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FR2887766
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A1
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COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT DES ELASTOMERES
| 20,070,105 |
La présente invention a pour objet une composition cosmétique sous la forme d'une émulsion eau-dans-huile contenant des élastomères de silicone émulsionnants. La composition peut être une composition de maquillage ou de soin des matières kératiniques telles que la peau, les lèvres, des cheveux et notamment la peau. L'invention a également pour objet une procédé de maquillage ou de soin des matières kératiniques d'êtres humains Les compositions de maquillage, en particulier les fonds de teint, peuvent se présenter sous forme de compositions anhydres ou d'émulsions, et de textures variées allant du fluide au solide. Les émulsions à phase continue huileuse, ou émulsion eau-dans-huile, sont souvent préférées en raison de leur bonne adhérence à l'épiderme, leur capacité protectrice et leur capacité à former un film imperméable à l'eau. Le maquillage obtenu est confortable et ne dessèche pas la peau. Cependant, ces émulsions procurent une sensation grasse au toucher, ce qui les rend peu attrayantes en particulier pour les utilisatrices ayant une peau à tendance grasse. Pour obtenir une émulsion présentant une texture épaisse, il est connu d'utiliser des élastomères de silicone non émulsionnants comme décrit dans la demande EP 813403. Toutefois, lorsque ces élastomères non émulsionnants, sont utilisés en quantité importante, notamment supérieure à 3 % en poids, la composition devient trop épaisse et présente même un aspect compact: la composition est difficile à étaler sur la peau et le maquillage déposé n'est pas homogène. Or, les consommatrices sont à la recherche de nouveaux produits de maquillage ou de soin présentant des textures originales. La présente invention a donc pour but de disposer de compositions de maquillage ou de soin s'étalant facilement sur la peau et ayant une texture épaisse qui reste crémeuse à l'application. Une telle composition présente une texture crémeuse et une sensation de douceur lors de sa prise avec les doigts. Lors de son application sur la peau, la composition s'étire bien lors de son étalement et procure une sensation de douceur et de fondant. Les inventeurs ont mis en évidence qu'en associant, dans une émulsion eaudanshuile, au moins deux élastomères de silicone émulsionnants différents, il était possible d'obtenir une composition ayant une texture épaisse, crémeuse, s'étalant facilement sur la peau sans procurer de sensation grasse ou collante. De façon plus précise, l'invention a pour objet une composition cosmétique sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant au moins deux élastomères de silicone émulsionnants différents, la teneur totale en élastomères émulsionnants étant au moins supérieure ou égale à 3% en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention a également pour objet un procédé cosmétique (non thérapeutique) de maquillage ou de soin des matières kératiniques comprenant l'application sur lesdites matières kératiniques d'une composition telle que définie précédemment. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'une composition telle que définie précédemment pour obtenir un maquillage confortable, et/ou sans sensation de collant et/ou s'étalant facilement. Elastomères émulsionnants La composition selon l'invention comprend au moins deux élastomères de silicone émulsionnants différents. Par élastomère de silicone émulsionnant on entend un élastomère de silicone 30 comprenant au moins une chaîne hydrophile. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être choisi parmi les élastomères de silicone polyoxyalkylénés. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné est un organopolysiloxane réticulé pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et d'un polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé polyoxyalkyléné est obtenu par réaction d'addition réticulation (Al) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B1) de polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (Cl) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans les brevets US5236986 et US5412004. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de polyoxyalkylène (notamment polyoxyéthyléne et/ou polyoxypropylène) à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (Al) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl, décyl, dodécyl (ou lauryl), myristyl, cétyl, stéaryl; des groupes alkyles substitués tels que 2- phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Le composé (Al) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (Cl) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Avantageusement, les élastomères de silicone polyoxyalkylénés peuvent être formés à partir de composés divinyliques, en particulier des polyoxyalkylènes ayant au moins deux groupes vinyliques, réagissant avec des liaisons Si-H d'un polysiloxane. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné selon l'invention est de préférence mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, l'élastomère polyoxyalkyléné est sous forme de particules non-sphériques. Des élastomères polyoxyalkylénés sont notamment décrits dans les brevets US5236986, US5412004, US5837793, US5811487 dont le contenu est incorporé par référence. Comme élastomère de silicone polyoxyalkyléné, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations "KSG-21", "KSG-20", "KSG-30", "KSG31", KSG-32", "KSG-33", "KSG-210", "KSG-310", "KSG-320", "KSG-330", "KSG340", "X-226146" par la société Shin Etsu, "DC9010", "DC9011" par la société Dow Corning. L'élastomère de silicone émulsionnant peut être également choisi parmi les élastomères de silicone polyglycérolés. L'élastomère de silicone polyglycérolé est un organopolysiloxane réticulé élastomère pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de composés polyglycérolés ayant des groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence de catalyseur platine. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation (A) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B) de composés glycérolés ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (C) de catalyseur platine. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de composé polyglycérolé à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A) avec le composé (B) en présence du catalyseur (C). Le composé (A) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium distincts dans chaque molécule. Le composé (A) peut présenter toute structure moléculaire, notamment une structure chaîne linéaire ou chaîne ramifiée ou une structure cyclique. Le composé (A) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (B). Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (A) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl, décyl, dodécyl (ou lauryl), myristyl, cétyl, stéaryl, ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. De préférence, ledit groupe organique est choisi parmi les groupes méthyl, phényl, lauryl. Le composé (A) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane- méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (B) peut être un composé polyglycérolé répondant à la formule (B') suivante: CmH2m-1 -O-[ Gly]n-CmH2m-1 (B') dans laquelle m est un entier allant de 2 à 6, n est un entier allant de 2 à 200, de préférence allant de 2 à 100, de préférence allant de 2 à 50, de préférence n allant de 2 à 20, de préférence allant de 2 à 10, et préférentiellement allant de 2 à 5, et en particulier égal à 3; Gly désigne: -CH2-CH(OH)-CH2-O- ou CH2-CH(CH2OH)-O- Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (B) et du nombre d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium par molécule du composé (A) est d'au moins 4. Il est avantageux que le composé (A) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium dans le composé (A) et la quantité totale de tous les groupements à insaturation éthylénique dans le composé (B) soit compris dans la gamme de 1/1 à 20/1. Le composé (C) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A) et (B). L'élastomère de silicone polyglycérolé selon l'invention est généralement mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, l'élastomère polyglycérolé est souvent sous forme de particules non-sphériques. De tels élastomères sont notamment décrits dans la demande de 5 brevet W02004/024798. Comme élastomères de silicone polyglycérolés, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "KSG-710", "KSG-810", "KSG-820", "KSG-830", "KSG-840" par la société Shin Etsu. Selon un mode préféré de réalisation, l'un au moins des deux élastomères de silicone émulsionnant est un élastomère polyglycérolé. Selon un mode plus préféré de réalisation, l'émulsion selon l'invention comprend au 15 moins un élastomère polyoxyalkyléné et un élastomère polyglycérolé. Selon un aspect de l'invention, les élastomères de silicone émulsionnants peuvent être présents dans la composition selon l'invention en une teneur totale au moins supérieure à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition, notamment allant de 3 à 15 % en poids, de préférence supérieure ou égale à 3,5 % en poids, notamment allant de 3,5 à 10 % en poids, et plus préférentiellement supérieure ou égale à 4 % en poids notamment allant de 4 à 7 % en poids. Selon un autre aspect de l'invention, chaque élastomère émulsionnant peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur au moins supérieure à 1,5 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 1,5 à 5 % en poids. Selon un mode préféré de réalisation, l'émulsion selon l'invention peut comprendre au moins un élastomère polyoxyalkyléné en une teneur supérieure au moins supérieure à 1,5% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence, allant de 1,5 % à 5%, et un élastomère polyglycérolé en une teneur au moins supérieure à 1,5% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence, allant de 1,5 % à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon encore un autre aspect, l'invention vise une composition cosmétique sous forme d'une émulsion eau-dans-huile comprenant: i) au moins 1,5 % en poids par rapport au poids total de la composition d'un élastomère de silicone émulsionnant polyoxyalkylené ; ii) au moins 1,5 % en poids par rapport au poids total de la composition d'un élastomère de silicone émulsionnant polyglycerolé ; iii) au moins 20% en poids par rapport au poids total de la composition, d'eau; iv) au moins une huile volatile; v) au moins 5% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un solvant organique miscible à l'eau choisi parmi les glycols et les polyols; vi) au moins 5% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins une matière colorante, la composition ayant une viscosité allant de 10 Pa.s à 300 Pa.s pour un cisaillement de 1 s-'. Elastomères additionnels non émulsionnants Outre les élastomères émulsionnants, la composition selon l'invention peut comprendre des élastomères non émulsionnants. Le terme élastomères de silicone "non émulsionnant" définit des élastomères organopolysiloxane ne contenant pas de chaîne hydrophile telle que des chaînes polyoxyalkylènes ou polyglycérolés. L'élastomère de silicone non émulsionnant est un organopolysiloxane réticulé élastomère pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de diorganopolysiloxane ayant des groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence de catalyseur platine; ou par réaction de condensation réticulation déhydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et un diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium, notamment en présence d'un organoétain; ou par réaction de condensation réticulation d'un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et d'un organopolysilane hydrolysable; ou par réticulation thermique d'organopolysiloxane, notamment en présence de catalyseur organopéroxyde; ou par réticulation d'organopolysiloxane par radiations de haute énergie telles que rayons gamma, rayons ultraviolet, faisceau électronique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation (A2) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B2) de diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence (C2) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans la demande EP-A-295886. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de diméthylpolysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A2) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A2) avec le composé (B2) en présence du catalyseur (C2). Le composé (A2) est avantageusement un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupes alkényles inférieur (par exemple en C2-C4) ; le groupe alkényle inférieur peut être choisi parmi les groupes vinyl, allyl, et propényl. Ces groupements alkényles inférieurs peuvent être situés en toute position de la molécule organopolysiloxane mais sont de préférence situés aux extrémités de la molécule organopolysiloxane. L'organopolysiloxane (A2) peut avoir une structure chaîne ramifiée, chaîne linéaire, cyclique ou réseau mais la structure chaîne linéaire est préférée. Le composé (A2) peut avoir une viscosité allant de l'état liquide à l'état de gomme. De préférence, le composé (A2) a une viscosité d'au moins 100 centistokes à 25 C. Les organopolysiloxanes (A2) peuvent être choisi parmi les méthylvinylsiloxanes, les copolymères méthylvinylsiloxanediméthylsiloxane, les diméthylpolysiloxanes à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylphénylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxanediphénylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane- méthylphénylsiloxaneméthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les méthyl(3,3,3trifluoropropyl)polysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, et les copolymères diméthylsiloxane-méthyl(3,3,3-trifluoropropyl)siloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy. Le composé (B2) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 hydrogènes liés au silicium dans chaque molécule et est donc le réticulant du 15 composé (A2). Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (A2) et le nombre d'atomes d'hydrogène liés au silicum par molécule du composé (B2) est d'au moins 4. Le composé (B2) peut être sous toute structure moléculaire, notamment de structure chaîne linéaire, chaîne ramifiée, structure cyclique. Le composé (B2) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (A). Il est avantageux que le composé (B2) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés au silicium dans le composé (B2) et la quantité totale de tous les goupements à insaturation éthylénique dans le composé (A2) aille dans la gamme de 1/1 à 20/1. Le composé (B2) peut être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane. Le composé (C2) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatiniqueoléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C2) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A2) et (B2). D'autres groupes organiques peuvent être liés au silicium dans les organopolysiloxane (A2) et (B2) décrits précédemment, comme par exemple des groupes alkyles tels que méthyl, éthyl, propyl, butyl, octyl; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3trifluoropropyl; des groupes aryles tels que phényl, tolyl, xylyl; des groupes aryles substitutés tel que phényléthyl; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels que un groupe époxy, un gropue ester carboxylate, un groupe mercapto. L'élastomère de silicone non émulsionnant selon l'invention peut être mélangé avec au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée pour former un gel. Dans ces gels, l'élastomère non émulsionnant est sous forme de particules non-sphériques. Comme élastomères non émulsionnants, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "KSG-6", "KSG-1 5", "KSG-16", "KSG-1 8", "KSG-41 ", "KSG-42", "KSG-43", "KSG-44, USG-105, USG-106 par la société Shin Etsu, "DC 9040", "DC9041", "DC 9509", "DC9505", "DC 9506", "DC 5930", "DC9350", "DC9045", "DC9043" par la société Dow Corning, "GRANSIL" par la société Grant Industries, "SFE 839" par la société General Electric. Les élastomères non émulsionnants, lorsqu'ils sont présents, peuvent être présents en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 5 % en poids, et plus préférentiellement allant de 1 % à 3 % en poids. Les huiles Selon un mode préféré de réalisation, les élastomère de silicone selon l'invention peuvent être mélangés avec au moins une huile (ou un mélange d'huiles) et forment ainsi un gel huileux. L'huile peut être choisie parmi les huiles volatiles, les huiles non volatiles, et leurs mélanges. La composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile volatile. Par huile volatile , on entend au sens de l'invention toute huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40.000 Pa (0,001 à 300 mm de Hg) et de préférence allant de 1,3 à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). L'huile volatile peut être choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, les huiles volatiles siliconées, les huiles volatiles fluorées, et leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, 25 de soufre et/ou de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permethyls . Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 5 centistokes (5 x 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 10 atomes de silicium, de préférence de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. L'huile volatile fluorée n'a généralement pas de point éclair. Comme huile volatile fluorée, on peut citer le nonafluoroéthoxybutane, le nonafluorométhoxybutane, le décafluoropentane, le tétradécafluorohexane, le 15 dodécafluoropentane, et leurs mélanges. Les huiles volatiles peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 1 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 30 % en poids et plus préférentiellement allant de 7 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut comprendre au moins une huile non volatile. Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau à température 25 ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa (0, 01 mm de Hg). Ces huiles non volatiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou végétale, des huiles siliconées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées et/ou les huiles siliconées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: -les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810 , 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam , le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, les benzoates d'alcools en C12 à Ci5, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le néopentanoate d'isodecyl, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl- décyle, le myristate de 2-octyl-dodécyle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle, le lactate de 2-octyl- dodécyle; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à températureambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy pendants et/ou en bouts de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, et leurs mélanges. Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 1 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 40 % en poids et plus préférentiellement allant de 10 % à 30 % en poids. Selon un mode préféré de réalisation, la composition selon l'invention comprend au moins deux huiles de silicone de volatilités différentes. Selon un mode plus préféré de réalisation, la composition selon l'invention comprend au moins une huile de silicone volatile et une huile de silicone non volatile. Au total dans la composition, l'huile (ou le mélange d'huiles) peut être présente en une teneur allant de 5 % à 70 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 10 % à 60 % en poids, de préférence allant de 20 % à 50 % en poids. Phase aqueuse La composition selon l'invention comprend une phase aqueuse. La phase aqueuse comprend de l'eau. L'eau peut être une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de LUCAS ou l'eau 10 de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. La phase aqueuse peut également comprendre des solvants organiques miscibles à l'eau (à température ambiante - 25 C) comme par exemple les monoalcools ayant de 2 à 6 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol; les polyols ayant notamment de 2 à 20 atomes de carbones, de préférence ayant de 2 à 10 atomes de carbone, et préférentiellement ayant de 2 à 6 atomes de carbone, tels que le glycérol, le propylène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, le diéthylène glycol; les éthers de glycol (ayant notamment de 3 à 16 atomes de carbone) tels que les 20 alkyl(C1-C4)éther de mono, di- ou tripropylène glycol, les alkyl(C1-C4)éthers de mono, diou triéthylène glycol, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, les solvants organiques miscibles à l'eau son présents dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 3 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 à 12% en poids. La phase aqueuse peut comprendre en outre des agents de stabilisation, par exemple le chlorure de sodium, le dichlorure de magnésium et le sulfate de 30 magnésium. La phase aqueuse peut également comprendre tout composé hydrosoluble ou hydrodispersible compatible avec une phase aqueuse tels que des gélifiants, des polymères filmogènes, des épaississants, des tensioactifs et leurs mélanges. De préférence, la phase aqueuse peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur supérieure ou égale à 25% en poids par rapport au poids total de la composition et inférieure à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, l'eau peut être présente dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 25 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 30 à 50% en poids. Selon un mode particulier de réalisation, la phase aqueuse est présente en une teneur telle que le rapport pondéral de la phase huileuse sur la phase aqueuse est compris entre 0,5 et 2,5, et de préférence entre 0,7 et 2, et de préférence, entre 1 et 2. Charges La composition selon l'invention peut comprendre des charges. Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc) . On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) , les poudres de poly-R-alanine, les poudres de polyéthylène, les poudres de polyuréthane telle que la poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone vendue sous les dénominations PLASTIC POWDER D-400 par la société TOSHIKI, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ) , la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique, les poudres de résine de silicone, en particulier les poudres de silsesquioxane (poudres de résine de silicone notamment décrites dans le brevet EP 293795; Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, les particules de polyméthacrylate de méthyle, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses, les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium; le sulfate de baryum et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la composition selon l'invention comprend une charge sphérique. La charge sphérique est de préférence choisie parmi les poudres de polyamide ou les poudres de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et de triméthylol hexyl lactone. Les charges dispersées dans la composition peuvent être présentes en une teneur allant de 0,5 % à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1 % à 15 % en poids, et préférentiellement allant de 2 % à 10 0/0 en poids. LES MATIERES COLORANTES Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition peut comprendre au moins une matière colorante. On entend par matière colorante au sens de la présente invention, un composé susceptible de produire un effet optique coloré lorsqu'il est formulé en quantité suffisante dans un milieu cosmétique approprié. La matière colorante peut être notamment choisie parmi les pigments, les nacres, les paillettes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges. Par pigments , il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase organique liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition. Par nacres , il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées, insolubles dans le milieu de la composition. Par colorants , il faut comprendre des composés généralement organiques solubles dans les corps gras comme les huiles ou dans une phase aqueuse. Les matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0, 01% à 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 30 % en poids, et préférentiellement allant de 5 à 20% en poids. Selon un mode de réalisation de l'invention, la matière colorante comprend au moins un pigment. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de matériaux minéraux et/ou organiques). Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, dotées d'un effet optique, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments monochromes, les laques, les nacres, les pigments à effet optiques, comme les pigments réfléchissants et les pigments goniochromatiques. Les pigments minéraux peuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, le mica recouvert de dioxyde de titane, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert d'oxyde de fer, le mica-titane recouvert de bleu ferrique, le mica titane recouvert d'oxyde de chrome, les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de chrome; le violet de manganèse, le bleu de prusse, le bleu outremer, le bleu ferrique, l'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, et leurs mélanges. Les pigments organiques peuvent être par exemple: - le carmin de cochenille, - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane; - les laques organiques ou sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane. Ces colorants comportent généralement au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique; - les pigments mélaniques. Parmi les pigments organiques, on peut citer les D&C Blue n 4, D&C Brown n 1, D&C Green n 5, D&C Green n 6, D&C Orange n 4, D&C Orange n 5, D&C Orange n 10, D&C Orange n 11, D&C Red n 6, D&C Red n 7, D&C Red n 17, D&C Red n 21, D&C Red n 22, D&C Red n 27, D&C Red n 28, D&C Red n 30, D&C Red n 31, D&C Red n 33, D&C Red n 34, D&C Red n 36, D&C Violet n 2, D&C Yellow n 7, D&C Yellow n 8, D&C Yellow n 10, D&C Yellow n 11, FD&C Blue n 1, FD&C Green n 3, FD&C Red n 40, FD&C Yellow n 5, FD&C Yellow n 6. Selon un mode préféré de réalisation, les pigments présents dans la composition selon l'invention sont des pigments enrobés hydrophobes. Par pigments enrobés hydrophobes, on entend des pigments traités en surface avec un agent hydrophobe pour les rendre compatibles avec la phase grasse de l'émulsion, notamment pour qu'ils aient une bonne mouillabilité avec les huiles de la phase grasse. Ainsi, ces pigments traités sont bien dispersés dans la phase grasse. Les pigments destinés à être enrobés peuvent être des pigments minéraux ou organiques décrits ci-dessus. On utilise de préférence des pigments d'oxydes de fer ou de dioxyde de titane. L'agent de traitement hydrophobe peut être choisi parmi les silicones comme les méthicones, les diméthicones, les perfluoroalkylsilanes; les acides gras comme l'acide stéarique; les savons métalliques comme le dimyristate d'aluminium, le sel d'aluminium du glutamate de suif hydrogéné, les perfluoroalkyl phosphates, les perfluoroalkyl silanes, les perfluoroalkyl silazanes, les polyoxydes d'hexafluoropropylène, les polyorganosiloxanes comprenant des groupes perfluoroalkylles perfluoropolyéthers, les acides aminés; les acides aminés N-acylés ou leurs sels; la lécithine, le trisostéaryle titanate d'isopropyle, et leurs mélanges. Les acides aminés N-acylés peuvent comprendre un groupe acyle ayant de 8 à 22 atomes de carbones, comme par exemple un groupe 2- éthyl hexanoyle, caproyle, lauroyle, myristoyle, palmitoyle, stéaroyle, cocoyle. Les sels de ces composés peuvent être les sels d'aluminium, de magnésium, de calcium, de zirconium, de zin, de sodium, de potassium. L'acide aminé peut être par exemple la lysine, l'acide glutamique, l'alanine Le terme alkyl mentionné dans les composés cités précédemment désigne notamment un groupe alkyle ayant de 1 à 30 atomes de carbone, de préférence 20 ayant de 5 à 16 atomes de carbone. Des pigments traités hydrophobes sont notamment décrits dans la demande EP-A-1086683. Les pigments peuvent être présents dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 2 à 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 5 à 30 % en poids, et préférentiellement allant de 5 à 20% en poids. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red n 17, le D&C Green n 6, le I3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow n 11, le D&C Violet n 2, le D&C orange n 5, le jaune quinoléine, le rocou, les bromoacides. Les colorants hydrosolubles sont par exemple le jus de betterave, le bleu de méthylène, le caramel. Additifs La composition selon l'invention peut comprendre au moins un autre ingrédient cosmétique usuel pouvant être choisi notamment parmi les agents gélifiants et/ou épaississants hydrophiles ou lipophiles, les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les filtres solaires, les vitamines, les hydratants, les composés autobronzants, les actifs antirides, les émollients, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents anti-pollution ou anti-radicaux libres, les sequestrants, les agents filmogènes, les tensioactifs non élastomères, les actifs dermorelaxants, les agents apaisants, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents anti-glycation, les agents anti-irritants, les agents desquamants, les agents dépigmentants, anti-pigmentants, ou propigmentants, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kéranocytes et/ou la différentiation des kéranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation, la composition selon l'invention a une viscosité comprise entre 10 et 300 Pa.s pour un cisaillement de 1 s-', et de préférence, comprise entre 15 et 200 Pa.s pour un cisaillement de 1 s-'. La viscosité de la composition est mesurée à l'aide d'un rhéomètre à contrainte imposée, le Rhéostress RS 600 de la société Thermo. La mesure est effectuée à 25 C à l'aide d'un cône plan de 60 mm, angle 2 sablé avec un entrefer de 0,105 mm. La présente invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. 30 Exemple 1: Fond de Teint On a préparé un fond de teint ayant la composition suivante: Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (1) Elastomère de silicone émulsionnant polyoxyalkyléné à 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (2) Cyclopentadimethylsioxane (3) Phenyl trimethicone (4) Pigments Poudre de Nylon 12 (5) Propylène Glycol Glycérine Sulfate de Magnésium Conservateur Eau KSG-710 société Shin Etsu KSG-210 société Shin Etsu Dow Corning 245 Fluid société Dow Corning Dow Corning 556 Cosmetic Grade Fluide société Dow Corning Orgasol 2002 Exd Nat Cos 204 société Arkema Mode de préparation: On mélange l'élastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé, l'élastomère de silicone émulsionnant polyoxyalkyléné, la polydimethylsiloxane, la cyclopentadimethylsioxane, la phenyl trimethicone, les pigments et la poudre de Nylon 12 (phase A). On mélange séparément le propylène glycol, la glycérine, le sulfate de magnésium, les conservateurs et l'eau (phase B). On verse la phase B dans la phase A pour former l'émulsion. 11 9 8 3 1 6 1 qs qsp Le fond de teint obtenu présente une texture crémeuse, s'étale facilement sur la peau, procurant une sensation de douceur et de fondant. Exemple 2: Fond de Teint On a préparé un fond de teint ayant la composition suivante: Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (1) Elastomère de silicone émulsionnant polyoxyalkyléné à 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (2) Cyclopentadimethylsioxane (3) Phenyl trimethicone (4) Pigments Poudre de Nylon 12 (5) Propylène Glycol Glycérine Sulfate de Magnésium 20 Conservateur Eau KSG-710 société Shin Etsu KSG-210 société Shin Etsu Dow Corning 245 Fluid société Dow Corning Dow Corning 556 Cosmetic Grade Fluide société Dow Corning Orgasol 2002 Exd Nat Cos 204 société Arkema Le mode de préparation est le même que celui de l'exemple 1. Le fond de teint obtenu présente une texture crémeuse, s'étale facilement sur la peau, procurant une sensation de douceur et de fondant. 9 13 6 12 qs qsp Exemple 3: Fond de Teint On a préparé un fond de teint ayant la composition suivante: 8,5 Elastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé à 25% en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (1) Elastomère de silicone émulsionnant polyoxyalkyléné à 25% 10 en poids dans polydimethylsiloxane (6 cst) (2) Polydimethylsioxane oxyéthyléné (3) 2 Cyclopentadimethylsioxane (4) 17 polydimethylsiloxane (5 cst) (5) 5 Pigments 12 Poudre de copolymère de diisocyanate d'hexaméthylène et 3 de triméthylol hexyl lactone (6) Propylène Glycol 2 Glycérine 5 Sulfate de Magnésium 1 Conservateur qs Eau qsp KSG-710 parla société Shin Etsu KSG210 parla société Shin Etsu KF-6017 par la société Shin Etsu Dow Corning 245 Fluid par la société Dow Corning Dow Corning Fluid 200 5 cs par la société Dow Corning PLASTIC POWDER D-400 par la société TOSHIKI Mode de préparation: On mélange l'élastomère de silicone émulsionnant polyglycérolé, l'élastomère de silicone émulsionnant polyoxyalkyléné, la polydimethylsiloxane, la cyclopentadimethylsioxane, la Polydimethylsioxane oxyéthyléné, les pigments et la poudre de Nylon 12 (phase A). On mélange séparément le propylène glycol, la glycérine, le sulfate de magnésium, les conservateurs et l'eau (phase B). On verse la phase B dans la phase A pour former l'émulsion. Le fond de teint obtenu présente une texture crémeuse, s'étale facilement sur la peau, procurant une sensation de douceur et de fondant
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L'invention a pour objet une composition cosmétique sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant au moins deux élastomères de silicone émulsionnants différents, la teneur totale en élastomères émulsionnants étant au moins supérieure à 3% en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention a également pour objet l'utilisation d'une telle composition pour obtenir un maquillage confortable, et/ou sans sensation de collant et/ou s'étalant facilement.
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Revendications 1. Composition cosmétique sous forme d'émulsion eau-dans-huile comprenant au moins deux élastomères de silicone émulsionnants différents, la teneur totale en élastomères de silicone émulsionnants présents dans la composition étant au moins supérieure ou égale à 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée en ce que les élastomères de silicone émulsionnants sont présents en une teneur totale allant de 3% à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3,5% à 10% en poids, et plus préférentiellement allant de 4 à 7% en poids. 3. Composition cosmétique selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque élastomère de silicone émulsionnant est présent dans la composition en une teneur supérieure à 1,5% en poids, par rapport au poids total de la composition. 4. Composition selon l'une quelconque des qui précèdent, caractérisée en ce les élastomère(s) de silicone (sont) choisi(s) parmi les élastomères de silicones polyoxyalkylénés et les élastomères de silicone polyglycérolés. 5. Composition selon la 4, caractérisée en ce que les élastomères de silicones polyoxyalkylénés sont obtenus par réaction d'addition réticulation de diorganosiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et un polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique. 6. Composition selon la 4, caractérisée en ce que les élastomères de silicones polyglycérolés sont obtenus par réaction d'addition réticulation de diorganosiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de composés polyglycérolés ayant des groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence de catalyseur platine. 7. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un élastomère de silicone polyglycérolé et au moins un élastomère de silicone polyoxyalkyléné. 8. Composition, selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que le ou les élastomères de silicone polyglycérolés sont présents en une teneur au moins supérieure à 1,5 % en poids, par rapport au poids total de la composition, notamment allant de 1,5 à 5 % en poids. 9. Composition, selon la 4 ou 6, caractérisée en ce que les élastomères de silicone polyoxyalkylénés sont présents en une teneur au moins supérieure à 1,5 % en poids, par rapport au poids total de la composition, notamment allant de 1,5 à 5 % en poids. 10. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'elle comprend au moins une huile choisie parmi les huiles hydrocarbonées et les huile siliconées. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins une huile volatile. 12. Composition selon la 13 caractérisée en ce que l'huile volatile est choisie parmi les huiles volatiles hydrocarbonées, les huiles volatiles siliconées, les huiles volatiles fluorées, et leurs mélanges. 13. Composition selon les 11 et 12, caractérisée en ce que les huiles volatiles sont présentes en une teneur allant de 1% à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 30 % en poids, et plus préférentiellement de 7 % à 20 % en poids. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient une huile non volatile. 15. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'huile non volatile est présente en une teneur allant de 1% à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 40 % en poids, et plus préférentiellement de 10 % à 30 % en poids. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'huile (ou les huiles) est (sont) présente(s) en une teneur totale allant de 5% à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 10 % à 60 % en poids, et plus préférentiellement de 20 % à 50 % en poids. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une phase aqueuse en une teneur allant de 25% à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, et notamment de 30 % à 50 % en poids. 18. Composition selon l'une quelconque des précédente caractérisée en ce qu'elle contient au moins un solvant organique miscible à l'eau. 19. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le solvant organique miscible à l'eau est choisi parmi les polyols et les esters de glycols. 20. Composition selon les 18 et 19, caractérisée en ce les solvants organiques miscibles à l'eau son présents dans la composition selon l'invention en une teneur d'au moins 3 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 à 15% en poids, et de préférence encore, allant de 5 % à 12% en poids. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport pondéral de la phase huileuse sur la phase aqueuse va de 0,5 et 2,5, de préférence de 0,7 à 2, et plus préférentiellement de 1) 2. 22. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une charge. 23. Composition selon la précédente, caractérisée en ce la charge est choisie parmi les charges minérales et organiques, sous forme plaquettaires, sphériques ou oblongues. 24. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une charge sphérique. 25. Composition selon la précédente, caractérisée en ce la charge est présente en une teneur allant de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 1 à 15% en poids, et plus préférentiellement allant de 2 à 10% en poids. 26. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une matière colorante choisie parmi les pigments, les nacres, les paillettes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges. 27. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des pigments. 28. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le pigment est un pigment enrobé. 29. Composition selon la précédente, caractérisé en ce que le pigment enrobé est choisi parmi les pigments d'oxydes de fer ou de dioxyde de titane. 30. Composition selon l'une quelconque des 26 à 29, caractérisée en ce la matière colorante est présente en une teneur allant de 0,01 à 40% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 à 30 % en poids, et plus préférentiellement allant de 5 à 20% en poids. 31. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins un élastomère non émulsionnant. 32. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'élastomère non émulsionnant est présent en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,5 % à 5 % en poids, et plus préférentiellement de 1 % à 3 % en poids. 33. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une viscosité comprise allant de 10 Pa.s à 300 Pa.s, et de préférence, allant de 15 à 200 Pa.s pour un cisaillement de 1s'. 34. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un ingrédient cosmétique choisi parmi les tensioactifs non élastomères, les agents gélifiants et/ou épaississants hydrophiles ou lipophiles, les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les neutralisants, les filtres solaires, les vitamines, les hydratants, les composés auto-bronzants, les actifs antirides, les émollients, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les agents anti-pollution ou anti-radicaux libres, les sequestrants, les agents filmogènes, les actifs dermorelaxants, les agents apaisants, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents anti-glycation, les agents anti-irritants, les agents desquamants, les agents dépigmentants, antipigmentants, ou pro-pigmentants, les inhibiteurs de NO-synthase, les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kéranocytes et/ou la différentiation des kéranocytes, les agents agissant sur la microcirculation, les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, les agents cicatrisants, et leurs mélanges. 35. Composition cosmétique sous forme d'une émulsion eau-dans-huile comprenant: i) au moins 1,5 % en poids par rapport au poids total de la composition d'un élastomère de silicone émulsionnant polyoxyalkylené ; ii) au moins 1,5 % en poids par rapport au poids total de la composition d'un élastomère de silicone émulsionnant polyglycerolé ; iii) au moins 20% en poids par rapport au poids total de la composition, d'eau; iv) au moins une huile volatile; v) au moins 5% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un solvant organique miscible à l'eau choisi parmi les glycols et les polyols; vi) au moins 5% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins une matière colorante, la composition ayant une viscosité allant de 10 Pa.s à 300 Pa.s pour un cisaillement de 1s'. 36. Procédé cosmétique (non thérapeutique) de maquillage ou de soin des matières kératiniques comprenant l'application sur lesdites matières kératiniques d'une composition selon l'une quelconque des précédentes. 37. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 35 pour obtenir un maquillage confortable et/ou frais et/ou sans sensation de collant et/ou s'étalant facilement.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 1
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A61K 8/89,A61Q 1/00
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FR2888027
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A1
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SYSTEME ET PROCEDE DE SURVEILLANCE A DISTANCE INTELLIGENT ET MULTICOMMUNICANT
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La présente invention concerne un système et un procédé de surveillance à distance intelligent et communicant. Elle s'applique, en particulier, à la surveillance de locaux, d'enfants, de personnes âgées et de véhicules. Les systèmes d'alarme et de surveillance actuels sont complètement centralisés. La centrale d'alarme pilote un certain nombre de détecteurs et communique avec l'extérieur. Si la centrale d'alarme est détruite ou défaillante, le système devient totalement inopérant. En l'état actuel de l'art et du marché, deux types d'offres sont proposés par les fabricants. D'une part, des systèmes conventionnels, filaires ou non filaires, qui nécessitent l'intervention d'un installateur. Leur coût est élevé, leur sécurité et leur intelligence ne dépend que d'une seule centrale, point névralgique du système. Leur intelligence et le niveau de sécurité qu'elles assurent sont limités à une seule centrale. La centrale sécurisée qui effectue la gestion de protocoles multiples et complexes se base sur une conception totalement sur mesures adaptées aux entreprises. D'autre part, des produits de e-Surveillance dit de première génération comportent exclusivement des caméras WIFI (acronyme de Wireless Fidelity que l'on peut traduire en français par Réseau local sans fils), qui ne peuvent, à l'échelle d'une habitation, constituer un système de sécurité cohérent, complet et intelligent. La plupart des initiatives dans ce domaine sont issues de sociétés de matériels informatiques. Elles ne proposent qu'un seul type d'éléments de sécurité (caméra WIFI, Caméra/micro WIFI, Sirène WIFI) à intelligence intégrée. Il est possible que, dans un délai assez court, il soit possible de constituer en se basant sur l'emploi d'Internet, des systèmes basiques de sécurité en mode WIFI. Ces système coûteux ne serait en aucun cas complets, intelligents, communicants en multi-mode, et sécurisés (dépendant du seul mode WIFI). La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, d'une manière générale, la présente invention consiste en un système de surveillance à distance mettant en oeuvre un réseau électronique (système dit de "e-surveillance") dans lequel plusieurs éléments ou composants (détecteurs ou capteurs, par exemple) possèdent une intelligence propre localisée dans un microcontrôleur et un moyen de communication à distance. Ce système de surveillance est capable de se recomposer au cas où au moins un des éléments serait défaillant ou détérioré. Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention vise un système de surveillance à distance, caractérisé en ce qu'il comporte: - au moins deux éléments dits "têtes de réseau externe" comportant, chacun, au moins: un moyen de communication à longue distance, un moyen de communication sans fil à courte portée et 5. un microcontrôleur et - au moins un capteur adapté à émettre, avec un moyen de communication sans fil à courte portée, un signal représentatif d'une grandeur physique, lesdits éléments têtes de réseau externe étant adaptés à communiquer entre eux et avec ledit capteur, par l'intermédiaire de leurs moyens de communication sans fil à courte portée, au moins un desdits éléments têtes de réseau externe étant adapté à communiquer à longue distance, par l'intermédiaire de son moyen de communication à longue distance, en fonction de l'état de chaque autre élément tête de réseau et en fonction du signal fourni par au moins un capteur. Grâce à ces dispositions, si l'un des éléments tête de réseau externe est hors d'état de communiquer à longue distance, un autre élément tête de réseau externe assure la communication à longue distance. Par exemple, le système de surveillance exploite conjointement les technologies de communication à courte portée (par exemple Wifi, marque déposée) et de communication à longue distance, sur réseau électronique (par exemple Internet). Il peut également s'intégrer simplement aux réseaux domotiques déjà en place. Ainsi, l'innovation réside notamment dans la démultiplication de la fonction de tête de réseau externe , au sein du système de surveillance, fonction intégrée à tout ou partie des composants du système de sécurité. On observe que les caractéristiques du système objet de la présente invention rendent aisée son installation, y compris lorsque des composants de sécurité classiques leur sont connectés. Selon des caractéristiques particulières, au moins un des dits éléments tête de réseau externe met en oeuvre le protocole informatique SNMP, pour Simple Network Management Protocol ou protocole de gestion de réseau simple. On rappelle que ce protocole permet aux administrateurs réseaux de gérer et superviser les équipements informatiques, dans le cadre de l'administration et la gestion des composants d'un système de surveillance. Selon des caractéristiques particulières, un ou plusieurs capteurs filaires sont directement reliés à un des dits éléments tête de réseau externe . Selon des caractéristiques particulières, au moins un des dits éléments tête de réseau comporte un micro-contrôleur incluant son propre dispositif d'alimentation. Grâce à ces dispositions, chaque dit élément peut être miniaturisé. Selon des caractéristiques particulières, les éléments du système de sécurité sont répartis en ensembles et, dans chaque ensemble, ils sont adaptés à communiquer avec tous les autres éléments dudit ensemble. Ils sont ainsi intercommunicants . Ainsi, en terme de performance et de potentiel, la grande force du système de surveillance réside, d'une part, dans son niveau d'intelligence, dans la redondance, dans plusieurs éléments, de la fonction tête de réseau externe du système et dans le fait que les éléments du système de sécurité sont inter communicants. Selon des caractéristiques particulières, dans chaque ensemble d'éléments, chaque élément tête de réseau est adapté à devenir leader dudit ensemble d'éléments, c'est-à- dire à organiser les communications avec tous les autres éléments dudit ensemble d'éléments. Ainsi, en cas de défaillance d'un élément leader, un autre élément, au moins, est capable de prendre le relais et de devenir leader. Selon des caractéristiques particulières, au moins deux éléments tête de réseau externe mettent en oeuvre des supports de communication à longue distance différents. Par exemple, des communications sur support WIFI, GSM (acronyme de Global System for Mobile Telecommunications ou système global de téléphonie mobile) ou UMTS (acronyme de Universal Mobile Telecommunications System ou Système universel de téléphonie mobile) peuvent être mis en oeuvre par différents éléments tête de réseau externe . Selon des caractéristiques particulières, au moins un des éléments tête de réseau est adapté à chiffrer des messages. Par exemple les chiffrements 3DES (acronyme de Digital Encryption System que l'on peut traduire en français par algorithme de chiffrement symétrique à 128 bits) ou AES (acronyme de Advanced Encryption System que l'on peut traduire en français par Système de chiffrement avancé) peuvent être mis en oeuvre. Selon des caractéristiques particulières, au moins un élément tête de réseau externe est adapté à être interrogé à longue distance et, lorsqu'il est interrogé à longue distance, à émettre une requête à destination de chacun des autres éléments tête de réseau du système pour recevoir, en retour, l'état et/ou des informations captées par des capteurs desdits autres éléments. Ainsi, le système peut être interrogé, supervisé ou commandé à longue distance, sans contrainte de localisation pour la personne ou le système se trouvant à longue distance. On observe que les caractéristiques du système de surveillance le rendent évolutif, modulaire et transportable, chaque ajout de matériel étant automatiquement intégré dans le système. De plus, le système de surveillance peut, grâce à ces caractéristiques, être aisément démonté et transféré sur un autre site, par exemple en cas de déménagement de son utilisateur. Selon des caractéristiques particulières, chaque capteur est associé à un moyen de communication sans fil à courte portée. Grâce à ces dispositions, l'installation du système de surveillance est simplifiée, le nombre de fils nécessaires étant réduit grâce à la communication sans fil à courte portée. Selon des caractéristiques particulières, chaque capteur est associé à un microcontrôleur. Grâce à ces dispositions, le signal issu du capteur peut être traité localement, soit pour détecter des conditions d'une alarme, soit pour transmettre ce signal, sur requête externe. Selon des caractéristiques particulières, au moins un élément tête de réseau externe est adapté à transmettre à distance un signal d'alarme, en fonction d'un signal issu d'un capteur. Grâce à ces dispositions, un utilisateur distant peut être informé immédiatement de la survenance de conditions d'une alarme. Selon des caractéristiques particulières, au moins un élément tête de réseau est adapté à transmettre à distance un signal provenant d'un capteur. Grâce à ces dispositions, un utilisateur distant peut prendre connaissance et interpréter le signal provenant du capteur, par exemple un signal audio et/ou un signal vidéo. Selon des caractéristiques particulières, au moins un capteur est un capteur d'image. Selon des caractéristiques particulières, au moins un capteur est un capteur d'ondes sonores. Selon des caractéristiques particulières, au moins un capteur d'onde sonore est associé à un contrôleur adapté à effectuer une reconnaissance de la parole. Selon des caractéristiques particulières, au moins un capteur comporte un bouton poussoir. Selon des caractéristiques particulières, au moins un des éléments tête de réseau externe est une borne ADSL et/ou Wifi assurant la connectivité à distance sur le réseau Internet. Selon des caractéristiques particulières, au moins un des éléments tête de réseau comporte une interface avec un réseau téléphonique et est adapté à composer un numéro de téléphone. Selon des caractéristiques particulières, au moins un capteur est un détecteur périmétrique et/ou volumétrique. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un procédé de surveillance à distance, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de capture et de traitement d'une grandeur physique, - une étape de communication sans fil à courte portée entre un élément dit "tête de réseau" adapté à communiquer à courte portée et un parmi une pluralité d'éléments dits têtes de réseau externe adaptés à communiquer à courte portée et à longue distance, - une étape de communication à longue distance, effectuée par l'un ou l'autre des éléments dits "tête de réseau externe" en fonction de ladite communication sans fil à courte portée. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce procédé étant identiques à ceux du système de surveillance tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente le modèle OSI (couches réseaux) d'un mode de réalisation particulier du système de surveillance objet de la présente invention, - la figure 2 représente le modèle OSI d'un mode de réalisation particulier du système de surveillance utilisant également la couche interface réseau pour accéder notamment à d'autres réseaux support de type ADSL et UMTS, - la figure 3 représente, schématiquement, des relavions entre des éléments d'un mode particulier de réalisation d'un système de surveillance conforme à la présente invention, répartis en plusieurs zones surveillées, - la figure 4 représente, schématiquement, une gestion de communauté d'éléments constituant un mode de réalisation d'un système de surveillance conforme à la présente invention et - la figure 5 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier du système de surveillance objet de la présente invention. Dans toute la description, les termes élément , équipement et composant recouvrent les mêmes objets qui font partie d'un système de surveillance et de sécurité. Dans le mode de réalisation du système de surveillance objet de la présente invention qui est décrit dans les figures, et, en particulier en figure 5, chaque élément du système comporte un module électronique intelligent multi-communiquant. Ce module électronique de pilotage de l'élément possède une intelligence embarquée dans un microcontrôleur et est adapté à communiquer avec plusieurs autres modules et, éventuellement, à longue distance. Dans ce dernier cas, l'élément est dit tête de réseau externe . Par exemple, les protocoles de communication qu'il met en oeuvre font partie des protocoles suivants: UMTS, GSM, GPRS, WIFI, WIMAX et BLUETOOTH. Si l'élément ne dispose que de capacités de communication à courte portée, l'élément est dit tête de réseau . Le système d'exploitation mis en oeuvre par chaque module est, par exemple, ucLinux et les applications logicielles embarquées intègrent toutes les fonctions de gestion et pilotage d'une centrale de sécurité, tous les protocoles de communication non filaires, tous les modules de connexion domotique et interfaces d'intégration de cartes de communication. Chaque module peut être connecté à chaque composant standardisé d'un système de surveillance et de sécurité, par exemple tous types de caméras, micros, alarme, détecteurs d'intrusion, détecteurs d'incendie, bouton poussoir. Ce module standardisé permet la composition d'un système de surveillance électronique et de sécurité non filaire de nouvelle génération. Il présente les avantages suivants: - il est doté d'une intelligence inégalée à ce jour, - il peut être installé par tous types de public, en particulier parce qu'il met en oeuvre des communications sur support non filaire, - son paramétrage peut être automatique dès la connexion du module à une alimentation électrique, - il est évolutif, modulaire et transportable, - il peut être consulté et paramétré à distance, par l'intermédiaire d'ordinateurs connectés au réseau téléphonique par un modem, éventuellement WIFI ou par téléphone mobile, -il est totalement sécurisé : par exemple, il communique sur un réseau de téléphonie mobile en cas d'interruption de communication sur un réseau de téléphonie filaire. De plus, l'intelligence globale est assurée par chacun des modules du système, - tous les modules sont inter-communicants. Dans des variantes, chaque module intègre de l'intelligence artificielle (reconnaissance de forme, reconnaissance vocale, génération automatique de nouvelles stratégies de sécurité par réseaux de neurones ou systèmes experts). Dans des variantes, on met en oeuvre plusieurs versions du module, dans une logique de métier et d'optimisation économique. Par exemple, dans des variantes, on met en oeuvre deux modules spécifiques, l'un destiné au traitements de signaux audio et vidéo et l'autre à la gestion de détecteurs ou de boutons poussoirs fournissant un signal binaire. La conception de ces deux modules permettrait d'optimiser le poids de l'alimentation et des interfaces domotiques et de réduire le coût total du système. Ce deuxième module pourrait aussi être intégré à l'intérieur d'un bouton poussoir audio portable afin de contribuer au développement du marché de la surveillance à distance des personnes âgées, enfants ou malades. Ce bouton poussoir audio portable est un bouton d'urgence pour les personnes âgées ou malades: en cas de chute, l'utilisateur appuie sur le bouton et l'alerte est donnée à distance; selon des variantes, l'utilisateur peut également parler pour décrire son problème et/ou recevoir du son et donc dialoguer avec son interlocuteur. L'architecture du système de surveillance, l'intégration des technologies de communication et les services proposés participent à la mise en oeuvre de la présente invention. On observe que la supervision d'un local ou d'une maison, s'apparente énormément à la supervision d'un réseau informatique. En effet, les différents éléments d'un système d'alarme (sirène, détecteur périmétrique, caméra...) sont autant de noeuds d'un réseau. Pour la mise en oeuvre de la présente invention, le lecteur pourra choisir comme protocole Internet appliqué à la gestion d'un système d'alarme, le protocole SNMP (acronyme de Simple Network Management Protocol pour protocole de gestion de réseau simple). Préférentiellement, le système de surveillance objet de la présente invention met en oeuvre ce protocole pour l'administration et la gestion des alarmes émanant de chacun des noeuds du réseau d'alarme domotique ou d'entreprise. Le protocole SNMP peut être supporté nativement par d'autres équipements du réseau domotique (console de jeux, réfrigérateur... ). Tous ces équipements sont alors aptes à être gérés dans le réseau et à générer des alarmes en cas de dysfonctionnement. Ainsi, le système d'alarme et de vidéo surveillance basée sur le protocole SNMP, peut facilement s'intégrer dans un réseau domotique. La figure 1 représente le modèle OSI (couches réseaux) d'un équipement de surveillance conforme à la présente invention et utilisant le protocole SNMP pour envoyer les alarmes et être administré et supervisé à distance. On observe, en figure 1, en partant de la couche physique 100, que les standards Bluetooth (marque déposée) (pile de protocoles pour la communication radio point-à-point à courte distance entre périphériques informatiques) 104, Wifi (acronyme de Wireless Fidelity que l'on peut traduire en français par Réseau local sans fils) 106, RS232 108, Ethernet (marque déposée) 110 et CPL (Courants Porteurs en Ligne) 112 peuvent être implémentés par le système de surveillance. Certains de ces standard sont adaptés à la communication à courte portée, par exemple Bluetooth 104 et wifi 106. D'autres sont adaptés à la communication sur réseau local, par exemple Ethernet 110. RS232 ne sert qu'à paramétrer la borne en mode console, ce qui peut être utile pour un installateur mais non un usager. Les CPL permettent de communiquer avec des éléments reliés à une prise de courant, ce qui constitue une alternative au sans-fil. Les CPL. sont assez couramment utilisés en domotique. Puis, on trouve une couche d'Interface de réseau (en anglais network interface ) 120, qui permet à l'équipement de dialoguer avec le réseau, et une couche de protocole internet (en anglais internet protocol ) 125. Puis, une couche UDP (acronyme de Universal Datagram Protocol que l'on peut traduire en français par protocole de datagrammes internet) 130 (Il s'agit d'un protocole standard d'échanges de paquets sur internet sans contrôle de flux). Puis, en couche suivante, SNMP (acronyme de Simple Network Management Protocol ou protocole de supervision internet) 140, SNMP TRAP (Protocole d'envoi d'alertes SNMP) 142 et RTP/RTSP (Real Time Protocol ou Protocole Internet Temps-Réel, Real Time Streaming Protocol ou Protocole de flux multimédia Temps-Réel) 144 effectuent la supervision des modules et la gestion des alarmes, ainsi que la gestion des flux multimédias provenant des microphones et caméras Puis, à la couche suivante: - le gestionnaire de configuration 150 "configuration manager" gère la configuration de l'élément; - le gestionnaire de stratégies d'alarme 152 implémente une ou plusieurs stratégies d'alarme et l'encodeur mpeg 154 effectue un encodage d'images animées au format mpeg. Enfin, en dernière couche, se trouvent le gestionnaire d'alimentation 160 (en anglais power manager ), le gestionnaire de relations 162 (en anglais relationship manager ) le détecteur de mouvement 164 (en anglais motion detection ) détecte des mouvements, par exemple en comparant les images issues des caméras entre deux intervalles de temps et le gestionnaire de sécurité 166 (en anglais security manager ) qui gère la sécurité dans les flux d'informations internes et externes du système d'alarme, notamment le chiffrement et l'authentification entre les micros-modules. La figure 2 représente le modèle OSI d'un noeud de communication externe utilisant également la couche interface réseau pour accéder notamment à d'autres réseaux support de type ADSL et UMTS. On observe, en figure 2, en partant de la couche physique 200, que les standards RTC (acronyme de Real Time Control pour contrôle en temps réel) 201, Wimax (Worldwide Interoperability of Microwave Access ou Accès internet sans fil à longue distance pour usagers fixes ou nomades) 202, GPRS (acronyme de General Packet Radio Service que l'on peut traduire en français par Service d'envoi de paquets de données sur ondes radio) 204, GSM (Global System for Mobile Telecommunications ou système global de téléphonie mobile) 206, UMTS (Universal Mobile Telecommunications System ou Système universel de téléphonie mobile) 208, ADSL (asymetric Digital Subscriber Line ou protocole de transmission numérique asymétrique sur paire torsadée téléphonique) 210, Bluetooth (marque déposée) 212, Wifi 214, RS232 216, Ethernet (marque déposée) 218 et CPL 220 peuvent être implémentés par le système de surveillance. Ces éléments de la même couche sont représentés sur deux lignes différentes, pour des raisons d'encombrement mais correspondent à la même couche de protocoles. Certains de ces standards sont adaptés à la communication à courte portée, par exemple Bluetooth 212 et wifi 214. D'autres sont adaptés à la communication sur réseau téléphonique, par exemple GPRS 204, GSM 206 et UMTS 208. D'autres sont adaptés à la communication sur réseau local, par exemple Ethernet 218 et d'autres sont adaptés à la communication distante de données informatiques mettant en oeuvre le protocole d'Internet TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol ou protocole de contrôle de transmission sur internet), par exemple ADSL 210. Wimax est une extension du Wifi permettant des transmissions sur des grandes portées. Au dessus de la couche physique 210, et de la couche d'interface réseau 230, une couche de protocole Internet IP 240 est adaptée à mettre en oeuvre les fonctions NAT (acronyme de Network Address Translation ou Translation d'adresses internet) 242, FW (acronyme de Firewall ou parefeu internet) 244, QoS (acronyme de quality of service que l'on peut traduire en français par qualité de service) 246, Routing (que l'on peut traduire en français par routage de paquets internet) 248 et DHCP (acronyme de Dynamic Host Configuration Protocol ou Protocole de Configuration Dynamique de machine) 250. Au dessus de la couche IP 240, se trouve une couche TCP/UDP (acronyme de Transmission Control Protocol//Universal Datagram Protocol que l'on peut traduire en français par protocole de contrôle de transmission/protocole de datagrammes internet) 260 (Il s'agit de protocoles standards d'échanges de paquets sur internet avec ou sans contrôle de flux). Puis, en couche suivante, SNMP (acronyme de Simple Network Management Protocol ou protocole de supervision internet) 270, SNMP TRAP (Protocole d'envoi d'alertes SNMP) 272, RTP/RTSP (Real Time Protocol ou Protocole Internet Temps-Réel, Real Time Streaming Protocol ou Protocole de flux multimédia Temps-Réel) 273 et H323 274 pour la pile de protocole de voix sur IP qui inclut: - Q931 275, - H225 avec encodage ASN.1 PER 276, - H245 avec encodage ASN.1 PER 277. Ces couches 270 à 277 effectuent la supervision des modules et la gestion des alarmes, ainsi que la gestion des flux multimédias provenant des microphones et caméras. Puis, à la couche suivante: - le gestionnaire de configuration 280 "configuration manager" gère la configuration du réseau local dans lequel est inséré l'élément; - le gestionnaire de stratégies d'alarme 282 implémente une ou plusieurs stratégies d'alarme et l'encodeur mpeg 284 effectue un encodage d'images animées au format mpeg. Enfin, en dernière couche, se trouve le serveur web 290, qui communique à distance comme un serveur de site de la toile et fournit un site de la toile simplifié pour permettre à un utilisateur lointain de prendre connaissance de l'état du système de surveillance et du résultat des traitements des données issues des capteurs, et la direction ou leader de communauté (en anglais community leadership ) 292 qui gère la prise de contrôle et l'animation de la communauté. En termes de services, les équipements de sécurité s'intègrent dans une zone dynamique appelée communauté de sécurité. La communauté regroupe plusieurs zones physiques qui peuvent couvrir des espaces différents (chambre, maison, lotissement...) et qui définissent des ensembles d'éléments capables de communiquer entre eux. Les équipements de sécurité s'intègrent dans cette communauté de façon dynamique après un processus d'inscription via un site Web au cours duquel sont examinés les points suivants: - capacités techniques de l'équipement, - capacités fonctionnelles de l'équipement et - droits de l'équipement dans la communauté de sécurité. L'équipement "leader" de la communauté décide alors du rôle du nouvel équipement dans la communauté, ainsi que des droits qui lui seront affectés en matière de sécurité et de bande passante. La décision s'opère par modification des stratégies de sécurité pour y ajouter le nouvel équipement et préciser son rôle. La modification de la stratégie s'opère depuis le site Web du leader de communauté où sont précisées toutes les interactions entre les composants. Ensuite le leader de communauté délivre un nouveau certificat de sécurité au nouvel équipement (en effectuant une requête interne au registration manager). Ce certificat étant conforme à la PKI (Public Key Infrastructure) du système de sécurité, le nouvel équipement pourra chiffrer et déchiffrer les messages dans la communauté de sécurité. Un échange de certificats de sécurité assure ensuite le chiffrement des échanges futurs entre l'équipement et le reste de la communauté. Ces certificats peuvent être à clés symétriques ou à clés asymétriques. L'équipement leader de communauté est administré à partir d'un site Web, mais dispose d'un paramétrage par défaut lui permettant d'accepter automatiquement des équipements présentant des garanties en termes de sécurité compatibles avec les stratégies de sécurité prédéfinies. Selon les capacités techniques de l'équipement client, des stratégies de sécurité sont téléchargées à l'intérieur de l'équipement lui-même, ce qui lui permet ensuite de savoir de quelles façon traiter les stimuli issus des capteurs, et comment dialoguer avec les équipements avoisinants dans la zone de sécurité. Un mode de réalisation préférentiel du système de surveillance objet de la présente invention combine des technologies de télécommunications, vidéo, microélectronique, et informatique. En effet, les réseaux supports sont multiples (UMTS, ADSL, Wifi...) et sont interfacés avec chaque équipement du système de sécurité via uneinterface réseau. Cette interface sait gérer la grande diversité des réseaux supports et dialogue avec les couches de service supérieures grâce aux sockets TCP/IP et UDP. Ensuite, le système d'exploitation de l'équipement gère l'encodage vidéo. Le chiffrement lors des échanges avec les autres éléments dits tête de réseau est assuré par le security manager. La microélectronique permet à la fois l'intégration des composants logiciels du système d'exploitation uCLinux (marque déposée) sur un microcontrôlleur de type DragonBall (marque déposée) ou ATMEL (marque déposée), le pilotage des capteurs de sécurité (vidéo ou autre) par le leader de communauté associé aux stratégies de sécurité, et le contrôle de l'alimentation du module d'alarme par le power manager. Le développement informatique intervient également dans les modules de services évolués illustrés en figures 1 et 2, tels qu'un gestionnaire de stratégies Strategies Manager , le serveur de la toile 290 Web server , le gestionnaire de la communauté 292 Community Leadership , le détecteur de mouvement 164 Motion detection et un module de reconnaissance vocale Speech Recognition 287. Préférentiellement, chaque micro-module contient un microphone intégré susceptible de reconnaître des chiffres, ainsi il est possible de s'authentifier par code en prononçant une séquence de chiffres, de mots ou une phrase prédéfinies. La structure du système de surveillance s'appuie sur des périphériques équipés d'une interface Wifi ayant chacun un rôle précis, par exemple: détecteur Statique (DS) (relié à un détecteur communiquant ou un noeud de communication externe par voie filaire.) ; il s'agit par exemple d'un contact d'ouverture de porte - détecteur statique reconfigurable (DR), par exemple détecteur pouvant être reconfiguré à distance, (relié à un détecteur communiquant ou un noeud de communication externe par voie filaire.) ; il s'agit par exemple d'un détecteur infrarouge passif dont la sensibilité peut être modifiée. - détecteur reconfigurable communiquant (DRC), par exemple détecteur pouvant dialoguer avec d'autres équipements, - détecteur relais communiquant (DReC), par exemple détecteur pouvant router les informations entre plusieurs zones, - détecteur Vidéo MPEG (DV) qui assure l'encodage des vidéos et le streaming (la transmission de flux vidéo), - détecteur Audio (DA) qui assure l'encodage du son et le streaming (la transmission de flux audio), - module d'intelligence artificielle (MIA) qui assure la reconnaissance vocale ou la reconnaissance de forme dans une image, selon le type de détecteur auquel il est couplé, - Noeud de communication externe (NC) ou élément tête de réseau externe, qui assure l' interconnexion avec le monde extérieur. Tout détecteur communicant est un élément tête de réseau . Les détecteurs sont placés dans des communautés de sécurité décrites ciaprès. Les communautés de sécurité mettent en commun un réseau IP de sécurité multi-zones. Les périphériques précédemment cités sont placés dans les différentes zones de sécurité et communiquent entre eux et avec les noeuds de communication externe selon leurs capacités techniques et selon les paramétrages définis dans les stratégies de sécurité. On observe, en figure 3, un exemple de système conforme à la présente invention. II comporte deux zones ou ensembles d'éléments 305 et 325, un téléphone 350, le réseau Internet 355 et un terminal distant 360 relié au réseau Internet 355. La première zone 305 est munie d'un détecteur Statique (DS) 310 et de deux détecteurs reconfigurables communiquants (DRC) 315 et 317. Un détecteur relais communiquant (DReC) 320 relie les zones 305 et 325. La zone 325 est munie d'un détecteur reconfigurable (DR) 330, d'un détecteur reconfigurable communiquant (DRC) 335, et de deux noeuds de communication externe (NC1 et NC2) 345 et 347. Le noeud de communication externe 345 relie le système de surveillance au téléphone 350 par l'intermédiaire d'un réseau de téléphonie mobile 351. Le noeud de communication externe 347 relie le système de surveillance au réseau Internet 355 et, par son intermédiaire, au terminal distant 360. Avant de pouvoir être membre d'une communauté de sécurité, un périphérique doit d'abord s'enregistrer auprès du leader de la communauté. Les périphériques ne disposant pas d'un module de sécurité ont des droits restreints à la communauté. Après inscription d'un nouvel équipement, le leader avertit l'ensemble des membres de la communauté de l'arrivée d'un nouvel équipement afin de mettre à jour les stratégies de sécurité. Comme on l'observe en figure 4, le périphérique 405, qui met en oeuvre un module de sécurité 410, émet d'abord une requête de souscription 415 à destination du leader de la communauté 420, qui peut être un noeud de communication externe ou un détecteur, par exemple. Le leader de communauté 420 met en oeuvre un gestionnaire de zone 425, un gestionnaire de stratégies de sécurité 430, un gestionnaire d'enregistrement 435 et une mémoire de certificats de clés asymétriques PKI 440. En réponse à la requête 415, le leader de communauté 420 retourne une réponse d'enregistrement 445 au périphérique 405. Le réseau IP de sécurité supporte différentes classes de services Classe Niveau de priorité - Alarme TRAP (SNMP TRAP) 20 - Alarme Config (SNMP Supervision) 18 - Vidéosurveillance 16 - Voix sur IP 14 - Streaming Video HQ (Haute Qualité) 12 - Données 10 - Streaming Video Standard 8 La priorité est donnée aux services de sécurité, mais ces services occupant généralement peu de bande passante, le réseau IP peut être utilisé pour d'autres classes de service. Ainsi, il est possible d'utiliser le réseau de sécurité pour véhiculer des flux domotiques tels que voix sur IP, vidéo, voix téléphonique, etc.... On observe, en figure 5, un système de surveillance à distance 500, qui comporte: - un élément tête de réseau externe , ou noeud de communication externe, 505 comportant: un moyen de communication à longue distance 506, un moyen de communication sans fil à courte portée 507 et. un microcontrôleur 508; - un élément tête de réseau externe , ou noeud de communication externe, 509 comportant: un moyen de communication à longue distance 510, un moyen de communication sans fil à courte portée 511 et. un microcontrôleur 512; - un élément tête de réseau externe , ou noeud de communication externe, 513 comportant: un moyen de communication à longue distance 514, un moyen de communication sans fil à courte portée 515 et. un microcontrôleur 516; un capteur d'image 517; 35. un capteur de sons 518 et un détecteur d'incendie 519 sortant un signal binaire; - un détecteur reconfigurable 520 comportant un microphone 521, un microcontrôleur 522 et un moyen de communication sans fil à courte portée 523; - un détecteur statique 525 comportant un capteur infrarouge 526; -un détecteur statique 530 comportant un capteur d'intrusion 531, un microcontrôleur 532 et - un émetteur de signaux infrarouges 535 à bouton poussoir 540. On suppose que tous les moyens de communication à courte portée mettent en oeuvre le standard Wifi. L'élément tête de réseau externe 505 est, par exemple, une borne wifi. Le moyen de communication à longue distance 506 est, par exemple, un modem à haut débit. Le microcontrôleur 508 conserve en mémoire et met en oeuvre les modules logiciels décrits en regard des figures 1 à 4. Par défaut, l'élément tête de réseau externe 505 est l'élément leader de la communauté d'éléments illustrée en figure 5. Le moyen de communication à longue distance 511 est, par exemple, un modem à bas débit. Le microcontrôleur 513 conserve en mémoire et met en oeuvre les modules logiciels décrits en regard des figures 1 à 4. Par défaut, l'élément tête de réseau 510 n'est pas l'élément leader de la communauté d'éléments illustrée en figure 5 mais le devient en cas de défaillance de l'élément tête de réseau externe 505. Le moyen de communication à longue distance 516 est, par exemp?a, un module de communication de téléphonie mobile. Le microcontrôleur 518 conserve en mémoire et met en oeuvre les modules logiciels décrits en regard des figures 1 à 4 et, en particulier, le module d'encodage au format mpeg, pour encoder les images captées par le capteur d'image 519, lorsqu'une communication à longue distance a été établie avec le système de surveillance 500. Par défaut, l'élément tête de réseau externe 515 n'est pas l'élément leader de la communauté d'éléments illustrée en figure 5 mais le devient en cas de défaillance des deux éléments tête de réseau externe 505 et 510. Les microcontrôleurs 522 et 532 conservent en mémoire et mettent en oeuvre les modules logiciels décrits en regard des figures 1 à 4, à l'exception de ceux qui concernent la communication à longue distance et la gestion de la communauté. Le capteur infrarouge 526 est adapté à détecter les signaux émis par l'émetteur infrarouge 535 lorsqu'un utilisateur appuie sur le bouton poussoir 540. Le capteur d'intrusion 531 est de type connu, par exemple un détecteur volumétrique ou périmétrique. Par défaut, les différents éléments du système de surveillance fonctionnent en mode dit "infrastructure", dans lequel tous les éléments communique uniquement avec le leader de la communauté. En cas de défaillance du leader, les autres éléments passent automatiquement en mode "adhoc" dans lequel, ils communiquent tous entre eux. Ainsi, les éléments têtes de réseau sont adaptés à communiquer entre eux et avec chaque détecteur ou capteur, par l'intermédiaire de leurs moyens de communication sans fil à courte portée. Au moins un des éléments têtes de réseau externe est adapté à communiquer à longue distance, par l'intermédiaire de son moyen de communication à longue distance, en fonction de l'état de chaque autre élément tête de réseau et en fonction du signal fourni par au moins un capteur. Par exemple, l'élément tête de réseau externe 510 communique à longue distance lorsque l'élément tête de réseau externe 505 est défaillant (ce que l'élément 510 détecte lorsqu'il ne réussit pas à entrer en communication avec l'élément 505) et l'élément tête de réseau externe 515 communique à longue distance lorsque les éléments tête de réseau externe 505 et 510 sont défaillants. La communication à longue distance est établie, soit à l'initiative du système de surveillance (en cas de détection d'événement prédéterminé comme, par exemple, un appui sur le bouton poussoir 540, la détection d'une intrusion ou la reconnaissance d'un appel au secours dans une voix captée par le microphone), soit à l'initiative d'un tiers distant, par exemple, par accès au serveur web de l'élément tête de réseau externe 505 ou à celui de l'élément tête de réseau externe 510 ou par appel téléphonique du moyen de communication à longue portée 516. On observe que, parmi les capteurs auxquels le module électronique intelligent multicommuniquant peut être associé, se trouvent: - les détecteurs Périmétriques, - les contacts magnétiques, - les détecteurs de chocs... - les détecteurs Volumétriques: à radars, à infra-Rouge... - les détecteurs d'incendie, inondation... , - les caméras Video et - les microphones. Le système peut aussi être connecté, localement à une ou plusieurs sirènes, haut-parleurs, gyrophares, par exemple, pour prévenir les résidents de la survenance d'un événement prédéterminé détecté par l'un des modules, en application de la stratégie de sécurité choisie par l'utilisateur. En ce qui concerne la procédure de sélection du module de tête de réseau externe mis en oeuvre pour communiquer à distance, une stratégie de sécurité "PrioritéCommunication" établit le niveau de priorité pour la communication locale et à distance. Chaque module possède un identifiant unique (adresse MAC) et la stratégie de sécurité contient une table avec les champs suivants: "Identifiant module" "Libellé" "Priorité comm locale" "Priorité comm distante" Oa:ab:cd:12:34:56 Caméral 100 70 Oa:ab:cd:12:34:57 Microphonel 90 80 0a:ab:cd:12:34:58 Sirènel-GSM 80 90 Oa:ab:cd:12:34:59 PIR1-RTC 70 100 0a:ab:cd:12:34:60 PIR2 60 60 Dans cet exemple, le leader de communauté est le module "Caméral" qui a la priorité maximale en communication locale; si il venait à être défaillant, le module "Microphonel" 15 prendrait le relais en tant que leader de communauté. La communication distante est prioritairement le RTC avec le module PIR1, ensuite vient le GSM. Tous les autres modules ont encore la possibilité de communiquer par internet si les modules GSM et RTC étaient défaillants. On observe que rien n'empêche d'avoir plusieurs stratégies "communication' 20 différentes qui soient activées selon des critères variés comme le calendrier, le mode d'alarme, total ou restreint... En ce qui concerne la procédure de détection de la défaillance d'un module, le leader de communauté envoie périodiquement des requêtes de supervision SNMP vers chacun des membres de la communauté pour obtenir des informations sur leur état de fonctionnement. Chaque module possède une MIB (Management Information Base ou base d'information de gestion) SNMP qui le caractérise. Ainsi, un module avec Infra-Rouge Passif (PIR) avec capacité de communication RTC, aura une MIB différente d'un module avec Microphone. Par exemple la MIB du module "PIR1-RTC" contiendra les infos suivantes: 30 - Etat de la ligne RTC: Désactivé, Activé, Absent, Etat des batteries: Fort, Moyen, ou Faible, - Etat du détecteur PIR: Désactivé, Activé, Carillon, - Date/Heure dernière alarme: 12 avril 2005, 11:36, -Nombre d'alarmes depuis l'activation du système: 3, Le leader de la communauté peut décider de désactiver ou de modifier le comportement de certains capteurs selon le paramétrage des stratégies de sécurité. Dans l'exemple précédent, le leader de communauté peut, par exemple, décider que le détecteur PIR sera en mode carillon de 10h à 12h, signifiant ainsi que la sirène émet un bruit de carillon quand quelqu'un entre dans la pièce en guise d'accueil. En ce qui concerne la procédure de gestion de la sécurité appliquée par le leader de communauté aux autres modules. Les stratégies de sécurité sont dupliquées dans tous les modules, ce qui permet au système de se recomposer en cas de défaillance du leader ou d'un des modules. Le mode de recomposition pour la communication est défini dans la stratégie "PrioritéCommunication" Une stratégie de sécurité utilise un langage macro décrivant les interactions entre les capteurs: Par exemple: Stratégie "DétectionMouvement" Si Caméra 1.DetecteMouvement Si Heure > 10:00 et Heure <17:00 Microphone1.DemanderAuthentification Si Microphonel.AuthentificationOK Sirènel -GSM.Carillon Sinon Sirènel-GSM. Hurle LancementCommunicatiDistanteAlarme fin Exception (Microphone) ne répond pas à l'ordre, il est peut-être défaillant) si PIR2. DétecteMouvement Sirènel-GSM.Hurle LancementCommunicationDistanteAlarme sinon LancementCommunicationDistanteDefaillance(Microphonel) fin Sinon Sirènel-GSM.Hurle LancementCommunicatiDistanteAlarme fin fin II est possible d'appeler une stratégie depuis une autre stratégie ainsi "Détection Mouvement" appelle la Stratégie "LancementCommunicationDistanteAlarme" pour déclencher l'alerte à l'extérieur 30 Il est possible de générer les stratégies de façon ergonomique depuis un site Web, ce qui évite de devoir écrire les lignes de la macro manuellement. En terme d'utilisation, la mise en oeuvre de cette technologie est d'une grande simplicité. Les étapes de cette utilisation sont, par exemple, les suivantes: 1) L'installation d'un système de sécurité nécessite de disposer d'une borne WIFI ou d'un boîtier FREEBOX (marque déposée) ou LIVEBOX (marque déposée), avec abonnement, sur le site à surveiller. 2) En fonction de l'installation que l'on souhaite réaliser, on prend sur le marché les composants de sécurité les plus standardisés possibles, et donc les moins coûteux: dans l'exemple: Caméras, Détecteurs d'intrusion, Sirène, Détecteur d'incendie. 3) On choisit les deux modes de communication de référence du système, qui seront les modes de communication, par exemple WIFI et GSM (cartes à insérer dans chaque contrôleur). 4) On place les composants de sécurité aux endroits appropriés et on connecte manuellement un module contrôleur, à chaque composant de sécurité. 5) On se connecte par Internet, à un site de la toile dédié et on obtient instantanément un système de sécurité qui se paramètre automatiquement par défaut. 6) On peut, sur le site en question, introduire tous les paramètres propres à chaque composants (zones) ainsi que toutes les stratégies de sécurité spécifiques chosies. Ainsi, doté de sa propre intelligence, d'une intelligence globale système, le système de sécurité appliquera une stratégie de sécurité définie par les soins de l'utilisateur. Par exemple, l'activation d'un détecteur d'intrusion pourra être contrôlée par les autres capteurs et, en cas de confirmation, cela déclenchera, par exemple l'activation de la sirène d'alarme, l'activation de la caméra, l'enregistrement d'images vidéo, l'activation du micro, l'envoi d'images et de son sur le site et/ou sur un téléphone fixe ou mobile, l'envoi de minimessages SMS... On décrit, ci-après, des applications du système de surveillance objet de la présente invention. Application à la surveillance des enfants et des personnes âgées à distance. Les éléments mis en oeuvre sont, par exemple: - Caméras Wifi et Caméras réseaux, - Micros Wifis et téléphones Wifi, - Boutons poussoirs Wifi ou radio et - Borne ADSL/Wifi assurant la connectivité internet. A distance, la consultation s'effectue depuis un ordinateur ou un téléphone portable et des alertes SMS ou MMS sont envoyées lors de l'appui sur un bouton poussoir d'urgence. Application à la surveillance de la maison. Les éléments mis en oeuvre sont, par exemple: - Caméras Wifi et Caméras réseaux, - Micros Wifis, Détecteurs périmétriques et volumétriques Wifi ou filaires et -Borne ADSL/Wifi assurant la connectivité internet, A distance, la consultation s'effectue depuis un ordinateur ou un téléphone portable et, lors d'une intrusion des alertes sont envoyées par SMS, MMS, ou par appel sur téléphone mobile. Application à la surveillance discrète de personnes ou de locaux. Les éléments mis en oeuvre sont, par exemple: - Caméras Wifi ou radio miniatures, - Micros Wifi ou radio miniatures, - Borne ADSL/Wifi assurant la connectivité internet et - Récepteur Wifi/Radio situés à proximité des émetteurs. A distance, la consultation s'effectue depuis un ordinateur ou un téléphone portable et l'écoute peut aussi s'effectuer à proximité au moyen d'un Récepteur Wifi/Radio. Application à la surveillance des véhicules. Les éléments mis en oeuvre sont, par exemple: - Caméras réseau miniatures, - Micros, - Alarme périmétrique ou volumétrique classiques et - Tête de réseau externe GSM assurant la connectivité vers le réseau GSM/UMTS. A distance, la consultation s'effectue depuis un ordinateur ou un téléphone portable et une caméra permet de visualiser l'intérieur du véhicule et une autre visualise l'environnement permettant ainsi la localisation du véhicule. D'autres applications concernent la sécurité des biens et des personnes, la surveillance à distance des personnes âgées, d'enfants, de malades, la surveillance de processus industriels, ... Comme on le comprend à la lecture de la description qui précède, la mise en oeuvre de la présente invention permet de réaliser un système de surveillance électronique de deuxième génération, dans lequel chaque élément possède une intelligence propre localisée dans un microcontrôleur. Le système est capable de se recomposer, c'est-à-dire de changer de structure et de leader, au cas où un ou plusieurs des éléments seraient défaillants ou détériorés. Le système peut s'intégrer simplement aux réseaux domotiques déjà en place. Ce système de surveillance est évolutif par mise à jour du firmware, c'est-à-dire des logiciels propriétaires, du microcontrôleur. Il est, par exemple, possible de télécharger une mise à jour permettant de reconnaître une phrase clé plutôt que des chiffres pour s'authentifier, sans pour autant devoir acheter un nouveau système
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Le système de surveillance à distance comporte :- au moins deux éléments dits "têtes de réseau externe" comportant, chacun, au moins :. un moyen de communication à longue distance,. un moyen de communication sans fil à courte portée et. un microcontrôleur et- au moins un capteur adapté à émettre, avec un moyen de communication sans fil à courte portée, un signal représentatif d'une grandeur physique etlesdits éléments " têtes de réseau externe " étant adaptés à communiquer entre eux et avec ledit capteur, par l'intermédiaire de leurs moyens de communication sans fil à courte portéeau moins un desdits éléments " têtes de réseau externe " étant adapté à communiquer à longue distance, par l'intermédiaire de son moyen de communication à longue distance, en fonction de l'état de chaque autre élément " tête de réseau " et en fonction du signal fourni par au moins un capteur.
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1 - Système de surveillance à distance, caractérisé en ce qu'il comporte: - au moins deux éléments dits "têtes de réseau externe" comportant, chacun, au 5 moins: un moyen de communication à longue distance, un moyen de communication sans fil à courte portée et un microcontrôleur et - au moins un capteur adapté à émettre, avec un moyen de communication sans fil à courte portée, un signal représentatif d'une grandeur physique et lesdits éléments têtes de réseau externe étant adaptés à communiquer entre eux et avec ledit capteur, par l'intermédiaire de leurs moyens de communication sans fil à courte portée, au moins un desdits éléments têtes de réseau externe étant adapté à communiquer à longue distance, par l'intermédiaire de son moyen de communication à longue distance, en fonction de l'état de chaque autre élément tête de réseau et en fonction du signal fourni par au moins un capteur. 2 Système de surveillance selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un des dits éléments tête de réseau met en oeuvre le protocole informatique SNMP, pour Simple Network Management Protocol ou protocole de gestion de réseau simple. 3 Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un des dits éléments tête de réseau comporte un micro-contrôleur incluant son propre dispositif d'alimentation. 4 Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les éléments du système de sécurité sont répartis en ensembles et, dans chaque ensemble, ils sont adaptés à communiquer avec tous les autres éléments dudit ensemble. Système de surveillance selon la 4, caractérisé en ce que dans chaque ensemble d'éléments, chaque élément tête de réseau est adapté à devenir leader dudit ensemble d'éléments, c'est-à-dire à organiser les communication avec tous les autres éléments dudit ensemble d'éléments. 6 Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que au moins deux éléments tête de réseau externe mettent en oeuvre des support de communication à longue distance différents. 7 Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que au moins un des éléments tête de réseau est adapté à chiffrer des messages. 8 Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que au moins un élément tête de réseau externe est adapté à être interrogé à longue distance et, lorsqu'il est interrogé à longue distance, à émettre un requête à destination de chacun des autres éléments têtes de réseau du système pour recevoir, en retour, l'état et/ou des informations captées par des capteurs desdits autres éléments. 9 - Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque capteur est associé à un moyen de communication sans fil à courte portée. 10 - Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que au moins un élément tête de réseau externe est adapté à transmettre à distance un signal d'alarme, en fonction d'un signal issu d'un capteur. 11 - Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que au moins un élément tête de réseau externe est adapté à transmettre à distance un signal provenant d'un capteur. 12 - Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que au moins un capteur est un capteur d'image. 13 - Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que au moins un capteur est un capteur d'ondes sonores. 14 - Système de surveillance selon la 13, caractérisé en ce que au moins un capteur d'onde sonore est associé à un contrôleur adapté à effectuer une reconnaissance de la parole. - Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que au moins un capteur comporte un bouton poussoir. 16 - Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que au moins un des éléments tête de réseau externe est une borne ADSL. et/ou Wifi assurant la connectivité à distance sur le réseau Internet. 17 - Système de surveillanc? selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisô en ce que au moins un des éléments tête de réseau externe comporte une interface avec un réseau téléphonique et est adapté à composer un numéro de téléphone. 18 - Système de surveillance selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que au moins un capteur est un détecteur périmétrique et/ou volumétrique. 19 - Procédé de surveillance à distance, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de capture et de traitement d'une grandeur physique, - une étape de communication sans fil à courte portée entre un élément dit "tête de réseau" adapté à communiquer à courte portée et un parmi une pluralité d'éléments dits têtes de réseau externe adaptés à communiquer à courte portée et à longue distance, - une étape de communication à longue distance, effectuée par l'un ou l'autre des éléments dits "tête de réseau externe" en fonction de ladite communication sans fil à courte portée.
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G,H
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G08,H04
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G08B,H04B,H04L
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G08B 25,H04B 7,H04L 12
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G08B 25/10,H04B 7/00,H04L 12/26
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FR2889665
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A1
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PROCEDE ET INSTALLATION POUR LA REGULATION DU TAUX DE MODIFICATEUR DANS UNE CHROMATOGRAPHIE OU EXTRACTION SUPERCRITIQUE AVEC RECYCLAGE
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La présente invention concerne, de façon générale, les procédés qui font appel à un fluide dans un état supercritique et, en particulier, le domaine de la chromatographie et de l'extraction en phase supercritique. Plus précisément, l'invention concerne, selon un premier de ses aspects, un procédé de chromatographie ou extraction, comprenant: - une opération de séparation dans une colonne ou un extracteur, ladite colonne ou ledit extracteur recevant un produit et étant alimenté en un éluant incluant un fluide supercritique, amené par un premier pompage, et un modificateur, amené par au moins un deuxième pompage, - une opération de collecte d'au moins une fraction du produit en aval de la colonne ou de l'extracteur, une opération de recyclage du fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, faisant suite à l'opération de collecte et précédant le premier pompage, ledit premier pompage servant à pomper au moins ledit fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, et - une opération de condensation faisant suite à l'opération de collecte et précédant le premier pompage. Un tel procédé de chromatographie ou extraction, dans lequel le fluide supercritique est recyclé, est connu de l'homme du métier. Le recyclage du fluide supercritique est préférable afin de réduire le coût de mise en oeuvre du procédé et les manipulations nécessaires, particulièrement quand des débits élevés sont employés. Par exemple, à un débit de dioxyde de carbone (CO2), 35 en tant que fluide supercritique, de 80 ml/min, environ kg de CO2 sont perdus toutes les 24 heures si il n'est pas recyclé. Cette perte représente un coût considérable. Dans un procédé classique de chromatographie ou extraction en phase supercritique, l'ajout d'un modificateur est souvent nécessaire pour augmenter la polarité du fluide supercritique. En chromatographie et en extraction, le taux de modificateur à l'entrée de la colonne de chromatographie ou de l'extracteur est un paramètre important affectant les performances du procédé. Lorsque le fluide supercritique n'est pas recyclé, ce taux de modificateur est facilement maintenu constant en ce qu'il dépend du débit de la pompe fournissant le modificateur ainsi que du débit de la pompe fournissant le fluide supercritique, ces deux débits étant eux-mêmes maintenus constants. Au contraire, lorsque le fluide supercritique est recyclé à la suite de l'opération de collecte, une certaine quantité de modificateur peut l'être aussi. Il s'en suit une variation du taux de modificateur en entrée de colonne ou d'extracteur, qui est néfaste au procédé. En chromatographie par exemple, une variation du taux de modificateur à l'entrée de la colonne affecte les temps de rétention, la résolution et parfois la sélectivité des produits élués et par conséquent la stabilité du procédé. Il en est de même pour l'extraction, dans laquelle le taux de modificateur affecte le temps d'extraction et la concentration en produit extrait. On connaît le brevet français FR 2 601 883, qui concerne un procédé et un dispositif de séparation à l'aide d'un fluide supercritique, dans lesquels le fluide supercritique est recyclé. Après l'opération de séparation et avant son recyclage, le fluide supercritique, en phase gazeuse ou quasi-gazeuse et qui contient une quantité résiduelle de modificateur, est mis en contact avec du modificateur en phase liquide dans un contacteur classique gaz/liquide. La composition de la phase de plus faible masse volumique (gazeuse ou quasi-gazeuse) est ajustée en faisant varier la pression et la température de manière à avoir en sortie du contacteur le mélange voulu fluide supercritique-modificateur. Cependant, ce procédé est limité, du fait des équilibres thermodynamiques à respecter dans le contacteur, 10 à des mélanges contenant au maximum 10% en poids de modificateur. De plus, ce procédé est de réalisation complexe. Il entraîne en effet la mise en oeuvre d'un certain nombre d'éléments dans et en relation avec le contacteur, tel qu'un système de remplissage et de contrôle du niveau de modificateur, un garnissage, un matériau fritté et un dispositif dévésiculeur. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un procédé de chromatographie ou extraction dans lequel le fluide supercritique est recyclé, exempt des limitations de l'art antérieur. A cette fin, le procédé de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend en outre: en aval de l'opération de collecte et en amont de l'opération de séparation, une opération de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé, et si nécessaire une opération de correction du débit du premier pompage et du débit du deuxième pompage afin de limiter les variations, au cours du procédé, du taux de modificateur dans l'éluant à l'entrée de la colonne ou de l'extracteur, et dans un sens propre à atteindre une première consigne, préalablement définie, de débit total correspondant à la somme des débits du premier pompage et du deuxième pompage. L'invention présente donc l'avantage de proposer un contrôle du taux de modificateur en entrée de la colonne ou de l'extracteur. En conséquence, le procédé selon l'invention est plus stable que les procédés de l'art antérieur qui utilisent un modificateur et recyclent le fluide supercritique sans régulation du taux de modificateur. On entend par stabilité du procédé le maintien de l'ensemble de ses paramètres (températures, pressions, débits, taux, etc.) à des valeurs constantes. En particulier, le procédé selon l'invention permet de s'assurer d'une variation minimale du taux de modificateur en entrée de colonne ou d'extracteur. En outre, dans le procédé selon l'invention, il n'existe aucune limitation du taux de modificateur dans l'éluant. L'utilisateur peut choisir de constituer un éluant contenant entre 0 et 100% de modificateur. De manière générale, un éluant constitue la phase mobile d'une chromatographie ou d'une extraction. Selon l'invention, la phase mobile est à base d'un fluide choisi parmi tout fluide compatible avec une application en chromatographie ou extraction en phase supercritique. On appellera ci-après un tel fluide un fluide supercritique, même si, dans certaines conditions de pression et de température, le fluide n'est pas dans un état supercritique au sens strict du terme. L'état supercritique correspond à une va=_eur de pression P supérieure à la pression critique Pc et à une valeur de température T supérieure à la température critique Tc. On inclut aussi dans l'état supercritique l'état subcritique pour lequel P>Pc et T Or.. parle de fluide supercritique ou subcritique en se référant au fluide dont la masse volumique et donc le pouvoir solvant subissent une grande variation avec la pression et la température lorsqu'il est pur. Par simplification, on se réfère à l'état 35 supercritique ou subcritique, l'état qu'aurait le fluide s'il était seul dans les conditions de pression et de température citées, même si dans ces conditions il est mélangé à un autre solvant et que l'état du mélange n'est pas nécessairement supercritique ou subcritique. On parle enfin de fluide supercritique recyclé même si le fluide dans les conditions de température et de pression n'est pas dans un état supercritique au sens strict du terme, mais dans un état qui peut être gazeux (température étant supérieure à la température d'équilibre liquidevapeur pour le fluide pur à la pression de travail inférieure à la pression critique) ou liquide (température étant inférieure à la température d'équilibre liquide-vapeur pour le fluide pur à la pression de travail inférieure à la pression critique). L''éluant peut en outre inclure un solvant liquide ou un mélange de solvants liquide, qui constitue un modificateur. Le modificateur peut être un solvant organique. Il est ajouté pour modifier la polarité du fluide supercritique. On entend par grandeur liée au taux de modificateur toute grandeur à partir de laquelle peut être obtenue, directement ou indirectement, la valeur du taux de modificateur. Ainsi, cette grandeur peut être le taux de modificateur lui-même. Dans un premier mode de réalisation préféré de l'invention, l'opération de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé a lieu en amont des premier et deuxième pompages et comprend: - une opération de mesure, en au moins un point de mesure, de la masse volumique du fluide supercritique recyclé mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, et une opération d'évaluation du taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé, le taux de modificateur étant évalué, à partir de la masse volumique mesurée, par l'intermédiaire d'une courbe de calibration masse volumique=f(taux de modificateur) préalablement établie à la pression et la température régnant au point de mesure et autour de celui-ci; et l'opération de correction consiste à modifier le débit du premier pompage et le débit du deuxième pompage afin de satisfaire la première consigne et une deuxième consigne, préalablement fixée, de taux de modificateur dans l'éluant. Dans ce premier mode de réalisation, de préférence, le premier pompage et le deuxième pompage ont lieu en parallèle l'un de l'autre. Le deuxième pompage peut aussi avoir lieu en amont du premier pompage. Selon un deuxième mode préféré de réalisation de l'invention, l'opération de détermination d'une grandeur liée au taux de modificateur dans l'éluant consiste à mesurer la masse volumique de l'éluant en amont du premier pompage et en aval du deuxième pompage, et l'opération de correction consiste à modifier le débit du premier pompage et le débit du deuxième pompage dans un sens propre à atteindre la première consigne et une troisième consigne, préalablement fixée, de masse volumique de l'éluant. De préférence, l'opération de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé est effectuée en aval ou en amont de l'opération de condensation. De manière avantageuse, le procédé selon l'invention peut comprendre en outre au moins une opération de régulation de la pression suivie d'au moins une opération de régulation de la température, en aval de l'opération de séparation et en amont de l'opération de collecte. L'invention concerne également une installation de chromatographie ou d'extraction comprenant: un dispositif de séparation tel qu'une ou plusieurs colonnes de chromatographie ou un extracteur, qui reçoit un produit et est alimenté en un éluant comprenant un fluide supercritique, amené par une première pompe, et un modificateur, amené par au moins une deuxième pompe, un dispositif de collecte d'au moins une fraction du produit séparée dans le dispositif de séparation, une voie de recyclage du fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, en aval du dispositif de collecte et en amont de la première pompe, ladite première pompe pompant au moins ledit fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, et un condenseur placé en aval du dispositif de 10 collecte et en amont de la première pompe, ladite installation étant caractérisée en ce qu'elle inclut en outre un dispositif de mesure et correction, placé sur la voie de recyclage ou en aval de la première pompe et en amont du dispositif de séparation, qui mesure au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé et qui, si nécessaire, effectue la correction du débit de la première pompe et du débit de la deuxième pompe afin de limiter les variations, au cours du fonctionnement de l'installation, dudit taux à l'entrée du dispositif de séparation, et dans un sens propre à atteindre une première consigne, préalablement définie, de débit total correspondant à la somme des débits de la première pompe et de la deuxième pompe. Selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif de mesure et correction est placé en un point de mesure situé en amont des première et deuxième pompes et mesure la masse volumique du fluide supercritique recyclé et mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, à partir de laquelle il évalue le taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé par l'intermédiaire d'une courbe de calibration densité=f(taux de modificateur) pré-établie à la pression et la température régnant au point de mesure et autour de celui- ci; et ledit dispositif de mesure et correction modifie le débit de la première pompe et le débit de la deuxième pompe afin d'atteindre la première consigne et une deuxième consigne, préalablement fixée, de taux de modificateur dans l'éluant. Dans ce premier mode de réalisation, de préférence, la première pompe et la deuxième pompe sont montées en parallèle l'une de l'autre. La deuxième pompe peut aussi être placée en amont de la première pompe. Selon un deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif de mesure et correction mesure la masse volumique de l'éluant en amont de la première pompe et en aval de la deuxième pompe, et la correction consiste à modifier le débit de la première pompe et le débit de la deuxième pompe dans un sens propre à atteindre la première consigne et une troisième consigne, préalablement fixée, de masse volumique de l'éluant. Le dispositif de mesure et correction peut être placé en aval ou en amont du condenseur. Selon un mode de réalisation particulier, l'installation selon l'invention inclut en outre un dispositif pour réguler la pression, par exemple un détendeur, suivi d'un dispositif pour réguler la température de l'éluant, par exemple pour chauffer celui-ci, en aval du dispositif de séparation et en amont du dispositif de collecte. L'invention est de manière avantageuse mise en oeuvre 25 avec, comme fluide supercritique, le dioxyde de carbone. Comme modificateur, on utilise de préférence un solvant organique liquide, par exemple un alcool. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description détaillée qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente un schéma d'un mode de réalisation du procédé selon l'invention, la figure 2 représente une courbe de calibration 35 masse volumique = f(taux de modificateur) pouvant être utilisée conformément à l'invention, et 2889665 9 les figures 3 et 4 représentent chacune un schéma d'une installation conforme à l'invention. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le procédé de chromatographie ou extraction comprend les opérations représentées à la figure 1. De manière classique, une opération 1 de séparation a lieu dans une colonne de chromatographie ou dans un extracteur. La colonne ou l'extracteur sont alimentés en un éluant 10 incluant un fluide supercritique et un modificateur. Le produit P est amené dans la colonne de chromatographie, par exemple par injection. Un premier pompage 2 amène à la colonne ou à l'extracteur le fluide supercritique qui a subi au 15 préalable une opération 6 de condensation. Un deuxième pompage 3 amène le modificateur à la colonne ou à l'extracteur. Ainsi, un mélange fluide supercritique-modificateur constituant l'éluant est formé pour l'opération 1 de séparation. A ce stade, l'éluant est de préférence dans un état supercritique. Ur.Le opération 11 de régulation de la température de l'éluant peut être réalisée avant l'opération 1 de séparation. Par exemple, l'éluant est chauffé dans un échangeur de chaleur. Ur.e opération 4 de collecte d'au moins une fraction du produit P est réalisée en aval de la colonne ou de l'extracteur. De préférence, une opération 9 de régulation de la pression et une opération 10 de régulation de la température de l'éluant sont réalisées à la suite de l'opération 1 de séparation et préalablement à l'opération 4 de collecte. L'opération 9 de régulation de la pression consiste par exemple à détendre l'éluant enrichi d'au moins une fraction du produit P, à une pression inférieure à la pression critique du fluide supercritique. Si le fluide supercritique est le CO2, la détente se fait donc à une pression inférieure à 74 bars, typiquement entre 30 et 65 bars. Après la détente, le fluide supercritique est sous formes liquide et gazeuse. La partie liquide est majori.:aire et dépend de la pression de détente. Cette partie liquide peut être transformée en gaz par chauffage lors de l'opération 10 de régulation de la 10 température. Cette transformation résulte en une baisse de la masse volumique du fluide supercritique et donc de la solubilité du soluté constituant la fraction de produit P dans ce fluide. La solubilité du soluté dilué dans le modificateur devient presque nulle, ce qui permet de séparer le soluté, solide ou liquide, du fluide supercritique ramené à l'état gazeux, à l'aide de séparateurs gaz-solide ou gaz-liquide. Une opération 5 de recyclage du fluide supercritique ramené à l'état gazeux et mélangé à une quantité résiduelle de modificateur fait suite à l'opération 4 de collecte et précède le premier pompage 2. Il existe deux causes à la présence d'une quantité résiduelle de modificateur dans le fluide supercritique ramené à l'état gazeux à la suite de l'opération 4 de collecte. Premièrement, le modificateur a une tension de vapeur qui entraîne une certaine solubilité dans le fluide supercritique ramené à l'état gazeux. Le pourcentage de modificateur qui est recyclé dépend de la solubilité du modificateur dans le fluide supercritique ramené à l'état gazeux et cette solubilité est fonction de la pression et de la température du fluide supercritique ramené à l'état gazeux dans les séparateurs. Deuxièmement, le pourcentage de modificateur qui est 35 recyclé dépend de l'efficacité de piégeage des séparateurs. L'opération 6 de condensation fait suite à l'opération 4 de collecte et précède le premier pompage 2. Elle a lieu avantageusement pendant l'opération 5 de recyclage. La pression et la température du mélange fluide supercritique ramené à l'état gazeux-modificateur, obtenues par les opérations 9, 10 correspondantes de régulation, sont constantes pendant les opérations 4, 5 de collecte et de recyclage et jusqu'à l'opération 6 de condensation, au cours de laquelle la température est abaissée. En outre, le procédé selon l'invention comprend, en aval de l'opération 4 de collecte et en amont de l'opération 1 de séparation, une opération 7 de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé et ramené à l'état gazeux ou liquide. De préférence, pour faciliter la mise en oeuvre du procédé, l'opération 7 est réalisée en amont du premier pompage 2. Le fait de mesurer la masse volumique en entrée de pompe facilite l'opération, car, à ce stade du procédé, on peut maintenir, quelles que soient les conditions opératoires de débit, type et taille de colonne, température, etc., une pression et une température constantes pendant le procédé et d'un procédé sur l'autre. Si nécessaire, une opération 8 de correction du débit du premier pompage 2 et du débit du deuxième pompage 3 est réalisée afin de limiter les variations, au cours du procédé, du taux de modificateur dans l'éluant à l'entrée de la colonne ou de l'extracteur. Les débits sont corrigés dans un sens propre à atteindre une première consigne, préalablement définie, du débit total correspondant à la somme des débits du premier pompage 2 et du deuxième pompage 3. Plus particulièrement, la figure 1 représente une version avantageuse de l'invention. Selon cette version, l'opération 7 de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique ramené à l'état liquide a lieu en amont des premier et deuxième pompages 2, 3. Elle comprend une opération de mesure, en au moins un point de mesure, de la masse volumique du fluide supercritique recyclé et ramené à l'état liquide mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, et une opération d'évaluation du taux de modificateur mélangé au fluide supercritique, le taux de modificateur étant évalué, à partir de la masse volumique mesurée, par l'intermédiaire d'une courbe de calibration masse volumique = f(taux de modificateur) préalablement établie à la pression et la température régnant au point de mesure et autour de celui-ci. Une telle courbe de calibration est représentée à la figure 2. L'opération 8 de correction consiste dans ce cas à modifier le débit du premier pompage 2 et le débit du deuxième pompage 3 afin de satisfaire la première consigne et une deuxième consigne, préalablement fixée, de taux de modificateur dans l'éluant. La masse volumique du fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur est la somme des masses volumiques des constituants, soit fluide supercritique et modificateur, pondérées par leur pourcentage, avec un écart dans le cas où le mélange des constituants a un volume final différent de la somme des volumes initiaux des constituants. Sur la figure 2, on entend par densité la masse volumique. De plus, le CO2 est indiqué à titre d'exemple de fluide supercritique. Peur tracer une courbe de calibration telle que représentée à la figure 2, la masse volumique du fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, indiquée en ordonnée, est mesurée pour différents taux de modificateur, en abscisse. Les différents mélanges fluide supercritique-modificateur sont réalisés par les premier et deuxième pompages, à une température et une pression données. La variation de la masse volumique du fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur en fonction du taux de modificateur dépend de la différence de masse volumique des constituants purs dans les conditions fixées de pression et température. Plus cette différence est importante, plus la variation de la masse volumique du mélange en fonction de sa composition l'est aussi, et plus la précision dans la détermination du taux de modificateur est grande. Par conséquent, on se place de préférence dans les conditions de température et de pression auxquelles la différence de masse volumique des constituants purs est la plus grande. La précision dans la détermination du taux de 15 modificateur dépend bien sûr aussi de la précision de l'appareillage de mesure de la masse volumique. La courbe masse volumique = f(taux de modificateur) est linéaire, sauf dans le cas cité précédemment où le mélange fluide supercritiquemodificateur a un volume final différent de la somme des volumes initiaux de fluide supercritique et de modificateur. Dans la configuration de l'invention représentée à la figure 1, le premier pompage 2 et le deuxième pompage 3 ont lieu en parallèle l'un de l'autre. Toutefois, une configuration dans laquelle le deuxième pompage a lieu en amont du premier pompage fait également partie de l'invention. On préfère mesurer la masse volumique afin de déterminer le taux de modificateur mélangé au fluide supercritique en ce que cette mesure est relativement facile à mettre en oeuvre et présente une bonne précision; mais d'autres grandeurs physiques peuvent permettre d'obtenir la valeur du taux de modificateur mélangé au fluide supercritique. Par exemple, on peut mesurer la conductivité thermique du mélange ou encore effectuer une mesure d'absorption de ce mélange dans l'ultraviolet. Selon une autre version avantageuse de l'invention, l'opération de détermination d'une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé et ramené à l'état liquide consiste à mesurer la masse volumique du mélange, qui est alors l'éluant, en amont du premier pompage et en aval du deuxième pompage. Dans ce cas, l'opération de correction consiste à modifier le débit du premier pompage et le débit du deuxième pompage dans un sens propre à atteindre la première consigne et une troisième consigne, préalablement fixée, de masse volumique de l'éluant. Comme précédemment, on peut remplacer la mesure et la consigne de masse volumique de l'éluant par une mesure et une consigne de conductivité thermique ou d'absorption dans l' UV. Dans cette configuration, on ne cherche pas à déterminer le taux de modificateur résiduel dans le fluide supercritique recyclé et ramené à l'état liquide ou gazeux, mais à viser une consigne de masse volumique en entrée de pompe. Pour cela, une boucle de régulation est réalisée. La consigne de masse volumique est déterminée par exemple par mesure de la masse volumique correspondant au taux de modificateur dans l'éluant en l'absence de recyclage, en réglant les débits des pompages de façon à avoir =Le taux de modificateur et le débit total recherchés, dans des conditions opératoires fixées. La boucle de régulation consiste à ajuster les débits des pompages dans le sens propre à respecter deux consignes, de masse volumique et de débit total. Un seul couple de valeurs des débits des premier et deuxième pompage répond à la fois à une consigne de masse volumique et à une consigne de débit total. De manière avantageuse, l'opération 7 de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique est effectuée en aval de l'opération 6 de condensation. En effet, de préférence, afin de mesurer la masse volumique, le fluide supercritique est ramené à l'état liquide en le refroidissant en dessous de la température d'équilibre liquide-vapeur, à la pression de recyclage qui est inférieure à la pression critique. Ainsi, les mesures sont plus précises que des mesures sur une phase gazeuse. Toutefois, cette opération de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé peut être effectuée en amont de l'opération de condensation. Dans ce cas, la masse volumique est mesurée sur le fluide supercritique ramené à l'état gazeux. Un moyen de mesure de la masse volumique est par exemple l'utilisation d'un débitmètre massique basé sur le principe de Coriolis, qui permet d'obtenir le débit et la masse volumique, ou d'un appareil dédié à la mesure spécifique de la masse volumique d'un fluide ou d'un mélange de fluides à une pression et une température données. La masse volumique mesurée peut être corrigée en tenant compte de la température. Le fluide supercritique est de préférence le dioxyde de carbone mais peut être tout fluide compatible avec la chromatographie et/ou l'extraction en phase supercritique, tel qu'un alcane, un chloro-fluoroalcane et le xénon. Le modificateur est de préférence un alcool, par exemple le méthanol, l'éthanol et l'isopropanol, mais peut aussi bien être tout solvantorganique, tel que l'acétonitrile, le méthyl-tertiobutyléther ou MTBE et l'acétate d'éthyle. Il peut être un mélange d'au moins deux de ces composés. Les figures 3 et 4 représentent chacune schéma.:iquement une installation conforme à l'invention, qui permet de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention. On a choisi d'illustrer plus particulièrement des installations de chromatographie. Les mêmes éléments composant l'installation sont chacun désignés par la même référence dans ces deux figures. A la figure 3 est illustrée une première configuration selon l'invention. Cette installation comprend un dispositif de séparation comprenant au moins une colonne 12 de chromatographie. La colonne 12 reçoit un mélange incluant un produit P amené par injection et un éluant comprenant un fluide supercritique, tel que le CO2, et un modificateur. Le fluide supercritique, conservé dans un récipient A, est amené par une première pompe 13 et le modificateur, conservé dans un récipient B, est amené par au moins une deuxième pompe 14. A la sortie de la colonne 12, un détecteur 20 permet de détecter la ou les fractions du produit P qui sortent de la colonne avec l'éluant. Ces fractions sont collectées dans un dispositif 15 de collecte comprenant au moins un séparateur solide-gaz ou liquide-gaz selon que le soluté constituant la fraction de produit P est solide ou liquide. Plusieurs séparateurs peuvent être mis en série. Dans le cas d'un éluant qui serait exempt de modificateur et donc serait un fluide supercritique pur, son recyclage nécessiterait simplement de s'assurer du piégeage de tout le soluté dans le ou les séparateurs. Dans le cas de l'invention, l'éluant comprend du modificateur entre 0 et 100% en poids, de préférence entre 0,1% et 70%, ou tout préférentiellement entre 0,5% et 35%. A la sortie de la colonne 12, on a un mélange d'éluant et de soluté, soit un mélange de trois constituants: fluide supercritique, modificateur et soluté. Ce mélange est soumis à un dispositif pour réguler la pression et à un dispositif pour réguler la température. Ainsi, dans un premier temps, le mélange passe dans un détendeur 19 afin de réduire la pression de l'éluant. Il en résulte un mélange de fluide supercritique ramené à l'état liquide, fluide supercritique ramené à l'état gazeux, modificateur et soluté. Ce dernier mélange est alors chauffé dans le dispositif pour réguler la température, afin de transformer la partie de fluide supercritique ramené à l'état liquide en du fluide supercritique ramené à l'état gazeux. On est donc en présence de deux phases: une phase liquide contenant le modificateur dans lequel le soluté est soluble et une phase gazeuse de fluide supercritique ramené à l'état gazeux dans laquelle se trouve un certain taux de modificateur et des traces de soluté. Un premier séparateur permet de séparer la phase liquide de la phase gazeuse et de collecter le soluté 15 soluble dans le modificateur. L'utilisation d'un second séparateur en série du premier permet de piéger la totalité du soluté. Une voie 16 de recyclage du fluide supercritique ramené à l'état gazeux puis liquide mélangé à une quantité résiduelle de modificateur est placée entre le dispositif 15 de collecte et la première pompe 13. La première pompe 13 pompe au moins le fluide supercritique ramené à l'état liquide et mélangé à une quantité résiduelle de modificateur. Le mélange pompé passe au préalable dans un condenseur 17 placé en aval du dispositif 15 de collecte et en amont de la première pompe 13. De préférence, le condenseur 17 est placé sur la voie 17 de recyclage. L'installation selon l'invention inclut en outre un dispositif 18 de mesure et correction, placé sur la voie 16 de recyclage ou en aval de la première pompe 13 et en amont de la colonne 12 de chromatographie. Les mesures sont facilitées dans le cas où le dispositif 18 se trouve sur la voie 16 de recyclage, en amont de la première pompe 13. Ce dispositif 18 mesure au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé et, si nécessaire, effectue la correction du débit de la première pompe 13 et du débit de la deuxième pompe 14 afin de limiter les variations, au cours du fonctionnement de l'installation, de ce taux à l'entrée de la colonne 12 de chrDmatographie. La correction est effectuée dans un sens propre à atteindre une première consigne, préalablement définie, de débit total. Le débit total correspond à la somme des débits de la première pompe 13 et de la deuxième pompe 14. De préférence, le dispositif 18 de mesure et correction est placé en aval du condenseur 17. Toutefois, le dispositif de mesure et correction peut aussi être placé en amont du condenseur. Dans la première configuration particulière représentée à la figure 3, le dispositif 18 de mesure et correction est placé en un point de mesure situé en amont des première et deuxième pompes 13, 14, et plus précisément la première pompe 13 et la deuxième pompe 14 sont montées en parallèle l'une de l'autre. Selon une deuxième configuration (non représentée) particulière de l'invention, la deuxième pompe est placée en amont de la première pompe et le dispositif de mesure et correction est placé en un point de mesure situé en amont de la deuxième pompe. Dans ce cas, l'installation présente l'avantage de ne nécesster qu'une pompe haute pression, qui est la première pompe 13. La deuxième pompe 14, en série et en amont de la première pompe 13, peut n'être qu'une pompe basse pression. La première pompe a par exemple une pression de refoulement comprise entre 30 et 300 bars, de préférence entre 100 et 300 bars, et la deuxième pompe a par exemple une pression de refoulement comprise entre 1 et 100 bars, de préférence de l'ordre de 50 bars. Dans ces deux configurations, le dispositif 18 de 35 mesure et correction mesure, au niveau du point de mesure, une première grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé et ramené à l'état liquide, qui est de préférence la masse volumique du mélange. A partir de cette masse volumique mesurée, le dispositif 18 évalue une deuxième grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé et ramené à l'état liquide, qui est le taux de modificateur, par l'intermédiaire d'une courbe de calibration telle que celle représentée à la figure 2. Le dispositif 18 de mesure et correction modifie le débit de la première pompe 13 et le débit de la deuxième pompe 14 afin d'atteindre la première consigne et une deuxième consigne, préalablement fixée, de taux de modificateur dans le mélange fluide supercritique-modificateur. Les consignes sont fixées par l'utilisateur en fonction de la manipulation qu'il souhaite réaliser avec l'installation selon l'invention. Le fluide supercritique recyclé contient des traces de modificateur du fait de la solubilité de ce dernier dans le 20 fluide supercritique ramené à l'état gazeux. La première pompe 13 pompe du fluide supercritique ramené à l'état liquide et contenant du modificateur, et le débit en fluide supercritique est inférieur à sa valeur initiale, c'est-à-dire à la valeur fixée à la mise en marche de l'installation. Il est donc nécessaire d'augmenter le débit de la première pompe 13 pour ajuster le débit en fluide supercritique à sa valeur initiale en compensant la présence de modificateur. Par exemple, le débit de fluide supercritique est fixé à la mise en marche de l'installation à une valeur de 80 g/min et le débit de modificateur à une valeur de 20 g/min. La première consigne de débit total est donc de 100 g/min et l'utilisateur fixe la deuxième consigne de taux de modificateur à 20%. Le taux résiduel de modificateur dans le fluide supercritique recyclé est par exemple de 5%. Dans ce cas, si on ne corrige pas le débit de la première pompe 13, le débit réel de fluide supercritique sera égal à 95% de 80 g/min, soit à 76 g/min. Il faut alors ajuster le débit de la première pompe 13 de manière à respecter l'égalité Q x 0,95 = 80 g/min, où Q est la valeur du débit corrigé de la première pompe 13. Ici, Ç) est égal environ à 84,2 g/min. Le débit de la première pompe 13 est donc augmenté de 4,2 g/min. Le débit de la deuxième pompe 14 est diminué de manière à maintenir un taux de modificateur égal à 20% dans l'éluant et un débit total de 100 g/min. Le débit corrigé de la deuxième pompe 14 est égal à (100 - 84,2) soit à 15,8 g/min, ce qui correspond à une diminution du débit initial de (84,2 x 0,05) g/min soit d'environ 4,2 g/min. Selon une troisième configuration particulière de l'invention, telle que représentée à la figure 4, le dispositif 18 de mesure et correction mesure la masse volumique de l'éluant en amont de la première pompe 13 et en aval de la deuxième pompe 14. Autrement dit, cette troisième configuration diffère des deux précédentes en ce que la deuxième pompe 14 est installée en amont du dispositif 18. Dans cette troisième configuration, la correction consiste à modifier le débit de la première pompe et le débit de la deuxième pompe dans un sens propre à atteindre la première consigne et une troisième consigne, préalablement fixée, de masse volumique de l'éluant. Cette troisième consigne peut être déterminée par l'utilisateur par calcul, sachant que la masse volumique du mélange fluide supercritiquemodificateur est égale à la somme des masses volumiques respectives du fluide supercritique et du modificateur pondérées par leurs pourcentages respectifs, mais on préfère une détermination, plus précise, par mesure sur l'installation en fonctionnement sans recyclage. Pour la régulation des débits des deux pompes 13, 14, chacune de ces pompes est asservie à un débitmètre. Par exemple, un éluant est constitué de CO2 comme fluide supercritique et d'éthanol comme modificateur. Pour une pression égale à 50 bars et une température de 0 C, la masse volumique du CO2 est de 950 kg/m3 et celle de l'éthanol de 789 kg/m3. Pour une précision sur la mesure de la masse volumique égale à +/- 0,1 kg/m3, on peut ajuster la composition de l'éluant CO2-éthanol avec une précision de 0,05%. La précision est d'autant meilleure que les masses volumiques respectives du fluide supercritique et du modificateur sont différentes l'une de l'autre. Par exemple, dans le cas où le fluide supercritique est le CO2, les alcools conviennent bien comme modificateurs en ce qu'ils sont de faibles masses volumiques et les solvants chlorés conviennent aussi en ce qu'ils sont de hautes masses volumiques. Bien entendu, la colonne 12 de chromatographie peut être remplacée par plusieurs colonnes de chromatographie ou, dans le cas d'un procédé d'extraction, par un extracteur dans lequel se trouve le produit P. Cette colonne 12 peut être une colonne contenant une phase stationnaire telle qu'utilisée en chromatographie en phase gazeuse ou une colonne contenant une phase stationnaire telle qu'utilisée en chromatographie en phase liquide, par exemple en chromatographie liquide de haute performance ou HPLC, ou encore toute autre colonne compatible avec la séparation à réaliser. De même, l'extracteur utilisé dans l'invention peut présenter une phase stationnaire liquide ou solide
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L'invention concerne un procédé de chromatographie ou extraction en phase supercritique, dans lequel l'éluant est un mélange d'un fluide et d'un modificateur et dans lequel le fluide est recyclé.Selon l'invention, une opération de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide recyclé est mise en oeuvre, ainsi que, si nécessaire, une opération de correction afin de limiter les variations du taux de modificateur dans l'éluant à l'entrée de la colonne ou de l'extracteur.L'invention concerne également une installation de chromatographie ou d'extraction.
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1/ Procédé de chromatographie ou extraction, comprenant: - une opération (1) de séparation dans une colonne ou un extracteur, ladite colonne ou ledit extracteur recevant un produit P et étant alimenté en un éluant incluant un fluide supercritique, amené par un premier pompage (2), et un modificateur, amené par au moins un deuxième pompage (3), une opération (4) de collecte d'au moins une fraction du produit P en aval de la colonne ou de l'extracteur, - une opération (5) de recyclage du fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, faisant suite à l'opération (4) de collecte et précédant le premier pompage (2), ledit premier pompage servant à pomper au moins ledit fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, et - une opération (6) de condensation faisant suite à l'opération (4) de collecte et précédant le premier pompage (2), ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre: en aval de l'opération de collecte (4) et en amont de l'opération de séparation (1), une opération (7) de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé, et si nécessaire une opération (8) de correction du débit du premier pompage (2) et du débit du deuxième pompage (3), afin de limiter les variations, au cours du procédé, du taux de modificateur dans l'éluant à l'entrée de la colonne ou de l'extracteur, dans un sens propre à atteindre une première consigne, préalablement définie, de débit total correspondant à la somme des débits du premier pompage (2) et du deuxième pompage (3). 2/ Procédé selon la 1, dans lequel l'opération (7) de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé a lieu en amont des premier et deuxième pompages (2, 3) et comprend: une opération de mesure, en au moins un point de mesure, de la masse volumique du fluide supercritique recyclé mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, et - une opération d'évaluation du taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé, le taux de modificateur étant évalué, à partir de la masse volumique mesurée, par l'intermédiaire d'une courbe de calibration masse volumique=f(taux de modificateur) préalablement établie à la pression et la température régnant au point de mesure et autour de celui-ci; et dans lequel l'opération (8) de correction consiste à modifier le débit du premier pompage (2) et le débit du deuxième pompage (3) afin de satisfaire la première consigne et une deuxième consigne, préalablement fixée, de taux de modificateur dans l'éluant. 3/ Procédé selon la 2, dans lequel le premier pompage (2) et le deuxième pompage (3) ont lieu en parallèle l'un de l'autre. 4/ Procédé selon la 2, dans lequel le deuxième pompage (3) a lieu en amont du premier pompage (2). 5/ Procédé selon la 1, dans lequel l'opération (7) de détermination d'une grandeur liée au taux de modificateur dans l'éluant consiste à mesurer la masse volumique de l'éluant en amont du premier pompage (2) et en aval du deuxième pompage (3), et dans lequel l'opération (8) de correction consiste à modifier le débit du premier pompage (2) et le débit du deuxième pompage (3) dans un sens propre à atteindre la première consigne et une troisième consigne, préalablement fixée, de masse volumique de l'éluant. 6/ Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel l'opération (7) de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé est effectuée en aval de l'opération (6) de condensation. 7/ Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel l'opération (7) de détermination d'au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé est effectuée en amont de l'opération (6) de condensation. 8/ Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le fluide supercritique est le dioxyde de carbone. 9/ Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le modificateur est un solvant organique liquide, par exemple un alcool. 10/ Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, comprenant en outre au moins une opération (9) de régulation de la pression suivie d'au moins une opération (10) de régulation de la température, en aval de l'opération (1) de séparation et en amont de l'opération (4) de collecte. 11/ Installation de chromatographie ou d'extraction comprenant: un dispositif de séparation tel qu'une ou plusieurs colonnes (12) de chromatographie ou un extracteur, qui reçoit un produit (P) et est alimenté en un éluant comprenant un fluide supercritique, amené par une première pompe (13), et un modificateur, amené par au moins une deuxième pompe (14), un dispositif (15) de collecte d'au moins une fraction du produit P séparée dans le dispositif de séparation, - une voie (16) de recyclage du fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, en aval du dispositif (15) de collecte et en amont de la première pompe (13), ladite première pompe pompant au moins ledit fluide supercritique mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, et un condenseur (17) placé en aval du dispositif (15) de collecte et en amont de la première pompe (13), ladite installation étant caractérisée en ce qu'elle inclut en outre un dispositif (18) de mesure et correction, placé sur la voie (16) de recyclage ou en aval de la première pompe (13) et en amont du dispositif de séparation, qui mesure au moins une grandeur liée au taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé et qui, si nécessaire, effectue la correction du débit de la première pompe (13) et du débit de la deuxième pompe (14), afin de limiter les variations, au cours du fonctionnement de l'installation, dudit taux à l'entrée du dispositif de séparation, dans un sens propre à atteindre une première consigne, préalablement définie, de débit total correspondant à la somme des débits de la première pompe (13) et de la deuxième pompe (14). 12/ Installation selon la 11, dans laquelle le dispositif (18) de mesure et correction est placé en un point de mesure situé en amont des première et deuxième pompes (13, 14) et mesure la masse volumique du fluide supercritique recyclé et mélangé à une quantité résiduelle de modificateur, à partir de laquelle il évalue le taux de modificateur mélangé au fluide supercritique recyclé par l'intermédiaire d'une courbe de calibration densité=f(taux de modificateur) pré-établie à la pression et la température régnant au point de mesure et autour de celui-ci; et dans laquelle ledit dispositif (18) de mesure et correction modifie le débit de la première pompe (13) et le débit de la deuxième pompe (14) afin d'atteindre la première consigne et une deuxième consigne, préalablement fixée, de taux de modificateur dans l'éluant. 13/ Installation selon la 12, dans laquelle la première pompe (13) et la deuxième pompe (14) sont montées en parallèle l'une de l'autre. 14/ Installation selon la 12, dans laquelle la deuxième pompe (14) est placée en amont de la première pompe (13). 15/ Installation selon la 11, dans laquelle le dispositif (18) de mesure et correction mesure la masse volumique de l'éluant en amont de la première pompe (13) et en aval de la deuxième pompe (14), et modifie le débit de la première pompe (13) et le débit de la deuxième pompe (14) dans un sens propre à atteindre la première consigne et une troisième consigne, préalablement fixée, de masse volumique de l'éluant. 16/ Installation selon l'une quelconque des 11 à 15, dans laquelle le dispositif (18) de mesure et correction est placé en aval du condenseur (17). 17/ Installation selon l'une quelconque des 11 à 15, dans laquelle le dispositif (18) de mesure et correction est placé en amont du condenseur (17). 18/ Installation selon l'une quelconque des 11 à 17, dans laquelle le fluide supercritique est le dioxyde de carbone. 19/ Installation selon l'une quelconque des 11 à 18, dans laquelle le modificateur est un solvant organique liquide, par exemple un alcool. 20/ Installation selon l'une quelconque des 11 à 19, incluant en outre un dispositif pour réguler la pression, par exemple un détendeur (19), suivi d'un dispositif pour réguler la température de l'éluant, par exemple pour chauffer celui-ci, en aval du dispositif de séparation et en amont du dispositif (15) de collecte.
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B
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B01
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B01D
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B01D 15,B01D 11
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B01D 15/40,B01D 11/00
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FR2893263
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A1
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METHODE DE SYNTHESE D'UN CATALYSEUR A BASE DE NANOPARTICULES METALLIQUES ANISOTROPES PAR VOIE MICELLAIRE.
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de préparation de nanoparticules métalliques anisotropes, en particulier déposées sur un support. Lesdites particules sont utilisables comme catalyseur. Art antérieur Les métaux, en particulier les métaux de transition, sont utilisés depuis de nombreuses années pour leur capacité à activer un certain nombre de molécules comme les hydrocarbures, l'hydrogène, l'oxygène ou encore le monoxyde de carbone. Les propriétés catalytiques des métaux vis-à-vis de ces molécules ont fait l'objet d'un nombre important de travaux qui ont permis de mettre en évidence leur versatilité en fonction du métal, des conditions de mise en oeuvre mais aussi de leurs caractéristiques physico-chimiques. Les phénomènes d'activation par chimisorption, c'est à dire les phénomènes régis par l'adsorption des réactifs et les interactions chimiques entre lesdits réactifs et la particule métallique, dépendent des propriétés physico-chimiques des surfaces métalliques exposées. La taille de la particule métallique et la coordinence des atomes en surface de cette particule sont deux caractéristiques à prendre en compte pour obtenir des catalyseurs ayant des propriétés chimisorptives optimales, c'est à dire des catalyseurs ayant une aptitude à adsorber les réactifs, et à interagir chimiquement avec lesdits réactifs. En ce qui concerne la taille de la particule métallique, celle-ci est 25 généralement ajustée en fonction de l'application visée. II est connu que les nanoparticules métalliques sont susceptibles d'adopter des formes stables différentes en fonction du nombre d'atomes qui les composent ou des interactions chimiques avec leur environnement, c'est à dire par exemple avec 30 l'atmosphère réactionnelle. Les particules métalliques mises en oeuvre en catalyse hétérogène présentent des morphologies ayant un caractère isotrope marqué, adoptant des formes géométriques stables qui dépendent du nombre d'atomes constituant la particule. Parmi ces formes géométriques, on peut citer la forme icosaèdre, pour des petites particules de taille généralement inférieure à environ 10 Angstrom, et la forme cubooctaèdre tronqué pour des particules plus grandes. Un objet de l'invention est de fournir une méthode de synthèse d'un catalyseur à base de nanoparticules métalliques, déposées sur un support ou non, permettant de contrôler la forme de ces nanoparticules, et notamment permettant de préparer des nanoparticules, supportées ou non, présentant une morphologie anisotrope, c'est à dire présentant un facteur de forme moyen inférieur à 1. Un certain nombre de méthodes de synthèse de nanoparticules métalliques anisotropes sont déjà bien connues de l'homme du métier. A titre d'exemple, on peut citer les procédés lithographiques et les techniques de croissance en phase vapeur. Les méthodes de synthèse de nanoparticules anisotropes mettant en oeuvre des matrices sont aussi connues de l'homme du métier. Dans ces méthodes, le matériau est généré in situ à l'intérieur de la matrice qui lui confère une morphologie par réplique de celle de la matrice. Les canaux nanométriques de la matrice sont remplis avec une solution déstabilisée par un processus sol-gel, ou bien par un processus électrochimique. Une réduction est ensuite nécessaire pour former les nanoparticules à l'intérieur de la matrice. Le rendement insuffisant en nanoparticules anisotropes et la nécessité d'éliminer la matrice sans détériorer lesdites nanoparticules sont des inconvénients de ces techniques de réplique. Il est également connu de l'homme du métier des méthodes de synthèse de nanoparticules en solution dans un milieu organique, par exemple dans de l'alcool ou dans du polyol, dans lesquelles la croissance des nanoparticules peut être contrôlée par adsorption d'agent sélectif en une seule étape. Une réduction est généralement réalisée à reflux, c'est à dire à la température d'ébullition du milieu organique, et la phase organique sert à la fois de solvant pour l'agent d'adsorption sélectif, généralement un polymère, et de réducteur pour le précurseur métallique. Ces méthodes sont décrites dans Y. Sun, Y. Xia, Advanced Materials, 2002, 14, 833- 837 . Elles présentent l'inconvénient d'utiliser des composés organiques faiblement réducteurs qui doivent être activés à température élevée. Les rendements obtenus sont relativement faibles. De plus, les paramètres opératoires permettant un contrôle des formes des nanoparticules sont peu nombreux. II s'agit principalement de la température dans une gamme relativement étroite, du rapport entre les concentrations en agent d'adsorption sélective et du précurseur métallique. Parmi les méthodes de synthèse en solution dans un milieu organique, certaines d'entre elles permettent un contrôle de la croissance des nanoparticules métalliques en choisissant un précurseur du métal considéré possédant des ligands favorisant la réduction et la croissance selon une direction donnée. Dans ces méthodes de synthèse, une décomposition de ces précurseurs organométalliques est mise en oeuvre comme cela est décrit dans Chaudret et al., C.R. Chimie, 6, 2003, 1019-1034 . A titre d'exemple, on peut citer l'emploi de ligands thiophénols ou hexadécylamine pour la synthèse de nanotubes et nanofils de platine respectivement, comme cela est décrit dans Gomez et al., Chem. Comm. 2001, 1474 . Il est connu de synthétiser des nanoparticules isotropes en milieu aqueux ou organique par voie micellaire. Ces méthodes tirent profit de l'organisation de molécules de surfactant sous forme de micelles, ces dernières jouant à la fois le rôle de gabarit et de nanoréacteur. Par molécules de surfactant, on entend toute molécule contenant une partie polaire hydrophile et une chaîne hydrocarbonée hydrophobe. Les micelles se forment à l'interface entre deux milieux, l'un aqueux et l'autre organique. On distingue généralement les micelles normales, formées en présence d'une phase minoritaire organique et d'une phase majoritaire aqueuse, des micelles inverses, ces dernières étant formées en présence d'une solution organique majoritaire et une phase aqueuse minoritaire. Les micelles inverses apparaissent comme de bons agents structurants des nanoparticules. Leur taille augmente linéairement avec la quantité d'eau ajoutée au système, comme cela est décrit dans M.P. Pileni et al., Chemical Physics Letters, 1985, 118, 414 . Cet ajustement de la taille des micelles par ajout d'eau permet le contrôle de la taille finale des nanoparticules généralement sphériques. Ces méthodes de préparation par voie micellaire de nanoparticules métalliques isotropes ont donné lieu à de multiples études connues de l'homme du métier et un bon contrôle de la taille des nanoparticules isotropes peut être maintenant obtenu, comme cela est décrit dans Jana et al., Journal of the American Chemical Society, 2003, 125, 14280-14281 . Par mise en oeuvre de ces méthodes de synthèse par voie micellaire en milieu organique, il est connu de synthétiser des nanoparticules présentant un caractère anisotrope, et ayant un facteur de forme moyen, F, inférieur ou égal à 0,70, notamment des nanoparticules de forme cylindrique. En effet, il est connu que des micelles cylindriques peuvent servir d'agent de structuration de nanoparticules de cuivre cylindriques comme cela est décrit dans M.P. Pileni, Langmuir, 17, 2001, 7476-7486 . Cependant, cette approche micellaire mettant en oeuvre des micelles inverses est envisagée pour le cuivre, l'argent ou l'or, métaux qui par nature présentent une forte aptitude à la réduction. Le brevet européen EP 1 338 361 décrit, quant à lui, une méthode pour produire des nanoparticules par voie micellaire, par mise en oeuvre de micelles inverses sur des sels de métaux. Dans cette méthode, seulement des micelles inverses sont mises en oeuvre, ce qui implique une utilisation en quantité importante d'un solvant organique. Résumé de l'invention II est maintenant proposé un procédé de préparation de nanoparticules anisotropes de métaux des colonnes 8 à 10 de la classification périodique des éléments, ledit procédé permettant d'obtenir un bon contrôle de la morphologie. L'invention concerne plus précisément un procédé de préparation de nanoparticules métalliques anisotropes comportant au moins : a) une étape mise en contact d'une solution aqueuse comprenant au moins une source d'un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments et au moins un surfactant. b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes par ajout d'au moins un réducteur à la solution obtenue à l'étape a). La méthode de synthèse trouvée permet de produire des nanoparticules 5 anisotropes présentant un facteur de forme moyen, F, inférieur à 1, notamment des nanoparticules présentant un caractère anisotrope marqué, c'est à dire présentant un facteur de forme moyen inférieur à 0,7, de manière préferée inférieur à 0.5 voire inférieur à 0.25. 10 Ledit facteur de forme étant défini par la formule F= (4*fI*S)/P2, S et P étant mesurés par microscopie électronique à transmission, S étant la surface de la particule mesurée dans un plan de caractérisation, P étant le périmètre de la particule mesuré dans ce même plan, et dans lequel ledit support présente une porosité non ordonnée. Le facteur de forme peut être calculé à partir de mesures 15 réalisées par microscopie électronique selon les méthodes décrites dans Coster, M, Chermant, J.L., Précis d'analyse d'images, Eds CNRS, 1985 . Le facteur de forme moyen, F, est déterminé par analyse statistique en respectant les règles de comptage statistique connues de l'homme du métier. 20 Les nanoparticules peuvent avoir des tailles de quelques angstrôms à quelques centaines de nanomètres. Avantageusement, la taille moyenne (c'est à dire la taille selon la plus grande dimension des particules) des nanoparticules est comprise entre 2 et 500 nanomètres, ou entre 5 et 200 nm, de préférence supérieure à 10nm, et par exemple de 10 à 500nm, ou encore 10 à 200nm , ou de 10 à 120nm. 25 On a pu constater de façon surprenante que des tailles supérieures à 10nm conduisaient, de façon inattendue, à de bonnes performances catalytiques. L'invention concerne donc contenant les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'invention et également une suspension 30 les contenant . Elle concerne également les nanoparticules obtenues par le procédé selon l'invention, sous forme solide et séparées du liquide. Elle concerne également un support comprenant des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'invention. La suspension ci-dessus, les nanoparticules , sous forme solide et séparées du liquide, et le support comprenant des nanoparticules métalliques anisotropes tels que définis ci-dessus sont utilisables comme catalyseurs. L'invention concerne, en outre, les applications des solides décrits ci-dessus pour la séparation ou l'adsorption de molécules, le stockage de gaz. Le catalyseur peut être utilisé pour la transformation catalytique de molécules organiques , en particulier, il est utilisé pour le reformage catalytique des hydrocarbures, l'hydrogénation totale ou sélective, la déshydrocyclisation, la déshydrogénation des hydrocarbures, la synthèse Fischer-Tropsch, ou l'oxydation totale ou sélective du monoxyde de carbone. Brève description des Figures La Figure 1 représente, de manière non limitative, une photographie par microscopie électronique de nanoparticules anisotropes de platine obtenues selon l'exemple 1. La Figure 2 représente, de manière non limitative, une photographie par microscopie électronique de nanoparticules anisotropes de palladium obtenues selon l'exemple 2. 25 Description détaillée de l'invention L'invention concerne un procédé de préparation de nanoparticules métalliques anisotropes comportant au moins : a) une étape mise en contact d'une solution aqueuse comprenant au moins une 30 source d'un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments et au moins un surfactant soluble20 b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes d'au moins l'un desdits métaux , par ajout d'au moins un réducteur à la solution obtenue à l'étape a). Ainsi, on forme, lors de l'étape a), des micelles normales. Les micelles normales sont également qualifiées de micelles directes. Les micelles normales ou directes se distinguent des micelles inverses, en ce qu'elles sont formées en présence d'une phase minoritaire organique (surfactant) et d'une phase majoritaire aqueuse (en volume par rapport à la phase organique). La voie micellaire normale, par rapport à la voie micellaire inverse, permet de travailler en phase aqueuse majoritaire, ce qui est avantageux d'un point de vue environnemental. La voie micellaire normale permet également, par rapport à la voie micellaire inverse, la synthèse d'une quantité de catalyseur plus importante pour un même volume de solution et l'obtention d'un rendement plus grand en particules anisotropes. La détection des micelles se fait par exemple par la mesure de tension de surface et plus généralement par toute technique connue de l'homme de métier. 20 Métaux et sources de métaux (colonnes 8, 9, 10) Le métal des nanoparticules produites est choisi parmi les métaux appartenant aux colonnes 8, 9 et 10 de la classification périodique. De préférence, le métal des nanoparticules produites est choisi parmi le nickel, le cobalt, le fer, le 25 ruthénium, le platine, le palladium, l'iridium et de préférence, le cobalt, le nickel, le platine, le palladium. Contrairement à l'or, l'argent ou le cuivre, qui ont par nature une forte aptitude à la réduction, il a été trouvé que les métaux listés précédemment pouvaient, de façon surprenante, être mis en oeuvre dans la méthode de synthèse de l'invention. 30 La méthode de l'invention permet également de produire un catalyseur à base de nanoparticules de plusieurs métaux. Ainsi, par nanoparticules d'un métal choisi dans les colonnes 8 à 10, on entend nanoparticules d'au moins un métal choisi dans lesdites colonnes. La nanoparticule métallique anisotrope peut comporter un seul élément métallique ou plusieurs éléments métalliques. Dans le cas de nanoparticules comportant plusieurs éléments métalliques, ces derniers peuvent être associés de n'importe quelle façon connue de l'homme du métier. Il peut s'agir d'un mélange quelconque, tel qu'un alliage, une solution solide ou n'importe quelle structure comportant un coeur et/ou une coquille. La source de métal peut être tout sel d'un précurseur du métal considéré présentant un degré d'oxydation du métal supérieur à 0. Ce sel peut être un simple halogénure ou oxyde ou hydroxyde du métal considéré ou alors un sel associant un halogénure avec un composé alcalin, alcalino-terreux, un groupement amine ou ammoniac. Ce sel peut être également un nitrate, nitrite ou sulfate du métal considéré seul ou en association avec une fonction amine. Ce sel peut aussi comporter au moins un ligand organique. Par exemple, on pourra utiliser comme source de palladium, le chlorure de palladium, le bromure de palladium, l'iodure de palladium, l'hexachloropalladate de potassium, l'hexachloropalladate d'ammonium, le tétrabromopalladate de potassium, le tétrachloropalladate de potassium, le tétrachloropalladate d'ammonium, l'hexachloropalladate de sodium, le tétrachloropalladate de sodium, le nitrate de palladium, le nitrite de palladium, le nitrite de diaminepalladium, le sulfate de palladium, le nitrate de tétraaminepalladium, le dichlorodiamine palladium, l'acétate de palladium, l'acétylacétonate de palladium. La teneur en source de métal dans la solution soumise à une étape de réduction peut être comprise entre 10-5 et 1 mole/litre, de préférence entre 5 10-5 et 10-1 mole/litre, et de manière plus préférée entre 10-4 et 10"2 mole/litre. Elle est calculée en fonction de la teneur à obtenir dans le produit final. Le surfactant La solution formée, lors de l'étape a), comporte un surfactant. Il est possible d'utiliser un ou plusieurs surfactants, pouvant être mis en oeuvre simultanément ou successivement. La teneur en surfactant dans la solution obtenue lors de l'étape a) est généralement comprise entre 0,2 et 2 mole/litre, de préférence entre 0,5 et 2 mole/litre, et avantageusement entre 0,7 et 1,5 mole/litre. Avec le surfactant CTAB, on travaille le plus souvent entre 0,8 et 1.2 mole/litre. Les concentrations allant de 0,7 à 1,5 mole/litre (et plus particulièrement entre 0,8 et 1,2 mole/litre avec le CTAB) favorisent la formation des micelles anisotropes. La concentration en surfactant est choisie de façon à ce que la phase aqueuse reste majoritaire (en volume par rapport à la phase organique) de façon à former des micelles normales. Le surfactant est mis en solution sous agitation à une température telle qu'il reste soluble, c'est à dire entre la température ambiante et 100 C, et de préférence de façon générale entre la température ambiante et 60 C, la température dépendant de la nature du surfactant. Par exemple avec le bromure de tétraoctylammonium, elle est autour de 30 C. Le temps de réaction pour l'étape a) va généralement de 1 minute à 48 heures selon le couple métal/réducteur. Par surfactant, on entend tout composé organique présentant une fonction polaire hydrophile et une chaîne hydrocarbonée hydrophobe. Avantageusement, le surfactant peut être tout composé de formule générale RxR'yXzYd dans laquelle : x et y sont compris entre 0 et 4, z et d sont compris entre 0 et 2, R est l'hydrogène ou une chaîne hydrocarbonée comprenant entre 1 et 25 atomes de carbone, de préférence entre 8 et 18, R' est l'hydrogène ou tout groupement aliphatique, aromatique ou hétéroaromatique connu de l'homme du métier, X est le carbone ou l'azote ou un élément cationique pris dans le groupe des alcalins, alcalino-terreux ou un groupement ammoniacal, et 5 Y est un élément anionique tel qu'un halogénure, nitrate, nitrite ou sulfate. II est possible d'utiliser, en outre, un cosurfactant. Le cosurfactant utilisé peut être tout composé organique pouvant induire la formation de micelles cylindriques, tel que : n-hexanol, n-heptanol, le bromure de tétraoctyl ammonium. L'introduction du surfactant peut être réalisée par n'importe quel moyen connu de l'homme du métier. Un procédé de préparation préféré comprend : 15 les dissolutions séparées du surfactant, d'une part, et de la source de métal, d'autre part, suivies du mélange d'au moins une portion du surfactant dissout et d'au moins une portion de la source de métal dissoute. II permet un meilleur contrôle de la dissolution du surfactant, ce qui induit une 20 auto organisation plus importante aux voisinages des micelles. Le surfactant peut avantageusement être utilisé dans des gammes de concentrations pour lesquelles des micelles cylindriques sont formées, ces gammes étant généralement connues de l'homme du métier. Par exemple, on peut utiliser 25 comme surfactant : le bromure de hexadécyltriméthylammonium avec une teneur comprise entre 0,2 et 1,5 molaire, ou le sodiumdodécylsulfate avec une teneur comprise entre 0,9 et 2 molaire, 30 Les gammes de concentrations précédentes permettent avantageusement la formation de micelles cylindriques. 10 Le réducteur On ajoute à la solution formée dans l'étape a) un réducteur, cette étape b) d'ajout du réducteur peut être mise en oeuvre consécutivement ou en même temps que l'étape a). Le réducteur employé peut être de nature inorganique ou de nature organique. Ce n'est pas de l'hydrogène. De préférence, le réducteur est choisi dans le groupe constitué par : l'hydrazine, les hydroxylamines, les hydrures et borohydrures alcalins, pour 10 les réducteurs inorganiques, et les acides carboxyliques, alcools, polyols, aldéhydes, cétones et leurs ions pour les réducteurs organiques. Ces réducteurs chimiques ont l'avantage, par rapport à l'hydrogène, de 15 faciliter la mise en oeuvre, de réaliser une réduction de façon plus homogène et d'obtenir un meilleur contrôle de la vitesse de réduction. L'ajout du réducteur lors de l'étape b), est avantageusement réalisé sous agitation, de manière directe ou progressive. La quantité de réducteur ajoutée peut varier de 0,1 à 10 équivalent par équivalent métal, de préférence 1 à 5. 20 L'étape b) est réalisée à une température pour laquelle le surfactant reste soluble, généralement entre la température ambiante et 100 C, de préférence entre la température ambiante et 60 C; cette température dépendant de la nature du surfactant. 25 De préférence, si le réducteur présente une fonction protonée (acide carboxylique, alcool...), lors de l'étape b), on ajoute également une base, qui est de manière plus préférée, la soude. L'ajout de la base permet d'obtenir l'anion correspondant par déprotonation, ce dernier présentant un pouvoir réducteur plus fort. De préférence la base est ajoutée (par exemple la soude) en quantité 30 équimolaire par rapport au réducteur. De préférence, lors de l'étape b), on ajoute un sel inorganique. Ceci permet de contrôler l'interaction entre l'agent de croissance et la nanoparticule anisotrope en formation. Ce sel pourra être tout type de composé inorganique comprenant des anions halogénures tel que du chlorure, du bromure, du fluorure, des nitrates, des nitrites, ou des sulfates. De préférence, le sel inorganique ajouté à l'étape b) est choisi dans le groupe constitué par les halogénures d'alcalins et les alcalino-terreux. La quantité de sel inorganique rajoutée est généralement comprise entre 10-4 et 0,5, de préférence entre 5 10-4 et 0,1, de manière plus préférée entre 10-3 et 0,05 mole/litre du volume total de la solution obtenue à l'étape b). Obtention des matériaux Dans un mode , après l'étape b) de formation des nanoparticules métalliques anisotropes, ces dernières peuvent être séparées du liquide par tout moyen connu de l'homme du métier. A titre d'exemple, ces moyens peuvent inclure une centrifugation, par exemple, à 5000 tours/minute pendant 45 minutes. Elles sont éventuellement séchées à une température inférieure ou égale à 120 C, de préférence inférieure ou égale à 80 C, ou encore à 50 C sous atmosphère inerte ou sous air. Il est ainsi obtenu un solide essentiellement constitué de particules métalliques. Selon un mode , les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues lors de l'étape b) sont déposées sur un support par imprégnation, et avantageusement par imprégnation à sec. Ainsi, l'étape de dépôt peut avoir lieu à partir de la solution obtenue à l'étape b) ou par remise en suspension des nanoparticules métalliques obtenues à l'étape b) (en quantité correspondant aux teneurs souhaitées pour le matériau ou la suspension à utiliser) et une mise en contact de la dite solution avec un support. Après l'imprégnation, le support est séparé de l'éventuel liquide résiduel et séché. De préférence, le support est un oxyde de texture non ordonnée. Par support présentant une texture non ordonnée, on entend généralement un support ne présente pas de propriété structurale particulière ,de texture à géométrie particulière, de mésostructurations (c'est à dire les supports présentant une texture ordonnée à l'échelle des pores). Le support est généralement à base d'au moins un oxyde réfractaire choisi parmi l'alumine, la silice, une silice alumine, l'oxyde de magnésium, l'oxyde de zirconium, l'oxyde de thorium, ou l'oxyde de titane, pris seul ou en mélange entre eux. De préférence, le support est l'alumine, la silice, ou la silice alumine. Le support peut également être un charbon, un silico-aluminate, une argile ou tout autre composé connu pour être utilisé comme support tel que défini dans l'invention. Généralement, le support présente une surface BET comprise entre 5 et 300 m2/g. Le support peut être utilisé sous forme de poudre, ou être mis en forme de billes, d'extrudés, de trilobes, de poudre ou de monolithe. Sur ce support, les nanoparticules anisotropes peuvent être isolées entre elles ou former des réseaux, comme, par exemple, des enchevêtrements de fils, des structures fractales, ou des mousses métalliques. D'une façon générale, on peut introduire au niveau du support au moins un 25 élément choisi dans le groupe formé par : les éléments de la colonne 13 de la classification périodique, les éléments de la colonne 14 de la classification périodique, les métaux alcalins, de préférence le lithium, le sodium ou le potassium, et/ou les alcalino-terreux, de préférence le magnésium, le calcium, le 30 strontium ou le baryum, et/ou les halogènes les éléments de la colonne 11 On introduit généralement ces éléments après le dépôt des nanoparticules sur le support, et éventuel séchage, éventuel traitement de réduction (comme cela sera décrit plus loin). L'ajout éventuel d'au moins un métal alcalin et/ou d'au moins un alcalino-terreux peut être réalisé de manière à obtenir une teneur en métaux alcalins et/ou en alcalino-terreux dans le catalyseur comprise entre 0 et 20 % en poids, de préférence entre 0 et 10 % en poids, de manière plus préférée entre 0,01 et 5 % en poids. L'ajout éventuel d'au moins un halogène peut être réalisé de manière à obtenir une teneur en halogènes dans le catalyseur comprise entre 0 et 0,2 % en poids. Selon l'invention, de façon très avantageuse, on soumet le solide ou la suspension à un traitement de réduction par l'hydrogène, à une température inférieure à 600 C, de préférence inférieure à 400 C, ou à 100 C, de préférence inférieure à 80 C ou mieux à 50 C . Lorsque d'autres éléments sont ajoutés au matériau supporté, ce traitement peut avoir lieu avant lesdits ajouts ou après. Les produits obtenus L'invention permet donc de produire des matériaux solides contenant des nanoparticules métalliques anisotropes, ainsi que des suspensions contenant lesdites particules. Dans ces matériaux ou suspension, généralement au moins 50 % en poids, de préférence au moins 70 % en poids, de manière encore plus préférée au moins 90 0/0 en poids des métaux des groupes 8 à 10 est sous forme de nanoparticules métalliques anisotropes. A titre d'exemple, les nanoparticules obtenues par la méthode de l'invention peuvent présenter une morphologie de type bâtonnets, fils, voire une morphologie tubulaire, tubes pleins ou creux. Les nanoparticules métalliques du catalyseur obtenu par la méthode de l'invention peuvent également présenter une morphologie cylindrique que l'on peut définir par un ratio longueur sur largeur. Dans ce cas, le ratio longueur sur largeur peut être égal à 5 ou 10, ce qui correspond à un facteur de forme respectivement égal à environ 0,43 et 0,25. Dans le cas d'un matériau (en particulier utilisé comme catalyseur), et en particulier à base de nanoparticules supportées, la teneur en métal est de préférence comprise entre 0,01 et 50 % en poids, de préférence entre 0,01 et 35 % en poids. Généralement, et en particulier pour l'utilisation comme catalyseur, le procédé selon l'invention est applicable pour les teneurs en métaux habituellement utilisées. Utilisation des produits obtenus Les nanoparticules métalliques anisotropes et les produits les contenant (tels que les suspensions ou matériaux solides décrits précédemment)produits obtenus par le procédé selon l'invention peuvent avantageusement être utilisés comme catalyseurs. Les matériaux solides comprenant un support et des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'invention peuvent être également utilisés comme absorbants ou dans des membranes de séparation. Ainsi l'invention concerne également un procédé pour la séparation ou l'adsorption de molécules, le stockage de gaz avec lesdits matériaux. Ils peuvent être également utilisés comme absorbants ou dans des membranes de séparation. Ainsi l'invention concerne également un procédé pour la séparation ou l'adsorption de molécules, le stockage de gaz avec lesdits matériaux. De manière plus préférée, le catalyseur (de préférence sous forme supportée) obtenu par la méthode de l'invention est utilisé pour la transformation catalytique de molécules organiques. De telles utilisations sont généralement rencontrées dans le domaine du raffinage et de la pétrochimie. Ce sont par exemple le reformage catalytique des hydrocarbures, l'hydrogénation totale ou sélective, la déshydrocyclisation, la déshydrogénation des hydrocarbures, la synthèse Fischer-Tropsch, ou l'oxydation totale ou sélective du monoxyde de carbone. Les catalyseurs peuvent être utilisés , pour tous les procédés cités de transformation catalytique de molécules organiques, dans les conditions opératoires, et avec les charges à traiter qui sont celles des procédés classiques. On donnera ci-après quelques indications. Les utilisations en séparation peuvent mettre en oeuvre des membranes métalliques denses utilisant les propriétés intrinsèques de certains métaux, comme la dissolution et la diffusion de molécules, telles que l'hydrogène ou l'oxygène, dans leur réseau métallique et permettent ainsi la purification de flux gazeux, comme cela est décrit dans la demande de brevet japonais JP2002153740. Ainsi par exemple une unité de purification par membrane sera opérée à une température comprise entre 300 C et 600 C, et à une pression comprise entre 0,6 et 2 MPa relatifs pour séparer un l'effluent gazeux qui est de l'hydrogène de très haute pureté généralement supérieure à 95% et préférentiellement supérieure à 99%. Les utilisations liées au stockage de gaz, tel que l'hydrogène, peuvent également faire appel à des systèmes métalliques utilisant les capacités d'adsorption de formulations multimétalliques, comme décrit dans la demande de brevet internationale WO2004027102. Le stockage d'hydrogène peut être effectué à une pression en H2 comprise entre 0 et 10 atms, à une température comprise entre 0 et 100 C. Le reformage catalytique des hydrocarbures est généralement destiné à produire un carburant à fort indice d'octane en utilisant des catalyseurs à base de platine, comme cela est décrit dans le brevet américain US 5,562,817 ou . US6315892). Le catalyseur peut être également utilisé pour la production d'hydrocarbures aromatiques. La temperature est généralement entre 400 C. and 600 C, de preférence 480 C. à 580 C.. et la pression entre 0.1 et 3.5 MPa ,de préférence 0.2 and 1.8 MPa, pour une vitesse spatiale de 0.1 and 10 volumes de charge liquide par volume de catalyseur, avec un ratio H2 / hydrocarbures entre 1 et 20, de préférence 1 à 6. L'hydrogénation sélective est généralement destiné à purifier les effluents d'un vapocraqueur ou d'un craquage catalytique en utilisant des catalyseurs à base de palladium comme cela est décrit dans W.K. Lam, L. LLoyd, Oil & Gas Journal, p. 66-70, mars 1972 . On pourra se référer aux conditions d'utilisation du brevet EP0899012 poou l'hydrogénation sélective des dioléfines ou des acétyléniques. Les conditions généralement utilisées pour ce type de transformations sont une température moyenne comprise entre 25 et 200 C, une pression comprise entre 0,1 et 10 MPa et un rapport molaire hydrogène sur hydrocarbures compris entre 1 et 150. Pour l'hydrogénation totale ( EP0899012) d'hydrocarbures comportant des fonctions alcynes, dièniques ou oléfiniques, ou aromatiques, on opère à une température moyenne comprise entre 10 et 400 C et sous une pression comprise entre 0,1 et 10 MPa. La synthèse Fischer-Tropsch est destinée à produire des hydrocarbures supérieurs à partir d'un gaz de synthèse comportant du monoxyde de carbone et de l'hydrogène. On pourra se référer à US6214890. Généralement , la conversion du syngas a lieu sous 0.1-15MPa, 150-350 C, 100-20000 volume de gaz / volume de catalyseur et par heure, avec une charge ayant un ratio H2/CO=1.2 à 2.5; le procédé pouvant être mis en oeuvre en lit fixe ou en slurry . Les réactions d'oxydation du monoxyde de carbone ont pour but de purifier les effluents gazeux contenant du monoxyde de carbone, en présence éventuellement 30 d'autres composés comme l'hydrogène. Par exemple, on se référera à FR2867464. La réaction d'oxydation totale du CO peut être opérée à haute température comprise entre 350 C et 550 C, La pression totale de l'unité de conversion du CO à haute température sera comprise entre 0,6 et 2 MPa relatifs. La réaction d'oxydation du CO peut être opérée à basse température comprise 5 entre 180 C et 260 C. La pression totale de la section de conversion du CO à basse température sera comprise entre 0,6 et 2 MPa relatifs. La réaction d'oxydation sélective du CO est effectuée pour des pressions totales comprises entre Pression atmosphérique et 50 bars, de façon préférée entre pression atmosphérique et 20 bars, de façon encore plus préférée entre pression 10 atmosphérique et 10 bars. La température est comprise entre 20 et 200 C, de façon préférée entre 50 et 150 C, de façon encore plus préférée entre 70 et 130 C. Le ratio molaire CO/02 est comprise entre 0.5 et 5, de façon préférée entre 1 et 4. Le ratio pondéral CO:H2 est compris entre 0.5:50 et 5:50, de façon préféré entre 1:50 et 3:50. 15 La deshydrocyclisation ( EP1252259) a lieu généralement sous des pressions de 0,1 à 4 MPa ( de préférence 0,3-0,8 MPa pour le reformage régénératif et pour le procédé de production d'aromatiques, 0.02-2 MPa pour la désydrogénation des paraffines C3-C22), 300-800 C (de préférence 400-700 C et de préférence 480-600 20 C pour le reformage régénératif et pour le procédé de production d'aromatiques; 400-550 C pour la désydrogénation des paraffines C3-C22), des vitesses spatiales de 0,1 à 10 h-1 et de préférence 1-4 h-1 et avec des ratios H2/hydrocarbures variables ( hydrogène recyclé / hydrocarbures (mol.) de 0,1 à 10 et de préférence 3-10, et plus particulièrement de 3-4 dans le premier réacteur utilisé pour le reformage 25 régénératif et 4-6 pour le procédé de production d'aromatiques; H2/hydrocarbures de 10-100 litre d'hydrocarbures par litre de catalyseur et par heure pour la désydrogénation des paraffines C3-C22). Exemples : 30 Le procédé de préparation de nanoparticules selon l'invention est illustré dans les exemples suivants. Les performances des catalyseurs comportant des nanoparticules obtenues directement par la méthode de l'invention sont comparées à celles des catalyseurs obtenus par des méthodes de l'art antérieur. Ces exemples présentent un caractère illustratif ne limitant pas la portée de l'invention. La morphologie des nanoparticules des catalyseurs mis en oeuvre dans le cadre de ces exemples a fait l'objet d'une caractérisation par Microscopie Electronique en Transmission. Le microscope électronique utilisé était le modèle Jeol 2010 commercialisé par la société JEOL Ce modèle de microscope présente une tension d'accélération de 200 kV, une résolution spatiale de 0,2 nm et une limite de détection des particules métalliques supportées de l'ordre de 0,7 nm. Le facteur de forme F est déterminé en utilisant le logiciel de traitement d'images IMAGIST développé par Image Processing and Analysis, Princeton Gamma Tech . Avant de réaliser la caractérisation par microscopie électronique, les échantillons de catalyseur ont été préparés en suivant une procédure incluant une mise en solution dans l'éthanol, le dépôt d'une goutte de solution sur la grille d'analyse, le séchage et l'introduction de ladite grille dans le microscope. Exemple 1 : Synthèse de nanoparticules anisotropes de platine supportées sur de l'alumine (Catalyseur A, conforme à l'invention) Une solution de précurseur métallique a été préparée par dissolution de 0,72g de [Pt(NH3)4]Cl2 dans 100mL d'eau thermostatée à 35 C. Le bromure de cétyltriméthylammonium (CTAB) (43,7 g) a été ajouté à la solution de précurseur métallique pour obtenir une concentration de 1,2 mol/L. Le réducteur (NaBH4, 76mg dans 5 mL H2O) a été ajouté sous forte agitation. La solution a été agitée en restant à 35 C pendant 30 minutes, temps au bout duquel la solution vire au noir. Après réduction, la solution a été diluée dans l'eau. Des nanof ils de platine ont été ainsi obtenus. Une photographie par microscopie électronique de ces nanoparticules est donnée à la Figure 1. Les dimensions moyennes de ces nanofils sont d'environ 20 nm en longueur et 3 nm en largeur. Le facteur de forme moyen des nanoparticules est égal à 0,4. Ces nanofils ont été lavés plusieurs fois avec de l'eau chaude et séparés par centrifugation. Après redispersion dans l'eau, les nanoparticules de platine ont été déposées sur de l'alumine (AI2O3) par imprégnation à sec. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 60 C. Le catalyseur A ainsi préparé contient 0,3 % en poids de platine. Exemple 2 : Synthèse de nanoparticules anisotropes de palladium supportées sur de l'alumine (Catalyseur B, conforme à l'invention) Une solution de précurseur métallique a été préparée par la dissolution de 0,49 g de [Pd(NH3)4]Cl2 dans 100 mL d'eau thermostatée à 35 C. Le bromure de cétyltriméthylammonium (43,7 g) a été ajouté à la solution pour obtenir une concentration de 1,2 mol/L. Le réducteur (NaBH4, 76 mg dans 5 mL H2O) a été ajouté sous forte agitation. La solution a été agitée pendant 5 minutes, temps au bout duquel elle vire au noir. Après réduction, la solution a été diluée dans l'eau. Une photographie par microscopie électronique de ces nanoparticules est donnée à la Figure 2. Les nanofils de palladium ont été ensuite lavés à l'eau chaude et séparés par centrifugation. Les nanofils présentent une forme particulière en collier de perles avec des dimensions de 80 ù 100nm en longueur et 10nm en épaisseur. Le facteur de forme moyen des nanoparticules est égal à 0,25. Après redispersion dans l'eau, les nanoparticules de Pd sont déposées sur 25 AI2O3 par imprégnation à sec. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 60 C. Le catalyseur B ainsi préparé contient 0,3 % en poids de palladium. Exemple 3 : Synthèse de nanoparticules anisotropes de cobalt supportées sur de l'alumine (Catalyseur C, conforme à l'invention) 30 Une solution de précurseur métallique a été préparée par dissolution de 0,72 g de Co(NO3)2 dans 100 mL d'eau thermostatée à 35 C. Le bromure de cétyltriméthylammonium (CTAB) (43,7 g) a été ajouté à la solution de précurseur métallique pour obtenir une concentration de 1,2 mol/L. Le réducteur (NaBH4, 76 mg dans 5 mL H2O) a été ajouté sous forte agitation. La solution a été agitée pendant 30 minutes, temps au bout duquel la solution vire au noir. Après réduction, la solution a été diluée dans l'eau. Des nanofils de Co ont été ainsi obtenus. Leurs dimensions moyennes sont d'environ 25 nm en longueur et 2 nm en largeur. Le facteur de forme moyen des nanoparticules est égal à 0,2. Ces nanofils ont été ensuite lavés plusieurs fois avec de l'eau chaude et séparés par centrifugation. Après redispersion dans l'eau, les nanoparticules de cobalt ont été déposées sur de l'alumine (AI2O3) par imprégnation à sec. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 60 C. Le catalyseur C ainsi préparé contient 5 % en poids de cobalt. 15 ,Exemple 4 : Synthèse de nanoparticules isotropes de palladium supportées sur de l'alumine (Catalyseur D, non conforme à l'invention) Un catalyseur au palladium supporté sur de l'alumine et contenant des particules de palladium isotropes a été préparé par imprégnation en excès d'une solution de toluène contenant le précurseur Pd(acac)2. Le catalyseur a été ensuite 20 séché une nuit à 120 C et calciné sous air à 350 C pendant 2 heures. Le catalyseur D ainsi préparé contient 0,3 % en poids de palladium. La taille des particules supportées est comprise entre 2 et 5 nm, leur morphologie observée en microscopie électronique à transmission est de type sphérique, avec un facteur 25 de forme F égal à 1. Exemple 5 : Synthèse de nanoparticules isotropes de platine supportées sur de l'alumine (Catalyseur E, non conforme à l'invention) Un catalyseur au platine supporté sur de l'alumine contenant des particules de 30 platine isotropes a été préparé par imprégnation en excès d'une solution de toluène contenant le précurseur Pt(acac)2. Le catalyseur a été ensuite séché une nuit à 120 C et calciné sous air à 350 C pendant 2 heures. 10 Le catalyseur E ainsi préparé contient 0,3 % en poids de platine. La taille des particules supportées est comprise entre 2 et 5 nm, leur morphologie observée en microscopie électronique à transmission est de type sphérique, avec un facteur de forme F égal à 1. Exemple 6 : Synthèse de nanoparticules isotropes de cobalt supportées sur de l'alumine (Catalyseur F, non conforme à l'invention) Un catalyseur à base de cobalt supporté sur une alumine comportant des particules de cobalt isotropes a été préparé par imprégnation à sec d'une solution de 10 Co(NO3)2, séchage pendant une nuit à 120 C et calcination à 200 C. Le catalyseur F ainsi préparé comporte 5 % en poids de cobalt. La taille des particules est comprise entre 3 et 9 nm avec une morphologie de type sphérique (facteur de forme F égal à 1). 15 Exemple 7 : Test catalytique en hydrogénation du 1,3-butadiène L'hydrogénation du 1,3-butadiène a été effectuée en phase liquide (n-heptane) dans un réacteur discontinu parfaitement agité de type Grignard sous une pression constante de 20 bars d'hydrogène et une température thermostatée de 20 20 C. Les produits de la réaction ont été analysés par chromatographie en phase gazeuse. Les activités catalytiques exprimées en mole H2/min/g métal déterminées par le suivi de la chute de pression, sont reportées dans le tableau 1 ci-dessous. Les sélectivités en 1-butène ont été mesurées à 80 % de conversion du 1,3-butadiène. Avant le test, les catalyseurs A et B ont été préalablement traités sous hydrogène à 25 50 C. Le catalyseur D est préalablement traité sous H2 à 200 C. Le catalyseur E est préalablement traité sous H2 à 550 C. 30 Activité Sélectivité mol/min/g métal 1-butène (%) Catalyseur A (Pt) 1,5 63 Invention Catalyseur E (Pt) 0,6 60 Comparatif Catalyseur B (Pd) 3,5 60 Invention Catalyseur D (Pd) 2,5 60 Comparatif Tableau 1 : Activités et sélectivités mesurées en hydrogénation du 1,3-butadiène Le catalyseur A, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen, F, égal à 0,4 possède une activité catalytique en hydrogénation du 1,3-butadiène (exprimée par gramme de platine) et une sélectivité en 1-butène supérieures à celles du catalyseur E, qui présente des particules métalliques isotropes avec un facteur de forme F égal à 1. Le catalyseur B, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,25 possède une activité catalytique en hydrogénation du 1,3-butadiène (exprimée par gramme de palladium) supérieure à celle du catalyseur D, qui présente des particules métalliques isotropes avec un facteur de forme F égal à 1. Exemple 8 : Test catalytique en conversion du gaz de synthèse La réaction de conversion du gaz de synthèse a été mise en oeuvre dans un réacteur continu en lit fixe, sous une pression constante de 2 MPa d'hydrogène et une température de 220 C. La vitesse volumique horaire était d'environ 1500 h-1, le rapport molaire H2/CO était maintenu à 2. Les activités catalytiques exprimées en terme de conversion du monoxyde de carbone sont reportées dans le Tableau 2 ci-dessous. Préalablement au test catalytique, le catalyseur C a été traité sous un flux d'hydrogène à 100 C, le catalyseur F a été traité sous un flux d'hydrogène à 400 C, Conversion CO Rendement en % CH4 % hydrocarbures > C5 % Catalyseur C (Co) 32 66 12 Invention Catalyseur F (Co) 32 54 14 Comparatif Tableau 2 : Activités et sélectivités mesurées en conversion du gaz de synthèse en hydrocarbures 10 Pour une même conversion en monoxyde de carbone, le catalyseur C, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,2, possède une sélectivité plus élevée en hydrocarbures lourds que celle observée pour le catalyseur F, dont les particules métalliques sont isotropes avec un facteur de forme F égal à 1. 15 Exemple 9 : Test catalytique en transformation d'une coupe pétrolière (reformage catalytique) La réaction de reformage catalytique a été réalisée, en présence d'hydrogène (rapport molaire H2/charge = 5), dans un réacteur continu à lit fixe, sur une coupe 20 pétrolière dont les caractéristiques sont les suivantes : masse volumique à 20 C : 0,75 kg/dm3 - indice d'octane recherche : 60 teneur en paraffines : 51 0/0 - teneur en naphtènes : 36 0/0 25 - teneur en aromatiques : 13 0/0 Les conditions expérimentales étaient les suivantes :5 une pression totale de 0,3 MPa, une température de 500 C, et un débit de charge de 3 kg/kg de catalyseur. Au cours du test, la température a été progressivement ajustée pour maintenir l'indice d'octane constant. Préalablement au test catalytique, le catalyseur A est traité sous un flux d'hydrogène à 100 C, le catalyseur E est traité sous un flux d'hydrogène à 550 C,. Les performances catalytiques obtenues, après 10 heures de fonctionnement, sont reportées dans le tableau 3 ci-dessous. Indice d'octane Rendement en Rendement en recherché reformat aromatiques ( /O poids) ( /O poids) Catalyseur A 102 93 74 (Pt) Invention Catalyseur E 102 92 72 (Pt) Comparatif Tableau 3 : Activités et sélectivités mesurées en reformage catalytique Le catalyseur A, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme 15 moyen, F, égal à 0,4, permet d'améliorer le rendement en aromatiques par rapport au catalyseur E présentant des particules métalliques isotropes. Exem • le 10 : Test catal ti • ue en désh dro•énation de •araffines C10 à C14 La réaction de déshydrogénation des paraffines C10 à C14 a été réalisée dans 20 un réacteur à lit traversé, à 450 C, sous une pression de 0,29 MPa, avec un rapport molaire hydrogène sur hydrocarbures de 6, une VVH de 20 h"1. Un apport de 2000 ppm d'eau a été maintenu tout au long du test. Les catalyseurs A et E ont subit, préalablement au test, les étapes de 25 préparation suivantes : 10 100 g de catalyseur ont été mis en solution dans 450 mL d'eau distillée. 0,64 g de dichlorure d'étain ont été ajoutés à la solution en présence d'acide chlorhydrique. La suspension a été laissée sous agitation pendent 4 heures. Le catalyseur a été séché, puis à nouveau mis en solution dans 100mL d'eau distillé dont le pH a été ajusté à 1,3 par ajout d'acide nitrique contenant 3,45 g de nitrate de lithium. La suspension a été laissée sous agitation pendant 3 heures. Les catalyseurs ont été séchés à 150 C pendant 2 heures sous air Le catalyseur A est ensuite traité sous hydrogène à 100 C , le catalyseur E est ensuite traité sous hydrogène à 550 C. Les performances catalytiques mesurées après 100 heures de fonctionnement sont reportées dans le Tableau 4 ci-dessous. Invention Comparatif Catalyseur A Catalyseur E Conversion des n-paraffines 8,27 8,0 C10-C14 (%) Rendement en oléfines 7,6 7,10 C10-C14 (%) Rendement en aromatiques 0,14 0,28 C10-C14 (%) Rendement en dioléfines 0,24 0,25 C10-C14 (%) Rendement en iso paraffines 0,22 0,22 C10-C14 (%) Rendement en autres produits 0,07 0,15 C l 0- et C 14+ (%) Tableau 4 : Activités et sélectivités mesurées en déshydrogénation des paraffines A iso-conversion des paraffines C10 à C14, le catalyseur A, dont les particules 20 métalliques présentent un facteur de forme moyen, F, égal à 0,4 permet d'obtenir un rendement en oléfines supérieur et un rendement en aromatiques inférieur à ceux obtenus avec le catalyseur E qui présente des particules métalliques isotropes.15 Exemple 11 : Test catalytique en oxydation sélective du monoxyde de carbone La réaction d'oxydation sélective du monoxyde de carbone a été réalisée dans un réacteur à lit traversé, à pression atmosphérique, à des températures comprises entre 70 et 130 C. Le mélange réactionnel CO : H2 : 02 : He comportait 2 % en poids de monoxyde de carbone et 50 % en poids de H2, avec un rapport CO/O2 de 3. Les performances catalytiques sont données dans le Tableau 5 ci-dessous. Invention Comparatif Catalyseur A (Pt) Catalyseur E (Pt) Conversion CO (%) 100 100 Sélectivité 02 (%) 47 40 Tableau 5 : Activités mesurées en oxydation sélective du monoxyde de carbone à 10 100 C La sélectivité mesurée pour la conversion de l'oxygène du catalyseur A, dont les particules métalliques présentent un facteur de forme moyen F égal à 0,4 est supérieure à celle mesurée pour le catalyseur E qui présente des particules 15 métalliques isotropes. Exemple 12 : Test en capacité de stockage d'hydrogène Le test de capacité de stockage d'hydrogène a été effectué sur une 20 thermobalance sous pression Rubotherm, permettant de suivre les cinétiques d'absorption de l'hydrogène dans un domaine de température compris entre 20 et 1000 C, et de pression compris entre 1 et 50 bars. Le catalyseur testé a été mis en place dans la nacelle de mesure, le réacteur a été ensuite purgé par mise sous vide et balayage d'hydrogène puis mis sous pression d'hydrogène. Les cycles thermiques 25 ont été ensuite effectués pour déterminer les cinétiques d'adsorption (hydruration) et de désorption (décomposition) d'hydrogène. Catalyseur B catalyseur D (Pd) (Pd) Invention Comparatif Capacité de stockage d'H2 0,62 0,40 (% poids) Tableau 4 : Capacités de stockage d'hydrogène pour T = 150 C, PH = 1 bar La capacité d'adsorption d'hydrogène mesurée pour le catalyseur B dont les 5 particules métalliques présentent un facteur de forme égal à 0,25 est supérieure à la capacité d'adsorption d'hydrogène mesurée pour le catalyseur D dont les particules métalliques présentent un facteur de forme égal à 1
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L'invention concerne un procédé de préparation de nanoparticules métalliques anisotropes comportant au moins :a) une étape mise en contact d'une solution aqueuse comprenant au moins une source d'un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments et au moins un surfactant soluble,b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes d'au moins l'un desdits métaux , par ajout d'au moins un réducteur à la solution obtenue à l'étape a).
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1. Procédé de préparation de nanoparticules métalliques anisotropes comportant au moins : a) une étape mise en contact d'une solution aqueuse comprenant au moins une source d'un métal choisi dans les colonnes 8, 9 ou 10 de la classification périodique des éléments et au moins un surfactant soluble, b) une étape de formation des nanoparticules métalliques anisotropes d'au moins l'un desdits métaux , par ajout d'au moins un réducteur à la solution obtenue à l'étape a). 2. Procédé selon la 1, dans lequel les nanoparticules présentent une taille moyenne entre 10 et 500 nm. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le métal est choisi dans le groupe formé par le nickel, le cobalt, le fer, le ruthénium, le platine, le palladium, l'iridium. 4. Procédé selon la 3 dans lequel le métal est choisi dans le groupe formé par le cobalt, le nickel, le palladium, le platine. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le réducteur est choisi dans le groupe constitué par : l'hydrazine, les hydroxylamines, les hydrures et borohydrures alcalins, pour les réducteurs inorganiques, et les acides carboxyliques, alcools, polyols, aldéhydes, cétones et leurs ions pour les réducteurs organiques. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, lors l'étape b) d'ajout du réducteur, on ajoute une base. 7. Procédé selon la 6, dans lequel il est ajouté 0.9 à 1.1 équivalent base / équivalent réducteur 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel il est ajouté 0.1 à 10 équivalent réducteur / équivalent métal. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, lors de l'étape b), on ajoute un sel inorganique en quantité comprise entre 10.4 et 0,5 mole/litre du volume total de la solution obtenue à l'étape b). 10. Procédé selon la 9, dans lequel le sel inorganique ajouté à l'étape b) est choisi dans le groupe constitué par les halogénures d'alcalins et les alcalino-terreux. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel, l'étape a) de formation d'une solution aqueuse comprenant la source de métal et le surfactant comprend : les dissolutions séparées du surfactant, d'une part, et de la source de métal, d'autre part, suivies du mélange d'au moins une portion du surfactant dissout et d'au moins une portion de la source de métal dissoute. 12. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel lors de l'étape b), on forme des nanoparticules métalliques anisotropes présentant un facteur de forme F inférieur à 0.7. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins 50% des particules métalliques est sous forme de nanoparticules métalliques anisotropes. 14. Procédé selon l'une des 1 à 13 dans lequel , dans une étape cl), les nanoparticules métalliques obtenues à l'issue de l'étape b) sont séparées du liquide et éventuellement séchées. 15. Procédé selon la 14 dans lequel les nanoparticules métalliques obtenues à l'issue de l'étape cl) sont remises en suspension. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel dans une étape c2), les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues sont déposées sur un support par imprégnation avec la suspension obtenue à l'étape b) ou obtenue par le procédé selon la 15, le support étant un oxyde de texture non ordonnée , et après séparation de l'éventuel liquide résiduel, le matériau obtenu est séché à une température inférieure ou égale à 120 C. 17. Procédé selon la 16, dans lequel on introduit au niveau du support au moins un élément choisi dans le groupe formé par : - les éléments de la colonne 13 de la classification périodique, - les éléments de la colonne 14 de la classification périodique, les métaux alcalins, de préférence le lithium, le sodium ou le potassium, et/ou les alcalino-terreux, de préférence le magnésium, le calcium, le strontium ou le baryum, et/ou - les halogènes - les éléments de la colonne 11 22. Procédé dans lequel on soumet à un traitement d'activation sous hydrogène à une température inférieure à 600 C - la suspension obtenue à l'issue de l'étape b) selon les 1 à 13 et/ou - la suspension obtenue selon la 15 et/ou -.le matériau obtenu selon la 14 et/ou - le matériau obtenu selon l'une des 16 ou 17. 23. Utilisation comme catalyseur des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues selon l'une des précédentes.20. Utilisation comme catalyseur du matériau solide comprenant un support et des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'une des 16 à 18. 21. Utilisation comme catalyseur d'une suspension obtenue à l'issue de l'étape b) du procédé selon l'une des 1 à 13 ou par le procédé selon l'une des 15 ou 18. 22. Utilisation comme catalyseur du matériau solide contenant les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'une des 14 ou 18. 23. Procédé de reformage catalytique des hydrocarbures utilisant le catalyseur selon l'une des 19 à 22 24. Procédé d'hydrogénation totale ou sélective utilisant le catalyseur selon l'une des 19 à 22 25. Procédé de déshydrocyclisation utilisant le catalyseur selon l'une des 19 à 22 26. Procédé de déshydrogénation des hydrocarbures utilisant le catalyseur selon l'une des 19 à 22 27. Procédé de synthèse Fischer-Tropsch utilisant le catalyseur selon l'une des 19 à 22 28. Procédé d' oxydation totale ou sélective du monoxyde de carbone utilisant le catalyseur selon l'une des 19 à 22 29. Procédé de stockage de gaz utilisant le matériau solide comprenant un support et des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par leprocédé selon l'une des 16 à 18 ou matériau solide contenant les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'une des 14 ou 18. 30. Procédé de séparation ou d'adsorption de molécules utilisant le matériau solide comprenant un support et des nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'une des 16 à 18 ou matériau solide contenant les nanoparticules métalliques anisotropes obtenues par le procédé selon l'une des 14 ou 18.
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B,C
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B01,C01,C10
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B01J,B01D,C01B,C10G
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B01J 13,B01D 53,B01J 37,C01B 32,C10G 2,C10G 49
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B01J 13/02,B01D 53/02,B01D 53/62,B01J 37/03,B01J 37/16,C01B 32/50,C10G 2/00,C10G 49/02
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FR2894456
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A1
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APPAREIL D'EMISSION DE FLASHS LUMINEUX COMPORTANT UN CIRCUIT DE REFROIDISSEMENT
| 20,070,615 |
La présente invention concerne les appareils d'émission de flashs lumineux et plus particulièrement mais non exclusivement ceux destinés au traitement de la peau, notamment l'épilation. Un appareil de ce genre, décrit par exemple dans la demande de brevet français FR 2 838 042, comporte un générateur électrique et une pièce à main reliée au générateur, comprenant au moins une lampe flash. Cette dernière est refroidie par la circulation d'un liquide de refroidissement, par exemple de l'eau déminéralisée. Dans les appareils connus, une cartouche de traitement du liquide de refroidissement est prévue mais son remplacement est relativement fastidieux et difficile à 10 mettre en oeuvre par l'utilisateur de la machine. L'invention vise notamment à faciliter le remplacement de la cartouche. Selon l'un de ses aspects, l'invention a ainsi pour objet un appareil d'émission de flashs lumineux comportant au moins une lampe flash et un circuit de refroidissement de cette lampe flash par circulation d'un liquide, le circuit de refroidissement comportant : 15 - un réservoir comportant au moins une ouverture, - une cartouche de traitement du liquide de refroidissement, par exemple de l'eau, agencée pour se fixer sur le réservoir, cette cartouche comportant une entrée pour le liquide à traiter et au moins une sortie débouchant à l'intérieur du réservoir, - un raccord agencé pour se fixer sur le réservoir et/ou la cartouche, ce raccord 20 comportant des moyens permettant une connexion étanche avec l'entrée de la cartouche. Grâce à l'invention, le remplacement de la cartouche peut s'effectuer aisément, car il suffit à l'utilisateur de démonter le raccord pour pouvoir enlever la cartouche et la remplacer par une nouvelle. Les moyens de connexion du raccord peuvent comporter un embout et l'entrée 25 de la cartouche peut être définie par un logement dans lequel peut s'engager cet embout. L'embout peut comporter un joint torique agencé pour s'appliquer sur une surface intérieure du logement, laquelle peut être cylindrique de révolution. Le raccord peut comporter une portion pouvant être raccordée à, notamment insérée dans, une tubulure d'amenée du liquide à traiter. 30 La cartouche peut comporter une collerette en partie supérieure et le réservoir un col définissant l'ouverture, la collerette étant agencée pour venir en appui sur la tranche du col. Le col peut être fileté et le raccord comporter une capsule agencée pour se visser sur le col. La cartouche peut comporter une chambre annulaire remplie d'un produit de traitement du liquide de refroidissement, par exemple des particules d'une résine échangeuse d'ions, afin de capter les ions dissous dans l'eau et freiner le développement de micro-organismes. La cartouche peut comporter un tube intérieur débouchant dans le réservoir par une ouverture à l'extrémité inférieure de la cartouche. Cela peut permettre de n'injecter dans la chambre annulaire qu'une fraction du liquide entrant dans la cartouche, ce qui peut réduire le risque de colmatage de la cartouche. Ce tube peut comporter au moins une ouverture latérale permettant d'injecter le liquide dans la chambre annulaire, notamment une pluralité d'ouvertures réparties circonférentiellement. L'invention a encore pour objet une cartouche pour un appareil tel que défini plus haut, comportant un corps tubulaire pourvu à une extrémité d'une collerette et à l'intérieur de ce corps une chambre annulaire contenant un produit de traitement d'un liquide de refroidissement, notamment une résine échangeuse d'ions, cette chambre débouchant, à l'extrémité inférieure de la cartouche, par au moins une ouverture dans le réservoir. La chambre peut déboucher à cette ouverture en traversant un tamis adapté à 20 retenir des particules du produit de traitement. La collerette peut être réalisée d'un seul tenant avec un premier bouchon comportant un logement central étagé, définissant l'entrée pour le liquide. La cartouche peut comporter un deuxième bouchon à l'opposé du premier, ce deuxième bouchon participant avec le premier au maintien d'un tube intérieur, lequel 25 définit avec le corps cylindrique externe de la cartouche la chambre contenant le produit de traitement du liquide de refroidissement. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 représente de manière schématique, en élévation, un exemple 30 d'appareil réalisé conformément à l'invention, -la figure 2 représente le réservoir de liquide de refroidissement muni de la cartouche ainsi que le raccord destiné à se fixer sur le réservoir, la figure 3 représente en perspective la cartouche et l'embout du raccord, - la figure 4 est une perspective arrière de la cartouche et de l'embout, - la figure 5 est une perspective avec coupe longitudinale de la cartouche et de l'embout, - la figure 6 représente partiellement le réservoir, le raccord étant en place, et - la figure 7 est une vue de dessous de la cartouche, représentée isolément. L'appareil 1 de traitement par émission de flashs lumineux représenté à la figure 1 comporte un générateur 2 et au moins une pièce à main 3 reliée au générateur 2 par un câble 4 qui contient les tubulures pour la circulation d'un liquide de refroidissement vers et depuis la pièce à main 3 et des conducteurs électriques d'alimentation d'au moins une lampe flash. L'appareil 1 comporte également un panneau de contrôle 5 permettant de le mettre en fonctionnement et de régler par exemple la puissance des flashs émis. Dans l'exemple considéré, l'appareil 1 comporte deux pièces à main 3 destinées respectivement à l'épilation et au traitement vasculaire. Le générateur 2 comporte un boîtier qui contient, outre les composants électroniques régissant le fonctionnement de l'appareil, un réservoir 7 d'accumulation d'un liquide de refroidissement, que l'on a représenté à la figure 2, ainsi qu'une pompe permettant d'établir une circulation de ce liquide de refroidissement à travers la ou les pièces à main 3. Le réservoir 7 se présente dans l'exemple considéré sous la forme d'un bidon en matière thermoplastique, pourvu en partie supérieure d'un col fileté 9 et de contenance par exemple comprise entre 1 et 10 L. Conformément à un aspect de l'invention, une cartouche 10 est insérée dans le col 9 et vient en appui sur la tranche supérieure de celui-ci par une collerette 11. Un raccord 13 peut se visser sur le col 9, comme illustré à la figure 6, ce raccord 13 comportant un embout 15 pouvant s'engager dans un logement 16 de la cartouche 10 et une capsule 17 comportant une jupe filetée agencée pour se visser sur le col 9. L'embout 15 traverse une ouverture 51 de la paroi de fond de la capsule, peut tourner relativement à celle-ci et présente un épaulement 50 qui peut venir en appui contre la paroi de fond de la capsule. L'embout 15 comporte une portion 18, extérieure à la capsule 17, qui sert au raccordement d'une tubulure 19 d'amenée du liquide à traiter. Le réservoir 7 comporte en partie inférieure un orifice de prélèvement du liquide, non représenté. Si l'on se reporte aux figures 3 à 5, on peut voir que la cartouche 10 comporte un corps extérieur 20 qui est cylindrique d'axe X et reçoit à son extrémité supérieure un premier bouchon 21 portant la collerette 11 précitée et à son extrémité inférieure un deuxième bouchon 22. Les bouchons 21 et 22 sont évidés intérieurement et servent d'entretoise à un 10 tube intérieur 24 qui définit avec le corps extérieur 20 une chambre annulaire 25 contenant le produit de traitement du liquide de refroidissement. Le deuxième bouchon 22 comporte une ouverture centrale 26 qui communique avec l'intérieur du tube 24 et débouche dans le réservoir 7 et une ouverture 28 excentrée qui reçoit un tamis 29 qui permet au liquide contenu dans la chambre 25 de s'écouler dans 15 le réservoir tout en retenant le produit de traitement disposé dans celle-ci. Le tamis 29 peut être fixé au moyen d'un tube. Le logement comporte une surface cylindrique 43 adjacente à l'entrée de la cartouche 10 prolongée vers le bas par une portion 30 de moindre diamètre, sur laquelle forme saillie une nervure annulaire 31 qui sert de butée haute au tube intérieur 24. 20 L'embout 15 présente une tête 40 pourvue d'une gorge annulaire 41 logeant un joint torique 42, lequel est configuré pour s'appliquer contre la surface cylindrique 43, lorsque le raccord est en place, ce qui assure une communication étanche entre le tube intérieur 24 et l'embout 15. Le tube intérieur 24 est pourvu d'ouvertures 70 réparties circonférentiellement à 25 proximité du bouchon 21 et qui permettent au liquide présent à l'intérieur de gagner la chambre annulaire 25. Le tube intérieur 24 peut être recouvert d'un tamis 71 constitué par exemple d'une grille enroulée et collée. En fonctionnement, moins de 30 %, par exemple seulement 10 % environ, du 30 liquide amené par l'embout 15 passe dans la chambre de traitement 25. Pour effectuer le remplacement de la cartouche 10, l'utilisateur dévisse la capsule 17 et enlève l'embout 15 en tirant vers le haut. Il peut ensuite procéder à l'extraction de la cartouche 10 en la soulevant. La nouvelle cartouche peut être introduite dans le col fileté 9 puis le raccord 13 remis en place. L'invention n'est pas limitée à l'exemple qui vient d'être décrit. En particulier, la cartouche peut présenter d'autres formes et les moyens assurant le raccordement étanche de la cartouche au réservoir et du réservoir au raccord peuvent être différents. On peut par exemple remplacer le joint torique de l'embout du raccord par une lèvre d'étanchéité moulée d'une seule pièce avec l'embout ou loger ce joint dans la cartouche. On peut encore prévoir un raccord se fixant autrement que par vissage sur le réservoir, par exemple selon une fixation de type baïonnette ou à encliquetage. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
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La présente invention concerne un appareil d'émission de flashs lumineux comportant au moins une lampe flash et un circuit de refroidissement de cette lampe flash par circulation d'un liquide, notamment de l'eau, le circuit de refroidissement comportant :- un réservoir (7) comportant au moins une ouverture,- une cartouche (10) de traitement du liquide de refroidissement, agencée pour se fixer sur le réservoir, cette cartouche comportant une entrée pour le liquide à traiter et au moins une sortie débouchant à l'intérieur du réservoir,- un raccord (13) agencé pour se fixer sur le réservoir et/ou la cartouche, ce raccord comportant des moyens permettant une connexion étanche avec l'entrée de la cartouche.
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1. Appareil (1) d'émission de flashs lumineux comportant au moins une lampe flash et un circuit de refroidissement de cette lampe flash par circulation d'un liquide, notamment de l'eau, le circuit de refroidissement comportant : - un réservoir (7) comportant au moins une ouverture, - une cartouche (10) de traitement du liquide de refroidissement, agencée pour se fixer sur le réservoir, cette cartouche comportant une entrée pour le liquide à traiter et au moins une sortie (26, 28) débouchant à l'intérieur du réservoir, - un raccord (13) agencé pour se fixer sur le réservoir et/ou la cartouche, ce raccord comportant des moyens permettant une connexion étanche avec l'entrée de la cartouche. 2. Appareil selon la 1, dans lequel les moyens de connexion comportent un embout (15) et l'entrée de la cartouche est définie par un logement (16) dans lequel peut s'engager cet embout. 3. Appareil selon la 2, dans lequel l'embout (15) comporte un joint torique (42) agencé pour s'appliquer sur une surface intérieure (43) du logement. 4. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la cartouche comporte une collerette (11) en partie supérieure et le réservoir un col (9) définissant l'ouverture du réservoir, la collerette étant agencée pour venir en appui sur la tranche du col. 5. Appareil selon la précédente, dans lequel le col est fileté et dans lequel le raccord comporte une capsule (17) agencée pour se visser sur le col. 6. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le raccord comporte une portion (18) pouvant être raccordée à, notamment insérée dans, une tubulure (19) d'amenée du liquide à traiter. 7. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la cartouche comporte une chambre annulaire (25) remplie d'un produit de traitement du liquide de refroidissement, notamment une résine échangeuse d'ions. 8. Appareil selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la cartouche comporte un tube intérieur (24) débouchant, par une ouverture (26) à l'extrémité inférieure de la cartouche, dans le réservoir. 9. Cartouche (11) pour appareil tel que défini dans l'une quelconque des précédentes, comportant un corps extérieur (20) pourvu à une extrémité d'une collerette (11) et à l'intérieur de ce corps une chambre annulaire (25) contenant un produit de traitement d'un liquide de refroidissement, notamment une résine échangeuse d'ions, cette chambre débouchant à l'extrémité inférieure de la cartouche par au moins une ouverture (28). 10. Cartouche selon la 9, dans laquelle la chambre (25) débouche par l'ouverture (28) en traversant un tube tamis (29) adapté à retenir des particules de résine échangeuse d'ions. 11. Cartouche selon la précédente, dans laquelle la collerette (11) est réalisée d'un seul tenant avec un premier bouchon (21) comportant un logement étagé (16). 12. Cartouche selon la 11, comportant un deuxième bouchon (22) à l'opposé du premier, ce deuxième bouchon participant avec le premier au maintien d'un tube intérieur (24) définissant avec le corps extérieur (20) de la cartouche la chambre (25) contenant le produit de traitement du liquide de refroidissement.
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A
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A61
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A61B
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A61B 18
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A61B 18/20
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FR2892955
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A1
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CABINE DE PEINTURE INDUSTRIELLE MOBILE.
| 20,070,511 |
La présente invention concerne un dispositif de peinture qui se déplace autour des objets très volumineux à peindre. La peinture de grands objets est traditionnellement effectuée dans des cabines de peinture de très grandes dimensions. Lors de l'application de la peinture par pistolage à air comprimé les produits pulvérisés émettent des brouillards polluants qui nécessitent de recycler de très gros volumes d'air en raison de la taille importante de la cabine dans laquelle sont situés le peintre et l'objet à peindre. 15 Au plafond de ces cabines de peinture sont installés des filtres qui permettent de propulser de l'air dépourvu de toute poussière du haut vers le bas dans l'espace de peinture. La surface du sol, et parfois des murs, de ces cabines de peinture est équipée de filtres spécifiques. 20 Lorsque la pulvérisation de la peinture s'effectue, la ventilation apporte de l'air pur alors que les brouillards résiduels de peinture sont aspirés par des ventilateurs d'extraction traversant les filtres qui retiennent les particules polluantes avant de les rejeter dans l'atmosphère. Ces cabines de peinture sont utilisées exclusivement pour l'application de la peinture. 25 Le ponçage ne peut s'effectuer dans la cabine afin de ne pas apporter des poussières susceptibles de se poser sur les surfaces à peindre. Ces aménagements engendrent d'importants coûts d'aménagements et de très grandes consommations d'énergie. Dans ces espaces de peinture, les peintres et tous les matériels sont en contact direct avec les brouillards des résidus de peinture polluante. Ces cabines doivent être conçues de manière à respecter une température et une hygrométrie 35 strictes pour une application de la peinture. Le dispositif selon l'invention avec les trois caractéristiques ci-dessous permet de remédier à l'ensemble de ces inconvénients. 40 Ce dispositif comprend selon une première caractéristique, une cabine représentant un espace dans lequel se place le peintre. La cabine est fermée sur trois côtés. Elle comprend un caisson de soufflerie au dessus du peintre et un système de filtration placé sous un caillebotis situé aux pieds du peindre. L'ensemble est fixé sur un chariot élévateur mobile à roues directionnelles permettant d'une part des déplacements au sol autour de l'objet à peindre et verticalement d'autre part selon la taille et la hauteur de celui-ci. 50 L'air neuf pris dans le bâtiment dans lequel sont situés l'objet à peindre et le dispositif de peinture est aspiré par le caisson de soufflage situé sur la partie supérieure de la cabine. 30 45 L'air est propulsé verticalement de haut en bas pour orienter les brouillards pollués de peinture vers le plancher équipé de filtres à particules. 60 Le plancher de la cabine sur lequel se place le peintre est constitué d'un caillebotis sous lequel est placé un filtre. Le peintre applique la peinture par pulvérisation avec un pistolet pneumatique. Les brouillards polluants constitués par les résidus de peinture sont orientés vers les filtres grâce à la soufflerie placée au dessus du peintre et à l'aspiration effectuée par un ventilateur situé dans 65 une cheminée d'extraction. Le caisson au pied du peintre dans lequel est placé le filtre est prolongé par une gaine rigide à laquelle se raccorde une gaine souple. 70 Un mât est fixé sur le chariot élévateur mobile. Selon cette première caractéristique, le traitement de l'air dans la cabine où est situé le peintre est complet, le volume d'air à recycler est faible et l'accès aux surfaces à peindre de l'objet volumineux est extrêmement aisé. Ce dispositif selon une seconde caractéristique, comprend un joint à eau qui assure une isolation totale entre la pièce de travail, dans laquelle se trouve l'objet volumineux à peindre et le dispositif selon la première caractéristique, et l'extérieur. 80 Une gaine souple assure les liaisons aérauliques. Elle est reliée en sa partie inférieure à une gaine rigide située sur le caisson du plancher du chariot élévateur, et, en sa partie supérieure à un col de cygne. Ce dit col de cygne comprend des galets permettant un déplacement longitudinal dans la gaine du joint à eau. 85 Une barre horizontale est fixée sur le col de cygne. La dite barre horizontale est pourvue à son extrémité d'une fourche venant s'emboîter dans le mât fixé au chariot élévateur mobile. 90 Lorsque le chariot élévateur mobile se déplace avec son mât il actionne la barre horizontale qui entraîne le dit col de cygne . Le col de cygne mobile dans la gouttière du joint à eau assure la liaison entre la cabine de peinture mobile et une cheminée d'extraction. 95 La gaine à eau est remplie d'eau par un robinet. L'eau est maintenue à niveau par un flotteur actionnant le robinet de remplissage. Ce dispositif selon une troisième caractéristique, comprend une cheminée équipée d'un 100 ventilateur permettant de rejeter les brouillards polluants de peinture dans l'atmosphère. La consommation d'énergie pour chauffer et recycler l'air de la pièce dans laquelle est placé l'objet volumineux à peindre est réduite à un niveau jamais atteint. 2 75 3 La surface équipée de filtres est très faible. Peu de filtres pollués sont ainsi à traités. 110 Selon des modes particuliers de réalisation : - la nacelle élévatrice directionnelle peut constituer une partie de la micro cabine, avec une zone de filtration formant le plancher, 115 - une gaine souple peut constituer la liaison aéraulique entre la cabine et le joint à eau assurant l'isolation entre la pièce et l'extérieur, - une pièce en forme de col de cygne équipée de galets permettant son déplacement dans le joint à eau peut comporter une étrave, - une cheminée équipée d'un ventilateur d'extraction peut constituer une partie du dispositif 120 permettant l'évacuation de l'air pollué filtré dans l'atmosphère. Les dessins annexés illustrent l'invention : • les figures 1 & 2 représentent en coupe, le dispositif de l'invention. 125 • la figure 3 représente le détail de la cabine dans lequel travaille le peintre. • La figure 4 représente en coupe, le principe du joint à eau. • La figure 5 représente en coupe, le joint à eau avec le col de cygne et les galets de déplacement. 130 En référence à ces dessins, le dispositif comporte une cabine (2) fermée par trois côtés, dont la partie supérieure est constituée par un caisson de soufflage (1) composé de ventilateurs (9) et la partie inférieure par un plancher (3) avec un caillebotis, un filtre et une gaine rigide d'évacuation (5) sur laquelle se connecte une gaine souple (6). Les brouillards des résidus de produits de peinture passent par la gaine souple (6) puis dans le col de cygne (10) avant d'être aspirés par un ventilateur (13) placé dans la cheminée (14) pour être rejetés dans l'atmosphère. 140 Les galets (11) constituent une partie du col de cygne (10) qui se déplace solidairement avec le chariot (4) grâce à un mât (7) fixé sur le chariot et une barre horizontale (8) fixée sur le col de cygne. La gouttière formant le joint à eau (12) dans lequel se déplace le col de cygne assure une 145 isolation totale entre la pièce de travail et l'extérieur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la peinture de coques de maxi voiliers neufs. 150 Le dispositif pour peindre des objets volumineux comprend trois éléments, un premier élément appelé A qui est une cabine de peinture ventilée mobile constituée, d'une soufflerie, d'un espace fermé par trois côtés, d'un plancher de filtration, d'un mât d'entraînement, d'un chariot élévateur mobile, A se déplaçant autour de l'objet à peindre, un second élément appelé B qui est un 155 système d'extraction des vapeurs de peinture, constitué d'une gaine souple, d'un col de cygne, d'un joint à eau, de galets roulants, d'une barre horizontale d'entraînement, et un troisième 135 élément appelé C qui est une cheminée constituée d'un ventilateur, d'une gaine d'évacuation des vapeurs pour le rejet des brouillards pollués de peinture. La ventilation de l'espace de peinture est faite par soufflage d'air pris dans l'atelier par le 165 plafond de la cabine par un caisson équipé d'un système soufflant l'air verticalement du haut vers le bas. Le soufflage oriente les flux d'air contenant les brouillards résiduels de peinture vers un plancher puis vers les éléments B et C. Le dit plancher comprend des filtres qui fixent les brouillards polluants de peinture pour que les flux d'air filtrés soient aspirés par un ventilateur vers la cheminée d'extraction pour un rejet vertical des brouillards de peinture dans l'atmosphère. 175 Le chariot est équipé d'une barre verticale qui entraîne une fourche lors du déplacement du chariot autour de l'objet à peindre. La fourche entraîne le col de cygne par des galets roulants lors du déplacement de l'élément A. Le dit col de cygne assurant l'écoulement du flux des brouillards de peinture vers la dite cheminée d'extraction passe dans la gaine du joint à eau permettant une isolation entre le local de travail et l'extérieur. 185 Le déplacement du dit col de cygne dans la gaine du dit joint à eau s'effectue grâce à 2 galets fixés sur le dit col de cygne et reposant sur des supports tout au long de la gaine du joint à eau . Le moteur du ventilateur d'extraction placé sur la dite cheminée constitue une partie du 190 système assurant l'évacuation totale des vapeurs de peinture préalablement filtrés dans la dite cabine mobile de peinture . 4 160 170 180
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Dispositif pour peindre des objets volumineux constitué d'une cabine de peinture mobile se déplaçant autour de l'objet à peindre.L'invention concerne un dispositif permettant de peindre des objets de grandes dimensions et de tailles variables dans un même local en réduisant considérablement les volumes d'air recyclé amenant ainsi d'importantes économies d'énergie dans le respect strict des réglementations de la protection des personnes et de l'environnement.Le dispositif est constitué d'une micro cabine de peinture (2), fixée sur un chariot élévateur électrique à croisillon (4), reliée à un système de liaisons aérauliques permettant l'évacuation des résidus filtrés des produits pollués de peinture par des gaines souples (6), un joint à eau (12) et une cheminée (14).La cabine (2) est mobile autour de l'objet à peindre sur un axe horizontal et sur un axe vertical.Lorsque le peintre actionne le pistolet de peinture, les ventilateurs (9) du caisson de soufflage d'air vertical descendant (1) et le moteur du ventilateur d'extraction placé hors veine d'air (13) sur la cheminée (14) se mettent en route.Le soufflage de haut en bas dans la cabine de peinture dirige les brouillards de résidus de peinture vers le filtre placé aux pieds du peintre alors que le ventilateur (13) de la cheminée (14) aspire l'air filtré pour un rejet dans l'atmosphère.Le déplacement horizontal de la cabine mobile entraîne le col de cygne (10) qui se déplace dans la gaine du joint à eau (12) grâce à des galets (11) fixés à une fourche (8) dans laquelle un mât (7) solidaire du chariot électrique vient se placer.Le joint à eau assure l'isolation entre le local de travail et l'extérieur où sont rejetés les brouillards pollués de peinture.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la peinture industrielle de coques de bateaux de grandes dimensions.
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1/ Dispositif pour peindre des objets volumineux caractérisé en ce qu'il comprend trois éléments, un premier élément appelé A qui est une cabine de peinture ventilée mobile constituée, d'une soufflerie (1), d'un espace fermé par trois côtés (2), d'un plancher de filtration (3), d'un mât d'entraînement (7), d'un chariot élévateur mobile (4), A se déplaçant autour de l'objet à peindre, un second élément appelé B qui est un système d'extraction des vapeurs de peinture, constitué d'une gaine souple (6), d'un col de cygne (10), d'un joint à eau (12), de galets roulants (11), d'une barre horizontale d'entraînement (8), et un troisième élément appelé C qui est une cheminée constituée d'un ventilateur (13), d'une gaine d'évacuation des vapeurs (14) pour le rejet des brouillards pollués de peinture. 2/ Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le chariot élévateur mobile (4) se déplace au sol avec des roues directionnelles autour de l'objet à peindre et verticalement selon la hauteur de l'objet à peindre. 3/ Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que la ventilation de l'espace de peinture (2) soit faite par soufflage d'air pris dans l'atelier par le plafond de la cabine par un caisson (1) équipé d'un système soufflant l'air verticalement du haut vers le bas (9). 4/ Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le soufflage oriente les flux d'air contenant les brouillards résiduels de peinture vers un plancher (3) puis vers les éléments B et C. 5/ Dispositif selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que le dit plancher (3) comprend des filtres qui fixent les brouillards polluants de peinture pour que les flux d'air filtrés soient aspirés par un ventilateur (13) vers la cheminée d'extraction (14) pour un rejet vertical des brouillards de peinture dans l'atmosphère. 6/ Dispositif selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que le chariots (4) est équipé d'une barre verticale (7) qui entraîne une fourche (8) lors du déplacement du chariot autour de l'objet à peindre. 7/ Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que la fourche (8) entraîne le dit col de cygne (10) par des galets roulants (11) lors du déplacement de l'élément A. 8/ Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que le dit col de cygne (10) assurant 40 l'écoulement du flux des brouillards de peinture vers la dite cheminée d'extraction (14) passe dans la gaine du joint à eau (12) permettant une isolation entre le local de travail et l'extérieur. 9/ Dispositif selon la 8 caractérisé en ce que le déplacement du dit col de cygne 45 (10) dans la gaines du dit joint à eau (12) s'effectue grâce à 2 galets (11) fixés sur le dit col de cygne (10) et reposant sur des supports tout au long de la gaine du dit joint à eau (12). 10/ Dispositif selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que le 50 moteur du ventilateur d'extraction (13) placé sur la dite cheminée (14) constitue une partie du système assurant l'évacuation totale des vapeurs de peinture préalablement filtrés dans la dite cabine mobile de peinture (A).35
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B
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B05
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B05B
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B05B 15,B05B 16
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B05B 15/12,B05B 16/40,B05B 16/80
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FR2894921
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A1
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RENFORT DE FIXATION D'UN AMORTISSEUR SUR UNE STRUCTURE DE VEHICULE, ET STRUCTURE ARRIERE CORRESPONDANTE
| 20,070,622 |
L'invention concerne un renfort de fixation d'un amortisseur sur 5 une structure de vehicule, ainsi que la structure arriere correspondante. Actuellement, les amortisseurs sont fixes a la structure du vehicule au moyen de deux flasques distincts, tels que represents sur la figure 1. Sur cette figure, un flasque lateral droit 1 et un flasque lateral 10 gauche 2 sont fixes chacun a un longeron 3 realise par emboutissage. Le longeron 3 presente par consequent une section ouverte sensiblement en forme de U. Chaque flasque 1, 2 comprend un orifice 4 pour la fixation dune extremite d'un amortisseur (non represents) placee entre les flasques. Par ailleurs, les flasques sont egalement relies 15 au corps creux de jupe et a une traverse extreme arriere faisant partie de la structure arriere d'un vehicule (non representes). Afin de supporter ces elements, les deux flasques doivent presenter une forte epaisseur. L'objectif de 1'invention est de realiser un renfort de fixation 20 ameliore et plus economique. A cet effet, 1'objet de 1'invention concerne un renfort de fixation d'un amortisseur sur une structure de vehicule, presentant deux flasques allonges sensiblement paralleles et suffisamment ecartes pour permettre 1'insertion dune extremite de 1'amortisseur a fixer entre eux, 25 un orifice traversant les flasques etant destine a la fixation de 1'extremite de 1'amortisseur a fixer, caracteriss en ce que les bords superieurs des deux flasques sont relies entre eux par une paroi superieure sensiblement perpendiculaire aux flasques et formee d'une piece avec ces derniers. 30 La realisation du renfort en une seule piece permet d'assurer une meilleure tenue aux efforts et une meilleure stabilite de la piece permettant de reduire les epaisseurs du renfort par rapport a la solution actuelle realisant ainsi un gain economique. Avantageusement, le renfort comprend, sur au moins une de ses 35 extremites, des moyens de fixation destines a la fixation d'au moins un autre element de la structure du vehicule. Avantageusement, le renfort etant destine a are fixe a un longeron faisant partie de la structure du vehicule, les moyens de fixation comprennent deux pattes de fixation sur le longeron, chaque patte s'etendant sensiblement dans le prolongement d'un flasque du cote de la meme extremite du renfort, 1'ecartement entre les pattes de fixation correspondant sensiblement a la largeur du longeron de maniere a permettre la fixation des pattes contre les parois laterales du longeron. De preference, le longeron presentant une section sensiblement rectangulaire, le renfort est conforme de maniere a ce qu'au moins sa paroi superieure s'etende dans le prolongement de la surface superieure du longeron apres fixation A. ce dernier. De preference encore, les extremites des flasques du cote oppose aux pattes de fixation font saillie par rapport a la paroi superieure afin de former des moyens de fixation pour d'autres elements de la structure. L'invention concerne egalement une structure arriere de vehicule automobile comprenant au moins un amortisseur et un renfort de fixation selon l'invention, dans laquelle 1'amortisseur et son renfort de fixation s'etendent suivant la direction longitudinale du vehicule, et dans laquelle au moins un element de la structure distinct de 1'amortisseur est solidarise au renfort de fixation. De preference, la structure comprend un longeron fixe a une extremite d'un renfort, une traverse et un corps creux de jupe s'etendant chacun transversalement audit renfort et fixes a 1'autre extremite du renfort, et un bac de rangement dont un bord au moins repose sur la paroi superieure du renfort de fixation, ce bord permettant de realiser une interface collee. L'invention est maintenant decrite en reference aux dessins annexes, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une representation en perspective de renforts de fixation d'un amortisseur selon Part anterieur ; - la figure 2 est une representation en perspective d'un renfort de fixation selon l'invention ; - la figure 3 est une representation en perspective d'une structure arriere de vehicule comportant un renfort de fixation selon l'invention. La figure 2 represente un renfort 10 selon l'invention pour la fixation d'un amortisseur sur une structure de vehicule, et plus precisement sur un longeron 11 de la structure. Le renfort 10 presente deux flasques 12, 13 allonges, sensiblement paralleles et suffisamment ecartes pour permettre 1'insertion entre eux dune extremite de 1'amortisseur a fixer. Dans 1'exemple, les deux flasques 12, 13 sont sensiblement identiques. Un orifice 14 traversant les flasques 12, 13 est destine a la fixation de 1'extremite de 1'amortisseur a fixer (non representee sur cette figure). Les bords superieurs des deux flasques 12, 13 sont relies entre eux par une paroi superieure 15, sensiblement perpendiculaire aux flasques 12, 13 et formee dune piece avec ces derniers. Le renfort de fixation 10 selon l'invention presente ainsi une section sensiblement en forme de U a 1'e7ers. Le renfort presente egalement une symetrie par rapport A. un plan median parallele aux flasques. Le renfort 10 presente en outre sur chacune de ses extremites, des moyens de fixation destines a la fixation d'au moins un autre element de la structure du vehicule. Ces moyens de fixation comprennent deux pattes 16 de fixation sur le longeron 11, chaque patte 16 s'etendant sensiblement dans le prolongement d'un flasque du cote de la meme extremite du renfort, 1'ecartement entre les pattes de fixation correspondant sensiblement a la largeur du longeron de maniere a permettre la fixation des pattes contre les parois laterales du longeron. A cet effet, les pattes 16 presentent des orifices en forme de fentes 17, pour une liaison par cordon de soudure. Dans 1'exemple represente figure 2, le longeron 11 est un longeron profile de section sensiblement rectangulaire, et le renfort 10 est conforme de maniere a ce que ses flasques 12, 13 et sa paroi superieure 15 s'etendent dans le prolongement des surfaces laterales et superieure du longeron apres fixation a ce dernier. Les extremites 12a, 13a des flasques 12, 13, du cote oppose aux pattes 16 de fixation, font saillie par rapport a la paroi superieure 15 afin de former des moyens de fixation pour d'autres elements de la structure. La figure 3 represente une structure arriere de vehicule comportant un renfort de fixation 10 selon l'invention pour la fixation d'un amortisseur 18, 1'amortisseur 18 et son renfort de fixation 10 s'etendant suivant la direction longitudinale du vehicule. Le renfort de fixation 10 est fixe a un longeron 11 longitudinal au moyen des pattes 16 de fixation, tel que decrit precedemment, sa paroi superieure 15 affleurant la paroi superieure du longeron de section fen-nee rectangulaire. La structure arriere comprend en outre une traverse extreme arriere 19, generalement appelee traverse Danner arriere, et un corps creux de jupe 20 s'etendant chacun transversalement audit renfort. La structure comprend egalement un bac de rangement 21 pourvu de bords 22. Dans cet exemple, les extremites 12a, 13a du renfort sont fixees a la traverse 19 et au corps creux de jupe 20. De plus, une partie du bord 22 du bac 21 repose sur une partie de la paroi superieure 15 du renfort ainsi que sur la paroi superieure du longeron 11, et est fixe par collage sur ces parois, qui offrent, selon 1'invention, une piste de collage continue. Le renfort de fixation presente 1'avantage d'etre realise en une piece ce qui permet de simplifier sa realisation et de renforcer sa tenue aux efforts. Du fait de cette meilleure tenue, 1'epaisseur du renfort peut 'are diminuee par rapport aux deux renforts de fart anterieur, permettant ainsi de realiser un gain economique.25
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L'invention concerne un renfort de fixation (10) d'un amortisseur sur une structure de véhicule, présentant deux flasques (12, 13) allongés sensiblement parallèles et suffisamment écartés pour permettre l'insertion d'une extrémité de l'amortisseur à fixer entre eux, un orifice (14) traversant les flasques étant destiné à la fixation de l'extrémité de l'amortisseur à fixer, caractérisé en ce que les bords supérieurs des deux flasques sont reliés entre eux par une paroi supérieure (15) sensiblement perpendiculaire aux flasques et formée d'une pièce avec ces derniers.L'invention concerne également une structure arrière de véhicule automobile comprenant au moins un amortisseur et un renfort de fixation selon l'invention, dans laquelle l'amortisseur et son renfort de fixation s'étendent suivant la direction longitudinale du véhicule, et dans laquelle au moins un élément de la structure distinct de l'amortisseur est solidarisé au renfort de fixation.
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1. Renfort de fixation (10) d'un amortisseur sur une structure de vehicule, presentant deux flasques (12, 13) allonges sensiblement paralleles et suffisamment &cartes pour permettre 1'insertion d'une extremite de 1'amortisseur a fixer entre eux, un orifice (14) traversant les flasques etant destine a la fixation de 1'extremite de 1'amortisseur a fixer, caracterise en ce que les bords superieurs des deux flasques sont relies entre eux par une paroi superieure (15) sensiblement perpendiculaire aux flasques et formee d'une piece avec ces derniers. 2. Renfort de fixation selon la 1, caracterise en ce quill comprend, sur au moins une de ses extremites, des moyens de fixation destines a la fixation d'au moins un autre element de la structure du vehicule. 3. Renfort de fixation selon la 2, destine a are fix& a un longeron (11) faisant partie de la structure du vehicule, caracterise en ce que les moyens de fixation comprennent deux pattes (16) de fixation sur le longeron, chaque patte (16) s'etendant sensiblement dans le prolongement d'un flasque du cote de la meme extremite du renfort, 1'ecartement entre les pattes de fixation correspondant sensiblement a la largeur du longeron de maniere a permettre la fixation des pattes contre les parois laterales du longeron. 4. Renfort de fixation selon la 3, dans lequel le longeron presente une section sensiblement rectangulaire, caracterise en ce que le renfort (10) est conform& de maniere a ce qu'au moins sa paroi superieure (15) s'etend dans le prolongement de la surface superieure du longeron apres fixation a ce dernier. 5. Renfort selon la 3 ou 4, caracterise en ce que les extremites (12a, 13a) des flasques du cote oppose aux pattes de fixation font saillie par rapport a la paroi superieure (15) afin de former des moyens de fixation pour d'autres elements de la structure. 6. Structure arriere de vehicule automobile comprenant au moins un amortisseur (18) et un renfort de fixation (10) selon rune des precedentes, dans laquelle 1'amortisseur (18) et son renfort de fixation (10) s'etendent suivant la direction longitudinale du vehicule, caracterisee en ce qu'au moins un element de la structure (11, 19, 20, 21) distinct de 1'amortisseur (18) est solidarise au renfort de fixation. 7. Structure arriere de vehicule automobile selon la 6 dependant de la 2, caracterisee en ce que la structure comprend un longeron (11) fixe a une extremite d'un renfort (10), une traverse (19) et un corps creux de jupe (20) s'etendant chacun transversalement audit renfort (10) et fixes a 1'autre extremite (12a, 13a) du renfort, et un bac de rangement (21) dont un bord (22) au moins repose sur la paroi superieure (15) du renfort de fixation.
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B,F
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B62,B60,F16
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B62D,B60R,F16F
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B62D 25,B60R 9,B62D 65,F16F 9
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B62D 25/08,B60R 9/06,B62D 65/14,F16F 9/54
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FR2901927
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A1
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MACHINE TOURNANTE ELECTRIQUE TRIPHASEE
| 20,071,207 |
L'invention concerne une machine tournante électrique triphasée, par exemple réversible du type alterno-démarreur. Dans ce type de machine fonctionnant en démarreur, différents bobinages régulièrement espacés sur le pourtour d'une partie de la machine (en général le stator) sont alimentés successivement par un ensemble d'interrupteurs afin de générer un champ magnétique tournant qui provoque l'entraînement de l'autre partie de la machine (en général le rotor) alimentée quant à elle de manière continue. Par exemple, dans le cas d'une configuration en triangle des bobinages (ou phases) du stator, les bobinages sont alimentés par l'ensemble d'interrupteurs de manière à soumettre chacun des noeuds communs à deux bobinages, soit à une première tension (par exemple positive), soit à une seconde tension (par exemple nulle). Un pilotage adéquat des interrupteurs permet ainsi d'inverser le courant parcourant chaque bobinage au cours d'une période de rotation de la machine et donc de générer le champ tournant mentionné plus haut. Afin de générer les signaux de commande des interrupteurs visant à obtenir un tel pilotage, une solution pratique consiste à placer des capteurs équirépartis autour de la machine tournante (ici trois capteurs s'agissant d'une machine triphasée) et à commander les interrupteurs au moyen des signaux générés par ces capteurs (directement pour les interrupteurs appliquant la première tension, et avec une inversion du signal pour les interrupteurs appliquant la seconde tension), selon une technique en général dénommée "commande pleine onde". Toutefois, selon cette solution, les signaux issus des capteurs étant constitués de deux alternances (une positive, l'autre négative) s'étendant chacune sur la moitié de la période du signal (c'est-à-dire sur 180 en termes de phase), on obtient à chaque instant la configuration suivante : chaque noeud situé entre deux bobinages dans une configuration en triangle est connecté à l'une des sources de tension (du fait qu'à chaque instant un des interrupteurs qui lui est associé est fermé) et deux noeuds sur les trois sont ainsi connectés à la même source de tension et court-circuitent ainsi le bobinage qui les sépare. De ce fait, la résistance équivalente de la machine tournante est seulement égale à la moitié de la résistance d'un bobinage, ce qui peut poser problème dans certaines conditions de fonctionnement. C'est par exemple le cas pour les machines tournantes destinées à assister un moteur thermique durant ses phases d'accélération et dont les bobinages sont dimensionnés avec une faible résistance statorique afin de fournir une puissance mécanique importante à haute vitesse. Les courants impliqués par la faible résistance peuvent se révéler destructifs pour l'électronique dans d'autres circonstances de fonctionnement, tel que par exemple le démarrage du moteur thermique sous une tension importante. Les problèmes exposés ci-dessus ont été présentés dans le cas particulier d'un stator ayant une configuration des bobinages en triangle. On notera cependant que ces problèmes existent également dans le cas d'une configuration en étoile. L'invention propose une machine tournante électrique triphasée comprenant trois bobinages régulièrement répartis autour d'un axe de rotation de la machine, au moins un premier capteur apte à délivrer un signal périodique représentatif d'une position de la machine autour dudit axe et un circuit de commande apte à commander, selon un premier mode (dit pilotage 1800), la conduction d'un interrupteur associé à au moins un bobinage parmi les trois bobinages sur la base du signal périodique délivré par le premier capteur de sorte que les phases de conduction de l'interrupteur ont une durée de l'ordre de la moitié de la période du signal, caractérisée en ce que le circuit de commande est apte à commander l'interrupteur selon un second mode (dit pilotage 120 ) dans lequel les phases de conduction de l'interrupteur ont une durée de l'ordre du tiers de la période du signal. Dans le cas d'une configuration en triangle des bobinages de la machine, le premier mode est celui autorisant une faible résistance statorique et le second mode est celui autorisant une résistance statorique accrue. Dans le cas d'une configuration en étoile des bobinages de la machine, le second mode est celui autorisant une résistance statorique faible et le premier mode est celui autorisant une résistance statorique accrue. Comme cela apparaîtra clairement dans la suite, le passage dans un mode de pilotage adéquat, selon la configuration triangle ou étoile des bobinages de la machine, permet une augmentation de la résistance de la machine tournante et ainsi une réduction du courant, avantageuse dans certaines conditions comme évoqué ci-dessus. Le circuit de commande peut comprendre des moyens de sélection pour activer sélectivement le premier mode ou le second mode. Le mode de pilotage peut ainsi être choisi selon les conditions de fonctionnement. Les moyens de sélection peuvent selon une première possibilité activer le premier mode ou le second mode en fonction d'une information de vitesse de rotation de la machine, par exemple lorsque ladite information de vitesse indique une vitesse de rotation inférieure à un premier seuil. On évite ainsi les problèmes évoqués précédemment qui ont lieu aux faibles vitesses de rotation. Les moyens de sélection peuvent selon une seconde possibilité (éventuellement combinable à la première) activer le premier mode ou le second mode en fonction d'une tension d'une batterie alimentant la machine, par exemple lorsque la tension de la batterie est inférieure à un second seuil. On rétablit ainsi la tension de la batterie grâce à la réduction du courant précitée, ce qui permet de limiter la chute de tension rencontrée dans certaines phases du fonctionnement. Le circuit de commande peut comprendre en pratique des moyens pour générer, dans le second mode, un signal de commande destiné à l'interrupteur formé au moins sur la base d'une combinaison du signal délivré par le premier capteur et d'un signal délivré par un second capteur. Par exemple, lesdits moyens pour générer le signal de commande comprennent un premier circuit logique apte à effectuer une opération de ou exclusif entre le signal délivré par le premier capteur et le signal délivré par le second capteur. On obtient ainsi un pilotage en mode 120 par des moyens relativement simples à mettre en oeuvre. Lesdits moyens pour générer le signal de commande peuvent comprendre un second circuit logique apte à effectuer une opération logique ET entre le signal délivré par le premier capteur et le résultat de l'opération logique de OU-EXCLUSIF afin d'obtenir le signal de commande de l'interrupteur. Lesdits moyens pour générer le signal de commande peuvent également comprendre des moyens pour avancer de 30 la phase des signaux appliqués au premier circuit logique, ce qui permet de générer un signal de commande formé de créneaux de 120 centrés sur les créneaux de 180 présents dans le signal issu du premier capteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente un exemple de réalisation d'une machine 10 tournante conforme aux enseignements de l'invention ; - la figure 2 représente un exemple de mise en oeuvre possible pour le circuit générateur de signaux de la figure 1 ; - la figure 3 représente un exemple de mise en oeuvre possible pour le circuit G1 de la figure 2 ; 15 - les figures 4a à 4e sont des chronogrammes qui illustrent le comportement des différents signaux impliqués dans la figure 3 ; - la figure 5 représente une première partie d'un autre mode de réalisation possible pour le circuit générateur de signaux de la figure 1 ; - la figure 6 représente une seconde partie du circuit de la figure 5. 20 En référence aux figures 1 à 6, l'invention est maintenant décrite essentiellement sous la forme d'une machine électrique tournante triphasée du type ayant une configuration de bobinages en triangle. Cependant, il doit être clair pour l'homme du métier que l'invention concerne les deux types classiques de machine électrique tournante triphasée, à savoir, les machines en triangle et les 25 machines en étoile. La figure 1 présente le schéma électrique global dans lequel est implantée une machine électrique tournante triphasée conformément aux enseignements de l'invention. Par souci de simplification, seul le stator 2 de la machine électrique 30 tournante est représenté sur la figure 1 ; la machine tournante comprend également un rotor entraîné par le champ magnétique tournant formé par le stator 2 comme décrit ci-après. Le stator 2 est formé de trois enroulements (ou bobinages) régulièrement disposés sur la circonférence de la machine tournante et donc espacés chacun de 120 . Les enroulements sont connectés en triangle. Chaque noeud de ce circuit séparant deux enroulements est connecté à une paire d'interrupteurs, un premier interrupteur KuH, KvH, KWH étant apte à connecter le noeud concerné à la tension positive VBAT d'une batterie 6, le second interrupteur KuB, KvB, KWB étant apte à connecter le noeud concerné à la masse. Les interrupteurs sont commandés par des signaux de commande générés par un générateur de signaux 8 dont le fonctionnement est décrit en détail dans la suite. On note dans la suite Cx1 le signal de commande associé à l'interrupteur Kx, (c'est-à-dire par exemple CuH le signal de commande destiné à l'interrupteur KuH). Des capteurs de position 4 répartis sur la circonférence de la machine tournante fournissent des informations U, V, W relatives à la position du rotor et qui sont de ce fait utilisées par le générateur de signaux 8 pour la construction des signaux de commande des interrupteurs, comme décrit en détail plus bas. Les capteurs peuvent être du type tout ou rien (TOR) ou linéaires selon le mode de réalisation envisagé comme expliqué plus loin. Le générateur de signaux est apte à délivrer les signaux de commande CUH, CUB, CVH, CVB, CWH, CWB aux interrupteurs selon deux modes principaux de fonctionnement : - un mode de fonctionnement dans lequel les signaux U, V, W issus des capteurs sont transmis aux interrupteurs en tant que signaux de commande, à une inversion éventuelle près, ce qui provoque l'ouverture et la fermeture de chaque interrupteur par demi-période (pilotage 180 ) ; - un mode de fonctionnement dans lequel les signaux issus des capteurs sont traités de telle sorte que les signaux de commande générés par le générateur de signaux 8 ne provoquent la conduction de chaque interrupteur que pendant un tiers de période (pilotage 120 ). Dans tous les cas, les signaux de commande sont en outre tels que deux interrupteurs associés à un même noeud (tels que les interrupteurs KuH et KuB) ne sont jamais fermés à un même instant. On notera en revanche que les deux interrupteurs associés à un même noeud sont simultanément ouverts dans certaines phases en mode de fonctionnement "pilotage 120 '. Le mode de fonctionnement (pilotage à 180 ou pilotage à 120 ) est choisi à chaque instant en fonction des conditions de fonctionnement du système, 5 par exemple selon les modalités décrites à présent. Dans le mode réalisation décrit ici, un circuit de mesure 10 de la vitesse de rotation de la machine (ici réalisé par un microprocesseur qui reçoit les informations de position U, V, W) transmet un signal de commande ON au générateur de signaux 8 en fonction de la vitesse de rotation mesurée N. 10 Le générateur de signaux 8 bascule son mode de fonctionnement entre les deux modes de fonctionnement mentionnés ci-dessus selon le signal de commande CN reçu du circuit de mesure 10. Selon un mode de réalisation adapté par exemple aux machines tournantes destinées non seulement à démarrer un moteur thermique, mais 15 également à l'assister lors de rotations plus rapides, on prévoit que le circuit de mesure 10 génère un signal de commande ON imposant un fonctionnement en mode "pilotage à 180 ' lorsque la vitesse de rotation mesurée N est supérieure à un seuil No, tandis que ce signal de commande ON impose un fonctionnement en mode "pilotage à 120 ' lorsque la vitesse de rotation mesurée N est inférieure au 20 seuil No. On prend par exemple en pratique No=600 tr/min. On bénéficie ainsi du couple important permis par le pilotage 180 dans les phases d'assistance du moteur thermique (rotation à vitesse élevée), tandis qu'on limite le courant grâce au pilotage à 120 dans les phases de rotation à faible vitesse (tel que par exemple le démarrage du moteur thermique). En effet, 25 lors du pilotage à 120 , un noeud du stator 2 est laissé libre (c'est-à-dire non connecté) à chaque instant, de sorte que la résistance équivalente du stator vaut les deux tiers de la résistance d'un bobinage, ce qui permet une réduction maximale du courant d'environ 30 % par rapport au cas du pilotage à 180 décrit en introduction. Bien entendu, la réduction du courant est dépendante des 30 résistances présentes dans le circuit et notamment la résistance de la batterie. On prévoit également dans le mode de réalisation décrit ici un détecteur 12 de la valeur de la tension VBAT de la batterie 6 afin d'envoyer un signal de commande Cv au générateur de signaux 8 qui force celui-ci à un mode de fonctionnement de type "pilotage 120 ' lorsque la tension VBAT descend sous un seuil de tension (par exemple 10,5V pour une batterie fournissant une tension de 12V. Le basculement en mode de pilotage 120 permet une réduction du 5 courant comme expliqué ci-dessus et dès lors une réduction de la chute de tension au niveau de la batterie. La chute de tension mesurée par le détecteur 12 étant en général créée par des phénomènes intempestifs, on réalisera de préférence le détecteur 12 sous forme matérielle (et non logicielle) afin d'obtenir un basculement 10 suffisamment rapide (de l'ordre de 100 s) du mode de fonctionnement. La figure 2 représente un exemple de réalisation du générateur de signaux 8 de la figure 1. Dans cet exemple, le générateur de signaux comprend une première partie destinée à générer les signaux de commande AuH, AuB, AvH, AvB, AwH, AwB 15 pour le mode de fonctionnement du type pilotage 180 . Ces signaux sont donc directement issus des signaux capteurs U, V, W pour les signaux AuH, AvH, AwH destinés aux interrupteurs Kim, KvH, KwH qui liés à la tension positive VBAT de la batterie et formés par simple inversion des signaux capteurs U, V, W pour les signaux de commande AuB, AvB, AWB destinés 20 aux interrupteurs KuB, KvB, KWB liés quant à eux à la masse. En variante, on pourrait naturellement prévoir un traitement des signaux capteurs U, V, W pour l'obtention des signaux de commande destinés au pilotage 180 , par exemple une détection de seuil afin de transformer les signaux issus des capteurs en signaux tout ou rien, par exemple lorsque les capteurs sont 25 du type linéaire. Le générateur de signaux représenté à la figure 2 comprend également une partie apte à former des signaux de commande BuH, BuB, BvH, BvB, BwH, BwB, pour le pilotage 120 à partir des mêmes signaux capteurs U, V, W. Pour ce faire, on utilise des circuits G,, G2, G3 dont un exemple sera donné 30 dans la suite et qui permettent, à partir des signaux d'au moins deux capteurs (par exemple U et V) de générer un signal de commande (par exemple BuH) apte à provoquer la conduction de l'interrupteur associé (ici Kim) pendant seulement un tiers de période (pilotage 120 ), ainsi que le signal de commande de l'interrupteur associé au même noeud (ici KuB) avec une période de conduction égale là encore à un tiers de période. L'ensemble des signaux de commande mentionnés ci-dessus (à savoir d'une part les signaux Ax, et d'autre part les signaux Bx,) sont transmis à l'entrée d'un commutateur S apte à sélectionner en tant que signal de commande Cx, destiné à l'interrupteur Kx,, soit le signal correspondant Ax, destiné au pilotage 180 , soit le signal correspondant Ex, destiné au pilotage 120 . La sélection de la commutation effectuée par le commutateur S est réalisée comme déjà indiqué sur la base des signaux de commande CN et Cv mentionnés plus haut. Par exemple, si la valeur 1 de chacun de ces signaux implique un pilotage de 120 , on combine ces signaux CV, ON au moyen d'un opérateur logique OU afin de basculer en mode de pilotage 120 dès que l'une des conditions évoquées ci-dessus pour ce faire est rencontrée. On va à présent décrire un exemple de réalisation des circuits de traitement G,, G2 et G3. On se contentera toutefois de décrire la structure du circuit G,, la structure des deux autres circuits s'en déduisant aisément. La figure 3 représente un premier exemple de réalisation du circuit G1 de la figure 2. Dans cet exemple, le circuit G, comprend un circuit XOR recevant en entrée les signaux U et V reçus des capteurs et générant en sortie le résultat d'une opération logique de ou exclusif entre ces deux valeurs. On note ce résultat UO+V. La sortie du circuit XOR est appliquée d'une part à l'entrée d'une porte ET qui reçoit également en entrée le signal capteur U et émet ainsi en sortie le signal de commande BuH destiné au pilotage 120 de l'interrupteur Km. Le signal émis par le circuit XOR est également appliqué à l'entrée d'une autre porte ET qui reçoit sur son autre entrée le signal U ce qui permet ainsi de former le signal de commande BuB destiné au pilotage 120 de l'interrupteur KuB. On a représenté sur les figures 4a à 4e le comportement au cours d'une période (phase c représentée en abscisse) des différents signaux présents dans le circuit de la figure 3a. Les figures 4a et 4b représentent respectivement les signaux émis par les capteurs correspondant, le signal V ayant une avance de phase de 120 par rapport au signal U du fait de la disposition des capteurs. La figure 4c représente le signal U$V formé grâce au circuit XOR. Du fait de l'utilisation d'une logique ou exclusif, les parties non nulles du signal U$V correspondent aux instants où l'un seulement des signaux U et V n'est pas nul, ce qui permet de générer des créneaux d'une largeur de 120 (à partir des signaux U et V formés tous deux de créneaux de largeur 180 ) . Les figures 4d et 4e représentent respectivement les signaux de commande BuH et BuB obtenus à l'aide des circuits de la figure 3 : les créneaux du signal U$V visibles à la figure 4c se retrouvent alternativement dans l'un seulement des signaux de commande BuH et BuB grâce à l'application respective du signal U et du signal U au moyen des portes ET. On va à présent décrire en référence aux figures 5 et 6 un second 15 mode de réalisation du générateur de signaux 8 de la figure 1. Dans cet exemple de réalisation, on forme pour le mode de fonctionnement pilotage 120 des signaux de commande en phase avec les signaux 180 reçus du capteur correspondant. L'exemple décrit ici utilise des capteurs linéaires (parfois dénommés 20 'pseudo-sinus'). On décrit en détail dans la suite les parties du circuit générateur aptes à générer les signaux de commande CUH et CUB destinés aux interrupteurs KuH et KuB, les autres parties destinées à former les autres circuits de commande s'en déduisant par analogie. 25 Comme visible sur la figure 5, le signal U issu d'un capteur est appliqué à l'entrée positive d'un comparateur AO1 à travers une résistance R1. L'amplificateur opérationnel est alimenté de manière classique par une tension V1 (ici V1 =15V). Le comparateur AO1 reçoit sur son entrée négative le signal W à 30 travers une résistance, également de valeur R1. On notera également que sur chacune des entrées du comparateur AO1 est également appliquée à travers une résistance R2 la combinaison des trois signaux capteurs U,V,W, cette combinaison étant obtenue par l'application de chacun des signaux à un noeud commun à travers une résistance R3. On a en pratique R2 = 120 kn et R3 = 8,2 kn . Cette application de la combinaison des trois signaux permet de toujours travailler avec des signaux positifs. La sortie du comparateur AO1 est connectée à une source de tension Vo (ici, Vo = 5V) à travers une résistance R4 (ici R4 = 4,7 ko). Ainsi, grâce à la soustraction du signal W au signal U mise en oeuvre par le comparateur AO1 et grâce à la linéarité des signaux du fait des capteurs utilisés, on obtient en sortie de l'amplificateur un signal périodique U+30 en avance de phase de 30 par rapport au signal U. Comme visible sur la figure 5, on applique de la même manière les signaux V et U respectivement à l'entrée positive et négative d'un comparateur AO2 afin d'obtenir en sortie un signal périodique V+30 en avance de phase de 30 par rapport au signal V. De même, on applique les signaux W et V respectivement à l'entrée positive et négative d'un comparateur AO3 afin d'obtenir en sortie un signal périodique W+30 en avance de phase de 30 par rapport au signal W. Toutefois, ce signal W+30 n'étant pas utilisé pour la construction des signaux de commande CUH et CUB décrite ici, il n'en sera pas fait mention dans la suite. Il est naturellement en pratique utilisé pour la construction des autres signaux de commande selon une technique analogue à celle décrite à présent. Les signaux en avance de phase de 30 U+30 et V+30 sont respectivement appliqués aux deux entrées d'un circuit logique réalisant une opération de ou exclusif, afin d'obtenir un signal noté U30OV30. Selon le mode de réalisation décrit ici, ce signal U30OV30 est utilisé pour former les signaux de commande CUH et CUB comme illustré en figure 6 et décrit plus bas. Selon une variante envisageable, ce signal U30OV30 pourrait être utilisé à la place des signaux U$V dans le mode de réalisation de la figure 3. On obtiendrait ainsi des créneaux du même type que ceux illustrés sur les figures 4d et 4e, mais centrés sur les créneaux (de longueur 180 ) de la figure 4a grâce à l'avance de phase de 30 . La combinaison logique U30OV30.0 s'applique dans ce cas. En revenant au second mode de réalisation dont la partie décrite à présent est illustrée en figure 6, on observe qu'on applique successivement au 5 signal U30OV30 - une inversion au moyen d'un circuit inverseur I ; - l'addition éventuelle d'un signal MLI composé de créneaux à haute fréquence, l'addition pouvant être effectuée ou non selon la commande reçue d'un signal MLI-ON, émis par exemple par le microprocesseur 10 en fonction des 10 conditions de fonctionnement. On notera que l'addition d'un signal MLI peut avantageusement permettre de réduire le courant moyen dans les phases critiques. On obtient ainsi un signal MODUL apte à moduler le signal U lors du mode de fonctionnement en pilotage 120 comme décrit ci-après. 15 En effet, dans ce but, un transistor T commandé par un signal MODE indicatif du mode de pilotage (mode 180 ou mode 120 ) est apte à transmettre (transistor bloqué) ou non (transistor conducteur, ce qui provoque la mise à la masse du signal MODUL) le signal MODUL à l'entrée de commande de deux multiplexeurs M1, M2 (par exemple du type 74HC153). Le signal MODE est par 20 exemple obtenu par la combinaison logique au moyen d'un opérateur OU des signaux ON et Cv comme indiqué dans le premier mode de réalisation. On peut remarquer que le transistor T participe ainsi à la commutation entre les deux modes de fonctionnement (fonction réalisée par le commutateur S dans le premier mode de réalisation). 25 Le multiplexeur M1 est par ailleurs alimenté sur sa première entrée par le signal capteur U tandis que sa seconde entrée est mise à la masse. Ainsi, lorsque le signal MODE indique un mode de pilotage à 180 , le signal de commande est nul en permanence de sorte que le multiplexeur M1 émet en sortie un signal CuH identique au signal U reçu sur sa première entrée. 30 Par contre, lorsque le signal MODE indique un mode de pilotage à 120 , le signal de commande est le signal MODUL précédemment construit (principalement par inversion de U30O+V30) de sorte que la sortie CUH du multiplexeur M1 est forcé à 0 (valeur de la seconde entrée de Ml) lorsque le signal MODUL est haut (c'est-à-dire principalement lorsque le signal U30OV30 est bas) et suit le signal U le reste du temps. On obtient ainsi un signal CUH dont les phases qui commandent la conduction de l'interrupteur KuH s'étendent sur 120 et sont centrés par rapport 5 aux périodes hautes du signal U. De même, on obtient le signal CAB comme illustré en figure 6 par application du signal U à la première entrée du multiplexeur M2 et la mise au potentiel haut V0 de sa seconde entrée, avec inversion au moyen d'un circuit inverseur l'
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Une machine tournante électrique triphasée comprend trois bobinages (2) régulièrement répartis autour d'un axe de rotation de la machine, au moins un premier capteur (4) apte à délivrer un signal périodique représentatif d'une position de la machine autour dudit axe et un circuit de commande (8) apte à commander, selon un premier mode, la conduction d'un interrupteur (KUH) associé à au moins un des trois bobinages (2) sur la base du signal périodique délivré par le premier capteur (U) de sorte que les phases de conduction de l'interrupteur (KUH) ont une durée de l'ordre de la moitié de la période du signal (U).Le circuit de commande est apte à commander l'interrupteur (KUH) selon un second mode dans lequel les phases de conduction de l'interrupteur (KUH) ont une durée de l'ordre du tiers de la période du signal (U).
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1. Machine tournante électrique triphasée comprenant trois bobinages régulièrement répartis autour d'un axe de rotation de la machine, au moins un premier capteur apte à délivrer un signal périodique représentatif d'une position de la machine autour dudit axe et un circuit de commande apte à commander, selon un premier mode, la conduction d'un interrupteur associé à au moins un bobinage parmi lesdits trois bobinages sur la base du signal périodique délivré par le premier capteur de sorte que les phases de conduction de l'interrupteur ont une durée de l'ordre de la moitié de la période du signal, caractérisée en ce que le circuit de commande est apte à commander l'interrupteur selon un second mode dans lequel les phases de conduction de l'interrupteur ont une durée de l'ordre du tiers de la période du signal. 2. Machine tournante selon la 1, caractérisée en ce que le circuit de commande comprend des moyens de sélection pour activer sélectivement le premier mode ou le second mode. 3. Machine tournante selon la 2, caractérisée en ce que 20 les moyens de sélection sont aptes à activer le premier mode ou le second mode en fonction d'une information de vitesse de rotation de la machine. 4. Machine tournante selon la 3, caractérisée en ce que les moyens de sélection sont aptes à activer le second mode lorsque ladite 25 information de vitesse indique une vitesse de rotation inférieure à un premier seuil. 5. Machine tournante selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de sélection sont aptes à activer le premier mode ou le 30 second mode en fonction d'une tension d'une batterie alimentant la machine. 6. Machine tournante selon la 5, caractérisée en ce que les moyens de sélection sont aptes à activer le second mode lorsque la tension de la batterie est inférieure à un second seuil. 7. Machine tournante selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le circuit de commande comprend des moyens pour générer, dans le second mode, un signal de commande destiné à l'interrupteur formé au moins sur la base d'une combinaison du signal délivré par le premier capteur et d'un signal délivré par un second capteur. 8. Machine tournante selon la 7, caractérisée en ce que lesdits moyens pour générer le signal de commande comprennent un premier circuit logique apte à effectuer une opération de OU-EXCLUSIF entre le signal délivré par le premier capteur et le signal délivré par le second capteur. 9. Machine tournante selon la 8, caractérisée en ce que lesdits moyens pour générer le signal de commande comprennent un second circuit logique apte à effectuer une opération logique ET entre le signal délivré par le premier capteur et le résultat de l'opération logique de ou exclusif. 10. Machine tournante selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que lesdits moyens pour générer le signal de commande comprennent des moyens pour avancer de 30 la phase des signaux appliqués au premier circuit logique. 20 25
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H,F
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H02,F02
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H02P,F02N
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H02P 6,F02N 11
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H02P 6/00,F02N 11/04
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FR2901056
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A1
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CONTACTEUR ELECTROMAGNETIQUE
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La présente invention concerne un . De façon connue un contacteur électromagnétique comprend : - une bobine de génération d'un champ magnétique, - un circuit magnétique comportant une partie fixe et une partie 5 mobile. Des moyens élastiques sont prévus pour maintenir les parties fixes et mobiles écartées en absence d'alimentation de la bobine. D'une manière générale, le fonctionnement électrique d'un contacteur peut être décrit en deux phases distinctes. 10 Lors d'une première phase d'appel, lorsque la bobine est alimentée en courant, le circuit magnétique tend à se fermer, la partie mobile se rapprochant de la partie fixe jusqu'à ce que ces deux parties soient au contact. Pendant cette phase, une puissance importante est nécessaire, afin de vaincre l'entrefer de départ, et de déplacer la partie mobile à l'encontre de l'action des 15 moyens élastiques. Cette puissance dite puissance d'appel est liée au nombre d'Ampères-tours de la bobine, c'est-à-dire le produit du nombre de tours de la bobine et de la valeur de l'intensité du courant dans la bobine. Lors d'une seconde phase de maintien, le circuit magnétique doit rester en position fermée tant que l'alimentation de la bobine est présente. 20 Dans cette seconde phase, le niveau d'Ampères-tours nécessaire est beaucoup plus faible que dans la phase d'appel, car l'entrefer est nul, et les efforts magnétiques sont maximums. D'une manière générale, les contacteurs peuvent être alimentés en courant continu ou en courant alternatif. 25 Des technologies spécifiques d'électro-aimant permettant de réduire la puissance nécessaire et donc la consommation du contacteur pendant les phases d'appel et/ou de maintien existent depuis de nombreuses années. Il est connu en particulier d'utiliser pour un contacteur à commande continue des circuits à tôles feuilletées de contacteur à commande alternative 30 dotés d'une bobine à deux enroulements ou des circuits massifs équipés ou non d'aimants permanents. L'utilisation de ces technologies entraîne habituellement une augmentation de l'encombrement de ces contacteurs par rapport à la version à commande alternative. Il est connu en outre, notamment du document EP 0 789 378, 35 d'équiper un contacteur à circuit feuilleté alternatif d'une carte électronique de contrôle de l'alimentation de la bobine. Cette carte permet notamment d'alimenter la bobine en courant continu, quelle que soit la tension d'alimentation, alternative ou continue. La carte permet également d'augmenter la plage de tension d'alimentation pouvant être utilisée par le contacteur. La carte permet en outre de réduire les chocs pendant la phase d'appel et la consommation au maintien. Du fait du surcoût de la carte électronique, cette solution est réservée à des appareils de moyen et gros calibre, supérieur à 50 A. Il est également connu d'utiliser un circuit magnétique de type feuilleté avec une carte électronique disposée latéralement dans le boîtier du contacteur par rapport à la bobine, et perpendiculairement au plan de montage, pour limiter en particulier les consommation à l'appel et les rendre compatibles avec des sorties d'automate. Il apparaît toutefois que cette solution impose un positionnement spécifique et limitatif des bornes d'alimentation de la carte ce qui entraîne de nouveau une augmentation de l'encombrement des appareils lorsque cette solution est déclinée sur différents calibres de contacteurs. Pour tous les contacteurs, il est souhaitable de satisfaire les critères suivants : une consommation à l'appel réduite, si possible compatible 20 avec les sorties d'automate, une consommation durant la phase de maintien réduite, l'acceptation de larges plages de tension d'alimentation en continu ou alternatif, un encombrement identique à celui d'un appareil alternatif de 25 calibre équivalent, et un coût de réalisation identique à celui d'un appareil alternatif classique. Il est toutefois difficile de concilier l'ensemble de ces critères. La présente invention a donc pour objet de fournir un contacteur 30 permettant de satisfaire les critères ci-dessus de façon améliorée, tout en conservant le mode de raccordement habituel de l'alimentation de la bobine. A cet effet, la présente invention a pour objet un contacteur électromagnétique comportant : - une bobine de génération d'un champ magnétique, 35 - un circuit magnétique comportant une partie fixe et une partie mobile, et - une carte électronique comprenant des moyens de contrôle de l'alimentation de la bobine caractérisé en ce que la carte électronique est disposée horizontalement au dessus de la partie fixe du circuit magnétique, la partie mobile traversant la carte électronique par une ouverture de la carte et coulissant à l'intérieur de la bobine. Les dispositions selon l'invention permettent de limiter l'encombrement du contacteur et de conserver des raccordements de l'alimentation au contacteur réalisés de la même manière qu'un contacteur classique, c'est-à-dire au dessus de la bobine. Un tel contacteur permet de plus d'apporter les avantages cités ci-dessus pour une carte électronique. Selon un mode de réalisation, les parties fixe et mobile du circuit 15 magnétique présentent des formes sensiblement axisymétriques. La structure axisymétrique des pièces magnétiques offre un meilleur rendement qu'une structure plane classique. Avantageusement, les parties fixe et mobile présentent en regard des portions coniques, l'une convexe et l'autre concave. 20 La carte électronique permet de limiter les chocs lors de la phase d'appel et donc de réduire considérablement les surfaces de contact des deux armatures mobiles sans exposer le circuit magnétique à des usures prématurées, et sans augmenter le temps de conjonction. II est donc possible d'utiliser la forme conique, à entrefer 25 progressif , qui diminue les Ampère-tours nécessaires à l'appel car l'entrefer effectif est plus petit que la course réelle du noyau mobile. La combinaison des caractéristiques ci-dessus permet en conséquence d'obtenir un contacteur à puissance d'appel réduite, et de volume global réduit, équivalent à un contacteur de même gamme mais ne présentant 30 pas de puissance d'appel réduite. La durée de la phase d'appel avec le contacteur selon l'invention est du même ordre que celle d'un contacteur de même gamme, ne présentant pas de puissance d'appel réduite. Selon un mode de réalisation, les parties fixe et mobile sont 35 réalisées dans des éléments massifs. La structure massive des pièces magnétiques permet une optimisation des formes et du choix des matériaux et d'utiliser des procédés de production de grandes séries, comme notamment l'emboutissage, la frappe à froid, ou la découpe. Ces dispositions permettent ainsi de réduire les coûts et la complexité de la fabrication. Avantageusement, la partie fixe forme un logement dans lequel la bobine est reçue. Selon un mode de réalisation, la partie fixe du circuit magnétique comprend : - une portion cylindrique, -un fond à une première extrémité de la portion cylindrique, et - une paroi comprenant une ouverture de passage de la partie mobile à une seconde extrémité de la portion cylindrique. Avantageusement, la partie fixe du circuit magnétique comprend : 15 - un corps formant la portion cylindrique et le fond, et - un couvercle, formant la paroi comprenant une ouverture de passage. Cette disposition permet de réaliser la partie fixe du circuit magnétique à partir de deux formes simples, plus faciles à produire. De plus, 20 cette disposition permet de faciliter le montage de la bobine dans la partie fixe de l'armature. Elle permet de faciliter la production de la pièce, et de réaliser cette production en grande série. Avantageusement, les éléments du contacteur sont empilables. Cette disposition permet de faciliter l'assemblage du contacteur. En 25 particulier, l'empilage peut être réalisé par un procédé automatisé simplifié. Selon un mode de réalisation, les moyens de contrôle de l'alimentation de la bobine sont agencés pour alimenter la bobine en courant continu, que la tension d'alimentation du contacteur soit alternative ou continue. 30 Avantageusement, les moyens de contrôle de l'alimentation de la bobine comportent des moyens de détermination d'une valeur de courant permettant de fermer le contacteur ou de maintenir le contacteur fermé, et des moyens permettant de limiter la valeur moyenne du courant d'alimentation de la bobine à la valeur déterminée. 35 De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un contacteur selon l'invention. La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un contacteur selon l'invention. La figure 2 est une vue en perspective éclatée du contacteur de figure 1, les parties constituant le boîtier ayant été supprimées. La figure 3 est une vue en perspective et en coupe partielle du circuit magnétique. La figure 4 est un schéma du circuit électrique de la carte 10 électronique du contacteur de figure 1. La figure 5 est un organigramme de fonctionnement des moyens de contrôle constitués par la carte électronique. Selon un mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 4, un contacteur électromagnétique selon l'invention comporte un boîtier isolant 15 comprenant une partie arrière 2, destinée à être fixée sur un support, et une partie avant 3, destinée à être fixée sur la partie arrière 2. Sur la partie avant 3 du boîtier sont fixés des contacts fixes non représentés. Le boîtier isolant comprend également un bornier 4 destiné à être fixé au dessus de la partie avant, et comportant des bornes de raccordement 5 destinées à être 20 connectées aux contacts fixes. Les parties du boîtier forment un logement dans lequel sont reçus : - une bobine 6 de génération d'un champ magnétique, fixée au boîtier, et - un circuit magnétique comportant une partie fixe 7 par rapport au 25 boîtier et une partie mobile 8 par rapport au boîtier. Un porte contact 9 mobile est monté solidairement avec la partie mobile 8 du circuit magnétique. Le porte contact 9 comprend des contacts mobiles destiné à être au contact des contacts fixes, ou séparés de ces contacts fixes, suivant la 30 position de la partie mobile 8, pour fermer ou ouvrir un circuit électrique de puissance. Des moyens élastiques, constitués par deux ressorts 10 sont prévus pour maintenir les parties fixe 7 et mobile 8 écartées en absence d'alimentation de la bobine 6. Le contacteur comporte des moyens de contrôle de l'alimentation de la bobine 6 en tension alternative ou continue, constitués par une carte électronique 11. Cette carte électronique 11, du type décrit dans le document EP 0 789 378 est disposée en interface entre l'alimentation extérieure et l'alimentation de la bobine du contacteur. Cette carte électronique 11 est disposée horizontalement au dessus de la partie fixe 7 du circuit magnétique, la partie mobile 8 traversant la carte électronique par une ouverture de la carte 12 et coulissant à l'intérieur de la bobine et de la partie fixe 7. Cornme représenté sur les figures 1 à 4, selon une caractéristique de l'invention, Iles parties fixe 7 et mobile 8 du circuit magnétique présentent une forme axisymétrique par rapport à un axe A, qui coïncide avec l'axe de la bobine 6. En particulier, la partie fixe 7 du circuit magnétique comprend : 15 un corps 13 formant : o une portion cylindrique 14, o un fond 15 à une première extrémité de la portion cylindrique 14, et un couvercle 16 formant une paroi comprenant une ouverture 20 de passage 17 de la partie mobile 8 destiné à être positionné à une seconde extrémité de la portion cylindrique 14. Le corps et le couvercle délimitent un logement dans lequel la bobine 6 est reçue. L'ouverture de passage 17, disposée autour de l'axe A. permet d'assurer la pénétration de la partie mobile dans la bobine 6. 25 La partie mobile 8 comprend pour sa part une portion cylindrique destinée à rentrer dans l'ouverture de passage 17. Comme cela est illustré sur la figure 3, les parties fixes 7 et mobiles 8 présentent des portions en regard coniques. En particulier, la partie fixe comprend une portion conique convexe 18, disposé sur le fond 15 du 30 corps 13. La partie mobile 8 présente une portion conique concave 19. Bien entendu la portion concave pourrait être positionnée sur la partie fixe et la portion convexe sur la partie mobile. Les deux portions coniques 18, 19 sont d'une forme adaptée pour ménager un entrefer entre elles lorsque les deux parties fixes et mobiles sont 35 au contact. En particulier, les extrémités terminales planes 20, 22 des deux parties coniques n'entrent pas en contact, lorsque les parties fixes et mobiles sont en contact. Seul le bord 23 délimitant la partie conique 19 concave de la partie mobile 8 vient en butée contre le fond 15 du corps 13. Les parties fixes 7 et mobile 8 sont réalisées dans des éléments massifs. Ainsi que représenté sur la figure 4, La carte électronique comporte un composant de filtrage F et un composant redresseur Rd permettant de transformer une tension alternative en tension continue. En particulier, le composant redresseur Rd peut comporter un pont de diodes. Ces composants permettent d'alimenter la bobine en courant continu, que la tension d'alimentation du contacteur soit alternative ou continue. La carte électronique comprend des moyens de détermination d'une valeur de courant permettant de fermer le contacteur ou de maintenir le contacteur fermé, et des moyens permettant de limiter la valeur moyenne du courant d'alimentation de la bobine à la valeur déterminée. En particulier, La bobine 6 du contacteur est alimentée par un dispositif hacheur dévolteur constitué d'un transistor de puissance TR, transistor bipolaire, MOSFET ou IGBT, fonctionnant en tout ou rien , commandé par un signal en modulation de largeur d'amplitude PWM (pulse width modulation) généré par un dispositif de contrôle constitué ici par un microcontrôleurpC ; ce dispositif de contrôle pourrait être également constitué par tout autre circuit logique spécifique. La fréquence de ce signal est fixe et le rapport cyclique, c'est-à-dire le rapport entre le temps de conduction et la période du signal, est ajusté par le microcontrôleur pC. La bobine 6 est connectée en série au transistor de puissance TR, et à une résistance RI utilisée pour la mesure du courant. Le microcontrôleurpC est alimenté par un composant 30 d'alimentation UJR délivrant une tension contrôlée. Le microcontrôleur,uC prend en entrée : - un signal de mesure de la tension aux bornes de la résistance R1, qui est une mesure du courant dans la bobine, et - un signal proportionnel à la tension d'alimentation du contacteur, 35 fournit par un diviseur de tension, formé par deux résistances R2 et R3. Selon le fonctionnement d'un hacheur dévolteur, la tension moyenne aux bornes de la bobine du contacteur est le produit du rapport cyclique par la tension source. L'adaptation du rapport cyclique du dispositif hacheur dévolteur en fonction du niveau tension d'entrée permet d'alimenter la bobine avec une tension de valeur moyenne constante déterminée quelle que soit la valeur d'alimentation du contacteur. Cette valeur peut être fixée au seuil minimum d'appel pendant la phase d'appel et au seuil minimum de maintien pendant la phase de maintien. Selon un mode de réalisation, lors de la phase d'appel, le rapport cyclique maximum de 100% est atteint pour la valeur minimum de la tension d'alimentation entrant dans la gamme de fonctionnement du contacteur. En phase de maintien, le rapport cyclique est ajusté automatiquement en fonction du courant à contrôler. La bobine est de plus reliée de façon antiparallèle à une diode de roue libre D. La diode de roue libre permet de conserver l'énergie magnétique emmagasinée dans la bobine et limite les surtensions provoquées par la coupure de la commande du contacteur. Il est ainsi possible de conserver la fermeture du contacteur en cas de micro-coupures ou creux de tension, et d'effectuer un écrêtage de la tension. Ces dispositions permettent de pallier aux défaillances du réseau d'alimentation. La figure 5 illustre le fonctionnement de la carte, lorsqu'une tension d'alimentation est établie aux bornes du contacteur. Si aucune tension n'est établie, la carte n'est pas alimentée, ce qui est représenté dans les étapes EO et E0'. Si une tension d'alimentation est établie, celle-ci est soumise à un filtrage par le composant de filtrage 12, puis un redressement est effectué par le composant redresseur 13, dans une première étape El Dans une seconde étape E2, la nature et le niveau de la tension d'alimentation sont détectés. Dans une troisième étape E3, Le seuil minimum d'appel est calculé. Le seuil minimum d'appel est le niveau minimal de tension aux bornes de la bobine 6 suffisant pour déclencher le décollement et la fermeture du circuit magnétique. Avec ce niveau de tension, la course des contacts mobiles présente une dynamique suffisante pour fermer le circuit électrique de puissance dans de bonnes conditions, définies par des contraintes normatives. Dans une quatrième étape E4, un signal PWM est généré pour contrôler l'alimentation de la bobine au seuil minimum d'appel. Dans une cinquième étape E5, un test est effectué pour identifier si un changement de pente et l'intensité maximale dans la bobine sont atteints. Si ce n'est pas le cas, on reste à l'étape E4. Si le test est positif, dans une sixième étape E6, une régulation du courant au seuil minimum de maintien est opérée. Le seuil minimum de maintien est le niveau de courant juste suffisant pour maintenir l'électroaimant fermé, compte tenu des positions de montage du contacteur, de sa tenue aux chocs et vibrations, et du nombre de contacts auxiliaires associés, c'est-à-dire des charges mécaniques. Cette régulation est opérée jusqu'à ce qu'une commande de blocage du contacteur soit reçue, c'est-à-dire jusqu'à ce que la tension passe en dessous de la tension minimale d'alimentation du contacteur, ce qui est représenté par l'étape E7. La logique de commande assure un contrôle de la tension et du courant pendant la phase d'appel ce qui permet de réduire les chocs et les usures des pièces mécaniques et un contrôle du courant pendant la phase de maintien du contacteur, ce qui a l'avantage de réduire la puissance dissipée. La carte électronique 11 permet au contacteur de fonctionner sur une plage de tension d'alimentation large alternative ou continue. Le rapport entre les bornes minimum et maximum d'une plage de tension d'alimentation est compris entre 1.5 et 3. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférentielle décrite ci-dessus, à titre d'exemple non limitatif ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes
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Contacteur électromagnétique comportant une bobine (6) de génération d'un champ magnétique, un circuit magnétique comportant une partie fixe (7) et une partie mobile (8), et une carte électronique (11) comprenant des moyens de contrôle de l'alimentation de la bobine (6). La carte électronique (11) est disposée horizontalement au dessus de la partie fixe (7) du circuit magnétique, la partie mobile (8) traversant la carte électronique (11) par une ouverture (12) de la carte et coulissant à l'intérieur de la bobine.
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1. Contacteur électromagnétique comportant : - une bobine (6) de génération d'un champ magnétique, - un circuit magnétique comportant une partie fixe (7) et une partie mobile (8), et - une carte électronique (11) comprenant des moyens de contrôle de l'alimentation de la bobine (6) caractérisé en ce que la carte électronique (11) est disposée horizontalement au dessus de la partie fixe (7) du circuit magnétique, la partie mobile (8) traversant la carte électronique (11) par une ouverture (12) de la carte et coulissant à l'intérieur de la bobine. 2. Contacteur selon la 1, dans lequel les parties 15 fixe (7) et mobile (8) du circuit magnétique présentent des formes sensiblement axisymétriques. 3. Contacteur selon l'une des 1 et 2, dans lequel les parties fixe (7) et mobile (8) présentent en regard des portions coniques (18, 19), l'une convexe et l'autre concave. 20 4. Contacteur selon l'une des 1 à 3, dans lequel les parties fixe (7) et mobile (8) sont réalisées dans des éléments massifs. 5. Contacteur selon l'une des 1 à 4, dans lequel la partie fixe (7) forme un logement dans lequel la bobine (6) est reçue. 6. Contacteur selon l'une des 1 à 5, dans lequel la 25 partie fixe (7) du circuit magnétique comprend : - une portion cylindrique (14), - un fond (15) à une première extrémité de la portion cylindrique (14), et - une paroi (16) comprenant une ouverture de passage (17) de la 30 partie mobile (8) à une seconde extrémité de la portion cylindrique (14). 7. Contacteur selon la 6, dans lequel la partie fixe (7) du circuit magnétique comprend : - un corps (13) formant la portion cylindrique (14) et le fond (15), et - un couvercle (16), formant la paroi comprenant une ouverture de 35 passage (17). 8. Contacteur selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce que les éléments du contacteur sont empilables. 9. Contacteur selon l'une des 1 à 8, dans lequel les moyens de contrôle de l'alimentation de la bobine (6) sont agencés pour alimenter la bobine (6) en courant continu, que la tension d'alimentation du contacteur soit alternative ou continue. 10. Contacteur selon l'une des 1 à 9, dans lequel les moyens de contrôle de l'alimentation de la bobine (6) comportent des moyens de détermination d'une valeur de courant permettant de fermer le contacteur (7) ou de maintenir le contacteur (7) fermé, et des moyens permettant de limiter la valeur moyenne du courant d'alimentation de la bobine (8) à la valeur déterminée.
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H
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H01
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H01H
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H01H 47,H01H 50
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H01H 47/00,H01H 47/22,H01H 47/32,H01H 50/00
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FR2893960
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A1
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ENSEMBLE CONSTRUCTIF D'ASSEMBLAGE DE POUTRES CREUSES.
| 20,070,601 |
La présente invention concerne une procédé constructif perfectionné et son dispositif d'assemblage associé utilisant des poutres creuses. L'invention s'appliquant aussi bien aux particuliers bricoleurs ou qu'aux professionnels du bâtiment et de l'ameublement. L'invention trouvant plusieurs domaines d'application comme celui de l'habillage du mobilier urbain, celui du mobilier de jardinage, la construction de meubles de grands gabarits, la construction de poutres apparentes pour l'habillage intérieur ou extérieur d'habitations. L'invention consistant en l'assemblage de poutres creuses d'un type particulier associé avec l'utilisation d'un dispositif d'assemblage selon l'invention. L'assemblage de poutres creuses pouvant aussi bien être utilisé dans une fonction d'habillage de structures existantes que dans la constitution de structures porteuses ou non porteuses creuses. Il est connu certains dispositifs d'assemblage de poutres creuses. Ces dispositifs de l'art antérieur présentent l'inconvénient d'être peu accessibles à des néophytes ou à des personnes maîtrisant mal le bricolage. Ces dispositifs nécessitent par ailleurs des moyens de transport peu accessibles comme des camions ou des engins de chantier élévateurs. Un objet principal de l'invention est de proposer un dispositif d'assemblage qui soit économique et facile à monter. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif d'assemblage qui soit facilement transportable. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif d'assemblage de poutres creuses qui soit facilement transportable avec un véhicule domestique courant. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif d'assemblage qui puisse être distribué dans les grands points de distribution en conditionnement complet comprenant aussi bien les poutres d'assemblage que les éléments d'assemblage. Dans un aspect principal, l'invention se réalise sur la base d'une poutre creuse constituée à partir de deux profils de planches différents qui assemblés forment une poutre. L'invention comportant également un élément d'assemblage particulier qui se positionne à l'intérieur à l'extrémité de la poutre assemblé de façon à faire jonction entre les deux poutres. Les figures annexées représentent un mode particulier de l'invention 15 sur lesquelles : - Les figures la et lb représentent deux formes particulières d'une planche profil de poutre creuse mâles Les figures 2a et 2b représentent deux formes particulières d'une planche profil de poutres creuses femelles 20 Les figures 3a et 3b représentent en vue de haut et de profil un dispositif d'assemblage de deux poutres selon l'invention - Les figures 4a, 4b représente deux vues de haut d'un dispositif d'assemblage dans une poutre creuse selon l'invention - Les figures 5a, 5b, 5c et 5d représentent quatre étapes successives d'assemblage de trois poutres entre elles - La figure 6 représente une poutre creuse ouverte en U - La figure 7 représente une application possible de l'invention à du mobilier urbain - La figure 8 représente une application possible de l'invention à du mobilier d'intérieur La figure 1 a représente une planche profil mâle (2a) de poutre creuse pour application sur poutre creuse en U. La figure lb représente une planche profil mâle (2b) de poutre creuse pour application sur poutre creuse fermé en carré. Les profils (2, 3, 2a, 2b, 3a, 3b) étant préférentiellement réalisé par l'usinage de planches de bois et dans des longueurs courantes de zéro à quatre mètres. Le profil de forme générale rectangulaire allongé présente une première face plane extérieure (5) une face intérieure (7a) de forme sensiblement plane ou incurvé. Selon la figure la , une première extrémité (6a) est plane et une seconde extrémité est pourvue de nervures d'accroches mâles. Selon la figure lb les deux extrémités sont pourvues de nervures d'accroche mâles (12a, 12b). Les figures 2a et 2b représentent deux formes particulières d'une planche profil (3a, 3b) de poutres creuses femelles dans la quelle la figure 2a est destinée à une poutre en U ou à une poutre fermée en carré. Comme pour la figure la, lb les surfaces extérieures sont planes, les surfaces intérieures sont planes ou légèrement incurvées et les extrémités sont pourvues de nervures d'accroche femelles (13a, 13b). La figure 3a représente en vue de haut un dispositif d'assemblage (30) de deux poutres selon l'invention qui présente une forme de tube creux de périphérie préférentiellement circulaire fermé à une première extrémité par un fond (35) et ouverte à la seconde extrémité (36) et de hauteur d'environ dix centimètres. Le dispositif étant pourvu de raidisseurs (31) disposés le long de ses parois intérieurs. La fonction de ces raidisseurs étant à la fois de supporter les contraintes d'écrasement à l'intérieur de la poutre creuse, mais aussi de consolider le dispositif qui sera vissé à travers les réservations de visserie (32, 33) sur le fond (35). Une réservation centrale de visserie (33) étant disposée au centre du fond (35). La périphérie circulaire du dispositif d'assemblage (30) ayant une fonction d'ajustement facile comme le représente la figure 4a avec en vue de haut un dispositif d'assemblage dans une poutre creuse (2, 3) qui vient de positionner autour du dispositif d'assemblage (30). La poutre creuse étant constitué par l'assemblage de quatre profils (2, 3) dont deux profils mâles (2b) et deux profils femelles (3b). La forme incurvée intérieure pouvant légèrement épouser la périphérie circulaire du dispositif d'assemblage de façon à maximiser la surface de contact, ce qui a pour double effet de mieux solidariser la poutre contre le dispositif d'assemblage et de laisser une place plus importante pour le vissage latéral (55), figure 4b, à travers les profils sur le dispositif d'assemblage (30). Le fond (35) du dispositif d'assemblage (50) étant solidarisé par vissage (53) contre la poutre à assembler à travers les réservations de vissage (32, 33). Les figures 5a, 5b, 5c et 5d représentent quatre étapes successives d'assemblage de trois poutres (50) entre elles. En figure 5a, le dispositif d'assemblage (30) étant vissé par la réservation centrale (33) au moyen d'une première visse (53) sur la première poutre (50). En figure 5b, qui peut dans certains cas être intervertit avec la figure 5c, l'utilisateur visse les quatre autres visses (53) à travers les réservations périphériques de visserie (32) sur le fond (35) du dispositif d'assemblage (30). En figure 5c, l'utilisateur positionne la seconde poutre à assembler autour du dispositif d'assemblage (30). Il peut alors effectuer deux opérations de consolidation. La première opération de consolidation étant de remplacer le vissage central (53) par un boulonnage (54) qui est plus solide. La fonction de ce premier vissage (53) ayant été dans ce cas de fixer temporairement pour positionner avec précision le dispositif d'assemblage (30) sur la partie à assembler. La seconde opération étant de visser latéralement sur le flan de la seconde poutre (50) des visses latérales (55) de consolidation pour assembler le dispositif d'assemblage (30) avec la seconde poutre (50). La figure 5d représentant comment l'opération a été reconduite à la seconde extrémité de la seconde poutre pour la joindre à une troisième poutre (50). La figure 6 représente l'assemblage d'une poutre creuse en U qui utilise deux profils mâles (2a) et un profil femelle. Ce type de poutre pouvant notamment être utilisé pour coffrer ou habiller une gaine murale ou l'épaisseur d'une cloison. La figure 7 représente une application possible de l'invention à du mobilier urbain avec une application pour l'habillage d'un feu rouge. La figure 8 représente une application possible de l'invention à du mobilier d'intérieur comme par exemple pour la structure porteuse d'un lit à mezzanine. La présente invention concerne donc bien un ensemble constructif d'assemblages de poutres creuses (50) caractérisé en ce que les poutres creuses (50) sont constituées à partir de l'assemblage par emboîtement de planches profil (2, 3, 2a, 2b, 3a, 3b) selon des nervures de profil (12a, 12b, 13a, 13b) complémentaires et en ce que les poutres creuses (50) sont solidarisées par un dispositif d'assemblage (30) positionné à l'intérieur de la poutre creuse (150) et à son extrémité d'assemblage, le dispositif d'assemblage (30) comprenant des premiers moyens de solidarisation longitudinaux (32, 33, 53, 54) selon l'axe de la poutre et des seconds moyens de solidarisation latéraux (7a, 7b, 55) sensiblement perpendiculaire à l'axe de la poutre distincts des moyens de solidarisation longitudinaux (32, 33, 53, 54). On voit bien que de nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du 5 cadre de l'invention tel qu'il est défini ci-après
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La présente invention concerne un ensemble constructif d'assemblages de poutres creuses caractérisé en ce que les poutres creuses sont constituées à partir de l'assemblage par emboîtement de planches profil selon des nervures de profil complémentaires et en ce que les poutres creuses sont solidarisées par un dispositif d'assemblage positionné à l'intérieur de la poutre creuse et à son extrémité d'assemblage, le dispositif d'assemblage comprenant des premiers moyens de solidarisation longitudinaux selon l'axe de la poutre et des seconds moyens de solidarisation latéraux sensiblement perpendiculaire à l'axe de la poutre distincts des moyens de solidarisation longitudinaux.
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1 - Ensemble constructif d'assemblages de poutres creuses (50) caractérisé en ce que les poutres creuses (50) sont constituées à partir de l'assemblage par emboîtement de planches profil (2, 3, 2a, 2b, 3a, 3b) selon des nervures de profil (12a, 12b, 13a, 13b) complémentaires et en ce que les poutres creuses (50) sont solidarisées par un dispositif d'assemblage (30) positionné à l'intérieur de la poutre creuse (50) et à son extrémité d'assemblage, le dispositif d'assemblage (30) comprenant des premiers lo moyens de solidarisation longitudinaux (32, 33, 53, 54) selon l'axe de la poutre et des seconds moyens de solidarisation latéraux (7a, 7b, 55) sensiblement perpendiculaire à l'axe de la poutre distincts des moyens de solidarisation longitudinaux (32, 33, 53, 54).
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E
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E04
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E04B,E04C
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E04B 1,E04C 3
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E04B 1/19,E04B 1/38,E04C 3/00
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FR2900651
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A1
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DISPOSITIF FERME PERMETTANT DE DEVIDER UNE PELOTE DE FICELLE PELUCHEUSE AVEC RETENUE DES FIBRES VOLATILES FAVORISANT UN ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL PROPRE.
| 20,071,109 |
La présente invention concerne un dispositif permettant de dévider proprement une pelote de ficelle pelucheuse, muni d'un système de détachement, de retenue, et de récupération des fibres pelucheuses avant sortie de la ficelle, ou, en variante, d'un système d'enlèvement des fibres détachables par destruction ou retenue de celles-ci, ceci afin de favoriser une atmosphère 10 de travail saine, et un environnement propre du poste du travail. Ce dispositif est destiné à améliorer les conditions de travail des facteurs lors de la confection des bottes de courriers pour la préparation des tournées. Traditionnellement, ces ficelles sont dévidées et utilisées telles quelles, de telle sorte que d'innombrables peluches envahissent l'atmosphère d'une part, et finissent par se déposer sur 15 l'ensemble du poste de travail de l'utilisateur, créant une salissure abondante par accumulation de fibres indésirables dans l'environnement du travail, et une véritable pollution de l'air respiré par l'utilisateur. L'invention vise à apporter une solution à un tel problème et a pour objet un dispositif de distribution propre de ficelle pelucheuse, caractérisé en ce qu'il comporte une enceinte fermée 20 définie par un carter ouvrant présentant une zone de réception d'une pelote de ficelle disposée selon son axe vertical ou horizontal en ménageant autour de celle-ci un espace suffisant au passage des fibres récupérées pour permettre à celles-ci de tomber naturellement en fond de carter, la dite pelote étant en appui sur des moyens de support espacés du fond du carter et en ce que sont prévus des moyens, disposés au-dessus du niveau de la pelote en vis à vis desquels la 25 ficelle passe, destinés à détacher et/ou détruire à la source les fibres et poussières volatiles de la ficelle déroulée et en ce que l'enceinte définit en outre en partie basse une zone de récupération des fibres accumulées et en partie haute un conduit dont l'extrémité libre supérieure est coudée vers le bas pour la sortie de la ficelle vers son utilisation. 30 Selon des modes particuliers de réalisations : Le Dispositif comporte deux brosses inter pénétrantes en vis-à-vis, entre les soies desquelles passe la ficelle. Le dispositif comporte deux rouleaux revêtus de matière adhésive tournants librement 35 légèrement espacés l'un de l'autre contre lesquels une face de la ficelle va être en appui contre le premier rouleau puis sur une deuxième face contre le second rouleaux. Le dispositif est caractérisé dans ce cas par le positionnement d'un jeu de brosses en aval des rouleaux et d'un second jeu de brosses en amont. Les brosses, celles-ci s'étendent d'une -1-2-manière suffisante au moins à la moitié du carter pour garantir le passage systématique de la ficelle entre celles-ci quelque soit la zone d'où la ficelle part de la bobine ce qui permet d'utiliser toute la surface des brosses pour l'essuyage. Le dispositif comporte en outre un anneau en suspension libre au dessus de la ficelle et à un niveau supérieur au moyen destiné à détacher les fibres ou poussières. Cet anneau est disposé de façon désaxée par rapport à l'axe de déroulement de la ficelle afin de favoriser un frottement de celle-ci lui permettant d'extraire les fibres restantes. Le dispositif est caractérisé en outre par un accessoire destiné à être placé sur la pelote lorsqu'elle est orientée verticalement et constitué d'un cône de protection dont le diamètre à la base est légèrement supérieur à la bobine afin de la recouvrir totalement et en assurer son maintien. Ce cône est pourvu d'une tige axiale destinée à être reçue dans l'évidement central de la bobine pour assurer le maintien en position du cône lorsque la bobine diminue en diamètre. Ce cône présente une pointe en haut destinée à recouvrir la pelote et dont la forme permet de protéger celle-ci de la retombée des fibres volatiles libérées lors du traitement, la ficelle passant de l'extérieur de la bobine frottant sur l'arrête inférieure du cône pour se diriger vers les brosses. Le cône dispose d'un angle suffisamment pointu ou effilé pour permettre aux fibres qui se déposent sur celui-ci de tomber au fond du carter par simple gravitée. Le dispositif en variante ou en complément suivant est caractérisé par l'utilisation de moyens radiants disposés dans le carter à un niveau supérieur de la pelote en vis à vis de la zone de sortie de la ficelle destinée à brûler ou carboniser les fibres contenues dans la ficelle. Le dispositif est caractérisé en variante par l'utilisation de moyens électrostatiques attirant notamment les fibres dans la zone de récupération. Le dispositif est caractérisé par l'utilisation de moyens de récupération amovibles constitués d'un tiroir coulissant. Le dispositif est caractérisé en ce que le boîtier comporte en variante en partie inférieure une zone d'aspiration pourvue d'un clapet et d'un conduit dans lequel est destiné à être introduire un embout d'aspirateur. Le conduit disposé en partie supérieure pourvu d'une extrémité coudée comporte en partie supérieure et arrière une fente longitudinale qui permet la mise en place manuelle de l'extrémité de la ficelle lors de la mise en place de la pelote. Les schémas illustrent l'invention : La figure 1 représente, un premier mode de réalisation vu en perspective -3- La figure 2 représente, un second mode de réalisation vu en perspective La figure 3 représente, un troisième mode de réalisation vu en perspective En référence à ces schémas, le dispositif comporte : Un carter de protection (1) avec ouverture avant ou latérale muni d'une porte ou couvercle articulé (2), Des moyens de support : un axe servant de support de la pelote (3). La pelote de ficelle pouvant être insérée verticalement ou horizontalement (3.1), Des moyens de récupération des fibres (4) : Un cône de protection (4.1) s'enclenchant sur l'axe central de la bobine grâce à une tige de centrage dans le cas ou la bobine est placée verticalement, des brosses inférieures (4.2.1), des brosses supérieures (4.2.2), deux rouleaux en vis-à-vis (4.3), un élément chauffant par radiation (4.4), un procédé électrostatique (4.5) Un conduit distributeur de ficelle disposé en partie supérieure du carter (5) pour faciliter l'enfilage de la ficelle avec ou non des moyens anti-retour permettant l'enfilage du fil vers le tube supérieur, Un tube (6) comportant : une extrémité recourbée du tube (6.1), une fente longitudinale inférieure du tube (6.2). Un tiroir amovible disposé en partie basse du carter de récupération des fibres (7) et ou une zone (8) destinée a être reliée à un dispositif d'aspiration des fibres. Ainsi, Le dispositif, selon l'invention, comporte une enceinte fermée qui permet de dévider la ficelle pelucheuse proprement et donc de remédier à l'inconvénient actuel, et de réduire presque entièrement l'émission de fibres indésirables. Le dispositif comporte un carter de protection ouvrant métallique ou autre matière, destiné contenir la pelote ficelle, centrée sur un axe libre et recouvert d'un cône permettant aux fibres de glisser vers le bas en direction d'une zone de récupération desdites fibres constituée soit d'un tiroir de récupération ou d'un orifice muni d'un clapet de liaison à un dispositif d'aspiration, une ou plusieurs brosses de peignage des fibres, ou, en variante, un dispositif destructeur de fibres par radiation contrôlée en continu, ou un dispositif de récupération par collage des fibres, un conduit distributeur de ficelle vers l'extérieur, escamotable, un tiroir amovible de récupération des fibres détachées, et/ou une zone de liaison à un dispositif d'aspiration des fibres. Quand l'utilisateur tire sur la ficelle en son extrémité, celle-ci passe dans le cas illustré au contact du moyen de peignage et des rouleaux collants en continu destinés à la débarrasser de ses -4-nombreuses fibres qui se décrochent, ainsi l'air extérieur à cette enceinte et le poste de travail sont plus sains et plus propres. D'une manière plus générale ces moyens peuvent être : de type mécanique, par exemple : peigne, brosse en contact au moins sur un tronçon dévidé de la ficelle. to de type électrostatique, par exemple : émetteur électrostatique créant une polarité attirant les fibres dans la zone de récupération - de type à radiation destinés à brûler ces fibres le long du brin dévidé de type collage destinés à retenir de façon permanente les fibres et poussières se trouvant sur la ficelle. 15 Le dispositif selon l'invention est destiné à tout utilisateur de pelotes de ficelles pelucheuses, notamment dans la confection de colis ou paquets d'imprimés, d'enveloppes, de publicité ou autres. 20
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Dispositif fermé (1) permettant de dévider proprement une pelote de ficelle pelucheuse (3.1 ), muni d'un système de détachement (4), de retenue, et de récupération des fibres pelucheuses avant sortie de la ficelle et utilisation, ou, en variante, d'un système d'enlèvement des fibres détachables par destruction de celles-ci.L'invention concerne un dispositif de distribution de ficelle exempte de peluches, ceci afin de favoriser une atmosphère de travail saine, et un environnement propre du poste de travail.Le dispositif comporte un carter de protection ouvrant (2), contenant une pelote de ficelle sur son axe (3), une ou des brosses de peignage des fibres (4.2.1 ) et (4.2.2) ou, en variante, un élément chauffant (4.4) ou collant (4.3), un conduit distributeur de ficelle escamotable (5) pour faciliter l'enfilage de la ficelle, et ou un tiroir de récupération des fibres (8), et ou un conduit d'aspiration des fibres (9).Le dispositif selon l'invention est destiné à tout utilisateur de pelotes de ficelles pelucheuses, notamment dans la confection de colis ou paquets d'imprimés, d'enveloppes, de publicité ou autres.
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1. Dispositif de distribution propre de ficelle pelucheuse, caractérisé en ce qu'il comporte une enceinte fermée (1) définie par un carter ouvrant (2) présentant une 10 zone de réception d'une pelote de ficelle disposée selon son axe (3) vertical ou horizontal en ménageant autour de celle-ci un espace suffisant au passage des fibres récupérées pour permettre à celles-ci de tomber naturellement en fond de carter (7), la dite pelote (3.1) étant en appui sur des moyens de support espacés du fond du carter et en ce que sont prévus des moyens, disposés au-dessus du niveau de la pelote, en vis à 15 vis desquels la ficelle passe destinés à détacher et/ou détruire à la source les fibres et poussières volatiles de la ficelle déroulée et en ce que l'enceinte définit en outre en partie basse une zone de récupération (8) des fibres accumulées et en partie supérieure un conduit (6) dont l'extrémité libre supérieure est coudée (6.1) vers le bas pour la sortie de la ficelle vers son utilisation. Ce conduit est fixé (5) sur le carter. 20 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux brosses inter pénétrantes en gis a vis (4.2.1) (4.2.2) entre les soies desquelles passe la ficelle. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comporte deux rouleaux revêtus de matière adhésive tournants librement légèrement espacés l'un de l'autre contre lesquels une face de la ficelle va être en appui contre le 25 premier rouleau puis sur une deuxième face contre le second rouleaux. 4. Dispositif suivant les 2 et 3, caractérisé par le positionnement d'un jeu de brosses en aval des rouleaux et d'un second jeu de brosses en amont. 5. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un anneau en suspension libre (10) au dessus de la ficelle et à un 30 niveau supérieur au moyen destiné à détacher les fibres ou poussières et en ce que cet anneau est disposé de façon désaxée par rapport à l'axe de déroulement de la ficelle afin de favoriser un frottement de celle-ci lui permettant d'extraire les fibres restantes. 6. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé en outre par un accessoire (3) destiné a être posé sur la pelote et constitué d'un cône de protection 35 pointe en haut destiné à recouvrir la pelote et dont la forme permet de protéger celle-ci de la retombée des fibres volatiles libérées lors du traitement, la ficelle passant de l'extérieur de la bobine frottant sur l'arrête inférieur du cône (12) pour ensuite passer au travers des brosses.-6- 7. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé par l'utilisation de moyens radiants (4.4) disposés dans le carter à un niveau supérieur de la pelote en vis à vis de la zone de sortie de la ficelle destinés à brûler ou carboniser les fibres contenues dans la ficelle. 8. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé par l'utilisation de moyens de récupération amovibles constitués d'un tiroir coulissant (8). 9. Dispositif selon l'une des quelconques de 1 à 7, caractérisé en ce que le boîtier comporte en partie inférieure une zone d'aspiration pourvue d'un clapet (9) et d'un conduit dans lequel est destiné à être introduit un embout d'aspirateur (11). 10. Dispositif suivant l'une des précédentes, caractérisé par l'utilisation de moyens électrostatiques (4.5) attirant notamment les fibres dans la zone de récupération 11. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que le conduit disposé en partie supérieure pourvu d'une extrémité coudée (6.1) comporte en partie supérieure et arrière une fente longitudinale (6.2) qui permet la mise en place manuelle de l'extrémité de la ficelle lors de la mise en place de la pelote.
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B
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B65,B08
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B65H,B08B
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B65H 49,B08B 17,B65H 57
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B65H 49/02,B08B 17/00,B65H 57/00
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FR2898379
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A1
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INSTALLATION DE VOLET ROULANT DANS UNE OUVERTURE DE BATIMENT, DEMI-BLOC BAIE POUR UNE TELLE INSTALLATION, ET SON PROCEDE POUR INSTALLER LE VOLET ROULANT.
| 20,070,914 |
ROULANT. L'invention est relative à une installation de volet roulant dans une ouverture de bâtiment, telle que fenêtre ou porte, surmontée d'un linteau comportant une réservation ouverte vers l'intérieur du bâtiment pour la mise en place, depuis l'intérieur, d'un volet roulant monté sur un arbre d'enroulement supporté au voisinage de chaque extrémité par une joue fixée en partie haute ~o d'un dormant de menuiserie. Par le terrne menuiserie on désigne un cadre dormant, généralement équipé d'au moins un ouvrant, qui est fixé dans l'ouverture du bâtiment, cette menuiserie pouvant être réalisée en diverses matières, bois, matière plastique ou métal, notamment aluminium. 15 Pour une teille installation, la menuiserie équipée du volet roulant est fabriquée en usine. L'ensemble de la menuiserie et du volet roulant est mis en place en une fois sur le chantier d'un bâtiment en construction. Cette solution est particulièrement intéressante au point de vue coût, car la main d'oeuvre sur chantier est réduite, une seule intervention étant nécessaire. 20 Des recherches ont été effectuées pour améliorer les performances acoustiques et thermiques d'une telle solution, et pour éviter ou limiter une saillie intérieure d'un coffre de volet roulant, manquant d'esthétisme. Selon la demande de brevet EP-A-1 548 224, au nom de la société demanderesse, on prévoit dans le linteau une réservation en forme de U à plat logée dans le gros 25 oeuvre et ouverte vers l'intérieur du bâtiment. Une menuiserie avec un demi-coffre enveloppant le volet est installée en bloc baie. Cette solution comporte une trappe de visite s"ouvrant vers l'intérieur du bâtiment, ce qui est souvent considéré comme une gêne par les habitants, et constitue donc un inconvénient. 30 L'invention a pour but, surtout, de fournir une installation de volet roulant qui, tout en étant simple et rapide à exécuter, ne présente plus l'inconvénient d'une trappe de visite située à l'intérieur du bâtiment. II est souhaitable de disposer d'une bonne isolation thermique et phonique. Selon l'invention, une installation de volet roulant du genre défini 35 précédemment est caractérisée en ce que : - la réservatüon dans le linteau est ouverte également vers le bas, - les joues supportant le volet roulant forment avec la menuiserie un demi-bloc baie, et le logement du volet est limité vers l'intérieur du bâtiment par une planche prévue pour être recouverte par un revêtement intérieur non démontable après finition, - une trappe de visite extérieure démontable ferme la réservation vers le bas, et - un moyen de fixation de la trappe extérieure est lié, de manière réglable au moins en hauteur, à la partie inférieure de chaque joue, chacune des extrémités transversales de la trappe de visite extérieure étant liée au moyen fixation correspondant. La réservation dans le linteau peut avoir sensiblement la forme d'un io L retourné. De préférence, le moyen de fixation de la trappe extérieure est réglable également suivant une direction orthogonale à la joue. Le moyen de fixation peut être constitué par un talon en forme de cornière dont l'arête est horizontale, avec une aile verticale et une aile horizontale, la trappe étant fixée 15 contre la face inférieure de l'aile horizontale. Avantageusement, le talon comporte une paroi s'étendant verticalement sous l'aile horizontale de la cornière et dont la face extérieure est appliquée contre un tableau de l'ouverture avant pose d'un enduit, la paroi ayant une épaisseur sensiblement équivalente à celle de l'enduit prévu pour 20 recouvrir le tableau. Chaque joue peut comporter en partie inférieure au moins une lumière à faces verticales en regard, munies de crans espacés verticalement, et le talon comporte au moins une patte orthogonale à la joue et munie de crans complémentaires de ceux de la lumière, la patte pouvant être engagée dans la 25 lumière à une hauteur choisie, avec possibilité de coulissement perpendiculaire à la joue associée. Selon une variante, chaque joue peut comporter en partie inférieure au moins une ouverture avec un bord inférieur horizontal, et le talon comporte, sur sa face tournée vers la joue, un ensemble de nervures, en forme de peigne, 30 le bord inférieur de l'ouverture pouvant être emboîté entre deux nervures à une hauteur choisie pour le réglage. De préférence, la trappe de visite extérieure comporte un bord avant engagé dans un rail fixé sous le bord avant de la réservation. La solution de l'invention, tout en permettant un accès depuis 35 l'extérieur, présente l'avantage d'un caisson tunnel inséré dans la maçonnerie sans en présenter l'inconvénient de la pose des coulisses et du réglage du volet après la pose de la rnenuiserie. En effet, la solution de l'invention présente également l'avantage d'un bloc baie grâce à la pose commune du volet avec la menuiserie. Les talons montés de manière réglable au moins en hauteur permettent d'ajuster correctement la pose de la trappe de visite formant sous-face extérieure. L'invention est également relative à un demi-bloc baie pour une telle installation, comprenant un volet roulant monté sur la partie haute d'un dormant de menuiserie entre deux joues fixées sur la menuiserie pour supporter l'arbre de volet roulant, caractérisé en ce que le logement du volet roulant est limité vers l'intérieur du bâtiment par une planche, fixée au dormant, prévue pour être recouverte par le revêtement intérieur du bâtiment, et chaque joue comporte en ro partie inférieure un moyen de fixation réglable au moins en hauteur pour la fixation d'une trappe de visite extérieure démontable. Avantageusement, chaque joue du demi-bloc baie comporte en partie inférieure au moins une lumière à faces verticales en regard munies de crans espacés verticalement et le moyen de fixation est formé par un talon qui 15 comporte au moins une patte orthogonale à la joue et munie de crans complémentaires de ceux de la lumière, la patte pouvant être engagée dans la lumière à une hauteur choisie, avec possibilité de coulissement perpendiculaire à la joue associée. Selon une variante, chaque joue du demi-bloc baie comporte en 20 partie inférieure au moins une ouverture avec un bord inférieur horizontal, et le talon comporte, sur sa face tournée vers la joue, un ensemble de nervures, en forme de peigne, le bord inférieur de l'ouverture pouvant être emboîté entre deux nervures, à une hauteur choisie pour le réglage. L'invention est également relative à un procédé pour installer un 25 volet roulant dans une ouverture de bâtiment selon lequel on prévoit dans le linteau une réservation ouverte vers l'intérieur du bâtiment, caractérisé en ce que la réservation est ouverte également vers le bas ; on fabrique en usine un demi-bloc baie comprenant un volet roulant monté sur la partie haute d'un dormant de menuiserie entre deux joues fixées en saillie vers l'avant sur la 30 menuiserie pour supporter l'arbre de volet roulant, le logement du volet roulant étant limité par une planche, fixée au dormant, prévue pour être recouverte par le revêtement intérieur du bâtiment, chaque joue comportant en partie inférieure un moyen de fixation réglable au moins en hauteur; on met en place depuis l'intérieur du bâtiment le demi-bloc baie ; et, après réglage de chaque moyen de 35 fixation, on met en place une trappe de visite extérieure démontable. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est une coupe schématique verticale partielle d'une installation de volet roulant selon l'invention. Fig. 2 est une vue en perspective avec partie coupée d'une extrémité du linteau et du demi-bloc baie en place selon l'invention. Fig. 3 est une vue schématique en perspective de la réservation en cours de réalisation, à plus petite échelle que sur Fig.2. Fig. 4 est une vue en perspective avec partie coupée d'une extrémité ~o du demi-bloc baie à poser, le volet roulant et son arbre n'étant pas représentés. Fig. 5 est une vue en perspective à plus grande échelle de la partie inférieure d'une joue de volet roulant. Fig. 6 est une vue en perspective à grande échelle d'un talon réglable pour la fixation de la trappe de visite extérieure. 15 Fig. 7 est une coupe verticale schématique partielle selon la ligne VII-VII, Fig. 1 illustrant la fixation de la trappe de visite avec un talon, à plus grande échelle que sur Fig.1. Fig.8 est une coupe verticale schématique partielle, semblable à Fig.7, d'une variante de réalisation, et 20 Fig.9 est une vue selon la flèche IX de Fig.8 du talon et de la partie inférieure de la joue. En se reportant aux dessins, notamment à Fig. 1 et 2, on peut voir une installation V de volet roulant dans une ouverture A d'un bâtiment , telle que fenêtre ou porte. Selon la représentation de Fig. 1, l'extérieur du bâtiment 25 se trouve sur la droite et l'intérieur, par exemple un logement d'habitation, se trouve sur la gauche. Généralement, il s'agit d'un bâtiment neuf en cours de construction, mais l'invention s'applique également aux bâtiments anciens, notamment en cours de rénovation. L'ouverture A est surmontée d'un linteau 1 comportant une 30 réservation 2 ouverte vers l'intérieur du bâtiment, c'est-à-dire vers la gauche selon Fig. 1. Il est ainsi possible de mettre en place, depuis l'intérieur, un volet roulant B monté sur un arbre d'enroulement 3 supporté vers chaque extrémité par une joue 4. Le logement du volet roulant B est délimité par une surface prismatique ou partiellement cylindrique dont les génératrices sont parallèles à 35 l'arbre d'enroulement 3, lui-même parallèle à la direction longitudinale du linteau. Les joues 4 sont situées vers les extrémités transversales de la réservation 2. Comme visible sur Fig. 2, une joue 4 comporte dans sa région centrale un palier 5 pour le montage rotatif d'une extrémité de l'arbre d'enroulement non représenté sur Fig. 2. Les joues 4 sont fixées sur la partie haute d'un dormant 6 de menuiserie 7 qui peut être réalisée en toute matière appropriée, notamment en bois, ou en matière plastique, ou en métal notamment en aluminium ou en alliage léger. Le dormant est généralement équipé d'un ouvrant, non représenté. La fixation des joues 4 peut être assurée à l'aide de pièces métalliques vissées sur la menuiserie et non représentées. Les joues 4 .sont disposées en saillie vers l'extérieur. L'ensemble de la menuiserie avec le volet B et l'arbre 3, supporté par les joues 4, est préparé io en usine et livré prêt au montage sur le chantier du bâtiment. Cet ensemble constitue un demi-bloc baie, une partie du logement du volet étant constituée par la réservation 2. Cette réservation 2 dans le linteau est ouverte également vers le bas de sorte qu'elle a sensiblement la forme d'un L retourné. 1s Le linteau 1 peut être réalisé à l'aide d'un élément préfabriqué E (Fig. 2 et 3) dans lequel la réservation 2 est prévue. A chacune de ses extrémités, l'élément E est supporté par l'intermédiaire d'un bloc alvéolé G de forme parallélépipédique rectangle dont la grande dimension est verticale, ce bloc étant logé dans la réservation 2. Le bloc G est posé sur l'extrémité 20 supérieure du tableau T de la fenêtre, l'ensemble étant ensuite noyé dans un habillage de liant, par exemple de mortier. L'élément E comporte en partie supérieure une cavité parallélépipédique rectangle El ouverte vers le haut qui servira de coffrage pour la réalisation de la partie résistante en flexion du linteau sous forme de béton armé, des armatures métalliques (Fig.1) étant 25 disposées dans cette cavité, le béton y étant coulé. Bien entendu, cet exemple de réalisation du linteau n'est pas limitatif. Comme visible sur Fig. 4, chaque joue 4 est fixée en tête des montants latéraux du dormant 6. Une coulisse 8 fixée à la menuiserie 7 est prévue pour le volet roulant au-dessous de la partie arrière de chaque joue 4. 30 La joue 4 est essentiellement plane, avec un contour adapté aux circonstances. Dans l'exemple représenté, la joue 4 présente un contour sensiblement carré dont les angles sont abattus, par exemple à 45 , à l'exception de l'angle inférieur arrière. La joue 4 comporte un bord inférieur horizontal avec deux lumières 9 verticales rectangulaires, ouvertes vers le bas, dont les faces 35 verticales en regard sont munies de crans d'accrochage 10 étagés verticalement. Les crans 10 sont prévus pour permettre un coulissement parallèle à l'arbre 3. Ces crans 10 sont, par exemple, prismatiques à arêtes horizontales perpendiculaires à la joue 4 et parallèles à l'arbre 3. Le logement du volet roulant est fermé vers l'intérieur par une planche 11, par exemple en PVC, fixée en tête et à l'avant du dormant 6. La planche 11 est essentiellement verticale avec en partie haute un prolongement 11 a incliné vers l'avant, comportant à son extrémité haute une barrette verticale 11 b qui vient s'appuyer contre la face verticale interne du linteau. La planche 11 présente ainsi une concavité tournée vers l'extérieur permettant de compléter le volume de la réservation 2 pour le logement du volet. Le déport h (Fig. 1) vers l'intérieur du bâtiment, créé par la partie inclinée 11a, par rapport à la face interne la du linteau est inférieur à l'épaisseur e d'un revêtement 12, ro notamment isolant prévu à l'intérieur du bâtiment. Le cas échéant, la planche 11 pourrait être entièrement verticale, avec une réservation 2 suffisamment profonde. Le revêtement 12 est avantageusement constitué par une couche d'isolation et une feuille d'un matériau à base de plâtre qui sont fixées, au- 15 dessus de l'ouverture, en arrière de la planche 11, laquelle est ainsi masquée et non démontable lorsque la construction est terminée. Pour le transport du demi-bloc baie fabriqué en usine, afin de maintenir les joues 4 correctement écartées, on prévoit avantageusement, entre les joues 4, une paroi 13 (Fig.2), notamment métallique par exemple en 20 aluminium. La paroi 13, à contour en ligne brisée, recouvre vers l'avant les joues 4 et le volet roulant. Cette paroi 13 peut être reliée suivant son bord supérieur à la planche 11. La face avant 13a de la paroi 13 est verticale au voisinage de la paroi verticale de la réservation 2. La paroi 13 peut demeurer dans l'installation, ou être retirée avant mise en place du volet roulant dans la 25 réservation. Une trappe de visite extérieure 14 forme une sous-face démontable. Cette trappe 14 est notamment constituée par une plaque creuse cloisonnée en matière plastique, en particulier en PVC, dont le bord avant vient s'engager dans, ou s'encliqueter sur, un rail R métallique, notamment en aluminium, 30 coiffant le bord inférieur avant de la réservation 2 sous lequel il est fixé. Le rail R est posé au moment de l'élévation du gros oeuvre. Un moyen de fixation 15 pour la trappe 14 est monté sous chaque joue 4 en usine lors de la fabrication de la menuiserie et du demi-bloc baie. A ce moment, on ne maîtrise pas précisément la cote de hauteur du rail R. En 35 effet, la position finale du rail R est le résultat d'une chaîne de cotes complexes faisant intervenir plusieurs corps de métier. Elle résulte des cotes de réalisation du gros oeuvre, des appuis de fenêtre ou des seuils de porte, et des cotes de réalisation de la fenêtre elle-même. Pour permettre de compenser ces variations possibles de cotes, le moyen de fixation 15 est monté de manière réglable au moins en hauteur sous chaque joue d'extrémité 4. Ce moyen de fixation 15 est avantageusement formé par un talon 16, bien visible sur Fig. 6 et 7, en forme de cornière, notamment en matière plastique, dont l'arête est horizontale, parallèle au bord inférieur de la joue 4. Le talon 16 est rigidifié par des goussets 17 situés dans la concavité de la cornière. La trappe 14 est fixée, notamment par des vis S (Fig.7), contre la face inférieure de l'aile horizontale du talon 16. ~o Le talon 16 comporte au moins une et de préférence deux pattes 18 solidaires de l'aile verticale de la cornière et faisant saillie, perpendiculairement à cette aile verticale, du côté opposé aux goussets 17. Les pattes 18 ont une forme prismatique à section rectangulaire, complémentaire de la section des lumières 9 de manière à pouvoir être engagées dans ces lumières par 1s coulissement suivant une direction horizontale perpendiculaire à la joue 4 et parallèle à l'arbre d'enroulement. Les pattes 18 comportent sur leurs faces verticales parallèles des crans ou redans avec arêtes horizontales ayant un profil complémentaire de celui des crans 10 des lumières 9 de la joue 4. Il est ainsi possible de régler la position en hauteur du talon 16 pas à pas, chaque 20 pas correspondant à la hauteur d'un cran. On engage par coulissement la patte 18 à la hauteur choisie. Il est en outre possible, par coulissement des pattes 18 dans les lumières 9, d'ajuster la position du talon 16 suivant la direction transversale, perpendiculaire à la joue 4 et parallèle à l'arbre d'enroulement du volet 25 Avantageusement, le talon 16 comporte une paroi 19 verticale (Fig.6 et 7) s'étendant vers le bas au-dessous de l'aile horizontale de la cornière, du côté opposé aux goussets 17 par rapport à l'aile verticale. Cette paroi ou lame 19 a une épaisseur k (Fig. 7) sensiblement équivalente ou légèrement supérieure à celle d'un crépi ou enduit de finition 20 prévu pour recouvrir le 3o tableau brut T. La face de la lame 19 située du côté opposé à la trappe 14 est appliquée contre le tableau T avant qu'il ne soit recouvert par la couche de crépi 20. Du fait que l'épaisseur k de la lame 19 correspond à celle de la couche de crépi 20, il n'y a aucun risque pour que la trappe de visite extérieure 35 14 posée et ajustée à la cote entre les faces en regard des lames opposées 19 soit recouverte en extrémité et bloquée par la couche de crépi 20. La lame 19 constitue une pièce intermédiaire qui oblige le poseur du demi-bloc baie à mettre la trappe 14 suffisamment en retrait par rapport au tableau brut T. De préférence, la trappe de visite extérieure 14 est formée par une plaque creuse (Fig.2) en matière plastique cloisonnée parallèlement à la direction de l'arbre d'enroulement 3. La largeur de la trappe 14 peut être réglée par découpe pour ajustement à la profondeur de la réservation 2. En se reportant aux Fig.8 et 9, on peut voir une variante selon laquelle la joue 4' fixe, constituant un flasque de support et de guidage du tablier de volet roulant B, est réalisée en tôle. Le moyen de fixation 15 de la trappe 14 est constitué par un talon réglable 16' formé par un profilé, d'arête horizontale orthogonale à l'arbre du volet roulant. Le talon 16' comporte une aile verticale 21 solidaire d'une base horizontale 22 sous laquelle est fixée la trappe 14. L'aile verticale 21 est solidaire, du côté tourné vers la joue 4', d'un ensemble de nervures 23, en forme de peigne. Les nervures 23 sont constituées par des larnelles horizontales, orthogonales à l'aile 21, espacées verticalement. La partie inférieure de la joue 4' comporte une ouverture 24 ayant un bord inférieur horizontal, formé par un retour 25 plié à l'horizontale. Le retour 25 peut être emboîté, par coulissement horizontal, entre deux nervures 23, ce qui permet un réglage en hauteur du talon 16' et de la trappe 14. Le coulissement permet en outre un réglage transversal. Le talon 16' comporte en outre une paroi 19' s'étendant au-dessous de la base 22, à partir du bord de cette dernière tourné vers le tableau T. Le bord inférieur de la paroi 19' est replié à angle droit vers le tableau T selon un retour 26 qui est appliqué contre le tableau T. L'épaisseur virtuelle k de la paroi 19' est déterminée par la largeur de ce retour 26. Cette épaisseur virtuelle est équivalente à l'épaisseur réelle de la paroi 19 de Fig. 7 et est égale ou supérieure à l'épaisseur de la couche d'enduit ou de crépi 20. La paroi 19' avec son retour 26 accomplit la même fonction que la paroi 19, fonction qui consiste à éviter le recouvrement de la trappe 14 par l'enduit. Pour réduire davantage ce risque de recouvrement, on peut prévoir sur la paroi 19', comme illustré sur Fig.8, un décrochement 27 déterminant deux zones verticales décalées transversalement. La zone supérieure, la plus écartée du tableau T, délimite le logement de la trappe 14. La zone inférieure vient à fleur de l'enduit 20. Bien entendu, la paroi 19' pourrait être située dans un seul plan vertical, sans décrochement 27. Ceci étant, pour réaliser une installation de volet roulant selon l'invention, on procède de la manière suivante. On prépare en usine le demi-bloc baie constitué de la menuiserie 7 en tête de laquelle sont. fixées les deux joues 4 supportant entre elles l'arbre de volet roulant 3 et le volet B enroulé sur cet arbre. La planche 11 est également installée et les talons 16 sont mis en place dans les joues 4 pour un réglage ultérieur. Sur le chantier du bâtiment, le linteau 1 est réalisé avec la réservation 2. Juste après le gros oeuvre, le demi-bloc baie est posé de l'intérieur pour fermer l'ouverture A. Les joues 4, le volet B, et éventuellement la paroi avant 13, sont disposés dans la réservation 2. Le poseur effectue cette ~o installation en respectant les prescriptions de pose et les niveaux. Côté extérieur, il reste à installer la trappe de visite 14. Pour cela, le poseur règle en premier la position en hauteur des deux talons 16 dans les lumières 9 des joues 4. Le réglage est effectué en choisissant pour les pattes 18 le niveau de crans 10 le mieux adapté en hauteur afin d'assurer une pose 15 horizontale de la trappe de visite 14 et d'engager le bord avant de la trappe 14 dans le rail R. Le poseur repousse ensuite chaque talon 16 jusqu'à ce que la lame 19 vienne en appui contre le tableau brut T. Si nécessaire la longueur de la trappe 14 est ajustée à la distance existant entre les faces en regard des lames 19 des talons 16, et la largeur de 20 la trappe 14 est ajustée à la profondeur de la réservation. Le poseur vient ensuite fixer par des vis S la trappe de visite 14 contre la face inférieure de l'aile horizontale de chaque talon 16. Lors de la finition du bâtiment, les tableaux bruts T sont recouverts de la couche de crépi 20, sans risque de bloquer la trappe de visite 14. A 25 l'intérieur, le revêtement 12 est mis en place, avec l'isolation thermique qui recouvre la planche 11. La trappe de visite 14 située à l'extérieur ne crée aucune gêne dans le logement, notamment au point de vue esthétique, et l'isolation thermique et phonique est tout à fait satisfaisante
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installation de volet roulant dans une ouverture de bâtiment surmontée d'un linteau (1) comportant une réservation (2) ouverte vers l'intérieur du bâtiment pour la mise en place, depuis l'intérieur, d'un volet roulant monté sur un arbre d'enroulement supporté au voisinage de chaque extrémité par une joue (4) fixée en partie haute d'un dormant (6) de menuiserie. La réservation (2) dans le linteau est ouverte également vers le bas ; les joues (4) forment avec la menuiserie un demi-bloc baie, et le logement du volet est limité vers l'intérieur du bâtiment par une planche (11) prévue pour être recouverte par un revêtement intérieur non démontable après finition ; une trappe de visite extérieure (14) démontable ferme la réservation vers le bas, et un moyen de fixation (15) de la trappe extérieure est lié, de manière réglable au moins en hauteur, à la partie inférieure de chaque joue (4), chacune des extrémités transversales de la trappe de visite extérieure (14) étant liée au moyen de fixation (15) correspondant.
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1. Installation de volet roulant dans une ouverture de bâtiment, telle que fenêtre ou porte, surmontée d'un linteau (1) comportant une réservation (2) ouverte vers l'intérieur du bâtiment pour la mise en place, depuis l'intérieur, d'un volet roulant (B) monté sur un arbre d'enroulement (3) supporté au voisinage de chaque extrémité par une joue (4, 4') fixée en partie haute d'un dormant (6) de menuiserie, caractérisée en ce que : Io -la réservation (2) dans le linteau est ouverte également vers le bas, -les joues (4,4') supportant le volet roulant forment avec la menuiserie un demi-bloc baie, et le logement du volet est limité vers l'intérieur du bâtiment par une planche (11) prévue pour être recouverte par un revêtement intérieur (12) non démontable après finition, 15 - une trappe de visite extérieure (14) démontable ferme la réservation (2) vers le bas, et - un moyen de fixation (15) de la trappe extérieure est lié, de manière réglable au moins en hauteur, à la partie inférieure de chaque joue (4, 4'), chacune des extrémités transversales de la trappe de visite extérieure étant liée au moyen 20 fixation (15) correspondant. 2. Installation de volet roulant selon la 1, caractérisée en ce que la réservation (2) dans le linteau a sensiblement la forme d'un L retourné. 25 3. Installation de volet roulant selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le moyen de fixation (15) de la trappe extérieure est réglable également suivant une direction orthogonale à la joue (4, 4'). 4. Installation selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisée en ce que le moyen de fixation (15) est constitué par un talon (16, 16') en forme de profilé avec une aile verticale et une aile horizontale, la trappe (14) étant fixée contre la face inférieure de l'aile horizontale. 5. Installation selon la 4, caractérisée en ce que le talon comporte 35 une paroi (19, 19') s'étendant verticalement sous l'aile horizontale du profilé, cette paroi (19, 19') étant appliquée contre un tableau (T) de l'ouverture avant pose d'un enduit (20), la paroi (19, 19') ayant une épaisseur (k) sensiblement équivalente à celle de l'enduit (20) prévu pour recouvrir le tableau (T). 6. Installation selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que chaque joue (4) comporte en partie inférieure au moins une lumière (9) à faces verticales en regard munies de crans (10) espacés verticalement, et le talon (16) comporte au moins une patte (18) orthogonale à la joue (4) et munie de crans complémentaires de ceux de la lumière, la patte (18) pouvant être engagée dans la lumière (9) à une hauteur choisie, avec possibilité de coulissement perpendiculaire à la joue (4) associée. 7. Installation selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que chaque joue (4') comporte en partie inférieure au moins une ouverture (24) avec un bord inférieur horizontal, et le talon (16') comporte sur sa face tournée vers la joue (4'), un ensemble de nervures (23), en forme de peigne, le bord inférieur de l'ouverture (24) pouvant être emboîté entre deux nervures (23), à une hauteur choisie pour le réglage. 8. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la trappe de visite extérieure (14) comporte un bord avant engagé dans un rail (R) fixé sous le bord avant de la réservation (2). 9. Demi-bloc baie pour une installation selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un volet roulant (B) monté sur la partie haute d'un dormant (6) de menuiserie (7) entre deux joues (4) fixées sur la menuiserie pour supporter l'arbre (3) de volet roulant, caractérisé en ce que le logement du volet roulant est limité vers l'intérieur du bâtiment par une planche (11), fixée au dormant, prévue pour être recouverte par le revêtement intérieur (12) du bâtiment, et chaque joue (4) comporte en partie inférieure un moyen de fixation (15) réglable au moins en hauteur pour la fixation d'une trappe (14) de visite extérieure démontable. 10. Demi-bloc baie selon la 9, caractérisé en ce que chaque joue (4) comporte en partie inférieure au moins une lumière (9) à faces verticales en regard munies de crans (10) espacés verticalement et le moyen de fixation (15) est formé par un talon (16) qui comporte au moins une patte (18) orthogonale à la joue (4) et munie de crans complémentaires de ceux de la lumière, la patte (18) pouvant être engagée dans la lumière (9) à une hauteur choisie, avec possibilité de coulissement perpendiculaire à la joue (4) associée. 11. Demi-bloc baie selon la 9, caractérisé en ce que chaque joue (4') comporte en partie inférieure au moins une ouverture (24) avec un bord inférieur horizontal, et le talon (16') comporte sur sa face tournée vers la joue (4'), un ensemble de nervures (23), en forme de peigne, le bord inférieur de l'ouverture (24) pouvant être emboîté entre deux nervures (23), à une hauteur choisie pour le réglage. 12. Procédé pour installer un volet roulant dans une ouverture (A) de bâtiment selon lequel on prévoit dans le linteau (1) une réservation (2) ouverte vers l'intérieur du bâtiment, caractérisé en ce que la réservation (2) est ouverte également vers le bas ; on fabrique en usine un demi-bloc baie comprenant un volet roulant (B) monté sur la partie haute d'un dormant (6) de menuiserie entre deux joues (4, 4') fixées en saillie vers l'avant sur la menuiserie pour supporter l'arbre (3) de volet roulant, le logement du volet roulant étant limité par une 1s planche (11), fixée au dormant, prévue pour être recouverte par le revêtement intérieur du bâtiment, chaque joue comportant en partie inférieure un moyen de fixation (15) réglable au moins en hauteur; on met en place depuis l'intérieur du bâtiment le demi-bloc baie ; et, après réglage de chaque moyen de fixation (15), on met en place une trappe de visite extérieure (14) démontable. 20
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E
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E06
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E06B
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E06B 9
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E06B 9/17,E06B 9/174
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FR2896709
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A1
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SEPARATEUR DE SOLIDES EN PARTICULIER POUR INSTALLATION DE COMBUSTION
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L'invention concerne un séparateur de solides en particulier pour 5 installation de combustion. Une telle installation de combustion de résidus carbonés est décrite dans le document de brevet FR 2 850 156 . Cette installation comporte un réacteur de réduction d'oxydes, un premier cyclone, des échangeurs de récupération sur les fumées, un 10 réacteur d'oxydation doxydes, un deuxième cyclone, des échangeurs de contrôle de température des oxydes en circulation dans lesquels circule un oxyde qui est réduit puis oxydé dans chacun des deux réacteurs. Selon cet art antérieur, la matière combustible solide est broyée avant l'entrée dans le réacteur de réduction d'oxydes. Les oxydes sont réduits par mise en contact 15 tout d'abord avec le combustible qui réagit avec l'oxygène libéré par l'oxyde puis oxydé par mise en contact avec l'air qui régénère l'oxyde. La taille réduite des particules de combustible solide permet une combustion plus complète et plus rapide et permet de produite presque 100% de cendres volantes. 20 Ce type d'installation de combustion de matières solides carbonées fonctionnant à la pression atmosphérique avec capture intégrée du dioxyde de carbone, ne nécessite pas de séparation préalable de l'air. De par sa simplicité et sa compacité, ce système permet de réduire les coûts de captation du dioxyde de carbone tout en assurant la production de vapeur 25 destinée à la génération d'électricité. Les particules solides en sortie du premier cyclone associé au réacteur de réduction, constituées de particules d'oxydes métalliques et de résidus carbonés, passent par un siphon puis sont dirigées vers un dispositif d'élimination du résidu carboné . 30 Ce dispositif d'élimination est fluidisé par de la vapeur d'eau. Cette fluidisation permet de séparer les particules fines et légères telles que le résidu carboné et de les réintroduire dans le réacteur de réduction, tandis que les particules plus denses et plus grosses d'oxydes métalliques sont transférées vers le réacteur d'oxydation. Ce dispositif d'élimination, qui est un séparateur, contient un déflecteur interne formé d'une paroi solidaire du plafond du séparateur et laissant un espace de passage dans le bas de celui-ci et qui constitue deux compartiments sur le passage des solides fluidisés avec un étanchéité de pression, procurée par la hauteur de solides fluidisé, entre les deux compartiments. La fluidisation de chaque compartiment est contrôlée de façon indépendante par deux entrées de vapeur d'eau, pour obtenir le champ de vitesse désiré pour une séparation des oxydes et des résidus carbonés dans le premier compartiment ainsi que le transfert des oxydes dans le second compartiment. Au-dessus du premier compartiment, un évent ramène le résidu carboné entraîné par de la vapeur d'eau vers le réacteur de réduction. Ce séparateur constitue une barrière au carbone dans l'ensemble de l'installation, essentielle à la capture du dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre devant faire l'objet d'une limitation d'émissions. L'objet de la présente invention est daugmenter le rendement de cette barrière en perfectionnant un tel séparateur. Grâce à l'invention, le phénomène de ségrégation est augmenté, tout en augmentant le temps de traitement des solides dans le premier compartiment et tout en conservant un séparateur de taille limitée. Pour ce faire, l'invention concerne un séparateur de solides destiné à la séparation de premiers solides et de seconds solides, le diamètre et la densité des premiers solides étant supérieurs au diamètre et à la densité des seconds solides, et comportant un premier déflecteur interne sensiblement vertical formant un passage en partie basse du séparateur et qui constitue deux compartiments sur le passage des solides fluidisés, la fluidisation de chaque compartiment étant contrôlée de façon indépendante par deux entrées de gaz de fluidisation, pour obtenir le champ de vitesse désiré pour une séparation des premiers solides et des second solides dans le premier compartiment et l'évacuation des seconds solides par un évent, ainsi que le transfert des premiers solides dans le second compartiment, caractérisé en ce que ledit premier déflecteur est pourvu sur au moins une de ses faces sensiblement verticales d'éjecteurs de gaz de fluidisation et en ce que le premier compartiment est équipé d'un agencement d'obstacle interne déviant le trajet des solides et pourvu au moins partiellement d'éjecteurs de gaz de fluidisation dirigé vers ledit premier déflecteur. Grâce à l'invention la ségrégation des deux types de solides est fortement améliorée. Selon un mode de réalisation préféré, ledit agencement d'obstacle est constitué d'au moins un second déflecteur latéral constitué d'une paroi solidaire d'une paroi verticale du compartiment et formant un passage à proximité de la paroi verticale opposée, les solides étant amenés dans le séparateur par une paroi reliant ces deux parois verticales. De préférence, ledit second déflecteur latéral est pourvu desdits éjecteurs sur sa face verticale tournée vers ledit premier déflecteur. Avantageusement, ledit agencement d'obstacle comporte une pluralité de dits seconds déflecteurs latéraux alternés, les uns solidaires d'une dite paroi verticale et les autres solidaires de la paroi verticale opposée. Selon une autre caractéristique avantageuse, le séparateur comporte un déversoir constitué d'une paroi reliant ledit premier déflecteur et ledit second déflecteur adjacent et formant un passage en partie haute du séparateur. Et avantageusement, ledit déversoir est disposé sous ledit évent. Grâce à cette caractéristique supplémentaire, la séparation des deux types de solides est perfectionnée, après une première ségrégation. Et de préférence, ledit premier compartiment comprend une sole inclinée, d'un point haut situé au niveau d'une paroi où les solides sont amenés dans le séparateur vers un point bas situé à proximité dudit premier déflecteur. Ladite sole inclinée peut être de plus pourvue de canaux parallèles à son sens d'inclinaison. Et les nervures entre canaux peuvent être pourvues d'éjecteurs de gaz de fluidisation. Grâce aux caractéristiques précédentes, le transfert des solides de plus grand diamètre et de plus grande densité est optimisé. Avantageusement, bdit évent est situé à proximité dudit déflecteur vertical. Le séparateur peut comporter un extracteur connecté à sa partie basse. Une vanne en Vé peut avantageusement être disposée sous ledit 10 premier déflecteur, afin de contrôler le débit de passage des solides sous celui-ci. L'invention concerne également un séparateur destiné à une installation de combustion de matières carbonées, dont les premiers solides sont des particules d'oxydes et les secondes particules sont des résidus 15 carbonés. Lesdits gaz de fluidisation peuvent comprendre principalement de la vapeur d'eau et/ou du dioxyde de carbone. Lesdites particules d'oxydes peuvent être des particules d'oxydes métalliques. 20 L'installation concerne enfin une installation de combustion de matières carbonés comprenant un tel séparateur, caractérisé en ce que ledit séparateur est installé en sortie d'un cyclone associé à un réacteur de réduction ou installé directement en sortie d'un réacteur de réduction. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures ne 25 représentant qu'un mode de réalisation préféré de l'invention. Les figures 1 et 2 sont des vues en coupe longitudinale verticale et horizontale d'un premier mode de réalisation d'un séparateur conforme à l'invention. Les figures 3 à 6 sont des vues en coupe longitudinale verticale 30 selon BB, selon AA, selon CC et selon DD, d'un deuxième mode de réalisation d'un séparateur conforme à l'invention. La figure 7 est une vue en coupe longitudinale verticale d'un troisième mode de réalisation d'un séparateur conforme à l'invention. Les figures 8A à 8C sont des vues en coupe transversale verticale selon E-E de détail de ce troisième mode de réalisation d'un séparateur conforme à l'invention. La figure 9 est une vue en coupe verticale d'une variante d'agencement d'un séparateur conforme à l'invention. La figure 10 est une vue en coupe verticale d'une autre variante d'agencement d'un séparateur conforme à l'invention. Comme illustré sur les figures 1 et 2, un séparateur 1 de solides destiné à la séparation de premiers solides et de seconds solides de densité différente, le diamètre et la densité des premiers solides étant supérieurs au diamètre et à la densité des seconds solides, comporte un premier déflecteur vertical 2 interne formant un passage en partie basse et qui constitue deux compartiments 1A et 1B sur le passage des solides fluidisés avec un étanchéité de pression, procurée par la hauteur H de solides fluidisés, entre les deux compartiments, la fluidisation de chaque compartiment étant contrôlée de façon indépendante par deux entrées de gaz de fluidisation 3A et 3B , pour obtenir le champ de vitesse désiré pour une séparation des premiers solides et des second solides dans le premier compartiment 1A ainsi que le transfert des premiers solides dans le second compartiment 1 B. Selon l'invention, le premier compartiment 1A est équipé d'un agencement d'obstacle interne déviant le trajet des solides. Selon l'exemple représenté, le séparateur est sensiblement parallélépipédique et l'agencement d'obstacle est constitué d'au moins un second déflecteur latéral 4A constitué d'une paroi solidaire d'une paroi verticale du compartiment 5A et formant un passage à proximité de la paroi verticale opposée 5B, les solides étant amenés dans le séparateur par la paroi 5 reliant ces deux parois verticales. L'agencement d'obstacle peut comporter une pluralité de seconds déflecteurs latéraux alternés, les uns solidaires d'une paroi verticale et les autres solidaires de la paroi verticale opposée. Selon l'exemple représenté sur les figures 1 et 2, ces déflecteurs latéraux sont au nombre de deux, l'un 4A étant solidaire d'une paroi verticale 5A du compartiment et formant un passage à proximité de la paroi verticale 5B opposée, et l'autre 4B étant solidaire de ladite paroi verticale opposée 5B du compartiment et formant un passage à proximité de la paroi verticale 5A. Selon une caractéristique importante de l'invention, le premier déflecteur 2 est pourvu sur au moins une de ses faces sensiblement verticales d'éjecteurs de gaz de fluidisation E2, et de préférence ces deux faces sont pourvues de tels éjecteurs répartis sur la hauteur du premier déflecteur 2. L'agencement d'obstacle du premier compartiment 1A est également pourvu au moins partiellement d'éjecteurs de gaz de fluidisation dirigé vers le premier déflecteur 2. Selon un mode de réalisation préféré et illustré, le second déflecteur latéral 4A est pourvu de ces éjecteurs E4A sur sa face verticale tournée vers le premier déflecteur 2. Grâce à cet agencement de seconds déflecteurs, le trajet des solides est allongé dans le premier compartiment sans encombrement important du séparateur. Ceci assure une meilleure ségrégation des solides dans ce premier compartiment. De plus, les éjecteurs de gaz de fluidisation équipant le premier déflecteur 2 et le second déflecteur adjacent 4A, augmente encore la fluidisation avant le passage sous le premier déflecteur 2 des premiers solides, de diamètre et de densité supérieurs. Un tel séparateur est en particulier destiné à une installation de combustion de matières carbonés, telle que décrite dans le document de brevet FR 2 850 156, les premiers solides étant des particules d'oxydes métalliques, les secondes particules étant des résidus carbonés et les gaz de fluidisation comprenant principalement de la vapeur d'eau et/ou du dioxyde de carbone. Les particules solides en sortie d'un premier cyclone associé à un réacteur de réduction, constituées de particules d'oxydes métalliques et de résidus carbonés, passent par un siphon puis sont dirigées vers le séparateur 1 par une conduite 7 qui peut être équipée d'une vanne de contrôle de débit de solides. En complément, il peut être également utilisé une vanne en Vé référencé par V sur la figure 1 et disposée sous le déflecteur vertical 2, afin de contrôler le débit de passage des solides sous celui-ci entre les deux compartiments 1A et 1B, de créer un volume de rétention des solides supplémentaire et d'ajuster le niveau de solides dans le séparateur. La fluidisation permet de séparer les particules fines et légères que constitue les résidus carbonés et de les réintroduire dans le réacteur de réduction par un évent 8 situé à proximité du déflecteur vertical 2, tandis que les particules plus denses et plus grosses d'oxydes métalliques sont transférées vers un réacteur d'oxydation 9, le gaz de fluidisation éventuellement encore présent étant évacué par un second évent 10 agencé au-dessus du second compartiment 1 B. Une autre caractéristique du séparateur conforme à l'invention est 15 illustrée sur les figures 3 à 6. Le séparateur comporte ici également un déversoir constitué d'une paroi 11 reliant le premier déflecteur 2 et le second déflecteur 4A adjacent et formant un passage en partie haute du séparateur. Au niveau de ce déversoir, le premier déflecteur 2 est fermé en partie basse du séparateur 20 afin de former une sorte de puits de déversement. Ce déversoir est disposé sous l'évent 8 d'où s'échappent les solides les moins denses et les moins grossiers, soit selon l'application spécifique les résidus carbonés. La hauteur h de cette paroi de déversement 11 visible sur la figure 4 et inférieure à la hauteur H des solides fluidisés est déterminée pour 25 permettre le déversement des solides proches de la surface des solides fluidisés dans le séparateur. A l'intérieur de ce puits de déversement, est également prévu un déflecteur 11A solidaire de la paroi supérieure du séparateur et laissant un passage au niveau de la sole du séparateur, afin d'assurer une 30 compensation des pressions. Cet agencement de déversoir assure une parfaite séparation des résidus carbonés, en aval de la ségrégation assurée par le premier déflecteur 2 et les seconds déflecteurs 4 équipés de leurs éjecteurs E de gaz de fluidisation. Une autre caractéristique du séparateur conforme à l'invention est illustrée sur les figures 7 et 8. Le premier compartiment 1A comprend une sole inclinée 12, d'un point haut situé au niveau de la paroi 5 où les solides sont amenés dans le séparateur par la conduite d'arrivée 7 vers un point bas situé à proximité du premier déflecteur 2. Avantageusement, la sole est inclinée d'un angle supérieur ou égal à 10 par rapport à l'horizontale. Cette sole inclinée 12 peut être de plus pourvue de canaux 12B séparés par des nervures 12A parallèles à son sens d'inclinaison et ces nervures 12A peuvent être pourvues d'éjecteurs de gaz de fluidisation alimentés par une boîte à vent correspondante 3A. Cet agencement de sole améliore le transfert des solides de plus grand diamètre et de plus grande densité, en amont du premier déflecteur 2. Plusieurs variantes de réalisation de ces nervures sont illustrées sur les figures 8A à 8C. Selon les variantes représentées sur les figures 8A et 8B, chaque nervure 12A comporte une ligne d'éjecteurs E dirigés vers le haut, chaque nervure pouvant comprendre dans le sens transversal un éjecteur comme illustré sur la figure 8A ou plusieurs éjecteurs comme illustré sur la figure 8B. Selon la variante représentée sur la figure 8C, chaque nervure 12A comporte au moins un éjecteur E dirigé horizontalement, et disposé sur les flancs de la nervure. Le séparateur comporte également un extracteur 6 connecté à sa partie basse. Une variante d'agencement de séparateur 1' est représentée sur la figure 9 qui ne diffère que par son agencement de sortie des particules d'oxydes du second compartiment 1 B. Ici, ces solides sont évacués par l'intermédiaire d'une conduite descendante 11A de déversement au lieu d'être évacués directement dans le réacteur d'oxydation. Ce mode de réalisation est utilisé lorsque ce réacteur est éloigné du séparateur 1'. Une autre variante de séparateur 1" est représentée sur la figure 10 qui ne diffère du précédent que par son agencement d'entrée des solides. Un séparateur tel que décrit ci-dessus peut également être installé directement associé au réacteur de réduction R d'une installation de combustion de matières carbonés, telle que décrite dans le document de brevet FR 2 850 156. Dans ce cas, il est soit relié en entrée au bas de ce réacteur par une conduite du même type que la conduite 7 précédemment décrite, soit intégré à ce réacteur R par une partie de paroi commune comme il est représenté sur la figure 10. La paroi 5 où se trouve cette entrée de solides présente alors une partie 5' commune à la paroi tronconique du réacteur R dans laquelle est agencée une ouverture de passage des solides se trouvant au bas du réacteur.20
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L'invention concerne un séparateur de solides destiné à la séparation de premiers solides et de seconds solides, le diamètre et la densité des premiers solides étant supérieurs au diamètre et à la densité des seconds solides, et comportant un premier déflecteur interne sensiblement vertical (2) formant un passage en partie basse du séparateur et qui constitue deux compartiments (1 A, 1B) sur le passage des solides fluidisés, la fluidisation de chaque compartiment étant contrôlée de façon indépendante par deux entrées de gaz de fluidisation (3A, 3B), pour obtenir le champ de vitesse désiré pour une séparation des premiers solides et des second solides dans le premier compartiment (1A) et l'évacuation des seconds solides par un évent (8), ainsi que le transfert des premiers solides dans le second compartiment (1B).Selon l'invention, ledit premier déflecteur (2) est pourvu sur au moins une de ses faces sensiblement verticales d'éjecteurs de gaz de fluidisation (E2) et le premier compartiment (1A) est équipé d'un agencement d'obstacle interne déviant le trajet des solides et pourvu au moins partiellement d'éjecteurs de gaz de fluidisation (E4A) dirigé vers ledit premier déflecteur (2).
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1. Séparateur de solides destiné à la séparation de premiers solides et de seconds solides, le diamètre et la densité des premiers solides étant supérieurs au diamètre et à la densité des seconds solides, et comportant un premier déflecteur interne sensiblement vertical (2) formant un passage en partie basse du séparateur et qui constitue deux compartiments (1A, 1B) sur le passage des solides fluidisés, la fluidisation de chaque compartiment étant contrôlée de façon indépendante par deux entrées de gaz de fluidisation (3A, 3B), pour obtenir le champ de vitesse désiré pour une séparation des premiers solides et des second solides dans le premier compartiment (1A) et l'évacuation des seconds solides par un évent (8), ainsi que le transfert des premiers solides dans le second compartiment (1 B), caractérisé en ce que ledit premier déflecteur (2) est pourvu sur au moins une de ses faces sensiblement verticales d'éjecteurs de gaz de fluidisation (E2) et en ce que le premier compartiment (1A) est équipé d'un agencement d'obstacle interne déviant le trajet des solides et pourvu au moins partiellement d'éjecteurs de gaz de fluidisation (E4A) dirigé vers ledit premier déflecteur (2) . 2. Séparateur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit agencement d'obstacle est constitué d'au moins un second déflecteur latéral (4A) constitué d'une paroi solidaire d'une paroi verticale (5A) du compartiment et formant un passage à proximité de la paroi verticale opposée (5B), les solides étant amenés dans le séparateur par une paroi (5) reliant ces deux parois verticales. 3. Séparateur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit second déflecteur latéral (4A) est pourvu desdits éjecteurs (E4A) sur sa face verticale tournée vers ledit premier déflecteur (2). 4. Séparateur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit agencement d'obstacle comporte une pluralité de dits seconds déflecteurs latéraux alternés (4A, 4B), les uns solidaires d'une dite paroi verticale (5A) et les autres solidaires de la paroi verticale opposée (5B). 11 5. Séparateur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un déversoir constitué d'une paroi (11) reliant ledit premier déflecteur (2) et ledit second déflecteur adjacent (4A) et formant un passage en partie haute du séparateur. 6. Séparateur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit déversoir est disposé sous ledit évent (8). 7. Séparateur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit premier compartiment (1A) comprend une sole inclinée (12), d'un point haut situé au niveau d'une paroi (5) où les solides sont amenés dans le séparateur vers un point bas situé à proximité dudit premier déflecteur (2). 8. Séparateur selon la précédente, caractérisé en ce que ladite sole inclinée (12) est pourvue de canaux (12B) parallèles à son sens d'inclinaison. 9. Séparateur selon la précédente, caractérisé en ce que les nervures (12A) entre canaux (12B) sont pourvues d'éjecteurs de gaz de fluidisation (E). 10. Séparateur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit évent (8) est situé à proximité dudit déflecteur 20 vertical (2). 11. Séparateur selon lune des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un extracteur (6) connecté à sa partie basse. 12. Séparateur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une vanne en Vé (V) est disposée sous ledit premier 25 déflecteur (2), afin de contrôler le débit de passage des solides sous celui-ci. 13. Séparateur destiné à une installation de combustion de matières carbonés selon l'une des précédentes, dont les premiers solides sont des particules d'oxydes et les secondes particules sont des résidus carbonés. 30 14. Séparateur selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits gaz de fluidisation comprennent principalement de la vapeur d'eau et/ou du dioxyde de carbone. 12 15. Séparateur selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que lesdites particules d'oxydes sont des particules d'oxydes métalliques. 16. Installation de combustion de matières carbonés comprenant un séparateur selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce que ledit séparateur est installé en sortie d'un cyclone associé à un réacteur de réduction (R). 17. Installation de combustion de matières carbonés comprenant un séparateur selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce que ledit séparateur est installé directement en sortie d'un réacteur de réduction (R).15
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B,F
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B07,F23
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B07B,F23C
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B07B 7,F23C 10
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B07B 7/01,F23C 10/00
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FR2893024
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A1
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SUBSTRAT MUNI D'UN EMPILEMENT A PROPRIETES THERMIQUES
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-1- L'invention concerne les substrats transparents, notamment en matériau rigide minéral comme le verre, lesdits substrats étant revêtus d'un empilement de couches minces comprenant au moins une couche fonctionnelle de type métallique pouvant agir sur le rayonnement solaire et/ou le rayonnement infrarouge de grande longueur d'onde. L'invention concerne plus particulièrement l'utilisation de tels substrats pour fabriquer des vitrages d'isolation thermique et/ou de protection solaire. Ces vitrages sont destinés aussi bien à équiper les bâtiments que les véhicules, en vue notamment de diminuer l'effort de climatisation et/ou de réduire une surchauffe excessive (vitrages dits de contrôle solaire ) et/ou diminuer la quantité d'énergie dissipée vers l'extérieur (vitrages dits bas émissifs ) entraînés par l'importance toujours croissante des surfaces vitrées dans les bâtiments et les habitacles de véhicules. Un type d'empilement de couches connu pour conférer aux substrats de telles propriétés est constitué d'au moins une couche fonctionnelle métallique, comme une couche à base d'argent, qui se trouve disposée entre deux revêtements en matériau diélectrique du type oxyde ou nitrure métallique. Cet empilement est généralement obtenu par une succession de dépôts effectués par une technique utilisant le vide comme la pulvérisation cathodique éventuellement assistée par champ magnétique. Peuvent aussi être prévus deux revêtement très fins, disposés un de chaque côté de la couche d'argent, le revêtement sous-jacent en tant que couche d'accrochage, de nucléation et/ou de protection lors d'un éventuel traitement thermique postérieurement au dépôt, et le revêtement susjacent en tant que revêtement de protection ou sacrificiel afin d'éviter l'altération de l'argent si la couche d'oxyde qui la surmonte est déposée par pulvérisation cathodique en présence d'oxygène et/ou si l'empilement subit postérieurement au dépôt un traitement thermique. 2893024 -2- Il est ainsi connu des brevets européens EP-O 611 213, EP-O 678 484 et EP-O 638 528 des empilements de ce type, à une ou deux couches fonctionnelles métalliques à base d'argent. On demande actuellement de plus en plus que ces vitrages bas-émissifs 5 ou de protection solaire présentent aussi des caractéristiques inhérentes aux substrats eux-mêmes, notamment esthétiques (qu'ils puissent être bombés), mécaniques (qu'ils soient plus résistants), ou de sécurité (qu'ils ne blessent pas en cas de bris). Cela nécessite de faire subir aux substrats verriers des traitements thermiques connus en eux-mêmes du type bombage, recuit, 10 trempe et/ou des traitements liés à la réalisation d'un vitrage feuilleté. Il faut alors adapter l'empilement de couches pour préserver l'intégrité des couches fonctionnelles du type couches en argent, notamment prévenir leur altération. Une première solution consiste à augmenter significativement l'épaisseur des fines couches métalliques évoquées précédemment et qui 15 entourent les couches fonctionnelles : on s'assure ainsi que tout l'oxygène susceptible de diffuser à partir de l'atmosphère ambiante et/ou de migrer à partir du substrat en verre à haute température soit capté par ces couches métalliques en les oxydant, sans atteindre la (les) couche(s) fonctionnelle(s). Ces couches sont parfois nommées couches de blocage ou couches 20 de bloqueur . On pourra se reporter notamment à la demande de brevet EP-A-O 506 507 pour la description d'un empilement trempable avec une couche d'argent disposée entre une couche d'étain et une couche de nickel-chrome. Mais il est clair que le substrat revêtu avant traitement thermique n'était considéré que 25 comme un produit semi-fini , les caractéristiques optiques le rendaient fréquemment inutilisable tel quel. Il était donc nécessaire de développer et fabriquer, en parallèle, deux types d'empilement de couches, l'un pour les vitrages non bombés/non trempés, l'autre pour les vitrages destinés à être trempés ou bombés, ce qui peut être compliqué en termes de gestion de 30 stocks et de production notamment. Une amélioration proposée dans le brevet EP-0 718 250 a permis de s'affranchir de cette contrainte ; l'enseignement de ce document consistant à concevoir un empilement de couches minces tel que ses propriétés optiques, ainsi que thermiques, restaient pratiquement inchangées, que le substrat une fois revêtu de l'empilement subisse ou non un traitement thermique. On parvient à un tel résultat en combinant deux caractéristiques : • d'une part, on prévoit au-dessus de la (des) couche(s) fonctionnelle(s) une couche en un matériau apte à faire barrière à la diffusion de l'oxygène à haute température, matériau qui lui-même ne subit pas à haute température une modification chimique ou structurelle qui entraînerait une modification de ses propriétés optiques ; Il peut ainsi s'agir de nitrure de silicium Si3N4 ou de nitrure d'aluminium AIN, • d'autre part, la (les) couche(s) fonctionnelle(s) est (sont) directement au contact du revêtement diélectrique sous-jacent, notamment en oxyde de zinc ZnO. Une couche unique de blocage (ou revêtement de blocage monocouche) est, de préférence en outre, prévue sur la ou les couche(s) fonctionnelle(s). Cette couche de blocage est à base d'un métal choisi parmi le niobium Nb, le tantale Ta, le titane Ti, le chrome Cr ou le nickel Ni ou d'un alliage à partir d'au moins deux de ces métaux, notamment d'un alliage de niobium et de tantale (Nb/Ta), de niobium et de chrome (Nb/Cr) ou de tantale et de chrome (Ta/Cr) ou de nickel et de chrome (Ni/Cr). Si cette solution permet effectivement de conserver au substrat après 25 traitement thermique un niveau de TL et un aspect en réflexion extérieure assez constants, elle est encore susceptible d'amélioration. Par ailleurs, la recherche d'une meilleure résistivité, c'est-à-dire d'une résistivité plus faible, de l'empilement est une recherche constante. 2893024 -4- L'état de la couche fonctionnelle a fait l'objet de nombreuses études car il est, bien évidemment, un facteur majeur de la résistivité de la couche fonctionnelle. Les inventeurs ont choisi d'explorer une autre voie dans l'amélioration de 5 la résistivité : la nature de l'interface entre la couche fonctionnelle et la couche de blocage immédiatement adjacente. L'art antérieur connaît de la demande internationale de brevet N WO 2004/058660 une solution selon laquelle le revêtement de sur-blocage est une monocouche de NiCrOX et peut présenter un gradient d'oxydation. Selon ce 10 document, la partie de la couche de blocage en contact avec la couche fonctionnelle est moins oxydée que la partie de cette couche la plus éloignée de la couche fonctionnelle en utilisant une atmosphère de dépôt particulière. Le but de l'invention est de parvenir à remédier aux inconvénients de 15 l'art antérieur, en mettant au point un nouveau type d'empilement à couche(s) fonctionnelle(s) du type de ceux décrits précédemment, empilement qui puisse subir des traitements thermiques à haute température du type bombage, trempe ou recuit en préservant sa qualité optique et sa tenue mécanique et en présentant une résistivité améliorée. 20 L'invention constitue en particulier une solution adéquate à la problématique habituelle de l'application visée et qui consiste à élaborer un compromis entre les qualités thermiques et les qualités optiques de l'empilement de couches minces. En effet, une amélioration de la résistivité, des propriétés de réflexion dans l'infrarouge et de l'émissivité d'un empilement a normalement pour effet une dégradation de la transmission lumineuse et des couleurs en réflexion de cet empilement. L'invention a ainsi pour objet, dans son acception la plus large, un substrat, notamment substrat verrier transparent, muni d'un empilement de couches minces comportant une alternance de n couches fonctionnelles à 2893024 -5-propriétés de réflexion dans l'infrarouge et/ou dans le rayonnement solaire, notamment de couches fonctionnelles métalliques à base d'argent ou d'alliage métallique contenant de l'argent, et de (n + 1) revêtements diélectriques, avec n > 1 (n étant évidemment un nombre entier), lesdits revêtements étant 5 composés d'une ou d'une pluralité de couches, dont au moins une en matériau diélectrique, de manière à ce que chaque couche fonctionnelle soit disposée entre au moins deux revêtements diélectriques, caractérisé en ce qu'au moins une couche fonctionnelle comporte un revêtement de blocage constitué d'au moins une couche d'interface immédiatement en contact avec ladite couche 10 fonctionnelle, cette couche d'interface étant à base d'oxyde de titane TiOX. L'invention a ainsi consisté à prévoir un revêtement de blocage pour la couche fonctionnelle à au moins une couche, ce revêtement de blocage étant situé sous (revêtement de sous-blocage ) et/ou sur (revêtement de sur-blocage ) la couche fonctionnelle. 15 Les inventeurs se sont ainsi rendus compte que l'état, et même le degré d'oxydation de la couche immédiatement en contact avec la couche fonctionnelle pouvaient avoir une influence majeure sur la résistivité de la couche. L'invention ne s'applique pas seulement à des empilements ne 20 comportant qu'une seule couche fonctionnelle , disposée entre deux revêtements. Elle s'applique aussi à des empilements comportant une pluralité de couches fonctionnelles, notamment deux couches fonctionnelles alternées avec trois revêtements, ou de trois couches fonctionnelles alternées avec quatre revêtements, voire encore quatre couches fonctionnelles 25 alternées avec cinq revêtements. Dans le cas d'un empilement pluri-couches fonctionnelles, au moins une, et de préférence chaque, couche fonctionnelle est muni d'un revêtement de sous blocage et/ou de sur-blocage selon l'invention, c'est-à-dire d'un revêtement de blocage comprenant au moins deux couches distinctes. 30 2893024 -6- Dans une variante particulière, la couche d'interface est partiellement oxydée. Elle n'est donc pas déposée sous forme stoechiométrique, mais sous forme non-stoechiométrique et de préférence sous- stoechiométrique, du type MON, où M représente le matériau et x est un nombre différent de la 5 stoechiométrie de l'oxyde de titane TiO2, c'est-à-dire différent de 2 et de préférence inférieur à 2. La couche d'interface présente, de préférence, une épaisseur géométrique inférieure à 5 nm et de préférence comprise entre 0,5 et 2 nm et la couche métallique présente, de préférence, une épaisseur géométrique 10 inférieure à 5 nm et de préférence comprise entre 0,5 et 2 nm. L'effet sous-jacent à l'invention peut être confirmé par l'analyse chimique locale effectuée au contact de la couche fonctionnelle et du revêtement de blocage en utilisant la microscopie électronique en transmission (TEM) combinée avec la spectroscopie de déperdition d'énergie 15 d'électron (EELS). La couche d'interface selon l'invention peut comporter un (ou plusieurs) autre(s) élément(s) chimique(s). Par ailleurs, le revêtement de blocage selon l'invention peut comporter en outre une (ou plusieurs) autre(s) couche(s), plus éloignée(s) de la couche 20 fonctionnelle que la couche d'interface en TiOx, comme par exemple une couche métallique, et en particulier une couche de titane métallique Ti. Le vitrage selon l'invention incorpore au moins le substrat porteur de l'empilement selon l'invention, éventuellement associé à au moins un autre 25 substrat. Chaque substrat peut être clair ou coloré. Un des substrats au moins notamment peut être en verre coloré dans la masse. Le choix du type de coloration va dépendre du niveau de transmission lumineuse et/ou de l'aspect colorimétrique recherché(s) pour le vitrage une fois sa fabrication achevée. Ainsi pour des vitrages destinés à équiper des véhicules, des normes 30 imposent que le pare-brise ait une transmission lumineuse TL d'environ 75 % 2893024 -7- selon certaines normes ou 70 % selon d'autres normes, un tel niveau de transmission n'étant pas exigé pour les vitrages latéraux ou le toit-auto, par exemple. Les verres teintés que l'on peut retenir sont par exemple ceux qui, pour une épaisseur de 4 mm, présentent une TL de 65 % à 95 %, une 5 transmission énergétique TE de 40 % à 80 %, une longueur d'onde dominante en transmission de 470 nm à 525 nm associée à une pureté de transmission de 0,4 à 6 % selon l'Illuminant D65i ce que l'on peut traduire dans le système de colorimétrie (L, a*, b*) par des valeurs de a* et b* en transmission respectivement comprises entre -9 et 0 et entre -8 et +2. 10 Pour des vitrages destinés à équiper des bâtiments, le vitrage présente, de préférence, une transmission lumineuse TL d'au moins 75% voire plus pour des applications bas-émissif , et une transmission lumineuse TL d'au moins 40% voire plus pour des applications contrôle solaire . 15 Le vitrage selon l'invention peut présenter une structure feuilletée, associant notamment au moins deux substrats rigides du type verre par au moins une feuille de polymère thermoplastique, afin de présenter une structure de type verre/empilement de couches minces/feuille(s)/verre. Le polymère peut notamment être à base de polyvinylbutyral PVB, éthylène 20 vinylacétate EVA, polyéthylène téréphtalate PET, polychlorure de vinyle PVC. Le vitrage peut aussi présenter une structure de vitrage feuilleté dit asymétrique, associant un substrat rigide de type verre à au moins une feuille de polymère de type polyuréthane à propriétés d'absorbeur d'énergie, éventuellement associée à une autre couche de polymères à propriétés auto- 25 cicatrisantes . Pour plus de détails sur ce type de vitrage, on pourra se reporter notamment aux brevets EP-0 132 198, EP-0 131 523, EP-0 389 354. Le vitrage peut alors présenter une structure de type verre/empilement de couches minces/feuille(s) de polymère. Dans une structure feuilletée, le substrat porteur de l'empilement est de 30 préférence en contact avec une feuille de polymère. 2893024 -8- Les vitrages selon l'invention sont aptes à subir un traitement thermique sans dommage pour l'empilement de couches minces. Ils sont donc éventuellement bombés et/ou trempés. Le vitrage peut être bombé et/ou trempé en étant constitué d'un seul 5 substrat, celui muni de l'empilement. On parle alors de vitrage monolithique . Dans le cas où ils sont bombés, notamment en vue de constituer des vitrages pour véhicules, l'empilement de couches minces se trouve de préférence sur une face au moins partiellement non plane. Le vitrage peut aussi être un vitrage multiple, notamment un double- 10 vitrage, au moins le substrat porteur de l'empilement étant bombé et/ou trempé. Il est préférable dans une configuration de vitrage multiple que l'empilement soit disposé de manière à être tourné du côté de la lame de gaz intercalaire. Lorsque le vitrage est monolithique ou en vitrage multiple du type 15 double-vitrage ou vitrage feuilleté, au moins le substrat porteur de l'empilement peut être en verre bombé ou trempé, le substrat pouvant être bombé ou trempé avant ou après le dépôt de l'empilement. L'invention concerne également le procédé de fabrication des substrats 20 selon l'invention, qui consiste à déposer l'empilement de couches minces sur son substrat, notamment en verre, par une technique sous vide du type pulvérisation cathodique éventuellement assistée par champ magnétique, puis à effectuer sur le substrat revêtu un traitement thermique de bombage/trempe ou recuit sans dégradation de sa qualité optique et/ou 25 mécanique. Il n'est toutefois pas exclu que la première ou les premières couches puissent être déposée(s) par une autre technique, par exemple par une technique de décomposition thermique de type pyrolyse. 2893024 -9- La couche d'interface est, de préférence, déposée à partir d'une cible céramique, dans une atmosphère non oxydante constituée de préférence de gaz noble (He, Ne, Xe, Ar, Kr). 5 Les détails et caractéristiques avantageuses de l'invention ressortent des exemples non limitatifs suivants, illustrés à l'aide des figures ci-jointes : la figure 1 illustre un empilement monocouche fonctionnelle dont la couche fonctionnelle est revêtue d'un revêtement de blocage selon l'invention ; 10 - la figure 2 illustre un empilement monocouche fonctionnelle dont la couche fonctionnelle est déposée sur un revêtement de blocage selon l'invention ; - la figure 3 illustre un empilement monocouche fonctionnelle dont la couche fonctionnelle est déposee sur un revêtement de sur-blocage selon 15 l'invention et sous un revêtement de sous-blocage selon l'invention ; la figure 4 illustre un empilement bicouches fonctionnelles dont chaque couche fonctionnelle est déposée sur un revêtement de sous-blocage selon l'invention ; et la figure 5 illustre un empilement quadricouches fonctionnelles dont 20 chaque couche fonctionnelle est déposée sur un revêtement de sous-blocage selon l'invention. Les figures d'empilements ne respectent pas les proportions entre les épaisseurs des différentes couches afin que leur lecture en soit facilitée. 25 Les figures 1 et 2 illustrent des schémas d'empilements monocouche fonctionnelle, respectivement lorsque la couche fonctionnelle est munie d'un revêtement de sur-blocage et lorsque la couche fonctionnelle est munie d'un revêtement de sous-blocage. Dans les exemples 1 à 3 et 11 à 13 qui suivent, l'empilement est déposé 30 sur le substrat 10, qui est un substrat en verre silico-sodo-calcique clair de 2,1 2893024 - 10- mm d'épaisseur. L'empilement comporte une couche fonctionnelle unique à base d'argent 40. Sous la couche fonctionnelle 40 se trouve un revêtement diélectrique 20 constitué d'une pluralité de couches superposées à base de matériau 5 diélectrique référencées 22, 24 et sur la couche fonctionnelle 40 se trouve un revêtement diélectrique 60 constitué d'une pluralité de couches superposées à base de matériau diélectrique référencées 62, 64. Dans les exemples 1 à 3 et 11 à 13 : • les couches 22 sont à base de Si3N4 et présentent une épaisseur 10 physique de 20 nm ; • les couches 24 sont à base de ZnO et présentent une épaisseur physique de 8 nm ; • les couches 62 sont à base de ZnO et présentent une épaisseur physique de 8 nm ; 15 • les couches 64 sont à base de Si3N4 et présentent une épaisseur physique de 20 nm ; • les couches 40 sont à base d'argent et présentent une épaisseur physique de 10 nm. Seules changent, dans les différents exemples 1 à 3 et 11 à 13, la nature 20 et l'épaisseur du revêtement de blocage. Pour les exemples 1 et 11, qui sont des contre-exemples, le revêtement de blocage respectivement 50, 30 comporte une seule couche respectivement en métal, ici du titane métallique ni oxydé, ni nitruré, cette couche étant déposée dans une atmosphère d'argon pur. 25 Dans le cas des exemples 2 et 12, qui sont des exemples selon l'invention, le revêtement de blocage respectivement 50, 30 comporte une couche une couche d'interface, respectivement 52, 32 en oxyde, ici de l'oxyde de titane sous-stoechiométrique TiOx, d'une épaisseur de 1 nm, déposée dans une atmosphère d'argon pur à l'aide d'une cathode en 30 céramique. 2893024 -11- Dans le cas des exemples 3 et 13, qui sont des exemples selon l'invention, le revêtement de blocage respectivement 50, 30 comporte une couche d'interface, respectivement 52, 32 en oxyde, ici de l'oxyde de titane sous-stoechiométrique TiOx, d'une épaisseur de 2 nm, déposée dans une 5 atmosphère d'argon pur à l'aide d'une cathode en céramique. Dans tous ces exemples, les dépôts successifs des couches de l'empilement s'effectuent par pulvérisation cathodique assistée par champ magnétique, mais toute autre technique de dépôt peut être envisagée à partir du moment où elle permet un bon contrôle et une bonne maîtrise des 10 épaisseurs des couches à déposer. L'installation de dépôt comprend au moins une chambre de pulvérisation munie de cathodes équipées de cibles en matériaux appropriés sous lesquels le substrat 1 passe successivement. Ces conditions de dépôt pour chacune des couches sont les suivantes : 15 • les couches 40 à base d'argent sont déposées à l'aide d'une cible en argent, sous une pression de 0,8 Pa dans une atmosphère d'argon pur, • les couches 24 et 62 à base de ZnO sont déposées par pulvérisation réactive à l'aide d'une cible de zinc, sous une pression de 0,3 Pa 20 et dans une atmosphère argon/oxygène, • les couches 22 et 64 à base de Si3N4 sont déposées par pulvérisation réactive à l'aide d'une cible en silicium dopée au à l'aluminium, sous une pression de 0,8 Pa dans une atmosphère argon/azote. 25 Les densités de puissance et les vitesses de défilement du substrat 10 sont ajustées de manière connue pour obtenir les épaisseurs de couches voulues. Pour chacun des exemples, la résistance de chaque empilement a été mesurée, avant un traitement thermique (BHT) et après ce traitement 30 thermique (AHT). 2893024 -12- Le traitement thermique appliqué a constitué à chaque fois en un réchauffement à 620 C pendant 5 minutes, puis un refroidissement rapide à l'air ambiant (environ 25 C). Les résultats des mesures de résistance ont été transformés en 5 résistivités R en ohms par carré et ont été rassemblées dans les tableaux ci-après. Revêtement de sur-blocage 50 R BHT(ohms/^) R AHT(ohms/^) Ex. 1 8,3 4,8 Ex. 2 5,1 4 Ex. 3 5 4 Tableau 1 10 Pour la couche d'interface en TiOx, la comparaison des valeurs de résistivité avant traitement thermique de l'exemple 1 avec les valeurs de résistivité avant traitement thermique des exemples 2 et 3 montre clairement une amélioration de la résistivité des exemples 2 et 3 avec des valeurs de 15 résistivité bien inférieures à celles de l'exemple 1. La présence de la couche de TiOx déposée sur la couche fonctionnelle métallique à base d'argent à la place de la couche de titane métallique améliore donc la résistivité avant ou sans traitement thermique. La comparaison des valeurs de résistivité après traitement thermique de 20 l'exemple 1 avec les valeurs de résistivité après traitement thermique des exemples 2 et 3 montre également clairement une amélioration de la résistivité dans le cas des exemples 2 et 3 avec des valeurs de résistivité inférieures à celles obtenues avec l'exemple 1. 2893024 -13- Ces résultats prouvent l'influence forte de l'état d'oxydation à l'interface avec la couche métallique fonctionnelle à base d'argent dans le revêtement de sur-blocage. Ainsi, pour le revêtement de sur-blocage, un état oxydé du titane à cette 5 interface avec la couche à base d'argent améliore la résistivité alors qu'un état métallique est néfaste pour la résistivité. Pour s'en assurer, nous avons par la suite procédé à un dépôt identique à celui de l'exemple 3 à ceci près que l'atmosphère de dépôt de la couche d'interface 52 en TiOx a été modifiée : d'une atmosphère non oxydante, nous 10 sommes passé à une atmosphère très légèrement oxydante avec une flux d'oxygène de 1 sccm pour un flux d'argon de 150 sccm. Nous avons observé qu'avec un état pourtant seulement très légèrement oxydant la résistivité de l'empilement était encore bien plus grande que dans le cas de l'exemple 1. 15 Le mécanisme fondamental de cette réduction de la résistivité à l'interface avec l'argent n'est pas complètement compris. Il est possible qu'il se produise une réaction chimique et/ou une diffusion de l'oxygène. Un profil en spectrométrie de perte d'énergie des électrons (EELS) a été réalisé à travers le revêtement de blocage. Cette expérience a montré qu'à 20 proximité de la couche fonctionnelle le signal de l'oxygène est détecté. Revêtement de sous-blocage 30 R BHT(ohms/^) R AHT(ohms/^) TL(%) BHT TL(%) AHT Ex. 11 8 4,8 81,4 84,5 Ex. 12 7,7 5 Ex. 13 6,7 4,7 82,9 87,3 Tableau 2 2893024 - 14- Le cas du revêtement de sous-blocage est plus complexe que celui de sur-blocage car ce revêtement influence l'hétéro-épitaxie de l'argent sur la couche sous-jacente d'oxyde, en l'occurrence à base d'oxyde de zinc. Contrairement au revêtement de sur-blocage, le revêtement de sous- 5 blocage n'est en général pas exposé à une atmosphère de plasma contenant de l'oxygène. Ceci implique que lorsque le revêtement de sous-blocage est en titane métallique non oxydé et/ou non nitruré, il ne sera bien sûr pas oxydé ni nitruré à l'interface avec la couche fonctionnelle à base d'argent. Le dépôt d'une couche d'interface en oxyde entre la couche de blocage 10 métallique et la couche fonctionnelle métallique est ainsi la seule manière de commander le contenu d'oxygène à l'interface entre le revêtement de sous-blocage et la couche métallique fonctionnelle. Pour la couche d'interface en TiOx, la comparaison des valeurs de résistivité avant traitement thermique de l'exemple 11 avec les valeurs de 15 résistivité avant traitement thermique des exemples 12 et 13 montre clairement une amélioration de la résistivité des exemples 12 et 13, avec des valeurs de résistivité bien inférieures à celles de l'exemple 11. La présence de la couche de TiOx déposée à la place de la couche de titane métallique et sous la couche fonctionnelle métallique à base d'argent 20 améliore donc la résistivité avant ou sans traitement thermique. La comparaison des valeurs de résistivité après traitement thermique de l'exemple 11 avec les valeurs de résistivité après traitement thermique des exemples 12 et 13 ne montre pas d'amélioration de la résistivité dans le cas des exemples 12 et 13 avec des valeurs de résistivité similaires à celles 25 obtenues avec l'exemple 11. Ces résultats prouvent également l'influence forte de l'état d'oxydation à l'interface avec la couche métallique fonctionnelle à base d'argent dans le revêtement de sous-blocage. -15- Ainsi, pour le revêtement de sous-blocage aussi, un état oxydé du titane à cette interface avec la couche à base d'argent améliore la résistivité alors qu'un état métallique est néfaste pour la résistivité. Par ailleurs, la présence de la couche d'interface en TiOx 32 améliore la transmission lumineuse, tant avant le traitement thermique que après ce traitement. Enfin, les mesures de colorimétrie en réflexion côté empilement ont montré que dans le cas de l'exemple 13, les valeurs de a* et b* dans le système LAB restaient dans la boîte de couleur préférée, c'est-à-dire avec des valeurs de a* de l'ordre de 0 et des valeurs de b* de l'ordre de -3,5 alors que dans le cas de l'exemple 11, les valeurs de a* étaient de l'ordre de 1,2 et les valeurs de b* étaient de l'ordre de -6,8. Les résultats de résistance mécanique aux différents tests habituellement appliqués aux empilements de couche minces (test Taber, test Erichsen brosse, ...) ne sont pas très bon, mais ces résultats sont améliorés par la présence d'une couche de protection. Revêtement de sous-blocage 30 et de sur-blocage 50 La figure 3 illustre une variante de l'invention correspondant à un empilement monocouche fonctionnelle, dont la couche fonctionnelle 40 est munie d'un revêtement de sous-blocage 30 et d'un revêtement de sur-blocage 50. On a constaté que les effets obtenus pour les empilements des exemples 2 et 3 d'une part et 12 et 13 d'autre part étaient cumulables et que la résistivité de l'empilement était encore améliorée. Pour améliorer la résistance mécanique, l'empilement est recouvert d'une couche de protection 200 à base d'oxyde mixte, comme un oxyde mixte d'étain et de zinc. 2893024 -16-Des exemples à plusieurs couches fonctionnelles ont également été réalisés. Ils conduisent aux mêmes conclusions que précédemment. La figure 4 illustre ainsi une variante à deux couches métalliques 5fonctionnelles à base d'argent 40 ; 80 ; et de trois revêtements diélectriques 20 ; 60 ; 100 ; lesdits revêtements étant composés d'une pluralité de couches, respectivement 22, 24 ; 62, 64, 66 ; 102, 104, de manière à ce que chaque couche fonctionnelle soit disposée entre au moins deux revêtements diélectriques. 10 ^ les couches 40 ; 80 ; à base d'argent sont déposées à l'aide d'une cible en argent, sous une pression de 0,8 Pa dans une atmosphère d'argon pur, • les couches 24 ; 62, 66 ; 102, sont à base de ZnO et sont déposées par pulvérisation réactive à l'aide d'une cible de zinc, sous une 15 pression de 0,3 Pa et dans une atmosphère argon/oxygène, • les couches 22, 64, et 104, sont à base de Si3N4 et sont déposées par pulvérisation réactive à l'aide d'une cible en silicium dopée à l'aluminium, sous une pression de 0,8 Pa dans une atmosphère argon/azote. 20 L'empilement est recouvert d'une couche de protection 200 à base d'oxyde mixte, comme un oxyde mixte d'étain et de zinc. Chaque couche fonctionnelle 40, 80 est déposée sur un revêtement de sous-blocage 30, 70 constitué respectivement d'une couche d'interface 32, 72 en oxyde de titane TiOX immédiatement en contact avec ladite couche 25 fonctionnelle. La figure 5 illustre par ailleurs une variante à quatre couches métalliques fonctionnelles à base d'argent 40 ; 80 ; 120 ; 160 ; et de cinq revêtements diélectriques 20 ; 60 ; 100 ; 140 ; 180 ; lesdits revêtements étant composés 30 d'une pluralité de couches, respectivement 22, 24 ; 62, 64, 66 ; 102, 104, 106 ; 2893024 - 17- 142, 144, 146 ; 182, 184 ; de manière à ce que chaque couche fonctionnelle soit disposée entre au moins deux revêtements diélectriques. • les couches 40 ; 80 ; 120 ; 160 à base d'argent sont déposées à l'aide d'une cible en argent, sous une pression de 0,8 Pa dans une 5 atmosphère d'argon pur, • les couches 24 ; 62, 66 ; 102, 106 ;142, 146 ; 182 sont à base de ZnO et sont déposées par pulvérisation réactive à l'aide d'une cible de zinc, sous une pression de 0,3 Pa et dans une atmosphère argon/oxygène, 10 ^ les couches 22, 64, 104, 144 et 184 sont à base de Si3N4 et sont déposées par pulvérisation réactive à l'aide d'une cible en silicium dopée au bore ou à l'aluminium, sous une pression de 0,8 Pa dans une atmosphère argon/azote. L'empilement est également recouvert d'une couche de protection 200 à 15 base d'oxyde mixte, comme un oxyde mixte d'étain et de zinc. Chaque couche fonctionnelle 40 ; 80 ; 120 ; 160 est déposée sur un revêtement de sous-blocage 30 ; 70 ; 110 ; 150 constitué respectivement d'une couche d'interface 32 ; 72 ; 112 ; 152 en oxyde de titane TiOX immédiatement en contact avec ladite couche fonctionnelle. La présente invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet tel que défini par les revendications. 20 VJ2 2005104 FR
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L'invention se rapporte à un substrat (10), notamment substrat verrier transparent, muni d'un empilement de couches minces comportant une alternance de « n » couches fonctionnelles (40) à propriétés de réflexion dans l'infrarouge et/ou dans le rayonnement solaire, notamment de couches fonctionnelles métalliques à base d'argent ou d'alliage métallique contenant de l'argent, et de « (n + 1 ) » revêtements diélectriques (20, 60), avec n >= 1, lesdits revêtements étant composés d'une ou d'une pluralité de couches (22, 24, 62, 64), dont au moins une en matériau diélectrique, de manière à ce que chaque couche fonctionnelle (40) soit disposée entre au moins deux revêtements diélectriques (20, 60), caractérisé en ce qu'au moins une couche fonctionnelle (40) comporte un revêtement de blocage (30, 50) constitué d'au moins une couche d'interface (32, 52) immédiatement en contact avec ladite couche fonctionnelle, cette couche d'interface étant à base d'oxyde de titane TiOx.
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1. Substrat (10), notamment substrat verrier transparent, muni d'un empilement de couches minces comportant une alternance de n couches fonctionnelles (40) à propriétés de réflexion dans l'infrarouge et/ou dans le rayonnement solaire, notamment de couches fonctionnelles métalliques à base d'argent ou d'alliage métallique contenant de l'argent, et de (n + 1) revêtements diélectriques (20, 60), avec n >_ 1, lesdits revêtements étant composés d'une ou d'une pluralité de couches (22, 24, 62, 64), dont au moins une en matériau diélectrique, de manière à ce que chaque couche fonctionnelle (40) soit disposée entre au moins deux revêtements diélectriques (20, 60), caractérisé en ce qu'au moins une couche fonctionnelle (40) comporte un revêtement de blocage (30, 50) constitué d'au moins une couche d'interface (32, 52) immédiatement en contact avec ladite couche fonctionnelle, cette couche d'interface étant à base d'oxyde de titane TiOX. 2. Substrat (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'empilement comporte deux couches fonctionnelles (40, 80) alternées avec trois revêtements (20, 60, 100). 3. Substrat (10) selon la 1 ou la 2, 20 caractérisé en ce que la couche d'interface (32, 52) est partiellement oxydée. 4. Substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche d'interface (32, 52) présente une épaisseur géométrique inférieure à 5 nm et de préférence comprise entre 25 0,5 et 2 nm. 2893024 -19- 5. Substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche d'interface (32, 52) comporte un (ou plusieurs) autre(s) élément(s) chimique(s). 6. Substrat (10) selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce que le revêtement de blocage (30, 50) comporte en outre une (ou plusieurs) autre(s) couche(s). 7. Vitrage incorporant au moins un substrat (10) selon l'une quelconque des précédentes, éventuellement associé à au moins un autre substrat. 10 8. Vitrage selon la précédente monté en monolithique ou en vitrage multiple du type double-vitrage ou vitrage feuilleté, caractérisé en ce qu'au moins le substrat porteur de l'empilement est en verre bombé ou trempé. 9. Procédé de fabrication du substrat (10) selon l'une quelconque des 15 1 à 6, caractérisé en ce qu'on dépose l'empilement de couches minces sur le substrat (10) par une technique sous vide du type pulvérisation cathodique éventuellement assistée par champ magnétique, puis en ce qu'on effectue un traitement thermique du type bombage, trempe ou recuit sur ledit substrat (10), sans dégradation de sa qualité optique et/ou mécanique. 10. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la couche d'interface (32, 52) est déposée à partir d'une cible céramique, dans une atmosphère non oxydante.
