexions entre contacts et broches sont réalisées par soudage. Le corps de connecteur 4 est fixé au stator 2 par un agencement de rail et de glissière sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du rotor et vu en coupe sur la figure 4. Plus précisément, le corps de connecteur 4 comporte sur chacun de ses côtés une nervure 11A, 11B, venant s'emboîter dans un rail correspondant agencé sur le stator 1, lors du montage du corps de connecteur sur ce dernier. De plus, comme déjà vu, le corps de connecteur 4 comporte à son extrémité opposée aux contacts un dispositif d'encliquetage sur le stator 1. Ce dispositif comprend un orifice 12 agencé sur une bride 13 disposée à l'extrémité du corps de connecteur 4 tournée vers l'entrée de clé 3. Une languette élastique associée conformée sur le stator 1 vient s'encliqueter dans cet orifice 12 en fin de course des nervures 11A, 11B, dans leur rail respectif. En position montée, les ampoules Reed sont disposées de façon à chevaucher la face frontale de la came 9 portant l'aimant 6. Elles sont également avantageusement disposées avec leur plan de symétrie transversal sensiblement dans un même plan contenant également l'aimant 6. Ainsi, le champ magnétique induit par l'aimant les sollicite à proximité de ce plan de symétrie transversal, où leur sensibilité est maximale. Le fonctionnement de l'interrupteur selon les positions du rotor 2 est illustré sur les figures 5A à 5C. Selon l'exemple décrit, le verrou d'antivol peut prendre trois positions : position d'arrêt représentée sur la figure 5A, position de contact représentée sur la figure 5B, et la position de démarrage représentée sur la figure 5C. Il pourrait comprendre également une position accessoires et dans ce cas trois ampoules Reed seraient utilisées selon le même principe. Les angles de rotation du rotor pour passer de l'une à l'autre des positions dépendent des exigences du constructeur automobile ou de normes nationales et les angles représentés sur les figures ne sont que des exemples. En position d'arrêt, illustré sur la figure 5A, qui correspond à la position relative du verrou et de l'interrupteur après montage, l'aimant 6 est éloigné des ampoules Reed 7A, 7B, et ces ampoules sont toutes les deux ouvertes. Aucun signal électrique n'est donc transmis par le connecteur 9 à l'unité de commande qui lui est connectée. La clé est tournée d'un premier angle pour faire venir le rotor dans la position de contact illustrée sur la figure 5B. L'aimant 6 est alors à proximité d'une des ampoules Reed 7B qui se ferme sous l'effet du champ magnétique. Deux contacts 10A et 10B sont alors commutés et transmettent un signal électrique à l'unité de commande qui assure l'alimentation des équipements électriques. La clé peut être tournée d'un second angle pour faire tourner le rotor dans la position de démarrage illustrée sur la figure 5C. Durant cette rotation, l'ampoule 7B reste fermée et l'ampoule 7A se ferme, assurant la commutation des trois contacts 10A à 10C. Le signal électrique transmis à l'unité de commande assure le démarrage du moteur. De cette position, la clé peut être dans un sens inverse pour revenir à la position illustrée sur la figure 5B où le démarreur n'est plus alimenté mais le moteur est en marche, l'ampoule 7A étant ouverte suite à l'éloignement de l'aimant 6. Puis, par une rotation supplémentaire dans le même sens, la clé est ramenée dans la position illustrée sur la figure 5A, en position d'arrêt où les deux ampoules Reed sont ouvertes. Les figures 6A et 6B représentent une variante de réalisation d'un 10 interrupteur conforme à l'invention. Cet interrupteur diffère de celui précédemment décrit par le fait les ampoules Reed 7A, 7B sont reliées aux contacts 10'A, 10'B, 10'C du connecteur par l'intermédiaire d'une carte de circuit imprimé 15. Les ampoules Reed sont alors soudées sur la carte 15 qui présente 15 deux fentes 15A et 15B dans lesquelles sont emboîtées les ampoules. Les contacts sont quant à eux soudés à proximité d'un côté de cette carte. Un fois les connexions effectuées, l'ensemble carte / ampoules Reed /contacts est inséré dans un espace formé dans le boîtier de l'interrupteur 4'
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L'invention concerne un interrupteur, en particulier pour la mise en marche et l'arrêt d'au moins une unité d'opération d'un véhicule automobile, destiné à coopérer avec un verrou d'antivol comprenant un stator (1) et un rotor (2) pouvant être entraîné en rotation dans le stator et possédant au moins un aimant permanent (6) solidarisé au rotor (2), interrupteur comprenant au moins deux ampoules Reed (7A, 7B) pourvues de broches (8A, 8B) et reliées électriquement par leurs broches aux contacts (10A, 10B, 10C) d'un connecteur.Selon l'invention, lesdites ampoules Reed sont disposées sur un corps de connecteur (4) destiné à être fixé sur ledit stator (1) dans une position dite de fonctionnement de façon amovible.
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1. Interrupteur, en particulier pour la mise en marche et l'arrêt d'au moins une unité d'opération d'un véhicule automobile, destiné à coopérer avec un verrou d'antivol comprenant un stator (1) et un rotor (2) pouvant être entraîné en rotation dans le stator et possédant au moins un aimant permanent (6) solidarisé au rotor (2), interrupteur comprenant au moins deux ampoules Reed (7A, 7B) pourvues de broches souples (8A, 8B) et reliées électriquement par leurs broches aux contacts (10A, 10B, 10C) d'un connecteur, caractérisé en ce que lesdites ampoules Reed sont disposées sur un corps de connecteur (4) destiné à être fixé sur ledit stator (1) dans une position dite de fonctionnement et de façon amovible. 2. Interrupteur selon la 1, caractérisé en ce que l'axe longitudinal des dites ampoules Reed est sensiblement parallèle à l'axe nord-sud du dit aimant, en position de fonctionnement. 3. Interrupteur selon la 2, caractérisé en ce que l'axe longitudinal des dites ampoules Reed est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du rotor (2), lesdites ampoules Reed étant disposées avec leur plan de symétrie transversal sensiblement dans un même plan contenant également l'aimant (6) dans ladite position de fonctionnement . 4. Interrupteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites ampoules Reed sont directement fixées aux dits contacts (10A, 10B, 10C) du connecteur par leurs broches. 5. Interrupteur selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits contacts (10A, 10B, 10C) comportent des prolongements jusqu'aux broches (8A, 8B) des dites ampoules Reed. 6. Interrupteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites ampoules Reed sont reliées aux dits contacts (10A, 10B, 10C) du connecteur par l'intermédiaire d'une carte de circuit imprimé. 7. Interrupteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits contacts présentent un axe longitudinal sensiblement parallèle à celui des dites ampoules Reed. 8. Interrupteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit corps de connecteur (4) peut être fixé au stator (1) par un agencement de rail et de glissière . 9. Interrupteur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit agencement de rail et de glissière est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du rotor (2). 10. Interrupteur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit corps de connecteur (4) comporte un dispositif d'encliquetage (5) sur le stator (2). 11. Verrou d'antivol destiné à être équipé d'un interrupteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit aimant (6) est porté par la face frontale d'une came (9) solidarisée à l'extrémité interne du rotor (2). 12. Verrou selon la précédente, caractérisé en ce que ledit aimant (6) est en matière plastoferrite et est surmoulé sur la dite came (9).20
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H,B,E
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H01,B60,E05
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H01H,B60R,E05B
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H01H 27,B60R 25,E05B 47,H01H 36
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H01H 27/06,B60R 25/02,B60R 25/04,B60R 25/20,E05B 47/00,H01H 36/00
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FR2891170
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A1
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PROCEDE FACILITANT L'USINAGE D'UNE PIECE EN PARTICULIER DE TURBOMACHINE
| 20,070,330 |
La présente invention concerne un procédé facilitant l'usinage d'une pièce, en particulier d'une pièce lourde et/ou complexe de turbomachine telle que notamment un carter. On est dans la pratique amené à réaliser des usinages plus ou moins délicats dans les surfaces internes d'orifices de pièces lourdes, encombrantes et/ou complexes, ce qui pose de nombreux problèmes. Ces usinages doivent être réalisés avec un très grand soin, pour éviter toute dégradation ou détérioration de la pièce, souvent en amenant les outils nécessaires aux endroits où les usinages doivent être réalisés sur la pièce, alors qu'il est en général plus simple, plus précis et plus fiable de positionner les pièces à usiner sur une machine-outil, lorsque les dimensions et l'encombrement des pièces le permettent. Il faut aussi prévoir une ou plusieurs possibilités de réparation ou de réfection de ces usinages et l'on est alors amené à former un excédent de matière dans la zone de réalisation de l'usinage. Lorsque l'usinage en question comprend la réalisation d'un filetage particulier (par exemple avec un pas inversé) dans les surfaces internes d'une série d'orifices d'un carter de turbomachine, chaque orifice est formé dans un bossage surdimensionné de façon à ce que l'on puisse, en cas de détérioration du filetage, supprimer le filetage existant et en refaire un de plus grand diamètre, et cela deux ou trois fois successivement sur la durée de vie du carter. Ce surdimensionnement se traduit par une augmentation de poids, toujours préjudiciable en aéronautique. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème. Elle propose à cet effet un procédé facilitant l'usinage de la surface interne d'un orifice d'une pièce, en particulier d'une turbomachine, caractérisé en ce qu'il consiste à usiner la surface interne d'une bague 2891170 2 cylindrique et à fixer cette bague dans l'orifice de la pièce. Le procédé selon l'invention permet de réaliser les usinages voulus sur une machine-outil et non directement dans l'orifice de la pièce et supprime donc les risques de dégradation ou de détérioration de la pièce. L'usinage de la surface interne d'une bague cylindrique est beaucoup plus simple et plus facile que l'usinage de la surface interne d'un orifice d'une pièce de turbomachine notamment lorsque cette pièce est lourde et complexe et qu'elle ne peut être positionnée sur une machine-outil. Préférentiellement, la bague est fixée par frettage dans l'orifice de la pièce. Pour cela, la bague a, à température ambiante, un diamètre externe supérieur au diamètre interne de l'orifice de la pièce. Le frettage de la bague dans l'orifice de la pièce est réalisé par refroidissement de la bague, par exemple par trempage dans l'azote liquide, et/ou par chauffage de la partie de la pièce entourant l'orifice, puis par engagement de la bague dans l'orifice de la pièce. Lorsque la bague et/ou la pièce sont revenues à la température ambiante, la bague est maintenue serrée dans l'orifice de la pièce. L'usinage de la surface interne de la bague peut comprendre la réalisation de tout type d'usinage et par exemple d'un filetage, d'une surface conique ou biconique, de cannelures, etc. Le procédé selon l'invention peut également consister à former un évidement dans une partie de la pièce située à proximité de l'orifice, cet évidement étant destiné à coopérer avec la bague pour son immobilisation en rotation dans l'orifice de la pièce. La présente invention concerne également une bague cylindrique, caractérisée en ce qu'elle comprend une surface interne usinée et une surface externe lisse et est destinée à être fixée dans un orifice d'une pièce, en particulier d'une turbomachine. Cette bague comprend avantageusement des moyens d'immobilisation en rotation dans l'orifice de la pièce. Cela évite que la bague puisse tourner dans l'orifice de la pièce en fonctionnement, et permet aussi l'application d'un couple de serrage à un élément vissé dans la bague (lorsque celle-ci comprend un filetage intérieur). La bague est préférentiellement réalisée dans le même matériau que la pièce dans laquelle elle est destinée à être fixée afin que la bague et la pièce aient le même comportement thermique en fonctionnement. La bague et la pièce sont par exemple réalisées en titane. En variante, la bague peut être réalisée dans un matériau qui a un coefficient de dilatation supérieur à celui du matériau de la pièce dans laquelle elle est destinée à être fixée. L'invention concerne également une pièce de turbomachine, telle qu'un carter annulaire, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un orifice dans lequel est fixée une bague telle que décrite ci-dessus. Typiquement, l'orifice ou chaque orifice est formé dans un bossage de la pièce. Les bossages de la pièce n'ont plus besoin d'être surdimensionnés pour autoriser la réparation des usinages des orifices de la pièce, ce qui permet de réduire la masse de la pièce. En cas de détérioration de l'usinage de la bague, celle-ci est simplement fendue et retirée de l'orifice de la pièce, et une bague neuve identique est fixée dans l'orifice de la pièce. Le remplacement de la bague n'entraîne pas d'opération d'usinage sur la pièce et est facile à mettre en oeuvre. L'invention concerne enfin une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend une ou plusieurs pièces telles que décrites ci-dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'une pièce de turbomachine comprenant un orifice dont la surface interne a été usinée selon la technique antérieure, - la figure 2 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'une pièce 5 de turbomachine comprenant un orifice dans lequel a été fixée une bague cylindrique selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 est une vue de dessus de la bague cylindrique de la figure 2, - la figure 4 est une vue de dessous de l'orifice de la pièce de la figure 2, - la figure 5 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'une variante de réalisation de la bague cylindrique selon l'invention, - la figure 6 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'une autre variante de réalisation de la bague cylindrique selon l'invention. La pièce 10 de la figure 1 comprend un orifice cylindrique 12 formé dans un bossage 14 de la pièce permettant de rigidifier la partie de la pièce entourant l'orifice 12, cet orifice 12 comprenant sur sa surface interne un filetage intérieur 16 pour le vissage d'un élément tel qu'une vis ou un boulon. Lorsque la pièce 10 est un carter cylindrique externe d'une chambre de postcombustion d'un turboréacteur à double flux, l'orifice 12 de ce carter s'étend radialement par rapport à l'axe du carter et reçoit une extrémité d'une rampe d'alimentation en carburant autour de laquelle est engagé un écrou coopérant avec le filetage 16 de l'orifice pour la fixation de la rampe sur le carter, cette rampe étant destinée à alimenter en carburant un anneau-brûleur porté par des bras accroche- flammes. Le filetage 16 de la surface interne de l'orifice 12 est en général à pas inversé ou à gauche et réalisé par l'intermédiaire d'outils spécifiques qui doivent être manipulés avec le plus grand soin pour éviter toute dégradation ou détérioration du carter 10. Le bossage 14 a un diamètre par rapport à l'axe 18 de l'orifice qui est surdimensionné de façon à ce que l'on puisse, en cas de détérioration du filetage 16, supprimer ce filetage et en refaire un de plus grand diamètre dans le bossage, tout en conservant des propriétés mécaniques suffisantes de la partie de la pièce entourant l'orifice 12. Dans l'exemple représenté, le bossage 14 est sensiblement cylindrique et a un diamètre externe D suffisamment important pour autoriser la suppression du filetage 16 de diamètre externe di et la réalisation d'un nouveau filetage 16' de diamètre externe d2, d2 étant inférieur à D et supérieur à di. Cette opération peut être renouvelée deux fois sur la durée de vie de la pièce 10 en réalisant successivement des filetages 16" et 16"' de diamètre externe d3 et d4, respectivement, d3 étant inférieur à D et supérieur à d2 et d4 étant inférieur à D et supérieur à d3. Le carter 10 d'une chambre de postcombustion comprend neuf orifices 12 de fixation de rampes de carburant qui sont formés dans neuf bossages 14 de la pièce. Le surdimensionnement de ces bossage 14 entraîne une augmentation du poids du carter et une diminution des performances de la turbomachine. L'invention a notamment pour but d'éviter les inconvénients précités et de faciliter l'usinage de la surface interne d'un orifice d'une pièce, grâce à une bague cylindrique qui comporte une surface interne usinée et qui est destinée à être fixée dans l'orifice de la pièce. La bague cylindrique 20 représentée en figure 2 est engagée de manière coaxiale dans un orifice 22 formé dans un bossage 24 d'une pièce 26, la surface interne de cette bague 20 comportant un filetage intérieur 28 par exemple à pas inversé ou à gauche comme précédemment décrit. Dans l'exemple représenté, la surface interne de la bague 20 a un diamètre di' correspondant à celui de la surface interne de l'orifice 12 de la pièce 10 de la figure 1, et le diamètre externe D' du bossage 24 est nettement plus faible que le diamètre D du bossage de la figure 1, ce qui se traduit pas un gain de masse. Dans l'exemple précité d'un carter de chambre de postcombustion, l'optimisation du dimensionnement des bossages 24 permet de réduire de manière significative le poids du carter et donc d'améliorer les performances de la turbomachine. La bague 20 comprend à une extrémité un rebord annulaire 30 s'étendant transversalement par rapport à l'axe 32 de la bague et destiné à être logé dans un chambrage 34 de la pièce, formé à une extrémité axiale du bossage, lorsque la bague 20 est montée dans l'orifice 22 de la pièce. Ce rebord 30 comprend des moyens destinés à coopérer avec des moyens du chambrage 34 de la pièce pour assurer l'immobilisation en rotation de la bague 20 dans l'orifice 22 de la pièce. Dans l'exemple représenté aux figures 3 et 4, ces moyens comprennent un ergot ou une patte 36 sensiblement rectangulaire formée par un prolongement transversal du rebord annulaire 30 de la bague, la forme du chambrage 34 étant complémentaire de celle du rebord 30 de la bague et de cette patte 36 pour empêcher la rotation de la bague 20 dans l'orifice 22 lorsque le rebord et la patte sont logés dans le chambrage de la pièce. En variante, tout autre moyen d'immobilisation en rotation peut être utilisé. La bague 20 est destinée à être fixée dans l'orifice 22 de la pièce par soudage, brasage, rivetage, ou sertissage et de préférence par frettage pour éviter d'effectuer des opérations mécaniques sur la pièce 26. Dans le cas où la bague est frettée dans l'orifice 22 de la pièce, la surface externe 46 de la bague est lisse et a, à température ambiante, un diamètre externe 41 légèrement supérieur au diamètre interne (1)2 de l'orifice 22 de la pièce. Le frettage de la bague 20 dans l'orifice 22 de la pièce consiste à refroidir la bague 20 pour la rétracter, par exemple par trempage dans l'azote liquide (-196 C), et à chauffer au moins la partie de la pièce entourant l'orifice 22 pour que sa matière se dilate, afin que le diamètre externe 41' de la bague 20 devienne légèrement inférieur au diamètre interne (1)2' de l'orifice 22 de la pièce et que la bague 20 puisse être engagée dans cet orifice. Le frettage de la bague 20 dans l'orifice 22 de la pièce est terminé lorsque la bague 20 et la pièce sont revenues à température ambiante, la bague étant alors serrée dans l'orifice de la pièce. En variante, le procédé peut consister à seulement refroidir la bague 20 ou à seulement chauffer la partie de la pièce entourant l'orifice 22, puis à engager la bague dans l'orifice. La bague 20 est de préférence réalisée dans le même matériau que la pièce 10 sur laquelle elle est destinée à être frettée afin que la bague et la pièce aient le même comportement thermique en fonctionnement. La bague et la pièce peuvent être réalisée en nickel ou en titane ou en alliage à base de nickel ou de titane. Dans un exemple de réalisation, la bague est en titane et a, à température ambiante, une hauteur et une épaisseur radiale de quelques millimètres, et un diamètre externe de 35,05mm, et elle est destinée à être fixée par frettage dans un orifice d'une pièce en titane dont le diamètre est de 35mm à température ambiante. La bague peut également être réalisée dans un matériau différent, ayant un coefficient de dilatation supérieur à celui du matériau de la pièce dans laquelle elle est destinée à être fixée. En cas de détérioration de l'usinage de la bague 20, celle-ci est fendue au moyen d'un outil approprié puis est retirée de l'orifice 22 de la pièce afin qu'une nouvelle bague identique puisse y être frettée. La pièce 10 ne subit donc aucune opération mécanique ce qui évite de la détériorer. Dans la variante de réalisation de la figure 5, la surface interne de la bague 20 est biconique et comprend deux surfaces coniques 38, 40 coaxiales débouchant chacune à une extrémité de la bague 20 en étant évasée vers l'extérieur, ces surfaces 38,40 étant reliées l'une à l'autre par une surface cylindrique 42 coaxiale. Ce type de bague peut par exemple servir au montage d'un écrou autofreinant, cet écrou comprenant une jupe cylindrique destinée à être engagée et sertie dans l'orifice de la bague 10. La bague cylindrique 20 de la figure 6 comprend des cannelures axiales 44 formées dans sa surface interne et régulièrement réparties autour de l'axe 32 de la bague. Elles sont au nombre de 4 dans l'exemple représenté. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits en référence aux figures 2 à 6, la surface interne de la bague pouvant comprendre d'autres types d'usinage tels que des rainures axiales, annulaires ou hélicoïdales, des trous borgnes transversaux, etc
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Procédé facilitant l'usinage d'un orifice (22) d'une pièce (26), en particulier d'une pièce lourde de turbomachine, ce procédé consistant à usiner la surface interne (28) d'une bague cylindrique (20) et à fixer, par exemple par frettage, cette bague (20) dans l'orifice (22) de la pièce (26).
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1. Procédé facilitant l'usinage de la surface interne d'un orifice d'une pièce (26), en particulier d'une turbomachine, caractérisé en ce qu'il consiste à usiner la surface interne d'une bague cylindrique (20) et à fixer cette bague dans l'orifice (22) de la pièce. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la bague est fixée par frettage dans l'orifice (22) de la pièce. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'à température ambiante, la bague (20) a un diamètre externe supérieur au diamètre interne de l'orifice (22) et en ce qu'il consiste à refroidir la bague (20) et/ou à chauffer au moins la partie de la pièce (26) entourant l'orifice, puis à insérer la bague (20) dans l'orifice (22) de la pièce et à laisser la bague et/ou la pièce revenir à la température ambiante. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la bague (20) est refroidie par trempage dans l'azote liquide. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'usinage de la surface interne de la bague (20) comprend la réalisation d'un filetage (28). 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le filetage (28) réalisé dans la surface interne de la bague (20) est un filetage à pas à gauche. 7. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'usinage de la bague (20) comprend la réalisation d'une surface conique 25 (38) ou biconique (38, 40). 8. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'usinage de la bague (20) comprend la réalisation de cannelures (44). 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il consiste à former un évidement (34) dans une partie de la pièce (26) située à proximité de l'orifice (22), cet évidement étant destiné à coopérer avec la bague (20) pour son immobilisation en rotation dans l'orifice (22) de la pièce. 10. Bague cylindrique, caractérisée en ce qu'elle comprend une surface interne usinée et une surface externe (46) lisse et est destinée à être fixée dans un orifice (22) d'une pièce (26), en particulier d'une turbomachine. 11. Bague cylindrique selon la 10, caractérisée en ce que, à température ambiante, sa surface externe (46) a un diamètre supérieur au diamètre interne de l'orifice (22) de la pièce (26). 12. Bague selon la 10 ou 11, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (34) d'immobilisation en rotation dans l'orifice (22) de la pièce (26). 13. Bague selon l'une des 10 à 12, caractérisée en ce qu'elle est réalisée dans le même matériau que celui de la pièce (26) dans laquelle elle est destinée à être fixée. 14. Bague selon l'une des 10 à 12, caractérisée en ce qu'elle est réalisée dans un matériau qui a un coefficient de dilatation supérieur à celui du matériau de la pièce (26) dans laquelle elle est destinée à être fixée. 15. Bague selon la 13 ou 14, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en nickel ou en titane ou en alliage à base de nickel ou de titane. 16. Pièce de turbomachine, telle qu'un carter annulaire, caractérisé en ce qu'elle comprend au moins un orifice (22) dans lequel est fixée une bague cylindrique (20) selon l'une des 10 à 15. 17. Pièce selon la 16, caractérisée en ce que l'orifice (22) ou chaque orifice est formé dans un bossage (24) de la pièce (26). 18. Turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend une ou plusieurs pièces (26) selon la 16 ou 17.
