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FR2894601
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE POSITIONNEMENT D'UN TAMBOUR ROTATIF D'UNE MACHINE A LAVER ET/OU SECHER LE LINGE
20,070,615
-1- La présente invention concerne un dispositif de positionnement d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge. Elle concerne également un procédé de positionnement d'un tambour rotatif, notamment dans une machine à laver et / ou sécher le linge. La présente invention concerne de manière générale une machine à laver et / ou sécher le linge équipée d'un tel dispositif de positionnement d'un tambour rotatif. Cette machine à laver et / ou sécher le linge comprend une cuve dans laquelle est logé le tambour destiné à contenir le linge. Cette cuve doit être fermée de façon étanche lors de l'utilisation de la machine et / ou sécher le linge. De manière générale, la présente invention s'applique à une machine à laver et I ou sécher le linge, munie d'un tambour rotatif à chargement radial, au travers d'une ouverture prévue dans la virole du tambour. Ainsi, le chargement et le retrait du linge du tambour s'effectuent au niveau du périmètre du tambour, et généralement par le dessus de la machine. Cette dernière comportant dans le plan supérieur de sa carrosserie une porte permettant l'accès au tambour. Dans la grande majorité des cas, ce tambour rotatif est équipé d'une porte à deux battants, ces battants étant articulés de manière indépendante respectivement au niveau des deux bords opposés de l'ouverture. De manière classique, chaque battant est monté par un de ses côtés en rotation autour d'un axe solidaire d'un bord de l'ouverture. On connaît d'une part des machines à laver comprenant un dispositif de positionnement et d'arrêt du tambour en position de déchargement du linge. Ce type de dispositif est décrit par exemple dans le document FR2713675. Ces machines à laver le linge comprenant une cuve de lavage et un tambour à l'intérieur de ladite cuve de lavage, ledit tambour est commandé par un arbre calé à une poulie externe audit tambour. Le tambour doit être arrêté automatiquement à une position déterminée. La poulie comprend une encoche destinée à loger un élément d'arrêt. L'élément d'arrêt comprend un dispositif de support et un moyen d'avance et de recul. Cependant, ces machines à laver le linge ont l'inconvénient de ne pas permettre plusieurs positions de blocage du tambour et de ne pas avoir un moyen de reconnaissance de la position angulaire de la poulie. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer une machine à laver et / ou sécher le linge avec un dispositif de positionnement et de blocage du tambour permettant de garantir un fonctionnement rapide, fiable et ne nécessitant pas un autre système de reconnaissance de positionnement du tambour. Le seul organe de puissance utilisé pour ce type de machine à laver et / ou sécher le linge est le moteur d'entraînement du tambour. En outre, l'assemblage du dispositif de 2894601 -2- positionnement et de blocage du tambour rotatif est adapté à des cuves et des poulies standard. A cet effet, la présente invention vise un dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et I ou sécher le linge comprenant une cuve de 5 lavage entourant ledit tambour rotatif, ledit tambour rotatif étant relié à un arbre d'entraînement en rotation, ledit arbre d'entraînement en rotation s'étendant au travers d'un flasque de la cuve de lavage et étant mis en rotation par une poulie fixée à une extrémité dudit arbre, ladite poulie s'étendant à l'extérieur de la cuve de lavage, un moteur et une courroie entraînant ladite poulie en rotation, un doigt d'indexation coopérant avec 10 au moins une encoche ménagée sur la périphérie de ladite poulie d'entraînement de la cuve de lavage pour positionner le tambour rotatif, le doigt d'indexation comprenant au moins deux positions de fonctionnement, une première position correspondant à l'état de repos dans laquelle le doigt d'indexation est en dehors de ladite au moins une encoche, et une seconde position correspondant à l'arrêt du tambour rotatif dans laquelle le doigt 15 d'indexation est introduit dans ladite au moins une encoche. Selon l'invention, le dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et l ou sécher le linge comprend un doigt tracteur lié au doigt d'indexation, la poulie comprend au moins une rampe, le doigt tracteur est équipé d'une interface coopérant avec ladite rampe, et l'interface du doigt tracteur glisse le long de la 20 rampe de la poulie pour entraîner le doigt d'indexation entre lesdites au moins deux positions de fonctionnement. Ainsi, le positionnement et le blocage du tambour sont réalisés par un seul dispositif. L'énergie de puissance est fournie par le moteur principal de la machine à laver et I ou sécher le linge. Cette énergie de puissance permet de vaincre les efforts dus à 25 l'inertie du linge dans le tambour et des pièces mécaniques tournantes. Aucun autre organe de puissance n'est nécessaire pour le fonctionnement de ce dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif. Aucun autre dispositif de reconnaissance de positionnement n'est nécessaire pour assurer le fonctionnement du dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour 30 rotatif. La rampe est utilisée comme un élément moteur et de puissance en étant mu par la poulie et par conséquent par le moteur principal. En outre, ce dispositif permet d'obtenir un temps de réaction rapide. L'actionneur utilisé pour ce dispositif est de faible puissance et standard. Cet 35 actionneur commande le moyen de positionnement et notamment la mise en contact du doigt d'indexation contre la poulie. Cet actionneur peut être rotatif ou linéaire. Selon une caractéristique préférée de l'invention, le doigt d'indexation comprend -3- un moyen élastique. Ainsi, le doigt tracteur est mis en position en face de la rampe par un système électromécanique, ladite rampe tracte le système électromécanique avec le doigt tracteur par glissement de l'interface du doigt tracteur lors de la rotation de la poulie. Ce déplacement permet de comprimer le moyen élastique du doigt d'indexation en contact avec la périphérie de la poulie. Et lorsque l'encoche ménagée sur la périphérie de la poulie se présente en face du doigt d'indexation, le moyen élastique du doigt d'indexation est relâché et le doigt d'indexation est logé dans l'encoche. De cette manière, le tambour est positionné et bloqué dans une position déterminée. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, le dispositif comprend au moins deux moyens de coupure électrique. Le dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif peut permettre avec seulement deux moyens de coupure électrique de reconnaître la position des différents éléments composant ledit dispositif pour réaliser une ouverture automatique des portillons de la porte de tambour ayant au moins deux positionnements. Selon un second aspect de l'invention, elle concerne un procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge comprenant une cuve de lavage entourant ledit tambour rotatif, ledit tambour rotatif étant relié à un arbre d'entraînement en rotation, ledit arbre d'entraînement en rotation s'étendant au travers d'un flasque de la cuve de lavage et étant mis en rotation par une poulie fixée à une extrémité dudit arbre, ladite poulie s'étendant à l'extérieur de la cuve de lavage, un moteur et une courroie entraînant ladite poulie en rotation, un doigt d'indexation coopérant avec au moins une encoche ménagée sur la périphérie de ladite poulie d'entraînement de la cuve de lavage pour positionner le tambour rotatif, le doigt d'indexation comprenant au moins deux positions de fonctionnement, une première position correspondant à l'état de repos dans laquelle le doigt d'indexation est en dehors de ladite au moins une encoche, et une seconde position correspondant à l'arrêt du tambour rotatif dans laquelle le doigt d'indexation est introduit dans ladite au moins une encoche. Ce procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif comprend au moins les étapes suivantes : - un doigt tracteur se déplace jusqu'au contact du doigt d'indexation avec la poulie, le moteur entraîne la poulie en rotation et une interface du doigt tracteur 35 glisse le long d'une rampe coopérant avec la poulie, le doigt d'indexation est mis en pression sur la poulie, et le doigt d'indexation lié au doigt tracteur se loge dans ladite au moins une -4- encoche ménagée sur la périphérie de la poulie. Ainsi, le procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif permet de positionner et de bloquer ledit tambour rapidement dans au moins une position. Ladite au moins une position est au moins celle correspondant au positionnement d'une ouverture de tambour en face d'une ouverture ménagée dans la cuve de lavage pour permettre le déchargement et le chargement du linge. Le positionnement et le blocage du tambour dans ladite au moins une position décrite précédemment peut intervenir à la fin d'un cycle de lavage mais aussi à tout moment du cycle pour compléter la charge de linge. Ce procédé ne nécessite que des éléments simples de construction. Selon une caractéristique préférée de l'invention, le procédé comprend au moins deux positions de blocage du tambour. Ainsi, le procédé permet l'implantation d'une fonction ouverture automatique des battants de la porte de tambour dans la machine en ayant au moins deux positionnements. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, une première position de blocage du tambour permet de positionner le tambour en face d'un dispositif d'ouverture des battants d'une porte de tambour. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, une seconde position de blocage du tambour permet de positionner une porte de tambour en face d'une ouverture ménagée dans la cuve de lavage. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, le moyen de détection se loge dans une encoche lors du blocage du tambour permettant de positionner une porte de tambour en face d'une ouverture ménagée dans la cuve de lavage. La poulie assemblée dans la machine à laver et / ou sécher le linge peut être identique si le moyen de détection est utilisé comme positionneur ou non. L'objet de la présente invention est de fournir un dispositif et un procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif fiable et de réaction rapide tout en garantissant un positionnement du tambour précis pour le chargement et le déchargement du linge. Ce dispositif permet aussi un positionnement précis dans une autre position au cas où une ouverture automatique est agencée dans la machine à laver et / ou sécher le linge. Ce dispositif est simple de construction mécanique, peu onéreux et adaptable simplement à tout type de machine à laver et / ou sécher le linge. En outre, ce dispositif est peu encombrant et simple à assembler. Les éléments de positionnement et de blocage du tambour ne sont soumis qu'à des contraintes mécaniques faibles. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la -5- description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : la figure 1 est une vue schématique de côté d'une machine à laver et / ou sécher le linge conforme à un mode de réalisation de l'invention ; les figures 2 à 13 sont des vues schématiques d'un dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif conforme à un mode réalisation de l'invention ; la figure 14 est une vue agrandie du détail A de la figure 6 ; les figures 15 à 25 sont des vues schématiques d'un dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif conforme à un mode réalisation de l'invention comprenant un dispositif d'ouverture automatique ; et la figure 26 est une vue schématique d'un dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif conforme à un mode réalisation de 15 l'invention présentant le positionnement de deux moyens de coupure ; la figure 27 est un tableau présentant l'enchaînement des états logiques des moyens de coupure d'un dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif conforme à un mode réalisation lors de son fonctionnement. 20 On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 une machine à laver le linge conforme à l'invention. Cette machine à laver le linge 1 est du type à chargement par le dessus. De cette manière, cette machine 1 est adaptée à laver le linge et éventuellement à le sécher. Cette machine à laver 1 comporte une carrosserie 2 comprenant une ouverture 25 d'accès 3 à l'intérieur de la carrosserie 2. Dans les machines à chargement par le dessus, cette ouverture d'accès 3 est réalisée dans une portion supérieure de la carrosserie 2, et dans cet exemple, dans un plan supérieur de la carrosserie 2. Une porte d'accès 4 est adaptée à obturer cette ouverture 3 de la carrosserie 2 de la machine 1, notamment lors du fonctionnement de celle-ci. 30 En particulier, de manière connue, cette porte d'accès 4 est associée à des moyens de verrouillage (non représentés) dont le fonctionnement est lié au cycle de lavage de la machine 1. Ainsi, en début de cycle de lavage, les moyens de verrouillage sont actionnés pour empêcher l'ouverture de la porte d'accès 4. De manière similaire, en fin de cycle de lavage, les moyens de verrouillage sont déverrouillés pour permettre 35 l'ouverture par l'utilisateur de la machine 1. Dans cet exemple de réalisation, et de manière nullement limitative, la porte d'accès 4 est montée pivotante autour d'un axe de rotation 5 solidaire de la carrosserie 2 10 -6- de la machine 1. La carrosserie 2 de la machine 1 est adaptée à loger une cuve de lavage 6 qui est adaptée notamment à contenir les différents bains de lavage et de rinçage. A l'intérieur de la cuve de lavage 6 est monté de manière connue un tambour 7, mobile en rotation autour d'un axe 8 lors des différents cycles de lavage, de rinçage et d'essorage de la machine 1. Le tambour 7 est ainsi monté en rotation autour d'un axe horizontal 8. On notera que la figure 1 est schématique et que de nombreux organes nécessaires au fonctionnement de la machine (et par exemple moteur, pompes, filtres, ...) ont été omis ét n'ont pas besoin d'être décrits en détail ici. Afin de permettre l'introduction et le retrait du linge à l'intérieur du tambour rotatif 7, celui-ci comporte de manière connue une porte d'accès 9, par exemple formée de deux portillons 10a et 10b montés en pivotement sur la virole du tambour 7. De manière similaire, la cuve de lavage 6 peut comporter également une porte de cuve (non représentée). Cette porte de cuve permet d'obturer une ouverture 11 réalisée dans la cuve 6 et disposée sensiblement au droit de l'ouverture d'accès 3 de la carrosserie 2 de la machine 1. Cette porte de cuve peut ainsi être mobile entre une position fermée dans laquelle elle obture l'ouverture 11, de manière étanche, et une position ouverte dans laquelle le vantail de porte de cuve est disposé entre la paroi de cuve 6 et la carrosserie 2 de la machine 1. On a illustré de manière isolée sur la figure 1 la cuve 6 conforme à l'invention équipée d'un dispositif de positionnement et de blocage du tambour rotatif 12. Les figures 1 à 14 présentent un dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif de type électromécanique. Les moyens constituant ce dispositif 12 sont représentés sur les figures citées ci-dessus et sont en partie des composants standards utilisés dans différents domaines tel que l'électroménager. Ledit dispositif de positionnement et de blocage du tambour rotatif 12 comprend 30 un carter 13, obtenu préférentiellement par deux coques se couplant et faites en matériau thermoplastique. Ledit dispositif 12 est équipé à une extrémité d'une ouverture permettant le passage au moins du doigt tracteur 14. Et à une autre extrémité, le dispositif 12 comprend une autre ouverture permettant le passage des câbles alimentant l'actionneur 15. 35 Le dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif 12 d'une machine à laver et / ou sécher le linge 1 comprend une cuve de lavage 6 entourant ledit tambour rotatif 7, ledit tambour rotatif 7 étant relié à un arbre d'entraînement en rotation, -7- ledit arbre d'entraînement en rotation s'étendant au travers d'un flasque de la cuve de lavage 6 et étant mis en rotation par une poulie 16 fixée à une extrémité dudit arbre, ladite poulie 16 s'étendant à l'extérieur de la cuve de lavage 6, un moteur 17 et une courroie 18 entraînant ladite poulie 16 en rotation, un doigt d'indexation 19 coopérant avec au moins une encoche 20 ménagée sur la périphérie de ladite poulie d'entraînement 16 de la cuve de lavage 6 pour positionner le tambour rotatif 7, le doigt d'indexation 19 comprenant au moins deux positions de fonctionnement, une première position correspondant à l'état de repos dans laquelle le doigt d'indexation 19 est en dehors de ladite au moins une encoche 20, et une seconde position correspondant à l'arrêt du tambour rotatif 7 dans laquelle le doigt d'indexation 19 est introduit dans ladite au moins une encoche 20. Le dispositif de positionnement et de blocage du tambour rotatif 12 comprend un carter 13 fixé sur la cuve de lavage. Ledit carter 13 guide les éléments composant ledit dispositif 12 dont le doigt tracteur 14. En outre, un doigt tracteur 14 est lié au doigt d'indexation 19. La poulie 16 comprend au moins une rampe 21. Le doigt tracteur 14 est équipé d'une interface 22 coopérant avec ladite rampe 21. Et l'interface 22 du doigt tracteur 14 glisse le long de la rampe 21 de la poulie 16 pour entraîner le doigt d'indexation 19 entre lesdites au moins deux positions de fonctionnement. L'élément de puissance du dispositif est le moteur 17 d'entraînement du tambour 7. La poulie d'entraînement 16 en rotation du tambour 7 fixée de manière connue par l'homme du métier audit tambour 7 est reliée à une seconde poulie 23 par une courroie 18 ou un élément de transmission similaire. Selon l'invention, le dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12 associé à la machine à laver le linge 1 permet d'immobiliser l'ouverture dudit tambour 7 au droit de l'ouverture 11 ménagée dans la cuve 6 pour le chargement et déchargement du linge quelque soit l'instant où l'ordre d'arrêt de la machine commandé. Le dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12 comprend le doigt d'indexation 19 coopérant avec la surface périphérique 24 de la poulie 16. Ladite poulie 16 comprend sur sa périphérie 24 au moins une encoche 20 adaptée à coopérer avec le doigt d'indexation 19. Le déplacement du doigt tracteur 14 est adapté de manière à ce que le doigt d'indexation 19 soit engagé dans au moins une encoche 20 soit sorti de ladite au moins une encoche 20. Dans le mode de réalisation de l'invention décrit, la surface périphérique 24 de la poulie 16 comprend deux encoches 20 et 25 coopérant avec le doigt d'indexation 19. Ces deux encoches 20 et 25 permettent de réaliser un mode d'ouverture automatique de la -8- porte 9 de tambour 7. Une première encoche 20 sert à positionner la porte 9 de tambour 7 en vis-à-vis d'un moyen de déverrouillage (non représenté) d'au moins un battant 10a de la porte 9 de tambour 7. Une seconde encoche 25 sert à positionner la porte 9 de tambour 7 en vis-à-vis de l'ouverture 11 de la cuve 6. Le doigt tracteur 14 coopère avec le doigt d'indexation 19 dans lequel ledit doigt d'indexation 19 coulisse. Le doigt d'indexation 19 comprend un moyen élastique 26. Une première extrémité du doigt d'indexation 19 coopère avec la surface périphérique 24 de la poulie 16. Une seconde extrémité du doigt d'indexation 19 comprend le moyen élastique 26. Le dispositif 12 est relié à un moyen de commande (non représenté) adapté à alimenter en énergie électrique ledit dispositif 12. Le dispositif 12 comprend au moins un moyen de coupure électrique 27. Ledit au moins un moyen de coupure 27 est disposé sur le doigt d'indexation 19. Ledit au moins un moyen de coupure 27 peut être un interrupteur ou un relais. Ledit au moins un moyen de coupure 27 est relié au moyen de commande (non représenté) de la machine 1 et en particulier au moteur 17. Cette connexion entre ledit au moins un moyen de coupure 27, le moteur 17 et le moyen de commande est connue par l'homme du métier et peut être réalisée par exemple par des câbles électriques. Le dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12 est adapté à être agencé dans la carrosserie 2 de la machine 1 de manière connue. Le dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12 est en position de repos lorsque le doigt tracteur 14 est en position basse. Ainsi, l'interface 22 du doigt tracteur 14 ne peut être entraînée par la rampe 21 de la poulie 16. L'interface 22 du doigt tracteur est disposée en dessous de la rampe 21 de la poulie 16. Dans ce mode de réalisation de l'invention, l'écartement entre la poulie 16 et la cuve de lavage 6 permet le déplacement de l'interface 22 du doigt tracteur 14. Par ailleurs, le doigt tracteur 14 ne peut descendre en dessous de la poulie 16. Bien entendu, un mode de réalisation de l'invention pourrait permettre au doigt tracteur 14 de passer d'un côté et l'autre de la poulie 16 en ayant un écartement suffisant entre ladite poulie 16 et la cuve de lavage 6. Pendant les phases du cycle de lavage, le dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12 est espacé de la surface périphérique 24 de la poulie 16. A la fin du cycle de lavage, le moyen de commande de la machine 1 provoque un ralentissement de la vitesse de rotation du tambour 7 en agissant sur le moteur 17 de -9- manière connue par l'homme du métier. La vitesse de rotation du moteur 17 est par exemple de l'ordre de 30 tours par minute. En simultané, un actionneur 15 du dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12 est mis en fonctionnement de manière à déplacer le doigt tracteur 14 en direction de la poulie 16 dans le but de bloquer la poulie 16 avec le doigt d'indexation 19. Le doigt d'indexation 19 vient en contact avec la périphérie 24 de la poulie 16. Ledit doigt d'indexation 19 reste en contact avec la périphérie 24 de la poulie 16 jusqu'à ce que le doigt d'indexation 19 se loge dans une encoche 20 ménagée sur la périphérie 24 de la poulie 16. Le doigt d'indexation 19 vient en contact avec l'extrémité de ladite encoche 20 et le moteur 17 de la machine 1 est arrêté. La mise en contact du doigt d'indexation 19 avec la périphérie 24 de la poulie 16 est assurée par la compression d'un moyen élastique 26. De cette manière, le doigt d'indexation 19 est en pression sur la périphérie 24 de la poulie 16. Le déplacement du doigt d'indexation 19 jusqu'à l'extrémité de ladite encoche 20 15 modifie l'état électrique d'un interrupteur 27. Par conséquent, ledit interrupteur 27 coupe l'alimentation électrique du moteur 17 de la machine 1 de manière connue de sorte que le tambour 7 de la machine 1 est arrêté. La vitesse de rotation du tambour 7 est faible lors du positionnement et du blocage dudit tambour, d'où les faibles efforts exercés sur le dispositif de positionnement et de 20 blocage du tambour 12. Le doigt d'indexation 19 est maintenu dans ladite encoche 20 en contact avec la périphérie 24 de la poulie 16 par un moyen élastique 26, tel qu'un ressort, pour conserver l'état électrique du au moins un moyen de coupure électrique 27. La position initiale du doigt d'indexation 19 est une position où le moyen élastique 25 26 dudit doigt d'indexation 19 est au repos. Pour maintenir le doigt tracteur 14 en position dans laquelle le doigt d'indexation 19 est en contact avec la périphérie 24 de poulie 16 et logé dans une encoche 20, un moyen anti-retour est en relation avec l'actionneur 15 du dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12. 30 Ledit actionneur 15 peut être réalisé par un micromoteur, ou encore par un vérin à cire. Ledit actionneur 15 est relié à une liaison de transmission permettant le déplacement du doigt tracteur 14. L'actionneur 15 peut entraîner le doigt tracteur 14 dans les deux sens de fonctionnement. 35 Le dispositif 12 peut comprendre un moyen d'entraînement équipé d'un système d'embrayage. Le système d'embrayage comprend un ressort de torsion 28 d'un cylindre 29 monté serré sur un arbre du moyen d'entraînement et d'un pignon 30. -10- Le doigt tracteur 14 est entraîné par une crémaillère 31 engrenée par le pignon 30 du système d'embrayage. Un tel dispositif d'entraînement du doigt tracteur 14 est représenté sur les figures 1 à 14 illustrées dans ce document. Le doigt d'indexation 19 coopère avec au moins un moyen de détection 32 de manière à commander le moteur d'entraînement 17 du tambour rotatif 7. Le doigt tracteur 14 est lié audit au moins un moyen de détection 32. Ledit au moins un moyen de détection 32 peut être réalisé par un doigt de détection. Le doigt tracteur 14 coopère avec le moyen de détection 32 dans lequel ledit moyen de détection 32 coulisse. Ledit au moins un moyen de détection 32 est relié à un moyen élastique 33 tel qu'un ressort. Ledit moyen de détection 32 est entraîné par le doigt tracteur 14 jusqu'au contact avec la périphérie 24 de la poulie 16. La mise en contact du moyen de détection 32 avec la périphérie 24 de la poulie 16 est assurée par la compression du moyen élastique 33. Ledit au moins un moyen de détection 32 est en contact avec la périphérie 24 de la poulie 16 et glisse sur la périphérie 24 de la poulie 16 lors de la rotation de ladite poulie 16. Dans une position du tambour 7, l'interface 22 du doigt tracteur 14 forme butée sur la rampe 21 suivant un axe de déplacement dudit doigt tracteur 14. Préférentiellement, l'interface 22 du doigt tracteur 14 est de forme triangulaire. La poulie d'entraînement 16 du tambour 7 est équipée d'une rampe 21 rapportée ou intégrée dans ladite poulie 16. On va décrire à présent le procédé de positionnement et de blocage du tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge telle que décrite précédemment. En pratique, le positionnement et le blocage du tambour rotatif est mis en oeuvre après la détection d'une fin de cycle de lavage ou encore par un ordre donné par l'utilisateur. En position initiale, par exemple lors du cycle de lavage, l'interface 22 du doigt tracteur 14 n'est en contact ni avec la poulie 16 ni avec la rampe 21. Le tambour 7 n'est ni positionné ni bloqué. Ledit tambour 7 peut tourner librement, tel qu'illustré à la figure 2. Selon l'invention, le procédé comprend au moins les étapes suivantes : un doigt tracteur 14 se déplace jusqu'au contact du doigt d'indexation 19 avec la poulie 16, le moteur 17 entraîne la poulie 16 en rotation et une interface 22 du doigt tracteur 14 glisse le long d'une rampe 21 coopérant avec la poulie 16, - le doigt d'indexation 19 est mis en pression sur la poulie 16, et le doigt d'indexation 19 lié au doigt tracteur 14 se loge dans ladite au moins une encoche 20 ménagée sur la périphérie 24 de la poulie 16. -11- Pour positionner le tambour 7, en fin de cycle de lavage ou à tout autre moment choisi d'un cycle, l'actionneur 15 du dispositif 12 est alimenté électriquement. Ledit actionneur 15 entraîne le doigt tracteur 14 par l'intermédiaire d'une crémaillère 31 jusqu'à ce que le doigt d'indexation 19 soit en contact avec la surface périphérique extérieure 24 de la poulie 16, tel qu'illustré à la figure 3. A cet instant, le moteur 17 de la machine 1 peut être alimenté pour entraîner la poulie 16 fixée au tambour 7. L'interface 22 du doigt tracteur 14 entre en contact avec la rampe 21 disposée sur la partie intérieure de la jante de la poulie 16. La pente 35 de la rampe 21 entraîne le doigt tracteur 14 par glissement de l'interface 22 dudit doigt tracteur 14 sur ladite rampe 21.Le doigt d'indexation 19 est monté coulissant sur le doigt tracteur 14 et ledit doigt d'indexation 19 ne peut remonter plus haut. Un moyen élastique 26 du doigt d'indexation 19 est comprimé lorsque l'interface 22 du doigt tracteur 14 vient en butée sur la rampe 21 de la poulie 16. Une crémaillère 31 entraîne un pignon 30 lorsque l'interface 22 du doigt tracteur 14 glisse le long de la rampe 21 et un moyen élastique 28 se déroule et glisse autour d'un cylindre 29 monté serré sur un arbre d'un moyen d'entraînement 15. Le moyen d'entraînement 15 peut être un micromoteur. Ledit micromoteur 15 ne tourne pas puisque son couple résistant interne est supérieur à l'effort exercé du fait de la forte démultiplication. Cette phase du procédé de positionnement est illustrée par les figures 4 et 5. Lorsque l'interface 22 du doigt tracteur 14 en glissement avec la rampe 21 de la poulie 16 arrive à un point de basculement, désigné par D (voir notamment figure 6), le doigt tracteur 14 ne peut redescendre. Le doigt tracteur 14 reste en position du fait de la présence du moyen anti-retour compris par le système d'embrayage et du ressort 26 du doigt d'indexation 19. Ce système d'embrayage est débrayable comme nous avons pu l'expliquer précédemment. Par conséquent, le doigt d'indexation 19 se loge dans une encoche 20 ménagée sur la périphérie extérieure 24 de la poulie 16. En simultané, le doigt d'indexation 19 vient en butée de fin de course par rapport au doigt tracteur 14. A cet instant, le tambour 7 est positionne et bloqué. Cette phase du procédé de positionnement est illustrée par la figure 6 et la figure 14 étant une vue agrandie du détail A de la figure 6. De cette manière, le positionnement du tambour 7 peut être assuré pour l'ouverture des battants 10a et 10b en face de l'ouverture 11 ménagée dans la cuve 6. Le déblocage du tambour 7 s'effectue en alimentant le moyen d'entraînement 15, ledit moyen d'entraînement 15 entraîne le doigt tracteur 14 et le doigt d'indexation 19 sort de ladite au moins une encoche 20 ménagée sur la périphérie 24 de la poulie 16. Pour débloquer le tambour 7, le micromoteur 15 est alimenté et entraîne le doigt tracteur 14 en sens inverse. Malgré la présence d'un pignon 30 débrayable monté sur -12- l'arbre du micromoteur 15, ce dernier entraînera tout de même le doigt tracteur 14 grâce aux forces de frottement du ressort de torsion 28 sur le cylindre 29. Le doigt d'indexation 19 sort de ladite encoche 20 de manière à libérer le tambour 7. L'interface 22 du doigt tracteur 14 est en appui sur une paroi 34 de la rampe 21 5 empêchant le tambour 7 de tourner en sens inverse. Dans un mode de réalisation comprenant une ouverture automatique des battants 10a et 10b du tambour 7, le dispositif 12 permet de positionner dans une première position les battants 10a et 10b de tambour 7 en vis-à-vis d'un système de déverrouillage (non représenté) desdits battants 10a et 10b. 10 Dans ce mode de réalisation, lors du déblocage du tambour 7 pour rechercher la seconde position de blocage du tambour 7, le doigt d'indexation 19 sort de la première encoche 20 ménagée sur la poulie 16. Dans cette position illustrée aux figures 7 et 8, la poulie 16 ne peut pas tourner en sens inverse puisque la forme triangulaire de l'interface 22 vient en butée contre le retour 34 ménagé sur la rampe 21 de la poulie 16. Ce retour 15 34 ménagé sur la rampe 21 permet d'empêcher le tambour 7 de tourner en sens inverse notamment à cause d'un balourd dû au linge contenu dans le tambour 7. Comme pour la recherche de la première position, le moteur 17 de la machine 1 est alimenté de manière à comprimer le moyen élastique 26 du doigt d'indexation 19 avec la surface périphérique extérieure 24 de la poulie 16. Pour cela, le doigt tracteur 14 est 20 entraîné vers le haut par l'interface 22 du doigt tracteur 14 glissant sur la rampe 21 de la poulie 16. Cette phase du procédé est illustrée par les figures 9 et 10. La rampe 21 de la poulie 16 comprend une partie inclinée 35 associée à la recherche de chaque position. Ainsi, la rampe 21 comprend deux parties inclinées pour permettre l'ouverture automatique des battants 10a et 10b de la porte 9 de tambour 7. 25 Lorsque l'interface 22 du doigt tracteur 14 en glissement avec la rampe 21 de la poulie 16 arrive au second point de basculement, désigné par E (voir notamment la figure 11), le doigt tracteur 14 ne peut redescendre. Le doigt tracteur 14 reste en position du fait de la présence du moyen anti-retour compris par le système d'embrayage et du ressort 26 du doigt d'indexation 19. Ce système d'embrayage est débrayable comme nous avons pu 30 l'expliquer précédemment. Par conséquent, le doigt d'indexation 19 se loge dans une seconde encoche 25 ménagée sur la périphérie extérieure 24 de la poulie 16. En simultané, le doigt d'indexation 19 vient en butée de fin de course par rapport au doigt tracteur 14. A cet instant, le tambour 7 est positionne et bloqué dans la seconde position. Cette phase du procédé de positionnement est illustrée par la figure 11. 35 De cette manière, le positionnement du tambour 7 est assuré pour l'ouverture des battants 10a et 10b en face de l'ouverture 11 ménagée dans la cuve 6 avec lesdits battants 10a et 10b déverrouillés. -13- Comme précédemment décrit pour débloquer le tambour 7, le micromoteur 15 est alimenté et entraîne le doigt tracteur 14 en sens inverse. Le doigt d'indexation 19 sort de la seconde encoche 25 ménagée sur la poulie 16 de sorte à libérer le tambour 7. La poulie 16 ne peut pas tourner en sens inverse puisque la forme triangulaire de l'interface 22 vient en butée contre le retour 34 ménagé sur la rampe 21 de la poulie 16. Ce retour 34 ménagé sur la rampe 16 permet d'empêcher le tambour 7 de tourner en sens inverse notamment à cause d'un balourd dû au linge contenu dans le tambour 7. La reconnaissance de position du tambour 7 est basée sur le fait que la détection est relative entre les différentes pièces composant le dispositif 12 et non de manière absolue. La détection de position du tambour 7 est assurée par le dispositif 12 comprenant au moins un moyen de coupure 27. Préférentiellement, le dispositif 12 comprend deux moyens de coupure 27a et 27b illustrés à la figure 26. Lesdits moyens de coupure 27a et 27b peuvent être des interrupteurs. Les moyens de coupure 27a et 27b peuvent être d'autres détecteurs électriques tels que des détecteurs optiques. Ledit au moins un moyen de coupure 27 est disposé sur le doigt d'indexation 19. Les pièces en mouvement contribuant à la détection de position sont le doigt d'indexation 19, le doigt tracteur 14 et le moyen de détection 32. Les trois pièces citées précédemment comprennent des formes adaptées à activer deux interrupteurs 27a et 27b. La combinaison des deux interrupteurs 27a et 27b est utilisée pour déterminer un état de positionnement. A chaque phase de positionnement correspond un état électrique des deux interrupteurs 27a et 27b mis en présence. Lesdits interrupteurs 27a et 27b sont soit activé correspondant à un contact fermé désigné par 1 , soit désactivé correspondant à contact ouvert désigné par 0 . Pour chaque phase du procédé, le positionnement est déterminé en fonction de l'évolution des états des deux interrupteurs 27a et 27b. Les pièces mobiles citées précédemment suivent un synoptique prédéterminé dès que le dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12 est mis en fonctionnement. Les déplacements desdites pièces sont obligés de suivre le synoptique. Dans le mode de réalisation décrit, les deux moyens de coupure 27a et 27b sont montés sur le doigt d'indexation 19. Un premier moyen de coupure électrique 27a est activable par le doigt tracteur 14 ou encore par le carter 13. Un second moyen de coupure électrique 27b est activable par le moyen de détection 32. En position de repos où le tambour 7 peut tourner librement, les deux moyens de coupure 27a et 27b sont activés. On va décrire à présent un mode de réalisation de l'invention comprenant un procédé d'ouverture automatique d'une porte dans une machine à laver et / ou sécher le -14- linge telle que décrite précédemment. On a illustré aux figures 15 à 25 le principe de fonctionnement du dispositif de positionnement et de blocage du tambour rotatif d'une machine à laver et l ou sécher le linge de manière schématique. On a illustré à la figure 27 un tableau de synthèse des états logiques pris par les deux moyens de coupure 27a et 27b lors du déroulement du procédé d'ouverture automatique d'une porte dans une machine à laver et I ou sécher le linge. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de positionnement et de blocage du tambour rotatif 12 comprend un doigt tracteur 14, un doigt d'indexation 19 et un moyen de détection 32. Un moyen de détection 32 est lié au doigt tracteur 14. Le doigt d'indexation 19 et le moyen de détection 32 sont reliés au doigt tracteur 14 par un moyen élastique 26 et 33 tel qu'un ressort. La poulie 16 fixée au tambour 7 comprend une rampe 21 ménagée sur la surface périphérique intérieure pour guider l'interface 22 du doigt tracteur 14. Le dispositif 12 comprend au moins deux positions de blocage du tambour 7. Ladite poulie 16 comprend également une première encoche 20 pour loger le doigt d'indexation 19 afin de réaliser un premier positionnement du tambour 7. Ce premier positionnement du tambour 7 permet à un moyen de déverrouillage de déverrouiller les battants 10a et 10b de la porte 9 de tambour 7. Ladite poulie 16 comprend une seconde encoche 25 pour loger le doigt d'indexation 19 afin de réaliser un second positionnement du tambour 7. Ce second positionnement du tambour 7 permet de disposer les battants 10a et 10b de la porte 9 de tambour 7 en vis-à-vis de l'ouverture 11 ménagée dans la cuve 6. Et ladite poulie 16 comprend une troisième encoche 36 pour loger le moyen de détection 32 afin de garantir le positionnement du tambour 7 dans ladite seconde position. Ce mode de réalisation est illustré à la figure 15. Le dispositif de positionnement et de blocage du tambour rotatif 12 comprend deux moyens de coupure électriques 27a et 27b tels que des interrupteurs. Un premier moyen de coupure électrique 27a est disposé de manière à détecter la position du moyen de détection 32 et un second moyen de coupure électrique 27b est disposé de manière à détecter la position du doigt d'indexation 19. Ces deux moyens de coupure électrique 27a et 27b sont disposés sur le doigt tracteur 14. Le nombre de moyens de coupure électrique 27a et 27b est au moins de deux. Dans une position initiale a, le tambour 7 de la machine à laver et I ou sécher le linge 1 est libre en rotation. Par exemple, la machine 1 exécute un cycle de lavage. Dans la position initiale a, les moyens de coupure électrique 27a et 27b prennent une valeur de 1 signifiant que le dispositif 12 est hors fonctionnement. Le premier moyen de coupure électrique 27a détecte le contact entre le moyen de détection 32 et le doigt d'indexation 19. Et le second moyen de coupure électrique 27b détecte le contact entre le doigt 2894601 -15- d'indexation 19 et le carter 13 du dispositif 12. Au même instant, l'actionneur 15 du dispositif 12 n'est pas alimenté. En revanche, le moteur d'entraînement 17 du tambour 7 est alimenté. Cette phase a est illustrée par la figure 16. Lors de la transmission d'un signal électrique du moyen de commande de la 5 machine 1 au dispositif de positionnement et de blocage du tambour 12, l'actionneur 15 est alimenté et entraîne le doigt tracteur 14. Par conséquent, le doigt d'indexation 19 est entraîné vers la poulie 16 étant donné que le doigt d'indexation 19 est relié au doigt tracteur 14. Au cours de cette phase, le tambour 7 est immobile donc le moteur 17 d'entraînement du tambour 7 n'est pas alimenté. Le premier moyen de coupure électrique 10 27a relié au moyen de détection 32 reste dans un état électrique de contact fermé soit une valeur à 1 . Le doigt d'indexation 19 reste en contact avec le moyen de détection 32. En revanche, le second moyen de coupure électrique 27b relié au moyen de détection 32 change d'état électrique correspondant à un contact ouvert soit une valeur à 0 . Le doigt d'indexation 19 n'est plus en contact avec le carter 13 du dispositif 12. Cette phase 15 b est illustrée par la figure 17. La phase suivante c correspond à la mise en contact du doigt d'indexation 19 avec la poulie 16 afin de rechercher la première position de blocage. Lors de cette phase c, le tambour 7 est entraîné en rotation par le moteur 17 de la machine 1. Le doigt d'indexation 19 entre en contact avec la poulie 16. L'actionneur 15 du dispositif 12 n'est pas mis en 20 fonctionnement. Les moyens de coupure électrique 27a et 27b prennent une valeur de 0 . Le premier moyen de coupure électrique 27a relié au moyen de détection 32 est un contact ouvert car ledit moyen de détection 32 est aussi en contact avec la surface périphérique 24 de la poulie 16. Le doigt d'indexation 19 et le moyen de détection 32 ne sont plus en contact. Pour le second moyen de coupure électrique 27b, le doigt 25 d'indexation 19 n'est toujours pas en contact avec le doigt tracteur 14 donc le contact reste ouvert. Les moyens élastiques 26 et 33 du doigt d'indexation 19 et du moyen de détection 32 sont comprimés. Cette phase c est illustrée par la figure 18. Le doigt d'indexation 19 est entraîné par le glissement de l'interface 22 du doigt tracteur 14 sur la rampe 21 ménagée sur la surface périphérique intérieure de la poulie 30 16. Le moteur d'entraînement 17 du tambour 7 est mis en fonctionnement jusqu'à ce que le second moyen de coupure électrique 27b passe à une valeur de 1 , c'est-à-dire que le doigt d'indexation 19 est en contact avec une partie du doigt tracteur 14 formant butée. Le premier moyen de coupure électrique 27a reste dans l'état de fonctionnement précédent soit à 0 . De même lors de cette phase d, les moyens élastiques 26 et 33 du 35 doigt d'indexation 19 et du moyen de détection 32 sont comprimés. L'actionneur 15 du dispositif 12 n'est pas mis en fonctionnement. Cette phase d est illustrée par la figure 19. La poulie 16 du tambour 7 continue à tourner à une vitesse faible et le doigt -16- d'indexation 19 se loge dans une première encoche 20 ménagée sur la surface périphérique 24 de la poulie 16. La rotation du tambour 7 peut être générée par la charge de linge entraînant ledit tambour par inertie. Le premier moyen de coupure électrique 27a reste dans l'état de fonctionnement précédent soit à 0 . Mais le second moyen de coupure électrique 27b passe à l'état 0 du fait que le doigt d'indexation 19 n'est plus en contact avec une partie du doigt tracteur 14 formant butée. Le moyen élastique 26 du doigt d'indexation 19 entraîne ledit doigt d'indexation 19 dans ladite première encoche 20. Ledit moyen élastique 26 n'est plus comprimé puisque le doigt d'indexation 19 n'est plus en contact avec la surface périphérique extérieure 24 de la poulie 16. Le moyen de détection 32 reste en contact avec la surface périphérique extérieure 24 de la poulie 16 par le moyen élastique 33. Pour la détection de la première position du tambour, le moyen de détection 32 n'est pas nécessaire. Par conséquent, aucune encoche n'est prévue pour ce dernier lors de cette phase du procédé. L'actionneur 15 du dispositif 12 n'est pas mis en fonctionnement. Cette phase e est illustrée par la figure 20. Une première position de blocage du tambour permet de positionner le tambour en face d'un dispositif d'ouverture des battants d'une porte de tambour. Suite à la détection de la première position et au blocage du tambour 7 dans ladite première position, le dispositif 12 se désengage de ladite première position. L'actionneur 15 du dispositif 12 est mis en fonctionnement pour écarter le doigt tracteur 14 de la poulie 16 et par conséquent le doigt d'indexation 19 et le moyen de détection 32. Cette phase f est illustrée par la figure 21. Le dispositif 12 est considéré désengagé de la première position dès lors que le premier moyen de coupure électrique 27a passe à l'état 1 , c'est-à-dire que doigt d'indexation 19 est en contact avec le moyen de détection 32. Le doigt tracteur 14 entraîne le doigt d'indexation 19 en direction du moyen de détection 32 formant butée. Le moyen élastique 33 du doigt de détection 32 est comprimé. Le tambour 7 ne peut tourner dans le sens inverse puisque la rampe 16 comporte une butée 34 évitant ce mouvement de rotation dudit tambour 7. Dès que le premier moyen de coupure électrique 27a change d'état, l'actionneur du dispositif est arrêté et le moteur 17 de la machine 1 entraîne le tambour 7 pour atteindre la seconde position de blocage. Cette phase g est illustrée par la figure 22. La phase suivante h correspond à la mise en contact du doigt d'indexation 19 avec la poulie 16 afin de rechercher la seconde position de blocage. Lors de cette phase, le tambour 7 est entraîné en rotation par le moteur 17 de la machine 1. Le doigt d'indexation 19 est en contact avec la poulie 16. L'actionneur du dispositif n'est pas mis en fonctionnement. Les moyens de coupure électrique 27a et 27b conservent leur état. Le premier moyen de coupure électrique 27a relié au moyen de détection est un contact -17fermé car ledit moyen de détection 32 est aussi en contact avec la surface périphérique de la poulie 16. Le doigt d'indexation 19 et le moyen de détection 32 ne sont plus en contact. Pour le second moyen de coupure électrique 27b, le doigt d'indexation 19 n'est toujours pas en contact avec le doigt tracteur 14 donc le contact reste ouvert. Les moyens élastiques du doigt d'indexation et du moyen de détection sont comprimés. Cette phase h est illustrée par la figure 23. La phase suivante i est la phase d'entraînement du doigt tracteur 14 par la rampe 21 lors de la recherche de la deuxième position. Le doigt d'indexation 19 est entraîné par le glissement de l'interface 22 du doigt tracteur 14 sur la rampe 21 ménagée sur la surface périphérique intérieure de la poulie 16. Le moteur d'entraînement 17 du tambour 7 est mis en fonctionnement jusqu'à ce que le second moyen de coupure électrique 27b passe à une valeur de 1 , c'est-à-dire que le doigt d'indexation 19 est en contact avec une partie du doigt tracteur 14 formant butée. Le premier moyen de coupure électrique 27a passe dans l'état de fonctionnement à 0 . De même lors de cette phase i, les moyens élastiques 26 et 33 du doigt d'indexation 19 et du moyen de détection 32 sont comprimés. L'actionneur 15 du dispositif 12 n'est pas mis en fonctionnement. Cette phase i est illustrée par la figure 23. La poulie 16 du tambour 7 continue à tourner à une vitesse faible et le doigt d'indexation 19 se loge dans une seconde encoche 25 ménagée sur la surface périphérique 24 de la poulie 16. La rotation du tambour 7 peut être générée par la charge de linge entraînant ledit tambour par inertie. Le premier moyen de coupure électrique 27a passe dans l'état de fonctionnement à 1 . Le moyen de détection 32 se loge dans une troisième encoche 36 ménagée sur la périphérie extérieure 24 de la poulie 16. Donc le second moyen de coupure électrique 27b passe à l'état 0 . Le moyen élastique 26 du doigt d'indexation 19 entraîne ledit doigt d'indexation 19 dans ladite seconde encoche 25. Le même fonctionnement est appliqué au moyen de détection 32. Lesdits moyens élastiques 26 et 33 ne sont plus comprimés puisque le doigt d'indexation 19 et le moyen de détection 32 ne sont plus en contact avec la surface périphérique extérieure 24 de la poulie 16. Pour la détection de la seconde position du tambour 7, le moyen de détection 32 est nécessaire. Le moyen de détection 32 se loge dans une encoche 36 lors du blocage du tambour 7 permettant de positionner une porte 9 de tambour 7 en face d'une ouverture 11 ménagée dans la cuve de lavage 6. L'actionneur 15 du dispositif 12 n'est pas mis en fonctionnement. A la fin de cette phase j, le contact du moyen de verrouillage de la porte 4 de la carrosserie 2 est désactivé pour permettre à l'utilisateur d'accéder à l'intérieur du tambour 7. Cette phase j est illustrée par la figure 24. Une seconde position de blocage du tambour 7 permet de positionner une porte 9 de tambour 7 en face d'une ouverture 11 ménagée dans la cuve de lavage 6. -18- Pour autoriser le lancement d'un nouveau cycle de lavage, le dispositif 12 se désengage de la seconde position de blocage du tambour 7. L'actionneur 15 du dispositif 12 est mis en fonctionnement pour écarter le doigt tracteur 14 de la poulie 16 et par conséquent le doigt d'indexation 19 et le moyen de détection 32. Par ailleurs, le moyen de verrouillage de la porte 4 de carrosserie 2 est activé pour permettre cette phase k de désengagement du dispositif 12. Cette phase k est illustrée par la figure 25. Le dispositif de positionnement et de blocage du tambour rotatif 12 peut comprendre au moins un moyen de commande (non représenté) de la machine à laver et I ou sécher le linge 1 permettant d'assurer l'enchaînement des phases du procédé. Ledit au moins un moyen de commande peut comprendre des moyens électriques ou encore un microcontrôleur. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation décrit précédemment sans sortir du cadre de l'invention. En particulier le système d'embrayage mettant en oeuvre un micromoteur avec un pignon débrayable pourrait être remplacé par un système à cliquet permettant d'obtenir la montée et descente du doigt tracteur pour le positionnement et le blocage du tambour en une ou plusieurs positions
Un dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge comprend une cuve de lavage (6) entourant ledit tambour rotatif (7), ledit tambour rotatif (7) étant relié à un arbre d'entraînement en rotation, ledit arbre d'entraînement en rotation s'étendant au travers d'un flasque de la cuve de lavage (6) et étant mis en rotation par une poulie (16) fixée à une extrémité dudit arbre, ladite poulie (16) s'étendant à l'extérieur de la cuve de lavage (6), un moteur (17) et une courroie (18) entraînant ladite poulie (16) en rotation, un doigt d'indexation coopérant avec au moins une encoche ménagée sur la périphérie de ladite poulie d'entraînement (16) de la cuve de lavage (6) pour positionner le tambour rotatif (7), le doigt d'indexation comprenant au moins deux positions de fonctionnement, une première position correspondant à l'état de repos dans laquelle le doigt d'indexation est en dehors de ladite au moins une encoche, et une seconde position correspondant à l'arrêt du tambour rotatif (7) dans laquelle le doigt d'indexation est introduit dans ladite au moins une encoche.Le dispositif (12) comprend un doigt tracteur (14) lié au doigt d'indexation, la poulie (16) comprend au moins une rampe, le doigt tracteur (14) est équipé d'une interface coopérant avec ladite rampe et l'interface du doigt tracteur glisse le long de la rampe de la poulie (16) pour entraîner le doigt d'indexation entre lesdites au moins deux positions de fonctionnement.Utilisation notamment dans une machine à laver et / ou sécher le linge à chargement par le dessus.
1- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge comprenant une cuve de lavage (6) entourant ledit tambour rotatif (7), ledit tambour rotatif (7) étant relié à un arbre d'entraînement en rotation, ledit arbre d'entraînement en rotation s'étendant au travers d'un flasque de la cuve de lavage (6) et étant mis en rotation par une poulie (16) fixée à une extrémité dudit arbre, ladite poulie (16) s'étendant à l'extérieur de la cuve de lavage (6), un moteur (17) et une courroie (18) entraînant ladite poulie (16) en rotation, un doigt d'indexation (19) coopérant avec au moins une encoche (20) ménagée sur la périphérie (24) de ladite poulie d'entraînement (16) de la cuve de lavage (6) pour positionner le tambour rotatif (7), le doigt d'indexation (19) comprenant au moins deux positions de fonctionnement, une première position correspondant à l'état de repos dans laquelle le doigt d'indexation (19) est en dehors de ladite au moins une encoche (20), et une seconde position correspondant à l'arrêt du tambour rotatif (7) dans laquelle le doigt d'indexation (19) est introduit dans ladite au moins une encoche (20), caractérisé en ce que : un doigt tracteur (14) est lié au doigt d'indexation (19), la poulie (16) comprend au moins une rampe (21), le doigt tracteur (14) est équipé d'une interface (22) coopérant avec ladite rampe (21) ; et l'interface (22) du doigt tracteur (14) glisse le long de la rampe (21) de la poulie (16) pour entraîner le doigt d'indexation (19) entre lesdites au moins deux positions de fonctionnement. 2- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de puissance du dispositif est le moteur (17) d'entraînement du tambour (7). 3- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à 30 laver et I ou sécher le linge selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'interface (22) du doigt tracteur (14) forme butée sur la rampe (21) suivant un axe de déplacement dudit doigt tracteur (14). 4- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et I ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 3, 35 caractérisé en ce que l'interface (22) du doigt tracteur (14) est de forme triangulaire. 5- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à-20- laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le doigt d'indexation (19) coopère avec au moins un moyen de détection (32) de manière à commander le moteur (17) d'entraînement du tambour rotatif (7). 6- Dispositif de positionnement d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 5, caractérisé en ce que le doigt tracteur (14) est lié audit au moins un moyen de détection (32). 7- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif (12) comprend un moyen d'entraînement (15) équipé d'un système d'embrayage. 8- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 7, caractérisé en ce que le système d'embrayage comprend un ressort de torsion (28) d'un cylindre (29) monté serré sur un arbre du moyen d'entraînement (15) et d'un pignon (30). 9- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le doigt tracteur (14) est entraîné par une crémaillère (31) engrenée par le pignon (30) du système d'embrayage. 10- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le dispositif (12) comprend au moins un moyen de coupure électrique (27). 11- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 10, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen de coupure (27) est disposé sur le doigt d'indexation (19). 12-Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et I ou sécher le linge selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'un premier moyen de coupure électrique (27) est activable par le doigt tracteur (14). 13- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'un second moyen de coupure électrique (27) est activable par le moyen de détection (32). 14-Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le doigt d'indexation (19) comprend un moyen-21- élastique (26). 15- Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et I ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen de détection (32) est relié à un moyen élastique (33). 16-Dispositif de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen de détection (32) est en contact avec la périphérie (24) de la poulie (16) et glisse sur la périphérie (24) de la poulie (16) lors de la rotation de ladite poulie (16). 17- Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge comprenant une cuve de lavage (6) entourant ledit tambour rotatif (7), ledit tambour rotatif (7) étant relié à un arbre d'entraînement en rotation, ledit arbre d'entraînement en rotation s'étendant au travers d'un flasque de la cuve de lavage (6) et étant mis en rotation par une poulie (16) fixée à une extrémité dudit arbre, ladite poulie (16) s'étendant à l'extérieur de la cuve de lavage (6), un moteur (17) et une courroie (18) entraînant ladite poulie (16) en rotation, un doigt d'indexation (19) coopérant avec au moins une encoche (20) ménagée sur la périphérie (24) de ladite poulie d'entraînement (16) de la cuve de lavage (6) pour positionner le tambour rotatif (7), le doigt d'indexation (19) comprenant au moins deux positions de fonctionnement, une première position correspondant à l'état de repos dans laquelle le doigt d'indexation (19) est en dehors de ladite au moins une encoche (20), et une seconde position correspondant à l'arrêt du tambour rotatif dans laquelle le doigt d'indexation (19) est introduit dans ladite au moins une encoche (20), caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes : un doigt tracteur (14) se déplace jusqu'au contact du doigt d'indexation (19) avec la poulie (16), le moteur (17) entraîne la poulie (16) en rotation et une interface (22) du doigt tracteur (14) glisse le long d'une rampe (21) coopérant avec la poulie (16), le doigt d'indexation (19) est mis en pression sur la poulie (16), et le doigt d'indexation (19) lié au doigt tracteur (14) se loge dans ladite au moins une encoche (20) ménagée sur la périphérie (24) de la poulie (16). 18- Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 17, caractérisé en ce qu'un moyen élastique (26) du doigt d'indexation (19) est comprimé lorsque l'interface 2894601 -22- (22) du doigt tracteur (14) vient en butée sur la rampe (21) de la poulie (16). 19- Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 17 ou 18, caractérisé en ce qu'une crémaillère (31) entraîne un pignon (30) lorsque l'interface (22) du doigt 5 tracteur (14) glisse le long de la rampe (16) et un moyen élastique (28) se déroule et glisse autour d'un cylindre (29) monté serré sur un arbre d'un moyen d'entraînement (15). 20-Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et I ou sécher le linge selon l'une quelconque des 17 à 19, 10 caractérisé en ce que le déblocage du tambour (7) s'effectue en alimentant le moyen d'entraînement (15), ledit moyen d'entraînement (15) entraîne le doigt tracteur (14) et le doigt d'indexation (19) sort de ladite au moins une encoche (20) ménagée sur la périphérie (24) de la poulie (16). 21-Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à 15 laver et I ou sécher le linge selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisé en ce que l'interface (22) du doigt tracteur (14) est en appui sur une paroi (35) de la rampe (21) empêchant le tambour (7) de tourner en sens inverse. 22-Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et I ou sécher le linge selon l'une quelconque des 17 à 20, 20 caractérisé en ce qu'un moyen de détection (32) est lié au doigt tracteur (14). 23-Procédé de positionnement d'un tambour rotatif d'une machine à laver et I ou sécher le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif (12) comprend au moins deux positions de blocage du tambour (7). 25 24- Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon la 23, caractérisé en ce qu'une première position de blocage du tambour (7) permet de positionner le tambour (7) en face d'un dispositif d'ouverture des battants (10a, 10b) d'une porte (9) de tambour (7). 30 25- Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 23 ou 24, caractérisé en ce qu'une seconde position de blocage du tambour (7) permet de positionner une porte (9) de tambour (7) en face d'une ouverture (11) ménagée dans la cuve de lavage (6). 35 26- Procédé de positionnement et de blocage d'un tambour rotatif d'une machine à laver et / ou sécher le linge selon l'une quelconque des 23 à 25, caractérisé en ce que le moyen de détection (32) se loge dans une encoche (36)-23- lors du blocage du tambour permettant de positionner une porte (9) de tambour (7) en face d'une ouverture (11) ménagée dans la cuve de lavage (6).
D
D06
D06F
D06F 37,D06F 21
D06F 37/30,D06F 21/04,D06F 37/42
FR2902416
A1
UN REACTEUR AVEC GRADIENT THERMIQUE CONTROLE POUR LA PRODUCTION D'HYDROGENE PUR
20,071,221
1 - L'hydrogène est le vecteur d'énergie du futur et beaucoup de développements sont en cours dans le domaine des piles à combustible, des moteurs à combustion d'hydrogène et des technologies reliées. Cependant, les coûts économiques et écologiques de la production, du transport et du stockage d'hydrogène sont des obstacles à un changement rapide d'une économie basée sur les combustibles fossiles vers une économie basée sur l'hydrogène. La production d'hydrogène par dissociation thermique de l'eau dans un réacteur à membranes, à stade ultime en utilisant l'énergie solaire, est non seulement neutre pour l'environnement mais peut aussi donner un rendement potentiellement élevé. Le dispositif présenté est basé sur la dissociation thermique de l'eau dans un réacteur à membranes. Il est optimisé, eu égard aux transferts de chaleur et de masse, pour une extraction simultanée et stoechiométrique de l'oxygène et de l'hydrogène [1]. Autonome, d'une petite ou moyenne taille pour la production d'hydrogène, le dispositif aidera à réduire le besoin de transport et de stockage d'hydrogène. En conséquence, il facilitera l'introduction de l'hydrogène comme vecteur d'énergie, générant des gains économiques importants. L'hydrogène produit par le dispositif est pur, le seul contaminant étant l'eau. Il peut être conduit directement à une pile à combustible et peut ainsi être employé pour la co-production de chaleur et d'électricité pour des utilisations domestiques ou dans de petites unités de production décentralisée. L'utilisation du dispositif pour des applications mobiles est aussi imaginable, dans des versions très compactes intégrées dans les voitures équipées de piles à combustible. L'évolution récente dans le secteur des matériaux, et particulièrement le développement de nouveaux types de membranes, ont permis de - 2 -fabriquer des dispositifs économiquement viables et durables, tels que celui-ci. Les principes des dispositifs produisant de l'hydrogène basés sur la dissociation de l'eau à hautes températures et sur la séparation de gaz par des membranes sont présentés dans plusieurs publications et brevets, tels que ceux de Fally [2] et [3], Kogan [4], Seitzer [5] et [6], et Lee et al. [7]. Les problèmes principaux rencontrés dans les générateurs d'hydrogène basés sur la dissociation thermique de l'eau résident dans le fait que, sans dispositions complémentaires, l'hydrogène est présent seulement dans la zone de température élevée où l'eau est au moins partiellement dissociée. L'hydrogène est extrait soit en plaçant les membranes dans les zones chaudes, soit en trempant la vapeur dissociée pour supprimer la recombinaison. Les membranes sélectives à hydrogène actuellement disponibles ne tiennent pas les très hautes températures dans la zone de dissociation, et le processus de trempe consomme beaucoup d'énergie. Dans les deux cas, ces dispositifs ont soit un temps de vie limité, soit une efficacité limitée. Ces problèmes peuvent être évités en séparant l'oxygène du mélange de gaz dans la zone chaude, puis en extrayant la vapeur restante, qui est enrichie d'hydrogène et dont l'hydrogène peut être séparé de diverses façons. Cependant, le mélange de gaz extrait emporte une part de l'énergie de réaction et rend le processus inefficace. Extraire l'hydrogène plus proche de la zone chaude et ne pas extraire de la vapeur de ballast serait plus efficace. Fally [3] a œuvré dans ce sens - 3 - en positionnant les membranes sélectives à l'hydrogène en sortie de la chambre de réaction. Les membranes sélectives à l'hydrogène qui fonctionnent efficacement le font toujours à des températures bien en dessous de la température de dissociation de l'eau. Dans ces plages de températures, certaines membranes qui ont été développées ont même des effets catalytiques, accélérant ainsi le transfert de l'hydrogène [8]. La présente invention révèle une approche holistique de la dissociation thermique de l'eau et de la séparation de l'hydrogène, prenant en compte à la fois les contraintes des matériaux, et le besoin d'un rendement élevé. Un profil de température, optimisé par rapport aux caractéristiques des différents matériaux des composants, est réalisé par le choix d'une géométrie spécifique, par le dimensionnement du dispositif, et par le positionnement de ses composants. La présente invention est une chambre de réaction remplie d'eau (ou de vapeur ; dans ce qui suit, eau représente également l'état d'agrégation de vapeur) à l'intérieur de laquelle tous les composants fonctionnels sont placés. La ou les sources de chaleur sont placées dans l'eau à l'intérieur de la chambre de réaction, avec suffisamment de puissance pour chauffer l'eau dans leur proximité jusqu'à des températures où celle-ci se dissocie, au moins partiellement. Une dissociation considérable de l'eau commence à des températures autour de 2000 K pour environ un pour cent des molécules présentes. Les parois de la chambre de - 4 - réaction sont refroidies. Il y a un gradient de température entre les sources de chaleur chaudes et les parois de la chambre qui restent froides. Des membranes sélectives à l'oxygène sont placées près des sources de chaleur dans la zone où l'eau est dissociée. Elles sont employées pour extraire l'oxygène dans cette première zone de dissociation. En outre, elles servent d'écran pour protéger les autres composants du rayonnement thermique direct venant des sources de chaleur. Des membranes sélectives à l'hydrogène sont placées dans les zones plus froides près des parois de la chambre de réaction. La température de ces parois est contrôlée par refroidissement. La distance entre les membranes sélectives à l'hydrogène et la zone de dissociation est fonction des matériaux utilisés dans les membranes, selon les conditions spécifiques d'opérabilité de l'ensemble. Les membranes sont réalisées de telle manière que les gaz extraits puissent être pompés ou rincés en utilisant un gaz porteur neutre. Des composants tubulaires, dont les membranes forment au moins une part des parois dans lesquelles elles sont intégrées, sont des choix possibles. L'hydrogène et l'oxygène sont extraits dans le même rapport que celui dans lequel ils se trouvent dans la molécule d'eau. L'extraction est contrôlée par la puissance de pompage ou par la vitesse de rinçage. Une quantité correspondante d'eau est injectée par les parois du réacteur pour maintenir des conditions de travail constantes. - 5 - Avec cet arrangement, la zone de température plus élevée devient enrichie d'hydrogène, et un échange de cet hydrogène avec la zone de température plus basse se développe pour compenser la différence en concentration. L'avantage principal d'un tel arrangement est l'écoulement libre des gaz, tout en offrant la possibilité d'une conception géométrique simple, facilitant la fabrication des composants. L'efficacité du dispositif est déterminée par la quantité des gaz extraits par rapport à la puissance mise en oeuvre pour le chauffage de l'eau et pour le refroidissement du dispositif. La quantité des gaz extraits dépend elle-même de la quantité d'oxygène et d'hydrogène disponibles et donc du degré de dissociation de l'eau. Pour améliorer l'efficacité du dispositif, les membranes sélectives à l'oxygène sont disposées autour de(s) source(s) de chaleur de sorte de réduire le flux de chaleur depuis la (les) source(s) de chaleur vers la zone en dehors des températures élevées. Le résultat d'un tel arrangement est un équilibrage de la température dans la zone entre une source de chaleur et les membranes sélectives à l'oxygène, toutes proches. La source de chaleur peut travailler avec une puissance plus basse et la zone de dissociation de l'eau est plus étendue. Des boucliers de rayonnement additionnels, qui laissent passer l'hydrogène, peuvent être placés entre les zones de températures plus élevées et les zones de températures plus basses, pour augmenter l'effet déjà créé par les membranes sélectives à l'oxygène. - 6 - La Figure 1 montre une réalisation possible du dispositif. Le dispositif est constitué d'un volume de réaction fermé. Dans l'exemple, la chambre de réacteur (1) est cylindrique. La Figure 1 montre une section radiale, toute autre figure montrant des sections transversales. Traversant la chambre du réacteur, et parallèlement à son axe de symétrie, il y a trois types d'un ou plusieurs tubes avec des fonctions spécifiques : 1. un ou plusieurs tubes solides et essentiellement étanches aux gaz, au moins partiellement faits de matériel de membrane pour passer sélectivement de l'hydrogène (2, membrane à hydrogène ), 2. un ou plusieurs tubes solides et essentiellement étanches aux gaz, au moins partiellement faits de matériel de membrane pour passer sélectivement de l'oxygène (3, membrane à oxygène ), et 3. un ou plusieurs tubes solides et essentiellement étanches aux gaz (4, tubes de chauffage ) contenant la (les) source(s) de chaleur (6). Les tubes de chauffage sont entourés par les membranes à oxygène. La séparation physique entre l'eau et la source de chaleur par le tube de chauffage permet d'employer n'importe quel type de chauffage. Tandis que la symétrie cylindrique choisie pour cette réalisation favorise l'utilisation de chauffages électriques ou de sources de chaleur de combustion comme les brûleurs à gaz poreux ou les brûleurs à gaz turbulents, la géométrie peut être adaptée pour une utilisation d'un chauffage solaire. La puissance de la source de chaleur est telle que l'eau l'entourant est chauffée jusqu'aux températures où l'eau est au moins partiellement dissociée. Une température typique du tube de chauffage est 2500 K. À de telles températures, le transfert thermique par rayonnement est dominant ; le - 7 - transfert thermique par convection naturelle est relativement limité ; et le transfert thermique par conduction dans la vapeur est négligeable. Chaque tube de chauffage est entouré par des membranes à oxygène. Les matériaux de membrane sélectifs à l'oxygène, par exemple faits en céramique basée sur l'oxyde de zirconium ont une bonne perméabilité et résistent aux très hautes températures de la zone de dissociation de l'eau. Ces membranes à oxygène sont disposées autour de la source de chaleur en un ou plusieurs anneaux concentriques, un arrangement comportant deux anneaux étant montré dans la Figure 2, pour refléter le rayonnement direct provenant de la source de chaleur et lui faire écran. En conséquence, la température dans la région entre le tube de chauffage et les membranes à oxygène augmente et le gradient thermique dans cette zone diminue. Ainsi, la source de chaleur peut travailler avec une puissance plus basse pour des quantités égales d'eau dissociée. L'intérieur des membranes à oxygène est rincé avec un gaz neutre ou pompé pour enlever l'oxygène extrait. Les membranes à oxygène bloquent une part importante du rayonnement direct, mais elles laissent de l'espace pour l'échange de l'eau et des autres gaz, notamment l'hydrogène, entre la zone de dissociation et les zones hors membranes à oxygène, éloignées du tube de chauffage. Le volume de réaction peut contenir un (Figure 3 a) ou plusieurs 25 (Figure 3 b) arrangements des tubes de chauffage et des membranes à oxygène. La géométrie de la chambre de réaction, le positionnement des composants à l'intérieur et la température des parois de la chambre de - 8 - réaction gouvernent comment la température change à l' extérieur des membranes à oxygène, c'est-à-dire, dans la direction plus éloigné du tube de chauffage. La température des parois de la chambre de réaction est contrôlée par refroidissement ; elle est choisie de sorte que la distribution de la température à l'intérieur du volume de réaction et près de ses parois crée les conditions optimales d'une zone de quelques centimètres où les membranes à hydrogène peuvent être placées. Les membranes à hydrogène disponibles d'aujourd'hui, sont conçues pour des températures de fonctionnement des matériaux sélectifs en dessous de 1500 K. La puissance de refroidissement nécessaire peut être déterminée par exemple avec un outil de simulation numérique. L'intérieur des membranes à hydrogène est rincé avec un gaz neutre ou pompé pour enlever l'hydrogène extrait. La baisse de température, à travers de deux anneaux concentriques de membranes à oxygène agissant comme écran de rayonnement, a été simulée pour une géométrie donnée, et elle est de l'ordre de 300 K. Pour réduire encore plus le transfert thermique par rayonnement vers les membranes à hydrogène et les parois du réacteur, des boucliers de rayonnement peuvent aussi être installés dans une zone entre les membranes à oxygène et les membranes à hydrogène. La réduction du transfert thermique permet de baisser la puissance nécessaire pour le chauffage et pour le refroidissement, et, de plus, d'avoir une géométrie plus compacte parce que le gradient thermique entre les membranes à oxygène et les membranes à l'hydrogène, leur distance étant typiquement de quelques dizaines de centimètres, est plus grand. Cependant, un échange suffisant de gaz à travers les boucliers de rayonnement doit rester possible. Un arrangement éventuel avec des boucliers de rayonnement additionnels (7) est montré dans la Figure 4. - 9 - La chambre de réaction contient de l'eau, et elle comporte plusieurs arrivées de l'eau (5). La quantité d'eau apportée au départ est choisie de telle manière qu'après chauffage, une valeur de pression de vapeur spécifique soit obtenue, par exemple en dessous de 10 bars, afin d'éviter des complications et comme il l'est stipulé par nombre de règlements de sécurité. Après que de l'oxygène soit extrait de la zone de dissociation, l'hydrogène en surplus diffusera dans tout le réacteur. L'hydrogène en surplus est extrait dans les zones de températures plus basses. L'hydrogène et l'oxygène sont extraits dans leur rapport stoechiométrique dans l'eau, c'est-à-dire dans un rapport moléculaire de 2 à 1, en contrôlant la vitesse de rinçage ou la puissance de pompage. Parce que la chambre de réaction contient seulement de la vapeur d'eau et ses produits de dissociation et parce que le volume de réaction est physiquement séparé de la source de chaleur, l'hydrogène extrait est pur et n'est mélangé avec aucun gaz de ballast. Afin de maintenir des conditions de travail stables, de l'eau est injectée pour compenser exactement l'oxygène et l'hydrogène extraits. Ainsi, la quantité de gaz à l'intérieur du réacteur est maintenue constante lors du fonctionnement. Les arrivées d'eau sont prévues en gouttelettes ou en vapeur froide, de telle manière que l'eau puisse refroidir des joints disposés entre les tubes fonctionnels et la chambre du réacteur. L'injection d'eau peut être aussi réalisée par une pénétration de vapeur à travers les parois poreuses du réacteur. L'eau ou la vapeur, qui sont injectées, peuvent être préchauffées en utilisant le rejet thermique de - 10 - refroidissement des parois du réacteur (composant une partie de l'isolation thermique), avec la chaleur de l'hydrogène ou de l'oxygène extraits, ainsi qu'avec la chaleur perdue du système de chauffage (par exemple, du gaz d'échappement des brûleurs). Lors du fonctionnement, l'efficacité du dispositif est déterminée par l'énergie nécessaire pour chauffer et dissocier l'eau injectée et par les pertes de chaleur dues au refroidissement des parois et aux gaz extraits. L'efficacité thermique du dispositif peut être améliorée en utilisant la vapeur chaude d'un consommateur d'hydrogène (par exemple une pile à combustible ou un moteur à combustion d'hydrogène) pour remplir le dispositif. [1] Brevet no. FR2839713 : Creative Services et Nils Kongmark, "Dispositif pour la production des gaz purs, en particulier d'hydrogène et d'oxygène, a partir des mélanges de gaz ou des liquides, pour l'approvisionnement mobile et stationnaire d'énergie", 2003-11-21. [2] Brevet no. GB1489054 : Jacques Fally, "Hydrogen Generating Device", 1977-10-19. [3] Brevet no. GB1532403 : Jacques Fally, "Hydrogen Generating Device", 1978-11-15. [4] Brevet no. US5397559 : Abraham Kogan, "Method for the Separate Recovery of a High Molecular Weight Gas and a Low Molecular Weight Gas from a Gaseous Starting Mixture", 1995-03-14. [5] Brevet no. US3901668 : Walter H. Seitzer, "Manufacture of Oxygen from High Temperature Steam", 1975-08-26. [6] Brevet no. US3901669 : Walter H. Seitzer, "Manufacture of Oxygen from High Temperature Steam" 1975-08-26. - 11 - [7] Brevet no. US2004050801 : Tae H. Lee, Shuangyan Wang, Stephen E. Dorris, et Uthamalingam Balachandran, "Hydrogen Production by High-Temperature Water Splitting Using Electron-Conducting Membranes", 2004-03-18. [8] Par exemple : U. Balachandran, T.H. Lee, S. Wang, et S.E. Dorris, "Use of Mixed Conducting Membrane to Produce Hydrogen by Water Dissociation", Int. J. Hydrogen Energy 29 (2004) 291-296
Un réacteur avec gradient thermique contrôlé pour la production d'hydrogène pur.L'invention révèle une approche holistique de la dissociation thermique de l'eau et de la séparation de l'hydrogène, où un profil de température est réalisé par le choix d'une géométrie spécifique, par le dimensionnement du dispositif, et par le positionnement de ses composants.La ou les sources de chaleur sont placées dans l'eau à l'intérieur d'une chambre de réaction, avec suffisamment de puissance pour chauffer l'eau dans leur proximité jusqu'à des températures où celle-ci se dissocie. Les parois de la chambre de réaction sont refroidies. Des membranes sélectives à l'oxygène sont placées près des sources de chaleur. Elles sont employées pour extraire l'oxygène et elles servent d'écran pour protéger les autres composants du rayonnement thermique direct venant des sources de chaleur. Des membranes sélectives à l'hydrogène sont placées dans les zones plus froides près des parois de la chambre de réaction.
1. Un dispositif pour la séparation thermique de l'eau en l'hydrogène et l'oxygène, comprenant une chambre de réaction fermée contenant de l'eau et, dans ladite chambre de réaction : un système de chauffage comprenant un ou plusieurs éléments de source(s) de chaleur, - une ou plusieurs membranes, essentiellement étanches aux gaz, pour passer sélectivement de l'oxygène, - une ou plusieurs membranes, essentiellement étanches aux gaz, pour passer sélectivement de l'hydrogène et un mécanisme pour passer de l'eau dans ladite chambre de réaction, caractérisé en ce que : - ladite (lesdites) source(s) de chaleur est (sont) placée(s) dans l'eau à l'intérieure de ladite chambre de réaction, - la distribution de température est prédéterminée, comprenant o des zones où la température est assez élevée afin que l'eau dans ces zones est au moins partiellement dissociée et qui sont assez grandes pour contenir lesdites membranes sélectives pour l'oxygène et o des zones de températures inférieures qui sont assez grandes pour contenir lesdites membranes sélectives pour l'hydrogène et où lesdites températures plus basses correspondent aux conditions de fonctionnement des matériaux des membranes, et elle est obtenue et contrôlée par la puissance du chauffage, par un refroidissement des parois de la chambre du réacteur, par le positionnement des membranes et par la (les) distances entre- 13 - la (les) source(s) de chaleurs et les parois de la chambre du réacteur, - lesdites membranes sélectives pour l'oxygène sont placées dans lesdites zones à températures élevées, -lesdites membranes sélectives pour l'hydrogène sont placées dans lesdites zones à températures inférieures. 2. Un dispositif selon la 1, caractérisée en ce que lesdites membranes sélectives pour l'oxygène sont disposées autour ladite (lesdites) source(s) de chaleur de sorte de réduire le flux de chaleur depuis la (les) source(s) de chaleur vers les zones en dehors des températures élevées et à former un écran protégeant les autres composants du rayonnement thermique direct venant de ladite (lesdites) source(s) de chaleur. 3. Un dispositif selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'une ou plusieurs couches de boucliers de rayonnement sont disposées dans la zone formée entre lesdites températures élevées et celle formée par lesdites températures inférieures de sorte de réduire le flux de chaleur et d'augmenter le gradient thermique, en laissant passer l'hydrogène. 4. Un dispositif selon une des 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le système de chauffage est constitué d'un ou de plusieurs 25 brûleurs à gaz poreux. 5. Un dispositif selon une des 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le système de chauffage est constitué d'un ou de plusieurs brûleurs à gaz turbulents.- 14 - 6. Un dispositif selon une des 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que le système de chauffage est constitué d'un ou plusieurs concentrateurs de rayonnement solaire. 7. Un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pression et la distribution de température sont maintenues stables en réglant la puissance de ladite (lesdites) source(s) de chaleur, la quantité d'eau injectée dans la chambre de réaction et le refroidissement des parois de celle-ci. 8. Un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les parois de la chambre de réaction, lesdites membranes sélectives pour l'oxygène, lesdites membranes sélectives pour l'hydrogène, les deux dites membranes ou n'importe quel autre composant dans la chambre de réaction peut contenir un ou plusieurs réactants ou catalyseurs favorisant la dissociation de l'eau en l'hydrogène et l'oxygène à des températures plus basses. 9. Un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'arrivée de l'eau est utilisée pour refroidir des composants thermosensibles du réacteur. 10. Un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que conjointement à un consommateur d'hydrogène, l'eau produite par ledit consommateur est recyclée dans le dispositif, dans le but d'optimiser son rendement énergétique.