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C03C 17,C23C 14
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C03C 17/36,C23C 14/34
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KIT DE MAQUILLAGE
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La présente invention concerne un . Le kit de maquillage décrit comporte un ensemble de composants indépendants comprenant pour chacun des produits solides et des capsules de distribution et d'application de produits liquides. Chacune des capsules comprend un réservoir, un applicateur et un bouchon constituant un dispositif destiné à appliquer des produits liquides, notamment du rouge à lèvres, du vernis à ongle, du fond de teint et des crèmes, sur la peau. Le kit de maquillage destiné au secteur des cosmétiques permettrait également de concevoir des systèmes de kit pour les produits d'entretien domestique, de parfumerie, pharmaceutiques ou de peinture. L'invention a pour but de proposer un kit qui permette de regrouper rapidement et facilement plusieurs composants dans un volume clos minimum, et de répartir rapidement et aisément les produits contenus à l'intérieur du kit sur la peau lors de l'utilisation. Le but est de concevoir des kits peu coûteux à réaliser contenant des composants différents ou similaires dans un même dispositif. Dans le domaine des produits de maquillage, de parfumerie et de cosmétique, il est courant de vendre au public des étuis, des poudriers ou des capsules de rouge à lèvres ou de fond de teint. Ces produits sont généralement conditionnés dans des pochettes, des flacons, des étuis ou des pots séparés ne permettant pas de s'inscrire, une fois regroupés, dans un dispositif de forme unique et de dimension minimum. Ces moyens de distribution ont un coût de fabrication relativement élevé compte tenu de leur usage. De même, il n'est pas rendu possible de constituer, au fur et à mesure de ses achats, un kit complet intégrant des composants indépendants qui une fois réunis créent un petit conteneur de forme homogène, chacun des composants ayant une forme complémentaire des autres. Ainsi, le conteneur constitué occupera très peu d'espace dans le sac des clientes. L'invention a pour but de favoriser la mise à disposition de kits de formes et de dimensions très diverses permettant d'utiliser simultanément plusieurs composants indépendants. 25 30 A cet effet, l'invention a pour objet un kit maquillage comportant au moins deux parties d'enveloppe mobiles l'une par rapport à l'autre, lesdites parties d'enveloppe étant aptes à être réunies dans une position de stockage, pour constituer ensemble un conteneur définissant au moins deux volumes clos dans lesquels sont logés une pluralité de composants applicateurs et de maquillage, caractérisé en ce que l'un au moins des composants applicateurs du kit est détachable et indépendant desdites parties d'enveloppe, et en ce que l'une au moins desdites parties d'enveloppe comporte un logement de forme adaptée pour recevoir un desdits composants applicateurs indépendants, lesdites parties d'enveloppe indépendantes les unes des autres et détachables étant destinées à être fermées pour constituer le conteneur à l'intérieur duquel est contenu l'ensemble desdits composants indépendant de maquillage , ledit composant indépendant étant apte à être extrait et écarté des parties d'enveloppe et du conteneur précités, dans une position d'utilisation, dans laquelle lesdites parties d'enveloppe sont ouvertes et /ou déployées. Avantageusement, lesdites parties d'enveloppe sont indépendantes et séparables les unes des autres, dans une position d'utilisation ou de stockage et contiennent au moins une capsule de distribution et d'application de produits liquides. L'une au moins des parties d'enveloppe du conteneur est munie d'un moyen de fixation temporaire à l'une au moins des autres parties d'enveloppe, par exemple des pièces magnétiques agencées respectivement en vis-à-vis sur au moins l'une de ses faces extérieures, en position de stockage. Les parties d'enveloppe contiennent différents composants de maquillage (capsule de distribution contenant du produit liquide, miroir, crayon, petit ciseaux, éponge, poudre,...). La forme décrite par chacune des parties d'enveloppe permet de constituer un kit modulaire de maquillage de forme homogène inscrit dans un volume clos. Le kit de maquillage et l'ensemble de ses parties d'enveloppe peuvent être fixés au mur ou sur la porte d'une armoire. A cet effet, le conteneur ainsi formé par la réunion de différents modules est temporairement suspendu au mur par l'intermédiaire d'un support faisant office de pièce murale métallique ou en plastique qui sera vissée au mur ou sur tout autre support (porte, ...). L'utilisatrice peut ainsi positionner le kit à proximité de la douche ou du lavabo et disposer de différents produits cosmétiques, et notamment de produits liquides contenues dans les capsules de distribution et d'application, logées à l'intérieur de chaque partie d'enveloppe. De même, en fonction de ses besoins, la cliente peut à tout moment constituer des kits de plus ou moins grande dimension. En effet, suivant le nombre de parties d'enveloppe empilées et temporairement fixées les unes aux autres, il est possible d'utiliser un kit dont les capacités de contenance de produits et de composants indépendants varient sensiblement. L'utilisatrice ajoute ou retire une ou plusieurs parties d'enveloppe, modifiant ainsi le nombre de composants indépendants logés à l'intérieur du kit précité. Selon d'autres caractéristiques , non représentées, les parties d'enveloppe comportent un couvercle dévissable, le système de fixation temporaire étant placé sur la face supérieure dudit couvercle. Dans cette variante, la 15 cliente ouvre une des parties d'enveloppe du kit modulaire en dévissant le couvercle et en le séparant du récipient. Cette manipulation s'effectue sans démonter l'ensemble du kit modulaire. Ainsi, le couvercle est temporairement fixé sous la face inférieure du récipient d'une autre partie d'enveloppe, le récipient de ladite partie d'enveloppe étant temporairement 20 fixé sur la face supérieure du couvercle d'une autre partie d'enveloppe. Le kit modulaire est alors scindé en deux parties distinctes après avoir séparer, par dévissage le couvercle et le récipient d'une des parties d'enveloppe. Dans une autre variante non représentée, les parties d'enveloppe comportent un couvercle sur pivot susceptible d'être déplacé par rotation suivant un plan horizontal dudit couvercle autour de l'axe vertical du pivot. Avantageusement, les parties d'enveloppe réunies afin de constituer le kit modulaire, peuvent être ouvertes indépendamment les unes des autres. A cet effet, il suffit d'exercer l'ouverture des logements des parties d'enveloppe par déplacement horizontal de leurs couvercles respectifs autour de l'axe vertical du pivot selon un angle d'au moins 90 . Les différentes parties d'enveloppe s'ouvrent et présentent leur logement tandis que les parties d'enveloppe situées au-dessus et/ou au-dessous d'au moins une desdites parties d'enveloppe sont empilées. On obtient ainsi un kit modulaire comprenant deux parties réparties dans une position dans laquelle lesdites parties d'enveloppe ne sont pas à 10 25 30 35 5 15 20 25 30 35 l'aplomb les unes des autres et sont désaxées. A tout instant, au moins une des parties d'enveloppe précitées peut être fermée en opérant le déplacement: en sens inverse du couvercle de ladite partie d'enveloppe autour de l'axe vertical du pivot, de telle manière que les deux parties désaxées du kit reviennent jusque dans une position dans laquelle l'ensemble des parties d'enveloppe sont empilées à l'aplomb les unes sous les autres. Le kit modulaire formant un conteneur est démontable et au moins une de ses parties d'enveloppe détachables. Dans un autre mode de réalisation non représenté, les parties d'enveloppe comprennent, chacune, un couvercle coulissant. Dans cette variante, les parties d'enveloppe présentent une face supérieure correspondant à la face extérieure du couvercle munie d'un système de fixation temporaire, de type aimant ou équivalent, afin de positionner au moins deux des parties d'enveloppe à l'aplomb l'une de l'autre. Avantageusement, la face supérieure d'au moins une des parties d'enveloppe est accolée temporairement à la face inférieure d'une autre partie d'enveloppe. Lorsque le kit est constitué, les parties d'enveloppe se superposent les unes aux autres. L'ouverture de leur logement s'effectue par coulissement de leur couvercle de telle manière que le kit puisse s'ouvrir partiellement ou totalement. Dans une position d'ouverture, le logement d'au moins une des parties d'enveloppe est découvert. Ainsi un ou plusieurs logements peuvent s'ouvrir et les parties d'enveloppe coulisser les unes sous les autres. Le kit modulaire s'étire et se déploie horizontalement suivant un schéma en escalier. L'extension horizontale des parties d'enveloppe ainsi que l'extension en diagonale du kit modulaire permettent de disposer des composants indépendants en même temps, les parties d'enveloppe étant alors ouvertes et fixées temporairement les unes sous les autres suivant un schéma en escalier. A tout moment:, les parties d'enveloppe peuvent se refermer pour se repositionner verticalement les unes sous les autres et à l'aplomb. Dans un autre mode de réalisation, non représenté, les capsules sont contenues à l'intérieur des logements des parties d'enveloppe. Dans cette variante, les parties d'enveloppe ne se regroupent pas par empilement mais par juxtaposition pour constituer un kit modulaire de forme définie. Avantageusement, lorsque le kit est de forme cylindrique, les parties d'enveloppe cléfinissent, pour chacune d'entre elles, un quart du volume du cylindre de telle manière de créer, une fois qu'elles sont regroupées, un volume clos cylindrique. Les quatre modules verticaux admettent pour chacun deux parois latérales adjacentes sensiblement à angle droit et une troisième paroi décrivant une forme courbe correspondant à un quart de cercle. Les capsules contenues dans les parties d'enveloppe sont extraites du conteneur par ouverture du couvercle de chaque partie d'enveloppe. Dans une autre forme de réalisation particulière, non illustrée, le kit s'inscrit dans une forme cubique. les parties d'enveloppe, au nombre de quatre, définissent un module parallélépipédique rectangle vertical correspondant à un quart du volume de la forme cubique du kit modulaire, les systèmes de fixation temporaire étant répartis latéralement sur au moins une des faces des parties d'enveloppe. Selon d'autres caractéristiques de l'invention non représentées, les parties d'enveloppe s'encastrent verticalement les unes dans les autres. Dans cette autre variante, le profil de la base du récipient de chaque partie d'enveloppe est apte à s'encastrer à l'intérieur du profil défini par le couvercle d'une autre partie d'enveloppe, ledit récipient constituant une pièce de type femelle tandis que le couvercle correspond à une pièce mâle. Dans ce cas, les parties d'enveloppe s'encastrent temporairement et indépendamment du système de fixation de type aimant ou équivalent. Cette variante est différente des modes de réalisation précités puisque le système de fixation par encàstrement se substitut au système de fixation temporaire. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre de plusieurs modes de réalisation particuliers actuellement préférés, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels: La figure 1 est une vue de côté du kit constitué, en position de stockage; la figure 1A est une vue en coupe longitudinale du kit lorsque les parties 30 d'enveloppe sont réunies; la figure 1B est une vue en coupe transversale du kit lorsque les parties d'enveloppe sont réunies; la figure 1C est une vue de dessus du kit constitué; la figure 1 D est une vue en coupe de dessus du kit, le sommet ayant été 35 arraché; la figure 1E: est une vue en perspective du kit lorsque les parties d'enveloppe sont réunies; la figure 1 F est une vue en perspective éclatée du kit de la figure 1E lorsque les parties d'enveloppe sont déployées; la figure 1G est une vue en coupe de l'ensemble des parties d'enveloppe du kit lorsqu"elles sont déployées; la figure 1H est une vue en coupe de l'ensemble des parties d'enveloppe du kit lorsqu"elles sont déployées et leur couvercle ouvert; la figure 11 est une vue en perspective de l'ensemble des parties d'enveloppe du kit lorsqu'elles sont déployées et leur couvercle ouvert; la figure 2 est une vue de côté d'une variante d'une partie d'enveloppe du kit; la figure 2A est une vue en coupe de dessus de la variante de la figure 2, le sommet ayant été arraché; la figure 2B est une vue en coupe de côté de la variante de la partie d'enveloppe lorsque les capsules sont logées à l'intérieur du récipient; la figure 2C est une vue en coupe de côté de la variante de la partie d'enveloppe lorsque le couvercle est ouvert; la figure 2D est une vue de dessus de la variante de la partie d'enveloppe; la figure 3 est une vue en perspective analogue à la figure 1E mais représentant: un kit plus petit constitué à partir de quatre parties d'enveloppe; la figure 4 est une vue en perspective analogue à la figure 1E mais représentant un kit plus petit constitué à partir de trois parties d'enveloppe; enfin, la figure 5 est une vue en perspective analogue à la figure 1E mais représentant un kit plus petit constitué à partir de deux parties d'enveloppe. Sur la figure 1, on a représenté un kit modulaire 1 de maquillage destiné à contenir une pluralité de parties d'enveloppe 2 à 6 ayant chacune une fonction particulière. Le kit modulaire 1 est constitué de 6 parties d'enveloppe empilées les unes sur les autres et fixées temporairement les unes aux autres. Chaque partie d'enveloppe comprend sur au moins une de ses faces extérieures un élément de fixation temporaire, de type aimant ou équivalent agencées respectivement en vis-à-vis sur au moins un des côtés desdites parties d'enveloppe. Les parties d'enveloppe 2 et 6 définissent un volume plus petit que ceux formant les parties d'enveloppe 3 à 5. Les capacités de contenance des parties d'enveloppe varient en fonction du nombre et de la spécificité volumétrique des composants indépendants contenus dans les logements 9. Sur la figure 1A, on remarque que les parties d'enveloppe 2 à 6 sont fixées les unes au-dessus des autres. Chaque module 2 à 6 constitue une partie 15 d'enveloppe et peut se fixer à n'importe quel autre module et en être séparé à tout moment. Les parties d'enveloppe 2 et 6 présentent pour chacune un logement 9 s'étendant dans les limites du volume desdites parties d'enveloppe. Le logement 9 s'ouvre sur sa face supérieure qui constitue le couvercle 7. Les autres parties d'enveloppe 3 à 5 comportent 20 également un logement 7 qui s'étend sur toute la hauteur desdites parties d'enveloppe, Les composants 11 à 15 épousent, soit la forme des logements 9 parties d'enveloppe 2 et 6 qui viennent s'emboîter les unes dans les autres, soit les fonds de forme 16 en matière souple, disposés au fond du logement 9 des parties d'enveloppe 3 à 5. En position de stockage, les parties d'enveloppe 2 à 6 forment un kit modulaire 1 définissant un conteneur vertical dont chacune desdites parties d'enveloppe constituent un volume clos à l'intérieur duquel sont logés de multiples composants de maquillage indépendants 11 à 15 . La partie d'enveloppe 2 correspond à un poudrier et présente un couvercle 7 fixé par un de ses côtés au récipient 8 délimitant ensemble le logement précité. La partie d'enveloppe 2 est destinée à recevoir dans son logement 9 à la fois un miroir 11, une pièce compacte de poudre 13 et un applicateur 12 de forme plane en matière cotonneuse absorbante ou équivalente. Le miroir 11 fixé sous le couvercle 7 occupe la partie supérieure du logement 9, tandis que la pièce compacte de poudre 13 et l'applicateur 12 sont situés dans sa partie inférieure. Dans une variante non représentée, la partie d'enveloppe 2 comporte deux logements 9 répartis horizontalement et disposés l'un au-dessus de l'autre. Dans ce cas, le miroir 11 et la pièce 10 25 30 35 compacte 13 peuvent être contenus dans un premier logement haut, alors que l'applicateur 12 sera positionné dans un second logement bas. Dans cette variante, les deux logements sont séparés par l'intermédiaire d'un couvercle intermédiaire. Sur la figure 1B, on a représenté un kit modulaire 1 et les parties d'enveloppe 2 à 6 qui sont munies d'un moyen de fixation détachable 10, par exemple des pièces aimantées, destinées à venir contre des pièces aimantées conjuguées sur la face extérieure des couvercles 7 et/ou sur la face inférieure des récipients 8 desdites parties d'enveloppe. Bien entendu, les moyens de fixation détachables magnétique pourraient être remplacés par tout autre moyen de fixation adapté. Le couvercle 7 est pourvu sur un de ses côtés d'une petite charnière 17 apte à permettre l'ouverture du logement 9 par rotation dudit couvercle. Une petite excroissance ou une micro-cavité 18 située sous la tranche du couvercle permet une bonne prise. Ainsi, l'utilisatrice peut ouvrir le kit modulaire 1 et les parties d'enveloppe 2 à 6 pour extraire les composants indépendants de maquillage 11 à 15. En outre, un tel dispositif facilite le transport et le stockage des composants indépendants de maquillage 11 à 15, car un grand nombre de ces composants peuvent être vendus à l'intérieur du dispositif qui sert également d'emballage de protection. L'encombrement global des composants de maquillage est également optimisé dans ce type de dispositif. Ainsi, le fabricant, pourra, par regroupement de dispositifs semblables économiser de l'espace de stockage, les éléments constitutifs du conteneur étant emboîtables. Le vendeur pourra prévoir de grands rayonnages pour ranger les dispositifs en hauteur, par empilement. Une fois présentés, les conteneurs pourront être achetés sans être montés et se constituer au fur et à mesure des achats faits par l'utilisateur. Sur la figure 1C, le kit modulaire 1 s'inscrit en plan dans une forme carré. Le couvercle 7 comprend dans sa partie centrale un élément de fixation temporaire 10 de type aimant ou équivalent. Comme mieux visible sur la figure 1 D, les composants indépendants 14 correspondant à des capsules d'application de produits liquides sont logés horizontalement à l'intérieur du logement 9 des parties d'enveloppe 3 à 5. Les capsules reposent sur un support souple 16 faisant office d'élément de calage desdites capsules. 35 Sur la figure 1E, le kit modulaire 1 de maquillage présente une forme parallélépipédique, comportant six parties d'enveloppe 2 à 6, à section rectangulaire ou carrée. En particulier, la partie d'enveloppe 2 correspondant à un poudrier et la partie d'enveloppe 6 destiné à contenir des composants applicateurs plats 15 de type éponge ou équivalent pour diffuser, notamment, des produits pour démaquiller, sont à section rectangulaire ou carrée, sensiblement plate. De même, les parties d'enveloppe 3 à 5 destinées à recevoir des capsules d'application de produit liquides 14 sont plates. Sur la figure IF, on constate que le kit modulaire 1 et les parties d'enveloppe 2 à 6 sont détachées les unes des autres. Chaque partie d'enveloppe 2 à 6 comprend sur au moins un de ses côtés un élément de fixation temporaire 10 de type aimant ou équivalent. Cet élément 10 fixé sur la face extérieure du couvercle 7 permet de fixer les différentes parties d'enveloppe 2 à 6 les unes sous les autres, le kit modulaire 1 se composant ainsi au fur et à mesure de l'ajout d'autres parties d'enveloppe. Sur la figure 1G, on remarque que les parties d'enveloppe 2 à 6 sont désolidarisées. Chaque module correspondant à une partie d'enveloppe peut se fixer à n'importe quel autre module du kit ou être détaché. Les parties d'enveloppe 2 à 6 sont réunies dans un espace minimum. Le conteneur vertical 1 admet des petites dimensions et au moins deux parties d'enveloppe. Le nombre de capsules d'application de produits liquides 14 varie. La figure 1H, représente en coupe le kit modulaire 1 lorsque les parties d'enveloppe 2 à 6 sont ouvertes. Le couvercle 7 sur charnière 17 permet l'ouverture du logement 9 de chaque partie d'enveloppe 2 à 6. Les capsules 14 logées à l'intérieur des parties d'enveloppe 3 à 5 sont extraites de leur logement 9 indépendamment des autres capsules contenues à l'intérieur des autres parties d'enveloppe. De même chaque partie d'enveloppe 2 à 6 est extraite et ouverte indépendamment des autres parties d'enveloppe du kit modulaire. La figure 1l, illustre en perspective les différentes parties d'enveloppe 2 à 6 séparées et ouvertes. Le système de fixation temporaire 10 favorise des utilisations différenciées et rapides des parties d'enveloppe. La figure 2, présente une des faces d'un autre mode de réalisation des parties d'enveloppe 3 à 5. Dans cette variante, la partie d'enveloppe s'inscrit en plan dans une forme carrée. Elle peut cependant et selon une autre variante non représentée être de forme circulaire. Un système de fixation temporaire 10 de type aimant ou équivalent est fixé sur l'une au moins des faces extérieures de ladite partie d'enveloppe. La figure 2A, nous montre toujours le mode de réalisation de la partie d'enveloppe représentée sur la figure 2 et contenant des capsules 14 d'application de produits liquides. Dans cette variante, les capsules 14 sont logées verticalement à l'intérieur du logement 9. Cette disposition différente des précédentes nécessite une hauteur plus importante de la partie d'enveloppe. Les capsules 14 reposent sur un support 16 souple de type mousse ou équivalent susceptible de stabiliser lesdites capsules. Chaque partie d'enveloppe peut ainsi contenir quatre capsules 14, dont l'une d'entre elles intègre, le cas échéant, de petits accessoires ( crayon, pince à épiler,...). La figure 2B présente la partie d'enveloppe de la figure 2A vue de côté. On remarque que la partie d'enveloppe décrite s'inscrit dans une forme plane sensiblement carrée. Ainsi, l'ensemble de ladite partie d'enveloppe décrit un volume clos de forme sensiblement cubique. Sur la figure 2C, les dimensions de la partie d'enveloppe sont plus importantes que sur les figures 1 à 1 I. En effet, le nombre de capsules 14 est plus important. Le cas échéant et dans une variante non représentée, la partie d'enveloppe peut contenir 6 capsules. Les figures 3, 4, 5 et 6 illustrent des exemples différents de kits modulaires de dimensions sensiblement diverses obtenus par empilement 25 de parties d'enveloppe 2 à 6 différentes. La figure 3 présente un kit modulaire formé à partir de quatre parties d'enveloppe d'épaisseur différentes. les parties d'enveloppe 2 à 4 et 6 sont ainsi réunies. La figure 4 montre une autre variante de kit modulaire comprenant trois 30 parties d'enveloppe 2, 3 et 6. Enfin, la figure 5, illustre un kit modulaire comprenant les parties d'enveloppe 2 et 6. Dans cette variante, le kit ne comprend aucune 10 15 20 5 capsule 14 d'application de produits liquides. Ainsi, la variation du nombre de parties d'enveloppe empilées fait apparaître différentes capacités de contenance de l'ensemble du kit modulaire. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entre dans le cadre de l'invention
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Kit de maquillage (1) comportant au moins deux parties d'enveloppe (2-6) mobiles l'une par rapport à l'autre, lesdites parties d'enveloppe étant aptes à être réunies dans une position de stockage, pour constituer ensemble un conteneur définissant au moins deux volumes clos dans lesquels sont logés une pluralité de composants applicateurs et de maquillage, . caractérisé en ce que l'un au moins des composants applicateurs (11-15) du kit (1) est détachable et indépendant desdites parties d'enveloppe (2-6), et en ce que l'une au moins desdites parties d'enveloppe (2-6) comporte un logement (9) de forme adaptée pour recevoir un desdits composants applicateurs indépendants (11-15), lesdites parties d'enveloppe (2-6) indépendantes les unes des autres et détachables étant destinées à être fermées pour constituer le conteneur à l'intérieur duquel est contenu l'ensemble desdits composants indépendant de maquillage (11-15), ledit composant indépendant étant apte à être extrait et écarté dans une position d'utilisation.
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Revendications 1 û Kit de maquillage (1) comportant au moins deux parties d'enveloppe (2-6) mobiles l'une par rapport à l'autre, lesdites parties d'enveloppe étant aptes à être réunies dans une position de stockage, pour constituer ensemble un conteneur définissant au moins deux volumes clos dans lesquels sont logés une pluralité de composants applicateurs et de maquillage, caractérisé en ce que l'un au moins des composants applicateurs (11-15) du kit (1) est détachable et indépendant desdites parties d'enveloppe (2-6), et en ce que l'une au moins desdites parties d'enveloppe (2-6) comporte un logement (9) de forme adaptée pour recevoir un desdits composants applicateurs indépendants (11-15), lesdites parties d'enveloppe (2-6) indépendantes les unes des autres et détachables étant destinées à être fermées pour constituer le conteneur à l'intérieur duquel est contenu l'ensemble desdits composants indépendant de maquillage (11-15), ledit composant indépendant étant apte à être extrait et écarté des parties d'enveloppe et du conteneur précités, dans une position d'utilisation, dans laquelle lesdites parties d'enveloppe sont ouvertes et /ou déployées. 2 û Kit de maquillage selon la 1, caractérisé en ce que lesdites parties d'enveloppe sont détachables et indépendantes les unes des autres, dans les positions d'utilisation et de stockage. 3 û Kit de maquillage selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux parties d'enveloppe (2-6) aptes à se fixer temporairement les unes aux autres et à constituer par empilement un volume clos, en position de stockage. 4 û Kit de maquillage selon les 1 à 3, caractérisé en ce que chaque partie d'enveloppe comporte sur au moins un de ses côtés un moyen de fixation (10) pour sa fixation temporaire à l'une au moins des autres parties d'enveloppe (2-6) , par exemple par encastrement ou à partir de pièces magnétiques agencées respectivement en vis-à-vis sur lesdites parties d'enveloppe, en position de stockage. 5 û Kit de maquillage selon les 1 à 4, caractérisé en ce que une au moins desdites parties d'enveloppe (2-6) présente un logement (9) apte à recevoir un composant applicateur indépendant (11-15) à enfermer dans le conteneur en position de stockage. 6 û Kit de maquillage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque partie d'enveloppe (2-6) comporte un couvercle (7) sur charnière (17), un récipient (8) délimitant un logement (9), et une petite excroissance ou une micro-cavité (18) étant destinée à permettre une bonne prise du couvercle (7) par sa tranche, lors de l'ouverture de la partie d'enveloppe (2-6). 7 û Kit de maquillage selon les 1 à 6, caractérisé en ce qu'il peut comporter au moins une capsule d'application (14) de produits liquides disposée horizontalement ou verticalement à l'intérieur du logement (9) et apte à s'insérer dans une des parties d'enveloppe (3-5) en position de stockage. 8 û Kit de maquillage selon la 7, caractérisé en ce que le logement (9) des parties d'enveloppe (3-5) destinées à recevoir au moins une capsule d'application (14) comprend un support souple (16) situé au fond du récipient (8), ledit support étant apte à stabiliser ladite capsule à l'intérieur de ladite partie d'enveloppe. 9 û Kit de maquillage selon les 1 à 8, caractérisé en ce que la partie d'enveloppe (2) fait office de poudrier et comporte dans son logement (9), un miroir (11) fixé sur la face intérieure du couvercle (7), une pièce compacte de poudre (13) située au fond du récipient (8) et un applicateur (12) de forme plane en matière cotonneuse ou équivalent placé au-dessus de la pièce compacte de maquillage. 10 û Kit de maquillage selon les 1 à 9, caractérisé en ce que la partie d'enveloppe (6) comporte dans son logement (9) au moins un 25 applicateur (15) plat de type absorbant ou équivalent contenant le cas échéant du produit liquide.20
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A
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A45
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A45D
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A45D 40
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A45D 40/24,A45D 40/26
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FR2888848
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A1
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DERIVES DE N-(ARYLALKYL)-1H-PYRRROLOPYRIDINE-2-CARBOXAMIDES, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE
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\ N W N O CH2)n (I) 1 2 --I A 3 4 Dérivés de N-(arylalkyl)-1 H-pyrrolopyridine-2carboxamides, leur préparation et leur application en thérapeutique. L'invention a pour objet des composés dérivés de N-(arylalkyl)-1 Hpyrrolopyridine-2-5 carboxamides, qui présentent une activité antagoniste in vitro et in vivo pour les récepteurs de type TRPV1 (ou VR1). Un premier objet de l'invention concerne les composés répondant à la formule générale (I) ci-après. Un autre objet de l'invention concerne des procédés de préparation des composés de formule générale (I). Un autre objet de l'invention concerne l'utilisation des composés de formule générale (I) notamment dans des médicaments ou dans des compositions pharmaceutiques. Les composés de l'invention répondent à la formule générale (I) : H \ N W N O CH2)n (I) dans laquelle nestégal à1,2ou3; le noyau pyrrolopyridine est une 4-, 5-, 6- ou 7-pyrrolopyridine éventuellement substituée en position carbonée 4, 5, 6 et / ou 7 par un ou plusieurs substituents X, identiques ou différents l'un de l'autre, choisis parmi un atome d'halogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7- cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C1-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6- fluoroalcoxy, cyano, C(0)NR,R2, nitro, NR,R2, C,-C6-thioalkyle, -S(0)-C,- C6-alkyle, -S(0)2-C1-C6-alkyle, SO2NR,R2, NR3COR4, NR3SO2R5 ou aryle, l'aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs substitutants choisi parmi un halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3- C7-cycloalkyle-C1-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6- fluoroalcoxy, nitro ou cyano; Z,, Z2, Z3, Z4 et Z5 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3- alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6-fluoroalcoxy, cyano, C(0)NR1R2, nitro, NR,R2, C,-C6-thioalkyle, -S(0)-C,-C6-alkyle, -S(0)2-C1-C6-alkyle, SO2NR,R2, NR3COR4, NR3SO2R5, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle, l'aryle et l'aryle-C,-C6-alkylène étant éventuellement substitué par un ou plusieurs substitutants choisis parmi un halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7- cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6- alcoxy, C,-C6-fluoroalcoxy, nitro ou cyano; R, et R2, représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6- alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle-C,-C6alkylène ou aryle; ou R, et R2 formant ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un groupe azétidine, pyrrolidine, pipéridine, azépine, morpholine, thiomorpholine, pipérazine, homopipérazine, ce groupe étant éventuellement substitué par un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle; R3 et R4 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle; R5 représente un groupe C1-C6-alkyle ou aryle; W représente un groupe bicyclique fusionné de formule: 1 2/ + o A 3 lié à l'atome d'azote par les positions 1, 2, 3 ou 4; A représente un hétérocycle de 5 à 7 chaînons comprenant de un à trois hétéroatomes 20 choisi parmi O, S ou N; le ou les atomes de carbones de A étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes choisis parmi un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7- cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryle, aryle-C1-C6-alkylène, oxo ou thio; le ou les atomes d'azote de A étant éventuellement substitués par R6 lorsque l'azote est adjacent à un atome de carbone substitué par un groupe oxo, ou par R7 dans les autres cas; R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryleC,-C6-alkylène ou aryle; R7 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6fluoroalkyle, aryle-C,-C6-alkylène, C1-C6-alkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyleC,-C3-alkylène-(CO)-, C,-C6-fluoroalkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C(0)-, aryle-C(0)-, aryle-C,-C6-alkylène-C(0)-, C,-C6-alkyle-S(0)2-, C,-C6fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C7-cycloalkyle-S(0)2-, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3alkylène- S(0)2-, aryle-S(0)2- ou aryle-CI-C6-alkylène-S(0)2- ou aryle. Dans les composés de formule générale (I) : - le ou les atomes de soufre de l'hétérocycle A peuvent être sous forme oxydée (S(0) ou S(0)2) ; - le ou les atomes d'azote de l'hétérocycle A peuvent être sous forme oxydée (N-oxyde) ; - l'atome d'azote en position 4, 5, 6 ou 7 de la pyrrolopyridine peut être sous forme oxydée (N-oxyde). Dans le cadre de l'invention, on peut citer à titre d'exemple de groupe W les groupes indolinyle, isoindolinyle, indolyle, isoindolyle, benzofuranyle, dihydrobenzofuranyle, benzothiophényle, dihydrobenzothiophényle, benzoxazolyle, dihydrobenzoxazolinyle, isobenzofuranyle, dihydroisobenzofuranyle, benzimidazolyle, dihydrobenzimidazolyle, indazolyle, benzothiazolyle, isobenzothiazolyle, dihydroisobenzothiazolyle, benzotriazolyle, quinoléinyle, dihydroquinoléinyle, tétrahydroquinoléinyle, isoquinoléinyle, dihydroisoquinoléinyle, tétrahydroisoquinoléinyle, benzoxazinyle, dihydrobenzoxazinyle, benzothiazinyle, dihydrobenzothiazinyle, cinnolinyle, quinazolinyle, dihydroquinazolinyle, tétrahydroquinazolinyle, quinoxalinyle, dihydroquinoxalinyle, tétrahydroquinoxalinyle, phtalazinyle, dihydrophtalazinyle, tétrahydrophtalazinyle, tétrahydrobenz[b]azépinyle, tétrahydrobenz[c]azépinyle, tétrahydrobenz[d] azépinyle, tétrahydrobenzo[b][1,4]diazépinyle, tétrahydrobenzo[e][1,4] diazépinyle, tétrahydrobenzo[b][1,4]oxazépinyle ou tétrahydrobenzo[b][1,4] thiazépinyle; ces groupes pouvant être éventuellement substitués comme défini dans la formule générale (I). Parmi les composés de formule générale (I) objets de l'invention, un premier sous-groupe de composés est constitué par les composés pour lesquels n est égal à 1 ou 2. Parmi les composés de formule générale (I) objets de l'invention, un second sous-groupe de composés est constitué par les composés pour lesquels le noyau pyrrolopyridine est une 6- ou 7-pyrrolopyridine éventuellement substituée en position carbonée 4, 5, 6 et / ou 7, par un ou plusieurs substituents X, identiques ou différents l'un de l'autre, choisis parmi un atome d'hydrogène ou d'halogène, plus particulièrement un fluor, un brome ou un chlore, ou un groupe C1-C6-alkyle, plus particulièrement un méthyle, un propyle, un isopropyle, un secbutyle, un tertiobutyle, un pentyle, C3-C7-cycloalkyle, plus particulièrement un cyclopentyle ou un cyclohexyle, C,-C6-fluoroalkyle, plus particulièrement un CF3, C,-C6-alcoxy, plus particulièrement un méthoxy ou un éthoxy, C,C6-fluoroalcoxy, plus particulièrement un OCF3, nitro, NR,R2, C,-C6thioalkyle, plus particulièrement un thiométhyle, -S(0)-C,-C6-alkyle, S(0)2-C1-C6-alkyle, plus particulièrement un -S(0)2-CH3, ou aryle, plus particulièrement phényle; R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène. Parmi les composés de formule générale (I) objets de l'invention, un troisième sous-groupe de composés est constitué par les composés pour lesquels le noyau pyrrolopyridine est une 6- ou 7-pyrrolopyridine éventuellement substituée en position carbonée 4, 5, 6 et / ou 7, plus particulièrement en position carbonée 5, par un ou plusieurs substituents X, identiques ou différents l'un de l'autre, plus particulièrement par un substituant X, choisis parmi un atome d'halogène, plus particulièrement un atome de chlore ou de fluor, ou un groupe C,-C6-fluoroalkyle, plus particulièrement un CF3. Parmi les composés de formule générale (I) objets de l'invention, un quatrième sous-groupe de composés est constitué par les composés pour lesquels Z,, Z2, Z3, Z4 et Z5 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou d'halogène, plus particulièrement un atome de fluor. Parmi les composés de formule générale (I) objets de l'invention, un cinquième sous-groupe de composés est constitué par les composés pour lesquels W est choisi parmi les groupes indolinyle, indolyle, isoindolyle, isoindolinyle, benzofuranyle, dihydrobenzofuranyle, benzothiophényle, dihydrobenzothiophényle, benzoxazolyle, dihydrobenzoxazolinyle, isobenzofuranyle, dihydroisobenzofuranyle, benzimidazolyle, dihydrobenzimidazolyle, indazolyle, benzothiazolyle, isobenzothiazolyle, dihydroisobenzothiazolyle, benzotriazolyle, quinoléinyle, dihydroquinoléinyle, tétrahydroquinoléinyle, isoquinoléinyle, dihydroisoquinoléinyle, tétrahydroisoquinoléinyle, benzoxazinyle, dihydrobenzoxazinyle, benzothiazinyle, dihydrobenzothiazinyle, cinnolinyle, quinazolinyle, dihydroquinazolinyle, tétrahydroquinazolinyle, quinoxalinyle, dihydroquinoxalinyle, tétrahydroquinoxalinyle, phtalazinyle, dihydrophtalazinyle, tétrahydrophtalazinyle, tétrahydrobenz[b]azépinyle, tétrahydrobenz[c]azépinyle, tétrahydrobenz[d] azépinyle, tétrahydrobenzo[b][1,4]diazépinyle, tétrahydrobenzo[e][1,4] diazépinyle, tétrahydrobenzo[b][1,4]oxazépinyle ou tétrahydrobenzo[b][1,4] thiazépinyle; le ou les atomes de carbone et/ou d'azote dudit groupe W étant éventuellement substitués comme défini dans la formule générale (I). Parmi les composés de formule générale (I) objets de l'invention, un sixième sous-groupe de composés est constitué par les composés pour lesquels W représente un groupe bicyclique fusionné de formule: 1 2 f- AD lié à l'atome d'azote par les positions 1, 2, 3 ou 4; A représente un hétérocycle de 5 à 7 chaînons comprenant de un à trois hétéroatomes choisi parmi O, S ou N; et W est choisi parmi les groupes indolyle, benzimidazolyle, dihydroquinoléinyle, quinoléinyle, benzothiazolyle; et/ou le ou les atomes de carbones de A étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes choisis parmi un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, plus particulièrement méthyle; et/ou le ou les atomes d'azote de A étant éventuellement substitués par R7; R7 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, plus particulièrement méthyle. Les composés pour lesquels à la fois n, X, Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 et W sont tels que définis 15 dans les sous-groupes de composés ci-dessus, forment un septième sous-groupe. Parmi les composés de formule générale (I) objets de l'invention, un huitième sous-groupe de composés est constitué par les composés pour lesquels n est égal à 0, 1, 2 ou 3, le noyau pyrrolopyridine est une 4-, 5-, 6- ou 7-pyrrolopyridine éventuellement substituée en position carbonée 4, 5, 6 et / ou 7 par un ou plusieurs substituents X, identiques ou différents l'un de l'autre, choisis parmi un atome d'halogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C1-C3-alkylène, C1-C6-fluoroalkyle, C1-C6-alcoxy, C1-C6-fluoroalcoxy, cyano, C(0)NR1R2, nitro, NR1R2, C1-C6-thioalkyle, -S(0)-C1-C6-alkyle, -S(0)2-C1-C6-alkyle, SO2NR1R2, NR3COR4, NR3SO2R5 ou aryle, l'aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs substitutants choisi parmi un halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C1-C3-alkylène, C1-C6-fluoroalkyle, C1-C6-alcoxy, C1-C6-fluoroalcoxy, nitro ou cyano; Z1i Z2, Z3, Z4 et Z5 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C1-C3- alkylène, C1-C6-fluoroalkyle, C1-C6-alcoxy, C1C6-fluoroalcoxy, cyano, C(0)NR1R2, nitro, NR1R2, C1-C6-thioalkyle, -S(0)C1-C6-alkyle, -S(0)2-C1-C6-alkyle, SO2NR1R2, NR3COR4, NR3SO2R5, aryle-C1C6-alkylène ou aryle, l'aryle et l'aryle-C1-C6-alkylène étant éventuellement substitué par un ou plusieurs substitutants choisis parmi un halogène, un groupe C,-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyleC,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, CI-C6-fluoroalcoxy, nitro ou cyano; R, et R2, représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,cycloalkyle-CI-C3-alkylène, aryle-C,-C6- alkylène ou aryle; ou R, et R2 formant ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un groupe azétidine, pyrrolidine, pipéridine, azépine, morpholine, thiomorpholine, pipérazine, homopipérazine, ce groupe étant éventuellement substitué par un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryleC,-C6-alkylène ou aryle; R3 et R4 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle ou aryle; R5 représente un groupe C1-C6-alkyle, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle; W représente un groupe bicyclique fusionné de formule: + AD lié à l'atome d'azote par les positions 1, 2, 3 ou 4; A représente un hétérocycle de 5 à 7 chaînons comprenant de un à trois hétéroatomes choisi parmi O, S ou N; le ou les atomes de carbones de A étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes choisis parmi un atome d'hydrogène ou un groupe C1C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, CI-C6fluoroalkyle, aryle, aryle-CI-C6-2o alkylène, oxo ou thio; le ou les atomes d'azote de A étant éventuellement substitués par R6 lorsque l'azote est adjacent à un atome de carbone substitué par un groupe oxo, ou par R, dans les autres cas R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle; R, représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryle-C,-C6-alkylène, C1C6-alkyle-C(0)-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-(CO)-, C,-C6fluoroalkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C(0)-, aryle-C(0)-, aryle-C,-C6alkylène-C(0)-, C,-C6-alkyle-S(0)2-, C,-C6-fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C7cycloalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-S(0)2-, aryle-S(0)2ou aryle-C,-C6-alkylène-S(0)2- ou aryle. avec la condition que quand Z1, Z2, Z3, Z4 et Z5 représentent simultanément des atomes d'hydrogène et quand le noyau pyrrolopyridine est une 4-pyrrolopyridine éventuellement substituée, 35 alors n est égal à 2 ou 3. Dans le cadre de la présente invention on entend par: - Ct-C, où t et z peuvent prendre les valeurs de 1 à 7, une chaîne carbonée pouvant avoir de t à z atomes de carbone, par exemple C1-C3 une chaîne carbonée qui peut avoir de 1 à 3 atomes de carbone; un alkyle: un groupe aliphatique saturé linéaire ou ramifié. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tertiobutyle, pentyle, etc; - un alkylène: un groupe alkyle divalent saturé, linéaire ou ramifié, par exemple un groupe C1_3-alkylène représente une chaîne carbonée divalente de 1 à 3 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, plus particulièrement un méthylène, éthylène, 1-méthyléthylène, propylène; - un cycloalkyle: un groupe carboné cyclique. A titre d'exemples, on peut citer les groupes cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, etc; un fluoroalkyle: un groupe alkyle dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor; - un alcoxy: un radical -0-alkyle où le groupe alkyle est tel que précédemment défini; - un fluoroalcoxy: un groupe alcoxy dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor; un thioalkyle: un radical -S- alkyle où le groupe alkyle est tel que précédemment défini; - un aryle: un groupe aromatique cyclique comprenant entre 6 et 10 atomes de carbones. A titre d'exemples de groupes aryles, on peut citer les groupes phényle ou naphtyle; - un hétérocycle: un groupe cyclique saturé, partiellement insaturé ou aromatique de 5 à 7 chaînons, comprenant de un à trois hétéroatomes choisi parmi 0, S ou N; - une 4-pyrrolopyridine: un groupe pyrrolo[3,2-b]pyridine; une 5-pyrrolopyridine: un groupe pyrrolo[3,2-c] pyridine; une 6-pyrrolopyridine: un groupe pyrrolo[2,3- c]pyridine; une 7pyrrolopyridine: un groupe pyrrolo[2,3-b]pyridine; - un atome d'halogène: un fluor, un chlore, un brome ou un iode; oxo signifie =0 ; - thio signifie =S . Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels sont avantageusement préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I) font également partie de l'invention. Les composés de formule générale (I) peuvent se trouver sous forme d'hydrates ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Dans ce qui suit, on entend par groupe partant, un groupe pouvant être facilement clivé d'une molécule par rupture d'une liaison hétérolytique, avec départ d'une paire électronique. Ce groupe peut ainsi être remplacé facilement par un autre groupe lors d'une réaction de substitution, par exemple. De tels groupes partants sont, par exemple, les halogènes ou un groupe hydroxy activé tel qu'un méthanesulfonate, benzènesulfonate, ptoluènesulfonate, triflate, acétate, etc. Des exemples de groupes partants ainsi que des références pour leur préparation sont donnés dans Advances in Organic Chemistry , J. March, 5th Edition, Wiley Interscience, 2001. Conformément à l'invention on peut préparer les composés de formule générale (I) selon 20 le procédé illustré par le schéma 1 qui suit. Selon le schéma 1, les composés de formule générale (IV) peuvent être obtenus par réaction d'un composé de formule générale (II) dans laquelle X est tel que défini dans la formule générale (I) ci-dessus et B représente un groupe C,-C6-alcoxy ou hydroxy, avec un composé de formule générale (III), dans laquelle Zt, Z2, Z3, Z4, Z5 et n sont tels que définis dans la formule générale (I) ci-dessus et R' représente un groupe partant ou un groupe hydroxy. Lorsque le composé de formule générale (III), est défini tel que n est égal à 1, 2 ou 3 et R' représente un groupe partant tel qu'un atome de brome ou d'iode, la réaction peut être réalisée en présence d'une base telle que l'hydrure de sodium ou le carbonate de potassium, dans un solvant polaire tel que le diméthylformamide, le diméthylsulfoxyde ou l'acétone (n = 1: Kolasa T., Bioorg.Med.Chem. 1997, 5 (3) 507, n = 2: Abramovitch R., Synth. Commun., 1995, 25 (1), 1). 9 Schéma 1 (II) B = C1-C6-alcoxy ou OH Y (IV) B = CI-C6-alcoxy, OH si B = OH SOCl2 B=Cl Y W H N H (V) B = C1-C6 -alcoxy: AIMe3 B = atome d'halogène B = OH: agent de couplage Lorsque le composé de formule générale (III) est défini tel que n est égal à 1, 2 ou 3 et R' représente un groupe hydroxy, les composés de formule générale (IV), peuvent être obtenus par réaction du composé de formule générale (Il) avec un composé de formule 2888848 lo générale (III) en présence d'une phosphine telle que la triphénylphosphine et d'un réactif tel que l'azodicarboxylate de diéthyle en solution dans un solvant tel que le dichlorométhane ou le tétrahydrofurane (O. Mitsonobu, Synthesis, 1981, 1-28). Dans le cadre de l'invention, les composés de formule générale (IV) dans laquelle B représente un groupe C,-C6-alcoxy peuvent être transformés en composés de formule générale (IV) dans laquelle B représente un groupe hydroxy selon des méthodes connues de l'homme du métier, par exemple en présence d'une base telle que l'hydroxyde de sodium dans un solvant tel que le méthanol ou l'éthanol. Dans le cadre de l'invention, les composés de formule générale (IV) dans laquelle B représente un groupe hydroxy peuvent être transformés en composés de formule générale (IV) dans laquelle B représente un groupe C,C6-alcoxy selon des méthodes connues de l'homme du métier, par exemple en présence d'un acide tel que l'acide sulfurique dans un solvant tel que le méthanol ou l'éthanol. Dans le cas des composés de formule générale (IV), dans laquelle B représente un groupe C,-C6-alcoxy, le composé de formule générale (I) peut être obtenu par réaction d'un composé de formule générale (IV), tel qu'obtenu ci-dessus, avec un amidure du composé de formule générale (V), dans laquelle W est tel que défini dans la formule générale (I) ci-dessus, au reflux d'un solvant tel que le toluène. L'amidure d'aluminium du composé de formule générale (V) est préparé par action préalable du triméthylaluminium sur les amines de formule générale (V). Dans le cas des composés de formule générale (IV), dans laquelle B représente un groupe hydroxy, la fonction acide carboxylique peut préalablement être transformée en halogénure d'acide tel qu'un chlorure d'acide par action du chlorure de thionyle, au reflux d'un solvant tel que le dichlorométhane ou le dichloroéthane. Le composé de formule générale (I) est alors obtenu par réaction du composé de formule générale (IV), dans laquelle B représente un atome de chlore, avec le composé de formule générale (V), en présence d'une base telle que la triéthylamine ou le carbonate de sodium. Alternativement, les composés de formule générale (IV), dans laquelle B représente un groupe hydroxy, peuvent être couplés avec les composés de formule générale (V) en présence d'un agent de couplage tel qu'un dialkylcarbodiimide, l'hexafluorophosphate de [(benzotriazol-1-yl)oxy] [tris(pyrrolidino)]phosphonium, le diéthylcyanophosphonate ou tout autre agent de couplage connu de l'homme de l'art, en présence d'une base comme la triéthylamine, dans un solvant tel que le diméthylformamide. Dans le schéma 1, les composés de formule (II), (III) et (V) et les autres réactifs, quand leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce, décrits dans la littérature ou préparés par analogie à de nombreux procédés décrits dans la littérature (M. Nazare et al Angew Chem Int Ed 2004, 43(34), 4526-4528; P.M. Fresneda et al Tetrahedron Lett 2000, 41(24), 4777-4780; M.H. Fisher et al J Heterocyclic Chem 1969, 6, 775; B. Frydman et al J Am Chem Soc 1965, 87, 3530; L.N. Yakhontov Tetrahedron Lett 1969, 1909; G.P. Fagan et al J Med Chem 1988 31(5), 944; OSI Pharmaceuticals WO2004104001; WO03049702; US0149367; WO03068749, par exemple). Les composés de formules générales (II), (IV) ou (I), dans lesquelles X représente un groupe alkyle peuvent être obtenus par une réaction de couplage, catalysée par un métal tel que le palladium ou le fer, réalisée sur les composés de formules générales (II), (IV) ou (I) correspondants, dans lesquelles X représente un atome d'halogène, par exemple un chlore, en présence par exemple d'un halogénure d'alkylmagnésium ou d'un halogénure d'alkylzinc selon les méthodes décrites dans la littérature (A. Furstner et al J Am Chem Soc 2002, 124(46), 13856; G. Quéguiner et al J Org Chem 1998, 63(9), 2892 par exemple) ou connues de l'homme de métier. Les composés de formules générales (Il), (IV) et (I), dans lesquelles X, Z1, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représentent un groupe cyano ou un aryle, peuvent être obtenus par une réaction de couplage, catalysée par un métal tel que le palladium, réalisée sur les composés de formules générales (II), (IV) ou (I) correspondants, dans lesquelles X, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représente par exemple un atome de brome, en présence de cyanure de triméthylsilyle ou d'acide arylboronique, ou par toutes autres méthodes qui sont décrites dans la littérature ou qui sont connues de l'homme du métier. Les composés de formules générales (I), (Il) et (IV), dans lesquelles X, Z1, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5, représentent un groupe NR,R2, NR3COR4 ou NR3SO2R5, peuvent être obtenus à partir des composés de formules générales (I), (Il) et (IV) correspondants, dans lesquelles X, Z,, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5, représente, par exemple, un atome de brome, par réaction de couplage respectivement avec une amine, un amide ou une sulfonamide en présence d'une base, d'une phosphine et d'un catalyseur à base de palladium, selon des méthodes qui sont décrites dans la littérature ou qui sont connues de l'homme du métier. Les composés de formules générales (Il), (IV) et (I), dans lesquelles X, Z1, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représentent un groupe C(0)NR,R2, peuvent être obtenus à partir des composés de formules générales (Il), (IV) ou (I) correspondants, dans lesquelles X, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représente un groupe cyano, selon des méthodes qui sont décrites dans la littérature ou qui sont connues de l'homme du métier. Les composés de formules générales (Il), (IV) et (I), dans lesquelles X, Z1, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représentent un groupe -S(0)-alkyle ou -S(0)2alkyle, peuvent être obtenus par oxydation des composés de formules générales (II), (IV) ou (I) correspondants, dans lesquelles X, Z1, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représente un groupe C,-C6-thioalkyle, selon des méthodes qui sont décrites dans la littérature ou qui sont connues de l'homme du métier. Les composés de formules générales (II), (IV) et (I), dans lesquelles X, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représentent un groupe NR,R2, NR3COR4 ou NR3SO2R5, peuvent être obtenus à partir des composés de formules générales (II), (IV) ou (I) correspondants, dans lesquelles X, Z,, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représente un groupe nitro, par exemple par réduction, puis acylation ou sulfonylation, selon des méthodes qui sont décrites dans la littérature ou qui sont connues de l'homme du métier. Les composés de formules générales (II), (IV) et (I), dans lesquelles X, Z2, Z3, Z4 et/ou Z5 représentent un groupe SO2NR1R2 peuvent être obtenus par une méthode analogue à celle décrite dans Pharmazie 1990, 45, 346, ou selon des méthodes qui sont décrites dans la littérature ou qui sont connues de l'homme du métier. Les composés de formule générale (I), dans laquelle R7 représente un atome d'hydrogène peuvent être obtenus à partir des composés de formule générale (I) dans laquelle, par exemple, R7 représente un groupe phénylméthyle, par hydrogénation en présence d'un catalyseur à base de palladium ou par toutes méthodes qui sont décrites dans la littérature ou qui sont connues de l'homme du métier. Les exemples suivants décrivent la préparation de certains composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le tableau 1. Les microanalyses élémentaires, les analyses LC-MS (chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse) les spectres I.R. et R.M.N. confirment les structures des composés obtenus. Exemple 1 (Composé N 1) N-(1-méthyl-1 H-indol-5-yl)-1-[(3-fluorophényl) méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-c]pyridine-2-carboxamide 1.1 3-(3-nitropyridin-4yl)-2-oxopropionate d'éthyle Dans un tricot de 100 mL, muni d'un agitateur magnétique et maintenu sous balayage d'azote, sont introduits 3, 1 g (22,44 mmoles) de 4-méthyl-3-nitropyridine et 16,39 g (112,22 mmoles) d'oxalate d'éthyle. On ajoute ensuite au milieu réactionnel agité à température ambiante, 3,69 mL (24,69 mmoles) de 1,8-diazabicyclo[5.4.0] undec-7-ène. Le mélange réactionnel est alors agité à température ambiante pendant 1 heure puis dilué avec un mélange d'acétate d'éthyle (150 mL), d'eau (100 mL) et d'acide acétique (4 mL). Le mélange est extrait deux fois àl'acétate d'éthyle. Les phases organiques rassemblées sont lavées avec 100 mL d'eau, avec 100 mL d'une solution aqueuse saturée au chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le brut réactionnel est ensuite trituré dans le pentane, filtré puis chauffé dans l'éther de pétrole, filtré et séché sous pression réduite. On isole ainsi 3,9 g (16,37 mmoles de produit qui est engagé tel quel dans l'étape suivante. R.M.N. 'H (CDCI3), 8 (ppm): 9,4 (s, 1H) ; 8,9 (d, 1H) ; 7,4 (d, 1H) 4,65 (s, 2H) ; 4,5 (q, 2H) ; 1,4 (t, 3H). 1.2 1H- pyrrolo[2,3-c]pyridine -2-carboxylate d'éthyle Méthode A: A une solution de 3,9 g (16,37 mmoles) de produit obtenu à l'étape 1.1 dans 140 mL d'éthanol et 60 mL de tétrahydrofurane, sont ajoutés en une fois 60 mL d'une solution aqueuse saturée de chlorure d'ammonium et 5,48 g (98,2 mmoles) de poudre de fer. Le mélange réactionnel est ensuite agité à reflux pendant 2 heures. La solution refroidie est filtrée sur célite, que l'on rince plusieurs fois à l'acétate d'éthyle. Après concentration sous pression réduite du filtrat, on reprend le résidu par de l'eau et de l'acétate d'éthyle, la phase organique est lavée avec une solution aqueuse saturée au chlorure de sodium puis séchée sur sulfate de sodium. On isole un premier jet de 0,7 g (3,68 mmoles) de produit. On concentre la phase aqueuse sous pression réduite, on reprend le résidu par de l'acétate d'éthyle à chaud, on élimine le précipité par filtration et on concentre à nouveau le filtrat. On purifie le résidu obtenu par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange d'heptane et d'acétate d'éthyle. On obtient 0,7 g (3,68 mmoles) de produit supplémentaire. Méthode B: A une solution de 0,25 g (1,05 mmole) de produit obtenu à l'étape 1.1 dans 10 mL d'éthanol, est ajouté 0,11 g (0,1 mmole) de palladium sur charbon à 10%. Le mélange réactionnel est hydrogéné sous une pression de 30 Psi pendant 2h30. à température ambiante. Après filtration sur fibre de verre, le filtrat est évaporé sous pression réduite et le brut réactionnel obtenu est recristallisé dans l'éthanol pour donner 0,08 g (0,42 mmol) de produit. R.M.N. 'H (DMSO D6), â (ppm): 8,9 (s, 1H) ; 8,3 (d, 1H) ; 7,7 (dd, 1H) ; 7,2 (d, 1H) ; 4,4 (q, 2H) ; 1,4 (t, 3H). 1.3 1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H- pyrrolo[2,3-c]pyridine -2-carboxylate d'éthyle A une solution de 2 g (10,52 mmoles) de produit obtenu dans l'étape 1.2 dans 105 mL de tétrahydrofurane sec, maintenue sous atmosphère inerte, sont ajoutés successivement sous agitation, 2,03 g (15, 77 mmoles) d'alcool 3-fluorobenzylique puis 4,17 g (15,77 mmoles) de triphénylphosphine. On ajoute ensuite, goutte à goutte à 0 C, 2,83 g (15, 77 mmoles) d'azodicarboxylate de diéthyle. Le mélange réactionnel est alors agité pendant 20h à température ambiante puis concentré sous pression réduite. On purifie l'huile résultante par chromatographies successives sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange d'heptane et d'acétate d'ethyle. On isole 1,9 g (6,37 mmoles) de produit. R.M.N. 'H (CDCI3), S (ppm): 8,8 (s, 1H) ; 8,3 (d, 1H) ; 7,6 (d, 1H) ; 7,2 (s, 1H) ; 7,1 (m, 1H) ; 6,85 (m, 2H) ; 6,65 (m, 1H) ; 5,8 (s, 2H) ; 4,3 (q, 2H) ; 1,3 (t, 3H). 1.4 N-(1-méthyl-1H-indol-5-yl)-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1H-pyrrolo[2,3c] pyridine-2-10 carboxamide (composé n 1) On ajoute, à froid, sous argon et sous agitation magnétique, une solution de 0,29 g (2,01 mmoles) de 5amino-1-méthylindole dans 10 mL de toluène sec à une solution de 1,68 mL (3,35 mmoles) de triméthylaluminium dans 5 mL de toluène sec. On porte le milieu réactionnel à 50 C pendant 15 mn. Puis on additionne lentement 0,5 g (1,68 mmole) d'ester obtenu à l'étape 1.3 en solution dans 15 mL de toluène et on porte au reflux pendant 20h. A la solution refroidie, on ajoute de la glace, de l'acide chlorhydrique dilué puis de l'acétate d'éthyle. On recueille l'insoluble que l'on reprend par du dichlorométhane et une solution de soude. La phase organique est lavée à l'eau, séchée et concentrée sous pression réduite. On purifie le résidu par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et d'acétate d'éthyle. On triture le solide obtenu par de l'éther de pétrole, on le recueille par filtration et on le sèche sous pression réduite. On isole 0,385 g de produit attendu. Point de fusion: 213 214,5 C R.M.N. 'H (DMSO D6), S (ppm) : 10,45 (s, 1 H) ; 8,95 (s, 1 H) ; 8,2 (d, 1H) ; 7,95 (s, 1H) ; 25 7,7 (d, 1H) ; 7,3 (m, 5H) ; 7,0 (m, 3H) ; 6,4 (d, 1H) ; 5,95 (s, 2H) ; 3,75 (s, 3H). Exemple 2 (composé n 2) N-(1-méthyl-1 H-benzimidazol-5-yl)-5-fluoro-1-[(3fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-c]pyridine-2-carboxamide 2.1 3-(2fluoro-5-nitropyridin-4-yl)-2-oxopropionate d'éthyle Dans un tricol de 100 mL, muni d'un agitateur magnétique et maintenu sous balayage d'azote, sont introduits, 2 g (12,81 mmoles) de 2-fluoro-4-méthyl-5-nitropyridine et 9,36 g (32,03 mmoles) d'oxalate d'éthyle. On ajoute ensuite au milieu réactionnel agité à température ambiante, 2,11 mL (14,09 mmoles) de 1,8diazabicyclo[5.4.0]undec-7-ène. Le mélange réactionnel est alors agité à température ambiante pendant 4 heures. On ajoute ensuite un mélange d'acétate d'éthyle (100 mL), d'eau (40 mL) et d'acide acétique (2 mL). Le mélange est extrait deux fois à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques rassemblées sont lavées avec 100 mL d'eau, avec 100 mL d'une solution aqueuse saturée au chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. On purifie le résidu par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange d'heptane et d'acétate d'éthyle. On isole ainsi 1,53 g de produit qui est engagé tel quel dans l'étape suivante. R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm): 8,9 (s, 1H) ; 7,9 (s, 1H) ; 6,7 (s, 1H) ; 4, 7 (s, OH) ; 4,3 (q, 2H) ; 1,3 (t, 3H) ; forme céto-énolique majoritaire. 2.2 5-fluoro-1 H- pyrrolo[2,3-c]pyridine -2-carboxylate d'éthyle A une solution de 0,6 g (2,34 mmoles) de produit obtenu à l'étape 2.1 dans 30 mL d'éthanol et 15 mL de tétrahydrofurane, sont ajoutés en une fois 15 mL d'une solution aqueuse saturée de chlorure d'ammonium et 0,39 g (7,03 mmoles) de poudre de fer. Le mélange réactionnel est ensuite agité à reflux pendant 3 heures. La solution refroidie est filtrée sur célite et le filtrat est rincé plusieurs fois au méthanol. Après concentration sous pression réduite, on reprend le résidu par de l'acétate d'éthyle et de l'eau. La phase aqueuse est extraite par de l'acétate d'éthyle, les phases organiques rassemblées sont lavées avec 100 mL d'une solution aqueuse saturée au chlorure de sodium puis séchées sur sulfate de sodium, filtrées et évaporées sous pression réduite. On obtient 0,43 g (2,06 mmoles) de produit utilisé tel quel dans l'étape suivante. R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm): 12,5 (s, NH) ; 8,5 (s, 1H) ; 7,3 (s, 1H) ; 7,1 (s, 1H) ; 4,4 (q, 2H) ; 1,35 (t, 3H). 2.3 5-fluoro-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-c]pyridine-2carboxylate d'éthyle A une solution de 0,4 g (1,92 mmole) de produit obtenu à l'étape 2.2 dans 20 mL de tétrahydrofurane sec, maintenue sous atmosphère inerte, sont ajoutés successivement sous agitation, 0,37 g (2, 88 mmoles) d'alcool 3-fluorobenzylique puis 0,76 g (2,88 mmoles) de triphénylphosphine. Puis on ajoute, goutte à goutte à 0 C, 0,52 g (2,88 mmoles) d'azodicarboxylate de diéthyle. Le mélange réactionnel est alors agité pendant 20h à température ambiante puis concentré sous pression réduite. On purifie l'huile résultante par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange de n-pentane et d'éther. On isole 0,49 g (1,55 mmole) de produit utilisé tel quel dans l'étape suivante. R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm): 8,7 (s, 1H) ; 8,5-7,1 (m, 6H) ; 5,9 (s, 2H) ; 4,3 (q, 2H) ; 1,25 (t, 3H). 2.4 N-(1-méthyl-1H-benzimidazol-5-yl)-5-fluoro-1-[(3-fluorophényl)méthyl] -1H-pyrrolo[2,3-c]pyridine-2-carboxamide (composé 2) Dans un tricol de 100 mL refroidi à 0 C et muni d'une agitation magnétique, est introduit sous balayage d'azote, 0,3 g (2,05 mmoles) de 5-amino-1- méthylbenzimidazole et 10 mL de toluène sec. A cette solution, on ajoute ensuite lentement 1,58 mL (3,16 mmoles) d'une solution 2M de triméthylaluminium dans le toluène. Le mélange réactionnel obtenu est maintenu sous atmosphère d'azote et agité en laissant la température progressivement atteindre 70 C. On ajoute alors, goutte à goutte en 5 mn, à l'aide d'une ampoule d'addition, une solution de 0,5 g (1,58 mmole) de produit obtenu à l'étape 2.3, dans 10 mL de toluène sec. Le mélange réactionnel est alors porté à reflux pendant 2 heures. A la solution refroidie à 0 C sont ensuite ajoutés 10 mL d'acide chlorhydrique 1 N et 20 mL d'eau glacée. Après 1 heure d'agitation à température ambiante, on recueille le précipité formé par filtration, on le lave à l'eau, on le sèche sous pression réduite et on le recristallise dans l'isopropanol. On isole le produit attendu sous la forme d'un solide jaune. Point de fusion: 279 281 C R.M.N. 1H (DMSO D6), (ppm): 10,6 (s, 1H) ; 8,65 (s, 1H) ; 8,15 (s, 1H) ; 8,05 (s, 1H) ; 7,65 (m, 2H) ; 7,35 (m, 3H) ; 6,99 (m, 3H) ; 5,9 (s, 2H) ; 3,9 (s, 3H). Exemple 3 (composé n 3) N-(1,2-diméthyl-1 H-benzimidazol-5-yl)-5-chloro-1[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-cjpyridine-2-carboxamide 3.1 3(2-chloro-5-nitropyridin-4-yl)-2-oxopropionate d'éthyle Dans un tricol de 100 mL, muni d'un agitateur magnétique et maintenu sous balayage d'azote, sont introduits, 1 g (5,79 mmoles) de 2-chloro-4-méthyl-5-nitropyridine et 4,23 g (28,94 mmoles) d'oxalate d'éthyle. On ajoute ensuite au milieu réactionnel agité à température ambiante, 0,96 mL (6,4 mmoles) de 1,8diazabicyclo[5.4.0]undec-7-ène. Le mélange réactionnel est alors agité à température ambiante pendant 1 heure puis dilué avec un mélange d'acétate d'éthyle (40 mL), d'eau (30 mL) et d'acide acétique (1 mL). Le mélange est extrait deux fois à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques rassemblées sont lavées avec 100 mL d'eau, avec 100 mL d'une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange d'heptane et d'acétate d'éthyle. On isole ainsi 1,33 g (4,87 mmoles) du produit attendu sous forme d'une poudre rose. 3.2 5-chloro-1 H-pyrrolo[2,3-c]pyridine-2-carboxylate d'éthyle A une solution de 1,5 g (5,5 mmoles) de produit obtenu à l'étape 3.1 dans 50 mL d'éthanol et 25 mL de tétrahydrofurane, sont ajoutés en une fois 25 mL d'une solution aqueuse saturée de chlorure d'ammonium et 0,92 g (16,5 mmoles) de poudre de fer. Le mélange réactionnel est ensuite agité à reflux pendant 3 heures. La solution refroidie est filtrée sur célite, le filtrat est extrait à l'acétate d'éthyle, les phases organiques rassemblées sont lavées avec 100 mL d'une solution aqueuse saturée au chlorure de sodium puis séchées sur sulfate de sodium, filtrées et évaporées sous pression réduite. Le produit est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de nheptane et d'acétate d'éthyle. On obtient 0,98 g (4,36 mmoles) du produit attendu sous la forme de poudre blanche. R.M.N. 'H (CDCI3), (ppm): 9,25 (s, NH) ; 8,75 (s, 1H) ; 7,70 (s, 1H) ; 7, 2 (d, 1H) ; 4,5 (q, 2H) ; 1,4 (t, 3H). 3.3 5-chloro-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1H-pyrrolo[2,3-c] pyridine-2carboxylate d'éthyle A une solution de 0,25 g (1,11 mmole) de produit obtenu dans l'étape 3.2, dans 10 mL de tétrahydrofurane sec, maintenue sous atmosphère inerte, sont ajoutés successivement sous agitation, 0,21 g (1,67 mmole) d'alcool 3-fluorobenzylique puis 0,44 g (1,67 mmole) de triphénylphosphine. On ajoute, goutte à goutte à 0 C, 0,3 g (1,67 mmole) d'azodicarboxylate de diéthyle. Le mélange réactionnel est alors agité pendant 20h à température ambiante puis concentré sous pression réduite. On purifie l'huile résultante par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange de n-heptane et d'acétate d'éthyle (50/50). On isole 0,32 g (0,96 mmole) du produit attendu sous forme d'une poudre blanche. R.M.N. 'H (DMSO D6), â (ppm): 8,9 (s, 1H) ; 7,9 (s, 1H) ; 7,3 (s, 1H) ; 7, 25 (m, 1H) ; 7,1 (m, 1 H) ; 6,9 (m, 2H) ; 5,9 (s, 2H) ; 4,3 (q, 2H) ; 1,3 (t, 3H). 3.4 acide 5-chloro-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-c]pyridine2-carboxylique A une solution de 0,3 g (0,9 mmole) de produit obtenu dans l'étape 3.3, dans 10 mL d'éthanol est ajouté 0,6 mL (1,17 mmole) d'une solution 2N d'hydroxyde de sodium. Le mélange réactionnel est porté à reflux pendant 2 heures puis concentré à sec sous pression réduite. Le solide résultant est dissout dans 15 mL d'eau. Le pH de la solution est acidifié à 0 C jusqu'à pH 3 par ajouts d'acide acétique et le mélange est agité pendant 30 minutes. Le précipité formé est filtré, rincé plusieurs fois à l'eau puis séché sous pression réduite. On isole 0,25 g (0,82 mmole) du produit attendu sous forme d'une poudre blanche. R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 8,9 (s, 1H) ; 7,9 (s, 1H) ; 7,3 (s, 1H) ; 7, 25 (m, 1H) ; 7,1 (m, 1H) ; 6,9 (m, 2H) ; 5,9 (s, 2H) 3.5 N-(1,2-diméthyl1 H-benzimidazol-5-yl)-5-chloro-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-5 pyrrolo[2,3-c]pyridine-2-carboxamide A une solution de 0,25 g (0,82 mmole) de produit obtenu à l'étape 3.4 dans 20 mL de dichlorométhane sec, sont ajoutés successivement 0,43 g (0,82 mmole) d'hexafluorophosphate de [(benzotriazol-1-yl)oxy][tris(pyrrolidino)]phosphonium puis 0,17 g (0,98 mmole) de 5-amino-1,2-diméthylbenzimidazole. A cette solution, on ajoute ensuite, goutte à goutte, 0,45 mL (2,46 mmoles) de N-N-(diisopropyl) éthylamine. Le mélange est agité pendant 2 heures à température ambiante. Le précipité rose qui se forme est filtré sur fritté, rincé plusieurs fois avec du dichlorométhane puis séché sous pression réduite. On isole ainsi 0,15 g du produit attendu sous la forme d'une poudre blanche. Point de fusion: 240 242 C R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 10,75 (s, 1H) ; 8,85 (s, 1H) ; 7,95 (s, 1H) ; 7,85 (s, 1H) ; 7,5 (m, 2H) ; 7,3 (m, 2H) ; 6,95 (m, 3H) ; 5,9 (s, 2H) ; 3,75 (s, 3H) ; 2,5 (s, 3H). Exemple 4 (composé n 4) Chlorhydrate (2: 1) de N-(1,2-diméthyl-IHbenzimidazol-5-yl)-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-c]pyridine2-carboxamide On ajoute, sous azote et sous agitation, 1,26 mL (2,51 mmoles) de triméthylaluminium (2M dans le toluène) à une solution de 0,34 g (2 mmoles) de 1,2-diméthyl-1H-benzimidazole dans 20 mL de toluène sec. Après quelques minutes, on ajoute une solution de 0,5 g (1,68 mmole) de 1[(3-fluorophényl)méthyl]-1H-pyrrolo[2,3-c]pyridine-2-carboxylate d'éthyle, préparé selon la méthode décrite à l'étape 1.3 de l'exemple 1, dans 40 mL de toluène sec. On chauffe le milieu réactionnel 3h au reflux. Après retour à température ambiante, on le verse sur un mélange de dichlorométhane et d'eau. Après élimination d'un insoluble et extraction de la phase aqueuse par du dichlorométhane, on lave, sèche et concentre sous pression réduite les phases organiques réunies. On purifie le résidu par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et de méthanol. On isole 0,52 g (1,26 mmole) du produit attendu. Point de fusion: 255 - 257 C Le sel de chlorhydrate correspondant est obtenu en mettant en réaction 0,5 g (1,21 mmole) de produit sous forme de base obtenu ci-dessus en solution dans 30 mL d'un mélange dichlorométhane/méthanol (9/1) avec 0,7 mL d'acide chlorhydrique 4N dans le dioxane. Le sel obtenu est recristallisé dans un mélange éthanol / eau (95 / 5). On obtient 0,27 g (0,55 mmole) du produit attendu. Point de fusion: 309 - 310 C R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm): 11,5 (s, NH) ; 9,6 (s, 1H) ; 8,4-8,5 (s, 1H) ; 8,3 (s, 2H) ; 5 7,9 (m, 3H) ; 7,4 (m, 2H) ; 7,4 (d, 1H) ; 7,1 (m, 2H) ; 6,1 (s, 2H) ; 3,9 (s, 3H), 2,9 (s, 3H). Exemple 5 (composé n 5) N-(1-méthyl-1 H-indol-5-yl)-1-[(3-fluorophényl) méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide 5.1 2-(tbutyloxycarbonylamino)-3-méthylpyridine Dans un tricol de 100 mL équipé d'un agitateur magnétique, on introduit 31 g (142,03 mmoles) de dicarbonate de ditertbutyle et 35 mL d'hexane que l'on porte au reflux. On ajoute alors, goutte à goutte sur une période de 2 heures, une solution de 10 g (88,77 mmoles) de 2-amino-3-méthylpyridine dans 10 mL d'acétate d'éthyle. Le reflux est maintenu 1h après la fin de l'addition. Après retour à température ambiante, on ajoute 20 mL d'hexane et le précipité blanc formé après agitation du mélange réactionnel est recueilli par filtration, rincé à l'hexane et séché sous pression réduite. On obtient 15,5 g (74,43 mmoles) de cristaux blancs. R.M.N. 1H (CDCI3), â (ppm) : 8,3 (dd, 1H) ; 7,5 (dd, 1H) ; 7,4 (s, NH) ; 7,1 (ddd, 1H) ; 2,3 (s, 3H) ; 1,5 (s, 9H). 5.2 1H-pyrrolo[2,3-b]pyridine -2-carboxylate d'éthyle Dans un tricol de 250 mL équipé d'un agitateur magnétique et maintenu sous atmosphère d'azote, on introduit 5 g (24,01 mmoles) de produit obtenu dans l'étape 5. 1 et 50 mL de tetrahydrofurane sec. On ajoute, goutte à goutte en maintenant la température inférieure à 5 C, 30 mL (48,02 mmoles) d'une solution de butyllithium 1,6M dans le THF. Après 1h d'agitation à 0 C, le dérivé lithié ainsi obtenu est ajouté à une solution de 7,08 g (48,02 mmoles) d'oxalate de diéthyle dans 50 mL de tétrahydrofurane sec maintenue à une température de -3 C. On laisse ensuite revenir le milieu réactionnel à température ambiante. Puis le milieu est versé dans une solution de 25 mL d'acide chlorhydrique 6N refroidie à 0 C en maintenant la température inférieure à 10 C. Le mélange obtenu est ensuite agité à 50 C pendant 2 heures puis à température ambiante pendant la nuit. Le milieu réactionnel est ajusté à pH 3 par de la soude et est extrait à l'éther diéthylique. On séche la phase organique sur du sulfate de sodium, on la filtre et on l'évapore sous pression réduite. On obtient 1,8 g (9, 46 mmoles) de produit utilisé tel quel dans les étapes suivantes. R.M.N. 'H (CDCI3), 8 (ppm): 8,8 (dd, 1 H) ; 8,15 (dd, 1H) ; 7,2 (m, 2H) ; 4,5 (q, 2H) ; 1,5 (t, 3H). 5.3 1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle 5 Méthode A: Dans un tricol de 500 mL équipé d'un agitateur magnétique et maintenu sous atmosphère d'argon, on introduit 1,64 g (41, 01 mmoles) d'hydrure de sodium préalablement lavé au n-pentane puis 180 mL de diméthylformamide sec. On ajoute, par portions, 6 g (31,55 mmoles) de produit obtenu dans l'étape 5.2. Puis on porte le milieu réactionnel 1h à 50 C. On ajoute ensuite, goutte à goutte, une solution de 7,15 g (37, 85 mmoles) de bromure de 3-fluorobenzyle dans 10 mL de diméthylformamide sec. Le mélange réactionnel est alors agité à reflux pendant 16h. La solution refroidie est diluée dans un mélange de 200 mL d'eau glacée et 200 mL d'acétate d'éthyle. Après décantation, la phase aqueuse est extraite à l'acétate d'éthyle et les phases organiques rassemblées sont lavées successivement avec 100 mL d'eau et 100 mL de solution aqueuse saturée de chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. L'huile résultante est purifiée par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et de n-heptane. On obtient 5,73 g de produit que l'on utilise tel quel dans les étapes suivantes. Methode B: A une solution de 5,2 g (27,34 mmoles) de produit obtenu à l'étape 5.2, dans 250 mL de tétrahydrofurane sec, maintenue sous atmosphère inerte, sont ajoutés successivement sous agitation, 5,28 g (41 mmoles) d'alcool 3-fluorobenzylique puis 10,87 g (41 mmoles) de triphénylphosphine. On ajoute ensuite, goutte à goutte à 0 C, 7,36 g (41 mmoles) d'azodicarboxylate de diéthyle. Le mélange réactionnel est alors agité pendant 20 h à température ambiante puis concentré sous pression réduite. On ajoute un mélange de pentane et d'éther diéthylique et on élimine par filtration le précipité. Après concentration sous pression réduite, on purifie l'huile résultante par chromatographies successives sur colonne de gel de silice. On isole 6,2 g de produit. R.M.N. 'H (CDCI3), 8 (ppm) : 8,6 (dd, 1H) ; 8,1 (dd, 1H) ; 7,4 (s, 1H) ; 7,2 (m, 2H) ; 6,95 (m, 3H) ; 6,0 (s, 2H) ; 4,4 (q, 2H) ; 1,4 (t, 3H). 5.4 N-(1-méthyl-1 H-indol-5-yl)-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2, 3-bJpyridine-2-35 carboxamide On ajoute, à froid, sous argon et sous agitation magnétique, une solution de 0,31 g (1,75 mmole) de 5-amino-1méthylindole dans 10 mL de toluène sec à une solution de 1,75 mL (3,50 mmoles) de triméthylaluminium dans 5 mL de toluène sec. On porte le milieu réactionnel à 50 C pendant 2h. Puis on additionne 0,52 g (1,75 mmole) d'ester obtenu à l'étape 5.3 en solution dans le toluène et on porte au reflux pendant 5h. A la solution refroidie, on ajoute de l'acétate d'éthyle, de l'eau glacée puis de l'acide chlorhydrique IN. Après décantation, on extrait la phase aqueuse par de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques rassemblées sont lavées à l'eau et par une solution saturée de chlorure de sodium, séchées et concentrées sous pression réduite. On purifie le résidu par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et d'acétate d'éthyle. On reprend le solide par une solution de soude et d'acétate d'éthyle, on sèche la phase organique sur sulfate de sodium et on la concentre sous pression réduite. On triture le solide obtenu par de l'éther de pétrole, on le recueille par filtration et on le sèche sous pression réduite. On isole 0,56 g du produit attendu. Point de fusion: 191 191,5 C R.M.N. 1H (DMSO D6), S (ppm) : 10,3 (s, 1H) ; 8,45 (dd, 1H) ; 8,2 (dd, 1H) ; 7,95 (s, 1 H) ; 15 7,35 (m, 3H) ; 7, 25 (m, 3H) ; 6,95 (m, 3H) ; 6,4 (d, 1H) ; 5,95 (s, 2H) ; 3,75 (s, 3H). Exemple 6 (composé n 6) Chlorhydrate (3: 2) de N-(1-méthyl-1Hbenzimidazol-5-yl)-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1H-pyrrolo[2, 3-b]pyridine2-carboxamide On procède selon la méthode décrite à l'étape 5.4 de l'exemple 5 à partir de 0,5 g (1,68 mmole) de 1-[(3-fluorophényl)méthyl]1H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle, préparé selon la méthode décrite à l'étape 5.3 de l'exemple 5, de 1,68 mL (3,35 mmoles) de triméthylaluminium 2M dans le toluène et de 0,30 g (2,01 mmoles) de 5amino-1- méthylbenzimidazole. Après 3h de reflux et une nuit à température ambiante, on ajoute de l'eau glaçée et de l'acide chlorhydrique 1 N. On recueille le précipité par filtration, on le lave à l'eau et on le sèche sous pression réduite. On isole 0,42 g (1,05 mmole) de produit que l'on reprend par 15 mL d'éther diéthylique auquel on rajoute 1,1 mL d'acide chlorhydrique 2N dans l'éther diéthylique. On agite une nuit à température ambiante, on recueille le solide par filtration, on le lave à l'éther diéthylique et on le sèche sous pression réduite. On obtient 0,48 g du produit attendu sous forme de chlorhydrate. Point de fusion: 171 177 C R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm) : 10,85 (s, NH) ; 9,5 (s, 1H) ; 8,45 (m, 2H) ; 8,25 (dd, 1H) ; 35 7,9 (m, 2H) ; 7,6 (s, 1H) ; 7,3 (m, 2H) ; 6,9 (m, 3H) ; 5,9 (s, 2H) ; 4,0 (s, 3H). Exemple 7 (composé n 7) N-(2-oxo-1,2,3,4-tétrahydroquinoléin-7-yl)-1-[(3fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide On ajoute, par portion, sous argon et sous agitation magnétique, 0,33 g (2,01 mmoles) de 7-amino-3,4-dihydroquinoléin-2(1 H)-one à une solution de 2,51 mL (5, 03 mmoles) de triméthylaluminium dans 20 mL de toluène sec. On porte le milieu réactionnel à 50 C pendant 30mn. Puis on additionne lentement 0,5 g (1,68 mmole) d'ester obtenu à l'étape 5.3 de l'exemple 5 en solution dans 5 mL de toluène et on porte au reflux pendant 2h. A la solution refroidie, on ajoute de l'eau et de l'acide chlorhydrique dilué. On recueille le précipité par filtration, on le lave à l'eau et on le sèche sous pression réduite. On le reprend par du dichlorométhane, on lave la phase organique à l'eau et avec une solution saturée de chlorure de sodium, on la sèche et on la concentre sous pression réduite. On purifie le résidu par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et de méthanol. On isole 0,48 g (1,16 mmole) du produit attendu. Point de fusion: 280 282 C R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm) : 10,45 (s, NH) ; 10,1 (s, NH) ; 8,45 (d, 1H) ; 8,2 (d, 1H) ; 7,4 (m, 2H) ; 7,3-6,8 (m, 7H) ; 5,9 (s, 2H) ; 2,8 (t, 2H) ; 2,4 (t, 2H). Exemple 8 (composé n 8) Chlorhydrate (1: 1) de N-(quinoléin-7-yl)-1-[(3fluorophényl)méthyl]-1H-pyrrolo[2,3-b] py ri d î n e-2-ca rb oxa m i d e 8.1 acide 1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2carboxylique On porte à reflux pendant 2h une solution de 0,6 g (2,01 mmoles) d'ester obtenu à l'étape 5.3. et de 0,23 g (4,02 mmoles) d'hydroxyde de potassium dans 60 mL de méthanol. On concentre sous pression réduite et on reprend le résidu par de l'eau que l'on acidifie par de l'acide chlorhydrique dilué. On recueille le précipité par filtration, on le lave à l'eau et on le sèche sous pression réduite. On obtient 0,37 g de produit que l'on utilise tel quel dans les étapes suivantes. 8.2 Chlorhydrate (1: 1) de N-(quinoléin-7-yl)-1-[(3-fluorophényl)méthyl]1H-pyrrolo[2,3-b] pyridine-2-carboxamide Dans un ballon de 100 mL muni d'un agitateur magnétique, sont introduits 0,37 g (1,37 mmole) d'acide obtenu à l'étape 8.1, 40 mL de dichlorométhane et 1 mL (13,69 mmoles) de chlorure de thionyle. La suspension ainsi obtenue est portée à reflux pendant 2h. Après évaporation du solvant à pression réduite, on ajoute 50 mL d'éther sec, 0,35 g (1,64 mmole) de dichlorhydrate de 7-aminoquinoléine (WO03068749) et une solution de 0,58 g (5,48 mmoles) de carbonate de sodium dans 5 mL d'eau. On agite le milieu réactionnel pendant une nuit et on évapore le solvant organique sous pression réduite. On ajoute de l'eau, on recueille le précipité par filtration. Le solide obtenu est repris par du dichlorométhane, on lave la phase organique à l'eau et avec une solution saturée de chlorure de sodium, on la sèche sur sulfate de sodium et on la concentre sous pression réduite. On purifie le résidu par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et d'éthanol (95/5). On reprend le produit par 20 mL d'éther diéthylique et 1 mL d'acide chlorhydrique 2N dans l'éther diéthylique, puis on agite la solution pendant une nuit. On recueille le solide par filtration, on le lave à l'éther diéthylique. On le lave à nouveau par de l'éthanol à chaud. Après retour à température ambiante, on le recueille par filtration et on le sèche à l'étuve sous pression réduite. On obtient 0,19 g du produit attendu. Point de fusion: 260 262 C R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm) : 11,2 (s, 1H) ; 9,15 (d, 1H) ; 8,9 (m, 2H) ; 8,5 (m, 1H) ; 8,3 (m, 2H) ; 8,15 (m, 1H) ; 7,85 (m, 1H) ; 7,65 (s, 1H) ; 7,3 (m, 2H) ; 6,9 (m, 3H) ; 6,0 (s, 2H). Exemple 9 (composé n 9) N-(1-méthyl-1 H-indol-5-yl)-1-(phénylméthyl)-1 Hpyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide Le 1-(phénylméthyl)-1H-pyrrolo[2,3-b] pyridine-2-carboxylate d'éthyle est préalablement préparé selon la méthode décrite dans l'exemple 5.3B à partir du produit obtenu dans l'exemple 5.2 et d'alcool benzylique. On procède ensuite selon la méthode décrite à l'étape 5.4 de l'exemple 5 à partir de 1-(phénylméthyl)-1Hpyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle (1 éq), de triméthylaluminium 2M dans le toluène (1,5 éq) et de 5-amino-1méthylindole (1,2 éq). On purifie le brut réactionnel par chromatographie sur colonne de gel de silice. Point de fusion: 181 182 C R.M.N. 'H (DMSO D6), ô (ppm) :10,3 (1H, NH) ; 8,45 (d, 1 H) ; 8,2 (d, 1 H) ; 7,95 (s, 1 H) ; 7,4-7,05 (m, 10H) ; 6,4 (d, 1H) ; 5,95 (s, 2H) , 3,8 (s, 3H). Exemple 10 (composé n 10) N-(1-méthyl-1 H-indol-5-yl)-1-(phényléthyl)-1 Hpyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide Le 1-(phényléthyl)-1H-pyrrolo[2,3-b] pyridine-2-carboxylate d'éthyle est préalablement préparé selon la méthode décrite dans l'exemple 5.3B à partir du produit obtenu dans l'exemple 5.2 et de 2-phényléthanol. On procède ensuite selon la méthode décrite à l'étape 5.4 de l'exemple 5 à partir de 1-(phényléthyl)-1Hpyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle (1 éq), de triméthylaluminium 2M dans le toluène (1,5 éq) et de 5-amino-1méthylindole (1,2 éq). On purifie le brut réactionnel par chromatographie sur colonne de gel de silice. Point de fusion: 196 199 C R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm) : 10,25 (s, NH) ; 8,45 (d, 1H) ; 8,15 (dd, 1H) ; 8,0 (s, 1H) ; 7,5-7,1 (m, 10H) ; 6,45 (d, 1H) ; 4,9 (t, 2H) ; 3,8 (s, 3H) ; 3,05 (t, 2H). Exemple 11 (composé n 11) chlorhydrate (3: 2) de N-(2-méthyl-benzothiazol5-yl)-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1H-pyrrolo[2, 3-b]pyridine-2-carboxamide Dans un ballon de 100 mL refroidi à 0 C et muni d'une agitation magnétique, est introduit sous balayage d'azote, 1,68 mL (3,35 mmoles) d'une solution 2M de triméthylaluminium dans le toluène et 20 mL de toluène sec. On ajoute ensuite, par petites portions, 0,33 g (2,01 mmoles) de 5-amino-2-méthylbenzothiazole. Le mélange réactionnel est porté à 50 C pendant 30 mn puis on ajoute, goutte à goutte en 5 mn, une solution de 0,5 g (1,68 mmole) d'ester obtenu à l'étape 5.3 dans 20 mL de toluène sec. Le mélange réactionnel est alors porté à reflux pendant 4 heures. A la solution refroidie à 0 C sont ensuite ajoutés 50 mL d'eau glacée et 20 mL d'acétate d'éthyle. Après 30 minutes d'agitation, le solide formé est éliminé par filtration, lavé à l'eau et à l'acétate d'éthyle. Après décantation, la phase aqueuse est extraite à l'acétate d'éthyle et les phases organiques rassemblées sont lavées successivement par de l'eau et une solution aqueuse saturée de chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le solide résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et d'acétate d'éthyle. On prépare le chlorhydrate correspondant par traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique. On isole 0,475 g du produit attendu. Point de fusion: 211 212 C R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm) : 10,65 (s, 1H) ; 8,5 (dd, 1H) ; 8,4 (d, 1H) ; 8,2 (dd, 1H) ; 7,95 (d, 1H) ; 7,75 (dd, 1H) ; 7,5 (s, 1H) ; 7,3 (m, 2H) ; 6,9 (m, 3H) ; 5,9 (s, 2H) ; 2,8 (s, 3H). Exemple 12 (composé n 12) N-(1-méthyl-1 H-benzimidazol-5-yl)-5-fluoro-1[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide 12.1 2amino-3-iodo-5-fluoropyridine Dans un bicol de 500 mL, muni d'un agitateur magnétique sont introduits, 5 g (44,6 mmoles) de 2-amino-5fluoropyridine, 13,9 g (44,6 mmoles) de sulfate d'argent et 400 mL d'éthanol. On ajoute ensuite par petite portion 11,31 g (44,6 mmoles) d'iode en poudre. L'agitation est poursuivie à température ambiante pendant 24 heures. La suspension jaune résultante est filtrée, le précipité est rincé à l'éthanol et le filtrat est concentré sous pression réduite. Le résidu ainsi obtenu est repris dans un mélange d'acétate d'éthyle (200 mL) et d'une solution de carbonate de sodium (200 mL). Après séparation, la phase organique est lavée successivement avec une solution aqueuse de thiosulfate de sodium à 25%, avec une solution aqueuse saturée au chlorure de sodium puis séchée sur sulfate de sodium et concentrée sous pression réduite. Le solide résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de nheptane et d'acétate d'éthyle. On obtient 2,67 g (11,22 mmoles) du produit attendu. R.M.N. 'H (DMSO D6), 5 (ppm) : 7,95 (s, 1H) ; 7,85 (s, 1H) ; 5,9 (s, NH2). 12.2 acide 5-fluoro-1H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylique Dans un tube scellé de 25 mL, muni d'un agitateur magnétique et maintenu sous bullage d'argon, sont introduits, 0,5 g (2,10 mmoles) de 2-amino-3-iodo-5fluoropyridine obtenu à l'étape 12.1, 0,55 g (6,3 mmoles) d'acide pyruvique, 0,71g (6,3 mmoles) de 1,4-diazabicyclo[2.2.2]octane (DABCO) et 15 mL de diméthylformamide anhydre. Après quelques minutes, on ajoute 0, 05 g (0,22 mmole) d'acétate de palladium. Le mélange réactionnel est maintenu sous agitation et sous bullage d'argon pendant 20 minutes puis rapidement scellé et porté à 100 oc pendant 2h30. La solution refroidie est concentrée à sec sous pression réduite. Le résidu est ensuite repris par de l'acétate d'éthyle (100 mL) et de l'eau (75 mL). La phase organique est lavée à l'eau puis extraite par deux fois 50 mL d'une solution aqueuse de soude 2N. Les phases aqueuses basiques sont rassemblées, refroidies à 0 C puis acidifiées par ajout d'acide chlorhydrique (pH 3). On extrait le milieu par de l'acétate d'éthyle (4x50 mL), les phases organiques rassemblées sont séchées sur du sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. On obtient 0,158 g (0, 88 mmole) du produit attendu sous forme d'une poudre jaune. R.M.N. 'H (DMSO D6), â (ppm) : 13,2 (s, 1H) ; 12,4 (s, 1H) ; 8,4 (d, 1H) ; 7,95 (dd, 1H) ; 7,1 (d, 1H). 12.3 5-fluoro-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle Dans un ballon de 100 mL, muni d'un agitateur magnétique, sont introduits 0,2 g ( 1,11 mmole) d'acide obtenu à l'étape 12.2 et 10 mL d'éthanol. On ajoute 1 mL d'acide sulfurique concentré au mélange réactionnel que l'on porte ensuite à reflux pendant 18 heures. La solution refroidie est concentrée à sec sous pression réduite. Le résidu est repris par de l'acétate d'éthyle (50 mL) que l'on lave successivement avec une solution aqueuse de soude normale (2 x 10 mL), avec de l'eau (10 mL) puis avec une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium. On séche la phase organique sur sulfate de sodium puis on la concentre sous pression réduite. On isole 0,21 g du produit attendu. R.M.N. 1H (DMSO D6), â (ppm): 12,6 (s, NH) ; 8,4 (d, 1H) ; 8,0 (dd, 1H) ; 7,1 (d, 1H) ; 4,35 (q, 2H) ; 1,35 (t, 3H). 12.4 5-fluoro-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1H-pyrrolo[2,3-b] pyridine-2carboxylate d'éthyle A une solution de 0,2 g (0,96 mmole) de produit obtenu à l'étape 12.3, dans 15 mL de tétrahydrofurane sec, maintenue sous atmosphère inerte, sont ajoutés successivement sous agitation, 0,18 g (1, 44 mmole) d'alcool 3-fluorobenzylique puis 0,39 g (1,44 mmole) de triphénylphosphine. On ajoute ensuite, goutte à goutte à 0 C, 0,26 g (1, 44 mmole) d'azodicarboxylate de diéthyle. Le mélange réactionnel est alors agité pendant 20h à température ambiante puis concentré sous pression réduite. On purifie l'huile résultante par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et de méthanol. On isole 0,26 g (0,82 mmole) du produit attendu. 12.5 N-(1-méthyl-1 H-benzimidazol-5-yl)-5-fluoro-1-[(3-fluorophényl) méthyl]-1 H - pyrrolo[2, 3-b] pyrid i ne-2-ca rboxam ide Dans un tricol de 100 mL refroidi à 0 C et muni d'une agitation magnétique, sont introduits sous balayage d'azote, 0,18 g (1,23 mmole) de 5-amino-1méthylbenzimidazole et 10 mL de toluène sec. A cette solution, on ajoute ensuite lentement 0,95 mL (1,90 mmole) d'une solution 2M de triméthylaluminium dans le toluène. Le mélange réactionnel obtenu est maintenu sous atmosphère d'azote et agité en laissant la température progressivement atteindre 70 C. On ajoute alors, goutte à goutte en 5 minutes à l'aide d'une ampoule d'addition, une solution de 0,3 g (0,95 mmole) de produit obtenu à l'étape 12.4, dans 10 mL de toluène sec. Le mélange réactionnel est alors porté à reflux pendant 5 heures puis agité à température ambiante pendant la nuit. A la solution refroidie à 0 C sont ensuite ajoutés 20 mL d'eau froide suivie de l'addition de 10 mL d'acide chlorhydrique 1 N. Après 1h d'agitation, on recueille le précipité par filtration, on le rince à l'eau et on le sèche sous pression réduite. On obtient 0,22 g (0,53 mmole) du produit attendu sous la forme d'un solide blanc. Point de fusion: 266 268 C R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm) : 9,5 (s, 1 H) ; 8,5 (s, 1 H) ; 7,9 (s, 2H) ; 7,5 (m, 3H) ; 7,3-6,8 (m, 5H) ; 5,9 (s, 2H) ; 3,95 (s, 3H). Exemple 13 (composé n 13) N-(1,2-diméthyl-1 H-benzimidazol-5-yl)-5trifluorométhyl-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2, 3-b]pyridine-2carboxamide 13.1 2-amino-3-iodo-5-(trifluorométhyl)pyridine Dans un bicol de 500 mL, muni d'un agitateur magnétique sont introduits, 2 g (12,34 mmoles) de 2-amino-5-trifluorométhylpyridine, 3,85 g (12,34 mmoles) de sulfate d'argent et 80 mL d'éthanol. On ajoute ensuite, par petites portions, au milieu réactionnel agité à température ambiante, 3,13 g (12, 34 mmoles) d'iode en poudre. Le mélange réactionnel est alors agité à température ambiante pendant 48 heures. La suspension jaune résultante est filtrée, le précipité rincé à l'éthanol et le filtrat évaporé sous pression réduite. Le résidu ainsi obtenu est repris avec du dichlorométhane (200 mL). On lave la phase organique successivement avec une solution aqueuse de soude à 5%, à l'eau puis avec une solution aqueuse saturée au chlorure de sodium. On la sèche sur sulfate de sodium et on la concentre sous pression réduite. Le solide résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de nheptane et d'acétate d'éthyle. On obtient 1,71 g (5,94 mmoles) de produit sous la forme de poudre rose. R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm) : 8,3 (s, 1H) ; 8,1 (s, 1H) ; 6,8 (s, NH2). 13.2 acide 5-trifluorométhyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylique Dans un tube scellé de 25 mL, muni d'un agitateur magnétique et maintenu sous bullage d'argon, sont introduits, 2 g (6,94 mmoles) de produit obtenu à l'étape 13.1, 1,51 g (20,83 mmoles) d'acide pyruvique, 2,41 g (20,83 mmoles) de 1,4-diazabicyclo[2.2.2]octane (DABCO) et 20 mL de diméthylformamide anhydre. Après quelques minutes, on ajoute 2 g (8,91 mmoles) d'acétate de palladium. Le mélange réactionnel est maintenu sous agitation et sous bullage d'argon pendant 20 minutes puis rapidement scellé et porté à C pendant 6h. La solution refroidie est concentrée à sec sous pression réduite. Le résidu est repris par de l'acétate d'éthyle et de l'eau. Après décantation, on extrait la phase organique par deux fois 50 mL d'une solution aqueuse de soude 2N. Les phases aqueuses basiques sont rassemblées, refroidies à 0 C puis acidifiées par ajout d'acide chlorhydrique (pH 3). On extrait la phase aqueuse par de l'acétate d'éthyle (4x50 mL), les phases organiques rassemblées sont séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. On obtient 0,67 g (2,91 mmoles) du produit attendu sous forme de poudre jaune que l'on utilise tel quel dans les étapes suivantes. R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm) : 12,8 (s, 1H) ; 8,7 (d, 1H) ; 8,5 (d, 1 H) ; 7,2 (s, 1H). 13.3 5-trifluorométhyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle Dans un ballon de 100 mL, muni d'un agitateur magnétique, est introduit 0, 3 g (1,3 mmole) de l'acide obtenu à l'étape 13.2 et 50 mL d'éthanol. A cette solution, on ajoute 0,5 mL d'acide sulfurique concentré. Le mélange réactionnel est ensuite porté à reflux pendant 18 heures. La solution refroidie est concentrée à sec sous pression réduite. Le résidu est repris au dichlorométhane (100 mL), on lave la phase organique successivement avec une solution aqueuse de soude normale (30 mL), avec de l'eau (20 mL) puis avec une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium. On la séche sur sulfate de sodium puis on la concentre sous pression réduite. On isole 0,29 g (1,12 mmole) du produit attendu sous forme d'une poudre jaune. R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm) : 12,95 (s, NH) ; 8,8 (d, 1H) ; 8,6 (d, 1H) ; 7,3 (s, 1H) ; 4,4 (q, 2H) ; 1.35 (t, 3H). 13.4 5-trifluorométhyl-1-[(3-fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-b] pyridine-2-carboxylate d'éthyle A une solution de 0,3 g (1,16 mmole) de produit obtenu à l'étape 13.3, dans 20 mL de tétrahydrofurane sec, maintenue sous atmosphère inerte, sont ajoutés successivement sous agitation, 0,23 g (1,74 mmole) d'alcool 3-fluorobenzylique puis 0,46 g (1, 74 mmole) de triphénylphosphine. On ajoute ensuite, goutte à goutte, 0,31 g (1,74 mmole) d'azodicarboxylate de diéthyle. Le mélange réactionnel est alors agité pendant 20 h à température ambiante puis concentré sous pression réduite. On purifie l'huile résultante par chromatographie sur colonne de gel de silice en éluant avec un mélange d'heptane et d'acétate d'éthyle. On isole 0,34 g (0,93 mmole) du produit attendu. R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm) : 8,9 (d, 1H) ; 8,7 (d, 1H) ; 7,5 (s, 1H) ; 7,4-6,95 (m, 2H) ; 6,85 (m, 2H) ; 5,9 (s, 2H) ; 4,3 (q, 2H) , 1,3 (t, 3H). 13.5 N-(1,2-diméthyl-1 H-benzimidazol-5-yl)-5-trifluorométhyl-1-[(3fluorophényl)méthyl]-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide Dans un tricol de 100 mL refroidi à 0 C et muni d'une agitation magnétique, sont introduits sous balayage d'azote, 0,17 g (1 mmole) de 5-amino-1,2diméthylibenzimidazole et 10 mL de toluène sec. A cette solution, on ajoute ensuite lentement 0,77 mL (1,54 mmole) d'une solution 2M de triméthylaluminium dans le toluène. Le mélange réactionnel obtenu est maintenu sous atmosphère d'azote et agité en laissant la température progressivement atteindre 70 C. A cette température, on ajoute, goutte à goutte en 5 minutes, une solution de 0,3 g (0,77 mmole) de produit obtenu à l'étape 13.4 dans 10 mL de toluène sec. Le mélange réactionnel est alors porté à reflux pendant 4 heures. A la solution refroidie à 0 C sont ensuite ajoutés 20 mL d'eau froide. Après 90 minutes d'agitation, le précipité qui se forme est extrait trois fois à l'acétate d'éthyle (3x50 mL) et les phases organiques rassemblées sont lavées successivement avec 20 mL d'une solution aqueuse saturée d'hydrogénocarbonate de sodium, 40 mL d'eau et 20 mL de solution aqueuse saturée de chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le solide résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et de méthanol. Le solide obtenu est recristallisé dans un mélange isopropanol/éthanol (9/1) pour donner 0,23 g (0,48 mmole) du produit attendu sous la forme de cristaux blancs. Point de fusion: 263 265 C R.M.N. 1H (DMSO D6), (ppm) : 11 (s, 1H) ; 8, 85 (s, 1H) ; 8,75 (s, 1H) ; 8,3 (s, 1H) ; 7,9 (m, 2H) ; 7,7 (s, 1H) ; 7,3 (m, 1H) ; 6,95 (m, 3H) ; 5,95 (s, 2H) ; 3,9 (s, 3H) ; 2,8 (s, 3H). Les tableaux 1 et 2 qui suivent illustrent les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques composés de formule générale (I) selon l'invention. Le tableau 1 illustre des composés de formule générale (I) dans laquelle le noyau pyrrolopyridine est une 6-pyrrolopyridine éventuellement substituée. Le tableau 2 illustre des composés de formule générale (I) dans laquelle le noyau pyrrolopyridine est une 7pyrrolopyridine éventuellement substituée. Dans ces tableaux: - la colonne PF renseigne les points de fusion des produits en degrés Celsius ( C) ; - dans la colonne Sel/base , - représente un composé sous forme de base libre, alors que HCI représente un composé sous forme de chlorhydrate et le rapport entre parenthèses est le rapport (acide:base). Tableau 1 CH2)n (I) X N X n Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 W Sel ( C) 1 H 1 H, F, H, H, H 1-méthyl-indol-5yle - 213 - 2 5-F 1 H, F, H, H, H 1-méthyl-benzimidazol-5-yle - 8 2 1 3 5CI 1 H, F, H, H, H 1,2-diméthyl-benzimidazol-5-yle - 240 - 4 H 1 H, F, H, H, H 1,2-diméthyl-benzimidazol-5-yle HCI 309 - (2:1) 310 Tableau 2 (I) N X n Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 W Sel ( C) H 1 H, F, H, H, H 1-méthyl-indol-5yle - 191 - 6 H 1 H, F, H, H, H 1-méthyl-benzimidazol-5-yle HCI 171 (3:2) 177 7 H 1 H, F, H, H, H 2-oxo-1,2,3,4- - 280 - tétrahydroquinoléin7-yle 282 8 H 1 H, F, H, H, H quinoléin-7-yle HCI 260 (1:1) 262 N X n Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 W Sel ( C) 9 H 1 H, H, H, H, H 1-méthyl-indol-5-yle - 181 H 2 H, H, H, H, H 1-méthyl-indol-5-yle - 196 11 H 1 H, F, H, H, H 2méthyl-benzothiazol-5-yle HCI 211 (3:2) 212 12 5-F 1 H, F, H, H, H 1méthyl-benzimidazol-5-yle - 266 - 13 5-CF3 1 H, F, H, H, H 1,2-diméthylbenzimidazol-5-yle - 226635- Les composés de l'invention ont été soumis à des essais pharmacologiques in vitro et in vivo qui ont mis en évidence leur intérêt comme substances à activités thérapeutiques. Test d'inhibition du courant induit par la capsaïcine sur les DRG de rat Culture primaire de cellules de ganglions de racine dorsale (DRG) de rat: Les neurones du DRG expriment naturellement le récepteur TRPV1. Les cultures primaires de DRG de rats nouveaux nés sont préparées à partir de ratons de 1 jour. Brièvement, après dissection, les ganglions sont trypsinés et les cellules dissociées mécaniquement par trituration ménagée. Les cellules sont re-suspendues dans un milieu de culture basal Eagle contenant 10 % de sérum de veau foetal, 25 mM KCI, 2 mM glutamine, 100 pg/mL gentamicine et 50 ng/mL de NGF, puis déposées sur des lamelles de verre recouvertes de laminine (0.25 x 106 cellules par lamelle) qui sont ensuite placées dans des boîtes 12 puits Corning. Les cellules sont incubées à 37 C en atmosphère humidifiée contenant 5% de CO2 et 95% d'air. De la cytosine p-D-arabinoside (1 pM) est ajoutée 48 h après la mise en culture, pour prévenir le développement des cellules non neuronales. Les lamelles sont transférées dans les chambres expérimentales pour les études de patch-clamp après 7-10 jours de culture. - Electrophysiologie: Les chambres de mesure (volume 800 pl) contenant la préparation cellulaire sont placées sur la platine d'un microscope inversé (Olympus IMT2) équipé d'optiques Hoffman (Modulation Contrast, New York) et observées au grossissement de 400X. Les chambres sont continuellement perfusées par gravité (2,5 mL/min) à l'aide d'un distributeur de solutions acceptant 8 entrées et dont la sortie unique, constituée par un tube de polyéthylène (ouverture 500pm) est placée à moins de 3 mm de la cellule étudiée. La configuration "cellule entière" de la technique de patch-clamp à été utilisée. Les pipettes en verre borosilicaté (résistance 5-10 MOhms) sont approchées de la cellule grâce à un micromanipulateur piézoélectrique 3D ( Burleigh, PC1000) . Les courants globaux (potentiel de membrane fixé à - 60 mV) sont enregistrés avec un amplificateur Axopatch 1 D (Axon Instruments, Foster city, Californie), connecté à un PC piloté par les logiciels de Pclamp8 (Axon Instrument). Les traces de courant sont enregistrées sur papier et simultanément digitalisées (fréquence d'échantillonnage 15 à 25 Hz) et acquises sur le disque dur du PC. L'application d'une solution de capsaïcine 300 nM, provoque sur les cellules de DRG (voltage fixé à -70 mV) un courant cationique entrant. Afin de minimiser la désensibilisation des récepteurs, l'intervalle d'une minute minimum entre deux applications de capsaïcine est respecté. Après une période contrôle (stabilisation de la réponse capsaïcine seule), les composés à tester sont appliqués seuls à une concentration donnée (concentration de 10 nM ou de 1 nM) pendant une durée de 4 à 5 minutes, au cours desquelles plusieurs tests capsaïcine + composé sont réalisés (obtention de l'inhibition maximale). Les résultats sont exprimés en % d'inhibition de la réponse capsaïcine contrôle. Les pourcentages d'inhibition de la réponse capsaïcine (300 nM) sont compris entre 20% et 100% pour les composés les plus actifs de l'invention testés à des concentrations de 0,1 à 10 nM.Les composés de l'invention sont donc des antagonistes efficaces in vitro des récepteurs de type TRPV1. Test d'irritation cornéenne souris Le caractère irritant de la capsaïcine est aisément apprécié au niveau de la cornée puisque cet organe est un des plus innervés par les fibres C. Dans ce contexte, d'après des expériences préliminaires, l'application d'une très faible quantité de capsaïcine (2 pl à une concentration de 160 NM) à la surface de la cornée d'un animal entraîne un certain nombre de comportements stéréotypés liés à l'irritation et qu'il est facile de répertorier. Parmi ceux-ci, on note: clignement de l'oeil, frottement de l'ceil instillé par la patte avant ipsilatérale, frottement de la face avec les deux pattes avant, grattement de la face ipsilatérale par la patte arrière. La durée de ces comportements ne dépasse pas les 2 minutes d'observation, et l'animal reprend alors son activité normale. Son aspect est par ailleurs également normal. La souris n'est pas recluse dans un coin avec les poils hérissés et ne développe aucun signe observable de souffrance. On peut en conclure que la durée d'action de la capsaïcine à ces doses est inférieure à 2 minutes. Résumé de la méthodologie: Le principe de la série d'expériences est de déterminer si les composés de l'invention peuvent influencer la réponse comportementale induite par une quantité donnée de capsaïcine. La capsaïcine est initialement diluée à 25 mM dans le DMSO et diluée, pour son utilisation finale, dans du Tween 80 à 10% dans le sérum physiologique. Il apparaît, à partir d'études contrôles que dans ces conditions, le solvant n'a aucun effet. En pratique, le produit à tester est administré par voie orale, et, avec un délai (temps de prétraitement: t) qui dépend des données de pharmacocinétique, l'animal reçoit l'instillation oculaire de 2 pl d'une solution de capsaïcine à 160 pM préparée comme indiqué ci-dessus. Au cours d'une observation de 2 minutes suivant l'instillation, le nombre de frottements de l'oeil instillé par la patte antérieure ipsilatéral est répertorié. Pour un animal donné, le pourcentage de protection est calculé comme suit: P= 100 ((nombre de grattages observés / nombre moyen de grattages du groupe traité par le solvant) x 100) Ce pourcentage de protection est moyenné pour chaque groupe d'animaux (n = nombre 10 d'animaux testés avec le composé de l'invention). Les pourcentages de protection évalués, dans ce modèle, pour les composés de l'invention les plus actifs, utilisés à des doses de 1 à 10 mg/kg (po), sont compris entre 20% et 100%. Les résultats de ces essais montrent que les composés les plus actifs de l'invention bloquent les effets induits par la stimulation des récepteurs TRPV1. Les composés de l'invention peuvent donc être utilisés pour la préparation de médicaments, notamment pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou à 20 traiter les pathologies dans lesquelles les récepteurs de type TRPV1 sont impliqués. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I), ou un sel pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat dudit composé. Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans la prévention et/ou le traitement de la douleur et de l'inflammation, de la douleur chronique, neuropathique (traumatique, diabétique, métabolique, infectieuse, toxique, induite par un traitement anticancéreux ou hiatrogène), (ostéo-) arthritique, rhumatismale, des fibromyalgies, de la douleur du dos, de la douleur liée au cancer, de la névralgie faciale, des céphalées, de la migraine, de la douleur dentaire, de la brûlure, du coup de soleil, de la morsure ou de la piqûre, de la nevralgie postherpétique, de la douleur musculaire, de la compression nerveuse (centrale et/ou périphérique), des traumatismes de la moelle et/ou du cerveau, de l'ischémie (de la moelle et/ou du cerveau), de la neurodégénération, des accidents vasculaires hémorragiques (de la moelle et/ou du cerveau), de la douleur post-stroke. Les composés de l'invention peuvent être utilisés pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter les désordres urologiques tels que l'hyperactivité de la vessie, l'hyperéflexie vésicale, l'instabilité vésicale, l'incontinence, la miction d'urgence, l'incontinence urinaire, la cystite, la colique néphrétique, l'hypersensibilité pelvienne et la douleur pelvienne. Les composés de l'invention peuvent être utilisés pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter les désordres gynécologiques comme la vulvodynie, les 5 douleurs liées aux salpingites, aux dysménorrhées. On peut également utiliser ces produits pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir et/ou à traiter les désordres gastrointestinaux tels que le désordre du réflexe gastroesophagique, l'ulcère de l'estomac, l'ulcère du duodénum, la dyspepsie fonctionnelle, la colite, l'IBS, la maladie de Crohn, la pancréatite, l'oesophagite, la colique hépatique. De même, les produits de la présente invention peuvent être utiles dans la prévention et/ou le traitement des désordres respiratoires tels que l'asthme, la toux, la COPD, la bronchoconstriction et les désordres inflammatoires. Ces produits peuvent également être utilisés pour prévenir et/ou traiter le psoriasis, le pruritis, les irritations dermiques, des yeux ou des muqueuses, l'herpès, le zona. Les composés de l'invention peuvent également être utilisés pour la préparation d'un médicament destiné à traiter la dépression. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvat dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies citées ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous 5 forme de comprimé peut comprendre les composants suivants: Composé selon l'invention 50,0 mg Mannitol 223,75 mg Croscaramellose sodique 6,0 mg Amidon de maïs 15,0 mg Hydroxypropylméthylcellulose 2,25 mg Stéarate de magnésium 3,0 mg Lesdites formes unitaires sont dosées pour permettre une administration journalière de 0, 001 à 30 mg de principe actif par kg de poids corporel, selon la forme galénique. Il peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvats
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L'invention concerne des composés de formule générale (I) : dans laquelle n est égal à 1, 2 ou 3 ; le noyau pyrrolopyridine est une 4-, 5-, 6- ou 7-pyrrolopyridine éventuellement substituée en position carbonée 4, 5, 6 et / ou 7 par un ou plusieurs substituents X, identiques ou différents l'un de l'autre ; Z1, Z2, Z3, Z4 et Z5 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C1-C3-alkylène, C1-C6-fluoroalkyle, C1-C6-alcoxy, C1-C6-fluoroalcoxy, cyano, C(O)NR1R2, nitro, NR1R2, C1-C6-thioalkyle, -S(O)-C1-C6-alkyle, -S(O)2-C1-C6-alkyle, SO2NR1R2, NR3COR4, NR3SO2R5, aryle-C1-C6-alkylène ou aryle, l'aryle et l'aryle-C1-C6-alkylène étant éventuellement substitués ; W représente un groupe bicyclique fusionné de formule : lié à l'atome d'azote par les positions 1, 2, 3 ou 4 ; A représente un hétérocycle éventuellement substitué de 5 à 7 chaînons comprenant de un à trois hétéroatomes choisi parmi O, S ou N ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat.Procédé de préparation et application en thérapeutique.
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1. Composé répondant à la formule (I) H N W N O (CH2)n (I) dans laquelle n est égal à 1, 2 ou 3; le noyau pyrrolopyridine est une 4-, 5-, 6- ou 7-pyrrolopyridine éventuellement substituée en position carbonée 4, 5, 6 et / ou 7 par un ou plusieurs substituents X, identiques ou différents l'un de l'autre, choisis parmi un atome d'halogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C,-cycloalkyle, C3-C,cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6fluoroalcoxy, cyano, C(0)NR,R2, nitro, NR,R2, C,-C6-thioalkyle, -S(0)-C,C6-alkyle, -S(0)2-C1-C6-alkyle, SO2NR,R2, NR3COR4, NR3SO2R5 aryle, l'aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs substitutants choisi parmi un halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C, -cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6fluoroalcoxy, nitro ou cyano; Z,, Z2, Z3, Z4 et Z5 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C,-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6-fluoroalcoxy, cyano, C(0)NR,R2, nitro, NR1R2, C1-C6-thioalkyle, -S(0)-CI-C6-alkyle, -S(0)2-C1-C6-alkyle, SO2NR1R2, NR3COR4, NR3SO2R5, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle, l'aryle et l'aryle-C,-C6-alkylène étant éventuellement substitué par un ou plusieurs substitutants choisis parmi un halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6alcoxy, C,-C6-fluoroalcoxy, nitro ou cyano; R, et R2, représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C,-C6alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle-C,Cealkylène ou aryle; ou R, et R2 formant ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un groupe azétidine, pyrrolidine, pipéridine, azépine, morpholine, thiomorpholine, pipérazine, homopipérazine, ce groupe étant éventuellement substitué par un groupe C1-C6-alkyle, C3-C,-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-CI-C3-alkylène, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle; R3 et R4 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1-05-alkyle, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle; R5 représente un groupe C1-C6-alkyle ou aryle; W représente un groupe bicyclique fusionné de formule: 1 2 I- A lié à l'atome d'azote par les positions 1, 2, 3 ou 4; A représente un hétérocycle de 5 à 7 chaînons comprenant de un à trois hétéroatomes choisi parmi O, S ou N; le ou les atomes de carbones de A étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes choisis parmi un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryle, aryle-C,-C6alkylène, oxo ou thio; le ou les atomes d'azote de A étant éventuellement substitués par R6 lorsque l'azote est adjacent à un atome de carbone substitué par un groupe oxo, ou par R7 dans les autres cas; R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle; R7 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryle-C,-C6-alkylène, C1-C6-alkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3alkylène-(CO)-, C,-C6-fluoroalkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C(0)-, aryleC(0)-, aryle-C,-C6-alkylène-C(0)-, C1-C6-alkyle-S(0)2-, C,-C6fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C7-cycloalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3alkylène-S(0)2-, aryle-S(0)2- ou aryle-C,-C6-alkylène-S(0)2- ou aryle; le ou les atomes de soufre de l'hétérocycle A pouvant être sous forme oxydée; le ou les atomes d'azote de l'hétérocycle A pouvant être sous forme oxydée; l'atome d'azote en position 4, 5, 6 ou 7 de la pyrrolopyridine peut être sous forme oxydée; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 2. Composé de formule (I) selon la 1, caractérisé en ce que n est égal à 1 ou 2; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 3. Composé de formule (I) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le noyau pyrrolopyridine est une 6- ou 7-pyrrolopyridine éventuellement substituée en position carbonée 4, 5, 6 et / ou 7, par un ou plusieurs substituents X, identiques ou différents l'un de l'autre, choisis parmi un atome d'hydrogène ou d'halogène, ou un groupe C1-C6alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6fluoroalcoxy, nitro, NR,R2, C,-C6-thioalkyle, -S(0)-C,-C6-alkyle, -S(0)2C1-C6-alkyle, ou aryle; R, et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 4. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le noyau pyrrolopyridine est une 6- ou 7pyrrolopyridine éventuellement substituée en position carbonée 4, 5, 6 et / ou 7, par un ou plusieurs substituents X, identiques ou différents l'un de l'autre, choisis parmi un atome d'halogène, ou un groupe C,-C6fluoroalkyle; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 5. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que Z,, Z2, Z3, Z4 et Z5 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou d'halogène; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 6. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que W est choisi parmi les groupes indolinyle, indolyle, isoindolyle, isoindolinyle, benzofuranyle, dihydrobenzofuranyle, benzothiophényle, dihydrobenzothiophényle, benzoxazolyle, dihydrobenzoxazolinyle, isobenzofuranyle, dihydroisobenzofuranyle, benzimidazolyle, dihydrobenzimidazolyle, indazolyle, benzothiazolyle, isobenzothiazolyle, dihydroisobenzothiazolyle, benzotriazolyle, quinoléinyle, dihydroquinoléinyle, tétrahydroquinoléinyle, isoquinoléinyle, dihydroisoquinoléinyle, tétrahydroisoquinoléinyle, benzoxazinyle, dihydrobenzoxazinyle, benzothiazinyle, dihydrobenzothiazinyle, cinnolinyle, quinazolinyle, dihydroquinazolinyle, tétrahydroquinazolinyle, quinoxalinyle, dihydroquinoxalinyle, tétrahydroquinoxalinyle, phtalazinyle, dihydrophtalazinyle, tétrahydrophtalazinyle, tétrahydrobenz[b]azépinyle, tétrahydrobenz[c] azépinyle, tétrahydrobenz[d]azépinyle, tétrahydrobenzo[b][1,4]diazépinyle, tétrahydrobenzo[e][1,4]diazépinyle, tétrahydrobenzo[b][1,4]oxazépinyle ou tétrahydrobenzo[b][1,4]thiazépinyle; le ou les atomes de carbone et/ou d'azote dudit groupe W étant éventuellement substitués comme défini dans la formule générale (I) selon la 1; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 7. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que W représente un groupe bicyclique fusionné de formule: 1 lié à l'atome d'azote par les positions 1, 2, 3 ou 4; A représente un hétérocycle de 5 à 7 chaînons comprenant de un à trois hétéroatomes choisi parmi O, S ou N; et W est choisi parmi les groupes indolyle, benzimidazolyle, dihydroquinoléinyle, quinoléinyle, benzothiazolyle; le ou les atomes de carbones de A étant éventuellement substitués par un ou plusieurs 10 groupes choisis parmi un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle; le ou les atomes d'azote de A étant éventuellement substitués par R7; R7 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 8. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'on fait réagir un composé de formule générale (IV) Z3 Z2 dans laquelle X,, X2, X3, X4, Z,, Z2, Z3, Z4, Z5 et n sont tels que définis dans la formule 20 générale (I) selon la 1 et B représente un groupe C,-C4alcoxy, avec un amidure du composé de formule générale (V) W,H N (V) H dans laquelle W est tel que défini dans la formule générale (I) selon la 1, au reflux d'un solvant, l'amidure du composé de formule générale (V) étant préparé par 25 action préalable du triméthylaluminium sur les composés de formule générale (V). 9. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'on transforme un composé de formule générale (IV) Z3 Z2 dans laquelle X,, X2, X3, X4, Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 et n sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1 et B représente un groupe hydroxy, en chlorure d'acide par action du chlorure de thionyle au reflux d'un solvant, puis en ce que l'on fait réagir, en présence d'une base, le composé de formule générale (IV) obtenu, dans laquelle X,, X2, X3, X4, Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 et n sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1 et B représente un atome de chlore, avec le composé de formule générale (V), W,H (V) H dans laquelle W est tel que défini dans la formule générale (I) selon la 1, ou bien en ce que l'on effectue une réaction de couplage entre un composé de formule générale (IV) dans laquelle X,, X2, X3, X4, Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 et n sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1 et B représente un groupe hydroxy, et le composé de formule générale (V), dans laquelle W est tel que défini dans la formule générale (I) selon la 1, en présence d'un agent de couplage et d'une base, dans un solvant. 10. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) , selon l'une quelconque des 1 à 7, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du composé de formule (I). 11. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un composé de formule (I), selon l'une quelconque des 1 à 7, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 12. Utilisation d'un composé de formule (I), selon l'une quelconque des 1 à 7, pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter la douleur, l'inflammation, les désordres urologiques, les désordres gynécologiques, les désordres gastrointestinaux, des désordres respiratoires, le psoriasis, le pruritis, les irritations dermiques, des yeux ou des muqueuses, l'herpès, le zona, ou à traiter la dépression.
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C,A
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C07,A61
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C07D,A61K,A61P
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C07D 471,A61K 31,A61P 17,A61P 25,A61P 29,C07D 207,C07D 213
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C07D 471/04,A61K 31/437,A61K 31/4709,A61P 17/00,A61P 25/00,A61P 29/00,C07D 207/416,C07D 213/06
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FR2888182
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A1
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DISPOSITIF D'ECLAIRAGE INTERIEUR POUR VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention est relative à un dispositif d'éclairage intérieur pour moyens de transport, plus particulièrement pour véhicule automobile, aussi bien pour les voitures de particuliers que pour les poids lourds. Mais elle s'applique aussi à d'autres domaines du transport, notamment le transport ferroviaire ou aérien. Si l'on prend l'exemple d'un véhicule automobile, on constate que celuici est généralement équipé de beaucoup de dispositifs d'éclairage intérieurs, auxquels on demande des performances et des propriétés très différentes en terme d'intensité de faisceau lumineux, de répartition du flux lumineux ou même de couleur de lumière. Ainsi, on va demander à un plafonnier de pouvoir créer une lumière d'ambiance, tamisée ou, au contraire, de pouvoir créer un flux lumineux plus puissant et plus concentré si l'on veut qu'il remplisse une fonction de spot de lecture. On va retrouver des exigences variées suivant qu'il s'agit d'un éclaireur de coffre ou de boite à gants, d'un miroir de courtoisie éclairant ou d'un dôme éclairant. Mais quel que soit le type de dispositif d'éclairage intérieur et sa localisation dans le véhicule, on cherche des solutions techniques qui soient compactes et flexibles. II existe déjà dans le domaine de la signalisation automobile une solution décrite dans le brevet EP 1 434 000, consistant à équiper un feu conventionnel d'un écran intermédiaire muni sur l'une de ses faces de foyers de diffusion et équipé de sources lumineuses émettant de la lumière dans l'épaisseur de l'écran, qui joue ainsi un rôle de guide de lumière surfacique: la lumière se propage dans l'épaisseur de l'écran et sort de l'écran en direction de la glace de fermeture du feu au niveau des foyers de diffusion. L'invention a pour but de mettre au point des dispositifs d'éclairage intérieur de véhicules améliorés, qui puissent notamment être compacts, souples de mise en oeuvre, tout en remplissant de façon satisfaisante leur fonction d'éclairement. L'invention a tout d'abord pour objet un dispositif d'éclairage intérieur de moyens de transport du type véhicule automobile, ledit dispositif comprenant: - une surface éclairante sous forme d'un écran substantiellement transparent dont la face interne est munie d'une pluralité de foyers de diffusion de la lumière, - des sources lumineuses aptes à émettre de la lumière se propageant l'épaisseur dudit écran. Cette configuration est intéressante à plus d'un titre. D'abord elle est remarquablement compacte, notamment en termes d'épaisseur: le dispositif, dans sa configuration la plus simple, ne comprend que l'écran muni, de préférence à sa périphérie, de sources de lumière, par exemple sous forme de diodes électroluminescentes (ci après désignées sous le terme, de diodes ). Bien sûr, il faut aussi prévoir, notamment, les amenées de courant pour alimenter les lampes, mais le boîtier du dispositif peut se réduire à une épaisseur de 15 à 20 mm au plus. Pour donner un ordre de grandeur, les systèmes actuels du type plafonniers, constitués de lampes conventionnelles disposées à l'arrière d'un écran, tendent à avoir des épaisseurs de l'ordre de 30 à 50 mm au mieux. La présence de ce type de plafonnier conventionnel nécessaire souvent de modifier la forme du plafond du véhicule en prévoyant un décaissé spécifique pour le plafonnier. Avec le dispositif selon l'invention, l'impact sur la géométrie du plafond du véhicule est bien moindre. Et on peut envisager de l'implanter dans des zones où la place disponible est très réduite, comme les portières oules montants latéraux séparant la portière avant de la portière arrière d'un véhicule. La configuration selon l'invention est également intéressante en ce qu'elle autorise un éclairage avec des sources dissimulées, à la périphérie de l'écran: la lumière projetée par l'écran muni de foyers de diffusion est donc particulièrement douce. Elle réduit, pour le conducteur tout risque d'éblouissement (alors que dans les plafonniers conventionnels, distinguer la lampe derrière l'écran, même si l'écran est strié, peut occasionner une gêne pour le conducteur). t:. Avantageusement, les sources lumineuses sont des diodes électroluminescentes, qui présentent l'avantage de la compacité, d'une longue durée de vie et d'un faible échauffement en comparaison avec des lampes conventionnelles à filament. De préférence donc, le dispositif comprend un boîtier ou une portion de boîtier fermé par cet écran. Contrairement à une configuration en tant qu'écran de type feu de signalisation, ici l'écran sert donc aussi de glace de fermeture du dispositif d'éclairage intérieur, ce qui va également dans le sens de la compacité de l'ensemble. Les foyers de diffusion étant sur la face interne de l'écran, ils se trouvent protégés de tout vieillissement, salissures. Deux modes de réalisation sont possibles: - selon un premier mode, le dispositif peut se présenter sous la forme d'un boîtier complet, en ce sens qu'il se présente sous la forme d'un boîtier fermé munie d'une face avant comprenant l'écran, le boîtier pouvant être un composant ou un assemblage de composants. Dans ce cas, ce boîtier est de préférence prévu de façon à assurer l'étanchéité et la protection vis-à-vis de la poussière de l'intérieur du boîtier, notamment de la face interne de l'écran et une protection des sources lumineuses et de leurs amenés de courant. Cette solution présente l'avantage d'avoir des produits protégés, que l'on peut aisément stocker notamment. Dans ce cas, le fond du boîtier, c'est-à-dire la partie du boîtier en vis-à- vis de l'écran peut être modifié pour participer au style du produit, à son aspect aussi bien à l'état allumé qu'à l'état éteint. Ainsi, le fond du boîtier, sur sa paroi interne tournée vers l'écran, peut être coloré ou muni d'un revêtement ou d'une plaque colorée. II peut aussi être muni d'un habillage de tissus rappelant le tissu intérieur du véhicule. De la sorte, à l'état éteint, on peut marier au mieux la couleur du dispositif en fonction de son environnement dans le véhicule. Le choix de la couleur ou de l'apparence de la face interne du fond du boîtier peut aussi influer sur l'aspect à l'état allumé du dispositif, en coordination avec le choix de la couleur des diodes et/ou de l'écran par exemple: un fond coloré en rouge, par exemple, accentue la couleur rouge de la lumière émise par des diodes rouges ou par un écran teinté en rouge. - selon un second mode, le boîtier reste incomplet, en ce sens qu'il ne définit plus une cavité fermée. Le fond du boîtier sera constitué par l'élément du véhicule lui-même sur lequel sera monté le dispositif. Avantageusement, les sources lumineuses sont d'au moins deux types différents, notamment de puissance et/ou de lumière d'émission de couleurs différentes. De préférence, les deux types de sources lumineuses sont destinés à fonctionner de façon distincte ou alternée. On peut ainsi choisir des diodes émettant dans le rouge, dans le bleu et dans le blanc: tout particulièrement dans les poids lourds, on peut ainsi, avec le même dispositif, créer une lumière d'ambiance reposante en allumant les diodes émettant dans le bleu, une lumière d'ambiance non éblouissante, quand le véhicule roule, en allumant les diodes rouges, et enfin une lumière d'ambiance d'accueil, quand le conducteur monte dans le poids lourd, en n'allumant que les diodes blanches. La répartition des différentes sources peut être variable: on peut regrouper toutes les sources lumineuses du même type, ou alterner des sources d'un type et des sources d'un autre type sur le pourtour de l'écran. On peut aussi choisir des sources différentes les unes des autres à la fois par la couleur de la lumière émise et par la puissance du flux émis. Selon un mode de réalisation, l'écran est de forme approximativement polygonale, par exemple approximativement rectangulaire, un premier type de sources lumineuses est disposé au voisinage d'un premier côté de l'écran et un second type est disposé au voisinage d'un second côté, notamment adjacent ou opposé au premier. Avantageusement, les sources lumineuses sont des diodes électroluminescentes réparties en au moins une série fixée sur un support commun, lui-même monté sur le boîtier. On peut prévoir que les sources lumineuses soient des diodes électroluminescentes associées à des éléments optiques de collimation de la lumière qui sont fixés par exemple aux supports des sources ou qui sont rapportés à l'écran, ou qui font partie intégrante de l'écran. Ces éléments optiques ont pour fonction de récupérer au maximum la lumière initialement émise par les diodes de façon hémisphérique, puis d'envoyer cette lumière en direction du chant de l'écran afin qu'elle s'y propage. Ils permettent de concentrer la distribution de la lumière émise par les diodes dans l'épaisseur de l'écran, de préférence sans chercher à en modifier la distribution selon la longueur du côté de l'écran où sont disposées les diodes. Ces éléments servent à donner au faisceau émis par la diode une répartition de section sensiblement rectangulaire correspondant au mieux au chant du bord de l'écran. Ils peuvent avoir, notamment, une forme rappelant celle d'un entonnoir ou d'un cylindre, dont la face intérieure est munie d'échelons calculés de façon appropriée. Selon une variante de l'invention, au moins une source lumineuse est également prévue pour émettre de la lumière à travers l'écran. Avantageusement, ces sources lumineuses sont aussi des diodes électroluminescentes, pour les mêmes raisons qu'évoqué précédemment, et tout particulièrement leur compacité : avec une solution 100% diodes, on garde un système peu encombrant. Ces sources émettant à travers l'écran sont utilisées notamment quand le dispositif d'éclairage doit être capable non seulement d'une lumière d'ambiance, mais aussi d'émettre un faisceau plus puissant et selon une direction bien précise, pour faire un spot de lecture par exemple: les sources sur le côté d'une part, et à l'arrière de l'écran d'autre part peuvent fonctionner ensemble ou, de préférence, de façon indépendante les unes des autres, avec de préférence les sources situées à l'arrière de l'écran choisies plus puissantes que celles situées sur le côté Dans cette variante, de préférence, la ou les source(s) lumineuse(s) prévue(s) pour émettre de la lumière à travers l'écran sont disposées en regard d'élément(s) optique(s) destinés à modifier leur faisceau lumineux. Ces éléments optiques permettent notamment de dévier, concentrer ou étaler la lumière émise par ces sources. Ils permettent notamment de collimater la lumière provenant des sources S2, c'est-à-dire de collecter le flux lumineux émis par les sources S2 traversant l'écran, de façon à ce que les faisceaux sortant de l'écran soient constitués de rayons de préférence essentiellement parallèles entre eux. Ils font avantageusement partie intégrante de l'écran. Il peut s'agir de lentilles divergentes ou convergentes, d'éléments fresnelisés, qui peuvent être formés lors du moulage même de l'écran ou rapportés ensuite sur l'écran. Selon une variante de l'invention, l'écran est muni sur une partie au moins de l'un de ses faces d'un revêtement réfléchissant. Ce revêtement peut jouer plusieurs rôles: sur la face arrière de l'écran, il permet de donner un style différent au dispositif d'éclairage. Sur sa face avant, ne recouvrant qu'une partie de l'écran, il peut faire fonction de miroir de courtoisie, la ou les zones non munies du revêtement servant à éclairer le miroir. Selon un mode de réalisation, le dispositif est muni à l'arrière de l'écran d'un masque dont au moins une partie de la surface est réfléchissante, opaque, ou colorée. La présence de ce masque permet de varier à volonté l'aspect éteint et allumé du dispositif. Le masque peut également faire partie de l'écran, et n'affecter qu'une partie de la surface de l'écran. Selon un mode de réalisation, l'écran est également muni sur l'une de ses faces de foyers de réflexion. Il peut s'agir de foyers de réflexion dite réflexion totale. On rappelle brièvement ce principe optique, qui se base sur la loi de la réfraction des rayons lumineux passant d'un milieu à un autre, et qui énonce qu'un rayon lumineux qui passe d'un milieu 1 d'indice de réfraction n1 à un milieu 2 d'indice de réfraction n2 suit la loi n1 sin al = n2 sin a2, Avec al l'angle d'incidence du rayon par rapport à la normale au plan séparant les deux milieux, et a2 l'angle d'incidence du rayon partant dudit plan par rapport à la normale audit plan. Si l'on considère que le milieu 2 est l'air, d'indice 1, et le milieu 1 une matière plastique ou de type verre, et si on calcule l'angle al maximum possible pour qu'il y ait réfraction, si on pose n2 = 1, et sin a2 max = 1, on arrive à la relation: al max = asin (1/n1) La réfraction n'est donc plus possible dès que al est supérieur à a1 max. Et dans ce cas, on a alors une réflexion avec un angle égale à - al. Dans le cas présent, en choisissant une forme appropriée pour le foyer réfléchissant, on va pouvoir faire dévier les rayons se propageant dans l'écran et les faire sortir de l'écran vers l'avant du dispositif d'éclairage selon une direction privilégiée prédéterminée. On peut ainsi accroître les performances du système d'éclairage dans une direction donnée Les foyers de diffusion et/ou de réflexion de l'écran peuvent être obtenus par altération superficielle de la face de l'écran, notamment soit lors de la formation de l'écran par moulage (en utilisant un moule aux parois munies de micro aspérités), soit après formation de l'écran par un post traitement du type traitement au laser ou abrasion mécanique. Un grand avantage de l'invention, outre sa compacité, est le fait qu'on puisse l'appliquer à tout dispositif d'éclairage intérieur, comme par exemple un plafonnier, un éclaireur de bac de porte ou de boite à gants ou de coffre, un éclaireur de cartes, un éclaireur de miroir de courtoisie, un spot de lecture, un éclairage de tout bac ou compartiment de rangement, ou un éclaireur de trappes sous plancher, un toit éclairant ou un dôme éclairant. Et le dispositif selon l'invention peut réaliser aisément au moins deux fonctions d'éclairage différentes. L'allumagell'extinction des sources lumineuses, ou d'au moins un certain nombre d'entre elles, peut se faire manuellement, par un bouton de commande intégré au dispositif. II peut aussi se faire automatiquement par détection de présence, notamment à l'aide d'un système de commande sans contact comprenant au moins un capteur capacitif, comme décrit dans le brevet EP-1 550 579. L'invention a également pour objet le véhicule muni d'un ou plusieurs de ces dispositifs. L'invention sera détaillée ci-après avec des exemples non limitatifs, à l'aide des figures suivantes: - fig.1: une représentation d'un premier exemple de réalisation de l'invention fig.2: une représentation d'un second exemple de réalisation de l'invention fig.3: une représentation d'un troisième exemple de réalisation de l'invention fig.4a,4b:une représentation d'un quatrième exemple de réalisation de l'invention Fig. 5a,5b: des agrandissements d'un écran d'un dispositif selon l'invention Fig.6: une représentation d'un dispositif d'éclairage intérieur complet selon l'invention Toutes ces figures sont très schématiques et ne respectent pas nécessairement l'échelle par soucis de clarté. Les références identiques d'une figure à l'autre concernent les mêmes types de composants. La figure 1concerne un exemple n 1 de réalisation de l'invention avec un seul type de sources lumineuses Il s'agit d'un dispositif d'éclairage intérieur de véhicule destiné à créer une lumière d'ambiance. La figure 1 représente un écran E en polyméthacrylate de méthyle (PMMA), d'une épaisseur d'environ 2 à 3 mm par exemple et essentiellement transparent, qui est muni d'une pluralité de foyers de diffusion F répartis sur toute la face interne de l'écran. L'écran peut être incolore ( cristal ) ou teinté. On désigne par face interne la face qui est tournée vers l'intérieur du dispositif d'éclairage, par opposition à sa face externe. L'écran E est de forme sensiblement plane et sensiblement rectangulaire (longueur: 200 mm, largeur: 100 mm, épaisseur: 2 mm) Les foyers F de diffusion de la lumière sont des altérations superficielles localisées sur l'écran. Par exemple, la dimension de chacun de ces points est la suivante: surface apparente d'environ 0,05 à 3mm2 (on comprend par surface apparente la surface qui est délimitée par les bords de la cavité constituant le foyer de diffusion, mesurée dans le plan de la face interne de l'écran), profondeur maximale par rapport au reste de la surface de l'écran: entre 0,5 et 2mm. Ces points peuvent être espacés de par exemple 1 à 4 mm, notamment de 2 à 3 mm. Ce pas peut être variable. Les points peuvent n'affecter qu'une ou plusieurs portions délimitées de l'écran. Tout se passe comme si ces points de diffusion consommaient la lumière émise par les diodes: plus on choisira un nombre élevé de points par unité de surface, plus il faudra prévoir un nombre ou une puissance de diodes élevé, en adéquation avec le nombre de points de diffusion. Ces points de diffusion peuvent être obtenus par abrasion, après moulage de l'écran, par exemple à l'aide d'un laser. Ces points de diffusion peuvent également, au moins de façon minoritaire, être réfléchissants vis-à-vis de la lumière. Ici, on a une répartition homogène de ces points de diffusion sur toute la surface interne de l'écran E, de par exemple 20 à 200 points de diffusion par cm2' notamment 25 ou 100 points par cm2. Au voisinage de l'un des côtés de l'écran E, on a un support SU commun à trois diodes S1 (support, qui, de façon connue, comprend un élément de support mécanique associé à un circuit imprimé de type PCB). Ces diodes émettent par exemple de la lumière blanche. La lumière émise par chacune des diodes est collectée par un élément optique EC de collimation de la lumière, qui vient récupérer la lumière puis la concentrer en direction du chant de l'écran E. On remarque que, optionnellement, l'écran E présente des échancrures en face de chacune des diodes S1, afin de faciliter la conception du dispositif et d'optimiser la récupération de lumière provenant des diodes. On ne détaille pas la structure de ces éléments ni les amenées de courant nécessaires à l'alimentation des diodes, à la portée de l'homme du métier. L'écran E est fixé mécaniquement à un boîtier B. La figure représente ce boîtier sous forme d'un couvercle fermé sur un de ses grands côtés par l'écran E. Ce couvercle peut ensuite être monté directement dans le véhicule, il est alors fermé par un élément appartenant au véhicule sur lequel il s'emboîte (par exemple sur le toit ou la planche pare soleil du véhicule). Ce couvercle peut également être associé à une contre partie dans laquelle il s'emboîte, formant alors un dispositif complet, fermé. Quand les trois diodes sont allumées, la lumière émise se propage dans l'écran à la manière d'un guide de lumière, et, quand elle frappe les points de diffusion F, elle sort de l'écran par sa face externe selon des directions multiples. On a alors l'impression que chacun de ces points est une source de lumière, créant un effet de lumière original, et une lumière non éblouissante et agréable. L'épaisseur du boîtier B, donc du dispositif, est de 15 mm tout au plus. La figure 2 représente un exemple n 2 qui est une variante de l'exemple n 1: on a ici non pas une série de diodes, mais deux: une série S11 sur le pourtour d'un côté de l'écran E, comme à l'exemple n 1, et une seconde série S12 sur le pourtour du côté adjacent de l'écran (on peut aussi les disposer sur le côté opposé). Les diodes S11 émettent dans une couleur, le bleu par exemple, et les diodes S12 dans une autre couleur, le rouge par exemple. Le dispositif peut donc fonctionner en éclairage bleu ou en éclairage rouge, selon le type de diodes allumées. Les diodes peuvent aussi se différencier par leur puissance: on a alors un éclairage faible ou un éclairage fort. Dans ce dernier cas, on peut aussi allumer toutes les diodes en même temps, pour atteindre un niveau lumineux encore plus élevé. La figure 3 correspond à un exemple n 3, qui utilise à la fois des diodes S1 comme dans l'exemple n 1 et deux diodes S2 qui sont, elles, placées à l'arrière de l'écran E de façon à émettre de la lumière à travers l'écran. Ces diodes sont de préférence des diodes dites de puissance, aptes à émettre un faisceau de lumière relativement intense. Elles sont fixées sur un support et alimentées en courant de manière similaire aux diodes S1 selon l'exemple n 1. Toutes les amenées de courant sont regroupées dans un connecteur C. Les diodes S2 font face à des éléments optiques EO, qui, ici, font partie intégrante de l'écran, et qui sont constituées de lentilles qui collectent la lumière émise par les diodes S2 et la font sortir hors de l'écran sous forme de faisceaux aux rayons sensiblement parallèles et selon une direction principale choisie. On obtient ainsi, quand on les allume, deux spots de lecture puissants. La commande du dispositif peut aussi prévoir de n'allumer qu'une seule des diodes S2. Les diodes de type SI et de type S2 peuvent être allumées simultanément ou séparément. L'épaisseur d'un tel dispositif peut être un peu plus supérieure que dans le cas de l'exemple n 1, mais peut rester à des valeurs d'au plus 30 mm. La figure 4a correspond à un exemple n 4 concernant un miroir de courtoisie éclairant. On ajoute ici un revêtement réfléchissant R, déposé sur la face... de l'écran dans sa partie centrale E1, les deux zones de part et d'autre de cette partie centrale E2 et E3 étant munies des foyers de diffusion F comme dans l'exemple n 1. Chacune des zones E2 et E3 est équipée d'une diode S1, les deux diodes étant montées sur un support SU commun. La partie centrale El joue donc le rôle de miroir, entouré de deux bandeaux de lumière émis par les parties E2 et E3 de l'écran E. La figure 4b montre le dispositif vu de face, une fois monté dans le véhicule. La forme du boîtier permet de masquer la périphérie de l'écran, et de lui donner un contour apparent variable, ici avec des bords arrondis alors que l'écran est, lui, rectangulaire. On peut standardiser les dimensions de l'écran, et adapter la forme apparente grâce à la forme du boîtier. La figure 5 est un agrandissement d'un écran E selon l'invention: - la figure 5a représente une zone de l'écran E munie d'un foyer F de diffusion: les flèches représentent le trajet d'un rayon se propageant dans l'écran puis venant frapper le foyer F pour diffuser selon de multiples directions et sortir de l'écran, - la figure 5b représente une zone de l'écran E où est localisé un foyer de réflexion totale F1. Ce foyer F1 se présente sous la forme d'un prisme en creux à la surface de l'écran, présentant une première face f1, qui est la face active optiquement, et une seconde face f2 qui est substantiellement inactive optiquement vis- à-vis de la lumière se propageant dans l'écran. Pour atteindre la réflexion totale, on choisit un angle d'inclinaison a entre le plan passant par la face f1 et le plan de la surface interne de l'écran E d'environ 45 . La seconde face f2 fait ici un angle droit par rapport au plan de la face interne de l'écran, mais peut être supérieure ou inférieure à 90 . On peut aussi choisir des faces f1 et f2 qui soient non planes. Le foyer peut se présenter sous la forme d'une marche, d'une entaille sur tout un côté de l'écran: la ligne directrice de cette marche peut être une ligne droite ou une ligne courbe. Ici, les rayons frappant le foyer de réflexion F1 sont collimatés de façon à sortir de l'écran tous sensiblement parallèles entre eux et sensiblement perpendiculaires au plan de la surface externe de l'écran. La figure 6 représente un exemple de réalisation d'un dispositif d'éclairage interne complet: on retrouve l'écran E, qui ferme un boîtier B comprenant - une partie avant et latérale B1, qui permet notamment de masquer les arrivées de courant et les sources lumineuses, et d'accoster le dispositif à l'intérieur du véhicule - une partie arrière ou fond B2, qui vient s'emboîter sur la partie B1 pour former une cavité fermée. Les zones de jonction entre les parties B1 et B2 d'une part, entre les parties B1 et l'écran E d'autre part sont étudiées de façon à garantir une étanchéité aux poussières et/ou à l'eau liquide ou gazeuse. La connectique, non représentée dans cette figure extrêmement simplifiée, peut être intégrée ou non dans la cavité définie par les éléments B1,B2 et E. La couleur et l'aspect de la face de la partie B2 tournée vers l'écran sont variables, tout comme la distance e entre écran E et fond de boîtier B2: le choix de ces paramètres permet d'ajuster l'aspect du dispositif à l'état éteint et/ou à l'état allumé
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L'invention a pour objet un dispositif d'éclairage intérieur de moyens de transport du type véhicule automobile, ledit dispositif comprenant :- une surface éclairante sous forme d'un écran (E) substantiellement transparent dont la face interne est munie d'une pluralité de foyers (F) de diffusion de la lumière,- des sources lumineuses (S1) aptes à émettre de la lumière se propageant l'épaisseur dudit écran (E).
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1- Dispositif (1) d'éclairage intérieur de moyens de transport du type véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend: une surface éclairante sous forme d'un écran (E) substantiellement 10 transparent dont la face interne est munie d'une pluralité de foyers (F) de diffusion de la lumière, - des sources lumineuses (Si) aptes à émettre de la lumière se propageant dans l'épaisseur dudit écran (E). 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les sources lumineuses (Si) sont des diodes électroluminescentes. 3- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier (B,B1,B2) ou une portion de boîtier (B1) fermé par l'écran (E). 4- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les sources lumineuses (Si) sont d'au moins deux types différents (SI 1,S12), notamment de puissance et/ou de lumière d'émission de couleurs différentes. 5- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les deux types de sources lumineuses (Si) sont destinées à 25 fonctionner de façon distincte ou alternée. 6- Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les sources lumineuses (Si) sont rassemblées par type au voisinage du pourtour de l'écran (E). 7- Dispositif selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'écran (E) est de forme approximativement polygonale, par exemple approximativement rectangulaire, et en ce qu'une pluralité d'une premier type de sources lumineuses (S11) est disposée au voisinage d'un premier côté de l'écran (E) et un second type (S12) est disposé au voisinage d'un second côté, notamment adjacent ou opposé au premier. 8- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les sources lumineuses (SI) sont des diodes électroluminescentes réparties en au moins une série fixée sur un support commun lui-même monté sur le boîtier (B). 9- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les sources lumineuses (Si) sont des diodes électroluminescentes associées à des éléments optiques de collimation (EC) de la lumière, fixés aux supports (SU) des sources ou à l'écran (E) ou faisant partie intégrante de l'écran (E). 10- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une source lumineuse (S2) est également prévue pour émettre de la lumière à travers l'écran (E). 11- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la ou les sources lumineuses (S2) prévues pour émettre de la lumière à travers l'écran (E) sont des diodes électroluminescentes. 12- Dispositif selon l'une des précédentes10 ou 11, caractérisé en ce que la ou les source(s) lumineuse(s) (S2) prévue(s) pour émettre de la lumière à travers l'écran (E) est (sont) disposée(s) en regard d'élément(s) optique(s) (EO) destinés à modifier son (leur) faisceau(x) lumineux, notamment destinés à dévier, concentrer ou étaler lesdits faisceaux. 13- Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les élément(s) optique(s) (EO) font partie intégrante de l'écran (E). 14- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'écran (E) est muni sur une partie au moins de l'un de ses faces d'un revêtement réfléchissant (R). 15- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est muni à l'arrière de l'écran (E) d'un masque dont au moins une partie de la surface est réfléchissante, opaque, ou colorée. 16- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'écran (E) est également muni sur l'une de ses faces de foyers de réflexion (F1), notamment de réflexion totale. 17- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les foyers de diffusion (F) et/ou de réflexion (F1) de l'écran (E) sont obtenus par altération superficielle de ladite face, notamment lors de la formation de l'écran par moulage ou après formation de l'écran par un post traitement du type traitement au laser. 18- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il assure au moins deux fonctions d'éclairage différentes. 19- Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un dispositif d'éclairage d'ambiance, pouvant également servir de spot de lecture et/ou de miroir de courtoisie éclairant, et/ou de toit éclairant ou de dôme éclairant. 20- Véhicule automobile, du type véhicule de tourisme ou poids lourds, caractérisé en ce qu'il est muni du dispositif selon l'une au moins des précédentes.
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B,F,H
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B60,F21,H05
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B60Q,F21S,F21V,F21W,F21Y,H05B
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B60Q 3,F21S 8,F21V 8,F21V 13,F21W 106,F21Y 101,H05B 33
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B60Q 3/02,B60Q 3/06,F21S 8/10,F21V 8/00,F21V 13/00,F21W 106/00,F21Y 101/02,H05B 33/00
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FR2894750
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A1
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PROCEDE D'ALLOCATION D'ENERGIE DANS DES SOUS-BANDES D'UN SYSTEME DE COMMUNICATION A MODULATION MULTIPORTEUSE
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LrXJl2-2,o92(X)] n n En = 2.1Yi[Yn+I/Yi]2 - lYi i=1 i=1 La présente invention concerne un procédé d'allocation d'une énergie totale disponible dans des sous-bandes d'un système de communication à modulation multiporteuse. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des liaisons multicanal à modulation multiporteuse, comme les liaisons xDSL, PLT ou Wireless. On rappelle que dans les systèmes de communication à modulation multiporteuse, en particulier la modulation multiporteuse discrète DMT ( Discrete MultiTone ), la bande passante utilisée est divisée en une io pluralité de sous-bande S13;, chaque sous-bande faisant l'objet d'une modulation par porteuse indépendante. Le nombre de bits et l'énergie d'émission attribués à une sous-bande dépendent des contraintes imposées sur la ligne de transmission en termes d'atténuation, de bruit stationnaire, etc, et varient donc d'une sous-bande à l'autre. 15 D'autre part, on sait qu'une liaison multicanal peut transporter un certain nombre de flux, chaque flux étant associé à un canal de la liaison. Par exemple, une liaison ADSL est prévue pour transmettre sept flux répartis dans sept canaux différents, à savoir quatre canaux unidirectionnels à haut débit, et trois canaux bidirectionnels à bas débit. Les canaux de transport de la liaison 20 doivent donc être choisis en fonction du service correspondant au flux à transporter considéré. On comprend donc que, dans les systèmes de transmission à liaison multicanal comme I'ADSL, plusieurs services peuvent être offerts simultanément avec la contrainte que la somme des énergies à transmettre 25 dans les sous-bandes S13; n'excède pas l'énergie totale E configurée pour la liaison. De manière classique, la répartition des énergies dans les sous-bandes S13; est effectuée en allouant à chaque sous-bande, au moyen d'algorithmes d'allocation binaire de type RA ( Rate Adaptive ), une énergie E; pouvant 30 être émise dans cette sous-bande, compte tenu du rapport signal à bruit de la 20 25 ligne de transmission pour la sous-bande considérée et compte tenu également d'une certaine marge de bruit. Plus la marge de bruit est grande, plus la transmission est robuste vis-à-vis des différentes perturbations pouvant survenir sur la ligne, perturbations impulsives notamment, et meilleure est la qualité de service QoS. Un algorithme d'allocation de type RA souvent utilisé est connu sous le de Hughes-Hartogs. Cet algorithme repose sur le principe d'une allocation de bits dans les sous-bandes ordonnée selon le moindre quota d'énergie supplémentaire io nécessaire. En d'autres termes, l'allocation des bits à transmettre se fait de manière itérative, bit par bit et à chaque allocation d'un bit, on recherche la sous-bande pour laquelle cette allocation nécessite le quota d'énergie supplémentaire le plus faible. On rappelle que pour une sous-bande SBi définie par un rapport signal 15 à bruit normalisé RSBNi et une marge de bruit ri, la relation entre le nombre bi de bits à transmettre dans la sous-bande et l'énergie Ei de transmission nécessaire est donnée par la formule de Shannon : bi = log2(1 + Ei.RSBNi/ri) La transmission du premier bit dans la sous-bande SBi nécessite une énergie yi vérifiant l'égalité résultant de la formule de Shannon ci-dessus : 1 = log2(1 + yi.RSBNi/ri) soit yi = ri/RSBNi D'une manière générale, la transmission du kième bit de l'ensemble des bi = k bits de la sous-bande SBi exige un quota d'énergie supplémentaire dans 30 cette sous-bande de AEibi donnée par : AEibi = 2bi-1yi Pour illustrer l'algorithme de Hughes-Hartogs, on prend l'exemple d'une 35 transmission à modulation DMT avec huit sous-bandes définies par les quota d'énergie yi suivants : y1= 1,0 y2= 1,1 y3= 1,1 y4= 1,3 y5= 5,5 y6= 6,5 y,= 10,2 y8= 40,0 Sur la figure 1 est donné un tableau montrant dans ce cas particulier la procédure d'allocation de bits dans les sous-bandes SBi. A chaque itération n est alloué un bit dans la sousbande pour laquelle le quota d'énergie supplémentaire AEibi est le plus petit. On voit sur cet exemple que le premier bit est alloué à la dernière sous-bande i = 8 à la n = 32ième itération. Bien entendu, cette procédure selon l'algorithme d'Hughes-Hartogs s'arrête quand l'énergie totale pour l'ensemble des sous-bandes a atteint l'énergie maximale disponible E. On constate que cet algorithme connu exige un nombre élevé d'itérations, ceci étant dû au fait qu'un seul bit est alloué à chaque itération. C'est pour remédier à cette situation que l'invention propose un procédé d'allocation d'une énergie totale disponible E dans des sous-bandes SBi d'un système de communication à modulation multiporteuse, chaque sous-bande SBi étant définie par une marge ri de bruit et un rapport signal à bruit normalisé RSBNi, remarquable en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes : - classer les sous-bandes SBi selon les valeurs croissantes du paramètre yi = ri/RSBNi, - effectuer une suite d'itérations, chaque itération comprenant les opérations consistant à : * allouer une énergie E'n = 2.yi[yn+1/yi]2 - yi à la sous-bande SBi avec i = 1,...n, n étant le rang de l'itération, et l'opérateur [x]2 étant défini par [x]2=2u g2N où [x] désigne la partie entière de x, n n * calculer une énergie totale En = 2.1yj[yn+1/yi]2 - yyi allouée à l'itération i=1 i=1 de rang n, * comparer l'énergie totale allouée En à l'énergie totale E, - arrêter la suite des itérations au rang n* tel que En* E et En*+1 > E, - allouer à chaque sous-bande SBi avec i = 1,...,n* l'énergie Ei : Ei=2.yi[yn*+1/yi]2 - yi 5 Ce procédé repose sur un mode d'allocation de bits consistant à chaque itération n à attribuer à chaque sous-bande S13; avec i = 1,...,n un nombre de bits b'n donné par : b'n = 1 + [log2(Yn+1/Yi)] Le tableau de la figure 2 montre que cette procédure d'allocation de bits est beaucoup plus rapide que la précédente puisque le même niveau de remplissage des sous-bandes est atteint en 7 itérations au lieu de 31. Ce 10 résultat est obtenu du fait que plusieurs bits peuvent être alloués simultanément lors d'une même itération. La relation ci-dessus couplée à la formule de Shannon conduit alors à l'énergie E'n = 2.y;[yn+,/y;]2 - y; allouée à chaque sous-bande S13; à chaque itération de rang n. On en déduit l'énergie totale nécessaire correspondante : 15 n n En= 2.1Yi[Yn+1/Yil2 -IYi (1) i=1 i=1 La comparaison de cette valeur à l'énergie totale disponible E permet de déterminer le rang n* de l'itération pour laquelle l'énergie En* est juste 20 inférieure à E, et d'en déduire l'allocation finale en énergie des sous-bandes par la formule E; = 2.y;[yn•+1/y;]2 - y; On remarquera cependant que ce procédé exige le calcul de l'expression (1) ci-dessus dont la première somme est particulièrement complexe à implanter puisque chacun de ses termes doit être recalculé à 25 chaque itération. Aussi, pour simplifier ces calculs, l'invention propose un procédé selon lequel, [x]2 étant approché par x1A/2, l'énergie allouée à chaque sous-bande S13; est donnée par : 30 E; = 112.y0n.+1 - y; n* 35 avec y n•+, = (E + ly;)/n*I2 i=1 En effet, on peut utiliser l'approximation suivante : pour tout réel x, en moyenne la partie entière [x] vaut x û 0,5. 15 Dans ce cas, la quantité [x]2 vaut en moyenne x1A/2, et la formule (1) donnant l'énergie totale allouée à l'itération de rang n s'écrit : n En = 1g2n.yn+1 - lyi i=1 On constate que cette formule est beaucoup facile à calculer que la précédente, d'où un gain de temps de calcul s'ajoutant au gain déjà réalisé sur le nombre d'itérations à effectuer. Comme précédemment, la comparaison de l'énergie En ainsi obtenue avec l'énergie disponible E conduit à la détermination du nombre n* d'itérations à effectuer pour lequel l'énergie En* est juste inférieure à E. Connaissant n*, on peut calculer le paramètre y n*+1 donnant exactement En* = E : n* Y n*+1 = (E + lYi)/n*112 i=1 On en déduit alors très simplement la distribution d'énergie par sous-bande i : E; = \12.y n*+1- Yi 20 comme annoncé plus haut. Le nombre de bits par sous-bande i est : b'n* = 1 + [log2(Y n*+1 /Yi)] Il est possible d'affiner ce modèle par une meilleure estimation de [x]2 25 grâce à un procédé qui, selon l'invention, est remarquable en ce que, [x]2 étant approché par x1A/2.a, - on estime une première valeur de a par : n* a = I2/(n*.Y n*+1) IYi[Y n*+1/Yi]2 30 i=1 où n* et y n*+1 sont calculés comme précédemment, n - on compare l'énergie totale En = I2n.a.yn+1 - 1y; allouée à l'itération de rang i=1 35 n à l'énergie totale E, et on en déduit une nouvelle valeur n*' telle que En* , E, et une nouvelle valeur y n-+1 telle que En* E, - on estime une nouvelle valeur a' par : n*' a' = IYi[Y n*'+1/Yi]2 40 i=1 20 25 - on arrête les estimations de a si la différence entre deux valeurs estimées successives de a est inférieure à une valeur donnée, ou à l'issue d'un nombre donné d'estimations. On écrit maintenant [x] = x ù 0, 5 +R, ce qui donne [x]2 = x1A/2.a avec a = 2a Dans ce contexte, l'énergie E'n allouée par sous-bande SB; à l'itération de rang n est donnée par : Ein = 112.a. Yn+1 - Yi et l'énergie totale En nécessaire à l'itération de rang n vaut : n En = -q2n.a.yn+1 - lyi i=1 Pour trouver le meilleur couple (n*, y n*+1) au sens du procédé précédent, il faut obtenir une estimation satisfaisante du paramètre a. Pour cela, on détermine dans un premier temps n* et y n*+1 dans l'hypothèse a = 1, comme décrit plus haut. On écrit ensuite l'égalité entre l'énergie totale approchée E n* n* E n* = -q2n*.a.y n*+1 - lYi i=1 et l'énergie exacte En* : n* n* En* = 2.1Yi[Y n*+1/Yi]2 - IYi i=1 i=1 On obtient ainsi une première valeur de a : n* a = I2/(n*.y n*+1) IYi[Y n*+1/Yi]2 i=1 30 A partir de cette valeur de a, on calcule l'énergie totale allouée En par la relation (2) et on la compare à l'énergie disponible E pour en déduire une nouvelle valeur n*' pour laquelle En- est juste inférieure à E. On en déduit également une nouvelle valeur y n-+1 qui donne l'égalité entre En- et E. On estime alors une nouvelle valeur de a, soit a' : 35 n*' a' = IYi[Y n*'+1/Yi]2 (3) i=1 L'itération sur les valeurs de a se poursuit ainsi jusqu'à ce que la différence entre deux valeurs successives soit inférieure à une valeur donnée. (2) La limite des itérations peut également être fixée par un nombre maximum d'estimations. Une variante au procédé qui vient d'être décrit consiste, après avoir calculé a par : n* a = ~2/(n* Yin*+1) IYi[Y n*+1/Yi]2, i=1 n* à calculer l'énergie totale allouée En* = I2n*.a.y0n*+1 - yyi et la comparer à E. i=1 Selon le résultat de la comparaison, la valeur de n* est décrémentée ou incrémentée pour obtenir une nouvelle valeur n*' telle que En*, est juste inférieure à E. Comme précédemment, on calcule une nouvelle valeur y n*,+1 donnant l'égalité exacte des énergies. Une nouvelle valeur a' de a est calculée par la relation (3), les itérations sur a s'arrêtant lorsque les valeurs obtenues sont suffisamment stables ou au bout d'un nombre d'estimations donné. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'invention lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. De même, l'invention a pour objet un support dudit produit programme. L'invention concerne en outre un module d'allocation dans les sous-bandes d'un émetteur d'une liaison multicanal, remarquable en ce qu'il comprend des moyens pour la mise en ceuvre du procédé selon l'invention. Enfin, l'invention se rapporte à un émetteur d'une liaison multicanal, remarquable en ce qu'il comprend le module d'allocation selon l'invention. La figure 3 est un schéma d'un émetteur d'une liaison multicanal, conforme à l'invention. L'émetteur de la figure 3 comprend un module d'allocation apte à mettre en ceuvre le procédé selon l'invention. A cet effet, un programme 10 d'allocation de sous-bandes reçoit d'une mémoire 11 de l'émetteur les paramètres nécessaires tels que les rapports signal à bruit normalisés et les marges de bruit. Le programme est ensuite exécuté par le microprocesseur 12 en coopération avec une mémoire vive 13. Le résultat de l'allocation ainsi obtenue est alors appliqué aux porteuses. 20 25 30 35
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Procédé d'allocation d'une énergie totale disponible E dans des sous-bandes SBi d'un système de communication à modulation multiporteuse, chaque sous-bande SBi étant définie par une marge ┌i de bruit et un rapport signal à bruit normalisé RSBNi.Selon l'invention, ledit procédé comprend les étapes suivantes :- classer les sous-bandes SBi selon les valeurs croissantes du paramètre Yi = ┌i/RSBNi,- effectuer une suite d'itérations, chaque itération comprenant les opérations consistant à :* allouer une énergie En = 2.gammai[gamman+1/gammai]2 - gammai à la sous-bande SBi avec i = 1,...,n, n étant le rang de l'itération, et l'opérateur [x]2 étant défini par où [x] désigne la partie entière de x,* calculer une énergie totale allouée à l'itération de rang n,* comparer l'énergie totale allouée En à l'énergie totale E,- arrêter la suite des itérations au rang n* tel que En* <= E ET En*+1 > E,- allouer à chaque sous-bande SBi avec i = 1,...,n* l'énergie Ei :Ei=2.gammai[gamman*+1/gammai]2 - gammaiet le nombre de bits :bn* = 1+ [log2(gamman*+1/gammai)]Application aux liaisons multicanal à modulation multiporteuse.
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1. Procédé d'allocation d'une énergie totale disponible E dans des sous-bandes SB; d'un système de communication à modulation multiporteuse, chaque sous-bande SB; étant définie par une marge F; de bruit et un rapport signal à bruit normalisé RSBN;, caractérisé en ce que ledit procédé comprend les étapes suivantes : - classer les sous-bandes SB; selon les valeurs croissantes du paramètre y; = r;/RSBN;, - effectuer une suite d'itérations, chaque itération comprenant les opérations consistant à : * allouer une énergie E'n = 2.Yi[Yn+1/y;]2 - y; à la sous-bande SB; avec i = 1,...,n, n étant le rang de l'itération, et l'opérateur [x]2 étant défini par [x]2=2u g2N où [x] désigne la partie entière de x, n n * calculer une énergie totale En = 2.1y;[yn+1/y;]2 - yy; allouée à l'itération i=1 i=1 de rang n, * comparer l'énergie totale allouée En à l'énergie totale E, - arrêter la suite des itérations au rang n* tel que En* E et En*+1 > E, - allouer à chaque sous-bande SB; avec i = 1,...,n* l'énergie E; : E;=2.yi[Yn*+1/Yi]2 - Yi et le nombre de bits : b'n* = 1 + [log2(Yn*+1 /Yi)] 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, [x]2 étant approché par x1A/2, l'énergie allouée à chaque sous-bande SB; est : E;=2.yi[Y n*+1/Yi]2 - Yi et le nombre de bits par sous-bande SB; est :b'n* = 1 + [Iog2(Y n*+1 /Yi)] n* Y n*+1 = (E + lYi)/n*-\12 i=1 avec 35 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, [x]2 étant approché 10 par x1A/2.a, - on estime une première valeur de a par : n* a = -q2/(n*.Y n*+1) IYi[Y n*+1/Yi]2 i=1 15 où n* et y n*+1 sont calculés selon la 2, n - on compare l'énergie totale En = I2n.a.yn+1 - 1y; allouée à l'itération de rang i=1 n à l'énergie totale E, et on en déduit une nouvelle valeur n*' telle que En* , E, et une nouvelle valeur y n-+1 telle que En* E, - on estime une nouvelle valeur a' par : n*' a' = IYi[Y n*'+1/Yi]2 i=1 25 - on arrête les estimations de a si la différence entre deux valeurs estimées successives de a est inférieure à une valeur donnée, ou à l'issue d'un nombre donné d'estimations. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, [x]2 étant approché par x/A/2.a, 30 - on estime une valeur de a par : n* a = Al2/(n*.Y n*+1) IYi[Y n*+1/Yi]2 i=1 où n* et y n*+1 sont calculés selon la 2, n* - on compare l'énergie totale En* = I2n*.a.y0n*+1 lyi à l'énergie totale E, i=1 - on décrémente ou incrémente n* pour obtenir une nouvelle valeur n*' telle que En* , E, 40 - on calcule une nouvelle valeur y n-+1 telle que En* E, - on estime une nouvelle valeur a' par :i0 n*' a' = IYi[Y n*'+1/Yi]2 i=1 - on arrête les estimations de a si la différence entre deux valeurs estimées successives de a est inférieure à une valeur donnée, ou à l'issue d'un nombre donné d'estimations. 5. Produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 6. Support du produit programme d'ordinateur selon la 5. 7. Module d'allocation dans les sous-bandes d'un émetteur d'une liaison multicanal, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour la mise en ceuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 4. 8. Emetteur d'une liaison multicanal, caractérisé en ce qu'il comprend le module d'allocation selon la 7.20
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H
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H04
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H04L
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H04L 27
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H04L 27/26
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FR2891005
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A1
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DISPOSITIF DE DISTRIBUTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE.
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La présente invention concerne un du type comprenant quatre soupapes par cylindre du moteur, respectivement deux soupapes d'admission et deux soupapes d'échappement. Un tel dispositif de distribution est connu et représenté aux figures 1 et 2. Selon ce dispositif, les deux soupapes d'admission 1 sont déplaçables en translation guidée par rapport à la culasse (non représentée) du moteur sous la commande respectivement de deux cames 2 portées par un arbre à cames 3 monté à rotation dans la culasse par deux paliers de support non représentés. Chaque came 2 agit sur la queue la de la soupape d'admission correspondante 1 par l'intermédiaire d'un poussoir 4 à déplacement en translation guidé relativement à la culasse et disposé coaxialement à la tige de soupape 1. De même, les deux soupapes d'échappement 5 sont déplaçables en translation guidée par rapport à la culasse du moteur sous la commande respectivement de deux cames 6 portées par un arbre à cames 7 monté à rotation dans la culasse par deux paliers de support non représentés. Chaque came 6 agit sur la queue 5a de la soupape d'échappement correspondante 5 par l'intermédiaire d'un poussoir 8 monté à coulissement guidé relativement à la culasse et disposé coaxialement à la tige de soupape 5. La culasse, qui est fixée au bloc cylindre du moteur, comporte pour chaque cylindre une paroi convexe extérieurement 9 définissant une chambre interne de combustion sensiblement hémisphérique. Chaque soupape d'admission 1 a sa tête lb logée dans une ouverture d'admission de combustible dans la chambre de combustion hémisphérique tandis que chaque soupape d'échappement 5 a sa tête 5b logée dans une ouverture d'échappement des gaz de combustion de cette chambre. Les axes longitudinaux des deux soupapes d'admission 1 le long desquels elles se déplacent, ainsi que les axes longitudinaux des deux soupapes d'échappement 5 le long desquels elles se déplacent, s'étendent à partir d'un même point situé sur l'axe vertical central du cylindre associé. Les deux axes longitudinaux des soupapes d'admission 1 tout comme les deux axes longitudinaux des soupapes d'échappement 5 définissent entre eux un angle déterminé, par exemple d'environ 20 , à partir de leur point d'intersection avec l'axe vertical central du cylindre associé. Les deux soupapes d'admission 1, l'arbre à cames 3 et les poussoirs 4 sont disposés symétriquement aux deux soupapes d'échappement 5, à l'arbre à cames 7 et aux poussoirs 8 relativement à un plan médian contenant l'axe vertical central du cylindre associé. Le dispositif de distribution des figures 1 et 2 permet une meilleure combustion et, par conséquent, un gain au niveau des performances du moteur et une diminution de consommation en combustible de ce moteur. Par contre, cette conception de dispositif de distribution impose des cames 2, 6 de forme tronconique d'une pente d'environ 10% et dont l'usinage est relativement complexe. En outre, lors du fonctionnement de ce dispositif connu, il se crée un frottement relatif radial FR entre chaque came 2, 6 et le poussoir correspondant 4, 8. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus des dispositifs de distribution connus en proposant un dispositif de distribution d'un moteur à combustion interne comprenant quatre soupapes par cylindre du moteur, respectivement deux soupapes d'admission et deux soupapes d'échappement à translation guidée par rapport à la culasse et chacune commandée par une came agissant sur la queue de la soupape par l'intermédiaire d'un poussoir disposé coaxialement à la queue de soupape, les deux soupapes d'admission ainsi que les deux soupapes d'échappement ayant leurs axes longitudinaux formant un angle, par exemple d'environ 20 , à partir de la chambre de combustion hémisphérique du cylindre, et qui est caractérisé en ce que chaque came est portée par son propre arbre en ayant sa surface périphérique parallèle à l'axe de l'arbre à came, en ce que les deux arbres portant respectivement les deux cames d'actionnement des soupapes d'admission et les deux arbres portant respectivement les deux cames d'actionnement des soupapes d'échappement sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique et en ce que deux des arbres à cames d'actionnement respectivement d'une soupape d'admission et d'une soupape d'échappement situées d'un même côté sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique. Chaque liaison homocinétique reliant les deux arbres à cames d'actionnement des soupapes d'admission et les deux arbres à cames d'actionnement des soupapes d'échappement comprend deux pignons coniques en engrènement solidaires respectivement des deux extrémités adjacentes des deux arbres à cames. La liaison homocinétique reliant les deux arbres d'actionnement d'une soupape d'admission et d'une soupape d'échappement comprend un pignon conique en engrènement avec deux pignons coniques solidaires respectivement des deux extrémités de ces deux arbres. De préférence, un moyen applique à l'extrémité de chacun des deux arbres des deux cames d'actionnement d'une soupape d'admission et d'une soupape d'échappement et non reliés homocinétiquement l'un à l'autre, un effort axial maintenant en engrènement précontraint les différents pignons coniques. Chaque moyen comprend un roulement à rouleaux coniques formant palier de support de l'extrémité correspondante de l'arbre à came. Selon une variante de réalisation, chaque moyen comprend une butée à billes portant l'extrémité correspondante de l'arbre à came et une rondelle 2891005 4 élastique, telle que rondelle Belleville, ou un ressort, exerçant un effort axial sur cette extrémité. Les deux arbres à cames d'actionnement des soupapes d'admission et les deux arbres à cames d'actionnement des soupapes d'échappement sont inclinés l'un par rapport à l'autre et les arbres à cames d'actionnement d'une soupape d'admission et d'une soupape d'échappement sont mutuellement parallèles Les soupapes d'admission et leurs arbres à cames respectifs d'une part et les soupapes d'échappement et leurs arbres à cames respectifs d'autre part sont symétriques relativement à un plan médian longitudinal du cylindre. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, 15 caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de distribution d'un moteur à combustion interne conforme à l'art antérieur; - la figure 2 est une vue partielle de face d'un ensemble à arbre à came et poussoir d'une soupape 25 d'admission de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de distribution d'un moteur à combustion interne conforme à l'invention; la figure 4 est une vue de dessus du dispositif 30 de distribution de la figure 3; - la figure 5 est une vue de côté suivant la flèche V de la figure 4; - la figure 6 est une vue de face d'un ensemble à arbre à came et poussoir d'une soupape d'admission ou d'échappement du dispositif de distribution de l'invention; et 2891005 5 -la figure 7 est une variante de réalisation de la partie cerclée en VII de la figure 4. Les différents organes du dispositif de distribution de l'invention représenté aux figures 3 à 6, identiques ou accomplissant les mêmes fonctions que ceux du dispositif de distribution de l'art antérieur des figures 1 et 2 portent les mêmes références. Selon le dispositif de distribution représenté aux figures 3 à 6, l'architecture des soupapes d'admission 1 et d'échappement 5 du moteur thermique est la même que celle du dispositif de la figure 1, c'est-àdire que les deux soupapes d'admission 1 et les deux soupapes d'échappement 5 font saillie radialement de la paroi 9 définissant la chambre hémisphérique de combustion du cylindre associé en définissant entre elles un angle d'environ 20 et sont chacune actionnées par la came correspondante 2, 6 par l'intermédiaire d'un poussoir 4, 8 pouvant se déplacer en translation guidée relativement à la culasse du moteur et disposé coaxialement à la queue la, 5a de la soupape correspondante. Selon l'invention, chaque came 2 d'actionnement d'une soupape d'admission 1 et chaque came 6 d'actionnement d'une soupape d'échappement 5 est portée par son propre arbre 3, 7, c'est-à-dire que les deux arbres 3 portant respectivement les deux cames 2 d'actionnement des soupapes d'admission sont distincts l'un de l'autre et les deux arbres 7 portant respectivement les deux cames 6 d'actionnement des soupapes d'échappement 5 sont distincts l'un de l'autre. En outre, les deux arbres 3 portant respectivement les deux cames 2 d'actionnement des soupapes d'admission 1 définissant l'un par rapport à l'autre un angle interne obtus en considérant la vue de dessus de la figure 4, sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique 10 de préférence constituée par deux pignons coniques 11 à denture droite ou hélicoïdale en engrènement l'un avec 2891005 6 l'autre et solidaires respectivement des deux extrémités adjacentes des arbres 3. De même, les deux arbres 7 portant respectivement les deux cames 6 d'actionnement des soupapes d'échappement 5 et qui définissent l'un par rapport à l'autre un angle interne obtus en considérant la vue de dessus de la figure 4, sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique 12 comprenant de préférence deux pignons coniques 13 à denture droite ou hélicoïdale et solidaires respectivement des deux extrémités adjacentes des arbres 7. Bien entendu, toute liaison homocinétique autre que celle à pignons coniques en engrènement l'un avec l'autre peut convenir sans sortir du cadre de l'invention. Les deux arbres 3 à cames 2, les poussoirs 4 et les soupapes d'admission 1 d'une part et les deux arbres 7 à cames 6, les poussoirs 8 et les soupapes d'échappement 5 d'autre part sont disposés symétriquement au plan médian passant par l'axe longitudinal central du cylindre associé sur lequel se trouve le centre d'intersection des axes longitudinaux respectifs des soupapes d'admission 1 et des soupapes d'échappement 5. Ainsi, comme mieux représenté en figure 4, les arbres 3 à cames 2 d'actionnement respectivement des deux soupapes d'admission sont mutuellement parallèles aux arbres 7 à cames 6 d'actionnement respectivement des deux soupapes d'échappement 5. L'architecture du dispositif de distribution de l'invention permet de réaliser un usinage classique de chaque came 2, 6, c'est-à-dire que la surface périphérique externe de chaque came 2, 6 est parallèle à l'axe longitudinal de son arbre correspondant 3, 7, ce qui permet de conserver une poussée classique de la came 2, 6 sur son poussoir associé 4, 8. L'un des deux arbres 3 portant respectivement les deux cames 2 d'actionnement des soupapes d'admission 1 et l'un des deux arbres 7 portant respectivement les deux cames 6 d'actionnement des soupapes d'échappement 5 et situés d'un même côté, sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique 14 comprenant de préférence un pignon conique 15 à denture droite ou hélicoïdale en engrènement avec deux autres pignons coniques 16 à denture droite ou hélicoïdale solidaires respectivement des deux extrémités des deux arbres 3, 7. Par ailleurs, le dispositif de distribution de l'invention est pourvu de moyens permettant d'appliquer respectivement à l'extrémité de l'arbre 3 portant une came d'actionnement d'une soupape d'admission et à l'extrémité de l'arbre 7 portant une came 6 d'actionnement d'une soupape d'échappement 5 et qui ne sont pas homocinétiquement reliés l'un à l'autre, un effort axial maintenant en engrènement précontraint les différents pignons coniques 11, 13, 15, 16. Comme représenté en figure 4, chaque moyen comprend un roulement à rouleaux coniques 17 formant palier de support de l'extrémité correspondante de l'arbre 3, 7 à came 2, 6 opposée aux pignons coniques 11, 13; ce roulement étant monté dans la partie correspondante de la culasse C du moteur. Ainsi, chaque roulement 17 exerce sur l'extrémité correspondante de l'arbre 3, 7 un effort axial F répercuté sur la cascade de pignons 11, 13, 16, 15, ce dernier, qui est monté à rotation dans la culasse C par un roulement à billes 18, équilibrant les deux efforts F qu'il reçoit. Selon une variante de réalisation, chaque moyen permettant d'appliquer l'effort axial maintenant en engrènement précontraint les pignons coniques du dispositif de distribution peut être constitué par une butée à billes portant l'extrémité correspondante de l'arbre 3, 7 à came 2, 6 et une rondelle élastique, telle que rondelle Belleville, interposée entre l'extrémité de cet arbre coaxialemment à celui-ci et la culasse C, ou tout simplement par un ressort de compression 2891005 8 précontraint monté entre l'extrémité de l'arbre correspondant coaxialement à celui-ci et la culasse. La figure 7 représente une variante de réalisation selon laquelle le roulement 18 est du type à rouleaux coniques et dont la bague interne est solidaire axialement de l'arbre 19 du pignon conique 15 et la bague externe est montée à ajustement glissant dans le carter de culasse C, un ressort hélicoïdal de compression 20 étant monté précontraint entre la bague externe du roulement 18 et une butée 21 constituée par un couvercle amoviblement fixé, par exemple par des vis de fixation non représentées, au carter de culasse C. Le ressort 21 permet ainsi d'équilibrer les efforts F appliqués au pignon conique 15
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La présente invention concerne un dispositif de distribution d'un moteur à combustion interne.Le dispositif est caractérisé en ce que les deux arbres (3) portant respectivement les deux cames (2) d'actionnement des soupapes d'admission (1) et les deux arbres (7) portant respectivement les deux cames (6) d'actionnement des soupapes d'échappement (5) sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique (10 ; 12) et deux des arbres (3, 7) à cames (2, 6) d'actionnement respectivement d'une soupape d'admission (1) et d'une soupape d'échappement (5) situées d'un même côté sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique (14).L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile.
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1. Dispositif de distribution d'un moteur à combustion interne comprenant quatre soupapes par cylindre du moteur respectivement deux soupapes d'admission (1) et deux soupapes d'échappement (5) à translation guidée par rapport à la culasse (C) et chacune commandée par une came (2,6) agissant sur la queue (la,5a) de la soupape (1,5) par l'intermédiaire d'un poussoir (4,8) disposé coaxialement à la queue de soupape, les deux soupapes d'admission (1) ainsi que les deux soupapes d'échappement (5) ayant leurs axes longitudinaux formant un angle, par exemple d'environ 20 , à partir de la chambre de combustion hémisphérique du cylindre, caractérisé en ce que chaque came (2,6) est portée par son propre arbre (3,7) en ayant sa surface périphérique parallèle à l'axe de l'arbre à came, en ce que les deux arbres (3) portant respectivement les deux cames d'actionnement (2) des soupapes d'admission (1) et les deux arbres (7) portant respectivement les deux cames (6) d'actionnement des soupapes d'échappement (5) sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique (10) et en ce que deux des arbres (3,7) à cames d'actionnement (2,6) respectivement d'une soupape d'admission (1) et d'une soupape d'échappement (5) situées d'un même côté sont reliés l'un à l'autre par une liaison homocinétique (14). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque liaison homocinétique (10) reliant les deux arbres (3) à cames d'actionnement (2) des soupapes d'admission (1) et les deux arbres (7) à cames d'actionnement (6) des soupapes d'échappement (5) comprend deux pignons coniques en engrènement (11;13) solidaires respectivement des deux extrémités adjacentes des deux arbres (3;7) à cames (2;6). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la liaison homocinétique (14) reliant les deux arbres (3,7) à cames (2,6) d'actionnement d'une soupape d'admission (1) et d'une soupape d'échappement (5) comprend un pignon conique (15) en engrènement avec deux pignons coniques (16) solidaires respectivement des deux extrémités de ces deux arbres (3,7) . 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'un moyen (17) applique à l'extrémité de chacun des deux arbres (3,7) à cames (2,6) d'actionnement d'une soupape d'admission (1) et d'une soupape d'échappement (5) et non reliés homocinétiquement l'un à l'autre un effort axial maintenant en engrènement précontraint les différents pignons coniques (11,13,15,16). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que chaque moyen comprend un roulement à rouleaux coniques (17) formant palier de support de l'extrémité correspondante de l'arbre à came (3,7). 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que chaque moyen comprend une butée à billes portant l'extrémité correspondante de l'arbre à came (3,7) et une rondelle élastique, telle que rondelle Belleville, ou un ressort, exerçant un effort axial sur cette extrémité. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux arbres (3) à cames d'actionnement (2) des soupapes d'admission (1) et les deux arbres (7) à cames d'actionnement (6) des soupapes d'échappement (5) sont inclinés l'un par rapport à l'autre et les arbres (3,7) à cames d'actionnement (2, 6) d'une soupape d'admission (1) et d'une soupape d'échappement (5) sont mutuellement parallèles. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les soupapes d'admission (1) et leurs arbres (3) à cames (2) respectifs d'une part et les soupapes d'échappement (5) et leurs arbres (7) à cames (6) respectifs d'autre part sont symétriques relativement à un plan médian longitudinal du cylindre.
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F
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F01
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F01L
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F01L 1
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F01L 1/44,F01L 1/04
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FR2894718
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A1
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MODULE DE BATTERIE
| 20,070,615 |
L'invention concerne le domaine des dispositifs de stockage d'énergie électrique. Plus précisément, la présente invention s'applique à la réalisation de modules de batteries incluant des éléments électrochimiques de stockage d'énergie sous forme d'enroulements ou d'empilements multi-couches. On connaît les techniques de réalisations d'éléments de stockage 10 d'énergie électrique sous forme d'enroulements ou d'empilements multicouches. Ces éléments sont généralement réalisés à partir d'une pluralité de films monocouche ou multicouches, polymères ou non, rassemblés et superposés pour former un complexe. 15 Dans le cas de réalisation d'éléments par enroulement, le complexe est enroulé sur un mandrin circulaire de révolution ou sur un mandrin plat ou quasi-plat. Lorsque le nombre de tours d'enroulement est suffisant, les couches doivent être coupées transversalement par des moyens de coupe. L'enroulement obtenu est ensuite libéré du mandrin. 20 Une préoccupation dans le domaine des éléments de stockage d'énergie sous forme d'enroulements ou d'empilements est la réalisation des connectiques électriques permettant notamment un raccordement série/parallèle entre ces ensembles. En effet, ces connectiques doivent permettre de se connecter à certaines couches minces de l'enroulement ou 25 de l'empilement tout en évitant les courtscircuits entre les couches des différents films. Pour faciliter la réalisation de ces connectiques, une solution consiste, lors de la réalisation de l'enroulement ou de l'empilement, à contrôler le positionnement latéral des films les uns par rapport aux autres. 30 Ainsi, dans l'élément final, certaines couches seront positionnées de manière à ce que l'un de leurs bords déborde plus ou moins par rapport aux bords des autres couches. Le document US 5 415 954 (publié le 16 mai 1995) décrit un générateur lithium-polymère comprenant un élément formé de couches superposées. Dans cet élément, les bords latéraux des couches d'anode en lithium s'étendent au-delà des bords des autres couches. Le contact de sortie des couches d'anode est réalisé par une couche intermédiaire en métal compatible avec le lithium s'étendant transversalement aux bords des couches d'anode et en contact avec celles-ci. La réalisation d'un contact de sortie est une opération particulièrement délicate car le lithium est compatible avec peu de métaux (cuivre, nickel, acier). En outre, il se prête mal à un assemblage par soudure. Le document WO 13/094258 publié le 13 novembre 2003 décrit un terminal de collection de courant comprenant deux bras qui viennent enserrer les parties saillantes des couches des éléments pour les maintenir en contact les unes avec les autres. Le terminal décrit dans ce document nécessite d'être serré au moyen d'un outil de serrage pour être fixé sur les parties saillantes des couches. Si nécessaire, le terminal peut en plus être soudé ou collé sur les parties saillantes des couches. Le document WO 02/071510 (publié le 12 septembre 2002) décrit un dispositif de raccordement pour accumulateur électrique comprenant une lame métallique conductrice munie de picots destinés à venir agripper une électrode de l'accumulateur électrique. Le document WO 2004/059773 (publié le 15 juillet 2004) décrit un procédé pour réaliser une bande latérale de connexion dans une couche de collecteur de courant d'un élément multicouches enroulé. La bande latérale de connexion est formée en réalisant un refendage linéaire séquentiel, en sens longitudinal, sur le bord du collecteur. La bande latérale ainsi formée est déployée vers l'extérieur de l'élément enroulé, pour servir de connecteur sur un concentrateur de courant. Dans ce document, une bande latérale de connexion est formée par découpe dans le collecteur de courant de sorte qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser un élément de connexion rapporté sur l'enroulement. Un but de l'invention est d'améliorer la connexion entre les éléments électrochimiques dans des modules de batteries. A cet effet, l'invention propose un comprenant une pluralité d'éléments électrochimiques de stockage d'énergie, chaque élément étant formé par la superposition d'une pluralité de couches, chaque élément présentant au moins une bande de connexion formée par découpage dans des couches de l'élément, caractérisé en ce que les éléments sont connectés électriquement entre eux par l'intermédiaire de leurs bandes de connexion. Le module selon l'invention peut présenter les caractéristiques suivantes : - le module comprend au moins un élément concentrateur et dans lequel des éléments électrochimiques sont reliés à l'élément concentrateur par l'intermédiaire de leur bande de connexion, - les bandes de connexion sont reliées à l'élément concentrateur par soudage, - des éléments électrochimiques sont agencés par paires le long de l'élément concentrateur, - chaque élément électrochimique présente une bande de connexion unique et les éléments électrochimiques d'une même paire sont disposés tête-bêche de sorte que leurs bandes de connexion s'étendent de part et d'autre de l'élément concentrateur, - l'élément concentrateur comprend deux barrettes conductrices s'étendant de part et d'autre des bandes de connexion des éléments 25 électrochimiques, - chaque élément électrochimique est connecté à l'élément concentrateur par l'intermédiaire d'au moins deux bandes de connexion, - les bandes de connexion s'étendent de part et d'autre de l'élément concentrateur, 30 - le module comprend un feuillard métallique venant prendre en sandwich les bandes de connexion et l'élément concentrateur, - les éléments sont connectés électriquement en parallèle les uns avec les autres, - les éléments sont connectés électriquement en série les uns avec les autres, - chaque élément comprend un premier côté de cathode, un deuxième côté d'anode et une bande de connexion s'étendant sur le premier côté, la bande de connexion d'un élément étant connectée à un deuxième côté d'un autre élément de sorte que les éléments électrochimiques sont connectés entre eux en série, - chaque élément comprend un premier côté de cathode, un deuxième côté d'anode et une bande de connexion s'étendant sur le premier côté, les bandes de connexion de deux éléments électrochimiques étant connectées entre elles de sorte que les éléments électrochimiques sont connectés entre eux en parallèle, - les bandes de connexion sont formées par découpage dans des couches de collecteur d'un élément électrochimique, - chaque élément électrochimique de stockage d'énergie comprend un embout de connexion en matériau conducteur, l'embout de connexion étant fixé sur une bande de connexion de l'élément électrochimique et étant apte à être connecté à un concentrateur, - l'embout de connexion est adapté pour être fixé sur la bande de 20 connexion par serrage, - l'embout de connexion comprend une partie de réception et au moins une patte de serrage, la patte de serrage étant apte à être repliée pour maintenir la bande de connexion contre la partie de réception, - l'embout de connexion comprend deux pattes de serrage, 25 - la patte de serrage présente des dents, - la partie de réception présente des bossages, - les dents de la patte de serrage et les bossages de la partie de réception sont agencés de sorte que lorsque la patte est repliée, les dents s'intercalent entre les bossages, 30 -l'embout présente une fiche adaptée pour être insérée dans un logement d'un élément concentrateur du module de manière à connecter électriquement la bande de connexion à l'élément concentrateur. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 représente de manière schématique les différentes 5 couches constitutives d'un élément électrochimique, - la figure 2 représente de manière schématique un élément électrochimique formé par enroulement, - la figure 3 représente de manière schématique un élément électrochimique formé par empilement, 10 - la figure 4 représente de manière schématique un élément formé par enroulement découpé en vue de former une bande latérale de connexion, conformément à un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 5 représente de manière schématique l'enroulement de la 15 figure 4 dans lequel la bande latérale de connexion a été déployée, - la figure 6 représente de manière schématique un module de batterie comprenant une pluralité d'éléments électrochimiques connectés électriquement entre eux par l'intermédiaire de leurs bandes de connexion, - la figure 7 représente de manière schématique un élément formé 20 par enroulement, découpé en vue de former deux bandes latérales de connexion, conformément à un deuxième mode de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 8 représente de manière schématique l'enroulement de la figure 7 dans lequel deux bandes latérales de connexion ont été formées, 25 - la figure 9 représente de manière schématique un élément électrochimique présentant deux bandes latérales de connexion, connecté à un élément concentrateur de courant, - la figure 10 représente de manière schématique un élément électrochimique présentant une bande latérale de connexion, connecté à un 30 élément concentrateur de courant, - la figure 11 représente de manière schématique deux éléments électrochimiques connectés à un concentrateur de courant, en parallèle, - la figure 12 représente de manière schématique deux éléments électrochimiques connectés entre eux en série, - la figure 13 représente de manière schématique deux éléments électrochimiques connectés entre eux en parallèle, - la figure 14 représente de manière schématique un embout de connexion destiné à être fixé sur une bande de connexion d'un élément électrochimique, conforme à un premier mode de réalisation, - la figure 15 représente de manière schématique un embout de connexion destiné à être fixé sur une bande de connexion d'un élément 10 électrochimique, conforme à un deuxième mode de réalisation, - la figure 16 représente de manière schématique une bande de connexion sur laquelle est fixé un embout, - la figure 17 représente de manière schématique la connexion d'une pluralité de bandes de connexion à un concentrateur de courant. 15 La figure 1 représente (en coupe transversale) une structure de film complexe de type sandwich destiné à la formation d'un élément de batterie. Le film complexe comprend une couche de collecteur 10 (par exemple en aluminium), une couche de cathode 20 (par exemple à base de polyoxyéthylène et de sel de lithium), une couche d'électrolyte 30, une 20 couche d'anode 40 (par exemple à base de lithium), une couche d'électrolyte 50 et une couche de cathode 60. Les couches d'électrolytes 30 et 50 sont par exemple à base de LiV3O8 ou V2O5 et de polyoxyéthylène. Le collecteur en aluminium 10 est de préférence revêtu d'une barrière anticorrosion, par exemple à base de nitrure de titane ou autre, graphite par 25 exemple. On notera que les bords des couches d'électrolyte 50 et 30 sont superposés. Le film complexe présente un premier côté 3 et un deuxième côté 4. Sur le premier côté 3 (côté positif de l'élément), la couche de collecteur 10 30 est disposée de manière à présenter un bord qui s'étend au-delà des bords des couches 20, 30, 40, 50 et 60 tandis que la couche d'anode 40 présente un bord en retrait des électrolytes 50 et 30. Sur le deuxième côté 4 (côté négatif de l'élément), la couche d'anode 40 est disposée de manière à présenter un bord qui s'étend au-delà des bords des couches 10, 20, 30, 50 et 60. La figure 2 représente schématiquement un élément 1 obtenu par enroulement du film complexe de la figure 1 sur un mandrin sensiblement plat (pour des raisons de simplification, le nombre de spires représentées est inférieur à la réalité). La figure 3 représente schématiquement un élément 2 obtenu par empilement de plusieurs films complexes présentant une structure telle que celle représentée à la figure 1 (pour des raisons de simplification, le nombre de films empilés est inférieur à la réalité). Les éléments 1 et 2 des figures 2 et 3 sont destinés à être intégrés dans un module de batterie. La figure 4 représente de manière schématique un élément 1 formé par enroulement sur un mandrin sensiblement plat. L'élément 1 présente ainsi une section sensiblement ovale. Selon un premier mode de réalisation, l'élément 1 a été découpé selon une ligne de coupe 5 parallèle au bord de la couche de collecteur du premier côté 3 de l'élément 1. La ligne de coupe 5 a été pratiquée au niveau d'une partie de l'enroulement présentant un faible rayon de courbure. La ligne de coupe 5 délimite une bande de connexion 6 formée dans les bords saillants des couches de collecteur. La ligne de coupe 5 est obtenue par exemple en effectuant une coupe séquentielle du complexe lors de son enroulement. La fréquence de coupe est déterminée pour obtenir une coupe par spire enroulée. La figure 5 représente de manière schématique l'élément 1 dans lequel la bande de connexion 6 a été déployée. A cet effet, un segment de découpe transversale 7 a été opéré entre une extrémité axiale de la ligne de coupe 5 et le bord libre adjacent des couches de collecteur. La découpe transversale 7 permet de libérer la bande de connexion 6 qui peut être déployée pour connecter électriquement le collecteur de l'élément 1. La figure 6 représente de manière schématique un module 100 de batterie comprenant une pluralité d'éléments 1 disposés les uns à côté des autres, un premier élément concentrateur 8 muni d'une première borne 18 et un deuxième élément concentrateur 9 muni d'une deuxième borne 19. Les bandes de connexion 6 des collecteurs des éléments 1 sont reliées au premier élément concentrateur 8 et les bandes de connexion 11 des anodes des éléments 1 sont reliées au deuxième élément concentrateur 9. Dans cette configuration, les éléments 1 du module 100 sont connectés électriquement entre eux en parallèle. Les bornes 18 et 19 constituent respectivement les bornes positive et négative du module 100. La figure 7 représente de manière schématique un élément 1 formé par enroulement. Selon un deuxième mode de réalisation, l'élément 1 a été découpé selon deux lignes de coupe 15 parallèles au bord de la couche de collecteur du premier côté 3 de l'élément 1. Les deux lignes de coupe 15 ont été pratiquées dans des parties de l'enroulement présentant un fort rayon de courbure. Ces lignes de coupe 15 délimitent des portions de couches de collecteur à éliminer. Les lignes de coupe 15 sont obtenues par exemple en effectuant une coupe séquentielle du complexe lors de son enroulement. La fréquence de coupe est déterminée pour obtenir deux coupes par spire enroulée. La figure 8 représente de manière schématique l'élément 1 dans lequel des segments de découpe transversale 17 ont été opérés entre chaque extrémité axiale des lignes de coupe 15 et les bords libres adjacents des couches de collecteur. Les découpes transversales 17 permettent d'éliminer des portions de collecteur délimitées par les lignes de coupe 15 et de former entre les portions éliminées, deux bandes de connexion 16 permettant de connecter électriquement le collecteur de l'élément 1. La figure 9 illustre de manière schématique l'élément électrochimique 1 présentant deux bandes de connexion 16, l'élément 1 étant connecté à un élément concentrateur de courant 21. L'élément concentrateur de courant 1 est formé par une barre en matériau conducteur de courant. Comme on peut le voir sur la figure 9, le concentrateur de courant 21 s'étend entre les deux bandes de connexion 16 de l'élément 1. En outre, les bandes de connexion 16 sont reliées à l'élément concentrateur 21 par soudage électrique par points. Les bandes de connexion 16 sont reliées à l'élément concentrateur 21 au niveau de points de soudage 22. Pour éviter une détérioration des couches de collecteur lors du soudage, il est possible de disposer un feuillard métallique 23 (représenté en pointillés sur la figure 9) venant prendre en sandwich les bandes de connexion 16 et l'élément concentrateur 21. Le feuillard métallique peut être formé en cuivre (Cu) ou en aluminium (Al). Pour former un module de batterie, plusieurs éléments 1 peuvent être reliés à l'élément concentrateur 21 par l'intermédiaire de leur bande de connexion de manière à obtenir une connexion en série ou en parallèle des éléments entre eux. La figure 10 représente de manière schématique un élément électrochimique 1 présentant une seule bande latérale de connexion 16, l'élément électrochimique étant connecté à un élément concentrateur de courant 21. L'élément concentrateur de courant 21 est formé de deux barrettes conductrices 23 et 24 parallèles s'étendant de part et d'autre de la bande de connexion 16 de l'élément électrochimique 1. La bande de connexion 16 est donc prise en sandwich entre les deux barrettes 23 et 24. La bande de connexion 16 et les barrettes 23 et 24 sont reliées entre elles par soudage électrique par points. La bande de connexion 16 est reliée à l'élément concentrateur 21 au niveau de points de soudage 22. Cette configuration présente l'avantage que les deux barrettes 23 et 24 protègent la bande de connexion 16 lors du soudage. Pour former un module de batterie, plusieurs éléments 1 peuvent 25 être reliés à l'élément concentrateur 21 par l'intermédiaire de leur bande de connexion de manière à obtenir une connexion en série ou en parallèle des éléments entre eux. La figure 11 représente de manière schématique deux éléments électrochimiques 1 identiques à l'élément de la figure 10, connectés à un 30 concentrateur de courant 21. Les éléments 1 sont disposés tête-bêche de part et d'autre du concentrateur de courant 21 et agencés de manière à ce que leur bande de connexion 16 s'étende chacune d'un côté du concentrateur de courant. La bande de connexion 16 d'un premier élément 1 est connectée à une première barrette conductrice 23 tandis que la bande de connexion 16 d'un deuxième élément 1 est connectée à une deuxième barrette conductrice 24 du concentrateur 21. Les éléments 1 sont ainsi connectés en parallèle l'un avec l'autre. La figure 12 représente de manière schématique deux éléments électrochimiques 1 connectés entre eux en série. A cet effet, la bande de connexion 16 s'étendant sur le premier côté 3 (côté de cathode) d'un élément 1 est connectée au deuxième côté 4 (côté d'anode) d'un élément suivant 1. La bande de connexion 16 est connectée au côté 4 par soudage sur les couches débordantes d'anode. La bande de connexion 16 est reliée aux couches d'anode au niveau d'un point de soudage 25. Cette configuration ne nécessite pas l'utilisation d'un élément concentrateur. En outre, cette configuration permet de connecter en série autant d'éléments électrochimiques 1 que souhaité. La figure 13 représente de manière schématique deux éléments électrochimiques 1 connectés entre eux en parallèle. A cet effet, les deux éléments 1 sont disposés de manière à ce que leurs premiers côtés 3 s'étendent en regard l'un de l'autre. Les bandes de connexion 16 s'étendant à partir des premiers côtés 3 des éléments 1 (côtés de cathode) sont connectées l'une à l'autre par soudage. Cette configuration ne nécessite pas l'utilisation d'un élément concentrateur. En outre, cette configuration permet également de connecter en série autant d'éléments électrochimiques 1 que souhaité. La figure 14 représente de manière schématique un embout de 25 connexion 30 destiné à être fixé sur une bande de connexion d'un élément électrochimique, conforme à un premier mode de réalisation. L'embout 30 est un élément en matériau conducteur formé en une seule pièce. L'embout 30 peut par exemple être réalisée à partir d'une feuille en métal, par exemple en cuivre ou en laiton, éventuellement 30 recouverte d'une couche de revêtement (par exemple par dorure, argenture ou étamage) découpée et pliée. La couche de revêtement a pour but d'améliorer la soudabilité de l'embout et/ou le contact électrique avec la bande de connexion de l'élément électrochimique. L'embout 30 comprend une partie de réception 31 sur laquelle peut être positionnée une extrémité de bande de connexion, deux pattes 32 et 33 s'étendant à partir de la partie de réception 31, et une fiche 34 destinée à être fixée sur un élément concentrateur. La partie de réception 31 présente une forme générale rectangulaire sensiblement plate. La partie de réception 31 se prolonge au niveau d'un premier et d'un deuxième côtés pour former les deux pattes 32 et 33. La partie de réception 31 se prolonge également au niveau d'un troisième côté pour former la fiche 34. Sur la figure 14, les deux pattes 32 et 33 s'étendent perpendiculairement à la partie de réception 31 entre les pattes 32 et 33. Cette disposition permet de guider une bande de connexion d'un élément électrochimique pour disposer la bande de connexion sur la partie de réception 31. Les pattes 32 et 33 présentent des dents 35 le long d'un bord libre. Comme illustré sur la figure 16, les pattes 32 et 33 sont destinées à être repliées en force vers la partie de réception 31 pour venir serrer la bande de connexion 6 et maintenir la bande de connexion 6 contre la partie de réception 31. Les dents 35 viennent agripper la bande de connexion 16 et la maintiennent fermement en contact avec la partie de réception 31. L'embout 30 permet également de maintenir ensemble les couches de collecteur formant la bande de connexion, sans nécessiter d'avoir recours au soudage. La figure 15 représente de manière schématique un embout de 25 connexion destiné à être fixé sur une bande de connexion d'un élément électrochimique, conforme à un deuxième mode de réalisation. L'embout représenté sur la figure 15 est identique à l'embout représenté sur la figure 14, excepté qu'il présente des bossages 36 sur sa partie de réception 31. Les bossages 36 sont destinés à coopérer avec les 30 dents 35 pour maintenir une bande de connexion dans l'embout 30 et assurer une bonne connexion électrique entre la bande de connexion et l'embout 30. A cet effet, les bossages 36 de la partie de réception 31 sont agencés de sorte que lorsque les pattes 32 et 33 sont repliées, les dents 35 s'intercalent entre les bossages 36. Dans ce deuxième mode de réalisation, l'embout 30 présente une tenue améliorée sur la bande de connexion. Les dents 35 qui s'intercalent entre les bossages 36 améliorent la tenue en traction de la bande de connexion dans l'embout en empêchant la bande de connexion de glisser. Par ailleurs, les dents 35 et les bossages 36 imposent à la bande de connexion un trajet en chicane de la bande de connexion dans l'embout. Cette caractéristique crée des zones de forte pression de contact entre la bande de connexion et l'embout. La figure 17 représente de manière schématique la connexion d'une pluralité de bandes de connexion 6 à un concentrateur de courant 8. Le concentrateur de courant 8 présente une pluralité de logements 28 dans lesquels peuvent être insérées les fiches d'une pluralité d'embouts 30 de connexion, de manière à connecter électriquement les bandes de connexion 16 à l'élément concentrateur 8. L'agencement représenté sur la figure 17 permet une connexion des éléments entre eux dans un module de batterie. Avec un tel 20 agencement, les éléments électrochimiques peuvent être facilement remplacés et les connexions peuvent être facilement modifiées
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L'invention concerne un module de batterie comprenant une pluralité d'éléments électrochimiques de stockage d'énergie (1), chaque élément (1) étant formé par la superposition d'une pluralité de couches, chaque élément (1) présentant au moins une bande de connexion (6) formée par découpage dans des couches de l'élément (1), caractérisé en ce que les éléments (1) sont connectés électriquement entre eux par l'intermédiaire de leurs bandes de connexion (6).
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1. Module de batterie comprenant une pluralité d'éléments électrochimiques de stockage d'énergie (1, 2), chaque élément (1, 2) étant formé par la superposition d'une pluralité de couches (10, 20, 30, 40, 50), chaque élément (1, 2) présentant au moins une bande de connexion (6, 16) formée par découpage dans des couches de l'élément (1, 2), caractérisé en ce que les éléments (1, 2) sont connectés électriquement entre eux par l'intermédiaire de leur bande de connexion (6, 16). 2. Module selon la 1, comprenant au moins un élément concentrateur (8, 9) et dans lequel des éléments électrochimiques (1, 2) sont reliés à l'élément concentrateur (8, 9, 21) par l'intermédiaire de leur bande de connexion (6, 16). 3. Module selon la 2, dans lequel les bandes de 15 connexion (6, 16) sont reliées à l'élément concentrateur (8, 9, 21) par soudage. 4. Module selon l'une des 2 ou 3, dans lequel des éléments électrochimiques (1, 2) sont agencés par paires le long de l'élément concentrateur (8, 9, 21). 20 5. Module selon la 4, dans lequel chaque élément électrochimique (1, 2) présente une bande de connexion unique (16) et les éléments électrochimiques (1, 2) d'une même paire sont disposés têtebêche de sorte que leurs bandes de connexion (16) s'étendent de part et d'autre de l'élément concentrateur (21). 25 6. Module selon l'une des 2 ou 3, dans lequel l'élément concentrateur (21) comprend deux barrettes conductrices (23, 24) s'étendant de part et d'autre des bandes de connexion (16) des éléments électrochimiques (1, 2). 7. Module selon l'une des 2 ou 3, dans lequel 30 chaque élément électrochimique (1, 2) est connecté à l'élément concentrateur (8, 9, 21) par l'intermédiaire d'au moins deux bandes de connexion (6, 16). 8. Module selon la 7, dans lequel les bandes de connexion (16) s'étendent de part et d'autre de l'élément concentrateur (21). 9. Module selon la 8, comprenant un feuillard métallique (23) venant prendre en sandwich les bandes de connexion (6, 16) et l'élément concentrateur (21). 10. Module selon l'une des qui précèdent, dans lequel les éléments (1, 2) sont connectés électriquement en parallèle les uns avec les autres. 11. Module selon l'une des 1 à 9, dans lequel les 10 éléments (1, 2) sont connectés électriquement en série les uns avec les autres. 12. Module selon la 1, dans lequel chaque élément (1, 2) comprend un premier côté (3) de cathode, un deuxième côté (4) d'anode et une bande de connexion (16) s'étendant sur le premier côté (3), 15 la bande de connexion (16) d'un élément (1) étant connectée à un deuxième côté (4) d'un autre élément (1) de sorte que les éléments électrochimiques (1, 2) sont connectés entre eux en série. 13. Module selon la 1, dans lequel chaque élément (1, 2) comprend un premier côté (3) de cathode, un deuxième côté (4) 20 d'anode et une bande de connexion (16) s'étendant sur le premier côté (3), les bandes de connexion (16) de deux éléments électrochimiques (1, 2) étant connectées entre elles de sorte que les éléments électrochimiques (1, 2) sont connectés entre eux en parallèle. 14. Module selon l'une des qui précèdent, dans 25 lequel les bandes de connexion (6, 16) sont formées par découpage dans des couches de collecteur (10) d'un élément électrochimique (1, 2). 15. Module selon l'une des qui précèdent, dans lequel chaque élément électrochimique de stockage d'énergie (1, 2) comprend un embout de connexion (30) en matériau conducteur, l'embout 30 de connexion (30) étant fixé sur une bande de connexion (6, 16) de l'élément électrochimique (1, 2) et étant apte à être connecté à un concentrateur (8, 9, 21).16. Module selon la 15, dans lequel l'embout de connexion (30) est adapté pour être fixé sur la bande de connexion (6, 16) par serrage. 17. Module selon la 16, dans lequel l'embout de connexion (30) comprend une partie de réception (31) et au moins une patte de serrage (32, 33), la patte de serrage (32, 33) étant apte à être repliée pour maintenir la bande de connexion (6, 16) contre la partie de réception (31). 18. Module selon la 17, dans lequel l'embout de 10 connexion (30) comprend deux pattes de serrage (32, 33). 19. Module selon l'une des 17 ou 18, dans lequel la patte de serrage (32, 33) présente des dents (35). 20. Module selon l'une des 17 à 19, dans lequel la partie de réception (31) présente des bossages (36). 15 21. Module selon les 19 et 20, dans lequel les dents (35) de la patte de serrage (32, 33) et les bossages (36) de la partie de réception (31) sont agencés de sorte que lorsque la patte (32, 33) est repliée, les dents (35) s'intercalent entre les bossages (36). 22. Module selon l'une des 15 à 21, dans lequel 20 l'embout (30) présente une fiche (34) adaptée pour être insérée dans un logement (28) d'un élément concentrateur (8) du module de manière à connecter électriquement la bande de connexion (6, 16) à l'élément concentrateur (8). 25
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H
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H01
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H01M
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H01M 2
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H01M 2/24
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FR2895479
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A1
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VOLANT MOTEUR COMPORTANT DES MOYENS D'AMORTISSEMENT DES OSCILLATIONS DUDIT VOLANT MOTEUR
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La présente invention concerne de manière générale les volants moteur. Elle concerne plus particulièrement un volant moteur d'un dispositif de transmission de couple d'un moteur qui comprend un moyeu et une masse inertielle annulaire de plus grand diamètre que le moyeu et solidaire de ce moyeu, et des moyens d'amortissement des oscillations de la masse inertielle annulaire par rapport à ce moyeu, comportant au moins un organe d'amortissement reliant le moyeu à la masse inertielle annulaire et apte à se déformer élastiquement suivant la direction de l'axe de rotation du volant moteur. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour les volants moteurs de type flexible. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Pour réduire les vibrations du moteur dans le domaine de moyennes fréquences (200-1000 Hz), on utilise généralement un volant moteur dit assoupli. Pour assouplir le volant moteur il est connu de réaliser des fenêtres traversantes diamétralement opposées sur le disque ce qui permet d'avoir une flexibilité autour d'un ou de plusieurs axes privilégiés appartenant au plan moyen du volant moteur, c'est-à-dire dans le plan transversal à l'axe de l'arbre menant. Cependant, lorsque le moteur est en fonctionnement, la souplesse du volant moteur peut provoquer, par flexion de la masse inertielle, des débattements du volant moteur dans la direction axiale de l'arbre menant qui dépassent la limite tolérable. Il en résulte des problèmes de tenue mécanique du volant moteur et du disque d'embrayage qui coopère avec le volant moteur. Il est donc nécessaire pour ce type de volant moteur de trouver un moyen d'amortissement qui permet de réduire les débattements axiaux du volant moteur sans avoir toutefois un impact significatif sur sa souplesse en flexion. Le document WO 2004/065807 décrit, dans son mode de réalisation illustré par la figure 13, un volant moteur qui comprend un moyeu et une masse inertielle annulaire fixée au moyeu. II est aussi prévu un organe d'amortissement des oscillations de la masse inertielle annulaire par rapport à ce moyeu, apte à se déformer élastiquement suivant la direction de l'axe de rotation du volant. Toutefois, dans ce mode de réalisation, l'organe d'amortissement est rapporté avec un système de fixation sur le moyeu et est situé entre le moyeu et la masse inertielle du volant moteur. L'organe d'amortissement est donc monté dans le volant moteur lors de l'assemblage du moyeu et de la masse inertielle du volant moteur. La masse inertielle et le moyeu d'un tel volant moteur forment nécessairement deux pièces distinctes. II en résulte que le coût de fabrication et le temps de montage des pièces d'un tel volant moteur sont importants. Au surplus, dans ce dispositif, l'organe d'amortissement comporte une partie extérieure dont une seule face prend appui contre et coopère par friction avec la masse inertielle annulaire du volant moteur. L'amortissement des débattements axiaux du volant moteur est donc limité. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose un nouveau volant moteur dont les débattements axiaux sont réduits. À cet effet, on propose selon l'invention un volant moteur d'un dispositif de transmission de couple d'un moteur comprenant un moyeu et une masse inertielle annulaire de plus grand diamètre que le moyeu et solidaire de ce moyeu, des moyens d'amortissement des oscillations de la masse inertielle annulaire par rapport à ce moyeu, comportant au moins un organe d'amortissement reliant le moyeu à la masse inertielle annulaire et apte à se déformer élastiquement suivant la direction de l'axe de rotation du volant moteur, dans lequel l'organe d'amortissement est réalisé sous la forme d'un insert autour duquel le volant moteur est coulé. Lors de la flexion du volant moteur, l'organe d'amortissement frotte sur les parties de la masse inertielle annulaire du volant moteur avec lesquelles il est en contact ce qui réduit les débattements axiaux de la masse inertielle annulaire du volant moteur. Grâce à l'organe d'amortissement apte à se déformer élastiquement, le volant moteur conserve la souplesse que lui procurent ses capacités de flexion. Ainsi les amplitudes importantes des débattements axiaux de la masse inertielle sont diminuées, sans impacter de façon significative les capacités de flexion de l'ensemble du volant moteur. Au surplus, un tel organe d'amortissement ne nécessite aucun moyen de fixation. Enfin l'encombrement du dispositif de transmission est réduit du fait que l'organe d'amortissement est intégré dans le volant moteur. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du volant moteur selon l'invention sont les suivantes : l'organe d'amortissement s'étend radialement et présente une partie centrale insérée dans l'épaisseur du moyeu et une partie extérieure insérée dans la masse inertielle annulaire ; la partie centrale de l'organe d'amortissement est solidaire du moyeu et la partie extérieure de l'organe d'amortissement est mobile radialement par rapport à la masse inertielle annulaire ; la partie centrale de l'organe d'amortissement est de forme annulaire et l'organe d'amortissement comprend deux languettes qui s'étendent radialement depuis la partie centrale et dont la partie terminale constitue la partie extérieure de l'organe d'amortissement ; le volant moteur présentant au moins un axe privilégié de flexion, chaque languette est disposée le long d'un axe privilégié de flexion du volant moteur ; la partie extérieure des languettes est élargie ; la masse inertielle annulaire est pourvue de fourreaux encastrés adaptés à recevoir la partie extérieure de l'organe d'amortissement ; l'état de surface des parties terminales des languettes est adapté pour favoriser le contact entre lesdites parties terminales et la masse inertielle annulaire ; Le volant moteur comprenant une pluralité d'inserts selon l'une des revendications précédentes, axialement espacés de sorte que lors de la coulée du volant moteur de la matière enveloppe chacun des inserts individuellement ; l'organe d'amortissement est une plaque ; la plaque est une rondelle. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés de plusieurs modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue de côté d'un volant moteur et d'un vilebrequin ; la figure 2A est une vue en coupe dans le plan médian du volant moteur selon un premier mode de réalisation ; la figure 2B est une vue en coupe axiale du volant moteur de la figure 2A ; la figure 3A est une vue en coupe dans le plan médian du volant moteur selon un deuxième mode de réalisation la figure 3B est une vue en coupe axiale du volant moteur de la figure 3A ; la figure 4A est une vue en coupe dans le plan médian du volant moteur selon un troisième mode de réalisation ; la figure 4B est une vue en coupe axiale du volant moteur de la figure 4A ; la figure 5A est une vue en coupe dans le plan médian du volant moteur selon un quatrième mode de réalisation la figure 5B est une vue en coupe axiale du volant moteur de la figure 5A ; la figure 6A est une vue en coupe dans le plan médian du volant moteur selon un cinquième mode de réalisation la figure 6B est une vue en coupe axiale du volant moteur de la figure 6A. En préliminaire, on notera que les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur la figure 1, on a représenté une partie d'un dispositif de transmission de couple d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. Ce dispositif de transmission de couple comprend un arbre menant, ici un vilebrequin 10 pourvu d'un plateau 11 de fixation, ainsi qu'un volant moteur 20 destiné à coopérer avec un disque d'embrayage (non représenté). Comme représenté sur les figures 2A et 2B, le volant moteur 20 comporte, d'une part, un moyeu 22 adapté à être fixé au plateau 11 du vilebrequin 10 et, d'autre part, une masse inertielle 21 annulaire qui, de plus grand diamètre que le moyeu 22, est solidaire de ce moyeu 22. De même que le moyeu, la masse inertielle 21 présente une face radiale arrière orientée du côté du vilebrequin 10 et une face radiale avant opposée destinée à coopérer par friction avec le disque d'embrayage (non représenté). Le moyeu du 10 constitue la partie centrale du volant moteur 20. Ici le volant moteur 20 comporte des ouvertures, ou fenêtres traversantes 23, 24, 25, 26 pratiquées dans le moyeu, ou partie centrale, du volant moteur. Ici, les deux fenêtres traversantes 25, 26 sont diamétralement opposées et symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe X perpendiculaire au plan de symétrie du vilebrequin 10 ce qui permet d'avoir une flexibilité autour de cet axe X. Similairement, les deux fenêtres traversantes 23, 24 sont diamétralement opposées et symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe Y, c'est-à-dire l'axe défini par l'intersection du plan moyen du volant moteur 20 et du plan de symétrie du vilebrequin 10 ce qui permet d'avoir une flexibilité autour de cet axe. Les niveaux de flexibilité autour des deux axes privilégiés X et Y peuvent être ajustés en agissant sur la dimension et la forme des fenêtres traversantes. Les positions de ces axes privilégiés l'un par rapport à l'autre et par rapport au plan du vilebrequin peuvent être ajustés afin de découpler les modes de flexion autour de chacun de ces deux axes, c'est-à-dire afin de positionner, dans le domaine des fréquences, le mode de flexion du volant autour de l'axe X suffisamment loin du mode de flexion autour de l'axe Y pour ne pas augmenter les vibrations du vilebrequin. Le volant moteur comporte également des moyens d'amortissement des oscillations de la masse inertielle 21 annulaire par rapport au moyeu 22. Ces moyens d'amortissement comportent un organe d'amortissement 30 reliant le moyeu 22 à la masse inertielle 21 annulaire et apte à se déformer élastiquement suivant la direction de l'axe du vilebrequin 10 confondu avec l'axe Al de rotation du volant moteur. Avantageusement, l'organe d'amortissement 30 est réalisé sous la forme d'un insert autour duquel le volant moteur 20 est coulé. L'organe d'amortissement 30 s'étend dans un plan transversal à l'axe Al et présente une partie centrale 33 insérée dans l'épaisseur du moyeu 22 et une partie extérieure 312, 322 insérée dans la masse inertielle 21 annulaire. La partie centrale 33 de l'organe d'amortissement 30 est solidaire du moyeu 22 et la partie extérieure 312, 322 de l'organe d'amortissement 30 est mobile radialement par rapport à la masse inertielle 21 annulaire, par glissement accompagné d'une dissipation d'énergie par friction, lorsque le volant moteur vibre en flexion. Ici, l'organe d'amortissement est une plaque flexible 30 réalisée dans un matériau, de l'acier par exemple, suffisamment élastique pour pouvoir se déformer sous l'effet des débattements de la masse inertielle et suffisamment résistant mécaniquement pour pouvoir tenir sous l'effet des contraintes alternées imposées par la masse inertielle en flexion. La plaque est d'un seul tenant et est obtenue par emboutissage puis découpage (ou poinçonnement). La plaque présente une épaisseur faible, comprise par exemple entre 1,5 mm et 3 mm. Selon un premier mode de réalisation de l'invention représenté sur les figures 2A et 2B, la plaque flexible 30 comprend des languettes 31, 32 qui s'étendent radialement depuis la partie centrale 33 et dont la partie terminale constitue la partie extérieure 312, 322 de l'organe d'amortissement. La partie centrale 33 est ici en forme de couronne et relie entre elles les deux languettes. Ces languettes 31, 32 comprennent également une partie intermédiaire 311, 321. Le moyeu 22 du volant 20 comporte des orifices 27 pour le passage de vis de fixation 12. La partie centrale 33 de la plaque est disposée entre les orifices 27 et les fenêtres traversantes 23, 24, 25, 26 pratiquées dans le moyeu 22. Comme représenté sur la figure 2A, chaque languette est disposée le long d'un axe privilégié de flexion du volant moteur 20, ici l'axe Y. En variante, on pourrait aussi prévoir de disposer des languettes suivant l'axe X. Les surfaces des parties terminales des languettes et des parties de la masse inertielle annulaire destinées à être en contact peuvent être adaptées pour favoriser les frottements entre lesdites parties par glissement au moyen d'un processus d'usinage adéquat et/ou par dépose d'un revêtement spécifique. Le montage du dispositif de transmission est réalisé de la façon suivante. On réalise tout d'abord la plaque flexible 30 composée de la couronne 33 et des languettes 31, 32. Si nécessaire, on peut procéder au traitement des surfaces des parties terminales des languettes en contact avec la masse annulaire afin de permettre une mobilité relative entre les languettes et la masse annulaire. Enfin, on pose la plaque dans un moule du volant moteur avec un support permettant de bien positionner la plaque dans le moule. Enfin, on réalise le moulage du volant moteur par surmoulage du moyeu autour de la couronne et par surmoulage de la masse annulaire autour des languettes. Les parties terminales des languettes en acier sont en contact permanent avec la masse annulaire en fonte. En fonctionnement, lorsque le volant moteur 20 vibre en flexion autour de l'axe perpendiculaire au plan de symétrie du vilebrequin 10, la masse annulaire 21 bouge axialement par rapport à son moyeu 22 et tente de tirer les languettes 31, 32 également dans le sens axial. De ce fait, un effort de cisaillement est créé entre les languettes 31, 32 et la masse annulaire 21. Au-delà d'une certaine limite, les parties terminales 312, 322 des languettes 31, 32 glissent par rapport à la masse annulaire 21 et créent donc un frottement sur la masse annulaire. Chaque mouvement axial de la masse annulaire est accompagné d'un frottement avec les surfaces avant et arrière des parties terminales 312, 322 des languettes 31, 32. Ces frottements alternatifs permettent d'atténuer les mouvements de la masse annulaire dans le sens axial et donc réduit les débattements axiaux du volant moteur en flexion. Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 3A et 3B, le volant moteur 20 comprend un deuxième d'insert d'amortissement 40 axialement espacé du premier insert d'amortissement 30 de sorte que, lors de la coulée du volant moteur 20, de la matière enveloppe chacun des inserts 30 et 40 individuellement. Les plaques 30, 40 ne sont pas accolées les unes aux autres mais sont en contact sur chacune de leur face avec la masse inertielle pour augmenter les surfaces de frottement de la masse inertielle 21 sur les plaques lors des oscillations de flexion du volant moteur 20. On peut aussi selon un troisième mode de réalisation représenté sur les figures 5A et 5B,qui est une variante du premier mode de réalisation (figures 2A et 2B), utiliser une plaque 60 pourvue de languettes 61, 62 dont les parties extérieures 63, 64 sont élargies. Ainsi, les surfaces de contact entre les languettes et la masse inertielle annulaire sont augmentées. Selon un quatrième mode de réalisation représenté sur les figures 6A et 6B, on peut aussi prévoir que la masse inertielle annulaire soit pourvue de fourreaux 71, 72 encastrés adaptés à recevoir la partie extérieure de l'organe d'amortissement 30 afin d'améliorer la tenue en endurance des interfaces entre les languettes en acier et la masse annulaire en fonte. Dans ce mode de réalisation, les fourreaux sont solidaires de la masse annulaire et les languettes glissent dans les fourreaux. Lors du procédé de fabrication du volant moteur selon ce mode de réalisation, on assemble les fourreaux sur les languettes avec un certain niveau de précontrainte afin que les languettes restent toujours en contact avec les fourreaux tout en pouvant glisser lorsque qu'il y a un mouvement relatif entre la masse annulaire et le moyeu du volant. Puis, le volant moteur est surmoulé autour des fourreaux et de l'organe d'amortissement. En variante, on peut prévoir que la plaque ait la forme d'une rondelle, c'est-à-dire d'un disque évidé au niveau du passage du vilebrequin et des vis de fixations pour être en contact avec le moyeu et la masse inertielle annulaire du volant moteur sur toute leur étendue radiale. Selon un cinquième mode de réalisation représenté sur les figures 4A et 4B, qui est une variante du premier mode de réalisation (figures 2A et 2B), on peut utiliser une plaque en deux parties 51, 52. L'organe d'amortissement est dans ce mode de réalisation constitué de deux pièces qui comprennent chacune une languette 53, 57 dont l'extrémité proche du moyeu 22 est prolongée par une base 54, 56 élargie, ici rectangulaire, insérée dans le moyeu 22. Les deux bases 54, 56 rectangulaires sont distinctes et constituent la partie centrale de l'organe d'amortissement. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation 10 décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. Ici le volant moteur est ajouré. En variante, on peut prévoir d'utiliser l'organe d'amortissement tel que décrit ci-dessus avec un volant moteur plein. 15
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La présente invention concerne un volant moteur (20) d'un dispositif de transmission de couple d'un moteur comprenant un moyeu (22) et une masse inertielle (21) annulaire de plus grand diamètre que le moyeu et solidaire de ce moyeu, et, des moyens d'amortissement des oscillations de la masse inertielle annulaire par rapport à ce moyeu, comportant au moins un organe d'amortissement (30) reliant le moyeu à la masse inertielle annulaire et apte à se déformer élastiquement suivant la direction de l'axe de rotation du volant moteur.Selon l'invention, l'organe d'amortissement est réalisé sous la forme d'un insert autour duquel le volant moteur est coulé.
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1. Volant moteur (20) d'un dispositif de transmission de couple d'un moteur comprenant : un moyeu (22) et une masse inertielle (21) annulaire de plus grand diamètre que le moyeu (22) et solidaire de ce moyeu (22), des moyens d'amortissement des oscillations de la masse inertielle (21) annulaire par rapport à ce moyeu (22), comportant au moins un organe d'amortissement (30) reliant le moyeu (22) à la masse inertielle (21) annulaire et apte à se déformer élastiquement suivant la direction de l'axe de rotation (Al) du volant moteur (20), caractérisé en ce que l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 51 ; 52 ; 60) est réalisé sous la forme d'un insert autour duquel le volant moteur (20) est coulé. 2. Volant moteur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 51 ; 52 ; 60) s'étend radialement et présente une partie centrale (33 ; 54, 56) insérée dans l'épaisseur du moyeu (22) et une partie extérieure (312, 322 ; 63, 64) insérée dans la masse inertielle (21) annulaire. 3. Volant moteur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que la partie centrale (33;54,56) de l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 51 ; 52 ; 60) est solidaire du moyeu (22) et la partie extérieure (312, 322) de l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 51 ; 52 ; 60) est mobile radialement par rapport à la masse inertielle (21) annulaire lorsque le volant moteur fléchit. 4. Volant moteur (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 51 ; 52 ; 60) comprend extérieure (312, 322 ; 63, 64) de l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 51 ; 52 ; 60). 5. Volant moteur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que la partie centrale (33) de l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 60) est de forme annulaire et l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 60) comprend deux languettes (31,32;41,42;61,62). 6. Volant moteur (20) selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que, le volant moteur (20) présentant au moins un axe (X,Y) des languettes (31, 32 ; 41, 42 ; 53, 57 ; 61, 62) qui s'étendent radialement depuis la partie centrale (33 ; 54, 56 ) et dont la partie terminale constitue la partie privilégié de flexion, chaque languette (31, 32 ; 41, 42 ; 53, 57 ; 61, 62) est disposée le long d'un axe (Y) privilégié de flexion du volant moteur (20). 7. Volant moteur (20) selon l'une des trois précédentes, caractérisé en ce que la partie extérieure (63, 64) des languettes (61, 62) est élargie. 8. Volant moteur (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la masse inertielle (21) annulaire est pourvue de fourreaux (71, 72) encastrés adaptés à recevoir la partie extérieure de l'organe d'amortissement (30). 9. Volant moteur (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les surfaces des parties extérieures (312, 322 ; 63, 64) de l'organe d'amortissement (30) et les surfaces des parties de la masse annulaire (21) destinées à être en contact sont adaptées à favoriser les frottements entre lesdites parties. 10. Volant moteur (20) selon l'une des précédentes, comprenant une pluralité d'inserts d'amortissement (30 ; 40 ; 51 ; 52 ; 60) axialement espacés de sorte que, lors de la coulée du volant moteur (20), de la matière enveloppe chacun des inserts (30) individuellement. 11. Volant moteur (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'amortissement (30 ; 40 ; 51 ; 52 ; 60) est une plaque. 12. Volant moteur (20) selon la précédente, caractérisé en ce que la plaque est une rondelle.
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F
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F16
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F16F,F16D
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F16F 15,F16D 3
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F16F 15/12,F16D 3/50,F16D 3/79,F16F 15/129,F16F 15/30
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FR2899731
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A1
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ACCESSOIRE DE RACCORDEMENT ETANCHE ENTRE UN CONDUIT ELECTRIQUE ET UN BOITIER D'APPAREILLAGE
| 20,071,012 |
La présente invention concerne, de manière générale, le raccord étanche d'un boîtier d'appareillage électrique avec un conduit de cheminement de câbles. Plus particulièrement, elle concerne un accessoire de raccordement entre les espaces intérieurs d'un boîtier d'appareillage électrique et d'un conduit de cheminement de câbles à rapporter en saillie sur une paroi, cet accessoire de raccordement comportant un boîtier de jonction à monter à une extrémité dudit conduit de cheminement, prolongé par un conduit tubulaire d'insertion dans ledit boîtier d'appareillage électrique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà du document GB 1 493 891 un tel accessoire de raccordement comportant une paroi d'extrémité plane à partir de laquelle s'étend, d'un côté, le boîtier de jonction, et, de l'autre, le conduit tubulaire d'insertion. Selon ce document, le boîtier de jonction, de section rectangulaire, comporte trois parois latérales externes destinées à s'appliquer sur la face externe de l'extrémité du conduit de cheminement de câbles, ainsi qu'une conduite tubulaire intérieure destinée à s'appliquer sur l'ensemble de la face interne de l'extrémité correspondante du conduit de cheminement de câbles. Le conduit tubulaire d'insertion constitue quant à lui un manchon d'insertion, de section rectangulaire, portant sur le pourtour de son extrémité libre une dent destinée à s'encliqueter sur le boîtier d'appareillage électrique pour maintenir l'accessoire de raccordement sur celui-ci. On connaît également du document GB 2 107 531 un accessoire de raccordement du type précité dans lequel le boîtier de jonction, de section rectangulaire, comporte trois parois latérales destinées à s'appliquer contre trois des quatre parois du conduit de cheminement de câbles. Ce boîtier de jonction est prolongé à une de ses extrémités par un manchon d'insertion de section rectangulaire qui porte à son extrémité des griffes destinées à s'insérer dans l'ouverture d'un boîtier d'appareillage électrique pour prendre appui sur la face intérieure de celui-ci afin de maintenir l'accessoire de raccordement contre cette ouverture. L'inconvénient majeur de ces accessoires de raccordement est que chacun d'entre eux est adapté à être raccordé à un boîtier d'appareillage électrique qui lui est spécifique dans la mesure où leur conduit tubulaire d'insertion n'est adapté à être inséré que dans un seul type d'ouverture de boîtier d'appareillage électrique. OBJET DE L'INVENTION Par rapport à l'état de la technique précité, la présente invention propose un nouvel accessoire de raccordement pour conduit électrique tel que défini en introduction pouvant s'adapter à diverses types classiques de boîtiers d'appareillage électrique. Plus particulièrement, dans l'accessoire de raccordement selon l'invention, le conduit tubulaire d'insertion présente une section circulaire dont le diamètre extérieur correspond au diamètre extérieur normalisé d'un conduit rigide d'entrée de câbles. D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'accessoire de raccordement selon l'invention sont les suivantes : - ledit boîtier de jonction présente des parois adaptées à s'appliquer sur la face externe de l'extrémité du conduit de cheminement de câbles en l'entourant complètement ; - il comprend une membrane souple qui obstrue une ouverture d'extrémité dudit conduit tubulaire d'insertion débouchante dans ledit boîtier de jonction, cette membrane souple étant adaptée à s'appliquer autour de chaque conducteur ou câble électrique qui la traverse ; - ladite membrane souple est rapportée sur une paroi d'extrémité du boîtier de jonction ou vient de formation avec ledit boîtier de jonction ; - le boîtier de jonction comporte deux parties, dont une partie de fond portant ledit conduit tubulaire d'insertion et une partie de couvercle ; - chacune des deux parties du boîtier de jonction comporte des moyens de montage pour être montées indépendamment l'une de l'autre sur ledit conduit 30 de cheminement de câbles ; - lesdits moyens de montage comprennent sur chaque partie du boîtier de jonction au moins deux crochets disposés sur deux bords longitudinaux parallèles de ladite partie pour faire saillie vers l'intérieur du boîtier de jonction, les deux crochets d'une des parties étant décalés axialement par rapport aux deux crochets de l'autre partie ; - lesdits crochets sont conformés pour s'accrocher dans des rainures longitudinales parallèles prévues en renfoncement sur la face externe du socle du 5 conduit de cheminement de câbles ; - les deux parties du boîtier de jonction sont reliées l'une à l'autre par une charnière d'articulation ; - chacune des deux parties du boîtier de jonction comporte des moyens de verrouillage adaptés à coopérer les uns avec les autres pour rendre solidaires 10 les deux parties ; - lesdits moyens de verrouillage comprennent des griffes qui font saillies d'une paroi d'extrémité d'une des deux parties du boîtier de jonction, et des ouvertures prévues dans une paroi d'extrémité de l'autre des deux parties pour recevoir par encliquetage lesdites griffes ; 15 - la partie de fond et le conduit tubulaire sont réalisés d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique ; et - le boîtier de jonction présente une section non circulaire. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à 20 titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1A est une vue schématique en perspective d'un conduit de cheminement de câbles ou de conducteurs électriques dont une extrémité est 25 raccordée à un boîtier d'appareillage électrique au moyen d'un accessoire de raccordement selon l'invention ; - la figure 1B est une vue identique à celle de la figure 1A avec le conduit de cheminement de câbles et l'accessoire de raccordement ouverts ; - la figure 2 est une vue schématique en perspective du côté intérieur de 30 l'accessoire de raccordement de la figure 1A à l'état sorti de moulage sans sa membrane souple ; - la figure 3 est une vue en bout selon la flèche F de la figure 2 ; - les figures 4A à 4C sont des vues schématiques de face, de l'arrière et en coupe selon le plan A-A de la membrane souple de l'accessoire de raccordement selon l'invention ; - la figure 5 est une vue schématique en perspective du côté extérieur de l'accessoire de raccordement de la figure 1A à l'état sorti de moulage pourvu de sa membrane souple ; - la figure 6 est une vue schématique en perspective du côté intérieur de l'accessoire de raccordement de la figure 5; - la figure 7 est une vue en coupe selon le plan D-D de la figure 6 ; - la figure 8 est une vue schématique en perspective de l'accessoire de fixation du conduit de cheminement de câbles de la figure 1A sur une paroi ; et - la figure 9 est une vue en bout du conduit de cheminement de câbles de la figure 1A. Sur les figures 1A et 1B, on a représenté un conduit 10 de cheminement de câbles ou de conducteurs électriques, ici une moulure, à rapporter en saillie sur une paroi quelconque, dont une extrémité est raccordée au moyen d'un accessoire de raccordement 100 à un boîtier 20 d'appareillage électrique à fixer à ladite paroi. Comme le montre plus particulièrement la figure 9, le conduit 10 de cheminement de câbles ou de conducteurs électriques présente une section globalement ovale ou elliptique avec un socle 12 fermé par un couvercle 17. Le socle 12 comporte un fond 13 plat à partir duquel s'élèvent, sur ses bords longitudinaux parallèles, de courtes ailes latérales 14 à profil courbe portant en tête des retours 15 dirigés l'un vers l'autre. Les retours 15 définissent des gorges de montage par encliquetage de pattes d'encliquetage 18 prévues sur les deux bords longitudinaux du couvercle 17. Le socle 12 comporte deux rainures longitudinales 16 parallèles en renfoncement de la surface externe 12A de ses ailes latérales 14. Chaque rainure longitudinale 16 est située à proximité du retour 15 porté en tête de l'aile latérale 14 correspondante du socle 12. Avantageusement, le conduit 10 de cheminement de câbles ou de conducteurs électriques est fixé à la paroi correspondante (non représentée) au moyen d'accessoires de fixation 30 dont un exemple est représenté sur la figure 8. Cet accessoire de fixation 30, appelé communément lyre, comporte une face arrière (non visible sur la figure 8) destinée à reposer sur la paroi de fixation et une face avant 30A qui forme un berceau de réception du socle 12 du conduit 10. Ce berceau de réception comporte un fond 31 plat recevant le fond 13 plat du socle 12, bordé par deux parois latérales 32 légèrement courbes qui reçoivent les ailes latérales 14 courbes du socle 12. En tête, les deux parois latérales 32 de la lyre 30 comprennent des retours 34 dirigés l'un vers l'autre qui forment des dents d'accrochage destinées à s'accrocher dans les rainures longitudinales 16 prévues sur la face externe 12A du socle 12 pour maintenir celui-ci dans le berceau de réception de la lyre 30. Le fond 31 plat du berceau de réception de la lyre 30 est percé de deux orifices 33 traversants, un orifice de section oblongue et un orifice de section circulaire, pour le passage de vis de fixation afin de solidariser la lyre 30 à la paroi. Avantageusement, les lyres 30 présentent une certaine épaisseur et le conduit 10 qui repose sur celles-ci est placé à distance de la paroi de fixation de manière que son extrémité à raccorder au boîtier 20 d'appareillage électrique fixé lui-même à ladite paroi, se positionne au niveau de l'ouverture d'entrée prévue dans la paroi latérale 22 correspondante dudit boîtier 20. Comme le montrent les figures 1A et 1B, l'accessoire de raccordement 100 permet de raccorder de manière étanche les espaces intérieurs 21,11 du boîtier 20 et du conduit 10. Cet accessoire de raccordement 100 comporte un boîtier de jonction 110 à monter à une extrémité dudit conduit 10 prolongé par un conduit tubulaire 120 d'insertion dans ledit boîtier 20 (voir figures 2, 3, 5, 6, 7). Le conduit tubulaire 120 forme un conduit de passage entre les espaces intérieurs 11,21 du conduit 10 du boîtier 20. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'accessoire de raccordement 100 représenté, le conduit tubulaire 120 d'insertion présente une section circulaire dont le diamètre extérieur correspond au diamètre extérieur normalisé d'un conduit rigide d'entrée de câbles. En particulier, le conduit tubulaire 120 d'insertion a un diamètre extérieur de 20 mm, dont la capacité de câblage correspond à celle du conduit représenté. Ce diamètre extérieur pourrait également être de 16, 25 ou 32 mm, dimensions normalisées, avec des tolérances de fabrication également normalisées. Ainsi, ce conduit tubulaire 120 d'insertion peut être engagé dans une 5 ouverture d'entrée circulaire standardisée du boîtier 20 et réalisé une liaison étanche entre l'intérieur et l'extérieur du boîtier. Comme le montrent les figures 2, 3, 5, 6 et 7 le boîtier de jonction 110 comporte deux parties 110A,110B rigides dont une partie de fond 110A portant ledit conduit tubulaire 120 d'insertion et une partie de couvercle 110B. 10 Lesdites parties 110A,110B du boîtier de jonction 110 s'étendent selon un axe X, elles forment des demi-coques à positionner l'une contre l'autre. Chaque demi-coque 110A,110B comporte une paroi de fond centrale 111 plane bordée longitudinalement par des parois latérales 112 courbes. Chaque demi-coque 110A,110B est ouverte ou débouchante à une 15 extrémité 102 et est fermée à l'autre extrémité par une paroi d'extrémité 113,114 transversale. La paroi d'extrémité 113 transversale de la partie de fond 110A porte extérieurement le conduit tubulaire 120 d'insertion dont une extrémité débouche à l'intérieur du boîtier de jonction 110 par une ouverture circulaire 121 et dont l'autre 20 extrémité débouche vers l'extérieur du boîtier de jonction 110 par une ouverture circulaire 122. La paroi d'extrémité 114 transversale de la partie de couvercle 110B comporte une encoche 115 demi-circulaire dont le fond s'applique contre le contour du conduit tubulaire 120 d'insertion muni de la membrane souple 200 25 lorsque les deux demi-coques 110A,110B sont positionnées l'une sur l'autre autour du conduit 10 de cheminement de câbles ou de conducteurs électriques. Les parois 111,112 des deux parties de fond 110A et de couvercle 110B du boîtier de jonction 110 sont en effet adaptées à sensiblement s'appliquer sur la face externe 12A,17A de l'extrémité du conduit 10 en l'entourant complètement. 30 Le boîtier de jonction 110 forme alors une coque extérieure dure de section globalement ovale ou elliptique qui entoure ladite extrémité du conduit 10. Le boîtier de jonction 110 peut entourer complètement l'extrémité du conduit 10 parce que celui-ci est monté à distance de la paroi de fixation en étant fixé aux lyres 30 qui reposent sur cette paroi de fixation. Ainsi, la partie de fond 110A dudit boîtier de jonction 110 recouvre la face extérieure 12A du socle 12 de conduit 10 en se logeant dans l'espace libre situé entre le socle 12 et la paroi de fixation (non représentée) (voir figure 1A). La partie de couvercle 110'B du boîtier de jonction 110 recouvre la surface externe 17A du couvercle 17 du conduit 10 en venant bord à bord de manière étanche avec ladite partie de fond 110A. Lorsque la partie de fond 110A et la partie de couvercle 110B du boîtier de jonction 110 sont positionnées autour de l'extrémité du conduit 10, le conduit tubulaire 120 d'insertion de l'accessoire de raccordement 100 s'étend au-delà du conduit 10 dans son prolongement longitudinal. Comme le montrent plus particulièrement les figures 1A, 1B, 2 et 6, chacune des deux parties 110A,1110B du boîtier de jonction 110 comporte des moyens de montage pour être montée indépendamment l'une de l'autre sur ledit conduit 10 de cheminement de câbles. Selon l'exemple représenté, ces moyens de montage comprennent, sur chaque partie 110A,110B du boîtier de jonction 110, au moins deux crochets 117 disposés sur deux bords longitudinaux 118 parallèles de ladite partie 110A,110B pour faire saillie vers l'intérieur 101 du boîtier de jonction 110, les deux crochets 117 d'une des parties 110A étant décalés axialement (selon l'axe X) par rapport aux deux crochets 117 de l'autre partie 110B. Ces crochets 117 sont conformés pour s'accrocher dans les rainures longitudinales 16 parallèles prévues en renfoncement sur la face externe 12A du socle 12 du conduit 10 de cheminement de câbles. En outre, ici, chacune des deux parties 110A,110B du boîtier de jonction 110 comporte des moyens de verrouillage adaptés à coopérer les uns avec les autres pour rendre solidaire les deux parties 110A,110B placées de manière jointive l'une contre l'autre. Selon l'exemple représenté, ces moyens de verrouillage comprennent des griffes ou des dents 116 qui font saillies de la face extérieure de la paroi d'extrémité 113 transversale de la partie de fond 110A du boîtier de jonction (110), et des ouvertures 114A prévues dans la paroi d'extrémité 114 transversale de la partie de couvercle 1108 pour recevoir par encliquetage lesdites griffes ou dents 116. Selon une variante de réalisation non représentée, on peut prévoir que les deux parties du boîtier de jonction sont reliées l'une à l'autre par une charnière d'articulation. Avantageusement la partie de fond 110A du boîtier de jonction 110 et le conduit tubulaire 120 sont réalisés d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. Les deux parties ou demi-coques 110A,110B du boîtier de jonction 110 sont réalisées d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. En sortie de moule lesdites demi-coques 110A,110B sont liées l'une à l'autre par deux liens 119 cassables au détachables desdites demi-coques 110A,110B. Par ailleurs, selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'accessoire de raccordement 100, il comprend une membrane souple 200 qui obstrue une section du conduit tubulaire 120 formant le conduit de passage et qui est adaptée à s'appliquer autour de chaque conducteur ou câble électrique 1 qui la traverse (voir figures 1B, 6 et 7). Cette membrane souple 200 arrête les flux d'air froid circulant dans le conduit 10 pour éviter que ceux-ci ne se propagent à l'intérieur du boîtier 20 via ledit conduit tubulaire 120. La membrane souple 200 est logée dans la coque extérieure dure formée par le boîtier de jonction 110 et elle est disposée à une extrémité intérieure du conduit tubulaire 120 c'est-à-dire à l'extrémité du conduit tubulaire 120 qui débouche à l'intérieur du boîtier de jonction 110 de l'accessoire de raccordement 100. Comme le montrent plus particulièrement les figures 1B, 4A, 6 et 7, la membrane souple 200 est adaptée à être traversée par plusieurs câbles ou conducteurs électriques 1 en divers endroits 201. Cette membrane souple 200 se présente ici sous la forme d'une plaquette de faible épaisseur, globalement rectangulaire avec une partie en forme de demi-disque. Elle porte sur sa face arrière un rebord 202 qui suit le bord demi-circulaire de ladite plaquette. La plaquette comporte dans sa région centrale des zones localisées 201 dont l'épaisseur est amincie pour être transpercée par des câbles ou des conducteurs électriques 1 (voir figures 4A, 4B, 4C). La membrane souple 200 est réalisée par moulage d'une matière élastomère ou équivalent. Elle est ici obtenue par injection d'une matière élastomère dans le moule de moulage du boîtier de jonction, pour être placée dans un renfoncement 113A de la face interne de la paroi d'extrémité 113 transversale de la partie de fond 110A du boîtier de jonction 110 de manière à obstruer l'ouverture d'extrémité 121 du conduit tubulaire 120 d'insertion qui débouche à l'intérieur du boîtier de jonction 110. La membrane souple 200 et le boîtier de jonction 110 forme donc une seule pièce monobloc issue de moulage. Afin de fermer de manière étanche la section du conduit tubulaire 120, la membrane souple 200 présente une largeur supérieure au diamètre interne dudit conduit tubulaire 120 de sorte que lorsqu'elle est mise en place dans le renfoncement 113A de la paroi d'extrémité 113 du boîtier de jonction, elle déborde de ladite ouverture d'extrémité 121 du conduit tubulaire 120 et vient à effleurement de la face interne de ladite paroi d'extrémité 113. Le rebord 202 en demi-cercle porté par la face arrière de la membrane souple 200 se loge dans un décrochement 123 de la face externe cylindrique du conduit tubulaire 120 pour réaliser une étanchéité sur le contour dudit conduit tubulaire 120 (voir figures 2, 3 et 6). Bien entendu selon une variante de réalisation non représentée, on peut prévoir de rapporter ladite membrane souple dans ledit boîtier de jonction. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, ruais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
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La présente invention concerne un accessoire de raccordement (100) entre les espaces intérieurs d'un boîtier d'appareillage électrique et d'un conduit de cheminement de câbles à rapporter en saillie sur une paroi, cet accessoire de raccordement comportant un boîtier de jonction (110) à monter à une extrémité dudit conduit de cheminement, prolongé par un conduit tubulaire (120) d'insertion dans ledit boîtier d'appareillage électrique.Selon l'invention, le conduit tubulaire d'insertion présente une section circulaire dont le diamètre extérieur correspond au diamètre extérieur normalisé d'un conduit rigide d'entrée de câbles.
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1. Accessoire de raccordement (100) entre les espaces intérieurs (21,11) d'un boîtier (20) d'appareillage électrique et d'un conduit (10) de cheminement de câbles à rapporter en saillie sur une paroi, cet accessoire de raccordement (100) comportant un boîtier cle jonction (110) à monter à une extrémité dudit conduit (10) de cheminement, prolongé par un conduit tubulaire (120) d'insertion dans ledit boîtier (20) d'appareillage électrique, caractérisé en ce que le conduit tubulaire (120) d'insertion présente une section circulaire dont le diamètre extérieur correspond au diamètre extérieur normalisé d'un conduit rigide d'entrée de câbles. 2. Accessoire de raccordement (100) selon la précédente, caractérisé en ce que ledit boîtier de jonction (110) présente des parois (111,112) adaptées à s'appliquer sur la face externe (12A,17A) de l'extrémité du conduit (10) de cheminement de câbles en l'entourant complètement. 3. Accessoire de raccordement (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une membrane souple (200) qui obstrue une ouverture d'extrémité (121) dudit conduit tubulaire (120) d'insertion débouchante dans ledit boîtier de jonction (110), cette membrane souple (200) étant adaptée à s'appliquer autour de chaque conducteur ou câble électrique qui la traverse. 4. Accessoire de raccordement (100) selon la précédente, caractérisé en ce que ladite membrane souple (200) est rapportée sur une paroi d'extrémité (113) du boîtier de jonction (110). 5. Accessoire de raccordement (100) selon la 3, caractérisé en ce que ladite membrane souple vient de formation avec ledit boîtier de jonction. 6. Accessoire de raccordement (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier de jonction (110) comporte deux parties (110A,110B), dont une partie de fond (110A) portant ledit conduit tubulaire d'insertion et une partie de couvercle (110B). 7. Accessoire de raccordement (100) selon la précédente, caractérisé en ce que chacune des deux parties (110A,1110B) du boîtier de jonction (110) comporte des moyens de montage pour être montées indépendamment l'une de l'autre sur ledit conduit (10) de cheminement de câbles. 8. Accessoire de raccordement (100) selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de montage comprennent sur chaque partie (110A,110B) du boîtier de jonction (110) au moins deux crochets (117) disposés sur deux bords longitudinaux (118) parallèles de ladite partie (110A,110B) pour faire saillie vers l'intérieur du boîtier de jonction (110), les deux crochets (117) d'une des parties (110A) étant décalés axialement par rapport aux deux crochets (117) de l'autre partie (110B). 9. Accessoire de raccordement (100) selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits crochets (117) sont conformés pour s'accrocher dans des rainures longitudinales (16) parallèles prévues en renfoncement sur la face externe (12A) du socle (12) du conduit (10) de cheminement de câbles. 10. Accessoire de raccordement (100) selon la 6, caractérisé en ce que les deux parties du boîtier de jonction sont reliées l'une à l'autre par une charnière d'articulation. 11. Accessoire de raccordement (100) selon l'une des 6 à 10, caractérisé en ce que chacune des deux parties (110A,110B) du boîtier de jonction (110) comporte des moyens de verrouillage adaptés à coopérer les uns avec les autres pour rendre solidaires les deux parties (110A,110B). 12. Accessoire de raccordement (100) selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent des griffes (116) qui font saillies d'une paroi d'extrémité (113) d'une (110A) des deux parties du boîtier de jonction (110), et des ouvertures (114A) prévues dans une paroi d'extrémité (114) de l'autre (110B) des deux parties pour recevoir par encliquetage lesdites griffes (116). 13. Accessoire de raccordement (100) selon l'une des 6 à 12, caractérisé en ce que la partie de fond (110A) et le conduit tubulaire (120) sont réalisés d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. 14. Accessoire de raccordement (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier de jonction (110) présente une section non circulaire.
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H
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H02,H01,H05
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H02G,H01R,H05K
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H02G 3,H01R 13,H05K 5
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H02G 3/06,H01R 13/506,H02G 3/18,H05K 5/06
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FR2902412
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A1
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EMBOUT PLASTIQUE POUR BOIRE FACILEMENT A LA BOUTEILLE
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-1- La présente invention concerne un embout plastique pour boire à la bouteille. Pour la plupart des utilisateurs, les goulots traditionnels ne conviennent pas pour boire facilement. Il existe sur certaines bouteilles un embout affiné permettant de boire. L'écoulement du liquide s'effectue par le biais d'une pression de l'utilisateur sur la bouteille, et est réalisée en parallèle avec une aspiration au niveau de l'embout. Ces embouts ne sont pas adaptés à l'ensemble de la population parce qu'ils exigent généralement un effort conséquent d'aspiration. Pour pallier ce défaut, l'invention proposée par Mr RUSSELL ALLIN NICHOLAS et MANLEY JAMES RICHARD (numéro de demande US19970921392 19970829), est un système permettant, par pivotement, de libérer une paille. L'effort réalisé par l'utilisateur pour libérer cette paille est cependant trop important, ce système n'est pas anti-fuite et ne permet pas de réguler le débit de l'eau. Selon une autre invention proposée par Mr MOEN GEORGE (numéro de demande U519790001393 19790105), un système d'ouverture et de fermeture d'un embout fonctionne, comme pour notre brevet, par une rotation autour d'un axe z. Cependant, l'embout ne permet pas de boire directement à la bouteille (l'ouverture étant positionnée sur un côté de l'embout), ne dispose pas d'un système anti-fuite et ne permet pas de réguler le débit de l'eau. L'embout selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet deux parties caractéristiques. La partie supérieure constituée d'un système de type valve anti-fuite est rattachée au sommet de l'embout. La partie inférieure est composée de trois cônes coupés en leurs sommets de même axe de révolution z. Ils permettent, en effectuant une rotation du cône supérieur, de faire -2-coïncider les cônes inférieur et intermédiaire, tous deux troués. Cette action sert à l'ouverture, la fermeture de la bouteille et ainsi, la régulation du débit d'un liquide par l'utilisateur. Selon des modes particuliers de réalisation : - La partie inférieure est essentiellement en matière plastique, de préférence en polyéthylène haute densité. - La partie supérieure est essentiellement en 10 matière plastique semi-rigide de préférence en silicone, en polyéthylène basse densité ou tout autre plastique ayant les mêmes caractéristiques. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe, le dispositif de 15 l'invention. La figure 2 représente, en vue de côté, le dispositif de l'invention. La figure 3 représente en coupe, l'emboîtement des cônes de la partie inférieure du dispositif de 20 l'invention. La figure 4 représente, en vue de dessus, la partie supérieure du dispositif de l'invention. La figure 5 représente, en vue du dessous, le premier cône de la partie inférieure du dispositif. 25 En référence à ces figures, le dispositif comporte une partie supérieure (figure 4) et une partie inférieure (figures 1, 2, 3). La partie supérieure, en matière semi-rigide, est un cylindre fermé (1) possédant une fente (2), 30 de diamètre inférieur à celui de la partie inférieure. Une faible pression de l'utilisateur sur le cylindre (1), réalisée par l'intermédiaire de sa bouche, permet de déformer la fente qui devient ellipsoïdale (3) et ainsi laisse passer le liquide. 35 La partie inférieure, en matière plastique, est composée de trois cônes (4, 8, 11) coupés en leurs sommets de même axe de révolution z (figures 1, 2, 3). -3-La partie inférieure (4, 8, 11) dispose d'un premier cône (4), fixé par un pas de vis (5) à la bouteille. Il est ouvert selon son plus grand diamètre, et fermé par un disque selon son plus petit diamètre. Ce disque est cependant muni d'un trou en son milieu (6) afin de le clipper avec le deuxième cône (8). Il dispose d'au moins un trou latéral (7), et de préférence trois, sur la surface conique qui permet de laisser passer un liquide. Les trous latéraux (7 et 10) sont de préférence en forme de trapèze selon les procédés de fabrication industriels, et lorsqu'ils sont au nombre de deux ou plus par cône, sont disposés à égale hauteur par rapport à la partie inférieure du cône de façon à ce que les trous soient alignés horizontalement et à égale distance les uns par rapport aux autres ce qui permet à l'usage une meilleure distribution du liquide quelque soit la position de la bouteille (figure 5). Le deuxième cône (8) est de structure identique au précédent (4) et s'imbrique dans le premier cône (4). Il a un système de fixation (9) qui le relie par une liaison pivot au premier cône (4), qui autorise la rotation autour de l'axe de révolution z. Ce système de fixation (9) est un clip venant s'emboîter dans une ouverture (6) réalisée sur la partie supérieure du cône (4) : le deuxième cône (8) se fixe au premier (4) par sa partie supérieure. Comme le premier cône (4), il dispose d'au moins un trou latéral (10) sur la surface conique qui permet de laisser passer le liquide. Les trous latéraux (7) et les trous latéraux (10) sont en nombre identique. Les trous latéraux (7 et 10) sont en forme de trapèze et au nombre de trois par cône. Si les trous (7 et 10) de ces deux cônes (4 et 8) coïncident parfaitement, le liquide pourra alors circuler avec un débit maximum. Si les trous (7 et 10) ne coïncident pas du tout, il n'y aura aucun débit. Dans les autres cas, l'utilisateur pourra régler son débit en alignant plus ou moins les trous (7 et 10) des deux cônes (4 et 8). Le troisième et dernier cône (11) est situé au-dessus des deux autres cônes (4 et 8), et il 2902412 -4- maintient le cylindre de la partie supérieure (1). Son sommet de plus petit diamètre est ouvert. Il est encastré au deuxième cône (8), par leurs extrémités inférieures. Ils sont donc solidaires et tournent 5 ensemble autour de l'axe z. Grâce à cette rotation, les trous (7) du cône (4) du dessous et ceux (10) du cône intermédiaire (8) coïncideront. Le liquide pourra traverser ceux-ci, puis passer entre la surface extérieure du cône du dessous et la surface 10 intérieure du cône intermédiaire (12). Contrairement aux deux autres cônes, il ne possède pas de trous : le troisième cône (11) permet d'isoler le système. Il existe entre le deuxième (8) et le troisième cône (11) un système de joint (13) évitant le retour 15 de l'eau vers l'extérieur. Le liquide ne peut pas stagner entre ces deux cônes. Ces trois cônes (4, 8 et 11) forment alors une pièce commune, la partie inférieure, et permettent de laisser passer ou non un liquide. 20 Selon une variante non illustrée, le nombre, la forme et la taille des trous (7 et 10) peuvent varier en fonction du débit souhaité. A titre d'exemple non limitatif, la partie cylindrique supérieure (1) aura une hauteur de 25 l'ordre de lcm et un rayon de l'ordre de 0,5cm. La partie conique inférieure (4, 8, 11) aura une hauteur de l'ordre de 2cm et une inclinaison de l'ordre de 45 . Les trous auront une hauteur de 0.5 cm. 30 L'embout selon l'invention est particulièrement destiné à boire plus facilement, directement à la bouteille
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The end fitting has an upper part i.e. closed cylinder (1), constituted of an anti-leakage valve type system, and a lower part composed of three cones (4, 8, 11) and including lateral holes (7, 10), where the lower part is made of plastic material. The cone (4) is fixed to a bottle via a screw thread, and the cone (8) has a fixation system (9) i.e. clip, that connects the cone (8) to the cone (4). The cone (11) is situated above the cones (4, 8) such that the cones are integrated and turned together around a revolution axis, where two of the three cones coincide when the other cone is rotated.
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1) Embout plastique fixé sur une bouteille destiné à faire passer un liquide de façon contrôlée caractérisé en ce qu'il comporte une partie supérieure (1) constituée d'un système de type valve anti-fuite rattachée au sommet de l'embout et d'une partie inférieure composée de trois cônes (4, 8, 11) coupés en leurs sommets de même axe de révolution z permettant la régulation du débit d'un liquide par l'utilisateur ; la partie supérieure (1) est un cylindre fermé possédant une fente (2) de diamètre inférieur à celui de la partie inférieure, une faible pression sur le cylindre (1) permet de déformer la fente (3) et ainsi laisse passer le liquide ; la partie inférieure (4, 8, 11) dispose d'un premier cône (4), fixé par un pas de vis (5) à la bouteille, ouvert selon son plus grand diamètre, il possède une ouverture sur son plus petit diamètre (6), il dispose d'au moins un trou latéral (7) sur la surface conique qui permet de laisser passer un liquide ; le deuxième cône (8) est de structure identique au précédent et s'imbrique dans le premier cône (4), il a un système de fixation (9) qui le relie par une liaison pivot au premier cône (4), comme le premier cône (4), il dispose d'au moins un trou latéral (10) sur la surface conique qui permet de laisser passer le liquide ; le troisième et dernier cône (11) est situé au-dessus des deux autres cônes (4, 8), et il maintient le cylindre de la partie supérieure (1) et est encastré au deuxième cône (8), par son extrémité inférieure, ils sont donc solidaires et tournent ensemble autour de l'axe z. 2) Embout selon la 1 caractérisé en ce que l'ensemble de la partie inférieure du système est essentiellement en matière plastique. 3) Embout selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il existe, entre le deuxième (8) et le troisième cône (11), un système de joint (13) évitant le retour de l'eau vers l'extérieur. 2902412 -6- 4) Embout selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système de fixation (9) est un clip venant s'emboîter dans une ouverture (6) réalisée sur la partie supérieure du cône (4). 5) Embout selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les trous latéraux (7) du premier cône (4) et les trous latéraux (10) du deuxième cône (8) sont en nombre identique. 6) Embout selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les trous latéraux (7) du premier (4) ou les trous latéraux (10) du deuxième cône (8), lorsqu'ils sont au nombre de deux ou plus par cône, sont disposés à égale hauteur par rapport à la partie inférieure du cône de façon à ce que les trous soient alignés horizontalement et à égale distance les uns par rapport aux autres ce qui permet à l'usage une meilleure distribution du liquide quelque soit la position de la bouteille. 7) Embout selon l'une quelconque des 65 précédentes caractérisé en ce que la partie supérieure (1) est en matière semi-rigide. 8) Embout selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les trous latéraux (7 et 10) sont en forme de trapèze et 70 au nombre de trois par cône. 9) Embout selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'ensemble de la partie inférieure du système (4, 8, 11) est essentiellement en matière plastique, de 75 préférence en polyéthylène haute densité. 10) Embout selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la partie supérieure (1) est essentiellement en matière plastique de préférence en silicone ou en 80 polyéthylène basse densité.
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B
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B65
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B65D
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B65D 47
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B65D 47/20,B65D 47/22
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FR2888681
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A1
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COFFRET ELECTRIQUE COMPRENANT DEUX ELEMENTS FIXES L'UN A L'AUTRE AU MOYEN D'UN SYSTEME A CREMAILLIERE
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La présente invention concerne de manière générale les coffrets électriques à encastrer ou à rapporter en saillie sur une paroi tels que, dans le domaine tertiaire, les coffrets de distribution électrique et les appareils électriques du type interrupteur, va-et-vient ou prise de courant. Elle concerne plus particulièrement un coffret électrique à fixer à une paroi quelconque comprenant un boîtier, un élément à rapporter sur ledit boîtier, et des moyens de fixation pour solidariser ledit élément audit boîtier. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Actuellement, les coffrets électriques connus du type interrupteur, va-etvient ou prise de courant à rapporter en saillie ou à encastrer sur une paroi comprennent généralement un boîtier qui accueille un mécanisme d'appareillage monté sur un élément appelé support d'appareillage rapporté et fixé sur le boîtier par divers moyens de fixation. En effet, par exemple, le support d'appareillage peut être fixé au boîtier au moyen de vis simples dont les têtes prennent appui sur ledit support et dont les corps filetés sont vissés dans des puits taraudés prévus dans le boîtier. Autrement, le support d'appareillage peut être fixé au boîtier au moyen de griffes de fixation latérale actionnées par des vis de fixation engagées au travers dudit support. Les vis de fixation sont dans ce cas désignées sous le terme de vis de griffe. Lorsque les vis de griffe sont serrées sur ledit support, les griffes de fixation s'écartent et s'ancrent dans des cavités de réception du boîtier, maintenant ainsi ledit support sur le boîtier. Enfin, le support d'appareillage peut être fixé au boîtier au moyen d'une 25 combinaison de vis simples et de vis de griffe. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose un nouveau moyen de fixation, simple d'utilisation, permettant avantageusement d'agencer deux éléments du coffret électrique à différentes positions l'un par rapport à l'autre. Plus particulièrement, on propose selon l'invention, un coffret électrique tel que défini dans l'introduction, dans lequel il est prévu que lesdits moyens de fixation comprennent, d'une part, une crémaillère prévue sur une face intérieure d'une paroi latérale du boîtier, et, d'autre part, une vis quart-de-tour adaptée à être engagée dans un logement d'accueil dudit élément et comprenant au moins un 2888681 2 cran apte à coopérer avec les crans de ladite crémaillère à différentes positions sur ladite crémaillère. Ainsi, grâce à l'invention, les deux éléments du coffret électrique peuvent être rapportés l'un sur l'autre simplement et rapidement. En outre, ils peuvent être agencés à différentes hauteurs l'un par rapport à l'autre, permettant ainsi au coffret de s'adapter facilement à la géométrie de la paroi sur laquelle il est destiné à être fixé. Par exemple, lorsque la paroi est un mur doublé d'une cloison d'isolation, on peut encastrer le boîtier du coffret électrique selon l'invention dans un trou d'encastrement pratiqué dans le mur en arrière de la cloison d'isolation et fixer au boîtier ledit élément au moyen du système à crémaillère de sorte que celui-ci prenne appui sur la face avant de la paroi d'isolation. Selon une première caractéristique avantageuse du coffret conforme à l'invention, la vis quart-de-tour comprend plusieurs crans équidistants. Ainsi, la liaison entre le boîtier et ledit élément est formée de plusieurs surfaces de contact entre la crémaillère et la vis quart-detour, rigidifiant ainsi cette liaison. Selon une autre caractéristique avantageuse du coffret conforme à l'invention, la crémaillère s'étend sur toute la hauteur de ladite paroi latérale du boîtier. Ainsi, la vis quart-de-tour, et par conséquent ledit élément à rapporter sur le boîtier, peuvent prendre de nombreuses positions par rapport à la crémaillère. Plus précisément, le débattement de l'élément par rapport au boîtier correspond alors théoriquement à la hauteur du boîtier; la profondeur totale du coffret peut donc théoriquement être doublée. Avantageusement, les surfaces d'appui des crans de la crémaillère sont disposées vers le fond du coffret et la surface d'appui de chaque cran de la vis quart-de-tour est disposée vers la face avant du coffret. Selon une autre caractéristique avantageuse du coffret conforme à l'invention, la vis quart-de-tour comprend une tête comportant des moyens d'actionnement de ladite vis quart-de-tour et le logement d'accueil comprend un rebord d'appui de ladite tête. 2888681 3 Avantageusement alors, le logement d'accueil comprend, en arrière du rebord d'appui, un conduit ouvert latéralement par une fenêtre permettant à chaque cran de la vis quart-de-tour de coopérer avec les crans de la crémaillère. Ainsi, ledit élément est maintenu contre la paroi en étant pris en 5 sandwich, d'un côté, par la paroi elle-même, et de l'autre, par la vis quart-de-tour qui prend appui sur le rebord d'appui du logement. En conséquence, que ce soit l'élément qui est fixé à la paroi ou le boîtier qui est encastré dans la paroi, l'élément et le boîtier forment un ensemble solide et immobile dans la paroi. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la vis quartde-tour comprend un corps cylindrique pourvu à son extrémité d'un panneton cranté dont la largeur est égale au diamètre dudit corps cylindrique. Ainsi, telle une clef, chaque vis quart-de-tour comporte une extrusion, le panneton, apte à coopérer avec la crémaillère disposée sur le boîtier lorsque l'installateur la fait pivoter d'un quart-de-tour. Par ailleurs, l'épaisseur du panneton étant importante, chaque cran de la vis quart-detour et les crans de la crémaillère ont une surface de contact importante, ce qui a pour effet de rigidifier la liaison entre le boîtier et ledit élément à rapporter sur ce boîtier. Avantageusement, l'arête de chaque cran de la vis quart-de-tour est 20 arrondie autour de l'axe du corps cylindrique de la vis quart-de-tour. Avantageusement aussi, chaque cran de la vis quart-de-tour et les crans de la crémaillère sont chanfreinés. Ainsi, les crans de la vis quart de tour peuvent s'engager librement dans ceux de la crémaillère en évitant que leurs faces latérales ne se bloquent lorsque les crans de la crémaillère et ceux de la vis quart-de- tour sont initialement décalés en hauteur les uns par rapport aux autres. En outre ces chanfreins permettent à chaque cran de la vis quart-de-tour de n'avoir qu'une face, la face droite non chanfreinée, en contact avec un cran de la crémaillère, les faces chanfreinées des crans restant libres de contact, ce qui évite aux crans de frotter excessivement les uns contre les autres. Préférentiellement, le coffret selon l'invention constitue un coffret de distribution à fixer à une paroi quelconque dont l'élément forme des parois de fixation de platines d'appareillages. 2888681 4 Ainsi, un tel coffret de distribution destiné à contenir des disjoncteurs, des fusibles et des interrupteurs présente avantageusement une profondeur variable que l'on peut aisément adapter à la profondeur du trou d'encastrement pour libérer derrière les appareillages électriques rapportés sur les platines un espace maximum de câblage de façon à faciliter à l'installateur l'opération de câblage. Selon une autre application avantageuse de l'invention, le coffret constitue un appareillage électrique à fixer à une paroi quelconque dont ledit élément forme un support d'appareillage destiné à porter une plaque enjoliveur et 10 un socle de mécanisme d'appareillage. Ainsi, ce type de conception de coffrets peut être appliqué, par exemple, aux interrupteurs, aux va-et-vient ou encore aux prises de courant à rapporter en saillie sur une paroi ou à encastrer sur une telle paroi. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés: la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un premier mode de réalisation du coffret électrique selon l'invention; la figure 2 est une vue de détail en perspective des moyens de fixation du coffret de la figure 1; la figure 3 est une vue schématique est une vue en perspective sous un autre angle de détail de la zone III de la figure 2; la figure 4 est une vue en perspective schématique de détail des moyens de fixation à crémaillère du coffret de la figure 1; la figure 5 est une vue éclatée en perspective d'un deuxième mode de réalisation du coffret selon l'invention; et les figures 6A et 6B sont des vues en coupes du coffret de la figure 5 installé sur deux types différents de parois. En préliminaire, on notera que les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de références et ne seront pas décrits à chaque fois. 2888681 5 Sur les figures 1 à 6B, on a représenté deux modes de réalisation avantageux d'un coffret 1 électrique. Le coffret 1 électrique est soit un coffret de distribution (voir figure 1) logeant et protégeant différents appareillages électriques tels que des disjoncteurs, des fusibles et des interrupteurs, soit un appareillage électrique (voir figure 5) logeant différents mécanismes d'appareillage tels que des mécanismes de prise de courant, d'interrupteur ou de va-etvient. Un tel coffret 1 peut être disposé verticalement, dans la profondeur d'un trou d'encastrement 101 réalisé dans une paroi 100. La longueur et la largeur de ce trou d'encastrement 101 sont déterminées par la longueur et la largeur du coffret 1. Un tel coffret 1 peut également être rapporté en saillie sur une paroi quelconque. Le coffret 1 comporte deux ensembles indépendants, à savoir un boîtier 10 ici destiné à être inséré et encastré dans le trou d'encastrement 101, et un élément 20 à rapporter sur le boîtier 10, en face avant du coffret 1, contre la paroi 100, ainsi que des moyens de fixation pour solidariser ledit élément 20 audit boîtier 10. Plus précisément, le boîtier 10 comporte quatre parois latérales 11 et une paroi de fond 14 destinées ici à être positionnées contre les parois du trou d'encastrement 101. Lesdits moyens de fixation comprennent, sur les faces intérieures de deux des parois latérales 11 en vis-à-vis du boîtier 10, des crémaillères 12 dont les crans 13 sont destinés à coopérer avec des vis quart-de-tour 30. Ledit élément 20 comporte des logements 22 agencés pour accueillir les vis quart-de-tour 30. Ces vis sont destinées à solidariser ledit élément 20 au boîtier 10 en coopérant avec des crémaillères 12 solidaires du boîtier 10. Comme le montrent plus précisément les figures 2 et 3, les crans 13 des crémaillères 12 du boîtier 10 sont répartis sur toute la hauteur des parois latérales 11 du boîtier 10, sont tournés vers l'intérieur dudit boîtier 10 et s'étendent le long de ladite paroi. Ils sont en outre chanfreinés sur leur face avant, tournée vers l'avant du coffret 1, de sorte qu'ils présentent un profil triangulaire. Comme le montre plus particulièrement la figure 4, les vis quart-de-tour 30 comprennent quant à elles trois parties distinctes, une tête 32 de manoeuvre 2888681 6 cylindrique et un corps cylindrique 33 qui porte, à son extrémité opposée à la tête 32, un panneton cranté 34. La tête 32 et le corps cylindrique 33 ont le même axe V. La tête 32 présente, sur sa face avant accessible à l'usager, une fente 31 apte à coopérer avec un outil, par exemple un tournevis plat, pour faire pivoter la vis quart-detour 30 autour de son axe V. La hauteur de la tête 32 est faible relativement à la hauteur du corps cylindrique 33. Le panneton cranté 34 est quant à lui une extrusion latérale du corps cylindrique 33. Ainsi, ce panneton cranté 34 présente en particulier deux faces latérales 34A,34B parallèles séparées d'une longueur correspondant au diamètre du corps cylindrique 33. La hauteur du panneton cranté 34 correspond sensiblement au tiers de la hauteur du corps cylindrique 33. L'extrémité de cette extrusion est crantée. L'arête de chaque cran 35 est arrondie autour de l'axe V de la vis quartde-tour 30. Ces crans 35, répartis sur toute la hauteur du panneton cranté 34, s'étendent dans un plan orthogonal à l'axe V de la vis quart- de-tour 30. Ils sont par ailleurs chanfreinés sur leur face arrière tournée vers l'extrémité de ladite vis, de sorte qu'ils présentent eux aussi un profil triangulaire. Les crans 13,35 de la crémaillère 12 et de la vis quart-de-tour 30 sont donc aptes à coopérer ensemble. Leurs surfaces de contact sont celles disposées vers l'avant du coffret pour les crans 35 de la vis quart-detour 30 et vers le fond du coffret 1 pour les crans 13 de la crémaillère 12. Les chanfreins réalisés sur ces crans 12,35 permettent en particulier d'insérer sans forcer les crans les uns dans les autres même lorsqu'ils présentent initialement un décalage de hauteur. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, l'élément 20 peut prendre plusieurs positions par rapport au boîtier 10. De cette manière, avantageusement, lorsque le boîtier 10 est positionné dans la paroi 100 et lorsque l'élément 20 est positionné contre la paroi 100 en vis-à-vis du boîtier 10, quelque soit la distance séparant les deux éléments, il est possible de les solidariser l'un à l'autre. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 4, les logements 22 destinés à accueillir chacun une vis quart-de-tour 30 présentent globalement la forme d'un conduit cylindrique d'axe V pourvu latéralement d'une 2888681 7 rainure 24 destinée à permettre le passage du panneton cranté 34 lorsque la vis quart-de-tour 30 est insérée dans le logement 22 selon la direction U. Chaque logement 22 présente par ailleurs, sur sa face avant, une embouchure de hauteur égale à la hauteur de la tête 32 de vis quart-de-tour 30 comprenant une section d'engagement apte à accueillir ladite tête 32. Puis la hauteur restante de la conduite présente un rétrécissement brutal de sa section formant un décrochement présentant un rebord d'appui 23 pour la tête 32. Sur les figures 1 à 4, on a représenté un premier mode de réalisation du coffret 1 qui est ici un coffret de distribution destiné à recevoir des appareillages électriques tels que des disjoncteurs et des fusibles. Dans ce mode de réalisation, l'élément 20 est un cadre 20 réalisé d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique, à l'intérieur duquel sont fixées des platines 25 supportant lesdits appareillages électriques. Plus précisément, dans ce mode de réalisation, le boîtier 10 comporte, parmi ses quatre parois latérales 11, deux parois destinées à être positionnées en haut et en bas du coffret 1 qui comprennent une ouverture 11A destinée au passage de câbles électriques pour le câblage des appareillages électriques. En outre, les deux autres parois latérales 11 du boîtier 10 portent chacune sur leur face intérieure deux crémaillères 12, telles que celles décrites précédemment, moulées avec le boîtier 10. Ces crémaillères 12 sont positionnées à proximité des quatre coins formés par les quatre parois latérales 11. Le cadre 20 comporte quatre parois latérales 21 aptes à coulisser sur les parois latérales 11 du boîtier 10. La face avant de ces quatre parois latérales 21 est bordée d'un rebord périphérique 27 adapté à prendre appui sur la paroi 100. Quatre logements 22 s'étendent par ailleurs sur toute la hauteur des faces intérieures de deux des parois latérales 21 du cadre 20. Ces logements 22 sont positionnés sur le cadre 20 de sorte que, lorsque ce dernier est inséré dans le boîtier 10, les logements 22 sont disposés en vis-à-vis des crémaillères 12. Comme le montrent les figures 1 et 2, ces logements 22 s'étendent avantageusement sur toute la hauteur de ces deux parois latérales 21. Pour cela, l'embouchure de chaque logement 22 débouche sur le rebord périphérique 27 et ladite hauteur restante du logement 22 est ouverte latéralement par une fenêtre 26 disposée en vis-à-vis de la crémaillère 12 du boîtier 10. Cette fenêtre 26 permet 2888681 8 aux crans 35 de la vis quart-de-tour 30 d'accéder à la crémaillère 12. La vis quartde-tour 30 est donc guidée sur toute sa longueur par le logement 22. Le cadre 20 porte par ailleurs intérieurement les platines 25 destinées à recevoir les appareillages électriques. Ces platines 25 présentent différentes 5 formes de rails et sont disposées à des profondeurs diverses sur le cadre 20 selon le type d'appareillage électrique destiné à s'y fixer. Comme le montre plus précisément la figure 1, ces platines 25 sont disposées entre deux parois latérales 21 du cadre 20. Pour cela, le cadre 20 porte, sur chacune des faces intérieures de ces deux parois latérales 11, d'une part, des excroissances 28 permettant la fixation d'une première grande platine 25 destinée à recevoir un disjoncteur principal, et, d'autre part, un rail longitudinal 29 permettant le montage d'une ou plusieurs platines transversales destinées à la fixation de fusibles et/ou des disjoncteurs secondaires. L'espace entre ces platines 25 et le fond du boîtier 10 détermine l'espace 15 de câblage des appareillages électriques. Le cadre 20 pouvant, grâce à la coopération des vis quart-de-tour 30 et des crémaillères 12, prendre avantageusement plusieurs positions par rapport au boîtier 10, la profondeur du coffret 1 peut être précisément adaptée à la profondeur du trou d'encastrement 101 de façon à libérer un espace maximum de câblage des appareillages électriques. Le coffret 1 étant composé d'un nombre réduit de pièces, son montage est simple et rapide. L'installateur dispose en effet directement le boîtier 10 sur le cadre 20 puis engage cet ensemble dans le trou d'encastrement 101 réalisé dans la paroi 100 à laquelle on désire fixer le coffret 1. II pousse manuellement l'ensemble de sorte que le rebord périphérique 27 du cadre 20 prenne appui sur la paroi 100 et de sorte que le fond 14 du boîtier 10 vienne en appui contre le fond du trou d'encastrement 101. Afin d'assembler solidement le cadre 20 avec le boîtier 10, l'installateur insère une vis quart-de-tour 30 dans chaque logement 22. Cette insertion n'est réalisable que dans une seule position, le panneton cranté 34 devant être inséré dans l'encoche 24. L'installateur insère donc les vis quart-de-tour 30 dans les logements 22 jusqu'à ce que la tête 32 de chaque vis prenne appui sur le rebord d'appui 23 de son logement 22 associé. Faisant pivoter de 90 les vis quart-de- 2888681 9 tour 30, l'installateur engage les crans 35 de ces vis dans les crans 13 des crémaillères 12. Le grand nombre de crans de chaque crémaillère 12 permet de positionner les vis quart-de-tour 30 et par conséquent le cadre 20 à la hauteur voulue. Le boîtier 10 et le cadre 20 forment alors un ensemble rigide d'une hauteur correspondant sensiblement à la profondeur du trou d'encastrement 101. Suite à cet encastrement, l'installateur peut câbler les divers appareillages électriques du coffret 1, achevant ainsi le montage du coffret 1. Sur les figures 5 à 6B, on a représenté un deuxième mode de réalisation du coffret 1 qui est ici une prise de courant destinée à être fixée à une paroi 100. Elle est ici représentée encastrée dans la paroi 100 mais une telle prise de courant pourrait être rapportée en saillie de cette paroi 100. Dans ce mode de réalisation, l'élément 20 est un support d'appareillage 20. II est, à l'instar du boîtier 10, réalisé d'une seule pièce par moulage d'une matière plastique. II présente la forme d'un cadre de faible épaisseur possédant une ouverture centrale carrée. Il possède donc quatre pans 21' destinés à prendre appui contre le bord du boîtier 10 (figure 6A) ou contre la face avant de la paroi 100 (figure 6B). Comme le montre la figure 5, ce support d'appareillage 20 comporte des moyens d'encliquetage 25' disposés à chacun de ses coins et destinés à permettre la fixation d'une plaque de façade 70' qui prend appui contre la paroi 100. Ce support d'appareillage 20 possède aussi des moyens d'encliquetage (non représentés) d'un socle de mécanisme 27' de prise de courant sur lequel est vissée, au moyen d'une vis 29C', une plaque enjoliveur 28' comportant un puit 29' d'insertion d'une fiche (non représentée). Le fond du puit 29' est pourvu de trous 29B' d'insertion des broches de la fiche et laisse saillir la broche de terre 29A' du mécanisme de prise de courant. Enfin, le support d'appareillage 20 comprend, au milieu de deux de ses pans 21' opposés, un logement 22 d'axe normal au plan de sa face avant. Ces logements 22 s'étendent dans l'épaisseur du support d'appareillage 20 et ne présentent donc pas une hauteur égale à celle d'une vis quart-detour 30. Ainsi, le corps cylindrique 33 de chaque vis quart-de-tour 30 insérée dans chaque logement 22 s'étend librement en dessous dudit support d'appareillage 20. 2888681 10 Le socle de mécanisme 27' présente une forme adaptée à laisser passer les vis quart-de-tour 30. Il présente ainsi en particulier un renfoncement 26A' sur deux de ses faces latérales en prolongement de chaque logement 22 du support d'appareillage 20. Ainsi, lorsque la vis quart-de-tour 30 est insérée dans son logement 22, elle fait saillie de la face arrière du support d'appareillage 20 et prend appui d'un côté sur le renfoncement 26A' de manière à être correctement maintenue contre la crémaillère 12. Le boîtier 10 comprend quant à lui ici également quatre parois latérales 11 et une paroi de fond 14. II est formé d'une seule pièce mais les deux crémaillères 12 qu'il porte sont moulées séparément. Elles sont fixées au boîtier sur les faces intérieures de deux de ses parois latérales 11 opposées, au moyen de vis 15'. Les parois latérales 11 du boîtier 10 comprennent par ailleurs, de manière connue en soi, des parties défonçables 17' pour former des ouvertures de passage de câbles électriques pour le câblage du mécanisme que le coffret 1 renferme. Le support d'appareillage 20 peut donc, grâce à la coopération des vis quart-de-tour 30 et des crémaillères 12, être fixé au boîtier 10 à différentes hauteurs sur ce dernier. Le boîtier 10 peut alors avantageusement être disposé à différentes profondeurs dans le trou d'encastrement 101. Comme le montre la figure 6A, pour le montage de ce coffret 1, l'installateur engage le boîtier 10 dans le trou d'encastrement 101 réalisé dans une paroi 100. Préférentiellement, cet engagement est réalisé de telle sorte que le boîtier 10 affleure à la surface de la paroi 100. Puis, il visse la plaque enjoliveur 28' sur le socle de mécanisme 27'. II encliquette ensuite ce premier ensemble sur le support d'appareillage 20 et câble les fils électriques qui sortent de la paroi 100. L'ensemble de ces pièces est ensuite disposé contre la paroi 100 de sorte que les logements 22 du support d'appareillage 20 soient placés à l'aplomb des crémaillères 12 du boîtier 10. Afin d'assembler solidement le support d'appareillage 20 avec le boîtier 10, l'installateur insère les vis quart-de-tour 30 dans leur logement 22. Faisant pivoter les vis quart-de-tour 30, l'installateur engage les crans 35 de ces vis dans les crans 13 des crémaillères 12. 2888681 11 Comme le montrent les figures 6A et 6B, le grand nombre de crans 13 de chaque crémaillère 12 permet de positionner les vis quart-detour 30, et par conséquent le support d'appareillage 20, à la hauteur désirée par rapport au boîtier 10. En particulier, lorsque la paroi 100 est un mur doublé d'une cloison d'isolation 102', le boîtier 10 peut être encastré en retrait de cette cloison d'isolation 102' afin d'être correctement maintenu dans le mur. Ce positionnement du boîtier 10 est rendu possible dans la mesure où le support d'appareillage 20 peut être positionné à distance du boîtier 10 tout en étant solidaire de ce dernier grâce aux vis quart-de-tour 30. Enfin, l'installateur encliquette la plaque de façade 70' sur le support d'appareillage 20 de sorte que celle-ci prenne appui sur la face avant de la cloison d'isolation 102', achevant ainsi le montage du coffret 1. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation 15 décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
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La présente invention concerne un coffret (1) électrique à fixer à une paroi quelconque comprenant un boîtier (10), un élément (20) à rapporter sur ledit boîtier, et des moyens de fixation pour solidariser ledit élément audit boîtier.Selon l'invention, lesdits moyens de fixation comprennent, d'une part, une crémaillère (12) prévue sur une face intérieure d'une paroi latérale du boîtier, et, d'autre part, une vis quart-de-tour (30) adaptée à être engagée dans un logement d'accueil (22) dudit élément et comprenant au moins un cran apte à coopérer avec les crans de ladite crémaillère à différentes positions sur ladite crémaillère.
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1. Coffret (1) électrique à fixer à une paroi (100) quelconque comprenant un boîtier (10), un élément (20) à rapporter sur ledit boîtier (10), et des moyens de fixation pour solidariser ledit élément (20) audit boîtier (10), caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation comprennent, d'une part, une crémaillère (12) prévue sur une face intérieure d'une paroi latérale (11) du boîtier (10), et, d'autre part, une vis quart-de-tour (30) adaptée à être engagée dans un logement (22) d'accueil dudit élément (20) et comprenant au moins un cran (35) apte à coopérer avec les crans (13) de ladite crémaillère (12) à différentes positions sur ladite crémaillère (12). 2. Coffret (1) selon la 1, caractérisé en ce que la vis quartde-tour (30) comprend plusieurs crans (35) équidistants. 3. Coffret (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la crémaillère (12) s'étend sur toute la hauteur de ladite paroi latérale (11) du boîtier (10). 4. Coffret (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les surfaces d'appui des crans (13) de la crémaillère (12) sont disposées vers le fond du coffret (10) et la surface d'appui de chaque cran (35) de la vis quart-detour (30) est disposée vers la face avant du coffret (10). 5. Coffret (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la vis quart-de-tour (30) comprend une tête (32) comportant des moyens d'actionnement (31) de ladite vis quart-de-tour (30) et le logement d'accueil (22) comprend un rebord d'appui (23) de ladite tête (32). 6. Coffret (1) selon la 5, caractérisé en ce que le logement d'accueil (22) comprend, en arrière du rebord d'appui (23), un conduit ouvert latéralement par une fenêtre (26) permettant à chaque cran (35) de la vis quartde-tour (30) de coopérer avec les crans (13) de la crémaillère (12). 7. Coffret (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la vis quart-de-tour (30) comprend un corps cylindrique (33) pourvu à son extrémité 30 d'un panneton cranté (34) dont la largeur est égale au diamètre dudit corps cylindrique (33). 2888681 13 8. Coffret (1) selon la 7, caractérisé en ce que l'arête de chaque cran (35) de la vis quart-de-tour (30) est arrondie autour de l'axe (V) du corps cylindrique (33) de la vis quart-de-tour (30) . 9. Coffret (1) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que chaque cran (35) de la vis quart-de-tour (30) et les crans (13) de la crémaillère (12) sont chanfreinés. 10. Coffret (1) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il constitue un coffret de distribution à fixer à une paroi quelconque (100) dont l'élément (20) forme des parois de fixation de platines d'appareillages (25). 11. Coffret (1) selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il constitue un appareillage électrique à fixer à une paroi quelconque (100) dont l'élément (20) forme un support d'appareillage destiné à porter une plaque enjoliveur (28') et un socle de mécanisme (27') d'appareillage.
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H
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H02,H05
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H02B,H05K
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H02B 1,H05K 5
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H02B 1/46,H02B 1/40,H05K 5/02
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FR2890013
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A1
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SIEGE DE VEHICULE COMPORTANT UN DISPOSITIF D'ABSORPTION D'ENERGIE AMENAGE DANS L'ARRIERE D'UN DOSSIER
| 20,070,302 |
DOSSIER. L'invention concerne un siège de véhicule comportant une face avant adaptée à recevoir un occupant et un dispositif d'absorption d'énergie aménagée dans l'arrière d'un dossier. Le mot siège désigne ici de façon indistincte un siège individuel ou une banquette de véhicule. Un tel dispositif d'absorption est connu par exemple dans le document FR2728205. Dans ce document, le dispositif est composé d'un élément déformable plastiquement de type tôle afin de dissiper l'énergie, et d'un second élément qui assure un blocage de la déformation du premier élément. Ce type de dispositif est complexe, et nécessite l'assemblage de plusieurs éléments, ce qui entraîne une structure de siège complexe et onéreuse. L'invention vise à améliorer ce dispositif. L'invention a pour objet un siège de véhicule comportant une face avant adaptée à recevoir un occupant et un dispositif d'absorption d'énergie aménagée dans l'arrière d'un dossier, caractérisé en ce que le dispositif d'absorption comporte une plaque transversale pourvue d'une zone arrière de réception d'une mousse d'absorption d'énergie mécanique. La plaque citée ci-dessus peut être une plaque arrière. La zone de réception peut être située sur un tiers médian de la hauteur de la plaque. La mousse d'absorption d'énergie mécanique peut avoir une densité de 80 grammes par litre. La zone aménagée pour recevoir la mousse d'absorption d'énergie mécanique peut avoir une épaisseur comprise entre 30 à 40 millimètres. La zone aménagée pour recevoir la mousse d'absorption d'énergie mécanique peut être un creux vers l'avant dans la plaque. L'invention a également pour objet un véhicule comportant un compartiment à bagages délimité au moins partiellement à l'avant par un dossier de siège, et adapté à recevoir une charge susceptible d'exercer un effort de contact sur le dossier du siège, l'effort s'exerçant de l'arrière vers l'avant lors d'un choc sur l'avant du véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte un siège comme ci-dessus, le dispositif d'absorption d'énergie étant adapté à coopérer avec la charge et à absorber l'énergie cinétique de la charge lors du choc. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels: La figure 1 est une vue latérale d'un dispositif selon l'invention dans un véhicule. La figure 2 est une section selon un plan longitudinal du dispositif selon l'invention. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. Traditionnellement, un véhicule automobile est équipé de sièges composés d'une assise 3 et d'un dossier 4. L'invention a pour objet un dispositif d'absorption des chocs provenant de l'arrière pour ce type de sièges. En effet, les sièges arrière de véhicule automobile servent couramment de délimitation entre l'habitacle et le coffre, et par conséquent, en cas de freinage brusque provoqué par l'utilisateur ou par un choc tel qu'un accident, le contenu du coffre du véhicule peut venir percuter le dossier des sièges arrière. Ici, le choc est un choc sur l'avant du véhicule qui entraîne une forte décélération. Ces chocs peuvent déformer considérablement la structure des sièges, or la réglementation impose une valeur maximale de déplacement angulaire du dossier de 30 dans le cas d'un choc, ce qui pose des problèmes de dimensionnement des armatures des sièges. On dispose donc une zone aménagée dans le dossier du siège afin d'assurer l'absorption de l'énergie pour soulager lesdites armatures. La figure 1 montre l'ensemble considéré, constitué d'une zone de chargement 1 pouvant contenir une charge 2. Ladite zone de chargement est délimitée par le plancher 13 et le dossier 4 du siège arrière, ledit siège étant constitué dudit dossier et de l'assise 3. Le déplacement de la charge 2 qui est ici problématique est son déplacement selon L sur le plancher 13, comme indiqué sur la figure 1 par la flèche F. La figure 2 montre une section de l'invention. On y voit un dossier de siège automobile constitué de mousse 5 servant à assurer le confort de l'occupant, d'un appuie-tête 6, d'une tôle arrière 8 transversale par rapport au véhicule, comportant des nervures supérieure 11 et inférieure 12 ainsi que des points d'ancrage 14 et 15. A l'arrière, le dossier est recouvert par un habillage plan 9 de type tapis ou coque en plastique, qui n'a pas de fonction d'absorption des chocs. La tôle arrière est composée de trois zones distinctes: une portion haute selon un plan parallèle au plan de l'habillage 9, une portion basse selon un plan parallèle audit plan, et une portion médiane ou intermédiaire. La zone intermédiaire comporte trois plans transversaux, c'est-à-dire selon la direction L, à savoir, raccordés aux portions haute et basse, deux chanfreins 20 s'étendant de l'arrière vers l'avant, chaque chanfrein étant raccordé à une plaque médiane transversale 22 parallèle au plan de l'habillage 9. La portion médiane délimite, entre les chanfreins 20, la plaque 22 et l'habillage 9, un logement arrière du dossier 4, aménagé en creux dans la plaque par rapport aux portions haute et basse. Le logement est rempli par une mousse 30 de polyuréthane alvéolaire haute densité dont la densité est sensiblement de 80 grammes par litre, à 10 pourcents près. Au niveau de la plaque médiane 22, l'épaisseur de la plaque est environ de 30 à 40 millimètres. Avantageusement, le siège selon l'invention est un dispositif antichoc. Avantageusement, on disposera de la mousse de l'extrémité 10 droite à l'extrémité gauche du siège, même à l'arrière de montant latéraux et verticaux de la structure du siège. 2890013 -5-
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Siège de véhicule comportant une face avant (7) adaptée à recevoir un occupant et un dispositif d'absorption d'énergie aménagé dans l'arrière d'un dossier (4),caractérisé en ce que le dispositif d'absorption comporte une plaque transversale (8) pourvue d'une zone arrière de réception d'une mousse (30) d'absorption d'énergie mécanique.
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1) Siège de véhicule comportant une face avant (7) adaptée à recevoir un occupant et un dispositif d'absorption d'énergie aménagé dans l'arrière d'un dossier (4), caractérisé en ce que le dispositif d'absorption comporte une plaque transversale (8) pourvue d'une zone arrière de réception d'une mousse (30) d'absorption d'énergie mécanique. 2) Siège selon la 1 caractérisé en ce que la plaque (8) est une plaque arrière. 3) Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la zone arrière de réception est située sur un tiers médian de la hauteur de la plaque. 4) Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la mousse (30) d'absorption d'énergie mécanique a une densité sensiblement de 80 grammes par litre. 5) Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la zone aménagée pour recevoir la mousse (30) d'absorption d'énergie mécanique a une épaisseur comprise entre 30 à 40 millimètres. 6) Siège selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la zone arrière de réception de la mousse (30) d'absorption d'énergie mécanique est un creux vers l'avant dans la plaque (8). 7) Véhicule comportant un compartiment à bagages (1) délimité au moins partiellement à l'avant par un dossier (4) de siège, et adapté à recevoir une charge (2) susceptible d'exercer un effort de contact sur le dossier (4) du siège, l'effort s'exerçant de l'arrière vers l'avant lors d'un choc sur l'avant du véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte un siège selon l'une quelconque des précédentes, le dispositif d'absorption d'énergie étant adapté à coopérer avec la charge (2) et à absorber l'énergie cinétique de la charge lors du choc.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/42,B60N 2/427,B60N 2/68
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FR2892967
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A1
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DISPOSITIF DE PREPARATION D'UN MELANGE, PAR EXEMPLE POUR MACHINE A PROJETER
| 20,070,511 |
La présente invention concerne un dispositif de préparation d'un produit tel que du béton ou du mortier, comprenant une cuve de malaxage équipée d'un malaxeur apte à être entraîné en rotation par des moyens d'entraînement, une trémie de réception pour le produit malaxé, des moyens d'introduction pour introduire dans ladite trémie du produit malaxé provenant de la cuve de malaxage, ces moyens d'introduction étant aptes à adopter une configuration de vidange permettant l'introduction dans la trémie du produit malaxé et une configuration de repos, des moyens de détection d'un niveau bas de produit dans la trémie, un mécanisme d'actionnement apte à faire passer les moyens d'introduction de la configuration de repos à la configuration de vidange, et des moyens de commande des moyens d'entraînement et du mécanisme d'actionnement. Un dispositif de ce type est connu par le brevet FR 2 843 313. Le produit qui est obtenu après son malaxage, du béton, du mortier, de l'enduit ou analogue, est introduit dans la trémie en vue de son utilisation ultérieure. En particulier, le dispositif de l'invention peut équiper une machine servant à transporter le produit vers son lieu d'utilisation, ou bien à le projeter sur une surface devant en être recouverte. En particulier, la trémie peut avoir une sortie reliée à une lance de projection, par une pompe, par exemple du type dit pompe Moineau . Pour préparer le produit, un opérateur déverse dans la cuve de malaxage un produit pulvérulent, en particulier un mélange de plusieurs produits pulvérulents tels que du sable et du liant, auquel est ajoutée de l'eau lors du malaxage pour obtenir la consistance et l'homogénéité souhaitées. A la fin du malaxage, l'opérateur passe les moyens d'introduction dans leur configuration de vidange, pour alimenter la trémie de réception avec le produit qui vient d'être malaxé. Il repasse ensuite ces moyens d'introduction dans leur configuration de repos, déverse à nouveau du mélange pulvérulent et de l'eau dans la cuve de malaxage, et l'opération recommence. Le mélange pulvérulent est par exemple stocké dans des contenants souples ou des sacs, qui sont acheminés par l'opérateur jusqu'à la cuve de malaxage, pour l'introduction du mélange dans cette cuve. Il peut aussi être stocké en tas au pied de la cuve, pour être introduit dans cette dernière par pelletées. Avec les machines actuelles, il est nécessaire que l'opérateur reste pratiquement en permanence au pied de la cuve de malaxage. En effet, il faut qu'il s'assure que la trémie est régulièrement alimentée en produit malaxé, pour éviter les retards ou, les interruptions dans l'utilisation de ce produit, ce qui serait particulièrement gênant si le dispositif équipe une machine à projeter. Le document FR 2 843 313 précité propose d'équiper la trémie de moyens de détection d'un niveau bas prédéterminé, qui sont couplés à des moyens de commande d'ouverture automatique d'une trappe d'introduction. La présence de tels moyens permet d'alléger la tâche de l'opérateur. Toutefois, elle ne lui permet pas de s'éloigner de la machine car le temps de malaxage n'est pas géré par les moyens précités. Il ne peut donc quitter la proximité immédiate de la machine qu'après avoir introduit un volume conséquent de produit dans le malaxeur pour que, lorsque l'ouverture automatique sera commandée, du produit se déverse effectivement dans la trémie. S'il a oublié de recharger la cuve, l'ouverture risque de se déclencher à vide sans qu'aucun produit n'ait été malaxé. Il doit alors revenir d'urgence vers la machine, pour déverser du mélange pulvérulent dans la cuve de malaxage. Toutefois, les moyens de commande d'ouverture étant activés, ce mélange risque de se déverser dans la trémie sans avoir été malaxé pour donner le produit souhaité. L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients, en proposant un système simple et fiable d'utilisation. Ce but est atteint grâce au fait que les moyens de commande comprennent une commande de temporisation apte à commander un entraînement du malaxeur pour une durée de malaxage déterminée et une commande d'actionnement apte à commander le passage des moyens d'introduction dans la configuration de vidange lorsque ladite durée de malaxage est écoulée et que ledit niveau bas est détecté. Selon l'invention, le passage des moyens d'introduction vers leur configuration de vidange n'est permis que lorsque, d'une part, le niveau bas dans la trémie est détecté et que, d'autre part, le malaxeur a effectivement effectué un malaxage pendant une durée de malaxage déterminée. En conséquence, si l'opérateur a oublié de déverser du produit dans la cuve de malaxage et de commander le démarrage du malaxage, l'ouverture ne sera pas possible. De même, s'il réalise qu'il a oublié de recharger la cuve, et qu'il déverse en urgence un mélange dans la cuve de malaxage, l'ouverture ne sera permise qu'une fois que le malaxage aura été réalisé pendant la durée prédéterminée. Cette durée est déterminée en fonction des paramètres du mélange, et des performances du malaxeur, pour obtenir la consistance et l'homogénéité souhaitées. L'opérateur peut donc s'éloigner périodiquement du dispositif, pour se consacrer à d'autres tâches qu'à la gestion de son fonctionnement. Avantageusement, les moyens d'entraînement sont aptes à entraîner le malaxeur à une vitesse de malaxage et à une vitesse réduite, inférieure à ladite vitesse de malaxage, et la commande de temporisation comprend une commande de malaxage, apte à commander l'entraînement du malaxeur à la vitesse de malaxage pendant la durée de malaxage déterminée et une commande d'agitation lente apte à commander l'entraînement du malaxeur à la vitesse réduite après l'expiration de ladite durée de malaxage. Ces dispositions permettent de limiter la consommation d'énergie en effectuant un malaxage pendant le temps nécessaire et, si la cuve n'a pas encore été vidangée dans la trémie, de maintenir seulement une agitation suffisante pour éviter la prise du produit contenu dans la cuve. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens de détection d'un niveau bas critique et des moyens de transport du produit contenu dans la trémie vers une sortie de cette dernière, et les moyens de commande comprennent une commande d'arrêt desdits moyens de transport lorsque ledit niveau bas critique est détecté. Ces dispositions permettent d'éviter un fonctionnement à vide des moyens de transport et, en particulier lorsque ces derniers comprennent une pompe, par exemple une pompe Moineau , de protéger cette dernière en évitant qu'elle ne tourne à vide au risque de se détériorer, et qu'elle n'aspire de l'air, ce qui est préjudiciable à la projection correcte du produit. Avantageusement, le dispositif comporte des moyens pour détecter la configuration de repos des moyens d'introduction. Avantageusement, les moyens de commande sont aptes à n'autoriser l'entraînement du malaxeur pour le malaxage que lorsque les moyens d'introduction sont dans leur position de repos. Ainsi, si l'opérateur cherchait à déclencher le malaxage avant d'avoir ramené les moyens d'introduction dans leur configuration de repos, ce malaxage ne se ferait pas, c'est-à-dire que l'entraînement du malaxeur à sa vitesse de malaxage ne serait pas déclenché, ce qui offre une grande sécurité d'utilisation. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels - la figure 1 représente, en section verticale, un dispositif conforme à l'invention selon un premier mode de réalisation ; et - les figures 2 et 3 représentent, en vue verticale en plan, un dispositif conforme à l'invention selon un deuxième mode de réalisation, les moyens d'introduction étant respectivement en configuration de vidange et en configuration de repos sur les figures 2 et 3. Le dispositif 10 de la figure 1 comprend une cuve de malaxage 12 équipée d'un malaxeur 14, constitué en l'espèce par un arbre horizontal 15 qui porte des pales 16 et qui est entraîné en rotation par un moteur 18 extérieur à la cuve 12. Du matériau pulvérulent peut être introduit dans la cuve de malaxage 12 par l'ouverture supérieure 20 de cette dernière. L'ouverture 20 comprend par exemple une grille 22, avec un couteau 24 de cisaillement pour les sacs dans lesquels est conditionné un tel matériau. Pour obtenir le produit tel que du béton, du mortier ou de l'enduit, de l'eau est introduite dans la cuve de malaxage 12, par exemple par l'ouverture 20. Le dispositif 10 comprend également une trémie de réception 26 pour le produit malaxé. Une pompe 28, par exemple du type dit "pompe Moineau" est connectée à la partie inférieure de la trémie 26 pour l'évacuation du mélange. Cette pompe est entraînée par un moteur 29. La cuve de malaxage 12 surmonte en partie la trémie de réception 26, le fond 13 de la cuve étant en partie disposé au-dessus de l'ouverture supérieure 27 de la trémie. Une trappe 30 est ménagée dans ce fond 13 qui forme une paroi de séparation entre la cuve de malaxage et la trémie de réception. Les différents éléments constitutifs du dispositif qui viennent d'être décrits sont analogues à ceux que divulgue le document FR 2 843 313. En particulier, la trappe 30 peut être ouverte comme représenté en trait plein sur la figure 1, pour permettre le déversement naturel du produit P se trouvant dans la cuve 12 vers la trémie de réception 26, sous l'effet de la poussée des pales 16 du malaxeur 14. Pour le malaxage, cette trappe 30 peut être refermée comme représentée en trait interrompu sur la figure 1. La trappe 30 constitue un exemple pour les moyens d'introduction du produit P dans la trémie, la position fermée de cette trappe correspondant à la configuration de repos desdits moyens, tandis que sa position ouverte correspond à la configuration de vidange. Le mécanisme d'actionnement de la trappe entre ses configurations fermée et ouverte comprend dans l'exemple représenté un vérin hydraulique 32. Il doit être entendu que tout type de mécanisme permettant d'actionner une trappe peut être utilisé. Des moyens 34 de détection d'un niveau bas de produit sont disposés dans la trémie. Ces moyens comprennent un capteur de tout type envisageable, en particulier un détecteur à effet de bullage (par soufflage d'air comprimé, permettant de détecter la présence de produit à la sortie du détecteur par variation de la pression de soufflage), un détecteur de résistivité ou tout autre système connu permettant de détecter la présence de produit. Les moyens de détection 34 sont reliés à une unité de contrôle électronique ECU ( Electronic Control Unit ) par une liaison 134 permettant auxdits moyens de détection 34 de transmettre à l'unité ECU un signal lorsque le niveau bas est détecté, c'est-à-dire lorsque le niveau de produit P présent dans la trémie est tout au plus égal au seuil de détection pour lequel sont réglés les moyens 34. L'unité de contrôle ECU est également reliée au moteur 18 d'entraînement du malaxeur 14 par une liaison 118. Cette unité est encore liée au mécanisme d'actionnement 32 de la trappe 30 par une liaison 132. Ainsi, l'unité de contrôle ECU est apte à commander l'entraînement du malaxeur 14, l'ouverture et la fermeture de la trappe 30, et a connaissance de la détection d'un niveau bas par les moyens 34. Lorsque le matériau pulvérulent et l'eau ont été déversés dans la cuve de malaxage 12, la trappe 30 étant fermée, l'opérateur peut donner une information de commande I à l'unité de contrôle ECU, par exemple en pressant un bouton de mise en marche du moteur 18, auquel cas ladite unité provoque l'entraînement du malaxeur 14 par activation du moteur 18 à la vitesse de malaxage. Cette activation du moteur 18 à la vitesse de malaxage se poursuit pendant la durée de malaxage déterminée. La durée de malaxage peut être pré-enregistrée dans une zone mémoire de l'unité ECU, en étant modifiable ou non, en particulier à l'aide d'un minuteur. Plusieurs durées de malaxage peuvent être pré-enregistrées, le dispositif ayant alors des moyens de sélection de l'une de ces durées. C'est seulement à l'issue de cette durée de malaxage, et lorsque les moyens de détection 34 ont détecté le fait que le niveau de produit P atteint le niveau bas, que l'unité ECU autorise l'activation du vérin 32 pour ouvrir la trappe 30. Avantageusement, l'unité ECU provoque, lorsque l'information I lui est donnée, l'activation du moteur 18 à la vitesse de malaxage pendant la durée de malaxage déterminée et réduit ensuite la vitesse de sortie du moteur. Ceci permet de faire en sorte que, une fois que le mélange a été correctement malaxé, et tant que la trappe 30 reste fermée (le produit P étant au-dessus du niveau bas dans la trémie 26), le malaxeur soit entraîné à une vitesse réduite pour seulement agiter lentement le produit afin d'éviter qu'il vienne en prise. Une remise à zéro est réalisée, par exemple par la fermeture de la trappe 30 ou par une nouvelle information I donnée à l'unité de contrôle ECU pour remettre en marche le malaxeur une fois que la trappe 30 a été refermée et que du produit a été réintroduit dans la cuve de malaxage 30, de sorte que le malaxage se produit à nouveau pendant la durée souhaitée. Le dispositif représenté sur la figure 1 comporte des moyens pour détecter la configuration de repos des moyens d'introduction. Plus précisément, un capteur de position ou analogue 36 est disposé au bord de l'ouverture de la paroi 13 qui est masqué par la trappe 30 dans sa position fermée. Ce capteur détecte la présence de la trappe 30 dans cette position fermée, qui correspond à la position de repos des moyens d'introduction. Par une liaison 136, cette information est transmise à l'unité de contrôle ECU. Ceci permet d'éviter, si la trappe 30 n'a pas été correctement refermée, d'activer l'entraînement du malaxeur 14 à sa vitesse de malaxage. Avantageusement, les moyens de commande sont aptes à commander l'émission d'un avertissement signalant une vidange de la cuve de malaxage. Pour cela, l'unité de commande ECU est reliée à un émetteur de signal S, par une liaison lS. Ce signal peut par exemple être de type sonore et/ou visuel. Simplement, l'émetteur de signal S peut être activé par l'unité ECU en même temps qu'elle active le vérin 32 de relevage de la trappe. Ceci permet d'informer l'opérateur de la vidange du malaxeur, pour des raisons de sécurité et pour que l'opérateur vienne remplir à nouveau la cuve après cette vidange. Des moyens 35 de détection d'un niveau bas critique sont également disposés dans la trémie. Ils peuvent être identiques aux moyens 34 précédemment décrits. Ces moyens 35 servent à détecter un niveau critique de produit P dans la trémie, inférieur au niveau bas détecté par les moyens 34. Ce niveau bas critique est celui à partir duquel le fonctionnement de la pompe 28 n'est plus assuré si le niveau continue à baisser. La détection de ce niveau bas critique est transmise à l'unité ECU par une liaison 135 entre les moyens 35 et l'ECU. A réception de cette information, l'unité ECU émet un signal de commande par une liaison 129 entre l'ECU et le moteur 29 de la pompe 28, pour stopper ce moteur et éviter un pompage à vide. Une sécurité analogue peut être obtenue à l'aide du détecteur 34, sans que le détecteur 35 soit nécessaire. Dans ce cas, le niveau bas et le niveau bas critique sont un même niveau et la commande d'arrêt des moyens de transport du produit contenu dans la trémie (pompe 28) est déclenchée lorsque le niveau bas est détecté alors que les moyens d'introduction (trappe 30 ou ouverture 130 de la cuve 112 basculée décrite ci-après) sont dans leur configuration de vidange. En effet, par sécurité, les moyens d'introduction restent normalement dans leur configuration de vidange après une vidange, tant que l'opérateur ne les a pas mis en configuration de repos pour recharger la cuve. Si le niveau bas est à nouveau détecté alors que les moyens 35 d'introduction sont encore dans cette configuration de vidange, ceci signifie que du produit malaxé ne pourra pas être rapidement déversé dans la trémie et le transport est arrêté pour éviter un fonctionnement à vide. On décrit maintenant les figures 2 et 3 qui représentent un autre mode de réalisation. Le dispositif 110 représenté sur ces figures est en l'espèce porté sur un chariot mobile, qui peut être attelé à un véhicule pour être facilement amené sur un chantier. Il comporte donc un châssis supporté par des roues 50. Le dispositif comporte également une cuve de malaxage 112, avec un malaxeur 14 analogue à celui de la figure 1, et entraîné par un moteur 18. Il comporte également une trémie de réception 126 qui peut être équipée d'une pompe Moineau 28 analogue à celle du dispositif de la figure 1. Les moyens d'introduction du produit dans la trémie sont différents de ceux de la figure 1. En effet, ces moyens comprennent une ouverture 130 disposée en partie haute de la cuve de malaxage 112 et un mécanisme de basculement de cette cuve qui est apte à la faire basculer pour amener cette ouverture 130 au-dessus d'une ouverture de la trémie, qui est son ouverture supérieure 127. Le mécanisme de basculement comprend en l'espèce un vérin hydraulique 132, la cuve de malaxage étant montée pivotante autour d'un axe A. Sur la figure 2, le vérin 132 est dans sa position activée, dans laquelle il a fait basculer la cuve 112 autour de son axe A, tandis qu'il est en position inactive sur la figure 3, sur laquelle on voit que la cuve est disposée à côté de la trémie 126. Dans cette position inactive du vérin, l'ouverture 120 de remplissage de la cuve est accessible comme l'ouverture 20 de la cuve 12 de la figure 1. L'ouverture 130 est adjacente à l'ouverture 120, en étant disposée entre la trémie 126 et ladite ouverture 120. Sur les figures 2 et 3, on a également représenté l'unité de contrôle ECU, globalement analogue à celle de la figure 1. Elle est reliée au capteur de niveau bas de la trémie 34 par une liaison 134, au mécanisme d'actionnement du vérin 132 de basculement de la cuve 112 par une liaison 1132, au moteur d'entraînement 18 du malaxeur 14 par une liaison 118, et, par une liaison 1136, à un capteur 136 détectant le positionnement de la cuve de malaxage 112 en configuration de repos représentée sur la figure 3. Elle est également reliée au capteur 35 de niveau bas critique par une liaison 135 et au moteur 29 de la pompe 28 par une liaison I29.. L'unité ECU est encore reliée à un émetteur de signal S par une liaison IS. Le fonctionnement du dispositif est analogue à celui qui a été décrit en référence à la figure 1. On a évoqué le fait que l'unité de contrôle ECU est reliée aux différents capteurs et mécanismes par des liaisons, mais il peut s'agir de liaisons autres que des liaisons filaires. L'unité de contrôle peut aussi être du type électrique, pneumatique ou hydraulique. Les positions des capteurs 34 et 35 dans la trémie, peuvent être fixes, ou réglables. Il est à noter que le dispositif 10 de la figure 1 pourrait être mobile, comme celui des figures 2 et 3, et vice-versa
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Le dispositif comprend une cuve de malaxage (12) équipée d'un malaxeur (14), une trémie de réception (26) pour le produit malaxé, des moyens d'introduction (30) pour introduire le produit dans la trémie, des moyens (34) de détection d'un niveau bas de produit dans la trémie, un mécanisme d'actionnement (32) pour faire passer les moyens d'introduction (30) de leur configuration de repos à leur configuration de vidange, et des moyens de commande (ECU) des moyens d'entraînement et du mécanisme d'actionnement. Ces moyens de commande comprennent une commande de temporisation apte à commander un entraînement du malaxeur (14) pour une durée de malaxage déterminée et une commande d'actionnement apte à commander le passage des moyens d'introduction (30) dans la configuration de vidange lorsque la durée de malaxage est écoulée dès que le niveau bas est détecté.
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1. Dispositif de préparation d'un produit tel que du béton ou du mortier, comprenant une cuve de malaxage (12 ; 112) équipée d'un malaxeur (14) apte à être entraîné en rotation par des moyens d'entraînement (18), une trémie de réception (26, 126) pour le produit malaxé, des moyens d'introduction (30 ; 130) pour introduire dans ladite trémie (26 ; 126) du produit malaxé (P) provenant de la cuve de malaxage (12 ; 112), ces moyens d'introduction étant aptes à adopter une configuration de vidange permettant l'introduction dans la trémie (26 ; 126) du produit malaxé (P) et une configuration de repos, des moyens (34) de détection d'un niveau bas de produit dans la trémie, un mécanisme d'actionnement (32 ; 132) apte à faire passer les moyens d'introduction (30 ; 130) de la configuration de repos à la configuration de vidange, et des moyens de commande (ECU) des moyens d'entraînement et du mécanisme d'actionnement, caractérisé en ce que les moyens de commande (ECU) comprennent une commande de temporisation apte à commander un entraînement du malaxeur (14) pour une durée de malaxage déterminée et une commande d'actionnement apte à commander le passage des moyens d'introduction (30 ; 130) dans la configuration de vidange lorsque ladite durée de malaxage est écoulée et que ledit niveau bas est détecté. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (18) sont aptes à entraîner le malaxeur (14) à une vitesse de malaxage et à une vitesse réduite, inférieure à ladite vitesse de malaxage, et en ce que la commande de temporisation comprend une commande de malaxage, apte à commander l'entraînement du malaxeur (14) à la vitesse de malaxage pendant la durée de malaxage déterminée et une commande d'agitation lente apte à commander l'entraînement du malaxeur à la vitesse réduite après l'expiration de ladite durée de malaxage. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (36 ; 136) pour détecter la configuration de repos des moyens d'introduction (30 ; 130). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de commande sont aptes à n'autoriser l'entraînement du malaxeur (14)pour le malaxage que lorsque les moyens d'introduction (30 ; 130) sont dans leur position de repos. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de commande (ECU) sont aptes à commander l'émission d'un avertissement (S) signalant une vidange de la cuve de malaxage (12 ; 112). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (34 ; 35) de détection d'un niveau bas critique et des moyens (28) de transport du produit contenu dans la trémie (26 ; 126) vers une sortie de cette dernière et en ce que les moyens de commande (ECU) comprennent une commande d'arrêt desdits moyens de transport lorsque ledit niveau bas critique est détecté. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de détection d'un niveau bas critique comprennent un détecteur (35) distinct desdits moyens (34) de détection d'un niveau bas apte à détecter un niveau bas critique inférieur audit niveau bas. 8. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le niveau bas et le niveau bas critique sont un même niveau et en ce que la commande d'arrêt des moyens de transport (28) est déclenchée lorsque le niveau bas est détecté alors que les moyens d'introduction (30 ; 130) sont dans leur configuration de vidange.. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de commande comprennent une unité de contrôle (ECU), du type électronique, électrique, pneumatique ou hydraulique. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens d'introduction comprennent une trappe (30) disposée dans une paroi de séparation (13) entre la cuve de malaxage (12) et la trémie de réception (26). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens d'introduction comprennent une ouverture (130) disposée en partie haute de la cuve de malaxage (112) et un mécanisme (132) de basculement de ladite cuve, apte à faire basculer la cuve pour amener ladite ouverture au-dessus d'une ouverture de la trémie.
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B
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B01,B28
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B01F,B28C
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B01F 35,B28C 7
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B01F 35/60,B28C 7/00
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FR2889702
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A1
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COMPOSES PORTEURS DE FONCTIONS TERMINALES XANTHATE ET SILANE
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[Sil] R3 N [Xan] R2 RI La présente invention a trait à des nouveaux composés permettant la préparation de polymères porteurs de groupements silanes. Dans le domaine des matériaux polymères, il est connu que l'incorporation de charges minérales (notamment utilisées à des fins de coloration) dans une matrice de polymère fondue, ou plus généralement dans une formulation polymère peut conduire, dans le cas général, à une dispersion peu satisfaisante, compte tenu de la différence de nature entre les charges utilisées, inorganiques et généralement hydrophiles, et le polymère, organique et généralement hydrophobe,. io Dans ce cadre, une solution proposée est de modifier les charges inorganiques, par exemple par des organosilanes, comme décrit par exemple dans EP 251 176 ou US 4,985,477. Une autre solution consiste à modifier le polymère lui-même, pour augmenter son affinité vis-à-vis des charges minérales. A ce sujet, il a notamment été proposé de mettre en oeuvre des polymères porteurs de groupements organosilanes terminaux, tels que ceux décrits dans la demande EP 1 113 024. Un but de la présente invention est de fournir une nouvelle voie d'accès à des polymères porteurs de groupements présentant une bonne affinité pour les oxydes minéraux tels que la silice ou les oxydes métalliques tels que l'oxyde de titane ou les oxydes de terres rares tels que l'oxyde de cérium. Dans ce cadre, l'invention se fixe pour objectif de fournir des molécules qui permettent à la fois (i) de synthétiser des polymères porteurs de fonctions silanes terminales à partir de monomères; et (ii) de fonctionnaliser par des silanes des polymères déjà formés. A cet effet, l'invention fournit des composés porteurs à la fois de fonctions terminales xanthate et silane, répondant à la formule (I) cidessous: (0; [Sil] R3 N [Xan] R2 RI dans laquelle: - [Xan] désigne un groupement xanthate, relié au carbone porteur du 5 groupement RI au niveau de son atome de soufre, à savoir par une liaison C(R1)-SC(=S)O; [Sil] désigne un groupement silane, de préférence un alcoxysilane, généralement lié au groupement R3 par une liaison Li-R3; R' désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, alcényle, 10 alcynyle, aryle (en particulier phényle), acyle, acyloxy, alcoxycarbonyle, ou cyano (-CN) ; et R2 désigne un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, ou un groupe hydrocarboné porteur d'au moins un groupement silane ou xanthate, les groupements R2 et [Sil] pouvant être liés entre eux par une liaison covalente; R3 désigne un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, de préférence une chaîne alkylène, alcénylène ou alcynylène, avantageusement linéaire, comportant avantageusement de 1 à 10 atomes de carbone, plus préférentiellement de 2 à 5, par exemple 3 ou 4 atomes de carbone. De par la présence de leur fonction xanthate terminale, les composés de formule (I) se révèlent utiles à titre d'agent de transfert pour effectuer une polymérisation radicalaire contrôlée de monomères insaturés. Dans ce type de polymérisation, les composés de formule (I) conduisent à la formation de polymères porteurs de groupements silanes terminaux, compte tenu de la présence spécifique de leur groupement -[Sil]. Ces polymères fonctionnalisés se révèlent présenter une compatibilité particulièrement élevée vis-à-vis de charges minérales telles que des particules d'oxyde minéral. D'autre part, les inventeurs ont mis en évidence que les composés de formule (I) peuvent être additionnés efficacement sur des molécules porteuses de groupements éthyléniquement insaturés, ce qui permet une fonctionnalisation des molécules insaturées par le groupement silane [Sil] . Dans ce cadre, les composés de formule (I) se révèlent en particulier adaptés pour fonctionnaliser des polymères porteurs de groupements éthyléniquement insaturés, et ce avec une très grande efficacité. Au sens où il est employé dans la présente description, le terme de "groupe xanthate" (ou "fonction xanthate") désigne un radical monovalent de io formule S S I I OR où R désigne de préférence un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, ou acyle, linéaire ou ramifié, substitué ou non substitué, cyclisé en tout ou partie, ou bien un cycle carboné ou un hétérocyclique, saturé ou insaturé, et éventuellement aromatique. Le groupe xanthane -[Xan] des composés de formule (I) est avantageusement un groupement de ce type où le groupement R contient de 1 à 4 atomes de carbone. Le plus souvent, le groupement R est un groupe alkyle, de préférence un groupe méthyle ou éthyle, typiquement un groupe éthyle. Ainsi, selon un mode de réalisation très intéressant, le groupe [Xan] est un radical -SC(=S)-OEt, où Et désigne le radical éthyle -C2H5. Les composés de formule (I) où R est un groupement alkyle se révèlent particulièrement intéressants, dans la mesure où ils sont très faciles à synthétiser. De façon surprenante, alors que de tels groupes xanthate porteurs de groupements alkyle sont généralement connus comme relativement peu réactifs en polymérisation, les inventeurs ont maintenant mis en évidence que les composés de formule (I) où R est un groupement alkyle se révèlent particulièrement adaptés dans le cadre de la présente invention. Par ailleurs, un "groupement silane" (ou une "fonction silane") désigne, au sens de la présente description, un radical silylé, où le silicium est porteur d'au moins un groupe alcoxy, de préférence deux. Selon un mode préféré, il s'agit d'un radical de formule (RaO)(RbO)(RcO)Si-, où les radicaux Ra, Rb et Rc sont identiques ou différents (le plus souvent identiques), et désignent des groupes hydrocarbonés, de préférence des groupes alkyles. Le groupe [Sil] des composés de formule (I) est de préférence un radical alcoxysilane de formule (RaO)(RbO)(R O)Si- ,dans laquelle: -chacun des groupes Ra, Rb et Rc désigne un groupe alkyle; ou bien io -deux des groupes Ra, Rb et Rc désignent un groupe alkyle (ces deux groupes étant généralement identiques et désignant le plus souvent des groupements éthyle ou méthyle) et le troisième groupe forme une chaîne divalente avec le groupement R2. Le plus souvent, le groupe [Sil] des composés de formule (I) est un radical (RaO)(RbO)(R O)Si- où les groupes RaO, RbO et R O sont des groupements identiques ou différents (généralement identiques) choisis parmi les groupes éthoxy, méthoxy, acétoxy ou isopropoxy. Il s'agit typiquement d'un radical de formule (MeO)3Si- ou (EtO)3Si- , où Me désigne un méthyle CH3 et Et un éthyle C2H5. D'autre part, dans les composés de formule (I), le groupement R3 est avantageusement un groupement alkylène -(CH2)n- où n est un entier de 2 à 5, par exemple 3 ou 4. Selon une variante très intéressante, le groupement R3 est un groupe propylène -(CH2)3-. Des composés de formule (I) particulièrement intéressants selon 25 l'invention répondent à la formule spécifique (la) ci-dessous: RaO RbO /Si (CH2)n N Rb() R2 Ri où R, R' et R2 Ra, Rb, et Rc ont les significations données plus haut et n est un entier de 2 à 5, de préférence égal à 2, 3 ou 4, formule dans laquelle les différents groupements répondent de préférence à l'une des caractéristiques cidessous: - R est avantageusement un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, de préférence un groupement méthyle ou éthyle; - R' est avantageusement un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, ayant de préférence de 1 à 4 atome de carbone, ou bien, un groupe aryle io (notamment un phényle) ou un groupe cyano (CN), R1 étant typiquement un groupe méthyle ou éthyle, typiquement un groupe méthyle; - Ra, Rb et Rc sont avantageusement des groupes alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, typiquement des groupes méthyle ou éthyle. Généralement, les groupes Ra, Rb et Rc sont identiques, mais un des groupes Ra, Rb et Rc peut être distinct et former une chaîne hydrocarbonée divalente avec le groupe R2. Selon un mode de réalisation particulier, bien adapté à l'invention, le composé de formule (I) a la formule (la) précédente, où R est un groupe méthyle ou éthyle; R' est un groupe méthyle; et n est égal à 3. Ainsi, par exemple, un composé de formule (la) selon l'invention peut être avantageusement choisi parmi les composés ayant les formules (lai), (Ia2), (la3) et (la4) ci-après: 0 Il (Et0)3Si (CH2)3-N/\,S C OEt H Me O II (lag) : (MeO)3Si (Me0)3Si (CH2)3 N Me Me 0 II S C OEt (Me0)3Si (CH2)s N Me o II S C OEt NH Me (la3) : (la4) : S S C OEt O OEt OEt dans lesquelles: - Me désigne un groupe méthyle CH3; - Et désigne un groupe éthyle C2H5. Comme autre composé particulièrement intéressant selon l'invention, on io peut également citer le composé de formule (la) dans laquelle: R = Et; RI = Me; R2=H; n=3; et Ra=Rb=Rc=Me i0 Selon un autre aspect particulier, la présente invention a également pour objet un procédé de préparation des composés de formule (I) précités, permettant en particulier d'accéder aux composés de formule (la). Ce procédé comporte les étapes successives suivantes: (A) on fait réagir un silane ayant la formule (II) suivante: (Il) : [Sil]-R3-NHR2 où [Sil], R3 et R2 ont les significations précitées, avec un composé ayant la formule (III) suivante: 0 X (III) : C X' où - RI a la signification précitée, et - X et X' représentent des atomes d'halogène, identiques ou différents, de préférence CI, Br ou I, avantageusement choisis parmi Br et Cl, ce par quoi on obtient un composé de formule (IV) suivante: O (IV) : [Sil] R3 N R2 R et (B) on fait réagir le composé de formule (IV) ainsi obtenu avec des anions xanthates de formule (V) suivante: (V) : ROCS2-, où R a la signification donnée précédemment. L'étape (A) du procédé est avantageusement conduite en présence d'une base, généralement une base non nucléophile organique telle que la 2889702 s triéthylamine, la diméthylaniline, l'éthyldiisopropylamine, la N-méthylmorpholine, ou inorganique telle que le carbonate de potassium. Par ailleurs, cette étape (A) est avantageusement conduite en l'absence d'eau, notamment pour éviter l'hydrolyse du silane. A cet effet, la réaction est de 5 préférence conduite sous atmosphère sèche. L'étape (A) est en général mise en oeuvre dans un solvant, de préférence anhydre, avantageusement choisi parmi le dichlorométhane, les alcools (éthanol par exemple), l'acétone, l'acétonitrile, les éthers et les mélanges de ces composés. Typiquement, l'étape (A) est conduite dans le dichlorométhane. lo De préférence, l'étape (A) est conduite à une température comprise entre 0 et 30 C, typiquement à une température de l'ordre de 10 C. Les silanes (II) utilisés dans l'étape (A) ainsi que leur mode de synthèse sont bien connus. A titre de composés de formule (Il), on peut notamment utiliser certains silanes commerciaux tels que le (3aminopropyl)triéthoxysilane ou le (3- aminopropyl)triméthoxysilane commercialisés notamment par la société Fluorochem, ou bien encore le Naminopropyltriméthoxisilane de formule (CH3O)3Si-(CH2)3-NHCH3 disponible notamment auprès de la société Gelest. L'étape (B) est quant à elle de préférence conduite dans un milieu capable de solubiliser à la fois les anions xanthates et le composé de formule (IV). Un solvant bien adapté dans ce cadre est l'acétone, mais on peut également utiliser d'autres solvants, tels qu'un alcool (l'éthanol ou le méthanol par exemple), l'acétonitrile, ou bien encore un mélange de ces solvants. Dans l'étape (B), les anions xanthates (V) sont généralement introduits sous la forme d'un sel de xanthate de formule Cm+;m(ROCS2) où Cm+ est un cation, de préférence un cation métallique, et où m représente la valence du cation. De préférence, les ions xanthates sont mis en oeuvre sous la forme d'un sel alcalin ou alcalino-terreux, avantageusement sous la forme d'un sel de potassium ou de sodium. En outre, on préfère conduire l'étape (B) en l'absence d'eau. Selon un mode de réalisation particulier, on peut avantageusement mettre en oeuvre l'étape (B) à l'abri de la lumière. A l'issue de l'étape (B), on obtient le composé de formule (I) recherché, en général dans un milieu comprenant en outre des sous-produits de réaction, notamment des sels d'anions halogénures X- issus de la réaction du composé (IV) sur les anions xanthates, typiquement un sel CXm lorsque les anions xanthate sont utilisés sous la forme d'un sel d'un cation Cm+ Il est en général souhaitable de séparer le composé (I) du milieu réactionnel et des sels formés dans l'étape (B). A cet effet, on peut réaliser une io précipitation sélective des sels d'halogénure, notamment en ajoutant dans le milieu, à l'issue de l'étape (B), un solvant du composant (I) qui ne solubilise pas les sels d'halogénure formé, comme par exemple le dichlorométhane, un éther (l'éther diéthylique notamment), le pentane, l'hexane, le toluène, le cyclohexane, le methylcyclohexane ou un mélange de deux ou plus de ces solvants. Le composé (I) se retrouve ainsi purifié en milieu solvant, et il peut alors être récupéré par distillation ou par évaporation sélective du solvant. Quel que soit son mode de préparation, un composé de formule (I) selon l'invention est particulièrement adapté à titre de précurseur pour la synthèse de composés et en particulier de polymères porteurs de groupements silane. Selon un autre aspect spécifique, l'invention a également pour objet cette utilisation des composés de formule (I). Dans ce cadre, l'invention a tout d'abord pour objet un procédé P1 de préparation de polymères porteurs de groupements silane par polymérisation radicalaire effectuée en mettant en oeuvre les composés de formule (I) à titre d'agent de transfert réversible. Ce procédé P1 comprend une étape où on met en contact: - un composé (I) porteur de fonctions terminales xanthate et silane tel que défini précédemment; - au moins un monomère éthyléniquement insaturé ; et io - au moins une source de radicaux libres. La réaction de polymérisation du procédé P1 est une polymérisation radicalaire dite "contrôlée" ou "vivante" du type de celle décrite par exemple dans la demande WO 98/58974 ou bien encore dans l'article de Destarac et coil publié dans Macromol. Chem. Phys., 203, 2281 (2002). Une telle réaction de polymérisation vivante permet, entre autres avantages, d'obtenir un contrôle de la masse moléculaire moyenne du polymère par le rapport molaire monomère / composé de formule (I). Une réaction de polymérisation vivante mettant en oeuvre les composés de io formule (I) à titre d'agents de transfert est avantageusement conduite dans les conditions définies dans les demandes WO 98/58974, WO 00/75207 et WO 01/042312. La source de radicaux libres utilisée dans le procédé P1 est généralement un initiateur de polymérisation radicalaire activable thermiquement. Dans certains cas, les monomères eux-mêmes peuvent engendrer des radicaux libres. C'est en particulier le cas du styrène. De tels monomères activables thermiquement jouent alors à la fois le rôle de monomère et de source de radicaux libres. Dans le cas le plus général, toutefois, la polymérisation du procédé P1 est conduite en utilisant, en plus des monomères et des composés de formule (I), des composés spécifiques sources de radicaux libres, par exemple les composés suivants, usuels en polymérisation radicalaire: - un ou plusieurs peroxydes, comme l'hydroperoxyde de t-butyle tertiaire, I'hydroperoxyde de cumène, le t-butyl-peroxyacétate, le tbutylperoxybenzoate, le t-butylperoxyoctoate, le tbutylperoxynéodécanoate, le t-butylperoxyisobytarate, le peroxyde de lauroyle, le t-amylperoxypivalate, le t-butylperoxypivalate, le peroxyde de dicumyle, le peroxyde de benzoyle, le persulfate de potassium, le persulfate d'ammonium; et/ou Il - un ou plusieurs composés azoïques tels que: le 2-2'-azo-bis (isobutyronitrile), le 2,2'-azo-bis(2-butyronitrile), le 4,4'-azo-bis(4-acide pentanoïque), le 1,1'-azobis(cyclohexanecarbonitrile), le 2-(t-butylazo)-2-cyanopropane, le 2,2'-azo-bis[2-méthylN-(1,1)-bis(hydroxyméthyl)-2-hydroxyéthyl] propionamide, le 2,2'-azo- s bis(2-méthyl-N-hydroxyéthyl]-propionamide, le dichlorure de 2,2'-azobis(N, N'-diméthylèneisobutyramidine), le dichlorure de 2,2'-azobis (2amidinopropane), le 2,2'-azo-bis (N,N'-diméthylèneisobutyramide), le 2,2'azo-bis(2-méthyl-N-[1,1-bis (hydroxyméthyl)-2-hydroxyéthyl] propionamide), le 2,2'-azo-bis(2-méthyl-N-[1,1-bis (hydroxyméthyl)éthyl] propionamide), le 2,2'-azo-bis[2-méthyl-N-(2- io hydroxyéthyl) propionamide], le 2,2'azo-bis (isobutyramide) dihydrate; et/ou - un système redox comportant des combinaisons telles que: - un mélange de peroxyde d'hydrogène, d'alkyle, peresters, percarbonates et similaires et d'un ou plusieurs composés choisi(s) parmi les sels de fer, les sels titaneux, le formaldéhyde sulfoxylate de zinc ou formaldéhyde sulfoxylate de sodium, et les sucres réducteurs; ou - des persulfates, perborate ou perchlorate de métaux alcalins ou d'ammonium en association avec un bisulfite de métal alcalin, tel que le métabisulfite de sodium, et des sucres réducteurs; ou - des persulfates de métal alcalin en association avec un acide 20 arylphosphinique, tel que l'acide benzène phosphonique et similaires, et des sucres réducteurs. La quantité de source de radicaux libre à utiliser est généralement choisie telle que la quantité de radicaux générés soit comprise entre 1 et 50 % en mole, typiquement entre 1 et 20 % en mole, par rapport à la quantité de composé (I) utilisée. D'autre part, les monomères éthyléniquement insaturés mis en oeuvre dans la réaction de polymérisation du procédé P1 peuvent en particulier être choisis parmi le styrène ou ses dérivés (tels que l'alphaméthylstyrène ou le vinyltoluène), le butadiène, le chloroprène, les esters (méth) acryliques; les esters et les nitriles vinyliques (plus particulièrement ceux ayant de 3 à 12 atomes de carbone, comme en particulier l'acrylonitrile et le méthacrylonitrile). Par "esters (méth)acryliques", on entend ici les esters de l'acide acrylique respectivement de l'acide méthacrylique avec les alcools en C1C12 hydrogénés ou fluorés, de préférence C1-C8. Parmi les composés de ce type, on peut citer: I'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de propyle, l'acrylate de n- butyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, l'acrylate de t-butyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate d'isobutyle. D'autres monomères éthyléniquement insaturés, utilisables, seuls ou en mélanges, sont notamment: io - les esters vinyliques d'acide carboxylique comme l'acétate de vinyle, le Versatate de vinyle, le propionate de vinyle, - les halogénures de vinyle, - les acides mono- et dicarboxyliques à insaturation éthylénique comme l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide itaconique, l'acide maléique, is l'acide fumarique et les mono-alkylesters des acides dicarboxyliques du type cité avec les alcanols ayant de préférence 1 à 4 atomes de carbone et leurs dérivés Nsubstitués, - les amides des acides carboxyliques insaturés comme l'acrylamide, le méthacrylamide, le N-méthylolacrylamide ou méthacrylamide, les N-20 alkylacrylamides, - les monomères éthyléniquement insaturés comportant un groupe acide sulfonique et ses sels alcalins ou d'ammonium par exemple l'acide vinylsulfonique, l'acide vinyl-benzène sulfonique, l'acide alphaacrylamidométhylpropane-sulfonique, le 2-sulfoéthylène-méthacrylate, - les amides de la vinylamine, notamment le vinylformamide ou le vinylacétamide, - les monomères éthyléniquement insaturés comportant un groupe amino secondaire, tertiaire ou quaternaire, ou un groupe hétérocyclique contenant de l'azote tel que par exemple les vinylpyridines, le vinylimidazole, les (méth)acrylates d'aminoalkyle et les (méth)acrylamides d'aminoalkyle comme le diméthylaminoéthyl-acrylate ou -méthacrylate, le ditertiobutylaminoéthyl-acrylate ou -méthacrylate, le diméthylamino méthylacrylamide ou -méthacrylamide. Il est de même possible d'utiliser des monomères zwitterioniques comme par exemple I'acrylate de sulfopropyl (d iméthyl)aminopropyle. s Les types et quantités de monomères polymérisables mis en oeuvre selon la présente invention varient en fonction de l'application finale particulière à laquelle est destiné le polymère. De même, la température de la polymérisation peut varier entre la température ambiante et 150 C selon la nature des monomères utilisés. L'adaptation de ces différents paramètres peut être lo facilement déterminée par l'homme du métier. Par ailleurs, pour préserver les fonctions silanes, il est le plus souvent avantageux de conduire la polymérisation en l'absence d'eau. Lorsque la polymérisation est conduite en milieu solvant, ce solvant est de préférence choisi parmi les alcanes (hexane, heptane ou octane, par exemple), les hydrocarbures 1s halogénés (dichlorométhane par exemple), le tetrahydrofurane, le dioxanne, I'acétonitrile, les esters d'alcool primaire (acétate d'éthyle ou acétate de butyle par exemple). Selon une autre variante, les composés (I) de l'invention peuvent être utilisés pour greffer des groupements silanes sur des polymères insaturés déjà 20 formés. Plus précisément, l'invention fournit dans ce cadre un procédé P2 de préparation de polymères porteurs de groupements silane, par addition d'un composé de formule (I) sur un polymère porteur de groupements insaturés, qui comprend une étape où on met en contact: - le composé de formule (I) ; - au moins un polymère porteur de groupement éthyléniquement insaturés; et - au moins une source de radicaux libres. Dans le procédé P2, notamment pour éviter des réactions parasites d'hydrolyse et/ou de condensation des groupements silane, il peut se révéler avantageux de contrôler le pH de la réaction. C'est notamment le cas lorsque le composé (1) s'avère particulièrement sensible à l'hydrolyse ou à la condensation, ce qui est par exemple le cas lorsqu'il est porteur d'un groupe silane de formule - Si(OMe)3. Dans ce cadre, lorsque le milieu réactionnel est susceptible de contenir des traces d'acides (apportées par exemple par certaines sources de radicaux libres, telles que le peroxyde de dilauryle), il est préférable de conduire le procédé en présence d'une base, avantageusement une base faible non nucléophile, telle que la collidine. De façon plus générale, il s'avère souvent intéressant de conduire l'étape de mise en contact du composé de formule (I), du polymère et de la source de radicaux libres avec la présence additionnelle d'une telle base faible non nucléophile de type collidine. Une telle base permet en effet d'inhiber les phénomènes de prise en masse du milieu, dus à une hydrolyse 1s prématurée des alcoxysilanes. Les polymères porteurs de groupements éthyléniquement insaturés qui peuvent être greffés selon le procédé incluent en particulier les élastomères tels que le polybutadiène (le polybutadiène 1,2 notamment), ou bien encore les copolymères de styrène et de butadiène. Ces polymères sont avantageusement porteurs de groupements vinyliques pendants, par exemple des chaînes latérales -CH=CH2. Par ailleurs, la source de radicaux libres utilisée dans le procédé P2 peut avantageusement être choisie parmi les sources de radicaux libres employées pour le procédé P1 défini plus haut. La température de la réaction peut typiquement varier entre 10 et 150 C, selon la nature des polymères utilisés. Par ailleurs, là encore, pour préserver les fonctions silanes, il est préférable de conduire la réaction du procédé P2 en l'absence d'eau. Lorsqu'on utilise un solvant, il s'agit avantageusement d'un solvant choisi parmi les alcanes (hexane, heptane ou octane, par exemple), les hydrocarbures halogénés (dichlorométhane par exemple), le tetrahydrofurane, le dioxanne, l'acétonitrile, les esters d'alcool primaire (acétate d'éthyle ou acétate de butyle par exemple). Les travaux des inventeurs ont permis de mettre en évidence que les composés (I) conduisent à des réactions d'addition sur des polymères porteurs de groupements éthyléniquement insaturés qui s'avèrent particulièrement efficaces. Plus précisément, il s'avère que, sous réserve de mettre en oeuvre une quantité suffisante de composés (I) dans la réaction d'addition, cette réaction peut conduire à une addition sur la plupart des groupements éthyléniquement insaturés des polymères, conduisant ainsi à des polymères porteurs d'un nombre de fonctions silane sensiblement égal au nombre de groupements éthyléniquement insaturés sur le polymère initial. Dans ce cadre, les composés (I) permettent d'obtenir des taux de greffage (nombre de groupements éthyléniquement insaturés modifiés par addition / nombre initial de groupements éthyléniquement insaturés) qui peuvent atteindre 75%, le plus souvent au moins 80%, et souvent au moins 90%. Dans certains cas, ce taux de greffage atteint plus de 95%, voire plus de 98%. Un autre intérêt des composés (I) est qu'ils permettent de contrôler le degré de fonctionnalisation des polymères, en modulant la quantité de composés (I) par rapport à la quantité d'insaturation des polymères. Ce contrôle du degré de fonctionnalisation permet en particulier d'accéder à des polymères fonctionnalisés de façon partielle uniquement, ce qui peut se révéler très intéressant pour certaines applications où une fonctionnalisation complète des polymère n'est pas recherchée. Selon encore un autre aspect particulier, la présente invention a pour objet les polymères porteurs de groupements silanes du type obtenus en utilisant les composés de formule (I) par les procédés précités de polymérisation radicalaire contrôlée et d'addition. En général, compte tenu de la mise en ceuvre des composés (I) pour leur synthèse, ces polymères sont en outre porteurs de fonctions xanthate terminales, sauf à les traiter de façon spécifique pour éliminer cette fonctionnalité xanthate. Ces polymères particuliers, porteurs de groupements silane, sont notamment utiles pour la formulation de compositions polymères comprenant des particules minérales à titre de charges, par exemple des particules d'oxydes minéraux tels que des particules de silice, d'oxyde de titane ou d'oxyde de terres rares, comme l'oxyde de cérium. lo Différents aspects et avantages de l'invention ressortiront encore davantage des exemples illustratifs et non limitatifs donnés ci-après. EXEMPLE 1 Synthèse du composé de formule (lai) : O II S C OEt (CH2)s N H Me 15 É ETAPE 1.1: Synthèse d'un dérivé bromé de formule (EtO)3Si-(CH2)3-NH-C(=0)CH(Me)-Br On a fait réagir du 3-aminopropyl)triéthoxysilane (EtO)3Si-(CH2) 3-NH2 (Fluorochem) avec du bromure de 2-propionyle en présence de triéthylamine, dans du dichlorométhane, dans les conditions suivantes. On a formé un milieu contenant du (3-aminopropyl)triéthoxysilane et de la triéthylamine dans 70 ml de dichlorométhane. Ce milieu a été porté à 0 C et on y a ajouté du bromure de 2-bromopropionyle. (lai) : (EtO)3Si Le mélange réactionnel obtenu a été mis sous agitation une nuit à température ambiante (25 C), puis on a extrait le milieu au dichlorométhane. Les phases organiques ont été séchées sur sulfate de sodium, filtrées et évaporées à sec, ce par quoi on a obtenu le dérivé bromé recherché. É ETAPE 1.2: Réaction du dérivé bromé avec un sel de xanthate A une solution de 15,5 g (43,6 mmoles) du dérivé bromé synthétisé dans l'étapeprécédente dans 80 ml d'acétone, on a ajouté, sous une atmosphère inerte io d'argon, 6,98 g (soit 1 équivalent molaire) de O-éthylxanthate de potassium (sel de potassium de l'acide CH3-CH2-O-C(S)SH). La réaction a été suivie par chromatographie sur couche mince (ccm) (éluant: éther de pétrole - acétate d'éthyle: 8-2). Pour éliminer le KCI formé au cours de la réaction, on a lavé le milieu obtenu à is l'issue de la réaction par du dichlorométhane. Les phases contenant le KCI précipité sont écartées et les autres phases organiques sont récupérées ont été rassemblées, séchées sur sulfate de sodium, filtrées, puis évaporées à sec. A l'issue de ces étapes, on a obtenu 16 g de xanthate de formule (lai) sous forme d'une huile orangée (rendement: 93%). Le produit obtenu a les caractéristiques ci-après en RMN 1H: SH (300 MHz, CDCI3) : 6.55 (m, 1H, NH) (q, 2H, J= 7.1 Hz, CH3CH2OCS), 4.25 (q, 1H, J= 7.3 Hz, CHCO), 3.78 (q, 6H, J= 7.3 Hz, CH2OSi), 3.22 (m, 2H, NHCH2), 1,601.51 (m, 2H, CH2-CH2-CH2), 1.52 ( d, 3H, J= 7.3 Hz, CH3CHS), 1.39 (t, 6H, J= 7.3 Hz, CH3CH2OSi), 1,92 (t, 3H, J= 7.3 Hz, CH3CH2OCS), 0.59-0.55 (m, 2H, CH2Si). EXEMPLE 2 Synthèse du composé de formule (la2) : O II s la2) . S C OEt ( (MeO)3Si (CH2)3 N Me Me É ETAPE 2.1: Synthèse d'un dérivé bromé MeO)3Si-(CH2)3-N(Me)-C(=O)-CH(Me)-Br On a fait réagir une amine de formule (MeO)3Si-(CH2)3NHMe (Fluorochem) avec du bromure de 2-propyonyle en présence de triéthylamine, dans le dichlorométhane, dans les conditions suivantes. On a formé un milieu contenant du (MeO)3Si-(CH2)3-NHMe et de la triéthylamine io dans 70 ml de dichlorométhane. Ce milieu a été porté à 0 C et on y a ajouté du bromure de 2-bromopropionyle. Le mélange réactionnel obtenu a été mis sous agitation une nuit à température ambiante (25 C), puis on a extrait le milieu au dichlorométhane. Les phases organiques ont été séchées sur sulfate de sodium, filtrées et évaporées à sec, ce par quoi on a obtenu le dérivé bromé recherché. É ETAPE 2.2: Réaction du dérivé bromé avec un sel de xanthate A une solution de 16,1 g (49,1 mmoles) du dérivé bromé synthétisé dans l'étape précédente dans 80 ml d'acétone, on a ajouté, sous argon, 7,9 g (soit un équivalent) de O-éthylxanthate de potassium. La réaction a été suivie par ccm (éluant: éther de pétrole - acétate d'éthyle: 7-3). Pour éliminer le KCI formé au cours de la réaction, on a lavé le milieu obtenu à l'issue de la réaction par du dichlorométhane. Les phases contenant le KCI précipité sont écartées et les autres phases organiques sont récupérées ont été rassemblées, séchées sur sulfate de sodium, filtrées, puis évaporées à sec. A l'issue de ces étapes, on a obtenu 17,2 g de xanthate de formule (la2) sous forme d'une huile dense marron (rendement: 95%). Le produit obtenu a les caractéristiques ci-après en en RMN 1H: SH (400 MHz, CDCI3) rotamère 4.78 et 4.72 (2q, 1H, J= 6.8 Hz, CHCO), 4.66 (m, 2H, CH3CH2OCS), 3.56 (m, 9H, CH3OSi), 3.45-3.25 (m, 2H, NHCH2), 3.08 et 2. 95 ( 2s, 3H, CH3N), 1,76-1.61 (m, 2H, CH2-CH2-CH2), 1.58 et 1.57 ( 2d, 3H, J= 7.3 Hz, CH3CHS), 1.42 (t, 3H, J= 7.2 Hz, CH3CH2OCS), 0.63-0.58 (m, 2H, lo CH2Si). EXEMPLE 3, Synthèse du composé de formule (la3) : O II s (CH2)3 Ns C OEt S S C OEt NH Me É ETAPE 3.1: Synthèse d'un dérivé dibromé (MeO)3Si-(CH2)3-NC(=O)-CH(Me)-Br L(CH2)2-NH-C(=0)-CH(Me)-Br On a fait réagir une diamine de formule (MeO)3Si-(CH2)3-NH-(CH2)2-NH2 avec du bromure de 2-propyonyle en présence de triéthylamine, dans le dichlorométhane, dans les conditions suivantes: On a formé un milieu contenant 30 g de N-(3trimethoxysilypropyl)-1,2-diaminoethane et 25,3 ml de triéthylamine (2 eq) dans 70 ml de dichlorométhane. Ce milieu a été porté à 0 C et on y a ajouté 11,4 ml (1,2 eq) de bromure de 2-bromopropionyle. (la3) : (MeO)3Si Le mélange réactionnel obtenu a été mis sous agitation une nuit à température ambiante (25 C), puis on a extrait le milieu au dichlorométhane. Les phases organiques ont été séchées sur sulfate de sodium, filtrées et évaporées à sec, ce par quoi on a obtenu 14 g de dérivé bromé sous forme d'une huile marron (rendement: 32%). Le produit obtenu a les caractéristiques ci-après en en RMN 1H: bH (400 MHz, CDCI3) 4.63 (q, 1H, J= 6.3 Hz, CHBr), 4.35 (q, 1H, J= 6.3 Hz, CHBr), 3.60 (m, 9H, CH3OSi), 3.78-3.12 (m, 7H, NH, NHCH2, NCH2), 1.80-1.88 (d, 6H, J= 6.3 Hz, CH3CHBr), 1.57-1.69 (m, 2H, CH2), 0.66-0.58 (m, 2H, CH2Si). io É ETAPE 3.2: Réaction du dérivé bromé avec un sel de xanthate A une solution de 13,8 g (28 mmoles) du dérivé dibromé synthétisé dans l'étape précédente dans 50 ml d'acétone on a ajouté, sous argon, 9,0 g (soit 2 équivalents) de O-éthylxanthate de potassium. La réaction a été suivie par ccm is (éluant: éther de pétrole -acétate d'éthyle: 5-5). Pour éliminer le KCI formé au cours de la réaction, on a lavé le milieu obtenu à l'issue de la réaction par du dichlorométhane. Les phases contenant le KCI précipité sont écartées et les autres phases organiques sont récupérées ont été rassemblées, séchées sur sulfate de sodium, filtrées, puis évaporées à sec. A l'issue de ces étapes, on a obtenu 14,7 g de xanthate de formule (la3) sous forme d'une huile dense de couleur marron (rendement: 99%). Le produit obtenu a les caractéristiques ci-après en en RMN 1H: 6H (300 MHz, CDCI3) : 6.85 (m, 1H, NH), 4.73 (q, 1H, J= 6.3 Hz, CHCO), 4.66 (q, 4H, J= 7.2 Hz, CH3CH2OCS), 4.29 (q, 1H, J= 6.3 Hz, CHCO), 3.57 (m, 9H, CH3OSi), 3.53-3.21 (m, 7H, NH, NHCH2, NCH2), 1.74-1.52 (m + d, 8H, 2CH2, CH3CHS), 1.43 (t, 3H, J= 7.2 Hz, CH3CH2OCS), 0.64-0.56 (m, 2H, CH2Si). EXEMPLE 4 Synthèse du composé de formule (la4) : OEt oEt \ O H OSi N/S C OEt / Me OEt OEt É ETAPE 4.1: Synthèse d'un dérivé bromé de formule EtO OEt Et OBS. N EtO OEt On a fait réagir une amine de formule: EtO O Et Si 0, NH EtO OEt avec du bromure de 2-propyonyle en présence de triéthylamine, dans le 10 dichlorométhane, dans les conditions suivantes. On a formé un milieu contenant l'amine ci-dessus et de la triéthylamine dans 70 ml de dichlorométhane. Ce milieu a été porté à 0 C et on y a ajouté du bromure de 2-bromopropionyle. Le mélange réactionnel obtenu a été mis sous agitation une nuit à température ambiante (25 C), puis on a extrait le milieu au dichlorométhane. Les phases organiques ont été séchées sur sulfate de sodium, filtrées et évaporées à sec, ce par quoi on a obtenu le dérivé bromé recherché. (la4) : Me É ETAPE 4.2: Réaction du dérivé bromé avec un sel de xanthate A une solution de 10 g (28.5 mmoles) du dérivé bromé synthétisé dans l'étape précédente dans 50 ml d'acétone, on a ajouté, sous argon, 4,56 g (1 eq) de O-éthylxanthate de potassium. La réaction est suivie par ccm (toluène-acétate d'éthyle: 9-1). Pour éliminer le KCI formé au cours de la réaction, on a lavé le milieu obtenu à l'issue de la réaction par du dichlorométhane. Les phases contenant le KCI précipité sont écartées et les autres phases organiques sont récupérées ont io été rassemblées, séchées sur sulfate de sodium, filtrées, puis évaporées à sec. A l'issue de ces étapes, on a obtenu 13,46 g de xanthate de formule (la4) sous forme d'une huile marron (rendement: 90%). Le produit obtenu a les caractéristiques ci-après en en RMN: SH (400 MHz, CDCI3) : 4.74 (q, 1H, J= 6.9 Hz, CHS), 4.66 (q, 2H, J= 7.2 Hz, CH3CH20CS), 3.83 (m, 8H, 4CH2OSi), 3.49-3.35 (m, 2H, NCH2), 3.27-3.15 (m, 2H, NCH2), 1.8-1.57 (m + s, 7H, 2CH2, CH3CHS), 1.43 (t, 3H, J= 7.2 Hz, CH3CH2OCS), 1. 23 (m, 12H, CH3CH2OSi), 0.6 (m, 4H, 2CH2Si). be (75 MHz, CDCI3) 214.0 (CS), 170.1 (CO), 70.3 (OCH2CH3), 58.4, 58.3 (CH2OSi), 50.8, 48.9 (CH2N), 46.5 (CHS), 23.1, 20.8 (CH2), 18.5, 18.3 (CH3), 20 13.8 (CH3CH2OCS), 7.7, 7.6 (CH2Si). EXEMPLE 5 Utilisation des composés (la3) et (1a4) des Exemples 3 et 4 pour la synthèse de composés d'addition porteurs de groupements silanes terminaux: addition radicalaire sur l'acétate d'allyle. On a effectué deux réactions d'addition radicalaire sur l'acétate d'allyle en utilisant respectivement du composé (la3) synthétisé dans l'exemple 3 et du composé (la4) de l'exemple 4. Dans les deux cas, la réaction a été conduite dans les conditions suivantes. Dans un réacteur, on introduit 2 ml de 1,2 dichloroéthane, 2 mmoles de composé io (la3) ou (la4), respectivement, 6 mmoles d' acétate d'allyle, et de la collidine, à raison de 15% en mole. Le mélange ainsi obtenu a été chauffé à reflux sous atmosphère inerte pendant une dizaine de minutes, puis on a additionné au milieu du peroxyde de lauroyle (DLP) à raison de 5% en mole. On a répété cette addition de 5% en mole de DLP is toutes les 2 heures jusqu'à disparition totale du xanthate de départ, ce qui a été observé pour une addition totale de 15 à 20 mol% de DLP (3 à 4 additions de DLP) selon le cas. Une fois la réaction terminée, le mélange a été refroidi, puis le solvant a été évaporé et le résidu purifié par chromatographie sur de la silice prétraitée par une solution de triéthylamine afin de neutraliser son acidité et éviter la décomposition du groupe trialcoxysilyle. É Avec le composé (la3), la réaction suivante a lieu: Cette réaction conduit à la formation d'un adduit silanisé ayant les caractéristiques suivantes en RMN: bH (400 MHz, CDCI3) 4.64 (m, 4H, CH3CH2O), 4.23 (m, 4H, CHCH2O), 4.0-3.9 (m, 2H, CHS), 3.61 (m, 9H, CH3OSi), 3.57-3.08 (m, 7H, NH, NHCH2, NCH2), 2.44- 1.82 (m, CHCO), 2.20 (m, 6H, CH3CO), 1.69-1.55 (m, 6H, CHCH2CH, CH2CH2CH2), 1.42 (m, 6H, CH3CH2OCS), 1.15 (m, 6H, CH3CH), 0. 60-0.58 (m, 2H, CH2Si). Le rendement de l'addition radicalaire est de 91%. io É avec le composé (la4), la réaction suivante a lieu: Cette réaction conduit à la formation d'un adduit silanisé ayant les caractéristiques suivantes en RMN: EH (400 MHz, CDCI3) : 4.58 (m, 2H, CH3CH2O), 4.17 (m, 2H, CHCH2O), 3.79 (m, 1H, CHS), 3.76 (m, 8H, CH2OSi), 3.32-3.16 (m, 4H, NCH2), 2.44-1.82 (m, CHCO), 2.06 (s, 3H, CH3CO), 1.57-1.50 (m, 6H, CHCH2CH, CH2CH2CH2), 1.38 (m, 6H, CH3CH20CS), 1.15 (m, 6H, CH3CH), 1.23 (m, 12H, CH3CH2OSi), 0.52 (m, 4H, CH2Si). Le rendement de l'addition radicalaire est de 90%. EXEMPLE 6 Utilisation des composés des Exemples 1 à 4 pour la modification chimique de polymères diéniques comportant des enchaînements 1,2 (addition sur le polybutadiène 1-2). s Les composés (lai), (Ia2), (la3) et (la4) des Exemples 1 à 4 ont été respectivement additionnés sur du polybutadiène 1-2, selon la réaction globale suivante: Dans chaque cas, la réaction d'addition a été effectuée en utilisant 1 mmole de composé (lai), (la2), (la3) ou (la4) et 1 mmole de polybutadiène 1,2. La réaction a été conduite dans 0,5 à 1 ml d'octane, en présence de 0,15 mmole de collidine. Le mélange a été chauffé à reflux sous atmosphère inerte pendant une dizaine de minutes. On a ensuite introduit, en une seule fois, 0,2 à 0,3 mmole, soit 20 à 30 %, de peroxyde de di-tert-butyle (DTBP) à titre de source de radicaux libre activée thermiquement. Le chauffage a été maintenu poursuivi jusqu'à disparition totale du xanthate de départ. A l'issue de la réaction, le solvant a été évaporé à sec par chauffage modéré sous vide. L'avantage d'utiliser le peroxyde de di-terbutyle est que tous les sous-produits obtenus sont volatils et peuvent être éliminés par chauffage sous vide. Le taux de fonctionnalisation du polybutadiène 1-2 a été déterminé à partir des spectres RMN des polymères fonctionnalisés, qui montrent la disparition quasi totale des protons oléfiniques du polybutadiène, attestant de la substitution de quasiment toutes les fonctions vinyliques du polymère. Les résultats obtenus sont reportés dans le tableau ci-après: Composé utilisé Taux de greffage (*) (lai) >87% (la2) >95% (la3) >95% (la4) >95% : nombre de fonctions vinyliques modifiés par l'addition / nombre initial de fonctions vinyliques
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La présente invention concerne des composés de formule (I) suivante : dans laquelle :- [Xan] désigne un groupement xanthate, relié au carbone porteur du groupement R<1> au niveau de son atome de soufre;- [Sil] désigne un groupement silane ;- R<1> désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, acyloxy, ou alcoxycarbonyle ;- R<2> désigne un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, ou un groupe hydrocarboné porteur d'au moins un groupement silane ou xanthate, les groupements R<2> et [Sil] pouvant être liés entre eux par une liaison covalente ;- R<3> désigne un radical hydrocarboné divalent.L'invention concerne également l'utilisation de ces composés pour la préparation de polymères porteurs de groupements silane.
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1. Composé porteur de fonctions terminales xanthate et silane, répondant à la formule (I) ci-dessous: O (I) ; [Sil] R3 r [Xan] R2 RI dans laquelle: [Xan] désigne un groupement xanthate, relié au carbone porteur du groupement R' au niveau de son atome de soufre; [Sil] désigne un groupement silane; io RI désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, acyloxy, alcoxycarbonyle, ou cyano; - R2 désigne un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, ou un groupe hydrocarboné porteur d'au moins un groupement silane ou xanthate, les groupements R2 et [Sil] pouvant être liés entre eux par une liaison covalente; R3 désigne un radical hydrocarboné divalent. 2. Composé selon la 1, où le groupe [Xan] est un radical monovalent de formule: S S II OR où R désigne un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, ou acyle, ou bien un cycle carboné ou un hétérocyclique, saturé ou insaturé, et éventuellement aromatique. 3. Composé selon la 2, où R est un groupe alkyle, de préférence un groupe éthyle ou méthyle. 4. Composé selon l'une des 1 à 3, où le groupe [Sil] est un radical de formule (RaO)(RbO)(RtO)Si- , dans laquelle: -chacun des groupes Ra, Rb et Rc désigne un groupe alkyle, ou bien - deux des groupes Ra, Rb et Rc désignent un groupe alkyle, et l'autre groupe forme une chaîne divalente avec le groupement R2 5. Composé selon l'une des 1 à 4, où le groupement R3 est un groupement alkylène - (CH2)n- où n est un entier de 2 à 5. 6. Composé selon la 5, où le groupement R3 est un groupe io propylène -(CH2)3-. 7. Composé selon l'une des 1 à 6, qui répond à la formule (la) suivante: RaO (la) : RbO /Si (CH2)n N S C OR RbO R2 R où : -R est tel que défini dans les 2 ou 3; R' et R2 sont tels que définis dans la 1; Ra, Rb, Rc sont tels que définis dans la 4; et n est un entier de 2 à 5. 8. Composé de formule (la) selon la 7, dans lequel R est un groupe méthyle ou éthyle; R' est un groupe méthyle; et n est égal à 3. 9. Composé selon la 8, choisi parmi les composés ayant les formules (lai), (la2), (la3) et (la4) ci-après: S (CH2)3 N OEt (lai) : (EtO)3Si H Me 0 II (Ia2) : (MeO)3Si (CH2)s NS C OEt Me Me 0 II S (MeO)3Si (CH2)3 N/\0,,S C OEt Me S NH S C OEt Me (la3) : OEt Et 0 11 Si,/S C OEt O\Si N Me (la4) : / OEt OEt dans lesquelles: - Me désigne un groupe méthyle CH3; - Et désigne un groupe éthyle C2H5. 10. Procédé de préparation d'un composé porteur de fonctions terminales xanthate et silane selon l'une des 1 à 9, comprenant les étapes successives suivantes: (A) on fait réagir un silane ayant la formule (Il) suivante: (Il) : [Sil]-R3-NHR2 io où les groupes [Si], R3 et R2 ont les significations données dans les précédentes, avec un composé ayant la formule (III) suivante: O X ( où R' a la signification donnée dans les précédentes, et où X et X' représentent des atomes d'halogène, ce par quoi on obtient un composé de formule (IV) suivante: [Sil] R3 X R2 RI et (B) on fait réagir le composé de formule (IV) ainsi obtenu avec des anions xanthates de formule (V) suivante: io (V) : ROCS2, où R a la signification donnée dans les précédentes 11. Utilisation d'un composé de formule (I) porteur de fonctions terminales xanthate et silane selon l'une des 1 à 9, à tire de précurseur pour la synthèse de composés porteurs de groupements silane, en particulier pour la is synthèse de polymères porteurs de groupements silane. 12. Procédé de préparation de polymères porteurs de groupements silane par polymérisation radicalaire contrôlée, qui comprend une étape où on met en contact: - un composé de formule (I) porteur de fonctions terminales xanthate et 20 silane selon l'une des 1 à 9; - au moins un monomère éthyléniquement insaturé ; et - au moins une source de radicaux libres. 13. Procédé de préparation de polymères porteurs de groupements silane par addition d'un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 9 sur un (IV) : polymère porteur de groupements insaturés, qui comprend une étape où on met en contact: - un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 9; - au moins un polymère porteur de groupement éthyléniquement 5 insaturés; et - au moins une source de radicaux libres. 14. Procédé selon la 13, où l'étape de mise en contact du composé de formule (1), du polymère et de la source de radicaux libres est conduite avec la présence additionnelle d'une base faible non nucléophile, par exemple de la collidine 15. Polymères porteurs de groupements silane terminaux susceptibles d'être obtenus selon le procédé de la 12 ou selon le procédé de la 13 ou 14. 16. Polymères selon la 15, qui sont porteurs de fonctions xanthate 15 terminales.
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C
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C07,C08
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C07F,C07C,C08F
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C07F 7,C07C 329,C08F 2,C08F 12,C08F 36,C08F 293
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C07F 7/18,C07C 329/16,C08F 2/38,C08F 12/08,C08F 36/06,C08F 293/00
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FR2902286
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A1
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DISPOSITIF DE FIXATION ET DE MAINTIEN D'UN PLANT GRIMPANT LE LONG D'UN FIL PORTEUR
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10 L'invention concerne un dispositif de fixation et de maintien d'un plant grimpant le long d'un fil porteur, comprenant une attache équipée de moyens de logement 15 du plant, et d'organes d'accrochage du fil porteur. Dans le domaine agricole, de nombreuses variétés de plantes grimpantes nécessitent d'être attachées à un fil porteur vertical lors de leur croissance. Le domaine où s'applique l'invention est notamment celui des tomates, 20 concombres, haricots, etc... ayant une croissance verticale qu'il faut maîtriser. Une telle culture s'opère à grande échelle dans des serres, grâce à un réseau de fils porteurs verticaux attachés à des fils supports horizontaux situés à un niveau prédéterminé. Les plants sont mis en terre à proximité des fils porteurs verticaux, et au fur et à mesure de la croissance de la plante, il est nécessaire 25 de la fixer à un fil porteur au moyen d'attaches. Sans la présence de ces attaches, la plante ne peut pas pousser. La plante pousse approximativement parallèlement le long du fil porteur vertical, lequel n'est pas fixé au niveau du sol, mais reste pendu depuis le fil support horizontal. Etat de la technique Dans la culture des végétaux, il est connu de faire usage de liens souples pour attacher les plants à un support. La plupart de ces liens sont constitués par des frettes à autoserrage. La mise en place de ces frettes doit être effectuée avec précision pour conserver un certain jeu tenant compte de l'augmentation du diamètre des plants lors de la croissance. Les liens sont généralement en matière plastique biodégradable, ou en métal plastifié. io Le document CH 269995 décrit une attache en forme de pince utilisée pour maintenir une plante à un tuteur vertical enfoncé dans le sol. Le tuteur doit être rigide pour que l'extrémité de la pince puisse prendre prise. Une telle attache n'est pas adaptée pour un fil porteur de faible dimension et non rigide. 15 Le document CH 364498 se rapporte à une attache pour le support d'une plante, ladite attache étant conformée selon une épingle métallique, composée de deux branches élastiques mobiles dont les extrémités recourbées comportent des crochets pouvant s'accrocher l'un à l'autre. Les branches sont articulées autour d'une charnière constituant un ressort de torsion, lequel est enfilé 20 longitudinalement sur un tuteur rigide. La présence de crochets sur l'épingle métallique peut néanmoins blesser l'utilisateur et endommager le plant lors de la mise en place. Le document WO 02/084161 mentionne un clip à torsion, formé par une 25 languette repliée au centre par une charnière de manière à former un V renversé. Chaque branche est dotée d'une ouverture sensiblement circulaire pour le logement de la plante à supporter, et d'une encoche adjacente dans laquelle peut être introduit un fil porteur. Un tel clip peut néanmoins glisser le 2 long du fil porteur, et retomber vers le bas dans le cas d'un fil porteur vertical non rigide. D'autres clips connus forment des colliers à charnières avec un effet de clippage positif. La fixation sur le fil porteur s'opère par pincement du fil au niveau de la charnière. La mise en place est compliquée car il faut bien positionner le fil porteur à ce niveau de la charnière. Des essais de vieillissement ont d'autre part démontré des problèmes de tenue mécanique suite à des cassures de la charnière, ou du système de clippage. Objet de l'invention L'objet de l'invention consiste à réaliser une attache d'un plant grimpant le long d'un fil porteur, ayant une bonne tenue mécanique avec une mise en place 15 rapide, et respectant l'environnement lors de la mise au rebut par compostage. Le dispositif de fixation et de maintien selon l'invention est caractérisé en ce que l'attache est conformée en un anneau ouvert à surface gauche, composé : - d'une âme annulaire délimitant un volume interne de réception du plant à 20 travers une ouverture d'accès, - d'une paire de crochets recourbés vers l'extérieur aux extrémités de l'âme pour former des encoches de retenue semi-ouvertes décalées dans le sens de la hauteur, et autorisant un effet de coincement du fil porteur dû à la déformation oblique par rapport à la direction verticale. 25 L'effet de coincement résulte du frottement du fil porteur à l'intérieur des encoches des deux crochets décalés. La mise en place de l'attache autour du plant grimpant et sur le fil porteur est facile et rapide, et ne nécessite aucune pièce mobile, charnière ou déformation de matière. Selon un mode de réalisation préférentiel, l'attache comporte une première branche agencée avec l'un des crochets dans un même plan, et une deuxième branche s'étendant selon une portion d'hélice jusqu'à l'autre crochet situé à un autre niveau. L'encoche de chaque crochet est subdivisée en deux zones de sections différentes pour la retenue d'un fil porteur de diamètre prédéterminé, la zone postérieure au fond de l'encoche étant prévue pour un fil fin. Les deux zones de retenue du fil porteur sont séparées l'une de l'autre par un rétrécissement constituant un point dur pour le blocage du fil porteur à l'intérieur io de la zone postérieure. L'attache et le fil porteur sont réalisés de préférence en matière biodégradable, ce qui permet une mise au rebut rapide de l'ensemble plant (sans les fruits) , attache, et fil porteur. L'exploitant agricole gagne ainsi un temps précieux sans 15 avoir à effectuer le démontage complet des attaches et des fils porteurs. L'ensemble peut être mis directement au compostage après la récolte des fruits ou légumes. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels : 25 la figure 1 est une vue schématique en perspective de l'attache selon l'invention, le fil porteur n'étant pas représenté ; - la figure 2 montre une vue en plan de la figure 1 ; - les figures 3 et 4 sont des vues de face et de profil de l'attache de la figure 1 ; 20 la figure 5 représente l'attache de la figure 1 montée sur un fil porteur après introduction préalable du plant à l'intérieur de l'âme. Description d'un mode particulier de réalisation En référence aux figures 1 à 5, un dispositif de fixation et de maintien 10 d'un plant grimpant sur un fil porteur 11 vertical, comporte un clip ou attache 12 sans charnière conformé d'un seul tenant en anneau ouvert tridimensionnel. Le volume intérieur 13 de l'anneau correspond à l'espace disponible pour loger le io corps du plant grimpant, tandis que le fil porteur 11 est accroché par coincement dans deux crochets 14, 15 prévus aux extrémités du clip 12. Le clip 12 est avantageusement réalisé en matière biodégradable, ce qui évite le démontage des clips de fixation sur les fils porteurs après ramassage des fruits. 15 Les fils porteurs peuvent également être réalisés en matière biodégradable, par exemple en papier, et pouvant être recyclés par compostage en même temps que le plant vidé de ses fruits et des clips 12. L'anneau du clip 12 est composé d'une première branche A équipée d'un 20 crochet 14, et d'une deuxième branche B dotée de l'autre crochet 15. La première branche A est agencée selon un demi-cercle s'étendant dans le même plan XY, alors que la deuxième branche B part de la zone médiane de l'anneau pour se prolonger selon une direction verticale en Z en constituant une portion d'hélice. Les sections des deux branches A et B sont sensiblement identiques, 25 et le décalage tridimensionnel selon la direction en Z crée une ouverture 16 d'accès au volume intérieur 13 de l'anneau. Le crochet 14 de la première branche A est recourbé vers l'extérieur en formant une encoche 17 semi-ouverte dans laquelle est introduit le fil porteur 11. L'intérieur de l'encoche 17 est subdivisé en deux zones Z1, Z2 de sections différentes séparées l'une de l'autre par un rétrécissement 18. La zone postérieure Z1 se trouve au fond de l'encoche 17, et sert au maintien du fil porteur 11 sur le clip 12. Le rétrécissement 18 constitue à la fois un point dur lors de l'introduction du fil porteur 11, et un organe de blocage du fil à l'intérieur de la zone postérieure Z1 de retenue. La zone intermédiaire Z2 de plus grande dimension, est destinée à recevoir un fil porteur 11 de diamètre plus important que celui prévu pour la zone postérieure Z1. L'entrée de l'encoche 17 comporte une zone d'introduction Z3 comprenant une surface de glissement 19 et un bossage 20 échelonnés le long de l'âme 21 et à l'extérieur du volume interne 13 du crochet 14. Le bossage 20 est disposé en regard d'une arête en biseau 22 en bout de crochet, et d'une saillie 23 d'arrêt, laquelle empêche l'échappement du fil porteur 11 hors de la zone de retenue Z2. La structure du crochet 15 de la deuxième branche B est identique à celle du crochet 14. Les deux crochets 14, 15 se trouvent décalés à des niveaux différents et séparés l'un de l'autre par l'ouverture d'accès 16. La mise ne place d'un clip 12 selon l'invention autour du corps du plant s'effectue de la manière suivante en référence à la figure 5 : On présente l'ouverture 16 du clip 12 en regard du plant à supporter, et on introduit le corps du plant dans le volume intérieur 13 disponible de l'anneau. D'une main, on tourne ensuite le clip 12 d'un quart de tour pour introduire le fil porteur 11 dans l'encoche 17 du crochet 14 de la première branche A. L'autre25 main est utilisée pour accrocher le fil porteur 11 dans l'autre crochet 15 de la deuxième branche B. Le fil porteur 11 est incliné par rapport à la direction verticale lors du passage dans l'ouverture 16. Cette déformation dans le clip 12 engendre un effet de frottement à l'intérieur des crochets 14, 15, de manière à renforcer la tenue mécanique et le maintien du clip 12 sur le fil porteur 11
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Un dispositif de fixation et de maintien d'un plant grimpant le long d'un fil porteur 11, comprenant une attache 12 conformée en un anneau ouvert à surface gauche, composé d'une âme 21 annulaire délimitant un volume 13 interne de réception du plant à travers une ouverture d'accès 16, et d'une paire de crochets 14,15 recourbés vers l'extérieur aux extrémités de l'âme pour former des encoches 17 de retenue semi-ouvertes décalées dans le sens de la hauteur, et autorisant un effet de coincement du fil porteur dû à la déformation oblique par rapport à la direction verticale. L'attache 12 est sans charnière et est réalisée d'un seul tenant en matière biodégradable.