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B
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B23,B21
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B23P,B21D
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B23P 11,B21D 53,B23P 15
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B23P 11/02,B21D 53/92,B23P 15/04
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FR2896842
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A1
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SUPPORT ANTIVIBRATOIRE HYDRAULIQUE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
| 20,070,803 |
La présente invention est relative aux supports 5 antivibratoires hydrauliques et à leurs procédés de fabrication. Plus particulièrement, l'invention concerne un support antivibratoire hydraulique comprenant des première et deuxième armatures rigides reliées entre elles par un 10 corps en élastomère qui délimite partiellement une chambre de travail remplie de liquide, la deuxième armature étant solidaire d'une paroi souple en élastomère qui délimite partiellement une chambre de compensation communiquant avec la chambre de travail par un passage étranglé, les chambres 15 de travail et de compensation étant séparées l'une de l'autre par une cloison rigide solidaire de la deuxième armature. Le document EP-A-O 346 227 décrit un tel support antivibratoire, qui donne toute satisfaction. Dans ce 20 support antivibratoire, les première et deuxième armatures sont métalliques et les chambres hydrauliques sont fermées par sertissage de parties métalliques au niveau de la deuxième armature. La présente invention a pour but de perfectionner 25 encore les supports antivibratoires de ce type, notamment pour en améliorer les performances sur au moins un des points suivants . - amélioration de l'étanchéité, -réduction du coût de revient, 30 - réduction de poids, - adhésion plus aisée des élastomères, - simplification du processus de fabrication, -limitation de l'encombrement du support antivibratoire, 35 - limitation ou suppression des bruits parasites engendrés par le support antivibratoire. A cet effet, selon l'invention, un support antivibratoire du genre en question est caractérisé en ce que la deuxième armature comprend des première et deuxième pièces en matière plastique qui sont assemblées l'une à l'autre par soudage et qui sont solidaires respectivement du corps en élastomère et de la paroi souple en élastomère. Grâce à ces dispositions, on évite d'avoir recours à un sertissage de pièces métalliques pour fermer les chambres hydrauliques, ce qui permet d'améliorer la fiabilité de l'étanchéité de cette fermeture. De plus, le processus de fabrication du support antivibratoire est simplifié (un dispositif de soudure plastique, par exemple un dispositif de soudure par friction, s'intègre plus facilement dans une ligne de production d'éléments en élastomère qu'une presse d'emboutissage ou une presse d'injection d'aluminium) et son prix de revient généralement diminué (du fait de la simplification du processus de fabrication et de part le moindre coût de la matière plastique par rapport au métal). L'encombrement et le poids du support antivibratoire se trouve également généralement diminué par rapport aux supports antivibratoires de l'art antérieur. Par ailleurs, lorsque les élastomères et les matières plastiques utilisés sont compatibles entre eux (notamment lorsque les élastomères ou au moins l'un des élastomères utilisés sont des élastomères thermoplastiques), l'adhésion des élastomères sur la deuxième armature est facilitée. Enfin, la deuxième armature étant en matière plastique, ses modes vibratoires dynamiques sont fortement amortis, de sorte qu'on limite ou qu'on évite les bruits parasites qui peuvent être habituellement engendrés par les armatures métalliques. Les armatures métalliques possèdent en effet des modes vibratoires dynamiques peu amortis, et ces modes vibratoires sont en outre mal maîtrisés car variant d'un exemplaire à l'autre du support antivibratoire 3 en fonction des contraintes introduites dans les matériaux par l'assemblage. Dans divers modes de réalisation du support antivibratoire selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - les première et deuxième pièces en matière plastique sont en contact mutuel par une zone symétrique de révolution au niveau de laquelle lesdites première et deuxième pièces en matière plastique sont soudées ensemble ; - la cloison est immobilisée en rotation par rapport à la deuxième armature ; - la paroi souple en élastomère est en 15 thermoplastique élastomère et est surmoulée sur la deuxième pièce en matière plastique ; - la première armature est métallique et est majoritairement surmoulée par le corps en élastomère ; -la deuxième armature est solidaire d'un organe 20 limiteur de débattements à section en U qui recouvre la première armature et le corps en élastomère, le corps en élastomère comportant des bossages adaptés pour buter contre l'organe limiteur ; l'organe limiteur est en matière plastique ; - l'organe limiteur comporte, entre deux bords latéraux opposés : une âme supérieure recouvrant la première armature, deux ailes latérales qui s'étendent chacune de part et d'autre de l'âme jusqu'à une extrémité libre, un pontet reliant entre elles les extrémités libres des deux ailes au niveau d'un des bords latéraux, et ladite deuxième armature est emboîtée dans une rainure en forme générale de U ménagée dans les extrémités libres des ailes et dans le pontet ; - la deuxième armature comporte un orifice de remplissage qui relie l'extérieur à un volume intérieur 25 30 35 4 comprenant la chambre de travail, la chambre de compensation et le passage étranglé, ledit orifice de remplissage étant obturé ; - les première et deuxième pièces en matière 5 plastique sont réalisées en polyamide renforcé par des fibres de verre ; - les fibres de verre représentent au plus 35 en masse de la matière plastique. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un 10 procédé de fabrication d'un support antivibratoire tel que défini ci-dessus, comprenant une étape de soudage au cours de laquelle on soude ensemble les première et deuxième pièces en matière plastique pour former la deuxième armature, en fermant ainsi la chambre de travail et la 15 chambre de compensation. Dans divers modes de réalisation du procédé selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - au cours de l'étape de soudage, les première et 20 deuxième pièces en matière plastique sont soudées ensemble par friction ; - les première et deuxième pièces en matière plastique sont en contact mutuel par une zone de soudage symétrique de révolution autour d'un axe central et au 25 cours de l'étape de soudage, on fait tourner les première et deuxième pièces en matière plastique l'une par rapport à l'autre autour de l'axe central en appliquant lesdites première et deuxième pièces en matière plastique l'une contre l'autre au niveau de ladite zone de soudage ; 30 - chacune des première et deuxième pièces en matière plastique comprend au moins des premier et deuxième épaulements circulaires dans la zone de soudage, les premiers épaulements des première et deuxième pièces en matière plastiques se faisant face parallèlement à l'axe 35 central et. les deuxièmes épaulements des première et deuxième pièces en matière plastiques se faisant face parallèlement à l'axe central, lesdits premiers et deuxièmes épaulements étant disposés pour que seuls les premiers épaulements soient en contact mutuel lorsqu'on applique les première et deuxième pièces en matière 5 plastique l'une contre l'autre au début de l'étape de soudage, et au cours de l'étape de soudage les premiers épaulements fondent en permettant un rapprochement mutuel des première et deuxième pièces en matière plastique, jusqu'à ce que les deuxièmes épaulements viennent également en contact mutuel et fondent à leur tour ; - on fait tourner les première et deuxième pièces en matière plastique l'une par rapport à l'autre à une vitesse comprise entre 600 et 800 t/min ; - au cours de l'étape de soudage, les première et deuxième pièces en matière plastique sont soudées ensemble par une méthode de soudage choisie parmi : le soudage par ultrasons, le soudage par lame chauffante et le soudage laser. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard du dessin joint. Sur les dessins . - la figure 1 est une vue en perspective d'un 25 support antivibratoire hydraulique selon une forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective du support antivibratoire de la figure 1, vue selon une autre direction, 30 - la figure 3 est une vue de face du support antivibratoire des figures 1 et 2, - les figures 4 et 5 sont des vues en coupe verticales du support antivibratoire des figures 1 à 3, la figure 4 étant coupée selon la ligne IV-IV de la figure 5 35 et la figure 5 étant coupée selon la ligne V-V de la figure 4, 6 - la figure 6 est une vue de détail en coupe, prise selon la ligne 6-6 de la figure 5, - la figure 7 est une vue en coupe similaire à la figure 4 montrant le dispositif antivibratoire avant assemblage des deux pièces en matière plastique formant sa deuxième armature. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. Les figures 1 à 5 représentent un support antivibratoire hydraulique 1 qui est destiné par exemple à relier un bloc motopropulseur de véhicule automobile à la caisse de ce véhicule. Le support antivibratoire 1 comporte des premières et deuxièmes armatures rigides 2,3 qui sont reliées entre elles par un corps en élastomère 4. Dans l'exemple considéré ici, le corps en élastomère présente une forme sensiblement tronconique et s'étend, selon un axe central Z généralement vertical, entre . - une base annulaire 5 qui est surmoulée et adhérisée sur une partie de la deuxième armature 3, - et un sommet 6 qui est surmoulé et adhérisé sur la première armature 2 (voir figures 4 et 5). La première armature 2, qui peut par exemple être destinée à être reliée au bloc motopropulseur du véhicule, peut se présenter notamment sur la forme d'une pièce de tôle roulée, formant un manchon ouvert selon un axe transversal Y perpendiculaire à l'axe Z. Ladite première armature est majoritairement (et de préférence entièrement) surmoulée par le corps en élastomère, de façon à amortir toutes vibrations parasites dues aux modes vibratoires dynamiques de ladite pièce de tôle roulée. La deuxième armature 3, quant à elle, comprend des première et deuxième pièces en matière plastique au 7,8 qui sont assemblées l'une à l'autre par soudage. Les deux pièces 7,8 sont réalisées dans la même matière plastique, soit dans des matières plastiques différentes mais soudables entre elles. A titre d'exemple, les pièces 7,8 peuvent être réalisées toutes les deux en polyamide 6-6 chargé en fibre de verre, avec une charge de fibre de verre inférieure à 35 % en masse (par exemple de l'ordre de 30 %). La première pièce en matière plastique 7 se présente ici sous la forme d'une plaquette annulaire s'étendant perpendiculairement à l'axe Z, avec un contour intérieur circulaire centré sur l'axe Z, sur lequel est surmoulée et adhérisée la base 5 du corps en élastomère, et un contour extérieur sensiblement rectangulaire. La première pièce en matière plastique 7 comporte en outre une face supérieure qui peut par exemple être recouverte d'une couche d'élastomère venue de matière avec la base 5 du corps en élastomère et une face inférieure dotée d'une gorge circulaire 10 centrée sur l'axe Z et ouverte vers le bas (voir les figures 4,5,7). La deuxième pièce en matière plastique 8 présente 20 une forme tubulaire à section circulaire centrée sur l'axe Z et s'étendant selon ledit axe Z entre une première extrémité 11 emboîtée et soudée dans la gorge 10 et une deuxième extrémité libre 12. De plus, au voisinage de la première extrémité 11, 25 la deuxième pièce en matière plastique 8 comporte une bride extérieure 13 de même forme que le contour extérieur de la première pièce en matière plastique 7 et disposée en correspondance avec ledit contour extérieur. Par ailleurs, entre la bride extérieure 13 et la deuxième extrémité 12, 30 la deuxième pièce en matière plastique 8 présente un étranglement qui forme un épaulement 14 vers le haut. Une paroi souple en élastomère 15, en forme de membrane, est en outre surmoulée à l'intérieur de la deuxième pièce en matière plastique 8, de préférence entre l'épaulement 14 et la deuxième extrémité 12 de ladite deuxième pièce en matière plastique. Cette paroi souple 15 peut avantageusement être réalisée en thermoplastique élastomère, par exemple du Vegaprene commercialisé par le Groupe HUTCHINSON. Dans ce cas, la paroi souple en élastomère 15 adhère à la deuxième pièce en matière plastique 8 par simple surmoulage, sans nécessiter d'ajout d'adhésif entre l'élastomère et la deuxième pièce en matière plastique. Avantageusement, l'élastomère de la paroi souple 15 tapisse l'épaulement 14 en direction du corps en élastomère 4. Comme représenté sur les figures 4, 5 et 7, le support antivibratoire 1 comporte en outre une cloison rigide 16 qui, dans l'exemple représenté, comprend deux grilles superposées en matière plastique 17,18 enfermant avec jeu un clapet de découplage central 19 et délimitant entre elles un passage étranglé C annulaire qui entoure le clapet de découpage 19. Le corps en élastomère 4, la deuxième armature 3 et la paroi souple en élastomère 15 délimitent ainsi un volume intérieur fermé qui est rempli de liquide et qui est subdivisé par la cloison 16 en une chambre de travail A du côté du corps en élastomère 4 et une chambre de compensation B du côté de la paroi souple en élastomère 15. La chambre de travail A communique avec la chambre de compensation B par l'intermédiaire du passage étranglé C. Par ailleurs, comme représenté sur les figures 1 à 3, la deuxième armature 3 est solidaire d'un organe limiteur de débattement 20 en matière plastique, réalisé par exemple en polyamide 6-6 chargé en fibre de verre, ou autre. Le limiteur de débattement 20 recouvre la première armature 2 et le corps en élastomère 4, et il présente une section générale en U, avec : une âme supérieure 21 sensiblement horizontale, qui recouvre la première armature 2, - deux ailes latérales 22 qui s'étendent vers le bas de part et d'autre de l'âme supérieure 21, chacune jusqu'à une extrémité libre 23. Chaque aile latérale 22 comporte en outre, au voisinage de l'extrémité libre 23, un rebord extérieur 24 doté de trous de fixation 25 permettant de solidariser l'organe limiteur 1, et donc la deuxième armature 3, à la caisse du véhicule. L'organe limiteur s'étend selon l'axe Y susmentionné entre de bords latéraux 26,27. Au niveau du bord latéral 27, les extrémités libres 23 des deux ailes latérales de l'organe limiteur sont reliées entre elles par un pontet 28. Le pontet 28 et les extrémités libres 23 des deux ailes latérales délimitent ensemble une rainure 29 en forme générale de U dans laquelle sont emboîtés sans jeu la première pièce en matière plastique 7 et la bride extérieure 13 de la deuxième pièce en matière plastique. L'assemblage sans jeu dans la rainure 29 est facilité par la couche d'élastomère 9 qui recouvre la face supérieure de la première pièce en matière plastique 7 et qui est comprimée verticalement entre ladite face supérieure de la première pièce en matière plastique 7 et la face en regard de la rainure 29. L'organe limiteur 20 permet de limiter les débattements de la première armature 2, grâce à des bossages 30,31 du corps en élastomère qui sont formés au niveau de ladite première armature. Les bossages 30 sont adaptés pour buter contre les ailes latérales 22 de l'organe limiteur dans une direction transversale X perpendiculaire au direction Y,Z susmentionnées, et les bossages 31 sont adaptés pour buter contre l'âme 21 de l'organe limiteur dans la direction de l'axe Z. Enfin, le support antivibratoire peut éventuellement comporter un orifice de remplissage 32 réalisé dans la deuxième pièce en matière plastique 8 de la deuxième armature. L'orifice de remplissage 32 communiquer le volume intérieur A,B,C du support antivibratoire avec l'extérieur. Cet orifice de remplissage 32 est obturé par exemple par une bille 33 (voir figure 5) engagée à force dans ledit orifice, ou par tout autre moyen d'obturation, après mise sous vide et remplissage en liquide du volume intérieur du support antivibratoire. Comme représenté sur la figure 7, lors de la fabrication du support antivibratoire, on réalise d'abord deux sous--ensembles : - un premier sous-ensemble comprenant le corps en élastomère 4 surmoulé sur la première armature 2 et la première pièce en matière plastique 7, - et un deuxième sous-ensemble comprenant la deuxième pièce en matière plastique 8 dans laquelle est surmoulée la paroi souple en élastomère 15 et dans laquelle on vient emboîter la cloison rigide 16. Avantageusement, la cloison rigide 16 est emboîtée dans la deuxième pièce en matière plastique 8 sans possibilité de rotation relative entre les deux pièces autour de l'axe Z. Par exemple, comme présenté sur la figure 6, la deuxième pièce en matière plastique 8 peut comporter localement une nervure verticale qui pénètre dans une rainure correspondante 17a formée à l'extérieur de la grille 17 de la cloison rigide. Après réalisation de ces deux sous-ensembles, les première et deuxième pièces en matière plastique 7,8 sont emboîtées et soudées ensemble, par tout procédé de soudage connu, par exemple par soudage par ultrasons, par soudage par lame chauffante, par soudage laser ou soudage par friction. Dans l'exemple considéré ici, on pourra utiliser par exemple un soudage par friction en mettant en rotation la deuxième pièce en matière plastique 8 et la cloison rigide 16, autour de l'axe Z, en maintenant fixe la première pièce en matière plastique 7, tout en engageant la première extrémité 11 de la deuxième pièce en matière plastique dans la rainure circulaire 10 de la première pièce en matière plastique, avec une certaine force d'appui. La vitesse de rotation de la deuxième pièce en matière plastique 8 peut par exemple être de l'ordre de 600 à 800 tours par minute, pour les dimensions habituelles des supports antivibratoires Avantageusement, la rainure circulaire 10 de la première pièce en matière plastique et la première extrémité 11 de la deuxième pièce en matière plastique présentent des formes étagées de façon à faciliter la fusion de la matière plastique par friction. En particulier, dans l'exemple considéré ici, la rainure 10 comporte, de l'extérieur vers l'intérieur, un épaulement 34, suivi d'un épaulement 35 plus profond et d'une gorge 36 également plus profonde, la gorge 36 étant elle-même suivie, vers l'intérieur, par un épaulement 37 moins profond que l'épaulement 34. La première extrémité 11 de la deuxième pièce en matière plastique, quant à elle, comporte, de l'extérieur vers l'intérieur . - un épaulement 38, -un épaulement 39 situé à une hauteur supérieure 30 à l'épaulement 38, un épaulement 40 formé par la face d'extrémité de la première extrémité 11, -et un épaulement 41 de niveau inférieur à l'épaulement 38. Lors du processus de soudage par friction, l'épaulement 40 vient d'abord en contact avec l'épaulement 35, ce qui provoque une fusion de ces deux épaulements et permet un rapprochement relatif entre les premières et deuxième pièces 7 et 8 en matière plastique. Puis l'épaulement 39 vient en contact avec l'épaulement 34, ce qui provoque une fusion de ces deux épaulements, jusqu'à emboîtement complet de la première extrémité 11 de la deuxième pièce en matière plastique dans la rainure 10 de la première pièce en matière plastique. A la fin du processus de soudage, la rotation de la deuxième pièce 8 en matière plastique est arrêtée dans une position indexée où la bride 13 est en correspondance géométrique avec le contour extérieur de la première pièce en matière plastique 7. Après l'étape de soudage, on procède au remplissage du volume intérieur du support antivibratoire grâce à l'orifice de remplissage 32 susmentionné. Le support antivibratoire qui vient d'être décrit fonctionne de façon classique : - lorsque les première et deuxième armatures 2,3 sont soumises à des mouvements vibratoires relatifs de relativement grande amplitude (par exemple supérieure à un millimètre) et de relativement faible fréquence (par exemple inférieure à 20 Hz) selon l'axe Z, ces mouvements provoquent des transferts de liquide entre les chambres de travail et. de compensation A, B, par l'intermédiaire du passage étranglé C, avec amortissement, et lorsque les deux armatures 2,3 sont soumises à des mouvements vibratoires relatifs de relativement faible amplitude (par exemple inférieure à un millimètre) et de relativement grande fréquence (par exemple supérieure à 20 Hz), ces mouvements se traduisent essentiellement par des déplacements de faible amplitude du clapet de découpage 19 entre les deux grilles 17,18, ce qui permet un filtrage des vibrations et empêche leur transmission d'une armature à l'autre
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Support antivibratoire hydraulique comprenant des première et deuxième armatures rigides (2, 3) reliées entre elles par un corps en élastomère (4) qui délimite partiellement une chambre de travail (A) remplie de liquide, la deuxième armature (3) étant solidaire d'une paroi souple (15) en élastomère qui délimite partiellement une chambre de compensation (B) communiquant avec la chambre de travail (A) par un passage étranglé (C), les chambres de travail (A) et de compensation (B) étant séparées l'une de l'autre par une cloison rigide (16) solidaire de la deuxième armature (3). La deuxième armature comprend des première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) qui sont assemblées l'une à l'autre par soudage et qui sont solidaires respectivement du corps en élastomère et de la paroi souple en élastomère.
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1. Support antivibratoire hydraulique comprenant des première et deuxième armatures rigides (2, 3) reliées entre elles par un corps en élastomère (4) qui délimite partiellement une chambre de travail (A) remplie de liquide, la deuxième armature (3) étant solidaire d'une paroi souple (15) en élastomère qui délimite partiellement une chambre de compensation (B) communiquant avec la chambre d.e travail (A) par un passage étranglé (C), les chambres de travail (A) et de compensation (B) étant séparées l'une de l'autre par une cloison rigide (16) solidaire de la deuxième armature (3), caractérisé en ce que la deuxième armature (3) comprend des première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) qui sont assemblées l'une à l'autre par soudage et qui sont solidaires respectivement du corps en élastomère (4) et de la paroi souple (15) en élastomère. 2. Support antivibratoire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) sont en contact mutuel par une zone symétrique de révolution au niveau de laquelle lesdites première et deuxième pièces en matière plastique sont soudées ensemble. 3. Support antivibratoire selon la 2, dans lequel la cloison (16) est immobilisée en rotation par rapport à la deuxième armature (3). 4. Support antivibratoire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la paroi souple (15) en élastomère est en thermoplastique élastomère et est surmoulée sur la deuxième pièce en matière plastique (8). 5. Support antivibratoire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la première armature (2) est métallique et est majoritairement surmoulée par le corps en élastomère (4). 6. Support antivibratoire selon l'une quelconque 15 des précédentes, dans lequel la deuxième armature (3) est solidaire d'un organe limiteur de débattements (20) à section en U qui recouvre la première armature (2) et le corps en élastomère (4), le corps en élastomère comportant des bossages (30, 31) adaptés pour buter contre l'organe limiteur (20). 7. Support antivibratoire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe limiteur (20) est en matière plastique. 8. Support antivibratoire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe limiteur (20) comporte, entre deux bords latéraux opposés (26, 27) : - une âme supérieure (21) recouvrant la première 15 armature (2), - deux ailes latérales (22) qui s'étendent chacune de part et d'autre de l'âme (21) jusqu'à une extrémité libre (23), - un pontet (28) reliant entre elles les 20 extrémités libres (23) des deux ailes au niveau d'un des bords latéraux, et ladite deuxième armature (3) est emboîtée dans une rainure (29) en forme générale de U ménagée dans les extrémités libres (23) des ailes et dans le pontet (28). 25 9. Support antivibratoire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la deuxième armature (3) comporte un orifice de remplissage (32) qui relie l'extérieur à un volume intérieur comprenant la chambre de travail (A), la chambre de compensation (B) et 30 le passage étranglé (C), ledit orifice de remplissage étant obturé. 10,. Support antivibratoire selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) sont réalisées 35 en polyamide renforcé par des fibres de verre. 16 11. Support antivibratoire selon la 10, dans lequel les fibres de verre représentent au plus 35 en masse de la matière plastique. 12. Procédé de fabrication d'un support antivibratoire (1) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape de soudage au cours de laquelle on soude ensemble les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) pour former la deuxième armature (3), en fermant ainsi la chambre de travail (A) et la chambre de compensation (B). 1:3. Procédé selon la 12, dans lequel au cours de l'étape de soudage, les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) sont soudées ensemble par friction. 14. Procédé selon la 13, dans lequel les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) sont en contact mutuel par une zone de soudage symétrique de révolution autour d'un axe central (Z) et au cours de l'étape de soudage, on fait tourner les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) l'une par rapport à l'autre autour de l'axe central (Z) en appliquant lesdites première et deuxième pièces en matière plastique l'une contre l'autre au niveau de ladite zone de soudage. 15. Procédé selon la 14, dans lequel chacune des première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) comprend au moins des premier et deuxième épaulements circulaires (35, 40 ; 34, 39) dans la zone de soudage, les premiers épaulements (35, 40) des première et deuxième pièces en matière plastiques se faisant face parallèlement à l'axe central (Z) et les deuxièmes épaulements (35, 39) des première et deuxième pièces en matière plastiques se faisant face parallèlement à l'axe central (Z), lesdits premiers et deuxièmes épaulements étant disposés pour que seuls les premiers épaulements (35, 40) soient en contact mutuel lorsqu'on applique les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) 17 l'une contre l'autre au début de l'étape de soudage, et au cours de l'étape de soudage les premiers épaulements (35, 40) fondent en permettant un rapprochement mutuel des première et deuxième pièces en matière plastique, jusqu'à ce que les deuxièmes épaulements (34, 39) viennent également en contact mutuel et fondent à leur tour. 16. Procédé selon l'une quelconque des 14 et 15, dans lequel on fait tourner les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) l'une par rapport à l'autre à une vitesse comprise entre 600 et 800 t/min. 17. Procédé selon la 12, dans lequel au cours de l'étape de soudage, les première et deuxième pièces en matière plastique (7, 8) sont soudées ensemble par une méthode de soudage choisie parmi : le soudage par ultrasons, le soudage par lame chauffante et le soudage laser.
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F,B
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F16,B29,B60
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F16F,B29C,B60K
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F16F 13,B29C 65,B60K 5
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F16F 13/10,B29C 65/02,B60K 5/12
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FR2899723
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A1
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DISJONCTEUR DE FUITE A LA TERRE.