C
C01
C01B
C01B 3
C01B 3/04,C01B 3/50
FR2897780
A1
UTILISATION DE LA PROTEINE A HOMEODOMAINE ENGRAILED COMME ANXIOLYTIQUE
20,070,831
La présente invention concerne l'utilisation de facteurs de transcription Engrailed pour augmenter le métabolisme dopaminergique, et notamment comme anxiolytiques. Les protéines Engrailed sont des facteurs de transcription de la classe des protéines à homéodomaine. Les mammifères possèdent deux gènes Engrailed : Engrailed-1 et Engrailed-2 ; -les deux protéines correspondantes qui ont une activité biologique similaire, seront collectivement désignées ci-après sous le terme général d'Engrailed (EN). Chez le nouveau né et chez l'adulte, EN est exprimé dans les neurones dopaminergiques (DA) de la substance noire (qui dégénèrent dans la maladie de Parkinson), dans les cellules des grains du cervelet et dans les noyaux dopaminergiques mésencéphaliques qui jouent un rôle important dans la régulation de l'humeur et la mise en place des comportements addictifs. Il a été montré (SIMON et al. J Neurosci. 21 (9):3126-34, 2001) que la perte de EN au cours du développement est suivie assez rapidement par la dégénérescence des neurones dopaminergiques, et que l'une des cibles transcriptionnelles de EN est l'alpha-synucléine, dont la liaison génétique avec certaines formes familiales de la maladie de Parkinson a été montrée (POLYMEROPOULOS et al., Science. 276, 2045-7, 1997), et qui constituerait un régulateur négatif de la transmission dopaminergique (ABELIOVICH et al., Neuron, 25, 239-52, 2000). L'ensemble de ces observations suggère fortement l'implication d'EN dans des pathologies neurodégénératives, et notamment dans des pathologies affectant les neurones dopaminergiques, telles que la maladie de Parkinson. Il a été proposé de réguler l'activité d'EN pour prévenir ces pathologies ou ralentir leur évolution. Ainsi, la Demande PCT WO 2004/104030 décrit des peptides modulateurs de l'activité d'Engrailed, et propose leur utilisation pour prévenir ou traiter des pathologies neurodégénératives. Les Inventeurs ont maintenant découvert qu'outre son activité sur la survie neuronale, EN possédait également une action directe sur le métabolisme dopaminergique. 2 Ils ont observé que l'administration d'Engrailed à des souris induisait chez celles-ci un effet anxiolytique, qui s'accompagnait d'une augmentation importante du rapport DOPAC/DA, ce qui traduit un accroissement du métabolisme de la dopamine, dans le striatum, ainsi que d'une hausse de la sérotonine corticale. La présente invention a en conséquence pour objet l'utilisation d'une protéine Engrailed pour l'obtention d'un médicament anxiolytique. Comme indiqué ci-dessus, on désigne ici par protéine Engrailed > une quelconque des protéines Engrailed-1 ou Engrailed-2 d'un vertébré. De préférence, on choisira une protéine Engrailed de l'espèce à laquelle appartient le sujet à traiter. Avantageusement, ledit médicament est une préparation injectable, de préférence par voie intra-veineuse. La présente invention sera mieux comprise à l'aide du complément de description qui va suivre, qui se réfère à des exemples illustrant les propriétés anxiolytiques d'Engrailed, et son effet sur le métabolisme dopaminergique. EXEMPLE 1 : Les effets d'une injection journalière d'EN2 à la dose de 3 ou 300 pg/kg sur le comportement des souris a été évalué comme suit . Sujets : Les expériences ont été effectuées sur des souris Swiss mâles, âgées de 6 mois. Préparation d'Engrailed-2 injectée : La protéine EN2 de poulet (Numéro d'accès UniProtKB: Q05917 ) est produite sous forme recombinante dans des bactéries E. coli BL21RP-CodonPlus (Stratagene) transformées avec le plasmide pGEXSEn2, qui résulte de l'insertion de la séquence codant pour la totalité d'EN2 dans un plasmide pGEX-6P (Amersham-GE Healthcare), en fusion traductionnelle avec la séquence codant pour la glutathion S-transférase (GST). La protéine exprimée est une protéine de fusion contenant la séquence de la glutathion S-transférase, suivie d'un site de clivage pour la protéase PreScissionl`" (protéase recombinante résultant de la fusion entre la GST et la protéase 3C du rhinovirus humain ; Amersham-GE Healthcare), et de la séquence complète d'EN2. Cette protéine de fusion est purifiée à partir d'un lysat des bactéries transformées, par chromatographie d'affinité sur colonne de glutathion (GSTrap, Amersham-GE Healthcare) ; la protéine EN2 est éluée de la colonne après clivage à l'aide de la protéase PreScissionT" Tests effectués Labyrinthe en Y : dans ce test, l'animal est placé dans un labyrinthe en forme d'Y. Chaque visite de l'une des branches du labyrinthe est notée, et le nombre total des visites dans l'une ou l'autre des branches, ainsi que leur succession d'une branche à l'autre sont enregistrés. Le pourcentage d'alternance entre les branches permet d'évaluer la mémoire de travail, le nombre total de visites des branches permet d'évaluer l'activité, et l'évolution de cette activité permet d'évaluer l'habituation à court et à long terme. Rotarod : on mesure le temps pendant lequel l'animal est capable de rester sur un cylindre en rotation, ce qui permet d'évaluer la coordination motrice et l'équilibre. Tail-pinch (pincement de la queue) : ce test permet de mesurer le seuil de douleur. Open-field : L'animal est placé dans une enceinte fortement éclairée, pour une séance de 30 minutes. La distance parcourue et le nombre de redressements permettent d'évaluer l'activité locomotrice et exploratoire ; l'évolution de cette activité entre la première et la seconde moitié du test permet d'évaluer la mémoire de type habituation. Enfin, la détermination du temps passé, et de la distance parcourue, au centre de l'enceinte (qui constitue un environnement anxiogène) permet d'évaluer le niveau d'anxiété. Le centre de l'open-field est défini comme un carré au centre de l'enceinte représentant 25% de la surface totale. Les variables index du comportement de type anxieux sont le pourcentage de temps passé et le pourcentage de distance parcourue au centre. Le caractère anxiogène du centre est indiqué par un comportement d'évitement vis-à-vis du centre, donc par des valeurs inférieures à 25% pour ces deux variables. Un effet de type anxiolytique d'un traitement se manifeste par une augmentation des pourcentages de temps passé et de distance parcourue au centre. Labyrinthe en croix surélevé : il s'agit d'un dispositif en forme de croix comportant 2 branches ouvertes et 2 branches fermées sur les cotés. L'animal est placé dans le labyrinthe pour une séance de 5 minutes. On mesure le nombre total d'entrées dans les 2 types de branches (activité exploratoire en environnement anxiogène), ainsi que le pourcentage d'entrées dans les branches ouvertes (les plus anxiogènes), et le temps passé dans ces branches. Dans la majorité des cas, la souris passe moins de 50% du temps et réalise moins de 50% des entrées dans les branches ouvertes, ce qui atteste du caractère anxiogène de celles-ci. Un comportement de type anxieux est donc considéré comme d'autant plus prononcé que les pourcentages de temps et d'entrées dans les branches ouvertes sont bas. L'effet de type anxiolytique d'un traitement se manifeste par une augmentation des pourcentages de temps et d'entrées dans les branches ouvertes. Mode opératoire Les injections ont été faites selon le protocole suivant : Vingt et un animaux ont été répartis au hasard en 4 groupes, qui ont reçu des injections de : NaCl 0,9% : groupe témoin (Sal) ; n= 10) ; EN2 3 pg/kg : groupe EN3 (n= 10) ; EN2 300 pg/kg : groupe EN300 (n= 10). Les injections sont réalisées par voie intraveineuse au niveau de la queue. Le calendrier des injections et des tests est le suivant . Jour 1 : t= 0 : Injection 1 t= 1h Labyrinthe en Y - Séance 1 Jour 2 : t= 0 : Injection 2 t= 1 h : Labyrinthe en Y - Séance 2 t= 1h40 ; Rotarod - Séance 1 5 Jour 3 : t= 0 : Injection 3 t= 1h : Labyrinthe en Y - Séance 3 t= 1h40 ; Rotarod - Séance 2 Jour 4 : t= 0 : Injection 4 t= 1h : Labyrinthe en Y - Séance 4 t= 1h40 ; Rotarod - Séance 3 t= 1h55 ; Tail-pinch - Séance 1 Jour 7 : t= 0 : Injection 5 t= 1 h : Open-Field t= 1h40 ; Rotarod - Séance 4 t= 1h55 ; Tail Pinch - Séance 2 Jour 8 : t= 0 : Injection 6 t= 1h : Labyrinthe en croix surélevé Résultats Activité locomotrice : On ne constate pas d'effet notable d'EN2 à 3 et 300 pg/kg. ni pour le labyrinthe, ni pour le rotarod, ni pour le test tail-pinch, ni en open-field. On ne peut donc pas conclure à la présence d'un effet d'En2 sur l'activité locomotrice et exploratoire dans les conditions expérimentales utilisées. Mémoire de type habituation : L'habituation à un environnement se manifeste par une activité exploratoire qui diminue quand cet environnement devient connu. Les variables index d'habituation sont les activités horizontale et verticale, mesurées sur la 2eme moitié d'une séance en open-field, et exprimées en pourcentage de l'activité sur la totalité de la séance. L'habituation est indiquée par des valeurs pour ces deux variables inférieures à 50%. Le pourcentage de distance au centre et de redressements à la 2ème moitié de la séance est significativement inférieur à 50% chez les trois groupes. En2 ne modifie pas significativement ces deux variables. On ne peut pas conclure à la présence d'un effet d'EN2 sur la mémoire de type habituation dans les conditions expérimentales utilisées. Activité anxiolytique : Open field Les résultats sont illustrés par la Figure 1, qui représente le pourcentage de temps passé au centre (A), et le pourcentage de distance parcourue au centre (B), pour les souris témoins (Sal ; D ), les souris ayant reçu une injection de 3 pg/kg (D), et les souris ayant reçu une injection de 300 pg/kg (•) d'EN2. Différence vs. 25% : ## p<0,01 ; ### p<0,001. Différence vs. groupe témoin (Sal) . * p<0,05 ; 15 ** p<0,01. On constate que, pour les 3 groupes d'animaux, les pourcentages de temps passé et de distance parcourue au centre sont inférieurs à 25%, ce qui montre un évitement du centre, indiquant le caractère anxiogène de celui-ci. 20 A la dose de 3pg/kg, EN2 n'a pas d'effet significatif sur le comportement des animaux ; en revanche, à la dose de 300 pg/kg, EN2 augmente de façon très significative (p<0,01) le pourcentage de temps passé et le pourcentage de distance parcourue au centre, ce qui montre un effet de type 25 anxiolytique. Labyrinthe en croix surélevé Les résultats sont illustrés par la Figure 2, qui représente le nombre total d'entrées dans les branches ouvertes ou fermées (A), le pourcentage de temps dans les 30 branches ouvertes (B) et le pourcentage d'entrées dans ces branches (C), pour les souris témoins (Sal ; D), les souris ayant reçu une injection de 3 pg/kg ( D ) d'EN2, et les souris ayant reçu une injection de 300 pg/kg ( ) d'EN2. Différence vs. 50% : ## p<0,01 ; ### p<0,001. Différence vs. groupe 35 témoin (Sal) : * p<0,05. Les trois groupes d'animaux présentent des pourcentages de temps et d'entrées dans les branches ouvertes 7 inférieurs à 50%, ce qui dénote le caractère anxiogène des branches ouvertes. A la dose de 3 pg/kg, EN2 n'a pas d'effet significatif sur le comportement des animaux. A la dose de 300 pg/kg, EN2 augmente le nombre d'entrées dans les branches, ouvertes ou fermées, ce qui suggère une augmentation du comportement exploratoire et/ou une diminution de l'anxiété, et augmente également significativement le pourcentage de temps passé dans les branches ouvertes. Les résultats de ces expériences indiquent qu'un traitement avec la protéine EN2 induit un effet de type anxiolytique. EXEMPLE 2 : EFFET D'ENGRAILED-2 SUR LES AMINES CEREBRALES. Le lendemain des essais décrits dans l'Exemple 1, les souris du groupe témoin et du groupe EN300 ont reçu une 7ème injection, respectivement de NaCl 0,9% et d'EN2 à la dose de 300 pg/kg. Une heure après l'injection, les animaux sont sacrifiés par décapitation. Les cerveaux sont rapidement prélevés et placés sur une platine réfrigérée (0-4 C). Les structures cérébrales (cortex, striatum, et hippocampe) sont disséquées, pesées et placées dans un tube Eppendorf à -30 C avant préparation des échantillons de chromatographie. Les tissus sont homogénéisés avec un potter en teflon dans 500 pl d'une solution d'acide perchlorique 0,1 N contenant 0,05% de métabisulfite de sodium. Les échantillons sont centrifugés (25000 x g, 30 min, 4 C). Les surnageants sont prélevés puis congelés avant le passage en chromatographie. La dopamine (DA) ainsi qu'un de ses métabolites, l'acide 3,4-dihydroxyphénylacétique (DOPAC), et la sérotonine, sont dosés dans ces surnageants par chromatographie en phase liquide couplée à la spectrométrie de masse (CPL-SM). Les composés sont séparés par chromatographie de partage en phase inverse, sur une colonne de silice greffée C18 ; l'élution est effectuée avec un mélange Méthanol/Eau : 15/85. La détection est effectuée à l'aide d'un spectromètre de masse LCQ (ThermoFinnigan). Il s'agit d'une trappe ionique équipée d'une source d'ionisation de type Electrospray fonctionnant en mode d'ionisation positif. Les résultats sont illustrés dans les Tableaux I, II, et III ci-dessous. TABLEAU 1 STRIATUM DA (ng/mg tissu) 5HT (ng/mg) DOPAC (ng/rng) DOPAC/DA Contrôle (10) Moy 15,42 Moy 1,42 Moy 6,36 Moy 0,41 ESM 1,45 ESM 0,29 ESM 0,54 ESM 0,03 Traitées (10) Moy 14,08 Moy 1,14 Moy 8,33 Moy 0,62 ESM 1,70 ESM 0,19 ESM 1,15 ESM 0,08 ns ns p < 0,1 p < 0,05 TABLEAU II CORTEX DA (ng/mg tissu) 5HT (ng/mg) DOPAC (ng/rng) DOPAC/DA Contrôle (10) Moy 1,11 Moy 2,42 Moy 5,89 Moy 5,57 ESM 0,05 ESM 0,21 ESM 0,22 ESM 0,35 Traitées (10) Moy 1,25 Moy 3,10 Moy 6,17 Moy 4,97 ESM 0,08 ESM 0,26 ESM 0,26 ESM 0,49 ns p < 0,1 ns ns TABLEAU III HIPPOCAMPE DA (ng/mg tissu) 5HT (ng/mg) DOPAC (ng/rng) DOPAC/DA Contrôle (10) Moy 0,12 Moy 0,28 Moy 0,51 Moy 3,74 ESM 0,01 ESM 0,06 ESM 0,06 ESM 0,30 Traitées (10) Moy 0,12 Moy 0,28 Moy 0,43 Moy 3,93 ESM 0,02 ESM 0,06 ESM 0,09 ESM 0,24 ns ns ns ns On observe une légère augmentation de la DOPAC et 15 une forte augmentation (50% p<0,05) du rapport DOPAC/DA dans le striatum, ainsi qu'une légère augmentation de la 5HT dans le cortex.10
La présente invention est relative à l'utilisation d'un facteur de transcription Engrailed pour l'obtention d'un médicament à visée anxiolytique.
1) Utilisation d'une protéine Engrailed pour l'obtention d'un médicament anxiolytique. 2) Utilisation selon la 1, 5 caractérisé en ce que ledit médicament est sous forme de préparation injectable.
A
A61
A61K,A61P
A61K 38,A61P 25
A61K 38/17,A61P 25/22
FR2898624
A1
SYSTEME DE FIXATION DE POTEAUX DEMONTABLES, POUR CLOTURES OU BARRIERES OU PANNEAUX, A JOINT PNEUMATIQUE.
20,070,921
-1- La présente invention concerne un dispositif de fixation de poteaux démontables. Les poteaux sont traditionnellement utilisés pour l'installation de clôtures, barrières ou panneaux. II est évident que la mise en place d'un quelconque système de fixation de clôtures, barrières ou panneaux, nécessite de durs labeurs dans le scellement des poteaux pour une tenue et une efficacité optimales. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. En effet, il comporte, selon une première caractéristique, un tube creux, de forme ronde ou carrée, équipé en son intérieur d'un joint pneumatique et en son bas de deux encoches d'une dimension égale à 20 % de la hauteur du tube choisi. Le tube creux est emboîté par sa partie basse dans un fourreau, élément nécessaire à son encrage au sol. Le poteau une fois positionné au sol dans l'emplacement prévu à cet effet, il convient tout simplement de gonfler le joint pneumatique à l'aide de la valve de pression située sur le haut du joint. Dès le gonflage du joint opéré, le bouchon de protection est emboîté sur la partie haute du tube, ceci permettant de protéger la valve de pression et le 20 joint pneumatique. Plus le joint pneumatique est gonflé, plus la pression est importante, le dispositif étant en conséquence plus performant pour une résistance optimale. Ce système de fixation peut être utilisé pour l'installation de clôtures, barrières ou panneaux. 25 Sa mise en place facile, son efficacité et son démontage rapide, sont les atouts principaux de ce dispositif. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure Pl représente en coupe le dispositif de l'invention. La figure P2 représente le dispositif en son ensemble. 30 En référence à ces dessins, le dispositif comporte un tube creux (Al), qui peut être de forme ronde ou carrée, équipé de deux encoches (A4) en son bas d'une dimension égale à 20 % de la hauteur du tube. Ce tube creux (Al) est équipé en son intérieur d'un joint pneumatique (A3) dont la valve de pression est située sur le haut. 35 Le tube - poteau (Al) est emboîté dans un fourreau (A5), qui permettra -2- sa mise en place dans l'emplacement prévu à cet effet dans le sol. Une fois le poteau positionné au sol, le joint pneumatique (A3) est gonflé à l'aide de la pompe de gonflage fournie (A7). L'opération terminée, le bouchon (A2) est inséré sur le haut du tube creux 5 (Al ), permettant ainsi la protection de la valve de pression et du joint pneumatique (A3). Le dispositif selon l'invention est destiné à la fixation de poteaux démontables pour clôtures, barrières ou panneaux
Dispositif pour la fixation de poteaux démontables pour clôtures, barrières ou panneaux.L'invention concerne un dispositif permettant de fixer des poteaux de manière très rapide et avec efficacité, la résistance du poteau étant caractérisée par le gonflage du joint pneumatique, l'autre atout étant le démontage facile desdits poteaux.Il est constitué d'un tube creux (A1), muni de deux encoches (A4) en son bas, dans lequel est introduit un joint pneumatique (A3) équipé d'une valve de pression en sa partie haute.Le tube creux (A1) est inséré dans un fourreau (A5) qui permettra son encrage au sol.Une fois le poteau positionné au sol, le joint pneumatique (A3) est gonflé à l'aide de la pompe de gonflage fournie (A7) pour rigidifier le dispositif.Dès le gonflage opéré, le haut du tube creux (A1) est recouvert de son bouchon (A2), protégeant ainsi la valve de pression et le joint pneumatique (A3).Le dispositif selon l'invention est destiné à la fixation de poteaux démontables pour clôtures, barrières ou panneaux.
1/ Dispositif pour fixer des poteaux démontables pour clôtures, barrières ou panneaux, caractérisé en ce qu'il comporte un tube creux (Al), de forme ronde ou carrée, muni de deux encoches (A4) en son bas d'une dimension égale à 20 % de la hauteur du tube, dans lequel est introduit un joint pneumatique (A3), équipé en son haut d'une valve de pression pour le gonflage. 2/ Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le tube creux (Al) est emboîté dans un fourreau (A5), ce qui permettra son encrage au sol dans l'emplacement réservé à cet effet. 3/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un bouchon (A2) à insérer sur le haut du tube creux (Al) une fois le gonflage du joint opéré, afin de protéger tant la valve de pression que le joint pneumatique.
E
E04
E04H
E04H 17
E04H 17/22,E04H 17/08
FR2891179
A1
OUTIL DE POCHE ET ELEMENT FONCTIONNEL POUR UN TEL OUTIL.
20,070,330
La présente invention concerne un outil de poche, plus particulièrement un couteau de poche ou une carte-outil en forme de plaquette, ainsi qu'un élément fonctionnel pour un tel outil de poche. L'outil de poche comporte un boîtier avec au moins une zone de réception et au moins deux éléments fonctionnels pouvant être déplacés hors d'une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception dans une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception. À partir des documents WO 01/39629 Al et CH 686 173 A5, on connaît différents modes de réalisation d'outils de poche sous forme de couteau de poche ou de carte-outil en forme de plaquette, qui comportent un boîtier contenant au moins une zone de réception et plusieurs éléments fonctionnels pouvant être amenés hors d'une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception dans une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception. Ces éléments fonctionnels sont formés, d'une part, par des outils tels que des ciseaux, un couteau, un tournevis ou éléments similaires et, d'autre part, par des objets d'usage courant, tels qu'un cure-dent, une pince à épiler ou une aiguille de nettoyage. La fonctionnalité de ces outils de poche connus a été étendue en intégrant dans le boîtier une mémoire vive RAM (Random Access Memory) ou une mémoire morte ROM (Read Only Memory) alimentées par batterie. Ces mémoires sont agencées de manière fixe dans le couteau de poche. Des programmes ou données peuvent être stockés dans ces mémoires en vue d'être activés. La mémoire de travail est également appelée mémoire volatile, car il faut qu'elle soit alimentée avec une tension correspondante pour ne pas perdre le contenu de la mémoire, même en cas de déconnexion de la tension d'alimentation. Du fait que la batterie nécessaire à cet effet est agencée dans le boîtier, il faut par conséquent agrandir l'ensemble de l'outil de poche ou, en gardant des dimensions extérieures relativement identiques, n'intégrer qu'un petit nombre d'éléments fonctionnels dans le boîtier. Dans la mesure où la mémoire est conçue sous forme de mémoire ROM, il est uniquement possible de lire des données stockées dans la mémoire, mais il n'est pas possible d'écrire des données dans la mémoire, de telle sorte que l'utilisateur peut uniquement exploiter les données et programmes prévus par le fabricant de l'outil de poche et, de ce fait, le champ d'utilisation de l'outil de poche est très limité. Par ailleurs, à partir du document WO 99/56918 Al, on connaît un outil multifonctionnel qui comporte au moins un dispositif de mesure, d'entrée et d'affichage pour au moins une grandeur physique, agencé dans ou sur l'outil. Le dispositif d'affichage peut être dans ce cas un afficheur à cristaux liquides, utilisé pour l'édition visuelle de grandeurs physiques. Le dispositif de mesure et d'affichage peut être alimenté en tension par l'intermédiaire d'une batterie et/ou d'une pile solaire. En outre, il est possible de prévoir dans ou contre l'outil une interface pour entrer des données dans le dispositif de mesure et d'affichage ou pour transmettre des données à partir de celui-ci. Pour convertir la valeur de mesure et/ou la valeur entrée en un signal électrique, il est possible de prévoir un convertisseur ou un microprocesseur destiné à convertir le signal électrique en une unité physique normalisée. Un tel outil multifonctionnel permet certes d'étendre la fonctionnalité d'un couteau de poche ou outil de poche, mais la diversité des fonctions de l'outil est exclusivement limitée au traitement des valeurs de mesure physiques enregistrables. En règle générale, des outils de poche connus à partir de l'état de la technique s'avèrent insuffisants pour le traitement des données numériques et leur édition sous une forme compréhensible par l'utilisateur, et il est donc nécessaire d'augmenter davantage la diversité des fonctions des outils de poche tout en maintenant pour un utilisateur de manière conventionnelle la diversité de fonctions habituelle procurée par des outils fonctionnels ou des composants, tels que des tournevis, couteaux, ciseaux ou des objets d'usage courant tels que des cure-dents, etc. Le but de la présente invention est d'élargir le champ d'utilisation d'un outil de poche sans influer de ce fait sur les dimensions de l'outil de poche lui-même. Un objectif partiel de la présente invention consiste à augmeter la diversité des fonctions et le champ d'application de l'outil de poche quant à la possibilité de traitement des données numériques tout en maintenant la fonctionnalité mécanique par la présence d'outils ou objets d'usage courant. Cet objectif de l'invention est atteint avec un outil de poche, plus particulièrement un couteau de poche ou une carte-outil en forme de plaquette, comportant un boîtier avec au moins une zone de réception et au moins deux éléments fonctionnels pouvant être déplacés hors d'une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception dans une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception, parmi lesquels un premier 2891179 4 élément fonctionnel est conçu sous forme d'outil, en particulier une paire de ciseaux, un couteau, ou sous forme d'objet d'usage courant, en particulier un cure-dent, une pince à épiler, une aiguille de nettoyage, un stylo. Conformément à l'invention, un des au moins deux éléments fonctionnels de l'outil de poche est pourvu d'un boîtier support et est muni d'une mémoire non volatile, dans laquelle on peut écrire et lire, ainsi que d'une interface, et dans cet outil de poche, entre le boîtier support du deuxième élément fonctionnel et le boîtier de l'outil de poche, est agencé au moins un dispositif de blocage, amovible en cas de besoin, et un guidage longitudinal ou un logement pivotant. Les avantages qui en résultent sont que le deuxième élément fonctionnel, conçu sous la forme d'un module électronique, peut, en vue de son utilisation, être déplacé hors de la zone de réception de l'outil de poche, ce qui donne une meilleure accessibilité, en particulier à l'interface. Dans la mémoire non volatile, on peut écrire et lire des données, telles que des données de texte ou des données sous forme d'images ou d'informations vocales et données similaires, et des programmes, tels que des programmes d'application et éléments similaires, sachant que, contrairement aux mémoires de travail volatiles connues dans lesquelles on peut également écrire et lire des données et programmes, la mémoire non volatile se caractérise par le fait que l'alimentation en énergie peut être supprimée et que le volume généralement nécessaire pour poser par exemple une batterie dans le boîtier peut être utilisé pour y loger une mémoire supplémentaire ou d'autres outils. De ce fait, il est possible d'augmenter considérablement la fonctionnalité de l'outil de poche, plus particulièrement la capacité de mémoire ou le domaine d'utilisation sous forme d'outil, sensiblement sans agrandir ses dimensions extérieures. L'agencement d'un dispositif de blocage, amovible en cas de besoin, entre l'élément fonctionnel et le boîtier est également avantageux, car grâce à celui-ci il est pratiquement exclu que l'élément fonctionnel puisse être amené accidentellement hors de sa position de stockage. Le guidage longitudinal ou le logement pivotant entre le boîtier support du deuxième élément fonctionnel et le boîtier de l'outil de poche permettent un mouvement impeccable du deuxième élément fonctionnel par rapport à sa zone de réception ou à un axe de palier agencé dans le boîtier. Le but de l'invention est également atteint avec un outil de poche, plus particulièrement un couteau de poche ou une carte-outil en forme de plaquette, comprenant un boîtier avec au moins une zone de réception et au moins deux éléments fonctionnels pouvant être déplacés hors d'une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception dans une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception, parmi lesquels un premier élément fonctionnel est conçu sous la forme d'un outil, en particulier une paire de ciseaux ou un couteau, ou sous la forme d'un objet d'usage courant, en particulier un cure-dent, une pince à épiler, une aiguille de nettoyage ou un stylo, et comportant un circuit de commande électronique et au moins un périphérique couplé avec ce dernier pour la transmission de signaux électriques, lequel est formé par un premier élément de mémoire numérique ou une interface de données. Conformément à l'invention, dans cet outil de poche, il est associé au circuit de commande un moyen de commande pour le traitement, en particulier la reproduction d'informations audiovisuelles numérisées, telles que des données électroniques audio, des images ou des données vidéo, stockées dans une mémoire. L'avantage qui en résulte réside notamment dans le fait qu'au moyen d'un circuit de commande, agencé dans l'outil de poche et conçu pour le traitement d'informations audiovisuelles numérisées, la diversité des fonctions d'un outil de poche peut être considérablement étendue et l'outil de poche offre de plus grandes possibilités d'utilisation à un utilisateur. Outre la fonctionnalité mécanique habituelle, un outil de poche de ce type offre à l'utilisateur aussi une fonctionnalité électronique pour le traitement mobile d'informations numériques, l'outil de poche étant portable et possédant de faibles dimensions. On obtient donc en particulier un dispositif de traitement de données audiovisuelles, qui permet, indépendamment du lieu, une reproduction et/ou un enregistrement d'informations audio, d'informations vidéo ou d'images. Pour un utilisateur, cela représente donc l'avantage qu'il n'est pas obligé dans chaque cas d'utiliser des appareils séparés pour le traitement des informations numériques et pour les opérations mécaniques. Des possibilités d'application avantageuses de l'outil de poche selon l'invention résident par exemple dans l'utilisation de celui-ci sous la forme d'un lecteur de données audiovisuelles, plus précisément d'un lecteur multimédias, notamment des lecteurs audio et/ou vidéo, sous la forme d'un dictaphone, d'une caméra numérique, d'un dispositif de navigation basé sur des informations numériques, telles que des données cartographiques stockées dans la mémoire. La présente invention concerne par ailleurs aussi l'une ou plusieurs des caractéristiques ci-après considérées isolément ou selon toute combinaison techniquement possible: - L'outil de poche peut être conçu de manière avantageuse avec des éléments fonctionnels modulaires, sachant que les différents éléments fonctionnels, qui sont, le cas échéant, détachables du boîtier de l'outil de poche, constituent des unités fonctionnelles contenant des composants électroniques et des circuits de commutation pour le circuit de commande et/ou au moins un périphérique. Il est donc possible d'ajouter ultérieurement d'autres éléments fonctionnels pour étendre ou modifier la diversité des fonctions audiovisuelles ou des fonctions techniques de commande de l'outil de poche et de remplacer, en cas de besoin, des éléments fonctionnels. - La mémoire ou le circuit de commande et/ou ledit au moins un périphérique sont agencés à l'intérieur du boîtier support fermé de toutes parts et le composant électronique fragile est donc protégé contre les influences extérieures, telles que l'humidité, la poussière, etc., et, d'autre part, le boîtier support présente une bonne stabilité mécanique et est insensible aux sollicitations de pression. L'interface constitue l'élément de liaison entre la mémoire et un système informatique externe. - Le deuxième élément fonctionnel ne présente qu'une partie de la longueur du boîtier de l'outil de poche. - Le deuxième élément fonctionnel est extractible par pivotement ou par coulissement. - Le deuxième élément fonctionnel peut être séparé du boîtier de l'outil de poche. - Le logement pivotant est muni d'un dispositif de couplage qui comporte deux éléments de couplage, qui peuvent être amenés en prise l'un avec l'autre et sont détachables l'un de l'autre, le boîtier support étant muni du premier élément de couplage dans l'une de ses zones d'extrémité frontales et le boîtier de l'outil étant muni du second élément de couplage dans l'une de ses zones d'extrémité frontales. Ainsi, lorsque le deuxième élément fonctionnel formant le module électronique est complètement séparé du boîtier de l'outil de poche dans sa position d'utilisation, il peut être utilisé indépendamment de celuici. Précisément les mesures de sécurité croissantes dans les transports aériens interdisent au passager l'utilisation en cabine d'un outil de poche, en particulier avec une lame de couteau ou des ciseaux. Étant donné que maintenant le module électronique peut être désolidarisé en cas de besoin du boîtier par l'intermédiaire du dispositif de couplage dans le logement pivotant, le boîtier avec les outils peut être rangé dans les bagages, alors que le module électronique peut être emporté par l'utilisateur dans la cabine. - Le second élément de couplage est formé par un axe de palier, en particulier une goupille d'assemblage, agencé immobile en mouvement dans le boîtier de l'outil de poche et s'étendant perpendiculairement aux parois latérales larges du boîtier support. Grâce au fait que maintenant l'axe de palier, de toute façon présent dans le boîtier, forme le second 2891179 9 élément de couplage, aucun élément supplémentaire, qui entraînerait à nouveau un agrandissement des dimensions extérieures de l'outil de poche, n'est nécessaire à l'intérieur du boîtier. - Le second élément de couplage est formé par un adaptateur monté pivotant sur l'axe de palier agencé immobile en mouvement dans le boîtier de l'outil de poche et s'étendant perpendiculairement aux parois latérales larges du boîtier support. - Le boîtier support comporte respectivement au moins un élément à enficher ou à encliqueter ou un élément à déclic, et le deuxième élément fonctionnel est assemblé, de manière amovible en cas de besoin, avec l'adaptateur par l'intermédiaire d'un assemblage à enficher ou à encliqueter ou à déclic. Grâce au fait que le second élément de couplage est formé par un adaptateur monté pivotant sur un axe de palier dans le boîtier, le montage du module électronique sur l'adaptateur et le démontage de celui- ci peuvent être effectués de manière particulièrement simple. - Les parois latérales et/ou cloisons, de toute façon présentes dans la structure de base de l'outil de poche, font fonction de guidage longitudinal pour le boîtier support du module électronique. - Le guidage longitudinal est formé par la zone de réception et est délimité au moins par zones par au moins deux parois latérales et/ou cloisons disposées à distance les unes des autres, les parois latérales et/ou cloisons étant munies de surfaces de guidage parallèles, orientées l'une vers l'autre et disposées parallèlement aux parois latérales larges et étroites du boîtier support. Lorsque le guidage longitudinal est parallèle à l'axe longitudinal de l'outil de poche, le module électronique peut, dans ce cas, être introduit dans la zone de réception, dans une direction parallèle à l'axe longitudinal de l'outil de poche et avec l'interface à l'avant, orientée vers la zone de réception, ou être retiré hors de la zone de réception dans une direction opposée. La zone de réception est réalisée entre deux parois latérales face à face ou entre une paroi latérale et une cloison d'un couteau de poche ou entre deux cloisons disposées l'une à côté de l'autre et retenant à distance l'une de l'autre la plaquette de base et la plaquette de recouvrement d'une carte-outil. - Le dispositif de blocage est agencé dans le sens longitudinal du guidage longitudinal. - Le dispositif de blocage ne représente qu'une 15 partie de la longueur du guidage longitudinal. - Le dispositif de blocage est agencé au moins dans une des zones d'extrémité face à face du guidage longitudinal. - Le dispositif de blocage est formé par des éléments à enficher, à encliqueter ou des éléments à déclic ou éléments de friction, agencés contre le boîtier support et dans le boîtier de l'outil de poche, propres à être amenés en prise l'un avec l'autre et conçus, le cas échéant, de manière complémentaire. - Le dispositif de blocage est réalisé contre les éléments de couplage du dispositif de couplage et les éléments de couplage sont munis chacun d'éléments à enficher, à encliqueter ou éléments à déclic ou éléments de friction, conçus de manière complémentaire. - Le deuxième élément fonctionnel peut être bloqué par emboîtement ou par friction au moins dans sa position de stockage à l'intérieur de la zone de réception par l'intermédiaire du dispositif de blocage. Puisque le module électronique peut être bloqué dans sa position de stockage à l'intérieur de la zone de réception par l'intermédiaire du dispositif de blocage, une fixation résistante aux vibrations est garantie. Dans un premier mode de réalisation, le dispositif de blocage est formé par des éléments à enficher ou à encliqueter ou des éléments à déclic ou éléments de friction, qui sont aptes à entrer en prise les uns avec les autres. Selon le mode de réalisation de l'outil de poche sous forme de couteau de poche, les éléments à enficher ou à encliqueter ou les éléments à déclic ou les éléments de friction sont agencés dans le boîtier sur au moins une des surfaces latérales face à face de deux parois latérales et/ou cloisons adjacentes et sur le boîtier support sur au moins une des parois latérales larges et/ou étroites. Selon le mode de réalisation de l'outil de poche sous forme de carte-outil, les éléments à enficher ou à encliqueter ou les éléments à déclic ou les éléments de friction sont agencés dans le boîtier sur au moins une des surfaces latérales intérieures face à face de la plaquette de base ou de la plaquette de recouvrement et/ou sur au moins une des cloisons adjacentes l'une à l'autre et sur le boîtier support sur au moins une des parois latérales larges et/ou étroites. - Dans un mode de réalisation préféré de l'outil de poche, le boîtier support du module électronique est monté pivotant autour d'un axe perpendiculaire aux deux parois latérales larges, sur l'axe de palier agencé dans le boîtier, de telle sorte que la largeur mesurée entre les parois latérales larges parallèles du boîtier support est déterminante pour la largeur totale de l'outil de poche et la hauteur du boîtier support du module électronique correspond sensiblement à la hauteur totale standardisée de l'outil de poche. Il convient cependant de remarquer dans ce cas que la largeur du boîtier support du module électronique correspond seulement à pratiquement la moitié de la hauteur et en particulier est égale entre 5 mm et 9 mm, par exemple 7,5 mm. Il est ainsi possible de manipuler et d'actionner chacun des outils et le module électronique de manière particulièrement ergonomique et confortable pour la main. En outre, le fait que les goupilles d'assemblage, utilisées de toute façon pour l'assemblage des différentes parois latérales et, le cas échéant, des cloisons du boîtier, soient utilisées pour former les axes de palier pour les outils et le module électronique, permet de simplifier nettement la totalité du montage de l'outil de poche. - Le premier élément de couplage comporte un bras d'arrêt et un élément de palier, le bras d'arrêt étant monté avec son extrémité flexible, en porte-à-faux sur la première zone d'extrémité frontale du boîtier support, contre le second élément de couplage, et l'élément de palier étant guidé au niveau du second élément de couplage par l'intermédiaire d'un coussinet sensiblement en forme de semi-coquille, agencé coaxialement par rapport au second élément de couplage. Grâce à cette disposition de l'invention, il est possible, en appliquant uniquement une faible force, d'une part, de démonter le module électronique du deuxième élément fonctionnel et, d'autre part, de monter le module électronique contre le deuxième élément fonctionnel et de faire en sorte que le premier élément de couplage se bloque automatiquement contre une surface d'appui du second élément de couplage. De manière avantageuse, la force de ressort dans le bras d'arrêt est optimisée par rapport à la force appliquée. - Le premier élément de couplage comporte un bras d'arrêt et un élément de palier, le bras d'arrêt étant monté avec son extrémité flexible, en porte-à-faux sur la première zone d'extrémité frontale du boîtier support, contre le second élément de couplage et l'élément de palier étant guidé par l'intermédiaire d'un coussinet sensiblement en forme de semi-coquille, agencé coaxialement par rapport au second élément de couplage. Grâce à cette disposition de l'invention, une désolidarisation involontaire par pivotement du module électronique hors de sa position de stockage pendant le transport de l'outil de poche est largement exclu et la force de ressort dans le bras d'arrêt du premier élément de couplage et, par conséquent, la force appliquée pour le couplage et le découplage entre le module électronique et le boîtier sont maintenues à un faible niveau, étant donné que, dans la position de stockage du module électronique, une force de retenue constante entre les éléments de couplage en appui réciproque est réglée par l'intermédiaire du bras de serrage bloqué contre l'axe de palier. Cette force de retenue est à nouveau relâchée uniquement lorsque l'axe de palier est soulevé hors de la dépression dans le bras de serrage et est déplacé au-dessus du nez de blocage jusque vers la glissière en arc de cercle, dont le rayon correspond au rayon de pivotement du boîtier support du module électronique. - Des zones partielles du boîtier de l'outil de poche, en particulier d'un corps de réception ou la plaquette de base et la plaquette de recouvrement, ainsi que leurs cloisons forment un capuchon de fermeture immobile en mouvement, associé à l'interface ou à la seconde zone d'extrémité frontale du deuxième élément fonctionnel. Ainsi, pendant le transport de l'outil de poche, le capuchon de fermeture permet de maintenir l'interface du module électronique protégée contre les influences nocives de l'environnement, telles que les saletés, les projections d'eau, etc. ou contre les sollicitations mécaniques. Dans un mode de réalisation préféré, le capuchon de fermeture est conçu mobile axialement dans la direction de l'axe longitudinal de l'outil de poche entre une position d'ouverture et une position de fermeture ou est conçu pivotant par rapport au boîtier. Le capuchon de fermeture pivotant comporte une deuxième partie de paroi d'extrémité avec une surface d'appui pour une première paroi latérale étroite de l'interface, par l'intermédiaire de laquelle, sous l'effet d'un mouvement de déplacement du capuchon de fermeture hors de la position de fermeture dans la position d'ouverture, le module électronique peut pivoter simultanément hors de sa position de stockage dans une position de prise définie. Il est donc possible de supprimer des éléments de préhension supplémentaires contre le module électronique. Une désolidarisation involontaire par