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Revendications 1. Dispositif de fixation et de maintien d'un plant grimpant le long d'un fil porteur (11), comprenant une attache (12) équipée de moyens de logement du plant, et d'organes d'accrochage du fil porteur (11), caractérisé en ce que l'attache (12) est conformée en un anneau ouvert à surface gauche, composé : d'une âme (21) annulaire délimitant un volume (13) interne de réception du plant à travers une ouverture d'accès (16), d'une paire de crochets (14,15) recourbés vers l'extérieur aux extrémités de l'âme pour former des encoches (17) de retenue semi-ouvertes décalées dans le sens de la hauteur, et autorisant un effet de coincement du fil porteur (11) dû à la déformation oblique par rapport à la direction verticale. 2. Dispositif de fixation et de maintien selon la 1, caractérisé en ce que l'attache (12) comporte une première branche (A) agencée avec l'un des crochets (14) dans un même plan (XY), et une deuxième branche (B) s'étendant selon une portion d'hélice jusqu'à l'autre crochet (15) situé à un niveau prédéterminé. 3. Dispositif de fixation et de maintien selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'encoche (17) de chaque crochet (14,15) est subdivisée en deux zones (Z1,Z2) de sections différentes pour la retenue d'un fil porteur (11) de diamètre prédéterminé, la zone postérieure (Z1) au fond de l'encoche (17) étant prévue pour un fil fin. 8 4. Dispositif de fixation et de maintien selon la 3, caractérisé en ce que les deux zones (Z1 ,Z2) de retenue du fil porteur (11) sont séparées l'une de l'autre par un rétrécissement (18) constituant un point dur pour le blocage du fil porteur à l'intérieur de la zone postérieure (Z1). 5. Dispositif de fixation et de maintien selon la 3, caractérisé en ce que la zone intermédiaire (Z2) possède une dimension supérieure à celle de la zone postérieure (Z1), et est précédée à l'entrée de l'encoche (17) par un bossage (20) disposé en regard d'une arête en biseau (22) et d'une saillie (23) 1 o d'arrêt. 6. Dispositif de fixation et de maintien selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'attache (12) est monobloc et réalisée en matière biodégradable. 15 20
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A
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A01
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A01G
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A01G 17,A01G 9
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A01G 17/08,A01G 9/12
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FR2892274
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A1
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OBJET UTILITAIRE REPLIABLE SUR LUI-MEME
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La présente invention concerne un objet ou article utilitaire qui, lorsqu'on ne l'utilise pas, peut être rangé avec un faible encombrement, sans moyen extérieur de rangement, par simple repliement sur lui-même. Dans le domaine de l'habillement, on connaît depuis longtemps les articles, dénommés K-WAY , qui présentent cette particularité de pouvoir se replier à l'intérieur d'une poche qui est munie d'une part d'une fermeture à glissière à curseur double face et d'autre part de deux portions de bande élastique terminées par des moyens d'accrochage. En position d'utilisation, les deux tronçons élastiques se trouvent à l'intérieur de la poche, laquelle ne se distingue pas d'une poche conventionnelle. En position de rangement, la poche est retournée sur elle-même et tout l'article est replié pour être introduit à l'intérieur de ladite poche retournée ; la poche est fermée par coulissement du curseur de la fermeture à glissière et l'utilisateur peut transporter facilement l'article, logé dans ladite poche retournée, en l'adaptant autour de sa taille grâce aux tronçons de bande élastique et aux moyens d'accrochage. Les articles de ce type ont connu et connaissent encore un très grand succès. Cependant il est nécessaire pour mettre en oeuvre ce concept technique que l'article soit pourvu d'une poche dont le volume intérieur est suffisant pour servir de logement à l'article replié sur lui-même, généralement en le compactant pour que son volume soit le plus réduit possible. De plus le portage de l'article, dans sa position de rangement, autour de la taille, n'est pas toujours le bienvenu. Par ailleurs la fermeture de la poche à l'aide d'une fermeture à glissière peut présenter des inconvénients, notamment lorsque le compactage de l'article lors de son rangement à l'intérieur de la poche n'est pas suffisant et que l'article se prend dans la fermeture. L'objet de la présente invention est de proposer un objet utilitaire qui est apte à se replier sur lui-même en position de rangement, dans une configuration de faible encombrement tout en palliant les inconvénients précités et tout en n'étant pas limité au seul domaine des vêtements. Il s'agit d'un objet utilitaire qui comporte une première partie dans un matériau souple et une seconde partie, attenante à la première, notamment comportant au moins un accessoire utilitaire. De manière caractéristique, la première partie est une zone d'enveloppement qui est délimitée par une coulisse, dans laquelle coulisse est disposé un lien, ladite coulisse étant apte à coulisser sur le lien entre : a) une position d'utilisation de l'objet dans laquelle la zone d'enveloppement est sensiblement à plat et b) une position de rangement de l'objet dans laquelle la coulisse est froncée et la zone d'enveloppement forme une enveloppe dans laquelle est repliée la seconde partie. De plus le maintien de l'objet dans sa position de rangement est obtenu par blocage de la coulisse au niveau du lien. Dans le domaine de la confection, on désigne habituellement sous le terme coulisse un ourlet dans lequel passe un cordon pour serrer ou desserrer. Dans le présent texte, on utilise ce terme pour désigner tout moyen apte à remplir la fonction de serrement et de desserrement en coopération avec un lien ou cordon. Ainsi, contrairement à l'article connu sous la dénomination K-WAY , le rangement de l'objet ne se fait pas dans une poche mais tout simplement dans une zone particulière de sa structure propre, zone qui est dans un matériau souple et délimitée par une coulisse. C'est cette zone particulière qui, après repliement du reste de l'objet et serrement concomitant de la coulisse fait office de poche de rangement. La coopération du lien et de la coulisse sert tout d'abord à la mise en forme de la poche de rangement et en final à la fermeture de celle-ci. Cette fermeture peut intervenir soit simplement par nouage, l'utilisateur réalisant un noeud venant bloquer la coulisse en position froncée de rangement soit à l'aide d'un moyen de blocage du lien contre ladite coulisse en position froncée. Selon une variante de réalisation, la coulisse est un fourreau rapporté sur l'objet, extérieurement ou éventuellement intérieurement, présentant au moins une ouverture, pour le passage du lien. La configuration de la zone d'enveloppement doit tout naturellement être fonction de la structure et de la configuration de la seconde partie de l'objet et notamment du ou des accessoires utilitaires qui existent dans cette seconde partie. Cependant, de manière générale, la configuration de la zone d'enveloppement est circulaire. Ladite zone d'enveloppement peut présenter un décor différent de celui de la seconde partie, notamment étant revêtue d'une enduction rétro réfléchissante. Ainsi la zone d'enveloppement présente une fonction complémentaire de repérage sécuritaire lorsque l'objet, notamment sac à dos ou vêtement est porté par l'utilisateur, marchant le long d'une route, à la tombée de la nuit. Il est à noter que la zone d'enveloppement n'est pas soumise à l'opération de repliement sur elle-même, par compactage, de sorte qu'elle présente moins de risque de dégradation à l'usage, d'où l'intérêt que l'enduction rétro réfléchissante soit apposée sur cette zone d'enveloppement et non pas sur la seconde partie de l'objet. La zone d'enveloppement peut être formée dans un matériau différent de celui dans lequel est formée la seconde partie de l'objet, en particulier dans un matériau de plus grande résistance mécanique, par exemple à l'usure. Le présent objet trouve tout particulièrement son application dans le domaine du sac à dos, l'accessoire utilitaire étant dans ce cas au moins un ensemble bretelles et éventuellement un ensemble ceinture. S'agissant d'un sac à dos, la seconde partie, exception faite de l'ensemble bretelles et éventuellement de l'ensemble ceinture, est de préférence dans un matériau souple et léger, facilement repliable sur lui-même, qui peut être notamment le même matériau que celui formant la zone d'enveloppement. Bien sûr on comprend que le sac à dos en question ne peut pas être un sac à armature rigide traditionnelle mais qu'il s'agit de préférence d'un sac de petite taille, notamment pour enfant, qui peut par exemple être rangé facilement dans un cartable voire un sac à main. Par exemple, l'ensemble bretelles et éventuellement l'ensemble ceinture, est constitué exclusivement de sangles et de boucles de réglage de longueur. S'agissant d'un sac à dos, de préférence la zone d'enveloppement est disposée de manière centrale sur la face avant du sac, c'est-à-dire celle qui est visible lorsque le sac est sur le dos de l'utilisateur. De préférence, s'agissant d'un sac à dos ayant une contenance de l'ordre de 15 litres, la zone d'enveloppement a une surface de l'ordre de 350 cm2. De préférence également, s'agissant d'un sac à dos, le matériau souple et léger de la première et de la seconde parties ont un grammage compris entre 50 et 250 g/cm2. En dehors du sac à dos, la présente invention trouve son application dans tous types d'autres objets utilitaires, par exemple dans la bagagerie ou dans l'habillement, s'agissant en particulier de vêtements de pluie, de coupe-vent ou de vêtement de type poncho. En particulier, dans le respect de l'environnement, on cherche à limiter la consommation de sacs en matière plastique, non biodégradables. Il est recommandé de revenir à la pratique antérieure à savoir que chaque client vienne dans un magasin avec son propre sac réutilisable. C'est dans ce contexte que la présente invention peut très utilement s'appliquer à un sac facilement transportable, dans un faible encombrement, que le client déplie dans sa position d'utilisation lorsqu'il est à la caisse du magasin. La seconde partie comporte, comme accessoires utilitaires, deux poignées de portage. De préférence, dans ce cas, la zone d'enveloppement constitue en tout ou partie le fond du sac et est formée dans un matériau autre que la seconde partie du sac, exception faite éventuellement des poignées de portage. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite de plusieurs exemples de réalisation d'objets utilitaires parmi lesquels un sac à dos, un sac de caisse et un vêtement du type poncho, illustrés par le dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une représentation schématique vue de face d'un sac à dos équipé d'une zone d'enveloppement délimitée par une coulisse, dans sa position 30 d'utilisation, La figure 2 est une représentation en perspective du sac à dos de la figure 1 en position de rangement, Les figures 3, 4 et 5 sont des représentations schématiques illustrant le passage de la position d'utilisation à la position de rangement et La figure 6 est une représentation schématique en perspective d'un sac de caisse dont la zone d'enveloppement est constituée par le fond du sac et La figure 7 est une représentation schématique en plan d'un vêtement du type poncho avec capuche. Dans le présent texte, le terme objet utilitaire désigne un objet qui peut 10 être d'une certaine utilité à un moment donné et qu'une personne souhaite emporter avec elle dans le minimum d'encombrement. Les exemples qui sont donnés ci-après le sont à titre d'illustration et n'ont pas un caractère limitatif. Selon le concept de l'invention, l'objet utilitaire est constitué de deux parties 15 attenantes. La première partie, dénommée zone d'enveloppement, est dans un matériau souple et est délimitée par une coulisse, dans laquelle est disposé un lien. La coulisse est destinée à coulisser sur le lien entre une première position, dite d'utilisation de l'objet, dans laquelle la zone d'enveloppement est sensiblement à plat et une seconde position, dite de rangement de l'objet, dans 20 laquelle la coulisse est froncée et la zone d'enveloppement forme une enveloppe dans laquelle est repliée la seconde partie. Le maintien de l'objet dans sa position de rangement est obtenu par blocage de la coulisse au niveau du lien. S'agissant du sac à dos 1 de la figure 1, la zone d'enveloppement 2, délimitée par la coulisse 3 a une configuration circulaire et est disposée sur la 25 face avant 4 du sac, c'est-à-dire la face qui est tournée vers l'extérieur lorsque le sac 1 se trouve sur le dos de l'utilisateur. De manière conventionnelle, le sac à dos 1 est constitué du sac proprement dit 5 et, dans l'exemple illustré, d'un ensemble bretelles 6 qui est composé uniquement de deux sangles 7, dont les extrémités sont fixées par couture, de 30 chaque côté du sac proprement dit 5, en partie haute et en partie basse de celui- ci. Ces sangles 7 peuvent être équipées de boucles de réglage de longueur 8. L'ouverture du sac proprement dit 4 est réalisée grâce à une fermeture à glissière 9 disposée transversalement sur la partie haute du sac 5. Sur la figure 1, la zone d'enveloppement 2 est montrée dans sa position d'utilisation du sac, sensiblement à plat ; elle forme une partie de la face avant 4 du sac 5. A ce titre, elle peut être réalisée dans le même matériau léger et souple que le reste du sac 5, par exemple dans un tissu qui peut faire de l'ordre de 50 à 250 g/m2. La coulisse 3 est formée par un fourreau 10 qui est rapporté extérieurement sur la face avant 4 et à l'intérieur duquel est logé le lien 11. Le fourreau 10 présente deux extrémités ouvertes 10a, 10b, adjacentes, pour le passage du lien 11. Dans l'exemple illustré à la figure 1, les deux extrémités libres du lien 11, passant par les extrémités ouvertes 10a, 10b passent dans un dispositif de blocage 12, par exemple un dispositif comportant deux pièces montées coulissantes l'une par rapport à l'autre grâce à un ressort et étant percées l'une et l'autre de deux trous traversants. Lorsque l'utilisateur exerce une pression sur les deux faces opposées du dispositif, il comprime le ressort et permet que les trous traversants soient alignés. Lorsqu'il relâche le dispositif, le ressort écarte les deux pièces de sorte que le lien 11, passant dans les deux trous traversants soit coincé entre celles-ci. Au-delà du dispositif de blocage 12, les deux extrémités libres du lien 11 sont réunies, par exemple par un noeud 13. Sur les figures 3 à 5, on a représenté, très schématiquement, les étapes permettant le passage du sac 1 de la position d'utilisation illustrée à la figure 1, à la position de rangement illustrée à la figure 2. L'utilisateur se saisit du lien 11, qui dépasse au-delà des deux extrémités ouvertes 10a, 10b de la coulisse 10 et exerce une traction sur celui-ci, entraînant le serrement progressif de la coulisse 10, dans le sens des flèches F de la figure 3. Ce serrement entraîne, de manière concomitante, la déformation de la zone d'enveloppement 2 qui, de la structure plane qu'elle avait initialement (figure 3) prend une configuration bombée (figure 4). L'utilisateur met à profit cette déformation de la zone d'enveloppement 2 pour repousser vers l'intérieur de celle-ci la seconde partie du sac et l'ensemble bretelles 6 selon les flèches G. L'utilisateur poursuit ce repliement et le serrement de la coulisse 10 jusqu'à ce que toute la seconde partie et l'ensemble ceinture soient logés à l'intérieur de l'espace délimité par la zone d'enveloppement 2 et par la coulisse froncée, tel qu'illustré aux figures 2 et 5. On obtient ainsi une sorte de poche dont la configuration est fonction de la forme de la zone d'enveloppement. Lorsque cette forme est circulaire, la poche obtenue a une configuration globalement sphérique, aplatie au moins sur le côté comportant la coulisse. Dans l'exemple de la figure 3, la coulisse 3 est formée par un fourreau 10 rapporté extérieurement sur la face avant 4 du sac proprement dit 5. Ceci n'est bien sûr pas exclusif, le fourreau 10 pouvant être rapporté sur l'intérieur du sac. Cette disposition présenterait d'ailleurs l'avantage de rendre invisible le lien et son éventuel moyen de blocage 12. Dans le cas où le lien est accessible de l'intérieur du sac, cette disposition nécessiterait le retournement du sac sur lui-même, à partir de l'ouverture délimitée par la fermeture à glissière 9. Cet inconvénient n'existe pas dans les applications d'un objet utilitaire dont la zone d'enveloppement est accessible directement, sans nécessiter un retournement de l'objet sur lui-même, s'agissant par exemple d'un vêtement du type poncho tel que décrit ci-après et illustré à la figure 7. Il peut également être évité en faisant passer le lien par deux trous traversant le matériau, renforcé par deux oeillets de telle sorte que le lien soit accessible de l'extérieur du sac, mais sans que le fourreau soit visible extérieurement. L'actionnement de la coulisse peut aussi être réalisé par une seule extrémité du lien, et non par tirage sur les deux extrémités libres du lien comme décrit ci-dessus. Ceci peut être obtenu en fixant une des extrémités du lien à l'autre extrémité de la coulisse, adjacente à l'extrémité libre du lien sortant de la coulisse, notamment du fourreau. Dans ce cas bien sûr, le passage de la position d'utilisation à la position de rangement nécessite une action manuelle de déplacement de la coulisse le long du lien pour obtenir le fronçage souhaité La ou les extrémités ouvertes du fourreau peuvent être consolidées par des oeillets. Le fourreau est une forme de coulisse continue. La coulisse peut présenter d'autres formes de réalisation, notamment discontinues, par exemple étant constituée de passants rapportés soit extérieurement soit intérieurement sur le pourtour de la zone d'enveloppement ou par exemple étant constituée par une succession de trous de passage de préférence renforcés par des oeillets, formés sur le pourtour de la zone d'enveloppement, le lien passant à travers lesdits trous successivement d'une face à l'autre du matériau. S'agissant du sac de caisse 20, illustré à la figure 6, la zone d'enveloppement 21, délimitée par la coulisse 22 occupe l'intégralité du fond du sac 20, tandis que la seconde partie 23 du sac 20 est constituée par les parois latérales 24 ainsi que par les deux poignées de portage 25. Les parois latérales 24 sont dans un matériau souple et léger, facilement froissable. Les poignées de portage peuvent être constituées de rubans ou de sangles dont les extrémités sont cousues sur les bords des parois latérales 24 de manière conventionnelle. De préférence, le matériau utilisé pour la zone d'enveloppement 21 diffère de celui des parois latérales 24, ayant notamment un grammage supérieur et/ou étant plus résistant mécaniquement. Dans l'exemple illustré à la figure 6, le sac 20 ne comporte pas de moyens de blocage du lien 26. Son maintien en position de rangement, contre la coulisse 22 à l'état froncé est réalisé tout simplement par la formation d'un noeud. Bien sûr le mode de réalisation du sac de caisse 20 qui vient d'être décrit n'est pas exclusif, la zone d'enveloppement pouvant être également réalisée sur l'une des parois latérales 24 et non pas sur le fond du sac. On a représenté sur la figure 7 un vêtement 30 de type poncho qui a la particularité d'être formé d'un panneau textile 31 dans lequel est prévue une ouverture 32 pour le passage de la tête de l'utilisateur. Sur ce panneau 31 est rapportée, autour de l'ouverture 32, une capuche 33. La zone d'enveloppement 34, délimitée par la coulisse 35 est formée sur le panneau 31 à quel qu'endroit que ce soit. Si la coulisse 34 est un fourreau rapporté sur le panneau 31, il peut l'être indifféremment sur la face extérieure ou la face intérieure du panneau
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L'objet utilitaire (1) comporte une première partie dans un matériau souple et une seconde partie, attenante à la première, notamment comportant au moins un accessoire utilitaire. La première partie est une zone d'enveloppement (2) délimitée par une coulisse (3), dans laquelle est disposé un lien (11) et apte à coulisser sur le lien entre :a) une position d'utilisation dans laquelle la zone d'enveloppement (2) est sensiblement à plat etb) une position de rangement dans laquelle la coulisse (3) est froncée et la zone d'enveloppement forme une enveloppe dans laquelle est repliée la seconde partie.Le maintien de l'objet dans sa position de rangement est obtenu par blocage de la coulisse (3) au niveau du lien (11).Il peut s'agir d'un sac à dos, l'accessoire utilitaire étant au moins un ensemble bretelles (6) et éventuellement un ensemble ceinture.Il peut s'agir d'un sac de caisse (20), la seconde partie comportant, comme accessoires utilitaires, deux poignées de portage.
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1. Objet utilitaire (1, 20, 30) comportant une première partie dans un matériau souple et une seconde partie, attenante à la première, notamment comportant au moins un accessoire utilitaire, caractérisé en ce que la première partie est une zone d'enveloppement (2, 21, 34) qui est délimitée par une coulisse (3, 22, 35), dans laquelle coulisse est disposé un lien (11), ladite coulisse étant apte à coulisser sur le lien entre : a) une position d'utilisation de l'objet (1, 20, 30) dans laquelle la zone d'enveloppement (2, 21, 34) est sensiblement à plat et b) une position de rangement de l'objet dans laquelle la coulisse (3, 22, 35) est froncée et la zone d'enveloppement forme une enveloppe dans laquelle est repliée la seconde partie et en ce que le maintien de l'objet dans sa position de rangement est obtenu par blocage de la coulisse (3, 22, 35) au niveau du lien (11). 2. Objet utilitaire selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de blocage (12) du lien (11) contre ladite coulisse (3) en position froncée. 3. Objet selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la coulisse (3) est un fourreau (10) rapporté sur l'objet, extérieurement ou éventuellement intérieurement, présentant au moins une ouverture (10a, 10b) pour le passage du lien (11). 4. Objet selon la 3, caractérisé en ce que le fourreau (10) présente deux extrémités adjacentes ouvertes (10a, 10b), éventuellement renforcées par des oeillets, pour le passage des deux extrémités libres du lien (11). 5. Objet selon la 3, caractérisé en ce que le fourreau (10) présente une extrémité ouverte, éventuellement renforcée par un oeillet, pour le passage d'une extrémité libre du lien, l'autre extrémité du lien étant fixée à l'autre extrémité de la coulisse adjacente à l'extrémité libre du lien sortant de la coulisse 6. Objet selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la coulisse a une forme discontinue, étant par exemple constituée de passants ou de trous de passage disposés sur le pourtour de la zone d'enveloppement. 7. Objet selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la configuration de la zone d'enveloppement est circulaire. 8. Objet selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la zone d'enveloppement présente un décor différent de celui de la seconde partie, notamment étant revêtue d'une enduction rétro réfléchissante. 9. Objet selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la zone d'enveloppement est formée dans un matériau différent de celui dans lequel est formée la seconde partie. 10.Objet selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un sac à dos, la zone d'enveloppement étant disposée sur le sac proprement dit et l'accessoire utilitaire étant au moins un ensemble bretelles et éventuellement un ensemble ceinture. 11.Objet selon la 10, caractérisé en ce que l'ensemble bretelles et éventuellement l'ensemble ceinture, sont constitués exclusivement de sangles (7) et de boucles (8) de réglage de longueur. 12.Objet selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que la zone d'enveloppement (3) est disposée de manière centrale sur la face avant (4) du sac (5). 13. Objet selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que le sac proprement dit (5) a une contenance de l'ordre de 15 litres, et en ce que la zone d'enveloppement (3) a une surface de l'ordre de 350 cm2. 14.Objet (20) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un sac de caisse, la seconde partie comportant, comme accessoires utilitaires, deux poignées de portage. 15.Objet (20) selon la 14, caractérisé en ce que la zone d'enveloppement (21) constitue en tout ou partie le fond du sac et est éventuellement formée dans un matériau autre que la seconde partie du sac, exception faite éventuellement des poignées de portage. 16.Objet, selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un vêtement, notamment de type poncho (30), la seconde partie comportant comme accessoire utilitaire un trou (32) pour le passage de la tête et une capuche (33).
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A
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A45,A41
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A45C,A41D,A45F
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A45C 7,A41D 3,A41D 15,A45F 3
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A45C 7/00,A41D 3/08,A41D 15/00,A45F 3/04
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FR2902182
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DISPOSITIF MULTICOUCHE COLLECTEUR D'ENERGIE THERMIQUE POUR CONVERTISSEUR PHOTONIQUE DU RAYONNEMENT SOLAIRE, DU RAYONNEMENT ATMOSPHERIQUE ET DU RAYONNEMENT DE L'ESPACE
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La présente invention se rapporte aux dispositifs multicouches collecteurs d'énergie thermique utilisés pour alimenter la source chaude ou froide d'un échangeur de chaleur et/ou améliorer la puissance électrique fournie par un générateur photovoltaïque (PV). Elle concerne particulièrement de tels dispositifs qui fonctionnent avec une réserve thermique et qui comprennent au moins un échangeur de chaleur et un convertisseur photonique exploitant un ou plusieurs procédés radiatifs parmi la production de chaleur par absorption du rayonnement solaire, la production d'électricité par conversion photovoltaïque du rayonnement solaire et le refroidissement radiatif par ~o rayonnement infrarouge (IR) sur l'espace et/ou l'atmosphère. Les performances du refroidissement radiatif par rayonnement infrarouge sur l'espace sont d'autant plus importantes que l'atmosphère présente une grande transparence dans la bande des longueurs d'ondes photoniques 15 comprises entre 8pm et 13pm et que la quantité de chaleur qu'elle rayonne est faible. En outre, celles de la production de chaleur par absorption du rayonnement solaire ou la production d'électricité par conversion photovoltaïque du rayonnement solaire sont d'autant moins importantes que le gisement solaire est faible. 20 Il est donc connu, pour augmenter les performances des convertisseurs photoniques utilisant de tels procédés, d'implanter ces derniers dans les régions réputées sèches à ciel clair. En effet, ces régions bénéficient le plus souvent d'un gisement solaire important et d'une atmosphère présentant une grande transparence et une faible émissivité dans la bande des longueurs 25 d'ondes photoniques comprises entre 8pm et 13pm, nommée au sens de la présente invention et des revendications qui s'y rapportent fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Il est connu, pour alimenter la source froide d'un échangeur de chaleur, 30 d'utiliser un dispositif multicouche exploitant le refroidissement radiatif par rayonnement IR sur l'espace. Ce dispositif comprend un convertisseur photonique constitué d'un panneau dont la face active rayonne vers l'espace et l'atmosphère. Ce panneau est en contact étroit avec un échangeur de chaleur de manière à optimiser les transferts de chaleur par transmission. Il convertit 35 la plus grande partie des flux d'énergie radiatifs, transmissifs et convectifs qu'il absorbe directement ou via l'échangeur, en un flux radiatif de photons possédant une longueur d'onde comprise entre 8pm et 13pm. La transparence de l'atmosphère aux photons de la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] diminue lorsqu'on s'écarte du zénith. Il est donc connu, pour optimiser le refroidissement radiatif par rayonnement IR sur l'espace, d'orienter la face active du convertisseur vers le zénith, car les performances du refroidissement radiatif sont d'autant plus importantes que l'atmosphère présente une grande transparence aux photons de la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . to Selon l'art antérieur, les dispositifs multicouches exploitant le refroidissement radiatif sont mis en oeuvre selon deux principaux modes de réalisation. Le premier mode de réalisation concerne les dispositifs dans lesquels le flux de chaleur convectif, radiatif et transmissif absorbé directement par le 15 convertisseur ou indirectement via l'échangeur est inférieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant. Dans ce mode de réalisation, on utilise généralement comme convertisseur un panneau dont la face active, spectralement sélective, réfléchit le rayonnement solaire, rayonne idéalement comme un corps noir dans la 20 fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] et réfléchit le rayonnement IR à l'extérieur de cette dernière. En outre, on limite généralement les échanges de chaleur non radiatifs entre le convertisseur et l'air ambiant à 1W/m2.K. Pour cela, il est d'usage de recouvrir le panneau d'une couche thermiquement isolante et transparente au 25 rayonnement IR au moins dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Cela a pour effet, sous ciel clair et sec, de limiter suffisamment les apports de chaleur radiatifs, convectifs et transmissifs absorbés directement par le convertisseur pour permettre à ce dernier de se refroidir par rayonnement infrarouge sur l'espace à une température inférieure à celle de l'air ambiant. 30 Consécutivement cela permet au convertisseur d'alimenter par transmission la source froide de l'échangeur de chaleur, car le convertisseur est en contact étroit avec ce dernier pour favoriser les transferts de chaleur par transmission. Le deuxième mode de réalisation concerne les dispositifs multicouches dans 35 lesquels le flux de chaleur convectif, radiatif et transmissif absorbé par le convertisseur, directement ou via l'échangeur est supérieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant. Dans ce mode de réalisation, on utilise généralement un panneau dont la face active, spectralement sélective, rayonne idéalement comme un corps noir sur le spectre IR et réfléchit intégralement le rayonnement solaire. En outre, le panneau n'est pas recouvert de la couche transparente d'isolation thermique. Cela a pour effet de favoriser le refroidissement du convertisseur par convection et par transmission avec l'air ambiant mais aussi par rayonnement io IR vers l'atmosphère et vers l'espace à travers la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Les convertisseurs photoniques exploitant le refroidissement radiatif par rayonnement IR sur l'espace ont une température de fonctionnement qui dépend non seulement de la transparence de l'atmosphère dans la fenêtre 15 atmosphérique [8pm-13pm] , mais aussi de la quantité de chaleur que l'atmosphère rayonne sur le spectre IR. Ces caractéristiques spectrales dépendent principalement de la teneur en eau de l'atmosphère mais aussi de la température de cette dernière. Cela a pour effet de faire varier continuellement la température du 20 convertisseur photonique car la température de l'atmosphère varie continuellement. Consécutivement, la température de la source froide de l'échangeur thermique varie aussi car le convertisseur alimente directement cette dernière par transmission thermique. En outre lorsque le ciel est couvert ou que la teneur en eau est importante, 25 les performances du refroidissement radiatif diminuent, car l'atmosphère devient alors fortement émissive dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Dans ce cas le convertisseur ne peut plus généralement, alimenter la source froide en puissance suffisante. Pour s'affranchir de ces inconvénients, il est connu d'utiliser un dispositif 30 exploitant le refroidissement radiatif en vue de refroidir une réserve thermique liquide en chaleur sensible. Cette reserve thermique est refroidie par circulation forcée dans un échangeur de chaleur en contact étroit avec le convertisseur et sert de liquide caloporteur pour alimenter la source froide d'un autre échangeur de chaleur. 35 Elle permet d'une part le lissage de la température de la source froide, et d'autre part l'alimentation de cette dernière lorsque la température de l'air ambiant ou la teneur en eau de l'atmosphère sont trop importantes. Or la chaleur sensible et la densité d'un liquide sont telles qu'il est d'usage, pour lisser la température de ce dernier et assurer l'alimentation de la source froide par temps chaud ou couvert, d'utiliser des capacités thermiques nécessairement volumineuses et qui demandent en outre beaucoup d'énergie pour leur brassage. ~o Il est connu pour alimenter la source chaude d'un échangeur thermique d'utiliser un dispositif multicouche exploitant le chauffage radiatif par absorption du rayonnement solaire. Ce dispositif comprend un convertisseur photonique constitué d'un panneau dont la face active est faiblement émissive dans le spectre IR et possède un 15 facteur d'émission qui se rapproche de celui d'un corps noir dans la bande d'émission solaire. Le panneau est orienté vers le soleil de manière à optimiser le flux d'énergie solaire incident. Cela a pour effet de favoriser l'échauffement du convertisseur, car les effets du rayonnement solaire incident provoquent un échauffement du convertisseur d'autant plus important que le flux solaire 20 incident est grand et que le spectre d'émission du convertisseur se rapproche de celui d'un corps noir dans la bande d'émission solaire. Ce panneau est en contact étroit avec un échangeur thermique de manière à optimiser le flux chaleur par transmission et à assurer ainsi l'alimentation de la source chaude de l'échangeur thermique. 25 Lorsque le flux solaire direct incident est insuffisant pour alimenter la source chaude de l'échangeur thermique, il est d'usage de concentrer le rayonnement solaire sur le convertisseur. Cela à pour effet d'augmenter la température du convertisseur car les effets du flux solaire provenant du concentrateur sont les mêmes que ceux du flux solaire direct et entraînent 30 donc un échauffement supplémentaire du convertisseur d'autant plus grand que la concentration est plus grande. Pour cela on utilise généralement, soit un panneau transparent au rayonnement solaire et gravé en échelon de Fresnel, soit un concentrateur réfléchissant le rayonnement solaire plan, parabolique ou cylindroparabolique. Les convertisseurs photoniques qui exploitent le chauffage radiatif par absorption du rayonnement solaire ont une température de fonctionnement qui dépend de l'éclairement solaire incident. Cela a pour effet de faire varier continuellement la température du convertisseur, car l'éclairement solaire incident varie continuellement. Consécutivement la température de la source chaude de l'échangeur thermique varie aussi car le convertisseur alimente directement cette dernière par transmission thermique. En outre, la nuit ou par temps couvert, les performances de la conversion photothermique du rayonnement solaire sont respectivement nulles ou bien ~o très affaiblies, car l'éclairement solaire direct est nul la nuit et très faible par temps couvert. Dans ce cas, le convertisseur ne peut généralement plus alimenter la source chaude de l'échangeur thermique en puissance suffisante. Pour s'affranchir de ces inconvénients, il est connu d'utiliser un dispositif exploitant le chauffage radiatif par absorption du rayonnement solaire en vue 15 de chauffer une reserve thermique liquide en chaleur sensible. Cette reserve thermique est chauffée par circulation forcée dans un échangeur de chaleur en contact étroit avec le convertisseur et sert de liquide caloporteur pour alimenter la source chaude d'un autre échangeur. Elle permet d'une part le lissage de la température de la source chaude, et 20 d'autre part l'alimentation de cette dernière la nuit ou lorsque le ciel est couvert. Or la chaleur sensible et la densité d'un liquide sont telles qu'il est d'usage, pour lisser la température de ce dernier et assurer l'alimentation de la source chaude la nuit ou lorsque ciel est couvert, d'utiliser des capacités thermiques 25 nécessairement volumineuses et qui demandent en outre beaucoup d'énergie pour leur brassage. Par ailleurs, aux températures usuelles, la longueur d'onde des photons émis par le convertisseur est en grande partie comprise entre 8pm et 13pm. Cela a pour effet, lorsque l'atmosphère est sèche et claire, de favoriser le 30 refroidissement radiatif du convertisseur par rayonnement IR sur l'espace à travers la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] et consécutivement de réduire la puissance calorifique du convertisseur photonique. Il est connu, pour assurer la climatisation des espaces intérieurs de vie ou 35 de travail, implantés dans les régions sèches à ciel clair, d'utiliser un dispositif multicouche exploitant le refroidissement radiatif nocturne, le chauffage radiatif par absorption du rayonnement solaire et le stockage en chaleur sensible. Ce dispositif est particulièrement adapté aux régions qui sont suffisamment chaudes en été pour justifier une climatisation en réfrigération et suffisamment froides en hiver pour justifier une climatisation en chauffage. Ce dispositif comprend un convertisseur photonique, constitué d'un panneau dont la face active est orientée vers le soleil avec une inclinaison par rapport à l'horizontal de 15 pour favoriser non seulement la conversion photothermique (diurne) du rayonnement solaire, mais aussi le to refroidissement radiatif nocturne. Idéalement, on utilise une surface sélective qui rayonne comme un corps noir dans le spectre solaire et IR. Cela a pour effet de chauffer le convertisseur, le jour, par absorption du rayonnement solaire et de refroidir le convertisseur, la nuit, par rayonnement IR vers l'espace et l'atmosphère. 15 Dans le cas de la climatisation en chauffage, la réserve thermique est chauffée par circulation forcée diurne dans un échangeur de chaleur en contact étroit avec le convertisseur pour favoriser les échanges thermiques par transmission. Elle sert de liquide caloporteur pour chauffer l'espace. Elle permet le lissage de la température de la source chaude, et 20 l'alimentation de cette dernière la nuit ou lorsque le ciel est couvert. Dans le cas de la climatisation en réfrigération, la reserve thermique est refroidie par circulation forcée nocturne dans un échangeur de chaleur en contact étroit avec le convertisseur pour favoriser les échanges thermiques par transmission. Elle sert de liquide caloporteur pour refroidir l'espace. 25 Elle permet le lissage de la température de la source froide et l'alimentation de cette dernière le jour ou lorsque le ciel est couvert. Or la chaleur sensible et la densité d'un liquide sont telles qu'il est d'usage, pour lisser la température de ce dernier et assurer l'alimentation de la source chaude la nuit ou lorsque ciel est couvert, ou pour assurer l'alimentation de la 30 source froide le jour ou lorsque le ciel est couvert, d'utiliser des capacités thermiques nécessairement volumineuses et qui demandent en outre beaucoup d'énergie pour leur brassage. Il est connu, pour alimenter la source chaude d'un échangeur de chaleur et 35 augmenter la puissance électrique d'un générateur PV, d'utiliser un dispositif multicouche exploitant la conversion photothermique et photovoltaïque du rayonnement solaire. Ce dispositif comprend un convertisseur photonique constitué d'un panneau recouvert d'au moins une cellule photovoltaïque (PV) dont la face active est orientée vers le soleil de manière à optimiser le flux d'énergie solaire incident. Les panneaux PV sont des organes coûteux et fragiles, en outre le flux solaire direct ne les amène nullement à saturation en ce qui concerne la conversion photovoltaïque. Il est donc connu, pour augmenter la puissance électrique d'un panneau ~o photovoltaïque de dimension donnée, de concentrer la lumière solaire sur la face active des cellules qui le recouvrent. Pour cela on utilise généralement, soit un concentrateur de Fresnel transparent au rayonnement solaire et/ ou un concentrateur réfléchissant le rayonnement solaire. 15 Les effets du flux solaire provenant du concentrateur sont les mêmes que ceux du flux solaire direct et entraînent donc un échauffement supplémentaire du panneau solaire d'autant plus grand que la concentration est plus grande et, consécutivement, une baisse du rendement photovoltaïque, car les performances d'une cellule se dégradent lorsque sa 20 température de fonctionnement augmente. Ce phénomène contrebalance donc l'effet de l'utilisation d'un concentrateur. Il est donc connu, pour d'une part alimenter la source chaude d'un échangeur thermique et d'autre part, pour protéger le convertisseur contre l'échauffement induit par la concentration du rayonnement solaire, d'utiliser 25 une réserve thermique liquide qui circule le jour dans un échangeur de chaleur en contact étroit avec le convertisseur de manière à favoriser les échanges thermiques par transmission. Cela a pour effet non seulement de chauffer la réserve thermique mais aussi de refroidir le convertisseur et consécutivement d'augmenter sa production d'énergie électrique. 30 Or la chaleur sensible et la densité d'un liquide sont telles qu'il est d'usage, pour lisser la température de ce dernier et assurer l'alimentation d'une source chaude, la nuit ou lorsque ciel est couvert, d'utiliser des capacités thermiques nécessairement volumineuses et qui demandent en outre beaucoup d'énergie pour leur brassage. Par ailleurs, le jour, un liquide caloporteur doit circuler en permanence dans le dispositif pour refroidir le convertisseur, même lorsque l'alimentation de la source chaude de l'échangeur thermique n'est pas sollicitée. Pour pallier ces inconvénients, la présente invention propose un dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique comprenant un échangeur de chaleur, une couche composite de stockage en chaleur latente, et un convertisseur photonique, et exploitant au moins un procédé radiatif parmi la production de chaleur par absorption du rayonnement solaire, la production ~o d'électricité par conversion photovoltaïque du rayonnement solaire et le refroidissement radiatif par rayonnement infrarouge sur l'espace et/ou l'atmosphère. Ce dispositif est principalement caractérisé en ce qu'il comporte, pour améliorer ses performances électriques et/ou thermiques, une ou plusieurs couches supplémentaires et en ce que la face active du convertisseur 15 photonique possède un facteur d'émission ou de réflexion proche de 1 ou de 0 dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Selon une autre caractéristique, la couche de stockage en chaleur latente est un composite anisotrope composé de graphite naturel expansé (GNE) compressé et imprégné d'un matériau à changement de phase (MCP) et 20 possédant une densité énergétique d'au moins 150KJ/Kg et une conductibilité thermique d'au moins 25W/m.K dans une direction de l'espace. Elle est placée en contact étroit avec le convertisseur photonique et l'échangeur de chaleur qui sont positionnés perpendiculairement à son axe de plus grande conductibilité thermique pour favoriser les échanges de chaleur par 25 transmission. À titre d'exemple non limitatif, on peut réaliser cette couche composite de stockage en chaleur latente en épaisseur de 20cm environ, avec du graphite naturel expansé (GNE) compressé à 15OKg/m3 et imprégné d'un matériau à changement de phase tel qu'un alcane ou un mélange d'alcanes. 30 Au regard des autres capacités thermiques connues dans l'art et de même conductibilité thermique, elle présente, outre une plus grande densité énergétique, un coût moins important et une mise en oeuvre plus simple. Ces avantages, et notamment sa grande conductibilité thermique associée à sa haute densité énergétique et à un large éventail de choix de matériaux à 35 changement de phase, permettent la mise en oeuvre dans une gamme importante de températures, de systèmes de stockage thermique fixes, simples, adaptables, efficaces, et peu volumineux en comparaison des autres systèmes de stockage en chaleur sensible ou latente. Selon une autre caractéristique, l'échangeur de chaleur est un échangeur tubulaire à ailettes et à circulation forcée. Cependant l'usage d'autres types d'échangeurs de chaleur est possible comme par exemple les échangeurs à plaque, à circulation naturelle ou forcée. Selon une autre caractéristique, lorsque le dispositif est utilisé en vue d'alimenter la source chaude d'un échangeur de chaleur, le MCP contenu dans to la couche composite de stockage en chaleur latente possède une température de changement de phase supérieure à la température de la source chaude de l'échangeur de chaleur et inférieure à la température de fonctionnement du convertisseur. Selon une autre caractéristique, lorsque le dispositif est utilisé en vue 15 d'alimenter la source froide d'un échangeur de chaleur, le MCP contenu dans la couche composite de stockage en chaleur latente possède une température de changement de phase inférieure à la température de la source froide de l'échangeur de chaleur et supérieure à la température de fonctionnement du convertisseur. 20 Selon une autre caractéristique, la résistance thermique et la masse de la couche composite de stockage en chaleur latente permettent de maintenir la température du convertisseur et de l'échangeur de chaleur à un niveau le plus proche possible de la température de changement de phase du MCP. Selon une autre caractéristique, ce dispositif fonctionne dans un cycle à 25 deux temps : 1) Pour les dispositifs utilisés en vue d'alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur, le premier temps correspond aux périodes diurnes ensoleillées. Il est caractérisé par le stockage de la chaleur induite par l'absorption du rayonnement solaire et il est matérialisé par la fusion à 30 température constante d'une partie du MCP. Le deuxième temps correspond aux périodes nocturnes ou couvertes. Il est caractérisé par l'évacuation, via l'échangeur et le convertisseur, de la totalité de la quantité de chaleur stockée dans le premier temps, et il est matérialisé par la solidification à température constante du matériau à changement de 35 phase. 2) Pour les dispositifs utilisés en vue d'alimenter la source froide de l'échangeur de chaleur, le premier temps est caractérisé par une évacuation de chaleur par rayonnement infrarouge vers l'espace et/ou l'atmosphère et/ou convection - transmission avec l'air ambiant. Il est matérialisée par la solidification à température constante de la totalité ou d'une partie du MCP. Le deuxième temps est caractérisé par une absorption de chaleur via l'échangeur de chaleur et/ou le convertisseur. Il est matérialisé par la fusion à température constante de la totalité ou d'une partie du MCP solidifié dans le premier temps. Dans ce cas, la température de changement de phase du MCP est suffisamment importante pour permettre la solidification de ce dernier par convection -transmission avec l'air ambiant et/ou rayonnement infrarouge sur l'espace et l'atmosphère durant le premier temps. Selon un premier mode de fonctionnement lorsque la production de froid est assurée seulement par rayonnement IR sur l'espace à travers la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] , le flux de chaleur absorbé par le convertisseur est au moins inférieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant. Dans ce cas, - Le premier temps correspond aux périodes claires, sèches ou sèches et nocturnes. Durant ce temps, le flux de chaleur évacué par le convertisseur à la température de changement de phase du MCP est supérieur au flux de chaleur absorbé, via le convertisseur ou l'échangeur de chaleur, par la couche de stockage en chaleur latente. - Le deuxième temps correspond aux périodes couvertes, humides ou humides et diurnes. Durant ce temps, le flux de chaleur évacué par le convertisseur à la température de changement de phase du MCP est inférieure au flux de chaleur absorbé par la couche de stockage en chaleur latente via le convertisseur ou l'échangeur de chaleur. Selon un second mode de fonctionnement, lorsque la production de froid est assurée par rayonnement IR sur l'espace et sur l'atmosphère et par convection -transmission avec l'air ambiant, le flux de chaleur absorbé par le convertisseur est au moins supérieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant. Dans ce cas, Le premier temps correspond le plus souvent aux périodes nocturnes. Durant ce temps, le flux de chaleur évacué par le convertisseur à la température de changement de phase du MCP, est supérieure au flux de chaleur absorbé, via le convertisseur ou l'échangeur de chaleur, par la couche de stockage en chaleur latente. - Le deuxième temps correspond le plus souvent aux périodes diurnes. Durant ce temps le flux de chaleur évacué par le convertisseur à la température de changement de phase du MCP est inférieure au flux de chaleur absorbé par la couche de stockage en chaleur latente via le convertisseur ou l'échangeur de chaleur. 3) Lorsque le dispositif est utilisé pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur et augmenter la puissance électrique d'un générateur PV, le premier temps correspond aux périodes diurnes ensoleillées. Il est caractérisé par le stockage de la chaleur induite par absorption du rayonnement solaire et il est matérialisé par la fusion, à température constante, d'une partie du MCP. Le deuxième temps correspond aux périodes nocturnes ou couvertes. Il est principalement caractérisé par l'évacuation, via l'échangeur et/ou le convertisseur, de la totalité de la quantité de chaleur stockée dans le premier temps. Il est matérialisé par la solidification à température constante du matériau à changement de phase. Dans ce cas, le MCP contenu dans la couche composite de stockage en chaleur latente possède une température de changement de phase suffisamment importante pour permettre la solidification de cette dernière par convection - transmission avec l'air ambiant et rayonnement infrarouge sur l'espace et l'atmosphère durant le deuxième temps du cycle et lorsque les apports de chaleur sont maxima (teneur en eau et température nocturne de l'atmosphère maximum enregistrées sur le site d'implantation). 4) Lorsque le dispositif est utilisé pour alimenter la source froide de l'échangeur de chaleur et augmenter la puissance électrique d'un générateur PV, le premier temps est matérialisé par une évacuation de chaleur par rayonnement infrarouge vers l'espace et/ou l'atmosphère et/ou convection - transmission avec l'air ambiant. Il est matérialisée par la solidification à température constante de la totalité du MCP et correspond aux périodes nocturnes. Le deuxième temps correspond aux périodes diurnes et il caractérisé par une absorption de chaleur via la source froide de l'échangeur et le convertisseur, matérialisée par la fusion à température constante du MCP solidifié dans le premier temps. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la description suivante présentée à titre d 'exemple non limitatif au regard des figures annexées qui représentent selon l'invention: lo - La figure 1, une vue en coupe d'un dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique utilisé pour alimenter la source chaude d'un échangeur de chaleur tubulaire à ailettes et à circulation d'eau forcée. - La figure 2, une vue, dans les mêmes conditions, d'un dispositif 15 multicouche collecteur d'énergie thermique utilisé pour améliorer la puissance électrique fournie par un générateur PV et alimenter la source chaude d'un échangeur de chaleur tubulaire à ailettes et à circulation d'eau forcée. - La figure 3, une vue, dans les mêmes conditions, d'un dispositif 20 multicouche collecteur d'énergie thermique utilisé pour alimenter la source froide d'un échangeur de chaleur tubulaire à ailettes et à circulation d'eau forcée et où le flux de chaleur absorbé par le convertisseur durant le premier temps est inférieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant. 25 La figure 4, une vue, dans les mêmes conditions, d'un dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique utilisé : a) Soit, pour alimenter de manière non simultanée la source froide ou chaude d'un échangeur de chaleur tubulaire à ailettes et à circulation d'eau forcée, 30 b) Soit pour alimenter la source froide seulement d'un échangeur de chaleur tubulaire à ailettes et à circulation d'eau forcée dans et où le flux de chaleur absorbé par le convertisseur durant le premier temps est supérieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant. - La figure 5, une vue, dans les mêmes conditions, d'un dispositif multicouche pour augmenter la puissance électrique fournie par un générateur PV et alimenter la source froide d'un échangeur de chaleur tubulaire à ailettes et à circulation d'eau forcée. La présente invention consiste donc à disposer la couche composite de stockage en chaleur latente (2) en contact étroit avec le convertisseur (1) et l'échangeur de chaleur (3) de manière à favoriser les échanges thermiques par transmission. Lorsque le dispositif multicouche est uniquement utilisé pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3), on utilise généralement un dispositif multicouche tel que représenté en figure 1 et comprenant comme convertisseur photonique (1) un panneau dont la face active (4) rayonne idéalement comme un corps noir dans le spectre d'émission solaire. Durant le premier temps, la face active du convertisseur (4) est orientée vers le soleil de manière à optimiser l'échauffement du convertisseur (1) par absorption du rayonnement solaire. Cela a pour effet de faire fondre la couche de stockage en chaleur latente (2), car la température de changement de phase de cette dernière (2) est inférieure à la température de fonctionnement du convertisseur (1). Parallèlement, une partie de la chaleur induite par l'absorption du rayonnement solaire au niveau du convertisseur (1) alimente aussi par transmission, via la couche de stockage en chaleur latente (2) de grande conductibilité thermique, la source chaude de l'échangeur de chaleur (3). Durant le deuxième temps, l'alimentation de la source chaude de l'échangeur de chaleur (3) est assurée par le dégagement de chaleur induit par la solidification à température constante, de la couche composite de stockage en chaleur latente (2). Pour améliorer les performances du dispositif, le convertisseur (1) comprend quatre couches supplémentaires : - La première (5) recouvre le convertisseur (1). Elle est transparente au rayonnement solaire et réfléchit le rayonnement IR. À titre d'exemple non limitatif, cette couche (5) peut être constituée d'une ou plusieurs lames d'air sec (9), d'une épaisseur de 19 mm séparées par des parois (10) de ver. Ces parois sont réalisées dans du verre transparent au rayonnement solaire. En outre, l'une d'entre elles au moins est recouverte d'un revêtement triple couches de type TiO2/Ag/TiO2 où chacune des couches présente une épaisseur de 18nm. - La seconde (6), située sous l'échangeur de chaleur est constituée d'un matériau de faible conductibilité thermique. À titre d'exemple non limitatif, 5 cette couche (6) peut être constituée de polystyrène extrudé en épaisseur de 10cm environ. Cela a pour effet de réduire les déperditions thermiques par convection, transmission avec l'air ambiant, mais aussi par rayonnement IR sur l'espace et vers l'atmosphère. Consécutivement, la puissance calorifique du dispositif est ~o augmentée. Lorsque le flux solaire direct incident est insuffisant pour alimenter la source chaude de l'échangeur thermique (3), on augmente l'éclairement solaire sur le convertisseur (1) avec une troisième couche transparente au rayonnement solaire, gravée en échelon de Fresnel (7) et installée de manière 15 à concentrer le flux solaire sur le convertisseur (1). L'usage d'autres concentrateurs est possible comme par exemple celui de concentrateurs réfléchissants plans, paraboliques ou cylindroparaboliques ou de forme différente, combinés ou non avec une lentille de Fresnel, mais ces concentrateurs sont souvent plus coûteux et plus encombrants. 20 Cela a pour effet d'augmenter la température du convertisseur (1), car les effets de flux solaire concentré sont les mêmes que ceux du flux solaire direct et provoquent un échauffement du convertisseur (1) d'autant plus grand que la concentration est grande. La nuit ou par temps couvert, les déperditions thermiques du dispositif sont 25 supérieures aux apports de chaleur et sont d'autant plus importantes que la température de changement de phase du MCP contenu dans la couche de stockage en chaleur latente (2) est élevée, que la température de l'air ambiant est faible et que l'atmosphère est sèche. Pour limiter ces déperditions thermiques et ainsi améliorer les 30 performances du dispositif, on installe sur ce dernier, durant le deuxième temps, une quatrième couche d'isolation thermique amovible (8) fabriquée dans un matériau de très faible conductibilité thermique et recouvert sur sa face intérieure (11) d'un film réfléchissant le rayonnement IR. Elle est retirée le jour, par temps clair, durant le premier temps pour assurer l'éclairement du 35 convertisseur (1) et consécutivement permettre son échauffement. Dans une variante, lorsque le dispositif est utilisé non seulement pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3) mais aussi pour augmenter la puissance électrique d'un générateur PV, on utilise généralement un dispositif multicouche tel que représenté en figure 2, et comprenant comme convertisseur photonique (1) un panneau de faible resistance thermique dans son épaisseur recouvert d'une ou plusieurs cellules PV dont la face active est orientée de manière à optimiser l'éclairement solaire incident. Ce convertisseur photonique (1) est un organe coûteux et fragile. En outre to le flux solaire direct ne l'amène nullement à saturation en ce qui concerne la conversion photovoltaïque. Il est donc connu, pour augmenter sa puissance électrique de concentrer la lumière solaire sur la face active des cellules qui le recouvrent. Pour cela on utilise une couche transparente au rayonnement solaire 15 gravée en échelon de Fresnel (7), et installée de manière à concentrer le flux solaire sur le convertisseur (1). L'usage d'autres concentrateurs est possible comme par exemple celui de concentrateurs réfléchissants plans, paraboliques ou cylindroparaboliques ou de forme différente, combinés ou non avec une lentille de Fresnel, mais ces concentrateurs sont souvent plus coûteux et plus 20 encombrants. Cela a pour effet d'augmenter la température du convertisseur (1) car les effets de flux solaire concentré sont les mêmes que ceux du flux solaire direct et provoquent un échauffement du convertisseur (1) d'autant plus grand que la concentration est grande. Cela permet donc au convertisseur (1) (dans la 25 limite de sa température maximale de fonctionnement) d'alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3) et de produire de l'électricité. Cependant, lorsqu'on augmente la concentration du flux solaire sur le convertisseur (1), le rendement photovoltaïque de ce dernier diminue, car les performances d'une cellule PV se dégradent lorsque sa température de 30 fonctionnement augmente. Toutefois le convertisseur (1) peut être exploité avantageusement pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3). En effet, la chute de rendement induite par l'échauffement nécessaire du convertisseur (1) pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3) peut être largement contrebalancer par une augmentation supplémentaire 35 du taux de concentration du rayonnement solaire sur le convertisseur (1), à condition que ce dernier (1) soit protégé contre l'échauffement supplémentaire induit par cette augmentation : Durant le premier temps, le convertisseur (1) est orienté vers le soleil de manière à optimiser son éclairement. Ce dernier (1) s'échauffe donc rapidement par absorption du rayonnement solaire jusqu'à la température de changement de phase du MCP contenu dans la couche de stockage en chaleur latente (2). Lorsqu'il atteint cette température, le MCP entre en fusion à température constante. Cela à pour effet de ralentir considérablement l'échauffement du convertisseur (1), car la resistance thermique et la masse de la couche composite de stockage en chaleur latente (2) permettent de maintenir la température du convertisseur à un niveau proche de la température de changement de phase du MCP. Parallèlement, une partie de la chaleur induite par l'échauffement de la face active (4) du convertisseur (1) alimente aussi par transmission via la couche composite de stockage en chaleur latente (2) de faible résistance thermique, la source chaude de l'échangeur de chaleur (3). Durant le deuxième temps, lorsque le convertisseur (1) n'est pas suffisamment éclairé pour s'échauffer à une température supérieure à la température de changement de phase de la couche composite de stockage en chaleur latente (2), cette dernière (2) se solidifie en cédant de la chaleur à par convection, transmission et rayonnement via l'échangeur de chaleur (3) et le convertisseur (1). Pour améliorer les performances thermiques du dispositif, le convertisseur (1) comprend généralement deux couches supplémentaires : - La première est une couche d'isolation thermique amovible (8) qui recouvre la face active du dispositif durant le deuxième temps et lorsque la quantité de chaleur évacuée via l'échangeur est suffisante pour solidifier à elle seule la couche de stockage en chaleur latente (2). Cette couche d'isolation thermique amovible (8) est recouverte sur sa face intérieure (11) d'un film réfléchissant le rayonnement IR et elle est fabriquée dans un matériau de très faible conductibilité thermique. Cela a pour effet de limiter les déperditions thermiques par convection et transmission avec l'air ambiant, et par rayonnement IR vers l'espace et vers l'atmosphère. Consécutivement cela permet de réserver une plus grande partie du dégagement de chaleur induit par la solidification de la couche composite de stockage en chaleur latente (2) à l'alimentation de la source chaude de l'échangeur thermique (3). La couche d'isolation thermique amovible (8) est retirée le jour, durant le premier temps, pour assurer l'éclairement du convertisseur et consécutivement permettre son échauffement et la production d'énergie électrique optimisée. - La seconde (6) est située sous l'échangeur de chaleur (3). Elle est fixe dans ce cas, et constituée d'un matériau de faible conductibilité thermique. À titre d'exemple non limitatif, cette couche (6) peut être constituée de polystyrène extrudé en épaisseur de 10cm. ~o Cela a pour effet de réduire les déperditions thermiques via l'échangeur (3) par convection et transmission avec l'air ambiant. Consécutivement cela permet d'augmenter la quantité de chaleur alimentant la source chaude de l'échangeur (3). Pour améliorer les performances électriques du dispositif, la face active du 15 convertisseur (4) possède un facteur d'émission proche de 1 en particulier dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Pour cela, les cellules PV du convertisseur (1) sont recouvertes, sur leur face active, d'un film de protection transparent au rayonnement solaire et fortement émissif du rayonnement IR en particulier dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . La panneau 20 concentrateur de Fresnel (7) est alors transparent non seulement au rayonnement solaire, mais aussi au rayonnement IR en particulier dans fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Son épaisseur est la plus fine possible de manière à augmenter sa transparence, car cette dernière diminue quand son épaisseur augmente. En outre, l'air ambiant peut généralement 25 circuler librement entre le convertisseur et le panneau concentrateur de Fresnel (7). À titre d'exemples non limitatifs, on peut réaliser ce panneau (7) à partir de polyéthylène haute densité et recouvrir la face active des cellules PV avec un film de polyvinylfluoride en épaisseur de 12,5pm ; en outre, le panneau 30 concentrateur de Fresnel (7) présente généralement, sur ses cotés, des orifices d'un diamètre de 3cm tous les 10cm pour laisser circuler l'air ambiant. Cela a pour effet de favoriser le refroidissement du convertisseur (1) par rayonnement IR sur l'espace et sur l'atmosphère et par convection et transmission avec l'air ambiant. Consécutivement, pour une température de 35 fonctionnement donnée du convertisseur (1), cela permet une augmentation supplémentaire du flux solaire concentré en vue d'augmenter la puissance électrique fournie par le convertisseur (1). En outre, lorsque la source chaude de l'échangeur de chaleur (3) est insuffisamment sollicitée durant le deuxième temps pour assurer la solidification de la couche de stockage en chaleur latente (2), le dispositif n'est pas recouvert de la couche amovible d'isolation thermique (8). Cela permet au convertisseur (1) de se refroidir par rayonnement IR sur l'espace et sur l'atmosphère et par convection - transmission avec l'air ambiant et consécutivement d'assurer la solidification de la couche composite de stockage en chaleur latente (2), car la température de changement de phase du MCP est suffisamment importante pour permettre la solidification de cette dernière par convection - transmission avec l'air ambiant et rayonnement infrarouge sur l'espace et l'atmosphère. Dans une autre variante, lorsque le dispositif est uniquement utilisé pour alimenter la source froide de l'échangeur thermique (3) et que le flux de chaleur absorbé durant le premier temps par le convertisseur (1) est inférieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant, on utilise généralement un dispositif multicouche tel que représenté en figure 3 et comprenant comme convertisseur photonique (1) un panneau dont la face active (4), spectralement sélective, rayonne idéalement comme un corps noir dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] et réfléchit le rayonnement infrarouge et solaire à l'extérieur de cette fenêtre. À titre d'exemple non limitatif, on peut utiliser comme convertisseur (1) un panneau d'aluminium poli dont la face active est recouverte d'une couche de monoxyde de silicium (SIO) en épaisseur de 1pm. Durant le premier temps, la face active du convertisseur (4) est orientée le plus possible vers le zénith pour optimiser le refroidissement radiatif. Cette dernière (4) se refroidit rapidement par rayonnement IR sur l'espace à travers la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] jusqu'à la température de changement de phase du MCP contenu dans la couche de stockage en chaleur latente (2). Lorsqu'il atteint cette température, le MCP entre en solidification à température constante. Parallèlement, une partie du froid induit par rayonnement IR sur l'espace alimente aussi par transmission, via la couche de stockage en chaleur latente (2) de faible resistance thermique, la source froide de l'échangeur de chaleur (3). Pour améliorer les performances du dispositif, le convertisseur (1) comprend généralement trois couches supplémentaires : - La première (5) recouvre le convertisseur (1). Elle est transparente au rayonnement IR au moins dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . À titre d'exemple non limitatif, cette couche (5) peut être constituée de plusieurs lames d'air sec (9) d'une épaisseur de 19 mm séparées par des parois (10) transparentes à la lumière IR au moins dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Le nombre de lames d'air est tel que les échanges de chaleur non radiatif entre l'air ambiant et le convertisseur sont de l'ordre de 1 W/m2.K. Les parois (10) sont généralement des films de polyéthylène basse densité en épaisseur comprise entre 50 et 200 pm. - La seconde (6), située sous l'échangeur de chaleur. Elle est fixe dans ce cas, et constituée d'un matériau de faible conductibilité thermique. À titre d'exemple non limitatif, cette couche (6) peut être constituée de polystyrène extrudé en épaisseur de 10cm et recouverte sur sa face extérieure (13) d'un film réfléchissant le rayonnement infrarouge. Cela a pour effet de réduire les apports de chaleur sur le dispositif par convection, transmission avec l'air ambiant et rayonnement atmosphérique tout en permettant au convertisseur (1) d'émettre vers l'espace dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] , sous atmosphère sèche et claire, à une température inférieure à l'air ambiant. Consécutivement cela permet d'augmenter la puissance frigorifique du convertisseur. En outre, lorsque le flux de chaleur absorbé par le convertisseur, issu du rayonnement atmosphérique et solaire et de la convection - transmission avec l'air ambiant, est supérieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de changement de phase du MCP, le dispositif est recouvert d'une troisième couche d'isolation thermique amovible (8), fabriquée dans un matériau de très faible conductibilité thermique et recouverte sur sa face extérieure (12) d'un film réfléchissant le rayonnement IR et solaire. Cela a pour effet de limiter les apports de chaleur par convection et transmission avec l'air ambiant et absorption du rayonnement solaire et/ou atmosphérique. Consécutivement cela permet de réserver une plus grande partie de l'absorption de chaleur induite par la fusion de la couche de stockage en chaleur latente (2) à l'alimentation de la source froide de l'échangeur de chaleur (3). Dans une autre variante, lorsque le dispositif est uniquement utilisé pour alimenter la source froide d'un échangeur thermique (3) et que le flux de chaleur convectif, radiatif ou transmissif absorbé pendant le premier temps par le convertisseur (1) est supérieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant, on utilise généralement un dispositif multicouche tel que représenté en figure 4, et comprenant comme to convertisseur (1) un panneau dont la face active (4), spectralement sélective, rayonne idéalement comme un corps noir dans la bande des longueurs d'ondes photoniques du spectre IR et réfléchit le rayonnement solaire à l'extérieur de cette bande. À titre d'exemple, on peut utiliser comme convertisseur (1) un panneau d'aluminium poli en épaisseur de 2mm et dont 15 la face active est recouverte d'une couche d'alumine (Al2O3) en épaisseur de 10pm ou 15pm. Durant le premier temps, la face active du convertisseur (4) est orientée le plus possible vers le zénith pour optimiser le refroidissement radiatif. Cette dernière (4) se refroidit rapidement jusqu'à la température de changement de 20 phase du MCP, par transmission - convection avec l'air ambiant et par rayonnement IR sur l'atmosphère et sur l'espace à travers la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Lorsqu'elle atteint cette température, le MCP entre en solidification à température constante. Parallèlement, une partie du froid induit par transmission - convection 25 avec l'air ambiant et rayonnement IR sur l'espace et l'atmosphère alimente aussi par transmission via la couche de stockage en chaleur latente (2) de faible résistance thermique, la source froide de l'échangeur de chaleur (3). En vue d'améliorer les performances du dispositif et lorsque la température de la source froide de l'échangeur de chaleur est inférieure durant le deuxième 30 temps à la température de l'air ambiant le dispositif comporte généralement deux couches supplémentaires : - la première est une couche d'isolation thermique amovible (8) qui recouvre le dispositif durant le deuxième temps lorsque la température de la source froide de l'échangeur de chaleur est 35 inférieure à la température de l'air ambiant. Elle est fabriquée dans un matériau de très faible conductibilité thermique et recouverte sur sa face extérieure (12) d'un film réfléchissant le rayonnement IR et solaire. La seconde (6) est située sous l'échangeur de chaleur et constituée d'un matériau de faible conductibilité thermique recouverte sur sa face extérieure (13) d'un film rélechissant le rayonnement infrarouge. Elle est amovible dans ce cas, et mise en place durant le deuxième temps lorsque la température de la source froide de l'échangeur de chaleur est inférieure durant à la température de l'air lo ambiant. Cela a pour effet de limiter les apports de chaleur sur le dispositif via le convertisseur (1) et l'échangeur de chaleur (3), par convection et transmission avec l'air ambiant et par absorption du rayonnement solaire et/ou atmosphérique. Consécutivement cela permet de réserver la plus grande 15 partie de l'absorption de chaleur induite par la fusion de la couche de stockage en chaleur latente (2) à l'alimentation de la source froide de l'échangeur de chaleur (3). Par ailleurs, lorsque la température de la source froide de l'échangeur de chaleur est supérieure durant les deux temps du cycle à la température de l'air 20 ambiant le dispositif ne comporte généralement pas ces deux couches supplémentaires (6) et (8). Cela a pour effet d'augmenter la puissance frigorifique du dispositif par convection et transmission avec l'air ambiant et par rayonnement infrarouge sur l'espace et l'atmosphère. 25 Dans une autre variante, lorsque le dispositif est utilisé non seulement pour alimenter la source froide d'un échangeur de chaleur (3), mais aussi pour produire de l'électricité et que le flux de chaleur convectif, radiatif ou transmissif absorbé pendant le premier temps par le convertisseur (1) est 30 supérieur au flux de chaleur qu'émettrait un corps noir à la température de l'air ambiant, on utilise généralement un dispositif multicouche tel que représenté en figure 5 et comprenant comme convertisseur photonique (1) un panneau de faible resistance thermique dans son épaisseur recouvert d'une ou plusieurs cellules PV dont la face active est orientée de manière à optimiser 35 l'éclairement solaire incident. En outre, le MCP contenu dans la couche de stockage composite (2) possède une température de changement de phase inférieure à la température normale (hors dispositif) de fonctionnement diurne du convertisseur (1). Durant le premier temps, une partie du froid produit au niveau du convertisseur (1), par rayonnement IR sur l'espace et sur l'atmosphère, et par transmission et convection avec l'air ambiant, permet la solidification du MCP et alimente aussi parallèlement par transmission, via la couche de stockage en chaleur latente (2) de faible résistance thermique, la source froide de l'échangeur de chaleur (3). ~o Durant le deuxième temps, la face active du convertisseur (1) est orientée vers le soleil de manière à optimiser son éclairement. Cette dernière (1) s'échauffe rapidement par absorption du rayonnement solaire jusqu'à la température de changement de phase du MCP contenu dans la couche de stockage en chaleur latente (2). Lorsque la face active atteint cette 15 température, le MCP (2) entre en fusion à température constante. Cela a pour effet de ralentir considérablement et de limiter l'échauffement du convertisseur (1), car la résistance thermique et la masse de la couche composite de stockage en chaleur latente (2) permet de maintenir la température du convertisseur (1) à un niveau proche de la température de 20 changement de phase du MCP. Consécutivement, son rendement augmente car les performances d'une cellule PV augmentent lorsque sa température diminue. Pour améliorer les performances thermiques et électriques du dispositif, la face active du convertisseur (4) possède un facteur d'émission proche de 1, 25 en particulier dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . Pour cela, les cellules PV du convertisseur (1) sont recouvertes sur leur face active d'un film de protection transparent au rayonnement solaire et fortement émissif du rayonnement IR, en particulier dans la fenêtre atmosphérique [8pm-13pm] . À titre d'exemple non limitatif, on peut utiliser comme film de 30 protection du convertisseur un film de polyvinylfluoride en épaisseur de 12,5pm. Cela a pour effet de favoriser l'évacuation de la chaleur, par rayonnement IR sur l'espace et l'atmosphère et consécutivement d'augmenter la puissance frigorifique et électrique du dispositif. En outre, durant le deuxième temps, lorsque la température de la source froide de l'échangeur de chaleur est inférieure à la température de l'air ambiant le dispositif comporte généralement une couche supplémentaires (6) située sous l'échangeur de chaleur et constituée d'un matériau de faible conductibilité thermique recouverte sur sa face extérieure (13) d'un film rélechissant le rayonnement infrarouge. Elle est amovible dans ce cas, et retirée durant le premier temps. Cela a pour effet de réduire les apports de chaleur radiatif, convectif et transmissif sur l'échangeur (3) et consécutivement d'améliorer la puissance lo frigorifique du dispositif. Dans une dernière variante, lorsque le dispositif est utilisé pour alimenter de manière non simultanée la source froide ou la source chaude d'un échangeur de chaleur (3), on utilise généralement un dispositif multicouche tel 15 que représenté en figure 4 et comprenant comme convertisseur photonique (1) un panneau dont la face active (4) rayonne idéalement comme un corps noir dans spectre solaire et IR. À titre d'exemple non limitatif on peut utiliser comme convertisseur une plaque de résine PPO (polyphenyleoxyde). Le convertisseur photonique (1), est orienté vers le soleil avec une inclinaison par 20 rapport à l'horizontal de 15 pour favoriser non seulement la conversion photothermique (diurne) du rayonnement solaire, mais aussi le refroidissement radiatif nocturne. Pour améliorer les performances thermiques du dispositif, ce dernier comporte généralement deux couches supplémentaires : 25 - La première est une couche d'isolation thermique amovible (8) qui recouvre le dispositif. Elle est fabriquée dans un matériau de très faible conductibilité thermique et recouverte sur sa face intérieure (11) d'un film réfléchissant le rayonnement IR et sur sa face extérieure (12) d'un film réfléchissant le rayonnement solaire. 30 La seconde (6) est située sous l'échangeur de chaleur et constituée d'un matériau de faible conductibilité thermique recouverte sur sa face extérieure (13) d'un film rélechissant le rayonnement infrarouge. Elle est le plus souvent fixe dans ce cas. Lorsque le dispositif est utilisé pour alimenter la source froide de 35 l'échangeur de chaleur (3), la couche d'isolation thermique amovible (8) est disposée sur le convertisseur (1) durant le deuxième temps du cycle. Cela a pour effet de limiter les apports de chaleur sur le convertisseur (1), par absorption du rayonnement solaire et/ou du rayonnement atmosphérique. Consécutivement, cela permet de réserver une plus grande partie de l'absorption de chaleur induite par la fusion du PCM, à l'alimentation de la source froide de l'échangeur de chaleur (3). Durant le premier temps, la couche d'isolation thermique amovible (8) est retirée. Cela à pour effet de refroidir le convertisseur (1) par rayonnement IR sur l'espace et sur l'atmosphère et/ou convection et transmission avec l'air 10 ambiant. Parallèlement, une partie de la puissance frigorifique induite par le refroidissement du convertisseur (1) alimente aussi par transmission via la couche de stockage en chaleur latente (2) de grande conductibilité thermique, la source froide de l'échangeur de chaleur (3). 15 Lorsque le dispositif est utilisé pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3), la face active du convertisseur (4), orientée vers le soleil s'échauffe durant le premier temps par absorption du rayonnement solaire. Cela a pour effet de faire fondre à température constante, la couche composite de stockage en chaleur latente (2), car la température de 20 changement de phase du MCP est inférieure à la température de fonctionnement du convertisseur (1). Parallèlement, une partie de la chaleur induite par l'absorption du rayonnement solaire au niveau du convertisseur (1) alimente aussi par transmission via la couche de stockage en chaleur latente (2) de grande 25 conductibilité thermique, la source chaude de l'échangeur de chaleur (3). Durant le deuxième temps, l'alimentation de la source chaude de l'échangeur thermique (3) est assurée par la solidification à température constante de la couche composite de stockage en chaleur latente (2). En vue de limiter les déperditions thermiques par convection avec l'air ambiant 30 et rayonnement vers l'espace et vers l'atmosphère, la couche d'isolation thermique amovible (8) est disposée sur le convertisseur (1) durant le deuxième temps. Cela a pour effet de réserver une grande partie du dégagement de chaleur induit par la solidification du MCP à l'alimentation de la source chaude de l'échangeur de chaleur (3). 35
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Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique comprenant un échangeur de chaleur (3), une couche composite de stockage en chaleur latente (2) et un convertisseur photonique (1), et exploitant au moins un procédé radiatif parmi la production de chaleur par absorption du rayonnement solaire, la production d'électricité par conversion photovoltaïque du rayonnement solaire et le refroidissement radiatif par rayonnement infrarouge sur l'espace et/ou l'atmosphère. Ce dispositif est principalement caractérisé en ce qu'il comporte, pour améliorer ses performances électriques et/ou thermiques, une ou plusieurs couches supplémentaires et en ce que la face active du convertisseur photonique possède un facteur d'émission ou de réflexion proche de 1 ou de 0 dans la « fenêtre atmosphérique [8&mum-13&mum] ».
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1. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique comprenant au moins un échangeur de chaleur (3), une couche composite de stockage en chaleur latente (2) et un convertisseur photonique (1) principalement caractérisé en ce que le convertisseur photonique (1) exploite un ou plusieurs procédés radiatifs parmi la conversion photovoltaïque du rayonnement solaire, la conversion photothermique du rayonnement to solaire et la conversion photothermique du rayonnement atmosphérique et du rayonnement de l'espace (refroidissement radiatif sur l'espace et l'atmosphère). 2. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon la 15 1, caractérisé en ce que la couche composite de stockage en chaleur latente (2) est un corps anisotrope d'une conductibilité thermique directionnelle d'au moins 25W/m.K, composé de graphite naturel expansé (GNE) et d'un matériau à changement de phase (MCP) d'une densité énergétique d'au moins 150KJ/Kg et d'une température de changement de 20 phase supérieure à la température de la source chaude de l'échangeur de chaleur (3) et inférieure à la température de fonctionnement du convertisseur photonique (1) lorsque le dispositif alimente la source chaude de l'échangeur de chaleur (3). 25 3. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon la 1, caractérisé en ce que la couche composite de stockage en chaleur latente (2) est un corps anisotrope d'une conductibilité thermique directionnelle d'au moins 25W/m.K, composé de graphite naturel expansé (GNE) et d'un matériau à changement de phase (MCP) d'une densité 30 énergétique d'au moins 150G/Kg et d'une température de changement de phase inférieure à la température de la source froide de l'échangeur de chaleur (3) et supérieure à la température de fonctionnement du convertisseur photonique (1) lorsque le dispositif alimente la source froide de l'échangeur de chaleur (3). 35 4. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 2, ou 3, caractérisé en ce que la couche composite de stockage en chaleur latente (2) est placée en contact étroit avec le convertisseur photonique (1) et l'échangeur de chaleur (3) pour favoriser les échanges thermiques par transmission et en ce que la résistance thermique et la masse de la couche composite de stockage en chaleur latente (2) lui permettent de maintenir la température du convertisseur photonique (1) et de l'échangeur de chaleur (3) à un niveau proche de la température de changement de phase du MCP. 10 5. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 2, ou 4, caractérisé en ce que, pour produire de l'électricité et alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3), le convertisseur photonique (1) est un convertisseur 15 photovoltaïque du rayonnement solaire et photothermique du rayonnement atmosphérique et du rayonnement de l'espace, possédant une faible résistance thermique dans son épaisseur et dont la face active (4) possède un facteur d'émission proche de 1 dans le spectre IR ou dans la bande des longueurs d'ondes comprises entre 8pm et 13pm. 20 6. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 3, ou 4, caractérisé en ce que, pour produire de l'électricité et alimenter la source froide de l'échangeur de chaleur (3), le convertisseur photonique (1) est un convertisseur 25 photovoltaïque du rayonnement solaire et photothermique du rayonnement atmosphérique et du rayonnement de l'espace, possédant une faible résistance thermique dans son épaisseur et dont la face active (4) possède un facteur d'émission proche de 1 dans le spectre IR ou dans la bande des longueurs d'ondes comprises entre 8pm et 13pm. 30 7. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 2, ou 4, caractérisé en ce que pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur, le convertisseur photonique (1) est un convertisseur photothermique du rayonnement 35 solaire, de faible résistance thermique dans son épaisseur, et dont la faceactive (4), possédant un facteur d'absorption du rayonnement solaire proche de 1, est recouverte d'une couche fixe d'isolation thermique (5) transparente au rayonnement solaire, réfléchissant le rayonnement IR et de faible conductibilité thermique. 8. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 3, ou 4, caractérisé en ce que pour alimenter la source froide de l'échangeur de chaleur (3), le convertisseur photonique (1) est un convertisseur photothermique du rayonnement ld atmosphérique et du rayonnement de l'espace, de faible résistance thermique dans son épaisseur et dont la face active (4) possède un facteur d'absorption proche de 1 dans le spectre IR ou dans la bande des longueurs d'ondes comprises entre 8pm et 13pm. 15 9. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 2, 3, ou 4, caractérisé en ce que pour alimenter la source chaude ou froide de l'échangeur de chaleur (3), le convertisseur photonique (1) est un convertisseur photothermique du 20 rayonnement atmosphérique, du rayonnement de l'espace, et du rayonnement solaire, de faible résistance thermique dans son épaisseur et dont la face active (4) possède un facteur d'absorption proche de 1 dans le spectre solaire et le spectre IR. 25 10. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 3, 4, ou 8, caractérisé en ce que pour alimenter la source froide de l'échangeur de chaleur (3) à une température inférieure à celle de l'air ambiant, la face active du convertisseur photonique (4) est recouverte d'une couche fixe d'isolation 30 thermique (5) transparente au rayonnement IR ou dans la bande des longueurs d'ondes comprises entre 8pm et 13pm et dont la résistance thermique est de l'ordre de 1W/m2.K. 11. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une 35 quelconque des 1, 2, 4, 7 caractérisé en ce que la couched'isolation thermique fixe (5) est constituée d'une ou de plusieurs lames d'air sec en épaisseur de 19 mm, séparée par des parois (10) de verre, transparentes au rayonnement solaire ; l'une de ces parois (10) au moins, étant recouverte d'un revêtement triple couche de type Ti02/Ag/TiO2 où chacune des couches présente une épaisseur de 18nm. 12. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 2, 4, ou 5, caractérisé en ce que, pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3), une couche fixe, concentratrice du rayonnement solaire (7), constituée d'un panneau gravé en échelon de Fresnel, transparent au rayonnement solaire et au rayonnement IR (particulièrement dans la bande des longueurs d'ondes photoniques comprises entre 8pm et 13pm), est disposée sur la face supérieure du dispositif du côté de la face active convertisseur photonique ]5 (4) afin de concentrer le flux solaire sur cette dernière. 13. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 2, 4, 7, ou 11 caractérisé en ce qu' une couche fixe, concentratrice du rayonnement solaire, constituée d'un 20 panneau gravé en échelon de Fresnel transparent au rayonnement solaire est disposée sur la face supérieure du dispositif du côté de la face active convertisseur photonique (1) afin de concentrer le flux solaire sur cette dernière. 25 14. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 3, 4, 8, ou 10, caractérisé en ce que la couche d'isolation thermique fixe (5) est constituée d'une ou de plusieurs lames d'air sec (9) en épaisseur de 19 mm, séparée par des parois (10) de polyéthylène basse densité, transparent au rayonnement IR ou dans la 30 bande des longueurs d'ondes photoniques comprises entre 8pm et 13pm. 15. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon l'une quelconque des 1, 2, 4, 5, 7, 9, 12 ou 13, caractérisé en ce que pour alimenter la source chaude de l'échangeur thermique (3), une 35 couche d'isolation thermique amovible (8) constituée dans un matériau de 29 faible conductibilité thermique et recouverte sur sa face inférieure d'un film (11) réfléchissant le rayonnement solaire et infrarouge, est retirée la nuit et disposée le jour, au-dessus de la couche supérieure du dispositif et du côté de la face active du convertisseur photonique (4). 16. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique selon l'une quelconque des 1, 3, 4, 6, 8, 9, 10, ou 14 caractérisé en ce que pour alimenter la source froide de l'échangeur thermique à une température inférieure à celle de l'air ambiant, une couche d'isolation IO thermique amovible (8) constituée dans un matériau de faible conductibilité thermique et recouverte sur sa face supérieure (11) d'un film réfléchissant le rayonnement solaire et infrarouge, est retirée la nuit et disposée, le jour au-dessus de la couche supérieure du dispositif et du côté de la face active du convertisseur photonique (4). ï5 17. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon les 1, 2, 4, 5, 7, 9, 11, 12, 13, ou 15 caractérisé en ce que, pour alimenter la source chaude de l'échangeur de chaleur (3) à une température supérieure à la température ambiante, une couche d'isolation 20 thermique (6), constituée dans un matériau de faible conductibilité thermique, est disposée sous l'échangeur de chaleur (3) pour réduire les fuites thermiques entre l'échangeur de chaleur (3) et l'ambiance. 18. Dispositif multicouche collecteur d'énergie thermique, selon les 25 1, 3, 4, 6, 8, 9, 10, 14 ou 16 caractérisé en ce que, pour alimenter la source froide de l'échangeur de chaleur (3) à une température inférieure à la température ambiante, une couche d'isolation thermique (6), constituée dans un matériau de faible conductibilité thermique et recouverte sur sa face extérieure d'un film (13) réfléchissant 30 le rayonnement IR et le rayonnement solaire, est disposée sous l'échangeur de chaleur (3) pour réduire les fuites thermiques entre l'échangeur de chaleur et l'ambiance.
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F,H
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F24,H01
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F24J,F24S,H01L
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F24J 2,F24S 10,F24S 23,H01L 31
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F24J 2/46,F24J 2/34,F24S 10/75,F24S 23/00,F24S 23/30,H01L 31/058
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FR2897791
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A1
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COMPRESSEUR DE RESSORTS
| 20,070,831 |
La présente invention concerne un outil de garage destiné aux montage et démontage des amortisseurs de véhicules automobiles. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Le document FR 2 647 045 décrit un tel outil. L'une de ses particularités réside dans les moyens de coopération entre un corps de compresseur (qui est un vérin à vis ou un vérin hydraulique) et chacune des coupelles. Sur les coupelles (qui comprennent une partie de travail et une partie d'attachement) ces moyens sont constitués par la forme en oeillet ou en bague fendue de la partie d'attachement. Sur le corps de l'appareil, ces moyens comprennent une portée cylindrique qui peut se loger à l'intérieur de la bague fendue tandis qu'une sail- lie latérale de cette portée constitue une clavette qui se loge dans la fente de la bague de sorte qu'elle forme un blocage en rotation de la bague sur la portée. Cette portée cylindrique est encadrée par un épaulement et par une partie filetée, opposée à l'épaulement, qui est des- tinée à recevoir un écrou de serrage de la bague fendue contre l'épaulement. Il s'agit là d'une première version de cet appareil qui a subi une évolution ayant donné lieu à une va-riante de réalisation. Cette variante de réalisation dif- fère de celle décrite dans le document FR 2 647 045 par une disjonction des deux fonctions principales assurées par la coopération des moyens de fixation des coupelles sur le corps : une immobilisation en rotation de la cou-pelle autour de l'axe du corps et un moyen anti arrache- ment latéral, ce dernier selon ce document étant assuré par le fait que le diamètre intérieur de la bague fendue est supérieur à la largeur de la fente. Un enfourchement latéral simple de la portée par la partie d'attachement de la coupelle n'est de ce fait pas possible. Or, dans certains véhicules, cet enfourchement est rendu nécessaire du fait de conditions difficiles pour accéder au ressort. La bague fendue est alors devenue un moyeu dans lequel un logement en U, ouvert latéra-lement, est ménagé, ce logement étant de largeur égale au diamètre d'une portée cylindrique prévue sur le corps. L'une des faces axiales du moyeu a été également pourvue d'un lamage de diamètre supérieur à la largeur du loge-ment de sorte que l'épaulement peut pénétrer, partielle- ment au moins, dans le lamage, ce qui assure la fonction anti-arrachement latéral. Dans cette réalisation, l'arrêt en rotation. est assuré par une saillie latérale de l'épaulement qui, lorsqu'elle est en face du logement en U, s'encastre axialement dans ce logement pour que l'épaulement. tombe axialement dans le lamage. Le corps de l'appareil est prévu pour recevoir à la fois les coupelles primitives et leur variante (deuxième génération). Le diamètre de la portée cylindrique étant donné, la clavette latérale qui coopère avec la bague fendue est de largeur plus petite (inférieure au diamètre de la portée) que la largeur de la saillie latérale de l'épaulement qui est égale au diamètre de la portée cylindrique pour tomber dans le logement en U dont la largeur est justement égale à ce diamètre. Au fur et à mesure de l'évolution des amortisseurs de véhicules, on a rencontré des problèmes nouveaux pour associer le compresseur de ressort au ressort de l'amortisseur. Il est apparu notamment le cas où il convient de devoir placer les coupelles sur le ressort puis d'approcher le corps de l'appareil des coupelles pour procéder à l'attachement de celles-ci. Cette manière de procéder ne convient qu'avec les coupelles de deuxième génération et n'est pas satisfaisante. OBJET DE L'INVENTION Par la présente invention, on peut associer à un ressort un équipé de ces coupelles, quelle que soit la configuration rencontrée et la difficulté d'accès. RESUME DE L'INVENTION A cet effet donc, l'invention a pour objet un compresseur de ressort comportant un corps télescopique avec un axe et deux coupelles, chaque coupelle possédant une partie active et une partie d'attachement, le corps comportant des moyens de réception de la partie d'attachement de chaque coupelle, ces moyens comprenant une portée cylindrique avec une partie filetée à l'une de ses extrémités susceptible de coopérer avec un écrou de serrage et un épaulement à son autre extrémité, la portée cylindrique comportant une première clavette en saillie de sa surface extérieure, l'épaulement comportant un contour périphérique non circulaire, la partie d'attache-ment de chaque coupelle comprenant en outre un moyeu fendu dont la fente est de largeur égale au diamètre de la portée cylindrique et un lamage sur l'une des faces axiales du moyeu dont la périphérie est en correspondance de forme avec la périphérie de l'épaulement. Selon l'invention, le moyeu fendu comporte un logement ménagé dans la surface de la fente, apte à rece- voir la première clavette pour permettre une rotation au moins partielle de la coupelle par rapport au corps quand l'épaulement n'est pas logé dans le lamage. Cette particularité des coupelles (deuxième génération) permet de supprimer l'obstacle que forme la cla- vette à une rotation au moins partielle de la coupelle autour de l'axe de la portée alors qu'elle la chevauche mais que l'épaulement n'est pas encore tombé dans le la-mage. L'écrou opposé de l'épaulement constitue une aide au soutien de la coupelle. Il participe à son attelage provisoire tournant s'il coopère avec un lamage se- 4 condaire de retenue latérale, ménagé sur l'autre des fa-ces axiales de la partie d'attachement. Cette possibilité de rotation de la coupelle, alors qu'elle est déjà attachée au corps de l'outil, permet de faciliter la mise en place sur un ressort de l'ensemble du compresseur, c'est-à-dire du corps (vérin) équipé de ses deux coupelles. L'une au moins des coupelles (partiellement attelée au corps du compresseur comme expliqué ci-dessus), peut pi-voter par exemple sur un quart de tour pour être engagée entre les spires du ressort dans un mouvement semblable à celui d'une lame de ciseaux. On peut alors accéder à des ressorts qui auparavant demandaient de mettre en place d'abord les coupelles entre les spires de ressort puis de fixer les coupelles au corps de l'appareil. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description d'un exemple de réalisation donné ci-après à titre indicatif et non limitatif. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence au dessin annexé qui représente par une figure unique et partiellement un compresseur de ressort conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 20 Sur cette figure, un 25 sort conforme à l'invention gauche. Il comporte un vérin une tige 3. Cette tige peut en rétraction par rapport au 4. A l'extrémité du cylindre corps de compresseur de resest représenté à la partie 1 possédant un cylindre 2 et se déplacer en extension ou cylindre 2 le long d'un axe 2 il existe une portée 5 cy- 30 lindrique encadrée par un épaulement 6 du côté du cylindre 2 et, par un filetage 7 du côté de la tige 3. La portée 5 possède une saillie latérale 8 qui constitue un élément de clavetage d'une coupelle comme expliqué dans le document FR 2 647 045. En outre, l'épau- 35 lement 6 possède également une saillie latérale 9 à l'aplomb de la saillie 8 et dont la largeur L est sensiblement égale au diamètre D de la portée cylindrique 5. A son extrémité libre, la tige mobile 3 du vérin 1 possède également une portée cylindrique 10 de même diamètre D que la portée cylindrique 5 susdite encadrée par un épaulement 11 situé à son extrémité libre et par un filetage 12 à l'opposé de l'épaulement. L'épaulement 11 possède un profil identique à l'épaulement 6 avec une partie en saillie 13 de largeur L égale au diamètre D. La portée 10 possède une saillie 14 formant élément de clavetage comme dit précédemment tandis que le filetage 12 peut coopérer avec un écrou 15 ici sous la forme d'une bague moletée. On n'a pas représenté sur la figure le même écrou destiné à coopérer avec le filetage 7 de la portée cylindrique 5. La figure comporte également la représentation d'une coupelle ou mâchoire 20 possédant une partie active 21 par exemple sous la forme d'une piste hélicoïdale tournée vers le bas dans le cas de la figure, et une par- tie d'attachement 22 sous la forme d'un moyeu fendu. Ce moyeu cylindrique possède donc une fente 23 également à fond cylindrique 24 dont la largeur A est sensiblement égale au diamètre D des portées 5 et 10. Le moyeu 22 peut donc enfourcher l'une ou l'autre de ces portées. Le moyeu est limité par deux faces axiales. L'une d'elles est pourvue d'un lamage 25 dont la périphérie est identique à la périphérie, ici circulaire, de l'un ou l'autre des épaulements 6 et 11, les parties en saillie 9 et 13 pouvant être logées entre les extrémités 25a et 25b de la paroi du lamage interrompue par la fente 23. L'autre face axiale de la partie 22 d'attachement de la coupelle 20 possède également un lamage 26 dans lequel peut pénétrer une partie cylindrique 15a d'un écrou tel que 15. Enfin, la surface intérieure de la fente 23 pré- sente un logement 27 dont la hauteur et la profondeur sont telles que les saillies 8 et 14 des portées cylindriques 5 et 10 ne constituent pas un empêchement pour la coupelle de tourner au moins partiellement autour desdites portées. Cette capacité de rotation est prévue sur au moins 90 . La coupelle 20 dans la position représentée, est destinée à être accouplée à l'extrémité de la tige 3 du vérin. Lorsqu'on retourne cette coupelle, c'est-à-dire lorsque le lamage 25 est tourné vers le bas, la coupelle peut être associée au cylindre 2 du vérin 1. Le lamage 25 vient alors coiffer l'épaulement 6 avec sa saillie 9 logée dans la fente 23. Un écrou coopérant avec le filetage 7 permet d'immobiliser totalement la coupelle sur le cylindre 2. On peut atteler de la même manière la coupelle 20 à l'extrémité de la tige 3 en faisant tomber l'épaulement 11 dans le lamage 25 avec la partie en saillie 13 dans la fente 23 et on peut serrer cette coupelle dans cette position au moyen de l'écrou 15. Il peut être cependant avantageux d'enfourcher la portée 10 par la partie 22 de la coupelle 20 et, avant de loger l'épaulement 11 dans le lamage 25, de faire tourner cette coupelle autour de la portée 10. La saillie 14 se trouve alors logée dans le logement 27 et le serrage de l'écrou 15 sert à maintenir la coupelle contre son basculement naturel latéral. Ce maintien est d'autant mieux assuré qu'une partie cylindrique 15a pénètre dans le la-mage secondaire 26 de la coupelle. Il est donc ainsi possible de décaler angulairement la partie 21 de travail de la coupelle 20 attachée à la tige 3 d'environ 90 par rapport à la partie de travail 21 de la coupelle 20 attachée au cylindre 2. Dans cette configuration, le compresseur de ressort peut être approché du ressort à démonter, de sorte que la coupelle solidaire du cylindre 2 soit en prise avec une spire de ce ressort alors que la coupelle solidaire de la tige 3 soit à l'extérieur de ce ressort. Il suffit alors de faire pivoter cette coupelle supérieure parallèlement à elle-même entre les spires d'un ressort pour pouvoir la placer correctement par rapport à ce ressort. Dans cette position finale, il est alors possible de faire pénétrer l'épaulement 11 dans le lamage 25 et de poursuivre le serrage de l'écrou jusqu'à obtention d'une fixation complète de la coupelle sur le vérin. On comprend que cette possibilité de rotation avant mise en place définitive d'au moins une des coupelles du compresseur de ressort facilite la mise en place de ce compresseur par rapport aux spires du ressort. Dans l'exemple de réalisation décrit ci-dessus, le contour :périphérique non circulaire de chaque épaule- ment comporte une partie circulaire et la saillie (clavette) 9, 13. Bien entendu tout autre contour non circulaire de l'épaulement (et du lamage 25) peut convenir, par exemple un contour carré ou polygonal. Il faudra ce-pendant que la correspondance de forme permettant la pé- nétration de l'épaulement dans le lamage ne permette qu'une position angulaire entre le vérin et chaque cou-pelle pour que celles-ci soient toujours l'une en face de l'autre afin d'éviter une mauvaise prise du ressort
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Compresseur de ressort comportant un corps (1) télescopique avec un axe (4) et deux coupelles (20), le corps comportant des moyens de réception de la partie d'attachement (22) de chaque coupelle (20), ces moyens comprenant une portée cylindrique (5, 10) avec une partie filetée (7, 12) à l'une de ses extrémités, susceptible de coopérer avec un écrou (15) de serrage et un épaulement (6, 11) à son autre extrémité, la portée cylindrique (5, 10) comportant une clavette (8, 14) en saillie de sa surface périphérique, l'épaulement comportant un contour périphérique non circulaire, la partie d'attachement (22) de chaque coupelle comprenant un moyeu fendu dont la fente (23) est de largeur (A) égale au diamètre (D) de chaque portée (5, 10) et un lamage sur l'une des faces axiales dont la périphérie est en correspondance de forme avec la périphérie de chaque épaulement, le moyeu fendu comportant un logement (27) ménagé dans la surface de la fente (23) et apte à recevoir la première clavette (8, 14) pour permettre une rotation au moins partielle de la coupelle (20) par rapport au corps (1) quand l'épaulement (6, 11) n'est pas logé dans le lamage (25).
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1. Compresseur de ressort comportant un corps (1) télescopique avec un axe (4) et deux coupelles (20), cha- que coupelle possédant une partie active (21) et une partie d'attachement (22), le corps comportant des moyens de réception de la partie d'attachement (22) de chaque cou-pelle (20), ces moyens comprenant une portée cylindrique (5, 10) avec une partie filetée (7, 12) à l'une de ses extrémités, susceptible de coopérer avec un écrou (15) de serrage et un épaulement (6, 11) à son autre extrémité, la portée cylindrique (5, 10) comportant une clavette (8, 14) en saillie de sa surface périphérique, l'épaulement comportant un contour périphérique non circulaire, la partie d'attachement (22) de chaque coupelle comprenant un moyeu fendu dont la fente (23) est de largeur (A) égale au diamètre (D) de chaque portée (5, 10) et un la-mage sur l'une des faces axiales dont la périphérie est en correspondance de forme avec la périphérie de chaque épaulement, caractérisé en ce que le moyeu fendu comporte un logement (27) ménagé dans la surface de la fente (23) et apte à recevoir la clavette (8, 14) pour permettre une rotation au moins partielle de la coupelle (20) par rapport au corps (1) quand l'épaulement (6, 11) n'est pas logé dans le lamage (2 5) . 2. Compresseur de ressort selon la 1, caractérisé en ce que l'amplitude angulaire du loge-ment (27) autour de l'axe (4) du compresseur est telle qu'elle permet une rotation relative de la coupelle par rapport au corps d'environ 90 . 3. Compresseur de ressort selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le moyeu fendu comporte sur sa face axiale opposée à celle pourvue du lamage (25), un lamage secondaire (26) qui reçoit l'écrou de serrage (15) pour constituer un moyen de rete-nue provisoire contre le basculement latéral de la cou-pelle (20) alors que le lamage principal (25) ne coopère pas encore avec l'épaulement (6, 11).
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B
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B25
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B25B
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B25B 27
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B25B 27/30
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FR2898699
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A1
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PLANIFICATEUR AUTOMATIQUE DE TRAJECTOIRE
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DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne de manière générale tous les domaines d'activité dans lesquels on est amené à planifier en temps réel l'accomplissement de tâches diverses, en différents lieux géographiques, dans un ordre plus ou moins déterminé et dans des intervalles de temps fixés. Elle s'applique en particulier au problème de la génération de plans de vol, et en particulier de la génération de plans de vol pour des aéronefs automatiques tels que les drones. L'invention n'est cependant pas limitée au seul domaine de la génération de plans de vol mais peut aussi s'appliquer à des véhicules terrestres ou même à des individus ou groupes d'individus. CONTEXTE DE L'INVENTION - ART ANTERIEUR Dans un contexte général de surveillance de territoires, il est connu de confier à des engins automatiques, des missions consistant à atteindre et à observer des lieux géographiques qui présentent un intérêt particulier, par exemple un intérêt stratégique. Généralement pour être complètement efficace ces observations doivent être réalisées à des instants précis durant lesquels se produisent des événements ou des actions que l'on souhaite observer et/ou dont on souhaite contrôler le bon déroulement. S'agissant de vastes zones de territoire, il est également connu, pour effectuer cette surveillance, d'utiliser de préférence des engins volants automatiques, de type drone, dont le plan de vol est établi de façon à réaliser un ensemble d'observation en différents lieux et à des moments déterminés. Le contexte d'une mission peut être représenté d'une manière schématique par un diagramme tel que celui de la figure 1. Le contexte d'un mission donnée prend en compte la mission elle-même qui consiste à faire évoluer un engin mobile, un drone par exemple, dans un espace donné, de façon à ce qu'il se rende d'un point PI à un point PN (P3 dans l'exemple) dans un intervalle de temps donné, en passant par des points intermédiaires P; (P2 dans l'exemple), et X; (XI et X2 dans l'exemple), points au niveau desquelles il peut par exemple être amené à effectuer certaine tâches, des tâches d'observation par exemple. D'une manière générale une mission peut être caractérisée par un ensemble de points de passage P; représentant des points géographiques que l'engin doit rallier durant sa mission, dans un ordre déterminé, et par un ensemble de points X; qui représentent des points géographiques que l'engin a pour mission de rallier sans avoir à respecter un ordre imposé. Une mission peut en outre être caractérisée, pour chaque point P; ou X;, par l'intervalle de temps, ou plage horaire, à l'intérieur duquel doit avoir lieu le passage de l'engin sur le point considéré. Cet intervalle de temps traduit généralement le fait que le passage par ce point dans le laps de temps considéré, présente un intérêt opérationnel particulier. Ainsi dans l'exemple de la figure 1, l'engin mobile a pour mission de rallier successivement le points PI à l'instant initial 0, c'est à dire dans une plage horaire 11 réduite au seul instant 0, le point P2 dans une plage horaire 12 comprise entre l'instant 2 et l'instant 8 et le point P3 dans une plage horaire 13 comprise entre l'instant 9 et l'instant 11. De plus l'engin doit également rallier, sur son parcours entre PI et P3, les points XI et X2 respectivement dans les plages horaires 14 (entre l'instant 1 et l'instant 5) et 15 (entre l'instant 3 et l'instant 6) mais sans ordre imposé. L'itinéraire de la mission peut ainsi, par exemple, correspondre selon les cas à l'itinéraire (PI, P2, XI, X2, P3) ou à l'itinéraire (PI, P2, X2, XI, P3), ou encore à l'itinéraire (PI, XI, X2, P2, P3). La seule contrainte exprimée sur le ralliement de points XI et X2 est ainsi donnée par les intervalles de temps, ou plages horaires, durant lesquels ces points doivent être visités. Ces plages horaires peuvent par exemple être comptées en instant discrétisés, à partir d'un instant to de début de mission. Une mission donnée conduit généralement l'engin mobile à suivre un itinéraire s'étendant sur un espace vaste à l'intérieur duquel se trouvent des obstacles pouvant entraver sa progression directe d'un point de passage à un autre et induire des points d'inflexion, des détours, le long du trajet. Ces obstacles peuvent par ailleurs être des structures ou des éléments de relief fixes, ou bien des éléments mobiles se déplaçant dans l'espace considéré et occupant donc des positions qui varient au cours du temps, en particulier pendant la durée de la mission. Le contexte qui caractérise la mission inclut donc également ces éléments qui peuvent être représentés comme l'illustre la figure 1, pour les obstacles fixes, par des formes 16, 17 ayant une position et une étendue données et pour les obstacles mobiles, par le tracé 18 de leur itinéraire, tracé jalonné de points de passage datés 19. Une mission donnée peut d'autre part conduire le mobile à traverser des zones dans lesquelles les conditions climatiques, la vitesse du vent par exemple peuvent influencer la progression de l'engin. Ces conditions peuvent en outre varier d'une zone à l'autre de sorte que leur influence est variable le long du trajet parcouru par l'engin. Le contexte qui caractérise la mission inclut donc également ces éléments qui peuvent être représentés par la délimitation de zones dans lesquels les conditions climatiques à considérer sont stationnaires. Dans l'exemple de la figure 1, le contexte de la mission distingue ainsi trois zones de vent 111, 112 et 113 dont les directions sont matérialisées par les flèches 114, 115 et 116. Par suite, le contexte caractérisant la mission étant défini, de la façon illustrée par la figure 1 par exemple, on est à même de déterminer, au moyen d'un diagramme tel que celui présenté à la figure 2, les différents trajets 21 que peut emprunter l'engin durant sa mission. Ce schéma tient compte de points de passage 22 dont l'ordre est imposé (i.e. les P;) que des points de passage 23 dont l'ordre de passage ne présente pas un caractère de contrainte (i.e. les Xi). C'est donc en combinant différents trajets menant d'un point de passage à un autre, que l'itinéraire de l'engin doit être déterminé. Le choix des trajets empruntés pour construire l'itinéraire allant du point de départ au point d'arrivée de la mission, doit être effectué de façon à tenir compte des contraintes externes, en particulier des obstacles fixes et mobiles, ainsi que des zones de vent, ainsi que des contraintes opérationnelles propres à la mission, c'est à dire les intervalles de passage associés à chaque point ainsi que l'autonomie de l'engin. Pour résumer, établir un plan de vol, ou plus généralement planifier l'itinéraire de la mission à effectuer, revient donc à prendre en compte des contraintes opérationnelles variées, hétérogènes, dont les principales sont les suivantes:35 - La définition de points de passage, ou "Waypoints" selon la dénomination anglo-saxonne connue, qui symbolisent des lieux stratégiques à visiter (pour y prendre des photos, par exemple) et auxquels on peut associer deux types de contraintes : - l'ordre de passage dans ces différents lieux, modélisé par exemple par un numéro, - la plage horaire, modélisée par une fenêtre temporelle F définie par une "date au plus tôt" et une "date au plus tard" (F = [DateAuPlusTôt, DateAuPlusTard]), qui détermine l'intervalle de temps, mesuré relativement à un instant de début de mission, durant lequel la visite du lieu considéré doit se produire; - les conditions météorologiques, principalement des conditions de vent, qui sont modélisées par des vecteurs donnant la direction et la force du vent pour une zone considérée comme homogène. Ces conditions météorologiques ont en effet une influence directe sur la vitesse de progression de l'engin effectuant la mission, un drone par exemple. - l'autonomie de l'engin qui permet de déterminer si un plan de vol envisagé est compatible des ressources de carburant disponibles: le but n'est pas ici d'optimiser la consommation de carburant (considérée comme constante dans le temps), mais simplement de s'assurer que la mission est faisable dans la limite du carburant disponible. - la présence d'obstacles en considérant que les obstacles que l'engin doit éviter sont de deux natures : - les obstacles fixes, qui peuvent consister en des éléments naturels (montagnes, zones de turbulences) dont le franchissement délicat pour l'engin, des bâtiments ou encore de zones à éviter pour des raisons stratégiques (présence de batteries d'artillerie ennemies, par exemple). -les obstacles mobiles, catégorie dans laquelle entrent tous les objets volants dans la zone durant la mission et auxquels on associe des trajectoires plus ou moins complexes matérialisées par exemple par des segments de droites sur lesquels ces obstacles sont supposés se déplacer à vitesse constante, ainsi qu'un rayon de sécurité. Il est à noter que la prise en compte des obstacles est particulièrement importante dans le cas particulier où l'engin considéré est un drone. Si l'on considère l'ensemble de ces contraintes, on conçoit aisément que la planification d'un tel itinéraire constitue une tâche délicate et généralement relativement longue. Elle doit fournir au final un itinéraire qui ne conduise pas à sous-employer les capacités de l'engin en terme d'autonomie, ni inversement à faire suivre à l'engin un itinéraire trop long, conduisant l'engin à la panne en cours de mission. II est en outre à noter que cette élaboration nécessite parfois d'être réactualisée en temps réel, pendant le déroulement de la mission, notamment pour ajouter ou simplement modifier le nombre ou l'ordre des points de passage. Dans un tel cas l'itinéraire défini avant le début de la mission doit être modifié par l'opérateur qui supervise cette mission et les modifications doivent être communiquées à l'engin de manière suffisamment rapide pour que celui-ci puisse les prendre en compte sans compromettre le déroulement global de la mission. Cette réactualisation du planning doit en particulier prendre en compte la position courante de l'engin à l'instant où cette actualisation est décidée et la position qui sera atteinte par l'engin au moment ou l'actualisation sera transmise. On conçoit donc que cette actualisation doit pouvoir être réalisée dans les délais les plus brefs. La complexité du problème posé conduit généralement les personnes en charge de l'élaboration des itinéraires ou plans de vol correspondants à utiliser des outils d'aide à l'élaboration. Certains de ces outils peuvent effectuer des calculs partiels et fournir des résultats permettant à l'opérateur de gagner du temps dans le cadre d'une élaboration manuelle "assistée" du planning de la mission. D'autres outils, plus élaborés, mettent en oeuvre des procédés permettant à partir de paramètres et de contraintes d'entrée fournis par l'opérateur d'élaborer de manière automatique et de proposer à l'opérateur un itinéraire compatible de ces contraintes et destiné à être directement téléchargé dans la mémoire de l'organe qui gère les mouvements de l'engin, ainsi que ses paramètres de fonctionnement. Ces outils, ou planificateurs automatiques, présentent l'avantage de libérer l'opérateur de la tâche d'élaboration proprement dite consistant à calculer de l'itinéraire optimal de la mission et de consacrer son temps à l'analyse du contexte opérationnel de la mission du drone, analyse qui se traduit par la détermination des contraintes attachées à la mission, contraintes qui servent en outre de paramètre d'entrée à ces outils. Les problèmes liés à la planification automatique d'un itinéraire, d'un plan de vol par exemple, sont des problèmes massivement étudiés depuis les années 70. Leur résolution a donné lieu à l'élaboration de nombreux procédés, qui sont pour la plupart encore mis en oeuvre dans les outils actuels. Ces procédés font appel au formalisme suivant: Si on considère un engin mobile M évoluant dans un espace euclidien E, on constate que l'ensemble des contraintes que subit M dans son mouvement restreint l'ensemble des positions possibles que peut occuper le mobile M à un ensemble de points Evalide inclus dans l'espace E (Evalide g- E ). A chaque déplacement de M on peut associer un coût c, correspondant au temps de déplacement (temps écoulé) ou à la variation de l'énergie du mobile M par exemple. Ce coût peut par exemple être mesuré par une fonction p définie par la relation suivante: P : X (E valide X [0,+oo[)2 ll -* [0,+ o[ depart tdepart ),(xarrivée ,tarrivée )) C Partant de ce qui précède, planifier la trajectoire de M entre deux points A et B, consiste à trouver une fonction r définie par: T:te[0,T]HxEEvalide T(0) = A [2] LT(T) = B et minimisant le coût total mesuré par p (T désignant la date d'arrivée en B). [1] Pour déterminer la fonction i, Il existe différentes méthodes connues, non détaillées dans ce document. On précise simplement que ces diverses méthodes peuvent être classées, comme le résume la figure 3, en deux catégories, les méthodes de détermination directes et les méthodes indirectes. Les méthodes directes consistent à calculer en une seule étape. Dans cette catégorie se trouvent essentiellement, de manière connue, les méthodes utilisant la programmation par contraintes et celles utilisant un modèle d'évolution prenant en compte le facteur temps, connu sous le nom de paradigme espace-temps. Ces procédés présentent chacun des inconvénients qui rendent leur utilisation relativement peu usuelle en particulier dans les procédés récemment développés. Les méthodes 31 utilisant le principe de programmation par contrainte sont généralement peu exhaustives. La programmation par contrainte permet en effet de gérer des contraintes très variées, une contrainte pouvant se traduire par toute combinaison des fonctions mathématiques élémentaires. En revanche, dans le cas de la planification de trajectoire les contraintes imposées ne sont généralement pas suffisantes pour que les méthodes courantes d'élagage de l'espace de recherche soient efficaces. Les méthodes 32 mettant en oeuvre un paradigme espace temps, qui permettent de prendre en compte les obstacles mobiles de manière satisfaisante, sont toutefois d'un maniement très lourd surtout si on essaie d'y introduire des contraintes telles que la présence de zones de vent. Les méthodes indirectes, plus couramment utilisées et plus performantes, consistent à calculer z en deux étapes. Les méthodes indirectes sont fondées sur l'hypothèse que la fonction de coût p est décomposable. Cette hypothèse se traduit, en utilisant le formalisme proposé précédemment, par le fait que p est considéré comme une composition de fonctions définie par la relation suivante: P=Pt Px [3]35 où px mesure un coût partiel qui prend en compte uniquement la position des points et pt calcule ensuite le coût total en tenant compte du coût partiel et du temps d'arrivée aux points. Par suite il, et pt sont définies par les relations suivantes: px : E2valide -> [0,+co[ (x1,x2) H cx Pt : [0,+co[ x [0, T]2 -+ [O,+co[ (c,(t1,t2)) H ct Les procédés utilisant des méthodes indirectes mettent principalement en 10 oeuvre deux étapes: - une étape 33 de Détermination d'un itinéraire optimal, consistant à déterminer entre deux points A et B le trajet y (de IongueurL) défini par les conditions suivantes: 15 {y: 1 e [O,L]I-> x E Evalide [5] y(0) = A 20 y(L) = B [6] et minimisant la fonction de coût partiel cp défini par: L c, = $px(y(I),y(I+dl))dl 25 o fonction de coût définie relative à la distance séparant les points A et B, On note ici que cet itinéraire peut être constitué de différents chemins passant par des points intermédiaires, comme c'est le cas pour l'itinéraire suivi par un engin lors d'une mission telle que celle décrite ici. [3] [4] - une étape 34 de modulation de la vitesse du mobile le long de l'itinéraire optimal calculé lors de l'opération précédente, consistant principalement dans le calcul d'une fonction définie par la relation suivante: À:tE[0,T]HIE[0,L] [7] et minimisant le coût total du trajet, coût total qui peut être défini par la relation suivante: T cT = JPt (px (y À(t), y o À(t + dt)), (t, t + dt))dt [8] 0 La trajectoire recherchée, le long de l'itinéraire optimal, est alors z = 702 . Il existe plusieurs types connus de méthodes indirectes permettant déterminer la trajectoire d'un engin mobile. Parmi celles-ci on peut 15 notamment citer la méthode 35 des potentiels artificiels selon laquelle le chemin optimum reliant deux points peut être déterminé en définissant dans l'espace séparant ces deux points un champ de potentiels artificiels qui caractérise pour chaque point de cet espace la distance qui le sépare, en ligne directe, du point but B vers lequel on veut se déplacer. Pour chaque 20 point, ce potentiel est en outre également déterminé en fonction de la possibilité pour le mobile de pouvoir ou non passer par ce point. Ainsi, comme l'illustre la figure 4, le potentiel d'un point est d'autant plus faible que celui-ci est plus proche du point d'arrivée. De même, suivant une telle construction, les points sur lesquels se trouvent positionnés des obstacles 25 sont affectés d'un potentiel très élevé. De la sorte le chemin optimal 41 entre les points de passage A et B est constitué par une succession de points chaque point ayant un potentiel plus faible que le point précédent. Le mobile se déplace ainsi d'un point à l'autre comme guidé par la gravité du lieu. Ce principe de détermination des chemins optimaux présente le double 30 avantage d'être très efficace et d'une mise en oeuvre simple, le chemin optimal étant défini de manière quasi automatique. En revanche, comme le met en évidence l'illustration de la figure 5, il possède dans certains cas, notamment dans le cas de la présence d'un obstacles 51 présentant une concavité, le défaut majeur de conduire l'engin mobile sur un chemin qui,10 bien que correspondant à une suite de potentiels décroissants, se termine en cul de sac, sans possibilité de retour en arrière. L'extrémité du chemin emprunté par l'engin constituant un minimum local de potentiel, celui-ci se trouve dans l'incapacité de retrouver son chemin. Ce genre de désagrément a entraîné une certaine méfiance vis à vis des procédés utilisant de manière directe ce principe, méfiance qui se traduit par un certain désintérêt des procédés actuels pour ce principe. Un autre type connu de méthode permettant de déterminer un itinéraire consiste à déterminer cet itinéraire de l'engin à partir du calcul des chemins optimaux qui relient les points de passage de la mission considérée, en effectuant la décomposition cellulaire de l'espace s'étendant entre ces deux points et en définissant pour l'engin une fonction de coût caractérisant le passage d'une cellule donnée vers une des cellules constituant son voisinage. Ce type de méthode auquel se rattache le procédé selon l'invention, représente le type actuellement le plus utilisé, en raison de son caractère exhaustif et de sa simplicité de mise en oeuvre par les calculateurs actuels. Pour effectuer le calcul des chemins optimaux, les méthodes de 20 détermination indirectes comportent principalement trois étapes. La première étape 36 consiste à décomposer l'espace Eval,de dans lequel s'inscrit la mission en un ensemble de régions connexes adjacentes, appelées cellules. La deuxième étape 37 consiste à définir des relations d'adjacence entre 25 cellules ces relations étant matérialisées par un graphe appelé "graphe de connectivité". La troisième étape 38 consiste à effectuer une recherche dans le graphe de connectivité pour trouver le chemin optimal permettant de relier deux points de passage ensemble. 30 L'étape 36 de décomposition en cellules peut être implémentée de différentes manières connues. Parmi celles-ci on distingue les méthodes de décomposition exactes, et les méthodes de décomposition approchées. Ces deux familles de méthodes ont pour objet de décomposer l'espace Eva,;de en cellules permettant de différentier les zones où l'engin peut circuler librement des zones contenant un obstacle que l'engin doit contourner et de déterminer parmi les zones libres celles permettant d'obtenir le trajet le plus court. Les méthodes de décomposition exactes ont pour objet de définir des cellules qui circonscrivent exactement les contours des obstacles. La figure 6 illustre deux exemples simples 61 et 62 de décompositions exactes définissant respectivement des cellules trapézoïdales 63 et des cellules triangulaires 64. Ces méthodes exactes; non développées ici, présentent l'avantage de procéder à un recouvrement complet de l'espace. De la sorte il est possible de définir des chemins optimaux passant au plus près des obstacles. En revanche, elles présentent l'inconvénient de définir des cellules de tailles différentes, ce qui rend complexe la comparaison automatique des chemins permettant de relier deux points de passage et donc de déterminer lequel de ces chemins constitue le chemin optimal. Le choix du passage par un chemin plutôt que par un autre doit en effet dans ce cas tenir compte des tailles respectives des cellules traversées. Les méthodes de décomposition approchées, quant à elles, procèdent de manière plus simple par décomposition de l'espace en cellules élémentaires identiques. Les cellules sont généralement de forme simple, rectangulaire, ou carrée, et réalisent un recouvrement partiel de l'espace Eva/,de . On parle ici de recouvrement partiel car la surface occupée par les différents obstacles est approximée par excès par juxtaposition de cellules élémentaires. De la sorte dans les méthodes de décomposition approchées, comme l'illustre la figure 7, les surfaces occupées par les obstacles sont approximées par une ou plusieurs cellules. Chaque cellule ou groupe de cellule couvre une surface au moins égale, et généralement supérieure à la surface réellement occupée par l'obstacle considéré. De sorte que le chemin optimal calculé ne passe pas aussi près des obstacles rencontrés que dans le cas d'une décomposition exacte ce qui peut induire un léger allongement de trajet. Cependant, au prix de ce léger inconvénient, les méthodes de décomposition approchées se trouvent être d'une mise en oeuvre simple et performante. Ces pourquoi les procédés de planifications actuels utilisent majoritairement ce type de décomposition plutôt qu'une décomposition exacte. La figure 7 présente trois exemples 71, 72 et 73 de décompositions approchées en cellules rectangulaires de tailles différentes (71) ou identiques (72 et 73). L'étape de construction du graphe de connectivité consiste à représenter l'ensemble des cellules définies à l'étape précédente et les relations de continuité existant entre les différentes cellules. Comme l'illustre la figure 8 à partir de l'exemple 61 de décomposition exacte, présenté sur la figure 6, ce graphe peut être matérialisé par un ensemble de noeuds 81 modélisant chaque cellule, deux cellules 82, 83 présentant une continuité étant reliées par un segments de droite 84. L'étape de recherche 38 dans le graphe de connectivité consiste quant à elle à rechercher pour chaque chemin allant d'un noeud A à un noeud B, noeuds figurant des points de passage, le trajet optimal présentant le coût le plus faible. Ce coût est directement fonction des coûts de passage de cellule à cellule le long du chemin considéré, c'est pourquoi il est nécessaire de déterminer le coût de passage d'une cellule à l'autre. Le chemin optimal est alors défini comme étant le chemin passant par les cellules permettant d'obtenir le coût le plus faible. Par suite, la construction des itinéraires permettant à l'engin de se rendre du point de départ au point d'arrivée, est réalisée en associant, de manière optimale, les différents chemins optimaux entre eux, l'association optimale étant définie comme celle occasionnant le coût de passage total el plus faible. L'itinéraire optimal permettant de remplir la mission assignée, est ainsi déterminé en évaluant pour chaque itinéraire le coût global associé et en retenant l'itinéraire correspondant à l'évaluation la plus faible. Pour effectuer cette évaluation on utilise généralement des algorithmes de recherche classiques, comme par exemple l'algorithme A* ou l'une des ses variantes connues comme l'algorithme "Anytime dynamic A*" Ces algorithmes couramment mis en oeuvre par les procédés de planifications actuels ne sont pas décrits en détail ici. Comme il a été dit précédemment, dans la majorité des procédés utilisant des méthodes indirectes, l'étape de détermination d'un itinéraire optimal est complétée par une étape de modulation de la vitesse de l'engin le long de l'itinéraire déterminé. Cette étape à pour objet de déterminer la vitesse de déplacement optimale de l'engin le long de l'itinéraire déterminé. La détermination de la vitesse optimale est une opération particulièrement avantageuse qui permet d'éviter que l'engin n'entre en collision avec un obstacle mobile au cours de son déplacement et qui permet simultanément d'optimiser le temps de trajet de l'engin le long de l'itinéraire choisi. Une méthode connue et relativement répandue pour moduler, de manière optimale, la vitesse de l'engin, consiste à construire un espace-temps à deux dimensions tel que celui illustré par la figure 9. L'une des dimensions est l'abscisse curviligne s parcourue sur la trajectoire y , l'autre le temps t écoulé depuis l'instant to de départ de l'engin. Généralement, le temps écoulé est discrétisé à l'aide d'un pas constant p = At. Selon cette méthode, durant chaque incrément (intervalle 4p) de temps, trois déplacements sont envisagés : - une progression en avant 91, à vitesse maximale, - une progression en arrière (recul) 92, à vitesse maximale, - une suspension 93 de la progression (immobilisation de l'engin). Comme l'illustre la figure 10, Cette méthode connue permet de définir de manière automatique et simple, en utilisant cette représentation à deux dimensions, l'évolution de la vitesse de progression de l'engin le long de sa trajectoire, en fonction de la présence d'obstacles à des instants déterminés. L'utilisation de seulement trois états de vitesse possibles permet en outre de limiter le nombre de configurations position-vitesse à analyser. Cette méthode permet ainsi d'obtenir dans un délai suffisamment court, une planification de trajectoire incluant une possibilité de moduler la vitesse de progression de l'engin. Cependant une telle méthode, qui anticipe peu la survenue d'une éventuelle collision avec des obstacles mobiles 1001 et 1002, suppose, comme l'illustre la figure 10, que l'engin soit capable non seulement de rester stationnaire mais aussi de progresser à rebrousse chemin, de manière quasi instantanée. Or tel n'est pas toujours le cas, notamment lorsque l'engin considéré est un aéronef de type drone par exemple. Elle ne constitue pas une méthode réellement applicable à tous les types de missions.35 Ainsi, comme cela a été exposé, on dispose donc à l'heure actuelle, de procédés relativement simples et performants, pour réaliser la planification automatique d'itinéraires par détermination indirecte et qui mettent en oeuvre une étape de calcul de chemins optimaux pour relier les points de passage entre eux dans un ordre compatible avec les contraintes de la mission à effectuer. Cette étape de calcul est de manière connue réalisée par décomposition approchée de l'espace en cellules élémentaires de préférence identiques, de formerectangulaire et par analyse du graphe de connectivité correspondant. Ces procédés, mettent en outre généralement en oeuvre une étape complémentaire de modulation de la vitesse de l'engin le long des chemins optimaux de façon à prendre en compte la présence d'obstacles mobile éventuels durant les instants où l'engin parcourt ces chemins et à optimiser la consommation de l'engin et/ou la durée de la mission. Quoique avantageux, ces procédés qui mettent en oeuvre diverses méthodes connues de l'art antérieur présentent des limitations qui altèrent leur efficacité dans certaines configurations données, ou encore pour certains types d'engins. Parmi ces limitations on peut citer celle relative aux chemins optimaux. En effet, en ce qui concerne le calcul des chemins optimaux, les méthodes connues citées précédemment présentent un caractère systématique qui conduit par exemple à une décomposition complète de l'espace Evalide en cellules et l'analyse des chemins possibles correspondant permettant de joindre les noeuds du graphe les uns aux autres. Ainsi, dans le cas où il existe beaucoup d'obstacles dans l'espace considéré, l'étude systématique des chemins possibles peut s'avérer extrêmement pénalisante en terme de quantité de calculs. Parmi ces limitations on peut également citer la manière dont est modulée la vitesse de l'engin. En effet, la modulation de la vitesse de l'engin sur un nombre de valeurs définies a priori, peut s'avérer constituer une entrave à une recherche de la meilleure trajectoire, recherche que l'on souhaite la plus rapide possible de façon à conserver un caractère dynamique. Une autre limitation est constituée par la manière dont est effectué le calcul des chemins optimaux. Celui-ci étant réalisé à partir d'une simple décomposition de l'espace en cellules élémentaires, une réactualisation dynamique de l'itinéraire de l'engin, consécutive par exemple à l'introduction d'un nouvel obstacle fixe non prévu initialement et qu'il devient impératif de contourner, entraîne nécessairement de relancer le procédé dans son intégralité et d'en parcourir une nouvelle fois toutes les étapes. De la sorte un procédé utilisé pour ses performances avantageuses en ce qui concerne la planification initiale de la trajectoire d'un engin devant accomplir une mission donnée, peut s'avérer trop lourd en terme de charge de calcul pour permettre une réactualisation en temps réel de cet itinéraire. Enfin, parmi ces limitations, on peut également constater que ces procédés ne permettent pas d'introduire de manière naturelle les contraintes spécifiques constituées par la nécessité de prendre en compte des zones de vent à l'intérieur desquelles le vent souffle à une vitesse donnée et dans une direction déterminée par nécessairement favorable à la progression de l'engin. La prise en compte du vent constitue généralement dans les procédés actuellement exploités une étape complémentaire compliquée car apparaissant de manière très tardive dans le processus de détermination de l'itinéraire de l'engin. PRESENTATION DE L'INVENTION Un but de l'invention consiste à proposer un procédé permettant de déterminer de manière automatique, rapide et dynamique une trajectoire optimale permettant à un engin, en particulier à un drone, d'effectuer une mission consistant à se rendre en des lieux déterminés durant des intervalles de temps donnés en tenant compte de l'autonomie de l'engin et de contraintes diverses comme des obstacles fixes à contourner ou des obstacles mobiles à éviter ou encore comme des perturbations venteuses localisées. A cet effet l'invention a pour objet un procédé pour planifier la trajectoire d'un engin en mission dans un espace donné comportant des obstacles, ladite mission, d'une durée donnée, imposant des points de passages, des contraintes sur l'ordre de passage sur ces points et des contraintes sur les intervalles de temps durant lesquels l'engin doit passer sur certains points de passage, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de calcul des chemins optimaux reliant les différents 5 points de passage deux à deux, un chemin optimal correspondant au temps de parcours le plus faible entre deux points donnés, - une étape de détermination d'un itinéraire optimal à partir des chemins optimaux calculés, l'itinéraire optimal étant défini comme une association, dans un ordre défini répondant aux contraintes de la mission, de 10 chemins optimaux permettant d'aller du point de départ au point d'arrivée dans un temps compatible de la durée de la mission, - une étape de modulation de la vitesse de l'engin le long de l'itinéraire optimal déterminé, pour prendre en compte la présence d'obstacles mobiles dont la trajectoire coupe l'itinéraire optimal déterminé. 15 Selon l'invention, lequel l'étape de calcul des chemins optimaux comporte: - une étape de décomposition approchée de l'espace Evalide en cellules élémentaire, d'affectation à chaque cellule d'intérêt d'un potentiel artificiel défini par propagation d'un front d'onde de potentiel depuis chaque 20 cellule contenant un point de passage - une étape de calcul des chemins optimaux proprement dite, le calcul de chaque chemin étant réalisé en parallèle à partir de la propagation d'un front d'onde de potentiel depuis chaque cellule contenant un point de passage et des cellules pour lesquelles des collisions entre les fronts 25 d'ondes se produisent, chaque chemin optimal étant calculé à partir des tronçons de chemins optimaux reliant les deux points de passage considérés au point de collision des fronts issus des ces deux points de passage. Selon l'invention, le potentiel attribué à chaque cellule est calculé de proche 30 en proche depuis la cellule à l'origine du front correspond, le potentiel de chaque cellule étant déterminé par la distance euclidienne la séparant des huit cellules environnantes constituant le voisinage de Moore de la cellule considérée. Selon une variante de l'invention, le calcul du chemin optimal reliant deux points de passage est déterminé par "surfing". Selon une autre variante, le calcul du chemin optimal est réalisé en mémorisant, pour chaque cellule, la cellule ayant servi à déterminer son potentiel; le chemin optimal traversant la succession des cellules constituant la chaîne de cellules reliant les cellules correspondant aux points de passage considérés Selon l'invention encore l'étape de détermination d'un itinéraire optimal est réalisée en mettant en oeuvre un algorithme associant un algorithme de recherche de type A* avec une Heuristique prenant en compte, pour chaque itinéraire considéré, le temps de parcours minimum pouvant être réalisé depuis chaque point de passage. Selon une variante de mise en oeuvre, l'algorithme de recherche prend en compte un paramètre constituant un contrat de temps d'exécution. Selon une variante de mise en oeuvre de l'invention, l'étape de modulation de 20 la vitesse de l'engin le long de l'itinéraire optimal est réalisée met en oeuvre l'algorithme de "l'alpiniste". Selon une autre variante de mise en oeuvre de l'invention, l'étape de modulation de la vitesse de l'engin le long de l'itinéraire optimal est réalisée 25 met en oeuvre l'algorithme des "lignes brisées". DESCRIPTION DES FIGURES Les caractéristiques et avantages de l'invention seront clairement 30 présentés dans la description qui suit, description faite en regard des figures annexées qui présentent: - la figure 1, la représentation graphique du contexte d'un exemple simple de mission, - la figure 2, Un diagramme figurant l'ensemble des trajets intermédiaires possibles permettant de remplir la mission de la figure 1 en respectant les contraintes imposées sur les différents points passage, - la figure 3, une illustration présentant les différents types de méthodes de planification, - les figures 4 et 5, des illustrations schématiques relatives à la méthode dite "des potentiels artificiels", -les figure 5-a et 5-b, des illustrations de deux manières, prises comme exemples, de réaliser une décomposition exacte de l'espace Evarde 10 en cellules, - la figure 6, une illustration relative au principe de décomposition exacte de l'espace Evalide. - la figure 7, l'illustration du principe de décomposition approchée au travers de trois exemples particuliers, 15 - la figure 8 la représentation d'un exemple simple de graphe de connectivité, - les figures 9 et 10, L'illustration d'une méthode pour moduler, sur trois états, la vitesse de l'engin le long de son trajet et de son application dans un repère espace-temps, 20 - les figure 11 à 13, l'illustration sur un exemple simple d'une première méthode de décomposition approchée de l'espace Evalide en cellules élémentaires identiques, chaque cellule de l'espace étant affectée d'un potentiel défini par la distance de Manhattan qui la sépare de la cellule du point d'arrivée, 25 - la figure 14, l'illustration d'une première méthode pour construire un chemin optimal entre deux points de passage, cette méthode mettant en oeuvre un algorithme de "surfing", - la figure 15, l'illustration de la méthode selon l'invention, utilisée pour construire un chemin permettant de relier deux points de passage, par 30 exploitation du lien de dépendance reliant une cellule à la cellule ayant permis de déterminer son potentiel, - les figure 16 et 17, l'illustration sur un exemple simple d'une deuxième méthode de décomposition approchée de l'espace Evalide en cellules élémentaires identiques, chaque cellule de l'espace étant affectée d'un potentiel défini par la distance euclidienne qui la sépare de la cellule du point d'arrivée. - la figure 18, L'illustration schématique d'un exemple simple de mission comportant quatre points de passage, au travers d'un diagramme figurant les trajets possibles entre les différents points de passage. - la figure 19, l'illustration du principe de fonctionnement de la méthode selon l'invention utilisée pour construire les chemins optimaux reliant les différents points de passage, en exploitant la collision de fronts d'ondes issus de chacun des points de passage, - la figure 20, l'illustration du principe, selon l'invention, de construction d'un chemin optimal à partir des cellules correspondant aux points de collision de fronts d'ondes, - la figure 21, L'illustration d'une méthode selon l'invention, pour affecter à chaque cellule un potentiel fonction du temps de trajet nécessaire 15 pour se rendre de cette cellule à la cellule but considérée, - la figure 22, l'illustration de la propagation au cours du temps d'un front d'onde de potentiels, les potentiels étant déterminé par la méthode de la figure 21, - la figure 23, L'illustration schématique d'un exemple simple de 20 mission comportant cinq points de passage, au travers d'un diagramme figurant les trajets possibles entre les différents points de passage, chaque trajet étant caractérisé par le temps de parcours correspondant au chemin optimal, - la figure 24, la représentation schématique de l'ensemble des états 25 possibles (abscisse curviligne, temps) pour un engin devant exécuter un d'un exemple simple de mission, - les figures 25, l'illustration d'une première méthode selon l'invention pour optimiser l'évolution de la vitesse de progression de l'engin le long de l'itinéraire choisi pour remplir la mission, Cette méthode utilisant un 30 algorithme dit "de l'alpiniste", - les figures 26 à 29, l'illustration d'une deuxième méthode selon l'invention pour optimiser l'évolution de la vitesse de progression de l'engin le long de l'itinéraire choisi pour remplir la mission, Cette méthode utilisant l'algorithme de construction par lignes brisées, 35 DESCRIPTION DETAILLEE La suite de la description présente au travers d'exemples simples de mission, les caractéristiques techniques avantageuses du procédé selon l'invention. Ces exemples, nullement limitatifs, ont pour objet de rendre la présentation des différentes étapes du procédé selon l'invention claire et aisément accessible à l'homme du métier, en présentant en particulier les forme préférées de mise en oeuvre. Si l'on reprend l'architecture du procédé telle qu'elle a été présentée précédemment, on constate que celui-ci entre dans la catégorie des méthodes indirectes, procédant par décomposition approchée de l'espace Evalide en cellules élémentaires identiques. Cependant, il présente des caractéristiques techniques qui le différentient des procédés existants. On s'intéresse d'abord aux figures 11 à 15, qui permettent de présenter de manière simple le principe général sur lequel se base le procédé selon l'invention pour de déterminer des chemins optimaux reliant les différents points de passage imposés à l'engin par la mission. La figure 11 illustre un premier procédé connu de décomposition approchée de l'espace Evalide en cellules élémentaires 1101 identiques. Selon ce procédé, les cellules ainsi définies sont affectées de potentiels artificiels. Pour chaque cellule on définit autant de potentiel qu'il y a de trajet possible entre deux points de passage. De la sorte une même cellule peut être affectée d'un potentiel pi pour l'étude du trajet reliant un point A et un point B, et d'un potentiel P2 pour l'étude du trajet reliant le même point A et un point C. Ainsi pour une mission donnée on peut par exemple, comme l'illustre le diagramme élémentaire de la figure 12, compter trois points de passage PI, P2 et P3 et une condition qui impose le ralliement de ces points selon les trajets partiels "PI vers P2" et "P2 vers P3". Chaque trajet partiel est défini par un point de départ (respectivement PI et P2) et un point d'arrivée ou "point but" (respectivement P2 et P3). Selon ce premier procédé connu, les potentiels affectés à une cellule donnée 35 sont fonctions de la distance qui sépare cette cellule des cellules contenant 20 les points définis comme points buts. Ainsi, dans l'exemple précédent chaque cellule sera affectée d'un potentiel relatif au point P2 et d'un potentiel relatif au point P3. La distance considérée ici est la distance de Manhattan qui s'exprime en nombres entiers de cellules. Pour affecter ces potentiels on procède par ailleurs, comme l'illustre la figure Il, de la façon suivante: On fixe d'abord le potentiel de la cellule but 1102 considérée à 0. Par cellule but, on entend ici une cellule à l'intérieur de laquelle se trouve localisé un point but. On récupère ensuite le voisinage de la cellule but et on affecte aux cellules constituant ce voisinage un potentiel de valeur 1. Ce voisinage, au sens de Von Neumann, est constitué des cellules 1103 voisines de la cellule but, ayant avec cette dernière au moins un coté commun. Cet ensemble constitue ce que l'on peut considérer comme une ligne équipotentielle de valeur 1. On construit ensuite, à partir de la cellule but les équipotentielles 1104 suivantes par une démarche récurrente qui s'apparente à la propagation d'un front d'onde de potentiel. Ainsi, en partant de la ligne équipotentielle de valeur U, on fait se propager le front d'onde aux cellules non encore affectées d'un potentiel et situées au voisinage des cellules constituant cette équipotentielle. Les cellules atteintes par le front d'onde se voient attribuer une valeur de potentiel égale à u + 1. On constitue ainsi l'équipotentielle de valeur U+1. Cette opération de construction est ainsi répétée de proche en proche jusqu'à ce que toute les cellules constituant l'espace considéré aient été affectées d'un potentiel. Les potentiels affectés aux cellules correspondent ici, comme il a été dit précédemment,à la distance de Manhattan, comptée en nombres entiers de cellule, qui sépare une cellule de la cellule but considérée, la cellule contenant P2 ou celle contenant P3 dans l'exemple précédant. La figure 13 illustre ce principe de construction de proche en proche des courbes équipotentielles, par propagation d'un front d'onde. Dans l'exemple illustré par la figure on voit se propager à l'ensemble de l'espace Evalide le front d'onde 1301 issu d'une cellule but. Le processus de propagation s'arrête ici lorsque l'ensemble des cellules ayant été affectées d'un potentiel, il n'y a plus d'équipotentielle à développer. II est à noter que selon ce procédé connu, la prise en compte des obstacles est prise avantageusement en compte de manière automatique. En effet selon ce procédé, les cellules recouvrant des obstacles ne sont pas explorées et sont affectées de potentiels infinis. Chaque cellule étant affectée, pour chaque cellule but, d'un potentiel, l'étape d'estimation d'un chemin optimal en distance, permettant de relier une cellule donnée à une cellule but donnée, consiste principalement à rechercher un trajet passant par une succession de cellules, les cellules composant le trajet étant déterminées de façon à ce que le potentiel des cellules traversées décroisse de manière continue depuis la cellule de départ vers la cellule but. Cette recherche peut être réalisée avantageusement de manière systématique en utilisant par exemple un procédé appelé "surfing". Ce procédé consiste à progresser de cellule en cellule, depuis la cellule considérée vers la cellule but. Le cheminement est effectué en se déplaçant de manière itérative d'une cellule donnée vers la cellule du voisinage présentant le potentiel le plus faible parmi toutes les cellules constituant ce voisinage. Ce potentiel étant par construction plus faible que celui de la cellule d'où l'on vient, la progression ainsi réalisée s'accompagne bien d'une décroissance continue du potentiel pour conduire finalement à la cellule but dont le potentiel est nul par définition. Ce principe de détermination par surfing est illustré par la figure 14 qui présente la construction du chemin optimum 1404 (le plus court) reliant une cellule 1401 à une cellule but 1402, ce chemin prenant en compte le contournement d'un obstacle 1403. Cette recherche du chemin optimal effectuée de manière connue au moyen d'un algorithme de surfing peut être effectuée, de manière encore plus avantageuse, en exploitant différemment, conformément à l'invention, les résultats de l'opération de détermination du potentiel affecté à chacune des cellules. Selon l'invention ces résultats sont utilisés pour réaliser un maillage particulier de l'espace Evalide. Cette méthode de maillage consistant, comme l'illustre la figure 15 qui reprend un détail de la figure 14, à mémoriser, pour chaque cellule, la cellule ayant servi à déterminer son potentiel. Comme l'illustre la figure 15, la représentation de l'espace Evalide est alors légèrement modifiée par rapport à celle de la figure 11 en ce sens que pour chaque cellule, excepté pour la cellule but, on dispose maintenant du potentiel 1501 de la cellule ainsi que des coordonnées 1502 de la cellule ayant permis de déterminer ce potentiel. Les cellules sont ainsi chaînées les unes aux autres par des relations de filiation. Par suite chaque cellule étant identifiée par la cellule qui a permis de déterminer son potentiel, le chemin optimal, symbolisé par des flèches sur la figure, est implicitement défini comme étant celui qui traverse la succession des cellules constituant la chaîne de cellules reliant ladite cellule et la cellule but. Avantageusement aucune opération d'analyse de voisinage n'est alors plus nécessaire. Sur la figure ce chemin est symbolisé par des flèches 1503. La décomposition de l'espace Evalide en cellules élémentaires 1101 toutes identiques, chaque cellule étant affectée d'un potentiel, présente plusieurs avantages. En particulier on peut mentionner le fait que l'affectation à chaque cellule d'une valeur de potentiel comptée depuis la cellule but permet avantageusement d'éviter la constitution de minima locaux de potentiel; minima locaux qui comme dans le cas de la méthode, évoquée précédemment (cf figure 5), consistant à définir un champ de potentiel artificiel, peuvent conduire à construire des chemins qui s'avèrent être finalement des impasses. En outre, ce principe est d'une complexité raisonnable et la charge de calcul qu'il suppose croît de manière simplement linéaire avec le nombre de cellules. La complexité n'est par ailleurs pas fonction du nombre ou de la forme des obstacles à prendre en compte. Enfin, on peut noter que ce procédé de décomposition en cellules et d'affectation d'un potentiel à chacune des cellules est un algorithme évolutif, de sorte qu'il est par exemple possible de définir un potentiel de nature plus complexe qu'une simple distance de Manhattan et de prendre ainsi en compte des contraintes diverses. On s'intéresse à présent aux figures 16 et 17 qui illustre une variante avantageuse du procédé décrit précédemment. Cette variante avantageuse constitue un procédé dont les étapes sont connues mais dont l'exposé permet de mettre en évidence, de manière plus directe, certaines caractéristiques avantageuses du procédé selon l'invention. Comme l'illustre la figure 16, ce deuxième procédé diffère du procédé décrit précédemment en ce que les potentiels affectés aux différentes cellules de l'espace Evalide correspondent non plus à une distance de Manhattan mais à une distance euclidienne cumulée. Le potentiel attribué à une cellule donnée permet en outre ici de calculer le potentiel attribué aux cellules situées dans un voisinage de Moore constitué par les huit cellules environnantes. Dans ce voisinage chaque cellule 1601 située sur une diagonale de la cellule considérée se voit ainsi attribuer un potentiel égal au potentiel de cette cellule majoré de 1;4 (approximation de -e). Alors que les cellules 1602 situées sur une médiane de la cellule se voient ainsi attribuer un potentiel égal au potentiel de cette cellule majoré de 1. Cette variante du procédé précédent présente le léger inconvénient d'introduire, en utilisant une distance euclidienne, une légère complexification du mécanisme de propagation des fronts d'onde. Cette distance introduit une petite difficulté dans le développement des fronts d'ondes qui de la sorte ne correspondent plus exactement à des courbes équipotentielles, comme le montre la figure 17. Dès lors, il faut trier les cases du front d'onde par valeur de potentiel pour calculer le front d'onde suivant. En revanche, elle présente le gros avantage de constituer une estimation plus exacte de la distance séparant une cellule de la cellule but considérée. En effet la distance de Manhattan, simple à manipuler, ne donne qu'une idée grossière, exprimée en nombres entiers de cellules, de la distance parcourue. Or, en considérant la figure 11, on peut constater que la distance parcourue sur la diagonale d'une cellule de coté 1 est de 2. Or, de manière connue, la distance réellement parcourue est . Cette mauvaise approximation conduit à accumuler une erreur non négligeable sur la distance parcourue à chaque déplacement en diagonale, accumulation qui peut conduire à induire la réalisation de détours injustifiés lors de la détermination du chemin optimum reliant deux points de passage. Si on considère en outre la figure 17, on constate que les fronts d'onde 1701 ainsi formés présente une forme plus conforme, en l'absence d'obstacle, à une propagation isotrope, représentative de la répartition géographique, sur des cercles concentriques, des cellules situées à une même distance d'une cellule but 1702. On obtient ainsi, en l'absence d'obstacles, des fronts d'onde de forme sensiblement circulaire alors que le procédé précédent conduit à la constitution de fronts rectilignes, comme l'illustre la figure 13. Chaque cellule étant affectée, pour chaque cellule but, d'un potentiel, l'étape d'estimation d'un chemin optimal en distance, permettant de relier une cellule donnée à une cellule but donnée, consiste principalement, comme dans le cas du procédé décrit précédemment, à rechercher un trajet passant par une succession de cellules, les cellules composant le trajet étant déterminées de façon à ce que le potentiel des cellules traversées décroisse de manière continue depuis la cellule de départ vers la cellule but. Comme pour le procédé précédent, le calcul du chemin optimal reliant une cellule donnée à une cellule but peut être réalisé soit en utilisant une méthode de type "surfing", soit en établissant, conformément à l'invention, un chaînage par filiation entre les différentes cellules. Les deux procédés décrits précédemment, présentent par rapport aux autres procédés connus de nombreux avantages. Ainsi, ils présentent l'avantage de toujours fournir une solution, si toutefois il en existe une, à la recherche d'un chemin optimal reliant deux points de passage; et ceci, même en présence d'obstacles. Ainsi également, ils permettent d'éviter l'exploration inutile de chemins en culs-de-sac, même en présence d'obstacles de forme concave. Ainsi enfin, ils présentent l'avantage d'être simple à implémenter de manière automatique. En revanche, ils présentent un inconvénient important. En effet l'opération de détermination du potentiel telle qu'elle est décrite dans ce qui précède permet d'attribuer en fonction de la cellule but considérée un potentiel à chaque cellule. Dès lors, si comme dans l'exemple décrit précédemment l'ensemble des trajets à effectuer dans le cadre d'une mission donnée conduit à définir plusieurs points d'arrivée (P2 et P3 dans l'exemple) correspondant chacun à une cellule but, l'opération doit être répétée en considérant à chaque fois une nouvelle cellule but. Ainsi, dans l'exemple, selon les procédés décrit précédemment, on effectue une première fois l'opération d'affectation d'un potentiel à chacune des cellules de l'espace Evalide en prenant la cellule contenant P2 comme cellule but. Puis on effectue une deuxième fois l'opération en prenant la cellule contenant P3 comme cellule but. Par la suite on effectue de la même façon deux fois l'opération de calcul d'un chemin optimal, une première fois pour calculer le chemin optimal permettant de relier PI à P2 et une deuxième fois pour calculer le chemin optimal permettant de relier P2 à P3. Plus généralement, si l'on considère une situation similaire à celle représentée par le diagramme de la figure 12, mais comportant non pas deux mais k trajets, la détermination des chemins optimaux reliant les points de passage conformément aux contraintes de la mission nécessitera d'effectuer k fois l'opération d'affectation d'un potentiel à chaque cellule de l'espace Evalide• Dans le cas où le nombre de points de passage est important cette répétitivité, déjà lourde pour un nombre relativement faible de points de passage, peut s'avérer devenir d'une lourdeur incompatible avec une mise en oeuvre dynamique de ces procédés. Basé sur les principes de décomposition de l'espace Evarde en cellules élémentaires et d'affectation d'un ou plusieurs potentiels à chacune des cellules ainsi déterminées, le procédé selon l'invention en porte les caractéristiques avantageuses déjà mentionnées. Cependant, afin d'en atténuer les inconvénients, il apporte les modifications et les ajouts caractéristiques qui sont décrits dans la suite du document. On s'intéresse à présent aux figures 18 à 19. La figure 18 présente le diagramme représentatif d'une mission, prise comme exemple non limitatif, comportant 4 points de passage, trois points P,, P2 et P3, pour lesquels l'ordre de passage est imposé et un point X dont l'ordre de passage est libre. Dans cet exemple, PI représente le point de départ de la mission et P3 le point d'arrivée. P2 représente quant à lui un point intermédiaire devant être visité après PI et avant P3, tandis que le point X peut être visité à n'importe quel moment entre les instants de passage sur PI et P3pour peu que cet instant soit compatible des intervalles de temps imposés par la mission. Ces trajets libres ou imposés sont symbolisés sur la figure par les segments fléchés 1801 à 1806. Ainsi dans l'exemple, on constate pour remplir la mission il est possible d'emprunter au choix l'un des deux itinéraires suivants: - Trajet de PI à P2, puis trajet de P2 à x, puis trajet de X à P3. - Trajet de PI à x, puis trajet de X à P2, puis trajet de P2 à P3. Pour déterminer le meilleur itinéraire le procédé selon l'invention effectue dans un premier temps, chaque trajet reliant deux points de passage, la recherche d'un chemin optimal. On rappel qu'un chemin optimal est défini ici comme un chemin permettant de rallier les deux points considérés avec le coût de déplacement le plus faible, en tenant compte des obstacles pouvant se présenter sur le trajet entre ces deux points. Comme dans le cas des procédés décrits précédemment, le procédé selon l'invention procède par décomposition de l'espace Evalide en cellules élémentaire auxquelles il affecte des potentiels. En revanche, à la différence des procédés connus, le procédé selon l'invention procède à la détermination parallèle de tous les chemins optimaux et non pas aux déterminations successives des chemins optimaux reliant les points de passage deux à deux. La figure 19 présente de manière illustrée la méthode originale mise en oeuvre par le procédé selon l'invention. L'illustration présentée à titre d'exemple correspond à l'exemple de mission décrite par le diagramme de la figure 18. L'algorithme mis en oeuvre par le procédé selon l'invention peut être décrit comme suit. Pour chaque point de passage 1901 pris comme point but, on détermine de proche en proche, d'une façon analogue à celle décrite précédemment, le potentiel de chacune des cellules de l'espace Evalide. On mémorise également pour chaque cellule dont on détermine le potentiel, les coordonnées de la cellule voisine utilisée pour cette détermination. Cette détermination est réalisée en parallèle pour chaque cellule but, par propagation d'un front d'onde 1902 depuis chaque cellule but. Elle donne lieu à la construction simultanée de courbes équipotentielles partant des différents points de passage. On construit ainsi de proche en proche, pour chaque point de passage, l'ensemble des courbes équipotentielles de sorte que les fronts d'ondes correspondants se propagent et entrent en collision. Les collisions qui se produisent sont détectées et analysées en fonction des points à l'origines des ondes entrant en collision. Les collisions présentant un intérêt sont les collisions 1903 mettant en cause des ondes issues de points liés par un trajet symbolisé par un segment fléché 1904 sur la figure 19 et qui correspond à un des arcs 1801 à 1806 de la figure 18. Par principe on laisse les ondes se propager jusqu'à ce que toutes les collisions présentant un intérêt se soient produites. Par ailleurs chaque fois qu'une collision présentant un intérêt s'est produite, la cellule se trouvant à l'intersection des deux ondes et constituant la zone de collision est mémorisée. Le processus de propagation d'une onde donnée s'arrête lorsque la totalité des collisions présentant un intérêt la concernant ont eu lieu. A ce moment le processus de détermination des potentiels des cellules non encore explorée est stoppé pour le point origine de cette onde. On procède de la même façon pour toutes les ondes et le processus s'arrête complètement lorsque toutes les collisions présentant un intérêt ont eu lieu et que les cellules correspondantes ont été mémorisées. Ainsi, si l'on considère la mission de la figure 16, les collisions de fronts 15 d'ondes présentant un intérêt, peuvent être représentée par les cases cochées du tableau suivant. origine de l'onde P1 P2 P3 X P2 • • • P3 • • X • • • Les collisions d'intérêt se produisent à différents instants de la progression 20 des fronts d'onde. A ces instants certains fronts d'ondes entre en collision à l'endroit d'une cellule donnée. Puis selon que cette collision constitue ou non la dernière collision d'intérêt, les fronts d'ondes considérés stoppent leur progression (fronts d'ondes en gris sur la figure) ou la poursuivent (fronts d'onde en noir) jusqu'à une prochaine collision. La figure 19 illustre quatre 25 stades successifs 1905 à 1908 d'évolution des fronts d'onde dans le cas de l'exemple illustré par la figure 16. Le premier stade 1905 l'instant La figure 16-a correspond à l'état de propagation des fronts d'ondes issues des différents points de passage au moment de la collision des ondes issues de PI et X. De même, le deuxième 30 stade d'évolution 1906 correspond à l'état de propagation des mêmes fronts d'ondes au moment de la collision des ondes issues de P2 et de P3 d'une part et de X et de P3 d'autre part. De même encore, le troisième stade d'évolution 1907 correspond à l'état de propagation des mêmes fronts d'ondes au moment de la collision des ondes issues de X et de P2. De même enfin, le quatrième stade d'évolution 1908 correspond à l'état de propagation des mêmes fronts d'ondes au moment de la collision des ondes issues de PI et de P2. Conformément à ce qui a été dit, cette dernière collision marque l'arrêt du processus. De la sorte, pour les cellules non encore atteintes par un front d'onde, qui correspondent donc, aux cellules situées hors des zones défies par les fronts d'ondes, aucune valeur de potentiel n'est déterminée ce qui permet avantageusement de limiter la quantité d'opération d'affectation d'un potentiel à l'affectation de potentiels aux seules cellules considérées comme utile au calcul des chemins optimaux. Par suite, l'étape d'affectation de potentiels aux cellules utiles, étant achevée, le procédé selon l'invention met en oeuvre l'étape de détermination des chemins optimaux proprement dite. Selon l'invention la détermination du chemin optimal reliant deux points de passage successifs est réalisée en déterminant les segments de chemin optimaux reliant la cellule correspondant au point de collision des fronts d'ondes issus de ces points, aux cellule contenant ces points de passage. Ces segments de chemin sont déterminés, de manière automatique, en utilisant une méthode de type "surfing" ou bien, de manière plus avantageuse, en utilisant la méthode, décrite précédemment et illustrée par la figure 14 qui consistant à progresser le long de la chaîne de cellule séparant la cellule de collision de cellule correspondant au point de passage considéré. Par suite le chemin optimal reliant deux points de passage est constitué des deux tronçons de chemins mis bout à bout. Ce chemin passe naturellement par la cellule constituant le point de collision entre les deux fronts d'onde développés à partir des points de passage considérés. La figure 20 illustre ce principe de détermination par tronçons des chemins optimaux en présentant l'application de ce principe selon l'invention au calcul du chemin optimal permettant de relier le point PI au point X. comme l'illustre cette figure, chacun des deux tronçons 2001 et 2002 constituant ce chemin est calculé séparément, par chaînage, et le chemin complet est constitué par les deux tronçons mis bout à bout au niveau du point de collision 2003. Comme l'illustre la figure, on constate que l'utilisation de ce procédé de collision ne nécessite effectivement d'affecter un potentiel qu'aux cellules concernées par le calcul du chemin optimal ces cellules se situant dans la zone de l'espace Evalide située à l'intérieur du front d'onde considéré. Sur l'agrandissement 2004 ces cellules sont situées dans la zone hachurée verticalement correspondant à la zone située à l'intérieur du front d'onde issu du point X ou dans la zone hachurée en oblique correspondant à la zone située à l'intérieure du front d'onde issu du point PI. Les cellules 2005 dépourvues de fond appartiennent à l'une ou l'autre de ces zones et constituent le chemin calculé, matérialisé par des flèches 2006. Les cellules 2007 présentant un fond pointillé correspondent à des cellules ne présentant pas d'intérêt pour le calcul du chemin optimal entre PI et X et auxquelles on n'affecte pas de potentiel. Cette méthode originale mise en oeuvre par le procédé selon l'invention présente, comme cela a été dit précédemment, l'avantage de conserver le caractère simple et systématique présenté par les procédés connus de l'art antérieur décrit précédemment et dont il reprend les principes généraux de décomposition en cellule et d'affectation, à chaque cellule, de potentiels permettant de calculer simplement des chemins optimaux. Cependant, à la différence des procédés connus, cette méthode permet de déterminer de manière simultanée les chemins optimaux reliant tous les points de passage, à partir d'une opération unique de décomposition en cellule, d'affectation d'un potentiel à chaque cellule d'intérêt et de mémorisation pour chacune de ces cellules de la cellule à l'origine de ce potentiel. L'opération d'affectation d'un potentiel étant ainsi limitée aux seules cellules utiles aux calculs des chemins optimaux, le procédé selon l'invention réduit avantageusement, par rapport aux procédés voisins connus, la quantité des opérations nécessaires à un calculateur pour effectuer le calcul de ces chemins. On s'intéresse à présent aux figures 21 et 22 qui illustrent le principe de fonctionnement d'une variante avantageuse du principe d'affectation d'un potentiel à chaque cellule, tel qu'il a été décrit dans les paragraphes précédents. Cette variante du procédé selon l'invention présente pour avantage de rendre possible la prise en compte automatique de zones de vent par le procédé selon l'invention. Pour prendre en compte de manière simple la variabilité de la force et de la direction du vent dans l'espace Evalide le procédé selon l'invention modifie la définition du potentiel affecté à chaque cellule. La variation de potentiel n'est ici plus définie par la distance euclidienne séparant deux cellules voisine dont l'une est utilisée pour calculer le potentiel de l'autre, mais par le temps de parcours minimal nécessaire pour aller d'une cellule à l'autre, ce temps de parcours étant défini par la distance euclidienne et par la vitesse de progression réelle maximale de l'engin compte tenu de la direction et de la vitesse du vent rencontré. De la sorte les chemins optimaux sont considérés en terme de temps de parcours, un temps de parcours infini étant attribué aux cellules correspondant à des obstacles. Le principe de calcul du temps de parcours,d'une cellule donnée à la cellule but considérée, mis en oeuvre par cette variante du procédé selon l'invention, repose sur le calcul du temps de parcours nécessaire à l'engin pour se rendre d'une cellule vers une cellule de son voisinage à une vitesse fonction de la vitesse maximale de l'engin et de la vitesse du vent. Ce principe, illustré par la figure 21 sur laquelle les flèches 2104 et 2105 figurent la direction du vent dans les cellules considérées, est décrit dans les paragraphes suivants. Le principe de calcul du temps de parcours repose sur la définition d'un repère orthonormé (0, x, y) sur l'espace Evalide, et sur une décomposition de l'espace en cellules élémentaires, de forme carrée de préférence, alignées sur les axes Ox et Oy. Le calcul suppose par ailleurs que dans chaque cellule Ci le vecteur vitesse du vent est connu et a pour expression: v"(Ci)= Ox(Ci) vy v (Ci) Dans ce repère la vitesse maximale de l'engin a par ailleurs pour expression: Vm(C Vm(Ci)ù urri(Ci) y Par suite la vitesse réelle de progression de l'engin dans la cellule considérée a pour expression: 32 vX (Ci) + v (Ci ) vy (Ci)+v (C.) vr(Ci) = vrn(Ci) + v'(Ci) = Par ailleurs, dans ce repère, le déplacement d(Ci, Ci) de l'engin, de la cellule ci à la cellule Ci a pour expression générale: d(C; C dx(C;, c.) , ~) = dy(Ci, c;) Comme le montre la figure 21 ce déplacement d(Ci, Ci) 2101 peut être décomposé en deux déplacements élémentaires d(Ci) 2102 et d(Ci) 2103. 15 Par suite on peut écrire: d(Ci, Ci) = d(Ci) + d(Ci) De même, si t(Ci, Ci) est le temps de parcours relatif au déplacement d(Ci, 20 Ci), on peut également écrire: t(Ci, C.) = t(Ci) + t(Ci) où t(Ci) et t(Ci) représentent respectivement les temps de trajets 25 élémentaires relatifs aux trajets d(Ci) et d(Ci). Afin de prendre en compte les variations des conditions locales de vent de cellule à cellule sur tout l'espace Evalide il faut que le temps de trajet élémentaire effectué dans une même cellule incorpore la valeur locale 30 vvent(C;) du vecteur vitesse du vent. Ceci est réalisé de manière automatique si on considère non plus le trajet d(Ci) mais le temps de trajet reel t(Ci) défini par: v r(C;) • t(C;) = d(Ci) La relation précédente peut s'exprimer sous forme scalaire, en utilisant la relation définissant vr(C;) . On obtient alors le système d'égalités suivant: {[vx Ci) + vX (Ci )1. t(Ci) = d(Ci) [ex (C;) + vX (C; )1. t(C1) = d(Ci) 10 Ce système d'égalités permet de déterminer le temps de parcours élémentaire t(Ci) en résolvant le polynôme du second degré suivant: 2 2 2 2 (ex +vX ùvX ùv ).t2 +2(dx •vvx + dy •v).tù(dx2 +dy2)=0 où t représente t(Ci) et où dx et dy représentent respectivement dx(C;) et dy(Ci). Par suite le temps t(Ci, Ci) de parcours nécessaire pour passer d'une cellule 20 C; à une cellule Ci voisine peut être déterminé en résolvant le polynôme précédent pour ces deux cellules. On peut alors affecter à la cellule considérée non pas un potentiel exprimé en fonction de la distance mais un potentiel exprimé en fonction du temps de parcours. Cette variante du procédé selon l'invention met en application ce principe de 25 calcul et définit ainsi pour chaque cellule utile un potentiel représentant le temps de parcours le plus faible entre cette cellule et la cellule but considérée. L'affectation de ce potentiel est en outre réalisée suivant le même principe de collision de fronts d'ondes que pour la variante de base du procédé ne prenant pas en compte les variations de vitesse du vent sur 30 l'espace Evaiide. La figure 22 illustre l'effet technique obtenu par l'affectation d'un potentiel relatif au temps de parcours et prenant en compte la vitesse du vent. Elle présente différents stades 2201 à 2204 de la propagation d'un front d'onde 15 2205 depuis un point de passage 2206, dans un contexte par ailleurs sensiblement identique à celui de la figure 17. Comme on peut le constater en comparant les deux figures, le front d'onde de potentiel exprimé en temps de parcours présenté à la figure 22 se développe automatiquement de manière préférentielle dans la direction du vent, symbolisée par la flèche 2207. Ainsi grâce à cette variante du procédé deux points situés à des distances différentes du point but peuvent en fonction du vent appartenir à la même équipotentielle, les trajets optimaux les reliant au point but ayant une durée identique. Cette méthode particulièrement avantageuse de détermination du potentiel affecté à chacune des cellules de l'espace, est décrite ici dans le cas particulier, non limitatif, où la progression de l'engin au cours de sa mission peut être affectée par des conditions de vent variables définissant des zones de vent différentes par la force du vent et par sa direction dans l'espace Evalide. Cette méthode peut bien évidemment s'appliquer au cas d'engins pouvant subir d'autres types de conditions pouvant entraver leur progression. d'une zone, comme par exemple un engin sous-marin ayant à subir des courants, ou encore un engin terrestre dont la mission s'effectue sur un terrain accidenté. A ce titre la notion de contrainte de vent telle qu'évoquée dans ce qui précède peut être généralisée à d'autres contraintes localement variables et pouvant influencer la vitesse de progression de l'engin. Ainsi, comme on l'a vu précédemment, le procédé selon l'invention comporte une première étape qui met en oeuvre une méthode avantageuse pour calculer de manière simple, rapide et économe en terme de charge de calcul, des chemins optimaux permettant de relier entre eux les différents points de passage caractérisant une mission donnée, tout en prenant en compte les obstacles fixes, ainsi que l'ordre de passage imposé par la mission. Le procédé selon l'invention propose en outre une variante de cette méthode permettant avantageusement de prendre en compte de façon automatique les variations de la vitesse du vent sur l'espace Evalide• Dans certains cas, cette méthode de détermination permet de calculer plusieurs chemins possibles pouvant relier de manière directe et optimale en terme de coût, deux points de passage dans l'ordre imposé par la mission. Dans une telle situation le choix du chemin à considérer peut par exemple être laissé à l'opérateur. Dans une deuxième étape, le procédé selon l'invention élabore à partir des chemins optimaux calculés un itinéraire, ou chemin global permettant à l'engin de se rendre sur tous les points de passage objets de la mission tout en respectant les contraintes imposées par ailleurs. Le chemin en question est un chemin hamiltonien, c'est à dire un chemin permettant à l'engin en mission de visiter tous les points de passage ("waypoints"), mais une seule fois. Ce caractère hamiltonien se traduit par des contraintes sur les ordres de passage possible sur les différents points. De la sorte, certains itinéraires faisant passer l'engin deux fois au même endroit sont par principe exclus. Néanmoins, les contraintes imposées par une mission peuvent conduire à la possibilité d'envisager, à partir des chemins calculés, différents itinéraires correspondant à différents ordres de passage sur les points de passage de la mission. Or, on conçoit aisément que suivant l'ordre de passage de l'engin sur ces points la durée de la mission peut être différente. C'est pourquoi il importe que le procédé mis en oeuvre puisse trier de manière automatique les différents itinéraires possibles de façon à déterminer l'itinéraire optimal, c'est à dire celui conférant la plus grande autonomie à l'engin. Pour effectuer cette étape, le procédé selon l'invention utilise un algorithme de recherche, connu sous le non d'algorithme A*. Cet algorithme connu par ailleurs n'est pas détaillé ici. Dans le cadre du procédé selon l'invention cet algorithme est employé pour effectuer le choix d'un itinéraire optimal dans l'arbre constitué de tous les itinéraires possibles. Chacun de ces itinéraires possibles est constitué par la mise bout à bout dans un ordre donné des chemins optimaux calculés à l'étape précédente. La complexité de l'arbre à analyser est naturellement fonction du nombre de points de passage que comporte la mission. Aussi pour accélérer la recherche et la détermination d'un itinéraire satisfaisant toutes les contraintes liées à la mission, il est avantageux de restreindre le champ d'analyse en ne s'attachant qu'aux itinéraires possibles satisfaisant des contraintes minimales qui garantissent que les itinéraires analysés sont à coup sûr des itinéraires satisfaisant toutes les contraintes liées à la mission. La mise en oeuvre de l'algorithme A*, modifié selon l'invention pour tenir compte de ces contraintes, permet avantageusement d'opérer cette limitation à condition que le critère de limitation soit judicieusement choisi. A cet effet, le procédé selon l'invention associe à l'algorithme A* une heuristique particulière qui associe à chaque trajet figuré sur le graphe de connectivité un temps de trajet correspondant au chemin optimal, calculé à l'étape précédente, permettant d'effectuer ce trajet. La méthode mise en oeuvre par le procédé selon l'invention peut être décrite de manière générale comme suit en s'appuyant sur l'exemple correspondant au graphe de connectivité de la figure 23. On appelle ND , NA les noeuds correspondant respectivement aux points de départ et d'arrivée de la mission, et Ni tous les noeuds correspondant aux points intermédiaires (P; ou X;) à parcourir entre ND et NA . On appelle en outre a•1 le trajet partant d'un noeud Ni pour aboutir à un autre noeud Ni et t;i les temps de parcours associés à ce trajet. On définit également h; comme le temps de parcours minimal pouvant être réalisé à partir de Ni. h; est défini par la relation suivante: h; = min t- On peut noter ici que les temps tu tiennent déjà compte des obstacles et du vent. Par suite le temps de parcours correspondant au trajet entre ND et NA peut être estimé par la grandeur HD définie par la relation: HD =h0+Eh; où hD est le temps de parcours minimal pouvant être réalisé à partir de No et h; le temps de parcours minimal pouvant être réalisé à partir de Ni. De la même façon, le temps de parcours correspondant au trajet entre un 30 noeud Ni et le noeud NA , peut être estimé par la grandeur H; définie par la relation:25 En outre, Si le noeud ND est relié à N noeuds N,,, la durée de chacun des N itinéraires partant de ND pour aboutir à NA en passant par N, peut être estimée au travers de la grandeur T,, définie par la relation suivante: Tn = T1,n + Hn avec n variant de 1 à N où T1,,, représente le temps de parcours réel correspondant au parcours de du point de départ NI au premier point choisi pour débuter l'itinéraire. Par suite, l'algorithme de recherche mis en oeuvre par le procédé selon l'invention procède de manière récursive à la sélection des noeuds constituant le graphe. A chaque nouvelle récurrence, le noeud Ni relié au noeud Ni sélectionné à la récurrence précédente et pour lequel la grandeur Ti est la plus faible, est le noeud sélectionné. L'estimation T de la durée de l'itinéraire ainsi défini est alors définie par la relation suivante: T=T1+T2+....+T;+Hi TI, T2, ...Ti correspondent au temps de parcours correspondant au chemin 20 reliant chacun des noeuds déjà sélectionnés à une itération donnée j au noeud sélectionné à l'itération précédente. De la sorte, si TF représente le temps de parcours correspondant au chemin reliant le dernier noeud sélectionné au noeud NA, on peut écrire: 25 T=Tl +T2+... +TF On dispose alors d'un itinéraire entièrement défini dont on connaît la durée exacte. 30 Si on applique l'algorithme décrit précédemment à l'exemple de la figure 23, le noeud PI est pris comme noeud de départ Np et le noeud P3 comme noeud d'arrivé NA, on obtient les résultats suivants: Selon l'invention, l'algorithme mis en oeuvre procède à une première itération 35 qui a pour objet de déterminer lequel des noeuds, parmi le noeud P2, le noeud XI et le noeud X2, doit être sélectionné. On calcule donc les grandeurs h attachées à chacun des noeuds: h2 = min (10, 5, 6) = 5, pour le noeud XI h3 = min (10, 4, 5) = 4, pour le noeud X2 l'analyse de l'itinéraire passant par P2, conduit à une estimation T du temps de parcours entre ND et NA égale à: T=9+[2+(5+ 4)]=9+ 11 = 20 Tandis que l'analyse des itinéraires passant par X~ et X2 conduisent respectivement à des estimations égales à: 15 T = 8 + 2 + (5 + 4) = 8 + 11 = 19, pour un passage par XI et T = 12 + 2 + (5 + 4) = 12 + 11 = 23, pour un passage par X2. L'estimation minimale correspondant au passage par le noeud XI. 20 l'algorithme A* modifié selon l'invention sélectionne donc la branche 2301 du graphe passant par PI et XI. Les autres branches sont alors ignorées. L'algorithme mis en oeuvre procède ensuite à une deuxième itération durant laquelle les chemins partant de XI et passant par P2 et X2 sont évalués. On obtient les résultats suivants: 25 T=8+5+[(2+ 4)]=13+6= 19 pour un passage par P2 T = 8 + 10 + (4 + 2) = 18 + 6 = 24, pour un passage par X2. 30 L'estimation minimale correspondant cette fois-ci au passage par le noeud P2. L'algorithme A* modifié selon l'invention sélectionne donc la branche 2302 du graphe passant par XI et P2. Les autres branches sont alors elles sont alors laissées de côté. Elles pourront cependant être reprises dès que l'estimation courante leur est supérieure. hi = min (5, 2, 4) = 2, pour le noeud P2 5 10 et 35 A l'issue de ces deux itérations le procédé selon l'invention permet de retenir un itinéraire passant successivement par PI, XI et P2. Ensuite, compte tenu des contraintes relatives aux ordres de passage sur les points, l'algorithme selon l'invention détermine l'unique itinéraire tenant compte de ces contraintes. Cet itinéraire complet passe par les différents points dans l'ordre suivant: PI puis XI ( branche 2301), puis P2 ( branche 2302), puis X2 ( branche 2303), puis enfin P3 ( branche 2304). Par suite le temps de trajet correspondant a pour valeur: T = 8 + 5 + 4 + 5 = 22 Ainsi comme permet de le constater la figure 23, l'algorithme A* modifié selon l'invention permet de déterminer de manière systématique un itinéraire répondant aux contraintes imposées. Avantageusement, la méthode utilisée permet d'éviter une exploration systématique de l'ensemble des itinéraires possibles, en particulier grâce à l'utilisation d'une heuristique basée sur la détermination d'une durée minimale pour l'évaluation du tronçon d'itinéraire partant de chaque noeud sélectionné. Il est en effet à noter que l'emploi d'une heuristique d'une autre nature ne conduirait pas nécessairement de manière systématique à un résultat exploitable, en particulier si les conditions locales de vent ne sont pas prises en compte pour la sélection des noeuds. II est également à noter que l'algorithme utilisé par le procédé selon l'invention a pour objectif de réaliser la détermination d'un itinéraire compatible avec les contraintes de la mission, notamment les contraintes concernant l'ordre de franchissement des points de passage, les intervalles de temps alloués pour le passage sur chacun des points et l'autonomie de l'engin qui conditionne la durée maximale de la mission. Il a également pour objectif de réaliser cette détermination dans un temps minimum imposé. L'itinéraire ainsi défini peut donc parfois s'avérer ne pas être parfois le plus court. II faut également noter qu'à chaque itération l'une des tâches effectuées par 35 l'algorithme mis en oeuvre consiste à vérifier que le temps de trajet intermédiaire déterminé est compatible des contraintes relatives aux intervalles de temps de passage imposées par la mission. Si tel n'est pas le cas, le noeud sélectionné est abandonné et un autre noeud est sélectionné. Cependant, si aucun des noeuds de cette itération ne conduit à un itinéraire satisfaisant l'algorithme mis en oeuvre reprend l'analyse depuis l'itération précédente. L'algorithme de recherche A* classique, connu, est en outre modifié pour introduire dans la recherche un contrat de temps. Comme cela a été dit précédemment l'optimalité de la solution fournie par l'algorithme de recherche n'est pas exigée. On souhaite simplement définir un itinéraire permettant a priori de remplir la mission. Ainsi, il est inutile d'effectuer une recherche complète dans l'arbre pour déterminer le meilleur itinéraire. Cette liberté permet d'introduire dans l'algorithme A* modifié selon l'invention une contrainte supplémentaire de temps de recherche. L'itinéraire optimal ainsi déterminé constitue alors la meilleure solution trouvée dans un temps donné. De la sorte, lorsqu'on met en oeuvre l'algorithme selon l'invention, trois cas peuvent se présenter : 1. La recherche complète a été effectuée dans le temps imparti. Le contrat de temps n'a ici joué aucun rôle. La solution renvoyée (si elle existe) est optimale. 25 2. Le contrat de temps est atteint et une solution a été trouvée. La recherche est alors stoppée et la solution renvoyée. 3. Le contrat de temps est atteint et aucune solution n'a été trouvée : la recherche est prolongée jusqu'à détection d'une solution. Dans la pratique, ce contrat de temps est représenté par un paramètre d'entrée, fié par exemple à moins de 1 seconde. II est à noter que des tests effectués par la déposante montre que le premier 35 cas correspond aux missions comportant de l'ordre d'une dizaine de points 30 de passage. Les missions comportant plus de vingt points de passage correspondent fréquemment dans le cas 2. Le cas 3 qui peut se présenter pour des missions fortement contraintes, n'a pas été observé lors des tests. Dans une troisième étape de traitement des obstacles mobiles, le procédé selon l'invention détermine parmi ces chemins optimaux ceux sur lesquels l'engin est susceptible de croiser la trajectoire d'obstacles mobiles. Le problème potentiel soulevé par ce croisement consiste à déterminer si lorsque le mobile passe dans la zone de croisement à une vitesse donnée, l'obstacle mobile qui suit cette trajectoire se trouve également dans cette zone. Le problème soulevé consiste dans ce cas à trouver une solution permettant d'éviter la collision tout en empruntant ce chemin jugé optimal. Comme cela a été dit précédemment, certains procédés de planification connus procèdent dans un cas semblable à la substitution d'un chemin de remplacement au chemin optimal. Ce chemin de remplacement qui ne constitue pas nécessairement un chemin optimal est choisi de façon à ne pas couper la trajectoire d'un obstacle mobile, parfois au prix de détours importants. D'autres procédés connus mettent en oeuvre des méthodes utilisant une représentation locale dans un espace temps de la trajectoire de l'engin associée à une variation de la vitesse de l'engin le long de la portion de trajectoire considérée. Cependant, cette variation reste généralement assez sommaire et a essentiellement pour but d'éviter la collision avec les obstacles mobiles. Sa mise en oeuvre a généralement pour conséquence d'allonger de manière un peu aveugle et souvent importante le temps mis pour parcourir ce chemin. Cet allongement peut en outre s'avérer incompatible des contraintes d'intervalle temporel de passage imposées par la mission. On est dans ce cas contraint de redéfinir l'ensemble de l'itinéraire. Pour résoudre le problème posé par le croisement d'un chemin et de la trajectoire d'un obstacle mobile, le procédé selon l'invention met en oeuvre au cours d'une deuxième phase la méthode avantageuse décrite dans les paragraphes suivants. Pour prendre en compte l'éventualité du croisement d'un obstacle mobile par l'engin durant sa mission, alors qu'il emprunte un chemin optimal joignant deux points de passage, le procédé selon l'invention met en oeuvre une méthode consistant à analyser l'itinéraire défini par l'ensemble de ces chemins optimaux dans un espace d'observation à deux dimensions. Dans cet espace, une des dimensions correspond à l'abscisse curviligne mesurée sur cet itinéraire et l'autre dimension au temps. Cette espace d'observation est lui-même discrétisé en cases élémentaires dans lesquelles sont situés les points de passage relatif à la mission considérée. Cette représentation permet avantageusement de définir plusieurs zones qui conditionnent de manière simple le trajet de l'engin et permet de déterminer de manière tout aussi simple de quelle façon il est possible de moduler la vitesse de l'engin sur l'ensemble du parcours de façon à éviter les collisions. Pour mieux la méthode utilisée par le procédé selon l'invention, on considère l'exemple simple de la figure 24, exemple aisément généralisable à une situation plus complexe. La figure 24 constitue la représentation dans l'espace-temps défini précédemment, de l'itinéraire d'une mission comportant 3 points de passage PI, P2 et P3, PI étant le point de départ et P3 le point d'arrivée. Cet itinéraire croise par ailleurs la route d'un obstacle mobile, un avion de ligne par exemple. De la sorte, et grâce à cette représentation particulière qui prend l'abscisse curviligne et le temps comme repères, le contexte de la mission prise ici comme exemple permet de distinguer quatre types de zones d'intéret. Dans ce mode de représentation, on distingue en effet, de manière générale,une zone centrale 2401 qui se présente sous la forme d'un couloir s'étendant de l'abscisse so, correspondant au point de départ PI à l'abscisse smax qui correspond au point d'arrivée P3. Cette zone centrale correspond à la zone possible d'évolution de l'engin, compte tenu de sa vitesse maximale et des intervalles de temps de passage attribué à chaque point de passage. Dans ce mode de représentation, cette zone centrale est tout naturellement encadrée par deux zones latérales, la zone supérieur 2402 et la zone inférieure 2403 constituée des cases spatio-temporelles pour lesquelles les conditions sur la vitesse maximale et/ou sur les intervalles de passage ne sont pas respectées. Dans ce mode de représentation, la zone centrale, peut également inclure une ou plusieurs une zone internes 2404 qui représentent les zones spatio- temporelles occupées par les obstacles mobiles considérés. Dans l'exemple de la figure 24, on distingue une zone interne qui représente l'avion mentionné précédemment. S'agissant d'un obstacle mobile cette zone s'étend naturellement de manière limitée dans le temps et dans l'espace, le long du trajet de l'engin. Les contours d'une zone interne 2404 sont principalement déterminés par la vitesse de déplacement de l'obstacle mobile sur la portion de sa trajectoire qui coupe l'itinéraire de l'engin, et par la taille de cet obstacle et la taille de la zone de sécurité qui l'entoure. Cette première étape de définition des différentes zones d'intérêt étant réalisée, le procédé selon l'invention procède ensuite à la recherche de la chronométrie optimale pour parcourir le trajet déterminé pour effectuer la mission. En pratique, cette étape consiste à rechercher dans l'espace-temps la courbe cheminant à l'intérieur de la zone centrale au plus près de la frontière séparant la zone centrale de la zone latérale inférieure et ne traversant aucune zone interne. En effet une courbe passant par les cases situées au plus près de cette frontière correspond à la progression de l'engin la plus rapide possible. La suite de la description propose deux méthodes ou algorithmes permettant d'effectuer cette recherche, méthodes illustrées par les figures 25 et 26. Dans une première forme de mise en oeuvre, proposée à titre d'exemple, la recherche de la chronométrie optimale est réalisée en utilisant un premier algorithme ou algorithme "de l'alpiniste". Cet algorithme, illustré par la figure 25, a pour fonction de relier un point de départ D (P, sur la figure), situé dans la première colonne de cases qui compose l'espace-temps à un point d'arrivée A (P3 sur la figure), situé dans la dernière colonne, par une succession de segments. Les points D, 2501, et A, 2502, représentent par exemple respectivement le premier et le dernier point de passage de la mission effectuée par l'engin, respectivement PI et P3. Il consiste essentiellement, en partant du point D à chercher de manière récursive le point P; de la zone centrale, situé dans la case la plus éloignée de D et la plus proche possible de la frontière avec la zone latérale inférieure et tel que le segment [P; D] ne croise pas d'obstacle. Il consiste ensuite à construire de manière récursive des segments j successifs, dont le point de départ Di est le point P; défini pour le segment précédent. On détermine ainsi de proche en proche une succession de segments 2503 parcourant l'itinéraire de l'engin, le dernier segment ayant pour point P le point d'arrivée A. Il est à noter que selon cet algorithme, lorsque pour une itération i donnée on ne trouve pas de point P;, il est nécessaire de revenir aux récurrences précédentes pour choisir des points P;_1, Pi_2... P1, situés par exemple dans des cases plus éloignées de la frontière avec la zone latérale inférieure, permettant de déterminer un point P. La démarche suivie par cet algorithme, qui fait penser à celle d'un alpiniste qui place des mousquetons sur une paroi, les mousquetons matérialisant les points d'arrivée successifs et les segments de droites la corde, permet avantageusement de minimiser à la fois les temps de parcours et les variations de la vitesse de l'engin. En effet, en effectuant systématiquement pour chaque segment le choix du point le plus proche de la frontière avec la zone latérale inférieure 2504, il privilégie pour chaque segment le point d'arrivée qui correspond au temps de parcours le plus faible. De même en choisissant comme point P, pour chaque segment, le point le plus à droite, Il maintient constante la vitesse de l'engin le plus longtemps possible et limite les variations de vitesse, coûteuses en énergie. Dans une autre forme préférée de mise en oeuvre, la recherche de la chronométrie optimale est réalisée en utilisant un autre algorithme consistant à relier le point de départ D au point d'arrivée A par un segment de droite, à identifier toutes les zones où ce segment entre en collision avec un obstacle fixe (cellule de la zone latérale inférieure) ou mobile (zone interne) et à faire subir à ce segment des cassures successives de sorte que, finalement, les segments ainsi constitués n'entrent plus en collision avec aucun obstacle. Pour réaliser cette ligne brisée l'algorithme procède par dichotomie en analysant d'abord pour chaque segment [AB] constituant la ligne brisée, les points de collisions, puis en déterminant, pour le point de collision I le plus proche du point de départ D, le point P situé à la même abscisse curviligne et le plus proche possible de la frontière avec la zone latérale inférieure, puis enfin en analysant les segments [AP] et [PB] ainsi formés. Si l'un ou l'autre de ces segments présente des points de collision il est lui-même brisé au niveau du point d'intersection le plus proche de D. Ainsi, tant que subsiste une collision le segment initial subit une nouvelle brisure. Cet algorithme est illustré par les figures 26 à 29 qui représentent des étapes successives dans lesquelles le segment reliant le point D au point A est successivement brisé en quatre segments de façon à éliminer de proche en proche tous le points de collision initialement présents. Sur ces figures, les points d'intersection l;, 2601, déterminés à chaque opération de brisure sont entourés d'un cercle. Chaque point I; donne naissance à un point intermédiaire A;, 2603, qui constitue une des extrémités d'un des segments formés à chaque brisure. On obtient finalement un segment de ligne brisée d'extrémités A et D, et passant par tous les points A; définis par l'algorithme. II est à noter que comme pour l'algorithme précédent, si pour une itération il n'est pas possible de trouver de point A; permettant d'obtenir un segment sans collision, il est nécessaire d'effectuer un retour en arrière de façon à effectuer une brisure du segment précédent passant par un point P; un peu plus éloigné de la frontière avec la zone latérale inférieure 2602. Cet algorithme, mis en oeuvre dans une forme préférée du procédé selon l'invention permet d'obtenir en terme de courbe chronométrique optimale, des résultats sensiblement équivalents à l'algorithme de l'alpiniste décrit précédemment. En revanche des tests effectués par la déposante montre que de manière statistique, l'algorithme procédant par génération de lignes brisées permet de déterminer une chronométrie optimale en explorant avantageusement un nombre total de cases plus restreint. Les deux algorithmes décrits précédemment sont proposés ici proposés à titre d'exemples non limitatifs de méthodes permettant de déterminer la chronométrie de l'itinéraire d'un engin en mission. Ces algorithmes présentent cependant l'avantage particulier de privilégier l'économie de carburant, et donc l'autonomie de l'engin. Ils présentent également l'avantage de ne pas conduire à des phases stationnaires, durant lesquelles l'engin est supposé rester stationnaire. Ils sont donc particulièrement adapté à l'élaboration d'un itinéraire de mission, appelé dans ce cas plan de vol, pour aéronefs automatiques de type drone.35
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L'invention concerne le domaine les procédés permettant de planifier de manière automatique la trajectoire à faire suivre à un engin dans un espace considéré pour remplir de manière optimale une mission donnée caractérisée par un certain nombre de points de passage.le procédé selon l'invention procède en trois étapes- une étape de calcul des chemins optimaux reliant les différents points de passage deux à deux, un chemin optimal correspondant au temps de parcours le plus faible entre deux points donnés,- une étape de détermination d'un itinéraire optimal à partir des chemins optimaux calculés, l'itinéraire optimal étant défini comme une association, dans un ordre défini répondant aux contraintes de la mission, de chemins optimaux permettant d'aller du point de départ au point d'arrivée dans un temps compatible de la durée de la mission,- une étape de modulation de la vitesse de l'engin le long de l'itinéraire optimal déterminé, pour prendre en compte la présence d'obstacles mobiles dont la trajectoire coupe l'itinéraire optimal déterminé.L'invention s'applique en particulier à la planification de la trajectoire d'un drone conformément à la mission qui lui est confiée et à l'espace dans lequel se place la mission.
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1. Procédé pour planifier la trajectoire d'un engin en mission dans un espace donné comportant des obstacles, ladite mission, d'une durée donnée, imposant des points de passages, des contraintes sur l'ordre de passage sur ces points et des contraintes sur les intervalles de temps durant lesquels l'engin doit passer sur certains points de passage, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de calcul des chemins optimaux reliant les différents points de passage deux à deux, un chemin optimal correspondant au temps de parcours le plus faible entre deux points donnés, - une étape de détermination d'un itinéraire optimal à partir des chemins optimaux calculés, l'itinéraire optimal étant défini comme une association, dans un ordre défini répondant aux contraintes de la mission, de chemins optimaux permettant d'aller du point de départ au point d'arrivée dans un temps compatible de la durée de la mission, - une étape de modulation de la vitesse de l'engin le long de l'itinéraire optimal déterminé, pour prendre en compte la présence d'obstacles mobiles dont la trajectoire coupe l'itinéraire optimal déterminé. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape de calcul des chemins optimaux comporte: - une étape de décomposition approchée de l'espace Evalide en cellules élémentaire, d'affectation à chaque cellule d'intérêt d'un potentiel artificiel défini par propagation d'un front d'onde de potentiel depuis chaque cellule contenant un point de passage -une étape de calcul des chemins optimaux proprement dite, le calcul de chaque chemin étant réalisé en parallèle à partir de la propagation d'un front d'onde de potentiel depuis chaque cellule contenant un point de passage et des cellules pour lesquelles des collisions entre les fronts d'ondes se produisent, chaque chemin optimal étant calculé à partir des tronçons de chemins optimaux reliant les deux points de passage considérés au point de collision des fronts issus des ces deux points de passage. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le potentiel attribué à chaque cellule est calculé de proche en proche depuis la cellule àl'origine du front correspond, le potentiel de chaque cellule étant déterminé par la distance euclidienne la séparant des huit cellules environnantes constituant le voisinage de Moore de la cellule considérée. 4. Procédé selon la 2, dans lequel le potentiel attribué à chaque cellule est calculé de proche en proche depuis la cellule à l'origine du front correspond, le potentiel de chaque cellule étant déterminé par le temps de parcours réel de la distance la séparant des huit cellules environnantes constituant le voisinage de Moore de la cellule considérée. 5. Procédé selon la 4, dans lequel le calcul du temps de parcours réel prend en compte la vitesse et la direction du vent dans les cellules considérées. 6. Procédé selon l'une des 2 ou 3, dans lequel le calcul du chemin optimal reliant deux points de passage est déterminé par "surfing". 20 7. Procédé selon l'une des 2 ou 3, dans lequel le calcul du chemin optimal est réalisé en mémorisant, pour chaque cellule, la cellule ayant servi à déterminer son potentiel; le chemin optimal traversant la succession des cellules constituant la chaîne de cellules 25 reliant les cellules correspondant aux points de passage considérés 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel l'étape de détermination d'un itinéraire optimal est réalisée en mettant en oeuvre un algorithme associant un algorithme de recherche 30 de type A* avec une Heuristique prenant en compte, pour chaque itinéraire considéré, le temps de parcours minimum pouvant être réalisé depuis chaque point de passage. 9. Procédé selon la 6, dans lequel l'algorithme de recherche 35 prend en compte un paramètre constituant un contrat de temps d'exécution. 10 15 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de modulation de la vitesse de l'engin le long de l'itinéraire optimal est réalisée met en oeuvre l'algorithme de "l'alpiniste". 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'étape de modulation de la vitesse de l'engin le long de l'itinéraire optimal est réalisée met en oeuvre l'algorithme des "lignes brisées".
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G,B
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G05,B64,G06
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G05D,B64D,G06F
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G05D 1,B64D 43,G06F 19
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G05D 1/10,B64D 43/00,G06F 19/00
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FR2889157
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A1
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SYSTEME DE SUSPENSION DE BICYCLETTE
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Demandes associées La présente demande est une continuation partielle et revendique le bénéfice de la demande de brevet américain n 10/878 542 intitulée Bicycle Rear Suspension System , déposée le 29 juin 2004, qui revendique la priorité de la demande de brevet taïwanais n 93110661 déposée le 16 avril 2004. La présente demande revendique également la priorité de la demande de brevet taïwanais n 94112066 déposée le 15 avril 2005 et de la demande de brevet taïwanais n 95104571 déposée le 10 février 2006. Les contenus de toutes les demandes de brevets susmentionnées sont incorporés aux présentes à titre de référence. Domaine de l'invention La présente invention concerne un système d'amortissement de choc. En particulier, elle concerne un système d'amortissement de choc de suspension arrière d'une bicyclette. Contexte de l'invention Il existe un certain nombre d'indices pour évaluer les performances de systèmes d'amortissement de choc dans des cadres de bicyclettes typiques. Par exemple, l'efficacité des systèmes d'amortissement de choc peut être évaluée sur la base de la perte d'énergie de pédale, de l'effet du freinage sur l'action d'amortissement de choc, de la régularité ou du confort de l'action d'amortissement de choc et du retour de pédale provoqué par l'action d'amortissement de choc. Dans le domaine de l'amortissement de choc, le terme retour fait référence à un phénomène dans lequel un changement de longueur de chaîne soumet la crémaillère et les pédales à la force d'une tension vers l'arrière, ce qui provoque un désagrément pour le cycliste. Le brevet américain n 4 039 200 divulgue un mécanisme à un seul bras de balancement conventionnel (auquel il est fait référence en variante en tant que système de cantilever ) pour l'amortissement de choc. Pour réduire la perte d'énergie de pédale dans ce type de mécanisme, le principal point de rotation d'un cadre triangulaire arrière par rapport à un cadre triangulaire avant est conçu pour être adjacent à l'endroit où la chaîne se raccorde à la roue de chaîne avant. Par exemple, si le groupe de roue de chaîne avant est un groupe à trois pignons, le principal point de rotation est conçu pour être situé entre le pignon intermédiaire et le petit pignon dans la zone où la chaîne se raccorde. En variante, si le groupe de roue de chaîne avant est un groupe à deux pignons, le principal point de rotation est conçu pour être situé à l'endroit où le petit pignon se raccorde à la chaîne. Enfin, si le groupe de roue de chaîne avant est une roue de chaîne à un seul pignon, le principal point de rotation est conçu pour être situé à l'endroit où cette roue de chaîne se raccorde à la chaîne. Ce système à un seul bras pivotant présente néanmoins plusieurs inconvénients. Par exemple, bien que ce système puisse réduire la perte d'énergie, il peut engendrer un plus grand retour de pédale, particulièrement sur les cadres à amortissement de choc avec de longues portées de mouvement. Pour réduire le retour de pédale, la hauteur du principal point de rotation doit être réduite, ce qui engendre une augmentation de la perte d'énergie de pédale. En outre, dans ce système, lorsqu'un cycliste pédale dans une position debout, la compression de l'amortisseur de choc peut changer en fonction de la quantité de force appliquée par le cycliste. Par conséquent, il n'est pas possible de réduire la perte d'énergie de manière adéquate pendant le pédalage debout. D'autres systèmes existants de suspension arrière présentent des problèmes similaires. Par exemple, le système de suspension arrière divulgué dans le brevet américain n 5 899 480 comprend une liaison à quatre barres. Dans ce système, les deux points de rotation adjacents à l'extrémité de fourche sont très proches l'un de l'autre, et un point de pivot virtuel (auquel il est fait ci-après référence en tant que VPP ), qui fait référence à un axe de rotation du centre de la roue arrière pendant le fonctionnement de la bicyclette, est situé légèrement derrière le point de pivot à l'extrémité avant de la fourche inférieure. Puisque ces points sont relativement proches l'un de l'autre, ce système présente de nombreux inconvénients identiques à ceux du mécanisme à un seul bras de balancement décrit ci-dessus. Dans ces systèmes, la perte d'énergie de pédale et le retour de pédale dépendent de plusieurs facteurs. Par exemple, en raison de la hauteur du point de pivot à l'extrémité avant de la fourche inférieure dans ces systèmes, il n'est pas possible de réaliser à la fois une faible perte d'énergie et un faible retour. En outre, le point de centre instantané du centre de roue arrière par rapport au triangle avant est plus bas dans ces systèmes que la ligne de force résultante lorsque les freins arrière sont appliqués. Lorsque les freins arrière sont appliqués dans des systèmes avec un tel point de centre instantané bas, la force résultante étire l'amortisseur de choc arrière, ce qui gêne l'action de tension de l'amortisseur de choc. Le système décrit dans le brevet américain n 6 386 568 (auquel il est fait ci-après référence en tant que brevet 568 ) est également problématique à plusieurs égards. Par exemple, en raison de l'emplacement relativement haut du VPP, la force de pédalage peut générer une tension sur l'amortisseur de choc dans un grand éventail de circonstances. Dans le système décrit dans le brevet 568, la tension est distribuée sur l'amortisseur de choc lorsque le cycliste pédale. L'amortisseur de choc peut ainsi rester sous tension constante. L'amortisseur de choc est néanmoins conçu pour agir uniquement lorsque la force d'impact est supérieure à la force de tension à laquelle l'amortisseur de choc est soumis. En conséquence, l'amortisseur de choc n'est pas forcément capable d'amortir de petits impacts en raison de la tension constante exercée par le cycliste en pédalant. Cela peut engendrer un désagrément durant le pédalage. En outre, l'utilisation d'un amortisseur de choc avec un réglage sans affaissement dans le système décrit dans le brevet 568 ne parvient pas à surmonter le problème du désagrément en pédalant. Le terme réglage sans affaissement fait référence à une pression interne préréglée exercée par l'amortisseur de choc qui est conçue pour neutraliser la pression appliquée sur l'amortisseur de choc par le poids du corps du cycliste. Lorsqu'un amortisseur de choc a un tel réglage sans affaissement, il ne se compresse pas lorsque le cycliste est assis sur la selle. De plus, le fait que le point de centre instantané du cadre triangulaire arrière par rapport au cadre triangulaire avant soit largement à l'avant du système décrit dans le brevet 568 provoque une forte tension de l'amortisseur de choc lorsque le frein arrière est appliqué. Cette tension peut en outre empêcher à l'amortisseur de choc d'agir efficacement pendant le freinage, ce qui provoque une réduction significative du niveau de confort du cycliste. Enfin, la tension exercée sur l'amortisseur de choc dans ce système peut réduire inutilement la durée de vie utile de l'amortisseur de choc. Les brevets américains n 5 553 881, 6 206 397 et 6 488 301 décrivent également des systèmes de liaison à quatre barres. Dans ces systèmes, le chemin de roue arrière est en forme de S, et la moitié basse est une grande roue de chaîne en projection. En pédalant, la tension de chaîne tire la roue arrière à un certain point et réalise ainsi l'effet de verrouillage du mécanisme d'amortissement de choc. Si ce point est conçu comme une position de centre de roue arrière pendant un affaissement normal, il peut être possible de réduire la perte d'énergie en pédalant. Néanmoins, si des impacts à la surface du sol interviennent en pédalant, les impacts à la surface du sol ne sont pas forcément amortis efficacement par l'amortisseur de choc en raison des contraintes de tension de chaîne. En conséquence, le confort de pédalage peut en pâtir. En pédalant debout, un effet de transfert de poids peut amener le centre de roue arrière à s'écarter d'un point optimal. Cela peut engendrer l'incapacité du système d'amortissement de choc à réduire efficacement la perte d'énergie en pédalant. De plus, la variation de la distance entre l'essieu multi-usage raccordé au tube de siège et le point de centre de la roue arrière (auquel il est fait référence en tant que RC ) peut être considérable, ce qui se traduit par des problèmes de retour de pédale. A la lumière des inconvénients des systèmes conventionnels d'amortissement de choc, il existe un besoin concernant une bicyclette qui a un système d'amortisseur de choc de suspension arrière qui minimise la perte d'énergie en pédalant en position assis ou debout, qui a des effets minimaux de freinage, qui a un faible retour de pédale, et qui favorise l'allongement de la durée de vie de l'amortisseur de choc. Résumé de l'invention Les avantages et les objectifs de l'invention vont être définis en partie dans la description qui suit, et vont être en partie évidents à partir de la description, ou peuvent être appris par la mise en pratique de l'invention. En outre, les avantages et les objectifs de l'invention vont être réalisés et atteints au moyen des éléments et des combinaisons particulièrement mis en évidence dans les revendications annexées. Selon un aspect de la présente invention, un système de suspension peut comprendre un cadre avant raccordé à une roue avant, un amortisseur de choc raccordé de manière pivotante au cadre avant, et un cadre arrière raccordé à une roue arrière supportée par un point de contact au sol. L'amortisseur de choc peut comprendre une pression prédéterminée sensiblement égale à une pression provoquée par le poids du corps rapport au cadre avant à l'intérieur d'angles d'environ 45 15 par rapport contact au sol lorsque le cadre arrière rapport au cadre avant. Selon un autre aspect de la présente invention, un système de suspension pour une bicyclette peut comprendre un cadre avant supporté par une roue avant, un amortisseur de choc raccordé au cadre avant, un cadre arrière supporté par une roue arrière ayant un point de centre, et un ensemble d'entraînement raccordé au cadre arrière ayant au moins une roue de chaîne. L'amortisseur de choc peut comprendre une pression prédéterminée sensiblement égale à une pression appliquée sur l'amortisseur de choc par un cycliste sur l'ensemble de bicyclette. Le cadre arrière peut être configuré pour guider le mouvement d'un point de pivot virtuel, qui représente un axe de rotation du point de centre de la roue arrière, le long d'un chemin d'un cycliste. Le cadre arrière structurellement configuré pour maintenir centre instantané de mouvement du cadre peut être un point de arrière par d'une plage au point de se déplace par sensiblement aligné par rapport à une ligne tangente s'étendant entre le point de centre de la roue arrière et un point tangent de la roue de chaîne lorsque la roue arrière se déplace par rapport à la roue avant. La présente description fournit en outre un amortisseur de choc pour un ensemble de bicyclette. L'amortisseur de choc comprend un cylindre principal, un piston principal positionné à l'intérieur du cylindre principal qui sépare le cylindre principal en une première chambre et une deuxième chambre, la première chambre et la deuxième chambre étant en communication fluide entre elles. Le piston principal est mobile entre une première position et une deuxième position, en forçant un fluide à s'écouler entre la première chambre et la deuxième chambre. L'amortisseur de choc comprend en outre un cylindre auxiliaire qui est mobile le long d'une surface extérieure du cylindre principal, un piston auxiliaire fixe par rapport au cylindre principal et disposé à l'intérieur du cylindre auxiliaire, qui sépare le cylindre auxiliaire d'une première chambre et d'une deuxième chambre, et une tige de piston raccordée entre le piston principal et le cylindre auxiliaire. L'écoulement de fluide entre la première chambre et la deuxième chambre du cylindre principal est restreint lorsque le piston principal se trouve à la première position. Selon un autre aspect de la présente invention, il est fourni un appareil qui, dans certains modes de réalisation, comprend un cadre triangulaire avant, un cadre triangulaire arrière, une roue avant fournie de manière pivotante dans une direction avant du cadre triangulaire, une roue arrière installée dans une direction arrière du cadre triangulaire avant, et un système de suspension s'étendant vers l'arrière comprenant un amortisseur de choc ayant un réglage sans affaissement . Le système de suspension peut être activé pour recevoir un mouvement d'amortissement de choc et peut être installé entre le cadre triangulaire avant et la roue arrière. Le cadre triangulaire arrière peut comprendre un point de pivot principal raccordé de manière pivotante au cadre triangulaire avant. Le point de pivot principal peut être situé sur ou à proximité d'une ligne de force résultante générée pendant le freinage et en outre localisée par un angle oscillant à l'intérieur d'une plage de 45 15 , où le sommet de l'angle peut être défini comme un point de contact au sol de la roue arrière par rapport à une surface au sol horizontale. L'appareil peut également comprendre une compression de l'amortisseur de choc ne dépassant pas un septième du mouvement d'amortissement de choc. Selon encore un autre aspect de la présente invention, il est fourni un appareil qui, dans certains modes de réalisation, peut comprendre un cadre triangulaire avant, un cadre triangulaire arrière, une roue avant fournie de manière pivotante dans une direction avant du cadre triangulaire, une roue arrière installée dans une direction arrière du cadre triangulaire avant, et un système de suspension s'étendant vers l'arrière comprenant un amortisseur de choc ayant un réglage sans affaissement. Le système de suspension peut être activé pour recevoir un mouvement d'amortissement de choc et installé entre le cadre triangulaire avant et la roue arrière. Le cadre triangulaire arrière peut comprendre un point de pivot principal raccordé de manière pivotante au cadre triangulaire avant. Le point de pivot principal peut être situé sur ou à proximité d'une ligne de force résultante générée pendant le freinage et en outre localisée par un angle oscillant à l'intérieur d'une plage de 45 15 , où le sommet de l'angle est défini comme un point de contact au sol de la roue arrière par rapport à une surface au sol horizontale. L'appareil peut également comprendre une compression de l'amortisseur de choc ne dépassant pas un septième du mouvement d'amortissement de choc. Une action de l'amortisseur de choc peut être sensible à une action de décalage pour réduire la perte d'énergie. L'amortisseur de choc peut en outre comprendre une première chambre à huile et une deuxième chambre à huile pour recevoir un fluide de pression, et un piston activé pour se déplacer d'une première position à une deuxième position, l'écoulement étant restreint à la première position. Le fluide de pression peut s'écouler de la deuxième chambre à huile à la première chambre à huile dans laquelle le piston peut se déplacer de la deuxième position à la première position, l'écoulement d'huile étant restreint à la première position. Selon encore un autre aspect de la présente invention, il est fourni un appareil qui, dans certains modes de réalisation, peut comprendre un cadre avant, une roue avant fournie de manière pivotante dans une direction avant du cadre avant, une roue arrière installée dans une direction arrière du cadre avant, un système de suspension s'étendant vers l'arrière installé entre le cadre avant et la roue arrière, une roue de chaîne, et un VPP sensiblement aligné avec une tangente formée par le centre de la roue arrière et la roue de chaîne. L'appareil peut également comprendre le déplacement du VPP vers l'arrière au fur et à mesure que la roue arrière se déplace vers le haut. Il est entendu que la description générale précédente et la description détaillée suivante sont uniquement illustratives et explicatives et qu'elles ne sont pas restrictives de l'invention telle que revendiquée. Brève description des dessins Les dessins annexés sont inclus pour apporter une meilleure compréhension de l'invention et ils sont incorporés dans et constituent une partie du présent mémoire. Les dessins illustrent des modes de réalisation de l'invention et, conjointement à la description, servent à expliquer les principes de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est un schéma des forces appliquées à un cadre d'amortissement de choc existant avant d'enclencher les freins arrière; la figure 2 est un schéma des forces appliquées à 30 un cadre d'amortissement de choc existant après l'enclenchement des freins arrière; la figure 3 est un schéma de la ligne de force résultante des freinages arrière dans un cadre d'amortissement de choc existant; la figure 4 est un schéma planaire qui illustre un premier mode de réalisation préféré de la présente invention, c'est-à-dire une bicyclette avec un amortissement de choc de suspension arrière; la figure 5 représente comment un angle est formé par la ligne traversant le point de centre instantané et le point de contact au sol de la roue arrière et une ligne horizontale correspond à la ligne de force résultante dans un mode de réalisation préféré ; la figure 6 est un schéma composite en coupe d'un amortisseur de choc du mode de réalisation préféré décrit ci-dessus de la présente invention; la figure 7 est un schéma d'action de roue arrière du mode de réalisation préféré décrit ci-dessus de la présente invention, illustrant comment des chocs sur la roue arrière compressent dans une direction vers le haut et entraînent une barre de raccordement supérieure et une barre de raccordement inférieure à générer une action pivotante dans la même direction; la figure 8 est un schéma d'action de l'amortisseur de choc du mode de réalisation préféré décrit ci-dessus de la présente invention, illustrant comment le piston se déplace de la première position à une deuxième position; la figure 9A est un schéma de distribution du point de pivot virtuel d'un mode de réalisation préféré 30 de la présente invention; la figure 9B est un schéma de distribution du point de pivot virtuel d'un autre mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 9C est un schéma de distribution du 5 point de pivot virtuel d'un autre mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 10 est un schéma planaire d'un deuxième mode de réalisation d'une bicyclette ayant un amortissement de choc de suspension arrière; la figure 11 est un schéma composite en coupe d'un amortisseur de choc du deuxième mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 12 est un schéma d'action d'une roue arrière du deuxième mode de réalisation préféré de la 15 présente invention; et la figure 13 est un schéma composite en coupe d'un amortisseur de choc du troisième mode de réalisation préféré de la présente invention. Description des modes de réalisation illustratifs Il va maintenant être fait référence en détail aux présents modes de réalisation de l'invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Dans la mesure du possible, les mêmes numéros de référence sont utilisés sur tous les dessins pour faire référence à des parties identiques ou similaires. Selon un aspect de la présente invention, lorsqu'un cycliste enclenche les freins d'une bicyclette typique, les performances d'un système d'amortissement de choc peuvent être affectées de plusieurs manières. Par exemple, avant de freiner, la situation est telle que celle représentée sur la figure 1. Avant que les freins ne soient enclenchés, la force ( F R ), qui est exercée sur la roue arrière d'un cadre de bicyclette typique, peut être représentée par les équations suivantes: EM,,, -0; FRx (a. b) =mgxb; FR b nF +b où MPF représente un couple résultant par rapport à un point avant où la roue avant touche le sol; a représente la distance à partir d'un point arrière où la roue arrière touche le sol jusqu'au centre de gravité du cycliste; b représente la distance à partir du centre de gravité du cycliste jusqu'au point avant m représente la masse du cycliste; et g représente l'accélération de gravité. Après le freinage, la situation est identique à celle représentée sur la figure 2. Dans cette situation, la force ( FR' ), qui est exercée sur la roue arrière pendant le freinage, peut être représentée par les équations suivantes. ria f R'xp =0 rnas;h+FR'x (w-b) .=mgxb FR'xpxh-'- R'x (a+h) ^mgx b h Comme cela est illustré sur la figure 3, l'angle de ligne de force résultante (auquel il est fait référence en tant que 9 ) peut ensuite être représenté par les équations suivantes: F F, tan 0 Fe 'xp b b _ -- x rs mg t = +b -0,4-b axh b x .r a+b+ ':Il Y mai a b+/4 x --- ra -- b (a+b)x(r2+b u tall P- tari a+b tan 0 't En règle générale, la hauteur du centre de gravité ( h ) peut être estimée comme étant approximativement égale à l'empattement des roues de la bicyclette ( wb ). Sur la base de cette estimation, la ligne de force résultante LR peut former un angle d'environ 45 x h par rapport à un axe horizontal. Lorsque le système de suspension arrière est un seul bras de balancement ou une liaison à quatre barres qui a une fourche inférieure raccordée au cadre triangulaire avant par un seul axe rotatif, la plupart des points principaux de rotation du système de suspension arrière peuvent être situés de manière adjacente à ou en alignement avec la ligne de force résultante L R. La localisation de la plupart des points principaux de rotation de cette manière peut empêcher que la tension ne soit appliquée sur l'amortisseur de choc lorsque les freins arrière sont enclenchés. En ce qui concerne d'autres types de liaisons à quatre barres, la position de centre instantané du cadre triangulaire arrière par rapport au cadre triangulaire avant peut être prise en compte. Cette position de centre instantané se trouve à l'intersection de la ligne définie par les points de rotation avant et arrière de la barre de raccordement inférieure et la ligne définie par les points de rotation de la barre de raccordement supérieure. Par exemple, comme cela est représenté dans le mode de réalisation exemplaire de la figure 5, le point de centre instantané 0 est situé à l'intersection entre une ligne L1, qui s'étend entre le point de rotation avant 21 et le point de rotation arrière 22 de la barre de raccordement inférieure, et une ligne L2, qui s'étend entre le point de rotation avant 32 et le point de rotation arrière 31 de la barre de raccordement supérieure. Plus le point de centre instantané 0 est proche de la ligne de force résultante LR et moins il y a d'action susceptible d'affecter l'amortisseur de choc. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le point de centre instantané 0 est sensiblement aligné avec la ligne de force résultante L R. Le terme sensiblement aligné fait référence à une plage préférée de distances entre le point de centre instantané 0 et la ligne de force résultante L R. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, la distance entre le point de centre instantané 0 et la ligne de force résultante LR est réglée pour empêcher qu'une tension ne soit appliquée sur l'amortisseur de choc lorsque les freins arrière sont enclenchés. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le point de centre instantané 0 se trouve à l'intérieur d'une plage de 15 par rapport à la ligne de force résultante LR. Selon un autre aspect de l'invention, le terme effet de transfert de poids fait référence au changement de force appliquée sur l'amortisseur de choc qui est provoqué par un décalage du centre de gravité qui intervient lorsqu'un cycliste change de position entre une position assise et une position debout. En règle générale, lorsque le cycliste change de position entre une position assise et une position debout, le centre de gravité se décale, ce qui provoque un changement de la longueur du bras de force pour le centre de gravité par rapport au point de rotation de l'amortisseur de choc. Le changement de la longueur du bras de force provoque à son tour un changement de la compression de l'amortisseur de choc. En outre, lorsque le cycliste effectue un mouvement de pédalage en étant debout, le centre de gravité monte et descend pendant le mouvement de pédalage car les pieds du cycliste n'appliquent pas une force uniforme sur les pédales à chaque coup de pédale. Un mode de réalisation de l'invention peut comprendre un ensemble d'amortissement de choc de suspension arrière. L'ensemble d'amortissement de choc de suspension arrière peut comprendre un amortisseur de choc qui est sensible à certains types de forces, comme celles produites par un mouvement de pédalage d'un cycliste lorsque le cycliste est en position assise et en position debout. L'amortisseur de choc peut minimiser l'impact de ces types de forces sur l'efficacité de l'ensemble d'amortissement de choc de suspension. Un autre mode de réalisation de l'invention peut comprendre un amortisseur de choc ayant un réglage sans affaissement, dans lequel l'amortisseur de choc peut agir avec une grande sensibilité pour réduire la perte d'énergie. Par exemple, cette caractéristique peut améliorer un niveau de confort d'un cycliste pédalant sur l'ensemble de bicyclette. Un autre mode de réalisation de l'invention peut comprendre une caractéristique qui empêche la dégradation de l'amortisseur de choc découlant de la compression complète de l'amortisseur de choc. Un autre mode de réalisation de l'invention peut comprendre la réduction de la perte d'énergie de pédalage et du retour de pédale. La figure 4 illustre un mode de réalisation de la présente invention qui comprend une bicyclette ayant un système d'amortissement de choc de suspension arrière. La bicyclette peut comprendre un système de suspension arrière 100, un cadre triangulaire avant 200, une roue avant 300, une unité de crémaillère 400, une unité d'entraînement 500, et une roue arrière 600. Le cadre triangulaire avant 200 peut se raccorder au système de suspension arrière 100. La roue avant 300 peut être installée à l'avant (la direction vers l'avant est indiquée par la flèche I sur la figure 4) du cadre triangulaire 200. L'unité de crémaillère 400 peut être fournie de manière pivotante sur la base du cadre triangulaire 200. L'unité d'entraînement 500 est adaptée pour être entraînée par l'unité de crémaillère 400. La roue arrière 600 peut être située à l'arrière (la direction vers l'arrière est indiquée par la flèche II sur la figure 4) du cadre triangulaire avant 200, et installée sur le système de suspension arrière 100. Le cadre triangulaire avant 200 peut comprendre un tube de guidon 210, un tube de selle 220, un tube supérieur 230 et un tube inférieur 240. Le tube supérieur 230 peut être raccordé entre le tube de guidon 210 et le tube de selle 220. Le tube inférieur 240 peut être raccordé entre le tube de guidon 210 et le tube de selle 220. Un essieu multi-usage 250 peut êtreraccordé à une base du tube de siège 220 et lié au tube inférieur 240. L'unité de crémaillère 400 peut comprendre une crémaillère 410 et deux pédales 420 fournies de manière pivotante aux deux extrémités de la crémaillère 410. L'unité d'entraînement 500 peut comprendre un ensemble de roue de chaîne 510 (auquel il est fait référence en variante en tant qu'ensemble d'entraînement ), un groupe de roue libre arrière 520, et une chaîne 530. L'ensemble de roue de chaîne 510 peut être raccordé à l'unité de crémaillère 400. Le groupe de roue libre arrière 520 peut être raccordé à la roue arrière 600. La chaîne 530 peut être fournie autour de l'ensemble de roue de chaîne 510 et d'un groupe de roue libres arrière 520. Selon un aspect de l'invention, l'ensemble de roue de chaîne 510 peut comprendre un seul pignon ou plusieurs pignons. Dans la description des plages préférées de déplacement d'un axe de rotation du point de centre de la roue arrière, le terme roue de chaîne peut faire référence à différentes choses en fonction du nombre de pignons utilisés. Par exemple, dans un mode de réalisation où l'ensemble de roue de chaîne 510 comprend deux pignons, le terme roue de chaîne peut faire référence au cercle intermédiaire virtuel 510' qui est concentrique aux deux pignons et entre eux. Dans un autre mode de réalisation où l'ensemble de roue de chaîne 510 comprend trois pignons, le terme roue de chaîne peut faire référence aux pignons intermédiaires. Dans un autre mode de réalisation où l'ensemble de roue de chaîne 510 comprend un seul pignon, le terme roue de chaîne peut faire référence au seul pignon. Le système de suspension arrière 100 peut comprendre un cadre triangulaire arrière 10, une barre de raccordement inférieure 20, une barre de raccordement supérieure 30, et un amortisseur de choc 40. Le cadre triangulaire arrière 10 peut s'étendre dans une direction arrière 11 par rapport au cadre triangulaire avant. La barre de raccordement inférieure 20 peut se raccorder de manière pivotante entre le cadre triangulaire arrière 10 et le cadre triangulaire avant 200. La barre de raccordement supérieure 30 peut se raccorder de manière pivotante entre le cadre triangulaire arrière 10 et le cadre triangulaire avant 200 et elle peut en outre être située au-dessus de la barre de raccordement inférieure 20. L'amortisseur de choc 40 peut se raccorder de manière pivotante entre le cadre triangulaire avant 200 et la barre de raccordement supérieure 30. Le cadre triangulaire une fourche inférieure 11, arrière 10 peut comprendre une fourche supérieure 12, et une extrémité inférieure 11 peut 250 et s'étendre fourche supérieure fourche inférieure de fourche arrière 13. La fourche correspondre à l'essieu multi-usage dans la direction arrière II. La 12 peut être en intersection avec la 11 pour former un angle. L'extrémité de fourche arrière 13 peut être raccordée de manière fixe à un point de raccordement auquel la fourche supérieure 12 et la fourche inférieure 11 se raccordent. La fourche inférieure 11 peut comprendre une extrémité avant de fourche inférieure 111 adjacente à l'essieu multi-usage 250. La fourche supérieure 12 peut comprendre une extrémité avant de fourche supérieure 121 au-dessus de l'extrémité avant de fourche inférieure 111. La barre de raccordement inférieure 20 peut comprendre un premier axe de rotation 21 et un deuxième axe de rotation 22. Le premier axe de rotation 21 peut être fourni de manière pivotante sur le tube inférieur 240. Le deuxième axe de rotation 22 peut être disposé à l'opposé du premier axe de rotation 21 et fourni de manière pivotante à l'extrémité avant de la fourche inférieure 111 du cadre triangulaire arrière 10. De plus, le premier axe de rotation 21 peut être situé au-dessus de l'essieu multiusage 250 du cadre triangulaire avant 200 et, dans un mode de réalisation, le premier axe de rotation 21 est situé sur le côté de l'essieu multiusage 250 dans la direction avant I. La barre de raccordement supérieure 30 peut constituer un triangle ayant un troisième axe de rotation 31, un raccordement de pivot 32, et un quatrième axe de rotation 33. Le troisième axe de rotation 31 peut être fourni de manière pivotante à l'extrémité avant de la fourche supérieure 121 du cadre triangulaire arrière 10. Le raccordement de pivot 32 peut être disposé à l'opposé du troisième axe de rotation 31. Le quatrième axe de rotation 33 peut être disposé entre le troisième axe de rotation 31 et le raccordement de pivot 32 et, dans un mode de réalisation, le quatrième axe de rotation 33 peut être fourni de manière pivotante sur le tube de selle 220. Par référence à la figure 6, un autre mode de réalisation de l'invention peut comprendre un amortisseur de choc 40 ayant un cylindre principal 41, un piston principal 42, un cylindre auxiliaire 43, un piston auxiliaire 44, une tige de piston 45, une tige de réglage ajustable 46, et une unité de rétablissement 47. Le piston principal 42 peut être disposé en interne à l'intérieur du cylindre principal 41. Le cylindre auxiliaire 43 peut être fourni en externe autour du cylindre principal 41. Le piston auxiliaire 44 peut être disposé en interne à l'intérieur du cylindre auxiliaire 43 et sécurisé au cylindre principal 41. La tige de piston 45 peut être raccordée entre le piston principal 42 et le cylindre auxiliaire 43 et s'étendre le long d'une ligne axiale. La tige de réglage ajustable 46 peut traverser l'intérieur de la tige de piston 45. L'unité de rétablissement 47 peut fournir une force de rebond pour le piston principal 42. Dans un mode de réalisation préféré, l'amortisseur de choc 40 peut avoir un réglage sans affaissement qui contrôle la quantité de compression de l'amortisseur de choc 40. De préférence, le réglage sans affaissement limite la quantité de compression à environ un septième d'une course de piston d'amortissement de choc. Par exemple, si une course de piston d'amortissement de choc mesure 38 mm, la quantité de compression au réglage sans affaissement peut être de 5,4 mm à 0 mm ou de 3,8 mm à 0 mm. Lorsqu'il y a une petite quantité de compression, toute force de pédalage peut générer un effet de compression sur l'amortisseur de choc 40. Si la quantité de compression est d'environ zéro (0), alors sensiblement aucune force de pédalage ne peut être capable de distribuer un effet de tension désactivant sur l'amortisseur de choc 40. Le cylindre principal 41 peut comprendre une extrémité de base 411, une extrémité supérieure 412 et une paroi de cylindre principal 413. L'extrémité de base 411 peut être fournie de manière pivotante sur le tube inférieur 240 du cadre triangulaire avant 200. L'extrémité supérieure 412 peut être disposée à l'opposé de l'extrémité de base 411. La paroi de cylindre principal 413 peut être disposée entre l'extrémité de base 411 et l'extrémité supérieure 412. En outre, l'extrémité supérieure 412 peut comprendre une portion de petit diamètre 412'. L'extrémité de base 411 peut être située sur le côté de la direction avant I du premier axe de rotation 21 de la barre de raccordement inférieure 20. Dans un mode de réalisation illustratif, le piston 42 peut être formé pour séparer le cylindre principal 41 en une première chambre à huile 421 (adjacente à l'extrémité de base 411) et une deuxième chambre à huile 422 (à proximité de l'extrémité supérieure 412). La deuxième chambre à huile 422 peut se raccorder à la portion de petit diamètre 412', et la surface de la coupe transversale de la deuxième chambre à huile 422 peut être supérieure à celle de la portion de petit diamètre 412'. Dans un autre mode de réalisation illustratif, le cylindre auxiliaire 43 peut comprendre une partie de raccordement de cylindre 431 qui s'adapte autour de l'extérieur du cylindre principal 41. Le cylindre auxiliaire 43 peut également comprendre une partie pivotante 432 disposée à l'opposé de la partie de raccordement de cylindre 431. La partie pivotante 432 peut être raccordée de manière pivotante sur le raccordement de pivot 32 de la barre de raccordement supérieure 30. Le piston auxiliaire 44 peut séparer le cylindre auxiliaire 43 en une chambre à gaz positive 441 (à laquelle il est fait référence en variante en tant que première chambre à gaz), qui peut être située à proximité de la partie pivotante 432 et une (deuxième) chambre à gaz négative 442 (à laquelle il est fait référence en variante en tant que deuxième chambre à gaz), qui peut être située à proximité de la partie de raccordement de cylindre 431. Dans un mode de réalisation préféré, la pression d'air dans la chambre à gaz négative 442 est de préférence la même que la pression d'air externe (à laquelle il est fait référence en variante en tant que pression atmosphérique ). De plus, la pression d'air de la chambre à gaz négative 442 pouvant être faible, la pression d'air de la chambre à gaz positive 441 peut également être similairement faible. Dans un autre mode de réalisation illustratif, la tige de piston 45 peut comprendre un tube creux. La tige de piston 45 peut comprendre un orifice d'huile 451 qui raccorde la première chambre à huile 421 à la deuxième chambre à huile 422. L'orifice d'huile 451 peut comprendre une première ouverture 452 fournie sur le piston principal 42, et une deuxième ouverture 453 fournie sur une surface périphérique de la tige de piston 45. La tige de réglage 46 peut comprendre une partie conique 461 correspondant à la première ouverture 452 et tirée par une tige de contrôle 462 montée de manière hélicoïdale sur le cylindre auxiliaire 43. La tige de réglage 46 peut être déplacée le long d'un axe pour ajuster la surface en coupe transversale de la première ouverture 452. L'unité de rétablissement 47 peut comprendre un bouchon d'espacement ou un piston 471 et un espace contenant du gaz 472. Le bouchon d'espacement 471 peut s'adapter à l'intérieur du cylindre principal 41. L'espace contenant du gaz 472 peut être formé par le bouchon d'espacement 471 et situé sur un côté de la première chambre à huile 421. Dans un mode de réalisation, l'espace contenant du gaz 472 peut être rempli avec de l'azote à haute pression. Dans le système de suspension arrière décrit ci-dessus 100 illustré sur la figure 5, le point de centre instantané 0 du cadre triangulaire arrière 10 par rapport au cadre triangulaire avant 200 peut être sensiblement aligné avec un point d'intersection entre une première ligne droite L1, qui traverse le premier axe de rotation 21 et le deuxième axe de rotation 22 de la barre de raccordement inférieure 20, et une deuxième ligne droite L2, qui traverse le troisième axe de rotation 31 et le quatrième axe de rotation 33 de la barre de raccordement supérieure 30. Dans un mode de réalisation préféré, l'angle e2 est formé par le point de centre instantané 0 et le point A où la roue arrière 600 touche le sol. Dans un autre mode de réalisation préféré, l'angle e2 est d'environ 40 . Dans un autre mode de réalisation préféré, cet angle e2 est à l'intérieur de la plage des angles e1 formés par la surface du sol au point A et la ligne de force résultante LR générée lorsque le frein de la roue arrière 600 est appliqué. Par conséquent, il est possible de minimiser les effets de choc provoqués par le frein de roue arrière. Dans un autre mode de réalisation préféré, l'angle e1 est d'environ 45 15 . Dans un autre mode de réalisation préféré, l'angle e1 peut être à l'intérieur de la plage de 40 à 50 ou à l'intérieur de la plage de 35 à 45 . Comme cela est illustré sur la figure 6, lorsqu'un cycliste est assis sur la selle en train de pédaler, et lorsque l'amortisseur de choc a un réglage sans affaissement, sensiblement aucune force ne peut être distribuée sur l'amortisseur de choc 40 pour l'amener à se compresser ou à s'étendre par inadvertance. Cela peut empêcher que l'amortisseur de choc 48 ne soit désactivé par une telle force, ce qui réduit une perte d'énergie de pédalage. A ce stade, le piston principal 42 correspond au cylindre principal 41 et se trouve à la première position représentée sur la figure 6. La deuxième ouverture 453 de l'orifice d'huile 451 correspond à la portion de petit diamètre 412' du cylindre principal 41. Le piston auxiliaire 44 correspond également au cylindre auxiliaire 43 et se trouve à la position la plus basse. Comme cela est en outre représenté sur la figure 7, la roue arrière 600 peut progressivement balancer vers le haut dans la direction Y, comme lorsque la bicyclette en déplacement rencontre un sol inégal. Dans ce mode de réalisation, le deuxième axe de rotation 22 de la barre de raccordement inférieure 20 peut subir un décalage de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre de la direction arrière II vers la direction avant I. Au fur et à mesure que le deuxième axe de rotation 22 subit le décalage de rotation, le premier axe de rotation 21 peut agir comme le centre de rotation. Le troisième axe de rotation 31 de la barre de raccordement inférieure 30 peut également subir un décalage de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre de la direction arrière II vers la direction avant I. Au fur et à mesure que le troisième axe de rotation 31 subit le décalage de rotation, le quatrième axe de rotation 33 peut agir en tant que centre de rotation. Comme cela est représenté dans le mode de réalisation de la figure 8, un raccordement de pivot 32 peut être utilisé pour entraîner la partie pivotante 432 du cylindre auxiliaire 43, en l'amenant à se compresser par rapport au cylindre principal 41. Lorsque la partie pivotante 432 est compressée, le fluide de pression s'écoule de la première chambre à huile 421 à la deuxième chambre à huile 422. Le piston principal 42 se déplace ensuite de la première position illustrée sur la figure 6 vers la deuxième position à proximité du bouchon d'espacement 471 illustré sur la figure 8. En raison de la différence entre la portion de petit diamètre 412' et la surface en coupe transversale de la deuxième chambre à huile 422, lorsque la deuxième ouverture 453 de l'orifice d'huile 451 se trouve à l'intérieur de la portion de petit diamètre 412' (le piston principal à la première position), une restriction de flux se produit, et le piston principal gagne progressivement en vitesse de la première position à la deuxième position. A ce stade, le cylindre auxiliaire 43 est pressé plus près du cylindre principal 41. Par conséquent, le piston auxiliaire 44 se déplace de la position la plus basse à une position plus haute et compresse le gaz de haute pression dans la chambre à gaz principale 41. De plus, l'azote à haute pression à l'intérieur de l'espace contenant du gaz 472 peut être compressé par le bouchon d'espacement 471. En d'autres termes, au moment où le choc se produit, le piston principal 42 est utilisé à la première position illustrée sur la figure 6 pour provoquer la restriction de flux et effectuer une action de tampon. Ensuite, lorsque la force du choc appliquée sur la partie pivotante 432 du cylindre auxiliaire 43 disparaît, le gaz à haute pression de la chambre de gaz positive peut agir pour produire un effet de rebond à l'intérieur de l'espace contenant du gaz 472. Le cylindre auxiliaire 43 et le bouchon d'espacement 471 peuvent rebondir aux positions représentées sur les figures 6 et 8 par exemple. De plus, le piston 42 peut revenir de la deuxième position à la première position, et le fluide de pression peut être amené à s'écouler de la deuxième chambre à huile 422 à la première chambre à huile 421. En outre, à cause de la différence de surface en coupe transversale de la deuxième chambre à huile 422 et de la portion de petit diamètre 412', lorsque la deuxième ouverture 453 de l'orifice d'huile 451 correspond à la portion de petit diamètre 412', la restriction de flux peut être effectuée. Le mouvement du piston principal 42 ralentit progressivement au fur et à mesure que le piston se déplace de la deuxième position à la première position. De cette manière, il est possible d'empêcher que l'amortisseur de choc 40 ne rebondisse et que le piston auxiliaire 44 ne frappe le cylindre auxiliaire 43. Ainsi, la durée de vie en fonctionnement de l'amortisseur de choc 40 peut être étendue. Dans un autre mode de réalisation, la pression de gaz dans la chambre à gaz négative 422 de l'amortisseur de choc 40 est de préférence faible. La pression de gaz de la chambre à gaz positive 441 peut être faible de manière correspondante. Cela peut réduire les coûts de fabrication puisque les exigences de précision et d'étanchéité d'air peuvent être réduites. De plus, la faible pression de gaz de la chambre à gaz positive 441 peut assurer un niveau supérieur de confort. En utilisant la tige de contrôle 462, la surface en coupe transversale entre la partie conique 461 et la première ouverture 452 peut être ajustée pour régler les performances de tampon le cas échéant. Comme cela est en outre représenté sur les figures 4 et 9A-C, lorsqu'une force de pédalage est appliquée à une pédale 420, la tension sur la chaîne 530 et la rotation de poids d'un cycliste peuvent distribuer une force à l'extrémité de la fourche arrière 13. Cette force peut être appliquée dans différentes directions, par exemple en fonction du braquet. Lorsque le VPP est situé sur la moyenne de toutes les lignes de force appliquée, une quantité inférieure de perte d'énergie de pédalage intervient. Dans un mode de réalisation, le VPP est sensiblement aligné avec une ligne tangente s'étendant du centre 602 de la roue arrière 600 assistant à une roue de chaîne 510 lorsqu'un cycliste est dans une position normale et lorsque l'amortisseur de choc a un réglage sans affaissement. Les figures 9A- C illustrent la plage de mouvement du VPP dans différentes circonstances. Par exemple, au fur et à mesure que la roue arrière 600 continue de balancer vers le haut dans la direction Y, par exemple à l'écart de la surface du sol, le VPP s'étend dans la direction II. Il est ainsi possible de réduire l'effet de retour de pédale provoqué lorsque l'amortisseur de choc est en action. Dans un mode de réalisation, le VPP est sur ou à proximité d'une ligne tangente 512 d'un centre de roue arrière 602 et d'une roue de chaîne 510. La plage de mouvement du VPP peut être définie par référence au point tangent 514 et à la ligne tangente 512 du centre de roue arrière 602 à la roue de chaîne 510. Comme cela est illustré dans le mode de réalisation de la figure 9B, la plage de mouvement du VPP peut être à l'intérieur d'une zone 610. La zone 610 peut être délimitée par une première ligne verticale 612, une deuxième ligne verticale 614, des distances de déviation vers le haut et vers le bas H1 et HZ par rapport à la ligne tangente 512, une ligne supérieure 616 et une ligne inférieure 618. La distance de déviation vers le haut H1 peut s'étendre jusqu'à un premier point de déviation P qui se trouve sur la deuxième ligne verticale 614 et qui est espacé au- dessus de la ligne tangente 512. De même, la distance de déviation vers le bas HZ peut s'étendre jusqu'à un deuxième point de déviation P2, qui est situé sur la deuxième ligne verticale 614 et qui est espacé au- dessous de la ligne tangente 512. La zone 610 peut également être délimitée par un troisième point de déviation P3, qui se trouve sur la première ligne verticale 612 et qui est espacé au-dessus de la ligne tangente 512, et un quatrième point de déviation P4 qui se trouve sur la première ligne verticale 612 et qui est espacé au-dessous de la ligne tangente 512. La ligne supérieure 616 peut s'étendre le long d'une direction parallèle à la ligne tangente 512 et peut s'étendre entre le premier point de déviation P et le troisième point de déviation P3. De même, la ligne inférieure 618 peut s'étendre entre le deuxième point de déviation P2 et le quatrième point de déviation P4. Le point tangent 514 peut être espacé d'une distance D1 de la première ligne verticale 612 s'étendant à travers un point de centre C de la roue de chaîne 510. La deuxième ligne verticale 614 peut être espacée du point tangent 514 d'une distance D2. Dans un mode de réalisation illustratif, la distance D1 est d'environ 10 mm, la distance D2 est d'environ 300 mm, les distances de déviation vers le haut et vers le bas H1, HZ sont de 55 mm respectivement, et les deux lignes parallèles 616 et 618 peuvent s'étendre le long d'une direction sensiblement parallèle à la ligne tangente 512. Comme cela est illustré dans le mode de réalisation de la figure 9C, la plage de mouvement du VPP peut être à l'intérieur d'une zone 620. La zone 620 peut être délimitée par une première ligne verticale 622 en intersection avec le point tangent 514, une deuxième ligne verticale 624, des distances de déviation vers le haut et vers le bas H3 et H4 par rapport à la ligne tangente 512, une ligne supérieure 626 et une ligne inférieure 628. La distance de déviation vers le haut H3 peut s'étendre jusqu'à un premier point de déviation P'1 qui se trouve sur la deuxième ligne verticale 624 et qui est espacé au- dessus de la ligne tangente 512. De même, la distance de déviation vers le bas H4 peut s'étendre jusqu'à un deuxième point de déviation P'2, qui est situé sur la deuxième ligne verticale 624 et qui est espacé au- dessous de la ligne tangente 512. La zone 620 peut également être délimitée par un troisième point de déviation P'3, qui se trouve sur la première ligne verticale 622 et qui est espacé au-dessus de la ligne tangente 512, et un quatrième point de déviation P'4 qui se trouve sur la première ligne verticale 622 et qui est espacé au-dessous de la ligne tangente 512. La ligne supérieure 626 peut s'étendre entre le premier point de déviation P'1 et le troisième point de déviation P'3. De même, la ligne inférieure 628 peut s'étendre entre le deuxième point de déviation P'2 et le quatrième point de déviation P'4. Dans un mode de réalisation illustratif, la distance D est d'environ mm, les distances de déviation vers le haut et vers le bas H3, H4 sont de 20 mm respectivement, et les deux lignes parallèles 626 et 628 peuvent s'étendre le long d'une direction sensiblement parallèle à la ligne tangente 512. A titre d'illustration supplémentaire, les modes de réalisation de la présente invention peuvent assurer au moins les fonctions exemplaires suivantes. 1. minimiser la perte d'énergie de pédalage: le VPP est mis à proximité ou sur la tangente définie par le centre de roue arrière et par la roue de chaîne avant. Par conséquent, le système peut effectivement réduire le couple généré par la tension de chaîne en pédalant sur le VPP, ce qui minimise la compression de l'amortisseur de choc 40. II. Un amortissement de choc efficace: grâce au réglage sans affaissement de l'amortisseur de choc 40, lorsqu'un cycliste est assis sur la selle et pédale, l'amortisseur de choc 40 ne peut pas agir ou ne peut agir que légèrement. Ainsi, l'objectif de faible perte d'énergie est réalisé. Néanmoins, lorsque la bicyclette passe sur une bosse ou dans un trou, elle peut répondre rapidement. III. L'amortissement de choc basé sur la position du cycliste: en raison de l'effet de transfert de poids, lorsqu'un cycliste pédale en étant debout, la force appliquée par le cycliste sur l'amortisseur de choc 40 est différente de la force appliquée lorsque le cycliste est assis. S'il y a le réglage sans affaissement, l'amortisseur de choc 40 effectue une moindre action d'amortissement de choc lorsque le cycliste applique une force de pédalage et lorsque la bicyclette frappe un objet sur la route que cela ne serait le cas si la bicyclette avait une conception d'amortissement de choc avec réglage d'affaissement. Ainsi, il est possible de réduire considérablement la perte d'énergie en pédalant debout. IV. Minimiser l'impact du freinage sur l'amortissement de choc: le point de centre instantané 0 du cadre triangulaire arrière 10 par rapport au cadre triangulaire avant 200 étant à l'intérieur du secteur de 45 15 dont le sommet est le point où la roue arrière touche le sol et dont la ligne horizontale est la surface du sol, les effets de choc provoqués par le freinage de la roue arrière peuvent être minimisés. V. Minimiser le retour de pédale: puisque le phénomène de retour de pédale peut être provoqué par des changements de longueur de chaîne au cours de l'action d'amortissement de choc, le changement de RC peut être modifié de manière à ce qu'il approxime le changement de longueur de chaîne. Le phénomène de retour de pédale peut ainsi être minimisé. VI. Fournir un amortisseur de choc avec une fonction de réglage sans affaissement: puisqu'un amortisseur de choc 40 peut être fourni avec une chambre à gaz positive 441 qui a un certain niveau de pression interne prédéterminée, l'amortisseur de choc 40 peut avoir une caractéristique de réglage sans affaissement. Lorsque cette pression prédéterminée dans la chambre à gaz 441 est élevée, l'amortisseur de choc 40 peut avoir de préférence une conception très solide, et il peut ne pas répondre trop rapidement. Comme l'indique l'équation PP = Np + F (PP = pression de gaz de la chambre à gaz positive; Np = pression de gaz de la chambre à gaz négative; F = force appliquée par le poids du cycliste), l'objectif de réduction de pression dans la chambre à gaz positive 441 peut être atteint en réduisant la pression dans la chambre à gaz négative 442. Lorsque la pression dans la chambre à gaz négative 442 est relativement faible, peut-être aussi basse que la pression extérieure, il est possible d'obtenir la pression idéale de la chambre à gaz positive 441. Néanmoins, lorsque la pression dans la chambre à gaz négative 442 est faible, le résultat est que l'amortisseur de choc 40 a tendance à rebondir à sa limite. Lorsque la course de piston d'amortisseur de choc atteint sa limite, les parties mobiles de l'amortisseur de choc 40 frappent l'une contre l'autre et ont tendance à s'endommager. Par conséquent, l'amortisseur de choc 40 utilise un pare-chocs hydraulique, qui peut générer un effet de tampon lorsque la course de rebond du piston d'amortisseur de choc est sur le point d'atteindre sa limite, ce qui peut prolonger la durée de vie de l'amortisseur de choc. Il va de soi que cette solution ne doit pas forcément utiliser de pièces hydrauliques. Tout matériau ou procédé capable de réaliser un effet de tampon élastique peut fournir les mêmes résultats. Comme cela est en outre représenté sur la figure 10, un deuxième mode de réalisation de la présente invention est similaire aux modes de réalisation décrits ci-dessus. Ce mode de réalisation comprend un système de suspension arrière 100', un cadre triangulaire avant 200' raccordé de manière pivotante à la suspension arrière 100', une roue avant 300' installée à l'avant (la direction vers l'avant est indiquée par la flèche I sur la figure 10) du cadre triangulaire avant 200', et une roue arrière 600' correspondant à la roue avant 300' et située à l'arrière (la direction vers l'arrière est indiquée par la flèche II sur la figure 10) du cadre triangulaire avant 200' et installée sur le système de suspension arrière 100'. Le cadre triangulaire avant 200' peut comprendre un tube de guidon 210', un tube de selle 220', un tube supérieur 230' raccordé entre le tube de guidon 210' et le tube de selle 220', un tube inférieur 240' raccordé entre le tube de guidon 210' et le tube de selle 220' et au-dessous dutube supérieur 230', un essieu multiusage 250' raccordé à une base du tube inférieur 240', et un montant de pivot 260' par rapport au tube de selle 220' et disposé au-dessus de l'essieu multi-usage 250'. Le système de suspension arrière 100' comprend un cadre triangulaire arrière 10' raccordé de manière pivotante sur le montant de pivot 260', et un amortisseur de choc 40' raccordé de manière pivotante entre le cadre triangulaire avant 200' et le cadre triangulaire arrière 10'. Le cadre triangulaire arrière 10' peut comprendre un point de pivot principal 11' raccordé de manière pivotante au-dessus de l'essieu multiusage 250'. Comme cela est représenté sur la figure 11, l'amortisseur de choc 40' peut comprendre un cylindre principal 41', un piston principal 42' rentrant à l'intérieur du cylindre principal 41', un cylindre auxiliaire 43' adapté à l'extérieur du cylindre principal 41', un piston auxiliaire 44' rentrant à l'intérieur du cylindre auxiliaire 43' et fixé sur le cylindre principal 41', une tige de piston 45' raccordée entre le piston principal 42' et le cylindre auxiliaire 43' et s'étendant le long d'un axe, une tige de réglage ajustable 46' traversant l'intérieur de la tige de piston 45', une unité de rétablissement 47' qui fournit une force de rebond pour le piston principal 42', et une partie de tampon 48' installée à l'intérieur d'une chambre à gaz négative 442' du cylindre auxiliaire 43'. La partie de tampon 48' peut comprendre un anneau constitué de matériaux plastiques de qualité supérieure. Lorsque l'amortisseur de choc 40' a un réglage sans affaissement, aucune force de pédalage n'est en mesure de générer une tension sur l'amortisseur de choc 40'. De plus, les parties structurelles et les fonctions décrites ci- dessus sont globalement similaires à celles de l'amortisseur de choc des modes de réalisation décrits ci-dessus comme cela est représenté sur les figures 1 à 9. En outre, la partie de tampon 48' peut produire des effets de tampon lorsque la course de rebond de l'amortisseur de choc atteint ou est sur le point d'atteindre sa limite. Ainsi, elle peut prolonger la durée de vie en fonctionnement de l'amortisseur de choc. Le point de pivot principal 11' étant sur ou à proximité de la ligne de force résultante LR générée lorsque les freins sont appliqués sur la roue arrière 600', la force de tension produite sur l'amortisseur de choc 40' par la force de pédalage appliquée par le cycliste assis sur la selle peut être réduite à un minimum. Comme cela est en outre représenté sur la figure 12, lorsque la bicyclette rencontre une surface de route inégale qui amène la roue arrière 600' à se balancer progressivement dans une direction vers le haut Y, le cadre triangulaire arrière 10' subit, avec le point de pivot principal 11' comme centre de rotation, un décalage de rotation de la direction arrière II vers la direction avant I (dans le sens des aiguilles d'une montre). De plus, par le positionnement de l'amortisseur de choc 40', on peut réaliser les effets de restriction de flux et de tampon (comme cela a été décrit dans la même action d'amortisseur de choc des modes de réalisation précédents). L'amortisseur de choc 40' peut également être appliqué au système de suspension arrière 100 des modes de réalisation représentés sur les figures 4 et 5. L'amortisseur de choc 40 des modes de réalisation précédents peut être appliqué au système de suspension arrière 100' du mode de réalisation représenté sur la figure 10. Comme cela est représenté sur la figure 13, l'amortisseur de choc 40" selon un autre mode de réalisation de la présente invention est globalement le même que celui des modes de réalisation précédents. Dans les modes de réalisation précédents, l'amortisseur de choc 40 est doté d'une chambre à gaz négative 442, dont la pression de gaz est faible. Dans l'amortisseur de choc 40" représenté sur la figure 13, la pression de la chambre à gaz négative 442" est sensiblement égale à la pression extérieure (pression atmosphérique), et l'emplacement où le cylindre principal 41" est raccordé au cylindre auxiliaire 43" est doté d'une pluralité de canaux de conduction 48", et au moyen des canaux de conduction 48", la chambre à gaz négative 442" peut être raccordée à l'extérieur. Les descriptions ci-dessus sont uniquement des modes de réalisation préférés de la présente invention et ne doivent pas être utilisées pour limiter la portée des modes de réalisation de la présente invention. Cela signifie que tout changement équivalent ou toute révision équivalente effectués selon les revendications et la description de la présente invention doivent être considérés comme entrant dans la portée brevetée de la présente invention. D'autres modes de réalisation de l'invention seront évidents pour l'homme du métier au vu du mémoire et de la mise en pratique de l'invention divulguée dans les présentes. Le mémoire et les exemples doivent être considérés à titre purement exemplaire. Il est donc entendu que l'invention n'est pas limitée aux exemples illustratifs du présent mémoire. Au lieu de cela, l'invention vise à couvrir toutes les modifications et toutes les variations entrant dans la portée des revendications annexées et de leurs équivalents
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Un système de suspension peut comprendre un cadre avant raccordé à une roue avant (300), un amortisseur de choc (40) raccordé de manière pivotante au cadre avant, et un cadre arrière raccordé à une roue arrière (600) supportée par un point de contact au sol. L'amortisseur de choc (40) peut comprendre une pression prédéterminée sensiblement égale à une pression provoquée par le poids du corps d'un cycliste. Le système de suspension peut être configuré structurellement pour maintenir un point de centre instantané de mouvement du cadre arrière par rapport au cadre avant à l'intérieur d'une plage d'angles d'environ 45degree +/- 15degree par rapport au point de contact au sol lorsque le cadre arrière se déplace par rapport au cadre avant.
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1. Système de suspension caractérisé qu'il comprend: un cadre avant raccordé à une roue avant (300) ; un amortisseur de choc (40) raccordé de manière pivotante au cadre avant et ayant une pression prédéterminée sensiblement égale à une pression provoquée par le poids du corps d'un cycliste; et un cadre arrière raccordé à une roue arrière (600) supportée par un point de contact au sol, et structurellement configuré pour maintenir un point de centre instantané de mouvement du cadre arrière par rapport au cadre avant à l'intérieur d'une plage d'angles d'environ 45 15 par rapport au point de contact au sol lorsque le cadre arrière se déplace par rapport au cadre avant. 2. Système de suspension selon la 1, caractérisé en ce que le point de centre instantané de mouvement comprend un point de centre de rotation du cadre arrière par rapport au cadre avant, et les cadres avant et arrière sont raccordés l'un à l'autre au niveau d'une pluralité d'axes de rotation qui définissent le point de centre instantané de rotation. 3. Système de suspension selon la 1, caractérisé en ce que les cadres avant et arrière sont raccordés l'un à l'autre au niveau d'un premier axe de rotation, d'un deuxième axe de rotation, d'un troisième axe de rotation, et d'un quatrième axe de rotation, et le point de centre instantané de mouvement du cadre arrière par rapport au cadre avant est sensiblement aligné avec un point d'intersection entre une première ligne, qui s'étend à travers le premier axe de rotation et le deuxième axe de rotation, et une deuxième ligne, qui s'étend à travers le troisième axe de rotation et le quatrième axe de rotation. 4. Système de suspension selon la 3, caractérisé en ce que le premier axe de rotation et le deuxième axe de rotation raccordent une barre de raccordement inférieure du cadre arrière au cadre avant. 5. Système de suspension selon la 3, caractérisé en ce que le troisième axe de rotation et le quatrième axe de rotation raccordent une barre de raccordement supérieure du cadre arrière au cadre avant. 6. Système de suspension selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une roue de chaîne couplée de manière rotative à la roue arrière (600), et caractérisé en ce que le cadre arrière est configuré pour aligner sensiblement le mouvement d'un point de pivot virtuel, qui représente un axe de rotation d'un point de centre de la roue arrière (600), par rapport à une ligne s'étendant entre le point de centre de la roue arrière (600) et un point tangent de la chaîne de roue. 7. Système de suspension pour une bicyclette caractérisé en ce qu'il comprend: un cadre avant supporté par une roue avant (300) ; un amortisseur de choc (40) raccordé au cadre avant, et ayant une pression prédéterminée sensiblement égale à une pression appliquée sur l'amortisseur de choc (40) par un cycliste de l'ensemble de bicyclette; un cadre arrière supporté par une roue arrière (600) ayant un point de centre; un ensemble d'entraînement raccordé au cadre arrière ayant au moins une roue de chaîne; et dans lequel le cadre arrière est configuré pour guider le mouvement d'un point de pivot virtuel, qui représente un axe de rotation du point de centre de la roue arrière (600), le long d'un chemin sensiblement aligné par rapport à une ligne tangente s'étendant entre le point de centre de la roue arrière (600) et un point tangent de la roue de chaîne lorsque la roue arrière (600) se déplace par rapport à la roue avant (300). 8. Système de suspension selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une barre de raccordement inférieure raccordée de manière pivotante au cadre avant à un point de pivot avant et au cadre arrière à un point de pivot arrière, et une barre de raccordement supérieure raccordée de manière pivotante au cadre avant à un point de pivot avant et au cadre arrière à un point de pivot arrière, et Dans lequel un point d'intersection d'une première ligne, qui est définie par les points de pivot avant et arrière de la barre de raccordement inférieure, et d'une deuxième ligne, qui est définie par les points de pivot avant et arrière de la barre de raccordement supérieure, reste à l'intérieur d'une plage d'angles d'environ 45 15 par rapport à une surface de sol, où la plage d'angles a un sommet à un point de contact au sol de la roue arrière (600). 9. Système de suspension selon la 7, caractérisé en ce que le cadre arrière est configuré pour guider le mouvement du point de pivot virtuel à l'intérieur d'une zone délimitée par une première ligne verticale s'étendant à travers un point de centre de la roue de chaîne, une deuxième ligne verticale espacée de la première ligne verticale vers la roue arrière (600), un premier point de déviation sur la deuxième ligne verticale et espacé au-dessus de la ligne tangente, un deuxième point de déviation sur la deuxième ligne verticale et espacé au-dessous de la ligne tangente, un troisième point de déviation sur la première ligne verticale et espacé au-dessus de la ligne tangente, un quatrième point de déviation sur la première ligne verticale et espacé au-dessous de la ligne tangente, une ligne supérieure s'étendant entre le premier point de déviation et le troisième point de déviation, et une ligne inférieure s'étendant entre le deuxième point de déviation et le quatrième point de déviation. 10. Système de suspension selon la 9, caractérisé en ce que la ligne supérieure et la ligne inférieure s'étendent dans une direction sensiblement parallèle à la ligne tangente. 11. Système de suspension selon la 9, caractérisé en ce que le point tangent est espacé d'environ 10 mm de la première ligne verticale, le premier point de déviation est espacé d'environ 55 mm audessus de la ligne tangente, le deuxième point de déviation est espacé d'environ 55 mm au-dessous de la ligne tangente, et la deuxième ligne verticale est espacée d'environ 300 mm à l'écart du point tangent. 12. Système de suspension selon la 7, caractérisé en ce que le cadre arrière est configuré pour guider le mouvement du point de pivot virtuel à l'intérieur d'une zone délimitée par une première ligne verticale s'étendant à travers le point tangent de la roue de chaîne, une deuxième ligne verticale espacée de la première ligne verticale, un premier point de déviation sur la deuxième ligne verticale et espacé audessus de la ligne tangente, un deuxième point de déviation sur la deuxième ligne verticale et espacé au- dessous de la ligne tangente, un troisième point de déviation sur la première ligne verticale et espacé audessus du point tangent, un quatrième point de déviation sur la première ligne verticale et espacé au-dessous du point tangent, une ligne supérieure s'étendant entre le premier point de déviation et le troisième point de déviation, et une ligne inférieure s'étendant entre le deuxième point de déviation et le quatrième point de déviation. 13. Système de suspension selon la 12, caractérisé en ce que la ligne supérieure et la ligne inférieure s'étendent dans une direction sensiblement parallèle à la ligne tangente. 14. Système de suspension selon la 12, caractérisé en ce que le premier point de déviation est espacé d'environ 20 mm au-dessus de la ligne tangente, le deuxième point de déviation est espacé d'environ 20 mm au-dessous de la ligne tangente, et la deuxième ligne verticale est espacée d'environ 150 mm à l'écart de la première ligne verticale. 15. Système de suspension selon la 7, caractérisé en ce que l'ensemble d'entraînement comprend un pignon intermédiaire ayant une circonférence extérieure en intersection avec le point tangent. 16. Système de suspension selon la 7, caractérisé en ce que l'ensemble d'entraînement comprend deux pignons, et le point tangent est situé sur une circonférence d'un cercle intermédiaire virtuel entre les deux pignons. 17. Système de suspension selon la 7, caractérisé en ce que l'ensemble de roue de chaîne comprend un seul pignon, et le point tangent est situé sur une circonférence du pignon unique. 18. Système de suspension selon la 7, 30 caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) comprend: un cylindre principal (41) ayant une première chambre et une deuxième chambre en communication fluide avec la première chambre; et un piston principal (42) configuré pour se déplacer entre une première position, à laquelle un fluide est présent dans la première chambre, et une deuxième position, à laquelle le fluide est déplacé de la première chambre à la deuxième chambre. 19. Système de suspension selon la 18, caractérisé en ce que le flux de fluide entre la première chambre et la deuxième chambre est restreint lorsque le piston principal (42) se trouve à la première position. 20. Système de suspension selon la 18, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) comprend en outre: un passage entre la première chambre et la deuxième chambre du cylindre principal (41), le passage ayant une première ouverture raccordée à la première chambre et une deuxième ouverture raccordée à la deuxième chambre; et dans lequel lorsque le piston principal (42) se trouve à la première position, la deuxième ouverture est située à l'intérieur d'une portion de la deuxième chambre ayant un diamètre relativement plus petit pour restreindre le flux de fluide sortant de la deuxième ouverture. 21. Système de suspension selon la 18, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) comprend en outre: un cylindre auxiliaire (43) pouvant se déplacer le 5 long d'une surface extérieure du cylindre principal (41) ; un piston auxiliaire (45) fixé au cylindre principal (41) et disposé à l'intérieur du cylindre auxiliaire (43) de manière à définir une première chambre et une deuxième chambre; et une tige de piston (45) raccordée au piston principal (42) et au cylindre auxiliaire (43). 22. Système de suspension selon la 21, caractérisé en ce que le flux de fluide entre la première chambre et la deuxième chambre est restreint lorsque le piston principal (42) se trouve à la première position. 23. Système de suspension selon la 22, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) comprend en outre: un passage entre la première chambre et la deuxième chambre du cylindre principal (41), le passage ayant une première ouverture raccordée à la première chambre et une deuxième ouverture raccordée à la deuxième chambre, et dans lequel lorsque le piston principal (42) se trouve à la première position, la deuxième ouverture est située à l'intérieur d'une portion de la deuxième chambre ayant un diamètre relativement plus petit pour restreindre le flux de fluide sortant de la deuxième ouverture. 24. Système de suspension selon la 21, caractérisé en ce que la tige de piston (45) peut se déplacer à l'intérieur d'un trou interne de manière à ajuster une surface en coupe transversale de la première ouverture. 25. Système de suspension selon la 21, caractérisé en ce que la première chambre du cylindre auxiliaire (43) est fournie avec la pression prédéterminée de manière à ce que, lorsqu'un cycliste se trouve sur le système de suspension, la quantité de compression de l'amortisseur de choc (40) provoquée par le poids du cycliste est à environ un septième d'une course de piston d'amortissement de choc de l'amortisseur de choc (40). 26. Système de suspension selon la 21, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) comprend une pression dans la deuxième chambre du cylindre auxiliaire (43) qui est sensiblement égale à la pression atmosphérique. 27. Système de suspension selon la 21, caractérisé en ce que la deuxième chambre du cylindre auxiliaire (43) est en communication fluide avec une portion extérieure du cylindre auxiliaire (43). 28. Système de suspension selon la 21, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) comprend en outre une partie de tampon installée à l'intérieur de la deuxième chambre du cylindre auxiliaire (43) . 29. Système de suspension selon la 21, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) comprend en outre un bouchon d'espacement disposé à l'intérieur du cylindre principal (41) de manière à définir un espace contenant du fluide pour contenir un fluide à l'intérieur de celuici. 30. Système de suspension selon la 7, caractérisé en ce que le cadre arrière est configuré de manière à ce que, pendant une première moitié d'une course complète de piston d'amortissement de choc de l'amortisseur de choc (40), un centre instantané de mouvement du cadre arrière par rapport au cadre avant reste à l'intérieur d'une plage d'angles d'environ 45 15 par rapport à une surface de sol, où la plage d'angles a un sommet à un point de contact au sol de la roue arrière (600). 31. Système de suspension selon la 7, caractérisé en ce que le cadre arrière est configuré de manière à ce que, au cours d'un premier tiers à deux tiers d'une course complète de piston d'amortissement de choc de l'amortisseur de choc (40), un centre instantané de mouvement du cadre arrière par rapport au cadre avant reste à l'intérieur d'une plage d'angles d'environ 45 15 par rapport à une surface de sol, où la plage d'angles a un sommet à un point de contact au sol de la roue arrière (600). 32. Système de suspension arrière (100) pour une bicyclette ayant un cadre avant supporté par une roue avant (300) caractérisé en ce qu'il comprend: un amortisseur de choc (40) raccordé au cadre avant; et un cadre arrière supporté par une roue arrière (600) et raccordé au cadre avant de la bicyclette à une pluralité de points de pivot agencés pour maintenir un axe de pivot central du cadre arrière par rapport au cadre avant à l'intérieur d'une plage d'angles d'environ 45 15 par rapport à un point de contact au sol de la roue arrière (600). 33. Système de suspension arrière (100) selon la 32, caractérisé en ce que le cadre arrière comprend une barre de raccordement inférieure et une barre de raccordement supérieure, et la pluralité de points de pivot comprend un premier point de pivot et un deuxième point de pivot entre la barre de raccordement inférieure et le cadre avant, et un troisième point de pivot et un quatrième point de pivot entre la barre de raccordement supérieure et le cadre avant. 34. Système de suspension arrière (100) selon la 30 32, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) est fourni avec une pression prédéterminée sensiblement égale à une pression provoquée par le poids du corps d'un cycliste sur l'amortisseur de choc (40) lorsque le cycliste se trouve sur le système de suspension arrière (100). 35. Système de suspension arrière (100) selon la 32, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: un ensemble de roue de chaîne ayant au moins un pignon monté sur le cadre avant, l'ensemble de roue de chaîne ayant un cercle intermédiaire virtuel concentrique avec le au moins un pignon, le cercle intermédiaire virtuel étant situé à une position intermédiaire du au moins un pignon, et ayant un diamètre moyen sensiblement égal à un diamètre du au moins un pignon; et dans lequel le cadre arrière est configuré pour guider un mouvement d'un point de pivot virtuel, qui représente un axe de rotation du point de centre de la roue arrière (600), le long d'un chemin sensiblement aligné avec une ligne tangente s'étendant entre un point de centre de la roue arrière (600) et un point tangent sur le cercle intermédiaire virtuel. 36. Système de suspension arrière (100) selon la 35, caractérisé en ce que l'ensemble de roue de chaîne comprend trois pignons, et le cercle intermédiaire virtuel est sensiblement coïncidant avec une circonférence extérieure du pignon intermédiaire. 37. Système de suspension arrière (100) selon la 35, caractérisé en ce que l'ensemble de roue de chaîne comprend deux pignons, et le cercle intermédiaire virtuel est sensiblement coïncidant avec un cercle intermédiaire entre les deux pignons. 38. Ensemble de bicyclette selon la 35, caractérisé en ce que l'ensemble de roue de chaîne comprend un pignon, le cercle intermédiaire virtuel étant sensiblement coïncidant avec une circonférence extérieure du pignon. 39. Ensemble de bicyclette caractérisé en ce qu'il comprend: un cadre avant supporté par une roue avant (300) ; un système de suspension ayant un cadre arrière supporté par une roue arrière (600), un amortisseur de choc (40) raccordé de manière pivotante entre le cadre avant et le cadre arrière, l'amortisseur de choc (40) ayant une pression interne prédéterminée sensiblement égale à une pression provoquée par le poids du corps d'un cycliste sur l'amortisseur de choc (40) lorsque le cycliste se trouve sur l'ensemble de bicyclette, le cadre arrière étant raccordé de manière pivotante au cadre avant à un point de pivot principal situé sur ou à proximité d'une ligne de force résultante générée par gravité et par frottement au cours du freinage; et dans lequel le point de pivot principal se trouve à l'intérieur d'une plage d'angles d'environ 45 15 par rapport à une surface de sol, où le sommet de la plage d'angles se trouve à un point de contact au sol de la roue arrière (600). 40. Ensemble de bicyclette selon la 39, caractérisé en ce qu'une force de pédalage appliquée par un cycliste ne provoque sensiblement pas de tension sur l'amortisseur de choc (40). 41. Ensemble de bicyclette selon la 39, caractérisé en ce que le point de pivot principal se trouve à l'intérieur d'une plage d'angles d'environ 35 à 45 par rapport à la surface de sol, où le sommet de la plage d'angles se trouve au point de contact au sol de la roue arrière (600). 42. Amortisseur de choc (40) pour un ensemble de bicyclette caractérisé en ce qu'il comprend: un cylindre principal (41) ; un piston principal (42) positionné à l'intérieur du cylindre principal (41), caractérisé en ce que le piston principal (42) sépare le cylindre principal (41) en une première chambre et une deuxième chambre, la première chambre et la deuxième chambre étant en communication fluide entre elles, et caractérisé en ce que le piston principal (42) peut se déplacer entre une première position et une deuxième position, en forçant un fluide à s'écouler entre la première chambre et la deuxième chambre; un cylindre auxiliaire (43) pouvant se déplacer le 30 long d'une surface extérieure du cylindre principal (41) ; un piston auxiliaire (45) fixé au cylindre principal (41) et disposé à l'intérieur du cylindre auxiliaire (43), caractérisé en ce que le piston auxiliaire (45) sépare le cylindre auxiliaire (43) en une première chambre et une deuxième chambre; une tige de piston (45) raccordée entre le piston principal (42) et le cylindre auxiliaire (43) ; et dans lequel le flux de fluide entre la première chambre et la deuxième chambre du cylindre principal (41) est restreint lorsque le piston principal (42) se trouve à la première position. 43. Ensemble de bicyclette selon la 42, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) a un passage connectant la première chambre et la deuxième chambre du cylindre principal (41), le passage ayant une première ouverture raccordée à la première chambre et une deuxième ouverture raccordée à la deuxième chambre; et Dans lequel lorsque le piston principal (42) se trouve à la première position, la deuxième ouverture est située à l'intérieur d'une portion de la deuxième chambre du cylindre principal (41) ayant un diamètre relativement plus petit pour restreindre le flux de fluide sortant de la deuxième ouverture. 44. Amortisseur de choc (40) selon la 42, caractérisé en ce que la tige de piston (45) définit un trou interne, et comprend en outre une tige pouvant se déplacer à l'intérieur du trou interne, la tige étant adaptée pour ajuster la surface en coupe transversale de la première ouverture. 45. Amortisseur de choc (40) selon la 42, comprend en outre une partie de tampon installée à l'intérieur de la deuxième chambre du cylindre auxiliaire (43). 46. Amortisseur de choc (40) selon la 42, caractérisé en ce que la première chambre du cylindre auxiliaire (43) est fournie avec une pression prédéterminée sensiblement égale à une pression provoquée par le poids du corps d'un cycliste sur l'amortisseur de choc (40) lorsque le cycliste se trouve sur l'ensemble de bicyclette. 47. Amortisseur de choc (40) selon la 42, caractérisé en ce qu'une pression de la deuxième chambre du cylindre auxiliaire (43) est sensiblement égale à la pression atmosphérique. 48. Amortisseur de choc (40) selon la 42, caractérisé en ce que la deuxième chambre du cylindre auxiliaire (43) est en communication fluide avec une portion extérieure du cylindre auxiliaire (43). 49. Amortisseur de choc (40) selon la 42, caractérisé en ce que l'amortisseur de choc (40) comprend en outre un bouchon d'espacement qui rentre à l'intérieur du cylindre principal (41) et un espace contenant du fluide formé par le bouchon d'espacement et le cylindre principal (41).
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B
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B62
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B62K
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B62K 25
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B62K 25/26,B62K 25/28,B62K 25/30
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FR2897318
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A1
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PROCEDE POUR COMMANDER LE SYSTEME DE LA CHAINE MOTRICE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention concerne un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, un appareil de commande électronique ainsi qu'un dispositif comportant un appareil de commande électronique. On connaît déjà des procédés pour commander des systèmes de chaîne motrice, des appareils de commande électroniques ainsi que des dispositifs comportant un appareil de commande électronique. Dans un procédé connu pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, on prévoit un ou plusieurs appareils de commande électroniques, qui commandent des valeurs caractéristiques prédéterminées de fonctionnement du système de chaîne motrice. Avec de tels systèmes connus, on peut commander par exemple la vitesse de rotation du moteur ou le couple pouvant être transmis par un dispositif d'embrayage électronique, ou des vitesses d'une boîte de vitesses automatisée. L'invention a pour but d'indiquer un procédé conçu différemment pour commander un système de chaîne motrice, ainsi qu'un appareil de commande électronique conçu différemment et un dispositif conçu différemment et comportant un appareil de commande électronique. Conformément à un aspect particulier, l'invention a pour but d'indiquer un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, un appareil de commande électronique et un dispositif comportant un appareil de commande électronique, qui soit sûr et ce notamment lorsqu'il existe des perturbations lors de la délivrance de valeurs caractéristiques de fonctionnement. Le problème est résolu à l'aide d'un procédé qui comprend au moins l'une des caractéristiques qui sont citées dans la description suivante ou sont indiquées sur les figures. Le problème est résolu à l'aide d'un appareil de 35 commande électronique, qui comprend au moins l'une des caractéristiques qui sont citées dans la description suivante ou sont indiquées sur les figures. Le problème est résolu à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique, qui comprend au moins l'une des caractéristiques qui sont citées dans la description suivante ou sont indiquées sur les figures. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un , qui comporte un dispositif d'entraînement, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesses automatisée (ASG), et au moins un appareil de commande électronique, qu'il est prévu au moins un premier dispositif de contrôle, qui contrôle la position d'un levier de sélection et l'indique à l'appareil de commande, caractérisé en ce que la chaîne motrice peut être ouverte et peut être fermée pour la transmission d'un couple, et que dans des conditions prédéterminées la vitesse, avec laquelle cette chaîne motrice peut être fermée, est influencée lorsqu'il est établi qu'une position non correcte du levier de sélection est indiquée à l'appareil de commande. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif d'entraîne- ment, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesses automatisée (ASG), au moins un appareil de commande électronique, et au moins un premier dispositif de contrôle, qui contrôle la position d'un levier de sélection et l'indique à l'appareil de commande, caractérisé en ce que l'appareil de commande peut agir de telle sorte que le véhicule automobile exécute un démarrage forcé brusque, et que l'appareil de commande empêche que le véhicule automobile exécute un démarrage forcé brusque lorsqu'il est établi qu'une position non correcte du levier de sélection est indiquée à l'appareil de commande. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour commander le système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif de boîte de vitesses ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un moteur, tel qu'un moteur à combustion interne, des roues, au moins un appareil de commande électronique, au moins une mémoire d'erreurs et au moins un premier dispositif de détermination de vitesses de rotation de roues, caractérisé en ce que dans des conditions prédéterminées, une entrée est effectuée dans la mémoire d'erreurs, entrée qui indique que le premier dispositif de détermination a affiché ou déterminé d'une manière incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, avec la mise en oeuvre des pas suivants consistant à : - lire la mémoire d'erreurs, -engager une vitesse du dispositif de la boîte de vitesses, qui n'est pas une vitesse de démarrage, lors-qu'il est établi que dans la mémoire d'erreurs a été effectuée une entrée indiquant que le premier dispositif de détermination a affiché ou déterminé d'une manière incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, fermer le dispositif d'embrayage, -contrôler si le moteur démarre, et - permettre un démarrage du véhicule automobile et/ou un retrait partiel ou complet de l'entrée d'erreur lors-qu'il est établi que le moteur ne démarre pas. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour commander le système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comprend un dispositif de boîte de vitesses, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un dispositif de freinage et au moins un appareil de commande électroni- que, caractérisé en ce que sont en outre prévus des moyens d'indication du signal de freinage, à l'aide desquels l'état d'actionnement d'un dispositif de freinage est indiqué à l'appareil de commande, et que l'appareil de commande utilise le signal de freinage indiquant cet état d'actionnement, à des fins de commande, avec mise en oeuvre des étapes consistant à : vérifier si le signal de freinage est indiqué correcte-ment, - effectuer la commande, conformément à une caractéristique, lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué correctement, et effectuer une commande, conformément à une seconde caractéristique, différente de la première, lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué d'une manière incorrecte. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un moteur, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un circuit de mesure du carburant, au moins un appareil de commande électronique et un système de bus CAN, et dans lequel il est en outre prévu un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur ainsi qu'un premier dispositif de détection de position, qui détermine la position de l'organe de mesure du carburant et dans lequel, - un signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un troisième système de transmission de signaux, lorsque ce troisième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un 35 quatrième système de transmission de signaux, lorsque ce quatrième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, le troisième système de transmission de signaux comporte le premier dispositif de détection de position, et le quatrième système de transmission de signaux comporte le premier dispositif de détection de vitesse de rotation du moteur, caractérisé en ce que - le signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un cinquième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième système de transmission de signaux est au moins affectée, et que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de mesure par l'intermédiaire d'un sixième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du quatrième système de transmission de signaux est au moins affectée. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un procédé pour contrôler l'état d'ouverture d'un élément rabattable pouvant être fermé, tel qu'une portière ou un capot, et éventuellement pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile qui comporte un élément rabattable pouvant être fermé et un capteur d'élé- ment rabattable, agencé notamment sous la forme d'un inter-rupteur, qui contrôle l'état d'ouverture de l'élément rabattable pouvant être fermé, et indique cet état d'ouverture à un appareil de commande électronique au moyen d'un septième système de transmission de signaux, caracté- risé en ce que l'aptitude au fonctionnement du septième système de transmission de signaux ou du détecteur de l'élément rabattable est contrôlée en fonction de la vitesse du véhicule automobile. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un 35 appareil électronique de commande qui commande au moins un composant situé dans la chaîne motrice d'un véhicule auto-mobile et utilise, dans le cadre de cette commande, un pro-cédé du type indiqué précédemment. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique, un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et un premier dispositif de détection de position, et dans lequel ce premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine la vitesse de rotation du moteur d'un véhicule automobile et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, et dans lequel le premier dispositif de détection de position détermine la position de l'organe de mesure du carburant et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, caractérisé en ce qu'au moins un second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur est prévu pour la détermination et l'indication redondantes de la vitesse de rotation du moteur du véhicule automobile et/ou au moins un second dispositif de détection de position pour la détermination et l'indication redondantes de la position de l'organe de mesure du carburant. Le problème est résolu notamment à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique d'un moteur et un appareil de commande électronique de l'embrayage, caractérisé en ce que cet appareil de commande du moteur et cet appareil de commande de l'embrayage coopè- rent de telle sorte que l'appareil de commande du moteur indique à l'appareil de commande de l'embrayage, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant, que pour l'affichage de la vitesse de rotation du moteur il est prévu une sortie analogique A sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analogique sur l'appareil de commande de l'embrayage, et dans lequel pour l'affichage de la posi-tion d'un organe de mesure du carburant, il est prévu une sortie analogique séparée sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analogique séparée sur l'appareil de commande de l'embrayage. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte une boîte de vitesses automatisée ainsi qu'un levier de sélection. Le levier de sélection peut être commuté, et ce notamment manuellement par le conducteur, dans différentes positions de commutation. Les positions (de commutation) du levier de sélection sont contrôlées et détectées à l'aide d'un premier dispositif de contrôle et sont indiquées à un appareil de commande électronique. Le système de chaîne motrice - un système de chaîne motrice est au sens de la présente invention notamment une chaîne motrice ou un système qui comporte une chaîne motrice - peut être ouvert et fermé. Dans le cas où la chaîne motrice est fermée, un couple peut être transmis par cette chaîne motrice, alors que lorsque la chaîne motrice est ouverte, une transmission de couple est empêchée. La chaîne motrice est agencée notamment de telle sorte que la transmission du couple peut être également limitée. Ceci est réalisé par exemple par le fait que dans la chaîne motrice il est prévu un dispositif d'embrayage, qui peut être réglé de manière à pouvoir transmettre un couple limité. Un tel dispositif d'embrayage peut être agencé par exemple sous la forme d'un embrayage à friction. De préférence un tel dispositif d'embrayage est agencé sous la forme d'un dispositif d'embrayage automatisé. Conformément à l'invention, il est prévu notam- ment que la vitesse avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée ou est fermée, est influencée dans des condi- tions prédéterminées lorsqu'il est établi qu'une position incorrecte du levier de sélection est indiquée à l'appareil de commande. Sous l'expression "influencer la vitesse, avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée ou est fermée", il faut comprendre notamment que cette vitesse possible est 5 modifiée par rapport au cas où il est établi qu'une position correcte du levier de sélection est indiqué à l'appareil de commande. Sous l'expression "vitesse avec laquelle la chaîne motrice est fermée ou peut être fermée", il faut 10 comprendre dans le sens de la présente invention qu'il s'agit notamment de la dérivée dans le temps du couple transmissible par le dispositif d'embrayage ou de la dérivée moyenne dans le temps du couple pouvant être transmis par le dispositif d'embrayage, au cours d'un 15 intervalle de temps prédéterminé. Dans une forme de réalisation avantageuse la vitesse, avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée ou est fermée, est limitée dans des conditions prédéterminée lorsqu'il est établi qu'une position incorrecte du 20 levier de sélection est indiquée dans l'appareil de commande, et ce notamment à une première valeur limite. Cette première valeur limite peut être constante dans le temps ou variable dans le temps. La variabilité dans le temps peut être conçue de telle sorte qu'il existe 25 une dépendance dans le temps, comme par exemple une dépendance fonctionnelle du temps ou qu'elle varie dans le temps sans dépendre ce dernier. La première valeur limite peut en outre dépendre de valeurs caractéristiques de fonctionne-ment prédéterminées, comme par exemple la vitesse de rotation du moteur, ou être indépendante de telles valeurs caractéristiques de fonctionnement. Une telle dépendance peut être conçue de telle sorte que la valeur initiale de cette première valeur limite est déterminée en fonction de telles valeurs caractéristiques de fonctionnement et/ou de 35 telle sorte que cette première valeur limite peut varier dans le temps en fonction de telles valeurs caractéristiques de fonctionnement. La première valeur limite peut être déterminée notamment de telle sorte que le dispositif d'embrayage ne peut pas être fermé avec une vitesse telle que le véhicule est mis en marche selon un démarrage forcé brusque. Le problème est en outre résolu à l'aide d'un procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif d'entraîne- ment, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesses automatisée (ASG), au moins un appareil de commande électronique, et au moins un premier dispositif de contrôle, qui contrôle la position d'un levier de sélection et l'indique à l'appareil de commande, caractérisé en ce que l'appareil de commande peut agir de telle sorte que le véhicule automobile exécute un démarrage forcé brusque, et que l'appareil de commande empêche que le véhicule automobile exécute un démarrage forcé brusque lorsqu'il est établi qu'une position non correcte du levier de sélection est indiquée à l'appareil de commande. Conformément à l'invention, il est prévu notam-ment que la position d'un levier de sélection est contrôlée à l'aide d'un premier dispositif de contrôle et est indi- quée à un appareil de commande électronique. Lorsqu'il est établi qu'une position, indiquée par l'appareil de com- mande, du levier de sélection est incorrecte, le fait que le véhicule automobile puisse exécuter un démarrage forcé brusque, est empêché. De préférence le fait que le véhicule puisse exécuter ou exécute un démarrage forcé brusque, est empêché uniquement lorsqu'il est indiqué à l'appareil de commande qu'un souhait de démarrage forcé brusque ou une situation de démarrage forcé brusque existe et qu'il a été établi essentiellement simultanément ou pendant un inter- valle de temps prédéterminé écoulé, qu'une position du levier de sélection, indiquée à l'appareil de commande n'est pas correcte. Il est également préférable que le fait que le véhicule automobile puisse exécuter ou exécute un démarrage forcé brusque, soit empêché lorsque pendant le cycle de fonctionnement actuel du véhicule automobile il a été établi au moins une fois qu'une position du levier de sélection, indiquée à l'appareil de commande, n'est pas correcte. Un cycle de fonctionnement du véhicule automobile démarre en ce sens sous l'effet du branchement d'allumage et est terminé par l'ouverture d'allumage. Il est également préférable d'effectuer dans une mémoire d'erreurs, une entrée qui empêche que le véhicule automobile puisse exécuter un démarrage forcé brusque lors- qu'il a été établi au moins une fois qu'une position du levier de sélection, indiquée à l'appareil de commande, n'est pas correcte, cette entrée n'étant pas effacée par l'interruption de l'allumage. Par exemple, il peut être prévu que cette entrée puisse être reprise uniquement dans le cadre d'une maintenance ou d'une réparation. Sous l'expression situation de démarrage forcé brusque au sens de l'invention, il faut comprendre notamment que le véhicule automobile est dans un état de démarrage, que la vitesse de rotation du moteur, lorsque la pédale d'accélérateur est actionnée, est supérieure à une vitesse de rotation prédéterminée du moteur, que le dispositif de boîte de vitesses est commuté dans la position neutre et que la ou une position identifiée ou déterminée du levier de sélection indique qu'une vitesse doit être engagée dans le dispositif de la boîte de vitesses. La vitesse de rotation du moteur, qui doit être indiquée au moins dans une situation de démarrage forcé brusque, est égale de préférence à 2500 tr/mn. Cette limite peut également être choisie différente et. par exemple être réglée sur une valeur de 2000 tr/mn ou de 3000 tr/mn ou une valeur plus importante, plus faible ou bien entre ces deux valeurs. Pour la détection et le contrôle de la vitesse de rotation du moteur, il est prévu de préférence un troisième 5 dispositif de contrôle. L'étage de vitesse, qui est engagé (effective-ment) dans le dispositif de la boîte de vitesses, est de préférence détecté et/ou contrôlé à l'aide d'un dispositif de détection de vitesse ou un second dispositif de 10 contrôle. Ce dispositif peut comporter par exemple un capteur de pression. Le dispositif de détection de vitesse peut cependant être également agencé différemment; par exemple la vitesse engagée peut être déterminée en fonction de vitesses de rotation détectées comme par exemple la 15 vitesse de rotation d'entrée de la boîte de vitesses et la vitesse de rotation de sortie de la boîte de vitesses, à partir desquelles on tire des conclusions concernant l'étage de démultiplication engagé ou la vitesse engagée. L'état "démarrage" doit être délimité notamment 20 par rapport à l'état "déplacement". Conformément à l'invention il est prévu que la chaîne motrice du véhicule automobile soit commandée dans l'état "démarrage" conformément à une "caractéristique de démarrage" prédéterminée et dans l'état "déplacement" conformément à une caractéristique de 25 déplacement, qui est agencée différemment de la caractéristique de démarrage. Une commutation est effectuée de l'état "démarrage" dans l'état "déplacement" et inversement de préférence en fonction de valeurs caractéristiques prédéterminées de fonctionnement. 30 Les valeurs caractéristiques de fonctionnement ou la combinaison de valeurs caractéristiques de fonctionne-ment, qui déclenchent une commutation de l'état "démarrage" à l'état "déplacement", peuvent correspondre aux valeurs caractéristiques de fonctionnement ou à la combinaison de 35 valeurs caractéristiques de fonctionnement, qui déclenchent une commutation de l'état "déplacement" dans l'état "démarrage", ou bien être différentes de ces valeurs ou combinaisons. Il est en outre préférable de prévoir des combinaisons différentes de valeurs caractéristiques de fonctionnement, dans lesquelles une commutation de l'état "démarrage" dans l'état "déplacement" est déclenchée. De façon correspondante, on peut également prévoir différentes combinaisons de valeurs caractéristiques de fonctionnement, pour lesquelles une commutation de l'état "déplacement" dans l'état "démarrage". En particulier l'invention n'est pas limitée en ce qui concerne les conditions concrètes de commutation, qui sont mémorisées de préférence dans un appareil de commande. Comme autre exemple et sans que l'invention s'en trouve limitée, on indique qu'une condition de commutation pour la commutation de l'état "démarrage" à l'état "déplacement" peut être par exemple conçue de telle sorte qu'après le branchement de l'allumage, lorsque la chaîne motrice tourne, le glissement d'embrayage a été pour la première fois complètement supprimé ou que la vitesse de rotation d'entrée de l'embrayage est égale à la vitesse de rotation de sortie de l'embrayage. Une commutation faisant passer de l'état "déplacement" à l'état "démarrage" peut être définie par exemple en fonction de gradients déterminés, tels que le gradient de la vitesse de rotation, notamment le gradient de la vitesse de rotation du moteur et/ou le gradient de la vitesse de rotation de la transmission et/ou en fonction de la vitesse engagée dans le dispositif de la boîte de vitesses ou d'une autre manière. L'invention doit être comprise ici notamment au sens large étant donné que l'on peut utiliser ici différentes stratégies de commande. Lorsqu'à l'intérieur d'un cycle de fonctionnement une commutation a déjà été commutée dans l'état "déplacement" et a été ramenée, à partir de cet état dans l'état "démarrage", une nouvelle commutation sur l'état "démarrage" peut être réalisée par exemple lorsque, alors que la chaîne motrice est entraînée, le glissement du dispositif d'embrayage est supprimé ou que le dispositif d'embrayage est fermé jusqu'à ce que la vitesse de rotation d'entrée de l'embrayage est égale à la vitesse de rotation de sortie de l'embrayage. Ces exemples pour limiter l'état de conduite "démarrage" par rapport à l'état de conduite "déplacement" ou les conditions de commutation correspondantes, représentées à titre d'exemples, ne sont pas censer limiter l'invention; au contraire on envisage une multiplicité d'autres configurations qui peuvent être utilisées pour limiter l'état de conduite indiqué et pour effectuer une commutation correspondante entre l'état de fonctionnement. De même on indique uniquement à titre d'exemple, dans ce contexte, le fait que lesdits états de déplacement peuvent être également couplés à la vitesse du véhicule; ainsi par exemple une vitesse limite du véhicule peut être fixée, lors du dépassement de laquelle une commutation est exécutée de l'état de conduite "démarrage" dans l'état de conduite "déplacement", et inversement. Une telle vitesse limite peut être égale par exemple à 10 km/h sans que l'invention s'y trouve limitée. A l'aide du levier de sélection, on ne peut pas influencer manuellement sur les processus de commande de la chaîne motrice et notamment des processus de commutation du dispositif de boîte de vitesses ou de la boîte de vitesses automatique. Le levier de sélection peut être commuté dans différentes positions. Par exemple on prévoit les positions indiquées ci-après du levier de sélection, tout en notant que l'on peut également prévoir d'autres positions du levier de sélection ou qu'une partie des positions recensées du levier de sélection peut ne pas être donnée : "P", ôRU, Dn, MU, IV+ Lorsque le levier de sélection est dans la position "P", il se produit notamment l'activation d'un dispositif de blocage empêchant un déplacement. Lorsque le levier de sélection est dans la posi-5 tion "R", en particulier le dispositif de boîte de vitesses est commuté sur la marche arrière. Lorsque le levier de sélection est dans la position "D", en particulier le véhicule automobile se déplace en marche avant, auquel cas des opérations de commutation 10 du dispositif de la boîte de vitesses sont exécutées d'une manière commandée de façon automatisée; en particulier dans cette position du levier de sélection, on commande égale-ment de façon automatisée des actionnements correspondants de l'embrayage. De préférence lorsque le levier de sélec- 15 tion est dans la position "D", le moteur à combustion interne est en outre commandé de façon automatisée. Lorsque le levier de sélection est dans la position "M", on obtient un fonctionnement manuel de commutation. A partir de cette position, le conducteur peut 20 déclencher, par commutation ou engagement impulsionnel dans la position "+" du levier de sélection, un processus de commutation du dispositif de la boîte de vitesses pour l'amener à la vitesse supérieure immédiatement suivante, ou par commutation ou engagement ponctuel dans la position "-" 25 du levier de sélection, déclencher un processus de commutation faisant passer la vitesse immédiatement supérieure du dispositif de la boîte de vitesses. Conformément à l'invention il est prévu que ces positions commutées respectives du levier de sélection sont 30 déterminées ou captées à l'aide du premier dispositif de contrôle et sont indiquées à l'appareil de commande. Conformément à l'invention, il est en outre prévu de déterminer si les positions du levier de sélection, indiquées à l'appareil de commande, sont correctes ou sont 35 affichées correctement. La perturbation de fonctionnement ou l'indication incorrecte de la position du levier de sélection peut être notamment une réduction de l'aptitude au fonctionnement ou une absence de la capacité de fonctionnement ou une combi- naison des variantes indiquées précédemment. En outre on notera que la perturbation de fonctionnement ou l'affichage incorrect de la position du levier de sélection peut être agencé de telle sorte que des valeurs non plausibles sont affichées. De même d'autres agencements pour l'indication incorrecte de la position du levier de sélection ou de la perturbation du fonctionnement sont possibles. Des causes du fait que des positions incorrectes du levier de sélection sont indiquées à l'appareil de commande électronique, peuvent être différentes. Des exemples de telles causes vont être mentionnés ci-après, et il faut remarquer que les causes pourraient être également différentes. On notera en outre que l'invention peut être axée sur un affichage incorrect de la position du levier de sélection ou sur des perturbations de fonctionnement, qui sont conditionnées par les causes individuelles ou plu-sieurs causes de ce type. L'invention peut être telle que la cause est conjointement détectée ou qu'il est établi qu'une perturbation de fonctionnement ou une indication incorrecte de la position du levier de sélection est four- nie, sans que la cause soit déterminée. Des perturbations ou des perturbations de fonc- tionnement ou un affichage incorrect de la position du levier de sélection, qui peut être fournie,peuvent être telles qu'un premier dispositif de contrôle et/ou un dispo-sitif de contrôle redondant, qui contrôle la position du levier de sélection, ou un capteur de ces dispositifs indique par erreur qu'une vitesse prédéterminée est engagée alors qu'elle n'est effectivement pas engagée et/ou de telle sorte qu'une voie de transmission de signaux et/ou qu'un circuit redondant, au moyen duquel le signal est transmis par le dispositif de contrôle de l'appareil de commande, ne transmet pas correctement le signal. La perturbation de fonctionnement ou l'indication incorrecte de la position du levier de sélection peut être 5 conditionnée par exemple par le fait qu'une voie de trans- mission de signaux est repliée. D'autres perturbations de fonctionnement peuvent également exister. Dans une forme de réalisation préférée, le position du levier de sélection est contrôlée de façon redon- 10 dante, et ce notamment à l'aide de deux voies de transmission de signaux redondantes. Il est particulièrement préférable de prévoir que, dans la mesure où en rapport avec l'une de ces voies de transmission de signaux il a été établi une perturbation de fonctionnement qui peut déjà 15 consister par exemple en un dépassement d'une gamme plausible de valeurs, la vitesse, avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée ou l'embrayage peut être fermé, est limitée à une première valeur limite. Dans une configuration préférée, dans le cas où 20 la vitesse avec laquelle la chaîne motrice peut être fer mée, a été limitée, le véhicule peut démarrer normalement ou effectuer un mouvement de rampement. Dans le cas d'un démarrage normal, il faut comprendre notamment que le véhicule n'est pas mise en déplacement au moyen d'un démarrage 25 forcé brusque. De préférence le premier dispositif de contrôle comporte, pour le contrôle redondant de la position du levier de sélection, un quatrième dispositif de contrôle ainsi qu'un cinquième dispositif de contrôle. Dans une forme de réalisation préférée, il est 30 prévu en plus de la première voie de transmission de signaux, une seconde voie de transmission de signaux, au moyen de laquelle un second signal redondant est transmis à l'appareil de commande, signal qui indique la position du levier de sélection à l'appareil de commande. Ces voies de 35 transmission de signaux peuvent être couplées au même dis- positif de contrôle ou à des dispositifs de contrôle qui détectent séparément ou indépendamment les uns des autres la position du levier de sélection. Le quatrième dispositif de contrôle ainsi que le cinquième dispositif de contrôle peuvent comporter notamment un capteur. De façon correspondante, le premier dispositif de contrôle peut comporter un capteur ou un dispositif de capteurs. On notera que la voie de transmission de signaux, - et ceci concerne notamment également les systèmes de transmission de signaux mentionnés dans le cadre de cette invention - peut être câblé ou être réalisé sans fil. Dans une forme de réalisation préférée, une perturbation de fonctionnement est déterminée lors de l'affichage de la position du levier de sélection de telle sorte que les signaux respectivement transmis par l'intermédiaire de voies redondantes de transmission de signaux, sont comparés. Lorsque ces signaux indiquent des valeurs différentes pour la position du levier de commutation, il est établi qu'il existe une erreur ou une perturbation de fonctionnement ou que la position du levier de sélection est indiquée d'une manière incorrecte. Dans le cas d'une telle détermination, il est prévu notamment que la vitesse, avec laquelle la chaîne motrice peut être fermée, est limitée de telle sorte qu'un démarrage forcé brusque n'est pas possible. On notera que la détermination du fait qu'il existe différentes valeurs, peut notamment être établie également lorsqu'au moins l'une des valeurs n'est pas plausible ou n'est pas indiquée ou bien lorsque le signal correspondant n'est pas indiqué et devrait être indiqué en soi. Conformément à l'invention, d'autres possibilités sont également prévues, qui permettent de détecter la per- turbation de fonctionnement lors de la détermination ou de la transmission de la position du levier de sélection. Ainsi par exemple, on peut en conclure sur la présence d'erreurs lorsqu'il est établi qu'une position indiquée ou déterminée du levier de sélection n'est pas plausible. Une position déterminée ou indiquée du levier de sélection peut ne pas être plausible par exemple lors- qu'elle se situe en dehors des voies de commutation et de sélection de vitesses. Dans une forme de réalisation préférée, la limitation de la vitesse est réalisée en fonction d'une valeur caractéristique de fonctionnement prédéterminée. Cette valeur caractéristique de fonctionnement peut être par exemple la vitesse de rotation du moteur - sans que l'invention soit limitée à cela. Cette dépendance peut être conçue des manières les plus diverses. Par exemple la fonction peut être conçue de telle sorte que la limitation peut être appliquée lorsque cette valeur caractéristique de fonctionnement est supérieure à une valeur prédéterminée. La limitation peut être également imposée en fonction d'une différence entre des valeurs caractéristiques différentes. Par exemple le dispositif d'embrayage peut limiter la vitesse, avec laquelle ce dispositif d'embrayage peut être fermé, à une première valeur limite lorsque la vitesse différentielle de la partie d'entrée de l'embrayage et de la partie de sortie de l'embrayage est supérieure à une valeur limite prédéterminée. On notera que cette valeur limite ou cette première valeur caractéristique limite peut être réglée à une valeur fixe ou bien peut être conçue de manière à être variable en fonction de valeurs caractéristiques déterminées ou de valeurs caractéristiques de fonctionnement pré-déterminées. Par exemple la première valeur limite peut être fonction de la vitesse de rotation du moteur ou de la vitesse de rotation différentielle indiquée précédemment. On notera qu'une multiplicité d'autres possibilités d'agencements pour fixer la première valeur limite sont également préférables. De préférence, un démarrage forcé brusque du véhicule automobile peut être commandé par voie électronique ou peut être commandé en étant au moins assisté électroniquement. Il est en outre préférable qu'un démarrage "normal" ainsi qu'un rampement du véhicule automobile puis-sent être commandés par voie électronique, et ce respectivement notamment à l'aide d'un ou de plusieurs appareils de commande électroniques. De préférence, des positions détectées ou indi- quées de façon redondante du levier de sélection sont détectées d'une manière essentiellement simultanée. Le problème à la base de l'invention est en outre prévu à l'aide d'un procédé pour commander le système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif de boîte de vitesses ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un moteur, tel qu'un moteur à combustion interne, des roues, au moins un appareil de commande électronique, au moins une mémoire d'erreurs et au moins un premier dispositif de détermination de vitesses de rotation de roues, caractérisé en ce que dans des conditions prédéterminées, une entrée est effectuée dans la mémoire d'erreurs, entrée qui indique que le premier dispositif de détermination a affiché ou déterminé d'une manière incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, avec la mise en oeuvre des pas suivants consistant à : - lire la mémoire d'erreurs, engager une vitesse du dispositif de la boîte de vitesses, qui n'est pas une vitesse de démarrage, lors-qu'il est établi que dans la mémoire d'erreurs a été effectuée une entrée indiquant que le premier dispositif de détermination a affiché ou déterminé d'une manière incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, - fermer le dispositif d'embrayage, - contrôler si le moteur démarre, et - permettre un démarrage du véhicule automobile et/ou un retrait partiel ou complet de l'entrée d'erreur lors-qu'il est établi que le moteur ne démarre pas. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif de boîte de vitesses ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un moteur, notamment un moteur à combustion interne, des roues, au moins un appareil de commande électronique et au moins une mémoire d'erreurs. En outre il est prévu que le véhicule automobile comporte au moins un premier dispositif de détermination, à l'aide duquel on peut déterminer une ou plusieurs vitesses de rotation de roues. Ce dispositif de détermination peut être agencé de telle sorte que toutes les vitesses de rotation de roues sont déterminées ou que certaines vitesses de rotation de roues sont déterminées. Conformément à l'invention il est prévu que dans des conditions prédéterminées, une entrée est effectuée dans la mémoire d'erreurs, entrée qui indique que le premier dispositif de détermination a indiqué ou déterminé de façon incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue. Dans une forme de réalisation préférée, l'entrée dans la mémoire d'erreurs est exécutée uniquement lorsque toutes les vitesses de rotation de roues déterminées ou toutes les vitesses de rotation de roues ont été indiquées ou déterminées d'une manière incorrecte. Il est préférable que l'entrée dans la mémoire d'erreurs soit exécutée déjà lorsque l'une de plusieurs vitesses de rotation de roues détectées ou déterminées ou affichées ont été déterminées ou affichées d'une manière incorrecte. En outre il est préférable que l'entrée effec-tuée dans la mémoire d'erreurs soit effectuée de manière que l'on puisse distinguer si une vitesse de rotation de roue ou certaines des vitesses de rotation de roues ou toutes les vitesses de rotation de roues ont été détermi- nées d'une manière incorrecte ou que des signaux correspon- dants sont défaillants. Cette capacité de différenciation peut être conçue par exemple de telle sorte que l'identité des vitesses de rotation de roues indiquées d'une manière incorrecte est visible à partir de l'entrée dans la mémoire d'erreurs. On notera que l'invention sera décrite plus loin notamment dans le cas d'exemple dans lequel une entrée dans la mémoire d'erreurs est effectuée uniquement lorsqu'il a été établi que toutes les vitesses de rotation de roues détectées ont été déterminées de façon incorrecte ou ont été affichées de façon incorrecte. Ceci n'est pas censé limiter l'invention. La mémoire d'erreurs peut faire partie de l'appareil de commande ou être disposée à l'extérieur de l'appa-15 reil de commande. Conformément à l'invention, il est prévu que la mémoire d'erreurs est lue et ce notamment par l'appareil de commande. L'appareil de commande est notamment un appareil de commande d'une boîte de vitesses automatisée (ASG). 20 L'appareil de commande lit la mémoire d'erreurs de préférence après le branchement d'allumage du véhicule automobile et/ou un processus d'initialisation de l'appareil de commande. Lorsque dans le cadre de cette lecture de la 25 mémoire d'erreurs, il est établi qu'une entrée est posi-tionnée dans la mémoire d'erreurs, entrée qui indique que le premier dispositif de détermination a indiqué ou déter- miné de façon incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue, une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démar- 30 rage, est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses, d'une manière commandée électroniquement notamment par l'appareil de commande. Dans un agencement préféré, une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, est enga- gée lorsqu'une entrée dans la mémoire d'erreurs montre que 35 le premier dispositif de détection a indiqué ou déterminé de façon incorrecte toutes les vitesses de rotation de roues détectées ou toutes les vitesses de rotation de roues. Conformément à l'invention il est en outre prévu qu'ensuite le dispositif d'embrayage est fermé et qu'un contrôle est effectué pour savoir si le moteur démarre. Lorsqu'on détermine que le moteur ne démarre pas, il est prévu qu'un démarrage du véhicule automobile est possible et/ou que l'entrée dans la mémoire d'erreurs est totalement ou partiellement annulée. Au sens de la présente invention, une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, est notamment la troisième vitesse ou la quatrième vitesse ou la cinquième vitesse ou la sixième vitesse. On notera d'une manière générale que l'invention n'est pas censée être limitée de ce fait par exemple par des boîtes de vitesses qui possèdent six vitesses. En outre on notera que le terme "vitesse" au sens de l'invention doit être considéré au sens large. Une vitesse peut être une vitesse d'une boîte de vitesses ou peut devoir être comprise dans le sens où une démultiplication prédéterminée ou une gamme prédéterminée de multiplications est fixée. Par exemple, dans ce sens, on désigne également en tant que vitesse ou rapport une démultiplica- tion prédéterminée ou une gamme prédéterminée de démultiplication ou une gamme prédéterminée de démultiplication d'une boîte de vitesses à démultiplication progressive. Dans une forme de réalisation préférée, le premier dispositif de détermination comporte au moins un cap- teur de vitesse de rotation. Il est en outre préférable que le premier dispositif de détermination comporte plusieurs capteurs de vitesses de rotation, qui sont disposés au moins partiellement sur différentes roues, afin de détecter les vitesses de rotation de différentes roues, et ce notam- ment indépendamment les uns des autres. Dans une forme de réalisation préférée, le premier dispositif de détermination comporte quatre capteurs de vitesses de rotation de roues servant à détecter les vitesses de rotation de quatre roues. Sous l'expression démarrage du moteur il faut comprendre notamment que ce moteur tourne pendant au moins un intervalle de temps prédéterminé et n'est pas à nouveau arrêté immédiatement. De préférence la mémoire d'erreurs est lue lors-10 qu'un signal de déclenchement prédéterminé indique que la mémoire d'erreurs doit être lue. Ce signal de déclenchement peut être notamment le branchement d'allumage du véhicule automobile et/ou le branchement d'un appareil de commande prédéterminé, comme 15 par exemple un appareil de commande AGS, ou bien réside dans le fait qu'au moins une vitesse de rotation de roue ou toutes les vitesses de rotation de roues sont indiquées actuellement avec la valeur de rotation "zéro" ou avec une vitesse de rotation qui n'est pas plausible, n'est pas une 20 condition de déclenchement. Cette condition peut être par exemple également une condition supplémentaire, qui est demandée par l'intermédiaire d'une condition de déclenche-ment ainsi que par la condition dans laquelle une entrée correspondante dans la mémoire d'erreurs est exécutée, afin 25 que soit engagée une vitesse qui n'est pas une vitesse de démarrage. Dans un agencement préféré, pendant une phase de fonctionnement - notamment précédente - du véhicule automo- bile, une entrée est effectuée dans la mémoire d'erreurs 30 lorsque pendant cette phase de fonctionnement précédente il a été établi que la capacité de fonctionnement du premier dispositif de détermination est au moins perturbée ou indique des valeurs incorrectes. D'une manière particuliè-rement préférable la perturbation de fonctionnement est 35 telle qu'une vitesse de rotation de roue est affichée avec la valeur "zéro" indépendamment des vitesses de rotation de roues effectives. La perturbation de fonctionnement peut être réalisée par exemple par le fait qu'un ou tous les capteurs de vitesses de rotation de rouies sont défaillants ou d'une autre manière. Dans une forme de réalisation préférée, après le branchement de l'allumage et/ou le relâchement des freins, tels que le frein de service, dans le cas d'une vitesse du véhicule nettement plus faible, telle qu'une vitesse du véhicule qui est nettement inférieure à 10 km/h, ou bien dans le cas où le véhicule est sensiblement à l'arrêt, une vitesse de démarrage du dispositif de boîte de vitesses est engagée lorsque dans la mémoire d'erreurs est exécutée une entrée qui indique qu'au moins un ou tous les capteurs de la vitesse de rotation de roue ont indiqué des valeurs incorrectes. Une vitesse de démarrage est au sens de la présente invention notamment comme étant la première vitesse et/ou éventuellement la seconde vitesse ou une gamme de démultiplications, qui est définie de façon cor- respondante par exemple pour une transmission à démultiplication progressive. Cet engagement de la vitesse de démarrage est réalisé d'une manière commandée notamment de façon automatique ou par voie électronique. De préférence le moteur est branché en étant commandé électroniquement lorsque l'allumage est branché, et qu'une vitesse de démarrage est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses et que le dispositif d'embrayage est fermé, et en outre que la vitesse du véhicule est infé- rieure à une deuxième vitesse limite prédéterminée ou est "zéro". De préférence la vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, qui est engagée, lorsque dans la mémoire d'erreurs une entrée est effectuée, qui indique que le premier dispositif de détermination va indiquer ou déterminer de façon incorrecte au moins une vitesse de rotation de roue ou toutes les vitesses de rotation de roues et lorsque les vitesses de rotation de roues actuelles sont indiquées avec la valeur "zéro", est la vitesse maximale, qui est commutable dans le dispositif de la boîte de vitesses, ou la démultiplication maximale, qui est commutable dans le dispositif de la boîte de vitesses. De préférence il est prévu qu'un démarrage du véhicule automobile soit possible lorsque des conditions de reprise prédéterminées de décélération sont fixées. Une telle condition de reprise peut être par exemple le fait que le frein du véhicule automobile n'est pas actionné, à savoir notamment le frein de parcage et/ou le frein de service. Le non-actionnement du frein de service et/ou du frein de parcage peut être également une "autre" condition pour l'engagement d'une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, lorsqu'après le branchement d'allumage il a été établi que l'entrée dans la mémoire d'erreurs indique que les capteurs des vitesses de rotation de roues sont défaillants et que les valeurs actuelles des capteurs de la vitesse de rotation de roue sont égales à "zéro". Dans une configuration préférée une vitesse de démarrage est engagée lorsque des conditions prédéterminées de reprise sont établies, et ce notamment de façon automatique. Cette condition de reprise peut être notamment telle qu'après qu'une entrée dans la mémoire d'erreurs a été détectée après le branchement d'allumage, il a été établi que les vitesses de rotation de roues actuelles ont été indiquées avec la valeur "zéro", et qu'une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, a été engagée, le moteur n'a pas démarré. Dans une forme de réalisation préférée on en con-35 clut que les roues sont effectivement arrêtée lorsqu'après le branchement d'allumage et lors de l'indication du fait que les vitesses de rotation de roues sont égales à "zéro", après l'engagement de la vitesse qui n'est pas une vitesse de démarrage, le moteur à combustion interne ou le moteur ne démarre pas (de façon automatique). Eventuellement comme condition supplémentaire dans ce cas, il est requis que le dispositif de freinage de service et/ou le frein de parcage du véhicule automobile ne soit pas actionné. Cette condition peut être utilisée notamment - sans qu'il faille y voir une limitation pour l'invention - pour établir que le véhicule automobile patine; on notera que dans une forme de réalisation également préférée, cette condition n'est pas utilisée. De préférence une ou l'entrée dans la mémoire d'erreurs, qui indique une perturbation de fonctionnement du signal de freinage, est annulée dans des conditions pré-déterminées. Les conditions à cet effet peuvent être fixées des plus différentes manières. Par exemple l'entrée d'erreur peut être retirée lorsqu'après le branchement de l'allumage une entrée ou l'entrée dans la mémoire d'erreurs a été établie et qu'après l'engagement d'une vitesse, qui n'est pas une vitesse de démarrage, le moteur à combustion interne ou le moteur ne démarre pas (notamment de façon automatique) et les vitesses de rotation de roue sont affi- chées avec la vitesse "zéro". Il est également préférable d'exiger comme condition supplémentaire pour le retrait de l'entrée d'erreur que le dispositif de freinage, tel que le frein de service ou le frein de parcage, ne soit pas actionné. Il est en outre préférable qu'après le retrait de l'entrée d'erreur, un démarrage et/ou un rampement du véhicule automobile devienne possible ou soit exécuté. Il est également préférable qu'un démarrage et/ou un rampement soit possible indépendamment de la reprise du véhicule automobile. Il est particulièrement préférable, dans cette dernière forme de réalisation de l'invention, que l'entrée d'erreurs soit annulée pendant le déplacement. Ce rétablissement peut dépendre de conditions prédéterminées. Il est préférable que ce reprise ne soit pas fonction de certaines (autres) conditions et soit éventuellement exécuté par le fait que le véhicule automobile rampe et/ou démarre et/ou circule. On notera que d'autres formes de réalisation peu-vent être également utilisées pour annuler l'entrée 10 d'erreur. Il est en outre préférable que l'entrée d'erreur ne soit pas retirée ou que le retrait soit exécuté - par exemple dans le cadre d'un programme en usine ou en dehors du fonctionnement "normal" du véhicule automobile. 15 Il est particulièrement préférable, dans le cadre d'un démarrage et/ou d'un déplacement du véhicule automobile, de contrôler (à nouveau) l'aptitude au fonctionnement du ou des capteurs de détection de roues, et ce notamment lorsqu'au préalable une entrée dans la mémoire d'erreurs a 20 été détectée, entrée qui indique qu'il existe une perturbation de fonctionnement ou une défaillance d'un ou des capteurs de vitesses de roues. Ce contrôle peut être réalisé par exemple en fonction de la vitesse de rotation du moteur et de la ou des vitesses de rotation de roues (affichées), 25 et ce notamment dans le cas d'un dispositif d'embrayage complètement fermé. Eventuellement, lorsqu'une perturbation de fonctionnement est (à nouveau) établie, l'entrée dans la mémoire d'erreurs est confirmée ou à nouveau appliquée ou n'est pas annulée. 30 Dans une forme de réalisation particulièrement préférable, le procédé selon l'invention est utilisé pour des véhicules automobiles, dans lesquels la sélection de la vitesse ou la commutation sur les vitesses est exécutée en fonction de la vitesse du véhicule - notamment de façon 35 automatique. Le problème à la base de l'invention est en outre résolu à l'aide d'un procédé pour commander le système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comprend un dispositif de boîte de vitesses, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un dispositif de freinage et au moins un appareil de commande électronique, caractérisé en ce que sont en outre prévus des moyens d'indication du signal de freinage, à l'aide desquels l'état d'actionnement d'un dispositif de freinage est indiqué à l'appareil de commande, et que l'appareil de commande utilise le signal de freinage indiquant cet état d'actionnement, à des fins de commande, avec mise en oeuvre des étapes consistant à : vérifier si le signal de freinage est indiqué correcte-ment, - effectuer la commande, conformément à une caractéristique, lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est indiqué correctement, et effectuer une commande, conformément à une seconde caractéristique, différente de la première, lorsqu'il a 20 été établi que le signal de freinage est indiqué d'une manière incorrecte. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un procédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif de 25 freinage et un appareil de commande électronique. Le véhicule automobile comporte en outre des moyens d'indication du signal de freinage, à l'aide desquels l'état de fonctionnement du dispositif de freinage peut être indiqué à l'appareil de commande. Le dispositif de freinage est de 30 préférence un frein de service. L'appareil de commande utilise le signal de freinage, qui indique l'état d'actionnement du frein, dans des données prédéterminées à des fins de commande. Conformément à l'invention, il est prévu notam-35 ment de contrôler si le signal de freinage est indiqué de façon correcte. Lorsqu'il est établi que le signal de freinage est indiqué de façon correcte, la commande est réalisée conformément à une première caractéristique. On peut noter que la commande est notamment la commande du système de chaîne motrice ou des valeurs caractéristiques prédéterminées de fonctionnement du système de la chaîne motrice. Lorsqu'il est établi que le signal de freinage est indiqué d'une manière incorrecte, la commande est réalisée conformément à une seconde caractéristique diffé- rente de la première caractéristique. On notera qu'un signal de freinage indiqué d'une manière incorrecte peut être conçu notamment de telle sorte que des valeurs non plausibles sont indiquées ou que le signal de freinage est défaillant, ou analogue. Le contrôle du fait que le signal de freinage est indiqué de façon correcte peut être conçu en principe de les manières les plus différentes. Sans que l'invention s'y trouve limitée, on indique à titre d'exemple que le signal de freinage peut être déterminé par exemple sur la base de la vitesse du véhicule ou de sa dérivée seconde, c'est-à-dire l'accélération du véhicule ou la décélération du véhicule, peut être déterminée. Par exemple dans le cas où il est établi que la décélération du véhicule est supérieure à une décélération limite prédéterminée, on en tire la conclusion que le frein est actionné ou doit être actionné. Lorsque simultanément le signal de freinage ou le signal de freinage non appliqué indique que le frein n'est pas actionné, on peut en conclure que le signal de freinage est défectueux. On peut également utiliser des valeurs caracté- ristiques supplémentaires ou d'autres valeurs caractéristiques pour contrôler le signal de freinage. Par exemple on peut prendre en compte en supplément le fait que le véhicule progresse dans une montée ou dans une descente ou exécute un déplacement horizontal. Par exemple la décélération limite peut être déterminée en fonction de telles valeurs caractéristiques. Dans une forme de réalisation préférée il est prévu que le signal de freinage est utilisé par l'appareil de commande pour commander un dispositif de sécurité empê- chant un roulement ou pour supprimer un tel dispositif de protection empêchant un déplacement. De préférence, dans la mesure où il a été établi que le signal de freinage est indiqué de façon correcte ou qu'aucune détection antagoniste n'est déposée, lors du débranchement de l'allumage du véhicule automobile, on est certain qu'une vitesse est engagée et que le dispositif d'embrayage est fermé de sorte que le véhicule est bloqué contre tout roulement. On notera que l'expression protection contre tout roulement doit être comprise au sens de la présente invention comme système fonctionnel ou en tant que dispositif. Dans une forme de réalisation particulière, l'appareil de commande agit de telle sorte que lors du débranchement del'allumage du véhicule automobile ou après un tel débranchement on est certain que la position neutre est engagée lorsqu'une détection établit que le signal de freinage est affiché d'une manière incorrecte. Eventuellement, dans le cas indiqué en dernier lieu, des moyens indicateurs appropriés, qui peuvent être perçus notamment optiquement ou acoustiquement, indiquent au conducteur du véhicule automobile que la protection contre tout roulement n'a pas été activée. De ce fait à ceci peut être associée par exemple une indication d'actionner le dispositif de freinage de service. Dans une forme de réalisation appropriée, la protection contre tout roulement est supprimée lorsque le levier d'actionnement est actionné et lorsqu'il a été établi que le signal de freinage est affiché correctement. A cet effet, notamment en particulier le dispositif d'embrayage est ouvert et la vitesse (engagée) du disposi- tif de boîte de vitesses est libérée, et ce notamment de façon automatique. Un procédé selon l'invention est mis en oeuvre notamment dans un véhicule automobile comportant une boîte de vitesses automatisée (ASG) et une transmission à démultiplication progressive et/ou un dispositif d'embrayage à commande électronique. D'une manière particulièrement préférée lors du débranchement de l'allumage du véhicule automobile, un signal indique que le frein de parcage doit être actionné. Le problème à la base de la présente invention est en outre résolu à l'aide d'un procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un moteur, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, un circuit de mesure du carburant, au moins un appareil de commande électronique et un système de bus CAN, et dans lequel il est en outre prévu un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur ainsi qu'un premier dispositif de détection de position, qui détermine la position de l'organe de mesure du carburant et dans lequel, un signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un troisième système de transmission de signaux, lorsque ce troisième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, -la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un quatrième système de transmission de signaux, lorsque ce quatrième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, - le troisième système de transmission de signaux comporte le premier dispositif de détection de position, et le quatrième système de transmission de signaux comporte le 35 premier dispositif de détection de vitesse de rotation du moteur, caractérisé en ce que - le signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un cinquième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième système de transmission de signaux est au moins affectée, et - que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de mesure par l'intermédiaire d'un sixième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du quatrième système de transmission de signaux est au moins affectée. Selon l'invention, il est prévu notamment un pro-cédé pour commander un système de chaîne motrice d'un véhi- cule automobile, qui comporte un dispositif d'embrayage ainsi qu'un dispositif de mesure de carburant, au moins un appareil de commande électronique et un système de bus CAN. L'organe de mesure de carburant peut être notamment un papillon d'étranglement ou une pédale, telle qu'une pédale d'accélérateur. En outre le véhicule automobile comporte un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur ainsi qu'un premier dispositif de détection de position. Le dispositif de détection de position détermine ou détecte la position de l'organe de mesure de carburant. Conformément à l'invention il est prévu notamment qu'un signal, qui indique la vitesse de rotation du moteur, est transmis à l'appareil de commande électronique au moyen de trois autres systèmes de transmission de signaux, lors- que ce troisième système de transmission de signaux est apte à fonctionner. En outre il est prévu conformément à l'invention que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un quatrième système de transmission de signaux, lorsque ce quatrième système de transmission de signaux est apte à fonctionner. Le troisième système de transmission de signaux possède de préférence le premier dispositif de détection de position, et le quatrième système de transmission de signaux possède de préférence le premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur. Il est en outre préférable que le troisième système de transmission de signaux ne comporte pas le premier dispositif de détection de position et coopère avec ce dernier, et que le qua- trième système de transmission de signaux ne comporte pas le premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et coopère avec ce dernier. Conformément à l'invention il est prévu notamment qu'un signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est indiqué à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un cinquième système de transmission de signaux, différent en partie ou en totalité du troisième système de transmission de signaux, lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième système de transmission de signaux est au moins per- turbée. Cette perturbation peut consister, dans une forme de réalisation préférée, dans le fait que l'aptitude au fonctionnement n'est pas prédéterminée. Dans une configuration également préférée, la perturbation peut être telle que le troisième système de transmission de signaux est défaillant de sorte que la vitesse de rotation du moteur n'est pas indiquée à l'appareil de commande ou est indiquée sous la forme d'une valeur constante durable, qui n'est pas correcte. La perturbation peut assurément être également d'un type différent. En outre conformément à l'invention il est prévu notamment que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un sixième système de transmission de signaux, qui est partiellement ou complètement différent du quatrième système de transmission de signaux, lorsque l'aptitude au fonctionnement du quatrième système de transmission de signaux est au moins perturbée. Comme cela a été indiqué plus haut, cette perturbation peut être également une défaillance ou être configurée de telle sorte que des valeurs incorrectes sont indiquées. Les perturbations peu-vent être également différentes. Le cinquième système de transmission de signaux peut être identique ou partiellement identique au sixième système de transmission de signaux ou bien peut être diffé- rent de ce dernier. Dans une forme de réalisation préférée, le cinquième système de transmission de signaux comporte un second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur. Il est également préférable que le sixième transmission de signaux possède un second dispositif de détection de position, qui détermine ou détecte la position de l'organe de mesure de carburant. Dans une configuration préférée, le système de bus CAN comporte au moins une section du troisième et/ou du quatrième système de transmission de signaux. Conformément à l'invention, il est par conséquent prévu d'une manière particulièrement préférée que la vitesse de rotation du moteur soit indiquée ou disponible pour l'appareil de commande électronique par l'intermédiaire du système de bus CAN, lorsque cette vitesse de rotation du moteur est transmise au moyen du troisième système de transmission de signaux. De façon correspondante, il est prévu de préférence que la position de l'organe de mesure du carburant soit indiquée ou préparée pour l'appareil de commande par l'intermédiaire du système de bus CAN, lorsqu'un signal indiquant la position de l'organe de mesure de carburant est transmise par l'intermédiaire du quatrième système de transmission de signaux. Dans une forme de réalisation préférée, il est prévu que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant ou d'un signal correspondant est indiquée à l'appareil de commande au moyen du système de bus CAN, lorsque ce système de bus CAN est apte à fonctionner ou que son aptitude au fonctionnement n'est pas perturbée. Mais dans la mesure où l'aptitude au fonctionne-ment du système de bus CAN est perturbée ou que ce système n'est pas apte à fonctionner, il est prévu de préférence que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant soient indiquées à l'appareil de commande au moyen d'une section d'une ligne de diagnostic ou à l'aide d'au moins une ligne de diagnostic, lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionnement du système formant bus CAN soit au moins perturbée. De préférence il est prévu que la vitesse de rotation du moteur ou la position de l'organe de mesure du carburant sont préparées de façon permanente par l'intermédiaire de ces lignes de diagnostic ou de leurs tronçons de telle sorte que l'appareil de commande peut prélever ces valeurs ou que ces valeurs caractéristiques peuvent être prélevées au moyen de la ligne de diagnostic uniquement lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionnement du système de bus CAN est au moins déterminée. Dans une autre forme de réalisation préférée il est prévu que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant soient indi- quées par l'intermédiaire d'au moins une interface analogique, lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionne-ment du système de bus CAN est au moins perturbée. Il est préférable notamment de prévoir, en un emplacement du dispositif d'embrayage ou dans l'appareil de commande électronique d'un dispositif d'embrayage au moins une entrée analogique. I1 est particulièrement préféré ici de prévoir deux ou plus de deux entrées analogiques. Il est en outre préférable de prévoir une ou plusieurs sorties analogiques au niveau d'un appareil de commande du moteur. De préférence on prévoit deux sorties analogiques au niveau de l'appareil de commande du moteur. En particulier il est prévu de préparer, pour l'appareil de commande, par l'intermédiaire de ces sorties analogiques, un signal qui indique la vitesse de rotation du moteur et qu'un signal est fourni à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'une autre de ces sorties analogiques, signal qui indique la position de l'organe de mesure du carburant lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième et/ou du quatrième système de transmission de signaux est au moins per- turbée. De préférence il est prévu que les signaux correspondants sont transmis à l'appareil de commande électronique de l'embrayage par l'intermédiaire de ces sorties analogiques de l'appareil de commande du moteur et par l'intermédiaire des entrées analogiques du régulateur dit EKM ou de l'appareil de commande de l'embrayage, lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionnement du système de bus CAN est au moins perturbé. Dans une configuration préférée, l'appareil de commande électronique provoque un "arrêt" lorsque principalement une vitesse de rotation du moteur ou aucune position de l'organe de mesure du carburant n'est indiquée ou ne peut être indiquée dans l'appareil de commande électronique. Le problème à la base de l'invention est en outre résolu à l'aide d'un procédé pour contrôler l'état d'ouverture d'un élément rabattable pouvant être fermé, tel qu'une portière ou un capot, et éventuellement pour comman- der le système de la chaîne motrice d'un véhicule automo-35 bile qui comporte un élément rabattable pouvant être fermé et un capteur d'élément rabattable, agencé notamment sous la forme d'un interrupteur, qui contrôle l'état d'ouverture de l'élément rabattable pouvant être fermé, et indique cet état d'ouverture à un appareil de commande électronique au moyen d'un septième système de transmission de signaux, caractérisé en ce que l'aptitude au fonctionnement du septième système de transmission de signaux ou du détecteur de l'élément rabattable est contrôlée en fonction de la vitesse du véhicule automobile. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un procédé pour contrôler l'état d'ouverture d'un élément rabattable pouvant être fermé et éventuellement pour la commande du système de train moteur d'un véhicule auto-mobile, dans lequel l'état d'ouverture d'un élément rabat- table pouvant être fermé est contrôlé à l'aide d'un capteur de l'élément rabattable, et l'état d'ouverture est indiqué à un appareil de commande électronique par l'intermédiaire d'un septième système de transmission de signaux. En outre il est prévu conformément à l'invention notamment que l'aptitude au fonctionnement du septième système de transmission de signaux et/ou du capteur de l'élément rabattable est contrôlé en fonction de la vitesse du véhicule automobile. Sous l'expression élément rabattable pouvant être fermé, il faut comprendre au sens de la présente invention qu'il s'agit notamment d'une partie ou d'un capot. La portière et le capot peuvent être respectivement des dispositifs montés de façon articulée ou des dispositifs montés de manière à être translatables. La portière peut être notam- ment une portière du conducteur et une portière du passager ou une portière qui est prévue pour monter sur des banquettes arrière. Le capot peut être notamment un capot moteur ou un capot de coffre à bagages ou analogue. Le capteur de l'élément rabattable peut être agencé par exemple sous la forme d'un interrupteur, qui indique au moyen d'un signal binaire si l'élément rabat-table est ouvert ou fermé. Le septième système de transmission de signaux peut être notamment câblé ou comporter des lignes formées 5 de fils ou être constitué par de telles lignes. On notera que l'aptitude au fonctionnement du septième système de transmission de signaux et/ou du capteur de l'élément rabattable peut être contrôlé également indépendamment de la vitesse du véhicule automobile. Le 10 déposant se réserve le droit de revendiquer une protection séparément pour de telles formes de réalisation. Une telle forme de réalisation peut consister en ce qu'il est prévu un interrupteur redondant de sorte que l'aptitude au fonctionnement de l'autre interrupteur respectif peut être 15 contrôlée ou est contrôlée, pour indiquer si des signaux identiques sont fournis par les deux interrupteurs. Il est également préférable que l'état d'ouverture soit indiqué par des lignes redondantes et qu'un contrôle soit effectué pour déterminer si l'état d'ouverture est indiqué de façon 20 identique. De préférence il est prévu qu'une perturbation de fonctionnement du capteur de l'élément rabattable et/ou du septième système de transmission de signaux est établi lorsque l'élément rabattable ou la portière est ouvert pen- 25 dant un intervalle de temps, qui est supérieur à un intervalle de temps limite prédéterminé, et que la vitesse du véhicule pendant cet intervalle de temps limite est supérieure à une troisième vitesse limite prédéterminée. L'intervalle de temps limite peut éventuellement 30 tendre vers "zéro" de sorte qu'une perturbation de fonctionnement est indiquée déjà lorsqu'il est établi que la vitesse du véhicule est supérieure à une troisième vitesse limite prédéterminée et que l'indication est donnée que l'élément rabattable est ouvert. Une telle vitesse limite 35 du véhicule automobile peut être par exemple 50 km/h ou 100 km/h sans que l'invention s'y trouve limitée. Au contraire on peut également envisager d'autres limites de vitesses qui soient fixées à une valeur plus élevée ou plus faible ou dans l'intervalle entre ces deux 5 valeurs. Dans une forme de réalisation préférée une perturbation de fonctionnement est déterminée lorsque, pendant la phase de fonctionnement respective du véhicule automobile qui est déclenchée par "activation de l'allumage" et 10 par "arrêt de l'allumage", à aucun moment il n'est indiqué que l'élément rabattable est fermé. Il est particulièrement préférable qu'une entrée d'erreur soit effectuée dans une mémoire d'erreurs, qui peut être disposée par exemple par l'appareil de commande 15 électronique, lorsqu'une perturbation de fonctionnement du capteur de l'élément rabattable et/ou du septième système de transmission d'erreurs est établie. On notera qu'on établit éventuellement une différence entre une perturbation de fonctionnement du capteur 20 de l'élément rabattable et une perturbation de fonctionne-ment du septième système de transmission de signaux. Il est également possible de déterminer une erreur indépendamment du fait que le fonctionnement de cette partie du système est affecté. 25 Le septième système de transmission de signaux peut comporter notamment un câble de sorte qu'à l'aide d'une forme de mise en oeuvre préférée du procédé selon l'invention, on peut également déterminer les ruptures de câbles. 30 Dans un mode de mise en oeuvre préféré, une erreur est insérée dans une mémoire d'erreurs, cette entrée d'erreur étant retirée lorsque la fois suivante il est établi au moyen du capteur de l'élément rabattable que l'élément rabattable est fermé - en fonction du signal. 35 Le système de chaîne motrice peut être chargé de préférence par un moteur à combustion interne. L'appareil de commande électronique est de préférence un appareil de commande maître ou un appareil de commande électronique ou un dispositif d'embrayage ou un appa- reil de commande électronique pour une boîte de vitesses automatisée ou un appareil de commande électronique du moteur. Le procédé selon l'invention ou des formes de mise en oeuvre des procédés selon l'invention sont utilisés selon une configuration préférée en liaison avec un dispositif d'embrayage électronique et/ou une boîte de vitesses automatisée. En outre le problème à la base de l'invention est résolu à l'aide d'un appareil de commande électronique qui commande au moins un composant disposé dans la chaîne motrice d'un véhicule automobile et utilise, dans le cadre de cette commande, un procédé du type indiqué précédemment. Le problème est en outre résolu conformément à l'invention à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique, un premier dispositif de détec- tion de la vitesse de rotation du moteur et un premier dispositif de détection de position, et dans lequel ce premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine la vitesse de rotation du moteur d'un véhicule automobile et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, et dans lequel le premier dispo- sitif de détection de position détermine la position de l'organe de mesure du carburant et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, caractérisé en ce qu'au moins un second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur est prévu pour la détermina- tion et l'indication redondantes de la vitesse de rotation du moteur du véhicule automobile et/ou au moins un second dispositif de détection de position pour la détermination et l'indication redondantes de la position de l'organe de mesure du carburant. Conformément à l'invention, il est prévu notamment un dispositif comportant un appareil de commande électronique, un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et un premier dispositif de détection de position. Le premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine et détecte, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur d'un véhicule automobile et le premier dispositif de détection de position détermine ou détecte, dans des conditions prédéterminées, la position de l'organe de mesure de carburant du véhicule automobile. L'organe de mesure du carburant peut être notamment une pédale, telle que la pédale des gaz ou la pédale 15 d'accélérateur ou un papillon d'étranglement. Les vitesses de rotation du moteur ou les positions de l'organe de mesure du carburant, qui sont déterminées et détectées à l'aide de ces premiers dispositifs de détection, sont indiquées à l'appareil de commande, notam- 20 ment à l'appareil de commande de l'embrayage, ou au dispositif de régulation de l'embrayage et sont prélevés par cet appareil de commande de l'embrayage ou ce régulateur de l'embrayage, et ce notamment de façon discrète. Le premier et/ou le second dispositif de détec-25 tion de position peut être notamment un capteur de trans- mission de la valeur d'accélération ou un capteur de l'angle du papillon des gaz. Conformément à cet agencement selon l'invention, il est en outre prévu un second dispositif de détection de 30 la vitesse de rotation du moteur ainsi qu'un second dispo- sitif de détection de position. Le second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine ou détecte également la vitesse de rotation du moteur, et ce notamment essentiellement en même temps que le premier dis- 35 positif de sorte que la vitesse de rotation du moteur est détectée de façon redondante, et indique cette vitesse de rotation également à l'appareil de commande. Le second dis-positif de détection de position détermine ou détecte également la position de l'organe de mesure du carburant et ce notamment essentiellement en même temps que le premier dis-positif de sorte que la position de l'organe de mesure du carburant est détectée de façon redondante, et indique cette vitesse de rotation du moteur également à l'appareil de commande. L'indication respective fournie peut être conçue notamment de telle sorte que l'appareil de commande prélève la valeur caractéristique respective de fonctionne-ment. Le problème à la base de l'invention est en outre résolu à l'aide d'un dispositif comportant un appareil de commande électronique d'un moteur et un appareil de commande électronique de l'embrayage, caractérisé en ce que cet appareil de commande du moteur et cet appareil de commande de l'embrayage coopèrent de telle sorte que l'appareil de commande du moteur indique à l'appareil de commande de l'embrayage, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant, que pour l'affichage de la vitesse de rotation du moteur il est prévu une sortie analogique A sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analo- gique sur l'appareil de commande de l'embrayage, et dans lequel pour l'affichage de la position d'un organe de mesure du carburant, il est prévu une sortie analogique séparée sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analogique séparee sur l'appareil de commande de l'embrayage. Conformément à l'invention, il est prévu notam- ment un dispositif comportant un appareil de commande élec-tronique du moteur et un appareil de commande électronique de l'embrayage. Cet appareil de commande électronique du moteur et cet appareil de commande électronique de l'embrayage coopèrent de telle sorte que l'appareil de commande du moteur indique à l'appareil de commande de l'embrayage, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure de carburant. A cet effet l'appareil de commande du moteur comporte une première interface analogique et une première sortie analogique et l'appareil de commande de l'embrayage comporte une première interface analogique et une première entrée analogique. Un signal, qui indique la vitesse de rotation du moteur, est transmis de l'appareil de commande du moteur à l'appareil de commande de l'embrayage par l'intermédiaire de ces premières interfaces. En outre l'appareil de commande du moteur com- porte une seconde interface analogique et une seconde sortie analogique et l'appareil de commande de l'embrayage comporte une seconde interface analogique et une seconde entrée analogique. Un signal, qui représente la position d'un organe de mesure du carburant, est transmis de l'appa- reil de commande du moteur à l'appareil de commande de l'embrayage par l'intermédiaire de ces secondes interfaces. Les premières interfaces analogiques respectives ou entrées analogiques respectives et sorties analogiques respectives sont de préférence différentes des secondes interfaces, entrées et sorties analogiques respectives. De préférence il est prévu que l'appareil de commande d'embrayage est un régulateur d'embrayage ou comporte un régulateur d'embrayage. Il est prévu d'une manière particulièrement préférée que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant est indiquée à ce régulateur d'embrayage. Dans une forme de réalisation préférée, il est en outre prévu un système de bus CAN, au moyen duquel la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant est ou sont indiquées à l'appareil de commande de l'embrayage. D'une manière particulièrement préférée il est prévu que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant est indiquée par l'intermédiaire de ce système de bus CAN à l'appareil de commande de l'embrayage, lorsque ce système de bus CAN est apte à fonctionner, et que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant sont indiquées par l'appareil de commande du moteur à l'appareil de commande de l'embrayage par l'intermédiaire des interfaces analogiques indiquées, lors-que le fonctionnement du système de bus CAN est perturbé ou que ce système est (au moins partiellement) défaillant. Dans une forme de réalisation particulièrement préférée, lesdites interfaces analogiques sont utilisées pour permettre une stratégie de fonctionnement d'urgence. Sous le terme "commande" il faut comprendre au sens de la présente invention qu'il s'agit notamment d'une "régulation" ou d'une "commande" au sens de la norme allemande DIN. Il en va de même pour des concepts dérivés du terme "commande". Les revendications annexées à la présente demande sont des propositions de formulation, sans préjudice de l'obtention d'une protection par brevet qui continue. La demanderesse se réserve le droit de revendiquer encore d'autres caractéristiques ou combinaisons de caractéristiques qui ne sont jusqu'ici exposées que dans la description et/ou les dessins. Des références utilisées dans les sous-revendications concernent la poursuite du développement de l'objet de la revendication principale grâce aux caractéristiques des sous-revendications respectives; il ne faut pas les considérer comme un renoncement à l'obtention d'une protection autonome de l'objet des caractéristiques ou combinai-sons de caractéristiques des sous-revendications concer- nées. Etant donné que les objets de ces revendications peuvent constituer, au regard de l'état technique à la date de priorité attachée à la présente demande, des inventions propres et indépendantes, la demanderesse se réserve le droit d'en faire l'objet d'autres revendications indépendantes ou de demandes divisionnaires. Ces objets peuvent également contenir des inventions indépendantes qui représentent une configuration indépendante des objets des sous-revendications précédentes. Les exemples de réalisation ne doivent pas être considérés comme une limitation de l'invention. Au contraire de nombreux changements et modifications sont possibles -dans le cadre de l'invention telle que présente-ment exposée, en particulier des variantes, éléments etcombinaisons et/ou matières qui sont par exemple inventives par combinaison ou transformation des caractéristiques ou éléments ou étapes de procédé décrits dans la description générale et les modes de réalisation ainsi que les revendications et contenues dans les dessins et qui conduisent par des caractéristiques combinables à un nouvel objet ou à de nouvelles étapes de procédés ou de séquences d'étapes de procédé, dans la mesure où il concerne également des procédés de fabrication, de vérification et d'usinage, et où il permettrait à l'homme de métier d'apporter une solution au problème à la base de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la pré-sente invention ressortiront de la description donnée ci-après prise en référence aux dessins annexés, sur les-quels : - la figure 1 représente les pas d'un premier procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la forme d'une représentation schématique; - la figure 2 représente les pas d'un deuxième procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la 35 forme d'une représentation schématique; - la figure 3 représente les procédé selon l'invention, pris à titre forme d'une représentation schématique; - la figure 4 représente les 5 procédé selon l'invention, pris à titre forme d'une représentation schématique; - la figure 5 représente les procédé selon l'invention, pris à titre forme d'une représentation schématique; et 10 - la figure 6 représente les pas d'un sixième procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, sous la forme d'une représentation schématique. La figure 1 illustre les pas d'un procédé selon l'invention pris à titre d'exemple, selon une représenta-15 tion schématique. Le procédé commence lors du pas 10. Lors du pas 12, un contrôle est effectué pour déterminer si le dispositif de boîte de vitesses est engagé dans la position neutre. 20 Dans la mesure où lors du pas 12 il est établi que c'est la position neutre qui est réglée dans le dispositif de boîte de vitesses, un contrôle est effectué lors du pas 14 pour déterminer si la vitesse de rotation du moteur est supérieure à une limite prédéterminée, qui est 25 ici par exemple égale à 2500 tr/mn, et si la pédale de déplacement ou pédale d'accélérateur du véhicule automobile est actionnée. Dans la mesure où il a été établi lors du pas 14 que la vitesse de rotation du moteur est supérieure à la 30 limite prédéterminée, qui est ici égale par exemple à 2500 tr/mn et que la pédale de conduite ou la pédale d'accélérateur du véhicule automobile est actionnée, lors du pas 16 un "drapeau de démarrage forcé brusque" est posi- tionné. Le "drapeau de démarrage forcé brusque" indique 35 qu'un démarrage forcé brusque doit être exécuté lorsque le pas d'un troisième d'exemple, sous la pas d'un quatrième d'exemple, sous la pas d'un cinquième d'exemple, sous la levier de sélection du véhicule automobile est commuté dans une position de déplacement (notamment à partir de la position neutre) lorsqu'il est indiqué par la position du levier de sélection que le véhicule automobile doit fonc- tionner dans le mode de déplacement. Lors du pas 18, le procédé qui est exécuté notamment de façon répétée, est terminé. Mais dans la mesure où lors du pas 14 il a été établi que la vitesse de rotation du moteur n'est pas 10 supérieure à la limite prédéterminée ou que la pédale de conduite ou la pédale d'accélérateur du véhicule automobile n'est pas actionnée, lors du pas 20 le "drapeau de démarrage brusque forcé" est annulé ou n'est pas positionné ou effacé et ensuite le procédé se termine lors du pas 18. 15 Dans la mesure où lors du pas 12 il a été déterminé que la position neutre n'est pas engagée dans le dispositif de boîte de vitesses, un contrôle est effectué lors du pas 22 si le "drapeau de démarrage brusque forcé" est positionné. Dans la mesure où lors du pas 22 il a été établi que le "drapeau de démarrage brusque forcé" n'est pas positionné, lors du pas 24 un démarrage "normal" du véhicule automobile ou un rampement et ensuite le procédé s'arrête lors du pas 18. Mais dans la mesure où lors du pas 22 il a été établi que le "drapeau de démarrage brusque forcé" est positionné, lors du pas 26 un contrôle est effectué pour déterminer si une perturbation du fonctionnement est ou a été établi ou fixé, lors de la détection et/ou de 30 l'indication d'un signal, qui indique la position du levier de sélection (signal du levier de sélection). Dans la mesure où lors du pas 26, une telle perturbation du fonctionnement a été déterminée lors de la détection et/ou de l'indication du signal du levier de 35 sélection, le procédé se termine lors du pas 18. 20 25 Dans la mesure où, lors du pas 26, aucune perturbation de fonctionnement de ce type n'a été établie lors de la détection et/ou de l'indication du signal du levier de sélection, lors du pas 28 un démarrage brusque forcé du véhicule automobile est exécuté ou provoqué lorsqu'il a été établi que le levier de sélection du véhicule automobile est amené dans une position de déplacement (à partir de la position neutre) ou lorsque la position du levier de sélection indique que le véhicule automobile doit fonctionner dans le mode de déplacement. La figure 2 représente les pas d'un procédé selon l'invention pris à titre d'exemple, selon une représentation schématique. Lors du pas 40, l'appareil de commande de la boîte de vitesses automatisée (appareil de commande ASG) lit, lors du démarrage, les entrées d'erreurs, qui sont insérées (éventuellement) dans une mémoire d'erreurs et indique que des perturbations du fonctionnement existaient lors de la détermination et/ou de l'indication des vitesses de rotation de roues du véhicule automobile, et ce notamment dans le dernier cycle de fonctionnement du véhicule automobile. En outre lors du pas 40, un contrôle est effectué pour déterminer si les capteurs des vitesses de rotation de roues indiquent actuellement ou temporairement la valeur "zéro". Et surtout un contrôle est effectué lors du pas 40 pour déterminer si le moteur ou le moteur à combustion interne du véhicule automobile est arrêté. Lors du pas 40, un contrôle est en outre effectué pour déterminer si une vitesse du dispositif de boîte de vitesses est engagée. Dans la mesure où lors du pas 40 il a été établi que les capteurs de vitesses de rotation de roues indiquent actuellement et temporairement la valeur "zéro" et que le moteur ou le moteur à combustion interne du véhicule auto-mobile est arrêté et qu'une vitesse est engagée dans le dispositif de la boîte de vitesses, le procédé passe au pas 42. Lors du pas 42, le dispositif d'embrayage est fermé dans la mesure où il n'est pas déjà fermé. Cette fermeture du dispositif d'embrayage peut être réalisée au moyen d'une fonction de blocage de parcage ou d'une autre manière. Mais dans la mesure où lors du pas 40 il a été établi que les capteurs de vitesses de rotation de roues indiquent actuellement ou temporairement la valeur "zéro" et que le moteur à combustion interne du véhicule automobile est arrêté et qu'aucune vitesse n'est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses, conformément au pas 40, la procédure passe au pas 44. Dans le pas 44, la procédure attend que le levier de sélection soit commuté de la position neutre (position "N" du levier de sélection) dans la position d'avance (position "D" du levier de sélection). Lorsqu'il est établi que le levier de sélection a été commuté dans la position de marche avant (position "D" du levier de sélection), la vitesse la plus élevée, pouvant être commutée dans le dispositif de boîte de vitesses, est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses, la cinquième vitesse, par exemple dans le cas d'une boîte de vitesses à 5 vitesses. Ensuite le dispositif d'embrayage se ferme. Cette fermeture du dispositif d'embrayage peut être réalisée à l'aide d'une fonction de parcage ou d'une autre manière. Après le pas 42 ou le pas 44, la procédure passe au pas 46. Lors du pas 46 un contrôle est effectué pour déterminer si le moteur ou le moteur à combustion interne reste arrêté ou si la vitesse de rotation du moteur est en outre indiquée avec la valeur "zéro" lorsque le dispositif d'embrayage est fermé. Dans la mesure où lors du pas 46 il a été établi que la vitesse de rotation du moteur est en outre affichée avec la valeur "zéro" lorsque le dispositif d'embrayage est fermé, lors du pas 48 l'entrée dans la mémoire d'erreurs est partiellement retirée et ceci a pour effet qu'un démar- rage du véhicule automobile est possible dans une première vitesse. Pendant le déplacement du véhicule automobile, les capteurs de vitesses de rotation de roues peuvent être en outre rendus plausibles lors du pas 48 par rapport à la vitesse de rotation du moteur et/ou entre eux. Lors du pas 48 un contrôle est en outre exécuté pour déterminer si la capacité de fonctionnement des capteurs de la vitesse de rotation de roue sont perturbés. Dans la mesure où lors du pas 48 il n'a pas été établi que la capacité d'aptitude au fonctionnement de tous les capteurs de la vitesse de rotation de roue est affectée, l'appareil de commande AGS effectue lors du pas 50 une commande conformément à une caractéristique qui réalise une fonction de déplacement "normale". Dans la mesure où lors du pas 48 il a été établi que l'aptitude au fonctionnement des capteurs des vitesses de rotation de roues est affectée, l'appareil de commande ASG est commuté lors du pas 52 dans un fonctionnement d'arrêt. Dans la mesure où lors du pas 46 il a été établi que la vitesse de rotation n'est plus affichée avec la valeur "zéro" lorsque le dispositif d'embrayage est fermé, lors du pas 54, la vitesse maximale, qui peut être commutée par le dispositif d'embrayage, c'est-à-dire par exemple la cinquième vitesse dans le cas d'une boîte de vitesses à 5 vitesses, est maintenue - notamment de façon irréversible. La figure 3 représente les pas d'un procédé selon l'invention pris à titre d'exemple, selon une représentation schématique. Lors du pas 70, le procédé démarre. Lors du pas 72 un contrôle est effectué pour déterminer si le signal de freinage, qui indique l'état du dispositif de freinage, est affecté du point de vue fonctionnement. Dans la mesure où il a été établi lors du pas 72 que le signal de freinage n'est pas affecté dans son fonctionnement, lors du pas 74 une vitesse est engagée dans le dispositif de boîte de vitesses et le dispositif d'embrayage est fermé lorsque l'allumage du véhicule automobile est désactivé. Mais dans la mesure où lors du pas 72 il a été établi que le signal de freinage est perturbé dans son fonctionnement ou n'est pas interrogé de façon correcte, lors du pas 76 il est établi qu'aucune vitesse ni aucune position neutre n'est réglée dans le dispositif de boîte de vitesses lorsque l'allumage du véhicule automobile est débranché. Lors du pas 78, le procédé se termine. La figure 4 représente les pas d'un procédé selon 15 l'invention, pris à titre d'exemple, selon une représentation schématique. Lors du pas 92 une vérification est effectuée pour déterminer si le bus CAN du véhicule automobile est affecté dans sa capacité de fonctionnement. 20 Dans la mesure où il a été établi lors du pas 100 que l'aptitude au fonctionnement du système de bus CAN n'est pas affectée, lors du pas 102 la vitesse de rotation du moteur et/ou la position du transmetteur de la pédale d'accélérateur ou l'angle du papillon des gaz est indiqué 25 en tant que signal à un appareil de commande électronique de l'embrayage du véhicule automobile, par l'intermédiaire du système de bus CAN. Mais dans la mesure où il a été établi lors du pas 100 que l'aptitude au fonctionnement du système de bus 30 CAN est affectée, lors du pas 104 la vitesse de rotation du moteur et la position du transmetteur de la pédale ou de l'angle du papillon des gaz ou des signaux correspondants sont prélevés par l'intermédiaire d'une ligne de diagnostic, par l'appareil de commande de l'embrayage. 35 Lors du pas 106, le procédé est terminé. La figure 5 représente les pas du procédé selon l'invention, selon une représentation schématique. Lors du pas 110, le procédé démarre. Lors du pas 112 un contrôle est exécuté pour déterminer si le système de bus CAN est défaillant. Dans la mesure où lors du pas 112 il a été établi que le système de bus CAN n'est pas défaillant ou que son aptitude au fonctionnement est perturbée, lors du pas 114 un signal, qui indique la vitesse de rotation du moteur, et/ou un signal, qui indique la position du transmetteur de la pédale ou de l'angle du papillon des gaz, est délivré à l'appareil de commande de l'embrayage par l'intermédiaire du système de bus CAN. Cependant dans la mesure où lors du pas 112 il a été établi que le système de bus CAN est défaillant où que son aptitude de fonctionnement est affectée, lors du pas 114, un signal qui indique la vitesse de rotation du moteur et/ou un signal qui indique la position du transmetteur de la pédale ou de l'angle du papillon des gaz est transmis par l'appareil de commande du moteur à l'appareil de commande de l'embrayage, et ce de telle sorte que le signal est transmis respectivement par l'intermédiaire des sorties analogiques de l'appareil de commande du moteur et par l'intermédiaire d'entrées analogiques de l'appareil de corn- mande de l'embrayage. Lors du pas 18, le procédé est terminé. La figure 6 illustre les pas d'un procédé selon l'invention, pris à titre d'exemple, selon une représentation schématique. Lors du pas 130, le procédé démarre. Lors du pas 132 un contrôle est effectué pour déterminer si la vitesse du véhicule automobile est supé-rieure à 100 km/h et si des interrupteurs prédéterminés de capots, comme par exemple un interrupteur qui indique l'état d'ouverture de la portière du conducteur ou de la portière du passager avant, ou un interrupteur, qui indique l'état d'ouverture du capot du moteur ou du capot du coffre à bagages, indique l'état fermé de cette portière respective ou de ce capot respectif. Dans la mesure où lors du pas 132 il a été établi que la vitesse du véhicule est supérieure à 100 km/h, et que l'interrupteur prédéterminé indique que la portière ou le capot considéré est fermé, il est établi lors du pas 134 que l'aptitude au fonctionnement de l'interrupteur n'est pas perturbée. Mais dans la mesure où lors du pas 132 il a été établi que la vitesse du véhicule est supérieure à 100 km/h et que l'interrupteur considéré indique que la portière ou le capot est ouvert, lors du pas 136 il est établi que l'aptitude au fonctionnement de l'interrupteur est affectée ou que le signal correspondant n'est pas indiqué de façon correcte. Lors du pas 138, le procédé est terminé
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Procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif d'entraînement, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesse automatisée, au moins un appareil de commande, au moins un premier dispositif de contrôle qui contrôle un élément de fonctionnement de la chaîne motrice et qui transmet au moins un paramètre de fonctionnement à au moins un appareil de commande, caractérisé en ce que l'élément de fonctionnement de la chaîne motrice est un circuit de mesure du carburant dont le paramètre de fonctionnement est sa position et en ce qu'il est en outre prévu un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et un système de bus CAN.
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1. Procédé pour commander le système de la chaîne motrice d'un véhicule automobile, qui comporte un dispositif d'entraînement, tel qu'un moteur à combustion interne, ainsi qu'un dispositif d'embrayage, une boîte de vitesse automatisée, au moins un appareil de commande, au moins un premier dispositif de contrôle qui contrôle un élément de fonctionnement de la chaîne motrice et qui transmet au moins un paramètre de fonctionnement à au moins un appareil de commande, caractérisé en ce que l'élément de fonctionnement de la chaîne motrice est un circuit de mesure du carburant dont le paramètre de fonctionnement est sa position et en ce qu'il est en outre prévu un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et un système de bus CAN et dans lequel, - un signal indiquant la vitesse de rotation du moteur est envoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un troisième système de transmission de signaux, lorsque ce troisième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, -la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un quatrième système de transmission de signaux, lorsque ce quatrième système de transmission de signaux est apte à fonctionner, - le troisième système de transmission de signaux comporte le premier dispositif de détection de position, et le quatrième système de transmission de signaux comporte le premier dispositif de détection de vitesse de rotation du moteur, et en ce que - le signal indiquant la vitesse de rotation du moteur estenvoyé à l'appareil de commande par l'intermédiaire d'un cinquième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du troisième système de transmission de signaux est au moins affectée, et - que la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de mesure par l'intermédiaire d'un sixième système de transmission de signaux lorsque l'aptitude au fonctionnement du quatrième système de transmission de signaux est au moins affectée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le cinquième système de transmission de signaux comporte un second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le sixième système de transmission de signaux comporte un second dispositif de détection de position, qui détermine la position de l'organe de mesure du carburant. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le système de bus CAN comporte au moins une partie du troisième système de transmission de signaux et/ou du quatrième système de transmission de signaux. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant sont indiqués à l'appareil de commande au moyen d'un système de bus CAN, lorsque ce système de bus CAN est apte à fonctionner, et que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande à l'aide d'au moins une partie d'une ligne de diagnostic, lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionnement du système de bus CAN est au moins affectée. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande à l'aide d'un système de bus CAN, lorsque ce système de bus CAN est apte à fonctionner, et que la vitesse de rotation du moteur et/ou la position de l'organe de mesure du carburant est indiquée à l'appareil de commande à l'aide d'au moins une interface analogique lorsqu'il a été établi que l'aptitude au fonctionnement du système de bus CAN est au moins affectée. 7. Appareil électronique de commande, caractérisé en ce qu'il commande au moins un composant monté dans la chaîne motrice d'un véhicule automobile et utilise, dans le cas de cette commande, un procédé selon l'une quelconque des précédentes. 8. Dispositif comportant un appareil de commande électronique, un premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur et un premier dispositif de détection de position, et dans lequel ce premier dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur détermine la vitesse de rotation du moteur d'un véhicule automobile et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, et dans lequel le premier dispositif de détection de position détermine la position de l'organe de mesure du carburant et l'indique à l'appareil de commande dans des conditions prédéterminées, caractérisé en ce qu'au moins un second dispositif de détection de la vitesse de rotation du moteur est prévu pour la détermination et l'indication redondantes de la vitesse de rotation du moteur du véhicule automobile et/ou au moins un second dispositif de détection de position pour la détermination et l'indication redondantes de la position de l'organe de mesure du carburant. 9. Dispositif comportant un appareil de commande 35 électronique d'un moteur et un appareil de commandeélectronique de l'embrayage, caractérisé en ce que cet appareil de commande du moteur et cet appareil de commande de l'embrayage coopèrent de telle sorte que l'appareil de commande du moteur indique à l'appareil de commande de l'embrayage, dans des conditions prédéterminées, la vitesse de rotation du moteur et/ou la position d'un organe de mesure du carburant, que pour l'affichage de la vitesse de rotation du moteur il est prévu une sortie analogique A sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analogique sur l'appareil de commande de l'embrayage, et dans lequel pour l'affichage de la position d'un organe de mesure du carburant, il est prévu une sortie analogique séparée sur l'appareil de commande du moteur et une entrée analogique séparée sur l'appareil de commande de l'embrayage.15
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B,F
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B60,F16
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B60W,B60R,F16D,F16H
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B60W 10,B60R 16,B60W 30,F16D 48,F16H 59,F16H 61
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B60W 10/02,B60R 16/023,B60W 10/06,B60W 10/10,B60W 30/18,F16D 48/06,F16D 48/08,F16H 59/10,F16H 61/02,F16H 61/12
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FR2893555
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A1
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MECANISME DE VERROUILLAGE DES GLISSIERES D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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5 La présente invention concerne un mécanisme de verrouillage des glissières d'un siège de véhicule automobile, notamment d'une rangée arrière de sièges coulissant d'un 10 véhicule automobile. Un véhicule automobile est généralement équipé d'un ensemble de sièges positionnés par exemple derrière le siège avant du conducteur. Cet ensemble se présente le plus souvent sous la forme d'une rangée de sièges indépendants les uns des 15 autres. Pour répondre à un besoin de modularité de l'habitacle du véhicule, chaque siège est équipé de glissières autorisant un déplacement longitudinal. Ces glissières présentent un mécanisme de verrouillage permettant lent maintien en position ou leur libération par l'intermédiaire d'un palonnier émergeant 20 sous chaque siège et accessible par l'utilisateur depuis l'avant du siège. L'utilisateur qui souhaite moduler la rangée de sièges arrière depuis le coffre du véhicule dispose en outre de moyens reliés au palonnier avant permettant de dégager les sièges vers 25 l'avant du véhicule et de libérer un maximum de place utile dans le coffre. Ces moyens ne sont pas appropriés à une manipulation simple et intuitive des sièges arrière. En effet, le sens des commandes est inversé lorsque l'utilisateur les utilise depuis le coffre, ce qui donne lieu à des erreurs de manipulation et 30 n'améliore pas l'ergonomie liée à cette fonction. L'invention vise à palier ces inconvénients en proposant un mécanisme de verrouillage s'adaptant sur chaque siège et offrant le même type de commande adaptée pour une manipulation des sièges arrière depuis le coffre. Ce type de commande est en outre adapté pour répondre à un grand nombre de sollicitation en opérant avec un faible débattement. A cet effet, l'objet de l'invention concerne un mécanisme de verrouillage des glissières d'un siège de véhicule automobile comportant une première glissière liée à un élément de structure selon un axe longitudinal du véhicule, une seconde glissière coulissant dans la première glissière et supportant la cadre d'assise du siège, un premier palonnier pivotant dans la seconde glissière selon un axe sensiblement perpendiculaire aux deux glissières coaxiales maintenues dans une position souhaitée l'une par rapport à l'autre par un mécanisme de rappel du premier palonnier, caractérisé en ce qu'un second palonnier comportant une première excroissance orientée vers l'avant du siège et une deuxième excroissance orientée vers l'arrière du siège, est lié au premier palonnier de sorte que le déplacement longitudinal du siège est commandé par les deux excroissances. La présente invention permet d'obtenir des poignées de manipulation du mécanisme de verrouillage des glissières qui permettent de déplacer un siège lorsqu'un occupant y est assis ou pas. L'utilisation de sièges munis du mécanisme selon l'invention se fait de façon intuitive et uniforme quelque soit le côté de manipulation. De plus, ce mécanisme garantit la sûreté de fonctionnement du verrouillage et de la libération des glissières avec un minimum de pièces. Le mécanisme de verrouillage des glissières d'un siège de véhicule automobile peut présenter les caractéristiques suivantes, individuellement ou en combinaison : - le mécanisme de rappel du premier palonnier est une lame métallique dont une première extrémité est solidaire de la seconde glissière et la seconde extrémité comporte au moins une excroissance indexant la position du siège dans la première glissière ; - la première excroissance du second palonnier est soudée au premier palonnier ; - le premier palonnier et le second palonnier sont solidaires d'un même axe de rotation constituant la liaison pivot ; - la première excroissance du second palonnier coulisse sur le premier palonnier ; - le second palonnier est lié à un axe de rotation différent 10 de celui du premier palonnier permettant un débattement réduit de la deuxième excroissance arrière ; et - au moins un carter métallique monté sur la seconde glissière protège le débattement du second palonnier. La présente invention concerne en outre un siège de 15 véhicule automobile comportant un tel mécanisme de verrouillage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif, en liaison avec les 20 dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1A représente de façon schématique en perspective un siège arrière de véhicule comportant un mécanisme de verrouillage de ses glissières selon un premier mode de réalisation de l'invention ; 25 - la figure 1B représente de façon schématique une section latérale d'un siège de véhicule comportant un mécanisme de verrouillage de ses glissières selon le premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2A représente de façon schématique en 30 perspective un siège arrière de véhicule comportant un mécanisme de verrouillage de ses glissières selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2B représente de façon schématique une section latérale d'un siège de véhicule comportant un mécanisme de verrouillage de ses glissières selon le second mode de réalisation de l'invention. La figure 1A représente un siège 2 de véhicule automobile comportant un dossier et un cadre d'assise 6. Une première glissière 3 est solidaire d'un élément de structure 4, par exemple le plancher du véhicule. Cette première glissière 3 est fixée de façon classique par vissage ou soudage directement sur la structure du véhicule. Une fois en position, ces glissières 3 reçoivent un second jeu de glissière 5 qui peuvent coulisser longitudinalement dans les premières. Les secondes glissières 5 supportent le siège 2 et lui transmettent le mouvement de translation souhaité par l'utilisateur. Ces deux jeux de glissières 3 et 5 sont des profilés métalliques coulissant les uns par rapport aux autres grâce à des roulements à billes conventionnels. Ces profilés 3 et 5 supportent toute l'armature du siège 2 et garantissent la sécurité des occupants en cas de déformations dues à un choc par exemple. Un mécanisme de verrouillage 1 relié à la seconde glissière 5 maintient celle-ci en position par rapport à la première glissière 3. Ce mécanisme 1 comporte un système de rappel 8 d'un premier palonnier 7 destiné à libérer ou à maintenir en position de siège 2, tel que représenté sur la figure I B. Une lame métallique comporte une première extrémité reliée à la seconde glissière 5 et une autre extrémité libre évoluant entre une position d'utilisation et une position de repos dans laquelle le siège est immobilisé. Le premier palonnier 7 est lié à la seconde glissière 5 par une liaison pivot d'axe 12 lui autorisant un débattement permettant d'actionner la lame métallique. L'extrémité libre de cette lame comporte des excroissances indexant la position du siège et s'insérant dans des formes complémentaires de la première glissière 3 fixée au plancher 4. La lame métallique jouant le rôle de ressort de rappel du palonnier 7 évolue dans un sens sensiblement perpendiculaire au sens de déplacement longitudinal du siège 2. Dans le mode de réalisation de la figure 1, un second palonnier 9 est soudé sur le premier palonnier de sorte qu'une première excroissance 10 émerge vers l'avant du siège pour être manipulée par l'utilisateur assis sur le siège 2 par exemple. Un cordon de soudure 14, ou tout autre moyen de fixation, permet de solidariser le premier palonnier 7 au second palonnier 9. Celui-ci se prolonge par une seconde excroissance 11 s'étendant vers l'arrière du siège de façon à ce qu'il forme une poignée de libération du siège 2 ou de maintien en position. Ce palonnier 9 est une tige métallique formée selon la forme souhaitée et représentée sur la figure 1A et 1 B. Ce premier mode de réalisation prévoit une liaison pivot unique dont l'axe 12 supporte les deux palonniers 7 et 9. Dans le second mode de réalisation des figures 2A et 2B, le palonnier 10 forme une boucle métallique qui est liée aux deux rails de la seconde glissière 5 suivant une liaison pivot d'axe 13. L'excroissance avant 10 glisse alors le long du premier palonnier 7 lorsqu'elle est actionnée. Cette seconde liaison pivot offre un débattement réduit, de l'ordre de 3 à 7 , de l'excroissance arrière 11 lorsqu'elle est actionnée, du fait de son bras de levier plus court que dans le précédent mode de réalisation. Le palonnier 10 est bloqué en position lorsqu'il revient en position de repos de façon à éviter qu'il vibre pendant les phases de roulage, ou qu'il perturbe le déplacement du siège. Dans les deux modes de réalisation tels que décrits précédemment, l'utilisateur peut actionner la palonnier 9 d'une part lorsqu'il est assis sur le siège 2, et d'autre part lorsqu'il souhaite modifier l'espace disponible du coffre du véhicule. En effet, l'invention présente l'avantage de pouvoir commander la position des sièges arrière depuis l'ouverture du coffre. De plus, la manipulation du mécanisme de verrouillage est facilitée du fait que l'utilisateur retrouve le même principe de manipulation à l'avant et à l'arrière du siège 2
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La présente invention concerne un mécanisme de verrouillage (1) des glissières d'un siège (2) de véhicule automobile comportant une première glissière (3) liée à un élément de structure (4) selon un axe longitudinal du véhicule, une seconde glissière (5) coulissant dans la première glissière (3) et supportant la cadre d'assise (6) du siège (2), un premier palonnier (7) pivotant dans la seconde glissière (5) selon un axe sensiblement perpendiculaire aux deux glissières coaxiales maintenues dans une position souhaitée l'une par rapport à l'autre par un mécanisme de rappel (8) du premier palonnier (7), caractérisé en ce qu'un second palonnier (9) comportant une première excroissance (10) orientée vers l'avant du siège (2) et une deuxième excroissance (11) orientée vers l'arrière du siège (2), est lié au premier palonnier (7) de sorte que le déplacement longitudinal du siège (2) est commandé par les deux excroissances (10, 11).
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1. Mécanisme de verrouillage (1) des glissières d'un siège (2) de véhicule automobile comportant une première glissière (3) liée à un élément de structure (4) selon un axe longitudinal du véhicule, une seconde glissière (5) coulissant dans la première glissière (3) et supportant la cadre d'assise (6) du siège (2), un premier palonnier (7) pivotant dans la seconde glissière (5) selon un axe sensiblement perpendiculaire aux deux glissières coaxiales maintenues dans une position souhaitée l'une par rapport à l'autre par un mécanisme de rappel (8) du premier palonnier (7), caractérisé en ce qu'un second palonnier (9) comportant une première excroissance (10) orientée vers l'avant du siège (2) et une deuxième excroissance (11) orientée vers l'arrière du siège (2), est lié au premier palonnier (7) de sorte que le déplacement longitudinal du siège (2) est commandé par les deux excroissances (10, 1 1). 2. Mécanisme de verrouillage (1) selon la 1, caractérisé en ce que le mécanisme de rappel (8) du premier palonnier (7) est une lame métallique dont une première extrémité est solidaire de la seconde glissière (5) et la seconde extrémité comporte au moins une excroissance indexant la position du siège (2) dans la première glissière (3). 3. Mécanisme de verrouillage (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la premièreexcroissance (10) du second palonnier (9) est soudée au premier palonnier (7). 4. Mécanisme de verrouillage (1) selon la 3, caractérisé en ce que le premier palonnier (7) et le second palonnier (9) sont solidaires d'un même axe de rotation (12) constituant la liaison pivot. 5. Mécanisme de verrouillage (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la première excroissance (10) du second palonnier (9) coulisse sur le premier palonnier (7). 6. Mécanisme de verrouillage (1) selon la 5, caractérisé en ce que le second palonnier (9) est lié à un axe de rotation (13) différent de celui du premier palonnier (7) permettant un débattement réduit de la deuxième excroissance arrière (Il). 7. Mécanisme de verrouillage (1) selon l'une des 5 à 6, caractérisé en ce que au moins un carter métallique (14) monté sur la seconde glissière (5) protège le débattement du second palonnier (9). 8. Siège (2) de véhicule automobile comportant un mécanisme de verrouillage (1) selon l'une des 1 à 7.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/08
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FR2894102
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A1
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PROCEDE DE GENERATION, DE DIFFUSION ET TRACAGE D'UN DOCUMENT AUDIOVISUEL NUMERIQUE.