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La présente demande se fonde et revendique priorité sur la demande de brevet japonais N 2006-282096 déposée le 17 octobre 2006 et la demande de brevet japonais N 2006-105830 déposée le 7 avril 2006. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION 1. Domaine de l'invention La présente invention concerne un disjoncteur de fuite à la terre remplissant les fonctions de protection contre les surintensités et de protection contre les défauts à la terre dans un réseau de distribution basse tension. Plus particulièrement, l'invention concerne une structure permettant un montage postinstallation d'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre, à savoir un dispositif accessoire interne d'un disjoncteur de fuite à la terre qui indique de façon électrique une opération de déclenchement sur fuite à la terre du disjoncteur de fuite à la terre. 2. Description de la technique apparentée A titre de dispositifs de protection connus pour un réseau de distribution basse tension, on peut citer un disjoncteur de circuit en boîtier moulé et un disjoncteur de fuite à la terre. Les disjoncteurs de fuite à la terre actuellement produits au Japon ont généralement une structure intégrée, qui rassemble les éléments ayant pour fonction la protection contre les surintensités et les 2 éléments ayant pour fonction la protection contre les défauts à la terre dans une seule enveloppe formant corps principal, qui a les mêmes dimensions externes que celles du disjoncteur de circuit en boîtier moulé. Les disjoncteurs de circuits comme les disjoncteurs de circuits en boîtier moulé et les disjoncteurs de fuite à la terre sont préparés avec différents dispositifs accessoires internes, comprenant un contacteur auxiliaire servant à indiquer de façon électrique des états de Marche/Arrêt d'un disjoncteur, un contacteur d'alarme servant à indiquer un état déclenché, un dispositif de déclenchement de tension, et analogue, en tant que dispositifs facultatifs, pour pouvoir s'adapter de façon flexible aux changements du réseau côté utilisateur. Les dispositifs accessoires internes peuvent être installés après coup, de façon démontable, dans un évidement formé dans un couvercle d'une enveloppe formant corps principal (voir, par exemple, le Document de Brevet 1). Les disjoncteurs de fuite à la terre classiques sont normalement équipés d'un bouton d'indication de fuite à la terre du type rétractable, en tant que moyen pour indiquer l'opération de déclenchement sur fuite à la terre (le bouton indicateur ressort du couvercle de l'enveloppe formant corps principal lors de l'opération de déclenchement sur fuite à la terre). De manière différente, un commutateur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre (un micro-contacteur) servant à indiquer de façon électrique l'opération de déclenchement sur fuite à la terre est installé dans un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre connu (voir, par exemple, le Document de Brevet 2). La figure 16 présente 3 une structure assemblée selon la technique antérieure. Par référence aux figures 16(a) et 16 (b) , le numéro de référence 1 désigne un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre monté sur une enveloppe formant corps principal du disjoncteur. Le dispositif de déclenchement sur fuite à la terre a une structure qui contient de manière permanente les composants essentiels d'une bobine de déclenchement 3 (un électroaimant du type à plongeur, en combinaison avec un aimant de retenu et un ressort de commande), un bouton d'indication de fuite à la terre 4, et un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 répondant à une opération de déclenchement sur fuite à la terre, dans un boîtier 2 (boîtier en résine moulée). Le contacteur de sortie déclenchement sur fuite à la terre 5 utilise un micro-contacteur dont le levier d'actionnement 5a est situé en regard d'un noyau en fer mobile 3a de la bobine de déclenchement 3 dans le boîtier 2. Le noyau en fer mobile 3a de la bobine de déclenchement 3 est entraîné dans la direction de la flèche lorsqu'il reçoit un signal de détection de fuite à la terre en provenance du circuit de détection de fuite à la terre. En correspondance avec le déplacement du noyau en fer mobile 3a, un coulisseau d'actionnement (non représenté sur les figures) vient frapper une barre de déclenchement transversale du disjoncteur de façon à déclencher un mécanisme de commutation de contact, et simultanément, le noyau en fer mobile 3a pousse le levier d'actionnement 5a du micro-contacteur vers l'intérieur du micro-contacteur. En conséquence, un contact (un contact "fabriqué") du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la 4 terre 5 passe à l'état de Marche afin d'émettre un signal d'opération de déclenchement sur fuite à la terre. Sur les figures 16(a) et 16(b), le numéro de référence 5b désigne un piston qui transmet le déplacement du levier d'actionnement 5a à un contact mobile du micro-contacteur. [Document de Brevet 1] Demande de brevet japonais publiée et non examinée N H6-236726 (Figures 1 à 3), et brevet des Etats-Unis N 5 581 219 correspondant à cette demande de brevet japonais. [Document de Brevet 2] Demande de brevet japonais publiée et non examinée N H9-63453 (Figures 1 à 3). Les disjoncteurs de fuite à la terre contenant le dispositif de déclenchement sur fuite à la terre, selon la structure classique décrite ci-dessus, présentent les problèmes suivants, du point de vue de l'utilisateur. Dans la structure classique représentée sur la figure 16, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 est installé fixement dans le boîtier du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 et entre en contact avec le noyau en fer mobile 3a de la bobine de déclenchement 3, et le disjoncteur de fuite à la terre équipé du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 est délivré sous la forme d'un produit incorporant le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 lors de la livraison. Pour les utilisateurs n'ayant pas l'utilité d'une indication électrique du déclenchement sur fuite à la terre dans le système utilisant un disjoncteur de fuite à la terre, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre incorporé de façon permanente dans le 5 disjoncteur de fuite à la terre constitue une sur-spécification. Au contraire, les utilisateurs qui achètent un disjoncteur de fuite à la terre de la spécification type, qui n'est pas équipé d'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre, ne peuvent pas ajouter un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre au disjoncteur de fuite à la terre en tant que quel. Les utilisateurs ne peuvent donc réaliser un réseau offrant une indication visuelle du déclenchement sur fuite à la terre qu'en demandant au fabricant d'échanger le dispositif de déclenchement sur fuite à la terre contre un dispositif équipé d'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre, ou en achetant un nouveau disjoncteur de fuite à la terre ayant un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre. Ceci est rarement effectué par les utilisateurs. RESUME DE L'INVENTION A la lumière des problèmes mentionnés ci-dessus, un but de la présente invention réside dans la mise à disposition d'un disjoncteur de fuite à la terre capable d'indiquer une opération de déclenchement sur fuite à la terre par un signal électrique, qui peut être obtenu par un montage post-installation, par l'utilisateur, d'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre, qui constitue un dispositif accessoire interne facultatif similaire à un contacteur auxiliaire et un 6 contacteur d'alarme, sur un disjoncteur de fuite à la terre de spécification type. L'invention met également à disposition une structure permettant le montage après coup d'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre. Le but de l'invention mentionné ci-dessus est atteint par un disjoncteur de fuite à la terre qui remplit les fonctions de protection contre les surintensités et de protection contre les défauts à la terre, et qui comprend : une enveloppe formant corps principal de structure simple, composée d'un boîtier et d'un couvercle de boîtier, le couvercle de boîtier étant combiné à un couvercle auxiliaire qui recouvre le couvercle de boîtier et qui comporte un évidement en forme de poche pour permettre le montage de dispositifs accessoires internes. Le disjoncteur de circuit est constitué de composants situés à l'intérieur de l'enveloppe, les composants comprenant : un contact de circuit principal, un mécanisme de commutation de contact, une manette d'actionnement, un dispositif de déclenchement sur surintensité, un circuit de détection de fuite à la terre combiné à un transformateur de courant à phase nulle, et un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre. Un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre peut être monté de façon démontable dans l'évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal. Le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre est un dispositif accessoire interne qui indique de façon électrique une opération de déclenchement sur fuite à la terre et qui est mécaniquement couplé au dispositif de déclenchement sur fuite à la terre afin que le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre soit actionné lors de l'opération de déclenchement sur fuite à la terre. Plus particulièrement, le disjoncteur de fuite à la terre comprend les modes suivants. (1) Le dispositif de déclenchement de fuite à la terre monté sur l'enveloppe formant corps principal a un boîtier monobloc comprenant un logement de contacteur destiné à retenir le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre, et le logement de contacteur est disposé en regard de l'évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal. (2) Le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre est un micro-contacteur, et un actionneur du micro-contacteur est accouplé à une extrémité de sortie du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre, à l'endroit où le micro-contacteur est inséré dans l'évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal. (3) Les fils conducteurs connectés au contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre passent à travers un interstice situé entre le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal et un couvercle auxiliaire recouvrant le couvercle de boîtier, et sortent pour être connectés à l'extérieur par les côtés ou par le dessus. (4) Le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre du mode (3) ci-dessus comprend un élément de support pour les fils conducteurs, sur le dessus du contacteur, et les fils conducteurs sont engagés dans 8 l'élément de support, selon une configuration serrée, et sortent de l'enveloppe pour être connectés à l'extérieur à travers l'interstice adjacent au couvercle auxiliaire. (5) Les fils conducteurs, du mode (3) ci-dessus, qui sont connectés au contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre et qui sortent de l'enveloppe formant corps principal, sont poussés vers le bas et maintenus par un bord du couvercle auxiliaire recouvrant le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal, en une position intermédiaire des fils conducteurs s'étendant vers l'extérieur. Dans cette construction, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre (un dispositif facultatif), d'une manière similaire aux dispositifs accessoires internes tels qu'un contacteur auxiliaire et un contacteur d'alarme, installés et utilisés après coup dans un disjoncteur de fuite à la terre, peut être facilement inséré et mis en place par l'utilisateur sous la forme d'une cassette introduite dans un évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal. A cette position d'insertion, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre est couplé au dispositif de déclenchement sur fuite à la terre afin de pouvoir indiquer de façon électrique l'opération de déclenchement sur fuite à la terre. Une installation après coup du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre peut être aisément effectuée pour obtenir une indication électrique d'une opération de déclenchement sur fuite à la terre, ce qui était rarement effectué par un utilisateur avec des produits classiques. La simplicité d'utilisation est donc 9 améliorée. Le boîtier monobloc du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre installé dans le disjoncteur de fuite à la terre possède un logement de contacteur à structure monolithique en forme de poche permettant la mise en place et le maintien du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre à une position d'insertion prédéterminée. Dans cette construction, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre et le dispositif de déclenchement sur fuite à la terre, agissant en coopération, garantissent une liaison entre eux deux et une opération de commutation. De plus, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre peut être inséré et maintenu à la position prédéterminée sans limitation de configuration concernant l'évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal du disjoncteur. La configuration et la structure de l'évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe peuvent donc être simplifiées. En outre, grâce à l'utilisation des procédés de connexion suivant l'invention pour les fils conducteurs du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre monté après coup, les fils conducteurs connectés au contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre peuvent être sortis et connectés dans une direction souhaitée, correspondant aux conditions du site d'application côté utilisateur. De plus, lorsque les fils conducteurs sont engagés dans l'élément de support des fils conducteurs formé sur le dessus du logement de contacteur et maintenus en une configuration serrée, et 10 qu'ils sont en outre poussés vers le bas et maintenus par un bord du couvercle auxiliaire recouvrant le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal, en une position intermédiaire des fils conducteurs, les fils conducteurs s'étendant vers l'extérieur, même en cas de sollicitation par une force de traction extérieure, ne peuvent pas s'extraire accidentellement du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre, et le contacteur ne glisse pas non plus de son emplacement prédéterminé. Une grande fiabilité est donc assurée. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en perspective d'un disjoncteur de fuite à la terre ; la figure 2 est une vue de côté désassemblée de 15 l'enveloppe formant corps principal du disjoncteur de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective présentant la structure interne du disjoncteur, avec l'enveloppe formant corps principal désassemblée ; 20 les figures 4(a) à 4(d) sont des illustrations supplémentaires présentent l'agencement d'un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre et d'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre montés sur le disjoncteur de fuite à la terre ; où la figure 25 4(a) est une vue en plan du disjoncteur complet, avec un couvercle de dessus, la figure 4(b) est une vue en plan sans le couvercle de dessus, la figure 4(c) est une vue en plan agrandie de la région "P" de la figure 4 (b) , et la figure 4(d) est une vue en plan agrandie de la région 30 "P", sur laquelle le dispositif de déclenchement sur fuite 11 à la terre et le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre ont été retirés de la configuration de la figure 4(c), pour vider l'évidement du couvercle de boîtier ; la figure 5 est une vue en perspective dans laquelle un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre est inséré et maintenu dans le dispositif de déclenchement sur fuite à la terre de la figure 1 ; la figure 6 est une vue de côté de la figure 5 ; la figure 7 est une vue en perspective désassemblée d'une unité formant bobine de déclenchement de la figure 5 ; la figure 8 est une vue en perspective du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre de la figure 5, avant le montage d'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre ; la figure 9 est une vue de face du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre ; les figures 10(a) et 10(b) sont des vues en perspective de la figure 9, où la figure 10(a) est une vue de devant et la figure 10(b) est une vue de derrière ; les figures 11(a) et 11(b) sont des vues en perspective illustrant le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre avec les fils conducteurs engagés dans l'élément de support et sortant sur le côté, où la figure 11(a) est une vue de devant et la figure 11(b) est une vue de derrière ; les figures 12(a) et 12(b) sont des vues en perspective illustrant le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre avec les fils conducteurs engagés dans l'élément de support et sortant 12 sur l'avant, où la figure 12(a) est une vue de devant et la figure 12(b) est une vue de derrière ; la figure 13 est une vue en plongée illustrant les fils conducteurs du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre inséré et mis en place dans le couvercle de boîtier du disjoncteur de fuite à la terre, selon l'agencement de sortie des fils par le côté représenté sur la figure 11 ; la figure 14 est une vue en plongée illustrant les fils conducteurs du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre inséré et mis en place dans le couvercle de boîtier du disjoncteur de fuite à la terre, selon l'agencement de sortie des fils par le haut représenté sur la figure 12 ; la figure 15 est une vue en plongée illustrant une configuration dans laquelle le couvercle de dessus (couvercle auxiliaire) recouvre le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal de la figure 13 ; et les figures 16(a) et 16(b) illustrent un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre classique, ayant un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre installé dans le disjoncteur de fuite à la terre, où la figure 16(a) est une vue en plan d'un coupe transversale partielle et la figure 16(b) est une vue en plan d'une structure d'éléments essentiels de la figure 16 (a) . [Description des symboles] 1 Dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 3 Bobine de déclenchement 13 Contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5b Piston (actionneur) 5c Support de fils conducteurs 5 6 Enveloppe formant corps principal 6b Couvercle de boîtier 6b-3 Evidement 6c Couvercle de dessus (couvercle auxiliaire) 7 Manette d'actionnement 8 Unité formant bobine de déclenchement 9 Coulisseau d'actionnement 9a Bride coudée 11 Boîtier monobloc du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre llb Logement de contacteur 14 Circuit de détection de fuite à la terre 15 Mécanisme de commutation 17 Transformateur de courant à phase nulle 18 Fils conducteurs DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Nous allons maintenant décrire certaines formes de réalisation préférées de l'invention, par référence aux figures 1 à 15. Les figures 1 à 4 présentent une structure de disjoncteur de fuite à la terre sur lequel est monté un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre ; les figures 5 à 8 présentent une structure d'un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre monté sur un disjoncteur de fuite à la terre ; les figures 9 et 10 présentent une structure d'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre ; et les figures 11 à 14 15 présentent la structure de sortie et de connexion des fils conducteurs connectés au contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre. Par référence aux figures 1 à 3, une enveloppe formant corps principal 6 d'un disjoncteur de fuite à la terre a une structure divisée en un boîtier 6a, un couvercle de boîtier 6b, et un couvercle de dessus (couvercle auxiliaire) 6c constitué d'une résine moulée. Sur les figures, le couvercle de boîtier 6b est divisé en une section de couvercle 6b-1 recouvrant une zone côté alimentation de l'enveloppe formant corps principal 6 et une section de couvercle 6b-2 recouvrant une zone côté charge (figure 2). Le couvercle de dessus 6c est attaché de façon à permettre l'ouverture ou la fermeture. Une extrémité du couvercle de dessus 6c est combinée à la section de couvercle 6b-2 par un accouplement à charnière, et l'autre extrémité du couvercle de dessus 6c est combinée à la surface supérieure de la section de couvercle 6b-1 par un accouplement par vis. Dans le boîtier 6a sont installés une manette d'actionnement de commutation 7, un mécanisme de commutation 15, une chambre d'extinction d'arc 16, un transformateur de courant à phase nulle 17, et un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 sur le côté de la manette 7 (figure 3). Le couvercle de boîtier 6b recouvrant le boîtier 6a possède un évidement 6b-3 ayant une configuration de poche, de chaque côté de la manette d'actionnement 7, destiné à loger différents dispositifs accessoires internes, comprenant un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 qui est monté après coup sur le dispositif de déclenchement sur 15 fuite à la terre 1, un contacteur auxiliaire, un contacteur d'alarme, et analogue. Le boîtier 6a et les accessoires sont recouverts par le couvercle de dessus 6c. Sur la figure 1, le numéro de référence 12 désigne un bouton de test de fuite à la terre, et le numéro 13 désigne des boutons de commutateurs pour la sélection du courant de sensibilité et du temps de fonctionnement. Ces éléments sont installés dans un boîtier monobloc du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 de la manière décrite ci-après. Les figures 4(a) à 4(d) sont des illustrations supplémentaires du disjoncteur de fuite à la terre ayant un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 monté après coup dans l'enveloppe formant corps principal 1, où la figure 4(a) présente un état dans lequel le couvercle de dessus 6a représenté sur la figure 1 est présent, la figure 4(b) présente un état dans lequel le couvercle est retiré, la figure 4(c) est une vue en plan agrandie de la région "P", dans un état dans lequel la section de couvercle 6b-2 est retirée, et la figure 4(d) est un dessin de référence présentant un état dans lequel le dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 et le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 ont été retirés de l'enveloppe formant corps principal pour vider l'évidement 6b3 de couvercle de boîtier 6b. Sur les figures 4(c) et 4(d), le numéro de référence 14 désigne un circuit de détection de fuite à la terre (une carte à circuits imprimés) contenu dans une partie de logement de carte à circuits imprimés lia du boîtier monobloc 11, que l'on décrira ci-après, et le numéro 15 désigne un mécanisme de commutation pour un 16 contact de circuit principal. Une rainure en forme de U 6b-4 est formée au niveau du bord supérieur d'une paroi latérale du couvercle de boîtier 6b pour mener les fils conducteurs 18 connectés au contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 vers l'extérieur. Nous allons maintenant décrire une structure assemblée du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 par référence aux figures 5 à 8 ; et la structure du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 par référence aux figures 9 et 10. Le dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 représenté sur la figure 5 et la figure 6 comprend un boîtier monobloc 11 ; des composants contenus dans le boîtier monobloc 11, pour former une unité, comprenant un circuit de détection de fuite à la terre 14 (figure 4(c)), un commutateur de test de fuite à la terre 12, des commutateurs 13 pour la sélection du courant de sensibilité et du temps de fonctionnement, et une unité formant bobine de déclenchement assemblée 8 représentée sur la figure 7 ; et un logement de contacteur llb pour loger et retenir un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5, prévu sur la surface latérale du boîtier monobloc 11. L'unité formant bobine de déclenchement 8 est, tel que représenté sur la figure 7, un ensemble comprenant un boîtier 10, ainsi qu'un bouton d'indication de fuite à la terre 4 et un coulisseau d'actionnement de déclenchement 9 couplés à une bobine de déclenchement 3 (un électroaimant du type à plongeur) par l'intermédiaire d'un levier de commande 3b inséré dans le boîtier 10. Ce boîtier 10 est monté sur le boîtier monobloc 11 du 17 dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 par encliquetage (figure 5). Dans cet état monté, la bride coudée 9a destinée à effectuer la commutation, connectée au côté du coulisseau d'actionnement 9, dépasse du bas du logement de contacteur llb formé sur le boîtier monobloc 11. Le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 est un micro-contacteur qui comprend un mécanisme de contact (c-contact) ayant un point de contact normalement ouvert et un point de contact normalement fermé. Tel que représenté sur la figure 9 et les figures 10(a) et 10 (b) , un piston 5b, un actionneur du mécanisme de contact, fait saillie de la surface inférieure d'un boîtier de contacteur (un boîtier en résine moulée). Sur les surfaces d'extrémité gauche et droite, des saillies d'engagement 5d et un crochet 5e (encliquetage) sont formés en une construction monolithique. Sur le dessus du micro-contacteur sont prévus des supports de fils conducteurs 5d (trois éléments), sous la forme d'une barre à section droite rectangulaire, dirigée vers la droite ou vers la gauche, et ayant un coude en forme de L au sommet. Les supports de fils conducteurs sont des éléments de retenue servant à regrouper trois fils conducteurs 18 (figure 8) qui sont connectés aux contacts internes et qui sortent vers la surface supérieure du boîtier de contacteur. Sur la figure 8, le boîtier monobloc 11 (un boîtier en résine moulée) du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 comprend un logement lia pour recevoir une carte à circuits imprimés 14 du circuit de détection de fuite à la terre (figure 4(c)), et un logement de 18 contacteur llb, en forme de poche, pour loger et retenir le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 de façon démontable. Le logement lia et le logement de contacteur llb sont formés en une construction monolithique dans le boîtier monobloc 11. Le logement de contacteur llb a une rainure d'ajustement llb-1 et une partie d'encliquetage llb-2 correspondant respectivement aux saillies d'engagement 5d et au crochet 5e du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5. Le numéro llc désigne un élément d'encliquetage destiné à accrocher et retenir le boîtier 10 (figure 7) de l'unité formant bobine de déclenchement 8. A l'état assemblé, dans lequel le dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 est monté sur l'enveloppe formant corps principal 6 (figure 1), le logement de contacteur llb formé sur la surface latérale du boîtier monobloc 11 (figure 8) se trouve en regard de l'évidement 6b-3 formé dans le couvercle de boîtier 6b, et le bouton d'indication de fuite à la terre 4, un bouton poussoir 12 du contacteur de test de fuite à la terre, et les boutons 13 des commutateurs servant à la sélection du courant de sensibilité et du temps de fonctionnement nominaux, font saillie de la surface supérieure du couvercle de boîtier 6b. Lorsqu'un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 est installé après coup dans le disjoncteur de fuite à la terre selon la structure décrite ci-dessus, après l'ouverture du couvercle de dessus 6c tel que représenté sur la figure 1, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 est inséré par le dessus dans l'évidement 6b-3 du 19 couvercle de boîtier 6b s'ouvrant à l'extérieur du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1, poussé dans le logement de contacteur llb du boîtier monobloc 11, tel que représenté sur la figure 8, et engagé et fixé d'une manière démontable à une position prédéterminé. Dans cet état maintenu du contacteur, la pointe de la bride coudée 9a (qui est découpée en biseau), connectée au coulisseau d'actionnement 9 de l'unité formant bobine de déclenchement 8 (figure 7), est située en regard du côté du piston (actionneur) 5b du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre (micro-contacteur) 5, tel que représenté sur la figure 6. Dans la construction décrite ci-dessus, en cas de défaut à la terre dans le réseau de distribution, le circuit de détection de fuite à la terre 14 détecte un courant de fuite à la terre dans le circuit principal. Le signal de sortie du circuit de détection de fuite à la terre 14 active la bobine de déclenchement 3 du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1, ce qui entraîne le coulisseau d'actionnement 9 de façon qu'il déclenche le mécanisme de commutation 15 et ouvre les contacts du circuit principal. Au même moment, la bride coudée 9a connectée au coulisseau d'actionnement 9 se déplace dans la direction de la flèche représentée sur la figure 6 et pousse le piston (actionneur) 5b du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 vers l'intérieur. Le contact (un contact "fabriqué") du micro-contacteur passe à l'état de Marche, et un signal électrique indiquant un déclenchement sur fuite à la terre est émis via les fils conducteurs 18. Lorsqu'une indication électrique d'un déclenchement sur fuite à la terre n'est 20 pas requise dans le réseau, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 peut être retiré du couvercle de boîtier 6b de l'enveloppe formant corps principal 6, et le disjoncteur peut être utilisé comme un disjoncteur de fuite à la terre normal (de spécification type). Dans ce cas, le déclenchement sur fuite à la terre peut être constaté par une saillie du bouton d'indication de fuite à la terre 4. Nous allons maintenant décrire, par référence aux figures 11 à 15, un procédé d'arrangement des fils conducteurs 18 connectés au contacteur vers le côté ou le dessus de l'enveloppe formant corps principal 6 du disjoncteur et sortant du disjoncteur, dans la situation dans laquelle le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 est monté après coup sur le disjoncteur de fuite à la terre. Après que le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 a été inséré et mis en place sur l'enveloppe formant corps principal 6 du disjoncteur de fuite à la terre, dans le cas dans lequel les fils conducteurs 18 connectés au contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 sont sortis par le côté de l'enveloppe formant corps principal 6, tel que représenté sur la figure 15 (la flèche "A" désigne la direction de sortie des fils conducteurs), et connectés à l'extérieur, les trois fils conducteurs 18 sortant au- dessus du contacteur sont engagés dans le support de fils conducteurs 5c et alignés en configuration serrée de la manière représentée sur les figures 11(a) et 11(b). Les fils conducteurs sont sortis à travers une rainure 6b-4 (figure 4(d)) formée dans le bord latéral du couvercle 21 6b, tel que représenté sur la figure 13. Lorsque le couvercle de dessus 6c de l'enveloppe formant corps principal 6 est fermé dans cet état, les fils conducteurs 18 sont pressés entre le bord latéral du couvercle de boîtier 6b et le bord du couvercle de dessus 6c, en une partie intermédiaire des fils conducteurs, et ils sont maintenus fixement à cette position. Si une force de traction externe est exercée sur les fils conducteurs 18 sortants, il n'y a aucun risque que les fils conducteurs s'extraient accidentellement du micro-contacteur ou que le contacteur lui-même glisse du boîtier monobloc 11 du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1. Lorsque les fils conducteurs 18 ne peuvent pas être sortis et connectés par le côté, tel que représenté sur la figure 15, en raison de restrictions dues au voisinage du disjoncteur de fuite à la terre installé, et que les fils conducteurs 18 doivent être sortis et connectés par le haut, le long de la surface de l'enveloppe formant corps principal 6, tel que représenté sur la figure 14, les trois fils conducteurs 18 sont engagés dans le support de fils conducteurs 5c et alignés en configuration serrée en sortant dans la direction de la flèche "A" représentée sur les figures 12(a) et 12(b). Ensuite, le couvercle de dessus 6c est posé et attaché selon le même procédé que décrit ci-dessus. Par conséquent, les fils conducteurs 18 sortis dans la direction de la flèche "A" sont pressés entre le bord du couvercle de boîtier 6b et le bord du couvercle de dessus 6c en une partie intermédiaire des fils conducteurs, et sont maintenus fixement à cette position. Les supports de fils conducteurs 5c se présentant 22 sous la forme d'une barre à section droite rectangulaire sont prévus sur le dessus du micro-contacteur, et, lorsque les fils conducteurs 18 sont sortis et connectés depuis le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 monté après coup sur l'enveloppe formant corps principal 6 du disjoncteur de fuite à la terre, les fils conducteurs 18 peuvent être sortis et maintenus dans la direction souhaitée sur l'enveloppe formant corps principal 6 par le processus de connexion décrit ci- dessus. Légende des dessins Figure 1 Contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre 5 1 Dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 4 Bouton d'indication de fuite à la terre 7 Manette d'actionnement 6b-3 Evidement 6 Enveloppe formant corps principal 6b Couvercle de boîtier 6a Boîtier 6c Couvercle de dessus Figure 3 16 Chambre d'extinction d'arc 15 Mécanisme de commutation 17 Transformateur de courant à phase nulle Figure 4 14 Circuit de détection de fuite à la terre Figure 5 11 Boîtier monobloc Figure 7 8 Unité formant bobine de déclenchement 9 Coulisseau d'actionnement 24 Figure 8 llb Logement de contacteur Figure 9 5d Saillies d'engagement 5b Piston (actionneur) 5e Crochet 5c Support de fils conducteurs10
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Un disjoncteur de fuite à la terre comprend un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre 1 monté sur une enveloppe formant corps principal de structure simple, constituée d'un boîtier 6a, d'un couvercle de boîtier 6b, et d'un couvercle de dessus 6c, le couvercle de boîtier ayant un évidement 6b-3 formé de chaque côté d'une manette d'actionnement 7, pour permettre le montage de dispositifs accessoires internes.