pivotement du capuchon de fermeture et donc du module électronique est empêchée de manière fiable par l'intermédiaire d'un dispositif de blocage entre le capuchon de fermeture et le boîtier. Dans un autre mode de réalisation, le capuchon de fermeture peut être formé par une zone partielle du boîtier de l'outil de poche, moyennant quoi le nombre d'éléments de construction individuels est réduit et l'outil de poche obtient une forme plus compacte. - La mémoire peut être formée par une carte mémoire Flash ou par un composant RFID, qui stockent de manière non volatile les données et/ou les programmes. Ces mémoires non volatiles, dans lesquelles on peut réécrire, utilisent la technologie des semi-conducteurs et travaillent de manière fiable. - L'échange de données entre la mémoire ou le circuit de commande et un dispositif de traitement des données, tel qu'un ordinateur, ou un périphérique, tel qu'une imprimante, un scanner et éléments similaire, est un échange de données par contact. À cet effet est utilisée la fiche de connexion USB standardisée, connue à partir de l'état de la technique, ou la fiche de connexion FireWireTM ou des ports de connexion correspondants, qui se caractérisent par leur grande vitesse de transmission des données. Pour la transmission sans fil des données et signaux, on utilise avantageusement une interface. De telles interfaces standardisées ou normalisées sont connues sur le marché sous la dénomination d'interfaces BluetoothTM ou d'interfaces WLAN (Wireless Local Area Network). - Les informations audiovisuelles numérisées sont stockées dans un premier élément de mémoire ou sur un support de données externe, raccordé à l'interface de données. L'utilisation d'un périphérique formé par un élément de mémoire s'est avérée avantageuse, étant donné que l'élément de mémoire peut être intégré dans le module électronique et le module électronique avec l'élément de mémoire peut toujours et indépendamment du lieu être transporté et utilisé dans le boîtier de l'outil de poche. L'utilisation d'un périphérique formé par une interface de données est avantageuse en raison de la possibilité de raccordement du circuit de commande à des mémoires de masse stationnaires et aux dimensions relatives par rapport à l'outil de poche. - Le circuit de commande est formé par une structure d'ordinateur, qui comporte au moins un processeur, un système d'entrée et/ou de sortie et un bus système. Grâce à cette disposition de l'invention, on peut utiliser de manière judicieuse une structure d'ordinateur connue à partir de l'état de la technique, qui peut être agencée de manière compacte dans l'outil de poche et dont les fonctions de commande peuvent être déterminées de manière très flexible et adaptative par des moyens de commande. - Le moyen de commande est formé par une logique de commande propre à être stockée sous forme de logiciel dans une mémoire de travail du processeur. Cette logique de commande sous forme de logiciel permet une libre programmation des processus de commande du circuit de commande et peut être étendue ou remplacée ou mise à jour de manière simple pour modifier les processus de commande du logiciel, la structure matérielle pouvant rester sans modification dans l'outil de poche. - Le circuit de commande peut être stocké dans un autre élément de mémoire avec une mémoire morte non volatile, en particulier une mémoire ROM, ou selon laquelle il est possible d'affecter au circuit de commande dans le premier élément de mémoire un espace mémoire fixe, dans lequel la logique de commande est implantée sous la forme d'un programme initial, de préférence non modifiable, en particulier ce que l'on appelle un microprogramme (Firmware). Les fonctions de commande du circuit de commande ne sont donc pas modifiables directement par un utilisateur et une manipulation non autorisée de la logique de commande par l'utilisateur - et donc le risque d'erreurs de fonctionnement dans le circuit de commande est empêchée. Toutefois, le cas échéant, l'effacement de l'élément de mémoire et l'enregistrement d'une nouvelle logique decommande par une mise à jour logicielle du côté du fabricant ou par une personne du service après-vente ou par un utilisateur lui-même sont possibles par l'intermédiaire de mesures supplémentaires, telles que le chargement d'un logiciel de mise à jour activé sur un ordinateur externe relié en communication avec le circuit de commande. - Les informations audiovisuelles numérisées sont stockées dans la mémoire sous forme codée ou comprimée, par exemple sous forme de fichier MPEG Layer 3 (Movie Pictures Experts Group) ou de fichier WMA (Windows Media Audio). - La logique de commande du circuit de commande comprend une routine de codage et/ou de décodage pour le traitement des informations audiovisuelles numérisées, en particulier des fichiers MP3 ou WMA. Grâce à cette disposition de l'invention, il est possible de manière avantageuse d'économiser l'espace mémoire dans l'élément de mémoire et des informations audiovisuelles peuvent être stockées dans l'élément de mémoire avec un temps de lecture nettement plus long que sous forme non comprimée. Par ailleurs, les formats établis dans l'état de la technique, tels que les formats MP3 ou WMA, peuvent pour la première fois être lus et traités par le circuit de commande dans un outil de poche. - Les périphériques et le circuit de commande sont reliés par l'intermédiaire d'un bus de signaux et/ou de données agencé dans le boîtier de l'outil de poche. Grâce à un bus de signaux et/ou de données, il est possible d'effectuer une transmission d'énergie et/ou de données entre des périphériques, agencés dans différentes positions et dans différents éléments fonctionnels de l'outil de poche, et/ou le circuit de commande. - Le bus de signaux et/ou de données comporte au moins une interface de bus avec un premier élément de contact disposé sur le boîtier de l'outil de poche et avec un autre élément de contact disposé sur le boîtier support de l'élément fonctionnel et agencé correspondant au premier élément de contact dans la position de stockage dans le boîtier d'e l'outil de poche. Ainsi, malgré la construction modulaire entre différents éléments fonctionnels indépendants les uns des autres par leur conception, il est possible d'échanger des signaux entre ces éléments fonctionnels dans leur position de service et dans leur position de stockage dans le boîtier de l'outil de poche. - Des conducteurs électriques du bus de signaux et/ou de données sont disposés dans les parois latérales et cloisons, des plaquettes de recouvrement ou la plaquette de base du boîtier de l'outil de poche et des éléments de contact du bus de signaux et/ou de données, reliés aux conducteurs, sont disposés de manière librement accessible ou de manière dégagée dans le boîtier de l'outil de poche dans les zones de réception. - Les boulons rivés généralement prévus dans l'outil de poche pour la réalisation du boîtier sont utilisables en même temps comme éléments de transmission des signaux, de telle sorte que des conducteurs propres au bus de signaux et/ou de données ne sont pas nécessaires ou seulement en nombre restreint. - Par l'intermédiaire d'une interface d'entrée et/ou de sortie, les signaux transcodés et émis par le circuit de commande peuvent être édités sous une forme compréhensible et propre à être traitée par des terminaux connus à partir de l'état de la technique, tels que des 10 dispositifs de reproduction audio et/ou vidéo, en particulier des haut-parleurs externes ou des écrans ou projecteurs d'images. Par ailleurs, il est aussi possible, le cas échéant, de transmettre des signaux d'entrée analogiques d'un dispositif d'enregistrement, tel qu'un microphone ou une caméra vidéo ou photo, par l'intermédiaire de l'interface d'entrée et/ou de sortie vers le circuit de commande, qui convertit le signal d'entrée en un enregistrement logique numérique et le stocke dans la mémoire. Il est possible d'associer à l'interface d'entrée et/ou de sortie des amplificateurs de signaux supplémentaires, des convertisseurs analogique-numérique ou numérique-analogique, etc. - Au moyen de dispositifs d'entrée et/ou de sortie acoustiques et/ou visuels, des informations audiovisuelles peuvent être éditées par l'intermédiaire de l'outil de poche dans une forme au contenu compréhensible par un utilisateur. À titre d'exemple, par l'intermédiaire des dispositifs d'entrée et/ou de sortie intégrés dans l'outil de poche, des informations audiovisuelles peuvent être éditées ou enregistrées sous forme graphique et/ou acoustique, puis stockées sous forme numérique dans l'élément de mémoire. En outre, les dispositifs d'entrée et/ou de sortie peuvent faire fonction d'affichage d'état pour différents paramètres ou modes de traitement du circuit de commande. - L'un des périphériques est formé par un dispositif de commande avec un ou plusieurs éléments d'entrée pour régler les paramètres de service et les états de service du circuit de commande. - Ledit au moins un élément d'entrée est formé par un contact de commande, tel qu'une touche ou un curseur, couplé électriquement au circuit de commande, ou l'élément d'entrée est formé par un bouton de réglage à action progressive, tel qu'un potentiomètre. - Au dispositif de commande est associée une surface de commande, telle qu'une commande de menus visualisée sur l'afficheur, dans laquelle on peut naviguer par l'intermédiaire des éléments d'entrée. - L'un des périphériques (121) est formé par un dispositif de positionnement électrique, en particulier un écran tactile, qui intègre dans une unité commune l'afficheur et le dispositif de commande Dans les variantes de réalisation de l'outil de poche énoncée ci avant, le paramétrage du circuit de commande peut être effectué selon une méthode facile pour l'utilisateur par l'intermédiaire d'un dispositif de commande muni d'éléments d'entrée. Une commande particulièrement intuitive et conviviale peut être effectuée au moyen d'une surface de commande associée au dispositif de commande et on peut, le cas échéant, grâce à un dispositif de positionnement électronique, plus particulièrement un écran tactile, réaliser une structure particulièrement compacte et ne nécessitant que quelques composants pour le circuit de commande, l'afficheur et le dispositif de commande. - Les fonctions du circuit de commande peuvent être activées et réglées de manière simple lorsque l'interface de données et/ou les éléments d'entrée du dispositif de commande et/ou les ports de connexion de l'interface d'entrée et/ou de sortie sont disposés et accessibles au niveau de l'une des parois latérales larges et/ou de l'une des parois latérales étroites du boîtier support du deuxième élément fonctionnel, ou la zone de visualisation, visible de l'extérieur et dégagée, de l'afficheur est disposée sur l'une des parois latérales larges du boîtier support, ou encore l'afficheur et/ou ledit au moins un élément d'entrée sont disposés dans ou contre le boîtier de l'outil de poche, en particulier au-dessus, à l'intérieur ou en dessous de la plaquette de recouvrement ou de la plaquette de base. - Le dispositif d'alimentation en énergie est formé par un accumulateur d'énergie autarcique. Ainsi, l'outil de poche dispose d'une mobilité non limitée et le circuit de commande peut être exploité sensiblement indépendamment du lieu. On peut utiliser dans ce cas en particulier des accumulateurs d'énergie chimico- électriques, en particulier des batteries rechargeables, telles que des accumulateurs à ions lithium ou des accumulateurs lithium polymère ou des batteries non réutilisables. - Le dispositif d'alimentation en énergie est formé par des conducteurs électriques. Ainsi, l'outil de poche ne nécessite pas son propre accumulateur d'énergie, étant donné que l'énergie peut être acheminée par l'intermédiaire des conducteurs électriques vers le circuit de commande et vers les périphériques ou un accumulateur d'énergie agencé dans l'outil de poche peut être rechargé par l'intermédiaire des conducteurs électriques. - Le circuit de commande et/ou ledit au moins un 5 périphérique sont intégrés dans le boîtier de l'outil de poche. Plusieurs périphériques sont agencés dans le deuxième élément fonctionnel et/ou dans un élément fonctionnel supplémentaire. - La mémoire, plus particulièrement l'élément de mémoire, est formée par une carte mémoire Flash ou par un composant RFID (Radio Frequency Identification Device). - L'interface de données est formée par une interface l'interface qui est soit munie de contacts électriques pour l'écriture de données dans la mémoire et pour la lecture des données hors de la mémoire, soit formée par une fiche USB ou un port USB ou par une fiche FireWireTM ou un port FireWireTM, soit formée par un émetteur et/ou récepteur destiné à la transmission sans fil des données ou signaux, soit formée par une interface infrarouge, soit encore formée par une interface radio. Le but de l'invention est également atteint par un élément fonctionnel, plus particulièrement un outil tel qu'une paire de ciseaux, un couteau, ou un objet d'usage courant, tel qu'un cure-dent, une pince à épiler, une aiguille de nettoyage, un stylo ou un module électronique pour un outil de poche modulaire, en particulier un couteau de poche ou une carte-outil en forme de plaquette, avec un boîtier support, de préférence allongé, qui comporte un premier élément de couplage destiné à être couplé de manière amovible à un second élément de couplage d'un outil de poche. Conformément à l'invention, le premier élément de couplage comporte un élément de palier avec des surfaces d'appui pour recevoir le second élément de couplage sur l'outil de poche, en particulier un boulon rivé, et pour former un logement pivotant, le premier élément de couplage comportant un élément d'arrêt, en particulier un bras d'arrêt destiné à maintenir de manière amovible l'autre élément de couplage dans l'élément de palier. L'avantage de cet élément fonctionnel réside dans le fait que le premier élément de couplage de l'élément fonctionnel, qui est destiné à être relié à l'autre élément de couplage de l'outil de poche, comporte en même temps l'élément de palier et un emplacement pour un logement pivotant. Grâce au premier élément de couplage, on obtient donc des moyens de conception simple pour le pivotement de l'élément fonctionnel hors d'une zone de réception dans le boîtier d'un outil de poche, puis l'élément fonctionnel dans la position extraite par pivotement peut être désolidarisé du boîtier de l'outil de poche. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après d'exemples de réalisation représentés sur les dessins Dans ces dessins, les figures 1 et 2 sont des vues en perspective du couteau de poche selon l'invention avec un module électronique monté dans la position de stockage à l'intérieur de la zone de réception; les figures 3 et 4 sont des vues en perspective du couteau de poche selon les figures 1 et 2 avec les outils extraits par pivotement et le module électronique extrait par pivotement dans sa position d'utilisation; la figure 5 est une vue de côté du couteau de poche selon la figure 4; la figure 6 est une vue de côté du couteau de poche selon la figure 2; la figure 7 est une coupe le long des lignes VII-VII sur la figure 6; la figure 8 est une vue en perspective du couteau de poche avec le module électronique situé dans une position de prise; la figure 9 est une vue de côté du couteau de poche selon la figure 8; la figure 10 est un agrandissement d'un détail du couteau de poche de la figure 9 avec le logement pivotant agencé entre le boîtier support du module électronique et le boîtier du couteau de poche, ainsi que le dispositif de couplage de celui-ci avec un premier mode de réalisation des éléments de couplage; la figure 11 est une vue en perspective d'un capuchon de fermeture destiné à protéger l'interface du module électronique pivoté complètement dans la position de stockage; la figure 12 est une vue de côté et une représentation simplifiée d'un autre mode de réalisation d'un élément de couplage du dispositif de couplage du logement pivotant; la figure 12a est une vue de côté d'une partie du couteau de poche avec un autre mode de réalisation d'un logement pivotant et d'une zone partielle du module électronique non détachable du boîtier; la figure 13 est une vue en perspective du couteau de poche avec le module électronique désolidarisé, plus précisément complètement séparé de son boîtier; la figure 14 est une vue de côté du couteau de poche et du module électronique dans une position prédéfinie avant le découplage de ce dernier avec le deuxième élément de couplage du boîtier; la figure 15 est une vue de côté d'une partie du couteau de poche et du module électronique dans une position prédéfinie avant le découplage de ce dernier avec le deuxième élément de couplage du boîtier; la figure 16 est une vue en élévation et une représentation très simplifiée de la carte-outil en forme de plaquette; la figure 17 est une vue selon les lignes XVII-XVII et selon une représentation très simplifiée de la carte-outil selon la figure 16; la figure 18 est une coupe longitudinale et une représentation très simplifiée d'une autre variante de réalisation possible d'un dispositif de blocage entre le boîtier support du module électronique et le boîtier de la carte-outil; la figure 19 est une vue en perspective d'une autre variante de réalisation du couteau de poche avec un module électronique comportant un circuit de commande et des périphériques; la figure 20 est une vue de côté du module 25 électronique selon la figure 19; la figure 21 est une vue de devant du module électronique selon la figure 19; la figure 22 représente un schéma fonctionnel du circuit de commande avec différents périphériques 30 raccordés à celui-ci; la figure 23 est une vue en perspective d'une autre variante de réalisation du couteau de poche avec des composants électroniques intégrés dans le boîtier; la figure 24 est une vue en perspective d'une autre variante de réalisation du couteau de poche avec un module électronique détachable du boîtier et des composants électroniques agencés dans le boîtier du couteau de poche; la figure 25 est une vue en élévation d'une variante de réalisation possible du couteau de poche avec 5 un module électronique en forme de plaquette; la figure 26 est une vue en perspective d'une autre variante de réalisation du couteau de poche avec une unité de commande externe pour le circuit de commande et un support de données externe. La figure 27 est une vue en perspective d'une autre variante de réalisation du couteau de poche avec plusieurs modules électroniques avec des équipements différents; La figure 28 est une vue en perspective d'une autre variante de réalisation du couteau de poche avec des dispositifs d'entrée et/ou de sortie prévus contre la plaquette de recouvrement; La figure 29 est une vue en perspective d'une variante de réalisation possible d'une carte-outil 20 comprenant le module électronique. Pour commencer, il convient de remarquer que dans les modes de réalisation décrits différemment, les mêmes pièces sont désignées par les mêmes repères ou les mêmes désignations de composants, sachant que les faits divulgués dans l'ensemble de la description peuvent être transmises conformément à leur sens aux mêmes pièces avec les mêmes repères et les mêmes désignations. De même, les indications de position choisies dans la description, telles qu'en haut, en bas, sur le côté, etc., se réfèrent à la figure décrite directement et représentée et en cas de variation de position, il convient de les transposer conformément au sens de la nouvelle position. Par ailleurs, des caractéristiques individuelles ou des combinaisons de caractéristiques issues des exemples de réalisation différents représentés et décrits constituent en soi des solutions indépendantes, inventives ou selon l'invention. Sur les figures 1 à 15, décrites conjointement, est représentée sur différentes vues une première variante de réalisation de l'outil de poche selon l'invention. Selon ce mode de réalisation, l'outil de poche est conçu en forme de couteau de poche 1, qui comporte un boîtier 2 qui possède une largeur 3 et une longueur 4 mesurée à angle droit par rapport à celle-ci. Le boîtier 2 comporte un corps de réception 5, en métal par exemple, muni de deux parois latérales 6 extérieures face à face, à savoir des platines extérieures, et deux plaquettes de recouvrement 8 fixées contre les surfaces extérieures 7, détournées l'une de l'autre, des parois latérales 6. Ces plaquettes de recouvrement 8 sont réalisées par exemple en matière plastique opaque ou transparente. Dans l'exemple de réalisation représenté, une cloison 9, à savoir une platine centrale, est agencée entre les parois latérales 6 extérieures, et entre les deux parois latérales 6 et la cloison 9 sont agencées deux zones de réception 10 en forme de compartiment, séparées l'une de l'autre au moins partiellement par la platine centrale et destinées à recevoir différents éléments fonctionnels 11. Les deux zones de réception 10 sont délimitées chacune au moins partiellement par la paroi latérale 6 et la cloison 9 et sont agencées en étant séparées l'une de l'autre au moins partiellement dans plusieurs plans juxtaposés et sont parallèles aux surfaces latérales 7 de la paroi latérale extérieure 6 et s'étendent entre des zones d'extrémité frontales 12, 13 opposées du couteau de poche 1. Comme il est visible sur les figures, chaque zone de réception 10 peut recevoir de préférence deux éléments fonctionnels 11. Bien que cela ne soit pas représenté explicitement, les plaquettes de recouvrement 8 comportent des forures, qui sont ménagées en creux dans leur face intérieure, orientée chacune vers la face latérale 7, et qui sont destinées à recevoir les extrémités frontales des axes de palier 14a à 15b, en particulier des boulons rivés, visibles par exemple sur les figures 6 et 9. Les plaquettes de recouvrement 8 sont fixées par ajustement sans jeu contre les parois latérales extérieures 6 du couteau de poche 1. Les différentes parois latérales 6 et cloisons 9, ainsi que les éléments fonctionnels 11 agencés entre celles-ci sont assemblés les uns aux autres par l'intermédiaire des axes de palier 14a à 15b à introduire dans les forures. Les éléments fonctionnels 11 sont montés pivotants sur les axes de palier 14a à 15b ou boulons rivés. De préférence, dans les zones d'extrémité 12, 13 opposées du couteau de poche 1 sont agencés respectivement deux axes de palier 14a, b et 15a, b superposés et perpendiculaires aux surfaces latérales 7. Des axes médians des axes de palier 14a, 14b, 15a, 15b superposés du boîtier 2 coïncident avec ceux-ci ou sont alignés sur ceux-ci. Le boîtier 2 comporte les axes de palier 14a, 14b, 15a, 15b. L'un de ces éléments fonctionnels 11 est conçu sous forme de module électronique 19, qui est monté pivotant sur le premier axe de palier 14a, agencé au niveau de la première zone d'extrémité frontale 12, et qui est disposé dans la première zone de réception 10 entre la paroi latérale extérieure 6 et la cloison 9. Ce module électronique 19 est apte à pivoter de préférence jusqu'à 180 hors d'une première position de stockage, représentée sur les figures 1, 2, à l'intérieur de la zone de réception 10 ou du corps de réception 5, dans la position d'utilisation, représentée par exemple sur les figures 3, 4, à l'extérieur de la zone de réception 10 ou du corps de réception 5. Un autre élément fonctionnel 11 est conçu sous forme de ciseaux 16, qui sont montés pivotants sur un deuxième axe de palier 14b, agencé dans la première zone d'extrémité frontale 12 et qui sont disposés également dans la première zone de réception 10 entre la paroi latérale extérieure 6 et la cloison 9. Cet élément fonctionnel 11 est apte à pivoter de préférence sur 90 ou 180 en étant sollicité par un ressort non représenté, hors d'une première position de stockage, représentée sur les figures 1, 2, à l'intérieur de la zone de réception 10 ou du corps de réception 5, dans la position d'utilisation, représentée par exemple sur les figures 3, 4, à l'extérieur de la zone de réception 10 ou du corps de réception 5. Deux autres éléments fonctionnels 11 sont formés par un couteau 17 et une lime 18, lesquels sont montés pivotants tous deux sur un premier axe de palier 15a agencé dans la seconde zone d'extrémité frontale 13 et sont disposés dans la seconde zone de réception 10 entre la paroi latérale extérieure 6 et la cloison 9. Ces éléments fonctionnels 11 sont aptes à pivoter de préférence sur 90 ou 180 en étant sollicités par un ressort non représenté, hors de la position de stockage, représentée sur les figures 1, 2, à l'intérieur de la zone de réception 10 ou du corps de réception 5, dans la position d'utilisation, représentée par exemple sur les figures 3, 4, à l'extérieur de la zone de réception 10 ou du corps de réception 5. Les ciseaux 16, le couteau 17 et la lime 18 forment ainsi les outils. Sur le deuxième axe de palier 15b, agencé au niveau de la seconde zone d'extrémité frontale 13, est monté pivotant un capuchon de fermeture qui sera encore décrit de manière plus détaillée. Celui-ci est disposé également dans la première zone de réception 10 entre la paroi latérale extérieure 6 et la cloison 9. Comme il est visible par ailleurs sur les différentes figures, un élément fonctionnel 11, conçu sous forme de stylo 20, est agencé dans au moins une des deux plaquettes de recouvrement 8 et peut être activé par un curseur 21 guidé dans une fente longitudinale, non représentée, dans la plaquette de recouvrement 8, voir figure 7. Le stylo 20 fait donc fonction d'objet d'usage courant. Ladite fente longitudinale est réalisée sur une face intérieure, orientée vers la paroi latérale 6, de la plaquette de recouvrement 8. Le curseur peut être bloqué dans une position finale tirée vers l'arrière, représentée par exemple sur la figure 1, et une position finale coulissée vers l'avant, reproduite par exemple sur la figure 4. Pour manoeuvrer le curseur, celui-ci comporte un élément de manipulation 22 faisant saillie hors du contour de la plaquette de recouvrement 8. Un stylo de ce type, ainsi que le mode de construction de la fente longitudinale, de la plaquette de recouvrement 8 et de l'élément de manipulation 22 sont déjà connus à partir de l'état de la technique et sont divulgués de manière détaillée dans le document WO 99/07247 A de la même déposante. Par ailleurs, l'élément fonctionnel 11, plus précisément l'objet d'usage courant, à introduire dans la fente longitudinale dans la plaquette de recouvrement 8, peut aussi être formé par un cure-dent, une pince à épiler ou une aiguille de nettoyage et élément similaire. Il est aussi possible qu'au moins l'une des plaquettes de recouvrement 8 comporte plusieurs fentes longitudinales destinées à recevoir, le cas échéant, plusieurs objets d'usage courant. Conformément à une solution selon l'invention, qui est représentée sur les figures 1 à 18 à l'appui de différents exemples de réalisation, l'élément fonctionnel 11 est conçu sous forme de module électronique 19 avec une interface 24 et une mémoire, lesquels sont munis d'un boîtier support 25 longitudinal. Le boîtier support 25 est formé par deux parois latérales larges 26 face à face et des parois latérales étroites 27, 28 perpendiculaires à celles-ci. Comme il est représenté sous forme agrandie sur la figure 10, entre le module électronique 19, plus précisément le boîtier support 25, et le boîtier 2 du couteau de poche 1, est agencé un logement pivotant 29, qui est muni pour sa part d'un dispositif de couplage 30. Le dispositif de couplage 30 comporte deux éléments de couplage 31, 32, qui peuvent être amenés en prise l'un avec l'autre et sont détachables l'un de l'autre, parmi lesquels le premier élément de couplage 31 est agencé dans la première zone d'extrémité frontale du boîtier support 25, en particulier au niveau de la première paroi latérale étroite 28 frontale, et le second élément de couplage 32 est agencé dans le boîtier 2 du couteau de poche 1, plus précisément est assemblé de manière articulée avec celui-ci. Le second élément de couplage 32 est formé selon ce mode de réalisation par le premier axe de palier 14a dans la première zone d'extrémité 12 du couteau de poche 1. Le premier élément de couplage 31, agencé dans la première zone d'extrémité frontale du boîtier support 25 forme un axe 34 qui est décalé par rapport à l'axe médian longitudinal 33 du boîtier support 25 et qui est perpendiculaire aux surfaces latérales 7 des parois latérales 6 et perpendiculaire aux parois latérales larges 26. Le boîtier support 25 du module électronique 19 est par conséquent monté pivotant avec sa première zone d'extrémité autour de l'axe 34 au niveau de son premier axe de palier 14a et comporte le premier élément de couplage 31. Le premier élément de couplage 31 comporte un bras d'arrêt 35, conçu en partie de manière flexible et en porte-à-faux sur la première paroi latérale étroite 28 frontale, et un élément de palier 36 conçu rigide par rapport au bras d'arrêt 35. Le bras d'arrêt 35 est formé par un élément à encliqueter ou élément à déclic et est formé par deux tronçons de bras adjacents l'un à l'autre. Le premier tronçon de bras prolonge directement l'élément de palier 36 et le second tronçon de bras, relié au premier tronçon de bras, s'étend dans le sens opposé au premier tronçon de bras. L'extrémité libre du bras d'arrêt 35, en particulier le second tronçon de bras, est pressée ou est en appui contre une surface d'appui 39 du second élément de couplage 32 par une force de ressort ou une force de retenue prédéfinie par la résistance de ressort du bras d'arrêt 35, alors que l'élément de palier 36 est guidé contre le second élément de couplage 32 par un coussinet 37 pratiquement en forme de semi-coquille et agencé coaxialement au second élément de couplage 32. L'élément de palier 36, plus précisément le coussinet 37 forme une surface d'appui 38 qui est réalisée au moins en partie de manière complémentaire à une surface d'appui 39 du second élément de couplage 32. Le bras d'arrêt 35 est réalisé de manière judicieuse en se rétrécissant en direction de son extrémité libre. Dans la mesure où le bras d'arrêt 35 s'enclenche contre la surface d'appui 39 du second élément de couplage 32, le module électronique 19 peut effectuer un pivotement fiable par rapport au boîtier 2. Comme il est représenté en outre sur la figure 10, le boîtier support 25 du module électronique 19 est muni, en plus du premier élément de couplage 31, d'un bras de serrage 40, qui est légèrement flexible et s'avance en porte-à-faux sur la première paroi latérale étroite 28 frontale et qui est décalé par rapport à l'axe médian longitudinal 33 du boîtier support 25 en direction du côté opposé au premier élément de couplage 31. Entre le premier élément de couplage 31 et le bras de serrage 40 est réalisée une fente de réception 41 qui s'étend pratiquement dans le sens de la longueur du boîtier support 25 et qui est destinée à recevoir le deuxième axe de palier 14b. Le bras de serrage 40 est muni d'un nez de blocage 42, qui forme saillie dans la fente de réception 41 sur le côté orienté vers lepremier élément de couplage 31 et qui, conjointement avec l'axe de palier 14b agencé dans le boîtier 2, forme un dispositif de blocage 45 amovible, le cas échéant. Le nez de blocage 42 est parallèle à l'axe 34. Le bras de serrage 40 comporte, à partir de la zone d'extrémité frontale du boîtier support 25 dans le sens de sa longueur, une dépression 43 orientée vers l'axe de palier 14b et une glissière 46 en forme d'arc de cercle. La dépression 43 et la glissière 46 sont séparées l'une de l'autre par le nez de blocage 42, le nez de blocage 42 s'avançant en saillie sur la glissière 46. Un rayon 48 de la glissière 46 correspond au rayon de pivotement du boîtier support 25. Dans la position de stockage du module électronique 19, l'axe de palier 14b est bloqué contre la dépression 43, alors qu'à partir d'une position de prise prédéfinie du module électronique 19, dans laquelle le module électronique 19 s'avance suffisamment en saillie sur le contour extérieur et peut être saisi avec la main, l'axe de palier 14b est en appui mobile par glissement sur la glissière 46. Pendant la poursuite du mouvement de pivotement, le bras de serrage 40 glisse avec sa glissière 46 sur l'axe de palier 14b. Pour empêcher que l'axe de palier 14b se soulève hors de la dépression 47 dans la position de stockage, le boîtier support 25 est muni en plus d'un nez de retenue 47 formant saillie sur la première paroi latérale étroite 28. L'agencement du bras de serrage 40 offre l'avantage que pendant le transport du couteau de poche 1, plus précisément lorsque le module électronique 19 est en position de stockage complètement pivotée vers l'intérieur, donc lorsque l'axe médian longitudinal 33 du boîtier support 25 et un axe longitudinal de l'outil de poche coïncident l'un avec l'autre, le premier élément de couplage 31 est poussé avec une force de retenue constante contre le second élément de couplage 32 et, de ce fait, une désolidarisation involontaire du module électronique 19 par rapport au boîtier 2 est empêchée. Il est donc possible de transporter de manière fiable le module électronique 19 qui forme conjointement avec le couteau de poche 1 une seule unité. Le bras de serrage 40 est donc utilisé aussi pour bloquer de manière imperdable le module électronique 19. Le boîtier 2 comporte en outre un capuchon de fermeture 50, qui est monté pivotant sur le deuxième axe de palier 15b agencé dans la seconde zone d'extrémité 13 de l'outil de poche et est représenté de manière détaillée plus particulièrement sur les figures 9 et 11. La seconde zone d'extrémité 13 est située du côté opposé par rapport à la première zone d'extrémité 12. Le capuchon de fermeture 50 est agencé dans la première zone de réception 10 entre les parois latérales et cloisons 6, 9, parallèles les unes aux autres, et est conçu de manière mobile, en particulier par pivotement, entre une position de fermeture, représentée par exemple sur les figures 1, 6, et une position d'ouverture, représentée par exemple sur les figures 3, 9, et par rapport au boîtier 2. Le module électronique 19, plus précisément le boîtier support 25 dans la position de stockage et le capuchon de fermeture 50 dans la position de fermeture sont agencés à l'intérieur de la même première zone de réception 10. Le capuchon de fermeture 50, tel qu'il est représenté agrandi sur la figure 11, est conçu pratiquement sous forme de croissant et comporte un axe 52 décalé par rapport à l'axe longitudinal 51 du boîtier 2 et perpendiculaire aux surfaces latérales 7 et aux parois latérales larges 26. Par ailleurs, le capuchon de fermeture 50 comporte une forure pour un palier 54, qui s'étend perpendiculairement aux surfaces latérales 7 et parois latérales larges 26 et à travers laquelle passe l'axe de palier 15b, et comportent une première surface de butée 55 au niveau d'une face intérieure orientée vers la zone de réception 10. Le capuchon de fermeture 50 est en appui dans sa position de fermeture, comme il est représenté sur la figure 6, par l'intermédiaire de la première surface de butée 55 contre une surface de butée 56 formée dans le boîtier 2, en particulier par l'axe de palier 15a. À une extrémité de la forure pour palier 54 est réalisée une partie de paroi 57, qui s'avance en saillie latérale perpendiculairement à l'axe 52 de la forure pour palier 54 et qui forme une surface de butée 58 supplémentaire, le capuchon de fermeture 50 étant en appui dans sa position d'ouverture, comme il est représenté sur la figure 9, avec la surface de butée 58 supplémentaire contre la surface de butée 56 dans le boîtier 2, en particulier contre l'axe de palier 15a. Une paroi extérieure 59 du capuchon de fermeture 50 en forme de croissant est conçue sur une partie en forme d'arc de cercle et comporte sur sa première extrémité une première partie de paroi d'extrémité 60, reliée à celle-ci, et sur sa seconde extrémité une seconde partie de paroi 61 plane reliée à celle-ci. La zone à palier pivotant 53 est aboutée à la seconde extrémité de la paroi 59. La partie de paroi d'extrémité 61 est agencée dans le prolongement de la paroi 59 et comporte un bord frontal 62 en porte-à-faux, décalé par rapport à la zone à palier pivotant 53 en direction de la première zone de réception 10, ainsi qu'une surface d'appui 63 plane, qui s'étend entre le bord frontal 62 et la zone à palier pivotant 53. Cette surface d'appui frontale 63 plane est orientée vers la première zone de réception 10 et est destinée à recevoir en appui l'interface 24, qui sera encore décrite plus en détail, du module électronique 19 complètement pivoté à l'intérieur de la position de stockage. Comme il est visible sur la figure 11, la seconde partie de paroi d'extrémité 61 est munie, dans la zone du bord frontal 62, d'une surface de support 64 courbe, qui forme un appui pour l'interface 24 du module électronique 19 pivoté vers l'extérieur en position de prise. La partie de paroi 57, ci-dessus décrite, s'avance perpendiculairement sur la surface d'appui 63 et s'étend sur une partie de la distance entre la première et la seconde partie de paroi 60, 61. La première partie de paroi 60 est munie d'un élément de manipulation 65, dont l'extrémité frontale libre 66 s'avance au-delà du bord frontal 62' en porte-à-faux, formée par la première partie de paroi d'extrémité 60. L'extrémité frontale 66 qui dépasse du bord frontal 62' et la seconde partie de paroi d'extrémité 61, ainsi que la paroi 59 forment un capuchon de protection qui, en cas de non-utilisation du module électronique 19 et lorsque celui- ci est positionné dans la position de stockage, protège l'interface 24 contre les saletés et les sollicitations mécaniques. La face supérieure de l'élément de manipulation 65 est rainurée. Entre la première partie de paroi d'extrémité 60 et la zone à palier pivotant 53, en forme de moyeu, est agencé un bras d'arrêt 67 en porte-àfaux contre la paroi 59 sur la face intérieure, qui est relié, d'une part, à la première partie de paroi d'extrémité 60 par l'intermédiaire d'une première paroi de liaison 68 courbée en arc et, d'autre part, à la zone à palier pivotant 53 par l'intermédiaire d'une deuxième paroi de liaison 69 courbée en arc. Une troisième paroi de liaison 70 plane s'étend entre la deuxième paroi de liaison 69 et la paroi 59. Entre l'extrémité frontale 66, plus précisément la première partie de paroi d'extrémité 60 et le bras d'arrêt 67 est réalisée une fente de guidage 71 délimitée par des surfaces de guidage orientées l'une vers l'autre, qui comporte une face frontale ouverte en direction de la première zone de réception 10 et qui délimite la face frontale, en face de celle-ci, de la première paroi de liaison 68. La paroi de liaison 68 forme la surface de butée 55. Le capuchon de fermeture 50 comporte un nez de blocage 72 s'avançant en saillie dans la fente de guidage 71 et formé contre le bras d'arrêt 67. Ce nez de blocage 72 forme conjointement avec l'axe de palier 15a, agencé dans le boîtier 2, un dispositif de blocage 73, amovible en cas de besoin (voir figure 6). Le dispositif de blocage 73 est donc agencé entre le capuchon de fermeture 50 et le boîtier 2. Le nez de blocage 72 s'étend transversalement au sens de déplacement du capuchon de fermeture 50, en particulier parallèlement à l'axe 52. Le capuchon de fermeture 50 peut donc être bloqué dans sa position de fermeture par l'intermédiaire du dispositif de blocage 73. Comme il est visible par ailleurs sur la figure 11, le capuchon de fermeture 50, sur une face extérieure détournée de la zone de réception 10, est muni d'une bride 74, qui comporte un trou débouchant. Un anneau porte-clés 75 traverse le trou débouchant et est relié de manière mobile à la bride 74. La coopération entre le deuxième élément fonctionnel 11, formant le module électronique 19, et le capuchon de fermeture 50 est décrite maintenant de manière plus explicite à l'appui des figures 8 et 9. Si l'on souhaite déplacer, en particulier par pivotement, le module électronique 19 hors de sa position de stockage à l'intérieur de la première zone de réception 10 dans la position d'utilisation à l'extérieur de la première zone de réception 10, il faut au préalable exercer une force de manoeuvre sur l'élément de manipulation 65 pour déplacer, en particulier par pivotement, le capuchon de fermeture 50 à partir de sa position de fermeture représentée sur la figure 6 dans la position d'ouverture représentée sur la figure 9. Dans la position de stockage du module électronique 19 pivoté vers l'intérieur, l'interface 24 sensible aux saletés et sollicitations mécaniques est agencée entre les deux parois latérales 6, la première partie de paroi d'extrémité 60, plus précisément l'extrémité frontale 66, et la seconde partie de paroi d'extrémité 61, ainsi que la paroi 59 qui s'étend en courbe entre celles-ci. Dans ce cas, l'interface 24, au niveau de ses deux parois latérales larges 76 face à face et parallèles aux parois latérales étroites 27 du boîtier support 25, est couverte sur une partie de sa longueur par la première partie de paroi d'extrémité 60 et l'extrémité frontale 66 et la seconde partie de paroi d'extrémité 61 et, au niveau de sa face frontale 77 ouverte, où sont agencés les contacts électriques, est recouverte de préférence complètement par la paroi 59. De ce fait, il est évité de manière fiable pendant le transport de l'outil de poche que les contacts électriques, non représentés, agencés dans la zone de la face frontale 77 ouverte de l'interface 24, soient endommagés par des saletés et des sollicitations mécaniques. La paroi latérale 6 et la cloison 9, agencées au voisinage du module électronique 19 inséré en position de stockage, empêchent que des saletés pénètrent par le côté dans l'interface 24 et qu'une sollicitation mécanique soit exercée sur le boîtier support 25. Dans la position de stockage du module électronique 19, l'interface 24 est partiellement en appui avec une première paroi latérale étroite 76 sur la surface d'appui 