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-1- L'invention concerne le domaine de la génération et l'utilisation de documents audiovisuels sous forme de données numériques. Elle s'applique en particulier à des documents diffusés par réseaux informatiques, en particulier l'Internet, qu'ils soient joués, c'est à dire exécutés, en mode streaming c'est-à-dire joués au fur et à mesure de leur réception ou qu'ils soient joués, ultérieurement, par exemple en différé ou à plusieurs reprises. Nombres de documents audiovisuels sont utilisés, transmis ou diffusés par des réseaux informatiques, en particulier par une mise à disposition sur des sites à accès en libre service. C'est le cas par exemple en utilisant l'Internet pour proposer à des internautes des sites web, accessibles selon un protocole de type HTTP ( Hyper Text Transfer Protocol ) ou dérivé, et contenant des pages au format HTML ( Hyper Text Markup Language ) ou XML ( eXtended Markup Language ) contenant des documents audiovisuels à télécharger ou à jouer directement. Le terme de document audiovisuel recouvre ici tout document de type images, animées ou non, quel que soit leur mode de création, animées et sonorisées, ou sonores uniquement. Il peut donc s'agir par exemple de films, vidéo ou cinéma, d'animations dessinées ou calculées, de diaporama, aussi bien que de fonds sonores, bandes de dialogues, ou simplement de musique. Le problème du contrôle du respect des droits d'auteurs est régulièrement d'actualité, et suscite nombres de solutions de divers types, plus ou moins adaptées à différents modes de diffusion. Parmi les nombreuses solutions existantes, en particulier pour des documents diffusés sans support matériel, beaucoup privilégient la recherche d'une protection empêchant ou limitant la copie ou la diffusion. Or, même sans vouloir limiter la diffusion d'un document, il peut être utile de disposer informations de suivi quant à l'usage et la diffusion qui en sont faits. Par exemple, lorsque le créateur ou les ayant-droits d'un tel 35 document fournissent au responsable d'un site de diffusion, par exemple un -2- site web, les supports ou les données permettant de préparer sa diffusion, c'est souvent dans des conditions qui dépendent de l'usage qui doit en être fait. Il sera ainsi utile de pouvoir recevoir des informations indiquant si le document a été reçu d'une autre source, que ce soit par une recopie sur support matériel amovible, ou par un détournement du document depuis site web d'origine vers un autre site web. Dans de nombreux cas également, par exemple pour améliorer le contenu ou le mode de diffusion, un tel fournisseur de document souhaite également connaître les conditions d'exécution de ce documents auprès des différentes personnes, ou spectateurs, qui peuvent venir à visionner ou écouter ce document. De telles informations de traçage, permettant un certain suivi de l'utilisation et de la diffusion du document, comprennent entre autres : - le site de diffusion duquel le spectateur a reçu le document, les conditions techniques dans lesquelles ce document lui a été diffusé ; le nombre de fois où ce document a été joué auprès d'un spectateur ou sur son poste, dit poste d'exécution ; la qualité réalisée lors de cette exécution, qu'il s'agisse de la qualité graphique et/ou sonore réalisée ou de la fluidité du défilement ; le type de matériel ou de logiciel utilisé pour jouer ce document, ou les conditions techniques et paramètres de réglages du poste d'exécution, etc. Il y a donc un intérêt, en particulier pour des fournisseurs de documents audiovisuels, à disposer d'une technologie de préparation et de diffusion qui permette de mieux gérer le mode et la qualité de diffusion et d'exécution de ces documents, permettant entre autres de protéger les droits intellectuels afférents. Un but de l'invention est ainsi permettre une collecte d'informations relatives à l'exécution du document, au poste informatique utilisé pour jouer le document, au diffuseur de ce document, ou aux conditions de diffusion réellement pratiquées. Ce but est atteint par un procédé de diffusion d'un document audiovisuel par transmission via au moins un réseau informatique, comprenant : -3- une émission de données représentant ce document audiovisuel depuis un serveur de diffusion, une réception de ces données, sur au moins un site d'exécution, par au moins un poste d'exécution exécutant au moins un logiciel d'exécution pour jouer ce document, caractérisé en ce qu'il comprend au préalable au moins un traitement de transformation de données numériques représentant ce document, comprenant des phases de lecture, dans des moyens de mémoire, d'au moins un fichier de données représentant le document selon un premier format, dit format multimédia ; combinaison, par un agent logiciel, d'au moins une partie des données de ce fichier multimédia avec des données identifiant ce document ; et mémorisation de cette combinaison de données en au moins un fichier de diffusion selon un deuxième format, dit format de diffusion, utilisable par le serveur de diffusion pour transmettre et faire jouer le document. Selon une particularité, le procédé combine au moins une partie des données multimédia représentant le document à traiter avec des données représentant une référence à au moins un serveur de statistiques et permettant à un poste d'exécution de communiquer avec ledit serveur de statistiques à travers au moins un réseau informatique. Selon une particularité, le procédé combine au moins une partie des données multimédia représentant le document à traiter avec des données représentant des instructions de programme exécutables par le logiciel d'exécution du poste d'exécution de façon à ce que l'exécution du document reçu fasse entrer ledit poste d'exécution en communication avec un serveur de statistiques à travers au moins un réseau informatique. Selon une particularité, le procédé comprend en outre : une émission, par un poste d'exécution jouant un document audiovisuel au format de diffusion, de données de traçage représentant au moins une identification dudit document ; une transmission de ces données de traçage par un réseau informatique ; et -4- une réception de ces données de traçage par un serveur de statistiques. Selon une particularité, les données de traçage comprennent en outre des données d'identification du serveur de diffusion. De plus, la forme et la structure optimales pour cette diffusion peuvent varier selon diverses conditions techniques, qui d'ailleurs ne sont pas toujours connues ou accessibles au fournisseur du document. Le volume de données représentant le document, en particulier, est souvent un facteur crucial : des transmissions ou des postes d'exécution peu performantes peuvent rendrent préférable une compression élevée du document avant diffusion. Mais une telle compression peut également réduire la qualité obtenue, de façon inutile dans de meilleures conditions techniques. Un autre but de l'invention est donc de permettre une diffusion du 15 document sous une forme adaptable à divers types de conditions techniques. Ce but est atteint par un de diffusion selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le traitement de transformation d'au moins une partie des données représentant le document audiovisuel 20 comprend : - une étape de compression des données, réalisée selon des paramètres déterminés en fonction d'un niveau de performance prévu pour la transmission ultérieure de ces données à au moins un poste d'exécution ; 25 une étape de combinaison de ces données pour générer au moins un fichier de diffusion au format de diffusion. Selon une particularité, la compression des données multimédia se fait selon un taux de compression variant, au cours du déroulement du document qu'elles représentent, en fonction du contenu du document. 30 Un autre but de l'invention est de permettre une influence sur l'exécution du document au sein du poste d'exécution, que ce soit pour optimiser ses conditions d'exécution ou pour interrompre ou suspendre cette exécution. Ce but est atteint par un procédé de diffusion tel que décrit plus haut 35 et caractérisé en ce qu'au moins une partie des données de traçage est -5- émise avant la fin de l'exécution du document audiovisuel par le poste d'exécution, le procédé comprenant en outre : - une génération, par le serveur de statistiques, de données de retour dépendant du contenu des données de traçage reçues du poste d'exécution ; - une émission de ces données de retour par le serveur de statistiques, à travers un réseau informatique ; une réception de ces données de retour par le poste d'exécution ; une modification ou une interruption de l'exécution de la suite dudit document. Selon une particularité, qu'au moins un poste d'exécution utilise un logiciel d'exécution est agencé de façon à rendre difficile ou impossible, à un utilisateur du poste d'exécution, une mémorisation de données représentant le document audiovisuel qui permette de jouer à nouveau le document sans recevoir de nouvelles données venant du serveur de diffusion ou du serveur de statistiques. Selon une particularité, les données de traçage et les données de diffusion sont transmises par le même réseau informatique. Ainsi, il devient possible d'éviter qu'un document ne puisse être joué complètement sans avoir demandé et reçu, en temps réel, une autorisation du serveur de statistiques basée sur l'identification positive d'un serveur de diffusion autorisé. Par ailleurs, en particulier sur un site web, les documents audiovisuels sont souvent proposés à la diffusion sous un format adapté à la transmission et à l'exécution différent de celui sous lequel ils sont stockés ou mémorisés chez le créateur ou le prestataire fournisseur de ce document. En particulier pour des documents importants, ou que l'on souhaite pouvoir consulter sans attente ou avec peu d'attente, il existe un mode de diffusion appelé streaming , que l'on pourrait qualifier d'exécution au fil de l'eau ou en cours de flux . Ce mode de diffusion consiste à commencer à exécuter et jouer le document sur le poste d'exécution, en utilisant les premières données reçues du serveur du site de diffusion, sans attendre d'avoir reçu la suite ou la fin des données représentant la totalité du document. Selon les cas, cette technologie peut utiliser plus ou moins -6-directement les données reçues, par exemple en mémorisant un ou plusieurs fichiers temporaires en cours de transmission. Selon une particularité, la transmission d'au moins un fichier de diffusion du serveur de diffusion vers au moins un poste d'exécution se fait suivant un protocole permettant à ce poste d'exécution de commencer à jouer le document sans attendre d'avoir reçu la totalité des données représentant ce même document. Dans bien des cas, cette technologie utilise des formats de mémorisation particuliers, appelés ici formats de diffusion, qui peuvent être différents des formats multimédia sous lesquels ont été mémorisés les documents à diffuser. Le traitement de transformation de ces documents peut alors représenter un travail important, et éventuellement requérir des compétences différentes de celles du fournisseur ou du diffuseur. Un autre but est donc de permettre une gestion souple, performante et de qualité des différents traitements de transformation appliqués à des documents audiovisuels à diffuser. Ce but est atteint par un tel procédé comprenant en outre les étapes suivantes : envoi d'au moins un fichier de données au format multimédia 20 représentant un document audiovisuel, par un poste fournisseur de document ; envoi de données de transformation, selon un format de paramètres de transformation, associées au fichier multimédia et représentant des paramètres applicables au traitement de transformation qui sera 25 appliqué audit fichier multimédia ; - réception par un serveur de transformation et mémorisation dans des moyens de mémoire du fichier multimédia et des données de transformation associées, et mémorisation de ces éléments dans des moyens de mémoire ; et 30 déclenchement, par un agent logiciel, dit agent de traitement, exécuté par le serveur de transformation, d'un traitement de transformation d'au moins une partie des données du fichier multimédia, selon les paramètres mémorisés dans les données de transformation associées au document représenté par ce fichier multimédia. -7- Selon une particularité, le traitement de transformation déclenché par l'agent de traitement comprend en outre les étapes suivantes : déclenchement d'une première opération de transformation appliquée à une portion des données multimédia représentant le document et fournissant un résultat partiel ; évaluation ou vérification de la qualité du résultat partiel par un agent logiciel ou un opérateur ; déclenchement d'une deuxième opération de transformation sur l'ensemble des données multimédia représentant le document ; et génération par un agent logiciel 320 exécuté par le serveur de transformation, de données de rapport représentant au moins une identification du document, ou une identification du fournisseur de document, ou des informations sur le traitement de transformation appliqué au fichier multimédia. Selon une particularité, le procédé comprend en outre une étape d'acquisition comprenant : une phase de lecture d'un document audiovisuel à partir d'un support d'enregistrement compatible avec des moyens d'enregistrement d'image ou de son ; - une phase de digitalisation de ce document audiovisuel, par des moyens de digitalisation ; et une phase de mémorisation, dans des moyens de mémoire, de données représentant ce document audiovisuel. Pour mettre un oeuvre ce procédé, l'invention propose également un système de diffusion de documents audiovisuels destinés à être reçus via un réseau informatique par au moins un poste d'exécution apte à jouer ce document comprenant : des moyens de réception, ou de lecture dans des moyens de mémoire, d'au moins un fichier de données multimédia représentant un document audiovisuel en provenance d'un poste fournisseur de document des moyens de réception, ou de lecture dans des moyens de mémoire, de données de transformation, selon un format de paramètres de transformation, associées au fichier multimédia et -8-représentant des paramètres applicables à un traitement de transformation à appliquer audit fichier multimédia ; et - des moyens de calcul exécutant au moins un agent logiciel apte à combiner les données de transformation avec les données multimédia pour générer un fichier de données utilisable par le poste d'exécution pour jouer le document et transmettre à un serveur de statistiques des informations concernant le document, ou sa provenance, ou le poste d'exécution, ou le déroulement de son exécution. Selon une particularité, le système comprend : un serveur fonctionnant selon le protocole FTP ( File Transfer Protocol ) pour recevoir des documents à diffuser ou des données de transformation, et des moyens de calculs exécutant des instructions de programme réalisant au moins un agent logiciel apte à collecter de façon périodique ou déclenchée les fichiers multimédia ou les données de transformation et les transférer à une application de compression de données audiovisuelles et de génération de fichiers jouables par le poste d'exécution au fur et à mesure de sa réception. Selon une particularité, ce système comprend des moyens de calculs exécutant des instructions de programme réalisant une interface logicielle utilisable à travers un logiciel de navigation Internet pour entrer tout ou partie des données de transformation. Ainsi, les données de transformation par le fournisseur du fichier multimédia peuvent être fournies par une saisie interactive dans un formulaire, par exemple une page web, qui l'oblige à saisir correctement toutes les données nécessaires dans des champs qui soient obligatoires pour valider la prise en compte d'un ordre de transformation. Le procédé selon l'invention est en particulier applicable à l'utilisation de l'Internet en tant qu'un ou plusieurs des réseaux informatiques décrits. Selon une particularité, le format de diffusion est compatible avec les formats SWF ou FLV , utilisés par des logiciels de la société Macromédia. Selon une particularité, le logiciel d'exécution comprend le logiciel Flash de la société Macromédia, les instructions de programme -9- déclenchant la communication avec le serveur de statistiques étant codées en langage PHP . Selon une particularité, les données de traçage comprennent des données représentant le nom du document, une identification du site de diffusion, ou la date ou l'heure d'exécution sur le poste d'exécution, ou le chemin d'accès menant au fichier de diffusion du document au sein du serveur de diffusion, ou l'adresse IP du poste d'exécution. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un schéma global des principaux intervenants du procédé selon l'invention, dans un mode de réalisation comprenant la diffusion d'un document depuis le fournisseur jusqu'au spectateur avec utilisation de données de retour ; - la figure 2 représente un schéma illustrant plus particulièrement le fonctionnement d'un traitement de transformation des fichiers multimédia en fichiers de diffusion au sein d'un serveur de transformation dans un mode de réalisation de l'invention. L'invention dans certains de ses modes de réalisation, cités à titre non limitatif va maintenant être décrite, en référence aux figures précitées. Dans la présente description, le document audiovisuel diffusé selon le procédé de l'invention sera parfois décrit de façon générique comme étant un film . Il est toutefois clair que ce document peut aussi bien être un dessin animé, un diaporama, ou toute autre forme de document audiovisuel, y compris un document sonore ou musical. Du fait que de tels documents sont souvent diffusés en mode streaming , l'invention sera décrite dans un mode de réalisation où la diffusion se fait sur un mode de streaming, c'est-à-dire que le spectateur peut commencer à visionner le film avant que la réception soit terminée sur son ordinateur. Cependant, l'invention peut également être appliquée, dans nombre de ses caractéristiques et avantages, à des documents qui ne sont joués qu'après réception, voire en mode hors-ligne ou à partir d'un support amovible comme un CDROM. La figure 1 illustre le procédé selon l'invention dans un de ses modes de réalisation, où un fournisseur 1,2 dispose d'un document D, D' et est - 10 - d'accord avec un opérateur gérant un site de diffusion, par exemple un site web ( world wide web ) accessible par l'Internet, pour faire diffuser ce document à partir d'un serveur de diffusion 5 hébergeant son site web. Il souhaite recevoir des informations sur la façon dont son document est diffusé, par exemple savoir si les spectateurs ont pu le visualiser dans de bonnes conditions, et combien de fois il est exécuté. Il peut aussi souhaiter être prévenu si le document est diffusé sur un autre site web que celui prévu au contrat. Selon des variantes de ce mode de réalisation, l'opérateur du site de diffusion 5 et le fournisseur de document 1,2 peuvent également être liés, voire identiques, sans sortir de l'esprit de l'invention. De la même façon, d'autres phases du procédé, en amont de la diffusion et jusqu'à la diffusion peuvent également être réalisées par une même personne, ou sur un même site, ou dans un même ordinateur ou serveur, sans sortir de l'esprit de l'invention. Les différentes tâches sont ici décrites séparément pour la clarté de l'explication, et peuvent être réparties ou groupées suivant des moyens connus. Dans le but d'obtenir ultérieurement des informations sur la diffusion de son document ou film D, un fournisseur 2 de document transmet un ou plusieurs fichiers de données représentant ce document à un serveur de transformation 5 géré par un opérateur ou un prestataire de. transformation, sur un site de transformation. Ce document D est fourni au serveur de transformation 3 sous la forme d'au moins un fichier informatique, dit fichier multimédia Dl, mémorisé selon un format numérique, ici appelé format multimédia de façon générique. Ce format peut être un format spécifique ou tout format standard, dont font partie les formats AVI, MOV (utilisé par le logiciel Quicktime de la société Apple), MPEG, GIF, ou d'autres formats connus dans le domaine de l'audiovisuel sur ordinateur. Dans le serveur de transformation 3, les données du fichier multimédia Dl sont lues, puis traitées et combinées avec des informations D2 fournies par le fournisseur de document, puis mémorisées sous la forme d'au moins un fichier de données, dit fichier de diffusion D3, selon un format de diffusion et d'exécution. Ce format de diffusion inclut des données, et/ou des instructions de programme, qui peuvent être lues par un logiciel d'exécution 61 utilisé par un spectateur 62 pour visionner le film - 11 D sur un poste d'exécution 6, par exemple un ordinateur individuel doté de capacités multimédia. Ce fichier de diffusion D3 est alors transmis au serveur de diffusion 5 qui le met en ligne, c'est-à-dire le rend accessible sur un site web, par exemple sous la forme d'une icône à cliquer incluse dans une page web au format HTML ou XML. Lorsqu'un internaute 62 se connecte sur le site de diffusion 5, il peut alors déclencher l'envoi des données de ce fichier vers son poste d'exécution 6. Lorsque le fichier de diffusion D3 est lu et joué sur poste 6, par un logiciel d'exécution 61, les données et/ou instructions de programme incluses dans le fichier de diffusion D3 commandent sur le poste d'exécution une mise en communication avec un serveur, dit serveur de statistiques 7, par un réseau informatique R. Le poste d'exécution envoie alors au serveur de statistiques des données, dites données de traçage 7, dont le contenu dépend des données intégrées dans le fichier de diffusion, et d'autres informations collectées par le poste d'exécution à la demande des instructions de programme incluses dans ce même fichier de diffusion D3. Lorsqu'il reçoit ces données de traçage D4 depuis un poste d'exécution 6, le serveur de statistiques peut alors les mémoriser dans une base de données ou les envoyer directement à l'un ou l'autre des intervenants. Dans un mode de réalisation de l'invention, le serveur de statistiques 7 répond au poste d'exécution 6 en lui envoyant des données de retour D5 pouvant influencer le déroulement de l'exécution du document D sur ce poste d'exécution 6. Selon les cas, ces données de retour pourront être des instructions ou des paramètres pour ajuster le mode d'exécution, ou des instructions pour autoriser ou interrompre cette exécution. A titre de protection contre un usage non autorisé du document D, les instructions de programme incluses dans le fichier de diffusion D3 peuvent comprendre, dès le début ou en cours de déroulement du document, une obligation de recevoir certaines données de retour, comme une autorisation, pour poursuivre l'exécution du document. De telles données de retour faisant fonction d'autorisations pourront être calculées par le serveur de statistiques 7 à partir du contenu des données de traçage D4 qu'il a reçue - 12 - précédemment au cours de l'exécution du document sur le poste d'exécution 6. Dans le mode de réalisation représenté en figure 1, la transmission des différentes données D3, D4, D5 entre le poste d'exécution 6 et le serveur de diffusion 5 ou le serveur de statistiques 7 se font par l'Internet. D'autres modes de réalisation (non représentés) peuvent toutefois être implémentés en utilisant des réseaux de type réseaux locaux (LAN), ou régionaux (MAN), ou des réseaux étendus (WAN). De plus, les réseaux informatiques utilisés d'une part pour la transmission T56 des données de diffusion D3, et d'autre part pour la transmission T67, T76 des données de traçage D4 et/ou des données de retour D5, peuvent très bien être des réseaux différents sans sortir de l'esprit de l'invention. De même, les échanges de données entre ordinateurs, ou leurs agents logiciels, peuvent également s'effectuer par supports amovibles tels que disquettes, bandes ou CDROM, en particulier entre les intervenants 1, 2, 3, 5 en amont du poste d'exécution. Les postes d'exécution 6 comprennent des moyens de calcul de type connu, et peuvent être, par exemple, un ordinateur personnel doté de capacités multimédia ou raccordé à un système de restitution multimédia (chaîne hi-fi ou télévision), un ordinateur portable, un terminal spécialisé, un lecteur MP3 doté de capacités réseau, un assistant numérique, ou un téléphone numérique doté de capacités multimédia. De façon classique, le logiciel d'exécution 61 comprend des moyens logiciels d'un type connu, souvent appelé player en anglais, capables de lire des données de traçage et/ou des instructions de programme incluses dans les données reçues pour jouer un document audiovisuel. En particulier pour une diffusion avec exécution en mode streaming , ce logiciel d'exécution peut utiliser une version du logiciel Flash de la société Macromédia. Ainsi qu'illustré en figure 1, un fournisseur 1 de document peut également fournir un document D' mémorisé selon un format dit format d'enregistrement, qui ne soit pas directement utilisable par le serveur de transformation. Il peut s'agir d'un format numérique de prise de vue ou de son, par exemple un format DV ( Digital Video ) provenant d'une caméra vidéo numérique, ou un format DAT ( Digital Audio Tape ) ou un format -13 - MD ( MiniDisc ) de la société Sony provenant d'un lecteur/enregistreur de musique. Il peut également s'agir d'un format analogique de prise de vue ou de son, sur support magnétique ou argentique, tel que les formats VHS, SVHS, Hi8, Beta-Max, provenant d'une caméra ou caméscope ou d'un enregistrement sur cassette audio ou disque microsillon. Dans le cas d'un document D' fourni en format d'enregistrement, le serveur de transformation 3 comporte des moyens d'acquisition compatible avec ce format. Ces moyens d'acquisition comprennent un dispositif d'entrée ou de lecture compatible avec le format d'enregistrement. Si le document D' est analogique, il est alors digitalisé par des moyens de digitalisation, tel qu'un scanner. Il est alors converti selon des procédés connus en un fichier multimédia Dl' selon un format multimédia puis transmis au serveur de transformation 3 pour la suite du processus. Le processus de transformation, ou une partie de ce traitement peut en particulier être réalisé par une application telle que certaines versions du logiciel Flash de la société Macromédia, ou le logiciel Sorenson Squeeze de la société Sorenson. Ces applications utilisent des dossiers 330 expressément prévus pour recevoir des fichiers à traiter en lots de traitement (par batch ), où l'agent de traitement ira déplacer ou recopier les fichiers multimédia Dl qu'il a trouvé dans les divers dossiers clients (D311) du serveur FTP (31). La figure 2 illustre un mode de réalisation d'un procédé et système selon l'invention, et plus particulièrement un serveur de transformation 3 utilisé par un prestataire de transformation pour transformer des documents ou films D et générer un ou plusieurs fichiers de diffusion D31, D32, D33 au format de diffusion. Ces films transformés sont ensuite transmis au serveur de diffusion, directement ou par l'intermédiaire du client 2 qui les a fournis, par exemple un fournisseur de contenu Internetou un producteur de documents audiovisuels. Le serveur de transformation comprend un serveur de stockage 31 accessible en libre-service à ses clients par des moyens de réception 300 connectés à un réseau informatique, par exemple l'Internet R, où chaque client dispose d'un emplacement de stockage, ou dossier client 311, vers lequel il peut télécharger des données. Typiquement, ce serveur de stockage fonctionne selon le protocole FTP ( File Transfer Protocol ). - 14 - Lorsqu'il veut faire générer un ou plusieurs fichiers de diffusion à partir d'un document dont il dispose dans un format multimédia, le client envoie un ou plusieurs fichiers de données multimédia Dl représentant ce document et les mémorise dans son dossier client sur le serveur FTP du prestataire. Il prépare également des données de transformation D2, associées aux données multimédia Dl, représentant des paramètres de transformation, qui seront utilisées par le prestataire pour générer les données au format de diffusion. Au sein du serveur de transformation 3, à des moments déterminés, un agent logiciel, dit agent de traitement 320, parcourt les différents dossiers clients pour collecter les fichiers qui peuvent s'y trouver. Ces collectes peuvent être réalisée par exemple à intervalles réguliers, ou à certaines heures prédéterminées, ou lorsque le traitement des fichiers précédents est terminé, ou au choix d'un opérateur. Lorsqu'il trouve dans un dossier client 311 un fichier multimédia Dl et les paramètres de transformation D2 qui lui sont associées, l'agent de traitement 320 active un processus de transformation 33, par exemple en recopiant ou déplaçant ces données Dl, D2 dans un dossier de traitement 311 utilisé par le processus de transformation 33. L'agent de traitement 320 peut alors réaliser un premier traitement de transformation 331 sur une partie des données du document, à titre de test, fournissant ainsi un résultat partiel. Ce résultat partiel est alors vérifié 332, par exemple au niveau de la qualité du résultat, par un opérateur ou par un agent logiciel. Si le résultat partiel n'est pas satisfaisant, l'opérateur ou l'agent logiciel réalisant la vérification peut alors modifier un ou plusieurs paramètres, y compris au sein des paramètres de transformation D2 fournis par le client 2. Une fois que le résultat partiel est jugé satisfaisant, l'agent de traitement 320 réalise la transformation 333 de la totalité des données du fichier multimédia Dl, avec les paramètres D2 éventuellement modifiés précédemment. En fonction des paramètres de transformation D2 initiaux, et éventuellement des modifications qui leurs ont été apportées en cours de traitement, l'agent de traitement génère 340 des données de rapport D21. Ces données de rapport peuvent ensuite être utilisées par l'un ou l'autre des - 15 - intervenants, par exemple comme compte rendu d'opération, ou pour facturation de la prestation. A l'issue de la transformation complète 333, le ou les fichiers de diffusion D31, D32, D3 générés peuvent être mémorisés dans le dossier client 311 ou dans un autre dossier client spécifique aux fichiers de diffusion. Le client 2 ou le serveur de diffusion 5 qui doit les mettre en ligne peut venir les chercher dans le serveur FTP en fonction de ses besoins ou de ses disponibilités. Ces fichiers de diffusion peuvent également être transmis directement par le serveur de transformation, une fois qu'ils sont prêts. Ainsi qu'illustré en figure 2, le serveur de transformation peut également recevoir tout ou partie des données nécessaires à la transformation par d'autres moyens. Il peut par exemple utiliser des moyens de lecture 301 pour lire les données du fichier multimédia Dl et les paramètres de transformation D2 sur un support de mémoire amovible, par exemple un lecteur de bande, de DVD ou de CDROM pour les données multimédia Dl et un lecteur de disquette pour les paramètres de transformation. pour les données des paramètres de transformation, qui représentent peu de volume mais dont certaines doivent impérativement être fournies pour réaliser le traitement, serveur de transformation peut comporter un agent logiciel, par exemple l'agent de traitement 320, qui dialogue avec un opérateur agissant pour le client, ou le fournisseur de document. Il peut être particulièrement intéressant de réaliser ce dialogue en proposant au client une page d'interface, par exemple un formulaire HTML ou XML, comportant des champs où saisir les données devant entrer dans les paramètres de transformation. Certains champs peuvent ainsi être rendus obligatoires, ou subir un contrôle de conformité, qui limitera les risques de paramètres incomplets. Chaque opération de transformation 331, 333 en elle-même peut 30 comprendre plusieurs phases, variant selon les paramètres de transformation D2 elle utilise. Dans le mode de réalisation ici décrit, cette opération de transformation 331, 333 comprend une étape de compression des données pour diminuer les besoins de performance, en débit de transmission comme 35 en vitesse d'exécution par des procédés connus. Cette étape de - 16 - compression est suivie d'une étape de combinaison des données multimédia compressées avec les données et instructions de programme devant servir à générer et émettre les données de traçage D4 lors de l'exécution du document D sur le poste d'exécution 6. Le taux et la méthode de compression peuvent varier selon les besoins, et ces choix peuvent être contenus dans les paramètres de transformation D2 reçues du client. Une compression importante provoquant souvent une perte de qualité pour le spectateur 62, le client peut prévoir de faire générer plusieurs fichiers de diffusion D31, D32, D33, adaptés aux différentes performances des différents postes d'exécution 6 et de leur connexion au serveur de diffusion 5. Ainsi, un même document D, reçu en un seul fichier multimédia Dl, peut être transformé pour générer plusieurs fichiers de diffusion, l'un D31 prévu pour une transmission par connexion modem à la vitesse 56kb/s, un autre D32 prévu pour une transmission par connexion DSL ou ADSL à 128kb/s, et un autre D33 prévu pour une transmission par connexion DSL ou ADSL à 512kb/s. Les paramètres de transformation peuvent donc comprendre des taux de compression à utiliser, ou des débits prévus pour lesquels il faut optimiser la compression. La phase de combinaison comprend la combinaison des données multimédia avec des données de transformation et instructions de programme, ainsi que la conversion au format correspondant au type de diffusion prévue en fonction d'informations contenues dans les paramètres de transformation. Ce format de diffusion peut être, par exemple, un format compatible avec les formats SWF ou FLV, ou une combinaison de fichiers à ces formats, utilisés par le logiciels de la société Macromédia, et en particulier avec le lecteur ( player ) Flash en tant que logiciel d'exécution 61. Dans un mode de réalisation de l'invention, le format de diffusion utilisé peut inclure, en plus des données de restitution des sons et images, des instructions de programmes qui seront exécutées par le logiciel d'exécution et peuvent commander ou déclencher des actions allant au-delà de la seule visualisation ou écoute du document audiovisuel. - 17 - A titre d'exemple, il est présenté ci-dessous un script en langage PHP, inséré dans le fichier de diffusion D3, et s'exécutant à un moment déterminé du déroulement du film, par exemple après la première image. /* * INFORMATIONS à renseigner pour CHAQUE film CLIENT ! * /*RMQ1 */ var qs_titre_film = "Le titre du film"; var qs_societe = "Le nom de la société"; //----SCRIPT INCLUS DANS LE FICHIER MIS EN LIGNE /*RMQ2 */ if (typeof first_read == "undefined") { //--les variables var first_read; var pageExec = new LoadVars(); var now = new Date(); var qs_url_referer = _root._url; //récupération de l'url /*RMQ3 */ /*RMQ4 */ if(now.getMonth()>=10) { v_mois = now.getMonth(); } else { v_mois = "0"+now.getMonth(); } if(now.getDay()>=10) { vJour = now.getDay(); } else { vJour = "0"+now.getDay(); } if(now.getHours()>=10) { v_heur = now.getHours(); } else { v_heur = "0"+now.getHours(); } if(now.getMinutes()>=10) { v_mint = now.getMinutes(); } else { v_mint = "0"+now.getMinutes(); } var gs_date = now.getFullYear() +""+ (v_mois+1) + vJour + "_" + v_heur + v_mint; //--récupère le code de retour de la page php----/*RMQ5 */ - 18 -pageExec.onLoad = function(pSucces) { if (pSucces) { url_ok = this["url_ok "]; } esse { url ok = 1; } }; //--Execution de l'url /*RMQ6 */ var qs_serveur_dedie = "www.monserver.fr"; //Indiquer ici le serveur final (interne) + répertoire (si besoin) /*RMQ7 */ var gs_url "http:/P'+gs_serveur_dedie+"/trace film.php?qs titre_fiim="+gs_titre film+"&gs_societe ="+q s_so ciete+"&q s_u rl_refe re r="+q s_u rl_refe rer+"&q s_d ate="+q s_d ate; pageExec.load(gs_url); //--n'appelle pas la page une 2de fois first read = 1; } A l'intérieur de ce script, on peut souligner les points suivants, 25 repérés par la mention /*RMQ */ : RMQ1 : lors de la génération du fichier de diffusion D3, ces instructions sont mises à jour en fonction des données de transformation D2, pour contenir le nom du film et celui de la société qui le diffuse (par exemple le site de diffusion ou le fournisseur de document). 30 RMQ2 : Cette vérification par IF permet de ne pas exécuter le code, lorsque le film est lu en boucle (retour à la première image du film). RMQ3 : lors de la visualisation du film par le spectateur, cette instruction obtient du poste d'exécution 6 l'adresse URL ( Universal Resource Locator ) d'où a été reçue le fichier de diffusion D3. - 19 RMQ4 : lors de la visualisation du film par le spectateur, cette instruction obtient du poste d'exécution 6 la date et l'heure de la visualisation, et la mémorise au format AAAMMJJ_H24 . RMQ5 : lors de la visualisation du film par le spectateur, après envoi de données de traçage D4 du poste d'exécution 6 vers le serveur de statistiques 7, cette instruction reçoit les données de retour D5 et les analyse à travers la fonction pSucces pour influencer le déroulement de la suite du film. Dans l'exemple ci-dessus comprenant une fonction de protection, cette fonction donne une valeur vraie ou fausse à une variable nommée url_ok , Si les données de retour D5 contiennent une autorisation du serveur de statistiques 7. RMQ6 : lors de la génération du fichier de diffusion D3, cette instruction est mise à jour en fonction des données de transformation D2, pour contenir l'adresse URL du serveur de statistiques 7 auquel le poste d'exécution 6 devra se connecter lors de la visualisation du film, pour lui envoyer les données de traçage D4. RMQ7 : lors de la visualisation du film par le spectateur, cette instruction utilise une requête SQL pour déclencher une connexion à l'adresse URL définie ci-dessus, et envoyer ainsi les données de traçage D4 au serveur de statistiques 7. A titre d'exemple, il est présenté ci-dessous un script exécuté par le serveur de statistiques 7 en réponse à la requête SQL envoyée par le poste d'exécution 6 et lui envoyant les données de traçage D4. 30 // CONNECTION A LA BASE DE DONNEES /* RMQ11 */ $host="Localhost"; // insérez votre hôte $user = "root"; // insérez le login $pass = ""; // insérez le password 35 $bdd = "qiostream"; // nom de la base de donnée25 -20- @mysgl_connect($host,$user,$pass) or die(mysgl_error()); @mysgl_select_db("$bdd") or die(mysgl_error()); /* RMQ12 */ /haleur de retour vers le film function parse($variable,$valeur) { echo "&$variable=$valeur"; } $url_ok = 1; parse("url_ok ",$ url_ok); //Execution de la requête /* RMQ13 */ $sql = "insert into stat_lecture values (",'$qs_titre film', '$gs_societe', '$qs_url_referer', '$REMOTE_ADDR', '$gs_date')"; $resu = mysql_query($sql) or die (mysgl_error()); ?> A l'intérieur de ce script, on peut souligner les points suivants, 20 repérés par la mention /*RMQ */ : RMQ11 : ces variables doivent contenir les paramètres d'accès du serveur de statistiques pour se connecter à la base de données (non représentée) où il stockera les informations reçues dans les données de traçage D4. 25 RMQ12 : lors de la réception de données de traçage D4 depuis le poste d'exécution 6, cette instruction appelle une fonction parse qui analyse ces données de traçage D4 et génère des données de retour D5 qui sont envoyées vers le poste d'exécution pour influencer la suite de l'exécution du film. Dans l'exemple ci-dessus comprenant une fonction de 30 protection, cette fonction mémorise une chaîne url_ok dans une variable nommée $url_ok , Si l'URL de diffusion transmise dans les données de traçage corresponds à un site autorisé. RMQ13 : ces instructions stockent les informations reçues dans les données de traçage D4 dans la base de données (non représentée) du 35 serveur de statistiques 7. - 21 - Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention
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L'invention concerne le domaine de la génération et l'utilisation de documents audiovisuels sous forme de données numériques. Elle s'applique en particulier à des documents ou films diffusés par réseaux informatiques, en particulier l'Internet, qu'ils soient joués, ou exécutés, en mode " streaming " c'est-à-dire joués au fur et à mesure de leur réception ou qu'ils soient joués, ultérieurement, par exemple en différé ou à plusieurs reprises.Ce procédé comprend en particulier la génération d'un fichier de diffusion (D3) comprenant une combinaison de données multimédia (D1) avec des instructions de programmes et des données (D2) identifiant le document. Lors de l'exécution du document, le poste du spectateur se connecte par le réseau à un serveur de statistiques (7) et lui transmet des données de traçage (D4).
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1. Procédé de diffusion d'un document (D) audiovisuel par transmission via au moins un réseau informatique (R), comprenant : une émission de données représentant ce document audiovisuel depuis un serveur de diffusion (5), une réception de ces données, sur au moins un site d'exécution, par au moins un poste d'exécution (61) exécutant au moins un logiciel d'exécution (61) pour jouer ce document, caractérisé en ce qu'il comprend au préalable au moins un traitement de transformation (33) de données numériques représentant ce document, comprenant des phases de lecture, dans des moyens de mémoire (331), d'au moins un fichier (Dl) de données représentant le document (D) selon un premier format, dit format multimédia ; combinaison, par un agent logiciel, d'au moins une partie des données de ce fichier multimédia avec des données identifiant ce document (D) ; et mémorisation de cette combinaison de données en au moins un fichier de diffusion (D3, D31) selon un deuxième format, dit format de diffusion, utilisable par le serveur de diffusion (5) pour transmettre et faire jouer le document (D). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le 25 traitement de transformation (33) comprend en outre une phase de combinaison d'au moins une partie des données multimédia (Dl) représentant le document (D) à traiter avec des données représentant une référence à au moins un serveur de statistiques (7) et permettant à un poste d'exécution (6) de communiquer avec ledit serveur de statistiques à 30 travers au moins un réseau informatique (R). 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le traitement de transformation (33) comprend en outre une phase de combinaison d'au moins une partie des données multimédia (Dl) 35 représentant le document à traiter avec des données représentant des- 23 -instructions de programme exécutables par le logiciel d'exécution (61) du poste d'exécution (6) de façon à ce que l'exécution du document reçu fasse entrer ledit poste d'exécution en communication avec un serveur de statistiques (7) à travers au moins un réseau informatique (R). 4. Procédé de diffusion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le traitement de transformation (33) d'au moins une partie des données (Dl) représentant le document audiovisuel comprend : une étape de compression des données, réalisée selon des paramètres 10 déterminés en fonction d'un niveau de performance prévu pour la transmission (T56) de ces données à au moins un poste d'exécution ; et une étape de combinaison de ces données pour générer au moins un fichier (D3) de diffusion au format de diffusion. 15 5. Procédé de diffusion selon la 5, caractérisé en ce que la compression des données multimédia se fait selon un taux de compression variant, au cours du déroulement du document qu'elles représentent, en fonction du contenu du document. 20 6. Procédé de diffusion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une émission, par un poste d'exécution (6) jouant un document audiovisuel (D) au format de diffusion, de données de traçage (D4) 25 représentant au moins une identification dudit document ; une transmission de ces données de traçage par un réseau informatique (R) ; et une réception de ces données de traçage (D4) par un serveur de statistiques (7). 30 7. Procédé de diffusion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données de traçage (D4) comprennent en outre des données d'identification du serveur de diffusion (5). 35 8. Procédé de diffusion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie des données de traçage (D4) est-24 - émise avant la fin de l'exécution du document audiovisuel (D) par le poste d'exécution (6), le procédé comprenant en outre : une génération, par le serveur de statistiques (7), de données de retour (D5) dépendant du contenu des données de traçage (D4) reçues du poste d'exécution (6) ; une émission de ces données de retour par ledit serveur de statistiques, à travers un réseau informatique (R) ; une réception de ces données de retour par le poste d'exécution ; et une modification ou une interruption de l'exécution par le poste d'exécution (6) de la suite dudit document (D). 9. Procédé de diffusion selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes suivantes : - envoi d'au moins un fichier de données (Dl) au format multimédia représentant un document audiovisuel (D), par un poste fournisseur de document (1, 2) ; -envoi de données de transformation (D2), selon un format de paramètres de transformation, associées au fichier multimédia (Dl) et représentant des paramètres applicables au traitement de transformation (33) qui doit être appliqué audit fichier multimédia ; - réception par un serveur de transformation (3) et mémorisation dans des moyens de mémoire (31) du fichier multimédia et des données de transformation associées ; et -déclenchement, par un agent logiciel, dit agent de traitement (320), exécuté par le serveur de transformation, d'un traitement de transformation (33) d'au moins une partie des données du fichier multimédia (Dl), selon les paramètres mémorisés dans les données de transformation (D2) associées au document représenté par ce fichier multimédia. 10. Procédé de diffusion selon la 9, caractérisé en ce que le traitement (33) déclenché par l'agent de traitement (320) comprend en outre les étapes suivantes :- 25 - déclenchement d'une première opération de transformation (331) appliquée à une portion des données multimédia (Dl) représentant le document (D) et fournissant un résultat partiel ; évaluation (332) ou vérification de la qualité du résultat partiel par un agent logiciel ou un opérateur ; si le résultat partiel est jugé satisfaisant, déclenchement d'une deuxième opération de transformation (333) sur l'ensemble des données multimédia (Dl) représentant le document ; et génération (340) par un agent logiciel (320) exécuté par le serveur de transformation, de données de rapport (D21) représentant au moins une identification du document (D), ou une identification du fournisseur (1, 2) de document, ou des informations sur le traitement de transformation (33) appliqué au fichier multimédia (Dl). 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'acquisition (8) comprenant : une phase de lecture d'un document audiovisuel (D') à partir d'un support d'enregistrement compatible avec des moyens d'enregistrement d'image ou de son ; - une phase de digitalisation de ce document audiovisuel, par des moyens de digitalisation ; et une phase de mémorisation, dans des moyens de mémoire, de données (Dl') représentant ce document audiovisuel. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la transmission d'au moins un fichier de diffusion (D3) du serveur de diffusion (5) vers au moins un poste d'exécution (6) se fait suivant un protocole permettant à ce poste d'exécution de commencer à jouer le document (D) sans attendre d'avoir reçu la totalité des données représentant ce même document. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'au moins un poste d'exécution (6) utilise un logiciel d'exécution (61) est agencé de façon à rendre difficile ou impossible, à un utilisateur (62) du poste d'exécution, une mémorisation de données représentant le document audiovisuel (D) qui lui permette de jouer à nouveau le document avec une-26 - qualité similaire sans recevoir de nouvelles données (D5) venant du serveur de diffusion (5) ou du serveur de statistiques (7). 14. Procédé de diffusion selon l'une des 6 à 13, caractérisé en ce les données de traçage (D4), les données de retour (D5) et les données de diffusion sont transmises par le même réseau informatique (R). 15. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'un des réseaux informatiques (R) utilisés est l'Internet. 16. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le format de diffusion est compatible avec les formats SWF ou FLV , utilisés par des logiciels de la société Macromédia. 17. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le logiciel d'exécution (61) comprend le logiciel Flash de la société Macromédia, les instructions de programme déclenchant la communication du poste d'exécution (6) avec le serveur de statistiques (7) étant codées en langage PHP . 18. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les données de traçage (D4) comprennent des données représentant le nom du document (D),ou une identification du site de diffusion (5), ou la date ou l'heure d'exécution sur le poste d'exécution (6), ou le chemin d'accès menant au fichier de diffusion (D3) du document (D) au sein du serveur de diffusion, ou l'adresse IP du poste d'exécution. 19. Système de diffusion de documents audiovisuels par transmission 30 à travers un réseau informatique mettant en oeuvre un procédé selon l'une des 1 à 18. 20. Système de diffusion de documents audiovisuels destinés à être reçu via un réseau informatique par au moins un poste d'exécution (6) apte 35 à jouer ce document, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens de réception (300), ou de lecture (301) dans des moyens de mémoire, d'au moins un fichier de données multimédia (Dl)- 27 - représentant un document audiovisuel (D) en provenance d'un poste (2) fournisseur de document des moyens de réception (300), ou de lecture (301) dans des moyens de mémoire, de données de transformation (D2), selon un format de paramètres de transformation, associées au fichier multimédia (Dl) et représentant des paramètres applicables à un traitement de transformation (33) à appliquer audit fichier multimédia ; et des moyens de calcul (3) exécutant au moins un agent logiciel (320) apte à combiner les données de transformation avec le fichier multimédia pour générer un fichier de diffusion (D31, D32, D33) utilisable par le poste d'exécution pour jouer le document et transmettre à un serveur de statistiques (7) des informations concernant le document, ou sa provenance, ou le poste d'exécution, ou le déroulement de son exécution. 21. Système selon la 20, caractérisé en ce qu'il comprend : - un serveur (31) fonctionnant selon le protocole FTP ( File Transfer Protocol ) pour recevoir en libre service les fichiers de données multimédia (Dl) ou les données de transformation (D2), et des moyens de calcul exécutant des instructions de programme réalisant au moins un agent logiciel (320) apte à collecter de façon périodique ou déclenchée les fichiers multimédia ou données de transformation et les transférer à une application de compression de données audiovisuelles et de génération de fichiers jouables par le poste d'exécution. 22. Système selon l'une des 20 ou 21, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de calculs exécutant des instructions de programme réalisant une interface logicielle (302) utilisable à travers un logiciel de navigation Internet pour entrer tout ou partie des données de transformation (D2).
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H
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H04
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H04L,H04N
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H04L 29,H04N 7
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H04L 29/06,H04N 7/24
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FR2897160
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A1
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APPAREIL POUR LE PRELEVEMENT AUTOMATIQUE D'ECHANTILLONS DANS UN ECOULEMENT CONTINU
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La présente invention est relative à un appareil pour le prélèvement automatique d'échantillons d'eau, notamment pour assurer la collecte de tels échantillons dans un écoulement continu dont les caractéristiques varient dans le temps, en l0 particulier dans une rivière ou similaire, pour permettre de mesurer divers paramètres sur ces échantillons, en faisant intervenir certaines données instantanées propres à cet écoulement tels que son débit et sa vitesse. 15 Plus spécialement, l'invention concerne un appareil apte à réaliser une succession de prélèvements dans l'écoulement, séquencés en fonction du temps et/ou de la hauteur d'eau dans celui-ci, pour mesurer notamment sur chaque 20 échantillon correspondant à un tel prélèvement, la quantité de particules en suspension et sa turbidité par unité de volume, en fonction de la vitesse et du débit de l'écoulement, également de la variation de niveau de celui-ci et de la quantité totale d'eau 25 par unité de volume, variant par exemple en cas de pluie ou d'autres précipitations. La mesure de la quantité d'eau, de son niveau,de son débit ainsi que du volume et de la concentration des sédiments dans un écoulement continu, est en 30 général effectuée par des moyens optiques qui sont coûteux et peu adaptés. L'invention propose un appareil propre à réaliser un échantillonnage à intervalles de temps donnés ou en fonction de la variation de la hauteur 35 d'eau dans l'écoulement, en vue de mesurer de manière plus simple et moins onéreuse sur chaque échantillon, les paramètres recherchés, indépendamment d'autres mesures qui peuvent être effectuées simultanément ou séparément par le même dispositif d'évaluation. A cet effet, l'appareil considéré, comportant un bâti fixe comprenant un plateau horizontal de support d'une pluralité de récipients propres à recevoir chacun, par son orifice de remplissage supérieur ouvert, un échantillon d'eau déterminé, ces récipients étant répartis selon une disposition circulaire sur ce plateau autour d'un axe vertical central selon lequel pivote une couronne d'entraînement parallèle au plateau, cette couronne étant solidaire d'une conduite d'amenée d'eau s'étendant perpendiculairement au plateau et raccordée à une extrémité, à travers un joint tournant, à une pompe d'aspiration de l'eau à partir de l'écoulement et dont l'autre extrémité est réunie à un bras distributeur horizontal, s'étendant radialement au-dessus des récipients disposés sur le plateau de support, ce bras distributeur délivrant successivement à chacun de ces récipients par son extrémité opposée à l'axe, un échantillon d'eau suite à la rotation de ce bras sous l'effet de la couronne d'entraînement, se caractérise en ce que le plateau horizontal de support comporte, au-dessus des orifices ouverts des récipients, un disque de répartition, parallèle au plateau et présentant des passages de distribution en nombre pair, égal au double de celui des récipients, ces passages étant pour moitié d'entre eux disposés chacun en regard d'un orifice ouvert d'un de ces récipients et séparés deux à deux par un passage intermédiaire analogue d'évacuation tel que, entre deux échantillons recueillis dans deux récipients successifs, l'eau délivrée par le bras distributeur soit évacuée par un passage intermédiaire permettant de réaliser une purge de ce bras et de la conduite d'amenée après remplissage d'un récipient quelconque par un échantillon et avant remplissage du récipient suivant, consécutivement à la rotation du bras. Selon une caractéristique complémentaire de l'appareil considéré, la couronne d'entraînement du conduit d'amenée d'eau comporte une denture périphérique inclinée, en prise avec une vis hélicoïdale de commande, entraînée en rotation continue par un moteur électrique asynchrone. En variante, la couronne d'entraînement comporte une denture périphérique droite, en prise avec un pignon. Selon une autre caractéristique, chacun des passages de distribution prévus dans le disque de répartition comporte un court élément de tuyauterie souple, propre à guider l'échantillon d'eau vers l'orifice de remplissage ouvert de chaque récipient ou à assurer l'évacuation de la purge du conduit d'amenée et du bras distributeur, entre le remplissage de deux récipients successifs. Avantageusement, les récipients sont disposés sur le plateau de support horizontal avec une répartition en quinconce sur la périphérie de ce plateau, sous les passages de distribution prévus sur le disque de répartition. Dans un mode de réalisation préféré de l'appareil de prélèvement selon l'invention, le plateau de support horizontal comporte un bord externe relevé, pour le positionnement et l'immobilisation des récipients disposés sous le disque de répartition. Dans le même mode de réalisation, le plateau de 35 support comporte une surface grillagée ou perforée sur laquelle reposent les récipients, notamment pour permettre l'écoulement de l'eau de purge délivrée par le bras distributeur entre les remplissages de deux récipients successifs. Selon encore une autre caractéristique, le bâti fixe peut être associé à un capot extérieur de protection amovible, dont le retrait permet le libre accès au disque de répartition. D'autres caractéristiques d'un appareil de prélèvement automatique d'échantillons d'eau dans un écoulement continu, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation, donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels . - La Figure 1 est une vue en perspective éclatée de l'appareil considéré ; - La Figure 2 est une vue également en perspective du même appareil, mais dans lequel ses diverses pièces sont représentées assemblées ; - La Figure 3 est une vue schématique d'une variante relative à un détail entrant dans la réalisation de l'appareil. Sur les Figures 1 et 2, la référence 1 désigne le bâti fixe de l'appareil de prélèvement considéré, constitué par l'assemblage de profilés métallique 2, convenablement soudés ou autrement reliés entre eux, ce bâti comportant également des pieds d'appui au sol 3 permettant de positionner l'appareil en un endroit quelconque approprié. Les pieds 3 sont solidarisés du bâti 1 et de préférence sont articulés sur celui-ci afin de faciliter, une fois le repliement de ses pieds effectué, le déplacement et le transport de ce bâti d'un endroit à un autre, selon le lieu où les prélèvements sont à réaliser. Le bâti 1 comporte par ailleurs un plateau de support horizontal 4, prévu à sa partie inférieure, au-dessus des pieds d'appui 3, ce plateau présentant une surface grillagée 5 ou largement perforée pour les raisons exposées ci-après. La périphérie de ce plateau est munie d'un bord externe 6, circulaire et légèrement relevé pour s'étendre vers le haut à partir de la surface grillagée 5. Au centre du plateau de support horizontal 4, est monté, à l'intérieur du bâti 1, un conduit d'amenée 7 qui s'étend verticalement perpendiculairement au plan du plateau et qui est relié par un dispositif à joint tournant 8, du genre presse-étoupe ou analogue, à un raccord 9, assurant la liaison de ce conduit avec l'extrémité d'une tuyauterie 10 dont l'autre extrémité plonge dans un écoulement d'eau (non représenté), situé à proximité et à partir duquel l'appareil permet d'effectuer les prélèvements successifs souhaités. Notamment, la tuyauterie 10 est munie d'une pompe d'aspiration classique (non représentée) qui permet d'effectuer ces prélèvements dans l'écoulement d'eau, soit à intervalles de temps déterminés, de préférence identiques de l'un à l'autre, soit en fonction de la variation du niveau de l'eau dans l'écoulement, en particulier chaque fois que la hauteur d'eau augmente d'une valeur déterminée. Dans sa partie sensiblement médiane, le conduit vertical 7 d'amenée d'eau est solidaire d'une couronne 11, s'étendant horizontalement à l'intérieur du bâti 1, parallèlement au plateau de support 4, cette couronne comportant à sa périphérie une denture 12 qui, dans l'exemple illustré sur la Figure 1, est inclinée de manière à coopérer avec la partie filetée 13 d'une vis sans fin 14, en prise avec elle. Bien entendu, une telle disposition n'a qu'un caractère indicatif, la vis sans fin pouvant être substituée par un pignon 14a dont les dents 13a coopèrent avec une denture homologue 12, cette fois droite, prévue à la périphérie de la couronne d'entraînement 11, comme schématiquement représenté sur la vue de détail de la Figure 3. La vis 14 tourillonne dans des paliers de support 15 et 16 fixés sur deux profilés 2 du bâti 1 et est entraînée en rotation continue sur elle-même au moyen d'un moteur asynchrone 17 dont les câbles d'alimentation 18 sont réunis, à distance convenable de l'appareil, à une source de tension électrique appropriée. Le conduit d'amenée 7 tourne ainsi à l'intérieur du bâti 1 en étant maintenu axialement dans celui-ci par des goussets 19 et 20, convenablement soudés sur des traverses, respectivement 21 et 22, du bâti. La Figure 1 illustre en vue éclatée un disque de répartition 23, s'étendant horizontalement, la Figure 2 montrant le positionnement de ce disque sur le bâti 1 une fois l'assemblage des diverses parties de l'appareil effectué. Le disque de répartition 23 présente un profil circulaire dont le diamètre est sensiblement égal à celui du bord relevé 6 du plateau de support 4 et comporte une ouverture centrale 24 par laquelle l'extrémité supérieure 25 du conduit d'amenée 7 dépasse légèrement au-dessus du disque lorsque ce dernier est mis en place. Cette extrémité 25 du conduit 7 est raccordée par un élément coudé 26 à une extrémité d'un bras distributeur horizontal 27 qui s'étend radialement au-dessus du disque de répartition 23, parallèlement à celui-ci, ce bras comportant à son extrémité opposée au conduit, un godet 28 par lequel l'eau prélevée, refoulée dans le conduit 7 et au-delà de celui-ci dans le bras 27 par la pompe d'aspiration, est susceptible d'être délivrée pour s'écouler à travers le disque 23 par un quelconque d'une pluralité de passages de distribution 29. Ces passages 29 sont répartis selon un cercle 30 sur la périphérie du disque 23 et sont en nombre pair, chacun d'eaux étant disposé à la même distance du centre du disque, de manière à pouvoir être un à un successivement desservi par le godet 28 en bout du bras distributeur 27. Chaque passage 29 est par ailleurs associé à un court élément de tuyauterie 31, qui lui est raccordé de façon étanche et s'étend sur une distance convenable sous la surface du disque de répartition 23. Comme représenté sur la Figure 2, le plateau 4 solidaire du bâti fixe 1, supporte sur sa surface grillagée 5, un ensemble de récipients 32, du genre bouteille ou autre, de préférence en matière plastique, ces récipients 32 comportant chacun un orifice de remplissage supérieur 33 dont le diamètre est tel que puisse librement s'y engager l'extrémité d'un élément de tuyauterie 31 porté par le disque 23, de manière à ce qu'un échantillon d'eau prélevé dans l'écoulement et délivré par le bras distributeur 27 à travers le passage 29 du disque associé à cet élément, se recueille dans le récipient qui reçoit ce dernier. Conformément à l'invention, le nombre des récipients 32 disposés sur la surface grillagée 5 du plateau de support 4 est égal à la moitié de celui des passages 29 prévus dans le disque de répartition 23, les passages associés à deux récipients successifs étant séparés par un passage homologue dont l'élément de tuyauterie 31 est libre, l'eau délivrée par cet élément, lorsque le bras distributeur 27 est situé au-dessus de ce passage, se répandant sur le sol à travers les mailles de la surface grillagée 5, en dehors des récipients 32. Cette disposition présente l'avantage d'autoriser la purge de la tuyauterie 10, du conduit d'amenée 7 et du bras distributeur 27 après chaque prélèvement admis dans un récipient 32, avant que le prélèvement suivant ne soit recueilli dans un autre récipient situé sur le plateau de support 4 après le précédent. Avantageusement, les récipients 32 ainsi répartis sur le plateau de support 4 sont disposés en quinconce de l'un à l'autre en étant maintenus vers l'extérieur du plateau par le bord relevé 6 qui s'étend à la périphérie de ce dernier. Un bord analogue 34, parallèle au bord 6, peut également être prévu sur le plateau, plus à l'intérieur du bâti 1 afin de mieux maintenir en position l'ensemble des récipients. De préférence également, l'appareil peut comporter un capot amovible (non représenté pour ne pas surcharger le dessin), ce capot se disposant au-dessus du disque de répartition 23 et du bras distributeur 27 et comportant un retour circulaire dirigé vers le bas pour entourer extérieurement l'ensemble des récipients 32 placés sur le plateau de support 4. On réalise ainsi un appareil de prélèvement simple et peu coûteux, très robuste et par conséquent susceptible d'être utilisé dans des conditions climatiques parfois difficiles. Les récipients contenant les échantillons prélevés, recueillis à partir du bras distributeur, peuvent ensuite être aisément repris un à un sur le plateau de support en vue de procéder, sur l'échantillon correspondant, aux mesures prévues à l'aide d'un appareil séparé qui, avantageusement, est conçu pour délivrer, outre une évaluation des paramètres propres à l'échantillon, comme notamment la quantité de sédiments qu'il comporte ou une estimation de sa turbidité, d'autres informations concernant la vitesse et le débit de l'écoulement d'où proviennent les échantillons ou la hauteur d'eau instantanée de celui-ci. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus et représenté sur les dessins annexés ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes entrant dans le champ des revendications ci-après.15
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Appareil pour le prélèvement automatique d'échantillons d'eau dans un écoulement continu, comportant un bâti (1) comprenant un plateau horizontal (4) de support d'une pluralité de récipients (32) propres à recevoir chacun, par son orifice de remplissage supérieur (33) ouvert, un échantillon d'eau, une couronne d'entraînement solidaire d'une conduite d'amenée d'eau raccordée à une pompe d'aspiration et réunie à un bras distributeur (27) délivrant successivement à chacun de ces récipients un échantillon suite à la rotation de ce bras, caractérisé en ce que le plateau de support comporte un disque de répartition (23), parallèle au plateau et présentant des passages de distribution (29) en nombre pair, égal au double de celui des récipients, ces passages étant pour moitié d'entre eux disposés chacun en regard d'un orifice ouvert d'un de ces récipients et séparés deux à deux par un passage intermédiaire analogue d'évacuation.
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1 - Appareil pour le prélèvement automatique d'échantillons d'eau dans un écoulement continu, comportant un bâti fixe (1) comprenant un plateau horizontal (4) de support d'une pluralité de récipients (32) propres à recevoir chacun, par son orifice de remplissage supérieur (33) ouvert, un échantillon d'eau déterminé, ces récipients étant répartis selon une disposition circulaire sur ce plateau autour d'un axe vertical central selon lequel pivote une couronne d'entraînement (11) parallèle au plateau, cette couronne étant solidaire d'une conduite d'amenée d'eau (7) s'étendant perpendiculairement au plateau et raccordée à une extrémité, à travers un joint tournant (8), à une pompe d'aspiration de l'eau à partir de l'écoulement et dont l'autre extrémité (25) est réunie à un bras distributeur horizontal (27), s'étendant radialement au-dessus des récipients disposés sur le plateau de support, ce bras distributeur délivrant successivement à chacun de ces récipients par son extrémité (28) opposée à l'axe, un échantillon d'eau suite à la rotation de ce bras sous l'effet de la couronne d'entraînement, caractérisé en ce que le plateau horizontal de support (4) comporte, au- dessus des orifices ouverts des récipients, un disque de répartition (23), parallèle au plateau et présentant des passages de distribution (29) en nombre pair, égal au double de celui des récipients (32), ces passages étant pour moitié d'entre eux disposes chacun en regard d'un orifice ouvert (33) d'un de ces récipients et séparés deux à deux par un passage intermédiaire analogue d'évacuation tel que, entre deux échantillons recueillis dans deux récipients successifs, l'eau délivrée par le brasdistributeur (27) soit évacuée par un passage intermédiaire permettant de réaliser une purge de ce bras et de la conduite d'amenée (7) après remplissage d'un récipient quelconque par un échantillon et avant remplissage du récipient suivant, consécutivement à la rotation du bras. 2 Appareil selon la 1, caractérisé en ce que la couronne d'entraînement (11) du conduit (7) d'amenée d'eau comporte une denture périphérique inclinée (12), en prise avec une vis hélicoïdale (13) de commande, entraînée en rotation continue par un moteur électrique asynchrone. 3 Appareil selon la 1, caractérisé en ce que la couronne d'entraînement (11) comporte une denture périphérique droite (13a), en prise avec un pignon (l4a). 4 - Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chacun des passages de distribution (29) prévus dans le disque de répartition (23) comporte un court élément de tuyauterie souple (31), propre à guider l'échantillon d'eau vers l'orifice de remplissage ouvert (33) de chaque récipient (32) ou à assurer l'évacuation de la purge du conduit d'amenée (7) et du bras distributeur (27), entre le remplissage de deux récipients successifs. 5 Aopareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les récipients (32) sont disposés sur le plateau de support horizontal (4) avec une répartition en quinconce sur la périphérie de ce plateau, sous lespassages de distribution (29) sur le disque de répartition (23). 6 - Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le plateau de support horizontal (4) comporte un bord externe relevé (6), pour le positionnement et l'immobilisation des récipients disposés sous le disque de répartition (23). 7 - Appareil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le plateau de support (4) comporte une surface grillagée ou perforée (5) sur laquelle reposent les 15 récipients (32), pour permettre l'écoulement de l'eau de purge délivrée par le bras distributeur (27) entre les remplissages de deux récipients successifs. 20 8 - Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le bâti fixe (1) est associé à un capot extérieur de protection amovible, dont le retrait permet le libre accès au disque de répartition (23). 25
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G
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G01
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G01N
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G01N 35,G01N 1
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G01N 35/00,G01N 1/10
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FR2892922
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A1
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IMPLANT TROCHANTERIEN POUR ACCROCHAGE RAPIDE DU TROCHANTER
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La présente invention porte sur un implant trochantérien destiné à être associé à une tige et à un col pour former une prothèse fémorale destinée à être implantée dans la partie proximale d'un fémur qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales, pour une opération chirurgicale d'arthroplastie de hanche. Dans la présente demande, on entend par extrémité distale d'une pièce ou d'un dispositif, l'extrémité de la pièce ou du dispositif qui est la plus éloignée du coeur du patient et par extrémité proximale, l'extrémité la plus proche du coeur du patient. De même, dans la présente demande, on entend par "sens distal", le sens allant du coeur d'un patient aux extrémités du corps du patient, comme les mains ou les pieds, et par "sens proximal", le sens allant de ces extrémités vers le coeur. Il peut arriver qu'un fémur soit séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales. Les tubérosités fémorales sont essentiellement le grand trochanter et le petit trochanter qui sont situés à l'extrémité supérieure du fémur. La séparation d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales peut résulter de plusieurs causes. Chez les personnes âgées, elle est souvent le résultat d'une fracture due à un vieillissement de l'os, la fracture étant généralement la conséquence ou la cause d'une chute du patient. Une séparation d'au moins une partie des tubérosités fémorales peut aussi s'avérer nécessaire dans le cas d'une reprise complexe nécessitant une résection importante de l'extrémité supérieure du fémur, dans le but d'implanter au patient une prothèse de hanche. Dans les deux cas, au moins une partie des tubérosités fémorales peut être découpée afin de permettre un meilleur accès au canal médullaire dans lequel est ensuite enfoncée et fixée la queue de la prothèse. Les figures la à 1c montrent des types de fracture menant à la séparation d'au moins une partie des tubérosités fémorales, par exemple le grand trochanter la ou le petit trochanter lb, du reste du fémur 2. Quelle que soit la cause de cette séparation, la partie de tubérosité fémorale séparée doit être réinsérée et consolidée sur le fémur et/ou sur une prothèse après implantation de cette dernière. Plusieurs moyens ont été proposés pour fixer la partie de tubérosité fémorale séparée sur la partie proximale du fémur ou de la prothèse. Toutefois, ces moyens ne sont pas satisfaisants à ce jour car ils ne permettent pas une fixation suffisamment stable. Ainsi, il a été proposé de fixer la partie de tubérosité fémorale séparée à l'aide de clous, appelés clous gamma. Toutefois, une telle solution pose des problèmes de résistance mécanique sur le long terme. Toute prothèse fémorale pour arthroplastie de hanche comprend en général une partie proximale, encore appelée col, correspondant au col et à la tête fémoraux, une partie intermédiaire correspondant au massif trochantérien, et une partie distale, encore appelée tige, correspondant à la diaphyse fémorale. Il a été proposé des prothèses fémorales dont la partie intermédiaire est traversée par des trous au travers desquels on fait passer un câble de fixation. Une telle méthode s'avère toutefois complexe à mettre en oeuvre : en effet, une fois que la partie de tubérosité fémorale séparée est rapportée sur la partie intermédiaire de la prothèse fémorale à implanter, les trous sont obstrués par les masses molles de ladite partie de tubérosité fémorale et il est particulièrement difficile et fastidieux pour le chirurgien d'introduire le câble dans ces trous. En particulier, le site d'opération doit être particulièrement dégagé pour permettre au chirurgien de voir l'ensemble des parties anatomiques concernées ainsi que la prothèse. Le chirurgien doit utiliser ses deux mains pour une telle opération et il peut même arriver qu'il doive s'y reprendre à plusieurs fois avant de réussir à passer le câble dans les trous prévus dans la partie intermédiaire de la prothèse. Ainsi, il subsiste le besoin d'une prothèse fémorale qui permettrait de réaliser, de façon per-opératoire, un accrochage rapide, facile, solide, efficace et immédiat de la partie de tubérosité fémorale séparée sur la partie intermédiaire de ladite prothèse, et ce sans traumatiser les masses musculaires voisines, voire qui permettrait de réaliser cette opération sans l'aide d'un assistant opératoire. La présente invention vise à remédier à ce besoin en proposant un implant trochantérien destiné à être associé à un col et à une tige pour former une prothèse fémorale, ledit implant trochantérien permettant un accrochage facile, en particulier ne nécessitant pas que le chirurgien voie l'ensemble de l'implant ou de la prothèse. Notamment, l'implant trochantérien selon l'invention permet de réaliser l'accrochage de toute partie de tubérosité fémorale séparée en aveugle, autrement dit, en particulier, sans que le chirurgien ne voie nécessairement la partie antérieure de l'implant ou de la prothèse. La présente invention porte sur un implant trochantérien destiné à être associé à une tige et à un col pour former une prothèse fémorale destinée à être implantée dans la partie proximale d'un fémur qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales, ci-après appelée la partie de tubérosité fémorale séparée, ledit implant trochantérien comprenant au moins une partie proximale destinée à être reçue dans le massif trochantérien dudit fémur, et étant caractérisé en ce que ladite partie proximale comprend des moyens d'accrochage, agencés pour autoriser la fixation en aveugle de ladite partie de tubérosité fémorale séparée sur ledit implant au moyen d'au moins un premier dispositif de cerclage. Par partie de tubérosité fémorale séparée, on entend toute partie de tubérosité fémorale, telle qu'une partie du grand trochanter et/ou une partie du petit trochanter ou l'ensemble de ces tubérosités, qui a été séparée du fémur ou qui a au moins été décollée ou arrachée, de façon volontaire ou non, du fémur sur au moins une portion de sa surface d'attache naturelle audit fémur, même si cette partie de tubérosité n'est pas totalement séparée dudit fémur. Par dispositif de cerclage, on entend tout fil, en particulier monobrin, tout câble, en particulier composé de plusieurs brins tressés, tout ruban, de toute nature, biocompatible, permettant de fixer entre elles, généralement en les encerclant et/ou en les entourant, deux pièces élémentaires telles que des parties d'anatomies et/ou des parties de prothèses. De préférence, le dispositif de cerclage présente une résistance suffisante pour soutenir une tension permanente. L'implant selon l'invention permet notamment d'accrocher et de fixer de façon efficace et immédiate la partie de tubérosité fémorale séparée sur une prothèse fémorale sans que le chirurgien n'ait un accès total à la visibilité de l'implant ou de la prothèse. De plus, l'implant selon l'invention permet de réaliser un accrochage de la partie de tubérosité fémorale séparée non traumatisant pour les parties musculaires voisines. Les patients peuvent ainsi reprendre la marche le plus rapidement possible. L'autonomie du patient lui est rendue et sa qualité de vie en est grandement améliorée. Compte tenu de sa facilité d'utilisation, l'implant trochantérien selon 35 l'invention peut être utilisé pour réaliser une prothèse pour toutes les indications d'arthroplastie de hanche avec séparation d'au moins une partie des tubérosités fémorales de la partie supérieure du fémur. Dans une forme de réalisation de l'invention, lesdits moyens d'accrochage comportent des moyens de sécurisation, agencés pour empêcher le décrochage de ladite partie de tubérosité fémorale séparée après fixation. Ainsi, la partie de tubérosité fémorale séparée est fixée de façon définitive et efficace sur l'implant trochantérien. Dans une forme préférée de réalisation de l'invention, lesdits moyens d'accrochage comprennent au moins un premier crochet ouvert, de forme globale en U couché, dont l'ouverture est tournée vers la partie médiale dudit implant, ledit premier crochet étant disposé aux environs du coin supérieur latéral de ladite partie proximale. De préférence, ce premier crochet est disposé au coin supérieur latéral de ladite partie proximale. Dans une forme de réalisation de l'invention, lesdits moyens de sécurisation comprennent au moins une gorge ménagée sur la face interne d'une branche du U dudit premier crochet, ladite gorge étant destinée à emprisonner ledit dispositif de cerclage pour empêcher la sortie de ce dernier dudit premier crochet. Dans une autre forme de réalisation, lesdits moyens de sécurisation comprennent au moins un ergot disposé sur la face interne d'une des branches du U dudit premier crochet, ledit ergot étant destiné à retenir ledit dispositif de cerclage et à empêcher la sortie de ce dernier dudit premier crochet. Dans une autre forme de réalisation, lesdits moyens d'accrochage comprennent au moins un deuxième crochet ouvert, de forme globale en U couché, dont l'ouverture est tournée vers la partie médiale dudit implant, ledit deuxième crochet étant disposé à la base médiale distale dudit implant. Dans une forme de réalisation de l'invention, la face latérale dudit implant, encore appelée extrados, est latéralisée, c'est-à-dire qu'elle est légèrement décalée dans le sens latéral par rapport à la base distale latérale dudit implant. De préférence, cette face latérale, ou extrados, est composée de deux parois lui procurant une forme externe légèrement convexe. La stabilité de la fixation de la partie de tubérosité fémorale séparée est ainsi améliorée. Dans une forme de réalisation de l'invention, ladite face latérale, ou extrados, a subi un traitement de surface destiné à accroître ses propriétés d'accroche osseuse. En effet, cette face latérale, ou extrados, est destinée à être en contact avec ladite partie de tubérosité fémorale séparée. Par exemple, cette face a été rendue rugueuse par la présence de picots ou d'écailles. Alternativement, cette face peut avoir été traitée à l'aide d'une projection de titane. La stabilité de la partie de tubérosité fémorale séparée sur l'implant et l'intégration osseuse de l'implant sont ainsi améliorées. De préférence, l'implant trochantérien selon l'invention comprend en outre des moyens d'appui, situés à la base distale dudit implant trochantérien et agencés pour autoriser l'appui de ladite base distale sur la tranche de section osseuse intertrochantérienne dudit fémur. Dans une forme de réalisation, lesdits moyens d'appui comprennent un épaulement périphérique saillant disposé à la base distale dudit implant. Cet épaulement s'appuie sur la tranche de section osseuse trochantérienne du fémur. De préférence, la partie médiale dudit épaulement périphérique forme au moins en partie ledit deuxième crochet. L'implant trochantérien selon l'invention peut être associé à toute forme de tige diaphysaire de prothèse fémorale pour arthroplastie de hanche, monobloc ou modulaire, et à toute forme de col de prothèse fémorale pour arthroplastie de hanche monobloc ou modulaire, en vue de réaliser une telle prothèse fémorale pour arthroplastie de hanche. Ainsi, la présente invention porte encore sur une prothèse fémorale, en particulier pour arthroplastie de hanche, comprenant au moins un implant trochantérien tel que ci-dessus, au moins une tige et au moins un col. Dans une forme de réalisation de l'invention, ladite prothèse fémorale est modulaire, c'est-à-dire que les parties tige, implant trochantérien selon l'invention, et col, sont des pièces séparées qui sont rendues solidaires les unes des autres préalablement à l'opération chirurgicale d'implantation. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ladite prothèse fémorale est monobloc, c'est-à-dire que les parties tige, implant trochantérien selon l'invention et col sont réalisées d'une seule pièce. La présente invention porte encore sur un ensemble pour l'implantation d'une prothèse fémorale destinée à être implantée dans la partie proximale d'un fémur qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un implant trochantérien tel que ci-dessus ou au moins une prothèse fémorale telle que ci-dessus et au moins un premier dispositif de cerclage. Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit premier dispositif de cerclage est un fil monobrin. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit premier dispositif de cerclage est un câble composé de plusieurs brins tressés entre 5 eux. Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit implant comprend au moins un premier crochet et au moins un deuxième crochet et l'ensemble selon l'invention comprend au moins un deuxième dispositif de cerclage. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit ensemble 10 comprend en outre au moins un troisième dispositif de cerclage. La présente invention porte également sur une méthode pour implanter une prothèse fémorale dans la partie proximale d'un fémur qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales, comprenant les étapes suivantes : 15 - a ) on dispose d'une prothèse fémorale modulaire ou monobloc comprenant un implant trochantérien tel que ci-dessus, - b ) on met en place dans le canal médullaire dudit fémur la prothèse fémorale de l'étape a ), ledit canal médullaire ayant de préférence au préalable été creusé et/ou rempli de ciment, 20 - c ) on rapporte la partie de tubérosité fémorale séparée sur la partie proximale dudit implant trochantérien, en particulier contre la face latérale ou extrados dudit implant, - d ) on fixe la partie de tubérosité fémorale séparée sur ledit implant à l'aide d'au moins un premier dispositif de cerclage qu'on crochète 25 audit premier crochet. Dans une forme de réalisation de la méthode selon l'invention, ledit implant trochantérien comprend au moins un premier crochet et au moins un deuxième crochet et on fixe la partie de tubérosité fémorale séparée sur ladite partie proximale à l'aide d'au moins un premier dispositif de cerclage, en 30 particulier un fil, unique, qu'on crochète audit premier crochet et audit deuxième crochet, en réalisant un huit, selon la technique du hauban simple ou encore du hauban à noeud. Dans une autre forme de réalisation de la méthode selon l'invention, la partie de tubérosité fémorale séparée est fixée à l'aide d'un 35 premier dispositif de cerclage, en particulier un fil, unique, qu'on crochète audit premier crochet et audit deuxième crochet en réalisant un hauban et un cerclage horizontal, le cerclage horizontal se situant au niveau du deuxième crochet. Dans une autre forme de réalisation de la méthode selon l'invention, la partie de tubérosité fémorale séparée est fixée à l'aide d'un premier dispositif de cerclage, en particulier un fil, qu'on crochète audit premier crochet selon un cerclage horizontal, et d'un deuxième dispositif de cerclage, en particulier un fil, qu'on crochète audit deuxième crochet, également selon un cerclage horizontal. Dans un tel cas, on peut rajouter un troisième dispositif de cerclage, en particulier un fil, qu'on crochète au premier et au deuxième crochets selon la technique du hauban. Alternativement, ce troisième fil peut n'être crocheté qu'au premier crochet et passer sous la tranche de section osseuse du fémur. En fin d'opération, le dispositif de cerclage est fermé selon des méthodes classiques et bien connues de l'homme du métier, par exemple en entortillant ledit dispositif sur lui-même ou encore à l'aide d'ceillets ou de dominos qu'on écrase. D'autres avantages et variantes de la présente invention vont être précisés à l'aide de la description qui va suivre et des dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 a à 1 c sont des vues de côté de l'extrémité supérieure d'un fémur qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales, - la figure 2 est une vue de trois quart d'un implant trochantérien selon l'invention, - la figure 3 est une vue de trois quart d'une prothèse fémorale modulaire selon l'invention comprenant un col, une tige et un implant trochantérien selon l'invention, - la figure 4 est une vue en perspective d'une prothèse fémorale monobloc selon l'invention, - la figure 5 est une vue postérieure de la prothèse selon la figure 4, - la figure 6 est une vue de côté de la prothèse selon la figure 4, - les figures 7 à 12 sont des vues de trois quart d'une prothèse fémorale selon l'invention implantée dans un fémur avec le trochanter rapporté et fixé selon différentes variantes de la méthode selon l'invention. Sur la figure 2 est représenté un implant trochantérien 3 selon l'invention destiné à être associé à une tige 7 et à un col 6, comme représenté sur la figure 3, pour former une prothèse fémorale 4. La prothèse fémorale 4 de la figure 3 est une prothèse modulaire, c'est-à-dire que les parties tige 7, col 6 et implant trochantérien 3, ou partie intermédiaire, sont séparées. Ces parties sont assemblées préalablement à l'opération d'arthroplastie de hanche. Une telle prothèse fémorale 4 est destinée à être implantée dans la partie proximale d'un fémur qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales (vois figures la à 1c). L'implant trochantérien 3 représenté à la figure 2 peut être en tout matériau biocompatible, comme par exemple du titane ou encore de l'acier inoxydable. L'implant trochantérien de la figure 2 comprend une partie proximale 5 destinée à être reçue dans le massif trochantérien (voir figures 7 à 12). La partie proximale 5 de l'implant trochantérien 3 comprend un premier crochet 9 ouvert, de forme globale en U couché, dont l'ouverture est tournée vers la partie médiale de l'implant 3. Ce premier crochet 9 est disposé généralement aux environs du coin supérieur latéral 24, précisément au coin supérieur latéral 24 tel que représenté, de ladite partie proximale. Alternativement, ce premier crochet 9 pourrait être légèrement décalé par rapport à ce coin 24, par exemple dans le sens médial, sur la face proximale de l'implant 3. Comme il apparaît de cette figure 2, la face interne de la branche supérieure du U couché du premier crochet 9 comprend au moins une gorge 23. Cette gorge 23 est destinée à emprisonner le dispositif de cerclage (voir figures 7 à 12) pour empêcher que ce dernier ne sorte dudit premier crochet 9 après fixation de la partie de tubérosité fémorale séparée sur ledit implant 3. L'implant trochantérien 3 des figures 2 et 3 comprend en outre un deuxième crochet 10, de forme globale en U couché, dont l'ouverture est également tournée vers la partie médiale de l'implant 3. Ce deuxième crochet est disposé à la base médiale distale 25 de l'implant 3. Comme il apparaîtra aisément des figures 7 à 12, ce deuxième crochet 10 servira à crocheter le ou les dispositifs de cerclage lors de la fixation de la partie de tubérosité fémorale séparée sur ledit implant 3. L'implant de la figure 2 comprend une face latérale 13, encore appelée extrados, légèrement décalée dans le sens latéral par rapport à la base distale latérale 26 de l'implant. Ladite face latérale 13 est composée de deux parois 13a et 13 b qui procurent à cette face latérale une forme externe légèrement convexe. De préférence, cette face latérale 13, et en particulier ses deux parois 13a et 13b, ont subi un traitement de surface destiné à accroître leurs propriétés d'accroche osseuse. En effet, cette face latérale 13 est directement en contact avec la partie de tubérosité séparée après fixation. Sa rugosité, par exemple obtenue par la présence de picots ou d'écailles, améliore l'accrochage osseux de la partie de tubérosité fémorale séparée que l'on souhaite rapporter sur le fémur. Alternativement, ce traitement de surface peut être une projection de titane. Sur les figures 4 à 6, est représentée une prothèse fémorale 4 selon l'invention, monobloc, destinée à être implantée dans la partie proximale d'un fémur 2 qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales (voir figures la à 1c). La prothèse fémorale 4 peut être en tout matériau biocompatible adapté aux prothèses de hanches en général comme par exemple du titane ou encore de l'acier inoxydable. La prothèse fémorale 4 comprend un implant trochantérien 3, correspondant à la partie intermédiaire de la prothèse 4, une partie col 6, ou encore cône morse, s'étendant obliquement dans le sens médial et proximal à partir de l'implant trochantérien 3, et une partie tige 7 s'étendant dans le sens distal à partir de l'implant trochantérien 3. La partie intermédiaire, ou implant trochantérien 3, comprend une partie proximale 5. Dans la prothèse fémorale 4 monobloc des figures 4 à 6, les parties tige 7, col 6, et implant trochantérien 3, sont réalisées d'une seule pièce. L'implant trochantérien 3 comprend au moins une partie proximale 5 destinée à être reçue dans le massif trochantérien dudit fémur 2 comme il apparaîtra des figures 7 à 12. La partie col 6 est destinée à recevoir une tête fémorale (non représentée), et la partie tige 7 est destinée à être reçue dans le corps du fémur 2 comme représenté aux figures 7 à 12. L'implant trochantérien 3 des figures 4 à 6 comprend en outre un épaulement 8 périphérique externe disposé à la base distale de l'implant 3. L'implant 3 comprend également un premier crochet 9 et un deuxième crochet 10, chacun de forme globale en U couché, et dont les ouvertures respectives sont tournées vers la partie médiale de l'implant 3. Dans des formes de réalisation de l'invention non représentées, l'implant 3 peut ne comprendre qu'un seul crochet. Ledit premier crochet 9 est disposé au coin supérieur latéral 24 de ladite partie proximale 5. Ledit deuxième crochet 10 est disposé à la base médiale distale de l'implant 3. La partie médiale 11 de l'épaulement 8 forme la branche distale du U formant ledit deuxième crochet 10. Ledit premier crochet 9 comporte, sur la branche distale du U le formant, un ergot 12 dont la fonction sera expliquée plus loin. L'implant 3 comporte une face latérale 13, encore appelée extrados, visible sur la figure 5. Comme il apparaît de la figure 6, cette face latérale 13, ou extrados, est légèrement décalée dans le sens latéral par rapport à la base distale latérale 26 de l'implant 3, permettant ainsi une meilleure stabilité de la partie de tubérosité fémorale séparée après fixation. Comme visible à la figure 5, cette face latérale 13, ou extrados, comporte deux parois 13a et 13b qui lui procurent une forme légèrement convexe. De préférence, cette face latérale 13 a subi un traitement de surface destiné à la rendre rugueuse : par exemple, cette face latérale a été traitée à l'aide d'une projection de titane. La stabilité de la partie de tubérosité fémorale sur l'implant 3 est ainsi favorisée. Sur les figures 4 à 6, ladite partie tige 7 présente de préférence une section sensiblement carrée. Une telle configuration permet d'éviter la rotation de la prothèse 4 dans le corps du fémur 2. Ladite partie tige 7 comporte une rainure longitudinale 14 sur chacune de ses faces latérales 15. L'extrémité distale 16 de ladite partie tige 7 est biseautée. Une telle configuration permet une meilleure introduction de la prothèse 4 dans le ciment présent dans le corps du fémur pour l'implantation, puis une meilleure fixation de la prothèse 4 dans ce ciment. Pour les mêmes raisons, ladite partie tige 7 est de préférence traitée poli brillant . L'accrochage d'une partie de tubérosité fémorale séparée sur une prothèse fémorale 4, en particulier au niveau de l'implant trochantérien 3 selon l'invention va maintenant être expliqué en référence aux figures 7 à 12 dans laquelle l'implant trochantérien 3 et/ou la prothèse 4 sont représentés en traits mixtes. Le fémur 2 et la partie de tubérosité fémorale séparée 1 sont représentés en trait fin. Le ou les dispositifs de cerclage (20, 21, 22) sont représentés en trait épais lorsqu'ils sont directement apparents et en traits pointillés lorsqu'ils sont cachés par le fémur 2 et/ou la partie de tubérosité fémorale séparée 1. Le ou les dispositifs de cerclage (20, 21, 22) ne sont pas représentés lorsqu'ils sont cachés par la prothèse 4 et/ou l'implant 3. Les références ont été reprises des figures 2 à 6. Comme il apparaît sur ces figures 7 à 12, la partie tige 7 de la prothèse fémorale 4 a été enfoncée dans le canal médullaire (non représenté) du fémur 2, ce canal médullaire ayant été au préalable creusé et/ou rempli de ciment. L'épaulement 8 prend appui sur la tranche de section osseuse intertrochantérienne 18 du fémur 2. La partie de tubérosité fémorale séparée 1 a été rapportée sur la face latérale 13 de l'implant trochantérien 3 de la prothèse fémorale 4. La partie de tubérosité fémorale séparée 1 a ensuite été fixée sur ledit implant 3 à l'aide d'un premier et/ou d'un deuxième et/ou d'un troisième dispositif(s) de cerclage, des fils (20, 21, 22) dans les exemples représentés. Les fils (20, 21, 22) peuvent être en tout matériau biocompatible suffisamment résistant pour soutenir une tension permanente, comme par exemple de l'acier inoxydable. Ainsi, sur la figure 7, la partie de tubérosité fémorale séparée 1 a été fixée à l'aide d'un premier fil 20, unique qu'on a crocheté audit premier crochet 9 et audit deuxième crochet 10 en réalisant un huit, selon la technique du hauban simple. Sur la figure 8 est représentée une variante de la technique d'accrochage de la figure 7 dans laquelle le hauban simple est remplacé par un hauban à noeud. Sur la figure 9, la partie de tubérosité fémorale séparée 1 a été fixée à l'aide un premier fil 20, unique qu'on a crocheté audit premier crochet 9 et audit deuxième crochet 10 en réalisant un hauban et un cerclage horizontal, le cerclage horizontal se situant au niveau du deuxième crochet 10. Sur la figure 10, la partie de tubérosité fémorale séparée 1 a été fixée à l'aide un premier fil 20, qu'on a crocheté audit premier crochet 9 selon un cerclage horizontal, et d'un deuxième fil 21, qu'on a crocheté audit deuxième crochet 10, également selon un cerclage horizontal. Sur la figure 11 est représentée une variante de la technique d'accrochage de la figure 10, à laquelle on a rajouté un troisième fil 22 qu'on a crocheté au premier et au deuxième crochets (9, 10) selon la technique du hauban. Sur la figure 12, est représentée une variante de la technique d'accrochage de la figure 11, dans laquelle le troisième fil 22 n'est crocheté qu'au premier crochet 9 et passe sous la tranche de section osseuse 18 du fémur 2. Dans une forme de réalisation de l'invention, au moins un des premier, deuxième ou troisième dispositifs de cerclage est en acier inoxydable. Dans encore une autre forme de réalisation de l'invention non représentée, l'implant ne comprend qu'un premier crochet et le chirurgien fixe la partie de tubérosité fémorale séparée sur ladite partie proximale à l'aide d'un seul premier fil qu'il accroche audit premier crochet. Dans les exemples représentés sur les figures 7 à 12, le chirurgien se trouvant du côté de la partie postérieure de l'implant 4 ou de la prothèse 3, l'utilisation de fils (20, 21, 22) à crocheter sur les crochets (9, 10) est particulièrement pratique pour réussir l'accrochage et la fixation de la partie de tubérosité fémorale séparée 1, même sans aucune visibilité dela partie antérieure de l'implant 3 ou de la prothèse 4. Il suffit au chirurgien de faire passer le ou les fil(s) par dessus l'implant 3 et il accrochera nécessairement le crochet (9, 10) adéquat. Par ailleurs, du fait de la présence de la gorge 23 (voir figure 2) ou alternativement de l'ergot 12 (voir figure 6), le ou les fils (20, 21, 22) ne peu(ven)t sortir dudit premier crochet 9 dans lequel il est ou ils sont prisonnier(s). La fixation définitive et efficace de la partie de tubérosité séparée 1 sur l'implant trochantérien 3 est donc tout à fait assurée. L'implant trochantérien 3 et la prothèse fémorale 4 selon l'invention apportent une réelle amélioration sur les prothèses et les méthodes d'accrochage de parties de tubérosités fémorales déjà connus. En effet, grâce à l'implant et à la prothèse selon l'invention, il est possible de fixer une partie de tubérosité fémorale sur ledit implant de façon particulièrement simple, rapide, efficace, non traumatisante et bon marché. En particulier, il est possible de fixer toute partie de tubérosité fémorale séparée sur l'implant ou la prothèse en aveugle, c'est-à-dire sans que la partie antérieure de ladite partie proximale de l'implant ou de la prothèse ne soit visible par le chirurgien effectuant l'opération.30
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La présente invention porte sur un implant trochantérien (3) destiné à être associé à une tige et à un col pour former une prothèse fémorale (4) destinée à être implantée dans la partie proximale d'un fémur (2) qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales, ci-après appelée la partie de tubérosité fémorale séparée (1), ledit implant trochantérien comprenant au moins une partie proximale (5) destinée à être reçue dans le massif trochantérien dudit fémur, et étant caractérisé en ce que ladite partie proximale (5) comprend des moyens d'accrochage (9, 10), agencés pour autoriser la fixation en aveugle de ladite partie de tubérosité fémorale séparée (1) sur ledit implant (3) au moyen d'au moins un premier dispositif de cerclage (20).L'invention porte également sur une prothèse fémorale (4) comprenant au moins un tel implant (3) et sur un ensemble comprenant un tel implant et au moins un premier dispositif de cerclage (20).
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1. Implant trochantérien (3) destiné à être associé à une tige (7) et à un col (6) pour former une prothèse fémorale (4) destinée à être implantée dans la partie proximale d'un fémur (2) qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales, ci-après appelée la partie de tubérosité fémorale séparée (1), ledit implant trochantérien (3) comprenant au moins une partie proximale (5) destinée à être reçue dans le massif trochantérien dudit fémur, et étant caractérisé en ce que ladite partie proximale (5) comprend des moyens d'accrochage (9, 10), agencés pour autoriser la fixation en aveugle de ladite partie de tubérosité fémorale séparée (1) sur ledit implant (3) au moyen d'au moins un premier dispositif de cerclage (20). 2. Implant (3) selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage (9, 10) comportent des moyens de sécurisation (12 ; 23), agencés pour empêcher le décrochage de ladite partie de tubérosité fémorale séparée (1) après fixation. 3. Implant (3) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage comprennent au moins un premier (9) crochet ouvert, de forme globale en U couché, dont l'ouverture est tournée vers la partie médiale dudit implant (3), ledit premier crochet (9) étant disposé aux environs du coin supérieur latéral (24) de ladite partie proximale (5). 4. Implant selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de sécurisation comprennent au moins une gorge (23) ménagée sur la face interne d'une branche du U dudit premier crochet (9), ladite gorge (23) étant destinée à emprisonner ledit dispositif de cerclage (20, 21, 22) pour empêcher la sortie de ce dernier dudit premier crochet (9). 5. Implant (3) selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de sécurisation comprennent au moins un ergot (12) disposé sur la face interne d'une des branches du U dudit premier crochet (9), ledit ergot (12) étant destiné à retenir ledit dispositif de cerclage (20, 21, 22) et à empêcher la sortie de ce dernier dudit premier crochet (9). 6. Implant (3) selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage comprennent au moins un deuxième crochet ouvert (10), de forme globale en U couché, dont l'ouverture est tournée vers la partie médiale dudit implant (3), ledit deuxième crochet (10) étant disposé à la base médiale distale (25) dudit implant (3). 7. Implant (3) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que sa face latérale (13) est légèrement décalée dans le sens latéral par rapport à la base distale latérale (26) dudit implant (3). 8. Implant (3) selon la précédente, caractérisé en ce que ladite face latérale (13) est composée de deux parois (13a, 13b) lui procurant une forme externe légèrement convexe. 9. Implant (3) selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé en ce que ladite face latérale (13) a subi un traitement de surface 10 destiné à accroître ses propriétés d'accroche osseuse. 10. Implant (3) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'appui (8), situés à la base distale dudit implant trochantérien (3) et agencés pour autoriser l'appui de ladite base distale sur la tranche de section osseuse 15 intertrochantérienne (18) dudit fémur (2). 11. Implant (3) selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens d'appui comprennent un épaulement (8) périphérique saillant disposé à la base distale dudit implant (3). 12. Implant (3) selon les 6 et 11, caractérisé en ce 20 que la partie médiale (11) dudit épaulement (8) périphérique forme au moins en partie ledit deuxième crochet (10). 13. Prothèse fémorale (4), en particulier pour arthroplastie de hanche, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un implant trochantérien (3) selon l'une quelconque des 1 à 12, au moins 25 une tige (7) et au moins un col (6). 14. Prothèse (4) selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle est modulaire. 15. Prothèse (4) selon la 13, caractérisée en ce qu'elle est monobloc. 30 16. Ensemble pour l'implantation d'une prothèse fémorale (4) destinée à être implantée dans la partie proximale d'un fémur (2) qui a été séparé d'au moins une partie de ses tubérosités fémorales, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un implant trochantérien (3) selon l'une quelconque des 1 à 12, ou au moins une prothèse fémorale (4) selon l'une 35 des 13 à 15, et au moins un premier dispositif de cerclage (20). 17. Ensemble selon la précédente, caractérisé en ce que ledit premier dispositif de cerclage (20) est un fil monobrin. 18. Ensemble selon la 16, caractérisé en ce que ledit premier dispositif de cerclage (20) est un câble composé de plusieurs brins 5 tressés entre eux. 19. Ensemble selon l'une quelconque des 16 à 17, caractérisé en ce que ledit implant (3) comprenant au moins un premier crochet (9) et au moins un deuxième crochet (10), ledit ensemble comprend au moins un deuxième dispositif de cerclage (21). 10 20. Ensemble selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un troisième dispositif de cerclage (22). 21. Ensemble selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins un des premier, deuxième ou troisième dispositifs de cerclage (20, 21, 22) est en acier inoxydable. 15
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A
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A61
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A61F,A61B
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A61F 2,A61B 17
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A61F 2/36,A61B 17/82
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FR2897518
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A1
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BOITIER A GODET ROTATIF
| 20,070,824 |
5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine des conditionnements de produits cosmétiques, et typiquement celui des boîtiers de poudres pour les soins du visage. ETAT DE LA TECHNIQUE De manière générale, les boîtiers comprennent typiquement : - un couvercle en creux muni généralement d'un miroir intérieur, 15 - un fond en creux, typiquement muni d'une grille ou support intermédiaire d'au moins un godet destiné à recevoir ledit produit cosmétique, - une charnière, constituant l'organe de liaison entre ledit couvercle et ledit fond, permettant l'articulation dudit couvercle et l'ouverture dudit boîtier, - un fermoir ou tout moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle par rapport 20 audit fond, de manière à assurer l'ouverture et la fermeture dudit boîtier, un fermoir étant typiquement à bouton poussoir. Ce fermoir, localisé à l'opposé de la charnière du boîtier, est formé habituellement par la coopération d'un élément de fermoir du couvercle avec un élément de fermoir du fond ou de la grille solidaire du fond, de manière à garantir que le boîtier restera fermé hormis le cas d'ouverture intentionnelle. 25 On connaît de très nombreuses modalités de boîtiers, modalités qui peuvent porter sur un ou plusieurs des constituants du boîtier, notamment sur le fermoir ou sur l'ouverture du boîtier. Ainsi, en ce qui concerne les brevets au nom de la demanderesse, on peut citer : 30 - le brevet FR 2 661 080 qui décrit un boîtier de maquillage à fermoir de faible encombrement, 10 - le brevet FR 2 725 958 qui concerne un boîtier à fermeture jointive à assistance à l'ouverture, - le brevet FR 2 737 192 qui décrit un boîtier à couvercle pivotant pourvu d'une articulation à pattes souples, - le brevet FR 2 755 352 qui décrit un boîtier à ouverture assistée, - le brevet FR 2 755 353 qui décrit un boîtier à poussoir de déverrouillage et pré-ouverture, - et le brevet FR2 794 723 qui décrit un boîtier à pré-ouverture améliorée. PROBLEMES POSES Dans le domaine des conditionnements de produits cosmétiques, en particulier dans le domaine des boîtiers, il est d'une part nécessaire de renouveler périodiquement l'offre des produits mis en vente, et il est également indispensable d'offrir aux personnes utilisatrices, des boîtiers qui, tout en se distinguant des boîtiers de l'état de la technique, présentent également des fonctionnalités nouvelles à même de faciliter l'utilisation de ces boîtiers et l'application des produits conditionnés. La demanderesse a donc recherché une solution à ces problèmes. DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, le boîtier destiné au conditionnement d'au moins un produit cosmétique comprend un couvercle muni d'une première portion de charnière et typiquement doté d'un miroir, un fond en creux comprenant au moins un godet apte à contenir ledit produit cosmétique, ledit fond étant typiquement muni d'une seconde portion de charnière, une charnière d'axe de rotation C formée par coopération desdites première et seconde portions de charnière, un moyen de fermeture dudit couvercle par rapport audit fond, et éventuellement un applicateur dudit produit cosmétique, ledit couvercle et ledit fond présentant respectivement une jupe supérieure et une jupe inférieure se jouxtant bord à bord selon un plan dit d'ouverture quand ledit boîtier est fermé. Il est caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de rotation formé par la coopération d'un dit premier élément du godet avec un dit second élément du fond, ledit godet étant ainsi apte à subir une rotation, typiquement manuellement, par rapport audit fond, selon un axe de rotation G, de manière à permettre notamment un égal accès à toutes les parties dudit godet. Ce boîtier résout les problèmes posés. En effet, il permet de renouveler l'offre des produits mis en vente, tout en présentant également des fonctionnalités nouvelles à même de faciliter l'utilisation de ces boîtiers et l'application des produits conditionnés. En outre, il offre de nombreuses possibilités de variantes de réalisation, de manière à permettre une personnalisation de l'offre en vente. DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. Les figures la à le sont relatives à une première modalité de boîtier (1), typiquement rond, dont on n'a représenté que le couvercle (2), le fond (3) et le godet (4) coopérant avec le fond grâce à un moyen de rotation (13). La figure 1 a est une vue en coupe du boîtier (1), dans un plan vertical perpendiculaire à l'axe de rotation C (100) de la charnière (10) du boîtier (1). La figure lb est une vue du godet (4), en coupe analogue à celle de la figure la. La figure 1c est une vue du fond (3), en coupe analogue à celle de la figure 1 a. Les figures ld, 2a et 2b sont relatives à un boîtier (1) carré. La figure 1d est une vue arrière. La figure 2a est une vue de dessus du fond (3) doté d'une grille (6) et d'un godet (4) avant assemblage du couvercle (2). La figure 2b est une vue de dessus de la grille (6) de la figure 2a. La figure 3a est une coupe partielle dans un plan vertical perpendiculaire à l'axe de rotation C (100) de la charnière (10), et selon le plan A-A de la figure 2a, destinée à illustrer la coopération ou assemblage dudit fond (3) et de ladite grille (6). La figure 3b est une coupe partielle dans le plan vertical B-B de la figure 2a, destinée à illustrer la disposition du rebord intérieur (60) de ladite grille (6) et du bord supérieur (41) du godet (4). La figure 3c est analogue à la figure 3b et représente une autre modalité de disposition. 10 La figure 3d est analogue à la figure 3c et représente une autre modalité de disposition comprenant un moyen d'encliquetage axial (46) du godet (4) dans la grille (6). Les figures 4a à 4f sont relatives à différentes modalités de moyen de rotation (13). Les figures 4a à 4f sont des coupes partielles dans un plan vertical passant par l'axe de 15 rotation G (14) du godet (4). Les figures 4a à 4e illustrent quatre variantes dans lesquelles ledit moyen de rotation (13) est formé par coopération de la base (43) du godet (4) et du panneau inférieur (32) du fond (3). Sur la figure 4a, le moyen de rotation (13) comprend, comme élément mâle (130), une 20 nervure circulaire (133) formée sous ladite base (43) du godet (4). Sur la figure 4b, analogue à la figure 4a, ledit moyen de rotation (13) comprend en outre, comme élément femelle (131), une rainure circulaire (134') formée dans ledit panneau inférieur (32) en regard de ladite nervure circulaire (133). Sur la figure 4c, ledit moyen de rotation (13) comprend comme élément mâle (130), 25 une nervure circulaire (133') formée sous ledit panneau inférieur (32) du fond (3). Sur la figure 4d, analogue à la figure 4c, ledit moyen de rotation (13) comprend en outre, comme élément femelle (131), une rainure circulaire (134) formée dans ladite base (43) du godet (4), en regard de ladite nervure circulaire (133'). Sur la figure 4e, ledit moyen de rotation (13) comprend une pluralité de N billes (132) - 30 avec N au moins égal à 3, lesdites billes (132) soit étant mobiles dans ladite rainure circulaire (134'), soit étant logées dans une pluralité de N évidements (136). La figure 4f illustre une autre modalité de moyen de rotation (13) dans laquelle le bord supérieur (41) du godet (4) comprend une projection (45) formant une nervure circulaire (133) prenant appui sur une piste circulaire (600) formée sur le rebord intérieur (60). Les figures 4g et 4h sont des demi-vues dans un plan horizontal (vue de dessus ou de dessous selon le cas) dudit élément mâle (130) des figures 4a à 4d. Sur la figure 4g, ledit élément mâle (130) est constitué par une nervure circulaire (133, 13 3'). Sur la figure 4h, ledit élément mâle (130) est constitué par une projection axiale demi-sphérique (135). 1 o Comme les figures 4g et 4 h peuvent illustrer aussi ledit élément femelle (131), la figure 4g peut représenter une rainure circulaire (134, 134') - repères entre parenthèses sur la figure 4g, et de même, la figure 4h peut représenter un évidement axial correspondant à une calotte sphérique (136, 136'). 15 Les figures 5a et 5b sont analogues à la figure 2a. Sur la figure 5a, le godet (4) comprend 4 secteurs (44). Sur la figure 5b, le godet (4) est recouvert d'un panneau (7) s'étendant depuis la charnière (10) jusqu'à l'axe de rotation G (14), ledit panneau (7) servant de support pour ledit moye d'application (8). 20 Les figures 6a à 6c sont relative à une autre modalité de boîtier (1) dans lequel ledit godet (4) comprend à sa partie supérieure une projection axiale (45) formant une molette de rotation (45') avec une partie (450) affleurant à l'extérieur du boîtier, de manière à faciliter sa rotation manuelle. Le moyen de fermeture (11) n'a pas été 25 représenté sur les figures. La figure 6a est une coupe partielle du boîtier (1) selon le plan vertical A-A de la figure 6c. Sur la figure 6b, analogue à la figure 6a, la partie affleurante (450) présente une surface extérieure crénelée (451). 30 La figure 6c est une vue schématique de dessus d'un fond (3) coopérant avec un godet (4) selon les figures 6a ou 6b. On a représenté en trait plein le cas d'un boîtier (1) rond et en pointillés le cas d'un boîtier (1) carré ou rectangulaire. Les figures 7a à 7c sont des vues de dessus du fond (3) doté d'une grille (6) et de deux godets (4) avant assemblage du couvercle (2), vues analogues à celle de la figure 2a. La figure 7a est une vue analogue à la figure 2a. Sur la figure 7b, analogue à la figure 7a, un panneau (7) servant de support pour deux applicateurs (8) recouvre la moitié du fond (3) et des godets (4) du côté de la seconde portion de charnière (30). t o Sur la figure 7c, analogue à la figure 7b, chacun des godets (4) présente une partie affleurante (450), comme sur la figure 6c. La figure 7d est une vue avant d'un boîtier (1) doté d'un fond (2) correspondant à celui de la figure 7c. 15 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, et comme illustré par exemple sur les figures la et 2a, ledit axe de rotation G (14) peut être un axe perpendiculaire audit plan d'ouverture (12), ledit plan 20 d'ouverture (12) étant typiquement un plan horizontal. Ledit godet (4) peut présenter une section, selon ledit plan d'ouverture (12), présentant une symétrie de rotation par rapport audit axe de rotation G (14). Ledit godet (4) peut présenter une section circulaire dans ledit plan d'ouverture (12). 25 Comme illustré sur les figures la à lc, ledit moyen de rotation (13) peut comprendre une coopération dite centrale desdits premier (40) et second (33) éléments, lesdits premier (40) et second (33) éléments étant deux éléments coaxiaux selon ledit axe de rotation G, avec un élément mâle (130) formant un essieu et avec un élément femelle (131) formant un moyeu coopérant avec ledit essieu. 30 Selon la modalité représentée sur les figures la à 1c, ledit élément femelle (131) peut être solidaire dudit godet (4) et ledit élément mâle (130) peut être solidaire dudit fond (3). Selon une modalité inverse, non représentée sur une figure, ledit élément mâle (130) peut être solidaire dudit godet (4) et ledit élément femelle (131) peut être solidaire dudit fond (3). Comme illustré sur les figures 4a à 4h, ledit moyen de rotation (13) peut comprendre une coopération dite périphérique desdits premier (40) et second (33) éléments, lesdits premier (40) et second (33) éléments coopérant selon une zone de contact axial périphérique (137), ladite zone de contact axial (137) étant une zone de contact circulaire dans un plan perpendiculaire audit axe de rotation G (14) et à une distance radiale Rc dudit axe de rotation G (14) au moins égale à 0,5.R, avec R égal au rayon ou au rayon moyen dudit godet (4). Comme schématisé sur la figure 4g et 4h, ladite zone de contact axial (137) entre lesdits premier et second éléments peut présenter une aire de contact Ac inférieure à 0,4.A, A représentant l'aire A de la projection axiale dudit godet (4) dans ledit plan d'ouverture (12) typiquement horizontal. Comme illustré sur les figures 4a à 4d, ledit premier (40) et/ou ledit second (33) élément peut / peuvent comprendre une projection axiale formant une nervure circulaire (133, 133') de hauteur axiale Hp et de rayon Rc. Comme illustré sur les figures 4b et 4d, ledit premier (40) et/ou ledit second (33) élément peut / peuvent comprendre ladite nervure circulaire (133, 133') et, respectivement, ledit second élément (33) ou ledit premier (40) élément peut / peuvent comprendre, en regard, une rainure circulaire (134, 134') de rayon Rc et de profondeur axiale HR, ladite nervure (133, 133') présentant une hauteur axiale Hp typiquement supérieure à la profondeur axiale HR de ladite rainure. Comme illustré sur la figure 4h, ladite projection axiale peut comprendre une pluralité de N projections axiales dites ponctuelles (135), typiquement demi-sphériques, espacées angulairement d'un angle égal à 360 /N, avec N allant typiquement de 3 à 8. Comme illustré sur la figure 4e, ledit moyen de rotation (13) peut comprendre une pluralité de N billes (132), espacées angulairement d'un angle égal à 360 /N, chaque bille (132) étant en partie typiquement logée dans un évidement ou une cavité axiale (136, 136'), de manière à ce que lesdites billes (132) restent espacées angulairement dudit angle égal à 360 /N. Selon l'invention, ledit godet (4) et ledit fond (3) peuvent être formés en respectivement une dite première matière et une dite seconde matière, de manière à avoir un faible coefficient de frottement au contact entre ladite première matière et ladite seconde matière inférieur facilitant ladite rotation typiquement manuelle. 1 o Comme illustré sur les figures 2a et 2b, ledit fond (3) peut comprendre une grille (6) solidaire dudit fond (3) et apte à coopérer avec ledit godet (4), ladite grille (6) étant éventuellement solidaire de ladite seconde portion de charnière (30). Comme on peut le voir sur la figure 3a, la grille (6) peut comprendre un moyen d'encliquetage axial (61) coopérant avec ladite jupe inférieure (31) du fond (3). 15 Comme illustré sur les figures 3c, 3d et 4f, ladite grille (6) peut comprendre une projection radiale (600) formant ledit second élément (33) en lieu et place dudit fond (3). Comme illustré sur les figures 3d et 4f, ledit godet (4) peut coopérer avec ledit fond (3) 20 ou ladite grille (6) par un encliquetage axial. Ledit encliquetage axial peut comprendre ladite coopération dudit premier élément (40) et dudit second élément (33). A titre d'exemple, et comme illustré sur les figures 3d et 4f, cet encliquetage axial peut comprendre la coopération d'une partie mâle formée par la projection radiale (600) de la grille, et d'une partie femelle comprenant une projection radiale (45) et une nervure 25 annulaire (46 ) du godet (4). Avantageusement, ledit godet (4) peut comprendre un bord supérieur (41) situé dans ledit plan d'ouverture (12), de manière à permettre ladite rotation manuelle. Selon l'invention, ledit boîtier (1) peut comprendre un moyen d'étanchéité, de manière à 30 permettre le conditionnement d'un produit cosmétique comprenant un constituant volatil. 9 Comme illustré sur la figure 5b, ledit boîtier (1) peut comprendre un panneau (7) formant un support pour ledit applicateur (8), ledit panneau (7) recouvrant partiellement ledit godet (4). Ledit panneau (7) peut s'étendre sur une zone allant de ladite charnière (10) jusqu'audit axe de rotation G (14). Comme illustré sur les figures 2a, 5a et 5b, ledit boîtier peut présenter une section transversale typiquement carrée de côté L allant de 30 mm à 150 mm, ledit godet présentant un rayon R allant de 0,6.L à 0,95.L. Comme illustré sur les figures 7a à 7c, ledit boîtier peut présenter une section transversale rectangulaire de longueur L et de largeur 1, avec L/l voisin de 2, et comprenant deux godets, lesdits godets présentant un rayon R allant de 0,6.1 à 0,95.1. Selon l'invention, ladite rotation peut être une rotation assistée, typiquement à l'aide d'un ressort, ou motorisée. 20 EXEMPLES DE REALISATION On a fabriqué par moulage de matières thermoplastiques les couvercles (2), les fonds (3), les godets (4), les grilles (6) des différentes modalités de boîtiers ou parties de 25 boîtiers (1) illustrées sur les figures la à 7d. LISTE DE REPERES 1 Boîtier 30 Charnière (20+30) 10 Axe de rotation C 10015 10 Moyen de fermeture 11 Plan d'ouverture 12 Moyen de rotation de 4 13 Elément mâle 130 Elément femelle 131 Bille 132 Nervure circulaire 133, 133' Rainure circulaire 134, 134' Projection axiale demi-sphérique... 135, 135' Evidement axial demi-sphérique.... 136, 136' Zone de contact axial périphérique... 137 Axe de rotation G 14 Couvercle 2 Première portion de charnière 20 Jupe supérieure 21 Panneau supérieur 22 Fond 3 Seconde portion de charnière 30 Jupe inférieure 31 Panneau inférieur 32 Second élément de 13 33 Godet 4 Premier élément de 13 40 Bord supérieur 41 Jupe latérale 42 Base ou fond 43 Secteur 44 Projection radiale 45, 45' Partie de 45' affleurante.... 450 Surface crénelée 451 Moyen d'encliquetage axial de 4... 46 Miroir 5 Grille 6 Rebord intérieur 60 Moyen d'encliquetage axial au fond 3.. 61 Panneau 7 Applicateur /Moyen d'application 8
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Le boîtier (1) comprend un couvercle (2), un fond en creux (3) comprenant au moins un godet (4) apte à contenir un produit cosmétique, une charnière (10) d'axe de rotation C (100) un moyen de fermeture (11) dudit couvercle (2) par rapport audit fond (3), et éventuellement un applicateur (8) dudit produit cosmétique.Il est caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de rotation (13) formé par la coopération d'un dit premier élément (40) du godet (4) avec un dit second élément (33) du fond (3), ledit godet (4) étant ainsi apte à subir une rotation, typiquement manuellement, par rapport audit fond (3), selon un axe de rotation G (14).Avantage : il permet notamment un égal accès à toutes les parties dudit godet (4).
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1. Boîtier (1) destiné au conditionnement d'au moins un produit cosmétique comprenant un couvercle (2) muni d'une première portion de charnière (20) et typiquement doté d'un miroir (5), un fond en creux (3) comprenant au moins un godet (4) apte à contenir ledit produit cosmétique, ledit fond (3) étant typiquement muni d'une seconde portion de charnière (30), une charnière (10) d'axe de rotation C (100) formée par coopération desdites première et seconde portions de charnière (20, 30), un moyen de fermeture (11) dudit couvercle (2) par rapport audit fond (3), et éventuellement un applicateur (8) dudit produit cosmétique, ledit couvercle (2) et ledit fond (3) présentant respectivement une jupe supérieure (21) et une jupe inférieure (31) se jouxtant bord à bord selon un plan dit d'ouverture (12) quand ledit boîtier (1) est fermé, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de rotation (13) formé par la coopération d'un dit premier élément (40) du godet (4) avec un dit second élément (33) du fond (3), ledit godet (4) étant ainsi apte à subir une rotation, typiquement manuellement, par rapport audit fond (3), selon un axe de rotation G (14), de manière à permettre notamment un égal accès à toutes les parties dudit godet (4). 2. Boîtier selon la 1 dans lequel ledit axe de rotation G (14) est un axe perpendiculaire audit plan d'ouverture (12), ledit plan d'ouverture (12) étant typiquement un plan horizontal. 3. Boîtier selon une quelconque des 1 à 2 dans lequel ledit godet (4) présente une section, selon ledit plan d'ouverture (12), présentant une symétrie de rotation par rapport audit axe de rotation G (14). 4. Boîtier selon la 3 dans lequel ledit godet (4) présente une section circulaire dans ledit plan d'ouverture (12). 5. Boîtier selon une quelconque des 1 à 4 dans lequel ledit moyen de rotation (13) comprend une coopération dite centrale desdits premier (40) et second (33)éléments, lesdits premier (40) et second (33) éléments étant deux éléments coaxiaux selon ledit axe de rotation G, avec un élément mâle (130) formant un essieu et avec un élément femelle (131) formant un moyeu coopérant avec ledit essieu. 6. Boîtier selon la 5 dans lequel ledit élément femelle (131) est solidaire dudit godet (4) et dans lequel ledit élément mâle (130) est solidaire dudit fond (3). 7. Boîtier selon la 5 dans lequel ledit élément mâle (130) est solidaire dudit godet (4) et dans lequel ledit élément femelle (131) est solidaire dudit fond (3). 8. Boîtier selon une quelconque des 1 à 4 dans lequel ledit moyen de rotation (13) comprend une coopération dite périphérique desdits premier (40) et second (33) éléments, lesdits premier (40) et second (33) éléments coopérant selon une zone de contact axial périphérique (137), ladite zone de contact axial (137) étant une zone de contact circulaire dans un plan perpendiculaire audit axe de rotation G (14) et à une distance radiale Rc dudit axe de rotation G (14) au moins égale à 0,5.R, avec R égal au rayon ou au rayon moyen dudit godet (4). 9. Boîtier selon la 8 dans lequel ladite zone de contact axial (137) entre lesdits premier et second éléments présente une aire de contact Ac inférieure à 0,4.A, A représentant l'aire A de la projection axiale dudit godet (4) dans ledit plan d'ouverture (12) typiquement horizontal. 10. Boîtier selon la 9 dans lequel ledit premier (40) et/ou ledit second (33) élément comprend une projection axiale formant une nervure circulaire (133, 133') de hauteur axiale Hp et de rayon Rc. 11. Boîtier selon la 10 dans lequel ledit premier (40) et/ou ledit second (33) élément comprend ladite nervure circulaire (133, 133') et dans lequel, respectivement, ledit second élément (33) ou ledit premier (40) élément comprend, en regard, une rainure circulaire (134, 134') de rayon Rc et de profondeur axiale HR, laditenervure (133, 133') présentant une hauteur axiale Hp typiquement supérieure à la profondeur axiale HR de ladite rainure. 12. Boîtier selon une quelconque des 10 à 11 dans lequel ladite projection axiale comprend une pluralité de N projections axiales dites ponctuelles (135), typiquement demi-sphériques, espacées angulairement d'un angle égal à 360 /N, avec N allant typiquement de 3 à 8. 13. Boîtier selon une quelconque des 1 à 9 dans lequel ledit moyen de rotation (13) comprend une pluralité de N billes (132), espacées angulairement d'un angle égal à 360 /N, chaque bille (132) étant en partie typiquement logée dans un évidement ou une cavité axiale (136, 136'), de manière à ce que lesdites billes (132) restent espacées angulairement dudit angle égal à 360 /N. 14. Boîtier selon une quelconque des 1 à 4 dans lequel ledit godet et ledit fond sont formés en respectivement une dite première matière et une dite seconde matière, de manière à avoir un faible coefficient de frottement au contact entre ladite première matière et ladite seconde matière inférieur facilitant ladite rotation typiquement manuelle. 15. Boîtier selon une quelconque des 1 à 14 dans lequel ledit fond (3) comprend une grille (6) solidaire dudit fond (3) et apte à coopérer avec ledit godet (4), ladite grille (6) étant éventuellement solidaire de ladite seconde portion de charnière (30). 16. Boîtier selon une quelconque des 8 à 15 dans lequel ladite grille (6) comprend une projection radiale (600) formant ledit second élément (33) en lieu et place dudit fond (3). 30 17. Boîtier selon une quelconque des 1 à 16 dans lequel ledit godet (4) coopère avec ledit fond (3) ou ladite grille (6) par un encliquetage axial.25 18. Boîtier selon la 17 dans lequel ledit encliquetage axial comprend ladite coopération dudit premier élément (40) et dudit second élément (33). 19. Boîtier selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel ledit godet (4) comprend un bord supérieur (41) situé dans ledit plan d'ouverture, de manière à permettre ladite rotation manuelle. 20. Boîtier selon une quelconque des 1 à 19 comprenant un moyen d'étanchéité, de manière à permettre le conditionnement d'un produit cosmétique comprenant un constituant volatil. 21. Boîtier selon une quelconque des 1 à 20 comprenant un panneau (7) formant un support pour ledit applicateur (8), ledit panneau (7) recouvrant partiellement ledit godet (4). 22. Boîtier selon la 21 dans lequel ledit panneau (7) s'étend sur une zone allant de ladite charnière (10) jusqu'audit axe de rotation G (14). 23. Boîtier selon une quelconque des 1 à 22 présentant une section transversale typiquement carrée de côté L allant de 30 mm à 150 mm, ledit godet présentant un rayon R allant de 0,6.L à 0,95.L. 24. Boîtier selon une quelconque des 1 à 22 présentant une section transversale rectangulaire de longueur L et de largeur 1, avec L/1 voisin de 2, et comprenant deux godets, lesdits godets présentant un rayon R allant de 0,6.1 à 0,95.1. 25. Boîtier selon une quelconque des 1 à 24 dans lequel ladite rotation est une rotation assistée, typiquement à l'aide d'un ressort, ou motorisée.30
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A
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A45
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A45D
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A45D 40,A45D 33
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A45D 40/22,A45D 33/22
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FR2894173
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A1
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OUITILLAGE TOURNANT COMPRENANT AU MOINS DEUX MODULES ASSEMBLES SELON UNE DIRECTION D'ASSEMBLAGE.
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Outillage tournant comprenant au moins deux modules assemblés selon une direction d'assemblage. Le domaine de l'invention est celui de l'outillage. Plus précisément, l'invention concerne les outillages, notamment utilisés dans l'industrie, du type des outillages tournants comprenant au moins deux modules assemblés par des moyens de vissage. Classiquement, les outillages de ce type comprennent au moins deux des modules appartenant au groupe suivant : bloc moteur ; module de réduction ; poignée ; module de sortie. L'invention s'applique en particulier, mais non exclusivement, aux visseuses, autrement désignées par le terme de serreuses, du type comprenant : 15 un bloc moteur, électrique ou pneumatique ; un carter de réduction ; un module comprenant une tête d'angle. Selon une solution classique des visseuses, illustrée par la figure 1, un carter de réduction 1 est fixé sur un carter moteur 2 par l'intermédiaire d'un 20 écrou spécial 3 qui se visse sur le diamètre extérieur du carter moteur et retient le carter de réduction grâce à un épaulement 4. Ce type d'écrou est serré à un niveau de couple de l'ordre de 50 N.m et est collé pour éviter son dévissage intempestif (du fait des vibrations induites par l'effet de couple lors du serrage). 25 Cela nécessite de fixer le moteur dans un étau et d'utiliser une clé à ergot pour serrer l'outil. Une telle clé à ergot n'est pas toujours disponible dans toutes les caisses à outils. En tout état de cause, une telle technique implique un processus 30 d'assemblage lourd à mettre en oeuvre. De plus, le démontage de cet écrou suppose le même outillage et le même process, mais nécessite en plus de chauffer l'écrou avec un pistolet à air chaud pour libérer le collage. Par ailleurs, l'écrou spécial est en général en acier et d'un poids non négligeable, ce qui s'avère préjudiciable à la manipulation de l'outil dans le cadre d'une utilisation manuelle. L'invention a notamment pour objectif de proposer une technique d'assemblage de deux modules d'un outillage tournant qui soit plus simple à mettre en oeuvre que les solutions de l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui permette de limiter l'encombrement de l'outillage correspondant. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui permette de recourir à des outils d'assemblage tournants. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette de faciliter les opérations de montage et/ou de maintenance de l'outillage correspondant. L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui soit simple de conception, facile et peu coûteuse à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un outillage tournant comprenant au moins deux modules assemblés par des moyens de vissage, lesdits modules appartenant au groupe suivant : bloc moteur ; module de réduction ; - poignée ; module de sortie, lesdits modules étant assemblés selon une direction d'assemblage, caractérisé en ce que lesdits moyens de vissage s'étendent de façon à exercer des efforts d'assemblage essentiellement selon ladite direction d'assemblage tout en divergeant de ladite direction d'assemblage. Ainsi, grâce à l'invention, on peut recourir à des moyens de vissage qui assurent l'assemblage des modules efficacement, ceci sans qu'il soit nécessiare d'augmenter l'encombrement des modules en question et sans qu'il soit nécessaire de recourir à un outillage spécifique comme celui utilisé pour le serrage des écrous spéciaux tels que ceux mentionnés en référence à l'art antérieur. On comprend donc que l'assemblage des modules de l'outillage peut être obtenu de façon fiable avec une technique notablement plus simple que celle de l'art antérieur impliquant notamment une opération de collage pour pallier l'effet des vibrations. En conséquence, l'invention propose une technique d'assemblage qui permette d'envisager des gains notables en termes de montage des modules d'un outillage, ces gains se répercutant également en termes de maintenance de l'outillage. Selon une solution avantageuse, lesdits moyens de vissage s'étendent selon une direction formant un angle compris entre 5 et 30 avec ladite direction d'assemblage, et préférentiellement selon une direction formant un angle d'environ 15 avec ladite direction. De cette façon, on obtient une direction de solidarisation efficace des moyens de vissage tout en limitant l'encombrement de l'outillage et en offrant une direction d'action sur les moyens de vissage dirigée essentiellement selon la direction d'assemblage. Avantageusement, lesdits moyens de vissage sont introduits au travers d'un premier desdits modules, au moins une bride de réception desdits moyens de vissage étant associée à un deuxième desdits modules avec lequel ledit premier module est destiné à être assemblé, ladite bride étant préférentiellement une bride annulaire. Ainsi, les moyens de bridage peuvent être réalisés en une pièce unique s'étendant de façon périphérique par rapport au deuxième module, ceci en vue de recevoir un ou plusieurs moyens de vissage des modules entre eux. Préférentiellement, ladite ou lesdites brides sont maintenues sur ledit deuxième module par l'intermédiaire d'un anneau élastique. On obtient de cette façon un moyen d'assemblage de la bride (ou des brides) simples et rapides en termes de montage. Préférentiellement, lesdits moyens de vissage comprennent quatre vis régulièrement réparties radialement autour de ladite direction d'assemblage. Selon une autre caractéristique, l'outillage comprend des moyens de recouvrement amovibles desdits moyens de vissage. Dans ce cas, lesdits moyens de recouvrement amovibles comprennent préférentiellement au moins une gaine souple. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue en coupe d'un outillage tournant comprenant deux modules assemblés selon l'art antérieur ; la figure 2 est une vue en coupe partielle d'un outillage comprenant deux modules assemblés selon l'invention ; la figure 3 est une vue de détail d'un outillage comprenant deux modules assemblés selon l'invention ; la figure 4 est une vue en perspective d'un assemblage selon l'invention de deux modules d'un outillage tournant. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait d'assembler, selon une direction d'assemblage, deux modules d'un outil tournant, à l'aide de moyens de vissage divergeant de la direction d'assemblage tout en exerçant des efforts d'assemblage essentiellement dirigés selon la direction d'assemblage. Selon le mode de réalisation illustré par les figures 2 à 4, le principe de l'invention est appliqué à une visseuse comprenant trois modules : - un bloc moteur 2 ; un carter de réduction 1 ; une tête d'angle 5. Tel que cela apparaît, les modules de cette visseuse sont assemblés entre eux selon une direction d'assemblage X correspondant à l'axe de rotation de l'arbre moteur. Selon le présent mode de réalisation, les moyens de vissage 6 s'étendent chacun de façon à exercer des efforts d'assemblage essentiellement selon la direction X tout en divergeant de cette direction. En référence à la figure 4, les moyens de vissage 6 comprennent quatre vis régulièrement réparties radialement autour de la direction X. Préférentiellement, chaque vis s'étend selon une direction formant un angle d'environ 20 avec la direction X (cet angle pouvant plus généralement être compris entre environ 10 et environ 30 ). A titre indicatif, les vis présentent un diamètre de 4 mm. On note que l'invention permet donc le recours à des moyens de vissage classiques tels que des clés ALEN ou TORX (marques déposées). On note également que l'écrou spécial décrit en référence à l'art antérieur est donc remplacé par de simples vis. La difficulté liée au fait que les carters moteurs et de réduction ont un diamètre proche est donc surmontée, tout en conservant un diamètre extérieur de l'outil comparable ou inférieur à l'écrou spécial décrit dans l'état de la technique. On évite donc de réaliser des collerettes dont le diamètre excède notablement celui du moteur. En référence à la figure 3, les vis 6 sont introduites dans des évidements 21 ménagés dans le bloc moteur 2 et sont destinées à coopérer avec une ou plusieurs brides 11 maintenues solidairement sur le carter de réduction 1. Les têtes des vis 6 viennent chacune en butée contre un épaulement 211 ménagé dans l'évidement 21 correspondant. Selon le présent mode de réalisation, la bride 11 est une bride annulaire dans laquelle sont ménagés des filetages destinés à être placés en correspondance des évidements 21 du bloc moteur 2. La bride 11 est maintenue solidaire du carter de réduction 1 à l'aide d'un anneau métallique élastiquement déformable 111 venant se loger dans une gorge annulaire ménagée dans le carter. La bride 11 étant maintenue dans le carter 1 grâce à l'anneau 111, le vissage des vis 6 au travers des évidements 21 dans la bride 11 entraîne le serrage du carter 1 sur le bloc moteur 2. Une fois les modules assemblés tel que cela vient d'être décrit, les moyens de vissage sont recouverts d'une gaine souple amovible 7. On note que le principe du dispositif d'assemblage qui vient d'être décrit peut être appliqué selon d'autres mode de réalisation envisageables, notamment en prévoyant l'introduction des vis par le carter de réduction (la ou les brides étant alors associées au bloc moteur). De plus, le principe d'assemblage peut également être utilisé par l'assemblage de la tête d'angle au carter de réduction, ou encore pour l'assemblage d'une poignée au bloc moteur.20
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L'invention a pour objet un outillage tournant comprenant au moins deux modules assemblés par des moyens de vissage (4), lesdits modules appartenant au groupe suivant :- bloc moteur (2);- module de réduction (1);- poignée ;- module de sortie (5),lesdits modules étant assemblés selon une direction d'assemblage, caractérisé en ce que lesdits moyens de vissage (4) s'étendent de façon à exercer des efforts d'assemblage essentiellement selon ladite direction d'assemblage tout en divergeant de ladite direction d'assemblage.
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1. Outillage tournant comprenant au moins deux modules assemblés par des moyens de vissage (4), lesdits modules appartenant au groupe suivant : -bloc moteur (2) ; - module de réduction (1) ; poignée ; module de sortie (5) , lesdits modules étant assemblés selon une direction d'assemblage, caractérisé en ce que lesdits moyens de vissage (4) s'étendent de façon à exercer des efforts d'assemblage essentiellement selon ladite direction d'assemblage tout en divergeant de ladite direction d'assemblage. 2. Outillage selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de vissage (4) s'étendent selon une direction formant un angle compris entre 10 et 30 avec ladite direction d'assemblage. 3. Outillage selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de vissage (4) s'étendent selon une direction formant un angle d'environ 20 avec ladite direction d'assemblage. 4. Outillage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de vissage (4) sont introduits au travers d'un premier desdits modules, au moins une bride (11) de réception desdits moyens de vissage (4) étant associée à un deuxième desdits modules avec lequel ledit premier module est destiné à être assemblé. 5. Outillage selon la 4, caractérisé en ce que ladite bride (11) est une bride annulaire. 6. Outillage selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que ladite ou lesdites brides (11) sont maintenues sur ledit deuxième module par l'intermédiaire d'un anneau élastique (111). 7. Outillage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé ence que lesdits moyens de vissage (4) comprennent quatre vis régulièrement réparties radialement autour de ladite direction d'assemblage. 8. Outillage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de recouvrement amovibles (7) desdits moyens de 5 vissage (4). 9. Outillage selon la 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de recouvrement amovibles (7) comprennent au moins une gaine souple.
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B
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B25
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B25F,B25B
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B25F 5,B25B 21
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B25F 5/02,B25B 21/00
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FR2891624
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SYSTEME DE MESURE DU TAUX D'AERATION D'UNE HUILE
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La présente invention se rapporte au domaine des bancs d'essais de moteurs, boîtes de vitesses ou autres organes de véhicules automobiles, et concerne plus particulièrement un système de mesure de l'aération de l'huile de lubrification de ces éléments. En effet, la qualité de la lubrification d'un organe tournant (boîte de vitesses, par exemple) peut être affectée par l'émulsion de l'huile avec l'air ambiant, émulsion qui peut être provoquée par la circulation de o ladite huile: il est donc important de pouvoir quantifier, lors d'essais de tels dispositifs, les taux d'aération de l'huile en fonction des différents régimes et conditions de fonctionnement. Il est connu, par exemple par le document EP0338744, de réaliser cette mesure 1s au moyen d'un dispositif dans lequel l'huile à analyser est placée dans une cellule de mesure et dans lequel des moyens appropriés permettent le bullage, dans ladite huile, d'un gaz différent du gaz dissout dans celle-ci. Un circuit de pompage et de re-circulation autorise la réalisation plusieurs passages du gaz de bullage (généralement de l'air) dans l'huile, et permet ainsi l'extraction du gaz dissout dans celle-ci. La mesure de la quantité de gaz dissout est réalisée par un capteur approprié, placé sur ledit circuit de pompage et de re-circulation. Un tel dispositif, toutefois, nécessite la mise en oeuvre d'un gaz de bullage différent du gaz dissout dans l'huile, et, dans le cas où le gaz dissout dans l'huile est de l'air (cas d'un organe d'un moteur, d'une boîte de vitesses, ou d'un organe d'un véhicule automobile), peut donc s'avérer relativement coûteux: stockage du gaz de bullage, matériel de mise en oeuvre (détendeurs, etc...), capteurs, ... Il est également connu de placer une membrane perméable sur une cellule dans laquelle est placé un échantillon de l'huile à étudier, et d'évaluer la quantité de gaz perméant au travers de cette membrane: la mesure est ici toutefois très PJ5192-DC le 26 juillet 2005 longue et peu compatible avec une mise en oeuvre dans le cadre d'un banc d'essais de moteurs ou d'autres organes d'un véhicule automobile. De plus, une partie de l'aération peut être perdue lors du prélèvement de l'échantillon d'huile placé dans la cellule de mesure. Le document FR2858056 décrit un dispositif de mesure de la quantité d'air présente dans l'huile de lubrification d'un organe d'un véhicule automobile, dans lequel ledit organe comporte un point de prélèvement à partir duquel une partie de l'huile de lubrification est prélevée et acheminée, par un ensemble de canalisations et de robinets appropriés, vers une éprouvette transparente graduée. Un piston, réalisé dans un matériau dont la masse volumique est inférieure à celle de l'huile à étudier, est placé à l'intérieur de ladite éprouvette graduée, coulissant, de telle sorte que son coulissement autorise le passage et l'évacuation de l'air vers le haut de l'éprouvette. La réalisation d'une mesure s'effectue en établissant, via les robinets et canalisations appropriés précédemment mentionnés, une communication entre ladite éprouvette graduée et l'organe du véhicule à étudier, de manière à remplir ladite éprouvette d'huile. Le niveau d'huile, indiqué par la position du piston, est repéré, puis mesuré à nouveau après une période de stabilisation correspondant à la désaération naturelle de l'huile à la pression atmosphérique et à son refroidissement. Connaissant le coefficient de dilatation thermique de l'huile et les températures de celle-ci au moment du prélèvement et suite à la phase de désaération (un capteur approprié est placé sur la chaîne de mesure, par exemple à l'entrée de l'éprouvette graduée), il est alors possible de calculer, par une formule simple, le taux d'aération initial de l'huile prélevée. La désaération naturelle se produisant toutefois relativement lentement, il est connu, une fois l'échantillon prélevé dans l'éprouvette graduée, de placer ladite éprouvette dans une enceinte dans laquelle une légère dépression est réalisée au moyen d'une pompe (par exemple une pompe à main) : cette mise sous pression réduite permet d'accélérer la phase de désaération et d'en rendre la durée compatible avec la mise en oeuvre d'un tel test à l'échelle industrielle. Ici encore, toutefois, l'éprouvette étant à la pression atmosphérique, une partie de son aération peut être perdue pendant le prélèvement de l'huile, ainsi que PJ5192-DC le 26 juillet 2005 lors du transfert vers l'enceinte de mise sous pression réduite, ce qui nuit à la précision de la mesure. Par ailleurs, une telle opération nécessite une manipulation de l'éprouvette, dans laquelle la température de l'huile, au moment du prélèvement, est relativement élevée (de l'ordre de 90 à 130 C) : il s'en suit un risque de brûlure pour l'opérateur. De plus, avec un tel dispositif de mesure, comme avec les dispositifs précédemment décrits, l'huile prélevée est consommée, et il est donc nécessaire d'arrêter le test pour ajouter de l'huile dans l'organe contrôlé. La présente invention a pour but de proposer un dispositif de mesure du taux d'aération de l'huile de lubrification d'un moteur ou d'un autre organe d'un véhicule automobile, non consommateur d'huile, reproductible, fiable, et d'une mise en oeuvre simple et peu coûteuse. L'invention atteint son but grâce à un dispositif de mesure du taux d'aération de l'huile d'un moteur ou d'un autre organe d'un véhicule automobile dans lequel un échantillon d'huile est prélevé depuis un point de piquage dudit moteur ou organe et acheminé, via une canalisation appropriée munie d'un robinet permettant de démarrer ou d'arrêter le prélèvement, vers une cellule de mesure transparente et graduée dans laquelle est placé un piston, dans lequel ladite cellule de mesure est munie d'au moins un capteur de température et d'un capteur de pression, caractérisé en ce que le piston est inséré de manière étanche dans la cellule de mesure. Avantageusement, une canalisation appropriée relie également ledit piston à l'organe du véhicule, et permet le retour, vers l'organe considéré, de l'huile prélevée et analysée. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la canalisation de retour comporte un clapet anti-retour, et l'invention peut également présenter une ou 30 plusieurs des caractéristiques suivantes: l'étanchéité entre le piston et la paroi intérieure de l'éprouvette est obtenue au moyen d'un joint torique placé dans une gorge ménagée à la périphérie dudit piston, PJ5192-DC le 26 juillet 2005 le piston comporte un piquage et un raccord appropriés à la mise en place d'un dispositif de pompage, le raccord de liaison entre le piston et le capteur de pression est amovible, et ledit capteur de pression peut être remplacé par un 5 dispositif de pompage, le capteur de température est placé de manière que la mesure de température soit effectuée au coeur de l'échantillon d'huile prélevé, une vanne réglable est insérée, sur la canalisation reliant l'organe testé et l'éprouvette, en amont du robinet de prélèvement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence à la figure 1 annexée présentant une vue schématique du dispositif selon l'invention. Le moteur ou l'organe 1, schématiquement évoqué sur la figure 1, lubrifié par l'huile dont on souhaite connaître le taux d'aération, comporte un point de piquage 2 auquel est relié le dispositif de mesure A selon l'invention. Une canalisation 3, raccordée par des moyens appropriés (non représentés sur la figure 1) au point de piquage 2 du moteur ou organe 1, relie ledit moteur ou organe 1 à la partie inférieure d'une cellule de mesure 4 qui sera plus précisément décrite ultérieurement. Un robinet 5, dont l'ouverture et la fermeture permettent le déclenchement ou l'arrêt du prélèvement d'huile, est placé sur la canalisation 3, entre ledit moteur ou organe 1 et la cellule de mesure 4. Une vanne réglable 6 est également placée sur la canalisation 3, en amont du robinet de prélèvement 5, entre ledit robinet de prélèvement 5 et le point de piquage 2 dudit moteur ou organe 1. La canalisation 3 est préférentiellement réalisée dans un matériau transparent ou semi transparent, afin que l'opérateur puisse contrôler visuellement l'homogénéité de l'huile prélevée et son état. La cellule de mesure 4 est graduée en volume et réalisée dans un matériau transparent afin que l'opérateur puisse, d'une part, avoir un contrôle visuel des opérations réalisées sur l'échantillon prélevé, et, d'autre part, réaliser la mesure proprement dite. PJ5192-DC le 26 juillet 2005 Dans le dispositif selon l'invention, un piston 7 est inséré dans la cellule de mesure 4 de manière étanche grâce à un joint 8 (par exemple, et de manière non limitative, un joint torique) placé dans une gorge appropriée ménagée à la périphérie du piston 7. Préférentiellement, le piston 7 est réalisé dans un matériau métallique (par exemple de l'acier inoxydable ou un alliage à base d'aluminium), mais il peut également être réalisé dans un matériau plastique usinable. La cellule de mesure 4 est équipée d'un capteur de température 9 et d'un manomètre 10. Le capteur de température 9 (par exemple et de manière non o limitative un thermocouple) est positionné au sein de la cellule de mesure 4 de manière à permettre une mesure de température au sein de l'échantillon d'huile prélevé. Il est relié à son module d'alimentation et de lecture par un dispositif de connexion approprié 91 placé sur un piquage 92 réalisé sur la face supérieure du piston 7: la liaison au connecteur approprié 91 est réalisée au 1s moyen d'une traversée étanche connue dans l'état de la technique et traversant le piston 7. Le manomètre 10, raccordé par des moyens appropriés étanches à un piquage 101 placé sur la face supérieure du piston 7, est relié au volume intérieur V de la cellule de mesure 4 par l'intermédiaire d'un conduit approprié 102 traversant le piston 7. De même, un conduit 11 traversant le piston 7 et relié à un piquage 111 approprié placé sur la face supérieure du piston 7 permet la mise en communication du volume intérieur V de la cellule de mesure 4 avec un conduit 12 de retour vers le moteur ou l'organe 1. Un clapet anti-retour 13 est placé à la base du conduit 11 la plus proche du volume intérieur V de la cellule de mesure 4 afin d'éviter toute remontée d'huile intempestive dans le moteur ou l'organe 1 pendant la mesure. Dans le mode de réalisation présenté par la figure 1, le conduit 11 est légèrement rétréci au voisinage de sa base la plus proche du volume intérieur V, et le clapet anti-retour 13 est une bille de plomb dont les dimensions sont légèrement supérieures aux dimensions de l'orifice 14 par lequel ledit conduit 11 débouche dans ledit volume intérieur V. Un piquage 16 est, par ailleurs, placé sur la face supérieure du piston 7, et permet la mise en communication, via un conduit approprié 17 traversant ledit piston 7, du volume intérieur V de la cellule de mesure 4 avec un dispositif de PJ5192DC le 26 juillet 2005 pompage simple 15, par exemple une pompe à main. Une vanne 18, placée entre le piquage 16 et le dispositif de pompage 15, permet l'isolation dudit dispositif de pompage. Avantageusement, cette vanne 18 est placée au plus près du piston 7 afin de limiter le volume mort. Avantageusement, le dispositif de mesure A tel qu'il vient d'être décrit est placé et maintenu sur un support approprié par des moyens adaptés, par exemple une pince, placée sur un pied, entourant et maintenant la cellule de mesure 4. o Pour réaliser un prélèvement d'huile dans le moteur ou l'organe 1, la vanne d'isolation 18 est fermée, le robinet 5 est ouvert, puis la pression d'entrée dans la cellule de mesure 4 est réglée au moyen de la vanne réglable 6: le dispositif de mesure A se comporte alors comme un circuit d'huile parallèle au circuit du moteur ou organe 1, l'huile circulant au sein de la cellule de mesure 4 et retournant vers ledit moteur ou organe 1 via les conduits 11 et 12. Pour réaliser une mesure du taux d'aération de l'huile contenue dans le volume V de la cellule de mesure 4, le robinet 5 est fermé, et la circulation d'huile est alors stoppée, la position du piston 7 dans la cellule de mesure 4 restant inchangée et le clapet anti-retour 13 empêchant toute remontée intempestive d'huile dans le circuit du moteur ou de l'organe 1 (représentée par la flèche F1 sur la figure 1). Le volume V de l'huile aéré étant déjà connu, l'opérateur peut alors mesurer, à l'aide du capteur de température 9, la température au coeur de l'échantillon d'huile prélevé, et, via le manomètre 10, la pression à laquelle a été effectué le prélèvement,. La mise sous pression réduite peut alors être réalisée au moyen du dispositif de pompage 15 précédemment mentionné : la vanne d'isolation 18 est ouverte afin d'établir la communication, via le conduit 17, entre le volume intérieur V de la cellule de mesure 4 et ledit dispositif de pompage 15. Lors de cette opération, le clapet anti- retour 13 permet d'éviter toute remontée d'huile du circuit du moteur ou de l'organe 1 vers la cellule de mesure 4 (représentée par la flèche F2 sur la figure 1), mise en légère dépression par l'opération de pompage. Une fois cette opération terminée, la vanne d'isolation 18 est refermée, et le volume d'huile désaérée est à nouveau relevé grâce aux graduations de la cellule de mesure 4, ainsi que, grâce au PJ5192-DC le 26 juillet 2005 capteur 9, la température au coeur de l'échantillon d'huile. Connaissant le coefficient de dilatation thermique de l'huile, il est alors possible, par une formule simple et connue, de calculer le taux d'aération initial de l'huile. Il suffit ensuite à l'opérateur d'ouvrir à nouveau le robinet 5 pour rétablir la circulation d'huile parallèle dans le dispositif de mesure A et renvoyer, dans le moteur ou organe 1, via les conduits 11 et 12, l'huile analysée. Il est à noter que, dans un souci de simplification et de réduction des coûts de fabrication du piston 7, le piquage 16 peut être supprimé : pour la mise sous pression réduite, le capteur de pression 10 est alors démonté et remplacé par le dispositif de pompage 15. Dans ce cas, la vanne d'isolation est placée entre le piquage 101 et le capteur de pression 10: elle est ouverte pendant la phase de prélèvement de l'huile, puis fermée afin de permettre la déconnexion du capteur de pression 10 et son remplacement par le dispositif de pompage 15 puis, une fois la mise sous pression réduite terminée et le capteur de pression 10 remis en place sur le piquage 101. Le dispositif selon l'invention permet donc une mesure simple, rapide, et fiable, du taux d'aération de l'huile de lubrification d'un moteur ou organe 1 d'un véhicule automobile lors de tests de fonctionnement dudit moteur ou organe 1. Par ailleurs, l'huile analysée étant, à l'issue de la mesure, réinjectée dans le circuit d'huile dudit moteur ou organe 1, le dispositif selon l'invention permet de réaliser l'analyse du taux d'aération sans consommation d'huile et sans interruption du test du moteur ou organe 1, ce qui représente à la fois un gain de temps et de coût (huile, temps d'occupation du banc d'essais, etc...). De plus, le prélèvement a lieu à une pression comprise entre la pression atmosphérique et la pression dans le moteur ou organe 1, ajustée au moyen de la vanne de régulation 6, et sous atmosphère contrôlée, le piston 7 étant inséré de manière étanche dans la cellule de mesure 4: le risque de désaération partielle lors du prélèvement est donc supprimé, ce qui améliore la précision et la fiabilité du test. Enfin, l'analyse se fait sans manipulation de l'échantillon d'huile chaude par l'opérateur: tout risque de brûlure est donc supprimé. PJ5192-DC le 26 juillet 2005
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Dispositif de mesure (A) du taux d'aération de l'huile d'un moteur ou d'un autre organe (1) d'un véhicule automobile dans lequel un échantillon d'huile est prélevé depuis un point de piquage (2) dudit moteur ou organe (1) et acheminé, via une canalisation appropriée (3) munie d'un robinet (5) permettant de démarrer ou d'arrêter le prélèvement, vers une cellule de mesure (4) transparente et graduée dans laquelle est placé un piston (7), dans lequel ladite cellule de mesure (4) est munie d'au moins un capteur de température (9) et d'un capteur de pression (10), caractérisé en ce que le piston (7) est inséré de manière étanche dans la cellule de mesure (4).
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Revendications 1. Dispositif de mesure (A) du taux d'aération de l'huile d'un moteur ou d'un autre organe (1) d'un véhicule automobile dans lequel un échantillon d'huile est prélevé depuis un point de piquage (2) dudit moteur ou organe (1) et acheminé, via une canalisation appropriée (3) munie d'un robinet (5) permettant de démarrer ou d'arrêter le prélèvement, vers une cellule de mesure (4) transparente et graduée dans laquelle est placé un piston (7), dans lequel ladite cellule de mesure (4) est munie d'au moins un capteur de température (9) et d'un capteur de pression (10), caractérisé en ce que le piston (7) est inséré de manière étanche dans la cellule de mesure (4). 2. Dispositif (A) selon la 1, caractérisé en ce que l'étanchéité est 15 obtenue par l'intermédiaire d'un joint (8) placé dans une gorge appropriée à la périphérie du piston (7). 3. Dispositif (A) selon l'une ou l'autre des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'une vanne réglable (6) est insérée sur la canalisation (3), en amont du robinet de prélèvement (5), entre ledit robinet de prélèvement (5) et le point de prélèvement (2) du moteur ou organe (1). 4. Dispositif (A) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'une traversée étanche du commerce permet de relier, au travers du piston (7), le capteur de température (9) à son module d'alimentation électrique et de contrôle, par l'intermédiaire d'un connecteur (91) placé sur un piquage (92) approprié réalisé sur la face supérieure du piston (7). 5. Dispositif (A) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la face supérieure du piston (7) comporte un piquage (101), relié, par l'intermédiaire d'un conduit (102) traversant ledit piston (7), au volume intérieur (V) de la cellule de mesure (4), et apte à, accueillir le capteur de pression (10). PJ5192-DC le 26 juillet 2005 6. Dispositif (A) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le piston (7) est traversé par un conduit (11) mettant en communication, par un piquage (111) et un raccord appropriés, le volume intérieur (V) de la cellule de mesure (4), et, via une canalisation appropriée (12), le carter d'huile du moteur ou organe (1). 7. Dispositif (A) selon la 6, caractérisé en ce qu'un clapet anti-retour (13) est placé dans le conduit (12). 8. Dispositif (A) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la face supérieure du piston (7) comporte un piquage approprié (16) permettant la mise en communication, via un conduit (17) traversant le piston (7), du volume intérieur (V) de la cellule de mesure (4) avec un dispositif de pompage (15), et en ce qu'une vanne d'isolation est insérée entre le piquage (16) et le dispositif de pompage (15). 9. Dispositif (A) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'une vanne d'isolation (18) est insérée entre le piquage (101) et le capteur de pression (10), et en ce que le manomètre (10) est amovible et peut être remplacé par le dispositif de pompage (15). 10. Procédé de mesure du taux d'aération de l'huile de lubrification d'un moteur ou d'un organe (1) d'un véhicule automobile mettant en oeuvre un dispositif (A) selon l'une quelconque des 1 à 8 et caractérisé en ce que: - la vanne d'isolation (18) étant fermée, une circulation d'huile parallèle au circuit de lubrification dudit moteur ou organe (1) est établie dans le dispositif (A) par l'ouverture du robinet (5) et le réglage de la vanne (6), - la fermeture du robinet (5) permet d'isoler une quantité d'huile à analyser au sein du volume intérieur (V) de la cellule de mesure (4)., - après mesure, au moyen du capteur (9), de la température au sein de l'échantillon d'huile isolé dans le volume (V), puis mesure, au moyen du capteur de pression (10), de la pression dans le volume (V), et repérage, PJ5192-DC le 26 juillet 2005 au moyen des graduations de la cellule de mesure (4), du volume d'huile prélevé, la vanne d'isolation (18) est ouverte et une dépression est crée dans le volume (V) au moyen du dispositif de pompage (15), - le taux d'aération de l'huile est calculé à partir du coefficient de dilatation thermique de l'huile, du volume de l'huile mesuré après désaération par la mise en dépression réalisée grâce au dispositif de pompage (15), de la température de l'échantillon à nouveau mesurée par le capteur de température (9), et des mesures initiales du volume de l'huile avant désaération et de la température de celle-ci. 11. Procédé de mesure du taux d'aération de l'huile de lubrification d'un moteur ou d'un organe (1) d'un véhicule automobile mettant en oeuvre un dispositif (A) selon l'une quelconque des 1 à 7, 9 et caractérisé en ce que: - la vanne d'isolation (18) étant ouverte, une circulation d'huile parallèle au circuit de lubrification dudit moteur ou organe (1) est établie dans le dispositif (A) par l'ouverture du robinet (5) et le réglage de la vanne (6), - la fermeture du robinet (5) permet d'isoler une quantité d'huile à analyser au sein du volume intérieur (V) de la cellule de mesure (4)., - après mesure, au moyen du capteur (9), de la température au sein de l'échantillon d'huile isolé dans le volume (V), puis mesure, au moyen du capteur de pression (10), de la pression dans le volume (V), et repérage, au moyen des graduations de la cellule de mesure (4), du volume d'huile prélevé, la vanne d'isolation (18) est fermée, le capteur (10) est remplacé par le dispositif de pompage (15), et une dépression est crée dans le volume (V) au moyen dudit dispositif de pompage (15), - le taux d'aération de l'huile est calculé à partir du coefficient de dilatation thermique de l'huile, du volume de l'huile mesuré après désaération par la mise en dépression réalisée grâce au dispositif de pompage (15), de la température de l'échantillon à nouveau mesurée par le capteur de température (9), et des mesures initiales du volume de l'huile avant désaération et de la température de celle-ci. PJ5192-DC le 26 juillet 2005 12. Banc d'essais pour moteur ou organe (1) d'un véhicule automobile comportant au moins un dispositif (A) selon l'une quelconque des 1 à 9 et mettant en oeuvre le procédé selon l'une ou l'autre des 10 ou 11. PJ5192-DC le 26 juillet 2005
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G
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G01
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G01N
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G01N 33
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G01N 33/28
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FR2889301
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INITIATEUR PYROTECHNIQUE
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Le domaine technique de l'invention est celui des initiateurs pyrotechniques. Les initiateurs classiques comportent une ou plusieurs compositions pyrotechniques qui peuvent être déclenchées 5 par un moyen d'initiation. La nature et le nombre de compositions pyrotechniques mises en oeuvre dépendent de l'effet recherché. Pour réaliser une amorce détonateur on utilisera une composition à base d'explosif primaire que l'on associera éventuellement avec une composition renforçatrice comportant au moins un explosif secondaire. Pour réaliser un inflammateur on utilisera une composition d'initiation oxydo-réductrice associée éventuellement à une composition renforçatrice de flamme. La plupart du temps le moyen d'initiation est un moyen électrique tel qu'un fil chaud ou un fil explosé ou un composant à pont résistif ou semiconducteur. Les brevets FR2599361 et FR2698687 décrivent des composants pyrotechniques connus. Les composants mettant en uvre des moyens d'initiation électriques nécessitent des dispositifs de connections de bonne qualité. La qualité de la connectique est difficile à assurer notamment dans les applications munitionnaires pour lesquelles l' est solidaire d'une munition alors que les contacts sont solidaires d'une arme et s'encrassent lors des tirs. Par ailleurs les contacts sont raccordés à un générateur électrique distant par des conducteurs. Le courant qui circule dans ces conducteurs risque d'être perturbé par l'environnement électromagnétique du système d'arme. Il peut en résulter des déclenchements intempestifs de l'initiateur et/ou des pertes en ligne liées aux connecteurs. Il a été envisagé pour résoudre ces problèmes de définir des composants pyrotechniques déclenchés par voie optique, par exemple à l'aide d'une fibre optique reliée à un laser. Les brevets FR2659137 et FR2669724 décrivent de tels composants opto pyrotechnique. Le principal problème rencontré avec les composants opto pyrotechniques est celui de la difficulté de mise au point de l'interface entre la fibre optique et l'initiateur. En effet le rayonnement lumineux doit être focalisé sur une zone de dimensions réduites de la composition pyrotechnique afin d'assurer un échauffement localisé suffisant pour conduire à l'initiation. Il est nécessaire ainsi de prévoir une interface optique reliant la source lumineuse au composant, interface qui est peu compatible d'une utilisation dans un composant lié à une munition. Par ailleurs ces composants nécessitent la mise au point de compositions pyrotechniques spécifiques pouvant être initiées par un rayonnement lumineux. Ces compositions sont coûteuses, délicates de mise en oeuvre. Elles doivent ainsi avoir une granulométrie fine et un taux de compression faible. Elles ont également une formulation spécifique et incorporent notamment du graphite. L'invention a pour but de proposer un initiateur pyrotechnique permettant de pallier de tels inconvénients. Ainsi l'initiateur selon l'invention peut être initié d'une façon fiable à distance et sans contact sans être pour autant perturbé par les rayonnements électromagnétiques. Par ailleurs il est peu coûteux, consomme peu d'énergie et il est facile à mettre en oeuvre dans tous types d'applications militaires ou civiles. Ainsi l'invention a pour objet un initiateur pyrotechnique comportant au moins une composition pyrotechnique pouvant être initiée par un moyen d'initiation électrique disposé entre deux broches séparées par un matériau isolant, initiateur caractérisé en ce que les deux broches sont raccordées à un générateur photoélectrique. Suivant un mode particulier de réalisation, le générateur photoélectrique pourra être disposé dans un corps renfermant également la composition pyrotechnique et le moyen d'initiation. Le corps pourra ainsi comporter une première chambre dans laquelle sera disposé un godet renfermant la composition pyrotechnique et le moyen d'initiation, et une deuxième chambre recevant le générateur photoélectrique. Le générateur photoélectrique pourra être est constitué par au moins une photodiode. Le générateur photoélectrique pourra être raccordé aux 10 broches du moyen d'initiation par l'intermédiaire d'au moins un connecteur. L'initiateur pourra également incorporer au moins un composant de filtrage disposé entre les broches du moyen d'initiation. La composition pyrotechnique initiée par le moyen d'initiation pourra être une composition explosive primaire, l'initiateur constituant alors un détonateur. Alternativement, la composition pyrotechnique initiée par le moyen d'initiation pourra être une composition oxydo réductrice, l'initiateur constituant alors un inflammateur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de différents modes de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels: - la figure 1 est un schéma de principe d'un initiateur selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente un initiateur selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. En se reportant à la figure 1, un initiateur pyrotechnique 1 selon l'invention comprend un godet 2 renfermant une composition pyrotechnique et un moyen d'initiation de cette dernière (moyen et composition non représentés sur cette figure). Le moyen d'initiation est relié à des broches 4a, 4b qui sortent du godet 2. Le godet 2 est positionné au niveau d'un récepteur 3 de l'effet pyrotechnique, par exemple un générateur de gaz (si le godet renferme une composition inflammatrice) ou bien une charge explosive (si le godet renferme une composition détonante). Le godet 2 constitue donc ici un initiateur classique, du type inflammateur ou détonateur selon l'effet recherché. Conformément à l'invention, les broches 4a et 4b sont raccordées à un générateur photoélectrique 5. Elles sont ici raccordées au générateur 5 par l'intermédiaire d'un câble bifilaire 6 qui porte à chaque extrémité un connecteur 7a, 7b. Le générateur 5 est constitué par exemple par une cellule photoélectrique ou bien par une photodiode. De tels générateurs sont biens connus de l'Homme du Métier. L'énergie électrique fournie par une photodiode est proportionnelle à l'énergie lumineuse reçue. Le générateur 5 sera disposé sur un système 8 incorporant le récepteur pyrotechnique 3 et à un emplacement approprié en regard d'une source lumineuse 9, par exemple un générateur laser. Lorsque le laser 9 est actionné avec un niveau d'énergie suffisant, le générateur photoélectrique 5 engendre un courant électrique d'une intensité suffisante pour provoquer l'échauffement du moyen d'initiation conduisant ainsi au fonctionnement de l'initiateur. Concrètement avec un godet inflammateur du type 1 ampère / 1 watt (intensité de fonctionnement de l'ordre de 3 A), il suffit de 6 Watts d'énergie lumineuse pour assurer le fonctionnement de l'inflammateur. Un tel niveau de puissance lumineuse est facile à obtenir avec les composants laser du commerce, tels que les diodes laser. On pourra à titre d'exemple réaliser un initiateur de type inflammateur incorporant une composition pyrotechnique oxydo-réductrice d'allumage telle qu'une composition associant Zirconium et perchlorate de potassium ou bien une composition associant styphnate de plomb, aluminium et nitrocellulose. Ces compositions sont bien connues de l'Homme du Métier et il n'est pas nécessaire de les décrire plus en détails. Cette composition engendrera une flamme permettant la mise à feu d'un chargement propulsif ou d'une composition pyrotechnique telle une composition génératrice de gaz. On pourrait également réaliser un initiateur de type détonateur incorporant une composition pyrotechnique d'allumage comprenant au moins un explosif primaire (tel que l'azoture de plomb), composition associée à une composition renforçatrice comprenant au moins un explosif secondaire (tel que l'Hexogène) engendrant un choc permettant l'initiation d'un explosif receveur. On voit donc que grâce à l'invention il n'est plus nécessaire de prévoir de source d'énergie électrique embarquée dans le système 8. Par ailleurs le positionnement relatif entre le générateur 5 et le godet 2 est libre, ce qui facilite l'intégration du système par rapport à la source d'énergie lumineuse 9. Il n'est pas non plus nécessaire de positionner trop précisément la source 9 par rapport au générateur 5, en effet ces derniers n'ont pas de direction de fonctionnement privilégiée et sont sensibles au rayonnement reçu suivant un angle quelconque. On préférera cependant avec ce mode de réalisation limiter la longueur du câble 6 à 50 mm afin de limiter les pertes d'énergie en ligne et les influences des rayonnements électromagnétiques sur le câble (que l'on pourra cependant blinder électromagnétiquement). La figure 2 montre un initiateur 1 suivant un deuxième mode de réalisation de l'invention. Ce mode diffère du précédent en ce que l'initiateur 1 comporte un corps 10 qui délimite deux chambres lia et lib. La chambre avant lia reçoit le godet 2 qui renferme la composition pyrotechnique 12. La chambre arrière 11b reçoit le générateur photoélectrique 5. Bien entendu dans la description de cette figure (ainsi que dans celle du mode de réalisation précédent), le générateur photo-électrique 5 est représenté schématiquement par un pavé. Cette représentation ne préjuge pas de la forme réélle de ce composant qui pourra avoir une forme et des proportions ou dimensions différentes. La figure 2 montre ainsi d'une façon plus précise un exemple de structure interne possible pour le godet 2. Ce dernier est formé par un étui métallique à l'intérieur duquel est placé la (ou les) compositions pyrotechniques 12. Le godet 2 est obturé par un paillet métallique mince 13 sur lequel est serti un rebord périphérique du godet 2. Le fond du godet 2 porte un bloc 14 de matériau isolant (tel que du verre ou une matière plastique), bloc qui porte les broches 4a, 4b. Un moyen d'initiation 15 (ici un fil résistif) est soudé entre les broches 4a et 4b et il est recouvert par la composition pyrotechnique 12. Il est bien entendu possible de remplacer le fil résistif par une plaquette semi-conductrice (telle que décrite par exemple par le brevet EP711400). Le godet 2 est en appui contre une paroi 16 interne au corps 10 et qui sépare les deux chambres lia et 11b. Cette paroi est percée d'une ouverture 17 qui laisse passer les broches 4a et 4b. Le godet 2 pourra être collé au corps 10. Il sera possible également de fixer le godet par un sertissage (non représenté) d'une extrémité du corps 10. Le générateur photoélectrique 5 est ici collé sur un lamage 18 pratiqué au niveau d'une extrémité de la chambre arrière lib. Il serait bien entendu possible de fixer le générateur 5 au boîtier 10 par d'autres moyens, par exemple par un sertissage du boîtier sur le générateur. On voit sur cette figure que le générateur 5 porte deux électrodes 19a, 19b qui sont raccordées électriquement aux broches 4a et 4b par un connecteur 7. Suivant ce mode particulier de réalisation, le connecteur 7 est constitué par un bloc de matériau isolant renfermant deux douilles conductrices 20a, 20b qui reçoivent chacune une broche 4 et une électrode 19. Avantageusement on pourra incorporer au connecteur 7 un composant de filtrage 21 relié électriquement aux deux douilles conductrices (donc aux broches 4a,4b). De tels composants de filtrage sont biens connus de l'Homme du Métier. On pourra par exemple prévoir une capacité ou bien une diode Zener. Les brevets FR2857738, US5099762 et FR2784176 décrivent ainsi des exemples de composants de filtrage pouvant être envisagés. La fonction de ce composant de filtrage est d'empêcher les courants induits de venir provoquer une initiation 5 intempestive de l'initiateur. On notera que la structure de l'initiateur selon l'invention dans lequel aucun contact électrique ne sort de l'initiateur protège le moyen d'initiation 15 de l'effet des décharges électrostatiques. A titre de variante, il serait possible de remplacer le composant de filtrage 21 par un blindage de protection vis à vis des rayonnements, blindage qui serait incorporé au corps 10 (ou constitué par le corps 10 lui-même si ce dernier est métallique). Le corps 10 a une forme externe qui permet sa fixation sur un récepteur 3 de l'effet pyrotechnique. Cette forme externe comprend ici un filetage 22 réalisé sur une partie avant du corps 10. La partie arrière du corps est élargie et comporte un épaulement 23 qui forme une butée lors de la fixation de l'initiateur 1 sur le récepteur 3. L'initiateur 1 pourra ainsi être fixé au niveau du culot d'une munition et il assurera l'allumage de la charge propulsive de celle ci. On a représenté sur la figure 2 une source lumineuse 9, tel un laser, disposée à distance et reliée au générateur photoélectrique 5 par une fibre optique 24 (dont la longueur pourra être quelconque). Il est bien entendu possible de disposer la source 9 directement en regard du générateur 5. Différentes variantes sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. On pourra remplacer le connecteur 7 par deux connecteurs individuels, un pour chaque broche 4a, 4b. Comme mentionné précédemment, avec un choix particulier des compositions pyrotechniques mises en oeuvre, il est possible de réaliser des initiateurs de type inflammateur ou bien de type détonateur. Il est également possible de disposer dans la chambre arrière 11b des circuits électroniques permettant de remplir une fonction particulière, par exemple un retard d'initiation. Une telle variante sera particulièrement bien adaptée à une mise en uvre pour le déclenchement séquentiel de plusieurs détonateurs à partir d'une seule source lumineuse
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L'invention a pour objet un initiateur pyrotechnique (1) comportant au moins une composition pyrotechnique (12) pouvant être initiée par un moyen d'initiation électrique (15) disposé entre deux broches (4a,4b) séparées par un matériau isolant (14). Cet initiateur est caractérisé en ce que les deux broches (4a,4b) sont raccordées à un générateur photoélectrique (5).
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1. Initiateur pyrotechnique (1) comportant au moins une composition pyrotechnique (12) pouvant être initiée par un moyen d'initiation électrique (15) disposé entre deux broches (4a,4b) séparées par un matériau isolant (14), initiateur caractérisé en ce que les deux broches (4a,4b) sont raccordées à un générateur photoélectrique (5). 2. Initiateur selon la 1, caractérisé en ce que le générateur photoélectrique (5) est disposé dans un corps (10) renfermant également la composition pyrotechnique et le moyen d'initiation. 3. Initiateur selon la 2, caractérisé en ce que le corps (10) comporte une première chambre (lla) dans laquelle est disposé un godet (2) renfermant la composition pyrotechnique (12) et le moyen d'initiation (15), et une deuxième chambre (11) recevant le générateur photoélectrique (5). 4. Initiateur selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que le générateur photoélectrique (5) est 20 constitué par au moins une photodiode. 5. Initiateur selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que le générateur photoélectrique (5) est raccordé aux broches (4a,4b) du moyen d'initiation (15) par l'intermédiaire d'au moins un connecteur (7, 7a,7b). 6. Initiateur selon une des 2 à 5, caractérisé en ce qu'il incorpore au moins un composant de filtrage (21) disposé entre les broches (4a,4b) du moyen d'initiation (15). 7. Initiateur selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que la composition pyrotechnique (12) initiée par le moyen d'initiation (15) est une composition explosive primaire, l'initiateur constituant un détonateur. 8. Initiateur selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que la composition pyrotechnique (12) initiée par le moyen d'initiation (15) est une composition oxydo réductrice, l'initiateur constituant un inflammateur.
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F,H
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F42,H01
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F42B,F42C,H01L
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F42B 3,F42C 19,H01L 31
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F42B 3/10,F42C 19/12,H01L 31/04
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FR2895246
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A1
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COMPOSITION DE TEINTURE POUR FIBRES KERATINIQUES AVEC UN COLORANT DIRECT CATIONIQUE TETRAAZAPENTA-METHINIQUE ET UN AUTRE COLORANT DIRECT PARTICULIER
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5 L'invention concerne une composition de teinture pour fibres 10 kératiniques, en particulier pour fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique, et qui est caractérisée par le fait qu'elle contient en outre au moins un autre colorant direct particulier. 15 L'invention concerne également les procédés et dispositifs de teinture la mettant en oeuvre. Dans le domaine capillaire, on peut distinguer deux types de coloration. 20 Le premier est la coloration semi-permanente ou temporaire, ou coloration directe, qui fait appel à des colorants capables d'apporter à la coloration naturelle des cheveux, une modification de couleur plus ou moins marquée résistant éventuellement à plusieurs shampooings. Ces colorants sont 25 appelés colorants directs; ils peuvent être mis en oeuvre avec ou sans agent oxydant. En présence d'oxydant, le but est d'obtenir une coloration éclaircissante. La coloration éclaircissante est mise en oeuvre en appliquant sur les cheveux le mélange extemporané d'un colorant direct et d'un oxydant et permet notamment d'obtenir, par éclaircissement de la mélanine 30 des cheveux, un effet avantageux tel qu'une couleur unie dans le cas des 2 cheveux gris ou de faire ressortir la couleur dans le cas de cheveux naturellement pigmentés. Le deuxième est la coloration permanente ou coloration d'oxydation. Celle-ci est réalisée avec des colorants dits "d'oxydation" comprenant les précurseurs de coloration d'oxydation et les coupleurs. Les précurseurs de coloration d'oxydation, appelés couramment "bases d'oxydation", sont des composés initialement incolores ou faiblement colorés qui développent leur pouvoir tinctorial au sein du cheveu en présence d'agents oxydants ajoutés au moment de l'emploi, en conduisant à la formation de composés colorés et colorants. La formation de ces composés colorés et colorants résulte, soit d'une condensation oxydative des "bases d'oxydation" sur elles-mêmes, soit d'une condensation oxydative des "bases d'oxydation" sur des composés modificateurs de coloration appelés couramment "coupleurs" et généralement présents dans les compositions tinctoriales utilisées en teinture d'oxydation. Pour varier les nuances obtenues avec lesdits colorants d'oxydation, ou les enrichir de reflets, Il arrive qu'on leur ajoute des colorants directs. Parmi les colorants directs cationiques disponibles dans le domaine de la teinture des fibres kératiniques notamment humaines, on connaît déjà les composés tetraazapenta-methiniques dont la structure est développée dans le texte qui va suivre; néanmoins, ces colorants conduisent à des colorations qui présentent des caractéristiques encore insuffisantes sur le plan de la puissance, de l'homogénéité de la couleur répartie le long de la fibre, on dit alors que la coloration est trop sélective, et sur le plan de la ténacité, en terme de résistance aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux (lumière, intempéries,shampooings). 3 Or, après d'importantes recherches menées sur la question, la demanderesse vient maintenant de découvrir qu'il est possible d'obtenir de nouvelles compositions pour la teinture des fibres kératiniques capables de conduire à des colorations puissantes et peu sélectives qui par ailleurs résistent bien néanmoins aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux, en associant au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique connu de l'art antérieur et au moins un autre colorant direct particulier respectivement définis ci-après. Cette découverte est à la base de la présente invention. La présente invention a donc pour premier objet une composition pour la teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, renfermant dans un milieu approprié pour la teinture, (i) au moins un colorant direct cationique dont la structure répond à la formule (I) définie ci-après, caractérisée par le fait qu'elle contient en outre (ii) au moins un colorant direct azoïque,méthinique ou azométhinique possédant au moins un groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différent des colorants de formule (I). 2 2 dans laquelle -Wl représente un radical hétéroaromatique cationique de formule (II) ou (III) : R3 X- (II) (III) - W2 représente un radical hétéroaromatique de formule (IV) R8 (V) dans lesquelles : - ZO représente un radical CR2, un atome d'azote ou un radical 10 NR21, - Z1 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR9, - Z2 représente un atome d'azote ou un radical CR10, - Z3 représente un atome d'azote ou un radical CR11, 15 - Z4 représente un atome d'azote ou un radical CR12, - Z5 représente un atome d'azote ou un radical CR13, - Z6 représente un atome d'azote ou un radical CR14, - Z7 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR15, 20 - Z8 représente un atome d'azote ou un radical CR16, - Z9 représente un atome d'azote ou un radical CR17, ou (V): 5 - Z10 représente un atome d'azote ou un radical CR18, - Z11 représente un atome d'azote ou un radical CR19, - Z12 représente un atome d'azote ou un radical CR20, - Z13 représente un radical CR6, un atome d'azote ou un radical NR22, - étant entendu que chacun des cycles des formules (II), (III), (IV) et (V) ne comportent pas plus de trois atomes d'azote et que deux des trois atomes d'azote peuvent être contigus, - la liaison a du radical hétéroaromatique cationique à 5 chaînons de la formule (II) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I), - la liaison b du radical hétéroaromatique cationique à 6 chaînons de la formule (III) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I). - la double liaison a' du radical hétéroaromatique à 5 chaînons de la formule (IV) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la double liaison b' du radical hétéroaromatique à 6 chaînons de la formule (V) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la liaison b, reliant le radical hétéroaromatique cationique de la formule III à l'atome d'azote N1 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un radical CR13 ; la liaison b étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un atome d'azote, - la liaison b', reliant le radical hétéroaromatique de la formule V à l'atome d'azote N2 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un radical CR19 ; la liaison b' étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un atome d'azote, - R2, R6, R10 et R16 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2, carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un ou deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en Cl-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2 ; un radical carboxy ; un radical sulfonylamino, -R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21, et R22 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C8 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique ; - RO, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, une chaîne hydrocarbonée en C1-C16 linéaire ou ramifiée, cette chaîne pouvant être saturée ou insaturée par une à trois insaturations, cette chaîne étant non substituée ou substituée par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle, en outre cette chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou deux atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical SO2, - étant entendu que RO, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 ne comportent pas de liaison peroxyde, ni de radicaux diazo ou nitroso, R2 avec R10, R11 avec R12, R6 avec R16, et R17 avec R18 pouvant former indépendamment les uns des autres un cycle aromatique carboné à 5 ou 6 chaînons non substitué ou substitué par un ou deux radicaux hydroxy, amino, (di)alkyl (C1-C2) amino, alcoxy C1-C2, (poly)hydroxyalkyl C2-C4 amino, X est un anion organique ou minéral. Par "chaîne hydrocarbonée ramifiée" au sens de la présente demande, on entend une chaîne hydrocarbonée ramifiée pouvant également former un à cinq cycles carbonés comportant de 3 à 7 chaînons, cette chaîne pouvant comprendre une à trois insaturations, c'est-à-dire une à trois liaisons double et/ou liaisons triple. Par "(poly)hydroxyalcoxy en C2-C4, on entend un groupement alcoxy en C2-C4 substitué par 1 à 2 groupes hydroxy. Par "(poly) hydroxyalkylamino en C2-C4" au sens de la présente invention, on entend un groupe alkylamino substitué par 1 à 2 groupes hydroxy. L'expression selon laquelle la chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou plusieurs atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical S02, ou encore que cette chaîne est insaturée signifie que la chaîne carbonée peut être modifiée de la façon suivante : HCHZ H peut devenir HOùH -0 peut devenir I_/\/\ peut devenir \ peut devenir HCHZ CH3 peut devenir Au sens de la présente demande, un anion organique ou minéral est par exemple choisi parmi un halogénure tel que chlorure, bromure, fluorure, iodure ; un hydroxyde ; un sulfate ; un hydrogénosulfate ; un alkyl(C1-C6)sulfate tel que par exemple un méthylsulfate ou un o20 éthylsulfate ; un acétate ; un tartrate ; un oxalate ; un alkyl(C1-C6)sulfonate tel que méthylsulfonate ; un arylsulfonate non substitué ou substitué par un radical alkyle en C1-C4 tel que par exemple un 4-toluylsulfonate. De préférence, RO représente un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2 , (poly)hydroxyalkylamino en C2-C4 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyletriazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle. De manière encore préférée, RO représente préférentiellement un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C3 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 ou (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, RO représente un atome d'hydrogène ; un méthyle, éthyle, propyle, butyle, 2-hydroxyéthyle , 2-aminoéthyle ;1-carboxyméthyle, 2-carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux amino, (di)alkylamino en Cl-C2 , (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. RO représente encore plus préférentiellement un atome d'hydrogène ; un radical méthyle, éthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un radical un amino, (di)méthylamino , (di)(2-hydroxyéthyl)amino, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux imidazolyle, pyridinyle. R2, R6, RIO et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical phényle, un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, R2, R6, RIO et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical méthyle, phényle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical phényl. R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical méthyle, éthyle, 2-hydroxyéthyle, 1-carboxyméthyle, 2-carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle. R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, préférentiellement et indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical sulfonylamino ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. Plus préférentiellement, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, un radical alcoxy en C1-C2 ; un radical amino ; un radical (di)alkylamino en C1-C2 ; un radical carboxy ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un radical méthyle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical méthoxy, éthoxy, 2-hydroxyéthyloxy, un radical amino, méthylamino, diméthylamino, 2-hydroxyéthylamino. A .Dans une première variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-pyridinium et W2 est un radical 2-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]- N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidene)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-methoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-éthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-phenyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-methyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-methoxyphenyl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N, N-diméthylaminophényl)-1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano] -N-hydroxyethylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyethylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl- 1-formazano] -N-hydroxyethyl-pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyethyl-pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(Nhydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -Nhydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N- hydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)- 1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium B. Dans une deuxième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 4-pyridinium et W2 est un radical 4- pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-N-méthylpyridinium Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium -Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl- 1-formazano] -N-hydroxyéthyl-pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyéthyl-pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(Nhydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -Nhydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N- hydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'- méthoxyphényl)1-formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'- hydroxyphényl)-1-formazano] -Ncarboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano] -N-carboxyéthyl -pyridinium C. Dans une troisième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-imidazole. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-isopropyl- 1 -formazano] -1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-methoxyphenyl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3- phenyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl - imidazolium D. Dans une quatrième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 5-pyrazolium et W2 est un radical 5-pyrazole. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-1formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidene)-3-phényl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dicarboxyéthyl pyrazolinium E. Dans une cinquième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2- pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl benzimidazolium. F. Dans une sixième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2benzimidazolium et W2 est un radical 4-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl - benzimidazolium G. Dans une septième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]- 1,3-diméthyl-imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl ûimidazolium Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl - imidazolium H. Dans une huitième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 4-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyeéhyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl-imidazolium. 1. Dans une neuvième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-benzimidazole .De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-1- 24 formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-5 formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidene)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium 10 - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,Ndimethylaminophényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthylbenzimidazolium 20 - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phenyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3- 25 isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-methoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophenyl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-ethyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phenyl-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-methoxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl - benzimida-zolium. Parmi tous les composés précédemment décrits , on préférera tout particulièrement les composés de la famille A(première variante). Dans les compositions de l'invention le ou les composés de formule (I) sont de préférence présents dans une concentration allant de 0,001 à 10% et de préférence de 0,005 à 5% et encore plus préférentiellement de 0.01 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition.30 Les composés de formule (I) peuvent notamment être obtenus par un procédé dans lequel on fait réagir au moins deux équivalents d'au moins une hydrazone choisie parmi les hydrazones de formule A et les hydrazones de formule B : R25 16 Z-::N 1~L\ i4 NH2 x HY formule A x' HY' formule B NHZ dans lesquelles Z14, Z15, Z16, R25 ont respectivement les mêmes significations que Z7, Z8, Z13, R5 de la formule IV, Y étant un anion organique ou minéral, x étant un entier allant de 1 à 3, Z17, Z18, Z19, Z20, R26, R27 ont respectivement les mêmes significations que Z9, Z10, Z11, Z12, R8, R7 de la formule V, Y' étant un anion organique ou minéral, x' étant un entier allant de 1 à 3, avec un équivalent d'un aldéhyde de formule R23CHO, R23 ayant la même signification que Ro de la formule I. On peut ainsi faire réagir deux équivalents de la même hydrazone ou de deux hydrazones différentes. Selon une variante préférée, l'aldéhyde de formule R23CHO est généré dans le milieu réactionnel à partir d'un précurseur d'aldéhyde 20 de formule R'23CH2OH en présence d'un système oxydant, R'23 a alors la même signification que Ro de la formule I. Ce système oxydant peut être un oxydant chimique ou un oxydant biocatalytique tel qu'une enzyme. De façon particulière, le procédé de préparation du composé de 25 formule (I) selon la présente invention peut être mis en oeuvre en présence d'un précurseur d'aldéhyde de formule R'23CH2OH et d'au moins une enzyme capable de générer un aldéhyde à partir du précurseur d'aldéhyde de formule R'23CH2OH. Le procédé de synthèse des composés de formule (I) par voie enzymatique défini ci-dessus s'effectue en faisant réagir au moins deux équivalents d'au moins une hydrazone choisie parmi les hydrazones de formule A et les hydrazones de formule B dans lesquelles Z14, Z15, Z16, R25 ont respectivement les mêmes significations que Z7, Z8, Z13, R5 de la formule IV, Y étant un anion organique ou minéral, x étant un entier allant de 1 à 3, Z17, Z18, Z19, Z20, R26, R27 ont respectivement les mêmes significations que Z9, Z10, Z11, Z12, R8, R7 de la formule V, Y' étant un anion organique ou minéral, x' étant un entier allant de 1 à 3, avec un équivalent d'un aldéhyde de formule R23CHO, R23 ayant la même signification que R0 de la formule I. Selon les réactifs utilisés, la réaction est conduite avec ou sans système oxydant, avec ou sans cofacteur pour l'enzyme, avec ou sans système de régénération du cofacteur. Au sens de la présente demande, on entend par "sans système oxydant", qu'aucun système oxydant autre que l'oxygène atmosphérique n'est utilisé. De préférence, la réaction est effectuée en milieu aérobie à pH compris entre 3 et 11 et à température comprise entre 6 C et 80 C. De manière plus générale, le précurseur d'aldéhyde pouvant être utilisé pour préparer le composé de formule (I), peut être choisi parmi les alcools primaires, la sarcosine, le 4-hydroxymandelate, la N6-méthyl-lysine, la diméthylglycine, le méthylglutamate, les 2-oxoacides par exemple le 2-oxo-acide pyruvate, le benzoylformate, le phénylpyruvate, la thréonine. De préférence, il sera choisi parmi les alcools primaires. Les enzymes capables de générer un aldéhyde à partir de ce précurseur d'aldéhyde, peuvent notamment être choisis parmi les alcool déshydrogenases EC 1.1.1.1, les alcool déshydrogénases EC 1.1.1.2, les alcool déshydrogénases EC 1.1.1.71, les alcool aromatique déshydrogénases EC 1.1.1.90 encore appelées aryl alcool déshydrogénases, les alcool aromatique déshydrogénases EC 1.1.1.97, les alcool 3-hydroxybenzylique déshydrogénases EC 1.1.1.97, les alcool coniferylique déshydrogénases EC 1.1.1.194, les alcool cinnamylique déshydrogénases EC 1.1.1.195, les méthanol déshydrogénases EC 1.1.1.244, les alcool aromatique oxydases EC 1.1.3.7 encore appelées aryl alcool oxydases, les alcool oxydases EC 1.1.3.13, les 4-hydroxymandelate oxydases EC 1.1.3.19, les alcool à longue chaîne hydrocarbonée oxydases EC 1.1.3.20, les méthanol oxydases EC 1.1.3.31, les alcool déshydrogénases EC 1.1.99.20, les sarcosinase oxydases EC 1.5.3.1, les N6-méthyl-lysine oxydases EC 1.5.3.4, les diméthylglycine oxidases EC 1.5.3.10, les sarcosine déshydrogénases EC 1.5.99.1, les diméthylglycine déshydrogénases EC 1.5.99.2, les méthylglutamate déshydrogénases EC 1.5.99.5, les 2-oxoacides décarboxylases EC 4.1.1.1, les benzoylformate décarboxylases EC 4.1.1.7, les phénylpyruvate décarboxylases EC 4.1.1.43, les threonine aldolase EC 4.1.2.5. On peut également citer les enzymes suivantes capables de générer un aldéhyde dont le substrat préféré est précisé entre paranthèses : la N-méthyl L amino acide oxydase EC 1.5.3.2 (N-méthyl-L-amino acide), la triméthylamine déshydrogénase EC 1.5.99.7 (triméthylamine), la diméthylamine déshydrogénase EC 1.5.99.10 (diméthylamine), la nitroéthane oxydase EC 1.7.3.1 (nitroéthane), l'indole 2,3-dioxygénase EC 1.13.11.17 (indole), la taurine dioxygénase EC 1.14.11.17 (taurine), l'acétoïne ribose 5 phosphate transaldolase EC 2.2.1.4 (3-hydroxybutan-2-one), la diamine aminotransférase EC 2.6.1.29 (alpha omega diamine + 2-oxoglutérate), l'alkénylglycérophosphocholine hydrolase EC 3.3.2.2 (alkénylglycérophosphocholine), l'alkénylglycérophosphoéthanolamine hydrolase EC 3.3.2.5 (alkénylglycérophosphocholine), l'alkylalidase EC 3.8.1.1 (halométhane), la phosphonoacétaldéhyde hydrolase EC 3.11.1.1 (phosphonoacétaldéhyde), l'indolepyruvate décarboxylase EC 4.1.1.74 (3-indol3-yl pyruvate), la mandelonitrile lyase EC 4.1.2.10 (mandelonitrile), l'hydroxymandelonitrile lyase EC 4.1.2.11 (hydroxymandelonitrile), la kétopantoaldolase EC 4.1.2.12 (2-hydroxy-2-isopropylbutanedioate), la diméthylaniline-N-oxyde aldolase EC 4.1.2.24 (diméthylaniline-N-oxyde), la phénylsérine aldolase EC 4.1.2.26 (phénylsérine), la sphinganine-1-phosphate aldolase EC 4.1.2.27 (sphinganine-1-phosphate), 17-alpha hydroxyprogestérone aldolase EC 4.1.2.30 (17-alpha hydroxyprogestérone), la triméthylamine ùoxyde aldolase EC 4.1.2.23 (triméthylamine ùoxyde), la fucostérol ùépoxyde lyase EC 4.1.2.23 (fucostérol ùépoxyde), (3E)-4-(2-carboxyphényl)-2-oxobut-3énoate aldolase EC 4.1.2.34 ((3E)-4-(2-carboxyphényl)-2-oxobut-3-énoate), la lactate aldolase EC 4.1.2.36 (lactate), la benzoïne aldolase EC 4.1.2.38 (benzoïne), l'octoamine déshydratase EC 4.2.1.87 (1-(4-hydroxyphényl)2-aminoéthanol), la synéphrine déshydratase EC 4.2.1.88 (1-(4-hydroxyphényl)-2-(méthylamino)éthanol), l'éthanol- amine ùphosphate phospho-lyase EC 4.2.3.2 (éthanolamine phosphate), l'éthanolamine ammonia-lyase EC 4.3.1.7 (éthanolamine), le dichlorométhane déshalogénase EC 4.5.1.3 (dichlorométhane), la styrène ùoxyde isomérase EC 5.3.99.7 (styrène oxyde) L'enzyme capable de générer un aldéhyde à partir du précurseur d'aldéhyde utilisée dans la composition tinctoriale selon l'invention peut être issue d'un extrait de végétaux, d'animaux, de microorganismes (bactérie, champignon, levure, microalgue) ou de virus, de cellules différenciées ou dédifférenciées, obtenues in vivo ou in vitro, modifiées ou non modifiées génétiquement, ou synthétiques (obtenues par synthèse chimique ou biotechnologique). A titre d'exemples d'enzymes utiles on peut citer en particulier les genres Plectranthus, Pinus, Gastropode, Manduca, Pichia, Candida, Pleurotus, Pseudomonas, et de façon encore plus particulière les espèces suivantes : Plectranthus colleoides, Pinus strobus qui est une espèce d'origine végétale, Gastropode mollusc, Manduca sexta qui sont d'origine animale, Pichia pastoris et Candida boidinii qui sont des levures, Pleurotus pulmonarius qui est un champignon, et Pseudomonas pseudoalcaligenes qui est une bactérie. Le choix de l'enzyme est fonction de la nature du précurseur d'aldéhyde. Par exemple, lorsque le précurseur d'aldéhyde est un alcool, alors l'enzyme est choisie parmi les enzymes capables de générer un aldéhyde à partir de cet alcool. Lorsque le précurseur d'aldéhyde est le méthylglutamate, alors l'enzyme est une méthylglutamate déshydrogénase. Selon une variante préférée, le précurseur d'aldéhyde est un alcool primaire et l'enzyme est une enzyme capable de générer l'aldéhyde à partir d'un alcool. Par exemple, lorsque l'alcool primaire est un alcool aliphatique en Ci à C6, alors l'enzyme capable de générer l'aldéhyde est choisie parmi les alcool oxydases, les alcool déshydrogénases, les méthanol déshydrogénases, les méthanol oxydases. Lorsque l'alcool primaire est l'alcool benzylique, le 4-terbutyl benzylique alcool, le 3-hydroxy-4-méthoxybenzyl alcool, le vératryl alcool, le 4-méthoxybenzyl alcool, l'alcool cinnamique, le 2,4 hexadiéne-l-ol, on peut utiliser comme précurseur d'aldéhyde les aryl alcool oxydases ou les alcool aromatique déshydrogénases. Pour les enzymes deshydrogénases, il est indispensable d'inclure le ou les cofacteurs nécessaire à leur activité, plus précisément du NAD+ ou NADP+ ou d'autres molécules succeptibles d'agir comme accepteur d'électrons. L'ajout d'un systéme de régénération des cofacteurs peut être utilisé pour des raisons réactionnelles ou économiques. Ce système de régénération peut etre enzymatique, chimique ou électrochimique. Les oxydants les plus divers sont utilisables pour la mise en oeuvre de ce procédé : l'eau oxygénée, les peracides organiques tels que l'acide peracétique, les persels tels que permanganate, perborate, les persulfates, les chromates ou les bichromates, les hypochlorites, les hypobromites, les ferricyanures, les peroxydes tels que les bioxydes de manganèse ou de plomb. Préférentiellement l'eau oxygénée sera utilisée. La concentration en substrat de l'enzyme (précurseur d'aldéhyde) peut être comprise entre 0,OO1M et 6 M de préférence entre 0,1M et 4M. La réaction peut être réalisée entre pH 3 et pH 11 de préférence entre pH 5 et pH 9.5. La température pour la réaction peut être comprise entre 10 C et 80 C de préférence entre 20 C et 65 C. La concentration du milieu réactionnel en hydrazone est comprise entre 0,01M et 3 M de préférence entre 0,1M et 1M. La teneur en cofacteur pour les dites enzymes peut être comprise entre 0,01mM et 1 M de préférence 0,lmM et l0mM. Lors de la mise en oeuvre de la synthèse des composés de formules (I), les réactifs : la ou les hydrazones, la ou les enzymes, le substrat pour la dite enzyme, et/ou le cofacteur pour la dite enzyme, et ou l'oxydant et/ou le système de régénération du cofacteur sont mélangés, le pH et la température sont ajustés. Les composés de formule I peuvent aussi être obtenus par un procédé dans lequel on fait réagir un composé de formule (F1) ou (F2) formule FiR26 Z19 Z18Z20 Z I7I,•, / N O I N R27 Ro formule F2 R25 Z16 ZIL 14 N 4 avec Z14, Z15, Z16, Ro, R24, R25 pour la formule F1 et Z17, Z18, Z19, Z20, Ro, R24, R26 pour la formule F2 ont les significations décrites précédemment, en présence d'un équivalent d'une hydrazone de formule (A) ou (B). Selon une variante préférée, les composés de formule (F1) ou (F2) peuvent être obtenus par réaction d'un composé de formule R"23C(OR24)3 et d'une hydrazone de formule (A) ou (B) en présence ou non d'un solvant protique dont le point d'ébullition varie entre 66 C et 180 C. R"23 a la même signification que Ro de la formule (I) et R24 représente un radical choisi parmi les groupes méthyle et éthyle. De préférence, la réaction est effectuée en présence de triéthylorthoformiate et triméthylorthoacétate à une température comprise entre 0 C et 150 C pendant une période comprise entre 30 minutes et 12 heures. De préférence, le solvant protique est choisi parmi H2O, éthanol, et méthanol. (ii) colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement 10 ammonium quaternaire inclus dans un cycle différent du colorant de formule (I). Au sens de la présente invention, on entend par colorant direct cationique azoïque, méthinique ou azométhinique un colorant apte à colorer les fibres kératiniques en l'absence de tout agent oxydant comportant dans sa 15 structure au moins un groupement -T1=T2-, Ti et T2 désignant indépendamment l'un de l'autre un atome d'azote ou un groupement CH. Au sens de la présente invention, on entend par colorant direct cationique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle un colorant apte à colorer les fibres kératiniques en l'absence de toutagent oxydant 20 comportant dans sa structure au moins un hétérocycle saturé ou insaturé comportant dans son enchaînement de chaînons au moins un atome d'azote porteur d'une charge permanente positive, le dit hétérocycle comportant de 4 à 8 chaînons et étant éventuellement condensé avec un ou plusieurs autres hétérocycles ou noyaux aromatiques et comportant éventuellement 25 un ou plusieurs autres hétéroatomes choisis parmi l'azote, le soufre et l'oxygène. Chacun de ces cycles peut être éventuellement substitué. L'atome d'azote porteur d'une charge positive permanente est de préférence substitué par un radical alkyle en C1C30 éventuellement substitué ou par un radical phényle éventuellement substitué. 30 Les substituants éventuels des groupements alkyle sont de préférence choisis parmi les atomes d'halogène, les groupements hydroxyle, amino, 33 mono ou dialkyleClC4amino, mono ou dihydroxyalkyleClC4amino, aryle C6C30, cyano. Les substituants éventuels des groupements aryle sont de préférence choisis parmi les atomes d'halogène, les groupements alkyleClC30, hydroxyle, amino, mono ou dialkyleClC4amino, mono ou dihydroxyalkyleClC4amino, cyano, nitro, acyle C2C10. De préférence ce substituant sur l'atome d'azote porteur d'une charge permanente est un groupement alkyle C1C4. Encore plus préférentiellement ce substituant est un groupement méthyle. 10 A titre de colorants directs azoïques, méthiniques ou azométhiniques à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différents des colorants de formule (I) utilisables dans le cadre de la présente invention on peut plus particulièrement citer : 15 les colorants décrits dans la demande de brevet EP 1 025 834 suivants : De formule (VI) G-N=N-J (VI) 20 dans laquelle le symbole G représente un groupement choisi parmi les structures G1 à G3 suivantes : R26 R27 R26 R 24 Ni. R27 1 X- R- 29 G3 dans lesquelles, R24 désigne un radical alkyle en Ci-C4, un radical phényle pouvant être substitué par un radical alkyle en Ci-C4 ou un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor ; R25 désigne un radical alkyle en Ci-C4 ou un radical phényle; R26 et R27, identiques ou différents, représentent un radical alkyle en Ci-C4 , un radical phényle, ou forment ensemble dans G1 un cycle benzénique substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1- C4 , alcoxy en C1-C4, ou NO2, ou forment ensemble dans G2 un cycle benzénique éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en Ci-C4 , alcoxy en Ci-C4, ou NO2; R26 peut désigner en outre un atome d'hydrogène; Z désigne un atome d'oxygène, de soufre ou un groupement -NR25; M représente un groupement -CH, -CR (R désignant alkyle en C1-C4), ou -NR28(X )r; K représente un groupement -CH, -CR (R désignant alkyle en CI-C4),ou - NR28(X )r; P représente un groupement -CH, -CR (R désignant alkyle en CI-C4),ou - NR28(X-)r; r désigne zéro ou 1; 35 R28 représente un atome O-, un radical alcoxy en Ci-C4, ou un radical alkyle en C1-C4; R29 et R30, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor, un radical alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C4 , un radical -NO2; X- représente un anion de préférence choisi parmi le chlorure, l'iodure, le méthyl sulfate, l'éthyl sulfate, l'acétate et le perchlorate; le symbole J représente : -(a) un groupement de structure J1 suivante : -p- R33 J1 R31 R32 dans laquelle, R31 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor, un radical alkyle en Ci-C4, alcoxy en C1-C4, un radical -OH, -NO2, -NHR34, -NR35R36, -NHCOalkyle en Ci-C4, ou forme avec R32 un cycle à 5 ou 6 chaînons contenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi l'azote, l'oxygène ou le soufre; R32 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor, un radical alkyle en Ci-C4, alcoxy en C1-C4 ou forme avec R33 ou R34 un cycle à 5 ou 6 chaînons contenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi l'azote, l'oxygène ou le 25 soufre; 36 R33 représente un atome d'hydrogène, un radical -OH, un radical -NHR34, un radical -NR35R36; R34 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4, un radical monohydroxyalkyle en Ci-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, un radical phényle; R35 et R36, identiques ou différents, représentent un radical alkyle en Ci-C4 , un radical monohydroxyalkyle en Ci-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4; -(b) un groupement hétérocyclique azoté à 5 ou 6 chaînons susceptible de renfermer d'autres hétéroatomes et/ou des groupements carbonylés et pouvant être substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en Ci-C4, amino ou phényle, et notamment un groupement de structure J2 suivante J2 (U)n dans laquelle, R37 et R38, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène , un radical alkyle en C13-Cio , un radical phényle; Y désigne le radical -CO- ou le radical ùC(CH3)= ; n représente 0 ou 1, avec, lorsque n désigne 1, U désigne le radical -CO-. • de formule (VII) suivante : 12 BùN=N '' N R13 R15 X dans laquelle : R12 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, R13 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle pouvant être substitué par un radical -CN ou par un groupement amino, un radical 4'-aminophényle ou forme avec R12 un hétérocycle éventuellement oxygéné et/ou azoté pouvant être substitué par un radical alkyle en Ci-C4, R14 et R15, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un atome d'halogène tel que le brome, le chlore, l'iode ou le fluor, un radical alkyle en Ci-C4 ou alcoxy en Ci-C4, un radical -CN, X- représente un anion de préférence choisi parmi le chlorure, le méthyl sulfate et l'acétate, B représente un groupement choisi par les structures B1 à B6 suivantes R16 N N+ N ùN+ } I I ' R17` N S R16 R16 S R18 B1 B2 B3 R16 R et 16 B4 B5 B6 dans lesquelles R16 représente un radical alkyle en C1-C4, R17 et R18, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène 5 ou un radical alkyle en Ci-C4 • les composés de formules (VIII) et (IX) suivantes : R19 R21 R23 (VIII) 10 dans lesquelles : R19 représente un atome d'hydrogène, un radical alcoxy en C1-C4, un atome d'halogène tel que le brome, le chlore, l'iode ou le fluor ou un radical amino, R20 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4 ou 15 forme avec un atome de carbone du cycle benzénique un hétérocycle éventuellement oxygéné et/ou substitué par un ou plusieurs groupements alkyle en C1-C4, R21 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène tel que le brome, le chlore, l'iode ou le fluor, 39 R22 et R23, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Ci-C4, DI et D2, identiques ou différents, représentent un atome d'azote ou le groupement -CH, m représente 0 ou 1, étant entendu que lorsque R19 représente un groupement amino non substitué, alors DI et D2 représentent simultanément un groupement -CH et m = 0, X- représente un anion de préférence choisi parmi le chlorure, le méthyl sulfate et l'acétate, E représente un groupement choisi par les structures El à E8 suivantes El E2 E3 E4 E5 et E6 E7 E8 dans lesquelles R' représente un radical alkyle en C1-C4 ; lorsque m représente 0 et que Di représente un atome d'azote, alors E 5 peut également désigner un groupement de structure E9 suivante : R' E9 cN~~ + R' dans laquelle R' représente un radical alkyle en C1-C4. • les composés de formule (X) suivante : R'9 AùZùD R7 N R8 10 X- (X) dans laquelle : Z et D représentent, identiques ou différents, un atome d'azote ou le groupement -CH, 15 R7 et R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en Ci-C4 pouvant être substitué par un radical -CN, - OH ou -NH2 ou forment avec un atome de carbone du cycle benzénique 41 un hétérocycle éventuellement oxygéné ou azoté, pouvant être substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4 ; un radical 4'-aminophényle, R9 et R'9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor, un radical cyano, alkyl en C1-C4, alcoxy en C1-C4 ou acétyloxy, X -représente un anion de préférence choisi parmi le chlorure, le méthyl sulfate et l'acétate, A représente un groupement choisi par les structures Al à A19 suivantes +N 1 Rio Al Rio N A4 / Rio NùN J~ Rio A5 R16 Rio A7 Rio A5 Rio A915 /10 A11 R10 A10 Rio Al2 Rio S R10 N ùN/ Rio A13 A14 A15 Rio Rio et A16 A17 ~ N+ \ A19 Rio Al810 43 dans lesquelles Rio représente un radical alkyle en Ci-C4 pouvant être substitué par un radical hydroxyle et R11 représente un radical alcoxy en C1-C4, les colorants décrits dans la demande de brevet EP 714 954 de formules ( -les colorants décrits dans la demande de brevet EP 714954 de formules : AùNùZùN_X AùNùZ1ùNNùKK (XI) Ri R2 n Ri (XII) A ùN ùZ2 ù i ùAl R1 R2 (XIII) dans lesquelles A et AI, indépendamment l'un de l'autre, sont les restes de formule : O An Z représente un reste de diamine aliphatique ou aromatique, RI et R2, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Ci-C4 ou peuvent former ensemble avec 2 atomes d'azote auxquels ils sont rattachés ou avec Z et Z2 un cycle à 5, 6 ou 7 chaînons, X représente le reste d'un chaînon formant un pont, n représente un nombre entier 2, 3 ou 4, 44 Zi représente un reste de diamines aromatique, Z2 représente un reste de diamines aliphatique, KK représente un reste de composé coupleur, R3 et R4, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4, R5 et R6, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 ou un groupe alkoxy en C1-C4, An représente un anion incolore, ainsi que les colorants cationiques décrits dans les demandes de brevet WO 95/01 772, WO 95/15 144, EP 714 954, EP 1 170 000 EP 1 166 753, EP 1 166 754 et EP 1 170 001, différents des colorants ci-dessus. Le passage de ces demandes consacré aux colorants cationiques est incorporé dans la présente demande. De manière préférée, on utilisera les colorants Basic Red 51 de formule (XIV) : eNr Cl- (XIV) le Basic Yellow 87 de formule (XV) : N ,N CH3SO4-(XV) ainsi que le Basic Orange 31 de formule (XVI) : (N7 ONLN ClNHZ (XVI) Le ou les colorants directs azoïquse, méthiniques ou azométhiniques à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle utilisés selon l'invention, représentent de préférence de 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition de teinture et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. Le milieu approprié pour la teinture (ou support) est généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique, ainsi que les produits analogues et leurs mélanges. Les solvants peuvent être présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. Le pH de la composition tinctoriale conforme à l'invention est généralement compris entre 2 et 11 environ, et de préférence entre 5 et 10 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques. 46 Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (XVII) suivante : ~ \N-W N / (XVII) \R6 dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C6 ; R3, R4, R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C6 ou hydroxyalkyle en C1-C6. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut, en plus des colorants directs de l'invention définis précédemment, contenir un ou plusieurs colorants autres directs additionnels qui peuvent par exemple être choisis parmi les colorants benzéniques nitrés, les colorants anthraquinoniques, les colorants naphtoquinoniques, les colorants triarylméthaniques, les colorants xanthéniques, les colorants azoïques non cationiques. Lorsqu'elle est destinée à la teinture d'oxydation, la composition tinctoriale conforme à l'invention contient, en plus du ou des colorants directs cationiques (i) et (ii) une ou plusieurs bases d'oxydation choisie 47 parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées pour la teinture d'oxydation et parmi lesquelles on peut notamment citer les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques. Parmi ces bases d'oxydation on peut tout particulièrement citer : - (I) les paraphénylènediamines de formule (XVIII) suivante et leurs sels d'addition avec un acide : NH2 dans laquelle : RI représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4 , alcoxy(CIC4)alkyle(CI-C4), alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté, phényle ou 4'-aminophényle ; R2 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4 ou polyhydroxyalkyle en C2-C4, alcoxy(CI-C4)alkyle(CI-C4) ou alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté ; RI et R2 peuvent également former avec l'atome d'azote qui les porte un hétérocycle azoté à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou uréido; R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène tel qu'un atome de chlore, un radical alkyle en C1-C4, sulfo, carboxy, monohydroxyalkyle 48 en C1-C4 ou hydroxyalcoxy en C1-C4, acétylaminoalcoxy en C1-C4, mésylaminoalcoxy en C1-C4 ou carbamoylaminoalcoxy en C1-C4, R4 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle en CI-C4. Parmi les groupements azotés de la formule (XVIII) ci-dessus, on peut citer notamment les radicaux amino, monoalkyl(CI-C4)amino, dialkyl(CIC4)amino, trialkyl(C1-C4)amino, monohydroxyalkyl(CI-C4)amino, imidazolinium et ammonium. 10 Parmi les paraphénylènediamines de formule (XVIII) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthylparaphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6- 15 diéthyl-paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl- paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl-paraphénylènediamine, la 4-amino-N,N-diéthyl-3-méthyl-aniline, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl- 20 aniline, la 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-amino 2-chloro-aniline, la 2-13-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, la 2-fluoro- paraphénylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la N-03-hydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl-3-méthyl-paraphénylènediamine, la 25 N,N-(éthyl,13-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la N-(13,y-dihydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl)-paraphénylènediamine, la N-phényl-paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy-paraphénylènediamine, la N-03-méthoxyéthyl)-5 49 paraphénylènediamine, 2-méthyll-N-(3-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines de formule (XVIII) ci-dessus, on préfère tout particulièrement la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthylparaphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylène-diamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. -(II) Selon l'invention, on entend par bases doubles, les composés comportant au moins deux noyaux aromatiques sur lesquels sont portés des 15 groupements amino et/ou hydroxyle. Parmi les bases doubles utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut notamment citer les composés répondant à la formule (XIX) suivante, et leurs sels d'addition 20 avec un acide : (XIX) NR9R10 NR11 R12 Y dans laquelle : 50 - Zi et Z2, identiques ou différents, représentent un radical hydroxyle ou - NH2 pouvant être substitué par un radical alkyle en Ci-C4 ou par un bras de liaison Y ; le bras de liaison Y représente une chaîne alkylène comportant de 1 à 14 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée pouvant être interrompue ou terminée par un ou plusieurs groupements azotés et/ou par un ou plusieurs hétéroatomes tels que des atomes d'oxygène, de soufre ou d'azote, et éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxyle ou alcoxy en C1-C6 ; - R5 et R6 représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en C1-C4 ou un bras de liaison Y ; - R7, R8, R9, Rio, R11 et R12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un bras de liaison Y ou un radical alkyle en C1-C4 ; étant entendu que les composés de formule (XIX) ne comportent qu'un seul bras de liaison Y par molécule. Parmi les groupements azotés de la formule (XIX) ci-dessus, on peut citer notamment les radicaux amino, monoalkyl(CI-C4)amino, dialkyl(CI- C4)amino, trialkyl(C1-C4)amino, monohydroxyalkyl(CI-C4)amino, imidazolinium et ammonium. Parmi les bases doubles de formules (XIX) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl)-N,N'-bis-(4'-amino- 51 3'-méthylphényl)-éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi ces bases doubles de formule (XIX), le N,N'-bis-03-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane ou l'un de leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférés. - (III) les para-aminophénols répondant à la formule (XX) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : OH (XX) NH2 dans laquelle : R13 représente un atome d'hydrogène,un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, alcoxy(CIC4)alkyle(CI-C4) ou aminoalkyle en C1-C4, ou hydroxyalkyl(CIC4)aminoalkyle en C1-C4. R14 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en C1-C4, cyanoalkyle en C1-C4 ou alcoxy(CI-C4)alkyle(CI-C4). Parmi les para-aminophénols de formule (XX) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le para-aminophénol, le 4-amino-3-méthyl-phénol, le 25 4-amino-3-fluoro-phénol, le 4-amino-3-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino- 52 2-méthyl-phénol, le 4-amino-2-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthoxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-aminométhyl-phénol, le 4-amino-2-03-hydroxyéthyl-aminométhyl)-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. - (IV) les ortho-aminophénols utilisables à titre de bases d'oxydation dans le cadre de la présente l'invention, sont notamment choisis parmi le 2-amino-phénol, le 2-amino-1-hydroxy-5-méthyl-benzène, le 2-amino-1-hydroxy-6-méthyl-benzène, le 5-acétamido-2-amino-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. -(V) parmi les bases hétérocycliques utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut plus particulièrement citer les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques, les dérivés pyrazoliques, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino-pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino-3-amino-pyridine, la 2,3-diamino-6-méthoxy-pyridine, la 2-03-méthoxyéthyl)amino-3-amino-6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino-pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets allemand DE 2 359 399 ou japonais JP 88-169 571 et JP 91-10659 ou demandes de brevet WO 96/15765, comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy-2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy-4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy-5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les 53 dérivés pyrazolo-pyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; la 2,7-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ol ; le 3-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)-éthanol; le 2-(7-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)-éthanol; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol; le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol; la 5,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2, 5, N7, N7-tetraméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine; et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans les brevets DE 3 843 892, DE 4 133 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino-1-méthyl-pyrazole, le 3,4-diamino-pyrazole, le 4,5-diamino-1-(4'-chlorobenzyl)-pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthylpyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-phényl-pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl-3-phényl-pyrazole, le 4-amino-1,3-diméthyl-5-hydrazino-pyrazole, le 1-benzyl-4,5-diamino-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-tert-butyl-1-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-tert-butyl-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-03-hydroxyéthyl)-3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-1-03-hydroxyéthyl)-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3-(4'-méthoxyphényl)-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3- 54 hydroxyméthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-1-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-1-isopropyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-isopropyl-pyrazole, le 4-amino-5-(2'-aminoéthyl)amino-1,3-diméthyl-pyrazole, le 3,4,5-triamino-pyrazole, le 1-méthyl-3,4,5-triamino-pyrazole, le 3,5-diamino-1-méthyl-4-méthylaminopyrazole, le 3,5-diamino-4-03-hydroxyéthyl)amino-1-méthyl-pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. Lorsqu'elles sont utilisées, la ou les bases d'oxydation représentent de préférence de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. Lorsqu'elle est destinée à la teinture d'oxydation, la composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer, en plus des colorants directs cationiques (i) et (ii) ainsi que des bases d'oxydation, un ou plusieurs coupleurs de façon à modifier ou à enrichir en reflets les nuances obtenues en mettant en oeuvre les colorants directs cationiques (i) et (ii) et la ou les bases d'oxydation. Les coupleurs utilisables dans la composition de teinture selon l'invention sont ceux classiquement utilisés dans les compositions de teinture d'oxydation, c'est-à-dire les méta-aminophénols, les métaphénylènediamines, les métadiphénols, les naphtols et les coupleurs hétérocycliques tels que par exemple les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, le sésamol et ses dérivés, les dérivés pyridiniques, les 55 dérivés pyrazolotriazoles, les pyrazolones, les indazoles, les benzimidazoles, les benzothiazoles, les benzoxazoles, les 1,3-benzodioxoles, les quinolines et leurs sels d'addition avec un acide. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2,4-diamino 1-03-hydroxyéthyloxy)-benzène, le 2-méthyl-5-amino-phénol, le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-phénol, le 3-amino-phénol, le 1,3-dihydroxybenzène, le 1,3-dihydroxy-2-méthyl-benzène, le 4-chloro-1,3-dihydroxybenzène, le 2-amino 4-03-hydroxyéthylamino)-1-méthoxy-benzène, le 1,3- diamino-benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy)-propane, le sésamol, le 1-amino-2-méthoxy-4,5-méthylènedioxy benzène, l'a-naphtol, le 6-hydroxyindole, le 4-hydroxy-indole, le 4-hydroxy-N-méthyl indole, la 6-hydroxyindoline, la 2,6-dihydroxy-4-méthyl-pyridine, le 1-H-3-méthyl-pyrazole-5-one, le 1-phényl-3-méthyl-pyrazole-5-one, la 2-amino-3-hydroxypyridine, le 3,6-diméthyl-pyrazolo-[3,2-c]-1,2,4-triazole, le 2,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-b]-1,2,4-triazole et leurs sels d'addition avec un acide. D'une manière générale, les sels d'addition avec un acide des bases 20 d'oxydation et coupleurs sont notamment choisis parmi les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates et les tartrates, les lactates et les acétates. Lorsqu'ils sont présents, le ou les coupleurs représentent de préférence de 25 0,0001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. 56 La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des polymères non ioniques, anioniques ou amphotères,des polymères cationiques non siliconés, des agents tensio actifs non ioniques, cationiques ou amphotères, des céramides, des agents conservateurs, des agents filtrants, des agents opacifiants. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition tinctoriale conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous desformes diverses, telles que sous forme de liquides, de shampooings, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Elle peut être obtenue par mélange extemporané d'une composition, éventuellement cationiques de colorant direct un groupement précédemment. pulvérulente, contenant le ou les colorants directs formule (I) avec une composition contenant au moins un azoïque,méthinique ou azométhinique possédant au moins ammonium quaternaire inclus dans un cycle tel que défini Lorsque l'association du colorant direct cationique (i) et du colorant direct azoïque,méthinique ou azométhinique possédant au moins un groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle (ii) selon l'invention est 57 utilisée dans une composition destinée à la teinture d'oxydation (une ou plusieurs bases d'oxydation sont alors utilisées, éventuellement en présence d'un ou plusieurs coupleurs) ou lorsqu'elle est utilisée dans une composition destinée à la teinture directe éclaircissante, alors la composition tinctoriale conforme à l'invention renferme en outre au moins un agent oxydant, choisi par exemple parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, et les enzymes telles que les peroxydases, les laccases et les oxydo-réductases à deux électrons. L'utilisation du peroxyde d'hydrogène ou des enzymes est particulièrement préférée. Un autre objet de l'invention est un procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux mettant en oeuvre la composition tinctoriale telle que définie précédemment. Selon une première variante de ce procédé de teinture conforme à l'invention, on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie précédemment, pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée, après quoi on rince, on lave éventuellement au shampooing, on rince à nouveau et on sèche. Le temps nécessaire au développement de la coloration sur les fibres kératiniques est généralement compris entre 3 et 60 minutes et encore plus 25 précisément 5 et 40 minutes. Selon une deuxième variante de ce procédé de teinture conforme à l'invention, on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale 58 telle que définie précédemment, pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée, sans rinçage final. Selon une autre forme de réalisation particulière de ce procédé de teinture, et lorsque la composition tinctoriale conforme à l'invention renferme au moins un agent oxydant, le procédé de teinture comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (Al) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini précédemment et, d'autre part, une composition (B1) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, puis à procéder à leur mélange au moment de l'emploi avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (Al) ou la composition (B1) contenant au moins un colorant direct azoïque,méthinique ou azométhinique possédant au moins un groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différent des colorants de formule (I) et tel que défini précédemment. Selon une autre forme de réalisation particulière de ce procédé de teinture, et lorsque la composition tinctoriale conforme à l'invention renferme au moins une base d'oxydation et au moins un agent oxydant, le procédé de teinture comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (A2) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini précédemment et au moins une base d'oxydation et, d'autre part, une composition (B2) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, puis à procéder à leur mélange au moment de l'emploi avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (A2) ou la composition (B2) contenant au 59 moins un colorant direct azoïque,méthinique ou azométhinique possédant au moins un groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle (ii) différent des colorants de formule (I) et tel que défini précédemment. Un autre objet de l'invention est un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture ou tout autre système de conditionnement à plusieurs compartiments dont un premier compartiment renferme la composition (Al) ou (A2) telle que définie ci-dessus et un second compartiment renferme la composition (B1) ou (B2) telle que définie ci-dessus. Ces dispositifs peuvent être équipés d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans pour autant en limiter la portée. EXEMPLES Comp Formule osé 1 N +^N Cl- N CH2CH2OH CH3 CH2CH2OH 2 Cl N N1\1 N ON c I I I 187/100 OH2 Exemples d'application Exemple 1 On a préparé la composition de teinture suivante : (teneurs exprimés en grammes de matière active) Colorant 1 selon l'invention 0,2 Hydroxyéthylcellulose 0,72 Décylpolyglucoside 9,00 Basic Red 51 0.2 Alcool benzylique 4,00 Conservateurs 0,06 Tampon borate q.s. pH 9 50 Eau déminéralisée 100 La composition a été appliquée d'une part sur des mèches de cheveux gris naturels à 90% de blancs, d'autre part sur des mèches de cheveux gris permanentés à 90% de blancs, pendant 30 minutes à température ambiante (20 C). A l'issue du temps de pause, les mèches ont été rincées, shampooinées puis rincées et séchées. Elles ont été teintes dans une nuance violine chromatique peu sélective. Exemple 2 Dans l'exemple 1 en remplaçant poids pour poids le colorant 1 par le colorant 2 et le Basic Red 51 par le Basic Yellow 87 on obtient une nuance brun violet puissante et peu sélective. 10
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L'invention concerne une composition de teinture pour fibres kératiniques, en particulier pour fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique de formule (I), et qui est caractérisée par le fait qu'elle contient en outre au moins un colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différent des colorantsde formule (I).L'invention concerne également les procédés et dispositifs de teinture la mettant en oeuvre.
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1.Composition pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines et plus particulierement des cheveux comprenant, dans un mileu approprié pour la teinture (i) au moins un composé tétraazapentaméthinique de formule (I) et (ii) au moins un colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différent des colorants de formule (I). dans laquelle - Wi représente un radical hétéroaromatique cationique de formule (II) ou (III) : R3 X- X- 15 - W2 représente un radical hétéroaromatique de formule (IV) ou (V): 20R8 (V) dans lesquelles : - Zo représente un radical CR2, un atome d'azote ou un radical NR21, - Z1 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR9, - Z2 représente un atome d'azote ou un radical CR10, - Z3 représente un atome d'azote ou un radical CR11, - Z4 représente un atome d'azote ou un radical CR12, - Z5 représente un atome d'azote ou un radical CR13, - Z6 représente un atome d'azote ou un radical CR14, - Z7 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR15, - Z8 représente un atome d'azote ou un radical CR16, - Z9 représente un atome d'azote ou un radical CR17, - Zlo représente un atome d'azote ou un radical CR18, - Z11 représente un atome d'azote ou un radical CR19, - Z12 représente un atome d'azote ou un radical CR20, - Z13 représente un radical CR6, un atome d'azote ou un radical NR22, - étant entendu que chacun des cycles des formules (II), (III), (IV) et (V) ne comportent pas plus de trois atomes d'azote, et que deux des trois atomes d'azote peuvent être contigus, - la liaison a du radical hétéroaromatique cationique à 5 chaînons de la formule (II) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I),- la liaison b du radical hétéroaromatique cationique à 6 chaînons de la formule (III) étant reliée à l'atome d'azote NI de la formule (I). - la double liaison a' du radical hétéroaromatique à 5 chaînons de la formule (IV) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la double liaison b' du radical hétéroaromatique à 6 chaînons de la formule (V) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la liaison b, reliant le radical hétéroaromatique cationique de la formule III à l'atome d'azote NI de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un radical CR13 ; la liaison b étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un atome d'azote, - la liaison b', reliant le radical hétéroaromatique de la formule V à l'atome d'azote N2 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un radical CR19 ; la liaison b' étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un atome d'azote, - R2, R6, Rio et R16 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2, carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 ; un radical carboxy ; un radical sulfonylamino, - R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21, et R22 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C8 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en CI-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en CI-C2 , carboxy ou sulfonique ; - Ro, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène,une chaîne hydrocarbonée en C1-C16 linéaire ou ramifiée, cette chaîne pouvant être saturée ou insaturée par une à trois insaturations, cette chaîne étant non substituée ou substituée par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)- hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle, en outre cette chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou deux atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical SO2, - étant entendu que Ro, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 ne comportent pas de liaison peroxyde, ni de radicaux diazo ou nitroso, -R2 avec Rlo, R11 avec R12, R6 avec R16, et R17 avec R18 pouvant former indépendamment les uns des autres un cycle aromatique carboné à 5 ou 6 chaînons non substitué ou substitué par un ou deux radicaux hydroxy, amino, (di)alkyl CI-C2 amino, alcoxy C1-C2, (poly)hydroxyalkyl C2-C4 amino, - X est un anion organique ou minéral. 2.Composition selon la 1 caractérisée par le fait que dans la formule I, ZI représente un atome d'oxygène ou un radical NR9 et Z7 représente un atome d'oxygène ou un radical NR15 3.Composition selon les 1 et 2 dans laquelle Ro représente un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en CI-C6 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisisparmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , (poly)hydroxyalkylamino en C2-C4 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle , non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle. 4.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle Ro représente un atome d'hydrogène ; un radical méthyle, éthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un radical un amino, (di)méthylamino , (di)(2-hydroxyéthyl)amino, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. 5.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R2, R6, Rio et R16 représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, un radical phényl. 6.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R2, R6, Rio et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical méthyle, phényle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy. 7.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical alkyle en C1-C4 , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les30radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique. 8.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle, R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent un radical méthyle, éthyle, 2-hydroxyéthyle, 1-carboxyméthyle, 2- carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle. 9.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, nonsubstitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique; un radical phényle , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical sulfonylamino ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. 1O.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, etR20 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un radical méthyle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical méthoxy, éthoxy, 2-hydroxyéthyloxy, un radical amino, méthylamino, diméthylamino, 2-hydroxyéthylamino. 11.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle W1 est un radical 2-pyridinium et W2 est un radical 2-pyridine. 12.Composition selon la 11 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants :- Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-N-méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-méthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-éthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-phényl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphenyl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N- méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N, N-diméthylaminophényl)-1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3- méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano] -N-hydroxyethyl-pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyethyl -2-pyridinylidene)-3-phényl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl-pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'methoxyphényl)-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-N-hydroxyéthyl pyridinium. Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Ncarboxyéthylpyridinium. 13.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 4-pyridinium et W2 est un radical 4- pyridine . 14.Composition selon la 13 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]N-méthylpyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl1-formazano]-N-hydroxyéthyl-pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(Nhydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-Nhydroxyéthyl-pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium. 70- Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(Nhydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidene)-3-ethyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)- 1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano] -N-carboxyéthyl pyridinium. 15.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-imidazole . 16.Composition selon la 15 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidene)-3-isopropyl- 1-formazano] -1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3- phényl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium.-Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. 17.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 5-pyrazolium et W2 est un radical 5-pyrazole . 18.Composition selon la 17 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1- formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium.- Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3- phényl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)- 1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'- méthoxyphényl)- 1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'- hydroxyphényl)- 1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dicarboxyéthyl pyrazolinium. 19.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-pyridine . 20.Composition selon la 19 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phenyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl benzimidazolium. 21.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 4-pyridine . 22.Composition selon la 21 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium.30- Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl benzimidazolium. 23.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-pyridine . 24.Composition selon la 23 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmiles composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium.- Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl imidazolium. 25.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 4-pyridine . 26.Composition selon la 25 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium.- Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]- 1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl-imidazolium. 27.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-benzimidazole. 28.Composition selon la 27 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : 82 -Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-10 formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium. 15 - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-20 méthyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. 25 - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3- isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-30 hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium.- Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-5 formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. 10 - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4' -N,N-dimethylaminophényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl 20 benzimidazolium. 29.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les composés de formule I sont présents dans une concentration allant de 0,001 à 5% et de 25 préférence de 0,05 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. 30.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le colorant direct cationique 30 azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différent des composés de formule (I) 84 comporte dans sa structure au moins un hétérocycle saturé ou insaturé comportant dans son enchaînement de chaînons au moins un atome d'azote porteur d'une charge permanente positive, le dit hétérocycle comportant de 4 à 8 chaînons et étant éventuellement condensé avec un ou plusieurs autres hétérocycles ou noyaux aromatiques et comportant éventuellement un ou plusieurs autres hétéroatomes choisis parmi l'azote, le soufre et l'oxygène, chacun de ces cycles pouvant être éventuellement substitué. 31.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que l'atome d'azote porteur d'une charge positive permanente est de préférence substitué par un radical alkyle en C1C30 éventuellement substitué ou par un radical phényle éventuellement substitué. 32.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que les substituants des groupements alkyle sont choisis parmi les atomes d'halogène, les groupements hydroxyle, amino, mono ou dialkyleClC4amino, mono ou dihydroxyalkyleClC4amino, aryle C6C30, cyano. 33.Composition selon la 31, caractérisée par le fait que les substituants des groupements aryle sont choisis parmi les atomes d'halogène, les groupements alkyleClC30, hydroxyle, amino, mono ou dialkyleClC4amino, mono ou dihydroxyalkyleClC4amino, cyano, nitro, acyle C2C 10. 34.Composition selon les 31 ou 32, caractérisée par le fait que le substituant sur l'atome d'azote porteur d'une charge permanente est un groupement alkyle C1C4. 85 35.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que ce substituant est un groupement méthyle. 36.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle est choisi parmi les composés de formule (VI): G-N=N-J (VI) dans laquelle le symbole G représente un groupement choisi parmi les structures G1 à G3 suivantes : R26 R27 R26 R24 N+ R27 1 X- R 24 G, G2 R-29 G3 dans lesquelles, R24 désigne un radical alkyle en C1-C4, un radical phényle pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C4 ou un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor ; 86 R25 désigne un radical alkyle en C1-C4 ou un radical phényle; R26 et R27, identiques ou différents, représentent un radical alkyle en C1-C4 , un radical phényle, ou forment ensemble dans G1 un cycle benzénique substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en Ci-C4 , alcoxy en C1-C4, ou NO2, ou forment ensemble dans G2 un cycle benzénique éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4 , alcoxy en C1-C4, ou NO2; R26 peut désigner en outre un atome d'hydrogène; Z désigne un atome d'oxygène, de soufre ou un groupement -NR25; M représente un groupement -CH, -CR (R désignant alkyle en C1-C4), ou -NR28(X )r; K représente un groupement -CH, -CR (R désignant alkyle en CI-C4),ou - NR28(X )r; P représente un groupement -CH, -CR (R désignant alkyle en Ci-C4),ou - NR28(X-)r; r désigne zéro ou 1; R28 représente un atome O-, un radical alcoxy en C1-C4, ou un radical alkyle en C1-C4; R29 et R30, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor, un radical alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C4 , un radical -NO2; X- représente un anion de préférence choisi parmi le chlorure, l'iodure, le méthyl sulfate, l'éthyl sulfate, l'acétate et le perchlorate; le symbole J représente : -(a) un groupement de structure J1 suivante : 87 -p- R33 J, RR32 dans laquelle, R31 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor, un radical alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C4, un radical -OH, -NO2, -NHR34, -NR35R36, -NHCOalkyle en C1-C4, ou forme avec R32 un cycle à 5 ou 6 chaînons contenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi l'azote, l'oxygène ou le soufre; R32 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor, un radical alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C4 ou forme avec R33 ou R34 un cycle à 5 ou 6 chaînons contenant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi l'azote, l'oxygène ou le soufre; R33 représente un atome d'hydrogène, un radical -OH, un radical - NHR34, un radical -NR35R36; R34 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, un radical monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, un radical phényle; R35 et R36, identiques ou différents, représentent un radical alkyle en C1-C4 , un radical monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4; -(b) un groupement hétérocyclique azoté à 5 ou 6 chaînons susceptible de renfermer d'autres hétéroatomes et/ou des groupements carbonylés et 88 pouvant être substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en Ci-C4, amino ou phényle, et notamment un groupement de structure J2 suivante : dans laquelle, R37 et R38, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène , un radical alkyle en C13-Cio , un radical phényle; Y désigne le radical -CO- ou le radical ûC(CH3)= ; n représente 0 ou 1, avec, lorsque n désigne 1, U désigne le 10 radical -CO-. 37.Composition selon lune quelconque des 1 à 35, caractérisée par le fait que le colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle 15 est choisi parmi les composés de formule suivante (VII): R14 BùN=N R13 R15 dans laquelle : R12 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, R13 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle pouvant être 20 substitué par un radical -CN ou par un groupement amino, un radical 4'-aminophényle ou forme avec R12 un hétérocycle éventuellement oxygéné et/ou azoté pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C4, R37 (U)n J289 R14 et R15, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un atome d'halogène tel que le brome, le chlore, l'iode ou le fluor, un radical alkyle en C1-C4 ou alcoxy en C1-C4, un radical -CN, X-représente un anion de préférence choisi parmi le chlorure, le méthyl 5 sulfate et l'acétate, B représente un groupement choisi par les structures B1 à B6 suivantes : R16 Ç~l R1 N 7 N+ )Il S R18 R16 N ùN+ R16 S B1 B2 B3 R16 R16 et 10 15 B4 B5 B6 dans lesquelles R16 représente un radical alkyle en C1-C4, R17 et R18, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4 38.Composition selon lune quelconque des 1 à 35, caractérisée par le fait que le colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle est choisi parmi les composés de formules suivantes (VIII) et (IX) : 20X R20 R21 (VIII) R22 (IX) dans lesquelles : R19 représente un atome d'hydrogène, un radical alcoxy en C1-C4, un atome d'halogène tel que le brome, le chlore, l'iode ou le fluor ou un radical amino, R20 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou forme avec un atome de carbone du cycle benzénique un hétérocycle éventuellement oxygéné et/ou substitué par un ou plusieurs groupements alkyle en C1-C4, R21 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène tel que le brome, le chlore, l'iode ou le fluor, R22 et R23, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, DI et D2, identiques ou différents, représentent un atome d'azote ou le groupement -CH, m représente 0 ou 1, étant entendu que lorsque R19 représente un groupement amino non substitué, alors DI et D2 représentent simultanément un groupement -CH et m = 0, X- représente un anion de préférence choisi parmi le chlorure, le méthyl sulfate et l'acétate, E représente un groupement choisi par les structures El à E8 suivantes :El E2 E3 E4 E5 et E6 E7 E8 dans lesquelles R' représente un radical alkyle en C1-C4 ; lorsque m représente 0 et que DI représente un atome d'azote, alors E peut également désigner un groupement de structure E9 suivante : R' cN\\ N+ 1 R' dans laquelle R' représente un radical alkyle en C1-C4. E9 92 39.Composition selon l'une quelconque des 1 à 35, caractérisée par le fait que le colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle est choisi parmi les composés de formule suivante (X): R'9 AùZùD R7 N R8 X-(X) dans laquelle : Z et D représentent, identiques ou différents, un atome d'azote ou le groupement -CH, R7 et R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en Ci-C4 pouvant être substitué par un radical -CN, - OH ou -NH2 ou forment avec un atome de carbone du cycle benzénique un hétérocycle éventuellement oxygéné ou azoté, pouvant être substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en CiC4 ; un radical 4'-aminophényle, R9 et R'9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor, un radical cyano, alkyl en C1-C4, alcoxy en C1-C4 ou acétyloxy, X - représente un anion de préférence choisi parmi le chlorure, le méthyl sulfate et l'acétate, A représente un groupement choisi par les structures Al à A19 suivantesN \\ A4 / NùN /L Rio Rio Rio Rio N Rio A5 Rio Al2 A8 N ' R11 Rio Rio A10 A11Rio A13 A14 A15 94 Rio R10 R10 NOS Rio Rio A16 A17 Au et ~ N+ \ A19 R10 dans lesquelles Rio représente un radical alkyle en C1-C4 pouvant être substitué par un radical hydroxyle et R11 représente un radical alcoxy en C1-C4, 40.Composition selon l'une quelconque des 1 à 35, caractérisée par le fait que le colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle est choisi parmi les composés de formules suivantes (XI), (XII) et (XIII) :15(A ùN ùZùN _X A ùN ùZl ùN =N ùKK (XI) Ri R2 n Ri A ùN ùZ2 ù i ùAl R1 R2 (XIII) dans lesquelles A et AI, indépendamment l'un de l'autre, sont les restes de formule : Z représente un reste de diamine aliphatique ou aromatique, RI et R2, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 ou peuvent former ensemble avec 2 atomes d'azote auxquels ils sont rattachés ou avec Z et Z2 un 10 cycle à 5, 6 ou 7 chaînons, X représente le reste d'un chaînon formant un pont, n représente un nombre entier 2, 3 ou 4, Zi représente un reste de diamines aromatique, Z2 représente un reste de diamines aliphatique, 15 KK représente un reste de composé coupleur, R3 et R4, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4, R5 et R6, indépendamment l'un de l'autre, représentent un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C4 ou un groupe alkoxy en C1-C4, 20 An représente un anion incolore, (XII) 596 41.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle est choisi parmi les composés de formules suivantes : Basic Red 51: (XIV) Basic Yellow 87: 10 CH3SO4_ (XV) Basic Orange 31: e N/ 1 ON%\ Cl- NH2 (XVI) 15 42.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que les colorants directs azoïques, méthiniques ou azométhiniques à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différents des colorants de formule (I) représentent 20 de préférence de 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de lacomposition de teinture et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. 43.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins un colorant direct additionnel différent des colorants directs de l'invention. 44. Composition selon la 43 caractérisée, par le fait que le ou les colorants directs additionnels sont présents à une concentration allant de 0,001 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 45.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre un agent oxydant. 46.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins une base d'oxydation choisie dans le groupe formé par les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les orthoaminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 47.Composition selon la 46, caractérisée par le fait que la ou les bases d'oxydation sont présentes à une concentration allant de 0,001 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 48.Composition selon l'une des 46 et 47, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins un coupleur choisi dans le groupe formé par les métaphénylènediamines, les métaaminophénols, lesmétadiphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. 49.Composition selon la 48, caractérisée par le fait que le ou les coupleurs sont présents à une concentration allant de 0,001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 50.Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait que qu'on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie à l'une quelconque des 1 à 44, pendant un temps suffisant pour obtenir la coloration désirée, après quoi on rince, on lave éventuellement au shampooing, on rince à nouveau et on sèche. 51.Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait que qu'on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie à l'une quelconque des 1 à 44, pendant un temps suffisant pour obtenir la coloration désirée, sans rinçage final. 52.Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait qu'il comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (Al) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini dans les 1 à 28 et, d'autre part, une composition (B1) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, puis à procéder à leur mélange au moment de l'emploi avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (Al) ou la composition (B1) contenant , au moins un colorant direct azoïque, 99 méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différent des colorants de formule (I) et tel que défini dans les 1 et 30 à 41. 53.Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait qu'il comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (A2) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini dans les 1 à 28 et au moins une base d'oxydation et, d'autre part, une composition (B2) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, puis à procéder à leur mélange au moment de l'emploi avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (A2) ou la composition (B2) contenant au moins un colorant direct azoïque, méthinique ou azométhinique à groupement ammonium quaternaire inclus dans un cycle différents des colorants de formule (I) et tel que défini dans les 1 et 30 à 41. 54.Dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture à plusieurs compartiments, caractérisé par le fait qu'un premier compartiment renferme la composition (Al) ou (A2) telle que définie à la 49 ou 50 et un second compartiment renferme la composition (B1) ou (B2) telle que définie à la 52 ou 53.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5
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A61K 8/49,A61Q 5/10
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FR2900633
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A1
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SYSTEME DE SUPPORT DE VOILE POUR ENGIN PROPULSE A LA VOILE
| 20,071,109 |
La présente invention se rapporte à un , comprenant un mât et une bôme reliée au mât. Dans les voiliers connus, une voile est généralement supportée par un mât sensiblement vertical ou légèrement incliné vers l'arrière et par une bôme reliée au mât au niveau d'une de ses extrémités. La bôme peut pivoter horizontalement et verticalement, ce qui permet un réglage de la prise de vent. Dans un type de voilier connu, l'extrémité de la bôme reliée au mât comprend une fourche permettant un appui pivotant de la bôme sur le mât. Généralement, un cordon amovible relie les deux parties de la fourche en tournant autour du mât pour empêcher la bôme de se séparer du mât. Dans ce type de voilier, la bôme peut généralement pivoter autour du mât selon un angle important, de l'ordre de 180 ou plus. Toutefois, en l'absence de cordon ou en cas d'usure ou de mauvaise fixation de ce dernier, la fourche peut se séparer du mât en cours de navigation. La propulsion du bateau par le vent est alors perturbée. De plus, afin de permettre un pivotement de la bôme autour d'un axe horizontal, la longueur du cordon ne peut être juste suffisant pour assurer une fixation serrée de la fourche au mât, au contraire il existe nécessairement un certain jeu entre la fourche et le mât. La fourche peut donc s'éloigner légèrement du mât puis s'en rapprocher à nouveau brusquement sous l'effet du vent. Il en résulte des chocs sur le mât qui peuvent provoquer une détérioration du mât. Le mât doit être dimensionné en conséquence, ce qui implique généralement un poids important. Dans un autre type de voilier connu, l'extrémité de la bôme est fixée au mât par l'intermédiaire d'une articulation, appelée vis-demulet, située juste derrière le mât. Dans ce cas, le pivotement horizontal de la bôme ne peut se faire que sur un angle limité, en général inférieur à 180 , en raison de la présence du mât. Il existe également des bateaux dans lesquels la bôme peut uniquement pivoter autour d'un axe vertical. Ce type de bateau offre des possibilités de réglage de la prise de vent limitées. 2 L' invention a pour but de fournir un système de support de voile, qui ne présente pas au moins certains des inconvénients précités de l'art antérieur. Pour cela, l'invention fournit un système de support de voile pour engin propulsé à la voile, comprenant un mât présentant, au moins sur une portion de sa longueur, un axe de mât et une bôme reliée au mât de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe orthogonal à l'axe de mât et autour d'un axe parallèle à l'axe de mât, caractérisé par le fait que la bôme est reliée au mât de manière que ledit axe parallèle à l'axe de mât est confondu avec l'axe de mât et que ledit axe orthogonal à l'axe de mât est situé à une distance constante de l'axe de mât. Ainsi, la rotation de la bôme autour du mât n'est pas limitée par la présence du mât. De plus, comme la distance entre l'axe orthogonal et l'axe de mât est constante, la portion de la bôme agencée au niveau de l'axe orthogonal est aussi à distance constante de l'axe de mât. La bôme ne peut donc se séparer du mât ni venir brusquement en contact avec lui. De préférence, le système de support comprend un tube de fixation entourant ledit mât et apte à tourner par rapport audit mât selon un angle de 360 autour dudit axe de mât, ladite bôme étant fixée audit tube de fixation de manière à pouvoir pivoter autour dudit axe orthogonal audit axe de mât. Grâce à ces caractéristiques, la bôme ne peut se séparer du mât en cours de navigation car le tube de fixation entoure le mât. De plus, comme le tube de fixation peut tourner autour du mât selon un angle de 360 , le pivotement horizontal de la bôme peut se faire dans une large plage de valeurs, ce qui permet une plus grande liberté dans le réglage de la prise de vent. Cela permet aussi, lors des opérations de montage et de démontage de l'engin propulsé à la voile, de positionner la bôme dans une position appropriée. Par exemple la bôme peut être parallèle à la direction du vent indépendamment de l'orientation de l'engin propulsé à la voile, où la bôme peut être positionnée de manière à libérer un espace nécessaire à la réalisation d'une opération de montage particulière. Avantageusement, ledit tube de fixation est mobile par rapport audit mât dans la direction dudit axe de mât. 3 Ainsi, il est possible de régler la prise de vent en modifiant la position du tube de fixation le long du mât. De préférence, ledit tube de fixation est apte à être séparé dudit mât en déplaçant ledit tube de fixation jusqu'à une extrémité dudit 5 mât. Par exemple il est possible de séparer le mât de son point d'attache sur l'engin propulsé à la voile et de déplacer le tube de fixation jusqu'à l'extrémité inférieure du mât. On peut alors ranger et/ou transporter le mât et la bôme indépendamment l'un de l'autre. 10 Selon un mode de réalisation particulier, ladite bôme est fixée audit tube de fixation par une première articulation, au niveau d'une première extrémité de ladite bôme. Selon un mode de réalisation particulier, ledit support de voile comprend un hale-haut rigide dont une première extrémité est fixée 15 audit tube de fixation par une deuxième articulation distante de ladite première articulation et dont une deuxième extrémité est reliée à la bôme. De préférence, la position le long de la bôme de ladite deuxième extrémité dudit hale-haut est réglable. 20 Grâce à ces caractéristiques, l'inclinaison de la bôme par rapport à l'horizontale peut être réglée. Dans le cas où le tube de fixation est mobile par rapport au mât dans la direction de l'axe de mât, cette inclinaison ne varie pas quand le tube de fixation se déplace le long du mât. 25 De préférence, ledit mât est cylindrique de révolution autour dudit axe de mât sur au moins une portion de sa longueur, ledit tube de fixation comprenant un tube cylindrique de révolution et au moins une bague de rotation en matériau présentant un faible coefficient de friction, de diamètre intérieur inférieur au diamètre intérieur dudit tube 30 cylindrique et correspondant au diamètre extérieur dudit mât. Grâce à ces caractéristiques, le mât et le tube de fixation sont en contact au niveau d'un organe en matériau à faible coefficient de friction, ce qui permet une rotation, et éventuellement un coulissement, du tube de fixation par rapport au mât en limitant les risques de grippage 35 et l'usure. Le tube cylindrique peut être réalisé en un matériau choisi par exemple en fonction de sa rigidité, de sa résistance à la corrosion et/ou 4 de sa capacité à être soudé, indépendamment de son coefficient de friction. Avantageusement, ledit support de voile comprend deux bagues de rotation agencées respectivement aux deux extrémités dudit tube cylindrique de manière à former un joint entre ledit tube cylindrique et ledit mât. L' invention fournit également un engin propulsé à la voile comprenant un système de support selon l'invention ci-dessus. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue en perspective d'un système de support selon un mode de réalisation de l'invention, au cours des opérations de montage, - les figures 2 à 4 sont des vues en perspective du système de support de la revendication 1, à l'état monté et avec la bôme dans différentes positions, et - la figure 5 représente schématiquement le système de support de la figure 1. Le système de support pour voile représenté sur les figures 1 à 5 comprend un mât 1 et une bôme 2. Le mât 1 est destiné à être fixé par son extrémité inférieure 4 à un voilier ou un char à voile, par exemple en insérant l'extrémité inférieure 4 dans un cylindre de réception (non représenté). Le mât 1 est, sur sa portion inférieure, un cylindre de révolution d'axe A. Dans un mode de réalisation à partir d'une hauteur donnée, la section transversale du mât diminue progressivement. L'axe A du mât 1 peut par exemple être vertical ou légèrement incliné vers l'arrière du voilier. Le système de support comprend également un tube de fixation 3. Le tube de fixation 3 comprend un tube cylindrique 7 de révolution par exemple en aluminium anodisé, de diamètre intérieur supérieur au diamètre extérieur du mât 1, et deux bagues de rotation 8 agencées respectivement à chaque extrémité du tube cylindrique 7. Les bagues de rotation 8 sont par exemple en matière plastique et présentent un diamètre intérieur correspondant au diamètre extérieur du mât 1. Les bagues de rotation 8 permettent une rotation du tube de fixation 3 autour de l'axe A sur 360 , comme représenté sur la figure 5 par la flèche 23, et 5 un déplacement du tube de fixation 3 le long de l'axe A, comme représenté par la flèche 25. De plus, les bagues de rotation 8 empêchent, dans une certaine mesure, que des impuretés pénètrent dans l'espace situé entre le mât 1 et le tube cylindrique 7. La position du tube de fixation 3 le long de l'axe A peut être réglée par l'utilisateur, par exemple grâce à un bout d'actionnement (non représenté). Le tube de fixation 3 comprend une première articulation 6, agencée au niveau d'une extrémité inférieure du tube cylindrique 7, et une deuxième articulation 12 agencée au niveau d'une extrémité supérieure du tube cylindrique 7. L'extrémité avant 5 de la bôme 2 est fixée au tube cylindrique 7 par l'articulation 6 qui comprend deux pattes triangulaires soudées au tube cylindrique 7 et un goujon s'étendant selon un axe B entre les deux pattes en passant à travers un orifice ménagé dans la bôme 2. L'articulation 6 permet donc à la bôme 2 de pivoter autour de l'axe B, comme représenté par la flèche 24. Bien entendu, d'autres types d'articulation pourraient être utilisés. Le système de support comprend également un hale-haut 9 rigide dont une première extrémité 10 est fixée à la deuxième articulation 12 qui est similaire à l'articulation 6, et dont la deuxième extrémité 11 est fixée à une troisième articulation 13. La troisième articulation 13 est fixée sur une glissière 14 qui peut coulisser sur un rail 15, comme représenté par la flèche 26. Le rail 15 est fixé à la bôme 2 et présente une pluralité d'orifices 16 aptes à coopérer avec un pion 17 porté par la glissière 14 pour verrouiller la position de la glissière 14 sur le rail 15. Quand le pion 17 est dans sa position de déverrouillage, une écoute de hale-haut 18 permet de régler la position de la glissière 14, et donc de faire pivoter la bôme 2 autour de l'axe B. Quand le pion 17 est dans sa position de verrouillage, l'inclinaison de la bôme 2 par rapport à l'horizontale reste constante, même en cas de déplacement du tube de fixation 3 le long de l'axe A. La figure 2 représente la bôme 2 dans sa position la plus inclinée possible, le pion 17 coopérant avec l'orifice 16 le plus éloigné de l'extrémité 5 de la bôme 2. La figure 3 représente la bôme 2 dans sa position la moins inclinée possible, sensiblement horizontale, le pion 17 coopérant avec l'orifice 16 le plus proche de l'extrémité 5 de la bôme 2. La figure 4 représente la bôme 2 dans une position intermédiaire. Bien entendu, plus ou moins d'orifices 16 pourraient être prévus sur le rail 15, correspondant à différentes inclinaisons possibles de la bôme 2. Pour un réglage fin, on peut utiliser un rail et une glissière sans orifices ni pion d'indexage, manipulés avec un palan fixé entre la glissière et l'articulation 6. Sur la figure 4, on a représenté une voile 20. Le système de support permet de supporter la voile 20 pour la propulsion du voilier par le vent. La voile 20 est de forme globalement triangulaire et présente, sur un premier côté, un manchon 21 permettant de fixer la voile 20 au mât 1 en faisant passer le mât 1 dans le manchon 21. Le manchon 21 ne s'étend pas jusqu'au coin inférieur avant 23 de la voile 20, afin de permettre au hale-haut 9 de s'étendre d'un côté de la voile 20. Un bout 22 permet de fixer le coin avant 19 de la voile 20 à l'extrémité avant 5 de la bôme 2. Le coin inférieur arrière (non représenté) de la voile est fixé à l'extrémité arrière 27 de la bôme 2. Bien entendu, d'autres manières de fixer la voile au support de voile sont envisageables. Le système de support peut être démonté en vue du transport et/ou du rangement. Pour cela, après avoir retiré la voile et séparé le mât 1 du voilier, l'utilisateur fait coulisser le tube de fixation 3 vers l'extrémité inférieure du mât 4 jusqu'à la séparation de la bôme 2 et du mât 1. Pour le montage, l'utilisateur procède à l'opération inverse, c'est-à-dire, il fait passer le mât 1 à l'intérieur du tube de fixation 3. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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Système de support de voile (20) pour engin propulsé à la voile, comprenant un mât (1) présentant, au moins sur une portion de sa longueur, un axe de mât (A) et une bôme (2) reliée audit mât de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe orthogonal (B) audit axe de mât et autour d'un axe parallèle audit axe de mât, caractérisé par le fait que ladite bôme est reliée audit mât de manière que ledit axe parallèle audit axe de mât est confondu avec ledit axe de mât et que ledit axe orthogonal audit axe de mât est situé à une distance constante dudit axe de mât.
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1. Système de support de voile (20) pour engin propulsé à la voile, comprenant un mât (1) présentant, au moins sur une portion de sa longueur, un axe de mât (A) et une bôme (2) reliée audit mât de manière à pouvoir pivoter autour d'un axe orthogonal (B) audit axe de mât et autour d'un axe parallèle audit axe de mât, caractérisé par le fait que ladite bôme est reliée audit mât de manière que ledit axe parallèle audit axe de mât est confondu avec ledit axe de mât et que ledit axe orthogonal audit axe de mât est situé à une distance constante dudit axe de mât. 2. Système de support selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend un tube de fixation (3) entourant ledit mât et apte à tourner par rapport audit mât selon un angle de 360 autour dudit axe de mât (A), ladite bôme étant fixée audit tube de fixation de manière à pouvoir pivoter autour dudit axe orthogonal audit axe de mât. 3. Système de support selon la 2, caractérisé par le fait que ledit tube de fixation est mobile par rapport audit mât dans la direction dudit axe de mât. 4. Système de support selon la 3, caractérisé par le fait que ledit tube de fixation est apte à être séparé dudit mât en déplaçant ledit tube de fixation jusqu'à une extrémité (4) dudit mât. 5. Système de support selon l'une des 2 à 4, caractérisé par le fait que ladite bôme est fixée audit tube de fixation par une première articulation (6), au niveau d'une première extrémité (5) de ladite bôme. 6. Système de support selon la 5, caractérisé par le fait qu'il comprend un hale-haut (9) rigide dont une première extrémité (10) est fixée audit tube de fixation par une deuxième articulation (12) distante de ladite première articulation (6) et dont une deuxième extrémité (11) est reliée à la bôme. 7. Système de support selon la 6, caractérisé par le fait que la position le long de la bôme de ladite 35 deuxième extrémité dudit hale-haut est réglable. 8. Système de support selon l'une des 2 à 7, caractérisé par le fait que ledit mât est cylindrique de révolution autour dudit axe de mât sur au moins une portion de sa longueur, ledit tube de fixation comprenant un tube cylindrique de révolution (7) et au moins une bague de rotation (8) en matériau présentant un faible coefficient de friction, de diamètre intérieur inférieur au diamètre intérieur dudit tube cylindrique et correspondant au diamètre extérieur dudit mât. 9. Système de support selon la 8, caractérisé par le fait qu'il comprend deux bagues de rotation agencées respectivement aux deux extrémités dudit tube cylindrique de manière à former un joint entre ledit tube cylindrique et ledit mât. 10. Engin propulsé à la voile comprenant un système de support selon l'une des 1 à 9.
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B
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B63
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B63H
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B63H 9
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B63H 9/08
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FR2892154
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A1
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GROUPE MOTOPROPULSEUR COMPORTANT DES MOYENS POUR OPTIMISER LA RECIRCULATION DES GAZ D'ECHAPPEMENT
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"" La présente invention concerne un groupe motopropulseur comportant des moyens pour optimiser la recirculation des gaz 5 d'échappement du moteur à combustion interne. La présente invention concerne plus particulièrement un groupe motopropulseur, notamment pour un véhicule automobile, comportant un moteur à combustion interne comportant au moins un compresseur qui est agencé dans un conduit d'admission en io amont du collecteur d'admission du circuit d'admission et entraîné en rotation par une turbine qui est agencée dans un conduit d'échappement en aval du collecteur d'échappement du circuit d'échappement. Les moteurs à combustion interne produisent et émettent is dans les gaz d'échappement des substances polluantes toxiques, en particulier des oxydes d'azote ou NOx et des particules de suies. Or, les normes antipollution applicables aux véhicules automobiles imposent aux constructeurs des quantités maximales 20 de substances polluantes rejetées dans l'atmosphère qui doivent être de plus en plus faibles. C'est la raison pour laquelle l'utilisation d'un dispositif de dépollution des gaz d'échappement, tel qu'un filtre à particules, en aval du moteur pour éliminer des gaz d'échappement les 25 particules de suie produites lors de la combustion, est devenue presque incontournable. Un tel dispositif de dépollution des gaz d'échappement est donc agencé dans la partie du conduit d'échappement qui est située en aval de la turbine et il comporte respectivement au 30 moins un orifice d'entrée OE et un orifice de sortie OS. Pour la même raison, la recirculation des gaz d'échappement, encore appelée EGR pour "Exhaust Gas Recirculation" en terminologie anglaise, constitue une autre des solutions connues qui s'est généralisée et qui est mise en ceuvre seule ou en combinaison avec un dispositif de dépollution des gaz d'échappement pour réduire les rejets et satisfaire aux normes antipollution. De manière connue, la recirculation des gaz d'échappement consiste à injecter une partie des gaz brûlés dans la chambre de combustion de cylindre par l'intermédiaire d'un circuit, dit de recirculation. Un tel circuit de recirculation des gaz d'échappement comporte généralement au moins un moyen de régulation io commandé, tel qu'une vanne, apte à contrôler la recirculation d'au moins une partie des gaz d'échappement vers le moteur par l'intermédiaire d'au moins un conduit de recirculation qui est raccordé en dérivation entre le conduit d'échappement et le conduit d'admission. is On distingue principalement dans l'état de la technique deux conceptions de circuit de recirculation des gaz d'échappement en fonction notamment de l'agencement du conduit de recirculation dans le moteur à combustion interne suralimenté. 20 Selon une première conception connue, le circuit de recirculation est du type dit "haute pression" lorsque le piquage d'entrée du conduit de recirculation sur le conduit d'échappement est réalisé en amont de la turbine et le raccordement de la sortie dans le conduit d'admission est en aval du compresseur. 25 Un tel circuit de recirculation présente cependant des inconvénients. En effet, le taux de recirculation des gaz d'échappement ou taux d'EGR est insuffisant à bas régimes (ou faibles charges) du fait notamment du débit d'air relativement faible à l'admission et de la capacité du compresseur qui est 30 limitée par le phénomène de pompage. Au contraire, à hauts régimes (ou fortes charges), le taux d'EGR est important mais préjudiciable car en diminuant le débit des gaz d'échappement traversant la turbine, il limite corrélativement la charge maximale pouvant être fournie à l'admission par le compresseur puisque le compresseur est directement entraîné par la turbine. Selon une deuxième conception connue, le circuit de recirculation est du type dit "basse pression" lorsque le piquage d'entrée du conduit de recirculation sur le conduit d'échappement est réalisé en aval de la turbine et le raccordement de la sortie dans le conduit d'admission est en amont du compresseur. Un tel circuit de recirculation basse pression permet de résoudre les inconvénients précités des circuits du type haute io pression tels que le phénomène de pompage ou la limitation de charge maximale à l'admission. En effet, le piquage du conduit de recirculation étant réalisé en aval de la turbine, le débit des gaz d'échappement traversant la turbine est toujours maximal quel que soit le régime is et le débit des gaz est sensiblement constant lorsque le taux d'EGR augmente de sorte que le point de fonctionnement obtenu s'éloigne des valeurs limites de pompage. Toutefois, les gaz d'échappement comportent des particules de suies qui sont susceptibles de provoquer des 20 problèmes d'encrassement et de corrosion, en particulier de la vanne EGR, du compresseur et du refroidisseur d'air de suralimentation. Le piquage du conduit de recirculation est donc généralement réalisé en aval d'un dispositif de dépollution, tel 25 qu'un filtre à particules, qui est agencé dans le conduit d'échappement en aval de la turbine. Cependant, les circuits de recirculation basse pression présentent d'autres inconvénients, à savoir principalement le fait que le taux d'EGR obtenu est inférieur à ceux des circuits haute 30 pression. En effet, dans un circuit basse pression, la différence entre la pression en sortie du dispositif de dépollution et la pression en entrée du compresseur est plus faible que la différence entre la pression en amont de la turbine et la pression à l'admission d'un circuit haute pression. Les solutions connues de l'état de la technique pour résoudre ce problème ne donnent pas satisfaction. On a par exemple proposé d'augmenter la perméabilité du circuit de recirculation en augmentant la section du conduit de recirculation, mais la mise en ceuvre d'une telle solution est rendue particulièrement difficile du fait de la compacité toujours plus grande nécessaire à l'implantation du moteur dans le véhicule. On a aussi proposé de réaliser un vannage à l'échappement en aval du point de raccordement du conduit de recirculation sur le conduit d'échappement de manière à augmenter la contre-pression d'échappement pour favoriser la is circulation des gaz d'échappement en recirculation en optimisant la différence de pression. Une telle solution présente toutefois des inconvénients au nombre desquels figure notamment l'augmentation des différences de pression dans le moteur et de la consommation de 20 carburant. L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et particulièrement d'optimiser l'écoulement du flux de gaz d'échappement à la sortie du dispositif de dépollution pour favoriser la recirculation et limiter le phénomène de contrepression(s) à l'échappement dans un circuit de recirculation du type basse pression. Dans ce but, l'invention propose un groupe motopropulseur, notamment pour un véhicule automobile, comportant un moteur à combustion interne, un dispositif de 30 dépollution, du type décrit précédemment, et comportant un circuit de recirculation des gaz d'échappement comportant au moins un moyen de régulation commandé pour contrôler la recirculation d'au moins une partie des gaz d'échappement vers le moteur par l'intermédiaire d'au moins un conduit de recirculation qui est raccordé en dérivation sur la partie du conduit d'échappement s'étendant en aval de l'orifice de sortie du dispositif de dépollution de manière à réaliser un circuit de recirculation des gaz d'échappement de type basse pression, caractérisé en ce que s le raccordement du conduit de recirculation et de la partie aval du conduit d'échappement avec l'orifice de sortie du dispositif de dépollution est réalisé par l'intermédiaire d'un raccord conformé en Y comportant une branche inférieure, dite de stabilisation des gaz d'échappement, qui est reliée en entrée à l'orifice de io sortie et en sortie respectivement à une première branche supérieure, dite de recirculation, dont la sortie est reliée au conduit de recirculation et à une deuxième branche supérieure, dite d'échappement, dont la sortie est reliée à la partie aval du conduit d'échappement, la branche inférieure de stabilisation des is gaz d'échappement s'étendant sur au moins une longueur déterminée de manière à réduire les perturbations dans l'écoulement des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution et les pertes de charges en entrée du conduit de recirculation. 20 Avantageusement, les paramètres géométriques du raccord selon l'invention sont susceptibles d'être optimisés pour une application donnée en fonction du taux d'EGR souhaité pour les différents points de fonctionnement du moteur. Grâce à l'invention, on peut avantageusement limiter 25 l'utilisation de moyens commandés de vannage à l'échappement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la branche inférieure de stabilisation se raccorde respectivement à la première branche supérieure de recirculation par l'intermédiaire d'une première zone de raccordement 30 présentant un premier rayon de raccordement déterminé et à la deuxième branche supérieure d'échappement par l'intermédiaire d'une deuxième zone de raccordement présentant un deuxième rayon de raccordement déterminé, les valeurs des premier et deuxième rayons de raccordement étant déterminées de manière à limiter les pertes de charge dans le raccord ; -la première branche supérieure de recirculation se raccorde à la troisième branche supérieure d'échappement par l'intermédiaire d'une troisième zone de raccordement présentant un troisième rayon de raccordement déterminé ; - la valeur de l'aire de la section de la première branche supérieure de recirculation est inférieure ou égale à la valeur de l'aire de la section de la deuxième branche supérieure io d'échappement de manière à favoriser l'écoulement des gaz d'échappement vers la première branche supérieure de recirculation et le conduit de recirculation ; - la branche inférieure de stabilisation des gaz d'échappement s'étendant suivant un axe principal, la première is branche supérieure de recirculation s'étendant suivant un axe principal et la deuxième branche supérieure d'échappement s'étendant suivant un axe principal, au moins l'un des axes principaux est rectiligne ; - la branche inférieure de stabilisation des gaz 20 d'échappement s'étendant suivant un axe principal, la première branche supérieure de recirculation s'étendant suivant un axe principal et la deuxième branche supérieure d'échappement s'étendant suivant un axe principal, au moins l'un des axes principaux est curviligne ; 25 - l'intersection de l'axe principal de la branche inférieure de stabilisation du raccord avec l'axe principal de la première branche supérieure de recirculation détermine un premier angle aigu de manière qu'au moins une partie du flux des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution subisse une 30 déviation vers la première branche supérieure de recirculation dont la valeur soit inférieure ou égale à 90 ; - l'intersection de l'axe principal de la branche inférieure de stabilisation du raccord avec l'axe principal de la deuxième branche supérieure d'échappement détermine un deuxième angle aigu de manière qu'au moins une partie du flux des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution subisse une déviation vers la deuxième branche supérieure d'échappement dont la valeur soit inférieure ou égale à 90 ; - la valeur du premier angle est inférieure ou égale à la valeur du deuxième angle de manière à favoriser l'écoulement des gaz d'échappement de la branche inférieure de stabilisation vers la première branche supérieure de recirculation et le conduit de recirculation ; io - la valeur du premier angle est déterminée de manière que l'axe principal de la première branche supérieure de recirculation soit coaxial à l'axe principal du dispositif de dépollution pour limiter la perte d'énergie cinétique des gaz d'échappement en recirculation dans le conduit de recirculation ; 15 - la partie aval du conduit d'échappement comporte des moyens commandés susceptibles d'obturer tout ou partie du conduit d'échappement de manière à augmenter la contre-pression d'échappement dans le conduit d'échappement et à favoriser la recirculation des gaz d'échappement dans le conduit 20 de recirculation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : 25 - la figure 1 représente schématiquement un groupe motopropulseur comportant un conduit de recirculation dont le raccordement au conduit d'échappement du moteur est réalisé par l'intermédiaire d'un raccord en "Y" selon l'invention ; - la figure 2 représente une vue en coupe illustrant en 30 détail un premier exemple de réalisation d'un raccord en "Y" selon l'invention ; - la figure 3 représente une vue en coupe illustrant en détail un deuxième exemple de réalisation d'un raccord en "Y" selon l'invention. De plus, les éléments identiques, similaires ou analogues de l'invention seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Dans la description et les revendications, on utilisera à titre non limitatif les expressions, telles que "supérieure" et "inférieure", "amont" et "aval" en référence aux figures et définitions données dans la description. Ainsi, les expressions "amont" et "aval" sont déterminées par le sens de circulation de l'air frais et/ou des gaz io d'échappement de l'admission vers l'échappement du moteur. On a représenté schématiquement à la figure 1, un groupe motopropulseur 10 pour un véhicule automobile. Le groupe motopropulseur 10 comporte un moteur 12 à combustion interne suralimenté comportant un compresseur 14 is qui est agencé dans un conduit d'admission 16 en amont du collecteur d'admission 18 du circuit d'admission 20 et qui est entraîné en rotation par une turbine 22 qui est agencée dans un conduit d'échappement 24 en aval du collecteur d'échappement 26 du circuit d'échappement 28. 20 Le conduit d'admission 16 comporte respectivement une partie amont 16A s'étendant depuis l'entrée du conduit d'admission 16 jusqu'au compresseur 14 et une partie aval 16B s'étendant du compresseur 14 jusqu'aux cylindres du moteur 12. Avantageusement, la partie aval 16B du conduit 25 d'admission 16 comporte un refroidisseur d'air de suralimentation (non représenté). Le groupe motopropulseur 10 comporte de préférence un dispositif 30 de dépollution des gaz d'échappement qui est agencé dans le conduit d'échappement 24 en aval de la turbine 30 22 et qui comporte un orifice d'entrée OE et un orifice de sortie OS. Avantageusement, le dispositif 30 de dépollution des gaz d'échappement est par exemple constitué par un catalyseur et/ou un filtre à particules, et/ou un absorbeur d'oxydes d'azote (Nox). Le conduit d'échappement 24 comporte respectivement une partie amont 24A s'étendant des cylindres du moteur 12 jusqu'à la turbine 22, une partie intermédiaire 24B comprise entre la turbine 22 et le dispositif de dépollution 30 et une partie aval 24C s'étendant du dispositif de dépollution 30 jusqu'à la sortie du conduit d'échappement 24. Le groupe motopropulseur 10 comporte un circuit de recirculation des gaz d'échappement 32 comportant au moins un moyen de régulation 34 commandé pour contrôler la recirculation io d'au moins une partie des gaz d'échappement vers le moteur 12 par l'intermédiaire d'au moins un conduit de recirculation 36 qui est raccordé en dérivation sur la partie 24C du conduit d'échappement 24 s'étendant en aval de l'orifice de sortie OS du dispositif de dépollution 30 de manière à réaliser un circuit de 15 recirculation des gaz d'échappement 32 de type basse pression. De manière connue, le moyen de régulation 34 commandé pour contrôler la recirculation d'au moins une partie des gaz d'échappement vers le moteur 12 est par exemple constituée par une vanne, dite vanne EGR, qui peut être agencée à l'entrée ou à 20 la sortie du conduit de recirculation 36. Conformément à l'invention, le raccordement du conduit de recirculation 36 et de la partie aval 24C du conduit d'échappement 24 avec l'orifice de sortie OS du dispositif de dépollution 30 est réalisé par l'intermédiaire d'un raccord 40 25 conformé en Y comportant une branche inférieure 42, dite de stabilisation des gaz d'échappement, qui est reliée en entrée à l'orifice de sortie OS et en sortie respectivement à une première branche supérieure 44, dite de recirculation, dont la sortie est reliée au conduit de recirculation 36 et à une deuxième branche 30 supérieure 46, dite d'échappement, dont la sortie est reliée à la partie aval 24C du conduit d'échappement 24. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la branche inférieure 42 de stabilisation des gaz d'échappement s'étend sur au moins une longueur L qui est l0 déterminée de manière à réduire les perturbations dans l'écoulement des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution 30 et les pertes de charges en entrée du conduit de recirculation 36. On a représenté sur les figures 2 et 3 le sens de circulation d'amont en aval des gaz d'échappement par des flèches. La figure 2 représente en détail un premier exemple de réalisation d'un raccord 40 en Y selon l'invention. La branche inférieure 42 de stabilisation se raccorde d'une io part à la première branche supérieure 44 de recirculation par l'intermédiaire d'une première zone de raccordement 48 présentant un premier rayon de raccordement R1 déterminé et, d'autre part, à la deuxième branche supérieure 46 d'échappement par l'intermédiaire d'une deuxième zone de raccordement 50 is présentant un deuxième rayon de raccordement R2 déterminé. Les gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution 30 parcourent sur une longueur L la branche inférieure 42 de stabilisation, la valeur de longueur L étant notamment déterminée en fonction de l'aire de la section S de la branche inférieure 42 20 pour obtenir une stabilisation optimale des gaz avant leur déviation vers la première 44 branche supérieure et la deuxième 46 branche supérieure. La branche inférieure 42 de stabilisation s'étend suivant un axe principal AO supérieur, la première branche supérieure 44 de 25 recirculation s'étendant suivant un axe principal Al supérieur de recirculation et la deuxième branche supérieure 46 d'échappement s'étendant suivant un axe principal A2 supérieur d'échappement. Avantageusement, au moins l'un des axes principaux A0, 30 Al, A2 est rectiligne et/ou au moins l'un des axes principaux A0, Al, A2 est curviligne. Dans le premier exemple de réalisation, les axes principaux A0, Al et A2 sont rectilignes. L'axe principal AO de la branche inférieure 42 de stabilisation est ainsi rectiligne et avantageusement coaxial avec l'axe principal X du dispositif de dépollution 30 qui est aligné avec les orifices d'entrée OE et de sortie OS. La première branche supérieure 44 de recirculation et la deuxième branche supérieure 46 d'échappement s'étendent respectivement suivant des axes principaux Al et A2 qui sont rectilignes. Les premier et second rayons de raccordement R1, R2 io déterminent ainsi la courbure de la paroi interne du raccord 40 suivie par l'écoulement des gaz d'échappement dans les zones de raccordement 48, 50 des branches 42, 44 et 46 rectilignes du raccord 40. De préférence, la première branche supérieure 44 de 15 recirculation se raccorde à la troisième branche supérieure 46 d'échappement par l'intermédiaire d'une troisième zone de raccordement 52 présentant un troisième rayon de raccordement R3 déterminé. Le troisième rayon de raccordement R3 détermine ainsi la 20 courbure de la paroi interne du raccord 40 entre la première branche 44 et la deuxième branche 46, c'est à dire la partie du raccord 40 qui divise le flux des gaz d'échappement en sortie de la branche inférieure de stabilisation 42 pour le dévier l'écoulement vers la première branche supérieure 44 de recircu- 25 lation ou la deuxième branche supérieure 46 d'échappement. Avantageusement, la troisième zone de raccordement 52 est ici alignée sur l'axe principal AO de la branche inférieure 42 de stabilisation et l'axe principal X du dispositif de dépollution 30. La valeur de longueur L correspond sensiblement à la 30 longueur de la branche inférieure 42, c'est-à-dire ici suivant l'axe AO à la distance comprise entre l'orifice de sortie OS et la troisième zone de raccordement 52. En variante, la troisième zone de raccordement 52 présente un profil non curviligne, tel qu'un profil en V dont la pointe est orientée vers l'amont. Avantageusement, les valeurs des premier, deuxième et troisième rayons de raccordement R1, R2, et R3 sont déterminées de manière à limiter les pertes de charge dans le raccord 40 et à favoriser en particulier l'écoulement du flux des gaz d'échappement recirculés. Avantageusement, la valeur de l'aire de la section S1 de la io première branche supérieure 44 de recirculation est inférieure ou égale à la valeur de l'aire de la section S2 de la deuxième branche supérieure 46 d'échappement de manière à favoriser l'écoulement des gaz d'échappement vers la première branche supérieure 44 de recirculation et le conduit de recirculation 36. is L'intersection de l'axe principal AO de la branche inférieure de stabilisation 42 du raccord 40 avec l'axe principal Al de la première branche supérieure 44 de recirculation détermine un premier angle aigu (a1). La valeur du premier angle (a1) est déterminée de manière 20 qu'au moins une partie du flux des gaz d'échappement sortant par l'orifice de sortie OS du dispositif de dépollution 30 subisse, après avoir parcouru la branche inférieure de stabilisation 42 de longueur L, une déviation vers la première branche supérieure 44 de recirculation dont la valeur soit inférieure ou égale à 90 . 25 L'intersection de l'axe principal AO de la branche inférieure de stabilisation 42 du raccord 40 avec l'axe principal A2 de la deuxième branche supérieure 46 d'échappement détermine un deuxième angle aigu (a2). La valeur du deuxième angle (a2) est déterminée de 30 manière qu'au moins une partie du flux des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution 30 subisse une déviation vers la deuxième branche supérieure 46 d'échappement dont la valeur soit inférieure ou égale à 90 . Avantageusement, la valeur du deuxième angle (a2) est déterminée en fonction de la valeur du premier angle (a1) et d'autres paramètres tels que les aires des sections S, S1 et S2. De préférence, la valeur du premier angle (a1) est inférieure ou égale à la valeur du deuxième angle (a2) de manière à favoriser l'écoulement des gaz d'échappement de la branche inférieure de stabilisation 42 vers la première branche supérieure 44 de recirculation et le conduit de recirculation 36. La valeur du premier angle (a1) et du deuxième angle (a2) est donc comprise entre 0 et 90 , de préférence entre 30 et 60 . Dans le premier mode de réalisation illustré à la figure 2, les angles (a1) et (a2) sont égaux de sorte que la troisième zone de raccordement 52 soit globalement alignée avec la branche inférieure de stabilisation 42 rectiligne et l'orifice de sortie OS du is dispositif de dépollution 30. La valeur de l'aire de la section S1 de la première branche supérieure 44 de recirculation est ici sensiblement égale à la valeur de l'aire de la section S2 de la deuxième branche supérieure 46 d'échappement. 20 La figure 3 représente un deuxième exemple de réalisation d'un raccord 40 en Y selon l'invention qui sera décrit ci-après par comparaison avec le premier exemple de réalisation du raccord de la figure 2. La branche inférieure 42 de stabilisation des gaz 25 d'échappement s'étend sur une longueur L déterminée, de l'orifice de sortie OS jusqu'à la jonction de la branche inférieure 42 avec la première branche supérieure 44 de recirculation et suivant un axe principal AO qui est curviligne. L'axe principal Al de la première branche supérieure 44 de 30 recirculation est rectiligne et l'axe principal A2 de la deuxième branche supérieure 46 d'échappement du raccord 40 est curviligne, comme l'axe principal AO de la branche inférieure de stabilisation 42, avec lequel l'axe principal A2 est coaxial et confondu. La valeur du deuxième angle (a2) est donc égale à zéro. La valeur du premier angle (a1) est déterminée de manière que l'axe principal Al de la première branche supérieure 44 de recirculation soit coaxial à l'axe principal X du dispositif de dépollution 30 afin que les gaz d'échappement ne subissent pas ou peu de déviation après avoir parcourus la branche inférieure de stabilisation 42. La première branche supérieure 44 de recirculation et le conduit de recirculation 36 sont donc alignés avec l'orifice de sortie OS du dispositif de dépollution 30 pour limiter la perte d'énergie cinétique des gaz d'échappement en recirculation vers le moteur 12 par le conduit de recirculation 36. La valeur de l'aire de la section S1 de la première branche supérieure 44 de recirculation est inférieure à la valeur de l'aire is de la section S2 de la deuxième branche supérieure 46 d'échappement. Avantageusement, le raccord 40 selon le deuxième exemple de réalisation permet ainsi de réaliser un coude pour le raccordement de la partie aval 24C du conduit d'échappement 24 20 de manière à faciliter l'implantation du moteur 12 pour certaines applications. En variante, le raccord 40 comporte aussi un tel coude dans la première branche supérieure 44 de recirculation pour le raccordement du conduit de recirculation 36. 25 Avantageusement, la partie aval 24C du conduit d'échappement 24 comporte des moyens commandés 54, tel qu'une vanne ou un volet, qui sont susceptibles d'obturer sélectivement tout ou partie du conduit d'échappement 24 de manière à augmenter la contre-pression d'échappement dans le 30 conduit d'échappement 24 et à favoriser ainsi la recirculation des gaz d'échappement dans le conduit de recirculation 36. La présente invention est susceptible d'être mise en ceuvre dans un véhicule automobile quel qu'en soit le type de moteur à combustion interne 12, c'est-à-dire aussi bien un moteur diesel qu'un moteur à essence. Dans le cas d'un moteur diesel, le dispositif de dépollution 30 des gaz d'échappement est composé de préférence d'au moins s un catalyseur et un filtre à particules et éventuellement d'un piège à oxydes d'azote (Nox). Dans le cas d'un moteur essence, le dispositif de dépollution 30 des gaz d'échappement est de préférence formé d'au moins un catalyseur et éventuellement d'un piège à Nox. io Dans ce dernier cas, le piquage des gaz d'échappement recirculés a lieu en sortie du catalyseur. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au moteur à combustion interne représenté et décrit uniquement à titre d'exemple non limitatif de sorte que l'invention est aussi is susceptible d'être mise en ceuvre dans un moteur suralimenté comportant notamment deux turbocompresseurs dont les turbines fonctionnent en série ou en parallèle
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L'invention concerne un groupe motopropulseur (10), comportant un moteur (12) à combustion interne suralimenté, un dispositif (30) de dépollution des gaz d'échappement et un circuit de recirculation des gaz d'échappement (32) de type basse pression, caractérisé en ce que le raccordement du conduit de recirculation (36) et de la partie aval (24C) du conduit d'échappement (24) avec l'orifice de sortie (OS) du dispositif de dépollution (30) est réalisé par l'intermédiaire d'un raccord (40) conformé en « Y » dont la branche inférieure (42) de stabilisation des gaz d'échappement est reliée en aval à la première branche supérieure (44) de recirculation et à la deuxième branche supérieure (46) d'échappement et qui s'étend sur au moins une longueur déterminée de manière à réduire les perturbations dans l'écoulement des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution (30) et les pertes de charges en entrée du conduit de recirculation (36).
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1. Groupe motopropulseur (10), notamment pour un véhicule automobile, comportant : - un moteur (12) à combustion interne comportant au moins un compresseur (14) qui est agencé dans un conduit d'admission (16) en amont du collecteur d'admission (18) du circuit d'admission (20) et qu'entraîne en rotation une turbine (22) qui est agencée dans un conduit d'échappement (24) en aval du collecteur d'échappement (26) du circuit d'échappement (28), - un dispositif (30) de dépollution des gaz d'échappement qui est agencé dans le conduit d'échappement (24) en aval de la turbine (22) et qui comporte un orifice d'entrée (0E) et un orifice de sortie (OS) et, -un circuit de recirculation des gaz d'échappement (32) is comportant au moins un moyen de régulation (34) commandé pour contrôler la recirculation d'au moins une partie des gaz d'échappement vers le moteur (12) par l'intermédiaire d'au moins un conduit de recirculation (36) qui est raccordé en dérivation sur la partie (24C) du conduit d'échappement (24) s'étendant en aval 20 de l'orifice de sortie (OS) du dispositif de dépollution (30) de manière à réaliser un circuit de recirculation des gaz d'échappement (32) de type basse pression, caractérisé en ce que le raccordement du conduit de recirculation (36) et de la partie aval (24C) du conduit d'échappement (24) 25 avec l'orifice de sortie (OS) du dispositif de dépollution (30) est réalisé par l'intermédiaire d'un raccord (40) conformé en Y comportant une branche inférieure (42), dite de stabilisation des gaz d'échappement, qui est reliée en entrée à l'orifice de sortie (OS) et en sortie respectivement à une première branche 30 supérieure (44), dite de recirculation, dont la sortie est reliée au conduit de recirculation (36) et à une deuxième branche supérieure (46), dite d'échappement, dont la sortie est reliée à la partie aval (24C) du conduit d'échappement (24), la branche inférieure (42) de stabilisation des gaz d'échappement s'étendantsur au moins une longueur (L) déterminée de manière à réduire les perturbations dans l'écoulement des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution (30) et les pertes de charges en entrée du conduit de recirculation (36). 2. Groupe motopropulseur selon la 1, caractérisé en ce que la branche inférieure (42) de stabilisation se raccorde respectivement à la première branche supérieure (44) de recirculation par l'intermédiaire d'une première zone de raccordement (48) présentant un premier rayon de raccordement io (R1) déterminé et à la deuxième branche supérieure (46) d'échappement par l'intermédiaire d'une deuxième zone de raccordement (50) présentant un deuxième rayon de raccordement (R2) déterminé, les valeurs des premier et deuxième rayons de raccordement (R1, R2) étant déterminées de is manière à limiter les pertes de charge dans le raccord (40). 3. Groupe motopropulseur selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la première branche supérieure (44) de recirculation se raccorde à la troisième branche supérieure (46) d'échappement par l'intermédiaire d'une troisième zone de 20 raccordement (52) présentant un troisième rayon de raccordement (R3) déterminé. 4. Groupe motopropulseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur de l'aire de la section (Si) de la première branche supérieure (44) de 25 recirculation est inférieure ou égale à la valeur de l'aire de la section (S2) de la deuxième branche supérieure (46) d'échappement de manière à favoriser l'écoulement des gaz d'échappement vers la première branche supérieure (44) de recirculation et le conduit de recirculation (36). 30 5. Groupe motopropulseur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la branche inférieure (42) de stabilisation des gaz d'échappement s'étendant suivant un axe principal (AO), la première branche supérieure (44) de recirculation s'étendant suivant un axe principal (Al) et ladeuxième branche supérieure (46) d'échappement s'étendant suivant un axe principal (A2), au moins l'un des axes principaux (A0, Al, A2) est rectiligne. 6. Groupe motopropulseur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la branche inférieure (42) de stabilisation des gaz d'échappement s'étendant suivant un axe principal (AO), la première branche supérieure (44) de recirculation s'étendant suivant un axe principal (Al) et la deuxième branche supérieure (46) d'échappement s'étendant suivant un axe principal (A2), au moins l'un des axes principaux (A0, Al, A2) est curviligne. 7. Groupe motopropulseur selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que l'intersection de l'axe principal (AO) de la branche inférieure de stabilisation (42) du raccord (40) avec 1s l'axe principal (Al) de la première branche supérieure (44) de recirculation détermine un premier angle aigu (al) de manière qu'au moins une partie du flux des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution (30) subisse une déviation vers la première branche supérieure (44) de recirculation dont la valeur 20 soit inférieure ou égale à 90 . 8. Groupe motopropulseur selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que l'intersection de l'axe principal (AO) de la branche inférieure de stabilisation (42) du raccord (40) avec l'axe principal (A2) de la deuxième branche supérieure (46) 25 d'échappement détermine un deuxième angle aigu (a2) de manière qu'au moins une partie du flux des gaz d'échappement sortant du dispositif de dépollution (30) subisse une déviation vers la deuxième branche supérieure (46) d'échappement dont la valeur soit inférieure ou égale à 90 . 30 9. Groupe motopropulseur selon les 7 et 8, caractérisé en ce que la valeur du premier angle (al) est inférieure ou égale à la valeur du deuxième angle (a2) de manière à favoriser l'écoulement des gaz d'échappement de la brancheinférieure de stabilisation (42) vers la première branche supérieure (44) de recirculation et le conduit de recirculation (36). 10. Groupe motopropulseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur du premier angle (a1) est déterminée de manière que l'axe principal (Al) de la première branche supérieure (44) de recirculation soit coaxial à l'axe principal (X) du dispositif de dépollution (30) pour limiter la perte d'énergie cinétique des gaz d'échappement en recirculation dans le conduit de recirculation (36). 11. Groupe motopropulseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la partie aval (24C) du conduit d'échappement (24) comporte des moyens commandés (54) susceptibles d'obturer tout ou partie du conduit d'échappement (24) de manière à augmenter la contre-pression d'échappement is dans le conduit d'échappement (24) et à favoriser la recirculation des gaz d'échappement dans le conduit de recirculation (36).
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F
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F02,F01
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F02M,F01N,F02B,F02D
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F02M 25,F01N 13,F02B 37,F02B 47,F02D 21,F02D 23
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F02M 25/07,F01N 13/08,F02B 37/00,F02B 47/08,F02D 21/08,F02D 23/00
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FR2888602
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A1
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SERRURE DE PORTE
| 20,070,119 |
La présente invention a pour objet une à encastrer dans un battant de porte comportant un boîtier à encastrer muni d'une têtière frontale, ledit boîtier comportant un pêne dormant muni d'une tête de pêne dormant et d'une queue de pêne dormant, ledit pêne dormant étant apte à se déplacer dans ledit boîtier entre une position de libération dans laquelle ladite tête de pêne dormant est entièrement rentrée dans ledit boîtier et au moins une position de verrouillage dans laquelle ladite tête de pêne dormant fait saillie dudit boîtier par une ouverture prévue dans ladite têtière, ledit boîtier comportant un logement de cylindre destiné à recevoir un cylindre muni d'un panneton apte à coopérer avec ladite queue de pêne dormant pour déplacer ledit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage. Le cylindre, qui assure le verrouillage et le déverrouillage du pêne au moyen d'une clé, est un des principaux éléments d'une serrure. Cependant, le cylindre étant également une pièce mécanique complexe et relativement fragile, il est souvent la cible privilégiée lors d'une tentative d'effraction de la serrure. La présente invention a pour but de proposer une serrure qui évite toute intrusion dans un local dont la porte est équipée de la serrure, même lorsque un cambrioleur s'attaque au cylindre de la serrure. Un autre but de l'invention est de proposer une serrure utilisable dans des conditions de chantier, dans lesquelles les cylindres à clés ne sont pas encore installés dans les serrures des portes et les ouvriers disposent d'un cylindre de chantier amovible universel qu'ils insèrent dans le logement de cylindre pour ouvrir ou fermer une porte et qu' ils retirent ensuite. A cet effet, l'invention a pour objet une serrure du type mentionné en premier lieu dans laquelle le boîtier comporte un passage de fixation de cylindre destiné à recevoir un moyen de fixation apte à se fixer audit cylindre dans une position normale pour fixer ledit cylindre dans ledit logement de cylindre, caractérisé en ce que: ledit boîtier comporte un organe de blocage mobile entre une position inactive dans laquelle ledit organe de blocage autorise le déplacement dudit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage et au moins une position active dans laquelle ledit organe de blocage est apte à bloquer le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite au moins une position de verrouillage vers ladite position de libération, ledit organe de blocage étant repoussé vers ladite au moins une position active par un moyen élastique, ledit organe de blocage coopérant avec ledit moyen de fixation du cylindre de manière à être maintenu en position inactive, lorsqu'un cylindre est engagé dans ledit logement de cylindre, par ledit moyen de fixation engagé dans ledit passage de fixation de cylindre, ledit organe de blocage étant apte à se déplacer vers ladite position active lorsque ledit cylindre ne retient pas ledit moyen de fixation dans sa position normale. Avantageusement, ledit passage de fixation de cylindre comprend une ouverture dans ladite têtière et une portion de l'espace intérieur du boîtier entre ladite ouverture et ledit logement de cylindre, ledit organe de blocage étant mobile sensiblement transversalement audit passage de fixation de cylindre et présentant une partie d'appui disposée de manière que, lorsque ledit moyen de fixation est engagé dans ledit passage de fixation et fixé à un cylindre dans ladite position normale, ladite partie d'appui soit en contact avec ledit moyen de fixation pour maintenir ledit organe de blocage dans ladite position inactive à l'encontre dudit moyen élastique. Selon un mode de réalisation de l'invention, le moyen de fixation comporte une tige sensiblement rectiligne et que ladite partie d'appui de l'organe de blocage présente une orientation oblique par rapport à ladite tige, dans la position normale du moyen de fixation, de sorte que ladite tige puisse s'incliner sous la sollicitation dudit organe de blocage lorsque ledit moyen de fixation n'est pas retenu par un cylindre dans sa position normale. De préférence, ledit moyen de fixation comporte une vis, ledit logement de cylindre étant destiné à recevoir un cylindre comportant une ouverture filetée adaptée. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit pêne dormant est apte à se déplacer dans ledit boîtier sous la commande d'un cylindre, d'une part entre ladite position de libération et une première position de verrouillage, et d'autre part entre ladite première position de verrouillage et une deuxième position de verrouillage, ledit organe de blocage étant apte à se placer dans une première position active en appui contre ledit pêne dormant lorsque ledit organe de blocage n'est pas maintenu dans ladite position inactive par ledit moyen de fixation et que ledit pêne dormant est dans ladite première position de verrouillage, ledit pêne dormant présentant une première portion de butée apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite première position active, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite deuxième position de verrouillage mais à permettre le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite position de libération, ledit organe de blocage étant apte à se placer dans une deuxième position active en appui contre ledit pêne dormant lorsque ledit organe de blocage n'est pas maintenu dans ladite position inactive par ledit moyen de fixation et que ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage, ledit pêne dormant présentant une deuxième portion de butée apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite deuxième position active, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite deuxième position de verrouillage vers ladite première position de verrouillage. Avantageusement, la serrure comporte un moyen de condamnation, mobile entre une position de repos, dans laquelle il autorise le déplacement dudit moyen de blocage entre ladite position inactive et ladite au moins une position active, et une position de condamnation, dans laquelle ledit moyen de condamnation est apte à empêcher le déplacement dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, ledit moyen de condamnation étant maintenu dans la position de repos tant que l'organe de blocage est dans la position inactive, ledit moyen de condamnation étant apte à prendre automatiquement sa position de condamnation lorsque ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage et que ledit organe de blocage atteint ladite deuxième position active pour empêcher tout déplacement ultérieur dudit organe de blocage. De préférence, dans ladite position de repos, ledit moyen de condamnation autorise le déplacement dudit moyen de blocage entre ladite position inactive et lesdites première et deuxième positions actives, ledit moyen de blocage étant maintenu dans la position de repos tant que l'organe de blocage est dans ladite première position active, ledit moyen de condamnation étant apte à prendre automatiquement sa position de condamnation lorsque ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage et que ledit organe de blocage atteint ladite deuxième position active. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit moyen de condamnation comporte un pion dont une extrémité est logée dans un renfoncement dudit organe de blocage, ledit pion étant sollicité élastiquement contre un foncet dudit boîtier, ledit foncet comportant une ouverture disposée de manière que ledit pion soit apte à s'engager dans ladite ouverture lorsque ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage et que ledit organe de blocage atteint ladite position active. Avantageusement, ledit boîtier comporte un moyen de guidage apte à coopérer avec ledit organe de blocage pour le guider en translation, de manière que le déplacement dudit organe de blocage soit sensiblement transversal au déplacement dudit pêne dormant. De préférence, ledit moyen de guidage comporte une rainure de guidage, ledit organe de blocage comportant un plot saillant apte à coulisser dans ladite rainure de guidage. L'invention a également pour objet une serrure de porte à encastrer dans un battant de porte, comportant un boîtier à encastrer muni d'une têtière frontale, ledit boîtier comportant un pêne dormant muni d'une tête de pêne dormant et d'une queue de pêne dormant, ledit pêne dormant étant apte à se déplacer dans ledit boîtier entre une position de libération dans laquelle ladite tête de pêne dormant est entièrement rentrée dans ledit boîtier et au moins une position de verrouillage dans laquelle ladite tête de pêne dormant fait saillie dudit boîtier par une ouverture prévue dans ladite têtière, ledit boîtier comportant un logement de cylindre destiné à recevoir un cylindre muni d'un panneton apte à coopérer avec ladite queue de pêne dormant pour déplacer ledit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage, caractérisée en ce que: ledit boîtier comporte un organe de blocage apte à se déplacer dans ledit boîtier entre au moins une position inactive dans laquelle ledit organe de blocage est apte à coopérer avec un cylindre agencé dans ledit logement de cylindre de manière à autoriser le déplacement dudit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage sous la commande dudit cylindre et une position active dans laquelle ledit organe de blocage est apte à bloquer le déplacement dudit pêne dormant depuis une position de verrouillage correspondante, ledit organe de blocage étant adjacent audit logement de cylindre et présentant une portion d'appui apte à coopérer avec un cylindre logé dans ledit logement de cylindre de manière à être retenu dans la position inactive par ledit cylindre, ledit organe de blocage étant sollicité en direction de ladite position active, de sorte que ledit organe de blocage est apte à se déplacer jusqu'à ladite position active lorsque aucun cylindre ne retient ledit organe de blocage dans la position inactive et que ledit pêne dormant est dans ladite position de verrouillage correspondante. Avantageusement, ledit pêne dormant présente au moins une portion de butée apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite au moins une position inactive, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite au moins une position de verrouillage vers ladite position de libération lorsque le déplacement n'est pas commandé par un cylindre, ledit organe de blocage comportant une surface de came agencée de manière à pouvoir déplacer ledit organe de blocage vers une position dégagée, à l'encontre d'un moyen élastique par coopération de ladite surface de came avec le panneton d'un cylindre logé dans ledit logement de cylindre au cours d'une rotation dudit panneton, ledit organe de blocage dans ladite position dégagée étant agencé de manière à autoriser le libre déplacement dudit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage. Selon un mode de réalisation de l'invention, la serrure comporte un moyen de condamnation de l'organe de blocage, mobile entre une position de repos, dans laquelle ledit moyen de condamnation autorise les déplacements dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, et une position de condamnation, dans laquelle ledit moyen de condamnation empêche le déplacement dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, ledit moyen de condamnation étant apte à prendre automatiquement sa position de condamnation lorsque ledit pêne dormant est dans ladite au moins une position de verrouillage et que ledit organe de blocage est déplacé dans ledit boîtier, à l'encontre dudit moyen élastique, au-delà de ladite position dégagée. 2888602 6 De préférence, ledit pêne dormant est apte à se déplacer dans ledit boîtier sous la commande d'un cylindre, d'une part entre ladite position de libération et une première position de verrouillage, et d'autre part entre ladite première position de verrouillage et une deuxième position de verrouillage, ledit organe de blocage étant sollicité par ledit moyen élastique de manière à se placer dans une première position inactive en appui contre ledit pêne dormant lorsque ledit pêne dormant est dans ladite première position de verrouillage, ledit pêne dormant présentant une première portion de butée apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite première position inactive, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite deuxième position de verrouillage et le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite position de libération, lorsque le déplacement n'est pas commandé par un cylindre, ledit organe de blocage étant sollicité par ledit moyen élastique de manière à se placer dans une deuxième position inactive avec ladite portion d'appui en appui contre un cylindre logé dans ledit logement de cylindre lorsque ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage, ledit pêne dormant présentant une deuxième portion de butée apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite deuxième position inactive, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant de ladite deuxième position de verrouillage vers ladite première position de verrouillage lorsque le déplacement n'est pas commandé par un cylindre. Avantageusement, ledit pêne dormant comporte une première surface se trouvant au droit d'une pièce saillante dudit organe de blocage dans la direction de la sollicitation élastique de l'organe de blocage, lorsque ledit pêne dormant est dans ladite première position de verrouillage ladite première surface étant apte à coopérer avec ladite pièce saillante pour arrêter ledit organe de blocage dans ladite première position inactive, ledit pêne dormant comportant une deuxième surface se trouvant au droit de ladite pièce saillante dans la direction de la sollicitation élastique de l'organe de blocage, lorsque ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage, ladite deuxième surface étant en retrait de ladite première surface dans la direction de la sollicitation élastique de l'organe de blocage et étant apte à coopérer avec ladite pièce saillante pour arrêter ledit organe de blocage dans ladite position active en l'absence de cylindre dans ledit logement de cylindre. Selon un mode de réalisation de l'invention, la serrure comporte un limiteur de course de pêne mobile dans ledit boîtier transversalement audit pêne entre une position inactive, dans laquelle ledit limiteur autorise le déplacement dudit pêne dormant entre ladite position de libération et lesdites première et deuxième positions de verrouillage et une position active dans laquelle ledit limiteur est apte à bloquer le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite deuxième position de verrouillage, ledit limiteur coopérant avec un passage de fixation de cylindre destiné à recevoir un moyen de fixation de cylindre apte à se fixer à un cylindre dans une position normale pour fixer ledit cylindre dans ledit logement de cylindre, de manière que ledit limiteur soit maintenu en position inactive lorsqu'un moyen de fixation de cylindre est engagé dans ledit passage de fixation de cylindre dans ladite position normale, ledit limiteur étant sollicité élastiquement vers ladite position active de manière à se déplacer vers ladite position active lorsque ledit limiteur n'est pas retenu par ledit moyen de fixation dans sa position normale, ledit limiteur dans ladite position active étant en appui contre un bord dudit pêne dormant lorsque ledit pêne dormant est dans ladite première position de verrouillage, ledit bord du pêne dormant portant une saillie apte à coopérer avec ledit limiteur pour empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite deuxième position de verrouillage, ledit bord du pêne dormant étant apte à glisser contre ledit limiteur pour permettre le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite position de libération. Avantageusement, la serrure comporte un moyen de condamnation de l'organe de blocage, mobile entre une position de repos, dans laquelle ledit moyen de condamnation autorise les déplacements dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, et une position de condamnation, dans laquelle ledit moyen de condamnation empêche le déplacement dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, ledit moyen de condamnation étant apte à prendre automatiquement sa position de condamnation lorsque ledit organe de blocage atteint ladite 2888602 8 position active et que ledit pêne dormant est dans ladite position de verrouillage correspondante. De préférence, ledit moyen de condamnation comporte un pion dont une extrémité est logée dans un renfoncement dudit pêne dormant, ledit pion étant sollicité élastiquement contre une surface dudit organe de blocage tournée vers ledit pêne dormant, ledit organe de blocage comportant une ouverture disposée de manière que ledit pion soit apte à s'engager dans ladite ouverture lorsque ledit organe de blocage atteint ladite position active et que ledit pêne dormant est dans ladite position de verrouillage correspondante. Avantageusement, ledit boîtier comporte un moyen de guidage apte à coopérer avec ledit organe de blocage pour le guider en translation, de manière que le déplacement dudit organe de blocage soit sensiblement transversal au déplacement dudit pêne dormant. L'invention sera mieux comprise, et d'autre buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins: - la figure 1 est une vue simplifiée latérale de la serrure selon un mode de réalisation de l'invention, le couvercle ou foncet du boîtier de la serrure ayant été retiré pour montrer le mécanisme interne de la serrure, montrant le pêne dormant dans sa position de libération, aucun cylindre à clé n'étant présent; - la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II de la serrure de la figure 1; - la figure 3 est une vue partielle en coupe selon la ligne III-30 III de la serrure de la figure 1; - la figure 4 est une vue partielle simplifiée latérale de la serrure de la figure 1 montrant le pêne dormant dans sa position de verrouillage simple tour, aucun cylindre à clé n'étant présent; - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la serrure de la figure 4; 2888602 9 - la figure 6 est une vue partielle en coupe selon la ligne VI-VI de la serrure de la figure 4; - la figure 7 est une vue partielle simplifiée latérale de la serrure de la figure 1 montrant le pêne dormant dans sa position de verrouillage double tour, la serrure étant équipée d'un cylindre à clé ; - la figure 8 est une vue en coupe selon la ligne VIII-VIII de la serrure de la figure 7; - la figure 9 est une vue partielle en coupe selon la ligne IX- IX de la serrure de la figure 7; - la figure 10 est une vue analogue à la figure 9 montrant le déplacement de la plaquette lors d'une rotation du panneton - la figure 11 est une vue partielle simplifiée latérale de la serrure de la figure 1 montrant le pêne dormant dans sa position de verrouillage double tour, le cylindre ayant été retiré du logement de cylindre; - la figure 12 est une vue en coupe selon la ligne XII-XII de la serrure de la figure 10; - la figure 13 est une vue en coupe selon la ligne XIII-XIII de la serrure de la figure 10; - la figure 14 est une vue partielle simplifiée latérale de la serrure de la figure 1 montrant le pêne dormant dans sa position de verrouillage double tour, le cylindre ayant été retiré du logement de cylindre, la plaquette ayant été forcée au dessus de sa position dégagée; - la figure 15 est une vue en coupe selon la ligne XV- XV de la serrure de la figure 14; - la figure 16 est une vue en perspective du pêne dormant de la serrure - la figure 17 est une vue en perspective de la plaquette de la serrure; - la figure 18 est une vue en perspective du limiteur de la serrure; - la figure 19 est une autre vue en perspective du limiteur de la serrure 2888602 10 En se référant à la figure 1, on voit une serrure comportant un boîtier 1 destiné à être encastré dans une mortaise creusée dans le chant du battant d'une porte (non représentée). Le boîtier 1 comporte, de façon classique, un palâtre 2, qui forme l'une des deux grandes faces verticales du boîtier 1, une têtière 3, qui est solidaire du palâtre 2 ou fixée rigidement à celui-ci, et qui présente des orifices pour, en service, être fixée par des vis (non montrées) dans une entaille ou rainure peu profonde formée dans le chant du battant de porte, et un couvercle ou foncet 4 (figure 2) sous la forme d'une plaque, qui s'étend parallèlement au palâtre 2 et est fixé de manière détachable à celui-ci. La serrure comporte en outre, à l'intérieur du boîtier 1, un pêne demitour 5, un fouillot 6, qui est destiné à être actionné par une poignée de porte (non montrée), par exemple de type bouton ou de type béquille, pour l'actionnement manuel du pêne demi-tour 5, un pêne dormant 7 et un logement de cylindre 10 destiné à recevoir un cylindre 8 (figure 7) apte à être actionné au moyen d'une clef appropriée. Le pêne demi-tour 5 comporte de façon classique une tête 11 et une queue 12. La tête 11, par exemple de forme prismatique, passe à travers une ouverture 13, de forme sensiblement rectangulaire, qui est formée dans la têtière 3 et dans laquelle la tête 11 est guidée et mobile en translation horizontale. La tête 11 comporte une face latérale verticale qui est située dans un plan parallèle au palâtre 2, et une face latérale verticale opposée qui est inclinée. La queue 12 est constituée par une tige cylindrique dont l'une des extrémités est fixée rigidement à la tête 11 et qui est montée coulissante dans un palier 14 formé par une découpe du palâtre 2. L'autre extrémité de la queue 12 porte un embout 15 qui est fixé rigidement à ladite queue 12. L'embout 15 à la forme d'un carré ou d'un rectangle dont les côtés horizontaux ont une dimension correspondant sensiblement à l'espacement entre le palâtre 2 et le foncet 4, afin d'empêcher ou de limiter la rotation selon l'axe longitudinal de la queue de pêne 12, lorsque la tête 11 est entièrement rentrée dans le boîtier 1. Un ressort 17 est prévu dans le boîtier 1 pour solliciter le pêne demitour 5 dans une position de repos dans laquelle la tête 11 fait partiellement saillie à l'extérieur du boîtier 1, comme montré sur la figure 1. Le ressort 17 peut être, par exemple, constitué par un ressort de compression, dont l'une des extrémités prend appui contre l'embout 15 et dont l'autre extrémité prend appui contre un rebord 2a du palâtre 2. Le ressort 17 est maintenu en position d'une part par l'extrémité libre de la tige 12 autour de laquelle est montée le ressort 17 et d'autre part par un plot 18 en saillie intérieur dudit rebord 2a autour duquel l'autre extrémité du ressort 17 est montée. Le fouillot 6 est monté rotatif, dans le boîtier 1, de façon à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation B perpendiculaire au plan du palâtre 2. Ledit fouillot 6 comporte un trou 21 non circulaire, par exemple carré, pour être traversé par une tige d'entraînement ou une béquille de section transversale conjuguée commandée par une poignée de porte (non montrée). Partant de sa position de repos, le fouillot 6 peut être tourné dans le sens horaire autour de son axe de rotation au moyen de ladite tige d'entraînement, dont au moins une des extrémités est reliée à une poignée de porte de façon à faire tourner le fouillot 6 dans le sens horaire. Une bascule 22 est montée sur le moyeu central dudit fouillot 5. Ledit fouillot 6 comporte deux doigt 6a et 6b, diamétralement opposés, logés avec un débattement à l'intérieur de deux encoches 28a et 28b prévues dans la bascule 22. Les doigts 6a et 6b peuvent entraîner la bascule 22 en coopérant avec une extrémité des encoches 28a et 28b. Le ressort 17 maintient au repos, l'encoche 28a en butée contre le doigt 6a pour permettre au fouillot 6 d'entraîner la bascule 22 en rotation dans le sens horaire. La bascule 22 présente, sur sa partie supérieure, une patte supérieure 22a qui est apte à agir sur l'embout 15 pour amener la tête 11 dans une position rentrée à l'intérieur du boîtier 1 d'une manière qui sera décrite en détail plus loin. Ladite patte 22a prend appui sur l'embout 15 du côté opposé au ressort 17. Ladite bascule 22 présente, sur sa partie inférieure, une patte inférieure 22b munie d'un trou central pour recevoir une patte d'extrémité d'un levier de commande 23. Le levier de commande 23 est constitué d'une bande métallique allongée qui coopère avec le panneton 8a pour entraîner l'ouverture du pêne demi-tour 5 sous l'action du cylindre 8. Grâce au débattement des encoches 28a et 28b, la bascule peut ainsi tourner sous l'action du levier de commande 23 pour faire rentrer le pêne demi-tour 5 sans entraîner le fouillot 6. La bascule 22, dans la position de repos de la bascule 22, qui correspond aussi à la position de repos du pêne demi-tour 5, prend appui sur un moyen de butée 24, au niveau d'une excroissance 22c prévue sur la bascule 22. Un ressort 20 est prévu dans le boîtier 1 pour solliciter le fouillot dans une position de repos dans laquelle le fouillot 6 est en appui sur le moyen de butée 24, qui correspond à une position dans laquelle la poignée est relâchée, comme montré sur la figure 1. L'une des extrémités du ressort 20 est en appui contre le rebord 2a du palâtre 2, l'autre extrémité est montée sur un poussoir 19. Le ressort 20 est maintenu en position d'une part par le poussoir 19 et d'autre part par un plot 29 en saillie intérieur du rebord 2a autour duquel l'autre extrémité du ressort 20 est montée. Le poussoir 19 est constitué par une tige métallique en forme de T dont la jambe est logée dans le ressort 20 et dont la barre 19a est en appui d'une part dans un logement 6c prévu dans le fouillot 6 et d'autre part sur le ressort 20. Le logement 6c permet un basculement de la tige 19 par rapport au fouillot 6. Le logement 6c a une profondeur environ égale au diamètre du ressort 20 de manière à empêcher l'éjection de la tige 19. Ladite barre 19a a une taille supérieure au diamètre du ressort 20 de manière à permettre la compression du ressort 20 lorsque le fouillot 5 effectue une rotation dans le sens horaire. La tige du poussoir 19 permet de guider le ressort 20 lors de ses mouvements de compression et d'extension. L'extrémité libre du poussoir 19 est apte à venir buter contre le boîtier 1, pour limiter, en coopération avec ledit ressort de fouillot 20, le débattement angulaire dudit fouillot 6 dans le sens horaire et, par suite, pour limiter aussi le mouvement de rentrée du pêne demi-tour 5 à l'intérieur du boîtier 1, par exemple lorsque le bord frontal de la tête de pêne demi-tour 11 arrive à fleur de la face extérieure de la têtière 3. Pour faciliter l'assemblage des composantsdans le boîtier de la serrure, un embouti de forme 27 est prévu en saillie intérieure dans le palâtre 2. Ledit embouti de forme 27 étant apte à servir de butée au poussoir 19, lorsque le poussoir 19 est mis en place dans le boîtier avec son ressort 20, avant le montage du fouillot 6, ce qui permet d'éviter l'éjection du ressort 20. Puis le poussoir 19 est logé dans le logement 6c du fouillot 5. Le pêne dormant 7, également visible sur la figure 16, comporte une tête de pêne 31 et une queue de pêne 32. La tête de pêne 31 a la forme d'un parallélépipède rectangle dont les côtés supérieur et inférieur sont arrondis et peut coulisser horizontalement dans une ouverture correspondante 39 formée dans la têtière 3. La queue de pêne 32, qui est solidaire de la tête de pêne 31, notamment d'une seule pièce avec celle-ci, a une forme globale sensiblement parallélépipédique et s'étend dans une direction transversale au boîtier 1. Le cas échéant, en service, un cylindre à clé 8 peut être fixé dans le boîtier 1 par une vis de fixation 35 (figure 7) traversant une ouverture 36 de la têtière 3 et dont l'extrémité libre 35a est vissée dans une ouverture taraudée 9 du cylindre 8. Le cylindre 8 comporte un panneton 8a apte à agir sur la queue 32 ainsi que sur une plaquette 37 intercalée entre le fond du palâtre 2 et la queue 32. Deux créneaux 33 sont formés sur le bord inférieur de la queue 32, de manière que le panneton 8a puisse commander le déplacement du pêne 7 entre une position de libération (figure 1), une position de verrouillage simple tour (figure 4) et une position de verrouillage double tour (figure 7), tel que cela sera décrit en détail plus loin. La plaquette 37, également visible sur la figure 17, est agencée contre la queue de pêne 32 et peut se déplacer transversalement à la direction de translation du pêne dormant 7, dans un plan parallèle au plan du palâtre 2, ce qui correspond sur les figures à une translation verticale. La plaquette 37 est guidée en translation verticale par des emboutis (non représentés) prévu dans le boîtier 1 et coopérant avec des rainures 38 de la plaquette 37. La partie inférieure 99 de la plaquette 37 a une forme triangulaire et est positionnée de manière à chevaucher la trajectoire du panneton 8a 30 afin de pouvoir être déplacée par celui-ci. La plaquette 37 présente une nervure saillante 37a dans la direction d'épaisseur vers le pêne 7. La patte 37a comporte deux dents 40 de même hauteur. Les dents 40 sont destinées à coopérer avec des créneaux 41, 42, 43 et 44 formés sur la face supérieure de la queue de pêne 32. 2888602 14 Les créneaux 41 et 42 ont une profondeur égale, les créneaux 43 et 44 ont une profondeur égale entre eux et supérieure à la profondeur des créneaux 41, 42. La profondeur des créneaux 41 et 42 est choisie pour que, lorsque les dents 40 coopèrent avec les créneaux 41, 42, ce qui correspond à la position de libération du pêne 7 (figure 1), l'extrémité 45 de la plaquette 37 soit adjacente au logement de cylindre 10 ou en dehors de celui-ci, et, lorsque les dents coopèrent avec les créneaux 43 et 44, ce qui correspond à la position de verrouillage à double tour du pêne 7 (figure 11), l'extrémité 45 soit apte à chevaucher le logement de cylindre 10. La plaquette 37 est sollicitée par un ressort hélicoïdal 46 vers le logement de cylindre 10. Un cliquet de condamnation 48 (figure 3) est disposé sur la queue de pêne 32, de manière que, lorsque le pêne 7 est en position de verrouillage double tour, le cliquet de condamnation 48 soit aligné avec l'axe vertical du logement de cylindre A. Le cliquet de condamnation 48 comporte un orifice cylindrique 49 dans lequel est logé un ressort 50. L'extrémité libre du ressort est engagée dans un pion de blocage 51. Le pion de blocage 51, sollicité par le ressort 50, est en appui contre la face arrière de la plaquette 37. Deux orifices 52 et 53 aptes à recevoir le pion 51 en cas d'alignement avec celui-ci sont prévus sur la face arrière de la plaquette 37, le long de l'axe A. On va maintenant décrire le fonctionnement de la serrure représentée sur les figures. Lorsqu'un utilisateur fait tourner la poignée de porte dans le sens horaire, le fouillot 6 effectue une rotation autour de l'axe B, dans le sens horaire, et comprime le ressort 20, la rotation étant limitée par le poussoir 19. Le doigt 6a du fouillot 6 entraîne, par coopération avec une extrémité de l'encoche 28a prévue dans la bascule 22, la bascule 22 qui effectue une rotation autour de l'axe B, dans le même sens. La patte supérieure 22a de la bascule 22 agit sur l'embout 15, ce dernier effectuant alors une translation horizontale vers le côté opposé à la têtière 3. Il en résulte une translation dans le même sens et de la même distance de la queue 12 ainsi que de la tête 11. La tête 11 est alors en position rentrée dans le boîtier 1. Lorsque l'utilisateur relâche la poignée, le ressort 20 se détend, ce qui entraîne une rotation dudit fouillot 6 dans le sens anti-horaire, jusqu'à la position de repos du fouillot dans laquelle il est en appui contre le moyen de butée 24. Simultanément, le ressort 17 se détend en repoussant l'embout 15 vers sa position de repos. L'embout 15 entraîne la bascule 22 qui effectue une rotation dans le sens anti-horaire jusqu'à ce que l'excroissance 22c de la bascule 22 se trouve bloquée contre le moyen de butée 24. La patte supérieure 22a de la bascule 22 retient alors l'embout 15, tel que le pêne demi-tour 5 soit dans sa position de repos. On va maintenant décrire une opération de verrouillage du pêne dormant 7. Pour effectuer cette opération de verrouillage, en partant de la position dans laquelle le pêne dormant 7 est entièrement rentré dans le boîtier 1, qui correspond à un état de libération du pêne 7, représentée sur la figure 1, l'utilisateur introduit sa clef dans le cylindre 8 du canon de serrure et fait tourner le cylindre 8, au moyen de la clef, dans le sens trigonométrique. Le panneton 8a glisse contre le bord inclinée 98 de la partie inférieure 99 de la plaquette 37 à la manière d'une came, ce qui a pour effet de la translater vers le haut du boîtier 1 jusqu'à une position dégagée normale et donc de la dégager des créneaux 41 et 42 dans lesquels les dents 40 de la plaquette 37 étaient engagées (figure 10). Simultanément le panneton 8a vient s'engager dans un premier créneau 33 de la queue 32. La queue 32 effectue une translation horizontale en direction de la têtière 3, d'une distance équivalente à la distance entre les deux créneaux 33 de la queue 32. Lorsque l'utilisateur continue de tourner la clef dans le sens anti-horaire, le panneton 8a se dégage du créneau 33 de la queue 32 puis de la plaquette 37 dont les dents 40 se réengagent dans les créneaux 42 et 43. Le pêne 7 est alors dans un état de verrouillage simple tour, représenté sur les figures 4 et 6. Dans cet état, une des dents 40 est en appui sur le fond du créneau 42 et l'extrémité 45 se trouve donc en dehors ou du moins sensiblement adjacente au logement de cylindre 10 sans toucher le cylindre (non représenté). La deuxième dent 40 n'est pas en contact avec le fond du créneau 43 du fait de la profondeur supérieure de ce créneau. On notera que pour passer de l'état déverrouillé à l'état de fermeture simple tour, le cylindre 8 a effectué une rotation de 360 autour de son axe de rotation. Lorsqu'en partant de cet état de verrouillage simple tour un utilisateur introduit sa clef dans le cylindre 8 et fait tourner le rotor du cylindre 8, au moyen de la clef, dans le sens anti-horaire, le pêne 7 passe 2888602 16 dans un état de verrouillage double tour d'une manière similaire au passage de l'état de libération à l'état de verrouillage simple tour. Dans cet état, l'extrémité 45 de la plaquette 37 est en appui sur le haut du cylindre 8, un jeu J subsiste entre les dents 40 et le fond des créneaux 43 et 44. Cet état est représenté sur les figures 7 et 9. Une opération de déverrouillage du pêne dormant 7 s'effectue de manière similaire. Dans la continuité de cette opération, le panneton 8a agit sur le levier de commande 23, ce qui a pour effet de le translater vers le haut du boîtier 1. La translation du levier de commande 23 entraîne une rotation d'axe B de la bascule 22 dans le sens horaire, ce qui a pour effet de translater le pêne demi-tour 5 horizontalement dans le sens opposé à la têtière 3 jusqu'à ce que la tête 11 soit rentrée dans le boîtier 1. Les encoches 28a et 28b permettent une rotation de la bascule 22 dans le sens horaire sans entraîner le fouillot 6. On va maintenant décrire un blocage de la serrure lors d'une tentative d'effraction, le pêne 7 étant en position de verrouillage double tour, comme cela est représenté sur la figure 7. Lorsqu'un cambrioleur tente de forcer la serrure, et parvient à retirer le cylindre 8 du logement 10, plus rien ne retient la plaquette 37 dans la position de la figure 7. Dans ce cas, la plaquette 37, sollicitée par le ressort 46, effectue une translation verticale vers le bas du boîtier 1 jusqu'à une position de blocage, c'est-à-dire jusqu'à ce que les dents 40 se trouvent en appui sur le fond des créneaux 43 et 44, comme cela est représenté sur la figure 11. Dans cette position, le pion 51 se trouve au droit de l'orifice 52. Le pion 51 étant sollicité par le ressort 50 vers la plaquette 37, il s'engage dans l'orifice 52 (figure 13). Cela a pour effet de solidariser le pêne 7 et la plaquette 37 de manière définitive. La serrure est alors dans un état bloqué. Dans cet état, lorsque le cambrioleur agit sur le pêne 7 pour le rentrer dans le boîtier 7, la plaquette 37 s'oppose à ce mouvement car des parties saillantes du boîtier 1 sont engagées dans les rainures 38 et les surfaces antérieures 96 des créneaux 43 et 44 butent contre les dents 40. Le cambrioleur ne peut pas non plus dégager les dents 40 de la plaquette 37 de la queue de pêne 32 car le pion 51, logé dans l'orifice 52, empêche le déplacement vertical de la plaquette 37. L'épaisseur du pêne 7 et l'épaisseur de la plaquette 37 étant sensiblement égales à l'épaisseur totale du boîtier 1, le pion 51 ne peut pas être dégagé de l'orifice 52 sans démonter la serrure. Le cambrioleur ne peut donc pas forcer la serrure. Pour prévenir le cas où le cambrioleur réussirait quand même à déplacer la plaquette vers le haut, par exemple si le pion 51 ne s'est pas engagé dans l'orifice 52, on prévoit un deuxième orifice de blocage 53 sur la plaquette 37. Dans ce cas, le cambrioleur doit, après avoir retiré le cylindre 8, remonter à la main la plaquette 37 de manière que les dents 40 se désengagent de la queue de pêne 32 (figure 14). Dans ce cas, il est toutefois délicat de contrôler précisément la course de la plaquette 37. L'orifice 53 est positionné juste au-dessous du point de la plaquette 37 se trouvant au droit du pion 51 dans la position dégagée normale de la plaquette. Ainsi, dès que la plaquette 37 est remontée au-delà de sa position dégagée normale et le pion 51 s'engage dans l'orifice 53 (figure 15). La serrure est alors dans un état bloqué, similaire à ce qui a été décrit précédemment, rendant impossible tout déplacement du pêne 7. On va maintenant décrire le cas où le cylindre 8 est retiré lorsque le pêne 7 est en position de libération ou en position de verrouillage simple tour, comme cela est représenté sur les figures 1 et 4. Dans ce cas, une des dents 40, en appui sur le fond du créneau 42, empêche le déplacement de la plaquette 37 en direction du logement de cylindre 10. De plus, lorsque le pêne 7 est en position de libération ou en position de verrouillage simple tour, les orifices 52, 53 sont décalés latéralement par rapport au pion 51. A ce titre, il faut noter que le cliquet de condamnation 48 n'est pas dans le même plan de coupe que les orifices 52 et 53 sur les figures 3 et 6. La serrure ne peut donc pas se placer dans un état bloqué. Le pêne 7 peut alors être déplacé entre sa position de libération et sa position de verrouillage simple tour sans risque de bloquer la serrure. Cela présente un intérêt par exemple sur un chantier, en particulier lorsque aucun cylindre 8 n'a encore été logé dans le logement de cylindre 10. Dans ce cas, les ouvriers utilisent une clé faisant office de panneton pour actionner la serrure. Cette clé, aussi appelée cylindre de chantier, ne reste pas à demeure dans le logement de cylindre 10. Cependant, si par inadvertance un ouvrier ferme la serrure à double tour et retire le cylindre de chantier du logement de cylindre 10, la plaquette 37 n'est plus retenue par le créneau 42 et la serrure prend sa 2888602 18 position bloquée susmentionnée. Il est donc intéressant de prévoir un système permettant d'empêcher la serrure d'être fermée à double tour, par exemple lorsqu'elle est sur un chantier. Pour cela, un limiteur 55, également représenté sur les figures 18 et 19, peut être prévu. Le limiteur 55 a globalement la forme d'un bloc à section en L. La partie 56 formant la grande barre du L a une forme sensiblement parallélépipédique et s'étend verticalement depuis le bord inférieur du boîtier 1. Le sommet de la barre 56 comporte un évidement 57 dont un des bords 58, sensiblement vertical, forme une zone de butée apte à venir en butée contre une excroissance 59 du pêne 7 lorsque celui-ci est dans la position de verrouillage simple tour (figure 4), tel que cela sera décrit en détail plus loin. Deux plots 60 en saillie de forme rectangulaire sont prévus sur la face de la barre 56 faisant face au palâtre 2, les plots 60 étant destinés à être insérés dans une rainure 61 du palâtre 2, visible sur la figure 2, pour permettre le guidage vertical du limiteur 55 dans le boîtier 1, c'est-à-dire transversalement au pêne 7. Comme visible sur la figure 1, sur sa face inférieure, la barre 56 comporte un orifice 62 dans lequel est logé un ressort 63, l'autre extrémité du ressort 63 étant fixée au boîtier 1. Le limiteur 55 est ainsi sollicité élastiquement par le ressort 63 vers le pêne 7. Une face latérale 64 du limiteur 55 comporte un orifice 65 de forme sensiblement cylindrique dans lequel est logé un ressort 66. L'extrémité libre du ressort 66 est engagée dans un pion de blocage 67. Le pion de blocage 67 est sollicité par le ressort 66 contre le foncet 4 et constitue un cliquet de condamnation 88 du limiteur. Le foncet 4 comporte un orifice 68 apte à recevoir le pion 67, lorsque celui-ci se trouve au droit de l'orifice 68. La partie 69 du limiteur formant la petite barre du L s'étend sensiblement horizontalement dans le boîtier 1, dans le sens opposé à la têtière 3. La barre 69 comporte un alésage 94. L'ouverture 36 et l'alésage 94 constituent un passage de vis 93 destiné à recevoir une vis de fixation 35 pour fixer un cylindre à clé dans le logement de cylindre 10. Une rampe 70 inclinée s'étend le long de la barre 69, une portion de la rampe 70 étant définie par la partie inférieure de l'alésage 94. 2888602 19 L' inclinaison permet notamment d' introduire plus facilement une vis dans l'alésage 94 lorsque le limiteur 55 est initialement en position active, tel que cela sera décrit en détail plus loin. Lorsque la vis 35 est retenue par le cylindre 8 dans une position normale, qui correspond à une position dans laquelle la vis 35 est vissée perpendiculairement dans le cylindre 8 logé dans le logement de cylindre 10, l'extrémité 71 de la rampe est en contact avec la vis 35, ce qui permet de maintenir le limiteur 55 dans une position inactive dans laquelle le bord 58 ne coupe pas la trajectoire de l'excroissance 59. On va maintenant décrire le fonctionnement du limiteur 55, le pêne 7 étant initialement dans la position de libération. Lorsque aucune vis n'est disposée dans le passage de vis 93 ou du moins retenue dans la position normale par un cylindre 8, le limiteur 55, qui n'est pas retenu dans la position inactive et qui est sollicité par le ressort 63 vers le pêne 7, se trouve dans une position active, dans laquelle la face supérieure 92 du limiteur 55 est en appui sur la face inférieure 91 du pêne 7. Cet état est représenté sur la figure 1. Lorsqu'un ouvrier place le pêne 7 dans la position de verrouillage simple tour, l'excroissance 59 vient en appui contre la butée 58 (figures 4 et 5). Dans ce cas, le limiteur 55 s'oppose au déplacement du pêne 7 au-delà de la position de verrouillage simple tour, c'est-à-dire vers la position de verrouillage double tour. Le limiteur 55 assure donc une fonction de limitation et de sécurité, notamment lorsque la serrure est utilisée sur un chantier et ne comporte pas encore de cylindre 8, en permettant de limiter le déplacement du pêne 7 entre la position de libération et la position de verrouillage simple tour, ce qui permet notamment d'empêcher à la serrure de prendre sa position bloquée. Lorsqu'un cylindre est mis en place dans le logement de cylindre 10, une vis 35 est insérée dans l'ouverture 36 pour fixer le cylindre dans le logement de cylindre 10. Initialement, le limiteur 55 est en position active (figure 4). Dans cette position, l'extrémité 100 de la rampe 70 se trouve sensiblement au droit de l'ouverture 36, ce qui facilite l'insertion de la vis 35 dans l'alésage 94. L'inclinaison de la rampe 70 permet au limiteur 55 d'être déplacé progressivement vers la position inactive lorsque la vis est insérée dans l'alésage 94. Lorsque la vis 35 a traversée l'alésage 94, elle est fixée dans le cylindre, de manière à maintenir d'une part le cylindre dans le logement 10 et d'autre part le limiteur 55 dans la position inactive. Cet état est représenté sur les figures 7 et 8. Lors d'une tentative d'effraction, par exemple lorsque le cylindre 8 est arraché du logement de cylindre 10, celui-ci ne retient plus la vis de fixation 35 dans sa position normale, et le limiteur 55 n'est donc plus retenu dans sa position inactive. Dans ce cas, lorsque le limiteur 55 prend sa position active, il peut également assurer une fonction de protection contre une tentative d'effraction. On va maintenant décrire la fonction de protection du limiteur 55 lors d'une tentative d'effraction, en partant d'un état représenté dans la figure 7 dans lequel le pêne 7 est dans la position de verrouillage double tour. On notera que tant que la vis 35 est maintenue dans la position normale, le limiteur 55 ne coupe pas la trajectoire du pêne 7 (figure 8) qui peut être déplacé entre la position de libération et la position de verrouillage double tour. Lorsque la vis de fixation 35 est cassée ou tordue ou n'est plus retenue par le cylindre 8 dans la position normale, par exemple si un cambrioleur casse le cylindre au milieu, le limiteur 55 est déplacé par le ressort 63 vers le pêne 7. Le pêne 7 étant dans la position de verrouillage double tour, il ne retient pas le limiteur 55 et celui-ci se déplace jusqu'à une position active dans laquelle le limiteur 55 s'engage derrière la tête de pêne 31 de sorte que la face frontale 89 du limiteur forme une butée contre laquelle la face arrière 90 de la tête de pêne est arrêtée, empêchant ainsi le pêne 7 de revenir vers l'intérieur du boîtier de serrure. Dans cette position, la vis se trouve sensiblement parallèle à la rampe 70. L'inclinaison de la rampe 70 permet de limiter l'inclinaison nécessaire de la vis 35 pour obtenir une course donnée du limiteur 55. En outre, le pion 67 se trouve alors au droit de l'orifice 68 et s'engage dans l'orifice 68 (figures 11 et 12). Du fait de la présence du pion 67 dans l'orifice 68, le limiteur 55 ne peut plus être replacé dans sa position inactive même si le cambrioleur essaye d'agir sur lui en le sollicitant vers le bas. Dans cette position le limiteur 55 s'oppose à un déplacement du pêne 7 vers la position de libération. La serrure est donc bloquée. Le limiteur 55 a dans ce cas une fonction d'organe de blocage. La plaquette 37 coopérant avec le cliquet de condamnation 48 et le limiteur 55 muni du cliquet de condamnation 88 ont donc des fonctions d'organes de blocage complémentaires et permettent de protéger la serrure contre des attaques de types différents. Ainsi, en fonction du type d'attaque, l'un ou l'autre de ces organes de blocage se déclenche. Par exemple, si la vis 35 reste en place mais que l'on touche au cylindre ou au panneton, la plaquette 37 tombe, et si la vis 35 bouge, par exemple lorsque la vis est cassée au milieu, le limiteur 55 se bloque. Ces moyens peuvent être utilisés en combinaison ou séparément, de manière à protéger la serrure contre toutes les tentatives d'effraction. Ces organes de blocage peuvent être adaptés sur des serrures comportant des organes de cinématique de tous types. En particulier, la serrure peut être une serrure simple tour, dans ce cas le limiteur 55 n'assure que sa fonction d'organe de blocage. Le pion 51 peut être monté indifféremment sur le pêne 7 ou sur la plaquette 37. Le pion 67 peut être monté indifféremment sur le limiteur 55 ou sur le foncet 4. La plaquette, qui assure d'une part la fonction de maintien du pêne dans les première et deuxième positions de verrouillage et d'autre part la fonction d'organe de blocage, pourrait être remplacée par deux pièces séparées, par exemple deux plaques disposées parallèlement de part et d'autre du pêne. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec plusieurs modes de réalisations particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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Serrure de porte comportant un boîtier (1) à encastrer muni d'une têtière frontale (3), ledit boîtier comportant un pêne dormant (7) apte à se déplacer dans ledit boîtier entre une position de libération et au moins une position de verrouillage, ledit boîtier comportant un logement de cylindre (10) destiné à recevoir un cylindre (8) apte à coopérer avec le pêne dormant pour le déplacer entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage, ledit boîtier comportant un organe de blocage (55) mobile entre une position inactive dans laquelle ledit organe de blocage autorise le déplacement dudit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage et au moins une position active dans laquelle ledit organe de blocage est apte à bloquer le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite au moins une position de verrouillage vers ladite position de libération.
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1. Serrure de porte à encastrer dans un battant de porte, comportant un boîtier (1) à encastrer muni d'une têtière frontale (3), ledit boîtier comportant un pêne dormant (7) muni d'une tête de pêne dormant (31) et d'une queue de pêne dormant (32), ledit pêne dormant étant apte à se déplacer dans ledit boîtier entre une position de libération dans laquelle ladite tête de pêne dormant est entièrement rentrée dans ledit boîtier et au moins une position de verrouillage dans laquelle ladite tête de pêne dormant fait saillie dudit boîtier par une ouverture (39) prévue dans ladite têtière, ledit boîtier comportant un logement de cylindre (10) destiné à recevoir un cylindre (8) muni d'un panneton (8a) apte à coopérer avec ladite queue de pêne dormant pour déplacer ledit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage, ledit boîtier comportant un passage de fixation de cylindre (93) destiné à recevoir un moyen de fixation (35) apte à se fixer audit cylindre dans une position normale pour fixer ledit cylindre dans ledit logement de cylindre, caractérisé en ce que: ledit boîtier comporte un organe de blocage (55) mobile entre une position inactive dans laquelle ledit organe de blocage autorise le déplacement dudit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage et au moins une position active dans laquelle ledit organe de blocage est apte à bloquer le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite au moins une position de verrouillage vers ladite position de libération, ledit organe de blocage étant repoussé vers ladite au moins une position active par un moyen élastique (63), ledit organe de blocage coopérant avec ledit moyen de fixation du cylindre de manière à être maintenu en position inactive, lorsqu'un cylindre est engagé dans ledit logement de cylindre, par ledit moyen de fixation engagé dans ledit passage de fixation de cylindre, ledit organe de blocage étant apte à se déplacer vers ladite position active lorsque ledit cylindre ne retient pas ledit moyen de fixation dans sa position normale. 2. Serrure selon la 1, caractérisée en ce que ledit passage de fixation de cylindre (93) comprend une ouverture (36) dans ladite têtière (3) et une portion de l'espace intérieur du boîtier (1) entre ladite ouverture et ledit logement de cylindre (10), ledit organe de blocage (55) étant mobile sensiblement transversalement audit passage de fixation de cylindre et présentant une partie d'appui (71) disposée de manière que, lorsque ledit moyen de fixation (35) est engagé dans ledit passage de fixation et fixé à un cylindre dans ladite position normale, ladite partie d'appui soit en contact avec ledit moyen de fixation pour maintenir ledit organe de blocage dans ladite position inactive à l'encontre dudit moyen élastique (63). 3. Serrure selon la 2, caractérisée en ce que le moyen de fixation (35) comporte une tige sensiblement rectiligne et que ladite partie d'appui (71) de l'organe de blocage (55) présente une orientation oblique par rapport à ladite tige, dans la position normale du moyen de fixation, de sorte que ladite tige puisse s'incliner sous la sollicitation dudit organe de blocage lorsque ledit moyen de fixation n'est pas retenu par un cylindre dans sa position normale. 4. Serrure selon la 3, caractérisée en ce que ledit moyen de fixation (35) comporte une vis, ledit logement de cylindre (10) étant destiné à recevoir un cylindre comportant une ouverture filetée adaptée (9). 5. Serrure selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit pêne dormant (7) est apte à se déplacer dans ledit boîtier (1) sous la commande d'un cylindre (8), d'une part entre ladite position de libération et une première position de verrouillage, et d'autre part entre ladite première position de verrouillage et une deuxième position de verrouillage, ledit organe de blocage (55) étant apte à se placer dans une première position active en appui contre ledit pêne dormant lorsque ledit organe de blocage n'est pas maintenu dans ladite position inactive par ledit moyen de fixation (35) et que ledit pêne dormant est dans ladite première position de verrouillage, ledit pêne dormant présentant une première portion de butée (59) apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite première position active, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite deuxième position de verrouillage mais à permettre le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite position de libération, ledit organe de blocage (55) étant apte à se placer dans une deuxième position active en appui contre ledit pêne dormant (7) lorsque ledit organe de blocage n'est pas maintenu dans ladite position inactive par ledit moyen de fixation (35) et que ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage, ledit pêne dormant présentant une deuxième portion de butée (59) apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite deuxième position active, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite deuxième position de verrouillage vers ladite première position de verrouillage. 6. Serrure selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de condamnation (67), mobile entre une position de repos, dans laquelle il autorise le déplacement dudit moyen de blocage (55) entre ladite position inactive et ladite au moins une position active, et une position de condamnation, dans laquelle ledit moyen de condamnation est apte à empêcher le déplacement dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, ledit moyen de condamnation étant maintenu dans la position de repos tant que l'organe de blocage est dans la position inactive, ledit moyen de condamnation étant apte à prendre automatiquement sa position de condamnation lorsque ledit pêne dormant (7) est dans ladite deuxième position de verrouillage et que ledit organe de blocage atteint ladite deuxième position active pour empêcher tout déplacement ultérieur dudit organe de blocage. 7. Serrure selon les 5 et 6 prises en combinaison, caractérisée en ce que dans ladite position de repos, ledit moyen de condamnation (67) autorise le déplacement dudit moyen de blocage (55) entre ladite position inactive et lesdites première et deuxième positions actives, ledit moyen de blocage étant maintenu dans la position de repos tant que l'organe de blocage est dans ladite première position active, ledit moyen de condamnation étant apte à prendre automatiquement sa position de condamnation lorsque ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage et que ledit organe de blocage atteint ladite deuxième position active. 8. Serrure selon la 7, caractérisée en ce ledit moyen de condamnation comporte un pion (67) dont une extrémité est logée dans un renfoncement (65) dudit organe de blocage (55), ledit pion étant sollicité élastiquement contre un foncet (4) dudit boîtier, ledit foncet comportant une ouverture (68) disposée de manière que ledit pion soit apte à s'engager dans ladite ouverture lorsque ledit pêne dormant (7) est dans ladite deuxième position de verrouillage et que ledit organe de blocage (55) atteint ladite position active. 9. Serrure selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que ledit boîtier comporte un moyen de guidage (60, 61) apte à coopérer avec ledit organe de blocage (55) pour le guider en translation, de manière que le déplacement dudit organe de blocage soit sensiblement transversal au déplacement dudit pêne dormant (7). 10. Serrure selon la 9, caractérisée en ce que ledit moyen de guidage comporte une rainure de guidage (61), ledit organe de blocage (55) comportant un plot saillant (60) apte à coulisser dans ladite rainure de guidage. 11. Serrure de porte à encastrer dans un battant de porte, comportant un boîtier (1) à encastrer muni d'une têtière frontale (3), ledit boîtier comportant un pêne dormant (7) muni d'une tête de pêne dormant (31) et d'une queue de pêne dormant (32), ledit pêne dormant étant apte à se déplacer dans ledit boîtier entre une position de libération dans laquelle ladite tête de pêne dormant est entièrement rentrée dans ledit boîtier et au moins une position de verrouillage dans laquelle ladite tête de pêne dormant fait saillie dudit boîtier par une ouverture (39) prévue dans ladite têtière, ledit boîtier comportant un logement de cylindre (10) destiné à recevoir un cylindre (8) muni d'un panneton (8a) apte à coopérer avec ladite queue de pêne dormant pour déplacer ledit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage, caractérisée en ce que: ledit boîtier comporte un organe de blocage (37) apte à se déplacer dans ledit boîtier entre au moins une position inactive dans laquelle ledit organe de blocage est apte à coopérer avec un cylindre agencé dans ledit logement de cylindre de manière à autoriser le déplacement dudit pêne dormant entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage sous la commande dudit cylindre et une position active dans laquelle ledit organe de blocage est apte à bloquer le déplacement dudit pêne dormant depuis une position de verrouillage correspondante, ledit organe de blocage étant adjacent audit logement de cylindre et présentant une portion d'appui (99) apte à coopérer avec un cylindre logé dans ledit logement de cylindre de manière à être retenu dans la position inactive par ledit cylindre, ledit organe de blocage étant sollicité en direction de ladite position active, de sorte que ledit organe de blocage est apte à se déplacer jusqu'à ladite position active lorsque aucun cylindre ne retient ledit organe de blocage dans la position inactive et que ledit pêne dormant est dans ladite position de verrouillage correspondante. 12. Serrure selon la 11, caractérisé en ce que ledit pêne dormant (7) présente au moins une portion de butée (96) apte à buter contre ledit organe de blocage (37) dans ladite au moins une position inactive, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite au moins une position de verrouillage vers ladite position de libération lorsque le déplacement n'est pas commandé par un cylindre (8), ledit organe de blocage comportant une surface de came (99) agencée de manière à pouvoir déplacer ledit organe de blocage vers une position dégagée, à l'encontre d'un moyen élastique (46) par coopération de ladite surface de came avec le panneton (8a) d'un cylindre logé dans ledit logement de cylindre au cours d'une rotation dudit panneton, ledit organe de blocage dans ladite position dégagée étant agencé de manière à autoriser le libre déplacement dudit pêne dormant (7) entre ladite position de libération et ladite au moins une position de verrouillage 13. Serrure selon la 12, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de condamnation (48) de l'organe de blocage (37), mobile entre une position de repos, dans laquelle ledit moyen de condamnation autorise les déplacements dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, et une position de condamnation, dans laquelle ledit moyen de condamnation empêche le déplacement dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, ledit moyen de condamnation étant apte à prendre automatiquement sa position de condamnation lorsque ledit pêne dormant (7) est dans ladite au moins une position de verrouillage et que ledit organe de blocage est déplacé dans ledit boîtier, à l'encontre dudit moyen élastique (46), au-delà de ladite position dégagée. 14. Serrure selon la 12 ou 13, caractérisée en ce 35 que ledit pêne dormant (7) est apte à se déplacer dans ledit boîtier (1) sous la commande d'un cylindre (8), d'une part entre ladite position de libération et une première position de verrouillage, et d'autre part entre ladite première position de verrouillage et une deuxième position de verrouillage, ledit organe de blocage (37) étant sollicité par ledit moyen élastique (46) de manière à se placer dans une première position inactive en appui contre ledit pêne dormant lorsque ledit pêne dormant est dans ladite première position de verrouillage, ledit pêne dormant présentant une première portion de butée (42) apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite première position inactive, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite deuxième position de verrouillage et le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite position de libération, lorsque le déplacement n'est pas commandé par un cylindre, ledit organe de blocage étant sollicité par ledit moyen élastique (46) de manière à se placer dans une deuxième position inactive avec ladite portion d'appui (99) en appui contre un cylindre logé dans ledit logement de cylindre (10) lorsque ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage, ledit pêne dormant présentant une deuxième portion de butée (43, 44) apte à buter contre ledit organe de blocage dans ladite deuxième position inactive, de manière à empêcher le déplacement dudit pêne dormant de ladite deuxième position de verrouillage vers ladite première position de verrouillage lorsque le déplacement n'est pas commandé par un cylindre. 15. Serrure selon la 14, caractérisée en ce que ledit pêne dormant (7) comporte une première surface (42) se trouvant au droit d'une pièce saillante (37a) dudit organe de blocage (37) dans la direction de la sollicitation élastique de l'organe de blocage, lorsque ledit pêne dormant est dans ladite première position de verrouillage, ladite première surface étant apte à coopérer avec ladite pièce saillante pour arrêter ledit organe de blocage dans ladite première position inactive, ledit pêne dormant comportant une deuxième surface (43, 44) se trouvant au droit de ladite pièce saillante dans la direction de la sollicitation élastique de l'organe de blocage, lorsque ledit pêne dormant est dans ladite deuxième position de verrouillage, ladite deuxième surface (43, 44) étant en retrait de ladite première surface (42) dans la direction de la sollicitation élastique de l'organe de blocage et étant apte à coopérer avec ladite pièce saillante pour arrêter ledit organe de blocage dans ladite position active en l'absence de cylindre dans ledit logement de cylindre. 16. Serrure selon la 14 ou 15, caractérisé en ce qu'elle comporte un limiteur (55) de course de pêne mobile dans ledit boîtier (1) transversalement audit pêne entre une position inactive, dans laquelle ledit limiteur autorise le déplacement dudit pêne dormant (7) entre ladite position de libération et lesdites première et deuxième positions de verrouillage et une position active dans laquelle ledit limiteur est apte à bloquer le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite deuxième position de verrouillage, ledit limiteur coopérant avec un passage de fixation de cylindre (93) destiné à recevoir un moyen de fixation de cylindre (35) apte à se fixer à un cylindre (8) dans une position normale pour fixer ledit cylindre dans ledit logement de cylindre (10), de manière que ledit limiteur soit maintenu en position inactive lorsqu'un moyen de fixation de cylindre est engagé dans ledit passage de fixation de cylindre dans ladite position normale, ledit limiteur étant sollicité élastiquement vers ladite position active de manière à se déplacer vers ladite position active lorsque ledit limiteur n'est pas retenu par ledit moyen de fixation dans sa position normale, ledit limiteur dans ladite position active étant en appui contre un bord dudit pêne dormant lorsque ledit pêne dormant est dans ladite première position de verrouillage, ledit bord du pêne dormant portant une saillie (59) apte à coopérer avec ledit limiteur pour empêcher le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite deuxième position de verrouillage, ledit bord du pêne dormant étant apte à glisser contre ledit limiteur pour permettre le déplacement dudit pêne dormant depuis ladite première position de verrouillage vers ladite position de libération. 17. Serrure selon l'une quelconque des 11 à 16, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de condamnation (48) de l'organe de blocage (37), mobile entre une position de repos, dans laquelle ledit moyen de condamnation autorise les déplacements dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, et une position de condamnation, dans laquelle ledit moyen de condamnation empêche le déplacement dudit organe de blocage par rapport audit boîtier de serrure, ledit moyen de condamnation étant apte à prendre automatiquement sa 2888602 29 position de condamnation lorsque ledit organe de blocage atteint ladite position active et que ledit pêne dormant est dans ladite position de verrouillage correspondante. 18. Serrure selon la 17, caractérisée en ce ledit moyen de condamnation comporte un pion (51) dont une extrémité est logée dans un renfoncement (49) dudit pêne dormant (7), ledit pion étant sollicité élastiquement contre une surface dudit organe de blocage (37) tournée vers ledit pêne dormant, ledit organe de blocage comportant une ouverture (52, 53) disposée de manière que ledit pion soit apte à s'engager dans ladite ouverture lorsque ledit organe de blocage atteint ladite position active et que ledit pêne dormant est dans ladite position de verrouillage correspondante. 19. Serrure selon l'une quelconque des 11 à 18, caractérisée en ce que ledit boîtier comporte un moyen de guidage apte à coopérer avec ledit organe de blocage pour le guider en translation, de manière que le déplacement dudit organe de blocage soit sensiblement transversal au déplacement dudit pêne dormant.
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E
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E05
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E05B
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E05B 17,E05B 63
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E05B 17/20,E05B 63/08
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FR2894293
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A1
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MOTEUR-FUSEE A CIRCUIT FERME AVEC UNE ADMISSION MODULAIRE DES GAZ D'ECHAPPEMENT DE TURBINE
| 20,070,608 |
La présente invention a trait à un moteur-fusée avec des turbines pour entraîner circuit du moteur-fusée étant moteur-fusée sont entraînées d'un générateur de du moteur-fusée. Dans un contrairement au d'échappement de turbine sontdes pompes à propergol, le fermé. Les turbines d'un tel par les gaz de combustion moteur à circuit fermé, circuit ouvert, les gaz introduits à nouveau dans le à moteur gaz séparé de la chambre de combustion courant principal du moteur-fusée, à savoir, ils sont acheminés vers les propergols ou les gaz de combustion de la chambre de combustion du moteur-fusée. De tels moteurs à circuit fermé sont suffisamment connus d'après l'état de la technique, à ce propos, on renvoie par exemple aux brevets EP 1 022 454 et US 5 404 715. Un inconvénient de l'état antérieur de la technique est que l'admission des gaz d'échappement de turbine est réalisée jusqu'ici par des éléments de construction d'un seul tenant, spécialement adaptés. Notamment, lorsqu'une partie de l'admission vient en contact avec les gaz de combustion chauds de la chambre de combustion cu moteur-fusée, les gaz de combustion chauds limitent fortement la durée de vie des parties correspondantes de tels éléments de construction. Dans le cas d'une usure de ces parties de l'admission, il faut alors remplacer toute l'admission. En conséquence, on obtient qu'un faible degré de possibilité de recyclage pour l'admission des gaz d'échappement de turbine dans l'état de la technique. De même, on n'obtient qu'une faible adap-tabilité de l'admission à d'autres modes de construction. Le but de la présente invention est donc de préparer un moteur-fusée à circuit fermé, qui garantit un degré élevé de possibilité de recyclage et d'adaptabilité. Ce but est réalisé par la présente invention. L'invention comprend un moteur-fusée avec des turbines pour entraîner des pompes à propergol et avec un circuit fermé. Selon l'invention, on prévoit de réaliser une admission modulaire des gaz d'échappement de turbine dans le courant principal du moteur-fusée dans la zone de la tuyère de détente du moteur-fusée. Ici, cette admission modulaire est formée par un injecteur rapporté pourvu d'une jonction définie afin d'introduire les gaz d'échappement de turbine dans la tuyère de détente, et par une tubulure d'admission pouvant être raccordée mécaniquement à l'injecteur rapporté. Déjà en partant de la construction modulaire de l'admission selon l'invention, reliée à une jonction définie, on obtient l'avantage essentiel que, dans le cas où il faut adapter le mode de construction de l'admission, on peut modifier et optimiser respectivement l'un des éléments de l'admission qui sont adjacents à la jonction (injecteur rapporté et tubulure d'admission), indépendamment de l'autre élément. En disposant une jonction définie entre les deux éléments, on obtient toujours une action fonctionnelle conjointe des deux éléments lors d'une modification ou d'une adaptation de l'élément. Par conséquent, on obtient un degré plus élevé d'adaptabilité. Puisque l'on a choisi en outre, une répartition modulaire particulière de l'admission en un injecteur rapporté et une tubulure d'admission, à savoir, un élément qui est disposée presque exclusivement dans la zone des gaz de combustion chauds du moteur-fusée, et un autre élément qui ne vient pas en contact avec les gaz de combustion chauds du moteur-fusée, on obtient également un degré plus élevé de réutilisation pour l'admission. La tubulure d'admission n'est pratiquement pas exposée aux influences des gaz de combustion, lesquels limitent la durée de vie des éléments de construction d'un moteur- fusée, et ainsi on peut pratiquement la réutiliser sans réserve. En constituant l'injecteur rapporté sous la forme d'un élément de construction modulaire séparé, on réduit 5 au minimum la proportion des éléments non réutilisables de l'admission modulaire. En particulier, on peut prévoir de constituer aussi bien l'injecteur rapporté que la tubulure d'admission sous une forme annulaire. Ainsi, l'admission peut entourer le 10 moteur-fusée dans la zone de la chambre de combustion ou la tuyère de détente, en formant un anneau. On peut garantir par ce biais une admission particulièrement uniforme des gaz d'échappement des turbines dans le courant principal. En principe, on peut alors prévoir 15 l'admission au niveau de chaque position appropriée de la chambre de combustion ou de la tuyère de détente. Toutefois, de préférence, on prévoit de constituer l'injecteur rapporté sous forme d'un raccordement annulaire entre une zone à refroidissement régénératif de 20 la tuyère de détente et une zone sans refroidissement régénératif de la tuyère de détente. De cette façon, on peut intégrer d'une manière particu-lièrement simple, l'injecteur rapporté dans la tuyère de détente. En particulier, on prévoit que l'injecteur rapporté 25 présente des canalisations de gaz d'échappement de turbine avec des orifices de sortie, les canalisations de gaz d'échappement de turbine se prolongeant au moins parallèlement à la paroi de la tuyère de détente au moins dans la zone des orifices de sortie et les orifices de 30 sortie étant adjacents à la paroi de la tuyère de détente. Ainsi, on parvient à introduire des gaz d'échappement de turbine dans la tuyère de détente à proximité de la paroi, la direction de l'écoulement des gaz d'échappement de turbine lorsqu'ils sortent par les orifices de sortie se 35 prolongeant parallèlement à la direction d'écoulement des gaz de combustion dans la tuyère de détente. Ainsi, on empêche d'une part des influences perturbatrices résultant de l'introduction des gaz d'échappement de turbine, il se forme d'autre part une couche d'écoulement proche de la paroi des gaz d'échappement de turbine, entre la paroi de la tuyère et les gaz de combustion chauds, laquelle couche fait office de film refroidissant et film isolant. Ainsi, d'une part, on peut se passer d'un refroidissement supplémentaire ou d'un revêtement résistant à la chaleur de la paroi de tuyère dans cette zone et on prolonge la durée de vie de la paroi de tuyère en empêchant le contact direct avec les gaz de combustion chauds. On explicite dans la suite un exemple de réalisation particulier de la présente invention, en référence aux 15 figures 1 à 4. La figure 1 présente une coupe transversale d'un moteur-fusée avec une admission modulaire de gaz d'échappement de turbine ; la figure 2 présente une coupe transversale d'une admission modulaire de gaz d'échappement de turbine ; la figure 3 présente une coupe transversale d'un injecteur rapporté ; la figure 4 présente une vue partielle de l'injecteur rapporté, depuis l'extrémité de la tuyère de détente. La figure 1 représente une coupe transversale globale d'un moteur-fusée à circuit fermé, qui présente un mode de réalisation particulier de l'admission de gaz 30 d'échappement de turbine selon l'invention. Le moteur-fusée selon la figure 1 présente en tant que composants essentiels, une tête d'injection 8, une chambre de combustion 7, un col de chambre de combustion 6 et une tuyère de détente 3. La tuyère de détente 3 y est 35 constituée d'une première zone à refroidissement 20 25 régénératif 4, et d'une deuxième zone sans refroidissement régénératif 5 faisant office de prolongement de tuyère. On peut réaliser la chambre de combustion 7, le col de chambre de combustion 6 et la zone refroidie 4 de la tuyère 3, par exemple en partant d'une seule pièce. De plus, on prévoit des admissions 9, 15 pour les propergols du moteur-fusée. Une première admission 9, par exemple pour l'admission d'un oxydant, débouche directement dans la tête d'injection 8, une deuxième admission 15 est disposée sur la zone refroidie 4 de la tuyère de détente 3. Le propergol introduit par l'admission 15, par exemple un carburant, est introduit dans des canalisations de refroidissement 10, qui sont représentées explicitement sur la figure 2, pour refroidir la paroi du moteur par absorption de chaleur. Le propergol est conduit ici par les canalisations de refroidissement 10 en direction de la tête d'injection 8. Une admission 1, 2 pour les gaz d'échappement de turbine est disposée sous la zone refroidie 4 de la tuyère de détente 3. Ces gaz d'échappement de turbine proviennent d'une ou plusieurs turbines non représentées qui sont entraînées par les gaz de combustion d'un générateur de gaz séparé, également non représenté, et qui entraînent également des pompes à propergol non représentées. Un tel procédé d'entraînement de pompe à propergol pour des moteurs-fusée est suffisamment connu d'après l'état de la technique. Le moteur-fusée possède par conséquent un circuit fermé, dans lequel les gaz d'échappement des turbines sont à nouveau introduits dans le courant principal du moteur, dans le cas présent dans la tuyère de détente 3 avec les gaz de combustion. On doit expliciter de façon détaillée dans la suite, l'admission 1, 2 pour les gaz d'échappement de turbine, en référence à la figure 2. Comme l'indique la figure 2, l'admission 1, 2 pour les gaz d'échappement de turbine est constituée de façon modulaire. Elle est constituée d'un injecteur rapporté en forme d'anneau 2, qui se raccorde directement à la zone refroidie 4 de la tuyère de détente 3, et qui prolonge ainsi la paroi de la tuyère de détente 3. La zone sans refroidissement régénératif 5 de la tuyère de détente 3 s'y raccorde à nouveau au niveau de l'injecteur rapporté en forme d'anneau 2. L'injecteur rapporté 2 présente une jonction définie, par l'intermédiaire de laquelle il est raccordé à une tubulure d'admission en forme d'anneau 1 que l'on peut désigner également par anneau de base. Un raccord vissé 12 supplémentaire raccorde la zone refroidie 4 de la tuyère de détente 3 et la tubulure d'admission 1, l'injecteur rapporté 2 étant raccordé à la zone refroidie 4 et à la tubulure d'admission 1 par un accouplement mécanique par serrage. Mais on peut également prévoir d'autres types d'accouplement dans ces positions. Ce qui est essentiel ici, est que la tubulure d'admission 1 à chaque fois détachable avec les autres éléments de construction, doit en particulier être raccordée à l'injecteur rapporté 2 afin de garantir une possibilité de remplacement sur la base du concept modulaire de l'admission de gaz d'échappement de turbine. Comme il ressort de la figure 2, il n'y a qu'une petite partie de toute l'admission pour les gaz d'échappement de turbine qui se trouve dans la zone des gaz de combustion chauds du moteur-fusée. Cette partie est particulièrement exposée à des sollicitations thermiques et mécaniques élevées, et par conséquent très sujette à usure. A présent, on a choisi la répartition modulaire de l'admission en tubulure d'admission 1 et en injecteur rapporté 2, de manière tellement avantageuse que la partie sujette à usure est formée par l'injecteur rapporté 2 et son étendue spatiale a été réduite autant que possible à un minimum. La partie principale de l'admission est formée par la tubulure d'admission 1 sous la forme d'un anneau de base, qui est remplaçable et réutilisable, puisqu'elle n'est pas soumise à des sollicitations aussi élevées que celles subies par l'injecteur rapporté 2. L'injecteur rapporté 2 présente en particulier des canalisations 14 pour gaz d'échappement de turbine avec des orifices de sortie 13. Les canalisations 14 de gaz d'échappement de turbine se prolongent déjà dans une zone devant les orifices de sortie 13, parallèlement a la paroi de la tuyère de détente 3. Les orifices de sortie 13 sont directement adjacents à la paroi de la tuyère de détente 3, puisque l'injecteur rapporté 2, tel qu'indiqué à la figure 1, forme un prolongement direct de la paroi de la tuyère de détente 3 dans la zone devant les orifices de sortie 13, et après les orifices de sortie 13, la paroi de la tuyère de détente 3 se prolonge essentiellement, d'une manière décalée, autour de la largeur des orifices de sortie 13 vers l'extérieur. Par conséquent, on parvient à introduire les gaz d'échappement de turbine dans la tuyère de détente 3, directement le long de la paroi de la tuyère de détente 3, où la direction d'écoulement des gaz d'échappement de turbine, lorsqu'ils sortent des orifices de sortie 13, se prolonge parallèlement à la direction d'écoulement des gaz de combustion dans la tuyère de détente 3. Ainsi, on empêche des influences perturbatrices résultant de l'introduction des gaz d'échappement de turbine. D'autre part, il se forme une couche d'écoulement des gaz d'échappement de turbine, à proximité de la paroi, entre la paroi de tuyère 3 et les gaz de combustion chauds dans la zone sans refroidissement régénératif 5 de la tuyère de détente 3. Cette couche d'écoulement fait office ici de film refroidissant et de film isolant. Ainsi, on garantit que dans la zone sans refroidissement régénératif 5, il ne se produise pas de températures de paroi trop élevées, même sans refroidissement séparé, et que l'on peut se passer éventuellement de toute couche résistante à la chaleur, onéreuse, supplémentaire, de la paroi de tuyère dans cette zone 5. Grâce à ces mesures, on peut prolonger d'une façon simple la durée de vie de la paroi de tuyère en empêchant le contact direct avec les gaz de combustion chauds. La figure 3 présente une coupe à travers l'injecteur rapporté 2, dans laquelle les canalisations 14 de gaz d'échappement de turbine qui débouchent dans les orifices de sortie 13 sont à présent particulièrement explicites. Dans l'exemple selon la figure 4, les canalisations 14 de gaz d'échappement de turbine sont constituées sous la forme de trous longitudinaux de formes légèrement courbes, qui sont séparés l'un de l'autre par des entretoises. De même, ceci est encore une fois explicite d'après la figure 4 qui montre une vue partielle de l'injecteur rapporté 2 depuis le dessous, à savoir, depuis l'extrémité de la tuyère de détente 3. Ici, on distingue en particulier la forme de trou longitudinal légèrement recourbée des canalisations 14 de gaz d'échappement de turbine et leurs orifices d'échappement 13. Toutefois, les orifices de sortie 13 peuvent également présenter toute autre forme appropriée au lieu de la forme de trou longitudinal, par exemple une forme circulaire ou une forme de fente. Les figures 3 et 4 montrent encore explicitement la position des vissages 11 pour raccorder l'injecteur rapporté 2 à la zone non refroidie 5 de la tuyère de détente 3 et à la tubulure d'admission 1
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On décrit un moteur-fusée avec des turbines pour entraîner des pompes à propergol et avec un circuit de turbine fermé. Il est prévu une admission modulaire des gaz d'échappement de turbines en direction du courant principal du moteur-fusée dans la zone de la tuyère de détente (3) du moteur-fusée, laquelle admission est formée par un injecteur rapporté (2) pourvu d'une jonction définie pour introduire les gaz d'échappement de turbines dans la tuyère de détente (3) et par une tubulure d'admission (1) pouvant être raccordée mécaniquement à l'injecteur rapporté (2).
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1. Moteur-fusée avec des turbines pour entraîner des pompes à propergol et avec un circuit fermé, comportant une admission modulaire des gaz d'échappement de turbine en direction du courant principal du moteur-fusée dans la zone de la tuyère de détente (3) du moteur-fusée, laquelle admission est formée par un injecteur rapporté (2) pourvu d'une jonction définie, en vue d'introduire les gaz d'échappement de turbine dans la tuyère de détente (3), et par une tubulure d'admission (1) pouvant être raccordée mécaniquement a l'injecteur rapporté (2), l'injecteur rapporté (2) présentant des canalisations (14) de gaz d'échappement de turbine avec des orifices de sortie (13), caractérisé en ce que les canalisations (14) de gaz d'échappement de turbine et les orifices de sortie (13) sont conformés de sorte que l'introduction des gaz d'échappement de turbine dans la tuyère de détente se fait à proximité de la paroi, et la direction de l'écoulement des gaz d'échappement de turbine lorsqu'ils sortent par les orifices de sortie (13) se prolonge parallèlement à la direction d'écoulement des gaz de combustion dans la tuyère de détente (3). 2. Moteur-fusée selon la 1, 25 caractérisé en ce que l'injecteur rapporté (2) est disposé presque exclusivement dans la zone des gaz de combustion chauds du moteur-fusée. 3. Moteur-fusée selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que tant l'injecteur rapporté (2) que la 30 tubulure d'admission (1) sont constitués sous forme annulaire. 4. Moteur-fusée selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'injecteur rapporté (2) est formé en tant que raccord de forme 35 annulaire entre une première zone à refroidissementrégénératif (4) de la tuyère de détente (3) et une deuxième zone sans refroidissement régénératif ;5) de la tuyère de détente (3).
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F
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F02
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F02K
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F02K 9
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F02K 9/48,F02K 9/97
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FR2889255
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A1
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VANNE DE RECIRCULATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT A MOTEUR DE COMMANDE EXTERNE AU CORPS DE VANNE
| 20,070,202 |
La présente invention concerne une vanne de recirculation de gaz d'échappement. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION On sait qu'une vanne de recirculation de gaz d'échappement sert à réinjecter une partie des gaz d'échappement dans l'admission afin de réduire les émissions polluantes. Compte tenu du positionnement de la vanne de recirculation de gaz d'échappement dans le compartiment mo- teur, il est souhaitable que celleci soit étanche. De façon générale, une vanne de recirculation comporte un corps de vanne comprenant un orifice d'entrée et un orifice de sortie, l'orifice de sortie étant pourvu d'un organe d'obturation associé à un organe de transmis- sion relié à un moteur de commande de l'organe d'obturation. Dans les dispositifs connus, le moteur de commande est disposé à l'intérieur du corps de vanne qui et fermé par un couvercle monté de façon étanche sur le corps de vanne. Le corps de vanne est généralement réalisé par fonderie de sorte que pour pouvoir disposer le moteur de commande à l'intérieur du corps de vanne il est nécessaire de réaliser une pièce de fonderie relativement complexe et donc onéreuse. OBJET DE L'INVENTION Le but de l'invention est de réaliser une pièce de fonderie simplifiée pour former le corps de vanne d'une vanne de recirculation de gaz d'échappement. RESUME DE L'INVENTION L'invention part de l'observation qui n'a jamais été exploitée jusqu'à maintenant, qu'il existe des moteurs équipés d'un carter étanche et qu'il est également aisé de réaliser par emboutissage un carter étanche dans lequel un moteur électrique peut être inséré. Selon l'invention, le moteur de commande est dis-posé à l'extérieur du corps de vanne et comporte une partie s'étendant à travers une paroi du corps de vanne et une partie équipée d'un carter étanche montée de façon étanche sur la paroi du corps de vanne. Ainsi, tout en réalisant un ensemble totalement étanche, il est possible de réaliser un corps de vanne de structure simplifiée comportant par exemple une paroi plane pourvue d'une simple ouverture à travers laquelle s'étend une partie du moteur de commande. Selon un mode de réalisation de l'invention le carter étanche du moteur de commande s'étend à travers la paroi et l'étanchéité avec le corps de vanne est assurée par un joint annulaire encastré dans la paroi du corps de vanne et entourant le carter étanche. Selon un autre mode de réalisation, le carter étanche du moteur de commande est entouré de façon étanche par une bride annulaire fixée de façon étanche au corps de vanne à l'extérieur de celui-ci. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de deux modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention en référence aux figures cijointes parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue schématique d'un premier mode de réalisation, en coupe par un plan passant par un axe de symétrie de l'organe d'obturation et du moteur de commande. - la figure 2 est une vue en coupe schématique analogue à celle de la figure 1 d'un second mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, la vanne de recircu- lation de gaz d'échappement illustrée comporte un corps de vanne 1, de préférence réalisé sous forme d'une pièce de fonderie, comportant un orifice d'entrée 2 et un orifice de sortie 3 pourvu d'une soupape d'obturation 4 dont la tige de commande 5 est reliée à un organe de transmission 7 en passant à travers une paroi intermédiaire 6 séparant de façon étanche le compartiment comportant l'organe de transmission 7 du compartiment comportant l'orifice d'entrée 2 et l'orifice de sortie 3. La traversée de la paroi intermédiaire 6 par la tige de soupape 5 est rendue étanche par un joint torique 8 encastré dans une gorge réalisée dans un bossage 9 de la paroi intermédiaire 6. Le compartiment du corps de vanne contenant l'or- gane de transmission 7 est fermé de façon étanche par un couvercle 10 équipé d'un joint 11 et fixé au corps de vanne par des boulons ou des vis non représentés. L'organe de transmission 7 est relié à un moteur de commande 12 alimenté de façon connue en soi par une 20 connectique non représentée intégrée au capot. Selon l'invention, le moteur de commande 12 est disposé à l'extérieur du corps de vanne 1 et est équipé d'un carter étanche 13. Une partie du moteur de commande 12 s'étend à travers une paroi du corps de vanne. Dans le mode de réalisation de la figure 1, une étanchéité entre le carter étanche 13 et la paroi du corps de vanne est assurée par un joint torique 15 monté dans une gorge réalisée dans un alésage 16 s'étendant à travers la paroi. Lors du montage du moteur de commande 12, le joint torique 15 entoure le carter étanche 13 et prend appui sur celui-ci pour réaliser l'étanchéité entre le carter étanche 13 et le corps de vanne 1. Le moteur de commande 12 est fixé à une contreplaque 17 elle-même 30 fixée à l'intérieur du corps de vanne par des vis non représentées. Dans le mode de réalisation de la figure 2, la structure de la vanne de recirculation de gaz d'échappe- ment est généralement la même que dans le mode de réalisation de la figure 1, et des références numériques identiques ont été portées pour des parties identiques à celles décrites en référence à la figure 1. Dans ce mode de réalisation le moteur comporte un boîtier non étanche 18 et est monté dans un carter étanche 21, par exemple par emmanchement à force dans le carter ou par surmoulage du carter sur le boîtier 18. Le carter étanche 21 comporte une bride 22 qui prend appui sur la face externe du corps de vanne 1 en étant fixée à celui-ci par des vis 19. L'étanchéité entre le carter étanche 21 et le corps de vanne 1 est cette fois assurée par un joint torique 20 monté dans une gorge annulaire entourant le moteur 12 et s'étendant dans une face de la bride 22 en regard de la face externe de la paroi du corps de vanne 1. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et on peut y apporter des variantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. En particulier, bien que l'invention ait été dé- crite en relation avec une vanne de recirculation comportant un organe d'obturation sous forme de soupape, l'invention s'applique également à des vannes de recirculation comportant un organe d'obturation pivotant ou un disque d'obturation rotatif convenablement relié à un mo- teur de commande par l'intermédiaire d'un organe de com- mande et un organe de transmission. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un corps de vanne comportant une cloison intermédiaire 6 traversée de façon étanche par la tige de sou- pape 5 de façon à séparer un compartiment étanche contenant l'ensemble des organes d'actionnement de l'organe d'obturation, et un compartiment traversé par les gaz d'échappement, on peut prévoir un corps de vanne compor- tant un compartiment unique contenant à la fois les organes de commande et les organes d'obturation
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Vanne de recirculation de gaz d'échappement comportant un corps de vanne (1) comprenant un orifice d'entrée (2) et un orifice de sortie (3), l'orifice de sortie étant pourvu d'un organe d'obturation (4) associé à un organe de transmission (7) relié à un moteur de commande (12) de l'organe d'obturation (4) ; le moteur de commande (12) est disposé à l'extérieur du corps de vanne (1) et comporte une partie s'étendant à travers une paroi du corps de vanne et une partie équipée d'un carter étanche (13) monté de façon étanche sur la paroi du corps de vanne.
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1. Vanne de recirculation de gaz d'échappement comportant un corps de vanne (1) comprenant un orifice d'entrée (2) et un orifice de sortie (3), l'orifice de sortie étant pourvu d'un organe d'obturation (4) associé à un organe de transmission (7) relié à un moteur de commande (12) de l'organe d'obturation (4), caractérisée en ce que le moteur de commande (12) est disposé à l'exté- rieur du corps de vanne (1) et comporte une partie s'étendant à travers une paroi du corps de vanne et une partie équipée d'un carter étanche (13,21) monté de façon étanche sur la paroi du corps de vanne. 2. Vanne selon la 1, caractérisée en ce que le corps de vanne (1) comporte une paroi intermédiaire (6) traversée de façon étanche par un organe de commande (5) de l'organe d'obturation. 3. Vanne selon la 1, caractérisée en ce que le carter étanche (13) du moteur de commande (12) s'étend à travers la paroi du corps de vanne, et l'étanchéité avec le corps de vanne est assurée par un joint annulaire (15) encastré dans la paroi du corps de vanne et entourant le carter étanche (13). 4. Vanne selon la 1, caractérisée en ce que le carter étanche (21) du moteur de commande (12) comporte une bride annulaire (22) fixée de façon étanche au corps de vanne à l'extérieur de celui-ci.