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1. Disjoncteur de fuite à la terre remplissant les fonctions de protection contre les surintensités et de protection contre les défauts à la terre, caractérisé en ce qu'il comprend: une enveloppe formant corps principal de structure simple, composée d'un boîtier (6a)et d'un couvercle de boîtier (6b), le couvercle de boîtier étant combiné à un couvercle auxiliaire qui recouvre le couvercle de boîtier et qui comporte un évidemment (6b-3) en forme de poche pour permettre le montage de dispositifs accessoires internes ; et des composants situés à l'intérieur de l'enveloppe, les composants comprenant un contact de circuit principal, un mécanisme de commutation de contact, une manette d'actionnement, un dispositif de déclenchement sur surintensité, un circuit de détection de fuite à la terre combiné à un transformateur de courant à phase nulle, et un dispositif de déclenchement sur fuite à la terre (1) ; où un contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre (5) peut être monté de façon démontable dans l'évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal, le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre étant un dispositif accessoire interne qui indique de façon électrique une opération de déclenchement sur fuite à la terre et qui est mécaniquement couplé au dispositif de déclenchement sur fuite à la terre afin que le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre soit26 actionné lors de l'opération de déclenchement sur fuite à la terre. 2. Disjoncteur de fuite à la terre selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de déclenchement de fuite à la terre monté sur l'enveloppe formant corps principal a un boîtier monobloc comprenant un logement de contacteur destiné à retenir le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre (1), et le logement de contacteur est disposé en regard de l'évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal. 3. Disjoncteur de fuite à la terre selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre (5) est un micro-contacteur, et un actionneur du micro-contacteur est accouplé à une extrémité de sortie du dispositif de déclenchement sur fuite à la terre, à l'endroit où le micro-contacteur est inséré dans l'évidement formé dans le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal. 4. Disjoncteur de fuite à la terre selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les fils conducteurs (18) connectés au contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre passent à travers un interstice situé entre le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal et un couvercle auxiliaire recouvrant le couvercle de boîtier, et sortent pour être connectés à l'extérieur par les côtés ou par ledessus. 5. Disjoncteur de fuite à la terre selon la 4, caractérisé en ce que le contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre (5) comprend un élément de support pour les fils conducteurs, sur le dessus du contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre, et les fils conducteurs sont engagés dans l'élément de support, selon une configuration serrée, et sortent de l'enveloppe pour être connectés à l'extérieur à travers l'interstice adjacent au couvercle auxiliaire. 6. Disjoncteur de fuite à la terre selon la 4, caractérisé en ce que les fils conducteurs (18) connectés au contacteur de sortie de déclenchement sur fuite à la terre et menant vers l'extérieur de l'enveloppe formant corps principal sont poussés vers le bas et maintenus par un bord du couvercle auxiliaire recouvrant le couvercle de boîtier de l'enveloppe formant corps principal, en une position intermédiaire des fils conducteurs s'étendant vers l'extérieur.. 27
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H
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H01
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H01H
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H01H 83,H01H 71
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H01H 83/02,H01H 71/02
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FR2902823
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A1
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PROCEDE DE REGENERATION D'UN FILTRE A PARTICULES D'UNE CONDUITE D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
| 20,071,228 |
La présente invention concerne de manière générale le pilotage des moteurs à combustion interne pourvus de moyens de filtrage des gaz brûlés. Elle concerne plus particulièrement un procédé de régénération de moyens de filtrage de gaz brûlés d'un moteur à combustion interne comprenant, sur une conduite d'échappement, un catalyseur d'oxydation suivi, dans la direction d'écoulement des gaz brûlés, d'un filtre à particules, ce procédé comportant une étape d'injection de carburant dans la chambre de combustion du moteur à combustion interne. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le pilotage des moteurs diesel et des moteurs à allumage commandé fonctionnant à faible richesse. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les conduites d'échappement des moteurs à combustion interne sont généralement pourvues d'un catalyseur d'oxydation et d'un filtre à particules. Le catalyseur d'oxydation est destiné à oxyder les hydrocarbures et le monoxyde de carbone provenant de la combustion du carburant et de l'air frais dans la chambre de combustion pour qu'ils ne soient pas rejetés dans l'atmosphère. Le filtre à particules permet quant à lui de filtrer et de stocker une part importante des particules polluantes (suies) rejetées par le moteur. À partir d'un certain taux de remplissage du filtre à particules, les gaz brûlés s'évacuent difficilement de la conduite d'échappement, ce qui engendre une surpression des gaz brûlés néfaste au fonctionnement du moteur à combustion interne. Il convient alors, au cours d'une phase de régénération du filtre à particules, d'éliminer les particules polluantes qui remplissent le filtre à particules sans pour autant les rejeter telles quelles dans l'atmosphère mais plutôt en les brûlant au préalable. Pour cela, on injecte du carburant dans la conduite d'échappement, en amont du catalyseur d'oxydation, soit à l'aide d'un injecteur de carburant disposé dans la conduite d'échappement, soit directement dans la chambre de combustion du moteur. Le carburant non brûlé entre alors dans le catalyseur d'oxydation, provoquant une phase d'oxydation exothermique des hydrocarbures et du monoxyde de carbone avec le dioxygène présent dans les gaz brûlés. Les gaz brûlés sortent par conséquent du catalyseur d'oxydation avec une température très élevée et entrent dans le filtre à particules en brûlant les particules polluantes qui remplissent ce dernier. L'utilisation d'un injecteur disposé sur la conduite d'échappement entraîne l'utilisation coûteuse et encombrante d'une conduite de carburant dédiée permettant d'amener le carburant jusqu'à l'injecteur. En outre, le mélange de carburant et de gaz brûlés ne s'homogénéise correctement dans la conduite d'échappement qu'à condition que le débit de gaz brûlés ne soit ni trop grand, ni trop faible, ce qui restreint la plage de fonctionnement du moteur durant laquelle il est possible de régénérer le filtre à particules. Si de plus, le moteur à combustion interne est pourvu d'une ligne de recirculation (EGR) des gaz brûlés depuis la conduite d'échappement vers la ligne d'admission, il est nécessaire de fermer cette ligne durant la phase de régénération, ce qui accroît sensiblement les émissions polluantes du moteur durant cette phase. Dans le cas où l'injection de carburant se fait directement dans la chambre de combustion, une partie du carburant non brûlé se dilue avec l'huile présente le long des cylindres de la chambre de combustion, ce qui réduit les propriétés lubrifiantes de l'huile et risque alors d'endommager le moteur. Quelle que soit la méthode utilisée, le mélange de gaz brûlés et de carburant entrant dans le filtre à particules présente un taux de dioxygène très faible, ce qui limite la réaction de combustion des particules polluantes. On connaît par ailleurs du document FR 2 866 061 un dispositif et un procédé de régénération d'un catalyseur à accumulation d'oxyde d'azote et d'un filtre à particules. Le dispositif présenté comporte un dispositif adapté à insuffler de l'air frais entre le catalyseur et le filtre à particules. Ainsi, les gaz brûlés entrent dans le filtre à particules avec une plus grande proportion de dioxygène, ce qui leur permet de brûler plus rapidement les particules polluantes. L'inconvénient principal d'un tel dispositif est que la réaction d'oxydation exothermique qui a lieu dans le catalyseur est limitée du fait du faible taux de dioxygène contenu dans les gaz brûlés circulant dans le catalyseur. Par ailleurs, l'air frais étant mélangé aux gaz brûlés en aval du catalyseur, la température du mélange n'est pas homogène. Le filtre à particules risque alors d'être localement soumis à de fortes températures pouvant l'endommager définitivement. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un procédé de régénération dans lequel la réaction d'oxydation exothermique au sein du catalyseur est rapide et dans lequel la réaction de combustion des particules polluantes au sein du filtre à particules est bien maîtrisée. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un procédé de régénération tel que défini dans l'introduction, qui comporte une étape de soufflage d'air frais dans la conduite d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation et dans lequel l'étape d'injection est réalisée au cours d'un cycle de détente. Ainsi, grâce à l'invention, le dioxygène contenu dans l'air frais peut réagir dans le catalyseur d'oxydation avec les hydrocarbures et le monoxyde de carbone contenus dans les gaz brûlés. La réaction est donc rapide et quasiment complète. Le mélange de gaz brûlés et d'air frais présente par ailleurs une température homogène lorsqu'il entre dans le filtre à particules. Selon une première caractéristique avantageuse du procédé de régénération selon l'invention, on pilote le débit d'air frais soufflé dans la conduite d'échappement ainsi que la quantité de carburant injecté dans la chambre de combustion en fonction de la température des gaz brûlés entrant dans le filtre à particules. Ainsi, on s'assure que la température des gaz dans le filtre à particules reste dans une fourchette de températures favorisant la combustion rapide des particules polluantes. On s'assure également que les réactions chimiques ayant lieu dans le catalyseur et dans le filtre à particules ne s'emballent pas, ce qui risquerait de les endommager. Avantageusement, on pilote le débit d'air frais soufflé dans la conduite d'échappement en fonction du régime du moteur à combustion interne. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé de régénération selon l'invention, on débute le soufflage d'air frais dans la conduite d'échappement lorsque l'on détecte que la richesse des gaz brûlés est supérieure à 1. Préférentiellement, la détection de la richesse des gaz brûlés est réalisée en mesurant le taux de dioxygène des gaz brûlés. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, au moins une majeure partie du carburant est injectée dans la chambre de combustion à l'amorce du cycle de détente. Ainsi, le carburant qui est injecté juste après l'explosion des gaz n'est 5 pas brûlé dans la chambre de combustion et peut donc réagir avec le dioxygène dans le catalyseur. En outre, le carburant est fortement chauffé par l'énergie thermique issue de l'explosion. Ainsi, les hydrocarbures contenus dans les gaz brûlés sont mieux fractionnés et sont donc plus aptes à réagir avec le catalyseur. 10 Avantageusement alors, la partie restante du carburant est injectée dans le moteur à combustion interne en plusieurs injections différées durant le cycle de détente. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, on commence l'injection de carburant lorsque l'on détecte que le niveau 15 d'encrassement du filtre à particules dépasse une valeur seuil prédéterminée. Ainsi, on ne déclenche l'étape de régénération qu'uniquement lorsque l'on considère que l'encrassement du filtre à particules est réellement néfaste, d'une part, au bon fonctionnement du moteur, et, d'autre part, à l'efficacité du traitement des émissions polluantes du moteur. 20 Préférentiellement, la détection du niveau d'encrassement du filtre à particules est réalisée en mesurant la différence de pressions entre l'entrée et la sortie du filtre à particules. Avantageusement, on comprime l'air frais avant de le souffler dans la conduite d'échappement. 25 Ainsi, l'air frais présente une pression suffisante pour se mélanger de manière homogène et avec une proportion appropriée aux gaz brûlés, sans refluer dans la ligne de soufflage. Avantageusement, le moteur à combustion interne comprenant une ligne de recirculation des gaz brûlés, on maintient la ligne de recirculation ouverte 30 pendant l'injection de carburant dans la chambre de combustion. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue schématique d'ensemble d'un moteur à combustion interne ; - la figure 2 est une vue schématique d'ensemble d'une variante de réalisation du moteur à combustion interne de la figure 1 ; et la figure 3 est une vue schématique d'ensemble d'une variante de réalisation du moteur à combustion interne de la figure 1. En préliminaire, on notera que, d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différentes variantes de réalisation de l'invention seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Dans la description, les termes aval et amont sont utilisés suivant le sens de l'écoulement de l'air depuis le point de prélèvement de l'air frais dans l'atmosphère jusqu'à sa sortie par des moyens de filtrage de gaz brûlés. Sur la figure 1, on a représenté un moteur à combustion interne 10 de type diesel, qui comprend une chambre de combustion 11 définie par quatre cylindres 12. En amont de la chambre de combustion 11, le moteur à combustion interne 10 comprend une ligne d'admission 20 d'air frais. Cette ligne d'admission 20 prélève l'air frais directement dans l'atmosphère et le filtre au moyen d'un filtre à air 21. Elle s'étend jusqu'à un répartiteur d'air 22 qui débouche sur quatre canaux d'admission 23 chacun raccordés à l'un des cylindres 12 de la chambre de combustion 11. La ligne d'admission 20 comporte en outre un compresseur 31 d'un turbocompresseur 30 comprimant l'air frais filtré par le filtre à air 21 pour l'injecter sous pression dans le répartiteur d'air 22. En aval de la chambre de combustion 11, le moteur à combustion interne 10 comporte une conduite d'échappement 40 de gaz brûlés s'étendant depuis un collecteur d'échappement 41, relié par quatre canaux d'échappement 42 à chacun des cylindres 12 de la chambre de combustion 11, jusqu'à des moyens de filtrage des gaz brûlés. Ces moyens de filtrage sont ici constitués par un filtre à particules 51. La conduite d'échappement 40 comporte en outre un catalyseur d'oxydation 50 classique disposé juste en amont du filtre à particules 51. Le catalyseur d'oxydation 50 est en particulier adapté à oxyder les hydrocarbures HC et le monoxyde de carbone CO du carburant résiduel qui est mélangé aux gaz brûlés circulant dans la conduite d'échappement 40 et qui n'a pas été brûlé dans la chambre de combustion 11. Le filtre à particules 51 est quant à lui adapté à filtrer et à stocker les particules polluantes (également appelées suies) produites par la combustion de carburant et d'air frais dans la chambre de combustion 11, pour éviter qu'elles ne soient rejetées dans l'atmosphère. Il doit être régulièrement régénéré afin de ne pas se boucher. Le filtre à particules 51 peut éventuellement être revêtu intérieurement d'un matériau catalytique, tel que le platine, adapté à oxyder les hydrocarbures HC et le monoxyde de carbone CO du carburant résiduel. La conduite d'échappement 40 comprend de plus, en amont du catalyseur d'oxydation 50, une turbine 32 qui appartient au turbocompresseur 30 et qui est destinée à actionner le compresseur 31. En variante, comme le montre la figure 3, la conduite d'échappement 40 peut également comporter, entre la turbine 32 et le catalyseur d'oxydation 50, un catalyseur auxiliaire 52 destiné à fractionner les hydrocarbures HC lourds du carburant résiduel, de manière à ce qu'ils soient traités plus facilement et plus rapidement par le catalyseur d'oxydation 50. Quoi qu'il en soit et de manière connue, les débits d'air frais et de gaz brûlés entrant et sortant de la chambre de combustion 11 sont régulés par des soupapes d'admission et d'échappement disposées respectivement dans les canaux d'admission 23 et d'échappement 42 du moteur. L'ouverture des soupapes d'admission permet d'injecter de l'air frais dans les cylindres 12 et l'ouverture des soupapes d'échappement permet d'évacuer vers la conduite d'échappement 40 les gaz brûlés issus de la combustion de l'air frais et du carburant contenus dans les cylindres 12. Comme le montre la figure 1, le moteur à combustion interne 10 comprend également une ligne de recirculation 60 des gaz brûlés qui prend naissance dans la conduite d'échappement 40, entre le collecteur d'échappement 41 et la turbine 32, et qui débouche dans la ligne d'admission 20, entre le compresseur 31 et le répartiteur d'air 22. Cette ligne de recirculation 60 comporte un refroidisseur d'air de suralimentation 61 permettant de refroidir les gaz brûlés avant de les injecter dans la ligne d'admission 20. Elle comporte en outre, à sa jonction avec la ligne d'admission 20, une vanne 62 permettant de réguler le débit des gaz brûlés circulant dans cette ligne de recirculation 60. Cette ligne de recirculation 60 permet de diminuer le volume des émissions polluantes rejetées par le moteur à combustion interne 10. Le moteur à combustion interne 10 comporte par ailleurs des moyens d'injection de carburant 70 permettant d'introduire du carburant dans chacun des cylindres 12 de la chambre de combustion 11. Ces moyens d'injection 70 comportent de manière connue un réservoir de carburant 71 raccordé à une pompe 72 qui prélève du carburant dans ce réservoir pour l'injecter sous pression dans une rampe commune 73. Cette rampe commune 73 est reliée à chacun des cylindres 12 par l'intermédiaire d'injecteurs de carburant (non représentés) bien connus de l'Homme du métier qui permettent d'envoyer la quantité de carburant désirée dans les cylindres 12 du moteur, au moment voulu. L'ouverture de chacun de ces injecteurs de carburant est commandée par des moyens de pilotage électroniques du moteur à combustion interne 10. Tel que le représente la figure 1, le moteur à combustion interne 10 comporte une ligne de soufflage 80 adaptée à injecter de l'air frais dans la conduite d'échappement 40 à une pression au moins égale à la pression des gaz brûlés circulant dans celle-ci. Cette ligne de soufflage 80 prend ici naissance dans la ligne d'admission 20, entre le filtre à air 21 et le compresseur 31 du turbocompresseur 30. Elle débouche dans la conduite d'échappement 40, entre la turbine 32 du turbocompresseur 30 et le catalyseur d'oxydation 50. Dans la variante représentée sur la figure 3, la ligne de soufflage 80 débouche plus particulièrement dans la conduite d'échappement 40 entre le catalyseur auxiliaire 52 et le catalyseur d'oxydation 50. Comme le montre les figures 1 et 3, la ligne de soufflage 80 comporte des moyens de régulation du débit d'air frais qui sont ici constitués par un compresseur 82 et une vanne 81. La vanne 81 est disposée à la jonction entre la conduite d'échappement 40 et la ligne de soufflage 80. Elle peut par exemple être de type vanne papillon. Le compresseur 82 et la vanne 81 sont quoi qu'il en soit pilotés par les moyens de pilotage du moteur et sont adaptés à réguler le débit d'air frais circulant dans la ligne de soufflage 80 et débouchant dans la conduite d'échappement 40. En variante, comme le montre la figure 2, la ligne de soufflage 90 peut prendre naissance dans la ligne d'admission 20, en aval du compresseur 31 du turbocompresseur 30, et déboucher dans la conduite d'échappement 40, en amont du catalyseur d'oxydation 50. La ligne de soufflage 90 comporte ici également une vanne 91 et un compresseur 92. Ce dernier fonctionne à une vitesse moindre puisque l'air frais prélevé dans la ligne d'admission 20 est déjà comprimé par le compresseur 31. Eventuellement, la ligne de soufflage peut être dépourvue de compresseur si l'air frais prélevé dans la ligne d'admission est suffisamment comprimé par le compresseur du turbocompresseur. Les moyens de pilotage du moteur sont reliés à des moyens de détection du niveau d'encrassement du filtre à particules 51. Ces moyens de détection comportent deux capteurs de pression 101, 102, chacun disposés à l'entrée ou à la sortie du filtre à particules 51. Les particules polluantes piégées par le filtre l'obstruent en effet en partie, ce qui crée une chute de pression mesurable par les capteurs de pression, permettant ainsi de déterminer le niveau d'obturation du filtre à particules. Les moyens de pilotage du moteur sont par ailleurs reliés à des moyens de détermination de la richesse des gaz brûlés circulant dans la conduite d'échappement 40. Ces moyens de détermination comprennent, d'une part, une sonde de dioxygène 103 disposée dans la conduite d'échappement 40 à la sortie du collecteur d'échappement 41, et, d'autre part, des moyens de calcul adaptés à déterminer, en fonction du taux de dioxygène mesuré, la richesse des gaz brûlés. On entend par richesse R des gaz brûlés le rapport de la quantité molaire de carburant ncarb sur la quantité molaire d'air nair contenues dans les gaz brûlés, selon la formule suivante : R = ncarbI nair En variante, les moyens de détermination de la richesse des gaz brûlés peuvent être constitués par une cartographie d'injection adaptée à calculer la richesse en fonction de paramètres mesurables sur le moteur (tels que le débit d'air frais circulant dans la ligne d'admission 20, le débit de gaz brûlés circulant dans la ligne de recirculation 30, et le débit de carburant injecté dans la chambre de combustion 11). Quoi qu'il en soit, les moyens de pilotage du moteur comportent en outre des moyens de contrôle 104, 105 de la température des gaz brûlés circulant dans la conduite d'échappement 40. Ces moyens de contrôle comportent ici deux sondes de température 104, 105, dont l'une 104 est disposée à proximité de la sonde de dioxygène 103, et dont l'autre 105 est disposée entre le catalyseur d'oxydation 50 et le filtre à particules 51. Ces moyens de contrôle permettent en particulier de déterminer la température des gaz brûlés entrant dans le filtre à particules 51, de manière à vérifier que cette température est adéquate pour la régénération du filtre à particules et qu'elle ne dépasse pas une valeur limite qui risquerait de provoquer une fissuration du filtre. Lorsque le moteur à combustion interne 10 fonctionne, l'air frais est prélevé dans l'atmosphère par la ligne d'admission 20 puis comprimé dans le compresseur 31 du turbocompresseur 30. Lors d'une phase de fonctionnement normal du moteur, la vanne 81 de la ligne de soufflage 80 reste en position fermée, et l'ensemble du flux d'air frais prélevé en amont du filtre à air 21 suit la ligne d'admission 20 et débouche dans le répartiteur d'air 22 afin d'être brûlé dans la chambre de combustion 11. Chaque cylindre 12 du moteur à combustion interne 10 fonctionne de manière classique selon quatre cycles : - un cycle d'admission durant lequel on ouvre la soupape d'admission et durant lequel un piston contenu dans le cylindre s'abaisse pour que les gaz contenus dans le répartiteur d'air 22 entrent dans le cylindre du moteur ; du carburant est alors injecté dans la chambre de combustion 11 de manière sous-stoechiométrique (richesse inférieure à 1) ; un cycle de compression durant lequel on ferme toutes les soupapes et durant lequel le piston remonte dans le cylindre pour mettre en pression le mélange d'air et de carburant contenu dans le cylindre ; ce cycle s'achève par l'auto-combustion du mélange ; - un cycle de détente durant lequel le piston, poussé par l'énergie issue de la combustion, redescend dans le cylindre ; et un cycle d'échappement durant lequel on ouvre la soupape d'échappement et durant lequel le piston remonte dans le cylindre pour évacuer les gaz brûlés vers la conduite d'échappement 40. Les gaz brûlés issus de cette combustion débouchent donc dans la conduite d'échappement 40. Une partie de ces gaz brûlés est captée par la ligne de recirculation 60 afin d'être réinjectée dans la chambre de combustion 11. L'autre partie de ces gaz brûlés chargés de particules polluantes, de monoxyde de carbone CO et d'hydrocarbures HC, débouche dans le catalyseur d'oxydation 50 et dans le filtre à particules 51. Le monoxyde de carbone CO et les hydrocarbures HC sont majoritairement oxydés de manière exothermique dans le catalyseur d'oxydation 50, tandis que les particules polluantes passent au travers du catalyseur d'oxydation puis se déposent dans le filtre à particules 51. Lorsque les moyens de détection 101, 102 de l'encrassement du filtre à particules détectent que ce dernier est encrassé, ici lorsque la différence de pressions mesurée entre l'entrée et la sortie du filtre passe au-dessus d'une valeur seuil prédéterminée, les moyens de pilotage du moteur à combustion interne 10 mettent en oeuvre une étape de régénération du filtre à particules 51. Dans ce but, les moyens de pilotage du moteur déclenchent, d'une part, une étape d'injection de carburant dans la chambre de combustion 11 du moteur à combustion interne 10 au cours du cycle de détente, et, d'autre part, une étape de soufflage d'air frais dans la conduite d'échappement 40, en amont du catalyseur d'oxydation 50. Plus précisément, une majeure partie de ce carburant est injectée à l'amorce du cycle de détente, juste après la combustion du mélange d'air et de carburant dans le cylindre. La partie restante de ce carburant est quant à elle injectée dans la chambre de combustion 11 en plusieurs injections différées durant le cycle de détente. Ce carburant n'est donc pas ou peu brûlé, si bien qu'il est évacué tel quel vers la conduite d'échappement 40. La richesse des gaz circulant dans la conduite d'échappement 40 est alors supérieure à 1. L'étape de soufflage d'air frais débute lorsque la sonde de dioxygène 103, qui mesure le taux de dioxygène des gaz brûlés, détecte que la richesse des gaz brûlés est supérieure à 1. Les moyens de pilotage du moteur commandent pour cela l'ouverture de la vanne 81 de la ligne de soufflage 80 et la mise en marche du compresseur 82, de manière à comprimer l'air frais pour le souffler dans la conduite d'échappement 40. Ainsi, un mélange de gaz brûlés, d'air frais, et de carburant non brûlé entre dans le catalyseur d'oxydation 50. Le carburant étant fortement chargé de monoxyde de carbone CO et d'hydrocarbures HC, ces derniers réagissent de manière très exothermique avec le dioxygène au sein du catalyseur d'oxydation 50, ce qui chauffe fortement les gaz brûlés. Les moyens de pilotage régulent alors en temps réel le débit d'air frais circulant dans la ligne de soufflage 80 et le débit de carburant injecté dans la chambre de combustion 11 en fonction de la température des gaz brûlés entrant dans le filtre à particules et en fonction du régime du moteur, de sorte que la température des gaz dans le filtre reste idéalement comprise entre 570 et 650 C. Les gaz entrant dans le filtre à particules 51 sont ainsi suffisamment chauds et comportent suffisamment de dioxygène pour brûler rapidement les particules polluantes emprisonnées dans celui-ci. Le filtre à particules 51 est par conséquent régénéré en peu de temps. Lorsque les moyens de détection 101, 102 de l'encrassement du filtre à particules détectent que ce dernier n'est plus encrassé, par exemple lorsque la différence de pressions mesurée entre l'entrée et la sortie du filtre repasse sous une autre valeur seuil prédéterminée, les moyens de pilotage du moteur commandent la fermeture de la vanne 81 de la ligne de soufflage 80 et l'arrêt des injections de carburant dans la chambre de combustion 11 pendant les cycles de détente. Pendant l'ensemble de la durée de cette étape de régénération, la ligne de recirculation 60 reste ouverte afin de diminuer le volume d'émission polluantes du moteur. La présente invention n'est nullement limitée aux variantes de réalisation décrites et représentées, mais l'homme du métier saura y apporter toute autre variante conforme à son esprit
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L'invention concerne un procédé de régénération de moyens de filtrage de gaz brûlés d'un moteur à combustion interne (10) comprenant, sur une conduite d'échappement (40), un catalyseur d'oxydation (50) suivi, dans la direction d'écoulement des gaz brûlés, d'un filtre à particules (51), ce procédé comportant une étape d'injection de carburant dans la chambre de combustion (11) du moteur à combustion interne.Selon l'invention, l'étape d'injection est réalisée au cours d'un cycle de détente et le procédé comporte une étape de soufflage d'air frais dans la conduite d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation.