63, voir figure 6. Simultanément avec le mouvement de pivotement vers l'extérieur du capuchon de fermeture 50, le module électronique 19 est déplacé par pivotement hors de sa position de stockage dans une position de prise représentée sur la figure 9, dans laquelle on peut alors saisir le module électronique 19 et le faire pivoter entièrement dans la position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception 10. Une fois que le module électronique 19 a pivoté dans la position de prise, il peut être amené en cas de besoin dans la position d'utilisation correspondante. Dans la position de prise, le module électronique 19 ne s'avance hors de la zone de réception 10 que sur une distance permettant à l'utilisateur de le saisir simplement et avec une faible application de force. Dans la position de prise, l'interface 24 est en appui avec sa première paroi latérale étroite 76, comme il a été brièvement évoqué ci-dessus, sur la surface de support 64 de la seconde partie de paroi d'extrémité 61 et la partie de paroi 57 en saillie est en appui par l'intermédiaire de sa surface de butée 58 contre la surface de butée 56 formée par l'axe de palier 15a et l'axe médian longitudinal 33 du module électronique 19 forme avec l'axe longitudinal 51 de l'outil de poche un angle 78 qui est choisi de telle sorte que le module électronique 19 et/ou l'interface 24 s'avancent au moins en partie hors du contour extérieur de l'outil de poche. L'angle 78 peut, en cas de besoin, être défini par un dimensionnement approprié de la partie de paroi 57 munie de la surface de butée 58 et de la partie de paroi 61 munie de la surface de support 64. Le module électronique 19 et le capuchon de fermeture 50 sont couplés en mouvement. Si l'on déplace le capuchon de fermeture 50 hors de sa position de fermeture dans sa position d'ouverture, le module électronique 19 est en même temps déplacé par pivotement hors de sa position de stockage dans sa position de prise. À cette occasion, d'une part, l'axe de palier 15a, bloqué dans une dépression 88, délimitée par le nez de blocage 72 et la surface de butée 55, est soulevé hors de la dépression 88 et déplacé au-delà du nez de blocage 72 jusqu'à l'extrémité libre du bras d'arrêt 67 et, d'autre part, l'axe de palier 14b est soulevé hors de la dépression 43, délimitée par le nez de blocage 42 et le nez de retenue 47, déplacé au-delà du nez de blocage 42 en direction de l'extrémité libre du bras de serrage 40 jusqu'à la glissière 46. Si l'axe de palier 14b, 15a concerné glisse au-delà du nez de blocage 42, 72 correspondant, le nez de blocage 42, 72 se déforme lui-même élastiquement et/ou le bras de serrage et le bras d'arrêt 40, 67 sont légèrement déviés dans la direction perpendiculaire au sens longitudinal du nez de blocage 42, 72. Après le franchissement des nez de blocage 42, 72, le bras de serrage et le bras d'arrêt 40, 67, le cas échéant élastiquement déformables, reprennent automatiquement leur position initiale. Lorsqu'on continue à faire pivoter le module électronique 19 à partir de la position de prise en direction de la position d'utilisation, ladite glissière 46 fait en sorte que le module électronique 19 effectue un mouvement de pivotement impeccable par rapport au boîtier 2. À l'inverse de cela, lorsque le module électronique 19 se déplace, en particulier pivote, hors de sa position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception 10 dans la position de stockage à l'intérieur de la zone de réception 10, le module électronique 19 est amené tout d'abord dans sa position de prise, dans laquelle l'interface 24 est à nouveau en appui avec sa première paroi latérale étroite 76 sur la surface de support 64 du capuchon de fermeture 50 pivoté vers l'extérieur en position d'ouverture, à la suite de quoi, sous l'effet d'une pression exercée sur la paroi latérale étroite 27 librement accessible du boîtier support 25 et/ou sur l'élément de manipulation 65 du capuchon de fermeture 50, le bras de serrage 40 et le bras d'arrêt 67 avec les nez de blocage 42, 72 se déplacent dans le même sens par rapport aux axes de palier 14b, 15a et les axes de palier 14b, 15a se bloquent automatiquement dans la dépression 43, 88 respective. À cette occasion, le capuchon de fermeture 50 pivote vers l'intérieur hors de la position d'ouverture dans la position de fermeture et, dans la position de fermeture, est en appui avec sa surface de butée 55 contre la surface de butée 56 dans le boîtier 2. La figure 12 représente sur une vue de côté une zone partielle de l'outil de poche selon l'invention. Le logement pivotant 29 est agencé entre le boîtier support 25 du deuxième élément fonctionnel 11 formant le module électronique 19 et le boîtier 2. Selon ce mode de réalisation, le logement pivotant 29 comporte une zone à palier pivotant 79 avec une forure pour palier 80 ménagée dans celle-ci et est monté pivotant par l'intermédiaire de ladite forure contre l'axe de palier 14a du boîtier 2. Le logement pivotant 29 contient le dispositif de couplage 30, les éléments de couplage 31, 32 à amener en prise l'un avec l'autre et détachables l'un de l'autre, parmi lesquels le premier élément de couplage 31 est réalisé contre le boîtier support 25 et le second élément de couplage 32 est formé par un adaptateur 81, monté pivotant contre l'axe de palier 14a monté immobile en mouvement dans le boîtier 2. Ledit adaptateur 81 et le boîtier support 25 comportent chacun au moins un élément à enficher ou à encliqueter ou élément à déclic, formant le premier et le second élément de couplage 32. Les éléments à enficher ou à encliqueter ou éléments à déclic, destinés à être amenés en prise les uns avec les autres, sont conçus dans une forme complémentaire. Le deuxième élément fonctionnel 11 est assemblé avec l'adaptateur 81 par l'intermédiaire d'un assemblage à enficher, à encliqueter ou à déclic, formant le dispositif de couplage 30, le cas échéant de manière amovible entre celui-ci et l'adaptateur 81. Dans le mode de réalisation représenté, le dispositif de couplage 30 est formé par un assemblage à enficher ou un assemblage par friction. Le premier élément de couplage 31, agencé contre le boîtier support 25 dans la première zone d'extrémité frontale orientée vers l'adaptateur 81, est formé de manière judicieuse par des zones partielles des parois latérales étroites et larges 26, 27 face à face, et le second élément de couplage 32, réalisé sous la forme de l'adaptateur 81, est formé par un logement d'emboîtement 82. L'assemblage par friction entre les parois latérales étroites et/ou larges 26, 27 du boîtier support 25 et les parois intérieures du logement d'emboîtement 82 de l'adaptateur 81 peut être défini en cas de besoin par un traitement de surface approprié. Dans un autre mode de réalisation, non représenté, le dispositif de couplage 30 peut être formé par un dispositif de blocage, dans lequel le deuxième élément fonctionnel 11 ou le module électronique 19 formant celui-ci ou le boîtier support 25 sont fixés par blocage de manière amovible dans ou sur l'adaptateur 81, par exemple au moyen d'une bille sollicitée par un ressort. Le logement pivotant 29 comporte le bras de serrage 40, déjà décrit cidessus, et la fente de réception 41, ménagée entre la zone à palier pivotant 79 et le bras de serrage 40 et destinée à recevoir le nez de blocage 42 s'avançant en saillie sur l'axe de palier 14b. Le nez de blocage 42 forme, conjointement avec l'axe de palier 14b, le dispositif de blocage 45. Par l'intermédiaire de ce dispositif de blocage 45, amovible en cas de besoin, le deuxième élément fonctionnel 11 est bloqué au moins dans sa position de stockage à l'intérieur de la première zone de réception 10 non représentée sur la présente figure. Il est possible maintenant, par l'intermédiaire de ce dispositif de couplage 30, de désolidariser complètement le deuxième élément fonctionnel 11, plus précisément le module électronique 19 formant celui- ci, du couteau de poche 1, à savoir du boîtier 2 et de pouvoir l'utiliser indépendamment du couteau de poche 1, comme il est représenté sur la figure 13. Dans ce cas, la position d'utilisation du deuxième élément fonctionnel 11 est la position dans laquelle le module électronique 19 est utilisé en étant complètement séparé du couteau de poche 1 et est raccordé, par exemple par l'intermédiaire de l'interface 24, à un dispositif de traitement des données, tel qu'un ordinateur, un ordinateur portable, en vue d'un échange de données entre celui-ci et le module électronique 19. Le couplage du module électronique 19 contre le boîtier 2, en particulier contre l'axe de palier 14a et le découplage du boîtier 2, en particulier de l'axe de palier 14a sont expliqués de manière détaillée à l'appui des figures 14 et 15. Au moment du couplage du module électronique 19 contre l'axe de palier 14a contenu dans le boîtier 2, il faut tout d'abord amener le capuchon de fermeture 50 dans sa position d'ouverture et amener le module électronique 19 avec la fente de réception 41 directement au-dessus de l'axe de palier 14a dans une position pratiquement perpendiculaire à l'axe longitudinal 51 du couteau de poche 1, à la suite de quoi le module électronique 19 est déplacé dans la direction perpendiculaire à l'axe longitudinal 51 - selon la flèche 83 - vers l'axe de palier 14a du couteau de poche 1, l'axe de palier 14a est introduit dans la fente de réception 41 et coulisse ensuite parallèlement à l'axe longitudinal 51 en direction du capuchon de fermeture 50 - selon la flèche 84 -, jusqu'à ce que le bras d'arrêt 35 du premier élément de couplage 31 se bloque contre la surface d'appui 39 du second élément de couplage 32, de telle sorte que le premier élément de couplage 31 est assemblé de manière pivotante, c'est-à-dire articulée, avec le deuxième élément de couplage 32. Après ce processus de blocage, le module électronique 19 est amené par pivotement dans la position de stockage à l'intérieur de la première zone de réception 10 non visible sur cette figure. Au moment du découplage du module électronique 19 de l'axe de palier 14a contenu dans le boîtier 2, on procède dans l'ordre inverse du couplage, comme il est représenté sur la figure 15. Pour ce faire, on fait d'abord pivoter le module électronique 19 dans une position dans laquelle le bras de serrage 40 et l'axe de palier 14b ne sont pas en prise, à la suite de quoi, le module électronique 19 est sollicité par une force de découplage, exercée pratiquement perpendiculairement à l'axe médian longitudinal 33 du module électronique 19 - selon la flèche 85 - à l'encontre de l'action de la force de retenue du bras d'arrêt 35 et la force de retenue est dépassée, de telle sorte que la seconde partie du bras d'arrêt 35 est déviée par rapport à l'axe de palier 14a radialement vers l'extérieur selon la flèche esquissée par un trait mixte et est débloquée hors de la surface d'appui 39 de l'axe de palier 14a, à la suite de quoi le premier élément de couplage 31 est découplé du second élément de couplage 32, plus précisément de l'axe de palier 14a formant celui-ci, par l'intermédiaire du mouvement du module électronique 19 entre l'axe longitudinal 51 de l'outil de poche et une direction angulaire - selon la flèche 86 s'étendant par rapport à l'axe médian longitudinal 33 du module électronique 19. Sur les figures 16 et 17, décrites conjointement, est représentée sur différentes vues une autre variante de réalisation de l'outil de poche selon l'invention. Cet outil de poche est formé par une carte-outil 90 en forme de plaquette en métal et/ou matière plastique avec un plan de base rectangulaire avec une largeur 91 et une longueur 92 mesurée à angle droit avec cette dernière. Deux surfaces latérales longitudinales 93, parallèles l'une à l'autre, sont écartées l'une de l'autre par la largeur 91 et sont disposées à angle droit avec les surfaces latérales transversales 94 écartées l'une de l'autre par la longueur 92. La carte- outil 90 en forme de plaquette comporte un boîtier 95 qui présente sensiblement le contour d'une carte bancaire ou d'une carte de visite. Le boîtier 95 de la carte-outil 90 comporte une plaquette de base 96 et une plaquette de recouvrement 97 sensiblement parallèle à celle-ci, lesquelles sont assemblées de manière amovible l'une à l'autre et comportent des surfaces latérales 98 orientées l'une vers l'autre. Le boîtier 95, dans un plan parallèle à la plaquette de base 96 et la plaquette de recouvrement 97, comporte plusieurs zones de réception 100 séparées les unes des autres au moins par zones par l'intermédiaire de cloisons 99 et destinées à recevoir une pluralité d'éléments fonctionnels 11, qui sont accessibles de l'extérieur par l'intermédiaire d'orifices de réception 101. Les zones de réception 100 sont disposées entre la plaquette de base 96 et la plaquette de recouvrement 97 au moins partiellement à l'intérieur du boîtier 95. Comme il est visible sur la représentation, les éléments fonctionnels 11 selon ce mode de réalisation sont complètement séparés du boîtier 95 dans leur position d'utilisation et sont utilisables indépendamment de celui-ci. Les éléments fonctionnels 11 extractibles sont formés par exemple par un couteau 102, un outil multifonction 103, un module électronique 19, une pince à épiler 105, un tournevis cruciforme 106 et un cure-dent 107. Chacun de ces éléments fonctionnels 11, mobiles entre une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception 100 et une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception 100, comporte une extrémité de préhension 108 qui, dans la position de stockage de chacun des éléments fonctionnels 11, s'avance dans l'orifice de réception 101. Comme il est visible sur les deux figures, l'une des faces latérales longitudinales 93 est assemblée par l'intermédiaire d'une surface inclinée avec une face extérieure, perpendiculaire à ladite face latérale longitudinale 93, de la plaquette de recouvrement 97, qui s'étend en étant inclinée à partir de la face latérale longitudinale 93 en direction de la face extérieure et est munie d'une réglette graduée 109. Selon ce mode de réalisation, plusieurs cloisons 99, réparties parallèlement les unes aux autres sur les faces latérales intérieures orientées l'une vers l'autre, non représentées explicitement sur ces figures, de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97, sont formées au moins partiellement séparées les unes des autres contre les faces latérales intérieures. Les cloisons 99 s'avancent à partir de la plaquette de base 96 en direction de la plaquette de recouvrement 97 et à partir de la plaquette de recouvrement 97 en direction de la plaquette de base 96 perpendiculairement aux faces latérales intérieures et s'étendent chacune sur presque toute la hauteur intérieure entre les faces latérales intérieures, de telle sorte que les cloisons 99, lorsque la plaquette de recouvrement 97 est posée sur la plaquette de base 96, sont juxtaposées et par leurs arêtes frontales, orientées vers les faces latérales de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97, sont assemblées par l'intermédiaire d'un élément d'assemblage avec les faces latérales de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97. Dans un autre mode de réalisation, il serait aussi concevable que respectivement plusieurs cloisons 99, réparties parallèlement les unes aux autres sur les faces latérales intérieures orientées l'une vers l'autre de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97, sont formées contre les faces latérales intérieures en étant séparées au moins partiellement les unes des autres. Ces cloisons 99 s'avancent à partir de la plaquette de base 96 en direction de la plaquette de recouvrement 97 et à partir de la plaquette de recouvrement 97 en direction de la plaquette de base 96 perpendiculairement aux faces latérales intérieures et s'étendent chacune sur une partie d'une hauteur intérieure totale entre les faces latérales intérieures orientées les unes vers les autres et, lorsque la plaquette de recouvrement 97 est posée sur la plaquette de base 96, convergent les unes vers les autres. Les cloisons 99 face à face sont assemblées entre elles de manière inamovible au niveau de leurs arêtes frontales orientées l'une vers l'autre par l'intermédiaire d'un élément d'assemblage. Il se forme ainsi sur toute la hauteur intérieure respectivement une cloison 99 continue à partir de la plaquette de base 96 vers la plaquette de recouvrement 97. Par ailleurs, il est cependant aussi possible que plusieurs cloisons 99, réparties parallèlement les unes aux autres seulement sur une des faces latérales intérieures orientées l'une vers l'autre de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97, sont formées contre la face latérale intérieure en étant séparées au moins partiellement les unes des autres et s'étendent sur toute la hauteur intérieure entre les faces latérales intérieures de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97. Les cloisons 99 contre la plaquette de base 96 et la plaquette de recouvrement 97 sont assemblées entre elles de manière inamovible par l'intermédiaire d'un élément d'assemblage par leurs arêtes frontales avec les faces latérales intérieures de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97 disposées en face. Les cloisons 99 s'avancent perpendiculairement vers la face latérale intérieure. L'élément d'assemblage peut être formé par un joint de collage et/ou un cordon de soudure et/ou un élément à encliqueter ou élément à déclic. Les cloisons 99 maintiennent la plaquette de base 96 et la plaquette de recouvrement 97 à distance l'une de l'autre et délimitent au moins par zones les zones de réception 100. Dans un autre mode de réalisation, le boîtier 95 est formé par la plaquette de base 96 et la plaquette de recouvrement 97, ainsi que par une plaquette intermédiaire intercalée entre celles-ci. De plus, la plaquette de base 96 ou la plaquette de recouvrement 97 comportent les orifices de réception 101 correspondants pour les extrémités de préhension 108 des éléments fonctionnels 11, alors que les zones de réception 100 sont uniquement agencées dans la plaquette intermédiaire et sont formées par des évidements ménagés dans celle-ci. Les évidements sont délimités par les cloisons 99 et présentent au moins par zones un contour complémentaire à celui des éléments fonctionnels 11. Conformément à une autre solution selon l'invention, un dispositif de blocage 45, amovible en cas de besoin, et un guidage longitudinal 110 sont agencés entre le boîtier support 25 du deuxième élément fonctionnel 11 et le module électronique 19 formant ce dernier. Le guidage longitudinal 110 s'étend sur une partie de la longueur de la carte-outil 90 et est orienté de préférence parallèlement à l'axe longitudinal de la carte-outil 90. Le guidage longitudinal 110 pour le module électronique 19 et le boîtier support 25 est formé par deux cloisons 99 situées l'une à côté de l'autre et, le cas échéant, les surfaces latérales intérieures du boîtier 95, orientées vers les surfaces latérales larges 26 et est au moins partiellement délimité par celles-ci et comporte deux faces de guidage 111, disposées face à face parallèlement l'une à l'autre et formées par les cloisons 99. Ces faces de guidage 11 sont parallèles aux parois latérales étroites 27 face à face du boîtier support 25 et parallèles à l'axe longitudinal de la carte-outil 90. Entre le boîtier support 25 du module électronique 19 et le boîtier 95 est agencé le dispositif de blocage 45 qui, dans le présent exemple de réalisation, est formé par un assemblage par friction entre le boîtier support 25 du module électronique 19 et le boîtier 95. Le boîtier support 25 comporte à cet effet au moins un élément de friction, qui est formé de préférence par une zone partielle d'au moins une des parois latérales larges et/ou étroites 26, 27. De même, le boîtier 95 comporte également au moins un élément de friction qui est formé de préférence par une zone partielle du guidage longitudinal 110, en particulier au moins une, de préférence les deux faces de guidage 111, et, le cas échéant, au moins une, de préférence les deux faces latérales intérieures orientées vers les parois latérales larges 26. Toutefois, les éléments de friction peuvent s'étendre seulement sur une partie de la longueur du guidage longitudinal 110 et/ou du boîtier support 25 et être réalisés seulement dans la zone d'extrémité avant et/ou arrière, par référence au sens d'introduction du module électronique 19, à savoir la première et/ou la seconde zone d'extrémité ou sur toute la longueur du guidage longitudinal 110 et/ou du boîtier support 25. L'assemblage par friction entre le deuxième élément fonctionnel 11 introduit, à savoir le module électronique 19, et le guidage longitudinal 110 peut être influencé de manière ciblée, comme il a été déjà expliqué précédemment, par un traitement approprié de la surface. Ainsi, par une augmentation de la rugosité de surface des parties, à amener en prise, des parois latérales larges et/ou étroites 26, 27 du boîtier support 25 et du guidage longitudinal 110, en particulier les faces de guidage 111 et, le cas échéant, des faces latérales intérieures face à face de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97, ou par une variation des dimensions dans l'espace des parties à amener en prise les unes avec les autres, il est possible de générer une force de retenue suffisante, de telle sorte que le deuxième élément fonctionnel 11 inséré dans sa position de stockage est bloqué de manière fiable par friction dans la position de transport de la carte- outil 90 et un glissement involontaire du deuxième élément fonctionnel 11 hors de la zone de réception 100 peut être évité. De préférence, le dispositif de blocage 45 ne couvre qu'une partie de la longueur du guidage longitudinal 110. Un autre mode de réalisation du dispositif de blocage 45 est représenté sur la figure 18. Le deuxième élément fonctionnel 11, à savoir le module électronique 19, est bloqué, de manière amovible en cas de besoin, dans sa position de stockage insérée dans la zone de réception 100, par l'intermédiaire d'un assemblage par emboîtement entre le boîtier support 25 du module électronique 19 et le guidage linéaire 110 ou la zone de réception 100, en particulier entre les cloisons 99 et/ou la plaquette de base 96 ou la plaquette de recouvrement 97. À cet effet, il est maintenant possible de prévoir que le boîtier 95, plus particulièrement la plaquette de base 96 et/ou la plaquette de recouvrement 97, soit muni, sur au moins une de ses faces latérales intérieures 112 dans la zone de réception 100, d'un nez de blocage 113 quelque peu élastiquement flexible, et que le deuxième élément fonctionnel, plus précisément le boîtier support 25, soit muni d'un creux de blocage 114 de forme complémentaire, orienté vers le nez de blocage 113, de telle sorte que le module électronique 19 dans sa position de stockage est bloqué par un assemblage emboîté entre le nez de blocage 113 et le creux de blocage 114. Le nez de blocage 113 et le creux de blocage 114 s'étendent transversalement au sens longitudinal du guidage longitudinal 110. Il est évident que le dispositif de blocage 45, formé par le nez de blocage 113 et le creux de blocage 114, peut tout aussi bien être agencé entre les parois latérales étroites 27 du boîtier support 25 et les cloisons 99 parallèles, adjacentes à celles-ci. Le nez de blocage 113 s'avance en saillie dans la zone de réception 100. Les éléments fonctionnels 11, en particulier le module électronique 19, peuvent être bloqués, de manière amovible en cas de besoin, dans leur position de stockage insérée dans la zone de réception 100, par l'intermédiaire d'un assemblage par emboîtement et/ou d'un assemblage par friction entre l'élément fonctionnel 11 concerné, en particulier entre le boîtier support 25 et/ou l'extrémité de préhension 108, et le guidage longitudinal 110, plus précisément la zone de réception 100, plus particulièrement les cloisons 99 et/ou les surfaces latérales intérieures de la plaquette de base 96 et de la plaquette de recouvrement 97. Le deuxième élément fonctionnel 11, ci-dessus décrit, ou le module électronique 19 formant celui-ci, comporte une carte mémoire 115, à savoir la mémoire, telle que celle esquissée sur les figures 6 et 7, et l'interface 24. La carte mémoire 115 contient une mémoire non volatile, dans laquelle on peut écrire et lire, en particulier une mémoire semiconducteur (Flash-ROM), ou est formée par un composant RFID (Radio Frequency Identification Device). Le composant RFID est une puce dans laquelle sont implantées de manière passive des données, qui n'émettent donc pas de signaux, mais qui peuvent être activées par ondes radio par des émetteurs ou lecteurs et révèlent alors leurs informations. L'énergie nécessaire pour la transmission des données est fournie par le signal radio qu'elles captent. Il est évident que la carte mémoire 115 peut aussi être formée par une mini-carte à puce ou une carte à puce, une carte Flash ou une carte multimédia. Pour entrer des signaux électriques ou des données électroniques dans la mémoire et pour lire les signaux électriques ou les données électroniques dans la mémoire, le module électronique 19 est muni d'au moins une interface 24. Dans un mode de réalisation préféré, l'interface 24 est formée par une fiche USB ou un port USB (Universal Serial Bus) ou par une fiche FireWireTM ou un port FireWireTM (selon la norme IEEE 1394). Ces interfaces 24 se caractérisent par leur vitesse élevée de transmission des données. Cette interface est munie de contacts électriques pour permettre un échange de données entre la mémoire et un dispositif de traitement des données, tel qu'un ordinateur, ou un périphérique, tel qu'une imprimante, un scanner, etc. Une telle mémoire non volatile se distingue par sa propriété positive, à savoir le fait que le contenu de la mémoire n'est pas perdu même en cas de déconnexion de la tension d'alimentation et est réengistrable jusqu'à 1 million de fois. Dans cette mémoire, il est possible de stocker de manière non volatile des programmes, tels que des programmes de commande et de traitement, et/ou des données de tout type, telles que des données de texte, des données relatives à une information visuelle ou sonore, des fichiers audio et vidéo, tels que des fichiers MP3. Contrairement aux interfaces 24 évoquées dans les modes de réalisation, par lesquelles une transmission de données ou de signaux nécessite une mise en contact, l'écriture et la lecture peuvent aussi être réalisées sans fil, en particulier par voie inductive, capacitive, optique ou purement télémétrique, donc par l'intermédiaire d'une fréquence radio. À cet effet, l'interface 24 comporte un émetteur et/ou récepteur et est formée par exemple par une interface infrarouge ou une interface radio. De telles interfaces 24 standardisées ou narmalisées sont connues à partir de l'état de la technique et sont familières à l'homme du métier sous les dénominations d'interface WLAN ou Bluetooth'M. Le module électronique 19 est, dans une certaine mesure, conçu sous forme de mémoire alternative qui peut conserver le contenu de la mémoire sans tension d'alimentation externe. Pour empêcher un usage malveillant des données stockées dans le module électronique 19 en cas de perte de celui-ci qui a été désolidarisé ou détaché de l'outil de poche, il est aussi possible d'équiper le boîtier support 25 du module électronique 19 d'un capteur pour un contrôle d'accès par identification biométrique. Ce capteur peut être formé par exemple par un capteur de reconnaissance d'empreinte digitale. En outre, le module électronique 19 peut aussi comporter un circuit électronique conçu sous forme de micro-puce, qui contient la mémoire non volatile dans laquelle on peut lire et écrire. En conclusion, il convient encore de faire remarquer que dans un autre mode de réalisation, représenté sur la figure 12a, le logement pivotant 29 ne comporte pas de dispositif de couplage 30 et le module électronique 19 est monté pivotant uniquement sur l'axe de palier 14a et ne peut pas être désolidarisé du boîtier 2. Le module électronique 19 peut pivoter de préférence sur 180 pour être extrait hors de la position de stockage à l'intérieur de la zone de réception 10 ou du corps de réception 5, dans la position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception 10 ou du corps de réception 5, et est assemblé de manière inamovible avec le boîtier 2. Le logement pivotant 29 est formé par l'axe de palier 14a et une zone à palier pivotant 79 comportant le boîtier support 25 et munie d'une forure pour palier 80. La même conception serait aussi envisageable sur la carte-outil 90. Par ailleurs, dans la conception de l'outil de poche sous forme de couteau de poche 1, il est aussi possible, de manière non représentée dans les dessins, que le module électronique 19 ne soit pas monté pivotant, mais soit logé mobile dans le boîtier 2 dans une direction parallèle à l'axe longitudinal 51 entre la position de stockage et la position d'utilisation, en particulier de manière mobile dans le sens axial. À cet effet, il est prévu un guidage longitudinal, qui est formé par les deux parois latérales 7 ou une paroi latérale 7 et une cloison 9. Les faces latérales orientées l'une vers l'autre forment les surfaces de guidage entre lesquelles est logé de manière mobile le boîtier support 25. De manière judicieuse, les parois latérales larges 26 prennent appui sur ces surfaces de guidage, lorsque le module électronique 19 est inséré dans la position de stockage. Le capuchon de fermeture 50 peut, selon ce mode de réalisation, être réalisé sur le boîtier 2 et être assemblé à celui-ci de manière immobile en mouvement ou de manière à se déplacer entre une position d'ouverture et une position de fermeture dans la direction de l'axe longitudinal 51 pour être amené axialement vers l'interface 24 ou être écarté axialement de l'interface 24. Le capuchon de fermeture 50, mobile par rapport au boîtier support 25 du module électronique 19 déplacé dans la position de stockage, est monté dans le boîtier 2 de manière mobile axialement entre la position d'ouverture et la position de fermeture. Le boîtier support 25 avec le premier élément de couplage 31 et le capuchon de fermeture 50 est réalisé en matière plastique par un procédé de moulage par injection. Une solution particulière, indépendante de l'objectif selon l'invention, concerne un outil de poche, tel qu'un couteau de poche 1 ou une carteoutil 90 en forme de plaquette, avec le boîtier 2; 95 et la zone de réception 10; 100 et avec au moins un élément fonctionnel 11, qui est susceptible d'être déplacé hors d'une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception 10; 100 dans une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception 10; 100, et qui est réalisé sous forme d'outil, en particulier une paire de ciseaux 16 ou un couteau 17; 102, ou sous forme d'objet d'usage courant, en particulier un cure-dent 107, ; une pince à épiler 105; une aiguille de nettoyage; un stylo ou élément similaire, l'outil de poche étant muni d'un circuit de commande 120 électrique et d'au moins un périphérique 121 couplé avec ce dernier pour la transmission électrique des signaux. Sur les figures 19 à 21 et 23 à 29 sont représentées des variantes de réalisation possibles de l'outil de poche, comportant le circuit de commande 120 et au moins un périphérique 121, alors qu'une structure possible pour le circuit de commande 120 ou les périphériques 121 est représentée sur un schéma fonctionnel selon la figure 22. Le circuit de commande 120 est formé de préférence par une structure d'ordinateur, qui comporte au moins un processeur 120a, un système d'entrée et de sortie 120b et un bus système 120c. Ledit au moins un périphérique 121 est formé par un élément de mémoire 122 ou une interface de données 123, l'outil de poche comportant de préférence plusieurs périphériques 121, qui peuvent être formés en particulier par l'élément de mémoire 122 et/ou l'interface de données 123 et/ou une interface d'entrée et de sortie 124, en particulier une interface audio ou vidéo, et/ou un dispositif d'entrée et de sortie 125 et/ou un dispositif de commande 126 et/ou un dispositif d'alimentation en énergie 127. Les périphériques 121 sont couplés électriquement au circuit de commande 120 par l'intermédiaire du système d'entrée et de sortie 120b pour la transmission des signaux. En outre, un bus de signaux et/ou de données 128 peut être relié au système d'entrée et de sortie 120b du circuit de commande 120 et permet de faire communiquer entre eux les périphériques 121 et le circuit de commande 120. Il convient de souligner ici que l'élément de mémoire 122 peut contenir une mémoire telle qu'elle a déjà été décrite précédemment en corrélation avec les figures 1 à 18. Il est aussi possible que l'interface de données 123 soit formée par l'interface 24 décrite précédemment. Dans une autre variante de réalisation, il est possible que l'élément de mémoire 122 soit intégré en permanence, c'est-à-dire de manière inamovible, dans le boîtier 2; 95 de l'outil de poche. Par l'intermédiaire de l'interface de données 123, en particulier numérique, il est possible d'accéder aux données stockées dans l'élément de mémoire 122, un échange de données unidirectionnel ou bidirectionnel pouvant s'établir par l'intermédiaire de l'interface de données 123, de telle sorte que n'importe quelles données, quel que soit leur format ou leur structure, peuvent être stockées dans l'élément de mémoire 122 et peuvent aussi être lues. À titre d'exemple, des supports de données externes, des réseaux d'ordinateurs, des dispositifs de traitement des données ou similaires peuvent être reliés par l'intermédiaire de l'interface de données 123 avec le circuit de commande 120 ou l'élément de mémoire 122 pour la transmission de signaux, de telle sorte que, par exemple, des supports de mémoire magnétiques, aux dimensions relativement grandes par rapport à l'outil de poche, tels que des disques durs ou des disquettes, ou des lecteurs pour supports de mémoire optiques, tels que des CD-ROM ou des DVD-ROM, peuvent être utilisés pour un échange de données avec le circuit de commande 120 et l'élément de mémoire 122 éventuellement disponible. De telles variantes de réalisation seront décrites plus explicitement ci-après. Au circuit de commande 120 est associé un moyen de commande qui est conçu pour le traitement, en particulier pour la restitution d'informations audiovisuelles numérisées, stockées dans une mémoire, plus particulièrement dans l'élément de mémoire 122. Des informations audio, des images ou des informations vidéo peuvent être stockées dans la mémoire sous forme d'informations audiovisuelles numérisées. La diversité de fonctions d'un outil de poche muni d'un circuit de commande 120 ainsi conçu est étendue de manière avantageuse en ce sens que, outre le calcul de paramètres à partir de valeurs de mesures analogiques et l'affichage de ceux-ci sous forme numérique ou alphanumérique, il est aussi possible de traiter par des moyens de commande spéciaux des données disponibles sous forme numérisées, qui ont été transmises déjà sous forme numérisée par l'intermédiaire de l'interface de données 123 vers l'élément de mémoire 122 et ont été stockées dans celui-ci. Dans ce cas, les données peuvent être stockées dans l'élément de mémoire 122 en tant qu'informations audio numérisées sous la forme d'un enregistrement logique, le circuit de commande 120 convertissant ou transcodant l'enregistrement logique en un signal de sortie en particulier analogique, pouvant être émis et pouvant être collecté par l'intermédiaire d'une interface d'entrée et de sortie 124, ou en un signal destiné à activer un dispositif d'entrée et/ou de sortie 125 acoustique de l'outil de poche, en particulier un haut-parleur. Par ailleurs, les données peuvent être stockées dans l'élément de mémoire 122, sous forme d'images ou d'informations vidéo numérisées, sous la forme d'un enregistrement de données, qui est converti ou transcodé en un signal de sortie analogique ou un en un signal destiné à activer un dispositif d'entrée et/ou de sortie 125 visuel de l'outil de poche, en particulier un écran. Le volume d'informations pouvant être traité par le circuit de commande 120 est dans ce cas nettement plus grand que dans un processus destiné à traiter exclusivement des valeurs de mesure et d'autres types d'informations peuvent être traités, de telle sorte qu'une plus large gamme d'applications est ouverte à l'outil de poche et un utilisateur peut profiter de la reproduction d'une grande variété de types d'informations dans une meilleure qualité de restitution. À titre d'exemple, sur un dispositif d'entrée et/ou de sortie visuel, tel qu'un écran à cristaux liquides, il est possible d'éditer des images ou des informations vidéo à haute résolution en couleur ou en noir et blanc, et/ou sur un dispositif d'entrée et/ou de sortie acoustique, en particulier un générateur de sons, il est possible de restituer des sons non faussés, c'est-à-dire fidèles. En outre, il est possible de prévoir un affichage d'état sur le dispositif d'entrée et/ou de sortie, les états de service du circuit de commande 120 ou des périphériques 121 pouvant ainsi être affichés et/ou les fichiers stockés dans l'élément de mémoire 122 pouvant être affichés, parcourus et, en cas de besoin, sélectionnés. Le processeur 120a du circuit de commande 120 est formé de préférence par un microprocesseur et une mémoire de travail, en particulier une mémoire RAM (Random Access Memory) dynamique. Les moyens de commande du circuit de commande 120, par lesquels les informations audiovisuelles numériques stockées dans l'élément de mémoire 122 sont converties dans une forme analogique apte à être émise, sont formés de préférence par une logique de commande stockée ou apte à être stockée sous forme de logiciel dans la mémoire temporaire du processeur 120a. En outre, le circuit de commande 120 peut comporter des matériels, à savoir des convertisseurs numérique/analogique ou des convertisseurs analogique/numérique destinés à convertir les informations audiovisuelles numériques en un signal analogique ou vice versa. La logique de commande est stockée de préférence sous forme d'enregistrement logique dans une mémoire morte, qui peut être formée par un espace mémoire dans le premier élément de mémoire 122, ou la mémoire morte est formée par un autre élément de mémoire 129, tel qu'une mémoire Flash-ROM ou une mémoire EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read Only Memory), programmables et effaçables. La logique de commande peut être stockée dans la mémoire morte de préférence sous forme de programme initial non modifiable ou de programme amorce, la mémoire morte pouvant être, le cas échéant, effacée et réécrite, par exemple par des mises à jour de la logique de commande. Les informations audiovisuelles numérisées sont stockées de préférence sous forme codée ou comprimée dans l'élément de mémoire 122, par exemple sous forme MP3 (MPEG-1 Layer 3 - Movie Pictures Experts Group) ou sous forme d'enregistrement logique WMA (Windows Media Audio). En vue du traitement des informations audiovisuelles, la logique de commande ou le moyen de commande du circuit de commande 120 comporte, le cas échéant, des routines de codage et/ou de décodage, afin de convertir les informations comprimées ou codées en un signal apte à être émis, compréhensible pour d'autres périphériques 121 ou apte à être édité. En principe, les informations audiovisuelles peuvent être stockées dans l'élément de mémoire 122 dans un format de fichier quelconque ou une structure de fichier quelconque, les moyens de commande du circuit de commande 120 étant adaptés au format des informations audiovisuelles, afin de pouvoir traiter celles-ci. La logique de commande du circuit de commande 120 peut en cas de besoin être mise à jour, étendue ou remplacée, de telle sorte que le circuit de commande 120 peut être adapté à de nouvelles exigences ou des exigences variables des informations audiovisuelles stockées dans l'élément de mémoire 122 et à reproduire. Le bus de signaux et/ou de données 128 peut être prévu pour un échange d'informations ou de données et/ou un transfert d'énergie entre différents périphériques 121 et le circuit de commande 120. Par l'intermédiaire du bus de signaux et/ou de données 128, il est possible de transférer l'énergie électrique fournie par le dispositif d'alimentation en énergie 127, en particulier une tension de service pour le circuit de commande 120 et, le cas échéant, les périphériques 121. Pour ce faire, on peut associer à l'outil de poche une source d'énergie autarcique, par exemple une batterie rechargeable, le cas échéant, telle qu'un accumulateur à ions lithium, une pile ronde ou une batterie AA ou AAA, formant le dispositif d'alimentation en énergie 127. Par ailleurs, il convient de mentionner ici que les différents périphériques 121 ou chaque module électronique 19 peuvent disposer chacun de leur propre dispositif d'alimentation en énergie 127. En outre, le dispositif d'alimentation en énergie 127 peut être formé par des conducteurs électriques du bus de signaux et/ou de données 128, qui peut être raccordé par l'intermédiaire d'une interface d'alimentation à une source d'énergie externe à l'outil de poche. L'interface d'alimentation peut être formée par exemple par l'interface de données 123 qui, outre les lignes de transmission de données, peut aussi comporter des lignes d'alimentation en énergie pour collecter et transmettre une tension de service par l'intermédiaire du bus de signaux et/ou de données 128. Par ailleurs, il est possible de prévoir un élément de raccordement spécifique à l'interface d'alimentation. En général, le deuxième élément fonctionnel 11 peut être équipé du boîtier support 25, en particulier de forme allongée, pour constituer une autre variante de réalisation du module électronique 19 avec le circuit de commande 120 et/ou ledit au moins un périphérique 121. L'élément fonctionnel 11, plus précisément le module électronique 19, est agencé de manière à