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F
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F02
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F02M,F02D
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F02M 25,F02D 21
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F02M 25/07,F02D 21/08
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FR2892205
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A1
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COMMUTATEUR OPTIQUE
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L'invention concerne un utilisé dans la commutation de lignes de transmission optique. Les demandes de brevet japonais mises à l'Inspection Publique, sous les numéros 2005-37885 et 2000-111815, décrivent des commutateurs optiques utilisant des techniques à systèmes de micro-électromécaniques (MEMS) d'un type à deux entrées et deux sorties et d'un type à une entrée et trois sorties. Dans le cas où la lumière d'entrée est commutée sur deux sorties, il est possible de prévoir de tels commutateurs optiques pour cette utilisation, mais il est approprié de préparer un dispositif composé d'un accès d'entrée et deux accès de sortie à des fins d'intégration miniature. Dans ce cas, il est en outre optimal, en particulier, pour utiliser de façon intensive l'espace, de choisir un dispositif ayant une structure dans laquelle les trois accès sont alignés sur un côté d'une puce. La figure 2B de la demande de brevet japonais mise à l'Inspection Publique sous le numéro 2001-201699 décrit un exemple d'un commutateur optique de type MEMS ayant une telle structure. Cependant, cette configuration présente des longueurs de chemins optiques qui ne sont pas identiques en allant de l'accès d'entrée associé au commutateur respectivement vers les deux accès de sortie, en sorte que les conditions des deux chemins optiques sont déséquilibrées et qu'on ne peut pas obtenir en sortie des deux accès de sortie une lumière de la même qualité optique. En général, dans un commutateur optique, il est souhaitable que les propriétés d'intensité, de taille du spot, de polarisation et autres des lumières de sortie commutées soient toutes uniformes au milieu de l'accès de sortie. A cet effet, une condition est que les conditions de propagation optique des chemins optiques commutés soient équivalentes. En conséquence, dans le cas d'un commutateur optique à une entrée et deux sorties, si deux chemins optiques commutables sont configurés de façon à être complètement symétriques, y compris la disposition et l'angle, la distance optique et les pièces collimatrices, etc., les conditions précitées sont totalement satisfaites, d'une façon idéale. De plus, même si deux chemins optiques ne peuvent pas être configurés de façon à être complètement symétriques, en amenant au moins leurs distances optiques à coïncider et en rendant équivalentes leurs relations d'angle de miroir, il est possible d'égaliser les deux lumières de sortie en ce qui concerne l'intensité et la taille du spot, ainsi que les propriétés de polarisation. En outre, la figure 3 de la demande N 2001-201699 précitée montre un exemple d'un commutateur optique ayant une structure dans laquelle les trois accès sont tous alignés sur un côté et, cependant, les chemins optiques des deux accès de sortie sont uniformes, mais il s'agit d'un commutateur utilisant un miroir tournant, et il n'est pas possible d'obtenir un fonctionnement bistable, etc. dans les pièces en mouvement. De plus, conformément à un dispositif classique, décrit dans les trois demandes précitées, avec une structure introduisant un miroir mobile dans le chemin optique et l'enlevant de celui-ci, et commutant et utilisant sa réflexion et sa transmission, le miroir mobile doit d'abord, dans le cas de l'utilisation d'une lumière réfléchie par l'introduction d'un miroir mobile dans le chemin optique, être complètement inséré dans le chemin optique avec une distance d'actionnement suffisante, et la lumière résiduelle transmise, c'est-à-dire la diaphonie vers l'accès de transmission, doit être suffisamment arrêtée et éteinte. De plus, dans le cas du retrait du miroir mobile et de l'utilisation de la lumière transmise, le miroir mobile doit être totalement retiré, uniquement sur la distance d'actionnement suffisante, du chemin optique, et la diaphonie de la lumière résiduelle réfléchie résultant du fait qu'une partie du miroir bloque légèrement le chemin optique doit être suffisamment éteinte. Dans le dispositif classique, il était finalement impératif, pour satisfaire à la spécification d'isolement, de prendre comme course la distance d'actionnement suffisante, dans les deux cas, et d'actionner chaque miroir mobile. Un premier objet de la présente invention est de réaliser, en prenant en considération les circonstances précitées, et en utilisant un miroir actionné par translation, un commutateur optique de type MEMS ayant une structure dans laquelle trois accès sont alignés sur un côté et deux chemins optiques commutables sont constitués de façon aussi uniforme que possible. De cette manière, on peut obtenir un commutateur optique nouveau pour lequel une intégration miniature poussée, ne pouvant pas être obtenue classiquement, est possible et pour lequel les propriétés optiques des lumières de sortie associées à la commutation sont suffisamment ou complètement uniformes. Dans la présente invention, des technologies telles que le fonctionnement en régime bistable associé à l'actionneur cité dans la demande N 2005-37885 précitée, et une disposition à centre de gravité stable, peuvent être utilisées en ce qui concerne les miroirs mobiles. La présente invention a également pour deuxième objet de proposer une structure d'un commutateur optique ayant une structure dans laquelle les accès d'entrée et de sortie sont alignés sur un côté et les propriétés optiques de la lumière de sortie sont rendues uniformes, et dans lequel les courses d'actionnement des miroirs mobiles nécessaires pour la commutation optique sont raccourcies. Un autre objet de l'invention est de proposer, dans le commutateur optique précité, un commutateur optique ayant une structure dans laquelle il est difficile que se produise un défaut d'alignement des axes optiques entre l'accès d'entrée et les accès de sortie même si des erreurs de fabrication apparaissent. Le commutateur optique proposé en tant que premier aspect de l'invention comporte une partie de support supportant les parties extrêmes, mutuellement alignées en parallèle sur un substrat, de trois parties à guides 5 d'ondes optiques ; des premier et second miroirs mobiles dont les positions relatives peuvent varier par rapport au substrat ; et des premier et second miroirs fixes ayant des positions relatives fixes par rapport au substrat ; 10 commutateur dans lequel la partie extrême de la partie de guide d'onde optique centrale des trois parties de guides d'ondes optiques supportées par ladite partie de support est un accès d'entrée du commutateur optique concerné ; les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes 15 optiques, adjacentes sur les deux côtés de la partie de guide d'onde optique centrale, sont les premier et second accès de sortie du commutateur optique concerné ; le premier miroir mobile et le second miroir mobile peuvent respectivement être insérés dans des positions d'insertion, 20 ces positions d'insertion se trouvant sur le chemin optique d'une lumière émise depuis l'accès d'entrée, et les distances sur l'axe optique de l'accès d'entrée jusqu'à chaque position d'insertion étant les mêmes ; le commutateur est capable d'effectuer une commutation entre 25 un état dans lequel seul ledit premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état dans lequel seul le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion ; la lumière émise depuis l'accès d'entrée est réfléchie, par le premier miroir mobile ou le second miroir 30 mobile qui sont insérés dans la position d'insertion, respectivement vers le côté du premier accès de sortie ou vers le côté du second accès de sortie ; la lumière réfléchie par le premier miroir mobile vers le côté du premier accès de sortie est en outre réfléchie par le 35 premier miroir fixe et est appliquée par couplage au premier accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; la lumière réfléchie par le second miroir mobile vers le côté du second accès de sortie est en outre réfléchie par le second miroir fixe et appliquée par couplage au second accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée, et en sens inverse par rapport cette lumière émise ; et le chemin optique allant du premier miroir mobile au premier accès de sortie en passant par le premier miroir fixe et le chemin optique allant du second miroir mobile au second accès de sortie en passant par le second miroir fixe sont symétriques par rapport à l'axe de la lumière émise de l'accès d'entrée. Un commutateur optique proposé selon le deuxième aspect de l'invention comporte une partie de support supportant les parties extrêmes, mutuellement alignées en parallèle sur un substrat, de trois parties de guides d'ondes optiques ; des premier et second miroirs mobiles dont les positions relatives peuvent varier par rapport au substrat ; et des premier et second miroirs fixes ayant des positions relatives fixes par rapport au substrat, commutateur dans lequel la partie extrême de la partie de guide d'onde optique centrale des trois parties de guides d'ondes optiques supportées par la partie de support est un accès d'entrée du commutateur optique concerné ; les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques, adjacentes sur les deux côtés de la partie de guide d'onde optique centrale, sont les premier et second accès de sortie du commutateur optique concerné ; le premier miroir mobile et le second miroir mobile peuvent être respectivement insérés dans des positions d'insertion qui se trouvent sur le chemin optique d'une lumière émise depuis l'accès d'entrée, et les distances sur l'axe optique de l'accès d'entrée jusqu'à chacune des positions d'insertion sont les mêmes ; le commutateur est capable d'effectuer une commutation entre un état dans lequel seul le premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état dans lequel seul le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion ; la lumière émise depuis l'accès d'entrée est réfléchie, par le premier miroir mobile ou le second miroir mobile qui sont insérés dans la position d'insertion, respectivement vers le côté du premier accès de sortie ou vers le côté du second accès de sortie ; la lumière réfléchie par le premier miroir mobile vers le côté du premier accès de sortie est en outre réfléchie par le premier miroir fixe et appliquée par couplage au premier accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée, et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; la lumière réfléchie par le second miroir mobile vers le côté du second accès de sortie est en outre réfléchie par le second miroir fixe et appliquée par couplage au second accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; et les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont des parties extrêmes de trois parties de guides d'ondes optiques monomode ; la partie extrême qui est l'accès d'entrée et/ou les parties extrêmes qui sont les deux accès de sortie, comprennent une ou des parties de concentration ; les diagrammes d'émission de champ de lumière de chaque face extrême des parties extrêmes de parties de guides d'ondes optiques monomode qui sont les deux accès de sortie sont identiques ; le chemin optique allant du premier miroir mobile au premier accès de sortie en passant par le premier miroir fixe et le chemin optique allant du second miroir mobile au second accès de sortie en passant par le second miroir fixe sont symétriques par rapport à l'axe de la lumière émise de l'accès d'entrée. Dans un commutateur optique proposé en tant que troisième aspect de l'invention, le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont actionnés respectivement au moyen d'un premier actionneur électrostatique et d'un second actionneur électrostatique, dans une direction dans le plan du substrat, pour être insérés dans la position d'insertion et en être extraits ; les directions d'actionnement d'insertion/extraction du premier miroir mobile et du second miroir mobile sont inclinées dans des directions relativement rectilignes par rapport à l'axe optique de l'accès d'entrée ; et la direction d'actionnement d'insertion/extraction du premier miroir mobile et la direction d'actionnement d'insertion/extraction du second miroir mobile ont une symétrie linéaire par rapport à l'axe optique de l'accès d'entrée. Dans un commutateur optique proposé en tant que quatrième aspect de l'invention, un première articulation bistable supporte le premier miroir mobile et présente deux états stables qui sont un état inséré tel que le premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le premier miroir mobile est extrait de la même position ; et une seconde articulation bistable supporte le second miroir mobile et présente deux états stables qui sont un état inséré tel que le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le second miroir mobile est extrait de la même position, commutateur optique dans lequel une commande d'actionnement de commutation est exécutée à partir d'une étape dans laquelle l'un du premier miroir mobile et du second miroir mobile se trouve dans l'état inséré, et l'autre se trouve dans l'état extrait, en passant par une étape dans laquelle les deux miroirs mobiles sont en même temps dans l'état extrait, jusqu'à une étape dans laquelle l'un est dans l'état extrait et l'autre est dans l'état inséré ; et, dans chaque état extrait, une partie du premier/second miroir mobile extrait reste dans le chemin optique pouvant être pris dans lequel la lumière émise provenant de l'accès d'entrée se propage dans le cas où elle n'est pas arrêtée par le second/premier miroir mobile. Dans un commutateur optique proposé en tant que cinquième aspect de l'invention, une première articulation bistable supporte le premier miroir mobile et présente deux états stables qui sont un état inséré tel que le premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le premier miroir mobile est extrait de la même position ; et une seconde articulation bistable supporte le second miroir mobile et présente deux états stables qui sont un état inséré tel que le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le second miroir mobile est extrait de la même position ; commutateur optique dans lequel le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont disposés en laissant une zone neutre, qui est un espace juste assez grand pour que les deux miroirs ne se heurtent pas lorsque l'un, arbitraire, de ceux-ci est dans l'état inséré et l'autre dans l'état extrait, et un actionnement pour amener dans l'état extrait celui qui est dans l'état inséré, et un actionnement pour amener dans l'état inséré celui qui est dans l'état extrait sont amorcés simultanément et exécutés ensemble ; et l'actionnement pour placer dans l'état extrait celui des miroirs qui est dans l'état inséré et l'actionnement pour placer dans l'état inséré l'autre des miroirs qui est dans l'état extrait sont amorcés simultanément et exécutés ensemble. Dans un commutateur optique proposé en tant que sixième aspect de l'invention, le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont réalisés sous la forme d'un constituant d'un seul bloc, un état du premier miroir mobile inséré dans la position d'insertion et un état du second miroir mobile inséré dans la position d'insertion sont commutés au moyen d'un actionnement du constituant monobloc dans une direction contenue dans le plan du substrat, par un actionneur électrostatique. Un commutateur optique proposé en tant que septième aspect de l'invention comporte une partie de support supportant les parties extrêmes, mutuellement alignées en parallèle sur un substrat, de trois parties de guides d'ondes optiques ; un miroir mobile pouvant faire varier les positions relatives par rapport au substrat ; et des premier, deuxième et troisième miroirs fixes ayant des positions relatives fixes par rapport au substrat, commutateur optique dans lequel la partie extrême d'une partie de guide d'onde optique quelconque des trois parties de guides d'ondes optiques supportées par la partie de support est un accès d'entrée du commutateur concerné, et les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques sont les premier et second accès de sortie du commutateur concerné ; le premier miroir fixe, réfléchissant la lumière depuis l'accès d'entrée vers le côté du premier accès de sortie, est placé dans le chemin optique de la lumière émise depuis l'accès d'entrée ; le miroir mobile est constitué de façon à pouvoir être inséré dans, et extrait de, une position sur le chemin optique de l'accès d'entrée vers le premier miroir fixe, et le miroir mobile réfléchit la lumière provenant de l'accès d'entrée vers le côté du second accès de sortie lorsque le miroir mobile est inséré dans la position située sur le chemin optique ; la lumière réfléchie par le premier miroir fixe est en outre réfléchie par le deuxième miroir fixe, et la lumière réfléchie par le deuxième miroir fixe est appliquée par couplage au premier accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; la lumière réfléchie par le miroir mobile est en outre réfléchie par le troisième miroir fixe, et la lumière réfléchie par le troisième miroir fixe est appliquée par couplage au second accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; le total de la distance optique allant de l'accès d'entrée au premier accès de sortie en passant par le premier miroir fixe et le deuxième miroir fixe, et le total de la distance optique allant de l'accès d'entrée au second accès de sortie en passant par le miroir mobile et le troisième miroir fixe sont mutuellement égaux. Un commutateur optique proposé en tant que huitième aspect de l'invention comporte une partie de support supportant les parties extrêmes, mutuellement alignées en parallèle sur un substrat, de trois parties de guides d'ondes optiques ; un miroir mobile dont les positions relatives peuvent varier par rapport au substrat ; et des premier, deuxième et troisième miroirs fixes ayant des positions relatives fixes par rapport au substrat, commutateur optique dans lequel la partie extrême d'une partie de guide d'onde optique quelconque des trois parties de guides d'ondes optiques supportées par la partie de support est un accès d'entrée du commutateur concerné, et les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques sont les premier et second accès de sortie du commutateur concerné ; le premier miroir fixe réfléchissant la lumière émise depuis l'accès d'entrée vers le côté du premier accès de sortie est placé dans le chemin optique de la lumière émise depuis l'accès d'entrée ; le miroir mobile est constitué de façon à pouvoir être inséré dans, et extrait de, une position sur le chemin optique depuis l'accès d'entrée jusqu'au premier miroir fixe, et le miroir mobile réfléchit la lumière émise depuis l'accès d'entrée vers le côté du second accès de sortie lorsque le miroir mobile est inséré dans la position située sur le chemin optique ; la lumière réfléchie par le premier miroir fixe est en outre réfléchie par le deuxième miroir fixe, et la lumière réfléchie par le deuxième miroir fixe est appliquée par couplage au premier accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée, et en sens inverse de celui de cette lumière émise ; la lumière réfléchie par le miroir mobile est en outre réfléchie par le troisième miroir fixe, et la lumière réfléchie par le troisième miroir fixe est appliquée par couplage au second accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont des parties extrêmes de trois parties de guides d'ondes optiques monomode ; la partie extrême, qui est l'accès d'entrée et/ou les parties extrêmes qui sont les deux accès de sortie, ont une ou des parties de concentration ; les diagrammes d'émission de champ de lumière de chaque face extrême des parties extrêmes de parties de guides d'ondes optiques monomode qui sont les deux accès de sortie sont identiques ; le total de la distance optique allant de l'accès d'entrée au premier accès de sortie en passant par le premier miroir fixe et le deuxième miroir fixe et le total de la distance optique allant de l'axe d'entrée au second accès de sortie en passant par le miroir mobile et le troisième miroir fixe sont mutuellement égaux. Dans un commutateur optique proposé en tant que neuvième aspect de l'invention, les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont supportées par la partie de support de façon que les positions de leurs trois faces extrêmes soient alignées de manière rectiligne et que les axes optiques couplés aux mêmes faces extrêmes soient mutuellement alignés en parallèle ; la partie extrême d'une partie quelconque d'un guide d'onde optique du côté extérieur constitue l'accès d'entrée, l'autre partie de guide d'onde optique du côté extérieur constitue le second accès de sortie ; les faces du premier miroir fixe et du miroir mobile sont respectivement inclinées d'un angle de 45', par rapport à l'axe de la lumière émise depuis l'accès d'entrée, vers le côté des deux accès de sortie ; et les faces du deuxième miroir fixe et du troisième miroir fixe sont respectivement inclinées de 45 par rapport à la direction de l'axe de la lumière émise, vers le côté de l'accès d'entrée. Dans un commutateur optique proposé en tant que dixième aspect de l'invention, le miroir mobile est actionné, au moyen d'un actionneur électrostatique, dans une direction contenue dans le plan du substrat qui est perpendiculaire à l'axe de la lumière émise depuis l'accès d'entrée. Dans un commutateur optique proposé en tant qu'onzième aspect de l'invention, les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont supportées par la partie de support de façon que les positions de leurs trois faces extrêmes soient alignées de manière rectiligne et que les axes optiques couplés aux mêmes faces extrêmes soient mutuellement alignés en parallèle ; la partie extrême de leur partie de guide d'onde optique centrale constitue l'accès d'entrée, les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques, adjacentes aux deux côtés de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique centrale, constituent les premier et second accès de sortie ; et le miroir mobile est inséré dans le chemin optique depuis l'accès d'entrée vers le premier miroir fixe, depuis le côté du second accès d'entrée par rapport au même chemin optique, dans une direction contenue dans le plan du substrat, et le miroir mobile est extrait du même chemin optique vers le même côté du second accès de sortie, dans une direction contenue dans le plan du substrat. Dans un commutateur optique proposé en tant que douzième aspect de l'invention, le miroir mobile est constitué en revêtant d'une matière réfléchissante une partie en forme de plaque située à l'extrémité d'une pièce en forme de tige qui est actionnée pour être insérée dans le chemin optique et en être extraite ; et le miroir mobile est actionné pour 'être inséré et extrait sur un chemin faisant face à la partie arrière du premier miroir fixe, un évidement, situé à l'arrière du premier miroir fixe du substrat, s'ouvrant face à la piste sur laquelle ladite pièce en forme de tige est actionnée pour l'insertion dans le chemin optique et son extraction de celui-ci et, du fait de cet évidement, les deux côtés des faces avant et arrière du miroir mobile sont des espaces qui restent ouverts. Dans un commutateur optique proposé en tant que treizième aspect de l'invention, le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont constitués respectivement en revêtant d'une matière réfléchissante les parties en forme de plaque situées aux extrémités de pièces en forme de tige qui sont actionnées pour être insérées dans les positions d'insertion et en être extraites ; des parties oblitérées, situées sur les parties arrière du premier miroir mobile et du second miroir mobile du substrat, s'ouvrent face aux deux pistes sur lesquelles les deux pièces en forme de tige sont actionnées pour l'insertion et l'extraction ; et du fait de ces parties oblitérées, dans des positions dans lesquelles le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont extraits chacun des positions d'insertion, les deux côtés respectifs des faces avant et arrière du premier miroir mobile et du second miroir mobile des deux pièces en forme de tige sont des espaces qui restent ouverts. Dans un commutateur optique proposé en tant que quatorzième aspect de l'invention, les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont des parties extrêmes de trois fibres optiques ; trois gorges de section transversale rectangulaire, mutuellement alignées en parallèle, sont formées dans le substrat ; et des ressorts d'application de pression aux fibres, en forme de demi- langue, sont prévus sur chaque côté d'une paroi intérieure des trois gorges ; les parties extrêmes de trois fibres optiques sont placées dans les trois gorges, à raison d'une par gorge, les ressorts d'application de pression aux fibres poussent respectivement les côtés des parties extrêmes des trois fibres optiques vers les parois intérieures face à face des trois gorges et, sous l'effet de ces poussées, les parties extrêmes des trois fibres optiques sont positionnées respectivement sur les parois intérieures opposées ; les côtés d'une paroi intérieure où se trouvent les ressorts d'application de pression aux fibres sont prévus de façon à être mutuellement opposés entre les gorges dans lesquelles des accès en couplage optique mutuel sont respectivement placés. Conformément aux commutateurs optiques proposés selon les six premiers et le treizième aspect de l'invention, il est possible, dans un commutateur optique ayant un accès d'entrée et deux accès de sortie, d'égaliser mutuellement la lumière émise et commutée optiquement, pratiquement à un degré idéal, en réalisant les deux chemins optiques conformément à la symétrie de commutation. De plus, conformément aux commutateurs optiques proposés en tant que septième à douzième aspects de l'invention, il est possible, dans un commutateur optique ayant un accès d'entrée et deux accès de sortie, d'égaliser les propriétés optiques associées à l'intensité et à la taille du spot de la lumière émise et commutée, en rendant égales les distances optiques des deux chemins optiques associés à la commutation. En ce qui concerne en particulier les commutateurs optiques proposés en tant que neuvième et dixième aspects de l'invention, il est également possible, en plus de l'égalisation précitée des distances optiques, d'éliminer le manque d'uniformité résultant des propriétés, dépendantes de la polarisation des miroirs et d'assurer une uniformité concernant les propriétés optiques telles que les propriétés de polarisation des lumières émises en rendant également mutuellement égaux les angles des miroirs respectivement présents dans le milieu des deux chemins optiques commutés. De cette manière, il est possible d'égaliser la lumière émise à un degré qui est suffisant par rapport à ce qui estsouhaité. Conformément au commutateur optique proposé en tant que quatorzième aspect de l'invention, dans un commutateur optique ayant un accès d'entrée et deux accès de sortie, il est possible d'égaliser optiquement de façon pratiquement idéale, ou bien à un degré suffisant, les lumières émises qui sont commutées. Conformément au commutateur optique proposé en tant que troisième, quatrième et cinquième aspects de l'invention, étant donné qu'un miroir mobile dans un état extrait est disposé en arrière d'un miroir mobile dans un état inséré, le miroir mobile dans l'état extrait se trouve masqué par le miroir mobile dans l'état inséré, en sorte que, même si le miroir mobile dans l'état extrait n'est pas retiré de façon importante du chemin optique, il est impossible que le miroir mobile intercepte un faisceau lumineux se propageant le long du chemin optique. Il est donc possible de bloquer une condition dans laquelle de la lumière est projetée sur le miroir mobile dans l'état extrait et une diaphonie est générée par la lumière qui en est réfléchie. En conséquence, conformément à l'invention, il est possible de raccourcir les courses d'actionnement des miroirs mobiles. En particulier, conformément au commutateur optique proposé en tant que quatrième aspect de l'invention, sa course peut être diminuée à pratiquement la moitié de la course d'un commutateur optique classique du type à extraction du miroir mobile. De plus, conformément au commutateur optique proposé en tant que sixième aspect et au commutateur optique proposé en tant que dixième aspect de l'invention, il est possible, étant donné que le miroir mobile présent, par exemple, avec une inclinaison de 45 par rapport à l'axe de la lumière incidente est actionné dans une direction qui est perpendiculaire au même axe de la lumière incidente, de réduire en proportion la course d'actionnement du même miroir mobile, par exemple jusqu'à pratiquement 1/127 de celle présente dans le passé. De plus, conformément aux commutateurs optiques proposés en tant que premier à quatorzième aspects de l'invention, il est possible de compenser mutuellement les erreurs de fabrication portant sur le positionnement des miroirs et les parties de guides d'ondes optiques, de maintenir l'alignement relatif mutuel de chaque élément et de garantir le couplage optique. En particulier, en ce qui concerne la configuration des chemins optiques reliant les accès, avec le renvoi par double réflexion comme dans la présente invention, même si les faces des deux miroirs associés à la même double réflexion sont déplacées symétriquement de la même grandeur dans une direction perpendiculaire à chaque face de miroir, le chemin optique fait uniquement varier la profondeur de la position des points de réflexion par lesquels le chemin lumineux est renvoyé de la partie correspondant aux déplacements de miroir et maintient le couplage des deux axes optiques des deux accès qui sont gardés intacts. De la même manière, en ce qui concerne les déplacements latéraux des accès d'entrée/sortie, aussi, si ces déplacements sont de la même grandeur et sont symétriques, le couplage des axes optiques est maintenu de la même manière. Alors, dans le cas de la formation d'un dispositif de type MEMS, par la gravure du substrat, étant donné que les structures telles que les miroirs et les gorges sont toutes formées dans le même processus de gravure et donc que les erreurs de position de faces des parois latérales formées, dues à une attaque excessive ou déficiente, sont toutes de la même grandeur ou symétriques, les erreurs de fabrication par ce procédé n'ont en principe aucune influence sur les alignements des axes optiques des accès, de façon avantageuse. L'invention sera décrite plus en détail en regard des 30 dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels : la figure 1 est une vue en plan à échelle agrandie pour expliquer une forme de réalisation d'un commutateur optique selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective à échelle agrandie montrant une partie de la figure 1 de façon agrandie ; la figure 3 est un diagramme pour expliquer le 5 fonctionnement du miroir mobile qui est une caractéristique distinctive de l'invention ; la figure 4 est un diagramme pour expliquer un autre procédé de déplacement des miroirs mobiles ; la figure 5 est une vue en plan pour expliquer la 10 raison pour laquelle des décalages de l'axe optique dus à des erreurs de fabrication ne se produisent pas, ce qui constitue une autre caractéristique distinctive de l'invention ; la figure 6 est une vue en perspective à échelle 15 agrandie pour la description d'une variante de l'invention ; la figure 7 est une vue en plan à échelle agrandie pour la description d'une autre variante de l'invention ; la figure 8 est une vue en plan à échelle agrandie 20 pour la description d'une autre variante encore de l'invention ; et la figure 9 est une vue en plan pour la description d'une autre variante encore de celle montrée sur la figure 8. 25 Le commutateur optique selon l'invention est formé sur un substrat au moyen d'une technologie de micro-usinage. Il s'agit d'un commutateur optique ayant un accès d'entrée et deux accès de sortie, des premier et second accès de sortie, lequel commutateur comporte, sur un substrat, trois 30 parties de guides d'ondes optiques dont des parties extrêmes sont supportées de façon à être mutuellement alignées en parallèle. En ce qui concerne les parties de guides d'ondes optiques, il est souhaitable d'utiliser des parties de guides d'ondes optiques monomode. L'invention 35 peut être exécutée fondamentalement avec la même technologie d'éléments que pour la fabrication de dispositifs de type MEMS décrite dans la demande N 2005-37885 précitée. En ce qui concerne la totalité des treize premiers aspects de l'invention, les parties extrêmes des parties de guides d'ondes optiques monomode formant l'accès d'entrée et les accès de sortie du commutateur optique sont constituées par des parties extrêmes de fibres optiques monomode et, en tant que dispositif MEMS, il est approprié de prévoir pour celui-ci une gorge pour la fixation des parties extrêmes des mêmes fibres optiques. En particulier, dans le quatorzième aspect de l'invention, elles sont considérées comme une condition structuralement nécessaire. La partie extrême de fibre optique monomode indiquée ici entend inclure des parties extrêmes de fibres optiques monomode pourvues d'une partie de concentration qui comprend, par exemple, une lentille à barreau, conjointement avec une entretoise, d'un revêtement anti-réflexion et analogues. Un exemple en est décrit dans la demande de brevet japonais mise à l'Inspection Publique sous le numéro 2003-43270, et il peut être adopté dans l'invention. En utilisant en outre les parties extrêmes de fibres optiques monomode décrites dans cette même demande, en combinaison avec un revêtement anti-réflexion ou la technologie de remplissage des espaces vides du dispositif par un agent d'adaptation d'indice de réfraction, il est possible d'obtenir le degré nécessaire de prévention contre la réflexion sur les faces extrêmes. Pour prévenir également la réflexion sur les faces extrêmes, celles-ci peuvent être polies obliquement. On n'en donnera pas ci-après d'exemple mais, dans ce cas, pour toutes les formes de réalisation de l'invention, seules les trois fibres optiques et les gorges les supportant ont une inclinaison, uniforme, de plusieurs degrés par rapport à l'axe optique de la lumière incidente sur chaque face extrême et émergente de chacune d'elles et sont orientées de façon à assurer un parallélisme mutuel. Ce point seul diffère, ce qui est indiqué à titre d'exemple ci-après, d'autres parties n'ayant aucune modification par rapport à ce qui est indiqué ci-après à titre d'exemple. Il est également possible de combiner la partie de concentration et la prévention de la réflexion en utilisant une fibre pourvue d'une lentille du type à bout sphérique. 11 est approprié que les positions des faces extrêmes des trois accès soient formées de façon à être toutes en ligne. Un exemple n'en est pas illustré, mais un mode dans lequel une fibre en forme de ruban, composée de trois fibres optiques, est placée dans une gorge de guidage et est assemblée, est également possible. En ce qui concerne la partie de concentration dans laquelle une lentille à barreau ou la lentille à bout sphérique précitée est considérée comme étant une forme de réalisation avantageuse, il est optimal de prévoir les mêmes lentilles pour la totalité des trois accès, mais il est également possible de choisir une configuration dans laquelle une partie de concentration est prévue soit uniquement dans l'accès d'entrée ou uniquement dans les deux accès de sortie où un accès qui n'est pas muni d'une partie de concentration applique par couplage un faisceau lumineux conique dont la conicité correspond à l'angle d'ouverture de la face extrême du même accès. Il est également possible, en outre, de configurer un commutateur optique en combinant un substrat à chemin de guide d'onde optique monomode qui n'est pas une fibre optique avec la structure MEMS d'une autre partie. Dans ce cas, une partie de concentration peut être constituée dans l'extrémité du chemin de guide d'onde optique en utilisant, par exemple, la technologie décrite dans la demande de brevet japonais mise à l'Inspection Publique sous le numéro 2004-125899. En outre, même dans le cas de l'utilisation d'une partie de guide d'onde optique multimode pour la partie de guide d'onde optique et de la présence d'une partie de concentration et analogue dans la partie extrême, il est d'une importance essentielle qu'une partie de concentration soit placée dans l'accès d'entrée uniquement ou que des parties de concentration ayant la même configuration ou le même comportement de collecte soient placées dans les deux accès de sortie. Les figures 1 et 2 représentent une première forme de réalisation d'un commutateur optique proposé en tant que premier aspect de l'invention. La référence numérique 10 sur le schéma désigne un substrat, la référence numérique 20 désigne une partie de support formée dans le substrat 10 et la référence numérique 30 désigne une partie d'actionnement d'un miroir mobile, et les références numériques 40A et 40B désignent des miroirs mobiles. Le substrat 10 utilise un substrat à structure stratifiée telle que SOI (silicium sur isolant) et comporte une partie 20 de support d'accès d'entrée et de sortie, une partie 30 d'actionnement de miroirs mobiles et des miroirs mobiles 40A et 40B, formés dans ce substrat par une technologie de micro-usinage. Comme représenté de façon agrandie sur la figure 2, la partie 20 de support d'entrée et de sortie de cette forme de réalisation est constituée en formant trois gorges évidées 21A, 21B et 21C. Les parties extrêmes de parties de guides d'ondes optiques 22A, 22B et 22C, qui sont les parties extrêmes des fibres optiques monomode précitées, sont respectivement insérées et supportées dans ces trois gorges évidées 21A, 21B et 21C, de façon à constituer des accès d'entrée et de sortie. La partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B, qui est celle des trois parties de guides d'ondes optiques 22A, 22B et 22C qui est située dans le centre, est prise en tant qu'accès d'entrée, et les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C, qui sont adjacentes sur les deux côtés de la partie centrale, sont prises en tant que deux accès de sortie, un premier et un second accès de sortie. La lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B, qui est l'accès d'entrée, est déviée respectivement de façon commutée par réflexion du côté du premier accès de sortie (la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A) ou du côté du second accès de sortie (la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22C) au moyen du premier miroir mobile 40A et du second miroir mobile 40B, respectivement, qui sont insérés de façon commutable dans des positions, à la même distance, sur le chemin optique de la lumière émise, depuis une face extrême 22BA de l'accès d'entrée. La lumière réfléchie provenant du même premier miroir mobile 40A et du même second miroir mobile 40B est en outre déviée respectivement par réflexion dans un premier miroir fixe 41A ou un second miroir fixe 41B, est orientée parallèlement à la lumière émise depuis l'accès d'entrée (la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B) et en sens inverse de celui de cette lumière émise depuis l'accès d'entrée, et est appliquée respectivement par couplage aux premier et second accès de sortie (les parties extrêmes des parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C). Le chemin optique allant du premier miroir mobile 40A au premier accès de sortie (la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A) en passant par le premier miroir fixe 41A et le chemin optique allant du second miroir mobile 40B au second accès de sortie (la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22C) en passant par le second miroir fixe 41B sont symétriques par rapport à l'axe de la lumière de sortie provenant de l'accès d'entrée (la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B). Dans cette forme de réalisation, les trois gorges évidées 21A, 21B et 21C sont formées dans une orientation qui croise à peu près perpendiculairement un côté 11 du substrat 10 et elles s'étendent mutuellement en parallèle avec l'axe, et les faces extrêmes 22AA, 22BA et 22CA sont agencées suivant une ligne, dans une position à une distance souhaitée du côté 11. Dans cette forme de réalisation, il est montré un cas dans lequel le commutateur est actionné en prenant la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B, qui est insérée et supportée dans la gorge évidée 21B, agencée au centre, comme accès d'entrée et en prenant la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A et la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22C, qui sont insérées et supportées dans les gorges évidées 21A et 21C situées sur les deux côtés de la gorge centrale, comme accès de sortie. De ce fait, dans cette forme de réalisation, il est prévu des miroirs mobiles 40A et 40B ayant des plans de réflexion à +45 et -45 par rapport à l'axe optique de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B qui est située au centre, ces miroirs mobiles 40A et 40B étant insérés et extraits par rapport au chemin optique de la lumière émise par la partie de guide d'onde optique 22B. Lorsqu'un miroir mobile, 40A, est dans un état d'insertion par rapport au chemin optique, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie du côté de la partie de guide d'onde optique 22A dans ce miroir mobile 40A, est en outre réfléchie dans le miroir fixe 41A et tombe sur la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A (figure 2). En revanche, dans le cas où le miroir mobile 40A est extrait du chemin optique de la lumière précitée et le miroir mobile 40B est inséré dans une position d'insertion, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie dans le miroir mobile 40B du côté de la partie de guide d'onde optique 22C, est en outre réfléchie dans le miroir fixe 41B et est commutée en un état où elle tombe sur la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22C. Les miroirs fixes 41A et 41B peuvent être formés au moyen d'une technologie de micro-usinage en formant une face qui s'élève fortement, perpendiculairement à la face de la plaque du substrat 10, et croise d'un angle de 45 et -45 l'axe de chacune des gorges évidées 22A et 22C, cette face pouvant être formée par dépôt d'or par évaporation ou analogue. (Comme mentionné précédemment, dans le cas où l'on utilise un commutateur ayant des faces extrêmes polies obliquement aux parties extrêmes de fibres optiques monomode, on forme des faces coupant, sous des angles de +45 et -45 , l'axe optique couplant les mêmes faces extrêmes.) Les miroirs mobiles 40A et 40B ainsi que des tiges 31A et 31B, qui supportent et actionnent les mêmes miroirs mobiles 40A et 40B, sont découpés dans le substrat 10 au moyen d'une technologie de micro-usinage, les miroirs mobiles 40A et 40B étant formés par évaporation d'or ou analogue sur les faces devant devenir des miroirs mobiles. La partie 30 d'actionnement des miroirs mobiles est également formée au moyen d'une technologie de micro-usinage. Il est possible de constituer la partie 30 d'actionnement des miroirs mobiles au moyen des tiges précitées 31A et 31B, d'articulations bistables 32A et 32B qui déplacent dans une direction axiale en même temps qu'elles stabilisent et retiennent ces tiges 31A et 31B, et d'actionneurs électrostatiques 33A et 33B qui actionnent les miroirs mobiles 40A et 40B jusqu'à une position d'insertion à une position d'extraction par rapport au chemin optique. En ce qui concerne les articulations 32A et 32B, deux gorges évidées sont formées en parallèle dans la face du substrat 10 et des lamelles sont formées dans les positions centrales respectives de ces deux évidements, ces lamelles étant utilisées en tant qu'articulations 32A et 32B. Les articulations 32A et 32B ont une extrémité 32AA et 32BA reliées respectivement au substrat 10, les autres extrémités 32AB et 32BB étant reliées respectivement aux tiges 31A et 31B. Les articulations 32A et 32B sont formées dans l'état initial de façon à être courbées respectivement entre les extrémités fixes (les premières extrémités 32AA et 32BA) et les points de liaison avec les tiges 31A et 31B (les autres extrémités 32AB et 32BB) et, du fait de cette courbure, les extrémités fixes (les premières extrémités 32AA et 32BA) sont formées de façon à être d'une longueur supérieure à la distance allant jusqu'aux tiges 31A et 31B, afin que, grâce à cette longueur excédentaire, une première opération bistable devienne possible, ainsi qu'une autre opération bistable. Les actionneurs électrostatiques 33A et 33B peuvent être constitués respectivement en disposant les doigts interdigités respectifs d'électrodes interdigitées mobiles 33AA et 33BA, qui sont formées respectivement d'une seule pièce avec les tiges 31A et 31B, et d'électrodes interdigitées fixes 33AB et 33AC et 33BB et 33BC, respectivement reliées au substrat 10 et formées sur celui- ci, par paires, de façon à être orientées l'une vers l'autre. Cette électrode interdigitée mobile 33AA est connectée à la masse, et si une tension est appliquée à l'une des électrodes interdigitées fixes 33AB et 33AC, la même électrode interdigitée mobile 33AA est attirée vers celle des électrodes interdigitées fixes 33AB et 33AC à laquelle la tension est appliquée, permettant ainsi de déplacer le miroir mobile 40A, par exemple dans le sens d'insertion. Si une tension est appliquée à l'autre des électrodes interdigitées fixes 33AB et 33AC, il est possible, au moyen de la même force d'attraction, de déplacer le miroir mobile 40A, par exemple dans le sens d'extraction. Similairement, si l'électrode interdigitée mobile 33BA est connectée à la masse et si une tension est appliquée à l'une des électrodes interdigitées fixes 33BB et 33BC, la même électrode interdigitée mobile 33BA est attirée vers celle des électrodes interdigitées fixes 33BB et 33BC à laquelle la tension est appliquée, permettant ainsi de déplacer le miroir mobile 40B dans le sens d'insertion ou dans le sens d'extraction. Etant donné que le procédé de formation des miroirs mobiles 40A et 40B, le procédé de formation de la partie d'actionnement 30 du miroir mobile ainsi que sa structure ont déjà été décrits dans les demandes N 2005-37885, N 2000-111815 et N 2001-201699 précitées, on n'en donnera pas davantage d'explications. On donnera ci-après une explication concernant les effets du travail inédit de l'invention. Dans la forme de réalisation montrée sur les figures 1 et 2, le chemin optique allant de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B formant l'accès d'entrée jusqu'à la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A formant un accès de sortie, en passant par le miroir mobile 40A et le miroir fixe 41A, et le chemin optique passant par le miroir mobile 40B et le miroir fixe 41B et allant jusqu'à la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22C, sont formés de façon à être complètement symétriques. En outre, dans le cas d'une configuration dans laquelle au moins la partie extrême des parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C est pourvue d'une partie de concentration ou analogue, les deux accès de sortie, c'est- à-dire les parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C, sont pourvus de préférence de lentilles ou analogues qui sont entièrement identiques ou au moins d'éléments tels que les configurations d'émission de champ de lumière aux mêmes faces extrêmes des deux coïncident. De cette manière, étant donné que les deux faisceaux lumineux ayant les mêmes conditions tombent sur les deux faces extrêmes des parties extrêmes, et les conditions des parties extrêmes des parties de guides d'ondes optiques couplées par les mêmes faisceaux lumineux sont également prises comme étant identiques, alors par conséquent deux lumières de sortie qui sont entièrement équivalentes quant à leurs propriétés se propagent à travers les deux parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C pour être obtenues comme sortie. En outre, on entend ici par le fait que "les diagrammes d'émission de champ de lumière coïncident" le fait que, dans le cas où la lumière de propagation monomode est émise de façon inverse depuis respectivement les faces extrêmes des parties extrêmes des parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C, les deux diagrammes de champs de mode (diagrammes de distribution d'amplitude de champ) et les configurations de distribution de phase optique formées à leurs faces extrêmes 22AA et 22CA deviennent identiques, respectivement, ou, en d'autres termes, les diagrammes de champs de mode au niveau des faces extrêmes 22AA et 22CA sont équivalentes et en même temps, les surfaces des ondes équiphases au niveau des faces extrêmes 22AA et 22CA sont équivalentes. En particulier, en pratique, la configuration des parties extrêmes des parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C peut être prise comme étant la même mais, par exemple, dans le cas de l'utilisation de parties de concentration utilisant des lentilles à barreaux, il importe peu qu'il y ait une différence dans les longueurs des deux lentilles correspondant à un multiple entier du pas. En outre, dans les formes de réalisation montrées sur les figures 1 et 2, étant donné qu'on a choisi une structure utilisant deux miroirs mobiles 40A et 40B et une commutation de la direction de réflexion de la lumière, il est possible d'obtenir l'effet utile permettant de réduire la course du mouvement de chaque miroir mobile 40A et 40B. La situation en est montrée sur la figure 3. Dans le schéma représenté sur la figure 3, il est représenté une configuration dans laquelle on exécute l'opération consistant d'abord à faire avancer le miroir mobile dans la position d'insertion, puis à amorcer son mouvement dans la direction d'extraction et, exactement au moment où le miroir mobile en mouvement a complètement atteint la position d'extraction, à commencer le mouvement du miroir mobile qui se trouvait dans la position d'extraction. De plus, l'expression "signal d'attaque N 1" apparaissant ci-après signifie un signal indiquant un "1 logique" ou un "0 logique" pour commander l'actionneur électrostatique 33A. En outre, l'actionneur électrostatique 33A déplace le miroir mobile 40A jusqu'à la position d'insertion dans le cas où le signal d'attaque N 1 est à la valeur 1 logique, et effectue l'actionnement pour déplacer le miroir mobile 40A vers la position d'extraction dans le cas où le signal d'attaque N 1 est une valeur 0 logique. L'expression "signal d'attaque N 2" signifie aussi un signal indiquant un "1 logique" ou un "0 logique" afin de commander l'actionneur électrostatique 33B. En outre, l'actionneur électrostatique 33B déplace le miroir mobile 40B jusqu'à la position d'insertion dans le cas où le signal d'attaque N 2 est un 1 logique, et effectue l'actionnement pour déplacer le miroir mobile 40B jusqu'à la position d'extraction dans le cas où le signal d'attaque N 2 est un 0 logique. Le diagramme A de la figure 3 montre la situation du miroir mobile 40A alors en position d'insertion et, du fait qu'il est dans cette position d'insertion, il reçoit un faisceau PB pratiquement à 100 % et le réfléchit. Dans cette situation, le signal d'attaque N 1 est à présent inversé, à un instant Tl, à une valeur 1 logique et, du fait de cette inversion du signal d'attaque N 1, le mouvement du miroir mobile 40A vers la position d'extraction commence, le miroir arrivant dans la position d'extraction à un instant T2. Ceci est la situation du diagramme B de la figure 3. Ensuite, à un instant T3 auquel s'est écoulé un temps pour vérifier que le miroir mobile 40A s'est complètement arrêté, le signal d'attaque N 2 est inversé. Du fait de cette inversion du signal d'attaque N 2, le miroir mobile 40B est déplacé dans le sens d'insertion et arrive dans la position d'insertion après un temps prescrit (diagramme C de la figure 3). De cette manière, en manoeuvrant les deux miroirs mobiles, 40A et 40B, conformément à une opération séquencée programmée à l'avance, il est possible de définir la position d'extraction au voisinage de l'axe du faisceau lumineux PB où le miroir mobile doit rester dans les limites de la région du chemin de lumière (le miroir mobile 40A et le miroir mobile 40B sont extraits et s'arrêtent au voisinage de l'axe du faisceau lumineux). Il en résulte alors que, pour la course allant de la position d'extraction jusqu'à la position d'insertion, on peut procéder avec une distance S traversant la partie radiale du faisceau lumineux PB obliquement dans une direction à 45 depuis la position de l'axe du faisceau lumineux PB, en sorte qu'il est possible de réduire la course du miroir mobile 40A et du miroir mobile 40B. En particulier, on suppose que les lignes pointillées dessinées dans le prolongement du faisceau lumineux PB sur le schéma expriment la plage dans laquelle un effet s'exerce sur le comportement d'isolation du commutateur optique. Dans le cas d'un commutateur optique classique du type à insertion et extraction de miroir, pour que le miroir mobile extrait ne réfléchisse pas l'énergie de la lumière incidente vers une zone égale ou supérieure à la limite de sa spécification d'isolement, il doit être placé en dehors de la plage précitée. En revanche, dans le cas de l'invention, il est possible de positionner les miroirs mobiles 40A et 40B à l'intérieur de la zone définie par les lignes pointillées sur le schéma et, de plus, en l'adoptant afin qu'elle se trouve au voisinage de l'axe du faisceau lumineux, comme indiqué précédemment, il est possible de réduire la course à pratiquement la moitié de la valeur classique, comme on peut l'apprécier d'après le schéma. La figure 4 montre une configuration dans laquelle un autre procédé d'actionnement est exécuté. Le procédé d'actionnement représenté sur la figure 4 est un procédé dans lequel les deux miroirs mobiles 40A et 40B ne sont pas actionnés séquentiellement mais, en revanche, les signaux d'attaque N 1 et N 2 sont inversés simultanément, de manière que les opérations s'achèvent en commençant simultanément. Le schéma A de la figure 4 indique une situation dans laquelle le miroir mobile 40A est dans la position d'insertion et le miroir mobile 40B est dans la positiond'extraction. Il convient de considérer avec attention ici le fait que l'extrémité du miroir mobile 40B, qui est dans la position d'extraction, ne se trouve pas au voisinage de la position axiale du faisceau lumineux comme c'est le cas de la figure 3, mais est située en un point davantage rétracté de son axe, uniquement d'une zone neutre BF, le long de la direction d'actionnement. En d'autres termes, pour actionner simultanément les miroirs mobiles 40A et 40B, il est montré un cas où il est prévu une zone BF afin de ne pas faire porter physiquement l'un contre l'autre les miroirs mobiles, en tant que marge de distance d'actionnement entre le miroir mobile 40A dans la position d'insertion et le miroir mobile 40B dans la position d'extraction, afin que, même si les deux miroirs mobiles 40A et 40B commencent à se déplacer simultanément, ils ne viennent pas porter physiquement l'un contre l'autre pendant que le mouvement est en cours. Dans ce cas, les signaux d'attaque N 1 et N 2 sont inversés simultanément à un instant Ti pour amorcer le mouvement des deux miroirs mobiles 40A et 40B en même temps. Le schéma B de la figure 4 montre la même situation alors que le mouvement est en cours ; après que le miroir mobile 40A a dégagé la trajectoire du miroir mobile 40B, le miroir mobile 40B atteint une position coupant l'axe du faisceau lumineux PB et, ainsi, on évite une collision entre les miroirs. Le schéma C de la figure 4 montre la situation où le miroir mobile 40A a atteint la position d'extraction et le miroir mobile 40B a atteint la position d'insertion. Par conséquent, dans le cas de l'adoption de ce procédé d'actionnement, la course S2 demandée par chaque miroir mobile 40A et 40B devient une distance constituée de la course S dans le cas de la figure 3 mentionné ci-dessus, à laquelle est ajoutée la zone neutre précitée BF. La figure 4 montre un exemple de conception dans laquelle on adopte une distance pour la taille de la zone neutre BF qui est une distance (la distance à partir d'une position axiale du faisceau lumineux PB coupant obliquement la partie radiale du faisceau lumineux PB d'un angle de 45 ) à peu près identique à la distance précitée S. Dans cet exemple, étant donné que le miroir mobile dans la position d'extraction arrive au-delà de la plage précitée dans laquelle un effet s'exerce sur le comportement d'isolement, la dimension de la course S2 ne change pas par rapport au cas de la technique antérieure précitée. Cependant, lors de la formation par gravure de l'articulation bistable dans le dispositif selon l'invention, si les positions dans lesquelles les deux miroirs mobiles 40A et 40B sont dans leurs états extraits respectifs sont fabriquées en tant qu'états naturels (les premiers états stables) conformément à un masque d'attaque et si les états insérés sont choisis comme étant l'état (les seconds états stables) qui est obtenu en en inversant les articulations, la distance de la zone neutre BF est établie de façon à être même encore plus petite que dans l'exemple de la figure 4, c'est-à-dire en choisissant les positions d'extraction des miroirs mobiles afin qu'elles se trouvent à l'intérieur de la plage précitée dans laquelle un effet est exercé sur le comportement d'isolement, afin qu'il soit possible de rendre la course S2 inférieure à celle de l'art antérieur. Ceci est dû au fait que, en général, dans le cas d'une articulation telle que celle-ci, l'opération pour atteindre le premier état stable à partir du second état stable peut être menée à bien plus rapidement que le processus opposé. De plus, le fait que ceci soit possible est dû au fait qu'on peut obtenir comme avantage l'absence d'effet sur la lumière réfléchie pourvu que le défaut d'alignement des positions de l'état inséré se trouve dans la direction d'actionnement, car la direction d'actionnement des miroirs mobiles est parallèle à la direction des faces des mêmes miroirs dans la présente forme de réalisation, même si le second état stable, pour lequel il est relativement plus difficile d'obtenir la précision de position en comparaison avec le premier état stable et qu'on préfère normalement choisir en tant qu'état extrait, est choisi en tant qu'état inséré dans lequel la lumière est réfléchie. Si une comparaison est réalisée entre le procédé d'actionnement montré sur la figure 3 et le procédé d'actionnement montré sur la figure 4, une légère incidence de coût affecte les moyens de génération des signaux d'attaque N 1 et N 2 selon le procédé d'actionnement montré sur la figure 3, en retour, du fait qu'on obtient l'avantage de pouvoir réduire la course demandée, car le temps de commutation des signaux d'attaque N 1 et N 2 doit être programmé à l'avance. En revanche, conformément au procédé d'actionnement montré sur la figure 4, pour la possibilité aussi de configurer aisément les moyens de génération des signaux d'attaque N 1 et N 2, la course demandée devient légèrement plus longue. On donnera une explication concernant l'effet par lequel aucun défaut d'alignement de l'axe optique par suite d'erreurs de fabrication n'est occasionné par la présente invention. A savoir, dans le commutateur optique de l'invention, on a expliqué que l'ensemble du commutateur, comprenant la partie 20 de support d'entrée et de sortie, est formé par une technologie de micro-usinage. La technologie de micro- usinage est une technologie par laquelle des gorges et analogues sont formés dans le substrat, principalement par gravure, et, au moyen de la formation de gorges, on forme une partie 20 de support d'entrée et de sortie, des miroirs mobiles 40A et 40B et une partie d'actionnement 30 des miroirs mobiles. On considère ici en particulier le cas dans lequel la largeur des gorges évidées 21A, 21B et 21C constituant la partie 20 de support d'entrée et de sortie montrée sur la figure 2, n'a pas été tout à fait atteinte conformément aux dimensions prévues. Dans le cas où le degré de gravure latérale est insuffisant, les gorges évidées 21A, 21B et 21C sont formées à une largeur qui est inférieure aux dimensions prévues. Dans le cas où le degré de gravure latérale est dépassé, les gorges évidées sont formées de façon à avoir une largeur supérieure aux dimensions prévues. Pour les dimensions prévues, étant donné qu'une technologie de micro-usinage possède une telle propriété, les dimensions sont en pratique établies à des dimensions qui sont légèrement supérieures au diamètre de la fibre optique devant être insérée, en concevant le commutateur de façon que la fibre optique puisse sans exception être insérée dans la gorge, même en cas d'excès ou d'insuffisance de grandeur dans la gravure latérale. Il est proposé dans l'invention un procédé qui utilise adroitement les propriétés de cette technologie de micro- usinage pour rattraper le défaut d'alignement de l'axe optique entre les accès d'entrée et de sortie. Dans cette forme de réalisation, il est prévu en particulier de creuser des gorges 21A et 21B qui sont appareillées de façon à être mutuellement adjacentes parmi les trois gorges évidées 21A, 21B et 21C formées de façon à être mutuellement parallèles, des ressorts d'application de pression aux fibres sollicitant, dans une direction de rapprochement mutuel, des paires de guides d'ondes optiques 22A et 22B qui sont supportés respectivement par les mêmes gorges évidées. En outre, il est prévu de creuser des gorges 21B et 21C qui en forment l'autre paire, des ressorts d'application de pression aux fibres sollicitant, dans une direction de séparation mutuelle, des parties de guides d'ondes optiques 22B et 22C qui sont respectivement supportées par ces mêmes gorges évidées. Les références numériques 23A, 23B et 23C indiquées sur la figure 5 désignent ces ressorts d'application de pression aux fibres, qui sont prévus respectivement pour les gorges évidées 21A et 21B, et sollicitent les parties de guides d'ondes optiques 22A et 22B dans une direction les rapprochant mutuellement en appliquant une pression. Les ressorts 23B et 23C d'application de pression aux fibres, qui sont prévus respectivement pour les gorges évidées 21B et 21C, sollicitent les parties de guides d'ondes optiques 22B et 22C dans une direction les séparant mutuellement par l'application d'une pression. De cette manière, grâce à la présence des ressorts 23A, 23B et 23C d'application de pression aux fibres, même si une erreur est apparue sur les dimensions des gorges évidées 21A, 21B et 21C, il est possible de concevoir le commutateur de manière que n'apparaisse aucun défaut d'alignement dans l'axe optique entre l'accès d'entrée et les accès de sortie dû à la même erreur dimensionnelle. Les références numériques Li et L2 indiquées sur la figure 5 désignent des erreurs dimensionnelles des gorges évidées 21A, 21B et 21C, résultant d'un excédent ou d'un manque de gravure. La référence L1 désigne l'ouverture entre les gorges évidées 21A et 21B dans le cas d'une gravure latérale à un degré insuffisant. La référence numérique L2 désigne l'espace entre les gorges évidées 21A et 21B dans le cas d'une gravure latérale à un degré supérieur à celui associé au cas de l'ouverture L1. De plus, M1 désigne la position de la face réfléchissante du miroir mobile 40A formé par la gravure formant l'ouverture L1, et M2 désigne la position de la face réfléchissante du miroir mobile 40A formé par la gravure formant l'ouverture L2. En outre, Cl désigne les positions des faces réfléchissantes des miroirs fixes 41A et 41B formés pendant la gravure au cours de laquelle l'ouverture L1 a été formée, et C2 désigne les positions des faces réfléchissantes des miroirs fixes 41A et 41B formés au cours de la gravure qui a formé l'ouverture L2. Si, dans le cas où l'ouverture L1 est formée, le chemin optique de la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est Al, le chemin optique de la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B devient alors Al' dans le cas où l'ouverture L2 est formée. La lumière du chemin optique Al est réfléchie dans la face réfléchissante M1, est réfléchie par l'intermédiaire du chemin optique A2 dans la face réfléchissante Cl et, par l'intermédiaire du chemin optique A3, tombe sur l'axe de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A. Ici, dans le cas d'une variation de l'ouverture L2 par suite d'une erreur du degré d'attaque latérale lors de la gravure, les faces réfléchissantes des miroirs sont modifiées, du fait de la même erreur du degré d'attaque latérale, de M1 à M2 et de Cl à C2. Il en résulte que la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B suivant un chemin optique Al' est réfléchie dans la face réfléchissante M2, est réfléchie en passant par un chemin optique A2' dans la face réfléchissante C2 et, par l'intermédiaire d'un chemin optique A3', tombe sur l'axe optique de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A. En d'autres termes, même si l'ouverture entre les parties de guides d'ondes optiques 22A et 22B est modifiée de L1 à L2, la même erreur d'attaque agit aussi sur les faces réfléchissantes des miroirs et, étant donné que les positions des faces réfléchissantes des miroirs sont modifiées uniquement du même degré, le couplage optique, en fin de compte, est maintenu entre les parties de guides d'ondes optiques 22A et 22B. En ce qui concerne la relation entre les parties de guides d'ondes optiques 22B et 22C, une partie de guide d'onde optique 22B est sollicitée dans le sens s'éloignant de la partie de guide d'onde optique 22C au moyen des ressorts 23B, et l'autre partie de guide d'onde optique 22C est sollicitée dans le sens s'éloignant de la partie de guide d'onde optique 22B au moyen des ressorts 23C. Dans ce cas, si l'axe optique de la partie de guide d'onde optique 22C supportée par la gorge évidée 21C formée par la gravure au cours de laquelle l'ouverture L1 est formée est considéré comme étant B1, la face réfléchissante du miroir fixe 41B est considérée comme étant Cl, et la face réfléchissante du miroir mobile 40B est considérée comme étant Ml', la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie depuis le chemin optique Al dans la face réfléchissante Ml', est réfléchie en passant par le chemin optique B2 dans la face réfléchissante Cl, et tombe sur l'axe optique BI de la partie de guide d'onde optique 22C. En revanche, dans le cas où l'ouverture L2 est formée, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B arrive au chemin optique Al'. La lumière émise avec le chemin optique Al' est réfléchie dans une face réfléchissante M2' et est réfléchie, en passant par un chemin optique B2', dans la face réfléchissante C2. En ce point, étant donné que l'axe optique de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22C se déplace vers Bl', la lumière réfléchie dans la face réfléchissante C2 tombe sur l'axe optique Bi' de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22C. Par conséquent, on s'oppose à tout défaut d'alignement de l'axe optique résultant d'une erreur de gravure, quels que soient les accès de sortie. La figure 6 représente une deuxième forme de réalisation d'un commutateur optique proposé en tant que sixième aspect de l'invention. Dans cette forme de réalisation, il est montré une structure dans laquelle des miroirs mobiles 40A et 40B sont combinés et actionnés en un seul bloc par une tige unique 31. Les miroirs mobiles 40A et 40B ont des faces réfléchissantes qui sont formées de façon monolithique dans une position formant entre elles un angle de 90 . Ces miroirs mobiles 40A et 40B sont formés d'une seule pièce avec la tige 31 en étant découpés dans un substrat 10 au moyen d'une technologie de micro-usinage. La tige 31 est actionnée au moyen d'une pièce d'actionnement analogue à la pièce 30 d'actionnement de miroirs mobiles décrite en regard de la figure 1 et elle déplace les miroirs mobiles 40A et 40B dans le sens des flèches A et B. Si les miroirs mobiles 40A et 40B sont déplacés dans le sens de la flèche B, le miroir mobile 40A fait face à l'axe optique de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B et la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie par sa face réfléchissante vers le miroir fixe 41A. La lumière réfléchie vers le miroir fixe 41A est soumise à une autre réflexion par le miroir fixe 41A, arrive sur la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A agissant en tant qu'accès de sortie et est délivrée en sortie dans un sens opposé à celui de la lumière d'entrée. Si les miroirs mobiles 40A et 40B sont déplacés dans le sens de la flèche A, le miroir mobile 40B fait face à la face extrême de la partie de guide d'onde optique 22B. Dans ce cas, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie par le miroir mobile 40B, est en outre réfléchie par le miroir fixe 41B, tombe sur la partie de guide d'onde optique 22C et est délivrée en sortie en un sens opposé à celui de la lumière d'entrée. En outre, la présence de ressorts 23A, 23B et 23C d'application de pression aux fibres, sollicitant respectivement les parties de guides d'ondes optiques 22A, 22B et 22C dans une direction n'est pas représentée sur la figure 1, 2 ou 6, mais, de la même manière que décrit en regard de la figure 5, les ressorts 23A, 23B et 23C d'application de pression aux fibres peuvent être associés aux gorges évidées 21A, 21B et 21C des figures 1, 2 et 6. Conformément à la forme de réalisation montrée sur cette figure 6, l'avantage est qu'une miniaturisation est possible du fait qu'il suffit d'un équipage constitué d'une pièce 30 et d'une tige 31 d'actionnement de miroir mobile. La figure 7 représente une troisième forme de réalisation d'un commutateur optique proposé conformément au septième aspect de l'invention. Les caractéristiques distinctives de structure de cette forme de réalisation résident dans le fait que la partie extrême de chacune des parties de guides d'ondes optiques situées sur les deux côtés du centre des trois parties de guides d'ondes optiques 22A, 22B et 22C, qui sont mutuellement parallèles et supportées par la partie 20 de support, est mise en œuvre en tant qu'accès d'entrée, que les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques sont mises en oeuvre en tant qu'accès de sortie, et dans le fait qu'on choisit une structure dans laquelle les miroirs mobiles sont déplacés dans une direction coupant à angle droit l'axe du chemin optique. Dans la forme de réalisation montrée sur la figure 7, la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A supportée dans une position proche de la partie 30 d'actionnement du miroir mobile est prise en tant que partie d'entrée, et les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques, 22B et 22C, sont prises en tant qu'accès de sortie. Une tige 31 est configurée dans une orientation dans laquelle l'axe est orienté dans une direction coupant à angle droit l'axe du faisceau lumineux émis depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A agissant en tant qu'accès d'entrée. La tige 31 est actionnée au moyen de la partie 30 d'actionnement de miroir mobile d'une structure similaire à celle décrite en regard de la figure 1, le miroir mobile 40 auquel elle est associée étant déplacé dans une direction croisant à angle droit le chemin optique de la lumière émise par la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A. De cette manière, le miroir mobile 40 peut être agencé dans la position d'insertion ou dans la position d'extraction. Le miroir mobile 40 est formé à l'extrémité de la tige 31 dans une orientation croisant sous un angle de 45 l'axe de la tige 31 et il réfléchit la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A à un angle de 90 afin de replier le chemin optique. Si, au moyen de la puissance d'actionnement de la partie 30 d'actionnement du miroir mobile, le miroir mobile 40 est extrait du chemin optique de la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A pénètre dans la position où le miroir mobile 40 était présent et irradie un premier miroir fixe 42. Le premier miroir fixe 42 présente une face réfléchissante agencée de façon à être tournée du même angle que la face réfléchissante du miroir mobile 40 et il réfléchit la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A d'un angle de 90 pour replier le chemin optique. Dans l'axe du faisceau lumineux couplé à la partie de guide d'onde optique 22B située au centre, il est prévu un second miroir fixe 43 ayant une face réfléchissante croisant, sous un angle de 90 , la face réfléchissante du premier miroir fixe 42. En outre, dans l'axe du faisceau lumineux couplé à la partie de guide d'onde optique 22C, il est prévu un troisième miroir fixe 44 ayant une orientation telle qu'il s'étend parallèlement à la face réfléchissante du deuxième miroir fixe 43. Au moyen de ces miroirs, à savoir le premier miroir fixe 42, le deuxième miroir fixe 43 et le troisième miroir fixe 44, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A est commutée vers un état où elle est amenée à être incidente sur l'une de la partie de guide d'onde optique 22B et de la partie de guide d'onde optique 22C, suivant la position d'extraction du miroir mobile 40. En d'autres termes, lorsque le miroir mobile 40 se déplace jusqu'à la position d'extraction, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A est réfléchie dans le premier miroir fixe 42 et le deuxième miroir fixe 43 et tombe sur la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B située au centre. Si le miroir mobile 40 se déplace jusqu'à la position d'insertion, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A est réfléchie dans le miroir mobile 40, est réfléchie dans le troisième miroir fixe 44 et tombe sur la partie de guide d'onde optique 22C. Ici, les positions du premier miroir fixe 42, du deuxième miroir fixe 43 et du troisième miroir fixe 44 sont sélectionnées de façon que la longueur du chemin optique partant de la partie de guide d'onde optique 22A et tombant sur la partie de guide d'onde optique 22B en passant par le premier miroir fixe 42 et le deuxième miroir fixe 43, et la longueur de l'onde optique allant de la partie de guide d'onde optique 22A jusqu'à la partie de guide d'onde optique 22C en passant par le miroir mobile 40 et le troisième miroir fixe 44, deviennent égales. Conformément à la structure de cette forme de réalisation, étant donné qu'un équipage est suffisant pour la partie 30 d'actionnement du miroir mobile, il est possible d'en réduire les dimensions en comparaison avec celles d'un commutateur optique utilisant deux équipages pour la partie d'actionnement du miroir mobile. En outre, étant donné que l'actionnement est exécuté dans des directions perpendiculaires au chemin optique du miroir mobile 40, il est en principe suffisant que la course du miroir mobile 40 soit d'une distance correspondant à la largeur de la plage dans laquelle un effet est exercé sur le comportement d'isolement précité du faisceau lumineux. En d'autres termes, si l'on prend en compte la diaphonie, il est nécessaire d'insérer et d'extraire le miroir mobile dans, et à partir de, une position dans laquelle il est suffisamment inséré ou extrait par rapport à la plage dans laquelle l'énergie du faisceau lumineux est présente, mais, en comparaison avec le cas d'une structure dans laquelle le miroir mobile unique, indiqué dans les demandes N 2005-37885, N 200-111815 et N 2001-201699 précitées, est inséré ou extrait sous un angle de 45 par rapport à l'axe du faisceau lumineux, la course d'actionnement du miroir mobile 40 de la présente forme de réalisation peut être réduite à l'ordre 1/V-i. La figure 8 représente une quatrième forme de réalisation d'un commutateur optique proposé en tant que onzième aspect de l'invention. Sur la figure 8, une portion de la partie d'actionnement du miroir mobile n'est pas représentée mais, en réalité, le miroir mobile 40 est actionné vers la position d'insertion et la position d'extraction au moyen de la partie 30 d'actionnement de miroirs mobiles représentée sur la figure 1 ou sur la figure 7. Dans cette forme de réalisation, il est montré le cas d'une configuration dans laquelle la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B, placée dans la position centrale des trois parties de guides d'ondes optiques 22A, 22B et 22C supportées par la partie de support 20, est mise en oeuvre en tant qu'accès d'entrée, et les parties extrêmes des parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C, disposées sur les deux côtés de la partie centrale, sont mises en oeuvre en tant qu'accès de sortie. Pour cette raison, le premier miroir fixe 42 est disposé sur l'axe du faisceau lumineux émis depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B et, en outre, le deuxième miroir fixe 43 est disposé sur l'axe du faisceau lumineux couplé à la partie de guide d'onde optique 22A. En outre, le troisième miroir 44 est disposé sur l'axe de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22C. Le premier miroir fixe 42 et le deuxième miroir fixe 43 sont dans une relation telle qu'ils forment entre eux un angle de 90', la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie par le premier miroir fixe, et si la lumière qui en est réfléchie est réfléchie par le deuxième miroir fixe 43, le chemin optique de la même lumière réfléchie devient un chemin optique parallèle à la lumière tombant sur le premier miroir fixe 42. Le miroir mobile 40 est inséré et extrait entre la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B et le premier miroir fixe 42. La face réfléchissante du miroir mobile 40 est prise comme ayant une orientation coupant à 45' l'axe du faisceau lumineux émis depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B et, dans une situation où le miroir mobile est inséré dans l'axe optique du faisceau lumineux émis depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie vers le côté du troisième miroir fixe 44. Ce troisième miroir fixe 44 présente une face oblique croisant à 45' l'axe optique de chacune des parties extrêmes des parties de guides d'ondes optiques 22A à 22C. Il en résulte que, si la lumière réfléchie par le miroir mobile 40 est réfléchie par le troisième miroir fixe 44, le résultat est que la même lumière réfléchie est dans une disposition parallèle à chaque partie extrême des parties de guides d'ondes optiques 22A à 22C. Dans l'analyse finale, dans cette forme de réalisation, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie dans le premier miroir fixe 42 et le deuxième miroir fixe 43, et tombe sur la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22A dans le cas où le miroir mobile 40 est présent dans la position d'extraction. En outre, dans le cas où le miroir mobile 40 est présent dans la position d'insertion, la lumière émise depuis la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22B est réfléchie par le miroir mobile 40 vers le troisième miroir fixe 44 et tombe, en passant par le troisième miroir fixe 44, sur la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 22. Même dans ce mode de l'invention, les longueurs des deux chemins optiques partant de la partie de guide d'onde optique 22B et allant respectivement aux parties extrêmes des parties de guides d'ondes optiques 22A et 22C sont constituées de façon à être équivalentes et, pour satisfaire aux mêmes conditions, les angles et autres sont déterminés en fonction de la lumière incidente du premier miroir fixe 42. Si une comparaison est réalisée avec la troisième forme de réalisation, la configuration de la quatrième forme de réalisation présente, en ce qui concerne les deux chemins optiques commutables, des angles d'incidence respectifs du miroir mobile 40 et du premier miroir fixe 42 et du troisième miroir fixe 44 et du deuxième miroir fixe 43, qui sont mutuellement symétriques l'un par rapport à l'autre. Cependant, dans la configuration de la quatrième forme de réalisation, du fait que l'on choisit la partie extrême de la partie de guide d'onde optique centrale 22B comme étant l'accès d'entrée, la commutation optique est constituée par un couplage optique entre les accès adjacents, en sorte qu'il est possible de rendre la longueur absolue du chemin optique plus courte que dans la troisième forme de réalisation. Une caractéristique de cette forme de réalisation est l'avantage de pouvoir obtenir une miniaturisation, car il est possible d'obtenir une configuration au moyen d'un miroir mobile unique 40 et d'une partie d'actionnement du miroir mobile et, en outre, grâce à une structure dans laquelle un évidement 45 est formé sur le côté de la face arrière du premier miroir fixe 42. Cette structure est une structure qui est proposée en tant que douzième aspect de l'invention et elle a pour objectif de permettre, dans le processus de fabrication, de former des couches par évaporation avec une densité uniforme sur les deux faces du miroir mobile 40 en laissant un espace formé sur les deux côtés du miroir mobile 40 lorsde l'application d'un revêtement antiréflexion sur la face du miroir mobile 40. La figure 9 montre une forme de réalisation dans laquelle aucun évidement 45 n'est formé. Comme montré sur la figure 9, le dispositif peut être mis en oeuvre en tant que commutateur optique sans problème, même dans le cas où un évidement 45 n'est pas présent. Cependant, dans le cas de la configuration de la figure 9, dans son processus de fabrication, un problème est que, lors du découpage du miroir mobile 40 et de la tige 31 dans le substrat 10 par une technologie de micro-usinage et de la formation par application d'une couche réfléchissante à l'aide d'un procédé à évaporation sur la face servant de couche réfléchissante du miroir mobile 40, la couche métallique servant de couche réfléchissante finit par être appliquée uniquement sur la partie ou les parties du côté faisant face à l'espace (c'est-à-dire le côté faisant face au miroir fixe 43, 44) entre le miroir réfléchissant 40 et la tige 31, du fait qu'aucun évidement 45 n'est présent. Dans l'exemple montré sur la figure 9, si une couche réfléchissante est appliquée uniquement sur la face qui servira de face réfléchissante principale du miroir mobile 40, le but peut être atteint, mais si une couche réfléchissante est formée de façon à être épaisse sur une seule face de cette manière, il apparaît un manque d'uniformité dans la contrainte de la couche, sur les deux côtés du miroir mobile, en sorte que l'inconvénient qui survient est que le miroir s'incurve. Pour s'opposer à ceci, en formant un évidement 45 tel que montré sur la figure 8 et s'ouvrant largement sur les deux côtés (les côtés des faces avant et arrière du miroir mobile 40), il est possible de former de manière uniforme, par l'application d'une couche réfléchissante, les faces avant et arrière du miroir mobile 40 et de la tige 31, en sorte qu'il devient possible de produire un commutateur optique assurant un comportement optique d'une grande précision. En outre, même dans la forme de réalisation montrée sur la figure 2, on parvient à empêcher la même courbure des deux miroirs mobiles 40A et 40B en prévoyant une partie oblitérée 45 selon la même conception. Si l'on assure, en tant qu'espace s'ouvrant sur les deux côtés d'un miroir mobile, un espace d'un ordre de grandeur d'un tiers ou plus de la hauteur de la face du côté latéral (la face de miroir) du miroir mobile en tant qu'ouverture à partir de la même face de miroir et dans une direction contenue dans le plan du substrat, l'objectif précité est atteint. La couche réfléchissante est déposée par évaporation lorsque le miroir mobile est dans la position du premier état stable décrit ci-dessus, c'est-à-dire l'état naturel conformément au masque de gravure. Ici, dans la forme de réalisation de la figure 2, comme décrit précédemment, l'état extrait de chaque miroir mobile est choisi en tant que premier état stable et, dans la forme de réalisation de la figure 7, l'état inséré, dans lequel la précision du positionnement est exigée pour la réflexion de la lumière, est choisi en tant que premier état stable. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au commutateur optique décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention
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L'invention concerne un commutateur optique comprenant un substrat (10) de support sur lequel les parties extrêmes de trois parties de guides d'ondes optiques (22A, 22B, 22C) sont placées mutuellement en parallèle de façon à constituer un accès d'entrée et deux accès de sortie. La lumière émise depuis l'accès d'entrée est commutée, au moyen de premier et second miroirs mobiles (40A, 40B), vers l'un ou l'autre des accès de sortie. Des miroirs fixes (41A, 41B) dévient la lumière provenant de l'un ou l'autre des miroirs mobiles pour l'appliquer par couplage au premier ou au second accès de sortie.Domaine d'application : Transmissions optiques, etc.
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1. Commutateur optique, caractérisé en ce qu'il comporte : une partie (20) de support supportant les parties extrêmes, mutuellement alignées en parallèle sur un substrat (10), de trois parties de guides d'ondes optiques (22A, 22B, 22C) ; des premier et second miroirs mobiles (40A, 40B) dont les positions relatives peuvent varier par rapport audit 10 substrat ; et des premier et second miroirs fixes (41A, 41B) ayant des positions relatives fixes par rapport au substrat ; dans lequel la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 15 centrale des trois parties de guides d'ondes optiques supportées par la partie de support est un accès d'entrée du commutateur optique concerné ; les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques, adjacentes, sur les deux côtés, à ladite 20 partie de guide d'onde optique centrale, sont les premier et second accès de sortie du commutateur optique concerné ; le premier miroir mobile et le second miroir mobile peuvent respectivement être insérés dans des positions d'insertion qui se trouvent sur le chemin optique d'une 25 lumière émise depuis l'accès d'entrée, les distances, sur l'axe optique, de l'accès d'entrée jusqu'à chaque position d'insertion étant les mêmes ; le commutateur peut effectuer une commutation entre un état dans lequel seul le premier miroir mobile est inséré 30 dans la position d'insertion et un état dans lequel seul le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion ; la lumière émise depuis l'accès d'entrée est réfléchie, par le premier miroir mobile ou le second miroir 35 mobile qui est inséré dans la position d'insertion,respectivement vers le côté du premier accès de sortie ou le côté du second accès de sortie ; la lumière réfléchie par le premier miroir mobile vers le côté du premier accès de sortie est en outre réfléchie par le premier miroir fixe et appliquée par couplage au premier accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; la lumière réfléchie par le second miroir mobile vers le côté du second accès de sortie est en outre réfléchie par le second miroir fixe et appliquée par couplage au second accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée, et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; et le chemin optique allant du premier miroir mobile au premier accès de sortie en passant par le premier miroir fixe et le chemin optique allant du second miroir mobile au second accès de sortie en passant par le second miroir fixe sont symétriques par rapport à l'axe de la lumière émise de l'accès d'entrée. 2. Commutateur optique selon la 1, caractérisé en ce que le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont actionnés respectivement au moyen d'un premier actionneur électrostatique (33A) et d'un second actionneur électrostatique (33B), dans une direction contenue dans le plan du substrat, pour être insérés dans la position d'insertion et en être extraits ; les directions d'actionnement d'insertion/extraction du premier miroir mobile et du second miroir mobile sont inclinées dans des directions respectivement rectilignes par rapport à l'axe optique de l'accès d'entrée ; et la direction d'actionnement d'insertion/extraction du premier miroir mobile et la direction d'actionnement d'insertion/extraction du second miroir mobile ont unesymétrie linéaire par rapport à l'axe optique de l'accès d'entrée. 3. Commutateur optique selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte : une première articulation bistable (32A) supportant le premier miroir mobile et ayant deux états stables qui sont un état inséré tel que le premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le premier miroir mobile est extrait de la même position ; et une seconde articulation bistable (32B) supportant le second miroir mobile et ayant deux états stables qui sont un état inséré tel que le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le second miroir mobile est extrait de la même position ; dans lequel une commande d'actionnement de commutation est exécutée à partir d'une étape dans laquelle un certain dudit premier miroir mobile et dudit second miroir mobile se trouve dans l'état inséré et l'autre se trouve dans l'état extrait, en passant par une étape dans laquelle les deux sont en même temps dans l'état extrait, jusqu'à une étape dans laquelle l'un est dans l'état extrait et l'autre est dans l'état inséré ; et dans chaque état extrait, une partie du premier/second miroir mobile extrait reste dans le chemin optique pouvant être pris dans lequel la lumière émise provenant de l'accès d'entrée se propage dans le cas où elle n'est pas arrêtée par le second/premier miroir mobile. 4. Commutateur optique selon la 2, 30 caractérisé en ce qu'il comporte : une première articulation bistable (32A) supportant le premier miroir mobile et ayant deux états stables qui sont un état inséré tel que le premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le 35 premier miroir mobile est extrait de la même position ; et 2892205 4 8 une seconde articulation bistable (32B) supportant le second miroir mobile et ayant deux états stables qui sont un état inséré tel que le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le 5 second miroir mobile est extrait de la même position ; dans lequel le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont disposés en laissant une zone neutre, qui est un espace juste assez grand pour que les deux miroirs ne se 10 heurtent pas lorsque l'un, arbitraire, d'entre eux se trouve dans l'état inséré et que l'autre se trouve dans l'état extrait, et qu'un actionnement pour amener dans l'état extrait celui qui est trouve dans l'état inséré et un actionnement pour amener dans l'état inséré l'autre qui 15 se trouve dans l'état extrait sont amorcés simultanément et exécutés ensemble ; et l'actionnement pour amener dans l'état extrait le miroir se trouvant dans l'état inséré et l'actionnement pour amener dans l'état inséré le miroir se trouvant dans 20 l'état extrait sont amorcés simultanément et exécutés ensemble. 5. Commutateur optique selon la 1, caractérisé en ce que le premier miroir mobile et le second miroir mobile 25 sont formés en un constituant d'un seul bloc, un état dans lequel le premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état dans lequel le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion sont commutés au moyen du constituant d'un seul bloc qui est actionné dans une direction contenue dans le plan du substrat, par un actionneur électrostatique (30). 6. Commutateur optique, caractérisé en ce qu'il comporte : une partie (20) de support supportant les parties 35 extrêmes, mutuellement alignées en parallèle sur unsubstrat (10), de trois parties de guides d'ondes optiques (22A, 22B, 22C) ; des premier et second miroirs mobiles (40A, 40B) dont les positions relatives peuvent varier par rapport au 5 substrat ; et des premier et second miroirs fixes (41A, 41B) ayant des positions relatives fixes par rapport au substrat ; commutateur dans lequel la partie extrême de la partie de guide d'onde optique 10 centrale des trois parties de guides d'ondes optiques supportées par la partie de support est un accès d'entrée du commutateur optique concerné ; les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques, adjacentes sur les deux côtés à ladite 15 partie de guide d'onde optique centrale, sont les premier et second accès de sortie du commutateur optique concerné ; le premier miroir mobile et le second miroir mobile peuvent respectivement être amenés dans des positions d'insertion, les positions d'insertion se trouvant sur le 20 chemin optique d'une lumière émise depuis l'accès d'entrée, et les distances, sur l'axe optique, de l'accès d'entrée jusqu'à chaque position d'insertion, étant les mêmes ; le commutateur est capable d'une commutation entre un état dans lequel seul le premier miroir mobile est inséré 25 dans la position d'insertion et un état dans lequel seul le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion ; la lumière émise depuis l'accès d'entrée est réfléchie, par le premier miroir mobile ou le second miroir 30 mobile qui est inséré dans la position d'insertion, respectivement vers le côté du premier accès de sortie ou le côté du second accès de sortie ; la lumière réfléchie par le premier miroir mobile vers le côté du premier accès de sortie étant en outre réfléchie 35 par le premier miroir fixe et appliquée par couplage au premier accès de sortie en parallèle avec la lumière émisedepuis l'accès d'entrée, et en sens inverse par rapport A celui de cette lumière émise ; la lumière réfléchie par le second miroir mobile vers le côté du second accès de sortie est en outre réfléchie par le second miroir fixe et appliquée par couplage au second accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport a cette lumière émise ; et les parties extrêmes des trois parties de guides 10 d'ondes optiques sont des parties extrêmes de trois parties de guides d'ondes optiques monomode ; la partie extrême qui est l'accès d'entrée et/ou les parties extrêmes qui sont les deux accès de sortie ont une ou des parties de concentration ; les diagrammes d'émission 15 de champ de lumière de chaque face extrême des parties extrêmes de parties de guides d'ondes optiques monomode qui sont les deux accès de sortie étant identiques ; le chemin optique allant du premier miroir mobile au premier accès de sortie en passant par le premier miroir 20 fixe et le chemin optique allant du second miroir mobile au second accès de sortie en passant par le second miroir fixe sont symétriques par rapport A l'axe de la lumière émise de l'accès d'entrée. 7. Commutateur optique selon la 6, 25 caractérisé en ce que le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont actionnés respectivement au moyen d'un premier actionneur électrostatique (33A) et d'un second actionneur électrostatique (33B), dans une direction contenue dans le 30 plan du substrat, pour être insérés dans la position d'insertion et en être extraits ; les directions d'actionnement d'insertion/extraction du premier miroir mobile et du second miroir mobile sont inclinées dans des directions respectivement rectilignes 35 par rapport A l'axe optique de l'accès d'entrée ; etla direction d'actionnement d'insertion/extraction du premier miroir mobile et la direction d'actionnement d'insertion/extraction du second miroir mobile ont une symétrie linéaire par rapport à l'axe optique de l'accès d'entrée. 8. Commutateur optique selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte : une première articulation bistable (32A) supportant le premier miroir mobile et ayant deux états stables qui sont un état inséré tel que le premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait tel que le premier miroir mobile est extrait de la même position ; et une seconde articulation bistable (32B) supportant le second miroir mobile et ayant deux états stables qui sont un état inséré tel que le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait dans lequel le second miroir mobile est extrait de la même position ; commutateur dans lequel une commande d'actionnement de commutation est exécutée à partir d'une étape dans laquelle l'un du premier miroir mobile et du second miroir mobile se trouve dans l'état inséré et l'autre dans l'état extrait, en passant par une étape dans laquelle les deux miroirs sont en même temps dans l'état extrait, jusqu'à une étape dans laquelle celui qui était dans l'état inséré est dans l'état extrait et l'autre est dans l'état inséré ; et dans chaque état extrait, une partie du premier/second miroir mobile extrait reste dans le chemin optique pouvant être pris dans lequel la lumière émise provenant de l'accès d'entrée se propage dans le cas où elle n'est pas arrêtée par le second/premier miroir mobile. 9. Commutateur optique selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte : une première articulation bistable (32A) supportant le premier miroir mobile et ayant deux états stables qui sont un état inséré tel que le premier miroir mobile est insérédans la position d'insertion et un état extrait tel que le premier miroir mobile est extrait de la même position ; et une seconde articulation bistable (32B) supportant le second miroir mobile et ayant deux états stables qui sont un état inséré tel que le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état extrait dans lequel le second miroir mobile est extrait de la même position ; commutateur dans lequel la direction du mouvement du premier miroir mobile et 10 la direction du mouvement du second miroir mobile sont coplanaires ; le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont disposés en laissant une zone neutre, qui est un espace juste assez grand pour que les deux miroirs ne se 15 heurtent pas lorsque l'un, arbitraire, d'entre eux est dans l'état inséré et que l'autre est dans l'état extrait, et qu'un actionnement pour amener dans l'état extrait le miroir qui se trouve dans l'état inséré et un actionnement pour amener dans l'état inséré le miroir qui se trouve dans 20 l'état extrait sont amorcés simultanément et exécutés ensemble ; et l'actionnement pour amener dans l'état extrait le miroir se trouvant dans l'état inséré et l'actionnement pour amener dans l'état inséré le miroir se trouvant dans 25 l'état extrait sont amorcés simultanément et exécutés ensemble. 10. Commutateur optique selon la 6, caractérisé en ce que le premier miroir mobile et le second miroir mobile 30 sont formés en un constituant d'un seul bloc, un état dans lequel le premier miroir mobile est inséré dans la position d'insertion et un état dans lequel le second miroir mobile est inséré dans la position d'insertion sont commutés au moyen du constituant d'un seul 35 bloc qui est actionné dans une direction contenue dans le plan du substrat, par un actionneur électrostatique (30). 11. Commutateur optique, caractérisé en ce qu'il comporte une partie (20) de support supportant les parties extrêmes, mutuellement alignées en parallèle sur un 5 substrat (10), de trois parties de guides d'ondes optiques (22A, 22B, 22C) ; un miroir mobile (40) dont les positions relatives peuvent varier par rapport au substrat ; et des premier, deuxième et troisième miroirs fixes (42, 10 43, 44) ayant des positions relatives fixes par rapport au substrat ; commutateur dans lequel la partie extrême de l'une quelconque des trois parties de guides d'ondes optiques supportées par la partie de support est un accès d'entrée du commutateur concerné, 15 et les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques sont les premier et second accès de sortie du commutateur concerné ; le premier miroir fixe réfléchissant la lumière provenant de l'accès d'entrée vers le côté du premier accès 20 de sortie est placé dans le chemin optique de la lumière émise provenant de l'accès d'entrée ; le miroir mobile est constitué de façon à pouvoir être inséré dans, et extrait de, une position située sur le chemin optique allant de l'accès d'entrée au premier miroir 25 fixe, et le miroir mobile réfléchit la lumière de l'accès d'entrée vers le côté du second accès de sortie lorsque le miroir mobile est inséré dans la position située sur le chemin optique ; la lumière réfléchie par le premier miroir fixe est en 30 outre réfléchie par le deuxième miroir fixe, et la lumière réfléchie par le deuxième miroir fixe est appliquée par couplage au premier accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; 35 la lumière réfléchie par le miroir mobile est en outre réfléchie par le troisième miroir fixe, et la lumièreréfléchie par le troisième miroir fixe est appliquée par couplage au second accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; le total de la distance optique allant de l'accès d'entrée au premier accès de sortie en passant par le premier miroir fixe et le deuxième miroir fixe, et le total de la distance optique allant de l'accès d'entrée au second accès de sortie en passant par le miroir mobile et le troisième miroir fixe, sont mutuellement égaux. 12. Commutateur optique selon la 11, caractérisé en ce que les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont supportées par la partie de support de façon que les positions de leurs trois faces extrêmes soient alignées de manière rectiligne et que les axes optiques couplés aux mêmes faces extrêmes soient mutuellement alignés en parallèle ; la partie extrême de l'une quelconque des parties de 20 guides d'ondes optiques de côté extérieur en est l'accès d'entrée, et l'autre partie de guide d'onde optique du côté extérieur est le second accès de sortie ; les faces du premier miroir fixe et du miroir mobile sont respectivement inclinées d'un angle de 45 par rapport 25 à l'axe de la lumière émise depuis l'accès d'entrée, vers le côté des deux accès de sortie ; et les faces du deuxième miroir fixe et du troisième miroir fixe sont respectivement inclinées de 45 , par rapport à la direction de l'axe de la lumière émise, vers 30 le côté de l'accès d'entrée. 13. Commutateur optique selon la 12, caractérisé en ce que le miroir mobile est actionné, au moyen d'un actionneur électrostatique (30), dans une direction 35 contenue dans le plan du substrat qui est perpendiculaire à l'axe de la lumière émise depuis l'accès d'entrée. 14. Commutateur optique selon la 11, caractérisé en ce que les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont supportées par la partie de support de manière que les positions de leurs faces extrêmes soient alignées de manière rectiligne et que les axes optiques couplés aux mêmes faces extrêmes soient mutuellement alignés en parallèle ; la partie extrême de la partie de guide d'onde optique centrale en est l'accès d'entrée, les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques, adjacentes aux deux côtés de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique centrale, sont les premier et second accès de sortie ; et le miroir mobile est inséré dans le chemin optique allant de l'accès d'entrée au premier miroir fixe, depuis le côté du second accès de sortie par rapport au même chemin optique, dans une direction contenue dans le plan du substrat, et le miroir mobile est extrait du même chemin optique vers le côté du même second accès de sortie, dans une direction contenue dans le plan du substrat. 15. Commutateur optique selon la 14, caractérisé en ce que le miroir mobile est constitué en revêtant d'une matière réfléchissante une partie en forme de plaque située à l'extrémité d'un constituant en forme de tige qui est actionné pour être inséré dans le chemin optique et en être extrait ; et le miroir mobile est actionné pour une insertion et 30 une extraction sur une voie faisant face à la partie arrière du premier miroir fixe, un évidement (45) étant présent, sur le côté arrière du premier miroir fixe du substrat, lequel évidement s'ouvre face à ladite voie sur laquelle le constituant en 35 forme de tige est actionné pour l'insertion et l'extraction, etdu fait de cet évidement, les deux côtés des faces avant et arrière du miroir mobile sont des espaces qui restent ouverts. 16. Commutateur optique, caractérisé en ce qu'il 5 comporte : une partie (20) de support supportant des parties extrêmes, mutuellement alignées en parallèle sur un substrat (10), de trois parties de guides d'ondes optiques (22A, 22B, 22C) ; 10 un miroir mobile (40) dont les positions relatives peuvent varier par rapport au substrat ; et des premier, deuxième et troisième miroirs fixes {42, 43, 44) ayant des positions relatives fixes par rapport au substrat ; commutateur dans lequel 15 la partie extrême d'une partie de guide d'onde optique quelconque des trois parties de guides d'ondes optiques supportées par la partie de support est un accès d'entrée du commutateur concerné, et les parties extrêmes des deux autres parties de guides d'ondes optiques sont les premier 20 et second accès de sortie du commutateur concerné ; le premier miroir fixe, réfléchissant la lumière depuis l'accès d'entrée vers le côté du premier accès de sortie, est placé dans le chemin optique de la lumière émise depuis l'accès d'entrée ; 25 le miroir mobile est constitué de façon à pouvoir être inséré dans, et extrait de, une position sur le chemin optique allant de l'accès d'entrée audit premier miroir fixe, et le miroir mobile réfléchit la lumière provenant de l'accès d'entrée vers le côté du second accès de sortie 30 lorsque le miroir mobile est inséré dans la position située sur le chemin optique ; la lumière réfléchie par le premier miroir fixe est en outre réfléchie par le deuxième miroir fixe, et la lumière réfléchie par le deuxième miroir fixe est appliquée par 35 couplage au premier accès de sortie en parallèle à lalumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; la lumière réfléchie par le miroir mobile est en outre réfléchie par le troisième miroir fixe, et la lumière réfléchie par le troisième miroir fixe est appliquée par couplage au second accès de sortie en parallèle avec la lumière émise depuis l'accès d'entrée et en sens inverse par rapport à cette lumière émise ; les parties extrêmes des trois parties de guides 10 d'ondes optiques sont des parties extrêmes de trois parties de guides d'ondes optiques monomode ; ladite partie extrême qui est l'accès d'entrée et/ou les parties extrêmes qui sont les deux accès de sortie comportent une partie ou des parties de concentration ; les 15 diagrammes d'émission de champ de lumière de chaque face extrême des parties extrêmes qui sont les deux accès de sortie sont identiques ; le total de la distance optique allant de l'accès d'entrée au premier accès de sortie en passant par le 20 premier miroir fixe et le deuxième miroir fixe et le total de la distance optique allant de l'accès d'entrée au second accès de sortie en passant par le miroir mobile et le troisième miroir fixe sont mutuellement égaux. 17. Commutateur optique selon la 16, 25 caractérisé en ce que les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont supportées par la partie de support de manière que les positions de leurs faces extrêmes soient alignées de manière rectiligne et que les axes optiques 30 couplés aux mêmes faces extrêmes soient mutuellement alignés en parallèle ; la partie extrême d'une partie de guide d'onde optique quelconque d'un côté extérieur en est l'accès d'entrée, l'autre partie de guide d'onde optique du côté extérieur 35 est le second accès de sortie ;les faces du premier miroir fixe et du miroir mobile sont respectivement inclinées d'un angle de 45 , par rapport à l'axe de la lumière émise depuis l'accès d'entrée, vers le côté des deux accès de sortie ; et les faces du deuxième miroir fixe et du troisième miroir fixe sont respectivement inclinées de 45 , par rapport à la direction de l'axe de la lumière émise, vers le côté de l'accès d'entrée. 18. Commutateur optique selon la 17, 10 caractérisé en ce que le miroir mobile est actionné, au moyen d'un actionneur électrostatique (30), dans une direction contenue dans le plan du substrat, qui est perpendiculaire à l'axe de la lumière émise depuis l'accès d'entrée. 15 19. Commutateur optique selon la 16, caractérisé en ce que les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont supportées par la partie de support de manière que les positions de leurs trois faces extrêmes 20 soient alignées de façon rectiligne et que les axes optiques couplés aux mêmes faces extrêmes soient mutuellement alignés en parallèle ; la partie extrême de leur partie de guide d'onde optique centrale est l'accès d'entrée, les parties extrêmes 25 des deux autres parties de guides d'ondes optiques, adjacentes sur les deux côtés de la partie extrême de la partie de guide d'onde optique centrale, sont les premier et second accès de sortie ; et le miroir mobile est inséré dans le chemin optique 30 depuis l'accès d'entrée vers le premier miroir fixe, à partir du côté du second accès de sortie par rapport au même chemin optique, dans une direction contenue dans le plan du substrat, et le miroir mobile est extrait du même chemin optique vers le même côté du second accès de sortie, 35 dans une direction contenue dans le plan du substrat. 20. Commutateur optique selon la 19, caractérisé en ce que le miroir mobile est constitué en revêtant d'une matière réfléchissante une partie en forme de plaque située 5 à l'extrémité d'un constituant en forme de tige qui est actionné pour une insertion dans le chemin optique et une extraction de celui-ci ; et le miroir mobile est actionné pour une insertion et une extraction sur une voie faisant face à la partie 10 arrière du premier miroir fixe, un évidement (45) sur le côté arrière du premier miroir fixe du substrat étant présent et s'ouvrant face à la voie sur laquelle le constituant en forme de tige est actionné pour une insertion et une extraction, et 15 du fait de cet évidement, les deux côtés des faces avant et arrière du miroir mobile sont des espaces qui restent ouverts. 21. Commutateur optique selon l'une quelconque des 2 à 4 ou des 7 à 9, 20 caractérisé en ce que le premier miroir mobile et le second miroir mobile sont constitués respectivement en revêtant d'une matière réfléchissante les parties en forme de plaque situées aux extrémités de constituants en forme de tige qui sont 25 actionnés pour une insertion dans les positions d'insertion et une extraction à partir de ces positions ; des parties oblitérées étant présentes, sur les parties arrière du premier miroir mobile et du second miroir mobile du substrat, lesquelles parties oblitérées 30 s'ouvrent face aux deux voies sur lesquelles les deux constituants en forme de tige sont actionnés pour une insertion dans les positions d'insertion et une extraction à partir de ces positions ; et du fait des parties oblitérées, dans des positions dans lesquelles le premier 35 miroir mobile et le second miroir mobile sont extraits chacun des positions d'insertion, les deux côtés respectifsdes faces avant et arrière du premier miroir mobile et du second miroir mobile des deux constituants en forme de tige sont des espaces qui restent ouverts. 22. Commutateur optique selon l'une quelconque des 1, 6, 11 et 16, caractérisé en ce que les parties extrêmes des trois parties de guides d'ondes optiques sont des parties extrêmes de trois fibres optiques ; trois gorges (21A, 21B, 21C) de section transversale 10 rectangulaire, mutuellement alignées en parallèle, sont formées dans le substrat ; et des ressorts (23A, 23B, 23C) d'application de pression aux fibres, en forme de demi-langues, sont prévus sur chaque côté d'une paroi intérieure des trois gorges ; 15 les parties extrêmes des trois fibres optiques sont placéesdans les trois gorges, une par une, les ressorts d'application de pression aux fibres poussant respectivement les côtés des parties extrêmes des trois fibres optiques vers les parois intérieures opposées des 20 trois gorges, et sous l'effet de ces poussées, les parties extrêmes des trois fibres optiques étant positionnées respectivement sur les parois intérieures opposées ; les côtés de la paroi intérieure où les ressorts d'application de pression aux fibres sont placés sont 25 mutuellement opposés entre les gorges dans lesquelles des accès en couplage optique mutuel sont respectivement placés.
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G
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G02
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G02B
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G02B 26,G02B 6
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G02B 26/08,G02B 6/36
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FR2899690
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A1
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SYSTEME ET PROCEDE D'ESTIMATION DE LA VITESSE DE LACET D'UN VEHICULE
| 20,071,012 |
La présente invention concerne un système d'estimation de la vitesse de lacet d'un véhicule, comprenant des moyens de mesure d'au moins deux composantes d'accélération du véhicule selon des axes de mesure d'un plan horizontal de celui-ci, des moyens de détermination de l'accélération de lacet, et des moyens de détermination de la vitesse de lacet du véhicule en fonction de l'accélération de lacet déterminée. La vitesse de lacet d'un véhicule, par exemple automobile, est une grandeur utilisée dans le contrôle de trajectoire et de freinage du véhicule. De manière connue, un système d'estimation de la vitesse de lacet du véhicule comprend un tri-capteur mesurant la vitesse de lacet et les accélérations longitudinale et transversale du véhicule en un point de celui-ci et des moyens d'intégration de l'accélération de lacet mesurée pour obtenir la vitesse de lacet. Or, les tri-capteurs sont particulièrement onéreux. Le but de l'invention est de résoudre le problème susmentionné en proposant un système d'estimation de la vitesse de lacet ne nécessitant pas l'utilisation d'un tri-capteur. A cet effet, l'invention a pour objet un système d'estimation de la vitesse de lacet d'un véhicule, comprenant des moyens de mesure d'au moins deux composantes d'accélération du véhicule selon des axes de mesure d'un plan horizontal de celui-ci, des moyens de détermination de l'accélération de lacet, et des moyens de détermination de la vitesse de lacet du véhicule en fonction de l'accélération de lacet déterminée, caractérisé en ce que les moyens de mesure sont adaptés pour mesurer lesdites composantes d'accélération en au moins deux points distincts du véhicule, et en ce que les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont des moyens programmables adaptés pour déterminer celle-ci en fonction des composantes d'accélérations mesurées et à partir d'un modèle cinématique préprogrammé. Selon des modes particuliers de réalisation, l'invention peut avoir l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens de mesure sont propres à acquérir une première et une seconde accélérations horizontales en des premier et second points de mesure prédéterminés, et chaque axe de mesure est sensiblement orthogonal à la droite définie par le point de mesure qui lui est associé et le centre de gravité du véhicule ; - les angles que forment les axes de mesure avec un axe transversal du véhicule sont sensiblement égaux en valeur absolue ; - les premier et second points de mesure appartiennent à une première et une seconde zones cardinales du véhicule longitudinalement opposées; - les premier et second points de mesures appartiennent à une première et une seconde zones cardinales du véhicule diamétralement opposées par rapport au centre de gravité de celui-ci ; - les axes de mesure sont de sens opposés, et les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres à déterminer celle-ci selon la relation W = Mesl +Mes2 ou la relation Y = ù Mes1 +Mes2 selon d1 +d2 d1 +d2 l'emplacement des premier et second points de mesure, où r est l'accélération de lacet, d1 et d2 sont les distances des premier et second points de mesure au centre de gravité respectivement, et Mes1 et Mes2 sont les mesures des accélérations horizontales aux premier et second points de mesure respectivement ; - les premier et second points de mesure appartiennent sensiblement à un axe longitudinal comportant le centre de gravité du véhicule ; - les axes de mesure sont de sens opposés, les premier et second points sont placés en avant et en arrière du centre de gravité du véhicule respectivement, et les moyens de détermination de la vitesse de lacet sont propres à déterminer celle-ci selon la relation i}r = ACC(Ml) ûACC(M4) W ou 11+12 est l'accélération de lacet, 11 et 12 sont les distances du premier et second points de mesure au centre de gravité respectivement, et ACC(M1) et ACC(M4) sont les mesures des accélérations horizontales aux premier et second points de mesure respectivement ; - les moyens de détermination sont en outre adaptés pour déterminer une accélération transversale 12ACC(MI) + 11ACC(M4) Yt= 11 +12 - les moyens de mesure sont propres à mesurer deux premières accélérations horizontales en des points de mesures de deux zones cardinales distinctes du véhicule longitudinalement opposées et une accélération transversale du véhicule, chacun des axes de mesure des deux premières accélérations étant sensiblement orthogonal à la droite définie par le point de mesure qui lui est associé et le centre de gravité du véhicule ; - les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres à déterminer celle-ci à partir d'un modèle selon la relation : 1 ' ACC(M3)-ACC(M4)` W = Y tores + 2 2\ où est l'accélération de lacet, 12 est la distance longitudinale séparant les points de mesure des deux premières accélérations, ACC(M3) et 15 ACC(M4) sont les mesures des deux premières accélérations, et Y 1es est l'accélération transversale mesurée ; - les moyens de mesure sont propres à mesurer trois accélérations horizontales en des points de mesure de trois zones cardinales distinctes du véhicule, chacun des axes de mesure étant sensiblement orthogonal à la droite 20 définie par le point de mesure qui lui est associé et le centre de gravité du véhicule ; - les angles que forment les axes de mesure avec un axe transversal du véhicule sont sensiblement égaux en valeur absolue ; - les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres 25 à déterminer celle-ci ainsi que des accélérations longitudinale et transversale du véhicule à partir d'un modèle cinématique selon la relation : Yt du véhicule selon la relation où est l'accélération de lacet, Y1 et yt sont les accélérations longitudinale et transversale du véhicule respectivement, P est une matrice prédéterminée dépendant des points et des axes de mesure des moyens de mesure, et X;, i=1, 2, 3, sont des composantes d'accélération du véhicule selon les axes et points de mesure des moyens de mesure ; - les moyens de mesure sont propres à mesurer quatre accélérations horizontales en des points de mesure appartenant à des zones cardinales distinctes du véhicule ; - les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres 10 à déterminer celle-ci ainsi que des accélérations longitudinale et transversale du véhicule à partir d'un modèle cinématique selon la relation : =K (X 1 X2 X3 \X4 où est l'accélération de lacet, tif est la vitesse de lacet, yl et yt sont les accélérations longitudinale et transversale du véhicule respectivement, 15 K est une matrice prédéterminée dépendant des points et des axes de mesure des moyens de mesure, et Xi, i=1, 2, 3, 4, sont des composantes d'accélération du véhicule selon les axes et points de mesure des moyens de mesure ; - les moyens de détermination de la vitesse de lacet sont propres à 20 déterminer des valeurs intermédiaires du carré de la vitesse de lacet et de l'accélération de lacet en fonction des mesures d'accélérations horizontales des moyens de mesure et à déterminer la vitesse de lacet en fonction desdites valeurs intermédiaires ; - chacun des axes de mesure est sensiblement orthogonal à la droite 25 définie par le point de mesure qui lui est associé et le centre de gravité du véhicule ; - les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres à déterminer celle-ci ainsi que des accélérations longitudinale et transversale du véhicule à partir d'un modèle cinématique selon la relation : L (xi X2 X3 `X4J est l'accélération de lacet, 71 et yt sont les accélérations longitudinale et transversale du véhicule respectivement, P est une matrice prédéterminée dépendant des points et des axes de mesure des trois 5 accéléromètres, et Xi, i=1, 2, 3, 4, sont des composantes d'accélération du véhicule selon les axes et points de mesure des moyens de mesure ; - les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont en outre adaptés pour déterminer avec redondance l'une parmi l'accélération de lacet et les accélérations longitudinale et transversale du véhicule ; - les angles que forment les axes de mesure avec un axe transversal du véhicule sont sensiblement égaux en valeur absolue ; et -les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont en outre adaptés pour déterminer avec redondance chacune parmi l'accélération de lacet et les accélérations longitudinale et transversale du véhicule. L'invention a également pour objet un procédé d'estimation de la vitesse de lacet d'un véhicule, comprenant une étape de mesure d'au moins deux composantes d'accélération du véhicule selon des axes de mesure d'un plan horizontal de celui-ci, une étape de détermination de l'accélération de lacet, et une étape de détermination de la vitesse de lacet du véhicule en fonction de l'accélération de lacet déterminée, caractérisé en ce que l'étape de mesure est adaptée pour mesurer lesdites composantes d'accélération en au moins deux points distincts du véhicule, et en ce que l'étape de détermination de l'accélération de lacet est une étape de détermination de celle-ci en fonction des composantes d'accélérations mesurées et à partir d'un modèle cinématique prédéterminé. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en relation avec les dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un véhicule automobile équipé d'un système selon un premier mode de réalisation de l'invention - la figure 2 est une vue schématique de dessus d'un véhicule 5 automobile équipé d'un système selon un second mode de réalisation de l'invention - la figure 3 est une vue schématique de dessus d'un véhicule automobile équipé d'un système selon un troisième mode de réalisation de l'invention 10 - la figure 4 est une vue schématique de dessus d'un véhicule automobile équipé d'un système selon un quatrième mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 5 est une vue schématique de dessus d'un véhicule automobile équipé d'un système selon un cinquième mode de réalisation de 15 l'invention. Sur la figure 1, un véhicule automobile est représenté schématiquement en vue de dessus sous la référence générale 10. Ce véhicule 10 se déplace dans un référentiel terrestre Rt repéré par un repère orthonormal (O, X0, Y0) prédéterminé, désigné généralement sous 20 les termes de repère route . Ce repère a pour axe des abscisses XO et pour axe des ordonnées Y0. Le véhicule 10 est associé à un repère orthonormal (CDG, X, Y) d'un référentiel RV du véhicule. Ce repère, généralement désigné sous les termes de repère véhicule a pour origine le centre de gravité CDG du véhicule et a 25 pour axe des abscisses un axe longitudinal X et pour axe des ordonnées un axe transversal Y du véhicule, comme cela est illustré sur la figure 1. Le plan (X, Y) est supposé horizontal. L'accélération longitudinale yi du véhicule 10, c'est-à-dire l'accélération de son centre de gravité CDG selon l'axe X, l'accélération 30 transversale Yt du véhicule 10, c'est-à-dire l'accélération de son centre de gravité CDG selon l'axe Y, et la vitesse de lacet 1r du véhicule 10 sont utilisées par des systèmes de contrôle de trajectoire et de freinage embarqués, comme par exemple des système ESP (acronyme anglais de Programme de Stabilité Electronique), CDS (acronyme de Contrôle Dynamique de Stabilité) ou autres, comme cela est connu en soi dans l'état de la technique. La vitesse de lacet W est définie comme la dérivée temporelle de l'angle de lacet Ni que forme l'axe X du repère véhicule avec l'axe X0 du repère route. Un système d'estimation de la vitesse de lacet ijr et des accélérations longitudinale yl et transversale yt selon l'invention est associé au véhicule 10. Premier mode de réalisation Selon un premier mode de réalisation de l'invention, ce système comporte quatre accéléromètres mono-axe ACC1, ACC2, ACC3, ACC4 raccordés à une unité de traitement d'informations UTI pré-programmable via des bus CAN, des bus VAN, des liaisons sans fil ou autres. Les accéléromètres ACC1, ACC2, ACC3, ACC4 sont agencés respectivement au niveau des plans des roues du véhicule 10 dans quatre zones cardinales ZC1, ZC2, ZC3, ZC4 distinctes de celui-ci, à savoir une première zone cardinale avant gauche ZC1, une deuxième zone cardinale avant droite ZC2, une troisième zone cardinale arrière gauche ZC3 et une quatrième zone cardinale arrière droite ZC4. De préférence, les accéléromètres sont agencés à l'aplomb des centres des roues du véhicule. Chacun de ces accéléromètres mesure une composante d'accélération du véhicule en un point de mesure M1, M2, M3, M4 de la zone cardinale dans laquelle il est agencé et selon un axe de mesure AI, A2, A3, A4 formant avec l'axe transversal Y un angle prédéterminé connu. Les points M1, M2, M3, M4 et les axes de mesure Al, A2, A3, A4 sont compris dans un même plan horizontal du véhicule 10, c'est-à-dire un plan parallèle au plan horizontal (X, Y). Les accéléromètres ACC1, ACC2, ACC3, ACC4 sont en outre agencés de manière à avoir les points de mesure M1 et M2 à l'avant du véhicule symétriques par rapport à l'axe longitudinal X et les points de mesure M3 et M4 à l'arrière du véhicule également symétriques par rapport à l'axe longitudinal X. Par exemple, les points M1, M2, M3 et M4 ont pour coordonnées respectives dans le repère du véhicule les coordonnées (11,vl), (11,-v1), (-12, v2) et (-I2,-v2), où 11, 12, v1 et v2 sont des distances prédéterminées. Les points M1 et M2 sont alors à une distance d1 = -i +vj du centre de gravité CDG et les points M3 et M4 sont à une distance d2 _ f12 +v2 du centre de gravité CDG. Par ailleurs, les angles des axes de mesure Al et A2 à l'avant du véhicule par rapport à l'axe transversal Y sont sensiblement égaux en valeur absolue à une valeur prédéterminée d'angle 0a et sont opposés. De même, les angles des axes de mesure A3 et A4 à l'avant du véhicule par rapport à l'axe transversal Y sont sensiblement égaux en valeur absolue à une valeur prédéterminée d'angle Or et sont opposés. L'unité de traitement d'informations UTl connectée aux accéléromètres ACC1, ACC2, ACC3, ACC4 détermine la vitesse de lacet iy et les accélérations longitudinale y1 et transversale yt du véhicule en fonction des accélérations mesurées et à partir d'un modèle cinématique du véhicule selon la relation : (X 1 X2 X3 ^X4 y1 =K où (ùsinOa cos0a 11 sinOa ùv1 cos0a vl sinOa +11 cos0a ùSinOa COSOa 11 sin0a ùvl cos0a ùvI SinOa -11cosOa est sin Or cos Or 12 Sin Or ùv2 cOSOr ùv2 sin0r +12 cos0r SinOr ù cosOr 12 sin Or ùv2 cos Or v2 sine, +12 coser l'accélération de lacet, c'est-à-dire la dérivée temporelle de la vitesse de lacet et Xi, i=1, 2, 3, 4, est la composante de l'accélération selon l'axe de mesure Ai, i=1, 2, 3, 4, de l'accélération du véhicule en le point de mesure Mi, i=1, 2, 3, 4. K = Plus particulièrement, l'unité UTI met en oeuvre un algorithme basé sur le modèle susmentionné selon les étapes successives suivantes : f Yl (i) calcul d'un vecteur ,Yt2 selon la relation W1 `Vr2j = K-1 Acc(M1) Acc(M2) Acc(M3) Acc(M4)1 , où Acc(M1), Acc(M2), Acc(M3), Acc(M4) sont les mesures des accélérations par les accéléromètres ACC1, ACC2, ACC3 et ACC4 respectivement, 112 et sont des valeurs intermédiaires du carré de la vitesse de lacet et de l'accélération de lacet du véhicule respectivement ; (ii) calcul d'une première valeur intermédiaire tjrl de la vitesse de lacet selon la relation Vrl = -\412 ; (iii) calcul d'une seconde valeur intermédiaire W2 de la vitesse de lacet par intégration temporelle de W2 selon la relation r2 = .ir2dt ; et (iv) calcul de la vitesse de lacet iv du véhicule selon la relation Ç, = f(tjrl,>,2) , où f est une fonction prédéterminée. La matrice K est déterminée a priori, et préprogrammée dans l'unité UTI, en fonction d'un modèle prédéterminé de répartition de la masse du véhicule 10. Ce modèle de répartition définit la position du centre de gravité CDG et par conséquent les coordonnées des points de mesure M1, M2, M3, M4. Par exemple, le centre de gravité du véhicule CDG est celui du véhicule avec deux personnes à l'avant et sans chargement. La fonction f est une fonction utilisant la redondance d'informations quant à la vitesse de lacet qui est calculée par deux fois aux étapes (i) à (iii) de l'algorithme. Cette fonction calcule de manière plus fiable et plus précise la vitesse de lacet 4, du véhicule. Par exemple, la fonction f est la moyenne des deux valeurs intermédiaires de vitesses de lacet tjrl et 4, ayant pour effet de 25 filtrer les bruits de mesure à hautes fréquences. Dans ce premier mode de réalisation, l'algorithme qui vient d'être décrit permet ainsi de déterminer la vitesse de lacet j et les accélérations longitudinale y1 et transversale Yt du véhicule en un nombre limité d'opérations arithmétiques tout en permettant une redondance d'informations sur la vitesse de lacet et en laissant une certaine liberté quant à l'agencement des accéléromètres dans le véhicule. Bien qu'il ait été décrit des accéléromètres agencés symétriquement et dont les axes de mesures pour chacune des paires avant et arrière d'accéléromètres forment des angles égaux en valeur absolue avec l'axe transversal Y du véhicule, en variante, les accéléromètres sont agencés sans aucune relation particulière entre eux sauf à ce que la matrice K reste bien conditionnée numériquement. Le choix de l'agencement des accéléromètres est alors accru. Dans une première variante, le système diffère du premier mode de réalisation décrit ci-dessus en ce que chacun des axes de mesures Al, A2, A3, A4 des accéléromètres ACCI, ACC2, ACC3, ACC4 est en outre sensiblement orthogonal à la droite définie par le centre de gravité CDG et le point de mesure M1, M2, M3, M4 qui lui est associé. Cette première variante diffère également du premier mode de réalisation décrit ci-dessus par l'algorithme mis en oeuvre par l'unité UTI. Dans ce mode de réalisation, l'unité UTI détermine la vitesse de lacet et les accélérations longitudinale Yl et transversale 1't du véhicule à partir d'un modèle cinématique du véhicule issu d'une simplification du modèle selon la relation (1). Cette simplification est possible de part l'agencement particulier des accéléromètres de ce mode de réalisation qui permet d'éliminer la variable y2 du modèle selon la relation (1). L'unité UTI se fonde plus particulièrement sur le modèle simplifié selon la relation : (XI' X2 X3 \.X4 ) L (2) 11 'ùsinea cos0a dl ùsin0a ùcos0a -d1 où L = sin Or cosOr ùd2 sinO. ùcosOr d2 Comme on peut le noter, le modèle cinématique selon la relation (2) est surdimensionné en terme d'accélérations. II est ainsi possible de calculer à l'aide de celui-ci et des quatre mesures d'accélérations Acc(M1), Acc(M2), Acc(M3), Acc(M4) deux fois l'une quelconque des accélérations longitudinale yl et transversale yt du véhicule et de l'accélération de lacet Aussi, bien que l'utilisation de ce modèle présuppose un agencement plus contraignant des accéléromètres par rapport au premier mode de réalisation, ce modèle laisse plus de liberté au concepteur quant à la grandeur dont il souhaite une redondance d'informations. Le choix de cette grandeur est effectué en fonction de l'importance que lui accorde le concepteur par rapport aux autres grandeurs. Ce choix peut être dynamique et être modifié à tout moment en fonction des besoins. De plus, un algorithme basé sur le modèle selon la relation (2) n'a pas à estimer le carré de la vitesse de lacet w2 , comme cela est le cas de l'algorithme précédemment décrit. Un algorithme basé sur le modèle selon la relation (2) est donc moins coûteux en nombre d'opérations arithmétiques. Par exemple, l'unité UTI met en oeuvre un algorithme calculant par deux fois l'accélération de lacet selon les étapes successives suivantes : (i) calcul d'un vecteur selon la relation (ACC(Ml)` = Pù1 ACC(M2) `ACC(M3)l fùsin0a cos0a d1 avec P = -sinOa -cosOa -d1 , où W1 est une première valeur sin Or cos Or -d2 j intermédiaire de l'accélération de lacet ; (ii) calcul d'une seconde valeur intermédiaire iV2 de l'accélération de lacet selon la relation W2 = ACC(M4) û sin OrY1 + cos Oryt d2 (iii) calcul d'une première et seconde valeurs intermédiaires 1,2 de vitesse de lacet par intégration temporelle del et r2 selon les relations W t = . I dt et W 2 = Jr 2 dt ; et (iv) calcul de la vitesse de lacet du véhicule selon la relation ~=f(Vri,Wz). Pour calculer le vecteur yr , les mesures ACC(M1), ACC(M2) et `l1 ACC(M3) ont été sélectionnées. Bien entendu, un groupe de trois mesures quelconque parmi les mesures d'accélérations ACC(M1), ACC(M2), ACC(M3), Acc(M4) peut être sélectionné en modifiant de façon appropriée la matrice P de l'étape (i). La quatrième mesure restante est alors utilisée pour le calcul de la seconde valeur intermédiaire 2 de l'accélération de lacet. D'autres algorithmes pour le calcul de deux valeurs intermédiaires de 15 l'accélération longitudinale yl et pour le calcul de l'accélération longitudinale yl en fonction de ces valeurs intermédiaires se déduisent aisément de l'algorithme précédemment décrit. De même, d'autres algorithmes pour le calcul de deux valeurs intermédiaires de l'accélération transversale yr et pour le calcul de l'accélération transversale yr en fonction de ces valeurs intermédiaires se 20 déduisent aisément de l'algorithme précédemment décrit. Dans une seconde variante, le système diffère de la première variante décrite ci-dessus en ce que les angles Oa et Or sont sensiblement égaux en valeur absolue, par exemple à une valeur prédéterminée d'angle O. Les points de mesure M1 et M4 et le centre de gravité CDG appartiennent ainsi 25 sensiblement à une même droite et les axes de mesures Al et A4 sont sensiblement parallèles et de sens opposés. II en va également de même pour les points de mesure M2 et M3 et les axes de mesures A2 et A3. Dans cette seconde variante, l'unité UTI détermine la vitesse de lacet i et les accélérations longitudinale yl et transversale yt du véhicule à partir d'un modèle cinématique du véhicule selon la relation (2) avec 0a = Or = 0 et d1 = d2 = d. Cette relation particulière sur les angles permet d'inverser le modèle cinématique selon la relation (2) de manière simplifiée et une redondance sur chacune des grandeurs calculées. Plus particulièrement, l'unité UTI met en oeuvre un algorithme selon les étapes suivantes : (i) calcul d'une accélération de lacet en fonction de chaque paire d'accélérations mesurées dans des zones cardinales diamétralement opposées par rapport au centre de gravité CDG, c'est-à- dire le calcul d'une première valeur intermédiaire ilil de l'accélération de lacet en fonction des accélérations mesurées aux points M1 et M4 selon la relation iVl = Mesl2dMes2 avec ici Mesl=ACC(M1) et Mes2=ACC(M4), et le calcul d'une seconde valeur intermédiaire iV2 de l'accélération de lacet en fonction des accélérations mesurées aux points M2 et M3 selon la relation iV2 = _ Mesi +Mes2 avec ici 2d Mesl=ACC(M2) et Mes2=ACC(M3) ; (ii) calcul d'une valeur intermédiaire de l'accélération longitudinale en fonction de chaque paire d'accélérations mesurées dans des zones cardinales longitudinalement opposées, c'est-à-dire le calcul d'une première valeur intermédiaire y11 de l'accélération longitudinale en fonction des accélérations mesurées aux points M1 et M2 selon la relation y11 =_ACC(Ml)+ACC(M2) et 2sinO le calcul d'une seconde valeur intermédiaire Y12 de l'accélération longitudinale en fonction des accélérations mesurées aux points M3 et M4 selon la relation ACC(M3) + ACC(M4) 712 2sin0 (iii) calcul d'une valeur intermédiaire de l'accélération transversale en fonction de chaque paire d'accélérations mesurées dans des zones cardinales latéralement opposées, c'est-à-dire le calcul d'une première valeur intermédiaire ytl de l'accélération latérale en fonction des accélérations mesurées aux points M1 et M3 selon la relation Yt1 = ACC(M1) + ACC(M3) et le 2cosO calcul d'une seconde valeur intermédiaire Y12 de l'accélération longitudinale en fonction des accélérations mesurées aux points M2 et M4 selon la relation ACC(M2) + ACC(M4) 712 = û 2cosO (iv) calcul d'une première et seconde valeurs intermédiaires W1, W2 de la vitesse de lacet par intégration temporelle de W1 et W2 selon les relations V~1 = f iV1dt et 4f2 = f W2dt ; et (v) calcul de la vitesse de lacet iji et des accélérations longitudinale yl et transversale yt du véhicule selon les relations W = f(1,W2) Y1 = g(7n,y12) et yt = h(Yt1,Yt2) respectivement, où g et h sont des fonctions prédéterminées utilisant la redondance d'informations sur les accélérations longitudinale et transversale pour calculer celles-ci de manière plus fiable et plus précise. Par exemple, les fonctions g et h forment la moyenne de leurs variables. Comme on peut le noter, dans la seconde variante la liberté de choix dans l'agencement des accéléromètres est réduite mais une redondance d'informations est réalisée à la fois sur la vitesse de lacet et les accélérations longitudinale et transversale du véhicule. Dans une troisième variante, les axes de mesure A1, A2, A3, A4 des accéléromètres ACC1, ACC2, ACC3, ACC4 sont sensiblement perpendiculaires à l'axe longitudinal X du véhicule 10. Les angles que forment les axes Al, A2, A3, A4 avec l'axe transversal Y du véhicule sont alors sensiblement nuls (ea =0r =0). Pour de tels angles, le modèle selon la relation (1) se simplifie alors en un modèle selon la relation : /X1 X2 X3 qj où Q= Comme on peut le noter, le modèle cinématique selon la relation (3) est surdimensionné en terme d'accélérations. II possible de calculer à l'aide de celui-ci et des quatre mesures d'accélérations Acc(M1), Acc(M2), Acc(M3), Acc(M4) deux fois l'accélération transversale yt et deux fois l'accélération de lacet du véhicule. Par exemple, l'unité UTI met en oeuvre l'algorithme selon les étapes successives suivantes : (i) calcul d'un vecteur selon la relation ACC(M1) ' ACC(M2) ACC(M3) = R-1 où w1 2 et W2 sont des valeurs intermédiaires du carré de la vitesse de lacet et de l'accélération de lacet du véhicule respectivement, yt1 est une première valeur intermédiaire de l'accélération transversale du véhicule, et R est la matrice constituée des trois premières lignes de la matrice Q ; 15 (ii) calcul d'une seconde valeur intermédiaire Yt2 de l'accélération transversale selon la relation Yt2 =-ACC(M4)-v21if? +12W2 ; (iii) calcul d'une première et seconde valeurs intermédiaires W1 et 12 de la vitesse de lacet selon les relations 'r1 = ,à(12 et W2 = J,2dt ; 20 (iv) calcul de la vitesse de lacet W du véhicule selon la relation W = f(w1,W2) (v) calcul de l'accélération transversale yt du véhicule selon la relation yt = b(Yti,yt2), ou b est une fonction prédéterminée utilisant la redondance d'informations sur l'accélération transversale pour calculer celle-ci de manière plus fiable. Par exemple, la fonction b forme la moyenne de ses 5 variables. Deuxième mode de réalisation Bien qu'il ait été décrit un premier mode de réalisation comportant quatre accéléromètres, dans un second mode de réalisation le système selon l'invention comporte uniquement deux accéléromètres ACC3, ACC4 raccordés 10 à une unité UTI de traitement d'informations et agencés comme les accéléromètres ACC3 et ACC4de la seconde variante du premier mode de réalisation dans laquelle les angles sont orthogonaux et égaux en valeur absolue, comme cela est illustré sur la figure 2. L'unité UTI détermine la vitesse de lacet 4r et l'accélération 15 transversale yt du véhicule en mettant en oeuvre l'algorithme selon les relations successives suivantes : (i) calcul du carré de la vitesse de lacet W2 selon la relation W2 = _ACC(M3)+ACC(M4) et calcul de la vitesse de lacet tjr selon la relation 2v2 20 (u) calcul de l'accélération de lacet j selon la relation tj = dl") ; et (iv) calcul de l'accélération transversale ACC(M3) + ACC(M4) yt =- 2 -12W. En variante, la paire d'accéléromètres est agencée comme la paire d'accéléromètres ACC1 et ACC4 ou comme la paire d'accéléromètres ACC2 et 25 ACC3 de la seconde variante du premier mode de réalisation décrit précédemment en relation avec la figure 1. L'unité UTI de traitement d'informations détermine alors l'accélération de lacet du véhicule en fonction des mesures de ces deux Yt selon la relation accéléromètres diamétralement opposés en mettant en oeuvre l'étape (i) de l'algorithme de la seconde variante du premier mode de réalisation puis calcule la vitesse de lacet du véhicule en intégrant l'accélération de lacet déterminée. Dans le second mode de réalisation, l'agencement du système est plus simple car comportant moins d'accéléromètres, de bus de communication d'informations et de traitement d'informations et le système est donc moins onéreux. Troisième mode de réalisation Dans un troisième mode de réalisation illustré à la figure 3, le système selon l'invention comporte également uniquement deux accéléromètres ACC1, ACC4 raccordés à une unité UTI de traitement d'informations préprogrammable. Les points de mesure M1, M4 de ces accéléromètres sont agencés sensiblement sur l'axe X du repère véhicule, de part et d'autres du centre de gravité CDG et à des distances respectives du centre de gravité CDG de 1t pour le point de mesure M1 placé en avant de celui-ci et de 12 pour le point M4 placé en arrière de celui-ci. Les axes de mesure sont transversaux, c'est-à-dire colinéaires à l'axe transversal Y, et de sens opposé. L'unité de traitement d'information détermine alors l'accélération de 20 lacet du véhicule selon la relation y = ACC(Ml) + ACC(M4) où ACC(M1) 1 2 est ici la mesure de l'accéléromètre placé à l'avant du véhicule et ACC(M4) est la mesure de l'accéléromètre placé à l'arrière. L'unité de traitement détermine ensuite la vitesse de lacet iv en intégrant l'accélération déterminée. En variante, l'unité de traitement d'informations détermine en outre l'accélération 25 transversale yt selon la relation yt = 12ACC(Ml)+11ACC(M4) 11 +12 Quatrième mode de réalisation Dans un quatrième mode de réalisation illustré à la figure 4, le système selon l'invention comporte uniquement trois accéléromètres ACC1, ACC3, ACC4 raccordés à une unité UTI de traitement d'informations 30 préprogrammable. Dans une première variante du quatrième mode de réalisation, les trois accéléromètres sont agencés comme trois quelconques des accéléromètres de la première ou seconde variante du premier mode de réalisation décrit précédemment en relation avec la figure 1. Dans le cas illustré à la figure 4, les accéléromètres sont agencés comme les accéléromètres ACC1, ACC3 et ACC4 de la première ou seconde variante du premier mode de réalisation. Si les accéléromètres sont agencés comme dans la première variante du premier mode de réalisation, l'unité de traitement d'informations 10 détermine alors l'accélération de lacet du véhicule et les accélérations longitudinale et transversale du véhicule en mettant en oeuvre l'étape (i) de l'algorithme du deuxième mode de réalisation pour les trois accéléromètres sélectionnés. Ces derniers déterminent le choix de la matrice P préprogrammée dans l'unité UTI. L'unité de traitement d'information intègre ensuite 15 l'accélération de lacet ainsi déterminée pour obtenir la vitesse de lacet du véhicule. Si les trois accéléromètres sont agencés comme ceux de la seconde variante du premier mode de réalisation, l'unité de traitement d'informations détermine alors l'accélération de lacet du véhicule et les accélérations 20 longitudinale et transversale du véhicule en appliquant les relations appropriées des étapes (i) à (iii) de l'algorithme de la seconde variante du premier mode de réalisation. Le choix des relations appliquées dépend des trois accéléromètres sélectionnés pour ce mode de réalisation. L'unité de traitement d'informations intègre ensuite l'accélération de lacet ainsi déterminée pour obtenir la vitesse 25 de lacet du véhicule. Cinquième mode de réalisation. Dans un cinquième mode de réalisation illustré à la figure 5, le système comporte deux accéléromètres ACC3 et ACC4 agencés comme les 30 accéléromètres ACC3 et ACC4 de la seconde variante du premier mode de réalisation. Le système comporte également un accéléromètre ACC5 disposé au centre de gravité CDG du véhicule et mesurant au centre de gravité CDG du véhicule l'accélération de celui-ci selon l'axe transversal Y, c'est-à-dire mesurant l'accélération transversale yt du véhicule. L'unité UTI calcule avec redondance la vitesse de lacet lit du véhicule en mettant en oeuvre l'algorithme selon les étapes successives suivantes : (i) calcul d'un carré k{ri de la vitesse de lacet du véhicule selon la relation Yi = _ ACC(M3) +ACC(M4) et calcul d'une première valeur 2v2 intermédiaire ijrl de la vitesse de lacet selon la relation yrl = f yr12 ; (ii) calcul d'une accélération de lacet r2 selon la relation i2 = 11 ~Ytmes + ACC(M3) 2 ACC(M4)` où y unes est la mesure de la vitesse 2 transversale du véhicule par l'accéléromètre ACC5, et calcul d'une seconde valeur intermédiaire W2 de la vitesse de lacet par intégration temporelle de l'f2 selon la relation r2 = Jr2dt ; et (iii) calcul de la vitesse de lacet du véhicule selon la relation w = 11En variante, le système ne calcule pas la vitesse de lacet avec redondance mais uniquement à partir de la relation de l'étape (ii) précédente. Dans une variante du cinquième mode de réalisation, le système comporte deux accéléromètres agencés comme les accéléromètres ACCI et 20 ACC2 de la seconde variante du premier mode de réalisation, l'accéléromètre ACC5 et l'unité UTI raccordée aux accéléromètres. Cette dernière calcule la vitesse de lacet en fonction des mesures délivrées par les accéléromètres d'une manière analogue à celle décrite ci-dessus en relation avec la figure 5. Dans une autre variante du cinquième mode de réalisation, le 25 système comporte en outre un quatrième accéléromètre raccordé à l'unité UTI, agencé au centre de gravité CDG du véhicule et mesurant l'accélération de celui-ci selon l'axe longitudinal X, c'est-à-dire mesurant l'accélération longitudinale yi du véhicule.15 L'unité UTI calcule alors la vitesse de lacet de manière simplifiée. Le système selon l'invention permet ainsi : - de remplacer un capteur complexe et coûteux par des capteurs simples et peu onéreux ; - un traitement de données rapide des mesures dont l'implémentation dans l'unité de traitement d'informations est peu coûteuse ; et - d'obtenir une redondance d'informations sans surcoût notable. Bien qu'il ait été décrit une application de l'invention à un véhicule automobile, on comprendra que celle-ci peut s'appliquer à tout type de véhicule roulant, comme des motocycles, des camions, des véhicules multi-trains ou autres
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L'invention concerne un système d'estimation de la vitesse de lacet d'un véhicule (10), comprenant des moyens (ACC1, ACC2, ACC3, ACC4) de mesure d'au moins deux composantes d'accélération du véhicule selon des axes de mesure (A1, A2, A3, A4) d'un plan (X, Y) horizontal de celui-ci, des moyens (UTI) de détermination de l'accélération de lacet, et des moyens (UTI) de détermination de la vitesse de lacet du véhicule en fonction de l'accélération de lacet déterminée.Les moyens de mesure sont adaptés pour mesurer lesdites composantes d'accélération en au moins deux points distincts du véhicule, et les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont des moyens programmables adaptés pour déterminer celle-ci en fonction des composantes d'accélérations mesurées et à partir d'un modèle cinématique préprogrammé.
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, 1. Système d'estimation de la vitesse de lacet d'un véhicule (10), comprenant des moyens (ACC1, ACC2, ACC3, ACC4) de mesure d'au moins deux composantes d'accélération du véhicule selon des axes de mesure (Al, A2, A3, A4) d'un plan (X, Y) horizontal de celui-ci, des moyens (UTI) de détermination de l'accélération de lacet, et des moyens (UTI) de détermination de la vitesse de lacet du véhicule en fonction de l'accélération de tacet déterminée, caractérisé en ce que les moyens de mesure sont adaptés pour mesurer lesdites composantes d'accélération en au moins deux points distincts du véhicule, et en ce que les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont des moyens programmables adaptés pour déterminer celle-ci en fonction des composantes d'accélérations mesurées et à partir d'un modèle cinématique préprogrammé. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mesure sont propres à acquérir une première et une seconde accélérations horizontales en des premier et second points de mesure (M1, M4 ; M2, M3) prédéterminés, en ce que chaque axe de mesure est sensiblement orthogonal à la droite définie par le point de mesure qui lui est associé et le centre de gravité du véhicule. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les angles que forment les axes de mesure avec un axe transversal du véhicule sont sensiblement égaux en valeur absolue. 4. Système selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les premier et second points de mesure appartiennent à une première et une seconde zones cardinales (ZC1, ZC2 ; ZC3, ZC4) du véhicule longitudinalement opposées. 5. Système selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les premier et second points de mesures appartiennent à une première et une seconde zones cardinales (ZC1, ZC4 ; ZC2, ZC3) du véhicule diamétralement opposées par rapport au centre de gravité de celui-ci. 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que les axes de mesure sont de sens opposés, et en ce que les moyens de détermination del'accélération de lacet sont propres à déterminer celle- ci selon la relation Mesl +Mes2 ou la relation _ Mesl +Mes2 = selon l'emplacement des d1 +d2 di 2 1 z premier et second points de mesure, où ijr est l'accélération de lacet, d1 et d2 sont les distances des premier et second points de mesure au centre de gravité respectivement, et Mes1 et Mes2 sont les mesures des accélérations horizontales aux premier et second points de mesure respectivement. 7. Système selon la 2, caractérisé en ce que les premier et second points de mesure appartiennent sensiblement à un axe longitudinal comportant le centre de gravité du véhicule. i0 8. Système selon la 7, caractérisé en ce que les axes de mesure sont de sens opposés, en ce que les premier et second points sont placés en avant et en arrière du centre de gravité du véhicule respectivement, et en ce que les moyens de détermination de la vitesse de lacet sont propres à déterminer celle-ci selon la relation = ACC(Ml1)+ACC(M4) ou w est 2 15 l'accélération de lacet, 11 et 12 sont les distances du premier et second points de mesure au centre de gravité respectivement, et ACC(M1) et ACC(M4) sont les mesures des accélérations horizontales aux premier et second points de mesure respectivement. 9. Système selon la 8, caractérisé en ce que les 20 moyens de détermination sont en outre adaptés pour déterminer une accélération transversale Yt du véhicule selon la relation 12ACC(M1) + 11ACC(M4) Yt= 11+12 10. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mesure sont propres à mesurer deux premières accélérations 25 horizontales en des points de mesures de deux zones cardinales distinctes du véhicule longitudinalement opposées et une accélération transversale du véhicule, chacun des axes de mesure des deux premières accélérations étant sensiblement orthogonal à la droite définie par le point de mesure qui lui est associé et le centre de gravité du véhicule. 11. Système selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres à déterminer celle-ci à partir d'un modèle selon la relation : =-1 r ACC(M3)-ACC(M4)) W 1 2 l ytmes + 2 où ijr est l'accélération de lacet, 12 est la distance longitudinale séparant les points de mesure des deux premières accélérations, ACC(M3) et ACC(M4) sont les mesures des deux premières accélérations, et itmes est l'accélération transversale mesurée. 12. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mesure sont propres à mesurer trois accélérations horizontales en des points de mesure de trois zones cardinales distinctes du véhicule, chacun des axes de mesure étant sensiblement orthogonal à la droite définie par le point de mesure qui lui est associé et le centre de gravité du véhicule. 13. Système selon la 12, caractérisé en ce que les angles que forment les axes de mesure avec un axe transversal du véhicule sont sensiblement égaux en valeur absolue. 14. Système selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres à déterminer celle-ci ainsi que des accélérations longitudinale et transversale du véhicule à partir d'un modèle cinématique selon la relation : ( 'yl X2 =P yt X3) où ili est l'accélération de lacet, Y1 et yt sont les accélérations longitudinale et transversale du véhicule respectivement, P est une matrice prédéterminée dépendant des points et des axes de mesure des moyens de 25 mesure, et X;, i=1, 2, 3, sont des composantes d'accélération du véhicule selon les axes et points de mesure des moyens de mesure. 15. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mesure sont propres à mesurer quatre accélérations horizontalesen des points de mesure appartenant à des zones cardinales distinctes du véhicule. 16. Système selon la 15, caractérisé en ce que les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres à déterminer celle-ci ainsi que des accélérations longitudinale et transversale du véhicule à partir d'un modèle cinématique selon la relation : =K 'X 1 X2 X3 X4) où est l'accélération de lacet, est la vitesse de lacet, 71 et Yt sont les accélérations longitudinale et transversale du véhicule respectivement, K est une matrice prédéterminée dépendant des points et des axes de mesure des moyens de mesure, et Xi, i=1, 2, 3, 4, sont des composantes d'accélération du véhicule selon les axes et points de mesure des moyens de mesure. 17. Système selon la 16, caractérisé en ce que les moyens de détermination de la vitesse de lacet sont propres à déterminer des valeurs intermédiaires du carré de la vitesse de lacet et de l'accélération de lacet en fonction des mesures d'accélérations horizontales des moyens de mesure et à déterminer la vitesse de lacet en fonction desdites valeurs intermédiaires. 18. Système selon la relation 15, caractérisé en ce que chacun des axes de mesure est sensiblement orthogonal à la droite définie par le point de mesure qui lui est associé et le centre de gravité du véhicule. 19. Système selon la 18, caractérisé en ce que les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont propres à déterminer celle-ci ainsi que des accélérations longitudinale et transversale du véhicule à partir d'un modèle cinématique selon la relation :(X t X2 X3 'X4) est l'accélération de lacet, 71 et yt sont les accélérations longitudinale et transversale du véhicule respectivement, P est une matrice prédéterminée dépendant des points et des axes de mesure des trois accéléromètres, et X,, i=1, 2, 3, 4, sont des composantes d'accélération du véhicule selon les axes et points de mesure des moyens de mesure. 20. Système selon la 19, caractérisé en ce que les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont en outre adaptés pour déterminer avec redondance l'une parmi l'accélération de lacet et les accélérations longitudinale et transversale du véhicule. 21. Système selon la 18, 19 ou 20, caractérisé en ce que les angles que forment les axes de mesure avec un axe transversal du véhicule sont sensiblement égaux en valeur absolue. 22. Système selon la 21, caractérisé en ce que les moyens de détermination de l'accélération de lacet sont en outre adaptés pour déterminer avec redondance chacune parmi l'accélération de lacet et les accélérations longitudinale et transversale du véhicule. 23. Procédé d'estimation de la vitesse de lacet d'un véhicule, comprenant une étape de mesure d'au moins deux composantes d'accélération du véhicule selon des axes de mesure d'un plan horizontal de celui-ci, une étape de détermination de l'accélération de lacet, et une étape de détermination de la vitesse de lacet du véhicule en fonction de l'accélération de lacet déterminée, caractérisé en ce que l'étape de mesure est adaptée pour mesurer lesdites composantes d'accélération en au moins deux points distincts du véhicule, et en ce que l'étape de détermination de l'accélération de lacet est une étape de détermination de celle-ci en fonction des composantes d'accélérations mesurées et à partir d'un modèle cinématique prédéterminé. =L
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G
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G01
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G01P
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G01P 3
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G01P 3/00
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FR2889121
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A1
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EMSEMBLE COULISSANT ET ENSEMBLE DE MOBILIER COULISSANT POUR HABITACLE DE VEHICULE
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L'invention concerne un ensemble coulissant, en particulier pour habitacle de véhicule, comportant au moins un rail longitudinal et au moins un coulisseau comprenant une paire de mâchoires latérales contenant chacune une pluralité de billes aptes à rouler contre le rail pour permettre un déplacement du coulisseau le long du rail, et un ensemble de mobilier coulissant pour habitacle de véhicule, dont le rail est apte à être monté sur une paroi de l'habitacle du véhicule et l'élément de mobilier est relié au coulisseau. L'invention concerne un ensemble coulissant qui permet de faire coulisser un élément du mobilier, en particulier un siège, dans un habitacle du véhicule par coulissement d'un coulisseau contre un rail préférentiellement fixé au plancher du véhicule. De tels ensembles coulissants sont connus, en particulier du document FR 2 822 770, dans lequel les moyens de coulissement pour un élément de mobilier formant une console comportent d'une part, un rail sur lequel est fixée ladite console et qui est équipé de deux rainures latérales et, d'autre part, un chariot fixé à une paroi, en l'espèce au plancher d'un véhicule et qui comporte une série de galets alignés selon une direction longitudinale. Le coulissement est obtenu par coopération de ces galets avec les rainures du rail pour permettre un mouvement de roulement du rail par rapport au chariot. Cependant, des jeux de fonctionnement entraînant des gênes lors de la manoeuvre de coulissement roulement, en particulier du bruit et des instabilités, qui se trouvent accentués par les vibrations liées au déplacement du véhicule à l'intérieur duquel se trouve l'ensemble, sont présents au sein de ces moyens de coulissement connus, en particulier à cause du positionnement des galets sur le rail. Le but de l'invention est de fournir un ensemble coulissant qui permet d'assurer un contact permanent entre le coulisseau et le rail, de sorte que le coulissement puisse s'effectuer sensiblement sans jeu et ainsi réduire le bruit en cours de fonctionnement. Ce but de l'invention est atteint par le fait que les mâchoires d'un coulisseau sont articulées l'une par rapport à l'autre, et que le coulisseau comporte en outre des moyens de pression élastiques agissant sur chacune des mâchoires du coulisseau pour assurer un contact entre au moins une bille de chaque mâchoire du coulisseau et le rail. 2889121 2 On comprend qu'au sein de chaque coulisseau, grâce à l'articulation des mâchoires l'une par rapport à l'autre, et aux moyens de pression élastiques agissant sur chacune de ces mâchoires, au moins une bille de chaque mâchoire est en contact permanent, ponctuel ou linéaire annulaire, par rapport au rail. Le coulissement est obtenu par rotation des billes maintenues dans les mâchoires par des cages, ces dernières étant maintenues en pression sur une paroi du rail, par l'intermédiaire des moyens de pression élastiques. En conséquence, les jeux de fonctionnement sont très nettement réduits, de sorte que les nuisances sonores sont quasiment inexistantes. Le rail présente préférentiellement au moins une partie courbe dans laquelle le coulisseau se déplace. Le système coulissant de la présente invention présente l'avantage de pouvoir être utilisé avec des rails présentant des parties courbes, qui peuvent en outre être de différentes courbures. En effet, on comprend que le système étant articulé, les moyens de pression élastiques régulent automatiquement la pression à exercer sur les mâchoires pour qu'au moins une bille de chaque mâchoire soit toujours au contact avec le rail, même si le rail présente des courbures. Il est entendu que la courbure du rail peut être dans le plan du rail ou que le rail lui-même peut se présenter sous la forme d'un toboggan incliné présentant des parties courbes dans le plan du toboggan et/ou par rapport à la direction de l'inclinaison. Préférentiellement, le coulisseau comporte deux mâchoires et chaque mâchoire comporte deux billes. Ainsi, le coulisseau comporte dans ce cas, deux rangées de deux billes. On comprend que l'homme du métier saura choisir la dimension du coulisseau et le nombre de billes par mâchoire, en fonction de la courbure (ou des courbures) du rail. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation de l'invention représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 représente une vue en perspective d'un ensemble 35 de mobilier coulissant comportant deux ensembles coulissants selon l'invention, 2889121 3 - la figure 2 représente une vue en élévation en bout d'un ensemble coulissant de la figure 1 selon la ligne II-II, - la figure 3 représente en vue de dessus le coulisseau de la figure 2 selon la ligne III, - la figure 4 représente une vue en perspective éclatée du coulisseau de la figure 3 selon la ligne V-V, - la figure 5 représente une vue en coupe partiellement arrachée du coulisseau seul, et - la figure 6 représente une vue de dessus des deux ensembles 10 coulissants de la figure 1. La figure 1 représente un ensemble de mobilier coulissant pour habitacle de véhicule comportant préférentiellement deux ensembles coulissants 10 et un élément de mobilier, en l'espèce un siège de véhicule 12, relié aux coulisseaux 14 de chacun des deux ensembles coulissants 10, comme décrit plus en détails par la suite. Selon le type d'élément de mobilier à faire coulisser, on comprend que l'ensemble de mobilier coulissant pourrait ne comporter qu'un seul ensemble coulissant 10 comportant un rail et un coulisseau ou au contraire, comporter plus de deux ensembles coulissants 10. Dans tous les cas, chaque ensemble coulissant 10 comporte un rail longitudinal 16 qui comporte préférentiellement une rainure 18 longitudinale, à l'intérieur de laquelle les billes (non visibles) des coulisseaux 14 sont aptes à se déplacer. Comme décrit plus en détails par la suite, le rail longitudinal 16 présente préférentiellement au moins une partie courbe dans laquelle le coulisseau se déplace. En fait, on comprend que le rail s'étend globalement dans une direction rectiligne d'axe X-X', tout en présentant éventuellement des tronçons courbes. Le rail suit une ligne D le long de laquelle le coulisseau se déplace. Il s'ensuit que lorsque le rail est totalement rectiligne, la ligne D est elle aussi rectiligne et est parallèle avec l'axe X-X'. Les deux rails illustrés sur la figure 1 étant semblables, un seul rail est décrit pour toute la suite. Le rail 16 représenté, est plan dans un plan correspondant sensiblement au plan P d'une paroi 20 d'un habitacle d'un véhicule (non représenté) et est fixé par des moyens connus à cette paroi 20, en 2889121 4 l'espèce au plancher 20 de l'habitacle du véhicule dans lequel l'ensemble coulissant est agencé. La rainure 18 du rail 16 bien visible sur la figure 2, permet de loger au moins en partie le coulisseau 14. En l'espèce, en référence aux figures 2 à 4, le coulisseau 14 qui s'étend sensiblement longitudinalement, comporte des cages 22 formées dans une paire de mâchoires 32, dans lesquelles sont logées des billes 24 alignées en série qui débordent en dehors des mâchoires 32 pour être en contact par pression à l'aide de moyens de pression élastiques 28, avec au moins une portion de paroi 26 formée dans la rainure 18. En fait, le coulisseau 14 comporte une paire 32 de deux mâchoires 32A et 32B latérales, qui sont articulées par une articulation formant pivot longitudinal 30, qui comporte en l'espèce une tige 30A sensiblement rectiligne et des logements 30B formés dans les mâchoires 32A et 32B et, chaque mâchoire 32A, 32B comporte préférentiellement au moins deux cages 22 alignées dans la direction longitudinale du coulisseau 14. L'ensemble formé par les mâchoires 32A et 32B, les moyens de pression élastiques 28 et la tige 30A, est relié et maintenu ensemble par des moyens de maintien 31 qui comportent deux platines 31A et le 31B coiffant chaque extrémité des mâchoires 32A et 32B. Chaque platine 31A et 31B est percée par un perçage 31C permettant le passage de la tige 30A et son serrage contre les platines 31A et 31B, à l'aide d'un écrou 33. Vus en section transversale sur la figure 5, les billes 24 et les moyens de pression élastiques, en l'espèce un ressort 28, sont agencés en V, le ressort 28 étant disposé au pied du V et les billes 24 de chacune des mâchoires 32A et 32B étant disposées respectivement à chaque extrémité du V. Le ressort 28 permet de déplacer les billes 24 des cages 22 de l'une des mâchoires, par exemple 32A, par rapport aux billes 24 des cages 22 de l'autre des mâchoires 32B, pour assurer un contact entre au moins une bille 24 de chaque mâchoire 32A et 32B, et le rail 16. En l'espèce, le rail 16 est préférentiellement symétrique par rapport à la ligne D de déplacement du coulisseau 14, et comporte deux portions de paroi 26 symétriques contre lesquelles les billes 24 de chacune des deux mâchoires 32A et 32B sont respectivement aptes à être en contact à l'intérieur du rail 16. 2889121 5 En fait, le coulisseau 14 est sensiblement longitudinal et l'axe du ressort 28 qui est confondu avec l'axe de l'articulation formant pivot 30, en l'espèce l'axe de la tige 30A, correspond en coupe transversale au pied du V. A l'échelle des éléments formant le coulisseau 14, l'axe du ressort 28 et l'axe de l'articulation formant pivot 30 sont sensiblement parallèles à la direction D formés de tronçons qui localement peuvent être considérés comme rectilignes. Le ressort 28 permet de déplacer les billes 24 des cages 22 de l'une des mâchoires 32A, par rapport aux billes 24 des cages 22 de l'autre des mâchoires 32B en les écartant. Ainsi, les billes 24 logées dans la paire de mâchoires 32 sont écartées d'un angle a qui varie de manière élastique pour assurer le contact entre au moins une bille 24 de chaque mâchoire 32A et 32B, et le rail 16. Au repos, grâce à l'effet du ressort 28, cet angle a est fixe et est préférentiellement compris entre 45 et 135 , préférentiellement sensiblement égal à 90 , par rapport à cet axe du ressort 28. Lorsque le coulisseau est en cours de coulissement, l'angle a varie légèrement, préférentiellement de plus ou moins 10 , autour de sa valeur fixe. On comprend qu'il peut être prévu que le coulisseau coulisse par dessus le rail en le chevauchant, auquel cas le ressort aurait le même rôle que celui précité, mais en sens inverse, et tendrait à rapprocher les deux mâchoires vers le rail pour assurer un contact des billes de chacune des mâchoires contre des portions de faces extérieures du rail. Le ressort 28 est un ressort hélicoïdal 28 comprenant une première extrémité 28A libre qui coopère avec l'une des deux mâchoires 32, en l'espèce la mâchoire 32A, et une deuxième extrémité libre 28B qui coopère avec l'autre des deux mâchoires 32B. De manière plus précise, les cages 22 contenant les billes 24 sont ellesmêmes respectivement formées dans les deux mâchoires 32A et 32B reliées ensemble par l'articulation formant pivot longitudinal 30 et écartées l'une de l'autre par le ressort 28 dont les première et deuxième extrémités libres 28A et 28B coopèrent respectivement avec les deux mâchoires 32A et 32B. De préférence, chaque mâchoire 32A, 32B comporte deux cages 22 alignées le long de la direction D de déplacement du coulisseau 14. Ainsi, on comprend que par la pression exercée par le ressort 28 sur les cages 22, par l'intermédiaire des mâchoires 32A et 32B, au moins une 2889121 6 bille 24 de chaque mâchoire 32A, 32B est en contact avec la portion de paroi 26 de la rainure 18. En effet, le ressort 28 agit préférentiellement sur les cages 22 en écartant les billes 24 de l'une des mâchoires 32A des billes 24 de l'autre des mâchoires 32B, de sorte que les billes 24 restent en contact avec les parois de la rainure 18. Les mâchoires 32A et 32B coopèrent l'une avec l'autre par l'intermédiaire de l'articulation formant pivot 30 et sont disposées dans la rainure 18 du rail 16 de sorte que leurs billes 24 soient en contact avec la rainure 18. Préférentiellement, la rainure 18 comporte plusieurs portions de paroi qui forment un logement intérieur dans lequel le coulisseau 14 est apte à se déplacer et qui forment des surfaces de retenue limitant l'écartement des mâchoires 32A, 32B, l'une par rapport à l'autre. En effet, la portion de paroi 26 contre laquelle les billes 24 coulissent, a une forme complémentaire qui vient coiffer sensiblement toute la partie de billes 24 qui dépasse hors des cages 22. Ainsi, les portions de paroi 26 forment préférentiellement des gorges sensiblement semi- cylindriques de diamètre D26 légèrement supérieur au diamètre D24 des billes 24 et s'étendent le long du rail 16 à l'intérieur de la rainure 18. On comprend que ces gorges pourraient aussi être angulaires et présenter des portions de parois planes. Des billes supplémentaires (non représentées) peuvent être prévues dans chacune des deux mâchoires, pour garantir le contact entre les billes de chaque coulisseau et le rail, même en cas de choc important, par exemple en cas d'accident. Ainsi, le nombre de billes présentes dans chaque rangée peut être de plus que deux et/ou le nombre de rangées de billes présentes dans chaque mâchoire, peut être augmenté. Dans ce dernier cas, on comprend qu'une rangée supplémentaire de billes peut être prévue dans chaque mâchoire, les deux rangées étant alors alignées l'une au dessus de l'autre. Ainsi, la rangée basse de billes est en contact avec une portion de paroi de rail, dans une direction inclinée sensiblement vers le bas du rail, comme les billes 24 décrites précédemment, tandis que la rangée supérieure , correspondant à la rangée supplémentaire, vient en contact avec une autre portion de paroi de rail, dans une direction inclinée sensiblement vers le haut du rail. 2889121 7 Vues en coupe transversale, les billes du coulisseau ne sont plus disposées le long d'un V, mais plutôt d'un X, dont le centre contient l'articulation formant pivot et chaque extrémité des branches du X contient une rangée de billes. L'écartement entre la paire de rangées basse de billes peut être différent de celui entre la paire de rangées haute de billes. En l'espèce, un deuxième ressort peut être prévu, de sorte que l'un des deux ressorts écarte élastiquement préférentiellement la paire de rangées basse , tandis que l'autre ressort écarte élastiquement la paire de rangées haute . En outre, comme illustré sur la figure 1, l'ensemble coulissant 10 peut comporter des moyens formant butée de fin de course 34 pour le coulisseau 14. De même, l'ensemble coulissant 10 comporte préférentiellement des moyens de déplacement 36 pour déplacer le coulisseau 14 le long du rail 16. En l'espèce, les moyens de déplacement 36 sont des moyens connus, qui comportent par exemple, un moteur 38 et un câble de transmission 40 qui est relié au coulisseau 14 et qui est actionné par ledit moteur 38. Selon que l'ensemble coulissant 10 comporte un ou plusieurs coulisseau(x) par rail 16, le câble de transmission 40 peut être relié à chacun des coulisseaux 14 ou au moins à l'un d'entre eux. De même, lorsque l'ensemble de mobilier coulissant comporte une pluralité d'ensembles coulissants 10, une pluralité de moteurs 38 respectivement reliés à chacun des ensembles coulissants 10 peut être prévue ou un seul moteur 38 peut commander la pluralité de câbles de transmission 40 reliés aux coulisseaux 14 respectifs. Le câble de transmission 40 comporte préférentiellement un brin mené 40A logé dans une première gorge 42A formée dans le rail 16 et un brin menant 40B relié fixement à une protubérance 43 formée sur une portion de la platine 31A qui est préférentiellement apte à glisser dans une seconde gorge 42B formée dans le rail 16. Le dispositif peut en outre comporter des moyens formant guidage pour le câble 40. En l'espèce, ces moyens formant guidage comportent outre les première et seconde gorges 42A et 42B, les moyens formant butée de fin de course 34 qui jouent préférentiellement le rôle de guidage à l'extrémité du rail 16. 2889121 8 Comme nous l'avons déjà indiqué, l'ensemble de mobilier coulissant peut comporter un ou plusieurs ensembles coulissants. En outre, chaque ensemble coulissant peut comporter un ou plusieurs coulisseaux 14 reliés entre eux par des moyens formant liaison. Ces moyens formant liaison 5 comportent préférentiellement une liaison choisie parmi les liaisons rotule et pivot longitudinal. Ces moyens de liaison sont choisis pour que les coulisseaux soient aptes à coulisser dans le rail, même lorsque ce dernier présente préférentiellement au moins une partie courbe, telle qu'illustré par exemple sur la figure 6. En l'espèce, chacun des rails 16 présente des courbures Cl et C2 et le ressort 28 permet une auto-régulation de la pression à exercer sur les paires de mâchoires 32 de chaque coulisseau pour qu'au moins une bille de chaque mâchoire du coulisseau soit toujours au contact avec le rail correspondant. Le rail illustré sur la figure 6 présente des courbures qui restent dans le plan P, mais on comprend que le rail lui-même pourrait se présenter sous la forme d'un toboggan incliné (non représenté) présentant des parties courbes dans le plan du toboggan et/ou dans la direction de l'inclinaison. Ces moyens formant liaison sont des moyens connus qui peuvent être disposés entre chaque coulisseau 14 pour former un chapelet de coulisseaux 14 qui sont soit reliés directement l'un à l'autre par ces moyens formant liaison (non représenté), soit reliés indirectement l'un à l'autre par l'intermédiaire de platines 42 fixées au siège de véhicule 12 (voir figures 1 et 4). Dans ce cas, les moyens formant liaison 44 sont disposés entre chacune des platines 42 et les moyens de maintien 31. Dans ce cas, chaque ressort 28 permet de réguler la pression à exercer sur les paires de mâchoires 32 de chaque coulisseau pour qu'au moins une bille de chaque mâchoire de l'un des coulisseaux du chapelet soit toujours au contact avec le rail. Ainsi, lorsque l'ensemble de mobilier coulissant comporte une pluralité d'ensembles coulissants comprenant chacun un chapelet de coulisseaux, chaque chapelet est régulé de manière autonome par rapport aux autres, pour garantir au moins un contact contre le rail correspondant. Afin de bloquer le siège en position, l'ensemble coulissant comporte en outre préférentiellement des moyens de blocage du coulisseau par 2889121 9 rapport au rail. Ces moyens de blocage 46 du type connu, peuvent par exemple comporter un (ou plusieurs) doigt 48 qui est apte à venir se loger dans un logement 50 prévu à cet effet dans le rail 16. On comprend que lorsque le doigt 48 est bloqué dans le logement 50, le coulisseau ne peut pas se déplacer, tandis que lorsque le doigt 48 est dégagé du logement 50, le coulisseau 14 peut coulisser dans le rail 16. Les moyens de blocage ne sont pas obligatoirement verticaux, tels qu'illustrés sur la figure 2, mais ils peuvent aussi être inclinés, même être horizontaux et ils peuvent venir se loger dans n'importe quelle paroi fixe du rail 16 prévue à cet effet. Le doigt 48 peut être bloqué/débloqué dans le logement 50, de manière manuelle ou à l'aide de moyens automatiques (non représenté). Dans le cas particulier où l'ensemble de mobilier coulissant comporte des moyens de déplacement ayant un moteur tels que précités, il peut être prévu que le doigt 48 soit commandé automatiquement en fonction de commande du moteur. Chaque coulisseau 14, et en particulier les billes 24 et la paire de mâchoires 32 qui le composent, ainsi que le rail 16, peuvent être en différents matériaux, choisis préférentiellement parmi les matières plastiques et/ou métalliques
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L'invention concerne un ensemble coulissant, en particulier pour habitacle de véhicule, comportant au moins un rail longitudinal (16) et au moins un coulisseau (14) comprenant une paire de mâchoires (32, 32A, 32B) latérales contenant chacune une pluralité de billes (24) aptes à rouler contre le rail (16) pour permettre un déplacement du coulisseau (14) le long du rail (16). Les mâchoires (32, 32A, 32B) du coulisseau (14) sont articulées l'une par rapport à l'autre. Le coulisseau comporte en outre des moyens de pression élastiques (28) agissant sur chacune des mâchoires (32, 32A, 32B) pour assurer un contact entre au moins une bille (24) de chaque mâchoire (32, 32A, 32B) et le rail (16).
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1. Ensemble coulissant, en particulier pour habitacle de véhicule, comportant au moins un rail longitudinal (16) et au moins un coulisseau (14) comprenant une paire de mâchoires (32, 32A, 32B) latérales contenant chacune une pluralité de billes (24) aptes à rouler contre le rail (16) pour permettre un déplacement du coulisseau (14) le long du rail (16), caractérisé en ce que les mâchoires (32A, 32B) du coulisseau (14) sont articulées l'une par rapport à l'autre, et en ce que le coulisseau comporte en outre des moyens de pression élastiques (28) agissant sur chacune des mâchoires (32A, 32B) du coulisseau (14) pour assurer un contact entre au moins une bille (24) de chaque mâchoire (32A, 32B) du coulisseau (14) et le rail (16). 2. Ensemble coulissant selon la précédente, caractérisé en ce que le rail (16) présente au moins une partie courbe (Cl, C2) dans laquelle le coulisseau (14) se déplace. 3. Ensemble coulissant selon la 1 ou 2, caractérisé 20 en ce que les mâchoires (32, 32A, 32B) du coulisseau (14) sont articulées par une articulation formant pivot longitudinal (30, 30A, 30B). 4. Ensemble coulissant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de pression élastiques (28) comportent un ressort (28) permettant de déplacer les billes (24) de l'une des mâchoires (32A, 32B) par rapport aux billes (24) de l'autre des mâchoires (32A, 32B), pour assurer un contact entre au moins une bille (24) de chaque mâchoire (32A, 32B) et le rail (16). 5. Ensemble coulissant selon la précédente, caractérisé en ce que le ressort est un ressort hélicoïdal (28) comprenant une première extrémité libre (28A) qui coopère avec l'une des deux mâchoires (32A) et une deuxième extrémité libre (28B) qui coopère avec l'autre des deux mâchoires (32B). 6. Ensemble coulissant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le rail (16) comporte une rainure (18) à l'intérieur de laquelle les billes (24) sont aptes à se déplacer, au moins 2889121 11 une bille (24) de chaque mâchoire (32A, 32B) étant en contact avec une paroi (26) de la rainure (18). 7. Ensemble coulissant selon les 4 et 5, caractérisé en ce que le ressort (28) agit sur les mâchoires (32, 32A, 32B) en écartant les billes (24) de l'une des mâchoires (32A, 32B) des billes (24) de l'autre des mâchoires (32A, 32B), de sorte que les billes (24) restent en contact avec les parois de la rainure. 8. Ensemble coulissant selon la 4, caractérisé en ce qu'en section transversale les billes (24) et le ressort (28) sont agencés en V, le ressort (2.8) étant disposé au pied du V et les billes (24) de chacune des mâchoires (32A, 32B) étant disposées respectivement à chaque extrémité du V. 9. Ensemble coulissant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le coulisseau (14) comporte deux mâchoires (32., 32A, 32B) et en ce que chaque mâchoire (32A, 32B) comporte deux billes (24). 10. Ensemble coulissant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens formant butée de fin de course (34) pour le coulisseau (14). 11. Ensemble coulissant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de déplacement (36, 38, 40) pour déplacer le coulisseau (14) le long du rail (16). 12. Ensemble coulissant selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (36, 38, 40) comportent au moins un moteur (38) et un câble de transmission (40, 40A, 40B) qui est relié au coulisseau (14) et qui est actionné par ledit moteur (38). 13. Ensemble coulissant selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens formant guidage (42A, 42B, 34) pour le câble (40). 14. Ensemble coulissant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité de coulisseaux (14) reliés entre eux par des moyens formant liaison (42, 44). 15. Ensemble coulissant selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens formant liaison (42, 44) comportent une liaison (44) choisie parmi les liaisons rotule et pivot longitudinal. 2889121 12 16. Ensemble coulissant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de blocage (46) du coulisseau (14) par rapport au rail (16). 17. Ensemble de mobilier coulissant pour habitacle de véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble coulissant (10) selon l'une quelconque des précédentes, dont le rail (16) est apte à être monté sur une paroi (20) de l'habitacle du véhicule, et un élément de mobilier (12) relié au coulisseau (14). 18. Ensemble de mobilier coulissant pour habitacle de véhicule, selon la 17, caractérisé en ce que l'élément de mobilier est un siège de véhicule (12) et en ce que le rail (16) est relié au plancher (20) de l'habitacle du véhicule. 19. Ensemble de mobilier coulissant pour habitacle de véhicule, selon la 17 ou 18, caractérisé en ce qu'il comporte deux ensembles coulissants (10) selon l'une quelconque des 1 à 16.
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B,F
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B60,F16
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B60N,F16C
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B60N 2,F16C 31
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B60N 2/07,F16C 31/00
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FR2892699
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A1
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PROCEDE ET SYSTEME DE LIMITATION D'UN ANGLE DE BRAQUAGE DE LA GOUVERNE D'UN AERONEF
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Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé pour limiter l'angle de braquage de la gouverne d'un aéronef dans certaines conditions de vol, notamment lorsque l'aéronef est en dérapage et qu'un braquage de sa gouverne est commandé avec un débattement maximum. L'invention concerne également un système pour mettre en oeuvre ce procédé. L'invention trouve des applications dans le domaine de l'aéronautique et, en particulier, dans le domaine de la commande de la gouverne d'un aéronef. Etat de la technique Dans un aéronef, la gouverne de direction est un volet mobile monté dans la dérive de l'aéronef et manoeuvré depuis le poste de pilotage pour modifier la direction de l'aéronef. La dérive constitue une surface relativement importante de l'aéronef dont le rôle essentiel est d'assurer une stabilité de route à l'aéronef. La dérive est apte à supporter des efforts qui peuvent être relativement importants. Toutefois, ces efforts ne doivent pas dépasser une certaine charge qui entraînerait la rupture de la dérive. Ces efforts dépendent des conditions de vol de l'aéronef et, notamment, de la vitesse de l'aéronef. Aussi, pour limiter ces efforts sur la dérive, il existe un système, installé sur la plupart des aéronefs, permettant de limiter le braquage de la gouverne dans certaines conditions de vol, c'est-à-dire de limiter le débattement autorisé de la gouverne. Cette limitation est obtenue grâce à des butées situées de part et d'autre de la gouverne et dont la position est contrôlée au moyen de vérins. la limitation de l'angle de braquage de la gouverne est directement liée à la vitesse de l'aéronef. Ainsi, plus l'aéronef navigue vite et plus le débattement de la gouverne est réduit, donc plus les butées sont proches de la gouverne. Au contraire, plus la vitesse de l'aéronef est faible, plus l'angle de braquage autorisé est élevé, donc plus les butées sont éloignées de la gouverne. Dans des conditions normales de vol d'un aéronef, la gouverne de direction est utilisée à l'atterrissage, pour l'alignement de l'aéronef avec la piste d'atterrissage, et au roulage au sol de l'aéronef. Dans ces deux cas, l'aéronef est à faible vitesse. L'angle de braquage autorisé de la gouverne peut donc être élevé. Dans des conditions anormales de vol d'un aéronef, par exemple lors d'une panne moteur, la gouverne de direction peut être utilisée pour compenser la dissymétrie qui s'installe au moment de la perte de rendement d'un moteur. En effet, lorsqu'un moteur cesse de fonctionner, l'aéronef se met en dérapage et navigue de travers, c'est-à-dire que l'aéronef n'est plus dans l'axe de vol. Il est alors nécessaire d'agir sur la gouverne de direction pour ramener l'aéronef dans cet axe de vol. Dans ces conditions, il est important que le débattement autorisé de la gouverne soit suffisamment élevé pour permettre ce redressement de l'aéronef. Le système classique de limitation de l'angle de braquage de la gouverne est prévu pour que le pilote puisse compenser les effets d'une telle panne de moteur. Autrement dit, la limitation classique est calculée de manière à laisser au pilote une autorité suffisante pour pouvoir compenser une dissymétrie générée par une panne de moteur. Cependant, ce système classique ne prend pas en compte d'autres situations anormales qui peuvent nécessiter des commandes de braquage de la gouverne. En effet, rien n'empêche le pilote d'émettre successivement plusieurs commandes de braquage de la gouverne, dans des sens opposés, avec des angles atteignant le débattement maximum autorisé. Par exemple, si le pilote commande un premier braquage de la gouverne dans un premier sens, pour une première raison, puis un second braquage de la gouverne dans le sens opposé, pour une autre raison, puis un troisième braquage de la gouverne dans le premier sens, avec des angles de braquage maximum, alors les efforts qui portent sur la dérive peuvent devenir si importants que la structure de l'aéronef en est ébranlée. Dans un autre exemple de conditions anormales de vol, si l'aéronef se met en dérapage, suite à une commande de braquage de la gouverne ou à une panne moteur, l'aéronef navigue de travers. Il a alors le vent de profil. Si, à ce moment, le pilote commande un braquage de la gouverne avec un angle maximum, pour récupérer l'axe de vol, alors la gouverne se retrouve en plein dans le vent. Les contraintes commencent à peser lourdement sur la gouverne. Si le pilote commande un nouveau braquage de la gouverne, dans le sens opposé, avec un angle maximum, alors les efforts pesant sur la dérive peuvent dépasser les charges pour lesquelles l'aéronef a été calculé. Les efforts portés par la dérive peuvent alors atteindre et même dépasser les limites imposées par la construction elle-même de l'aéronef. Dans les cas les plus graves, la dérive peut se rompre sous l'effet des efforts, ou contraintes, et entraîner le crash de l'aéronef. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. A cette fin, l'invention propose un procédé et un système permettant d'augmenter la sécurité de l'aéronef en empêchant ce type de manoeuvres, c'est-à-dire une succession de braquages de la gouverne, dans des sens opposés, à des angles de braquage maximum. Pour cela, le procédé et le système de l'invention assurent une limitation de l'angle de braquage autorisé de la gouverne, dans certaines conditions de vol. En d'autres termes, l'invention propose de diminuer l'autorité de commande de la gouverne offerte au pilote pour limiter les efforts sur la dérive lorsque l'aéronef est en dérapage et qu'un braquage de la gouverne est commandé dans le sens opposé jusqu'à l'angle maximum autorisé. De façon plus précise, l'invention concerne un procédé de limitation de l'angle de braquage d'une gouverne d'un aéronef, comportant une opération de détermination d'un angle de braquage maximum autorisé en fonction de la vitesse de l'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte les opérations de : - détection d'une configuration de dérapage de l'aéronef suivie d'une première commande de braquage de la gouverne avec un angle de braquage maximum et un premier sens, - application d'une limitation de l'angle de braquage maximum autorisé. Ce procédé peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la détection d'une configuration de dérapage de l'aéronef consiste à détecter un braquage de la gouverne avec un angle de braquage maximum et un second sens, opposé au premier sens, -la détection d'une configuration de dérapage de l'aéronef consiste à détecter une accélération latérale non nulle de l'aéronef. L'invention concerne également un système pour mettre en oeuvre ce procédé. Ce système est un système de limitation de l'angle de braquage d'une gouverne d'un aéronef, comportant : - un dispositif d'acquisition de la vitesse de l'aéronef, - un dispositif de détermination d'un angle de braquage maximum autorisé en fonction de la vitesse de l'aéronef, - un dispositif d'acquisition de la position courante de la gouverne, caractérisé en ce qu'il comporte : - un dispositif pour détecter une configuration de dérapage de 10 l'aéronef et une commande de braquage de la gouverne avec un angle de braquage maximum autorisé et un premier sens, et - un dispositif pour limiter la valeur de l'angle de braquage maximum autorisé. Ce système peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques 15 suivantes - le dispositif pour détecter un dérapage est un circuit logique vérifiant si deux braquages successifs de la gouverne, appelés doublet, ont des sens opposés et des angles de braquage maximum autorisés. - le dispositif pour détecter un dérapage comporte un capteur 20 d'accélération latérale. - le dispositif pour détecter un dérapage comporte un circuit logique vérifiant l'existence d'une commande de braquage avec un angle de braquage maximum, lorsque l'accélération latérale détectée est non nulle. - le circuit logique comporte deux voies de détection reliées par une 25 porte ET. - chaque voie de détection comporte une porte ET, un retardateur et une bascule. - la limitation de l'angle de braquage maximum autorisé est obtenue par modification d'une longueur d'un vérin formant une butée pour la 30 gouverne. Brève description des dessins La figure 1 représente un circuit logique de détection d'un doublet permettant la détection d'une configuration critique. La figure 2 représente un diagramme fonctionnel du système de limitation de l'angle de braquage de la gouverne, selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 3 représente une variante du système de l'invention. La figure 4 représente un second mode de réalisation du système de l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention L'invention concerne un procédé et un système permettant de réduire rapidement l'angle de braquage autorisé pour la gouverne, lorsque l'aéronef est en configuration de dérapage et qu'un braquage avec un angle maximum est commandé dans le sens opposé à la position courante de la gouverne, c'est-à-dire à la position dans laquelle se trouve la gouverne lors du dérapage. Cette configuration sera appelée par la suite configuration critique. L'angle de braquage autorisé correspond au débattement maximum que peut subir la gouverne, en réponse à une commande de braquage. Cet angle est délimité par deux butées situées de part et d'autre de la gouverne. La position de ces butées est imposée par un dispositif appelé RTLU (Rudder Travel Limitation Unit, en termes anglosaxons). L'invention nécessite donc la détection d'une configuration critique avec la détection d'un dérapage de l'aéronef, la détection de la valeur maximum de la RTLU, à savoir la valeur de l'angle de braquage maximum autorisé et la détection de la valeur de l'angle de braquage en cours correspondant à la position courante de la gouverne. Or, l'information de dérapage de l'aéronef n'est pas une information disponible sur la plupart des aéronefs. Aussi, pour déterminer l'existence d'un dérapage, l'invention propose de détecter : - soit l'application de deux ordres successifs de braquage avec débattement maximum dans un sens puis dans l'autre sens, - soit l'existence d'une accélération latérale de l'aéronef. Ces deux modes de détection permettent de déduire que l'aéronef est en dérapage. Plus précisément, le procédé de l'invention consiste à détecter que l'aéronef est en dérapage, avec l'un des modes décrits précédemment, et que la gouverne a atteint son débattement maximum et a changé de sens. Dès que ces deux faits ont été détectés, le procédé de l'invention considère que, par défaut, l'aéronef est dans une configuration critique et qu'il y a un risque possible de dépassement des charges limites. Le procédé de l'invention consiste alors à réduire le débattement maximum autorisé de la gouverne afin de s'assurer que les efforts sur la gouverne ne peuvent pas dépasser la charge limite pour laquelle l'aéronef a été dimensionné. De cette façon, on réduit l'autorité du pilote sur la gouverne et on augmente la sécurité de l'aéronef. Le procédé qui vient d'être décrit est mis en oeuvre par le système de l'invention. Ce système comporte : - un dispositif 3 d'acquisition de la vitesse de l'aéronef, un dispositif 1 de détermination d'un angle de braquage maximum autorisé en fonction de la vitesse de l'aéronef, - un dispositif 2 d'acquisition de la position courante de la gouverne. Il comporte également un circuit électronique pour détecter une configuration critique et déterminer la valeur limite du débattement de la gouverne, ainsi que des bus de communication qui assurent la liaison entre les différents calculateurs de l'aéronef et le circuit de détection pour fournir, audit circuit, les données, prélevées dans les calculateurs, nécessaires à la détection de la configuration critique. Sur la figure 2, on a représenté un exemple du système de l'invention avec un circuit électronique permettant la détection d'une configuration critique et la limitation de l'angle de braquage de la gouverne. Ce circuit met en oeuvre le premier mode de réalisation de l'invention, dans lequel le dérapage de l'aéronef est déduit de l'application de deux ordres successifs de braquage avec débattement maximum, dans un sens puis dans l'autre sens. Un de ces sens est appelé premier sens, l'autre sens étant appelé second sens. Le circuit de la figure 2 permet donc de détecter deux ordres de braquage successifs, dans des sens opposés, jusqu'à la butée. Pour cela, ce circuit reçoit, à une entrée El, la position de la butée de la gouverne, c'est-à-dire la valeur de l'angle de braquage maximum autorisé pour la vitesse de vol de l'aéronef. Cette valeur est fournie par l'unité RTLU 1, par exemple sous une forme analogique. Elle est alors convertie en donnée numérique par un démodulateur Dl avant d'être introduite dans le circuit de l'invention. Le circuit reçoit, à une entrée E2, la valeur dr de la position courante de la gouverne, c'est-à-dire la valeur de l'angle entre la position réelle de la gouverne et la position de repos de ladite gouverne. position réelle dans laquelle se trouve la gouverne à l'instant du calcule autrement dit l'angle de braquage de la gouverne. Cette valeur est fournie, via un bus de communication B2 de type ARINC 429, par un calculateur 2 gérant la position de la gouverne, par exemple un concentrateur d'acquisition de données SDAC (System Data Acquisition Concentrator). Le circuit reçoit, à son entrée E3, les informations de vitesse de l'aéronef. Ces informations sont fournies, via un bus B3, par des calculateurs 3 gérant la vitesse de l'aéronef, par exemple des calculateurs ADC (Air Data Computer) ou ADIRU. Ce circuit assure une comparaison entre la valeur de la RTLU et la valeur dr de la position courante de la gouverne. Ces deux valeurs sont des valeurs exprimées en degrés. Cette comparaison est réalisée par le circuit de détection de doublet 4, représenté en détail sur la figure 1. Plus précisément, la figure 1 montre un exemple de circuit logique assurant la détection d'un doublet, c'est-à-dire la détection de deux ordres successifs de braquage de la gouverne avec des débattements maximum et des sens opposés. Ce circuit 4 de détection d'un doublet comporte une première voie de détection 41 et une seconde voie de détection 42. Ces deux voies de détection 41 et 42 sont connectées à une porte Et logique 43. La première voie 41 comporte une porte ET 413 qui prend la valeur 1 lorsque le sens de braquage dr de la gouverne est positif (entrée 411 du circuit 4) et la valeur absolue du braquage dr est supérieure ou égale à la valeur de la RTLU (entrée 412 du circuit 4). Cette voie 41 comporte un retardateur 414 qui applique un certain retard à la valeur logique obtenue en sortie de la porte ET 413. Ce retard correspond au moins au temps constaté entre l'ordre de braquage de la gouverne et la réaction de la gouverne, c'est-à-dire le changement de position de la gouverne. Ce retard est de l'ordre de 5 à 6 secondes. La voie 41 comporte de plus une bascule 415 qui reçoit, d'une part, la valeur logique directement de la porte ET et, d'autre part, la valeur logique provenant du retardateur 414. Cette bascule 415 permet de verrouiller la valeur logique 1 ou 0 reçue de la porte ET 413. La voie 41 du circuit conserve ainsi la valeur logique obtenue en sortie de la première porte ET 413 pendant ce temps de 5 à 6 secondes pour s'assurer que la gouverne a eu le temps de réagir à l'ordre de braquage. La voie 41 détecte ainsi l'existence d'un braquage avec un angle maximum et un premier sens. La seconde voie 42 du circuit de détection de doublet 4 comporte porte ET 423 qui prend la valeur 1 lorsque le sens de braquage dr de la gouverne est négatif (entrée 421 du circuit 4) et la valeur absolue du braquage dr est supérieure ou égale à la valeur de la RTLU (entrée 422 du circuit 4). Cette voie 42 comporte un retardateur 424 qui applique à la valeur logique obtenue en sortie de la porte ET 423 le même retard que le retardateur 414. La voie 42 comporte de plus une bascule 425 qui permet de verrouiller la valeur logique 1 ou 0 reçue de la porte ET 423. La voie 42 du circuit conserve ainsi la valeur logique obtenue en sortie de la première porte ET 423 pendant un temps de 5 à 6 secondes pour s'assurer que la gouverne a eu le temps de réagir à l'ordre de braquage. La voie 42 détecte ainsi l'existence d'un braquage avec un angle 15 maximum et un second sens. Chacune des voies 41 et 42 est reliée en sortie à la porte logique ET 43. Lorsque la porte ET 43 reçoit une valeur logique 1 sur chacune de ses entrées, cela signifie que deux ordres de braquage dans des sens opposés et avec des angles maximums ont été détectés. Une valeur logique 1 est 20 émise en sortie du circuit de détection de doublet 4. Dans le cas contraire, une valeur logique 0 est émise en sortie du circuit 4. Lorsque la sortie de la porte ET 43 est à 1, cela signifie qu'une configuration critique a été détectée. Le circuit de la figure 2 assure alors une restriction de la valeur de la RTLU. Un circuit de commande de la butée 5 25 associé à un additionneur 7 et à une boucle de puissance 8 assurent la limitation de la valeur de la RTLU, c'est-à-dire l'angle de braquage limité autorisé. La figure 2 vient d'être décrite en considérant que la valeur de la RTLU est une valeur angulaire fournie directement par l'unité RTLU 1. 30 Cependant, il est à noter que la butée de la gouverne est réalisée au moyen d'un vérin, de type mécanique. En conséquence, l'information fournie par l'unité RTLU 1 est une valeur métrique, par exemple exprimée en millimètres. Le circuit de la figure 2 comporte donc des éléments de conversion des valeurs métriques en valeurs angulaires, en particulier un élément 6 pour 35 convertir les millimètres en degrés. Ainsi, la limitation de l'angle de braquage autorisé correspond à un allongement en millimètres du vérin : plus le vérin est allongé et plus l'angle de braquage autorisé est limité. Dans l'exemple de la figure 2, la configuration critique est détectée en comparant des angles de braquage de la gouverne. Sur la figure 3, on a représenté un exemple de circuit permettant de détecter une configuration critique en comparant la position courante de la gouverne et la commande de la position de la RTLU. Autrement dit, avec ce circuit, on n'attend pas que la RTLU soit en place. On utilise directement la commande de la RTLU. Le circuit de détection du doublet 4 reçoit donc en entrée la valeur dr de la position de la gouverne et la valeur de la commande de la RTLU fournie par le circuit de commande de la butée 5. Dans un second mode de réalisation de l'invention, on considère que l'aéronef est en dérapage à partir du moment où il existe une valeur non nulle de son accélération latérale. En effet, sur la plupart des aéronefs, il existe des capteurs de vitesse sur les côtés de l'aéronef. Ces capteurs permettent de détecter la valeur de l'accélération latérale de l'aéronef. Si cette accélération latérale n'est pas nulle, c'est qu'il existe un dérapage. Et si un dérapage est détecté et qu'une commande de la gouverne avec un débattement maximum est aussi détecté, alors l'aéronef est dans une configuration critique. Un exemple d'un circuit permettant de mettre en oeuvre ce mode de réalisation est représenté sur la figure 4. Ce circuit de la figure 4 est identique à celui de la figure 2, excepté en ce qui concerne certaines données reçues en entrée du circuit et le circuit de détection d'un doublet. Plus précisément, dans ce mode de réalisation, le circuit comporte une entrée E10 recevant la valeur Ny de l'accélération latérale de l'aéronef. Cette valeur Ny est fournie par un calculateur 10 via le bus B2. Dans ce mode de réalisation, le circuit de détection d'un doublet 4 comporte une première voie qui vérifie si Ny est non nulle et si la gouverne est dans un premier sens et une seconde voie qui vérifie l'existence d'un braquage de la gouverne dans le second sens avec un débattement maximum. Si les valeurs logiques des deux voies sont à 1, alors on considère que l'aéronef est dans une configuration critique. Quel que soit le mode de réalisation, le système de l'invention peut être implanté dans un calculateur de commande de vol de l'aéronef, par exemple le calculateur FLC (Field Limitation Computer). Ce calculateur FLC présente l'avantage d'assurer notamment la détermination et la commande de la RTLU ; il connaît donc nécessairement la valeur de la RTLU
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L'invention concerne un procédé de limitation de l'angle de braquage d'une gouverne d'un aéronef, comportant les opérations de- détermination d'un angle de braquage maximum autorisé en fonction de la vitesse de l'aéronef,- détection d'une configuration de dérapage de l'aéronef suivie d'une première commande de braquage de la gouverne avec un angle de braquage maximum et un premier sens,- application d'une limitation de l'angle de braquage maximum autorisé.L'invention concerne également un système pour mettre en oeuvre ce procédé.
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1 - Procédé de limitation de l'angle de braquage d'une gouverne d'un aéronef, comportant une opération de détermination d'un angle de braquage maximum autorisé en fonction de la vitesse de l'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte les opérations de : - détection d'une configuration de dérapage de l'aéronef suivie d'une première commande de braquage de la gouverne avec un angle de braquage maximum et un premier sens, -application d'une limitation de l'angle de braquage maximum autorisé. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la détection d'une configuration de dérapage de l'aéronef consiste à détecter un braquage de la gouverne avec un angle de braquage maximum et un second sens. 3 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la détection d'une configuration de dérapage de l'aéronef consiste à détecter une accélération latérale non nulle de l'aéronef. 4 - Système de limitation de l'angle de braquage d'une gouverne d'un aéronef, comportant : - un dispositif d'acquisition de la vitesse de l'aéronef, - un dispositif de détermination d'un angle de braquage maximum autorisé en fonction de la vitesse de l'aéronef, - un dispositif d'acquisition de la position courante de la gouverne, caractérisé en ce qu'il comporte : - un dispositif pour détecter une configuration de dérapage de l'aéronef et une commande de braquage de la gouverne avec un angle de braquage maximum autorisé et un premier sens, et - un dispositif pour limiter la valeur de l'angle de braquage maximum autorisé. 5 - Système selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif pour détecter un dérapage est un circuit logique vérifiant si deux braquages successifs de la gouverne ont des sens opposés et des angles de braquage maximum autorisés. 6 - Système selon la 4, caractérisé en ce que le dispositif pour détecter un dérapage comporte un capteur d'accélération latérale. 7 - Système selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif pour détecter un dérapage comporte un circuit logique vérifiant l'existence d'une commande de braquage avec un angle de braquage maximum, lorsque l'accélération latérale détectée est non nulle. 8 - Système selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que le circuit logique comporte deux voies de détection reliées par une porte ET. 9 ù Système selon la 8, caractérisé en ce que chaque voie de détection comporte une porte ET, un retardateur et une bascule. 10 - Système selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que la limitation de l'angle de braquage maximum autorisé est obtenue par modification d'une longueur d'un vérin formant une butée pour la gouverne. 11 ù Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un système de limitation de l'angle de braquage de la gouverne selon l'une quelconque des 4 à 10. 12 - Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un système susceptible de mettre en oeuvre le procédé de limitation de l'angle de la gouverne selon l'une quelconque des 1 à 3.
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B
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B64
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B64C
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B64C 13
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B64C 13/20
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FR2901767
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A1
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PROCEDE DE COMMANDE DE L'ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UN MOTEUR ENTRAINANT UNE POMPE HYDRAULIQUE DE DIRECTION ASSISTEE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention concerne un . L'invention concerne encore un dispositif de commande de l'alimentation électrique d'un moteur entraînant une pompe hydraulique de direction assistée de véhicule automobile et un système de direction assistée comprenant un tel dispositif de commande. Historiquement, les systèmes de direction des véhicules automobiles fonctionnaient exclusivement grâce aux efforts qu'exerçait le conducteur sur un volant de direction. Ces efforts sur le volant étaient transmis à un arbre appelé colonne de direction et muni à son extrémité d'un pignon engrenant avec une crémaillère. La rotation de cette colonne entraînait donc un mouvement de translation de la crémaillère. Un système de timonerie à chaque extrémité de la crémaillère permettait d'orienter des roues du véhicule automobile en réponse à ce déplacement de la crémaillère. Il a ensuite été imaginé, en conservant la structure mécanique de base du système de direction décrit précédemment, d'ajouter des moyens hydrauliques d'assistance à la manoeuvre du volant de direction pour améliorer l'agrément de conduite. Pour ce faire, on a ajouté un circuit hydraulique comprenant une pompe alimentant un actionneur. La pompe était entraînée, via une courroie, par le groupe motopropulseur du véhicule et l'actionneur permettait d'exercer des efforts mécaniques sur le système de direction en fonction des actions exercées par le conducteur sur le volant. Cette solution présentait des inconvénients. D'abord, la transmission par courroie était à l'origine de défaillances liées à l'usure. De plus, cette transmission nécessitait beaucoup d'énergie. En effet, même pendant les phases de fonctionnement du véhicule où l'assistance de direction n'était pas nécessaire, la pompe était entraînée MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc par la courroie. Enfin, l'utilisation d'une transmission par courroie crée de nombreuses contraintes de positionnement des organes les uns par rapport aux autres dans un environnement où l'on a de plus en plus cherché à optimiser la compacité des architectures. Pour remédier à ces inconvénients, il a été imaginé un système de direction assistée dans lequel la pompe hydraulique est entraînée par un moteur électrique. La demande de brevet EP 0 850 818 décrit par exemple un tel système d'assistance. 10 Cependant cette solution pose, elle aussi, un certain nombre de problèmes. II arrive en effet que des défaillances privent momentanément le moteur électrique d'alimentation. Ceci peut être notamment dû à une défaillance du réseau électrique de bord. Dans une telle situation, le 15 véhicule est dépourvu d'assistance de direction. Les efforts que doit exercer le conducteur sur le volant pour diriger les roues du véhicule sont alors particulièrement importants. Dès que l'énergie nécessaire au fonctionnement du moteur électrique 20 entraînant la pompe est disponible sur le réseau de bord, on commande immédiatement la rotation du moteur à son régime de consigne. Cette remise en route brutale du moteur n'est pas sans conséquence : elle provoque une brusque diminution de l'effort résistant auquel est confronté le conducteur pour effectuer une manoeuvre. Si cet événement, 25 surprenant pour le conducteur, est sans danger à basse vitesse, il peut l'être à grande vitesse lorsque le véhicule négocie une courbe. En effet, la brusque diminution de l'effort résistant est de nature à créer un à-coup dans le système de direction et à engendrer, en conséquence, une modification substantielle de la trajectoire du véhicule. Même s'il est sans 30 danger à faible vitesse, l'événement est surprenant pour le conducteur et MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc5 de nature à faire douter l'utilisateur de la qualité et de la fiabilité de son véhicule. Un tel événement doit par conséquent être évité. En revanche, si l'on n'alimente pas de nouveau le moteur électrique entraînant la pompe hydraulique lorsque le réseau de bord est de nouveau opérationnel, il n'y a plus d'assistance de direction et les efforts que doit exercer le conducteur sur le volant pour diriger les roues du véhicule demeurent alors particulièrement importants. Le véhicule peut alors devenir difficile, voire impossible, à manoeuvrer dans certaines conditions de roulage. Ce problème peut être considéré comme étant une panne immobilisante. Dans ce cas, le véhicule doit être dépanné sur place. Ceci est également pour l'utilisateur un événement perturbant de nature à lui faire perdre la confiance qu'il a dans la qualité et dans la fiabilité de son véhicule. En outre, cette panne est coûteuse pour le constructeur du véhicule si celui-ci est toujours sous garantie ou pour le client s'il ne l'est plus. Il apparaît en conséquence que le non-rétablissement de l'assistance de direction après une défaillance doit être évité. Afin de gérer au mieux ce dilemme, il est connu, dans certains véhicules commercialisés, de conditionner le rétablissement de l'assistance de direction du véhicule aux conditions de roulage de celui-ci, notamment à la vitesse. Ainsi, en deçà d'une vitesse seuil, l'assistance de direction est rétablie et, au-delà de cette vitesse seuil, l'assistance de direction n'est pas rétablie brutalement. Cette solution peut également être source d'interrogations et de doute de l'utilisateur quant à la qualité et la fiabilité de son véhicule : celui-ci présentant alors selon les conditions de roulage des comportements complètement différents. Le but de l'invention est de fournir un procédé de commande de direction assistée obviant aux inconvénients cités précédemment et améliorant les MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc procédés de commande connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un procédé de commande de direction assistée dont l'exécution ne surprend pas l'utilisateur du véhicule. Le but de l'invention est encore de fournir un dispositif de commande de direction assistée permettant de mettre en oeuvre un tel procédé. A cette fin, le procédé de commande selon l'invention est caractérisé en ce que, suite à une défaillance d'alimentation électrique du moteur, en fonction de l'état du véhicule automobile, on pilote une étape de rétablissement progressif de l'alimentation électrique du moteur. Le rétablissement progressif de l'alimentation peut être réalisé par une évolution de la tension d'alimentation du moteur selon une rampe temporelle. La progressivité du rétablissement progressif de l'alimentation peut être fonction d'au moins un paramètre cinématique d'un organe du véhicule automobile. 20 La progressivité du rétablissement de l'alimentation peut être fonction de la position du volant de direction. Pendant l'étape de rétablissement progressif de la tension d'alimentation, le taux de variation du pourcentage d'assistance de direction peut valoir 25 au moins 33% par seconde. Pendant l'étape de rétablissement progressif de la tension d'alimentation, le taux de variation du pourcentage d'assistance de direction peut valoir au plus 50% par seconde. MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc 30 Pendant l'étape de rétablissement progressif de la tension d'alimentation, on peut piloter le couple résistant à la manoeuvre du volant de direction en fonction de la tension et du courant fournis au moteur. Le dispositif de commande selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour mettre en oeuvre le dispositif de commande défini précédemment. Les moyens matériels peuvent comprendre une unité logique de traitement et un moyen de régulation de la tension d'alimentation piloté par l'unité logique de traitement. Le système de direction assistée selon l'invention comprend un dispositif de commande défini précédemment. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode d'exécution d'un procédé de commande de direction assistée selon l'invention et un mode de réalisation d'un dispositif de commande de direction assistée selon l'invention. La figure 1 est une vue schématique d'un véhicule automobile comprenant un système de direction muni d'un dispositif de commande d'assistance selon l'invention. 25 La figure 2 est un schéma électrique de détail d'un dispositif de commande d'assistance selon l'invention. La figure 3 est un graphique temporel explicitant les variations des principaux paramètres déterminant l'état du système de direction 30 assistée lors de la mise en oeuvre du procédé de commande selon l'invention. MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc 20 La figure 4 est un ordinogramme représentant un mode d'exécution du procédé de commande selon l'invention. Le véhicule automobile 1 représenté à la figure 1 comprend un système de direction muni de moyens d'assistance. Le système de direction comprend un volant de direction (non représenté) solidaire d'une colonne de direction (non représentée) comprenant, à son extrémité, une roue dentée (non représentée) engrenant avec une crémaillère 5. Cette crémaillère comprend à chacune de ses extrémités des systèmes de timonerie 6a et 6b par l'intermédiaire desquels elle agit par son déplacement sur l'orientation de roues de direction 7a et 7b du véhicule. Les moyens d'assistance comprennent un groupe électro-pompe 2 alimentant en fluide hydraulique sous pression par l'intermédiaire de conduites 3 un actionneur hydraulique 4 agissant sur la crémaillère 5. L'alimentation de l'actionneur et, par conséquent, ses actions sur la direction est commandée par les manoeuvres de l'utilisateur du véhicule automobile sur le volant de direction. Le groupe électro-pompe 2 comprend un dispositif 2a de commande électrique de l'alimentation d'un moteur électrique 2b entraînant une pompe hydraulique 2c, la sortie de cette pompe étant reliée aux conduites 3. Le groupe électro-pompe est en outre relié via un bus 22 d'alimentation électrique et d'information à un circuit électrique 23 de bord du véhicule automobile. Le groupe électro-pompe 2 et notamment le dispositif 2a de commande électrique de l'alimentation du moteur sont décrits en détail en référence à la figure 2. Le dispositif 2a de commande électrique de l'alimentation du moteur comprend un moyen de régulation de la tension tel qu'un MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc convertisseur de tension continu-continu 12 et une unité logique de traitement 11. Le convertisseur peut par exemple être de type hacheur et comprendre un interrupteur 20 commandé en fréquence et un condensateur 21 de lissage de sa tension de sortie. L'entrée de ce convertisseur est reliée à la batterie du véhicule automobile via le bus 22. La sortie de ce convertisseur alimente en énergie électrique le moteur 2b. Ainsi, en faisant varier le rapport de conversion du convertisseur, on agit sur sa tension de sortie et sur la vitesse de rotation de l'arbre du moteur 2b. L'unité logique de traitement 11 est par exemple un microcontrôleur et comprend une mémoire 19. Des entrées de cette unité logique de traitement sont reliées via des lignes 14 aux conducteurs d'entrée du convertisseur et via des lignes 15 aux conducteurs de sortie du convertisseur afin de pouvoir déterminer les tensions d'entrée et de sortie du convertisseur. Des entrées de l'unité logique de traitement sont également reliées via des lignes 16, 17, 18 au circuit électrique 23 de bord du véhicule automobile. Elles permettent de recueillir des informations concernant l'état du véhicule automobile, notamment sa vitesse, la vitesse de manoeuvre du volant et la position du volant. Une sortie de l'unité logique de traitement est reliée au convertisseur de tension via une ligne 13 pour piloter son rapport de conversion. Dans le cas où le convertisseur est un convertisseur à interrupteur commandé en fréquence, cette ligne 13 peut directement commander les commutations de l'interrupteur. La mémoire 19 contient des données et des programmes logiciels permettant de déterminer les informations de sortie de l'unité logique de traitement émise sur la ligne 13 en fonction des informations d'entrée de l'unité logique de traitement reçues sur les lignes 14, 15, 16 et 17. MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc Un mode d'exécution du procédé de commande selon l'invention est décrit ci-après en référence à la figure 3. Dans une étape 100, on détecte une défaillance du réseau de bord du véhicule automobile. Cette défaillance peut être une sous-tension ou une surtension du réseau de bord, une coupure d'alimentation ou être liée à une remise à zéro d'un calculateur. Elle peut être détectée via les lignes attaquant les entrées de l'unité logique de traitement. Dans une étape 110, on détecte que cette défaillance est temporaire. En effet, à cette étape, on détecte que le réseau de bord est de nouveau opérationnel et est alors en mesure de fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement des moyens d'assistance de la direction. Dès lors, l'assistance de direction peut être rétablie. Cette assistance est donc rétablie au cours des étapes suivantes selon une procédure particulière permettant d'éviter les inconvénients évoqués plus haut. Dans une étape de test 120, on détermine si le véhicule automobile roule ou s'il est à l'arrêt pour déterminer de quelle manière l'on va rétablir l'assistance de direction. Alternativement, on peut dans cette étape comparer la vitesse du véhicule à une valeur seuil de vitesse. Dans cette étape, on peut encore analyser d'autres informations, notamment la position du volant. Si le véhicule automobile est à l'arrêt (ou si sa vitesse est inférieure à la valeur de vitesse seuil), on rétablit, dans une étape 130, brutalement l'assistance de direction. En effet, ce rétablissement ne crée pas de situation de danger. On applique, en conséquence, brutalement, dans l'étape 130, une tension de consigne d'alimentation aux bornes du moteur 2b de manière à ce que celui-ci atteigne rapidement son régime MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc de fonctionnement de consigne et fournisse l'énergie mécanique nécessaire à la pleine assistance de la direction. Alternativement, la tension d'alimentation pourrait être rétablie selon une rampe relativement raide (par exemple la totalité de l'assistance de direction pourrait être retrouvée en 0,1 à 0,2 seconde selon l'inertie du groupe électro-pompe) permettant d'arriver à un compromis entre le temps de rétablissement de la pleine assistance et le pic de consommation électrique sur le réseau de bord du véhicule lié au rétablissement de l'assistance. Si le véhicule automobile n'est pas à l'arrêt (ou si sa vitesse est supérieure à la valeur de vitesse seuil), on rétablit progressivement l'assistance de direction. Pour ce faire dans une étape 140, on calcule la pente d'une rampe d'évolution de la tension d'alimentation du moteur en fonction du temps. Il s'agit de ne pas rétablir l'assistance de direction de manière trop brutale pour ne pas surprendre l'utilisateur. En conséquence, on calcule la pente de cette rampe en fonction de différents paramètres d'état du véhicule. Cette pente détermine également le délai T séparant l'instant où l'assistance de direction commence à être remise et l'instant où le véhicule a retrouvé la pleine assistance de direction. Les principaux paramètres utilisés pour calculer cette pente ou ce délai sont le régime de consigne du moteur, la vitesse du véhicule, la vitesse du volant et la position du volant. Cependant, dans une variante simplifiée, seule la vitesse du véhicule ou seuls certains paramètres peuvent suffire au calcul. La position du volant de direction peut également constituer une information très importante dans la mesure où si le véhicule circule à vitesse élevée mais si sa trajectoire est rectiligne, il n'est pas dangereux de rétablir l'assistance de direction de façon moins progressive. MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc Dans une étape 150, le moteur électrique est alimenté par un signal de tension comprenant la rampe prédéfinie pour rétablir progressivement la pleine assistance de direction. Par exemple, le taux de variation de la rampe de tension peut être compris entre 0,75 volts par seconde et 2 volts par seconde. Dans un autre exemple, la rampe de tension est telle que le taux de variation du pourcentage d'assistance de direction est compris entre 33% par seconde et 50% par seconde. Les principaux paramètres représentatifs de l'état de la direction évoluent alors comme indiqué à la figure 4. Entre le début du rétablissement de l'assistance et la fin du rétablissement de l'assistance, l'intensité consommée par le moteur augmente progressivement selon une courbe à dérivée continue alors que la vitesse de rotation du moteur et, donc, celle de la pompe augmente sensiblement linéairement. Ceci a pour conséquence de faire augmenter la pression dans le circuit hydraulique d'abord brutalement puis plus progressivement. Il en résulte une diminution quasi-linéaire du couple résistant aux manoeuvres du volant jusqu'à un minimum lorsque la pleine assistance est retrouvée. Grâce à une telle évolution de l'effort résistant, le conducteur n'est pas surpris. Même à haute vitesse en virage, celui-ci ressent une diminution progressive de l'effort résistant. II diminue alors progressivement l'effort qu'il applique au volant pour maintenir la trajectoire du véhicule. De plus, le rétablissement progressif de l'assistance permet de ne pas engendrer de pic de consommation électrique trop important sur le réseau qui serait susceptible d'entraîner des chutes de tension de nature à nuire au bon fonctionnement d'autres équipements du véhicule. Dans une variante du procédé de commande décrit ci-dessus, le courant électrique absorbé par le moteur peut de plus être limité. A tension MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc 20 11 donnée, le courant étant proportionnel à la puissance hydraulique en sortie de pompe, on peut en utilisant des modèles contrôler la variation des efforts résistants sur le volant de direction. La vitesse de rotation du moteur est alors déduite du couple résistant désiré, ce dernier étant fonction de la tension d'alimentation du moteur, du courant d'alimentation du moteur et de la vitesse du volant. Le rétablissement progressif de l'assistance de direction permet d'éviter des déformations des conduites de fluide hydraulique et des instabilités de l'assistance qui en résultent. Dans le cas de situations d'évitement qui pourraient être détectées par l'électronique du véhicule, le rétablissement brutal de l'assistance est privilégié. Le procédé de commande décrit plus haut implique des phases de fonctionnement de la pompe à des régimes de faibles vitesses néfastes pour sa durée de vie. Cependant, ces phases étant transitoires et peu fréquentes, elles ont un impact très négligeable sur sa durée de vie. MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc
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Le procédé permet la commande de l'alimentation électrique d'un moteur entraînant une pompe hydraulique de direction assistée de véhicule automobile. Il est caractérisé en ce que, suite à une défaillance d'alimentation électrique du moteur, en fonction de l'état du véhicule automobile, on pilote une étape de rétablissement progressif de l'alimentation électrique du moteur.
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Revendications : 1. Procédé de commande de l'alimentation électrique d'un moteur (2b) entraînant une pompe hydraulique (2c) de direction assistée de véhicule automobile (1), caractérisé en ce que, suite à une défaillance d'alimentation électrique du moteur, en fonction de l'état du véhicule automobile, on pilote une étape de rétablissement progressif de l'alimentation électrique du moteur. 2. Procédé de commande selon la 1, caractérisé en ce que le rétablissement progressif de l'alimentation est réalisé par une évolution de la tension d'alimentation du moteur selon une rampe temporelle. 3. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la progressivité du rétablissement progressif de l'alimentation est fonction d'au moins un paramètre cinématique d'un organe du véhicule automobile. 4. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la progressivité du rétablissement de l'alimentation est fonction de la position du volant de direction. 5. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pendant l'étape de rétablissement progressif de la tension d'alimentation, le taux de variation du pourcentage d'assistance de direction vaut au moins 33% par seconde. 6. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pendant l'étape de rétablissement progressif MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc 12de la tension d'alimentation, le taux de variation du pourcentage d'assistance de direction vaut au plus 50% par seconde. 7. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pendant l'étape de rétablissement progressif de la tension d'alimentation, on pilote le couple résistant à la manoeuvre du volant de direction en fonction de la tension et du courant fournis au moteur. 8. Dispositif (2a) de commande de l'alimentation électrique d'un moteur (2b) entraînant une pompe hydraulique de direction assistée de véhicule automobile (1), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels (11, 12, 19) et logiciels pour mettre en oeuvre le dispositif de commande selon l'une des précédentes. 9. Dispositif de commande selon la 8, caractérisé en ce que les moyens matériels comprennent une unité logique de traitement (11) et un moyen (12) de régulation de la tension d'alimentation piloté par l'unité logique de traitement. 10. Système de direction assistée comprenant un dispositif de commande selon la 8 ou 9. MS\2.R442.12FR.9.dpt.doc
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B
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B62
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B62D
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B62D 6,B62D 5
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B62D 6/00,B62D 5/065,B62D 5/30
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FR2890949
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A1
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NIVELEUR DE QUAI
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La présente invention concerne un de chargement. Elle se rapporte plus précisément aux équipements de quais de chargement, notamment les rampes de chargement, et a pour objet une telle rampe hydraulique à lèvre télescopique. Le transbordement des marchandises entre des magasins et des véhicules routiers pose généralement des problèmes, d'une part de liaison pour permettre l'accès des engins de manutention tels que diables, transpalettes manuels ou électriques, chariot élévateurs ou autres dans les véhicules et, d'autre part, de dénivellation entre le niveau des quais et les planchers des différents véhicules. A cet effet, il existe plusieurs modèles de rampes de mise à niveau, dont les plus utilisées actuellement sont les rampes à mise en place automatique qui offrent le meilleur confort d'utilisation et les meilleures garanties sur le plan de la sécurité. Ces rampes à lèvre d'appui basculante présentent un principe de fonctionnement suivant lequel la levée de la plate-forme est assurée par un vérin hydraulique, dit vérin principal et, après arrivée en bout de course de levée, la pression est dirigée vers un vérin de lèvre qui pousse la lèvre articulée basculante afin de l'amener dans le prolongement de la plate-forme et de la faire reposer sur le plancher du véhicule à décharger. Ainsi, le niveleur selon l'invention est un niveleur hydraulique sur lequel circule des chariots élévateurs et autres engins de manutention. Ces engins sont amenés à manoeuvrer. Donc, tourner, pivoter, faire des marches arrières sur un quai de chargement ce qui conduit à un risque de chute. Pour éviter les accidents et former barrière en position repos et rampe de chargement en position travail, le niveleur hydraulique de quai de chargement selon l'invention présente une portion d'extrémité côté véhicule à charger avec une première face longitudinale plate mobile de prolongation de la plate-forme et dudit quai en position de travail ou chargement de véhicule, ladite première face longitudinale plate étant liée par sa première extrémité à une deuxième face longitudinale mobile formant une barrière en positon repos, l'actionnement du dispositif mobile situé en portion d'extrémité du niveleur plaçant la deuxième face en position de barrière anti-chute en position repos, le déplacement en sens opposé de ladite portion d'extrémité escamotant la deuxième face barrière à l'intérieur du niveleur et plaçant la première face plate en prolongation du niveleur vers le plateau du véhicule en position travail. Selon d'autres caractéristiques, du niveleur: - la deuxième face longitudinale ou axiale suivant une portion de cylindre formant une barrière arrondie en positon repos, la face plate étant disposée confondue à une coupe longitudinale du cylindre théorique prolongeant la face partiellement cylindrique et passant par l'axe dudit cylindre, le pivotement sur ledit axe de la portion d'extrémité du niveleur plaçant la première face plate en position verticale de prolongation du quai de chargement et la face arrondie en position de barrière anti-chute en position repos, le pivotement en sens opposé de ladite portion d'extrémité escamotant la face cylindrique barrière à l'intérieur du niveleur et plaçant la première face plate en prolongation du niveleur vers le plateau du véhicule en position travail. - la deuxième face longitudinale ou axiale est plate et forme une barrière en positon repos relié pivotante à la première face plate par une charnière. La présente invention sera mieux comprise au regard des dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente en élévation le niveleur formant barrière arrondie en position de repos. La figure 2 représente en élévation le niveleur de la Fig. 1 barrière escamotée en position travail. Le niveleur hydraulique 1 représenté sur les figures est encastré dans un quai de chargement 2. Le niveleur 1 présente une première plate-forme métallique 3 pour permettre aux engins de manutention de rouler et d'atteindre la hauteur de la plate- forme du véhicule à charger. Pour cela, l'extrémité extérieure de la plate-forme vers le véhicule à charger est soulevée ou abaissée sous l'effet d'un vérin hydraulique non représenté. L'autre extrémité comprend l'axe de pivotement parallèle au quai, ainsi les véhicules de chargement peuvent toujours atteindre la plate-forme 3 qui constitue une rampe d'accès. La portion d'extrémité extérieure du niveleur 1 comprend de plus un dispositif pivotant 5 qui présente une face longitudinale plate 6 de prolongation de la plate-forme 3 et du quai 2 en position travail (Fig. 2) qui vient se poser sur le plateau 7 (représenté en pointillés) du véhicule à charger. La face longitudinale 6 est liée par sa première extrémité 8 à une extrémité à une face longitudinale 9 ou axiale suivant une portion de cylindre formant une barrière arrondie en positon repos, la face plate étant disposée confondue à une coupe longitudinale du cylindre théorique prolongeant la face partiellement cylindrique et passant par l'axe dudit cylindre, le pivotement sur ledit axe de la portion d'extrémité 5 du niveleur 1 plaçant la face plate 6 en position verticale de prolongation du quai de chargement 2 et la face arrondie 9 en position de barrière anti-chute en position repos, le pivotement en sens opposé de ladite portion d'extrémité 5 escamotant la barrière 9 ou face cylindrique à l'intérieur du niveleur et plaçant la face plate en prolongation du niveleur vers le plateau 7 du véhicule en position travail. La face 9 constituant une barrière escamotable de forme arrondie pour protéger les pieds des opérateurs pendant sa rotation crée un obstacle infranchissable par un chariot élévateur et, étant placée devant une porte sectionnale, va protéger les panneaux la composant. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des structures particulières, elle n'y est nullement limitée et on peut y apporter de nombreuses variantes. Les combinaisons des différentes réalisations représentées sur les dessins ou décrites ci-dessus ne sortent pas du cadre de l'invention. Signes de référence 1 Niveleur 2 Quai de chargement 3 Plate-forme métallique 4 Extrémité extérieure de la plate-forme Dispositif pivotant 6 Face plate 7 Plateau du véhicule 8 Première extrémité 9 Face longitudinale partiellement cylindrique Les signes de référence insérés après les caractéristiques techniques mentionnées dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et n'en limitent aucunement la portée
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Le niveleur hydraulique de quai de chargement comprend une plate-forme (3) et un dispositif mobile (5).Il présente une portion d'extrémité (5) côté véhicule à charger avec une première face longitudinale plate (6) mobile de prolongation de la plate-forme (3) et dudit quai en position de travail ou chargement de véhicule, ladite première face plate (6) étant liée par sa première extrémité à une deuxième face longitudinale (9) mobile formant une barrière arrondie en positon repos. L'actionnement du dispositif mobile formant la portion d'extrémité (5) du niveleur (1) place la première face plate (6) en position verticale de prolongation du quai de chargement (2) et la deuxième face (9) en position de barrière anti-chute en position repos Le déplacement en sens opposé de ladite portion d'extrémité (5) escamotant la deuxième face barrière (9) à l'intérieur du niveleur et plaçant la première face plate en prolongation du niveleur vers le plateau (7) du véhicule en position travail.La barrière escamotable de forme arrondie protège les pieds des opérateurs pendant sa rotation et crée un obstacle infranchissable par un chariot élévateur et, étant placée devant une porte sectionnale, va protéger les panneaux la composant.
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1. Niveleur hydraulique (1) de quai de chargement (2) caractérisé en ce qu'il présente une portion d'extrémité (5) côté véhicule à charger avec une première face longitudinale plate (6) mobile de prolongation de la plate-forme (3) et dudit quai en position de travail ou chargement de véhicule, ladite première face longitudinale plate (6) étant liée par sa première extrémité à une deuxième face longitudinale mobile (9) formant une barrière en positon repos, I'actionnement du dispositif mobile situé en portion d'extrémité (5) du niveleur (1) plaçant la deuxième face (9) en position de barrière anti-chute en position repos, le déplacement en sens opposé de ladite portion d'extrémité (5) escamotant la deuxième face barrière (9) à l'intérieur du niveleur et plaçant la première face plate en prolongation du niveleur vers le plateau (7) du véhicule en position travail. 2. Niveleur hydraulique (1) selon la 1 dans lequel, la deuxième face longitudinale (9) ou axiale suivant une portion de cylindre forme une barrière arrondie en positon repos, la face plate étant disposée confondue à une coupe longitudinale du cylindre théorique prolongeant la face partiellement cylindrique et passant par l'axe dudit cylindre, le pivotement sur ledit axe de la portion d'extrémité (5) du niveleur (1) plaçant la première face plate (6) en position verticale de prolongation du quai de chargement (2) et la face arrondie (9) en position de barrière anti-chute en position repos, le pivotement en sens opposé de ladite portion d'extrémité (5) escamotant la face cylindrique barrière (9) à l'intérieur du niveleur et plaçant la première face plate en prolongation du niveleur vers le plateau (7) du véhicule en position travail. 3. Niveleur hydraulique (1) selon la 1 dans lequel, la deuxième face longitudinale (9) ou axiale est plate et forme une barrière en positon repos relié pivotante à la première face plate (6) par une charnière.
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B,E
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B65,B60,E01
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B65G,B60T,E01F
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B65G 69,B60T 3,E01F 1
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B65G 69/28,B60T 3/00,E01F 1/00
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FR2897280
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A1
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PROCEDE POUR FABRIQUER UNE EMULSION DE COLLAGE ET PROCEDE DE FABRICATION DE PAPIER UTILISANT CETTE EMULSION
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L'invention concerne un procédé pour fabriquer une émulsion de collage à base d'anhydride alcényle succinique pour le collage du papier. L'invention concerne plus particulièrement un procédé pour fabriquer une émulsion de collage à base d'anhydride alcényle succinique par ultrasons. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un papier comprenant une étape de collage dudit papier par une émulsion de collage d'anhydride alcényle succinique. Dans l'industrie papetière, l'agent de collage est une substance ajoutée au papier afin de réduire la nature hydrophile de la cellulose et, notamment de permettre ainsi, d'augmenter sa résistance à la pénétration des encres d'impression-écriture. io L'agent de collage, connu aussi sous le nom de colle , peut être appliqué à la surface du papier ou directement incorporé à la masse de la pâte. Différent types d'agents de collage sont utilisés dans l'industrie papetière comme, par exemple, la gélatine, la colophane en combinaison avec le sulfate d'aluminium (connu sous le nom d'alun), qui sont parmi les plus répandus. 15 Cependant, ces colles ont un rôle non négligeable dans l'acidification du papier ce qui peut engendrer la dégradation des papiers. Des travaux de recherche dans ce domaine ont conduit à l'élaboration de colles non acides. Ainsi, l'utilisation d'alkyl-cétène-dimère, encore connu sous l'abréviation AK.D , qui consiste en une dispersion de particules de cire émulsionnées dans de l'eau que l'on introduit 20 dans les pâtes à papier en milieu neutre ou alcalin, est devenue très répandue dans l'industrie papetière. L'anhydride alcényle succinique, appelé communément ASA , connu pour être un agent très réactif, est une de ces colles capables de développer des performances de collage dans des conditions en partie humide préférentiellement neutres ou alcalines. En effet, la vitesse de réaction de l'ASA 25 avec la cellulose est très rapide, ce qui entraîne un collage rapide du papier. Mais à température ambiante, l'ASA se présente sous la forme d'un liquide huileux très peu soluble dans l'eau avec un niveau d'hydrophobie très élevé. L'ASA doit en conséquence être émulsifié dans l'eau pour former une émulsion qui est ensuite ajoutée à la pâte à papier durant le processus de fabrication du papier sur la 30 machine à papier ou appliquée à la surface du papier. L'une des caractéristiques du collage du papier par une émulsion de collage d'ASA est que l'ASA est en général mis en émulsion sur le site même de production au moyen d'équipement spécifique du fait de la forte réactivité de l'ASA avec l'eau. En effet, une fois préparée, l'émulsion de collage à base d'ASA doit être utilisée rapidement afin d'éviter tout risque d'hydrolyse (et la formation d'hydrolysas). L'incorporation d'une émulsion de collage à base d'ASA à la masse de la pâte à papier durant le processus de fabrication du papier ou l'application d'une telle émulsion à la surface du papier sur la machine à papier nécessite la production io d'une émulsion de collage stable et de qualité. En effet, la réussite du collage est étroitement liée à la stabilité et à la qualité de l'émulsion, et notamment à la taille des particules de l'émulsion de collage. Le diamètre moyen de taille de particules de l'émulsion de collage d'ASA est un des paramètres essentiels pour obtenir une bonne stabilité de l'émulsion et une bonne 15 efficacité de collage. Ainsi, une émulsion présentant un diamètre moyen de taille de particules compris dans un intervalle allant de 0,5 m à 2 m, préférentiellement allant de 0,5 m à 1,5 m, plus préférentiellement de l'ordre de 0,5 p.m à 1 m, est particulièrement stable et à même d'être efficace pour un bon collage du papier. 20 De plus, pour stabiliser une émulsion d'ASA, on réalise généralement cette émulsion en présence d'une solution aqueuse de polymères cationiques solubles dans l'eau (-suspension colloïdale-) tels que les amidons cationiques, les polyamines ou les polyacrylamides. Il est connu de l'état de la technique de préparer des émulsions de collage au 25 moyen de techniques à fort cisaillement. Des pompes ou turbines à fort cisaillement sont couramment utilisées dans l'industrie papetière pour préparer des émulsions de collage d'ASA, sur le site de production. L'utilisation de ces techniques à fort cisaillement pour préparer des émulsions de collage stables et de qualité présente toutefois certains inconvénients ou contraintes. L'un des inconvénients est qu'une pompe à haut cisaillement nécessite une re- circulation du mélange à l'intérieur de ladite pompe pour obtenir une émulsion de collage avec une taille de particules suffisamment petite, de l'ordre de 0,5 m à 5 m. L'ajout d'agents émulsifiants tels que des tensioactifs permet de réduire le besoin en énergie mécanique requis par de telles pompes et favorise l'obtention d'une émulsion fine, toutefois une quantité trop importante de tensioactifs tend à io diminuer la performance de collage de l'émulsion. Par conséquent, il s'avère nécessaire de limiter la quantité de tensioactifs à utiliser. Dans de nombreux cas, les colles sont commercialisées en mélange avec des agents émulsifiants tels que des tensioactifs. De plus, la re-circulation successive de fluides dans ce type de pompe entraîne un 15 échauffement du système. Cet échauffement à l'intérieur du système ne doit pas dépasser une température limite de 60 C, préférentiellement de 55 C, température au-delà de laquelle l'émulsion de collage d'ASA n'est plus stable et risque de s'hydrolyser. Il convient de noter que ce type d'équipement complexe, encombrant et 20 relativement coûteux ne convient pas pour la préparation de faibles quantités d'émulsions de collage parfois utiles pour le collage de papier sur des machines de faibles capacités par exemple d'une tonne/heure. Il est également connu de la demande de brevet EP 0 961 856 des compositions de collage à base d'anhydride alcényle succinique qui peuvent être émulsifiées soit à 25 faible cisaillement, soit à fort cisaillement et leurs procédés de préparation, ces compositions étant utilisées pour la fabrication du papier. Cette demande propose entre autre un procédé de fabrication d'une émulsion d'anhydride alcényle succinique comprenant (a) de l'anhydride alcényle succinique, (b) environ 3 % à environ 20 % en poids, sur ledit anhydride alcényle succinique, d'une amine sélectionnée parmi le groupe constitué d'amine trialkyle de formule (I), de sel quaternaire diméthyle sulfate d'amine trialkyle de formule (I), de sel quaternaire de chlorure de benzyle d'amine trialkyle de formule (I) et de sel quaternaire de diéthyle sulfate d'amine trialkyle de formule (I), ou un sel acide quelconque desdites amines, Ri R2 N (I) R3 où RI est un méthyle ou éthyle, R2 est un méthyle ou éthyle et R3 est un alkyle ayant de 14 à 24 atomes de carbone ou un sel acide d'une quelconque desdites amines, (c) l'eau et (d) un sel inorganique, pour former une émulsion, dans laquelle le sel inorganique est présent en une quantité efficace pour réduire la taille des gouttelettes de ladite émulsion et dans laquelle ladite émulsion a un pH efficace pour proposer une taille des gouttelettes moyennes de l'émulsion d'environ 3 pm ou moins. Cependant, il subsiste un besoin pour des émulsions de collage stables qui puissent être émulsifiées au moyen d'équipement de manipulation relativement aisée, ne nécessitant pas un apport d'énergie mécanique susceptible d'échauffer le milieu, et ce à moindre coût. Afin de palier les divers inconvénients précités, l'invention se propose de fournir un procédé pour fabriquer une émulsion de collage à base d'ASA stable et de qualité qui comprend une étape de transformation par des ultrasons. Ceci permet d'obtenir une émulsion stable de fines particules avec un diamètre moyen suffisamment petit sans risque d'échauffement du milieu, et ce au moyen d'un équipement de manipulation relativement aisée et à moindre coût. L'invention a donc pour objet un procédé pour fabriquer une émulsion de collage 30 à base d'anhydride alcényle succinique qui se caractérise en ce qu'on utilise les ultrasons pour fabriquer la dite émulsion. Plus particulièrement, ledit procédé pour fabriquer une émulsion de collage à base d'anhydride alcényle succinique (ASA) se caractérise en ce que : a) dans une première étape, on mélange de l'anhydride alcényle succinique (ASA) et de l'eau pour former un milieu liquide, et b) dans une deuxième étape, on transforme par des ultrasons le milieu liquide issu de la première étape (a) en une émulsion. Selon l'invention, l'émulsion issue de la deuxième étape (b) du procédé comprend majoritairement des particules ayant un diamètre moyen compris dans un intervalle allant de 0,5 m à 2 m, préférentiellement compris dans un intervalle allant de 0, 5 m à 1,5 m, plus préférentiellement de l'ordre de 0,5 m à 1 m. On peut citer à titre de colles d'ASA utiles dans la présente invention, les anhydrides alcényle succiniques (ASA) dont la double liaison se situe en n'importe quel endroit de la chaîne carbonée quelque soit la longueur de la chaîne carbonée linéaire ou ramifiée, de préférence ayant une chaîne carbonée linéaire ou ramifiée de 12 à 18 atomes de carbone, plus préférentiellement de 16 à 18 atomes de carbone, ou leurs mélanges. De plus, la stabilité de la composition d'anhydride alcényle succinique (ASA) peut être améliorée par un polymère cationique naturel ou synthétique soluble dans l'eau. A titre de polymères cationiques naturels, on peut citer par exemple les amidons cationiques tels que l'amidon de maïs, l'amidon de pomme de terre ou l'amidon de blé. A titre de polymères cationiques synthétiques, on peut citer, par exemple, les polyacrylamides, les polyamines. Une émulsion de collage d'anhydride alcényle succinique (ASA) selon l'invention pourra, par exemple, être formée à partir d'ASA et d'amidon cationique en solution dans de l'eau. Les polymères cationiques naturels ou synthétiques peuvent être ajoutés à l'ASA et l'eau avant ou après la mise en émulsion de l'étape (b). Selon un cas particulier de l'invention, les polymères cationiques solubles dans l'eau peuvent être ajoutés à l'ASA et/ou l'eau lors de la première étape (a) du procédé. Selon un cas plus particulier, le polymère cationique est mis en solution dans l'eau. Ainsi, lors de la première étape (a) du procédé, on mélange l'anhydride alcényle succinique (ASA) à une solution aqueuse de polymères cationiques afin de former un milieu liquide homogène, stabilisé. Lors de la première étape (a) du procédé, l'ASA est mélangé à de l'eau ou à une s solution aqueuse de polymères cationiques solubles au moyen d'un mélangeur qui peut être un mélangeur statique, par exemple, un mélangeur statique en forme de T. Conformément à la deuxième étape (b) du procédé de l'invention, la transformation par des ultrasons du milieu liquide homogène, préférentiellement io stabilisé, issu de la première étape (a) dudit procédé est réalisée dans un compartiment à ultrasons. Ce compartiment à ultrasons peut se présenter sous diverses formes. Il peut être fermé, par exemple, sous la forme d'un tube à ultrasons. Il peut être ouvert, par exemple, sous la forme d'une cuve comprenant une sonde à ultrasons plongeante ou comprenant des parois équipées de 15 transducteurs. Selon un cas particulier de l'invention, lorsque le compartiment à ultrasons est un tube à ultrasons, le milieu liquide homogène issu de l'étape (a) peut être transformé en une émulsion de collage d'ASA ayant un diamètre moyen de taille de particules compris entre 0,5 m et 2 m après une seule exposition aux 20 ultrasons émis par ledit tube à ultrasons, c'est-à-dire après un seul passage du milieu liquide à l'intérieur du tube à ultrasons. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un papier comprenant une étape de collage dudit papier par de l'ASA qui se caractérise en ce que le collage est réalisé au moyen d'une émulsion de collage d'ASA obtenue 25 selon le procédé de fabrication d'une émulsion tel que décrit précédemment. Selon l'invention, le collage du papier peut être réalisé en masse ou en surface. Selon l'invention, l'émulsion de collage d'ASA peut être introduite en un point quelconque de la partie humide de la machine à papier. Dans le cas d'un collage en masse, l'émulsion d'ASA selon l'invention pourra par exemple être introduite avant la caisse de tête de la machine à papier. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un papier comprenant le procédé pour fabriquer une émulsion de collage à base d'anhydride alcényle 5 succinique (ASA) tel que défini précédemment. L'invention a également pour objet un dispositif adaptable sur une machine à papier pour fabriquer une émulsion de collage d'ASA, qui se caractérise par le fait qu'il comprend un compartiment à ultrasons. Le compartiment à ultrasons dudit dispositif selon l'invention permet l'obtention 10 d'une émulsion de collage d'ASA dont le diamètre moyen de taille de particules est compris dans un intervalle allant de 0,5 m à 2 m, et ce après exposition du milieu liquide constituant ladite émulsion aux ultrasons émis par ledit compartiment. Comme décrit précédemment, le compartiment à ultrasons peut être fermé, par 15 exemple, sous la forme d'un tube à ultrasons. Il peut tout aussi bien être ouvert, par exemple, sous la forme d'une cuve comprenant une sonde à ultrasons plongeante ou comprenant des parois équipées de transducteurs. Selon un cas particulier de l'invention, le compartiment à ultrasons est un tube à ultrasons, plus particulièrement un tube muni de transducteurs, capable de fournir 20 une énergie suffisante pour transformer le milieu liquide le traversant en une émulsion de collage avec un diamètre moyen de taille de particules compris dans un intervalle allant de 0,5 m à 2 m. L'alimentation et la sortie en milieu liquide du compartiment à ultrasons du dispositif est réalisée par l'intermédiaire de tubulures enfichées au niveau dudit 25 compartiment à ultrasons. Une disposition appropriée des tubulures d'entrée et de sortie de milieu liquide sur le compartiment à ultrasons permet d'obtenir une homogénéité de circulation du milieu liquide à l'intérieur dudit compartiment. Selon un cas particulier, la tubulure d'entrée du milieu liquide est enfichée au niveau du compartiment à ultrasons de telle sorte que cette tubulure est enfichée selon un angle de 180 C par rapport à la tubulure de sortie du milieu liquide dudit compartiment. Selon un mode de réalisation préféré, ledit dispositif pour fabriquer une émulsion de collage d'ASA comprend en outre un mélangeur, de préférence un mélangeur statique. En effet, comme explicité précédemment, préalablement à la mise en émulsion de l'ASA dans le compartiment à ultrasons du dispositif, l'ASA, éventuellement stabilisée par un polymère cationique naturel ou synthétique soluble dans l'eau, et l'eau sont intimement mélangés dans ledit mélangeur du dispositif pour former un milieu liquide homogène. Selon un cas particulier de io l'invention, ledit mélangeur est un mélangeur statique en forme de T. Dans un mode de réalisation particulier dudit dispositif selon l'invention, le milieu liquide homogène, éventuellement stabilisé, issu du mélangeur est acheminé par l'intermédiaire d'une tubulure d'entrée à l'intérieur du compartiment à ultrasons pour y être émulsionné, ladite tubulure d'entrée du compartiment à ultrasons étant 15 reliée par l'une de ses extrémités au mélangeur, de préférence statique et en forme de T, situé en amont du compartiment à ultrasons. Ainsi, le milieu liquide homogène dynamique circule à l'intérieur du compartiment à ultrasons dans lequel il est transformé par les ultrasons en une émulsion stable et homogène, et sort dudit compartiment par l'intermédiaire de la 20 tubulure de sortie, située de préférence à l'extrémité opposée de la tubulure d'entrée, sous la forme d'une émulsion ayant un diamètre moyen de taille de particules compris dans un intervalle allant de 0,5 m à 2 m. Ladite émulsion peut être introduite en un point quelconque de la partie humide de la machine à papier pour permettre le collage du papier. 25 L'exemple non limitatif suivant permettra de mieux comprendre l'invention. Exemple de préparation d'une émulsion de collage d'ASA selon l'invention: 2,9g/1 d'Anhydride succinique octadécènyle (sous forme C18 pur) commercialisé par la société Raisio et 2,9g/1 d'amidon cationique de fécule commercialisé par la société Avebe passent ensemble dans un mélangeur statique en forme de T et en s sortent sous la forme d'un mélange de ratio ASA-Amidon égal à 1 et de concentration finale égale à 5,8g/l. Ce mélange ASA-Amidon est acheminé en continu dans un tube à ultrasons inox 316L muni de deux sources ultrasons de fréquence de 25kHz et de puissance ajustable (600Watts maximum), commercialisé par la société Sinaptec, où il est io soumis à une puissance ultrasons équivalente à 79Watts/seconde/litre. L'émulsion de collage d'ASA résultante présente un diamètre moyen de taille de particules de environ 1 m. Ladite émulsion est introduite à une suspension à base de fibres cellulosiques 15 avant la caisse de tête de la machine à papier pour permettre le collage en masse du papier en cours de fabrication
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L'invention concerne un procédé pour fabriquer une émulsion de collage à base d'anhydride alcényle succinique par ultrasons. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication de papier comprenant une étape de collage dudit papier par de l'anhydride alcényle succinique. L'invention concerne également un dispositif adaptable sur une machine à papier pour fabriquer une émulsion de collage d'ASA.
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1. Procédé pour fabriquer une émulsion de collage d'anhydride alcényle succinique, appelé ASA, caractérisé en ce qu'on utilise les ultrasons pour 5 fabriquer la dite émulsion. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que : a) dans une première étape, on mélange un anhydride alcényle succinique et de l'eau pour former un milieu liquide, et to b) dans une deuxième étape, on transforme par des ultrasons ledit milieu liquide issu de la première étape a) en une émulsion. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'émulsion comprend majoritairement des particules ayant un diamètre moyen compris 15 dans un intervalle allant de 0,5 m à 2 m, préférentiellement compris dans un intervalle allant de 0,5 à 1,5 m, plus préférentiellement de l'ordre de 0,5 à 1 m. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'on ajoute un 20 polymère cationique soluble dans l'eau à l'ASA et/ou à l'eau. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'on ajoute ledit polymère cationique à la première étape a). 25 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit polymère cationique est en solution dans l'eau. 7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'on ajoute ledit polymère cationique après la deuxième étape b) de mise en émulsion. 30 8. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que le polymère cationique est un polymère cationique naturel, en particulier un amidon cationique. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'amidon cationique est choisi parmi l'amidon de maïs, l'amidon de pomme de terre ou l'amidon de blé. 10. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce io que le polymère cationique est un polymère cationique synthétique, en particulier choisi parmi les polyacrylamides, les polyamines. 11. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 10, caractérisé en ce que le mélange de la première étape a) est réalisé dans un mélangeur, de 15 préférence un mélangeur statique. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que le mélangeur statique est en forme de T. 20 13. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 12, caractérisé en ce que la transformation par des ultrasons de la deuxième étape b) est réalisée dans un compartiment à ultrasons. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que ledit compartiment 25 à ultrasons est un tube à ultrasons. 15. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que ledit compartiment à ultrasons est une cuve comprenant une sonde à ultrasons plongeante. 16. Procédé de fabrication d'un papier comprenant une étape de collage dudit papier par de l'ASA, caractérisé en ce que le collage est réalisé au moyen d'une émulsion de collage d'ASA issue du procédé pour fabriquer une émulsion tel que défini aux 1 à 15. 17. Procédé de fabrication de papier comprenant le procédé pour fabriquer une émulsion de collage à base d'anhydride alcényle succinique tel que défini aux 1 à 15. 10 18. Dispositif adaptable sur une machine à papier comprenant un compartiment à ultrasons pour fabriquer une émulsion de collage d'ASA obtenue selon le procédé tel que défini aux 1 à 15. 15
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B,D
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B01,D21
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B01F,D21H
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B01F 11,B01F 3,D21H 21
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B01F 11/02,B01F 3/08,D21H 21/16
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FR2894892
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A1
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DISPOSITIF D'ENTREE DANS UN VEHICULE
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La presente invention se rapporte a un dispositif d'entree dans un vehicule augmentant un espace en association avec une operation d'inclinaison d'un dossier d'un siege de vehicule de sorte qu'un passager entre dans le vehicule et en sorte sans probleme. ARRIERE-PLAN Un dispositif d'entree dans un vehicule connu et decrit dans le document JP 10 035 331 A fait coulisser un siege en association avec une operation d'inclinaison d'un dossier du siege de maniere a augmenter un espace de sorte qu'un passager entre dans le vehicule et en sorte sans probleme. Le dispositif d'entree dans un vehicule connu comprend un premier element de blocage, un second element de blocage, un mecanisme principal et un sous-mecanisme. En particulier, le premier element de blocage, prevu d'un premier cote du siege dans le sens de la largeur du siege, debloque le siege de fawn a coulisser sur le rail fixe, le second element de blocage, prevu de 1'autre cote du siege dans le sens de la largeur du siege, debloque egalement le siege de fagon a coulisser sur le rail fixe, le mecanisme principal, prevu au niveau du premier cote du siege dans le sens de la largeur du vehicule, deverrouille le premier element de blocage en association avec 1'operation d'inclinaison du dossier du siege, et le sousmecanisme deverrouille le second element de blocage en association avec 1'operation du mecanisme principal. Dans cette configuration, 1'operation de deverrouillage mentionnee ci-dessus en association avec 1'operation d'inclinaison du dossier de siege est executee par uniquement le mecanisme principal prevu d'un cote du siege et un actionnement du mecanisme principal est transmis au sous-mecanisme au moyen d'un mecanisme de liaison. Cependant, la configuration du mecanisme de liaison est generalement complexe et un tel mecanisme requiere un espace d'installation important. Ceci resulte en une complexite du mecanisme du dispositif d'entree dans un vehicule, et sa conception est limitee. En outre, au moment ou 1'operation d'entree est realisee, une fois que le dossier du siege est incline, le mecanisme principal est actionne. Ensuite, une operation d'une premiere liaison de liberation du mecanisme principal est transmise a une seconde liaison de liberation du sous-mecanisme. A cet instant, une perte de la transmission de 1'operation transmise peut etre provoquee par exemple par une tolerance de taille, ane tolerance d'ecartement et une tolerance d'assemblage. Donc, 1'actionnement de la seconde liaison de liberation du sous-mecanisme peut retarder par comparaison a 1'actionnement de la premiere liaison de liberation de mecanisme principal et it exists une limite d'amelioration d'une synchronisation entre le mecanisme principal et le sous-mecanisme. En outre, une charge generant une course excessive au niveau 15 de la premiere liaison de liberation et de la seconde liaison de liberation peut etre appliquee a celles-ci. Un besoin existe donc de fournir un dispositif d'entree dans un vehicule presentant une configuration simple, ameliorant la synchronisation et reduisant une charge generant une course 20 excessive. RESUME DE L'INVENTION Conformement a un aspect de la presente invention, un dispositif d'entree dans un vehicule comprend un rail fixe (3) 25 sur lequel un siege coulisse, un premier element de blocage (25) prevu au niveau d'un premier cote du siege clans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege afin qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un second element 30 de blocage (25) prevu au niveau de 1'autre cote du siege dans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege afin qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege afin qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un mecanisme principal (100) prevu au niveau d'un premier cote du siege et 35 debloquant le premier element de blocage en association avec un actionnement d'un dossier de siege du siege, un sous-mecanisme (300) prevu de 1'autre cote du siege et debloquant le second element de blocage en association avec un actionnement du mecanisme principal, et un mecanisme de transmission (400) prevu 40 entre le mecanisme principal et le sous-mecanisme et transmettant un actionnement du mecanisme principal au sousmecanisme, caracterise en ce qu'un dispositif d'entr.ee dans un vehicule comprend en outre le mecanisme principal comprenant un premier element d'entrainement (35) actionne en association avec 1'actionnement du dossier du siege, une premiere liaison de liberation (31) actionnee en association avec le premier element d'entrainement de fagon a appuyer sur le premier element de blocage pour qu'il soit debloque, et un arbre de jonction de liaison (39) grace auquel le premier element d'entrainement est relie de fagon a pouvoir tourner relativement a la premiere liaison de liberation, le sous-mecanisme comprenant une seconde liaison de liberation (31S) actionnee en association avec la premiere liaison do liberation au moyen du mecanisme de transmission de sorte que le second element de blocage est comprime pour titre debloque, et le mecanisme de transmission constitue d'un element en forme de cordon souple (400) est dispose d'une maniere ou une premiere extremit:e (401) de 1'element en forme de cordon souple clans ur.e direction longitudinale de celui-ci est reliee a 1'arbre de jonction de liaison utilise pour relier le premier element d'entrainement et la premiere liaison de liberation dons le mecanisme principal, et on 1'autre extremite (402) de 1'element en forme de cordon souple dans une direction longitudinale de celui-ci est reliee a la seconde liaison de liberation du sous-mecanisme. Conformement a un autre aspect de la presente invention, un dispositif d'entree clans un vehicule comprend un rail fixe (3) sur lequel un siege coulisse, un premier element de blocage (25) prevu d'un premier cote du siege clans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un second element de blocage (25) prevu au niveau de 1'autre cote du siege clans un sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un mecanisme principal (100) prevu du premier cote du siege et debloquant le premier element de blocage en association avec un fonctionnement d'un dossier de siege, un sous-mecanisme (300) prevu de 1'autre cote du siege et debloquant le second element de blocage en association avec un actionnement du mecanisme principal, un mecanisme de transmission (400) prevu entre le mecanisme principal et le sous-mecanisme et transmettant une operation du mecanisme principal au sous-mecanisme, caracterise en ce qu'un dispositif d'entree dans un vehicule comprend en outre le mecanisme principal comprenant un premier element d'entralnement (35) actionne en association avec le fonctionnement du dossier du siege, une premiere liaison de liberation (31) actionnee en association avec le premier element d'entralnement de fagon a appuyer sur le premier element de blocage pour qu'il soit debloque, un arbre de jonction de liaison (39) grace auquel le premier element d'entralnement est relie de fagon a pouvoir tourner relativement a la premiere liaison de liberation, et un premier element de sollicitation sollicitant la premiere liaison de liberation clans une direction opposee dune direction de deblocage, et le sous-mecanisme comprenant : une seconde liaison de liberation (3].S) actionnee en association avec la premiere liaison de liberation au moyen du mecanisme de transmission de sorte que le secor.d element de blocage soit comprime pour pouvoir titre debloque, et un second element de liaison sollicitant la seconde liaison de liberation dans la direction de deblocage. Conformement a un aspect supplementaire de la presente invention, un dispositif d'entree dans un vehicule comprend un rail fixe (3) sur lequel un siege coulisse, un premier element de blocage (25) prevu au niveau d'un premier cote du siege dans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un second element de blocage (25) prevu au niveau de 1'autre cote du siege clans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ne pas coulisser par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a coulisser par rapport au rail fixe, un mecanisme principal (100) prevu au niveau du premier cote du siege et debloquant le premier element de blocage en association avec un fonctionnement d'un dossier du siege, caracterise en ce qu'un dispositif d'entree dans un vehicule comprend en outre : le mecanisme principal comprenant un premier element d'entrainement (35) actionne en association avec le fonctionnement du dossier du siege, une premiere liaison de liberation (31) actionnee en association avec le premier element d'entrainement de fagon a comprimer le premier element de blocage pour qu' it soit debloque, et un arbre de jonction de liaison (39) grace auquel le premier element d'entrainement est relie de fagon a pouvoir tourner relativement a la premiere liaison de liberation, la premiere liaison de liberation est sollicitee au moyen d'un premier element de sollicitation dans une direction opposee d'une direction de deblocage, et le premier element de sollicitation servant de butee pour limiter la premiere liaison de liberation de fagon a ce qu'elle ne tourne pas excessivement. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les elements et caracteristiques precedents et supplementaires de la presente invention deviendront plus evidents d'apres la description detaillee suivante consideree en faisant reference aux dessins annexes, clans lesquels : La figure 1 illustre une vue laterale d'un mecanisme principal observe depuis un premier cote, La figure 2 illustre une vue laterale du mecanisme principal 20 observe depuis 1'autre cote, La figure 3 illustre une vue en coupe transversale le long d'une droite III-III sur la figure 1, La figure 4 illustre une vue en coupe transversale le long d'une droite IV-IV sur la figure 2, 25 La figure 5 illustre une vue laterale d'un observe depuis le premier cote, La figure 6 illustre une vue laterale du observe depuis 1'autre cote, figure 7A illustre une vue laterale indiquant les d'entree a 1'entree clans un sous-mecanisme sous-mecanisme La 30 elements principaux d'un mecanisme vehicule du mecanisme principal, La figure 7B illustre une elements principaux du mecanisme d'entree a 1'entree clans un vehicule du mecanisme principal, 35 La figure 7C illustre une elements principaux du mecanisme vehicule du mecanisme principal, La figure 8A illustre une vue en coupe transversale le long de la droite VIII-VIII indiquant les elements principaux du vue laterale indiquant les d'entree a 1'entree clans un vue laterale indiquant les mecanisme d'entree a l'entree dans un vehicule du mecanisme principal, La figure 8B illustre une vue en coupe transversale suivant la droite VIII-VIII indiquant les elements principaux du 5 mecanisme d'entree a 1'entree dans un vehicule du mecanisme principal, La figure 8C illustre une vue en coupe transversale suivant la droite VIII-VIII indiquant les elements principaux du mecanisme d'entree a l'entree dans un vehicule du mecanisme 10 principal, La figure 9 illustre une vue en perspective eclatee indiquant une structure de raccordement d'un cable a la premiere liaison de liberation, La figure 10A illustre une vue laterale d'une partie 15 significative du sous-mecanisme realisant une operation d'entree, La figure 10B illustre une vue laterale d'une partie significative du sous-mecanisme executant 1'operation d'entree, La figure IOC illustre une vue laterale d'une partie 20 significative du sous-mecanisme executant 1'operation d'entree, La figure 11A illustre une vue en coupe transversale le long d'une droite XI-XI indiquant une partie significative du sous- mecanisme executant 1'operation d'entree, La figure 11B illustre une vue en coupe transversale le long 25 de la droite XI-XI indiquant une partie significative du sousmecanisme executant 1'operation d'entree, La figure 11C illustre une vue en coupe transversale le long de la droite XI-XI indiquant une partie significative du sousmecanisme executant 1'operation d'entree, 30 La figure 12 illustre une vue laterale indiquant une partie de butee de liaison de la premiere liaison de liberation en contact avec une partie de bras d'un premier resscrt helicoidal a torsion, La figure 13 illustre une vue laterale indiquant une partie 35 de butee de liaison de la seconde liaison de liberation en contact avec une partie de bras d'un second ressort helicoidal a torsion, et La figure 14A illustre une vue laterale indiquant un mecanisme de memorisation de position comprenant une glissiere, 40 un rail, un levier c.'annulation et autres, La figure 14B illustre une vue laterale indiquant un mecanisme de memorisation de position comprenant une glissiere, un rail, un levier d'annulation et autres, La figure 14C illustre une vue laterale indiquant un 5 mecanisme de memorisation de position comprenant une glissiere, un rail, un levier d'annulation et autres, et La figure 14D illustre une vue laterale indiquant un mecanisme de memorisation de position comprenant une glissiere, un rail, un levier d'annulation et autres. 10 DESCRIPTION DETAILLEE Un rail fixe presente une fonction pour faire coulisser un siege sur celui-ci. Cette fonction peut titre fournie au niveau d'un premier cote du rail fixe dans le sens de la largeur du 15 siege, et un rail superieur ou autre peut titre fixe au siege et le rail superieur peut coulisser sur le rail fixe. Un premier element de blocage fonctionne pour bloquer et debloquer le siege par rapport au rail fixe. Un second element de blocage fonctionne pour bloquer et debloquer le siege par rapport au 20 rail fixe au niveau de 1'autre cote du siege dans le sens de la largeur du siege. Une force de fonctionnement de 1'operation d'entree actionne le mecanisme principal et la force de fonctionnement de 1'operation d'entree est transmise du mecanisme principal a un 25 sous-mecanisme. Le mecanisme principal est prevu au niveau du premier cote du siege dans le sens de la largeur du siege de maniere a debloquer le premier element de blocage en association avec 1'operation d'inclinaison du dossier du siege. 30 Le sous-mecanisme est prevu au niveau de 1'autre cote du siege clans le sens de la largeur du siege de maniere a debloquer le second element de blocage en association avec 1'actionnement du mecanisme principal. Un mecanisme de transmission est prevu entre le mecanisme 35 principal et le sous-mecanisme pour transmettre 1'operation au niveau du mecanisme principal au sous-mecanisme. En outre, le mecanisme principal comprend en outre un premier element d'entrainement, par exemple une liaison ou un cable d'entrainement, et une premiere liaison de liberation. En 40 particulier, le premier element d'entrainement est. actionne en association avec 1'operation d'inclinaison du dossier du siege, et ensuite la premiere liaison de liberation comprime le premier element de blocage de sorte que le premier element blocage soit debloque. Le mecanisme principal comprend en outre un arbre de jonction de liaison, grace auquel generalement le premier element d'entrainement est relie a la premiere liaison de liberation de fagon a pouvoir tourner. Le sous-mecanisme comprend une seconde liaison de liberation appuyant sur le second element de blocage de fagon a ce qu'il soit debloque en association avec 1'operation transmise du mecanisme principal au moyen du mecanisme de transmission. Le mecanisme de transmission est un element en forme de cordon souple presentant une caracteristique de deformation et une premiere partie d'extremite de 1'element en forme de cordon souple dans une direction longitudinale de celui-ci est reliee a un arbre de jonction de liaison de la premiere liaison de liberation du mecanisme principal, et 1'autre partie d'extremite de 1'element en forme de cordon souple est reliee a la seconde liaison de liberation du sous-mecanisme. L'element en forme de cordon souple comprend une partie annulaire au niveau de la premiere partie d'extremite dans une direction longitudinale de celui-ci. L'element en forme de cordon souple est retie de fagon a pouvoir tourner relativement a 1'arbre de jonction de liaison d'une maniere ou la partie annulaire s'adapte sur une surface peripherique exterieure de 1'arbre de jonction de Liaison. L'un d'un cable, d'un fil, d'une corde, d'une boucle et d'une chaine est utilise en tant qu'element en forme de cordon souple. L' arbre de jonction de liaison est adapte a la premiere liaison de liberation de fagon a ne pas tourner ou est fixe a la premiere liaison de liberation par soudage. Du fait que 1'arbre de jonction de liaison est limite de fagon a ne pas tourner, un deplacement rotatif de 1'element en forme de cordon souple provoque par la rotation de 1'arbre de jonction de liaison est reduit. Un trou de fixation adoptant une forme de cercle non parfait est forme sur la premiere liaison de liberation du mecanisme principal et 1'arbre de jonction de liaison est adapte clans le trou de fixation. De maniere a empecher 1'arbre de jonction de liaison d'etre tourne tout en etant adapte dans le trou de fixation, une partie d'arbre de 1'arbre de jonction de liaison adopte une forme de cercle non parfait. La premiere liaison de liberation du mecanisme principal comprend une premiere partie de contact appuyant su.r le premier element de blocage de fagon a titre debloque, la seconde liaison de liberation du sous-mecanisme comprend une seconde partie de contact appuyant sur le second element de blocage ce fagon a ce qu'il soit debloque. En outre, la premiere liaison de liberation du mecanisme principal comprend une premiere partie de contact grace a laquelle le premier element de blocage est comprime de fagon a titre debloque, et la seconde liaison de liberation du sous-mecanisme comprend une seconde partie de contact grace a laquelle le second element de blocage est comprime de fagon a titre debloque. A une position initiale d'une operation de deblocage, un premier ecartement est defini entre la premiere partie de contact et le premier element de blocage du mecanisme principal et a la position initiale de 1'operation de deblocage, le sousmecanisme est configure d'une maniere ou la seconde partie de contact du sous-mecanisme est en contact avec le second element de blocage du sous-:mecanisme, ou un second ecartement qui est plus petit que le premier ecartement est defini entire la seconde partie de contact at le second element de blocage du sousmecanisme. L'un du premier element de sollicitation et du second element de sollicitation, ou chacun d'entre eux, Bert de butee pour limiter 1'une de la premiere liaison de liberation et de la seconde liaison de liberation, ou chacune d'entre elles, de fagon a ne pas tourner excessivement. Donc, meme lorsqu'une course excessive est appliquee a 1'une de la premiere liaison de liberation et de la seconde liaison de liberation, ou a chacune d'entre elles, 1'une de la premiere liaison de separation, et de la seconde liaison de separation ou chacune d'entre elles, est empechee d'etre entrainee en rotation excessivement, par consequent le dispositif d'entree est actionne de fawn appropriee. Un du premier element de sollicitation et du second element de sollicitation, ou chacun d'entre eux, est un ressort helicoidal a torsion comportant un ressort helicoldal et une partie de bras prolonge le ressort helicoidal, et la partie de bras du ressort helicoidal a torsion sert de butee pour limiter 1'une de la premiere liaison de liberation et de la seconde liaison de liberation, ou chacune d'entre elles, de fagon a ne pas tourner excessivement. Du fait que la partie de bras du ressort helicoidal a torsion presente une caracteristique elastique, la premiere liaison de liberation est empechee d'etre en contact excessif avec la partie de bras. En outre, une force elastique pour depl.acer chacune de la premiere liaison de liberation et de la seconde liaison de liberation vers sa position initiale est generee au niveau de la partie de bras. Une de la premiere liaison de liberation et de la seconde liaison de liberation, ou chacune d'entre elles, est formee de fagon a comporter une partie de butee en contact avec la partie de bras du ressort helicoldal a torsion. En outre, le mecanisme principal comprend en outre un mecanisme de memorisation de position memorisant une position du siege par rapport au rail fixe et un element d'annulation annulant la position memorisee par le mecanisme de memorisation de position en actionnant 1'element de commande. En particulier, le mecanisme de memorisation de position comprend un rail et une glissiere, le rail etant prevu le long du rail fixe et comprenant plusieurti partie de blocage et la gli_ssiere est prevue de fagon a pouvoir coulisser le long du rail afin d'etre bloquee et debloquee par rapport a la partie de blocage du rail. Un mode de realisation de la presente invention sera explique conformement aux dessins joints. Conformement au mode de realisation de la presente invention, un dispositif de siege 1 d'un siege 500 d'un vehicule comprend un mecanisme de coulissement de siege et un mecanisme d'entree. En general, le mecanisme d'entree est active clans le but de deplacer un siege avant (siege 500) d'un vehicule de maniere a augmenter 1'espace entre le siege avant et le siege arriere de sorte qu'un passager entre clans un vehicule et quitte le siege arriere du vehicule sans probleme. En particulier, lorsque le passager entre clans le vehicule et quitte le siege arriere, un dossier 600 du siege avant (siege 500) est incline vers 1'avant. A cet instant, le rail superieur est libere (debloque) d'un rail inferieur, qui est fixe sur le plancher du vehicule, de sorte que le rail superieur coulisse par rapport au rail inferieur clans une direction avant de maniere a augmenter un espace. Dans cette configuration, le dispositif de siege 1 comprend en outre un mecanisme de memorisation de position destine a memoriser une position initiale du siege avant. Lorsque le siege deplace vers 1'avant est incline vers 1'arriere, une butee, qui est prevue au niveau du cote du siege, est en contact avec le mecanisme de memorisation de position de sorte que le siege est arrete a la position initiale memorisee par le mecanisme de memorisation de position. Les figures 1 a 4 illustrent un mecanisme principal 100 auquel une force d'actionnement par 1'utilisateur est appliquee. La figure 1 illustre un cote interieur du mecanisme principal 100 et la figure 2 illustre un cote exterieur du mecanisme principal 100. En particulier, la figure 1 et La figure 2 illustrent des vues laterales du mecanisme principal 100 indiquant une ossature d'un dispositif de siege de: vehicule 1 monte sur un siege avant du vehicule tel qu'une automobile. Plus particulierement, sur la figure 1 et la figure 2, le mecanisme principal 100 est dispose du cote gauche, orients vers 1'avant, du siege dans le sens de la largeur du siege. En particulier, la figure 1 illustre une vue laterale observee depuis 1'interieur du siege et la figure 2 illustre une vue laterale observee depuis 1'exterieur du siege. Un mecanisme principal 100 prevu a droite du siege du vehicule presente approximativement la meme structure que celle du mecanisme principal 100 prevu a gauche. Comme illustre sur les figures 1 et 2, un rail inferieur 3, servant de rail fixe, est fixe par exemple sur un plancher de vehicule, au moyen dune paire de pattes de fixation 2. Le rail inferieur 3 est prevu de fagon a s'etendre dans une direction longitudinale du vehicule. Comore represents sur la figure 3, le rail inferieur 3 ccmprend une section transversale de forme approximativement annulaire comportant un fond 12 et une paire de parois laterales 11, qui se dressent depuis les extremites laterales du fond 12. Chaque paroi laterale 11 s'etend en continu vers le haut et forme a une extremite une premiere partie de paroi courbee 13 qui est pliee lateralement vers 1'interieur et est courbee vers le bas en direction d'une extremite de base de la paroi laterale 11. Donc, dans la section transversale approximativement de forme annulaire, le rail inferieur 3 definit un espace de reception S a 1'iritsrieur de celui-ci. Un rail superieur 4 est fixe a un cadre de coussin de siege (non illustre) qui forme une structure du coussin de siege du siege de fagon a se deplacer en meme temps que le siege. Le rail superieur 4 s'etend dans la direction longitudinale du vehicule. En particulier, comme illustre sur la figure 3, le rail superieur 4 comprend une paroi 20, qui comprend une section transversale approximativement de forme annulaire, et s'ouvre vers le bas, et une paroi de support 21, qui est f_ixee a une surface superieure de la paroi 20 et s'stend clans une direction verticale. La paroi 20 est positionnee de fagon a etre interposee clans une direction laterale entre les deux premieres parties de parois courbees 13 du rail inferieur 3. La paroi 20 s' etend en continu vers le bas et forme des secondes parties de parois courbees 22, qui sont pliees lateralement vers 1'exterieur et sont recourbees de fawn a etre entourees par les parois laterales 11 et les premieres parties de parois courbees 13. Comme represents sur la figure 4, le rail superieur 4 est supports par le rail inferieur par 1'intermediaire de plusieurs galets 5 disposes entre le fond 12 du rail inferieur 3 et le rail superieur 4. Le rail superieur 4 est engage par 1'intermsdiaire de billes 6 avec les premieres parties de parois courbees 13 qui font face aux extrsmites des secondes parties de parois courbees 22. Dans cette configuration, le rail superieur 4 est supports de fagon a coulisser librement par rapport au rail inferieur 3 dans une direction longitudinale de telle maniere que les galets 5 roulent entre le rail superieur 4 et le rail inferieur 3. En particulier le rail superieur 4 au niveau du cote du siege est mobile par rapport au rail inferieur 3, par consequent, le siege fixe au rail superieur 4 coulisse vers 1'avant (la direction de la fleche F sur la figure 1) et vers 1'arriere (la direction de la fleche R sur la figure 1) par rapport au plancher du vehicule sur lequel le rail inferieur 3 est fixe. Comme illustre sur la figure 3, le rail inferieur 3 comprend les parois laterales 11, une est placee a 1'interieur du siege dans le sens de la largeur du siege et 1'autre est placee a 1'extsrieur du siege clans le sens de la largeur du siege. Sur la paroi laterale 11 situee a 1'interieur du siege dans le sens de la largeur du siege, plusieurs trous de blocage lie sont formes d'une maniere telle que les plusieurs trous de blocage 11a sont alignes longitudinalement et sont espaces a un intervalle predetermine de fawn adjacente les uns les autres. De la meme maniere, le rail superieur 4 comprend les secondes parties de parois courbees 22, une premiere est situee a 1'interieur du siege clans le sens de la largeur du siege, 1'autre est situee a 1'exterieur du siege clans le sens de la largeur du siege. Sur la seconde partie de pa.roi courbee 22 situee a 1'interieur du siege clans le sens de la largeur du siege, plusieurs trous d'insertion 22a sont formes. Les trous d'insertion 22a sont agences de fagon a correspondre aux plusieurs trous de blocage adjacents 11a, par exemple avec les trois trous de blocage adjacents 11a. Comme illustre en outre sur la figure 3, une plaque auxiliaire 23 est fixee fermement a urie surface interieure de la paroi. de support 21 dans le sens de la largeur du siege. Au niveau de la plaque auxiliaire 23, plusieurs trous de blocage adjacents 23a sont formes de fagon a correspondre aux plusieurs trou.s de blocage adjacents 11a, par exemple les trois trous de blocage adjacents 11a. Comme illustre sur la figure 3, he rail superieur 4 est fixe avec une patte de fixation 24 en meme temps que la plaque auxiliaire 23. Une premiere plaque de blocage coulissante 25, servant d'element de blocage, est supportee de fagon pivotante par un pivot 26. Au niveau de la premiere plaque de blocage coulissante 25, plusieurs ergots 25a, par exemple trois ergots 2a, sont formes. Lorsque la premiere plaque de blocage coulissante 25 pivote dans une direction de blocage, qui est indiquee par une fleche W1, les ergots 25a sont inseres dans les trous traversants 23a et les trous d'insertion 22a. en revanche, lorsque la premiere plaque de blocage coulissante 25 pivote dans une direction de deblocage, qui est indiquee par une fleche W2, les ergots 25a sont debloques des trous traversants 23a et des trous d'insertion 22a. Les ergots 25a sont inseres dans les trous de blocage adjacents lla, et debloques de ceux-ci, par exemple trois trous de blocage 11a, en association avec 1'insertion clans les trous traversants 23a et les trous d'insertion 22a et la liberation de ceux-ci. Plus particulierement, lorsque la premiere plaque de blocage coulissante 25 pivote clans la direction de blocage, qui est indiquee par la fleche W1, les ergots 25a sont inseres clans les trous traversants 23a, les trous de blocage 11a et les trous d'insertion 22a en direction de la premiere partie de paroi courbee 13. Le rail superieur 4 est ensuite bloque avec le rail inferieur 3 de sorte qu'un mouvement relatif entre le rail inferieur 3 et le rail superieur 4 est empeche. Les trous de blocage 11a sont ensuite fermement verrouilles avec les ergots 25a inseres jusque dans les trous traversants 23a et les trous d'insertion 22a. Par consequent, le rail superieur 4 est retenu a une position predeterminee a 1'interieur d'une plage de mouvement par rapport au rail inferieur 3 de sorte que le siege supporte par le rail superieur 4 est positionne dans une direction longitudinale du vehicule. La premiere plaque de blocage coulissante 25 est habituellement sollicitee dans la direction de blocage au moyen d'un ressort 25d, illustre sur la figure 1, installe autour du pivot 26. Par consequent, les ergots 25a de la premiere plaque de blocage coulissante 25 sont habituellement sollicites pour pivoter dans une direction pour etre inseres clans les trous de blocage lla dans la direction de blocage indiquee par la fleche Wl. Comme illustre sur la figure 5, une bride de contact 25b est formee au niveau de la partie de blocage de position coulissante 25 de fagon a faire face aux ergots 25a par rapport au pivot 26. Comme illustre sur la figure 1, un levier de commande de deblocage de coulissement 28, servant d'element de commande, est fixe fermement a une surface interieure de la paroi de support 21 du rail superieur 4 dans le sens de la largeur du siege. Le levier de commande de deblocage de coulissement 28 est supporte de fagon pivotante par une broche 29 au niveau d'une partie centrale approximativement longitudinale de celui-ci. Comme illustre sur la figure 1, une bride de contact 28b est formee a une extremite arriere du levier de commande de deblocage de coulissement 28. La bride de contact 28b est agencee de fagon a faire face a la bride de contact 25b, et a etablir un contact avec celle-ci, de la premiere plaque de blocage coulissante 25. Une partie de support 28c est formee a une extremite avant du levier de commande de deblocage de coulissement 28. La partie de support 28c du levier de liberation de blocage de coulissement 28 supporte une poignee de commande (non illustree) actionnee par un utilisateur. Lorsque le levier de liberation de blocage de coulissement 28 est pivote autour de la broche 29 en reponse a un actionnement de la poignee de commande, la bride de contact 28b du levier de commande de deblocage de coulissement 28 est en contact avec la bride de contact 25b de la plaque de blocage de position coulissante 25. Par consequent, la premiere plaque de blocage coulissante 25 est pivotee clans la direction de deblocage, en d'autres termes, dans une direction dans le sens des aiguilles d'une montre indiquee par une fleche W2, en s'opposant a une force de sollicitation du ressort 25d. Les engagements des ergots 25a sont separes des trous traversants 11a et le rail superieur 4 est debloque de 1'etat bloque. Par consequent, le rail superieur 4 devient mobile par coulissement le long du rail inferieur 3. En outre, comme represents sur la figure 3, une bride de contact 25c est formee au niveau de la premiere plaque de blocage coulissante 25. La bride de contact 25c fait face aux ergots 25a d'une maniere ou le pivot 26 est situe entre ceux-ci. Comme illustre sur la figure 3, la bride de contact. 25c s' etend d'une maniere ou elle traverse la paroi de support 21 du rail superieur 4 de fagon a depasser vers 1'exterieur clans le sens de la largeur du siege. Un ressort 28d illustre sur la figure 1 applique de fagon caracteristique une force de sollicitation au levier de commande de deblocage de coulissement 28 de fagon a pivot:er dans une direction indiquee par la fleche Yl. En particulier, la bride de contact 28b est soll_Lcitee pour s'ecarter de la bride de contact 25b. Dans cette configuration, lorsqu'un utilisateur actionne la poignee de commande, qui n'est pas illustree, le levier de commande de deblocage de coulissement 28 est pivots par rapport a la broche 29 Bans une direction indiquee par la fleche Y2 sur la figure 1, en s'opposant a la force de sollicitation appliquee par le ressort 28d. Donc, par 1'utilisation du levier de commande de deblocage de coulissement 28, les ergots 25a sont separes des trous de blocage 11a et le rail superieur 4 est debloque du rail inferieur 3 de fagon a coulisser par rapport a celui-ci. De cette maniere, le siege est deplace par coulissement et une position du siege est ajust:ee avec une grande precision. Comme illustre sur la figure 2, un mecanisme d'entree MA du dispositif de siege comprend une premiere liaison d'entrainement 35, servant de premier element d'entralnement, et une premiere liaison de liberaticn 31. En particulier, la premiere liaison d'entrainement 35 est actionnee en association a une operation d'inclinaison vers 1'avant du dossier de siege, et la premiere liaison de liberation 31 debloque le rail superieur 4 de fagon a coulisser par rapport au rail inferieur 3 en association avec une operation d'inclinaison vers 1'avant du dossier de siege. La premiere liaison d'entrainement 35 servant de premier element d'entrainement peut titre formee d'un cable tant quill peut titre actionne en association avec une operation d'inclinaison vers 1'avant du dossier de siege. Le dossier de siege est oriente vers le dos du passager lorsqu'un passager est assis sur le siege. Le premier levier de liberation 31 est supporte au niveau de la surface exterieure de la paroi de support 21 Bans le sens de la largeur du siege de fagon a pivoter par rapport a une broche 32. La premiere liaison de liberation 31 comprend une partie de butee de liaison 31x depassant vers 1'exterieur. Une premiere broche de contact 33, servant de premiere partie de contact, est attachee fermement a une partie d'extremite de la premiere liaison de liberation 31 comme illustre sur la figure 2. Comme illustre sur la figure 3, la premiere broche de contact 33 a pour fonction de debloquer le rail superieur 4 de fagon a coulisser par rapport au rail inferieur 3 et est agencee de fagon a faire face a la bride de contact 25c et a titre en contact avec celle-ci, de la premiere plaque de blocage coulissante 25. La premiere liaison de liberation 31 est habituellement sollicitee par un premier ressort helicoidal a torsion 34 dispose autour de la broche 32 de fagon a faire tourner la premiere liaison de liberation 31 Bans une direction opposee de la direction de deblocage (dans une direction indiquee par une fleche Kl sur la figure 3), en d'autres termes, la premiere liaison de liberation 31 est habituellement sollicitee d'une maniere ou la premiere broche de contact 33 est ecartee de la bride de contact 25c. Par consequent, un ecartement El servant de premier ecartement, est defini au niveau du mecanisme principal 100 entre la premiere broche de contact 33 et la bride de contact 25c comme illustre sur la figure 3. En particulier, 1'ecartement El est une tolerance pour le mecanisme principal 100. La figure 5 illustre un sous-mecanisme 300, prd_vu au niveau de 1'autre cote du siege dans le sens de la largeur du siege, observe depuis 1'interieur du dispositif de siege de vehicule 1, et la figure 6 illustre le sous-mecanisme 300 observe depuis 1'exterieur du dispositif du siege de vehicule 1. Le sousmecanisme 300 comoorte fondamentalement une configuration similaire et des effets de fonctionnement comme le mecanisme principal 100. En particulier, le sous-mecanisme 300 est actionne en association avec 1'actionnement du mecanisme principal 100 et dans ce mode de realisation, le sous-mecanisme 300 est prevu a drolte, orients vers 1'avant, du siege dans le sens de la largeur du siege. Le sous-mecanisme 300 comprend une seconde plaque de blocage coulissante 25, servant de second element de blocage, destinee a. bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au second rail inferieur 3, et destine a debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au second rail inferieur 3. Du fait qu'une structure et qu'un actionnement de la seconde plaque de blocage coulissante 25 du sous-mecanisme 300 sont identiques a ceux de la premiere plaque de blocage coulissante 25 du mecanisme principal 100, une explication de la structure et de 1'actionnement de la seconde plaque de blocage coulissante 25 sera saute. Dans cette description, le mot "premier" indique les elements prevus au niveau du mecanisme principal 100 et le mot "second" indique les elements prevus au niveau du sous-mecanisme 300. Comme mentionne ci-dessus, du fait que la structure et la fonction du mecanisme principal 100 sont similaires a ceux du sous-mecanisme 300, les references numeriques identiques sont partagees de maniere a simplifier 1'explication. Certains composants tels qu'une seconde liaison de liberation 31S, un second ressort heliccidal a torsion 34S et une seconde broche de contact 33S utilisent un "S" a la fin de chaque reference numerique du fait que les composants indiques par chaque reference numerique dans le sous-mecanisme 300 sont legerement differents de ceux dans le mecanisme principal 100. Comme represents sur la figure 6, la seconde liaison de liberation 31S est supportee sur la surface exterieure dans le sens de la largeur du siege par la paroi de support: 21 du rail superieur 4 de fagon a pivoter par rapport a une broche 32. A une partie d'extremits de la seconde liaison de libe=ration 31S, une seconde broche de contact 33S, servant de seconde partie de contact, est fermement fixee comme illustre sur la figure 6. La seconde broche de contact 33S a pour fonction de dsbloquer le rail superieur 4 de fagon a coulisser par rapport au rail inferieur 2, la fonction stant similaire a celle du mecanisme principal 100. La seconde broche de contact 33S fait face a la seconde plaque de blocage coulissante 25 de fagcn a etre en contact avec la bride de contact 25c de celle-ci. La seconde liaison de liberation 31S est habituellement sollic:itse dans une direction de debloca.ge au moyen du second ressort helicoidal a torsion 34S dispose autour de la broche 32. La figure 7 illustre le mecanisme d'entree MA Bans le mecanisme principal 100. Comme illustre sur la figure 7, une premiere extremite 35h de la premiere liaison d'entrainement 35 est connectee de fawn a pouvoir tourner I. la partie d'extremite de la premiere liaison de liberation 31. Une plaque inclinable 37 est supportee de fagon a pouvoir tourner au niveau d'un cadre de coussin de siege (non illustre) au moyen d'une broche 36. L'autre extremite 35k de la premiere liaison d'ent.rainement 35 est reliee de fagon a pouvoir tourner a une partie de levier 37a de la plaque inclinable 37. Un axe de la broche 36 est identique a 1'axe de rotation du dossier de siege par rapport au coussin de siege. Une partie d'engagement 37b est formee au niveau de la plaque inclinable 37 de fagon a s'etendre vers le coussin de siege. La partie d'engagement 37b est agencee pour faire face a une partie d'engagement 38, qui est fixee a un cadre de dossier de siege du dossier du siege. Lorsque le cadre du dossier de siege est incline par rapport: au cadre du coussin de siege autour de la broche 36, la partie d'engagement 38 appuie sur la partie d'engagement 37b. Les figures 7A, 7B, 7C, 8A, 8B et 8C illustrent une operation d'entree executee par le mecanisme principal 100. En particulier, la figure 7A et la figure 8A illustrent une position initiale de 1'operation d'entrse. A la position initiale, le dossier de siege est positionns a un certain angle auquel un passager est generalement assis sur le siege. Particulierement, clans la position initiale, un espace C est defini entre la partie d'engagement 37b et la partie d'engagement 38, comme represents sur la figure 7A, de sorte qu'elles n'interferent pas 1'une avec 1'autre. En outre, a la position initiale de 1'operat__on d'entree, comme represents sur la figure 7A, un ecartement El est defini entre la premiere broche de contact 33 et la bride de contact 25c. En particulier, 1'ecartement El est une tolerance du mecanisme principal 100. La figure 7B et la figure 8B illustrent un &tat clans lequel 1'operation d'entree est en cours. Dans ce processus, le dossier de siege a ete incline dans une direction de deblocage. La figure 7C et la figure 8C illustrent un &tat clans lequel 1'operation d'entree a ete achevee. En particulier, la premiere liaison de liberation 31 est pivot&e a une position de course complete daps une direction de deblocage de sorte que le rail superieur 4 est debloque du rail inferieur 3. Dans cette operation d'entree, le dossier de siege est incline vers 1'avant de sorte qu'un angle entre le dossier de siege et 1.e coussin de siege devient inferieur a un angle predetermine. Comme represent& sur la figure 7B et la figure 7C, la partie d'engagement 38 appuie sur la partie d'engagement 37b, par consequent, la plaque inclinable 37 est entrainee en rotation dans une direction de deblocage (dans une direction illustree par une fleche W8 sur la figure 7). Conformemerit a cette rotation de la plaque inclinable 37, la premiere liaison d'entralnement 35 reliee a la partie de levier 37a est relevee clans une direction indiquee par une fleche W9 sur la figure 7. Dans cette configuration, la premiere liaison de liberation 31 est entrainee en rotation, en s'opposant a la force de sollicitation appliquee par le ressort helicoidal a torsion 34, clans une direction de deblocage (dans une direction indiquee par une fleche W4 sur la figure 7) par rapport a la broche 32. Donc, comme illustre sur les figures 8A, 8B et 8C, la premiere broche de contact 33 (premiere partie de contact) de la premiere liaison de liberation 31 comprime la bride de contact 25c de la premiere plaque de blocage coulissante 25 et ensuite la premiere plaque de blocage coulissante 25 est entrainee en rotation dans une direction de deblocage (une direction indiquee par une fleche W2). Les figures 10A, 10B, 10C, 11A, 11B et 11C illustrent une operation d'entree au niveau du sous-mecanisme 300. Les figures 10A et 11A illustrent une position initiale de 1'operation d'entree. En particulier, a la position initiale, le dossier de siege est positionne a un certain angle auquel le passager est normalement assis. A la position initiale de 1'operation d'entree, comme represents sur la figure 10A, it n'existe aucun ecartement entre la seconde broche de contact 33S (seconde partie de contact) et la bride de contact 25c, et une position de contact PA est definie entre la seconde broche de contact 33S (seconde partie de contact) et la bride de contact 25c. Les figures 10B et 11B illustrent un etat dans lequel 1'operation d'entree est en cours. Dans cet etat, le dossier de siege est incline dans une direction de deblocage. Les figures IOC et 11C illustrent un etat clans lequel 1'operation d'er.tree a ete achevee. En particulier, la seconde liaison de liberation 31S est entrainee en rotation jusqu'a une position de course complete dans une direction de deblocage de sorte que le rail superieur 4 est debloque du rail inferieur 3. Lorsque 1'operation d'entree est executee, un actionnement de la premiere liaison de liberation 31 du mecanisme principal 100 necessite d'etre transmis a la seconde liaison de liberation 31S du sous-mecanisme 300. Conformement a un mode de realisation, comme represents sur les figures 7A, 7B, 7C, 10A, 10B et 10C, la premiere liaison de liberation 31 du mecanisme principal 100 est reliee a la seconde liaison de liberation 31S du sous-mecanisme 300 au moyen d'un cable 400. Le cable 400 (element en forme de cordon souple) sert de mecanisme de transmission et presente une caractsristique de flexibilite. Dans le mecanisme principal 100, be cable 400 est guide par un guide de cable 420. Une extremite 401 du cable 400 Bans sa direction longitudinale est reliee a un arbre de jonction de liaison 39 de la premiere liaison de liberation 31 du mecanisme principal 100. En particulier, comme represents sur la figure 9, la premiere partie d'extremite 401 du cable 400 comprend une partie de bague 403 adoptant une forme annulaire de fagon a presenter un trou traversant 403c. En revanche, 1' arbre de jonction de liaison 39 comprend une partie de butee 390 presentant une section transversale rectangulaire, une partie de forme annulaire 391 (391a et 391b) et une partie de vis 392. La partie de bague 403 du cable 400 s'adapte a une surface peripherique exterieure de 1'arbre de jonction de liaison 39 et ensuite la partie d'extremite 390c de la partie de butee 390 est matee, de sorte que comme represents sur la figure 4, la premiere liaison de liberation 31 est connectee a la premiere liaison d'entrainement 35 au moyen de 1'arbre de jonction de liaison 39. Donc, du fait que la partie de bague 403 du cable 400 est reliee a la partie de forme annulaire 391 de 1'arbre de jonction de liaison 39 de fagon a pouvoir tourner 1'une par rapport a 1'autre, la deformabilite du cable L00 est donc assuree. Comme represents sur la figure 9, un trou de fixation 31a est forme sur la premiere liaison de liberation 31 de fagon a presenter une forme de cercle non parfait. En particulier, le trou de fixation 31a, auquel 1'arbre de jonction de liaison 39 est fixe, presente une forme longue comportant deux cotes paralleles 31c. L'arbre de jonction de liaison 39 est fixe a la premiere liaison de liberation 31 comme suit. L'arbre de jonction de liaison 39 s'adapte clans et depasse au travers du trou traversant 403c de la partie de bague 403 du cable 400, le trou traversant 35c forme a 1'extrsmite de la premiere liaison d'entrainement 35 e~ le trou de fixation 31a de la premiere liaison de liberation 31. Ensuite, la partie d'extrsmite 390c de 1'arbre de jonction de liaison 39 est matee. L'arbre de jonction de liaison 39 est fixe a la premiere liaison de liberation 31 de fagon a ne pas tourner par rapport a un axe de 1'arbre de jonction de liaison 39. Dans cette configuration, le cable 400 est empeche d'etre excessivement tordu, par consequent le mecanisme d'entrse MA peut etre maintenu avec une forme correcte longtemps. Comme mentionne ci-dessus, conformement a ce mode de realisation, la premiere partie d'extremite 401 du cable 400 est directement reliee a 1'arbre de jonction de liaison 39 de la premiere liaison de liberation 31 du mecanisme principal 100. Lorsque 1'operation d'entree est executse, comme represents sur la figure 7, du fait que la premiere liaison d'entrainement 35 est remontee clans une direction de deblocage (dans une direction indiquee par une fleche W9), la premiere liaison de liberation 31 est tournee clans une direction de deblocage (dans une direction indiquee par une fleche W4), en meme temps, 1'arbre de jonction de liaison 39 tire directement la premiere extremite 401 du cable 400. Dans cette configuration, la responsabilite du cable 400 est amelioree, et par consequent, la responsabilite du sous-mecanisme 300 est egalemerit amelioree. La partie de bague 403 du cable 400 peut tourner relativement autour d'un axe de la partie de forme annulaire 391 de 1'arbre de la jonction de liaison 39. Donc, meme lorsqu'une position de la premiere liaison d'entrainement 35 est modifiee clans une direction indiquee par une fleche W4, la responsabilite du cable 400 est toujours assuree. L'arbre de jonction de liaison 39 peut etre fixe a la premiere liaison de liberation 31 au moyen d'un soudage (moyen de fusion). Lorsque 1'arbre de jonction de liaison 39 est soude a la premiere liaison de liberation 31, du fait que 1'arbre de jonction de liaison est soude de fagon a ne pas tourner, 1'arbre de jonction de liaison n'a pas besoin de presenter une forme rectangulaire clans sa coupe transversale. Le trou de fixation 31a de la premiere liaison de liberation 31 peut ne pas presenter une forme longue et peut presenter une forme totalement arrondie. Comme represents sur la figure 10, au niveau du sousmecanisme 300, le cable 400 est guide par le guide de cable 420. L'autre partie d'extremite 402 du cable 400 est reliee a la seconde liaison de liberation 31S du sous-mecanisme 300 de la meme maniere que clans le mecanisme principal 100. Dans la seconde liaison de liberation 31S, une liaison correspondant a la premiere liaison d'entrainement 35 du mecanisme principal 100 n'est pas prevue. L'autre partie d'extremite 402 du cable 400 Bans sa direction longitudinale est reliee a la seconde liaison de liberation 31S de la meme maniere que pour la premiere partie d'extremite 401. Dans ce mode de realisation, la premiere liaison de liberation 31 est connectee a la premiere liaison d'entrainement 35 au moyen de 1'arbre de connexion de liaison 39, et en outre le cable 400 est relie a la premiere liaison de liberation 31 d'une maniere telle que 1'arbre de jonction de liaison 39 s'adapte dans la partie de bague 403 du cable 400. Donc, la premiere liaison de liberation 31 ne necessite pas d'etre modifiee en ce qui concerne sa forme pour relier le cable 400 a celle-ci pour un blocage mutuel, par consequent, un espace pour la premiere liaison de liberation 31 est reduit et les cants peuvent etre reduits. Du fait que le cable 400 est relie a la seconde liaison de liberation 31S de la meme maniere que la premiere liaison de liberation 31, les memes effets peuvent etre obtenus au niveau du sous-mecanisme 300. Comme illustre sur la figure 7, comme mentionne ci-dessus, le mecanisme principal 100 comprend le premier ressort helicoldal a torsion 34 servant de premier element de sollicitation appliquant une force de sollicitation a la premiere liaison de liberation 31 de fagon a etre tournee dans une direction opposee de la direction de deblocage (une direction indiquee par une fleche K1). Le premier ressort helicoldal a torsion 34 comprend un ressort helicoldal 340, une partie de bras 341 formee au niveau dune partie d'extremite du premier ressort helicoldal a torsion 34 et une partie de bras 342 formee a 1'autre partie d'extremite du premier ressort helicoldal a torsion 34. La partie de bras 341 formee a la premiere partie d'extremite du premier ressort helicoldal a torsion 34 s'engage Bans un trou d'engagement 4X du rail superieur et la partie de bras 342 formee a 1'autre partie d'extremite du premier ressort helicoldal a torsion 34 s'engage avec la premiere liaison de liberation 31. Dorc, clans une position initiale de 1'operation d'entree representee sur la figure 8A et la figure 3, 1'ecartement El est forme entre la premiere broche de contact 33 du mecanisme principal 100 et la bride d'engagement 25c de la premiere plaque de blocage coulissante 25. Comme mentionne ci-dessus, 1'ecartement El sert de tolerance pour le mecanisme principal 100. Conformement au mode de realisation, lorsque 1'operation d'entree est executee, un actionnement de la premiere liaison de liberation 31 du corps principal 100 est transmis a la seconde liaison de liberation 31S du sous-mecanisme 300 au moyen du cable 400. Cependant, clans cette configuration, une perte de fonctionnement peut ~tre provoquee par exemple par one tolerance de taille, une tolerance d'ecartement, une tolerance d'assemblage, un relichement du cable 400, qui peuvent survenir. En particulier, le cable 400 peut etre tendu clans cette direction longitudinale. Si la perte mentionnee ci-dessus se produit, le fonctionnement de la seconde liaison be liberation 31S du sous-mecanisme 300 peut etre retarde par rapport au fonctionnement de la premiere liaison de liberation 31 du mecanisme principal 100. Conformement au mode de realisation, a la position initiale de 1'operation d'entree, clans le mecanisme principal 100, 1'ecartement El est defini entre la premiere broche de contact 33 et la bride de contact 25c de la premiere plaque de blocage coulissante 25. En outre, le second ressort helicoidal a torsion 34S, servant de second element de sollicitation, est prevu au niveau du sous-mecanisme 300 de facon a appliquer une force de sollicitation a la seconde liaison de liberation 31S Bans une direction de deblocage (une direction indiquee par une fleche K2). En outre, la partie de bras 341 est formee a une premiere extremite du second ressort helicoidal a torsion 34S et la partie de bras 342 est formee a 1'autre extremite du second ressort helicoidal a torsion 34S. La partie de bras 341 s'engage clans le trou d'engagemerit 4X du rail superieur 4 et la partie de bras 342 s'engage avec la seconde liaison de liberation 31S. Donc, comme illustre sJr la figure 11A, la seconde broche de contact 33S du sous-mecanisme 300 est en contact avec la bride de contact 25c de la seconde plaque de blocage coulissante 25 (position de contact PA). Par consequent, clans la position initiale de 1'operation d'entree, du fait que 1'ecartement El (tolerance) est defini au niveau du mecanisme principal 100, et que la seconde broche de contact 33S du sous-mecanisme 300 a deja ete en contact avec la bride de contact 25c de la seconde plaque de blocage coulissante 25, en d'autres termes, a la position initiale de 1'operation d'entree, meme si le sous-mecanisme 300 retarde generalement par rapport au mecanisme principal 100, la seconde liaison de liberation 31S du sous-mecanisme 300 est positionnee en avant au cours de 1'operation d'entree de la position de la premiere liaison de liberation 31 du mecanisme principal 100. Dans cette configuration, la seconde liaison de liberation 31S du sous- mecanisme 300 est empechee d'etre retardee dans sa rotation par comparaison a celle de la premiere liaison de liberation 31 du mecanisme principal 100. Donc, un niveau de synchronisation entre la premiere liaison de liberation 31 et la seconde liaison de liberation 31S peat etre ameliore et par consequent un niveau d'une synchronisation entre le mecanisme principal 100 et le sous-mecanisme 300 peut etre ameliore. En outre, lorsque 1'operation d'entree est executee, a la position ou la premiere liaison de liberation 31 est entrainee en rotation de fagon a etre clans une position de course complete (position de deblocage), la partie de butee 31x de la premiere liaison de liberation 31 approche la partie de bras 341 du premier ressort helicoidal a torsion 34 comme illustre sur la figure 7A, cependant, la partie de butee 31x n'est pas en contact avec la partie de bras 341 du premier ressort helicoidal a torsion 34. Lorsqu'une course excessive est appliquee a la premiere liaison de liberation 31, comme represents sur la figure 12, la partie de butee 31x de la premiere liaison de liberation 31 est en contact avec le bras 341 du premier ressort helicoidal a torsion 34. De cette maniere, du fait que le bras 341 fonctionne comme une butee, la premiere liaison de liberation 31 est empechee d'etre tournee excessivement. A cet instant, du fait cue la partie de bras 341 presente une caracteristique elastique, la partie de butee 31x de 1a premiere liaison de liberation 31 est empechee d'etre en contact excessif avec la partie de bras 341. En outre, a cet instant, du fait qu'une force elastique est generee au niveau de la partie de bras 341, la premiere liaison de liberation 31 est deplacee vers sa positioninitiale. De la meme maniere que le mecanisme principal 100, lorsque 1'operation d'entree est executee, a une position ou la seconde liaison de liberation 31S est tournee de fawn a etre clans une position de course complete (position de deblocage), la partie de butee 31x de la seconde liaison de liberation 31S approche la partie de bras 341 du second ressort helicoidal a torsion 34 comme illustre sur les figures 10C et 11C, cependant, la partie de butee 31x de la seconde liaison de liberation 31S n'est pas en contact avec la partie de bras 341 du second ressort helicoldal a torsion 34. Lorsqu'une course excessive est appliquee a la seconde liaison de liberation 315, comma represents sur la figure 13, la partie de butee 31x de la seconde liaison de liberation 31S est en contact avec le bras 341 du second ressort hslicoidal a torsion 34S. De cette maniere, du fait que le bras 341 fonctionne comme butee, la seconde liaison de liberation 31S est empechee d'etre tournee excessivement. A cet instant, du fait que la partie de bras 341 presente une caracteristique elastique, la partie de butee 31x de la seconde liaison de liberation 31 est empechee d'etre excessivement en contact avec la partie de bras 341. En outre, a cet instant, du fait qu'une force elastique est generee au niveau de la partie de bras 341, la seconde liaison de liberation 31S est deplacee vers sa position initiale. Une structure est decrite ci-dessous concernant le mecanisme de memorisation de position. Comme illustre sur la figure 3, 1'espace de reception S est defini au fond 12 du rail inferieur 3. Le rail 46 est fixe a 1'interieur de 1'espace de reception S et est monte sur le plancher du vehicule au moyen du rail inferieur 3. Le rail 46 comprend une section transversale approximativement de forme annulaire et les extremites ouvertes courbees vers 1'interieur dans le sens de la largeur du siege. Le rail 46 est positionne pour titre coaxial avec le rail inferieur 3 et s' ete:id le long de la direction longitudinale du rail inferieur 3. En particulier, le rail 46 s'Ctend sur la direction longitudinale du vehicule. Comme illustre sur la figure 3, les parties de blocage en forme de trous 46a sont formees aux deux extremites du rail 46 dans le sens de la largeur de celui-ci. Les plusieurs parties de blocage 46a sont prevues en serie et espacees a un intervalle predetermine le long de la direction longitudinale du rail 46. L'intervalle predetermine entre les parties de blocage adjacentes 46a est le meme que celui des trous de blocage adjacents 11a. Comme illustre sur la figure 3, une glissiere 47, servant de mecanisme de memorisation de position, est prevue de facon mobile a 1'interieur du rail 46. La glissiere 47 est revue a 1'interieur de 1'espace de reception S en meme temps que le rail 46. Comme illustre sur la figure 14, la glissiere 47 comprend un corps de glissiere 48 et un element d'engagement 49. L'element d'engagement 49 est loge dans une partie evidee 48a du corps de glissiere 48. Le corps de glissiere 48 comprend une surface de paroi exterieure correspondant a une surface de paroi interieure du rail 46 et peut titre deplace par coulissement le long du rail 46. La partie evidee 48a est ouverte vers le haut. Un ressort 50 est prevu entre une surface interieure de 1'element d'engagement 49 et une surface de fond de la partie evidee 48a d'une maniere ou he ressort 50 applique une force de sollicitation a 1'element d'engagement 49 de facon a depasser vers le haut, par exemple une direction opposee a une fleche W6 sur la figure 14. Les figures 14A, 14B, 14C et 14D illustrent une section transversale de 1'element d'engagement 49 le long d'une droite Xl-X1 et des sections transversales de 1'element d'e:gagement 49 le long d'une droite X2-X2. La droite X2-X2 est penchee vers un cote de 1'element d'engagement 49 dans le sens de la largeur de celui-ci comme illustre sur la figure 14A. Comme illustre sur la figure 14, plusieurs baguettes 49a, par exemple deux baguettes 49a, sont formees au niveau de 1'element d'engagement 49. Les baguettes 49a peuvent s'engager avec et se separer des parties de blocage 46a du rail 46. Les baguettes 49a sont agencees des deux cotes du siege clans le sens de la largeur de celui-ci. L' element d'engagement 49 est sollicite par le ressort de sorte que les baguettes 49a s'adaptent clans les parties de blocage 46a. Par consequent, la glissiere 47 est bloquee et fixee par rapport au rail 46. La position longitudinale de la glissiere 47 qui a ete bloquee, est appelee position memorisee (une position relative entre le rail inferieur 3 et le rail superieur 4) du siege de sorte que le siege ou le rail superieur 4 revient a la position memorisee du siege. Comme illustre en outre sur la figure 14, une piece de blocage 49b est formee au niveau de 1'element d'engagement 49 qui est prevu etre mobile. Une butee 51 (voir figure 2) est fixee au rail superieur 4. La butee 51 fait face a une surface de butee 48f du corps de glissiere 48 de fagon a etre en contact avec celle-ci. Par consequent, lorsque le rail superieur 4 (siege) est deplace vers 1'arriere, par exemple clans une direction indiquee par une fleche R, la butee 51 du cote du rail superieur 4 est en contact avec la surface de butee 48f de la glissiere 47. A cet instant, la glissiere 47 a ete bloquee avec la partie de blocage 46a, le rail superieur 4 revient a une position que la glissiere 47 a memorise en realite dans celleci. Donc, la glissiere 47 fonctionne comme une nemoire pour memoriser une position du siege. Un levier d'annulation 41, servant d'element d'annulation, est prevu au niveau d'une surface exterieure dans une direction de la largeur du vehicule de la paroi de support 21 du rail superieur 4. Le levier d'annulation 41 annule la position du siege memorisee par la glissiere 47. Le levier d'annulation 41 est supporte par le rail superieur 4 de fagon a pivoter autour de la broche 29. Le levier d'annulation 41 est relie au levier de commande de deblocage de coulissement 28 et est actionne en association avec le levier de commande de deblocage de coulissement 28. Comme illustre sur la figure 14, une partie d'engagement 41a est. formee a une extremite arrie.re du levier d'annulation 41 dans une direction longitudinale. Comme illustre sur la figure 14, un long trou Lib est forme au niveau du levier d'annulation 41 a une position centrale clans une direction longitudinale de celui-ci de fagon a s'etendre clans une direction c_irconferentielle autour de la broche 29. Une broche d'engagement 42 est fermement disposee au niveau du levier de commande de deblocage de coulissement 28. La broche d'engagement 42 s'etend a travers la paroi de support 21 du rail superieur 4 et est inseree clans le long trou 41b. Une plage de deplacement par pivot relative du levier de commande de deblocage de coulissement 28 et du levier d'annulation 41 est determinee par une plage de deplacement de la broche d'engagement 42 a 1'interieur du long trou 41b. Un ressort 43 est prevu autour de la broche 29 et sollicite habituellement le levier d'annulation 41a d'une maniere telle que la partie d'engagement 41a du levier d'annulation 41 approche le rail inferieur 3 (le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 14, une direction indiquee par une fleche W6). En particulier, une extremite du ressort 43 est fixee au levier d'annulation 41 et son autre extremite est fixee a la broche d'engagement 42. Le ressort 43 exerce une sollicitation telle que la broche d'engagement 42 est en contact avec une surface de paroi interieure au niveau d'un premier cote circonferentiel (sens inverse des aiguilles d'une montre sur la figure __4), du long trou 41b. Donc, le levier d'annulation 41 est habituellement sollicite pour tourner selon une maniere clans laquelle la partie d'engagement 41 approche le rail inferieur 3, par consequent la partie d'engagement 41a s'engage de fagon amovible avec la broche d'engagement 42. Comme illustre sur la figure 14, une paroi de limitation 44, servant d'element de limitation, est prevue au niveau du rail superieur 4. Lorsque le levier d'annulation 41 pivcte au-deli d'un angle predetermine dans une direction illustree avec une fleche W6, le levier d'annulation 41 est en contact avec la paroi de limitation 44, par consequent la paroi de limitation 44 restreint une rotation supplementaire du levier d'aririulation 41 au-deli de 1'angle de rotation predetermine. Le levier d'annulation 41 est actionne en association avec 40 le levier de commande de deblocage de coulissement 28. Par 29 2894892 consequent, une fois que 1'utilisateur actionne une poignee de commande (non illustree), le levier de commande de deblocage de coulissement 28 est entraine en rotation dans une direction de deblocage, en meme temps, le levier d'annulation 41 est entraine 5 en rotation dans une direction pour annuler la memoire. Comme illustre sur les figures 14A, 14B et 14C, jusqu'a ce qu'un mouvement pivotant du levier soit limite par la paroi de limitation 44, le levier d'annulation 41 pivote en meme temps que le levier de commande de deblocage de coulissement 28 alors 10 que la broche d'engagement 42 est en contact avec la surface de paroi interieure du long trou 41b. La partie d'engagement 41a du levier d'annulation 41 reliee au rail superieur 4 fait face a la piece de blocage 49b de 1'element d'engagement 49 de la glissiere 47 de fagon a etre 15 engagee avec celle--ci. En particulier, la partie d'engagement 41a du levier d'annulation 41 est situee a une position de fagon a appuyer de fagon appropriee sur 1'element d'e'agagement 49. Comme illustre sur les figures 14B et 14C, lorsque le levier de commande de deblocage de coulissement 28 est entraine en 20 rotation en meme temps qu'une operation d'utilisateur d'une poignee de commande, le levier d'annulation 41 appuie sur 1'element d'engagement 49 vers le bas (dans one direction indiquee par la fleche W6) de fagon a etre separe en s'opposant a la force de sollicitation appliquee par le ressort 50. Les 25 baguettes 49a, qui ont ete adaptees dans les parties de blocage 46a du rail 46, sont detachees des parties de blocage 46a de sorte que la glissiere 47 est debloquee du rail 46. En particulier, une limitation d'un mouvement relatif de la glissiere 47 par rapport au rail 46 est annulee. 30 Conformement au mode de realisation de la presente invention, dans un etat ou le rail superieur 4 est bloque avec le rail inferieur 3 au moyen de la premiere plaque de blocage coulissante 25, la glissiere 47 est normalement acaptee dans les parties de blocage 46a et est bloquee par le rail 46. La 35 glissiere 47 est donc limitee dans son deplacement par rapport au rail 46. Une fois que le levier d'annulation 41 est tourne dans une direction indiquee par la fleche W6 en r-eponse a une commande d'un utilisateur, la partie d'engagement 41a du levier d'annulation 41 souleve par le bas 1'element d'engagement 49 Bans la direction de separation (direction W6). Par consequent, la glissiere 47 est detachee des parties de blocage 46a et se deplace par rapport au rail 46, par consequent, la position memorisee par la glissiere 47 est annulee. A cet instant, du fait que la partie d'engagement 41a du levier d'annulation 41 a ete engagee avec 1'element d'engagement 49 de la glissiere 47, une fois que le rail superieur 4 (siege) est deplace d'avant en arriere avec le levier d'annulation 41, la glissiere 47 est egalement deplacee le long de rail 46 en association avec le levier d'annulation 41. La figure 14D illustre un etat dans lequel une rotation du levier d'annulation 41 est limitee par la paroi de limitation 44. Dans ce cas, le levier de commande de deblocage de coulissement 28 coulissante 25 de direction indiquee separent des trous Comme decrit normal tel qu'unepermet a la premiere plaque de blocage tourner clans une direction de deblocage (une par une fleche W2), ensuite les ergots 25a se de blocage 11a. ci-dessus, au moment d'un fonctionnement operation de coulissement de siege, le levier de commande de deblocage de coulissement 28 et le levier d'annulation 41 sont tous deux actionnes en reponse a 1'actionnement d'une poignee de commande non illustree par un utilisateur. En particulier, en reponse A un actionnement du levier de commande de deblocage de coulissement 28, le rail superieur 4 est debloque a partir du rail inferi.eur 3 et un mouvement relatif entre le rail inferieur 3 et le rail superieur 4 est permis. En outre, en reponse a un actionnement du levier d'annulation d'engagement 41, la glissiere 47 est de.bloquee des parties de blocage 46a. Une fois que le rail superieur (siege) est deplace vers 1'avant et vers 1'arriere, la glissiere 47 est deplacee de fagon a pouvoir coulisser he long du rail. 46 en meme temps que le rail superieur 4. Ceci est du au fait que la piece de blocage mobile 49b de 1'element d'engagement 49 de la glissiere 47 a ete engagee avec la partie d'engagement 41a du levier. Par consequent, la glissiere 47 est deplacee par rapport au rail 46 de facon solidaire du rail superieur 4 et au siege clans la meme direction. En revanche, Tors de 1'operation d'entree, un utilisateur incline le dossier du siege vers 1'avant au-dell d'un angle predetermine, et a cet instant, le levier de commande de deblocage de coulissement 28 n'est pas actionne. Comme decrit ci-dessus, le premier levier de liberation 31 du mecanisme d'entree MA est tourne dans une direction de deblocage (dans une direction indiquee par une fleche W4) et ensuite le rail superieur 4 est separe du rail inferieur 3, par consequent, le rail superieur 4 coulisse par rapport au rail inferieur 3. Alors que 1' operation d' entree est executee, du fait que le levier de commande de deblocage de coulissement 28 et le levier d'annulation 41 ne sont pas tournes, la glissiere 47 reste bloquee avec les parties de blocage 46a et fixee avec le rail 46. Un mouvement relatif de la glissiere 47 par rapport au rail 46 est empeche. Par consequent, lorsque 1'operation d'entree est executee, la glissiere 47 fonctionne pour memoriser une position du siege, par exemple une position relative entre le rail inferieur 3 et le rail superieur 4. Au moment de L'operation d'entree, le siege, qui a ete deplace vers 1'avant, par exemple une direction pour augmenter un espace de sorte qu'un utilisateur entre dans le vehicule et en sorte sans probleme, est ramene vers 1'arriere clans la direction de la fleche R. Dams ce cas, le rail superieur 4 (siege) est deplace vers 1'arriere (la fleche R) et stoppe lorsque la butee 51 du rail superieur 4 est en contact avec la surface de butee 48f de la glissiere 47. De cette maniere, une position du siege, par exemple une position relative entre le rail inferieur 3 et le rail superieur 4, revient A la position initiale ou le rail superieur 4 est situe avant le deplacement vers 1'avant du siege. La partie d'engagement 41a du levier d'annulation 41 revient A une position prete pour des pressions et un engagement avec 1'element d'engagement 49 de la glissiere 47. La presente invention n'est pas limitee au mode de realisation decrit ci-dessus, qui est illustre sur les dessins annexes. Par exemple, clans le mode de realisation, la position de contact PA est definie par la seconde partie d.e contact du sous-mecanisme 300 et le second element de blocage du sous- mecanisme 300, en contact l'un avec 1'autre, cependant, un ecartement, servant de second ecartement, qui est plus petit que 1'ecartement El defini au niveau du mecanisme principal 100, peut etre prevu clans le sous-mecanisme 300. En outre, dans le mode de realisation, le premier ressort helicoidal a torsion 34 fonctionne comme butee pour limiter le mouvement pivotant de la premiere liaison de liberation 31 et le second ressort helicoidal a torsion 34S fonctionne comme une butee pour limiter le mouvement pivotarit de la seconde liaison de liberation 31S, cependant, au moins l'un du premier ressort helicoidal a torsion 34 et du second ressort helicoidal a torsion 34S peut etre prevu. Dans le mode de realisation, le dispositif de siege de vehicule 1 peut comprendre plus de deux des rails inferieurs et des rails superieurs. Le dispositif de siege de vehicule 1 peut comprendre un rail inferieur et un rail superieur, tant que suffisamment de resistance et de stabilite sont assurees clans cette configuration. Dans le mode de realisation, chacun du rail inferieur et du rail superieur s'etend dans une direction avantarriere du vehicule de sorte que le siege coulisse par rapport au rail inferieur clans une direction avant-arriere du vehicule, cependant, chacun du rail inferieur et du rail superieur peut s'etendre clans le sens de la largeur du vehicule, et le siege peut coulisser dans le sens de la largeur du vehicule. Dans le mode de realisation, au moment de 1'operation d'entree, un siege avant est deplace vers 1'avant, cependant cette configuration est un exemple et tout siege peut etre deplace de maniere a augmenter un espace a 1'interieur du vehicule. Par exemple, un siege arriere peut etre deplace vers 1'arriere de maniere a augmenter un espace entre le siege avant et le siege arriere. Dans le mode de realisation, au lieu de la premiere liaison d'entrainement 35 actionnee en reponse a 1'operation d'inclinaison du dossier du siege, un element en forme de cordon souple tel qu'un cable peut etre utilise. Dans 1e mode de realisation, le mecanisme principal 100, le sous-mecanisme 300 et le mecanisme c.e transmission (cable 400) sont prevus, cependant, le sous-mecanisme 300 et le mecanisme de transmission peuvent ne pas etre prevus, et seul le mecanisme erincipal 100 peut etre prevu. Par exemple, un seul mecanisme (mecanisme principal 100) est prevu de chaque cote du siege de vehicule de maniere a debloquer a la foil le premier element de blocage et le second element de blocage en reponse a 1'operation d'inclinaison du dossier du siege. Conformement au mode de realisation, la premiere liaison de liberation est reliee de fagon a pouvoir tourner au moyen de 1'arbre de jonction de liaison au premier element d'entrainement et en outre une partie d'extremite dans tile direction longitudinale de 1'element en forme de cordon souple tel qu'un cable est reliee a 1'arbre de jonction de liaison. Donc, la premiere liaison de liberation ne comprend pas une partie de raccord de 1'element en forme de cordon souple a celle-ci, en d'autres termes, la premiere liaison de liberation n'a pas besoin d'etre modifiee en forme de maniere a relier 1'element en forme de cordon souple a celui-ci pour un verrouillage mutuel. Dans cette configuration, un mecanisme de transmission de 1'operation de la premiere liaison de liberation a la seconde liaison de liberation peut etre reduit en taille et une perte de la transmission peut etre reduite. En outre, un espace pour la premiere liaison de liberation et la seconde liaison de liberation est reduit, par consequent les coats peuvent etre reduits. Au moment de 1'operation d'entree, 1'operation de la premiere liaison de liberation est transmise a la seconde liaison de liberation. En general, a cet instant, une perte dans 1'operation transmise peut avoir lieu du fait par exemple d'une tolerance de taille, d'une tolerance d'ecartement, d'une tolerance d'assemblage et d'un relachement de 1'element en forme de cordon souple. Donc, 1'actionnement de la seconde liaison de liberation du sous--mecanisme peut retarder par comparaison a 1'actionnement de la, premiere liaison de liberation du mecanisme principal. Conformement au mode de realisation, a la position initiale de 1'operation d'entree, au niveau du mecanisme principal, le premier element de sollicitation applique ure force de sollicitation a la premiere liaison de liberation de fagon a tourner dans une direction opposee de la direction de deblocage. Au niveau du sous-mecanisme, le second element de sollicitation applique une force de sollicitation a la seconde liaison de liberation de fagon a tourner dans une direction de deblocage. Dans cette configuration, la seconde liaison de liberation du sous-mecanisme est empechee d'etre retardee par rapport a 1'actionnement de la premiere liaison de liberation, par consequent, le sous-mecanisme est empeche d'etre retarde par rapport au mecanisme principal. En outre, le mecanisme de transmission n'est pas limite a 40 1'element en forme de cordon souple mentionne ci-dessus tel qu'un cable. Par exemple, au lieu de 1'element en forme de cordon souple, une tige peut etre prevue entre le mecanisme principal et le sous-mecanisme de maniere a transmettre une operation du mecanisme principal au sous-mecanisme. Dans cette configuration, 1'arbre de jonction de liaison, qui est utilise pour relier la premiere liaison de liberation au premier element d'entrainement, peut relier la tige a la premiers liaison de liberation de fagon a etre coaxiales ou pratiquement coaxiales. Meme lorsqu'une course excessive est appliquee a la premiere liaison de liberation, dans la configuration decri.te dans le mode de realisation, la premiere liaison de liberation est empechee d'etre entrainee en rotation excessivement. Donc, le dispositif d'entree est execute de facon appropriee. En outre, le dispositif d'entree peut ne pas comprendre 1'un du sous- mecanisme et du mecanisme de transmission ou chacun d'entre eux. Dans cette configuration, le mecanisme principal peat etre prevu au niveau d'un cote du siege dans le sens de la largeur du siege, ou bien peut etre prevu des deux cotes du siege dans le sens de la largeur da siege
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Un dispositif d'entrée dans un véhicule comprend un rail fixe (3), un premier élément de blocage (25), un second élément de blocage (25), un mécanisme principal (100), un sous-mécanisme (300) et un mécanisme de transmission (400), caractérisé en ce qu'un dispositif d'entrée dans un véhicule comprend en outre le mécanisme principal comportant un premier élément d'entraînement (35), une première liaison de libération (31) et un arbre de jonction de liaison (39), le sous-mécanisme comprenant une seconde liaison de libération (31S) actionnée conjointement à la première liaison de libération au moyen du mécanisme de transmission de sorte que le second élément de blocage est comprimé de façon à être débloqué, et le mécanisme de transmission est constitué d'un élément en forme de cordon souple (400).
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1. Dispositif d'entree clans un vehicule, comprenant : un rail fixe (3) sur lequel un siege (500) coulisse, un premier element de blocage (25) prevu au niveau d'un premier cote du siege dans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de favor a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un second element de blocage (25) prevu au niveau de 1'autre cote du siege dans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un mecanisme principal (100) prevu au niveau du premier cote du siege et debloquant le premier element de blocage en association avec un fonctionnement d'un dossier (600; du siege, un sous-mecanisme (300) prevu au niveau de 1'autre cote du siege et debloquant le second element de blocage en association avec un actionnement du mecanisme principal, et un mecanisme de transmission (400) prevu entre le mecanisme principal et le sous-mecanisme et transmettant une operation du mecanisme principal au sous-mecanisme, caracterise en ce qu'un dispositif d'entree dans un vehicule 25 comprend le mecanisme principal comprenant : un premier element d'entrainement (35) actionne conjointement au fonctionnement du dossier du siege, une premiere liaison de liberation (31) actionnee 30 conjointement au premier element d'entrainement de fagon a appuyer sur le premier element de blocage pour etre debloque, et un arbre de jonction de liaison (39) grace auquel le premier element d'entrainement est relie de fagon a pouvoir tourner relativement a la premiere liaison de liberation, 35 le sous-mecanisme comprenant une seconde liaison de liberation (31S) actionnee conjointement a la premiere liaison de liberation au moyen du mecanisme de transmission de sorte que le second element de blocage est comprime de fagon a etre debloque, etle mecanisme de transmission constitue d'un element en forme de cordon souple (400) est dispose dune maniere telle qu'une premiere extremite (401) de 1'element en forme de cordon souple dans une direction longitudinale de celui-ci est reliee a 1'arbre de jonction de liaison utilise pour relier le premier element d'entrainement et la premiere liaison de liberation clans le mecanisme principal, et 1'autre extremite (402) de 1'element en forme de cordon souple dans une direction longitudinale de celui-ci est reliee a la seconde liaison de liberation du sous- mecanisme. 2. Dispositif d'entree dans un vehicule selon la 1, dans lequel 1'element en forme de cordon souple comprend, a la premiere extremite, une partie de bague (403), et la partie de bague (403) est adaptee au niveau d'une surface peripherique exterieure de 1'arbre de jonction de liaison (39) et est reliee a 1'arbre de jonction de liaison d'une maniere permettant une rotation relative. 3. Dispositif d'entree dans un vehicule selon 1'une de la 1 et de la 2, dans lequel 1'arbre de jonction de liaison est configure soit comme etant adapte a la premiere liaison de liberation de fagon a ne pas titre entraine en rotation, soit comme etant fixe a la premiere liaison de liberation par soudage. 4. Dispositif d'entree dans un vehicule selon 1'une de la 1 a la 3, clans lequel le mecanisme principal comprend un premier element de sollicitation sollicitant la premiere liaison de liberation clans une direction opposee d'une direction de deblocage, et le sous-mecanisme comprend un second element de sollicitation sollicitant la seconde liaison de liberation dans la direction de deblocage. 5. Dispositif d'entree dans un vehicule selon la 4, dans lequel la premiere liaison de liberation du mecanisme principal comprend une premiere partie de contact (33) comprimant le premier element de blocage de =-aeon a titre debloque, la seconde liaison de liberation du sous-mecanisme comprend une seconde partie de contact (33S) appuyant sur lesecond element de blocage de fagon a titre debloque, a une position initiale d'une operation de deblocage, un premier ecartement est defini entre la premiere partie de contact et le premier element de blocage dans le mecanisme principal, et a la position initiale de 1'operation de deblocage, le sous-mecanisme est configure d'une maniere oil la seconde partie de contact est en contact avec le second element de blocage clans le sousmecanisme, et un second ecartement, qui est plus petit que le premier ecartement, est defini entre la seconde partie de contact et le second element de blocage clans le sous-mecanisme. 6. Dispositif d'entree clans un vehicule selon la 5, clans lequel 1'un du premier element de sollicitation et du second element de sollicitation, ou chacun d'entre eux, comprend un ressort helicoidal a torsion (34) (34S) comportant un ressort helicoidal (340) et une partie de bras (341) formee en prolongement du ressort helicoidal, et la partie de bras du ressort helicoidal a torsion sert de butee pour limiter 1'une de la premiere liaison de liberation et de la seconde liaison de liberation, ou les deux, de fagon a ne pas titre entrainees en rotation excessivement. 7. Dispositif d'entree dans un vehicule, selon la 6, clans lequel 1'une de la premiere liaison de liberation et de la seconde liaison de liberation, ou chacune d'entre elles comprend une partie de butee de liaison (31x) en contact avec la partie de bras du ressort helicoidal a torsion. 8. Dispositif d'entree dans un vehicule, comprenant : un rail fixe (3) sur lequel un siege (500) coulisse, un premier element de blocage (25) prevu au niveau d'un premier cote du siege clans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un second element de blocage (25) prevu de 1'autre cote du siege dans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe,un mecanisme principal (100) prevu au niveau du premier cote du siege et debloquant le premier element de blocage conjointement a un fonctionnement d'un dossier (600) du siege, un sous-mecanisme (300) prevu de 1'autre cote du siege et debloquant le second element de blocage conjointement a un actionnement du mecanisme principal, un mecanisme de transmission (400) prevu entre le mecanisme principal et le sousmecanisme et transmettant une operation du mecanisme principal au sous-mecanisme, caracterise en ce qu'un dispositif d'entree dans un vehicule comprend en outre . le mecanisme principal comprenant : un premier element d'entralnement (3E) actionne conjointement a la commande du dossier du siege, une premiere liaison de liberation (31) actionnee conjointement au premier element d'entralnement de fagon a appuyer sur le premier element de blocage pour quill soit debloque, un arbre de jonction de liaison (39) grace auquel le premier 20 element d'entrainement est relie de fagon a pouvoir tourner relativement a la premiere liaison de liberation, et un premier element de sollicitation sollicitant la premiere liaison de liberation clans une direction opposee d'une direction de deblocage, et 25 le sous-mecanisme comprenant : une seconde liaison de liberation (31S) actionnee conjointement a la premiere liaison de liberation au moyen du mecanisme de transmission de sorte que le second element de blocage est comprime de fagon a etre debloque, et 30 un second element de sollicitation sollicitant la seconde liaison de liberation clans la direction de deblocage. 9. Dispositif d'entree dans un vehicule selon la 8, clans lequel la premiere liaison de liberation 35 du mecanisme principal comprend une premiere partie de contact (33) appuyant sur le premier element de blocage de fagon a etre debloque, la seconde liaison de liberation du sous-mecanisme comprend une seconde partie de contact (33S) appuyant sur le second element de blocage de fagon a etre debloque, a une 40 position initiale dune operation de deblocage, un premierecartement est defini entre la premiere partie de contact et le premier element de blocage dans le mecanisme principal, et a la position initiale de 1'operation de deblocage, le sous-mecanisme est configure d'une maniere ou la seconde partie de contact est en contact avec le second element de blocage dans le sousmecanisme et un second ecartement, qui est plus petit que le premier ecartement, est defini entre la seconde partie de contact et le second element de blocage clans le sous--mecanisme. 10. Dispositif d'entree dans un vehicule comprenant : un rail fixe (3) sur lequel un siege (500) coulisse, un premier element de blocage (25) prevu au niveau d'un premier cote du siege dans le sens de la largeur du siege pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un second element de blocage (25) prevu au niveau de 1'autre cote du siege dans le sens de la largeur pour bloquer le siege de fagon a ce qu'il ne coulisse pas par rapport au rail fixe et pour debloquer le siege de fagon a ce qu'il coulisse par rapport au rail fixe, un mecanisme principal (100) prevu au niveau du premier cote du siege et debloquant le premier element de blocage conjointement a un fonctionnement d'un dossier (600) du siege, caracterise en ce qu'un dispositif d'entree dans un vehicule comprend en outre : le mecanisme principal comprenant : un premier element d'entrainement (35) actionne conjointement au fonctionnement du dossier du siege, une premiere liaison de liberation (31; actionnee conjointement au premier element d'entrainement de fagon a comprimer le premier element de blocage pour qu'il soit debloque, et un arbre de jonction de liaison (39) grace auquel le premier 35 element d'entrainement est retie de fagon a pouvoir tourner relativement a la premiere liaison de liberation, la premiere liaison de liberation est sollicitee au moyen d'un premier element de sollicitation dans une direction opposee d'une direction de deblocage, etle premier element de sollicitation servant cle butee pour limiter la premiere liaison de liberation de facon a ce qu'elle ne soit pas entrainee en rotation excessivement.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/20,B60N 2/08
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FR2888206
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A1
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DISPOSITIF DE LIAISON D'UNE VOILE A UN MAT
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La présente invention concerne un . Le domaine technique concerné ici est la marine à voile. Un bateau à voile comporte généralement un mât sensiblement vertical le long duquel on vient hisser une voile. Lors de cette opération, la voile est guidée le long du mât pour venir dans sa position motrice dans laquelle la force exercée par le vent sur elle est utilisée pour faire avancer le bateau. Les figures 1 à 3 illustrent des dispositifs de liaison d'une voile à un mât de l'art antérieur. Sur ces trois figures, on reconnaît une partie d'un mât 2 et une partie d'une voile 4. De manière tout à fait classique, une ralingue 6 est fixée tout le long du bord de la voile destiné à se trouver le long du mât dans la position motrice de la voile. La figure 2 montre une première forme de réalisation dans laquelle le mât 2 comporte une gorge dans laquelle vient coulisser la ralingue 6. La figure 2 du document US-5,347,946 représente un tel guidage de voile sur un mât. Un tel dispositif ne peut être utilisé qu'avec de petites voiles car les frottements entre la ralingue et la gorge réalisée dans le mât deviennent trop importants d'une part lorsque la longueur de guidage entre la ralingue et la gorge dépasse une certaine longueur et d'autre part en fonction également de la force exercée par le vent sur la voile lorsqu'elle est hissée. Les figures 1 et 3 montrent deux dispositifs de liaison entre une voile et un mât. Dans chacun de ces dispositifs, une pièce est montée coulissante par rapport au mât 2. La ralingue 6 est alors reliée à cette pièce coulissante. Dans la forme de réalisation de la figure 1, la pièce coulissante est un chariot 10 qui coulisse sur un rail en saillie sur le mât 2 tandis que la figure 3 illustre le cas d'un coulisseau 8 monté coulissant à l'intérieur d'une gorge réalisée dans le mât 2. Dans les deux cas, la pièce coulissante peut être équipée de billes limitant fortement les frottements lors du hissage de la voile 4. Un dispositif du type de celui représenté sur la figure 1 est décrit par exemple dans le document US-5,540,171 tandis qu'un dispositif du type de celui de la figure 3 est par exemple décrit dans le document US-6,575,108. L'inconvénient des dispositifs de liaison représentés sur les figures 1 et 3 est qu'un espace relativement important subsiste entre la ralingue 6 et le mât 2 lorsque la voile 4 est hissée. Ainsi l'efficacité aérodynamique de la voile est amoindrie. La présente invention a alors pour but de fournir un dispositif de liaison d'une voile à un mât permettant de hisser la voile le long du mât en limitant les frottements et en évitant, une fois la voile hissée, des fuites d'air entre la voile et le mât. De préférence, le dispositif selon l'invention sera un dispositif simple et d'un prix de revient comparable aux dispositifs de liaison à roulements connus actuellement. A cet effet, elle propose un dispositif de liaison d'une voile à un mât comportant au moins un coulisseau guidé dans une gorge réalisée dans le mât et sur lequel la voile est fixée, la voile étant munie d'une ralingue fixée sur son bord destiné à se trouver du côté du mât et la gorge présentant une fente longitudinale. Selon l'invention, le coulisseau est tubulaire, et la ralingue traverse chaque coulisseau. Avec un tel dispositif, les frottements sont limités lors des manoeuvres de la voile grâce aux coulisseaux et l'agencement de la ralingue dans les coulisseaux, et donc également dans la gorge du mât, permet d'augmenter sensiblement les performances aérodynamiques de la voile en évitant les fuites d'air haute pression du côté au vent de la voile vers l'air à plus basse pression du côté sous le vent de la voile. Dans une forme de réalisation de l'invention, la voile est par exemple une voile lattée, et chaque coulisseau est de préférence relié à une latte de la voile. Pour réaliser la liaison entre le coulisseau et la latte, chaque coulisseau peut présenter un bras faisant saillie hors de la gorge par la fente réalisée dans ladite gorge, et une chape assure ensuite par exemple à chaque fois la liaison entre le coulisseau et la latte correspondante. Pour limiter les frottements du coulisseau à l'intérieur de la gorge, le coulisseau comporte par exemple des roulements qui assurent la liaison entre le coulisseau et la surface intérieure de la gorge. Des galets, des patins de friction ou similaires pourraient aussi être utilisés pour améliorer le coulissement du coulisseau et limiter les frottements. Pour un meilleur maintien du bord de la voile dans la gorge du mât, le bord de la voile destiné à se trouver du côté du mât comporte de préférence deux ralingues similaires, une sur chacune des faces de la voile, et la largeur de la fente de la gorge du mât est sensiblement inférieure au double du diamètre d'une ralingue. Dans une variante de réalisation avantageuse, le dispositif de liaison selon l'invention comporte en outre un tube souple gonflable disposé dans la gorge entre le fond de celle-ci opposé à la fente longitudinale et la ralingue et traversant chaque coulisseau ainsi que des moyens de gonflage associés. Le tube est dans son état dégonflé lors des manoeuvres de la voile et est gonflé une fois la voile hissée. Les parois du tube viennent alors maintenir la (les) ralingue(s) sur la paroi intérieure de la gorge du mât. Les efforts exercés par la voile sur le mât sont alors répartis sur toute la hauteur du mât. Dans cette variante de réalisation, le tube gonflable est par exemple fixé à une ralingue. La présente invention concerne également un ensemble comportant une voile et un mât, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de liaison tel que décrit ci-dessus ainsi qu'un bateau à voile comportant au moins un tel ensemble. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels: Les figures 1 à 3 représentent des dispositifs connus de l'art antérieur, 20 La figure 4 est une vue en coupe transversale d'un dispositif de liaison selon l'invention, La figure 5 est une vue en perspective d'un dispositif de liaison selon l'invention fixé sur une voile, La figure 6 est une vue en perspective, à échelle réduite par rapport à la figure 5, montrant les éléments de la figure 5 montés sur un mât, et La figure 7 est une vue en perspective illustrant une variante de réalisation d'un dispositif représenté sur la figure 4 à 6. Les figures 4 à 6 représentent un dispositif de liaison entre un mât 12 et une voile 14. Le mât 12 représenté ici est un mât en forme d'aile. Cette forme est choisie ici à titre d'exemple mais l'invention peut s'appliquer à tous types de mât. Le mât présente dans l'un de ses bords une gorge 20 de forme sensiblement cylindrique circulaire. Du côté destiné à recevoir la voile 14, la gorge 20 présente une fente 22 s'étendant sur sensiblement toute la longueur de la gorge 20. La voile 14 est une voile lattée. Une extrémité de latte 24 est visible sur les figures 5 et 6. Dans la forme de réalisation préférée représentée sur les dessins, le bord de la voile 14 faisant face au mât 12 est muni de deux ralingues 16. De manière classique, une ralingue est cousue sur le bord d'une voile. Dans le cas présent, une ralingue 16, qui peut être semblable aux ralingues de l'art antérieur, est cousue au bord de la voile sur chacune des faces de celle-ci. On remarque également sur les figures 4 et 5 un coulisseau 26. Ce dernier est une pièce tubulaire adaptée pour coulisser à l'intérieur de la gorge 20. Dans la forme de réalisation représentée, le coulisseau 26 présente une face annulaire supérieure 28 et une face annulaire inférieure 30. Entre les faces annulaires supérieure 28 et inférieure 30 se trouvent trois rangées de roulements 32. Dans l'exemple représenté, chaque rangée de roulements 32 comporte cinq roulements. Ces rangées de roulements 32 sont équi-réparties entre les faces annulaires du coulisseau 26 et sont donc décalées l'une par rapport à l'autre à chaque fois de 120 . Les faces annulaires supérieure 28 et inférieure 30 sont coaxiales et définissent ainsi un axe longitudinal 34. Les rangées de roulements 32 sont disposées longitudinalement par rapport à cet axe longitudinal 34. Comme on peut le remarquer sur la figure 4, en vue de dessus, les rangées de roulements 32 font légèrement saillie au-delà du contour extérieur des faces annulaires supérieure 28 et inférieure 30. Dans la forme de réalisation représentée, les roulements d'une même rangée de roulements 32 sont montés à chaque fois entre deux plaques 36. Pour augmenter la rigidité du coulisseau 26, le bord longitudinal de chaque plaque 36 orienté vers l'intérieur du coulisseau 26 est soudé à la plaque 36 voisine. Les extrémités frontales des plaques 36 sont quant à elles soudées chacune à une face annulaire du coulisseau 26. Le coulisseau 26 présente également un bras 38 orienté vers la voile 14. Ce bras 38 s'étend principalement dans un plan médian par rapport à deux rangées de roulements 32 voisines. L'épaisseur de ce bras 38 est, au moins localement, inférieure à la largeur de la fente 22 dans laquelle il coulisse. Ainsi, l'orientation du coulisseau dans la gorge 20 est la suivante: le bras 38 se trouve au niveau de la fente 22, de part et d'autre de ce bras 38 (et donc aussi de la fente 22), à 60 , se trouve une rangée de roulements 32 s'étendant longitudinalement dans la gorge 20 et à 180 de la fente 22 se trouve la troisième rangée de roulements 32. Le bras 38 reçoit une chape 40 montée à l'extrémité d'une latte 24. La chape 40 est articulée par rapport au bras 38 autour d'un axe de liaison 42 5 longitudinal (par rapport au coulisseau 26) et la chape 40 est reliée à l'extrémité de la latte 24 par un axe transversal 44. Comme il ressort des dessins, les ralingues 16 se trouvent à l'intérieur de la gorge 20 et traversent le coulisseau 26. Ainsi la voile 14 s'étend jusqu'à l'intérieur du mât 12. Seules des découpes 46 sont réalisées dans la voile 14 au niveau des bras 38 des coulisseaux 26. Le bras 38 et la voile 14 se trouvant dans un même plan, on évite ainsi de faire passer dans la fente 22 à la fois la voile 14 et le bras 38. Les figures 4 à 6 montrent un dispositif de liaison destiné à prendre place à une hauteur intermédiaire de la voile 14. Toutefois, le même montage peut être utilisé avec la têtière (non représentée) de la voile. Si la charge au niveau de la têtière est trop importante, celle-ci peut être distribuée sur plusieurs coulisseaux. Avec des dispositifs de liaison tels ceux décrits ci-dessus, la voile 14 se trouve au plus près du mât 12. De cette manière, les fuites de l'air à haute pression qui se trouvent du côté au vent de la voile, vers l'air à plus basse pression du côté sous le vent sont évitées. Par rapport à des voiliers utilisant des dispositifs de l'art antérieur tels ceux représentés sur les figures 1 et 3, le rendement de la voile est sensiblement amélioré. Ce meilleur rendement est obtenu sans nécessiter le recours à une mécanique élaborée et coûteuse. Les coulisseaux peuvent prendre place uniquement aux emplacements des lattes de la voile et il est inutile de prévoir des chariots intermédiaires entre les lattes, chariots intermédiaires très onéreux, comme c'est parfois le cas pour des dispositifs de l'art antérieur. En outre, le dispositif selon l'invention est d'une grande fiabilité. Les ralingues sont maintenues dans la gorge d'une part par les coulisseaux et d'autre part, dans la forme de réalisation proposée, le fait de prévoir deux ralingues empêche toute sortie de celles-ci hors de la gorge. La figure 7 montre une variante de réalisation du dispositif représenté sur les figures 4 à 6. Sur cette figure, les coulisseaux ne sont pas représentés. II s'agit de coulisseaux similaires à ceux décrits plus haut. Outre tous les éléments déjà décrits, le système de la figure 7 comporte un tube souple gonflable 48. Ce tube est destiné à s'étendre tout le long de l'intérieur de la gorge 20 pour venir, une fois gonflé, plaquer les ralingues 16 contre les parois de la gorge et les y maintenir. Bien entendu, ce tube souple gonflable 48 passe à l'intérieur des coulisseaux 26. De préférence, le tube souple est fixé sur les ralingues 16, ou sur l'une d'entre elles. Le tube souple gonflable 48 est donc tel qu'à l'état dégonflé il occupe un espace réduit dans la gorge 20 et tel qu'à l'état gonflé il vienne occuper quasiment tout l'espace libre dans la gorge 20 en prenant appui sur la paroi intérieure de cette gorge 20. Avec un tel dispositif, la voile 14 est hissée normalement à l'aide d'une drisse (non représentée). Après étarquage de la voile, le tuyau souple gonflable 48 est gonflé. Pour réaliser ce gonflage, une réserve d'air comprimé peut être placée en pied de mât. Il est également possible de prévoir par exemple un compresseur ou tout autre moyen de gonflage. Une fois le tuyau souple gonflable 48 gonflé à sa pression nominale, la voile est parfaitement maintenue. Cette pression nominale est telle que les forces exercées sur les ralingues empêchent par frottement tout mouvement des ralingues dans la gorge. La tension de la drisse utilisée pour hisser la voile peut alors être relâchée. Pour la manoeuvre inverse, c'est-à-dire pour l'affalage de la voile, la pression à l'intérieur du tube souple gonflable 48 est diminuée. Le tube souple gonflable 48 passe alors de sa position gonflée représentée sur la figure 7 par le premier contour 50 à sa position dégonflée représentée par le second contour 52. On peut prévoir par exemple, en pied de mât, une valve (non représentée) permettant à l'air de s'échapper du tube souple gonflable 48. Une fois le tube dégonflé, les ralingues 16 sont à nouveau libres dans la gorge 20 et l'affalage peut être réalisé normalement. En variante de réalisation, sur une voile à ris, il est souhaitable que le tube souple gonflable 48 ne soit installé que sur la partie haute de la ralingue (ou des ralingues), au-dessus des ris, c'est-à-dire au niveau de la partie de la voile sur laquelle l'effort de traction est le plus important. La présence du tube souple gonflable 48 décrit ci-dessus permet de réaliser le blocage de la (des) ralingue(s) 16 de la voile dans la gorge 20 du mât 12 lorsque la voile 14 est hissée. Lorsque le tube souple gonflable 48 est à l'état dégonflé, il ne gêne nullement les manoeuvres de la voile. Celles-ci peuvent être réalisées sans friction. La pression à l'intérieur du tube souple gonflable 48 peut être adaptée aux charges s'exerçant sur la voile. Il apparaît clairement à l'homme du métier que le tube souple gonflable 48 décrit permet de minimiser les efforts qui s'exercent sur le mât 12. Comme déjà indiqué plus haut, la voile 14 est hissée à l'aide d'une drisse. L'intégralité de la composante verticale de la traction de la voile est transférée à cette drisse. Ceci induit un effort important de compression sur la tête du mât. Classiquement, la drisse retourne en pied de mât où elle est étarquée pour maintenir sa tension. Ceci augmente encore d'autant la compression exercée sur la tête du mât. II est connu, pour limiter cette compression, d'utiliser en tête de mât un dispositif de blocage, connu sous le nom de hook, destiné à bloquer la drisse au-dessus de la têtière de la voile. Il apparaît clairement à la lecture de la description faite de la figure 7, que la présence du tube souple gonflable 48 rend inutile le hook. On évite ainsi tout risque de blocage accidentel de ce dispositif. Lorsque le tube souple gonflable 48 est gonflé, les efforts de compression sur le mât sont répartis sur toute la hauteur de celui-ci. Cette nouvelle répartition des efforts permet d'alléger la partie haute du mât 12. Par rapport à un voilier comparable, la section de mât utilisant un dispositif selon l'invention peut être réduite. Le dispositif selon l'invention permet également de limiter le poids du mât. La présente invention ne se limite pas au mode de réalisation préféré décrit ci-dessus à titre d'exemple limitatif et à sa variante avantageuse. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation évoquées plus haut et à toutes celles à la portée de l'homme du métier
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Ce dispositif de liaison comporte au moins un coulisseau (26). Ce dernier est une pièce tubulaire guidée dans une gorge (20) réalisée dans un mât (12). La gorge (20) présente une fente (22) longitudinale.Une voile est fixée sur le mât (12). Cette voile (14) est munie d'une ralingue (16) fixée sur son bord destiné à se trouver du côté du mât (12). La ralingue (16) traverse chaque coulisseau (26).
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1. Dispositif de liaison d'une voile à un mât (12) comportant au moins un coulisseau (26) guidé dans une gorge (20) réalisée dans le mât (12) et sur lequel la voile (14) est fixée, la voile (14) étant munie d'une ralingue (16) fixée sur son bord destiné à se trouver du côté du mât (12) et la gorge (20) présentant une fente (22) longitudinale, caractérisé en ce que le coulisseau (26) est tubulaire, et en ce que la ralingue (16) traverse chaque coulisseau (26). 2. Dispositif de liaison selon la 1, caractérisé en ce que la voile (14) est une voile lattée, et en ce que chaque coulisseau (26) est relié à une latte (24) de la voile (14). 3. Dispositif de liaison selon la 2, caractérisé en ce que chaque coulisseau (26) présente un bras (38) faisant saillie hors de la gorge (20) par la fente (22) réalisée dans ladite gorge (20), et en ce qu'une chape (40) assure à chaque fois la liaison entre le coulisseau (26) et la latte (24) correspondante. 4. Dispositif de liaison selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le coulisseau (26) comporte des roulements qui assurent la liaison entre le coulisseau (26) et la surface intérieure de la gorge (20). 5. Dispositif de liaison selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le bord de la voile (14) destiné à se trouver du côté du mât (12) comporte deux ralingues (16) similaires, une sur chacune des faces de la voile (14), et en ce que la largeur de la fente (22) de la gorge (20) du mât (12) est sensiblement inférieure au double du diamètre d'une ralingue (16). 6. Dispositif de liaison selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un tube souple gonflable (48) disposé dans la gorge (20) entre le fond de celle-ci opposé à la fente (22) longitudinale et la ralingue (16) et traversant chaque coulisseau (26) ainsi que des moyens de gonflage associés. 7. Dispositif de liaison selon la 6, caractérisé en ce que le tube gonflable (48) est fixé à une ralingue (16). 8. Dispositif de liaison selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le tube (48) gonflé vient contraindre chaque ralingue (16) en appui contre une paroi intérieure de la gorge (20) réalisée dans le mât (12). 9. Ensemble comportant une voile (14) et un mât (12), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de liaison selon l'une des 1 à 8. 10. Bateau à voile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un ensemble selon la 9.
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B
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B63
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B63B
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B63B 9
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B63B 9/08
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FR2889842
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A1
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PROCEDE POUR LA PRODUCTION DE PARTICULES ET CORPS FRITTE
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La présente invention concerne un procédé pour la production de particules, des particules et un corps fritté. Des composés à base de phosphate de calcium représentent un type de matériau céramique et sont couramment utilisés, par exemple, comme biomatériaux et matériaux en phase stationnaire pour chromatographie. Dans le cas où des biomatériaux constitués d'un composé à base de phosphate de calcium sont produits, des particules à base de phosphate de calcium sont préparées, par exemple, à partir d'un liquide (une suspension), les particules sont moulées sous différentes formes désirées pour obtenir des corps moulés et les corps moulés sont soumis à une cuisson (frittage) pour obtenir des corps frittés. Puis les corps frittés ainsi obtenus sont utilisés cliniquement comme os artificiels et racines dentaires artificielles, et corps similaires. Dans le cas où des matières en phase stationnaire pour chromatographie, constituées d'un composé à base de phosphate de calcium, sont produites, des particules d'un composé à base de phosphate de calcium sont préparées de la même manière que dans le cas de production des biomatériaux décrits ci-dessus, puis les particules sont soumises à une cuisson (frittage) pour obtenir des particules fines frittées. Les particules fines frittées ainsi obtenues sont utilisées comme matières de garnissage de colonnes et matières similaires. Comme procédé pour la préparation de telles particules, un procédé pour la production de particules d'hydroxyapatite en utilisant une technique en émulsion a été décrit (voir par exemple le brevet japonais mis à l'Inspection Publique n 2002-137 910). Cependant, un tel procédé implique obligatoirement un traitement complexe tel qu'une décantation ou une centrifugation et ne convient pas à la production en masse et, en conséquence, pose des problèmes en ce qui concerne l'efficacité et le coût de production. En outre, il existe également un problème consistant en le fait que les particules obtenues par ce procédé sont susceptibles d'être amorphes. En conséquence, dans le cas où des corps moulés sont préparés en utilisant de telles particules, ces corps moulés sont susceptibles d'avoir une densité variable, et les corps frittés obtenus par frittage des corps moulés sont dépourvus de stabilité de résistance mécanique et de porosité. En conséquence, un objectif de la présente invention consiste à proposer un procédé pour la production de particules, permettant de produire efficacement à faible coût des particules fines (notamment des particules sphériques) d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin, les particules fines (notamment des particules sphériques) présentant une bonne aptitude à l'écoulement qui sont produites par le procédé de production de particules, et un corps fritté de grande qualité obtenu par frittage d'un corps moulé constitué des particules. Afin d'atteindre l'objectif précité, un premier aspect de la présente invention concerne un procédé pour la production de particules, comprenant une première étape consistant à mélanger une première substance contenant du phosphore et une seconde substance contenant du calcium et à introduire, dans une atmosphère chauffée, des gouttelettes d'un liquide contenant un produit de réaction amorphe, obtenu par la réaction entre la première substance et la seconde substance, pour amener le produit de réaction à l'état gazeux; et une seconde étape consistant à cristalliser le produit de réaction à l'état gazeux pour obtenir des particules constituées principalement d'un composé à base de phosphate de calcium. Suivant le premier aspect de la présente invention, il 35 est possible de produire efficacement de fines particules (notamment des particules sphériques) d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin à un faible coût. Dans le procédé de la présente invention, il est préféré que la première substance contienne comme ingrédient principal au moins un oxyde de phosphore ou ester d'acide phosphorique. Une telle première substance peut réagir aisément avec la seconde substance dans un solvant de telle sorte qu'un produit amorphe de réaction soit formé plus efficacement. En outre, dans le procédé de la présente invention, il est également préféré que la seconde substance contienne comme ingrédient principal au moins un alcoolate de calcium ou un sel de calcium. Une telle seconde substance peut aisément réagir avec la première substance dans un solvant de telle sorte qu'un produit amorphe de réaction soit formé plus efficacement. En outre, dans le procédé de la présente invention, il est également préféré que la quantité d'impuretés présentes dans le composé à base de phosphate de calcium soit égale ou inférieure à 5 % en poids. Cela permet aux particules constituées principalement du composé à base de phosphate de calcium de présenter d'excellentes propriétés (notamment une grande résistance mécanique). Dans ce cas, il est préféré que les impuretés contiennent principalement au moins un sous-produit autre que le produit de réaction ou bien un produit de décomposition du composé à base de phosphate de calcium. En réduisant la quantité de ces impuretés présentes dans le composé à base de phosphate de calcium, il est possible d'obtenir des particules ayant une résistance mécanique particulièrement grande. En outre, dans le procédé de la présente invention, il est également préféré que l'atmosphère chauffée contienne 35 un plasma produit par ionisation d'un gaz ambiant. Le plasma peut transmettre plus uniformément une très grande quantité d'énergie aux gouttelettes contenant le produit amorphe de réaction, de telle sorte que les gouttelettes soient chauffées efficacement et uniformément. En outre, dans le procédé de la présente invention, il est également préféré que la température du plasma soit comprise dans l'intervalle de 2000 à 15 000 C. En réglant la température du plasma à une valeur dans l'intervalle précité, il est possible de vaporiser rapidement les gouttelettes de telle sorte que le produit de réaction soit mis sous forme d'un mélange à l'état gazeux. En outre, en refroidissant le mélange à l'état gazeux, il est possible d'obtenir efficacement de fines particules. De plus, dans le procédé de la présente invention, il est également préféré que la seconde étape comprenne en outre l'étape de refroidissement forcé du produit de réaction à l'état gazeux. Par refroidissement forcé du produit de réaction à l'état gazeux, il est possible d'effectuer efficacement le refroidissement et la cristallisation du produit de réaction à l'état gazeux en une brève période de temps, ce qui permet à une plus grande quantité du liquide (de la suspension) contenant le produit amorphe de réaction d'être traitée par unité de temps. En résultat, le rendement en particules est amélioré et, en conséquence, le coût de production des particules est réduit. En outre, dans le procédé de la présente invention, il est également préféré que les particules aient une forme 30 substantiellement sphérique. Cela améliore l'aptitude à l'écoulement des particules, en améliorant ainsi les propriétés de remplissage des particules au cours du moulage et la densité d'un corps moulé constitué des particules. Dans ce cas, le diamètre moyen de particule des particules sphériques est compris de préférence dans l'intervalle de 5 à 150 nm. En fixant le diamètre moyen de particule des particules sphériques à une valeur comprise dans l'intervalle précité, est possible d'améliorer particulièrement les propriétés de remplissage des particules, ce qui améliore particulièrement la densité d'un corps moulé constitué des particules et la densité d'un corps fritté obtenu par frittage d'un corps moulé. En outre, dans le procédé de la présente invention, il est également préféré que le composé à base de phosphate de calcium soit l'hydroxyapatite ou le phosphate tricalcique. Du point de vue d'un rapport stoechiométrique, l'hydroxyapatite ou le phosphate tricalcique est une matière permettant de former aisément des particules cristallines stables. Un deuxième aspect de la présente invention concerne les particules produites par le procédé de production de particules suivant le premier aspect de la présente invention. Suivant le deuxième aspect de la présente invention, il est possible d'obtenir de fines particules, notamment des particules sphériques présentant une bonne aptitude à l'écoulement. Un troisième aspect de la présente invention concerne des particules constituées principalement d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin, qui ont un diamètre moyen de particule de 5 à 300 nm et un coefficient moyen de rotondité C représenté par la formule (I) suivante de 0,8 à 0,99: C = 4nS/L2 (I) formule dans laquelle S (nm2) représente une surface d'une image projetée d'une particule servant d'objet destiné à la mesure, et L (nm) représente une longueur circonférentielle de l'image projetée de la particule servant d'objet destiné à la mesure. Suivant le troisième aspect de la présente invention, il est possible d'obtenir des particules qui peuvent être 5 utilisées, par exemple, comme supports capables d'adsorber (capturer) efficacement des objets à capturer. Les particules suivant le deuxième ou le troisième aspect de la présente invention contiennent de préférence des particules creuses en une proportion de 5 à 40 %. Cela permet d'utiliser les particules de la présente invention pour un système (système d'administration de médicaments) destiné à libérer un médicament ou une substance similaire dans un organe cible. Par exemple, un médicament ou une substance similaire est introduit dans les portions creuses des particules creuses pour permettre aux particules creuses de délivrer le médicament à un organe cible. Après que les particules creuses contenant le médicament ont atteint l'organe cible, le médicament est libéré dans l'organe cible. Un quatrième aspect de la présente invention concerne un corps fritté obtenu par frittage d'un corps moulé des particules suivant le deuxième ou le troisième aspect de la présente invention. Suivant le quatrième aspect de la présente invention, il est possible d'obtenir un corps fritté de grande qualité ayant une excellente précision dimensionnelle et une grande résistance mécanique. DESCRIPTION BRÈVE DES DESSINS La figure 1 représente une vue schématique (en coupe 30 transversale) d'un dispositif à plasma thermique (production de fines particules) ; la figure 2 représente un spectre de diffraction des rayons X dans le produit de réaction présent dans une suspension préparée dans l'exemple 1; la figure 3 représente un spectre de diffraction des rayons X de particules d'hydroxyapatite présentes dans une suspension préparée dans l'exemple comparatif 1; la figure 4 représente une image au microscope 5 électronique à transmission de fines particules obtenues dans l'exemple 1; la figure 5 représente une image au microscope électronique à transmission de fines particules obtenues dans l'exemple comparatif 1; la figure 6 représente un spectre d'absorption infrarouge des fines particules obtenues dans l'exemple 1; la figure 7 représente un spectre d'absorption infrarouge des fines particules obtenues dans l'exemple comparatif 1; la figure 8 représente un spectre de diffraction des rayons X des fines particules obtenues dans l'exemple 1; la figure 9 représente un spectre de diffraction des rayons X des fines particules obtenues dans l'exemple 7; la figure 10 représente un spectre de diffraction des rayons X des fines particules obtenues dans l'exemple 8; la figure 11 représente un spectre de diffraction des rayons X des fines particules obtenues dans l'exemple 9; la figure 12 représente un spectre de diffraction des rayons X des fines particules obtenues dans l'exemple 10; et la figure 13 représente un spectre de diffraction des rayons X des fines particules obtenues dans l'exemple comparatif 1. Un procédé pour la production de particules, des particules et un corps fritté conforme à la présente invention est décrit en détail ci-dessous par référence aux formes de réalisation préférées représentées sur les dessins annexés. Le procédé de production de particules de la présente invention comprend une première étape consistant à mélanger une première substance contenant du phosphore et une seconde substance contenant du calcium de telle sorte que le phosphore et le calcium soient présents en un rapport molaire prédéterminé, et à introduire, dans une atmosphère chauffée, des gouttelettes d'une suspension (un liquide gélifié) contenant un produit amorphe de réaction obtenu par réaction entre la première substance et la seconde substance, pour amener le produit de réaction à l'état gazeux; et une seconde étape de cristallisation du produit de réaction à l'état gazeux pour obtenir des particules constituées principalement d'un composé à base de phosphate de calcium (cristallin) contenant du phosphore et du calcium en le rapport molaire prédéterminé. Les première et deuxième étapes sont décrites ci-dessous. (Première étape) Tout d'abord, un liquide mixte (liquide du type sol) est obtenu, par exemple, en mélangeant une première substance contenant du phosphore et une seconde substance contenant du calcium avec un solvant de telle sorte que le phosphore et le calcium soient présents en un rapport molaire prédéterminé. Dans le liquide mixte, la première substance et la seconde substance sont amenées à réagir pour former un produit amorphe de réaction. De cette manière, une suspension (un liquide gélifié) contenant le produit de réaction est obtenue. Des exemples appréciés de la première substance comprennent des substances contenant chacune comme ingrédient principal au moins de l'oxyde de phosphore ou un ester d'acide phosphorique. Une telle substance peut réagir aisément avec la seconde substance dans le solvant, de telle sorte qu'un produit amorphe de réaction soit formé plus efficacement. Des exemples spécifiques de l'oxyde de phosphore comprennent le sousoxyde de phosphore, le trioxyde de phosphore, le tétroxyde de phosphore et le pentoxyde de phosphore. Un exemple spécifique d'ester d'acide phosphorique comprend le phosphate de triéthyle. D'autre part, des exemples préférés de la seconde substance comprennent, mais à titre non limitatif, des substances contenant chacune, comme ingrédient principal, au moins un alcoolate de calcium ou un sel de calcium. Une telle substance peut réagir aisément avec la première substance dans le solvant de telle sorte qu'un produit amorphe de réaction soit formé plus efficacement. Des exemples spécifiques d'alcoolate de calcium comprennent le méthylate de calcium et l'éthylate de calcium. Des exemples spécifiques de sel de calcium comprennent le carbonate de calcium, le chlorure de calcium, le nitrate de calcium, l'acétate de calcium, le lactate de calcium et leurs hydrates. Des exemples de solvant comprennent des mélanges obtenus chacun en mélangeant comme ingrédient principal un alcool tel que le méthanol, l'éthanol, le propanol ou le butanol et une quantité appropriée (petite quantité d'eau) telle que l'eau distillée, l'eau pure, l'eau ultra pure, l'eau ayant subi un échange d'ions ou l'eau RO. Dans ce cas, la teneur en alcool du mélange est avantageusement égale ou supérieure à 70 % en volume, plus avantageusement égale ou supérieure à 90 % en volume. En fixant la teneur en alcool du mélange à une valeur comprise dans l'intervalle précité, il est possible de conduire plus efficacement la réaction entre la première et la seconde substance, de manière fiable. La température de la réaction entre la première substance et la seconde substance n'est pas particulièrement limitée mais est comprise avantageusement dans l'intervalle d'environ 0 à 500C, plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 10 à 40 C. Le temps de réaction entre la première substance et la seconde substance n'est également pas particulièrement limité mais est compris avantageusement dans l'intervalle d'environ 10 min à 5 h, plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 20 min à 2 h. Au cours de la réaction entre la première substance et la seconde substance, le liquide mixte peut être agité, soumis à des vibrations ou soumis à un traitement ultrasonique. I1 faut noter que le liquide mixte contenant la première substance et la seconde substance peut être préparé, par exemple, en ajoutant un solvant à un mélange de la première substance et de la seconde substance, ou en mélangeant une solution obtenue en dissolvant la première substance dans un solvant et une solution obtenue en dissolvant la seconde substance dans un solvant. Dans ce cas, le rapport de mélange entre la première substance et la seconde substance est choisi de manière appropriée en fonction d'un rapport molaire (rapport Ca/P) désiré entre le phosphore et le calcium d'un composé cible à base de phosphate de calcium. Plus spécifiquement, le rapport Ca/P est compris avantageusement dans l'intervalle d'environ 1 à 2, plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 1,3 à 1,7. En mélangeant la première substance et la seconde substance de telle sorte que le rapport Ca/P soit compris dans l'intervalle précité, il est possible de faire cristalliser aisément le composé contenant du calcium et du phosphore dans la seconde étape décrite plus loin. Puis la suspension ainsi obtenue est introduite (pulvérisée) sous forme de gouttelettes dans une atmosphère chauffée. De cette manière, il est possible de former de fines gouttelettes de la suspension et de chauffer les gouttelettes dans une atmosphère chauffée. En chauffant les gouttelettes dans une atmosphère chauffée, il est possible de volatiliser le solvant présent dans les gouttelettes et de vaporiser le produit de réaction pour l'amener à l'état gazeux. En outre, en chauffant le produit de réaction à l'état gazeux, il est possible de faciliter la modification de la liaison entre les atomes dans le produit de réaction, ce qui amène le produit de réaction à un état atomique plus stable (état cristallin). L'atmosphère chauffée n'est pas particulièrement limitée, mais contient de préférence un plasma produit par ionisation d'un gaz ambiant. Le plasma peut transmettre plus uniformément une très grande quantité d'énergie aux gouttelettes contenant le produit amorphe de réaction de telle sorte que les gouttelettes soient chauffées efficacement et uniformément. En résultat, les gouttelettes se vaporisent efficacement, ce qui fait que le produit de réaction est transformé en un mélange à l'état gazeux. En refroidissant rapidement le mélange à l'état gazeux, il est possible d'obtenir de manière fiable des particules ayant un petit diamètre de particule. Il faut noter que le mélange à l'état gazeux contient le produit de réaction à l'état gazeux et le solvant (volatilisé) à l'état gazeux. Pour la raison décrite ci-dessus, parmi divers procédés pour la production de fines particules, un procédé à plasma thermique est utilisé de manière particulièrement préférable pour le séchage de la suspension, la vaporisation du produit de réaction et la production de particules (granulation du produit de réaction). Des exemples d'un 25 un plasma comprennent, procédés tels qu'une procédé pour transformer mais à titre non limitatif, divers décharge électrique (par exemple un gaz en plasma thermique à induction d'arc, décharge luminescente), exemple irradiation avec de la haute fréquence, décharge une photo-irradiation (par lumière laser, irradiation avec de la lumière émise par une lampe), et un chauffage (par exemple transmission de la chaleur d'une réaction chimique). Un procédé à plasma thermique à induction haute fréquence est un procédé pour la production d'un plasma par ionisation d'un gaz ambiant en élevant la température du gaz ambiant par induction électromagnétique en utilisant une bobine conduisant à un courant haute fréquence. La décharge d'arc ou la décharge luminescente est un procédé pour la production d'un plasma en utilisant la chaleur engendrée par décharge d'un courant continu dans une atmosphère à pression réduite. La pression de l'atmosphère à pression réduite est comprise avantageusement dans l'intervalle d'environ 1 à 1500 Pa, plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 1,3 à 1300 Pa. Des exemples de lumière laser à utiliser pour l'irradiation avec de la lumière laser comprennent: des lasers à gaz tels qu'un laser à héliumnéon, un laser à ions argon, un laser à dioxyde de carbone gazeux, un laser à excimère et un laser à azote; des lasers solides tels qu'un laser à rubis, un laser YAG (grenat yttrium-aluminium), un laser à verre et un laser à néodyme; des lasers à métaux tels qu'un laser à hélium-cadmium, un laser à vapeur de cuivre et un laser à vapeur d'or; et des lasers à semiconducteurs. Des exemples de lampe à utiliser pour l'irradiation avec de la lumière émise par une lampe comprennent: des lampes à décharge telles que des lampes flash, des lampes au xénon et des lampes à halogénures métalliques; et des lampes chauffantes telles que des lampes à halogène et des lampes au tungstène. Un exemple de chaleur engendrée par une réaction chimique comprend la chaleur engendrée par combustion ou explosion de poudre à canon. Parmi ces divers procédés pour la production d'un plasma, les procédés de décharge électrique sont utilisés de préférence. En particulier, un procédé à plasma thermique à induction haute fréquence est utilisé de préférence. En utilisant un procédé de décharge électrique (notamment un procédé à plasma thermique à induction haute fréquence), est possible de transformer plus efficacement un gaz ambiant en un plasma et de fixer aisément la température d'une atmosphère à une valeur élevée, ce qui permet de produire de manière aisée et fiable, à un faible coût, des particules. En outre, un procédé à plasma thermique à induction haute fréquence peut produire un plasma avec une faible non-uniformité dans un espace relativement grand, ce qui est avantageux en permettant de produire des particules ayant de faibles variations de forme et de diamètre de particules. La température du plasma est comprise avantageusement dans l'intervalle d'environ 2000 à 15 000 C, plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 7000 à 000 C, encore plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 10 000 à 15 000 C. En fixant la température du plasma à une valeur dans l'intervalle précité, il est possible de sécher rapidement les gouttelettes de la suspension et de vaporiser le produit de réaction pour le transformer en un mélange dans un état gazeux. En outre, en refroidissant rapidement le mélange à l'état gazeux, il est possible d'obtenir efficacement des particules ayant un diamètre de particule plus petit. En outre, en fixant la température du plasma à une valeur dans l'intervalle précité, il est également possible de cristalliser plus efficacement le produit amorphe de réaction (ce qui signifie qu'il est possible de transformer plus efficacement le produit amorphe de réaction en un composé à base de phosphate de calcium cristallin). Il faut noter que, même si la température du plasma dépasse la valeur limite supérieure précitée, il n'existe aucun problème dans la production d'un composé à base de phosphate de calcium. Cependant, la production d'un plasma ayant une température supérieure à la valeur limite supérieure précitée nécessite un appareil coûteux et une grande quantité de puissance électrique, ce qui a pour résultat une augmentation indésirable du coût de production. Il faut noter que l'expression "température du plasma" ne désigne pas une température réelle d'une atmosphère mais désigne une température théorique déterminée en convertissant l'énergie cinétique du plasma en une valeur de température. (Seconde étape) Puis le produit amorphe de réaction est cristallisé par refroidissement rapide du mélange à l'état gazeux. De cette manière, il est possible d'obtenir de fines particules constituées principalement d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin contenant du phosphore et du calcium en un rapport Ca/P prédéterminé lorsque la première substance et la seconde substance sont mélangées l'une à l'autre dans la première étape. Cela signifie qu'il est possible d'obtenir de fines particules d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin représentant un rapport Ca/P prédéterminé lorsqu'une matière première d'un composé à base de phosphate de calcium est préparée dans la première étape. Un exemple d'un procédé pour la cristallisation du produit amorphe de réaction comprend un procédé dans lequel le produit de réaction chauffé dans la première étape pour faciliter la modification de la liaison entre les atomes est laissé au repos après avoir terminé le chauffage. En terminant le chauffage du produit de réaction, il est possible d'amener sélectivement la liaison entre les atomes dans le produit de réaction à un état plus stable, ce qui permet d'obtenir un composé à base de phosphate de calcium cristallin. Dans la présente invention, le produit amorphe de réaction est cristallisé uniformément (ce qui signifie que le produit amorphe de réaction est transformé uniformément en un composé à base de phosphate de calcium cristallin), ce qui fait que l'apparition de variations de la vitesse de croissance des cristaux est supprimée, en permettant ainsi la production de grains cristallins ayant des dimensions des grains substantiellement uniformes. En résultat, des particules ayant une haute densité et une grande résistance mécanique sont obtenues. Dans la seconde étape, il est préféré que le mélange à l'état gazeux soit soumis à un refroidissement forcé. En soumettant le mélange à l'état gazeux en refroidissement forcé, il est possible d'effectuer efficacement le refroidissement et la cristallisation du produit de réaction en une brève période de temps, ce qui permet de traiter une plus grande quantité du liquide (suspension) par unité de temps. En résultat, le rendement en particules est amélioré, et, en conséquence, le coût de production des particules est réduit. En outre, suivant le procédé de production de particules décrit ci-dessus, des gouttelettes du produit amorphe de réaction engendrées à partir du mélange à l'état gazeux sont refroidies rapidement, et, en conséquence, la tension superficielle des gouttelettes est augmentée lorsque le produit amorphe de réaction est transformé en un composé à base de phosphate de calcium cristallin. Cela favorise la transformation des gouttelettes en gouttelettes sphériques, en permettant ainsi d'obtenir des particules ayant une forme substantiellement sphérique. Cela signifie que le procédé de production de particules de la présente invention peut être utilisé convenablement pour produire de fines particules de forme pratiquement sphérique. Les particules ainsi obtenues constituées principalement d'un composé à base de phosphate de calcium ont de préférence un diamètre moyen de particule d'environ 5 à 300 nm et un coefficient moyen de rotondité C représenté par la formule (I) suivante d'environ 0,8 à 0,99 C = 47tS/L2(I) formule dans laquelle S (nm2) représente une surface d'une image projetée d'une particule servant d'objet destiné à la mesure, et L (nm) représente une longueur circonférentielle de l'image projetée de la particule servant d'objet destiné à la mesure. Il faut noter que, lorsqu'une image projetée d'une particule servant d'objet destiné à la mesure est un cercle parfait, le coefficient de rotondité C des particules est égal à la valeur maximale, 1. Cela signifie qu'un coefficient de rotondité C plus proche de la valeur maximale, 1, indique qu'une particule est plus proche d'une sphère parfaite. Les particules ayant un diamètre moyen de particule compris dans l'intervalle précité et un coefficient moyen de rotondité C dans l'intervalle précité sont relativement fines et ont une forme sphérique proche de celle d'une sphère parfaite et, en conséquence, peuvent présenter une excellente dispersibilité dans, par exemple, un milieu de dispersion. Par exemple, ces particules peuvent être dispersées uniformément dans un échantillon liquide contenant des objets à capturer, tels que des protéines, des acides nucléiques ou des cellules et, en conséquence, peuvent être utilisées, par exemple, comme supports capables d'adsorber (capturer) efficacement des objets à capturer. De la manière décrite ci-dessus, le coefficient moyen de rotondité C des particules est compris avantageusement dans l'intervalle d'environ 0,8 à 0,99, mais est compris plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 0, 85 à 0,99. Puisque les particules ayant un coefficient moyen de rotondité C dans l'intervalle précité ont une forme sphérique proche de celle d'une sphère parfaite, l'aptitude à l'écoulement des particules est améliorée, ce qui améliore les propriétés de remplissage des particules au cours du moulage et la densité d'un corps moulé à partir des particules. Ces particules peuvent être utilisées comme matière première pour préparer un corps moulé compact ayant une grande résistance mécanique. En outre, par frittage du corps moulé, il est possible d'obtenir un corps fritté ayant une excellente précision dimensionnelle et une grande résistance mécanique. En outre, de la manière décrite ci-dessus, le diamètre moyen de particule des particules est compris avantageusement dans l'intervalle d'environ 5 à 300 nm, mais est compris plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 5 à 150 nm, encore plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 10 à 100 nm. Le procédé de production de particules de la présente invention peut être utilisé convenablement pour la production de telles fines particules. En fixant le diamètre moyen de particule à une valeur comprise dans l'intervalle précité, il est possible d'améliorer particulièrement les propriétés de remplissage des particules, ce qui améliore particulièrement la densité d'un corps moulé constitué des particules et la densité d'un corps fritté obtenu par frittage du corps moulé. Lorsque les particules ayant un diamètre moyen de particule dans l'intervalle précité sont utilisées comme matière en phase stationnaire pour des colonnes (c'est-à- dire comme matière de garnissage de colonne), la quantité de matière destinée à être utilisée pour remplir une colonne et la surface de contact des particules avec un échantillon sont augmentées et, en conséquence, il est possible de traiter l'échantillon avec une plus grande précision. En outre, conformément à la présente invention, des particules sont produites par croissance cristalline d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin obtenu par cristallisation du produit amorphe de réaction et, en conséquence, les particules ainsi obtenues sont constituées principalement d'un composé à base de phosphate de calcium de grande pureté. Plus spécifiquement, la quantité d'impuretés présentes dans les particules produites par le procédé de production de particules de la présente invention est avantageusement égale ou inférieure à 5 % en poids, plus avantageusement égale ou inférieure à 3 % en poids. Cela permet aux particules constituées principalement d'un composé de phosphate de calcium d'avoir d'excellentes propriétés (notamment une grande résistance mécanique). Le procédé de production de particules de la présente invention permet de produire des particules d'un tel composé à base de phosphate de calcium de très grande pureté aisément et de manière fiable. Dans ce cas, des exemples de ces impuretés comprennent un sous-produit autre que le produit de réaction dans la suspension, tel que CaO, et un composé à base de phosphate de calcium ayant un rapport Ca/P différent d'un rapport Ca/P cible (produit de réaction secondaire). En réduisant la quantité de ces impuretés, il est possible d'obtenir des particules ayant une résistance mécanique particulièrement grande. De la manière décrite ci-dessus, le rapport Ca/P du composé à base de phosphate de calcium produit de la manière décrite ci-dessus est compris avantageusement dans l'intervalle d'environ 1 à 2, plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 1,3 à 1,7. Parmi divers composés à base de phosphate de calcium ayant un rapport Ca/P dans l'intervalle précité, l'hydroxyapatite (rapport Ca/P: 1,67) ou le phosphate tricalcique (rapport Ca/P: 1,5) est préféré. En ce qui concerne un rapport stoechiométrique, l'hydroxyapatite ou un phosphate tricalcique est une matière à partir de laquelle il est possible de former aisément des particules cristallines stables. En outre, l'hydroxyapatite ou le phosphate tricalcique est similaire à la partie organique des os humains en ce qui concerne la composition et la structure et, en conséquence, présente une bonne biocompatibilité. Pour cette raison, les particules constituées d'hydroxyapatite ou de phosphate tricalcique ont une grande biocompatibilité avec les constituants dérivés d'un corps vivant et, en conséquence, peuvent être utilisées convenablement comme biomatériaux tels que des os artificiels et des matériaux d'obturation osseuse et comme matières de phase stationnaire pour chromatographie. En outre, ces particules contiennent de préférence des particules creuses en une proportion d'environ 5 à 40 %, plus avantageusement d'environ 10 à 30 %. Cela permet d'utiliser les particules de la présente invention pour un système (système d'administration de médicaments) destiné à libérer un médicament ou une substance similaire dans un organe cible. Par exemple, un médicament ou une substance similaire est introduit dans les portions creuses des particules creuses pour permettre aux particules creuses de délivrer le médicament à un organe cible. Après que les particules creuses contenant le médicament ont atteint l'organe cible, le médicament est libéré dans l'organe cible. Le procédé de production de particules de la présente invention décrit cidessus est de préférence mis en oeuvre en utilisant, par exemple, le dispositif représenté sur la figure 1. La figure 1 représente une vue schématique (en coupe transversale) d'un dispositif à plasma thermique qui permet de produire de fines particules sphériques d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin en utilisant un plasma produit par un procédé à plasma thermique à induction haute fréquence. Il faut noter que, dans la description suivante, la face supérieure et la face inférieure sur la figure 1 seront désignées respectivement sous les noms de "face supérieure" et "face inférieure". En outre, sur la figure 1, certains composés sont omis pour simplifier l'illustration. Le dispositif pour la production de fines particules sphériques d'un composé à base de phosphate de calcium (dispositif à plasma thermique) 1 comprend un chalumeau à plasma 2 pour produire un plasma thermique, un dispositif d'alimentation en matière première 3 pour introduire une matière première dans le chalumeau à plasma 2, une chambre 4 pour produire de fines particules sphériques d'un composé à base de phosphate de calcium 8 et une section collectrice 5 pour recueillir les fines particules sphériques d'un composé à base de phosphate de calcium produites dans la chambre 4. Le chalumeau à plasma comprend un tube en quartz 2a et une bobine pour oscillation haute fréquence 2b entourant l'extérieur du tube en quartz 2a. Sur le dessus du chalumeau à plasma 2, se trouve, au centre du chalumeau à plasma 2, un tube d'introduction 2d pour introduire une matière première et un gaz d'atomisation (gaz servant de véhicule) dans le chalumeau à plasma 2. Un gaz de formation de plasma (gaz ambiant) est introduit par un orifice d'admission de gaz de formation de plasma 2c dans le chalumeau à plasma 2 dans la direction verticale le long d'un tube intérieur du tube en quartz 2a. Le gaz de formation de plasma est amené d'une source d'alimentation en gaz de formation de plasma 6 dans l'orifice d'admission de gaz de formation de plasma 2c. Des exemples de gaz de formation de plasma comprennent l'argon, l'azote, l'hydrogène, l'oxygène et leurs mélanges. Dans la source d'alimentation en gaz de formation de plasma 6, par exemple, deux gaz différents de formation de plasmas sont préparés. De la manière décrite ci-dessus, le gaz de formation de plasma est introduit par l'orifice d'admission de gaz de formation de plasma 2c dans le chalumeau à plasma 2 dans la direction verticale le long d'un tube intérieur du tube en quartz 2a. Puis un courant électrique haute fréquence est appliqué à la bobine pour oscillation haute fréquence 2b de telle sorte qu'une flamme de plasma 7 soit produite. Il faut noter que l'intérieur du tube en quartz 2a est couvert d'un tube (non représenté sur le dessin) présent concentriquement avec le tube en quartz 2a. Dans l'espace créé entre ce tube et le tube en quartz 2a, de l'eau de refroidissement (non représentée sur le dessin) est soumise à une circulation pour le refroidissement par eau du tube en quartz 2a afin d'empêcher le tube en quartz 2a d'atteindre une température trop élevée sous l'action de la flamme de plasma 7 produite dans le chalumeau à plasma 2. Le dispositif d'alimentation en matière première 3 introduit une matière première, c'est-à-dire une suspension 3a contenant un produit amorphe de réaction, dans le chalumeau à plasma 2. Le dispositif d'alimentation en matière première 3 est connecté par un tube 9 au tube d'introduction 2d présent sur la partie supérieure du chalumeau à plasma 2. Le terme "suspension" désigne un mélange liquide-solide dans lequel de fines particules solides sont mélangées à un liquide. Le dispositif d'alimentation en matière première 3 comprend un récipient 3b destiné à renfermer la suspension 2a, un agitateur 3c pour agiter la suspension 3a dans le récipient 3b, une pompe 3d pour appliquer une pression à la suspension 3a afin d'amener la suspension 3a par le tube d'introduction 2d dans le chalumeau à plasma 2 et une source d'alimentation en gaz d'atomisation 3e. Un gaz d'atomisation est fourni par la source d'alimentation en gaz d'atomisation 3e et est amené conjointement avec la suspension 3a par le tube d'introduction 2d dans le chalumeau à plasma 2. De cette manière, la suspension 3a est atomisée dans le chalumeau à plasma 2. Cela signifie que la suspension 3 est divisée en gouttelettes. Des exemples de gaz d'atomisation comprennent l'argon, l'azote, l'hydrogène, l'oxygène et l'air. D'autre part, dans la chambre 4 présente en position adjacente à l'extrémité inférieure du chalumeau à plasma 2, des fines particules sphériques d'un composé à base de phosphate de calcium 8 sont produites. Plus spécifiquement, la suspension amenée à partir du dispositif d'alimentation en matière première 3 et atomisée (divisée en gouttelettes) dans le chalumeau à plasma 2 est amenée à réagir dans la flamme de plasma 7 et est ensuite vaporisée en un mélange à l'état gazeux. Puis le mélange à l'état gazeux est refroidi rapidement dans la chambre 4 de telle sorte que de fines particules sphériques d'un composé à base de phosphate de calcium 8 soient produites. Dans la partie supérieure de la chambre 4, est présent un moyen de refroidissement 10. Des exemples d'un procédé pour refroidir le mélange à l'état gazeux par le moyen de refroidissement 10 comprennent, mais à titre non limitatif: amener le mélange à l'état gazeux en contact avec un gaz de refroidissement 11 (voir la figure 1) ; et refroidir un gaz présent dans la chambre 4. Des exemples de gaz de refroidissement 11 comprennent des gaz oxydants tels que l'air et l'oxygène, des gaz inertes tels que l'azote, l'hélium, le néon et l'argon, et des gaz réducteurs tels que l'hydrogène et le monoxyde de carbone. Parmi ces gaz, les gaz inertes sont utilisés de préférence. En utilisant un tel gaz inerte comme gaz de refroidissement 11, il est possible d'éviter qu'un composé à base de phosphate de calcium produit soit décomposé par oxydation ou réduction. D'autre part, un gaz présent dans la chambre 4 peut être refroidi, par exemple, en refroidissant la chambre 4 avec un réfrigérant ou un agent similaire. Dans ce cas, un gaz présent dans la chambre 4 est refroidi par transmission de chaleur. Il faut noter que le moyen de refroidissement 10 est facultatif et peut être omis. La section collectrice 5 pour recueillir les fines particules sphériques produites d'un composé à base de phosphate de calcium 8 est fournie par la face de la partie inférieure de la chambre 4. La section collectrice 5 comprend une chambre collectrice 5a, un filtre 5b présent dans la chambre collectrice 5a et une pompe à vide (non représentée sur le dessin) connectée avec la chambre collectrice 5a par un tube 5c s'étendant à partir de la partie supérieure de la chambre collectrice 5a. Les fines particules produites sont aspirées dans la chambre collectrice 5a par la pompe à vide (non représentée sur le dessin) et sont ensuite retenues et collectées sur la surface du filtre 5b. Les particules produites par le procédé de production de particules de la présente invention peuvent être utilisées non seulement en tant que biomatériaux précités, tels que des os artificiels et des matériaux d'obturation osseuse et en tant que matières en phase stationnaire précitées pour chromatographie, mais également comme adsorbants pour des produits pour les soins de santé tels que des masques d'adsorption des virus, des systèmes de rafraîchissement d'air et des savons antibactériens. Un corps fritté destiné à être utilisé comme biomatériau peut être produit par exemple par le procédé suivant. Tout d'abord, les particules d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin sont préparées de la manière décrite ci-dessus. Puis ces particules d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin sont moulées sous une forme moulée pour obtenir un corps moulé. Un tel corps moulé peut être produit, par exemple, par n'importe lequel des divers procédés I à v suivants: I) introduction d'une suspension contenant des particules d'un composé à base de phosphate de calcium dans un moule désiré ; II) distribution non uniforme de la matière solide de la suspension par précipitation ou centrifugation de la suspension; III) introduction de la suspension dans un moule désiré et élimination de l'eau de la suspension pour laisser une matière solide dans le moule; IV) moulage par compression; et V) mélange des particules d'un composé à base de phosphate de calcium et d'une colle aqueuse, introduction du mélange dans un moule et séchage du mélange. Le corps moulé ainsi obtenu est séché naturellement ou artificiellement. Dans le cas d'un séchage artificiel, le corps moulé est séché, par exemple, par séchage par air chaud, lyophilisation ou séchage sous vide. En outre, le corps moulé peut être soumis à un usinage 15 tel qu'une coupe, un meulage et un polissage. Puis le corps moulé séché est fritté dans, par exemple, un four pour obtenir un corps fritté. La température de frittage n'est pas particulièrement limitée du moment qu'un composé à base de phosphate de calcium peut être fritté, mais elle est comprise avantageusement dans l'intervalle d'environ 700 à 1300 C, plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 900 à 1250 C. Le temps de frittage varie légèrement en fonction de la température de frittage, etc., mais n'est pas particulièrement limité. Cependant, le temps de frittage est compris avantageusement dans l'intervalle d'environ 0,1 à 10 h, plus avantageusement dans l'intervalle d'environ 1 à 5 h. Des exemples d'atmosphère de frittage comprennent, mais à titre non limitatif, des atmosphères oxydantes telles que l'air et l'oxygène, des atmosphères inertes telles que l'azote, l'hélium, le néon et l'argon, des atmosphères réductrices telles que l'hydrogène et le monoxyde de carbone et des atmosphères sous pression réduite. Il faut noter que le frittage peut être répété plusieurs fois si nécessaire. De cette manière, un corps fritté est obtenu. Le procédé pour la production de particules, les particules et le corps fritté de la présente invention ont été décrits par référence aux formes de réalisation présentées sur le dessin, mais la présente invention n'est pas limitée à celles-ci. Par exemple, le procédé de production de particules de 10 la présente invention peut comprendre en outre une étape supplémentaire à n'importe quelle fin, si nécessaire. Exemples Des exemples concrets de la présente invention sont décrits ci-dessus. 1. Production de fines particules (Exemple 1) Tout d'abord, 0,18 mole de pentoxyde de phosphore (première substance) et 0,6 mole de nitrate de calcium tétrahydraté (seconde substance) ont été ajoutés à 900 mL d'une solution aqueuse d'éthanol à 95 % en volume (solvant) de telle sorte que le rapport Ca/P soit égal à 1,67, puis le mélange résultant a été agité à température ambiante (25 C) pendant 4 h pour la gélification du mélange. De cette manière, une suspension contenant un produit de réaction a été obtenue. Puis la solution aqueuse d'éthanol a été éliminée de la suspension et le produit de réaction restant a été soumis à une analyse par diffraction de rayons X (XRD) pour analyser sa structure cristalline. Le résultat de l'analyse (spectre de diffraction des rayons X) est représenté sur la figure 2. Comme permet de le constater la figure 2, certains pics sont observés dans le spectre de diffraction des rayons X du produit de réaction, mais le spectre est très général. D'après ce résultat, il est possible de considérer que le produit de réaction est principalement amorphe. Puis la suspension obtenue en <1> a été atomisée dans la flamme de plasma 7 produite dans le dispositif à plasma thermique (production de fines particules) 1 représenté sur la figure 1 pour obtenir de fines particules sphériques. Il faut noter que le gaz de refroidissement était l'air. Les conditions de fonctionnement du dispositif à plasma thermique (production de fines particules) 1 sont indiquées ci-dessous. Fréquence du courant électrique haute fréquence: 10 4 MHz Puissance de sortie du courant électrique haute fréquence: 70 kW Température du plasma: 10 000 C Type de gaz pour la production du plasma: argon + 15 oxygène (Exemple 2) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf que de l'éthylate de calcium (0,6 mole) a été utilisé comme seconde substance au lieu de nitrate de calcium tétrahydraté. (Exemple 3) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf qu'un mélange de nitrate de calcium tétrahydraté (0,3 mole) et d'éthylate de calcium (0,3 mole) a été utilisé comme seconde substance au lieu du nitrate de calcium tétrahydraté. (Exemple 4) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf que du phosphate de triéthyle (0,36 mole) a été utilisé comme première substance au lieu du pentoxyde de phosphore. (Exemple 5) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf qu'un mélange de pentoxyde de phosphore (0,09 mole) et de phosphate de triéthyle (0,18 mole) a été utilisé comme première substance au lieu du pentoxyde de phosphore. (Exemple 6) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf que la suspension a été atomisée non dans la flamme de plasma mais dans une atmosphère chauffée par un dispositif de chauffage électrique. Il faut noter que la température de chauffage était égale à 1800 C. (Exemple 7) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf que la quantité de la seconde substance (nitrate de calcium tétrahydraté) a été amenée à 0,36 mole afin de parvenir à un rapport Ca/P égal à 1, 0. (Exemple 8) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf que la quantité de la seconde substance (nitrate de calcium tétrahydraté) a été amenée à 0,43 mole de telle sorte que le rapport Ca/P soit égal à 1,2. (Exemple 9) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf que la quantité de la seconde substance (nitrate de calcium tétrahydraté) a été amenée à 0,50 mole de telle sorte que le rapport Ca/P soit égal à 1,4. (Exemple 10) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple 1, sauf que la quantité de la seconde substance (nitrate de calcium tétrahydraté) a été amenée à 0,54 mole de telle sorte que le rapport Ca/P soit égal à 1,5. (Exemple comparatif 1) <1> Tout d'abord, suivant un procédé classique de synthèse en phase humide, de l'hydroxyde de calcium a été amené à réagir avec de l'acide phosphorique pour produire des particules d'hydroxyapatite (rapport Ca/P: 1,67). Puis les particules d'hydroxyapatite ont été ajoutées à 900 mL d'une solution aqueuse d'éthanol à 95 % en volume et le mélange résultant a été agité pour obtenir une suspension. La structure cristalline des particules d'hydroxyapatite a été analysée par analyse par diffraction des rayons X. Les résultats de l'analyse (spectre de diffraction des rayons X) sont représentés sur la figure 3. Comme permet de le constater la figure 3, des pics nets attribués à la structure cristalline de l'hydroxyapatite sont observés dans le spectre de diffraction des rayons X des particules d'hydroxyapatite. <2> Puis, la suspension obtenue en <1> a été atomisée dans la flamme de plasma 7 produite dans le dispositif à plasma thermique (de production de fines particules) 1 représenté sur la figure 1 de la même manière que dans l'exemple 1 pour obtenir de fines particules. (Exemple comparatif 2) De fines particules ont été produites de la même manière que dans l'exemple comparatif 1, sauf que la suspension a été atomisée non dans la flamme de plasma mais dans une atmosphère chauffée par un dispositif de chauffage électrique. 2. Evaluations 2.1 Evaluation du diamètre de particule Le diamètre moyen de particule des fines particules produites dans chacun des exemples et des exemples comparatifs a été déterminé. Le diamètre moyen de particule a été calculé par la moyenne des diamètres de particule de 10 particules fines déterminées d'après une image au microscope électronique à transmission (MET) des fines particules. Les résultats d'évaluation du diamètre moyen de 35 particule sont présentés sur le tableau 1. L'image au MET des fines particules produites dans l'exemple 1 et l'image au MET des fines particules produites dans l'exemple comparatif 1 sont représentées sur la figure 4 et la figure 5, respectivement, comme exemples représentatifs. En résultat de l'observation avec un microscope, il a été confirmé que les fines particules produites dans chacun des exemples et des exemples comparatifs étaient de forme substantiellement sphérique. En outre, en résultat d'une évaluation plus détaillée des images au MET, il a été trouvé que les fines particules produites dans chacun des exemples contenaient des particules creuses. Dans tous les exemples, la teneur en particules creuses des fines particules était comprise dans l'intervalle de 16 à 24 %. 2.2. Evaluation de la forme de particules (coefficient de rotondité) L'évaluation de la forme des particules a été effectuée pour les fines particules produites dans chacun 20 des exemples et exemples comparatifs. Tout d'abord, pour chacun des exemples et exemples comparatifs, l'image au MET obtenue dans le paragraphe 2.1 a été analysée en utilisant un logiciel d'analyse d'image ("Particle Analysis Ver. 2.0" élaboré par Sumitomo Metal Technology Inc.) pour déterminer les coefficients de rotondité C représentés par la formule (I) suivante des particules. Puis le coefficient moyen de rotondité C a été calculé par la moyenne des coefficients de rotondité C de 10 particules. C = 47rS/L2 (I) formule dans laquelle S (nm2) représente une surface d'une image projetée d'une particule servant d'objet destiné à la mesure, et L (nm) représente une longueur circonférentielle de l'image projetée de la particule servant d'objet destiné à la mesure. Le résultat d'évaluation de la forme des particules est indiqué sur le tableau 1. 2.3 Evaluations de la cristallinité et de la teneur en impureté Tout d'abord, les fines particules produites dans chacun des exemples consistant en l'exemple 1 et l'exemple comparatif 1 ont été analysées par spectroscopie à infrarouge et à transformée de Fourier pour évaluer l'état de liaison des atomes dans les fines particules. La figure 6 représente un spectre d'absorption à infrarouge des fines particules produites dans l'exemple 1 et la figure 7 représente un spectre d'absorption à infrarouge des fines particules produites dans l'exemple comparatif 1. Comme permettent de le constater les figures 6 et 7, l'absorption attribuable aux groupes hydroxyle est observée à un nombre d'ondes d'environ 640 cm-1 sur la figure 6, tandis qu'une telle caractéristique n'est pas observée sur la figure 7. Ce résultat indique que pratiquement aucune hydroxyapatite (Can(PO4)6(OH)2) n'existe dans les fines particules de l'exemple comparatif 1. Puis les fines particules produites dans chacun des exemples et exemples comparatifs ont été soumises à une analyse de diffraction des rayons X pour évaluer la présence ou l'absence des pics autres que les pics attribués à l'hydroxyapatite dans leurs spectres respectifs de diffraction des rayons X. Comme exemples représentatifs, le spectre de diffraction des rayons X des fines particules produites dans l'exemple 1 est représenté sur la figure 8, les spectres de diffraction des rayons X des fines particules produites dans les exemples 7 à 10 sont représentés sur les figures 9 à 12, respectivement, et le spectre de diffraction des rayons X des fines particules produites dans l'exemple comparatif 1 est représenté sur la figure 13. Comme permet de le constater la figure 8, une pluralité de pics est observée dans le spectre de diffraction des rayons X, et pratiquement tous les pics sont attribués à l'hydroxyapatite (rapport Ca/P: 1,67). D'après ce résultat, il a été confirmé que de l'hydroxyapatite fortement cristalline a été produite dans l'exemple 1. Comme permettent de le constater les figures 9 à 12, une pluralité de pics a été observée dans chacun des spectres de diffraction de rayons X. Plusspécifiquement, le spectre de diffraction des rayons X représenté sur la figure 9 contient des pics attribués à un composé à base de phosphate de calcium avec un rapport Ca/P égal à 1,0, le spectre de diffraction des rayons X représenté sur la figure 10 contient des pics attribués à un composé à base de phosphate de calcium avec un rapport Ca/P égal à 1,2, le spectre de diffraction des rayons X représenté sur la figure 11 contient des pics attribués à un composé à base de phosphate de calcium avec un rapport Ca/P égal à 1,4, et le spectre de diffraction des rayons X représenté sur la figure 12 contient des pics attribués au phosphate tricalcique avec un rapport Ca/P égal à 1,5. Ces résultats indiquent que des composés cristallins à base de phosphate de calcium avec des rapports Ca/P de 1,0, 1,2, 1,4 et 1,5 ont été produits respectivement dans les exemples 7, 8, 9 et 10. D'autre part, comme permet de le constater la figure 13, des pics nets ne sont pas observés dans le spectre de diffraction des rayons X. D'après ce résultat, il a été confirmé que les fines particules produites dans l'exemple comparatif 1 étaient amorphes. En outre, une analyse quantitative a été effectuée pour chacun des spectres de diffraction des rayons X représentés sur les figures 8 à 13 pour évaluer la teneur en impuretés. A cet égard, il faut noter que de 1'hydroxyapatite, de l'oxyde de calcium et du phosphate tricalcique de grande pureté ont été utilisés comme échantillons de référence pour l'analyse quantitative. Les résultats d'évaluation de teneur en impuretés déterminée par analyse quantitative sont présentés dans le tableau 1. Tableau 1 Suspension Résultats d'évaluation Matière première Structure du Procédé de Structure Diamètre moyen Coefficient Teneur produit de chauffage de fines de particule moyen de en impuretés réaction particules (nm) rotondité C (% en poids) Première substance Seconde substance Rapport Ca/P Ex. 1 pentoxyde de nitrate de calcium 1,67 amorphe plasma cristalline 21 0,93 0,4 phosphore tétrahydraté Ex. 2 pentoxyde de éthylate de calcium 1,67 amorphe plasma cristalline 24 0,92 0,5 phosphore Ex. 3 pentoxyde de nitrate de calcium 1,67 amorphe plasma cristalline 25 0,86 0,4 phosphore tétrahydraté + éthylate de calcium Ex. 4 phosphate de nitrate de calcium 1,67 amorphe plasma cristalline 32 0,88 0,6 triéthyle tétrahydraté Ex. 5 pentoxyde de nitrate de calcium 1,67 amorphe plasma cristalline 29 0,88 0,7 phosphore + tétrahydraté phosphate de triéthyle Ex. 6 pentoxyde de nitrate de calcium 1,67 amorphe dispositif cristalline 53 0,85 1,2 phosphore tétrahydraté de chauffage électrique Ex. 7 pentoxyde de nitrate de calcium 1,0 amorphe plasma cristalline 25 0,89 0, 6 phosphore tétrahydraté Ex. 8 pentoxyde de nitrate de calcium 1,2 amorphe plasma cristalline 31 0,87 0,9 phosphore tétrahydraté Ex. 9 pentoxyde de nitrate de calcium 1,4 amorphe plasma cristalline 28 0,91 0, 4 phosphore tétrahydraté Ex. 10 pentoxyde de nitrate de calcium 1,5 amorphe plasma cristalline 26 0,90 0,4 phosphore tétrahydraté Ex. hydroxyde de acide phosphorique 1,67 cristalline plasma amorphe 61 0,79 - comp. 1 calcium Ex. hydroxyde de acide phosphorique 1,67 cristalline dispositif amorphe 231 0,75 - comp. 2 calcium de chauffage électrique Comme permet de le constater le tableau 1, les fines particules produites dans chacun des exemples étaient de très fines particules ayant un diamètre moyen de particule inférieur à 100 nm. D'autre part, le diamètre moyen de particule des fines particules produites dans l'exemple comparatif 1 était inférieur à 100 nm, tandis que le diamètre moyen de particule des fines particules produites dans l'exemple comparatif 2 était supérieur à 200 nm. En outre, le coefficient moyen de rotondité C des fines particules produites dans chacun des exemples était égal ou supérieur à 0,85. D'après ce résultat, il a été confirmé que les images projetées des fines particules produites dans chacun des exemples étaient très proches de cercles parfaits, ce qui signifie que les fines particules produites dans chacun des exemples étaient très proches de sphères parfaites par leur forme. D'autre part, le coefficient moyen de rotondité C des fines particules produites dans chacun des exemples comparatifs était inférieur à 0,8. D'après ce résultat, il a été confirmé que les fines particules produites dans chacun des exemples comparatifs étaient très loin de sphères parfaites en ce qui concerne leur forme. En outre, un résultat de l'analyse des spectres de diffraction des rayons X représentés sur les figures 8 à 12, il a été trouvé que la teneur en impuretés des fines particules produites dans chacun des exemples 1 et 7 à 10 était très faible, et les fines particules produites dans les exemples 1 et 7 à 10 étaient constituées d'hydroxyapatite de grande pureté. D'autre part, une analyse quantitative n'a pu être effectuée en ce qui concerne le spectre de diffraction des rayons X représenté sur la figure 13 car il ne contenait aucun pic net. Effet de l'invention Conformément à la présente invention, il est possible de produire efficacement de fines particules (notamment des particules sphériques) d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin, à un faible coût. En outre, le produit amorphe de réaction présent dans la suspension est cristallisé uniformément (ce qui signifie que le produit amorphe de réaction est transformé uniformément en un composé à base de phosphate de calcium cristallin), ce qui fait que l'apparition de variations de la vitesse de croissance cristalline est supprimée, ce qui permet la production de grains cristallins ayant des dimensions des grains substantiellement uniformes. En résultat, des particules ayant une haute densité et une grande résistance mécanique sont obtenues. De plus, il est possible d'effectuer efficacement la cristallisation du produit de réaction en une brève période de temps, ce qui permet de traiter une plus grande quantité de la suspension par unité de temps. En résultat, le rendement en particules est amélioré et, en conséquence, le coût de production des particules est réduit. Enfin, il doit être également entendu que le présent mémoire concerne les sujets figurant dans la demande de brevet japonais n 2005-230 320 (déposée le 9 août 2005) et la demande de brevet japonais n 2005-266 628 (déposée le 14 septembre 2005), qui sont expressément incorporés dans leur intégralité à titre de références au présent mémoire. Il va de soi que la présente invention n'a été décrite qu'à titre explicatif, mais nullement limitatif, et que de nombreuses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
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L'invention concerne un procédé pour la production de fines particules sphériques d'un composé à base de phosphate de calcium.Le procédé comprend une première étape de mélange d'une première substance contenant du phosphore, une seconde substance contenant du calcium et l'introduction dans une atmosphère chauffée de gouttelettes d'un liquide contenant le produit amorphe de la réaction entre ces substances pour amener le produit de réaction à l'état gazeux ; et une seconde étape de cristallisation de ce produit.Application. production à faible coût de fines particules, notamment sphériques, en un rendement amélioré, pour utilisation comme biomatériaux et matières en phase stationnaire pour chromatographie.
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Procédé pour la production de particules, caractérisé en ce qu'il comprend: une première étape consistant à mélanger une première substance contenant du phosphore et une seconde substance contenant du calcium et à introduire dans une atmosphère chauffée des gouttelettes d'un liquide contenant un produit amorphe de réaction, obtenu par la réaction entre la première substance et la seconde substance, pour amener le produit de réaction à l'état gazeux; et une seconde étape consistant à cristalliser le produit de réaction à l'état gazeux pour obtenir des particules constituées principalement d'un composé à base de phosphate de calcium. 2. Procédé pour la production de particules suivant la 1, caractérisé en ce que la première substance contient comme ingrédient principal au moins un oxyde de phosphore ou ester d'acide phosphorique. 3. Procédé pour la production de particules suivant la 1, caractérisé en ce que la seconde substance contient comme ingrédient principal au moins un alcoolate de calcium ou sel de calcium. 4. Procédé pour la production de particules suivant la 1, caractérisé en ce que la quantité d'impuretés présente dans le composé à base de phosphate de calcium est égale ou inférieure à 5 % en poids. 5. Procédé pour la production de particules suivant la 4, caractérisé en ce que les impuretés contiennent principalement au moins un sous-produit autre que le produit de réaction ou bien un produit de décomposition du composé à base de phosphate de calcium. 6. Procédé pour la production de particules suivant la 1, caractérisé en que l'atmosphère chauffée contient un plasma produit par ionisation d'un gaz ambiant. 7. Procédé pour la production de particules suivant la 6, caractérisé en ce que la température du plasma est comprise dans l'intervalle de 2000 à 15 000 C. 8. Procédé pour la production de particules suivant la 1, caractérisé en ce que la seconde étape comprend en outre l'étape de refroidissement forcé du produit de réaction à l'état gazeux. 9. Procédé pour la production de particules suivant la 1, caractérisé en ce que les particules sont 10 de forme substantiellement sphérique. 10. Procédé pour la production de particules suivant la 9, caractérisé en ce que le diamètre moyen de particule des particules sphériques est compris dans l'intervalle de 5 à 300 nm. 11. Procédé pour la production de particules suivant la 1, caractérisé en ce que le composé à base de phosphate de calcium est l'hydroxyapatite ou le phosphate tricalcique. 12. Particules, caractérisées en ce qu'elles sont 20 produites par le procédé pour la production de particules suivant la 1. 13. Particules caractérisées en ce qu'elles sont constituées principalement d'un composé à base de phosphate de calcium cristallin, ayant un diamètre moyen de particule de 5 à 300 nm et un coefficient moyen de rotondité C représenté par la formule (I) suivante de 0,8 à 0, 99: C = 4nS/L2... (I) formule dans laquelle S (nm2) représente une surface d'une image projetée d'une particule servant d'objet destiné à la mesure, et L (nm) représente une longueur circonférentielle de l'image projetée de la particule servant d'objet destiné à la mesure. 14. Particules suivant la 12, caractérisées en ce qu'elles contiennent des particules 35 creuses en une proportion de 5 à 40 %. 15. Particules suivant la 13, caractérisées en ce qu'elles contiennent des particules creuses en une proportion de 5 à 40 %. 16. Corps fritté, caractérisé en ce qu'il est obtenu 5 par frittage d'un corps moulé des particules suivant la 12. 17. Corps fritté, caractérisé en ce qu'il est obtenu par frittage d'un corps moulé des particules suivant la 13.