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1. Procédé de régénération de moyens de filtrage de gaz brûlés d'un moteur à combustion interne (10) comprenant, sur une conduite d'échappement (40), un catalyseur d'oxydation (50) suivi, dans la direction d'écoulement des gaz brûlés, d'un filtre à particules (51), ce procédé comportant une étape d'injection de carburant dans la chambre de combustion (11) du moteur à combustion interne (10), caractérisé en ce que l'étape d'injection est réalisée au cours d'un cycle de détente et en ce qu'il comporte une étape de soufflage d'air frais dans la conduite d'échappement (40) en amont du catalyseur d'oxydation (50). 2. Procédé de régénération selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on pilote le débit d'air frais soufflé dans la conduite d'échappement (40) ainsi que la quantité de carburant injecté dans la chambre de combustion (11) en fonction de la température des gaz brûlés entrant dans le filtre à particules (51). 3. Procédé de régénération selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on pilote le débit d'air frais soufflé dans la conduite d'échappement (40) en fonction du régime du moteur à combustion interne (10). 4. Procédé de régénération selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on débute le soufflage d'air frais dans la conduite d'échappement (40) lorsque l'on détecte que la richesse des gaz brûlés est supérieure à 1. 5. Procédé de régénération selon la précédente, caractérisé en ce que la détection de la richesse des gaz brûlés est réalisée en mesurant le taux de dioxygène des gaz brûlés. 6. Procédé de régénération selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une majeure partie du carburant est injectée dans la chambre de combustion (11) à l'amorce du cycle de détente. 7. Procédé de régénération selon la précédente, caractérisé en ce que la partie restante du carburant est injectée dans le moteur à combustion interne (10) en plusieurs injections différées durant le cycle de détente. 8. Procédé de régénération selon la précédente, caractérisé en ce que l'on commence l'injection de carburant lorsque l'on détecte que leniveau d'encrassement du filtre à particules (51) dépasse une valeur seuil prédéterminée. 9. Procédé de régénération selon la précédente, caractérisé en ce que la détection du niveau d'encrassement du filtre à particules (51) est réalisée en mesurant la différence de pressions entre l'entrée et la sortie du filtre à particules (51). 10. Procédé de régénération selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on comprime l'air frais avant de le souffler dans la conduite d'échappement (40). 11. Procédé de régénération selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, le moteur à combustion interne (10) comprenant une ligne de recirculation (60) des gaz brûlés, on maintient la ligne de recirculation (60) ouverte pendant l'injection de carburant dans la chambre de combustion (11).
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F
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F01,F02
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F01N,F02B
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F01N 3,F02B 47
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F01N 3/025,F01N 3/035,F02B 47/08
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FR2896364
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A1
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PROCEDE DE DEPLOIEMENT D'APPLICATIONS PAR INTERCEPTION SUR UN RESEAU EXISTANT.
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La présente invention concerne un . Elle a plus particulièrement pour objet le déploiement d'applications dans un réseau existant par interception des communications entre une application 15 cliente et une application serveur. On sait que les réseaux actuels utilisent très généralement un modèle de fonctionnement des applications basées sur les étapes suivantes : 20 1. L'établissement, par l'application cliente de l'adresse réseau de l'application serveur. Très généralement, et par la suite, cette adresse réseau d'application sera exprimée en fonction du protocole utilisé, (Adresse IP de la (ou des) ordinateurs supportant l'application + Numéro de port pour IP, par exemple, IP étant le Protocole Internet). 25 2. L'ouverture d'une communication caractérisée par l'adresse réseau de l'application cliente (pour IP, l'adresse IP de l'ordinateur client et un numéro de port local) et de l'adresse réseau de l'application serveur établie à l'étape 1. 1 30 -2- 3. Un échange de données entre les applications à l'intérieur de la communication, cet échange pouvant comporter des procédures d'identifications plus ou moins strictes et potentiellement basées sur les adresses réseaux. 4. La fermeture de la communication entre les deux applications serveur et cliente, celle-ci intervenant à l'initiative de l'une ou de l'autre et pouvant être conjointes ou non. 10 Lors du déploiement d'une nouvelle application dans un réseau existant, il convient de mettre en oeuvre une nouvelle application, soit en la substituant à l'ancienne, en lui attribuant la même adresse réseau, soit en l'installant à une autre adresse sur le(s) même(s) ordinateur(s) ou sur un (ou des) ordinateur(s) différent(s). 15 Après installation, il convient d'intervenir à l'étape 1 décrite ci-dessus, pour modifier l'établissement de l'adresse réseau afin que l'application cliente se connecte à la nouvelle application. 20 La mise en oeuvre d'une nouvelle application selon le mode précédemment décrit présente notamment les inconvénients suivants : la nécessité de modifier l'établissement (Etape 1, ci-dessus) de l'adresse réseau de la nouvelle application (par modification d'un Serveur de Nom de 25 Domaine DNS, par exemple) ou sur chaque ordinateur supportant l'application cliente. la nécessité, pour la nouvelle application, d'accéder à l'ancienne en mode serveur de proximité dit "proxy", donc en perdant l'identité réseau réelle de 30 l'application cliente.5 l'impossibilité d'utiliser l'ancienne application en cas de défaillance de la nouvelle sans devoir faire les changements inverses d'adressage pour revenir à l'ancien établissement (Etape 1) de l'adresse. Dans tous les cas, le déploiement d'une nouvelle application nécessite des modifications d'architectures et l'intervention de personnels spécialisés dans plusieurs domaines disjoints. En effet, outre les aspects purement réseau de mise en oeuvre de la nouvelle application, il conviendra éventuellement de modifier l'ancienne application pour lui indiquer la présence d'un mode serveur proxy (Si elle doit être utilisée par la nouvelle application) et mettre à jour les authentifications basées sur les adresses réseau. Par ailleurs, ce personnel doit rester disponible pendant toute la validation afin de pouvoir intervenir rapidement pour restaurer l'ancienne configuration des 15 services en cas de défaillance de la nouvelle application. Un autre problème à traiter est que la mise en mode serveur proxy de la nouvelle application par modification de l'adresse réseau de l'ancienne application (via un serveur de noms de domaine DNS, classiquement), 20 entraîne l'obligation de recréer la liaison avec toutes les autres applications serveurs qui utilisaient la même adresse réseau. Ainsi, l'on se trouve fréquemment confronté à devoir traiter en mode serveur proxy plusieurs applications et non une seule, car celle-ci partage une 25 partie d'adressage réseau (la même adresse IP, par exemple). L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients en insérant la nouvelle application dans le réseau sans modifier l'étape d'établissement, par l'application cliente de l'adresse réseau de 30 l'application serveur, et donc sans modifier l'adresse réseau de l'ancienne application. -4 Elle propose, à cet effet, un procédé de déploiement dans un réseau existant d'applications du type susdit, par interception des communications entre une application cliente et une application serveur en un point d'interception de la ligne dont on sait qu'elle supporte tous les échanges de paquets entre les deux applications, avec création d'un point de terminaison de connexion sur l'application nouvelle par un équipement, apposé en coupure physique de la ligne et imitant l'identité réseau de l'application originellement demandée. La nouvelle application peut s'appuyer sur l'ancienne application serveur pour rendre le service voulu, éventuellement en imitant l'identité réseau de l'application cliente. Vis-à-vis des solutions antérieures, le procédé selon l'invention permet donc d'obtenir les avantages suivants : - Aucune modification générale (du serveur de noms de domaine DNS, par exemple) ou particulière (poste par poste) n'est nécessaire pour changer l'établissement de l'adresse de l'application serveur. La nouvelle application peut accéder à l'ancienne application serveur en imitant l'identité réseau de l'application cliente. L'ancienne application serveur continuera à recevoir les communications comme si elles émanaient de l'application cliente. En cas de défaillance de la nouvelle application, l'ancienne application recevra automatiquement les communications sans qu'il y ait besoin d'intervenir ou de modifier la configuration. 30 - Une sélection fine est possible pour ne prendre en charge que les communications de l'application serveur voulue et aucune autre. 25 Le procédé permet un contrôle très fin des identités des applications cliente, ayant accès ou non aux applications serveur, et peut donc servir à autoriser ou non l'accès, ainsi qu'à tester la nouvelle application sur un petit nombre d'applications cliente avant un déploiement général. Le procédé permet de déployer une application nouvelle en frontale d'une application préexistante localisée à une autre adresse. Le procédé permet de déployer plusieurs nouvelles applications, en lieu et place de l'ancienne et d'aiguiller les applications cliente vers les nouvelles applications serveur. Le procédé peut être employé pour intervenir sur un flux de communication de manière plus ou moins visible, pour toute opération consistant à supprimer, ajouter, modifier ou tracer des données dans un flux de communication entre deux applications. Un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention sera décrit ci-après, à 20 titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique montrant un équipement E apposé au niveau d'une coupure physique d'une ligne supportant les 25 échanges de paquets entre une application cliente et une application serveur ; La figure 2 est une représentation schématique d'un organigramme des opérations exécutées par l'équipement E. 30 Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le procédé fait intervenir un équipement E apposé en coupure I sur une ligne de communication L par laquelle passe physiquement tous les paquets entre une application cliente C et une application serveur S. L'équipement E comporte au moins deux ports de communications réseau compatibles avec les équipements raccordés aux deux bouts de la ligne L, au niveau de la coupure, sur laquelle on vient le placer (par exemple, deux ports réseau Ethernet si l'équipement est destiné à être placé dans un réseau Ethernet ou deux ports BRI si l'équipement est destiné à une ligne spécialisée). Les deux ports réseau peuvent être équipés d'un dispositif de relayage adéquat pour assurer la reconnexion physique de chaque fil de la ligne de communication en cas de coupure d'alimentation de l'équipement E ou sur commande (volontaire ou par dispositif de chien de garde). L'équipement E reçoit tous les paquets échangés sur la ligne de communication et identifie le paquet de début de communication entre l'application cliente C et l'application serveur S. En fonction de règles pré-établies, il laisse passer la communication vers l'application serveur S ou il crée un point de terminaison protocolaire dont la destination est l'application nouvelle N. Celle-ci apparaîtra donc à l'application cliente C comme étant l'application serveur S puisqu'elle semble utiliser la même adresse réseau. Tous les paquets non concernés par une interception à réaliser ou déjà en place entre l'équipement E et les applications clientes C ou serveurs S sont passés sans modification entre les interfaces, étant entendu que cette fonction s'apparente à celle d'un pont (bridge, commutateur ou "crossbar") et que des optimisations (telles que le "learning-tree" = arborescence sélective) peuvent être alors mises en oeuvre. Avant la décision d'interception, l'équipement E s'assure du fonctionnement de l'application nouvelle N et en cas de défaillance ou d'indisponibilité de celle-ci peut laisser passer la communication sans intervenir, permettant ainsi à l'application cliente C de se connecter à l'application serveur S sans délai ni retard, comme si l'équipement E n'existait pas. L'application N peut être embarquée sur l'équipement E ou être accessible sur un (ou plusieurs) autre(s) ordinateur(s) connecté(s) à l'équipement E par un protocole, ou un tunnel, quelconque de communication. De même, l'équipement E peut supporter plusieurs applications nouvelles fonctionnant de manière concurrente et travaillant à l'interception de communications destinées à d'autres applications serveur. Sur demande de l'application nouvelle N, l'équipement E peut ouvrir une communication avec l'ancienne application serveur S en prenant l'identité de l'application cliente C, c'est à dire en utilisant l'adresse réseau source de l'application cliente C. Ainsi, cette communication apparaît, pour l'application serveur S comme émanant de l'application cliente C et non de la nouvelle application N. Symétriquement, l'application cliente C apparaît et se voit comme connectée à l'application serveur S et non à l'application nouvelle N. Cette particularité préserve les authentifications basées sur les adresses réseau des applications cliente et serveur et minimise la visibilité et la détectabilité de l'application nouvelle N. Ceci force l'interopérabilité du procédé. Bien évidemment, cette ouverture de communication peut être effectuée en nom propre par l'application nouvelle N en utilisant une adresse réseau 30 attachée à l'équipement E. -8- Sur demande de la nouvelle application N, et si celle-ci possède deux communications ouvertes, l'une avec l'application cliente C et l'autre avec l'application serveur S, elle peut abandonner les deux communications à l'équipement E afin que celui-ci assure le pontage des extrémités. Ainsi l'application N peut surveiller le début d'une communication puis laisser celle-ci continuer sans intervenir et sans introduire de délais de traitement. D'autres équipements du même type que E peuvent être placés en série et en 10 aval de celui-ci afin d'intercepter les communications non prise en charge par l'équipement E. Cette disposition permet de créer une duplication de l'équipement E en cas de défaillance, ou de répartir la charge de travail entre plusieurs équipements placés en série grâce à des lois statistiques portant sur la décision, au niveau d'un des équipements, d'intercepter ou non une 15 communication. L'équipement E peut être réalisé spécifiquement ou à partir d'un ordinateur existant équipé d'au moins deux ports réseau compatibles avec la ligne physique L coupée pour y insérer l'équipement. Celui-ci peut aussi être constitué d'une carte électronique de communication insérée dans un ordinateur ou équipement réseau existant. Par la suite, après installation des applications nouvelles sur l'équipement ou 25 établissement des connexions nécessaires entre l'équipement et le(s) ordinateur(s) supportant la (ou les) nouvelle(s) application(s), l'équipement est mis en fonction et exécute génériquement les opérations décrites dans la figure 2. 20 30 Les étapes sont alors les suivantes : -9- - Etape El : l'équipement E attend l'arrivée d'un paquet sur l'une des interfaces. - Etape E2 : l'équipement E compare les éléments d'adresse réseau (source, 5 destination et numéros de ports IP, par exemple) afin de rechercher une communication déjà établie entre lui et une application cliente C ou serveur S. - Si il en trouve une, il passe le paquet à l'application N (Etape E21). - Sinon, le processus passe à l'étape E3. 10 Etape E3 : l'équipement E vérifie si le paquet constitue un début de connexion entre une application cliente C et une application serveur S. - Si non, il passe le paquet à son destinataire par l'une des interfaces (Etape E31) 15 - Si oui, le processus passe à l'étape E4. - Etape E4: l'équipement E recherche dans sa configuration une règle l'autorisant à effectuer une interception et la présence d'une application nouvelle N prête à accueillir la communication. 20 - Si il n'en trouve pas, il passe le paquet à son destinataire (Etape E31). - Si il en trouve une, le processus passe à l'étape E5. Etape E5 : l'équipement E crée un point de terminaison protocolaire (TCP, par exemple) sur l'application N. Ceci crée le contexte nécessaire pour que 25 le prochain paquet concernant cette interception et passant par l'étape E2 trouve son chemin vers l'application N via l'étape E2/E21. Avantageusement, le procédé précédemment décrit pourra être employé facilement dans les cas suivants : - Déploiement de réseaux actifs au-dessus d'un réseau passif existant 30 - 10 - Augmentation ou diminution des capacités d'une application Filtrage de contenus, contrôle parental, anti-virus - Monitoring, écoute ou traçage d'activité réseau -Enregistrement chronologique ( Logging ) et contrôle d'accès à une application - Equilibrage des charges ( Load-balacing ) ou mise en redondance d'applications Prioritisation de services, qualité de services QoS Compression et/ou cryptage d'une application - Mise en place de tunnels d'accès Conversion ou adaptation de formats. D'une manière générale, ce procédé de déploiement pourra être employé dans tous les cas où l'on pourrait installer une application en mode serveur proxy et où l'on souhaite procéder plus sélectivement, à moindre coût, risque ou discrétion
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Le procédé selon l'invention permet un déploiement d'applications dans un réseau existant par interception des communications entre une application client (C) et une application serveur (S). Il comprend l'apposition d'un équipement (E) en un point d'interception (I) d'une ligne (L) de communication, dont on sait qu'elle supporte tous les échanges de paquets entre les applications cliente (C) et serveur (S) et permettant la création d'un point de terminaison de connexion sur l'application nouvelle (N) imitant l'identité réseau de l'application originellement demandée par l'application cliente (C).
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Revendications 1. Procédé de déploiement d'applications dans un réseau existant par interception des communications entre une application cliente (C) et une 5 application serveur (S), caractérisé en ce qu'il comprend l'apposition d'un équipement (E) en un point d'interception (I) d'une ligne (L) de communication, dont on sait qu'elle supporte tous les échanges de paquets entre les applications cliente (C) et serveur (S) et permettant la création d'un point de terminaison de connexion 10 sur l'application nouvelle (N) imitant l'identité réseau de l'application originellement demandée par l'application cliente (C). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est appliqué aux réseaux dans lesquels une application 15 possède une adresse unique, et notamment aux réseaux IP où l'adresse d'une application se caractérise par une adresse IP et un numéro de port. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'équipement (E) comprend des moyens pour imiter 20 l'identité réseau de l'application cliente (C) afin d'ouvrir une communication entre l'application nouvelle (N) et l'application serveur (S). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'imitation de l'identité réseau d'une application cliente 25 (C) ou serveur (S) est partielle et suffisante pour satisfaire aux besoins d'identification. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'équipement (E) comprend des moyens de relayage 30 permettant de rétablir la liaison fil à fil de la ligne (L) en cas de coupure d'alimentation ou sur commande (volontaire ou par protection de type chien de- 12 - garde) afin de ne pas perturber la ligne (L) en cas de dysfonctionnement logiciel ou matériel. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'équipement est multiplié pour être disposé en série sur la même ligne de communication (L) afin de produire des effets de redondance ou de partage de charge dans le but d'améliorer la fiabilité ou l'efficacité du traitement. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la décision d'interception d'une communication est basée sur un système de règles configurées dans l'équipement (E), que l'interception n'est pas forcément automatique, ni obligatoire et qu'en l'absence de règle d'interception ou sur décision de l'équipement (E), la communication s'établit normalement comme en l'absence de l'équipement (E). 8. Procédé selon l'une des 1 et 3, caractérisé en ce qu'il réalise le déploiement d'une application en frontale d'une ou plusieurs autres applications. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à balancer la charge entre applications cliente et applications serveur. 25 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'équipement est conçu pour accueillir plusieurs applications ou, au contraire, pour déléguer le traitement vers d'autres équipements présents sur le réseau.20- 13 - 11. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'équipement(E) peut être spécifiquement créé, n'être qu'un logiciel fonctionnant sur un ordinateur existant présentant les caractéristiques d'interfaces requises en nombre et qualité, ou une simple carte électronique ajoutée à un ordinateur ou équipement existant. 12. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pour le traitement de chaque paquet entrant dans l'équipement, comprend les étapes suivantes : la transmission du paquet à une application nouvelle (N) si les éléments d'adresses réseaux indiquées dans le paquet, correspondent au contexte d'une communication déjà interceptée par (E), sinon : si le paquet indique un début de connexion et qu'il existe une règle interne à l'équipement permettant l'interception et qu'une application nouvelle (N) est prête à recevoir la communication, alors il y a création d'un contexte de communication interne à l'équipement imitant l'identité réseau du service demandé à l'origine, sinon, le paquet est transmis à l'interface correspondant à son destinataire d'origine. 13. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'équipement (E) compte plusieurs ports réseau et la 25 capacité à se comporter comme un commutateur et à en utiliser toutes les optimisations. 14. Procédé selon l'une des 1 et 3, caractérisé en ce que le procédé est employé pour modifier le comportement 30 d'une application serveur existante et pas seulement pour la remplacer par une application nouvelle.- 14 - 15. Procédé selon l'une des 1 et 3, caractérisé en ce que l'équipement possède la capacité à ponter de manière autonome les deux extrémités de deux connexions abandonnées par une 5 application nouvelle (N) à ses soins sans fermeture.
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G,H
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G06,H04
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G06F,H04L
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G06F 9,H04L 12
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G06F 9/445,H04L 12/12
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FR2900804
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A1
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RANGE SKIS ROTATIF
| 20,071,116 |
La présente invention concerne un dispositif, pour ranger les skis et analogues ainsi que les chaussures, et affaire personnelle en mode consigne. Les skis sont la plupart du temps simplement posés sur les rambardes ou 5 fichés dans la neige ou bien rangés dans les racks. Ce qui les exposent à des vols. (Publication des brevets actuels sur le marché n 2750583 ou n 2571602), comporte deux nombreux inconvénients : Il prend beaucoup de place au mètre linéaire. 10 • Impact visuel dans le paysage. • Risque d'accident sur les arêtes tranchantes. Il n'est prévu pour recevoir les effets personnels (chaussures, sac à dos, blouson, etc...) Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. 15 Selon une première caractérisation, le rangement en compartiments sécurisés (par serrure normale ou serrure à jeton) assure une protection 2 2900804 efficace contre le vol. Les skis et affaires personnelles ne sont plus en vu, elles sont enfermées dans le compartiments appropriés par l'utilisation des tambours rotatifs. D'autre part, assure une optimisation du volume utile réduisant d'autant l'encombrement, prévenant les risques d'accidents liés à l'exposition en milieu ouvert. Gain de confort et tranquillité d'esprit pour les skieurs ; gain d'espace pour les exploitants (et pouvoir afficher des consignes de sécurité sur les portes des casiers) ou support publicitaire. Dispositif de rangement vertical pour ski de tous modèles, équipés de f0 fixations avec leurs bâtons monoskis ou analogues. Il permet de ranger quatre paires de skis, quatre paires de bâtons par compartiment, soit : 128 paires de skis plus bâtons par structures. Ou deux paires de chaussures de ski, deux paires de skis et deux paires de bâtons par compartiment, soit 64 paires de chaussures plus skis et bâtons par '5 structure. La structure primaire est constituée de quatre bras en tube métal galvanisé ou autre matériaux résistants à des températures extrêmes ainsi qu'à la rouille. La base est un plot en béton armé dans lequel est fixé un fût métal galvanisé ou autres matériaux résistants à des températures extrêmes qui reçoit en son 2.0 sommet quatre potences tubulaires. La structure secondaire est constituée de quatre tambours galvanisés, ou autres matériaux résistants à des températures extrêmes, respectivement divisés en huit compartiments accessibles par une porte à serrure. Le plancher est constitué d'une plaque perforée pour l'écoulement de l'eau. Chaque tambour est fixé à la potence porteuse par un moyeu avec butée à bille à la partie supérieure et butée à aiguille à la partie inférieure ; ceux qui permet de faire tourner les tambours pour avoir axé à tout les casiers. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une élévation de l'invention. La figure 2 représente une vue en plan de l'invention. La figure 3 représente une vue en coupe d'un élément de l'invention. La Figure 4 représente la perspective. L'invention. 11
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Dispositif pour ranger les skis.L'invention concerne un dispositif pour ranger les skis et analogues.Il est constitué d'un fût vertical (D) supportant quatre potences (B) auxquelles sont suspendus des tambours de rangements rotatifs (C) et compartimentés (G).Il offre une grande capacité de rangement pour un faible encombrement et une sécurisation optimale.Il est particulièrement destiné aux stations de ski.