pouvoir se déplacer hors d'une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception 10; 100 dans une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception 10; 100 du boîtier 2; 95. À cet effet, entre le boîtier support 25 du deuxième élément fonctionnel 11 et le boîtier 2; 95 on peut agencer ledit au moins un dispositif de blocage 45, amovible en cas de besoin, et le guidage longitudinal 110 ou le logement pivotant 29. La structure de l'élément fonctionnel 11 ne sera pas davantage expliquée ici, étant donné que celuici peut être conçu au moins en partie comme il a été décrit ci-dessus en corrélation avec les figures 1 à 18. Il est possible d'agencer dans le boîtier 2; 95 de l'outil de poche un ou plusieurs périphériques 121 et/ou le circuit de commande 120 et de coupler ceux-ci électriquement avec les périphériques 121 et/ou le circuit de commande 120 dans le module électronique 19 en vue de la transmission de signaux. En principe, on peut prévoir un nombre quelconque d'éléments fonctionnels 11 dans le boîtier 2; 95 de l'outil de poche dans des zones de réception 10; 100 correspondantes, le nombre d'éléments fonctionnels 11 étant déterminé par les dimensions de l'outil de poche et du volume correspondant pour les zones de réception 10; 100. À titre d'exemple, un seul périphérique 121 ou le circuit de commande 120 peut former un seul module électronique 19 ou plusieurs périphériques 121 et, le cas échéant, le circuit de commande 120 peuvent former un module électronique 19. En particulier, au moins l'élément de mémoire 122, l'interface de données 123et, de préférence, le circuit de commande 120 et l'une des interfaces d'entrée et/ou de sortie 124 sont agencés dans un module électronique 19 commun. La figure 19 représente une variante de réalisation possible pour un outil de poche avec le circuit de commande 120. L'outil de poche est conçu sous forme de couteau de poche 1, dans lequel le premier élément fonctionnel 11 est agencé dans la zone de la plaquette de recouvrement 8, cet élément fonctionnel 11 étant formé par un stylo 20 pouvant coulisser en sens longitudinal dans la direction de la flèche représentée, tel qu'il a déjà été décrit. Le premier élément fonctionnel 11, en forme de stylo 20, peut être déplacé par l'intermédiaire d'un guidage longitudinal 130 au moyen de la manipulation du curseur 21 hors de la position de stockage représentée, à l'intérieur de la zone de réception 10, dans la position d'utilisation, dans laquelle le stylo 20 s'avance hors du boîtier 2. Il est évident que, en plus d'un premier élément fonctionnel 11, il est possible d'agencer dans le couteau de poche 1 un ou plusieurs autres éléments fonctionnels 11 formés par des outils ou des objets d'usage courant - tels que ceux décrits précédemment. Comme il est visible par ailleurs, un deuxième élément fonctionnel 11 est reçu en position de stockage dans une autre zone de réception 10, formée par une cavité dans la face latérale étroite longitudinale du boîtier 2, l'élément fonctionnel 11 comportant le boîtier support 25, qui comporte la paroi latérale large 26 et les deux parois latérales étroites 27, 28, et le logement pivotant 29 avec le dispositif de couplage 30. Dans l'exemple de réalisation représenté, le circuit de commande 120 est agencé conjointement avec plusieurs périphériques 121 dans ou contre le boîtier support 25 du deuxième élément fonctionnel 11 en vue de former le module électronique 19. Le module électronique 19 est équipé dans ce cas du circuit de commande 120, de l'élément de mémoire 122, de l'interface de données 123, de l'interface d'entrée et/ou de sortie 124, du dispositif d'entrée et de sortie 125, du dispositif de commande 126, ainsi que du dispositif d'alimentation en énergie 127. Le module électronique 19 est donc autarcique et peut fonctionner indépendamment du traitement des informations audiovisuelles et constitue en particulier une unité fonctionnelle discrète, le module électronique 19 étant couplé mécaniquement au boîtier 2 par l'intermédiaire du dispositif de couplage 30. De préférence, le module électronique 19 peut être désolidarisé du boîtier 2, sachant qu'à cet effet le premier élément de couplage 31, agencé contre le boîtier support 25, est découplé de l'élément de couplage 32, agencé contre le boîtier 2 du couteau de poche 1, moyennant quoi le module électronique 19 peut aussi être utilisé le cas échéant séparé du boîtier 2 de l'outil de poche et peut être conservé dans un chargeur pour le chargement du dispositif d'alimentation en énergie 127 ou dans une installation d'ordinateur pour la suppression ou le chargement de nouvelles informations audiovisuelles dans le module électronique. Les figures 20 et 21 représentent le module électronique 19 avec le circuit de commande 120 dans une position désolidarisée du couteau de poche 1. Au niveau de la paroi latérale étroite 28 du boîtier support 25 est disposée l'interface de données 123, l'interface de données 123 étant formée dans l'exemple de réalisation représenté par une fiche femelle 131 contenant des contacts électriques. Il est évident que l'interface peut aussi être formée par un élément à enficher en forme de téton, comme il a été expliqué précédemment à l'appui de l'interface 24. En outre, sur la paroi latérale étroite 28 est agencée l'interface d'entrée et/ou de sortie 124, au niveau de laquelle sont entrés ou émis des signaux électriques, tels qu'un signal audio ou vidéo. Dans l'exemple de réalisation représenté, l'interface d'entrée et/ou de sortie 124 est formée par un port de connexion 132 pour le raccordement d'un générateur de sons, tel qu'un haut-parleur, ou un amplificateur/récepteur audio externe, un signal audio à un ou plusieurs canaux étant émis à l'interface d'entrée et/ou de sortie 124. Le port de connexion 132 est formé par exemple par une douille de jack de 2,5 mm ou 3,5 mm. En outre, l'interface d'entrée et/ou de sortie 124 peut être formée par une sortie numérique, optique ou coaxiale. En particulier, des casques, microphones, systèmes de haut-parleurs ou similaires peuvent être raccordés au port de connexion 132. Dans l'exemple de réalisation représenté, le dispositif d'entrée et de sortie 125 acoustique et/ou visuel est agencé contre la paroi latérale large 26 du boîtier support 25 du module électronique 19. Le dispositif d'entrée et de sortie 125 est formé dans le cas présent par un afficheur 133, qui est formé par exemple par un écran à cristaux liquides ou écran LCD, connu à partir de l'état de la technique. L'afficheur 133 est au moins apte à éditer des informations numériques et alphanumériques, sachant que dans une variante de réalisation possible, des représentations à haute résolution, telles que des images ou des informations vidéo, peuvent être visualisées sur l'afficheur 133. On peut visualiser sur l'afficheur des informations dans une représentation en noir et blanc à 1 bit, mais on peut aussi visualiser sur l'afficheur 133 des informations en niveaux de gris avec 8 bits ou en couleurs avec des intensités de couleur de 16 bits, 24 bits ou 32 bits. En outre, une ou plusieurs sources lumineuses, le cas échéant à intensité lumineuse réglable, destinées à éclairer une zone de visualisation peuvent être associées à l'afficheur 133. Par ailleurs, le dispositif d'entrée et de sortie 125 peut être réalisé sous la forme d'éléments lumineux non représentés, tels que des diodes électroluminescentes. Au niveau du boîtier support 25 du module électronique 19 sont agencés plusieurs éléments d'entrée 134 du dispositif de commande 126. À titre d'exemple, des touches 135, à actionner par pression, sont agencées sur la paroi latérale large 26 et un curseur 136, ainsi qu'un bouton de réglage 137, en particulier à action progressive, sont agencés contre la paroi latérale étroite 27, les éléments d'entrée 134 étant couplés chacun électriquement au circuit de commande 120. Les éléments d'entrée 134 peuvent être choisis dans le groupe des contacts de commutation ou boutons de réglage, tels que des potentiomètres, connus à partir de l'état de la technique. Les éléments d'entrée 134, pour commander par exemple la fonctionnalité audio ou vidéo du circuit de commande 120, sont formés par un interrupteur marche/arrêt, un régulateur de volume, une touche de marche, une touche stop, une touche de sélection du titre ou du fichier, une touche de blocage du clavier et/ou une touche pause. Il convient de souligner que l'un des périphériques 121 peut être formé par un dispositif de positionnement électrique, en particulier un écran tactile. Dans ce cas, l'afficheur 133 et les éléments d'entrée 134 sont réalisés sous forme d'unité commune, les éléments d'entrée 134 étant visualisés sur l'afficheur 133 dans une zone de visualisation 138 dans une partie de la surface extérieure 139 du boîtier support 25 et lesdits éléments d'entrée pouvant être actionnés par contact et pression sur la zone de visualisation 138 de l'afficheur 133. Pour exercer une pression sur la zone de visualisation 138 de l'afficheur 133, on peut utiliser par exemple comme dispositif un des outils ou objets d'usage courant, tels qu'un cure-dent, agencés dans l'outil de poche, ou il est prévu d'agencer dans l'outil de poche un autre objet d'usage courant spécifique en forme de crayon n'écrivant pas, réservé à entrer une instruction sur l'afficheur 133 dans le boîtier 2 de l'outil de poche. Dans le boîtier support 25 du module électronique 19 sont agencés en outre l'élément de mémoire 122 et le circuit de commande 120 pour le traitement des informations audiovisuelles numérisées, stockées dans l'élément de mémoire 122. Un réglage ou une commande des paramètres de service et des états de service du circuit de commande 120 peuvent être effectués au moyen des éléments d'entrée 134 du dispositif de commande 126. Dans une variante de réalisation possible, une surface de commande, telle qu'une commande de menus, est visualisée sur l'afficheur 133 et/ou par des éléments lumineux, le dispositif de commande 126 étant prévu pour naviguer dans la surface de commande. La surface de commande ou commande de menus peut comporter un ou plusieurs niveaux de sélection, fenêtres de sélection, cartes d'enregistrement ou similaires, à visualiser sur l'afficheur 133, en vue de définir les paramètres de traitement et/ou de reproduction, les objets à reproduire ou fichiers audiovisuels, les propriétés de l'affichage, etc., sachant que des commandes de menus quelconques, connues à partir de l'état de la technique, peuvent être utilisées. Avec un tel élément fonctionnel 11, comportant le circuit de commande 120 et les périphériques 121, on obtient un module électronique 19 compact et de faibles dimensions, qui permet de reproduire des informations audiovisuelles, telles que des informations audio, des images et/ou des informations vidéo, moyennant quoi le domaine d'application de l'outil de poche est nettement élargi pour un utilisateur, de telle sorte que l'outil de poche peut satisfaire à des exigences modernes nées de la technique d'information. Sur la figure 23 est représentée une autre variante de réalisation de l'outil de poche conçu sous forme de couteau de poche 1, qui comporte au moins un premier élément fonctionnel 11, qui est formé par un outil ou un objet d'usage courant. Dans cette variante de réalisation, le circuit de commande 120 et plusieurs périphériques 121 sont agencés dans et contre le boîtier 2 du couteau de poche 1. Les éléments fonctionnels 11 sont formés, dans la variante de réalisation représentée, exclusivement par des objets d'usage courant ou des outils, tels que le couteau 17 représenté, le circuit de commande 120 et les périphériques 121 étant fixés de manière permanente ou inamovible contre le boîtier 2. Dans l'exemple de réalisation représenté, l'afficheur 133 avec une zone de visualisation 138 sensiblement rectangulaire est agencé de manière visible, c'est-à-dire dégagée sur la surface extérieure 139 d'une face large 140 du boîtier 2. L'afficheur 133 peut être agencé en dessous ou à l'intérieur de la plaquette de recouvrement 8, la plaquette de recouvrement 8 étant transparente au moins dans la zone de visualisation 138 de l'afficheur 133 ou une fenêtre transparente en matière plastique ou en verre étant insérée dans la plaquette de recouvrement 8 - ou, dans une autre variante de réalisation, dans le boîtier support 25 de l'autre élément fonctionnel 11. La fenêtre transparente ou la plaquette de recouvrement 8 transparente peut former au moins par zones une lentille d'agrandissement optique pour l'afficheur 133 situé en dessous. L'interface de données 123 est agencée contre la face étroite 141 du boîtier 2 et peut - comme il est représenté - être conçue sous forme de fiche femelle 131 avec des contacts électriques ou être conçue sous forme de fiche mâle - comme il a été décrit pour l'interface 24 - susceptible de coulisser ou pivoter hors de la zone de réception 10. La fiche de connexion 132 de l'interface d'entrée et/ou de sortie 124 est agencée contre la face étroite 141 du boîtier 2. Par ailleurs, les éléments d'entrée 134 du dispositif de commande 126 sont agencés séparément sur la face large 140, la face étroite 141 et, le cas échéant, la face frontale 142 du boîtier 2. Dans la variante de réalisation représentée, le dispositif d'alimentation en énergie 127 peut être intégré en permanence dans le boîtier 2 de l'outil de poche sous la forme d'un accumulateur d'énergie électrique, en particulier une batterie, de l'énergie électrique d'une source d'énergie externe étant acheminée vers le dispositif d'alimentation en énergie 127 par l'intermédiaire de l'interface de données 123 ou d'une interface d'alimentation en énergie particulière, en vue du chargement de l'accumulateur d'énergie. La source d'énergie externe peut être formée par un réseau électrique public, une tension de charge ou de service, de préférence transformée, étant appliquée à l'accumulateur d'énergie. En outre, on peut prévoir dans le boîtier 2 de l'outil de poche un compartiment pour batterie, non représenté, qui peut être conçu par exemple pour recevoir une batterie cylindrique AA ou AAA ou une pile ronde. La figure 24 représente un autre exemple de réalisation de l'outil de poche, dans lequel le circuit de commande 120 et/ou un ou plusieurs périphériques 121 sont agencés de manière durable, c'est-à-dire inamovible, dans ou contre le boîtier 2 et un ou plusieurs périphériques 121 et/ou le circuit de commande 120 sont agencés contre le boîtier support 25 du module électronique 19 apte à être désolidarisé en cas de besoin du boîtier 2. Dans l'exemple de réalisation représenté, le couteau de poche 1 comporte un compartiment d'introduction 143 en forme de fente, dans lequel l'élément fonctionnel 11 modulaire peut être introduit linéairement par coulissement et être maintenu de manière amovible dans le compartiment d'introduction 145 par l'intermédiaire d'un autre dispositif de couplage 144 au moyen d'éléments de couplage 145, 146 - tels que des éléments à déclic ou éléments à encliqueter flexibles, des éléments de friction ou un verrouillage mécanique, non représentés. Dans la zone du boîtier 2 délimitant le compartiment d'introduction 145, on peut agencer un élément de contact 147 électroconducteur du bus de signaux et/ou de données 128 qui, dans la position de stockage de l'élément fonctionnel 11 dans la zone de réception 10, est en contact avec un autre élément de contact 148 électroconducteur, agencé contre le boîtier support 25, en vue de former une interface 149 pour le bus de signaux et/ou de données 128. Les éléments de contact 147, 148 peuvent être sollicités réciproquement par la force d'un ressort ou une force de friction, par exemple. La figure 25 représente une autre variante de réalisation de l'outil de poche, dans lequel plusieurs zones de réception 10 sont prévus pour différents modules électroniques 19, ces modules électroniques 19 comportant chacun un ou plusieurs périphériques 121 et/ou le circuit de commande 120. À titre d'exemple, l'un des modules électroniques 19 peut - comme il est représenté - être muni du dispositif de commande 126, qui comporte la pluralité d'éléments d'entrée 134 sur la paroi latérale large 26 du boîtier support 25. Dans le cas présent, les éléments d'entrée 134 peuvent être formés par un clavier, muni de contacteurs à actionner par pression, une croix de navigation ou élément similaire. Un autre module électronique 19 comporte le circuit de commande 120 et d'autres périphériques 121. Il convient de souligner ici que, en particulier le dispositif d'alimentation en énergie 127, formé par un accumulateur d'énergie électrique, peut constituer un module électronique 19 séparé. Ainsi, un utilisateur peut emporter avec lui plusieurs modules électroniques 19 remplaçables munis du dispositif d'alimentation en énergie 127 et, en cas de besoin, remplacer ceux-ci. En particulier, l'élément de mémoire 122 peut aussi constituer un module électronique 19 séparé, ce qui s'avère avantageux étant donné qu'un utilisateur ne doit utiliser dans l'outil de poche que l'élément de mémoire 122 qui contient les informations ou données actuellement nécessaires. Les différents éléments de mémoire 122 peuvent donc posséder une plus faible capacité et de plus petites dimensions et, si une grande capacité de mémoire est nécessaire, il est possible d'utiliser plusieurs modules électroniques 19 avec des éléments de mémoire 122 intégrés. Le cas échéant, le dispositif de commande 120 peut également constituer un module électronique 19 séparé. Un outil de poche avec une telle conception modulaire peut être adapté aux exigences de chaque utilisateur quant au volume des fonctions nécessaires dans l'outil de poche et il est possible d'ajouter ultérieurement différents périphériques 121 ou le dispositif de commande 126. De plus, il est aussi possible de prévoir différents modules électroniques 19 avec des circuits de commande 120 conçus pour un traitement d'informations spécifique, par exemple sous la forme d'un module électronique 19 pour le traitement d'informations vidéo ou similaires, ces modules électroniques 19 pouvant être conçus sous forme de modules séparés, qui peuvent être exploités conjointement ou sous forme d'unités fonctionnelles individuelles et discrètes dans l'outil de poche. Les différents modules électroniques 19 peuvent être reliés entre eux par l'intermédiaire du bus de signaux et/ou de données 128, non représenté sur la figure 25 pour des raisons de clarté, ledit bus pouvant être muni des éléments de contact 147, 148 décrits précédemment et de l'interface de bus 149, qui peuvent être agencés contre la face de délimitation de la zone de réception 10; 100 dans le boîtier 2; 95 et contre la surface extérieure 139 du boîtier support 25 et qui sont reliés avec les conducteurs électriques du bus de signaux et/ou de données 128. Les conducteurs du bus de signaux et/ou de données 128 peuvent passer dans ou contre le boîtier 2, par exemple dans la zone des axes de palier 14, autour desquels peuvent pivoter les éléments fonctionnels 11. Dans une variante de réalisation possible, un conducteur du bus de signaux et/ou de données 128 est formée par le boulon rivé 150 électroconducteur. Ainsi, le boulon rivé 150 peut constituer l'élément de contact 147 du boîtier 2, qui forme, par l'intermédiaire d'un élément de contact 148 prévu sur l'élément de palier 36 du premier élément de couplage 31, l'interface 149 pour la transmission de signaux et/ou de données. À titre d'exemple, deux boulons rivés 150 peuvent être prévus, sur lesquels sont appliqués le pôle positif et le pôle négatif du dispositif d'alimentation en énergie 127, le circuit de commande 120 et les périphériques 121 pouvant être alimentés avec la tension nécessaire par l'intermédiaire des boulons rivés 150 et étant couplés électriquement avec ceux-ci, comme il sera décrit plus loin par référence à la figure 27. Une autre variante de réalisation de l'outil de poche est représentée sur la figure 26, sur laquelle le boîtier 2 de l'outil de poche comporte le circuit de commande 120, l'interface de données 123 et l'interface d'entrée et/ou de sortie 124 et, le cas échéant, l'élément de mémoire 122. Les éléments d'entrée 134, plus précisément le dispositif de commande 126, destinés à commander ou régler le circuit de commande 120, sont agencés contre une unité de commande 151 externe, qui est reliée à l'interface d'entrée et/ou de sortie 124 par l'intermédiaire d'une ligne de transmission 152. L'unité de commande 151 peut être munie du côté de la sortie de haut-parleurs 153, en particulier des oreillettes ou éléments similaires. Dans l'exemple de réalisation, les éléments d'entrée 136 du dispositif de commande 126 et, le cas échéant, l'afficheur 133 (non représenté) sont agencés sur l'unité de commande 151. Par l'intermédiaire de l'interface d'entrée et/ou de sortie 124, il se produit une transmission de signaux bidirectionnelle entre l'unité de commande 151 et le circuit de commande 120, de telle sorte que le signal de sortie au niveau de l'interface d'entrée et/ou de sortie 124 peut être émis au niveau des haut-parleurs 153 et les signaux de commande de l'unité de commande 151 peuvent être acheminés sous forme de signal d'entrée vers l'interface d'entrée et/ou de sortie 124 du circuit de commande 120. Par ailleurs, à titre d'exemple est représenté l'élément de mémoire 122, conçu sous forme de mémoire de masse 154, qui peut être réalisé en forme de support de données magnétique, tel qu'un disque dur, ou d'un lecteur optique, ou un CD-ROM ou un DVD-ROM, et qui peut être couplé au circuit de commande 120 par l'intermédiaire de l'interface de données 123. En outre, il est représenté une interface d'entrée et/ou de sortie 124 sans fil, qui comporte un émetteur et/ou récepteur 155, par exemple un émetteur ou récepteur radio, infrarouge, à induction, par l'intermédiaire duquel on peut effectuer un échange de signaux ou de données avec un appareil ou une infrastructure externes, tel qu'un réseau de télécommunication ou un réseau de données. En outre, l'émetteur et/ou le récepteur 155 peuvent être conçus sous forme de récepteur radio FM ou sous forme d'élément de détermination de la position, en particulier un émetteur ou un récepteur de navigation pour le système GPS (Global Positioning System). Il convient d'ajouter ici une autre possibilité de traitement des informations audiovisuelles, dans laquelle des informations cartographiques numérisées, stockées dans la mémoire, sont visualisées sur l'afficheur 133 et le positionnement actuel de l'outil de poche est détecté par l'intermédiaire de l'élément de détermination de la position et est représenté sur l'afficheur 133. Le cas échéant, un itinéraire peut aussi être déterminé par l'outil de poche, le dispositif d'entrée et/ou de sortie 125 pouvant éditer des indications sur le trajet à parcourir et la direction à suivre. Une autre variante de réalisation de l'outil de poche est représentée sur la figure 27, sur laquelle un des modules électroniques 19 est conçu sensiblement sous forme de plaquette et peut être couplé mécaniquement avec le boîtier 2 de l'outil de poche par l'intermédiaire d'un dispositif d'assemblage 156. Dans l'exemple de réalisation représenté, le dispositif d'assemblage 156 est formé par des bras à encliqueter 157, qui entrent en prise dans des évidements 158 sur la face large 140 du boîtier 2. L'élément fonctionnel 11 peut être encliqueté sur la paroi latérale 6 du boîtier 2 pour former par exemple l'élément de recouvrement extérieur ou la plaquette de recouvrement 8, des éléments de contact électriques 147, 148 pouvant être couplés avec le bus de signaux et/ou de données 128 agencé dans le boîtier 2. L'élément fonctionnel 11 peut être muni en particulier du dispositif d'alimentation en énergie 127 formé par l'accumulateur d'énergie. La figure 28 représente une autre variante de réalisation de l'outil de poche, qui comporte un dispositif d'entrée et/ou de sortie 125 en forme de dispositif d'enregistrement d'images 159, en particulier une caméra numérique. En outre, un dispositif d'entrée et/ou de sortie 125 en forme de lecteur vocal 160, en particulier un microphone, est représenté à titre d'exemple. En outre, un élément d'entrée 134 du dispositif de commande 126 est agencé sur le boîtier 2 ou le boîtier support 25, l'élément d'entrée 134 pouvant être utilisé comme déclencheur pour le dispositif d'enregistrement d'images 159 en forme de caméra ou le lecteur vocal 160. Les images ou les informations vidéo, enregistrées au moyen du dispositif d'enregistrement d'images 159, sont stockées ou peuvent être stockées dans l'élément de mémoire 122, non représenté explicitement, et peuvent être chargées par l'intermédiaire de l'interface d'entrée et/ou de sortie 124, le cas échéant, sous forme analogique ou par l'intermédiaire de l'interface de données 123 sous forme numérique. En outre, des informations acoustiques peuvent être enregistrées par le lecteur vocal 160 et être converties en forme numérique par le circuit de commande 120, non représenté, les informations audio étant stockées ou pouvant être stockées dans l'élément de mémoire 122. Sur la figure 29 est représentée une autre variante de réalisation de l'outil de poche, sur laquelle l'outil de poche est conçu sous forme de carte-outil 90, qui comporte au moins l'un des éléments fonctionnels 11. La carte-outil 90 comporte également le circuit de commande 120, ainsi que plusieurs des périphériques 121 décrits précédemment. La structure des éléments fonctionnels 11 de la carte-outil 90 ou l'agencement des composants 121 dans le boîtier 95 de la carte-outil 90 ou dans le boîtier support 25 des éléments fonctionnels 11 peut être analogue à la structure décrite précédemment et n'est pas expliquée davantage ici. Les exemples de réalisation représentent différentes variantes de réalisation possibles de l'outil de poche, sachant qu'il va sans dire que l'invention n'est pas limitée à ces variantes de réalisation spécifiquement représentées, mais que diverses combinaisons des différentes variantes de réalisation sont possibles et que cette possibilité de variation est à la portée de l'homme du métier compétent dans ce domaine technique, compte tenu de l'enseignement divulgué par la présente invention pour la manipulation technique. Ainsi, toutes les variantes de réalisation imaginables, qui sont techniquement possibles par combinaison de différents détails des variantes de réalisation représentées et décrites, sont comprises dans la portée de l'invention. Pour la bonne forme, il est mis en évidence en conclusion que pour une meilleure compréhension de la structure de l'outil de poche, celui-ci et les composants de celui-ci ont été représentés en partie non à l'échelle et/ou agrandis et/ou réduits. Notamment les différents modes de réalisation, représentés sur les figures 1 à 15; 16 à 18; 19, 20, 21; 22; 23; 24; 25; 26; 27; 28; 29, constituent l'objet de solutions selon l'invention indépendantes. 2891179 80
L'invention décrit un outil de poche, plus particulièrement un couteau de poche (1) ou une carte-outil en forme de plaquette, comportant un boîtier avec au moins une zone de réception (10) et au moins deux éléments fonctionnels (11) pouvant être déplacés hors d'une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception (10) dans une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception (10), parmi lesquels un premier élément fonctionnel (11) est conçu sous forme d'outil, en particulier une paire de ciseaux (16), un couteau (17). Un deuxième élément fonctionnel (11) comporte un boîtier support (25) et est muni d'une mémoire non volatile, dans laquelle on peut écrire et lire, ainsi qu'une interface (24). Entre le boîtier support (25) du deuxième élément fonctionnel (11) et le boîtier est agencé au moins un dispositif de blocage, amovible en cas de besoin, et un guidage longitudinal ou un logement pivotant.
1. Outil de poche, plus particulièrement couteau de poche (1) ou carteoutil (90) en forme de plaquette, comportant un boîtier (2; 95) avec une zone de réception (10; 100) et au moins un élément fonctionnel (11) conformé pour pouvoir être déplacé entre une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception (10; 100) et une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception (10; 100), caractérisé en ce que le boîtier (2; 95) comprend en outre un moyen (50) monté pivotant par rapport à la zone de réception (10; 100) et en regard de l'élément fonctionnel (11) pour pivoter l'élément fonctionnel (11) de la position de stockage à la position d'utilisation, l'élément fonctionnel (11) s'avançant au moins partiellement hors de la zone de réception (10; 100) afin de pouvoir être saisi par la main d'un utilisateur et de pouvoir être déplacé ainsi vers sa position d'utilisation. 2. Outil de poche selon la 1, caractérisé en ce que l'élément fonctionnel (11) est conçu sous forme d'outil. 3. Outil de poche selon la 1, caractérisé en ce que l'élément fonctionnel (11) est 25 conçu sous forme de module électronique (19). 4. Outil de poche selon la 3, caractérisé en ce que le module électronique (19) est muni d'un boîtier support (25) et est pourvu d'une mémoire non-volatile, dans laquelle on peut écrire et lire, ainsi que d'une interface (24) pour échange de données entre la mémoire et un système de traitement de données extérieur, par exemple un ordinateur. 5. Outil de poche selon la 3, caractérisé en ce que le moyen pivotant (50) pour pivoter le module électronique (19) de la position de stockage à la position d'utilisation, comporte un capuchon de fermeture (50) et en ce que le module électronique (19) est protégée par le capuchon de fermeture (50), au moins dans une zone d'interface (24), lorsque celui-ci est situé dans sa position de stockage dans la zone de réception (10). 6. Outil de poche selon la 5, caractérisé en ce que le capuchon de fermeture (50) est conçu en forme de croissant et comporte a) une zone à palier pivotant (53) en forme de moyeu avec une forure pour palier (54), perpendiculaire aux parois latérales larges (26) du boîtier support (25) et logé au niveau d'un axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b), disposé sur le boîtier (2; 95) ainsi que b) une première surface de butée (55) contre une face intérieure orientée vers la zone de réception (10; 100), le capuchon de fermeture (50), dans sa position de fermeture, étant en appui avec la première surface de butée (55) contre une surface de butée (56) dans le boîtier (2; 95). 7. Outil de poche selon la 5, caractérisé en ce que le capuchon de fermeture (50) peut être bloqué par emboîtement et/ou par friction au moins dans sa position de fermeture par l'intermédiaire d'un autre dispositif de blocage (73). 8. Outil de poche selon la 5, caractérisé en ce que le capuchon de fermeture (50) comporte au moins une partie de paroi (57) qui s'élève verticalement sur le côté au niveau d'une extrémité de la forure pour palier (54) perpendiculairement au sens longitudinal de celle-ci et qui forme une surface de butée (58) supplémentaire, le capuchon de fermeture (50), dans sa position d'ouverture, étant en appui avec la surface de butée (58) supplémentaire contre la surface de butée (56) dans le boîtier (2; 95). 9. Outil de poche selon la 5, caractérisé en ce que le capuchon de fermeture (50) comporte a) une paroi (59) en forme d'arc de cercle avec une première et une seconde parties de paroi d'extrémité (60, 61), agencée au niveau de ses extrémités opposées, et b) un bras d'arrêt (67) agencé entre lesdites deux parties de paroi d'extrémité (60; 61), la première partie de paroi d'extrémité (60) et le bras d'arrêt (67) délimitant une fente de réception (71) pour l'axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b) agencé dans le boîtier (2;95) et un nez de blocage (72) s'avançant en saillie dans la fente de réception (71), l'axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b) et le nez de blocage (72) formant un dispositif de blocage (73) amovible. 10. Outil de poche selon la 5, caractérisé en ce que le capuchon de fermeture (50) comporte un élément de manipulation (65) s'avançant au-delà des contours du boîtier (2; 95). 11. Outil de poche selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier (2) comporte un corps de réception (5) avec au moins deux parois latérales (6), disposées face à face à distance l'une de l'autre et reliées entre elles par des axes de palier (14a; 14b; 15a; 15b), et avec ladite au moins une zone de réception (10) en forme de compartiment, agencée entre les parois latérales (6), et deux plaquettes de recouvrement (8) fixées sur les surfaces latérales (7) extérieures, détournées l'une de l'autre, des parois latérales (6), et en ce que le boîtier support (25), par l'intermédiaire du premier élément de couplage (31) agencé au niveau de sa première zone d'extrémité frontale, est monté sur un axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b) du boîtier (2) moyennant un logement pivotant (29) et de manière pivotante autour d'un axe (34) perpendiculaire aux parois latérales (6). 12. Outil de poche selon la 11, caractérisé en ce que le logement pivotant (29) est muni d'un dispositif de couplage (30), qui comporte deux éléments de couplage (31; 32), qui peuvent être amenés en prise l'un avec l'autre et sont détachables l'un de l'autre, le boîtier support (25) étant muni du premier élément de couplage (31) dans l'une de ses zones d'extrémité frontales et le boîtier (2) étant muni du second élément de couplage (32) dans l'une de ses zones d'extrémité frontales (12; 13). 13. Outil de poche selon la 12, caractérisé en ce que le second élément de couplage (32) est formé par un axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b), agencé immobile en mouvement dans le boîtier (2) et s'étendant perpendiculairement aux parois latérales (6) du boîtier support (25). 14. Outil de poche selon la 12, caractérisé en ce que le second élément de couplage (32) est formé par un adaptateur (81) monté pivotant sur un axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b) agencé immobile en mouvement dans le boîtier (2) et s'étendant perpendiculairement aux parois latérales (6) du boîtier (2). 15. Outil de poche selon la 14, caractérisé en ce que l'adaptateur (81) et le boîtier support (25) comportent respectivement au moins un élément à enficher ou à encliqueter ou élément à déclic et en ce que le deuxième élément fonctionnel (11) est assemblé, de manière amovible en cas de besoin, avec l'adaptateur (81) par l'intermédiaire d'un assemblage à enficher ou à encliqueter ou à déclic. 16. Outil de poche selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un dispositif de blocage (45) amovible est disposé entre le boîtier support (25) de l'élément fonctionnel (11) et le boîtier (2; 95). 17. Outil de poche selon la 16, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (45) est formé par des éléments à enficher, à encliqueter ou des éléments à déclic ou éléments de friction, agencés sur le boîtier support (25) et dans le boîtier (2; 95), les éléments étant complémentaires les uns aux autres. 18. Outil de poche selon la 16, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (45) est réalisé sur les éléments de couplage (31; 32) du dispositif de couplage (30) et les éléments de couplage (31; 32) sont munis chacun d'éléments à enficher, à encliqueter ou éléments à déclic ou éléments de friction, conçus de manière complémentaire. 19. Outil de poche selon la 12, caractérisé en ce que le premier élément de couplage (31), fixé sur le boîtier support (25), forme un axe (34) décalé par rapport à l'axe médian longitudinal (33) du boîtier support (25) et perpendiculaire aux parois latérales larges (26) du boîtier support (25). 20. Outil de poche selon la 12, caractérisé en ce que le premier élément de couplage (31) comporte a) un bras d'arrêt (35) et un élément de palier (36), le bras d'arrêt (35) ayant une première zone libre et élastiquement résistante, monté avec son extrémité flexible, en porte-à-faux sur la première zone d'extrémité frontale du boîtier support (25), contre le deuxième élément de couplage (32) par la zone libre et b) un élément de palier (36) guidé au niveau du second élément de couplage (32) par l'intermédiaire d'un coussinet (37) sensiblement en forme de semi-coquille, agencé coaxialement par rapport au second élément de couplage (32). 21. Outil de poche selon la 20, caractérisé en ce que le boîtier support (25) comporte, en plus du premier élément de couplage (31) , a) un bras de serrage (40), le cas échéant, légèrement flexible, en porte-à-faux sur la première zone d'extrémité frontale du boîtier support (25), b) une fente de réception (41), s'étendant entre ledit bras de serrage et le bras d'arrêt (35) et destiné à recevoir l'axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b), et c) un nez de blocage (42), s'avançant en saillie dans la fente de réception (41), l'axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b), qui porte le boîtier (2) et le nez de blocage (42) formant le dispositif de blocage (45). 22. Outil de poche comprenant a) un boîtier (2) comportant une première zone d'extrémité (12), une seconde zone d'extrémité (13), une paroi latérale (6), un axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b) disposés dans l'une ou l'autre des première et seconde zones d'extrémité (12; 13) et montés sur la paroi latérale (6), b) au moins une zone de réception (10), c) un module électronique (19) conformé pour pouvoir être déplacé entre une position de stockage à l'intérieur de la zone de réception (10) et une position d'utilisation à l'extérieur de la zone de réception (10), le module électronique (19) étant muni d'un boîtier support (25), d'une interface bidirectionnelle (24; 123), caractérisé en ce que le module électronique (19) comprend en outre une mémoire (115; 122) disposée à l'intérieur du boîtier support (25) et en ce que l'outil de poche comprend en outre un adaptateur (81) disposé en regard du module électronique (19) et monté pivotant sur l'axe de palier (14a; 14b; 15a; 15b) du boîtier (2), l'adaptateur (81) comportant un moyen de couplage pour connecter et déconnecter le module électronique (19) respectivement à l'adaptateur ou de l'adaptateur (81), le module électronique (19), lorsqu'il est connecté à l'adaptateur (81), étant pivotant entre une position de stockage et une position de détachement grâce à l'adaptateur (81), le module électronique (19), lorsqu'il est en position d'enlèvement, s'avançant au moins partiellement des contours extérieurs de l'outil de poche et pouvant être saisi par la main de l'utilisateur afin que le module électronique (19) puisse être mû dans sa position de travail. 23. Outil de poche selon la 22, caractérisé en ce que le moyen de couplage est un élément à enficher ou à encliqueter ou un élément à déclic et en ce que le module électronique (19) est relié de manière amovible à un adaptateur (81) moyennant une liaison à enficher ou à encliqueter ou par un élément à déclic. 24. Outil de poche la 22, caractérisé en ce que au moins un dispositif de blocage (45) est disposé entre le boîtier support (25) du module électronique (19) et le boîtier (2). 25. Outil de poche la 22, caractérisé en ce que le boîtier (2) comprend une première paroi latérale (6), une seconde paroi latérale (6) disposée parallèlement à la première paroi latérale (6), une zone de réception (10) disposée entre les première et seconde parois latérales (6) , un premier axe de palier (14a) disposé dans une 15 première zone d'extrémité (12), un second axe de palier (15b) disposé dans une seconde zone d'extrémité (13), les première et seconde parois latérales (6) étant reliés entre elles moyennant les premier et second axes de palier (14a; 15b). 26. Outil de poche, plus particulièrement couteau de poche (1) ou carteoutil (90) en forme de plaquette, comportant un boîtier (2; 95) avec au moins une zone de réception (10; 100) et un module électronique (19) comportant un circuit de commande (120), caractérisé en ce que le module électronique est conformé pour pouvoir être relié mécaniquement au boîtier (2; 95) et en ce qu'il comporte a) un boîtier support (25), b) une mémoire (122) disposée à l'intérieur du 30 boîtier support (25) et reliée au circuit de commande (120), c) une première interface (123) pour le transfert de données entre la mémoire (122) et un système externe de traitement de données, plus particulièrement un ordinateur, d) une seconde interface (124) pour relier un dispositif audio ou vidéo au module électronique (19), le circuit de commande (120) étant relié à un dispositif de commande (126) conformé pour commander le volume et pour sélectionner des données stockées dans la mémoire (122), et le circuit de commande (120) comportant des moyens de commande dédiés au circuit de commande (120) et pour traiter des données numérisées stockées dans la mémoire (122). 27. Outil de poche selon la 26, caractérisé en ce qu'il comprend en plus un adaptateur (81) monté pivotant dans le boîtier (2; 95) , l'adaptateur (81) comportant un dispositif de connexion pour connecter le module électronique (19) à l'adaptateur (81) et pour déconnecter de celui-ci le module électronique (19), lorsqu'il est connecté à l'adaptateur (81), pouvant être pivoté de la position de stockage à une position d'enlèvement moyennant l'adaptateur (81), le module électronique (19) lorsqu'il est en position d'enlèvement, s'avançant des contours extérieurs de l'outil de poche et pouvant être saisi par la main d'un utilisateur afin que le module électronique (19) puisse être déplacé dans sa position de travail. 28. Outil de poche selon la 27, caractérisé en ce que le dispositif de connexion est un élément à enficher ou à encliqueter ou un élément à déclic et le module électronique (19) est connecté à l'adaptateur (81) de manière amovible par la connexion à enficher ou à encliqueter ou à déclic.
B,A,G
B26,A61,B25,G06
B26B,A61C,B25F,G06K
B26B 11,A61C 15,B25F 1,B26B 1,B26B 13,G06K 19
B26B 11/00,A61C 15/02,B25F 1/04,B26B 1/04,B26B 13/22,G06K 19/04,G06K 19/077
FR2897722
A1
ANTENNE MULTI FAISCEAUX.