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C,A
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C01,A61
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C01B,A61K
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C01B 25,A61K 6
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C01B 25/32,A61K 6/838
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FR2897535
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A1
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LES SIGMA LIGANDS : (MONO- OU DI-ALKYLAMINOALKYL)-Y- BUTYROLACTONES, LEURS ANALOGUES AMINOTETRODRAFURANES ET LES (1-ADAMANTYL) BENZENE(S) ALKYLAMINES EN TANT QUE MODULATEURS PROTOTYPIQUES DES RECEPTEURS CELLULAIRES
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DI-ALKYLAMINOALKYL)-y-BUTYROLACTONES, LEURS ANALOGUES AMINOTETRAHYDROFURANES ET LES (1 - ADAMANTYL) BENZENE(S) ALKYLAMINE S, LEURS ENANTI OMERE S OU DIASTEREOÏSOMERES ET LEURS, PHARMACEUTIQUEMENT ACCEPTABLES, SELS D'ADDITION. La présente invention concerne les nouveaux et originaux ligands sigma :(Mono- ou di-alkylaminoalkyl)-y-butyrolactones (AL) et leurs analogues aminotétrahydrafuranes (AE), avec différents substituants : phénoxyméthyl, phényl, diphényl, fluorényl, adamantyl ou cyclopentyl et les (1-adamantyl) benzène(s) alkylamines (AdBAA), halogénés ou méthoxylés sur les substituants aromatiques, et leurs sels des racémiques, des énantiomères ou des diastéréoïsomères. L'invention consiste en la concrétisation du concept théorique du modulateur bioélectrique par les nouveaux et originaux sigma ligands AL/AE et AdBAA qui ne présentent pas des actions pharmacologiques univoques mais un mécanisme, soutenu par de multiples composantes pharmacologiques et par des actions orthostériques, (sigma- 1/2 induites) allostériques ou (sigma 2 induites) pseudo-allostériques, qui déclenche des effets fonctionnels modulateurs qui peuvent être très sélectifs (voir ci-dessous). 25 Les expériences in vitro et in vivo ont, par ailleurs, clai- rement démontré l'action des AL/AE et AdBAA sur des récep- teurs sigma-1, sigma-2 ou des sites du type sigma, modulant des récepteurs couplés aux protéines G (GPCR). En effet, les 30 AL/AE et AdBAA agiraient en libérant des protéines modula- trices qui réorganiseraient l'environnement protéique membra- naire et/ou,selon le GPCR concerné,la chaîne fonctionnelle endocellulaire des GPCR, avec activation ou inhibition de nature allostérique (effet sur le complexe GPCR) ou pseudo- 35 allostérique (action sur la chaîne fonctionnelle des GPCR), avec ou sans action orthos-térique. Par ailleurs, des expériences in vitro ont démontré les propriétés antican- céreuses des AL/AE et AdBAA présentant une composante sigma-2 importante (agonisme sigma-2 associé avec absence d'agonisme 40 sigma-1 ou avec antagonisme sigma-1), agissant par un mécanisme apoptotique original et spécifique des cellules malignes. Ces AL/AE et AdBAA peuvent donc être utilisés comme anticancéreux, seuls ou en potentialisant l'action des cytotoxiques classiques (doxorubicine ou actinomycine D) ou 45 comme agents diagnostiques (les récepteurs sigma augmentent chez les cellules cancéreuses). Les doses cytotoxiques protègent aussi contre les métastases des cellules cancé- reuses, en empêchant l'attachement des cellules métasta- siques, par la réorganisation des protéines membranaires et 50 par l'inhibition des canaux sodiques qu'induisent notamment les AL/AE. Finalement, la capacité des AL/AE et AdBAA de réguler, par un mécanisme impliquant les récepteurs sigma membranaires et mitochondriaux, les processus apoptotiques 15 20 peuvent leur conférer des potentialités thérapeutiques contre les maladies neurodégénératives (agonisme sigma-1 et inhibition des canaux Na+ et Ca2+) ou contre les inflammations chroniques (antagonisme sigma-1 et agonisme sigma-2). EXEMPLES - AE14 : TETRAHYDRO-N, N-DIMETHYL-5,5- DIPHENYL-3-FURANEMETHANAMINE. 10 AE14 présente une haute affinité pour les récepteurs muscariniques (récombinants humains) M1-M4: les constantes (pKi) de déplacement des la <3H>N-méthylscopolamine (<3H>NMS) sont 7,8 pour les Ml, 7,2 pour les M4, 7,0 pour les M3 et 6,8 pour 15 les M2. AE14 est un agoniste fonctionnel sélectif des récepteurs M1, exerçant un agonisme complet (100%) au test de vas deferens du lapin (RDV), avec une concentration de mi-efficacité: IC50 = 1uM. AE14 est antagoniste net des récepteurs M2 (atrium) et M3 (iléon) de cobaye: IC50 = 1,5 et 20 0,3 pM, respectivement. AE14 est un ligand mixte sigma 1/2 (affinité sub-micromolaire : la constante d'affinité pKi pour les récepteurs sigma- 1 est 7,6) mais, sur la base du déplacement de <3H>-Pentazocine et de 1,3-Di-(5<3H>tolyl) guanidine par 10pM de AE14, il apparaît clairement qu'il agit 25 sur des sites apparentés sigma-2, modulateurs des récepteurs GPCR de la famille A (affinité de AE14 pour les récepteurs sérotoninergiques (5-HT2), adré-nergiques (al), histaminergiques (Hl), dopaminergiques (D2/D3), avec des IC50 = 2-12pM, et muscariniques (vide supra). L'action sur des sites appa 30 rentés sigma-1/2 modulerait les canaux sodiques (déplacement de <3H> Batrachotoxine: IC50=3pM et l'antagonisme des convulsions toniques induites par électochoc (MES) ou par la pentylénetétrazole (PTZ): doses mi-efficaces: ED50 = 45 et 19mg/kg, per os (po), respectivement). 35 De par son profil ci-dessus, l'AE14 possède une activité promnésiante aux tests d'évitement passif (de 0,3 à 30 mg/kg,po) et, surtout, une activité antiamnésiante : antagonisme des actions amnésiantes de la scopolamine, de la 40 dizocilpine (MK-801) et du peptide amyloide (325-35 (A(3) à des doses remarquablement basses (0,03 à 3 mg/kg, po) c-à-d plus de 100 fois en dessous des effets indésirables (cholinergiques ou autres). L'antagonisme des activités ci-dessus par le BD1047 montre la prépondérance d'une modulation (agoniste) 45 sigma-1, présynaptique (d'après la IC50 = 0,05 M et la dose minimale = 0,03 mg/kg), associée avec des effets, aussi présynaptiques, antagonistes M2/M3 induisant respectivement, une activation cholinergique et, surtout, glutamatergique centrales à l'origine des effets anti-amnésiants et pro50 mnésiants. De par les modulations sigma ci-dessus, l'AE14 présente un profil d'antidépresseur (puissante activité anti-immobilité au test de la nage forcée (FST) et, aux mêmes doses (50-1005 mg/kg,po), il antagonise l'hyperactivité induite par le MK-801, indicative d'action psychotique, démontrant ainsi le rôle modulateur d'AE14 sur la sphère psychoaffective. De même, AE14 présente un profil de modulateur bioélectrique concernant l'excitation paroxystique des neurones (épilepsie) et de (son) effet délétère, en préservant les neurones, par contrôles ioniques: sodique, calcique et chlorique, sigma-induits, tout en maintenant leur excitabilité normale et même, via un agonisme sigma-1, en activant le tonus psy-chique. Ainsi l'AE14 concrétise un profil de neuroprotecteur/ activateur, par modulation bioélectrique, potentiellement efficace contre les maladies neurodégénératives. En particulier, son pouvoir régulateur des processus lui confère un potentiel particulier contre la sclérose en plaque, la sclérose amyotrophique latérale, démences, maladie de Parkinson ou autre pathologie nerveuse à composante autoimmune. En bon accord avec son profil sigma-1/2 agonismes sigma-1 et sigma-2, en opposition aux antagonistes sigma-1 et agonistes sigma-2 (AdPhAL, AdBPA, vide infra) très performants en apoptose et en cytotoxicité des cellules cancéreuses, AE14 a présenté une activité antiproliférative et cytotoxique significative, sur la seule lignée des cellules cancéreuses COLO-205, uniquement aux fortes concentrations (100 et 200pM). L'effet ci-dessus suggérerait une modulation agoniste sigma- 2, induite par l'AE14, qui, a forte concentration, aboutirait à une neutralisation des effets agonistes sigma-1 et aux processus apoptotiques chez les cellules cancéreuses COLO-205. -AE37 : TETRAHYDRO-N, N-DIMETHYL-2, 2-DIPHENYL-3-FURANEMETHANAMINE L'AE37 présente une affinité moyenne pour les récepteurs muscariniques (récombinants humains) M1-M4: 0,5pM De par ses bioréponses au RVD, atrium et iléon de cobaye, AE37 présente un profil d'agoniste partiel de faible activité intrinsèque pour les récepteurs Ml et M2 opérant comme un antagoniste fonctionnel pour ces récepteurs et comme antagoniste net pour les M3: 1pM Pentazosine pKi=6,3), la quasi- absence de modulation des GPCR(A) et, en bonne logique avec son affinité sigma-1, l'activité modulatrice des récepteurs NMDA. De par son affinité pour les sites apparentés sigma-1/2 modulant les canaux sodiques, AE37 s'attache sur les canaux sodiques (IC50=51M pour le déplacement de <3H> Batrachotoxine) et inhibe efficacement les courants sodiques (IC50=18pM). L'ensemble de ces propriétés et modulations sigma (allosté- riques sur NMDA et canaux chlorés, pseudo-allostériques sur les canaux sodiques) confère au AE37 un profil d'antiépi- leptique et de neuroprotecteur préservant ou stimulant les fonctions cognito-mnémoniques (notamment par agonisme sigma-1 et antagonisme des autorécepteurs centraux M2) et de régulateur de la sphère psychoaffective : activité anti- immobilité au FST et antagonisme de l'hyperactivité, induite par la dizocilpine, dans la même gamine de doses d'AE37 (10- 100 mg/kg, po), révélant, selon la tendance pathologique manifestée et les dysrégulations apparentées des neurones cérébraux, des propriétés anti-dépressives ou antipsycho- tiques. Très longue durée d'action : 6-12 heures de pleine action aux fortes doses (>à 30 mg/kg, po). En bon accord avec l'agonisme sigma-1 séléctif d'AE37, ce dérivé n'a pas pré- senté de cytotoxicité significative mais seulement un faible pouvoir antiprolifératif sur COLO-205 (-30 à -50%) "a 100 ou 200pM. Ceci met bien en évidence l'importance de la compo- sante sigma-2 dans les processus apoptotiques. En relation avec l'absence de composante sigma-2, AE37 est moins efficace dans le FST que l'AE14 mais par le biais des modulations, analogues à celles d'AE14, il développe des propriétés antiamnésiantes (anti-scopolamine, ou anti-A(3) à des doses couvrant en partie sa gamme anticonvulsivante : 3 ou 10 mg/ kg, po). AE37 - de par son profil de modulateur sigma : des canaux sodiques, calciques et chlorés, via son agonisme sigma-1, inhibiteur des processus apoptotiques- constitue un moyen potentiel intéressant contre les maladies à composante autoimmune significative (sclérose en plaques, sclérose amyotrophique latérale, démences, maladie de Parkinson, chorée de Huntington). -AdPhAL. (5-(TRICYCLO<3.3.1.1.3,7>DEC-1-YL)-DIHYDRO-3-(DIMETHYLAMINOMETHYL) -5-PHENYLFURAN-2(3H)ONE). Cette adamantaminolactone, de par son profil d'affinité (nanomolaire) et d'action sur les récepteurs sigma 1,2 (vide supra), développe une puissante et sélective action cytotoxique par apoptose sur les cellules cancéreuses (MCF-7, Co1o205, LNcap) et, de par son profil sigma-action antisodique, un potentiel antimétastasique. Ses effets modulateurs sur les canaux sodiques, calciques et les récepteurs NMDA lui confèrent un profil anticonvulsivant et neuroprotecteur original, par ses capacités de conserver et même d'améliorer les capacités cognito-mnémoniques. -AdAE (DIHYDRO-4-(DIMETHYLAMINOMETHYL) SPIRO DECANE>) Profil pharmacologique proche de celui de AdPhAL mais avec des effets de plus longue durée (de l'ordre de ceux obtenus avec AE37). De par son profil d'affinité et d'action sur les récepteurs sigma 1,2 (vide supra) elle développe une sélective action cytotoxique (apoptose) sur les cellules cancéreuses (MCF-7, Co1o205, LNcap). -AE5B (TETRAHYDRO-N,N-DIMETHYL-5-CHLOROPHENOXYMETHYL-3-FURANEMETHANAMINE) A l'instar de AE14, AE5B présente une action anticonvulsivante et neuroprotectrice. Toutefois, les deux premières actions sont plus puissantes que chez AE14 (ED50= 12mg/kg, po, au MES ou contre les crises toniques PTZ). Profil cytotoxique, sur les cellules cancéreuses, proche de celui d'AdPhAl. -(AL142Me)(a-(DIMETHYLAMINOETHYL)y,y-DIPHENYL-y-BUTYROLACTONE) Profil anticonvulsivant/neuroprotecteur moyen(ED50=30 et 18mg /kg, po, au MES et PTZ) mais très performantes modulations sigma-apparentées. De par son profil d'affinité et d'action sur les récepteurs sigma 1,2 (vide supra) elle développe une action cytotoxique significative (apoptose) sur les cellules cancéreuses (MCF-7, Co1o205, LNcap) et, de par son profil sigma-action antisodique, un potentiel antimétastasique. AL142Me comme AE14 ou AE37 présente un effet régulateur du processus apoptotique remarquable lui conférant un potentiel particulier, plus important par rapport aux dérivés ci-dessus, contre les inflammations chroniques de certaines maladies autoimmunes (Sclérose en plaques, sclérose amyotrophique latérale, Alzheimer, etc..). -AE37F (3',4'-DIHYDRO-N, N-DIMETHYLSPIRO <9H-FLUORENE-9, 2' (5'H)FURANE>-3'-METHANAMINE) 35 AE37F est un modulateur intéressant, agissant via des récepteurs sigma-apparentés, des récepteurs NMDA et GPCR(A) notamment sérotoninergiques, avec action spécifique dans le Nucleus Reticularis Pontis ()rails (NRPO), lui conférant un 40 profil anticonvulsivant particulier (ED50=12mg/kg, po, contre les crises toniques PTZ), complementaire de beaucoup d'antiépileptiques actuellement utilisés. -AdBPA:y-(1 ADAMANTYL- BENZENE - N,N DIMETHYLPROPANAMINE. 45 En bon accord avec son profil sigma : antagonisme submicromolaire sigma-1 et agonisme sigma-2 (submicromolaire) l'AdBPA présente une puissante activité cytotoxique et antiproliférative sur les lignées cellulaire cancéreuses MCF- 50 7, COLO-205 et LNCap (cancers du sein, du colon et de la prostate, respectivement). Le profil moléculaire sigma ci-dessus d'AdBPA et le puissant pouvoir proapoptotique, qui en découle confère à ce dérivé des potentialités thérapeutiques contre les inflammations chroniques (maladie de Crohn, 15 20 25 30 arthrite rheumatoide). Un effet progressivement sédatif est observé aux doses allant de 5 à 200 mg/kg (ip), qui, aux fortes doses 100 à 200 mg/kg (ip), devient de longue durée. Aucune toxicité n'a été observée jusqu'à 200 mg/kg (ip) en aigu ou en sub-chronique. - AdBPP : y-(l-ADAMANTYL) BENZENE-PROPYLPIPERIDINE Avec des affinités pour les récepteurs sigma-1 et sigma-2, ce dérivé est très efficace en cytotoxicité et en activité antiproliférative sur les lignées cellulaires cancéreuses MCF-7, COLO-205 et LNCap. Le profil SNC ou proapoptotique est similaire à celui d"AdBPA
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L'invention concerne les nouveaux et originaux ligands sigma: (mono- ou di-alkylaminoalkyl)-y-butyrolactones leurs analogues tétrahydrofuranes et les (1-adamantyl) benzène(s) alkylamines et leurs, pharmaceutiquement acceptables, sels d'addition des racémiques, énantiomères ou diastéréoïsomères avec activité anticancéreuse, antimétastasique, anti-inflammatoire (chronique), neuroprotectrice antidépressive et anticonvulsivante.
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1. Nouveaux ligands sigma : (Mono - ou di-alkylaminoalkyl) y -butyrolactones, leurs analogues aminotétrahydrofuranes et les (1-adamantyl) benzène(s) alkylamines, leurs énantiomères ou diastéréoisomères et leurs, pharmaceutiquement accepta- bles, sels d'addition. 2. Les composés de la 1, caractérisés par le fait que leurs sels d'addition sont des chlorhydrates. 3. Les compositions pharmaceutiques caractérisées par le fait qu'elles contiennent un des composés des 1 ou 2 et un, pharmaceutiquement acceptable, adjuvant ou support. 4. Utilisation des molécules : (Mono - ou di-alkylaminoalkyl) y -butyrolactones, leurs analogues aminotétrahydrofuranes et les (1-adamantyl) benzène(s) alkylamines, leurs énantiomères ou diastéréoïsomères et leurs sels, pour la préparation des produits pharmaceutiques avec activité anticancéreuse, antimétastasique et anti-inflammatoire (chronique). 5. Utilisation des molécules : (Mono - ou di-alkylaminoalkyl) y -butyrolactones, leurs analogues aminotétrahydrofuranes et les (1-adamantyl) benzène(s) alkylamines, leurs énantiomères ou diastéréolsomères et leurs sels, pour la préparation des produits pharmaceutiques avec activité neuroprotectrice, anticonvulsivante et antidépressive.
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A
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A61
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A61K,A61P
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A61K 31,A61P 1,A61P 5,A61P 11,A61P 25,A61P 29,A61P 35,A61P 37
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A61K 31/365,A61K 31/137,A61K 31/34,A61P 1/00,A61P 5/00,A61P 11/00,A61P 25/00,A61P 29/00,A61P 35/00,A61P 37/00
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FR2896095
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A1
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BALAI POUR MOTEUR ELECTRIQUE
| 20,070,713 |
La présente invention concerne des balais pour moteur électrique. II s'agit notamment de moteurs électriques utilisés dans des systèmes de ventilation pour véhicule automobile. Les moteurs électriques habituellement utilisés pour les systèmes de ventilation (climatisation) des véhicules automobiles comportent de manière classique un stator et un rotor. Le collecteur de ce rotor est muni de lames de contact électrique (généralement réalisées en Cuivre usiné) adaptées pour assurer un contact électrique avec des balais réalisés en graphite (encore appelés charbons). Ces balais sont solidaires du stator. De manière connue pour assurer un bon contact électrique entre le collecteur et les balais il faut appliquer ces derniers sur le collecteur avec une pression suffisante. Lorsque le contact n'est pas suffisant, les balais peuvent effectuer des sauts, rompant ainsi de manière intermittente le contact électrique. Ceci entraîne généralement des étincelles. Par contre si le contact est trop important les pertes mécaniques augmentent ainsi que la température et l'usure. A cet effet les balais sont mis en place, de manière classique, dans des porte-balais munis de moyens élastiques adaptés pour maintenir un contact électrique entre les balais et le collecteur. De manière connue, le collecteur présente une forme cylindrique de révolution et porte sur sa périphérie externe une pluralité de lames conductrices. Les balais sont, quant à eux, disposés radialement tout autour du collecteur et présentent une surface de contact avec les lames du collecteur. Il existe notamment des balais portant sur deux lames de collecteurs ou sur trois lames. Les balais portent sur trois lames de collecteur lorsque leur angle polaire est supérieur à 360 / P, (avec P = nombre de lames du collecteur). Dans le cas d'un collecteur à 12 lames, le balai porte sur trois lames lorsque l'angle polaire a une valeur supérieure à 30 . Cette configuration présente l'inconvénient d'être bruyante, notamment en début de vie. Ceci est principalement lié à l'incertitude de commutation (point de contact aléatoire entre le balai et la lame). Après quelques heures de fonctionnement, une patine constituée par un dépôt contenant essentiellement du métal (et ses oxydes) du carbone et de l'eau se forme à la surface du collecteur. Cette patine a tendance à rendre le fonctionnement du moteur moins bruyant. Cependant cette patine ne se forme qu'après quelques heures de fonctionnement du moteur. De tels moteurs sont ainsi trop bruyants en début de vie ce qui n'est guère compatible avec leur mise en place dans un habitacle de véhicule automobile. Les balais portent sur deux lames de collecteur lorsque leur angle polaire est de l'ordre de 360 / P (avec P = nombre de lames du collecteur). Ces balais présentent 2 l'avantage d'être moins bruyants en début de vie mais présentent la particularité d'accroître le niveau de température. Pour mieux dissiper la chaleur on augmente la section de frottement avec le collecteur, mais cela a pour résultat une modification de l'encombrement des balais. Le but de la présente invention est de réduire le bruit de fonctionnement du moteur entre le début de vie du moteur et le régime en fonctionnement stabilisé et ceci sans modification de l'encombrement des balais. A cet effet la présente invention concerne un balai adapté pour entrer en contact avec des lames conductrices ménagées sur un collecteur de moteur électrique, ledit balai étant caractérisé en ce qu'il présente un moyen de réglage de sa couverture polaire entre le début de vie du moteur et son fonctionnement stabilisé. Ainsi en réalisant un balai à couverture polaire évolutive pendant la durée de vie du moteur, il est possible, à la fois: -en début de vie de réduire le bruit du moteur car: • les frottements sont réduits • la formation de la patine est accélérée (car la densité de courant est plus élevée) et • on réduit voir on supprime la commutation multiple lié aux mutuelles inductances et - en régime de fonctionnement stabilisé de converger vers des niveaux de température équivalents aux configurations précédentes. Selon l'invention le moyen de réglage de la couverture polaire est fonction de la largeur du balai au niveau de sa zone de contact avec le collecteur. Avantageusement la couverture polaire variable est obtenue par la réalisation d'au moins une zone aménagée de largeur limitée en périphérie d'une zone de contact avec les lames du collecteur, la dite zone aménagée étant adaptée pour réduire la couverture polaire du balai en début de vie du moteur et pour garantir une couverture polaire déterminée en fonctionnement stabilisé du moteur. De préférence selon un mode de mise en oeuvre préféré, le moyen de réglage comporte deux zones aménagées (chanfreinées) ménagées de part et d'autre de la zone de contact entre le balai et le collecteur. Ces zones aménagées sont progressivement usées par la rotation du collecteur. De ce fait la surface de contact entre le collecteur et le balai augmente petit à petit au fur et à mesure que le moteur vieillit. Avantageusement une surface de contact réduite (en début de vie du moteur) crée des courants plus importants entre le collecteur et le balai. Ces courants augmentent la vitesse de croissance de la patine. Or c'est cette patine qui contribue à la diminution du 3 bruit du moteur. De plus une surface de contact réduite diminue les phénomènes d'arquage liés à la commutation dite multiple (mutuelles inductances). Les zones aménagées créées de part et d'autre de la zone de contact avec le collecteur permettent ainsi avantageusement d'accélérer la formation de la patine, de réduire les dispersions des performances électromécaniques, de réduire le niveau et les dispersions vibro-acoustiques, de réduire les phénomènes électromagnétiques (telles que les décharges), tout en maintenant les contraintes thermiques à leur niveau habituel, sans surcoût (les zones aménagées sont réalisées par moulage) et sans modification significative de l'encombrement des balais. Bien entendu il est toujours possible de meuler (rodage "in situ") de tels balais pour les rendre totalement complémentaires des lames du collecteur sur lequel ils seront montés. Ce rodage "in situ" est cependant un rodage simple qui ne nécessite aucune opération complexe et qui constitue un simple affinage de l'appariement entre les balais et le collecteur. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront d'ailleurs de la description qui suit, à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels: - La figure 1 est une vue schématique en coupe montrant un balai selon l'invention en contact avec un collecteur, - La figure 2 est une vue semblable à la figure 1 montrant en détail la géométrie du balai selon l'invention, - La figure 3 est une vue schématique en coupe représentant un balai selon l'invention en début de vie du moteur, le balai porte alors sur deux lames de collecteur, - La figure 4 est une vue schématique en coupe montrant un balai selon l'invention en fonctionnement stabilisé du moteur, le balai porte alors sur trois lames de collecteur, - La figure 5 est une vue schématique en perspective du balai selon l'invention, et - La figure 6 est une courbe montrant l'évolution de la couverture polaire d'un 30 balai selon l'invention en fonction de la longueur du balai, - La figure 7 est une vue schématique semblable à la figure 2 montrant une variante de réalisation avec zones aménagées présentant des rayons de courbure, et -Les figures 8a et 8b sont des vues schématiques semblables à la figure 2, montrant une variante de réalisation à une seule zone aménagée. 35 Selon la forme de réalisation représentée aux figures 1 à 5, le balai 10 selon l'invention est adapté pour entrer en contact avec un collecteur 11. 4 En fait, de manière classique, le collecteur 11 d'un moteur électrique (non représenté) est entraîné en mouvement (flèche R - figure 1 -) avec la partie formant rotor de ce moteur électrique. Ce collecteur est muni sur sa périphérie d'une pluralité de lames conductrices 12. Ces lames (au nombre de douze - dans l'exemple représenté -) sont mieux visibles aux figures 3 et 4. Les balais 10 sont quant à eux, solidaires de la partie formant stator. Les balais sont réalisés, de manière connue, en graphite (avec un certain pourcentage de cuivre et divers additifs) et sont d'ailleurs encore couramment appelés "charbons". Pour maintenir une zone de contact 13 permanente entre les lames 12 du collecteur et les balais 10, afin de transmettre un courant électrique entre ces deux éléments, il faut appliquer les balais 10 sur le collecteur 11 avec une pression P suffisante. Lorsque le contact n'est pas suffisant, il y a risque d'étincelles. Par contre si le contact est trop important, les pertes mécaniques augmentent ainsi que la température et l'usure. A cet effet les balais 10 sont mis en place, de manière classique, dans des porte- balais (non représentés) munis de moyens élastiques (non représentés) adaptés pour appliquer les balais contre le collecteur (flèche P û figure 1 -). Petit à petit pendant le fonctionnement du moteur, les balais s'usent. Dans l'exemple représenté les balais ont une longueur L de l'ordre de 14 mm au départ. On considère qu'ils sont usés lorsqu'ils ne mesurent plus que 6 mm et que la tresse d'alimentation 14 est quasiment en contact avec le collecteur 11. Il est bien connu que les moteurs électriques présentent une première période de fonctionnement, dite début de vie, au cours de laquelle un rodage progressif s'effectue, ainsi qu'un dépôt de patine sur le collecteur. Cette première période dure (dans l'exemple représenté) quelques centaines d'heures. Les moteurs présentent ensuite une seconde période (très longue - plusieurs milliers d'heures), appelée fonctionnement stabilisé. Pendant ce fonctionnement stabilisé l'usure des balais se poursuit régulièrement, mais à un rythme moindre, et la patine est bien formée et permet un glissement avec un frottement optimal entre les balais et le collecteur. Vient ensuite une troisième période, dite fin de vie, dans laquelle l'usure des balais est telle que leur tresse d'alimentation 14 contacte le collecteur. Les balais doivent alors être changés. Selon l'invention le balai 10 est muni d'un moyen de réglage de sa couverture polaire entre le début de vie du moteur et son fonctionnement stabilisé. Le balai selon l'invention se présente sous la forme générale d'un parallélépipède (figure 5) constitué essentiellement de graphite. Selon l'invention deux zones aménagées (dans le cas représenté il s'agit de zones chanfreinées) 15 sont réalisées de part et d'autre de la zone de contact 13 avec le collecteur (voir aussi la figure 2). Avantageusement ces deux zones chanfreinées sont réalisées par moulage du graphite lors de la formation du balai. Ainsi il n'est pas nécessaire d'usiner le balai en graphite pour les créer. Une telle obtention par moulage, permet donc de réaliser, facilement, rapidement et surtout sans réel surcoût ces deux zones chanfreinées. 5 Comme on le voit notamment aux figures 3 et 4 les zones chanfreinées 15 constituent un moyen de réglage de la couverture polaire du balai. A la figure 3, le moteur est en début de vie et le balai présente la forme décrite ci- dessus et est donc muni de deux zones chanfreinées. De ce fait la largeur Il (figure 2) de la zone en contact avec le collecteur est inférieure à la largeur 12 du balai. Comme on le voit à la figure 3, le balai porte alors sur deux lames de collecteurs. L'intérêt de ne porter que sur deux lames en début de vie est d'accélérer la formation de patine, de réduire (voir supprimer) les effets de commutation électriques liés aux mutuelles inductances et donc de réduire le bruit de fonctionnement. Lorsque le moteur entre dans sa période de fonctionnement stabilisé (figure 4) une partie de la longueur L du balai s'est usée. De ce fait la largeur de la zone en contact avec le collecteur est alors 12. On remarque (figure 4) que le balai porte alors sur trois lames de collecteurs. On notera que lorsque le balai porte sur deux lames de collecteur, son angle polaire a est de l'ordre de 360 / P = 30 (P = nombre de lames du collecteur, P = 12 dans l'exemple représenté) et lorsque le balai porte sur trois lames de collecteur son angle polaire est de l'ordre de 41,5 (dans l'exemple représenté). Ainsi entre la phase de début de vie du moteur (figure 3) et la phase de fonctionnement stabilisé (figure 4) en jouant sur la largeur (I,; 12) de la zone en contact avec le collecteur, il est possible de faire varier l'angle polaire du balai. De ce fait il est possible d'utiliser les avantages d'un angle polaire réduit au moment du début de vie (formation de patine accélérée donc moins de vibrations donc moins de bruit) sans avoir les inconvénients à long terme de ce type d'angle polaire. En effet à long terme l'angle polaire est supérieur à 41,5 ce qui permet de faire porter le balai sur trois lames. En fonctionnement stabilisé on utilise alors au maximum les avantages de cette configuration (moins de bruit, bonne patine, moins d'usure). L'invention consiste donc à régler l'angle polaire du balai différemment en fonction de la durée de vie du moteur. Pour ce faire il suffit de faire varier la largeur du balai (I,; 12) tout au long du fonctionnement du moteur. Dans l'exemple représenté la variation de la largeur du balai est progressive 35 (cela est du aux deux zones chanfreinées 15). En variante, il serait également possible d'avoir une variation de la largeur du balai par pas, en réalisant non pas une zone aménagée chanfreinée mais une zone 6 aménagée comportant un épaulement. Un tel épaulement présente cependant l'inconvénient de devoir être réalisé au moins en partie par usinage, ce qui complique le procédé de fabrication du balai. De même en variante la zone aménagée (ou les zones aménagées) pourrait 5 présenter plus d'un épaulement ou plus d'un chanfrein sur chacun des cotés de la zone de contact 13. En variante la zone aménagée peut comporter des rayons de courbures et être réalisées de part et d'autre de la zone de contact ou sur un seul des ces cotés (voir figure 7). 10 En variante encore (figures 8a et 8b), la zone aménagée 15 pourrait être réalisée sur un seul des cotés de la zone de contact 13 et non de part et d'autre de cette zone. La figure 6 illustre notamment la variation de l'angle polaire du balai en fonction de l'usure de celui-ci, c'est à dire en fonction de la durée de vie du moteur. On 15 trouve en ordonnées (figure 6) l'angle polaire en degré (encore appelée couverture polaire) et en abscisse la longueur L du balai. Lorsque le balai sort du moulage, il mesure sensiblement (dans l'exemple représenté) 14 mm de long (L). Son angle de couverture polaire est de 25 . Un premier rodage "in situ" (c'est à dire un meulage du balai pour lui donner la forme exacte du 20 collecteur avec lequel il sera associé) réduira la longueur du balai à 13,6 mm. A ce moment là l'angle de couverture polaire du balai est de 30 environ. A ce niveau de finition le moteur est mis en fonctionnement (début de vie du moteur). Après quelques centaines d'heures de fonctionnement on s'aperçoit que le balai s'est usé pour présenter une longueur L de l'ordre de 12,7 mm et un angle polaire de 25 41,5 (c'est à dire supérieur à 30 ). Le moteur entre alors dans sa phase de fonctionnement stabilisé. Comme on le remarque sur la figure 6, le balai continue de s'user progressivement L= 12, 6 mm ....12, 2 mm mais par contre l'angle polaire reste sensiblement supérieur à 41,5 et n'évolue plus. Ceci est tout simplement du au fait que la largeur 12 du balai a été atteinte. Comme cette largeur ne varie plus, l'angle polaire ne 30 varie plus non plus. La figure 6, montre donc comment la variation de la largeur I du balai, permet de faire varier l'angle polaire. En maîtrisant la largeur du balai on maîtrise également la couverture polaire du balai. La maîtrise de la couverture polaire du balai en fonction de la durée de vie du 35 moteur, permet de toujours se placer dans des configurations optimum en limitant le bruit du moteur principalement pendant tout le passage du début de vie du moteur jusqu'à l'atteinte du régime stabilisé. Cela permet également de choisir l'angle polaire du balai en 7 fonction de la durée de vie du balai en concevant un balai avec une largeur adaptée à l'angle polaire recherché. En faisant varier les pentes des zones chanfreinées 15 (représentées ici de l'ordre de 60 ) on allonge plus ou moins la durée de fonctionnement sur deux ou trois 5 lames de collecteur. On notera qu'un chanfrein ayant une pente de 60 , présente en outre l'avantage d'être facilement réalisable par moulage. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation ci-dessus décrit. Notamment les valeurs numériques données pour la longueur L, la largeur I, et 10 l'angle polaire a, ne sont données qu'à titre d'exemple illustratif et non limitatif
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La présente invention concerne un balai 10 adapté pour entrer en contact avec des lames 12 conductrices ménagées sur un collecteur 11 de moteur électrique. Selon l'invention le balai présente un moyen de réglage 15 de sa couverture polaire entre le début de vie du moteur et son fonctionnement stabilisé. Il s'agit donc d'un balai à couverture polaire variable pendant sa durée de fonctionnement.Un tel balai est plus particulièrement mis en place dans un moteur pour système de ventilation (climatisation) de véhicule automobile.
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1. Balai (10) adapté pour entrer en contact avec des lames conductrices (12) ménagées sur un collecteur (11) de moteur électrique, ledit balai étant caractérisé en ce qu'il présente un moyen de réglage (15) de sa couverture polaire entre le début de vie du moteur et son fonctionnement stabilisé. 2. Balai selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de réglage de la couverture polaire est fonction de la largeur (I ) du balai au niveau de sa zone de contact (13) avec le collecteur (11). 3. Balai selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de réglage est constitué d'au moins une zone aménagée de largeur limitée (15) en périphérie d'une zone de contact (13) avec les lames (12) du collecteur, la dite zone aménagée étant adaptée pour réduire la couverture polaire du balai en début de vie du moteur et pour garantir une couverture polaire déterminée en fonctionnement stabilisé du moteur. 4. Balai selon la 3, caractérisé en ce que le moyen de réglage est constitué par au moins une zone aménagée (15) réalisée au niveau de la zone de contact (13) avec les lames du collecteur. 5. Balai selon la 4, caractérisé en ce que le moyen de réglage est constitué par deux zones aménagées (15) réalisées de part et d'autre de la zone de contact (13) avec les lames du collecteur. 6. Balai selon la 5, caractérisé en ce que les dites zones aménagées (15) limitent l'angle de couverture polaire (a) à des valeurs inférieures à 360 / P (avec P = nombre de lames du collecteur) en début de vie du moteur et maintiennent l'angle polaire à des valeurs supérieures à 360 / P en fonctionnement stabilisé. 7. Balai selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la (ou les) zones aménagée(s) sont réalisée(s) directement par moulage de la matière constituant le balai. 8. Balai selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce qu'en début de vie il est en contact avec deux lames de collecteur et en fonctionnement stabilisé il est en contact avec trois lames de collecteur.
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H
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H01
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H01R
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H01R 39
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H01R 39/18
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FR2902906
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A1
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GESTION DE DONNES POUR UN TRAITEMENT D'IMAGES
| 20,071,228 |
La présente invention concerne le traitement d'images et plus particulièrement la gestion de données relatives à des images stockées dans une mémoire externe à un dispositif de traitement d'image. Dans certaines applications, comme par exemple dans le domaine de la vidéo, une mémoire de stockage de masse, ou mémoire externe, stocke des données qui sont destinées à être traitées par un processeur d'un dispositif de traitement de données selon un algorithme déterminé. Les données peuvent être stockées dans cette mémoire selon un format qui diffère du format de données utilisé par le processeur. Ces données stockées en mémoire externe peuvent notamment correspondre à des informations de chrominance et de luminance. En effet, les images vidéo sont classiquement codées en utilisant de telles informations. Pour convertir un signal vidéo en des données de luminance et en des données de chrominance, le signal est échantillonné. Puis, des données de chrominance et/ou de luminance sont associées à tout ou partie des échantillons en fonction du codage de l'image utilisé. Différents codage sont classiquement utilisés. Ainsi, par exemple, les termes '4:2:2' et '4:2:0' désignent des codages différents qui sont classiquement utilisés, chacun décrivant une structure d'une image numérique différente. Les termes 4:2:2 signifient que la chrominance est sous- échantillonnée horizontalement par un facteur de deux relativement à la luminance. Les termes 4:2:0 signifie que la chrominance est sous- échantillonnée horizontalement et verticalement par un facteur de deux relativement à la luminance. Ainsi, les données stockées varient non seulement en fonction du codage de l'image vidéo, qui fournit plus ou moins de données de luminance et de données de chrominance pour une image vidéo, mais aussi en fonction du format de stockage des données codées, puisqu'en effet, les données de chrominance et de luminance peuvent être stockées alternativement et successivement dans l'ordre des pixels d'une image ou encore de manière séparée, les données de chrominance d'un côté et les données de luminance d'un autre côté. Afin de récupérer les données dans la mémoire externe, il est classique d'utiliser un dispositif de type DMA (Direct Memory Access', en anglais). Un dispositif DMA permet de réaliser des transferts directs de données entre une mémoire externe et une mémoire interne associée au processeur, sans recourir à l'intervention du microprocesseur, sauf exception, notamment pour initier et conclure le transfert des données. Généralement, le processeur traite les données vidéo relativement aux 10 localisations respectives des pixels composant les images vidéo. Les données sont stockées à des adresses respectives dans la mémoire externe, puis, pour les besoins du traitement de données que le processeur applique, elles sont requises auprès du DMA en fonction de la localisation des pixels auxquelles elles sont respectivement associées, c'est-à-dire en général 15 en fonction de coordonnées spatiales des différents pixels dans les images. Pour certains traitements appliqués par le processeur, ce dernier peut requérir auprès du DMA la récupération dans la mémoire externe de données déterminées, sans pour autant connaître le format de stockage des données dans la mémoire externe. Ainsi, le processeur peut ne pas être en mesure 20 d'indiquer au DMA la ou les adresses en mémoire correspondant aux données qu'il requiert. Dans de telles conditions, le DMA a en charge de traduire une information reçue dans une requête de données depuis le dispositif de traitement en une adresse selon le format de stockage dans la mémoire 25 externe. Pour effectuer une telle traduction et récupérer dans la mémoire externe les données requises, une règle de correspondance figée est généralement déterminée dans le DMA, de façon à faire correspondre l'information reçue dans la requête avec une adresse dans la mémoire externe. 30 Mais, une telle règle de correspondance figée est directement liée aux formats de stockage utilisés. Ainsi, il peut être complexe et lourd d'adapter un DMA à un autre format de stockage dans la mémoire externe. La présente invention vise à pallier les inconvénients précités. Un objectif de la présente invention est notamment d'augmenter la flexibilité d'un DMA, et de fournir un DMA qui est notamment en mesure de s'adapter de manière plus aisée à différents formats de stockage dans la mémoire externe. Un premier aspect de la présente invention propose un procédé de gestion de données dans un système de traitement d'images comprenant : -une mémoire stockant à des adresses de données respectives des données respectivement associées à des pixels des images, chaque adresse de données étant liée par une fonction bijective à des coordonnées respectives d'un pixel associé dans un référentiel ordonné d'image lié à une localisation des pixels dans l'image ; un dispositif de traitement comprenant un processeur adapté pour traiter les données respectivement associées aux pixels, un pixel à traiter par le dispositif de traitement étant pointé dans une image par un vecteur associé à partir d'un pixel de référence; et un dispositif d'interface adapté pour lire les données dans la mémoire et fournir les données lues au dispositif de traitement, ledit dispositif d'interface disposant de l'adresse des données associées à un pixel de référence. Le procédé comprend les étapes suivantes exécutées au niveau du dispositif d'interface : /a/ recevoir une requête de données indiquant un vecteur associé à un pixel à traiter ; /b/ déterminer les coordonnées du pixel de référence en appliquant la fonction bijective à l'adresse des données associées au pixel de référence ; /c/ obtenir les coordonnées du pixel à traiter à partir, d'une part, des coordonnées du pixel de référence déterminées à l'étape /b/, et d'autre part, du vecteur associé au pixel à traiter ; /d/ déterminer l'adresse des données associées au pixel à traiter en appliquant la fonction inverse de la fonction bijective aux coordonnées du pixel à traiter obtenues à l'étape /c/ ; et /e/ fournir au processeur les données lues dans la mémoire à l'adresse 5 déterminée à l'étape /d/. Le vecteur indiqué dans la requête reçue par le dispositif de traitement indique un déplacement depuis un pixel de référence vers le pixel à traiter dans l'image considérée. Par ailleurs, le dispositif d'interface dispose de l'adresse de données associées au pixel de référence. Il applique alors la 10 fonction bijective à cette adresse dont il dispose pour obtenir les coordonnées du pixel de référence dans le référentiel ordonné d'image. Ainsi, avantageusement, à ce stade le dispositif d'interface peut appliquer le déplacement correspondant au vecteur, indiqué dans la requête, au sein du référentiel ordonné d'image. Une telle opération est simple à mettre 15 en oeuvre puisqu'elle est réalisée dans un référentiel qui est lié aux positions spatiales relatives des pixels dans l'image, référentiel dans lequel il est de ce fait aisé d'appliquer le vecteur indiqué dans la requête. Le dispositif d'interface peut ainsi obtenir les coordonnées du pixel à traiter qu'il traduit en une adresse dans la mémoire grâce à l'application de la 20 fonction inverse de la fonction bijective. Ensuite, il peut récupérer les données associées au pixel à traiter à cette adresse et fournir ces données au dispositif de traitement. La fonction bijective permet au dispositif d'interface de traiter les informations reçues depuis le dispositif de traitement, dans le référentiel 25 ordonné d'image. L'utilisation d'une telle fonction offre une flexibilité importante pour récupérer de données en mémoire, notamment en cas de changement de format stockage. En effet, seules des modifications dans la fonction bijective permettent d'adapter le dispositif de traitement en cas de changement de 30 format de stockage en mémoire. La fonction bijective est définie, d'une part, en fonction du format de stockage dans la mémoire et, d'autre part, en fonction du référentiel ordonné d'image. Dans un mode de réalisation de la présente invention, une image est divisée en une pluralité de macro blocs de pixels. Les données, associées à des pixels d'un même macro bloc de pixels, sont arrangées, dans un macro bloc de données correspondant, selon un premier arrangement relatif aux positions respectives des pixels dans ledit macro bloc de pixels. Les macro blocs de données sont arrangés en mémoire selon un second arrangement relatif aux positions respectives des macro blocs de pixels dans l'image. Le référentiel ordonné d'image est défini à partir, d'une part, de coordonnées spatiales du pixel à traiter dans un référentiel spatial de l'image, 15 et, d'autre part, du second arrangement. Ainsi, avantageusement, le référentiel ordonné d'image reflète le second arrangement. Dans le cas où dans le format de stockage en mémoire, seul change le second arrangement, c'est-à-dire l'arrangement des macro blocs de données les uns par rapport aux autres, le référentiel ordonné 20 d'image peut être aisément modifié de sorte à adapter de manière simple et efficace la fonction bijective au changement de format de stockage. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le second arrangement est tel que des colonnes de 2" macro blocs de données sont stockées les unes à la suite des autres en parcourant successivement dans 25 l'image les lignes de colonnes de 2" macro blocs de pixels correspondant. Le référentiel ordonné d'image peut correspondre aux macro blocs de pixels d'une image arrangés sur la base du second arrangement, ce référentiel ordonné d'image comprenant alors 2N macro blocs de pixels arrangés selon un axe vertical. 30 Les coordonnées X' et Y' dans le référentiel ordonné d'image d'un pixel ayant des coordonnées spatiales X et Y dans l'image vérifient les équations suivantes : X' = X + [Y/ Pcol-ref] X Pligne-image Y' = Y mod Pcol-ref où mod correspond à une opération modulo ; Pcol-ref correspond au nombre de pixel par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pcol-ref étant égal à 2"x Pcol-MB ; 2" correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le référentiel ordonné d'image, N étant un nombre entier ; Pcol_MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; Pligne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans une image ; et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. Ainsi, dans le cas où les macro blocs de données sont arrangés en mémoire selon un ordre consistant à stocker des colonnes de 2" macro blocs de l'image en parcourant successivement les lignes de colonnes de 2" macro blocs, les coordonnées spatiales d'un pixel d'une image peuvent être aisément traduits en coordonnées dans le référentiel ordonné d'image. Dans ce mode de réalisation de la présente invention, à l'étape /c/, les coordonnées X" et Y" du pixel à traiter vérifient les équations suivantes : X" = {X' + Xv + ([Yv/Pcol-ref] + [(Y' + Yv mod Pcol-ref)mOd Pcol-ref } X Pligne-image Y" _ (Y' + Yv mod Pcol-ref)mOd Pcol-ref où X' et Y' correspondent aux coordonnées du pixel de référence dans le référentiel ordonné d'image ; Xä et Yä sont les coordonnées du vecteur ; Pcol-ref correspond au nombre de pixels par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pcol-ref étant égal à 2" x Pcol-MB ; Pcol-MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; 2" correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le référentiel ordonné d'image, N étant un nombre entier ; Pligne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans l'image ; l'opération mod correspond à une opération modulo ; et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. Lorsqu'un pixel est associé à une adresse de données comprenant A bits, lorsqu'un macro bloc comprend 2M pixels par ligne et par colonne, A et M étant des nombres entiers, alors la fonction bijective appliquée à l'adresse de données peut être telle que : - elle fait correspondre les (A - 2xM) bits de poids fort d'adresse à des bits de poids fort des coordonnées, qui déterminent dans le référentiel ordonné d'image, le macro bloc de pixels auquel appartient le pixel associé, cette correspondance étant basée sur le second arrangement ; et - elle fait correspondre les 2xM bits de poids faible de l'adresse à des bits de poids faible de coordonnées, qui déterminent dans le référentiel ordonné d'image, ledit pixel associé dans le macro bloc déterminé, cette correspondance étant basée sur le premier arrangement. Le pixel de référence peut avantageusement correspondre au pixel précédemment traité par le dispositif de traitement. Grâce à ces dispositions, un dispositif d'interface tel qu'un DMA est en mesure de s'adapter de manière aisé à des changements de formats de 20 stockage en mémoire. Un deuxième aspect de la présente invention propose un dispositif d'interface dans un système de traitement d'images comprenant en outre : une mémoire stockant à des adresses respectives des données respectivement associées à des pixels des images, chaque 25 adresse de données étant liée par une fonction bijective à des coordonnées respectives d'un pixel associé dans un référentiel ordonné d'image lié à une localisation des pixels dans l'image ; et un dispositif de traitement comprenant un processeur adapté 30 pour traiter les données respectivement associées aux pixels, un pixel à traiter par le dispositif de traitement étant pointé dans une image par un vecteur associé à partir d'un pixel de référence. Le dispositif d'interface dispose d'une adresse des données associées à un pixel de référence, et comprend : une première unité d'interface adaptée pour, d'une part, recevoir une requête de données indiquant un vecteur associé à un pixel à traiter et, d'autre part, pour fournir les données requises au dispositif de traitement d'image ; - une unité de détermination adaptée pour déterminer une adresse des données requises à partir d'une part du vecteur indiqué dans la requête et d'autre part de ladite adresse des données associées au pixel de référence, en réalisant les opérations suivantes sur la base de ladite fonction bijective : ^ transformer une adresse de données dans la mémoire en des coordonnées dans le référentiel ordonné d'image ; ^ ajouter à des coordonnées dans le référentiel ordonné d'image le vecteur associé au pixel à traiter; et ^ transformer des coordonnées d'un pixel dans le référentiel ordonné d'image en une adresse des données associées ; et - une seconde unité d'interface adaptée pour récupérer, sur la base d'une adresse, des données correspondantes dans la mémoire. 25 Une image peut être divisée en une pluralité de macro blocs de pixels, les données associées à des pixels d'un même macro bloc de pixels, étant arrangées dans un macro bloc de données correspondant selon un premier arrangement relatif aux positions respectives des pixels dans le macro bloc de pixels ; et les macro blocs de données étant arrangés en mémoire selon un 30 second arrangement relatif aux positions respectives des macro blocs de pixels dans l'image. L'unité de détermination peut déduire les coordonnées X' et Y' d'un pixel dans le référentiel ordonné d'image à partir, d'une part, de 10 15 20 coordonnées spatiales X et Y dans l'image du pixel à traiter, et, d'autre part, du second arrangement relativement aux macro blocs de pixels de l'image. Dans un mode de réalisation de la présente invention, l'unité de détermination gère l'application du second arrangement aux macro blocs de pixels, et obtient les coordonnées X' et Y' dans le référentiel ordonné d'image d'un pixel ayant des coordonnées spatiales X et Y dans l'image par les équations suivantes : X' = X + [Y/ Pcol-ref] x Pligne-image Y' = Y mod Pcol-ref où mod correspond à une opération modulo ; Pcol-MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; 2" correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le référentiel ordonné d'image, où N est un nombre entier ; Pcol-ref correspond au nombre de pixel par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pcol-ref étant égal à 2" x Pcol_MB ; Pligne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans une image ; et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. L'unité de détermination peut déterminer les coordonnées X" et Y" du pixel à traiter en réalisant l'opération consistant à ajouter aux coordonnées X' et Y' du pixel de référence dans le référentiel ordonné d'image le vecteur indiqué dans la requête, selon les équations suivantes : X" = {X' + Xv + ([Yv/Pcol-ref] + [(Y' + Yv mod Pcol-ref)mOd Pcol-ref ]} X Pligneimage Y" = (Y' + Yv mod Pcol-ref)mod Pcol-ref où Xä et Yä sont les coordonnées du vecteur ; Pcol_MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; 2" correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le référentiel ordonné d'image, N étant un nombre entier ; Pco,_ref correspond au nombre de pixels par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pco,_ref étant égal à 2" x Pco,_MB ; Piigne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans l'image ; l'opération mod correspond à une opération modulo ; et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. Un troisième aspect de la présente invention propose un système de traitement de données comprenant un dispositif de traitement selon le deuxième aspect de la présente invention. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un de ses modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide des dessins, sur lesquels : la figure 1 illustre les principales étapes d'un procédé selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 illustre un système de traitement d'images dans lequel peut être mis en oeuvre un mode de réalisation de la présente invention.; la figure 3 illustre un macro boc de pixels d'une image selon un mode de réalisation de la présente invention; la figure 4 illustre un premier arrangement selon un mode de réalisation de la présente invention, des données correspondant aux pixels illustrés en figure 3 dans un macro bloc de données stocké en mémoire ; la figure 5 illustre un second arrangement selon un mode de réalisation de la présente invention, des macro blocs de données en mémoire par rapport à la localisation des macro blocs de pixels dans l'image ; la figure 6 illustre un dispositif d'interface selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 7 illustre un référentiel ordonné d'image selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 8.illustre une fonction bijective selon un mode de réalisation de la présente invention. On entend par les termes 'référentiel spatial de l'image', le référentiel défini pour une image par un axe des abscisses horizontal dans la direction de gauche à droite et un axe des ordonnées vertical dans la direction de haut en bas. On entend par référentiel ordonné d'image, un référentiel lié à la localisation des pixels dans l'image, un ordre de parcours des pixels dans ce référentiel étant défini. La figure 1 illustre les principales étapes d'un procédé selon un mode de réalisation de la présente invention. Une fonction bijective F permet de transformer une adresse mémoire de données en des coordonnées d'un pixel associé à ces données dans un référentiel ordonné d'image, la fonction bijective inverse F 1 réalisant l'opération inverse. Ces fonctions permettent ainsi de passer depuis un référentiel d'adresses dans la mémoire au référentiel ordonné d'image et vice-versa. A une étape 21, un dispositif d'interface, adapté pour s'interfacer avec, d'une part, un dispositif de traitement de données et d'autre part une mémoire, reçoit une requête de données indiquant un vecteur de coordonnées spatiales X, Y dans un référentiel spatial défini par les lignes et les colonnes de pixels composant une image. Une telle requête peut être émise par le dispositif de traitement, le vecteur indiqué dans la requête pointant sur le pixel à traiter à partir d'un pixel de référence. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le pixel de référence peut correspondre au pixel que le dispositif de traitement vient juste de traiter dans l'image en cours de traitement. Le dispositif d'interface dispose de l'adresse dans la mémoire des données associées au pixel de référence. Ainsi, à une étape 22, grâce à la fonction bijective F, il est en mesure de déterminer les coordonnées du pixel de référence en appliquant ladite fonction bijective F à l'adresse dont il dispose. II passe ainsi depuis un référentiel d'adresse mémoire au référentiel 12 ordonné d'image, ce dernier étant issu du référentiel spatial dans lequel les coordonnées du vecteur sont indiquées. Puis, à une étape 23, le dispositif d'interface obtient les coordonnées du pixel à traiter qui est le pixel pointé par le vecteur reçu dans la requête de données à partir du pixel de référence pour lequel il a préalablement déterminé les coordonnées dans le référentiel ordonné d'image et à partir du vecteur indiqué dans la requête. A une étape 24, la fonction inverse est appliquée aux coordonnées du pixel à traiter. La fonction inverse FI de la fonction bijective précédemment appliquée permet donc de déterminer l'adresse correspondant aux données relatives au pixel à traiter, c'est-à-dire l'adresse des données requises. Ici, A une étape 25, les données qui sont stockées en mémoire à l'adresse déterminée à l'étape 24 sont récupérées et fournies au dispositif de traitement. Dans les sections suivantes, la présente invention est décrite dans le cas où le pixel de référence considéré correspond au pixel qui a précédemment été traité, à titre d'exemple. La figure 2 illustre un système de traitement d'images dans lequel peut être avantageusement mis en oeuvre un mode de réalisation de la présente invention. Un tel système comprend un dispositif de traitement d'images 11 incluant un processeur 12. Ce dispositif de traitement d'images est adapté pour s'interfacer avec un dispositif d'interface 13, qui peut avantageusement être un dispositif de type DMA. Ce dispositif d'interface 13 comprend d'une part une première unité d'interface 131 adaptée pour communiquer avec le dispositif de traitement 11 et d'autre part une seconde unité d'interface 132 adaptée pour récupérer des données stockées dans la mémoire 14. Un tel dispositif de traitement applique en général un traitement successif sur différents pixels des images à traiter. Ainsi, après avoir traité un pixel de cette image, il peut être conduit à requérir auprès du dispositif d'interface des données relatives au pixel prochain à traiter. Dans ce contexte, le prochain pixel peut avantageusement être défini par un vecteur qui pointe sur le prochain pixel à traiter depuis le pixel précédemment traité dans le référentiel spatial de l'image considérée. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le dispositif d'interface 13 reçoit une requête de données à récupérer dans la mémoire 14, cette requête indiquant un vecteur correspondant à un déplacement depuis un pixel vers un autre pixel dans l'image considéré. A partir de ce déplacement, le dispositif d'interface 13 a en charge de déterminer l'adresse des données à récupérer pour traiter cette requête. La présente invention est décrite dans les sections suivantes dans son application à une manipulation des données par macro blocs de 16 octets sur 16 octets. Toutefois, aucune limitation n'est attachée à une taille des blocs de données manipulées. Dans un mode de réalisation de la présente invention, une image est divisée en une pluralité de macro blocs de pixels 301 qui se succèdent selon les axes verticaux et horizontaux de l'image, chaque macro blocs d'une image correspondant à 256 pixels. Au sein d'un macro bloc, l'arrangement des données associées respectivement aux pixels de l'image dans la mémoire peut être différent de celui des pixels respectifs de l'image. En effet, l'arrangement des données en mémoire est fonction du format utilisé. A titre illustratif et non limitatif, les sections suivantes décrivent un exemple de format de stockage des données associées aux pixels d'une image à traiter. Ainsi, les figures 3 et 4 illustrent un exemple d'un premier arrangement des données en mémoire associées aux pixels d'un même macro bloc 301. Pour ce premier arrangement en mémoire, les pixels sont gérés par blocs de 8 pixels. Plus précisément, la figure 3 illustre 32 blocs de 8 pixels d'un macro bloc de pixels d'une image, les données respectivement associées aux pixels 30 de ce macro bloc étant illustrées en figure 4. Ici, à un pixel de l'image correspond des données en mémoire de 8 bits. Aucune limitation n'est attachée à la taille des données associées à un pixel de l'image et stockées en mémoire. Dans ces conditions, un macro bloc de 16x16 pixels est couvert par une 5 matrice de données en mémoire de 16x16 octets. Dans cet exemple, les octets de données sont manipulés par groupe de 8. Les 16x16 pixels de chaque macro bloc de l'image sont ordonnés de gauche à droite sur chacune des 16 lignes successives du macro bloc de pixels. Les pixels étant manipulés par bloc de 8 pixels, ils peuvent être indexés 10 depuis l'index 0 à l'index 31 en parcourant successivement de haut en bas les lignes du macro bloc de gauche à droite. La figure 4 illustre les données stockées en mémoire dans un macro bloc de données 302 correspondant au bloc de pixels 301 précédemment décrit. Ces données sont associées aux différents pixels du macro bloc illustré 15 en figure 3. Dans cet exemple, les données associées aux pixels du macro bloc considéré sont ordonnées de droite à gauche sur chacune des 16 lignes du macro bloc en mémoire parcouru de haut en bas. Les 256 octets de données ont respectivement les adresses suivantes 0-255. De la même manière que les pixels d'un macro bloc sont groupés par 20 blocs de 8 pixels tel que précédemment défini, les données relatives aux 8 pixels d'un même bloc de pixels sont groupées dans un même bloc de 8 données respectives. Ainsi, les blocs de données peuvent être également indexés de 0-31 en parcourant de droite à gauche successivement les lignes du macro bloc en mémoire de haut en bas. 25 Dans cet exemple, les blocs de pixels 0-31 du macro bloc de pixels 301 de l'image sont associés respectivement aux blocs de données 1, 9, 17, 25, 0, 8, 16, 24, 3, 11, 19, 27, 2, 10, 18, 26, 5, 13, 21, 29, 4, 12, 20, 28, 7, 15, 23, 31, 6, 14, 22, 30 du macro bloc de données 302. Alors que les figures 3 et 4 illustrent, dans un mode de réalisation de la 30 présente invention, au sein d'un macro bloc de données 302 un premier arrangement des données associées aux pixels successifs d'un macro bloc 301 d'une image, la figure 5, elle, illustre un second arrangement des macro blocs de données en mémoire relativement à la position respective des macro blocs de pixels dans l'image. Dans cet exemple, l'image comprend une pluralité de macro blocs de pixels 302, M;,j pour i compris entre 1 et le nombre maximal imax de macro blocs en ligne dans l'image considérée et j compris entre 1 et le nombre maximal jmax de macro blocs en colonne dans l'image considérée. En mémoire, ces macro blocs sont arrangés dans l'ordre défini de la façon suivante : M1,1 ; M2,1 ; M1,2 ; M2,2 ;...M2,jmax ; M3, 1 ; M4,1 ; M3,2 ;...M4,jmax... Ainsi, au sein d'un macro bloc, les données sont arrangées en mémoire selon un premier arrangement et les macro blocs sont arrangés en mémoireselon un second arrangement. La figure 6 illustre plus particulièrement les différentes étapes mises en oeuvre au sein du dispositif d'interface 13 selon un mode de réalisation de la présente invention. Via la première unité d'interface 131, un message de requête de données 61 est reçu, depuis le dispositif de traitement 11. Ce message de requête indique un vecteur de coordonnées Y,,, dans le référentiel spatial de l'image. Ce vecteur pointe le pixel à traiter à partir d'un pixel de référence pour lequel le dispositif d'interface dispose de l'adresse des données qui lui sont associées. Avantageusement, le dispositif d'interface 13 comprend une unité de détermination 133 adaptée pour déterminer une adresse des données requises par un message de requête 61 à partir, d'une part, du vecteur indiqué dans le message de requête et, d'autre part, d'une adresse des données associées au pixel de référence. L'unité de détermination est adaptée pour réaliser les opérations suivantes sur la base d'une fonction bijective : ^ transformer une adresse de données dans la mémoire en des coordonnées dans le référentiel ordonné d'image ; ^ ajouter à des coordonnées dans le référentiel ordonné d'image le vecteur indiqué dans la requête ; et ^ transformer des coordonnées d'un pixel en une adresse des données associées ; A cet effet, l'unité de transformation est adaptée pour gérer une fonction bijective F, et sa fonction inverse F 1 qui permettent respectivement de traduire une adresse mémoire de données en des coordonnées du pixel associé à ces données dans le référentiel ordonné d'image et vice versa. Aucune limitation n'est attachée à ce pixel de référence. Ce pixel de référence présente les caractéristiques suivantes : - depuis ce dernier, le vecteur pointe le pixel à traiter ; et le dispositif d'interface dispose de l'adresse dans la mémoire des données qui lui sont associées. Plus précisément, l'adresse des données associées au pixel de référence est transformée en des coordonnées du pixel de référence X' et Y' dans le référentiel ordonné d'image par application de la fonction bijective F. Puis, l'unité de détermination obtient les coordonnées du pixel à traiter à partir de ces coordonnées X' et Y' ainsi que du vecteur indiqué dans le message de requête 61, qui a des coordonnées spatiales Xä et Yä dans l'image considérée. Les équations qui permettent d'obtenir les coordonnées du pixel à traiter à partir des coordonnées spatiales Xä et Yv du vecteur dans l'image considérée et à partir des coordonnées du pixel de référence dans le référentiel ordonné d'image sont définies sur la base de l'ordre pris en considération pour concevoir le référentiel ordonné d'image. Ainsi, lorsque cet ordre est basé sur le second arrangement, les équations précitées sont écrites en fonction de ce second arrangement. Des sections suivantes proposent de telles équations dans un exemple de référentiel ordonné d'image tel que celui illustré en figure 7. Un tel référentiel ordonné d'image est fondé sur le second arrangement des macro blocs illustré en figure 5. Une image 71 est divisée en un nombre CxL de macro blocs de pixels, C étant un nombre entier correspondant au nombre de macro blocs par ligne dans l'image et L correspondant au nombre de macro blocs par colonne dans l'image. Chaque macro bloc de cette image est identifié par ses coordonnées spatiales dans le référentiel spatial de l'image 71, l'axe des abscisses Xspat étant orienté de gauche à droite et l'axe des ordonnées Yspat étant orienté de haut en bas. Dans un mode de réalisation de la présente invention, les macro blocs sont ordonnés selon une matrice 72 ayant (LxC)/2 colonnes sur deux lignes. Les lignes de macro blocs de l'image sont donc successivement prises deux par deux, et accolées les unes aux autres. Ainsi, les derniers macro blocs des lignes k et k+1 sont respectivement accolés aux premiers macro blocs des lignes k+2 et k+3, k étant un nombre pair compris entre 0 et L. On obtient donc la matrice 72, dans laquelle les macro blocs sont parcourus selon le sens des flèches illustrées en figure 7. Chaque macro bloc est défini par ses coordonnées dans un référentiel ordonné d'image selon un axe des abscisses Xord horizontal orienté de gauche à droite et un axe des ordonnées Yord vertical orienté de haut en bas. Ainsi, les coordonnées spatiales d'un pixel X1,Y1 dans le référentiel spatial de l'image 71, sont transformées en coordonnées X2, Y2 dans le référentiel ordonné d'image illustré selon la matrice 72, selon les équations suivnates : X2 = X1 + [Y1/32]*Peigne-image Y2 = Y1 mod 32 où mod est l'opération modulo ; où [a/b] est le quotient de la division de a par b ; et Oë Peigne-image est le nombre de pixels sur une ligne de l'image, Pligne-image vérifiant donc ici l'équation suivante : Peigne-image = 16 X C Dans une telle représentation, un déplacement de deux macro blocs, c'est-à-dire dans l'exemple considéré, un déplacement de 32 pixels sur l'axe des ordonnées Yard correspond en fait à un déplacement de 16 pixels sur l'axe des abscisses Xord• Les sections suivantes détaillent, dans un mode de réalisation de la présente invention, une fonction bijective appliquée aux adresses mémoire pour déterminer des coordonnées respectives dans le référentiel ordonné d'image et sa fonction inverse appliquée aux coordonnées du référentiel ordonné d'image pour déterminer des adresses mémoire respectives. La figure 8 illustre une fonction bijective F dans un mode de réalisation de la présente invention. Dans cet exemple, le référentiel ordonné d'image correspond à celui illustré en figure 7, correspondant au second arrangement de macro blocs décrit en référence à la figure 5. Il présente donc la caractéristique de traduire un déplacement de deux macro blocs, ou encore de 32 pixels, selon l'axe des ordonnées Yord, en un déplacement selon l'axe des abscisses Xord d'un macro bloc, ou encore de 16 pixels. En outre, dans cet exemple, au sein d'un macro bloc de données 302, les données sont arrangées selon le premier arrangement décrit en référence 15 aux figures 3 et 4. Une adresse 801 dans la mémoire est écrite sur 32 bits, des bits 0-31. La fonction bijective F permet avantageusement de transformer une adresse mémoire en des coordonnées du pixel auxquelles les données stockées à cette adresse sont associées dans le référentiel ordonné d'image. 20 Dans de telles conditions, c'est-à-dire lorsque l'arrangement de données au sein d'un macro bloc de données correspond au premier arrangement décrit et lorsque l'arrangement des macro blocs de données en mémoire correspond au second arrangement décrit et lorsque le référentiel réordonné d'image est fondé sur le second arrangement,, une première partie 25 802 des 32 bits de l'adresse mémoire 801, des bits de poids fort permet d'identifier un macro bloc dans le référentiel ordonné d'image et une seconde partie 803 des 32 bits de l'adresse 801, des bits de poids faible, permet d'identifier un pixel au sein du macro bloc identifié par la première partie des bits. 30 Dans cet exemple, un macro bloc de pixels comprend 256 pixels. Il en résulte que les bits 0-7 de l'adresse 801, c'est-à-dire la seconde partie 803, permettent d'identifier un pixel au sein d'un macro bloc. Puis, les bits 8-31 appartiennent à la seconde partie de l'adresse 801, c'est-à-dire qu'ils permettent d'identifier un macro bloc dans le référentiel ordonné d'image. Le passage de 0 à 1 de la valeur du bit 8 de l'adresse mémoire correspond à l'ajout de 256 à la valeur de l'adresse mémoire, c'est-à-dire un déplacement de 16 lignes dans la mémoire illustrée en figure 4, ou encore un déplacement d'un macro bloc de pixels dans le référentiel ordonné d'image, tel qu'illustré en figure 7. Ce déplacement correspond au passage à 1 de la valeur du bit 4 de la coordonnée selon l'axe Yord. Le passage de 0 à 1 de la valeur du bit 9 de l'adresse mémoire correspond à l'ajout de 512 à la valeur de l'adresse mémoire, c'est-à- dire un déplacement de deux macro blocs. Un tel déplacement se traduit également dans le référentiel ordonné d'image par un déplacement de deux macro blocs, c'est-à-dire un déplacement d'une valeur de 16 pixels selon l'axe Xord tel qu'illustré en figure 7. Ce déplacement correspond donc au passage à 1 de la valeur du bit 4 de la coordonnée selon l'axe Xord. Le passage de 0 à 1 des valeurs des bits 10-31 dans le référentiel mémoire est traduit respectivement par des déplacements uniquement selon l'axe des abscisses Xord dans le référentiel ordonné d'image. Ces déplacements correspondent donc respectivement au passage à 1 des valeurs des bits 526 de la coordonnée Xréord. La fléche f7 illustre la correspondance des bits 9-31 de l'adresse avec les bits 4-26 de la coordonnée selon l'axe Xord. La fléche f6 illustre la correspondance du bit 8 de l'adresse avec le bit 4 25 de la coordonnée selon l'axe Yord. Puis, les bits 0-7 de l'adresse mémoire 801 permettent d'identifier un pixel dans le macro bloc identifié par les bits 8-31. Les bits 0-2 de l'adresse mémoire couvrent les adresses 0 à 15 d'un macro blocs de données dans la mémoire. A ces adresses sont stockées les 30 données correspondant aux 16 pixels de la première ligne du macro bloc de pixels illustré en figure 3, mais dans un ordre inverse. Ainsi par exemple, les données correspondant au pixel de coordonnées (0,0) dans le macro bloc de l'image sont stockées à l'adresse 15 dans la mémoire. Par conséquent, les valeurs des bits 0-2 de l'adresse mémoire correspondent aux valeurs inverses des coordonnées sur l'axe des abscisses Xord, tel que cela est illustré par la flèche fi en figure 8. Le passage de 0 à 1 de la valeur du bit 3 de l'adresse mémoire 801 correspond à l'ajout de 8 à la valeur de l'adresse mémoire. Un tel déplacement en mémoire se traduit dans le référentiel ordonné d'image par un déplacement sur l'axe des ordonnées Yord d'une valeur de -2 pixels. Ainsi, la valeur du bit 3 de la mémoire est traduite en la valeur inverse du bit 1 de la coordonnée Yord, tel qu'illustré par la flèche f2. Le passage de 0 à 1 de la valeur du bit 4 de l'adresse mémoire 801 correspond à l'ajout de 16 à la valeur de l'adresse mémoire. Un tel déplacement se traduit dans le référentiel ordonné d'image par un déplacement sur l'axe des ordonnées Yord d'une valeur de 4 pixels. Ainsi, la valeur du bit 4 de la mémoire est traduite en la valeur du bit 2 de la coordonnée Yord, tel qu'illustré par la flèche f3. Le passage de 0 à 1 de la valeur du bit 5 de l'adresse mémoire correspond à l'ajout de 32 à la valeur de l'adresse mémoire. Un tel déplacement dans la mémoire 801 se traduit dans le référentiel ordonné d'image par un déplacement sur l'axe des ordonnées Yord d'une valeur de 8 pixels. Ainsi, la valeur du bit 5 de la mémoire est traduite en la valeur du bit 3 de la coordonnée Yord. Le passage de 0 à 1 de la valeur du bit 6 de l'adresse mémoire correspond à l'ajout de 64 à la valeur de l'adresse mémoire. Un tel déplacement dans la mémoire 801 se traduit dans le référentiel ordonné d'image par un déplacement sur l'axe des abscisses Xréord d'une valeur de 8 pixels. Ainsi, la valeur du bit 6 de la mémoire est traduite en la valeur du bit 3 de la coordonnée Xord (flèche f4). Le passage de 0 à 1 la valeur du bit 7 de l'adresse mémoire correspond à l'ajout de 128 à la valeur de l'adresse mémoire, c'est-àdire un déplacement de 8 lignes dans la mémoire illustrée en figure 4. Un tel déplacement se traduit dans le référentiel ordonné d'image par un déplacement d'un pixel selon l'axe Yord. Ainsi, la valeur du bit 7 de la mémoire est traduite en la valeur du bit 0 de la coordonnée Yord (flèche f5). Ainsi, par cette transformation des valeurs des bits de l'adresse mémoire en valeurs respectives des bits des coordonnées Xord et Yord, on obtient une fonction bijective F qui permet de transformer une adresse mémoire en des coordonnées dans le référentiel ordonné d'image. On déduit aisément une fonction inverse F 1 de cette fonction F qui permet de transformer des coordonnées dans le référentiel ordonné d'image en une adresse mémoire. Le référentiel ordonné d'image pourrait être choisi différent de celui qui est illustré en figure 7, et qui est considéré dans l'exemple. En effet, on peut considérer un référentiel ordonné d'image qui ne présente qu'une ligne, ou encore 4, 8, ou 16 lignes. Dans le cas où, par exemple, le référentiel ordonné d'image ne contient qu'une ligne, l'abscisse Yréord s'écrit sur 4 bits. Dans ce cas, la description des sections ci-avant concernant les bits 0-7 reste identique puisqu'elle concerne un déplacement au sein d'un macro bloc. En revanche, dans le référentiel ordonné d'image comprenant un seule ligne, le passage à 1 de la valeur du bit 8 de l'adresse mémoire correspondant à un déplacement d'un macro bloc, se traduit ici en un déplacement de 16 pixels sur l'axe des abscisses Xord, donc au passage à 1 de la valeur du bit 4 de la coordonnée selon l'axe Xord. De manière plus générale, le référentiel ordonné d'image présente la caractéristique de traduire un déplacement de 2" macro blocs selon l'axe des ordonnées Yord en un déplacement selon l'axe des abscisses Xord, N étant un entier. Un tel référentiel ordonné d'image peut donc avoir un nombre de macro blocs par colonne égal à 2". Dans ce cas là, le passage d'un macro bloc à un autre macro bloc dans 30 le référentiel mémoire, c'est-à-dire le passage à 1 de la valeur du bit 9 de l'adresse mémoire, se traduit par : - un déplacement de 16 pixels selon l'axe Xord si N est égal à 0 ; ou - un déplacement de 16 pixels selon l'axe Yord dans tous les autres cas. Puis, un déplacement de deux macro-blocs dans le référentiel mémoire, c'est-à-dire le passage à 1 de la valeur du bit 10 de l'adresse mémoire, se traduit par : un déplacement de 32 pixels selon l'axe Xord si N est égal à 0 ; ou un déplacement de 16 pixels selon Xord si N est égal à 1 ; ou un déplacement selon 32 pixels selon Yord dans tous les autres cas. Puis, un déplacement de quatre macro-blocs dans le référentiel mémoire, c'est-à-dire le passage à 1 de la valeur du bit 11 de l'adresse mémoire, se traduit par : un déplacement de 64 pixels selon Xord si N est égal à 0 ; ou un déplacement de 32 pixels selon Xord si N est égal à 1 ; ou un déplacement selon 64 pixels selon Yord dans tous les autres cas. Puis, un déplacement de huit macro-blocs dans le référentiel mémoire, c'est-à-dire le passage à 1 de la valeur du bit 12 de l'adresse mémoire, se traduit par : un déplacement de 128 pixels selon Xord si N est égal à 0 ; ou un déplacement de 64 pixels selon Xord si N est égal à 1 ; ou un déplacement de 32 pixels selon Xord si N est égal à 2 ; ou - un déplacement selon 128 pixels selon Yord dans tous les autres cas. On peut appliquer le principe ci-dessus énoncé à une quelconque valeur du nombre entier N. Ainsi, une fonction bijective F et sa fonction inverse F-1 peuvent être définies aisément quelque soit la valeur de N utilisée pour déterminer le référentiel ordonné d'image. Dans le référentiel ordonné d'image ainsi déterminé, les coordonnées d'un pixel (X",Y") pointé par un vecteur de coordonnées (X,,,Yä) dans le référentiel spatial de l'image, à partir d'un pixel de référence de coordonnées (X',Y') dans le référentiel ordonné d'image vérifient les équations suivantes : X" = {X' + Xv + ([Yv/Pcol-ref] + [(Y' + Yv mod Pcol-ref)mod Pcol-ref ]) X Pligneimage Y" = (Y' + Yv mod Pcol-ref)mod Pcol-ref où Xv et Yv sont les coordonnées du vecteur ; Pcoe_MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; 2" correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le référentiel ordonné d'image, N étant un nombre entier ; Pcol-ref correspond au nombre de pixels par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pcoe-ref étant égal à 2" x Pcoe-MB ; Peigne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans l'image ; l'opération mod correspond à une opération modulo ; et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. Ainsi, un mode de réalisation de la présente invention peut aisément être appliqué à un macro bloc d'une taille quelconque comprenant un nombre quelconque de pixels par ligne Peignes-MB et un nombre quelconque de pixels par colonne Pcoe-MB. Les deux équations ci-dessus permettent notamment de déterminer les coordonnées d'un pixel dans un référentiel ordonné d'image comprenant un nombre 2" de macro blocs par colonne, à partir d'un vecteur (Xv, Yv) et d'un pixel de référence (X',Y') dans le référentiel ordonné d'image. En outre, il est aisé de déterminer une fonction bijective F et sa fonction inverse F-' telles que celles définies en référence à la figure 8 dans les sections précédentes. Ces fonctions bijectives permettent de passer d'une adresse mémoire à des coordonnées d'un pixel associé à cette adresse dans le référentiel réordonné considéré. On peut donc mettre en oeuvre une gestion des données à récupérer dans la mémoire qui reste adaptable aisément à un quelconque premier et second arrangement, c'est-à-dire à l'arrangement des données en mémoire au sein d'un macro bloc de données en relation avec la position respective des pixels dans le macro bloc de pixels correspondant et à l'arrangement des macro blocs de données en mémoire en relation avec la position respective des macro blocs de pixels dans l'image
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Un système comprend une mémoire stockant des données à des adresses associées à des pixels d'images, chaque adresse étant liée par une fonction à des coordonnées d'un pixel dans un référentiel ordonné d'image, un dispositif de traitement des données associées aux pixels, un pixel à traiter étant pointé dans une image par un vecteur associé à partir d'un pixel de référence; et un dispositif d'interface fournissant des données au dispositif de traitement, et disposant de l'adresse des données associées à un pixel de référence.Une requête de données (21) indique un vecteur associé à un pixel à traiter. Les coordonnées du pixel de référence sont déterminées (22) en appliquant la fonction (F) à une adresse des données associées au pixel de référence. Ensuite, les coordonnées du pixel à traiter sont obtenues (23) à partir des coordonnées du pixel de référence, et du vecteur. Puis, l'adresse des données associées au pixel à traiter est déterminée (24) en appliquant la fonction inverse de la fonction (F) aux coordonnées du pixel à traiter. Les données lues dans la mémoire à l'adresse ainsi déterminée sont fournies (25) au processeur.
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1. Procédé de gestion de données dans un système de traitement d'images comprenant : une mémoire (14) stockant à des adresses de données respectives des données respectivement associées à des pixels des images, chaque adresse de données étant liée par une fonction bijective à des coordonnées respectives (X', Y') d'un pixel associé dans un référentiel ordonné d'image lié à une localisation des pixels dans l'image ; un dispositif de traitement (11) comprenant un processeur adapté pour traiter les données respectivement associées aux pixels, un pixel à traiter par le dispositif de traitement étant pointé dans une image par un vecteur associé à partir d'un pixel de référence; et un dispositif d'interface (13) adapté pour lire les données dans la mémoire et fournir les données lues au dispositif de traitement, ledit dispositif d'interface disposant de l'adresse des données associées à un pixel de référence ; ledit procédé comprenant les étapes suivantes exécutées au niveau du dispositif d'interface : /a/ recevoir une requête de données (21) indiquant un vecteur 20 associé à un pixel à traiter ; /b/ déterminer (22) les coordonnées du pixel de référence en appliquant la fonction bijective (F) à l'adresse des données associées au pixel de référence ; /c/ obtenir (23) les coordonnées du pixel à traiter à partir, d'une part, 25 des coordonnées du pixel de référence déterminées à l'étape /b/, et d'autre part, du vecteur associé au pixel à traiter ; 10 15/d/ déterminer (24) l'adresse des données associées au pixel à traiter en appliquant la fonction inverse de la fonction bijective (F-') aux coordonnées du pixel à traiter obtenues à l'étape /c/ ; et /e/ fournir (25) au processeur les données lues dans la mémoire à 5 l'adresse déterminée à l'étape /d/. 2. Procédé de gestion de données selon la 1, dans lequel, une image (72) étant divisée en une pluralité de macro blocs de pixels (301) ; les données, associées à des pixels d'un même macro bloc de pixels étant 10 arrangées dans un macro bloc de données correspondant (302) selon un premier arrangement relatif aux positions respectives des pixels dans ledit macro bloc de pixels ; et les macro blocs de données étant arrangés en mémoire selon un second arrangement relatif aux positions respectives des macro blocs de pixels dans 15 l'image ; le référentiel ordonné d'image est défini à partir, d'une part, de coordonnées spatiales (X,Y) du pixel à traiter dans un référentiel spatial de l'image, et, d'autre part, du second arrangement. 20 3. Procédé de gestion de données selon la 2, dans lequel, le second arrangement est tel que des colonnes de 2" macro blocs de données sont stockées les unes à la suite des autres en parcourant successivement dans l'image les lignes de colonnes de 2" macro blocs de pixels correspondant, N étant un nombre entier ; et 25 dans lequel le référentiel ordonné d'image correspond aux macro blocs de pixels d'une image arrangés sur la base du second arrangement, et comprend 2N macro blocs de pixels arrangés selon un axe vertical ; et dans lequel les coordonnées X' et Y' dans le référentiel ordonné d'image d'un pixel ayant des coordonnées spatiales X et Y dans l'image vérifient les 30 équations suivantes : X' = X + [Y/ Pcol-ref] X Pligne-image Y' = Y mod Pcol-ref 27 où mod correspond à une opération modulo ; Pcol-ref correspond au nombre de pixel par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pcol-ref étant égal à 2N x Pcol_MB ; 2N correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le référentiel ordonné d'image, N étant un nombre entier ; P col-MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; P eigne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans une image ; et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. 4. Procédé de gestion de données selon la 2 ou 3, dans lequel, à l'étape /c/, les coordonnées X" et Y" du pixel à traiter vérifient les équations suivantes : X" = {X' + Xv + ([Yv/Pcol-ref] + [(Y' + Yv mod Pcol-ref)mod Pcol-ref ] } x Pligne- image Y" = (Y' + Yv mod Pcol-ref)mOd Pcol-ref où X' et Y' correspondent aux coordonnées du pixel de référence dans le référentiel ordonné d'image ; Xv et Yv sont les coordonnées du vecteur ; Pcol-ref correspond au nombre de pixels par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pcol_ref étant égal à 2" x Pcol_MB ; Pcol_MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; 2N correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le référentiel ordonné d'image, N étant un nombre entier ; Peigne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans l'image ; l'opération mod correspond à une opération modulo ; et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. . Procédé de gestion de données selon l'une des 2 à 4, dans lequel, un pixel étant associé à une adresse (801) de données comprenant A bits, et un macro bloc comprenant 2M pixels par ligne et par colonne, A et M étant des 5 nombres entiers, la fonction bijective appliquée à ladite adresse de données est telle que : - elle fait correspondre les (A - 2xM) bits de poids fort de l'adresse à des bits de poids fort des coordonnées qui déterminent, dans le référentiel ordonné d'image, le macro bloc de pixels auquel appartient le pixel associé, cette correspondance étant basée sur le second arrangement ; et - elle fait correspondre les 2xM bits de poids faible de l'adresse à des bits de poids faible des coordonnées qui déterminent, dans le référentiel ordonné d'image, le pixel associé dans le macro bloc déterminé, cette correspondance étant basée sur le premier arrangement. 6. Dispositif d'interface dans un système de traitement d'images comprenant en outre : une mémoire (14) stockant à des adresses respectives des données respectivement associées à des pixels des images, chaque adresse de données étant liée par une fonction bijective à des coordonnées respectives (X', Y') d'un pixel associé dans un référentiel ordonné d'image lié à une localisation des pixels dans l'image ; et un dispositif de traitement (11) comprenant un processeur adapté pour traiter les données respectivement associées aux pixels, un pixel à traiter par le dispositif de traitement étant pointé dans une image par un vecteur associé à partir d'un pixel de référence ; le dispositif d'interface disposant d'une adresse des données associées à un pixel de référence, et comprenant : - une première unité d'interface (131) adaptée pour, d'une part, recevoir une requête de données (21) indiquant un vecteurassocié à un pixel à traiter et, d'autre part, pour fournir les données requises au dispositif de traitement d'image ; une unité de détermination (133) adaptée pour déterminer (22) une adresse des données requises à partir d'une part du vecteur indiqué dans ladite requête et d'autre part de ladite adresse des données associées au pixel de référence, en réalisant les opérations suivantes sur la base de ladite fonction bijective : ^ transformer une adresse de données dans la mémoire en des coordonnées dans le référentiel ordonné d'image ; ^ ajouter à des coordonnées dans le référentiel ordonné d'image le vecteur associé au pixel à traiter; et ^ transformer des coordonnées d'un pixel dans le référentiel ordonné d'image en une adresse des données associées ; une seconde unité d'interface (132) adaptée pour récupérer, sur la base d'une adresse, des données correspondantes dans la mémoire. 7. Dispositif d'interface selon la 6, dans lequel, une image (72) étant divisée en une pluralité de macro blocs de pixels (301) ; les données associées à des pixels d'un même macro bloc de pixels, étant 25 arrangées dans un macro bloc de données correspondant (302) selon un premier arrangement relatif aux positions respectives des pixels dans ledit macro bloc de pixels ; et les macro blocs de données étant arrangés en mémoire selon un second arrangement relatif aux positions respectives des macro blocs de pixels dans 30 l'image ; l'unité de détermination (133) déduisant les coordonnées X' et Y' d'un pixel dans le référentiel ordonné d'image à partir, d'une part, de coordonnées 10 15 et 20spatiales X et Y dans l'image du pixel à traiter, et, d'autre part, du second arrangement relativement aux macro blocs de pixels de l'image. 8. Dispositif d'interface selon la 7, dans lequel, l'unité de détermination gère l'application du second arrangement aux macro blocs de pixels, et obtient les coordonnées X' et Y' dans le référentiel ordonné d'image d'un pixel ayant des coordonnées spatiales X et Y dans l'image par les équations suivantes : X' = X + [Y/ Pcol-ref] x Pligne-image Y' = Y mod Pcol-ref où mod correspond à une opération modulo ; Pcol-MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; 2" correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le 15 référentiel ordonné d'image, où N est un nombre entier ; Pcol-ref correspond au nombre de pixel par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pcol-ref étant égal à 2" x Pcol-MB ; Pligne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans une image ; 20 et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. 9. Dispositif d'interface selon la 7 ou 8, dans lequel, l'unité de détermination détermine les coordonnées X" et Y" du pixel à traiter en 25 réalisant l'opération consistant à ajouter aux coordonnées X' et Y' du pixel de référence dans le référentiel ordonné d'image le vecteur indiqué dans la requête, selon les équations suivantes : X" = {X' + Xä + ([Yä/Pcol-ref] + [(Y' + Yv mod Pcol-ref)mOd Pcol-ref ]} x Pligne- image 30 Y" = (Y' + Y, mod Pcol-ref)mod Pcol-ref où Xä et Yä sont les coordonnées du vecteur ; 31 Pco,_MB correspond au nombre de pixels par colonne dans un macro bloc ; 2" correspond au nombre de macro blocs par colonne dans le référentiel ordonné d'image, N étant un nombre entier ; Pcefef correspond au nombre de pixels par colonne dans le référentiel ordonné d'image, Pco,_ref étant égal à 2" x Pco,_MB ; Piigne-image correspond au nombre de pixels par ligne dans l'image ; l'opération mod correspond à une opération modulo ; et [a / b] correspond au quotient de la division de a par b. 10. Dispositif d'interface selon la 8 ou 9, dans lequel, un pixel étant associé à une adresse (801) de données comprenant A bits, un macro bloc comprenant 2M pixels par ligne et par colonne, A et M étant des nombres entiers, la fonction bijective appliquée à ladite adresse de données est telle que : - elle fait correspondre les (A - 2xM) bits de poids fort d'adresse à des bits de poids fort des coordonnées, qui déterminent dans le référentiel ordonné d'image, le macro bloc de pixels auquel appartient le pixel associé, cette correspondance étant basée sur le second arrangement ; et - elle fait correspondre les 2xM bits de poids faible de l'adresse à des bits de poids faible de coordonnées, qui déterminent dans le référentiel ordonné d'image, le pixel associé dans le macro bloc déterminé, cette correspondance étant basée sur le premier arrangement. 11. Système de traitement d'images comprenant un dispositif d'interface selon l'une quelconque des 6 à 10.
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G
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G06
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G06F,G06T
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G06F 12,G06T 1
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G06F 12/16,G06T 1/00
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FR2898154
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A1
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POMPE A EAU REGULEE
| 20,070,907 |
L'invention concerne une pompe à eau, comprenant un corps de pompe dans lequel se 5 trouve une roue à aubes montée sur un arbre de transmission, ainsi que des moyens d'entraînement pour entraîner en rotation l'arbre de transmission. De telles pompes à aubes servent notamment dans l'industrie automobile pour faire circuler l'eau du circuit de refroidissement des véhicules. Elles sont mises en mouvement par 10 une courroie qui entraîne une poulie. Initialement, la poulie était directement emmanchée sur l'arbre de transmission et le roulement à billes se trouvait à l'intérieur du corps de pompe. La poulie peut également être montée sur un roulement à billes placé sur un palier du boîtier de la pompe. La courroie est raccordée au moteur de sorte que tant que celui-ci tourne, la courroie entraîne la pompe en rotation, qu'il soit ou non nécessaire de faire circuler le liquide 15 de refroidissement. Il s'en suit une perte importante d'énergie et une usure accrue des pièces de la pompe. L'objectif de la présente invention est de développer une pompe à eau selon le préambule qui permette de ne faire circuler l'eau que lorsque la température le justifie de 20 sorte à faire des économies d'énergie. La régulation de la pompe devra de préférence être simple et robuste. Cet objectif est atteint conformément à l'invention en disposant un dispositif de couplage entre les moyens d'entraînement et l'arbre de transmission pour accoupler ou 25 désaccoupler les moyens d'entraînement et l'arbre de transmission en fonction de paramètres prédéfinis. Ainsi, les moyens d'entraînement pourront être en fonctionnement sans pour autant entraîner la pompe. L'accouplement ne se fera que lorsque des paramètres prédéterminés seront atteints. 30 Le dispositif de couplage peut être un dispositif de liaison par friction, notamment un visco-coupleur dans lequel un liquide visqueux assure un accouplement hydraulique quand il est présent en quantité suffisante et/ou avec une pression suffisante. Ainsi si les paramètres de contrôle sont atteints, par exemple si la température de l'eau dans le circuit de refroidissement atteint une valeur seuil, le dispositif de liaison par friction se déclenche 35 provoquant un accouplement entre les moyens d'entraînement et l'arbre d'entraînement. Il est préférable de prévoir des moyens de commande par élévation de température pour commander le dispositif de couplage en fonction de la température de l'eau régnant dans le circuit raccordé à la pompe. Les paramètres pour accoupler et désaccoupler les moyens d'entraînement et l'arbre de transmission seront donc la température de l'eau de refroidissement. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif de couplage comprend un dispositif de chicanes, une première partie du dispositif de chicanes étant solidaire de moyens d'entraînement, et la deuxième partie du dispositif de chicanes, complémentaire de la première, étant solidaire de l'arbre d'entraînement, des moyens d'introduction étant prévus pour introduire un liquide visqueux entre les chicanes pour assurer l'accouplement entre les moyens d'entraînement et l'arbre d'entraînement lorsque les paramètres de commande sont atteints. En absence de liquide visqueux, les deux parties du dispositif de chicanes ne coopèrent pas et la rotation des moyens d'entraînement ne provoque pas la rotation de la roue à aubes. Si par contre la température augmente, le liquide visqueux, jusque-là confiné dans une chambre de repos, est libéré et se met à circuler par centrifugation dans le dispositif de chicanes. Le liquide visqueux assure alors un accouplement des deux parties de ce dispositif de chicanes de sorte que la rotation des moyens d'entraînement, et donc de la première partie du dispositif de chicanes, provoque la rotation de la deuxième partie du dispositif de chicanes et par conséquent celle de la roue à aubes. Si la température de l'eau redescend suffisamment, les moyens d'introduction sont fermés, le liquide visqueux cesse de circuler dans la chambre des chicanes, le résidu étant éliminé par centrifugation, et les deux parties du dispositif de chicanes sont à nouveau désolidarisées. Il est préférable de disposer la première partie du dispositif de chicanes sur un boîtier solidaire des moyens d'entraînement, la deuxième partie du dispositif de chicanes étant disposée sur un boîtier solidaire de l'arbre d'entraînement. D'une façon simple, le dispositif de chicanes comprend deux jeux de parois axiales circulaires concentriques, solidaires pour l'un des moyens d'entraînement et pour l'autre de l'arbre d'entraînement, les parois de l'un des jeux pénétrant dans l'intervalle entre deux parois successives de l'autre jeu, sans les toucher. Ainsi, en absence de liquide visqueux entre les parois formant chicanes, ou si la pression du liquide visqueux y est insuffisante, la première partie du dispositif de chicanes, solidaire des moyens d'entraînement, n'entraîne pas en rotation la deuxième partie solidaire de l'arbre d'entraînement et donc de la roue à aubes. Pour provoquer l'entrée du liquide visqueux et/ou sa mise sous pression, les moyens de commande du dispositif visco-coupleur comprennent un élément pouvant se dilater sous l'effet de la chaleur, notamment en cire, un ressort ou tout autre artifice et disposé de sorte à pouvoir actionner quand il se dilate un dispositif d'admission du liquide visqueux dans la chambre des chicanes. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif de couplage comprend des moyens pour comprimer un liquide visqueux compris dans une chambre dont une paroi est solidaire des moyens d'entraînement et une autre est solidaire de l'arbre d'entraînement. Ainsi, en fonction des besoins, les moyens de compression compriment le liquide visqueux qui alors assure l'accouplement hydraulique entre la paroi solidaire des moyens d'entraînement et la paroi solidaire de l'arbre d'entraînement. Dans un mode de réalisation simple de l'invention, les moyens de compression comprennent une chambre contenant un liquide dilatable sous l'effet de la chaleur et dont la paroi déformable la sépare de la chambre de compression, la chambre déformable pouvant être solidaire de l'arbre d'entraînement ou, de préférence, des moyens d'entraînement. Dans la pratique, l'arbre d'entraînement peut être creux et fermé à son extrémité portant la roue à aubes, par exemple par un bouchon d'étanchéité, et le dispositif de couplage comprend un arbre primaire pénétrant dans l'arbre d'entraînement et solidaire des moyens d'entraînement, par exemple par le biais d'un boîtier, un tube déformable étant disposé autour de l'arbre primaire à l'intérieur de l'arbre d'entraînement sans pour autant le toucher, un liquide dilatable sous l'effet de la chaleur étant contenu dans la chambre formée par l'espace compris entre l'arbre primaire et le tube déformable, un liquide visqueux étant placé dans la chambre de compression située entre le tube déformable et la paroi interne de l'arbre d'entraînement. Quel que soit le mode de réalisation envisagé, il est préférable que l'arbre de transmission soit solidaire de la cage d'un premier roulement, de préférence la cage extérieure, l'autre cage de ce premier roulement, de préférence la cage intérieure, étant solidaire du corps de pompe. On placera de préférence le roulement à l'extérieur de la pompe, sur un palier prévu à cet effet. De même, il est préférable que les moyens d'entraînement comprennent une surface de contact solidaire de la cage d'un second roulement, de préférence la cage extérieure, l'autre cage de ce second roulement, de préférence la cage intérieure, étant de préférence solidaire de la cage du premier roulement solidaire de l'arbre d'entraînement, le dispositif de couplage étant interposé entre la cage du second roulement solidaire des moyens d'entraînement et l'arbre de transmission. Deux exemples de réalisation sont présentés ci-dessous à l'aide des figures qui 10 montrent : Figure 1 : un premier exemple de réalisation selon l'invention selon une coupe partielle ; Figure 2 : un second exemple de réalisation selon l'invention selon une coupe partielle. 15 Dans les deux cas, la pompe (1, 101) est composée d'un boîtier (2, 102) dans lequel se trouve une roue à aubes (3, 103) montée sur un arbre d'entraînement (4, 104). Des moyens d'entraînement sont prévus pour entraîner l'arbre (4, 104) en rotation. Dans les deux exemples présentés, le boîtier (1, 101) est muni d'un palier (5, 105) sur 20 lequel est emmanchée la cage intérieure (6', 106') d'un premier roulement à billes (6, 106). L'arbre d'entraînement (4, 104) est solidaire de la cage extérieure (6", 106") de ce même premier roulement (6, 106). Pour cela, l'arbre d'entraînement se prolonge par un boîtier radial (7, 107) qui se termine par une couronne (8, 108) s'étendant axialement. Cette 25 couronne (8, 108) est emmanchée sur la cage extérieure (6', 106') du premier roulement (6, 106). Il va de soi qu'il serait également possible de solidariser directement le boîtier radial (7, 107) avec la cage extérieure (6", 106") du premier roulement (6, 106). Un second roulement (9, 109) est emmanché sur la couronne (8, 108). La cage 30 intérieure (9', 109') de ce second roulement (9, 109) est donc solidaire de l'arbre d'entraînement (4, 104), tandis que la cage extérieure (9", 109") sert de poulie pour une courroie d'entraînement non représentée. Il est également possible de placer une poulie sur la cage extérieure (9", 109") de ce second roulement (9, 109). Un joint dynamique (10, 110) est placé entre le boîtier (2, 102) et l'arbre d'entraînement (4, 104) pour étancher la pompe (1, 101) au niveau du dispositif d'entraînement. Telle quelle, la pompe ne peut pas fonctionner. Les frottements subis par la roue à aubes dans la pompe sont trop importants pour que la rotation de la cage extérieure (9", 109") du second roulement (9, 109) puisse entraîner de façon significative la cage intérieure (9', 109') et donc l'arbre d'entraînement (4, 104). Un dispositif de couplage est donc disposé entre l'arbre d'entraînement (4, 104) et la 10 cage extérieure (9", 109") du second roulement (9, 109) pour accoupler ou désaccoupler ces deux éléments en fonction de paramètres prédéfinis. Dans les deux cas présentés, ce dispositif de couplage est commandé en fonction de la température de l'eau dans la pompe, notamment au niveau de la roue à aubes. Un liquide 15 visqueux rendu actif lorsque la température augmente assure le couplage hydraulique entre les moyens d'entraînement (9", 109") et l'arbre d'entraînement (4, 104). Dans le premier exemple de réalisation de l'invention, l'arbre d'entraînement (4) est creux et supporte le dispositif de couplage. Ce dernier est composé essentiellement d'un 20 arbre tournant primaire (20) solidaire des moyens d'entraînement (9") par l'intermédiaire d'un boîtier (21). Cet arbre primaire est entouré partiellement d'un tube déformable (22) contenant un liquide pouvant se dilater sous l'effet de la chaleur. A l'extrémité portant la roue à aubes (3), l'arbre d'entraînement (4) est fermé par un 25 bouchon d'étanchéité (23). A l'extrémité opposée, l'arbre d'entraînement creux (4) est fermé par un joint (24) placé entre l'extrémité du tube déformable (22) et la paroi interne de l'arbre creux (4). Il y a donc une chambre fermée (25) entre le tube déformable (22) et la paroi interne de l'arbre d'entraînement (4). Cette chambre (25) est remplie d'un liquide visqueux. La quantité de liquide visqueux est choisie de telle sorte que lorsque le tube déformable (22) 30 n'est pas déformé (basse température), la pression de liquide visqueux régnant dans la chambre (25) est insuffisante pour assurer un couplage entre l'arbre primaire (20) et l'arbre d'entraînement (4). Par contre, lorsque la température augmente, le liquide contenu dans le tube déformable se dilate provoquant la déformation du tube déformable (22) et par conséquent la compression du liquide visqueux contenu dans la chambre (25). Il se forme 35 alors un accouplement hydraulique entre l'arbre primaire (20) et l'arbre d'entraînement (4). La rotation de l'arbre primaire (20) solidaire des moyens d'entraînement (9") entraîne donc la rotation de l'arbre d'entraînement (4) et donc de la roue à aubes (3). L'eau de refroidissement se met à circuler. Lorsque la température du liquide diminue, le liquide contenu dans le tube déformable se rétracte, le tube déformable (22) retourne dans sa position initiale et la pression du liquide visqueux diminue. L'accouplement visqueux disparaît et la rotation de l'arbre primaire (20) ne provoque plus la rotation de l'arbre d'entraînement. Le couplage thermique entre l'eau située au niveau de la roue à aubes et le liquide dilatable peut se faire par l'intermédiaire de l'arbre creux (4) ou le bouchon d'étanchéité (23), 10 le liquide visqueux et le tube déformable (22). Selon la qualité du liquide dilatable utilisé, le passage de l'état désaccouplé à l'état accouplé peut se faire plus ou moins progressivement. Ainsi, il sera possible de concevoir la pompe de telle sorte qu'elle tourne d'autant plus vite que la température de l'eau de 15 refroidissement est élevée, tandis qu'elle tournera moins vite si la température est moins élevée et sera à l'arrêt lorsque la température de l'eau sera en dessous d'un certain seuil. La figure 2 présente un deuxième mode de réalisation de l'invention (101). Ici, le dispositif de couplage est constitué par un dispositif de chicanes. Les moyens 20 d'entraînement (109") sont munis d'un boîtier (120) qui porte une première partie (121) du dispositif de chicanes, l'autre partie (122) étant portée par le boîtier (107) solidaire de l'arbre d'entraînement (104). Ces chicanes sont constituées de deux jeux de parois annulaires axiales s'étendant pour la première partie (121) du boîtier (120) vers le boîtier (107) et pour la deuxième partie (122) du boîtier (107) vers le boîtier (120). A l'exception des deux parois 25 de bord, chaque paroi de l'une des parties du dispositif de chicanes (120, 121) pénètre dans l'espace situé entre deux parois successives de l'autre partie (121, 120) sans se toucher mutuellement. Un joint (123) assure l'étanchéité entre la chambre des chicanes (124) et le second roulement (109). 30 En absence de liquide visqueux entre les chicanes, la résistance qu'exerce le liquide de refroidissement dans la pompe sur la roue à aubes est trop importante pour que la rotation des moyens d'entraînement (109") et donc de la première partie du dispositif de chicanes (121), suffise pour entraîner l'arbre d'entraînement (104). Par contre, si du liquide visqueux est présent en quantité suffisante entre les chicanes, ou sous une pression 35 suffisante, il se forme grâce au système dispositif de chicane / liquide visqueux un accouplement hydraulique qui permet aux moyens d'entraînement (109") d'entraîner l'arbre d'entraînement (104) et donc la roue à aubes. Un élément de commande par élévation de température (125) est placé à l'intérieur de l'arbre d'entraînement (104). D'une part, cet élément de commande fait office de bouchon séparant la chambre des chicanes (124) et l'intérieur de la pompe et d'autre part, il assure la libération du liquide visqueux lorsque la température de l'eau dans la pompe augmente. Cet élément de commande (125) peut être un élément en cire qui se dilate lorsque la température augmente et provoque ainsi l'ouverture d'un clapet, ce qui libère le liquide visqueux dans la chambre des chicanes (124). A basse température, le liquide visqueux est contenu dans une chambre de repos non représentée. Dès que la température a atteint une valeur seuil, l'élément de commande (125) provoque l'ouverture du clapet et l'introduction du liquide visqueux dans la chambre des chicanes (124). Sous l'effet de la centrifugation, le liquide visqueux circule de la chambre de repos dans la chambre des chicanes (124) puis est récolté pour être réintroduit dans la chambre de repos. Les deux parties du dispositif de chicanes (121, 122) sont alors accouplées et la rotation de la courroie provoque la rotation de la roue à aubes. Lorsque la température est suffisamment basse, l'élément de commande (125) provoque la fermeture du clapet. Le liquide visqueux cesse d'entrer dans la chambre des chicanes. Le résidu est évacué par centrifugation avant d'être ramené dans la chambre de repos. Les deux parties du dispositif de chicanes (121, 122) sont à nouveau désolidarisées et la roue à aubes cesse de tourner même si la courroie continue d'entraînement en rotation les moyens d'entraînement (109"). Il va de soi que, comme dans l'état de la technique, le premier roulement servant à la rotation de l'arbre d'entraînement peut être à l'intérieur du boîtier. Il en va de même du second roulement. De même, le deuxième roulement ne doit pas impérativement être situé autour du premier. La courroie d'entraînement peut coopérer soit directement avec la cage extérieure (9", 109") soit avec une poulie rendue solidaire de la cage extérieure (9", 109") du second roulement. La régulation peut se faire de manière instantanée lorsqu'une certaine valeur seuil est 35 atteinte, ou au contraire de façon progressive selon les besoins. Liste des références: 1 Pompe à eau 2 Boîtier de la pompe 3 Roue à aubes 4 Arbre d'entraînement de la roue à aubes 5 Palier sur le boîtier pour le premier roulement 6 Premier roulement 6' Cage intérieure du premier roulement 6" Cage extérieure du premier roulement 7 Boîtier solidaire de l'arbre d'entraînement 8 Couronne du boîtier de l'arbre d'entraînement 9 Second roulement 9' Cage intérieure du second roulement 9" Cage extérieure du second roulement 10 Joint dynamique Arbre primaire 21 Boîtier de l'arbre primaire 20 22 Tube déformable 23 Bouchon d'étanchéité 24 Joint d'étanchéité Chambre pour liquide visqueux 25 101 Pompe à eau 102 Boîtier de la pompe 103 Roue à aubes 104 Arbre d'entraînement de la roue à aubes 105 Palier sur le boîtier pour le premier roulement 30 106 Premier roulement 106' Cage intérieure du premier roulement 106" Cage extérieure du premier roulement 107 Boîtier solidaire de l'arbre d'entraînement 108 Couronne du boîtier de l'arbre d'entraînement 35 109 Second roulement 109' Cage intérieure du second roulement 109" Cage extérieure du second roulement 110 Joint dynamique 120 Boîtier de la cage extérieure du second roulement 5 121 Première partie du dispositif de chicanes 122 Deuxième partie du dispositif de chicanes 123 Joint d'étanchéité 124 Chambre des chicanes 125 Elément de commande par élévation de température 10
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L'invention concerne une pompe à eau (101), comprenant un corps de pompe (102) dans lequel se trouve une roue à aubes (103) montée sur un arbre de transmission (104), ainsi que des moyens d'entraînement (109") pour entraîner en rotation l'arbre de transmission. Un dispositif de couplage est disposé entre les moyens d'entraînement et l'arbre de transmission pour accoupler ou désaccoupler les moyens d'entraînement et l'arbre de transmission en fonction de paramètres prédéfinis. Ainsi, les moyens d'entraînement pourront être en fonctionnement sans pour autant entraîner la pompe. L'accouplement ne se fera que lorsque des paramètres prédéterminés seront atteints. Dans un premier mode de réalisation, le dispositif de couplage comprend un dispositif de chicanes, une première partie (121) du dispositif de chicanes étant solidaire de moyens d'entraînement (109"), et la deuxième partie (122) du dispositif de chicanes, complémentaire de la première (121), étant solidaire de l'arbre d'entraînement (104), des moyens d'introduction étant prévus pour introduire un liquide visqueux entre les chicanes (121, 122) pour assurer l'accouplement entre les moyens d'entraînement (109") et l'arbre d'entraînement (104). Dans un second mode de réalisation, le dispositif de couplage comprend des moyens pour comprimer un liquide visqueux compris dans une chambre dont une paroi est solidaire des moyens d'entraînement et une autre est solidaire de l'arbre d'entraînement.
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Revendications 1. Pompe à eau (1, 101), comprenant - un corps de pompe (2, 102) dans lequel se trouve - une roue à aubes (3, 103) montée sur - un arbre de transmission (4, 104), - ainsi que des moyens d'entraînement (9", 109") pour entraîner en rotation l'arbre de 10 transmission (4, 104), caractérisée en ce qu'un dispositif de couplage est disposé entre les moyens d'entraînement (9", 109") et l'arbre de transmission (4, 104) pour accoupler ou désaccoupler les moyens d'entraînement (9", 109") et l'arbre de transmission (4, 104) en fonction de paramètres prédéfinis, le dispositif de couplage étant de préférence un dispositif de liaison 15 par friction, notamment un visco-coupleur dans lequel un liquide visqueux assure un accouplement hydraulique quand il est présent en quantité suffisante et/ou avec une pression suffisante. 2. Pompe à eau (1, 101) selon la précédente, caractérisée en ce 20 qu'il est prévu des moyens de commande par élévation de température pour commander le dispositif de couplage, notamment en fonction de la température de l'eau régnant dans le circuit raccordé à la pompe. 3. Pompe à eau (1) selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce que le 25 dispositif de couplage comprend des moyens pour comprimer un liquide visqueux compris dans une chambre (25) dont une paroi est solidaire des moyens d'entraînement (9") et une autre est solidaire de l'arbre d'entraînement (4). 4. Pompe à eau (1) selon la précédente, caractérisée en ce que les 30 moyens de compression comprennent une chambre contenant un liquide dilatable sous l'effet de la chaleur et dont la paroi déformable (22) la sépare de la chambre de compression (25), la chambre déformable pouvant être solidaire de l'arbre d'entraînement (4) ou, de préférence, des moyens d'entraînement (9"). 5. Pompe à eau (1) selon la précédente, caractérisée en ce que l'arbre d'entraînement (4) est un arbre creux fermé à son extrémité portant la roue à aubes (3), par exemple par un bouchon d'étanchéité (23) et en ce que le dispositif de couplage comprend un arbre primaire (20) pénétrant dans l'arbre d'entraînement (4) et solidaire des moyens d'entraînement (9"), par exemple par le biais d'un boîtier (21), un tube déformable (22) étant disposé autour de l'arbre primaire (20) à l'intérieur de l'arbre d'entraînement (4) sans pour autant le toucher, un liquide dilatable sous l'effet de la chaleur étant contenu dans la chambre formée par l'espace compris entre l'arbre primaire (20) et le tube déformable (22), un liquide visqueux étant placé dans la chambre de compression (25) située entre le tube déformable et la paroi interne de l'arbre d'entraînement (4). 6. Pompe à eau (101) selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le dispositif de couplage comprend un dispositif de chicanes, une première partie (121) du dispositif de chicanes étant solidaire de moyens d'entraînement (109"), et la deuxième partie (122) du dispositif de chicanes, complémentaire de la première (121), étant solidaire de l'arbre d'entraînement (104), des moyens d'introduction étant prévus pour introduire un liquide visqueux entre les chicanes (121, 122) pour assurer l'accouplement entre les moyens d'entraînement (109") et l'arbre d'entraînement (104). 7. Pompe à eau (101) selon la précédente, caractérisée en ce que la première partie (121) du dispositif de chicanes est disposée sur un boîtier (120) solidaire des moyens d'entraînement (109"), la deuxième partie du dispositif de chicanes étant disposée sur un boîtier (107) solidaire de l'arbre d'entraînement (104). 8. Pompe à eau (101) selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que le dispositif de chicanes comprend deux jeux de parois axiales circulaires concentriques solidaires pour l'un (121) des moyens d'entraînement (109") et pour l'autre (122) de l'arbre d'entraînement (104), les parois de l'un des jeux pénétrant dans l'intervalle entre deux parois successives de l'autre jeu, sans les toucher. 9. Pompe à eau (101) selon l'une des 6 à 8, caractérisée en ce que les moyens de commande (125) du dispositif visco-coupleur comprennent un élément pouvant se dilater sous l'effet de la chaleur, notamment en cire, et disposé de sorte àpouvoir actionner quand il se dilate un dispositif d'admission du liquide visqueux dans la chambre des chicanes (124). 10. Pompe à eau (1, 101) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'arbre de transmission (4, 104) est solidaire de la cage (6", 106") d'un premier roulement (6, 106), de préférence la cage extérieure, l'autre cage de ce premier roulement (6, 106), de préférence la cage intérieure, (6', 106'), étant solidaire du corps de pompe (1, 101). 11. Pompe à eau (1, 101) selon la précédente, caractérisée en ce que les moyens d'entraînement comprennent une surface de contact solidaire de la cage (9", 109") d'un second roulement (9, 109), de préférence la cage extérieure, l'autre cage (9', 109') de ce second roulement (9, 109), de préférence la cage intérieure, étant de préférence solidaire de la cage (6", 106") du premier roulement (6, 106) solidaire de l'arbre d'entraînement, le dispositif de couplage étant interposé entre la cage (9", 109") du second roulement (9, 109) solidaire des moyens d'entraînement et l'arbre de transmission (4, 104).
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F,B
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F01,B60,F04,F16
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F01P,B60K,F04D,F16D,F16H
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F01P 7,B60K 11,F01P 5,F04D 13,F16D 35,F16H 61
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F01P 7/08,B60K 11/02,F01P 5/12,F04D 13/02,F16D 35/02,F16H 61/64
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FR2902435
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A1
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COMPOSITION A BASE DE POLYAMIDE TRANSPARENT AMORPHE OU DE TRES FAIBLE CRISTALLINITE ET DE COPOLYAMIDE A MOTIFS ETHERS ET A MOTIFS AMIDES
| 20,071,221 |
La présente invention porte sur une composition à base de polyamide transparent amorphe ou de très faible cristallinité, et de copolyamide à motifs éthers et à motifs amides. Les polyamides transparents amorphes ou ceux qui sont très peu cristallins, c'est-à-dire dont l'enthalpie de fusion lors de la deuxième chauffe d'une DSC ISO (delta Hm(2)) est au plus égale à 10 J/g, voire 30J/g (cas du Trogamid CX7323 cité ci-après), sont des matériaux qui présentent les avantages suivants : grande transparence, très bonne tenue thermo-mécanique (température de fléchissement sous charge (HDT) élevée du fait de la température de transition vitreuse (Tg) élevée et supérieure à 90 C), tenue en choc assez bonne, résistance chimique et résistance à la fissuration sous contrainte "stress cracking" assez bonne et supérieure à celle d'autres polymères transparents amorphes courants, tels que le polycarbonate, le polystyrène, le polyméthacrylate de méthyle. A titre d'exemple de polyamides transparents amorphes ou très peu cristallins, abrégés par la suite amPA TR, on peut citer ceux commercialisés par la Société Arkema sous les dénominations MS1700 et MS1100 , par la Société Ems sous la dénomination Grilamid TR90 , par la Société Degussa sous la dénomination Trogamid CX 7323 et par la Société Lanxess sous la dénomination Dureathan T40 , ainsi que les polyamides PA-P.T/12 , PA-IPD.10 et PA-IPD.10/12. 8778/ Tableau 1 DENOMINATION COMPOSITION MS 1700 PA-B.T/B.1/12 MS 1100 Mélange de PA-B.T/B.1/12 + 30% en poids de PAl2 Grilamid TR90 B.12 Trogamid CX 7323 P.12 Dureathan T40 PA-6.1/6.T Dans les formules du tableau 1 ci-dessus, les abréviations correspondent à: B = BMACM = bis(3-méthyl-4-aminocyclohexyl)-méthane P = PACM = para-aminodicyclohexyl méthane IPD = isophoronediamine 1= acide isophtalique T = acide téréphalique 6 = hexaméthylènediamine = diacide 1-10 décanedioïque 12 = diacide 1-12 dodécanedioïque 14 = diacide 1-14 tetradécanedioïque PAl2 = polyamide-12 12 = lauryllactame Ces polyamides transparents amorphes ou très peu cristallins présentent cependant les inconvénients suivants: injectabilité assez délicate du fait de leur grande viscosité (s'ils sont choisis 10 fluides, alors leurs propriétés mécaniques, notamment en choc, sont réduites, de même que leurs propriétés de tenue chimique) ; - tenue au choc moyenne, notamment en comparaison avec le polycarbonate ou les polyamides semi-cristallins non transparents, en particulier si ceux-ci sont modifiés choc ; 15 rigidité souvent trop élevée ; - tenue en fatigue alternée ("ross-flex" ASTM1052) ; - tenue chimique nettement inférieure à celle des polyamides semi-cristallins ; et - tenue aux UV moyenne, en particulier en l'absence de stabilisant (l'ajout de stabilisant par compoundage entraînant un jaunissement du polymère ou la 20 formation de points noirs, ce qui est souvent trop préjudiciable à son emploi dans des applications où l'esthétique est importante comme par exemple des montures de lunettes). Pour surmonter ces inconvénients, une voie d'amélioration bien connue consiste à mélanger le polyamide transparent amorphe avec une quantité minoritaire 25 de polyamide semi-cristallin (typiquement non transparent). Par exemple, les brevets européens EP 550 308 et EP 725 101 décrivent des alliages de polyamide amorphe transparent combiné à un polyamide semi-cristallin non transparent, le tout donnant un matériau transparent et amorphe ou pratiquement amorphe, c'est-à-dire dont l'enthalpie de fusion est inférieure à 10 J/g, voire 30J/g, et sans réelle tenue mécanique 30 au-dessus de sa Tg et avant sa Tm (température de fusion). Des exemples de ce type de matériaux sont le Grilamid TR90LX commercialisé par la Société Ems, le Trogramid CX7323 commercialisé par la Société Degussa ou le Cristamid MS1100 commercialisé par la Société Arkema. Un tel type de composition présente l'avantage d'une tenue chimique remarquablement améliorée. Cette composition 35 présente également l'avantage d'être moins rigide et d'être moins difficile à injecter. 2 Cependant, une telle composition n'est pas significativement plus ductile, sa tenue au choc Charpy entaillé ISO est même en général réduite par rapport à celle de son composant majoritaire, le polyamide transparent amorphe, ainsi que par rapport à celui du polyamide semi-cristallin. Le problème que l'invention entend résoudre est le suivant : amélioration de l'injectabilité de la composition, à savoir l'aptitude de celle-ci à se mettre aisément en oeuvre par injection, temps de cycle courts, longueurs d'écoulement plus grandes, pressions plus faibles, pas de déformation lors de l'éjection de la pièce, pas de bulle de retrait ou de retassure, pas trop de contraintes emmagasinées, pas de casse ; - amélioration de la tenue au choc ; réduction de la rigidité ; amélioration de la résistance aux produits chimiques et à la fissuration sous contrainte ; optionnellement, amélioration de la tenue en fatigue alternée et/ou amélioration de la tenue aux UV. La Société déposante a découvert qu'en ajoutant à un polyamide amorphe transparent ou très peu cristallin (A), un copolyamide (B), souple, à base de motifs amides et de motifs éthers, en particulier à base de motifs ou blocs polyamides et de motifs ou blocs polyéthers, on peut alors résoudre le problème d'une manière efficace. Qui plus est le problème est avantageusement résolu si ledit copolyamide à motifs éthers est lui-même additivé par des stabilisants anti-UV, des anti-oxydants, des agents démoulants, des agents lubrifiants et/ou des adjuvants ou auxiliaires de traitement ou de mise en oeuvre "processing aids". Une façon particulièrement favorable de résoudre le problème est de mélanger le copolyamide à motifs éthers, à l'état fondu, avec les additifs en question, au cours d'une première étape. Cette première étape peut avoir lieu dans une extrudeuse, la composition étant alors récupérée sous forme de granulés. Cette composition constitue ce qu'on appelle un mélange-maître. Dans une deuxième étape, la composition à base de copolyamide à motifs éthers est mélangée à des granulés de polyamide(s) transparent(s) amorphe(s) ou très peu cristallin(s), ce mélange pouvant se faire à l'état solide, le polyamide transparent amorphe ou très peu cristallin n'étant pas refondu en présence d'air, ce qui ne cause pas de risque de jaunissement préjudiciable de celui-ci. Ce dernier mélange constitue la composition finale selon l'invention et répond au problème technique défini ci-dessus. Le tableau 2 ci-après résume les différentes propriétés des deux familles connues de polyamide, que l'on vient de décrire, avec lesquelles on compare la famille selon la présente invention. Tableau 2 Composition Comparatif 1 Comparatif 2 Invention amPA TR 100 70 60-99 scPA TR 30 PEBA 40-1 Propriétés Comparatif 1 Comparatif 2 Invention Injectabilité + ++ +++ Choc + + ++ Souplesse - - - - - - Tenue chimique - ++ ++ Tenue UV - + + Transparence + + + + + + + + à + + + Les propriétés sont mesurées qualitativement avec des notes allant de --- = très mauvais à +++ = très bonne. 10 - amPA TR ou PA amorphe transparent: Ce sont des matériaux transparents, amorphes ou très peu cristallins (enthalpie de fusion lors de la 2eme chauffe DSC < 30J/g), rigides (module de flexion ISO > 1300 MPa), ne se déformant pas à chaud, à 60 C, car de température de transition vitreuse Tg supérieure à 75 C. Cependant, ils sont assez peu résistants au choc, présentant un bien moindre choc ISO Charpy 15 entaillé par comparaison avec les polyamides modifiés choc, et leur tenue chimique n'est pas excellente notamment du fait de leur nature amorphe. II existe également - mais il s'agit de matériaux moins courants - des polyamides transparents semicristallins (ou micro-cristallins), typiquement avec des enthalpies de fusion lors de la 2eme chauffe DSC entre 2 et 30J/g, ces matériaux étant également assez rigides et 20 ayant un module de flexion ISO > 1000 MPa. - scPA TR ou PA transparent semi-cristallin: Ce sont plus précisément des polyamides micro-cristallins où la taille des sphérolites est suffisamment importante pour que la transparence soit faible (< 50% sur plaque de 2mm d'épaisseur, en transmittance avec une lumière à 560nm) ; à titre d'exemple, on peut citer le 25 polyamide-12, le polyamide-11, le polyamide-6 (voir brevets européens EP 550 308 et EP 725 101 où de tels ingrédients sont décrits et où on les utilise conjointement et avantageusement avec un am PA TR).5 - PEBA : Ce sont des copolyamides à base de motifs éthers et de motifs amides : les polyétheramides et, en particulier, les polyéther-bloc-amides (PEBA). Ce sont des matériaux très souples, résistants au choc, mais dont la transparence est assez faible (45 à 65% de transmission lumineuse à 560 mm pour une épaisseur de 2 mm), tout comme leurs homologues polyamides sans motifs éthers. La présente invention a donc pour objet une composition constituée d'un mélange de : (A) 60 à 99 % en poids, de façon préférée 80 à 97% en poids, d'un constituant polymère formé à partir d'au moins l'un parmi (i) les homopolyamides et copolyamides transparents : - amorphes ou présentant une cristallinité telle que l'enthalpie de fusion lors de la deuxième chauffe d'une DSC ISO (delta Hm(2)) soit au plus égale à 30 J/g,la masse étant rapportée à la quantité de motifs amides contenus ou de polyamide contenu, cette fusion correspondant à celle des motifs amides ; - présentant une température de transition vitreuse (Tg) supérieure à 90 C ; et -constitués au moins en partie de motifs cycloaliphatiques et/ou 20 aromatiques, et/ou (ii) les alliages à base d'au moins un homopolyamide ou copolyamide précité, lesdits alliages étant amorphes ou présentant une cristallinité répondant à la même définition que ci-dessus ; (B) 40 à 1 % en poids, de façon préférée 20 à 3% en poids, d'un constituant 25 polymère formé d'au moins un copolyamide à base de motifs éthers et de motifs amides ; (C) 0 à 25 % en poids, de façon préférée 0 à 20% en poids, d'un constituant polymère formé d'au moins un polyamide semi-cristallin aliphatique ; les constituants polymères (A)+ (B) +(C) représentant 100% en poids de la 30 composition totale; au moins l'un parmi (A), (B) et (C), lorsque ce dernier est présent, pouvant en outre contenir au moins un additif usuel pour polymères et copolymères thermoplastiques, sans que la teneur du ou des additifs dans chacun des constituants polymères (A), (B) et (C) ne représente plus de 20 % en poids dudit constituant polymère. 35 Les constituants, en particulier (A) et (B), sont préférentiellement choisis de nature et en proportions telles que la composition soit transparente avec une transmission lumineuse à 560 nm sur une plaque de 2mm qui est supérieure à 65%, en particulier supérieure à 75%, sachant qu'il n'est pas exclu que la présence d'additifs tels qu'un colorant foncé (colorant noir notamment) puisse diminuer la transparence de la composition finale. Par delta Hm(2), on entend l'enthalpie de fusion lors de la deuxième chauffe d'une DSC selon la norme ISO, la DSC ("Differential Scanning Calorimetry") étant l'analyse calorimétrique différentielle. Conformément à un mode de réalisation particulier de la composition selon l'invention, les homopolyamides et copolyamides entrant dans la constitution de (A) présentent une cristallinité telle que l'enthalpie de fusion lors de la deuxième chauffe d'une DSC ISO (delta Hm(2)) soit au plus égale à 10 J/g, la masse étant rapportée à la quantité de motifs amides contenus ou de polyamide contenu, cette fusion correspondant à celle des motifs amides. Les homopolyamides et les copolyamides formant le constituant polymère (A) 15 peuvent en particulier être choisis parmi ceux contenant à la fois des motifs cycloaliphatiques et des motifs aliphatiques linéaires. Les homopolyamides et copolyamides contenant à la fois des motifs cycloaliphatiques et des motifs aliphatiques linéaires sont avantageusement constitués majoritairement d'une association équimolaire d'au moins une diamine et d'au moins 20 un diacide carboxylique, la ou les diamines étant majoritairement cycloaliphatiques et le ou les diacides carboxyliques étant majoritairement aliphatiques linéaires, les motifs amides pouvant éventuellement comprendre, mais de façon minoritaire, au moins un autre comonomère de polyamide. Par le terme majoritairement , on entend à raison de plus de 50% en 25 poids (> 50%) . Par l'expression de façon minoritaire , on entend à raison de moins de 50% en poids (< 50%) . La ou les diamines cycloaliphatiques sont avantageusement choisies parmi le bis-(3-méthyl-4-aminocyclohexyl)-méthane (BMACM), le para-aminodicyclohexyl méthane (PACM), l'isophoronediamine (IPD), le bis-(4-aminocyclohexyl)-méthane 30 (BACM), le 2,2-bis-(3-méthyl-4-aminocyclohexyl)propane (BMACP), le 2,6-bis-(amino méthyl)norbornane (BAMN). De préférence, la ou les diamines cycloaliphatiques sont choisies parmi le BMACM, le PACM et l'IPD. Au moins une diamine non cycloaliphatique peut entrer dans la composition des monomères des motifs amides du constituant (A) à raison d'au plus 30 % en moles par 35 rapport aux diamines de ladite composition. Comme diamine non cycloaliphatique, on peut citer les diamines aliphatiques linéaires, telles que la 1,4-tétraméthylène diamine, la 1,6-hexaméthylènediamine, la 1,9-nonaméthylènediamine et la 1,10-décaméthylènediamine. Le ou les diacides carboxyliques aliphatiques peuvent être choisis parmi les diacides carboxyliques aliphatiques ayant de 6 à 36 atomes de carbone, de préférence de 9 à 18 atomes de carbone, en particulier l'acide 1,10-décanedicarboxylique (acide sébacique), l'acide 1,12-dodécanedicarboxylique, l'acide 1,14-tétradécanedicarboxylique et l'acide 1,18-octadécanedicarboxylique. Au moins un diacide carboxylique non aliphatique peut entrer dans la composition des monomères des motifs amides du constituant (A) à raison d'au plus 15% en moles par rapport aux diacides carboxyliques de ladite composition. De préférence, le diacide carboxylique non aliphatique est choisi parmi les diacides aromatiques, en particulier l'acide isophtalique (I), l'acide téréphtalique (T) et leurs mélanges. Le ou les monomères entrant de façon minoritaire dans la composition des 15 monomères des motifs amides sont notamment choisis parmi les lactames et les acides alpha-oméga aminocarboxyliques. Le ou les lactames sont par exemple choisis parmi les lactames ayant au moins 6 carbones, en particulier le caprolactame, l'oenantholactame et le lauryllactame. Le ou les acides alpha-oméga aminocarboxyliques sont par exemple choisis parmi ceux 20 ayant au moins 6 carbones, en particulier l'acide aminocaproïque, l'acide amino-7-heptanoïque, l'acide amino-11-undécanoïque ou l'acide amino-12-dodécanoïque. Le constituant copolymère (A) peut notamment compter des motifs amides dont le nombre de carbones par amide est en moyenne au moins égal à 9. Le constituant polymère (B) est avantageusement choisi parmi les copolymères 25 PEBA constitués de blocs de motifs amides et d'enchaînements de motifs éthers. Les copolymères PEBA appartiennent à la classe particulière des polyétheresteramides lorsqu'ils résultent de la copolycondensation de séquences polyamide à extrémités carboxyliques réactives avec des séquences polyéther à extrémités réactives, qui sont des polyétherpolyols (polyétherdiols), les liaisons entre 30 les blocs polyamide et les blocs polyéther étant des liaisons ester, ou encore à la classe des polyétheramides ou polyéther-bloc-amides lorsque les séquences polyéther sont à extrémités amine. Les deux familles ci-dessus entrent dans la définition du constituant polymère (B) selon l'invention. Les PEBA utilisables selon la présente invention englobent la famille où les 35 monomères à l'origine des motifs amides ne sont pas des monomères uniquement aliphatiques (tels les Pebax série 33, 13, 31 et 11 d'Arkema, les Vestamid et les Ubesta) mais aussi, au moins partiellement, des monomères cycloaliphatiques, voire aromatiques, et dont des exemples sont le BMACM.14/PTMG.14 où le motif BMACM.14 a une masse de 2000g/mole et où le motif PTMG a une masse de 650g/mole. Les motifs ou enchaînements éthers du constituant polymère (B) sont, par exemple, issus d'au moins un polyalkylène éther polyol, notamment un polyalkylène éther diol, de préférence choisi parmi le polyéthylène glycol (PEG), le polypropylène glycol (PPG), le polytriméthylène glycol (PO3G), le polytétraméthylène glycol (PTMG) et leurs mélanges ou leurs copolymères. Les blocs polyéthers peuvent aussi comprendre, comme indiqué ci-dessus, des séquences polyoxyalkylène à bouts de chaînes NH2, de telles séquences pouvant être obtenues par cyanoacétylation de séquences polyoxyalkylène alpha-oméga dihydroxylés aliphatiques appelées polyétherdiols. Plus particulièrement, on pourra utiliser les Jeffamines (par exemple Jeffamine D400, D2000, ED 2003, XTJ 542, produits commerciaux de la société Huntsman. Voir également brevets JP 2004346274, JP 2004352794 et EP1482011). Les motifs ou blocs amides du constituant copolymère (B) peuvent notamment être des résidus de monomères aliphatiques linéaires tels que : les diamines aliphatiques linéaires comme la 1,4-tétraméthylène diamine, la 1,6- hexaméthylènediamine, la 1,9-nonaméthylènediamine et la 1,10- décaméthylènediamine ; les diacides carboxyliques aliphatiques, lesquels peuvent être choisis parmi les diacides carboxyliques aliphatiques ayant de 6 à 36 atomes de carbone, de préférence de 9 à 18 atomes de carbone, en particulier l'acide 1,10- décanedicarboxylique (acide sébacique), l'acide 1,12-dodécanedicarboxylique, l'acide 1,14-tétradécanedicarboxylique et l'acide 1,18-octadécanedicarboxylique ; - les lactames tels que le caprolactame, l'oenantholactame et le lauryllactame ; et les acides alpha-oméga aminocarboxyliques tels que l'acide aminocaproïque, l'acide amino-7-heptanoïque, l'acide amino-11-undécanoïque ou l'acide amino-12- dodécanoïque. A titre de copolymères PEBA particulièrement préférés pour le constituant polymère (B) de la composition selon la présente invention, on peut citer ceux constitués de motifs amides qui sont des résidus de monomères aliphatiques linéaires et de séquences polyéthers de type PTMG, PPG ou PEG, les résidus de monomères aliphatiques linéaires pouvant en particulier être des résidus d'une diamine et d'un diacide. Pour les PEBA utilisables comme constituant (B) selon l'invention, la masse moléculaire moyenne en nombre des blocs polyamides est avantageusement comprise entre 500 et 12000 g/mole, de préférence entre 2000 et 6000 g/mole ; et la masse moléculaire moyenne en nombre des enchaînements de motifs éthers est avantageusement comprise entre 200 et 4000 g/mole, de préférence entre 300 et 1100 g/mole. Par ailleurs, le constituant polymère (B) peut avantageusement compter des motifs amides dont le nombre de carbones par amide est en moyenne au moins égal à 9. Les motifs amides du constituant polymère (B) peuvent représenter 50 à 95 % en poids dudit constituant polymère (B). Des copolyamides PEBA souples que l'on peut utiliser particulièrement sont les PEBA 5533, 6333, 7033 commercialisés par la Société Arkéma et les PEBA Vestamid E62-S3, E55-S3, E47-S3 commercialisés par la Société Degussa. En particulier, on mentionne les PEBA commercialisés par la Société Degussa et les PEBA Ubesta XPA 9063X1, 9055X1, 9055X2, 9044X2 commercialisés par la Société Ube, qui sont à base de polyéthers (et leur mélanges) à bout de chaîne NH2, de type Jeffamines. Le constituant polymère (C) est notamment un polyamide contenant un catalyseur de polycondensation ou de transamidification, en particulier à base de phosphore. A titre d'exemples particuliers, on peut citer les polyamide 11 Rilsan BMNO de la société Arkema. Le ou les additifs sont choisis parmi les catalyseurs, notamment ceux à base de phosphore, les stabilisants aux UV, les colorants, les agents de nucléation, les plastifiants, les agents améliorant la résistance aux chocs, les anti-oxydants, les agents démoulants, les adjuvants ou auxiliaires de traitement ou de mise en oeuvre, lesdits additifs ayant, de préférence, un indice de réfraction proche de celui dudit copolymère de ladite composition. Les agents démoulants et les adjuvants ou auxiliaires de traitement ou mise en oeuvre sont notamment choisis parmi les stéarates, tels que le stéarate de calcium, le stéarate de zinc et le stéarate de magnésium, les acides gras, les alcools gras, les esters de type ester montanique, les esters d'acide sébacique, les esters d'acide dodécanedioïque, les cires de polyoléfines, les cires amides, les stéaramides tels que l'éthylène bis stéaramide (EBS), les érucamides, les additifs fluorés, notamment de type Dyneon Dynamer FX 5914 ou FX 5911. Par ailleurs, les constituants polymères (A) et (B) sont avantageusement choisis dans leur nature et leurs proportions de telle sorte que la composition résultante présente une température de transition vitreuse au moins égale à 75 C. Egalement, les constituants polymères (A) et (B) sont avantageusement choisis dans leur nature et leurs proportions pour que la composition présente une transparence élevée telle que la transmittance à 560nm sur plaque de 2 mm d'épaisseur est supérieure à 75%, sachant qu'il n'est pas exclu que la présence d'additifs tels qu'un colorant foncé (colorant noir notamment) puisse diminuer la transparence de la composition finale. Conformément à d'autres caractéristiques intéressantes de la présente invention, pour obtenir une composition finale transparente de transmission supérieure à 65%, de préférence supérieure à 75% dans les conditions indiquées ci-dessus, les constituants (A) et (B) sont choisis de telle sorte que : n étant le nombre de carbones par groupe amide du constituant polymère 15 (A) transparent ; et m étant le nombre de carbones par groupe amide de la partie de motifs issus de résidus de monomères de polyamides du constituant polymère (B), alors n > m > n/2 ; et/ou l'indice de réfraction du constituant polymère (A) et celui du constituant polymère 20 (B) sont choisis le plus proche possible l'un de l'autre ; et/ou la densité du constituant polymère (A) et celle du constituant polymère (B) sont choisies le plus proche possible l'une de l'autre. Une forme particulière de la présente invention consiste à choisir une composition caractérisée par le fait que ses motifs souples éthers sont choisis de 25 nature très hydrophile, de préférence de nature bloc polyéther de type PEG, PPG ou PO3G, ce qui confère un surcroît avantageux de propriétés antistatiques et imper-respirantes à la composition (c'est à dire permettant le passage de la vapeur d'eau, mais non de l'eau liquide), cette composition pouvant être, de surcroît, additivée par des additifs antistatiques tiers afin de renforcer l'effet antistatique global, et aussi par 30 des additifs permettant d'accroître la compatibilité de mélange avec d'autres polymères, le copolymère, seul ou ainsi additivé, peut être ensuite utilisé en tant qu'additif d'un autre polymère ou matériau afin de conférer à ce dernier un surcroît de propriétés antistatique ou imper-respirantes. Pour préparer les compositions selon l'invention, on procède d'une manière 35 générale de la façon suivante : On mélange ensemble les constituants (A), (B) et le cas échéant (C), qui sont sous forme de granulés. Ce mélange est ensuite injecté à une température généralement comprise entre 230 C et 330 C, en particulier à une température d'environ 270 C, sur une presse à injection pour obtenir les objets et éprouvettes désirés. Travailler à une température supérieure à 330 C peut améliorer la transparence, mais cela a l'inconvénient de donner un jaunissement plus important et de dégrader le produit. Un compromis est donc souhaitable. On peut également mélanger les constituants (A), (B) et le cas échéant (C) à l'état fondu, en particulier dans une extrudeuse telle qu'une extrudeuse bivis à une température comprise entre 230 C et 330 C, en particulier à une température d'environ 270 C et on les récupère sous forme de granulés, granulés qui seront par la suite injectés à une température comprise entre 230 C et 330 C sur une presse à injection, pour obtenir les objets et éprouvettes désirés. Dans un mode de réalisation particulier de ce procédé où la composition 15 contient des additifs au constituant (B) : - dans une première étape, on mélange le constituant (B) à l'état fondu avec lesdits additifs, en particulier dans une extrudeuse, la composition étant alors récupérée sous forme de granulés ; dans une deuxième étape, on mélange la composition obtenue à la première 20 étape à des granulés du constituant polymère (A). La présente invention a également pour objet un article façonné, tel que fibre, tissu, film, feuille, jonc, tube, pièce injectée, notamment transparente ou translucide comprenant la composition telle que définie ci-dessus. Ainsi, la composition selon la présente invention est avantageuse pour la 25 fabrication aisée d'articles, en particulier d'articles ou éléments d'articles de sport, devant notamment présenter à la fois une bonne transparence, une bonne résistance au choc et une bonne endurance aux agressions mécaniques, chimiques, UV, thermiques. Parmi ces articles de sport, on peut citer des éléments de chaussures de sport, des ustensiles de sport tels que des patins à glace ou autres articles de sports 30 d'hiver et d'alpinisme, des fixations de skis, des raquettes, des battes de sport, des planches, des fers à cheval, des palmes, des balles de golf, des véhicules de loisirs, en particulier ceux destinés aux activités par temps froid. On peut également mentionner, d'une manière générale, les articles de loisirs, de bricolage, les outils et équipements de voirie soumis aux agressions climatiques et 35 mécaniques, les articles de protection, tels que les visières des casques, les lunettes, ainsi que les branches de lunettes. On peut citer aussi, à titre d'exemples non limitatifs, les éléments de voiture, tels que protège-phares, rétroviseurs, petites pièces de voitures tout terrain, les réservoirs, en particulier, de cyclomoteurs, motos, scooters, soumis aux agressions mécaniques et chimiques, la visserie, les articles cosmétiques soumis aux agressions mécaniques et chimiques, les bâtons de rouges à lèvres, les manomètres, les éléments de protection esthétiques tels que les bouteilles de gaz. Les exemples suivants (voir tableau 3 ci-après) illustrent la présente invention sans toutefois en limiter la portée. Dans les exemples ou comparatifs, les pourcentages sont en poids sauf indication contraire. Les abréviations ci-dessous ont été utilisées : • P.T/12 : polyamide amorphe transparent dont la composition molaire est 1 mol de P, 1 mol de T et 1,2 mol de 12. P est la diamine PACM, T est le diacide téréphtalique, 12 est le lactame 12. La PACM est la 4,4' diamino dicyclo hexyl méthane. • B.14 : polyamide amorphe transparent dont la composition molaire est 1 mol de 15 B, 1 mol de 14. B est la diamine BMACM, 14 est le diacide linéaire en C14, le tétra décanedioïque. • PEBA1 : copolymère à bloc copolyamide 12 de masse 2000 g/mol et à bloc polyether PTMG de masse 1000 g/mol. • PEBA2: copolymère à bloc copolyamide 12 de masse 4000 g/mol et à bloc 20 polyéther PTMG de masse 1000 g/mol. • PEBA3: copolymère à bloc copolyamide 12 de masse 5000 g et à bloc polyether PTMG de masse 650 g/mol. • PEBA-H : composition à base de PEBA2 auquel sont ajoutés 8.4% d'additif anti-UV Tinuvin 350 , (société Ciba), 8.4% deTinuvin 770 (Société Ciba), 25 9.75% d'anti-oxydant Irganox 1010 (Société Ciba) et de 11.2% de dioctadecyl bis(phosphite) de pentaérythritol. • PEBA-L : composition à base de PEBA2 auquel sont ajoutés 14.3% de stéarate de calcium. • PEBA-E : composition à base de PEBA2 auquel sont ajoutés 14.3% de EBS 30 (éthylène bis-stéramide). • PA11 : polyamide 11 de masse moléculaire en masse comprise entre 45000 à 55000 g. Les tests suivants ont été réalisés sur les compositions de comparatifs ou Exemples du 35 tableau 3. • Test d'injectabilité : Les compositions sont injectées à 260 C dans un moule spirale d'épaisseur 2mm à une pression donnée (600 bar ou 1200 bar). On mesure ensuite la longueur que la matière fondue a été en mesure de remplir (en mm). • Test de choc ou test de pliure : Le test est réalisé de la façon suivante. Des barreaux 80 x 10 x 4 mm sont moulés par injection dans un moule ISO. Le barreau est plié rapidement à 180 au niveau du seuil d'injection, entre le barreau et la grappe, là où l'épaisseur est réduite à 1 mm environ. On mesure ensuite le nombre de casse franche sur une série de 20 barreaux, et on l'exprime en pourcentage de casse. • Test de choc Charpy entaillé : Le test est réalisé selon la norme ISOI 79, sur éprouvette entaillée. • Test de tenue chimique : Des haltères de 2 mm d'épaisseur sont pliées à 180 et sont immergées dans différentes solutions d'éthanol, de plus en plus concentrée. La concentration en éthanol est exprimée en %. On observe s'il y a casse ou fissuration de l'haltère. On retient comme critère la solution la plus concentrée n'ayant pas entraîné de casse ou de fissure. Plus le chiffre est élevé, meilleure est le matériau. • Test de flexibilité : La flexibilité est décrite par la mesure du module de flexion selon la norme ISO178, elle s'exprime en MPa, plus le module est bas, plus la composition est flexible ou souple. • Tenue UV : Elle est évaluée à l'aide d'un test de QUV. On compare le jaunissement par rapport à l'échantillon à l'état initial. • Transparence : Elle est décrite par un test de transmission lumineuse d'une lumière de 560nm au travers d'une plaque polie de 2mm. Elle est exprimée en pourcentage de transmission. Au-delà de 65% la transparence est bonne. Au-delà de 80% elle est très_bonne. Au-delà de 88% elle est excellente. Le plus transparent de polymère fait environ 92%. 14 Tableau 3 TEST TEST TENUE FLEXIBILITE TENUE TRANSPAR CHOC INJECTABILITE CHOC CHIMIQUE UV ENCE CHARPY Pression Pression % Casse sur Ethanol Module ISO178 500h QUV 560nm; 2mm ISO179 600 bars 1200 bars pliure mm mm % % MPa % kJ/m2 Comp. a P.T/12 50 142 50% 92 1620 90 Ex. a P.T/12 + 5% 78 179 25% 94 1480 jauni 86 PEBA1 Ex b P.T/12 + 89 194 30% 94 1525 jauni 85 3.5% PEBA- H Ex. c P.T/12 + 77 186 30% 94 peu jauni 84 3.5% PEBA-L Ex. d P. T/12 + 106 162 35% 94 86 _ 3.5% PEBA- E Comp. b B.14 38 109 40% 90 1375 91 10 Comp. c B.14 + 54 144 40% 97 1280 91 30%PA11 Ex. e B.14 + 20% 112 188 0% 95 1150 70 PEBA1 Ex. f B.14 + 20% 96 198 25% 96 1280 87 PEBA2 Ex. g B.14 + 15% 99 187 0% 97 1240 88 PEBA3 + 5%PEBA1 Ex. h B.14 + 30% 0% 99 1130 79 PEBA2 Ex. i B.14 + 10% 0% 1290 86 13 PEBA1
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Composition constituée d'un mélange de :(D) 60 à 99 % en poids d'un constituant polymère formé à partir d'au moins l'un parmi les homopolyamides et copolyamides transparentsa. amorphes ou présentant une cristallinité telle que l'enthalpie de fusion lors de la deuxième chauffe d'une DSC ISO (delta Hm(2)) soit au plus égale à 3 J/g,la masse étant rapportée à la quantité de motifs amides contenus ou de polyamide contenu, cette fusion correspondant à celle des motifs amides ;b. présentant une température de transition vitreuse (Tg) supérieure à 90 degree C ; etc. constitués au moins en partie de motifs cycloaliphatiques et/ou aromatiques,et/ou les alliages à base d'au moins un homopolyamide ou copolyamide précité, lesdits alliages étant amorphes ou présentant une cristallinité répondant à la même définition que ci-dessus ;(E) 40 à 1 % en poids d'un constituant polymère formé d'au moins un copolyamide à base de motifs éthers et de motifs amides ;(F) 0 à 25 % en poids d'un constituant polymère formé d'au moins un polyamide semi-cristallin aliphatique ;- les constituants polymères (A) + (B) + (C) représentant 100% en poids ;- au moins l'un parmi (A), (B) et (C) lorsque celui-ci est présent pouvant en outre contenir au moins un additif usuel pour polymères et copolymères thermoplastiques, sans que la teneur du ou des additifs dans chacun des constituants polymères (A), (B) et (C) ne représente plus de 20 % en poids dudit constituant polymère.
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1 û Composition constituée d'un mélange de : (A) 60 à 99 % en poids d'un constituant polymère formé à partir d'au moins l'un parmi (i) les homopolyamides et copolyamides transparents : a) amorphes ou présentant une cristallinité telle que l'enthalpie de fusion lors de la deuxième chauffe d'une DSC ISO (delta Hm(2)) soit au plus égale à 30 J/g, la masse étant rapportée à la quantité de motifs amides contenus ou de polyamide contenu, cette fusion correspondant à celle des motifs amides ; b) présentant une température de transition vitreuse (Tg) supérieure à 90 C ; et c) constitués au moins en partie de motifs cycloaliphatiques et/ou aromatiques, et/ou (ii) les alliages à base d'au moins un homopolyamide ou copolyamide précité, lesdits alliages étant amorphes ou présentant une cristallinité répondant à la même définition que ci-dessus ; (B) 40 à 1 % en poids d'un constituant polymère formé d'au moins un copolyamide à base de motifs éthers et de motifs amides ; (C) 0 à 25 % en poids d'un constituant polymère formé d'au moins un polyamide semi-cristallin aliphatique ; les constituants polymères (A) + (B) + (C) représentant 100% en poids ; au moins l'un parmi (A), (B) et (C), lorsque ce dernier est présent, pouvant en outre contenir au moins un additif usuel pour polymères et copolymères thermoplastiques, sans que la teneur du ou des additifs dans chacun des constituants polymères (A), (B) et (C) ne représente plus de 20 % en poids dudit constituant polymère. 2 û Composition selon la 1, caractérisée par le fait que le constituant polymère (A) représente 80 à 97 % en poids de la composition, le constituant polymère (B) représente 20 à 3% en poids de la composition et le constituant polymère (C) représente 0 à 20% en poids de la composition. 3 û Composition selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait que les constituants, en particulier (A) et (B) sont choisis de nature et proportions telles que la composition soit transparente avec une transmission lumineuse à 560 nm sur une plaque de 2mm qui est supérieure à 65%, en particulier supérieure à 75%,sachant qu'il n'est pas exclu que la présence d'additifs tels qu'un colorant foncé (colorant noir notamment) puisse diminuer la transparence de la composition finale. 4 ù Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait que les homopolyamides et copolyamides entrant dans la constitution de (A) présentent une cristallinité telle que l'enthalpie de fusion lors de la deuxième chauffe d'une DSC ISO (delta Hm(2)) soit au plus égale à 10 J/g, la masse étant rapportée à la quantité de motifs amides contenus ou de polyamide contenu, cette fusion correspondant à celle des motifs amides. 5 ù Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée par le fait que les homopolyamides et les copolyamides formant le constituant polymère (A) sont choisis parmi ceux contenant à la fois des motifs cycloaliphatiques et des motifs aliphatiques linéaires. 6 ù Composition selon la 5, caractérisée par le fait que les homopolyamides et copolyamides contenant à la fois des motifs cycloaliphatiques et des motifs aliphatiques linéaires sont constitués majoritairement d'une association équimolaire d'au moins une diamine et d'au moins un diacide carboxylique, la ou les diamines étant majoritairement cycloaliphatiques et le ou les diacides carboxyliques étant majoritairement aliphatiques linéaires, les motifs amides pouvant éventuellement comprendre, mais de façon minoritaire, au moins un autre comonomère de polyamide. 7 ù Composition selon la 6, caractérisée par le fait que la ou les diamines cycloaliphatiques sont choisies parmi le bis-(3-méthyl-4-aminocyclohexyl)-méthane (BMACM), le para-aminodicyclohexyl méthane (PACM), l'isophoronediamine (IPD), le bis-(4-aminocyclohexyl)-méthane (BACM), le 2,2-bis-(3-méthyl-4-aminocyclohexyl)propane (BMACP), le 2,6-bis-(amino méthyl)norbornane (BAMN). 8 ù Composition selon la 7, caractérisé par le fait que la ou les diamines cycloaliphatiques sont choisies parmi le BMACM, le PACM et l'IPD. 9 ù Composition selon l'une des 6 à 8, caractérisée par le fait qu'au moins une diamine non cycloaliphatique est entrée dans la composition des monomères des motifs amides du constituant (A) à raison d'au plus 30 % en moles par rapport aux diamines de ladite composition. 10 ù Composition selon l'une des 6 à 9, caractérisée par le fait que le ou les diacides carboxyliques aliphatiques sont choisis parmi les diacides carboxyliques aliphatiques ayant de 6 à 36 atomes de carbone, de préférence de 9 à 18 atomes de carbone, en particulier l'acide 1,10-décanedicarboxylique (acidesébacique), l'acide 1,12-dodécanedicarboxylique, l'acide 1,14-tétradécanedicarboxylique et l'acide 1,18-octadécanedicarboxylique. 11 -Composition selon l'une des 6 à 10, caractérisée par le fait qu'au moins un diacide carboxylique non aliphatique est entré dans la composition des monomères des motifs amides du constituant (A) à raison d'au plus 15% en moles par rapport aux diacides carboxyliques de ladite composition. 12 - Composition selon la 11, caractérisée par le fait que le diacide carboxylique non aliphatique est choisi parmi les diacides aromatiques, en particulier l'acide isophtalique (I), l'acide téréphtalique (T) et leurs mélanges. 13 û Composition selon l'une des 6 à 12, caractérisée par le fait que le ou les monomères entrant de façon minoritaire dans la composition des monomères des motifs amides sont choisis parmi les lactames et les acides alpha-oméga aminocarboxyliques. 14 - Composition selon la 13, caractérisée par le fait que 15 le ou les lactames sont choisis parmi les lactames ayant au moins 6 carbones, en particulier le caprolactame, l'oenantholactame et le lauryllactame. - Composition selon la 13, caractérisée par le fait que le ou les acides alpha-oméga aminocarboxyliques sont choisis parmi ceux ayant au moins 6 carbones, en particulier l'acide aminocaproïque, l'acide amino-7-heptanoïque, l'acide amino-11-undécanoïque ou l'acide amino-12-dodécanoïque. 16 û Composition selon l'une des 1 à 15, caractérisée par le fait que le constituant copolymère (A) compte des motifs amides dont le nombre de carbones par amide est en moyenne au moins égal à 9. 17 - Composition selon l'une des 1 à 16, caractérisée par le fait que le constituant polymère (B) est choisi parmi les copolymères PEBA constitués de blocs de motifs amides et d'enchaînements de motifs éthers. 18 - Composition selon la 17, caractérisée par le fait que les copolymères PEBA sont choisis parmi les polyétheresteramides et les polyétherbloc-amides. 19 - Composition selon l'une des 1 à 18, caractérisée par le fait que les motifs ou enchaînements éthers du constituant polymère (B) sont issus d'au moins un polyalkylène éther polyol, notamment un polyalkylène éther diol. 20 - Composition selon la 19, caractérisée par le fait que le polyalkylène éther diol est choisi parmi le polyéthylène glycol (PEG), le polypropylène glycol (PPG), le polytriméthylène glycol (PO3G), le polytétraméthylène glycol (PTMG) et leurs mélanges ou leurs copolymères. 21 - Composition selon l'une des 17 à 20, caractérisée par le fait que les motifs ou blocs amides du constituant copolymère (B) sont des résidus de monomères aliphatiques linéaires tels que les diamines aliphatiques linéaires comme la 1,4-tétraméthylène diamine, la 1,6-hexaméthylènediamine, la 1,9- nonaméthylènediamine et la 1,10-décaméthylènediamine ; les diacides carboxyliques aliphatiques, lesquels peuvent être choisis parmi les diacides carboxyliques aliphatiques ayant de 6 à 36 atomes de carbone, de préférence de 9 à 18 atomes de carbone, en particulier l'acide 1,10-décanedicarboxylique (acide sébacique), l'acide 1,12-dodécanedicarboxylique, l'acide 1,14-tétradécanedicarboxylique et l'acide 1,18- octadécanedicarboxylique ; les lactames tels que le caprolactame, l'oenantholactame et le lauryllactame ; et les acides alpha-oméga aminocarboxyliques tels que l'acide aminocaproïque, l'acide amino-7-heptanoïque, l'acide amino-11-undécanoïque ou l'acide amino-12-dodécanoïque. 22 - Composition selon l'une des 1 à 21, caractérisée par 15 le fait que le constituant (B) est constitué de motifs amides qui sont des résidus de monomères aliphatiques linéaires et de séquences polyéthers de type PTMG, PPG ou PEG. 23 - Composition selon la 22, caractérisée par le fait que les résidus de monomères aliphatiques linéaires sont des résidus d'une diamine et 20 d'un diacide. 24 - Composition selon l'une des 17 à 23, caractérisée par le fait que la masse moléculaire moyenne en nombre des blocs polyamides est comprise entre 500 et 12000 g/mole, de préférence entre 2000 et 6000 g/mole. 25 - Composition selon l'une des 17 à 24, caractérisée 25 par le fait que la masse moléculaire moyenne en nombre des enchaînements de motifs éthers est comprise entre 200 et 4000 g/mole, de préférence entre 300 et 1100 g/mole. 26 - Composition selon l'une des 17 à 25, caractérisée par le fait que le constituant polymère (B) compte des motifs amides dont le nombre de carbones par amide est en moyenne au moins égal à 9. 30 27 û Composition selon l'une des 17 à 26, caractérisée par le fait que les motifs amides du constituant polymère (B) représentent 50 à 95 % en poids dudit constituant polymère (B). 28 û Composition selon l'une des 1 à 27, caractérisée par le fait que le constituant polymère (C) est un polyamide contenant un catalyseur de 35 polycondensation ou de transamidification, en particulier à base de phosphore.29 - Composition selon l'une des 1 à 28, caractérisée par le fait que le ou les additifs sont choisis parmi les catalyseurs, notamment ceux à base de phosphore, les stabilisants aux UV, les colorants, les agents de nucléation, les plastifiants, les agents améliorant la résistance aux chocs, les anti-oxydants, les agents démoulants, les adjuvants ou auxiliaires de traitement ou de mise en oeuvre, ledit lesdits additifs ayant, de préférence, un indice de réfraction proche de celui dudit copolymère de ladite composition. 30 ù Composition selon la 29, caractérisée par le fait que les agents démoulants et les adjuvants ou auxiliaires de traitement ou de mise en oeuvre sont choisis parmi les stéarates, tels que le stéarate de clacium, le stéarate de zinc et le stéarate de magnésium, les acides gras, les alcools gras, les esters de type ester montanique, les esters d'acide sébacique, les esters d'acide dodécanedioïque, les cires de polyoléfines, les cires amides, les stéaramides tels que l'éthylène bis stéaramide (EBS), les érucamides, les additifs fluorés. 31 ù Composition selon l'une des 1 à 30, caractérisée par le fait que les constituants polymères (A) et (B) sont choisis dans leur nature et leurs proportions de telle sorte que la composition résultante présente une température de transition vitreuse au moins égale à 75 C. 32 ù Composition selon l'une des 2 à 31, caractérisée 20 par le fait que les constituants (A) et (B) sont choisis de telle sorte que : n étant le nombre de carbones par groupe amide du constituant polymère (A) transparent ; et m étant le nombre de carbones par groupe amide de la partie des motifs issus de résidus de monomères de polyamides du constituant polymère (B), 25 alors n > m > n/2 ; 33 ù Composition selon l'une des 2 à 32, caractérisée par le fait que l'indice de réfraction du constituant polymère (A) et celui du constituant polymère (B) sont choisis le plus proche possible l'un de l'autre. 34 ù Composition selon l'une des 2 à 33, caractérisée 30 par le fait que la densité du constituant polymère (A) et celle du constituant polymère (B) sont choisies le plus proche possible l'une de l'autre. 35 ù Composition selon l'une des 1 à 34, caractérisée par le fait que ses motifs souples éthers sont choisis de nature très hydrophile, de préférence de nature bloc polyéther de type PEG, PPG ou PO3G, ce qui confère un 35 surcroît avantageux de propriétés antistatiques et imper-respirantes à la composition (c'est à dire permettant le passage de la vapeur d'eau, mais non de l'eau liquide), cettecomposition pouvant être, de surcroît, additivée par des additifs antistatiques tiers afin de renforcer l'effet antistatique global, et aussi par des additifs permettant d'accroître la compatibilité de mélange avec d'autres polymères, le copolymère, seul ou ainsi additivé, peut être ensuite utilisé en tant qu'additif d'un autre polymère ou matériau afin de conférer à ce dernier un surcroît de propriétés antistatique ou imper-respirantes. 36 - Procédé de fabrication d'une composition telle que définie à l'une des 1 à 35, caractérisé par le fait que l'on mélange les constituants (A), (B) et le cas échéant (C) qui sont sous forme de granulés, ce mélange étant ensuite injecté à une température comprise entre 230 et 330 C sur une presse à injection pour obtenir les objets et éprouvettes désirés. 37 - Procédé de fabrication d'une composition telle que définie à l'une des 1 à 35, caractérisé par le fait que l'on mélange les constituants (A), (B) et le cas échéant (C) à l'état fondu, en particulier dans une extrudeuse, à une température comprise entre 230 et 330 C, et on les récupère sous forme de granulés, granulés qui seront par la suite injectés à une température comprise entre 230 et 330 C, sur une presse à injection pour obtenir les objets et éprouvettes désirés. 38 - Procédé selon la 37, ladite composition comprenant des additifs au constituant (B), caractérisé par le fait que - dans une première étape, on mélange le constituant (B) à l'état fondu avec lesdits 20 additifs, en particulier sur une extrudeuse, la composition étant alors récupérée sous forme de granulés ; dans une deuxième étape, on mélange la composition obtenue à la première étape à des granulés du constituant polymère (A). 39 - Article façonné, tel que fibre, tissu, film, feuille, jonc, tube, pièce 25 injectée, notamment transparent ou translucide comprenant la composition telle que définie à l'une des 1 à 35. 40 - Article selon la 39, caractérisé par le fait qu'il consiste en un article ou élément d'article de sport, tel qu'un élément de chaussure de sport, un ustensile de sport tel que patins à glace, fixations de skis, raquettes, battes de sport, 30 planches, fers à cheval, palmes, balles de golf, en un article de loisirs, de bricolage, en un outil ou équipement de voirie soumis aux agressions climatiques et mécaniques, en un article de protection, tel que visières de casques, lunettes, branches de lunettes, en un élément de voiture, tel que protège-phare, rétroviseur, petite pièce de voitures tout terrain, réservoirs, en particulier, de cyclomoteurs, motos, scooters. 35
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C,B
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C08,B29
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C08L,B29B
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C08L 77,B29B 9
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C08L 77/00,B29B 9/00,C08L 77/02,C08L 77/06,C08L 77/12
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FR2898901
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A1
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MELANGE D'UN PVDF MODIFIE PAR GREFFAGE PAR IRRADIATION ET D' UN POLYMERE DE TFE
| 20,070,928 |
[Domaine de l'invention] La présente invention est relative à un mélange d'au moins un PVDF sur lequel est greffé par irradiation un monomère polaire insaturé et d'au moins un polymère à base de TFE (tétrafluoroéthylène) ou un PVF (polyfluorure de vinyle). L'invention est aussi relative à des structures comprenant au moins une couche du mélange et au moins une couche d'un autre matériau comme par exemple un polymère thermoplastique ou un matériau inorganique, ainsi qu'à l'utilisation de ces structures. [Le problème technique] Les polymères à base de TFE tels que par exemple le PVF, PTFE, I'ETFE ou l'EFEP ne présentent pas une adhérence suffisante avec de nombreux polymères comme par exemple le polyamide. La modification par greffage chimique d'un monomère polaire insaturé permet d'améliorer l'adhésion mais cette modification n'est pas aisée car la molécule de TFE ou d'HFP (hexafluoropropylène) présente une grande inertie chimique (la liaison C-F est plus résistante que la liaison C-H). La copolymérisation directe du monomère polaire insaturé avec le ou les monomères fluoré(s) n'est pas non plus facile car l'introduction d'un nouveau monomère dans le procédé de polymérisation entraîne souvent une modification de la cinétique de polymérisation et nécessite des modifications du procédé. Cependant, ces polymères présentent par rapport au PVDF de meilleures propriétés mécaniques à froid. La Demanderesse a constaté qu'il est possible d'améliorer l'adhérence des polymères à base de TFE ou du PVF tout en conservant leurs bonnes propriétés mécaniques à froid en combinant ces polymères avec un PVDF modifié par greffage par irradiation [L'art antérieur] La demande E:P 1484346 publiée le 08 décembre 2004 décrit des structures multicouches comprenant un polymère fluoré greffé par irradiation. 2 2898901 Les structures peuvent se présenter sous la forme de bouteilles, réservoirs, conteneurs ou tuyaux La demande E:P 1541343 publiée le 08 juin 2005 décrit une structure multicouche à base d'un polymère fluoré modifié par greffage par irradiation 5 pour stocker ou transporter des produits chimiques. On entend dans cette demande par produit chimique des produits qui sont corrosifs ou dangereux, ou bien des produits dont on veut maintenir la pureté. La demande EP 1101994 publiée le 23 mai 2001 décrit un tube pour l'essence à base d'un polymère fluoré et d'une résine thermoplastique qui peut 10 être un polyamide ou une polyoléfine. Le polymère fluoré est de préférence un copolymère éthylène / TFE ou un terpolymère TFE / HFP / VDF, éventuellement modifié par greffage. [Brève description de l'invention] 15 L'invention est relative à un mélange d'au moins un PVDF modifié obtenu par le greffage par irradiation d'au moins un monomère polaire insaturé et • d'au moins un polymère à base de tétrafluoroéthylène (TFE) • ou de polyfluorure de vinyle (PVF). 20 Le polymère à base de TFE est choisi parmi les polymères suivants : • les copolymères TFE / éthylène (ETFE) ; • les copolymères TFE / HFP (FEP) ; • les terpolymères TFE / HFP / éthylène (EFEP) ; 25 • les terpolymères TFE / HFP / VDF. L'invention est aussi relative à une structure associant au moins une couche du mélange et au moins une couche d'un autre matériau. L'autre matériau peut être un polymère thermoplastique choisi parmi : 30 • les polyamides (par exemple PA 6, 11, 12, 6,6, ...) ; • les polyoléfines (PE, PP, EPDM) • le polychlorure de vinyle (PVC) • le PVC chloré (C-PVC) 3 2898901 • le polyéthylène téréphtalate (PET) • I'EVOH (copolymère éthylène éthylène-alcool vinylique) • !e po!yéthercétone (PEEK) • le polyoxyrnéthylène (acétal) 5 • le polyéthersulfone • un polyuréthane L'autre matériau peut être aussi un élastomère vulcanisé ou non. Cette structure peut se présenter sous diverses formes : film, tube, corps creux, plaque,.... 10 L'autre matériau peut être aussi un matériau inorganique choisi parmi : • le verre ; • le métal ; • le quartz ; • le béton. 15 [Description détaillée de l'invention] S'agissant du PVDF modifié, celui-ci est obtenu par un greffage par irradiation d'un morrornère polaire insaturé sir un PVDF. Le PVDF est un homopolymère du VDF (fluorure de vinylidène, 20 CH2 = CF2) ou un copolymère du VDF et d'au moins un autre monomère copolymérisable avec le VDF contenant de préférence au moins 50% en poids, de préférence au moins 75%, encore plus préférentiellement au moins 85% de VDF. Le monomère copolymérisable est par exemple le chlorotrifluoroéthylène (CTFE), l'hexafluoropropylène (HFP), le trifluoroéthylène (VF3) et le 25 tétrafluoroéthylène (TFE). De préférence, le PVDF est un homopolymère. Avantageusement, le PVDF a une viscosité allant de 100 Pa.s à 2000 Pa.s, la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s-' à l'aide d'un rhéomètre capillaire. En effet, ces PVDF sont bien adaptés à l'extrusion et à l'injection. De préférence, le PVDF a une viscosité allant de 300 30 Pa.s à 1200 Pa.s, la viscosité étant mesurée à 230 C, à un gradient de cisaillement de 100 s.1 à l'aide d'un rhéomètre capillaire. Ainsi, les P\/DF commercialisés sous la marque KYNAR 710 ou 720 sont parfaitement adaptés pour cette formulation. Le procédé d'obtention du PVDF modifié est le suivant. Dans une 1 ère étape, le PVDF est au préalable mélangé au monomère polaire insaturé par toutes les techniques de mélange en milieu fondu connues de l'art antérieur, telles qu'une extrudeuse ou un malaxeur utilisé dans l'industrie des thermoplastiques. De préférence, on utilisera une extrudeuse pour mettre le mélange sous forme de granulés. Le greffage a lieu sur un mélange (dans la masse) et non à la surface d'une poudre comme cela est par exemple décrit dans le document US 5576106. Dans le mélange devant être irradié, la proportion de PVDF est comprise, en poids, entre 80 à 99,9% pour respectivement 0,1 à 20% de monomère insaturé. De préférence la proportion de PVDF est de 90 à 99% pour respectivement 1 à 10% de monomère insaturé. Dans une 2ème étape, le mélange de la 1 ère étape est irradié (sous irradiation béta p ou gamma y) à l'état solide à l'aide d'une source électronique ou photonique sous une dose d'irradiation comprise entre 10 et 200 kGray, de préférence entre 10 et 150 kGray. Le mélange peut par exemple être conditionné en sacs de polyéthylène, l'air est chassé puis les sacs sont fermés. Avantageusement la dose est comprise entre 2 et 6 Mrad et de préférence entre 3 et 5 Mracl. L'irradiation grâce à une bombe au cobalt 60 est particulièrement préférée. La teneur en monomère insaturé qui est greffé est comprise, en poids, entre 0,1 à 5% (c'est--à-dire que le monomère insaturé greffé correspond à 0,1 à 5 parts pour 99,9 à 95 parts de polymère fluoré), avantageusement de 0,5 à 5%, de préférence de 0,9 à 5%. La teneur en monomère insaturé greffé dépend de la teneur initiale du monomère insaturé dans le mélange polymère fluoré / monomère insaturé à irradier. Elle dépend aussi de l'efficacité du greffage, donc de la durée et de l'énergie de l'irradiation. Dans une 3ème étape, le monomère insaturé qui n'a pas été greffé ainsi que les résidus libérés par le greffage notamment le HF peuvent ensuite être éventuellement éliminés. Cette dernière étape peut être rendue nécessaire si le monomère insaturé non-greffé est susceptible de nuire à l'adhésion ou bien pour des problèmes de toxicologie. Cette opération peut être réalisée selon les techniques connues de l'homme de l'art. Un dégazage sous vide peut être appliqué, éventuellement en appliquant en même temps un chauffage. Il est égaiement possible de dissoudre le polymère fluoré modifié dans un solvant adéquat tel que par exemple la N-méthyl pyrrolidone, puis de précipiter le polymère dans un non-solvant, par exemple dans l'eau ou bien dans un alcool, ou bien de laver le polymère fluoré modifié à l'aide d'un solvant inerte vis-à-vis du polymère fluoré et des fonctions greffées. Par exemple, quand on greffe de l'anhydride maléique, on peut laver avec du chlorobenzène. Un des avantages de ce procédé de greffage par irradiation est de pouvoir obtenir des teneurs en monomère insaturé greffé plus élevées qu'avec les procédés de greffage classiques utilisant un amorceur radicalaire. Ainsi, typiquement, avec le procédé de greffage par irradiation, il est possible d'obtenir des teneurs supérieures à 1% (1 part de monomère insaturé pour 99 parts du polymère fl'uoré), voire même supérieure à 1,5%, ce qui n'est pas possible avec un procédé de greffage classique en extrudeuse Le greffage par irradiation a lieu à froid , typiquement à des températures inférieures à 100 C, voire 50 C, de sorte que le mélange du polymère fluoré et du monomère insaturé n'est pas à l'état fondu comme pour un procédé de greffage classique en extrudeuse. Une différence essentielle est donc que, dans le cas d'un polymère fluoré semicristallin (comme c'est le cas avec le PVDF par exemple), le greffage a lieu dans la phase amorphe et non dans la phase cristalline alors qu'il se produit un greffage homogène dans le cas d'un greffage en extrudeuse à l'état fondu. Le monomère insaturé ne se répartit donc pas identiquement sur les chaînes du polymère fluoré dans le cas du greffage par irradiation et dans le cas du greffage en extrudeuse. Le produit fluoré modifié présente donc une répartition différente du monomère insaturé sur les chaînes de polymère fluoré par rapport à un produit qui serait obtenu par un greffage en extrudeuse. Durant cette étape de greffage, il est préférable d'éviter la présence d'oxygène. Un balayage à l'azote ou à l'argon du mélange polymère fluoré / 5 monomère insaturé est donc possible pour éliminer l'oxygène. Le PVDF modifié présente la très bonne résistance chimique et à l'oxydation, ainsi que la bonne tenue thermomécanique du PVDF de départ. S'agissant du monomère polaire insaturé, celui-ci possède une double 10 liaison C=C ainsi qu'au moins une fonction polaire qui peut être une fonction : acide carboxylique, sel d'acide carboxylique, anhydride d'acide carboxylique, époxyde, 15 - ester d'acide carboxylique, silyle, alcoxysilane, - amide d'acide carboxylique, hyd roxy, 20 isocyanate. Des mélanges de plusieurs monomères insaturés sont également envisageables. Des acides carboxyliques insaturés ayant 4 à 10 atomes de carbone et leurs dérivés fonctionnels, particulièrement leurs anhydrides, sont des 25 monomères insaturés particulièrement préférés. Citons à titre d'exemples de monomères insaturés l'acide méthacrylique, l'acide acrylique, l'acide maléïque, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide citraconique, l'acide undécylénique, l'acide allylsuccinique, l'acide cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide 4ùméthyl-cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide bicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2,3- 30 dicarboxylique, l'acide xùméthylbicyclo(2,2,1-hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'undécylénate de zinc, de calcium ou de sodium, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique, l'anhydride dichloromaléïque, l'anhydride difluoromaléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique, l'acrylate ou le méthacrylate de glycidile, l'allyl glycidyl éther, les vinyles silanes tel que le vinyl triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le y-méthacryloxypropyltriméthoxysilane. D'autres exemples de monomères insaturés comprennent des esters alkyliques en C1-CE, ou des dérivés esters glycidyliques des acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylate de méthyle, le méthacrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate de butyle, le méthacrylate de butyle, l'acrylate de glycidyle, le méthacrylate de glycidyle, le maléate de mono-éthyle, le maléate de diéthyle, le fumarate de monométhyle, le fumarate de diméthyle, l'itaconate de monométhyle, et l'itaconate de diéthyle ; des dérivés amides des acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylamide, le méthacrylamide, le monoamide maléïque, le diamide maléique, le Nùmonoéthylamide rnaléïque, le N,N-diéthylamide maléïque, le N monobutylamide maléïque, le N,N-dibutylamide maléïque, le monoamide furarnique, le diamide furamique, le N-monoéthylamide fumarique, le N,N-diéthylamide fumarique, le N-monobutylamide fumarique et le N,N-dibutylamide furarnique ; des dérivés imides des acides carboxyliques insaturés tels que le maléimide, le N-butylmaléimide et le N-phénylmaléimide ; et des sels métalliques d'acides carboxyliques insaturés tels que l'acrylate de sodium, le méthacrylate de sodium, l'acrylate de potassium, le méthacrylate de potassium et les undécylénate de zinc, calcium ou sodium. On exclut des monomères insaturés ceux qui présentent deux doubles liaisons C=C qui pourraient conduire à une réticulation du PVDF, comme par exemple les di- ou triacrylates. De ce point de vue, l'anhydride maléïque tout comme les undécylénates de zinc, calcium et sodium constituent de bons composés greffables car ils ont peu tendance à homopolymériser ni même à donner lieu à une réticuilation. Avantageusement, on utilise l'anhydride maléïque. Ce monomère offre 30 en effet les avantages suivants : il est solide et peut être facilement introduit avec les granulés de polymère fluoré avant le mélange à l'état fondu, 8 2898901 il permet d'obtenir de bonnes propriétés d'adhésion, il est particulièrement réactif vis-à-vis des fonctions d'une polyoléfine fonctionnalisée, notamment lorsque ces fonctions sont des fonctions époxydes, 5 à la différence d'autres monomères insaturés comme l'acide (méth)acrylique ou les esters acryliques, il n'homopolymérise pas et n'a pas à être stabilisé. S'agissant du polymère à base de TFE, celui-ci peut être choisi parmi les 10 polymères suivants : • les copolymères TFE / éthylène (ETFE) ; • les copolymères TFE / HFP (FEP) ; • les terpolymères TFE / HFP / éthylène (EFEP) ; • les terpolymères TFE / HFP / VDF. 15 L'ETFE et l'EFEP sont des polymères fluorés qui présentent une bonne imperméabilité notamment à l'essence ainsi qu'une bonne flexibilité. Ils sont donc bien adaptés pour la fabrication de tubes et de tuyaux pour l'essence. L'ETFE comprend de préférence le TFE et l'éthylène dans un rapport molaire compris entre 70/30 et 30/70. Le terpolymère TFE / HFP / VDF 20 comprend de préférence le TFE, l'HFP et le VDF avec les % molaires suivants : TFE : 40-85%, HFF' : 5-20% et VDF : 5-55%, de préférence TFE : 60-85%, HFP : 5-20%, VDF : 5-35% (total : TFE+HFP+VDF=100%). S'agissant de l'EVOHI, ce terme désigne un copolymère éthylène-acétate de 25 vinyle saponifié. Il s'agit d'un copolymère ayant une teneur en éthylène de 10 à 70% en moles. De préférence, de bonnes propriétés barrière sont obtenues lorsque la teneur en éthylène est comprise entre 25 et 60% en moles. De préférence, le degré de saponification de son composant acétate de vinyle est d'au moins 85% en moles, de préférence d'au moins à 90%, encore plus préférentiellement d'au moins 95%. Les teneurs en éthylène et le degré de saponification sont déterminables par exemple par RMN. L'EVOH constitue un bonne barrière à l'oxygène. Avantageusement, I'EVOH a un indice de fluidité à 9 2898901 l'état fondu entre 0,5 et 100 g/10 min (230 C, 2,26 kg), de préférence entre 5 et 30. II est entendu que l'EVOH peut contenir de faibles proportions d'autres ingrédients comonomères, y compris des alpha- oléfines comme le propylène, l'isobutène, l'alpha-octène, des acides carboxyliques insaturés ou leurs sels, 5 des esters alkyliques partiels, des esters alkyliques complets,... II est possible aussi de combiner deux types d'EVOH pour améliorer les propriétés barrière et/ou mécaniques. S'agissant du PGA, ce terme désigne le poly(acide glycolique) c'est-à-dire un 10 polymère renfermant en poids au moins 60%, avantageusement 70%, de préférence 80% des motifs (1) suivants : (-O-CH2-C(=O)-) (1) Ce polymère peut être fabriqué en chauffant à une température comprise entre 120 et 250 C le 1,4-dioxane-2,5-dione en présence d'un catalyseur tel 15 qu'un sel d'étain, comme par exemple SnCI4. La polymérisation se fait en masse ou dans un solvant. Le PGA peut renfermer les autres motifs (2) à (6) suivants : (-0-(CH2)ä-O-C(=0)-(CH2)R,-C(=0)) (2) avec n entier compris de 1 à 10 et m entier compris entre 0 et 10 ; 25 avec j entier compris entre 1 et 10 ; 1 II (-0 --{- C )k c..) R2 (4) où k est un entier compris entre 2 et 10 et RI et R2 désignent chacun indépendamment l'un de l'autre H ou un groupe alkyle en C1-C10 ; 20 (3) 10 2898901 (-OCH2CH2CH2-O-C(=O)-) (5) ou (-O-CH2-O-CH2CH2-) (6) Le PGA est décrit dans le brevet européen EP 925915 B1. S'agissant du mélange, celui-ci comprend au moins un PVDF modifié et au moins un polymère à base de TFE. II peut s'agir aussi d'un mélange d'un PVDF modifié et d'un PVF. 10 Le mélange comprend pour 100 parts du mélange de 1 à 99 parts de PVDF modifié pour respectivement de 99 à 1 parts de polymère à base de TFE ou de PVF. De préférence, ces proportions sont de 10 à 50 parts de PVDF modifié pour 50 à 1c) parts de polymère à base de TFE ou de PVF. Le mélange est obtenu de préférence en voie fondue, par exemple par 15 compoundage à l'aide d'une extrudeuse. Il peut s'agir aussi d'un mélange de poudres des polymères. L'invention est aussi relative à une structure associant au moins une couche du mélange et au moins une couche d'un autre matériau. L'autre matériau peut être un polymère thermoplastique choisi parmi : 20 • les polyamides (par exemple PA 6, 11, 12, 6,6, ...) ; • les polyoléfines (PE, PP, EPDM) • le polychlorure de vinyle (PVC) • le PVC chloré (C-PVC) • le polyéthylène téréphtalate (PET) 25 • l'EVOH (copolymère éthylène éthylène-alcool vinylique) • le polyéthercétone (PEEK) • le polyoxyméthylène (acétal) • le polyéthersulfone • un polyuréthane 30 L'autre matériau peut être aussi un élastomère vulcanisé ou non. 5 11 2898901 Cette structure peut se présenter sous diverses formes : film, tube, corps creux, plaque,.... L'autre matériau peut être aussi un matériau inorganique choisi parmi : • le verre; 5 • le métal ; • le quartz ; • le béton. Le métal peut être par exemple le fer, le cuivre, l'aluminium, le titane, le plomb, l'étain, le cobalt, l'argent, le tungstène, le nickel, le zinc. Le terme métal 10 recouvre aussi les mélanges de ces métaux ainsi que leurs alliages. Des alliages possibles sons: les aciers comme par exemple les aciers au carbone, au nickel, au chrome, au nickel-chrome, au chrome-molybdène, au silicium, l'inox, la fonte, le Permalloy. Les alliages de l'aluminium sont par exemple les alliages aluminium-magnésium, aluminium-silicium, aluminium-cuivre-nickel- 15 magnésium, aluminium-silicium-cuivre-nickel-magnésium. Les alliages de cuivre sont par exemple le laiton, le bronze, le bronze au silicium, le laiton au silicium, le bronze au nickel. Les alliages de nickel sont pas exemple les alliages nickel-manganèse (nickel D), nickel-aluminium (nickel Z), nickel-silicium, le Monel, l'Hastelloy. Les alliages d'aluminium inclut aussi les oxydes 20 d'aluminium ainsi que par exemple les alliages aluminium-cuivre, aluminium-silicium, aluminium-manganèse, aluminium-cuivre-nickel-manganèse. De préférence, il s'agira de l'aluminium, de l'acier et de l'inox. Exemples de structures associant le mélange selon l'invention et un 25 polymère thermoplastique On peut citer les structures suivantes qui peuvent se présenter sous forme de film, de plaque, de tube ou de corps creux (bouteille, réservoir,...). La structure 1 comprend dans l'ordre : • une couche du mélange selon l'invention 30 • une couche d'un matériau thermoplastique 12 2898901 Par exemple, la structure 1 sous forme de tube ou de réservoir comprend une couche intérieure en contact avec le fluide à transporter ou à stocker constituée du mélange selon l'invention et une couche extérieure d'une polyoléfine. Cette structure est utile pour des réservoirs d'essence pour les 5 automobiles. La structure 1 sous forme de tube ou de réservoir comprend une couche intérieure en contact avec le fluide à transporter ou à stocker constituée du mélange selon l'invention et une couche extérieure d'un polyamide. Cette structure est utile pour des tuyaux d'essence pour les automobiles. 10 Une forme plus complexe de structure 1 est celle d'un tube multicouche comprenant (dans l')rdre de l'intérieur vers l'extérieur du tube) : • une couche du mélange selon l'invention ; • une couche d'un matériau barrière choisi parmi l'EVOH ou un mélange à base d'EVOH ou le PGA ; 15 • une couche d'un liant d'adhésion ; • une couche d'une polyoléfine; • une couche barrière CB ; • éventuellement une couche d'une polyoléfine. Ce tube est utilisable pour le transport d'eau ou de gaz, d'une essence, d'un 20 liquide cryogénique ou d'un liquide de refroidissement. L'essence peut être par exemple le MI5 (% poids : 15% méthanol, 42,5% toluène, 42, 5% isooctane), le Fuel C (%poids : 50% toluène, 50% isooctane), le CE10 (%poids : 10% éthanol, 45 0/0 toluène et 45% isooctane, le méthyltertiobutyléther). La couche barrière CB peut être une couche d'EVOH ou de PGA ou il 25 peut s'agir avantageusement d'une gaine de métal. Outre sa fonction barrière, la gaine de métal a aussi pour fonction de renforcer la tenue mécanique du tube. Le métal peut être de l'acier, du cuivre ou de l'aluminium ou un alliage de l'aluminium. Il s'agit de préférence de l'aluminium ou d'un alliage de l'aluminium pour des raisons de tenue à la corrosion et de souplesse. On fabrique la gaine 30 de métal selon l'un des procédés connu de l'homme du métier. On pourra se référer notamment aux documents suivants qui décrivent des procédés permettant de réaliser des tubes composites plastique / métal : US 6822205, 13 2898901 EP 0581208 Al, EP 0639411 BI, EP 0823867 BI, EP 0920972 Al. De préférence, on utilise le procédé consistant à : • conformer autour d'un tube en plastique une bande de métal présentant des bords longitudinaux coudés vers un côté commun et 5 placés en appui les uns sur les autres en s'étendant sensiblement parallèlernent à l'axe longitudinal du tube en plastique, • puis les bords longitudinaux sont soudés ensemble. Ils forment donc un joint de soudure longitudinal. Après avoir soudé les bords longitudinaux de la bande de métal, on 10 obtient donc une gaine métallique tubulaire. La structure 2 comprend dans l'ordre : • une couche du mélange selon l'invention • une couche d'un matériau thermoplastique 15 • une couche du mélange selon l'invention La structure 3 comprend dans l'ordre : • une couche d'un matériau thermoplastique • une couche du mélange selon l'invention 20 • une couche d'un matériau thermoplastique Par exempleä la structure 3 sous forme de tube ou de réservoir comprend une couche du mélange selon l'invention disposée entre deux couches de polyoléfine. Cette structure est utile pour des réservoirs d'essence pour les automobiles. 25 Dans toutes ces structures, selon une variante, une couche de liant d'adhésion peut être disposée entre la couche du mélange selon l'invention et la couche du matériau thermoplastique ou de l'élastomère afin d'améliorer l'adhésion entre lesdites couches. Par exemple, la structure 1 avec une couche de liant comprend dans l'ordre : 30 • une couche du mélange selon l'invention • une couche de liant d'adhésion • une couche d'un matériau thermoplastique 14 2898901 Le liant est avantageusement une polyoléfine fonctionnalisée ayant des fonctions capables de réagir avec les fonctions greffées sur le PVDF. Par exemple, si on a greffé de l'anhydride maléique sur le PVDF, la couche de 5 polyoléfine fonctionnalisée est constituée d'un copolymère de l'éthylène, du méthacrylate de g lycidyle et éventuellement d'un acrylate d'alkyle éventuellement en mélange avec du polyéthylène. De même, si on a greffé du méthacrylate de glycidyle sur le PVDF, la couche de polyoléfine fonctionnalisée est constituée d'un copolymère de l'éthylène, d'anhydride maléique et 10 éventuellement d'un acrylate d'alkyle éventuellement en mélange avec du polyéthylène. On peut aussi selon une autre variante pour les structures 1 ou 2, disposer une couche d'un polymère fluoré contre la couche du mélange et du côté opposé à la couche du matériau thermoplastique ou de l'élastomère. La 15 structure 1 comprend donc dans l'ordre : • une couche d'un polymère fluoré • une couche du mélange selon l'invention • une couche d'un matériau thermoplastique ou de l'élastomère ou la structure 2 comprend dans l'ordre : 20 • une couche du mélange selon l'invention • une couche d'un matériau thermoplastique ou de l'élastomère • une couche du mélange selon l'invention une couche d'un polymère fluoré pouvant être disposée contre au moins une des couches du mélange selon l'invention et du côté opposé à la couche du 25 matériau thermoplastique. Le polymère fluoré peut être par exemple un PVDF ou un polymère à base de TFE. Dans les structures précédentes, la couche intérieure en contact avec le fluide à transporter ou à stocker peut contenir du noir de carbone, des nanotubes de carbone ou tout autre additif capable de la rendre conductrice 30 pour éviter l'accumulation d'électricité statique. De préférence, la couche rendue conductrice a une résistivité maximale de 106 Q/m2. 15 2898901 Ces structures peuvent être fabriquées par les techniques habituelles telles que l'extrusion, la coextrusion, la coextrusion soufflage, l'enduction, l'extrusion couchage. 5 Exemples de structure associant le mélange selon l'invention et un matériau inorganique Dans le cas d'un métal, la structure peut se présenter sous forme d'un tube métallique recouvert sur sa face intérieure et/ou extérieure par le mélange selon l'invention. Un primaire d'adhésion peut permettre de renforcer l'adhésion 10 entre le métal et le mélange selon l'invention. Le mélange est: utile pour protéger le matériau inorganique, par exemple contre la corrosion. Le mélange peut se présenter avantageusement sous forme d'une poudre qui peut être déposée sur le matériau inorganique par poudrage 15 électrostatique. 16
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L'invention est relative à un mélange d'au moins un PVDF modifié obtenu par le greffage par irradiation d'au moins un monomère polaire insaturé et. d'au moins un polymère à base de tétrafluoroéthylène (TFE). ou de potyftuorure de vinyle (PVF).Le polymère à base de TFE est choisi parmi les polymères suivants les copolymères TFE / éthylène (ETFE), les copolymères TFE / HFP (FEP), les terpolymères TFE / HFP / éthylène (EFEP), les terpolymères TFE / HFP / VDF.L'invention est aussi relative à une structure associant au moins une couche du mélange et au moins une couche d'un autre matériau. L'autre matériau peut être un polymère thermoplastique choisi parmi :. les polyamides (par exemple PA 6, 11, 12, 6,6, ...) ;. les polyoléfines (PE, PP, EPDM). le polychlorune de vinyle (PVC). le PVC chloré (C-PVC). le polyéthylène téréphtalate (PET). l'EVOH (copolymère éthylène éthylène-alcool vinylique). le polyéthercétone (PEEK). le polyoxyméthylène (acétal). le polyéthersulfone. un polyuréthaneL'autre matériau peut être aussi un élastomère vulcanisé ou non.Cette structure peut se présenter sous diverses formes : film, tube, corps creux, plaque,....L'autre matériau peut être aussi un matériau inorganique choisi parmi le verre, le métal, le quartz, le béton.
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1. Mélange d'au moins un PVDF modifié obtenu par le greffage par irradiation d'au moins un monomère polaire insaturé et • d'au moins un polymère à base de tétrafluoroéthylène (TFE) • ou de polyfluorure de vinyle (PVF). 2. Mélange selon la 1 caractérisé en ce que le polymère à base de TFE est choisi parmi les polymères suivants : • les copolymères TFE / éthylène (ETFE) ; • les copolymères TFE / HFP (FEP) ; • les terpolymères TFE / HFP / éthylène (EFEP) ; • les terpolymères TFE / HFP / VDF. 3. Mélange selon d'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que proportion de PVDF modifié est de 1 à 99 parts, de préférence de 10 à 50 parts, de PVDF modifié pour respectivement de 99 à 1 parts, de préférence de 50 à 10 parts, du polymère à base de TFE ou du PVF. 4. Mélange selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le PVDF modifié est obtenu par le procédé comprenant les étapes suivantes : • dans une lere étape, le PVDF est mélangé en milieu fondu au monomère polaire insaturé ; • dans une 2ème étape, le mélange de 1ère étape est irradié (sous irradiation jS ou y) à l'état solide à l'aide d'une source électronique ou photonique sous une dose d'irradiation comprise entre 10 et 200 kGray, de préférence entre 10 et 150 kGray ; • dans une 3eme étape éventuelle, le monomère insaturé qui n'a pas été 30 greffé ainsi que les résidus libérés par le greffage sont éliminés. 17 2898901 5. Mélange selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le monomère polaire insaturé possède une double liaison C=C ainsi qu'au moins une fonction polaire qui peut être une fonction : acide carboxylique, 5 - sel d'acide carboxylique, anhydride d'acide carboxylique, époxyde, ester d'acide carboxylique, silyle, 10 alcoxysilane, amide d'acide carboxylique, - hydroxy, isocyanate. 15 6. Mélange selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le monomère polaire insaturé est choisi parmi l'acide méthacrylique, l'acide acrylique, l'acide maléïque, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide citraconique, l'acide undécylénique, l'acide allylsuccinique, l'acide cyclohex-4-ène-1,2-dicarboxylique, l'acide 4ùméthyl-cyclohex-4-ène1,2-dicarboxylique, l'acide bicyclo(2,2,1)hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'acide xùméthylbicyclo(2,2,1-.hept-5-ène-2,3-dicarboxylique, l'undécylénate de zinc, de calcium ou de sodium, l'anhydride maléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride citraconique, l'anhydride dichloromaléïque, l'anhydride difluoromaléïque, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique, l'acrylate ou le 25 méthacrylate de glycidile, l'allyl glycidyl éther, les vinyles silanes tel que le vinyl triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le yméthacryloxypropyltriméthoxysilane. 7. Mélange selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce le mélange est réalisé en voie fondu. 18 2898901 8. Structure associant au moins une couche du mélange selon l'une quelconque des 1 à 7 et au moins une couche d'un autre matériau. 5 9. Structure selon la 8 caractérisée en ce que l'autre matériau est un polymère thermoplastique choisi parmi : • les polyarnides (par exemple PA 6, 11, 12, 6,6, ...) ; • les polyoléfines (PE, PP, EPDM) • le polychlorure de vinyle (PVC) 10 • le PVC chloré (C-PVC) • le polyéthylène téréphtalate (PET) • l'EVOH (copolymère éthylène éthylène-alcool vinylique) • le polyéthercétone (PEEK) • le polyoxyméthylène (acétal) 15 • le polyéthersulfone • un polyuréthane ou un élastomère vulcanisé ou non. 10. Structure selon la 9 caractérisée en ce qu'elle se présente 20 sous forme de film, de tube, de corps creux ou de plaque. 11. Structure selon l'une des 8 à 10 caractérisée en ce qu'elle comprend dans l'ordre : • une couche du mélange ; 25 • une couche du matériau thermoplastique ou de l'élastomère. 12. Structure selon l'une des 8 à 10 caractérisée en ce qu'elle comprend dans l'ordre : • une couche du mélange ; 30 • une couche du matériau thermoplastique ou de l'élastomère ; • une couche du mélange. 19 2898901 13. Structure selon l'une des 8 à 10 caractérisée en ce qu'elle comprend dans l'ordre : • une couche du matériau thermoplastique ou de l'élastomère ; • une couche du mélange ; 5 • une couche du matériau thermoplastique ou de l'élastomère. 14. Structure selon l'une des 8 à 13 caractérisée en ce qu'une couche d'un liant d'adhésion est disposée entre la couche du mélange et la couche du matériau thermoplastique ou la couche de l'élastomère. 10 15. Structure selon la 8 caractérisée en ce que l'autre matériau est un matériau inorganique choisi parmi : • le verre ; • le métal ; 15 • le quartz ; • le béton. 20
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C,B
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C08,B29,B32
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C08L,B29C,B32B,C08F
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C08L 51,B29C 47,B32B 7,B32B 27,C08F 259,C08L 27
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C08L 51/06,B29C 47/06,B32B 7/12,B32B 27/06,B32B 27/30,C08F 259/08,C08L 27/14,C08L 27/18
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FR2894420
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A1
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COMBINE TELEPHONIQUE, BASE ET METHODE ASSOCIEE POUR METTRE A JOUR LE LOGICIEL DU COMBINE
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-1- La présente invention se rapporte à un combiné téléphonique, une base associée et une méthode associée pour mettre à jour le logiciel du combiné. La présente invention concerne un combiné téléphonique fonctionnant avec un logiciel, et une base permettant la mise à jour du logiciel du lorsque le combiné est en charge sur la base. Si cette base est connectée à un réseau, le logiciel du combiné téléphonique peut recevoir la mise à jour du logiciel via le réseau. L'invention concerne également un procédé pour effectuer ladite charge du nouveau logiciel du combiné par la base. A cet effet, l'invention a pour objet une base de communication comprenant une interface radio pour communiquer avec un dispositif de communication fonctionnant au moyen d'un logiciel, un circuit de charge, et un moyen de détection d'une nouvelle version du logiciel. Selon l'invention, I a base comprend un moyen pour avertir le dispositif, à travers le moyen radio, de la disponibilité de la nouvelle version de logiciel, et un moyen pour transmettre la nouvelle version de logiciel au dispositif lorsque le circuit de charge est relié au circuit de charge de la batterie du dispositif. De manière surprenante, la base ne transmet pas automatiquement la nouvelle version du logiciel parle lien radio. Mais la base averti le combiné qu'une nouvelle version de logiciel est disponible. Le combiné reste opérationnel avec la version courante de logiciel ; la nouvelle version de logiciel n'est téléchargée que lorsque le combiné est raccordé à la base à travers le circuit de charge de la batterie. Selon un mode de réalisation, le moyen pour transmettre la 30 nouvelle version de logiciel au dispositif utilise le circuit de charge. -2- Les mécanismes mis en ceuvre utilisent les contacts de charge entre la base et le combiné, il n'y a donc pas de connecteur supplémentaire. Il n'est pas nécessaire de demander à l'utilisateur de faire une manipulation particulière. La mise à jour peut se faire de façon totalement transparente pour l'utilisateur. Les mécanismes mis en ceuvre ne nécessitent pas l'ajout de mémoire supplémentaire dans le combiné. L'intérêt d'opérer par le circuit de charge est qu'il ne nécessite pas de mémoire supplémentaire pour stocker temporairement le nouvel applicatif. De plus, la place occupée par le programme de téléchargement est également très réduite ; il n'a pas besoin de gérer un protocole radio spécifiquement pour charger la nouvelle version du logiciel. Dans un mode de réalisation, la base de communication comprend un moyen de vérification de la compatibilité du dispositif avec le nouveau logiciel. En effet tous les combinés raccordés à la base ne sont pas supposés être compatibles avec les mêmes versions de logiciel, et la nouvelle version peut ne concerner que certains combinés seulement. Selon un mode de réalisation, la communication au moyen du circuit de charge s'effectue au moyen du protocole de communication Universal Asynchronous Receiver Transmitter. Selon un mode de réalisation, la base de communication est une 25 base pour téléphone sans fil résidentiel. Selon un mode de réalisation, le lien radio est conforme à la norme Digital Enhanced Cordless Communications. -3- Selon un mode de réalisation, la base de communication comprend une interface vers un réseau de communication pour détecter et télécharge la nouvelle version du logiciel. L'invention a aussi pour objet un dispositif de communication fonctionnant au moyen d'un logiciel, comprenant une interface radio pour communiquer avec une base, un circuit de charge, une interface utilisateur. Selon l'invention lorsqu'il est averti par la base d'une nouvelle version de logiciel, le dispositif comprend des moyens pour indiquer la disponibilité de la nouvelle version du logiciel sur l'interface utilisateur. Le logiciel n'est pas automatiquement téléchargé à travers le lien sans fil. Mais le combiné est averti de la disponibilité de la nouvelle version. L'utilisateur peut aussi savoir que la nouvelle version est disponible à travers l'interface utilisateur du combiné. L'utilisateur n'a pas besoin de vérifier si une nouvelle version est disponible ; la vérification a lieu automatiquement par la base. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend des moyens 20 pour recevoir la nouvelle version du logiciel lorsque le circuit de charge est relié au circuit de charge de la base. Selon un mode de réalisation, le moyen pour recevoir la nouvelle version de logiciel utilise le circuit de charge. Selon un mode de réalisation, le dispositif est un combiné téléphonique. L'invention a également pour objet un procédé dans un combiné 30 téléphonique fonctionnant avec un logiciel, pour télécharger une nouvelle version du logiciel, ledit combiné comprenant une interface radio pour 25 -4- communiquer avec une base, un circuit de charge et une interface utilisateur. Le procédé comprend l'étape de réception de la base d'information de la disponibilité de la nouvelle version de logiciel. Selon l'invention, le procédé comprend une étape d'indication sur l'interface utilisateur du combiné de la disponibilité du nouveau logiciel. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de téléchargement de la nouvelle version de logiciel lorsque le circuit de charge du combiné est relié au circuit de charge de la base. L'invention a également pour objet un procédé dans une base communiquant avec un combiné téléphonique fonctionnant avec un logiciel, pour télécharger une nouvelle version du logiciel. La base comprend une interface radio pour communiquer avec le combiné, un circuit de charge, une interface vers un réseau de communication et un moyen de détection d'une nouvelle version du logiciel. Le procédé comprend les étapes de détection de nouvelle version de logiciel, de vérification du support de la nouvelle version de logiciel par le combiné et d'information du combiné sur la disponibilité de la nouvelle version de logiciel par la base. Selon l'invention, lorsque le circuit de charge du combiné est relié au circuit de charge de la base, le procédé comprend des étapes de vérification que le logiciel du combiné doit être mis à jour et de téléchargement de la nouvelle version de la base vers le combiné. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de téléchargement de la nouvelle version de logiciel lorsque le circuit de charge du combiné est relié au circuit de charge de la base. Selon un mode de réalisation, l'étape de téléchargement s'opère 30 entre un serveur localisé sur le réseau et le combiné. -5- L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen des exemples suivants de réalisation et de mise en oeuvre, nullement limitatifs, en référence aux figures annexées sur lesquelles : - la Figure 1 est un schéma bloc d'un combiné et d'une base conformes à l'exemple de réalisation; - la Figure 2 est un schéma de principe du combiné et de la base; 10 - la Figure 3 est un diagramme représentant les échanges entre la base et le combiné à travers par le lien radio; - la Figure 4 détaille les étapes de mise à jour du logiciel ; - la Figure 5 représente le circuit de charge de la base ; - la Figure 6 représente le circuit de charge du combiné. 15 Sur la Figure 1, les modules représentés sont des unités fonctionnelles, qui peuvent ou non correspondre à des unités physiquement distinguables. Par exemple, ces modules ou certains d'entre eux peuvent être regroupés dans un unique composant, ou constituer des fonctionnalités 20 d'un même logiciel. A contrario, certains modules peuvent éventuellement être composés d'entités physiques séparées. Les mêmes références indiquées sur les différentes figures désignent des éléments identiques ou similaires. 25 La figure 1 représente un combiné 1.1 et une base 1.11 conformes à l'exemple de réalisation. Le combiné 1.1 comprend un processeur 1.3, aussi noté CPU, qui pilote une mémoire 1.5, et une mémoire 1.10, une interface radio 1.4 et un circuit de charge 1.2 reliés par un bus interne de communication 1.8. La 30 mémoire 1.5 comprend un logiciel applicatif 1.6. La mémoire 1.10, appelée par la suite mémoire boot peut être par exemple une mémoire flash. Elle5 -6- comprend un logiciel de démarrage 1.7. Le logiciel de démarrage s'exécute automatiquement sur le processeur lors de la mise en route du combiné. En mode de fonctionnement du combiné, le logiciel de démarrage vérifie que le logiciel applicatif est intègre. Il charge ensuite ce logiciel dans le processeur afin de faire fonctionner le combiné avec toutes ses fonctionnalités dans son mode normal, les fonctionnalités étant entre autre le protocole et application DECT, l'interface utilisateur, les services de téléphonie. Le combiné comprend également une interface utilisateur 1.9. Dans l'exemple de réalisation, elle consiste en un écran et un clavier. Le combiné comprend aussi une batterie 1.21 qui est rechargée à partir de la base à travers le circuit de charge 1.2 . La batterie procure l'énergie nécessaire au bon fonctionnement du combiné. La base 1.11 comprend un processeur 1.13, aussi noté CPU, une mémoire 1.15, une interface radio 1.14, un circuit de charge 1.12, un modem 1.16 et une interface réseau 1 .17, reliés par un bus interne de communication 1.18. La mémoire 1.15 comprend un module de d'identification du combiné et de la version du logiciel 1.21 supporté par le combiné, un module de détection d'une nouvelle version disponible de logiciel 1.22, et un module de mise à jour du logiciel du combiné 1.23, ce dernier module étant également prévu pour avertir le combiné de la disponibilité de la nouvelle version du logiciel. L'interface réseau permet de relier la base à un réseau de type Internet (protocole TCP/IP) via une liaison de type DSL. Elle peut également relier la base à un réseau téléphonique pour permettre la mise en ceuvre des applications téléphoniques. Dans l'exemple de réalisation, l'interface radio est compatible avec la norme DECT. Le combiné est un téléphone DECT. Selon d'autres modes de réalisation, l'interface radio pourrait être compatible avec un autre type de réseau local sans fil, respectant par exemple la norme Bluetooth ou Wi-Fi. -7- Dans l'exemple de réalisation, le circuit de charge fait office de lien de communication entre la base et le combiné lorsque ceux-ci sont reliés par le circuit de charge. L'interface physique du circuit de charge est constituée des 2 contacts de charge, présents d'une part dans la base et d'autre part dans le combiné, indiqué par les signes '+' et '-' sur la figure 1. Au dessus de cette couche physique est mis en ceuvre le protocole Universal Asynchronous Receiver Transmitter, noté UART, bidirectionnel alterné, aussi appelé half duplex. Le débit sur ce lien peut atteindre ou dépasser 115 kbps. Le principe de la couche physique est décrit plus bas dans la description. Le protocole utilisé au dessus de I'UART pour mettre en ceuvre la mise à jour du logiciel du combiné permet d'assurer l'intégrité du logiciel du combiné même en cas d'erreur de manipulation et ne nécessite pas l'ajout de mémoire supplémentaire dans le combiné. Le logiciel mettant en ceuvre ce protocole ainsi que le pilotage de l'interface physique est entièrement stocké dans la mémoire boot. Cette mémoire boot est très petite par rapport à la mémoire contenant le logiciel applicatif. La figure 2 représente la base 1.11 et le combiné 1.1. La base est reliée au réseau 2.1 à travers l'interface réseau 1.17. Cela permet l'accès au serveur 2.2 qui comprend les nouvelles versions de logiciel. Dans l'exemple de réalisation la base consulte régulièrement le serveur afin de détecter les nouvelles versions de logiciel disponibles. Dans un autre exemple de réalisation, le serveur informe la base lorsqu'une nouvelle version de logiciel est disponible. La figure 3 représente les échanges entre la base et le combiné à travers le lien radio lorsque la base reçoit une information de mise à 30 disposition d'une nouvelle version du logiciel, ou firmware, utilisé par le -8- combiné. Dans ces échanges, le combiné est dans son mode normal de fonctionnement. La nouvelle version du logiciel n'est pas téléchargée par défaut par la base. La base interroge un serveur localisé sur le réseau Internet afin de connaître les nouvelles versions logicielles disponibles. Lorsqu'une nouvelle version de logiciel est disponible 3.1, la base interroge les combinés 3.2 pour savoir si certains parmi les combinés sont concernés par la nouvelle version, sachant que ceux-ci peuvent être des modèles différents et donc supporter des versions différentes les unes des autres . La base dresse une liste des combinés concernés 3.3, puis alerte les combinés concernés 3.4 . L'alerte sur les combinés est une bulle qui apparaît sur l'écran de repos, dans laquelle est indiqué : Mise à jour dispo. Installer maintenant ? . C'est sur acceptation des combinés que la base va charger le nouveau logiciel. Enfin la base prend la décision de la mise à jour des combinés 3.5. C'est-à-dire que lorsque les combinés seront reliés à la base, la mise à jour aura lieu. Lorsque la base apprend qu'une nouvelle version du logiciel est disponible, elle ne la télécharge pas automatiquement. Elle va au préalable s'assurer que des combinés sont concernés par la nouvelle version. Dans un autre exemple de réalisation, la base télécharge la nouvelle version du logiciel avant de vérifier si des combinés sont concernés. Lors de la vérification des combinés concernés par la nouvelle version du logiciel, la base demande aux combinés des informations permettant d'établir la compatibilité avec la nouvelle version du logiciel. Pour chaque combiné, elle vérifie l'identifiant du combiné ainsi que la version du logiciel supporté. Dans l'exemple de réalisation, l'identifiant du combiné correspond à ce qui est défini dans la norme DECT, c'est l'International Personal Equipment Identity, noté !PEI.30 -9-La figure 4 indique les étapes de mise à jour du logiciel, lorsque la décision a été prise par la base de procéder à la mise à jour. La cinématique de la mise à jour est la suivante : Le combiné se connecte à la base par l'intermédiaire du circuit de charge. Lorsque le combiné est connecté à la base 4.1, la base vérifie si le combiné est bien compris dans la liste des combinés concernés par la mise à jour 4.2 & 4.3. Si tel est le cas, le combiné procède à un redémarrage 4.4. Sinon, le combiné n'est pas mis à jour et reste opérationnel 4.12, c'est-à-dire qu'il est dans con mode de fonctionnement normal. Après le redémarrage, le combiné, qui n'est plus dans son mode de fonctionnement normal, attend un message de demande de téléchargement 4.5 pendant un période, q ui peut être par exemple de 100ms. Si aucun message n'est reçu pendant la période, la mise à jour n'a pas lieu, et l'intégrité du logiciel est vérifié 4.10. Si un message est reçu 4.6, une négociation 4.7 du mode de transfert des données a lieu entre la base et le combiné. Cela comprend par exemple la détermination du type de combiné, la taille de l'applicatif à télécharger, et la détermination de la taille des blocs de transmission. La transmission de données a lieu 4.8 & 4.9. Elle se déroule par blocs successifs. La réception de chaque bloc est validée par le combiné par un accusé de réception. Lorsque tous les blocs ont été transmis, l'intégrité du logiciel est vérifiée 4.10. Si la signature est négative, le combiné se met dans un état d'attente de message de téléchargement 4.5. Si la signature est positive, le logiciel peut alors démarrer 4.11. Puis le combiné est à nouveau opérationnel 4.12. Dans un autre exemple de réalisation, lorsqu'ils sont reliés par le circuit de charge, le lien de communication utilisé entre le combiné et la base est différent de celui du circuit de charge. Le lien de communication peut être par exemple le lien radio. -10- Le principe de fonctionnement de l'interface de communication entre la base et le combiné par les contacts de charge de batterie est le suivant : la tension de la charge de la base est pilotée par le processeur de la base, à travers le circuit de charge de la base. Le courant tiré par le combiné est piloté par le processeur du combiné, à travers le circuit de charge du combiné. Les figure 5 et figures 6 illustrent le circuit de charge de la base et du combiné au moyen de transistors et de résistances. Comme indiqué sur la figure 5, dans le circuit de charge de la base en temps normal le signal CHARGER_DIALOG_ENABLE provenant du processeur de la base est à un niveau logique bas. Ainsi le transistor Q4 est saturé, ce qui a pour effet de saturer le transistor Q1. La tension de charge (en général d'une valeur de 9V) est présente entre les contacts positif et négatif de la base, et I'UART du processeur est utilisable pour d'autres fonctions. Le transistor Q3 bloqué permet de laisser le signal de réception de I'UART, CPU_UART_RXD, au niveau haut quel que soit le courant de charge de batterie du combiné. Pour envoyer des données au combiné, le processeur bascule le signal CHARGER_DIALOG_ENABLE au niveau logique haut (à la valeur de 3.3V). Dans cette situation c'est la sortie de I'UART (port série asynchrone) du processeur, CPU_UART_TXD, qui pilote la tension de charge de batterie. En ce qui concerne l'émission dans la base, quand le protocole UART de la base émet un niveau haut, la tension de charge est présente sur les contacts de charge. C'est-à-dire que si CPU_UART_TXD est au niveau logique haut, Q1 est saturé, la tension de charge est présente sur les contacts de la base. Quand le protocole UART de la base émet un niveau bas, la tension de charge est nulle sur les contacts de charge. C'est-à-dire que si CPU_UART_TXD est au niveau logique bas, Q1 est bloqué, ce qui coupe la tension de charge. -11- Pour la base reçoive des données, il est nécessaire que CPU UART TXD soit au niveau haut, et donc que la tension de charge soit présente. Si le combiné commute le courant de charge rapide (généralement supérieur à 150mA typiquement, par exemple d'une valeur de 200 mA), la tension aux bornes de la résistance R5 est suffisante pour saturer Q2, ce qui envoie un niveau bas sur le port d'entrée de I'UART du processeur (CPU UART RXD). Si le combiné commute le courant de charge d'entretien (généralement inférieur à 50 mA, par exemple d'une valeur de 20 mA), la tension aux bornes de R5 est trop faible, Q2 est bloqué, le processeur reçoit un niveau haut sur CPU UART RXD. En ce qui concerne le circuit de charge du combiné, indiqué sur la figure 6, quand la tension de charge est présente sur les contacts de la base, le circuit de charge du combiné génère un niveau haut sur I'UART du combiné. Quand la tension de charge est absente sur les contacts de la base, le circuit de charge du combiné génère un niveau bas sur I'UART du combiné. En d'autres termes, lorsqu'une tension suffisante (supérieure à 6V) est présente sur les contacts de charge, le signal UART_RXD de réception série du processeur dans le combiné reçoit un niveau logique haut. La diode Zener 3V CR10 permet à la tension sur cette entrée du processeur de ne pas dépasser 3V lorsque la tension de charge dépasse le niveau de seuil. Lorsque la tension est coupée, UART_RXD est à l'état bas. Concernant l'émission au niveau du combiné, un niveau haut sur la sortie UART_TXD bloque le transistor Q11, qui bloque Q12, qui à son tour bloque Q13, ne laissant charger la batterie qu'à travers la résistance R13 (d'une valeur de 120 ohms typiquement), soit un courant de charge d'entretien de l'ordre de 30mA. Un niveau bas sur la sortie UART TXD sature Q11, Q12 et Q13, ce qui permet à la batterie de se recharger avec un -12- courant élevé supérieur à 150mA (fixé par la résistance de limitation de courant R4 dans la base). Autrement dit, quand I'UART du combiné émet un niveau bas, le courant de charge tiré par le combiné est égal au courant de charge rapide. Quand I'UART du combiné émet un niveau haut, le courant de charge tiré par le combiné est égal au courant de charge d'entretien. Quand le courant tiré par le combiné est supérieur à un seuil fixé (aux environs de 100 mA), le circuit de charge de la base génère un niveau bas sur I'UART de la base. Quand le courant tiré par le combiné est inférieur au seuil fixé, le circuit de charge de la base génère un niveau haut sur I'UART de la base. Le principe de communication entre la base et le combiné est donc le suivant : - Quand l'émetteur de la base est à Haut, une tension 9V est 15 présente sur les contacts, ce qui envoie un niveau Haut sur le récepteur du combiné. - Quand l'émetteur de la base est au niveau Bas, la tension est coupée, ce qui force un niveau Bas sur le récepteur du combiné. -Quand l'émetteur du combiné est Haut, le courant de charge de 20 la batterie est faible, ce qui envoie un niveau Haut sur le récepteur de la base. - Quand l'émetteur du combiné est Bas, le courant de charge de la batterie est fort, ce qui envoie un niveau Bas sur le récepteur de la base. 25 II faut noter que le combiné ne peut transmettre une donnée à la base que si la base ne transmet pas (niveau de repos haut, tension de charge présente). La communication est bidirectionnelle alternée (half duplex). -13- Ce mécanisme permet d'assurer la charge normale du combiné, en dehors des périodes de communication active. En effet l'absence de signal transmis correspond au fonctionnement de charge classique
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La présente invention concerne un combiné téléphonique, une base et une méthode associée pour mettre à jour le logiciel du combiné.La base de communication (1.11) comprend une interface radio (1.14) pour communiquer avec un dispositif de communication (1.1) fonctionnant au moyen d'un logiciel, un circuit de charge (1.12), et un moyen de détection (1.22) d'une nouvelle version du logiciel.La base de communication comprend un moyen pour (1.23) avertir le dispositif, à travers le moyen radio, de la disponibilité de la nouvelle version de logiciel , et un moyen pour transmettre la nouvelle version de logiciel au dispositif lorsque le circuit de charge (1.12) est relié au circuit de charge (1.2) de la batterie (1.21) du dispositif.
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1. Base de communication (1.11) comprenant : - Une interface radio (1.14) pour communiquer avec un dispositif de communication (1.1) fonctionnant au moyen d'un logiciel (1.6) ; - Un circuit de charge (1.12) ; - Un moyen de détection (1.22) d'une nouvelle version du logiciel (1.6) ; Caractérisée en ce qu'elle comprend : - Un moyen (1.23) pour avertir le dispositif, à travers le moyen radio, de la disponibilité de la nouvelle version de logiciel ; Un moyen pour transmettre la nouvelle version de logiciel au dispositif lorsque le circuit de charge (1.12) est relié au circuit de charge (1.2) de la batterie (1.21) du dispositif. 2. Base de communication selon la pr écédente, caractérisée en ce que le moyen pour transmettre la nouvelle version de logiciel au dispositif utilise le circuit de charge (1.12). 3. Base de communication selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de vérification 1.21 de la compatibilité du dispositif avec le nouveau logiciel. 4. Base de communication selon la 2, caractérisée en ce que la communication au moyen du circuit de charge s'effectue au moyen du protocole de communication Universal Asynchronous Receiver Transmitter. 25-15- 5. Base de communication selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est une base pour téléphone sans fil résidentiel. 6. Base de communication selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le lien radio est conforme à la norme Digital Enhanced Cordless Communications. 7. Base de communication selon l'une des 10 précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une interface vers un réseau de communication (1.17) pour détecter et télécharge la nouvelle version du logiciel. 8. Dispositif de communication (1.1) fonctionnant au moyen d'un 15 logiciel (1.6), comprenant : Une interface radio (1.4) pour communiquer avec une base ; Un circuit de charge (1.2) ; Une interface utilisateur (1.9) ; caractérisé en ce que, lorsqu'il est averti par la base (1.11) d'une 20 nouvelle version de logiciel, le dispositif comprend des moyens pour indiquer la disponibilité de la nouvelle version du logiciel sur l'interface utilisateur (1.9). 9. Dispositif, selon la 8, caractérisé en ce qu'il 25 comprend des moyens pour recevoir la nouvelle version du logiciel lorsque le circuit de charge (1.2) est relié au circuit de charge (1.12) de la base. 10. Dispositif, selon la 9, caractérisé en ce que le moyen pour recevoir la nouvelle version de logiciel utilise le circuit de 30 charge (1.2).-16- 11. Dispositif selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que c'est un combiné téléphonique. 12. Procédé dans un combiné téléphonique (1.1) fonctionnant avec un logiciel (1.6), pour télécharger une nouvelle version du logiciel, ledit combiné comprenant : - Une interface radio (1.4) pour communiquer avec une base ; - Un circuit de charge (1.2) ; - Une interface utilisateur (1.9) ; Ledit procédé comprenant les étapes de : - Réception de la base (1.11) d'information de la disponibilité de la nouvelle version de logiciel ; ledit procédé étant caractérisé par une étape d 'indication sur l'interface utilisateur du combiné de la disponibilité du nouveau logiciel. 17. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de téléchargement de la nouvelle version de logiciel lorsque le circuit de charge (1.2) du combiné est relié au circuit de charge (1.12) de la base. 18. Procédé dans une base (1.11) communiquant avec un combiné téléphonique (1.1) fonctionnant avec un logiciel (1.6), pour télécharger une nouvelle version du logiciel, ladite base comprenant : - Une interface radio (1.14) pour communiquer avec le combiné; - Un circuit de charge (1.12) ; - Une interface (1.17) vers un réseau de communication ; - Un moyen de détection (1.22) d'une nouvelle version du logiciel ; Ledit procédé comprenant les étapes de : - Détection de nouvelle version de logiciel ;-17- - Vérification du support de la nouvelle version de logiciel par le combiné ; - Information du combiné sur la disponibilité de la nouvelle version de logiciel par la base ; Ledit procédé étant caractérisé, lorsque le circuit de charge du combiné (1.2) est relié au circuit de charge de la base (1.12), par des étapes de: -Vérification que le logiciel du combiné doit être mis à jour ; -Téléchargement de la nouvelle version de la base vers le 10 combiné. 15. Procédé selon la 14, caractérisée en ce qu'il comprend une étape de téléchargement de la nouvelle version de logiciel lorsque le circuit de charge du combiné est relié au circuit de charge 15 de la base. 16. Procédé selon l'une des 14 ou 15, caractérisée en ce que l'étape de téléchargement s'opère entre un serveur (2.2) localisé sur le réseau (2.1) et le combiné (1.1). 20
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H
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H04
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H04M 1/72,H04M 1/73
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FR2891829
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A1
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DERIVES DE LA 4-AMINO-QUINAZOLINE, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE
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Ri N R4(I) La présente invention se rapporte à des dérivés de la 4-amino-quinazoline, à leur 5 préparation et à leur application en thérapeutique. La recherche d'antagonistes du récepteur 1 de la MCH (Melanin-Concentrating Hormone), le récepteur MCH1, suscite un intérêt de la part de nombreuses sociétés pharmaceutiques. Un certain nombre de demandes de brevet ont été déposées parmi 10 lesquelles on peut citer WO01/21577 (Takeda), WO02/06245 (Synaptic), WO03/106452 (Millennium). Un certain nombre de publications sont parus parmi lesquelles Ma V.V. et al (Amgen) 224th Nat. Meeting ACS Boston. Poster MEDI 343 (21.08.2002). Durant ces dix dernières années, il a été démontré que de nombreux neuropeptides sont impliqués dans les régulations centrales régissant le comportement alimentaire ainsi que la 15 balance énergétique (Inui et al, TINS 1999 ; 22(2) : 62-67). La MCH fait partie de ces neuropeptides. Deux récepteurs de la MCH ont été clonés récemment, le récepteur MCH, préalablement appelé récepteur SLC-1 ou GPR24 (Chambers et al, Nature 1999 ; 400 : 261-265), et le récepteur MCH2 préalablement appelé SLT (Mori et al, Biochem Biophys Res Commun 20 2001 ; 283: 1013-1018). Il existe donc un réel intérêt à trouver de nouveaux composés permettant de moduler l'activité du récepteur MCH1, le récepteur 1 de la MCH. Il a maintenant été trouvé que des composés, dérivés de la 4-amino-quinazoline, sont très affins et sélectifs vis-à-vis du récepteur MCH1. 25 La présente invention a pour objet des composés répondant à la formule (I) qui suit : (I) dans laquelle • A représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 identiques ou différents l'un de l'autre ; • B représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs 5 groupes R10 identiques ou différents l'un de l'autre ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, . ou bien R9 et R10 forment ensemble une liaison simple ou un groupe C1_4-alkylène ; 10 • L représente une liaison simple ou un groupe C1_2-alkylène, -CH=CH- ou ûC=C- ; les groupes C1_2-alkylène et -CH=CH- étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants C1_2-alkyle, . ou bien L représente un groupe cycloprop-1,2-diyle ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3.6-15 cycloalkyle, -C(0)C1.3-alkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, -CH2ûC=CH , C2_4-alkylène-NRaRb, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O, SO2 ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; 20 • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou C1_3-fluoroalkyle, . ou bien R2 et R3 forment ensemble, avec l'atome de carbone qui les porte, un groupe cycloprop-1,1-diyle ; • R4 représente: 25 . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, - SF5, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O ou SO2, . un groupe C1_5-alkylène-NRaRb, . un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; 30 • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C3_6-cycloalkyle, C1.3-alkylène-C3_5-cycloalkyle, C1.3-alkylène-OC1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R5 représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1.3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1.3-alkylène-aryle, 35 hétéroaryle ou C1_3-alkylène-hétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1_3-alkylène- hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, ou bien R5 représente un groupe hétérocycle, ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C13- fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1.3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-hétéroaryle ; les groupes C1.3-alkylène-aryle, et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, • R, représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, -000H, -C(0)O-C1_3-alkyle, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène- (OH), -NO2, -CN, -X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R, représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, - C(0)-C1_3-alkyle, aryle, -0-aryle ou hétéroaryle ; les groupes aryle, -0-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1.3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-O-C1.3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-Ct_3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, 20 -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_5-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1.3-alkylènedioxy ; 25 • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo. 30 Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs cycles. Ils peuvent donc 35 exister sous forme d'isomères axial/équatorial, ou endo/exo, ou cis/trans. Ces isomères ainsi que leurs mélanges, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent comporter une ou plusieurs fonctions oléfiniques. Ils peuvent donc exister sous forme d'isomères Z/E. Ces isomères ainsi que leurs mélanges, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels sont avantageusement préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I) font également partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates et/ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau et/ou de solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, on entend par : - Ct_Z où t et z peuvent prendre les valeurs de 1 à 6, une chaîne ou un cycle carboné pouvant avoir de t à z atomes de carbone, par exemple C1_3 peut caractériser une chaîne carbonée ayant de 1 à 3 atomes de carbone; - un atome d'halogène : un fluor, un chlore, un brome ou un iode ; - un groupe alkyle : un groupe aliphatique monovalent saturé, linéaire ou ramifié. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tertbutyle, pentyle, etc ; - un groupe alkylène : un groupe aliphatique divalent saturé, linéaire ou ramifié. A titre d'exemple un groupe C1_3-alkylène représente une chaîne carbonée divalente de 1 à 3 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, telle que un méthylènyle (-CH2-), un éthylènyle (-CH2CH2-), un 1-méthyléthylènyle (-CH(CH3)CH2-), un propylènyle (-CH2CH2CH2-), etc ; - un groupe cycloalkyle : un groupe aliphatique cyclique saturé. A titre d'exemples, 30 on peut citer les groupes cyclopropyle, méthylcyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, etc ; - un groupe alcoxy : un radical 0-alkyle où le groupe alkyle est tel que précédemment défini ; un groupe alkylènedioxy : un groupe ùO-alkylène-O-, où le groupe alkylène est tel 35 que précédemment défini. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthylènedioxy, éthylènedioxy ou propylènedioxy ; un groupe fluoroalkyle : un groupe alkyle dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor. A titre d'exemples, on peut citer les groupes -CF3, -CH2CF3 ; - un groupe fluoroalcoxy : un groupe alcoxy dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor. A titre d'exemples, on peut citer 5 les groupes -OCF3, -OCHF2 ; - un groupe hétérocycle : un groupe cyclique saturé de 5 à 7 chaînons comportant un à plusieurs hétéroatomes tels que les atomes d'azote, d'oxygène ou de soufre. A titre d'exemples, on peut citer les groupes pyrrolidinyle, pipéridinyle, tétrahydropyranyle, pipéridonyle, morpholinyle, pipérazinyle, N-méthyl-pipérazinyle, etc ; 10 - un groupe aryle : système aromatique monocyclique ou polycyclique comprenant de 6 à 14 atomes de carbone, de préférence de 6 à 10 atomes de carbone. Lorsque le système est polycyclique, au moins un des cycles est aromatique. A titre d'exemples, on peut citer les groupes phényle, naphtyle, tétrahydronaphtyle, indanyle, etc ; - un groupe hétéroaryle : système aromatique monocyclique ou polycyclique 15 comprenant de 5 à 14 chaînons, de préférence de 5 à 10 chaînons et comprenant un à plusieurs hétéroatomes tels que les atomes d'azote, d'oxygène ou de soufre. Lorsque le système est polycyclique, au moins un des cycles est aromatique. Les atomes d'azote peuvent être sous forme de N-oxydes. A titre d'exemples de groupes hétéroaryles monocycliques, on peut citer les groupes thiazolyle, thiadiazolyle, thiényle, imidazolyle, 20 triazolyle, tétrazolyle, pyridyle, furanyle, oxazolyle, isoxazolyle, oxadiazolyle, pyrrolyle, pyrazolyle, pyrimidinyle, pyridazinyle. A titre d'exemples de groupes hétéroaryles bicycliques, on peut citer les groupes indolyle, benzofuranyle, chromèn-2-on-yle, benzimidazolyle, benzothiényle, benzotriazolyle, benzothiazolyle, benzoxazolyle, quinolinyle, isoquinolinyle, indazolyle, indolizinyle, quinazolinyle, phtalazinyle, 25 quinoxalinyle, naphtyridinyle, 2,3-dihydro-1 H-indolyle, 2,3-dihydro-benzofuranyle, tétrahydroquinolinyle, tétrahydroisoquinolinyle. Dans la formule générale (I), le cycle : 30 peut représenter par exemple un groupe azétidinyle, pyrrolidinyle, pipéridinyle, azépanyle, 8-azabicyclo[3.2.1]octyle, 8-azabicyclo[3.3.1]nonanyle, décahydroisoquinolinyle, 3-azabicyclo[3.1.0]hexanyle. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un premier sousgroupe de composés qui se définissent comme suit : • A représente un groupe C14-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 identiques ou différents l'un de l'autre ; • B représente un groupe C14-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs 5 groupes R10 identiques ou différents l'un de l'autre ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle et en particulier un méthyle, . ou bien R9 et R10 forment ensemble un groupe C14-alkylène ; • L représente une liaison simple ou -CH=CH- ; 10 • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; 15 • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ; • R4 représente: . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, - SF5, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente 0 ou S02, 20 . un groupe C1_5-alkylène-NRaRb, . un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-25 fluoroalkyle, C1.5-alcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, ou bien R5 représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1.3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1.3-alkylène-aryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques 30 ou différents l'un de l'autre, ou bien R5 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle ; le groupe C1_3-alkylènearyle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou 35 différents l'un de l'autre, • R7 représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle et en particulier un méthyle, C1_5-alcoxy et en particulier un méthoxy, CN ou COOH ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3.6- cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_5-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3- alkylène-O-C1.3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1_3-alkyle, C1_3-5 alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, 10 . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un 15 hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1.3-alkyle ou oxo. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un second sous-groupe de composés qui se définissent comme suit : • A représente un groupe C1_4-alkylène et en particulier un éthylène, éventuellement 20 substitué par un ou plusieurs groupes R9 ; • B représente un groupe C1_4-alkylène et en particulier un éthylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un méthyle, 25 . ou bien R9 et R10 forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ; • L représente une liaison simple ou -CH=CH-; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle et en particulier un éthyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant 30 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1.3-alkyle et en particulier un méthyle ; • R4 représente : 35 . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, . un groupe C1_5-alkylène-NRaRb, . un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, . ou bien R5 représente un groupe -NRaRb ou aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, ou bien R5 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1.3-alkyle, -C(0)01_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6-cycloaikyle, C1_3-alkylène-aryle ; le groupe C1_3-alkylène- aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, CN ou COOH ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, un phényle, alcoxy et en particulier méthoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -SO2NRaRb, -X- C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy et en particulier un méthylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un 25 hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1.3-alkyle ou oxo. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un troisième sous-groupe de composés qui se définissent comme suit : • A représente un éthylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 ; 30 • B représente un éthylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 ; . R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un méthyle ; • L représente une liaison simple ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe éthyle, C1_3-alkylène-C3_6-35 cycloalkyle; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ; • R4 représente: . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle et en particulier un trifluorométhyle, C1_5-alcoxy, . un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, . ou bien R5 représente un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, CN ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, un phényle, méthoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -SO2NRaRb, -X-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1.3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe méthylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou 25 un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut notamment citer : 30 • Dichlorhydrate de 6-méthoxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)piperidin-4-yl]quinazolin-4-amine (composé n 1), • Dichlorhydrate de N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl] -6-méthoxyquinazolin-4-amine (composé n 2), • Dichlorhydrate de N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]-6-chloro-2-35 (trifluorométhyl)quinazolin-4-amine (composé n 3). 5 Les composés de départ et les réactifs, quand leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou bien peuvent être préparés selon des méthodes qui y sont décrites ou qui sont connues de l'homme du métier. Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule générale (I) selon le procédé illustré par le schéma 1 qui suit. 3\/ 2 IAùN L-R' R.NJ~B H (II) 2 voie A (I) cl Réduction R5 R5 RX 10 Selon le schéma 1, le composé de formule générale (I) est préparé à partir d'un composé de formule (Ill), dans laquelle R4, R5 et R7 sont tels que définis dans la formule générale (I), selon la voie A, par substitution nucléophile du chlore par l'amine du composé de formule (II), dans laquelle R,, L, R2, R3, A, B, et R sont tels que définis dans 15 la formule générale (I). Cette réaction peut être réalisée par chauffage des composés de formules (Il) et (Ill) dans un alcool tel que le n-butanol ou le n-pentanol en présence de chlorure d'ammonium selon la méthode décrite par Contreras et al (J. Med. Chem. 2001, 44, 2707-2718), ou bien peut être catalysée par un métal de transition tel que le palladium par exemple sous la forme tris(dibenzylidène-acétone)-dipalladium en 20 présence d'un ligand tel que le BINAP (2,2'-bis(diphénylphosphino)-1,1'-binaphtyle) et d'une base telle que le tert-butylate de sodium selon la méthode décrite par Wolfe et al (J. Am. Chem. Soc. 1996, 118, 7215-7216). Ou bien le composé de formule générale (I) dans laquelle R est différent de l'atome d'hydrogène peut aussi être préparé selon la voie B, à partir du composé de formule générale (I') dans laquelle R est un atome d'hydrogène, par alkylation avec un halogénure d'alkyle (RX) en présence d'une base comme par exemple l'hydrure de sodium dans un solvant comme le diméthylformamide, le tétrahydrofurane ou la N-méthyl-pyrrolidinone. Le composé de formule générale (l') peut également être acylé par un anhydride ou un chlorure d'acide de type R'C(0)Y pour former un amide de formule générale (I"). Cet amide peut être réduit par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) ou par le complexe borane-tétrahydrofurane (BH3-THF) pour obtenir le composé de formule générale (I) dans laquelle R représente un alkyle. Le composé de formule (I'), dans laquelle R est un atome d'hydrogène est préparé à partir du composé de formule (Ill), dans laquelle R4, R5 et R7 sont tels que définis dans la formule générale (I) et du composé aminé de formule (ll') par les méthodes citées précédemment pour la préparation du composé de formule générale (I), Les amines de formule (Il') ou (Il) dans laquelle R représente un atome d'hydrogène, lorsqu'elles ne sont pas commerciales peuvent être préparées par analogie aux méthodes décrites dans la littérature (Mach et al, J. Med. Chem. 1993, 36, 3707-3720, Dostert et al, Eur. J. Med. Chem. Ther. 1984, 19(2), 105-110, Moragues et al Farmaco. Ed. Sci. 1980, 35(11), 951-964 et Shum et al Nucleosides Nucleotides 2001, 20(4-7), 1067-1078). L'amine de formule (II) pour laquelle R représente un méthyle peut être préparée par réduction par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) du groupe tert-butoxycarbonyle préalablement introduit sur l'amine primaire selon la méthode de réduction employée par Gibson et al (Tetrahedron Asymmetry 1995, 6, 1553-1556). L'amine de formule (Il) pour laquelle R représente un alkyle différent du méthyle, peut être préparée par réduction d'un amide (préalablement introduit sur l'amine primaire) par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) ou par le complexe boranetétrahydrofurane (BH3-THF). Par exemple lorsque R représente un groupe éthyle, l'amine primaire est acylée par le chlorure d'acétyle puis l'acétamide obtenu est réduit par l'hydrure de lithium aluminium. Le dérivé de formule (Ill) peut être obtenu selon le schéma 2 qui suit.35 Schéma 2 Cl (IV) 10 (III) Le dérivé 4-chloroquinazoline de formule (III), lorsqu'il n'est pas commercial, peut être obtenu selon le schéma 2 par chauffage du dérivé de 3H-quinazolin-4-one de 5 formule (IV) dans le chlorure de phosphoryle par exemple. Le dérivé de formule (IV) peut être obtenu selon le schéma 3 qui suit. Schéma 3 (V) Le composé 3H-quinazolin-4-one de formule (IV) peut être préparé selon le schéma 3 à partir d'un benzamide de formule (V) et d'un ester de formule (VI) en 15 présence d'éthanolate de sodium dans l'éthanol par exemple. Les composés de formule (I) sont très affins et sélectifs vis-à-vis du récepteur 1 de la Melanin-Concentrating Hormone (MCH), MCH1. 20 Des essais in vitro ont démontré l'affinité des composés pour les récepteurs MCH et en particulier MCH1. La MCH étant un important régulateur de la prise alimentaire, de petites molécules non peptidiques capables d'antagoniser son action stimulante du récepteur MCH, constituent 25 une thérapie de choix pour traiter les problèmes métaboliques liés à l'obésité mais aussi à la boulimie. En effet, l'utilisation d'un antagoniste des récepteurs MCH1 tel que le SNAP-7941 (décrit par les Laboratoires Synaptic) confirme le rôle important de la MCH dans la régulation de la balance énergétique et le développement de l'obésité (Katsuura et al, Curr Med Chem 2003 ; 3 : 217-227). Les composés selon l'invention représentent donc une thérapie de choix pour le traitement de maladies présentant des troubles de la régulation de la balance énergétique ainsi que 5 pour le traitement du développement de l'obésité. La MCH est un antagoniste fonctionnel du système mélanocortine, contrecarrant les effets de celui-ci sur la prise alimentaire et sur l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (Ludwig et al, Am J Physiol 1998 ; 274 : E627-E633). Elle est également impliquée dans la 10 régulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et dans la réponse au stress via la libération de CRF hypothalamique (Kennedy et al, J Neuroendocrinol 2003 ; 15(3) : 268-272). L'utilisation d'un antagoniste du récepteur MCH, a récemment confirmé l'effet anxiogénique de la MCH. En effet, le SNAP-7941 présente un profil anxiolytique et/ou antidépresseur dans différents modèles animaux tels que le conflit social et la nage forcée 15 chez le rat ainsi que la séparation maternelle chez le cobaye (Katsuura et al, Curr Med Chem 2003 ; 3 : 217-227). Des molécules antagonistes du récepteur MCH, ont donc un intérêt thérapeutique dans la dépression et/ou l'anxiété. La MCH semble être impliqué d'autres systèmes de régulation. Par sa localisation 20 testiculaire (Hervieu et al, Biology of Reproduction 1996 ; 5 : 1161-1172) et hypothalamique (oestrogène dépendante, Viale et al, Peptides 1999 ; 20 : 553-559) et par ses effets stimulants de l'activité sexuelle du rat mâle (Gonzales et al, Peptides 1996 ; 17 : 171-177) et de la sécrétion d'hormone lutéinisante (Chiocchio et al, Biology of Reproduction 2001 ; 64 : 1466-1472), la MCH semble donc jouer un rôle dans les fonctions reproductrices. 25 Il a également été observé que la MCH est impliquée dans des comportements liés aux fonctions cognitives en augmentant l'extinction de l'évitement passif chez le rat, suggérant qu'un antagoniste du récepteur MCH, puisse être utile lors des troubles de mémoire (MacBride et al, Peptides 1994 ; 15(4) : 757-759). Ainsi, les composés selon l'invention 30 peuvent constituer une thérapie de choixpour le traitement des troubles de mémoire. Enfin, il a également été montré que la MCH joue un rôle dans les désordres urinaires et notamment l'incontinence urinaire (US2004/0038855A1). 35 Ainsi, les composés de l'invention trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans le traitement de l'obésité, de la cellulite, de l'incontinence urinaire, de troubles métaboliques et de leurs pathologies associées telles que le diabète, les troubles cardiovasculaires, le syndrome X, dans le traitement de pathologies liées au stress telles que l'anxiété et la dépression, ainsi que dans le traitement de toutes autres maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur MCH, que ce soit au niveau central et/ou périphérique. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I), ou un sel d'addition de ce dernier à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat. 10 Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, au moins un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques comprennent une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvat dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement 15 acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'homme du métier. 20 Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, 25 aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les 30 solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. 35 A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants : Composé selon l'invention Mannitol Croscaramellose sodique Amidon de maïs Hydroxypropyl-méthylcellulose Stéarate de magnésium 50.0 mg 223.75 mg 6.0 mg 15.0 mg 2.25 mg 3.0 mg Lesdites formes unitaires sont dosées pour permettre une administration journalière de 0.5 mg à 800 mg de principe actif par individu, plus particulièrement de 0.5 mg à 200 mg, selon la forme galénique. Il peut y avoir des cas où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés ; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou d'un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvats. Les exemples suivants décrivent la préparation de composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Les 25 numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le tableau I. Les abréviations et symboles utilisés pour la description des modes opératoire de synthèse et pour la description des composés sont les suivants: - DMF pour diméthylformamide, 30 - THE pour tétrahydrofurane, - HCI pour acide chlorhydrique, - HBr pour acide bromhydrique, NaOH pour soude, Et pour éthyle, 35 - Me pour méthyle. Les points de fusion (PF) sont exprimés en degré Celsius. Ils ont été mesurés soit avec un appareil de K6ffler (mention (K) dans ce qui suit), soit avec un appareil Mettler-Toledo FP62 (mention (M) dans ce qui suit), soit avec un appareil Büchi B540 (mention (B) dans ce qui suit). Les conditions d'analyse par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse (LC/UV/MS) sont les suivantes: Pour la partie chromatographie liquide : - colonne symmetry C18 (2.1 x 50 mm) 3,5 pm. -Eluant A = H2O + 0,005 % TFA, pH = 3,14 ; - Eluant B = CH3CN + 0,005 % TFA. - Gradient de 100 % de A à 90% de B en 10 minutes, puis élution par 90 % de B pendant 5 minutes. - Débit 0,4m1/min - Injection de 2pL de solution à 0,5 mg/ml dans le méthanol Les produits sont détectés en UV à 220 nm ou à 210 nm. Pour la partie spectrométrie de masse : - Mode d'ionisation : électrospray positif. Balayage de 120 à 1500 uma Les caractéristiques analytiques LC/MS des produits sont le rapport m/z de l'ion MH+ et le temps de rétention (tR) du pic correspondant, observé en UV et exprimé en minutes. Les spectres de résonnance magnétique nucléaire du proton (RMN 1H) ont été effectués à 250 MHz, 300 MHz ou 400 MHz sur des appareils Brüker. Les abréviations utilisées pour caractériser les signaux sont les suivantes: s = singulet, m = multiplet, d = doublet, t = triplet, q = quadruplet. La quantification des sels et des solvats est déterminée à l'aide de l'analyse élémentaire, du dosage de l'eau par la technique de Karl-Fischer et de l'intégration des signaux 30 caractéristiques des solvants en RMN'H. Les composés de l'invention ainsi que leurs caractéristiques analytiques (PF, LC/MS, sels et solvats) sont indiqués dans le tableau I. 35 Exemple 1 : Dichlorhydrate de 6-méthoxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)piperidin-4-yl]quinazolin-4-amine (composé n 1) 1.1. 4-chloro-6-méthoxyquinazoline Une suspension de 2,52 g (14,3 mmol) de 6-méthoxy-3H-quinazolin-4-one dans 25 mL de chlorure de phosphoryle est chauffée à 140 C pendant 3 heures 30 minutes. Le chlorure de phosphoryle est partiellement distillé sous pression réduite, puis le résidu obtenu est versé lentement dans 250 mL d'eau sous agitation, en maintenant la température entre 15 et 20 C. Le mélange est ensuite agité à 5 C, rendu alcalin par une solution de soude à 35 %, puis extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée à l'eau, séchée sur sulfate de sodium anhydre, puis évaporée sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 98/2 (v/v)). On obtient 1,40 g de produit sous forme d'une poudre blanche . LC/MS: MH+= 195 (tR = 7,08 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 4,01 (s, 3H); 7,48 (d, 1H); 7, 77 (dd, 1H); 8,05 (d, 1H); 8,99 (s, 1H). 1.2. Dichlorhydrate de 6-méthoxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)piperidin-4-yl]quinazolin-4-amine On additionne 208 mg (0,87 mmol) de 1-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]amine et 38 mg (0,71 mmol) de chlorure d'ammonium à une solution de 157 mg (0,75 mmol) de 4-chloro-6-méthoxyquinazoline dans 5 mL de n-butanol. Le mélange est chauffé au reflux pendant 7 heures. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante, hydrolysé par 10 mL d'eau, puis extrait au dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre, filtrée et évaporée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 85/5 (v/v)). On obtient 207 mg de produit forme de poudre . LC/MS: MH+= 399 (tR = 4,78 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 2,1-2,2 (m, 4H); 3,1-3,5 (m, 4H); 3,92 (s, 3H); 4,3-4,6 (m, 3H);7,49 (dd, J, = 2,5Hz, J2 = 9 Hz, 1H); 7,6-7,65 (m, 2H); 7,70 (d, J = 9 Hz, 1H); 7,83 (m, 1H); 7,95-8,1(m, 4H); 8,15 (s, 1H); 8,52 (s, 1H); 8,7 (s, 1H, NH). Après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le dichlorhydrate hydraté est obtenu PF= 194 C (K) LC/MS: MH+= 399 (tR = 4,84 minutes) Exemple 2 : Dichlorhydrate de N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl] -6-méthoxyquinazolin-4-amine (composé n 2) 2.1. [1-(1,3-Benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]carbamate de tert-butyle A une solution de 9,36 g (46,8 mmol) de (pipéridin-4-yl)carbamate de tert-butyle dans 170 mL de 1,2-dichloroéthane sont ajoutés 7,02 g (46,8 mmol) de pipéronal. Le mélange réactionnel est placé sous atmosphère d'azote et agité pendant 30 min à température 15 ambiante. On introduit ensuite par petites fractions 13,9 g (63,5 mmol) de triacétoxyborohydrure de sodium. Après agitation à température ambiante pendant une nuit, le mélange réactionnel est hydrolysé avec de l'eau et une solution de soude 2N puis extrait au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau et à l'eau salée, puis séchées sur sulfate de sodium anhydre et évaporées sous pression réduite. 20 On obtient 12,9 g d'un solide blanc. PF = 96 C (M) MH+ = 335 (tR = 5,16 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,35-1,45 (m, 2H); 1,38 (s, 9H); 1,65-1,75 (m, 2H); 1,85-2,0 (m, 2H); 2,65-2,8 (m, 2H); 3,1-3,3 (m, 1H); 3,33 (s, 2H) ; 5,99 (s, 2H); 25 6,7-6,8 (m, 1H); 6,8-6,9 (m, 2H) 2.2. 1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl-amine Une suspension de 12,9 g (38,8 mmol) de [1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]carbamate de tert-butyle dans 130 mL d'acétate d'éthyle est additionnée de 130 mL 30 d'une solution de HCI 2N dans l'éther diéthylique. Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 12 heures. Le précipité formé est filtré, rincé avec de l'acétate d'éthyle, puis séché à l'étuve (40 C) sous pression réduite. On obtient 12,7 g d'un solide blanc.10 Une partie est désalifiée : 312 mg sont agités avec 1,17 g (4 équivalents) de résine bicarbonate de (polystyrylméthyl)triméthylammonium (Novabiochem) dans 10 mL de dichlorométhane pendant 5 heures. Après filtration et rinçage de la résine au dichlorométhane, la phase organique est évaporée. On obtient 174 mg d'un solide blanc. PF = 69 C (M) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) S ppm: 1,10-1,30 (m, 2H); 1,60-1,75 (m, 2H); 1,85-2,0 (m, 2H); 2,45-2,55 (m, 1H); 2,65-2,75 (m, 2H); 2,7-3,4 (m, 2H, NH2); 3,33 (s, 2H); 5,99 (s, 2H); 6,7-6,8 (m, 1H); 6,8-6, 9 (m, 2H) 2.3. Dichlorhydrate de N-(1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl] -6-méthoxyquinazolin-4-amine A une solution de 504 mg (2,59 mmol) de 4-chloro-6-méthoxyquinazoline dans 20 mL de toluène agitée sous argon, sont additionnés 978 mg (3,18 mmol) de 1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl-amine, 874 mg (3,51 mmol) de tert-butylate de sodium, 17 mg (0,03 mmol) de BINAP (2,2'-bis(diphénylphosphino)-1,1'-binaphtyle) et 29 mg (0,03 mmol) de tris(dibenzylidène-acétone)dipalladium. Le mélange est agité à 80 C pendant 24 heures. Après retour à température ambiante, le milieu réactionnel est hydrolysé par une solution d'hydrogénocarbonate de sodium, puis extrait par l'acétate d'éthyle. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre, filtrée, et évaporée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 85/15 (v/v)). On obtient 470 mg de produit sous forme de poudre jaune clair. MH+ = 393 (tR = 4,22 minutes) RMN 'H (DMSO-d6, 250 MHz) S ppm: 1,6-1,8 (m, 2H); 1,9-2,0 (m, 2H); 2,0-2,1 (m, 2H); 2,85-2,95 (m, 2H); 3,42 (s, 2H); 3,90 (s, 3H); 4,2 (m, 1H); 6,01 (s, 2H); 6,7-6,9 (m, 3H); 7,39 (dd, J, = 2,5 Hz, J2 = 7,5 Hz, 1H); 7,62 (d, J = 7,5 Hz, 1H); 7,69 (d, J = 2,5Hz, 1H), 7,74 (d, J = 7,5 Hz, 1H, NH); 8,36 (s, 1H). Après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le 30 dichlorhydrate hydraté est obtenu. PF= 260 C (M) LC/MS: MH+= 393 (tR = 4,21 minutes) 35 Exemple 3 : Dichlorhydrate de N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]-6-chloro-2(trifluorométhyl)quinazolin-4-amine (composé n 3) 3.1. 6-chloro-2-(trifluorométhyl)-3H-quinazolin-4-one On additionne 900 mg (13,2 mmol) d'éthoxyde de sodium et 1,54 mL (12,9 mmol) de trifluoroacétate d'éthyle à une suspension de 1 g (5,86 mmol) de 2-amino-5-chlorobenzamide dans l'éthanol. Le mélange est agité à température ambiante pendant 24 heures. L'éthanol est évaporé sous pression réduite. Le résidu est repris dans l'eau et extrait au dichlorométhane. La phase aqueuse est acidifiée avec une solution aqueuse d'acide chlorhydrique 1 N et extraite à l'acétate d'éthyle. La phase acétate d'éthyle est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée sous pression réduite. Le résidu est purifié sur colonne de gel de silice (éluant: cyclohexane/acétate d'éthyle de 100/0 à 75/25 (v/v)). On obtient 1,1 g de poudre. LC/MS: MH+= 249 (tR = 7,51 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) S ppm: 7,86 (d, J = 7,5 Hz, 1H); 7,98 (dd, J, = 2,5 Hz, J2= 9 Hz, 1H); 8,14 (d, J = 2,5 Hz, 1H). 3.2. 4,6-dichloro-2-(trifluorométhyl)quinazoline Une suspension de 500 mg (2,01 mmol) de 6-chloro-2-(trifluorométhyl)-3H-quinazolin-4-one dans 5 mL de chlorure de phosphoryle est chauffée à 140 C pendant 2 heures. Le milieu réactionnel est ensuite versé lentement dans 25 mL d'eau sous agitation, en maintenant la température entre 15 et 20 C. Il se forme un précipité qui est isolé par filtration puis dissout dans l'éther diéthylique. La solution éthérée est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: cyclohexane/acétate d'éthyle de 100/0 à 75/25 (v/v)). On obtient 500 mg de produit sous forme d'une poudre blanche. LC/MS: MH+= 267 (tR = 10,0 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) S ppm: 8,33 (m, 2H); 8,48 (s, 1H).30 3.3. Dichlorhydrate de N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]-6-chloro-2(trifluorométhyl)quinazolin-4-amine On additionne 501 mg (2,14 mmol) de 1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl-amine et 119 mg (2,22 mmol) de chlorure d'ammonium à une solution de 475mg (1,78mmol) 4,6-dichloro-2-(trifluorométhyl)quinazoline dans 15 mL de n-butanol. Le mélange est chauffé au reflux pendant 7 heures. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante, hydrolysé par 10 mL d'une solution d'hydroxyde de sodium 1 N, puis extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée avec une solution saturée de chlorure sodium, puis séchée sur sulfate de sodium anhydre. Après filtration, elle est évaporée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 95/5 (v/v)). On obtient 744 mg de produit sous forme de poudre blanche. LC/MS: MH+= 465 (tR = 6,60 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) â ppm: 1,6-1,8 (m, 2H); 1,9-2,0 (m, 2H); 2,0-2,1 (m, 2H); 2,8-2,95 (m, 2H); 3,43 (s, 2H); 4,14 (m, 1H); 6,00 (s, 2H); 6,77 (dd, J, = 2,5 Hz, J2 = 8 Hz, 1H); 6,8-6,9 (m, 2H); 7,8-8,0 (m, 2H); 8,56 (d, J = 7,5 Hz, 1H, NH); 8,63 (d, J = 2,5 Hz, 1H). Après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le 20 dichlorhydrate est obtenu. PF= 191 C (M) LC/MS: MH+= 465 (tR = 6,60 minutes) Tableau 1 (I) N A ~ R3 R2 R R4 R5 R7 Sel PF LC/MS Ri et/ou ( C) (M+H)+; L Solvats tR (minutes) B HCI (2/1) 194 399 ; 1 H H H OMe H20 (K) tR = 4,84 (1,9/1) N~ ~ o\ HCI 2 H H H OMe (2/1) 260 393 ; H20 (M) tR = 4,21 (1,6/1) N/ o HCI 191 465 ; 3 ~ H CF3 H Cl (2/1) (M) tR = 6,6010 Les composés selon l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques. Leur affinité vis-à-vis du récepteur 1 de la Melanin-Concentrating Hormone (MCH), MCH1, a été ainsi déterminée. Des essais ont consisté à mesurer l'activité in vitro des composés de l'invention sur les 5 récepteurs MCH1 de la MCH. Etudes de liaison : La mesure de l'affinité des composés de l'invention pour les récepteurs de la MCH a été réalisée par l'étude du déplacement de la liaison d'un dérivé radio-marqué de la MCH 10 aux récepteurs MCH1. Cette étude est effectuée sur des préparations membranaires de cerveau de rat et/ou souris selon le protocole décrit ci-après. En prévision des études de liaison, les cerveaux sont dilués dans du tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) contenant du MgCl2 5 mM, du CaCl2 1 mM, homogénéisés à l'aide d'un 15 Polytron 3 fois 20 secondes (vitesse 25), puis subissent pendant 30 minutes une ultracentrifugation à 22 000 RPM à +4 C. Le culot est repris par le même tampon et les membranes sont aliquotées et conservées congelées à -80 C jusqu'à leur utilisation. Les membranes sont ramenées à température ambiante puis sont incubées en présence des composés à tester, et de 50 pM d'une molécule radiomarquée dérivée de la MCH, le 20 [1251]-Tyr-S36057 (8-amino-3,6-dioxyoctanoyl MCH 6-17 commercialisé par Perkin-Elmer), dans du tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) contenant du MgCl2 5 mM, du CaCl2 1 mM, de la bacitracine 140 mg/L, de la phénantroline 1 mM, et 0.2 % d'albumine bovine sérique. L'incubation est réalisée à température ambiante pendant 30 minutes, puis arrêtée par addition rapide de tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) glacé, supplémenté par 25 0.2 % d'albumine bovine sérique, et par filtration sur filtres en fibre de verre GF/B pré-incubés pendant 2 heures dans une solution aqueuse de polyéthylèneimine à 0.1 %. La radioactivité retenue sur les filtres est mesurée à l'aide d'un compteur à scintillation Gamma. La liaison non spécifique est déterminée en présence de 1 pM de S36057 nonradiomarqué. La liaison spécifique est obtenue par différence entre la liaison totale et la 30 liaison non spécifique. L'activité inhibitrice des composés de l'invention est exprimée par la concentration qui inhibe 50% de la liaison spécifique (CI50). Dans le cadre de l'invention, les CI50 des composés sont généralement inférieures à 10pM. Les composés de formule (1) présentent avantageusement des CI50 inférieures à 1 pM, 35 plus avantageusement inférieures ou égales à 100nM et encore plus avantageusement inférieures ou égales à 10 nM. A titre d'exemple, le composé selon l'exemple 2 présente une CI50 de 2 nM chez le rat et de 2 nM chez la souris. Modèle pharmacologique de prise alimentaire : L'activité d'un antagoniste du récepteur 1 de la MCH peut être contrôlée pharmacologiquement à l'aide d'un test pratiqué chez le rat (jeunes rats pesant de 80 à 150 g). Ce test consiste à induire un comportement de prise alimentaire par une injection i.c.v. (intra cérébro-ventriculaire) de MCH réalisée manuellement. L'injection i.c.v. du tampon de solubilisation du peptide (sans la MCH) dans un premier groupe témoin permet de quantifier l'importance de l'effet dû à la MCH. Un composé selon l'invention est administré par voie orale 1 ou 2 heures avant le traitement i.c.v. L'effet d'un composé selon l'invention est mesuré par la réduction qu'il peut provoquer sur la prise de nourriture, au préalable induite par l'injection i.c.v. de MCH. La spécificité d'action du produit peut être évaluée en utilisant un autre peptide orexigène comme par exemple le NPY, injecté également par i.c.v. Ainsi, un produit spécifique du récepteur MCH1 n'aura aucun effet sur la prise de nourriture induite par un autre peptide orexigène comme par exemple le NPY. Les composés selon l'invention peuvent être utilisés pour la préparation de médicaments, en particulier de médicaments antagonistes du récepteur MCH, de la MCH.25
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L'invention concerne des dérivés de la 4-amino-quinazoline, de formule générale (I) dans laquelle : A , B = C1-4-alkylène éventuellement substitué ; L = liaison simple, C1-2-alkylène, -CH=CH- ou -C=C- ; les groupes C1-2-alkylène et -CH=CH- étant éventuellement substitués, ou L = cycloprop-1,2-diyle ; R = H, C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C3-6-cycloalkyle, -C(O)C1-3-alkyle, C1-3-alkylène-C3-6-cycloalkyle, -CH2-C=CH, C2-4-alkylène-NRaRb, C1-3-alkylène-X-C1-3-alkyle où X = O, SO2; R1 = aryle ou hétéroaryle ; éventuellement substitués ; R2 et R3 = H, C1-3-alkyle ou C1-3-fluoroalkyle, ou bien R2 et R3 forment ensemble un cycloprop-1,1-diyle ; R4 = H, C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C1-5-alcoxy, -SF5, C1-3-alkylène-X-C1-3-alkyle où X = O ou SO2, C1-5-alkylène-NRaRb, un aryle ou un hétéroaryle éventuellement substitués ; R5 = H, halogène, C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C1-5-alcoxy, C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-O-C1-3-alkyle, C1-3-alkylène-(OH), C1-3-alkylène-X-C1-3-alkyle où X = S, SO ou SO2, ou bien R5 = -NRaRb, C1-3-alkylène-NRaRb, aryle, C1-3-alkylène-aryle, -O-aryle, C1-3-alkylène-O-aryle, C1-3-alkylène-O-C1-3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1-3-alkylène-hétéroaryle éventuellement substitués, ou R5 = hétérocycle éventuellement substitué par C1-3-alkyle, -C(O)C1-3-alkyle, -C(O)C1-3-fluoroalkyle , C1-3-alkylène-C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-aryle, C1-3-alkylène-hétéroaryle éventuellement substitués ; R7 = H, halogène, C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C1-5-alcoxy, -COOH, -C(O)O-C1-3-alkyle, C1-3-fluoroalcoxy, C1-3-alkylène-(OH), -NO2, -CN, -X-C1-3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, ou bien R7 = -NRaRb, C1-3-alkylène-NRaRb, -C(O)-NRaRb, -C(O)-C1-3-alkyle, aryle, -O-aryle ou hétéroaryle éventuellement substitués ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat.Procédé de préparation et application en thérapeutique.
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1. Composé répondant à la formule générale (I) qui suit : R3 A R, N (I) dans laquelle • A représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 identiques ou différents l'un de l'autre ; • B représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 identiques ou différents l'un de l'autre ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, . ou bien R9 et R10 forment ensemble une liaison simple ou un groupe C1_4-alkylène ; • L représente une liaison simple ou un groupe C1_2-alkylène, -CH=CH- ou ûC=C- ; les 15 groupes C1.2-alkylène et -CH=CH- étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants C1_2-alkyle, . ou bien L représente un groupe cycloprop-1,2-diyle ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, -C(0)C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, -CH2ûCECH , C2_4-alkylène-20 NRaRb, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O, SO2 ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un 25 groupe C1.3-alkyle ou C1_3-fluoroalkyle, . ou bien R2 et R3 forment ensemble, avec l'atome de carbone qui les porte, un groupe cycloprop-1,1-diyle ;• R4 représente: . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, - SF5, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O ou SO2, . un groupe C1_5-alkylène-NRaRb, . un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-OC1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R5 représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1_3-alkylène-hétéroaryle ; les groupes aryle, C1.3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1.3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1.3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1.3-alkylènehétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, ou bien R5 représente un groupe hétérocycle, ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)C1.3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3.6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-hétéroaryle ; les groupes C1_3-alkylène-aryle, et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, • R7 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, -000H, -C(0)O-C1_3-alkyle, C1.3-fluoroalcoxy, C1.3-alkylène-(OH), -NO2, -CN, -X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R, représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, - C(0)-C1_3-alkyle, aryle, -0-aryle ou hétéroaryle ; les groupes aryle, -0-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3-6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3- alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1.3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1.3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1.3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 2. Composé de formule (I) selon la 1, caractérisé en ce que : • A représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 identiques ou différents l'un de l'autre ; • B représente un groupe C1_4-alkylène éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 identiques ou différents l'un de l'autre ; • R9 et R70 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle , . ou bien R9 et R10 forment ensemble un groupe Ct_4-alkylène ; • L représente une liaison simple ou -CH=CH- ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3-6-20 cycloalkyle, C1_3-alkyléne-C3.6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre , • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un 25 groupe C1_3-alkyle ; • R4 représente: . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, - SF5, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O ou SO2, . un groupe C1_5-alkylène-NRaRb, 30 . un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1.3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, 35 . ou bien R5 représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle ; lesgroupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, -0-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, ou bien R5 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)01_3-alkyle, -C(0)C1_3-fluoroalkyle , C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle ; le groupe C1_3-alkylènearyle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, • R7 représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_5-alcoxy, CN ou 10 COOH ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , 15 . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1.5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-20 alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; 25 à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 3. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que: 30 • A représente un groupe C1_4-alkylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 ; • B représente un groupe C1_4-alkylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R10 ; • R9 et R10 représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène 35 ou un méthyle, . ou bien R9 et R10 forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ;• L représente une liaison simple ou -CH=CH- ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant 5 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ; • R4 représente : 10 . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, Ct_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, . un groupe C1_5-alkylène-NRaRb, . un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-15 fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, . ou bien R5 représente un groupe -NRaRb ou aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, ou bien R5 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)C1_3-alkyle, -C(0)C1.3fluoroalkyle , C1.3-alkylène-C3_6 cycloalkyle C1_3-alkylène-aryle ; le groupe C1_3-alkylènearyle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, CN ou COOH ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, un phényle, alcoxy, C1_3- 25 alkylène-O-C1_3-alkyle, C1.3-alkylène-(OH), -CN, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, 30 ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, 35 . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 4. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé 5 en ce que: • A représente un éthylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R9 ; • B représente un éthylène, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes R19 ; • R9 et Rio représentent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un méthyle ; 10 • L représente une liaison simple ; • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe éthyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de 15 l'autre ; • R2 et R3 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ; • R4 représente: . un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, 20 . un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R5 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1.3-alkylène-O-C1_3-alkyle, . ou bien R5 représente un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs 25 radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, CN ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, un phényle, méthoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -SO2NRaRb, -X-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , 30 . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe 35 méthylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ouun groupe C1.3-alkyle ou -C(0)-C1.3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 5. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'on fait réagir un composé de formule générale (Ill) : CI R5 (Ill) dans laquelle R4, R5 et R, sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1, avec un composé de formule générale (II) : z AùN L,R1 1 RN )ùB H (II) 15 dans laquelle R, R1, R2, R3, L, A et B sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1. 6. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, ou un sel d'addition de ce composé à un acide 20 pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du composé de formule (I). 7. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, ou un sel 25 pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. R 8. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à4, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de toutes maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur MCH1. 9. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité, de la cellulite, de l'incontinence urinaire, de troubles métaboliques et de leurs pathologies associées telles que le diabète, les troubles cardiovasculaires, le syndrome X, dans le traitement de pathologies liées au stress telles que l'anxiété et la dépression.
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C,A
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C07,A61
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C07D,A61K,A61P
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C07D 239,A61K 31,A61P 3
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C07D 239/94,A61K 31/517,A61P 3/00
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FR2899174
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A1
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DISPOSITIF DE PEDALIER A PEDALE RETRACTABLE
| 20,071,005 |
La présente invention se rapporte à un dispositif de pédalier d'un 5 véhicule autornobile à pédale de commande rétractable en cas de choc dudit véhicule. Les véhicules automobiles comprennent usuellement un châssis et un tablier qui sépare un compartiment moteur d'un habitacle. En outre, une traverse est étendue en travers du véhicule et en regard du tablier, io pour supporter notamment une planche de bord et éventuellement une colonne de direction du véhicule. Généralement, la pédale de commande, par exemple de frein ou d'accélérateur, est montée solidaire dudit tablier par l'intermédiaire d'une chape sur laquelle elle est mobile en pivotement, entre une position de repos dans laquelle elle est écartée dudit tablier et 15 étendue dans l'habitacle, et une position active où elle est rapprochée dudit tablier. Ladite pédale de commande est bien évidemment susceptible d"être portée de ladite position écartée vers ladite position active, par un conducteur normalement installé dans ledit véhicule à l'aide de ses jambes et de ses pieds et elle est reliée généralement à l'extrémité 20 d'un câble pour commander un embrayage, des freins ou un accélérateur. Dans une position normale de conduite, le conducteur étend ses jambes devant le pédalier, et il commande la pédale en cas de besoin. Lors d'un choc frontal du véhicule automobile, le tablier tend à s'enfoncer dans l'habitacle et la pédale de commande à venir percuter les jambes du 25 conducteur. Aussi, pour éviter cet écueil, et selon l'enseignement du document FR 2 832 969, le dispositif de pédalier comprend des moyens d'entraînement de ladite pédale de commande, lesquels comportent une butée située sur ladite traverse et un organe d'entraînement solidaire du tablier, l'organe d'entraînement venant alors entraîner l'arbre de 30 pivotement de la pédale vers l'habitacle lorsqu'il vient percuter ladite butée de manière à faire basculer la pédale de commande autour de ladite extrémité du câble pour l'entraîner vers le tablier. 2 2899174 Un inconvénient de ce type de dispositif de pédalier, est qu'il est relativement complexe d'une part, et que l'arbre de pivotement qui est alors monté de façon amovible, est relié de façon moins rigide au tablier d'autre part. En effet, les pédales de commande sont généralement montées à pivotement sur un arbre totalement solidaire du tablier et elles y sont donc reliées de façon fiable. Un problème qui se pose alors, et que vise à résoudre la présente invention et de fournir un dispositif de pédalier qui soit non seulement relativement simple à mettre en oeuvre, mais aussi dont l'arbre de io pivotement est parfaitement solidaire du tablier. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose un dispositif de pédalier d'un véhicule automobile comprenant au moins une pédale de commande dudit véhicule et des moyens d'entraînement de ladite pédale de commande en cas de choc dudit véhicule, ledit is véhicule comprenant un châssis et un tablier monté sur ledit châssis pour délimiter un habitacle, ledit habitacle comprenant une traverse qui s'étend transversalement en arrière dudit tablier, ladite pédale de commande étant montée à pivotement autour d'un pivot solidaire dudit tablier pour commander ledit véhicule, lesdits moyens d'entraînement comportant une 20 butée située sur ladite traverse et un organe d'entraînement solidaire dudit tablier pour entraîner ladite pédale de commande vers ledit tablier lorsque ledit tablier est enfoncé dans ledit habitacle et que ledit organe d'entraînement vient percuter ladite butée ; et selon l'invention, ledit organe d'entraînement provoque le pivotement de ladite pédale de 25 commande autour dudit pivot lorsque ledit organe d'entraînement vient percuter ladite butée. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans le mode de coopération de l'organe d'entraînement et de la pédale de commande qui permet, non pas d'entraîner en mouvement le pivot pour faire basculer la 30 pédale de commande autour de l'extrémité d'un câble et vers le tablier, mais de faire pivoter la pédale autour de ce pivot lorsque le tablier s'enfonce dans l'habitacle. De la sorte, le dispositif permet d'entraîner en pivotement la pédale de commande selon une course correspondant à son mode de fonctionnement normal, à mesure que le tablier se rapproche de la traverse, et il est donc aisé à mettre en oeuvre. En outre, la pédale de commande concernée peut indifféremment être la pédale d'embrayage ou de freinage et même d'accélération, toutefois elle est préférentiellement celle de l'embrayage. Selon un mode particulièrement avantageux de mise en oeuvre, lesdits moyens d'entraînement comprennent un tube de guidage solidaire dudit tablier et orienté de ladite pédale vers ladite butée et, ledit organe io d'entraînement comporte une tige montée à coulissement dans ledit tube de guidage, ladite tige présentant une tête adaptée à venir en appui contre ladite butée, et à l'opposé une extrémité libre adaptée à venir s'appliquer contre ladite pédale. De la sorte, lorsque le tablier est entraîné en mouvement vers l'habitacle et se rapproche de la traverse, le tube de is guidage est parallèlement entraîné vers la butée avec la tige dont la tête en s'appuyant contre la butée, provoque le coulissement de la tige dans le tube de guidage. Ainsi, l'extrémité libre de la tige vient s'appliquer contre la pédale et la fait alors pivoter pour l'entraîner vers le tablier à mesure que ce dernier avance vers l'habitacle. 20 En outre, et de façon particulièrement avantageuse, ladite tige est maintenue en appui vers ladite butée par des moyens de rappel élastiques solidaires de ladite tête et dudit tube de guidage. De la sorte, la tige est maintenue dans le tube de guidage de façon que sa tête soit rapprochée de la butée et elle demeure dans cette position, lorsque la 25 pédale qui, au repos est rapprochée de l'extrémité libre de la tige, est enfoncée par le conducteur vers le tablier. De plus, ladite pédale de commande présente avantageusement une première extrémité reliée audit pivot et une seconde extrémité opposée présentant une platine d'appui, et ladite extrémité libre de ladite 30 tige est adaptée à venir en appui au voisinage de ladite première extrémité. Ainsi, bien que l'extrémité libre s'applique sur la pédale de commande à une distance rapprochée du pivot, l'effort exercé par le tablier en cas de choc contre la butée est tel que la pédale de commande pivote néanmoins. Par ailleurs, la tige et le tube de guidage sont suffisamment proches du pivot et éloignés de la platine d'appui qu'ils ne gênent aucunement le conducteur pour manoeuvrer normalement la pédale de commande. Aussi, ladite première extrémité est préférentiellement munie d'une plaque de réception permettant de renforcer la pédale de commande et pour recevoir ladite extrémité libre. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la io lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique illustrant le dispositif de pédalier conforme à l'invention selon un plan vertical et au repos ; 15 - la Figure 2, est une vue schématique du dispositif de pédalier illustré sur la Figure 1 en position active. La Figure 1 montre schématiquement selon un plan vertical et longitudinal d'un véhicule automobile non représenté, un dispositif de pédalier 10 conforme à l'invention. Ce dispositif de pédalier 10 comporte 20 ici, une pédale de commande d'embrayage 12 au regard de laquelle sont destinées à être étendues les jambes d'un conducteur et dont une première extrémité 13 est montée à pivotement dans une chape 14 formant pivot. Cette chape 14 est elle reliée de façon solidaire à un tablier 16. Ce tablier 16 est lui-même solidaire d'un châssis non représenté et il 25 sépare un habitacle 18 d'un compartiment moteur 20. La pédale de commande 12 est représentée dans une position de repos, dans laquelle elle est éloignée du tablier 16. Elle s'étend en saillie dans l'habitacle 18 en dessous d'une traverse 22 qui elle s'étend transversalement dans l'habitacle et en arrière du tablier 16. Cette traverse 22 est solidaire d'une 30 carrosserie non représentée dudit véhicule automobile. Bien évidemment, et dans les conditions normales de fonctionnement du véhicule automobile, la traverse 22 est maintenue en position fixe par rapport au tablier 16. En outre, la chape 14 et par conséquent le tablier 16 sont solidaires d'un tube de guidage 24 qui s'étend à l'opposé du tablier 16 par rapport à la pédale 12 et qui est orienté vers la pédale de commande 12 au voisinage de sa première extrémité 13. Par ailleurs, la pédale de commande 12 présente une pièce cornière 26 montée sur la première extrémité 13. La pièce cornière 26 présente une aile de fixation solidaire de la pédale de commande 12 et une aile de réception sensiblement io perpendiculaire située dans l'axe du tube de guidage 24 de manière à former une plaque de réception. Le tube de guidage 24 est muni d'une tige 28 montée à coulissement à l'intérieur ; cette tige 28 présente une tête 30 et une extrémité libre 32 venant en regard de la pièce cornière 26. 15 De plus, la traverse 22 est équipée d'un impacteur 34 formant butée, lequel présente une première aile 36 solidaire de la traverse 22 et une seconde aile 38 libre, inclinée par rapport à la première aile 36 et qui s'étend en coupant la direction du tube de guidage 24 et en regard de la tête de 30 de la tige 28. En outre, le tube de guidage 24 comporte un 20 ressort hélicoïdal 40 que traverse la tige 28 et qui est monté en appui sous la tête 30 de façon à maintenir la tige 28 vers la seconde aile 38. Ainsi, la tige 28 est maintenue entre l'aile de réception de la pièce cornière 26 formant plaque de réception et la seconde aile 38 formant précisément une butée. 25 En cas de choc frontal du véhicule automobile, le tablier 16 tend à être enfoncé clans l'habitacle, du compartiment moteur 20 vers l'habitacle 18 selon la flèche F. II est ainsi entraîné en rapprochement de la traverse 22. Et par conséquent, la chape 14, la pédale 12, le tube de guidage 24 et la tige 28 sont entraînés en translation vers la traverse 22. Ainsi, la tête 30 30 de la tige 28 va venir percuter la seconde aile 38 et provoquer l'enfoncement de la tige 28 dans le tube de guidage 24 et par la même l'appui de l'extrémité libre 32 contre la pièce cornière 26 et partant, le basculement de la pédale 12 autour de la chape 14 formant pivot. De la sorte, et ainsi que l'illustre la Figure 2, la pédale de commande 12 a été entraînée vers le tablier 16 et elle ne s'étend donc plus dans s l'habitacle 18. Ainsi, durant le choc frontal, au fur et à mesure que le tablier 16 avance dans l'habitacle 18, la tige 28 qui coulisse dans le tube de guidage 24 provoque l'enfoncement de la pédale de commande 12 et l'écarte alors des jambes du conducteur. En conséquence, les jambes du conducteur sont préservées d'un éventuel choc avec la pédale de io commande 12. La pédale de commande 12 ici concernée est la pédale d'embrayage, mais le dispositif selon l'invention peut très bien être adapté à la pédale de freinage. 15
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L'invention concerne un dispositif de pédalier (10) d'un véhicule automobile comprenant au moins une pédale de commande (12) dudit véhicule et des moyens d'entraînement de ladite pédale de commande en cas de choc dudit véhicule, ledit véhicule comprenant un châssis et un tablier (16) monté sur ledit châssis pour délimiter un habitacle (18), ledit habitacle comprenant une traverse (22) en arrière dudit tablier (16), ladite pédale de commande (12) étant montée à pivotement autour d'un pivot (14) solidaire dudit tablier, lesdits moyens d'entraînement comportant une butée (34) située sur ladite traverse (22) et un organe d'entraînement (28) solidaire dudit tablier pour entraîner ladite pédale de commande (12) vers ledit tablier (16) ; selon l'invention ledit organe d'entraînement (28) provoque le pivotement de ladite pédale de commande (12) autour dudit pivot (14) lorsque ledit organe d'entraînement (28) vient percuter ladite butée (34).
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1. Dispositif de pédalier (10) d'un véhicule automobile comprenant au moins une pédale de commande (12) dudit véhicule et des moyens d'entraînement de ladite pédale de commande en cas de choc dudit véhicule, ledit véhicule comprenant un châssis et un tablier (16) monté sur ledit châssis pour délimiter un habitacle (18), ledit habitacle comprenant une traverse (22) qui s'étend transversalement en arrière dudit tablier io (16), ladite pédale de commande (12) étant montée à pivotement autour d'un pivot (14) solidaire dudit tablier pour commander ledit véhicule, lesdits moyens d'entraînement comportant une butée (34) située sur ladite traverse (22) et un organe d'entraînement (28) solidaire dudit tablier pour entraîner ladite pédale de commande (12) vers ledit tablier (16) lorsque 15 ledit tablier est enfoncé dans ledit habitacle (18) et que ledit organe d'entraînement (28) vient percuter ladite butée caractérisé en ce que ledit organe d'entraînement (28) provoque le pivotement de ladite pédale de commande (12) autour dudit pivot (14) lorsque ledit organe d'entraînement (28) vient percuter ladite butée (34). 20 2. Dispositif de pédalier selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'entraînement comprennent un tube de guidage (24) solidaire dudit tablier (16) et orienté de ladite pédale (12) vers ladite butée (34) et en ce que ledit organe d'entraînement (28) comporte une tige montée à coulissement dans ledit tube de guidage (24), ladite tige 25 présentant une tête (30) adaptée à venir en appui contre ladite butée (34), et à l'opposé une extrémité libre (32) adaptée à venir s'appliquer contre ladite pédale (12). 3. Dispositif de pédalier selon la 2, caractérisé en ce que ladite tige (28) est maintenue en appui vers ladite butée (34) par des 30 moyens de rappel élastiques (40) solidaires de ladite tête (30) et dudit tube de guidage (24). 4. Dispositif de pédalier selon la 2, caractérisé en ce que, ladite pédale de commande (12) présente une première extrémité (13) reliée audit pivot (14) et une seconde extrémité opposée présentant une platine d'appui, et en ce que ladite extrémité libre (32) de ladite tige (28) est adaptée à venir en appui au voisinage de ladite première extrémité (13). 5. Dispositif de pédalier selon la 4, caractérisé en ce que ladite première extrémité (13) est munie d'une plaque de réception (26) pour recevoir ladite extrémité libre (32). io
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B
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B60
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B60R,B60K,B60T
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B60R 21,B60K 23,B60K 26,B60T 7
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B60R 21/09,B60K 23/02,B60K 26/02,B60T 7/06
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FR2894919
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A1
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SYSTEME D'ARTICULATION POUR UN TIMON POUR CHARIOT AUTOPORTEUR ET CHARIOT LE COMPORTANT ET SON PROCEDE DE DEMONTAGE
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La presente invention concerne un chariot autoporteur destine a transporter tout type de produit ou marchandise dispose dans des conditionnements specifiques ou bien en vrac et son procede de demontage. Ce type de chariot connu est essentiellement compose d'une structure de base formee par un cadre en profile sur laquelle toutes les autres parties sont rattachees. Elie sert egalement de calage pour les produits a transporter. Sous la structure de base precitee, sont disposees deux roues fixes et deux roues pivotantes permettant ainsi le deplacement du chariot de maniere stable et directionnelle. A I'avant du chariot est dispose un timon articule destine a assurer une liaison entre deux chariots ou entre un chariot et un crochet manuel ou encore un train entre un chariot et un chariot automoteur. Les timons connus pour ce type de chariot sont generalement relies a celui-ci de maniere fixe dont le demontage ne peut titre assure que par un personnel qualifie tors de I'entretien du timon, ou encore pour son remplacement lors d'une deterioration. Donc la presente invention a pour but de remedier a cet inconvenient et concerne a cet effet un chariot autoporteur du type comprenant un chassis constituant une structure de base formee par un profile, chassis sous Iequel sont disposees des roues directionnelles ou non et muni dans une zone centrale d'extremite avant d'un timon articule susceptible de cooperer avec un crochet d'attelage pour titre tracte par tout moyen. Selon ('invention, le chariot autoporteur comprend un moyen d'articulation permettant au timon d'etre libre en rotation autour d'un axe horizontal depuis ('une quelconque des zones angulaires d'utilisation normale ou anormale jusqu'a une zone angulaire de montage/demontage du timon sans outil. Une telle articulation, objet de ('invention, offre I'avantage au timon d'etre demontable sans effort, ni outil, tout en respectant 35 la rigidite et la fonctionnalite requises. Elle a egalement pour effet de faciliter et donc d'accelerer les operations de maintenance sur les timons. Elle presente egalement I'avantage d'etre limitee a deux pieces de construction, rune et I'autre etant realisees a partir de fils d'acier pouvant titre economiquement produites sur des machines automatiques programmees pour des series, et cela sans emboutissage, poingonnage, tournage, fraisage, toute operation d'usinage en fait. La presente invention concerne egalement toutes les caracteristiques qui vont suivre et qui devront titre considerees isolement ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles : - le timon est relie au chassis par I'intermediaire du moyen d'articulation constituee d'une part par un pivot horizontal solidaire des extremites du timon et formant un T avec celui-ci, ledit pivot horizontal ayant comme axe principale Iaxe horizontal, et d'autre part, par un support fixe solidaire du chassis apte a bloquer en translation le pivot horizontal suivant les axes X, Y et Z, - le support fixe comprend deux bras centraux paralleles entre eux et distants run de I'autre pour permettre la libre rotation du timon autour de Iaxe horizontal et constituant deux points d'appui internes "a", "b" audit pivot, ledit support comprenant egalement deux bras lateraux, paralleles aux bras centraux, mais decales de ceux-ci vers I'arriere, selon une valeur sensiblement egale au diametre du pivot pour constituer deux points de contre-appui externe "c, "d" qui associes au point d'appui centraux "a", "b' forment un siege d'axe horizontal au pivot du timon, pour une retenue longitudinale en X de celui-ci, - les bras centraux du support forment des appuis pour une retenue verticale en Z du pivot, - les bras centraux du support sont espaces run de I'autre selon une distance sensiblement egale a la distance entre les extremites du timon pour lui constituer des butees laterales "e", "f" et assurer une retenue en translation en Y pour ne permettre 3 que la seule rotation du pivot et son immobilisation selon tous les axes X, Y, Z, - le support est realise a partir d'un profile filiforme metallique conforme pour se refermer sur lui-meme et definir une fenetre centrale ouverte a sa partie inferieure pour permettre le libre debattement angulaire du timon, - le timon est constitue par deux bras paralleles dont I'ecartement externe "d" correspond sensiblement a celui D des bras centraux, - les bras constituant le timon sont rapportes sur son pivot de maniere perpendiculaire et tangentielle a ceux-ci, et sont places vers I'exterieur, lorsque le timon est en position verticale relevee, de maniere a echapper aux butees laterales "e" ou "f" constituees par les bras centraux, - le timon se prolonge a sa partie inferieure, a proximite de son pivot, par une partie coudee vers I'arriere, lorsque le timon est en position verticale relevee, se prolongeant par une partie contrecoudee perpendiculairement dans le sens lateral, pour permettre I'accrochage d'un element de rappel elastique dispose entre I'extremite du contre-coude et un element d'accrochage fixe du chassis, de maniere a ramener le timon automatiquement dans une position proche de la verticale dans une position de repos et a exercer un effort constant en position d'accrochage avec un chariot le precedant, afin d'eviter le decrochage d'un chariot par rapport a I'autre. L'invention concerne egalement un procede de demontage du timon. Selon ('invention, le demontage du timon se fait sans outil et comprend quatre etapes : - une premiere etape de positionnement du timon dans la zone angulaire de montage/demontage, - une deuxieme etape de translation horizontale du pivot selon la direction Y dans le sens Fl rendant libre une premiere extremite du pivot horizontal, - une troisieme etape de pivotement du pivot selon la direction X dans le sens F2 de facon a desengager rune des extremites du pivot horizontal du support fixe, une quatrieme etape de translation du pivot dans le plan 5 (X, Y) dans le sens F3 de faron a liberer I'autre extremite du pivot horizontal du support fixe. La description qui va suivre est donnee a titre d'exemple non limitatif et fera mieux comprendre comment ('invention peut titre realisee, en reference aux dessins annexes sur lesquels: 10 Ia figure 1 represente en perspective un chariot autoporteur equipe d'un timon amovible selon ('invention, la figure 2 represente en perspective, a echelle agrandie, un systeme d'articulation d'un timon selon la figure 1, la figure 3 represente en plan, a echelle agrandie, un 15 systeme d'articulation d'un timon selon la figure 1, les figures 4, 5, 6 et 7 representent en perspective une articulation selon les figures 2 et 3 respectivement selon les differentes phases de demontage du timon par rapport au chariot, les figures 8, 9 et 10 representent schematiquement des 20 vues laterales du timon et de sa zone d'articulation par rapport au chariot respectivement en position de repos, en position d'utilisation et en position de demontage, Ia figure 11 est une vue du detail selon la figure 10, a echelle agrandie, et 25 Ia figure 12 est une vue laterale d'un chariot equipe d'un timon et d'une articulation par rapport audit chariot selon ('invention montrant les differentes zones correspondant a la trajectoire du timon depuis ('une quelconque des zones d'utilisation normale ou anormale jusqu'a une zone de 30 montage/demontage du timon. Le chariot 1 globalement designe sur les figures comprend un chassis 2 constituant une structure de base qui est formee par un cadre en profile 3 et sous lequel sont disposees des roues directionnelles 4 et des roues non directionnelles 5. Le chassis 2 est muni dans une zone centrale d'extremite avant d'un timon articule 6 susceptible de cooperer avec un crochet d'attelage 7 d'un autre chariot ou d'un chariot moteur le precedant. Alors comme le montre bien les figures et plus particulierement les figures 2 et 3, le timon 6 est relie au chassis 2 par I'intermediaire d'un moyen d'articulation 8 permettant au timon 6 d'etre libre en rotation autour d'un axe horizontal 30 depuis une zone angulaire d'utilisation normale I ou anormale II, III jusqu'a au moins une zone angulaire de montage/demontage IV du timon 6 sans outil. Le moyen d'articulation 8 est constitue d'une part par un pivot horizontal 9 solidaire des extremites 6a, 6b du timon 6 et formant un T avec celui-ci. Le pivot horizontal 9 a comme axe principal Iaxe horizontal 30. Et d'autre part, le moyen d'articulation 8 est constitue par un support fixe 10 solidaire du chassis 2 apte a bloquer en translation le pivot horizontal 9 suivant les axes X, Y et Z. Le support fixe 10 est constitue par deux bras centraux 11 et 12 paralleles entre eux et distants run de I'autre de sorte a permettre la libre rotation du timon (6) autour de Iaxe horizontal (30) selon un plan vertical constituant deux plans d'appui internes "a", "b" audit pivot 9. Le support 10 comprend egalement deux bras lateraux 13 et 14 paralleles aux bras centraux 11 et 12, mais decales de ceux-ci vers I'arriere selon une valeur sensiblement egale au diametre du pivot 9 pour constituer deux points de contre-appui externes "c", "d", qui associes aux points d'appui centraux "a", "b" forment un siege d'axe horizontal au pivot 9 du timon 6 pour une retenue longitudinale en X de celui-ci, le rendant rotatif mais non glissant. Comme le montre egalement les figures, les bras centraux 11 et 12 du support 10 forment des appuis en arc de cercle pour une retenue verticale en Z du pivot 9. Comme le montre la figure 11, les points d'appuis peuvent titre au nombre de six (trois points d'appuis P1, P2 et P3 de chaque cote du timon 6, par symetrie). Par ailleurs, les bras centraux 11 et 12 du support 10 sont espaces I'un de I'autre selon une distance sensiblement egale a la largeur de I'extremite 6a, 6b du timon 6 pour lui constituer des butees laterales et assurer une retenue en translation en Y, pour ne permettre que la seule rotation du pivot 9 et son immobilisation selon tous les axes X, Y, Z. Le support 10 peut titre realise a partir d'un profile filiforme metallique conforme pour se refermer sur lui-meme avec une fenetre centrale 17 ouverte a sa partie inferieure pour permettre le libre debattement angulaire du timon 6. Selon le present exemple de realisation, le timon 6 est constitue par deux bras paralleles 6a, 6b, dont I'ecartement externe "d" correspond sensiblement a celui D des bras centraux 11, 12. Selon une autre caracteristique de ('invention, Ies bras 6a, 6b constituant le timon 6 sont rapportes au le pivot 9 de maniere perpendiculaire et tangentielle a ceux-ci et sont places vers I'exterieur lorsque le timon 6 est en position verticale relevee. Selon une autre caracteristique de ('invention, le timon 6 se prolonge a sa partie inferieure 6b, a proximite de son pivot 9, par une partie 18 coudee vers I'arriere, lorsque le timon 6 est en position verticale relevee, se prolongeant par une partie contrecoudee 19 perpendiculairement dans le sens lateral pour permettre I'accrochage d'un element de rappel elastique 20 dispose entre I'extremite du contre-coude 19 et un element d'accrochage fixe 21 du chassis 2, de maniere a ramener le timon 6 automatiquement dans une position proche de la verticale dans une position de repos et a exercer un effort constant en position d'accrochage avec un chariot le precedant, afin d'eviter le decrochage de run par rapport a I'autre. Dans un mode de realisation particulier, la partie 18 coudee peut titre coudee vers I'arriere perpendiculairement. La figure 12 resume tres bien les zones angulaires que le timon 6 peut parcourir. La zone angulaire I correspond a une zone d'utilisation 35 normale. Elie est d'un peu plus de 115 . La zone angulaire II correspond a une zone d'utilisation anormale, mais sans autant permettre le decrochage du timon 6. Elle est d'un peu plus de 105 . La zone angulaire Ill correspond a une zone d'utilisation egalement anormale. Elle est d'un peu moins de 60 . Quant a la zone angulaire IV, elle correspond a la zone angulaire de montage/demontage du timon 6. EIIe est de quelques degres. Le montage/demontage ne peut avoir lieu que dans cette petite zone angulaire de montage/demontage IV. L'articulation est ainsi parfaitement securisee. Les figures 10 et 11 montrent bien la zone angulaire de demontage du timon 6, les fleches j1 et j2 montrent le jeu entre le timon 6 et le support 10 permettant le coulissement lorsque le timon est dans cette position, c'est-a-dire une position de demontage. L'invention concerne egalement un procede de demontage du timon 6 sans outil. Les figures 4, 5, 6 et 7 montrant les differentes phases de demontage sont a rapprocher de la figure 10 montrant en vue laterale le timon 6 en position de demontage, c'est-a-dire en zone IV Le demontage du timon 6 sans outil comprend quatre etapes : - une premiere etape de positionnement du timon 6 dans la zone angulaire de montage/demontage IV, - une deuxieme etape de translation horizontale du pivot 9 25 selon la direction Y dans le sens Fl rendant libre une extremite du pivot horizontal 9a (voir figure 5), - une troisieme etape de pivotement du pivot 9 selon la direction X dans le sens F2 de fagon a desengager ('extremite du pivot horizontal 9a du support fixe 10 (voir figure 6), 30 - une quatrieme etape de translation du pivot 9 dans le plan (X, Y) dans le sens F3 de fagon a liberer I'autre extremite du pivot horizontal 9b du support fixe 10 (voir figure 7)
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L'invention concerne un chariot autoporteur (1) et son procédé de démontage, le chariot autoporteur (1) comprenant un châssis (2) sous lequel sont disposées des roues (4, 5) et muni d'un timon articulé (6) susceptible de coopérer avec un crochet d'attelage (7) d'un autre chariot.Selon l'invention, le chariot comprend un moyen d'articulation (8) permettant au timon (6) d'être libre en rotation autour d'un axe horizontal depuis l'une quelconque des zones angulaires d'utilisation normale (I) ou anormale (II et III) jusqu'à une zone angulaire de montage/démontage (IV) du timon (6) sans outil.
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1. Chariot autoporteur (1) comprenant un chassis (2) constituant une structure de base formee par un profile (3), chassis sous Iequel sont disposees des roues (4), (5) directionnelles ou non et muni dans une zone centrale d'extremite avant d'un timon articule (6) susceptible de cooperer avec un crochet d'attelage (7) pour titre tracte par tout moyen, caracterise en ce qu'il comprend un moyen d'articulation (8) permettant au timon (6) d'etre libre en rotation autour d'un axe horizontal (30) depuis rune quelconque des zones angulaires d'utilisation normale (I) ou anormale (II et III) jusqu'a une zone angulaire de montage/demontage (IV) du timon (6) sans outil. 2. Chariot selon la 1, caracterise en ce que le timon (6) est retie au chassis (2) par I'intermediaire du moyen d'articulation (8) constituee d'une part par un pivot horizontal (9) solidaire des extremites (6a, 6b) du timon (6) et formant un T avec celui-ci, Iedit pivot horizontal (9) ayant comme axe principale Iaxe horizontal (30), et d'autre part, par un support fixe (10) solidaire du chassis (2) apte a bloquer en translation le pivot horizontal (9) suivant les axes X, Y et Z. 3. Chariot selon la 2, caracterise en ce que le support fixe (10) comprend deux bras centraux (11, 12) paralletes entre eux et distants run de I'autre pour permettre la libre rotation du timon (6) autour de Iaxe horizontal (30) et constituant deux points d'appui internes "a", "b" audit pivot (9), ledit support (10) comprenant egalement deux bras lateraux (13, 14), paralleles aux bras centraux (11, 12), mais decales de ceux-ci vers I'arriere, selon une valeur sensiblement egale au diametre du pivot (9) pour constituer deux points de contre-appui externe "c, "d" qui associes au point d'appui centraux "a", "b' forment un siege d'axe horizontal au pivot (9) du timon (6), pour une retenue longitudinale en X de celui-ci. 4. Chariot selon la 3, caracterise en ce que les bras centraux (11, 12) du support (10) forment des appuis pour une retenue verticale en Z du pivot (9) . 5. Chariot selon rune des 3 ou 4, caracterise en ce que Ies bras centraux (11, 12) du support (10) sont espaces I'un de I'autre selon une distance sensiblement egale a la distance entre les extremites (6a, 6b) du timon (6) pour Iui constituer des butees Iaterales "e", "f" et assurer une retenue en translation en Y pour ne permettre que la seule rotation du pivot et son immobilisation selon tous les axes X, Y, Z. 6. Chariot selon rune des 1 a 5, caracterise en ce que le support (10) est realise a partir d'un profile filiforme metallique conforme pour se refermer sur Iui-meme avec une fenetre centrale (17) ouverte a sa partie inferieure pour permettre le libre debattement angulaire du timon (6). 7. Chariot selon rune des 1 a 6, caracterise en ce que le timon (6) est constitue par deux bras paralleles (6a, 6b) dont I'ecartement externe "d" correspond sensiblement a celui D des bras centraux (11, 12). 8. Chariot selon la 7, caracterise en ce que Ies bras (6a, 6b) constituant le timon (6) sont rapportes sur son pivot (9) de maniere perpendiculaire et tangentielle a ceux-ci, et sont places vers I'exterieur, lorsque le timon (6) est en position verticale relevee, de maniere a echapper aux butees later-ales "e" ou "f" constituees par Ies bras centraux (11, 12). 9. Chariot selon rune des 1 a 8, caracterise en ce que le timon (6) se prolonge a sa partie inferieure (6b), a proximite de son pivot (9), par une partie (18) coudee vers I'arriere, lorsque le timon (6) est en position verticale relevee, se prolongeant par une partie (19) contre-coudee perpendiculairement dans le sens lateral, pour permettre I'accrochage d'un element de rappel elastique (10) dispose entre I'extremite du contre-coude (19) et un element d'accrochage fixe (21) du chassis (2), de maniere a ramener le timon (6) automatiquement dans une position proche de la verticale dans10 une position de repos et a exercer un effort constant en position d'accrochage avec un chariot le precedant, afin d'eviter le decrochage d'un chariot par rapport a I'autre. 10. Procede de demontage du timon (6) selon rune quelconque 5 des 1 a 8, caracterise en ce que le demontage du timon (6) sans outil comprend quatre etapes : - une premiere etape de positionnement du timon (6) dans la zone angulaire de montage/demontage (IV), - une deuxieme etape de translation horizontale du pivot (9) 10 selon la direction Y dans le sens F1 rendant libre une extremite du pivot horizontal (9a), - une troisieme etape de pivotement du pivot (9) selon la direction X dans le sens F2 de fagon a desengager ladite extremite du pivot horizontal (9a) du support fixe (10), 15 - une quatrieme etape de translation du pivot (9) dans le plan (X, Y) dans le sens F3 de fagon a liberer I'autre extremite du pivot horizontal (9b) du support fixe (10).
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B
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B62
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B62B
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B62B 3
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B62B 3/02
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FR2895328
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A1
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AGENCEMENT DE SIEGE MODULABLE COMPORTANT UN SUPPORT INTERMEDIAIRE ADAPTABLE A PLUSIEURS VEHICULES
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"" L'invention concerne un agencement de siège modulable au sein d'un habitacle de véhicule automobile de type monospace. L'invention concerne plus particulièrement un agencement de siège modulable au sein d'un habitacle de véhicule automobile de type monospace, du type qui comporte un siège dont une assise est fixée à un support intermédiaire qui est fixé de manière amovible à un plancher de l'habitacle du véhicule par io l'intermédiaire d'au moins un élément de fixation avant et une paire d'éléments de fixation arrière, du type dans lequel chaque élément de fixation arrière est constitué d'un pied dont une première extrémité est fixée à l'arrière du support intermédiaire et dont la seconde extrémité opposée est susceptible de prendre is appui sur le plancher du véhicule. On connaît de nombreux exemples d'agencements de ce type. Il s'agit pour la plupart d'agencements destinés d'une part à permettre une modularité accrue de l'espace intérieur à 20 l'habitacle du véhicule, et d'autre part à permettre le montage en lieu et place du siège, d'éléments divers sur le même support. Ainsi est-il possible de monter en lieu et place du siège un coffre de rangement, ou tout autre élément susceptible de procurer de nouvelles possibilités d'aménagement à l'intérieur de 25 l'habitacle du véhicule. Chaque support est toutefois réservé à un type spécifique de véhicule. En effet, le support reposant sur le plancher du véhicule par l'intermédiaire de ses pieds de fixation arrière, ces derniers sont donc spécifiquement adaptés à la forme du plancher 30 du véhicule pour laquelle ils sont prévus. Cette conception pose un problème lorsque l'on désire, pour des raisons de standardisation de production, pouvoir utiliser les mêmes siège et support sur des planchers conformés 2 différemment, qu'il s'agisse de siège et support que l'on désire pouvoir utiliser d'un véhicule à un autre, ou des siège et support prévus pour faire partie d'une rangée de siège d'un véhicule et que l'on désire pouvoir utiliser dans une autre rangée de siège du même véhicule. Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un agencement du type décrit précédemment, qui permet d'utiliser un même siège et un même support dans plusieurs types différents de véhicules, ou en des emplacements différents de l'habitacle io d'un même véhicule. Dans ce but, l'invention propose un agencement du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le support intermédiaire comporte au moins deux parois latérales d'orientation longitudinales qui comportent chacune des moyens is de fixation positionnés de manière déterminée qui sont destinés à permettre la fixation de premières extrémités complémentaires de pieds différents adaptés chacun à un plancher d'un véhicule de type déterminé, de manière à permettre le montage du même siège et du même support d'un type de véhicule à l'autre. 20 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens de fixation comportent des perçages des parois latérales du support qui sont destinés à recevoir des vis complémentaires traversant les premières extrémités des pieds ; - chaque paroi latérale comporte au moins deux paires de 25 perçages alignés horizontalement qui sont décalées verticalement et longitudinalement l'une par rapport à l'autre et qui sont destinées à permettre chacune la fixation de la première extrémité horizontale associée d'un pied associé à un type de véhicule ; - le plancher du véhicule comporte une partie avant qui est 30 agencée à un premier niveau déterminé et qui reçoit l'élément de fixation avant du support intermédiaire et une partie arrière, qui est agencée à un second niveau déterminé décalé sous le premier niveau, et les pieds des éléments de fixation arrière traversent un 3 faux plancher agencé sur la partie arrière au niveau de la partie avant ; - les éléments de fixation avant comportent au moins un élément d'articulation amovible permettant d'articuler le support sur la partie avant du plancher autour d'un axe sensiblement transversal pour permettre le basculement du siège ; - le faux plancher comporte au droit de chaque pied un trou de passage du pied qui est bordé d'au moins une lèvre en matériau élastomère. io D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue d'ensemble de côté d'un is agencement selon l'invention comportant un pied pour un véhicule d'un premier type déterminé ; - la figure 2 est une vue de détail de côté d'un agencement selon l'invention comportant un pied pour un véhicule d'un premier type déterminé ; 20 - la figure 3 est une vue de côté d'un pied pour l'agencement selon l'invention. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. 25 On a représenté à la figure 1 l'ensemble d'un agencement 10 de siège modulable au sein d'un habitacle 12 de véhicule automobile de type monospace. De manière connue, l'agencement 10 comporte au moins un siège 14 dont une assise 16 est fixée à un support 18 30 intermédiaire qui est fixé de manière amovible à un plancher 20 de l'habitacle 12 du véhicule. 4 En particulier, l'assise 16 peut être fixée au support 18 par l'intermédiaire de glissières 22 permettant un réglage longitudinal du siège 14. Le support 18 est fixé au plancher 20 par l'intermédiaire d'au moins un élément 24 de fixation avant et une paire d'éléments de fixation arrière. Comme l'illustre la figure 1, chaque élément de fixation arrière est constitué d'un pied 26 dont une première extrémité 28 est fixée à l'arrière du support intermédiaire et dont la seconde io extrémité 30 opposée est susceptible de prendre appui sur le plancher 20 du véhicule. Conformément à l'invention, pour permettre d'utiliser un même siège 14 et un même support 18 dans plusieurs types différents de véhicules, ou en des emplacements différents de is l'habitacle d'un même véhicule, le support intermédiaire 18 comporte au moins deux parois latérales 32 d'orientation longitudinale qui comportent chacune des moyens de fixation positionnés de manière déterminée qui sont destinés à permettre la fixation des premières extrémités 28 complémentaires de pieds 20 26 différents adaptés chacun à un plancher 20 d'un véhicule de type déterminé, de manière à permettre le montage du même siège 14 et du même support 18 d'un type de véhicule à l'autre. Plus particulièrement, comme l'illustrent les figures 1 et 2 les moyens de fixation comportent des perçages 40 des parois 25 latérales 32 du support 18 qui sont destinés à recevoir des vis complémentaires traversant les premières extrémités 28 des pieds 26. L'agencement 10 qui a été représenté à la figure 1 illustre une première possibilité de montage du pied 26 sur des perçages 30 supérieurs 40 du support 18, tandis que l'agencement 10 qui a été représenté à la figure 2 illustre une seconde possibilité de montage du pied 26 sur des perçages inférieurs 40 du support 18. Sur les figures 1 et 2, les pieds 26 sont identiques et le montage ne diffère que par l'emplacement de la fixation de l'extrémité 28 du pied 26 sur les perçages 40, mais il sera compris que des pieds 26 de forme différentes pourraient être s utilisés pour s'adapter à un type de plancher 20 déterminé sans changer la nature de l'invention. Pour assurer une fixation stable de chaque pied 26 sur le support 18, chaque paroi latérale comporte au moins deux paires de perçages 40 alignés horizontalement qui sont décalées io verticalement et longitudinalement l'une par rapport à l'autre et qui sont destinées à permettre chacune la fixation de la première extrémité horizontale 28 associée d'un pied 26 associé à un type de véhicule. Il sera aussi compris que, bien que seulement deux paires 15 de perçages 40 aient été représentés sur les figures 1 et 2, plusieurs paires de perçages décalés peuvent être réalisés dans parois latérales 32 du support 18 sans changer la nature de l'invention. L'invention permet ainsi d'agencer les pieds 26 suivant 20 différentes positions longitudinales et verticales pour s'adapter au mieux à la conformation du plancher 20. Plus particulièrement, comme l'illustre la figure 1, le plancher 20 du véhicule comporte une partie avant 42 qui est agencée à un premier niveau "Ni" déterminé et qui reçoit 25 l'élément 24 de fixation avant du support intermédiaire et une partie arrière 44, qui est agencée à un second niveau "N2" déterminé décalé sous le premier niveau "N1 ". Par ailleurs les pieds 26 des éléments de fixation arrière traversent un faux plancher 46 agencé sur la partie arrière 44 au 30 niveau "Ni" de la partie avant 42. De cette manière, l'habitacle 12 du véhicule présente un plancher apparent plat, constitué de la partie avant 42 du plancher 20 et du faux plancher 46. 6 Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, les éléments 24 de fixation avant comportent au moins un élément d'articulation amovible, tel qu'un pivot 48 permettant d'articuler le support sur la partie avant du plancher autour d'un axe "A" sensiblement transversal pour permettre le basculement du siège 14. Cette configuration permet de relever le siège 14 pour libérer un espace de chargement sur le faux plancher 46. Avantageusement, pour des raisons esthétiques et des raisons d'étanchéité aux corps étrangers le faux plancher 46 io comporte au droit de chaque pied 26 un trou 50 de passage du pied qui est bordé d'au moins une lèvre 52 en matériau élastomère. L'invention permet donc avantageusement d'utiliser un même siège 14 et un même support 18 dans des véhicules de 15 types différents
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L'invention propose un agencement (10) de siège modulable pour véhicule automobile de type monospace, du type qui comporte au moins un siège (14) dont une assise (16) est fixée à un support intermédiaire (18) qui est fixé de manière amovible à un plancher (20) de l'habitacle (12) du véhicule par l'intermédiaire d'au moins un élément (24) de fixation avant et une paire d'éléments de fixation arrière, constitués chacun d'un pied (26) dont une première extrémité (28) est fixée à l'arrière du support (18) intermédiaire et dont la seconde extrémité (30) opposée sur le plancher (20) du véhicule, caractérisé en ce que le support (18) intermédiaire comporte au moins deux parois (32) latérales d'orientation longitudinale qui comportent chacune des moyens de fixation positionnés de manière déterminée qui sont destinés à permettre la fixation des premières extrémités (28) complémentaires de pieds (26) différents adaptés à un type de véhicule à l'autre.
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1. Agencement (10) de siège modulable au sein d'un habitacle de véhicule automobile de type monospace, du type qui comporte au moins un siège (14) dont une assise (16) est fixée à un support intermédiaire (18) qui est fixé de manière amovible à un plancher (20) de l'habitacle (12) du véhicule par l'intermédiaire d'au moins un élément (24) de fixation avant et une paire d'éléments de fixation arrière, du type dans lequel chaque élément de fixation arrière est constitué d'un pied (26) dont une io première extrémité (28) est fixée à l'arrière du support (18) intermédiaire et dont la seconde extrémité (30) opposée est susceptible de prendre appui sur le plancher (20) du véhicule, caractérisé en ce que le support (18) intermédiaire comporte au moins deux parois (32) latérales d'orientation is longitudinale qui comportent chacune des moyens de fixation positionnés de manière déterminée qui sont destinés à permettre la fixation des premières extrémités (28) complémentaires de pieds (26) différents adaptés chacun à un plancher (20) d'un véhicule de type déterminé, de manière à permettre le montage 20 du même siège (14) et du même support (18) d'un type de véhicule à l'autre. 2. Agencement (10) de siège selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de fixation comportent des perçages (40) des parois (32) latérales du support 25 (18) qui sont destinés à recevoir des vis complémentaires traversant les premières extrémités (28) des pieds (26). 3. Agencement (10) de siège selon la précédente, caractérisé en ce que chaque paroi (32) latérale comporte au moins deux paires de perçages (40) alignés 30 horizontalement qui sont décalées verticalement et longitudinale-ment l'une par rapport à l'autre et qui sont destinées à permettre chacune la fixation de première extrémité (28) horizontale associée d'un pied (26) associé à un type de véhicule. 8 4. Agencement (10) de siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le plancher (20) du véhicule comporte une partie avant (42) qui est agencée à un premier niveau (Ni) déterminé et qui reçoit l'élément (24) de fixation avant du support intermédiaire (18) et une partie arrière (44), qui est agencée à un second niveau (N2) déterminé décalé sous le premier niveau (Ni), et en ce que les pieds (26) des éléments de fixation arrière traversent un faux plancher (46) agencé sur la partie arrière (44) au niveau (Ni) de la partie avant io (42). 5. Agencement (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les éléments (24) de fixation avant comportent au moins un élément (48) d'articulation amovible permettant d'articuler le support (18) sur la partie avant (42) du is plancher (20) autour d'un axe (A) sensiblement transversal pour permettre le basculement du siège (14). 6. Agencement (10) selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que ce que le faux plancher (46) comporte au droit de chaque pied (26) un trou (50) de passage du pied (26) qui 20 est bordé d'au moins une lèvre (52) en matériau élastomère.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/015
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FR2898965
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A1
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DISPOSITIF DE PRODUCTION DE CHALEUR PAR CIRCULATION D'UN FLUIDE SOUS PRESSION A TRAVERS UNE PLURALITE DE TUBULURES, ET SYSTEME THERMODYNAMIQUE METTANT EN OEUVRE UN TEL DISPOSITIF
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Domaine technique de l'invention. La présente invention est du domaine de la thermodynamique, et plus particulièrement du domaine des appareils producteurs de chaleur à partir de l'exploitation d'un fluide sous pression. Elle a pour objet un dispositif pour produire de la chaleur à partir d'une circulation à son travers d'un fluide sous pression. Etat de la technique. Dans le domaine de la thermodynamique, il est connu des systèmes associant des moyens de production de chaleur par compression d'un premier fluide, gaz notamment, qui mettent en oeuvre un compresseur, et des moyens d'exploitation de la chaleur produite qui mettent en oeuvre un appareil échangeur de chaleur entre le premier fluide maintenu sous pression et un second fluide. De tels systèmes comprennent plus particulièrement le compresseur, pour mettre le premier fluide sous haute pression telle que de l'ordre de 30 bars par exemple, un canal d'acheminement du premier fluide comprimé entre le compresseur et l'échangeur, et ce dernier. Le système est notamment organisé en circuit fermé à l'intérieur duquel circule le premier fluide sous pression, ce circuit fermé comprenant le compresseur et l'échangeur, qui sont reliés entre eux par ledit canal. On comprendra que ce canal comporte une conduite d'amenée, interposée dans le sens de circulation du fluide entre le compresseur et l'échangeur, et une conduite de retour interposée toujours dans le sens de circulation du fluide entre l'échangeur et le compresseur. D'une manière générale, la température du premier fluide en sortie du compresseur est dépendante de sa nature et de la pression à laquelle il est soumis. De tels systèmes sont susceptibles d'être placés en aval d'un groupe frigorifique, mettant en oeuvre une pompe à chaleur notamment, ou d'un groupe de géothermie par exemple. Objet de l'invention Le but de la présente invention est de proposer un dispositif destiné à équiper un système 10 thermodynamique associant des moyens principaux de production de chaleur par compression d'un fluide, et un échangeur de chaleur, qui sont reliés entre eux par un canal d'acheminement du fluide. Le dispositif de la présente invention est notamment un dispositif secondaire de production de chaleur, destiné à accroître la température du fluide comprimé en aval de l'échangeur dans le sens de circulation du fluide à l'intérieur 15 du système. Plus particulièrement, le dispositif de la présente invention vise à accroître la chaleur dégagée par le premier fluide en sortie du compresseur et en aval de l'échangeur, sans pour autant modifier sensiblement la pression de consigne du fluide à l'intérieur de la majeure partie du système, cette pression de consigne correspondant à celle obtenue sous l'effet du compresseur. 20 La démarche inventive de la présente invention a consisté dans sa globalité à organiser au moins en partie le canal véhiculant le fluide comprimé entre le compresseur et l'échangeur dans le sens de circulation du fluide, en une pluralité de canaux élémentaires. Pour éviter une modification sensible de la pression et/ou du débit de 25 consigne du fluide véhiculé à l'intérieur du système, d'une part la section principale du canal en sortie du compresseur et en entrée de l'échangeur est identique, et d'autre part les sections cumulées des canaux élémentaires est de l'ordre au plus proche de ladite section principale. 30 Il est apparu de façon surprenante qu'une telle organisation du canal d'acheminement provoquait un accroissement non négligeable de la chaleur du fluide, comparée en entrée et en sortie des canaux secondaires. Selon la nature et la pression du fluide circulant à l'intérieur du système, cet accroissement constaté par mesure peut atteindre 50 % de la température initiale du fluide en sortie du compresseur. A titre d'exemple, le fluide étant 35 un fluorocarbure commercialisé sous la marque Freon (Du Pont de Nemours) maintenu à une pression de l'ordre de 30 bars, la température du fluide en entrée des canaux. 2 40 élémentaires est de l'ordre de 100 C tandis que la température du fluide en sortie des canaux élémentaires et de l'ordre de 150 C. Se pose alors une difficulté supplémentaire à surmonter qui réside dans le maintien de la pression du fluide à la pression de consigne, malgré l'organisation structurelle géométrique de la transformation du canal entre une tubulure de section principale et une pluralité de tubulures de section élémentaire, et vice versa. Plus particulièrement, il est nécessaire d'éviter les conséquences d'une éventuelle modification de pression du fluide en raison de son passage à travers les canaux secondaires par rapport à la pression de consigne du fluide circulant dans le restant du système. Une telle modification de pression est susceptible de résulter de la formation d'un étranglement et/ou d'une chambre de détente dans les zones de passage du canal entre sa section principale et ses sections élémentaires, et vice versa. Pour cela, la présente invention propose secondairement d'organiser la structure géométrique de ces zones de passage pour éviter les conséquences d'une telle éventuelle modification de pression du fluide. En premier lieu, la zone de passage en entrée des canaux élémentaires depuis une conduite d'entrée de section principale en relation avec le canal principal, vers la pluralité de sections élémentaires, est organisée en une chambre d'entrée. Cette chambre d'entrée ménage d'une part un accroissement progressif de la section principale de la conduite d'entrée, notamment à partir d'un évasement de son débouché en regard sur les canaux élémentaires, et d'autre part par une inclinaison inverse des débouchés des canaux élémentaires en regard sur le débouché de la conduite d'entrée. De préférence, la pente de cette inclinaison inverse est à considérer de manière globalisée pour l'ensemble des débouchés correspondants des canaux élémentaires juxtaposés. Cependant et selon une autre variante de réalisation, l'inclinaison des débouchés des canaux élémentaires est individualisée, suivant néanmoins pour chacun des canaux élémentaires une pente inverse à l'évasement du débouché correspondant de la conduite d'entrée. La juxtaposition des canaux élémentaires est notamment composée d'une juxtaposition de canaux élémentaires périphériques, qui sont radialement décalés autour de l'axe de la conduite d'entrée. Cette juxtaposition de canaux élémentaires périphériques est préférentiellement complétée par l'adjonction d'un canal élémentaire médian coaxial à la conduite d'entrée. Dans ce cas et plus particulièrement, l'évasement du débouché de la conduite d'entrée est de l'ordre compris entre 45 et 75 , et est ménagé en regard globalement sur l'ensemble des débouchés des canaux élémentaires périphériques, voire aussi le cas échéant du canal élémentaire médian. La pente d'inclinaison inverse des canaux élémentaires périphériques, préférentiellement considérée globale au regard d'un angle global par rapport à l'axe de la conduite d'entrée, est de l'ordre comprise entre 90 et 160 . Des valeurs apparues idoines sont de 60 pour l'évasement du débouché de la conduite d'entrée et de 120 pour l'angle correspondant à la pente d'inclinaison inverse des canaux élémentaires périphériques. En second lieu, la zone de passage en sortie des canaux élémentaires vers une conduite de sortie de section principale, est organisée en une chambre de sortie globalement agencée en dispositif à effet Venturi. Plus particulièrement, les débouchés des canaux élémentaires périphériques en regard sur le débouché de la conduite de sortie sont inclinés suivant une pente orientée suivant une direction analogue à la pente d'un évasement que comporte le débouché de la conduite de sortie. De préférence, la pente de l'inclinaison des débouchés des canaux élémentaires périphériques est à considérer de manière globalisée pour l'ensemble des débouchés des canaux élémentaires périphériques. Cependant et selon une autre variante de réalisation, l'inclinaison des débouchés des canaux élémentaires périphérique est individualisée, suivant néanmoins pour chacun des canaux élémentaires une pente orientée suivant une direction analogue à la pente de l'évasement clu débouché correspondant de la conduite de sortie. Plus particulièrement, l'évasement du débouché de la conduite de sortie est de l'ordre compris entre 30 et 50 , et est ménagé en regard globalement sur l'ensemble des débouchés des canaux élémentaires périphériques, voire aussi le cas échéant du canal élémentaire médian. La pente d'inclinaison des canaux élémentaires périphériques, préférentiellement considérée globale au regard d'un angle global par rapport à l'axe de la conduite de sortie, est de l'ordre comprise entre 180 et 270 . Des valeurs apparues idoines sont de 40 pour l'évasement du débouché de la conduite de sortie et de 240 pour l'angle correspondant à la pente d'inclinaison des canaux élémentaires périphériques. Dans sa généralité, le dispositif de la présente invention est un dispositif de production secondaire de chaleur destiné à équiper un système thermodynamique en circuit fermé associant des moyens principaux de production de chaleur par compression d'un fluide et un échangeur de chaleur. Les moyens de production de chaleur et l'échangeur sont notamment reliés entre eux par un canal d'acheminement du fluide sous pression. Selon la présente invention, un tel dispositif est reconnaissable en ce qu'il est principalement constitué d'une pluralité de canaux élémentaires interposés entre une chambre d'entrée et une chambre de sortie. Chacune de ces chambres comporte une conduite respectivement d'entrée et de sortie qui sont coaxiales, et qui sont de section principale respective identique et correspondante à la section cumulée des canaux élémentaires. Les canaux élémentaires sont préférentiellement disposés côte à côte, en ménageant un écart entre eux. Ces canaux élémentaires comprennent notamment des canaux élémentaires périphériques qui sont radialement décalés autour de l'axe commun des conduites d'entrée et de sortie, voire aussi un conduit élémentaire médian coaxial aux conduites d'entrée et de sortie. La chambre d'entrée forme plus particulièrement un évasement du débouché de la conduite d'entrée globalement sur les canaux élémentaires. En outre, la chambre d'entrée forme plus particulièrement une inclinaison des débouchés des canaux élémentaires périphériques sur la conduite d'entrée suivant une pente d'orientation inverse à la pente de l'évasement du débouché de la conduite d'entrée. Tel que visé plus haut, l'inclinaison des débouchés des canaux élémentaires est susceptible d'être soit individualisée pour chacun des canaux élémentaires, avec notamment des pentes respectives selon leur position propre par rapport à l'axe de la conduite d'entrée, soit d'être globalisée pour l'ensemble des débouchés des canaux élémentaires périphériques. Par exemple dans ce dernier cas, la chambre d'entrée forme un second évasement sur lequel débouchent les canaux élémentaires périphériques, ce second évasement étant de pente d'orientation inverse à la pente de l'évasement du débouché de la conduite d'entrée. De préférence, la chambre de sortie est globalement organisée en dispositif à effet Venturi. La chambre de sortie forme plus particulièrement un évasement du débouché de la conduite de sortie globalement sur les canaux élémentaires. En outre, la chambre de sortie forme plus particulièrement une inclinaison des débouchés des canaux élémentaires périphériques sur la conduite de sortie suivant une pente d'orientation analogue à l'orientation de la pente de l'évasement du débouché de la conduite de sortie. Tel que visé plus haut, l'inclinaison des débouchés des canaux élémentaires est susceptible d'être soit individualisée pour chacun des canaux élémentaires, avec notamment des pentes respectives selon leur position propre par rapport à l'axe de la conduite de sortie, soit d'être globalisée pour l'ensemble des débouchés des canaux élémentaires périphériques. Par exemple dans ce dernier cas, la chambre de sortie forme un second évasement sur lequel débouchent les canaux élémentaires périphériques, ce second évasement étant de pente d'une orientation analogue à la pente de l'évasement du débouché de la conduite de sortie. Le dispositif est indifféremment monobloc et/ou composé d'éléments assemblés entre eux de manière réversible. De tels éléments sont susceptibles d'être assemblés entre eux par vissage ou par l'intermédiaire d'organes d'assemblage rapportés et/ou intégrés. Dans le cas d'une liaison monobloc des éléments entre eux, une telle liaison est susceptible d'être réalisée par collage, par soudage ou autre technique analogue. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le dispositif comprend un couple de corps respectivement d'entrée et de sortie. La conduite d'entrée prolongée par la chambre d'entrée est ménagée à l'intérieur du corps d'entrée. La conduite de sortie prolongée par la chambre de sortie est ménagée à l'intérieur du corps de sortie. De tels agencements internes des corps sont susceptibles d'être réalisés par usinage ou par moulage par exemple, ou techniques analogues. Les corps sont reliés l'un à l'autre par les canaux élémentaires. Ces derniers sont avantageusement constitués de conduits réalisés par étirement de matière ou techniques analogues. La matière constitutive des conduits au moins, sinon aussi des corps, est un métal dont le coefficient thermique est élevé, tels que le cuivre et/ou le laiton. Les corps sont munis de moyens d'assemblage sur des débouchés respectifs d'un canal d'acheminement d'un fluide sous pression. Ces moyens d'assemblage sont indifféremment des moyens d'assemblage réversible, tels que par vissage ou technique analogue, et/ou des moyens d'assemblage irréversible tel que par collage, par soudage ou techniques analogues. De préférence, les moyens d'assemblage comprennent des organes de jonction thermiquement isolant qui sont destinés à être interposés entre les corps et les débouchés du canal d'acheminement correspondants. De préférence, les canaux élémentaires sont conjointement entourés d'un fourreau thermiquement isolant, qui fait avantageusement obstacle à un rayonnement de chaleur en provenance des canaux élémentaires, pour d'une part sécuriser le dispositif vis-à-vis de l'extérieur, et d'autre part éviter une déperdition de chaleur inopportune et favoriser les échanges thermiques entre les canaux élémentaires et le fluide. L'invention a aussi pour objet un système thermodynamique en circuit fermé associant des moyens principaux de production de chaleur par compression d'un fluide et un échangeur de chaleur, qui sont reliés entre eux par un canal d'acheminement du fluide sous pression. Un tel système thermodynamique est principalement reconnaissable selon la présente invention en ce qu'il comporte au moins un dispositif de production secondaire de chaleur tel qu'il vient d'être décrit. Ce dispositif est plus particulièrement placé sur le canal d'acheminement en interposition dans le sens de circulation du fluide entre les moyens principaux de production de chaleur et l'échangeur. Description des figures La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la description qui va en être faite d'une forme préférée de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles La fig. 1 est un schéma illustrant un système thermodynamique équipé d'un dispositif de la présente invention. La fig. 2 est un schéma en coupe axiale illustrant un dispositif de la présente invention selon un exemple préféré de réalisation. La fig. 3 est un détail représentant une chambre d'entrée que comporte le dispositif illustré sur la fig. 2. La fig. 4 est un détail représentant une chambre de sortie que comporte le dispositif illustré sur la fig. 2. Sur la fig. 1, un système thermodynamique associe principalement des moyens principaux de production de chaleur 1 et un échangeur de chaleur 2. Un circuit fermé principal véhicule sous haute pression un premier fluide caloporteur, tel qu'un fluorocarbure commercialisé sous la marque Freon (Du Pont de Nemours) ou fluide analogue, entre les moyens principaux de production de chaleur 1 et l'échangeur 2, qui sont reliés entre eux par un canal d'acheminement 3 du premier fluide. Le premier fluide circule à travers l'échangeur 2 pour le réchauffement d'un deuxième fluide, qui est exploité pour une installation de chauffage par exemple. Les moyens de production de chaleur 1 mettent en oeuvre un compresseur 4 ou appareil analogue du type pompe à chaleur notamment, pour comprimer le premier fluide à haute pression, telle que de l'ordre de 30 bars. Pour accroître la production de chaleur du premier fluide, un dispositif de l'invention 5 est placé sur le canal d'acheminement 3 en interposition entre le compresseur 4 et l'échangeur 2 dans le sens de circulation du fluide. Ce dispositif 5 est un dispositif de production secondaire de chaleur, destiné à augmenter la chaleur du premier fluide lorsqu'il le traverse. Sur la fig.2, le dispositif 5 de l'invention comprend principalement deux corps 6 et 7 destinés à être raccordés sur des débouchés respectifs du canal d'acheminement 3. Ces corps, respectivement d'entrée 6 et de sortie 7 au regard du sens de circulation du fluide, sont reliés entre eux par des canaux élémentaires 8,9 dont les sections cumulées sont de l'ordre de celle principale du canal d'acheminement 3. A l'intérieur de ces corps 6,7, sont ménagées respectivement pour le corps d'entrée 6 une conduite d'entrée 10 et une chambre d'entrée 11, et pour le corps de sortie 7 une conduite de sortie 12 et une chambre de sortie 13. Les conduites d'entrée 10 et de sortie 13 sont coaxiales, et sont d'une section respective de l'ordre de celle principale du canal d'acheminement 3. Les corps d'entrée 6 et de sortie 7 sont munis de moyens d'assemblage respectifs au débouché correspondant du canal d'acheminement 3, comprenant des organes de jonction 14 thermiquement isolant. Ces organes de jonction 14 sont constitués de bagues intermédiaires en matériau thermiquement isolant, tel qu'en bakélite ou matériau analogue. De préférence, ces moyens d'assemblage sont des moyens d'assemblage réversible, pour permettre une installation du dispositif 5 sur un système thermodynamique préexistant. Les canaux élémentaires 8,9 sont en pluralité. Des canaux élémentaires périphériques 8 sont radialement répartis autour de l'axe général A des conduites d'entrée 6 et de sortie 7. Ces canaux élémentaires périphériques 8 sont en nombre choisi selon un compromis entre la section principale du canal d'acheminement 3 à subdiviser en une pluralité de sections élémentaires relatives aux canaux élémentaires 8,9, l'encombrement du dispositif 5 et son efficacité. Il est apparu qu'un tel compromis conduisait à un nombre de canaux élémentaires périphériques 8 cornpris entre trois et douze, ce nombre étant idéalement de l'ordre de huit. De préférence, les canaux élémentaires comprennent aussi un canal élémentaire médian 9 coaxial aux conduites d'entrée 10 et de sortie 12. Un fourreau 15 thermiquement isolant enveloppe au moins les canaux élémentaires 8,9, en étant en prise sur les corps d'entrée 6 et de sortie 7. Un tel fourreau 15 est susceptible d'être mise en place par enfilement du fourreau 15 sur les corps 6,7, auxquels il est préférentiellement fixé, indifféremment de manière permanente et/ou amovible pour autoriser éventuellement un accès aux canaux élémentaires 8,9 et aux corps d'entrée 6 et de sortie 7. Les corps d'entrée 6 et de sortie 7 sont chacun composés d'au moins deux corps élémentaires 16,17 et 18,19 assemblés l'un à l'autre, pour faciliter la formation des chambres d'entrée 11 et de sortie 13. Les corps élémentaires 16,17 ; 18,19 sont assemblés l'un à l'autre par des moyens de fixation indifféremment de manière réversible, tel que par vissage ou technique analogue, et/ou de manière irréversible tel que par collage et/ou par soudage ou autres techniques analogues. Les canaux élémentaires 8,9 sont reliés à leurs extrémités respectives sur les corps d'entrée 6 et de sortie 7 par l'intermédiaire de moyens de liaison, de manière indifféremment réversible, tel que par emboîtement ou technique analogue, et/ou irréversible, l'emboîtement précité pouvant être complété par des opérations de collage et/ou de soudage ou autres techniques analogues. Sur la fig.3, la chambre d'entrée 11 est organisée pour limiter les pertes de charges hydrauliques lors du passage du fluide depuis la conduite d'entrée 10 vers les canaux élémentaires 8,9. En premier lieu, le débouché de la conduite d'entrée 10 en regard sur les canaux élémentaires 8,9 comporte un premier évasement 20 d'un angle B1 de l'ordre de 60 . Ce premier évasement 20 est notamment ménagé dans un premier corps élémentaire 16 du corps d'entrée 6. En second lieu, les débouchés des canaux élémentaires, et plus particulièrement des canaux élémentaires périphériques 8, en regard sur la conduite d'entrée 10 présentent une inclinaison 21 d'orientation inverse à celle de la pente du premier évasement 20 que comporte le débouché de la conduite d'entrée 10. Cette inclinaison 21 est ménagée à partir d'un second évasement que comporte un deuxième corps élémentaire 17 du corps d'entrée 6. Le premier et le second évasements 20,21 du corps d'entrée 6 sont notamment coaxiaux à l'axe commun A des conduites d'entrée 10 et de sortie 12. En cela, l'inclinaison 21 des débouchés des canaux élémentaires périphériques 8 est à considérer globalement pour ces débouchés. La pente de l'inclinaison 21, correspondante à la pente du second évasement que comporte le corps d'entrée 6, forme un angle B2 global de l'ordre de 120 par rapport à l'axe de la conduite d'entrée. Une proportion idoine de l'angle B2 par rapport à l'angle B1 est de l'ordre du double. Sur la fig.4, la chambre de sortie 13 est agencée en dispositif à effet Venturi. Plus particulièrement et en premier lieu, le débouché de la conduite de sortie 12 en regard sur les canaux élémentaires 8,9 comporte un premier évasement 22 d'un angle B3 de l'ordre de 40 . Ce premier évasement 22 est notamment ménagé à l'intérieur d'un premier corps élémentaire 18 du corps de sortie 7. En second lieu, les débouchés des canaux élémentaires, et plus particulièrement des canaux élémentaires périphériques 8, en regard sur la conduite de sortie 12 présentent une inclinaison 23 de même orientation que celle de la pente du premier évasement 20 que comporte le débouché de la conduite de sortie 12. Cette inclinaison 23 est ménagée à partir d'un second évasement que comporte un deuxième corps élémentaire 19 du corps de sortie 7. Le premier et le second évasements 22,23 du corps de sortie 7 sont notamment coaxiaux à l'axe commun A des conduites d'entrée 10 et de sortie 12. En cela, l'inclinaison 23 des débouchés des canaux élémentaires périphériques 8 est à considérer globalement pour ces débouchés. La pente de l'inclinaison 23, correspondante à la pente du second évasement que comporte le corps de sortie 7, forme un angle global B4 de l'ordre de 240 par rapport à l'axe A de la conduite de sortie 12. Une proportion idoine de l'angle B4 par rapport à l'angle B3 est de l'ordre de six fois supérieur
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La présente invention a pour objet un dispositif (5) de production secondaire de chaleur destiné à équiper un système thermodynamique en circuit fermé associant des moyens principaux de production de chaleur (1) par compression d'un fluide et un échangeur de chaleur (2), qui sont reliés entre eux par un canal d'acheminement (3) du fluide. Ce dispositif (5) est principalement constitué d'une pluralité de canaux élémentaires (8,9) interposés entre une chambre d'entrée (11) et une chambre de sortie (13), chacune de ces chambres (11,13) comportant une conduite respectivement d'entrée (10) et de sortie (12) coaxiales de section principale respective identique et correspondante à la section cumulée des canaux élémentaires (8,9).
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Revendications 1.- Dispositif (5) de production secondaire de chaleur destiné à équiper un système thermodynamique en circuit fermé associant des moyens principaux de production de chaleur (1) par compression d'un fluide et un échangeur de chaleur (2), qui sont reliés entre eux par un canal d'acheminement (3) du fluide, caractérisé en ce qu'il est principalement constitué d'une pluralité de canaux élémentaires (8,9) interposés entre une chambre d'entrée (11) et une chambre de sortie (13), chacune de ces chambres (11,13) comportant une conduite respectivement d'entrée (10) et de sortie (12) coaxiales de section principale respective identique et correspondante à la section cumulée des canaux élémentaires (8,9). 2.- Dispositif de production secondaire de chaleur selon la 1, caractérisé en ce que les canaux élémentaires comprennent des canaux élémentaires périphériques (8) qui sont radialement décalés autour de l'axe commun (A) des conduites d'entrée (10) et de sortie (12). 3.- Dispositif de production secondaire de chaleur selon la 2, 20 caractérisé en ce que les canaux élémentaires comprennent en outre un conduit élémentaire médian (9) coaxial aux conduites d'entrée (10) et de sortie (12). 4.- Dispositif de production secondaire de chaleur selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce que la chambre d'entrée (11) forme un évasement (20) du débouché de la conduite d'entrée (10) globalement sur les canaux élémentaires (8,9). 5.- Dispositif de production secondaire de chaleur selon la 4, 30 caractérisé en ce que la chambre d'entrée (11) forme une inclinaison (21) des débouchés des canaux élémentaires périphériques (8) sur la conduite d'entrée (10) suivant une pente d'orientation inverse à la pente de l'évasement (20) du débouché de la conduite d'entrée (10). 12 6.-- Dispositif de production secondaire de chaleur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la chambre de sortie (13) est globalement organisée en dispositif à effet Venturi. 7.-- Dispositif de production secondaire de chaleur selon la 6, caractérisé en ce que la chambre de sortie (13) forme un évasement (22) du débouché de la conduite de sortie (12) sur les canaux élémentaires (8,9). 10 8.-- Dispositif de production secondaire de chaleur selon la 7, caractérisé en ce que la chambre de sortie (12) forme une inclinaison (23) des débouchés des canaux élémentaires périphériques (8) sur la conduite de sortie (12) suivant une pente d'orientation analogue à l'orientation de la pente de l'évasement (22) du débouché de la conduite de sortie (12). 15 9.- Dispositif de production secondaire de chaleur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est indifféremment monobloc et/ou composé d'éléments assemblés entre eux. 20 ICI.- Dispositif de production secondaire de chaleur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un couple de corps (6,7) respectivement d'entrée (6) et de sortie (7), à l'intérieur desquels sont respectivement ménagées pour le corps d'entrée (6) la conduite d'entrée (10) prolongée par la chambre d'entrée (11), et pour le corps de 25 sortie (7) la conduite de sortie (12) prolongée par la chambre de sortie (13), ces corps (6,7) étant reliés l'un à l'autre par les canaux élémentaires (8,9) et étant munis de moyens d'assemblage sur des débouchés respectifs d'un canal d'acheminement (3) d'un fluide sous pression. 30 11.- Dispositif de production secondaire de chaleur selon la 10, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage sont indifféremment des moyens d'assemblage réversible et/ou irréversible, comprenant des organes5de jonction (14) thermiquement isolant qui sont destinés à être interposés entre les corps (6,7) et les débouchés du canal d'acheminement (3) correspondants. 12.- Système thermodynamique en circuit fermé associant des moyens principaux de production de chaleur (1) par compression d'un fluide et un échangeur de chaleur (2), qui sont reliés entre eux par un canal d'acheminement (3) du fluide sous pression, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif (5) de production secondaire de chaleur selon l'une quelconque des précédentes, ce dispositif (5) étant placé sur le canal d'acheminement (3) en interposition dans le sens de circulation du fluide entre les moyens principaux de production de chaleur (1) et l'échangeur (2).
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F
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F25
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F25B
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F25B 41,F25B 30
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F25B 41/00,F25B 30/02,F25B 41/06
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FR2893293
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A1
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PROCEDE DE LIBERATION AUTOMATIQUE DU FREIN D'UN VEHICULE AVEC UN TEMPS DE LIBERATION OPTIMUN
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de déclenche-ment automatique d'un frein de stationnement d'un véhicule. L'invention concerne également un dispositif de libération automatique d'un frein de stationnement à actionnement électronique d'un véhicule immobile, par le mouvement de l'embrayage démarré en position de fermeture. Etat de la technique Les systèmes actuels de freins de stationnement automatique apportent un gain en confort et en sécurité significatif pour le conducteur car ils sont actionnés par une simple pression sur un bouton. De plus, les systèmes de freins de stationnement automatique assurent actuellement fréquemment la fonction d'un moyen d'assistance au démarrage, libérant le frein de stationnement automatiquement au démarrage. 15 Le document DE 10 2004 046 871 Al décrit par exemple un frein de stationnement automatique. Exposé et avantages de l'invention Selon l'invention, le procédé est caractérisé en ce qu' - on détermine une grandeur de temps d'embrayage dépendant de 20 l'actionnement de l'embrayage par le conducteur et qui représente le temps nécessaire à l'embrayage pour atteindre le point de frottement, - on détermine une grandeur de temps de libération qui représente le temps nécessaire au frein de stationnement pour sa libération automatique, et 25 - on détermine l'instant de libération du frein de stationnement en fonction des grandeurs de temps de libération et d'embrayage. Par la coordination de l'instant de libération du frein de stationnement et de l'actionnement de la pédale d'embrayage, on assure un démarrage confortable. 30 Selon un développement avantageux de l'invention, lorsque le conducteur actionne l'embrayage - on détermine la vitesse de fermeture d'embrayage, - on saisit la course de l'embrayage jusqu'au point de frottement de l'embrayage et 35 - on détermine la grandeur du temps d'embrayage en fonction de ces données. La vitesse de fermeture de l'embrayage peut se déterminer de manière simple en formant un quotient de différence. Un développement avantageux de l'invention est caractérisé en ce qu'on détermine la grandeur de temps d'embrayage comme quotient de la course de l'embrayage jusqu'au point de friction de l'embrayage, sur la vitesse de fermeture d'embrayage. Selon un développement avantageux de l'invention, la grandeur de temps d'embrayage est le temps qui s'écoule entre l'instant actuel jusqu'à l'instant auquel l'embrayage atteint le point de friction. La con-naissance de ce temps permet de déterminer l'instant de libération optimum du frein de stationnement. Selon un développement avantageux de l'invention, la grandeur de temps de libération est le temps de libération nécessaire entre le début de l'opération de libération jusqu'à la dernière disparition de la force ou de la pression du frein. Selon un développement avantageux de l'invention, on dé- termine la grandeur de temps de libération en tenant compte de la température du frein de stationnement. Cela permet de tenir compte d'une éventuelle dépendance entre le temps de libération du frein de stationne-ment et la température. Selon un développement avantageux, on démarre l'opération de libération du frein de stationnement seulement si une vitesse est passée et/ou la pédale d'accélérateur est actionnée. Ainsi, on vérifie si le conducteur souhaite effectivement démarrer. Selon un autre développement avantageux de l'invention, on détermine en continu la vitesse de fermeture d'embrayage, on actualise en permanence la grandeur de temps d'embrayage en fonction de la vitesse de fermeture d'embrayage, et on actualise en permanence l'instant de libération du frein de stationnement en fonction de la grandeur de temps d'embrayage. Cette réalisation permet une détermination encore plus pré- cise de l'instant de libération optimum du frein de stationnement car dans ce mode de réalisation on tient compte d'une variation de la vitesse d'actionnement de la pédale d'embrayage par le conducteur. Selon un développement avantageux de l'invention, on dé-termine l'instant de friction de l'embrayage pendant au moins une opéra- tion d'embrayage pour une opération de démarrage précédente. Avantageusement dans ce cas, pour une opération de démarrage précédente on détecte comme point de friction la position de la pédale d'embrayage pour laquelle la vitesse de rotation du moteur com- mence à diminuer pendant le mouvement de l'embrayage en position de fermeture, et on enregistre en mémoire dans l'appareil de commande la position de la pédale d'embrayage correspondant au point de friction. En outre, l'invention concerne un dispositif de libération automatique du frein de stationnement d'un véhicule, caractérisé par : -des premiers moyens de détermination pour lesquels en fonction d'un actionnement de l'embrayage par le conducteur, on détermine une grandeur de temps d'embrayage représentant le temps s'écoulant jus- qu'à atteindre le point de friction de l'embrayage, io - des seconds moyens de détermination d'une grandeur de temps de libération représentant le temps nécessaire au frein d'embrayage pour l'opération de libération automatique, et - des moyens de commande du frein de stationnement qui déterminent l'instant de libération du frein de stationnement en fonction de la gran- 15 deur de temps de libération et de la grandeur de temps d'embrayage. Les développements avantageux du procédé de l'invention se traduisent également par des développements avantageux du dispositif selon l'invention et réciproquement. L'invention offre à chaque conducteur un comportement de 20 libération du frein de stationnement correspondant à son type de con-duite. Plus vite le conducteur enfonce la pédale d'embrayage et plus tôt le frein de stationnement sera libéré et le véhicule libre de rouler. A chaque ré-apprentissage du point de friction de l'embrayage pour chaque opération de démarrage, on peut tenir compte des variations d'état du système 25 liées par exemple au vieillissement et à l'usure. La solution selon l'invention est compatible avec tous les systèmes de freins de stationne-ment connus et peut ainsi s'appliquer de manière universelle. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 30 détaillée à l'aide de modes de réalisation de l'invention représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure la montre la course d'embrayage représentée en ordonnées en fonction du temps représenté en abscisses pour un conducteur souhaitant le confort, 35 - la figure lb montre en ordonnées la course d'embrayage en fonction du temps représenté en abscisses pour une conduite sportive, - la figure 2 montre différents chronogrammes d'une opération de démarrage caractéristique d'un véhicule équipé d'une boîte de vitesses manuelle, la figure 3 montre le déroulement d'un mode de réalisation du procédé 5 de l'invention, et - la figure 4 est un schéma par blocs du dispositif selon l'invention. Description de modes de réalisation de l'invention La condition de départ pour libérer de manière optimale le frein de stationnement est l'existence des deux états suivants : 10 1) l'embrayage est actionné, c'est-à-dire est ouvert, 2) un rapport de vitesses ou une vitesse est passée. Si l'on ne dispose pas d'informations appropriées concernant le rapport de vitesses passé on peut soit utiliser un signal de remplacement correspondant, soit exploiter seulement les signaux concernant 15 l'actionnement de l'embrayage. Comme signal de remplacement on peut par exemple utiliser un actionnement de pédale de frein par le conducteur ainsi que le mode de ralenti existant avant le lancement de l'opération de démarrage. En option, il est également possible de coupler l'opération 20 de libération à un actionnement simultané de la pédale d'accélérateur pour éviter la libération du frein de stationnement au cas où le conducteur relâcherait la pédale d'embrayage sans avoir l'intention de démarrer. Pour cela, on peut par exemple comparer la position de la pédale d'accélérateur ou le couple moteur demandé qui correspond à cette posi- 25 tion, et un seuil. Pour pouvoir détecter le démarrage en toute sécurité, en option il est prévu une exploitation de l'information relative à la boîte de vitesses, notamment celle concernant un éventuel rapport de vitesses qui serait passé dans la mesure où cette information est disponible. Si le conducteur commence par l'opération de fermeture de 30 l'embrayage, c'est-à-dire si la pédale d'embrayage remonte ou revient ou se libère, le système détermine la vitesse de fermeture de l'embrayage vk, c'est-à-dire le gradient As/At = vk. Dans cette formule, s représente la course de l'embrayage ; il peut s'agir par exemple de la position de la pédale d'embrayage ou d'une position d'un organe d'actionnement de 35 l'embrayage. En même temps, à partir des grandeurs disponibles telles que par exemple le temps de fonctionnement actuel du véhicule, la température ambiante, la température du système ou du frein de stationnement, on peut évaluer le temps de libération tL nécessaire au frein de stationne-ment, c'est-à-dire le temps qui s'écoule entre le début de l'opération de libération jusqu'à la disparition totale de la pression ou de la force de freinage du frein de stationnement. A partir de la vitesse de fermeture vk de l'embrayage et du point de friction de l'embrayage, connus, c'est-à-dire de la course ss de l'embrayage jusqu'au point de friction, on détermine la durée ts qui s'écoule jusqu'à ce que l'embrayage puisse transmettre le couple moteur aux roues motrices. Pour optimiser la libération, on démarre l'opération de libération du frein de stationnement exactement à l'instant tL qui précède le moment où on atteint l'instant de friction. Cela signifie apparemment que lorsqu'on atteint le point de friction de l'embrayage, la force de freinage du frein de stationnement sera en même temps neutralisée. Pour des conducteurs sportifs qui embrayent plus rapide-ment, c'est-à-dire pour lesquels on atteint plus rapidement le point de fermeture de l'embrayage, on libère ainsi plus tôt le frein de stationne-ment. Le calcul de l'instant tA du début optimum de libération, c'est-à-dire l'instant tA auquel commence la diminution de la pression, 20 peut se faire de la manière suivante : ss tA =--tL Vk Dans cette formule, ss/vk est le temps nécessaire à 25 l'embrayage pour atteindre le point de friction ; tL est le temps de libération du frein de stationnement. La différence ss/vk-tL est ainsi le temps qu'il faut attendre jusqu'au début de la libération du frein de stationne-ment. Dans le cas de conducteurs sportifs, c'est-à-dire pour une vitesse de fermeture d'embrayage vk plus importante, cette différence de temps sera 30 plus faible et la libération commencera plus tôt que pour des conducteurs conduisant en confort. La figure la montre en ordonnées la fonction de la course d'embrayage s en pourcentages par rapport au temps t représenté en ab- scisses et cela pour un mouvement d'embrayage lent comme celui effectué 35 par un conducteur préférant le confort. Au début du mouvement d'embrayage, on détermine le gradient As/At, c'est-à-dire la vitesse de fer- meture de l'embrayage vk. Cette vitesse porte la référence 101 aux figures la et lb. A partir de ce gradient du temps de libération déterminé tL et aussi du point de friction donné ou appris, on déduit l'instant optimum tA du démarrage de la libération du frein de stationnement. L'instant tE représenté correspond à l'instant auquel l'embrayage atteint le point de fric- tion. La figure lb montre le même diagramme de dépendance pour un mouvement d'embrayage rapide tel que ceux effectués par un conducteur sportif. L'instant de friction de l'embrayage, c'est-à-dire l'instant tE, sera atteint plus rapidement et ainsi il faudra commencer plus rapidement par la libération du frein de stationnement. Pour le procédé décrit ci-dessus, on a supposé que : La vitesse de fermeture de l'embrayage vk ne change pas de façon importante dans le temps. Mais il est également possible de sur-veiller la vitesse de fermeture de l'embrayage jusqu'immédiatement avant le lancement de l'opération de libération et lorsqu'un ralentissement de la vitesse de fermeture de l'embrayage est constaté, c'est-à-dire si le rapport As/At diminue, la libération sera retardée. Ce retard peut être effectué soit par l'assistant de conduite, par exemple avec des freins de stationnement à commande hydraulique, la dernière montée en pression du frein de stationnement sera retardée ou ralentie de manière correspondante, soit par un nouveau calcul répété en permanence pour obtenir le point de départ de libération du frein de stationnement. En option, il est également possible de coupler le début de l'opération de libération avec l'actionnement simultané de la pédale d'accélérateur pour éviter de libérer le frein de stationnement lorsque le conducteur relâche la pédale d'embrayage sans intention de démarrer. Pour détecter en toute sécurité l'opération de démarrage, il est prévu en option d'exploiter les informations de la boîte de vitesses dans la mesure où celles-ci sont disponibles. Lors de la détermination de l'instant de friction de l'embrayage on observe les grandeurs de l'appareil de commande du moteur. Les grandeurs sont disponibles de manière caractéristique dans le réseau CAN d'entraînement (CAN : contrôleur de réseau). La vitesse de rotation du moteur est indicateur important de l'état de l'embrayage. En observant en même temps la vitesse de rotation du moteur et la position de la pédale d'embrayage on peut en déduire la relation suivante : Si l'embrayage se déplace vers la position de fermeture et si en même temps la vitesse de rotation du moteur commence à diminuer, c'est-à-dire en cas de dérivée négative de la vitesse de rotation du moteur en fonction du temps, on peut alors supposer que l'on a atteint le point de friction de l'embrayage. La valeur mesurée par un capteur d'embrayage est alors en-registrée en mémoire dans l'appareil de commande. Le capteur d'embrayage est par exemple un capteur qui saisit la position de la pédale d'embrayage. Par un filtrage à long terme, en traitant les valeurs anciennes, il est possible en option de réduire les effets des différentes mesures sur le comportement global du système. Pour cela, on peut par exemple déterminer la moyenne des dernières valeurs ou utiliser un filtre du premier ordre. La figure 2 montre quelques signaux qui ont été déterminés lors d'une opération de démarrage, représentés en fonction du temps t en abscisses. Ainsi : 15 1 = courbe de la vitesse du moteur en tours par minute 2 = valeur en pourcentage de l'angle d'ouverture du volet d'étranglement, 3 = valeur en pourcentage de la position de la pédale d'accélérateur, 4 = valeur en pourcentage de la charge relative du moteur. 20 Pour la courbe 1 on utilise les références des ordonnées portées sur l'axe des ordonnées à droite donnant comme unité de mesure les tours par minute. Pour les courbes 2, 3, 4 on utilisera l'axe des ordonnées à gauche qui s'étend entre 0 % et 100 %. Dans ce diagramme on peut observer la réduction de la vi-25 tesse de rotation du moteur lors de l'opération de démarrage, entre 35 secondes et 35,5 secondes. Pour éviter des défauts d'adaptation du point de friction de l'embrayage à cause d'un frein de stationnement non libéré, il est envisageable de déterminer le point de friction de l'embrayage seulement lors des 30 opérations de démarrage, le frein de stationnement étant non verrouillé. On peut également effectuer un contrôle de plausibilité de la valeur obtenue ou adaptée en fonction de la vitesse du véhicule si l'adaptation n'est faite que pour les opérations de démarrage avec le frein de stationnement non verrouillé. Au point de fermeture obtenu de l'embrayage, la vitesse du 35 véhicule doit commencer à augmenter. Si la vitesse du véhicule n'augmente pas par exemple longtemps après avoir atteint le point de fermeture, on a un risque de défaut. Il est en outre intéressant de fixer une limitation maximale et minimale pour la valeur adaptée du point de friction de l'embrayage, pour éviter une dérive des fonctions de défaut. De telles grandeurs peu-vent par exemple 75 % pour la valeur maximale et 25 % pour la valeur minimale. On peut appliquer cette adaptation du point de friction de l'embrayage non seulement pour les boîtes de vitesses manuelles mais également les boîtes de vitesses automatiques, les boîtes de vitesses à variation continue CVT avec embrayage ou dans le cas des boîtes de vitesses à double embrayage ou commutation directe. Toutefois, il faut une synchronisation entre la commande de la boîte de vitesses (signaux CAN, embrayage ouvert-fermé, plage transitoire) et l'algorithme d'apprentissage. Dans ces boîtes de vitesses, l'algorithme doit adapter la relation entre la position de la pédale d'accélérateur et le comportement de la boite de vi- tesses, c'est-à-dire tenir compte du temps nécessaire jusqu'à l'établissement du couple. L'ordinogramme de la figure 3 donne un exemple de réalisation du procédé de libération automatique du frein de stationnement. Dans cet ordinogramme Y signifie Oui, et N signifie Non. On démarre le programme par exemple par le branchement de l'allumage. Dans l'étape 1 on détermine l'état du frein de stationne-ment. Puis on a l'étape de décision 2 dans laquelle on vérifie si le frein de stationnement a été activé. Si le frein de stationnement n'est pas fermé ou n'est pas activé, le programme revient à l'étape 1. Mais si le frein de sta- tionnement a été fermé, on saisit la position de la pédale d'embrayage dans l'étape 3. Dans l'étape 4 on détermine l'état d'actionnement de la pédale d'embrayage. Si dans l'étape 4 on constate que la pédale d'embrayage n'est pas actionnée, le programme revient avant l'étape 1. Dans le cas où la pédale d'embrayage a été actionnée, on enregistre les signaux corres- pondant aux rapports de vitesses dans l'étape 5. Dans l'étape 6, on vérifie à l'aide de ces signaux si un rapport de vitesses a été mis. Dans la négative, c'est-à-dire si aucun rapport de vitesses n'est mis, le programme revient avant l'étape 1. Mais si un rapport de vitesses est mis, on enregistre la valeur du point de friction d'embrayage ss de l'unité de commande dans l'étape 7. Dans l'étape 8 on enregistre la température du système et dans l'étape 9 on détermine le temps de libération tL du frein de stationnement ; cela peut se faire par exemple à l'aide d'un modèle de température. Puis on détermine dans l'étape 10 la vitesse de fermeture de l'embrayage, et à l'étape 11, on calcule l'instant initial optimum tA de libération du frein de stationnement à partir des valeurs obtenues dans l'étape 9 et dans l'étape 10. Dans l'étape 12 on compare l'instant actuel t à l'instant calculé tA. Si l'instant de libération n'est pas encore atteint, c'est-à-dire si t < ta, le pro- cédé revient avant l'étape 10 et adapte le calcul du début optimum à la vitesse de fermeture actuelle de l'embrayage. Si l'on a déjà atteint l'instant de libération tA, on démarre l'opération de libération dans l'étape 13 puis le programme revient de nouveau avant l'étape 1. Si l'appareil de commande dispose d'une information appropriée relative à la vitesse, on peut supprimer les étapes 5 et 6. Un schéma blocs du dispositif pour la mise en oeuvre d'un mode de réalisation du procédé de l'invention est représenté à la figure 4. L'appareil de commande 23 reçoit les signaux de l'embrayage 21 concernant son actionnement et ensuite sa vitesse de fermeture ainsi que les si- gnaux en option venant de la boîte de vitesses 22 concernant le rapport de vitesses passées. De plus, l'appareil de commande 23 est relié au frein de stationnement 24 pour obtenir les signaux concernant la température du système et commander la libération automatique du frein de stationne-ment 24. L'appareil de commande 23 est de préférence constitué par l'unité de commande du frein de stationnement 24
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Procédé de déclenchement automatique d'un frein de stationnement d'un véhicule,caractérisé en ce qu'- on détermine une grandeur de temps d'embrayage (ss/vk) dépendant de l'actionnement de l'embrayage par le conducteur et qui représente le temps nécessaire à l'embrayage pour atteindre le point de frottement,- on détermine une grandeur de temps de libération (tL) qui représente le temps nécessaire au frein de stationnement pour sa libération automatique, et- on détermine l'instant de libération du frein de stationnement (tA) en fonction des grandeurs de temps de libération et d'embrayage.
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1 ) Procédé de déclenchement automatique d'un frein de stationnement d'un véhicule, caractérisé en ce qu' - on détermine une grandeur de temps d'embrayage (ss/vk) dépendant de l'actionnement de l'embrayage par le conducteur et qui représente le temps nécessaire à l'embrayage pour atteindre le point de frottement, - on détermine une grandeur de temps de libération (tL) qui représente le temps nécessaire au frein de stationnement pour sa libération auto- matique, et - on détermine l'instant de libération du frein de stationnement (tA) en fonction des grandeurs de temps de libération et d'embrayage. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lorsque le conducteur actionne l'embrayage, - on détermine la vitesse de fermeture d'embrayage (vk), - on saisit la course (ss) de l'embrayage jusqu'au point de frottement de l'embrayage, et - on détermine la grandeur de temps d'embrayage (ss/vk) en fonction de ces données. 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' on détermine la grandeur de temps d'embrayage comme quotient de la course de l'embrayage jusqu'au point de friction de l'embrayage (ss), sur la vitesse de fermeture d'embrayage (vk). 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la grandeur de temps d'embrayage (ss/vk) est le temps qui s'écoule entre l'instant actuel jusqu'à l'instant auquel l'embrayage atteint le point de friction. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la grandeur du temps de libération est le temps de libération (tL) nécessaire entre le début de l'opération de libération jusqu'à la dernière disparition de la force ou de la pression du frein. 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on détermine la grandeur de temps de libération (tL) en tenant compte de la température du frein de stationnement. 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on démarre l'opération de libération du frein de stationnement seulement dès qu' - une vitesse est passée et/ou - la pédale d'accélérateur est actionnée. 8) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' - on détermine en continu la vitesse de fermeture d'embrayage, 20 - on actualise en permanence la grandeur de temps d'embrayage en fonction de la vitesse de fermeture d'embrayage, et - on actualise en permanence l'instant de libération du frein de stationnement en fonction de la grandeur de temps d'embrayage. 25 9 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on détermine l'instant de friction de l'embrayage pendant au moins une opération d'embrayage pour une opération de démarrage précédente. 30 10 ) Procédé selon la 9, caractérisé en ce que - pour une opération de démarrage précédente on détecte comme point de friction la position de la pédale d'embrayage pour laquelle la vitesse de rotation du moteur commence à diminuer pendant le mouvement de 35 l'embrayage en position de fermeture, et - on enregistre en mémoire dans l'appareil de commande la position de la pédale d'embrayage correspondant au point de friction. 11 ) Dispositif de libération automatique du frein de stationnement d'un véhicule, caractérisé par - des premiers moyens de détermination pour lesquels en fonction d'un actionnement de l'embrayage par le conducteur, on détermine une grandeur de temps d'embrayage représentant le temps s'écoulant jus-qu'à atteindre le point de friction de l'embrayage, - des seconds moyens de détermination déterminant une grandeur de temps de libération (tL) représentant le temps nécessaire au frein d'embrayage pour l'opération de libération automatique, et - des moyens de commande du frein de stationnement qui déterminent l'instant de libération du frein de stationnement en fonction de la grandeur de temps de libération et de la grandeur de temps d'embrayage.15
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B,F
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B60,F16
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B60T,B60K,B60W,F16D
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B60T 7,B60K 23,B60T 13,B60W 10,F16D 48
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B60T 7/10,B60K 23/02,B60T 13/10,B60T 13/74,B60W 10/02,B60W 10/04,B60W 10/10,B60W 10/18,F16D 48/06
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FR2902632
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A1
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ASPIRATEUR
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L'invention concerne le domaine électroménager des aspirateurs et plus 5 particulièrement la structure d'un aspirateur. B.08022 La présente invention a pour but de présenter un dispositif permettant de réduire le bruit lié au fonctionnement de l'aspirateur. De nombreux documents abordent cette problématique, en proposant notamment des solutions de confinement du moteur, associé ou non avec un allongement du parcours de 10 l'air depuis le moteur jusqu'aux ouvertures de sortie ménagées dans le bâti de l'aspirateur. Ainsi, le document EP 0345699 présente un rallongement du trajet de l'air après le moteur à l'aide de chicanes. Un tel dispositif est toutefois volumineux et donc encombrant. 15 La présente invention propose ainsi un dispositif de réduction du bruit dans un aspirateur, ledit aspirateur comportant un bâti, à l'intérieur duquel est logé un moteur électrique associé à un ventilateur permettant de créer, en fonctionnement, une aspiration d'air depuis une tubulure, en amont du moteur, terminée par un suceur, jusqu'à une sortie d'air du bâti située en aval du 20 moteur, un dispositif de filtration étant disposé sur le trajet aéraulique, de préférence en amont du moteur. Selon l'invention, le moteur est disposé dans un carénage spécifique porté par le bâti, le carénage étant percé d'une pluralité d'ouvertures d'échappement d'air. Ainsi, d'une part le carénage permet, par l'écran ainsi constitué, de limiter le 25 bruit. D'autre part, la réalisation d'une multitude d'ouvertures permet de répartir le flux d'air en sortie moteur en évitant qu'il ne se concentre en certaines zones privilégiées, situation fréquente lorsque l'ouverture est unique, et qui entraîne localement des vitesses élevées et un bruit de passage conséquent. Cette nouvelle répartition du flux est propice à diminuer les vitesses d'air les plus élevées en uniformisant les vitesses d'air sur la totalité de la surface perforée, entraînant ainsi une diminution du bruit. Il est toutefois nécessaire de veiller à ce que l'ouverture totale représentée par la multitude d'ouvertures soit significative, tout en réalisant des ouvertures de section appropriée, ni trop faible qui génèrerait du bruit de sifflement et des pertes de charge significatives, ni trop importante, qui ne permettrait pas de répartir le flux. Ainsi, les ouvertures représentent au total une surface d'au moins 10 cm2. Par ailleurs, les ouvertures du carénage ont chacune une surface comprise entre 10 0,75 mm2 et 40 mm2. Avantageusement, les ouvertures du carénage sont ménagées dans une ou plusieurs parois du carénage localisées à l'opposé de la sortie d'air du bâti d'aspirateur, permettant ainsi de ne pas transmettre directement le bruit vers la sortie sans conduit spécifique ni pièce supplémentaire. 15 Afin d'améliorer davantage la réduction du bruit, il peut être prévu de disposer un matériau absorbant en face des ouvertures du carénage, à l'extérieur dudit carénage. Ce matériau, selon sa nature et ses dimensions, va absorber une partie de l'énergie acoustique provenant de ces ouvertures à certaines fréquences et à un certain niveau d'efficacité. 20 On prendra alors soin de dimensionner la surface de ce matériau absorbant en vis-à-vis des ouvertures à la taille des parois comportant lesdites ouvertures, afin que la pièce ainsi réalisée soit présente en face de chacune des ouvertures, ce qui accroît l'efficacité de l'absorption acoustique. Par ailleurs, les vitesses de l'air en sortie du carénage ne sont pas les mêmes 25 selon la position de l'ouverture, cette fluctuation dépendant de la configuration de sortie d'air du moteur par rapport aux ouvertures de sortie du carénage, ainsi que de la position de sortie d'air du bâti de l'aspirateur. Afin de réduire la dispersion des vitesses d'air en sortie de carénage, la section de passage de l'air en aval d'une ouverture du carénage, et définie par la paroi du carénage et le matériau absorbant, est d'autant plus importante que la sortie d'air du bâti d'aspirateur est proche de ladite ouverture. En d'autres termes, la section de passage d'air en aval des ouvertures de sortie du carénage, comportant éventuellement un matériau absorbant, présente une section de passage d'air croissante suivant le sens de l'écoulement en aval des ouvertures de sortie du carénage. De cette manière la section de passage de l'air ainsi constituée permet d'obtenir une vitesse d'air plus uniforme. Cette augmentation de section est avantageusement proportionnelle à l'augmentation de section générée par les ouvertures de sortie du carénage rencontrées sur le trajet de l'air, afin de conserver une vitesse d'air uniforme entre la vitesse d'air au niveau des ouvertures de sortie du carénage et la vitesse de l'air dans cette section de passage de l'air juste en aval de ces ouvertures. En particulier, la section de passage de l'air à proximité d'une ouverture est d'autant plus importante que l'ouverture est proche de la sortie d'air du bâti d'aspirateur, afin de réduire la vitesse de l'air dans cette section de passage de l'air par rapport à la vitesse de l'air au niveau des ouvertures de sortie du carénage. Avantageusement, le matériau absorbant utilisé est une mousse, dont la 20 densité de pore est de préférence supérieure à 75 pores par inch. Par ailleurs, afin d'augmenter la réduction du bruit, il peut être prévu, dans l'un des perfectionnements de l'invention, un carénage supplémentaire d'isolation phonique dans lequel sont disposés la partie du carénage comportant les ouvertures, ainsi que le matériau absorbant. 25 Selon un mode préféré de mise en oeuvre de l'invention, au moins l'un des carénages est réalisé en polypropylène, le bâti pouvant être réalisé, pour l'essentiel, en polypropylène expansé (PPE). L'utilisation et les avantages associés du polypropylène expansé pour la réalisation d'au moins une partie du bâti d'aspirateur ont été décrits dans la demande FR 2873563. Les avantages de la réalisation du corps de l'appareil en cette matière sont nombreux : légèreté, respect de l'environnement, robustesse, .Toutefois, en réalisant le corps de l'aspirateur, ou une partie du corps de l'aspirateur, en PPE, la nature expansée du matériau peut permettre de transpercer ledit corps avec une pointe. Si une telle opération a lieu, lors par exemple d'un choc avec une tige métallique, telle une aiguille à tricoter, il faut empêcher que cette dernière n'entre en contact avec les parties électriquement actives que constituent les connexions électriques du moteur...DTD: Il est à noter qu'un tel accident n'a pas de conséquence sur la robustesse du corps de l'appareil, la plasticité du PPE permettant au matériau de reprendre sa forme après le retrait de l'objet sans réel endommagement de la structure. Ainsi, le carénage du moteur, outre les propriétés acoustiques précédemment décrites, permet de protéger les parties actives du moteur en les entourant d'une protection spécifique en un matériau rigide. Par matériau rigide, on entend un matériau résistant aux contraintes mécaniques, cette résistance pouvant toutefois amener une certaine déformation du matériau, notamment un matériau passant la norme 60- 335-1 Art 30 en relation avec la norme CEI 60-695-10-2 qui prévoit un essai de résistance à la pénétration d'une bille de diamètre de 2,5mm sous une force 20 Newton devant laisser une empreinte inférieure à 2 mm. De préférence, la dureté de ce matériau est supérieure ou égale à 5 Hv. Le polypropylène (PP) sera avantageusement utilisé pour la réalisation du carénage. L'utilisation de PP et de PPE permet par ailleurs de réduire la diversité des matières plastiques utilisées et facilite le recyclage de l'appareil en fin de vie. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention vont être donnés par la description qui va suivre, en regard des figures annexées qui ne constituent que des exemples non limitatifs de réalisation. Les figures 1 à 4 représentent un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, tandis que les figures 5 à 11 4 illustrent un second mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 1 est une vue en perspective d'un aspirateur pourvu de la présente invention. La figure 2 est une vue éclatée des différentes pièces principales de l'aspirateur. La figure 3 est une vue éclatée, de dessous et en perspective, de certaines pièces de l'aspirateur. La figure 4 est une vue éclatée, en perspective, du carénage moteur de l'aspirateur. La figure 5 est une coupe partielle du bâti d'un aspirateur dans une seconde mise en oeuvre de l'invention. La figure 6 est une vue en perspective arrière de l'aspirateur. La figure 7 est une vue de dessus de l'aspirateur. La figure 8 est une vue en coupe selon la section A-A de la figure 7. Les figures 9 et 10 sont respectivement une vue de côté et arrière d'un détail de l'invention. La figure 11 est une vue éclatée d'un sous-ensemble de l'aspirateur. Les figures 12 et 13 représentent des variantes de réalisation de cette seconde mise en oeuvre de l'invention, dans des vues respectivement en perspective et 20 en coupe de certains éléments de l'aspirateur. Comme le montrent notamment les figures 1 à 3, l'aspirateur 1, selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention, est constitué d'un corps d'aspirateur composé de trois pièces principales fabriquées séparément puis assemblées par la suite : 25 • un petit corps inférieur 2 disposant : o d'un logement 20 de la partie inférieure du moteur, o d'un emplacement 22 pour les organes de manoeuvre arrière tels que roues ou roulettes (non représentées), o d'une sortie d'air 26 de l'aspirateur, o d'un logement 30 de la partie inférieure d'un enrouleur 10 de câble électrique, • un corps supérieur 4 comprenant : o un espace 40 aménagé pour la réception d'un sac à poussières filtrant, o un logement 42 de la partie supérieure de l'enrouleur 10 de câble électrique, o un emplacement 48 pour les organes de manoeuvre avant (non représentées) de l'aspirateur, o un évidement 44 de logement de la partie supérieure du moteur, conjointement avec le logement 20 du corps inférieur 2, o un insert 45 permettant le raccordement de tubulures d'aspiration, cet insert coopérant avec un support de sac 46 disposé dans l'espace 40. • une pièce arrière 50 comportant une large poignée 52 de transport de l'aspirateur. Selon le premier exemple de mise en oeuvre de l'invention, le matériau constitutif de l'aspirateur, soit donc au moins le corps supérieur 4, et de préférence également le corps inférieur 2 et la pièce arrière 50, est en polypropylène expansé (PPE). Toutefois, afin de renforcer la tenue aux chocs de la poignée 52, la pièce arrière 50 dispose d'une âme en PP non expansé permettant à la pièce 50 de pouvoir résister mécaniquement à un éventuel choc violent sur ladite poignée. La faible tenue mécanique du PPE a toutefois nécessité d'augmenter considérablement les épaisseurs des parois pour présenter une solidité suffisante. Cependant, et de manière surprenante, même si le volume de matériau nécessaire entraîne alors un aspirateur plus volumineux que la normale, la masse de matière plastique peut être fortement réduite, et le poids de l'aspirateur final peut être divisé par deux. La quantité de matière reste toutefois plus faible qu'un aspirateur traditionnel, ce qui est également avantageux d'un point de vue économique puisque l'aspirateur est moins coûteux à fabriquer. La grande souplesse du PPE permet une absorption améliorée des chocs par rapport aux autres plastiques traditionnellement utilisés pour fabriquer les aspirateurs. A cette grande souplesse est associée, selon le degré d'expansion, une mémoire élastique du matériau, ce qui présente également des avantages importants en terme d'assemblage des différentes pièces complémentaires ajustées sur le corps de l'appareil. En effet, il est ainsi possible d'articuler par exemple les différents couvercles sans charnière et de les verrouiller simplement en déformant la matière. Cette curieuse particularité permet également de fixer des inserts, par emboîtement, sans difficulté. Il suffit en effet de forcer la matière à se déformer pour verrouiller ou fixer un insert, la matière reprenant sa forme après la déformation pour maintenir l'assemblage. Ainsi, selon l'exemple proposé, un couvercle 80 est réalisé en polypropylène expansé et est disposé sur le corps supérieur. La tenue mécanique du couvercle sur le corps supérieur 4 de l'aspirateur est obtenue par emboîtement, en déformant la matière, comme précédemment expliqué. Ce couvercle permet la fermeture du logement du sac à poussières et permet de diriger l'air sortant du sac vers le bloc moteur. Accessoirement, ce couvercle peut recevoir, dans son épaisseur, différents accessoires d'aspiration tels que petite brosse, sucette d'aspiration, etc. Selon l'exemple proposé, la tenue du corps supérieur sur le corps inférieur est assurée par des tiges 12, 13 prenant appui sous le corps inférieur 2. Les tiges 12 viennent en prise avec la pièce arrière 50, tandis que la tige 13 est liée à une pièce rigide 90 disposée sur le corps supérieur 4. Les appuis des tiges 12 et 13 sous le corps inférieur 2 sont préférentiellement associés avec les roulettes, non représentées, de l'aspirateur. En ce qui concerne la roulette centrale, cette dernière est associée à une plateforme 11 permettant de recentrer la roulette par rapport à l'ensemble de l'aspirateur. L'assemblage à proprement parlé du corps supérieur sur le corps inférieur consiste, selon l'exemple présenté, à visser les tiges 12 et 13 dans des tubes correspondants issus des pièces 90 et 50, les tubes et/ou les tiges traversant avantageusement une partie du corps supérieur 4. La figure 2 montre notamment un tel tube 14 issu de la pièce 90, ce tube recevant la tige 13 qui traverse le corps inférieur 2 par l'orifice 24. Le vissage permet ainsi de comprimer, par l'intermédiaire des pièces 90 et 50, le corps supérieur sur le corps inférieur, la déformation relativement importante du PPE, telle que précédemment décrite, permettant de réaliser l'étanchéité entre les corps inférieur et supérieur, sans joint spécifique. La pièce rigide 90 peut présenter des formes et conformation très différentes, allant d'une pièce couvrant sensiblement toute la largeur du corps supérieur, tel que présenté, en arrière du compartiment du sac à poussières, à une pièce plus échancrée. II est même possible d'envisager la réalisation de plusieurs pièces indépendantes. De même, et a contrario, la surface d'appui sous le corps inférieur peut être assurée par une plaque plus ou moins étendue, à l'instar de la pièce rigide 11. II est alors possible de disposer une pièce rigide sous le corps inférieur et des points d'appui plus ponctuels sur le corps supérieur. La pièce rigide 90 disposée sur le corps supérieur offre toutefois l'avantage de pouvoir réaliser d'autres fonctions. Ainsi, la pièce rigide 90 présente les emplacements du bouton de commande marche/arrêt 60, en relation avec un interrupteur, ainsi que celui du bouton 68 de rembobinage du câble électrique sur l'enrouleur 10. La pièce rigide 90 présente également un logement 92 pour un boîtier 94 renfermant un filtre plissé de type HEPA, permettant de filtrer l'air en provenance du sac à poussières, avant son entrée dans le moteur. Les voyants, organes de commande et de manoeuvre 60, 68, ainsi que la pièce rigide 90, les tubes 12, 13 ainsi que les roulettes, seront préférentiellement 30 élaborés en polypropylène non expansé. Le circuit électrique d'alimentation du moteur depuis une prise électrique domestique débute par le cordon d'alimentation électrique de l'aspirateur, monté sur l'enrouleur 10. Des fils électriques sortent de la partie fixe de l'enrouleur pour se connecter à deux bornes 72 d'une carte électronique 70. Deux autres bornes 72 de la carte électronique 70 sont utilisées pour la liaison avec le bouton marche / arrêt. Enfin deux autres bornes 72 permettent la connexion du moteur dans le circuit électrique. Selon cet exemple de réalisation, l'aspirateur 1 comporte des protections des parties actives de l'appareil, c'est-à-dire des connexions électriques des différents éléments du circuit d'alimentation du moteur. Ainsi, l'enrouleur 10 comporte un carter 100 couvrant la partie arrière de l'enrouleur. Ce carter couvre ainsi la connexion des fils électriques au niveau de l'enrouleur. Par ailleurs, le moteur, non représenté, est, selon l'invention, contenu dans un carter 120 dont le couvercle 122 dispose d'une cheminée 124. Le carter 120 est avantageusement constitué de pièces rigides réalisées en polypropylène non expansé. Le couvercle 122 possède par ailleurs des orifices 126 d'entrée d'air, ainsi qu'un joint d'étanchéité 128, qui permet d'assurer l'étanchéité du carénage 20 moteur lors de la compression des corps inférieur et supérieur. La cheminée 124 accueille entièrement la carte électronique 70. Ainsi, les fils d'alimentation électrique provenant de l'enrouleur rejoignent deux des bornes 72 de la carte électronique où ils sont connectés à ladite carte. Le carter 120 comporte également un carénage 130 sensiblement cylindrique, 25 entourant le moteur et sur lequel vient se fixer le couvercle 122 par un assemblage de type baïonnette. Ce carénage, en association avec la cheminée 124, protège les bornes 72 ainsi que les parties mobiles du moteur. Il permet également de confiner le bruit généré par le moteur. A cet effet, le carénage comporte avantageusement une multitude d'ouvertures 132 d'échappement d'air, ces ouvertures, de forme cylindrique, présentant un diamètre de l'ordre de 2,5 mm. Selon l'exemple proposé, le carénage comporte plus de 400 ouvertures, représentant une surface totale de sortie voisine de 21 cm2. Afin de réduire davantage le bruit généré par le moteur, une mousse 134 est disposée devant les ouvertures 132, cette mousse étant en appui contre l'une des faces sensiblement verticales du corps supérieur 4. Une telle mousse permet d'absorber le bruit d'impact de l'air contre la paroi verticale du corps supérieur, avant de rejoindre la sortie 26 du corps inférieur 2. Telle que bien visible sur la figure 4, la forme ronde du carénage et de la mousse associée permet de limiter le bruit d'impact de l'air et fluidifie l'écoulement de l'air en sortie de carénage. Cette sortie est avantageusement réalisée à l'opposé des ouvertures 132, afin de rallonger le circuit d'air, ce qui est favorable à la diminution du bruit. Une amélioration de cette diminution acoustique consiste également à disposer une mousse 136 dans un support 138, devant la sortie d'air 26, tel que présenté à la figure 4. Avantageusement, les carénages et boîtiers de protection sont réalisés en polypropylène non expansé afin de limiter la diversité des matériaux utilisés. Il est toutefois envisageable, dans le cadre de l'invention, d'utiliser tout autre matériau présentant les qualités requises d'isolation électrique et de bonne tenue mécanique, notamment de résistance à la pénétration d'une pointe. En ce qui concerne le polypropylène expansé, il sera utilisé à des degrés d'expansion définis par la quantité de matière (polypropylène) par litre. On utilisera de manière privilégiée des teneurs comprises entre 40 g et 80 g de matière par litre. Par ailleurs, afin de faciliter le recyclage du polypropylène utilisé, on privilégiera l'utilisation d'homopolymères. Selon un second exemple de mise en oeuvre de l'invention, tel que représenté aux figures 5 à 11, l'aspirateur 200 comporte un bâti constitué essentiellement d'un corps supérieur 202 et d'un corps inférieur. Pour des soucis de mise en valeur de l'invention, le corps inférieur n'a pas été représenté. Le corps supérieur 202 porte un variateur de puissance 210, ainsi que deux boutons 212 et 214 permettant respectivement de rembobiner le cordon d'alimentation électrique du moteur et de mettre en route ou d'arrêter le moteur de l'aspirateur. La partie arrondie à l'avant du corps supérieur est configurée en une poignée 218. Sur la face supérieure du corps 202 est articulé un couvercle 215 portant 10 la connexion 216 d'une tubulure d'aspiration, non représentée. Le corps supérieur comporte, par ailleurs, un compartiment 206 du sac de filtration de l'air et de stockage des déchets aspirés, ledit compartiment étant fermé, en partie supérieure, par le couvercle 215. Le compartiment 206 comporte, sur sa face arrière 207, des ouvertures de communication aéraulique 15 avec le compartiment moteur. Le corps supérieur 202 porte également la roulette avant 230, ainsi que les roulettes arrière (non représentées), et le passe fils 222 permettant de guider le cordon d'alimentation électrique vers l'enrouleur. Selon l'invention, le moteur 240 est disposé dans un carénage comprenant 20 deux parties : une partie haute 250 couvrant l'entrée d'air du moteur, et une partie basse 260 couvrant la sortie d'air du moteur, tel qu'illustré figure 8. Le carénage entoure donc complètement le moteur et permet ainsi de réduire le bruit par le confinement ainsi généré. La figure 11 montre l'agencement du moteur dans le carénage. Un joint 242 25 permet l'étanchéité d'entrée d'air du moteur à l'intérieur du carénage, tandis qu'un joint 252 permet d'étanchéifier la liaison aéraulique entre le compartiment 206 contenant le sac à déchets, et la zone moteur. De plus, un joint 254 assure l'étanchéité entre les deux parties du carénage. Par ailleurs, la partie basse 260 du carénage est percée d'une multitude d'ouvertures 262 permettant à l'air de sortir du carénage. Face à ces ouvertures est disposé un élément absorbant 270, telle une mousse. Cette mousse est disposée sur sensiblement tout le trajet de l'air depuis la sortie du carénage jusqu'à la sortie du bâti de l'aspirateur, cette sortie s'effectuant au travers d'un filtre 220, de type HEPA. Avantageusement, et tel que le montrent les figures 8 et 11, le carénage inférieur 260 du moteur, ainsi que la mousse 270 et le filtre HEPA 220 sont disposés dans un support 280 venant se fixer sur le carénage supérieur 250, ledit support constituant ainsi un second carénage, qui, par la paroi présentée, permet de réduire davantage le bruit perçu à l'extérieur de l'appareil. La taille et le nombre d'ouvertures 262 sont sensiblement ceux indiqués précédemment. Ces ouvertures sont avantageusement disposées selon un réseau, tel que bien visible figure 10, dont le pas horizontal p est de l'ordre de 6 mm et dont le pas vertical q est voisin de 3,5 mm. Il peut toutefois être envisagé un pas variable selon la position relative des ouvertures par rapport à la sortie d'air du bâti de l'aspirateur. Par ailleurs, l'épaisseur e du carénage 260 au niveau des ouvertures est de l'ordre de 4 mm, cette épaisseur conséquente permettant de réaliser un flux laminaire en sortie de carénage. De plus cette épaisseur est suffisante pour concevoir, dans l'un des perfectionnements de l'invention, des ouvertures tronconiques, c'est-à-dire s'élargissant de l'intérieur vers l'extérieur du carénage, ces ouvertures, par leur forme en tuyère, permettant de réduire les vitesses de sortie d'air. Selon un perfectionnement de l'invention, ces ouvertures sont localisées sur les faces arrière et inférieure de la partie basse du carénage, c'est-à-dire à l'opposé de l'ouverture de sortie d'air du bâti de l'appareil, cette sortie s'effectuant au travers du filtre 220. En fonctionnement, l'air, après avoir traversé le sac filtrant puis le moteur, sort 30 de ce dernier selon la flèche indiquée figure 8. II sort ensuite du carénage par les ouvertures 262 avant de longer l'élément absorbant 270 pour ensuite sortir du bâti au travers du filtre 220. Tel qu'il est bien visible sur les figures 8 et 9, la section de passage de l'air, sur la hauteur a des parois du carénage 260 est plus faible pour les ouvertures qui sont éloignées de la sortie d'air du bâti de l'appareil, afin de compenser les vitesses de sortie d'air, plus faibles au travers de ces ouvertures. Ainsi, la section de passage S1 est plus faible que la section de passage S2, permettant ainsi de répartir le flux d'air sur sensiblement toute la largeur de la zone trouée du carénage. Cette évolution de section est réalisée par une courbure 272 donnée à la mousse 270, permettant une évolution progressive et linéaire propice à limiter les turbulences et les bruits d'impact. Cette répartition plus homogène des flux d'air en sortie de ce carénage contribue ainsi à la diminution du bruit aéraulique. Les figures 12 et 13 présentent une variante de réalisation du carénage du moteur dans cette deuxième mise en oeuvre de l'invention. Ainsi, la figure 12 présente la partie basse 360 d'un carénage du moteur, cette partie basse présentant des ouvertures 362 dont la dimension, le nombre et la densité sont sensiblement les mêmes que précédemment décrits. Toutefois, les ouvertures 362 sont positionnées uniquement sur la paroi inférieure de la partie basse du carénage, à l'opposé de la sortie d'air 320 du bâti de l'aspirateur, tel que le montre la figure 13 qui représente une vue en coupe du moteur et des carénages associés. Ainsi, le moteur 340 est logé dans un carénage composé d'une partie haute 350 et d'une partie basse 360. Les ouvertures 362 de sortie d'air du carénage permettent de diriger l'air vers le bas. Un matériau absorbant 370, tel que précédemment décrit, est disposé face aux ouvertures, à l'extérieur du carénage, afin d'absorber une partie de l'énergie acoustique du flux d'air sortant. Ce matériau est contenu dans un second carénage 380 fixé à la partie supérieure 380 du premier carénage. Tel qu'il est bien visible sur la figure 13, la section de passage de l'air à la sortie de la partie basse 360 du carénage est croissante dans le sens du flux d'air, afin de répartir les flux d'air au travers desdites ouvertures, et de limiter les dispersions de vitesse d'air à ce niveau La présente invention n'est pas limitée aux deux exemples de mise en oeuvre proposés et les perfectionnements cités, mais englobe également tous les équivalents techniques des solutions envisagées. 14
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L'invention concerne un aspirateur comportant un bâti, à l'intérieur duquel est logé un moteur électrique associé à un ventilateur permettant de créer, en fonctionnement, une aspiration d'air depuis une tubulure, en amont du moteur, terminée par un suceur, jusqu'à une sortie d'air du bâti située en aval du moteur, un dispositif de filtration étant disposé sur le trajet aéraulique, de préférence en amont du moteur, caractérisé en ce que le moteur est disposé dans un carénage (130) spécifique, et en ce que ce carénage (130) est percé d'une pluralité d'ouvertures d'échappement d'air.