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1 1)Dispositif de rangement vertical pour skis et bâtons et analogues ainsi que leurs chaussures, caractérisé en ce qu'il comporte une base (H), un fût métallique (D), fixé à la base et recevant à son sommet des potences tubulaires (B), et des tambours (C) divisés en compartiments (G), fixés aux potences porteuses et munis de portes fermés par une serrure à jetons (E). 2)Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les compartiments (G) sont accessibles par simple rotation des tambours (C), et peuvent recevoir quatre paires de skis et leurs bâtons. 3)Dispositif selon la let 2, en ce que la rotation des tambours (C) est assurée par un moyeu (A) avec butée à billes à la partie supérieure et butée à aiguille à la partie inférieure. 4)Dispositif caractérisé en ce que tant la structure primaire (D) que la structure secondaire (B) sont en métal galvanisé ou autre matériau 15 résistant à des températures extrêmes ainsi qu'à la rouille. 5)Dispositif caractérisé en ce que le plancher (F) des tambours (C) est perforé pour assurer l'écoulement de l'eau.
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A
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A47,A63
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A47B,A63C
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A47B 81,A63C 11
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A47B 81/00,A63C 11/00
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FR2900284
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A1
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DISPOSITIF D'ALIMENTATION ELECTRIQUE ET CONNECTEUR MIS EN OEUVRE DANS UN TEL DISPOSITIF D'ALIMENTATION.
| 20,071,026 |
Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs assurant l'alimentation électrique de différents équipements et en particulier des dispositifs d'alimentation destinés à équiper un véhicule, tel un véhicule de combat. Il est connu de réaliser des réseaux assurant l'alimentation électrique de différents équipements à partir d'une ou plusieurs sources d'énergie. La plupart du temps l'alimentation est effectuée par un ou plusieurs réseaux structurés en étoile entre le générateur 10 et les différents équipements. Cependant une telle solution met en œuvre des longueurs de câbles importantes et elle est donc difficile à intégrer. Il est connu également de réaliser un réseau électrique sous la forme d'un bus annulaire. La demande de brevet 15 US6552443 décrit un tel type de réseau qui présente comme avantage de réduire le nombre de câbles mis en oeuvre et qui permet aussi d'autoriser l'alimentation par l'un ou l'autre des côtés du bus en cas de coupure accidentelle. Ce bus annulaire incorpore des noeuds au niveau desquels 20 sont raccordés les équipements. Chaque noeud est susceptible d'assurer la. coupure du Bus afin d'isoler un segment du bus en cas d'incident (donc également le ou les équipements raccordés au niveau du nœud). Cette configuration est complexe car elle met en oeuvre 25 des noeuds dont le positionnement est figé lors de la conception du réseau. Il n'est donc pas possible de faire évoluer ultérieurement le réseau sauf à le couper pour incorporer de nouveaux nœuds. Par ailleurs cette configuration ne vise que la 30 réalisation du bus annulaire de puissance et ne règle pas le problème de la réalisation des bus de commande / contrôle qui permettent d'assurer la commande des différents nœuds et les échanges d'informations dans le véhicule. 2 L'invention a pour but de proposer un dispositif d'alimentation électrique simplifié qui permet de réduire la masse et le volume des câbles et des organes de couplage et de protection. Le dispositif selon l'invention permet également de reconfigurer automatiquement l'alimentation électrique en cas de défaillance ou destruction partielle du réseau. Le dispositif selon l'invention permet enfin de faciliter la mise en place de nouveaux équipements et/ou raccordements 10 sans refondre totalement le câblage. L'invention a ainsi pour objet un dispositif d'alimentation électrique, en particulier pour un véhicule, et comportant au moins un réseau de conducteurs, dispositif caractérisé en ce que le réseau comprend au moins une barre 15 bus comportant des conducteurs solidaires d'un support isolant, conducteurs portant des surfaces de contact non isolées au niveau d'une face de la barre, surfaces de contact destinées à coopérer avec au moins un connecteur. Le dispositif pourra comprendre au moins deux barres bus 20 reliées l'une à l'autre par des moyens de liaison électrique. Les moyens de liaison électrique pourront comprendre au moins un câble souple portant à chaque extrémité un connecteur adaptable à une barre bus. La ou les barres bus pourront comporter au moins un 25 circuit de puissance comportant au moins une barre conductrice portant une surface de contact non isolée. La ou les barres bus pourront comporter au moins un circuit de commande/contrôle comportant au moins deux conducteurs. 30 Avantageusement, chaque barre bus pourra comporter plusieurs emplacements contigus, chaque emplacement pouvant recevoir un connecteur distinct, chaque emplacement comportant par ailleurs une surface de contact non isolée reliée au circuit de puissance. 3 Chaque emplacement de la barre bus pourra également comporter deux paires de contacts reliés à un circuit de commande / contrôle. Au moins un connecteur pourra comporter des moyens 5 coopérant avec les contacts du circuit de commande / contrôle. Au moins un connecteur pourra par ailleurs comporter un moyen de coupure permettant d'interrompre le passage du courant de puissance au travers du connecteur, moyen de 10 coupure qui sera commandé au travers du circuit de commande / contrôle. L'invention a également pour objet un connecteur qui est destiné à être raccordé à une barre bus d'un dispositif d'alimentation électrique selon l'invention, connecteur qui 15 est caractérisé en ce qu'il comporte au moins un contact destiné à être appliqué par un moyen de précontrainte contre une surface de contact non isolée solidaire d'une face de la barre bus. Le connecteur pourra incorporer un moyen de coupure 20 permettant d'interrompre le passage du courant de puissance au travers du connecteur. Le connecteur pourra comporter au moins une prise spécifique destinée à être raccordée à des contacts d'un circuit de commande / contrôle. 25 D'autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique générale d'un 30 dispositif d'alimentation électrique selon l'invention, - les figures 2a et 2b sont des schémas montrant un mode de réalisation d'une barre bus selon l'invention, la figure 2b étant une vue en coupe de la figure 2a suivant les plans parallèles dont la trace AA est repérée à la figure 2a, 4 - la figure 3 montre en coupe transversale schématique un connecteur selon un mode de réalisation de l'invention, raccordé à une barre bus, - la figure 4 est une vue en perspective d'un connecteur 5 fixé à une barre bus, - la figure 5 est un schéma d'un exemple de réalisation d'un dispositif d'alimentation mettant en oeuvre deux barres bus. En se reportant à la figure 1, un dispositif 10 d'alimentation électrique 1 selon un mode de réalisation de l'invention comporte un réseau de conducteurs comprenant ici un conducteur de puissance 2 et une ligne bus bifilaire 3 de contrôle / commande. Ce réseau est ici configuré en réseau annulaire, tant 15 pour le conducteur de puissance 2 que pour la ligne de contrôle /commande 3. Différents générateurs ou réserves d'énergie électriques Gl,G2,G3...G6 sont raccordés au conducteur de puissance 2. Bien entendu tous ces générateurs peuvent être ou non en fonction 20 simultanément. Dans le second cas, un générateur principal assure l'alimentation en énergie du réseau, les autres sont activés comme moyens de secours en cas de besoin. Différents organes ou équipements Rl,R2,R3...R6 sont par ailleurs raccordés au conducteur 2. 25 Ce réseau est par exemple mis en œuvre dans un véhicule tel qu'un véhicule de combat. Le générateur G1 sera par exemple un groupe électrogène alimenté par un moteur à explosion, le générateur G2 pourra être un groupe auxiliaire de puissance par exemple mettant en oeuvre une pile à 30 combustible, le générateur G3 pourra être un groupe de batteries de stockage. Conformément à l'invention le réseau est structuré en plusieurs branches BR1,BR2... BR6 qui sont reliées les unes aux autres par des câbles Cl, C2, C3...C6 . Chaque câble porte à une extrémité un connecteur 4a ou 4b qui permet de le raccorder à la branche considérée, et au moins un des connecteur (4a) incorpore un moyen de coupure K1, K2...K6. Chaque générateur Gl...G6 ainsi que chaque organe Rl...R6 est 5 raccordé au niveau d'une des branches BR1...BR6 par l'intermédiaire de connecteurs (non représentés sur cette figure). Connecteurs qui incorporent eux aussi un moyen de coupure et de protection électrique Si, S2, S3 ... S12. Par ailleurs le bus bifilaire 3 de contrôle / commande est relié à au moins deux moyens 5 de gestion des échanges qui assurent le pilotage des différents moyens de protection et de coupure Sl...S12 et Kl...K6. D'une façon connue, les moyens de gestion 5 assurent la surveillance des courants circulant dans le conducteur de puissance 2, dans les liaisons vers les organes R ainsi que les tensions et températures relevées en divers points du réseau. Ces courants sont mesurés dans les moyens de coupure et de protection électriques. En fonction des mesures effectuées, les moyens 5 déterminent quel organe R est défaillant ou bien quelle branche BR est globalement défaillante et ils commandent l'ouverture des moyens de coupure appropriés permettant d'isoler l'organe ou la branche défaillante du reste du réseau. La commande et l'adressage sont réalisés en mettant en œuvre les protocoles classiques de commande par Bus numérique (par exemple un protocole du type CAN basse vitesse). La reconfiguration du Bus de commande / contrôle 3 en cas de coupure du réseau annulaire ne fait pas l'objet de la présente invention. On pourra mettre en oeuvre la commande d'interrupteurs (non représentés sur les figures) et spécifiques à la ligne bus, interrupteurs permettant d'isoler une branche défaillante et également de déplacer les résistances de terminaison. On pourra par exemple considérer 6 le brevet EP895899 qui décrit un tel type de moyen de reconfiguration. Conformément à une autre caractéristique de l'invention, chaque branche BR comprend au moins une barre bus comportant 5 des conducteurs solidaires d'un support isolant. Les figures 2a et 2b montrent un exemple de réalisation d'une telle barre bus 6. Elle comprend un socle conducteur 7 qui comporte un logement parallélépipédique longitudinal 8 à l'intérieur 10 duquel est disposé un matériau isolant 9 qui renferme différents conducteurs 10,11,12. Le socle 7 porte des taraudages 19 qui permettent la fixation de connecteurs 4,4a comme cela sera décrit par la suite. Il est bien entendu possible de prévoir d'autres modes 15 de fixation, en particulier un dispositif de fixation rapide permettant le montage et le démontage du connecteur sans outil. Les conducteurs pourront être réalisés sous la forme de barres dont l'épaisseur dépendra de l'intensité du courant 20 qui doit les traverser. On a représenté ici une barre 10 qui constitue une partie du conducteur de puissance 2. Le retour de courant de puissance serra assuré par le socle conducteur 7 lui-même qui sera fixé au véhicule et en contact électrique avec la masse 25 du véhicule. Il serait bien entendu possible de prévoir deux ou plusieurs (dans le cas d'un réseau alternatif triphasé par exemple) conducteurs de puissance différents noyés dans le matériau isolant 9. 30 Les barres 11 et 12 constituent la ligne bifilaire 3 du circuit de contrôle / commande. Le conducteur 10 porte au moins une surface de contact 13, non isolée et affleurante au niveau d'une face 6a de la barre 6. Cette surface de contact est portée ici par un plot 14 qui est soudé à la barre 10 et entouré par le matériau isolant 9. Par ailleurs les barres 11 et 12 sont chacune reliée à au moins une douille de contact 15a ou 15b par des liaisons 5 filaires qui sont noyées dans le matériau isolant. Les douilles de contact 15a, 15b sont affleurantes au niveau de la face 6a et sont destinées à recevoir un connecteur approprié. Comme cela est plus particulièrement visible sur la 10 figure 2a, la barre 6 comporte ainsi plusieurs emplacements 16 tous identiques comprenant chacun une surface de contact 13 et quatre douilles de contact 15a,15b. Les emplacements pourront être matériellement séparés les uns des autres par des surfaces de butées 17 (usinées ou collées sur la barre). 15 Chaque emplacement peut recevoir un connecteur approprié qui comportera d'une part des moyens assurant un raccordement au circuit de puissance 2 (via une surface de contact 13 et le socle conducteur 7) et d'autre part des moyens de raccordement aux douilles de contact 15a, 15b. 20 Chaque emplacement comporte deux paires de douilles 15a,15b. En effet lorsqu'un organe R (ou un générateur G) est raccordé à la barre 6, il constitue également un nœud du réseau de commande / contrôle 3 piloté par le Bus de données. 25 Il est donc nécessaire de prévoir une connexion en amont du nœud et une connexion en aval du noeud. Des moyens incorporés au connecteur 4a gèreront les contacts ou terminaisons de lignes nécessaires en fonction de l'état défaillant ou non du composant raccordé. De tels moyens sont 30 décrits par exemple par le brevet EP895899 déjà cité. La largeur de l'emplacement de base 16 est un standard adopté à la conception du dispositif. En fonction des courants à distribuer ou du nombre d'équipements à relier à 8 partir d'un connecteur, un connecteur pourra recouvrir un ou deux emplacements 16. La figure 4 montre un connecteur 4a selon l'invention qui est fixé au niveau d'un des emplacements 16 d'une barre bus 6 et qui est relié par un câble souple 23 à un organe R, ou à un générateur G ou à une autre barre Bus (éléments non représentés). Des vis 18 assurent la solidarisation du connecteur 4a et de la barre bus 6 au niveau des taraudages 19. La figure 3 montre ce connecteur 4a en coupe partielle. Il comporte un boîtier 20 renfermant un moyen de coupure 21 qui permet d'interrompre le passage du courant de puissance au travers du connecteur 4a. Ce moyen de coupure est un circuit électronique comportant par exemple des relais statiques et leurs moyens de commande. Les moyens de commande des relais statiques sont pilotés au travers du circuit de commande / contrôle 3. Ainsi le moyen de coupure 21 est relié par des prises 25 spécifiques qui coopèrent avec les douilles 15a, 15b. Il est par ailleurs relié par un contact 22 à la surface de contact 13. Le contact 22 est appliqué par un moyen de précontrainte (ici un ressort 24) contre la surface de contact non isolée 13. Un exemple de moyen de coupure 21 envisageable est décrit 25 par le brevet FR2725557. Le connecteur 4b n'a pas été représenté en détails sur les figures. Il est analogue au connecteur 4a mais dépourvu de moyen de coupure 21. Il pourra cependant incorporer un circuit électronique de gestion du noeud de contrôle / 30 commande associé à l'organe raccordé par ce connecteur. Il comportera alors lui aussi des prises 25 raccordant ce circuit au bus bifilaire 3. On voit que grâce à l'invention il est très facile de raccorder un. élément au circuit de distribution. En effet le connecteur 4a incorpore les moyens de coupure et lorsqu'il est fixé à la barre bus 6 il est raccordé à la fois au circuit de puissance 2 via les contacts 22 et 14 et au circuit 3 de contrôle / commande via les prises 25 et les douilles 15a,15b. Par ailleurs il est très facile de réaliser un circuit pouvant être coupé et fonctionner en mode dégradé. En effet, il suffit de subdiviser le circuit en plusieurs branches BR formées chacune par une barre bus 6 et de raccorder les branches entre elles par des câbles souples C portant à chaque extrémité un connecteur 4 ou 4a adaptable à la barre bus. Au moins un des connecteurs (4a) portera un moyen de coupure et permettra d'assurer l'isolation de la branche considérée du reste du circuit en cas de coupure accidentelle. On pourra avantageusement prévoir un moyen de coupure au niveau de chaque connecteur 4 du câble souple ce qui permettra d'isoler une barre bus 6 de l'ensemble du circuit 1. Cette barre, si elle comporte une source d'énergie G, pourra alors constituer un réseau local entièrement autonome, assurant ainsi un fonctionnement en mode dégradé d'une partie du réseau en cas de défaillance grave. A titre d'exemple la figure 5 montre schématiquement un dispositif d'alimentation comportant deux barres bus 6 reliées l'une à l'autre par des câbles 23 portant à chaque extrémité un connecteur 4a ou 4b. Les dimensions relatives des différents éléments ne sont pas respectées sur ce schéma et ainsi chaque équipement R1 à R6 et R9 à R14 est raccordé à la barre bus par un connecteur de type 4a incorporant un moyen de coupure. A titre de variante il est bien entendu possible de mettre en œuvre l'invention pour réaliser des réseaux d'alimentation en étoile ou associant un réseau en étoile et un réseau annulaire.35
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L'invention a pour objet un dispositif d'alimentation électrique, en particulier pour un véhicule, et comportant au moins un réseau de conducteurs. Ce dispositif est caractérisé en ce que le réseau comprend au moins une barre bus (6) comportant des conducteurs (10,11,12) solidaires d'un support isolant (9), conducteurs portant des surfaces de contact (13) non isolées au niveau d'une face de la barre, surfaces de contact destinées à coopérer avec au moins un connecteur (4a,4b) .L'invention a également pour objet un connecteur mis en oeuvre dans un tel dispositif d'alimentation.
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1- Dispositif d'alimentation électrique (1), en particulier pour un véhicule, et comportant au moins un réseau de conducteurs, dispositif caractérisé en ce que le réseau comprend au moins une barre bus (6) comportant des conducteurs (10,11,12) solidaires d'un support isolant (9), conducteurs portant des surfaces de contact (13) non isolées au niveau d'une face de la barre, surfaces de contact destinées à coopérer avec au moins un connecteur (4a,4b). 2- Dispositif d'alimentation électrique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux barres bus (6) reliées l'une à l'autre par des moyens de liaison électrique. 3- Dispositif d'alimentation électrique selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de liaison électrique comprennent au moins un câble souple (23) portant à chaque extrémité un connecteur (4a,4b) adaptable à une barre bus (6). 4- Dispositif d'alimentation électrique selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que la ou les barres bus (6) comportent au moins un circuit de puissance (2) comportant au moins une barre conductrice (10) portant une surface de contact (13) non isolée. 5- Dispositif d'alimentation électrique selon la 4, caractérisé en ce que la ou les barres bus (6) comportent au moins un circuit de commande/contrôle (3) comportant au moins deux conducteurs (11,12). 6- Dispositif d'alimentation électrique selon une des 4 ou 5, caractérisé en ce que chaque barre bus (6) comporte plusieurs emplacements (16) contigus, chaque emplacement pouvant recevoir un connecteur (4a,4b) distinct, chaque emplacement comportant une surface de contact (13) non isolée reliée au circuit de puissance (2). 7- Dispositif d'alimentation électrique selon la 6, caractérisé en ce que chaque emplacement (16) de la barre bus comporte deux paires de contacts (15a,15b) reliés à un circuit de commande / contrôle (3). 8- Dispositif d'alimentation électrique selon la 7, caractérisé en ce qu'au moins un connecteur (4a,4b) comporte des moyens coopérant avec les contacts (15a,15b) du circuit de commande / contrôle (3). 9- Dispositif d'alimentation électrique selon une des 7 ou 8, caractérisé en ce qu'au moins un connecteur (4a) comporte un moyen de coupure (21) permettant d'interrompre le passage du courant de puissance au travers du connecteur (4a), moyen de coupure qui est commandé au travers du circuit de commande / contrôle (3). 10- Connecteur (4) destiné à être raccordé à une barre bus (6) d'un dispositif d'alimentation électrique selon une des précédentes, connecteur caractérisé en ce qu'il comporte au moins un contact (22) destiné à être appliqué par un moyen de précontrainte (24) contre une surface de contact (13) non isolée solidaire d'une face de la barre bus (6). 11- Connecteur selon la 10, caractérisé en ce qu'il incorpore un moyen de coupure (21) permettant d'interrompre le passage du courant de puissance au travers du connecteur {4a). 12- Connecteur selon une des 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une prise spécifique (25) destinée à être raccordée à des contacts (15a,15b) d'un circuit de commande / contrôle (3).