20,070,824
La présente invention a pour objet une antenne multi-faisceaux destinée aux télécommunications, notamment par satellite, et plus particulièrement une antenne d'émission ou de réception présentant une pluralité de faisceaux rapprochés et un faible niveau des lobes secondaires de manière à réduire les interférences entre différents faisceaux pouvant réutiliser les mêmes fréquences. II existe trois types de configuration d'antennes qui sont actuellement mises en oeuvre pour générer des faisceaux multiples faiblement ~o espacés avec de fort niveaux de recoupement et des lobes latéraux de faible niveau. Un premier type d'antenne de type réseau a rayonnement direct met en oeuvre des réseaux formateur de faisceaux qui sont très complexe et qui alimentent un très grand nombre (des centaines voir des 15 milliers) de sources rayonnantes dont chacune est alimentée par un amplificateur. Un deuxième type d'antenne connu met en oeuvre un réflecteur parabolique (un à l'émission et un à la réception), pour lequel chaque faisceau est généré par un groupe ("cluster") de 7, 12 ou 19 sources 20 primaires , les groupes affectés à des faisceaux adjacents se recouvrant en partageant certaines des sources primaires. Les signaux qui alimentent les sources élémentaires partagés sont repartis en transmission et/ou regroupes à la réception. L'antenne de transmission présente un réseau de formation de 25 faisceaux complexe apte à combiner plusieurs signaux dans les sources primaires, dont la plupart sont partagés entre des faisceaux adjacents. En mode réception, chaque élément est couplé à un amplificateur à faible bruit et le réseau est également complexe. Une antenne de ce type mettant en oeuvre des groupes ou 30 "clusters" de 7 sources primaires et fonctionnant dans la bande 18,1 GHz û 20,2 GHz avec réutilisation de fréquences et 108 faisceaux, est décrite dans l'article de G. DORO et collaborateurs intitulé "A 20/30 GHz Multibeam Antenna for European Coverage" publié dans IEEE û APS Symposium, 1982, p. 342 à 345. Un troisième type d'antenne évite cette complexité au niveau de la génération des signaux et du nombre des sources primaires en affectant une seule source primaire à chaque faisceau (il y a donc autant de sources primaires que de faisceaux), mais ceci implique la mise en oeuvre non plus d'un mais de 3 ou 4 réflecteurs paraboliques dont chacun génère plusieurs faisceaux. Le diamètre ou ouverture Do de ces réflecteurs paraboliques est de l'ordre de 702JHPBW, À. désignant la longueur d'onde moyenne de la bande ~o dans laquelle les faisceaux sont émis (ou reçus) par l'antenne, et HPBW l'angle d'ouverture (en degré) d'un faisceau à demi-puissance, Do et 2 étant exprimés dans la même unité. Par exemple Do est compris entre 60 cm et 80 cm. Les faisceaux émis par les différents réflecteurs sont 15 entrelacés de manière à éviter un espace entre les faisceaux. Une telle solution est actuellement utilisée pour des satellites multimédia et elle est complexe car elle nécessite entre 6 et 8 antennes (3 ou 4 à la transmission, et 3 ou 4 à la réception). La présente invention vise à remédier à la complexité des 20 antennes multi-faisceaux précitées en proposant une antenne associant un élément d'antenne principal(à l'émission et/ou à la réception), à savoir au moins un réflecteur principal ou une lentille et des sources primaires dont chacune est affectée à un faisceau. L'invention concerne ainsi une antenne multi-faisceaux, par 25 exemple destinée aux bandes Ku, Ka ou C caractérisée en ce qu'elle comporte une optique comprenant au moins un élément d'antenne principal, à savoir au moins un réflecteur (à section en général conique, à savoir ellipsoïde ou hyperboloïde) ou bien une lentille, ainsi qu'un ensemble de sources primaires, chaque source primaire étant apte à générer un dit 30 faisceau qui est repris par l'optique qui l'émet ou bien à recevoir un dit faisceau capté par l'optique de l'antenne, en ce que l'élément d'antenne principal a une ouverture ayant un diamètre nominal D (pris dans un plan perpendiculaire à l'axe de l'antenne), tel que : D = 70B,/HPBW - désignant la longueur d'onde centrale de la bande de fréquence des faisceaux, à savoir pour une antenne fonctionnant à l'émission ou à la réception, la longueur d'onde centrale de la bande d'émission ou de réception selon le cas, et pour une antenne fonctionnant à l'émission et à la io réception, la longueur d'onde centrale de celle des deux bandes d'émission ou de réception, qui présente les fréquences les plus basses (en général il s'agit de la bande correspondant à la liaison descendante), - HPBW désignant (exprimée en degrés) la largeur à demi-puissance des faisceaux issus de l'élément d'antenne principal (réflecteur ou 15 lentille), B étant un nombre sans dimension compris entre 1,5 et 4, en ce que l'optique présente un profil modifié par une correction de profil lui conférant une distribution selon une loi symétrique en rotation apte à élargir les faisceaux re-émis par rapport à une optique 20 conventionnelle comprenant un réflecteur (ou lentille) principal parabolique et éventuellement au moins un réflecteur secondaire hyperbolique. Cet élargissement peut être obtenu à partir d'une loi de distribution de phase 0(p) qui est par exemple optimisée pour une loi de distribution d'amplitude d'ouverture f(p) spécifiée pour réaliser un diagramme de 25 rayonnement E(B) . Alors que la distribution de phase est symétrique, on notera que la correction du profil de l'optique (réflecteur ou lentille) est elle asymétrique en raison de la géométrie du système. Cet élargissement de l'angle d'ouverture des faisceaux, en 30 modifiant le profil de l'élément d'antenne principal (réflecteur parabolique ou lentille) et/ou d'un réflecteur secondaire, permet d'obtenir des faisceaux étroitement espacés tout en maintenant un fort niveau de recoupement et un faible niveau pour les lobes secondaires, ce qui n'est pas réalisable avec un réflecteur principal parabolique (associé éventuellement avec un ou plusieurs 35 réflecteurs hyperboliques classiques). La loi de distribution de phase 0(p) de l'ouverture peut présenter des valeurs de phases constantes ân dans N zones annulaires de l'antenne (n étant un entier compris entre 0 et N-1). Alternativement, la loi de distribution de phase 0(p) de l'ouverture peut présenter des pentes Rn de la phase â, qui sont constantes dans N zones annulaires de l'antenne (n étant un entier compris entre 0 et N-1). Une autre distribution de phase 0(p) peut être obtenue par une interpolation cubique sur N + 1 paires de valeurs (pi, par exemple lo équidistantes en rayon p, de manière à générer des dérivées première et seconde de 0(p) qui ne varient pas de manière discontinue ("cubic spline interpolation"). La loi de distribution d'amplitude d'ouverture peut présenter une fonction analytique conique de la forme : ( ( \2m' 15 f(p)=(1 -a) 1 - P + a \, a) p désignant la distance d'un point courant P au centre O de l'ouverture du réflecteur principal (figure 2c), - a désignant le facteur d'affaiblissement en amplitude de l'antenne en son bord externe ("edge taper"), 20 - a désignant le rayon de l'ouverture de l'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) (a = D/2) - y=1ou2. Le nombre N de zones annulaires est en général compris entre 4 et 10. On notera qu'il est possible d'effectuer les calculs sur un 25 nombre plus élevé de zones (par exemple jusqu'à 15, voire 20 ou 30), mais ceci augmente la complexité des calculs sans améliorer notablement le résultat. Plus généralement, la loi de distribution d'amplitude d'ouverture présente une symétrie d'amplitude en rotation. La loi de 30 distribution d'amplitude peut être également importée du logiciel GRASP de la société TICRA (Copenhague - Danemark), sous la forme d'une table numérique pour chaque fréquence avec (M + 1) paires de valeurs (p;, f;), f, = f(pi) désignant le champ d'ouverture complexe pour (p = p), et j variant de OàM. L'optique peut comporter uniquement ledit élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille). Dans ce cas, le profil parabolique de l'antenne est modifié par une correction de surface Az(x, y) assurant ledit élargissement des faisceaux re-émis. L"antenne peut être caractérisée en ce que l'optique présente également au moins un dit réflecteur secondaire pour reprendre les faisceaux émis par les sources primaires et les renvoyer vers l'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) et/ou pour reprendre les faisceaux reçus par lo l'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) et les diriger vers les sources primaires. Dans ce cas, la correction peut être effectuée au niveau de l'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) ou du ou des réflecteurs secondaires, ou bien encore être répartie entre l'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) et le ou les réflecteurs secondaires. 15 Au cas où l'élément d'antenne principal est un réseau réflecteur (reflectarray), la correction de profil est une correction de surface et/ou une correction de déphasage appliquée à des éléments déphaseurs (ligne de déphasage) du réseau réflecteur. L'invention concerne également un procédé de calcul d'une 20 correction de profil d'une antenne telle que définie ci-dessus, caractérisé en ce qu'il met en œuvre une optimisation de la fonction de distribution E(B) à partir d'une fonction d'amplitude f(p) par exemple conique ou numérique à laquelle on applique un critère de distribution de phase dans N zones annulaires ou par interpolation sur (N + 1) points de manière à obtenir une 25 distribution de phase ~(p) optimale, et le calcul d'une correction de surface Az(x, y) à partir de ladite distribution de phase çb(p) optimisée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description ci-après donnée à titre d'exemple non limitatif, en liaison avec les dessins dans lesquels : 30 - la figure 1 illustre une antenne selon le troisième type de configuration mentionnée ci-dessus, - les figures 2a et 2b illustrent deux modes de réalisation d'une antenne selon l'invention, respectivement avec et sans réflecteur auxiliaire, la figure 2c, dont la partie droite représente un réflecteur en vue de face et la partie gauche la distribution analytique d'amplitude pour -y = 2 et a = 0,2, illustre les paramètres a, D, a et p, - les figures 3a et 3b illustrent un exemple de distribution d'émission (ou diagramme de rayonnement) E(0) et de correction de surface Az(x, y) pour une ouverture circulaire avec D = 3 m et N = 7, pour le mode de réalisation de la figure 2a ou de la figure 2b - et les figures 4a et 4b illustrent deux exemples de mise en oeuvre de l'invention sous forme d'une structure de type Cassegrain à foyer décalé pour lequel la figure 4c illustre les paramètres f, D, (po et y . ~o - Les figures 5a et 5b illustrent un exemple de distribution d'émission (ou diagramme de rayonnement) E(0) et de correction de profil du réflecteur principal avec D = 3 m et N = 7, pour le mode de réalisation de la figure 4a ou de la figure 4b. Selon la figure 1, une antenne multi-faisceaux présente trois 15 réflecteurs paraboliques R,, R2 et R3 d'ouverture Do alimentés directement par des sources primaires F,, F2 et F3 présentant chacune un élément radiant par faisceau émis par l'antenne associée respectivement RI, R2 et R3. Selon la figure 2a, l'antenne présente un réseau 4 de sources primaires élémentaires à raison d'une par faisceau principal 1, un réflecteur 20 secondaire 5 par exemple hyperbolique qui reprend les signaux émis par les sources primaires élémentaires et les re-émet vers le réflecteur principal 3 pour émettre les faisceaux principaux 1 ayant des lobes latéraux 2 de faible niveau. Alternativement, il est possible d'omettre le réflecteur secondaire 5 (voir Figure 2b). 25 A la figure 2b, A est le sommet de la parabole tel qu'il est positionné avant correction de profil Az (soit Az = 0) soit une distribution de phase (1)(p) = 0. Pour éviter que le réseau de sources primaires ne bloque du rayonnement émis ou reçu, il est habituel de décaler le réflecteur principal 3 en décalant le centre du réflecteur par rapport au sommet A de la parabole. 30 Le point F est le foyer de la parabole (avant correction) étant entendu que, une fois qu'une correction de profil a été appliquée à la parabole, il n'y a plus stricto sensu de foyer. Le centre du réseau de sources primaires est placé au point F. La ligne AF constitue l'axe du réflecteur et le point O est le centre de l'ouverture du réflecteur 3. L'angle (x,y) est l'angle entre l'axe du réflecteur AF et le segment de droite tracé entre le point F et le point courant P(x,y). L'ouverture D (D = 2a) de l'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) 3 est plus grand d'un facteur compris entre 1,5 et 4 et plus particulièrement compris entre 1,7 et 3, que l'ouverture Do des éléments io d'antenne paraboliques selon le troisième des modes indiqués ci-dessus (Figure 1 par exemple) pour des faisceaux émis (ou reçus) dans la même bande. L'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) 3 présente un profil qui est au départ parabolique, mais qui est ensuite corrigé de 15 manière à ce que l'ouverture principale de l'antenne émette des faisceaux rapprochés avec un fort niveau de recoupement et des lobes secondaires de faible niveau. Ceci est obtenu grâce à une loi d'optimisation qui élargit les faisceaux de manière à obtenir des faisceaux étroitement espacés avec un fort niveau de recoupement tout en conservant un faible niveau pour les lobes 20 secondaires. Cette correction peut être apportée au profil du ou des réflecteurs 5 ou bien être réparti entre l'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) 3 et le ou les réflecteurs 5. Les sources primaires peuvent être arrangées pour former un groupe ("cluster") tel que 4 ou bien être séparées. De même, elles peuvent être orientées de manière à diriger les faisceaux 25 directement vers l'élément d'antenne principal (réflecteur ou lentille) 3, ce qui permet de se dispenser (Figure 2b) du ou des réflecteurs 5. La plupart des développements ci-dessous sont explicités pour le cas ou l'ouverture de l'antenne est essentiellement circulaire et engendrée par un réflecteur principal dont la surface est profilée de manière optimale. 30 Il est aussi possible d'utiliser une ouverture elliptique ou d'une autre forme. Il est également possible de remplacer le réflecteur principal unique par une lentille ou par des réflecteurs constituant un réseau réflecteur (reflectarray) de mêmes dimensions d'ouverture et dont la surface peut être optimisée pour obtenir la même loi d'illumination en amplitude et phase qu'avec le réflecteur profilé. Un avantage des lentilles est que, du fait de leur fonctionnement à la transmission et de l'absence de blocage par les sources, il est possible d'utiliser une lentille symétrique à alimentation centrée. Les performances d'une telle lentille sont meilleures pour les faisceaux éloignés de l'axe du système que dans un système à réflecteur dont l'alimentation décentrée (offset). Les méthodes pour conformer les lentilles pour obtenir une certaine loi de lo sortie à partir d'une loi d'entrée donnée sont bien connues des spécialistes. Le principe du réseau réflecteur (en général plan et c'est un avantage) est décrit par exemple dans l'article A Shaped-Beam Microstrip Patch Reflectarray par D.M. Pozar et al. dans la revue IEEE Transactions on Antennas & Propagation, numéro de Juillet 1999, pp. 1167-1173. Des 15 éléments disposées en réseau au dessus ou sur un réflecteur plan (ou constitué de panneaux plans) reçoivent et retransmettent à la réflexion l'énergie incidente. La loi de distribution de l'énergie réfléchie sur l'ouverture peut être contrôlée en ajustant les dimensions et/ou la ligne de déphasage de chaque élément. On peut arriver ainsi à la même loi de sortie que par 20 l'optimisation du profil d'un réflecteur unique ou d'une lentille. Les lois d'illumination en amplitude et en phase de l'ouverture principale 1 sont obtenues à partir des caractéristiques désirées des faisceaux (nombre, angle d'émission HPBW, espacement, niveau des lobes secondaires) à l'aide d'outils de synthèse connus de l'Homme de l'Art. 25 L'application à l'ouverture principale de ces lois d'illumination pour chacun des faisceaux est obtenue par des outils de conception classique des systèmes de sources primaires pour optimiser la position des sources primaires, leur orientation et la loi d'excitation dans le cas d'un réseau ("cluster") de source primaire. 30 Le diagramme de rayonnement à l'émission E(0) de l'ouverture principale 3 est déterminée selon la formule : -jA-R E(0) = Îk R Cf (p)e''"'Jo(kpsin 0) pdp e fa 0 p désignant la distance d'un point courant P au centre O de l'ouverture du réflecteur 3 (figure 2c), k désignant le nombre d'onde en espace libre avec k = 2it/X, et R désignant la distance de l'antenne (point de référence de s phase) du point d'observation en champ lointain ("far-field observation point"), et dans laquelle le facteur de normalisation C est défini par : C= 2 (P)2 PdP Une distribution d'amplitude de l'ouverture symétrique en lo rotation ("aperture distribution") f(p) peut être : - une ou plusieurs distributions analytiques de la forme : +a soit y = 1 ( 2r P \a) ou de la forme : i , .\2\2 (1 - a) 1 - P + a soit y = 2 (à la figure 2c, la distribution correspond à y = 2 et a = 0,2) - ou bien encore une distribution présentant une symétrie d'amplitude qui est importée sous forme d'une table numérique à (M + 1) 20 paires de valeurs (,c, fi) avec fj = f(p) et qui est par exemple importée du logiciel GRASP de la Société TICRA (Copenhague - Danemark). Les valeurs intermédiaires f(p) sont déterminées par interpolation. Les amplitudes fi s'expriment sous forme de valeurs complexes pour inclure des termes additionnels de phase, j étant un entier variant de 0 à M. 25 Dans le cas d'un concept multi-fréquences (large bande) ou d'une antenne utilisable à la fois à l'émission et à la réception), plusieurs distributions (p;, f) peuvent être introduites pour plusieurs fréquences. 15 I0 Pour déterminer le profil du réflecteur (ou lentille) principal qui remplace une pluralité de paraboles de plus petit diamètre, on calcule une fonction de distribution de phase 0(p). Une fonction de distribution de phase symétrique en rotation 5 peut être par exemple : a) des phases constantes Sä dans N zones annulaires successives de l'antenne de rayon p (pä < p < pn+,) pour la n'erre zone, n variant de 0 à N-1 avec : - po = 0; p\, = a, a désignant la demiouverture de l'antenne, 10 c'est-à-dire son rayon nominal perpendiculairement à son axe. b) des pentes de phases /3ä constantes avec /3ä = ASä / Ap,, , dans N zones annulaires de l'antenne de sort que, A désignant la différence, la fonction de phase : (D(P)=/3,,(PùP,)+E,_0 (P,+1 û Pi) 15 soit continue. c) une interpolation cubique sur N + 1 points (pi, .1);) équidistants en rayon p de manière à générer des dérivées première et seconde de 0(p) qui ne varient pas de manière discontinue. Ces distributions de phase sont définies par des tables 20 comprenant soit N paires de valeurs (pi, ;) ou (pi, i variant de 1 à N, ou N + 1 paires de valeurs (i, ç;) i variant de 0 à N. En général, N est choisi entre 4 et 10, mais il peut être plus généralement compris entre 4 et 30, ou bien encore entre 4 et 20. Des valeurs plus élevées de N (40 ou 50 par exemple) pourraient être utilisées mais au 25 prix d'une augmentation de la complexité des calculs, sans avantage pratique. D'autres méthodes d'interpolation connues pourraient être également mises en oeuvre. L'optimisation peut être réalisée en utilisant par exemple l'algorithme "amoeba "de type "Downhill Simplex Method" par Nelder et Mead 30 qui est par exemple décrit p. 402 à 406 de l'ouvrage de W.H. PRESS et collaborateurs intitulé Numerical recipes in FORTRAN, The art of Scientific Computing Cambridge Univ. Press 2e ed. 1992. La distribution d'amplitude est choisie à l'avance et est conservée, alors que la distribution de phase est modifiée par l'algorithme 35 d'optimisation. On considère par exemple une distribution d'amplitude conique de la forme : f(P)=('1ûa) 1 (Y=2) +a à laquelle on applique un critère de distribution de phase constante dans N zones annulaires et on réalise l'optimisation de E(0) à l'aide dudit algorithme "amoeba"en spécifiant une directivité dans la région de l'ouverture et un niveau de lobes secondaires dans la région des lobes secondaires, ce qui permet de déterminer les valeurs optimisées des phases constantes 8,, . Dans le cas de pentes de phase ,3ä constantes, les valeurs des pentes de phase peuvent être également optimisées à l'aide dudit algorithme "amoeba La distribution de phase 0(p) optimale ayant été déterminée, on calcule la correction de surface Az à appliquer au réflecteur principal pour is obtenir des différences de marche correspondantes, on a : 4z(x, y) _ ≠(P) avec k = 2 /2,,. Au cas où il existe un réflecteur secondaire (figure 2a) la valeur de la correction Az reste la même et est calculée comme dans le cas 20 précédent, c'est-à-dire en faisant abstraction du réflecteur secondaire 5. La figure 3a illustre la distribution optimisée E(9) exprimée en décibels obtenue pour une distribution f(p)=(1ûa)(1û(p/a)2)2 +a pour D = 3 m, N = 7 zones avec une distribution optimisée de la phase pour un niveau d'illumination en bord de réflecteur de -22 dB. Le réflecteur principal 25 est orienté suivant l'axe des y. La directivité est supérieure à 40 dBi pour 0 <0 < 0,8 et est en dessus de 15 dBi pour 2,2 < 0 < 4 (avec une précision de 0,6 db) de sorte que la directivité minimale dans la zone de couverture est d'environ 39,4 dBi et que le niveau maximal d'un lobe secondaire est d'environ 15,6 dBi, soit une isolation d'environ 23,8 dB entre le lobe principal et le lobe 30 secondaire. La dernière colonne de la table indique la pente de phase en /m. La figure 3b montre la correction à apporter au réflecteur principal parabolique sous forme de courbes de niveau de correction A à J k[l +cosi/r(x, y)] échelonnées par pas de 1 mm (D = 3 m et N = 7 zones). Cette solution convient en particulier à des antennes hybrides fonctionnant dans les bandes Ku/Ka avec des largeurs de faisceau HPBW de l'ordre de 1 et environ une trentaine de faisceaux. Les figures 4a et 4b illustrent deux exemples de mise en oeuvre de l'invention sous forme d'une structure de type Cassegrain à foyer décalé et à alimentation latérale (figure 4c) avec des groupes de sources primaires respectivement 41 et 42. Ce montage est connu en soi de l'article de Rolf JORGENSEN, Peter BALLING et William ENGLISH intitulé Dual Offset Reflector Multibeam Antenna for International Communications Satellite Applications paru dans IEEE Transactions on Antennas and Propagation Vol AP-33 n 12 Dec. 1985 p. 1304 û 1312 et plus particulièrement en relation avec sa figure 3b p. 1306 (Side-Fed Offset Cassegrain). Ce type de solution est particulièrement adapté à des largeurs de faisceau HPBW de 0,5 environ et à un nombre de faisceaux de l'ordre de 100 ou plus pour une couverture régionale sur les Etats-Unis ou sur plusieurs Etats Européens. Ces deux exemples diffèrent par le nombre de sources primaires qui, à la figure 4b sont organisés en un réseau ("cluster") à deux dimensions 42 de sources primaires jointives. Ce montage présente l'avantage d'un rapport f/D élevé pour le réflecteur principal (f étant la distance focale), qui est ici par l'exemple égal à 4,29. Le réflecteur auxiliaire utilise la partie concave d'un hyberboloïde (grossissement de 0,383). Le diamètre du groupe de sources primaires est d'environ 190 mm. La figure 5a montre la fonction E(9) pour D = 3 m et N = 7 zones avec une distribution optimisée de la phase pour une aire d'illumination en bord de réflecteur de -22 dB. Dans cette configuration, le réflecteur principal 3 est orienté selon l'axe des x, (voir figure 4c), et la figure 5b montre le profil du réflecteur présentant des corrections Az dans le repère (Xf, yf, zf) lié au réflecteur avec les courbes de niveau de correction A à I échelonnées par pas de 1 mm. La directivité reste supérieure à 40 dBi pour 0<0<0,8 est en dessous de 15 dBi pour 2,2 <0<4 avec une précision de 0,06 dB de sorte que la directivité minimale dans l'angle de couverture est supérieure à 40 dBi et que le niveau maximal du lobe secondaire est de 15 dBi, soit une isolation d'au moins 25 dBi entre le lobe principal et le niveau maximal d'un lobe secondaire. Etant donné que la correction de surface du réflecteur est dans tous les cas relativement petite (elle reste typiquement inférieure à 2J3), la bande passante ne sera limitée que par les sources primaires. Les bandes de fréquences disponibles sont par exemple 29,5û30 GHz (liaison ascendante) et 19,7-20,2 GHz (liaison descendante), mais également par exemple 27,5-30 GHz (liaison ascendante) et 17,7û20,2 GHz (liaison descendante). On notera que l'invention peut également être mise en oeuvre avec un autre montage Cassegrain par exemple celui qui est dénommé "FFOC" c'est-à-dire Front Fed Offset Cassegrain (à foyer décalé et alimentation frontale) et qui est représenté à la figure 3a p. 1306 de l'article précité de Rolf JORGENSEN, Peter BALLING et William ENGLISH
L'invention est relative à une antenne destinée à l'émission et/ou à la réception, capable de générer des faisceaux multiples faiblement espacés avec de fort niveaux de recoupement et des lobes latéraux de faible niveau, et caractérisée en ce qu'elle comporte une optique comprenant un unique réflecteur (ou lentille) principal et éventuellement au moins un réflecteur secondaire, ainsi qu'un ensemble de sources primaires, chaque source primaire étant apte à générer un dit faisceau qui est repris par l'optique qui l'émet ou bien à recevoir un dit faisceau capté par l'optique de l'antenne,en ce que le réflecteur (ou lentille) principal a une ouverture ayant un diamètre de nominal D, tel que :D = 70Blambda / HPBW- lambda désignant la longueur d'onde centrale de la bande de fréquence des faisceaux- HPBW désignant (exprimée en degrés) la largeur à demi-puissance des faisceaux issus du réflecteur (ou lentille) principal,- B étant un nombre sans dimension compris entre 1,5 et 4en ce que l'optique présente un profil modifié, par rapport à une optique conventionnelle comportant un réflecteur (ou lentille) principal parabolique et éventuellement au moins au réflecteur, par une correction lui conférant une distribution d'amplitude et de phase symétrique en rotation selon une loi apte à élargir les faisceaux reémis.
1) Antenne destinée à l'émission et/ou à la réception de faisceaux multiples caractérisée en ce qu'elle comporte une optique comprenant un élément d'antenne principal comportant au moins un réflecteur ou une lentille et éventuellement un élément d'antenne secondaire comprenant au moins un réflecteur ou une lentille, ainsi qu'un ensemble de sources primaires, chaque source primaire émettant ou recevant un des dits faisceaux par l'intermédiaire de l'optique de l'antenne en ce que l'élément d'antenne principal a une ouverture ayant ~o un diamètre nominal D, tel que : D = 708; / HPB W - désignant la longueur d'onde centrale de la bande de fréquence des faisceaux 15 - HPBT désignant (exprimée en degrés) la largeur à demi-puissance des faisceaux issus de l'élément d'antenne principal, - B étant un nombre sans dimension compris entre 1,5 et 4 en ce que l' optique présente un profil modifié par une correction de profil, lui conférant une distribution selon une loi symétrique en 20 rotation apte à élargir les faisceaux re-émis par rapport à une optique connue en soi comportant un réflecteur principal parabolique et éventuellement au moins un réflecteur secondaire de type conique. 2) Antenne selon la 1 caractérisée en ce que la correction de profil correspond à une loi de distribution de phase d'ouverture 25 P)- 3) Antenne selon la 2, caractérisée en ce que la loi de distribution de phase cl)(p) de l'ouverture correspond à une interpolation cubique sur (N + 1) paires de valeurs (pi, O,) de manière à générer des dérivées première et seconde de p) qui ne varient pas de manière 30 discontinue 4) Antenne selon la 2, caractérisée en ce que la loi de distribution de phase 4(p) de l'ouverture correspond à des valeurs de phases constantes 6n dans N zones annulaires adjacentes et successives de l'antenne (n étant un entier compris entre 0 et N-1). 5 i0 15 20 25 ) Antenne selon la 2, caractérisée en ce que la loi de distribution de phase de l'ouverture f(p) correspond à des pentes 13, de la phase 8n qui sont constantes dans N zones annulaires adjacentes et successives de l'antenne (n étant un entier compris entre 0 et N-1). 6) Antenne selon une des 3 à 5, caractérisée en ce que N est compris entre 4 et 30, et plus particulièrement entre 4 et 20. 7) Antenne selon une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une loi de distribution d'amplitude d'ouverture ayant une symétrie d'amplitude en rotation. 8) Antenne selon une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une loi de distribution d'amplitude d'ouverture ayant une fonction analytique de la forme : ( ( ,\z \ï f(P)--(1ûa) 1û +a - p désignant la distance d'un point courant P au centre O de l'ouverture de l'élément d'antenne principal - a désignant le facteur d'affaiblissement en amplitude de l'antenne en son bord externe a désignant le rayon de l'ouverture - y =1 ou 2. 13) Antenne selon une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle présente une loi de distribution d'amplitude d'ouverture f(p) importée sous forme, pour au moins une fréquence, d'une table numérique ayant M + 1 paires de valeurs (pi, f), f = pi) désignant le champ d'ouverture complexe pour p = p et j variant de 0 à M. 14) Antenne selon une des précédentes, caractérisée en ce que l'élément d'antenne principal présente ladite correction de profil. 15) Antenne selon une des précédentes, caractérisée en ce que l'optique présente également au moins un dit élément 30 d'antenne secondaire pour reprendre les faisceaux émis par les sources primaires et les renvoyer vers l'élément d'antenne principal et/ou pour reprendre les faisceaux reçus par ledit élément d'antenne principal et les diriger vers les sources primaires12) Antenne selon la 9, caractérisée en ce que l'optique est du type Cassegrain à foyer décalé (FFOC, SFOC). 13) Antenne selon une des 1 à 10, caractérisée en ce que l'optique présente uniquement ledit élément d'antenne 5 principal. 14) Antenne selon une des précédentes caractérisée en ce que l'élément d'antenne principal est un réflecteur ou une lentille unique et en ce que ladite correction de profil est une correction de surface. 10 15) Antenne selon une des précédentes, caractérisée en ce que l'élément d'antenne principal est un réseau réflecteur et en ce que ladite correction de profil est une correction de surface et/ou une correction de déphasage appliquée à des éléments déphaseurs du réseau déflecteur 15 16) Procédé de calcul d'une correction de profil d'une antenne selon une des précédentes, caractérisée en ce qu'il met en oeuvre une optimisation du diagramme de rayonnement E(9) à partir d'une fonction d'amplitude f(p) à laquelle on applique un critère de distribution de phase dans N zones annulaires ou par interpolation sur N + 1 points de 20 manière à obtenir une distribution de phase 0(p) optimale, et le calcul d'une correction de surface (Oz) à partir de ladite distribution de phase 0(p) optimale.
H,G
H01,G06
H01Q,G06F
H01Q 19,G06F 17,H01Q 3
H01Q 19/17,G06F 17/17,H01Q 3/46
FR2898230
A1
PROCEDE D'ORGANISATION DE NOEUDS D'UN RESEAU EN GROUPEMENTS DE NOEUDS, PROGRAMME D'ORDINATEUR POUR LA MISE EN OEUVRE D'UN TEL PROCEDE, ET DISPOSITIF DE COMMUNICATION FORMANT NOEUD D'UN RESEAU DE NOEUDS
20,070,907
-1- La présente invention concerne un procédé d'organisation de noeuds d'un réseau en groupements de noeuds, un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre d'un tel procédé, et un dispositif de communication formant noeud d'un réseau de noeuds. Afin de faciliter le routage de données dans un réseau, notamment lorsque ce réseau comporte un grand nombre de noeuds, il est connu d'organiser les noeuds de ce réseau en groupements (également appelés clusters conformément à la terminologie anglaise). Un noeud de chaque groupement, dit noeud-maître, est choisi pour assurer l'organisation et la maintenance du groupement de noeuds dont il fait partie, notamment en servant de passerelle entre ce groupement et les autres noeuds du réseau. A cet effet, les noeuds-maîtres des groupements communiquent entre eux pour le routage de données d'un noeud d'un groupement à un autre noeud d'un autre groupement, en servant d'intermédiaire entre ces noeuds. On notera que l'organisation des noeuds d'un réseau en groupements est particulièrement nécessaire dans le cas d'un réseau ad-hoc, c'est à dire un réseau ne comportant pas d'infrastructure prédéterminée, dans lequel on ne dispose en outre que d'une bande passante limitée et dans lequel les noeuds sont potentiellement mobiles. Les noeuds d'un réseau ad-hoc étant potentiellement mobiles, il est parfois nécessaire de réorganiser les groupements de noeuds. Ainsi, il est préférable de disposer d'un procédé rapide et efficace d'organisation des noeuds du réseau en groupements de noeuds. Un tel procédé rapide et efficace est particulièrement nécessaire dans un réseau ad-hoc à grande échelle, c'est à dire un réseau ad-hoc comportant un grand nombre de noeuds, par exemple plus d'une centaine de noeuds, et dont les noeuds sont particulièrement mobiles. On connaît déjà, dans l'état de la technique, un procédé d'organisation de noeuds d'un réseau en groupement de noeuds, dans lequel au moins un noeud, dit noeud-maître, est choisi pour servir de passerelle entre un groupement de noeuds et d'autres noeuds du réseau, le procédé comportant : - une étape de calcul, pour chaque noeud, d'une valeur numérique, dite poids, représentant l'aptitude de ce noeud à être le noeud-maître d'un groupement de noeuds, - une étape d'élection, parmi les noeuds, d'un noeud-maître d'un groupement, tel que le poids de ce noeud-maître est supérieur ou égal aux poids de chaque autre noeud du groupement comportant ce noeud-maître. -2- En général, le poids d'un noeud est calculé en tenant compte de paramètres correspondant à des propriétés inhérentes à ce noeud, tels que, par exemple, sa mobilité, sa puissance de transmission, l'étendue de sa zone de couverture, la puissance de sa batterie, sa connectivité, etc. Le poids d'un noeud peut également être calculé en tenant compte de paramètres correspondant à des propriétés structurelles du réseau, tels que, par exemple, le nombre de noeuds adjacents au noeud dont on calcule le poids. Conformément à ce procédé classique d'organisation de noeuds, chaque noeud du réseau transmet une information contenant son poids vers les noeuds qui lui sont adjacents, généralement par routage par inondation. Le noeud choisi pour être le noeud-maître est alors le noeud dont le poids est plus fort que les poids de tous les noeuds qui lui sont adjacents. On notera qu'un tel procédé est généralement coûteux en ressources, et qu'il ne permet généralement de former que des groupements de noeuds de petites tailles. En effet, bien qu'il soit possible d'organiser les noeuds en groupement de plus grandes tailles, chaque noeud doit, dans ce cas, transmettre l'information concernant son poids à un grand nombre de noeuds, ce qui augmente considérablement les coûts en ressource et en temps système. La solution de l'invention ne présente pas les inconvénients précités, en proposant un procédé d'organisation de noeuds d'un réseau en groupements de noeuds qui est relativement simple, rapide et efficace, tout en étant peu coûteux en ressources. En effet, l'invention a pour objet un procédé d'organisation de noeuds d'un réseau en groupements de noeuds, dans lequel au moins un noeud, dit noeud-maître, est choisi pour servir de passerelle entre un groupement de noeuds et d'autres noeuds du réseau, le procédé comportant : - une étape de calcul, pour chaque noeud, d'une valeur numérique, dite poids, représentant l'aptitude de ce noeud à être le noeud-maître d'un groupement de noeuds, -une étape d'élection, parmi les noeuds, d'un noeud-maître d'un groupement, tel que le poids de ce noeud-maître est supérieur ou égal aux poids de chaque autre noeud du groupement comportant ce noeud-maître, caractérisé en ce que le procédé comporte en outre, entre l'étape de calcul et l'étape d'élection d'un noeud-maître : - une étape de stockage, dans chaque noeud, d'une information contenant un identifiant du noeud de poids le plus fort connu par ce noeud et la valeur -3- de ce poids le plus fort, le noeud de poids le plus fort connu étant le noeud lui-même si ce dernier n'a pas reçu d'autre information, - une étape de transmission, par chaque noeud vers des noeuds adjacents à ce noeud, de l'information stockée dans ce noeud, une étape de comparaison, pour chaque noeud, des informations transmises à ce noeud lors de l'étape de transmission avec l'information stockée dans ce noeud, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par ce noeud, les étapes de stockage, de transmission et de comparaison étant successivement réalisées un nombre prédéterminé de fois, au terme desquelles on réalise l'étape d'élection d'un noeud-maître, au cours de laquelle un noeud dont l'information stockée contient son propre identifiant est choisi pour être un noeud-maître. Conformément à ce procédé, la transmission des informations concernant les poids des noeuds ne se fait que de proche en proche, ce qui est moins coûteux en ressources qu'une diffusion à tous les autres noeuds d'un groupement, notamment lorsque ce groupement est de grande taille. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire que chaque noeud d'un groupement connaisse les poids de tous les autres noeuds du groupement pour choisir le noeud-maître. En effet, grâce au procédé selon l'invention, seules les informations concernant les noeuds de poids le plus fort connu sont transmises aux noeuds. Enfin, on notera que ce procédé permet d'organiser des groupements de noeuds de tailles aussi grandes que nécessaires, sans pour autant augmenter la complexité de ce procédé. En effet, il suffit, pour augmenter la taille des groupements, d'augmenter le nombre prédéterminé de réalisations des étapes de stockage, de transmission et de comparaison. Ainsi, l'information concernant le noeud de poids le plus fort est diffusée à un plus grand nombre de noeuds, s'étendant lorsque le nombre prédéterminé de réalisations augmente. Il apparaît donc clairement que l'invention permet d'organiser de manière simple, rapide et efficace les noeuds d'un réseau en groupements, permettant ainsi un meilleur routage des informations dans ce réseau. Un procédé d'organisation selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : le procédé comporte, après l'étape d'élection du noeud-maître, une étape de formation d'un groupement de noeuds, au cours de laquelle chaque noeud dont l'information stockée contient l'identifiant du noeud-maître choisi est inclus dans le groupement de noeuds comportant ce noeud-maître ; 5 10 15 20 25 30 35 -4-le procédé comporte une première étape préliminaire au cours de laquelle on fournit à chaque noeud du réseau une information concernant le nombre prédéterminé de répétition des étapes de stockage, de transmission et de comparaison ; le procédé comporte une deuxième étape préliminaire au cours de laquelle on fournit à chaque noeud du réseau une liste de tous les noeuds adjacents à ce noeud; - le procédé comporte une troisième étape préliminaire au cours de laquelle on fournit à chaque noeud du réseau des paramètres de calcul de son poids ; le procédé comporte une étape, suivant l'étape de transmission, de vérification, pour chaque noeud, que chaque noeud adjacent à ce noeud a transmis une information au cours de l'étape de transmission, un noeud n'ayant pas transmis l'information étant supprimé de la liste des noeuds adjacents ; - au cours de l'étape de comparaison si deux informations contiennent un poids identique, on détermine quel est le noeud dont le poids est le plus fort à l'aide d'une décision arbitraire, par exemple par comparaison de la valeur des identifiants contenus par les informations, le noeud dont l'identifiant est le plus grand étant considéré comme étant le noeud de poids le plus fort. L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre d'un procédé d'organisation de noeuds tel que défini précédemment, destiné à être installé sur un noeud d'un réseau de noeuds, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions logicielles pour : calculer une valeur numérique, dite poids, représentant l'aptitude du noeud à être le noeud-maître d'un groupement de noeuds, - stocker, dans le noeud, une information contenant un identifiant du noeud de poids le plus fort connu par ce noeud et la valeur de ce poids le plus fort, le noeud de poids le plus fort connu étant le noeud lui-même si ce dernier n'a pas reçu d'autre information - transmettre vers des noeuds adjacents au noeud, l'information stockée dans ce noeud, - comparer des informations transmises à ce noeud avec l'information stockée dans ce noeud, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par ce noeud, -5-répéter les instructions pour stocker, transmettre et comparer un nombre prédéterminé de fois, et - vérifier si l'information stockée contient le propre identifiant du noeud. L'invention a enfin pour objet un dispositif de communication formant noeud d'un réseau de noeuds, comprenant des moyens de calcul d'une valeur numérique, dite poids, représentant l'aptitude de ce noeud à servir de passerelle entre le groupement de noeuds et d'autres noeuds du réseau, caractérisé en ce que le dispositif comporte : des moyens de stockage d'une information (14) contenant un identifiant du noeud de poids le plus fort connu par le dispositif et la valeur de ce poids le plus fort, le noeud de poids le plus fort connu étant le dispositif lui-même si ce dernier n'a pas reçu d'autre information, - des moyens de transmission vers des noeuds adjacents au dispositif, de l'information (14) stockée dans ce dispositif, - des moyens de comparaison d'informations (14) transmises au dispositif avec l'information stockée dans ce dispositif, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par le dispositif, - des moyens de vérification destinés à vérifier si l'information stockée contient le propre identifiant du dispositif, lesdits moyens de vérification étant aptes à être activés après que les moyens de stockage, de transmission et de comparaison ont été successivement activés un nombre (k) prédéterminé de fois, et en ce que le dispositif comprend des moyens de détermination que ce dispositif est un noeud-maître (M), lesdits moyens de détermination étant aptes à être activés si les moyens de vérification confirment que l'information stockée contient le propre identifiant du dispositif. Un tel dispositif peut notamment héberger un programme d'ordinateur tel que défini précédemment, qui en pilote les moyens de stockage, de transmission, de comparaison, de vérification et de détermination. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente les étapes d'un procédé d'organisation selon un exemple de mode de réalisation de l'invention, les figures 2 à 4 représentent un réseau de noeuds dans lequel est mis en oeuvre le procédé d'organisation de la figure 1, au cours de différentes étapes de ce procédé. -6- On a représenté sur la figure 2 un réseau de noeuds, par exemple un réseau ad-hoc, désigné par la référence générale 10. Dans ce réseau, chaque noeud est un dispositif de communication sans fils. Le réseau 10 comporte des noeuds potentiellement mobiles, désignés par les références A, B, C,..., P, et liés entre eux par des liens 12. Les liens 12 sont généralement des câbles dans le cas d'un réseau filaire classique, ou sont des liens virtuels dans le cas d'un réseau sans fil tel qu'un réseau ad-hoc. Dans le cas d'un réseau sans fil, un lien 12 entre deux noeuds signifie que chacun de ces noeuds se trouve dans la zone de couverture de l'autre, et que chacun de ces noeuds est donc susceptible d'échanger des données avec l'autre noeud. Chaque noeud du réseau 10 comporte des moyens de stockage d'une information 14, cette information 14 contenant un identifiant du noeud de poids le plus fort connu par le noeud dans lequel est stockée l'information 14, ainsi que la valeur de ce poids le plus fort connu. On rappelle que le poids d'un noeud représente son aptitude à être le noeud- maître d'un groupement de noeuds. Sur les figures 2 à 4, chaque information 14 stockée dans un noeud est représentée par un nombre et une lettre entre crochets, la lettre représentant l'identifiant du noeud de poids le plus fort connu et le nombre représentant ce poids le plus fort connu. On a représenté sur la figure 1 le procédé d'organisation des noeuds du réseau 10 selon un exemple de mode de réalisation de l'invention. Au cours d'une première étape préliminaire 100, on fournit, à chaque noeud du réseau 10, une information concernant un nombre prédéterminé k représentant la taille des groupements de noeuds que l'on désire organiser. On rappellera qu'on appelle taille k d'un groupement de noeuds le nombre minimum de liens 12 par lesquels il est nécessaire de passer pour transmettre un message entre le noeud-maître et un noeud périphérique de ce groupement de noeuds. La taille k des groupements de noeuds dépend généralement du nombre de noeuds du réseau, les groupements de noeuds étant de préférence d'autant plus grands que le réseau comporte un grand nombre de noeuds. Au cours d'une deuxième étape préliminaire 110, on fournit à chaque noeud du réseau une liste de tous les noeuds adjacents à ce noeud, c'est à dire tous les noeuds qui lui sont reliés par un seul lien 12. Afin de constituer ces listes, chaque noeud peut par exemple être équipé de moyens pour identifier les noeuds qui lui sont adjacents, notamment des moyens d'émission et de réception d'un signal de reconnaissance prévu à cet effet. -7- Lors d''une troisième étape préliminaire 120, on fournit à chaque noeud du réseau des paramètres pour le calcul de son poids. En général, ces paramètres correspondent à des propriétés inhérentes à chaque noeud, telles que, par exemple, sa mobilité, sa puissance de transmission, l'étendue de sa zone de couverture, la puissance de sa batterie, sa connectivité, etc. Des paramètres correspondant à des propriétés structurelles du réseau, tels que, par exemple, le nombre de noeuds adjacents au noeud dont on calcule le poids, peuvent également être pris en compte dans le calcul du poids. On notera que cette étape 120 est facultative, notamment dans le cas où les paramètres pour les calculs de poids sont déjà stockés dans les noeuds. Au cours d'une étape 130, on calcule, pour chaque noeud, le poids de ce noeud, à l'aide des paramètres définis au cours de l'étape 120. Au cours d'une étape 140, on stocke, dans chaque noeud, l'information 14 contenant l'identifiant du noeud de poids le plus fort connu par ce noeud et la valeur de ce poids le plus fort. A ce stade du procédé, le noeud de poids le plus fort connu par ce noeud est le noeud lui-même, puisque ce dernier n'a pas encore reçu d'autre information. Sur la figure 2, les informations stockées 14 associées à chacun des noeuds représentés comportent chacune l'identifiant du noeud dans lequel elle est stockée et le poids de ce noeud. On notera que les valeurs des poids représentés sur la figure 2 sont purement symboliques et données à titre d'exemple pour une meilleure compréhension du procédé d'organisation selon l'invention. Au cours d'une étape 150, chaque noeud transmet l'information 14 qu'il a stockée aux noeuds qui lui sont adjacents. La transmission de cette information 14 est réalisée de façon connue en soi, par exemple par routage par inondation. De préférence, l'étape 150 de transmission est suivie d'une étape 160, au cours de laquelle chaque noeud vérifie s'il a bien reçu les informations 14 de chacun des noeuds qui lui sont adjacents. A cet effet, chaque noeud compare les expéditeurs des informations 14 qu'il a reçues avec la liste des noeuds qui lui sont adjacents qui lui a été fournie au cours de la deuxième étape préliminaire 110. Dans le cas où un noeud n'a pas reçu les informations 14 de tous les noeuds qui lui sont adjacents, ce noeud peut envoyer une requête au noeud adjacent dont il n'a pas reçu l'information 14. Ce noeud adjacent doit alors transmettre l'information 14 en retour. -8- Cette requête est destinée à vérifier si ce noeud adjacent n'est plus disponible, ou si l'information n'a pas été reçue à cause d'une erreur de transmission. Suite à cette requête, si le noeud n'a toujours pas reçu l'information 14 du noeud adjacent, on considère que ce noeud adjacent n'est plus disponible. Ceci est par exemple le cas si ce noeud adjacent s'est déplacé hors de la zone de la couverture du noeud ou alors s'il est hors service. Dans ce cas, ce noeud adjacent est supprimé de la liste des noeuds adjacents du noeud. Au cours d'une étape 170, chaque noeud compare toutes les informations 14 qui lui ont été transmises lors de l'étape de transmission 150, ainsi qu'avec l'information 14 stockée dans ce noeud. Cette comparaison a pour but de déterminer quel est le noeud de poids le plus fort connu par le noeud. A cet effet, on compare les poids contenus par les informations 14 reçues, et on retient parmi ces poids celui qui est le plus fort. Dans certain cas, par exemple dans le cas du noeud B, deux noeuds adjacents I et M ont un poids identique. Dans ce cas, afin de déterminer quel est, parmi ces deux noeuds, le noeud de poids le plus fort, on utilise une décision arbitraire. Par exemple, on compare les identifiants de ces noeuds, le noeud dont l'identifiant étant le plus grand étant considéré comme étant le noeud de poids le plus fort. Dans l'exemple représenté, l'identifiant du noeud M est supérieur à l'identifiant du noeud I. Le noeud B considère donc que le noeud de poids le plus fort connu est le noeud M. Au cours d'une étape 180, on stocke dans le noeud une nouvelle information 14 correspondant au nouveau noeud de poids le plus fort connu, cette information 14 étant destinée à écraser celle qui était précédemment stockée. En effet, l'information 14 précédente devient obsolète à partir du moment où le noeud a reçu des nouvelles informations. On a représenté sur la figure 3 les noeuds du réseau 10 après cette étape de stockage 180. Sur cette figure, les informations stockées dans chaque noeud correspondent au noeud de poids le plus fort actuellement connu par ce noeud. Par exemple, les informations 14 stockées dans les noeuds B, C, J, K et L comportent l'identifiant et le poids du noeud M, ce dernier ayant un poids plus fort que le leur et que celui des autres noeuds qui leur sont adjacents. Au terme de l'étape 180, on obtient une pluralité de noeuds du réseau ayant stocké une même information concernant un noeud du poids le plus fort connu, comme cela est représenté sur la figure 3. Ainsi, il est possible de choisir un noeud-maître pour le -9- groupement des noeuds contenant cette même information, mais il est également possible d'augmenter encore la taille de ce groupement. A cet effet, les étapes de transmission 150, de comparaison 170, et de stockage 180 peuvent être réitérées un nombre prédéterminé de fois, correspondant au nombre k représentant la taille du groupement déterminé lors de l'étape 100. Ainsi, de préférence, on effectue, après l'étape de stockage 180, une incrémentation d'une variable de suivi, et on réalise à nouveau les étapes de transmission 150, de comparaison 170, et de stockage 180 tant que cette variable de suivi est inférieure à k. Une fois que les étapes de transmission 150, de comparaison 170 et de stockage 180 ont été réalisées un nombre k de fois, on obtient au moins un groupement de noeuds de taille égale à ce nombre k, dans lequel tous les noeuds du réseau ont stocké une même information 14 concernant le noeud du poids le plus fort de ce groupement, comme cela est représenté sur la figure 4. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, le noeud du poids le plus fort du groupement est le noeud M. On réalise alors une étape 190, au cours de laquelle chaque noeud vérifie quel est l'identifiant contenu dans l'information 14 qu'il a stockée. Si cet identifiant est celui de ce noeud lui-même, celui-ci est choisi pour être le noeud-maître du groupement, puisque son poids est supérieur ou égal au poids de chaque autre noeud de ce groupement. On réalise alors une étape 200 de formation d'un groupement de noeuds, au cours de laquelle chaque noeud dont l'information stockée contient l'identifiant du nœud-maître M choisi est inclus dans le groupement de noeuds comportant ce noeud-maître M. De préférence, au cours de cette étape, le noeud M envoie à tous les noeuds de son groupement un message destiné à confirmer qu'il est bien le noeud-maître de ce groupement. On a ainsi réalisé, d'une manière simple et efficace, un groupement de noeuds, tout en ayant déterminé quel est son noeud-maître, ce groupement de noeud étant de taille k aussi grande que nécessaire (dans l'exemple représenté, la taille k est égale à 2). On notera, que les noeuds du réseau dont l'information 14 stockée ne contient pas l'identifiant du noeud M ne font pas partie de son groupement. Dans l'exemple représenté sur la figure 4, c'est le cas des noeuds E, F, G et H. -10- Dans cet exemple, les informations 14 stockées dans les noeuds E et F contiennent l'identifiant du noeud D comme identifiant du noeud de poids le plus fort connu. Cependant, ce noeud D n'est pas un noeud-maître puisqu'il fait partie du groupement dont le noeud-maître est le noeud M. Ainsi, le noeud D n'a pas envoyé de message de confirmation selon lequel il est bien un noeud-maître, et les noeuds E et F restent alors des noeuds indépendants ne faisant partie d'aucun groupement. Par ailleurs, l'information 14 stockée dans le noeud H contient son propre identifiant. Il est donc considéré comme étant le noeud-maître d'un groupement de noeuds dans lesquels l'information 14 stockée contient son identifiant, c'est à dire le noeud G, et possiblement d'autres noeuds non représentés. Il apparaît clairement que le procédé selon l'invention permet de générer de manière simple, rapide et efficace une pluralité de groupements de noeuds dans le réseau 10. On notera qu'afin de réaliser le procédé d'organisation des noeuds, chaque noeud est de préférence muni d'un programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre du procédé d'organisation de noeuds qui vient d'être décrit. Un tel programme d'ordinateur comporte notamment des instructions logicielles pour : calculer le poids du noeud, stocker, dans le noeud, l'information 14, - transmettre vers des noeuds adjacents au noeud, l'information 14 stockée dans ce noeud, - comparer des informations 14 transmises à ce noeud avec l'information 14 stockée dans ce noeud, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par ce noeud, - répéter un nombre prédéterminé de fois les instructions pour stocker, transmettre et comparer, et - vérifier si l'information stockée contient le propre identifiant du noeud. 30 Chaque dispositif de communication formant noeud du réseau comporte également, afin de mettre en oeuvre le procédé : des moyens de calcul du poids, des moyens de stockage de l'information (14), des moyens de transmission vers des noeuds adjacents au dispositif, de 35 l'information (14) stockée dans ce dispositif, 25 -11- - des moyens de comparaison d'informations (14) transmises au dispositif avec l'information stockée dans ce dispositif, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par le dispositif, et - des moyens de vérification destinés à vérifier si l'information stockée contient le propre identifiant du dispositif. Les moyens de vérification sont aptes à être activés après que les moyens de stockage, de transmission et de comparaison ont été successivement activés un nombre (k) prédéterminé de fois . Le dispositif comprend en outre des moyens de détermination que ce dispositif est un noeud-maître (M), lesdits moyens de détermination étant aptes à être activés si les moyens de vérification confirment que l'information stockée contient le propre identifiant du dispositif. On notera que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation précédemment décrit. En effet, on pourrait apporter diverses variantes au procédé précédemment décrit sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Le procédé comporte une étape (130) de calcul, pour chaque noeud, d'un poids représentant l'aptitude de ce noeud à être le noeud-maître d'un groupement, et une étape (190) d'élection d'un noeud-maître d'un groupement, tel que le poids de ce noeud-maître est supérieur ou égal aux poids des autres noeuds du groupement. Le procédé comporte également une étape (140 180) de stockage, dans chaque noeud, d'une information (14) contenant un identifiant du noeud de poids le plus fort connu par ce noeud et la valeur de ce poids le plus fort, une étape (150) de transmission, par chaque noeud vers des noeuds adjacents à ce noeud, de l'information (14) stockée dans ce noeud, et une étape (170) de comparaison, pour chaque noeud, des informations (14) transmises à ce noeud lors de l'étape de transmission (150) avec l'information stockée dans ce noeud, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par ce noeud. Les étapes de stockage (180), de transmission (150) et de comparaison (170) sont successivement répétées un nombre (k) prédéterminé de fois, au terme desquels on réalise l'étape (190) d'élection d'un noeud-maître, au cours de laquelle un noeud (M) dont l'information stockée contient son propre identifiant est choisi pour être un noeud-maître.