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1. Aspirateur (1, 200) comportant un bâti, à l'intérieur duquel est logé un moteur électrique (240, 340) associé à un ventilateur permettant de créer, en fonctionnement, une aspiration d'air depuis une tubulure, en amont du moteur, terminée par un suceur, jusqu'à une sortie d'air (320) du bâti située en aval du moteur (240, 340), un dispositif de filtration étant disposé sur le trajet aéraulique, de préférence en amont du moteur (240, 340), caractérisé en ce que le moteur (240, 340) est disposé dans un carénage (130, 260, 360) spécifique, et en ce que ce carénage (130, 260, 360) est percé d'une pluralité d'ouvertures (132, 262, 362) d'échappement d'air. 2. Aspirateur (1, 200) selon la précédente, caractérisé en ce que les ouvertures (132, 262, 362) représentent au total une surface d'au moins 10 cm2. 3. Aspirateur (1, 200) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures (132, 262, 362) du carénage (130, 260, 360) ont chacune une surface comprise entre 0,75 mm2 et 40 mm2. 4. Aspirateur (1, 200) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les ouvertures (132, 262, 362) du carénage (130, 260, 360) sont ménagées dans une ou plusieurs parois du carénage (130, 260, 360) localisées à l'opposé de la sortie d'air (320) du bâti d'aspirateur. 5. Aspirateur (1, 200) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un matériau absorbant (134, 270, 370) est disposé en face des ouvertures (132, 262, 362) du carénage (130, 260, 360), à l'extérieur dudit carénage. 6. Aspirateur (1, 200) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface du matériau absorbant (134, 270, 370) en vis-à-vis des ouvertures (132, 262, 362) est au moins égale à la surface de la ou des 15parois du carénage (130, 260, 360) comportant les ouvertures (132, 262, 362). 7. Aspirateur (200) selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que le matériau absorbant (270, 370) est disposé à une distance variable de la ou des parois du carénage (260, 360) comportant les ouvertures (262, 362). 8. Aspirateur (200) selon la précédente, caractérisé en ce que la section (S,, S2) de passage de l'air en aval d'une ouverture (262, 362) du carénage (260, 360), et définie par la paroi du carénage (260, 360) et le matériau absorbant (270, 370), est d'autant plus importante que la sortie d'air (320) du bâti d'aspirateur est proche de ladite ouverture (262, 362). 9. Aspirateur (1, 200) selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que le matériau absorbant (134, 270, 370) est une mousse. 10.Aspirateur (200) selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que la partie du carénage (260, 360) comportant les ouvertures (262, 362), ainsi que le matériau absorbant (270, 370), sont disposés dans un carénage (280, 380) d'isolation phonique. 11. Aspirateur (1, 200) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que au moins l'un des carénages (130, 260, 360) est réalisé en polypropylène. 12. Aspirateur (1, 200) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le bâti est réalisé, pour l'essentiel, en polypropylène expansé.
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A
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A47
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A47L 9
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DISPOSITIF DE CONVERSION D'ENERGIE ET SON APPLICATION A LA TELEALIMENTATION ET/OU TELECOMMANDE DE COMPOSANTS OPTIQUES ACTIFS DEPORTES DANS UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION OPTIQUE
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La présente invention concerne de manière générale un dispositif de conversion d'une énergie lumineuse en une énergie électrique et son application à la téléalimentation et/ou la télécommande de composants optiques actifs déportés dans un réseau de télécommunication optique. A l'heure actuelle, les réseaux de télécommunication sont partagés en trois parties: le réseau coeur, le réseau métropolitain et le réseau d'accès. Les développements récents portent à croire que la fibre optique deviendra un support de transmission privilégié du réseau d'accès tout comme elle l'est déjà pour les réseaux coeur et métropolitain. La fibre optique étant un support de transport prépondérant des réseaux de télécommunication, de nombreuses fonctions optiques telles que la répartition ou la commutation par exemple jalonnent lesdits réseaux et la question de l'alimentation électrique des composants optiques réalisant ces fonctions est au centre de nombreuses réflexions. L'extension de la fibre optique au réseau d'accès ne fera que renforcer cet état de fait. Il existe actuellement deux réponses à ces problèmes d'alimentation 25 électrique dans les réseaux optiques: l'alimentation locale et la téléalimentation. L'alimentation locale consiste à placer une source d'énergie électrique à proximité du ou des composants optique actifs à alimenter. Le plus souvent, la source d'énergie consiste en un raccord à un réseau de distribution d'électricité. Pour cela, les divers équipements, tels que le transformateur, le redresseur ou le convertisseur continu-continu et la batterie de secours sont stockés dans une armoire disposée sur les trottoirs. Dans des endroits où les conditions d'exploitation sont favorables, l'énergie est fournie par une source autonome du type photovoltaïque. Cette source d'énergie est constituée d'une pluralité de cellules photovoltaïques associées à un régulateur et à une batterie de stockage. Le bon fonctionnement d'une telle source d'énergie est fonction des conditions climatiques ce qui limite son champ géographique d'utilisation. L'alimentation locale des composants optiques actifs du réseau présente un certain nombre d'inconvénients notamment en termes de coût et de complexité des câblages. Cette complexité de câblage entraîne un manque de fiabilité tandis que la dépendance au réseau de distribution électrique engendre un manque de flexibilité dans le choix de la localisation des composants optiques au sein du réseau de télécommunications. Bien que la solution qui consiste à utiliser une source autonome offre une plus grande liberté quant à la répartition des composants optiques actifs dans le réseau, celle-ci présente des inconvénients tels qu'une forte dépendance aux conditions climatiques et un coût de maintenance élevé. Afin de palier aux inconvénients de l'alimentation locale, il a été proposé la téléalimentation par paire de cuivre. Cette solution consiste à faire transiter l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement des composants optiques actifs via une paire de cuivre depuis une source d'énergie déportée. La source d'énergie peut être située dans un central téléphonique, en entrée de zone de distribution optique, ou encore à partir de chez l'abonné. Selon la localisation de la source d'énergie, celle-ci peut être doublée par un groupe électrogène servant de source de secours. 2890508 3 Cependant, cette technique d'alimentation présente plusieurs inconvénients. Un premier inconvénient tient à l'influence de paramètres tels que l'environnement électromagnétique ou encore le taux d'humidité du milieu dans lequel les câbles circulent. Pour cela, il est nécessaire de les protéger contre les ondes électromagnétiques, les hausses et baisses de tension et contre les courts-circuits entre paires. Or, cette protection a un coût significatif. Un second inconvénient réside dans la présence nécessaire de convertisseurs de tension et de cartes électroniques de commandes à proximité des composants optiques actifs à alimenter, ces équipements étant consommateurs d'énergie. En effet, la tension électrique délivrée par un réseau de distribution d'électricité étant de 48 V, elle doit être réduite afin de pouvoir alimenter un composant optique actif sans l'endommager du fait d'une tension électrique inadaptée. Enfin, un troisième inconvénient tient à l'architecture même du réseau d'accès optique. La téléalimentation repose sur le principe que la paire de cuivre transportant l'énergie suit la fibre optique transportant les données. Dans le réseau d'accès il n'est pas envisageable d'associer une fibre optique à une paire de cuivre car celui-ci est trop dense. La présente invention a donc pour but de proposer une solution pour l'alimentation électrique des composants optiques actifs jalonnant un réseau optique qui ne présente pas les inconvénients de l'art antérieur. A cette fin, l'invention propose un dispositif de téléalimentation d'au moins un composant optique actif caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module de conversion d'énergie passif, ledit module de conversion d'énergie assurant la conversion d'une énergie lumineuse en énergie électrique destinée à l'alimentation dudit composant optique actif. Le dispositif d'alimentation en énergie des divers composants optiques actifs du réseau utilise les fibres optiques déjà présentes dans le réseau, ou une fibre dédiée comme support de transport, pour tirer l'énergie nécessaire au fonctionnement des composants optiques actifs jalonnant ledit réseau de la conversion de l'énergie lumineuse ainsi véhiculée en énergie électrique. Le réseau est simplifié en supprimant la paire de cuivre servant au transport de l'énergie électrique. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le module de conversion d'énergie comporte au moins un composant photovoltaïque. Selon un mode de réalisation, ledit dispositif comporte un circuit amplificateur passif d'au moins une grandeur électrique permettant d'amplifier la puissance électrique délivrée en sortie du module de conversion d'énergie. Ce mode de réalisation permet d'alimenter à distance des composants optiques actifs consommateurs d'énergie sans avoir à faire appel à un nombre important de composants photovoltaïques constituant le module de conversion d'énergie. L'invention concerne également un dispositif de télécommande d'au moins un composant optique actif caractérisé en ce que il comporte des moyens d'alimentation locaux reliés audit composant optique actif, un module de conversion d'énergie passif et au moins un dispositif interrupteur destiné à être commandé par ledit module de conversion d'énergie. Dans un mode de réalisation de l'invention, le module de conversion d'énergie comporte au moins un composant photovoltaïque. Un réseau de télécommunication équipé de tels dispositifs de télécommande, dont le prix d'achat est faible voit sa consommation en énergie électrique diminuer de manière significative. En effet, la technique de télécommande utilisant un réseau de distribution électrique fonctionne au moyen d'éléments actifs forts consommateurs d'énergie. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif interrupteur est avantageusement constitué d'un phototransistor. Ce mode de réalisation permet de simplifier le réseau de télécommunication optique, de diminuer son coût et de réduire la puissance optique nécessaire au fonctionnement dudit réseau. L'invention concerne encore un réseau optique de télécommunication comportant au moins une source optique, au moins un composant optique actif à téléalimenter, et au moins une fibre optique permettant de transporter l'énergie lumineuse issue de la source optique jusqu'audit composant optique actif, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module de conversion d'énergie comportant au moins un composant photovoltaïque, ledit module de conversion d'énergie assurant la conversion d'une énergie lumineuse en énergie électrique, ladite énergie électrique étant utilisée pour alimenter ledit composant optique actif. Dans un tel réseau, l'énergie est véhiculée dans un support diélectrique, la fibre optique, insensible aux environnements électromagnétiques. L'invention s'applique donc de façon particulièrement avantageuse dans des domaines où les contraintes liées à de forts champs magnétiques posent des problèmes d'alimentation en énergie électrique de certains composants optiques actifs. L'énergie lumineuse peut être véhiculée via une fibre optique transportant des données ou une fibre dédiée à la téléalimentation. Le mode de réalisation faisant appel à une fibre optique des données est avantageux car il permet d'utiliser un support existant ce qui permet une économie significative. L'invention concerne aussi un réseau optique comportant au moins une source optique de télécommunication, au moins un composant optique actif à télécommander, et au moins une fibre optique permettant de transporter l'énergie lumineuse issue de la source optique jusqu'audit composant optique actif, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module de conversion d'énergie comportant au moins un composant photovoltaïque, ledit module de conversion d'énergie assurant la conversion d'une énergie lumineuse en énergie électrique, ladite énergie électrique étant utilisée pour commander ledit composant optique actif. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de modes de réalisation préférés décrits en référence aux dessins dans lesquels la figure 1 représente un réseau de télécommunications selon l'invention fonctionnant sur le principe d'une fibre optique dédiée éclairant un module de conversion d'énergie destiné à alimenter en énergie électrique un composant optique actif, - la figure 2 représente un réseau de télécommunications selon l'invention fonctionnant sur le principe d'une fibre optique dédiée éclairant un module de conversion d'énergie composé de N composants photovoltaïques, - la figure 3A représente un réseau de télécommunications selon l'invention dans lequel le module de conversion d'énergie est constitué d'un composant photovoltaïque connecté à un circuit amplificateur de puissance électrique passif, - la figure 3B représente un réseau de télécommunications selon l'invention dans lequel le module de conversion d'énergie est constitué de deux composants photovoltaïques connectés à un circuit amplificateur de puissance électrique actif, - la figure 4 représente un réseau de télécommunications selon l'invention utilisant comme support une fibre optique de données dans laquelle au moins un canal optique est alloué à l'éclairage d'un module de conversion d'énergie, 2890508 7 - la figure 5 représente un réseau de télécommunications selon l'invention utilisant comme support une fibre optique de données dans lequel le module de conversion d'énergie est constitué d'une pluralité de composants photovoltaïques, - la figure 6A représente un réseau de télécommunications selon l'invention utilisant comme support une fibre optique de données dans lequel le module de conversion d'énergie est constitué d'un composant photovoltaïque connecté à un circuit amplificateur de puissance électrique passif, - la figure 6B représente un réseau de télécommunications selon l'invention utilisant comme support une fibre optique de données dans lequel le module de conversion d'énergie est constitué de deux composants photovoltaïques connectés à un circuit amplificateur de puissance électrique actif, - la figure 7 représente un réseau de télécommunications selon l'invention utilisant comme support une fibre optique de données dans laquelle au moins un canal optique est alloué à l'éclairage d'un module de conversion d'énergie destiné à commander un composant optique actif. Sur chacune des figures, les traits en pointillés représentent les circuits électriques et les traits pleins, les circuits optiques. Les réseaux optiques sont dotés de fonctions optiques assurant leur fonctionnement. Ces fonctions optiques, sont réalisées par des composants optiques actifs à très faible consommation électrique, de l'ordre de quelques dizaines de milliwatts. C'est l'une des raisons pour lesquelles les réseaux optiques se prêtent bien à la téléalimentation. De tels composants optiques actifs sont par exemple des coupleurs optiques variables. Selon l'invention, l'énergie lumineuse véhiculée par des fibres optiques présentes dans le réseau de télécommunication est convertie en énergie électrique. Cette conversion est réalisée au moyen d'un module de conversion d'énergie présentant la particularité d'être passif, c'est-àdire ne nécessitant pas d'alimentation en électricité pour fonctionner. La figure 1 illustre de manière générale un réseau de télécommunications au sein duquel l'invention est mise en oeuvre. Dans ce réseau, un flux lumineux destiné à l'alimentation électrique d'un composant optique actif FOI est transporté dans au moins une fibre optique dédiée FTa1. Autrement dit, la fibre optique FTa1 ne véhicule que le flux optique destiné à l'alimentation électrique du composant optique actif FOI et aucun flux de données. A proximité du composant optique actif FOI à alimenter, par exemple dans le même boîtier de stockage, la fibre dédiée FTa1 est reliée à un composant optique passif OP une entrée vers N sorties où N correspond au nombre d'entrées d'un module de conversion d'énergie MC1 à éclairer. Le nombre d'entrées du module de conversion MC1 à éclairer dépend des besoins énergétiques du composant optique actif FOI à alimenter. Ainsi, selon la consommation électrique du composant optique actif FOI, le nombre N d'entrées du module de conversion MC1 varie. Dans ce réseau, le dispositif une entrée vers N sorties OP est, par exemple, un coupleur optique passif 1 vers N ou un démultiplexeur en longueurs d'onde. Dans le cas où le dispositif 1 vers N est un coupleur optique, chaque entrée du module de conversion MC1 est connecté à sa propre fibre optique et est éclairé par la même longueur d'onde. Dans le cas où le dispositif 1 vers N est un démultiplexeur, chaque entrée du module de conversion MC1 est éclairée par une longueur d'onde qui lui est propre. Enfin, le module de conversion d'énergie MC1 est connecté électriquement avec le composant optique actif FOI à alimenter. Le composant optique actif FOI est connecté à au moins une fibre optique FD,e assurant l'acheminement des flux de données entrant vers ledit composant optique FOI, et à au moins une fibre optique sortante FD,S assurant la répartition des flux de données sortant en fonction de leur destination dans le réseau. Le nombre de fibres optiques entrantes FD,e et le nombre de fibres optiques sortantes FD1s connectées au composant optique actif FOI dépendent du type de fonction réalisée par celui-ci. Par exemple, si le composant optique actif FOI est un coupleur optique variable (vers 2 , celui-ci est connecté à une fibre optique entrante et deux fibres optiques sortantes. Le dispositif de conversion d'énergie MC1 est éclairé par une source optique OS1 au moyen de la fibre optique dédiée FTa1. La source optique OS1 est constituée par exemple d'un laser, d'un amplificateur, ou d'un laser et d'un amplificateur. Cette source optique OS1 est située par exemple au niveau du central téléphonique mais pourrait également se trouver dans une station d'énergie intermédiaire. Dans un réseau d'accès, les flux de données transitent sur de courtes distances. Ainsi, la puissance optique nécessaire à l'acheminement des flux données est faible. Une telle puissance optique n'est pas suffisante pour téléalimenter un composant optique actif, c'est pourquoi lorsque l'invention est appliquée à la téléalimentation de composants optiques actifs situés dans un réseau d'accès, comme c'est le cas des différents modes de réalisation particuliers de l'invention représentés sur les figures 2 à 3B, les flux lumineux destinés à éclairer le module de conversion MC1 sont véhiculés par une fibre optique dédiée dans laquelle une puissance optique adaptée est envoyée. Ainsi la source optique OS1 est, le plus souvent uniquement dédiée à la téléalimentation. Il est alors nécessaire de prévoir une seconde source optique (non représentée sur les figures) assurant l'envoi des données dans le réseau. Néanmoins, dans certains cas de figures, une seule source optique sert à la fois à la téléalimentation et à l'envoi de flux de données dans le réseau. La figure 2 représente un premier mode de réalisation particulier de l'invention. Ici, le module de conversion d'énergie MC1 est constitué d'une pluralité de composants photovoltaïques PH2i passifs montés en série ou en parallèle afin d'amplifier respectivement la valeur de la tension ou la valeur du courant délivré. Le nombre de modules photovoltaïques PH2i à éclairer dépend des besoins énergétiques du composant optique actif FO2 à alimenter auxquels ils sont connectés électriquement. Un tel composant photovoltaïque est par exemple une photodiode. Selon un deuxième mode de réalisation particulier de l'invention représenté à la figure 3A, le dispositif d'alimentation d'un composant optique actif FO3 est constitué d'un seul composant photovoltaïque PH31 connecté à une fibre optique dédiée FTa3. Dans ce système, la puissance optique transportée par la fibre dédiée FTa3 est injectée dans le composant photovoltaïque PH31 lequel est connecté à un circuit amplificateur CA3 permettant d'amplifier la puissance électrique délivrée par ledit composant photovoltaïque PH31, le circuit amplificateur CA3 étant, de préférence, un circuit passif. Enfin, le circuit d'amplification CA3 est relié au composant optique actif FO3 à alimenter afin de lui délivrer la puissance électrique amplifiée, ledit composant optique passif est également connecté à au moins une fibre optique entrante FD3e, et au moins une fibre optique sortante FD35. Le mode de réalisation représenté à la figure 3B constitue une variante du mode de réalisation représenté à la figure 3A. Il diffère de celui-ci en ce que le circuit amplificateur CA3 est un circuit actif, c'est-à-dire qu'il nécessite un apport, même très faible, en énergie électrique pour pouvoir fonctionner. Il est alors nécessaire d'introduire un deuxième composant photovoltaïque PH32 dans le dispositif d'alimentation en énergie électrique. Le rôle de ce second composant photovoltaïque PH32 est de fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement du circuit amplificateur CA3. Pour cela, un coupleur optique OC3 un vers deux permettant de répartir le flux issu de la source optique OS3 sur les deux composants photovoltaïques PH31 et PH32 est disposé à l'extrémité de fibre FTa3. Les figures 4, 5, 6A et 6B illustrent quatre autres réseaux dans lesquels le flux lumineux destiné à l'alimentation électrique des composants optiques actifs est transporté dans la même fibre optique que celle qui transporte des flux données. Ces systèmes sont destinés, de préférence, à la téléalimentation dans les réseaux longues distances, comme par exemple le réseau cceur, où les données sont transportées à travers une forte puissance optique. Ces systèmes ont plus économiques car ils utilisent des supports déjà existant dans le réseau pour acheminer l'énergie lumineuse vers les composants optiques passifs à alimenter. Les flux lumineux destinés à la téléalimentation des composants optiques actifs transitant par la même fibre optique que les flux de données, les réseaux représentés de manière générale à la figure 4 et de façon plus particulière aux figures 5, 6A et 6B utilisent comme dispositif 1 vers N un démultiplexeur en longueurs d'onde D. En effet, un tel dispositif 1 vers N est apte à séparer les flux de données des flux destinés à la téléalimentation en fonction de leurs longueurs d'onde. Dans ces systèmes, une fibre de données FD4, FD5, FD6 arrive en entrée d'un démultiplexeur D; qui extrait la ou les longueur(s) d'onde destinée(s) à la téléalimentation d'un composant optique actif FO4, FO5, FO6 situé à proximité. Une fois les longueurs d'ondes extraites, celles-ci sont dirigées dans le cadre du réseau représenté de manière générale à la figure 4 vers un module de conversion d'énergie MC4. Ledit module de conversion d'énergie MC4 est connecté électriquement au composant optique actif FO4 à alimenter, lui- même connecté à au moins une fibre optique FD4e assurant l'acheminement des flux de données entrant vers ledit composant optique actif FO4, et au moins une fibre optique sortante FD4, assurant la répartition des flux de données sortant en fonction de leur destination dans le réseau. Dans un premier mode de réalisation particulier représenté à la figure 5 le module de conversion d'énergie MC4 est constitué d'une pluralité de composants photovoltaïques PH5i montés en série ou en parallèle afin d'amplifier respectivement la valeur de la tension ou la valeur du courant délivré. La figure 6A représente un deuxième mode de réalisation particulier dans lequel le dispositif de conversion d'énergie MC4 est constitué d'un unique composant optique actif PH61 connecté à un circuit amplificateur CA6 passif dont le principe de fonctionnement a été décrit plus haut. La figure 6B illustre le cas du circuit amplificateur CA6 actif. Dans une variante des modes de réalisation précédents non représentée sur les figures, les longueurs d'onde destinées à la téléalimentation sont fournies par une source optique distincte de celle destinée à l'envoi des données. Cependant, les flux lumineux issus de ces deux sources optiques distinctes transitent par les mêmes fibres optiques de données. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'énergie utilisée pour alimenter électriquement un composant optique permet également de le commander. Ce mode de réalisation s'applique par exemple à la télécommande/ téléalimentation d'un coupleur optique à répartition variable de puissance optique. Un coupleur optique variable est un composant optique actif permettant de faire varier le pourcentage de lumière transmise par chacune de ses sorties respectivement de 0 à 100% et de 100 à 0%. Un tel composant permet, entre autres, d'assurer la répartition de la puissance optique en fonction de l'éloignement des utilisateurs par rapport à la source optique, de favoriser en cas de besoin une de ses sorties plutôt qu'une autre, ou encore de récupérer la puissance optique d'un utilisateur ayant de faibles pertes optiques pour approvisionner un autre utilisateur ayant des pertes optiques plus importantes. La variation du taux de transmission des sorties du coupleur optique étant fonction de la valeur du courant appliqué à ses bornes, la valeur du courant en sortie du dispositif d'alimentation utilisé doit être variable. Par exemple si le dispositif d'alimentation utilise un module de conversion d'énergie comportant plusieurs composants photovoltaïques, en faisant varier la puissance optique envoyée par une source optique pour éclairer lesdits composants photovoltaïques, la valeur du courant électrique délivré pour alimenter le coupleur variable varie et par conséquent le coupleur optique est commandé en même temps et par la même voie que celle utilisée pour l'alimenter. Ainsi, le composant optique actif est commandé en faisant varier la puissance optique de la source optique émettrice située dans un central téléphonique distant. L'invention s'applique également à la télécommande de composants optiques actifs indépendamment de l'alimentation desdits composants optiques passifs. La télécommande de composant optique actif ne nécessite pas l'envoi de fortes puissance optiques dans le réseau, c'est pourquoi le flux lumineux destiné à la télécommande de composants optiques actifs est transporté, de manière avantageuse, dans des fibres optiques destinées au transport des flux de données. Un exemple de réseau dans lequel un composant optique actif est télécommandé selon l'invention va maintenant être décrit en référence à la figure 7. Dans le réseau de la figure 7, la ou les longueurs d'onde dédiées à la télécommande transitent via une fibre de données FD, puis sont séparées des longueurs d'onde de données par un démultiplexeur D, disposé à proximité d'un composant optique actif FO7 à commander, ledit composant optique actif FO7 étant connecté à au moins une fibre optique de données FD,e assurant l'acheminement des flux de données entrant vers ledit composant optique actif FO7, et au moins une fibre optique sortante FD,s assurant la répartition des flux de données sortant en fonction de leur destination dans le réseau. Dans ce réseau, la ou les longueur(s) d'onde de télécommande sont injectée(s) dans un module de conversion d'énergie MC7. Le module de conversion d'énergie MC7 est par exemple constitué d'au moins un composant photovoltaïque PH7;. Une alimentation électrique est assurée par une source d'énergie locale L lorsque cela est nécessaire au fonctionnement du composant optique actif FO7 à télécommander. La source d'énergie locale L consiste par exemple en des piles au lithium ou encore en un panneau de cellules photovoltaïques exposé en plein air et associé à un accumulateur de charge. Enfin, le circuit d'alimentation est fermé ou ouvert à l'aide d'un interrupteur T actionné par le module de conversion d'énergie MC7. Ainsi l'état d'éclairement du module de conversion d'énergie MC7, permet de commander le composant optique actif FO7. Dans un mode de réalisation de l'invention non représenté sur les figures, l'interrupteur T est constitué par un transistor. Dans une variante de réalisation également non représenté sur les figures, le transistor et le module de conversion d'énergie MC7 sont remplacés par un phototransistor lequel remplira à la fois la fonction de convertisseur d'énergie et la fonction d'interrupteur. Le dispositif présenté ici présente l'avantage de ne pas utiliser un réseau de distribution d'électricité et ne dispose d'aucun élément consommateur d'énergie entre la source d'énergie locale et la fonction optique à commander. Un exemple d'utilisation d'un dispositif de télécommande selon l'invention est la protection ou la restauration d'un chemin optique. La protection d'un réseau consiste à doubler l'artère optique principale reliant le central téléphonique avec le point de répartition (exemple). En effet, une défaillance intervenant à ce niveau prive tous les utilisateurs des données. Ce type de protection fait appel à des commutateurs un vers deux et deux vers un permettant de basculer instantanément sur le support de protection. Afin de faire basculer la transmission d'une sortie vers l'autre, il suffit d'appliquer une tension électrique pendant un laps de temps très court, de l'ordre que quelques centaines de nanosecondes, aux bornes d'un commutateur optique. Il convient d'appliquer la même tension mais avec une polarité inversée pour faire rebasculer la transmission vers la première sortie. Une fois que la transmission a basculé, il n'est plus nécessaire d'alimenter le composant optique pour maintenir cet état, le commutateur ne devant être alimenté que lors des phases de basculement: on dit qu'il est "bistable". Bien qu'un commutateur optique ne nécessite pas d'être alimenté enpermanence, c'est un composant qui demande une puissance électrique assez importante pour pouvoir s'activer. Toutefois, comme il ne nécessite qu'une très faible énergie électrique, il peut être alimenté au moyen d'une pile lithium dont la durée de vie pourra aller jusqu'à une dizaine d'années en tenant compte de la fréquence d'utilisation des commutateurs optiques dans une liaison optique. Bien que des modes de réalisation particuliers de la présente invention aient été décrits ci-dessus, l'homme du métier comprendra que diverses modifications et aménagements peuvent se pratiquer sans sortir du cadre de la présente invention
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L'invention concerne un module de conversion d'une énergie lumineuse en une énergie électrique (MC1) destiné à être utilisé dans un réseau optique, assurant la conversion d'une énergie lumineuse provenant d'un signal optique transporté dans une fibre optique (FTa1) depuis une source d'énergie lumineuse (OS1), en une énergie électrique.L'invention concerne également l'utilisation de ce module dans des dispositifs de téléalimentation et/ou de télécommande pour réseaux optiques.L'invention concerne enfin des systèmes de téléalimentation et/ou télécommande utilisant des tels dispositifs.
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1. Dispositif de téléalimentation d'au moins un composant optique actif (FOi) caractérisé en ce que il comporte au moins un module de conversion d'énergie (MC1) passif ledit module de conversion d'énergie (MC1) assurant la conversion d'une énergie lumineuse en énergie électrique destinée à l'alimentation dudit composant optique actif (FOi). 2. Dispositif de téléalimentation selon la 1, caractérisé en ce que le module de conversion d'énergie (MC1) comporte au moins un composant photovoltaïque (PH;) 3. Dispositif de téléalimentation selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit amplificateur passif (CAi) d'au moins une grandeur électrique permettant d'amplifier la puissance électrique délivrée à la sortie du module de conversion d'énergie MC1). 4. Dispositif de télécommande d'au moins un composant optique actif (FOi) caractérisé en ce que il comporte des moyens d'alimentation locale (L) connectés audit composant optique actif (FOi), un module de conversion d'énergie (MC7) passif et au moins un dispositif interrupteur (T) destiné à être commandé par ledit module de conversion d'énergie (MC7). 5. Dispositif de télécommande selon la 4, caractérisé en ce que le module de conversion d'énergie (MC7) comporte au moins un composant photovoltaïque (PH;) 6. Dispositif de télécommande selon la 4, caractérisé en ce que le module de conversion d'énergie (MC7) et le dispositif interrupteur (T) sont constitués par au moins un phototransistor. 7. Réseau optique comportant au moins une source optique (OSi), au moins un composant optique actif (FOi) à téléalimenter, et au moins une fibre optique (FD;, FTa;) permettant de transporter l'énergie lumineuse issue de la source optique (OSi) jusqu'audit composant optique actif, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module de conversion d'énergie comportant au moins un composant photovoltaïque (PH), ledit module de conversion d'énergie assurant la conversion d'une énergie lumineuse en énergie électrique, ladite énergie électrique étant utilisée pour alimenter ledit composant optique actif. 8. Réseau selon la 6, caractérisé en ce que l'énergie lumineuse destinée à téléalimenter ledit composant optique actif est transportée via une fibre optique transportant des données (FD;). 9. Réseau optique comportant au moins une source optique (OS;), au moins un composant optique actif à télécommander, et au moins une fibre optique (FD;, FTa;) permettant de transporter l'énergie lumineuse issue de la source optique (OS;) jusqu'audit composant optique actif, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module de conversion d'énergie comportant au moins un composant photovoltaïque (PH), ledit module de conversion d'énergie assurant la conversion d'une énergie lumineuse en énergie électrique, ladite énergie électrique étant utilisée pour commander ledit composant optique actif (FOi). 10. Réseau selon la 8, caractérisé en ce que l'énergie lumineuse destinée à télécommander ledit composant optique actif est transportée via une fibre optique transportant des données (FD;).
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H04L,H04B
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H04L 12,H04B 10
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H04L 12/10,H04B 10/80
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FR2899369
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A1
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PROCEDE ET SYSTEME DE DETECTION DE LA CIRCULATION D'UN VEHICULE A CONTRESENS AU MOYEN D'UN DETECTEUR A FORMATION D'IMAGES
| 20,071,005 |
D'IMAGES. La présente invention concerne un procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens au moyen d'un détecteur à formation d'images, qui peut consister en une ou plusieurs caméras. La présente invention concerne également un système pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. Devant le nombre et la gravité des accidents de la route dus à une circulation à contresens, en particulier sur des autoroutes et des voies rapides, on cherche à perfectionner constamment les moyens propres à augmenter la sécurité des automobilistes. Des solutions techniques ont déjà été conçues pour fournir 15 une assistance aux conducteurs d'un véhicule automobile qui circulent sur le réseau routier. Selon une demande de brevet français n 2 213 549, on connaît un système passif de signalisation routière qui comporte des bandes de même largeur et d'espacement 20 prédéterminés, disposées transversalement sur la chaussée, capables de réfléchir des radiations électromagnétiques et formant des combinaisons de codes à n bits d'information du type 1 et 0 . La combinaison de code est précédée ou suivie d'une information supplémentaire matérialisée par une 25 bande réfléchissante d'une largeur différente de celle des autres bandes de la combinaison. On connaît également, selon la demande de brevet français n 2 580 097, un système d'assistance pour faciliter la circulation routière qui peut se résumer comme suit : un tronçon de chaussée est équipé d'un marquage codé magnétique sous forme de barres transversales dont l'épaisseur et l'écartement sont définis en fonction du code choisi. Le véhicule en circulation est équipé d'une boucle de détection et d'un dispositif détecteur destiné à détecter et interpréter ce marquage. Les informations recueillies sont transmises au conducteur par des signaux lumineux ou sonores ou par un affichage alphanumérique. Ces systèmes de l'art antérieur ne visent pas particulièrement la question de la circulation à contresens. Les moyens qu'ils divulguent pourraient mutatis mutandis s'y appliquer, mais ces systèmes présentent l'inconvénient de nécessiter d'équiper la route, d'un collage ou d'un marquage. On connaît également, selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique US 3 739 179, un dispositif qui s'applique à la détection de la circulation à contresens d'un véhicule et à l'information du conducteur dans un tel cas. Ce dispositif est basé sur un ensemble de type émetteur récepteur de lumière. L'inconvénient déjà mentionné de l'art antérieur est également présent sous une forme légèrement différente : en effet, selon l'objet de ce brevet, l'infrastructure doit être équipée de réflecteurs susceptibles de renvoyer la lumière de l'émetteur aux fins d'analyse par le système récepteur du véhicule. On connaît aussi, selon le brevet des Etats-Unis d'Amérique US 5 982 278, un dispositif pour améliorer la sécurité de conduite d'un véhicule automobile qui fonctionne de la manière suivante : un jeu de capteurs de type émetteur récepteur permet notamment la lecture continue de marquages routiers existants, à savoir les bandes blanches de séparation des voies, les accotements de toutes sortes, ou bien encore de détecter les autres véhicules ou divers éléments d'infrastructure. Mais pour détecter une circulation à contresens, il faut là aussi équiper la route de codes qui sont lus par le jeu de capteurs émetteurs récepteurs. On a vu également que tous les dispositifs de l'art antérieur font communiquer l'infrastructure avec le véhicule pour transmettre des informations relatives à la circulation (limitations de vitesse, virages dangereux, sens de la circulation, etc.). Bien que l'éventail des informations transmises soit illimité, tous ces dispositifs en fait requièrent à la fois l'équipement du véhicule (récepteurs) et de l'infrastructure (émetteurs). Si l'équipement des véhicules semble envisageable parce qu'il peut s'agir d'un équipement (récepteur) unique embarqué, il en est autrement pour l'infrastructure pour laquelle l'équipement représente une infinité d'équipements (émetteurs), par conséquent un coût d'acquisition, de montage et d'entretien considérable. Le but de la présente invention est, par conséquent, de concevoir un système de détection de la circulation à contresens d'un véhicule qui ne nécessite pas d'équipement particulier de l'infrastructure. En d'autres termes, c'est un but de la présente invention de concevoir un système de détection de la circulation à contresens d'un véhicule qui ne nécessite d'équipements que ceux qui sont embarqués sur le véhicule, de tels équipements étant eux-mêmes capables d'acquérir des informations sur l'infrastructure par leurs propres moyens. C'est également un but de la présente invention de concevoir un système de détection de la circulation à contresens d'un véhicule qui soit basé sur l'utilisation de caméras, c'est-à-dire d'éléments passifs , contrairement aux éléments actifs constitués par les émetteurs récepteurs de certains systèmes de l'art antérieur. C'est encore un but de la présente invention de concevoir un système de détection de la circulation à contresens d'un véhicule, qui soit basé sur un moyen technique de détection robuste, fiable et de meilleur coût possible. Pour atteindre ces buts, la présente invention réalise un nouveau procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens sur une route à deux sens de circulation, chaque sens de circulation ayant au moins une voie de circulation, et ladite route ayant une ligne axiale continue qui délimite les deux sens de circulation. Ce nouveau procédé comporte les étapes suivantes : - on détecte les bandes continues ou discontinues qui délimitent les voies de circulation, et - en cas de détection d'une bande continue à droite du véhicule, on alerte le conducteur pour l'informer qu'il roule à contresens. On détecte lesdites bandes continues ou discontinues qui délimitent les voies de circulation au moyen d'un détecteur à formation d'images placé sur ledit véhicule. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, on détecte lesdites bandes continues ou discontinues qui délimitent les voies de circulation en appliquant un procédé de seuillage aux images des marquages obtenues par ledit détecteur à formation d'images et ensuite une détection de contour desdits marquages. Par procédé de seuillage , on entend un procédé qui consiste à mettre en avant tous les points dont une caractéristique (par exemple, la couleur dans le procédé de l'invention) est supérieure à une valeur seuil donnée. De préférence, le détecteur à formation d'images est constitué par au moins une caméra placée vers l'avant dudit véhicule. En variante, le détecteur à formation d'images est constitué par au moins une caméra placée vers l'arrière dudit véhicule. On alerte le conducteur du véhicule pour l'informer au moyen d'un message sonore, ou au moyen d'un message vibratoire, ou au moyen d'un message visuel, ou encore d'un message lumineux, ou de plusieurs desdits messages. De préférence, s'il s'agit d'un message sonore, il est transmis par les haut-parleurs du véhicule et ce message est un son, ou bien c'est un message vocal. S'il s'agit d'un message vibratoire, cela peut être un message vibratoire émis par le siège du conducteur du véhicule. S'il s'agit d'un message visuel, cela peut être message émis par l'écran télématique du véhicule. De plus, on peut également alerter le conducteur du véhicule 15 au moyen d'un message lumineux sous la forme de voyants lumineux placés sur le tableau de bord. On peut également alerter les autres usagers de la route du danger de circulation à contresens, au moyen d'un allumage des feux de détresse, ou encore au moyen d'un appel de 20 phares, ou encore au moyen d'un signal d'avertisseur sonore. La présente invention réalise aussi un nouveau système de détection pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ci-dessus décrit de manière très générale. De préférence, ce système comprend un détecteur à formation d'images pour observer les marquages au sol, monté sur le véhicule, et un module de traitement des images formées pour distinguer le caractère continu ou discontinu desdits marquages obtenues par ledit détecteur à formation d'images. De manière préférentielle, le module de traitement des images fonctionne avec un algorithme de traitement qui applique un procédé de seuillage aux images des marquages formées par ledit détecteur à formation d'images, et détecte ensuite le contour desdits marquages. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le détecteur à formation d'images est constitué par au moins une caméra montée à l'avant du véhicule. En variante ou en plus, le détecteur à formation d'images est constitué par au moins une caméra montée à l'arrière du véhicule. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 est un schéma du marquage au sol qui équipe en France une route à 4 voies, - la figure 2 est un schéma du marquage au sol qui équipe en France une route à 2x2 voies, - la figure 3 est un schéma du marquage au sol qui équipe en France une autoroute, et -la figure 4 illustre le principe schématisé d'un système de détection de la circulation d'un véhicule à contresens au moyen de caméras, selon la présente invention. Comme déjà mentionné précédemment, l'objet de la présente invention est de détecter les cas de circulation à contresens sur les routes à chaussées séparées, à savoir les différentes routes pour automobiles et les autoroutes, en utilisant les marquages au sol existants, c'est-à-dire les lignes continues et discontinues existantes, les bandes de rives existantes. En France, les routes à 4 voies, les routes à 2x2 voies (avec distance entre les deux lignes de rives supérieures à 13,5 mètres) et les autoroutes sont équipées de marquages horizontaux spécifiques. Ces marquages horizontaux spécifiques partagent le point commun de comporter une ligne blanche continue de séparation des sens de circulation. On peut donc rencontrer les trois situations représentées sur les figures 1 à 3, respectivement. Le schéma de la figure 1 représente le marquage au sol en France équipant une route à 4 voies. F1 et F2 représentent les deux sens de circulation. La séparation S entre les deux sens de circulation est une ligne continue de largeur a, avec a = 37,5 cm. Les rives supérieures R1 et R2 sont des lignes discontinues régulières formées de segments de longueur d et espacés d'une distance e, avec d = 3 mètres et e = 3,5 mètres. Les lignes séparant deux voies d'un même sens de circulation, c'est-à-dire les lignes M1 et M2, sont également des lignes régulières à traits interrompus, formées de segments de longueur b espacés d'une distance c, avec b = 3 mètres et c = 10 mètres. Le schéma de la figure 2 représente le marquage au sol en France équipant une route à 2x2 voies, c'est-à-dire une route dans laquelle la distance entre les deux rives supérieures R1 et R2 est supérieure à 13,5 mètres. F1 et F2 représentent les deux sens de circulation. La séparation S entre les deux sens de circulation comporte deux lignes continues Si et S2 de séparation de largeur a', avec a' = 22,5 cm, les deux lignes étant elles-mêmes séparées par un espace central So. Les rives supérieures RI et R2 sont des lignes régulières à traits interrompus formées de segments de longueur d et espacés d'une distance e, avec d = 3 mètres et e = 3,5 mètres. Les lignes séparant deux voies d'un même sens de circulation, c'est-à-dire les lignes M1 et M2, sont également des lignes à traits interrompus régulières, formées de segments de longueur b espacés d'une distance c, avec b = 3 mètres et c = 10 mètres. Le schéma de la figure 3 représente le marquage au sol en France équipant une autoroute. FI et F2 représentent, comme précédemment, les deux sens de circulation. La séparation S entre les deux sens de circulation est identique à celle de la figure 2 avec deux lignes continues Si et S2 de séparation de largeur a', avec a' = 22,5 cm, les deux lignes étant elles-mêmes séparées par un espace central So. Les rives supérieures Ri et R2 sont des lignes en traits interrompus régulières formées de segments de longueur f et espacés d'une distance g, avec f = 10 mètres et g = 6 mètres. Les lignes séparant deux voies d'un même sens de circulation, c'est-à-dire les lignes M1 et M2, sont également des lignes à traits interrompus régulières, formées de segments de longueur b espacés d'une distance c, avec b = 3 mètres et c = 10 mètres, comme dans le cas de la route à 2x2 voies de la figure 2. La ligne axiale continue S qui délimite les deux sens de circulation, se trouve dans tous les cas des figures 1 à 3 toujours à la gauche du véhicule en situation de circulation normale. Ainsi, en embarquant à bord du véhicule, si ce dernier est équipé d'un moyen d'observation de la route capable de détecter les bandes continues et discontinues qui délimitent les différentes voies de circulation, il est possible de déterminer le type de route sur lequel roule le véhicule : à savoir route à 4 voies, à 2x2 voies, ou autoroute. Le procédé de la présente invention se présente alors avec les étapes suivantes : - on détecte les bandes continues ou discontinues qui délimitent les voies de circulation, et - en cas de détection d'une bande continue à droite du véhicule, on alerte le conducteur pour l'informer qu'il 5 roule à contresens. La présente invention concerne également les moyens ou solutions techniques de mise en oeuvre du procédé ainsi décrit dans sa généralité. Parmi les systèmes d'assistance à la conduite qui équipent 10 aujourd'hui certains véhicules automobiles, il en existe qui utilisent une caméra dirigée vers l'avant ou vers l'arrière du véhicule pour observer les marquages au sol. Ces systèmes ont été développés pour assurer une fonction désignée LDW (Lane Departure Warning) qui lit les marquages de 15 voie sur la route et avertit les occupants si une déviation de la voie est détectée. Selon le principe de la présente invention, on réalise un nouveau procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens en partant de systèmes, de type connu en soi 20 LDW , qui sont transformés pour distinguer les lignes continues des lignes discontinues et dont les algorithmes de traitement d'images sont également transformés de façon à détecter le type de marquage au sol. Les systèmes connus LDW ne renvoient qu'une 25 information sur la position relative du véhicule par rapport aux voies de circulation. Selon le système de l'invention, l'information retournée concerne le caractère continu ou discontinu de la ligne de marquage observée. Ainsi, pour chaque marquage au sol de délimitation de voie détecté, représenté par une ligne en traits pointillés épais L sur le dessin de la figure 4, il suffit de parcourir le marquage blanc sous-jacent dans l'image et de vérifier s'il présente ou non des discontinuités. Cette opération de vérification de discontinuités peut faire appel à des procédés classiques de traitement d'images, connus en soi, parmi lesquels le procédé suivant en deux étapes : - une première étape dite de seuillage . Cette étape consiste à mettre en avant tous les points dont la couleur est supérieure à une valeur de seuil donnée. Si, par exemple, l'image est en niveaux de gris et codée sur 8 bits, la couleur noire prend la valeur 0, la couleur blanche 255, c'est-à-dire une valeur égale à 28 - 1, et les nuances de gris se répartissent entre ces deux extrêmes, et - une seconde étape par laquelle est opérée une détection de contour des marquages représentés en traits pleins fins désignés par Co sur le dessin de la figure 4. De cette façon, si une bande de délimitation des voies (ligne en traits pointillés épais L) se trouve décrite par plusieurs contours, elle correspond à une ligne continue, donc à une ligne de séparation de deux sens de circulation. Une telle solution technique permet donc de bien extraire le caractère continu ou discontinu des marquages horizontaux 5 au sol délimitant les voies de circulation. Le conducteur est alerté d'une circulation à contresens dès qu'une bande blanche continue est détectée sur la droite de son véhicule V. Le message d'alerte peut être un ou plusieurs des messages 10 suivants : - un message sonore, qui peut être un message son ou un message vocal dans les haut-parleurs du véhicule, - un message sous la forme d'une vibration, par exemple une vibration du siège du conducteur, 15 - un message lumineux sous la forme de voyants lumineux placés sur le tableau de bord, - un message visuel sous la forme d'un message qui apparaît dans l'écran télématique du véhicule. Il est également possible d'informer les autres usagers de la 20 route du danger qui survient par la circulation à contresens en provoquant l'allumage des feux de détresse, ou un appel de phares, ou un signal d'avertisseur sonore ou d'autres signaux d'alerte
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- Le procédé de l'invention s'applique aux routes à deux sens de circulation, chaque sens de circulation ayant au moins une voie de circulation, ladite route ayant une ligne axiale continue qui délimite les deux sens de circulation. Selon ce procédé, on détecte les bandes continues ou discontinues qui délimitent les voies de circulation, et en cas de détection d'une bande continue à droite du véhicule, on alerte le conducteur pour l'informer qu'il roule à contresens.- Véhicules automobiles. Procédés et systèmes d'assistance à la conduite automobile.
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1. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens sur une route à deux sens de circulation, chaque sens de circulation ayant au moins une voie de circulation, et ladite route ayant une ligne axiale (S) continue qui délimite les deux sens de circulation (F1, F2), caractérisé en ce qu'on détecte les bandes continues ou discontinues qui délimitent les voies de circulation (R1, M1, S, M2, R2), et en cas de détection d'une bande continue à droite du véhicule, on alerte le conducteur pour l'informer qu'il roule à contresens. 2. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon la 1, caractérisé en ce qu'on détecte lesdites bandes (R1, M1, S, M2, R2) continues ou discontinues qui délimitent les voies de circulation au moyen d'un détecteur à formation d'images placé sur ledit véhicule. 3. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon la 2, caractérisé en ce qu'on détecte lesdites bandes (R1, M1, S, M2, R2) continues ou discontinues qui délimitent les voies de circulation en appliquant un procédé de seuillage aux images des marquages obtenues par ledit détecteur à formation d'images et une détection de contour desdits marquages. 4. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à 25 contresens selon l'une quelconque des 1 à 3,caractérisé en ce que ledit détecteur à formation d'images est constitué par au moins une caméra placée vers l'avant dudit véhicule. 5. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit détecteur à formation d'images est constitué par au moins une caméra placée vers l'arrière dudit véhicule. 6. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'on alerte le conducteur du véhicule pour l'informer au moyen d'au moins un message sonore transmis par les haut-parleurs du véhicule et choisi parmi les messages suivants : un son, un message vocal. 7. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'on alerte le conducteur du véhicule pour l'informer au moyen d'un message vibratoire émis par le siège de conducteur du véhicule. 8. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'on alerte le conducteur du véhicule pour l'informer au moyen d'un message visuel émis par l'écran télématique du véhicule. 9. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'on alerte le conducteur du véhicule pour l'informer au moyen d'un message lumineux sous la forme de voyants lumineux placés sur le tableau de bord. 10. Procédé de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'on alerte également les autres usagers de la route du danger de circulation à contresens au moyen d'un ou plusieurs signaux choisis parmi les signaux suivants : allumage des feux de détresse, appel de phares, signal d'avertisseur sonore. 11. Système de détection de la circulation d'un véhicule à contresens sur une route à deux sens de circulation, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend un détecteur à formation d'images pour observer les marquages au sol (RI, M1, S, M2, R2), monté sur le véhicule, et un module de traitement des images ainsi formées pour distinguer le caractère continu ou discontinu des marquages dont les images sont formées par ledit détecteur à formation d'images. 12. Système de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon la 11, caractérisé en ce que ledit module de traitement des images fonctionne avec un algorithme de traitement qui applique un procédé de seuillage aux images des marquages (R1, M1, S, M2, R2)formées par ledit détecteur à formation d'images, et détecte ensuite le contour desdits marquages (R1, MI, S, M2, R2). 13. Système de détection de la circulation d'un véhicule à contresens selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisé en ce que ledit détecteur à formation d'images est constitué par au moins une caméra montée à l'avant ou à l'arrière du véhicule.
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G08G 1/16,G08G 1/0962
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FR2901696
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NOUVELLES SOLUTIONS INJECTABLES A BASE D'ACIDE HYALURONIQUE
| 20,071,207 |
La présente invention se rapporte au domaine de la thérapeutique et plus 5 particulièrement au domaine du médicament, et du dispositif médical notamment pour le traitement des troubles articulaires. L'invention concerne des compositions injectables à base d'acide hyaluronique. lo Les injections intra articulaires ou subdermiques de formulation pharmaceutiques et dispositifs médicaux à base d'acide hyaluronique connaissent actuellement un net accroissement de leurs utilisations dans le domaine des troubles articulaires, notamment des manifestations douloureuses ou invalidantes de la gonarthrose. On utilise l'acide 15 hyaluronique pour des injections ou des infiltrations dans la capsule du genou ou dans le liquide synovial pour compenser des pertes de liquide dûes à la diffusion intra capsulaire du liquide synovial ou à un mauvais état de la capsule. 20 Des brevets récents font également état de compositions injectables contenant de l'acide hyaluronique pour le traitement des traumatismes du genou avec synovite et pour la régénération du cartilage (EP 1.560.588) ainsi que pour le traitement de l'arthrite rhumatoïde (EP 1.166.788). 25 L'acide hyaluronique est un polysaccharide endogène, de haute masse moléculaire (50.000 D à 200.000 D) formé d'unités répétitives d'acide glucuronique et de N-acetyl glucosamine. Il joue un rôle de premier plan en tant que constituant du liquide synovial à cause des propriétés viscoélastiques, lubrifiantes et anti-inflammatoires de ce dernier. C'est le 30 liquide synovial qui assure la motricité de l'articulation du genou dont dépend l'aptitude à la marche. L'acide hyaluronique intervient également dans le maintien de la teneur en eau et de la viscosité de la matrice cartilagineuse. 35 Les injections intra articulaires d'acide hyaluronique (visco supplémentation et visco induction) sont efficaces dans les cas de pertes de liquide synovial par diffusion et/ou endommagement de la capsule du genou. L'acide hyaluronique intervient également dans la réparation du cartilage souvent endommagé ou lésé à la suite d'un traumatisme comme par exemple un accident articulaire lié au sport. L'injection d'acide hyaluronique à cause de sa forte viscoélasticité apporte une sensation de soulagement immédiat au fonctionnement de l'articulation, notamment celle du genou. L'acide hyaluronique a également été décrit comme exerçant une stimulation des synthèses au niveau des synoviocytes et des chondrocytes qui permettent à moyen terme d'envisager une préservation de l'état du cartilage articulaire. Lors de son utilisation en injection intra articulaire l'acide hyaluronique diffuse rapidement dans les couches superficielles du cartilage. Sa demi - vie est de 6 à 8 heures seulement dans le liquide synovial. De ce fait il est recommandé de pratiquer 3 à 5 injections à une semaine d'intervalle pour s'assurer de sa rémanence dans l'articulation et par voie de conséquence de l'efficacité du traitement. Cette rapide disparition de l'acide hyaluronique dans la capsule articulaire résulte soit des fuites de liquide par compression, soit de la dépolymérisation de l'acide hyaluronique, modifiant sa viscosité. C'est pourquoi il est apparu souhaitable de complémenter les compositions injectables d'acide hyaluronique sans en modifier les effets viscoélastiques. On pouvait en particulier penser additionner l'acide hyaluronique de composés de forte viscosité pour maintenir in situ un effet de visco supplémentation et empêcher la dégradation de l'acide hyaluronique en dehors du cartilage. Le composé à forte viscosité jouerait alors un rôle de prothèse liquide qui renforcerait les propriétés de l'acide hyaluronique. Le nombre d'injections d'acide hyaluronique dans les différentes capsules articulaires s'en trouverait diminué. Néanmoins l'augmentation de la viscosité d'une telle préparation nécessite l'utilisation d'une aiguille de section plus importante ce qui rend l'injection difficile pour l'opérateur et douloureuse pour le patient. L'objet de l'invention est donc de réaliser une préparation injectable d'acide hyaluronique dont la rémanence soit plus grande et dont l'injection soit plus facile et peu douloureuse.35 C'est une caractéristique de l'invention d'additionner l'acide hyaluronique d'un agent épaississant ou viscosifiant et filmogène. Cet agent épaississant est un copolymère en blocs polyoxyethylène-polyoxypropylène de formule générale : CH3 1 HO-[CH2-CH2-0]a-[CH2-CH-O]b [CH2-CH2-0]a H 10 Où a est environ 101 et b est environ 56. Ce composé est dénommé Poloxamer 407. 15 Il s'agit d'un polymère dont la masse molaire s'échelonne de 9840 à 14600 g/mol. Il est soluble dans l'eau, l'éthanol et l'isopropanol. Il est insoluble dans les solvants organiques comme l'éther, la paraffine et les huiles. 20 En solution dans l'eau le Poloxamer 407 se gélifie et forme une masse homogène et élastique. Ces gels sont thermoreversibles et manifestent un maximum de viscosité dans la gamme de 30 à 70 C. La température de transition dépend de la concentration en Poloxamer 407. C'est en fonction de leur concentration et vers 50 C que les gels de Poloxamer 407 perdent 25 de leur viscosité. En dessous de 20 C-25 C la viscosité diminue considérablement. En raison de ses propriétés tensioactives le Poloxamer 407 a également été utilisé en association avec l'acide hyaluronique pour le nettoyage et 30 l'entretien des lentilles de cornée (WO 00/60038). En outre pour diminuer la viscosité d'une telle préparation l'association Acide Hyaluronique (sous forme de sel de sodium) et de Poloxamer 407 est additionné de Chlorure de sodium et de phosphate de sodium dibasique. Ainsi on obtient un effet de sel qui entraîne une moindre viscosité. 35 On a décrit également une préparation ophtalmique qui instillée dans l'oeil à l'état liquide, se gélifie ensuite sur la cornée permettant ainsi une libération prolongé d'un principe actif (CN 1.377.706) . Un autre brevet concerne une forme pharmaceutique à libération prolongée destinée à l'injection dans une tumeur d'un principe actif anticancéreux associé au Poloxamer 407 (CN 1.385.154). Le Poloxamer 407 a déjà été associé à l'acide hyaluronique dans des micro particules destinées à franchir la barrière hépatique et à libérer ainsi un principe actif (DE 3700 911). L'association d'acide hyaluronique et de Poloxamer 407 pour des 10 préparations injectables intra articulaires n'avait jusqu'ici jamais été décrite. L'objet de l'invention consiste donc en des préparations ou à des dispositifs destinés à être injectés facilement dans les articulations ou 15 sous la peau caractérisés en ce qu'elles contiennent de l'acide hyaluronique ou un de ses sels et du Poloxamer 407 dans un solvant approprié pour une injection. On a constaté en particulier que le refroidissement en dessous de 20 C 20 ou 25 C et en particulier en dessous de 10 C - 20 C, d'une telle association entraînait une baisse sensible de la viscosité. Il est ainsi possible d'injecter une telle solution refroidie sans inconvénient et sans la nécessité d'utiliser une aiguille de forte section. Le refroidissement permet d'obtenir des solutions sensiblement plus fluides. Le retour à une 25 température plus élevée et en particulier proche de 37 C conduit à une augmentation très sensible de la viscosité. De cette façon les solutions injectables selon l'invention une fois injectées retrouvent une viscosité très élevée qui empêche leur diffusion en dehors des sites d'injection et une rémanence prolongée. 30 L'invention a donc plus précisément pour objet l'utilisation de compositions pharmaceutiques contenant de l'acide hyaluronique ou d'un de ses sels et de Poloxamer 407 en vue de la réalisation de solutions injectables très visqueuses destinées à assurer une rémanence prolongée 35 au niveau des articulations et à obtenir une préparation très élastique. L'invention a également pour objet l'utilisation de compositions cosmétiques contenant de l'acide hyaluronique ou d'un de ses sels et de 35 Poloxamer 407 en vue de la réalisation de solutions injectables destinées à combler des cicatrices, des rides ou des irrégularités de la peau grâce à une rémanence prolongée dans le derme et à une élasticité particulièrement importante. 5 Les compositions utilisées assurent ainsi une homéostasie articulaire en rétablissant les propriétés du liquide synovial et de la matrice extra cellulaire des tissus. Les compositions selon l'invention rétablissent à la fois une élasticité proche des valeurs normales, une viscosité comparable à celle du sujet sain, d'un point de transition faible garantissant une préparation très élastique. Les propriétés élastiques des compositions selon l'invention interviennent dans la motricité rapide et les propriétés visqueuses dans la motricité 15 lente. Les compositions selon l'invention offrent des propriétés rhéologiques proches de celles du liquide synovial du sujet jeune et sain (élasticité à 2,5 Hz en pascals 117 13, élasticité chez le sujet arthrosique 8,5 0,5 ; 20 viscosité à 2,5 Hz en pascals chez le sujet sain 45 8,2 chez le sujet arthrosique 4,8 0,3) L'acide hyaluronique utilisé est un polymère présentant une masse molaire plus faible, comprise entre 0,8 et 1,8 millions de daltons. On peut 25 ainsi obtenir des compositions ayant des degrés de viscosité variables en fonction de la variation de masse molaire. L'acide hyaluronique peut également être utilisé sous forme de sel et notamment d'hyaluronate de sodium qui présente des propriétés similaires. La concentration d'acide hyaluronique peut varier de 0,5 à 2% de la solution et de préférence de 0,7 30 à 0,9%. Le Poloxamer 407 est également présent dans la composition selon l'invention dans des proportions qui peuvent varier de 10 à 20% et de préférence de 14 à 18%. Le Poloxamer 407 intervient pour assurer aux compositions injectables selon l'invention une rémanence sensiblement accrue en ralentissant la dégradation au point d'injection de l'acide hyaluronique et ainsi diminuer le nombre d'injections. En pratique une composition injectable préféré sera celle contenant 0,8% 5 d'acide hyaluronique et 17,5% de Poloxamer 407. Une telle solution présente une viscosité faible à température comprise entre 0 et 10 C qui augmente ensuite in situ au voisinage de la température corporelle. 10 Les compositions selon l'invention sont obtenues en dissolvant dans un volume déterminé de solution tampon saline, de 0,5 à 2 %, d'acide hyaluronique de poids moléculaire de 1,1 millions de Dalton et en dispersant dans cette solution visqueuse de 10 à 20 % en poids de 15 Poloxamer 407, en maintenant ce mélange à une température voisine de 5 C afin qu'elle présente une viscosité plus faible. La solution ainsi réalisée est stérilisée par la chaleur humide. 20
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La présente invention se rapporte au domaine de la thérapeutique, de la chirurgie plastique et de la cosmétique.L'invention concerne en particulier des préparations injectables viscoélastiques contenant de l'acide hyaluronique ou un de ses sels et un copolymère en blocs polyoxyethylene-plyoxypropylene commercialisé sous la dénomination Poloxamer 407 (Lutrol F 117 BASF) en quantité appropriée pour former une solution dont la viscosité va en décroissant avec l'abaissement de la température de telle sorte que leur injection dans une articulation ou sous la peau se fasse plus facilement à la température du corps.Utilisation des injections intra articulaires, ou sous la peau de la solution d'acide hyaluronique ou à des fins thérapeutiques.
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1- Nouvelles compositions pharmaceutiques à base d'acide hyaluronique caractérisées en ce que l'acide hyaluronique ou un de ses sels est additionné de Poloxamer 407 dans un solvant aqueux approprié pour une injection intra articulaire ou subdermique. 2- Nouvelles compositions selon la 1 dans lesquelles la viscosité de la solution diminue avec l'abaissement de la température et augmente avec l'élévation de la température. 3- Nouvelles compositions selon la 1 et la 2 dans lesquelles les solutions d'acide hyaluronique et de Poloxamer 407 manifestent un maximum de viscosité à 37 C et un minimum de viscosité entre 0 et 10 C. 4- Nouvelles compositions selon l'une des précédentes dans lesquelles la teneur en acide hyaluronique ou d'un de ses sels se situe entre 0,5 et 2 % de la solution. 5- Nouvelles compositions selon l'une des précédentes dans lesquelles la teneur en acide hyaluronique ou d'un de ses sels est comprise entre 0,7 et 0,9 %. 6- Nouvelles compositions selon l'une des précédentes dans lesquelles l'acide hyaluronique utilisé est un polymère de poids moléculaire compris entre 0,8 et 1,8 millions de Daltons. 30 7- Nouvelles compositions selon l'une des précédentes dans lesquelles le Poloxamer 407 est présent à une concentration variant de 10 à 20 %. 8- Nouvelles compositions selon la 7 dans lesquelles la 35 teneur en Poloxamer 407 est comprise de préférence entre 14 et 18 %. 9- Utilisation des compositions selon la 1, contenant de l'acide hyaluronique ou un de ses sels et un copolymère en blocs polyoxyéthylène -polyoxypropylène connu sous la dénomination Poloxamer 407, pour réaliser un agent viscoélastique dont la viscosité décroît avec l'abaissement de la température, en vue de la production d'un médicament de la motricité rapide et de la motricité lente. lo 15
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A
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A61
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A61K,A61P,A61Q
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A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 19
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A61K 8/73,A61K 8/81,A61K 31/728,A61P 17/02,A61Q 19/08
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FR2899344
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A1
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PROCEDE DE RESTITUTION DE MOUVEMENTS DE LA LIGNE DE VISEE D'UN INSTRUMENT OPTIQUE
| 20,071,005 |
L'invention concerne le domaine de l'exploitation d'une séquence d'images successives fournies par un instrument d'observation optique monté sur un porteur animé d'un mouvement tel que les images successives représentent une bande d'une scène observée, avec un recouvrement entre images. L'invention trouve une application particulièrement importante, bien que non exclusive, dans l'exploitation en temps différé des images fournies par un instrument d'observation de la terre porté par un satellite ou un aéronef en déplacement suivant une trajectoire sensiblement connue. La reconstitution des variations de l'orientation de la ligne de visée de l'instrument au cours des prises de vues successives est essentielle pour l'exploitation des images obtenues, afin d'en restituer la géométrie et pouvoir localiser les objets observés dans un repère géo-référencé avec le degré de précision désiré. La restitution de l'orientation à chaque prise de vues par rapport à un repère de référence est en particulier requise pour avoir de bonnes performances dans le cas des satellites utilisant un instrument de prise de vues dans le domaine visible/IR. Pour chaque prise de vue, l'instrument sera orienté et stabilisé dans une direction donnée, avec éventuellement une petite vitesse de rotation résiduelle contrôlée par l'utilisateur. Pendant les prises de vue, les informations délivrées par les détecteurs-barrettes seront stockées, puis retransmises et traitées au sol afin de reconstituer des images bi-dimensionnelles des zones observées. La reconstitution de ces images nécessite la restitution des mouvements de la ligne de visée lors des prises de vue, celle-ci n'étant pas absolument stable lors des prises de vue, du fait de mouvements résiduels en roulis, tangage, lacet du satellite, et ce dans une plage de fréquence pouvant aller jusqu'à plusieurs centaines de Hertz du fait de perturbateurs haute fréquence (vibrations générées par certains équipements). De plus, des effets purement géométriques doivent être pris en compte. Par exemple, la prise de vues d'une bande de terrain présentant un relief accidenté non nécessairement connu conduit à des effets différents des variations de ligne de visée suivant l'altitude du point observé. Suivant l'état de l'art, la détermination de l'orientation et des mouvements angulaires de la ligne de visée à tout instant pendant les prises de vue est réalisée grâce à l'utilisation de capteurs de position et vitesse angulaires, tels des senseurs stellaires et des gyroscopes. Cependant, l'augmentation de la résolution des instruments exige une restitution d'attitude de plus en plus précise, difficile à atteindre avec de tels capteurs. En effet, les capteurs d'étoiles fournissent une précision de mesure d'attitude très élevée, mais dans une gamme de fréquence relativement basse (typiquement inférieure à quelques Hertz). Les gyroscopes sont eux aussi limités en bande passante (typiquement inférieure à quelques dizaines de Hertz), souvent à cause de leurs électroniques. D'autre part, ces deux types de senseurs ne fournissent pas une mesure directe de la ligne de visée de l'instrument puisque par nature, ils ne fournissent que des informations sur leur propre orientation. Ceci est particulièrement limitatif lorsqu'il s'agit de restituer des mouvements de ligne de visée à haute fréquence, typiquement 50-150 Hertz, car les vibrations à ces fréquences là affectent différemment la ligne de visée de l'instrument et les senseurs eux-mêmes. La présente invention vise à fournir un procédé et un dispositif de mesure et de restitution des mouvements de la ligne de visée d'un instrument optique et de l'orientation de la ligne de visée à chaque prise de vue par rapport à un repère initial, et cela sans nécessairement utiliser les mesures de senseurs externes de position et vitesse angulaire, mais plutôt en utilisant directement les images prises par l'instrument lui-même. Dans ce but, l'invention propose notamment un procédé de restitution des mouvements d'une ligne de visée en roulis, tangage et lacet d'un instrument d'observation pendant une prise de vue, suivant lequel, à partir de l'instrument monté sur un porteur en déplacement, on forme, pendant la durée [Ti, TfJ de prise de vue, au moins deux images contenant une même portion d'une scène, les prises de ces deux images étant décalées dans le temps d'une valeur connue T sensiblement constante, et on détermine lesdits mouvements de la ligne de visée de l'instrument au cours de la prise de vue par au moins les étapes suivantes : a) une étape de sélection et de mise en correspondance de plusieurs zones caractéristiques homologues prises au voisinage d'instants respectivement Tn et Tn + T (n= 1 à N) répartis entre Ti et Tf dans lesdites images de la même portion de la scène de façon à obtenir une mesure de la position aux instants respectivement Tn et Tn+T (n=1 à N) desdites zones homologues, ou d'au moins un point particulier de ces zones, dans chacune des deux images de ladite portion, b) une étape de calcul des variations angulaires de la ligne de visée de l'instrument entre les instants Tn et Tn+T (n=1 à N) par recalage d'un modèle de mise en correspondance des images, ledit modèle donnant pour tout point d'une première image prise à l'instant Tn (n=1 à N), une estimation de la position de son point homologue dans une seconde image prise à l'instant Tn+T en fonction de paramètres comprenant en particulier l'orientation de la ligne de visée de l'instrument à l'instant Tn et lesdites variations angulaires de cette ligne de visée entre Tn et Tn + T, le recalage du modèle consistant à calculer les valeurs desdites variations angulaires qui minimisent une fonction, par exemple quadratique, des écarts entre la position des zones homologues de la seconde image prédites par le modèle, et la position desdites zones homologues de la seconde image telle que restituée à l'étape (a), et c) une étape de reconstitution des mouvements de la ligne de visée sur l'horizon de temps [Ti, Tf] par intégration, filtrage et éventuellement ré- échantillonnage de l'ensemble des variations élémentaires reconstituées à l'étape (b). On entend par "zone caractéristique", par exemple une portion de la scène de typiquement quelques centaines de pixel qui contient des informations radiométriques (luminance et/ou chrominance), géométriques ou texturale la rendant apte à une mise en correspondance. On entend par point caractéristique un point dont le voisinage immédiat est une zone caractéristique au sens précédent. Dans la pratique, cela conduit à utiliser comme zones caractéristiques des emplacements dont les dérivées locales du second ordre de la radiométrie sont non nulles dans deux directions distinctes. L'étape (a) peut mettre en oeuvre une mise en correspondance de zones caractéristiques d'images fondée sur une ressemblance géométrique, radiométrique ou texturale entre au moins deux images acquises lors de la prise de vue. Le procédé tel que défini ci-dessus permet d'obtenir une restitution relative de l'orientation de la visée, par rapport à un repère initial ; cette restitution relative est suffisante pour répondre aux besoins habituels, c'est-à-dire à la fourniture d'informations permettant de tenir compte de l'altération des longueurs, de superposer des bandes spectrales, de tenir compte de l'altimétrie et de superposer des images provenant de plusieurs capteurs de l'instrument sensibles dans des bandes spectrales différentes. Mais il est également possible de mettre en oeuvre le procédé ci-dessus pour déterminer l'orientation de la ligne de visée de façon absolue dans l'espace inertiel, en complétant les indications fournies par l'instrument et les moyens de calcul associés par des indications fournies, à des intervalles de temps qui peuvent être importants, par un capteur absolu de précision, tel qu'un capteur stellaire. Le procédé est basé sur la mise en correspondance de points ou zones de l'image pouvant être: caractéristiques (au sens énoncé précédemment), pré-déterminés indépendamment de l'image au voisinage avec ou sans connaissance a priori d'éléments particuliers présents dans la scène, sélectionnés dans un sous-ensemble de points ou zones caractéristiques. En particulier, l'une au moins des méthodes suivantes peut être utilisée pour sélectionner les zones caractéristiques associées à une date de prise de vue Tn donnée : ù sélection des points à double gradient supérieur à un seuil donné dans une zone de l'image correspondant à la prise de vue effectuée au voisinage de l'instant Tn ; ù sélection de points ayant des positions pré-déterminées indépendamment du contenu de l'image au voisinage de ces points, avec rejet éventuel des points pour lesquels un critère de qualité de mise en correspondance est inférieur à un seuil donné ; ù sélection de points pré-déterminés donnée par une connaissance a priori d'éléments particuliers présents dans la scène ; ù sélection d'un sous-ensemble de points à partir d'un ensemble de points caractéristiques calculés par l'une des méthodes ci-dessus ou similaire, de telle sorte à maximiser la répartition spatiale desdits points, et la qualité de la mise en correspondance des zones caractéristiques au voisinage de ces points ; û sélection d'une vignette de typiquement quelques dizaines à quelques centaines de pixels au voisinage des points afin d'améliorer la qualité de la mise en correspondance. Les images mises en correspondance sont prises dans des bandes spectrales pouvant être identiques ou différentes. La qualité de mise en correspondance (par exemple à base de mesure de corrélation) est un critère important dans l'étape de recalage du modèle géométrique. L'étape de mise en correspondance peut être mise en oeuvre par des procédés classiques de registration, tel que par exemple celui décrit dans l'article de MM S P ET AL : Subpixel accuracy image registration by spectrum cancellation ; Image and multidimensional signal processing. MINEAPOLIS, APR. 27-30, 1993, PROCEEDINGS OF THE INTERNATIONAL CONFERENCE ON ACOUSTICS, SPEECH, AND SIGNAL PROCESSING (ICASSP), NEW YORK. En particulier, dans l'étape (b), lorsqu'on utilise une fonction quadratique des écarts, lesdits écarts intervenant dans le critère quadratique à minimiser sont pondérés par un scalaire positif proportionnel à la qualité estimée de ladite mise en correspondance desdites zones caractéristiques entre les deux images, l'estimation de ladite qualité de mise en correspondance étant calculée suivant les méthodes de l'état de l'art (calcul de corrélation par exemple). L'étape de reconstitution des mouvements de la ligne de visée sur l'horizon de temps [Ti, Tf] consiste à intégrer, filtrer et éventuellement ré-échantillonner l'ensemble des variations élémentaires reconstituées par recalage du modèle géométrique. Un filtrage inverse (de type Wiener ou Kalman), peut être utilisé permettant de rehausser certaines fréquences atténuées tout en limitant l'impact du bruit. Pour les basses fréquences, une autre approche consiste à ajuster un modèle analytique, par exemple estimation des coefficients d'un polynôme de degré ne dépassant pas 5 en général selon une méthode des moindres carrés. Cette étape de filtrage doit palier à un manque temporaire de données de corrélation selon une technique d'interpolation adéquate. On peut utiliser à ce stade une connaissance a priori sur le contenu fréquentiel des mouvements de ligne de visée. En particulier, au cours de l'étape (c), on peut effectuer une intégration, un filtrage et éventuellement un ré-échantillonnage des estimées de variation d'attitude issues de l'étape (b) pour reconstituer les mouvements de la ligne de visée de l'instrument, hors composante absolue de l'orientation de la visée, sur l'intervalle de temps [Ti, Tfj par l'une au moins des méthodes suivantes : - en utilisant un filtrage inverse, permettant de rehausser certaines fréquences atténuées tout en limitant l'impact du bruit, par exemple un filtre de Wiener ou de Kalman, - par ajustement d'un modèle analytique, par exemple estimation des 10 coefficients d'un polynôme de degré ne dépassant pas 5 en général selon une méthode des moindres carrés. En l'absence de mise en correspondance de qualité suffisante des zones caractéristiques sélectionnées à l'instant Tn, on calcule avantageusement l'orientation de la ligne de visée à l'instant Tn par une interpolation des orientations de ligne de 15 visée reconstituées par l'application du procédé à des instants antérieurs et postérieurs à Tn. On peut utiliser la connaissance a priori du contenu fréquentiel des variations de l'orientation de la ligne de visée pour effectuer préalablement à l'étape (c) un filtrage ne retenant que les fréquences concernées. 20 Lorsque l'on dispose de plus de deux images, tout couple d'images fournit des informations de mouvement qui peuvent être fusionnées entre elles. La fusion peut être itérative auquel cas l'ordre des itérations intervient dans la performance finale. Les itérations peuvent s'enchaîner jusqu'à épuisement des données ou convergence du processus. Les couples d'images de plus forte corrélation fournissent une information 25 de mouvement plus précise et plus robuste qui permet, le cas échéant, de corriger les mouvements de ligne de visée d'une image dont le contenu est moins fortement corrélé. En d'autres termes, si on utilise un nombre d'images d'une même scène supérieur strictement à deux, on peut appliquer le procédé à plusieurs couples d'images et on hybride les résultats obtenus à partir des différents couples d'images de la même 30 scène en mettant en oeuvre un affinage global ou itératif de la connaissance courante de l'orientation de la ligne de visée lors de la prise de vue. En particulier, on peut appliquer le procédé à un premier couple d'images avantageusement parmi les couples d'images supposées être les mieux corrélées, par exemple celles prises dans une même bande spectrale, afin d'obtenir une première reconstitution des mouvements de la ligne de visée de l'instrument au cours de la prise de vue, puis on traite un autre couple d'images en initialisant le modèle de mise en correspondance à partir des valeurs de l'orientation de la ligne de visée calculées à l'étape précédente, et ainsi de suite jusqu'à épuisement des données ou obtention de la convergence. Avantageusement, l'instrument permet de former au moins trois images décalées dans le temps, au moins deux des images présentant une forte corrélation entre elles, et au moins une autre image faiblement corrélée avec les deux autres, et l'on corrige les mouvements de ligne de visée sur au moins une image faiblement corrélée avec les deux autres grâce à la reconstitution desdits mouvements de la ligne de visée effectuée en appliquant, le procédé sur au moins un couple d'images présentant une forte corrélation entre elles. L'initialisation du modèle de mise en correspondance peut être effectuée avec une connaissance a priori de l'orientation de la ligne de visée au cours de la prise de vue. Cette connaissance a priori peut être issue d'une consigne d'orientation ou d'une mesure dérivée de senseurs d'attitudes tels que capteurs stellaires, gyromètres, etc, ou d'une connaissance de la position absolue à la surface du globe terrestre de zones caractéristiques reconnaissables dans l'image, ou d'une hybridation de telles connaissances. Les effets de parallaxe peuvent être pris en compte dans le modèle de mise en correspondance, en utilisant une connaissance a priori du relief des scènes observées. Le procédé selon l'invention et tel que présenté ci-dessus s'applique avantageusement au calcul de l'orientation de la ligne de visée d'un instrument optique de prise de vue embarqué à bord d'un satellite, cette application se caractérisant en ce que : - ledit instrument comprend dans son plan focal au moins un détecteur de type 30 barrette de typiquement 1 à quelques dizaines de lignes et comprenant chacune quelques 1,000 à 10,000 pixels, - ledit satellite est placé sur une orbite défilante, - le satellite est pointé de telle sorte que ledit au moins un détecteur de type barrette balaie la zone à observer lors des prises de vue, et - on applique le procédé tel que défini ci-dessus pour estimer l'orientation de la ligne de visée de l'instrument au cours d'une prise de vue. En variante, l'application est telle que : - l'instrument de prise de vue comporte toujours, dans son plan focal, au moins un détecteur de type barrette, - la ligne de visée de l'instrument est contrôlée de sorte que ledit au moins un détecteur balaie la surface du globe terrestre, soit par la rotation du satellite, soit grâce au balayage d'un miroir orientable placé sur le chemin optique de l'instrument, et - on applique le procédé de l'invention, tel que défini ci-dessus, pour estimer l'orientation de la ligne de visée de l'instrument au cours d'une prise de vue. Dans cette variante, le satellite peut également être placé sur une orbite défilante, mais l'orbite du satellite peut aussi être géostationnaire. En variante également, et quel que soit le cas d'application précédemment envisagé, l'instrument de prise de vue peut comprendre, dans son plan focal, au moins deux détecteurs de type barrette, les barrettes étant alignées de sorte que leurs lignes et colonnes soient respectivement sensiblement parallèles, et les deux barrettes de chaque paire de barrettes, dont au moins une paire est ainsi dans le plan focal, étant séparées l'une de l'autre d'une distance de typiquement quelques fractions de mm à quelques mm dans le plan focal, les détecteurs observant ainsi approximativement la même portion de la scène lors d'une prise de vue, avec un décalage temporel dépendant directement de la distance entre les détecteurs au plan focal. En variante encore, chaque ligne des détecteurs du plan focal peut former une image de la scène, et un sous-ensemble des images ainsi créées par l'ensemble des détecteurs du plan focal peut être traité suivant le procédé de l'invention pour restituer l'orientation de la ligne de visée de l'instrument. Selon une autre variante, l'instrument comporte au moins un détecteur principal de type barrette dans son plan focal, ce détecteur étant utilisé pour assurer la prise d'image suivant des caractéristiques de mission désirées (largeur de fauchée, résolution, qualité image, etc.), on ajoute dans le plan focal à des fins d'application du procédé selon l'invention et tel que défini ci-dessus, au moins un détecteur dédié, de taille plus petite, typiquement une matrice de 100x100 pixels, ou une barrette de 1000x10 pixels, et on place ledit détecteur dédié à une certaine distance dudit détecteur principal et on applique le procédé selon l'invention. Qu'au moins deux détecteurs principaux de type barrette alignés et espacés, ou au moins un détecteur principal de type barrette et un détecteur dédié espacés l'un de l'autre soient disposés dans le plan focal de l'instrument, la séparation des détecteurs dans ce plan focal peut être optimisée en vue de la reconstitution des mouvements de la ligne de visée dans une bande de fréquence donnée. Enfin, selon encore une autre variante, ledit instrument ne comprend qu'un seul détecteur au plan focal, balayant la scène, et le procédé selon l'invention et tel que défini ci-dessus est appliqué à au moins deux images formées à partir d'au moins deux lignes du détecteur. Dans ce cas, le choix des au moins deux lignes du détecteur utilisées pour former les au moins deux images peut être optimisé en vue de la reconstitution des mouvements de la ligne de visée dans une bande de fréquence donnée. La restitution d'orientation de la ligne de visée par traitement d'images peut être utilisée dans un processus d'optimisation de la qualité de l'image fournie par l'instrument en ce qui concerne l'altération des longueurs, la restitution planimétrique, la restitution altimétrique, la superposition d'images provenant de capteurs multiples et/ou formées à des instants différents. Le procédé permet également de mesurer des micro-vibrations de l'instrument dans la limite où leur fréquence ne dépasse pas celles restituables par le procédé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description donnée ci-dessous, à titre non limitatif, d'exemples de réalisation décrits en référence : aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un schéma de principe montrant la formation d'images de portions successives d'une bande de terrain observée à partir d'un satellite défilant muni d'un instrument de visée au nadir ; - la figure 2 est un schéma montrant l'effet d'une variation de la ligne de visée en roulis entre deux images successives ; - la figure 3, similaire à la figure 2, montre l'effet d'une variation de la ligne de visée en tangage ; - la figure 4 est un organigramme du procédé ; - la figure 5 montre l'utilisation de la modélisation ; - la figure 6 est un schéma de principe de la troisième étape du procédé ; - les figures 7 et 8 montrent les caractéristiques d'un filtre pseudo-inverse d'estimation utilisable par cette troisième étape. - les figures 9 et 10 montrent l'effet du coefficient d'atténuation du bruit sur les caractéristiques d'un filtre pseudo-inverse ; - les figures 11 et 12, similaires aux figures 9 et 10, montrent l'effet du décalage temporel i ; - la figure 13 montre l'effet obtenu sur la restitution de la combinaison de plusieurs couples d'images ; - la figure 14 montre l'effet du décalage temporel i sur le rapport entre la précision de restitution et l'erreur de mesure ; - la figure 15 est un logigramme de l'ensemble du procédé ; - la figure 16 est une vue analogue à la figure 1, pour la formation d'images successives d'une bande de terrain observée à partir d'un satellite spinné équipé d'un instrument optique de prise de vue ; - la figure 17 est une vue analogue à la figure 1 pour un satellite non-spinné équipé d'un miroir orientable sur le chemin optique de l'instrument optique et balayant une bande de terrain au sol, et - les figures 18, 19 et 20 représentent trois agencements possibles d'un ensemble de détection dans le plan focal de l'instrument de prise de vue des satellites des figures 1, 16 et 17, respectivement avec un seul détecteur de type barrette multilignes, trois détecteurs barrettes multilignes espacés l'un de l'autre, et un détecteur barrette principal multilignes, associé à un détecteur dédié plus petit que le détecteur principal et espacé de ce dernier. La figure 1, qui est un simple schéma où l'échelle n'est pas respectée, montre un satellite 10 dont la plateforme porte un instrument 12 ayant en son plan focal un détecteur matriciel à deux dimensions, commandé de façon que deux images successives, par exemple 14a et 14b, prises à des instants séparés d'un intervalle de temps T, présentent un recouvrement notable, qui sera généralement au moins égal à la moitié de l'image. Chaque image est constituée par une matrice de pixels, regroupés en lignes (perpendiculaires à la direction du déplacement) et colonnes (parallèles à la direction du déplacement). Dans le cas d'un appareil à détecteur constitué par une barrette, fonctionnant sur le principe dit "push-broom", la barrette est orientée dans le sens des lignes de l'image à obtenir. La plateforme du satellite 10, et en conséquence l'instrument, sont susceptibles de présenter des mouvements autour des trois axes x (roulis), y (tangage) et z (lacet). Tous ces mouvements conduisent à des variations de l'orientation de la ligne de visée V. Les variations de la ligne de visée en roulis, tangage et lacet peuvent également être dues à des vibrations se propageant dans l'instrument. Au lieu de comporter un seul détecteur permettant de prendre des vues successives avec un recouvrement, l'appareil peut comporter deux détecteurs séparés dans le champ dans la direction du balayage, se traduisant par un intervalle de temps moyen T entre l'acquisition d'un point par un des détecteurs et l'acquisition du même point par l'autre détecteur. La figure 2 montre un décalage entre deux images successives provoqué par un mouvement de roulis A0x (autour de l'axe x). Au lieu de présenter la disposition relative indiquée par le cadre en traits pleins et le cadre en traits mixtes sur la figure 2, les images 14 a et 14 b ont une disposition relative du genre montré en 14a et 14b, c'est-à-dire un décalage dans la direction des lignes. Comme le montre la figure 3, une modification d'orientation en tangage conduit, au premier ordre, à un décalage supplémentaire de l'image dans le sens des colonnes de pixels, constant sur toute la largeur du champ, égal à k. AOy (zOy étant la variation d'orientation autour de l'axe de tangage et k étant une constante). Une variation A0z autour de l'axe de lacet se traduit par une rotation de l'image qui cause essentiellement une modification de position dans le sens des colonnes de pixels, variable sur la largeur du champ. Enfin une erreur de positionnement de la ligne de visée en lacet se traduit au premier ordre par un décalage de l'image dans le sens des lignes, constant sur la largeur du champ, qui généralement ne pourra être décorrélé de celui provoqué par une variation de roulis. Lorsque la ligne de visée est faiblement dépointée par rapport au nadir, les erreurs de positionnement en roulis et en tangage sont modifiées, mais d'un montant qui pourra souvent être négligé. Le procédé selon l'invention peut être considéré comme comportant trois étapes successives, indiquées sur la figure 4. La première étape consiste en un traitement d'images destiné à mettre en correspondance les différentes images disponibles (au moins deux pour une même portion), ayant acquis une même portion de la zone à des instants différents, cela en exploitant leur ressemblance radiométrique, géométrique ou texturale. La seconde étape consiste à déduire, à partir de l'identification de plusieurs couples de points homologues, sur une durée courte, l'information de variation angulaire autour des trois axes x, y et z, cela en prenant en compte un modèle géométrique du dispositif, défini plus loin, et en l'affinant. Deux couples de points homologues dans deux images permettent en principe de déterminer les variations. Mais l'utilisation de plus de deux couples permet d'opérer un filtrage sur le bruit de corrélation et aussi sur les erreurs liées au relief de la scène observée, provoquées notamment par la parallaxe. La troisième étape consiste en une intégration des mesures pour remonter à une estimation de l'attitude à chaque prise de vues, par rapport à un repère initial. Ce repère ne peut être que relatif si le traitement de l'image est seul utilisé. Il peut être rendu absolu par un recalage périodique à partir d'une restitution absolue d'attitude dans un repère inertiel à l'aide de capteurs supplémentaires, tels que des gyros ou surtout des capteurs stellaires. Une fois les images numérisées en sortie de chaîne vidéo, les différentes étapes du procédé peuvent être réalisées par un dispositif informatique constitué par exemple d'une chaîne d'acquisition et de pré-traitement des données, d'une chaîne de traitement principal incluant du matériel (micro-processeur, FPGA, ASIC) et du logiciel, l'ensemble permettant de réaliser les étapes de traitement selon le procédé, la mise en oeuvre de ces logiciels fournissant les variables numériques désirées, c'est-à-dire en particulier les angles et les vitesses de rotation de la ligne de visée de l'instrument considéré. On décrira maintenant plus en détail les étapesci-dessus, en utilisant les notations suivantes pour simplifier : DSP : densité spectrale de puissance FTM : fonction de transfert de modulation MNE : modèle numérique d'élévation (ou modèle numérique de terrain) PAN : panchromatique (image) XS : multispectrale (image) PIR : proche infrarouge (image) Le procédé de restitution d'attitude qui va maintenant être décrit de façon plus complète, permet notamment d'améliorer les performances de restitution en ce qui concerne : - la superposabilité de bandes panchromatiques et XS de travail de deux détecteurs équipant l'instrument et fournissant deux images de la même scène obtenues avec un décalage temporel. - la superposabilité des pixels d'une bande panchromatique dans des zones inter barrettes (dans le cas d'un balayage push-broom avec un détecteur à barrette), - la prise en compte de l'altération des longueurs par suite des mouvements, - l'amélioration de la précision sur la composante temporelle non linéaire de l'attitude de l'instrument. La mise en correspondance sera souvent réalisée au cours de l'étape a) à partir d'images obtenues dans des bandes spectrales différentes, dans la mesure où une corrélation est susceptible d'être faite. Mais certaines bandes spectrales corrèlent mal les unes avec les autres, du fait qu'elles ont des contenus radiométriques différents. C'est par exemple le cas entre la bande PIR et les bandes dans le visible. Dans ce cas, la restitution obtenue par comparaison des images dans les bandes panchromatiques et XS (ou entre deux bandes dans le visible) permet d'appliquer ensuite la restitution d'images à la bande PIR ; plus généralement, la restitution permet de superposer des images dans différentes bandes spectrales de l'instrument ayant une faible corrélation radiométrique. La détermination de l'altération des longueurs peut notamment être effectuée à 10 partir de la mise en correspondance entre pixels PAN et XS. La détermination de l'attitude relative à partir du traitement d'images a l'intérêt de donner une information linéaire, qui peut être intégrée dans le temps pour adapter la mesure effectuée à la durée (ou horizon ) requise, généralement de plusieurs secondes. Cette approche est beaucoup plus favorable que l'utilisation de 15 gyroscopes, qui exigent une intégration longue des mesures et provoquent une accumulation des erreurs. La mise en correspondance entre les pixels panchromatiques et XS permet notamment d'utiliser un intervalle temporel important et donc de limiter l'amplitude des erreurs d'intégration. Comme on l'a indiqué plus haut, la seconde étape du procédé met en oeuvre une 20 modélisation géométrique de mise en correspondance des prises de vues. On donnera maintenant tout d'abord un exposé général de mise en oeuvre des différentes étapes, puis des indications plus détaillées sur certaines étapes. I ù ETAPES SUCCESSIVES 25 1. Mise en correspondance des images La mise en correspondance d'images peut s'effectuer par des techniques connues de filtrage, par transformée de Fourier, par décomposition en ondelettes. Le procédé utilise une détermination d'un certain nombre de points caractéristiques, identifiés comme présentant des voisinages à forte variation de radiométrie 30 (typiquement dérivée seconde par rapport à la distance supérieure à un seuil dans au moins deux directions différentes) et recherche des points homologues des points caractéristiques dans au moins une autre image en exploitant des ressemblances. Il est souhaitable d'utiliser plus de deux couples de points, pour tenir compte d'erreurs de mise en correspondance possibles pouvant avoir différentes origines, telles que la qualité radiométrique des images, la qualité géométrique des images et le contenu spectral des images. Dans la pratique, les techniques de registration actuellement disponibles permettent d'arriver, dans le cas d'images très ressemblantes, à une résolution pouvant aller jusqu'à 0,01 pixel pour des images correspondant à des bandes spectrales identiques et 0,1 pixel pour la mise en correspondance d'images dans deux bandes spectrales différentes. 2. Estimation des variations angulaires La mise en correspondance des images permettra, pour la portion commune de deux images successives, de déterminer des couples de points homologues, comme indiqué par exemple schématiquement sur les images 1 et 2 de la figure 5. Par ailleurs, la modélisation géométrique du système optique permet d'associer à tout point d'une image, tel que le point Al de l'image 1, une position correspondante P dans la scène observée et, inversement, le modèle inverse associe à tout point de la scène, par exemple au point P, le point Al ou A2 correspondant dans l'image 1 ou 2. La combinaison des modèles d'un couple d'images permet ainsi d'avoir une estimation de la correspondance entre ces images, mais avec des incertitudes qui vont être réduites par la prise en compte de l'information de correspondance acquise par traitement des images au cours de l'étape 1. Les incertitudes portent notamment sur : la position et l'orientation de l'instrument, - la datation des données correspondant à l'image 1 et à l'image 2, - la calibration géométrique de l'instrument, - l'altitude du point observé, chaque fois que la scène n'est pas plane, - le mouvement de la terre. On considérera maintenant, en succession, un modèle de localisation dans l'image et un modèle de résidu. Modèle de localisation dans l'image On désignera par LocOl la fonction qui associe, à tout pixel de l'image 1, une estimation des coordonnées au sol du point correspondant P. LocOI(M(i,j)) = P 5 où i et j correspondent à l'emplacement en ligne et colonne. P est le point visé au sol, que l'on peut, par exemple, repérer par des coordonnées géographiques (X, (p, h) qui sont respectivement sa longitude, sa latitude et son altitude, 10 01 représente l'ensemble des paramètres du modèle géométrique associé à l'image 1. Ces paramètres peuvent comporter l'attitude du repère de visée, la position du satellite, la datation des paramètres, la modélisation géométrique de l'instrument (direction de visée de chacun des détecteurs dans le repère de visée) et l'altitude des points observés. 15 Modèle de résidus On désignera ensuite par LocO1/02 la fonction qui associe à tout pixel de l'image 1, une estimation de son homologue dans l'image 2. Cette fonction résulte de 20 la combinaison du modèle direct de l'image 1 et du modèle inverse de l'image 2 : LocO1/02 = LocOl o (LocO2) '1 On appellera cette fonction le modèle géométrique de mise en correspondance, ou plus simplement modèle de mise en correspondance. On désignera par H la fonction de corrélation sur image qui, à un point MI de 25 l'image 1, associe par corrélation son homologue M2 dans l'image 2. H(M1(il, j 1)) = M2(i2, j2) Idéalement, on aurait H = LocO1/02. En pratique, H est affecté par l'erreur de mise en correspondance des images et LocO1/02 est affecté par l'incertitude sur la connaissance des paramètres du modèle, et 30 en particulier, des paramètres d'attitude du repère de visée. On désignera par ResO1/02 la fonction résidu qui, pour tout point de l'image 1, associe l'écart entre le point M2 de l'image 2 obtenu par la fonction H et le point M'2 obtenu par LocO1/02. On a alors les formules (1) ci-dessous : ResO i/02 (M1(ii, j i)) = M2.M'2 = (di, dj) = (i'2 û i2, j'2 -i2) avec M2(i2, j2) = LocO1/02 (M1 (i 1, ji)) M'2(i'2, j'2) = H (M1(ii, ji)), point homologue, obtenu par corrélation d'image par exemple. A partir de plusieurs couples de points homologues dans les deux images, obtenus par corrélation, et en considérant un modèle géométrique initial pour chacune des deux images, on accède alors à une mesure de résidu. Effet des erreurs 15 A ce stade, il convient d'analyser les sources d'erreurs. Les sources d'erreur peuvent être réparties en : 1) Erreurs de mise en correspondance, réalisées lors de l'association des images point à point, sur des critères radiométriques, provenant du bruit dans l'image, d'une faible structuration éventuelle de l'image, différence de contenu dans les 20 images, de la méthode de calcul de la mise en correspondance, etc.... 2) Erreurs système qui interviennent dans la correspondance entre les écarts angulaires de la ligne de visée et les résidus mesurés en coordonnées pixel, dues à la méconnaissance de la modélisation géométrique du système. 3) Erreurs de la méthode qui permet le calcul des écarts angulaires (filtrage de 25 Wiener ou Kalman, moindres carrés ou autre) Le résidu mesuré, désigné par la fonction ResO1/02 , intègre les erreurs listées ci-dessus, plus les erreurs de variation d'attitude que l'on souhaite mesurer. La démarche suivie consiste à traduire l'effet de chacune des erreurs sur la mesure de résidu, en équivalent pixel et à en déduire l'erreur d'estimation angulaire, en 30 négligeant les causes d'erreurs dont on a constaté qu'elles sont les plus faibles.10 Chacune des composantes di et dj de la fonction de résidu est considérée comme fonction scalaire. L'analyse de ces fonctions peut se faire par linéarisation autour du point d'origine : di(M,) =Ei(M1)+> e (M,).d0 dJ(M,)=Ej(Mi)+).d0 a où Ei et Ej sont les erreurs de mise en correspondance réalisées par H, d0 désigne l'incertitude sur la connaissance du paramètre 0 quelconque dans O1 et 02, adi ùadj et sont les sensibilités du résidu à l'incertitude d0 au point M1. On a vérifié qu'une variation de roulis crée un décalage dans la direction des lignes mais quasiment pas dans celle des colonnes, qu'une variation de tangage ne crée pratiquement qu'un décalage dans la direction des lignes, qu'une variation en lacet n'est pratiquement sensible qu'en bord de champ et en direction des colonnes et peut être négligée, que les coefficients de sensibilité aux variations angulaires dépendent assez peu de l'angle de visée qui se traduit surtout par un décalage quasi-constant en colonne. On a également vérifié que les autres causes ont un effet proportionnel à l'intervalle temporel d'acquisition (c'est à dire à la distance entre barrettes de détection) et que beaucoup de leurs effets sont négligeables, dans la mesure où le dépointage est faible. Pour réduire les volumes de calcul, le procédé utilisera en général une modélisation linéaire au premier ordre et une approximation du modèle au premier ordre. Modélisation linéaire du résidu au 1 e` ordre La linéarisation du résidu consiste à en faire une approximation selon la formulation linéaire suivante : di =>G(j).d0 + Ejmes + Efl;n d> =ECj(I).d0 +Ejmes + E.illn où Erres sont les erreurs de mise en correspondance image E1;n sont les erreurs de modélisation linéaire Les coefficients C dépendent du dépointage ainsi que de la position du point caractéristique dans le champ Approximation du modèle au 1 er ordre Dans la mesure où on ne cherche pas à résoudre les ambiguïtés, la modélisation linéaire est réduite, au 1 er ordre, à : di =CCT(j).dAT + CCT(j).dAL + Ch(j).dh + Ejmes + Eil,n + Eilerordre (2) 3-Restitution d'attitude par analyse harmonique Une fois effectués : -le calcul des points homologues par traitement d'image, - les estimations angulaires correspondantes, on dispose d'estimations des variations angulaires, sur un intervalle temporel donné, de l'attitude du satellite autour des trois axes, échantillonnés régulièrement pendant cet intervalle. Reste à restituer l'attitude du satellite. On traitera ici chaque axe de manière indépendante. On désignera par : 0(t) l'attitude correspondant à un des trois axes et par A0(t) = 0(t+T) û 0(t) la variation angulaire mesurable. On va définir un estimateur de 0(t) à partir des mesures de A0(t) et ses caractéristiques en terme de fonction de transfert. Puis on indiquera ses performances. dj =C1R(j).dAR + Ejmes + Ejhn + Eflerordre où Elerordre sont les erreurs liées à cette nouvelle approximation. On peut schématiser le système comme indiqué sur la figure 6, où 0 est est la valeur de 0 estimée par le processus, H(co) désigne l'estimateur et B correspond à l'erreur de mesure (erreur de corrélation, parallaxe, résidus de modèle géométrique). Il s'agit là d'un problème de déconvolution, consistant à estimer des paramètres à partir de mesures issues d'un système linéaire spatialement invariant, modélisable par une équation de convolution, c'est-à-dire d'une analyse harmonique. L'estimateur peut notamment être formulé comme un filtrage pseudo-inverse dans l'espace de Fourier : 0(t) ù~ F(O(t)) = O(co) 0(t+t) -* F(0(t+ti)) = e"T.O(co) On a donc: G(co) = - 1 Le filtre inverse associé théorique est: Hjnverse(co) = eet -1 Les problèmes à résoudre pour le traitement par cette voie sont dus à ce que : - La fonction G s'annule pour les fréquences o = 2.n.n/i , où n est un entier 15 quelconque. A ces fréquences, le filtre inverse n'est pas défini - Aux alentours de ces fréquences, le gain du filtre prend des valeurs très importantes qui rehaussent le bruit considérablement. Pour pallier aux limites du simple filtre inverse on peut utiliser d'autres techniques de filtrage, mieux à même de limiter l'impact du bruit, tel le filtrage de Wiener ou le 20 filtrage de Kalman. Nous détaillons ici l'utilisation d'un filtrage de Wiener. La théorie de Wiener aboutit à la définition d'un filtre optimal au sens de la minimisation de l'erreur quadratique moyenne. Dans le cas où le signal mesurable A0 résulte d'un processus aléatoire stationnaire et ergodique et où le signal et le bruit de mesure sont décorrélés, l'équation du filtre dans le domaine fréquentiel est: IGi2 + PB Po où Po et PB sont respectivement les densités spectrales de puissance du signal à restaurer et du bruit. Ces deux fonctions ne sont pas connues a priori. Elles 1 25 H Wiener G peuvent être soit estimées (algorithme récursif), soit être modélisées, soit être considérées comme constantes. Souvent on pourra adopter la troisième hypothèse qui conduit au filtre pseudo-inverse suivant : G Hk _ GIz + k On obtient alors : Ci' -1 H k cu _ 2.(1ûcoswi)+k Et le gain de la chaîne est : ( )ù 2.(1ùcoco ) Fk (w) --G(w)Hk û w 2.(1-coswr)+k On voit que l'estimateur n'introduit pas de déphasage. 15 Les figures 7 et 8 montrent les caractéristiques du filtre d'estimation de Wiener obtenu en utilisant les paramètres suivants : -mesures à une fréquence d'échantillonnage fe > 100 Hz - durée de variation (intervalle de temps entre deux bandes consécutives) : 20 7.44 ms (134.4 Hz) - coefficient k d'atténuation du bruit : 0.1 On constate que le filtre de Wiener coupe à toutes les harmoniques de fréquence n.ff. du fait qu'à ces fréquences, il n'y a pas de signal. Le filtre inverse a tendance à diverger, en dépit du choix fait pour k, dont les figures 9 et 10 montrent 25 l'effet avec les mêmes autres paramètres que sur les figures 7 et 8. Une valeur de k importante correspond à un niveau de bruit de mesure de la variation angulaire important par rapport au niveau du signal (erreur initiale sur la connaissance de cette variation). Le filtrage des données est plus fort et les bandes de coupure sont plus larges. 30 L'accroissement de k diminue par ailleurs le gain de la chaîne complète de traitement. 10 (3) On a également déterminé l'influence de l'intervalle de temps t entre les acquisitions avec les mêmes paramètres que sur les figures 9 et 10, en faisant varier la valeur de T. Les figures 11 et 12 montrent les coupures aux fréquences n/ T. Plus on veut augmenter la fréquence, plus il faut prendre une valeur de t petite. Mais la largeur des bandes de coupure augmente aussi, surtout pour les basses fréquences qui imposent une valeur de .r faible. On retrouve un même effet sur le gain et un compromis sera généralement nécessaire. L'analyse qui vient d'être faite montre que la bande fréquentielle restituable dépend essentiellement de deux paramètres temporels : - la période Te des mesures, - la durée 'r entre les deux acquisitions d'un même point (habituellement entre deux bandes spectrales). On indiquera maintenant, à partir d'un exemple, comment estimer la bande de fréquence restituable en fonction des différents paramètres de l'instrument. PAN / B1 : 'r û 150 ms Suivant, le théorème de Shannon, il n'est pas possible de restituer des fréquences supérieures à fe/2 = 1/2.Te. Dans la pratique, on prend habituellement une marge d'un facteur 2. Avec l'hypothèse que l'on dispose d'une mesure toute les lignes (de période Te), on en déduit que la fréquence maximale restituable est théoriquement de 1/(4.Te) Hertz. Mais les mesures par corrélation d'images sont intrinsèquement filtrées du fait de la taille de la vignette de corrélation. Par exemple, si la hauteur de la vignette est de 10 lignes, la constante temporelle est alors de 10xTe, soit une coupure à 1/(10.Te) Hz. Par ailleurs, dans la bande de fréquences ainsi définie par la période d'échantillonnage des mesures, la différenciation sur un intervalle temporel i introduit des bandes plus étroites entre lesquelles le signal est coupé. Un compromis ou une combinaison est nécessaire. En effet, une forte valeur de z permet de descendre plus bas en fréquence, mais avec des bandes étroites. Au contraire, une faible valeur de 'r donne des bandes larges, mais ne permet pas de restituer les basses fréquences. Dans l'exemple de 4 bandes désignées par PAN, B0, B1, B2, on peut considérer l'ensemble des couples suivants : PAN/B2: iû 172,2 ms 23 B1 / B2 : t û 22,2 ms B1/B0: tiû7,4ms B2/BO: i- 14,8 ms La bande restituable peut alors être définie par la valeur maximale des bandes 5 élémentaires. La figure 13 montre comment la combinaison des couples d'images disponibles permet de restituer le signal dans une bande large. II - DETAIL DES ETAPES On donnera maintenant des indications supplémentaires sur la mise en oeuvre, dans le cas d'images obtenues par un détecteur fonctionnant en "push broom" et par un 10 détecteur matriciel 2D. 1. Mise en correspondance des images La mise en correspondance entre images implique, pour un certain de nombre de points caractéristiques d'une image, de rechercher leurs points homologues dans les autres images, en exploitant les ressemblances au voisinage des points dans les 15 différentes images. Les erreurs de mise en correspondance ont différentes origines : • La qualité radiométrique des images, • La qualité géométrique des images (cartographie locale du plan focal, mouvements de la ligne visée, relief terrestre et effets de parallaxe), 20 • L'information radiométrique : contenu spectral, structure du voisinage du point caractéristique Le mouvement de la ligne de visée a un impact distinct sur la performance de mise en correspondance suivant le mode d'acquisition des images. Dans le cas du push-broom, la direction des colonnes est aussi une dimension 25 temporelle. Or la mise en correspondance est effectuée sur une zone bi-dimensionnelle (vignette) au voisinage d'un point. Elle contient les mouvements de la ligne de visée pendant la durée de son acquisition. La corrélation opère comme un filtrage sur le signal que l'on cherche à mesurer. Ce problème n'existe pas dans le cas de détecteurs matriciels. En ce qui concerne la mise en correspondance, les algorithmes envisageables comprennent la corrélation d'images, le filtrage, les approches par transformée de Fourier ou par décomposition en ondelettes. En pratique il est préférable de disposer d'au moins une dizaine de points 5 homologues pour chaque ligne image, suffisamment éloignés en colonne pour que les erreurs de mises en correspondance soient indépendantes. Le calcul de la variation angulaire peut se faire pour chacune des lignes d'image, donc au même pas d'échantillonnage temporel que les lignes image. Chaque échantillon est donc affecté d'un bruit provenant de l'erreur de mise en correspondance des images 10 qui est décorrélé. 2. Estimation des variations angulaires La mise en correspondance entre les images permet d'obtenir un certain nombre de couples de points homologues, définis sur un critère essentiellement radiométrique. La modélisation géométrique du système permet d'obtenir une 15 prédiction de ces points homologues. On peut utiliser pour cela des algorithme de type localisation / localisation inverse. Le résidu (différences entre le point prédit et le point corrélé) correspond aux erreurs de connaissance de ces paramètres, ainsi qu'aux approximations faites par le modèle. L'estimation des variations d'attitude exige de séparer ces contributions des autres postes (modèle instrument, parallaxe, etc...). 20 Le traitement peut être réalisé en chaque point homologue, ou globalement sur toute la largeur du champ. La seconde solution a l'avantage d'une part, d'opérer un certain filtrage sur les mesures, et d'autre part, de tirer partie des invariants de l'image relatifs à la rigidité du plan focal et au fait que le mouvement du repère de visée est le même quelque soit 25 le point du champ que l'on considère. Un calcul de type estimation par moindres carrés pourra être utilisé comme estimation instantanée de la variation d'attitude. La mise en correspondance fournit les coordonnées pixel absolues des points dans une image, ainsi que les coordonnées des points homologues dans l'autre image. Cette correspondance est difficilement exploitable si l'on ne dispose pas de 30 références. Une référence peut être calculée par prédiction du point en utilisant la meilleure connaissance géométrique du système. Le résidu est alors l'écart entre les deux points. Il inclut l'ensemble des erreurs liées à cette connaissance, sauf les effets géométriques connus. On peut chercher à restituer : l'orientation du repère de visée, ou - la direction de visée en un ou plusieurs points du champ. Le résidu est estimé par les formules (1) déjà mentionnées : ResO1/02 (M1(il, ji)) = M2.M'2 = (di, dj) = (i'2 ù i2, j'2 ùj2) avec M2(i2, j2) = Loc'O2 o LocOl (Ml(il, ji)) M'2(i'2, j'2) = H (Ml(ii, ji)) point homologue fourni par corrélation d'image Les effets liés à la méconnaissance de l'orientation absolue sont faibles (mais souvent non négligeables) par rapport aux effets liés au mouvement. Cette orientation absolue n'est pas directement observable, car ses effets se confondent avec ceux liés au mouvement. Par ailleurs, sur certains axes, la sensibilité est très faible. Il en résulte que l'on peut modéliser le résidu au premier ordre par les équations : di =CoT(j).d4T + Cm(j).dAI, + Ch(j).dh + Ei dj =CC(j).dMR + Ej qui constituent une simplification des équations (2) déja mentionnées. Une synchronisation temporelle est nécessaire. Dans le cas d'acquisition par push-broom, les points acquis au même instant se trouvent sur la même ligne. En revanche, ce n'est pas forcément le cas de leurs homologues, par suite du non parallélisme des plans d'acquisition, des mouvements de rotation autours de l'axe de visée, des effets de projection géométrique. Il en résulte que l'intervalle entre deux acquisitions n'est pas rigoureusement constant le long de la ligne. Le problème peut être évité dans le cas de l'utilisation de matrices de détection. Si on dispose d'un ensemble de couples homologues tels que tous les points de l'image 1 sont acquis au même instant t, c'est à dire répartis le long de la ligne i, leurs points homologues ne sont pas forcément sur la même ligne de l'image 2 et ne sont 5 pas acquis au même instant. Soit t±r', l'instant d'acquisition d'un des points dans l'image 2. On supposera que i' est proche d'un intervalle de référence T. On a alors : 10 dj(t, t+i') = dj(t, t+i) + dj(t+i, t+i') = CAT(j).dAR(t, t+i) + CAT(j).dAR(t+i, t±c + Ej Par linéarisation, on considère que dAR(t+i, t+i') (i' û T).d(dR/dt)(t+i) Cette approximation est justifiée lorsque l'intervalle entre .r et T' est court et la vitesse de rotation est quasiment constante et égale à celle de l'instant t+t. 15 dj(t, t±c') = CAT(j).dÈR(t, t+i) + CAT(j). (i' --r).d(dR/dt)(t+i) + Ej Deux cas se présentent : - dans un premier cas, les valeurs T' pour tous les points homologues sont très proches ; alors d(dR/dt)(t+i) n'est pas observable, en revanche, il est aisé de calculer dAR(t, t+i') comme la moyenne des dj(t, t+i')/ CAT(j). Lorsque si le filtre 20 d'estimation fonctionne avec une valeur d'intervalle temporel constant égale à 'r, il est nécessaire d'effectuer une compensation. Comme on ne connaît pas d(dR/dt)(t+ti) puisqu'il s'agit de l'erreur sur la connaissance du mouvement , exprimé en vitesse, on l'approxime par dAR(t, t±r)/ z. On obtient alors un modèle synchronisé pour le résidu défini par : 25 dj(t, t+i') = CAT(j).(T'/i).dAR(t, t±r) + Ej + Ejsync où Ejsyne est l'erreur faite lors de l'opération de synchronisation. - dans un second cas, le système est inversible, et on peut réaliser l'estimation par une méthode de moindres carrés classique. En ligne, le même raisonnement aboutit à la résolution de l'équation : di(t, t+i') = a(j).dAT(t, t+i) + a(j). (T' ù i).d(dT/dt)(t+i) + (3(j).dAL(t, t+i) + j3(j). (i' ù i).d(dL/dt)(t+i) + y(j).dh + Ej dans le cas d'un système inversible. Dans le cas contraire, l'équation se réduit à : di(t, t+i') = a(j). (ti'/c).dAT(t, t+t) + 13(j). (i'/i).dAL(t, t+i) + y(j).dh + Ej + Ejsync Les coefficients de sensibilité peuvent être calculés de manière numérique en chaque point du plan focal, et en chaque instant, en utilisant la meilleure connaissance du système dont on dispose. On calcule deux points homologues dans l'image 2 correspondant à un même point dans l'image 1, en faisant très légèrement varier un des paramètres. âdi(Mi' 2 2 1' de (MJ'zjz ô0 dO La parallaxe a un effet sensible essentiellement dans la direction des colonnes. Le système d'équations défini pour chaque point homologue peut être écrit sous la forme : di = a(j).dAT + 13(j).dAL + y(j).dh(j) + Ej où h est la hauteur. Il ne peut être résolu si, à chaque nouveau point homologue, la méconnaissance de son altitude est une nouvelle inconnue. Dans la mesure où a(j) est quasiment constant, et où 13(j) est quasiment linéaire, on peut résoudre alors les équations simplifiées suivantes : di = a(j). dAT + 1(j).dAL + Ej , ce qui revient à estimer l'altitude en chaque point, le long de la ligne, à une 25 composante linéaire près qui correspond à une méconnaissance de la pente moyenne le long de la ligne : dhest = dhréei + Ah + j.Bh En faisant cette approximation, on suppose que cette pente moyenne est nulle, ce qui peut être considéré comme raisonnable si l'on dispose d'un minimum d'information sur le relief. Il y a 2 paramètres à estimer en colonne et 4 en ligne. Or un couple de points homologues ne donne une information que sur deux dimensions. Il en résulte qu'il faut au moins 4 couples pour réaliser une estimation. Dans la pratique, on en utilisera davantage, ce qui permet de filtrer les erreurs de corrélation, en tenant cependant compte de l'augmentation du temps de calcul et dans la mesure où on dispose d'un nombre suffisant de points caractéristiques. Il est par ailleurs souhaitable qu'il y ait des points espacés dans le champ pour permettre une bonne estimation en lacet. III - IN 1 EGRATION ET FILTRAGE 11 MPOREL Deux approches sont possibles pour l'intégration et le filtrage temporel des mesures permettant d'aboutir à une restitution d'attitude fine. La première consiste à affiner le profil d'attitude restitué de manière classique, 15 dont on se donne un modèle d'erreur, par une estimation des paramètres de ce modèle d'erreur. La seconde approche consiste à reprendre l'ensemble des mesures d'attitude valides, issues des différents capteurs, lorsqu'ils sont disponibles, et de refaire une estimation complète au sol, en y associant cette fois les mesures d'image. Quelle que 20 soit l'approche, il s'agit d'un problème de traitement du signal pour lequel on dispose algorithmes tels que le filtrage de Wienerou statistique, la méthode des moindres carrés, etc, ...). On décrira maintenant des exemples. Filtrage de Wiener : 25 La théorie de Wiener appliquée ici conduit au filtre d'estimation dont le gain est donné par la formule (3) déjà mentionnée. Fk (w) = G(co).Hk (co) = 2.(1- cos coi) (3) 2.(1-cosc)'t)+k Un tel filtre conduit à une erreur sur l'estimation E(co) essentiellement due à deux contributeurs : le bruit de mesure et le biais d'estimation introduit par le coefficient k. Les résultats de l'analyse de l'effet du bruit montrent que le gain sur la 5 performance de restitution en présence d'un bruit de mesure blanc ne dépend pas de l'intervalle T. L'analyse de l'effet de k montre que la performance du filtre passe par un optimum pour une valeur de k donnée. Si k est trop faible, le bruit de mesure est trop fortement amplifié. Si k est trop fort, le signal à restituer est trop filtré. Théoriquement 10 la valeur de k optimale vaut 1/RSB2, dans le cas de deux bruits blancs. Dans la pratique, les signaux (signal utile et signal d'erreur) sont beaucoup plus complexes qu'un simple bruit blanc. Si l'approche de Wiener est adoptée pour la restitution, le coefficient pourra être optimisé à partir de simulations. Si le signal à restituer est un bruit coloré (blanc coupé à une fréquence fc ou 15 wh), la densité spectrale de puissance DSP est donnée par : DSPo(w) = a 2 . (we/2we)2.8(w 20 où we est la fréquence d'échantillonnage, et 8(w . + en. [(t+T)' - t"] + AE(t) La composante continue n'est pas restituable...DTD: Avec la formulation : O = (e t, 02, ..., 0e), et T(t) = (i, [(t+t)2 - t2], ..., [(t±r)" - el) Si on dispose de kl mesures : A0; = AOmes(t;) pour i entre 1 et k1. On a : D01 = t(t1) T . O + Ds(ti) + Emes i On désigne par la suite : 0O = (AO1, A02, ..., Dek), Mt = matrice des k lignes t(t1) B = (AE(tl) + Entes 1, • • •, DE(tk) + Emes k) L'équation de mesure s'écrit alors : DO = MT . O + B La solution optimale, au sens des moindres carrés pondérés, est alors donnée par : C'est = (MtT.Fmes-l.Mr) 1. Mir. r mes 1. DO où I' mes est la matrice de covariance E(B.BT) On ne peut caractériser que l'erreur sur l'estimation de 0(t) - Oo : 62est (t) = E[(Oest (t) - 0(t)).(0 est (t) - 0(t)) T] = T(t). r est .T(t)T avec T(t) = (t, t2, ..., t") On caractérise ici une erreur relative, sachant qu'à l'instant d'origine t=0, donc 6est(t) = 0, ce qui signifie que l'erreur à cet instant est entièrement reportée sur l'indétermination de 00. Il en résulte que la notion d'erreur d'estimation ne s'appliquera que sur un intervalle temporel limité. On pourra alors considérer, comme critère dimensionnant, les valeurs statistiques de aest(t) sur la durée de restitution (Maximum et moyenne). Hypothèses pour une estimation de la performance : • Les k mesures sont indépendantes, et ont un écart-type ormes. • Les mesures sont régulièrement échantillonnées à un pas Te aux instant : t; = i.Te-t0 10 On a alors : F mes = 62mes•ld et test = a2mes•(MrT Mr)-1 La performance est alors fournie par les valeurs statistiques (moyenne et valeur maximale) sur la durée de la prise de vue (ou du segment) du gain : aest (t)/ames = [T(t).(MrT.Mr)-1 T(t)T] 1/2 Un gain aux alentours de 1 permet d'obtenir une performance de restitution 15 d'attitude similaire à la performance de mesure de variations angulaires initiales. On cherchera à garder ce gain systématiquement inférieur à 10, si on fait l'analogie entre l'erreur de corrélation des image (typiquement, 0,1 pixel) et l'erreur de restitution d'attitude admissible (typiquement 1 pixel). L'erreur n'est pratiquement sensible qu'aux paramètres temporels, écart i, pas 20 d'échantillonnage Te et horizon de restitution n.Te (n étant le nombre de mesures). La variation du gain (rapport entre la précision de restitution et l'erreur de mesure en fonction de t est indiquée sur la figure 14 pour : - période d'échantillonnage ligne de 0,5 ms - 1 mesure indépendante toutes les 10 lignes, 25 - Durée d'une prise de vue : 12000 lignes, soit, 6 s, ce qui met à disposition (1200 mesures) - Estimation avec un polynôme à cinq coefficients Les valeurs de gain montrées en figure 14 sont des valeurs moyennes et maximales de aest (t)/ormes pendant la durée d'observation de 6 s.5 On constate une décroissance quasi linéaire du gain en fonction de T. En dessous de 10 ms environ, la performance devient médiocre. La remontée du gain pour les grandes valeurs de i correspond au fait que les basses fréquences ne sont plus complètements représentées dans les mesures, donc que les estimations des coefficients polynômiaux d'ordre supérieur à 1 redeviennent mauvaises. Par ailleurs, ti ne peut dépasser ni même se rapprocher de la durée d'observation, car il n'y a plus de mise en correspondance des images possible. En conclusion les basses fréquences (autres que la composante continue) peuvent être restituées correctement selon un modèle polynomial avec : • un nombre de mesures suffisant, • un écart temporel entre images assez grand, typiquement entre 0.1 et 1 s • un ordre du modèle polynomial relativement faible, en général ne dépassant pas 5. L'ensemble du traitement de restitution de l'orientation de la ligne de visée est représenté sur la figure 15, lorsque l'on utilise un processus itératif d'affinage de l'estimation qui permet de prendre en compte différents couples d'images, chaque couple pouvant être associé à un intervalle temporel i spécifique. L'étape 20 de sélection des points à corréler constitue le début d'itération. Elle peut comporter un mécanisme de rejet de points homologues faux (issus de l'itération précédente), pour accroitre la robustesse du traitement aux erreurs de mise en correspondance. Le processus est initialisé par une estimation initiale, constituée par la meilleure connaissance de l'orientation de visée dont on dispose. Cette connaissance peut être issue de mesures gyroscopiques, de mesures fournies par un capteur stellaire, de la consigne de prise de vue, ou de toute hybridation de ces informations. La prédiction des points homologues d'une image par rapport à l'autre est réalisée à l'étape 22 par un algorithme de localisation / localisation inverse qui peut être celui décrit ci-dessus sous la rubrique modèle de localisation dans l'image . Cette prédiction prend en compte des indications mémorisées, telles que le modèle d'instrument, les caractéristiques d'orbite, un modèle numérique d'élévation du terrain observé. La mise en correspondance des images point à point, à l'étape 24, est réalisée par tout type d'algorithme de mise en correspondance exploitant la ressemblance radiométrique entre image. L'initialisation de cette mise en correspondance, limitant la zone de recherche des points homologues, peut être fournie par la connaissance des points prédits en 22. La taille de la zone de recherche est alors déterminée par la précision du prédicteur. Les résidus sont fournis par soustraction en 26. L'estimation des variations angulaires à partir des résidus est réalisée à l'étape 28 selon l'algorithme donné en II-2 estimation des variations angulaires . Enfin, l'étape 30 d'intégration et de filtrage des mesures angulaires est réalisée selon les algorithmes présentés sous le titre II- 3 intégration et filtrage temporel . Le traitement peut être précédé par un filtrage passe bas lorsque la fréquence d'échantillonnage des mesures est largement supérieure aux fréquences dans le mouvement de la ligne de visée, ce qui est souvent le cas. Un tel filtrage permet de lisser les mesures, et d'éliminer les bruits à haute fréquence qui sont du bruit de mesure. L'estimation affinée (et éventuellement l'orientation absolue) de la ligne de visée peut être restituée à partir de l'estimation initiale par un soustracteur 32, dont la sortie peut être rebouclée sur l'entrée du traitement. Le procédé décrit ci-dessus trouve une application particulièrement avantageuse au calcul de l'orientation de la ligne de visée V d'un instrument optique 12 de prise de vue embarqué à bord d'un satellite 10, comme déjà décrit ci-dessus, en référence à la figure 1, pour un satellite 10 placé en orbite défilante, et muni d'un instrument 12 de visée au nadir, prenant des images de portions successives de la bande 16 du sol terrestre survolée et observée, grâce à un ensemble de détection situé au plan focal de l'instrument 12 et comprenant un détecteur matriciel à deux dimensions commandé de façon à prendre des paires d'images successives présentant un recouvrement notable. En variante, et comme représenté sur la figure 18, l'ensemble de détection au plan focal 13 peut comprendre un unique détecteur 14 de type barrette ayant typiquement de 1 (mais de préférence d'au moins 2) à quelques dizaines de lignes 15, qui comprennent chacune de 1000 à 10 000 pixels, par exemple, la barrette fonctionnant sur le principe dit push-broom et étant orientée dans le sens des lignes de l'image à obtenir, c'est-à-dire que la barrette 14 balaie la scène observée dans une direction perpendiculaire à ses lignes, le satellite 10 étant pointé de telle sorte que ce détecteur de type barrette 14 balaie la zone 16 à observer lors des prises de vue. Le procédé selon l'invention est alors appliqué aux paires d'images successives, comme défini ci-dessus, ou, en variante, ce procédé est appliqué à au moins deux images formées à partir d'au moins deux lignes, par exemple 151 et 152, du détecteur barrette 14 de la figure 18. Dans ce dernier cas, le choix des au moins deux lignes 151 et 152 utilisées sur le détecteur barrette 14 pour former les au moins deux images est optimisé en vue de la reconstitution des mouvements de la ligne de visée V dans une bande de fréquence donnée. En variante, comme représenté sur la figure 19, l'ensemble de détection au plan focal 13 du satellite 10 en orbite défilante de la figure 1 peut comprendre plusieurs détecteurs principaux de type barrette, par exemple trois détecteurs barrettes 141, 142 et 143 qui sont alignés, c'est-à-dire dont les lignes de pixels, à partir desquelles sont formées les images à traiter selon le procédé ci-dessus, sont parallèles les unes aux autres d'une barrette à l'autre, et donc aussi les colonnes, les détecteurs barrettes 141, 142 et 143 étant écartés les uns des autres dans une direction perpendiculaire à leurs lignes par des écarts spatiaux AX1, entre les deux détecteurs 141 et 142, AX2 ,entre les deux détecteurs 142 et 143, et AX3 ,entre les deux détecteurs 141 et 143, de sorte à constituer trois paires de barrettes, dont les deux barrettes de chaque paire sont séparées l'une de l'autre d'une distance telle que 0X1, AX2 ou AX3 de typiquement quelques fractions de mm à quelques mm dans le plan focal 13, de sorte qu'il résulte de ces écarts spatiaux des écarts temporels des prises d'image à traiter selon le procédé. Les détecteurs barrettes 141, 142 et 143 observent ainsi approximativement la même portion de la scène, lors d'une prise de vue, avec un décalage temporel qui dépend directement de la distance 0X1, AX2 ou AX3 entre les détecteurs barrettes 141, 142 et 143 dans le plan focal 13. En outre, dans cette configuration de l'ensemble de détection, chaque ligne 15 des détecteurs barrettes 141, 142 et 143 peut former une image de la scène, et au moins un sous-ensemble des images ainsi créées par l'ensemble des détecteurs du plan focal 13 peut être traité suivant le procédé de l'invention pour restituer l'orientation de la ligne de visée V de l'instrument optique 12. Selon une alternative de réalisation, l'ensemble de détection au plan focal 13 de cet instrument 12 peut être constitué, comme schématiquement représenté sur la figure 20, d'un détecteur principal de type barrette 14, dont le nombre de lignes et le nombre de pixels par ligne sont appropriés à l'utilisation de ce détecteur 14 pour assurer la prise d'image suivant des caractéristiques désirées d'une mission, en terme par exemple de qualité d'image, de résolution et/ou de largeur de fauchée et ce détecteur principal 14 est associé, dans le plan focal 13, à des fins d'application du procédé selon l'invention et tel que défini ci-dessus, à au moins un détecteur dédié 18, de taille plus petite que le détecteur principal 14, et typiquement constitué d'une matrice de 100X100 pixels ou d'une barrette de 1000X10 pixels, et qui est placé à une certaine distance iX du détecteur principal 14, et aligné de sorte que les lignes et colonnes du détecteur dédié 18 soient respectivement parallèles aux lignes et colonnes du détecteur principal 14. A l'aide de ces deux détecteurs 14 et 18, séparés d'un écart spatial AX d'où résulte un écart temporel des prises d'image à traiter selon le procédé de l'invention, on peut reconstituer des mouvements de la ligne de visée V, et, dans l'exemple d'ensemble de détection au plan focal selon la figure 19 ou la figure 20, la séparation spatiale entre les détecteurs 141, 142 et 143 ou 14 et 18, dans le plan focal 13, peut être optimisée en vue de la reconstitution des mouvements de la ligne de visée V dans une bande de fréquence donnée. Le procédé de l'invention peut aussi être appliqué au calcul de l'orientation de la ligne de visée V d'un instrument optique 12 de prise de vue embarqué sur un satellite spinné 10, comme représenté schématiquement sur la figure 16, dont la stabilisation est assurée par la rotation sur lui-même, autour de l'axe de sa plate-forme cylindrique, de sorte que la ligne de visée V de l'instrument 12 est contrôlée d'une manière telle que l'ensemble de détection au plan focal 13 de l'instrument 12, et qui peut être un ensemble selon l'une ou l'autre des figures 18, 19 et 20, balaie une bande de surface 16 du globe terrestre 17 grâce à la rotation du satellite 10. En variante, comme représenté sur la figure 17, le balayage d'une bandel6 de la surface du globe terrestre 17 par l'ensemble de détection au plan focal 13 de l'instrument optique 12 embarqué sur un satellite porteur 10 peut être assuré grâce au balayage d'un miroir 34 orientable, placé sur le chemin optique de l'instrument de prise de vue 12, le miroir de balayage 34 oscillant, autour d'un axe de pivot A fixe par rapport à la plate-forme du satellite 10, entre deux positions extrêmes repérées en pointillé, de sorte à réfléchir l'image de la bande de sol 16 sur un miroir concave 35 de l'instrument 12, ce miroir 35 réfléchissant cette image sur un miroir convexe 36 lui-même focalisant l'image sur l'ensemble de détection au point focal 13, où l'ensemble de détection peut être l'un ou l'autre des ensembles de détection des figures 18, 19 et 20, c'est-à-dire avec un unique détecteur de type barrette, avec plusieurs détecteurs de type barrette alignés en au moins une paire de barrettes spatialement écartées l'une de l'autre, et en une association d'un détecteur principal de type barrette avec un détecteur dédié spécialement écarté de ce dernier, et comme décrits ci-dessus. Enfin, il est à noter que, dans les cas d'application du procédé de l'invention pour calculer et restituer l'orientation de la ligne de visée d'un instrument optique de prise de vue sur un satellite spinné (figure 16) ou un satellite porteur d'un miroir de balayage 34 de l'instrument optique 12 (figure 17), l'orbite du satellite peut être défilante ou géostationnaire.20
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On forme une séquence d'images successives d'une scène à partir de l'instrument monté sur un porteur en déplacement, en formant au moins deux images représentant une même portion de la scène (P) à deux instants successifs, et on détermine le changement d'orientation de la ligne de visée par une étape de mise en correspondance de points caractéristiques homologues (A1, A2) dans au moins deux images de même portion de scène pour obtenir plusieurs couples de points homologues dans cette portion, et de registration des deux images, puis par une étape de calcul des variations angulaires d'attitude entre les deux instants d'obtention des deux images successives, par modélisation à partir d'une estimation de correspondance utilisant un modèle géométrique d'association, à tout point (A1) d'une image, d'une position correspondante (P) dans la scène et par correction à partir de l'écart, dans chaque couple, entre d'une part l'estimation, dans une des deux images, du point homologue (A2) d'un point (A1) dans l'autre image, fournie par le modèle, et d'autre part la position réelle du point homologue, et enfin une étape d'intégration et de filtrage temporel portant sur une séquence de plusieurs déterminations successives de variations d'attitude, conduisant à une estimation de la direction de la ligue de visée.
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1. Procédé de restitution des mouvements d'une ligne de visée (V) en roulis, tangage et lacet d'un instrument d'observation (12) pendant une prise de vue, suivant lequel, à partir de l'instrument (12) monté sur un porteur (10) en déplacement, on forme, pendant la durée [Ti, Tf] de prise de vue, au moins deux images (14a, 14b) contenant une même portion d'une scène, les prises de ces deux images étant décalées dans le temps d'une valeur connue T sensiblement constante, et on détermine lesdits mouvements de la ligne de visée (V) de l'instrument (12) au cours de la prise de vue par au moins les étapes suivantes : a) une étape de sélection et de mise en correspondance de plusieurs zones caractéristiques homologues prises au voisinage d'instants respectivement Tn et Tn + T (n= 1 à N) répartis entre Ti et Tf dans lesdites images de la même portion de la scène de façon à obtenir une mesure de la position aux instants respectivement Tn et Tn+T (n=1 à N) desdites zones homologues, ou d'au moins un point particulier de ces zones, dans chacune des deux images de ladite portion, b) une étape de calcul des variations angulaires de la ligne de visée (V) de l'instrument (12) entre les instants Tn et Tn+T (n=1 à N) par recalage d'un modèle de mise en correspondance des images, ledit modèle donnant pour tout point d'une première image prise à l'instant Tn (n=1 à N), une estimation de la position de son point homologue dans une seconde image prise à l'instant Tn+T en fonction de paramètres comprenant en particulier l'orientation de la ligne de visée (V) de l'instrument (12) à l'instant Tn et lesdites variations angulaires de cette ligne de visée (V) entre Tn et Tn + T ; le recalage du modèle consistant à calculer les valeurs desdites variations angulaires qui minimisent une fonction, par exemple quadratique, des écarts entre la position des zones homologues de la seconde image prédites par le modèle, et la position desdites zones homologues de la seconde image telle que restituée à l'étape (a), et c) une étape de reconstitution des mouvements de la ligne de visée (V) sur l'horizon de temps [Ti, Tf] par intégration, filtrage et éventuellement ré-échantillonnage de l'ensemble des variations élémentaires reconstituées à l'étape (b). 2. Procédé suivant la 1, caractérisé en ce que l'étape (a) met en oeuvre une mise en correspondance de zones caractéristiques d'images fondée sur une ressemblance géométrique, radiométrique ou texturale entre au moins deux images acquises lors de la prise de vue. 3. Procédé suivant l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que l'une au moins des méthodes suivantes est utilisée pour sélectionner les zones caractéristiques associées à une date de prise de vue Tn donnée : û sélection des points à double gradient supérieur à un seuil donné dans une zone de l'image correspondant à la prise de vue effectuée au voisinage de l'instant Tn ; û sélection de points ayant des positions pré-déterminées indépendamment du contenu de l'image au voisinage de ces points, avec rejet éventuel des points pour lesquels un critère de qualité de mise en correspondance est inférieur à un seuil donné ; û sélection de points pré-déterminés donnée par une connaissance a priori d'éléments particuliers présents dans la scène ; û sélection d'un sous-ensemble de points à partir d'un ensemble de points caractéristiques calculés par l'une des méthodes ci-dessus ou similaire, de telle sorte à maximiser la répartition spatiale desdits points, et la qualité de la mise en correspondance des zones caractéristiques au voisinage de ces points ; û sélection d'une vignette de typiquement quelques dizaines à quelques centaines de pixels au voisinage des points afin d'améliorer la qualité de la mise en correspondance. 8. Procédé suivant l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les 25 images mises en correspondance sont prises dans des bandes spectrales pouvant être identiques ou différentes. 9. Procédé suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, dans l'étape (b), lesdits écarts intervenant dans le critère quadratique à 30 minimiser sont pondérés par un scalaire positif proportionnel à la qualité estimée de ladite mise en correspondance desdites zones caractéristiques entre les deux images,l'estimation de ladite qualité de mise en correspondance étant calculée suivant les méthodes de l'état de l'art (calcul de corrélation par exemple). 6. Procédé suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (c), on effectue une intégration, un filtrage et éventuellement un ré-échantillonnage des estimées de variation d'attitude issues de l'étape (b) pour reconstituer les mouvements de la ligne de visée de l'instrument, hors composante absolue de l'orientation de la visée, sur l'intervalle de temps [Ti, Tf] par l'une au moins des méthodes suivantes : - en utilisant un filtrage inverse, permettant de rehausser certaines fréquences atténuées tout en limitant l'impact du bruit, par exemple un filtre de Wiener ou de Kalman, - par ajustement d'un modèle analytique, par exemple estimation des coefficients d'un polynôme de degré ne dépassant pas 5 en général selon une méthode 15 des moindres carrés. 7. Procédé suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, en l'absence de mise en correspondance de qualité suffisante des zones caractéristiques sélectionnées à l'instant Tn, on calcule avantageusement l'orientation 20 de la ligne de visée à l'instant Tn par une interpolation des orientations de ligne de visée reconstituées par l'application du procédé à des instants antérieurs et postérieurs à Tn. 8. Procédé suivant la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'on utilise la 25 connaissance a priori du contenu fréquentiel des variations de l'orientation de la ligne de visée pour effectuer préalablement à l'étape (c) un filtrage ne retenant que les fréquences concernées. 9. Procédé suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé 30 en ce que l'on utilise un nombre d'images d'une même scène supérieur strictement à deux, on applique le procédé à plusieurs couples d'images et on hybride les résultatsobtenus à partir des différents couples d'images de la même scène en mettant en oeuvre un affinage global ou itératif de la connaissance courante de l'orientation de la ligne de visée lors de la prise de vue. 10. Procédé suivant la 9, caractérisé en ce que l'on applique le procédé à un premier couple d'images avantageusement parmi les couples d'images supposées être les mieux corrélées, par exemple celles prises dans une même bande spectrale, afin d'obtenir une première reconstitution des mouvements de la ligne de visée de l'instrument au cours de la prise de vue, puis on traite un autre couple d'images en initialisant le modèle de mise en correspondance à partir des valeurs de l'orientation de la ligne de visée calculées à l'étape précédente, et ainsi de suite jusqu'à épuisement des données ou obtention de la convergence. 11. Procédé suivant la 10, caractérisé en ce que l'instrument permet de former au moins trois images décalées dans le temps, au moins deux des images présentant une forte corrélation entre elles, et au moins une autre image faiblement corrélée avec les deux autres, et que l'on corrige les mouvements de ligne de visée sur au moins une image faiblement corrélée avec les deux autres grâce à la reconstitution desdits mouvements de la ligne de visée effectuée en appliquant le procédé sur au moins un couple d'images présentant une forte corrélation entre elles. 12. Procédé suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on initialise le modèle de mise en correspondance avec une connaissance a priori de l'orientation de la ligne de visée au cours de la prise de vue, ladite connaissance a priori étant issue d'une consigne d'orientation ou d'une mesure dérivée de senseurs d'attitudes tels que capteurs stellaires, gyromètres, ou d'une connaissance de la position absolue à la surface du globe terrestre de zones caractéristiques reconnaissables dans l'image, ou d'une hybridation de telles connaissances.3013. Procédé suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on tient compte des effets de parallaxe dans le modèle de mise en correspondance, en utilisant une connaissance a priori du relief des scènes observées. 14. Application du procédé selon l'une quelconque des 1 à 13 au calcul de l'orientation de la ligne de visée (V) d'un instrument optique (12) de prise de vue embarqué à bord d'un satellite (10), caractérisée en ce que : - ledit instrument (12) comprend dans son plan focal (13) au moins un 10 détecteur de type barrette (14) de typiquement 1 à quelques dizaines de lignes (15) et comprenant chacune quelques 1,000 à 10,000 pixels, - ledit satellite (10) est placé sur une orbite défilante, - le satellite (10) est pointé de telle sorte que ledit au moins un détecteur de type barrette (14) balaie la zone (16) à observer lors des prises de vue, et 15 - on applique le procédé selon l'une des 1 à 13 pour estimer l'orientation de la ligne de visée (V) de l'instrument (12) au cours d'une prise de vue. 15. Application du procédé selon l'une quelconque des 1 à 13 au calcul de l'orientation de la ligne de visée (V) d'un instrument optique (12) de prise de 20 vue embarqué à bord d'un satellite (10), caractérisée en ce que : - ledit instrument (12) comporte dans son plan focal (13) au moins un détecteur de type barrette (14), - la ligne de visée (V) de l'instrument (12) est contrôlée de sorte que ledit au moins un détecteur (14) balaie la surface (16) du globe terrestre (17), soit par la 25 rotation du satellite (10), soit grâce au balayage d'un miroir orientable (34) placé sur le chemin optique de l'instrument (12), et - on applique le procédé selon l'une des 1 à 13 pour estimer l'orientation de la ligne de visée (V) de l'instrument (12) au cours d'une prise de vue. 30 16. Application du procédé selon la 15, caractérisée en ce que l'orbite du satellite (10) est géostationnaire.17. Application du procédé selon l'une quelconque des 14à 16, caractérisée en ce que - ledit instrument (12) comprend dans son plan focal (13) au moins deux détecteurs de type barrette, les barrettes étant alignées de sorte que leurs lignes et colonnes soient respectivement sensiblement parallèles, et les deux barrettes de chaque paire de barrettes, dont au moins une paire est ainsi dans le plan focal (13), étant séparées l'une de l'autre d'une distance de typiquement quelques fractions de mm à quelques mm dans le plan focal (13), les détecteurs observant ainsi approximativement la même portion de la scène lors d'une prise de vue, avec un décalage temporel dépendant directement de la distance entre les détecteurs au plan focal (13). 18. Application du procédé selon l'une des 14 à 17, caractérisée en ce que chaque ligne (15) des détecteurs du plan focal forme une image de la scène, et qu'un sous-ensemble des images ainsi créées par l'ensemble des détecteurs du plan focal (13) peut être traité suivant le procédé pour restituer l'orientation de la ligne de visée (V) de l'instrument (12). 19. Application du procédé selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisée en ce que : - l'instrument (12) comporte au moins un détecteur principal de type barrette (14) dans son plan focal (13), ce détecteur (14) étant utilisé pour assurer la prise d'image suivant des caractéristiques de mission désirées (largeur de fauchée, résolution, qualité image, etc.), - on ajoute dans le plan focal à des fins d'application du procédé selon l'une des 1 à 13, au moins un détecteur dédié (18), de taille plus petite,typiquement une matrice de 100x100 pixels, ou une barrette de 1000x10 pixels, et on place ledit détecteur dédié (18) à une certaine distance dudit détecteur principal (14), et - on applique le procédé selon l'une des 1 à 13. 5 1020. Application du procédé selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisée en ce que la séparation des détecteurs dans le plan focal (13) est optimisée en vue de la reconstitution des mouvements de la ligne (V) de visée dans une bande de fréquence donnée. 21. Application du procédé selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisée en ce qu'il n'y a qu'un seul détecteur (14) au plan focal (13) balayant la scène, et que le procédé est appliqué à au moins deux images (14a, 14b) formées à partir d'au moins deux lignes (15) du détecteur (14). 22. Application du procédé selon la 21 caractérisée en ce que le choix des au moins deux lignes (151, 152), du détecteur (14) utilisées pour former les au moins deux images est optimisé en vue de la reconstitution des mouvements de la ligne de visée (V) dans une bande de fréquence donnée.
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G
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G02,G06
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G02B,G06T
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G02B 23,G02B 27,G06T 7
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G02B 23/14,G02B 27/02,G06T 7/00,G06T 7/20
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FR2896251
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A1
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COMPOSES FLUORESCENTS DENDRIMERIQUES ET UTILISATION DE TELS COMPOSES DANS LE CADRE DE PROCEDES OU DISPOSITIFS MULTIPHOTONIQUES.
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L'invention concerne le domaine de la conception et de la réalisation de composés fluorescents ("fluorophores") présentant des propriétés les rendant susceptibles d'être mis en oeuvre dans les procédés et dispositifs multiphotoniques et notamment les procédés et dispositifs biophotoniques. L'étude des grandes fonctions cellulaires telles que par exemple l'expression du génome, le trafic membranaire, l'étude de la mobilité des cellules et de leur organisation en tissus, nécessitent de localiser, mesurer et quantifier in vivo, à l'échelle microscopique et nanoscopique, les dynamiques et interactions entre molécules d'intérêt biologique (protéines, acides nucléiques, lipides, ions...). La microscopie de fluorescence classique, qui met en oeuvre des marqueurs (fluorophores) excitables par une excitation monophotonique, même si elle constitue un outil puissant pour l'imagerie du vivant présente toutefois un certain nombre d'inconvénients, qui limite son intérêt dans ce domaine d'application. En premier lieu, elle met souvent en oeuvre des sondes excitables dans le domaine ultraviolet ou dans la partie bleue du spectre visible. Une telle excitation dans ce domaine peut s'avérer toxique pour les tissus vivants. En second lieu, elle ne permet qu'une observation de profondeur limitée dans les tissus vivants du fait de la diffusion plus importante de la lumière visible que de la lumière infra-rouge, et de l'absorption intrinsèque des biomolécules. En troisième lieu, elle peut induire une fluorescence endogène des tissus vivants gênante pour l'observation, La microscopie multiphotonique permet de s'affranchir de ces problèmes grâce à la technique de fluorescence induite par excitation à deux photons (ci-après parfois dénommée "TPEF"). Cette technique est basée sur le concept selon lequel certains atomes ou molécules peuvent absorber simultanément deux photons. Cette propriété d'absorption à deux photons (ci-après parfois appelée "ADP") de certaines molécules est caractérisée par leur section efficace d'ADP, notée 02. Ainsi, certaines molécules fluorescentes (fluorophores) excitables par un photon d'énergie hv et de longueur d'onde X. sont aussi susceptibles d'être excitées simultanément par deux photons d'énergie hv/2et de longueur d'onde 2k. Une excitation monophotonique dans le domaine UV-partie bleue du spectre visible peut ainsi être remplacée par une excitation biphotonique dans le domaine rouge-proche infrarouge, non toxique pour les tissus vivants et générant moins de fluorescence endogène des échantillons observés. De plus, le caractère non linéaire de l'absorption localise l'excitation, et donc l'émission des fluorophores, au point de focalisation du laser dans l'échantillon à étudier. Ainsi, des images tridimensionnelles de tissus biologiques in vivo peuvent être obtenues avec une résolution de l'ordre du micromètre jusqu'à des profondeurs de 500 m au moins et ce sans provoquer de dommage pour ces tissus. Ce caractère non linéaire de l'absorption permet également une résolution spatiale en trois dimensions fine. En pratique, l'absorption à deux photons observée chez certains atomes ou molécules a permis le développement de nombreuses technologies dans des domaines d'application très variés, tels que la microfabrication en 3 dimensions, le stockage optique des données, la thérapie photodynamique et la limitation optique (c'est-à-dire la protection contre l'agression laser). Le développement de la TPEF a donc ouvert la voie à la mise au point de procédés et de dispositifs performants adaptés au milieu vivant (et donc dits procédés et dispositifs "biophotoniques") dans le domaine de l'imagerie cellulaire (microscopie, imagerie 3D), dans le domaine des outils de diagnostic (sondes fluorescentes, particules absorbantes, biopuces), dans le domaine thérapeutique (photothérapie ou thérapie photodynamique). Or, on constate sur le marché un manque de composés fluorophores spécialement adaptés à ces nouvelles technologies. En effet, les composés fluorophores actuellement utilisés dans les techniques multiphotoniques sont optimisés pour les techniques classiques de fluorescence, c'est-à-dire mettant en oeuvre une excitation monophotonique. Ces composés classiques de l'état de la technique ne sont pas optimisés pour les techniques multiphotoniques et notamment pas pour les techniques biphotoniques. En pratique, ces composés présentent des propriétés d'ADP médiocres dans la fenêtre spectrale d'intérêt biologique (700 à 1200 nm) et doivent être utilisés à des concentrations susceptibles de perturber le milieu observé. Leur utilisation en excitation biphotonique requiert donc, de par leur faible réponse à ce type d'excitation, des intensités lumineuses élevées et/ou des concentrations élevées de chromophores pour générer un signal détectable. On connaît également dans l'état de la technique des nanoparticules luminescentes présentant un rayon allant jusqu'à 3 nanomètres et constituées de nanocristaux semi-conducteurs et connus de l'homme de l'art sous la dénomination quantum dots . Ces quantum dots, qui sont notamment décrits dans l'article de Daniel R. Larson et al Water-Soluble Quantum dots for multiphoton fluorescence imaging in vivo ; Science 2003 Volume 300, 1434-1436, ont connu des développements spectaculaires. Il a en effet été démontré que de tels systèmes pouvaient présenter des sections efficaces de TPEF (a2) très élevées et en pratique allant à ce jour jusqu'à 47000 GM, autorisant ainsi leur utilisation en imagerie biphotonique du vivant. Toutefois, ces quantum dots présentent aussi un certain nombre d'inconvénients. En premier lieu, du fait qu'ils intègrent dans leur structure des métaux lourds tels que le cadmium, ils présentent une toxicité non négligeable à l'égard des tissus vivants. Leurs procédés de synthèse présentent corollairement l'inconvénient de mettre en oeuvre des produits également toxiques. En second lieu, ces quantum dots présentent aussi l'inconvénient de constituer des structures qui ne sont pas facilement fonctionnalisables. En particulier, ces structures ne se prêtent pas facilement à l'accrochage de manière covalente sur de petites molécules pour cibler, à l'échelle moléculaire et sans les perturber, des cibles biologiques identifiées telles que des édifices protéiques ou de l'ADN par exemple. Cet aspect limite considérablement l'utilisation de ces quantum dots dans les applications biologiques. Enfin, afin d'être protégés du milieu ambiant, ils présentent également l'inconvénient de devoir être encapsulés dans des polymères, ce qui complexifie leur mode de fabrication. L'objectif principal de la présente invention est de proposer de nouveaux 10 composés chimiques fluorescents spécialement adaptés pour être mis en oeuvre dans les techniques multiphotoniques et notamment biphotoniques. Notamment, un objectif de la présente invention est de décrire de tels composés qui permettent de garantir l'innocuité des techniques dans le cadre desquelles elles sont utilisées, tout en présentant une sensibilité et une sélectivité 15 élevées. Notamment, un objectif de la présente invention est de proposer de tels composés qui présentent à la fois des rendements quantiques de fluorescence (4)) élevés dans des milieux variés (y compris l'eau dans le cas de dérivés solubles dans l'eau), des sections efficaces d'ADP (a2) optimisées pour la gamme spectrale 20 d'intérêt biologique (700-1200 nm), corollairement des brillances (a2. 4)) élevées, une bonne photostabilité et une faible toxicité. Une brillance élevée permet en effet de réduire la concentration en marqueurs moléculaires fluorescents et/ou l'intensité d'excitation, ce qui est hautement désirable pour l'imagerie biologique. 25 Egalement un objectif de la présente invention est de proposer une panoplie de tels composés fluorescents susceptibles de s'adresser à des cibles très différentes. Encore un autre objectif de la présente invention est de proposer de tels composés capables de produire des signaux lumineux distinguables par leurs longueurs d'onde d'émission et autorisant ainsi la mise en oeuvre d'un multiplexage (le flux lumineux émanant de l'échantillon marqué par plusieurs fluorophores peut ainsi transporter simultanément plusieurs signaux séparables à l'aide de filtres). Encore un objectif de la présente invention est de proposer des composés organiques susceptibles d'être utilisés dans tout procédé ou dispositif mettant en oeuvre une absorption à deux photons, voire à trois photons, présentant une section efficace d'ADP (o,) et une brillance (produit de la section efficace d'ADP, crz, par le rendement quantique de fluorescence, 4) comparables à celles des quantum dots inorganiques. Un autre objectif de la présente invention est de proposer de tels composés qui occupent un volume le plus petit possible. Encore un objectif de la présente invention est de proposer de tels composés autorisant un greffage de groupes fonctionnels variés présentant différents types de fonctionnalités. Notamment, un objectif particulier de la présente invention est de présenter de tels composés chimiques solubles dans l'eau grâce à de tels groupes fonctionnels. Ces différents objectifs sont atteints grâce à l'invention qui concerne tout composé chimique fluorescent constitué par un dendrimère de n génération(s), n étant un entier non nul, montrant au moins un noyau central (N) de valence m ; au moins un premier motif (X) non chromophorique, de valence m', m motifs (X) étant directement reliés audit noyau central (N) et/ou x motifs formant au moins une génération dudit dendrimère ; et, au moins un deuxième motif (Y) présentant des propriétés d'absorption à deux photons, de valence m", m motifs (Y) étant directement reliés audit noyau central (N) et/ou y motifs (Y), appartenant à, ou formant au moins une génération dudit dendrimère. L'invention couvre donc les cas de figure ou des motifs non chromophorique (X) ou des motifs chromophoriques (Y) sont directement liés au noyau (N). Selon la nomenclature utilisée pour les dendrimères, ces motifs ne forment pas une génération du dendrimère. x et y sont bien sûr des entiers, identiques et différents et vise le nombre des motifs respectivement chromophoriques et non chromophoriques entrant dans la sturcture des générations des composés dendrimériques fluorescents selon l'invention. On comprendra que ces entiers pourront varier considérablement en fonction des valences de ces motifs (X) et (Y) et de celle du noyau (N). La présente invention consiste donc à réaliser un dendrimère fluorescent (c'est-à-dire possédant dans un solvant un rendement quantique de fluorescence, cl), supérieur à 10%), présentant au moins deux types d'unités (motifs), à savoir des motifs non chromophoriques, c'est-à-dire ne présentant pas de propriétés d'absorption à deux photons, et des motifs présentant de telles propriétés. Les dendrimères, appelés aussi molécules cascade , sont des polymères fonctionnels hautement ramifiés de structure définie présentant une construction en arborescence. Ces macromolécules sont effectivement des polymères puisqu'elles sont basées sur la répétitivité d'un ou plusieurs motifs. Cependant, les dendrimères diffèrent fondamentalement des polymères classiques dans la mesure où ils ont des propriétés propres dues à leur construction en arborescence. Le poids moléculaire et la forme des dendrimères peuvent être précisément contrôlés. Ils peuvent être dotés de fonctions terminales situées à la terminaison des arborescences, formant une surface, ce qui les rend facilement accessibles. Les dendrimères sont construits étape par étape, à partir d'un noyau, par la répétition d'une séquence de réaction permettant la multiplication de chaque motif de façon répétitive et des fonctions terminales. Chaque séquence de réaction forme ce qui est appelé une nouvelle génération . La construction arborescente s'effectue par la répétition d'une séquence de 25 réactions qui permet l'obtention à la fin de chaque cycle réactionnel d'une nouvelle génération et d'un nombre croissant de branches identiques. Les générations sont comptées à partir de chaque division d'une branche en au moins deux branches. Après quelques générations, le dendrimère prend généralement une forme globulaire hautement ramifiée et plurifonctionnalisée grâce aux nombreuses fonctions terminales présentes en périphérie. De tels dendrimères ont notamment été décrits par Launay et al., Angew. Chem. Int. Ed. Engl., 1994, 33, 15/16, 1589-1592, ou encore Launay et al., Journal of Organometallic Chemistry, 1997, 529, 51-58. Les composés selon la présente invention constituent des nano objets qui présentent une taille similaire à celles des quantum dots, et qui présentent des performances de fluorescence, notamment de TPEF compétitives par rapport à celles des structures de l'art antérieur. Les composés selon la présente invention intègrent un grand nombre de motifs chromophoriques absorbeurs à deux photons (motifs Y). Ces motifs pourront être prévus au niveau de la dernière génération (génération externe) du dendrimère mais également au niveau des génération internes de celui-ci. Ces motifs chromophoriques pourront par ailleurs être de natures variées. La présente invention offre donc la possibilité de moduler les propriétés de ces composés, en jouant sur le nombre et la nature des motifs chromophoriques intégrés dans leur structure, sur la possibilité de faire varier leur solubilité dans différents environnements par l'addition, au niveau de leur couche externe de groupes de solubilisation, et sur la possibilité d'addition de groupes fonctionnels par liaisons covalentes susceptibles de conférer à ces composés des fonctionnalités supplémentaires. On notera qu'il a déjà été proposé dans l'état de la technique des composés de structure dendrimérique présentant des propriétés d'absorption à deux photons. Dans l'article de Drobizhev et al. Strong cooperative Enhancement of Two-Photon Absorption in dendrimers J. Phys. Chem. B 2003, 107, 7540-7543, le dendrimère est constitué d'un seul chromophore, composé de plusieurs unités subchromophoriques conjuguées. Une telle approche ne permet pas d'envisager la modularité exposée ci-dessus. De plus, le nombre de chromophores intégrés dans une telle structure reste limité. L'article d'Olivier Mongin et al. Synthesis and Two-Photon Absorption of triphenylbenzene-cored dendritic chromophores ; Tetrahedron Letters 44 (2003) 2813-2816, concerne également des structures dendrimériques constituées complètement à partir d'un seul motif chromophorique, et dont les sections d'ADP a2 ne dépassent pas 798 GM. L'article d' Alex Adronov et al. Novel Two-Photon Absorbing Dendritic Structures , Chem. Mater. 2000, 12, 28-38-28-41, propose quant à lui de réaliser un dendrimère présentant un coeur et deux générations d'un motif benzylé à deux valences ne présentant pas de propriétés d'absorption à deux photons, et de greffer 8 chromophores constituant la troisième et dernière génération de ce dendrimère. Selon les travaux exposés dans cet article, le nombre de motifs chromophoriques par dendrimère est limité à huit alors que la présente invention permet d'obtenir des composés présentant bien plus de motifs chromophoriques. De plus la section efficace d'ADP du dendrimère selon Adronov et al n'est que de 2600 GM alors que l'invention permet l'obtention de section efficace bien supérieures. Les auteurs ne se sont intéressés ni au rendement quantique de fluorescence, ni à la brillance des dendrimères réalisés. Les travaux exposés dans cet article ont en fait visé à étudier l'éventuel effet coopératif des chromophores entre eux, par rapport aux sections d'ADP, dans une telle structure. D'une façon préférée, les composés dendrimériques fluorescents selon l'invention présentent plus de 3 générations. Il est ainsi possible d'obtenir des molécules présentant un plus grand nombre de motifs chromophoriques et/ou d'ajouter au niveau de leur couche externe un plus grand nombre de groupes de solubilisation. Préférentiellement, la valence m du noyau des composés selon l'invention est égale à 2, 3, 4, 6., 8 ou 10. Egalement préférentiellement, ledit noyau (N) et/ou ledit motif (X) contient (contiennent) au moins un atome de phosphore. Selon une variante préférentielle de l'invention, ledit noyau (N) de valence m dudit dendrimère est choisi dans le groupe constitué par : I P_ ùN N"P N "-P. N S= \ù P P\ N 5 Selon une autre variante préférentielle de l'invention, ledit noyau (N) possède 10 une valence égale à 10 et est : N RN /N-r .o R et R', identiques ou différents, désignant un radical choisi dans le groupe 20 constitué par l'hydrogène et les radicaux alkyles en C1 à C2S, préférentiellement en C1 àC12. Selon une variante particulièrement intéressante, ledit noyau (N) est ou 15 Préférentiellement, la valence m' du motif (X) non chromophorique des composés selon l'invention est égale à 3, 4, 5, ou 6. Avantageusement, ledit motif (X) non chromophorique est choisi dans le groupe constitué par S Me O H NùN P\ où P peut être : p , p , ii P N Me S S C=NùNùZù où Z peut être : Ph2P=NùP , H2CùPh2P=NùP S r1 1 Ph Nù P~ ou P peut être : p , PN*P P112 LS/ P=NùP. Préférentiellement, la valence du motif chromophorique m" est égale à 1, 2,3ou5. Egalement préférentiellement, ledit motif chromophorique (Y) est constitué d'un radical chromophorique multiphotonique (Y1) lié à au moins un appendice de greffage (Y2). Avantageusement, ledit radical chromophorique (Y 1) répond à l'une des deux structures suivantes : \/ F1 C B A B C F2 ou t s -t20 B B 11 B c F c F dans lesquelles F' et F2, identiques ou différents, désignent un groupement électroactif (donneur ou accepteur d'électrons), F' étant lié à un appendice de greffage, et F2 étant lié à 0, 1 ou 2 appendices de greffages, F' et F2 étant préférentiellement choisis parmi : 1 1 R1 R1 ùN ùN ùOùR1 ùOù ùSùR1 ùSù ùSùR1 ùSùR1 \R2 \ AZ R' et R2, identiques ou différents, désignant soit un appendice de greffage (Y2), soit un radical choisi dans le groupe constitué par l'hydrogène, les radicaux alkyles en C, à C25, préférentiellement en C, à C12, (CH2)m,-SO3M, (CH2)n,,NAlk3+, (CH2),n,-(OCH2-CH2)p-OH, M étant un métal alcalin et ml étant égal à 0 ou étant un entier compris entre 1 et 12, préférentiellement entre 1 et 6, p étant un entier compris entre 1 et 25 ; A' et A2, identiques ou différents, représentant O, NH, NAIk, NCF3 ; 12 et dans lesquelles, .w. W'W w ç • B F R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical choisi dans le groupe constitué par l'hydrogène, les radicaux alkyles en C, à C25, préférentiellement en C, à C12, (CH2)m, SO3M, (CH2),n,NAlk3+, (CH2)m,-(OCH2-CH2)P OH, M étant un métal alcalin et ml étant égal à 0 ou étant un entier compris entre 1 et 12, préférentiellement entre 1 et 6, p étant un entier compris entre 1 et 25 ; R5 et R6, identiques ou différents représentant chacun un radical OH, OAlk, OAr, SH, SAIk, SAr ; Z', représentant O, S, NH, NAIk, NAr, PH, PAIk ou PAr ; Z2, Z3 représentant chacun CH, CAIk ou N ; Z4 représentant N ou P ; Z5, Z6, z"' représentant chacun CH, CAIk ou N ; Z8 représentant O ou S ; q étant un entier compris entre 1 et 7 r étant un entier compris entre 1 et 7 s étant un entier compris entre 0 et 7 t étant un entier compris entre 1 et 7 ; W étant CH ou B ou N ou P ou PO. Préférentiellement, ledit appendice de greffage (Y2) est choisi parmi : -fCH2 2 -ECHZ kn2 R7 NùN 1 CH2ir-;TZ9_ Z" -~CH2~Z9 R7 1 / NùNùP^ Z11 S m2 étant un entier compris entre 0 et 12, préférentiellement entre 0 et 6 ; Z9 et Z10, identiques ou différents, représentant 0, S, NH, NAIk, NAr ; Z11, représentant CH, CAIk, CAr, PA1k2, PAr2 Egalement préférentiellement, ledit motif (Y) est choisi dans le groupe constitué par R2 N. R` R2 N R2 R', R2, R3, R4, R7 et r ayant la même signification que précédemment ; u étant un entier compris entre 1 et 11, préférentiellement entre 1 et 5. Selon une variante de l'invention, ledit dendrimère montre au moins un 10 troisième motif (Z) formant la couche extérieure de la génération Gn dudit dendrimère et présentant des propriétés de solubilisation du dendrimère soit dans l'eau, soit dans des solvants organiques. Préférentiellement, ledit motif (Z) est un motif ammonium ou pyridinium ou carboxylate ou sulfonate ou une chaîne polyéthylèneglycol. 15 Avantageusement, le composé selon l'invention répond à l'une quelconque des formules 20 25 G1 (PN)3 M IS~H Me S =N-N- Pï/ O C=N-N-P 1, O 6 G2 r H Me S Me. S -Me. L S ~O 6 G3 Me S / Me s Me S Me S H II ( H H ( H II C=N-N-P C=N-N-P C=N-N-P O~ C=N-N-P (PN)3 Hex N Hex G4 Me H.j-NH CP\ ~N e N-N-N S H1NH O`Ce /2 P3N3 G'2 ~N r" Cie I Mc HN P` ~ N's H~~Ni Cle N Jo CI ,N P; S HN~ NH e I e 6 G'3 Selon une autre variante de l'invention, les composés selon l'invention peuvent aussi présenter deux noyaux de valences identiques ou différentes, liés directement l'un à l'autre ou liés entre eux par l'intermédiaire d'un motif (Y) présentant des propriétés d'absorption à deux photons. Egalement selon une variante, les composés selon l'invention peuvent présenter au moins deux types de motifs (Y,Y') présentant des propriétés d'absorption à deux photons. Selon un tel cas de figure, les différents types de motifs présentant des propriétés d'absorption à deux photons pourront posséder des propriétés d'émission de longueur d'ondes différentes. Selon une variante intéressante, les différents types de motifs présenteront des propriétés d'absorption à deux photons possédant des propriétés d'émission de longueur d'ondes différentes dont la somme concourre à l'émission d'une lumière blanche. L'invention couvre également toute utilisation d'un composé tel que décrit ci-dessus dans tout procédé ou dispositif mettant en oeuvre une absorption à un ou deux ou trois photons. L'invention couvre notamment tout utilisation d'un tel composé dans le cadre d'un procédé ou d'un dispositif biphotonique notamment dans le cadre d'un procédé ou d'un dispositif d'imagerie photonique. L'invention, ainsi que les différents avantages qu'elle présente seront plus facilement compris grâce à la description qui va suivre de modes non limitatifs de réalisation de celle-ci donnés en référence aux dessins, dans lesquels : la figure 1 représente le schéma de synthèse d'un fluorophore destiné à former le motif chromophorique Y de composés selon l'invention ; les figures 2 à 5 représentent les structures développées de quatre composés G l à G4 selon l'invention ; les figures 6 et 7 représentent les spectres d'absorption et d'émission dans le toluène de ce fluorophore et de ces quatre composés selon l'invention ; la figure 8 représente les spectres d'absorption à deux photons dans le toluène de ce fluorophore et de ces quatre composés selon l'invention, déterminés par des mesures TPEF à l'aide d'un laser titane-saphir à impulsions femtosecondes ; les figures 9 et 10 représentent la formule de deux autres composés G'2 et G'3 selon la présente invention ; la figure 11 représente le schéma de synthèse d'un fluorophore destiné à former le motif chromophorique Y de ces deux autres composés ; la figure 12 représente le schéma de synthèse du composé G'2 ; la figure 13 représente le schéma de synthèse du composé G'3. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, on a synthétisé quatre composés chimiques fluorescents dendrimériques selon la présente invention, présentant respectivement 1, 2, 3 et 4 générations répondant aux formules : (PN)3 G1 Hex N Hex e Bu Bu 6 Me S ' Me S H I II H I II =NN O i 0=NNP L G2 Hex N Hex G3 Me S Y Me S / Me S / Me S N J L Hex N Hex 6 G4 Dans le composé G1, 6 motifs X sont directement liés au noyau et 12 motifs Y sont reliés à ceux-ci. Les motifs Y forment une génération du composé. Dans les composés G2,G3 et G4, 6 premiers motifs X sont directement liés au noyau, des motifs X sont liés à ces premiers motifs pour former respectivement 1, 2 N ,Hex et 3 générations des composés et des motifs Y appartiennent à la génération externe de chaque composé. Ces composés présentent un noyau à 6 valences de formule N'P'N II ,P.N:P\ des chaînes de génération non chromophoriques en arborescence autour du noyau (motifs X) de formule : Me S HNùNùP et des motifs chromophoriques (motifs Y) de formule : Hex 20 Ces composés selon l'invention ont été réalisés en faisant réagir des dendrimères de formules 2-G1, 2-G2, 2-G3 et 2-G4, et présentant le noyau ci-dessus et le motif X: Me S H i IICI O C=N-N-P~CI 6 2-G l Me S Me S H 1 Il H I II CI (PN) -0 C=N-N-P O C=N-N-P.CI (PN) 2-G2 Me S Me S H C=N-N--P-O • H C=N-N-P Me S H 1 II CI C=N-N-PZCI O (PN) 2-G3 Me S Me S Me S Me S H I II4 H I l I~ H I II ( H I I I~C1) C=N-N--P O C=N-N-P O C=N-N-P O C=N-N-P~CI J 2 2-G4 avec des quantités croissantes d'un chromophore absorbeur à deux photons de formule 1 présentant le motif Y : Bu Bu par substitution nucléophile des groupes P(S)C12 terminaux. Le chromophore absorbeur à deux photons 1 a été préparé par le procédé indiqué 10 en Figure 1. Le dialcyne 3b, obtenu à partir du 2,7-diiodo-9,9-dibutyl-9H-fluorène 3a, est déprotégé de façon ménagée pour conduire à l'alcyne vrai 3c. Le couplage de Sonogashira de 3c avec le dérivé iodé 4 conduit au composé 5a, dont la déprotection conduit au nouvel alcyne vrai 5h. Ce dérivé est couplé avec un second dérivé iodé 15 (6b), porteur d'une fonction phénol permettant le greffage avec les dendrimères 2-G1,2-G2, 2-G3 et 2-G4. Plus précisément, les composés 3b,3c,5a,5b 6b et le chromophore 1 ont été obtenus selon les protocoles suivants : 20 4,4' -(9,9-Dibutyl-9H-fluorène-2,7-diyl)bis(2-méthyl-3-butyn-2-ol) (3b). L'air est purgé d'une solution de 3a (6.00 g, 11.3 mmol) dans 37.5 mL de toluène/Et3N (5/1) par bullage d'argon pendant 20 min. Puis du Cul (86 mg, 0.45 mmol), du Pd(PPh3)2C12 (316 mg, 0.45 mmol) et du 2-méthyl-3-butyn-2-ol (2.84 g, 33.8 25 mmol) sont ajoutés, et le mélange est agité à 40 C pendant 16 h. Après évaporation du solvant sous pression réduite, le produit brut est purifié par O (PN) 6 /2 HO ,Hex N Hex chromatographie sur colonne de gel de silice (heptane/CH2Cl2 30:70 puis CH2C12) pour donner 4.37 g (87%) de 4,4'-(9,9-dibutyl-9H-fluorène-2,7-diyl)bis(2-méthyl-3-butyn-2-ol) 4-(9,9-Dibutyl-7-éthynyl-9H-fluorène-2-yl)-2-méthyl-3-butyn-2-ol (3c). A une solution de 3b (4.02 g, 9.09 mmol) dans 50 mL de toluène/i-PrOH (6/1), est ajoutée de la soude en poudre (0.73 g). Le mélange est chauffé à reflux pendant 0.5 h. Après refroidissement, la soude est filtrée et les solvants sont évaporés. Les composés sont séparés par chromatographie sur colonne de gel de silice (heptane/CH2C12 70:30 puis 20:80) pour donner 0.66 g (22%) de 9,9-dibutyl-2,7-diéthynyl-9H-fluorène et 1.54 g (44%) de 3c. [9,9-Dibutyl-7-[2-[4-(dihexylamino)phényl]éthynyl]-9H-fluorène-2-yl] -2-méthyl-3-butyn-2-ol (5a). L'air est purgé d'une solution de 3c (1.304 g, 3.39 mmol) et de 4 (1.71 g, 4.41 mmol) dans 10.8 mL de toluène/Et3N (5/1) par bullage d'argon pendant 20 min. Puis du Cul (12.9 mg, 0.068 mmol) et du Pd(PPh3)2C12 (48 mg, 0.068 mmol) sont ajoutés, et le mélange est agité à 40 C pendant 3.5 h. Le solvant est évaporé sous pression réduite, et le produit brut est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (heptane/CH2C12 75:25 puis 30:70) pour donner 817 mg (37%) de 5a. 4-[2-(9,9-Dibutyl-7-éthynyl-9H-fluorèn-2-yl)éthynyl]-N,N-dihexylbenzènamine (5b). A une solution de 5a (0.798 g, 1.24 mmol) dans 8.75 mL de toluène/i-PrOH (6/1), est ajoutée de la potasse en poudre (0. 07 g). Le mélange est chauffé à reflux pendant 1 h. Après refroidissement, la potasse est filtrée et les solvants sont évaporés. Le produit brut est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (heptane/CH2C12 90:10) pour donner 0.632 g (87%) de 5b. 4-[2-[Ethyl-(4-iodophényl)amino]éthoxy]phénol (6b). A une solution de 6a (5.00 g, 17.2 mmol), d'hydroquinone (5.65 g, 51.3 mmol) et de triphénylphosphine (13.50 g, 51.5 mmol) dans le THF (110 mL), est ajoutée goutte-à-goutte une solution de DEAD (9.00 g, 51.7 mmol) dans le THF (40 mL). Le mélange est agité à 20 C pendant 16 h et le solvant est évaporé sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (CH2C12) pour donner 3.35 g (51%) de 6b. 4-[2-[[4-[2-[9,9-Dibutyl-7-[2-[4-(dihexylamino)phényl]éthynyl] -9H-fluorèn-2-yl]éthynyl]phénylléthylaminoIéthoxy]phénol (1). L'air est purgé d'une solution de 5b (155.9 mg, 0.266 mmol) et de 6b (132.6 mg, 0.346 mmol) dans 1.2 mL de toluène/Et3N (5/1) par bullage d'argon pendant 20 min. Puis du Cul (1.0 mg, 0.005 mmol) et du Pd(PPh3)2C12 (3.7 mg, 0. 005 mmol) sont ajoutés, et le mélange est agité à 40 C pendant 16 h. Le solvant est évaporé sous pression réduite, et le produit brut est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (heptane/CH2Cl2 70:30 puis 20:80) pour donner 127.9 mg (57%) de 1 Les dendrimères de formule 2-G1, 2-G2, 2-G3 et 2-G4 ont été préparés suivant le protocole décrit par Launay et al., Journal of Organometallic Chemistry, 1997, 529, 51-58. Des solutions de dendrimères de formule 2-G1, 2-G2, 2-G3 et 2-G4 ont ensuite été mise en contact avec des quantités croissantes de fluorophore de formule 1 en 20 présence de quantités croissantes de Cs2CO3. Pour le composé G1, on a utilisé 12 moles de chromophores et 12 moles de Cs2CO3 pour une mole de dendri mère. Pour le composé G2, on a utilisé 24 moles de chromophores et 24 moles de Cs2CO3 pour une mole de dendrimère. 25 Pour le composé G3, on a utilisé 48 moles de chromophores et 48 moles de Cs2CO3 pour une mole de dendrimère. Pour le composé G4, on a utilisé 96 moles de chromophores et 96 moles de Cs2CO3 pour une mole de dendrimère. Plus précisément, les composés G1, G2 ,G 3 et G4 ont été réalisés selon le protocole suivant. A une solution de dendrimère 2-Gn (n = 1, 44 mg, 24 mol; n = 2, 58 mg, 12 !mol; n = 3, 70 mg, 6.5 mol; n = 4, 36 mg, 1.6 mol) (synthétisé selon la méthode décrite dans Launay et al. J. Organomet Chem. 1997,529, 51) dans 20 mL de THF distillé, sont additionnés le fluorophore 1 (n = 1, 270 mg, 320 mol; n = 2, 270 mg, 320 mol; n = 3, 270 mg, 320 mol; n = 4, 135 mg, 160 mol) et Cs2CO3 (n = 1, 208 mg, 640 mol; n = 2, 208 mg, 640 mol; n = 3, 208 mg, 640 mol; n = 4, 104 mg, 320 mol;). Le mélange résultant est agité à température ambiante une nuit, filtré et le solvant est évaporé. Le produit brut est purifié par chromatographie sur colonne (SiO2; CHCl3/Hexane : 90 : 10). On a ainsi obtenu des composés selon la présente invention présentant en guise de couche externe 12, 24, 48 et 96 motifs chromophoriques. Les formules développées de ces composés sont données en figures 2, 3, 4 et 5. Les données photophysiques du fluorophore 1 et des composés G1, G2, G3 et G4 dans le toluène ont été évaluées. Les résultats sont donnés dans le tableau 1 ci-après. Q Nombre de Âabs (M-'. cm-') (nm) i r. ÂADp(max) à fluorophores (nm) (ns)b (nm) Â.TpA(max) (GM)d 1 1 386 84 900 420, 444 0. 83 0.67 0.178 702 765 G1 12 385 1 004 000 423, 446 0.75 0.71 0.032 701 8880 G2 24 386 2 035 000 426, 445 0.71 0.69 0.019 701 17700 G3 48 386 3 785 000 441 0.62 0.71 0.013 701 29800 G4 96 386 7 101 000 445 0.48 0.66 0.012 705 55900 Rendement quantique de fluorescence dans le toluène déterminé par rapport à la fluorescéine 20 dans NaOH 0.1 N. n Durée de vie de fluorescence expérimentale. ` Anisotropie de fluorescence stationnaire. d 1 GM = 10"50 cm4.s.photon-'. Tableau 1 Les composés selon la présente invention présentent une absorption à un photon 25 dans le proche UV. Une augmentation quasi linéaire du coefficient d'extinction molaire avec le nombre de chromophores est observée. Les spectres d'absorption et d'émission dans le toluène sont donnés en Figures 6 et 7. D'une façon avantageuse, les différents composés dendrimériques conservent des rendements quantiques de fluorescence (0) élevés, malgré le grand nombre de chromophores concentrés dans un volume aussi réduit. Ce point est essentiel pour accéder à des brillances élevées. Les spectres d'ADP de ces composés G1, G2, G3 et G4, ainsi que du chromophore 1, ont été déterminés par mesure de la TPEF, à l'aide d'un laser à impulsions femtosecondes dans le toluène. Les spectres d'absorption à deux photons sont donnés en Figure 8. On observe une augmentation des sections efficaces d'absorption à deux photons avec l'augmentation du nombre de générations du dendrimère. En particulier, une augmentation quasi linéaire est observée avec l'augmentation du nombre de chromophores qui conduit à des valeurs de sections efficaces d'ADP a2 pour les dendrimères très élevées. La valeur maximale de section efficace d'ADP obtenue pour le dendrimère G4 (55900 GM à 705 nm) est tout à fait comparable aux sections efficaces d'ADP obtenues pour l'un des meilleurs quantum dots (Larson et al.). Le composé G4 selon la présente invention présente un diamètre qui peut être estimé à environ 8 nm (les quantum dots présentant quant à eux un diamètre allant jusqu'à 6 nm sans le polymère qui les encapsule). Dans un second mode de réalisation de l'invention, on a réalisé des composés chimiques fluorescents dendrimériques G'2 et G'3 selon celle-ci présentant les formules représentées en Figures 9 et 10. Ces composés dendrimériques présentent respectivement 2 et 3 générations, à savoir, à partir du noyau des motifs X tels que décrit ci-dessus en référence au premier mode de réalisation, des motifs Y' chromophoriques de formule, N ,CH2-CH2- Et de nouveaux motifs X, et enfin des groupements ammoniums terminaux susceptibles de conférer au 5 composé une hydrosolubilité. La présence de motifs X entre les motifs chromophoriques Y' et les groupements ammoniums terminaux offre l'intérêt de former une couche de protection permettant d'isoler les motifs chromophoriques de l'environnement extérieur. 10 Le composé G'2 a été réalisé de la façon suivante. Le chromophore absorbeur à deux photons l', comportant deux fonctions de greffage à ses extrémités, a été préparé par le procédé indiqué en Figure 11. HO CHO 15 Le couplage de Sonogashira de l'alcyne vrai 3c avec le dérivé iodé 6b conduit au composé 7a, dont la déprotection conduit au nouvel alcyne vrai 7b. Ce dérivé est couplé avec un second dérivé iodé (8c, obtenu en deux étapes à partir du composé commercial 8a) et porteur d'une fonction aldéhyde. Comme l'indique la Figure 12, la réaction du dendrimère de première génération 20 2-G l (synthétisé selon la méthode décrite dans Launay et al. J. Organomet Chem. 1997, 529, 51) avec 12 équivalents du chromophore 1' et 12 équivalents de Cs2CO3 conduit au dendrimère 9, avec lequel on fait réagir 12 équivalents de dichlorophosphonométhyl hydrazide (H2NNMeP(S)C12), pour obtenir le dendrimère 10 de génération 2. Enfin, on fait réagir ce dernier avec 24 équivalents de N,N- 25 diéthyléthylènediamine (H2NCH2CH2NEt2), pour conduire au dendrimère G'2, qui comporte en surface 24 fonctions ammonium. Plus précisément, les composés 9,10 et G'2 ont été obtenus selon les protocoles suivants. Composé 9 : A une solution de dendrimère de première génération (16.1 mg, 8.8 [mol), (synthétisé selon la méthode décrite dans Launay et al. J. Organomet Chem. 1997, 529, 51), dans 20 mL de THF, sont ajoutés le fluorophore (90 mg, 105 !mol) et Cs2CO3 (68.5 mg, 210 mol). Le mélange résultant est agité une nuit à température ambiante, filtré, puis évaporé à sec. Le produit brut est purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant: CH2C12/Hexane : 98 : 2) et permet d'isoler 99 mg (97 %) de première génération à surface fluorophore. Composé 10 : A une solution de dendrimère (90 mg, 7.7 mol) dans 20 mL de THF, est ajoutée une solution de dichlorophosphonométhyl hydrazide (H2NNMeP(S)Cl2) (16.7 mg, 93 mol) dans CHCI3 à température ambiante. La solution résultante est agitée une nuit à température ambiante, puis la solution est concentrée, précipitée dans du pentane, et le mélange est filtré. La poudre est ensuite lavée par une solution de pentane/éther (1:2) pour donner 101 mg (96 %) de composé de génération 2. Composé G'2 : A une solution de dendrimère à extrémités P(S)C12 (27 mg, 1.9 mol) dans 10 mL de THF, est ajoutée une solution de N,NDiéthyléthylènediamine (5.5 mg, 47.9 mol) sous forte agitation. Après une nuit sous agitation à température ambiante, le précipité est éliminé par filtration et le solvant est évaporé. La poudre ainsi obtenue est lavée avec du THF est séchée sous vide pour obtenir 27 mg (83 %) de dendrimère de génération 2. Composé 9 : A une solution de dendrimère de première génération (16.1 mg, 8.8 mol), (synthétisé selon la méthode décrite dans Launay et al. J. Organomet Chem. 1997, 529, 51), dans 20 mL de THF, sont ajoutés le fluorophore (90 mg, 105 !mol) et Cs2CO3 (68.5 mg, 210 mol). Le mélange résultant est agité une nuit à température ambiante, filtré, puis évaporé à sec. Le produit brut est purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant: CH2C12/Hexane : 98 : 2) et permet d'isoler 99 mg (97 %) de première génération à surface fluorophore. Composé 10 : A une solution de dendrimère (90 mg, 7.7 !mol) dans 20 mL de THF, est ajoutée une solution de dichlorophosphonométhyl hydrazide (H2NNMeP(S)Cl2) (16.7 mg, 93 mol) dans CHCI3 à température ambiante. La solution résultante est agitée une nuit à température ambiante, puis la solution est concentrée, précipitée dans du pentane, et le mélange est filtré. La poudre est ensuite lavée par une solution de pentane/éther (1:2) pour donner 101 mg (96 %) de composé de génération 2. Composé G'2 : A une solution de dendrimère à extrémités P(S)Cl2 (27 mg, 1.9 mol) dans 10 mL de THF, est ajoutée une solution de N,NDiéthyléthylènediamine (5.5 mg, 47.9 mol) sous forte agitation. Après une nuit sous agitation à température ambiante, le précipité est éliminé par filtration et le solvant est évaporé. La poudre ainsi obtenue est lavée avec du THF est séchée sous vide pour obtenir 27 mg (83 %) de dendrimère de génération 2. Le composé G'3 a été préparé, comme décrit dans la Figure 13, à partir du dendrimère 10 de génération 2, sur lequel on a fait réagir 24 équivalents de 4-hydroxybenzaldéhyde et 24 équivalents de Cs2CO3, pour conduire au dendrimère 11 à 24 fonctions terminales aldéhydes. La réaction de 11 avec 24 équivalents dichlorophosphonométhyl hydrazide (H2NNMeP(S)C12) permet d'obtenir le dendrimère 12 de génération 3. Enfin, on fait réagir ce dernier avec 48 équivalents de N,N-diéthyléthylènediamine (H2NCH2CH2NEt2), pour conduire au dendrimère G'3, qui comporte en surface 48 fonctions ammonium. Plus précisément, les composés 11 etG'3 ont été réalisés selon les protocoles suivants. Composé 11 : A une solution de dendrimère à extrémités P(S)Cl2 (45 mg, 3.3 30 mol) dans 20 mL de THF sont ajoutés le 4-hydroxybenzaldéhyde (9.8 mg, 7. 9 'mol) et Cs2CO3 (52.1 mg, 160 mol). La solution hétérogène résultante est agitée une nuit à température ambiante. Le solvant est évaporé et la poudre est dissoute dans le chloroforme. La phase organique est lavée par la saumure, séchée sur Na2SO4, filtrée et évaporée à sec. La poudre résultante est lavée deux fois à l'éther pour donner 49 mg (95 %) du dendrimère de génération 2. Composé G'3 :A une solution de dendrimère de génération 2 à extrémités aldéhydes (45 mg, 2.9 mol) dans 20 mL de THF, est ajoutée une solution de dichlorophosphonométhyl hydrazide (H2NNMeP(S)C12) (12.4 mg, 69.3 mol) dans CHCl3 à température ambiante. La solution résultante est agitée 25 minutes, puis concentrée, précipitée dans du pentane, et le mélange est filtré. La poudre est ensuite lavée par une solution de pentane/éther (1:2) pour donner 54 mg (96%) du dendrimère de génération 3. Les modes de réalisation de l'invention ici décrits ne sont nullement limitatifs. Il pourra notamment être envisagé de greffer sur les composés d'autres types de groupements fonctionnels autorisant leur hydrosolubilité. Il pourra notamment s'agir de groupements pyridiniums, carboxylates, sulfonates, ou bien encore de chaînes polyéthylèneglycol, Il pourra aussi s'agir de greffer d'autres types de groupements fonctionnels que ceux autorisant leur hydrosolubilité. Ces groupements pourront être greffés sur une autre génération que la génération formant la couche externe des composés. Les composés pourront intégrer des groupements chromophoriques ou non chromophoriques de plusieurs natures au sein du même composé. La ou les couches de motifs chromophoriques pourront être internes ou externes. Les composés pourront ou non présenter une génération ou plusieurs générations 25 externe de protection des motifs chromophoriques. Les composés selon l'invention pourront présenter plusieurs noyaux générant chacun une arborescence de motifs chromophoriques et non chromophoriques et reliés entre eux soit directement soit par l'intermédiaire de motifs chromophoriques ou non chromophoriques
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Composés fluorescents constitués par un dentrimère de n génération(s), n'étant un entier non nul, montrant:- au moins un noyau central (N) de valence m,- au moins un premier motif (X) non chromophorique de valence m',- au moins un deuxième motif (Y) prèsentant des propriétés d'absorption à deux photons, de valence m''.Ainsi que leurs utilisations dans des procédés et dispositifs multiphoniques.
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1. Composé chimique fluorescent constitué par un dendrimère de n génération(s), n étant un entier non nul, montrant : au moins un noyau central (N) de valence m choisi dans le groupe constitué par R et R', identiques ou différents, désignant un radical choisi dans le groupe constitué par l'hydrogène et les radicaux alkyles en C1 à C25, 15 préférentiellement en C1 à C12. au moins un premier motif (X) non chromophorique de valence m' choisi dans le groupe constitué par :S HNùNe P; 9 P où P peut être : P , p P N H Me S S C=NùNùZù où z peut être : Ph2P=NùP , H2CùPh2P=NùP Ph2 1X~, S P P=NùP~ où P peut être : P , N Ph2 LL/ P=NùP m motifs (X) étant directement reliés audit noyau central (N) et/ou x motifs formant au moins une génération dudit dendrimère ; et, au moins un deuxième motif (Y) présentant des propriétés d'absorption à deux photons, de valence m", m motifs (Y) étant directement reliés audit noyau central (N) et/ou y motifs (Y), appartenant à, ou formant au moins une génération dudit dendrimère, ledit motif chromophorique (Y) étant constitué d'un radical chromophorique multiphotonique (Y1) lié à au moins un appendice de greffage (Y2), • ledit radical chromophorique (Y1) répondant à l'une des deux structures suivantes : FI- C B A B C F2 -t -t ou' 30 dans ùS lesquelles F' et F2, identiques ou différents, désignent un groupement électroactif (donneur ou accepteur d'électrons), F' étant lié à un appendice de greffage, et F2 étant lié à 0, 1 ou 2 appendices de greffages, F' et F2 étant préférentiellement choisis parmi : R1 R1 -N -N -O-Rl -O- -S-R1 R2 \Al Al Il Il -S-R1 -S-R1 A2 R' et R2, identiques ou différents, désignant soit un appendice de greffage (Y2), soit un radical choisi dans le groupe constitué par l'hydrogène, les radicaux alkyles en C, à Cm, préférentiellement en C, à C12, (CH2)rn,-SO3M, (CH2)m,NAlk3+, (CH2),n,-(OCH2 CH2)p OH, M étant un métal alcalin et ml étant égal à 0 ou étant un entier compris entre 1 et 12, préférentiellement entre 1 et 6, p étant un entier compris entre 1 et 25 ; Al et A2, identiques ou différents, représentant O, NH, NAIk, NCF3 ; et dans lesquelles,' 31 • w w R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical choisi dans le groupe constitué par l'hydrogène, les radicaux alkyles en C, à C25, préférentiellement en C, à C12, (CH2)m1-SO3M, (CH2),n1NAlk3+, (CH2)ni1-(OCH2-CH2)p OH, M étant un métal alcalin et ml étant égal à 0 ou étant un entier compris entre 1 et 12, préférentiellement entre 1 et 6, p étant un entier compris entre 1 et 25 ; R5 et R6, identiques ou différents représentant chacun un radical OH, OAlk, OAr, SH, SAIk, SAr ; Z1, représentant O, S, NH, NAIk, NAr, PH, PAIk ou PAr ; Z2, Z3 représentant chacun CH, CAIk ou N ; Z4 représentant N ou P ; Z5, Z6, Z7 représentant chacun CH, CAIk ou N ; Z8 représentant O ou S ; q étant un entier compris entre 1 et 7 ; r étant un entier compris entre 1 et 7 ; 32s étant un entier compris entre 0 et 7 ; t étant un entier compris entre 1 et 7. W étant CH ou B ou N ou P ou PO, et, • ledit appendice de greffage (Y2) étant choisi parmi : iCH2}-2 ù(CH2ùZ9 Z10ù (CI {ZZ R7 R7 NùNù ! ^ NùNùP^ ~CH2~-Z9 Z11 -CHZZ9 Z11 s m2 étant un entier compris entre 0 et 12, préférentiellement entre 0 et 6 ; 10 Z9 et Z10, identiques ou différents, représentant O, S, NH, NAIk, NAr ; Z", représentant CH, CAIk, CAr, PAIk2, PAr2 2. Composé selon la 1 caractérisé en ce que n est supérieur à 3. 15 3. Composé selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisé en ce que ledit noyau (N) est 20 4. Composé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que ledit motif (Y) est choisi dans le groupe constitué par :' R' R' S O • ~ N-N- R', R2, R3, R4, R7 et r ayant la même signification que précédemment ; u étant un entier compris entre 1 et 11, préférentiellement entre 1 et 5. 5 5. Composé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que ledit dendrimère montre au moins un troisième motif (Z) formant la couche extérieure de la génération Gn dudit dendrimère et présentant des propriétés de solubilisation du dendrimère soit dans l'eau, soit dans des 10 solvants organiques. 6. Composé selon la précédente caractérisé en ce que ledit motif (Z) est un motif ammonium ou pyridinium ou carboxylate ou sulfonate ou une chaîne polyéthylèneglycol. 7. Composé selon la 5 ou 6 caractérisé en ce qu'il répond à l'une quelconque des formules : 15 Me H fNH c~ iN e N-N-PN S H1~n ~cp 2/6 P3N3 G'2 20r CIO NH Me HN N N' S H g-LcIO H 0 Me /ù_N P, HJ_NH IO S HN-1, NH L,. cle G'3 H Me i S C=N-N-P O (PN)3 J Hex\ N Hex /2 6 G1 H Me S rH Me S C=N-N-P C=N-N-P O N J Hex \ N Hex 2/2 6 G2 Me S / ùH Me S Me S H =N-N C=N-N-P C=N-N-P O C -P \ G3 (PN)3 Hex N Hex Me S Me S / Me S / Me S H I II H I II H I III H C=N-N-P C=N-N-P-O C=N-N-P O~ C=N-N-P G4 Hex N Hex 2 6 2)2/2 (PN)3 8. Composé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il présente deux noyaux de valences identiques ou différentes, liés directement l'un à l'autre ou liés entre eux par l'intermédiaire d'un motif (Y) présentant des propriétés d'absorption à deux photons. 9. Composé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il présente au moins deux types de motifs (Y,Y') présentant des propriétés d'absorption à deux photons.20 10. Composé selon la 9 caractérisé en ce que les différents types de motifs présentant des propriétés d'absorption à deux photons possèdent des propriétés d'émission de longueur d'ondes différentes. 11. Composé selon la 10 caractérisé en ce que les différents types de motifs présentant des propriétés d'absorption à deux photons possèdent des propriétés d'émission de longueur d'ondes différentes dont la somme concourre à l'émission d'une lumière blanche. 12. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 11 dans tout procédé ou dispositif d'imagerie photonique, de diagnostic, de photothérapie ou de thérapie photodynamique mettant en oeuvre une absorption à un, deux ou trois photons. 13. Utilisation selon la 12 dans le cadre d'un procédé ou d'un dispositif biphotonique. 14. Utilisation selon la 12 ou 13 dans le cadre d'un procédé ou d'un dispositif d'imagerie photonique.20
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C,G
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C09,C07,C08,G01
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C09K,C07F,C08G,G01N
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C09K 11,C07F 9,C08G 83,G01N 21
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C09K 11/07,C07F 9/6593,C08G 83/00,G01N 21/64
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FR2893485
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION DE PORTIONS ALIMENTAIRES DE FEUILLETES DE LEGUMES FEUILLUS, TELS QUE DES EPINARDS
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L'invention est relative à un . Dans le domaine de la préparation industrielle de légumes feuillus, et plus particulièrement dans le domaine des épinards, on connaît les épinards hachés et les épinards en branches, ces derniers étant de qualité nutritionnelle supérieure, contenant notamment plus de vitamines. L'invention concerne plus particulièrement la fabrication de portions alimentaires de légumes feuillus, dits en branches, pour laquelle l'objectif est de conserver les branches avec les feuilles. Le consommateur connaît ces portions, notamment sous la forme de blocs surgelés notamment de 1 ou de 5 kg. A l'heure actuelle, ces portions alimentaires d'épinards sont typiquement obtenus avec le procédé et la ligne de fabrication développés ci-après. Les feuilles d'épinards fraîchement récoltées sont tout d'abord chargées sur le tapis d'un convoyeur. Ce dernier alimente un crible, se présentant sous la forme d'un tambour grillagé rotatif allongé, afin de séparer les impuretés, telles que cailloux ou autres, des feuilles. Le tambour est alimenté à l'une de ses extrémités, les feuilles étant évacuées à l'autre extrémité. Les feuilles se déplacent à l'intérieur du tambour, d'une extrémité à l'autre lors de la rotation, l'axe longitudinal du tambour étant notamment légèrement incliné. Un convoyeur permet alors de transporter les feuilles en direction d'un aéroséparateur. L'aéroséparateur est un dispositif composé d'une ou plusieurs turbines pour la création d'un flux d'air dirigé de bas en haut à l'intérieur d'une enceinte de séparation. L'enceinte présente un fond se présentant sous la forme d'un crible à larges mailles. Les feuilles sont alors transportées sur la paroi du crible, notamment inclinée, de l'entrée vers la sortie de l'aéroséparateur par le phénomène de portance. Les corps lourds, tels que cailloux ou autres, chutent alors dans le crible. En sortie de l'aéroséparateur, un convoyeur, notamment un tapis, transporte les feuilles en direction d'un laveur. Le laveur est généralement constitué d'un bac à eau, à l'intérieur duquel les feuilles sont forcées à immerger. Les feuilles suivent alors un parcours immergé, notamment poussées par une pluralité de jets d'eau, et guidées par un jeu de rampes et de parois. Les feuilles peuvent notamment passer sous une paroi horizontale ajourée et immergée sous laquelle elles sont soumises à des bulles d'air. Les impuretés, telles que le sable et autres corps lourds, tombent dans le fond du bac, tandis que les insectes et autres corps plus légers remontent en traversant la paroi ajourée afin d'être récupérés. En sortie du laveur, les feuilles sont alors rincées, notamment dans un bac à eau, par une pluralité de jets d'eau pour ensuite être égouttées, par exemple, sur un tapis à mailles perforées. A ce stade, les feuilles sont séparées de leurs impuretés et lavées et conservent toute leur tenue, sans s'affaisser sous leur poids. Les feuilles ainsi lavées sont ensuite dirigées dans un blancheur. Le blancheur permet d'inactiver le processus enzymatique et de réduire la charge bactérienne en pulvérisant de l'eau à une température de 95 C, pendant un temps donné. Le blancheur est généralement constitué par une enceinte 20 traversée par un tapis perforé pour le transport d'une couche de feuilles, qui en entrée est traditionnellement d'une épaisseur de 20 à 25 cm. Le blancheur présente, sur une première section chaude, une pluralité de rampes supérieures et de rampes inférieures permettant de traiter thermiquement les deux côtés de la couche de feuilles avec de l'eau chaude. II 25 présente sur une deuxième section de refroidissement, une pluralité de rampes supérieures et de rampes inférieures permettant de refroidir la couche de feuilles en pulvérisant de l'eau froide, à 4 ou 5 C des deux côtés de la couche. En sortie du blancheur, la couche de feuilles ainsi traitée 30 présente alors une épaisseur de 10 à 15 cm d'épaisseur. A ce stade, les feuilles ainsi traitées ont perdu leur tenue : elles sont particulièrement molles pouvant ainsi être fluidifiées et pompées. Le tapis du blancheur déverse alors les feuilles dans une trémie d'alimentation d'une pompe. Cette pompe, notamment constituée par une vis sans fin, alimente un tuyau manipulé par un opérateur pour remplir les moules d'un congélateur pour la réalisation de plaques surgelées. Les plaques surgelées sont ensuite sciées pour l'obtention des portions d'épinards dits en branches. Ce procédé a pour l'instant donné de bons résultats. Toutefois, à l'issue du procédé actuel de fabrication, lorsqu'on réchauffe une portion surgelée, on observe un amas de feuilles chiffonnées et entremêlées, voire déchirées, l'intégrité des feuilles n'étant pas du tout respectée. La présente invention a pour but de pallier aux inconvénients précités en proposant un procédé et une installation de fabrication de portions alimentaires de légumes feuillus permettant l'obtention d'un produit de qualité visuelle et nutritionnelle supérieure. L'intégrité des feuilles étant globalement conservée. Un autre but de l'invention a pour objet une portion alimentaire de légumes feuillus se présentant sous la forme d'un feuilleté présentant un aspect visuel et gustatif avantageux. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne, tout d'abord, un procédé de fabrication de portions alimentaires de feuilletés de légumes feuillus, tels que notamment 25 des épinards, présentant les étapes suivantes : - on forme une nappe fine uniforme de feuilles de légumes dans laquelle les feuilles sont superposées et rangées, - on soumet ladite nappe à un traitement thermique pour ramollir les feuilles et favoriser leur adhérence entre elles, 30 - on découpe ladite nappe traitée thermiquement en portions. L'invention concerne, également, une installation de fabrication de portions alimentaires de feuilletés de légumes feuillus, tels que notamment des épinards, comprenant au moins : -des moyens pour former une nappe fine uniforme de feuilles de légumes dans laquelle les feuilles sont superposées et rangées, - des moyens pour soumettre ladite nappe à un traitement thermique, pour ramollir les feuilles et favoriser leur adhérence entre elles, - des moyens pour découper ladite nappe traitée thermiquement en portions. L'invention concerne, en outre, une portion alimentaire de légumes feuillus, tels que notamment des épinards en branches, se présentant sous la forme de feuilles de légumes superposées et agglomérées par au moins un traitement thermique constituant un feuilletage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, accompagnée des dessins en annexe qui en font partie intégrante et parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schématique illustrant le fonctionnement d'une ligne de fabrication d'une portion alimentaire de légumes feuillus, notamment d'épinards en branches, selon l'art antérieur, - la figure 2 est une vue schématique illustrant le procédé et le fonctionnement d'une installation de fabrication de portions alimentaires de feuilletés de légumes feuillus, conforme à l'invention, selon un mode de réalisation. Le fonctionnement d'une ligne de production de l'art antérieur est illustré à la figure 1, schématiquement par blocs. Nous retrouvons tel que précisés en préambule, successivement : un désableur DS et un aéroséparateur AE, un laveur LV, notamment équipé de moyens de rinçage, un blancheur BL, une pompe PP alimentant un tuyau de remplissage, des moyens de moulage ML et des moyens de surgélation SR, -des moyens de sciage SC. Ayant pour objectif d'améliorer les qualités visuelles et nutritionnelles des portions alimentaires de légumes, les inventeurs se sont attachés tout d'abord à identifier, les points critiques dommageables du procédé de l'installation de l'art antérieur afin de générer le moins de stress possible sur les feuilles et ainsi de respecter leur intégrité. Ils ont notamment observé que la pompe générait bien trop de stress sur les feuilles et était incompatible avec l'objectif poursuivi. II a également été constaté que le blancheur utilisé, aspergeant de l'eau chaude et froide à la fois, au-dessus et en-dessous de la couche de feuilles provoquait un enchevêtrage de ces dernières. L'invention concerne tout d'abord un procédé de fabrication de portions alimentaires de feuilletés de légumes feuillus, tels que notamment des épinards, présentant les étapes suivantes : - on forme, à l'étape repérée 1 sur la figure 2, une nappe fine uniforme de feuilles de légumes dans laquelle les feuilles sont superposées ou rangées, - on soumet, à l'étape repérée 2 sur la figure 2, ladite nappe à un traitement thermique pour ramollir les feuilles et favoriser leur adhérence entre elles, - on découpe, à l'étape repérée 3 sur la figure 2, ladite nappe traitée thermiquement en portions. Selon un mode de réalisation, on forme ladite nappe fine de légumes, lors de l'étape repérée 1, en soumettant les feuilles à des vibrations afin de les séparer et de les répartir. Le traitement thermique, lors de l'étape repérée 2, peut être réalisé par une étape de blanchiment. Avantageusement, on asperge en eau chaude la nappe fine d'un seul côté lors de l'étape de blanchiment. L'aspersion peut être ainsi réalisée uniquement sur la face supérieure de la nappe fine afin de ne pas perturber le rangement préalable des feuilles. 5 Grâce à la mise en oeuvre de cette étape de traitement, après avoir préparé la nappe, l'état structurel des feuilles permet de les maintenir entre elles positionnées, permettant de mener l'étape ultérieure de découpage de la nappe en portions. La phase de mise en vibration des feuilles peut être menée entre une étape de lavage / rinçage desdites feuilles et l'étape de blanchiment. Selon l'invention, on forme une nappe fine de légumes notamment d'environ 5 cm d'épaisseur. Avantageusement, une telle épaisseur permet d'effectuer l'étape de traitement thermique, notamment l'étape de blanchiment, dans un temps réduit par rapport à l'étape de blanchiment de l'état de la technique, notamment en aspergeant la nappe fine en eau chaude d'un seul côté de ladite nappe. En sortie du blancheur, la nappe fine ainsi traitée présentera une épaisseur de l'ordre du centimètre. Un temps réduit des feuilles dans le blancheur permet ainsi d'augmenter les facultés organoleptiques du produit. Selon le procédé conforme à l'invention, on découpe, lors de l'étape repérée 3, ladite nappe traitée thermiquement en portions, avantageusement après l'étape de traitement thermique où les feuilles sont ramollies. Ceci permet d'obtenir une coupe nette et sans difficulté. Selon un exemple, on découpe par jet d'eau à haute pression ladite nappe traitée thermiquement. Les portions de légumes feuillus ainsi découpées peuvent alors être simplement emballées dans un sachet ou une barquette fraîcheur en vue d'une consommation rapide. Selon un autre mode de réalisation, les portions sont surgelées en vue d'une longue conservation. Dans ce cas, on mène, après l'étape de découpe de ladite nappe, une phase de refroidissement, notamment par surgélation, lesdites portions, afin de rigidifier lesdites feuilles de légumes et de donner la cohérence à ladite portion. Grâce à l'invention, et la succession des étapes menées, il est possible de conserver l'intégrité de la nappe et par suite des portions alimentaires qui en sont issues ainsi que des feuilles qui les composent, et de supprimer l'étape de pompage des procédés connus et tous ses inconvénients inhérents tant sur le plan visuel que gustatif. La portion alimentaire de légumes feuillus, obtenue par le procédé conforme à l'invention, permet d'obtenir un feuilleté se présentant sous la forme de feuilles de légumes superposées et agglomérées. L'aspect visuel obtenu est bien meilleur que celui des procédés de l'art antérieur. Après décongélation des portions de légumes obtenues par le procédé conforme à l'invention, il est possible de séparer les feuilles par pelage, ces dernières conservant leur intégrité. L'invention concerne également une installation de fabrication de portions alimentaires de feuilletés de légumes feuillus, tels que notamment des épinards, ladite installation comprenant au moins : - des moyens pour former une nappe fine uniforme de légumes dans laquelle les feuilles sont superposées et rangées, - des moyens pour soumettre ladite nappe à un traitement thermique, pour ramollir les feuilles et favoriser leur adhérence entre elles, - des moyens pour découper ladite nappe traitée thermiquement en portions. Comme le montre la figure 2, les moyens pour former une nappe fine uniforme de légumes peuvent être constitués en partie par au moins un tapis vibrant VB afin de séparer et de répartir lesdites feuilles. Selon un exemple de réalisation, un convoyeur à bande alimente un tapis vibrant en feuilles. Le tapis vibrant permet d'homogénéiser la répartition des feuilles en séparant les feuilles et en dispersant les paquets. Afin de réaliser une nappe fine homogène de feuilles d'épaisseur continue, le tapis vibrant peut présenter des moyens de pesage. La vitesse du convoyeur alimentant le tapis vibrant VB peut alors être asservi en fonction d'une valeur de consigne de poids. Selon un mode de réalisation particulier, les moyens pour former une nappe uniforme de feuilles de légumes peuvent être constitués par une pluralité de tapis vibrants, en cascade, disposés en escalier. Les moyens pour soumettre ladite nappe à un traitement thermique peuvent être constitués par un blancheur BL présentant une enceinte de traitement traversée par un tapis ajouré, notamment perforé, pour le transport d'une nappe fine de légumes superposés et rangés. Avantageusement, le blancheur BL présente, sur une section de chauffage, une ou plusieurs rampes de pulvérisation supérieures pour projeter de l'eau chaude, uniquement sur la face supérieure de la nappe fine de légumes. Les rampes de pulvérisation permettent de projeter de l'eau chaude à une température voisine de 94 à 95 C. Le blancheur BL peut présenter en outre une section de refroidissement présentant une ou plusieurs rampes de pulvérisation supérieures pour projeter de l'eau froide, uniquement sur la face supérieure de la nappe fine de légumes. L'eau froide est à une température voisine de 4 à 5 C. Aussi, en aspergeant les feuilles d'un seul côté, ledit blancheur conforme à l'installation permet de maintenir le rangement des feuilles préalablement formées. Les moyens pour découper ladite nappe fine de légumes peuvent être constitués par un dispositif de découpe DC par jet d'eau à haute 20 pression, notamment à 2.000 bars. L'installation peut en outre présenter des moyens SR pour refroidir lesdites portions afin de rigidifier lesdites feuilles de légumes et de donner de la cohérence à ladite portion. II pourra s'agir de tout moyen de surgélation mettant en oeuvre 25 des techniques connues, telles que par exemple un surgélateur à tunnel ou un surgélateur par contact. L'installation peut présenter, en amont des moyens pour former une nappe fine uniforme de légumes, de façon connue une ligne de préparation comprenant les dispositifs suivants : 30 - une trémie d'alimentation en feuilles de légumes, un désableur DS, notamment constitué par un tambour grillagé rotatif de séparation, - un aéroséparateur AE présentant des moyens de ventilation pour une séparation par flux d'air, - un laveur LV présentant des moyens pour immerger les feuilles dans un bac d'eau. L'invention concerne en outre une portion alimentaire de légumes feuillus, tels que notamment des épinards en branches. Selon l'invention, la portion alimentaire se présente sous la forme de feuilles de légumes superposées et agglomérées par au moins un traitement thermique constituant un feuilletage. On comprendra ici l'expression traitement thermique au sens large comme pouvant comprendre l'étape de blanchiment seule ou encore l'étape de blanchiment et l'étape de surgélation, notamment divulguées dans le procédé conforme à l'invention selon un mode particulier de réalisation. Naturellement, d'autres modes de réalisation, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de la présente demande telle que définie par les revendications ci-après
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L'invention est relative à un procédé et une installation de fabrication de portions alimentaires de feuilletés de légumes feuillus, tels que notamment des épinards.Le procédé conforme à l'invention présente les étapes suivantes :- on forme une nappe fine uniforme de feuilles de légumes dans laquelle .les feuilles sont superposées et ranges,- on soumet ladite nappe à un traitement thermique pour ramollir les feuilles et favoriser leur adhérence entre elles,- on découpe ladite nappe traitée thermiquement en portions.L'invention concerne également une portion alimentaire de légumes feuillus notamment obtenue par le procédé.Selon l'invention, la portion alimentaire se présente sous la forme de feuilles de légumes superposées et agglomérées par au moins un traitement thermique constituant un feuilletage.
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1. Procédé de fabrication de portions alimentaires de feuilletés de légumes feuillus, tels que notamment des épinards, présentant les étapes suivantes: - on forme (1) une nappe fine uniforme de feuilles de légumes dans laquelle les feuilles sont superposées et rangées, - on soumet (2) ladite nappe à un traitement thermique pour ramollir les feuilles et favoriser leur adhérence entre elles, - on découpe (3) ladite nappe traitée thermiquement en portions. 2. Procédé selon la 1, dans lequel on forme une nappe fine de légumes en soumettant les feuilles à des vibrations afin de les séparer et de les répartir. 3. Procédé selon la 1, dans lequel le traitement 15 thermique est réalisé par une étape de blanchiment. 4. Procédé selon la 3, dans lequel on asperge en eau chaude la nappe fine d'un seul côté lors de l'étape de blanchiment. 5. Procédé selon la 2 et 3 dans lequel la phase de mise en vibrations des feuilles est située entre une étape de lavage/rinçage 20 desdites feuilles et l'étape de blanchiment. 6. Procédé selon la 1, dans lequel on forme une nappe fine uniforme de légumes d'environ cinq centimètres d'épaisseur. 7. Procédé selon la 1, dans lequel on découpe par jet d'eau à haute pression ladite nappe traitée thermiquement. 25 8. Procédé selon la 1 dans lequel on mène, après l'étape de découpe, une phase de refroidissement, notamment par surgélation, desdites portions, afin de rigidifier lesdites feuilles de légumes et de donner de la cohérence à ladite portion. 9. Installation de fabrication de portions alimentaires de 30 feuilletés de légumes feuillus, tels que notamment des épinards, spécialement conçue pour la mise en oeuvre du procédé de fabrication de portions selon la 1, comprenant au moins: - des moyens pour former une nappe fine uniforme de feuilles de légumes dans laquelle les feuilles sont superposées et rangées, - des moyens pour soumettre ladite nappe à un traitement thermique, pour ramollir les feuilles et favoriser leur adhérence entre elles, - des moyens pour découper ladite nappe traitée thermiquement en portions. 10. Installation selon la 9, dans laquelle les moyens pour former une nappe fine uniforme de feuilles de légumes sont constitués en partie par au moins un tapis vibrant (VB) afin de séparer et de répartir lesdites feuilles. 11. Installation selon la 9 dans laquelle les moyens pour soumettre ladite nappe fine à un traitement thermique sont constitués par un blancheur (BL) présentant une enceinte de traitement traversée par une tapis ajouré, pour le transport d'une nappe fine de légumes superposés et rangés, ledit blancheur (BL) présentant une ou plusieurs rampes de pulvérisation supérieures pour projeter de l'eau chaude, uniquement sur la face supérieure de la nappe fine de légumes. 12. Installation selon la 9, dans laquelle les 20 moyens pour découper ladite nappe sont constitués par un dispositif de découpe (DC) par jet d'eau à haute pression. 13. Installation selon la 9, dans laquelle l'installation présente, en outre, des moyens (SR) pour refroidir lesdites portions afin de rigidifier lesdites feuilles de légumes et de donner de la 25 cohérence à ladite portion. 14. Installation selon la 9, dans laquelle l'installation présente, en amont des moyens pour former une nappe fine de légumes, une ligne de traitement comprenant les dispositifs suivants: - une trémie d'alimentation en feuilles de légumes, 30 - un désableur (DS) constitué par un tambour grillagé rotatif de séparation, 5- un aéroséparateur (AE) présentant des moyens de ventilation pour une séparation par flux d'air, -un laveur (LV) présentant des moyens pour immerger les feuilles dans un bac d'eau. 15. Portion alimentaire de légumes feuillus, tel que notamment des épinards en branches, notamment obtenue par le procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'elle se présente sous la forme de feuilles de légumes superposées et agglomérées par traitement thermique constituant un feuilletage. 10
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A
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A23
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A23L,A23B
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A23L 19,A23B 7
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A23L 19/00,A23B 7/04,A23B 7/06
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FR2901070
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A1
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PROCEDE DE GESTION D'UNE BATTERIE OU D'UN PARC DE BATTERIES RECHARGEABLES UTILISANT L'EFFET COUP DE FOUET EN CHARGE
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Domaine technique de l'invention L'invention concerne un procédé de gestion d'une batterie ou d'un parc de batteries rechargeables comportant une analyse d'état de charge. État de la technique De nombreuses installations comportent un ensemble de batteries 1s rechargeables constituant un parc de batteries. Or, la gestion d'une batterie est généralement assurée par le suivi de la tension à ses bornes, sa décharge étant, par exemple, interrompue à un seuil bas de tension et sa charge interrompue à un seuil haut de tension. Une batterie dont l'une de ces deux tensions limite est atteinte est généralement déconnectée afin de la 20 protéger, respectivement d'une surcharge ou d'une décharge profonde, qui risqueraient d'endommager la batterie de façon irréversible. Si ce type de gestion a l'avantage d'être simple à mettre en oeuvre, la mise en place d'une gestion améliorée d'un parc de batteries peut permettre d'optimiser le bon fonctionnement du système, la durée de service de chaque batterie du parc, 25 le coût et le service rendu à l'utilisateur. Or, les batteries d'un parc sont généralement rechargées simultanément ou successivement de manière à les maintenir chargées en permanence. Une gestion intelligente de la charge de chaque batterie, destinée à optimiser les 30 performances de l'ensemble du parc, nécessite de prendre en compte 10 notamment l'état de charge (SOC ou "state of charge" en anglais) de chacune des batteries. Par ailleurs, bien que complètement chargée, une batterie présente, avec le temps, une diminution de sa capacité. Cette diminution est fonction des conditions d'utilisation de la batterie et son importance est généralement difficile à évaluer sans une mesure de capacité. Dans de nombreuses applications, notamment dans le domaine des télécommunications, une batterie est considérée comme défectueuse et devant être remplacée lorsque sa capacité devient inférieure à 80% de sa capacité nominale ou initiale. Une gestion intelligente d'un parc de batteries nécessite donc de prendre également en considération l'état de santé (SOH ou "state of health" en anglais) de chacune des batteries. Dans le document EP-A-314155, la priorité est donnée à la batterie la plus chargée, pour fournir rapidement une batterie complètement chargée. Le niveau de charge des batteries est déterminé par une mesure de tension des batteries au repos. Après une charge séquentielle de toutes les batteries pendant des durées prédéterminées, les critères de priorité sont revus si besoin, notamment lorsqu'une batterie est ajoutée ou retirée du chargeur ou lorsque la batterie prioritaire a complété son cycle de charge. La fin du cycle de charge est déterminée par la durée de la charge, la température et/ou la tension de la batterie chargée. Le brevet US 5 057 762 décrit également la détermination de l'état de charge de batteries destinées à être chargées par un même chargeur, pour définir une séquence de priorité pour la charge séquentielle de ces batteries. L'état de charge d'une batterie est déterminé par la mesure de la tension aux bornes de cette batterie en charge pendant une période donnée (2mn pour 2 batteries). Pendant cette période, les batteries sont successivement chargées avec un courant élevé, dit courant de charge rapide ("fast charge current"), tandis que les autres batteries sont chargées avec un courant faible, dit courant de charge lente ("slow charge current"). À la fin de cette période, l'état de charge des batteries est comparé et, comme précédemment, la priorité est donnée à la batterie la plus chargée, pour charger le plus rapidement possible l'une des batteries. Or, la gestion d'un parc consistant à charger prioritairement les batteries les plus chargées, comme dans les deux brevets précités, conduit inéluctablement à une utilisation intensive de certaines batteries du parc à des états de charge élevés et à une utilisation intensive des autres batteries à de faibles états de charge. Ce type de gestion entraîne donc un vieillissement inhomogène du parc de batteries, allant à l'encontre de l'optimisation de son fonctionnement. À titre d'exemple, dans le cas de batteries plomb-acide, les batteries utilisées de façon intensive aux faibles états de charge sont sujettes à un type de dégradation nommée sulfatation dure, entraînant la formation de cristaux de sulfate de plomb, difficilement réversible, et une perte de capacité. Les batteries utilisées de façon intensive aux états de charge élevés sont, quant à elles, sujettes à une perte d'eau contenue dans l'électrolyte par électrolyse, ainsi qu'à la corrosion du collecteur de courant des électrodes positives, conduisant à nouveau à une perte de capacité. Par ailleurs, le document WO-A-00/75678 et le brevet US 6 255 801 décrivent des procédés permettant de déterminer la capacité et/ou l'âge d'une batterie en fonction de paramètres électriques, tension de pic et tension de plateau, représentatifs d'un effet coup de fouet se produisant en début de décharge d'une batterie lorsque celle-ci est pleinement chargée. Ces différents procédés permettent de déterminer si une batterie doit être remplacée sans avoir à la décharger entièrement.30 Le brevet US 6 489 743 décrit un procédé de gestion d'une centrale électrique, plus particulièrement d'une centrale comportant des batteries connectées à des modules photovoltaïques. Un régulateur contrôle la charge des batteries de manière à les charger successivement au maximum, en tenant compte de leur état de charge, lorsque la source d'énergie solaire est disponible. Le contrôle de l'état de charge des batteries est basé sur la quantité d'ampères-heures injectée dans chacune des batteries. Le document WO-A-2006/003287 décrit un procédé permettant d'établir un io critère de priorité de charge en fonction de l'état de santé des batteries. Le diagnostic de l'état de santé des batteries est déterminé à partir de paramètres électriques représentatifs d'un effet coup de fouet en décharge, effet observé en début de décharge d'une batterie pleinement chargée. Ce procédé permet de recharger plus fréquemment les batteries jugées en 15 mauvais état suite à ce diagnostic, voire d'en préconiser le remplacement. Objet de l'invention 20 L'invention a pour but de fournir un procédé de gestion d'une batterie ou d'un parc de batteries rechargeables ne présentant pas les inconvénients des systèmes connus et, plus particulièrement, un procédé permettant d'optimiser la gestion de la batterie ou du parc de batteries. 25 Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le procédé de gestion comporte une charge partielle d'au moins un sous-ensemble de batteries, la mesure, pendant ladite charge partielle, de paramètres électriques représentatifs d'un effet coup de fouet en charge, l'analyse de la profondeur de décharge de chacune des batteries du sous-ensemble sur la base des 30 paramètres mesurés, une étape de charge ultérieure étant réalisée en fonction de l'analyse de la profondeur de décharge. L'étape de charge ultérieure peut être réalisée selon une stratégie de charge fonction de l'analyse de profondeur de décharge et/ou constituée par un cycle de charge séquentielle des batteries selon un ordre de priorité fonction de l'analyse de profondeur de décharge. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la ~o description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : Les figures 1 à 4 illustrent, sous forme d'organigrammes, un mode particulier 15 de réalisation d'un procédé de gestion selon l'invention. La figure 5 représente, en fonction du temps, les variations de la tension U aux bornes d'une batterie pleinement déchargée lors d'une charge partielle. La figure 6 représente, en fonction du temps, les variations de la tension Ucell aux bornes d'un élément d'une batterie lors d'une charge partielle, 20 respectivement après une décharge complète (en trait continu) et après une décharge incomplète (en traits pointillés). La figure 7 représente l'évolution des paramètres électriques d'un effet coup de fouet en charge, lors de charges partielles réalisées dans des conditions similaires à 0,1 C,o, à la suite de décharges interrompues respectivement à 25 des seuils de tension de 1,95 V (courbe Al), 1,90 V (courbe A2), 1,80 V (courbe A3), et 1,70 V (courbe A4). La figure 8 représente l'évolution des paramètres électriques d'un effet coup de fouet en charge, lors de charges partielles réalisées dans des conditions similaires à 0,1 C,o, à la suite de décharges interrompues à un même seuil 30 de tension de 1,75 V et respectivement réalisées à des régimes de courant de 0,2C10 (courbe A5), 0,1 C10 (courbe A6), et 0,01 C10 (courbe A7).5 La figure 9 représente l'évolution des paramètres électriques d'un effet coup de fouet en charge dans le cas d'une batterie déchargée non dégradée (en trait continu) et dans le cas de la même batterie déchargée et dégradée (en traits pointillés). Description de modes particuliers de réalisation Le procédé de gestion selon l'invention peut être mis en oeuvre dans un 10 dispositif de contrôle par tout moyen approprié, et, plus particulièrement, au moyen d'un microprocesseur dans lequel les différentes étapes du procédé de gestion sont programmées. Dans le mode de réalisation particulier représenté à la figure 1, initialement, 15 lorsque toutes les batteries d'un parc sont neuves, un ordre arbitraire de priorité de charge est fixé et mis en mémoire dans le dispositif de contrôle (étape F1). Ainsi, pour un parc de N batteries, B1 étant affecté à la 1 ère batterie à charger, B2 à la suivante, et ainsi de suite jusqu'à BN pour la dernière batterie, les N batteries du parc sont ensuite chargées 20 séquentiellement selon cet ordre de priorité, de B1 à BN (étape F2). De manière avantageuse, le dispositif de contrôle vérifie, de manière connue, au cours du cycle de charge séquentielle, si les batteries ont atteint un niveau de décharge prédéterminé, c'est-à-dire si elles atteignent un critère de 25 fin de décharge prédéterminé, par exemple un seuil bas de tension prédéterminé. Lorsqu'une batterie est totalement déchargée, elle est, de préférence, au moins temporairement déconnectée du système de décharge, c'est-à-dire qu'elle n'est plus autorisée à subir de décharge. En revanche, elle peut éventuellement encore subir une charge complète si son tour de 30 charge intervient ultérieurement lors du cycle de charge séquentielle en cours. L'information correspondante, en particulier le nombre K de batteries5 totalement déchargées et leur identité, est alors mise en mémoire. Si, à la fin du cycle de charge séquentielle, plusieurs batteries sont totalement déchargées, le circuit de contrôle passe à une étape (F3) de gestion des K batteries totalement déchargées avant de revenir à une nouvelle étape de charge séquentielle. Dans le mode de réalisation particulier illustré à la figure 1, à la fin d'un cycle de charge séquentielle des batteries, le circuit de contrôle vérifie d'abord (F4) si au moins une batterie est totalement déchargée (K≠0 ?). Si ce n'est pas le cas (sortie Non de F4), le circuit de contrôle se reboucle sur l'étape F2 et lance un nouveau cycle de charge séquentielle des batteries, sans avoir modifié l'ordre de priorité. Le circuit de contrôle peut, dans une variante de réalisation préférée se reboucler sur l'étape F1, qui peut fixer un nouvel ordre arbitraire de priorité. Si, à la fin d'un cycle de charge séquentielle, au moins une batterie est totalement déchargée (sortie Oui de F4), le circuit de contrôle vérifie (F5) si plus d'une batterie est totalement déchargée (K > 1 ?). Si ce n'est pas le cas (sortie Non de F5), cela signifie qu'une seule batterie est totalement déchargée. Le circuit de contrôle modifie alors l'ordre de priorité (F6) de manière à ce que la seule batterie totalement déchargée soit chargée la première (B1 = batterie déchargée) lors du cycle de charge séquentielle suivant. Après modification de l'ordre de priorité à l'étape F6, le circuit de contrôle se reboucle sur l'étape F2 et lance un nouveau cycle de charge séquentielle des batteries tenant compte du nouvel ordre de priorité, c'est-à-dire rechargeant en priorité la batterie totalement déchargée. Si plusieurs batteries sont totalement déchargées à la fin d'un cycle de charge séquentielle (sortie Oui de F5), le circuit de contrôle passe à l'étape F3 de gestion des K batteries déchargées avant de revenir à une nouvelle étape de charge séquentielle. Celle-ci tient alors compte d'un éventuel nouvel ordre de priorité établi à l'issue de ce processus, décrit plus en détail ci-dessous, en référence à la figure 2. Dans le mode particulier de réalisation de la figure 2, la gestion des K batteries déchargées commence, dans une étape F7, par une charge partielle simultanée de toutes les batteries totalement déchargées, de préférence pendant une période de durée prédéterminée, par exemple pendant une heure. Pendant cette charge partielle simultanée, des paramètres électriques représentatifs d'un effet coup de fouet en charge sont mesurés pour chacune des batteries rechargées. Ces mesures sont ensuite utilisées par le circuit de contrôle pour analyser, dans une étape F8, l'état de charge et l'état de santé de ces K batteries. La charge simultanée des batteries totalement déchargées pendant l'étape F7 permet de s'assurer que ces batteries sont chargées dans des conditions similaires, par exemple en ce qui concerne le courant et/ou la température, et d'assurer ainsi la fiabilité du diagnostic établi lors de l'analyse de leur état de charge et/ou de santé pendant l'étape F8. Les conditions de charge n'ont alors pas besoin d'être maîtrisées pour assurer un diagnostic fiable de l'état des batteries. L'état de charge de ces K batteries est ensuite utilisé pour réactualiser, dans une étape F9, l'ordre de priorité de charge, qui sera utilisé lors du cycle de charge séquentielle (F2) suivant. Dans un mode de réalisation préférentiel, l'analyse de l'état de charge des batteries comporte la comparaison de la profondeur de décharge des différentes batteries rechargées simultanément. Cette profondeur de décharge est plus particulièrement représentative de l'état de la matière des batteries totalement déchargées. L'ordre de priorité est alors, de préférence, modifié (F9) pour charger en priorité, lors du cycle de charge séquentielle suivant, les batteries les plus profondément déchargées. L'analyse de l'état de santé des batteries rechargées partiellement et simultanément pendant l'étape F7 permet, entre autres, de détecter les batteries défectueuses. Cet état de santé peut être utilisé, dans une étape F10, pour déclencher des actions de maintenance et/ou de remplacement des batteries défectueuses. À titre d'exemple, une action de maintenance de l'étape F10 peut consister à adapter la stratégie de charge en fonction de l'état de santé de chaque batterie. Bien que sur la figure 2, les étapes F9 et F10 soient réalisées en parallèle, elles peuvent éventuellement être réalisées successivement. La figure 3 illustre plus en détail, sous forme d'organigramme, un exemple particulier de réalisation de l'étape F2 de charge séquentielle des batteries selon l'ordre de priorité en vigueur (de B1 à BN). Cet exemple s'applique en particulier dans des installations dans lesquelles l'énergie n'est pas forcément disponible en permanence pour la charge du parc de batteries, par exemple dans le cas d'une installation photovoltaïque ou photovoltaïque hybride avec un générateur diesel. Sur la figure 3, la charge séquentielle commence, dans une étape F11, par la mise initiale à 1 d'un indice x, permettant de tenir compte de l'ordre de priorité en vigueur. Puis, dans une étape F12, le circuit de contrôle vérifie la disponibilité d'énergie de charge. Si cette énergie est disponible (sortie Oui de F12), la charge de la batterie Bx commence (F13). Le circuit de contrôle vérifie périodiquement (F14) si la charge de la batterie Bx est terminée, c'est-à-dire si un critère de fin de charge prédéterminé est atteint. Si ce n'est pas le cas (sortie Non de F14), il se reboucle sur l'étape F12, pour vérifier la disponibilité de l'énergie de charge. Lorsque la charge de la batterie Bx est terminée (sortie Oui de F14), le circuit de contrôle vérifie, dans une étape F15, si toutes les batteries du parc ont été pleinement chargées séquentiellement (x = N ?). Si ce n'est pas le cas (sortie Non de F15), le cycle de charge séquentielle n'est pas terminé, l'indice x est incrémenté dans une étape F16 (x = x+1) et le circuit de contrôle revient à l'étape F12 pour charger la batterie suivante, conformément à l'ordre de priorité en vigueur au début du cycle de charge séquentielle. Dans le mode de réalisation particulier de la figure 3, lorsque, au cours du cycle de charge séquentielle, l'énergie de charge n'est plus disponible (sortie Non de F12), le circuit de contrôle procède, dans une étape F17, à un 1 o contrôle des batteries en décharge, de manière à détecter si certaines batteries sont totalement déchargées. Si aucune des batteries n'est totalement déchargée (sortie Non de F18), le circuit de contrôle se reboucle sur l'étape F12, pour reprendre la charge en cours lorsque l'énergie de charge redevient disponible (sortie Oui de F12). Par contre, si au moins une 15 des batteries est déchargée (sortie Oui de F18), le circuit de contrôle la déconnecte du système de décharge, l'autorisant uniquement à subir une pleine charge si son tour intervient dans le cycle de charge séquentielle en cours. Le circuit de contrôle met en mémoire le nombre K de batteries totalement déchargées et leur identité avant de se reboucler sur l'étape F12. 20 Ainsi, à la fin de l'étape F2 de charge séquentielle, toutes les batteries du parc ont été chargées successivement selon l'ordre de priorité en vigueur au début de ce cycle de charge séquentielle, en utilisant l'énergie de charge disponible dans l'installation. De plus, le circuit de contrôle a mis en attente 25 les batteries totalement déchargées et mémorisé leur nombre K et leur identité, pour permettre ensuite la gestion des batteries déchargées (F3) et la modification éventuelle de l'ordre de priorité pour le cycle de charge séquentielle suivant. 30 Le contrôle des batteries peut éventuellement être réalisé, en permanence ou périodiquement, en parallèle avec la charge séquentielle des batteries ou systématiquement à la fin de chaque étape de charge séquentielle, lorsque les batteries sont toutes en cours de décharge. Comme indiqué ci-dessus en référence à la figure 2, les paramètres électriques mesurés pendant l'étape F7 et utilisés (F8) pour l'analyse de l'état de charge et/ou de santé des K batteries totalement déchargées sont des paramètres représentatifs d'un effet coup de fouet en charge. Comme illustré à la figure 5, qui représente les variations, en fonction du temps t, de la tension U aux bornes d'une batterie complètement déchargée lors d'une charge partielle, un effet coup de fouet en charge est observable en début de charge d'une batterie préalablement suffisamment déchargée. Le coup de fouet en charge est caractérisé par un pic de tension aux bornes de la batterie dans une première phase de la charge d'une batterie suffisamment déchargée, avant une redescente de la tension jusqu'à un plateau pendant la phase suivante. Le coup de fouet peut, par exemple, être caractérisé par la tension de pic Upic, la tension de plateau Upl, la différence AU = Upic-Upl entre la tension de pic et la tension de plateau, le temps de pic tpic, nécessaire pour atteindre la tension de pic Upic depuis le début de la charge, le temps de plateau tpl, nécessaire pour atteindre la tension de plateau Upl, et/ou la différence At = tpl-tpic entre le temps de plateau et le temps de pic. La figure 6 représente les variations, en fonction du temps, de la tension Ucell aux bornes d'un élément d'une batterie, de type plomb-acide, lors d'une charge partielle, respectivement après une décharge complète (en trait continu) et après une décharge incomplète (en traits pointillés). II ressort de cette figure que l'effet coup de fouet en charge n'apparaît que si et seulement si la batterie est préalablement suffisamment déchargée.30 La figure 7 représente l'évolution des paramètres électriques d'un effet coup de fouet en charge pour un élément de batterie de type plomb-acide, lors de charges partielles réalisées dans des conditions similaires, à la suite de décharges interrompues respectivement à des seuils de tension de 1,95 V (courbe Al), 1,90 V (courbe A2), 1,80 V (courbe A3), et 1,70 V (courbe A4). Ces courbes illustrent le lien existant entre les paramètres représentatifs d'un effet coup de fouet en charge et les conditions de la décharge précédente, plus particulièrement en fonction du seuil de tension de fin de décharge, autrement dit de la profondeur de décharge atteinte. En particulier, plus le seuil de tension de fin de décharge est bas, c'est-à-dire plus la profondeur de décharge est importante, et plus l'amplitude de l'effet du coup de fouet en charge (Upic et/ou AU) est importante. La figure 8 représente l'évolution des paramètres électriques d'un effet coup de fouet en charge pour un élément de batterie, de type plomb-acide, lors de charges partielles réalisées dans des conditions similaires, à la suite de décharges interrompues à un même seuil de tension de 1,75 V et respectivement réalisées à des régimes de courant de 0,2C10 (courbe A5), 0,1C10 (courbe A6), et 0,01C10 (courbe A7). Ces courbes illustrent le lien existant entre les paramètres représentatifs d'un effet coup de fouet en charge et les conditions de la décharge précédente, plus particulièrement en fonction du régime du courant de la décharge précédente, autrement dit en fonction de l'état de la matière active des batteries déchargées ou encore de la profondeur de décharge atteinte. En particulier, plus le régime de la décharge précédente est faible, c'est-à-dire plus l'utilisation de la matière active et la profondeur de décharge sont importantes, et plus l'amplitude de l'effet coup de fouet en charge est importante. La figure 9 représente l'évolution des paramètres électriques d'un effet coup 30 de fouet en charge dans le cas d'une batterie déchargée non dégradée (en trait continu) et dans le cas de la même batterie déchargée et dégradée (en traits pointillés). Ainsi, dans le cas d'une batterie particulièrement dégradée, le seuil de tension de fin de décharge est atteint après qu'une faible quantité d'électricité soit déchargée et ce quel que soit le régime du courant de décharge utilisé. Comme illustré par la courbe en pointillés de la figure 9, l'effet coup de fouet en charge devient dans ce cas particulièrement faible, ou n'est plus du tout observé. Après une charge simultanée de batteries préalablement déchargées, l'analyse des paramètres électriques représentatifs d'un effet coup de fouet io en charge permet ainsi notamment de détecter la présence ou l'absence de cet effet coup de fouet en début de charge (figs 5 et 6), de classer les batteries présentant un effet coup de fouet en fonction de la profondeur de leur décharge (figs 7 et 8) et de distinguer les batteries dégradées des batteries non dégradées (fig.9), c'est-à-dire de distinguer les batteries en 15 fonction de leur état de santé. Dans l'exemple illustré à la figure 4, pour analyser l'état de charge et de santé des K batteries (F8), le circuit de contrôle vérifie d'abord (étape F20) pour chacune des K batteries rechargées si un effet coup de fouet en charge 20 a été observé en début de charge. Puis, pour les batteries pour lesquelles un effet coup de fouet en charge a été observé (sortie Oui de F20), le circuit de contrôle compare (F21) leurs profondeurs de décharge. Ceci permet ultérieurement au circuit de contrôle, lors de la réactualisation de l'ordre de priorité (F9, fig.2), de charger en priorité les batteries les plus profondément 25 déchargées. Dans l'exemple illustré à la figure 4, l'effet coup de fouet en charge n'a pas été observé (sortie Non de F20) pour un nombre K1 de batteries analysées (K1 s K). Dans une étape F22, le circuit de contrôle vérifie, pour ces K1 30 batteries, si les conditions nécessaires à l'observation d'un effet coup de fouet en charge sont remplies. Si ce n'est pas le cas (sortie Non de F22), l'analyse de l'état de charge et de santé des batteries concernées n'est pas poursuivie. Par contre, si les conditions d'observation sont réunies (sortie Oui de F22), ce qui est le cas pour K2 batteries (K2 s K1) dans l'exemple de la figure 4, les batteries concernées sont déclarées défectueuses (F23). Comme illustré à la figure 2, lorsqu'une batterie a été déclarée défectueuse pendant l'analyse de son état de santé, le circuit de contrôle peut déclencher des actions de maintenance et/ou de remplacement de ces batteries défectueuses (F10). Dans l'exemple illustré à la figure 4, le circuit de contrôle distingue les batteries défectueuses pouvant continuer à être utilisées après une action de maintenance de celles devant être remplacées. Ainsi, le circuit de contrôle vérifie, dans une étape F24, si une batterie déclarée défectueuse dans l'étape précédente (F23) a déjà été déclarée défectueuse auparavant. Si ce n'est pas le cas (sortie Non de F24), le circuit de contrôle considère qu'une action de maintenance ou de réhabilitation peut être entreprise. Une telle action de maintenance peut consister à recourir à une charge forcée ("boost charge" en anglais), qui se traduit en général par une augmentation du seuil haut de tension, à une charge en courant pulsé ou encore à une notification à l'utilisateur d'effectuer lui-même une action de maintenance de la batterie, pouvant se traduire par exemple par une vérification du niveau d'électrolyte et/ou des mesures électriques supplémentaires. Si le diagnostic d'une batterie défectueuse est répété (sortie Oui de F24), ce qui est le cas de K3 batteries (K3 s K2) dans l'exemple de la figure 4, les K3 batteries concernées sont alors jugées bonnes à être remplacées. Le procédé de gestion décrit ci-dessus permet ainsi d'assurer une gestion 30 intelligente d'un parc de batteries ou d'un ensemble de cellules électrochimiques, assurant une utilisation et un vieillissement homogène des différentes batteries du parc ainsi qu'une optimisation de leur durée de service. Ce procédé de gestion permet de tenir compte de l'état de charge des batteries, pour charger préférentiellement les batteries les plus profondément déchargées, et de tenir compte de l'état de santé des batteries, pour déclencher des actions de maintenance des batteries les plus dégradées et/ou préconiser leur remplacement. Il est ainsi possible d'optimiser la fiabilité et les performances du parc de batteries. Les critères de priorité sont, de préférence, basés sur un diagnostic de l'état de charge des batteries, et plus particulièrement sur un diagnosticde l'état de la matière active des batteries déchargées, ce qui permet de charger en priorité la batterie la plus profondément déchargée selon ce diagnostic. Ce procédé de gestion se distingue des procédés existants notamment par la nature du diagnostic de l'état des batteries, qui est basé sur les paramètres électriques d'un effet coup de fouet en charge. Ce procédé présente notamment l'avantage de prendre en compte l'impact des conditions des cycles antérieurs dans le diagnostic d'état de charge établi, d'établir ce diagnostic non pas en fin de charge pour les recharges ultérieures mais en tout début de recharge. Il est ainsi possible de prendre en considération l'ensemble de l'historique électrique des batteries analysées. De plus, l'établissement du diagnostic ne nécessite pas de décharge et, donc, de perte d'énergie, et permet également d'établir dans le même temps un diagnostic de l'état de santé des batteries analysées. Le procédé de gestion décrit ci-dessus et, en particulier, la recharge en priorité des batteries les plus déchargées assurent une utilisation la plus homogène possible de chacune des batteries d'un parc de batteries. Cela permet par ailleurs d'éviter tout surdimensionnement du parc de batteries et donc d'en réduire le coût à performances constantes. Le terme batterie utilisé dans la description ci-dessus englobe aussi bien les batteries que les cellules électrochimiques. Le procédé de gestion décrit ci-dessus s'applique à tout type de batteries. II est en particulier bien adapté à la gestion d'un parc de batteries plomb-acide, dont l'usage est répandu dans les applications pour lesquelles la production d'énergie est intermittente afin d'adapter la production énergétique à la demande, par exemple dans les applications photovoltaïques. De manière générale, tous les types de charge ou de décharge peuvent être utilisés, en tenant compte du type de batterie et/ou du type d'application dans laquelle cette batterie est utilisée. De manière connue, la tension aux bornes de la batterie et/ou le courant de charge et de décharge sont contrôlés et/ou mesurés pendant la charge et/ou la décharge. De même, tous les critères de fin de charge et de fin de décharge peuvent être utilisés, basés à titre d'exemple sur des seuils de tension ou sur des profils temporels de tension et/ou de courant. L'invention n'est pas limitée aux modes particuliers de réalisation décrits ci- dessus. Dans une variante de réalisation, l'étape F3 peut, par exemple, concerner la gestion de l'ensemble des N batteries du parc et non pas seulement la gestion des K batteries déchargées. Dans ce cas, toutes les batteries subissent l'étape de charge partielle et de mesure des paramètres électriques représentatifs d'un coup de fouet en charge. Il n'est alors pas indispensable de détecter auparavant, lors du cycle de charge séquentielle, les batteries totalement déchargées. En effet, l'étape F3 permet elle aussi, par l'analyse des paramètres représentatifs d'un coup de fouet en charge, de déterminer si une batterie est ou non déchargée (fig.6) et de déterminer sa profondeur de décharge.30 Plus généralement, l'invention peut s'appliquer à la gestion d'une seule batterie ou des batteries d'un simple chargeur de batteries. L'analyse de la profondeur de décharge d'une batterie, sur la base des paramètres électriques représentatifs d'un effet coup de fouet en charge mesurés lors d'une charge partielle de la batterie, peut en effet être utilisée pour choisir la stratégie de charge à utiliser lors d'une étape de charge ultérieure de la batterie. De manière générale, tous les types de stratégie de charge peuvent être utilisés. Les stratégies de charge standard comportent classiquement des phases successives durant lesquelles la charge est contrôlée en courant ou en tension. Ces phases sont généralement interrompues sur des critères d'arrêt en fonction de seuils de tension ou de quantités de charge. Une nouvelle stratégie de charge, basée sur la profondeur de décharge, déterminée sur la base des paramètres électriques représentatifs d'un effet coup de fouet en charge observé en début de charge de la batterie, peut, par exemple, consister à ajouter une phase de surcharge à la suite d'une procédure de charge standard, à appliquer une charge forcée ("boost charge") ou un courant pulsé. Ainsi, l'invention peut s'appliquer même à des batteries dont l'état de charge n'est pas connu initialement et permettre d'adapter la stratégie de charge et/ou l'ordre de priorité de charge des batteries en fonction de la mesure des paramètres électriques représentatifs d'un coup de fouet en charge
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Les batteries d'au moins un sous-ensemble de batteries sont chargées partiellement et, de préférence, simultanément. Pendant cette charge partielle, des paramètres électriques représentatifs d'un effet coup de fouet en charge sont mesurés pour permettre l'analyse de la profondeur de décharge de chacune des batteries du sous-ensemble. Une étape de charge ultérieure est réalisée selon une stratégie de charge fonction de l'analyse de profondeur de décharge et/ou constituée par un cycle de charge séquentielle des batteries selon un ordre de priorité fonction de l'analyse de profondeur de décharge.
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Revendications 1. Procédé de gestion d'une batterie ou d'un parc de batteries rechargeables comportant une analyse d'état de charge, procédé caractérisé en ce qu'il comporte une charge partielle d'au moins un sous-ensemble de batteries, la mesure, pendant ladite charge partielle, de paramètres électriques représentatifs d'un effet coup de fouet en charge (F7), l'analyse de la profondeur de décharge de chacune des batteries du sous-ensemble 1 o sur la base des paramètres mesurés, une étape de charge ultérieure étant réalisée en fonction de l'analyse de profondeur de décharge. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de charge ultérieure est réalisée selon une stratégie de charge fonction de 15 l'analyse de profondeur de décharge. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce l'étape de charge ultérieure est constituée par un cycle de charge séquentielle des batteries du parc selon un ordre de priorité fonction de l'analyse de 20 profondeur de décharge. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la charge partielle est réalisée de façon simultanée pour toutes les batteries du sous-ensemble. 25 5. Procédé selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce qu'il comporte, avant ladite charge partielle, une charge séquentielle des batteries du parc selon un ordre de priorité prédéterminé (F2), une étape de charge séquentielle ultérieure prenant en compte un ordre de priorité modifié (F6, 30 F9) en fonction de l'analyse de la profondeur de décharge. 18 6. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte, avant ladite charge partielle, la détection des batteries totalement déchargées, lesdites batteries totalement déchargées constituant le sous-ensemble de batteries chargées partiellement. 7. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que l'analyse de la profondeur de décharge comporte la comparaison (F21) de la profondeur de décharge des batteries dudit sous-ensemble. 10 8. Procédé selon l'une quelconque des 3 et 7, caractérisé en ce que l'ordre de priorité est modifié pour charger en priorité, lors de la charge séquentielle ultérieure, les batteries les plus profondément déchargées. 15 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que qu'il comporte l'analyse (F8) de l'état de santé des batteries en fonction des paramètres électriques mesurés au cours de ladite charge partielle et le déclenchement d'actions de maintenance (F10) en fonction dudit état de santé. 20 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que ladite analyse de l'état de santé comporte la détection des batteries défectueuses. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la détection des 25 batteries défectueuses est basée sur l'absence d'effet coup de fouet en charge pendant ladite charge partielle.5
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H
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H02
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H02J
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H02J 7
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H02J 7/00
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FR2888200
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A1
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REMORQUE POUR TRAIN DE CONVOYAGE ET TRAIN DE CONVOYAGE OBTENU
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Domaine technique: La présente invention concerne une remorque pour train de convoyage de charges, cette remorque comportant un châssis roulant associé à au moins une structure portante destinée à transporter une charge, ledit châssis roulant comportant des moyens de roulement, des moyens d'attelage destinés à atteler ladite remorque à au moins une autre remorque ou à un véhicule tracteur dudit train de convoyage et des moyens de couplage agencés pour coupler ladite structure portante de manière amovible audit châssis roulant, cette structure portante comportant également des moyens de roulement propres de manière à pouvoir être déplacée par rapport audit châssis roulant. La présente invention concerne également un train de convoyage comportant au moins un tracteur et une série de remorques attelées. Technique antérieure: Le train de convoyage concerné par la présente invention est utilisé dans des zones de convoyage où l'approvisionnement et/ou le transit de charges est nécessaire comme par exemple dans les aéroports et/ou les gares pour assurer le transport des bagages et/ou de toute autre charge en transit, dans les usines de fabrication, de transformation, de lignes de production pour assurer l'approvisionnement des postes de travail en matières premières, pièces et composants ainsi que l'évacuation des pièces ou sous-ensembles fabriqués et/ou assemblés vers d'autres postes de travail, etc. Ce type de train de convoyage permet de transporter les charges en caisse, en container, sur palette ou sous toute autre forme équivalente, entre plusieurs zones, qui peuvent être des zones de déchargement, de stockage, de fabrication, de montage, d'assemblage, de chargement, etc. Le train de convoyage peut suivre ou non une piste prédéfinie et peut circuler sur une trajectoire en boucle fermée le ramenant par exemple à son point de départ. Il peut également être programmé pour effectuer des parcours type et/ou être muni de capteurs de présence pour circuler en mode automatique et éviter les obstacles. Les charges transportées n'ont pas nécessairement la même destination et sont habituellement chargées et déchargées des remorques au moyen d'engins de manutention tels que des chariots élévateurs. Ceci impose la mise à disposition permanente d'un ou de plusieurs caristes dont la fonction est de délivrer la charge à l'endroit voulu. Pour limiter la manutention des charges et simplifier la logistique, certaines remorques peuvent être dételées, ce qui permet de délivrer directement la charge avec sa remorque à l'endroit voulu et ainsi d'économiser le déplacement d'un engin de manutention. Néanmoins, le fait de dételer la remorque demande un temps d'intervention relativement long et fastidieux qui génère des temps d'arrêt importants du train de convoyage. Pour permettre au train de convoyage de poursuivre son chemin, les remorques restantes doivent être ré-attelées. Cette intervention impose au conducteur du train de convoyage d'effectuer des manoeuvres et demande également une intervention longue et fastidieuse. Certaines solutions ont été imaginées pour essayer de résoudre une partie des inconvénients mentionnés ci-dessus. Notamment, la publication US-A-5 906 384 décrit une remorque pour train de convoyage, constituée d'un châssis formé d'un cadre porté par quatre roues et dont deux côtés adjacents sont pivotants pour ouvrir ce cadre et recevoir un plateau porte charge amovible lui aussi porté par quatre roues. Cette solution n'est pas optimale car elle ne supprime pas les opérations de dételage- attelage nécessaires pour déplacer la charge par rapport à la remorque. De plus, le châssis étant porté par quatre roues ne peut pas suivre la piste d'une trajectoire donnée, les virages étant systématiquement coupés. Enfin, le train de convoyage n'est pas réversible, ce qui est préjudiciable en terme d'encombrement au sol. La publication EP-A-309 058 décrit une remorque pour train de convoyage dont le châssis en forme de U est porté par quatre roues pour recevoir un plateau porte charge amovible également porté par quatre roues. Cette solution permet de déplacer la charge sans dételer la remorque du train de convoyage mais présente les mêmes inconvénients que ceux mentionnés cidessus relatifs au suivi d'une trajectoire donnée et à la réversibilité du train de convoyage. La publication EP-A-1 352 812 apporte une solution satisfaisante en terme de déchargement de la charge sans dételer la remorque du train, de suivi de trajectoire et de réversibilité du train. La remorque telle que décrite comporte en effet un châssis en U porté par un essieu central à deux roues apte à guider le plateau porte-charge porté par quatre roues folles. Toutefois, à partir d'une certaine vitesse, les remorques situées à la queue du train de convoyage ont tendance à quitter la trajectoire prédéfinie et à entraîner les autres remorques dans leur déplacement parasite dont l'amplitude du mouvement augmente pouvant causer des dommages dans l'environnement proche de cette trajectoire, en percutant par exemple des personnes, des machines et autres. Pour éviter ce risque, on limite le nombre de remorques de ce train de convoyage à deux voire trois, ce qui n'est pas satisfaisant. Exposé de l'invention: Le but de la présente invention est de résoudre les inconvénients ci-dessus en proposant une remorque pour train de convoyage qui soit simple, économique et très flexible, pouvant livrer rapidement les charges à l'endroit voulu, sans avoir besoin de dételer la remorque, avec un minimum d'efforts et un temps d'arrêt relativement court pour le train de convoyage de manière à simplifier considérablement la logistique et offrir une plus grande souplesse d'organisation dans le convoyage des charges d'un endroit à un autre, tout en réduisant l'investissement en matériels de manutention. Le but est également de proposer un train de convoyage pouvant comporter un nombre de remorques non limité, suivre les traces d'une trajectoire donnée, même étroite, sans couper les virages et sans déport des dernières remorques, et pouvant être réversible pour réduire l'encombrement au sol et optimiser les trajectoires. Dans ce but, l'invention concerne une remorque telle que définie en préambule et caractérisée en ce que les moyens de roulement du châssis roulant comportent au moins trois roues réparties en deux essieux reliés entre eux par au moins un longeron, les moyens d'attelage étant couplés aux essieux et le longeron comportant les moyens de couplage, et en ce que les deux essieux sont montés mobiles en rotation autour de leur axe central par rapport au longeron et sont couplés entre eux par une transmission mécanique agencée pour les faire tourner en sens inverse. Dans ce but, l'invention concerne également un train de convoyage tel que défini en préambule, caractérisé en ce qu'il comporte des remorques telles que définies ci-dessus, les châssis roulants étant agencés pour rester attelés et les structures portantes étant agencées pour être couplées aux châssis roulants de manière amovible. Description sommaire des dessins: La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante de plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemple non limitatif, en référence 25 aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente un exemple de train de convoyage selon l'invention, formé de trois châssis roulants attelés, dont un châssis roulant tracte deux petites structures portantes côte à côte, la figure 2 est une vue de dessous du châssis roulant à câbles, du train de la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective d'une remorque selon une première variante de réalisation, le châssis roulant à câbles étant agencé pour recevoir une grande structure portante, les figures 4 et 5 sont des vues en perspective d'un châssis roulant à câbles selon une deuxième et une troisième variantes de réalisation, la figure 6 est une vue en perspective d'un châssis roulant à biellettes dont la structure est sensiblement similaire à celle des figures 1 et 2, les figures 7A, 7B et 7C sont des vues de dessus du châssis roulant de la figure 6 respectivement en virage à gauche, en ligne droite et en virage à droite, et les figures 8 et 9 sont des vues en perspective d'un châssis roulant à biellettes selon une deuxième et une troisième variantes de réalisation dont la structure est sensiblement similaire à celle des figures 4 et 5. Illustrations de l'invention: En référence aux figures 1 et 2, le train de convoyage 1 de la présente invention comporte un véhicule tracteur 2 auquel sont attelées des remorques 3 l'une derrière l'autre. Ce véhicule tracteur 2 peut être indépendamment attelé d'un côté ou de l'autre côté des remorques 3 rendant le train de convoyage 1 réversible, notamment dans les zones où il ne peut pas faire demi-tour. Chaque remorque 3 comporte un châssis roulant 4 associé, dans l'exemple illustré à la figure 1, à deux structures portantes 8 adaptées au transport de petites charges se présentant sous la forme de containers, de palettes, de caisses ou similaires, de petites dimensions. Chaque châssis roulant 4 comporte des moyens de roulement 5 aptes à suivre une trajectoire précise et des moyens d'attelage 6 aptes à atteler les remorques 3 entre elles et au véhicule tracteur 2. Il comporte également des moyens de couplage 7 aptes à coupler au moins une structure portante 8 au châssis roulant 4 et de manière amovible. La structure portante 8 comporte également des moyens de roulement 9 propres lui permettant d'être déplacée par rapport au châssis roulant 4. Meilleure manière de réaliser l'invention: En référence également aux figures 1 et 2, les moyens de roulement 5 de chaque châssis roulant 4 comportent deux essieux 50, 51, l'un portant une roue 52 et l'autre deux roues 52 parallèles, reliés entre eux par un longeron 40. Ces roues 52 sont des roues fixes. Les deux essieux 50, 51 sont montés aux extrémités du longeron 40 de manière à être mobiles en rotation autour de leur axe A, B central et sont directement couplés aux moyens d'attelage 6. Ils sont également couplés entre eux au moyen d'une transmission mécanique agencée pour les faire tourner en sens inverse, par tout moyen adapté. Dans l'exemple illustré, cette transmission mécanique est constituée d'un câble 53 disposé en boucle fermée croisée autour de deux poulies 54 solidaires chacune d'un essieu 50, 51 (cf. fig. 2). Ce câble 53 peut être métallique et ses extrémités 55 peuvent être fixées à un des essieux 51 par des moyens de réglage (non représentés) sous la forme d'un système à vis ou similaire permettant d'ajuster le parallélisme entre les deux essieux 50, 51. Ainsi, lorsque le timon 60 tourne à gauche ou à droite, entraîné par le véhicule tracteur 2 ou le châssis roulant 4 précédent, l'essieu 50 est pivoté autour de son axe de rotation A du même angle, tirant sur le câble 53 dans le même sens de rotation. La traction exercée sur le câble 53 par la poulie 54 se transmet à l'autre poulie 54 mais dans un sens de rotation inversé, les deux brins du câble 53 se croisant sous le longeron 40. L'essieu 51 est par conséquent pivoté en sens inversé du même angle que le timon 60. Les axes des roues 52 sont alors concourants en un point correspondant au centre du virage. Ces moyens de roulement 5 ont donc l'avantage de permettre aux roues 52 des châssis roulants 4 formant le train de convoyage 1 de suivre la même trajectoire, appelée mono trace, même lors de virages serrés. Les moyens d'attelage 6 comportent, dans l'exemple illustré, d'un côté du châssis roulant 4, solidaire de l'essieu 50, un timon 60 terminé par un oeillet 61 et, de l'autre côté du châssis roulant 4, un pivot 62 solidaire et confondu avec l'axe de rotation B de l'essieu 51, apte à s'engager dans l'oeillet 61 du timon 60 du châssis roulant 4 suivant. Bien entendu, d'autres moyens d'attelage équivalents peuvent convenir comme par exemple une liaison à rotule, une liaison élastique ou similaire. Dans l'exemple illustré, le longeron 40 a une forme rectiligne et est aligné avec les axes de rotation A, B des deux essieux 50, 51. Il peut être réalisé au moyen d'un profilé ou d'une tôle pliée métallique ou similaire et porte solidairement les moyens de couplage 7 permettant de recevoir la ou les structures portantes 8. Ces moyens de couplage 7 comportent deux traverses 70 disposées perpendiculairement et en croix par rapport au longeron 40, à des positions prédéfinies en fonction de la dimension des structures portantes 8 à tracter. Les structures portantes 8 comportent en correspondance de ces traverses 70, un logement transversal 80 apte à coulisser sûr les traverses 70 formant ainsi des rails de guidage. Le déplacement des structures portantes 8 perpendiculairement au châssis roulant 4 est symbolisé par la flèche D. Pour faciliter ce coulissement, les traverses 70 comportent une surface de roulement formée par des galets 71 montés aux extrémités et au centre des traverses 70, libres en rotation autour de leur axe. Ces moyens de couplage 7 comportent également des moyens de verrouillage pour empêcher la sortie de la structure portante 8 lorsqu'elle est couplée au châssis roulant 4. Ces moyens de verrouillage comportent un doigt de verrouillage 72 monté sur chaque traverse 70 et agencé pour coopérer avec un évidement (non représenté) ménagé dans la structure portante 8. Ce doigt de verrouillage 72 est couplé d'une part à un organe de rappel (non représenté) apte à le solliciter en position verrouillée, et d'autre part à un organe de manoeuvre 73 tel qu'une pédale accessible par le pied de l'opérateur et agencé pour commander sa position déverrouillée. La position en croix des traverses 70 sur le longeron 40 permet de créer deux entrées, de part et d'autre du châssis roulant 4, pour recevoir les structures portantes 8 indépendamment d'un côté ou de l'autre, ce qui permet une grande souplesse d'utilisation. C'est la raison pour laquelle la construction des traverses 70 est symétrique par rapport au longeron 40. La structure portante 8 telle que représentée dans la figure 1 a une forme sensiblement parallélépipédique et est constituée d'un plateau inférieur 81 et d'un plateau supérieur 82 parallèles entre eux et reliés par une paroi arrière 83 et un renfort longitudinal 84, définissant une ouverture latérale. Le plateau inférieur 81 porte les moyens de roulement 9 propres formés de quatre roulettes 90 folles et comporte le logement transversal 80 apte à coulisser sur les traverses 70 du châssis roulant 4. Une des roulettes 90 peut être couplée à un mécanisme de blocage pour la rendre directrice notamment lorsque la structure portante 8 n'est plus couplée au châssis roulant 4, dans le but de faciliter sa manutention. Le plateau supérieur 82 forme une plate-forme destinée à recevoir la charge sous la forme par exemple d'un container, d'une palette, d'une caisse, ou similaire. Cette structure portante 8 est par exemple réalisée en tôles métalliques pliées et soudées ou rivetées. Elle peut bien entendu être réalisée par tout autre moyen équivalent tel que des cadres en profilés, des panneaux en grillage métallique, une plate-forme en bois.ou similaire. Elle peut également être équipée de moyens de retenue aptes à sécuriser la charge transportée, par exemple des arceaux et/ou des parois arrière et/ou latéraux, une barre avant de verrouillage, ainsi que des moyens de préhension aptes à faciliter le déplacement manuel de la structure portante 8 à vide et/ou chargée, par exemple un arceau ou une barre avant avec une poignée. Ces exemples ne sont pas limitatifs. Variantes de réalisation La figure 3 illustre une remorque 3' légèrement différente de la précédente. Le châssis roulant 4', également représenté seul à la figure 4, est porté par quatre roues 52 au lieu de trois, l'essieu 50' étant équivalent à l'essieu 51 et portant deux roues 52. De plus, les moyens de couplage 7 ne comportent qu'une traverse 70 disposée sensiblement au centre du longeron 40' pour recevoir une seule structure portante 8' plus grande que les structures portantes 8 pour le transport de charges plus volumineuses ou nécessitant une plate-forme plus grande. Les autres composants, qui restent les mêmes, portent les mêmes références et ne sont pas re-décrits. La figure 5 illustre un autre type de châssis roulant 4" qui diffère des précédents par le fait que le longeron 40" a une forme en C, la grande branche du C étant décalée par rapport aux axes de rotation A, B des essieux 50', 51, délimitant une seule entrée pour recevoir une seule structure portante 8'. Dans cette variante, les moyens de couplage 7' comporte une traverse 70' disposée sensiblement au centre de la grande branche du C, ayant une largeur supérieure aux traverses 70 précédentes et comportant huit galets 71 répartis en périphérie pour former la surface de roulement nécessaire au coulissement d'une structure portante 8'. Dans cette variante, la transmission mécanique à câble 53 et à poulies 54 comporte des poulies de détour 54' disposées dans les angles des branches de C pour guider le câble 53 afin qu'il suive un trajet sensiblement confondu avec la forme en C du longeron 40". La figure 6 illustre un châssis roulant 4a dont la construction est équivalente à celle du châssis roulant 4 des figures 1 et 2, les mêmes composants portant les mêmes références. La différence réside dans la transmission mécanique constituée par un jeu de biellettes 56-58 en remplacement du câble 53 et des poulies 54. Les figures 7A à 7C permettent d'illustrer le fonctionnement de cette transmission mécanique, le châssis roulant 4a étant représenté en vues de dessus respectivement en position de virage à gauche, en ligne droite et de virage à droite. Elle comporte une biellette centrale 56 s'étendant dans l'axe du longeron 40 sur presque toute sa longueur et dont les extrémités sont chacune couplées aux essieux 50, 51 au moyen de deux autres biellettes 57, 58 articulées: une biellette transversale 58 reliée en son centre à la biellette centrale 56 et articulée à l'une de ses extrémités autour d'un point fixe 59 du longeron 40 et à l'autre extrémité à une biellette décentrée 57 articulée autour d'un point fixe de l'essieu 50, 51 correspondant, désaxé par rapport à l'axe de rotation A, B. Ainsi, lorsque le train de convoyage 1 effectue un virage à gauche (cf. fig. 7A), le timon 60 est pivoté à gauche par le véhicule tracteur 2 ou la remorque 3 précédente, entraînant l'essieu 50 du même angle de rotation, faisant reculer la biellette décentrée 57 qui pivote la biellette transversale 58 autour de son point fixe 59 et pousse la biellette centrale 56 vers l'essieu 51. Au niveau de l'essieu 51, la biellette centrale 56 pivote la biellette transversale 58 autour de son point fixe 59, situé de l'autre côté du longeron 40, poussant la biellette décentrée 57 et entraînant l'essieu 51 du même angle de rotation que le timon 60, mais en sens inverse. Les axes des roues 52 avant et arrière sont alors concourants en un point E représentant le centre de la courbe F du virage. En ligne droite (cf fig. 7B), le timon 60 étant aligné avec le longeron 40 et la biellette centrale 56, la transmission mécanique n'a pas d'effet et les roues 52 avant et arrière sont parallèles. En virage à droite (cf. fig. 7C), la transmission mécanique est actionnée dans le sens inverse. Cette transmission mécanique à biellettes peut bien entendu être transposée aux autres variantes de réalisation du châssis roulant 4'a et 4"a conformément aux figures 8 et 9 et dont la construction mécanique est similaire à celle des châssis roulants 4' et 4" des figures 4 et 5, les mêmes composants portant les mêmes références. Dans le châssis roulant 4"a de la figure 9, le jeu de biellettes est différent car il doit suivre sensiblement le trajet du longeron 40" en forme de C. A cet effet, la biellette centrale 56 est prévue dans ou sous la grande branche du C et les biellettes décentrées 57 sont sensiblement parallèles à elle et du même côté. Elles sont reliées respectivement par une biellette droite 58' articulée à deux biellettes en L 58", chacune pivotante autour d'un point fixe 59' du longeron 40". Possibilités d'application industrielle: Le fonctionnement du train de convoyage 1 tel qu'illustré à la figure 1 est détaillé ci-après. On attèle à un véhicule tracteur 2 de type connu, un nombre de châssis roulants 4 en fonction du nombre de charges à transporter en un voyage. Ce nombre n'est pas limité et le choix du châssis roulant 4 dépend des structures portantes 8 à véhiculer, qui peuvent être petites ou grandes. L'opération d'attelage s'effectue simplement en insérant l'oeillet 61 du timon 60 d'un châssis roulant 4 sur l'attache du véhicule tracteur 2 ou sur un pivot 62 du châssis roulant 4 précédent. On sécurise cet attelage au moyen par exemple d'un écrou si le pivot 62 est fileté ou par tout autre moyen équivalent. Le train de convoyage 1 est prêt à circuler. Les structures portantes 8 peuvent être cherchées dans une zone de stockage, par exemple sur lesquelles sont entreposées des pièces dans des containers qu'il faut livrer à des postes de travail d'une usine de fabrication par exemple. Chaque structure portante 8 peut être déplacée aisément manuellement par l'opérateur en poussant sur le container ou sur une poignée prévue à cet effet pour l'amener en parallèle d'un châssis roulant 4, son ouverture transversale 80 étant positionnée en regard de" la traverse 70 correspondante, indépendamment d'un côté ou de l'autre du châssis roulant 4. On pousse la structure portante 8 sur le châssis roulant 4, l'ouverture transversale 80 roulant sur les galets 71 de la traverse 70. Pendant la manoeuvre, le doigt de verrouillage 72 est escamoté en position déverrouillée par le plateau inférieur 81 de la structure portante 8 jusqu'à ce qu'il soit face à l'encoche dans laquelle il se verrouille automatiquement, liant solidairement la structure portante 8 au châssis roulant 4. Lorsque le chargement du train de convoyage 1 est terminé, l'opérateur peut démarrer son véhicule tracteur 2 et circuler avec son train de convoyage 1 dans les allées de l'usine pour livrer les pièces aux différents postes de travail. A cet effet, il arrête le train de convoyage 1 aux endroits souhaités, se déplace face à la charge à livrer et appuie avec son pied sur la pédale 73 pour escamoter le doigt de verrouillage 72 et libérer la structure portante 8 voulue. Il la dégage du châssis roulant 4 en la faisant coulisser sur la traverse 70 puis la déplace jusqu'au poste de travail correspondant. Il peut faire de même pour les autres structures portantes 8 pleines et parallèlement il peut charger d'autres structures portantes 8 qui sont vides, indépendamment d'un côté ou de l'autre du train de convoyage 1. Comme expliqué précédemment, les moyens de roulement 5 des châssis roulants 4 permettent de suivre une trajectoire avec précision, sans déport, les roues 52 suivant une mono trace. Ce système de transport permet de livrer et de reprendre des charges très facilement, rapidement, sans perte de temps, dans un ordre quelconque et en toute sécurité, ce qui a pour effet d'améliorer et d'assouplir le flux des charges, de gagner du temps et de travailler en temps masqué. De plus, les remorques 3 peuvent être déclinées en différentes variantes, comme illustrées, permettant d'offrir une solution adaptée à chaque cas de figure. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées
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La présente invention concerne une remorque (3) pour train de convoyage (1) comportant un châssis roulant (4) associé à au moins une structure portante (8) destinée à transporter une charge. Les moyens de roulement (5) du châssis roulant (4) comportent trois roues (52) réparties en deux essieux (50, 51) reliés entre eux par un longeron (40), montés mobiles en rotation autour de leur axe (A, B) central par rapport audit longeron (40) et couplés entre eux par une transmission mécanique à poulies (54) et câbles (53) agencée pour les faire tourner en sens inverse. Ce châssis roulant (4) comporte aussi des moyens d'attelage (6) directement couplés aux essieux (50, 51) et des moyens de couplage (7) pour coupler la structure portante (8) de manière amovible au châssis roulant (4). La structure portante (8) comporte également des moyens de roulement (9) propres de manière à pouvoir être déplacée par rapport au châssis roulant (4) permettant aux châssis roulants (4) du train de convoyage (1) de rester attelés.Applications : Transport de tout type de charges au moyen d'un train aussi bien en extérieur qu'en intérieur.
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Revendications 1. Remorque (3, 3') pour train de convoyage (1) de charges, cette remorque (3, 3') comportant un châssis roulant (4, 4', 4", 4a, 4'a, 4"a) associé à au moins une structure portante (8, 8') destinée à transporter une charge, ledit châssis roulant comportant des moyens de roulement (5), des moyens d'attelage (6) destinés à atteler ladite remorque (3, 3') à au moins une autre remorque (3, 3') ou à un véhicule tracteur (2) dudit train de convoyage (1) et des moyens de couplage (7, 7') agencés pour coupler ladite structure portante (8, 8') de manière amovible audit châssis roulant, cette structure portante (8, 8') comportant également des moyens de roulement (9) propres de manière à pouvoir être déplacée par rapport audit châssis roulant, caractérisée en ce que les moyens de rôulement (5) dudit châssis roulant (4, 4', 4", 4a, 4'a, 4"a) comportent au moins trois roues (52) réparties en deux essieux (50, 50', 51) reliés entre eux par au moins un longeron (40, 40', 40), lesdits moyens d'attelage (6) étant couplés auxdits essieux (50, 50', 51) et le longeron (40, 40', 40") comportant lesdits moyens de couplage (7, 7), et en ce que les deux essieux (50, 50', 51) sont montés mobiles en rotation autour de leur axe (A, B) central par rapport audit longeron (40, 40', 40") et sont couplés entre eux par une transmission mécanique agencée pour les faire tourner en sens inverse. 2. Remorque selon la 1, caractérisée en ce que le châssis roulant (4', 4", 4'a, 4"a) est porté par quatre roues (52), deux roues (52) par essieu (50', 51). 3. Remorque selon la 1, caractérisée en ce que la transmission mécanique comporte au moins une poulie (54) sur chaque essieu (50, 50', 51) et au moins un câble (53) reliant les deux poulies (54, 54') en boucle fermée croisée, une partie dudit câble (53) étant confondue avec ledit longeron (40, 40', 40"). 4. Remorque selon la 1, caractérisée en ce que la transmission mécanique comporte un jeu de biellettes (56-58, 58', 58") articulées, une partie des biellettes étant confondue avec ledit longeron (40, 40', 40"). 5. Remorque selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que la transmission mécanique comporte des moyens de réglage agencés pour ajuster le parallélisme entre les deux essieux (50, 50', 51). 6. Remorque selon la 1, caractérisée en ce que le longeron (40, 40') a une forme rectiligne, est aligné avec les axes de rotation (A, B) des essieux (50, 50', 51) et est agencé pour définir deux entrées disposées de part et d'autre dudit longeron pour recevoir au moins une structure portante (8, 8'). 7. Remorque selon la 1, caractérisée en ce que le longeron (40) a une forme en C, la grande branche du C étant décalée par rapport aux axes de rotation (A, B) desdits essieux (50, 50', 51) et agencée pour définir une seule entrée disposée du côté dégagé du longeron pour recevoir au moins une structure portante (8, 8'). 8. Remorque selon l'une des 6 ou 7, caractérisée en ce que les moyens de couplage (7, 7') comportent au moins une traverse (70, 70') disposée sensiblement perpendiculairement audit longeron (40, 40', 40") du châssis roulant (4, 4', 4", 4a, 4'a, 4"a) et agencée pour recevoir par coulissement au moins une structure portante (8, 8'), cette structure portante comportant au moins un logement transversal (80) de section sensiblement complémentaire à celle de ladite traverse (70, 70'). 9. Remorque selon la 8, caractérisée en ce que les moyens de couplage (7) comportent deux traverses (70) disposées sensiblement parallèlement entre elles, chaque traverse (70) étant agencée pour recevoir une structure portante (8). 10. Remorque selon l'une des 8 ou 9, caractérisée en ce qu'au moins ladite traverse (70, 70') ou ladite fente (80) comporte une surface de roulement agencée pour guider la structure portante (8, 8') par rapport audit châssis roulant (4, 4', 4", 4a, 4'a, 4"a). 11. Remorque selon la 10, caractérisée en ce que ladite traverse (70, 70') comporte au moins un galet (71) disposé de manière à former ladite surface de roulement. 12. Remorque selon la 8, caractérisée en ce que lesdits moyens de couplage (7, 7') comportent au moins des moyens de verrouillage agencés pour empêcher la sortie de ladite structure portante (8, 8') lorsqu'elle est couplée audit châssis roulant (4, 4', 4", 4a, 4'a, 4"a). 13. Remorque selon la 12, caractérisée en ce que lesdits moyens de verrouillage comportent au moins un doigt de verrouillage (72) mobile entre une position déverrouillée et une position verrouillée et couplé à au moins un organe de manoeuvre (73) agencé pour commander au moins la position déverrouillée. 14. Remorque selon la 1, caractérisée en ce que les moyens d'attelage (6) sont choisis dans le groupe comprenant une liaison pivot (60-62), une liaison rotule, une liaison élastique. 15. Remorque selon la 8, caractérisée en ce que ladite structure 25 portante (8, 8') comporte au moins une plate-forme (82) apte à recevoir ladite charge, ledit logement transversal (80) étant disposé sous la plate-forme (82). 16. Remorque selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de roulement (9) de ladite structure portante (8, 8') comportent au moins quatre roulettes (90) folles. 17. Remorque selon la 16, caractérisée en ce qu'au moins une roulette (90) est couplée à un mécanisme de blocage agencé pour rendre cette roulette (90) directrice lorsque la structure portante (8, 8') est désaccouplée dudit châssis roulant. 18. Train de convoyage (1) comportant au moins un véhicule tracteur (2) et une série de remorques (3, 3') attelées, caractérisé en ce qu'il comporte des remorques (3, 3') telles que définies selon l'une quelconque des précédentes, lesdits châssis roulants (4, 4', 4", 4a, 4'a, 4"a) étant agencés pour rester attelés et lesdites structures portantes (8, 8') étant agencées pour être couplées aux dits châssis roulants de manière amovible.
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B
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B62,B60
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B62D,B60D,B62B
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B62D 63,B60D 1,B62B 3
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B62D 63/06,B60D 1/00,B62B 3/04
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FR2902027
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A1
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MACHINE DE TRAITEMENT DE RECIPIENTS PAR PLASMA, COMPRENANT UN CIRCUIT DE VIDE EMBARQUE
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L'invention a trait à la fabrication des récipients, au cours de laquelle on revêt leur paroi interne d'une couche comprenant un matériau à effet barrière. II est connu d'effectuer le dépôt du matériau à effet barrière par plasma activé en phase vapeur (PECVD : Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition). On utilise classiquement une machine équipée d'une pluralité d'unités de traitement comprenant chacune un générateur d'ondes électromagnétiques, une cavité reliée au générateur et réalisée dans un matériau conducteur (généralement métallique), ainsi qu'une enceinte disposée dans la cavité et réalisée dans un matériau (généralement du quartz) transparent aux ondes électromagnétiques en provenance du générateur. Après introduction du récipient (généralement réalisé dans un matériau polymère thermoplastique tel que PET) dans l'enceinte, un vide poussé (de quelques pbars û rappelons que 1 pbar = 10-6 bar), nécessaire à l'établissement du plasma, est fait à l'intérieur du récipient, cependant qu'un vide moyen (de l'ordre de 30 mbar à 100 mbar) est fait dans l'enceinte à l'extérieur du récipient afin d'éviter que celui-ci ne se contracte sous l'effet de la différence de pression entre l'intérieur et l'extérieur du récipient. Un gaz précurseur (tel que de l'acétylène) est ensuite introduit dans le récipient, ce précurseur étant activé par bombardement électromagnétique (il s'agit généralement de micro-ondes UHF à 2,45 GHz, de faible puissance) pour le faire passer à l'état de plasma froid et ainsi générer des espèces parmi lesquelles du carbone hydrogéné (comprenant CH, CH2, CH3) qui se dépose en couche mince (dont l'épaisseur est classiquement comprise entre 50 et 200 nm selon les cas û rappelons que l nm = 10-9 m) sur la paroi interne du récipient. Pour plus de détails, on pourra se reporter au brevet européen N EP 1 068 032 (Sidel). La mise en oeuvre industrielle de cette technologie a suscité de nombreuses difficultés, dont l'une a trait au vide auquel doit être soumis l'intérieur du récipient pour en évacuer l'air (essentiellement composé d'oxygène et d'azote) dont les molécules d'oxygène (02) seraient, d'une part, susceptibles de réagir avec les espèces générées par le plasma et, d'autre part, risqueraient également d'être absorbées par la couche barrière, atténuant ainsi ses propriétés barrière (ce que l'on souhaite éviter). Pour la mise au vide de l'enceinte, la machine comprend généralement un circuit de vide qui raccorde l'enceinte à une source de dépression disposée à l'extérieur de la machine, le circuit de vide comprenant alors un raccord tournant étanche. La même source de dépression peut servir à la mise au vide de l'extérieur et de l'intérieur du récipient : le circuit de vide comprend alors une première terminaison, qui débouche à l'extérieur du récipient lorsque celui-ci se trouve dans l'enceinte, et une seconde terminaison débouchant à l'intérieur du récipient, avec interposition entre ces deux terminaisons d'une vanne commandée, agencée pour obturer la première terminaison lorsque le vide à l'extérieur du récipient a atteint une première valeur prédéterminée (généralement entre 30 mbar à 100 mbar, comme nous l'avons vu), la mise au vide de l'intérieur du récipient, via la seconde terminaison, se poursuivant jusqu'à obtention d'une seconde valeur prédéterminée (de quelques pbars). Un tel agencement est décrit dans le brevet européen EP 1 228 522 (Sidel). Dans la mesure où de la qualité du vide dépend, dans une certaine mesure, la qualité du revêtement, les constructeurs ont compris qu'il était nécessaire de munir leurs machine de moyens de contrôle de la pression régnant dans l'enceinte, et surtout de la pression régnant à l'intérieur du récipient où, comme nous l'avons vu, le vide est particulièrement poussé. C'est le cas par exemple de la machine décrite dans la demande de brevet européen N 1 439 839 (Mitsubishi). Plusieurs technologies de capteurs conviennent pour ce type d'application. Citons à titre d'exemple les jauges Pirani, les jauges à cathode froide ou chaude, ou encore les jauges capacitives qui, à l'heure actuelle, offrent les meilleures performances : leur domaine de fonctionnement, compris entre 10-9 à 10' bar d'une part, et 10-2 à 1 bar d'autre part, couvre en effet la gamme de vide réalisé dans les enceintes de traitement plasma. Dans ce type de capteur, une membrane se déforme élastiquement entre deux électrodes qui constituent avec celle-ci un condensateur dont la capacité varie en fonction de la distance entre les électrodes et la membrane. Ce capteur étant relié à l'intérieur du récipient, on ne peut éviter que la membrane soit polluée par un dépôt d'espèces générées par le plasma lors du traitement du récipient. Au fil des traitements répétés, cette pollution fausse progressivement les mesures de pression, de sorte qu'on finit par ne plus savoir à quelle cause attribuer un écart constaté entre la pression mesurée et la pression théorique souhaitée : à un défaut d'étanchéité du circuit de vide par exemple, ou bien à une dérive provenant du capteur lui-même. A ces problèmes, les remèdes classiques consistent, soit à remplacer fréquemment les capteurs, soit à les ré-étalonner régulièrement. Rappelons que l'étalonnage d'un capteur de pression consiste à effectuer avec celui-ci une mesure d'une pression connue à l'avance de manière précise, de sorte à régler la valeur du zéro associé au capteur et évaluer la réponse dynamique du capteur, c'est-à-dire l'évolution, en fonction du temps, du signal électrique émis par le capteur lors d'une variation brusque et prédéterminée de la pression. Ces opérations, qui nécessitent toutes deux de stopper la machine afin de retirer les capteurs pour les remplacer ou pour les réétalonner au moyen d'un montage spécifique, nuisent considérablement à la productivité de la ligne de fabrication. L'invention vise notamment à remédier à ces inconvénients, en proposant une machine de traitement de récipients qui permette une mesure durablement fiable du vide (c'est-à-dire de la faible pression) régnant dans l'enceinte, au sein des récipients traités. A cet effet, l'invention propose une machine de traitement de récipients par plasma, cette machine comprenant : une enceinte propre à recevoir un récipient à traiter, cette enceinte étant raccordée à un circuit primaire de vide, un capteur de pression raccordé à l'enceinte, des premiers moyens de mise en communication du capteur de pression avec l'enceinte (par exemple sous la forme d'une électrovanne), un circuit secondaire de vide, indépendant du circuit primaire et raccordé au capteur de pression, et des seconds moyens de mise en communication du capteur de pression avec le circuit secondaire de vide (par exemple sous la forme d'une électrovanne). Le circuit secondaire de vide comprend de préférence une source secondaire de vide embarquée, distincte d'une source primaire de vide du circuit primaire. Suivant un premier mode de réalisation, le capteur de pression est un capteur à chambre unique, raccordée à la fois à l'enceinte et au circuit secondaire de vide. L'invention propose également un procédé de réétalonnage de ce capteur, suivant lequel on ferme la communication entre le capteur et l'enceinte, on met le capteur en communication avec le circuit secondaire de vide, on mesure la valeur de la pression régnant dans le circuit secondaire de vide, et on affecte cette valeur à une valeur de pression de référence du capteur. Suivant un second mode de réalisation, le capteur de pression est un capteur différentiel, dont une première chambre est raccordée à l'enceinte et une seconde chambre au circuit secondaire de vide. Sont de préférence prévus des troisièmes moyens de mise en communication des deux chambres du capteur, qui se présentent par exemple sous la forme d'une électrovanne interposée entre les deux chambres. L'invention propose également un procédé de réétalonnage de ce capteur différentiel, suivant lequel on ferme la communication entre le capteur et l'enceinte, on met le capteur en communication avec le circuit secondaire de vide, on met les deux chambres du capteur en communication, on mesure la valeur de la pression régnant dans le circuit secondaire de vide au moyen de la seconde chambre, et on affecte cette valeur à une valeur de pression de référence de la seconde chambre. Suivant un mode de réalisation, on évalue également la réponse dynamique du capteur. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique partielle montrant une machine selon l'invention, comprenant une pluralité d'unités de traitement montées sur un même carrousel tournant ; - la figure 2 est une vue d'élévation en coupe montrant une unité de traitement équipant la machine de la figure 1, suivant un premier mode de réalisation ; - la figure 3 est une vue similaire à la figure 2, suivant un deuxième mode de réalisation. Sur la figure 1 est représentée une machine 1 comprenant un carrousel 2 sur lequel sont montées une pluralité d'unités 3 de traitement pour le dépôt par plasma d'une couche barrière sur la paroi interne de récipients 4 préalablement mis en forme par soufflage ou étirage soufflage à partir d'une ébauche en matière thermoplastique tel que PET. Chaque unité 3 de traitement comprend un générateur 5 de micro-ondes électromagnétiques de faible puissance à une fréquence de 2, 45 GHz, relié par un guide d'ondes 6 à une cavité 7 réalisée dans un matériau conducteur, par exemple en acier ou (de préférence) en aluminium ou dans un alliage d'aluminium. Dans la cavité 7 est disposée une enceinte 8 réalisée dans un matériau propre à transmettre les micro-ondes électromagnétiques, tel que du quartz. La cavité 7 et l'enceinte 8 sont fermées par un couvercle 9 amovible permettant la mise en place étanche du récipient 4 dans l'enceinte 8. Le couvercle 9 est traversé par un injecteur 10 pour l'introduction dans le récipient 4 d'un gaz précurseur, tel que de l'acétylène. Sur le couvercle 9 est monté un support 11 auquel le récipient 4 est accroché. La machine 1 comprend un circuit 12 primaire de vide, raccordé à chaque enceinte 8, et qui comprend une source 13 primaire commune de dépression (extérieure à la machine 1) servant à la fois à établir un vide poussé (de quelques pbars) dans le récipient 4 avant l'introduction du gaz précurseur, et à pomper les espèces résiduelles en fin de réaction, via une chambre 14 de post-décharge formée dans le couvercle 9 à l'aplomb de l'enceinte 8 et en communication permanente, lors du traitement, avec l'intérieur du récipient 4. Il est à noter que la source 13 primaire de dépression peut être aussi mise à profit pour établir un vide moyen (de quelques millibars) dans l'enceinte 8 à l'extérieur du récipient 4, par exemple au moyen d'un système de vanne tel que décrit dans le brevet européen précité EP 1 228 522 (Sidel). Chaque unité 3 de traitement comprend en outre, comme cela est illustré sur les figures 2 et 3, un capteur 15 de pression raccordé à l'enceinte 8 par l'intermédiaire d'une canalisation 16 débouchant dans la chambre 14 de post-décharge, où la pression est sensiblement la même qu'à l'intérieur du récipient 4. Suivant un mode de réalisation, ce capteur 15 est une jauge capacitive, ayant de préférence un domaine de mesure compris entre 10-9 bar et 10-2 bar. Comme représenté sur la figure 1, où les unités 3 de traitement sont groupées par paires, ce capteur 15 est monté dans un boîtier 17 commun aux deux unités 3 de traitement d'une même paire. Une première électrovanne 18 est interposée, sur la canalisation 16, entre le capteur 15 et la chambre 14 de post-décharge, pour permettre une mise en communication commandée du capteur 15 avec l'enceinte 8 (plus précisément avec l'intérieur du récipient 4). Pour éviter une sollicitation mécanique trop importante du capteur 15 et le maintien de celui-ci dans son domaine de mesure, l'électrovanne 18 est de préférence fermée lorsqu'en fin de traitement le couvercle 9 est séparé de l'enceinte 8 (l'enceinte 8 et la chambre 14 de post-décharge étant alors conjointement mises à l'air libre). Par ailleurs, comme cela est représenté schématiquement sur les figures, la machine 1 comprend, de manière embarquée, un circuit 19 secondaire de vide, indépendant du circuit 12 primaire, raccordé à chaque capteur 15, et qui comprend une source 20 secondaire de dépression, distincte de la source 13 primaire. En pratique, le circuit 19 secondaire, avec sa source 20 secondaire de dépression, est monté sur le carrousel 2 et accompagne ainsi l'ensemble des unités 3 de traitement dans leur rotation. L'étanchéité du circuit 19 secondaire de vide peut, de ce fait, être facilement réalisée, ce qui garantit que le vide régnant dans le circuit 19 secondaire est constant quelle que soit la position angulaire du carrousel 2. Suivant un mode de réalisation illustré sur la figure 1, la source 20 secondaire de dépression, par exemple une pompe turbomoléculaire produisant un vide compris entre 10-10 et 10-6 bar, notamment de 10-8 bar environ, est raccordée à une nourrice 21 centrale de vide montée au centre du carrousel 3, cette nourrice 21 étant elle-même raccordée à chaque capteur 15 par l'intermédiaire d'une pluralité de canalisations 22 radiales. Comme cela est visible sur les figures 2 et 3, une deuxième électrovanne 23 est interposée, sur la canalisation 22, entre le capteur 15 et la nourrice 21 de vide, pour permettre une mise en communication commandée du capteur 15 avec la nourrice 21 et, de fait, avec la source 20 secondaire de dépression. Deux modes de réalisation sont proposés, suivant le choix du capteur. Suivant un premier mode de réalisation, représenté sur la figure 2, le capteur 15 est un capteur standard, à chambre 24 unique, raccordée, par l'intermédiaire d'une canalisation 25 de liaison, au circuit 19 secondaire et à l'enceinte 8, lesquels sont isolés l'un de l'autre par les électrovannes 18, 23, qui dans cette configuration ne sont jamais ouvertes simultanément. Au cours du traitement, la première électrovanne 18 est ouverte, tandis que la deuxième électrovanne 23 est fermée. De la sorte, le capteur 15 est en communication avec l'enceinte 8 et effectue une mesure du vide (c'est-à-dire de la faible pression) qui y règne. La première électrovanne 18 est de préférence fermée à l'ouverture du couvercle 9, pendant l'évacuation du récipient 4 traité et jusqu'à la fermeture du couvercle 9 sur le récipient suivant, de sorte à éviter une mise en communication du capteur 15 avec l'air libre. Rappelons que le vide régnant dans le récipient 4 est censé avoir une valeur prédéterminée, la mesure effectuée par le capteur 15 n'étant qu'une mesure de vérification que la valeur réelle correspond à la valeur théorique. La comparaison entre valeur réelle (mesurée) et la valeur théorique est effectuée au sein d'une unité de contrôle (non représentée), extérieure à la machine 1 et à laquelle le capteur 15 est connecté électriquement. Comme nous l'avons évoqué en introduction, un écart sensible entre les deux valeurs de pression peut avoir deux causes : soit un vide défectueux dans le récipient 4, dû par exemple à une fuite au niveau de l'unité 3 de traitement, soit un dysfonctionnement du capteur 15, dont la pollution due au dépôt d'espèces issues du plasma affecte les performances par une dérive progressive, c'est-à-dire un écart croissant entre la pression mesurée et la pression réelle. S'il est possible de corriger de manière informatique cette dérive en programmant de manière appropriée l'unité de contrôle, une telle correction peut avoir pour effet de masquer un défaut de vide dans l'enceinte 8, attribué à tort à une dérive du capteur 15. La présence du circuit 19 secondaire de vide, embarqué, qui fournit grâce à son étanchéité accrue (du fait notamment de l'absence de raccord tournant), un vide de référence dont la valeur, constante, est connue, permet de réétalonner régulièrement le capteur 15 en recalant son zéro sur le vide de référence. Pour réétalonner le capteur 15, on ferme la première électrovanne 18, par exemple entre deux traitements de récipients successifs, et on ouvre la deuxième électrovanne 23 pour mettre en communication le capteur 15 avec le circuit 19 secondaire de vide (c'est-à-dire avec la source 20 secondaire de dépression). La valeur de pression mesurée, qui est égale au vide de référence produit par la source 20 secondaire de dépression (très inférieur au vide produit par la source 13 primaire), est affectée au sein de l'unité de contrôle au zéro du capteur 15, ce zéro servant de référence aux mesures effectuées ensuite par le capteur 15 dans l'enceinte 8. La réitération d'un écart entre la valeur du vide mesuré dans le récipient 4 par le capteur 15 et sa valeur théorique témoigne alors d'un défaut inhérent à la machine 1 (tel qu'un défaut d'étanchéité au niveau de l'enceinte 8), qui nécessite une intervention pour identifier le problème et y remédier. Suivant un second mode de réalisation, illustré sur la figure 3, le capteur 15 est un capteur différentiel, à deux chambres, dont une première chambre 26 est raccordée à l'enceinte 8, et la seconde 27 au circuit 19 secondaire, avec interposition de la première électrovanne 18 et de la deuxième électrovanne 23, respectivement. Comme cela est illustré sur la figure 3, les deux chambres 26, 27 du capteur 15 sont en outre raccordées entre elles par une canalisation 28 de bouclage avec interposition d'une troisième électrovanne 29 pour la mise en communication commandée des chambres 26, 27. En cours de traitement, la première électrovanne 18 et la deuxième électrovanne 23 sont toutes deux ouvertes. La seconde chambre 27 est donc soumise au vide de référence, lequel fournit donc en permanence le zéro du capteur 15, tandis que la première 26 est soumise au vide régnant dans le récipient 4, dont la mesure est d'abord comparée au zéro ainsi défini pour obtenir une valeur relative fiable, cette valeur relative étant ensuite comparée par l'unité de contrôle avec la valeur théorique du vide censé régner dans le récipient 4. De même que dans le premier mode de réalisation, un écart sensible entre la valeur relative mesurée et la valeur théorique peut être dû soit à un vide défectueux dans l'unité 3 de traitement, soit à un dysfonctionnement du capteur 15, dû à la pollution présente dans la première chambre 26. Le réétalonnage du capteur 15 différentiel consiste à équilibrer les pressions régnant dans les deux chambres 26, 27 en les mettant en communication. Ce rééquilibrage est effectué à la pression de référence en fermant la première électrovanne 18 et en ouvrant la deuxième électrovanne 23 et la troisième électrovanne 29. On recale ainsi le zéro de la première chambre sur le zéro du capteur 15, fourni par la valeur du vide de référence mesurée dans la deuxième chambre 27. De même que précédemment, le capteur 15 ayant été réétalonné, la réitération d'un écart entre la valeur du vide mesuré dans le récipient 4 et sa valeur théorique démontre que le défaut ne provient pas du capteur 15 et qu'il est nécessaire d'intervenir sur la machine 1. Quel que soit le mode de réalisation retenu, les avantages procurés par la présence du circuit 19 secondaire de vide, embarqué sur la machine 1 et indépendant du circuit 12 primaire, sont évidents : la fourniture d'un vide de référence permet de réétalonner les capteurs de pression de la machine 1 sans les démonter, et sans arrêter celle-ci. De même, quel que soit le mode de réalisation retenu, il est préférable, à l'occasion du réétalonnage du capteur 15, d'évaluer la réponse dynamique de celui-ci, c'est-à-dire de mesurer le temps qu'il met, dès lors qu'il est soumis à la pression de référence, pour se stabiliser sur la valeur mesurée. On vérifie ainsi si cette réponse dynamique est suffisamment rapide pour garantir la fiabilité des mesures de pression effectuées par le capteur 15 au sein de l'unité 3 de traitement
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Machine (1) de traitement de récipients (4) par plasma, cette machine (1) comprenant :- une enceinte (8) propre à recevoir un récipient (4) à traiter, cette enceinte (8) étant raccordée à un circuit (12) primaire de vide,- un capteur (15) de pression raccordé à l'enceinte (8),- des premiers moyens (18) de mise en communication du capteur (15) de pression avec l'enceinte (8),- un circuit (19) secondaire de vide, indépendant du circuit (12) primaire et raccordé au capteur (15) de pression, et- des seconds moyens (23) de mise en communication du capteur (15) de pression avec le circuit (19) secondaire de vide.
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1. Machine (1) de traitement de récipients (4) par plasma, cette machine (1) comprenant : une enceinte (8) propre à recevoir un récipient (4) à traiter, cette enceinte (8) étant raccordée à un circuit (12) primaire de vide, un capteur (15) de pression raccordé à l'enceinté (8), ù des premiers moyens (18) de mise en communication du capteur (15) de pression avec l'enceinte (8), cette machine (1) étant caractérisée en ce qu'elle comprend : un circuit (19) secondaire de vide, indépendant du circuit (12) primaire et raccordé au capteur (15) de pression, et des seconds moyens (23) de mise en communication du capteur (15) de pression avec le circuit (19) secondaire de vide. 2. Machine (1) selon la 1, dans laquelle le circuit (19) secondaire de vide comprend une source (20) secondaire de dépression embarquée, distincte d'une source (13) primaire de dépression du circuit (12) primaire. 3. Machine (1) selon la 1 ou 2, dans laquelle le capteur (15) de pression est un capteur à chambre (24) unique, raccordée à la fois à l'enceinte (8) et au circuit (19) secondaire de vide. 4. Machine (1) selon la 1 ou 2, dans laquelle le capteur (15) de pression est un capteur différentiel, dont une première chambre (26) est raccordée à l'enceinte (8) et une seconde chambre (27) au circuit (19) secondaire de vide. 5. Machine (1) selon la 4, qui comprend des troisièmes moyens (29) de mise en communication des deux chambres (26, 27) du capteur (15). 6. Machine (1) selon la 5,- dans laquelle les troisièmes moyens (29) de mise en communication se présentent sous la forme d'une électrovanne interposée entre les deux chambres (26, 27) du capteur (15) différentiel. 7. Machine (1) selon l'une des 1 à 6, dans laquelle les premiers et deuxièmes moyens (18, 23) de mise encommunication se présentent sous la forme, respectivement, d'une première électrovanne interposée entre le capteur (15) et l'enceinte (8), et d'une seconde électrovanne interposée entre le capteur (15) et une source (20) secondaire de dépression du circuit (19) secondaire de vide. 8. Procédé de réétalonnage du capteur (15) de la machine (1) selon la 3, suivant lequel on ferme la communication entre le capteur (15) et l'enceinte (8), on met le capteur (15) en communication avec le circuit (19) secondaire de vide, on mesure la valeur de la pression régnant dans le circuit (19) secondaire de vide, et on affecte cette valeur à une valeur de pression de référence du capteur (15). 9. Procédé de réétalonnage du capteur de la machine selon la 5 ou 6, suivant lequel on ferme la communication entre le capteur (15) et l'enceinte (8), on met le capteur (15) en communication avec le circuit (19) secondaire de vide, on met les deux chambres (26, 27) du capteur (15) en communication, on mesure la valeur de la pression régnant dans le circuit (19) secondaire de vide par la seconde chambre (27), et on affecte cette valeur à une valeur de pression de référence de la seconde chambre (27). 10. Procédé de réétalonnage selon la 8 ou 9, suivant lequel on évalue la réponse dynamique du capteur (15).
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B,G
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B05,G01
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B05D,G01L
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B05D 7,G01L 21,G01L 27
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B05D 7/24,B05D 7/22,G01L 21/00,G01L 27/00
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FR2898764
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A3
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DISPOSITIF DE LUTTE CONTRE L'EROSION DES SOLS, A BECHE RACLEUSE A MOUVEMENT ALTERNATIF COMMANDE PAR ROUE CRANTEE, A GALETS.
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L'Invention a pour objet un dispositif permettant de lutter contre l'érosion et le ruissellement et de retenir l'eau d'irrigation dans les terres agricoles en pente, en réalisant de place en place de petits monticules de terre ou mini barrages formant de petits bassins de retenue entre les rangs de plantation. Dans les cultures où l'on a réalisé des buttes, des billons ou des planches, lors de fortes précipitations l'eau canalisée entre les buttes dévale la pente comme autant de petits torrents et entraîne avec elle une grande partie de limon fertile, voir dans certains cas les plantations sont également entraînées vers le bas des champs occasionnant des pertes importantes et compromettant la récolte. A notre connaissance aucun dispositif permet de faire face à cette situation. L'Invention se propose de remédier à ce problème en créant un dispositif se composant : d'une part d'un bâti articulé (1) possédant à l'arrière une bêche racleuse (5) dont les caractéristiques sont adaptées à la forme des buttes dans lesquelles elle évolue et à l'avant du bâti (1) d'un fourreau (3) qui permet à l'ensemble de pivoter de bas en haut dans une chape formée par deux pattes (8). Et d'autre part d'un autre bâti (11) placé en dessous du bâti (1) et dans lequel s'adapte une roue crantée (16) sur laquelle sont montés deux galets coaxiaux (18) qui excentrés sur la roue (16) permettent à chaque tour de roue (16) de relever l'arrière du bâti (1) avec la bêche racleuse (5) à intervalles réguliers. Un résultat que l'invention vise à obtenir et de pouvoir réaliser à intervalles réguliers entre les buttes des petits amas de terre ou mini barrages permettant ainsi d'arrêter la descente de l'eau clans les terrains en pente et de créer des petits bassins de retenue permettant une irrigation prolongée. Selon une caractéristique de l'invention le dispositif se compose d'une bâti (1) composé de deux bras (2) tubulaires ou autres reliés ensemble à l'avant par un fourreau de pivotement (3) et à l'arrière par une plaque de fixation (4) destiné à recevoir une bêche racleuse (5) conçue pour racler la terre entre les buttes de plantation. Selon une autre caractéristique de l'invention la forme et les dimensions de la bêche racleuse (5) sont déterminées par les caractéristiques des buttes, billons ou planches de cultures dans lesquels elle doit travailler. Selon une autre caractéristique de l'invention la bêche racleuse (5) peut être plate ou galbée, d'une seule pièce ou en deux parties réglables (20) par l'intermédiaire de mortaises (21) en outre elle peut se terminer sur la partie raclant le sol par un taillant forgé ou amovible (22). Selon une autre caractéristique de l'invention le bâti (1) pivote par l'intermédiaire du fourreau (3) placé entre deux pattes (8) percées et soudées sur une chape support (7) le tout rendu solidaire par un axe (6) permettant le maintient du bâti (1) et son pivotement, il possède en outre une ferrure d'attache (28) destinée au relevage. Selon une autre caractéristique de l'invention des patins (19) réglables ou non, sont placés en dessous des bras (2) en protection contre l'usure. Selon une autre caractéristique de l'invention la chape support (7) possède deux autres pattes de fixation (10) soudées en bas et à l'arrière de la chape support (7) permettant l'adaptation d'un second bâti (11) situé en dessous du bâti (1). Selon une autre caractéristique de l'invention le bâti (11) se compose de deux bras (12) en acier plat ou autre percés d'un trou à l'avant pour le maintient et le pivotement et de plusieurs trous de réglage à l'arrière. Ces deux bras (12) sont reliés sur leur partie avant par une traverse (13) placé entre les pattes (10) maintenus par un axe (14), ils possèdent une patte (30) qui les rend solidaires du bâti (1) lors du relevage de l'ensemble. Selon une autre caractéristique de l'invention le bâti (11) est destiné à recevoir une roue crantée (16) qui est montée entre les bras (12) dans un des trous de la partie arrière maintenue par un axe (17) traversant les bras (12) et le moyeu (le la roue (16). Selon une autre caractéristique de l'invention la flasque ou les flancs de la roue (16) est percée de plusieurs trous de réglage percés en ligne vers la périphérie, ces trous sont destinés au montage et au réglage de deux galets coaxiaux (18) placés de part et d'autre de la flasque ou des flancs de la roue (16) et de les fixer par l'intermédiaire d'un boulon (23) et de deux pattes de renfort latéral (24). Ces galets (18) excentrés sur la roue (16) permettent à chaque tour (le roue de relever la bâti (1) avec la bêche racleuse (5) et (le le laisser retomber, et ce à intervalles réguliers. Selon une autre caractéristique de l'invention les galets (18) se trouvent en dessous et au même écartement que les bras (2) et les patins (19) et que selon leur positionnement dans l'un ou l'autre des trous de la flasque ou des flancs de la roue (16) augmentent ou diminuent la hauteur de relevage de la bêche racleuse (5) et de ce fait la hauteur des mini barrages entre les buttes. Selon une autre caractéristique de l'invention l'ensemble complet du dispositif composé des bâtis (1) et (11) et de leurs accessoires peut être monté facilement par l'intermédiaire de la chape support (7) sur un châssis (25) adaptable sur tracteurs agricoles, ou fixés directement sur des matériels agricoles divers tels que planteuses, butteuses ou fraises rotatives et ce en autant de rangs que nécessaire. La chape support (7) possède un montant (27) destiné à recevoir une chaîne (29) attaché à la ferrure (28). Selon une autre caractéristique de l'invention le relevage de la bêche racleuse (5) peut être effectué au lieu et place de la roue (16) à galets (18) par un vérin hydraulique (26) commandé manuellement, mécaniquement ou par un temporisateur électronique. Il est facile de voir qu'avec cette invention on apportera une réponse significative aux problèmes de l'érosion du ruissellement et de l'irrigation. Bien entendu l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation ci-dessous décrit et représenté à partir duquel on peut prévoir d'autres formes et d'autres modes de réalisation sans pour cela sortir du cadre de l'invention. La présente invention sera décrite plus en détail à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard des dessins annexés clans lesquels : La figure l représente une vue de côté du dispositif. La figure 2 représente une vue de dessus du dispositif. La figure 3 représente une vue de la bêche racleuse et de ses variantes. La figure 4 représente une vue détaillée du montage des galets. La figure 5 représente une vue de la bêche racleuse avec un taillant amovible. La figure 6 représente le montage avec vérin hydraulique
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a) L'Invention concerne un dispositif destiné à former des petits monticules de terre ou mini barrages entre les plantations sur buttes, dans les terrains en pente, et plus particulièrement entre les buttes de pommes de terre, billons ou planches de culture.b) Dispositif caractérisé en ce qu'il est constitué d'un bâti ( 1 ) sur lequel se fixe une bêche racleuse (5) et d'un autre bâti (11) et possédant une roue (16) munie de galets (18) excentrés sur ses flancs qui servent à relever le bâti (1) à chaque tour de roue.c) La bêche racleuse (5) fixée sur le bâti (1) racle le sol entre les buttes et accumule une certaine quantité de terre au fur et à mesure de l'avancement, et à chaque tour de la roue (16) les galets (18) relèvent le bâti (1) et la bêche racleuse (5) libère la terre ramassée créant un mini barrage empêchant l'eau de s'écouler formant un petit bassin d'irrigation.Le tout muni de ses moyens de fixation et de relevage, accessoires et boulonneries.Application sur matériels agricoles, horticoles et maraîchers.
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1) Dispositif destiné à lutter contre l'érosion des sols, à bêche racleuse (5) à relevage alternatif commandé par une roue (16) à galets (18), destiné à réaliser de petits monticules de terre ou mini barrages, entre les buttes dans les terrains en pente, adaptable sur bâti autonome, et sur matériels agricoles, horticoles ou maraîchers. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la bêche racleuse (5) peut être réalisée en acier d'une seule pièce, ou en deux parties (20) réglables en écartement par l'intermédiaire de mortaises (21) elle peut être plate ou galbée, et se terminer par sa partie raclant le sol par un taillant forgé ou amovible (22). 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que la bêche racleuse (5) se trouve fixée sur une plaque (4) soudée à l'arrière d'un bâti (1) composé de deux bras (2) et reliés à l'avant par un fourreau d'articulation (3) Ces deux bras (2) peuvent recevoir des patins d'usure (19) réglables ou non placés en dessous. 4) Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 3 caractérisé en ce que le bâti (1) pivote sur un axe (6) glissé dans le fourreau (3) et dans les trous de pattes d'attache (8) soudées de part et d'autre du fourreau (3) sur la partie supérieure d'une chape support (7) qui possède un montant d'attache 20 (27) soudé à l'avant et vers le haut et destiné au relevage du bâti (1). 5) Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 4 caractérisé en ce que la chape support (7) possède deux autres pattes (10) dans lesquelles s'articule un bâti (11) par l'intermédiaire d'un axe (14) glissé dans les trous percés dans les bras (12) composant le bâti (11) et dans les pattes (10) soudées 25 en bas et à l'arrière de la chape support (7). 6) Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 5 caractérisé en ce que les deux bras (12) sont reliés à l'avant par une traverse (13) et percés à l'arrière de plusieurs trous pour permettre le montage et le réglage de la roue (16) maintenue en place entre les bras par un axe (17), le bâti (11) se 30 trouve placé en dessous du bâti (1). 7) Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 6 caractérisé en ce que la roue (16) est crantée ou à palettes, elle peut être métallique ou pneumatique et possède deux galets coaxiaux (18) fixés de part et d'autre de la flasque ou des flancs, excentrés vers la périphérie et maintenu par 35 l'intermédiaire de pattes latérales de renfort (24) et d'un boulon (23). 8) Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 7 caractérisé en ce que les galets (18) se trouvent en dessous et au même écartement que les bras (2) et les patins (19) et que la hauteur de relevage de la bêche racleuse (5) se règle par la position des galets (18) pouvant être fixés dans différents trous percés excentrés dans la flasque ou les flancs de la roue (16). 9) Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 8 caractérisé en ce que l'ensemble complet formé par les bâtis (1) et (Il) et leurs accessoires peut être fixé facilement par l'intermédiaire de la chape support (7) sur un châssis (25) adaptable sur tracteur agricole, et fonctionner de manière autonome, ou directement sur des matériels agricoles divers tels que planteuse, butteuse ou fraise rotative, et ce en autant de rangs que nécessaire. 10) Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 9 caractérisé en ce que le relevage de la bêche racleuse (5) peut être effectué au lieu et place de la roue (16) à galets (18) par l'intermédiaire d'un vérin hydraulique (26) commandé manuellement, mécaniquement ou par temporisateur électronique.
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A
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A01
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A01B
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A01B 13
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A01B 13/16
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FR2889784
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A1
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DISPOSITIF NOMADE DE DISTRIBUTION ET D'UTILISATION DE CARTE RECHARGE ELECTRONIQUE
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La présente invention concerne un procédé et un dispositif sécurisés de distribution anonyme par SMS (Short Messaging System) et d'automatisation de l'utilisation par l'acquéreur, de titres électroniques individuellement identifiables donnant accès à une prestation ou un bien prépayé, et notamment les cartes recharges électroniques pour la téléphonie mobile prépayée. L'invention comprend, un équipement nomade intelligent, au point de distribution, peu encombrant, équipé d'un modem permettant d'établir une connexion via les réseaux de téléphonie mobile et d'un appareil photo numérique; un centre informatique de traitement et de gestion centralisée de données; des applications informatiques permettant la communication sécurisée et chiffrée entre ledit équipement nomade et ledit centre informatique; et au niveau de l'acquéreur, un téléphone mobile, une puce SIM (Subscriber Identity Module) ayant la capacité d'intégrer un logiciel pour la gestion desdits documents électroniques, et un document personnalisé imprimé sur lequel figure de manière codée le numéro de téléphone dudit téléphone mobile de l'acquéreur. Dans de nombreux systèmes de téléphonie mobile prépayée existants, sont utilisés des codes de rechargement uniques associés à une valeur. Le titulaire d'un compte prépayé, que l'on dénommera par la suite l'abonné , se procure auprès d'un distributeur une carte recharge sous forme d'une carte à gratter physique, ou d'une carte dite carte recharge électronique dont les données sont gérées sous forme électronique puis le plus souvent imprimées sur un ticket au moment de la distribution à l'abonné. Cette carte qu'elle soit physique ou électronique comprend un code de rechargement secret unique et aléatoire et une valeur faciale. Lorsqu'il veut recharger son compte de la somme correspondant à la valeur faciale de la carte, ledit abonné appelle un serveur vocal interactif (SVI)(8) par un numéro de téléphone spécial, fait ses choix dans les menus de l'automate du SVI, puis saisit le code secret et valide sa demande pour recharger son compte. Le compte est alors crédité puis le code secret ayant servi est désactivé et devient inutilisable. Dans certains systèmes, le SVI est remplacé par un système informatique traitant les demandes arrivant par SMS ou par le service de message USSD. Dans tous les cas, ces systèmes impliquent la saisie du code par l'abonné, cette saisie est souvent source d'erreur, de corrections et de numérotations répétées, le code secret aléatoire comportant dans la plupart des cas de 12 à 16 chiffres, pour des raisons d'unicité et de sécurité. Pour les cartes recharges électroniques, certains systèmes remplacent avantageusement l'impression du ticket par l'envoi d'un SMS à l'abonné. Dans ce cas, les transactions sont effectuées en ligne par le biais de points de ventes reliés à l'Internet ou a des réseaux privés, après avoir saisi manuellement le numéro de téléphone de l'abonné. L'invention améliore ces systèmes: - en facilitant les opérations de distribution et en les adaptant pour des points de distribution nomades sans locaux et/ou sans accès aux infrastructures de réseaux fixes - en garantissant l'anonymat auprès du distributeur(4), de l'abonné(6) et de son numéro de téléphone lors de l'achat d'une carte recharge - en simplifiant l'étape du rechargement lui-même par la suppression pour l'abonné(6) de la saisie manuelle fastidieuse du code secret de la carte recharge. Concernant l'abonné(6) titulaire du compte prépayé, l'invention implique que son téléphone mobile(7) soit équipé d'une carte à puce SIM intégrant un logiciel spécifique (sous forme d'une midlet java par exemple) capable de reconnaître et de gérer des cartes recharges, sous forme de SMS recharge d'un format prédéfini. Simultanément à la fourniture de ladite carte SIM, l'abonné reçoit un ou plusieurs documents personnalisés(1) sur lesquels sont imprimés le numéro de téléphone correspondant à la carte SIM; ledit numéro est imprimé par exemple sous forme de code barre ou de code 2D (2) et éventuellement chiffré au moyen d'un algorithme cryptographique, il n'est donc pas lisible directement. Concernant la distribution, l'invention comprend d'une part un site central informatique(3) hébergeant les applicatifs serveurs permettant la transmission chiffrée des informations permettant définissant une carte recharge électronique (au minimum: numéro de série, code secret et valeur de la recharge). Ce site central accède et est accessible au réseau mobile, soit directement, soit via des liens fixes (par exemple le réseau téléphonique commuté, le réseau transfix, frame relay, ...) vers et à partir desquels l'opérateur de ces liens peut établir une 15 communication avec le réseau mobile. L'invention comprend d'autre part à chaque point de distribution, un équipement nomade(5), d'encombrement réduit, équipé d'une batterie autonome, d'un microprocesseur permettant d'exécuter une application informatique, d'un appareil photo numérique, d'une mémoire pour le stockage de données et d'un modem permettant de se connecter et d'échanger des informations sur les réseaux mobiles. Par des exemples non limitatifs ledit équipement nomade peut être un téléphone mobile GSM ou CDMA, un téléphone mobile intelligent de type smartphone, un assistant personnel digital (PDA) ou un équipement spécifiquement conçu pour l'invention. Le réseau mobile utilisé peut être, par exemples non limitatifs: GSM, CDMA, GPRS, EDGE, SMS, USSD ou UMTS. Au fil de la demande des cartes recharges, selon l'activité, un distributeur(4), correspondant à un utilisateur agréé du point de distribution, utilise ledit équipement nomade(5) pour établir une connexion(9) via le réseau de téléphonie mobile avec le site central informatique(1), en s'authentifiant grâce à un couple identifiant/mot de passe préalablement enregistré auprès dudit site central. Une fois la communication établie et validée, le distributeur demande le rapatriement de cartes recharges électroniques dans son équipement nomade, les données concernant ces cartes recharges (au minimum: numéro de série, code secret et valeur de la recharge) sont transmises et stockées dans la mémoire de l'équipement nomade du point de vente, le code secret étant notamment transmis et stocké de manière chiffrée par des algorithmes cryptographiques comme par exemple 3DES ou AES. Le point de distribution peut alors distribuer hors-ligne, c'est-à-dire sans se connecter au site central(1), via les numéros de séries et les valeurs, les cartes recharges stockées dans la mémoire dudit équipement nomade(5). Le distributeur(4) ne manipule donc pas les codes secrets eux-mêmes, qui de plus sont chiffrés dans la mémoire de l'équipement nomade(5), ce qui garantit la confidentialité desdits codes, au point de distribution. Lorsque l'abonné(6) veut acquérir une carte recharge, il présente au distributeur le document(1) sur lequel figure son numéro de téléphone(2) imprimé chiffré ou en clair par exemple sous forme de code barre ou de code 2D (par exemple datamatrix ou PDF417). Le distributeur(4), choisit le montant de la carte recharge et saisit l'image du code imprimé(2) avec l'appareil photo numérique de l'équipement nomade(5). Une analyse d'image et un déchiffrement permettent d'extraire, en mémoire dudit équipement nomade, le numéro de téléphone de l'abonné(6). Une fois la transaction validée, une des cartes recharge stockée dans l'équipement nomade et correspondant à la valeur demandée est affectée à ladite transaction et les données chiffrées de ladite carte sont déchiffrées en mémoire. Un SMS contenant toutes les données de la carte recharge est envoyé(10) au numéro de téléphone extrait précédemment. Le distributeur(4) n'aura donc eu accès ni au code secret de la recharge, ni au numéro de téléphone(2) de I'abonné(6). D'autre part, la saisie automatisée du numéro de téléphone de l'abonné optimise le processus de distribution et évite toute erreur de saisie de la part du distributeur. Cependant si l'abonné n'a pas son document personnalisé à disposition au moment de la transaction et/ou si l'équipement nomade du distributeur n'est pas équipé d'un appareil photo numérique, la saisie automatisée peut être retirée du procédé au profit d'une saisie manuelle. A réception du SMS recharge par le téléphone mobile(7) de l'abonné, le logiciel spécifique présent dans la carte SIM reconnaît l'arrivée d'une recharge et propose à l'abonné un menu interactif lui permettant notamment: d'utiliser sa recharge immédiatement, de vérifier la validité de cette recharge, de stocker la recharge et de différer son utilisation, de transférer le SMS recharge vers un autre téléphone mobile en abonnement prépayé, par exemple celui d'un proche, possédant les mêmes fonctionnalités dans la carte SIM. Pour le cas d'une utilisation différée, l'abonné peut provoquer sur demande le déclenchement du logiciel spécifique de la carte SIM pour afficher la liste des cartes recharges inutilisées, sélectionner une carte recharge et accéder au menu interactif avec les mêmes fonctionnalités que lors de la réception du SMS recharge. A la demande d'utilisation de la carte recharge (immédiate ou différée), le logiciel spécifique présent dans la carte SIM compose le numéro du SVI de rechargement(8), simule l'appui des touches pour naviguer dans les menus du SVI, jusqu'à entrer automatiquement le code secret de la carte recharge et éventuellement le numéro d'appel du téléphone pour l'identifier, pour ensuite redonner la main au titulaire du compte prépayé afin qu'il puisse valider sa demande de rechargement(11). Les éventuels problèmes liés à la saisie manuelle sont ainsi supprimés par l'automatisation via la carte SIM, des premières étapes du rechargement par SVI. Pour le format du SMS recharge, peuvent être utilisées selon les versions 5 de l'invention 2 classes de SMS: - Le SMS de classe 2 (adressé directement à la carte SIM) dans lequel le format des données est optimisé et qui permet la gestion des SMS recharges de façon transparente pour l'abonné, indépendamment des SMS textes standards qu'il reçoit, - ou le SMS de classe 0 (SMS texte standard), qui sera stocké et géré comme un SMS texte usuel. Les versions de l'invention utilisant la classe 0 permettent éventuellement, si le contenu du SMS est rédigé de façon explicite, une solution mixte où peuvent cohabiter des abonnés équipés de la carte SIM prépayée avec le logiciel spécifique, et les abonnés non équipés qui ne pourront profiter de toutes les fonctionnalités ni de la convivialité de l'interface du menu de gestion et de l'automatisation du rechargement mais qui pourront tout de même utiliser la recharge, à partir des informations affichées dans le SMS, de la même manière qu'avec les informations d'une carte à gratter ou d'une carte recharge électronique imprimée sur un ticket. Pour la transmission de la carte recharge, le support SMS peut notamment être remplacé par un MMS, un message USSD ou tout autre type de transmission propre aux réseaux de téléphonie mobile et permettant d'acheminer les données de la carte recharge jusqu'à la carte SIM de l'abonné comme par exemple GPRS, EDGE, UMTS. Dans une autre version de l'invention, la transmission de la carte recharge entre le distributeur(4) et l'abonné(6) peut se faire, non plus par le biais du réseau mobile (SMS ou autre), mais directement en utilisant une communication authentifiée radiofréquence (par exemple wifi, ou bluetooth) ou infrarouge, entre l'équipement nomade(5) et le téléphone(7) de l'abonné, hors-ligne et indépendamment du réseau mobile. 15 20 Dans une autre version de l'invention, en l'absence du document personnalisé (1) de l'abonné, la saisie du numéro de téléphone(7) de l'abonné sur l'équipement nomade(5) est manuelle, permettant ainsi de s'affranchir de la capture et de l'analyse de l'image du code(2), représentant le numéro de téléphone, imprimé sur ledit document. Dans une autre version de l'invention, le point de distribution peut ne pas stocker les informations individuelles relatives aux cartes recharges électronique (notamment le numéro de série et le code secret) dans l'équipement nomade, mais se connecter au site central informatique(3) et relayer(12) les informations concernant une transaction (notamment la valeur de la carte à distribuer et le numéro de téléphone chiffré ou non de l'abonné), le site central(3) assurant dans ce cas l'envoi(13) du SMS carte recharge à l'abonné(6) et gérant un compteur de transaction pour la facturation ou la gestion du stock prépayé du distributeur. La confidentialité et la sécurité sont accrues car le code secret n'est présent que sur le site central et dans le SMS carte recharge transmis à l'abonné. Dans cette version de l'invention le numéro de téléphone de l'abonné peut être remplacé par toute autre information permettant d'identifier le téléphone mobile de l'abonné et d'obtenir son numéro associé dans la base de donnée du site central informatique(3). Dans une déclinaison de cette version de l'invention, le téléphone(7) de l'abonné peut communiquer directement avec l'équipement nomade(5) grâce à une communication authentifiée radiofréquence (par exemple wi-fi, ou bluetooth) ou infrarouge, hors-ligne et indépendamment du réseau mobile, permettant ainsi de s'affranchir de la capture et de l'analyse de l'image du code(2), représentant le numéro de téléphone, imprimé sur ledit document Dans une autre version de l'invention le rechargement peut s'effectuer non pas par l'appel au SVI de rechargement(8) mais en envoyant un SMS formaté, contenant les données nécessaires au rechargement (notamment le code secret et le numéro de téléphone de l'abonné ou toute autre donnée permettant de l'identifier), à un serveur capable de recevoir et de traiter ces SMS pour effectuer la demande de rechargement et de notifier en retour le résultat à l'abonné(6), par le biais d'un SMS de confirmation ou d'échec du rechargement. Dans une version simplifiée utilisant les SMS de classe 0, le SMS recharge peut être simplement transféré tel quel à ce serveur. Le principe de l'invention peut s'appliquer à tout système prépayé utilisant un code secret pour donner l'accès à une prestation ou un bien, que l'utilisation de ce code soit gérée de manière unique (affectation de l'intégralité de la valeur du code secret prépayé à la première utilisation) ou de manière sécable (valeurs décomptées de la valeur initiale du code secret, à chaque utilisation, fonction de la prestation ou du bien fourni). Dans le cas d'applications autres que la téléphonie mobile prépayée, par exemples non limitatifs le téléchargement de sonneries, de jeux pour téléphones portables, de fond d'écran, l'électricité prépayée, la télévision prépayée, l'opérateur de téléphonie mobile fournisseur de l'abonné peut choisir d'intégrer le logiciel spécifique de l'invention dans toutes les cartes SIM de ses abonnés prépayés ou postpayés. L'abonné propriétaire du téléphone portable peut également choisir de télécharger et d'installer ledit logiciel dans son téléphone pour gérer les SMS spécifiques à l'invention. La figure 1 représente le document de l'abonné, utilisé au point de vente pour récupérer anonymement le n de téléphone de l'abonné. Ce document(1) personnalisé de l'abonné peut lui être transmis par courrier ou par des moyens informatiques lui permettant d'éditer lui-même le document sur une imprimante. 1. représente le document 2. représente le numéro de téléphone chiffré sous forme de code 2D La figure 2 représente les flux concernant la carte recharge, pour le rapatriement de cartes dans l'équipement nomade du distributeur, la distribution d'une carte par SMS et la demande de rechargement automatisée pour la carte distribuée. 3. représente le site central informatique 4. représente le distributeur 5. représente l'équipement nomade intelligent du distributeur 6. représente l'abonné 7. représente le téléphone mobile de l'abonné 8. représente le serveur vocal interactif de rechargement 9. représente la communication via le réseau mobile pour la fourniture des cartes 35 recharges depuis le site central informatique(3) vers l'équipement nomade(5) du Distributeur 10. représente l'envoi pas SMS de la recharge de l'équipement nomade du distributeur vers le téléphone mobile de l'abonné 11. représente la demande de rechargement automatisée, sur le réseau mobile, 5 depuis le téléphone de l'abonné(7) vers le serveur vocal interactif de rechargement(8) La figure 3 représente les flux concernant la carte recharge, dans la version de l'invention où le site central informatique est l'émetteur du SMS recharge sur 10 demande du distributeur 12. représente la requête du distributeur(4) pour demander la livraison d'un carte recharge à I'abonné(6) par le serveur central(3) 13. représente l'envoi par SMS de la recharge depuis le site central vers l'abonné 20 25 30
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Dispositif et procédé sécurisé de distribution anonyme par SMS et d'automatisation de l'utilisation par l'acquéreur(6), de titres électroniques individuellement identifiables donnant accès à une prestation ou à un bien prépayé, dont notamment les cartes recharge virtuelles pour la téléphonie mobile prépayée. L'invention comprend un équipement nomade intelligent(5) au point de distribution communiquant avec un site central informatique(3) et transmettant les cartes recharge sur les téléphones mobiles(7) des acquéreurs(6) par SMS, un système de capture et de traitement d'images pour obtenir anonymement le numéro de téléphone de l'acquéreur(6) imprimé sur un document(1) fourni et une carte SIM ayant la capacité d'intégrer un logiciel spécifique dans le téléphone mobile(7) de l'acquéreur(6) pour gérer et traiter automatiquement les SMS recharge reçus.
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1. Procédé de distribution anonyme par SMS et d'automatisation de l'utilisation par un abonné de téléphonie mobile prépayée, de carte recharge électronique avec un code secret associé à une valeur, caractérisé par l'utilisation: - d'un équipement nomade intelligent, au point de distribution, équipé d'un modem permettant d'établir une connexion via les réseaux de téléphonie mobile 10 et d'un appareil photo numérique; - d'un centre informatique de traitement et de gestion centralisée de données; - d'applications informatiques permettant la communication authentifiée entre ledit équipement nomade et ledit centre informatique; - d'un téléphone mobile et d'une puce SIM ayant la capacité d'intégrer un logiciel pour la gestion desdites cartes recharge électroniques au niveau de l'abonné; - d'un document imprimé personnalisé sur lequel figure de manière codée le numéro de téléphone du téléphone mobile de l'abonné. le procédé comprenant: - le rapatriement sécurisé de cartes recharge électroniques sur demande du distributeur, du site central vers l'équipement nomade du point de distribution en utilisant les réseaux mobiles; - l'obtention anonyme, lors d'une transaction, du numéro de téléphone de l'abonné, via l'acquisition par l'appareil photo numérique de l'équipement nomade, le traitement et le déchiffrement, d'une image du code présent sur le document personnalisé ; - l'envoi d'un SMS avec les données de la carte recharge électronique, 30 depuis l'équipement nomade du distributeur vers le téléphone mobile de l'abonné; - la reconnaissance par le logiciel de la carte SIM de l'abonné dudit SMS et l'affichage d'un menu interactif permettant pour la carte recharge correspondante: son utilisation immédiate, la vérification de sa validité, son transfert par SMS vers un autre téléphone mobile ou son stockage en mémoire pour une utilisation ultérieure; - l'automatisation de la demande de rechargement lors de la demande d'utilisation de la carte recharge, par la numérotation automatique vers un serveur vocal interactif gérant le rechargement des comptes prépayés; - la simulation des touches pour la navigation dans ledit automate et la simulation des touches pour la saisie du code secret de la carte recharge, avant de redonner la main à l'abonné pour qu'il puisse valider l'opération. 2. Procédé selon la 1 caractérisé par la saisie manuelle du numéro de téléphone de l'abonné, en l'absence du document personnalisé de l'abonné, ou en l'absence d'appareil photo numérique au niveau de l'équipement nomade; l'acquisition, le traitement et le déchiffrement de l'image du code représentant le numéro de téléphone de l'abonné étant retirés du procédé. 3. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé par la transmission de la carte recharge électronique à l'abonné non pas par SMS mais par un autre protocole de communication propre aux réseaux mobiles. 4. Procédé selon la 1 caractérisé par la communication directe entre l'équipement nomade, éventuellement dépourvu d'appareil photo numérique, du point de distribution et le téléphone mobile de l'abonné sans l'utilisation du réseau mobile mais par des moyens de communication radiofréquence ou infrarouge, pour transmettre la carte recharge sans effectuer d'acquisition et d'analyse d'images ni fournir de document personnalisé à l'abonné. 5. Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé par, en lieu et place de l'envoi de la carte recharge du distributeur vers l'abonné : la demande, via l'équipement nomade du distributeur, au site central informatique de la délivrance à l'abonné d'une carte recharge à partir des informations fournies sur la transaction et comportant au minimum l'authentification du distributeur, la valeur de la recharge et une information identifiant le téléphone de l'abonné - la délivrance proprement dite de la carte recharge de la valeur demandée 35 depuis le site central informatique, vers le téléphone mobile de l'abonné. 6. Procédé selon la 1 caractérisé par la communication directe entre l'équipement nomade, éventuellement dépourvu d'appareil photo numérique, du point de distribution et le téléphone mobile de l'abonné sans l'utilisation du réseau mobile mais par des moyens de communication radiofréquence ou infrarouge, pour obtenir de manière anonyme une information identifiant le téléphone de l'abonné et sans effectuer d'acquisition et d'analyse d'image ni fournir de document personnalisé à l'abonné.. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6 appliqué à tout système de prépaiement autre que la téléphonie mobile prépayée, utilisant un document, individuellement identifiable par au moins un code secret, et donnant accès à la prestation ou au bien prépayé à partir de l'appel à un serveur vocal ou SMS. 8. Dispositif de distribution anonyme par SMS et d'automatisation de l'utilisation par un abonné de téléphonie mobile prépayée, de carte recharge électronique avec un code secret associé à une valeur, caractérisé par: - un équipement nomade intelligent, au point de distribution, équipé d'un modem permettant d'établir une connexion via les réseaux de téléphonie mobile et d'un appareil photo numérique; - un centre informatique de traitement et de gestion centralisée de données; - des applications informatiques permettant la communication authentifiée entre ledit équipement nomade et ledit centre informatique; - un téléphone mobile et une puce SIM ayant la capacité d'intégrer un logiciel pour la gestion desdites cartes recharge électroniques au niveau de l'abonné; - un document imprimé personnalisé fourni avec la carte SIM sur lequel figure de manière codée le numéro de téléphone du téléphone mobile de 30 l'abonné; le dispositif comprenant les moyens pour: - l'obtention anonyme, lors d'une transaction, du numéro de téléphone de l'abonné, via l'acquisition par l'appareil photo numérique de l'équipement nomade, le traitement et déchiffrement, d'une image du code présent sur le document personnalisé fourni à l'abonné avec sa carte SIM; - l'envoi des données de la carte recharge électronique, via le réseau de téléphonie mobile vers le téléphone mobile de l'abonné; - la reconnaissance par le logiciel de la carte SIM de l'abonné de la carte recharge électronique et l'affichage d'un menu interactif permettant: son utilisation immédiate, la vérification de sa validité, son transfert via le réseau mobile vers un autre téléphone mobile ou son stockage en mémoire pour une utilisation ultérieure; - l'automatisation de la demande de rechargement lors de la demande d'utilisation de la carte recharge, par la numérotation automatique vers un serveur vocal interactif gérant le rechargement des comptes prépayés; - la simulation des touches pour la navigation dans ledit automate et la simulation des touches pour la saisie du code secret de la carte recharge, avant de redonner la main à l'abonné pour qu'il puisse valider l'opération. 9. Procédé selon la 8 caractérisé par les moyens de saisie manuelle du numéro de téléphone de l'abonné, en l'absence du document personnalisé de l'abonné, ou en l'absence d'appareil photo numérique au niveau de l'équipement nomade; les moyens d'acquisition, de traitement et de déchiffrement de l'image du code représentant le numéro de téléphone de l'abonné étant retirés du procédé. 10. Dispositif selon l'une des 8 et 9 appliqué à tout système de prépaiement autre que la téléphonie mobile prépayée, utilisant un document, individuellement identifiable par au moins un code secret, et donnant accès à la prestation ou au bien prépayé à partir de l'appel à un serveur vocal ou SMS.
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H
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H04
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H04M,H04W
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H04M 1,H04W 4
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H04M 1/675,H04W 4/24
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FR2898106
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A1
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PROCEDE DE CONDITIONNEMENT DE VIANDES GRILLEES
| 20,070,907 |
La présente invention se rapporte à un procédé de conditionnement de viandes grillées. La viande grillée et le poisson grillé sur feu de bois, et plus particulièrement sur des sarments, sont très prisés d'une part pour leur bienfaits pour la santé, et d'autre part, en raison des goûts et arômes développés lors de ce type de cuisson. Les viandes et les poissons peuvent être grillés sur des barbecues. Or, pour les particuliers, ce type de cuisson peut difficilement être mis en oeuvre en dehors de la période estivale, ou s'ils ne disposent pas d'un jardin. Par ailleurs, même si ce type de cuisson est convivial, sa mise en oeuvre nécessite un équipement et un certain savoir faire. Pour pallier à ces inconvénients, des procédés de conservation de la viande grillée ont été développés pour pouvoir la conserver pendant une durée de l'ordre de 21 jours, nécessaire pour acheminer le produit depuis le lieu de production jusqu'aux points de vente et pour permettre aux consommateurs de pouvoir le conserver dans leurs réfrigérateurs pendant quelques jours. Un procédé connu consiste à faire cuire la viande, à la refroidir à une température de l'ordre de 5 C puis à la disposer dans une enveloppe hermétique sous vide. Lorsque le consommateur souhaite déguster la viande grillée, il lui suffit alors de disposer l'enveloppe hermétique dans un bain-marie, puis de retirer la viande de cette enveloppe lorsque la viande est suffisamment chaude. Même si cette technique garantit une date limite de conservation de 21 jours sans congélation du produit et/ou sans ajout d'agent conservateur, elle ne donne pas pleinement satisfaction car le goût de la viande grillée disparaît trois jours après la cuisson, si bien qu'en général le consommateur ne retrouve pas ce goût de viande grillée lorsqu'il la mange. Pour résoudre ce problème, une technique consiste à rajouter un élément à base de sucre afin de conférer à la viande grillée un goût de caramel qui s'approche de celui de la viande grillée. Toutefois, cette solution ne permet pas de retrouver le vrai goût de la viande grillée sur feu de bois, et plus particulièrement sur des sarments. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de conditionnement d'aliment grillé permettant de garder pendant toute la durée de conservation le goût d'aliment grillé sur feu de bois, et notamment sur des sarments. A cet effet, l'invention a pour ob jet un procédé de conditionnement d'un aliment grillé, notamment de la viande grillée, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à griller l'aliment, à maintenir l'aliment à une température chaude, à refroidir l'aliment à une température froide inférieure à 5 C, puis à conditionner l'aliment sous vide dans une enveloppe hermétique. Grâce au maintien à une température chaude après la cuisson, le procédé permet de conserver le goût de la grillade, et plus particulièrement celui du goût de la grillade sur sarments si l'aliment est cuit sur des sarments, pendant toute la durée de conservation, soit de l'ordre de 21 jours. Après la cuisson l'aliment est maintenu à température chaude de l'ordre de 35 à 25 75 C pendant une durée de l'ordre de 1h30. La durée de ce maintien en température et/ou la température sont ajustées en fonction de la quantité d'aliment à conditionner. Même si l'invention est plus particulièrement destinée à la viande grillée, et notamment à la volaille grillée, elle peut aussi bien s'appliquer à tous les aliments grillés tels que par exemple le poisson. Par ailleurs, même si la grillade sur sarments est privilégiée comme cuisson, l'invention peut s'appliquer à tous les types de grillade. La durée de la cuisson est adaptée par l'homme du métier en fonction notamment de l'aliment à griller. Le maintien à une température chaude peut s'opérer en confinant l'aliment dans une enceinte ou cellule chaude. En variante, le ou les aliments peuvent être placés dans un réceptacle lui-même placé dans une enceinte ou cellule chaude. Le volume de cette enceinte est fonction de celui de l'aliment à confiner. A titre indicatif, pour 150 magrets grillés, la cellule a un volume de l'ordre de 450 I. Le refroidissement de l'aliment est obtenu en le disposant dans une enceinte maintenue à une température froide de l'ordre de 5 C. La durée du refroidissement est fonction de l'aliment, la température de l'aliment étant de l'ordre de quelques degrés, inférieure à 10 C à la fin du refroidissement. Cette étape de refroidissement est connue de l'homme du métier et n'est pas plus détaillée. Après le refroidissement, l'aliment est disposé dans une enveloppe hermétique, 20 un vide suffisant étant ménagé dans l'enveloppe. Cette étape n'est pas plus détaillée car elle est connue de l'homme du métier. L'aliment ainsi conditionné peut être conservé pendant une durée de l'ordre de 21 jours. Il est de préférence conserver dans un froid positif, notamment dans un réfrigérateur. 25 Lorsque le consommateur souhaite déguster l'aliment grillé, il lui suffit de placer l'aliment dans son conditionnement dans un bain marie. Lorsque l'aliment est chaud, il suffit de le retirer de l'enveloppe. L'aliment est prêt à déguster. Grâce au procédé de conditionnement de l'invention, le consommateur retrouve le goût de la grillade, et plus particulièrement celui de la grillade grillée sur sarment sans avoir besoin de cuire lui-même sur un barbecue l'aliment ainsi conditionné. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne la nature et la quantité de l'aliment grillé ainsi que les formes, dimensions et nature de l'enveloppe utilisée pour conditionner l'aliment
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L'objet de l'invention est un procédé de conditionnement d'un aliment grillé, notamment de la viande grillée, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à :- griller l'aliment,- maintenir l'aliment à une température chaude,- refroidir l'aliment à une température froide inférieure à 10 degree C, et- conditionner l'aliment sous vide dans une enveloppe hermétique.
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1. Procédé de conditionnement d'un aliment grillé, notamment de la viande grillée, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : -griller l'aliment, - maintenir l'aliment à une température chaude, -refroidir l'aliment à une température froide inférieure à 10 C, et -conditionner l'aliment sous vide dans une enveloppe hermétique. 2. Procédé de conditionnement d'un aliment grillé, notamment de viande grillée selon la 1, caractérisé en ce qu'après la cuisson l'aliment est maintenu à température chaude de l'ordre de 35 à 75 C pendant une durée de l'ordre de 1h30. 3. Procédé de conditionnement d'un aliment grillé, notamment de viande grillée selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la durée du maintien en température et/ou la température sont ajustées en fonction de la quantité d'aliment à conditionner. 4. Procédé de conditionnement d'un aliment grillé, notamment de viande grillée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le maintien à une température chaude peut s'opérer en confinant l'aliment dans une enceinte ou cellule chaude. 5. Procédé de conditionnement d'un aliment grillé, notamment de viande 20 grillée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'aliment est grillé sur des sarments. 6. Viande grillée conditionnée en mettant en oeuvre le procédé de conservation selon l'une quelconque des précédentes.
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B,A
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B65,A23
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B65B,A23L
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B65B 31,A23L 5,A23L 13
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B65B 31/04,A23L 5/10,A23L 13/00
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FR2899307
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A1
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ACCESSOIRE SERTISSABLE DE RACCORDEMENT POUR CANALISATIONS
| 20,071,005 |
L'invention concerne un accessoire pour le raccordement de canalisations, ce raccordement étant de préférence, mais pas nécessairement, démontable. Un raccordement de ce type est notamment connu d'après le document US û 3 572 779 qui décrit un accessoire de raccordement formé de 15 deux parties respectivement serties sur les extrémités de deux canalisations ; ces deux parties peuvent être solidaires l'une de l'autre ou reliées l'une à l'autre par vissage. On connaît aussi le document WO û 82/02755, qui divulgue un accessoire comportant un manchon destiné à être fixé par sertissage à 20 l'extrémité d'une première canalisation et un embout adapté à établir un raccordement avec un embout complémentaire monté à l'extrémité d'une autre canalisation ; ce document enseigne que ce manchon et cet embout aient des propriétés différentes de dureté (ou de malléabilité), c'est-à-dire que le manchon est suffisamment malléable pour permettre une fixation par 25 sertissage, tandis que l'embout est suffisamment dur pour établir un affrontement efficace contre l'embout complémentaire pour une bonne étanchéité. Pour obtenir cette différence de propriétés mécaniques, plusieurs options sont proposées dans ce document, dont l'adoucissement de la partie manchon d'une pièce ayant initialement la dureté souhaitée pour l'embout, ou le 30 durcissement de la partie embout d'une pièce ayant initialement la malléabilité souhaitée pour le manchon. 1 En pratique le manchon est serti à l'extérieur de l'extrémité de la canalisation à raccorder, et la géométrie de la surface extérieure de ce manchon est aménagée en sorte de résister à l'arrachement hors de cette extrémité (grâce par exemple à un profil longitudinal comportant une portion concave et une partie convexe) ainsi qu'à une rotation par rapport à cette extrémité (par exemple grâce à des méplats). Toutefois, l'augmentation des performances demandées à de tels accessoires de raccordement conduit à rechercher sans cesse des améliorations, notamment en ce qui concerne la retenue en rotation de l'accessoire par rapport à la canalisation. Il faut noter ici que, lorsque cet accessoire est utilisé pour un raccordement par vissage, une éventuelle rotation de l'un des embouts par rapport à l'autre embout risque de détériorer la qualité du sertissage. Il existe donc un besoin de mise au point d'un accessoire de raccordement pour canalisations (ou, en abrégé, un raccord) qui présente, dans des conditions de sertissage données vis-à-vis d'une canalisation donnée, une résistance améliorée du point de vue décohésion en rotation du manchon vis-à-vis de la canalisation. Pour ce faire, plusieurs pistes peuvent être explorées. C'est ainsi qu'on peut penser à multiplier les reliefs et les creux sur la partie manchon, pour améliorer l'accrochage. Toutefois, dans la mesure où ce manchon est réalisé, conformément à ce qu'a préconisé le document précité, en un matériau malléable, il en découle que ces reliefs et creux se déforment au moment du sertissage ; ces reliefs s'émoussent en conséquence, ce qui minimise l'effet d'accrochage de ces reliefs et de ces creux. L'augmentation de résistance à la décohésion par rotation ainsi obtenue est ainsi plutôt modeste. Quant au principe d'augmenter l'amplitude des ondulations entre portions concaves et convexes, il n'est pas très efficace non plus, dans la mesure où le matériau constitutif du raccord, en particulier lorsque ce matériau est de l'aluminium pour des raisons de légèreté, ne subit souvent qu'un faible écrouissage, de sorte que l'augmentation de l'effort de sertissage augmente peu la pression radiale entre la canalisation et le raccord ; par contre, de telles ondulations peuvent détériorer la résistance du raccord en fatigue. On peut aussi penser à déposer des particules abrasives fixes sur la surface du manchon qui est destinée à venir se sertir sur l'extrémité de la canalisation (ou en variante à l'intérieur de celle-ci). Toutefois, lorsque de telles particules sont suffisamment dures pour ne pas s'écraser lors du sertissage, leur dureté a comme inconvénient qu'elles risquent de provoquer l'apparition de fissures dans le manchon ou dans l'extrémité de la canalisation, d'où une dégradation sensible des performances en fatigue. En fait, la variété des options d'aménagement des raccords pour en renforcer la tenue en rotation après sertissage est restreinte par le fait qu'on souhaite en pratique ne pas avoir à modifier (en tout cas de manière sensible) les conditions de montage de tels raccords ; en effet, ces conditions sont parfois déjà très contraignantes, notamment du point de vue accessibilité des canalisations, de sorte qu'il paraît exclu de compliquer davantage les conditions de sertissage des raccords). L'invention a pour objet de proposer un accessoire de raccordement, ou raccord, présentant une résistance améliorée à la décohésion en rotation après sertissage à l'extrémité d'une canalisation (ou tube, tuyau, etc.), sans nuire aux autres performances mécaniques de l'ensemble serti, notamment en fatigue, et sans nécessiter une modification sensible des conditions de montage par sertissage d'un tel accessoire. L'invention propose à cet effet un accessoire de raccordement pour canalisations, comportant un manchon destiné à être fixé par sertissage à une extrémité d'un tube de canalisation et destiné à coopérer au moins indirectement avec un autre élément de canalisation, caractérisé en ce que la surface du manchon qui est destinée à venir en contact de sertissage avec l'extrémité du tube comporte au moins une portion encollée comportant une colle à au moins deux composants dont l'un est encapsulé. L'autre élément de canalisation peut être un autre tube de canalisation, ou un embout d'entrée ou de sortie de fluide, notamment. On appréciera que l'invention propose ainsi d'utiliser une colle, alors que cela paraissait a priori incompatible avec l'exigence de ne pas modifier les conditions de montage du raccord ; en effet, il paraissait irréaliste de prévoir de demander à un opérateur chargé de monter un tel accessoire de procéder à un quelconque étalement d'une colle à la surface du manchon destiné à venir en contact avec l'extrémité de la canalisation, ou de surveiller que celle-ci est encore suffisamment fluide pour assurer un bon collage au moment du sertissage. Toutefois, l'invention tire profit de ce qu'il existe des colles à plusieurs composants, dont l'un est encapsulé et ne vient donc en contact avec le reste de la colle qu'au moment de l'éclatement des capsules, donc au moment du sertissage, c'est-à-dire au moment où on souhaite procéder au collage. En outre, il existe parmi les colles comportant un composant encapsulé des colles polymérisables, c'est-à-dire des colles dont le durcissement est commandable par l'utilisateur, au moyen d'un apport d'énergie facile à prévoir lors d'une opération de sertissage (augmentation de température ou de pression, au encore génération d'un rayonnement UV, notamment). C'est pourquoi, selon une caractéristique préférée de l'invention, la colle utilisée est une colle polymérisable. Mais on peut noter que l'activation par rayonnement UV implique une opération spécifique et peut ne pas être homogène au sein de la couche sertie, et que l'activation par la chaleur implique également une opération spécifique qui, si elle permet un effet plus homogène qu'un rayonnement UV, a toutefois l'inconvénient de risquer de modifier la structure cristallographique du raccord ou de l'extrémité de la canalisation : on comprend aisément que le choix d'une colle polymérisable par la pression est ici optimal, puisque le sertissage provoque ainsi, à la fois, l'éclatement des capsules et la mise en contact des composants de la colle, ainsi que l'activation de cette colle en vue de son durcissement. C'est pourquoi, selon une caractéristique préférée de l'invention, la colle polymérisable est polymérisable par application d'une pression. Selon encore une autre caractéristique préférée de l'invention, la portion de surface qui est enduite de ladite colle est située à distance des extrémités du manchon, ce qui a l'avantage de laisser subsister, sur la surface du manchon destinée à être en contact avec l'extrémité de la canalisation, des portions extrêmes non encollées. Ces portions extrêmes non encollées contribuent à éviter que, lors du sertissage, de la colle ne risque de déborder ; 5 en outre ces portions extrêmes présentent l'avantage de permettre la présence, en ce qui concerne l'extrémité libre de l'accessoire, d'un revêtement en un matériau tel que du téflon pour éviter le phénomène de fretting-corrosion, et pour l'extrémité du manchon située auprès de l'embout, d'un joint d'étanchéité. Il n'y a avantageusement qu'une seule et unique portion encollée. En variante, on peut prévoir des portions encollées disjointes et décalées longitudinalement, mais le fait de prévoir une seule portion encollée permet de maximiser l'augmentation de performances mécaniques. Notamment lorsque la surface du manchon qui est destinée à venir en contact de l'extrémité de la canalisation est la surface interne, cette portion encollée unique s'étend préférentiellement sur une distance axiale représentant entre 0,5D et D, si D est le diamètre de la surface portant cette portion encollée, de préférence entre 0,6D et 0,9D. En outre, cette portion encollée se situe avantageusement à une distance de l'extrémité libre de l'accessoire comprise entre 0,5D et D. De manière également préférée, le manchon comporte, sur son autre surface radialement opposée à la surface comportant la portion encollée, une zone dont le profil longitudinal est ondulé, de manière à ce que le sertissage provoque des variations longitudinales de déformation, favorables à une bonne retenue axiale entre le manchon et l'extrémité de la canalisation. Avantageusement, cette zone ondulée admet au moins approximativement un plan transversal de symétrie, ce qui contribue à un sertissage homogène sur toute la longueur de la portion encollée. Selon une géométrie particulièrement simple tout en étant déjà efficace, cette zone ondulée est formée d'un bourrelet annulaire entre deux dépressions annulaires, ces dépressions étant en retrait par rapport au reste de ladite autre surface tandis que le bourrelet est avantageusement au même niveau, au moins approximativement, que ce reste de ladite autre surface, ce qui simplifie la fabrication de ce manchon. En variante, cette zone ondulée comporte deux bourrelets de part et d'autre d'une dépression. Cette zone ondulée est avantageusement centrée longitudinalement sur la portion encollée, c'est-à-dire qu'elle admet un plan transversal central qui est sensiblement un plan transversal central pour la portion encollée aussi. Le plan transversal central de la zone ondulée est de préférence située à une distance de l'extrémité libre de l'accessoire qui est comprise entre 0,5D et 1,5D, si D est le diamètre de la surface portant la portion encollée. L'amplitude des ondulations de cette zone ondulée est avantageusement comprise entre de l'ordre de 1% à 10% du diamètre externe du manchon, typiquement de l'ordre de 5%. De manière avantageuse, la portion encollée est globalement en retrait radialement par rapport à la surface du manchon de part et d'autre de cette portion encollée, ce qui contribue à un bon écrasement de la colle, sans étalement, lors du sertissage. Le retrait de cette portion encollée est avantageusement de l'ordre d'un dixième de millimètre (par exemple entre 0,05 et 0,2 mm), ce qui permet la présence d'une couche de colle d'épaisseur significative sans que celle-ci vienne sensiblement en saillie vis-à-vis du reste de la surface dans laquelle est située cette portion encollée. De manière particulièrement avantageuse, cette portion encollée comporte des collerettes en saillie. Celles-ci contribuent à maintenir en place la colle lors de l'application des efforts de sertissage. En outre, ces collerettes sont avantageusement en saillie sur une distance inférieure à la profondeur du retrait, de sorte que celles-ci sont en pratique recouvertes de la colle, ce qui garantit que, lors du sertissage, la colle située sur ces collerettes est suffisamment écrasée pour que les capsules éclatent, que les composants de la colle entrent en contact et qu'un bon collage soit établi sur la circonférence de ces collerettes. Il mérite d'être noté qu'il n'est pas nécessaire que la colle située entre ces collerettes soit complètement écrasée et polymérisée ; en effet, l'existence, entre les zones de très bon collage (les collerettes), de zones de moindre tenue mécanique a pour avantage de conférer à l'ensemble serti une capacité à résister à des efforts tels que des efforts de flexion sans que les zones de très bon collage induisent des fissures. Les collerettes sont avantageusement réparties de manière homogène sur toute la longueur de la portion encollée. De manière avantageuse, la hauteur des collerettes en saillie est comprise entre un tiers et deux tiers de la profondeur du retrait de la portion encollée, de préférence de l'ordre de la moitié. Par ailleurs, la dimension longitudinale (ou largeur) des collerettes vaut avantageusement entre 10% et 30% (de préférence de l'ordre de 25%) du pas auquel ces collerettes se succèdent. L'accessoire de raccordement peut n'être formé que par le manchon, lequel peut être conformé en sorte de pouvoir coopérer avec une pièce complémentaire capable d'établir une connexion avec un autre élément de canalisation (tube ou embout d'entrée/sortie d'un appareil, par exemple). Cet accessoire peut aussi comporter une portion solidaire du manchon qui est par exemple un embout adapté à être affronté à un embout complémentaire monté à l'extrémité de l'autre tube de canalisation ; cette portion peut aussi être un second manchon solidaire du premier et serti à l'extrémité de cet autre tube de canalisation. Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif non limitatif, donnée en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un accessoire de raccordement conforme à l'invention, la figure 2 est une vue agrandie du détail Il de la figure 1, la figure 3 est une vue en coupe axiale partielle de l'accessoire après engagement sur une extrémité de canalisation avant sertissage, la figure 4 est une vue agrandie du détail IV de la figure 3, - la figure 5 est une vue en coupe axiale partielle de l'accessoire après sertissage sur l'extrémité de la canalisation, la figure 6 est une vue agrandie du détail VI de la figure 5, 8 la figure 7 est une vue en coupe axiale d'un autre accessoire, destiné à être fixé par sertissage axial, la figure 8 est une vue agrandie du détail VIII de cette figure 7, la figure 9 est une vue en coupe de l'accessoire des figures 7 et 8 après sertissage, la figure 10 est une vue en coupe axiale d'encore un autre accessoire, de raccordement, sur le point d'être serti sur l'extrémité d'un tube de canalisation, .la figure 11 est une vue après sertissage, et la figure 12 est une vue du raccord de la figure 11, relié par vissage à un embout destiné à coopérer avec une extrémité d'un tube de canalisation. La figure 1 représente un accessoire de raccordement conforme à l'invention. 15 Plus précisément, cet accessoire, désigné sous la référence générale 1, comporte un embout 2 adapté à être affronté à un embout complémentaire (représenté en tiretés à la figure 1, sous la référence 3) et un manchon 4 destiné à être fixé par sertissage à l'extrémité d'une canalisation 5 (également en tiretés). Dans l'exemple représenté, l'embout 2 est un embout 20 mâle tandis que l'embout 3 est un embout femelle, et le serrage des embouts l'un contre l'autre est assuré au moyen d'un écrou 6 (également en tirerés) ; par ailleurs, le sertissage est ici (voir aussi les figures 3 et 5) réalisé après engagement du manchon à l'extérieur de l'extrémité de la canalisation : la surface du manchon destinée à venir en contact avec cette extrémité est donc 25 la surface interne du manchon, notée 4A. En variante non représentée, le manchon est serti à l'intérieur de l'extrémité de la canalisation (au lieu de sertissage interne , l'homme de métier parle parfois de dudgeonnage). Selon l'invention, cette surface 4A du manchon qui est destinée à venir en contact avec l'extrémité de canalisation 5 comporte une portion 30 encollée 10, dont la dimension longitudinale est, à la figure 1, désignée par P2. Cette portion encollée est encollée par une colle (voir la référence 11 à la figure 2) à plusieurs composants dont l'un est encapsulé : de la sorte, tant que les 10 capsules sont intactes, il n'y pas de contact entre les composants de la colle, et donc aucun durcissement. Il en résulte que l'enduction de l'accessoire peut être réalisée dès la fabrication de cet accessoire, indépendamment du temps qui s'écoulera ensuite avant montage par sertissage : cet accessoire enduit conserve sa capacité de collage pendant un éventuel stockage. En pratique, les capsules dans lesquelles un composant d'une telle colle peut être confiné ont un diamètre de l'ordre de quelques centièmes de millimètres au plus. De manière avantageuse, la colle est polymérisable, de sorte que son durcissement peut être provoqué, au moment choisi par l'opérateur. Parmi les colles polymérisables à au moins un composant encapsulé, l'invention préconise de choisir une colle dont la polymérisation est provoquée par la mise sous pression. A titre d'exemple, la colle polymérisable à la pression et à plusieurs composants est une résine adhésive distribuée par la société 3M sous la dénomination Scotch-Grip suivie par la référence 2353, ou la référence 2510 ; ce sont des adhésifs structuraux automobiles conçus pour bloquer des fixations vissées (ils sont déposés par enduction sur les filetages puis séchés en étuve). On peut noter qu'une telle fixation vissée correspond à un problème technique différent de celui visé par la présente invention : alors que le blocage d'une fixation vissée sert à rendre irréversible une connexion d'abord réversible, alors qu'un montage par sertissage est essentiellement irréversible ; en outre, le blocage de la connexion vissée consiste à empêcher un dévissage, c'est-à-dire l'inverse du mouvement de fixation, tandis que le collage lors du sertissage sert améliorer la tenue mécanique, axialement et circonférentiellement, après application d'efforts différents, à savoir des efforts radiaux. Ainsi que cela ressort de la figure 1, la portion encollée 10 est avantageusement située à distance des extrémités du manchon, c'est-à-dire qu'il subsiste des portions latérales dénuées de colle. Pour ce qui est de la portion latérale de droite (portant la référence 12 et repérable par sa dimension axiale P1), celle-ci peut ainsi avoir été, lors de la fabrication de l'accessoire, enduite d'un matériau anti-frottement tel que du téflon, afin de minimiser après sertissage les phénomènes de fretting-corrosion. Quant à la portion latérale de gauche 13, située à proximité de l'embout, elle peut comporter une gorge 14 adaptée à recevoir, sans risquer de le(s) coller, un (ou des) joint(s) d'étanchéité (non représenté(s)). La dimension longitudinale de la portion latérale extrême (P1) est en pratique inférieure à celle de la portion encollée (P2). Dans le cas considéré où le manchon est serti sur l'extrémité de la canalisation, la dimension longitudinale de la portion encollée est avantageusement comprise entre 0,5D et D, si D est le diamètre externe du tube de canalisation à sertir, c'est-à-dire le diamètre interne du manchon. Le rapport entre ces dimensions est préférentiellement compris entre 0,6D et 0,9D ; dans l'exemple ici considéré d'un accessoire de diamètre interne de 19,05 mm, cette dimension P2 est de 13,25mm soit 0,70D. Quant à la dimension longitudinale P1 de la portion latérale extrême, elle est avantageusement comprise entre 0,5D et D ; elle est, dans l'exemple ici considéré, de 10,5mm soit 0,55D. Pour des raisons de simplicité de fabrication, l'accessoire comporte une seule portion encollée, mais l'accessoire peut, en variante, comporter plusieurs portions ainsi encollées (décalées axialement), pour, par exemple, éviter que l'assemblage serti soit trop rigide au point d'avoir notamment une flexibilité insuffisante. En fait, ainsi que cela sera détaillé en relation avec la figure 2, cet avantage peut être obtenu, sans avoir à délimiter de portions encollées multiples. Pour assurer une bonne fixation axiale du fait du sertissage, et aussi pour assurer une bonne concentration de contrainte au sein de la portion encollée au moment du sertissage, le manchon comporte avantageusement, sur sa surface opposée à celle dans laquelle est prévue la portion encollée, donc sur sa surface externe dans l'exemple de la figure 1, une zone 15, repérable par sa dimension longitudinale P3, dont le profil longitudinal est ondulé de sorte que le manchon présente localement des variations d'épaisseur. Ces ondulations sont avantageusement obtenues par une ou plusieurs dépressions dans l'épaisseur du manchon, c'est-à-dire que ces dépressions viennent en retrait par rapport au reste de la surface externe du manchon. En variante non représentée, il peut s'agir de saillies. Cette zone ondulée 15 admet avantageusement, au moins approximativement, un plan transversal de symétrie noté Q. Plus précisément, dans l'exemple ici considéré, cette zone ondulée est formée d'un bourrelet annulaire 15A disposé entre deux dépressions annulaires 15B et 15C, ce qui correspond à une géométrie particulièrement simple qui s'est toutefois révélée efficace. De manière également avantageuse, cette zone ondulée 15 est centrée longitudinalement vis-àvis de la portion encollée 10 située sur l'autre surface du manchon, ce qui veut dire que le plan Q est également, au moins approximativement, un plan de symétrie pour cette portion encollée. Du point de vue dimensionnel, ce plan Q est avantageusement situé à une distance de l'extrémité libre du manchon qui est comprise entre 0,5D et 1,5D. Dans l'exemple de dimensions défini ci-dessus, la dimension P1 vaut entre 0,90D et D, plus précisément 0,92D, soit 17,5 mm. Le choix de l'amplitude des ondulations est à la portée de l'homme de métier, en fonction du matériau constitutif du manchon (ici un alliage d'aluminium du type 6061), ainsi que des conditions du futur sertissage. Cette amplitude est par exemple comprise entre 1% et 10% du diamètre D (typiquement de l'ordre de 5%). Ainsi que le montre plus particulièrement la figure 2, la portion encollée est en retrait par rapport à la surface des portions latérales encadrant cette portion encollée. C'est dans cette portion qu'est disposée la couche de colle 11 comportant un composant encapsulé, en remplissant totalement ou seulement en partie cette portion en retrait. La profondeur de cette portion en retrait, notée hl à la figure 2 est en pratique choisie en sorte de permettre l'accumulation de plusieurs couches de capsules contenant le composant encapsulé ; elle est en pratique de l'ordre du dixième de millimètre, de préférence entre 0,05 et 0,2 mm. De manière avantageuse, cette portion en retrait comporte des collerettes 16 en saillie par rapport aux creux 17 adjacents. Ces collerettes ont avantageusement une hauteur inférieure à la profondeur de la portion en retrait, c'est-à-dire que la dimension h2 de la figure 2 est inférieure à h1. De manière préférée, cette hauteur h2 vaut entre un et deux tiers de h1, de préférence la moitié. Par ailleurs ces collerettes ont une largeur significative, c'est-à-dire que, lors du sertissage, la colle qui recouvre ces collerettes est efficacement écrasée sans fluer vers les creux adjacents. De manière préférée, cette largeur, notée a2 à la figure 2 vaut entre 10% et 30% (ici 25%) du pas auquel se succèdent les collerettes ; ces collerettes sont en effet avantageusement réparties de manière régulière ou homogène (c'est-à-dire périodique). Ce pas vaut de préférence entre 5% et 10% du diamètre interne du manchon, par exemple 5%. Le nombre de ces collerettes est avantageusement supérieur à 10, ici de l'ordre de 12. On appréciera que la présence des collerettes a pour conséquence qu'un bon collage est réalisé dès lors que les capsules de la colle sont au moins écrasées au sommet de ces collerettes. En outre, le fait que les capsules puissent ne pas être aussi nombreuses à être écrasées dans les creux peut avoir l'avantage de conférer à la colle située dans ces creux d'être moins bien polymérisée que sur les collerettes et donc de constituer des zones de collage moins rigides, ce qui peut conférer à l'assemblage serti une certaine flexibilité. Il est à noter que cette alternance de zones de collage plus ou moins fort apporte des avantages comparables au cas où il y aurait plusieurs portions encollées disjointes, sans avoir à surmonter les difficultés de réalisation de telles portions encollées disjointes. On peut noter que, comme divers accessoires déjà connus, l'extrémité libre du manchon est effilée. Les figures 3 et 4 représentent un accessoire conforme aux figures 1 et 2 sur le point d'être serti sur l'extrémité d'une canalisation ou plus généralement d'un tube quelconque. Le manchon de l'accessoire y est disposé autour de cette extrémité, et on observe sur la figure 4 que la couche de colle présente des ondulations du fait qu'elle suit les collerettes et les creux formant la portion encollée. 13 Les figures 5 et 6 représentent l'ensemble de la figure 3 après sertissage. Le profil de la zone ondulée externe s'est atténué, tandis que sont apparues des ondulations sur la surface interne du manchon ainsi que dans l'extrémité de la canalisation. Cela contribue à une bonne retenue axiale de cette extrémité dans le manchon. En ce qui concerne la portion encollée, on observe que la couche de colle a été très écrasée au sommet des collerettes (elle n'apparaît plus sur la figure 6), tandis que la colle peut ne même pas avoir été écrasée dans les creux. Ceci est un cas extrême, car dans la pratique, on constate que la colle est également écrasée (donc polymérisée) dans les creux, mais moins que sur les collerettes. Les figures 7 à 9 représentent un autre accessoire de raccordement désigné par la référence 30, adapté à être serti sur l'extrémité d'une canalisation 25 d'un quelconque type. Cet accessoire se distingue de celui des figures précédentes par le fait que le manchon 34 se prolonge par un autre manchon 31, qui en est solidaire. On peut noter que le sertissage, au lieu d'être exercé radialement comme dans le cas des figures précédentes, est réalisé axialement par poussée d'un poinçon annulaire 40 vers la gauche le long du manchon 34 (ou par la poussée vers la droite d'un poinçon 40' en ce qui concerne le manchon 31). La présence d'une portion encollée avec une colle à au moins deux composants dont l'un est encapsulé, apporte également un supplément de tenue mécanique, notamment en torsion, pour chaque manchon ainsi encollé (on comprend aisément qu'il est avantageux que chaque manchon soit encollé). A titre d'ordre de grandeur, par rapport à un accessoire de base classique, par exemple conforme aux dessins du document WO ù 82/02755 (sans la moindre colle et une simple dépression sur la surface opposée à la surface venant en contact avec l'extrémité de canalisation) présentant une résistance en torsion définissant un indice de référence 100 : - la présence de la collepréconisée, surtout dans le cas d'une portion en retrait, apporte un supplément de résistance d'environ 50% à 100% de l'indice de référence, -la présence d'un revêtement d'accrochage connu, un complément 5 de l'ordre de 100% de l'indice de référence, - la présence d'un bourrelet central apporte un autre supplément de l'ordre de 100% de l'indice de référence, -la présence des collerettes, conformément aux figures 1 et 2 apporte encore un autre supplément de l'ordre de 50% à 100%, soit une 10 résistance finale valant 400% à 500% de l'indice de référence, ce qui correspond à une très nette amélioration par rapport à la résistance de l'accessoire classique. Dans l'exemple ici considéré d'un raccord en alliage d'aluminium de type 6061 serti sur un tube en aluminium de taille 12/16ème de pouce (soit 15 environ 1.90 cm), aucune décohésion n'a été constatée pour des contraintes de 60 N.m, voire supérieures. Les figures 10 à 12 représentent un troisième mode de réalisation de l'invention. Ces figures représentent un accessoire de raccordement 50 principalement formé d'un manchon, lequel présente extérieurement une 20 portion convexe en saillie 52, et une portion encollée 53 (voir la figure 10). Celle-ci est sertie sur l'extrémité d'un tube de canalisation 54 (voir la figure 11), puis assemblée par vissage d'une pièce formant écrou 55 sur un embout de raccordement 56, par exemple adapté à se monter sur un embout d'entrée/sortie d'un appareil à fluide, ou sur un embout monté à l'extrémité d'un 25 autre tube de canalisation. 30
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Un accessoire 1 de raccordement pour canalisations, comportant un manchon 4 destiné à être fixé par sertissage à une extrémité d'un tube de canalisation et destiné à coopérer au moins indirectement avec un autre élément de canalisation, est caractérisé en ce que la surface 4A du manchon qui est destinée à venir en contact de sertissage avec l'extrémité du tube comporte une portion encollée 10 comportant une colle à au moins deux composants dont l'un est encapsulé. Cette portion encollée est avantageusement en retrait, avec de préférence des collerettes en saillie.
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1. Accessoire (1, 30) de raccordement pour canalisations, comportant un manchon (4, 34) destiné à être fixé par sertissage à une extrémité d'un tube de canalisation et destiné à coopérer au moins indirectement avec un autre élément de canalisation, caractérisé en ce que la surface (4A) du manchon qui est destinée à venir en contact de sertissage avec l'extrémité du tube comporte au moins une portion encollée (10) comportant une colle à au moins deux composants dont l'un est encapsulé. 2. Accessoire selon la 1, caractérisé en ce que la colle est polymérisable. 3. Accessoire selon la 2, caractérisé en ce que la colle est polymérisable par mise sous pression. 4. Accessoire selon l'une quelconque des 1 à 3, 15 caractérisé en ce que la portion encollée unique est à distance des extrémités du manchon. 5. Accessoire selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la portion encollée (10) est unique. 6. Accessoire selon la 5, caractérisé en ce que la 20 portion encollée est située à une distance de l'extrémité libre du manchon, à l'opposé de l'embout, comprise entre 0,5D et D environ, si D est le diamètre de la surface du manchon dans laquelle est prévue cette portion encollée. 7. Accessoire selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que la portion encollée a une dimension longitudinale 25 comprise entre 0,5D et D, si D est le diamètre de la surface du manchon dans laquelle est prévue cette portion encollée. 8. Accessoire selon la 7, caractérisé en ce que la dimension longitudinale de la portion encollée est comprise entre 0,6D et 0,9D. 9. Accessoire selon l'une quelconque des 1 à 4 30 caractérisé en ce que cet accessoire comporte plusieurs portions encollées décalées axialement. 10. Accessoire selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le manchon comporte, sur sa surface opposée à celle comportant la portion encollée (10), une zone (15) dont le profil longitudinal est ondulé. 11. Accessoire selon la 10, caractérisé en ce que cette zone ondulée (15) admet au moins approximativement un plan transversal de symétrie (Q). 12. Accessoire selon la 11, caractérisé en ce que ce plan transversal de symétrie est situé à une distance de l'extrémité libre du manchon qui est comprise entre 0,5D et 1,5D, si D est le diamètre de la surface opposée comportant la portion encollée. 13. Accessoire selon la 11 ou la 12, caractérisé en ce que cette zone ondulée est formée d'un bourrelet (15A) annulaire entre deux dépressions annulaires (15B, 15C). 14. Accessoire selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisé en ce que cette zone ondulée est centrée longitudinalement sur la portion encollée de la surface opposée. 15. Accessoire selon l'une quelconque des 10 à 15, caractérisé en ce que l'amplitude des ondulations de cette zone ondulée est comprise entre de l'ordre de 1% à 10% du diamètre de la surface comportant cette zone ondulée. 16. Accessoire selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que la portion encollée (10) est en retrait radialement par rapport à la surface du manchon de part et d'autre de cette portion encollée. 17. Accessoire selon la 16, caractérisé en ce que le retrait est de l'ordre du dixième de millimètre. 18. Accessoire selon la 16 ou la 17, caractérisé en ce que la portion en retrait (10) comporte des collerettes en saillie (16). 19. Accessoire selon la 18, caractérisé en ce que ces collerettes ont une hauteur (h2) inférieure au retrait (h1). 20. Accessoire selon la 19, caractérisé en ce que la hauteur des collerettes vaut entre un tiers et deux tiers du retrait. 21. Accessoire selon la 20, caractérisé en ce que la hauteur des collerettes vaut environ la moitié du retrait. 22. Accessoire selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé en ce que les collerettes sont réparties de manière périodique. 23. Accessoire selon la 22, caractérisé en ce que la dimension longitudinale des collerettes (a2) vaut entre 10% et 30% du pas (a1) auquel ces collerettes se succèdent. 24. Accessoire selon la 23, caractérisé en ce que la dimension longitudinale des collerettes vaut environ le quart de ce pas. 25. Accessoire selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce qu'il est principalement constitué par ledit manchon. 26. Accessoire selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une portion solidaire de ce manchon destinée à coopérer au moins indirectement avec un autre tube de canalisation. 27. Accessoire selon la 26, caractérisé en ce que cette portion solidaire est un second manchon destiné à être serti sur une extrémité de cet autre tube de canalisation. 28. Accessoire selon la 26, caractérisé en ce que cette portion solidaire est un embout destiné à être affronté à un embout complémentaire monté sur ledit autre tube de canalisation.