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H
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H02,H01
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H02J,H01R,H02B
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H02J 4,H01R 25,H02B 1
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H02J 4/00,H01R 25/16,H02B 1/20
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FR2894450
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE DE MESURE NON INVASIVE DE LA PRESSION SANGUINE
| 20,070,615 |
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine à l'aide d'une installation pour saisir les valeurs de la pression sanguine et d'un capteur d'accélération, notamment un capteur d'accélération à deux ou trois axes pour saisir des mouvements. L'invention concerne également un procédé de mesure non invasive de la pression sanguine. Etat de la technique Pour mesurer et surveiller la pression sanguine, on distingue entre les procédés de mesure invasive et les procédés de mesure non invasive. Dans le cas de la technique invasive, on applique un cathéter au patient dans une grande artère. Le milieu de transfert comprimé par la pression du sang tel que par exemple une solution physiologique de sel de cuisine pousse contre un convertisseur de pression qui génère ensuite des signaux proportionnels à la pression. Le procédé invasif nécessite toutefois une intervention sur le corps et exige des artères intactes. Notamment pour le contrôle occasionnel de la pression sanguine, on utilise pour cela une technique non invasive. Les procédés et appareils utilisés à cet effet consistent à appliquer une pression extérieure pour arrêter tout d'abord le flux sanguin. Ensuite, on réduit la pression jusqu'à ce que la pression sanguine systolique dépasse la pression extérieure. La pression extérieure continue d'être réduite jus- qu'à ce que le flux sanguin n'est plus interrompu à aucun instant et atteint ainsi ou passe en dessous de la pression sanguine diastolique. La pression extérieure et sa variation peuvent s'obtenir en appliquant un manchon de pression à une extrémité. Pour déterminer les valeurs de la pression sanguine, on utiliser un capteur phonique tel qu'un sté- thoscope ou un micro placé à proximité de l'artère comprimée. Tout d'abord, on n'entend aucun bruit. Lorsque la pression extérieure est réduite et que l'on atteint la pression systolique, on percevra un léger bruit qui est appelé bruit de Korotkoff. Ce bruit devient de plus en plus fort à mesure que l'on réduit la pression extérieure jusqu'à ce qu'ensuite il s'atténue et disparaît complètement. A la disparition on est à la valeur diastolique de la pression sanguine. Le procédé est toutefois entaché d'imprécisions de mesure occasionnées par la difficulté de percevoir exactement les points par voie acoustique de la première arrivée et de la disparition du bruit de Korotkoff. Pour éviter cette situation, au cours des années récentes et comme cela est décrit dans le document EP 0 642 760 B1, on a utilisé un procédé oscillométrique dans les appareils de mesure de la pression sanguine ; selon cette technique, on calcule directement la pression sanguine à partir des variations de la pression dans le manchon. Selon ce procédé, on extrait les ondes impulsionnelles combinées à la pression saisie dans le manchon de façon à déduire l'amplitude des ondes impulsionnelles. Les pressions aux points auxquels l'amplitude de l'onde impulsionnelle est maximale, ceux auxquels l'amplitude re-présente une fraction prédéterminée de la valeur maximale du côté de la 15 pression plus élevée du maximum et ceux auxquels l'amplitude représente une fraction pré-définie de la pression maximum du côté pression du fait que le maximum permet de déterminer la pression sanguine moyenne, la pression sanguine systolique et la pression sanguine diastolique. 20 De façon générale, on fait fréquemment de nos jours cette mesure à l'aide d'un ordinateur de pression sanguine. Un tel appareil de mesure de pression sanguine encore appelé appareil de mesure de la pression sanguine à bracelet électronique est par exemple décrit dans le document DE 202 19 565 U l. 25 Partant du fait qu'aux pressions sanguines élevées, les parois des artères sont plus fortement dilatées et ainsi l'élasticité des vaisseaux diminue, on peut également utiliser d'autres procédés non invasifs. Avec la variation de l'élasticité des vaisseaux sanguins en fonction de la pression sanguine appliquée, le temps de transit impul- 30 sionnel varie également en fonction de la pression sanguine de sorte que la mesure du temps de transit impulsionnel permet également de déterminer la pression sanguine du patient. Pour déterminer le temps de transit impulsionnel, il faut en général mesurer simultanément deux grandeurs cardiovasculaires. On peut ainsi détecter en continu les on- 35 des impulsionnelles en deux endroits différents d'une branche d'artère. Le décalage de temps entre ces ondes impulsionnelles correspond alors au temps de transit impulsionnel. Une autre possibilité consiste à saisir simultanément l'activité cardiaque et une onde impulsionnelle. Cela permet de déterminer le temps de parcours de l'onde impulsionnelle entre le coeur et le point d'enregistrement de l'onde impulsionnelle qui est en général périphérique c'est-à-dire dans un doigt. Pour déterminer l'activité cardiaque, on utilise l'électrocardiogramme ; toutefois, on peut également saisir d'autres bruits du coeur et d'autres grandeurs appropriées. A un point d'enregistrement périphérique, on peut saisir le flux sanguin à l'aide des différents procédés. En particulier, on peut faire une mesure photométrique à l'aide d'un pulsoximètre, une mesure par impédance, une me-sure pléthysmographique ou appliquer un procédé doppler. Il est essentiel dans le choix du procédé d'avoir une détermination suffisam-ment précise du temps de parcours de l'onde impulsionnelle. Des résultats des mesures fournies par les appareils connus sont toutefois sensibles aux mouvements et aux vibrations pro-duits pendant la mesure et susceptibles de la perturber. Souvent ces perturbations sont interprétées comme des impulsions et faussent ainsi les résultats des mesures. De telles perturbations se produisent fréquemment dans les services d'urgence car les bruits de l'environnement pour les mesures par auscultation et les mouvements du patient sont inévitables de sorte que l'on rencontre les simulations résultant des mouvements. Les simulations résultant des mouvements peuvent faus- ser considérablement une mesure. En particulier si l'appareil de mesure de pression sanguine n'est pas tenu calmement pendant la mesure de la pression, on peut rencontrer de tels artifices de mouvement. A côté des services de secours évoqués ci-dessus, les raisons se trouvent dans les perturbations par les mouvements dyscinétiques du patient tels que par exemple dans le cas de patients souffrant du choléra ou de la maladie de parkinson. L'agitation de l'utilisateur ou les erreurs de manoeuvre qui se produisent fréquemment chez les patients âgés participe égale-ment à la formation de tels artifices de mouvement. Cela se traduit fréquemment à ce que l'on puisse uniquement mesurer la pression sanguine systolique et les autres mesures sur le patient ne sont pas possibles ou que l'appareil interprète les éléments factices comme bruit de Korotkoff fournissant en définitive des valeurs erronées de la pression sanguine. Pour éviter les perturbations lors des mesures il est par exemple connu selon le document DE 199 02 044 Al un dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine à l'aide de constructions particulières telles que l'installation d'un câble hybride pour corriger les erreurs de mesure. En outre, selon le document DE 20 2004 007 139 U 1, il est connu d'utiliser un capteur d'accélération à trois axes pour positionner correctement l'appareil de mesure de pression sanguine. Les données de position du capteur d'accélération à trois axes sont trans-mises à un microprocesseur qui exploite alors les données de position et constate notamment par une comparaison si le dispositif de mesure de la pression sanguine est positionner correctement. Si cela n'est pas le cas, un signal sonore indique l'erreur au patient. Les erreurs engendrées par les vibrations ou les mouvements ne peuvent toutefois pas être corrigées. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine permettant d'améliorer la précision de la mesure malgré les perturbations engendrées par les mouvements. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un dispositif du type dé-fini ci-dessus, caractérisé par un moyen de traitement électronique de signal qui à partir des valeurs saisies de la pression sanguine et des signaux de mouvement saisis par le capteur d'accélération fournit des valeurs corrigées de la pression sanguine. L'invention concerne également un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on saisit des mouvements à l'aide d'un capteur d'accélération qui génère des signaux de mouvement, et on traite ces signaux de mouvement dans un moyen de traitement de signal avec des valeurs de pression sanguine saisies pour fournir des va- leurs corrigées de la pression sanguine. Selon l'invention, on saisit tout d'abord la pression sanguine d'un patient par une mesure non invasive. On peut par exemple créer une pression extérieure à l'aide d'un manchon appliqué à une extrémité du patient. Cette pression appliquée au manchon est saisie en continu ou périodiquement par un moyen de saisie de pression pendant que l'on réduit la pression extérieure. La pression appliquée ainsi au manchon est sous l'influence des ondes pulsées. Selon un autre exemple de mesure non invasive de la pression sanguine, on peut mesurer la pression par la mesure du temps de transit impulsionnel c'est-à-dire à l'aide d'un appareil électrocardiogramme et capteurs périphériques. Le capteur périphérique peut utiliser une mesure photométrique par exemple avec un pulsoximètre, une me-sure d'impédance, une mesure pléthysmographique ou une mesure par effet doppler. En principe pour la mesure de la pression sanguine selon l'invention, on peut également utiliser tous les autres procédés non invasifs. Dans tous les cas, il faut toutefois un capteur d'accélération notamment un capteur d'accélération à deux ou trois axes pour saisir les mouvements. Un moyen de traitement électronique du signal permet d'obtenir à partir des valeurs mesurées de la pression sanguine et des signaux de mouvement mesurés par le capteur d'accélération, des va-leurs corrigées de la pression sanguine. Cela permet de tenir compte du mouvement pendant la mesure et d'exclure les artifices de mouvement ou du moins les réduire. Comme moyen de traitement électronique de signal, on peut dans une réalisation simple utiliser un amplificateur opérationnel analogique qui fonctionne par exemple comme amplificateur de différence. Des formes plus compliquées comprennent par exemple des moyens de traitement numérique des signaux, un micro-ordinateur ou un moyen analogue. Le capteur d'accélération peut être un capteur d'accélération à un, deux ou trois axes et équiper le manchon. Le dispositif selon l'invention de mesure non invasive de la pression sanguine permet de faire une mesure correcte de pression sanguine même si le patient est actif ou s'il bouge de manière passive et aussi en cas de secours. Les artifices de mouvement qui peuvent être interprétés à tort comme des impulsions sont séparés par filtrage du traitement du signal. Selon le procédé de l'invention de mesure non invasive de la pression sanguine on saisit la pression à l'aide d'une installation de saisie non invasive fournissant des valeurs de pression sanguine. A l'aide d'un capteur d'accélération, on saisit toujours un mouvement possible pendant la mesure de la pression sanguine pour fournir des signaux de mouvement. Les signaux de mouvement et les valeurs saisies de la pression sanguine sont traités dans un moyen de traitement de signal pour obtenir des valeurs corrigées de la pression sanguine tenant compte des mouvements pendant la mesure. Selon un développement avantageux, on détermine les valeurs de pression sanguine à l'aide d'une installation de mesure de pression sanguine, un manchon applique une pression extérieure et la diminue et on saisit la pression appliquée au manchon par un moyen de saisie de pression sous l'influence des ondes pulsées. A côté de la mesure des valeurs de la pression sanguine à l'aide d'un manchon, on peut également utiliser un autre procédé non invasif de mesure de la pression sanguine. En particulier, on peut utili-ser un procédé selon lequel on saisit la durée de transit impulsionnel pour déterminer la pression sanguine. Les valeurs de la pression sanguine peuvent être saisies par exemple à l'aide d'un appareil de mesure d'électrocardiogramme et d'un capteur périphérique. Par la mesure simultanée du flux sanguin périphérique en particulier en utilisant un procédé photométrique, une mesure d'impédance, un procédé pléthysmographique ou un procédé à effet doppler, on détermine le temps de transit impulsionnel donnant les valeurs de la pression sanguine. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière 30 plus détaillée à l'aide de modes de réalisation de l'invention représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective du dispositif se- lon l'invention de mesure non invasive de la pression sanguine, - la figure 2 est une vue schématique du déroulement du procédé de 35 temps de parcours, - la figure 3 est une vue schématique du déroulement de la correction d'une mesure de pression à l'aide d'un manchon, et - la figure 4 montre schématiquement le procédé appliquant le temps de parcours. Description de modes de réalisation de l'invention La présente invention sera décrite ci-après dans le cas de l'exemple d'une mesure de pression sanguine avec un manchon. Toutefois, cette mesure de pression sanguine avec un manchon n'est qu'un exemple d'une mesure non invasive de pression sanguine et ne doit pas être considérée comme limitative. En effet, en principe, on peut égale-ment obtenir la pression sanguine comme déjà décrit par d'autres pro-cédés non invasifs notamment un procédé de mesure de temps de parcours impulsionnel déjà décrit ci-dessus. La figure 1 montre schématiquement une installation de mesure de pression sanguine 18 comprenant un manchon 10 pour générer une pression extérieure. Le manchon 10 est placé autour d'une extrémité du patient. Le manchon est couplé à un système pneumatique pour permettre de générer une pression exercée sur un vaisseau sanguin du patient ; cette pression est suffisante pour arrêter le débit sanguin dans le vaisseau. A l'aide d'un moyen de saisie de pression 12 tel qu'un capteur de pression installé sur le manchon ou indépendant de celui-ci, on saisit la pression du manchon ; ce signal est transformé en un signal électrique. Il est en outre prévu un capteur d'accélération 14 dans ou sur le manchon 10. Le capteur d'accélération 14 est à un ou plusieurs axes. Le capteur d'accélération permet de saisir les mouvements du patient. Les signaux de mouvement sont appliqués de même que les signaux du moyen de saisie de pression 12 à un moyen de traitement de signal 16. Le moyen de traitement de signal 16 élimine les artifices de mouvement contenus dans les signaux de pression mesurés ce qui permet d'obtenir une valeur de pression sanguine corrigée vis-à-vis du mouvement. La transmission du signal se fait par des câbles ou sans câble par transmission IR ou transmission radio. L'installation de mesure de pression sanguine 18 est décrite schématiquement comme comprenant un manchon 10, un moyen de saisie de pression 12 et une console d'utilisateur (non représentée) selon une description schématique ; ces différents éléments sont séparés. Toutefois, l'appareil de mesure de pression sanguine 18 peut également être réalisé comme appareil de mesure de pression de poignée de main comme cela est par exemple décrit dans le document DE 202 19 565 U 1. De tels appareils permettent également de recevoir le capteur d'accélération 14 ou d'être intégrés dans celui-ci. Ils peuvent également être combinés à un moyen de traitement de signal. Lorsque l'appareil de mesure de pression sanguine applique un procédé fondé sur le temps de transit impulsionnel, le capteur d'accélération 14 peut équiper par exemple le ou un appareil de mesure d'électrocardiogramme. De même, le capteur d'accélération 14 peut être installé sur ou dans un capteur périphérique. Le procédé de principe dans le cas du procédé de temps de parcours est représenté à la figure 2. La figure 2a montre le principe de la mesure du temps de parcours avec deux capteurs périphériques A et B qui mesurent le temps de parcours d'un signal impulsionnel 20 compris entre les deux capteurs périphériques A et B pour utiliser le temps pour conclure à la pression sanguine. Comme capteur on peut notamment utiliser des pulsoximètres ou des pléthysmographes. Cha- cun des capteurs A et B peut comporter un capteur d'accélération 14 qui saisit les mouvements pendant la mesure. La figure 2b montre le schéma de principe du procédé de temps de parcours utilisant un capteur central Z tel qu'un appareil d'électrocardiogramme ou un capteur phonique saisissant directement les sons émis par le coeur. Dans ce procédé, on détermine le temps de parcours compris entre le capteur central Z et un capteur périphérique pour en déduire la valeur actuelle de la pression sanguine. Le capteur central Z de même que le capteur périphérique B peuvent être équipés du capteur d'accélération 14. La figure 3 montre schématiquement le déroulement de la correction de la mesure de pression sanguine effectuée avec un manchon et un capteur d'accélération prévu dans celui-ci. Le capteur d'accélération fournit pour chacun de ses axes de mesure ax, ay et az, des signaux 22, 24, 26 qui sont toujours regroupés de manière additive dans l'installation de traitement de signal 28. Le signal 30 du capteur périphérique B c'est-à-dire en particulier la courbe impulsionnelle ou la courbe oscillométrique est ensuite traité dans l'installation 32 avec le signal additif reçu pour engendrer un signal corrigé 34. La figure 4 montre schématiquement comment s'exécute la correction de la mesure de la pression sanguine lorsqu'on utilise le procédé de temps de parcours avec un capteur central Z. Les signaux d'un capteur d'accélération à trois axes 36, 38, 40 pour les trois axes aX, ay et aZ, sont appliqués à une installation de traitement de signal 42 qui fait la somme des signaux du capteur d'accélération. Par filtrage du signal puis formation de la différence avec le signal 48 du capteur central notamment l'électrocardiogramme, on génère un signal de correction 46 nettoyé des artifices d'accélération. Pour améliorer le signal, en aval de l'installation de traitement de signal 42, on peut prévoir un amplificateur opérationnel 44. 20
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Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine à l'aide d'une installation pour saisir les valeurs de la pression sanguine et un capteur d'accélération (14), notamment à deux ou trois axes pour saisir des mouvements. Un moyen de traitement électronique de signal (16), à partir des valeurs saisies de la pression sanguine et des signaux de mouvement saisis par le capteur d'accélération (14), fournit des valeurs corrigées de la pression sanguine.
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1. Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine à l'aide d'une installation pour saisir les valeurs de la pression sanguine et d'un capteur d'accélération (14), notamment un capteur d'accélération (14) à deux ou trois axes pour saisir des mouvements, caractérisé par un moyen de traitement électronique de signal (16) qui à partir des va-leurs saisies de la pression sanguine et des signaux de mouvement saisis par le capteur d'accélération (14) fournit des valeurs corrigées de la pression sanguine. 2) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 1, caractérisé en ce que le capteur d'accélération saisit les mouvements de l'installation de saisie des valeurs de la pression sanguine. 3) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de traitement électronique de signal (16) comprend un amplificateur opérationnel notamment un amplificateur de différence. 4) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de traitement électronique de signal (16) comporte un moyen de traitement numérique de signal notamment un micro-ordinateur. 5) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 1, caractérisé en ce que l'installation de saisie des valeurs de la pression sanguine comprend un manchon (10) et un moyen de saisie de pression (12) pour saisir la pression appliquée contre le manchon (10) sous l'influence des ondespulsées et le capteur d'accélération (14) est intégré dans le manchon (10). 6) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 1, caractérisé en ce que l'installation de saisie des valeurs de la pression sanguine comprend un manchon (10) et un moyen de saisie de pression (12) pour saisir la pression appliquée au manchon (10) sous l'influence des ondes pulsées et le capteur d'accélération (14) est installé sur le manchon (10). 7) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 1, caractérisé en ce que l'installation de saisie des valeurs de la pression sanguine comprend une installation pour saisir le temps de transit impulsionnel. 8) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 7, caractérisé en ce que l'installation pour saisir les valeurs de la pression sanguine comprend un appareil pour électrocardiogramme, un capteur périphérique et notamment un pulsoximètre. 9) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 8, caractérisé en ce que le capteur d'accélération (14) est installé sur ou dans l'appareil de me-sure d'électrocardiogramme. 10) Dispositif de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 8, caractérisé en ce que le capteur d'accélération (14) est prévu sur ou dans un capteur périphé-35 rique. 11) Procédé de mesure non invasive de la pression sanguine selon le-quel une installation de saisie des valeurs de la pression sanguine four-nit une valeur de la pression sanguine, caractérisé en ce qu' on saisit des mouvements à l'aide d'un capteur d'accélération (14) qui génère des signaux de mouvement, et on traite ces signaux de mouvement dans un moyen de traitement de signal (16) avec des valeurs de pression sanguine saisies pour fournir des valeurs corrigées de la pression sanguine. Io 12) Procédé de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 11, caractérisé en ce qu' on détermine les valeurs de pression sanguine à l'aide d'une installation 15 de mesure de pression sanguine (18), un manchon (10) applique une pression extérieure, et la diminue et on saisit la pression appliquée au manchon (12) par un moyen de saisie de pression (12) sous l'influence des ondes pulsées. 20 13) Procédé de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 10, caractérisé en ce que les valeurs de la pression sanguine se déterminent par le procédé du temps de transit impulsionnel. 25 14) Procédé de mesure non invasive de la pression sanguine selon la 13, caractérisé en ce qu' on détermine les valeurs de la pression sanguine à l'aide d'un appareil 30 de mesure d'électrocardiogramme et la mesure du flux sanguin périphérique notamment en utilisant un procédé photométrique, une mesure d'impédance, un procédé plethysmographique ou un procédé doppler. 35
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COMPOSITION NUTRACEUTIQUE A BASE DE FIBRES DE CACAO ET D'ORANGE ET SES UTILISATIONS