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F
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F16
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F16L
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F16L 13
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F16L 13/11,F16L 13/14
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FR2901172
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A1
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PROCEDE DE CHARGEMENT A FROID D'UN ACTIF DANS UNE MATRICE. POLYMERE
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La présente invention se rapporte au domaine des matrices polymères chargées de substances d'intérêt et des procédés employés pour leur chargement. Elle a pour objet un procédé de préparation d'un granulé polymère chargé en principe actif, conduit en l'absence de solvants et d'additifs technologiques et à basse température. Le procédé permet d'obtenir une matière première stable sous forme de granulés chargés, utile pour la fabrication de dispositifs aptes à délivrer progressivement les principes actifs dans un milieu à traiter. Les granulés chargés obtenus par le procédé et les dispositifs qui en sont issus sont également un objet de la présente invention. On connaît différents polymères plastiques susceptibles d'emmagasiner des principes actifs et de les relarguer ultérieurement de façon continue. Il s'agit de polymères réticulés, appelés aussi matrices, présentant une porosité plus ou moins importante permettant d'emmagasiner des substances d'intérêt puis de les libérer progressivement. L'incorporation des composés actifs dans ces polymères est réalisé selon deux modes, en phase solvant, ou par voie fondue (dite "hot melt"), un mode mixte associant les deux précédents pouvant aussi être utilisé. Le schéma général du procéd é en phase solvant consiste à dissoudre à chaud la matrice avec un solvant organique, puis à y ajouter les principes actifs et d'autres ingrédients tel qu'un polymère adhésif préalablement solubilisé dans un solvant organique ou un agent plastifiant. La masse obtenue est étalée en film mince sur un support en papier siliconé puis passée dans un four pour évaporer les solvants. Le film est finalement transféré sur un support polyéthylène et découpé en rnorceaux de dimension voulue. Le mode en phase solvant est très utilisé pour la fabrication de dispositifs matriciels autoadhésifs à base d'EVA destinés à l'administration d'un principe actif par voie percutanée. Dans la technique par voie fondue, le polymère est d'abord chauffé jusqu'à fusion complète. On y ajoute les ingrédients solides de la formulation, puis le principe actif et les autres ingrédients liquides. La masse polymérique ainsi obtenue est introduite dans un appareil d'enduction de type "voie fondue" et réchauffée pour être coulée sur un support provisoire anti-adhérent, puis immédiatement transférée le support final choisi. Elle peut aussi être formée par extrusion ou pair moulage. Dans tous les cas, l'incorporation des composants actifs est réalisée dans la masse du polymère à une température élevée. Or, si l'on veut éviter de dénaturer les actifs qui sont généralement des composés thermiquement fragiles, il est nécessaire de limiter la montée en température durant la procédure d'incorporation. Le choix d'une matrice est donc tributaire de la nature du composé à charger ce qui élimine de nombreux couples polymère-actif. D'autre part, l'évaporation des solvants requiert l'application de températures élevées sur le film polymère dont les composants actifs peuvent être alors détruits. Dans le même temps, la consistance de la masse doit rester assez fluide pour être coulée sur un support. Des formulations particulières sont mises en oeuvre dans ce but, comme par exemple des copolymères EVA ayant une proportion d'acétate de vinyle élevée, généralement de l'ordre de 40 % et toujours supérieure à 33%. Or, la vitesse de refroidissement de ces compositions est lente, ce qui nuit aussi à la stabilité des actifs incorporés. En outre, la matrice chargée ne peut pas être modelée ou formée, elle est utilisable uniquement sous forme de film, directement en tant que dispositif d'administration d'actif. Ceci limite grandement les applications possibles. Il est ainsi apparu intéressant de disposer d'une matrice polymérique porteuse d'un ou de plusieurs principes actifs n'ayant pas subi les méfaits de la température, laquelle matière première peut être utilisée en tant que matière première par transformation selon les procédés courants d'extrusion ou d'injection moulage pour obtenir un objet ou un dispositif de forme quelconque utilisable pour délivrer une substance à toute sorte d'environnement. Cet objectif est réalisé grâce au procédé objet de la présente invention, consistant à incorporer dans un polymère sous forme de granulés, à une température voisine de sa température de transition vitreuse, une composition liquide lipophile comprenant un ou plusieurs composés actifs. La température de transition vitreuse étant généralement nettement inférieure à la température de fusion, il est possible de choisir un polymère ayant une température de transition vitreuse modérée compatible avec des composants organiques fragiles, mais supérieure à la température ambiante de sorte qu'il conserve sa forme lors de son utilisation ultérieure. De manière inattendue, il a été trouvé qu'à la température de transition vitreuse, les actifs lipophiles pénétraient sans difficulté dans le réseau polymérique, qu'ils y étaient emmagasinés en quantité importante et qu'ils étaient ensuite relargués progressivement, comme on l'observe pour des composés chargés dans un polymère fondu ou dissous. Il a en outre été observé que la quasi totalité de l'actif était libéré, ce qui n'est pas le cas avec les matrices chargées connues. On peut vraisemblablement attribuer ce comportement original à un état différent du microréseau capillaire formé par la matrice. En effet, une fusion poussée de la matrice tend à réduire le réseau et à le rendre discontinu, ce qui gène la migration des actifs vers la surface selon la loi de Fick. La présence d'un plastifiant constitue un obstacle supplémentaire à la libération des actifs. Le granulé chargé obtenu par le procédé revendiqué constitue une matière première stable et plastique, pouvant être mise en oeuvre dans les procédés de formage bien connus en plasturgie. En effet, il a également été mis en évidence que, de manière surprenante au regard de l'élévation de température subie durant le processus de formage par extrusion ou par moulage, les actifs présents dans le réseau matriciel ne sont pas endommagés. Sans chercher une explication définitive, ce résultat peut être attribué à la présence dans le réseau matriciel, de la composition lipophile qui semble jouer un rôle à plusieurs niveaux. 15 Tout d'abord, la composition à incorporer étant lipophile, le système est dépourvu d'eau. Or l'eau facilite l'oxydation des actifs et provoque des réactions indésirables pouvant aller jusqu'à la dénaturation, notamment lors des opérations de formage. Au cours de ces traitements, la production de vapeur d'eau s'accompagne d'un entraînement azéotropique des huiles essentielles ou d'autres substances actives. Par ailleurs, la température d'ébullition 20 de l'huile étant supérieure à la température du traitement thermique du procédé selon l'invention, le milieu reste stable, mettant ainsi les actifs à l'abri des effets thermiques et des effets de la température lors du formage par extrusion ou par injection moulage qui se fait à plus de 100 C. En outre, la composition lipophile assure la protection des principes actifs face à l'oxydation par l'air grâce à leur effet antioxydant et stabilisant lors du stockage. Pour 25 toutes ce raisons, le procédé selon l'invention est particulièrement adapté au chargement d'actifs thermosensibles dans une matrice polymère. Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé de préparation d'un granulé polymère chargé en principe actif, destiné à la fabrication d'articles aptes à délivrer ledit 30 principe actif à un milieu cible, ce procédé comprenant essentiellement les étapes consistant à: - introduire dans un mélangeur un granulé de polymère ayant une température de transition vitreuse Tg comprise entre 20 C et 80 C, -chauffer ledit granulé polymère à une température supérieure de 1 C à 5 C à sa température de transition vitreuse Tg, 35 - ajouter dans le mélangeur une composition lipophile liquide à température ambiante, comprenant ledit principe actif et maintenir le mélange à température pendant 2 à 10 minutes, - recueillir le granulé chargé ainsi obtenu dans un récipient fermé et laisser stabiliser pendant 10 heures. Dans le procédé selon l'invention, des granulés de polymère sont utilisés. Par polymère on entend ici les polymères formés à partir d'un monomère seul ou associé à un copolymère. Le polymère mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention peut être n'importe quel polymère dont la température de transition vitreuse est comprise entre 20 C et 80 C. Les granulés neutres (non chargés en actifs) sont les matières premières bien connues des plasturgistes, qui les mettent en oeuvre dans les techniques de formages usuelles pour obtenir des articles en matière plastique. Le présente invention permet ainsi de disposer de granulés incorporant des composants actifs, susceptibles d'être employés de la même manière dans ces techniques de formage, sans que les composants actifs pâtissent ni des conditions d'incorporation dans la matrice polymère, ni des opérations de formage. Ceci n'avait jamais été réalisé jusqu'à présent car il n'avait pas été possible de concilier les contraintes inhérentes à chacun des matériaux à associer (fragilité thermique des composants actifs, température de fusion des polymères et propriétés plastiques). On note que les articles fabriqués à partir du polymère chargé devant être solides à température ambiante, on emploiera des polymères ayant une température de transition vitreuse d'au moins 20 C. Les granulés sont choisis par exemple parmi les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle ou les polyéthers block amides. Les polyéthers block amides (commercialisés par ATOFINA sous la marque PEBAX ) ont une température de transition vitreuse de 60 C et un point de fusion compris entre 130 C et 170 C. Ils se décomposent à une température assez élevée comprise entre 300 C et 350 C, ce qui est un avantage du point de vue de leur stabilité. Les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA) ont eux aussi une température de transition vitreuse voisine de 60 C, mais un point de fusion de 84 C, alors que leur température de décomposition est de plus de 200 C. Lorsque le taux d'acétate de vinyle dans le copolymère est faible, on obtient des EVA plus maléables, extrudables et injectables. Au contraire, lorsque le taux d'acétate de vinyle dépasse 33%, on obtient des masses collantes pouvant uniquement former des films par fusion, ce qui est contraire à l'objectif recherché pour les raisons expliquées plus haut. Ainsi, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le granulé de polymère utilisé est un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comprenant entre 15% et 33% d'acétate de vinyle, de préférence de 20% à 25% d'acétate de vinyle. 4 L'incorporation de la composition lipophile dans la matrice polymérique se fait par voie thermique. La température d'incorporation doit être légèrement supérieure à la température de transition vitreuse Tg du polymère, c'est-à-dire de 1 C à 5 C plus élevée. De préférence, dans le procédé selon l'invention, le mélange est effectué à une température supérieure de 3 C à la température de transition vitreuse Tg du granulé polymère. Selon une caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, le mélange du granulé polymère et de la composition lipophile est réalisé en l'absence de solvant du polymère. En outre on évite d'avoir à ajouter des additifs technologiques destinés à faciliter la mise en oeuvre ultérieure du granulé. Pour cela on privilégie l'emploi de polymères ayant des propriétés plastiques intrinsèques satisfaisantes. C'est le cas notamment des deux familles de polymères préférés. Il n'est pas nécessaire de leur adjoindre un plastifiant pour les rendre souples et non cassants. Ils ne soulèvent pas non plus de problème de toxicité comme c'est le cas du PVC en raison de la présence de chlore. 15 En pratique, le mélange est réalisé en un temps court de moins de 5 minutes, de préférence en 3 minutes. La forme du granulé ne change pas globalement, même si le volume augmente naturellement. Son refroidissement termine l'incorporation et assure la stabilité des principes actifs incorporés. Le procédé selon l'invention est une opération simple et rapide pouvant 20 être exécutée industriellement sans exigence particulière d'équipement lourd et d'acquisition de qualification. Le procédé selon l'invention permet de préparer un granulé polymère chargé en principe actif par l'incorporation d'une composition lipophile liquide à température ambiante, comprenant 25 ledit principe actif dans la matrice polymérique choisie. La composition lipophile liquide peut être constituée d'un composé lipophile présentant par lui-même une activité intéressante et devant être libéré dans le milieu cible en tant que principe actif. Elle peut aussi être constituée d'un mélange de composés lipophiles, dont chacun présente un intérêt distinct ou conjugué. On peut par exemple associer un parfum d'atmosphère et un insecticide, ou bien deux 30 composés à action insecticide cumulant leurs effets. Le composé lipophile peut aussi avoir pour fonction première de solubiliser un composé d'intérêt afin que celui-ci se trouve dans la composition lipophile incorporée à la matrice et libérée ensuite. Il joue le rôle de milieu dispersant ou solvant de principes actifs qui peuvent 35 être des poudres ou des liquides non aqueux. Le composé d'intérêt peut être ajouté directement à l'état pur au composé lipophile ou si nécessaire dissous dans une petite quantité d'un solvant approprié c'est-à-dire lui-même soluble dans le composé lipophile. 10 Ainsi la composition lipophile comprend l'actif à charger dans le polymère, soit du fait qu'elle constitue un tel actif, soit du fait qu'elle en est le solvant. Le terme "actif" ou "principe actif' utilisé au singulier désigne aussi bien une molécule d'intérêt qu'une combinaison d'actifs destinée à être apportés à un milieu cible. Selon un mode de réalisation particulier, la composition lipophile peut être constituée d'au moins un composé lipophile liquide choisi parmi les huiles végétales, les huiles essentielles, les essences de parfums, les parfums, les insecticides et insectifuges, les alcools terpéniques, ou un mélange de ceux-ci. La composition lipophile peut aussi comprendre, outre ledit composé liquide, un composé d'intérêt pur ou dissous dans un solvant approprié, soluble dans ledit composé liquide. Parmi les substances qui peuvent être incorporées par le procédé selon l'invention, on peut notamment citer : 15 - les huiles essentielles de citronnelle, de gaulthérie, de coriandre, de romarin, de mandarine, de lemongrass, de lavandin, de niaouli, de ravintsara, de palmarosa, de lavande, d'aloe vera, de géranium, etc ; - les essences de parfums de citron vert, de rose, de lavande, d'abricot, de pin, d'eucalyptus, de fraise, de pamplemousse, de violette, etc ; 20 - des parfums tels que le jasmin, la violette de Toulouse ou d'autres commercialisés par les parfumeurs ; - des insecticides et insectifuges élaborés comme le Diazinon (Chemo Iberica SA), le Chlorpyrifos (Chemo Iberica SA), l'Insect Killer (Fulltec SA), le GIN (AB7 Industries) ; - les alcools terpéniques comme le géraniol, le citronellol, le tétrahydrogéraniol, le linalol, le 25 nérol ; - des huiles végétales telles que l'huile de neem, de ricin, de coprah, de macadamia, d'onagre, de moringa, etc. Hormis des parfums qui peuvent être incorporés seuls, les autres composés mentionnés sont 30 d'abord mis en solution ou en dispersion dans une huile végétale, par exemple dans une de celles déjà citées. Le procédé selon l'invention permet de préparer des granulés chargés en actifs qui constituent une matière première utilisable pour la fabrication d'articles aptes à délivrer ledit 35 principe actif à un milieu cible. Jusqu'à présent le chargement des matrices polymériques était réalisé dans la masse, au moment du formage des articles finaux. On peut désormais disposer d'une matière première pré-chargée compatible avec les conditions de réalisation du 10 formage par les techniques connues. De tels granulés sont également revendiqués. La présente invention a également pour objet un granulé polymère chargé en principe actif, destiné à la fabrication d'articles aptes à délivrer ledit principe actif à un milieu cible ledit granulé comprenant : a) 95 à 60 parties en poids d'un polymère ayant une température de transition vitreuse Tg comprise entre 20 C et 80 C, b) 5 à 40 parties en poids d'une composition liquide lipophile comprenant ledit principe actif. Selon un mode de réalisation, dans le granulé polymère chargé en principe actif selon l'invention, le granulé de polymère est choisi parmi les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle ou les polyéthers block amides. De manière avantageuse, le granulé de polymère est un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comprenant entre 15% et 33% d'acétate de vinyle. De préférence, le copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comprend de 20% à 25% d'acétate de vinyle. Selon une caractéristique intéressante, le granulé polymère chargé en principe actif selon l'invention est dépourvu d'additifs technologiques et de solvants du polymère. Ceci constitue un avantage notable au plan de la protection de l'environnement et de la réduction des coûts de production liés à la récupération des solvants. Le granulé polymère chargé en principe actif selon l'invention comprend une composition lipophile qui peut être constituée d'un composé lipophile liquide choisi parmi les huiles végétales, les huiles essentielles, les essences de parfums, les parfums, les insecticides et insectifuges, les alcools terpéniques, ou un mélange de ceux-ci. Selon un autre mode de réalisation, le granulé polymère chargé en principe actif selon l'invention peut être une composition lipophile comprenant, outre ledit composé liquide, un 30 composé d'intérêt pur ou dissous dans un solvant approprié, soluble dans ledit composé liquide. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le granulé polymère chargé en principe actif selon l'invention comprend : 35 a) 60 à 80 parties en poids d'un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comprenant de 15% à 33% d'acétate de vinyle, b) 20 à 40 parties en poids d'une composition liquide lipophile, 25 et il est dépourvu d'additifs technologiques et de solvants du copolymère. Le polymère chargé se présente sous forme de matière granulée sèche, de couleur variable en fonction des substances incorporées, stockable sous emballage hermétique ou en container fermé, pouvant ainsi voyager comme matière première stable. Les granulés ne relarguent pratiquement pas les actifs incorporés tant qu'ils sont conservés dans les conditions de stockage précitées. Il peut avantageusement être mis en oeuvre dans un procédé de fabrication d'un article chargé en principe actif par une technique classique de plasturgie. Est en particulier revendiqué ici un procédé de fabrication d'un article chargé en principe actif apte à délivrer ledit principe actif à un milieu cible dans lequel on soumet une quantité de granulé polymère chargé en principe actif tel que décrit précédemment à une opération de formage thermique, par extrusion ou injection moulage. Est également revendiqué un procédé de fabrication d'un article chargé en principe actif apte à délivrer ledit principe actif à un milieu cible comprenant essentiellement les étapes consistant à : - préparer un granulé polymère chargé en principe actif par le procédé décrit précédemment, -soumettre ledit granulé chargé à une opération de formage, par extrusion ou injection moulage. Ce procédé de fabrication peut être avantageusement appliqué à la fabrication d'un article apte à délivrer à un milieu cible un parfum, un désodorisant, un déodorant, un médicament, un insecticide ou insectifuge. Les exemples suivants permettront de mieux comprendre les avantages de l'invention. EXEMPLE 1 30 Préparation d'un granulé de polyéther block amide chargé d'essence de citronnelle On utilise un mélangeur rapide (compoundeur) d'un volume utile de 8 litres (marque GUNTHER PAPENMEIER KG) dont la cuve est préchauffée à la température de travail de 63 C par de l'eau chaude ou tout autre fluide circulant dans l'enveloppe. On y introduit 35 0,700 kg de polyéther block amides (PEBAX MX1717 commercialisé par ATOFINA), puis on ferme le couvercle et on met le système d'agitation en marche. Après 10 minutes, le polymère a atteint la température d'incorporation. On introduit alors 0,300 kg d'essence de 10 15 20 25 citronnelle progressivement, par exemple en 2 minutes. On laisse sous agitation pendant 3 minutes en maintenant la température à 63 C, avant de refroidir jusqu'à 20 C en 7 minutes environ. Puis on ouvre le sas de vidange et on recueille 1,000 kg de granulé de PEBAX chargé qui est souple, sec et très odorant, qu'on place dans un seau que l'on ferme. Après 24 heures de stabilisation, on obtient des granulés durs et toujours odorants de PEBAX chargé à 30% en essence de citronnelle. Le granulé chargé obtenu est ensuite injecté dans un moule pour obtenir des lanières de 10 g de 15 cm de long et de 0,2 cm d'épaisseur, figurant un article destiné à délivrer de la citronnelle dans l'atmosphère d'un local. On charge la trémie d'alimentation avec 2,000 kg de granulé chargé en citronnelle. L'injection réalisée dans une presse à injecter (ARBOURG 221M350-75 de 1,35T) selon le diagramme de températures de base suivant : 70 C û 80 C û 1-00 C û 115 C, avec le moule à 40 C. La diffusion de la citronnelle est représentée par la courbe de perte de poids affectant une lanière, ce qui correspond au relargage de la citronnelle en fonction du temps. Pour cela des échantillons sont prélevés de manière aléatoire et placées en étuve ventilée à 40 C. La perte de poids est relevée quotidiennement. Les résultats obtenus sont présentés sur la Figure 1. Ils montrent un pic entre les deux premiers jours qui indique une forte perte de citronnelle, puis un ralentissement jusqu'à atteindre un palier au quatrième jour. Dans le PEBAX , la perte est de 2, 4 mg de citronnelle le premier jour, tandis que le palier au quatrième jour se situe à une quantité de de citronnelle relarguée de 0,2 mg/jour. EXEMPLE 2 - Préparation d'un granulé d'EVA chargé d'essence de citronnelle Une quantité de 0,700 kg de granulé de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA ALCUDIA PA-541 de REPSOL YPF) ayant un taux d'acétate de vinyle de 20%, est introduite dans la cuve d'un mélangeur rapide et chargée par 0,300 kg d'essence de citronnelle selon le même protocole que celui utilisé à l'exemple 1. On obtient 1,000 kg de granulé d'EVA sec chargé à 30% en citronnelle. Des articles en EVA chargé sous forme de lanières de 10 g sont ensuite préparés comme précédemment et la courbe de perte de poids est établie (Figure 1). Le pic observé le premier jour est de 1,5 mg de citronnelle relarguée, alors que la descente vers le palier de relargage s'établit à partir du quatrième jour à 0,3 mg/jour de citronnelle relarguée. On remarque en outre que durant les premiers jours le PEBAX relargue plus la citronnelle que LEVA, avec toutefois une atténuation de cette différence les jours suivants où c'est dEVA qui relargue légèrement plus. EXEMPLE 3 - Préparation d'un granulé de polyéther block amide chargé de parfum de lavande Une quantité de 0,700 kg de polyéther block amides (PEBAX MX1717 commercialisé par ATOFINA) est introduite dans la cuve d'un mélangeur rapide et chargée par 0,300 kg de parfum de lavande (CTR E3299 4/43267 commercialisé par l'APF) selon le même protocole que celui utilisé à l'exemple 1. On obtient 1,000 kg de granulé de PEBAX sec chargé à 30% en parfum de lavande. Des bandes de 10 g sont ensuite préparées comme précédemment et la courbe de perte de poids est établie dans les mêmes conditions. Le pic observé le premier jour est de 2 345,40 mg de parfum de lavande relargué, alors que la descente vers le palier de relargage s'établit à partir du quatrième jour à 3,20/jour de parfum de lavande relargué. La perte globale de parfum de lavande est représentée Figure 2. Elle montre que le PEBAX peut perdre en cinq jours., dans des conditions de température de 40 C en étuve ventilée, jusqu'à 30% de son poids. Cette perte est attribuable au relargage du parfum, ce qui représente 100% de la quantité incorporée. On peut donc affirmer que la totalité de l'actif chargé peut être restitué par la matrice et délivré au milieu cible. EXEMPLE 4 - Préparation d'un granulé d'EVA chargé de parfum de lavande Une quantité de 0,700 kg de granulé de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA ALCUDIA PA-541 de REPSOL YPF) est introduite dans la cuve d'un mélangeur rapide et chargée par 0,300 kg de parfum de lavande (CTR E3299 4/43267 commercialisé par l'APF) selon le même protocole que celui utilisé à l'exemple 1. On obtient 1,000 kg de granulé d'EVA sec chargé à 30% en parfum de lavande. Des bandes de 10 g sont ensuite préparées comme précédemment et la courbe de perte de 35 poids est établie dans les mêmes conditions. Le pic observé le premier jour est de 1444,20 mg de parfum de lavande relargué, alors que la descente vers le palier de relargage s'établit à partir du quatrième jour à 56,00 mg/jour de parfum de lavande relargué. La perte globale de parfum de lavande est représentée Figure 2. Elle montre que l'EVA peut perdre en cinq jours, dans des conditions de température de 40 C en étuve ventilée, jusqu'à 27% de son poids. Cette perte est attribuable au relargage du parfum, ce qui représente 90% de la quantité incorporée.. On peut donc affirmer que la matrice restitue la majeure partie de l'actif chargé. Ainsi, le relargage du parfum par l'EVA est plus faible de 5% par rapport à celui du PEBAX , mais il se poursuit plus longtemps, jusqu'à épuisement total. Ces exemples démontrent que le mode de chargement des deux polymères permet d'épuiser totalement le principe actif incorporé, donc sans perte de substance due à une rétention dans la matrice. Le PEBAX rel argue une plus grande quantité d'actif dans les premiers moments et s'épuise plus rapidement que l'EVA. Ceci peut être pris comme un avantage décisif pour certaines applications demandant de délivrer des volumes importants en un temps relativement court. Il y a toutefois un critère économique à prendre en compte, celui du prix du PEBAX qui est au moins 17 fois plus élevé que celui de l'EVA. EXEMPLE 5 - Préparation d'un granulé d'EVA chargé d'un actif complexe On prépare une composition lipophile d'actifs Cl pour un total de 20 parties en poids 20 comprenant : - 2 parties en poids d'huile essentielle de ravintsara (Laboratoire Sanoflore), - 4 parties en poids d'huile essentielle de lavandin super (SICTIA), - 6 parties en poids d'huile essentielle de mandarine Murcot Brésil (SICTIA), - 6 parties en poids d'huile de moringa (SICTIA), 25 - 2 parties en poids de parfum Mauve (Créations et Parfums, BSG 51314). Une quantité de 80 parties en poids de granulé de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA ALCUDIA PA-541 de REPSOL YPF) est introduitedans la cuve d'un mélangeur rapide et chargée par 0,200 kg de la composition Cl selon le même protocole que 30 celui utilisé à l'exemple 1. On obtient 1,000 kg de granulé d'EVA sec chargé à 20% en composition Cl . Le granulé ainsi obtenu est transformé en lanières par extrusion comme précédemment décrit. Des échantillons sont prélevés, étuvés à 24 C avec ventilation et pesés toutes les 24 35 heures pour un suivi de perte de poids. La courbe de relargage de ce mélange d'actifs, présentée Figure 3, montre la reproductibilité 12 du système avec des charges complexes. On a ainsi une ouverture considérable vers des applications diverses, compte tenu des propriétés mécaniques du polymère porteur des actifs qui peut prendre diverses formes, lanières, fils, films ou plaques, mais aussi des objets plus épais. EXEMPLE 6 - Test de reproductibilité Un granulé d'EVA chargé de parfum de lavande est préparé comme décrit à l'exemple 4. Cette opération est répétée quatre fois pour obtenir quatre lots de granulés d'EVA chargé à 30% en parfum de lavande. Des plaques sont réalisées par extrusion des différents lots de granulés. On utilise pour cela une extrudeuse de marque COLLIN TEACH-LINS E 20 T, selon un diagramme de température : 70 C û 80 C û 90 C û 100 C. Ce diagramme de base peut être modulé différemment selon que l'on veut obtenir une lanière, un fil ou une feuille. Les plaques sont placées à 24 C en étuve ventilée, et la perte de poids est relevée quotidiennement. Les résultats sont présentés sur la Figure 4. Ils montrent que le système est très reproductible et fiable, ce qui est un atout industriel majeur. EXEMPLE 7 - Stabilité au stockage Une quantité de 0,800 kg de granulé de copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle (EVA ALCUDIA PA-541 de REPSOL YPF) est introduite dans la cuve d'un mélangeur rapide et 25 chargée par 0,200 kg de parfum Pamplemousse (Créations et Parfums, DTG 70372) selon le même protocole que celui utilisé à l'exemple 1. On obtient 1,000 kg de granulé d'EVA sec chargé à 20% en parfum Pamplemousse. Après 3 heures de refroidissement dans un récipient fermé, on prélève une fraction du 30 granulé chargé qu'on stocke en emballage hermétique. Le reste du granulé est laissé à l'air libre et est soumis immédiatement aux tests de perte de poids. Après 14 jours, la fraction stockée est retirée de son emballage et soumise aux mêmes tests. On procède de la manière suivante : On prélève environ 5g de granulé dans une capsule sèche en aluminium qu'on place dans une étuve ventilée chauffée à 26 C. On prépare ainsi 3 capsules (trois répétitions) 35 de chaque lot. On pèse chaque capsule toutes les 24 heures. Les résultats sont reportés sur la Figure 5. On retrouve ici le profil typique de relargage avec 10 15 20 un pic les premiers jours et une stabilisation après quelques jours, ce qui indique le bon fonctionnement du granulé avec et sans stockage. Les deux courbes sont superposables montrant que le granulé chargé constitue une matière première stable, dont le stockage ne compromet pas les propriétés. 10 15 20 25 30 35
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La présente invention concerne un procédé de préparation d'un granulé polymère chargé en principe actif, conduit en l'absence de solvants et d'additifs technologiques et à basse température, consistant essentiellement à incorporer dans un polymère, à une température voisine de sa température de transition vitreuse, une composition liquide lipophile comprenant un ou plusieurs composés actifs. Le granulé polymère peut être par exemple un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle ou un polyéther block amide.Le procédé revendiqué permet d'obtenir une matière première stable sous forme de granulés chargés, pouvant être mise en oeuvre dans les procédés de formage utilisés en plasturgie pour la fabrication de dispositifs aptes à délivrer progressivement les principes actifs dans un milieu à traiter.Les granulés chargés obtenus par le procédé et les dispositifs qui en sont issus sont également un objet de la présente invention.
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1- Procédé de préparation d'un granulé polymère chargé en principe actif, destiné à la 5 fabrication d'articles aptes à délivrer ledit principe actif à un milieu cible, caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement les étapes consistant à : - introduire dans un mélangeur un granulé de polymère ayant une température de transition vitreuse Tg comprise entre 20 C et 80 C, - chauffer ledit granulé polymère à une température supérieure de 1 C à 5 C à sa température 10 de transition vitreuse Tg, -ajouter dans le mélangeur une composition lipophile liquide à température ambiante, comprenant ledit principe actif et maintenir le mélange obtenu à température pendant 2 à 10 minutes, - recueillir le granulé chargé ainsi obtenu dans un récipient fermé et laisser stabiliser pendant 15 24 heures. 2- Procédé de préparation d'un granulé polymère selon la 1 caractérisé en ce que le granulé de polymère est choisi parmi les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle ou les polyéthers block amides. 3- Procédé de préparation d'un granulé polymère selon la 1 caractérisé en ce que le granulé de polymère est un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comprenant entre 15% et 33% d'acétate de vinyle, de préférence de 20% à 25% d'acétate de vinyle. 4- Procédé de préparation d'un granulé polymère selon la 1 caractérisé en ce que le mélange du granulé polymère et de la composition lipophile se fait à une température supérieure de 3 C à la température de transition vitreuse Tg du granulé polymère. 5- Procédé de préparation d'un granulé polymère selon la 1 caractérisé en ce que le mélange du granulé polymère et de la composition lipophile est réalisé en l'absence d'additifs technologiques et de solvants du polymère. 35 6- Procédé de préparation d'un granulé polymère selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que la composition lipophile est constituée d'un composé lipophile liquide choisi parmi les huiles végétales, les huiles essentielles, les essences de parfums, les 20 25 30parfums, les insecticides et insectifuges, les alcools terpéniques, ou un mélange de ceux-ci. 7- Procédé de préparation d'un granulé polymère selon la précédente caractérisé en ce que la composition lipophile comprend, outre ledit composé liquide, un composé d'intérêt pur ou dissous dans un solvant approprié, soluble dans ledit composé liquide. 8- Granulé polymère chargé en principe actif, destiné à la fabrication d'articles aptes à délivrer ledit principe actif à un milieu cible caractérisé en ce qu'il comprend : a) 60 à 95 parties en poids d'un polymère ayant une température de transition vitreuse Tg comprise entre 20 C et 80 C, b) 5 à 40 parties en poids d'une composition lipophile liquide à température ambiante comprenant ledit principe actif 9- Granulé polymère chargé en principe actif selon la 8 caractérisé en ce que le granulé de polymère est choisi parmi les copolymères d'éthylène et d'acétate de vinyle ou les polyéthers block amides. 10- Granulé polymère chargé en principe actif selon la 8 caractérisé en ce que le granulé de polymère est un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comprenant entre 15% et 33% d'acéte de vinyle, de préférence de 20% à 25% d'acétate de vinyle. 11- Granulé polymère chargé en principe actif selon la 8 caractérisé en ce qu'il est dépourvu d'additifs technologiques et de solvants du polymère. 12- Granulé polymère chargé en principe actif selon l'une des 8 à 11 caractérisé en ce que la composition lipophile est constituée d'au moins un composé lipophile liquide choisi parmi les huiles végétales, les huiles essentielles, les essences de parfums, les parfums, les insecticides et insectifuges, les alcools terpéniques, ou un mélange de ceux-ci. 13- Granulé polymère chargé en principe actif selon la précédente caractérisé en ce que la composition lipophile comprend, outre ledit composé liquide, un composé d'intérêt pur ou dissous dans un solvant approprié, soluble dans ledit composé liquide. 14- Granulé polymère chargé en principe actif selon la 8 caractérisé en ce qu'il comprend : a) 60 à 80 parties en poids d 'un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comprenant de 15% à 33% d'acétate de vinyle, b) 20 à 40 parties en poids d'une composition liquide lipophile, et qu'il est dépourvu d'additifs technologiques et de solvants du copolymère. 15- Granulé polymère chargé en principe actif selon la 8 caractérisé en ce qu'il comprend : a) 65 à 75 parties en poids d'un copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle comprenant environ 20% d'acétate de vinyle, b) 25 à 35 parties en poids d'une composition liquide lipophile, et qu'il est dépourvu d'additifs technologiques et de solvants du copolymère. 15 16- Procédé de fabrication d'un article chargé en principe actif apte à délivrer ledit principe actif à un milieu cible caractérisé en ce que l'on soumet une quantité de granulé polymère chargé en principe actif selon l'une des 8 à 14 à une opération de formage thermique, par extrusion ou injection-moulage. 20 17- Procédé de fabrication d'un article chargé en principe actif apte à délivrer ledit principe actif à un milieu cible caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement les étapes consistant à : - préparer un granulé polymère chargé en principe actif par le procédé selon l'une des 1 à 7, 25 - soumettre ledit granulé chargé à une opération de formage, par extrusion ou injection moulage. 18- Application du procédé selon la 16 à la fabrication d'un article apte à délivrer à un milieu cible un parfum, un désodorisant, un déodorant, un médicament, un 30 insecticide ou insectifuge. 10 35
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B,A,C
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B29,A01,A61,C11
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B29B,A01N,A01P,A61L,C11B
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B29B 7,A01N 25,A01P 7,A61L 9,B29B 9,B29B 11,C11B 9
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B29B 7/94,A01N 25/10,A01P 7/04,A61L 9/04,B29B 9/16,B29B 11/06,C11B 9/00
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FR2895982
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UN ENSEMBLE COMPRENANT UN RECIPIENT SOUPLE ET UNE DOSE DE PRODUIT ALIMENTAIRE TARTINABLE CONDITIONNEE DANS LE RECIPIENT.
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L'invention concerne en général les conditionnements pour produits alimentaires tartinables. Plus précisément, l'invention concerne, selon un premier aspect, un système de conditionnement comprenant un récipient souple délimitant inté- rieurement un espace de conditionnement d'un produit alimentaire, et une dose de produit tartinable conditionné dans l'espace de conditionnement. On ne connaît pas actuellement de système de conditionnement de petites doses en volume selon des formes géométriques variées de produits alimentaires pâteux tartinables, permettant, après ouverture du récipient, l'expulsion du produit sur un support par simple pression manuelle sur le récipient. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un système de conditionnement répondant à ce besoin. Dans ce but, l'invention porte sur un système de conditionnement du type décrit ci-dessus, caractérisé en ce que le récipient comprend deux feuil-les en matière plastique souple conformées en demi-coque et scellées l'une avec l'autre le long d'une ligne à contour fermé formant un bord périphérique de l'espace de conditionnement, le récipient définissant un canal d'expulsion et comprenant une zone de rupture ou de déchirure obturant le canal d'expulsion, le produit tartinable étant un produit susceptible d'être expulsé progressivement hors du récipient par simple pression manuelle sur ledit récipient. Le système de conditionnement peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - la zone de rupture ou de déchirure est constituée par une zone affaiblie des demi-coques ; - la zone de rupture ou de déchirure présente des amorces de déchirure ; - chacune des feuilles est réalisée en un matériau plastique multicouches comprenant au moins une couche d'une matière plastique mécaniquement relativement plus résistante que les autres couches, et une couche 2 de matière plastique thermosoudable, la feuille présentant au total une épaisseur comprise entre 50 et 250 micromètres ; - l'espace de conditionnement présente un volume compris entre 5 et 50 millilitres ; le produit tartinable est pâteux ; et - le produit tartinable est un fromage à tartiner. Selon un second aspect, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un ensemble comprenant un récipient souple délimitant intérieurement un espace de conditionnement d'une dose d'un produit alimentaire, et une dose de produit tartinable conditionné dans l'espace de conditionnement, le procédé comprenant les étapes successives suivantes : - approvisionnement de deux feuilles en matière plastique, -scellement des feuilles l'une avec l'autre le long d'une ligne à contour fermée formant un bord périphérique de l'espace de conditionne- ment, cette ligne présentant une zone ouverte non scellée, - mise en volume de l'espace de conditionnement, faisant passer celui-ci d'un volume initial à un volume final supérieur au volume initial. - introduction de la dose de produit dans l'espace de conditionnement par la zone ouverte, - scellement de la zone ouverte. Le procédé peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - l'étape de mise en volume est réalisée par thermoformage des feuil- les en matière plastique ; - l'espace de conditionnement de l'ensemble fini présente un volume d'utilisation, l'espace de conditionnement étant amené pendant l'étape de mise en volume à un volume final supérieur de 5 à 30% au volume d'utilisation ; - les feuilles approvisionnées sont planes et sont disposées en vis-à-vis l'une parallèle à l'autre avant scellement le long de la ligne à contour fermé ; 3 - l'étape de thermoformage confère à l'espace de conditionnement une forme prédéterminée ; et - le scellement des feuilles l'une avec l'autre est réalisé par thermosoudage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limita-tif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un système de conditionne-ment selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus du système de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en élévation du système des figures 1 et 2, considéré suivant la flèche III de la figure 2 ; - la figure 4 est une autre vue en élévation du système des figures 1 et 2, considéré suivant la flèche IV de la figure 3 ; et - les figures 5A à 5E sont des représentations schématiques simplifiées des principales étapes du procédé de fabrication selon l'invention. L'ensemble 1 représenté sur les figures 1 à 4 comprend un récipient souple 2 délimitant intérieurement un espace de conditionnement 4 d'un produit alimentaire, et une dose 6 de produit tartinable conditionné dans l'es- pace de conditionnement 4. Le récipient 2 comprend deux demi-coques 8 et 10 concaves, as-semblées l'une avec l'autre. Les concavités des deux demi-coques 8 et 10 sont tournées l'une vers l'autre, et délimitent entre elles l'espace de conditionnement 4. Les demi-coques 8 et 10 sont assemblées l'une avec l'autre le long d'un bord périphérique 12 à contour fermé, qui entoure l'espace de conditionnement 4. Le bord 12 s'étend dans un plan P (figure 3) médian de l'ensemble 1. Le bord 12 présente, dans le plan P, une largeur variable le long de sa périphérie, qui n'est jamais inférieure à 3 mm. Comme le montrent les figures 3 et 4, les demi-coques 8 et 10 font saillie chacune d'un côté du plan P. L'ensemble 1, considéré suivant une direction perpendiculaire au plan P, présente une forme générale triangulaire. L'espace de conditionnement 4 présente également une forme triangulaire quand il est considéré suivant une direction perpendiculaire au plan médian P. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, le bord périphérique 12 du récipient présente des amorces de déchirures 14 à proximité de la pointe de l'espace de conditionnement 4 et ce des deux côtés de cette pointe. On notera également que la pointe de l'espace de conditionnement 4 est conformée en un canal 16 à section circulaire, présentant un diamètre de sensiblement 10 mm. Les amorces de déchirures 14 sont disposées des deux côtés opposés du canal 16. Comme on le voit sur les figures 1, 3 et 4, les demi-coques 8 et 10 sont profilées suivant une forme prédéterminée. Elles présentent une partie enflée 17 à proximité de la base de l'espace 4 triangulaire. Les demi-coques s'aplatissent progressivement à partir de cette partie enflée 17, jusqu'au canal 16. Les parties enflées des demi-coquilles 8 et 10 présentent vers la base de l'espace triangulaire 4 un profil semi-circulaire dans un plan per- pendiculaire à la fois au plan P et à la base (figure 3). Les parties enflées 17 présentent en revanche des profils elliptiques dans des plans parallèles à la base et perpendiculaires au plan P (figure 4). Pour consommer le produit alimentaire, il suffit de déchirer la pointe du récipient à partir des amorces 14 pour ouvrir le canal 16, puis de presser sur les parties enflées 17 pour expulser le produit par le canal 16. L'espace de conditionnement 4 présente un volume d'utilisation compris entre 10 m et 50 ml, et de préférence entre 20 ml et 40 ml. En variante, le récipient 2 présente une ligne d'affaiblissement s'étendant d'une amorce 14 à l'autre et facilitant le déchirement de la pointe du récipient. Le récipient 2 peut aussi comprendre seulement une ligne d'affaiblissement, et pas d'amorce de déchirure. En variante également, le récipient peut présenter au niveau du canal 16 une fente d'expulsion du produit, fermée par une languette amovible. La languette est par exemple collée au récipient et est susceptible d'être arra- chée manuellement. On va maintenant décrire le procédé de fabrication d'un ensemble tel que celui décrit ci-dessus, contenant du fromage fondu, en référence aux figures 5A à 5E. Le récipient 2 est fabriqué à partir d'une bande 18 de matière plastique enroulée sous la forme d'une bobine 20 représentée sur la figure 5A. La bande 18 est d'abord déroulée suivant une direction longitudinale représentée par la flèche F de la figure 5A et pliée le long d'une ligne cen- 5 traie L parallèle à la direction longitudinale de déroulement. La ligne centrale L divise la bande 18 en deux côtés de même largeur. L'opération de pliage permet donc d'amener en vis-à-vis deux feuilles 22 planes constituées chacune par un des côtés de la bande 18. Les feuilles 22 sont plaquées l'une contre l'autre. A l'étape suivante représentée sur la figure 5B, les feuilles 22 sont scellées l'une avec l'autre le long d'une ligne à contour fermé formant le bord périphérique 12 de l'espace de conditionnement 4. La ligne à contour fermé 12 présente une forme triangulaire dont la pointe est orientée vers le bas de la figure 5B. Elle présente une zone ouverte non scellée 24 au centre de la base du triangle, cette base étant tournée vers le haut de la figure 5B. Le scellement des feuilles 22 l'une avec l'autre est réalisé par thermosoudage. On obtient ainsi une ébauche 25 du récipient 2. La bande 18 est déroulée et pliée de manière progressive, des ébauches de récipient 25 étant formées les unes derrières les autres dans la bande 18 au fur et à mesure que celle-ci se déroule. Les ébauches 25 sont espacées longitudinalement et présentent toutes la même disposition et la même orientation par rapport à la bande. Le procédé de fabrication comprend ensuite une étape de mise en volume de l'espace de conditionnement 4 du récipient souple, illustrée à la figure 5C. En effet, à la fin de l'étape correspondant à la figure 5B, les deux feuilles 22 sont plaquées l'une contre l'autre. L'espace de conditionnement 4 est situé dans l'ébauche 25 à l'intérieur de la ligne scellée à contour fermé 12. Il présente un volume pratiquement nul. L'étape de mise en volume per-met de faire passer l'espace de conditionnement 4 d'un volume initial prati- quement nul à un volume final, supérieur au volume initial. Le volume final est supérieur de 5 % à 30 % au volume d'utilisation de l'espace de conditionnement, de manière à prendre en compte la rétraction des feuilles de 6 matières plastiques à chaud lors du remplissage de l'espace de conditionnement avec le produit alimentaire. De préférence, le volume final est supérieur de 10 % au volume d'utilisation. L'opération de mise en volume de l'espace de conditionnement 4 est réalisée en préchauffant d'abord les feuilles 22 à une température comprise entre 60 et 70 C de façon à les ramollir, puis en plaçant ces feuilles ramollies dans un moule de thermoformage (non représenté). Le moule comprend par exemple six alvéoles disposées côte à côte, chaque alvéole permettant de réaliser la mise en volume d'un espace de conditionnement 4. Un tronçon de la bande 18 portant six ébauches 25 est placé dans le moule, de façon à ce que chaque ébauche 25 se trouve dans une des alvéoles. On insuffle ensuite un gaz sous pression (par exemple de l'air chaud) dans les espaces de conditionnement 4 des six ébauches de récipient sou- pie, par les zones ouvertes 24. Sous l'effet de la pression du gaz, les feuilles 22 de matière plastique ramollies se déforment et viennent se plaquer sur les parois des alvéoles. L'opération de thermoformage permet donc d'obtenir un double résultat : il permet d'augmenter le volume de l'espace de conditionnement, et également de conférer à cet espace une forme prédétermi- née correspondant à celle de l'alvéole. A la fin de cette opération, le récipient a pratiquement sa forme définitive. On retire ensuite les récipients souples thermoformés du moule, et on introduit une dose de fromage fondu dans l'espace de conditionnement, par la zone 24 ouverte. Si nécessaire, on découpe partiellement le récipient au- tour de la zone ouverte, de façon à créer une ouverture de plus grande taille. Le fromage fondu est coulé dans le récipient thermoformé à chaud, à une température comprise entre 60 C et 120 C et de préférence entre 70 C et 100 C. Il est à noter que le fromage fondu versé à l'intérieur de l'espace de conditionnement provoque un échauffement des feuilles de matériau plastique thermoformées, qui peut conduite à une légère rétraction de ces feuil-les. Ceci peut donc provoquer une légère réduction du volume de l'espace de conditionnement 4. 7 Comme à l'étape précédente, on remplit simultanément six récipients disposés successivement sur la bande 18. Après remplissage de l'espace de conditionnement 4 par une dose de fromage fondu, on ferme l'ouverture de remplissage en thermocollant les deux feuilles 22 l'une contre l'autre, et on laisse refroidir le fromage fondu. L'opération de scellage de l'ouverture et le refroidissement du produit peu-vent conduire à une seconde réduction de volume de l'espace de conditionnement. Dans une dernière étape, on découpe la bande 18 le long du bord pé- riphérique 12, en réalisant les amorces de déchirure 14. Le matériau plastique utilisé pour réaliser le récipient souple 2 doit ré-pondre à certaines spécificités. Il doit être compatible avec les produits alimentaires. Il doit être étanche et constituer une barrière vis-à-vis de l'environnement pour permettre la protection et la conservation du produit condi- tionné au froid et éventuellement hors froid. Il doit être thermoformable, mais ne pas se rétracter dans une proportion trop importante après le thermoformage lors de la coulée à chaud du fromage et lors du refroidissement de celui-ci. II doit être thermoscellable. Il doit être suffisamment souple pour permettre l'expulsion progressive du produit conditionné par pression sur l'emballage. Il doit être déchirable, pour permettre l'ouverture de l'ensemble. Enfin, il est de préférence imprimable. On utilise de préférence des matériaux multicouche, comprenant par exemple une couche de polyamide et une couche de polyéthylène, ou successivement une couche de polyamide, une couche de polyéthylène, une couche d'éthylvinylalcool et une couche de polyéthylène, ou successivement une couche de polyester, une couche de polyéthylène, une couche d'éthylvinylalcool et une couche de polyéthylène. La couche du matériau constituant la face extérieure du récipient sera donc constituée soit de polyamide, soit de polyester. Ces matériaux sont imprimables, et permettent de conférer à la feuille sa rigidité et sa déchirabilité. La couche disposée le plus à l'intérieur du récipient, au contact du produit alimentaire, est de préférence constituée de polyéthylène qui est un matériau thermoscellable. L'ajout de couches intermédiaires d'éthylvinylalcool 8 ou de polyéthylène permet d'augmenter l'étanchéité du matériau, et donc d'allonger la durée de conservation du produit alimentaire conditionné. L'épaisseur des feuilles est comprise entre 50 pm et 250 pm, et de préférence elle est comprise entre 80 pm et 200 pm. Le procédé décrit ci-dessus présente de multiples avantages. II permet de réaliser des récipients souples contenant de petits volumes de produit alimentaire. Ce résultat est obtenu en scellant d'abord deux feuilles de matière plastique l'une contre l'autre le long d'une ligne à contour fermé présentant une zone ouverte, puis en mettant en volume l'espace de conditionnement délimité à l'intérieur de la ligne scellée, avant de remplir l'espace de conditionnement, et de sceller la zone ouverte. La mise en volume peut être réalisée de manière particulièrement avantageuse par thermoformage, car ce procédé permet de conférer rapidement et simplement un volume et une forme prédéterminés donnés à l'es- pace de conditionnement. Il est ainsi possible de réaliser des récipients présentant une grande variété de forme, carrée, ronde, en forme de fleurs ou d'animaux. Le procédé décrit ci-dessus peut présenter de multiples variantes. Ainsi, il est possible d'utiliser d'autres méthodes que le thermofor- mage sous pression de gaz pour réaliser la mise en volume de l'espace de conditionnement. La mise en volume peut être réalisée par exemple par thermoformage sous vide en plaçant l'ébauche de récipient à l'intérieur de l'alvéole d'un moule de thermoformage, puis en tirant au vide entre les feuil-les et la paroi de l'alvéole, de façon à venir plaquer la feuille contre la paroi du moule. II est possible de réaliser la découpe de la bande le long du bord périphérique du récipient après thermoformage mais avant remplissage de l'espace de conditionnement par le produit alimentaire. Les ébauches de récipient peuvent être disposées sur la bande selon une disposition différente de ce qui a été décrit ci-dessus. Ainsi, les ébauches de récipient successives peuvent être disposées alternativement pointe en haut et pointe en bas, de façon à utiliser la plus grande partie possible de la surface de la bande, et à limiter les chutes. 9 Dans ce cas, les orifices de remplissage des différentes ébauches sont si-tués alternativement à la base de l'ébauche triangulaire et à la pointe de cette ébauche. Suivant un autre mode de réalisation, il est possible de dis-poser les ébauches de récipient alternativement pointe en haut et pointe en bas, les orifices de remplissage étant toujours situés à la base des ébauches. Dans ce cas, on découpe la bande avant remplissage de l'espace de conditionnement par le produit alimentaire de façon à séparer les ébauches pointe en haut des ébauches pointe en bas, et on retourne les ébauches pointe en haut de façon à placer l'orifice de remplissage vers le haut. Le scellement peut être réalisé par une autre méthode que le thermosoudage, par exemple à l'aide d'une colle compatible avec les produits alimentaires. Le récipient peut être formé non pas à partir d'une bande pliée de manière à amener deux feuilles en vis-à-vis mais à partir de deux feuilles initialement indépendantes plaquées l'une contre l'autre. Ces pâtes présen- tent typiquement une viscosité comprise entre X et Y. L'invention a été décrite dans son application à du fromage fondu, mais elle est applicable à toute produit alimentaire à tartiner qui peut être conditionné directement dans l'emballage définitif, plus spécifiquement des fromages frais, des fromages frais fondus, et de façon plus générale, toute pâte laitière à tartiner. Elle s'applique également à tous les produits alimentaires dont les propriétés rhéologiques sont telles qu'ils peuvent être expulsés du récipient par simple pression sur celui-ci (compote, confiture, lait concentré...)
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L'invention concerne un système de conditionnement comprenant un récipient (2) souple délimitant intérieurement un espace de conditionnement d'un produit alimentaire et une dose de produit tartinable conditionné dans l'espace de conditionnement, caractérisé en ce que le récipient (2) comprend deux feuilles en matière plastique souple conformées en demi-coques et scellées l'une avec l'autre le long d'une ligne à contour fermé formant un bord périphérique (12) de l'espace de conditionnement, le récipient définissant un canal d'expulsion (16), et comprenant une zone de rupture ou de déchirure obturant le canal d'expulsion, le produit tartinable étant un produit susceptible d'être expulsé progressivement hors du récipient (2) par ledit canal par simple pression manuelle sur ledit récipient (2).
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1. Système de conditionnement comprenant un récipient (2) souple délimitant intérieurement un espace de conditionnement (4) d'un produit alimentaire, et une dose (6) de produit tartinable conditionné dans l'espace de conditionnement (4), caractérisé en ce que le récipient (2) comprend deux feuilles (22) en matière plastique souple conformées en demi-coques et scellées l'une avec l'autre le long d'une ligne à contour fermé formant un bord périphérique (12) de l'espace de conditionnement (4), le récipient définissant un canal d'expulsion (16) et comprenant une zone de rupture ou de déchirure obturant le canal d'expulsion, le produit tartinable étant un produit susceptible d'être expulsé progressivement hors du récipient (2) par ledit canal par simple pression manuelle sur ledit récipient (2). 2. Système de conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que la zone de rupture ou de déchirure est constituée par une zone 15 affaiblie des demi-coques. 3. Système de conditionnement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la zone de rupture ou de déchirure présente des amorces de déchirure (14). 4. Système de conditionnement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chacune des feuilles (22) est réalisée en un matériau plastique multicouches comprenant au moins une couche d'une matière plastique mécaniquement relativement plus résistante que les autres couches, et une couche de matière plastique thermosoudable, la feuille (22) présentant au total une épaisseur comprise entre 50 et 250 micromè- 25 tres. 5. Système de conditionnement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'espace de conditionnement (4) présente un volume compris entre 5 et 50 millilitres. 6. Système de conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le produit tartinable est pâteux. 7. Système de conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le produit tartinable est un fromage à tartiner. 11 8. Procédé de fabrication d'un ensemble (1) comprenant un récipient souple (2) délimitant intérieurement un espace de conditionnement (4) d'un produit alimentaire, et une dose (6) de produit tartinable conditionnée dans l'espace de conditionnement (4), caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes successives suivantes : - approvisionnement de deux feuilles (22) en matière plastique, - scellement des feuilles (22) l'une avec l'autre le long d'une ligne à contour fermé formant un bord périphérique (12) de l'espace de conditionnement (14), cette ligne présentant une zone ouverte (24) non scellée, - mise en volume de l'espace de conditionnement (4), faisant passer celui-ci d'un volume initial à un volume final supérieur au volume initial. - introduction de la dose de produit dans l'espace de conditionnement (4) par la zone ouverte (24), -scellement de la zone ouverte (24). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'étape de mise en volume est réalisée par thermoformage des feuilles (22) en matière plastique. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'espace de conditionnement (4) de l'ensemble (1) fini présente un volume d'utilisation, l'espace de conditionnement (4) étant amené pendant l'étape de mise en volume à un volume final supérieur de 5 à 30% au volume d'utilisation. 11. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que les feuilles (22) approvisionnées sont planes et sont dispo-sées en vis-à-vis l'une parallèle à l'autre avant scellement le long de la ligne à contour fermé. 12. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce que l'étape de thermoformage confère à l'espace de conditionnement (4) une forme prédéterminée. 13. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 12, caractérisé en ce que le scellement des feuilles (22) l'une avec l'autre est réalisé par thermosoudage.
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B
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B29,B65
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B29C,B65D,B65B
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B29C 51,B65D 85,B65B 7,B65B 9,B65B 25,B65D 83
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B29C 51/00,B65D 85/76,B65B 7/16,B65B 9/04,B65B 9/08,B65B 25/08,B65B 25/10,B65D 83/00
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FR2887954
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A1
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DISPOSITIF DE RACCORDEMENT
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1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un dispositif de raccordement qui empêche un gaz sous pression, circulant à l'intérieur d'éléments raccordés, de fuir vers l'extérieur. En particulier, l'invention se rapporte à un dispositif de raccordement qui réalise un raccord entre un joint torique et une bague d'appui en tant qu'éléments d'étanchéité. 2. Description de la technique apparentée Ces dernières années, le développement d'un cycle de réfrigération utilisant du gaz CO2 (appelé ensuite gaz de dioxyde de carbone) en tant que milieu de réfrigération progresse avec la tendance allant vers des systèmes de réfrigération sans chlorofluorocarbones. Un système qui utilise du gaz de dioxyde de carbone en tant que milieu de réfrigération, utilise également des tuyaux pour réaliser une liaison entre des dispositifs de réfrigération, comme dans des systèmes classiques. Un dispositif de raccordement tel qu'un raccord de tuyau est utilisé pour réaliser un raccord entre un tuyau et un dispositif de réfrigération ou entre des tuyaux. Lorsque du gaz de dioxyde de carbone est utilisé en tant que milieu de réfrigérat:i_on, le gaz de dioxyde de carbone est mis sous pression à environ 15 MPa, ce qui est une pression supérieure à la pression du chlorofluorocarbone, et ce gaz de dioxyde de carbone sous pression circule au travers des tuyaux. Un dispositif de raccordement qui réalise un raccord entre des tuyaux au travers desquels le gaz de dioxyde de carbone sous pression circule, est préparé en utilisant un joint torique en tant qu'élément d'étanchéité en caoutchouc, et une bague d'appui qui assure les performances d'étanchéité du joint torique en empêchant le joint torique de se soulever et de s'arracher en raison d'une différence entre la pression du gaz et la pression à l'extérieur des tuyaux. Le joint torique est disposé pour réaliser une étanchéité entre une surface d'étanchéité d'un élément de raccordement disposé dans le dispositif de raccordement de tuyaux et une surface d'étanchéité de l'autre élément de raccordement. La bague d'appui est disposée pour supporter le joint torique dans 2887954 2 la direction dans laquelle le joint torique se déplace en raison d'une différence entre la pression à l'intérieur du dispositif de raccordement et la pression à l'extérieur du dispositif de raccordement. Les inventeurs de la présente invention ont déposé au préalable la publication internationale N 2004/061 353 et la publication de demande de brevet des Etats-Unis N 2005/0 023 828 qui décrivent un dispositif de raccordement pour raccord de tuyau utilisant un joint torique et une bague d'appui. La figure 8A est une vue en coupe transversale d'un état de raccordement d'un dispositif de raccordement 7 et la figure 8B est une vue en coupe transversale partielle d'une partie pertinente A dans un état où le dispositif de raccordement est: au milieu du raccordement. La figure 9A est une vue en coupe transversale d'un état de raccordement du dispositif de raccordement 7, la figure 9B est une vue en coupe transversale partielle d'une partie pertinente dans un état où le dispositif de raccordement est au milieu du raccordement et la figure 9C est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A dans le cas où l'intérieur du dispositif de raccordement est sous pression. Comme représenté sur les figures 8A à 9C, un raccord de tuyau 7 comprend un raccord mâle 8 et un raccord femelle 9, et forme une configuration d'étanchéité cylindrique au total utilisant un joint torique 11. Une convexité d'engagement cylindrique 81 est formée sur le raccord mâle 8 et le joint torique 11 est installé sur la convexité d'engagement 81. Une bague d'appui 10 est installée sur la convexité d'engagement 81 sur laquelle le joint torique il est installé, de façon adjacente au joint torique 11. Sur les figures 8A à 9C, la référence numérique 12 indique une protection en tant qu'élément empêchant une chute qui empêche le joint torique 11 et la bague d'appui 10 de tomber. La bague d'appui 10 est constituée d'un matériau de résine ayant une propriété d'imperméabilité à une transmission de milieu de réfrigération supérieure à celle du joint torique 11. Le raccord femelle 9 est muni d'une concavité d'engagement 91 ayant une périphérie interne cylindrique qui est engagée avec la convexité d'engagement 81, la bague d'appui 10, le joint torique 11 et la protection 12 respectivement. En engageant la convexité 2887954 3 d'engagement 81 avec la convexité d'engagement 81, la formation d'une voie de circulation de milieu de réfrigération est empêchée, en empêchant ainsi le milieu de réfrigération de fuir à l'atmosphère. Sur la base de cette configuration, la bague d'appui 10 est comprimée par le joint torique 11 en raison de la pression du milieu de réfrigération, en remplissant ainsi l'espacement entre la concavité d'engagement et la convexité d'engagement et en augmentant les performances d'étanchéité. En particulier, dans les configurations représentées sur les figures 9A à 9C, une surface chanfreinée mâle 81b le long de laquelle la distance entre les surfaces d'étanchéité 81a et 91a diminue progressivement vers une partie sous pression du milieu de réfrigération, est formée sur la convexité d'engagement 81 sur laquelle la bague d'appui 10 est installée. En outre, une surface chanfreinée interne l0a qui correspond à la surface chanfreinée mâle 81b est formée sur la bague d'appui 10 du côté du diamètre interne de la bague d'appui 10. Lorsque la pression interne (c'est-à-dire la pression du milieu de réfrigération) est appliquée, la bague d'appui 10 est entraînée en une forme de coin par la force de pression du joint torique 11, en augmentant ainsi les performances d'étanchéité. Les références numériques non expliquées ici sont expliquées ultérieurement dans les modes de réalisation de la présente invention. La figure 8B est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A dans un état où le dispositif de raccordement se trouve au milieu du raccordement. Dans les configurations représentées sur la figure 8A et la figure 8B, la bague d'appui 1.0 présente une ductilité inférieure à celle du joint torique 11, et est très peu déformée par la pression. De ce fait, de manière à obtenir une étanchéité sûre, la surface d'étanchéité mâle 91a et le diamètre externe de la bague d'appui 10 doivent être en contact ferme l'un avec l'autre, même lorsqu'un diamètre interne 4F de la surface d'étanchéité mâle 91a présente une tolérance maximum et lorsqu'un diamètre externe (I)B de la bague d'appui 10 présente une tolérance minimum. Cependant, sur la base de la combinaison des tolérances, 4F est inférieur à O. De ce fait, la compression de la bague d'appui est importante et une force d'insertion importante est nécessaire au moment: du raccordement, ce qui fait qu'il est difficile d'obtenir un assemblage satisfaisant. La figure 9C est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A dans un état où le dispositif de raccordement est au milieu du raccordement. Dans les configurations représentées sur les figures 9A à 9C, le diamètre interne e de la surface d'étanchéité mâle 91a et le diamètre externe 4B de la bague d'appui 10 présentent la même relation de dimension. De ce fait, il se pose également le même problème. La figure 10 est: une vue en coupe transversale partielle de la convexité d'engagement 81 en vue d'expliquer un autre problème classique tel que, même lorsque la bague d'appui 10 est montée dans une orientation opposée, il est difficile de confirmer la différence en raison du même diamètre externe. La bague d'appui 10 est une petite partie, et il est pratiquement impossible de faire une distinction visuellement entre les directions d'inclinaison du côté du diamètre interne lorsque la bague d'appui 10 présente une couleur naturelle blanche en raison du coût. Cependant, lorsque le joint torique 11 et la protection 12 sont assemblés ensemble avec la bague d'appui 10, il peut se révéler un assemblage erroné, lorsqu'il se produit, du fait que la bague d'appui 10 n'entre pas dans la concavité d'engagement 91. Dans ce cas, un réassemblage devient nécessaire. Les figures ilA à 11C sont des vues en coupe transversale partielles de la partie pertinente A représentant la séparation des raccords du dispositif de raccordement 7. La figure 11A représente un état avant que les raccords ne soient séparés, où il existe une pression résiduelle à l'intérieur du dispositif de raccordement 7. La figure 11B représente un état où les raccords sont séparés. La figure 11C représente un état où un gaz interne est libéré. Lorsque les raccords sont séparés, le gaz restant à l'intérieur des raccords fuit à l'extérieur lorsque la bague d'appui 10 est séparée de la surface d'étanchéité mâle 91a. De ce fait, il existe un risque d'appliquer une contrainte sur l'opérateur qui sépare les raccords du dispositif de raccordement. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée à la lumière des problèmes classiques ci-dessus. C'est un but de la présente invention de fournir un dispositif de raccordement permettant d'augmenter les performances d'assemblage en diminuant la force d'insertion, au moment ou l'on raccorde un raccord, sans perdre les performances d'étanchéité. C'est un autre but de la présente invention de fournir un dispositif de raccordement qui facilite la confirmation de l'orientation d'une bague d'appui et qui permet d'éviter un assemblage erroné. C'est encore un autre but de la présente invention de fournir un dispositif de raccordement ayant aucun risque d'appliquer une contrainte sur l'opérateur durant le travail de séparation de raccords. De manière à atteindre le but ci-dessus, conformément à un premier aspect de la présente invention, il est fourni un dispositif de raccordement comportant un élément mâle (8) et un élément femelle (9) qui sont raccordés l'un à l'autre, les éléments ayant des voies de circulation (8a et 9a) respectivement à travers lesquelles le gaz sous pression circule, où l'élément mâle (8) comprend une convexité d'engagement cylindrique (81) , un élément d'étanchéité (11) qui est installé sur la périphérie externe de la convexité d'engagement (81), en réalisant ainsi une étanchéité entre les surfaces d'étanchéité (81a et 91a) de l'élément mâle et de l'élément femelle (8 et 9) respectivement, et une bague d'appui (10) qui est constituée d'un matériau au travers duquel le gaz est transmis moins facilement qu'à travers l'élément d'étanchéité (11), et qui supporte l'élément d'étanchéité (11) qui reçoit une différence de pression entre la pression interne et la pression externe des éléments mâle et femelle (8 et 9), la bague d'appui (10) présente une surface chanfreinée interne (l0a) correspondant à la surface chanfreinée mâle (81b), au niveau du côté du diamètre interne de la bague d'appui (10), la surface chanfreinée mâle (81b) et la surface chanfreinée interne de bague (10a) compriment la bague d'appui (10) mise sous pression par l'élément d'étanchéité (11) qui reçoit la différence de pression, entre les surfaces d'étanchéité (81a et 91a), en mettant ainsi en contact étroit la bague d'appui (10) avec les surfaces rendues étanches (81a et 91a) et en empêchant le gaz, circulant à l'intérieur, de fuir vers l'extérieur, la bague d'appui (10) comporte une surface chanfreinée externe de bague (10b) inclinée dans la même direction que celle de la surface chanfreinée interne de bague (10a), du côté de la périphérie externe de la bague d'appui (10), et: une surface chanfreinée femelle (91b) correspondant à la surface chanfreinée externe de bague (10b), sur la surface d'étanchéité (91a) de l'élément femelle (9) à une position correspondant à la bague d'appui (10), et un angle d'inclinaison interne (a) de la surface chanfreinée mâle (81b) et de la surface chanfreinée interne de bague (l0a) respectivement, et un angle d'inclinaison externe ((3) de la surface chanfreinée externe de bague (10b) et de la surface chanfreinée femelle (91b), sont respectivement établis suivant la relation suivante: angle d'inclinaison interne (a) > angle d'inclinaison externe ((3) > 0 degré. En tant qu'exemple spécifique, a est établi à 30 degrés et (3 est établi à 10 degrés. Conformément à ce premier aspect de l'invention, une surface chanfreinée externe de bague (10b) et une surface chanfreinée femelle correspondante (91b) sont prévues. Avec cet agencement, le côté de périphérie externe d'une bague d'appui (10) peut subir une mise en contact après que les surfaces coniques sont insérées, au lieu d'une imbrication classique des surfaces cylindriques. A la place de l'insertion de la bague d'appui tout en la comprimant d'un niveau prédéterminé depuis le début, un niveau de compression final peut être établi sur la base d'une valeur de poussée après l'insertion. De ce fait, la force d'insertion au moment du raccordement peut être diminuée. Les figures 3A à 3C sont des vues en coupe transversale partielles de la partie pertinente A de la figure 2A. La figure 3A représente un état au milieu du raccordement. La figure 3B représente un état après que le raccordement est terminé. La figure 3C représente un état où l'intérieur est mis sous pression. Comme représenté sur ces dessins, du fait qu'une différence d'angle de l'angle d'inclinaison interne (a) supérieur à l'angle d'inclinaison externe ([3) est prévu, la forme de la bague d'appui (10) et la forme de l'espace logeant de la bague d'appui (10) sont chanfreinées de sorte que l'espace devient progressivement plus petit en direction du côté sous pression. Par conséquent, lorsque la pression interne (c'est-à-dire la pression du milieu de réfrigération) est appliquée, la bague d'appui (10) est entraînée en une forme de coin par la force de pression d'un élément d'étanchéité (11), en assurant ainsi les performances d'étanchéité (se reporter à la figure 3C). Avec l'agencement ci-dessus, le dispositif de raccordement, configuré par l'élément d'étanchéité (11) tel qu'un joint torique en caoutchouc et la bague d'appui (10) constituée en résine, peut être inséré avec une petite force pour réaliser un raccord entre les tuyaux sans perdre les performances d'étanchéité, en améliorant ainsi les performances d'assemblage. La figure 4 comprend une vue en coupe transversale de la bague d'appui (10) conforme à la présente invention, et des vues en plan des deux côtés de la bague d'appui (10). Comme représenté sur la figure 4, du fait que la section transversale est chanfreinée, il existe une grande différence entre les formes des deux surfaces de la bague d'appui, en facilitant ainsi la confirmation d'une direction de la bague d'appui et la diminution d'un assemblage erroné. Même après que la bague d'appui est installée sur la convexité d'engagement (81), une orientation de la bague d'appui peut être visuellement confirmée à partir de l'inclinaison de la surface périphérique externe. Les figures 5A à 5C sont des vues en coupe transversale partielles de la partie pertinente A lorsque les raccords du dispositif de raccordement 7 sont séparés. La figure 5A représente un état avant que les raccords ne soient séparés et il existe une pression résiduelle à l'intérieur des raccords. La figure 5B représente un état au milieu de la séparation. La figure 5C représente un état où l'intérieur est libéré. Comme représenté sur ces dessins, lorsque les raccords sont séparés, la surface de contact de la bague d'appui (10) diminue progressivement à l'extérieur, et le gaz interne résiduel fuit progressivement. De ce fait, ceci diminue la contrainte appliquée sur l'opérateur qui sépare les raccords. Conformément à un second aspect de la présente invention, un diamètre interne d'une première partie cylindrique (91c) à l'extérieur de la surface chanfreinée femelle (91b) formée sur le raccord femelle (9) est exprimé sous la forme d'un premier diamètre femelle (e1), un diamètre interne de la surface d'étanchéité (91a) à l'intérieur de la surface chanfreinée femelle (91b) est exprimé sous la forme d'un second diamètre femelle (4)F2), et ces diamètres et un diamètre externe (4)B) de la bague d'appui (10) sont établis suivant la relation suivante: premier diamètre femelle (el) >_ diamètre externe de bague d'appui (4)B) > second diamètre femelle (4)F2). En tant qu'exemple, el est établi à 4)11,35, 4)B est établi égal à 11,3 et 4)F2 est établi égal à 4)10,75. Conformément à un second aspect de la présente invention, la bague d'appui (10) peut être insérée sans la comprimer. De ce fait, les performances d'assemblage peuvent être améliorées en diminuant la force d'insertion de la bague d'appui (10) au moment du raccordement. Conformément à un troisième aspect de la présente invention, le matériau de la bague d'appui (10) est de la résine de nylon (PA) et de préférence le matériau est du nylon 1010 (PA1010). La figure 6 est un graphe représentant une comparaison entre la probabilité de fuite et la force d'insertion (dureté) en fonction du matériau de la bague d'appui (10). Comme cela est évident d'après la figure 6, un résine de nylon (telle que PA6, PA11, PA66 et PA612) présente des performances les plus proches des valeurs cibles de probabilité de fuite et de force d'insertion. En particulier, le nylon 1010 (PA1010) est le meilleur et satisfait les valeurs cibles de probabilité de fuite et de force d'insertion. Conformément à un troisième aspect de l'invention, la perméabilité d'un milieu de réfrigération peut être diminuée et la facilité d'insertion de la bague d'appui peut être améliorée. Conformément à un quatrième aspect de la présente invention, le gaz est un gaz de dioxyde de carbone (CO2). Conformément au quatrième aspect de la présente invention, la présente invention est appliquée de façon appropriée à un dispositif de raccordement tel qu'un raccord de tuyau qui réalise un raccord entre les voies de circulation de milieu de réfrigération dans un cycle de réfrigération utilisant du gaz CO2 en tant que milieu de réfrigération présentant une pression de fonctionnement élevée et un coefficient de transmission important. A ce propos, les références numériques entre parenthèses, pour indiquer les moyens ci-dessus, sont prévues représenter la relation des moyens spécifiques qui seront décrits ultérieurement dans un mode de réalisation de l'invention. La présente invention peut être plus complètement comprise d'après la description des modes de réalisation préférés de l'invention présentée cidessous, en association avec les dessins annexés. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Sur les dessins. La figure 1 est un schéma simplifié d'un cycle de réfrigération R conforme au mode de réalisation de la présente invention. La figure 2A est une vue en coupe transversale du raccord de tuyau 7 représentant un état de raccordement conforme au premier mode de réalisation de la présente invention; la figure 2B est une vue en coupe transversale de la partie pertinente A représentée sur la figure 2A, représentant un état avant le raccordement des raccords, et la figure 2C est une vue en coupe transversale agrandie de la bague d'appui 10. La figure 3A est.: une vue en coupe transversale partielle de la partie concernée A de la figure 2A, représentant un état au milieu du raccordement; la figure 3B est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A de la figure 2A, représentant un état après que le raccordement est terminé, et la figure 3C est une vue en coupe transversale partielle de la partie concernée A de la figure 2A, remplacement un état tel que l'intérieur est mis sous pression. La figure 4 comprend une vue en coupe transversale de la bague d'appui 10 conforme à la présente invention, et des vues 30 en plan des deux faces de la bague d'appui 10. La figure 5A est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A lorsque les raccords du dispositif de raccordement 7 sont séparés, représentant un état avant que les raccords ne soient séparés et qu'il existe une pression résiduelle à l'intérieur des raccords, la figure 5B est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A lorsque les raccords du dispositif de raccordement 7 sont séparés, représentant un état au milieu de séparation et la figure 5C est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A lorsque les raccords du dispositif de i.. raccordement 7 sont séparés, représentant un état où l'intérieur est libéré. La figure 6 est un graphe représentant une comparaison entre la probabilité de fuite et la force d'insertion (dureté) en 5 fonction du matériau de la bague d'appui 10. La figure 7 est une vue en coupe transversale partielle d'une partie pertinente du raccord de tuyau 7 conformément au second mode de réalisation de la présente invention. La figure 8A est une vue en coupe transversale d'un état de raccordement d'un dispositif de raccordement classique 7 et la figure 8B est une vue en coupe transversale partielle d'une partie pertinente A dans un état où le dispositif de raccordement est au milieu du raccordement. La figure 9A est une vue en coupe transversale d'un état de raccordement du dispositif de raccordement classique 7, la figure 9B est une vue en coupe transversale partielle d'une partie pertinente dans un état où le dispositif de raccordement classique est au milieu du raccordement et la figure 9C est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A dans un état où l'intérieur du dispositif de raccordement classique est mis sous pression. La figure 10 est une vue en coupe transversale partielle de la convexité d'engagement 81 en vue d'expliquer un autre problème classique. La figure 11A est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A représentant la séparation du raccord du dispositif de raccordement 7 des figures 8A et 8B (figures 9A à 9C), représentant un état où les raccords sont séparés, où il existe une pression résiduelle à l'intérieur du dispositif de raccordement 7, la figure 11B est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A représentant la séparation des raccords du dispositif de raccordement 7 des figures 8A et 8B (figures 9A à 9C), représentant un état où les raccords sont séparés, et la figure 11C est une vue en coupe transversale partielle de la partie pertinente A représentant la séparation des raccords du dispositif de raccordement 7 des figures 8A et 8B (figures 9A à 9C), représentant un état où le gaz interne est libéré. 2887954 11 DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Les modes de réalisation de la présente invention sont expliqués en détail ci-dessous en faisant référence aux dessins annexés. Un premier mode de réalisation est tout d'abord expliqué. La figure 1 est un schéma simplifié d'un cycle de réfrigération R conforme au mode de réalisation de la présente invention. Le cycle de réfrigération R utilise un gaz de dioxyde de carbone en tant que milieu de réfrigération et comprend des éléments constitutifs connus d'un compresseur de milieu de réfrigération 1, d'un condenseur de milieu de réfrigération 2, d'une soupape de détente 3, d'un évaporateur de réfrigération 4, et d'un accumulateur 5 qui sont reliés les uns aux autres. En particulier, ces dispositifs de réfrigération sont reliés les uns aux autres avec un tuyau de réfrigérant 6 comportant des raccords de tuyau (c'est-à-dire, un dispositif de raccordement 7 dans la présente invention). Sur la figure 1, la référence numérique 2a indique un dispositif soufflant de l'air qui fournit de l'air d'échange thermique à l'évaporateur de réfrigération 4. La figure 2A est une vue en coupe transversale du raccord de tuyau 7 représentant un état de raccordement conforme au premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2B est une vue en coupe transversale de la partie pertinente A représentée sur la figure 2A, représentant un état avant le raccordement des raccords. La figure 2C est une vue en coupe transversale agrandie de la bague d'appui 10. Le raccord de tuyau 7 comprend un raccord mâle (un élément mâle dans la présente invention) 8 et un raccord femelle (un élément femelle dans la présente invention) 9. Les deux raccords 8 et 9 sont configurés en soudant un tuyau pour réfrigérant circulaire 6 et un bloc de raccordement ensemble. Le tuyau pour réfrigérant 6 est habituellement constitué d'un matériau métallique tel que de l'aluminium, du cuivre, du laiton, de l'acier inoxydable et de l'acier. Dans la présente invention, de l'aluminium A3004 présentant un revêtement de brasage A4004 plaqué sur la périphérie externe est utilisé. Le bloc de raccordement est également constitué du même matériau que celui du tuyau pour réfrigérant 6. Dans le présent mode de réalisation, de l'aluminium A7000 est utilisé pour le bloc de raccordement. 2887954 12 Le raccord mâle 8 présente la convexité d'engagement 81 au niveau d'une première extrémité (c'est-à-dire, le côté droit sur les figures 2A à 2C), un trou d'insertion de câblage 82 formé au niveau de l'autre extrémité (c'est-à-dire, le côté gauche sur les figures 2A à 2C), un trou continu (c'est-à-dire une voie de circulation dans la présente invention) qui réalise un raccordement entre la convexité d'engagement 81 et le trou d'insertion de câblage 82, et un trou pour boulon 83. La convexité d'engagement 81 est formée en une forme cylindrique. Le joint torique 1]_ en tant qu'élément d'étanchéité, la bague d'appui 10 en tant qu'élément de réception de pression, et la protection 12 en tant que matériau empêchant une fuite, sont installés sur la pér=iphérie externe de la convexité d'engagement 81, comme représenté sur la figure 2B. La surface chanfreinée mâle 81b, le long de laquelle la distance entre les surfaces d'étanchéité 81a et 91a des raccords mâle et femelle 8 et 9 diminue respectivement progressivement vers la partie du milieu de réfrigération mise sous pression par du gaz de dioxyde de carbone (c'està-dire, vers l'extérieur), est formée sur la convexité d'engagement 81 sur laquelle la bague d'appui 10 est installée. Le joint torique 11 présente une forme torique, et présente une section transversale approximativement circulaire. Le joint torique 11 est constitué d'un matériau élastique tel que du caoutchouc. Dans le présent mode de réalisation, un caoutchouc isobutylène-isoprène (IIR) est utilisé pour le joint torique 11, en réalisant ainsi une étanchéité entre les surfaces d'étanchéité 81a et 91a. La bague d'appui 10 est sans fin dans une direction circonférentielle. Un matériau présentant une perméabilité plus faible, pour un milieu de réfrigération, que celle du joint torique 11, est utilisé pour la bague d'appui 10. En particulier, du nylon 1010 qui présente une perméabilité faible pour un milieu de réfrigération, une dureté faible et une petite force d'insertion, est utilisé pour la bague d'appui 10 (se reporter à la figure 6). Avec cet agencement, non seulement le joint torique:11, mais également la bague d'appui 10 peuvent enfermer de façon étanche le milieu de réfrigération avec de hautes performances. Le côté du diamètre interne de la bague d'appui 10 comporte 40 la surface chanfreinée interne de bague l0a qui correspond à la surface chanfreinéemâle 81b. La surface chanfreinée mâle 81b et la surface chanfreinée interne de bague 10a compriment la bague d'appui 10 entre les surfaces d'étanchéité 81a et 91a, la bague d'appui 10 étant mise sous pression par le joint torique 11 qui reçoit une différence de pression entre les pressions interne et externe des raccords mâle et femelle 8 et 9. Il en résulte que les surfaces d'étanchéité 81a et 91a sont en contact étroit l'une avec l'autre, en empêchant ainsi que le gaz de dioxyde de carbone, circulant à l'intérieur, ne fuit vers l'extérieur. Conformément au présent mode de réalisation, la surface chanfreinée externe de bague 10b présente une pente dans la même direction que celle de la surface chanfreinée interne de bague 10a, est formée sur la périphérie externe de la bague d'appui 10. L'angle d'inclinaison interne a de la surface chanfreinée interne de bague:LOa est établi à 30 degrés, et l'angle d'inclinaison externe (3 de la surface chanfreinée externe de bague 10b est établi à 20 degrés, en obtenant ainsi la relation suivante: angle d'inclinaison interne a > angle d'inclinaison externe (3 > 0 degré. Le tuyau de réfrigération 6 est inséré dans le trou d'insertion de tuyau 82, et ceux-ci sont raccordés l'un à l'autre par brasage. Le trou pour boulon 83 est formé en perçant l'extrémité du raccord mâle 8, et un boulon 13 traverse ce trou pour boulon 83 au moment du raccordement. Le raccord femelle 9 comporte la concavité d'engagement 91 formée au niveau d'une première extrémité (c'est-à-dire le côté gauche sur les figures 2A à 2C), le trou d'insertion de tuyau 92 formé au niveau de l'autre extrémité (c'est-à-dire le côté droit sur les figures 2A à 2C), un trou continu (c'est-à-dire, une voie de circulation dans la présente invention) 9a qui réalise un raccordement entre la concavité d'engagement 91 et le trou d'insertion de tuyau 92, et un trou en spirale 93. La concavité d'engagement 91 présente une surface cylindrique interne creuse. Conformément au présent mode de réalisation, la surface chanfreinée mâle 91b correspondant à la surface chanfreinée externe de bague 10b est formée sur la surface d'étanchéité 91a du raccord femelle 9 correspondant à la bague d'appui 10. L'angle d'inclinaison interne a de la surface chanfreinée mâle 81b est établi à 30 degrés, et l'angle d'inclinaison externe (3 de la surface chanfreinée femelle 91b est établi à 20 degrés, en 2887954 14 obtenant ainsi la relation suivante: angle d'inclinaison interne a > angle d':inclinaison externe P > 0 degré. Le diamètre interne d'une première partie cylindrique 91c à l'extérieur de la surface chanfreinée femelle 91b formée sur le raccord femelle 9 est exprimé en tant que premier diamètre femelle el. Un diamètre interne de la surface d'étanchéité 91a à l'intérieur de la surface chanfreinée femelle 91b est exprimé par un second diamètre femelle 4)F2. En particulier, 4)Fl est établi égal à 411,35 et 4)F2 est établi égal à 4)10, 75. Par ailleurs, le diamètre externe 4)B de la bague d'appui 10 est établi égal à 4)11,3. En d'autres termes, la relation suivante est établie: premier diamètre femelle el >_ diamètre externe de bague d'appui 4)B > second diamètre femelle 4)F2. Le tuyau de réfrigération 6 est inséré dans le trou d'insertion de tuyau 92, et ceux-ci sont raccordés l'un à l'autre par brasage. Le trou en spirale 93 est formé par perçage à travers l'extrémité du raccord femelle 9. Le boulon 13 est vissé dans le trou en spirale 93 pour fixer le raccord mâle 8 et le raccord femelle 9 au moment du raccordement. Le raccord mâle 8 et le raccord femelle 9 du raccord de tuyau 7 sont reliés et fixés ensemble en engageant la convexité d'engagement 81 du raccord mâle 8 avec la concavité d'engagement 91 du raccord femelle 9, et en fixant celles-ci ensemble avec le boulon 13, comme représenté sur les figures 2A à 2C. Le fonctionnement de principe conforme au présent mode de réalisation est expliqué ensuite. Lorsque le compresseur de réfrigération 1 est lancé, le condenseur de réfrigération 2 réfrigère le milieu de réfrigération à haute température et à haute pression qui est comprimé par le compresseur de réfrigération 1. La soupape de détente 3 décomprime le milieu de réfrigération. L'évaporateur de milieu de réfrigération 4 réalise un échange thermique entre le milieu de réfrigération à basse température et à basse pression décomprimé et l'air ambiant, en transformant ainsi en vapeur le milieu de réfrigération. Le compresseur de milieu de réfrigération 1 absorbe le milieu de réfrigération transformé en vapeur par l'intermédiaire de l'accumulateur 5. Ces dispositifs sont reliés les uns aux autres par le tuyau de réfrigération 6. En particulier, les deux extrémités du tuyau de réfrigération 6 sont reliées à chaque raccord de tuyau 7 prévu dans chaque dispositif. Les caractéristiques et les fonctionnements conformes au présent mode de réalisation seront expliqués ensuite. Tout d'abord, la surface chanfreinée externe de bague 10b inclinée dans la même direction que celle de la surface chanfreinée interne de bague l0a est formée sur la périphérie externe de la bague d'appui 10. La surface chanfreinée femelle 91b correspondant à la surface chanfreinée externe de bague 10b est formée sur la surface d'étanchéité 91a du raccord femelle 9 à une position correspondant à la bague d'appui 10. L'angle d'inclinaison interne a de la surface chanfreinée mâle 81b et de la surface chanfreinée interne de bague l0a respectivement, et l'angle d'inclinaison externe (3 de la surface chanfreinée externe de bague 10b et la surface chanfreinée femelle 91b respectivement sont établis suivant la relation suivante: angle d'inclinaison interne a > angle d'inclinaison externe R > 0 degré. Du fait que la surface chanfreinée externe de bague 10b et la surface chanfreinée femelle correspondante 91b sont formées, la périphérie externe de la bague d'appui 10 subit une mise en contact après que les surfaces coniques sont insérées, au lieu de la pratique classique d'engagement des surfaces cylindriques ensemble. Une compression finale peut être établie sur la base de la valeur de pression après l'insertion, à la place de l'insertion tout en comprimant à un niveau prédéterminé depuis le début. De ce fait, la force d'insertion au moment du raccordement peut être diminuée. Les figures 3A à 3C sont des vues en coupe transversale partielles de la partie pertinente A de la figure 2A. La figure 3A représente un état au milieu de raccordement. La figure 3B représente un état après que le raccordement est terminé. La figure 3C représente un état où l'intérieur est mis sous pression. Comme représenté sur ces dessins, du fait qu'une différence d'angle de l'angle d'inclinaison interne a supérieur à l'angle d'inclinaison externe (3 est prévue, la forme de la bague d'appui 10 et la forme de l'espace logeant la bague d'appui 10 sont inclinées de sorte que l'espace devient progressivement plus petit en direction du côté sous pression. Par conséquent, lorsqu'une pression interne (c'est-à-dire la pression du milieu de réfrigération) est appliquée, la bague d'appui 10 est entraînée en une forme de coin par la force de pression du joint torique 11, en assurant ainsi de bonnes performances d'étanchéité (se reporter à la figure 3C). Avec l'agencement ci-dessus, le dispositif de raccordement configuré par un élément d'étanchéité 11 tel qu'un joint torique en caoutchouc et la bague d'appui 10 constituée de résine, peut être inséré avec une petite force pour réaliser un raccordement entre les tuyaux sans perdre de performances d'étanchéité, en améliorant ainsi les performances d'assemblage. La figure 4 comprend une vue en section transversale de la bague d'appui 10 conforme à la présente invention, et des vues en plan des deux côtés de la bague d'appui 10. Comme représenté sur la figure 4, du fait que la coupe transversale est inclinée, il existe une grande différence entre les formes des deux surfaces de la bague d'appui, en facilitant ainsi la confirmation de l'orientation de la bague d'appui et en diminuant le risque d'un assemblage erroné. Même après que la bague d'appui est installée sur la convexité d'engagement 81, l'orientation de la bague d'appui peut être visuellement confirmée à partir de l'inclinaison de la surface périphérique externe. Les figures 5A à 5C sont des vues en coupe transversale partielles de la partie pertinente A lorsque les raccords du dispositif de raccordement 7 sont séparés. La figure 5A représente un état avant que les raccords ne soient séparés et il existe une pression résiduelle à l'intérieur des raccords. La figure 5B représente un état au milieu de la séparation. La figure 5C représente un état où l'intérieur est libéré. Comme représenté sur ces dessins, lorsque les raccords sont séparés, la surface de contact de la bague d'appui 10 diminue progressivement et le gaz interne résiduel fuit progressivement à l'extérieur. De ce fait, ceci diminue la contrainte appliquée à l'opérateur qui sépare les raccords. Le diamètre interne de la première partie cylindrique 91c à l'extérieur de la surface chanfreinée femelle 91b formée sur le raccord femelle 9 est exprimé sous la forme du premier diamètre femelle el. Le diamètre interne de la surface d'étanchéité 91a à l'intérieur de la surface chanfreinée femelle 91b est exprimé sous la forme du second diamètre femelle e2. Ces diamètres et le diamètre externe qB sont établis suivant la relation 2887954 17 suivante: premier diamètre femelle el >_ diamètre externe de bague d'appui 4B > second diamètre femelle 4)F2. En particulier, el est établi égal 1 4)11,35, (PB est établi égal à 4)11,3 et 4F2 est établi égal à 4)10,75. Sur la base de cet agencement, la bague d'appui 10 peut être insérée sans la comprimer. De ce fait, les performances d'assemblage peuvent être améliorées en diminuant la force d'insertion au moment du raccordement. Le matériau de la bague d'appui 10 est de la résine de nylon (PA). De préférence, le matériau est du nylon 1010 (PA1010). La figure 6 est un graphe représentant une comparaison entre la probabilité de fuite et la force d'insertion (dureté) en fonction du matériau de la bague d'appui 10. Comme cela est évident d'après la figure 6, une résine de nylon (telle que PA6, PA11, PA66 et PA612) présente les performances les plus proches des valeurs cibles de la probabilité de fuite et de la force d'insertion. En particulier, le nylon 1010 (PA1010) est le meilleur et satisfaitles valeurs cibles de probabilité de fuite et de force d'insertion. Conformément au présent mode de réalisation, la perméabilité d'un milieu de réfrigération peut être diminuée et la facilité d'insertion de la bague d'appui peut être améliorée. Des résines autres que des résines de nylon sont comparées sur le graphe représenté sur la figure 6 et comprennent de l'alcool polyvinylique (PVA), de l'éthylène-alcool vinylique (EVOH), du poly:éréphtalate d'éthylène (PET), du polychlorure de vinyle (PVC), du polyéthylène (PE), du polypropylène (PP), du polycarbonate (PC) et du polytétrafluoroéthylène (PTFE). Le gaz utilisé est du gaz de dioxyde de carbone. Conformément au présent mode de réalisation, la présente invention peut être appliquée de façon appropriée à un dispositif de raccordement tel qu'un raccord de tuyau qui réalise un raccordement entre des voies de circulation de réfrigération d'un cycle de réfrigération utilisant du gaz de dioxyde de carbone ayant une pression de fonctionnement élevée et un coefficient de perméabilité important. Un second mode de réalisation est expliqué ensuite. La figure 7 est une vue en coupe transversale partielle d'une partie pertinente du raccord de tuyau 7 conforme au second mode de réalisation de la présente invention. Le raccord de tuyau 7 conforme à la présente invention est différent de celui conforme 2887954 18 au premier mode de réalisation en ce qu'une surface de paroi verticale 81c sous la forme d'un élément de butée de la bague d'appui 10 est prévue au niveau d'un côté de grand diamètre de la surface chanfreinée mâle 81b. Avec cet agencement, même lorsque la bague d'appui 10 est détruite, la bague d'appui 10 ne sera pas tirée vers l'extérieur. Enfin, d'autres modes de réalisation sont expliqués ci-dessous. Tandis que le dispositif de raccordement conforme à la présente invention est appliqué au raccord qui réalise un raccordement entre les voies de circulation des tuyaux par l'intermédiaire desquels du gaz sous pression circule, l'application de la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation ci-dessus. Le dispositif de raccordement conforme à la présente invention peut également être appliqué à un joint entre d'autres éléments avec lesquels le gaz est amené en contact, tel qu'un récipient dans lequel le gaz sous pression est enfermé de façon étanche et un couvercle du récipient. Le dispositif de raccordement conforme à la présente invention peut également être appliqué à une partie de raccordement entre un tuyau et une machine de réfrigération ou une partie de raccordement entre des machines de réfrigération (telle qu'une partie de raccordement entre un évaporateur et une soupape de détente du type boîte), en plus du raccord de tuyau qui réalise un raccordement entre les tuyaux. En outre, le dispositif de raccordement conforme à la présente invention peut également être appliqué à l'enfermement de façon étanche d'un autre gaz en sélectionnant de façon appropriée un matériau d'un élément d'étanchéité et d'une bague d'appui, et non pas seulement pour le raccordement entre les tuyaux contenant du gaz de dioxyde de carbone dans un système de réfrigération. Bien que l'invention ait été décrite en faisant référence à des modes de réalisation spécifiques choisis dans des buts d'illustration, il devra être évident que nombreuses modifications peuvent être apportées à celleci, par l'homme de l'art, sans s'écarter du concept de base et de la portée de l'invention. 2887954 19
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La bague d'appui 10 présente une surface chanfreinée externe 10b inclinée dans la même direction que celle de la surface chanfreinée interne 10a, sur la périphérie externe de la bague d'appui 10, et une surface chanfreinée femelle 91b correspondant à la surface chanfreinée externe de bague 10b sur la surface d'étanchéité 91a à une position correspondant à la bague d'appui 10, et un angle d'inclinaison interne alpha de la surface chanfreinée mâle 81b et de la surface chanfreinée interne 10a et un angle d'inclinaison externe beta de la surface chanfreinée externe de bague 10b et la surface chanfreinée femelle 91b sont établis suivant la relation suivante : angle d'inclinaison interne alpha > angle d'inclinaison externe beta > 0 degré. Avec cet agencement, le côté de périphérie externe d'une bague d'appui 10 peut subir une mise en contact après que des surfaces coniques sont insérées, à la place d'une imbrication classique des surfaces cylindriques. Au lieu de l'insertion de la bague d'appui tout en la comprimant d'un niveau prédéterminé depuis le début, un niveau de compression final peut être établi sur la base de la valeur de poussée après l'insertion. De ce fait, la force d'insertion au moment du raccordement peut être diminuée.
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1. Dispositif de raccordement comportant un élément mâle (8) et un élément femelle (9) qui sont reliés l'un à l'autre, les éléments comportant des voies de circulation (8a et 9a) respectivement à travers lesquelles un gaz sous pression circule, où l'élément mâle (8) comprend une convexité d'engagement cylindrique (81), un élément d'étanchéité (11) qui est installé sur la périphérie externe de la convexité d'engagement (81), en réalisant ainsi une étanchéité entre les surfaces d'étanchéité (81a et 91a) de l'élément mâle et de l'élément femelle (8 et 9) respectivement, et une bague d'appui (10) qui est constituée d'un matériau par l'intermédiaire duquel le gaz est transmis moins facilement que par l'intermédiaire de l'élément d'étanchéité (11), et qui supporte l'élément d'étanchéité (11) qui reçoit une différence de pression entre la pression interne et la pression externe des 20 éléments mâle et femelle (8 et 9), la bague d'appui (10) présente une surface chanfreinée interne (10a) correspondant à la surface chanfreinée mâle (81b), au niveau du côté du diamètre interne de la bague d'appui (10), la surface chanfreinée mâle (81b) et la surface chanfreinée interne de bague (10a) compriment la bague d'appui (10) mise sous pression par l'élément d'étanchéité (11) qui reçoit la différence de pression, entre les surfaces d'étanchéité (81a et 91a), en mettant ainsi en contact étroit la bague d'appui (10) avec les surfaces d'étanchéité (8la et 91a) et en empêchant le gaz, circulant à l'intérieur, de fuir vers l'extérieur, la bague d'appui. (10) comporte une surface chanfreinée externe de bague (10b) inclinée dans la même direction que celle de la surface chanfreinée interne de bague (l0a), au niveau du côté de la périphérie externe de la 35 bague d'appui (10), et une surface chanfreinée femelle (91b) correspondant à la surface chanfreinée externe de bague (10b), sur la surface d'étanchéité (91a) de l'élément femelle (9) à une position correspondant à la bague d'appui (10), et 2887954 20 un angle d'inclinaison interne (a) de la surface chanfreinée mâle (81b) et de la surface chanfreinée interne de bague (l0a) respectivement, et un angle d'inclinaison externe ([3) de la surface chanfreinée externe de bague (10b) et de la surface chanfreinée femelle (9lb) respectivement, sont établis suivant la relation suivante: angle d'inclinaison interne (a) > angle d'inclinaison externe ([3) > 0 degré. 2. Dispositif de raccordement selon la 1, dans 10 lequel le diamètre interne d'une première partie cylindrique (91c) à l'extérieur de la surface chanfreinée femelle (91b) formée sur le raccord femelle (9) est exprimé sous la forme d'un premier diamètre femelle (7Fl), le diamètre interne de la surface d'étanchéité (91a) à l'intérieur de la surface chanfreinée femelle (91b) est exprimé sous la forme d'un second diamètre femelle (4F2), et ces diamètres et le diamètre externe (GB) de la bague d'appui (10) sont établis suivant la relation suivante: premier diamètre femelle (el) >_ diamètre externe de la bague d'appui (4B) > second diamètre femelle (e2). 3. Dispositif de raccordement selon la 1 ou 2, dans lequel le matériau de la bague d'appui (10) est de la résine de 25 nylon (PA) et de préférence, le matériau est du nylon 1010 (PA1010). 4. Dispositif de raccordement selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le gaz est du gaz de dioxyde de carbone (CO2).
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PROJECTEUR LUMINEUX POUR VEHICULE AUTOMOBILE
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AUTOMOBILE. L'invention est relative à un projecteur lumineux pour véhicule automobile, du genre de ceux qui comprennent: - un réflecteur principal, par exemple sous une forme sensiblement ellipsoïdale, - une source lumineuse placée à un premier foyer interne du réflecteur, - et un moyen optique convergent dont le foyer est situé au voisinage du second foyer du réflecteur. L'invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, to un projecteur lumineux, notamment de type code, antibrouillard ou code autoroute dit motorway , prévu pour produire au moins un faisceau lumineux avec une coupure dans la région supérieure du faisceau, ce projecteur comportant un cache situé au voisinage du deuxième foyer du réflecteur, cache dont le bord supérieur détermine la coupure. Un projecteur lumineux pour véhicule automobile, par exemple projecteur route ou projecteur code, doit fournir un faisceau lumineux dont la photométrie satisfait à des exigences imposées par la réglementation en vigueur. Toutefois, un faisceau lumineux tout en satisfaisant aux exigences réglementaires peut présenter des photométries différentes. Par exemple, les courbes isolux du faisceau sur un écran situé à distance, généralement 25 m, du projecteur et orthogonal à l'axe optique du projecteur, peuvent être plus ou moins resserrées suivant la direction verticale ou plus ou moins étalées suivant la direction horizontale. Il en résulte des éclairements différents de la route sur laquelle circule le véhicule et des bas-côtés. Certains constructeurs automobiles ou certains utilisateurs peuvent ainsi trouver qu'un faisceau lumineux obtenu avec un projecteur standard ne leur convient pas car, par exemple, trop large ou ayant une hauteur trop importante. Bien qu'il soit possible de réaliser autant de projecteurs lumineux avec réflecteurs de type ellipsoïde spécifiques adaptés aux multiples définitions du faisceau souhaitées par les divers utilisateurs ou constructeurs, une telle solution n'est pas viable économiquement car entraînant des coûts prohibitifs. L'invention a pour but, surtout, de fournir un projecteur lumineux qui, tout en restant d'un prix de revient acceptable, permet de produire un faisceau lumineux mieux adapté aux exigences des divers constructeurs ou utilisateurs. Selon l'invention, un projecteur lumineux du genre défini précédemment est tel qu'un réflecteur additionnel à surface courbe ayant un foyer sensiblement confondu avec le foyer interne du réflecteur principal, mais avec des paramètres différents de ceux du réflecteur principal, est inséré dans ce réflecteur, de préférence sans en augmenter sensiblement les dimensions, ce qui permet, notamment,de modifier les caractéristiques du faisceau lumineux selon les exigences. Le réflecteur principal est de préférence d'une forme proche d'un ellipsoïde. On comprend sous ce terme une surface de réflecteur qui est majoritairement conforme à un ellipsoïde. Plus spécifiquement, il s'agit d'un réflecteur défini de façon à ce que tout se passe comme si son premier foyer io était fixe et son second foyer était variable, ce second foyer étant d'autant plus éloigné du premier que l'on considère un point du réflecteur éloigné du fond dudit réflecteur. De préférence, le réflecteur additionnel est de type quadrique. II peut être de forme proche d'un elliptique, d'un parabolique ou d'une conique. II peut s'agir d'une surface réfléchissante construite à partir d'une génératrice proche d'une ellipse et dont les extrémités se rapprochent d'une parabole. II peut être situé dans la partie avant du réflecteur principal et former une couronne ou un anneau, ou dans la partie arrière. Ainsi, selon l'invention, tout en conservant un projecteur lumineux 20 standard, on peut obtenir de manière simple et économique une grande variété de faisceaux lumineux, adaptés aux exigences, sans modifier significativement les dimensions hors tout du projecteur. Le bord arrière d'un réflecteur additionnel en forme d'anneau peut être situé dans un plan, en particulier orthogonal à l'axe optique du réflecteur principal. En variante, le bord arrière du réflecteur additionnel peut former une courbe gauche. Le réflecteur additionnel situé dans la partie avant peut être prévu pour modifier la largeur du faisceau lumineux. II est également possible de disposer le réflecteur additionnel dans la partie arrière du réflecteur principal pour agir sur la profondeur du faisceau. Le projecteur lumineux peut être prévu pour produire un faisceau lumineux avec une coupure dans la région supérieure du faisceau et comporter alors un cache situé au voisinage du deuxième foyer du réflecteur principal, le bord supérieur déterminant la coupure du faisceau. Le projecteur lumineux peut être du type bi fonction, par exemple route/code, auquel cas le cache prévu pour le faisceau lumineux avec coupure est escamotable pour la fonction route. Le réflecteur additionnel peut être réalisé en matière plastique moulée, dont la surface interne est réflectorisée, par exemple par aluminisation, ou être réalisée en aluminium moulé. L'épaisseur du réflecteur additionnel est réduite, par exemple de 5 à 7 dixièmes de millimètres. Pour limiter la rupture au raccordement de la partie arrière d'un réflecteur additionnel situé vers l'avant (ou de la partie avant d'un réflecteur additionnel situé dans le fond du réflecteur e principal) avec la surface interne du réflecteur principal, on prévoit avantageusement une diminution progressive de l'épaisseur du réflecteur additionnel dans la zone de raccordement de sorte que la surface interne réfléchissante du réflecteur io additionnel se raccorde presque tangentiellement à la surface interne du réflecteur principal. La fixation du réflecteur additionnel dans le réflecteur peut s'effectuer à l'aide d'un piétement généralement prévu pour la fixation et le centrage d 'un support de lentille. En particulier, le réflecteur principal peut comporter à l'avant un rebord comportant plusieurs pions ou tétons de centrage faisant saillie vers l'avant, une lentille est montée dans la face avant d'un boîtier dont la face arrière est ouverte et limitée en parties haute et basse par des rebords comportant des orifices disposés de manière à être traversés par les pions du réflecteur principal, et le réflecteur additionnel est solidaire, à son extrémité avant, d'un rebord qui comporte des orifices disposés de la même manière que ceux du rebord du réflecteur principal, de sorte que les pions peuvent s'engager dans ces orifices et assurer ainsi le centrage et la fixation du réflecteur additionnel. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins: Fig. 1 est une coupe verticale schématique d'un projecteur lumineux 30 selon l'invention. Fig. 2 est une vue schématique en perspective d'un réflecteur additionnel dont le bord arrière est formé par une courbe gauche. Fig. 3 est une vue schématique en perspective éclatée avec partie arrachée d'un projecteur selon l'invention. Fig. 4 est une vue en perspective simplifiée du projecteur. Fig. 5 est une représentation simplifiée du réseau de courbes isolux obtenu avec un projecteur route standard à réflecteur principal de forme proche d'un ellipsoïde. Fig. 6 montre, semblablement à Fig. 5, le réseau de courbes isolux obtenu avec un projecteur selon l'invention issu du projecteur standard de Figure. 5. Fig. 7 illustre le réseau d'isolux ajouté par le réflecteur additionnel, et 5 Fig. 8 illustre le réseau d'isolux fourni par la partie de fond du projecteur selon l'invention. En se reportant à Fig. 1 des dessins, on peut voir, schématiquement représenté, un projecteur lumineux P pour véhicule automobile, selon l'invention, qui comprend un réflecteur 1 de type de forme proche d'un io ellipsoïde (ci après désigné par le terme ellipsoïde par soucis de concision), une source lumineuse S placée à un premier foyer, ou foyer interne Fi du réflecteur, et un moyen optique convergent avantageusement formé par une lentille convergente 2 dont le foyer objet est situé au voisinage du second foyer Fe ou foyer externe du réflecteur 1, ou est confondu avec Fe. La source lumineuse S peut être de différents types, par exemple lampe halogène, ou lampe à décharge au xénon. Le projecteur P peut être un projecteur code donnant un faisceau à coupure au-dessus d'une ligne déterminée, auquel cas le projecteur comporte un cache 3 situé au voisinage du foyer de la lentille 2 et du deuxième foyer Fe avec un bord supérieur sensiblement au niveau de l'axe optique X-X du réflecteur 1. Le bord supérieur du cache 3 détermine la coupure du faisceau. Le projecteur P peut aussi être un projecteur route auquel cas le cache 3 est supprimé ou bien encore le projecteur P peut être du type bi fonction avec un cache 3 escamotable, par exemple par pivotement autour d'un axe horizontal transversal, pour passer de la fonction code à la fonction route ou inversement. La dimension axiale L du projecteur 1 correspond à la distance entre les plans verticaux tangents à l'extrémité arrière du projecteur 1 et à la face avant ouverte de ce projecteur. Selon l'invention, un réflecteur additionnel 4 à surface courbe, ayant un foyer sensiblement confondu avec le foyer interne Fi du réflecteur 1, est inséré dans le réflecteur ellipsoïde 1 et est fixé à ce dernier, sans en augmenter sensiblement les dimensions, notamment la profondeur L. Le réflecteur additionnel 4 présente des paramètres différents de ceux du réflecteur ellipsoïde 1 afin de modifier les caractéristiques du faisceau lumineux du projecteur. A titre d'exemple on se reporte à Fig. 5 qui illustre un réseau d'isolux obtenu avec un projecteur route standard comportant uniquement le réflecteur ellipsoïde 1. Il apparaît que les courbes isolux dans les zones latérales extrêmes Zd et Zg sont relativement pincées car leur dimension h suivant la direction verticale est sensiblement réduite. Certains constructeurs ou utilisateurs souhaitent que le faisceau lumineux obtenu soit moins pincé, c'est-à-dire que la hauteur des zones Zd et 5 Zg sur l'écran de photométrie soit plus importante. Dans le cas de cet exemple, le réflecteur additionnel 4 de l'invention est calculé pour modifier en conséquence le réseau de courbes isolux. Fig. 6 illustre le réseau obtenu avec un tel réflecteur additionnel 4; le faisceau lumineux est épaissi dans les zones Zd, Zg qui présentent une hauteur h1 io nettement supérieure à h de Fig. 5. Selon l'exemple de Fig. 1, le réflecteur additionnel 4 est de type elliptique ou parabolique. Il est situé dans la partie avant du réflecteur ellipsoïde 1 et forme un anneau correspondant à un tronçon d'ellipsoïde ou de paraboloïde. Les termes avant et arrière utilisés dans la présente description sont à considérer selon le sens de propagation de la lumière. La source lumineuse S peut être orientée suivant la direction de l'axe optique X-X ou transversalement à cet axe. Sur Fig. 1, on a représenté plusieurs rayons lumineux issus de la source S. Les rayons i1, i2 qui tombent sur le réflecteur 1 sont réfléchis de manière à passer par le foyer externe Fe ou au voisinage et sortent de la lentille 2 sensiblement parallèlement à l'axe optique. Par contre des rayons lumineux tels que i3 issus de la source S et tombant sur le réflecteur additionnel 4 sortent de la lentille 2 en étant inclinés vers le bas. Le second foyer du réflecteur 4 se trouve en avant du foyer externe Fe du réflecteur ellipsoïde 1. II est ainsi possible, selon l'invention, de modifier le faisceau lumineux du projecteur P pratiquement à volonté en insérant le réflecteur additionnel 4 calculé à cet effet, sans avoir à modifier le réflecteur principal standard 1. Le bord avant 4a du réflecteur additionnel 4 est situé dans le plan de l'ouverture du réflecteur 1, ou sensiblement dans ce plan. Le bord arrière 4b peut être situé dans un plan, en particulier orthogonal à l'axe X-X comme illustré sur Fig. 1, ou peut être formé par une courbe gauche 4bb (Fig.2) déterminée en fonction des modifications à apporter au réseau d'isolux. Dans l'exemple de Fig. 2 la courbe 4bb correspond sensiblement à l'intersection du réflecteur additionnel 4 avec un cylindre de révolution d'axe horizontal orthogonal à l'axe optique X-X. La dimension du réflecteur additionnel 4 de Fig. 2, suivant une direction parallèle à l'axe optique est minimale dans le plan horizontal passant par l'axe optique et maximale dans le plan vertical passant par cet axe optique. La fixation du réflecteur additionnel 4 dans le réflecteur 1 peut s'effectuer, comme illustré sur Fig. 3, à l'aide d'un piétement généralement prévu pour la fixation et le centrage du support de la lentille 2. Plus précisément, le réflecteur 1 comporte à l'avant un rebord B moulé d'une seule pièce avec le réflecteur, par exemple à contour rectangulaire, qui entoure l'ouverture du réflecteur 1, dans un plan orthogonal à l'axe optique. Ce rebord B comporte trois pions ou tétons D faisant saillie vers l'avant, par exemple un pion au voisinage de chaque extrémité latérale supérieure et un pion en partie basse centrale. La lentille 2 est montée dans la io face avant d'un boîtier 5 dont la face arrière est ouverte et limitée en parties haute et basse par des rebords verticaux 5a, 5b comportant des orifices E, respectivement deux orifices E sur le rebord supérieur 5a et un orifice central E dans le rebord inférieur 5b. Ces orifices E sont disposés de manière à être traversés par les pions D afin d'assurer le centrage et la fixation du boîtier 5 et de la lentille 2. Pour la fixation, on peut prévoir des extrémités filetées sur les pions D avec lesquelles coopèrent des écrous de blocage. Le réflecteur additionnel 4 peut être solidaire, à son extrémité avant, d'un rebord G situé dans un plan orthogonal à l'axe optique, moulé d'une seule pièce avec le réflecteur 4 et dont le contour extérieur correspond à celui du rebord B. Ce rebord G comporte trois orifices El disposés de la même manière que les orifices E de sorte que les pions D peuvent s'engager dans les orifices El et assurer ainsi le centrage et la fixation du réflecteur additionnel 4 inséré dans le réflecteur 1. Le rebord G est pris en sandwich entre les rebords B et 5a, 5b. Le réflecteur additionnel 4 peut être réalisé en matière plastique moulée, dont la surface interne est réflectorisée, par exemple par aluminisation, ou être réalisé en aluminium moulé. L'épaisseur du réflecteur additionnel 4 est réduite, par exemple de 5 à 7 dixièmes de millimètres. Pour limiter la rupture au raccordement de la partie arrière 4b (Fig.1) du réflecteur 4 avec la surface interne du réflecteur ellipsoïde 1, on prévoit une diminution progressive de l'épaisseur du réflecteur 4 dans la zone arrière 4b de sorte que la surface interne réfléchissante du réflecteur 4 se raccorde presque tangentiellement à la surface interne du réflecteur 1. On peut ainsi assurer un recouvrement des courbes isolux de la partie de fond du réflecteur 1 et du réflecteur additionnel 4. Le projecteur selon l'invention constitue un module elliptique standard, en particulier code, à performance évolutive de dimensions constantes. L'évolution des performances est obtenue par une simple insertion du réflecteur additionnel 4 dans un réflecteur 1 qui n'est pas modifié par ailleurs. Le positionnement de la partie modulable, constituée par le réflecteur additionnel 4, par rapport à la surface d'origine du réflecteur 1 est peu préjudiciable, car la lumière récupérée contribue principalement à la largeur du faisceau, lorsque les deux surfaces composent l'ensemble du module code. Le projecteur selon l'invention est facilement modulable sans nécessiter des investissements importants, et permet d'obtenir un vaste choix photométrique tout en conservant une partie elliptique standard. Le fond du réflecteur contribue à faire la portée du faisceau lumineux to tandis que le bord constitué par le réflecteur additionnel 4 contribue surtout à faire la largeur du faisceau lumineux. Le réflecteur additionnel 4 peut être sensiblement conique. Ce réflecteur additionnel modulable enlève une quantité de lumière de la partie standard pour la placer judicieusement dans la photométrie des isolux. L'exemple décrit à propos de Fig. 1 correspond à un fond de réflecteur constitué par le réflecteur standard 1 et un bord modulable constitué par l'anneau 4. Cette disposition contribue à épaissir le faisceau lumineux en largeur. II est à noter que l'on peut inverser la modularité de l'ensemble, c'està-dire que le réflecteur additionnel constituerait le fond modulable, tandis que le bord du réflecteur principal 1 serait utilisé. On conserverait alors les bords pincés des zones Zd et Zg de Fig.5, mais on augmenterait la portée du faisceau lumineux dans la partie centrale. Cette modularité reste valable pour un projecteur elliptique bi fonction, ou pour un projecteur route. Pour limiter la rupture au raccordement de la partie avant du réflecteur additionnel, situé dans le fond du réflecteur ellipsoïde, avec la surface interne du réflecteur ellipsoïde, on prévoit avantageusement une diminution progressive de l'épaisseur du réflecteur additionnel dans la zone de raccordement de sorte que la surface interne réfléchissante du réflecteur additionnel se raccorde presque tangentiellement à la surface interne du réflecteur principal. Un module ou projecteur elliptique d'apparence standard, avec une surface modulable intérieure 4 selon l'invention, permet d'obtenir un faisceau différent suivant la définition de cette surface 4 et la forme désirée pour le faisceau lumineux, sans nécessiter d'investissement trop important. Les modifications du faisceau lumineux peuvent consister à épaissir, ou à amincir, ou à élargir, ou à rétrécir, ou à rendre plus profond ce faisceau. Fig. 4 est une vue en perspective des éléments du projecteur selon l'invention, sans son boîtier. Le cache n'a pas été représenté ; un cache pour un faisceau code européen aurait un bord supérieur en forme de V renversé comportant un côté horizontal et un autre côté incliné vers le bas à 15 sur l'horizontale. L'image de ce bord fournie par la lentille détermine la coupure du faisceau code. Fig. 7 représente le réseau d'isolux produit par le seul réflecteur additionnel 4, tandis que Fig. 8 représente le réseau d'isolux produit par la seule partie de fond du réflecteur principal ellipsoïde 1
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Projecteur lumineux pour véhicule automobile, comprenant un réflecteur principal (1) , une source lumineuse (S) placée à un premier foyer interne (Fi) du réflecteur (1), et un moyen optique convergent (2) dont le foyer est situé au voisinage du second foyer (Fe) du réflecteur. Un réflecteur additionnel (4) à surface courbe ayant un foyer sensiblement confondu avec le foyer interne (Fi) du réflecteur ellipsoïde (1), mais avec des paramètres différents de ceux du réflecteur principal, est inséré dans ce réflecteur (1), sans en augmenter sensiblement les dimensions, afin de modifier les caractéristiques du faisceau lumineux selon les exigences.
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1. Projecteur lumineux pour véhicule automobile, comprenant: - un réflecteur principal, (1), - une source lumineuse (S) placée à un premier foyer interne (Fi) du réflecteur principal (1), - et un moyen optique convergent (2) dont le foyer est situé au voisinage du second foyer (Fe) du réflecteur, caractérisé en ce qu'un réflecteur additionnel (4) à surface courbe ayant un io foyer sensiblement confondu avec le foyer interne (Fi) du réflecteur principal (1), mais avec des paramètres différents de ceux du réflecteur principal, est inséré dans ce réflecteur principal (1), sans en augmenter sensiblement les dimensions, notamment afin de modifier les caractéristiques du faisceau lumineux selon les exigences. 2. Projecteur lumineux selon la 1, caractérisé en ce que le réflecteur additionnel (4) est de type quadrique. 3. Projecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 20 le projecteur principal (1) est de forme proche d'un ellipsoïde. 4. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le réflecteur additionnel (4) est situé dans la partie avant du réflecteur principal (1) et forme une couronne ou un anneau. 5. . Projecteur lumineux selon la 4, caractérisé en ce que le bord arrière (4b) du réflecteur additionnel (4) en forme d'anneau est situé dans un plan, en particulier orthogonal à l'axe optique (X-X) du réflecteur principal (1). 6. Projecteur lumineux selon la 4, caractérisé en ce que le bord arrière (4bb) du réflecteur additionnel (4) forme une courbe gauche. 7. Projecteur lumineux selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le réflecteur additionnel est situé dans la partie arrière du réflecteur principal (1). 8. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, pour limiter la rupture au raccordement de la partie arrière (4b) d'un réflecteur additionnel (4) situé vers l'avant, ou de la partie avant d'un réflecteur i0 additionnel situé dans le fond du réflecteur principal (1), avec la surface interne du réflecteur principal, le réflecteur additionnel présente une diminution progressive de l'épaisseur dans la zone de raccordement de sorte que la surface interne réfléchissante du réflecteur additionnel se raccorde presque tangentiellement à la surface interne du réflecteur principal. 9. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le réflecteur additionnel (4) est réalisé en matière plastique moulée, dont la surface interne est réflectorisée, ou est réalisé en aluminium moulé. 10. Projecteur lumineux selon la 3, caractérisé en ce que la fixation du réflecteur additionnel (4) dans le réflecteur principal (1) est effectuée à l'aide d'un piétement (D) prévu pour la fixation et le centrage d'un support (5) de lentille (2) . 11. Projecteur lumineux selon la précédente, caractérisé en ce que le réflecteur principal (1) comporte à l'avant un rebord (B) avec plusieurs pions de centrage (D) faisant saillie vers l'avant, une lentille (2) est montée dans la face avant d'un boîtier (5) dont la face arrière est ouverte et limitée en parties haute et basse par des rebords (5a, 5b) comportant des orifices (E) disposés de manière à être traversés par les pions (D) du réflecteur principal, et le réflecteur additionnel (4) est solidaire, à son extrémité avant, d'un rebord (G), comportant des orifices (El) disposés de la même manière que ceux (E) du rebord du réflecteur principal, de sorte que les pions (D) peuvent s'engager dans ces orifices (El) et assurer ainsi le centrage et la fixation du réflecteur additionnel (4). 12. Projecteur lumineux selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est bi fonction, notamment route/code, le cache prévu pour le 30 faisceau lumineux avec coupure étant escamotable pour la fonction route. i0
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F
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F21
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F21S,F21V,F21W
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F21S 8,F21V 7,F21W 101,F21W 107
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F21S 8/10,F21V 7/10,F21W 101/10,F21W 107/10
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FR2895612
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A1
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PROCEDE DE RESTITUTION PROTEGEE D'UN FLUX NUMERIQUE PAR UN FICHIER EXECUTABLE MULTI PLATE FORMES
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La présente invention se rapporte au domaine de la gestion des droits numériques. La présente invention se rapporte plus particulièrement au domaine de la gestion des droits numériques, par exemple pour gérer les droits des musiques qui sont téléchargées à partir d'un réseau distant. Les spécialistes de la gestion des droits numériques cherchent depuis plusieurs années à protéger efficacement le contenu musical pour le respect des droits de propriété intellectuelle. À l'heure actuelle, on se rend compte que les solutions de protection des CD ne sont pas satisfaisantes, et surtout que la gestion des MP3 sur Internet pose un problème de fond aux autorités. Pour remédier à ce problème, la solution largement adoptée par les fabricants de lecteurs est de protéger le lecteur (Player par exemple de type iTunes ou Windows Media Player) associé à un fichier musical contenant les droits. Selon ces solutions, on affecte au lecteur une très grosse clé, et les fichiers musicaux téléchargés contiennent cette clé et ne peuvent donc être lus qu'avec un lecteur adéquat. L'art antérieur connaît également, par la demande US 2002/0161996 (Koved et al.) une solution de 2 protection dans les couches de programme du système d'exploitation ou de l'interpréteur JAVA d'une machine. Presque toutes ces solutions sont basées sur la sécurisation du player uniquement. Dans ce cas, une fois la clé du player découverte, il est possible de lire tout type de fichier à l'aide d'un simple programme qui produit cette clé à la place du player. On comprend bien que les solutions consistant à protéger des couches de la machine se heurte au même écueil. La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en ne mettant plus en oeuvre un lecteur unique protégé par une clé, mais un exécutable autonome protégé directement associé aux morceaux musicaux. Pour ce faire, la présente invention est du type décrit ci-dessus et elle est remarquable, dans son acception la plus large, en ce qu'elle concerne un procédé de restitution d'un flux numérique sur une machine d'un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes consistant à : - Générer un fichier exécutable comprenant ledit flux numérique crypté, ledit cryptage étant unique pour ledit flux numérique, un moyen de décryptage dudit cryptage unique, un moyen de lecture dudit flux numérique dans son format et au moins un identifiant de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué. - Exécuter ledit fichier exécutable pour la restitution dudit flux numérique en cas de comparaison 3 positive entre l'identifiant de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué et ladite machine de l'utilisateur. De préférence, il comprend en outre une étape préalable d'identification de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué. L'invention concerne également un fichier de restitution d'un flux numérique destiné à être joué sur une machine d'un utilisateur caractérisé en ce que ledit fichier est un fichier exécutable comprenant ledit flux numérique crypté, ledit cryptage étant unique pour ledit flux numérique, un moyen de décryptage dudit cryptage unique, un moyen de lecture dudit flux numérique dans son format et au moins un identifiant de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué. De préférence, ledit cryptage est réalisé par une clé de cryptage. Avantageusement, ledit cryptage est réalisé par un procédé de cryptage. Selon un mode de réalisation, ladite clé de cryptage est générée aléatoirement. Selon une variante, ladite clé de cryptage correspond à une partie du fichier exécutable lui-même. De la même façon, ledit procédé de cryptage peut être choisi de façon aléatoire parmi un ensemble de procédés prédéterminé.30 De même, ledit format du flux numérique peut être choisi de façon aléatoire parmi un ensemble de formats prédéterminé On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées : la figure 1 illustre une étape de l'invention correspondant à un enregistrement de fichiers musicaux et de fichiers clients dans un serveur de stockage; la figure 2 illustre la création de fichiers musicaux cryptés au niveaux d'un serveur de livraison ; la figure 3 illustre le format d'un fichier exécutable selon l'invention; - la figure 4 illustre les différentes étapes de la lecture du fichier exécutable au niveau du poste client ; Lors d'une étape préalable d'inscription, un client télécharge un logiciel d'inscription. Ce kit d'inscription installé sur une machine permet de prendre une signature du poste client. Cette signature contient plusieurs paramètres de la machine client comme par exemple l'adresse MAC, le numéro de série du disque dur, ou du processeur, ou le vendeur du disque dur ou du processeur. Cette signature peut comprendre tout ou partie de ces paramètres et être par exemple cryptés par une clé légère. Lorsque l'utilisateur s'inscrit sur le service correspondant à la présente invention, par exemple via Internet ou par email, cette signature est transmise à un serveur de stockage (1), comme illustré figure 1. De manière connue, l'utilisateur reçoit en retour un identifiant de type Login/Mot de passe afin de s'identifier au service lors des achats de musique. La 5 signature du poste client est donc stockée dans ce serveur sous la forme d'un fichier de client. Elle correspond à un identifiant de la machine sur laquelle les différents fichiers numériques seront destinés (et autorisés) à être lus. Il est entendu que le serveur de stockage (1) contenant l'ensemble des fichiers des clients sous la forme de paramètres des machines, ce serveur doit être sécurisé au maximum. Tout procédé de sécurisation connu de l'homme du métier est ici utilisable sans limitation sur la portée de la présente invention. Le serveur de stockage comprend également les fichiers musicaux fournis par un ayant droit musical. Pour cela, l'ayant droit met à disposition du service selon la présente invention, ses fichiers musicaux. Ces fichiers sont stockés au niveau du serveur de stockage, par exemple dans un format haute définition le plus proche de la matrice sonore de l'ayant droit. Illustré figure 2, lorsqu'un client désire télécharger une musique depuis un poste client, il s'identifie au niveau du serveur grâce à son login/mot de passe, et choisi une musique à télécharger. Lorsque la musique est choisie, celle-ci est alors envoyée vers un serveur de livraison 3, via un serveur 2 de génération de clé, de format, et de procédé de cryptage. Le premier choix à réaliser est celui du format musical du fichier dans lequel sera inséré ultérieurement le fichier numérique au sein d'un fichier exécutable. Ce format peut être par exemple de type MP3, OGG-VORBIS, ou tout format 6 MPEG adapté pour l'audio et/ou la vidéo. Il est également possible d'ajouter des suppléments descriptifs du fichier sonore au format AIFF connu de l'homme du métier. Ce format sonore choisi est par exemple Fn. Selon un mode de réalisation avantageux, il est choisi de façon aléatoire parmi un certain nombre formats disponibles. Les paramètres CLk du fichier client correspondant à l'identification login/ Mot de passe et donc à la machine autorisée sont également envoyés vers ce serveur de clé et de procédé 2. Ce serveur choisit également de préférence de façon aléatoire un procédé de cryptage qui servira à crypter le fichier musical et le fichier exécutable. Ce procédé de cryptage est par exemple choisi de façon non limitative parmi les procédés connus du type DES, AES ou Blowfish. Pour augmenter la sécurité, on peut également utiliser une combinaison de plusieurs procédés de cryptage. On génère également une clé aléatoire de cryptage qui sera aussi associée au fichier musical, ainsi qu'aux paramètres du client. Cette clé aléatoire correspond par exemple au fichier exécutable lui-même, de telle sorte que si le fichier est modifié (par exemple si on désire modifier les autorisations d'accès), la clé sera automatiquement modifiée. On suppose que le cryptage choisi correspond à un procédé de cryptage Pi, choisi parmi un ensemble P1, ...,Pn , que la clé de cryptage générée est C] et que le format musical est Fn. Dans ce cas, le fichier son est envoyé au niveau d'un serveur de livraison 3 sous la forme d'un fichier son au format Fn crypté selon Pi, Ci et CLk. Le fichier son comprend par exemple une zone d'identification des procédés, des clés et des formats sonores, dans laquelle sont indiqués les procédés et les clés utilisées, ici Pi, Ci, CLk et Fn. Le serveur de livraison comprend alors un programme de type JAR (Java Archive) destiné selon l'invention, à encapsuler le fichier son crypté. Comme illustré figure 3, on crée donc au niveau du serveur de livraison 3, un fichier exécutable comprenant une partie de code java permettant de décrypter les fichiers sonores selon des procédés de lectures P1, ..., Pn. Il comprend donc des composants java, ou classes, de décryptage de ces différents procédés, ainsi que les différents composants permettant de lire les formats musicaux. Il comprend également le fichier son crypté selon le procédé Pi, la clé Ci et l'identifiant du client CLk. C'est ce fichier exécutable qui est livré au client désirant télécharger une musique choisie. L'homme du métier comprendra donc que selon la présente invention, le moyen de lecture et de décryptage du son téléchargé est livré en même temps que le son, et que, selon les clés générées aléatoirement, les procédés générés aléatoirement et les identifiants du poste client, ce lecteur est différent à chaque utilisation. A la différence des solutions de l'art antérieur qui délivrent un fichier sonore dans un certain format, la présente invention délivre un fichier exécutable. La combinaison des différents éléments de cryptage est donc associé de façon unique au fichier musical destiné à être lu. 8 Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, les classes java du programme de lecture correspondant à l'exécutable téléchargé sont invisibles et tous les noms de classes sont remplacés par des variables anonymes. On utilise par exemple pour cela la méthode proguard disponible dans le public.domain.class java. Ceci améliore encore la protection du programme et la difficulté d'atteindre les procédés de cryptages choisis ainsi que classes de lectures associées. Comme illustré figure 4, une fois téléchargé sur une machine comprenant une machine virtuelle java (Interpréteur Java) ce programme de lecture de type .jar, comprenant le fichier sonore, peut être exécuté. Lors de l'ouverture du fichier .jar par l'interpréteur, le programme commence de préférence par interroger la machine sur laquelle il est installé. Si cette machine ne correspond pas aux paramètres du fichier client, l'ouverture du fichier son n'est pas réalisée, celui-ci ne peut pas être lu. Selon d'autres modes de réalisation, en cas de comparaison négative (c'est-à-dire si la machine sur laquelle on exécute le programme n'est pas celle à laquelle était destinée le fichier musical), le fichier peut être également lu de façon dégradé, ou lu seulement pendant un temps prédéfini. L'homme du métier comprendra également que l'exécutable .jar utilisé ici n'est pas limitatif pour l'invention, et tout exécutable multi-plateforme peut être utilisé. L'exécutable .jar possède en fait l'avantage de pouvoir être utilisé sur les téléphones mobiles, et le procédé selon l'invention est applicable également pour le téléchargement de sonneries de portable. Encore une fois, tout exécutable compatible avec les appareils de téléphonies pourrait être utilisé. Si les paramètres de machines correspondent au fichier client du programme, celui-ci commence par appeler la classe correspondant au procédé de cryptage du fichier son Pi. Il décrypte également le fichier son à l'aide de la clé aléatoire Ck et de l'identifiant client CL]. Ces différents paramètres sont obtenus sur requête du programme vers la partie de l'exécutable comprenant les paramètres du fichier son crypté. L'étape de décryptage du fichier pour le procédé Pi est réalisée de manière connu pour les fichiers exécutables de type .jar, par un premier SPI (Sound Provider Interface) associé au procédé Pi. Un second SPI réalise alors la conversion dans le format PCM lisible par le logiciel Java Sound. Il est entendu que les SPI nécessaires à ces conversions sont présents dans le fichier .jar selon l'invention. L'exécutable comprend également les SPI nécessaires à la lecture du fichier sonore dans un format sonore de type MP3, OGG-VORBIS, ou MPEG. L'homme du métier comprendra que ce fichier exécutable est autonome au sens où il comprend toutes les classes correspondant à son fonctionnement. L'utilisateur peut alors entendre la musique commandée. L'homme du métier comprendra facilement les avantages de la présente invention dans le cas d'un transfert des fichiers reçus d'une machine à une autre. Par exemple, si un utilisateur 1, inscrit au service sa machine A. Il utilise sa machine A pour télécharger le fichier exécutable selon l'invention contenant un fichier audio. Le fichier exécutable reconnaissant sa machine, celui-ci pourra être lu sans difficulté grâce à la machine virtuelle. Si le programme contenant le son est maintenant transmis à une seconde machine, par exemple à l'aide d'une clé USB, la tentative d'identification de la machine sera infructueuse, et le fichier ne pourra pas être joué. Cette machine ne correspond en effet pas à la machine sur laquelle le fichier sonore est destiné à être lu. L'homme du métier comprend que ceci est rendu possible grâce à la présente invention puisque le programme de décryptage et de lecture est lui-même associé à la machine de l'utilisateur, ainsi qu'au fichier musical choisi. Au contraire, dans les procédés connus, les lecteurs n'étant pas associés spécifiquement aux morceaux choisis, des morceaux non identifiés et obtenus illicitement peuvent être lus une fois la clé du lecteur connue. A la lecture de la description ci-dessus, on comprend que le fichier numérique représentant des données audio et/ou vidéo peut être remplacé par tout type de flux numérique, et correspond en fait à un accès à tout type de 30 flux numérique. La présente invention est en particulier utilisable dans le cas du streaming (lecture en transit) en remplaçant par exemple le fichier audio par une URL ou URI d'où provient le flux. Tout flux local ou distant est donc utilisable en association avec la présente invention. Enfin, la présente invention peut être inséré dans un explorateur de fichier pour pouvoir choisir de façon aisée les différents exécutables comportant les musiques commandée. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet
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L'invention concerne un procédé de restitution d'un flux numérique sur une machine d'un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes consistant à :- générer un fichier exécutable comprenant ledit flux numérique crypté, ledit cryptage étant unique pour ledit flux numérique, un moyen de décryptage dudit cryptage unique, un moyen de lecture dudit flux numérique dans son format et au moins un identifiant de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué.- Exécuter ledit fichier exécutable pour la restitution dudit flux numérique en cas de comparaison positive entre l'identifiant de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué et ladite machine de l'utilisateur.
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1. Procédé de restitution d'un flux numérique 5 sur une machine d'un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes consistant à : générer un fichier exécutable comprenant ledit flux numérique crypté, ledit cryptage étant unique pour ledit flux numérique, un moyen de 10 décryptage dudit cryptage unique, un moyen de lecture dudit flux numérique dans son format et au moins un identifiant de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué. Exécuter ledit fichier exécutable pour 15 la restitution dudit flux numérique en cas de comparaison positive entre l'identifiant de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué et ladite machine de l'utilisateur. 20 2. Procédé de restitution d'un flux numérique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape préalable d'identification de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué. 25 3. Fichier de restitution d'un flux numérique destiné à être joué sur une machine d'un utilisateur caractérisé en ce que ledit fichier est un fichier exécutable comprenant ledit flux numérique crypté, ledit 30 cryptage étant unique pour ledit flux numérique, un moyen de décryptage dudit cryptage unique, un moyen de lecture dudit flux numérique dans son format et au moins un identifiant de la machine sur laquelle ledit flux numérique est destiné à être joué. 4. Fichier de restitution d'un flux numérique selon la 3, caractérisé en ce que ledit cryptage est réalisé par une clé de cryptage. 5. Fichier de restitution d'un flux numérique selon la 3, caractérisé en ce que ledit cryptage est réalisé par un procédé de cryptage. 6. Fichier de restitution d'un flux numérique selon la 4, caractérisé en ce que ladite clé de cryptage est générée aléatoirement. 7. Fichier de restitution d'un flux numérique 15 selon la 4, caractérisé en ce que ladite clé de cryptage correspond à une partie du fichier exécutable lui-même. 8. Fichier de restitution d'un flux numérique 20 selon la 3, caractérisé en ce que ledit procédé de cryptage est choisi de façon aléatoire parmi un ensemble de procédés prédéterminé. 9. Fichier de restitution d'un flux numérique 25 selon la 3, caractérisé en ce que ledit format du flux numérique est choisi de façon aléatoire parmi un ensemble de formats prédéterminé. 10. Fichier de restitution d'un flux 30 numérique selon la 3, caractérisé en ce que ledit fichier comprend un ensemble d'éléments non dissociés. 10 5 11. Fichier de restitution d'un flux numérique selon la 3, caractérisé en ce que ledit fichier comprend un ensemble d'éléments non dissociables. 10
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H04L 9/32,H04L 12/16
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FR2896493
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A1
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PROCEDE D'ELABORATION D'UN SUPPORT POUR LA CROISSANCE DE NANOSTRUCTURES ALLONGEES LOCALISEES
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5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne un procédé qui permet d'élaborer un support comprenant des nanoparticules de catalyseur localisées, sur lesquelles on peut faire croître des nanostructures allongées, du type nanofils, 10 nanotubes, nanofibres ou nanocalbes, qui elles aussi sont localisées de manière précise. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE De nos jours, les nanostructures allongées 15 du type nanofils, nanotubes, nanofibres ou nanocalbes, sont d'un grand intérêt technologique, notamment dans le domaine de la biologie avec les biopuces et la détection de séquences ADN, ou dans le domaine de la microélectronique avec la fabrication de capteurs à 20 haute densité ou de transistors à effet de champs. Il existe de nombreuses méthodes d'élaboration de nanofils verticaux. La majorité de ces méthodes consiste à déposer, sur un substrat, des nanoparticules de catalyseur sur lesquelles on fait 25 croître par la suite les nanostructures. C'est la répartition et la taille de ces nanoparticules de catalyseur qui vont gouverner le diamètre, la position et la densité des nanostructures (voir le document [1] référencé à la fin de cette description). Ces nanoparticules de catalyseurs métalliques sont, en général, obtenues en réalisant le fractionnement d'une couche métallique de catalyseur. Ce fractionnement s'effectue en général grâce à un recuit thermique de la couche métallique de catalyseur. Par exemple, le recuit entre 500 et 600 C d'une couche de nickel de 10 nm d'épaisseur, déposée sur un oxyde de silicium, permet d'obtenir des gouttes de nickel de 60 nm de diamètre en moyenne. L'inconvénient de cette technique est qu'elle ne permet pas de contrôler facilement la position, la densité et le diamètre des nanoparticules de catalyseur car celles-ci apparaissent au hasard sur la surface du substrat et sont de tailles variables. Par ailleurs, la densité et le diamètre des nanoparticules ainsi obtenues sont très fortement corrélés. Il est donc très difficile par cette technique de contrôler précisément la position et de choisir indépendamment la densité et le diamètre des nanostructures obtenues. Certaines méthodes permettent de localiser et de définir précisément le diamètre des nanoparticules métalliques. On peut par exemple utiliser des techniques qui vont définir une à une les nanoparticules métalliques, comme la lithographie électronique par exemple. Cependant, bien que ces méthodes soient précises, elles sont très longues et onéreuses et sont donc incompatibles avec une production industrielle de nanostructures. Une autre méthode, décrite dans les documents [2] et [3], permet de localiser des nanoparticules à la surface d'un substrat. Cette méthode consiste à utiliser des réseaux de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes pour induire des sites de nucléation localisés périodiquement dans le plan du substrat. Ces réseaux de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes sont créés en collant deux substrats cristallins l'un avec l'autre, puis en amincissant un des substrats jusqu'à obtenir un film cristallin très mince de quelques nanomètres d'épaisseur et en traitant (par exemple thermiquement ou chimiquement) le film cristallin pour révéler le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes à la surface du film. Si le film est suffisamment mince, le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes se propage à la surface du film lors du traitement et provoque la formation de sites de nucléation spécifiques et périodique à la surface du film. Le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes obtenu dépend des caractéristiques des mailles cristallines du film et du substrat, ainsi que des angles de désorientation introduits au moment du collage. On peut donc en modifiant ces caractéristiques et/ou ces angles obtenir des motifs et des localisations différents des sites de nucléation spécifiques à la surface du film. Cette méthode permet de choisir la distance entre les sites de nucléation et ainsi de fixer la densité des futures nanostructures. Cette méthode est donc appliquée pour contrôler la densité et la périodicité des nanostructures. Le problème de cette technique est que le dépôt à haute température du matériau catalyseur sur un 30 substrat ainsi préparé (avec des sites de nucléation privilégiés) induit un dépôt directement localisé au niveau de ces sites. Or il peut être intéressant pour certaines applications de dissocier le moment du dépôt et la localisation des nanoparticules de catalyseur. C'est le cas, par exemple, si l'on souhaite déposer un matériau M après la mise en goutte du catalyseur et que ce dépôt ne peut se faire dans le bâti de dépôt du catalyseur (pour des raisons de compatibilité de gaz par exemple). Effectuer la mise en goutte dans le bâti de dépôt du matériau M permet de limiter la surface de contamination potentielle au moment du changement de bâti. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but de l'invention est d'obtenir un procédé permettant une localisation précise des nanoparticules de catalyseur, ce qui permet d'obtenir également des nanostructures localisées par croissance sur ces nanoparticules, en dissociant le dépôt et la localisation de ces nanoparticules. Ce but est atteint par un procédé de réalisation d'un support comprenant des nanoparticules pour la croissance de nanostructures, lesdites nanoparticules étant organisées de manière périodique, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes . - fourniture d'un support comportant au voisinage d'une de ses faces un réseau périodique de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, - dépôt sur ladite face d'une couche continue d'un premier matériau apte à catalyser la réaction de croissance des nanostructures, -fractionnement de la couche de premier matériau par 5 traitement thermique de manière à former les nanoparticules de premier matériau. L'invention consiste donc à déposer sur la face d'un support présentant un réseau périodique de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, une 10 couche continue de matériau catalyseur puis, dans une étape ultérieure, à provoquer la mise en gouttes de cette couche pour former les nanoparticules de catalyseur. Ce procédé permet de dissocier l'étape de dépôt et celle de localisation des nanoparticules. On 15 peut ainsi, par exemple, adapter de façon plus souple la température et la durée du traitement thermique de démouillage. La présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes facilite le 20 démouillage ou fractionnement de la couche de catalyseur et assure une localisation précise des nanoparticules de catalyseur. La densité de ces nanoparticules est donc déterminée par le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, 25 tandis que le diamètre des nanoparticules dépend lui principalement de la quantité de matériau déposée (c'est-à-dire de l'épaisseur de la couche de catalyseur déposée) et du budget thermique du traitement de fractionnement. 30 Avantageusement, on choisira la période du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes en fonction de la période naturelle d'auto-organisation qu'auraient eu les nanoparticules sur un substrat ne présentant pas ce réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, avec l'épaisseur de couche continue utilisée avant le fractionnement. Selon un premier mode de réalisation, l'étape de fourniture du support est obtenue en effectuant les étapes suivantes : - collage par adhésion moléculaire d'une face d'un premier substrat en matériau cristallin avec une face d'un deuxième substrat en matériau cristallin, de façon à ce que lesdites faces présentent des réseaux cristallins décalés, le collage provoquant la formation d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes au voisinage de l'interface de collage, - amincissement de l'un des substrats jusqu'à obtenir un film mince adhérant à l'autre substrat selon l'interface de collage, l'épaisseur du film mince étant telle que sa face libre révèle la présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. Selon un deuxième mode de réalisation, l'étape de fourniture du support est obtenue en effectuant les étapes suivantes : - collage par adhésion moléculaire d'une face d'un premier substrat en matériau cristallin avec une face d'un deuxième substrat en matériau cristallin, de façon que lesdites faces présentent des réseaux cristallins décalés, le collage provoquant la formation d'un réseau de champs de contraintes et/ ou de défauts cristallins au voisinage de l'interface de collage, - amincissement de l'un des substrats jusqu'à obtenir un film mince adhérant à l'autre substrat selon l'interface de collage, l'épaisseur du film mince étant telle que sa face libre ne révèle pas la présence du réseau de champs de contraintes et/ou de défauts cristallins, l'épaisseur du film mince étant aussi telle que l'étape suivante peut être réalisée, - traitement du film mince conduisant à ce que sa face libre révèle la présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. Avantageusement, le traitement du film mince peut comprendre un traitement thermique, une attaque mécanique, une attaque chimique, une attaque électrochimique, une attaque ionique ou une attaque photochimique, seul(e) ou en combinaison. Selon un troisième mode de réalisation, l'étape de fourniture du support est obtenue par report d'un film mince, présentant un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes au voisinage de sa future face libre, sur un substrat. On peut par exemple utiliser le support obtenu selon l'un ou l'autre des précédents modes de réalisation et coller la face du film mince dudit support avec un substrat. Il suffit ensuite d'éliminer (par exemple par amincissement mécanique ou chimique) une partie du support (en fait, il s'agit d'éliminer le substrat initial composant le support) jusqu'à atteindre le film mince. Selon un autre mode de réalisation, les modes de réalisation précédents sont complétés. Le procédé de réalisation comprend en outre une étape de gravure sélective de la face libre du film mince par des moyens de gravure préférentielle des défauts cristallins et/ou des champs de contraintes ou des zones situées entre ces défauts et/ou ces champs, de manière à obtenir une topographie de surface périodique sur la face du support. Cette topographie facilite le fractionnement ultérieur de la couche de premier matériau. Avantageusement, le premier substrat et le deuxième substrat sont en un même matériau cristallin. Avantageusement, le premier substrat et/ou le deuxième substrat sont en Si, Ge, SiC, GaN, GaAs, InP. Avantageusement, le premier matériau (catalyseur) comprend au moins un métal choisi parmi Ni, Au, W, Pt. Le premier matériau (catalyseur) peut ainsi par exemple être un empilement d'au moins deux couches de matériau métallique. Cela permet ainsi d'obtenir par la suite des nanoparticules en alliage lors du fractionnement de la couche de catalyseur. Avantageusement, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape de formation d'une couche intermédiaire en un second matériau sur la face du support. Cela permet ainsi de faciliter le démouillage de la couche de premier matériau (catalyseur) et/ou limiter les problèmes d'interdiffusion entre la couche de premier matériau (catalyseur) et le substrat. De préférence, cette couche intermédiaire est déposée de manière continue sur le support. De même, l'épaisseur de cette couche intermédiaire est telle qu'elle n'empêche pas les champs de contraintes du support de se propager à la surface de ladite couche intermédiaire et/ou laisse subsister une topographie à sa surface. En d'autres termes, l'épaisseur de cette couche intermédiaire est suffisamment fine pour que la couche intermédiaire ne bloque pas les champs de contraintes, c'est-à-dire pour que les champs de contraintes puissent se propager à la surface de cette couche intermédiaire, ou, dans le cas où le support présente une topographie de surface, l'épaisseur de la couche intermédiaire doit être suffisamment fine pour qu'elle ne lisse pas complètement le relief de la topographie de surface du support. Par exemple, si on utilise une couche intermédiaire d'oxyde de silicium, l'épaisseur de cette couche sera comprise typiquement entre 1 et 100 nm au dessus du film du support aminci entre 3 et 50 nm comprenant un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes ou pour un relief de topographie de surface ayant une amplitude comprise entre 2 et 10 nm. Avantageusement, la couche intermédiaire est discontinue et localisée en fonction du réseau périodique de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. Avantageusement, la couche intermédiaire comprend un matériau choisi parmi SiO2, Si3N4, Al2O3, le diamant, HfO2 ou un matériau semiconducteur (par exemple Si, Ge...). Selon un mode de réalisation particulier se rattachant au mode de réalisation comprenant une étape de gravure, le substrat sur lequel le film mince adhère est un empilement comprenant une couche d'un troisième matériau située entre un autre film mince de matériau cristallin et un substrat, la face de collage dudit substrat étant la face libre de cet autre film mince de cet empilement. Avantageusement, l'empilement est un substrat silicium sur isolant (SSI ou SOI en anglais) comprenant une couche d'isolant entre un film mince de silicium et un substrat de silicium. Avantageusement, la gravure sélective de la face libre du film mince est réalisée jusqu'à atteindre la couche de troisième matériau de l'empilement. L'invention concerne également un procédé de réalisation de nanostructures sur des nanoparticules localisées sur une face d'un support. Ce procédé comprend la mise en oeuvre du procédé de réalisation du support tel que décrit précédemment, puis une étape de croissance des nanostructures sur les nanoparticules de premier matériau. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, et accompagnée des dessins annexés parmi lesquels : - les figures 1A à 1E illustrent les étapes d'un exemple de réalisation de nanostructures selon l'invention, - les figures 2A à 2C illustrent les étapes d'un autre exemple de réalisation de nanostructures selon l'invention, - les figures 3A à 3F illustrent les étapes d'un troisième exemple de réalisation de nanostructures selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Nous allons à présent illustrer l'invention en donnant plusieurs exemples de réalisation de supports présentant des nanoparticules de catalyseur ordonnées pour la croissance de nanostructures allongées. Nous allons tout d'abord réaliser un support présentant des nanoparticules de nickel. Comme support présentant un réseau périodique de champs de contraintes, on utilise un substrat twisté en collant deux substrats cristallins de silicium. Les détails de réalisation de ce substrat twisté sont décrits dans le document [2]. Les faces de deux substrats cristallins, par exemple de silicium, sont collés par adhésion moléculaire, de manière à ce que lesdites faces présentent des réseaux cristallins décalés, le collage provoquant la formation d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes au sein d'une zone cristalline au voisinage de l'interface de collage. Ces défauts cristallins et/ou champs de contraintes peuvent être induits par la présence de dislocations au niveau de l'interface de collage. Un des substrats est ensuite aminci jusqu'à obtenir un film mince adhérant à l'autre substrat selon l'interface de collage. Enfin, le film mince est traité de manière à ce que sa face libre révèle la présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes présent à l'interface de collage. Le traitement du film mince peut se faire par exemple par gravure chimique et/ou par l'apport d'un budget thermique et/ou par l'introduction d'espèces chimiques dans le film mince. Dans notre exemple, le support est constitué d'un film de silicium (001) sur un substrat de silicium (001) avec un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes à l'interface. Le film et le substrat présentent par exemple une désorientation de 0,88 en rotation sans désorientation de flexion, ce qui engendre un réseau carré de dislocation avec une période de 25 nm. On réalise ensuite un traitement, par exemple une gravure chimique, afin que le réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes apparaisse à la surface du film (voir document [2]). La figure 1A montre, sous la référence 18, des champs de contraintes. Notons que seuls quelques champs de contraintes ont été représentés. Ces champs de contraintes sont périodiques et la période dépend de la période des réseaux de dislocations 3 présents à l'interface de collage 14/21, c'est-à-dire par exemple à environ 10 nm sous la surface libre du film 16. On peut éventuellement réaliser une gravure le long des champs de contrainte afin de créer un relief de topographie de surface périodique corrélé avec le réseau de champs de contraintes. En utilisant une gravure sensible aux champs de contrainte, on obtient une topographie à la surface du substrat en relation (orientation, périodicité) avec le réseau de champs de contraintes sous-jacent. Cette topographie peut alors être utilisée pour entraîner l'apparition de sites de nucléation localisés et périodiques des nanoparticules de catalyseur. La gravure peut éventuellement être réalisée jusqu'à faire disparaître les champs de contraintes et le réseau de dislocations au niveau de l'interface de collage. Ensuite, on oxyde la surface du film 16 de silicium pour former une couche intermédiaire 19 d'oxyde (voir figure 1B). Cette couche intermédiaire n'est pas toujours nécessaire, notamment si le fractionnement peut s'opérer directement sur le support (problème d'affinité chimique) ou encore s'il n'y a pas d'interdiffusion majeure entre le matériau du support et le matériau catalyseur. On dépose ensuite, à basse température (par exemple à température ambiante) un film continu 20 de catalyseur, par exemple du nickel sur la couche intermédiaire (voir figure 1C). On porte l'ensemble à plus haute température (par exemple à 550 C) pour que le film 20 de nickel se fractionne. Les gouttes de métal ou nanoparticules 22 sont alors localisées en fonction de l'affinité du métal et de la couche sous-jacente, par exemple dans notre exemple, sur les sommets du relief de la topographie de surface (voir figure 1D). Le fractionnement vise en effet toujours à minimiser l'énergie de surface. Sur les nanoparticules 22 de nickel, on peut faire croître, par exemple par CVD, des nanofils 23 de carbone, également appelés nanotubes de carbone. Pour cela, on place l'ensemble dans une atmosphère d'acétylène, et on procède à un recuit thermique à une température d'environ 600 C. On pourrait de façon analogue faire croître des nanofils de silicium dans une atmosphère de silane. Les nanotubes 23 de carbone croissent ainsi à l'endroit où se situent les nanoparticules 22 de nickel et la position, la densité et le diamètre des nanostructures 23 sont ainsi bien contrôlés (voir figure 1E). Pour avoir une localisation et une densité de nanostructures de carbone différentes, on peut changer la désorientation entre le substrat et le film. Par exemple, comme précédemment, on colle par adhésion moléculaire les faces de deux substrats cristallins de silicium, les faces des deux substrats étant placées de manière à avoir une désorientation de 0,44 en rotation sans désorientation de flexion à l'interface de collage, ce qui permet d'obtenir une périodicité de 50 nm. On procède ensuite à l'amincissement d'un des substrats jusqu'à obtenir un film mince 16 et on traite ce film mince de manière à faire apparaître les champs de contraintes 18 à la surface du film (voir figure 1A). On peut ensuite réaliser éventuellement une gravure le long des champs de contrainte pour créer un relief ou une topographie à la surface du film 16 (voir figure 1B). On obtient ainsi une topographie de surface périodique corrélée avec le réseau de champs de contraintes 18 et le réseau de dislocations 3 présent à l'interface de collage. Ensuite, on oxyde la surface de silicium 16 pour former une couche d'oxyde 19 de 10 nm et on dépose, à basse température (par exemple à température ambiante) un film 20 de nickel de 5 nm d'épaisseur (voir figure 1C). On porte l'ensemble à plus haute température (par exemple à 550 C) pour que le film de nickel se fractionne (voir figure 1D). Enfin, on place l'ensemble dans une atmosphère d'acétylène et on fait croître des nanotubes 23 de carbones sur les nanoparticules 22 de nickel (voir figure 1E). Nous pouvons également réaliser un support présentant des nanofils de silicium à partir de nanoparticules d'or. Comme dans les exemples précédents, on colle les faces de deux substrats cristallin de silicium, on amincit un des substrats pour obtenir un film mince 16 et on procède au traitement du film mince, par exemple par un traitement thermique, de manière à faire apparaître les champs de contraintes 18, présents à l'interface de collage, à la surface du film mince. Le film et le substrat présentent par exemple une désorientation de 0,88 en rotation sans désorientation de flexion, ce qui permet d'obtenir une périodicité de 25 nm. On oxyde la surface pour former une couche intermédiaire 29 d'oxyde de silicium de 5 nm à la surface du film mince et on dépose à basse température (par exemple à température ambiante) un film 30 d'or sur cette couche intermédiaire (voir figure 2A). Ici, comme la couche intermédiaire a une épaisseur de seulement 5 nm, cette épaisseur est suffisamment fine pour ne pas bloquer les champs de contraintes 18 : les champs de contraintes 18 peuvent se propager à la surface de la couche intermédiaire 29 (la propagation des champs de contraintes n'est pas représentée) et l'influence des défauts cristallins et/ou des champs de contraintes peut apparaître à la surface de la couche 29. Il n'ait donc pas nécessaire de procéder à une étape de gravure sélective le long des champs de contraintes. Ensuite, l'ensemble est porté à plus haute température (par exemple à 500 C) pour que le film 30 d'or se fractionne. Les gouttes 32 de métal (or) sont alors localisées par les champs de contrainte (voir figure 2B). Puis, on place l'ensemble dans une atmosphère de SiH4 et on fait croître des nanofils 33 de silicium sur les nanoparticules d'or (voir figure 2C). Selon un autre exemple de réalisation, on peut, pour faciliter le fractionnement de la couche de catalyseur, se placer sur une surface présentant non seulement une topographie de surface, mais aussi deux matériaux distincts. En effet lors de la formation de la topographie de surface par gravure sélective des champs de contraintes, on peut, si cette gravure débouche sur une couche d'un matériau différent, obtenir deux types de matériaux à la surface du substrat. La localisation des gouttes de métal lors du fractionnement du film métallique s'en trouve alors facilitée. Par exemple, on peut coller une structure SOI 35 (Silicium Sur Isolant en français) comprenant une couche 39 d'oxyde de silicium enterrée (la couche est située entre le substrat support 38 et une couche mince 37) avec une deuxième structure SOI ou avec un substrat de silicium 36 qu'il faudra amincir par la suite. La structure SOI 35 et le substrat 36 de silicium sont collés par adhésion moléculaire hydrophobe avec un angle de désorientation de 0,88 sans désorientation de flexion, ce qui crée un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (sur la figure 3A, on n'a représenté que les dislocations à l'interface de collage, symbolisés par la référence 3, afin de simplifier le dessin). On amincit le substrat 36 de silicium (ou la face arrière de la deuxième structure SOI) pour ne conserver qu'un film mince 46 de silicium (voir figure 3B). On grave ensuite sélectivement le long des champs de contrainte 18 du réseau de dislocations 3 présents à l'interface de collage et on poursuit la gravure (en changeant éventuellement de type de gravure) jusqu'à atteindre la couche 39 d'oxyde enterrée. On obtient ainsi un relief périodique formé de nanocristaux 41 de silicium sur une couche 39 d'oxyde de silicium (voir figure 3C). On dépose alors directement un film 40 d'or à basse température (par exemple à température ambiante) sur la face du support comprenant les nanocristaux 41 de silicium (voir figure 3D). Puis, on porte l'ensemble à haute température (500 C) afin de fractionner le film 40 de métal. Les gouttes 42 de métal se localisent alors sur les nanocristaux 41 de silicium (voir figure 3E). Le fait qu'il y ait de l'oxyde de silicium 39 entre les nanocristaux de silicium facilite le fractionnement de la couche d'or 40 et la localisation des gouttes 42 d'or sur les nanocristaux 41 de silicium, car l'affinité de l'or est différente avec le silicium et avec la silice : ici, la couche 39 enterrée du SOI sert de couche intermédiaire. On peut ensuite faire croître des nanostructures 43 de silicium du type nanofils sur les gouttes 42 d'or en plaçant l'ensemble dans une atmosphère de silane et en procédant à un recuit thermique, par exemple à 440 C, de l'ensemble (voir figure 3F). En variante, il est possible pour obtenir une surface présentant non seulement une topographie de surface, mais aussi deux matériaux distincts et ainsi faciliter le fractionnement ultérieur, de procéder, avant le dépôt de la couche continue de catalyseur, au dépôt d'une couche intermédiaire sensible à la topographie et/ou au réseau de champs de contraintes et/ou de défauts cristallins sous-jacents. Cette couche ne sera alors présente que localement. A titre d'exemple, on pourra déposer du germanium sur une surface de silicium sur laquelle on aura révélé un réseau de champs de contraintes et/ou de défauts cristallins comme décrit précédemment : le germanium se localisera au niveau des zones en saillie de la surface de silicium. On pourra alors procéder au dépôt de la couche continue de catalyseur. BIBLIOGRAPHIE [1] Yi Cui, Lincoln J. Lauhon, Mark S. Gudiksen, Jianfang Wang, and Charles M. Lieber, Applied Physics Letters Volume 78, Number 15, 9 Avril 2001, 2214. [2] Demande de brevet FR2815121-A1. [3] Demande de brevet FR2766620-A1
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L'invention concerne un procédé de réalisation d'un support comprenant des nanoparticules (22) pour la croissance de nanostructures (23), lesdites nanoparticules étant organisées de manière périodique, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes :- fourniture d'un support comportant au voisinage d'une de ses faces un réseau périodique de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (18),- dépôt sur ladite face d'une couche continue (20) d'un premier matériau apte à catalyser la réaction de croissance des nanostructures,- fractionnement de la couche de premier matériau (20) par traitement thermique de manière à former les nanoparticules (22) de premier matériau.L'invention concerne également un procédé de réalisation de nanostructures à partir dudit support.
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1. Procédé de réalisation d'un support comprenant des nanoparticules (22, 32, 42) pour la croissance de nanostructures (23, 33, 43), lesdites nanoparticules étant organisées de manière périodique, le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes . - fourniture d'un support comportant au voisinage d'une de ses faces un réseau périodique de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (18), - dépôt sur ladite face d'une couche continue (20, 30, 40) d'un premier matériau apte à catalyser la réaction de croissance des nanostructures, fractionnement de la couche de premier matériau (20, 30, 40) par traitement thermique de manière à former les nanoparticules (22, 32, 42) de premier matériau. 2. Procédé de réalisation selon la précédente, dans lequel 1a période du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes est choisi en fonction ce la période naturelle d'auto-organisation qu'auraient eu les nanoparticules (22, 32, 42) sur un substrat ne présentant pas ce réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes, avec l'épaisseur de couche continue (20, 30, 40) utilisée avant le fractionnement.30 3. Procédé de réalisation selon la 1, dans lequel l'étape de fourniture du support est obtenue en effectuant les étapes suivantes . -collage par adhésion moléculaire d'une face (14) d'un premier substrat en matériau cristallin avec une face (21) d'un deuxième substrat (2) en matériau cristallin, de façon à ce que lesdites faces présentent des réseaux cristallins décalés, le collage provoquant la formation d'un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (18) au voisinage de l'interface de collage, - amincissement de l'un (1) des substrats jusqu'à obtenir un film mince (16) adhérant à l'autre substrat (2) selon l'interface de collage (14/21), l'épaisseur du film mince (16) étant telle que sa face libre révèle la présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. 4. Procédé de réalisation selon la 1, dans lequel l'étape de fourniture du support est obtenue en effectuant les étapes suivantes . -collage par adhésion moléculaire d'une face (14) d'un premier substrat en matériau cristallin avec une face (21) d'un deuxième substrat (2) en matériau cristallin, de façon que lesdites faces présentent des réseaux cristallins décalés, le collage provoquant la formation d'un réseau de champs de contraintes et/ ou de défauts cristallins (18) au voisinage de l'interface de collage,- amincissement de l'un (1) des substrats jusqu'à obtenir un film mince (16) adhérant à l'autre substrat (2) selon l'interface de collage (14/21), l'épaisseur du film mince (16) étant telle que sa face libre (15) ne révèle pas la présence du réseau de champs de contraintes et/ ou de défauts cristallins (18), l'épaisseur du film mince (16) étant aussi telle que l'étape suivante peut être réalisée, -traitement du film mince (16) conduisant à ce que sa face libre révèle la présence du réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes (18). 5. Procédé de réalisation selon la précédente, dans lequel le traitement du film mince 6) est choisi parmi un traitement thermique et/ou une attaque mécanique et/ou une attaque chimique et/ou une attaque électrochimique et/ou une attaque ionique et/ou une attaque photochimique. 6. Procédé de réalisation selon la 1, dans lequel l'étape de fourniture du support est obtenue par report d'un film mince présentant un réseau de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes au voisinage de sa future face libre sur un substrat. 7. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des 3, 4 ou 6, comprenant en outre une étape de gravure sélective de la face libre du film mince par des moyens de gravure préférentielle des défauts cristallins et/ou des champs de contraintes (18) ou des zones situées entre ces défauts et/ou ces champs (18), de manière à obtenir une topographie de surface périodique sur la face du support. 8. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des 3 ou 4, dans lequel le premier substrat et le deuxième substrat (2) sont en un même matériau cristallin. 9. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des 3 ou 4, dans lequel le premier substrat et/ou le deuxième substrat (2) sont en Si, Ge, SiC, GaN, GaAs, InP. 15 10. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le premier matériau comprend au moins un métal choisi parmi Ni, Au, d, Pt. 20 11. Procédé de réalisation selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre une étape de formation d'une couche intermédiaire en un second matériau sur la face du 25 support. 12. Procédé de réalisation selon la précédente, dans lequel la couche intermédiaire est discontinue et localisée en fonction 30 du réseau périodique de défauts cristallins et/ou de champs de contraintes. 10 13. Procédé de réalisation selon la il, dans lequel la couche intermédiaire comprend un matériau choisi parmi SiO2, Si3N4, Al2O3, le diamant, HfO2 ou un matériau semiconducteur. 14. Procédé de réalisation selon la dans lequel le substrat sur lequel le film mince adhère est un empilement (35) comprenant une couche (39) d'un troisième matériau située entre un autre film mince (37) de matériau cristallin et un substrat (38), la face de collage dudit substrat étant la face libre de cet autre film mince (37). 15. Procédé de réalisation selon la précédente, dans lequel l'empilement (35) est un substrat silicium sur isolant (SSI ou SOI en anglais) comprenant une couche d'isolant entre un film mince de silicium et un substrat de silicium. 16. Procédé de réalisation selon la 14, dans lequel la gravure sélective est réalisée jusqu'à atteindre la couche (39) de troisième matériau de l'empilement. 25 17. Procédé de réalisation de nanostructures sur des nanoparticules localisées sur une face d'un support, ledit procédé comprenant la mise en oeuvre du Procédé de réalisation du support selon 30 l'une quelconque des 1 à 16, puis une 20étape de croissance des nanostructures (23, 33, 43) sur les nanoparticcies (22, 32, 42) de premier matériau.
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B
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B82
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MODULE MEMOIRE D'ARCHIVAGE
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La présente invention concerne l'archivage de données informatiques. De façon classique, un appareil de traitement de données est géré, automatiquement ou sur commande de son utilisateur, pour effectuer cycliquement une sauvegarde des données. Ainsi, dans un gros calculateur, la mémoire de stockage des données à traiter, constituée de disques durs, est dupliquée, avec un mécanisme de recopie en temps réel du contenu de disques primaires sur des disques secondaires, qui constituent ainsi des disques images des premiers. On assure ainsi la sauvegarde des données en cas de défaillance d'un disque primaire. La panne peut même être masquée à l'utilisation en cours, en promouvant au niveau primaire le disque secondaire. L'interruption temporaire éventuelle, pour la reconfiguration, ne sera en général pas gênante. Toutefois, en fin de journée, il faut "évacuer", hors des deux jeux de disques, les données traitées de l'application qui vient de se terminer. En effet, le volume disque nécessaire finirait par excéder la taille mémoire du calculateur qui, certes, est importante, mais cependant n'est pas extensible indéfiniment. En outre, les disques utilisés sont relativement coûteux car ils sont à accès rapide, pour limiter la durée du traitement. Pour libérer les disques, les données sauvegardées sont classiquement transférées sur des bandes magnétiques d'archivage. Les bandes magnétiques offrent un volume mémoire de bonne compacité pour un coût limité. En outre, chaque bande porte des données de service qui permettent au lecteur de bande de se "synchroniser" avec celle-ci lorsqu'on l'introduit dans le lecteur, c'est-à-dire que la cassette contenant la bande peut être inséré et retirée "à chaud", en anglais "hot-swap", c'est-à-dire sans couper temporairement l'alimentation générale. Toutefois, les bandes présentent l'inconvénient d'avoir un débit d'écriture/lecture qui est limité, si bien que, si les fichiers à copier sont volumineux, ce qui est le cas par exemple pour des fichiers d'images de synthèse, il faut prévoir de lancer chaque soir, suffisamment tôt, la sauvegarde de la mémoire de l'appareil informatique pour qu'elle soit terminée le lendemain matin, et qu'ainsi l'appareil informatique servant à élaborer ces images soit disponible. En outre, en lecture, du fait de la structure même de bande, qui nécessite de dérouler une certaine longueur de bande pour accéder à une zone de données voulue, le temps d'accès à l'endroit voulu est donc relativement élevé puisqu'il s'agit d'un adressage mécanique série. En outre, il est souvent difficile de localiser les données voulues, de sorte qu'il faut échantillonner diverses zones de la bande, avec des aller- retour fastidieux. La présente invention vise à apporter une solution pour faciliter l'accès à un . A cet effet, l'invention concerne un module mémoire d'archivage de données informatiques, caractérisé par le fait qu'il comporte un ensemble mémoire, à mémoire à accès parallèle, relié à des moyens de liaison d'entrée de données à archiver, depuis un espace mémoire extérieur, agencés pour permettre à un utilisateur de couper la liaison d'entrée de données par enlèvement de l'ensemble mémoire pour y substituer un autre dit ensemble mémoire, et qu'il comporte des moyens de lancement d'une procédure de mise à jour automatique de l'ensemble mémoire d'après l'espace mémoire extérieur. Ainsi, l'ensemble mémoire est prévu amovible et, une fois l'archivage effectué, l'utilisateur peut l'emporter pour le ranger en un autre lieu et le rapporter par la suite pour un autre archivage ou rapporter un autre ensemble mémoire, si le précédent a été rempli. Les moyens de lancement d'une procédure de mise à jour automatique de l'ensemble mémoire d'après les données situées dans l'espace mémoire extérieur servent alors à activer la fonction de sauvegarde, c'est-à-dire que le module mémoire d'archivage offre un fonctionnement autonome puisqu'il comporte lui-même les moyens pour s'alimenter en données à enregistrer. Le module mémoire d'archivage peut ainsi se signaler à un appareil distant pour lui indiquer qu'il est accessible pour l'archivage ou bien encore le module mémoire d'archivage peut prendre l'initiative d'une mise à jour de ses fichiers. La mise à jour sera en fait, lors d'une première sauvegarde, une recopie de l'ensemble des données à sauvegarder. Lors de sauvegardes suivantes, il peut être effectué la même opération, en écrasant au besoin la sauvegarde précédente, ou en ne considérant que les fichiers nouveaux ou ayant subi une modification. Comme il s'agit d'archivage, on peut utiliser des disques de type non optimisé pour le débit ou le temps moyen d'accès, de sorte que le coût est limité. Le temps d'accès reste toutefois inférieur, de plusieurs ordres de grandeur, à celui d'une bande, entre autres du fait que, dans un disque, la tête de lecture / écriture en survole la surface pour accéder directement au secteur mémoire voulu. Il s'agit donc d'un accès parallèle aux divers secteurs. Comme indiqué, la caractéristique d'amovibilité concerne l'utilisateur. Ainsi, contrairement à un disque prévu pour rester à demeure, et qui ne peut être démonté que par un dépanneur accédant au coeur du matériel informatique et devant en général utiliser des outils et couper l'alimentation, le présent utilisateur peut facilement enlever et remettre l'ensemble mémoire. L'invention peut être mise en oeuvre au moyen de toute technologie de disque, en particulier optique ou magnétique, offrant ainsi un grand volume mémoire. On peut aussi songer à un circuit intégré mémoire dont l'accès est dit aléatoire, c'est-à-dire avec accès direct par adressage de toute position mémoire voulue. Le module mémoire d'archivage peut être prévu modulaire, avec une embase de liaison avec l'extérieur, pouvant au besoin comporter des circuits de gestion, prévue pour recevoir l'ensemble mémoire amovible, c'est-à-dire un montage gigogne. Les moyens de liaison d'entrée comportent alors, sur l'embase, des moyens d'interface externe de connexion avec l'espace mémoire extérieur, reliés à des moyens d'interface interne appartenant à l'embase. L'embase constitue ainsi un adaptateur de montage amovible de l'ensemble mémoire, c'est-à-dire que les moyens d'interface interne sont agencés pour être reliés de façon amovible à des moyens de liaison interne prévus, dans l'ensemble mémoire, pour offrir une liaison avec le disque dur ou le circuit intégré mémoire. L'un au moins parmi les moyens de liaison interne et les moyens d'interface externe peut être prévu de type sans-fil, par exemple infrarouge ou du genre WiFi. L'enlèvement de l'ensemble mémoire est donc effectué par déplacement de celui-ci avec ou sans déconnexion mécanique au niveau de la liaison d'entrée. L'alimentation électrique de l'ensemble mémoire peut toutefois être prévue à partir de l'embase, par des bornes spécifiques. Avantageusement, les moyens de lancement de la procédure de mise à jour automatique compertent un module de synchronisation mémoire agencé pour lire, à travers les moyens de liaison d'entrée, un ensemble extérieur composé de fichiers sources de l'espace mémoire extérieur, pour aussi lire localement un ensemble local homologue composé de fichiers archives du dit ensemble extérieur, pour comparer les résultats des deux lectures afin de détecter des discordances quant à la composition en fichiers des deux ensembles et pour, en pareil cas, lancer une mise à jour de l'ensemble local. On évite ainsi une recopie en masse de toutes les données à archiver, de sorte que le volume de données à archiver, et donc le temps d'écriture, se limite aux fichiers nouveaux ou ayant évolué, avec éventuellement un effacement, dans un annuaire local d'arch_Lvage, des noms des fichiers qui ont disparu de l'ensemble extérieur. L'examen de la composition en fichiers peut porter sur globalement les divers fichiers, identifiés par leur nom, mais il peut aussi porter sur les détails de chaque fichier, c'est-à-dire que le module de synchronisation mémoire est de préférence agencé pour détecter des discordances entre fichiers source et archive homologues, par exemple d'après au moins l'un des paramètres du groupe constitué par une date, une taille, un nom et une adresse de fichier source. De préférence, le module de synchronisation mémoire est prévu pour effectuer l'archivage sous forme de copie conforme, n'ayant subi aucune opération complémentaire de compression. Pour faciliter la gestion, lE=_ module de synchronisation mémoire peut être agencé pour commander, à 5 travers des moyens émetteurs, l'émission d'un message de compte rendu d'exécution d'une mise à jour. Pour lancer automatiquement le processus d'archivage, les moyens de liaison d'entrée sont avantageusement associés à des moyens de surveillance de 1a dite liaison 10 d'entrée, appartenant aux moyens de lancement de la procédure de mise à jour automatique, agencés pour signaler, à un contrôleur, appartenant aussi aux moyens de lancement de la procédure de mise à jour automatique, l'établissement d'une liaison physique avec l'espace 15 mémoire extérieur, le contrôleur étant agencé pour lancer une séquence d'échange de données de service avec l'extérieur pour établir une liaison logique à travers la dite liaison physique. Les moyens de liaison d'entrée peuvent être agencés 20 pour être reliés à un port d'un appareil de traitement de données ou d'un serveur de stockage. Il y a ainsi un archivage, depuis un équipement informatique de traitement de données jusqu'au module mémoire d'archivage, direct en une étape, ou en cascade à deux étapes à travers le serveur 25 de stockage. Il est en particulier possible de prévoir plusieurs tels ensembles mémoires amovibles, éventuellement gérés par une même embase de liaison avec l'extérieur, agencée pour recevoir plusieurs ensembles mémoires. Les moyens de liaison d'entrée sont avantageusement 30 agencés pour gérer les liaisons à travers un réseau de transmission de données, par exemple l'Internet ou un réseau local. Les moyens de liaison d'entrée peuvent en particulier être agencés pour être reliés à un port d'un appareil de liaison à un réseau de transmission de données et agencés pour gérer un protocole commandant, à l'appareil de liaison, d'établir une liaison avec un appareil distant susceptible d'avoir des données à archiver. Le module mémoire d'archivage peut ainsi constituer un périphérique d'un serveur ou d'un simple ordinateur personnel, c'est-à-dire que l'utilisateur pourra avoir directement "sous la main", dans son bureau, l'ensemble mémoire. Les moyens de liaison d'entrée sont avantageusement agencés pour émettre une requête de réservation d'adresse fixe dans un réseau ou bus de transmission de données géré avec allocation dynamique d'adresses, et pour émettre, lors de chaque connexion au réseau ou bus, un identifiant destiné à commander l'affectation de la dite adresse au module mémoire d'archivage. Ainsi, le module mémoire d'archivage dispose, dans le réseau ou bus, d'une place logique réservée, c'est-à-dire sa première adresse dynamique dont il a commandé qu'elle soit figée et réservée en propre. Le module mémoire d'archivage devient ainsi automatiquement visible du monde extérieur chaque fois qu'il se connecte au réseau. Ainsi, tout appareil faisant appel à ses services peut le détecter, par une scrutation des adresses réseau / bus actives, et lui transmettre les données à archiver. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation de l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une représentation schématique d'équipements en réseau comportant un module mémoire d'archivage selon l'invention, et - la figure 2 est un organigramme illustrant la détection d'un disque de l'ensemble mémoire et le lancement du processus de mise à jour. La figure 1 représente un module mémoire d'archivage 1 relié à un port 45 d'un appareil informa:.ique ayant des données à archiver, précisément ici un serveur de stockage 40 classique, dit NAS, à disque d'espace mémoire 41. On rappellera qu'un serveur NAS a pour but d'offrir un grand espace mémoire à des appareils de traitement de données, dans lequel peut déborder leur espace mémoire propre, ce qui permet en particulier de dupliquer des fichiers à sauvegarder. A cet effet, le serveur NAS est prévu pour un environnement hétérogène, c'est-à-dire qu'il supporte un grand nombre de protocoles de liaison à travers des réseaux informatiques. Un inconvénient d'un serveur NAS est lié au fait que son espace mémoire reste localisé dans un local déterminé, ce qui présente un risque de perte d'une masse importante de données en cas de sinistre. Un autre inconvénient est le fait que le processus de récupération de données stockées par un utilisateur est long et complexe, en particulier si un module de gestion disque du serveur NAS est tombé en panne. Par ailleurs, même si sa capacité mémoire est élevée, il ne s'agit pas d'un système de sauvegarde, de sorte qu'il faut périodiquement supprimer des fichiers pour éviter une saturation. Dans cet exemple, il s'agit donc d'un archivage en cascade, le module mémoire d'archivage 1 constituant un double de sécurité, rapidement disponible, par rapport au disque d'espace mémoire 41, susceptible en outre d'être effacé après une certaine durée, inférieure à la durée requise pour l'archivage, qui atteint des dizaines d'années. Dans un autre exemple, c'est l'appareil de traitement de données, de type quelconque, par exemple un système informatique ou un simple PC, qui peut être relié au module mémoire d'archivage 1. Dans cet exemple, le module mémoire d'archivage 1 est implanté dans, ou relié à, un appareil informatique "support" 30, assurant la liaison avec le serveur 40, à travers un réseau de transmission de données, ici l'Internet 50. Le module mémoire d'archivage 1 est ici prévu en deux parties séparables, à savoir un ensemble mémoire 10 à disque dur 11 monté amovible sur une embase 20 de liaison avec l'extérieur, c'est-à-dire le serveur 40 à travers l'appareil support 30. Le disque 11 est relié à des circuits de liaison d'entrée de données à archiver, depuis l'espace mémoire extérieur 41, agencés pour permettre à un utilisateur de couper la liaison d'entrée de données par enlèvement de l'ensemble mémoire 10 pour y substituer un autre. Les circuits de liaison d'entrée sont nécessairement au moins entrants, pour recevoir les données à sauvegarder, mais aussi sortants pour les relire en cas de besoin, sauf si la relecture est prévue par une autre voie. L'échange de données de service, pour établir les communications, nécessite aussi une liaison bidirectionnelle pour ces données de service. Les circuits de liaison d'entrée comportent, sur l'embase 20, des circuits 28 d'interface externe de connexion avec le disque d'espace mémoire extérieur 41, reliés à des circuits d'interface interne 22 appartenant à l'embase 20 et reliés de façon amovible à des circuits de liaison interne 12 prévus, dans l'ensemble mémoire 10, pour io offrir une liaison avec le disque 11. Les circuits de liaison interne 12 sont ici de type à liaison matérielle, avec un connecteur 13 coopérant avec un connecteur 23 des circuits d'interface interne 22. En variante, il peut être prévu une liaison optique ou radio, par exemple du genre WiFi. Il peut en être de même pour les circuits d'interface externe 28. Les circuits d'interface externe 28 sont reliés, par un connecteur 29, à un point d'accès utilisateur d'un réseau local ou bus 35 auquel est aussi relié un port 32 de l'appareil support 30 pour commander à celui-ci les échanges voulus avec le réseau Internet 50. Un module de synchronisation mémoire 14 est prévu pour commander une lecture, à travers les circuits de liaison d'entrée 12, 22, 28, du contenu d'un ensemble extérieur 48 composé de fichiers sources 49 du disque d'espace mémoire extérieur 41, pour aussi lire localement un ensemble local homologue 18 composé de fichiers archives 19 de l'ensemble extérieur 48, pour comparer les résultats des deux lectures afin de détecter des discordances quant à la composition en fichiers 19, 49 des deux ensembles 18, 48 et pour, en pareil cas, mettre à jour l'ensemble local :8. Le module de synchronisation mémoire 14 a d'abord pour but de détecter la réception de l'ensemble mémoire d'archivage 10 par l'embase 20 pour lancer alors, selon la figure 2, le processus de mise à jour de l'ensemble local 18. Sur la figure 2, le bloc fonctionnel d'une étape 50 désigne le début du programme de lancement de mise à jour. A une étape suivante 51 de détection de présence du disque 11, il est détecté si le module mémoire d'archivage 10 est relié à l'embase 20. Dans la négative, à une étape 52, il est affiché "attente disque" sur un afficheur non représenté et l'on reboucle en début d'étape 51. Dans l'affirmative, l'information correspondante est affichée à une étape de sélection 53, pour une détermination du type d'action à lancer, dans laquelle il est procédé à une scrutation de deux drapeaux logiques que l'utilisateur peut activer de manière mutuellement exclusive pour indiquer qu'il s'agit d'une sauvegarde immédiate, drapeau F1, ou bien d'une relecture de la sauvegarde, c'est-à-dire une restauration, drapeau F2. Les drapeaux Fi et F2 peuvent par exemple être activés et désactivés par deux boutons respectifs, matériels ou bien logiciels, c'est-à-dire des icônes sur écran sélectionnées par un pointeur du genre souris. Dans le cas d'une sauvegarde, c'est-à-dire avec le drapeau F2 inactif, on examine si le drapeau Fl de sauvegarde immédiate est à l'état actif. Dans l'affirmative, on passe à une étape 56 de lancement et d'exécution de la synchronisation mémoire. Dans la négative, on passe à une étape 54 de détection de présence d'instructions prédéfinies de synchronisation du lancement, pour déterminer si la sauvegarde est de type "programmé", c'est-à-dire cyclique, à des instants prédéterminés. Dans la négative à l'étape 54, on reboucle en début de l'étape de sélection 53. Dans l'affirmative, on passe à une étape 55 de synchronisation d'heure de lancement, pour déterminer si l'instant courant correspond à l'instant prévu de sauvegarde. Dans la négative à l'étape 55, on reboucle en début de l'étape de sélection 53. Dans l'affirmative, on passe à l'étape de synchronisation mémoire 56. L'étape de synchronisation mémoire 56 une fois achevée, c'est-à-dire la recopie des fichiers sources 49 non trouvés à l'identique dans l'ensemble local 18, cette information de service est affichée, à une étape 57 de compte rendu, avec envoi d'un message de compte rendu, comme exposé plus loin. On reboucle en début d'étape 51. Dans le cas d'un drapeau F2, de restauration, activé, l'étape de sélection 53 se poursuit par une étape d'affichage 58, avec affichage "Mode Restauration", dans laquelle les données archivées dans le disque 11 vont être lues, si le disque 41 a été défaillant. On peut ainsi restaurer le contenu sauvegardé du disque 41 dans un disque 41 de remplacement dans le serveur 40 ou dans tout autre disque. On peut de même choisir de recopier tout ou partie du disque 11 dans toute autre mémoire de tout autre appareil. On reboucle en début de l'étape de détection 51 et les drapeaux Fi et F2 pourront à nouveau être exploités. Dans cet exemple, le module de synchronisation mémoire 14 est implanté dans l'ensemble mémoire d'archivage 10 et, lors de la connexion entre les connecteurs 13, 23, ce dernier comportant des bornes d'alimentation, la mise sous tension du module de synchronisation mémoire 14 provoque le lancement d'un programme de mise à jour de l'ensemble local 18. En variante, le module de synchronisation mémoire 14 est implanté dans l'embase 20, le connecteur 13 présentant par exemple une caractéristique, par exemple un court-circuit entre deux bornes, ou simplement une résistance de rappel vers une tension fixe sur une borne, pour ainsi signaler sa présence au module de synchronisation mémoire 14, par transmission de cette caractéristique électrique au connecteur 23. En variante encore, le module de synchronisation mémoire 14 se limite, localement, à un programme de signalement de présence de l'ensemble mémoire d'archivage 10, et le reste fonctionnel du module de synchronisation mémoire 14 est déporté dans le serveur 40 ou tout autre appareil distant utilisateur du module mémoire d'archivage 1. Le module de synchronisation mémoire 14 détecte des discordances entre fichiers source 49 et archive 19 homologues, c'est-à-dire qu'il vérifie au moins que les fichiers 49 sont chacun associés à un fichier archive image 19. Afin toutefois de vérifier que les fichiers archives 19 sont des versions à jour des fichiers sources 49, le module de synchronisation mémoire 14 détecte les discordances d'après au moins l'un des paramètres suivants date, taille, nom et adresse du fichier source 49. Il s'agit d'une consultation d'un annuaire du serveur 40 gérant les fichiers 49. Compte tenu du déport possible indiqué ci-dessus du module de synchronisation mémoire 14, ce peut donc être le module mémoire d'archivage 1 qui effectue une scrutation de l'ensemble de fichiers sources 48, ou, inversement, ce peut être le serveur 40 qui lance une scrutation de l'ensemble de fichiers archives 18, à travers l'annuaire local les gérant, c'est-à-dire un fichier mis à jour à chaque archivage, contenant un répertoire archive, ou une liste de plusieurs répertoires. La transmission des données à archiver peut s'effectuer par encapsulation dans un champ de pièce jointe de paquets de type Internet:, chaque paquet étant numéroté. De préférence, l'intégrité des données est protégée par un code détecteur d'erreurs, et éventuellement correcteur. La confidentialité des données peut être assurée par cryptage. L'archivage sous la commande du module de synchronisation mémoire 14 s'effectue ici sous forme de copie conforme, c'est-à-dire n'ayant subi aucune opération complémentaire de compression, par rapport aux données, éventuellement comprimées, à archiver. Après achèvement de la mise à jour, le module de synchronisation mémoire 14 commande, à travers des circuits émetteurs 24 ici implantés dans l'embase 20, l'émission, vers un destinataire prédéterminé, d'un message 25 de compte rendu d'exécution de la mise à jour. Il s'agit d'un message de structure prédéfinie, avec des champs dans lesquels sont fournis au moins certains des paramètres ci-dessus des fichiers 19, 49. Le message de compte rendu 25 est émis sur l'Internet 50 vers son destinataire à travers l'appareil support 30. Afin de pouvoir lancer automatiquement une mise à jour lorsque l'ensemble mémoire d'archivage 10 est reçu par l'embase 20, et donc que les circuits de liaison d'entrée 12, 22, 28 sont tous présents, ceux-ci sont ici associés à des circuits 26 de surveillance de la liaison d'entrée qui signalent, à un contrôleur 27, l'établissement de la liaison d'entrée, c'est-à-dire d'une liaison physique disponible mais encore inactive, avec le disque d'espace mémoire extérieur 41. Le contrôleur 27 lance alors, sur cette liaison physique, une séquence d'échange de données de service avec le serveur extérieur 40 pour établir une liaison logique à travers la liaison physique. Les circuits de surveillance 26 et le contrôleur 27 sont ici implantés dans l'embase 20. Toutefois, d'une façon générale, les circuits émetteurs 24 et le contrôleur 27 peuvent chacun être situés à l'extérieur du. module mémoire d'archivage 1, par exemple dans l'appareil support 30 ou dans le serveur 40 ou un appareil informatique spécifique, en tant que service fonctionnel distant sous forme de logiciel. Il peut aussi être prévu que le contrôleur 27 assure les fonctions du module de synchronisation mémoire 14. Il peut aussi être prévu une commande manuelle par des boutons de commande, ou automatique cyclique, de la mise à jour. Pour assurer les liaisons par le réseau Internet 50, les circuits d'interface externe 28 gèrent les liaisons à travers le réseau Internet 50 à travers l'appareil support 30, disposant des moyens matériels et logiciels voulus à cet effet. Précisément, les circuits d'interface externe 28 gèrent un protocole commandant, à l'appareil 30, support de liaison, d'établir une liaison avec le serveur distant 40 susceptible d'avoir des données à archiver. L'appareil support 30 peut ainsi constituer une passerelle entre le réseau Internet 50 et un réseau local, par exemple de type Ethernet, sur lequel seraient raccordés divers modules mémoires d'archivage 1. Les circuits d'interface externe 28 assurent ainsi les niveaux 1 à 3 dans la classification OSI, de niveau physique voulu des interfaces, d'adaptation de débit et mise en forme des blocs de données, et d'échange de messages de service pour établir la liaison externe voulue avec l'appareil support 30 et au-delà, et le module de synchronisation mémoire 14 et le contrôleur 27 assurent les fonctions des niveaux supérieurs 6 et 7 pour effectuer la présente application, c'est-à-dire la sauvegarde, avec présentation des résultats, alors que les niveaux intermédiaires 4 et 5, niveau réseau, sont par exemple assurés par l'appareil support 30. Dans le réseau local ou bus 35, il se peut toutefois que les divers points d'accès utilisateur soient banalisés quant à leur adresse, c'est-à-dire que chacun n'ait pas une adresse fixe. Un gestionnaire du réseau local ou bus 35, par exemple le port 32 de l'appareil support 30, effectuerait une allocation dynamique des adresses, c'est-à-dire tiendrait à jour une table 33 d'occupation des adresses disponibles et affecterait l'une d'elles à tout nouvel "arrivant" en l'un des points d'accès utilisateur. Le module mémoire d'archivage 1 aurait donc alors une adresse qui changerait chaque fois que l'ensemble mémoire 10 serait relié au réseau local ou bus 35. Dans le cas où ce serait le serveur 40 qui serait chargé de détecter la présence de l'ensemble mémoire 10, il ne pourrait donc pas le faire, faute d'identification de ce dernier par sa présence dans un emplacement qui aurait une adresse fixe. Il est donc ici prévu que le module mémoire d'archivage 1 commande au port 32, par exemple à partir du module de synchronisation mémoire 14 ou des circuits de liaison d'entrée comme par exemple les circuits d'interface externe 28, de lui réserver l'adresse qui lui a été allouée lors d'un premier accès au réseau local ou bus 35, c'est-à-dire de supprimer le fonctionnement en allocation dynamique d'adresse lors de ses futures connexions, l'adresse devenant fixe, c'est-à-dire étant figée. Le port 32 inscrit alors, dans la table d'occupation 33, en association avec l'adresse attribuée, une information correspondante, d'interdiction d'effacement de l'occupation, c'est-à-dire même en cas de détection de la disparition du module mémoire d'archivage 1, c'est-à-dire en cas de passage à l'état inactif suite à l'enlèvement de l'ensemble mémoire 10. A l'adresse est aussi associé un. mot de code représentant une clé d'autorisation d'utilisation de l'adresse. Les circuits d'interface externe 28 contiennent en mémoire la clé ci-dessus, c'est-à-dire un identifiant propre au module mémoire d'archivage 1 considéré, et, lors de chaque connexion au réseau local ou bus 35, ils émettent la clé vers le port 32, à titre de requête d'attribution de leur adresse fixe. Le port 32 peut ainsi identifier le module mémoire d'archivage 1 et la clé ainsi reçue autorise l'attribution, au module mémoire d'archivage 1 apparu dans le réseau local ou bus 35, de l'adresseréservée dans la table d'occupation 33, qui devient ainsi active. La clé ci-dessus peut par exemple être constituée par l'adresse dans le réseau local ou bus 35 attribuée initialement et que les circuits d'interface externe 28 auront mémorisée, en ayant par ailleurs, avant ou après réception de cette adresse, émis la requête commandant au port 32 de réserver cette adresse. Le module mémoire d'archivage 1 se connecte ainsi au réseau local ou bus 35 à la façon d'un téléphone cellulaire, qui fournit un identifiant pour recevoir en retour une allocation dans une tranche temporelle dans une trame de canaux de communication, la tranche étant alors réservée et donc fixe dans cet exemple. L'identification du module mémoire d'archivage 1 par l'appareil support 30 est répercutée au niveau du serveur 40, qui a ainsi une visibilité complète de l'état de raccordement au réseau local ou bus de tout module mémoire d'archivage 1
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Le module mémoire d'archivage de données informatiques (1) comporte un ensemble mémoire (10), à mémoire (11) à accès parallèle, relié à des circuits (12, 22, 28) de liaison d'entrée de données à archiver, depuis un espace mémoire extérieur (41), permettant à un utilisateur de couper la liaison d'entrée de données par enlèvement de l'ensemble mémoire (10) pour y substituer un autre ensemble mémoire (10), et il comporte des circuits (14, 26, 27) de lancement d'une procédure de mise à jour automatique de l'ensemble mémoire (10) d'après l'espace mémoire extérieur (41).
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Revendications 1. Module mémoire d'archivage de données informatiques (1), caractérisé par le fait qu'il comporte un ensemble mémoire (10), à mémoire (11) à accès parallèle, relié à des moyens (12, 22, 28) de liaison d'entrée de données à archiver, depuis un espace mémoire extérieur (41), agencés pour permettre à un utilisateur de couper la liaison d'entrée de données par enlèvement de l'ensemble mémoire (10) pour y substituer un autre dit ensemble mémoire (10), et qu'il comporte des moyens (14, 26, 27) de lancement d'une procédure de mise à jour automatique de l'ensemble mémoire (10) d'après l'espace mémoire extérieur (41). 2. Module mémoire d'archivage selon la 1, dans lequel les moyens de liaison d'entrée (12, 22, 28) sont constitués par des moyens (28) d'interface externe de connexion avec l'espace mémoire extérieur (41), disposés sur une embase (20) et reliés à des moyens d'interface interne (22) appartenant à l'embase (20) et agencés pour être reliés de façon amovible à des moyens de liaison interne (12) prévus, dans l'ensemble mémoire (10), pour offrir une liaison avec la mémoire (11). 3. Module mémoire d'archivage selon la 2, dans lequel l'un au moins parmi les moyens de liaison interne (12) et les moyens d'interface externe (28) est de type sans-fil. 4. Module mémoire d'archivage selon l'une des 1 à 3, dans lequel les moyens (14, 26, 27) de lancement de la procédure de mise à jour automatique comportent un module de synchronisation mémoire (14) agencé pour lire, à travers les moyens de liaison d'entrée (12, 22, 28), un ensemble extérieur (48) composé de fichierssources (49) de l'espace mémoire extérieur (41), pour aussi lire localement un ensemble local homologue (18) composé de fichiers archives (19) du dit ensemble extérieur (48), pour comparer les résultats des deux lectures afin de détecter des discordances quant à la composition en fichiers (19, 49) des deux ensembles (18, 48) et pour, en pareil cas, lancer une mise à jour de l'ensemble local (18). 5. Module mémoire d'archivage selon la 4, dans lequel le module de synchronisation mémoire (14) est agencé pour détecter des discordances entre fichiers source (49) et archive (19) homologues. 6. Module mémoire d'archivage selon la 5, dans lequel le module de synchronisation mémoire (14) est agencé pour détecter les discordances d'après au moins l'un des paramètres du groupe constitué par une date, une taille, un nom et une adresse de fichier source (49). 7. Module mémoire d'archivage selon l'une des 4 à 6, dans lequel le module de synchronisation mémoire (14) est prévu pour effectuer l'archivage sous forme de copie conforme, n'ayant subi aucune opération complémentaire de compression. 8. Module mémoire d'archivage selon l'une des 4 à 7, dans lequel le module de synchronisation mémoire (14) est agencé pour commander, à travers des moyens émetteurs (24), l'émission d'un message de compte rendu (25) d'exécution d'une mise à jour. 9. Module mémoire d'archivage selon l'une des 1 à 8, dans lequel les moyens de liaison d'entrée (12, 22, 28) sont associés à des moyens (26) de surveillance de la dite liaison d'entrée, appartenant aux moyens (14, 26, 27) de lancement de la procédure de mise à jour automatique, agencés pour signaler, à un contrôleur(27), l'établissement d'une liaison physique avec l'espace mémoire extérieur (41), le contrôleur (27) étant agencé pour lancer une séquence d'échange de données de service avec l'extérieur pour établir une liaison logique à travers la dite liaison physique. 10. Module mémoire d'archivage selon l'une des 1 à 9, dans lequel les moyens de liaison d'entrée (12, 22, 28) sont agencés pour être reliés à un port (45) d'un serveur de stockage (40) ou d'un appareil de traitement de données. 11. Module mémoire d'archivage selon l'une des 1 à 10, dans lequel les moyens de liaison d'entrée (12, 22, 28) sont agencés pour gérer les liaisons à travers un réseau de transmission de données (50). 12. Module mémoire d'archivage selon l'une des 1 à 11, dans lequel les moyens de liaison d'entrée (12, 22, 28) sont agencés pour être reliés à un port (32) d'un appareil (30) de liaison à un réseau de transmission de données (50) et sont agencés pour gérer un protocole commandant, à l'appareil de liaison (30), d'établir une liaison avec un appareil distant (40) susceptible d'avoir des données à archiver. 13. Module mémoire d'archivage selon l'une des 1 à 12, dans lequel les moyens de liaison d'entrée (12, 22, 28) sont agencés pour émettre une requête de réservation d'adresse fixe dans un réseau local ou bus de transmission de données (35) géré avec allocation dynamique d'adresses, et pour émettre, lors de chaque connexion au réseau local ou bus (35), un identifiant destiné à commander l'affectation de la dite adresse au module mémoire d'archivage. 14. Module mémoire d'archivage selon l'une des 2 à 13, dans lequel l'embase (20) est agencée pour recevoir plusieurs ensembles mémoires (10)5
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FR2893377
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PROCEDES DE FABRICATION D'UN PALIER HYDRAULIQUE ET PALIER HYDRAULIQUE FABRIQUE SELON CES PROCEDES.
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La présente invention concerne des procédés de fabrication d'un palier hydraulique tels que revendiqués dans les préambules des première et deuxième revendications indépendantes. Des paliers sous la forme de simples coussinets en caoutchouc avec une partie intérieure, une douille extérieure, respectivement un tube extérieur, et un corps de palier en élastomère disposé entre les deux sont fréquemment utilisés, en particulier dans l'industrie automobile et, là, surtout dans le domaine de la suspension des véhicules. Pour assister l'effet d'amortissement du corps de palier en élastomère, des procédés d'amortissement hydrauliques sont utilisés, car ils peuvent représenter une augmentation sensible du confort. Les paliers hydrauliques de ce type présentent au moins deux chambres de fluide d'amortissement formées dans le corps de palier, qui sont remplies d'un fluide d'amortissement visqueux et sont reliées entre elles de manière à conduire l'écoulement par au moins un canal. En ce qui concerne la configuration des paliers, il faut garantir que le fluide d'amortissement visqueux ne puisse pas s'échapper, que le palier soit donc étanche et reste aussi pendant la durée de vie exigée. A cet effet, les paliers hydrauliques présentent des garnitures d'étanchéité. Une mesure appliquée fréquemment dans la pratique consiste, dans le cas des paliers à coussinet en élastomère, à réaliser par exemple le corps de palier en élastomère dans la zone de ses extrémités axiales avec un surdimensionnement par rapport à la douille extérieure logeant le palier. Au cours du montage du palier et de l'enfoncement du tube extérieur, un calibrage a lieu du fait que le tube extérieur est réduit dans son diarnètre, au moins dans la zone de ses extrémités axiales, au moyen d'outils correspondants, c'est-à-dire par compression. Cela produit, dans les zones d'étanchéité en élastomère formées aux extrémités axiales du corps de palier, une précontrainte par laquelle on peut obtenir un effet d'étanchéité. Un palier réalisé de cette manière est décrit dans le document DE 28 41 505 Al, par exemple. La dernière solution citée a fait ses preuves au moins en ce qui concerne l'étanchéité des paliers pour éviter la sortie du fluide d'amortissement visqueux. Pour certains cas d'utilisation, on sait cependant aussi concevoir des paliers hydrauliques de manière à ce que règne, dans leurs chambres de fluide d'amortissement formées dans le corps de palier et destinées à recevoir le fluide d'amortissement visqueux, une dépression par rapport à la pression ambiante. Il existe alors le risque, non pas que le fluide d'amortissement sorte des chambres, mais que de l'air pénètre dans les chambres et que le fonctionnement de l'élément soit perturbé en raison d'une augmentation du la pression intérieure des chambres. Ce risque résulte du fait que la viscosité de l'air est nettement plus faible que celle du fluide d'amortissement se trouvant dans les chambres, de telle manière que l'effet d'étanchéité obtenu au moyen d'une lèvre d'étanchéité formée sur le palier est suffisant, le cas échéant, pour le fluide d'amortissement, mais non pour assurer l'étanchéité contre la pénétration d'air. Il peut se produire une pénétration d'air dans les chambres, en particulier par suite de variations de température. Un problème similaire se pose dans le cas de la réalisation suivant le document EP 1 291 549 Al. Celui-ci décrit un palier hydraulique qui comprend une partie intérieure cylindrique, un corps de palier en élastomère entourant la partie intérieure et une douille extérieure logeant la partie intérieure avec le corps de palier, au moins deux chambres de fluide d'amortissement remplies d'un fluide d'amortissement visqueux, reliées entre elles par un canal d'écoulement ou d'étranglement étant disposées dans le corps de palier. Les chambres de fluide d'amortissement sont rendues étanches contre la sortie de fluide d'amortissement par des lèvres d'étanchéité formées aux extrémités axiales du palier hydraulique, un volume disposé séparément des chambres de fluide d'amortissement et du canal les reliant étant formé entre les lèvres d'étanchéité et rempli d'un liquide visqueux. Dans un palier hydraulique de ce genre, il est nécessaire d'utiliser le même liquide dans les volumes entres les lèvres d'étanchéité et les chambres de fluide d'amortissement. En outre, un autre inconvénient de cette réalisation connue réside dans le fait que l'air une fois pénétré dans la zone d'étanchéité peut entrer aussi dans les chambres de fluide d'amortissement par l'intermédiaire des évidements sur la lèvre d'étanchéité axiale intérieure. Cela doit être absolument évité car le palier hydraulique en deviendrait inutilisable. 3 L'invention a pour but de fournir un procédé de fabrication d'un palier hydraulique qui soit simple et peu coûteux et garantisse de façon fiable un effet d'étanchéité du palier hydraulique terminé aussi bien contre la sortie de fluide d'amortissement du palier que contre la pénétration d'air dans le palier, ainsi que de fournir un palier hydraulique fabriqué de manière correspondante. Ce but est atteint par un procédé de fabrication d'un palier hydraulique tel que revendiqué dans la revendication 1 et par un procédé tel que revendiqué dans la revendication 2, ainsi que par un palier hydraulique tel que revendiqué dans la revendication 9. Des modes de réalisation et caractéristiques avantageux de l'invention sont reproduits dans les revendications dépendantes se faisant suite. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un palier hydraulique qui comprend une partie intérieure, un corps de palier en élastomère entourant la partie intérieure, relié à celle-ci par vulcanisation, et une douille extérieure logeant la partie intérieure avec le corps de palier, dans lequel au moins deux chambres de fluide d'amortissement reliées entre elles par un canal d'écoulement ou d'étranglement, remplies d'un fluide d'amortissement visqueux sont disposées dans le corps de palier, lesdites chambres étant rendues étanches contre la sortie du fluide d'amortissement par au moins deux lèvres d'étanchéité, un volume qui n'est pas relié par conduite d'écoulement avec les chambres de fluide d'amortissement et est par conséquent disposé séparément des chambres de fluide d'amortissement et du canal qui les relie étant formé entre les lèvres d'étanchéité, caractérisé en ce que les chambres de fluide d'amortissement sont d'abord remplies de fluide d'amortissement et la douille extérieure, pour le remplissage ultérieur du volume avec un liquide visqueux dont la viscosité est différente de la viscosité du fluide d'amortissement, est enfoncée sur le palier hydraulique d'abord seulement jusqu'à la lèvre d'étanchéité intérieure dans le sens axial, c'est-à-dire la lèvre d'étanchéité tournée vers la chambre de fluide d'amortissement, pour enfoncer complètement la douille extérieure sur le corps de palier en élastomère après le remplissage du volume avec le liquide visqueux . Suivant des modes particuliers de réalisation, le procédé comporte l'une ou plusieurs caractéristiques suivantes : - il comprend une partie intérieure, un corps de palier en élastomère entourant la partie intérieure, reliée à celle-ci par vulcanisation, et une douille extérieure logeant la partie intérieure avec le corps de palier, dans lequel au moins deux chambres de fluide d'amortissement remplies d'un fluide d'amortissement visqueux, reliées entre elles par un canal d'écoulement ou d'étranglement sont disposées dans le corps de palier, lesdites chambres étant rendues étanches contre la sortie du fluide d'amortissement par au moins deux lèvres d'étanchéité, un volume qui n'est pas relié par conduite d'écoulement avec les chambres de fluide d'amortissement et est par conséquent disposé séparément des chambres de fluide d'amortissement et du canal qui les relie étant formé entre les lèvres d'étanchéité, caractérisé en ce que les chambres de fluide d'amortissement sont d'abord remplies du fluide d'amortissement et la douille extérieure, pour le remplissage ultérieur du volume avec un liquide visqueux, dont la viscosité est différente de la viscosité du fluide d'amortissement, est enfoncée sur le palier hydraulique pour remplir le volume, respectivement les volumes, de liquide visqueux par une ouverture de remplissage éventuellement présente ; - le remplissage des chambres de fluide d'amortissement est effectué dans un bain de fluide d'amortissement ; - au moins le volume est nettoyé avant le remplissage avec le liquide visqueux ; - le remplissage du volume est effectué dans un bain de liquide ; - pour un palier hydraulique équipé de volumes des deux côtés le remplissage des volumes est effectué alternativement ; - la douille extérieure est calibrée après le montage du palier hydraulique, c'est-à-dire est réduite au moins par sections sur sa périphérie extérieure ; - le remplissage du volume ou des volumes est effectué au moyen d'une buse d'injection. L'invention a pour objet également un palier hydraulique fabriqué suivant un procédé selon l'une des caractéristiques précédentes, caractérisé en ce qu'une liaison par écoulement est présente entre au moins deux volumes du palier hydraulique. Suivant des modes particuliers de réalisation, le palier hydraulique comporte la caractéristique ;suivante : - tous les volumes du palier hydraulique présentent entre eux une liaison par conduite d'écoulement. Dans le palier hydraulique fabriqué par le premier procédé, il peut s'agir d'un palier à coussinet hydraulique en élastomère, dont la configuration de base est connue. Le palier hydraulique comprend une partie intérieure, un corps de palier en élastomère entourant cette partie intérieure et reliée avec elle par vulcanisation, ainsi qu'une douille extérieure logeant les composants précités, donc la partie intérieure avec le corps de palier. Pour réaliser un amortissement hydraulique, au moins deux chambres de fluide d'amortissement remplies d'un fluide d'amortissement visqueux et reliées entre elles par un canal d'étranglement ou d'écoulement sont disposées dans le corps de palier en élastomère. Les chambres de fluide d'amortissement sont rendues étanches contre la sortie de fluide d'amortissement par des lèvres d'étanchéité qui sont présentes, par exemple, sur les côtés frontaux axiaux du palier hydraulique réalisé sous la forme de palier à coussinet. Ces lèvres d'étanchéité sont réalisées de préférence par des zones du corps de palier en élastomère qui présentent un diamètre extérieur agrandi par rapport au diamètre intérieur de la douille extérieure. Lors du montage, respectivement lors de l'enfoncement de la douille extérieure sur le corps de palier, une précontrainte est ainsi engendrée dans les zones avec surdimensionnement dans l'élastomère. De ce fait, en raison de la viscosité du fluide d'amortissement, une étanchéité fiable est réalisée, évitant la sortie de celui-ci. Il faut souligner que le volume formé entre les lèvres d'étanchéité n'est pas relié par conduite d'écoulement avec les chambres de fluide d'amortissement et qu'un volume est ainsi disposé séparément des chambres de fluide d'amortissement et du canal les reliant. Après que la partie intérieure avec le corps de palier en élastomère fixé par vulcanisation, ainsi que la douille extérieure, sont préfabriqués, les chambres de fluide d'amortissement sont d'abord remplies de fluide d'amortissement. L'enfoncement de la douille extérieure sur le corps de palier en élastomère a lieu pour le remplissage du volume qui s'ensuit avec un liquide visqueux dont la viscosité est différente de la viscosité du fluide d'amortissement, d'abord seulement jusqu'à la lèvre d'étanchéité intérieure dans le sens axial, c'est-à-dire jusqu'à la lèvre d'étanchéité tournée vers la chambre de fluide d'amortissement. Après le remplissage du volume avec le liquide visqueux, la douille extérieure est enfoncée complètement sur le corps de palier en élastomère, de telle sorte qu'elle loge désormais celui-ci et vient aussi en contact, en assurant l'étanchéité, sur la lèvre d'étanchéité la plus extérieure dans le sens axial, c'est-à-dire la lèvre d'étanchéité la plus éloignée de la chambre de fluide d'amortissement. Les lèvres d'étanchéité forment conjointement avec le volume enfermé par celles-ci d'un liquide visqueux une sorte de garniture d'étanchéité visqueuse. La pression dans les garnitures d'étanchéité visqueuses devrait essentiellement correspondre à la pression ambiante ou être supérieure à celle-ci. De plus, il y a cependant lieu de considérer aussi la possibilité que le palier soit fabriqué avec une pression légèrement supérieure à la pression ambiante dans les volumes des garnitures d'étanchéité visqueuses, certes, mais que cette pression, dans des conditions ambiantes extrêmes, avec des conditions de pression extérieure extrêmes soit cependant passagèrement plus faible que la pression ambiante régnant actuellement. Dans cette mesure, la pression dans les garnitures d'étanchéité visqueuses correspond au moins essentiellement à la pression ambiante, c'est-à-dire est à peu près égale à celle-ci ou éventuellement inférieure à celle-ci (même seulement brièvement). On peut en théorie imaginer que dans des conditions extrêmes de l'air ambiant pénètre dans une faible mesure dans les garnitures d'étanchéité visqueuses formées par les volumes. Cet air ne peut toutefois pas aller jusqu'aux chambres de fluide d'amortissement lorsque le liquide utilisé dans les garnitures d'étanchéité visqueuses présente une viscosité différente de la viscosité du fluide d'amortissement. Par viscosités différentes, on peut entendre aussi bien une viscosité du fluide d'amortissement supérieure comparée à la viscosité du liquide dans les volumes, que le cas inverse préféré où la viscosité du liquide est supérieure à celle du fluide d'amortissement. Il faut remarquer en outre que le liquide utilisé dans les garnitures d'étanchéité visqueuses présente aussi des caractéristiques pâteuses ou bien il peut s'agir d'un liquide durcissant, mais présentant encore des caractéristiques élastiques après le durcissement. Dans cette mesure, au sens de l'invention, il ne faut pas donner au terme liquide un sens trop étroit. Pour remplir de liquide visqueux le volume au moins unique entre les lèvres d'étanchéité, on peut utiliser en outre un procédé d'injection. A cet effet, il faut prévoir au moins une ouverture de remplissage, soit dans le corps de palier en élastomère, soit dans la douille extérieure. Après que la partie intérieure avec le corps de palier en élastomère fixé par vulcanisation, ainsi que la douille extérieure, sont préfabriqués, les chambres de fluide d'amortissement sont d'abord remplies de fluide d'amortissement. De manière correspondant au procédé selon l'invention présenté ici en variante pour la fabrication d'un coussinet hydraulique, la douille extérieure est alors enfoncée sur le coussinet hydraulique pour le remplissage qui s'ensuit du volume au moins unique pour pouvoir ensuite remplir le volume ou les volumes du liquide visqueux par l'ouverture de remplissage correspondante. Pour le remplissage, on peut utiliser une buse d'injection. Suivant une autre caractéristique de l'invention, une fabrication préférée d'un palier hydraulique selon l'invention consiste en ce que le remplissage de la chambre de fluide d'amortissement a lieu directement dans un bain de fluide d'amortissement. En conséquence, la douille extérieure est aussi enfoncée sur le corps de palier en élastomère dans le liquide du fluide d'amortissement. Ainsi, le remplissage des chambres de fluide d'amortissement peut être effectué sans inclusion d'air au-dessous de la surface de liquide, ce qui garantit un produit final de haute qualité. Comme le liquide contenu dans les volumes présente une viscosité différente de celle du liquide d'amortissement contenu dans les chambres de fluide d'amortissement, il faudrait, pour éviter des impuretés ou des réactions chimiques et un vieillissement éventuellement prématuré du liquide visqueux, nettoyer le volume avant de le remplir de liquide visqueux. Le nettoyage peut être effectué au moyen d'un processus de lavage ou par admission d'air comprimé. De manière correspondant à une poursuite de l'idée de l'invention, il est intéressant d'effectuer le remplissage du volume également dans un bain de liquide. Les avantages qui en résultent ont déjà été cités ci-dessus. Les procédés selon l'invention sont applicables aussi pour un palier hydraulique équipé de volumes des deux côtés. Le remplissage des volumes s'effectue alors alternativement, c'est-à-dire, après que la partie intérieure avec le corps de palier en élastomère fixé dessus par vulcanisation, ainsi que la douille extérieure sont préfabriqués, les chambres de fluide d'amortissement sont d'abord remplies de fluide d'amortissement. L'enfoncement de la douille extérieure sur le corps de palier en élastomère est effectué, pour le remplissage ultérieur du premier volume en liquide visqueux, d'abord seulement jusqu'à la lèvre d'étanchéité intérieure dans le sens axial, c'est-à-dire jusqu'à la lèvre d'étanchéité tournée vers la chambre de fluide d'amortissement. Après le remplissage du premier volume en liquide visqueux, la douille extérieure est enfoncée au-delà du corps de palier en élastomère et du premier volume jusqu'à ce que, du côté opposé dans le sens axial du coussinet hydraulique, le deuxième volume soit dégagé et que celui-ci puisse ainsi être rempli. Ensuite, la douille extérieure est repoussée sur le corps de palier en élastomère jusqu'à ce que la douille extérieure soit aussi en contact de manière étanche sur la deuxième lèvre d'étanchéité extérieure dans le sens axial. Un calibrage s'effectuant après le montage du palier hydraulique, c'est-à-dire la réduction au moins par zones de la circonférence extérieure de la douille extérieure, présente des avantages considérables, en particulier dans le procédé selon l'invention. La pression des volumes remplis du liquide visqueux peut alors être adaptée volontairement à la pression ambiante ou être supérieure à celle-ci, mais elle peut au moins être supérieure à la pression du fluide d'amortissement dans les chambres de fluide d'amortissement. Pour obtenir un effet d'étanchéité fiable par les garnitures d'étanchéité visqueuses, le palier hydraulique selon l'invention est de préférence réalisé de telle manière que le liquide dans les garnitures d'étanchéité visqueuses présente une surpression par rapport à la pression ambiante. La pression est fournie au cours de la fabrication du palier, lors de son calibrage, par l'intermédiaire des parois limitant ces volumes et de préférence réglée de manière à ce qu'elle se situe avec certitude au dessus de la pression ambiante la plus haute que l'on puisse imaginer. L'élévation de pression dans les garnitures d'étanchéité visqueuses, provoquée par le calibrage, est engendrée en raison de l'incompressibilité du liquide dans les volumes correspondants. Remarquons ici que, même pour des paliers hydrauliques dont les chambres de fluide d'amortissement ne présentent pas de dépression par rapport au milieu ambiant, on obtient dans la réalisation selon l'invention, avec des garnitures d'étanchéité visqueuses, un effet d'étanchéité amélioré du point de vue de la pénétration de l'air, par exemple, et cela en particulier lorsque la pression du liquide dans les garnitures d'étanchéité visqueuses est située au-dessus de la pression ambiante. De manière correspondant à une forme de réalisation conforme à la pratique, on utilise de l'éthylène glycol comme liquide visqueux pour obtenir l'effet d'amortissement. Pour la réalisation géométrique des garnitures d'étanchéité visqueuses, c'est-à-dire de leurs volumes recevant le liquide visqueux, différentes possibilités viennent en considération et dépendent pour beaucoup de chaque cas d'utilisation. On peut ainsi imaginer de réaliser des garnitures d'étanchéité visqueuses correspondantes par des rainures de canal entièrement périphériques aux deux extrémités axiales d'un palier hydraulique réalisé sous la forme d'un palier à coussinet. Mais il est aussi possible d'interrompre une telle rainure à des endroits où l'effet d'étanchéité n'est pas nécessaire comme par exemple dans la zone d'une cannelure de support éventuellement présente. Les garnitures d'étanchéité visqueuses sont dans ce cas réalisées segmentées. Un palier hydraulique selon l'invention qui peut être fabriqué par l'un des procédés indiqués, peut présenter comme particularité qu'une liaison par conduite d'écoulement est présente entre au moins deux de ses volumes. De manière correspondant à un mode de réalisation de cette idée, il est en outre possible que tous les volumes du palier hydraulique présentent entre eux une liaison par conduite d'écoulement. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description ci-après d'un exemple de réalisation. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue en coupe dans le sens axial d'une partie d'un palier hydraulique selon l'invention suivant une première étape d'un premier procédé, la figure 2 est une vue en coupe dans le sens axial d'une partie d'un palier hydraulique selon l'invention suivant une deuxième étape de procédé, la figure 3 est une vue en coupe dans le sens axial d'une partie d'un palier hydraulique selon l'invention suivant une troisième étape de procédé, la figure 4 est une vue en coupe dans le sens axial d'une partie d'un palier hydraulique entièrement monté et la figure 5 est une vue en coupe dans le sens axial d'une partie d'un palier hydraulique correspondant à un deuxième procédé selon l'invention. Le palier hydraulique représenté sur les figures comprend une partie intérieure 1 fabriquée en métal ou en matière plastique, un corps de palier 2 en élastomère relié par vulcanisation à la partie intérieure 1 et une douille extérieure 3, de forme tubulaire dans le présent exemple, logeant la partie intérieure avec le corps de palier 2. La douille extérieure 3 peut être fabriquée également en métal ou en matière plastique, Dans le corps de palier 2 sont formées deux chambres de fluide d'amortissement 4, 4' remplies d'un fluide d'amortissement visqueux qui sont reliées entre elles par un canal de trop-plein ou d'étranglement non représenté sur les figures, seule une moitié axiale du corps à symétrie de rotation par rapport à l'axe x étant représentée sur la figure. Il ne ressort également pas des figures que le palier hydraulique présente des deux côtés une configuration identique, il est donc aussi réalisé symétriquement par rapport à un plan s'étendant perpendiculairement à l'axe médian longitudinal de palier x. Dans la zone de l'extrémité de palier côté frontal, le corps de palier en élastomère 2 qui est réalisé ici sous la forme de ressort en caoutchouc, présente une section avec un diamètre extérieur agrandi. Le diamètre extérieur du corps de palier 2 est réalisé avec un surdimensionnement par rapport au diamètre intérieur de la douille extérieure 3. Par l'enfoncement de la douille extérieure 3 sur le corps de palier 2 et un calibrage qui lui fait suite éventuellement, c'est-à-dire une réduction du diamètre de la douille extérieure 3, une précontrainte est engendrée dans les sections agrandies du point de vue de leur diamètre du corps de palier 2, en particulier aux extrémités axiales de celui-ci, de telle sorte que ces zones agissent comme lèvre d'étanchéité, 5, respectivement 5'. Le palier est ainsi rendu étanche de manière fiable contre une sortie du liquide visqueux présent dans les chambres de liquide d'amortissement 4, 4'. Le volume 6 présent entre les lèvres d'étanchéité 5, 5' ne présente pas de liaison par conduite d'écoulement vers les chambres de fluide d'amortissement 4, 4'. A propos de ce volume 6, il s'agit soit d'un canal 11 périphérique, à ne pas confondre avec le canal d'étranglement, respectivement d'une rainure de canal ou de chambres formées par zones le long de la périphérie du palier hydraulique, le volume de celles-ci étant en général, mais pas obligatoirement, plus réduit que celui des chambres de fluide d'amortissement 4, 4' prévues pour produire l'effet d'amortissement du palier. Dans le corps de palier 2 en élastomère est en outre noyée, à chacune des extrémités de palier axiales, une garniture de renforcement 10 qui stabilise l'élastomère. Dans le procédé selon l'invention pour la fabrication d'un palier hydraulique, la partie intérieure 1 et la douille extérieure 3 sont d'abord fabriquées séparément. Ensuite a lieu une liaison du corps de palier 2 en élastomère avec la partie intérieure 1, ce qui est possible de manière connue en soi au moyen d'un processus de vulcanisation. Les composants du palier hydraulique préfabriqués de cette manière sont ensuite amenés dans un bain avec du liquide d'amortissement, dans lequel a lieu, au-dessous du niveau de liquide, l'enfoncement de la douille extérieure 3 dans la direction de la flèche A représentée sur la figure 1. La douille extérieure 3 est alors enfoncée seulement jusqu'à la lèvre d'étanchéité 5' intérieure, c'est-à-dire la lèvre d'étanchéité tournée vers la chambre de fluide d'amortissement 4, ainsi que cela ressort de la figure 2. L'ensemble ainsi assemblé est sorti du bain de fluide d'amortissement et au moins la zone du volume 6 formé entre les lèvres d'étanchéité 5 et 5' est nettoyée, ce qui est possible avec un détergent approprié. Après le nettoyage, tout le palier hydraulique peut être plongé dans un bain du liquide visqueux 7 qui est enfermé dans le volume 6 après la fabrication du palier hydraulique et présente une viscosité supérieure comparée à la viscosité du fluide d'amortissement. Une représentation simplifiée du volume 6 rempli de liquide visqueux 7 ressort également de la figure 2. Dans l'étape de procédé suivante, ainsi que le montre la figure 3, la douille extérieure 3 est enfoncée au-delà de l'extrémité axiale du palier hydraulique de manière à former une saillie 11 de la douille extérieure 3 dont la longueur correspond à l'écart entre les lèvres d'étanchéité 5 et 5' du côté opposé axialement de la partie gauche du palier hydraulique représentée sur la figure 3. L'autre extrémité de la douille extérieure 3, non représentée sur la figure 3, repose en assurant l'étanchéité sur la lèvre d'étanchéité 5' intérieure qui y est présente, ainsi que cela a été expliqué dans la direction inverse en référence à la figue 2. Le deuxième volume 6 peut ainsi être également rempli du liquide 7. Pour finir, la fabrication du palier hydraulique est terminée par un enfoncement de la douille extérieure 3, rapporté à l'axe médian longitudinal de palier x dans la direction inverse à la flèche A, ce qui permet d'obtenir une terminaison à fleur des côtés frontaux de l'élément de palier 2 en élastomère et de la douille extérieure 3. Le palier hydraulique terminé d'être monté est représenté en coupe sur la figure 4. Indépendamment de la pression dans les chambres de fluide d'amortissement 4, 4' une quantité du liquide visqueux 7 est amenée dans les volumes supplémentaires 6, par laquelle, en raison de son incompressibilité, une pression, de préférence une surpression, est engendrée par rapport à la pression ambiante au cours de l'enfoncement et du calibrage qui s'ensuit (réduction du diamètre) de la douille extérieure 3 sur les parois extérieures. Comme l'effet d'étanchéité des lèvres d'étanchéité 5, 5' parrapport au fluide d'amortissement visqueux est suffisant dans chaque cas, le fluide d'amortissement ne s'échappe des volumes 6 ni vers l'extérieur, ni dans les chambres de fluide d'amortissement 4, 4'. En même temps, la pression présente dans les volumes 6 évite de manière fiable que de l'air pénètre de l'environnement dans le palier et ses chambres de fluide d'amortissement 4, 4' éventuellement sous dépression. Le palier hydraulique représenté sur la figure 5 présente une configuration fondamentalement identique à la réalisation décrite précédemment. Jusqu'au remplissage des chambres de fluide d'amortissement, les mêmes étapes de procédé que celles décrites précédemment sont conservées également pour ce palier hydraulique. Après le remplissage des chambres de fluide d'amortissement a lieu un nettoyage des volumes 6 et l'enfoncement complet qui s'ensuit de la douille extérieure 3 sur le corps de palier 2 en élastomère. Le liquide visqueux 7 peut alors être introduit dans les volumes 6 au moyen d'une buse d'injection 9. A cet effet, il est prévu dans la douille extérieure 3 une ouverture de remplissage 8 par laquelle la buse d'injection 9 est introduite jusque dans le volume 6. Après le remplissage du volume 6 avec le liquide 7 dans la direction de la flèche B de la figure 5, la buse d'injection 9 est éloignée de l'ouverture de remplissage dans la direction inverse de la flèche B. Une étanchéité du volume 6 par rapport à l'environnement termine ce processus. Liste des repères 1 Partie intérieure 2 Corps de palier 3 Douille extérieure ou tube extérieur ou douille de palier 4, 4' Chambre de fluide d'amortissement 5, 5' Lèvre d'étanchéité, respectivement bourrelet d'étanchéité 6 Volume, garniture d'étanchéité visqueuse 7 Liquide 8 Ouverture de remplissage 9 Buse d'injection 10 Garniture de renforcement 11 Saillie x Axe médian longitudinal de palier
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Un procédé de fabrication d'un palier hydraulique comprend les étapes consistant à ce que les chambres de fluide d'amortissement (4, 4') sont d'abord remplies de fluide d'amortissement et la douille extérieure (3), pour le remplissage ultérieur du volume (6) avec un liquide visqueux (7) dont la viscosité est différente de la viscosité du fluide d'amortissement, est enfoncée sur le palier hydraulique d'abord seulement jusqu'à la lèvre d'étanchéité (5') intérieure dans le sens axial, c'est-à-dire la lèvre d'étanchéité tournée vers la chambre de fluide d'amortissement (4, 4'), pour enfoncer complètement la douille extérieure (3) sur le corps de palier (2) en élastomère après le remplissage du volume (6) avec le liquide visqueux (7).
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1. Procédé de fabrication d'un palier hydraulique qui comprend une partie intérieure (1), un corps de palier (2) en élastomère entourant la partie intérieure (1), relié à celle-ci par vulcanisation, et une douille extérieure (3) logeant la partie intérieure (1) avec le corps de palier (2), dans lequel au moins deux chambres de fluide d'amortissement (4, 4') reliées entre elles par un canal d'écoulement ou d'étranglement, remplies d'un fluide d'amortissement visqueux sont disposées dans le corps de palier (2), lesdites chambres étant rendues étanches contre la sortie du fluide d'amortissement par au moins deux lèvres d'étanchéité (5, 5'), un volume (6) qui n'est pas relié par conduite d'écoulement avec les chambres de fluide d'amortissement (4, 4') et est par conséquent disposé séparément des chambres de fluide d'amortissement (4, 4') et du canal qui les relie étant formé entre les lèvres d'étanchéité (5, 5'), caractérisé en ce que les chambres de fluide d'amortissement (4, 4') sont d'abord remplies de fluide d'amortissement et la douille extérieure (3), pour le remplissage ultérieur du volume (6) avec un liquide visqueux (7) dont la viscosité est différente de la viscosité du fluide d'amortissement, est enfoncée sur le palier hydraulique d'abord seulement jusqu'à la lèvre d'étanchéité (5') intérieure dans le sens axial, c'est-à-dire la lèvre d'étanchéité tournée vers la chambre de fluide d'amortissement (4, 4'), pour enfoncer complètement la douille extérieure (3) sur le corps de palier (2) en élastomère après le remplissage du volume (6) avec le liquide visqueux (7). 2. Procédé de fabrication d'un palier hydraulique qui comprend une partie intérieure (1), un corps de palier (2) en élastomère entourant la partie intérieure (1), reliée à celle-ci par vulcanisation, et une douille extérieure (3) logeant la partie intérieure (1) avec le corps de palier (2), dans lequel au moins deux chambres de fluide d'amortissement (4, 4') remplies d'un fluide d'amortissement visqueux, reliées entre elles par un canal d'écoulement ou d'étranglement sont disposées dans le corps de palier (2), lesdites chambres étant rendues étanches contre la sortie du fluide d'amortissement par au moins deux lèvres d'étanchéité (5, 5'), un volume (6) qui n'est pas relié par conduite d'écoulement avec les chambres de fluide 15 d'amortissement (4, 4') et est par conséquent disposé séparément des chambres de fluide d'amortissement (4, 4') et du canal qui les relie étant formé entre les lèvres d'étanchéité (5, 5'), caractérisé en ce que les chambres de fluide d'amortissement (4, 4') sont d'abord remplies du fluide d'amortissement et la douille extérieure (3), pour le remplissage ultérieur du volume (6) avec un liquide visqueux (7), dont la viscosité est différente de la viscosité du fluide d'amortissement, est enfoncée sur le palier hydraulique pour remplir le volume (6), respectivement les volumes (6), de liquide visqueux (7) par une ouverture de remplissage (8) éventuellement présente. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le remplissage des chambres de fluide d'amortissement (4, 4') est effectué dans un bain de fluide d'amortissement. 4. Procédé selon l'une quelconques des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins le volume (6) est nettoyé avant le remplissage avec le liquide visqueux (7). 5. Procédé selon l'une des 1, 3 ou 4, caractérisé en ce que le remplissage du volume (6) est effectué dans un bain de liquide. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, pour un palier hydraulique équipé de volumes (6) des deux côtés le remplissage des volumes (6) est effectué alternativement. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la douille extérieure (3) est calibrée après le montage du palier hydraulique, c'est-à-dire est réduite au moins par sections sur sa périphérie extérieure. 30 8. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le remplissage du volume (6) ou des volumes (6) est effectué au moyen d'une buse d'injection (9).25 9. Palier hydraulique fabriqué suivant un procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une liaison par écoulement est présente entre au moins deux volumes (6) du palier hydraulique. 10. Palier hydraulique selon la 9, caractérisé en ce que tous les volumes (6) du palier hydraulique présentent entre eux une liaison par conduite d'écoulement.
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F
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FR2888436
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A1
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TERMINAL ET SYSTEME DE SECURISATION DE LA LIVRAISON D'UN PRODUIT NOTAMMENT DANS UN POINT DE DISTRIBUTION
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La présente invention concerne un dispositif de sécurisation de la livraison de produits ou colis notamment dans un point de distribution. La livraison des colis dans un point de distribution déterminé est une alternative à la livraison postale, c'est-à-dire à domicile, qui est proposée par la quasi-totalité des sociétés de vente à distance. Ce mode de livraison s'appuie sur un réseau organisé de points de distribution, qui sont souvent des commerces pour lesquels l'activité de remise de colis n'est pas leur activité principale. Lorsqu'il choisit ce mode de livraison lors d'un achat chez un vendeur à distance, le client peut choisir le point de livraison à sa convenance, typiquement le point le plus proche de son domicile ou de son lieu de travail, et ainsi aller y récupérer le colis contenant ses achats lorsque celui-ci sera disponible. La vente à distance, et notamment le e-commerce ou commerce par internet, doit faire face aujourd'hui à d'importants problèmes d'achats frauduleux. La principale voie de fraude est l'usurpation de l'identité d'une personne sur laquelle le fraudeur possède un certain nombre d'informations, notamment concernant son identité, son domicile, ainsi que des informations sur sa carte de paiement. Pour les vendeurs à distance, et plus particulièrement, le e-commerce de produits, où les montants d'achats sont importants, il est primordial de se prémunir contre la fraude. Lors de la commande, les vendeurs à distance demandent à l'acheteur de fournir des informations relatives à son identité, à son domicile, à son adresse électronique...Il peut être demandé plus ou moins d'informations selon des critères rendant compte du risque que l'achat soit frauduleux: par exemple s'il s'agit d'un premier achat (i.e. l'acheteur n'est pas encore connu du vendeur) ; si l'adresse de livraison est différente de l'adresse de facturation, ou encore si le montant est élevé. Dans le cadre de la lutte contre les achats frauduleux, le système de distribution dans un point de livraison souffre d'un handicap par rapport à la livraison postale: en effet, le fait que le colis ne soit pas remis au domicile ne permet pas de vérifier que la personne venant chercher le colis habite bien au domicile déclaré lors de l'achat. Le mode de livraison du colis dans un point de livraison est donc, pour la raison citée ci-dessus, souvent utilisé par les fraudeurs. Pour limiter la fraude par ce moyen, certaines sociétés de vente à distance limite le montant maximum des achats à une certaine valeur si ce mode de livraison est choisi par l'acheteur. Une telle mesure est bien sûr gênante pour les sociétés qui fournissent ce service de distribution de colis dans un point de livraison, puisqu'elle limite le nombre de colis dont elles peuvent se voir confier la livraison, et donc nuit à leur activité. La présente invention a pour objet un terminal de sécurisation de la livraison d'un produit notamment dans un point de distribution, comprenant des moyens pour télécharger depuis un serveur au moins deux codes associés à la livraison d'un produit, ces codes étant stockés dans une mémoire du terminal avant la livraison, le terminal comportant également des moyens pour introduire au moins deux codes différents et pour délivrer un signal autorisant la livraison si et seulement si les codes introduits sont respectivement identiques aux codes stockés en mémoire. Ainsi la vérification de la combinaison des deux codes permet de vérifier l'identité de la personne venant chercher un colis et de s'assurer avec une très grande fiabilité que le produit à livrer est remis à la bonne personne. La sécurité accrue grâce au terminal selon l'invention permet de limiter les achats frauduleux. Avec un terminal selon l'invention, les codes sont stockés dans le terminal, mais non visibles de l'extérieur. Les codes sont donc dématérialisés et connus uniquement par le vendeur et le terminal, ce qui réduit très fortement les moyens de fraude. En particulier, les codes reçus et stockés en mémoire peuvent être inaccessibles au gérant du point de distribution. Outre la vente à distance, l'invention s'applique à tout procédé nécessitant la remise d'un objet à une personne avec une grande sécurité et une preuve d'identité (par exemple remise de documents à des employés itinérants, remise d'armes et de munitions à des militaires en campagne...) Dans une réalisation, les moyens pour introduire deux codes comprennent d'une part des moyens de saisie manuelle, comme par exemple un clavier alphanumérique, et d'autre part des moyens de lecture de code-barres. Ainsi les différents codes sont introduits dans le terminal par deux techniques différentes. La combinaison de ces deux moyens techniques d'introduire un code garantit une sécurité accrue de la livraison. Pour certaines livraisons, on peut avoir trois codes qui sont téléchargés et stockés dans la mémoire, trois codes identiques respectivement aux trois codes stockés devant alors être introduits pour que soit délivré le signal autorisant la livraison. La combinaison de trois codes accroît encore la 35 sécurisation de la livraison, et peut servir par exemple pour des achats à risque , comme par exemple un premier achat d'un montant élevé. Un nombre supérieur de codes peut être envisagé, chaque code accroissant la sécurité du procédé. A l'inverse, dans le cadre de l'utilisation d'un procédé simplifié, on pourra faire appel à un code unique. L'invention concerne également un système de sécurisation de la livraison d'un produit notamment dans un point de distribution, comprenant un serveur et un terminal, le serveur comprenant des moyens de télécharger vers le terminal au moins deux codes associés à la livraison d'un produit, ces codes étant stockés dans une mémoire du terminal avant la livraison, le terminal comportant des moyens pour introduire au moins deux codes différents et pour délivrer un signal autorisant la livraison si et seulement si les codes introduits sont respectivement identiques aux codes stockés en mémoire. Selon une réalisation, les moyens pour introduire au moins deux codes dans le terminal comprennent d'une part des moyens de saisie manuelle de type alphanumérique à clavier, et d'autre part des moyens de lecture de code-barres. Selon une réalisation, le serveur télécharge vers le terminal trois codes, trois codes identiques respectivement aux trois codes stockés devant alors être introduits pour que soit délivré le signal autorisant la livraison. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description faite ci-dessous, cette dernière étant effectuée à titre d'exemple non limitatif en faisant référence aux dessins ci-après sur lesquels: La figure 1 représente un terminal selon l'invention; La figure 2 représente un dispositif selon 30 l'invention. La figure 1 est un schéma d'un terminal de livraison 10 selon l'invention. Un tel terminal 10 est destiné à faciliter la gestion d'un point de distribution de produits. Un tel point de distribution est généralement une 35 installation destinée à recevoir de la clientèle ayant reçu une habilitation à livrer des produits, ces produits n'ayant pas forcément de rapport avec l'activité usuelle de l'installation. Avantageusement le point de distribution est un magasin ayant des plages d'ouverture larges. En effet, le problème général des livraisons est la nécessité pour le client à qui le produit doit être livré d'être chez lui au moment du passage du livreur. Cette contrainte est souvent incompatible avec les activités professionnelles. Des magasins tels que les fleuristes, les pressings, les épiceries, les agences immobilières, les agences de voyages, les marchands de journaux, les stations services, les boutiques de cadeaux ont généralement des horaires plus larges que les services classiques de livraison et sont aussi ouverts en fin de semaine et, parfois même, le dimanche. Un réseau de points de distribution est ainsi avantageusement mis en place dans ces types de magasins. De plus, un réseau dense est facilement constitué et permet au client de choisir un point de livraison proche de son lieu d'habitation ou de travail. Les points de distribution sont équipés de terminaux 10 selon l'invention. Un terminal 10 comprend des moyens 12 pour télécharger des données sur un produit à livrer. Ces données ont été transmises par une société de vente à distance qui souhaite livrer le produit à l'acheteur. Ces données sont notamment des informations relatives à un numéro de colis, à l'identité de l'acheteur, à son domicile, à son adresse électronique... Ces informations comprennent également deux codes secrets propres à cette transaction. Toutes les données relatives à la livraison du produit, et plus particulièrement les codes secrets sont stockées dans une mémoire 14 du terminal 10, en attendant que la livraison soit effective. Lors de la transaction avec le vendeur à distance, un certain nombre d'informations justifiant de son identité ont été demandées à l'acheteur. En effet, pour se prémunir contre les achats frauduleux, les sociétés de vente à distance, et plus particulièrement de e-commerce, ont des stratégies variées de validation de la transaction demandée par un acheteur. Des vérifications sont effectuées à plusieurs niveaux: un criblage est réalisé à partir de fichiers mutualisant les informations sur les acheteurs (par exemple si le numéro de carte de paiement fourni a déjà été utilisé lors d'un achat frauduleux, la transaction sera rejetée), des profils de transaction présentant un haut risque de fraude sont rejetés automatiquement. Comme garanties, le vendeur à distance peut par exemple demander une copie d'une pièce d'identité, ainsi qu'une facture de téléphone ou d'électricité justifiant son domicile, et aussi envoyer un e-mail à l'adresse électronique fournie par l'acheteur avec une demande de réponse, c'est-à-dire un e-mail de validation. L'un des codes secrets générés par le vendeur à distance sera par exemple une suite de chiffres issue du numéro de la pièce d'identité fournie, par exemple les quatre derniers chiffres. Ainsi, lorsque l'acheteur viendra récupérer son colis, la pièce d'identité fournie au vendeur à distance lui sera demandée. La personne responsable du terminal de livraison 10 effectuera un contrôle visuel de cette pièce d'identité, et pourra introduire le premier code secret dans le terminal 10, c'est-à-dire les quatre derniers chiffres du numéro. Dans ce but, le terminal est équipé de moyens de saisie manuelle 16 d'un code, tels qu'un clavier alphanumérique. La saisie du code pourra éventuellement être effectuée par l'acheteur, mais l'avantage de confier cette tache à la personne responsable de la livraison est que les acheteurs ne pourront pas savoir comment est obtenu le premier code secret, ce qui constitue une sécurité supplémentaire. Le deuxième code secret sera généré par le vendeur à distance mais pourra éventuellement être crée par la société de livraison. Ce code sera transmis à l'acheteur lorsque lui sera 10 notifiée la disponibilité de son colis dans le point de distribution. Typiquement, une telle notification se fait par e-mail et le code lui sera avantageusement transmis par ce biais. Ce code pourra prendre la forme classique d'une suite de caractères alphanumériques que le client sera amené à saisir dans le terminal de livraison, mais un code sous forme de code-barres parait mieux sécurisé. Ce dernier peut être envoyé par courrier au domicile de l'acheteur, mais il est avantageux de l'intégrer à l'e-mail de notification. L'acheteur devra alors imprimer l'e-mail de manière à pouvoir présenter le code-barres à la personne responsable de la livraison. Afin de lire ce code, le terminal de livraison 10 sera équipé de moyens de lecture de code-barres 18. Le responsable de la livraison lira le code-barres qui sera donc entré dans le terminal 10. Une fois les deux codes secrets introduits, ils sont comparés par le terminal 10 avec ceux stockés dans sa mémoire 14, le terminal 10 dispose à cet effet de moyens de comparaison 102. La validité des deux codes introduits permettra au terminal de délivrer un signal 104 autorisant la remise du colis à l'acheteur. La livraison sera refusée si l'un des codes introduits n'est pas identique au code associé introduit en mémoire. Statistiquement, certains profils d'achats présentent un risque très élevé de fraude. Ce sont notamment les premiers achats, des achats dont l'adresse de livraison est différente de l'adresse de facturation, on encore un achat de montant très élevé émanant d'un client aux habitudes plus modestes. Dans certains cas, on souhaitera avoir une sécurisation de la livraison encore accrue, et l'on pourra avantageusement utiliser la combinaison de plus de deux codes, par exemple une combinaison de trois codes. Trois codes seront alors téléchargés et stockés dans le terminal 10. Le premier code aura une forme identique et sera donc généré à partir de la pièce d'identité fournie. Le deuxième code sera également un code barre, et le troisième code sera avantageusement une suite de caractères alphanumériques, par exemple un code à quatre chiffres. Ce troisième code sera également fourni à l'acheteur avant la livraison, par courrier postal ou par courrier électronique, mais idéalement il ne sera pas communiqué par le même biais que le code-barres. Ainsi, le code-barres pourra être envoyé par courrier tandis que le code restant sera envoyé par e-mail en même temps que la notification. Cette solution a l'avantage de transmettre le code-barres par courrier postal, ce qui présente une garantie supérieure au courriel, mais la solution inverse est tout autant envisageable. Le troisième code sera introduit dans le terminal 10 par l'acheteur, et, une fois l'ensemble des codes introduits, ceux-ci seront comparés aux données stockées dans la mémoire 14 du terminal 10 grâce aux moyens pour comparer 102 les codes un à un. Le terminal 10 délivrera alors un signal 104 autorisant la livraison si l'ensemble des codes introduits est valide. Dans le cas contraire, il délivrera un signal n'autorisant pas la remise du colis à la personne qui en faisait la demande. La figure 2 est un schéma d'un système 20 selon l'invention. Un tel système 20 est constitué d'un serveur 22 et d'au moins un terminal 10. Le serveur 22 communique à distance avec chaque terminal, et se situe à distance des points de livraisons. Le serveur 22 comporte des moyens 24 pour télécharger et mémoriser un fichier informatique, fourni par une société de vente à distance, et comportant des informations relatives à un colis à livrer. Ces informations sont notamment des informations relatives à l'identité de l'acheteur, le domicile de l'acheteur, le point de distribution choisi par l'acheteur lors de la transaction, le mode de notification de la disponibilité du colis voulue par l'acheteur, un numéro de colis et au moins deux codes secrets associés à la transaction. Il est à noter que ces codes secrets pourront être fournis par la société de vente à distance, ou bien générés par le serveur sur la base des informations fournies par la société de vente à distance, ou encore certains codes seront fournis, les codes restant étant générés par le serveur. A chaque point de distribution est associé un terminal 10 de livraison. Le serveur 22 télécharge un fichier informatique 26 contenant des informations sur un produit à livrer vers le terminal 10 de livraison concerné. Ce terminal 10 est le terminal de livraison associé au point de distribution choisi. Le fichier informatique 26 contient les codes secrets destinés à être vérifiés par le terminal avant d'autoriser ou non la livraison, selon le scénario décrit plus haut. La mise à jour des informations dans le terminal peut être effectuée de manière synchrone ou asynchrone. Dans le cadre d'un fonctionnement asynchrone, les codes sont téléchargés et stockés par le terminal avant la procédure de vérification, tandis que pour le fonctionnement synchrone, les codes sont téléchargés au moment de la saisie des codes et non plus avant la livraison, et sont donc comparés en temps réel. Le terminal de livraison selon l'invention permet donc la sécurisation, en fournissant une preuve d'identité, de la 20 livraison d'un produit dans un point de distribution. On peut donc envisager de sécuriser également la livraison d'un produit à domicile en utilisant un terminal selon l'invention qui soit portable. Le terminal utilisé n'est donc plus fixe ni affecté à un point de distribution particulier. Un tel terminal peut par exemple être fourni avec un socle fixe, qui permet au terminal portable, une fois fixé dessus, de télécharger toutes les informations nécessaires à un ensemble de livraisons à domicile à effectuer. Le terminal est ensuite emmené par le livreur pour effectuer et sécuriser l'ensemble des livraisons
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L'invention concerne un terminal de sécurisation de la livraison d'un produit, comprenant des moyens pour télécharger depuis un serveur au moins deux codes associés à la livraison d'un produit, ces codes étant stockés dans une mémoire du terminal avant la livraison, le terminal comportant également des moyens pour introduire au moins deux codes différents et pour délivrer un signal autorisant la livraison si et seulement si les codes introduits sont respectivement identiques aux codes stockés en mémoire.
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1. Terminal (10) de sécurisation de la livraison d'un produit, comprenant des moyens (12) pour télécharger depuis un serveur (14) au moins deux codes associés à la livraison d'un produit, ces codes étant stockés dans une mémoire (14) du terminal (10) avant la livraison, le terminal (10) comportant également des moyens (16, 18) pour introduire au moins deux codes différents et pour délivrer un signal (104) autorisant la livraison si et seulement si les codes introduits sont respectivement identiques aux codes stockés en mémoire. 2. Terminal (10) selon la 1, dans lequel les moyens (16, 18) pour introduire deux codes comprennent d'une part des moyens de saisie manuelle (16) de type alphanumérique à clavier, et d'autre part des moyens de lecture de code-barres (18). 3. Terminal (10) selon la 1 ou 2, dans lequel trois codes sont téléchargés et stockés dans la mémoire (14), trois codes identiques respectivement aux trois codes stockés devant alors être introduits pour que soit délivré le signal (104) autorisant la livraison. 4. Système (20) de sécurisation de la livraison d'un produit notamment dans un point de distribution, comprenant un serveur (22) et un terminal (10), le serveur (22) comprenant des moyens (24) de télécharger vers le terminal au moins deux codes associés à la livraison d'un produit, ces codes étant stockés dans une mémoire (14) du terminal (10) avant la livraison, le terminal (10) comportant des moyens (16, 18) pour introduire au moins deux codes différents et pour délivrer un signal (104) autorisant la livraison si et seulement si les codes introduits sont respectivement identiques aux codes stockés en mémoire. 5. Système (20) selon la 4, dans lequel les moyens (16, 18) pour introduire au moins deux codes dans le terminal (10) comprennent d'une part des moyens de saisie manuelle (16) de type alphanumérique à clavier, et d'autre part des moyens de lecture de code-barres (18). 6. Système (20) selon la 4 ou 5, dans lequel le serveur (22) comporte des moyens (24) pour télécharger vers le terminal (10) trois codes, trois codes identiques respectivement aux trois codes stockés devant alors être introduits pour que soit délivré le signal (104) autorisant la livraison.
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H
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H04
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H04L
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H04L 9
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H04L 9/32
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FR2893042
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A1
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DISPOSITIF D'ASPIRATION POUR VEHICULE DE VOIRIE.
| 20,070,511 |
La présente invention concerne un dispositif d'aspiration prévu pour être 5 utilisé sur des véhicules de voirie, plus particulièrement des véhicules tels que par exemple des balayeuses urbaines. Les véhicules de ce type se composent, pour l'essentiel, d'un châssis articulé ou non, comportant au moins deux essieux, associé à des moyens 10 de nettoyage tels que des brosses ou des balais, des moyens d'aspiration, un réceptacle qui est en général une cuve, pour recevoir les résidus aspirés, et le cas échéant un réservoir d'eau de capacité suffisante, ainsi qu'un poste de commande qui est en général placé à l'intérieur d'une cabine. 15 Le châssis est composé d'une partie avant qui reçoit les moyens d'aspiration et d'une partie arrière qui reçoit la cuve ainsi que des éléments de motorisation. Les moyens d'aspiration associent une turbine d'aspiration et des éléments permettant d'assurer la collecte et le transfert des déchets 20 aspirés jusqu'à la cuve. De manière connue, les moyens d'aspiration sont constitués d'un ou plusieurs conduits qui sont reliés à une ou plusieurs buses d'aspiration. 25 Les déchets sont aspirés au sol grâce à une dépression qui est générée à l'intérieur de la cuve. Les conduits d'aspiration sont directement reliés par une de leurs extrémités à l'avant du châssis du véhicule, par l'intermédiaire d'une buse qui est disposée de manière à permettre la collecte des déchets sur l'avant ou sur les côtés, au moyen d'un système de brosses. Par leur 30 extrémité opposée, les conduits d'aspiration rejoignent la cuve réceptrice en partie arrière du châssis du véhicule. Ces modalités connues comportent un certain nombre d'inconvénients, qui viennent limiter ou obérer la fiabilité des opérations d'aspiration et des 35 performances des buses. En effet, les buses, qui doivent à la fois assurer l'étanchéité et le maintien des conduits d'aspiration, subissent diverses contraintes en raison des mouvements des différents éléments montés sur le châssis du véhicule. Or, du fait des conditions dans lesquelles ils sont conduits à intervenir, les véhicules de voirie sont très dépendants de la configuration et de l'encombrement des voies. Ils peuvent ainsi être amenés à effectuer des virages fréquents et brusques ainsi que des mouvements de braquage comportant une forte amplitude, par exemple pour éviter un obstacle ou contourner un véhicule garé le long de la voie. De ce fait, les buses d'aspiration subissent des chocs et des contraintes répétés, ce qui peut abréger leur durée d'utilisation. Diverses solutions ont déjà été envisagées pour remédier à ces inconvénients. Ainsi, on connaît des buses réalisées en métal et recouvertes à l'intérieur de polyuréthanne. Il existe également des buses intégralement réalisées en polyuréthanne coulé, ce qui nécessite un outillage et des moules particulièrement complexes et coûteux. Le document CH 668 611 décrit un véhicule de voire dans lequel la buse est constituée d'une pièce métallique reliée à un conduit rigide par l'intermédiaire d'une pièce coudée. Le conduit est lui-même composé de plusieurs éléments rigides reliés entre eux par des pièces coudées. Cette solution n'est pas pleinement satisfaisante, dans la mesure où la buse ne remplit pas ici une double fonction d'étanchéité et de rigidification de la partie inférieure du conduit. Les points de liaison entre les éléments tubulaires rigides et les parties coudées constituent des zones d'affaiblissement, avec des pertes possibles d'étanchéité. De surcroît, les parties coudées subissent une forte abrasion à raison des 35 sables et déchets granuleux qui sont aspirés, d'où une usure rapide. L'invention se propose de remédier à ces divers inconvénients en réalisant un dispositif d'aspiration comportant une buse fixée sur l'essieu avant d'un véhicule et actionnée par au moins un et dont le déplacement est limité par un rail de guidage, des éléments de rigidification extérieurs pouvant être prévus. L'invention sera mieux comprise au travers de la description donnée ci-après d'un mode de réalisation non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation d'un véhicule de voirie, - la figure 2 est une vue latérale en coupe de l'essieu avant d'un véhicule montrant la buse d'aspiration en position basse, avec des éléments de 15 rigidification extérieurs, - la figure 3 montre la buse d'aspiration de la figure 2 en position haute, - la figure 4 montre en coupe la buse d'aspiration en position basse, sans 20 éléments de rigidification extérieurs, et - la figure 5 montre la buse d'aspiration de la figure 4 en position haute. En référence aux figures annexées, et plus particulièrement la figure 1, le 25 dispositif d'aspiration selon la présente invention est prévu pour être monté sur le châssis (2) d'un véhicule de voirie (1). Dans l'exemple représenté, le véhicule (1) est doté d'une cabine (3) à l'intérieur de laquelle se trouve le poste de commande. 30 Le châssis (2) comporte une partie avant (2') et une partie arrière (2"). Les moyens d'aspiration sont disposés sous la partie avant (2'). Une cuve (4) de réception des déchets aspirés est positionnée sur la partie arrière (2"). Le dispositif d'aspiration est composé d'au moins une buse d'aspiration (5) 35 qui est fixée sur l'essieu avant (6) du véhicule et reliée par son extrémité supérieure à un conduit (7) prévu pour convoyer les déchets aspirés.10 La buse (5) est actionnée au moyen d'au moins un bras ou vérin (8) comportant deux axes de rotation (8' et 8") et dont le déplacement est limité par un rail de guidage (9). Grâce à cette modalité, la buse peut être montée de 200 mm avec un mouvement quasiment rectiligne pour se plaquer contre l'essieu, tout en garantissant une garde au sol maximum, la structure de la buse étant fixée sous l'essieu. Le vérin (8) est fixé par une de ses extrémité sur l'essieu avant (6) du châssis (2) du véhicule. Le véhicule comportant des suspensions à assiette variable, on est ainsi assuré que la buse (5) reste toujours en contact avec l'essieu (6). En phase d'utilisation, l'opérateur doit depuis la cabine (3) contrôler les mouvements de montée et de descente de l'ensemble d'aspiration formé par la buse (5) et le conduit (7), lorsque ladite buse (5) est en contact avec le sol pour permettre l'aspiration des déchets et particules. Plus précisément, l'opérateur doit en phase de fonctionnement actionner le conduit (7) et la buse (5) pour amener celle-ci en position basse, à proximité immédiate du sol afin que les déchets puissent être aspirés puis acheminés vers la cuve (4) au travers du conduit (7). Par contre, lorsque le dispositif n'est pas en cycle d'utilisation, l'opérateur remontera la buse (5), à la fois pour éviter une usure prématurée et prévenir tout risque de choc ou d'accrochage. Selon une variante de réalisation, la buse (5) pourra être contrôlée par un 30 clapet anti-retour (non représenté) prévu pour la maintenir en position haute en cas de chute de pression à l'intérieur du vérin (8). Le mouvement de remontée de la buse (5) est contrôlée au moyen de la pression disponible de la pompe de gavage (non représentée) du circuit 35 hydraulique du véhicule, ou d'autres sources de pression, comme par exemple un circuit de pression d'huile. En effet le véhicule ayant un avancement hydrostatique, une pression constante de 26 bars est disponible. En position de repos, la pression sur la tige du vérin (8) est toujours maintenue, et donc la buse (5) est toujours poussée vers le haut. En cas d'arrêt du moteur thermique, et donc de chute de la pression de gavage, le clapet anti-retour permettra que la buse (5) reste en position haute. La buse d'aspiration (5) est réalisée par projection de polyuréthanne. Ainsi, 10 on peut dissocier les fonctions d'étanchéité et de maintien. Selon une variante possible de réalisation, on plaquera autour de la buse (5) des éléments de structure extérieurs formant un carcan qui assurera la fonction de maintien pour rigidifier le dispositif. Ces éléments de structure 15 extérieurs pourront consister en une ou plusieurs pièces en tôle pliées disposées sur le pourtour de la buse (5), pour former le carcan. Dans ce cas, le polyuréthanne sera directement projeté dans le carcan formé par les tôles extérieures et fera ainsi fonction de moule perdu. 20 Dans le mode normal d'utilisation, la buse (5) est dirigée vers le bas pour aspirer les déchets au sol. Les déchets et particules sont ensuite convoyés par un conduit (7) prolongeant la partie supérieure de la buse (5) et rejoignant à l'opposé la 25 cuve (4) de collecte des déchets. La buse (5) est montée sur des roulettes (14) qui sont disposées sensiblement dans le prolongement de l'essieu (6) du véhicule de voirie. 30 Le dispositif se trouvant sous un véhicule comportant une direction articulée, il n'est pas nécessaire que les roulettes (14) soient mobiles, ce qui permet de limiter les dimensions de l'ensemble. La partie avant de la buse (5) comporte une trappe (16) qui est actionnée 35 par les obstacles rencontrés. Ainsi, lorsque la buse (5) rencontre un obstacle sur le sol, la trappe (16) s'ouvre, puis se refermera dès l'obstacle passé. La trappe (16) est formée d'une seule pièce. Selon une variante envisageable, la partie arrière de la buse pourra être reliée à une alimentation en eau (non représentée) destinée à humidifier l'intérieur de la buse (5) pour faciliter la collecte et le transfert des déchets jusqu'à la cuve (4). Cette modalité permet d'éviter à la fois des écoulements d'eau vers le sol et un colmatage à terme de la buse (5). En effet, en humidifiant les déchets à l'intérieur de la buse (5), et non pas dans le conduit (7) on assure un rinçage permanent de la buse (5) et on 15 évite donc des risques de colmatage. De plus, en plaçant l'alimentation en eau en arrière de la buse, on évitera toute projection d'eau vers le sol, puisque la plaque recevant le clapet est verticale. 20 25 30 35
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L'invention concerne un dispositif d'aspiration prévu pour être utilisé sur des véhicules de voirie, plus particulièrement des véhicules tels que par exemple des balayeuses urbaines.Le dispositif d'aspiration est destiné à être utilisé sur un véhicule de voire du type comportant un châssis (2) formé d'une partie avant (2') recevant une cabine (3) et d'une partie arrière (2") recevant une cuve (4) de réception des déchets aspirés et des moyens d'aspiration constitués d'une turbine d'aspiration, d'un conduit d'aspiration (7) et d'une buse (5) fixée sur l'essieu avant (6) du véhicule et actionnée par au moins un vérin (8) comportant deux axes de rotation (8' et 8") et dont le déplacement est limité par un rail de guidage (9).
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1. Dispositif d'aspiration pour véhicules de voire, comportant un châssis (2) avec une partie avant (2') recevant une cabine (3) et une partie arrière (2") recevant une cuve (4) de réception des déchets aspirés et des moyens d'aspiration constitués d'une turbine d'aspiration, d'un conduit d'aspiration (7) et d'une buse (5), caractérisé en ce que la buse (5) est fixée sur l'essieu avant (6) du véhicule et est actionnée par au moins un vérin (8) comportant deux axes de rotation (8' et 8") et dont le déplacement est limité par un rail de guidage (9). 2. Dispositif d'aspiration suivant la 1, caractérisé en ce le vérin (8) est fixé par une de ses extrémité sur l'essieu avant (6) du véhicule. 3. Dispositif d'aspiration suivant la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la buse (5) réalise le mouvement de remontée par la pression disponible de la pompe de gavage de l'avancement hydrostatique du véhicule. 4. Dispositif d'aspiration suivant la 3,, caractérisé en ce en ce que la pression de gavage du circuit d'avancement est constante à 26 bars. 5. Dispositif d'aspiration suivant l'une des précédentes, 25 caractérisé en ce que la buse (5) est montée sur des roulettes (14) qui sont disposées sensiblement dans le prolongement de l'essieu (6) du véhicule. 6. Dispositif d'aspiration suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la buse (5) comporte sur sa partie avant une trappe 30 (16) qui est actionnée par les obstacles rencontrés. 7. . Dispositif d'aspiration suivant la 6, caractérisé en ce que la trappe (16) est formée d'une seule pièce. 7 20 35 8. Dispositif d'aspiration suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la buse (5) est contrôlée par un clapet anti-retour prévu pour la maintenir en position haute en cas de chute de pression à l'intérieur du vérin (8). 9. Dispositif d'aspiration suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la buse (5) est entourée d'éléments rigidifiants extérieurs formant un carcan. 10 10. Dispositif d'aspiration suivant la 9, caractérisé en ce que les éléments rigidifiants extérieurs consistent en au moins une pièce en tôle pliée disposée sur le pourtour de la buse (5) pour former le carcan. 15 20 25 30 35
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E
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E01
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E01H
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E01H 1
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E01H 1/08
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FR2895792
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A1
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MESURE D'EPAISSEUR DE FILM(S) PRESENT(S) EN COUCHE MINCE SUR UN SUPPORT ECHANTILLON
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5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention concerne un dispositif de mesure de l'épaisseur d'au moins un film présent en couche mince sur un support échantillon, ainsi que le procédé de mesure utilisant ce dispositif. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les films déposés sous forme de couches minces, également dénommés couches minces, sont utilisés dans de nombreuses utilisations (par exemple 15 pour la fonctionnalisation de surface afin de limiter le frottement ou protéger une surface, pour réaliser des films de démoulage sur des tôles en métallurgie ou sur des coffrages pour béton...), où il est important de connaître avec précision l'épaisseur du film déposé. 20 On entend par couche mince une couche dont l'épaisseur est inférieure à quelques centaines de micromètres. De nombreuses méthodes permettent de mesurer l'épaisseur d'une couche mince. Par exemple, on 25 peut utiliser la méthode de la pesée où l'on mesure la différence de masse entre le support nu et le support comportant la couche mince. Connaissant la surface et la masse du support utilisé, ainsi que la masse volumique de la couche mince, il est possible de 30 connaître l'épaisseur de la couche mince appliquée sur 10 le support. Il suffit de diviser la différence entre la masse mesurée après application de la couche mince et celle du support nu par le produit de la surface du support et de la masse volumique de la couche mince. Cependant, cette méthode présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, cette méthode ne peut être réalisée qu'en laboratoire, car elle requiert des balances de haute précision. Une telle mesure en laboratoire peut difficilement être utilisée pour effectuer des contrôles en ligne sur une chaîne de production. Par ailleurs, la masse mesurée du support supportant la couche mince est sujette à des variations car la couche mince, théoriquement appliquée uniquement sur la surface du support, peut se déposer ou couler sur les bords et au dessous du support, faussant ainsi la mesure et n'étant alors plus représentative de l'épaisseur de la couche mince sur la surface étudiée du support. Une deuxième technique consiste à utiliser un dispositif appelé jauge de mesure d'épaisseur de film humide . Il s'agit d'un peigne de mesure présentant, entre deux pieds d'embase, des dents de différentes longueurs classées par ordre croissant. Pour mesurer l'épaisseur d'un film humide présent sur un support, on dispose la jauge perpendiculairement au support, les deux pieds d'embase étant en contact avec le support. La mesure de l'épaisseur du film humide se fait en localisant la dent humide (c'est-à-dire la dent qui est juste en contact avec le film humide) et la dent adjacente sèche. L'épaisseur du film humide se situe ainsi entre les valeurs de la dent humide et de la dent sèche adjacente. L'inconvénient de cette méthode est qu'elle est assez imprécise ; en effet, elle permet d'évaluer une épaisseur en donnant son ordre de grandeur, mais pas de la quantifier avec précision. De plus, cette méthode ne peut s'appliquer que sur un film humide (type peinture, huile, etc...). De plus, elle peut permettre d'obtenir un ordre de grandeur de l'épaisseur d'un film sec qu'à condition de connaître la valeur de retrait du film lors du séchage. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but de l'invention est donc d'obtenir un procédé de mesure, ainsi qu'un dispositif de mesure permettant d'obtenir une mesure précise de l'épaisseur d'au moins une couche mince présente sur la surface d'un support, et de manière non intrusive pour le support. Ce but est atteint par un dispositif de mesure de l'épaisseur d'au moins une couche mince supportée par un support échantillon, le support échantillon étant en un matériau de composition élémentaire différente de celle de la au moins une couche mince, ledit dispositif comprenant : - une source de rayonnements ionisants, qui provoque l'émission de photons par fluorescence X du support échantillon, et - un détecteur de photons X, qui détecte la fluorescence X émise par le support échantillon, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de comparaison pour comparer la valeur du signal de fluorescence X détecté par le détecteur avec des valeurs étalons, de manière à déduire, à partir de la valeur de la fluorescence X détectée, l'épaisseur de la au moins une couche mince. Les valeurs étalons peuvent consister en une courbe d'étalonnage. Les moyens de comparaison peuvent par exemple être un appareil de traitement qui va comparer la quantité de photons émis par fluorescence X avec les valeurs étalons de fluorescence X enregistrées dans une base de données. On travaillera alors avec une fonction d'étalonnage, puis par interpolation. Il est essentiel que le support échantillon soit en un matériau de composition élémentaire (c'est-à-dire en éléments du tableau de Mendeleiev) différente de celle de la au moins une couche mince. Il est en effet nécessaire que la couche mince considérée ne soit pas de composition élémentaire similaire au support, de manière à ne pas être perturbé par la fluorescence X provenant de la couche mince. La méthode selon l'invention repose sur l'utilisation des propriétés d'atténuation des rayonnements ionisants. Lorsqu'on bombarde un matériau métallique avec des rayonnements ionisants, le matériau réémet de l'énergie sous la forme, entre autres, de rayons X (photons X). Or, les rayonnements ionisants ne sont pas très pénétrants et sont donc freinés dès leur pénétration dans la matière. Selon la figure 1, si l'on place un film en couche mince 2 sur un support 1 métallique, les rayonnements ionisants vont donc être atténués par le film. Le film 2 est généralement constitué par des éléments légers non métalliques (plastiques, huile, peinture...) et n'émet donc pas de photons X dans la bande d'énergie du support. Du fait de la présence du film en couche mince, le nombre de particules ionisantes qui atteignent le substrat est plus faible et entraîne une émission 3 de photons X réduite dans la même proportion. Les photons X émis par le support 1 traversent le film 2 et sont détectés par le détecteur 4 situé au dessus du support 1. La mesure des photons X se fait donc en mesurant le flux de photons X atteignant le détecteur, sachant que ce flux est directement dépendant de l'atténuation des particules ionisantes dans le film. Selon l'épaisseur du film, on obtiendra donc une mesure de photons X différente. On précise que dans le cas où on aurait plusieurs couches minces, le dispositif permet de mesurer l'épaisseur totale des couches minces présentes sur le support échantillon. Avantageusement, le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que la source et le détecteur sont disposés sur un même support, distinct du support échantillon sur lequel est disposée ladite au moins une couche mince, ledit support étant placé en vis-à-vis de ladite au moins une couche mince de manière à ce que les rayonnements ionisants émis par la source atteignent le support échantillon en traversant ladite au moins une couche mince. Un des avantages du dispositif selon l'invention est qu'il permet d'effectuer une mesure d'un film déjà présent sur un support, sans avoir à irradier le support et ensuite à déposer le film. Avantageusement, le détecteur de photons émis par fluorescence X est disposé coaxialement à la source de rayonnements ionisants. Cela permet de maximiser le signal de fluorescence X reçu par le détecteur. En ce qui concerne le choix du détecteur, tout détecteur de photons X peut convenir. Avantageusement, le détecteur est choisi parmi une diode silicium ( Silicon Drift Detector en anglais ou SDD), un scintillateur NaI avec fenêtre en Béryllium ou un détecteur en Tellure de Cadmium (CdTe). Il convient cependant de choisir le détecteur en fonction de la fluorescence X émise par le support échantillon. En ce qui concerne le support échantillon, le matériau du support échantillon comprend avantageusement au moins un élément de numéro atomique supérieur ou égal à 11 (sodium), par exemple pour une utilisation dans l'air. Plus préférentiellement, l'élément de numéro atomique supérieur ou égal à 11 est un constituant majoritaire du matériau du support échantillon. Avantageusement, le matériau du support échantillon est du béton. Avantageusement, le matériau du support échantillon comporte un métal ou un alliage métallique. Avantageusement, ladite au moins une couche mince est un film métallique ou organique, par exemple du plastique, de l'huile, de la peinture ou du PTFE. Avantageusement, ladite au moins une couche mince a une épaisseur comprise entre 1/100 de micromètre et 1 micromètre. Selon une première variante, les rayonnements ionisants sont des rayonnements alpha. Avantageusement, la source de rayonnements 10 alpha est du Polonium 210. Selon une deuxième variante, les rayonnements ionisants sont des rayonnements béta, de photons X ou d'électrons. Avantageusement, la source de rayonnements 15 béta est du Krypton 85. L'invention concerne également un procédé de mesure de l'épaisseur d'au moins une couche mince supportée par un support échantillon, en détectant la 20 fluorescence X émise par le support échantillon, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes . - approcher, à une distance déterminée de la face du support échantillon comportant la au moins une couche 25 mince, la face d'un support comportant : - une source de rayonnements ionisants destinée à exciter le support échantillon de sorte qu'il émette des photons par fluorescence X, et - un détecteur pour détecter les photons X 30 émis par le support échantillon, la face dudit support comportant la source et le détecteur étant placée en vis-à-vis de la au moins une couche mince de manière à ce que les rayonnements ionisants produits par la source atteignent le support échantillon en traversant la au moins une couche mince, - quantifier la quantité de photons X émis par le support échantillon pendant une durée déterminée, -comparer cette quantité de photons X avec des valeurs étalons présentant la valeur de fluorescence X d'un support échantillon de référence supportant une épaisseur donnée d'une couche mince de référence. L'étape de comparaison peut se faire par exemple à l'aide d'une courbe d'étalonnage fonction des mesures de photons X émis par un support échantillon de référence supportant une épaisseur donnée d'une couche mince de référence, le support échantillon de référence et la couche mince de référence ayant la même composition élémentaire que le support échantillon et la au moins une couche mince utilisés, respectivement. Avantageusement, l'étape d'approche à une distance déterminée se fait pour une distance constante et identique à la distance utilisée pour l'étalonnage, c'est-à-dire sans contact entre la face du support comportant la source et le détecteur, et la face du support échantillon comportant la au moins une couche mince. Des variations de distances de travail peuvent introduire des erreurs de mesures importantes du fait de l'absorption des rayonnements ionisants dans l'air. Par ailleurs, l'absence de contact évite un nettoyage de la source. De préférence, la source et le détecteur sont placés sous incidence quasi normale par rapport à la surface de l'échantillon. Avantageusement, les valeurs étalons sont obtenues à partir de feuilles de Mylar d'épaisseurs connues. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, accompagnée des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1, déjà décrite précédemment, représente un dispositif de mesure selon un mode de réalisation de l'invention, selon une vue en coupe latérale, - la figure 2 représente un dispositif de mesure selon un autre mode de réalisation de l'invention, selon une vue en coupe latérale. Notons que les dessins ne sont pas à l'échelle. En particulier, la couche mince présente à la surface du support d'échantillon est dans la réalité extrêmement fine par rapport à l'épaisseur du support échantillon. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Nous allons décrire en particulier le mode de réalisation dans laquelle la source et le détecteur utilisés sont placés dans un même support distinct du support comportant le film à mesurer. La source émet des rayonnements alpha ou béta, de photons X ou d'électrons. Elle est par exemple fixée sur le support, tout autour du détecteur afin de maximiser le signal de fluorescence X reçu par le détecteur. Lorsque l'on bombarde de la matière (ici le support échantillon) avec des rayonnements ionisants, la matière réémet de l'énergie sous la forme, entre autres, de rayons X ; c'est la fluorescence X. La présence d'un film sur le support échantillon a pour effet d'atténuer l'intensité du faisceau de particules ou rayonnements ionisants. Le nombre de particules atteignant le support échantillon est par conséquent diminué d'autant, tout comme le nombre de photons X (N (XO comptabilisés par le détecteur. De manière plus détaillée, le faisceau de particules alpha ou béta, de photons X ou d'électrons émis en direction du support échantillon comportant le film à mesurer va être atténué par le film avant de pénétrer dans le support échantillon. Puis les particules alpha (ou béta ou X) vont ioniser les atomes du support échantillon avant d'être arrêtées. Les atomes ionisés vont chercher à revenir à l'état d'équilibre en récupérant des électrons dans le milieu environnant. Cette opération s'accompagne d'une émission de photons (rayonnements X) que l'on mesure avec le détecteur. Le détecteur utilisé doit permettre de mesurer les photons dans une gamme d'énergie comprenant l'énergie de fluorescence du support échantillon. La mesure de la quantité de photons émis par fluorescence X peut être spectroscopique, c'est-à-dire qu'on mesure toutes les longueurs d'onde de fluorescence X émise par le support échantillon, ou intégrée sur une fenêtre de largeur spectrale prédéfinie, lorsqu'on mesure la fluorescence d'un élément chimique particulier qui émet à une longueur d'onde déterminée. Pour avoir une source de rayonnements alpha, on peut utiliser du Polonium 210 par exemple ; pour une source de rayonnements béta, on utilisera par exemple du Krypton 85. Comme détecteur, on peut utiliser une diode Silicium. Pour le film, on peut utiliser du PTFE (téflon) ou de l'huile, et pour le support, de l'acier. De préférence, on prend comme support échantillon un substrat dont la surface plane va pouvoir recevoir le film dont on veut mesurer l'épaisseur. On a représenté sur la figure 2 le dispositif de mesure selon l'invention. On approche la face d'un support 15, comprenant une source 10 de rayonnements ionisants 16 et un détecteur 14 de fluorescence X, de la face d'un support échantillon 11 comprenant une couche mince 12. Les rayonnements ionisants 16 émis par la source 10 atteignent le support échantillon 11 et le support échantillon 11 réémet de la fluorescence X 13, qui traverse la couche mince 12, et est détectée par le détecteur 14. Pour déduire la valeur de l'épaisseur de la couche mince 12 ou du film, on utilise la relation existant entre l'épaisseur de film (d) présente sur le support échantillon et traversée par les rayonnements ionisants (rayonnements alpha ou béta), et la quantité N(x) de photons de fluorescence X détectée. N (X) = No . exp (-pd) avec No : support échantillon sans film, et ü : coefficient d'absorption du film. Cette quantité N() est une exponentielle du premier ordre décroissante en fonction de d. Selon cette relation, plus l'épaisseur de la couche mince est grande, plus la quantité de fluorescence X détectée est faible. La courbe obtenue peut dépendre également de la composition élémentaire du support échantillon utilisé, ainsi que de la composition élémentaire de la couche mince. On a donc généralement une courbe spécifique à chaque couple film sur support échantillon utilisé (si les rayonnements ionisants sont des rayonnements alpha, la courbe ne dépendra que de la composition du support échantillon). Un étalonnage préalable par une autre méthode précise de mesure d'un même couple film sur support échantillon (par exemple des mesures par pesée) permet d'établir la loi de comportement reliant l'épaisseur du film à la quantité de photons de fluorescence détectés. La méthode selon l'invention est une méthode non destructrice et non intrusive ; elle permet de réaliser des mesures in situ de manière très précise (c'est-à-dire à mieux que 1%) de couches très minces, c'est-à-dire dont l'épaisseur est comprise typiquement entre 1/100 micromètre et 1 micromètre. Pour illustrer l'utilisation du dispositif et du procédé de mesure selon l'invention, nous avons effectué la mesure de l'épaisseur d'un film d'huile de décoffrage apposé sur un coffrage (paroi métallique destinée à servir de moule lors du coulage de béton). Cette huile a pour premier rôle de limiter l'adhérence entre la paroi et le béton une fois durci. Elle facilite également le décoffrage (retrait du moule). Il est également connu que la nature et la composition des huiles utilisées sur les chantiers de génie civil ont d'autres effets sur le béton et notamment une forte influence sur l'aspect du béton. Pour déterminer l'influence des huiles sur le béton, il est donc nécessaire de caractériser ces huiles, et notamment de déterminer quelles caractéristiques du béton sont obtenues pour une épaisseur donnée d'huile présente sur le support échantillon (le moule). La précision obtenue pour les mesures permet d'établir des corrélations réalistes entre l'huile, les paramètres physico-chimiques de l'huile et les réactions physicochimiques entre l'huile et le béton frais. On a donc mesuré l'épaisseur d'un film de plusieurs huiles différentes déposées sur une plaque en acier. Pour cela, on a suivi le mode opératoire suivant. Tout d'abord, on vérifie la calibration du détecteur en énergie. Comme nous l'avons vu précédemment, le détecteur doit pouvoir détecter la fluorescence X provenant du support échantillon. Le choix du détecteur se fait donc en fonction de la composition du support échantillon utilisé. Pour l'étalonnage du dispositif, on utilise une propriété des rayonnements alpha. En effet, comme l'atténuation des rayonnements alpha est peut sensible au numéro atomique de l'absorbant, seule la masse surfacique est importante. Ceci permet de réaliser l'étalonnage de la jauge (terme technique désignant un ensemble de mesures permettant de mesurer un paramètre physique) en utilisant du mylar, qui existe en feuilles minces (de l'ordre du micromètre) et qui est un excellent équivalent à l'huile. Puis on place le support échantillon comportant la couche mince à mesurer à une distance d'environ 5 mm du dispositif de mesure. On enregistre le signal de fluorescence X (quantité de photons de fluorescence X) émis par le support échantillon pendant une durée suffisante (quelques secondes, par exemple 10 secondes) et on intègre le signal sur une bande d'énergie (c'est l'énergie de fluorescence qui permet de différencier la fluorescence provenant de la couche mince de celle provenant du support échantillon). Enfin, on ramène cette mesure de photons X émis à une épaisseur : à partir de la quantité de photons de fluorescence X émis par le support échantillon, on est capable de connaître la valeur de l'épaisseur du film d'huile présent sur la plaque d'acier. Les résultats montrent que le dispositif et le procédé selon l'invention permettent d'obtenir des valeurs très précises, de l'ordre de quelques dizaines de micromètres, de l'épaisseur du film d'huile présent sur le support échantillon en acier, quelque soit le type d'huile utilisé. Le dispositif et le procédé selon l'invention permettent de mesurer avec précision les épaisseurs de films très minces constitués par exemple d'éléments légers tels que des plastiques, des hydrocarbures, des films organiques à base de carbone et/ou d'hydrogène. Les valeurs des épaisseurs sont obtenues de manière non intrusive, non destructrice et rapidement. De plus, les mesures sont réalisées in situ. Le dispositif et le procédé de mesure selon l'invention permettent de mesurer de nombreux films sur une grande variété de supports. On peut ainsi effectuer par exemple la mesure d'épaisseur de peinture sur les carrosseries automobiles, des épaisseurs de graisse sur les éléments métalliques sortant des chaînes de laminage dans les industries métallurgiques... Le dispositif et le procédé de mesure peuvent également s'appliquer à la mesure d'épaisseur de films d'Or (inférieure à 1 micromètre) présents sur un support. De manière générale, le dispositif et le procédé selon l'invention permettent de mesurer l'épaisseur de films minces organiques, métalliques ou autres présents sur un support échantillon de composition élémentaire différente de celui du film. On peut utiliser des rayonnements alpha comme on l'a vu ci-dessus, mais on peut également utiliser des rayonnements béta, gamma, X ou d'électrons. En utilisant des rayonnements béta, gamma ou X, on n'est pas limité par le numéro atomique du constituant majoritaire du support échantillon comportant le film. En effet, du point de vue du rendement de fluorescence, les rayons alpha excitent bien les éléments de faible numéro atomique, tandis que les rayons X excitent plutôt les éléments de numéro atomique élevé, les rayons béta ayant un rendement se situant entre les rayons alpha et X. Par conséquent, ce qui est important, c'est la masse surfacique de la couche mince, c'est-à-dire le produit de l'épaisseur par la densité de la couche. Ainsi, pour les couches ayant une masse surfacique inférieure à 20 g/m2, on utilisera de préférence des rayons alpha, tandis que pour une masse surfacique inférieure à 2000 g/m2, on pourra utiliser des rayons béta. C'est ainsi que pour mesurer des films d'épaisseurs inférieures ou égales à 20 micromètres, on utilise de préférence des rayonnements alpha, qui permettent d'obtenir une très bonne sensibilité lors de mesures d'épaisseurs inférieures à 1 micromètre
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L'invention concerne un dispositif de mesure de l'épaisseur d'au moins une couche mince (12) supportée par un support échantillon (11) de composition élémentaire différente de celle de la au moins une couche mince. Ce dispositif comprend une source (10) de rayonnements ionisants, qui provoque l'émission de photons par fluorescence X du support échantillon, et un détecteur (14) de photons X, qui détecte la fluorescence X (13) émise par le support échantillon, et est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de comparaison pour comparer la valeur du signal de fluorescence X détecté par le détecteur (14) avec des valeurs étalons, de manière à déduire, à partir du nombre de photons X détectés, l'épaisseur de la au moins une couche mince (12).L'invention concerne également un procédé de mesure utilisant le dispositif.
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1. Dispositif de mesure de l'épaisseur d'au moins une couche mince (2, 12) supportée par un support échantillon (1, 11), le support échantillon (1, 11) étant en un matériau de composition élémentaire différente de celle de la au moins une couche mince (2, 12), ledit dispositif comprenant : - une source (10) de rayonnements ionisants (16), qui provoque l'émission de photons par fluorescence X (3, 13) du support échantillon (1, 11), et - un détecteur (4, 14) de photons X, qui détecte la fluorescence X (3, 13) émise par le support échantillon (1, 11), ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de comparaison pour comparer la valeur du signal de fluorescence X détecté par le détecteur (4, 14) avec des valeurs étalons, de manière à déduire, à partir du nombre de photons X détectés, l'épaisseur de la au moins une couche mince (2, 12). 2. Dispositif de mesure selon la 1, caractérisé en ce que la source (10) et le détecteur (14) sont disposés sur un même support (15), distinct du support échantillon (11) sur lequel est disposée ladite au moins une couche mince (12), ledit support (15) étant placé en vis-à-vis de ladite au moins une couche mince (12) de manière à ce que les rayonnements ionisants (16) émis par la source (10) atteignent le support échantillon (11) en traversant ladite au moins une couche mince (12). 18 3. Dispositif de mesure selon la 2, caractérisé en ce que le détecteur (14) de photons émis par fluorescence X est disposé coaxialement à la source (10) de rayonnements ionisants. 4. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le détecteur (4, 14) est choisi parmi une diode silicium (Silicon Drift Detector), un scintillateur NaI ou un détecteur CdTe. 5. Dispositif de mesure selon la 1, caractérisé en ce que le matériau du support échantillon (1, 11) comprend au moins un élément de numéro atomique supérieur ou égal à 11 (sodium). 6. Dispositif de mesure selon la précédente, caractérisé en ce que le matériau du support échantillon (1, 11) est du béton. 7. Dispositif de mesure selon la 5, caractérisé en ce que le matériau du support échantillon (1, 11) comporte un métal ou un alliage métallique. 8. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite au moins une couche mince (2, 12) est un film métallique ou organique. 19 9. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite au moins une couche mince (2, 12) a une épaisseur comprise entre 1/100 de micromètre et 1 micromètre. 10. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les rayonnements ionisants (16) sont des rayonnements alpha. 11. Dispositif de mesure selon la précédente, caractérisé en ce que la 15 source de rayonnements alpha est du Polonium 210. 12. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les rayonnements ionisants (16) sont des 20 rayonnements béta, de photons X ou d'électrons. 13. Dispositif de mesure selon la précédente, caractérisé en ce que la source de rayonnements béta est du Krypton 85. 25 14. Procédé de mesure de l'épaisseur d'au moins une couche mince (12) supportée par un support échantillon (11), en détectant la fluorescence X (13) émise par le support échantillon, caractérisé en ce que 30 le procédé comprend les étapes suivantes :- approcher, à une distance déterminée de la face du support échantillon (11) comportant la au moins une couche mince, la face d'un support (15) comportant : - une source (10) de rayonnements ionisants (16) destinée à exciter le support échantillon de sorte qu'il émette des photons par fluorescence X (13), et - un détecteur (14) pour détecter les photons X émis par le support échantillon, la face dudit support (15) comportant la source (10) et le détecteur (14) étant placée en vis-à-vis de la au moins une couche mince (12) de manière à ce que les rayonnements ionisants (16) produits par la source (10) atteignent le support échantillon (11) en traversant la au moins une couche mince (12), - quantifier la quantité de photons X émis par le support échantillon (11) pendant une durée déterminée, - comparer cette quantité de photons X avec des valeurs étalons présentant la valeur de fluorescence X d'un support échantillon de référence supportant une épaisseur donnée d'une couche mince de référence. 15. Procédé de mesure selon la précédente, dans lequel l'étape d'approche à une distance déterminée se fait pour une distance constante, c'est-à-dire sans mise en contact entre la face du support (15) comportant la source (10) et le détecteur (14), et la face du support échantillon (11) comportant la au moins une couche mince (12). 16. Procédé de mesure selon la 14, dans lequel les valeurs étalons sontobtenues à partir de feuilles de Mylar d'épaisseurs connues.
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G
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G01
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G01B,G01N
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G01B 15,G01N 23
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G01B 15/02,G01N 23/223
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FR2890309
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A1
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PROCEDE COSMETIQUE DE SOIN DES PEAUX GRASSES ET KIT ASSOCIE
| 20,070,309 |
La présente invention se rapporte à un procédé cosmétique de soin de la peau, destiné à atténuer les imperfections cutanées des peaux grasses, comprenant l'application successive sur la peau de trois compositions, à savoir: une composition de nettoyage, une composition de peeling, et une composition de soin dont chacune a une constitution donnée. Elle se rapporte également à un kit comprenant trois types de conditionnement dont chacun renferme l'une des compositions précitées. La brillance de la peau est un problème affectant plus particulièrement les adolescents mais qui peut aussi se manifester à l'âge adulte sous l'effet notamment d'une hyperproduction d'androgènes. Une peau brillante est généralement une peau hyper-séborrhéique caractérisée par une sécrétion et une excrétion exagérées de sébum conduisant généralement à un taux de sébum supérieur à 200 pg/cm2 mesuré au niveau du front. Le sébum est le produit naturel de la glande sébacée qui constitue une annexe de l'unité pilosébacée. Il s'agit essentiellement d'un mélange plus ou moins complexe de lipides. Classiquement, la glande sébacée produit du squalène, des triglycérides, des cires aliphatiques des cires de cholestérol et, éventuellement du cholestérol libre (Stewart,M.E., Semin Dermatol 11, 100-105 (1992)). L'action des lipases bactériennes convertit une part variable des triglycérides formés en acides gras libres. Le sébocyte constitue la cellule compétente de la glande sébacée. La production de sébum est associée à un programme de différenciation terminale de cette cellule. Durant cette différenciation, l'activité métabolique du sébocyte est essentiellement axée sur la biosynthèse des lipides (la lipogenèse) et plus précisément sur la néosynthèse d'acide gras. Si le sébum constitue normalement un hydratant naturel de l'épiderme, la surproduction de sébum peut entraîner des désagréments esthétiques (peau luisante, moins bonne tenue du maquillage, formation de comédons), voire constituer un terrain propice au développement anarchique de la flore bactérienne saprophyte telle que P. acnes et provoquer des lésions acnéiques. Pour lutter contre I'hyperséborrhée, il a donc été proposé dans l'art antérieur divers composés qui, par application topique sur la peau, sont susceptibles de diminuer la lipogenèse au niveau des sébocytes et limiter, par voie de conséquence, la production de sébum. Parmi ces composés, on peut citer notamment un extrait de grains de café (FR-2 848 447) et l'acide ascorbique et ses dérivés (EP-0 771 557). Il est par ailleurs courant d'introduire, dans les produits cosmétiques destinés au soin des peaux grasses, des poudres d'origine naturelle ou synthétique destinées à absorber le sébum, parmi lesquelles on peut citer notamment les charges telles que le talc, l'amidon, la silice et les poudres de polyamide (Nylon). La Demanderesse a par ailleurs mis en évidence (EP-1 493 433) que des particules poreuses de polyamide ayant un diamètre moyen, en volume, inférieur ou égal à 10 pm pouvaient être chargées d'actifs destinés notamment au soin des peaux grasses et permettre ainsi de véhiculer ces actifs dans le follicule pilo-sébacé, sur leur site d'action. Enfin, les imperfections cutanées des peaux grasses sont classiquement traitées par introduction, dans les compositions destinées au soin de ces peaux, de composés kératolytiques ayant pour effet de lutter contre l'hyperkératinisation responsable de l'obstruction des canaux pilosébacés, et/ou de composés anti-bactériens destinés à lutter contre la prolifération bactérienne au sein de ces canaux, et/ou de composés antiinflammatoires destinés à limiter l'inflammation consécutive à cette prolifération bactérienne. Les produits cosmétiques de soin des peaux grasses à imperfections disponibles sur le marché présentent toutefois l'inconvénient d'être soit insuffisamment efficaces, soit trop agressifs sur une peau déjà lésée et irritée. La peau est alors desséchée et sensible. Outre l'inconfort qui en résulte, le dessèchement de la peau peut entraîner en réaction une surproduction de sébum qui accentue la brillance de la peau. Il subsiste donc le besoin de disposer d'une méthode permettant de lutter efficacement contre les imperfections cutanées des peaux grasses, de façon immédiate et à long terme, sans dessécher la peau, c'est-à-dire sans inconfort Or, la Demanderesse a découvert qu'il était possible de satisfaire ce besoin en suivant un protocole mettant en oeuvre trois compositions appliquées successivement. Ce protocole permet d'atteindre un juste équilibre entre efficacité et tolérance du traitement. La présente invention a ainsi pour objet un procédé cosmétique destiné à atténuer les imperfections cutanées d'une peau grasse, comprenant l'application successive sur une zone de ladite peau: - d'une composition de nettoyage contenant au moins 0,1% en poids d'au moins un agent desquamant, qui est appliquée sur la peau, puis éliminée par rinçage, d'une composition de peeling renfermant au moins 5% en poids d'au moins un agent desquamant, et - d'une composition de soin renfermant au moins un composé choisi parmi: les agents 15 desquamants, les agents antiséborrhéiques, les agents matifiants, les agents anti-bactériens, les agents apaisants et leurs mélanges. Par "peau grasse", on entend une peau luisante, qui présente en particulier un taux de sébum supérieur à 200 pg/cm2 mesuré au niveau du front. De préférence, la zone de peau sur laquelle le procédé ci-dessus est mis en ceuvre est une zone de peau du visage, de préférence tout le visage excepté le contour des yeux. La première étape du procédé selon l'invention, ci-après désignée par étape de nettoyage, consiste à appliquer sur la peau une composition renfermant au moins 0,1% en poids d'au moins un agent desquamant. Cette première étape a pour but d'assurer une bonne adhérence sur la peau de la composition de peeling faisant l'objet de la deuxième étape. Par agent desquamant , on entend dans le cadre de cette description un composé d'origine naturelle ou synthétique, qui a pour effet d'éliminer les cellules mortes de la couche cornée, par exemple en stimulant la dégradation de la cornéodesmosine ou en stimulant le renouvellement épidermique (notamment par stimulation de la prolifération épidermique). L'agent desquamant peut être notamment choisi parmi: les a-hydroxyacides tels que l'acide citrique, lactique, glycolique, malique, tartrique ou mandélique; les [3-hydroxyacides tels que l'acide salicylique ou l'acide n-octanoyl-5-salicylique; l'urée et ses dérivés tels que l'hydroxyéthyl urée; les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide (N-2 hydroxyéthylpiperazine-N-2-éthane) sulfonique (HEPES) ; les dérivés de sucre et en particulier le 0-octanoyl-6-D-maltose et le miel; l'acide 8hexadécène-1,16-dicarboxylique; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine4-carboxylique (procystéine) ; un extrait de Sophora japonica; le resvératrol; l'acide cinnamique; et l'acide jasmonique et ses dérivés tels que l'acide (1R,2R) 3-hydroxy-2-pentyl-cyclopentane-acétique. L'acide salicylique est particulièrement préféré pour une utilisation dans la présente invention. L'agent desquamant peut représenter de 0,1 à 10%, et de préférence de 0,1 à 5%, et plus préférentiellement de 0,1 à 2%, mieux, de 0,5 à 0,6% du poids total de la composition de nettoyage mise en ceuvre dans la première étape du procédé selon l'invention. Cette composition a de préférence un pH allant de 4 à 9, de préférence de 5 à 7. La composition utilisée dans la première étape du procédé selon l'invention peut se présenter sous forme de gel ou d'émulsion, par exemple. Elle peut comprendre différents adjuvants et renferme avantageusement au moins un tensioactif moussant, qui peut être un tensioactif non ionique, amphotère, anionique ou cationique, ou un mélange de tels tensioactifs. Ce tensioactif moussant a généralement un HLB supérieur à 20. Comme tensioactifs moussants non ioniques, la composition peut contenir par exemple, un ou plusieurs tensioactifs non ioniques choisis parmi les alkyl polyglucosides (APG), les esters de maltose, les alcools gras polyglycérolés, les dérivés de glucamine comme l'éthyl-2 hexyl oxycarbonyl n-méthyl glucamine, et leurs mélanges. Les tensioactifs moussants amphotères et zwitterioniques peuvent être choisis par exemple parmi les dérivés de bétaïnes dont les amidopropylbétaïnes, les amphoacétates, les hydroxylsultaines et leurs mélanges. Les tensioactifs anioniques peuvent être choisis par exemple parmi les savons (sels alcalins d'acides gras), les dérivés d'aminoacides comme les acylaminoacide tels que les glycinates, les amidoéther carboxylates, les alkyl polyaminocarboxylates, les alkyl éthers sulfates tels que les Sodium Laureth sulfates, les alkyl sulfonates, les iséthionates, les alkyl méthyltaurate, les alkyl sulfosuccinates, les alkyl sulfoacétates, les alkylphosphates (monoalkylphosphates ou dialkylphosphates), les acides alkyl glycol carboxyliques tel que l'acide lauryl glycol carboxylique commercialisé notamment par la société SANYO sous la dénomination commerciale BEAULIGHT SHAA (Acid Form), leurs sels, et leurs mélanges. La composition de nettoyage selon l'invention peut en outre contenir un ou plusieurs émulsionnants n'ayant pas de propriétés moussantes mais ayant en revanche la capacité de faciliter la dispersion de deux phases insolubles l'une dans l'autre. Ces émulsionnants ont généralement un HLB allant de 3 à 18. Elle peut par ailleurs renfermer des huiles hydrocarbonées, fluorées, siliconées ou végétales ou des esters non émulsifiants d'alcools gras et/ou d'acides gras; ainsi que des actifs lipophiles et/ou hydrophiles autres que l'agent desquamant mentionné plus haut, des polyols tels que la glycérine ou le propylène glycol, et des conservateurs, sans que cette liste soit limitative. Cette composition peut être préparée selon des procédés bien connus de l'homme du métier, notamment par chauffage de chacune des phases huileuse et aqueuse puis introduction de l'une de ces phases dans l'autre, dans le cas des émulsions, ou par la méthode dite d'inversion de phase en température. L'application de cette composition peut se faire par massage du bout des doigts, ou à l'aide d'une lingette, d'une éponge ou de tout autre support imprégné passé sur le visage, par exemple. La composition est ensuite laissée en contact avec la peau pendant une durée allant de préférence de cinq secondes à une minute avant d'être 35 éliminée par rinçage. Pour ce faire, la peau sera généralement rincée à l'eau. La seconde étape du procédé selon l'invention, ou étape de peeling, comprend l'application sur la peau d'une composition renfermant au moins 5% en poids d'au moins un agent desquamant. Cet agent desquamant peut être notamment choisi parmi ceux listés précédemment. L'acide lactique, l'acide glycolique, l'acide salicylique et leurs mélanges sont préférés pour une utilisation dans la seconde étape de ce procédé. Un mélange d'acide salicylique et d'acide glycolique est plus préférentiellement utilisé. Il a en effet été découvert que ce mélange permettait d'obtenir un effet desquamant à la fois sur les couches profondes et sur les couches superficielles de l'épiderme, en raison des différentes tailles et longueurs de chaîne des molécules qui le constituent. La quantité d'agent desquamant peut représenter de 5 à 15%, et de préférence de 5 à 10%, du poids de la composition de peeling mise en oeuvre dans la seconde étape du procédé selon l'invention. On peut ainsi utiliser de 1 à 3%, et de préférence 2%, d'acide salicylique et de 3 à 7%, et de préférence 5%, d'acide glycolique, par rapport au poids total de la composition. Cette composition a de préférence un pH compris entre 2,5 et 6, avantageusement entre 3,5 et 4, 5. Elle peut être appliquée sur la peau sous forme de masque (formé in situ à partir d'un hydrogel, ou préformé sur un support non-tissé) ou de patch (ayant des propriétés adhésives) ou être imprégnée sur une lingette. Ces formes d'exécution ont l'avantage de permettre un conditionnement de la composition sous forme de mono-doses évitant l'application sur la peau d'une quantité excessive d'agent desquamant susceptible de générer des effets indésirables. Elles permettent en outre de respecter un temps de pause minimal, qui dépendra de la nature et de la concentration de l'agent desquamant, assurant l'obtention du résultat voulu. En variante, on peut utiliser la composition de peeling sous forme de lotion renfermant le ou les agents desquamant(s) dans un milieu aqueux ou hydro-alcoolique, l'alcool étant choisi parmi l'éthanol et l'isopropanol et de préférence constitué d'éthanol. Cette forme galénique permet une bonne pénétration du ou des actifs, convient aux peaux acnéiques, s'étale bien et sèche rapidement. Dans le cas où on utilise une lotion hydroalcoolique, la quantité d'alcool dans la composition de peeling est avantageusement comprise entre 60 et 90%, mieux, voisine de 80%, par rapport au poids total de la composition de peeling. La composition de peeling peut contenir divers adjuvants tels que des agents émulsionnants, des polymères amphiphiles ioniques, des gélifiants et des neutralisants. L'ajout d'un gélifiant est en particulier avantageux pour permettre un étalement facilité de la composition de peeling sur la peau. Elle est généralement laissée en contact avec la peau pendant une durée allant d'une minute à cinq minutes. Cette étape de peeling peut ou non être suivie d'une étape dite de neutralisation consistant à appliquer sur la peau une composition ramenant le pH de la peau à une valeur proche de 6. Cette neutralisation peut par exemple être obtenue par pulvérisation d'eau thermale sur la peau. La troisième étape du procédé selon l'invention comprend l'application sur la peau d'une composition de soin renfermant au moins un composé choisi parmi: - les agents desquamants; - les agents séborégulateurs; 25 - les agents matifiants; - les agents anti-bactériens; - les agents apaisants; et - leurs mélanges. De préférence, la composition selon l'invention comprend un mélange de deux, trois, quatre ou cinq des composés ci-dessus, étant entendu qu'un même composé peut exercer plusieurs des fonctions citées précédemment. Par exemple, elle peut comprendre un mélange d'un composé desquamant, d'un composé matifiant et d'un composé apaisant et séborégulateur. Les agents desquamants utilisables dans la troisième composition selon l'invention peuvent être choisis parmi ceux cités précédemment. On préfère utiliser l'acide salicylique. La quantité d'agent desquamant peut représenter de 0,05 à 5%, et de préférence de 0,1 à 1% en poids, par rapport au poids total de la troisième composition. Dans le cadre de cette description, on entend par "agent séborégulateur" un composé réduisant la production de sébum par les sébocytes. Des exemples d'agents séborégulateurs utilisables dans la présente invention sont: les rétinoïdes tels que le rétinol; l'acide ascorbique et ses dérivés tels que le glucoside d'ascorbyle et l'ascorbyl phosphate de magnésium; les sels organiques et inorganiques de zinc et en particulier le zinc PCA et le gluconate de zinc; les extraits de laminaires et en particulier de Laminaria saccharina tels que ceux vendus par la société SECMA sous la dénomination commerciale Phlorogine; et un extrait de Spiraea ulmaria commercialisé notamment par la société SILAB sous la dénomination commerciale Sebonormine Par "glucoside d'ascorbyle", on entend le produit de condensation du glucose, sous forme D, c'est-à-dire sous forme de glucopyrannose a ou f3 ou de furannose a ou [3, ou sous forme L, avec l'acide ascorbique, de préférence sous forme L. Le 2-O-a-Dglucopyranoside d'acide L-ascorbique est préféré pour une utilisation dans la présente invention. Il est notamment disponible auprès de la société HAYASHIBARA. Un composé séborégulateur particulièrement préféré pour une utilisation dans la présente invention est un extrait de Laminaria saccharina. La quantité d'agent séborégulateur utilisable dans la troisième composition selon 30 l'invention peut varier de 0,1 à 5% en poids, de préférence de 1 à 5% en poids, et mieux, de 2 à 4% en poids, par rapport au poids total de la composition. Par agent matifiant , on entend un composé réduisant la brillance de la peau, généralement par absorption et/ou adsorption du sébum ou encore en modifiant la trajet des rayons lumineux sur ou dans la peau. L'effet matifiant du composé peut être évalué dans un solvant approprié en mesurant au moyen d'un gonioréflectomètre le rapport R entre la réflexion spéculaire et la réflexion diffuse. Une valeur de R inférieure ou égale à 2 traduit généralement un effet matifiant. Les agents matifiants agissant par absorption et/ou adsorption du sébum sont encore désignés par pompes à sébum . Généralement, ce type de composé se présente sous la forme d'une poudre de particules ayant une prise de sébum. De manière avantageuse, la prise de sébum de ces composés est supérieure ou égale à 1 ml/g, notamment supérieure ou égale à 2 ml/g, et en particulier supérieure ou égale à 3 ml/g. La prise de sébum correspond à la quantité de sébum absorbée et/ou adsorbée sur la surface disponible des particules. Elle est mesurée selon la méthode de Wet Point. Les particules de composé absorbant le sébum peuvent présenter une densité tassée inférieure ou égale à 2 g/cm3, notamment inférieure ou égale à 1 g/cm3, et en particulier inférieure ou égale à 0,5 g/cm3. Cette densité est appréciée selon le protocole suivant: On verse m = 40 g de poudre dans une éprouvette graduée; puis on place l'éprouvette sur l'appareil STAV 2003 de chez STAMPF VOLUMETER; l'éprouvette est ensuite soumise à 1500 tassements; puis on mesure directement sur l'éprouvette le volume final Vf de poudre tassée. La densité tassée est déterminée par le rapport mNf, en l'occurrence 4ONf (m étant exprimé en g et Vf en cm). Selon un mode de réalisation particulier, les particules de composé absorbant et/ou adsorbant le sébum peuvent présenter une surface spécifique BET supérieure ou égale à 300 m2/g, notamment supérieure ou égale à 500 m2/g, et en particulier supérieure ou égale à 600 m2/g, et notamment inférieure ou égale à 1500 m2/g. La surface spécifique BET est déterminée selon la méthode BET (BRUNAUER EMMET TELLER) décrite dans The journal of the American Chemical Society , vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale (donc micropores compris) des particules considérées. Les particules de composé absorbant et/ou adsorbant le sébum peuvent être d'origine minérale ou organique. Plus précisément, ce composé peut être choisi parmi la silice, les silicates mixtes, les poudres de polyamide (nylon ), les poudres de polymères acryliques, notamment de polyméthacrylate de méthyle, de polyméthacrylate de méthyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, de polyméthacrylate d'allyle/diméthacrylate d'éthylène glycol et de copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/méthacrylate de lauryle, et leurs mélanges. Les particules de ce composé peuvent, le cas échéant, être traitées en surface par au moins un agent de traitement hydrophobe, notamment non fluoré, tel que des silicones ou des acides aminés. A titre représentatif et non limitatif des composés absorbant et/ou adsorbant le sébum selon l'invention, on peut tout particulièrement citer: - les poudres de silice, comme par exemple les microsphères de silice poreuses vendues sous la dénomination "SILICA BEADS SB-700" commercialisées par la société MYOSHI, les "SUNSPHERE H51", "SUNSPHERE H33" , "SUNSPHERE H53" commercialisées par la société ASAHI GLASS; les microsphères de silice amorphe enrobées de polydiméthylsiloxane vendues sous la dénomination "SA SUNSPHERE H-33" et "SA SUNSPHERE H-53" commercialisées par la société ASAHI GLASS; - les poudres de silicates mixtes amorphes, notamment d'aluminium et de magnésium, comme par exemple celle commercialisée sous la dénomination NEUSILIN UFL2 par la société Sumitomo. - les poudres de polyamides (nylon ), comme par exemple "l'ORGASOL 4000" commercialisé par la société ATOCHEM, et - les poudres de polymères acryliques, notamment de polyméthacrylate de méthyle, comme par exemple le "COVABEAD LH85" commercialisé par la société WACKHERR; de polyméthacrylate de méthyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, comme par exemple le "DOW CORNING 5640 MICROSPONGE SKIN OIL ADSORBER" commercialisé par la société DOW CORNING, ou le "GANZPEARL GMP-0820" commercialisé par la société GANZ CHEMICAL; de polyméthacrylate d'allyle/diméthacrylate d'éthylène glycol, comme par exemple le "POLY- PORE L200" ou le "POLY-PORE E200" commercialisés par la société AMCOL; de copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/méthacrylate de lauryle, comme par exemple le "POLYTRAP 6603" commercialisé de la société DOW CORNING. Selon une variante particulière, le composé absorbant et/ou adsorbant le sébum est d'origine minérale. Selon un mode de réalisation tout particulièrement avantageux, les particules de composé absorbant et/ou adsorbant le sébum sont des particules de silicate et 10 notamment de silicate mixte, et en particulier d'aluminium et de magnésium. Dans le cadre de cette invention, on préfère utiliser les argiles telles que le kaolin. Des exemples d'agents matifiants réduisant la brillance de la peau par effet optique, 15 encore désignés par charges soft-focus , sont les dispersions aqueuses de charge colloïdale inorganique telle que la silice ou un composite silice-alumine. La quantité d'agent matifiant utilisable dans la troisième composition selon l'invention peut varier de 0,1 à 5% en poids, de préférence de 1 à 5% en poids, et mieux, de 2 à 20 4% en poids, par rapport au poids total de la composition. Par agent anti-bactérien , on entend des composés ayant un effet bactériostatique sur les germes de l'acné et en particulier sur P. acnes. Ces agents anti-microbiens peuvent notamment être choisis parmi le 2,4,4'trichloro-2'-hydroxy diphényl éther (ou triclosan), l'acide phytique, l'acide N-acétyl-L-cystéine, l'acide lipoïque, l'acide azélaïque et ses sels, l'acide arachidonique, le résorcinol, l'octopirox ou piroctone olamine, I'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, le caprylyl glycol, l'acide 10-hydroxy-2-décanoïque, les sels de cuivre tels que le pidolate de cuivre, l'acide salicylique, l'iodopropynyl butylcarbamate, le farnesol, les phytosphingosines et leurs mélanges. L'agent anti-bactérien peut représenter de 0,01 à 5%, de préférence de 0, 1 à 2%, du poids total de la troisième composition. Enfin, par agent apaisant , on entend un composé réduisant les sensations 35 d'échauffement, de prurit, de picotements ou de tiraillements, qui sont généralement choisis parmi les antagonistes de substance P, les antagonistes de CGRP et les antagonistes de bradykinine ou encore parmi les composés anti-inflammatoires. Des exemples de telles substances sont: les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes (ex: Glycyrrhiza glabra) en contenant comme l'acide (3-glycyrrhétinique et ses sels et/ou ses dérivés (l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3stéaroyloxy glycyrrhetique), l'acide ursolique et ses sels, l'acide oléanolique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, le bisabolol, un extrait de Paeonia suffruticosa et / ou lactiflora, les sels de l'acide salicylique et en particulier le salicylate de zinc, les phycosaccharides de la société Codif, un extrait de Laminaria saccharina, l'huile de Canola, le bisabolol et les extraits de camomille, l'allantoïne, le Sépivital EPC (diesterphosphorique de vitamine E et C) de Seppic, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat, de cassis, d'Echium, de poisson, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, le Seppicalm VG (sodium palmitoylproline et Nymphea alba) de Seppic, un extrait du Pygeum, un extrait de Boswellia serrata, un extrait de Centipeda cunnighami, un extrait d'Helianthus annuus, un extrait de Linum usitatissimum, les tocotrienols, les extraits de Cola nitida, les extraits de Centella asiatica, un extrait de Rosa gallica, un extrait de Mentha piperita (Calmiskin de SILAB), le piperonal, un extrait de clou de girofle, un extrait d'Epilobium Angustifolium, l'aloe vera, un extrait de Bacopa monieri, les phytostérols, et la niacinamide. Par "extraits", on entend en particulier les extraits hydroglycoliques des plantes mentionnées ci-dessus. Les agents apaisants préférés pour une utilisation dans la présente invention sont les 25 extraits de Rosa gallica et de Mentha piperita. L'agent apaisant peut représenter de 0,01 à 5%, de préférence de 0,1 à 2%, du poids total de la troisième composition. L'un ou plusieurs des composés ci-dessus, et en particulier les agents séborégulateurs, peuvent être véhiculés dans des systèmes de ciblage folliculaire tels que ceux décrits dans la demande EP-1 493 433 dont le contenu est incorporé ici par référence. Il peut s'agir en particulier de particules poreuses de polyamide ayant un diamètre moyen en volume inférieur ou égal à 10pm. En outre, le pH de la troisième composition selon l'invention est de préférence compris entre 5 et 7 et va de préférence de 5,5 à 6,5, pour permettre à la peau de retrouver son pH normal. Cette composition comprend généralement un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau et/ou ses phanères. Il s'agit de préférence d'un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptible de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. Elle peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou gel, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou de dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition mise en oeuvre dans la troisième étape du procédé selon l'invention se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau (H/E). Les huiles présentes dans cette émulsion peuvent être des huiles de silicone, volatiles ou non, des huiles hydrocarbonées, des huiles végétales. Cette émulsion peut en outre comprendre des corps gras non huileux, tels que du beurre de karité, des gommes de silicone, des esters d'acides gras et d'alcools gras, des acides gras et des alcools gras. Cette composition peut en outre contenir divers adjuvants couramment utilisés dans le domaine cosmétique, tels que des émulsionnants dont lesesters d'acide gras et de glycéryle, les esters d'acides gras et de sucre, les esters d'acide gras et de sorbitane, les esters d'acide gras et polyéthylèneglycol, les alcools gras éthoxylés et les alkylpolyglycosides; des conservateurs et/ou des co-conservateurs tels que le caprylyl glycol; des séquestrants tels que les sels d'EDTA; des colorants; des parfums; des ajusteurs de pH tels que des neutralisants et/ou des tampons; de l'éthanol; et des épaississants et gélifiants, en particulier les homo- et copolymères d'acrylamide, les homo- et copolymères acryliques, les homoet copolymères d'acide acrylamidométhylpropane sulfonique (AMPS) et la gomme de xanthane. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition de soin utilisée selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Les compositions utilisées dans le procédé selon l'invention peuvent être disposées dans un conditionnement commun ou "kit". La présente invention a également pour objet un kit comprenant: -un premier conditionnement renfermant une composition de nettoyage qui contient 15 au moins 0,1% en poids d'au moins un agent desquamant, - au moins un deuxième conditionnement renfermant une composition qui contient au moins 5% en poids d'au moins un agent desquamant, - un troisième conditionnement renfermant une composition qui contient au moins un composé choisi parmi: les agents desquamants, les agents antiséborrhéiques, les 20 agents matifiants, les agents anti-bactériens, les agents apaisants et leurs mélanges. Les termes "premier", "deuxième" et "troisième" conditionnements utilisés ci-dessus n'ont pas pour effet de différencier les conditionnements sur le plan de leur apparence, mais sur le plan de la composition qu'ils contiennent. Certains ou tous peuvent donc se présenter sous la même forme physique. Toutefois, selon une forme d'exécution préférée de l'invention, le premier conditionnement peut se présenter sous forme de tube, ou éventuellement de flacon pompe, de préférence ayant une contenance allant de 30 à 50 ml. Le deuxième conditionnement peut être une bouillotte, c'est-à-dire un flacon monodose, éventuellement accompagnée d'un doseur gradué permettant l'administration d'une quantité adéquate (efficace et bien tolérée) de composition de peeling sur la peau. Le troisième conditionnement peut se présenter sous forme de flacon-pompe, de tube ou de pot, par exemple, qui peut notamment avoir une contenance de 30 à 50 ml. Le kit décrit ci-dessus peut également contenir une notice renfermant des indications 5 sur son mode d'utilisation, pour la mise en oeuvre du procédé décrit précédemment. Un mode d'utilisation préférentiel, encore désigné par "routine", comprend la mise en oeuvre du procédé décrit précédemment un jour sur deux, de préférence le soir, pendant une durée pouvant aller de 3 à 6 semaines et de préférence égale à 4 semaines. L'invention sera maintenant illustrée par les exemples non limitatifs suivants. Dans ces exemples, les quantités sont indiquées en pourcentage pondéral. EXEMPLES Exemple 1: Kit pour peaux grasses Un kit peut être été fabriqué, qui comprend un tube renfermant la composition A de nettoyage (première composition selon l'invention), la composition B de peeling (deuxième composition selon l'invention) et la composition C de soin (troisième composition selon l'invention) décrites ci-dessous. Les ingrédients de ces compositions sont mentionnés en noms INCI ou en noms chimiques, selon le cas. Ces compositions peuvent être préparées de façon classique pour l'homme du métier. Elles sont destinées à être appliquées successivement sur la peau. Composition A de nettoyaqe GEL MOUSSANT PHASEI Eau Qsp. Glycérine 5 % Conservateurs 0.4 Acide Salicylique 0.55 PHASE II PEG-120 methyl glucose dioleate 2 % PHASE III Sodium laureth sulfate 15 0/0 PHASE IV Decyl glucoside 8 % PEG-200 Hydrogenated glyceryl palmate (and) PEG-7 Glyceryl Cocoate 10 % Triethanolamine 0.32 % Ce gel peut être appliqué le soir avant le coucher sur le visage mouillé, en évitant le contour des yeux et des lèvres, par massage du bout des doigts, suivi d'un rinçage à l'eau et d'un séchage à l'aide d'une serviette propre. Composition B de peelinq LOTION PHASEI Alcool 80 % Hydroxypropylcellulose 0.85 Acide Salicylique 2 % PHASE II PPG-12/SMDI Copolymer 1 % PHASE III Acide Glycolique 5 Acrylates/octylacrylamide copolymer 0.5 0/0 Glycérine 0.5 % PHASE IV Sodium hydroxide 0.11 % Eau Qsp. Cette lotion peut être prélevée à l'aide d'une pipette graduée, à raison de 2,5 ml, dans une bouillotte, puis transférée sur un coton qui est ensuite appliqué sur la peau. Composition C de Soin PHASEI Eau Qsp. Glycérine 7 % Conservateurs 0.45 % Acide salicylique 0.6 0/0 Kaolin 3 % PHASE Il Glyceryl stearate SE 1.5 % Arachidyl alcohol (and) behenyl alcohol (and) arachidyl glucoside 1.5 % Cyclohexasiloxane 10 % PHASE III AMPS 0.6 % Xanthan Gum 0.2 0/0 PHASE IV Extrait de Laminaria saccharina (Phlorogine de SECMA) 0.5 PHASE V Alcool 5 % PHASE VI Sodium Hydroxide 0.17 Cette composition peut être conditionnée dans un tube, prélevée à la main et appliquée du bout des doigts sur l'ensemble du visage et du front. Exemple 2: Test in vivo a) Protocole La méthode selon l'invention a été testée sous contrôle dermatologique sur un panel de 43 femmes âgées de 18 à 45 ans ayant la peau mixte ou grasse et à tendance acnéique, présentant au minimum 5 lésions inflammatoires et/ou 10 rétentionnelles, avec un score de Sébutape (produit vendu par CUDERM et utilisé selon les indications du fournisseur) au niveau du front supérieur à 2. Les sujets ont suivi pendant un mois le protocole suivant, à raison de trois fois par 10 semaine: 1) Nettoyer le soir le visage avec la Composition A de l'Exemple 1 puis rincer abondamment à l'eau et sécher en tapotant à l'aide d'une serviette 2) Prélever 2,5ml de la Composition B de l'Exemple 1 à l'aide d'une pipette fournie. Déposer le produit sur un coton. Appliquer sur l'ensemble du visage et du cou en évitant le contour des yeux, des lèvres et des narines. Laisser poser 5 minutes. 3) Appliquer ensuite par dessus la Composition C de l'Exemple 1. Eviter le contour des yeux. b) Résultats Les résultats de ce test montrent une bonne tolérance des compositions testées, ainsi qu'une bonne cosméticité. Ainsi, 97% des femmes jugent que le gel nettoyant est agréable et 78% qu'il se rince facilement; plus de 85% des femmes estiment que la lotion de peeling s'étale bien, pénètre facilement et sèche vite et 100% jugent que leur peau est au moins aussi bien qu'avec leur produit habituel; et 94% des femmes considèrent que le soin hydratant est agréable. En outre, plus de 88% des felles jugent que ces produits conviennent bien à leur type de peau. En outre, après 4 semaines de traitement à l'aide du kit ci-dessus, 94% des femmes jugent que ce kit a asséché leurs imperfections; 86% que leurs pores sont purifiés; 86% que leur teint est plus clair; et 78% qu'il n'a pas desséché leur peau. Ces résultats montrent que le kit et le procédé selon l'invention permettent de lutter efficacement contre les imperfections cutanées des peaux grasses tout en étant bien toléré
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La présente invention se rapporte à un procédé cosmétique de soin de la peau, destiné à atténuer les imperfections cutanées des peaux grasses, comprenant l'application successive sur la peau de trois compositions, à savoir : une composition de nettoyage, une composition de peeling, et une composition de soin dont chacune a une constitution donnée.Elle se rapporte également à un kit comprenant trois types de conditionnement dont chacun renferme l'une des compositions précitées.
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1. Procédé cosmétique destiné à atténuer les imperfections cutanées d'une peau grasse, comprenant l'application successive sur une zone de ladite peau: - d'une composition de nettoyage contenant au moins 0,1% en poids d'au moins un agent desquamant, qui est appliquée sur la peau, puis éliminée par rinçage, - d'une composition de peeling renfermant au moins 5% en poids d'au moins un agent desquamant, et - d'une composition de soin renfermant au moins un composé choisi parmi: les agents desquamants, les agents anti-séborrhéiques, les agents matifiants, les agents antibactériens, les agents apaisants et leurs mélanges. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite zone de peau est une 15 zone de peau du visage. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'agent desquamant est choisi parmi: les a-hydroxyacides tels que l'acide citrique, lactique, glycolique, malique, tartrique ou mandélique; les Rhydroxyacides tels que l'acide salicylique ou l'acide n-octanoyl-5salicylique; l'urée et ses dérivés tels que l'hydroxyéthyl urée; les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide (N-2 hydroxyéthylpiperazine-N-2-éthane) sulfonique (HEPES) ; les dérivés de sucre et en particulier le O-octanoyl-6-D-maltose et le miel; l'acide 8hexadécène-1,16-dicarboxylique; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine4-carboxylique (procystéine) ; un extrait de Sophora japonica; le resvératrol; l'acide cinnamique; et l'acide jasmonique et ses dérivés tels que l'acide (1 R,2R) 3-hydroxy-2-pentyl-cyclopentane-acétique. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'agent desquamant compris dans la composition de nettoyage est l'acide salicylique. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'agent desquamant représente de 0,1 à 2% du poids total de la composition de nettoyage. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la composition de nettoyage a un pH allant de 4 à 9. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que 5 l'agent desquamant compris dans la composition de peeling est choisi parmi: l'acide lactique, l'acide glycolique, l'acide salicylique et leurs mélanges. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la quantité d'agent desquamant représente de 5 à 10%, du poids de la composition de 10 peeling. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la composition de peeling a un pH compris entre 3,5 et 4,5. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'agent séborégulateur est choisi parmi: les rétinoïdes tels que le rétinol; l'acide ascorbique et ses dérivés tels que le glucoside d'ascorbyle et l'ascorbyl phosphate de magnésium; les sels organiques et inorganiques de zinc et en particulier le zinc PCA et le gluconate de zinc; les extraits de laminaires et en particulier de Laminaria saccharina; et un extrait de Spiraea ulmaria 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'agent séborégulateur est un extrait de Laminaria saccharina. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'agent matifiant est choisi parmi: le kaolin et les dispersions aqueuses de charge colloïdale inorganique telle que la silice ou un composite silice-alumine. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'agent anti-bactérien est choisi parmi: le 2,4,4'-trichloro-2'hydroxy diphényl éther (ou triclosan), l'acide phytique, l'acide N-acétylL-cystéine, l'acide Iipoïque, l'acide azélaïque et ses sels, l'acide arachidonique, le résorcinol, l'octopirox ou piroctone olamine, l'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, le caprylyl glycol, l'acide 10hydroxy-2-décanoïque, les sels de cuivre tels que le pidolate de cuivre, l'acide salicylique, l'iodopropynyl butylcarbamate, le farnesol, les phytosphingosines et leurs mélanges. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que l'agent apaisant est choisi parmi: les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes (ex: Glycyrrhiza glabra) en contenant comme l'acide f3-glycyrrhétinique et ses sels et/ou ses dérivés (l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3- stéaroyloxy glycyrrhetique), l'acide ursolique et ses sels, l'acide oléanolique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, le bisabolol, un extrait de Paeonia suffruticosa et / ou lactiflora, les sels de l'acide salicylique et en particulier le salicylate de zinc, les phycosaccharides de la société Codif, un extrait de Laminaria saccharina, l'huile de Canola, le bisabolol et les extraits de camomille, I'allantoïne, le Sépivital EPC (diesterphosphorique de vitamine E et C) de Seppic, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat, de cassis, d'Echium, de poisson, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, le Seppicalm VG (sodium palmitoylproline et Nymphea alba) de Seppic, un extrait du Pygeum, un extrait de Boswellia serrata, un extrait de Centipeda cunnighami, un extrait d'Helianthus annuus, un extrait de Linum usitatissimum, les tocotrienols, les extraits de Cola nitida, les extraits de Centella asiatica, un extrait de Rosa gallica, un extrait de Mentha piperita (Calmiskin de SILAB), le piperonal, un extrait de clou de girofle, un extrait d'Epilobium Angustifolium, l'aloe vera, un extrait de Bacopa monieri, les phytostérols, et la niacinamide. 15. Kit comprenant: - un premier conditionnement renfermant une composition de nettoyage qui contient au moins 0,1% en poids d'au moins un agent desquamant, - au moins un deuxième conditionnement renfermant une composition qui contient au moins 5% en poids d'au moins un agent desquamant, - un troisième conditionnement renfermant une composition qui contient au moins un composé choisi parmi: les agents desquamants, les agents anti-séborrhéiques, les agents matifiants, les agents antibactériens, les agents apaisants et leurs mélanges.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/36,A61K 8/97,A61Q 19/00
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FR2901219
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A1
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DISPOSITIF D'ASSITANCE DE FREINAGE PAR UN PASSAGER SUR TOUT TYPE DE VEHICULE A 4 ROUES
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La présente invention concerne un dispositif pour stopper manuellement un véhicule roulant par un passager assis à côté du conducteur. Jusqu'à maintenant, un véhicule pouvait faire un épouvantable accident avant même de s'arrêter contre un mur et en même temps de nombreuses victimes, morts, handicapés à vie ou carbonisés dans le véhicule ou dans la rue. Le dispositif, selon l'invention permet de remédier dans la plupart des cas à ces inconvénients. II comporte, en effet, selon une première caractéristique un levier manuel cranté (1) manuellement accessible par le passager assis à côté du chauffeur et qui peut tirer une chape réglable (2) et un câble engainé métalliquement (3) , allant se fixer par une autre chape sous la pédale de frein (4). Par sa tige de poussée (5), la pédale permet au servofrein (6) de freiner les quatre roues du véhicule en même temps et selon la puissance désirée. Une poulie à renvois d'angles pourra, dans certains cas, permettre au câble un tirage en ligne. Le dessin (figure 1) représente le dispositif de l'invention. Un contacteur à double effets (7) commandé par le levier à main permet également de couper le circuit électrique du contacteur électro-magnétique de stop (8) à l'arrivée de la pompe d'injection (9) (sur moteur diesel) ou de la bobine d'allumage côté + (10) (moteur essence). Le moteur étant stoppé (ce qui évite les risques d'explosion) fait office de frein moteur et contribue à l'arrêt d'urgence par sa compression, la vitesse engagée et non débrayée. Pour le réglage des commandes, il faut que les premiers crans du levier soient réglés au rapprochement des mâchoires de freins ou plaquettes de freins. Les crans suivants serviront pour la coupure électrique du moteur afin que la pompe à vide (Il) fonctionne encore pour accentuer le freinage (décompression de l'air contenu dans le servofrein). Sur le contacteur électrique (7), un fil électrique pourra faire fonctionner également un warning en même temps que les stops et l'avertisseur sonore. A titre d'exemple, non limitatif, le levier à crans aura une longueur en rapport avec le type et la marque du véhicule. Le dispositif, selon l'invention, est particulièrement destiné à stopper un véhicule par un passager et ceci manuellement pour une souplesse de précision. On pourra également faire fonctionner l'ensemble avec un électro-aimant, type solénoïde, en remplacement du levier et de son câble, par un simple bouton. Toutefois, rien ne sera aussi progressif et sûr que le levier à commande manuelle. Une plaque inscrite ARRET D'URGENCE (12) est installée au dessus de la poignée du levier et sera éclairée par un fil électrique branché sur une alimentation + des feux cle route. L'invention est un dispositif d'assistance de freinage qui permet à une personne assise à côté du conducteur de stopper manuellement le véhicule quand celui-ci n'est plus contrôlable en roulant. Il peut être également utilisé par le chauffeur si celui-ci sent venir, par exemple, un malaise. Cette invention est à reconnaître d'utilité et d'autorité publique. Ce dispositif devrait être posé sur tout type
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L'invention concerne un dispositif permettant de ralentir ou de stopper un véhicule roulant dont la conduite est devenue incontrôlable et dangereuse.Il est constitué d'un levier cranté (1) facilement accessible par le passager, commandant un câble passant dans une gaine (3) et tirant par le dessous la pédale de frein à pieds.D'autre part, ce levier tire également un contacteur à double effets (7) coupant le contact « + » de la bobine d'allumage sur tout moteur fonctionnant à l'essence (10) ou le contacteur électro magnétique de stop (8) situé sur la pompe d'injection de tout moteur diesel (9).Ce dispositif, selon l'invention, est particulièrement destiné à freiner ou stopper par un passager, un véhicule devenu dangereux.
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1 - Dispositif pour stopper manuellement un véhicule roulant, caractérisé en ce qu'il comprend un levier manuel cranté (1), manuellement accessible par le passager assis à côté du chauffeur, ledit levier (1) tirant sur une chape réglable (2) et un câble engaîné métalliquement, fixé sous la pédale de frein du véhicule. 2 - Dispositif selon la n 1, caractérisé en ce que le levier commande un contacteur à double effets (7), ledit contacteur (7) coupant le circuit électrique du contacteur électro-magnétique de stop (8) à l'arrivée de la pompe d'injection (9) pour un moteur diesel ou de la bobine d'allumage côté borne + (10) pour un moteur à essence. 3 û Dispositif selon la n 2, caractérisé en ce que le contacteur électrique présente un fil électrique faisant fonctionner un warning en même temps que les stops et l'avertisseur sonore.
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B,F
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B60,F02
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B60T,F02D
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B60T 7,F02D 35
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B60T 7/08,F02D 35/00
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FR2894492
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A1
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INSTALLATION POUR LA PRATIQUE D'ACTIVITES AQUATIQUES EN EAU VIVE
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La présente invention concerne le domaine des installations destinées à la pratique d'activités aquatiques en eau vive, par exemple et non limitativement de sports, tels que canoë, kayak, nage, ou autres activités de loisir telles que celles connues sous les dénominations raft, tubbing, free style. Aux origines, la plupart de ces sports étaient réalisés en rivière naturelle. Cependant, face à une demande croissante, le besoin s'est fait sentir de développer des rivières ou bassins artificiels pour permettre le développement de ces activités. On trouvera dans les documents suivants, des exemples de proposition d'aménagement de cours d'eau ou bassins à cette fin : FR-2672321, FR-2683458, FR-2685877, FR-2853679, ES-2193857, JP11-324369, 3P-7048817, EP-0096216, US-4087870, WO83/04375, WO92/04087, WO92/14001, WO93/15801 et WO96/39235. Les documents qui précèdent montrent que de nombreux efforts ont été consacrés au développement des activités aquatiques dans leur ensemble. Cependant, malgré l'ampleur des moyens engagés, l'expérience montre que les installations actuelles ne permettent pas de répondre à 20 la demande de manière satisfaisante. La présente invention a pour objet de proposer de nouveaux moyens permettant d'améliorer la pratique d'activités aquatiques en eau vive. Un but important de la présente invention est de permettre la 25 mise à disposition de moyens formant une rivière artificielle d'eau vive aisément déplaçable. D'autres buts auxiliaires de la présente invention sont de proposer des moyens répondant à la demande tout en assurant une bonne sécurité des pratiquants et respectant l'environnement. 30 Les buts précités sont atteints dans le cadre de la présente invention, grâce à une installation comprenant au moins une structure flottante possédant des moyens définissant une voie d'écoulement formant un tronçon de rivière artificielle, des moyens d'alimentation en eau d'une extrémité de ladite voie d'écoulement et des moyens de contrôle d'écoulement placés au voisinage de l'extrémité opposée de ladite voie. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : - la figure 1 représente une vue schématique en coupe verticale longitudinale d'une installation conforme à un mode de réalisation de la 10 présente invention, et - les figures 2, 3 et 4 représentent des vues schématiques de dessus d'installations conformes à trois variantes de la présente invention. Comme indiqué précédemment, dans sa structure générale une installation conforme à la présente invention comprend en combinaison 15 une structure ou plate-forme flottante 10 définissant une voie d'écoulement 20 ouverte vers le haut et d'une part, des moyens 30 d'alimentation en eau d'une extrémité de ladite voie 20, et d'autre part des moyens 40 de contrôle de l'écoulement à l'extrémité opposée de la voie 20. 20 La plate-forme ou structure flottante 10 peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation. Il peut s'agir, sans limitation, de barge, péniche, bouée ou tout moyen équivalent. De même, la voie d'écoulement 20 peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation quant à sa géométrie, sa largeur, 25 sa longueur, sa hauteur, et quant aux moyens qui la délimitent. La voie 20 peut être délimitée par des ridelles ou bords latéraux de la plate-forme flottante 10 ou tout moyen rapporté sur celle-ci. Les moyens 30 d'alimentation en eau d'une extrémité de la voie d'écoulement 20 et les moyens 40 de contrôle d'écoulement prévus à 30 l'extrémité opposée peuvent être, soit intégrés sur la structure 10, soit prévus sur l'extérieur de celle-ci et reliés à des voies d'entrée et des voies de sortie par toute canalisation appropriée. De préférence, les moyens d'alimentation 30, ainsi que le cas échéant, les moyens de contrôle d'écoulement 40 sont formés de systèmes de pompage alimentés par toute énergie appropriée. Les moyens de pompage 30 peuvent puiser l'eau dans une réserve artificielle ou naturelle, par exemple la mer, une rivière, un fleuve, un plan d'eau, un canal, etc ... avant de la déverser dans la voie 20. De même, les moyens de contrôle d'écoulement 40 peuvent rejeter l'eau prélevée en sortie de la voie d'écoulement 20, dans une réserve artificielle ou naturelle, par exemple et non nécessairement la même que celle dans laquelle les moyens d'alimentation 30 font le prélèvement. En variante, les moyens de pompage 30 et les moyens de contrôle d'écoulement 40 peuvent former un circuit fermé, la sortie des moyens 40 étant reliés à l'entrée des moyens 30. Si nécessaire un tel circuit est alimenté par des moyens de complément ou gavage, en cas de perte, par évaporation ou autres. De préférence, il est prévu des moyens permettant de fermer les voies d'entrée et de sortie d'eau en dehors des périodes d'utilisation de l'installation et le cas échéant lors d'un transport ou déplacement. La structure ou plate-forme flottante 10 comprend de préférence des flotteurs, caissons ou ballasts schématisés sous la référence 12 sur la figure 1, adaptés pour contrôler selon la nature de leur contenu, de préférence air ou eau, l'assiette de la structure 10 et notamment permettre le réglage de la pente longitudinale et de la pente transversale de la voie d'écoulement 20, ainsi que de régler l'enfoncement général de la plate-forme 10 et de la voie 20 par rapport à un point d'amarrage (quai par exemple). Le cas échéant, l'installation est munie de moyens d'asservissement permettant de contrôler le remplissage et la vidange des ballasts 12 en fonction de la masse d'eau ou autres éléments présents sur la voie d'écoulement 20 et/ou tout autre effort appliqué sur la structure 10, pour maintenir l'assiette souhaitée. Comme on l'a schématisé sur les figures 2 à 4, le cas échéant, l'installation peut être formée par la combinaison de plusieurs structures flottantes associées. On a schématisé sur la figure 2, deux structures flottantes 10a, 10b, associées bout à bout. On a représenté sur la figure 3 deux structures associées 10a, 10b associées flanc contre flanc. Enfin, on a représenté sur la figure 4, une autre variante mixte combinant quatre structures flottantes 10a, 10b, 10c, 10d, associées par paire bout à bout et flanc contre flanc. L'homme de l'art comprendra aisément à la lecture de la présente description, qu'une telle association permet en définitive de réaliser une rivière artificielle d'eau vive de longueur et largeur voulue à la demande. La voie 'd'écoulement 20 prévue sur de telles structures flottantes peut coïncider avec tout ou partie de la surface cumulée totale de l'ensemble des structures flottantes associées. En variante dans le cas de l'association de plusieurs structures flottantes comme illustré sur les figures 2, 3 et 4, on peut prévoir des voies d'écoulement 20 distinctes respectivement sur chaque structure flottante 10. Bien entendu, la largeur et la longueur de chaque voie d'écoulement 20 ne coïncide pas nécessairement avec celles de l'assise formée par la plate-forme flottante 10. En effet, largeur et/ou longueur de la voie 20 peuvent être supérieure(s) ou inférieure(s) à celle(s) de cette assise. Selon encore une autre variante, on peut prévoir des voies d'écoulement 20 respectivement superposées à chaque structure flottante 10, associées avec une voie de passage entre les différentes voies d'écoulement 20 sous forme de passage, par exemple souple, tel que schématisé en 22 sur la figure 2. De préférence, les surfaces flottantes 10 sont adaptées pour être déplacées à l'aide d'un pousseur ou remorqueur approprié lors d'un transit sur voies fluviales ou dans le cas d'un transit par voies maritimes. Néanmoins, en variante on peut prévoir que les surfaces flottantes 10 soient amarrées à demeure. En cas d'association avec un pousseur, on peut ainsi envisager de déplacer les structures flottantes conformes à la présente invention sur rivière, fleuve, ou plan d'eau, canal ou autres. En cas d'association avec un remorqueur on peut envisager de déplacer les structures flottantes conformes à la présente invention sur mer. Ainsi par exemple l'installation conforme à la présente invention peut être déplacée sans difficulté à faible coût tout au long de voies fluviales, le long des côtes ou en traversée telle que la Manche. Eventuellement l'installation peut aussi être transportée par cargo. L'installation conforme à la présente invention peut prévoir de nombreux aménagements dans la voie d'écoulement 20. On citera en particulier et de façon non limitative la réalisation d'une rivière artificielle avec des écoulements de type torrentiel ou de 15 type vague à surf. Comme schématisé sur la figure 2, le cas échéant, l'installation peut comprendre un bassin de départ 24 précédant la rivière d'eau vive formée par la voie d'écoulement 20 proprement dite. La voie d'écoulement 20 peut être réalisée avec tout matériau 20 approprié tel que béton, acier, bois, plastique, aluminium, etc ... La pente de la rivière d'eau vive est avantageusement comprise entre 0,4 et 2%. Cette pente est définie à la fois par l'inclinaison du fond 21 de la voie d'écoulement 20 intégrée à la structure 10 ou rapportée sur celle-ci, par le débit d'eau défini entre les moyens d'alimentation 30 25 et les moyens de contrôle d'écoulement 40 et par l'assiette contrôlée par des ballasts 12. Pour une rivière d'eau vive, le débit d'eau est de préférence compris entre 3 et 14 m3 par seconde. Pour une vague à surf, le débit d'eau est de préférence compris 30 entre 3 et 12 m3 par seconde. Des mouvements d'eau dans la rivière d'eau vive au niveau de la voie d'écoulement 20 peuvent être générés, soit par des obstacles fixes comme des enrochements bétonnés ou en béton préfabriqué tels qu'illustrés en 25 sur la figure 1, soit par des obstacles mobiles du type "omniflots" ou tout autre moyen approprié, par exemple à l'aide de buses injectant un débit contrôlé d'eau au niveau des parois latérales de la voie 20. Le moyen de contrôle de débit 40 peut-être utilisé pour générer une vague permettant la pratique du frestyle ou du rodéo dans le plan d'eau entourant l'invention. Par ailleurs comme illustré sur la figure 4, le cas échéant, un tapis roulant 50 ou un dispositif de type ascenseur ou une rampe d'accès peut être prévu, par exemple sur l'un des flancs ou l'une des extrémités de la structure flottante pour permettre une fonctionnalité accrue en permettant aux utilisateurs de rejoindre le point de départ de la voie d'écoulement 20 après avoir parcouru celle-ci. En variante, un système de débarquement peut être installé sur des flancs de la structure flottante. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux mode de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit. Par rapport aux moyens actuellement connus, l'installation conforme à la présente invention offre de nombreux avantages parmi 20 lesquels on citera : - l'amélioration de la sécurité des utilisateurs quelque soit le type de sport pratiqué dans la mesure où l'on garantit la pratique en un lieu identifié et contrôlé pouvant être associé aisément à un poste de secours, 25 - la possibilité de multiplier quasiment à l'infini les installations disponibles, - la possibilité d'adapter le débit dans la voie d'écoulement 20 et par conséquent d'adapter la voie aux utilisateurs concernés ou aux sports concernés, une telle adaptation étant particulièrement utile dans le cas 30 d'un apprentissage, et - une grande mobilité de l'installation permettant une mise à disposition auprès d'un panel de population très étendu
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La présente invention concerne une installation pour la pratique d'activités aquatiques en eau vive, caractérisée par le fait qu'elle comprend en combinaison, au moins une structure flottante (10) possédant des moyens définissant une voie d'écoulement (20) formant un tronçon de rivière artificielle, et d'une part, des moyens (30) d'alimentation en eau d'une extrémité de ladite voie d'écoulement et, d'autre part, des moyens (40) de contrôle d'écoulement à l'extrémité opposée de ladite voie.
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1. Installation pour la pratique d'activités aquatiques en eau vive, caractérisée par le fait qu'elle comprend en combinaison, au moins une structure flottante (10) possédant des moyens définissant une voie d'écoulement (20) formant un tronçon de rivière artificielle, et d'une part, des moyens (30) d'alimentation en eau d'une extrémité de ladite voie d'écoulement et, d'autre part, des moyens (40) de contrôle d'écoulement à l'extrémité opposée de ladite voie. 2. Installation selon la 1, caractérisée par le fait que la structure flottante (10) comprend des ballasts (12) adaptés pour régler l'inclinaison de la structure. 3. Installation selon l'une des 1 ou 2, caractérisée 15 par le fait qu'elle comprend plusieurs structures flottantes (10) associées. 4. Installation selon l'une des 1 à 3, caractérisée par le fait qu'elle comprend plusieurs structures flottantes (10) associées bout à bout. 20 5. Installation selon l'une des 1 à 4, caractérisée par le fait qu'elle comprend plusieurs structures flottantes (10) installées flanc contre flanc. 6. Installation selon l'une des 1 à 5, caractérisée par le fait que la voie d'écoulement (20) possède une surface égale à 25 tout ou partie de la surface cumulée de plusieurs structures flottantes support (10) associées. 7. Installation selon l'une des 1 à 5, caractérisée par le fait qu'elle comprend plusieurs structures flottantes (10) associées et que la voie d'écoulement (20) comprend plusieurs tronçons reliés 30 entre eux par des voies de liaison (22). 8. Installation selon l'une des 1 à 7, caractérisée par le fait qu'elle est adaptée pour être associée à un pousseur ou un remorqueur. 9. Installation selon l'une des 1 à 8, caractérisée par le fait que les moyens d'alimentation (30) et/ou les moyens de contrôle d'écoulement (40) sont placés sur la structure flottante (10). 10. Installation selon l'une des 1 à 8, caractérisée 5 par le fait que les moyens d'alimentation (30) et/ou les moyens de contrôle d'écoulement (40) sont placés à l'extérieur de la structure flottante (10) et reliés à celle-ci par des canalisations. 11. Installation selon l'une des 1 à 10, caractérisée par le fait que les moyens d'alimentation (30), les moyens 10 de contrôle d'écoulement (40) et la voie d'écoulement (20) définissent une rivière artificielle de type torrentiel. 12. Installation selon la 11, caractérisée par le fait que le débit d'eau dans la voie d'écoulement (20) est compris entre 3 et 14 m3. 15 13. Installation selon l'une des 1 à 10, caractérisée par le fait que les moyens d'alimentation (30), les moyens de contrôle d'écoulement (40) et la voie d'écoulement (20) définissent en combinaison une vague à surf. 14. Installation selon la 13, caractérisée par le fait 20 que le débit dans la voie d'écoulement (20) est compris entre 3 et 12 m3 par seconde. 15. Installation selon l'une des 1 à 14, caractérisée par le fait que les moyens d'alimentation (30) et les moyens de contrôle d'écoulement (40) prélèvent l'eau et/ou rejètent 25 l'eau dans une réserve artificielle ou naturelle, telle que mer, rivière, fleuve, plan d'eau, canal. 16. Installation selon l'une des 1 à 14, caractérisée par le fait que les moyens d'alimentation (30) et le moyen de contrôle d'écoulement (40) forment un circuit fermé. 30 17. Installation selon l'une des 1 à 16, caractérisée par le fait que la pente de la rivière d'eau vive est comprise entre 0,4 et 2%. 18. Installation selon l'une des 1 à 17, caractérisée par le fait qu'elle comprend un tapis roulant ou un ascenseur ou une rampe d'accès permettant aux utilisateurs de rejoindre le point de départ de la voie d'écoulement (20) après avoir parcouru celle-ci. 19. Installation selon l'une des 1 à 18 caractérisée par le fait qu'elle comprend des moyens aptes à créer une vague à surf à la sortie du moyen de contrôle de l'écoulement (40).
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A,E
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A63,E04
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A63C,A63B,E04H
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A63C 19,A63B 69,E04H 4
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A63C 19/00,A63B 69/00,E04H 4/00
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FR2902424
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A1
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CIMENT DE JOINTOIEMENT A SPHERES CREUSES POUR FILTRE A PARTICULES.
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L'invention concerne un ciment de jointoiement destiné à la solidarisation d'une pluralité de blocs filtrants d'un corps filtrant, prévu notamment pour la filtration de particules de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. L'invention se rapporte également à un corps filtrant comportant une pluralité de blocs filtrants solidarisés au moyen d'un joint intercalé entre lesdits blocs filtrants et conformé de manière à s'opposer au passage desdits gaz d'échappement entre lesdits blocs filtrants, dans lequel le joint est obtenu à partir d'un ciment ou d'un mortier selon l'invention. Avant d'être évacués à l'air libre, les gaz d'échappement peuvent être io purifiés au moyen d'un filtre à particules tel que celui représenté sur les figures 1 et 2, connu de la technique antérieure. Des références identiques ont été utilisées sur les différentes figures pour désigner des organes identiques ou similaires. Un filtre à particules 1 est représenté sur la figure 1 en coupe transversale, selon le plan de coupe B-B représenté sur la figure 2, et, sur la figure 2, en coupe 15 longitudinale selon le plan de coupe A-A représenté sur la figure 1. Le filtre à particules 1 comporte classiquement au moins un corps filtrant 3, d'une longueur L, inséré dans une enveloppe métallique 5. Le corps filtrant 3 peut être monolithique. Pour améliorer sa résistance thermomécanique, en particulier pendant les phases de régénération, il s'est 20 cependant avéré avantageux qu'il résulte de l'assemblage et de l'usinage d'une pluralité de blocs 11, référencés lia-Iii. Pour fabriquer un bloc 11, on extrude une matière céramique (cordiérite, carbure de silicium,...) de manière à former une structure poreuse en nid d'abeille. La structure poreuse extrudée a classiquement la forme d'un parallélépipède 25 rectangle s'étendant entre deux faces amont 12 et aval 13 sensiblement carrées sur lesquelles débouchent une pluralité de canaux 14 adjacents, rectilignes, et parallèles. Après extrusion, les structures poreuses extrudées sont alternativement bouchées sur la face amont 12 ou sur la face aval 13 par des bouchons amont 15s 30 et aval 15e, respectivement, comme cela est bien connu, pour former des canaux de types canaux de sortie 14s et canaux d'entrée 14e, respectivement. A l'extrémité des canaux de sortie 14s et d'entrée 14e opposée aux bouchons amont 15s et aval 15e, respectivement, les canaux de sortie 14s et d'entrée 14e 2 débouchent vers l'extérieur par des ouvertures de sortie 19s et d'entrée 19e, respectivement, s'étendant sur les faces aval 13 et amont 12, respectivement. Les canaux d'entrée 14e et de sortie 14s définissent ainsi des espaces intérieurs 20e et 20s, délimités par une paroi latérale 22e et 22s, un bouchon d'obturation 15e et 15s, et une ouverture 19s ou 19e débouchant vers l'extérieur, respectivement. Deux canaux d'entrée 14e et de sortie 14s adjacents sont en communication de fluide par la partie commune de leurs parois latérales 22e et 22s. Les blocs lia-iii sont assemblés entre eux par collage au moyen de joints 27 en ciment céramique généralement constitué de silice et/ou de carbure de io silicium et/ou de nitrure d'aluminium. L'assemblage ainsi constitué peut être ensuite usiné pour prendre, par exemple, une section ronde. Il en résulte un corps filtrant 3 cylindrique d'axe longitudinal C-C, qui peut être inséré dans l'enveloppe 5, un joint périphérique 28, étanche aux gaz d'échappement, étant disposé entre les blocs filtrants extérieurs lia-11h et l'enveloppe 5. 15 Comme l'indiquent les flèches représentées sur la figure 2, le flux F des gaz d'échappement entre dans le corps filtrant 3 par les ouvertures 19e des canaux d'entrée 14e, traverse les parois latérales filtrantes de ces canaux pour rejoindre les canaux de sortie 14s, puis s'échappe vers l'extérieur par les ouvertures 19s. Après un certain temps d'utilisation, les particules, ou suies , 20 accumulées dans les canaux du corps filtrant 3 augmentent la perte de charge due au corps filtrant 3 et altèrent ainsi les performances du moteur. Pour cette raison, le corps filtrant doit être régénéré régulièrement, par exemple tous les 500 kilomètres. La régénération, ou décolmatage , consiste à oxyder les suies. Pour ce faire, il est nécessaire de les chauffer jusqu'à une température permettant leur 25 inflammation. L'inhomogénéité des températures au sein du corps filtrant 3 et les éventuelles différences de nature des matériaux utilisés pour les blocs filtrants lia-iii et les joints 27 et 28 peuvent alors générer de fortes contraintes thermomécaniques, pouvant être à l'origine de fissures dans les joints et/ou dans les blocs filtrants lia-Iii, diminuant la durée de vie du filtre à particules 1. 30 On connaît en particulier des ciments de jointoiement comportant entre 30 et 60% en masse de carbure de silicium. Le carbure de silicium présente une conductivité thermique élevée permettant avantageusement d'homogénéiser les transferts thermiques. Le carbure de silicium présente cependant un coefficient de dilatation relativement élevé. La teneur en carbure de silicium de ces ciments de 3 jointoiement doit donc être limitée pour assurer une résistance thermomécanique adaptée à l'application aux filtres à particules. Il est connu, par exemple de EP 0 816 065, que l'incorporation au ciment d'assemblage des fibres céramiques permet d'augmenter l'élasticité du joint, et donc s la résistance thermomécanique du corps filtrant assemblé. La teneur en carbure de silicium du ciment est comprise entre 3 et 80% en masse. La présence de fibres céramiques représente cependant un risque potentiel en termes d'hygiène et de sécurité et rend plus difficile le recyclage du corps filtrant. L'utilisation de fibres biosolubles pourrait limiter ce risque. L'effet de ces dernières sur les propriétés de io résistance aux contraintes thermomécaniques, à haute température notamment, est cependant faible. De plus, l'incorporation de fibres, en particulier avec une présence réduite de shot (particules d'infibrés), est particulièrement coûteuse. Des ciments ne contenant pas de fibres céramiques et présentant des teneurs élevées en carbure de silicium sont connus, notamment pour le jointoiement 15 de corps filtrants. Ces ciments sont typiquement à base de poudre ou de grains de carbure de silicium, d'un liant céramique de type aluminate de chaux pour la prise à froid et d'une phase liante céramique à haute température. Ces ciments présentent cependant une réfractarité plus faible à chaud du fait de la présence d'aluminate de chaux, ce qui affaiblit le joint lors de contraintes extrêmes, notamment lors d'une 20 régénération complète. Des ciments présentant des teneurs élevées en carbure de silicium présentent, du fait de la présence de fines particules de ce carbure, une certaine sensibilité à l'oxydation en conditions très sévères, par exemple à haute température. L'oxydation partielle du ciment conduit à la formation de silice 25 cristallisée qui affecte sa résistance thermomécanique. II existe donc un besoin pour un ciment céramique apte à résister efficacement aux contraintes thermomécaniques liées à l'application à la filtration de gaz d'échappement de moteurs à combustion, notamment Diesel, présentant une teneur en carbure de silicium élevée en l'absence de fibres céramiques et une tenue 30 améliorée à l'oxydation. Le but de la présente invention est de satisfaire ce besoin. Selon l'invention, on atteint ce but au moyen d'un ciment de jointoiement destiné notamment à la solidarisation d'une pluralité de blocs filtrants d'un corps 4 filtrant prévu pour la filtration de particules de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, ledit ciment comportant, en pourcentages en masse par rapport à la masse totale de la matière minérale (dont le carbure de silicium), hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle, entre 30 et 90 % de carbure de silicium (SiC), au moins 3%, de préférence au moins 5%, et, de préférence, moins de 55%, de préférence encore moins de 30%, de sphères creuses comportant, en pourcentages massiques et pour un total d'au moins 99%, entre 20 et 99% de silice (SiO2) et entre 1 et 80% d'alumine (AI203), io au moins 80% en nombre desdites sphères creuses présentant une taille comprise entre 5 et 150 pm. Outre une bonne résistance aux contraintes thermomécaniques, le joint obtenu par traitement thermique du ciment céramique selon l'invention présente 15 ainsi une résistance à la fatigue thermique remarquable, même en l'absence de fibres céramiques et/ou avec une teneur en carbure de silicium élevée. En outre, le ciment selon l'invention présente une tenue améliorée à l'oxydation. De préférence, le ciment de jointoiement selon l'invention comporte encore une ou plusieurs des caractéristiques optionnelles suivantes : 20 Le carbure de silicium est présent sous la forme de particules dont la taille médiane est inférieure à 200pm, de préférence inférieure à 100pm Avantageusement, le carbure de silicium améliore la résistance chimique, notamment vis-à-vis de l'environnement du filtre, la conductivité thermique et la rigidité à chaud du joint. 25 Le ciment comporte, en pourcentages en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle, au moins 0,05 %, de préférence au moins 0,1 %, de préférence encore au moins 0,2 %, et/ou moins de 5% d'une résine thermodurcissable, avec éventuellement un agent catalyseur adapté. Avantageusement, la présence de résine 30 thermodurcissable améliore la résistance mécanique du joint, notamment à froid, ce qui avantageusement permet également de limiter la teneur en liant hydraulique à base de chaux. La longévité du joint dans son application au jointoiement de blocs filtrants est donc accrue. Cette amélioration de la résistance mécanique permet en outre de se passer de la présence de fibres céramiques et/ou d'augmenter la teneur en carbure de silicium. La résine thermodurcissable est choisie parmi les résines époxide, silicone, polyimide, phénolique et polyester. s Le ciment ne contient pas de fibres céramiques. Le ciment comporte entre 0,1 et 2%, de préférence moins de 0,5% en masse d'un dispersant, en pourcentages en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. Ladite teneur en carbure de silicium est supérieure à 60%, en pourcentage en io masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. Le carbure de silicium, l'alumine et la silice représentent au moins 80%, de préférence au moins 95 % en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. 15 Le ciment comporte une teneur en chaux (CaO) inférieure à 0,5 % en pourcentage en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. Avantageusement, cette faible teneur en chaux ne nuit pas aux propriétés du ciment. Le ciment présente une teneur en alumine, apportée de préférence calcinée, 20 comprise entre 5 et 25%, de préférence entre 10 et 25%, et/ou une teneur en silice, de préférence sous la forme de fumée de silice, comprise entre 1 et 15 %, de préférence comprise entre 3 et 10%, en pourcentages en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. 25 L'invention concerne également un ciment humidifié, ou mortier , résultant de l'humidification d'un ciment sec selon l'invention. De préférence, le mortier présente une teneur en eau de moins de 40% et/ou d'au moins 10%, de préférence d'au moins 15%, en pourcentages en masse par rapport à la masse minérale, hormis l'eau et une résine minérale éventuelle. 30 L'invention concerne également un corps filtrant, notamment pour un filtre à particules de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, comportant une pluralité de blocs filtrants solidarisés au moyen d'au 6 moins un joint intercalé entre lesdits blocs filtrants et conformé de manière à s'opposer au passage desdits gaz d'échappement entre lesdits blocs filtrants. Ce corps filtrant est remarquable en ce que le joint est obtenu par traitement thermique à partir d'un ciment selon l'invention. Par ciment , on entend une composition moulable humide ou formée par un mélange particulaire sec apte à prendre en masse après activation. Le ciment est dit activé , lorsqu'il est dans un processus de prise en masse. L'état activé résulte classiquement d'une humidification du ciment avec de l'eau. On obtient alors un ciment humide ou mortier . io La prise en masse (durcissement) du mortier peut résulter d'un séchage ou, par exemple, du durcissement de la résine. Le mortier durci peut subir ensuite des élévations de température, notamment pendant le traitement thermique, qui conduisent à une évaporation totale de l'eau. Par sphère , on entend une particule présentant une sphéricité, c'est-à- 15 dire un rapport entre son plus petit diamètre et son plus grand diamètre, supérieur ou égal à 0,75, quelle que soit la façon par laquelle cette sphéricité a été obtenue. De préférence les sphères mises en oeuvre selon l'invention présentent une sphéricité supérieure ou égale à 0,8, de préférence supérieure ou égale à 0,9. Une sphère est dite creuse lorsqu'elle présente une cavité centrale, 20 fermée ou ouverte sur l'extérieur, dont le volume représente au moins 50% du volume global extérieur de la particule sphérique creuse. On appelle taille d'une sphère ou d'une particule sa plus grande dimension. Par résine thermodurcissable , on entend un polymère transformable en 25 un matériau infusible et insoluble après traitement thermique (chaleur, radiation) ou physico-chimique (catalyse, durcisseur). Les matériaux thermodurcissables prennent ainsi leur forme définitive au premier refroidissement de la résine, la réversibilité étant impossible. Enfin, on appelle forment fibres des structures allongées, typiquement 30 de diamètre de 0,1 à 2 pm et de longueur allant jusqu'à 1000 pm environ. Des pourcentages sont exprimés en masse par rapport à la masse totale de la matière minérale (dont le carbure de silicium), hormis l'eau éventuelle et une 7 résine minérale éventuelle. En pratique, les pourcentages sont donc exprimés en ne tenant compte que des matières premières minérales de base du mélange sec, sans prendre en considération les ajouts minéraux, en particulier les résines minérales éventuelles et l'eau. Ces matières premières de base sont notamment le carbure de silicium, les fibres minérales, la silice, l'aluminate de calcium, les sphères creuses, l'alumine, comme indiqué dans la partie supérieure du tableau 1 ci-dessous. La préparation d'un ciment selon l'invention s'effectue selon les procédés conventionnels de fabrication des ciments. io Les matières particulaires sont classiquement mélangées jusqu'à obtention d'un mélange homogène. Elles peuvent comprendre toutes les matières premières classiquement utilisées pour fabriquer des ciments destinés à des joints céramiques réfractaires pour assembler des blocs filtrants. De préférence, le carbure de silicium, l'alumine et 15 la silice représentent au moins 80%, de préférence au moins 95 % de la masse totale du ciment. Selon l'invention, le ciment comporte, les pourcentages étant exprimés en masse par rapport à la masse de la matière minérale (dont le carbure de silicium), hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle, 20 entre 30 et 90 % de carbure de silicium (SiC), au moins 3%, de préférence entre 5% et 30%, au maximum 55%, de sphères creuses contenant, en pourcentages massiques et pour un total d'au moins 99%, entre 20 et 99% de silice (SiO2) et entre 1 et 80% d'alumine (AI2O3), au moins 80% en nombre desdites sphères creuses présentant une taille comprise 25 entre 5 et 150 pm. Les parois d'une sphère sont de préférence pleines ou faiblement poreuses, c'est-à-dire présentent une densité supérieure à 90% de la densité théorique. 30 De préférence les sphères creuses sont des sphères obtenues par fusion ou combustion de matières premières, par exemple de cendres volantes issues de procédé métallurgiques, suivi en général d'une étape de condensation. 8 Des sphères creuses sont par exemple celles commercialisées par Enviro-spheres sous le nom e-spheres , qui présentent une composition chimique typique 60% SiO2 et 40% AI203. Elles sont classiquement utilisées pour améliorer la rhéologie des peintures ou des bétons de génie civil, ou pour constituer une charge minérale afin de réduire le coût des produits plastiques. De préférence une résine thermodurcissable est incorporée sous forme d'une poudre pendant cette étape de fabrication du ciment. Les résines thermodurcissables mises en oeuvre selon l'invention sont choisies pour durcir dans des conditions prédéterminées et pour ne plus fondre io ensuite lors de l'utilisation ou de la régénération du corps filtrant. Elles améliorent ainsi la résistance du joint aux contraintes thermomécaniques pendant toute la durée de vie du corps filtrant. Selon les applications, il peut être avantageux que la résine durcisse à température ambiante, par exemple suite à l'ajout d'un catalyseur, à la température 15 de séchage ou à la température du traitement thermique. De préférence, la résine thermodurcissable présente en outre un caractère collant avant son durcissement. Elle facilite ainsi la mise en place du ciment et son maintien en forme avant le traitement thermique. Elle doit présenter de préférence une viscosité inférieure à 50 Pa.s pour un gradient de cisaillement de 12s-' mesuré 20 au viscosimètre Haake VT550. Elle doit être de préférence soluble dans l'eau à l'ambiant. La résine thermodurcissable peut être présente dans le ciment selon l'invention sous forme de poudre ou dans le mortier selon l'invention sous forme liquide, la forme poudreuse étant préférée. 25 De préférence, le ciment comporte plus de 60% de carbure de silicium, en pourcentage en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. En effet, la résine thermodurcissable permet avantageusement d'augmenter la teneur en carbure de silicium à des teneurs supérieures à 60% tout en conservant une résistance thermomécanique 30 satisfaisante. L'extraction des métaux précieux lors du recyclage du corps filtrant en est ainsi facilitée. La réutilisation du carbure de silicium est également simplifiée. Pour faciliter le recyclage, il est également préférable que le ciment ne contienne pas de fibres céramiques. 9 La présence d'une résine thermodurcissable dans le ciment selon l'invention permet avantageusement de limiter la teneur en liant céramique pour la prise à froid. Le ciment traité thermiquement peut ainsi présenter une teneur en CaO inférieure à 0,5 %, en pourcentage en masse. L'affaiblissement occasionné par CaO est ainsi avantageusement limité. De préférence, le ciment selon l'invention ne comporte pas de CaO. De préférence, le ciment comporte encore entre 0,1 et 0,5% en masse d'un dispersant, en pourcentage en masse par rapport à la masse totale du ciment. Le dispersant peut être par exemple choisi parmi les polyphosphates de métaux io alcalins ou les dérivés méthacrylates. Tous les dispersants connus sont envisageables, ioniques purs, (par exemple HMPNa), stérique pur, par exemple de type polyméthacrylate de sodium ou combiné. L'ajout d'un dispersant permet de mieux répartir les particules fines, de taille inférieure à 50 pm, et favorise ainsi la résistance mécanique du joint. 15 De préférence, le dispersant, ou défloculant , est incorporé au ciment sous forme de poudre. Outre les constituants mentionnés ci-dessus, le ciment selon l'invention peut également comporter un ou plusieurs additifs de mise en forme ou de frittage utilisés classiquement, dans les proportions bien connues de l'homme du métier. 20 Comme exemples d'additifs utilisables, on peut citer, de façon non limitative : des liants temporaires organiques (c'est-à-dire éliminés en tout ou en partie lors du traitement thermique), tels que des résines, des dérivés de la cellulose ou de la lignone, comme la carboxyméthylcellulose, la dextrine, des polyvinyle alcools, etc. 25 des agents de prise chimiques, tels que l'acide phosphorique, le monophosphate d'aluminium, etc. ; des promoteurs de frittage tels que le bioxyde de titane ou l'hydroxyde de magnésium ; des agents de mise en forme tels que les stéarates de magnésium ou de 30 calcium. Les additifs de mise en forme ou de frittage sont incorporés dans des proportions variables, mais suffisamment faibles pour ne pas modifier 10 substantiellement les proportions massiques des différents constituants caractérisant le ciment ou le mortier selon l'invention. Le mélange obtenu constitue un ciment désactivé selon l'invention et peut être conditionné et commercialisé. De préférence ce mélange contient au moins une partie des différents additifs en poudre nécessaires. Une partie de ces derniers peut cependant être ajoutée lors d'une étape ultérieure de préparation du mortier. Dans cette dernière étape, de l'eau est classiquement ajoutée au mélange particulaire. De préférence on ajoute moins de 40%, et/ou au moins 10%, de préférence au moins 15%, d'eau, en pourcentages en masse par rapport à la masse io minérale du ciment, hormis l'eau et une résine minérale éventuelle. De préférence, la résine est dissoute dans l'eau pour diminuer sa viscosité puis ce mélange est ajouté au mélange particulaire. Un agent catalyseur de la résine peut être également ajouté pendant cette étape afin d'accélérer la prise en masse de la résine. Les agents catalyseurs, par 15 exemple l'alcool furfurylique ou l'urée, sont adaptés à chaque type de résine et bien connus de l'homme du métier. Le mélange humide est ensuite malaxé jusqu'à obtention d'un mortier pâteux sensiblement homogène. L'ajout d'eau provoque l'activation du ciment selon l'invention, c'est-à-dire engage son processus de prise en masse. Le mortier obtenu 20 peut alors être interposé entre les blocs filtrants d'un corps filtrant ou en périphérie d'un corps filtrant. Classiquement, après sa mise en place entre les blocs filtrants, le mortier est séché à une température de préférence comprise entre 100 et 200 C, de préférence sous air ou atmosphère contrôlée en humidité, de préférence de manière 25 que l'humidité résiduelle reste comprise entre 0 et 20%. Classiquement la durée de séchage est comprise entre 15 minutes et 24 heures selon le format du joint. Le mortier séché peut être alors durci thermiquement. Le traitement thermique conduit à la consolidation du mortier. Il consiste classiquement en une cuisson, de préférence sous atmosphère oxydante, de préférence à pression 30 atmosphérique, à une température comprise entre 400 à 1200 C de manière à former un joint suffisamment résistant. L'opération de traitement thermique est bien connue de l'homme du métier. Elle s'accompagne généralement d'une diminution de la porosité et d'un retrait dimensionnel. La durée de la cuisson, généralement 11 comprise entre 1 et 20 heures environ de froid à froid, est variable en fonction des matériaux mais aussi de la taille et de la forme des joints réfractaires à fabriquer. Selon la résine utilisée, le durcissement de la résine éventuelle peut s'effectuer à température ambiante, à la température de séchage de préférence, à la température de traitement thermique ou nécessiter une irradiation, par exemple aux ultraviolets, ou un chauffage complémentaire. Les exemples suivants, rassemblés dans les tableaux 1 et 2, sont fournis à titre illustratif et non limitatif. La préparation des mortiers testés est effectuée en malaxeur de type io planétaire non intensif selon une procédure classique comportant : un malaxage à sec, pendant 2 minutes, des poudres et grains avec, le cas échéant, le dispersant, puis un ajout d'eau, avec éventuellement du liant (polysaccharide) et, le cas échéant du catalyseur, puis 15 un malaxage pendant 10 minutes jusqu'à obtention d'une consistance suffisante pour une application comme mortier de jointoiement. Les références 1, 2 et 3 ( Réf. 1 , Réf 2 et Réf. 3 ) concernent des ciments selon la technique antérieure. La référence 2 correspond à un ciment fibreux selon l'exemple 1 de EP 0 816 065. 20 Les exemples 1 à 4 sont des ciments selon l'invention. Les échantillons des mortiers décrits dans le tableau 1 ont été séchés à 120 C pendant 12h puis traités thermiquement à 800 C sous air (palier de 2 heures). La porosité ouverte a alors été mesurée conformément à la norme ISO5017. 25 Les analyses chimiques ont été réalisées sur des échantillons de ciment séché à 120 C et réduits en poudre, laquelle a été précalcinée sous air à 750 C pendant 0,5h environ selon la pratique de préparation pour analyse chimique bien connue de l'homme de l'art. La teneur en SiC a été plus particulièrement mesurée par LECO. 30 La partie supérieure du tableau 1 fournit la composition des matières premières de base du mélange sec de différents ciments testés, en pourcentages en masse. Les ajouts , et en particulier les teneurs de l'eau ajoutée pour activer 12 ces ciments et de la résine, sont exprimés en pourcentages par rapport à la masse totale desdites matières premières. Tableau 1 Réf. 1 Réf. 2 Réf. 3 Ex. 1 Ex ,2 Ex. 3 Ex ,4 Matières premières de base du mélange sec Poudre de SiC non 50 non non non non non (diamètre médian : 0,3 pm) Fibres silice-alumine non 38,5 non non non non non Longueur < 100 pm <5% de shot Silice colloïdale (à 30% de non 11,5 non non non non non SiO2) Mélange granulaire de 80,0 81,0 74,0 67,0 80 81,0 carbure de silicium. Tailles comprises entre 0 à 0,5mm; teneur en SiC>98% Aluminate de calcium 5,0 non non non non 5,0 non (CA270) Sphères creuses non non non 8,0 24,0 5,5 5,5 Diamètre D50=120pm AL203=32% SIO2=67% impuretés=1% environ Alumine calcinée 10,0 non 13,0 12,0 3,0 6,5 11,0 Fumée de silice 5,0 non 6,0 6,0 6,0 3,0 2,5 Total masse minérale 100 100 100 100 100 100 100 Ajouts Résine époxy (poudre) +0,2 +0,2 +0,2 +0,2 Polysaccharide : dérivés de +0,5 +0,5 +0,2 +0,2 +0,4 +0,5 +0,2 méthylcellulose en poudre Défloculant /dispersant en non non +0,3 +0,3 +0,3 non +0,3 poudre Agent catalyseur de la non non +0,8 +0,8 +1,6 non +0,8 résine (liquide) Eau +30 +39 +17,5 +21 +37 _ +18,0 +29,5 Résultats des tests Porosité ouverte mesurée 41 38,0 40,7 40,8 42,0 43,2 42,4 selon ISO5015 sur échantillon ciment traité thermiquement à 800 C /air Résistance à l'oxydation +2,5 +4,9 +1,9 +1,6 +1,6 +2,3 +1,7 200 C/h -1450 C sur ciment traité thermiquement à 800 C/air gain de masse % Composition sur calciné 750 C/0,5h : SiC 78,0 57,0 79 72 65 78 79 Al203 12,0 15,0 12,9 13,8 11,1 12,1 13,2 SiO2 7,5 25,0 7,1 13,0 22,8 7,4 6,9 CaO 1,0 <1,0 <1,0 <1,0 <1,0 1,0 <1,0 _ Autres espèces dont 1,5 <2,0 1,0 <1,0 <1,0 1,5 < 1,0 impuretés 13 14 Le tableau 1 résume également les résultats à différents tests de caractérisation de ciments prétraités selon le test d'oxydation à 1450 C sous air sur échantillon de ciment précuit à 800 C. Le tableau 1 montre que les propriétés des matériaux traités thermiquement obtenus à partir de ciments ou de mortiers selon l'invention présentent, à compositions sensiblement identiques, une résistance à l'oxydation améliorée dès lorsque des sphères creuses ont été ajoutées au mélange. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, fournis à titre illustratif et non limitatif. lo En particulier, la présence d'argile ou de fibres céramiques n'est pas exclue. Le ciment selon l'invention peut également contenir des fibres hydrosolubles. Le ciment selon l'invention peut être utilisé non seulement pour former un joint 27 d'assemblage de blocs filtrants, mais aussi pour former un joint périphérique 28. 15
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Ciment de jointoiement destiné notamment à la solidarisation d'une pluralité de blocs filtrants d'un corps filtrant prévu pour la filtration de particules de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, ledit ciment comportant, en pourcentages en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle,- entre 30 et 90 % de carbure de silicium (SiC),- au moins 3% de sphères creuses comportant, en pourcentages massiques et pour un total d'au moins 99%, entre 20 et 99% de silice (SiO2) et entre 1 et 80% d'alumine (Al2O3),au moins 80% en nombre des sphères creuses présentant une taille comprise entre 5 et 150 &mum.
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1. Ciment de jointoiement destiné notamment à la solidarisation d'une pluralité de blocs filtrants d'un corps filtrant prévu pour la filtration de particules de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, ledit s ciment comportant, en pourcentages en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle, entre 30 et 90 % de carbure de silicium (SiC), au moins 3% de sphères creuses comportant, en pourcentages massiques et pour un total d'au moins 99%, entre 20 et 99% de silice (SiO2) et entre 1 io et 80% d'alumine (AI2O3), au moins 80% en nombre desdites sphères creuses présentant une taille comprise entre 5 et 150 pm. 2. Ciment de jointoiement selon la 1 comportant au moins 5% de dites sphères creuses, en pourcentage en masse par rapport à la masse de la 15 matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. 3. Ciment selon l'une quelconque des 1 et 2 comportant une teneur en chaux (CaO) inférieure à 0,5 %, en pourcentage en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. 20 4. Ciment selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le carbure de silicium est présent sous la forme de particules dont la taille médiane est inférieure à 200pm. 5. Ciment selon l'une quelconque des précédentes comportant au moins 0,05 % et/ou moins de 5% d'une résine thermodurcissable, en 25 pourcentages en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. 6. Ciment selon l'une quelconque des précédentes comportant plus de 60% en masse de carbure de silicium par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. 7. Ciment selon l'une quelconque des précédentes ne comportant pas de fibres céramiques. 8. Ciment selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le carbure de silicium, l'alumine et la silice représentent au moins 95% en masse par rapport à la masse de la matière minérale, hormis l'eau éventuelle et une résine minérale éventuelle. 9. Ciment selon l'une quelconque des précédentes comportant une teneur en eau de moins de 40%, en masse par rapport à la masse minérale, hormis l'eau et une résine minérale éventuelle. io 10.Corps filtrant, notamment pour un filtre à particules de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, comportant une pluralité de blocs filtrants solidarisés au moyen d'au moins un joint intercalé entre lesdits blocs filtrants et conformé de manière à s'opposer au passage desdits gaz d'échappement entre lesdits blocs filtrants, caractérisé en ce que le joint est 15 obtenu par traitement thermique à partir d'un ciment selon l'une quelconque des 1 à 9.
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C,B,F
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C04,B01,F01
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C04B,B01D,F01N
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C04B 24,B01D 46,B01D 53,C04B 28,F01N 3
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C04B 24/28,B01D 46/24,B01D 53/92,C04B 28/00,F01N 3/022
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Subsets and Splits
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