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UTILISATIONS. La presente invention concerne une composition nutraceutique comprenant, a titre d'ingredients alimentaires, des fibres de cacao et des fibres d'orange. La presente invention concerne egalement 1'utilisation de cette composition nutraceutique ainsi que 1'utilisation de fibres de cacao et de fibres d'orange, pour capter les graisses alimentaires ingerees. Le fruit du cacaoyer (Theobroma cacao) appele cabosse comprend une enveloppe rigide denommee cortex (aussi appele coque) protegeant les feves de cacao et le mucilage (aussi appele pulpe ou placenta) qui enrobe les feves. Les feves de cacao fraiches contiennent environ 40% d'eau, 30 a 35% de lipides, 4 a 6% de polyphenols ou derives de polyphenols, 1,5% de xanthines, le reste etant essentiellement constitue de proteines, d'amidon, de cellulose et de sucres (Cacao procyanidins : major flavanoids and identification of some minor metabolites, L.J. Porter, Z. Ma et B.G. Chan, Phytochemistry Vol.35, N 5 p.1657-1663, 1991 ; Epicatechin content in fermented and unfermented cocao beans, H. Kim et P.G. Keeney, J. of Food Science Vol.49, p.1090-1092, 1984). Les feves fraichement recueillies servent a la fabrication du cacao. L'utilisation de cacao dans le domaine de la cosmetique est connue de 1'art anterieur. A titre d'exemple, citons la demande de brevet WO 01/82889 qui decrit une lotion cosmetique comprenant 16% a 76% en poids de beurre de cacao utile pour adoucir et hydrater la peau. La demande de brevet JP 2001081037 decrit quant a elle une composition cosmetique comprenant un extrait de feves de cacao. Cette composition est utilisee pour traiter les dermites allergiques de la peau et du cuir chevelu. Le cacao a egalement ete largement utilise pour la preparation de compositions cosmetiques destine-es a prevenir et a traiter les signes de vieillissement cutane comme 1'apparition de rides et la perte d'elasticite de la peau. La demande de brevet FR 2849374 decrit une composition cosmetique et dermatologique a base de pate de cacao et de beurre de cacao. Les demandes de brevet FR 2828379 et WO 2004/071210 decrivent des compositions nutritives elaborees a partir du cortex de la cabosse de cacaoyer et de mucilage ou de jus recueilli par pressage de feves de cacao fraiches. Ces compositions nutritives riches en vitamine E presentent des proprietes anti-oxydantes et anti-radicalaires permettant de lutter contre le vieillissement de la peau. Les demandes de brevet WO 01/95872 et WO 02/14251 decrivent quant a elles des compositions cosmet_ques comprenant un extrait polyphenolique de cacao. Les polyphenols de 1'extrait de cacao conferent a ces compositions des proprietes antiradicalaires. Des extraits de cacao ont egalement ete decrits pour la preparation de compositions cosmetiques amincissantes a application topique. La cafeine et des analogues de cafeine comme la theobromine et la theophylline, extraits a partir de feves de cacao, sont des alcaloides stimulants largement utilises pour la preparation de compositions cosmetiques amincissantes a application topique. La demande de brevet WO 02/14251 decrit quant a elle des compositions cosmetiques comprenant un extrait de cacao contenant des polyphenols, des xanthines et des lipides. Dans ces compositions, les proprietes amincissantes sont conferees par la presence, dans 1'extrait de cacao, de xanthines. L'extrait de cacao compris dans ces compositions est par ailleurs exclusivement obtenu a partir de feves fraiches debarrassees de leur mucilage et de leur cortex. La consommation preferentielle de cereales completes, de legumes et de fruits est preconisee dans le cadre de regimes alimentaires (A diet high in whole and unrefined foods favorably alters lipids, antioxidant defenses, and colon function, Bonnie B. et al., J. Am. Coll. Nutrition, Vol. 19, No. 1, 61-67, 2000). Les fibres alimentaires contenues dans ces denrees alimentaires induisent des effets de satiete et stimulent le transit gastrointestinal. La demanderesse a maintenant mis en evidence que 1'association specifique de certaines fibres alimentaires permet de capter les graisses alimentaires ingerees. Les travaux de la demanderesse ont notamment permis de mettre en evidence que 1'association de fibres de cacao et de fibres d'orange permet de capter les graisses alimentaires ingerees. L'invention concerne donc une composition nutraceutique comprenant, a titre d'ingredients alimentaires, des fibres de cacao et des fibres d'orange. Les fibres de cacao peuvent etre constituees selon la presente invention de substances pectiques, de cellulose et/ou d'hemicellulose. Les fibres de cacao peuvent etre obtenues selon la presente invention a partir des feves de cacao, du cortex de cabosses de cacaoyers et/ou du mucilage de cabosses de cacaoyers. Selon la presente invention, les fibres de cacao sont avantageusement obtenues a partir du cortex et/ou du mucilage de cabosses de cacaoyers. Les fibres d'orange peuvent etre constituees selon la presente invention de pectine, de cellulose, d'hemicellulose. Selon 1'invention, les fibres d'orange sont majoritairement constituees de pectine, de cellulose et/ou d'hem:icellulose. Les fibres d'orange peuvent etre obtenues selon la presente invention a partir de la peau et/ou de la pulpe d'orange. Selon la presente invention, les fibres d'orange sont avantageusement obtenues a partir de la peau d'orange avec pulpe. La composition selon 1'invention comprend : - de 30 a 50 % en poids, de preference 45 a 50 % en poids et tout preferentiellement 49,5% en poids de fibres de cacao et - de 30 a 50 % en poids, de preference 45 a 50 % en poids et tout preferentiellement 49,5% en poids de fibres d'orange. Les pourcentages en poids sont exprimes par rapport au poids total de la composition. La composition selon 1'invention peut en outre comprendre un ou plusieurs autres agents d'usage connus et classiques dans les compositions nutraceutiques tels notamment des agents conservateurs, des agents stabilisants, des agents emulsionnants, des agents colorants, des vitamines, des oligo- elements, des agents anti-oxydants, etc... Grace a ces connaissances en matiere de compositions nutraceutiques, 1'homme du metier saura quel(s) agent(s) ajouter a la composition de 1'invention et en quelles quantites en fonctior.L des proprietes recherchees. Conformement a la presente invention, la composition est administrable par voie orale, sous forme de gelules, comprimes ou capsules. La composition de 1'invention est avantageusement administrable sous forme de gelules. La composition de 1'invention est ainsi remarquable en ce qu'elle permet par 1'association specifique de fibres de cacao et de fibres d'orange, de capter les graisses alimentaires ingerees. Les graisses alimentaires ainsi captees seront ensuite aisement eliminees par 1'organisme puisque les fibres, de part leur nature, ne sont pas assimilees par 1'organisme, de plus elles stimulent le transit gastro-intestinal. La presente invention concerne aussi 1'utilisation 5 nutraceutique d'une composition selon 1'invention pour capter les graisses alimentaires ingerees. La presente invention concerne enfin 1'utilisation de fibres de cacao et de fibres d'orange pour la preparation d'une 10 composition nutraceutique, notamment amincissante, pour capter les graisses alimentaires ingerees. Les exemples ci-apres sont donnes a titre illustratif et ne sauraient etre interpretes comme limitant la portee de 15 1'invention. Its concernent, d'une part, des exemples de compositions objets de la presente invention, et d'autre part 1'evaluation de 1'efficacite in vitro de capture de graisses alimentaires par le complexe fibres de cacao et fibres d'orange de 1'invention. 20 I. EXEMPLE DE COMPOSITION OBJET DE L'INVENTION. Gelule nutraceutique contenant le melange de fibres de cacao et d'orange nomme Fibrocaptol . Fibres de cacao 49,5% 25 Fibres d'orange Stearate de magnesium 30 Aerosil 49,5% 0,5% 0,5% II. EVALUATION DE L'EFFICACITE IN VITRO DE CAPTURE DE GRAISSES ALIMENTAIRES CONTENUES DANS LE FOIE GRAS, DANS LA GRAISSE DE CANARD ET DANS L'HUILE D'OLIVE, PAR LA COMPOSITION Fibrocaptol . La composition nutraceutique testee est la composition Fibrocaptol decrite dans 1'Exemple du paragraphe I ci-dessus. Denrees alimentaires testees - Foie gras de canard entier du sud-ouest (Marquis de Merignac) -Graisse de canard gras (Labeyrie) - Huile d'olive vierge (Cooper) A. Protocole. 1. Fabrication de la solution d'HCl. Dans une fiole d'1 Litre, introduire de 1'eau distillee jusqu'a la moitie. A 1'aide d'une pipette et d'une pro pipette prelever 8.29mL d'HC1 a 37% (ou peser 9.86g). Introduire 1'HC1 dans la fiole et melanger. Completer au trait de jauge, puis melanger par retournement. 2. Fabrication du tampon Tris. Acide tris : Tris(hydroxymethyl)aminomethane 121g Acide chlorhydrique a 37 C 58g (ou49mL) Eau qsp 200mL Dans une fiole de 200mL, introduire la moitie de 1'acide tris. Puis, ajouter petit a petit 1'HC1 pour dissoudre 1'acide tris. Introduire le reste de 1'acide tris. Finir d'ajouter progressivement 1'HC1 pour que toute la poudre soit dissoute. Completer avec de 1'eau distillee jusqu'au trait de jauge. Il y a un fort degagement de chaleur lors de 1'ajout de 1'HC1 dans la poudre. S'il reste des cristaux non dissous, chauffer legerement jusqu'a dissolution des cristaux. 3. Etapes du protocole. 26 essais ont ete effectues avec le foie gras, 10 essais pour 1'huile et la graisse de canard testes avec le melange cacao- orange, et a 3 essais pour chaque matiere grasse testee avec le 5 produit Lipocontrol de Milical. Verser 12.5m1 d'acide chlorhydrique (10 ml pour les essais avec le Lipocontrol ) 0.1M (voir paragraphe 1. Fabrication de la solution d'HCl ci-dessus) dans chaque tube. 10 Introduire 3g (5g pour les essais avec le Lipocontrol ) : masse M1, de matiere grasse liquide dans chaque tube. Ajouter 300mg de melange Fibrocaptol . (600mg de poudre issue du broyage d'un comprime de Lipocontrol ,) : masse M2, Agiter vigoureusement pendant 30 secondes et incuber 2h a 15 37 C. Ajouter 2.5mL de tampon Tris (voir paragraphe 2. Fabrication du tampon Tris. ci-dessus) dans chaque tube. Agiter pendant 30 secondes et incuber 3h a 37 C. Centrifuger les tubes 5min a 2000 tr/min (670G), maintenir 20 les tubes a 37 C. Replacer les tubes au bain marie et prelever immediatement la partie de graisse liquide surnageante (masse M3). B. Resultats. 25 On exprime la capacite des fibres a fixer les lipides (Cg) par le rapport suivant : Cg = Mlû M3 M2 30 Ml : Masse de lipides introduite M3 : Masse de lipides surnageante M2 : Masse de poudre Fibrocaptol introduite5 Cg : quantite de lipides (g) capturee par gramme de principe actif Resultats bruts melange cacao oranqe • Foie gras de canard Cg moyen = 9,40 Ecart type = 0,22 Masse Introduite (mg) 300,9 305,3 305 301 300 306 305 303 305 300,3 300,2 300,7 300,2 300,9 300,1 300 300 300 300,1 300,3 301,4 300 300,6 302 302 301 Surnageant (mg) 56 73 105 80 86 39 88 97 166 107 185 275 160 182 159 235 200 133 247 289 175 256 251 218 220 219 Cg 9,78 9,59 9,49 9,70 9,71 9,68 9,55 9,58 9,29 9,63 9,38 9,06 9,46 9,37 9,47 9,22 9,33 9,56 9,17 9,03 9,37 9,15 9,15 9,21 9,21 9,24 N tube 10 9 Graisse de canard N tube Masse Introduite Surnageant Cg (mg) (mg) 1 300,2 185 9,38 2 300,7 275 9,06 3 300,2 160 9,46 4 300,9 182 9,37 300,1 159 9,47 6 300 235 9,22 7 300 200 9,33 8 300 133 9,56 9 300,1 247 9,17 300,3 289 9,03 Cg moyen = 9,30 Ecart type = 0,18 Huile N tube Masse Introduite Surnageant Cg (mg) (mg) 1 300,3 163 9,45 2 300,5 294 9,00 3 300,5 252 9,14 4 300,3 328 8,90 5 300,1 296 9,01 6 300 304 8,99 7 300,4 320 8,92 8 300 310 8,97 9 300,6 265 9,10 10 300,9 346 8,82 Cg moyen = 9, 03 Ecart type = 0,17 10 R~sultats bruts Lipocontrolm N tube Masse Introduite Surnageant Cg Nature (mg) (mg) 1 600,3 82 8,19 Foie gras 2 600,4 93 8,17 Foie gras 3 600,3 80 8,20 Foie gras 4 600,3 87 8,18 Graisse canard 600,3 94 8,17 Graisse canard 6 600,3 91 8,18 Graisse canard 7 600,5 225 7,95 Huile d'olive 8 600,3 261 7,89 Huile d'olive 9 600,5 263 7,89 Huile d'olive Cg foie gras = 8,19 Cg graisse canard = 8,18 Cg huile d'olive = 7,91 C. Conclusions. Efficacite du melange Fibrocaptol : Pas de difference significative entre la quantite de graisse de canard et de graisse de foie gras capturee (test t de Student, p=20%) Difference significative entre la quantite d'huile capturee avec d'une part la graisse de canard (test t de Student, p=0.2%) et la graisse de foie gras (test t de Student, p=0.003%) d'autre part. Si l'on considere que le foie gras de canard contient 40% de matieres grasses, deux gelules absorbent la totalite des lipides contenus dans 14.1 g de foie gras. 10 5 Deux gelules absorbent donc 50% des lipides contenus dans 28.2 g de foie Comparaison Melange Fibrocaptol - Lipocontrol : Avec de la graisse de foie gras de canard, comme avec de la graisse de canard, les Cg moyens obtenus avec le melange Fibrocaptol sont superieurs a ceux obtenus avec le Lipocontrol , (respectivement 9.4 et 9.3 contre 8.2 et 8.2). Il est a noter que ces resultats ont ete obtenus en comparant 10 le contenu d'une gelule (300mg) au double de masse de poudre de Lipocontrol , (pratiquement la masse du comprime). III. EVALUATION DE L'EFFICACITE IN VITRO DE CAPTURE DE GRAISSES ALIMENTAIRES CONTENUES DANS LE FOIE GRAS PAR LA 15 COMPOSITION FIBROCAPTOL COMPAREE A CELLE D'UN PRODUIT A BASE DE CHITOSAN. L'efficacite de capture des graisses alimentaires contenues dans le foie gras par la composition Fibrocaptol de 1'invention a ete comparee a celle du produit Chitosan de Arkopharma. 20 A. Protocole. Verser 12.5mL d'acide chlorhydrique 0.1M (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Placer le foie gras au bain marie a 37 C 25 Recuperer la partie liquide de graisse. Introduire 3g (masse Ml) de cette partie liquide dans chaque tube. Ajouter 300mg (masse M2) du contenu des gelules de Chitosan ou contenant Fibrocaptol . 30 Agiter vigoureusement pendant 30 secondes et incuber 2h a 37 C. Ajouter 2.5mL de tampon Tris (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Agiter pendant 30 secondes et incuber 3h a 37 C. Centrifuger les tubes 5min a 2000 tr/min (670G), maintenir 5 les tubes a 37 C. Replacer les tubes au bain marie et prelever immediatement la partie de graisse liquide surnageante (masse M3). B. Resultats. 10 On exprime la capacite des fibres a fixer les lipides (Cg) par le rapport suivant : Cg = Ml- M3 M2 15 Ml : Masse de lipides introduite M3 : Masse de lipides surnageante M2 : Masse de poudre Fibrocaptol introduite Cg : quantite de lipides (g) capturee par gramme de produit actif 20 Les resultats obtenus sont presentes clans la table cidessous. N Fibrocaptol Surnageant Chitosan Surnageant tube (mg) (mg) Cg (mg) (mg) Cg 1 300,9 56 9,78 302 1293 5,72 2 305,3 73 9,59 302 1651 4,50 3 305 105 9,49 301 1416 5,30 4 301 80 9,70 300 1485 5,25 300 86 9,71 302 1341 5,56 6 306 39 9,68 302 1617 4,68 7 305 88 9,55 301 1643 4,54 8 303 97 9,58 301 1364 5,47 9 305 166 9,29 302 1587 4,78 300,3 107 9,63 302 1506 5,25 11 300,2 185 9,38 299 1789 4,12 12 300,7 275 9,06 301 1865 3,84 13 300,2 160 9,46 301 1661 4,75 14 300,9 182 9,37 302 1397 5,47 15 300,1 159 9,47 300 1822 4,13 16 300 235 9,22 299 1384 5,40 17 300 200 9,33 300 1609 4,70 18 300 133 9,56 304 1446 5,18 19 300,1 247 9,17 303 1437 5,39 20 300,3 289 9,03 304 1246 5,84 21 301,4 175 9,37 301 1639 4,52 22 300 256 9,15 304 1715 4,42 23 300,6 251 9,15 303 1760 4,29 24 302 218 9,21 310 1541 4,77 25 302 220 9, 21 301 1638 4,66 26 301 219 9,24 303 1409 5,35 Cg moyen = 9,40 Ecart type = 0,22Cg moyen = 4,92 Ecart type = 0,54 C. Conclusions. La composition Fibrocaptol possede une capacite de capture presque deux fois superieure a celle du Chitosan (resultats 5 significativement differents au seuil de 0,00001. IV. EVALUATION DE L'EFFICACITE IN VITRO DE CAPTURE DE GRAISSES ALIMENTAIRES CONTENUES DANS LE CHOCOLAT, PAR LA COMPOSITION Fibrocaptol . 10 La composition nutraceutique testee est la composition Fibrocaptol decrite dans 1'Exemple I ci-dessus. Chocolats testes : - chocolat blanc Galak (Nestle) - chocolat noir Poulain noir patissier 15 - chocolat au lait Lindt chocolat au lait A. Protocole. Verser 12.5mL d'acide chlorhydrique 0.1M (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. 20 Chauffer a 70 C et homogeneiser par agitation un melange a quantites egale chocolat (noir, lait ou blanc) et eau. Ajouter 5ml d'acide chlorhydrique 4M. Centrifuger 10 min a 3000 G. Recueillir sur la partie superieure des tubes l'huile liquide limpide. Placer le produit recueilli au bain marie (37 C). Introduire 3g (masse Ml) de ce produit dans chaque tube. Ajouter 300mg (masse M2) du contenu des gelules. Agiter vigoureusement pendant 30 secondes et incuber 2h a 37 C. Ajouter 2.5mL de tampon Tris (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Agiter pendant 30 secondes et incuber 3h a 37 C. Centrifuger les tubes 2min a 300G, et maintenir les tubes a 37 C. Replacer les tubes au bain marie et prelever immediatement la partie de graisse liquide surnageante (masse M3). B. Resultats. On exprime la capacite des fibres a fixer les lipides (Cg) selon la formule de calcul decrite dans le paragraphe II ci-15 dessus. Les resultats obtenus n'ont pas montre de difference de capture entre ces trois types de chocolat. Les resultats obtenus sont presentes dans la table ci-dessous. N tube Masse Introduite Surnageant Cg (mg) (mg) 1 306 150 9,31 2 308 130 9,32 3 301 140 9,50 4 304 5 9,85 5 300 121 9,60 6 300 200 9,33 7 300 300 9,00 8 300 190 9,37 9 300 477 8,41 10 301 160 9,44 11 301 200 9,30 12 301 135 9,52 13 299 170 9,46 14 301 380 8,70 301 209 9,27 16 301 205 9,29 17 301 211 9,27 18 299 278 9,10 19 301 139 9,50 20 301 480 8,37 21 302 94 9,62 22 300 190 9,37 23 301 280 9,04 24 299 100 9,70 25 300 500 8,33 26 302 222 9,20 27 299 460 8,49 28 299 450 8,53 29 300 467 8,44 30 303 53 9,73 31 304 168 9,32 32 300 222 9,26 Cg moyen = 9,19 Ecart type = 0,43 C. Conclusions. La quantite moyenne capturee par deux gelules contenant Fibrocaptol est de 6.04 g de lipides provenant de chocolat (noir blanc ou au lait). Si lion considere que la teneur moyenne en lipide du chocolat noir est de 33%, du chocolat blanc 37% et du chocolat au lait 32%, deux gelules contenant Fibrocaptol absorbent la totalite des lipides contenus dans 18g de chocolat noir dans 16g de chocolat blanc et dans 19g de chocolat au lait. V. EVALUATION DE L'EFFICACITE IN VITRO DE CAPTURE DE GRAISSES ALIMENTAIRES CONTENUES DANS LE TOURON, PAR LA COMPOSITION FIBROCAPTOL . La composition nutraceutique testee est la composition Fibrocaptol decrite dans 1'Exemple I ci-dessus. Touron teste : Touron de JIJONA (Calidad suprema) plaquettes de 150g. A. Protocole. Verser 12.5mL d'acide chlorhydrique 0.1M (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Placer le touron au bain marie a 37 C. Centrifuger a 3000 g pendant 1 heure. Recuperer la partie liquide. Introduire 3g (masse Ml) de cette partie liquide dans chaque tube. Ajouter 300mg (masse M2) du contenu des gelules. Agiter vigoureusement pendant 30 secondes et incuber 2h a 37 C. Ajouter 2.5mL de tampon Tris (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Agiter pendant 30 secondes et incuber 3h a 37 C. Centrifuger les tubes 5min a 2000 tr/min (670G), maintenir les tubes a 37 C. Replacer les tubes au bain marie et prelever immediatement la partie d'huile liquide surnageante (masse M3). B. Resultats. On exprime la capacite des fibres a fixer les lipides (Cg) selon la formule de calcul decrite dans le paragraphe II cidessus. Les resultats obtenus sont presentes dans la table ci-20 dessous. N Huile touron Fibrocaptol Surnageant Cg tube (mg) (mg) (mg) 1 3010 300 1880 3,77 2 3000 301 1976 3,40 3 3050 300 1922 3,76 4 3010 302 1825 3,92 5 3010 302 1830 3,91 6 3020 301 1758 4,19 7 2970 301 1831 3,78 8 2990 301 1816 3,90 9 3000 302 1660 4,44 10 3020 302 1776 4,12 11 2970 301 1831 3,78 12 2990 301 1816 3,90 13 3000 302 1660 4,44 14 3020 302 1776 4,12 15 3020 300 1743 4,26 16 3040 301 1991 3,49 17 3020 302 2260 2,52 18 3020 300 2184 2,79 19 3080 301 1958 3,73 20 3030 303 1264 5,83 21 3040 305 1203 6,02 22 3020 309 1346 5,42 23 3020 302 1695 4,39 24 3020 303 1786 4,07 25 3020 305 1807 3,98 26 3090 303 1617 4,86 27 3010 303 1784 4,05 28 3010 300 1876 3,78 29 3010 302 1717 4,28 30 3010 305 1702 4,29 31 3010 303 1900 3,66 32 3010 302 1793 4,03 33 3010 303 1910 3,63 34 3010 300 1834 3,92 35 3000 306 1863 3,72 36 3000 302 1689 4,34 37 3000 302 1829 3,88 38 3020 301 1823 3,98 39 3010 303 1830 3,89 40 3030 300 1975 3,52 41 3010 300 1723 4,29 Cg moyen = 4,05 Ecart type = 0,64 C. Conclusions. La capacite de capture du Fibrocaptol sur 1'huile issue du touron est deux fois inferieure a celle obtenu avec de la graisse de foie gras. Ce resultat s'explique par la viscosite de 1'huile obtenue a partir du touron (essentieliement de 1'huile d'amande douce), tres inferieure a celle de la graisse de foie gras. Si on considere que le touron contient 25% d'huile, 2 gelules captureraient donc la totalite de 1'huile contenue dans 11 g de touron.15 VI. EVALUATION DE L'EFFICACITE IN VITRO DE CAPTURE DE GRAISSES ALIMENTAIRES CONTENUES DANS LA CREME FRAICHE, PAR LA COMPOSITION FIBROCAPTOL . La composition nutraceutique testee est la composition 5 Fibrocaptol decrite dans 1'Exemple I ci-dessus. Creme testee : Creme Yoplait 30% a de matieres grasses. A. Protocole. Chauffer la creme fraiche a ebullition au bain marie avec 10 agitation par barreau magnetique pendant 30 minutes. Centrifuger 60 minutes a 3000 G. Recueillir sur la partie superieure des tubes 1'huile liquide. Recuperer la partie inferieure et eliminer le petit lait . Chauffer a ebullition la partie inferieure au bain marie avec agitation par barreau pendant 30 minutes. 15 Centrifuger 30 minutes a 3000 G. Recueillir sur la partie superieure des tubes 1'huile liquide. Ajouter cette huile recueillie a celle obtenue apres la premiere centrifugation. Placer le produit recueilli au bain marie (37 C). Verser 12.5mL d'acide chlorhydrique O.1M (prepare selon le protocole decrit 20 dans le paragraphe II) dans chaque tube. Introduire 3g (masse Ml) de ce produit dans chaque tube. Ajouter 300mg (masse M2) du contenu des gelules. Agiter vigoureusement pendant 30 secondes et incuber 2h a 37 C. Ajouter 2.5mL de tampon Tris (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Agiter 25 pendant 30 secondes et incuber 3h a 37 C. Centrifuger les tubes 2min a 300G, et maintenir les tubes a 37 C. Replacer les tubes au bain marie et prelever immediatement la partie de graisse liquide surnageante (masse M3). 30 B. Resultats. On exprime la capacite des fibres a fixer les lipides (Cg) selon la formule de calcul decrite dans le paragraphe II cidessus. Les resultats obtenus sont presentes dares la table ci-dessous. N tube Masse Introduite Surnageant Cg (mg) (mg) 1 301 90 9,67 2 302 6 9,91 3 300 52 9,83 4 301 0 9,97 300 0 10,00 6 300 0 10,00 7 301 0 9,97 8 301 0 9,97 9 301 3 9,96 299 207 9,34 11 302 5 9,92 12 300 17 9,94 13 303 49 9, 74 14 302 6 9,91 300 33 9,89 16 301 2 9,96 17 300 9 9,97 18 302 47 9,78 19 302 24 9,85 301 11 9,93 21 300 9 9,97 22 300 0 10,00 23 302 0 9,93 24 300 55 9,82 301 48 9,81 26 ! 301 21 9,90 27 300 0 10,00 28 301 0 9,97 29 302 0 9,93 302 5 9,92 Cg moyen = 9,89 5 Ecart type = 0,13 C. Conclusions. La quantite moyenne capturee par deux gelules de Fibrocaptol est de 6.32g de lipides provenant de creme fraiche. Si l'on 10 considere que la teneur moyenne en lipide de la creme fraiche est de 30%, deux gelules de Fibrocaptol absorbent la totalite des lipides contenus dans 21g de Creme fraiche. VII. EVALUATION DE L'EFFICACITE IN VITRO DE CAPTURE DE 5 GRAISSES ALIMENTAIRES CONTENUES DANS LA SAUCE AIOLI, PAR LA COMPOSITION FIBROCAPTOL . La composition nutraceutique testee est la composition Fibrocaptol decrite dans 1'Exemple I ci-dessus. Sauce Aloli testee : Sauce Aloli Benedicta 10 A. Protocole. Chauffer 1'aIoli a 80 C au bain marie avec agitation par barreau magnetique pendant 10 minutes. Centrifuger 5 minutes a 3000 G. Recueillir sur la partie superieure des tubes 1'huile 15 liquide. Verser 12.5mL d'acide chlorhydrique 0.1M (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Introduire 3g (masse Ml) de ce produit a 25 C dans chaque tube. Ajouter 300mg (masse M2) du contenu des gelules Fibrocaptol . Agiter vigoureusement pendant 30 secondes et incuber 2h a 37 C. 20 Ajouter 2.5mL de tampon Tris (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Agiter pendant 30 secondes et incuber 3h a 37 C. Centrifuger les tubes 2min a 300G, et maintenir les tubes a 37 C. Replacer les tubes au bain marie et prelever immediatement la partie de graisse liquide 25 surnageante (masse M3). B. Resultats. On exprime la capacite des fibres a fixer les lipides (Cg) selon la formule de calcul decrite dans le paragraphe II ci-30 dessus. Les resultats obtenus sont presentes darts la table cidessous. N Masse Introduite Surnageant Cg tube (mg) (mg) _ 1 303 586 7,97 2 302 425 8,53 3 300 0 10,00 4 299 0 10,03 299 20 9,97 6 301 110 9,60 7 301 216 9,25 8 302 283 9,00 9 299 280 9,10 302 0 9,93 11 299 40 9,90 12 301 170 9,40 13 303 0 9,90 14 301 39 9,84 305 100 9,51 16 301 0 9,97 17 304 50 9,70 18 304 260 9,01 19 303 188 9,28 302 260 9,07 21 301 388 8,68 22 301 240 9,17 23 302 182 9,33 24 301 169 9,41 305 209 9,15 26 307 200 9,12 27 301 170 9,40 28 301 150 9,47 29 303 151 9,40 300 380 8,73 Cg moyen = 9,36 Ecart type = 0,49 C. Conclusions. 5 La quantite moyenne capturee par deux g~lules contenant Fibrocaptol est de 6.24g de lipides provenant de 1'aioli. Si lion considere que la teneur moyenne en lipide de la sauce aloli est de 75%, deux gelules de Fibrocaptol absorbent la totalite des lipides contenus dans 8,3 g (= une cuilleree a cafe) de 10 sauce aloli non allegee en matieres grasses et 16g de sauce aloli a 30% de matieres grasses. VIII. EVALUATION DE L'EFFICACITE IN VITRO DE CAPTURE DE GRAISSES ALIMENTAIRES CONTENUES DANS LA GARNITURE DE PIZZAS 4 FROMAGES, PAR LA COMPOSITION FIBROCAPTOL . La composition nutraceutique testee est la composition 5 Fibrocaptol decrite dans 1'Exemple I ci-dessus. Pizza testee : Pizza quatre fromages contiennant 9% de lipides, la moitie de ces lipides provenant d'huile de tournesol et 1'autre moitie de la garniture. 10 A. Protocole. Verser 12.5mL d'acide chlorhydrique O.1M (prepare selon le protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Chauffer a 80 C 4 fromages en quantite egale (fourme d'Ambert, emmental, coulommiers et fromage de chevre fermier). Recueillir 15 et peser la partie liquide surnageante. Ajouter une quantite egale d'huile de tournesol. Introduire 3g (masse Ml) de ce melange dans chaque tube. Ajouter 300mg (masse M2) du contenu des gelules Fibrocaptol Agiter vigoureusement pendant 30 secondes et incuber 2h a 37 C. Ajouter 2.5mL de tampon Tris (prepare selon le 20 protocole decrit dans le paragraphe II) dans chaque tube. Agiter pendant 30 secondes et incuber 3h a 37 C. Centrifuger les tubes 5min a 2000 tr/min (670G), maintenir les tubes a 37 C. Replacer les tubes au bain marie et prelever immediatement la partie de graisse liquide surnageante (masse M3). 25 B. Resultats. On exprime la capacite des fibres a fixer les lipides (Cg) selon la formule de calcul decrite dans le paragraphe II cidessus. 30 Les resultats obtenus sont presentes dans la table cidessous. N tube Masse Introduite Surnageant Cg (mg) (mg) 1 305 36 9,72 2 315 93 9,23 3 300 90 9,70 4 303 182 9,30 302 161 9,40 6 306 45 9,66 7 314 163 9,04 8 301 32 9,86 9 303 101 9,57 303 132 9,47 11 300 45 9,85 12 301 128 9,54 13 302 57 9,75 14 301 39 9,84 300 65 9,78 16 301 36 9,85 17 302 27 9,84 18 300 30 9,90 19 300 16 9,95 300 29 9,90 21 300 50 9,83 22 301 24 9,89 23 300 29 9,90 24 299 19 9,97 303 21 9,83 26 300 23 9,92 27 301 30 9,87 28 301 26 9,88 29 300 46 9,85 302 60 9,74 Cg moyen = 9,73 Ecart type = 0,23 C. Conclusions. La quantite moyenne capturee par deux gelules de 5Fibrocaptol est de 6.4 g de lipides provenant de garniture de pizzas quatre fromages. Si l'on considere qu'une pizza 4 fromages contient 9% de lipides, deux gelules de Fibrocaptol absorbent la totalite des lipides contenus dans 71,4g de pizza 4 fromages. Deux gelules absorbent donc 50% des lipides contenus 10 dans 143g de pizza 4 fromages
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La présente invention concerne une composition nutraceutique comprenant, à titre de principes actifs, des fibres de cacao et des fibres d'orange. La présente invention concerne également l'utilisation de cette composition nutraceutique ainsi que l'utilisation de fibres de cacao et de fibres d'orange, pour capter les graisses alimentaires ingérées.
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1) Composition nutraceutique caracterisee en ce qu'elle comprend a titre d'ingredients alimentaires des fibres de cacao 5 et des fibres d'orange. 2) Composition selon la 1, caracterisee en ce que les fibres de cacao sont constituees de substance pectiques, de cellulose et/ou d'hemicellulose. 10 3) Composition selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que les fibres de cacao sont obtenues a partir des feves de cacao, du cortex de cabosses de cacaoyers et/ou du mucilage de cabosses de cacaoyers et de preference a partir du cortex 15 et/ou du mucilage de cabosses de cacaoyers. 4) Composition selon la 1, caracterisee en ce que les fibres d'orange sont constituees de pectine, de cellulose, d'hemicellulose. 5) Composition selon la 4, caracterisee en ce que les fibres d'orange sont majoritairement constituees de pectine, de cellulose et/ou d'hemicellulose. 25 6) Composition selon 1'une quelconque des 1, 4 ou 5, caracterisee en ce que les fibres d'orange sont obtenues a partir de la peau et/ou de la pulpe d'orange, et de preference a partir de la peau d'orange. 30 7) Composition selon 1'une quelconque des precedentes, caracterisee en ce qu'elle comprend : - de 30 a 50 % en poids, de preference 45 a 50 % en poids et tout preferentiellement 49,5% en poids de fibres de cacao, et 20- de 30 a 50 % en poids, de preference 45 a 50 % en poids et tout preferentiellement 49,5% en poids de fibres d'orange. 8) Composition selon 1'une quelconque des 1 a 7, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre un ou plusieurs agents choisis parmi le groupe suivant : agents conservateurs, agents stabilisants, agents emulsionnants, agents colorants, vitamines, oligo-elements et agents anti-oxydants. 9) Utilisation nutraceutique d'une composition selon 1'une quelconque des 1 a 8, pour capter les graisses alimentaires ingerees. 10) Utilisation de fibres de cacao et de fibres d'orange pour 15 la preparation d'une composition nutraceutique pour capter les graisses alimentaires ingerees.
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A
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A23
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A23L
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A23L 1
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A23L 1/308
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Subsets and Splits
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