1. Procédé d'organisation de noeuds (A, B, C, ..., L) d'un réseau (10) en groupements de noeuds, dans lequel au moins un noeud (M), dit noeud-maître, est choisi pour servir de passerelle entre un groupement de noeuds et d'autres noeuds du réseau, le procédé comportant : - une étape (130) de calcul, pour chaque noeud, d'une valeur numérique, dite poids, représentant l'aptitude de ce noeud à être le noeud-maître d'un groupement de noeuds, une étape (190) d'élection, parmi les noeuds, d'un noeudmaître d'un groupement, tel que le poids de ce noeud-maître est supérieur ou égal aux poids de chaque autre noeud du groupement comportant ce noeud-maître, caractérisé en ce que le procédé comporte en outre, entre les étapes (130) de calcul et (190) d'élection d'un noeud-maître : une étape (140 180) de stockage, dans chaque noeud, d'une information (14) contenant un identifiant du noeud de poids le plus fort connu par ce noeud et la valeur de ce poids le plus fort, le noeud de poids le plus fort connu étant le noeud lui-même si ce dernier n'a pas reçu d'autre information, - une étape (150) de transmission, par chaque noeud vers des noeuds adjacents à ce noeud, de l'information (14) stockée dans ce noeud, - une étape (170) de comparaison, pour chaque noeud, des informations (14) transmises à ce noeud lors de l'étape de transmission (150) avec l'information stockée dans ce noeud, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par ce noeud, les étapes de stockage (180), de transmission (150) et de comparaison (170) étant successivement réalisées un nombre (k) prédéterminé de fois, au terme desquelles on réalise l'étape (190) d'élection d'un noeud-maître, au cours de laquelle un noeud (M) dont l'information stockée contient son propre identifiant est choisi pour être un noeud-maître. 2. Procédé d'organisation de noeuds selon la 1, comportant, après l'étape (190) d'élection du noeud-maître (M), une étape (200) de formation d'un groupement de noeuds, au cours de laquelle chaque noeud dont l'information stockée contient l'identifiant du noeud-maître choisi est inclus dans le groupement de noeuds comportant ce noeud-maître (M). 3. Procédé d'organisation de noeuds selon la 1 ou 2, comportant une première étape préliminaire (100) au cours de laquelle on fournit à chaque noeud du -13- réseau une information concernant le nombre prédéterminé (k) de répétition des étapes de stockage (180), de transmission (150) et de comparaison (170). 4. Procédé d'organisation de noeuds selon l'une quelconque des 1 à 3, comportant une deuxième étape préliminaire (110) au cours de laquelle on fournit à chaque noeud du réseau une liste de tous les noeuds adjacents à ce noeud. 5. Procédé d'organisation de noeuds selon l'une quelconque des 1 à 4, comportant une troisième étape préliminaire (120) au cours de laquelle on fournit à chaque noeud du réseau des paramètres de calcul de son poids. 6. Procédé d'organisation de noeuds selon la 4, comportant une étape (160), faisant suite à l'étape de transmission (150), de vérification, pour chaque noeud, que chaque noeud adjacent à ce noeud a transmis une information (14) au cours de l'étape de transmission (150), un noeud n'ayant pas transmis l'information étant supprimé de la liste des noeuds adjacents. 7. Procédé d'organisation de noeuds selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, au cours de l'étape de comparaison (170), si deux informations contiennent un poids identique, on détermine quel est le noeud dont le poids est le plus fort par comparaison de la valeur des identifiants contenus par les informations, le noeud dont l'identifiant est le plus grand étant considéré comme étant le noeud de poids le plus fort. 8. Programme d'ordinateur pour la mise en oeuvre d'un procédé d'organisation de noeuds selon l'une quelconque des 1 à 7, destiné à être installé sur un noeud d'un réseau de noeuds, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions logicielles pour : - calculer une valeur numérique, dite poids, représentant l'aptitude du noeud à être le noeud-maître d'un groupement de noeuds, stocker, dans le noeud, une information contenant un identifiant du noeud de poids le plus fort connu par ce noeud et la valeur de ce poids le plus fort, le noeud de poids le plus fort connu étant le noeud lui-même si ce dernier n'a pas reçu d'autre information - transmettre vers des noeuds adjacents au noeud, l'information stockée dans ce noeud, - comparer des informations transmises à ce noeud avec l'information stockée dans ce noeud, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par ce noeud, -14-répéter les instructions pour stocker, transmettre et comparer un nombre prédéterminé de fois, et vérifier si l'information stockée contient le propre identifiant du noeud. 9. Dispositif de communication formant noeud d'un réseau de noeuds, comprenant des moyens de calcul d'une valeur numérique, dite poids, représentant l'aptitude de ce noeud à servir de passerelle entre le groupement de noeuds et d'autres noeuds du réseau, caractérisé en ce que le dispositif comporte : des moyens de stockage d'une information (14) contenant un identifiant du noeud de poids le plus fort connu par le dispositif et la valeur de ce poids le plus fort, le noeud de poids le plus fort connu étant le dispositif lui-même si ce dernier n'a pas reçu d'autre information, des moyens de transmission vers des noeuds adjacents au dispositif, de l'information (14) stockée dans ce dispositif, - des moyens de comparaison d'informations (14) transmises au dispositif avec l'information stockée dans ce dispositif, afin de déterminer un nouveau noeud de poids le plus fort connu par le dispositif, - des moyens de vérification destinés à vérifier si l'information stockée contient le propre identifiant du dispositif, lesdits moyens de vérification étant aptes à être activés après que les moyens de stockage, de transmission et de comparaison ont été successivement activés un nombre (k) prédéterminé de fois, et en ce que le dispositif comprend des moyens de détermination que ce dispositif est un noeud-maître (M), lesdits moyens de détermination étant aptes à être activés si les moyens de vérification confirment que l'information stockée contient le propre identifiant du dispositif.25
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/24
FR2890286
A1
NOURRISSEUR DESTINE A L'ENGRAISSEMENT DES PORCS DES LE SEVRAGE
20,070,309
La présente invention concerne un . Un nourrisseur permet de nourrir automatiquement les animaux avec des portions de farines. Il permet également de distribuer régulièrement la nourriture pour tous les animaux, de manière à ce qu'ils puissent tous accéder à la nourriture. Le nourrisseur se compose généralement d'une auge, de forme rectangulaire, contenant la nourriture, divisée en petits box pour permettre l'accès à tous les animaux. Cet accès peut se faire d'un seul ou de deux côtés de manière à permettre l'alimentation d'une ou de deux cases d'engraissement; on parle alors de nourrisseur simple ou double. Le débit de passage de la farine dans le nourrisseur varie selon les besoins alimentaires des animaux, dépendant notamment de leur taille; ce débit varie au moyen de deux ou quatre trappes selon que le nourrisseur est simple ou double. Le nourrisseur tel qu'il est conçu actuellement ne permet pas à l'éleveur de visualiser le niveau de farine sans regarder directement dans celui-ci et par conséquent sans entrer dans la case des animaux. L'éleveur doit également entrer dans l'enclos pour régler le débit de passage de farine au moyen des trappes. Chaque trappe comprend un moyen de réglage manuel constitué d'un système vis-écrou. Pour régler le débit de farine, il est nécessaire de procéder à deux ou quatre réglages en fonction du type de nourrisseur utilisé (simple ou double). L'invention se propose de remédier aux inconvénients précités au moyen d'un nourrisseur permettant à la fois de visualiser le niveau de farine dans le nourrisseur et de régler l'ouverture de toutes les trappes en une seule manipulation, ces opérations se faisant sans pénétrer dans les cases d'engraissement. A cet effet, la présente invention a pour objet un nourrisseur pour l'engraissement des porcelets et des porcs constitué d'une auge simple ou double, associée à au moins deux trappes de réglage du débit de farine, caractérisé en ce qu'il est muni d'un système de réglage des trappes accessible de l'extérieur de l'enclos où ledit nourrisseur est disposé. On comprendra mieux l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique du nourrisseur selon l'invention, - la figure 2 est une vue partielle du dessus du nourrisseur. Le nourrisseur (1) est constitué d'une auge (2) qui accueille la nourriture principalement sous forme de farines sèches. Cette auge (2) peut avoir différentes dimensions en fonction du nombre de porcs présents dans la case, et selon l'âge des animaux. L'auge (2) peut permettre d'alimenter deux enclos d'animaux; on parlera dans ce cas de nourrisseur double. On parle de nourrisseur simple quand il ne permet l'alimentation que d'une seule case d'engraissement des animaux. Le nourrisseur (1) se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle. Un des côtés latéraux (1 a), disposé du côté couloir où circule l'éleveur, est muni d'une plaque (3) translucide de manière à pouvoir visualiser le niveau de farine dans le nourrisseur (1), et ainsi pouvoir gérer le stock de nourriture sans que l'éleveur ne passe dans la case où sont installés les animaux. Cette plaque (3) pourra être réalisée en plexiglas à titre d'exemple non limitatif ou toute autre matière appropriée. Les deux autres côtés (1b) du nourrisseur (1), perpendiculaires à la plaque (3) sont destinés à l'accès au nourrisseur (1) pour les animaux dans le cas d'un nourrisseur double. Un seul côté (1 b) est accessible dans le cas d'un nourrisseur simple. Le remplissage du nourrisseur (1) est réalisé par le dessus. Le niveau de farine est déterminé en fonction des besoins alimentaires des animaux selon leur âge. Deux trappes (4) ou quatre, selon si le nourrisseur est simple ou double, permet de régler ce niveau de farine par un mouvement de montée et de descente selon si l'éleveur souhaite augmenter ou diminuer le débit de farines. Le nourrisseur (1) selon l'invention est muni d'un système de réglage (5) agissant sur les trappes (4) par un mouvement de descente ou de montée, qui va permettre de régler le débit de farine. Ce système de réglage (5) est constitué d'un bras de levier (5a), d'un point de pivot (5b), d'une ou deux tiges (5c) d'acier reliant les trappes (4) avec le bras de levier selon si le nourrisseur est simple ou double et d'un système vis-écrou (5d) non standard. Le bras de levier (5a) agit comme une balance et permet de faire monter et descendre les trappes (4) par l'intermédiaire des tiges d'acier (5c). Le système vis-écrou (5d) est préférentiellement un système non standard, c'est-à-dire avec un pas plus important, afin de faciliter et de réduire le temps de mouvement des trappes (4). L'éleveur agit sur le système vis-écrou (5d) de manière à permettre la descente ou la montée du bras de levier (5a). Ce mouvement va permettre également de monter ou de descendre les trappes (4). L'équilibre du système de réglage (5) est permis grâce au point de pivot (5b). Le nourrisseur (1) est réalisé préférentiellement en acier inoxydable de manière à préserver sa qualité et sa durée de vie. Le nourrisseur selon l'invention permet de limiter le stress des animaux dans la mesure où l'éleveur n'entre plus dans l'enclos pour vérifier le niveau de nourriture dans le nourrisseur ni pour modifier son débit. Par ailleurs, le système de réglage de la ou des trappes ne nécessite pas un effort particulièrement important ni long de la part de l'éleveur, ce qui lui évite une perte de temps, d'autant plus que le réglage du débit des farines a vu être visualisé auparavant. De plus, l'éleveur a la possibilité de régler les trappes en même temps dans le cas d'un nourrisseur double, ce qui réduit d'autant plus son temps d'intervention. Bien que l'invention ait été décrite avec des moyens de réalisation particuliers, elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits
Nourrisseur (1) destiné particulièrement à l'engraissement des porcelets et des porcs, constitué d'une auge (2) simple ou double, associée à au moins deux trappes (4) de réglage du débit de farine, caractérisé en ce qu'il est muni d'un système de réglage (5) des trappes (4) accessible de l'extérieur de l'enclos où ledit nourrisseur est disposé.
1. Nourrisseur (1) destiné particulièrement à l'engraissement des porcelets et des porcs, constitué d'une auge (2) simple ou double, associée à au moins deux trappes (4) de réglage du débit de farine, caractérisé en ce qu'il est muni d'un système de réglage (5) des trappes (4) accessible de l'extérieur de l'enclos où ledit nourrisseur est disposé. 2. Nourrisseur (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit système de réglage (5) est constitué d'un bras de levier (5a) actionnant une tige d'acier (5c) qui permet un mouvement de descente ou de montée des trappes (4). 3. Nourrisseur (1) selon la 2, caractérisé en ce que le bras de levier (5a) est muni d'un système de vis-écrou (5d) avec un pas important. 4. Nourrisseur (1) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit système de réglage est muni d'un point de pivot (5c) destiné à l'équilibre du bras de levier (5a). 5. Nourrisseur (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'un de ses côtés est muni d'une plaque (5) translucide. 25
A
A01
A01K
A01K 5
A01K 5/02
FR2891501
A1
LEVIER DE COMMANDE DE VITESSES.
20,070,406
L'invention concerne un levier de commande de vitesses, en particulier pour véhicule automobile, ce levier étant monté à rotation autour de deux axes, respectivement de sélection et d'engagement de vitesse, et comprenant des capteurs de position du type sans contact dont les signaux de sortie sont appliqués à un calculateur. Les avantages d'un tel levier de commande sont nombreux: durée de vie élevée en raison de l'absence de frottements et d'usure des contacts, absence de bruits de commutation, bonne tenue aux vibrations, absence d'efforts parasites, temps de commutation beaucoup plus faibles, etc. Dans les réalisations connues, les capteurs sans contact sont par exemple des capteurs optiques, magnétiques ou autres susceptibles de détecter l'absence ou la présence d'un écran ou d'un aimant permanent. Le coût du levier de commande est lié au nombre de capteurs qui équipent ce levier et qui doivent permettre de déterminer les sens de déplacement et les positions du levier avec une grande exactitude, un nombre plus élevé de capteurs améliorant la fiabilité mais augmentant le coût et la complexité du montage, du câblage et du traitement des signaux. II n'est en général pas possible de réduire le nombre de capteurs, dont chacun génère un signal de sortie qui représente une information de position ou de déplacement du levier. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème, grâce à un levier de commande de vitesses à capteurs sans contact, qui est équipé d'un nombre minimal de capteurs. Elle propose à cet effet un levier du type précité, monté à rotation autour de deux axes perpendiculaires de sélection et d'engagement des vitesses et comprenant des capteurs de position du type sans contact dont les signaux de sortie sont appliqués à un calculateur déterminant les sens 2891501 2 de déplacement et les positions du levier, caractérisé en ce que les capteurs sont des capteurs à magnétorésistance et sont au nombre de deux, chaque capteur comprenant un aimant permanent mobile porté par un arbre de rotation du levier et susceptible de se déplacer en regard d'un circuit électrique monté sur des moyens de support du levier. Le levier selon l'invention est remarquable en ce qu'il ne comprend que deux capteurs sans contact, qui suffisent à fournir les informations nécessaires pour déterminer exactement la position dans laquelle se trouve le levier parmi un nombre relativement élevé de positions possibles, et le sens dans lequel le levier est ou a été déplacé. Le faible nombre de capteurs utilisés se traduit par une simplicité de montage et de câblage et par une réduction du coût. Selon une autre caractéristique de l'invention, le levier comprend un premier arbre de rotation solidaire du levier et guidé et porté par un boîtier, un second arbre de rotation perpendiculaire au premier arbre de rotation et solidaire du boîtier, et des moyens fixes de support et de guidage du second arbre de rotation, ces moyens fixes portant également les circuits électriques des deux capteurs à magnétorésistance. Avantageusement, les deux arbres de rotation sont dans un même plan. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, l'aimant permanent d'un des deux capteurs est fixé à une extrémité du premier arbre de rotation et l'aimant permanent du second capteur est fixé à une extrémité du second arbre de rotation. Les déplacements du levier autour des deux arbres de rotation sont détectés par les deux capteurs qui fournissent des signaux de sortie correspondants aux déplacements de sélection et d'engagement de vitesses qui ont été détectés. Dans ce premier mode de réalisation, une partie inférieure du levier peut s'étendre en-dessous des arbres de rotation et coopère à son extrémité avec des moyens de guidage, des moyens de rappel et/ou des 2891501 3 moyens de billage portés par les moyens fixes de support. Avantageusement, les moyens de guidage de l'extrémité inférieure du levier comprennent une première voie de guidage qui s'étend entre des positions de commutation automatique ou semi-automatique, de commande impulsionnelle et une position neutre, une deuxième voie de guidage perpendiculaire à la première voie de guidage et s'étendant entre des positions de commande impulsionnelle, de montée et de descente de vitesses, et une troisième voie de guidage parallèle à la deuxième voie de guidage et s'étendant entre les positions neutre et de marche arrière. Des ressorts de rappel sont montés au moins aux extrémités de la deuxième voie de guidage, de part et d'autre de l'extrémité inférieure du levier. Un coulisseau déplaçable par l'extrémité inférieure du levier est guidé en translation dans la troisième voie de guidage, et est associé à des moyens de billage et/ou à des moyens de rappel. Des butées d'amortissement en caoutchouc ou en matière analogue peuvent également être montées aux extrémités des voies de guidage de l'extrémité inférieure du levier. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'aimant permanent d'un des deux capteurs est fixé à une extrémité d'un premier arbre de rotation du levier et l'aimant permanent de l'autre capteur est fixé à l'autre extrémité de cet arbre de rotation. Dans ce cas, le levier et le boîtier précité peuvent pivoter autour de l'axe du second arbre de rotation entre trois positions, comprenant une position médiane où un premier des aimants permanents est en regard du circuit électrique d'un premier capteur et le second des aimants permanents est écarté de sa position où il est en regard du circuit électrique de l'autre capteur, une position extrême où le premier aimant permanent est écarté de sa position en regard du circuit électrique du premier capteur et le second aimant permanent est en regard du circuit électrique du second capteur, et une autre position extrême où les deux 2891501 4 aimants permanents sont écartés de leurs positions situées en regard des circuits électriques des capteurs. Dans ce mode de réalisation, la partie inférieure du levier qui s'étend sous les axes de rotation comprend des moyens d'entraînement d'un organe pivotant relié par une tringlerie à la boite de vitesses du véhicule, ces moyens d'entraînement étant écartés et dégagés de l'organe pivotant quand le levier est dans l'une de ses positions extrêmes et venant en prise avec l'organe pivotant quand le levier est dans son autre position extrême. Avantageusement, des moyens de blocage du levier, tels qu'un électroaimant par exemple, sont prévus pour permettre de verrouiller le levier dans une position de sécurité correspondant à une position de stationnement du véhicule. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique de principe d'un capteur à magnétorésistance; - la figure 2 est une vue schématique en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation du levier de commande de vitesses selon l'invention; - la figure 3 est une vue schématique en perspective de ce levier à l'état partiellement assemblé ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective d'une variante de réalisation du levier de commande de vitesses selon l'invention; - la figure 5 est une vue schématique de bout du levier de la figure 4, représenté dans une position médiane de commande de vitesses; -la figure 6 est une vue schématique de bout du levier dans la position de commande de vitesses représentée en figure 4. On se réfère d'abord à la figure 1 qui illustre schématiquement le principe d'un capteur à magnétorésistance. Ce capteur 10 comprend un circuit électrique formé de quatre 2891501 5 résistances RI, R2, R3 et R4 montées en pont, dont deux bornes opposées sont raccordées à des moyens 12 d'alimentation électrique en courant continu, le signal de sortie étant prélevé sur les deux autres bornes du pont et correspondant à une différence de potentiel AV. Un aimant permanent non visible en figure 1 est déplaçable en regard du circuit électrique 10, par exemple dans un plan parallèle au plan du dessin. Les résistances RI, R2, R3 et R4 sont réalisées en un alliage conducteur dont la résistance électrique est variable en présence d'un champ magnétique. A partir d'un seuil de saturation du champ magnétique, la variation de la valeur de chaque résistance électrique dépend directement de l'angle entre la direction de passage du courant électrique dans la résistance (représenté en pointillés) et la direction de l'excitation magnétique, représentée par les flèches en traits pleins en figure 1. Les capteurs à magnétorésistances présentent un certain nombre d'avantages, tels que l'insensibilité aux coefficients de température des aimants permanents, aux dispersions des caractéristiques des aimants, aux chocs et aux vibrations, l'acceptation de tolérances mécaniques plus élevées, l'utilisation d'aimants à faible coût, et une mesure directe de l'angle de déplacement de l'aimant permanent. La présente invention prévoit d'équiper un levier de commande de vitesses pour véhicule automobile de deux de ces capteurs à magnétorésistances pour détecter tous les déplacements et les changements de positions du levier et commander en conséquence les changements de vitesses dans une boite de vitesses mécanique équipée d'actionneurs électriques. Un premier mode de réalisation du levier de vitesses selon l'invention est représenté aux figures 2 et 3. Dans ces figures, le levier est déplaçable entre diverses positions dans une grille de vitesses qui est représentée en traits pointillés à l'extrémité supérieure du levier et qui comprend une position NSA de commutation entre une commande automatique des vitesses et une 2891501 6 commande semi-automatique, une position M de commande impulsionnelle, une position + de montée de vitesse, une position de descente de vitesse, une position neutre N et une position de marche arrière R. La grille de vitesses comprend une première voie rectiligne qui s'étend de la position NSA à la position N en passant par la position M, une deuxième voie perpendiculaire à la première et s'étendant entre les positions + et en passant par la position M, et une troisième voie, parallèle à la deuxième voie et s'étendant entre les positions N et R. La position M de commande impulsionnelle de montée et descente de vitesses correspond également à une position D de marche avant automatique. Le levier de commande de vitesses selon l'invention comprend essentiellement une tige cylindrique 20 dont l'extrémité supérieure est équipée d'un pommeau 22 et dont la partie médiane est solidaire d'un premier arbre de rotation dont l'axe 24 définit l'axe de sélection des vitesses, ce premier arbre de rotation étant supporté et guidé à ses extrémités dans un boîtier 26 qui est lui-même équipé d'un second arbre de rotation dont l'axe 28 correspond à l'axe d'engagement des vitesses. Les extrémités de ce second arbre de rotation sont supportées et guidées dans un boîtier extérieur formé de deux parties 32 assemblées entre elles par vissage et qui constituent des moyens fixes de support et de guidage du levier 20. Avantageusement, les deux axes 24, 28 sont dans un même plan. L'extrémité inférieure 34 du levier coopère avec des moyens fixes de guidage 36 qui comportent des voies de guidage de l'extrémité inférieure 34 du levier correspondant aux voies de la grille de vitesses précitée. On retrouve donc dans ces moyens fixes de guidage 36 des voies de guidage correspondant aux trois voies de la grille de vitesses, ces voies de guidage étant symétriques de celles de la grille de vitesses par rapport au centre de rotation formé par le point d'intersection des axes des deux arbres de 2891501 7 rotation. Des moyens de rappel 38 tels que des ressorts associés à un coulisseau 40 sont montés dans les moyens de guidage fixes 36, aux extrémités de la deuxième voie de guidage correspondant aux positions + de montée de vitesse et de descente de vitesse. Un autre coulisseau 42 est monté et guidé en translation dans les moyens fixes 36 et est par exemple associé à des moyens de billage, dans une voie de guidage correspondant à la troisième voie de la grille de vitesses passant par les positions N et R. D'autres moyens de billage 44 peuvent être prévus sur le boîtier 26 précité et comprennent par exemple un doigt transversal porté par le levier 20 et guidé dans une lumière du boîtier 26, cette lumière présentant une encoche définissant une position privilégiée du levier 20, qui correspond à la position N ou position neutre. Des butées amortissantes 45 en caoutchouc ou matière analogue sont portées par des joints plats recouvrant les moyens fixes 36 et situées dans des positions correspondant aux fins de course du levier. Dans ce mode de réalisation, les aimants permanents des deux capteurs à magnétorésistance équipant le levier sont portés par les arbres de rotation du levier, l'aimant permanent 46 d'un premier capteur étant monté à une extrémité du premier arbre de rotation ou arbre de sélection, et l'aimant permanent 48 de l'autre capteur étant monté à une extrémité de l'autre arbre de rotation ou arbre d'engagement des vitesses. Les circuits électriques 10 des deux capteurs sont formés en 50 et 52 respectivement sur un circuit imprimé 54, par exemple du type souple qui peut être plié à 90 comme représenté en figure 2, le premier circuit électrique 50 du premier capteur étant porté par le boîtier précité 26, l'autre circuit électrique 52 étant porté par les moyens fixes 32 et associé à un connecteur 58, au moyen duquel les signaux de sortie des capteurs sont appliqués à un calculateur 59. Ce levier de vitesses est utilisé de la façon suivante. 2891501 8 Dans la position représentée en figure 3, qui est une position stable, le levier se trouve dans la position M/D de marche avant automatique ou de commande impulsionnelle de vitesse. Pour sélectionner la position M ou la position D, on déplace le levier vers la gauche dans la position NSA et on le laisse revenir ou on le ramène dans la position M/D. Lorsqu'un déplacement du levier dans la position NSA permet de sélectionner la position M de commande impulsionnelle, le déplacement du levier dans la seconde voie de guidage vers la position + commande le passage au rapport de vitesse supérieur, tandis que le déplacement du levier dans l'autre sens vers la position commande le passage au rapport de vitesse inférieur. Un nouveau déplacement du levier dans la position NSA permet de sélectionner la position D de marche avant automatique. Si le levier est déplacé de cette position vers la position N qui est également une position stable, le levier est amené en position neutre et peut ensuite être déplacé dans la position R de marche arrière. Les déplacements du levier entre les positions NSA, M/D et N sont détectés à partir de la rotation de l'aimant 46 du premier capteur par rapport au circuit électrique 50 porté par le boîtier 26. Les rotations du levier autour de l'axe 28 entre les positions + et ou entre les positions N et R sont détectées à partir de la rotation de l'aimant permanent 48 du second capteur par rapport au circuit électrique 52 porté par les moyens fixes de support 32. Les signaux de sortie des capteurs sont amplifiés, numérisés et 25 traités par le calculateur 59 qui commande de façon correspondante les actionneurs de la boîte de vitesses du véhicule. Un autre mode de réalisation de l'invention est représenté aux figures 4, 5 et 6 dans lesquelles le levier 20 est monté à rotation sur un boîtier 26 autour de l'axe 28 d'engagement des vitesses, le boîtier 26 étant luimême monté à rotation dans des moyens fixes de support (non représentés) autour de l'axe 24 de sélection de vitesse. 2891501 9 Pour cela, la partie intermédiaire du levier forme une chape 60 autour du boîtier 26, chaque bras de la chape 60 comportant une douille cylindrique 62 de guidage d'un tronçon d'arbre 64 s'étendant le long de l'axe 28 d'engagement de vitesse. Les aimants permanents 46 et 48 des deux capteurs sont montés fixement aux extrémités des tronçons d'arbres 64 et sont destinés à être amenés chacun en regard d'un circuit électrique précité d'un capteur selon que le levier 10 est dans une position angulaire ou dans une autre autour de l'axe de sélection 24. Les circuits électriques des deux capteurs sont formés sur deux parties 50 et 52 d'un circuit imprimé 54 associé à un connecteur 58, comme dans le premier mode de réalisation, ce circuit imprimé 54 étant porté par les moyens fixes de support non représentés. L'extrémité inférieure 66 du levier 20 porte un doigt 68, à tête de rotule par exemple, destiné à s'engager dans une rainure d'un organe 70 monté pivotant autour d'un axe fixe 72 et relié par une tringlerie 74 à la boite de vitesses du véhicule. Un moyen de blocage en position tel qu'un électroaimant 76 par exemple, est associé à la partie inférieure du levier 20 pour l'immobiliser dans la position N quand le véhicule est en stationnement. L'utilisation de ce levier est la suivante: Dans la position représentée aux figures 4 et 6, le levier est dans la position N de la grille de vitesses précitée, le doigt à tête de rotule 68 est engagé dans l'organe 70, l'aimant permanent 48 du second capteur se trouve en regard du circuit électrique 52 qui est perpendiculaire à l'axe d'engagement 28 défini par les tronçons d'arbre 64, de sorte que la rotation du levier autour de l'axe 28 est détectée par le second capteur. Dans cette position, l'autre aimant permanent 46 n'est pas en regard du circuit électrique 50 du premier capteur, et sa rotation causée par la rotation du levier autour de l'axe d'engagement 28 n'est pas détectée par le premier capteur. 2891501 10 Le levier peut être amené ensuite, par rotation autour de l'axe 24, dans la position M/D de la figure 5. Dans cette position, l'aimant permanent 46 du premier capteur est en regard du circuit électrique 50 du premier capteur, le circuit 50 étant perpendiculaire à l'axe 28, tandis que l'autre aimant permanent 48 n'est plus dans sa position située en regard du circuit électrique 52 du second capteur. La rotation du levier 20 autour de l'axe d'engagement 28 sera donc détectée par le premier capteur et correspond aux commandes impulsionnelles de passage de vitesse, par déplacement du levier de la position M dans la position + ou dans la position -. Dans cette position angulaire du levier de vitesse autour de l'axe 24, le doigt 68 est écarté de l'organe 70 et la rotation du levier autour de l'axe 28 n'a aucun effet sur la tringlerie 74. Le levier 20 peut ensuite être amené, par rotation autour de l'axe 24 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre en figure 5, dans la position NSA qui est la position de commutation entre la commande impulsionnelle des vitesses et la marche avant automatique. Quand le levier est dans cette position NSA, qui est une position instable, les aimants permanents 46, 48 des capteurs ne sont pas en regard des circuits électriques correspondants 50, 52 mais le déplacement de l'aimant permanent 46 du premier capteur depuis sa position en regard du circuit 50 est détecté par le calculateur et interprété comme un déplacement vers la position NSA. De même, le retour de l'aimant 46 devant le circuit électrique 50 du premier capteur est détecté et interprété comme le déplacement du levier de la position NSA dans la position M/D. Quand un aimant permanent 46, 48 d'un capteur se trouve en face du circuit électrique 50, 52 correspondant, la rotation de l'aimant permanent par rapport au circuit électrique autour de l'axe 28 est détectée et interprétée comme une commande de rapport de vitesse. Quand l'aimant permanent 46, 48 du capteur est déplacé par rapport au circuit électrique correspondant 50, 52 par rotation du levier autour de l'axe 24, l'arrivée de l'aimant permanent en regard du circuit électrique ou son départ de cette position est détecté et interprété comme un signal de sélection, la combinaison des signaux de sortie des deux capteurs permettant de détecter les déplacements du levier entre les positions NSA, M/D et N. L'invention permet donc de suivre de façon continue les déplacements du levier et de connaître à tout moment la position dans laquelle se trouve le levier. Il est de plus facile de modifier les courses de déplacement du levier. Cela permet, quand un levier selon l'invention a été mis au point pour un véhicule d'un modèle donné, de l'adopter sans difficulté à un véhicule d'un modèle différent, par simple programmation. On peut également compenser les dispersions sur les positions prédéterminées dans lesquelles le levier doit être amené. On peut aussi positionner de façon simple le point de commutation électrique en fonction de la course et l'on peut créer des zones de commutation électrique distinctes en fonction du sens de déplacement du levier entre deux positions, l'une de ces zones de commutation correspondant au déplacement du levier dans un sens et l'autre zone au déplacement du levier dans le sens inverse. 2891501 12
Levier de commande de vitesses, en particulier pour véhicule automobile, monté à rotation autour de deux axes (24, 28) perpendiculaires de sélection et d'engagement des vitesses et comprenant deux capteurs à magnétorésistances de détection des positions et des déplacements du levier, chaque capteur comprenant un aimant permanent (46, 48) porté par un arbre de rotation du levier et susceptible de se déplacer en regard d'un circuit électrique (50, 52) monté sur des moyens fixes (32) de support du levier.
1. Levier de commande de vitesses, en particulier pour véhicule automobile, monté à rotation autour de deux axes perpendiculaires (24, 28) de sélection et d'engagement de vitesses et comprenant des capteurs de position du type sans contact dont les signaux de sortie sont appliqués à un calculateur déterminant les sens de déplacement et les positions du levier, caractérisé en ce que lesdits capteurs sont des capteurs à magnétorésistance et sont au nombre de deux, chaque capteur comprenant un aimant permanent (46, 48) mobile porté par un arbre de rotation du levier et susceptible de se déplacer en regard d'un circuit électrique (50, 52) correspondant monté sur des moyens de support du levier. 2. Levier selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un premier arbre de rotation solidaire du levier et guidé et porté par un boîtier (26), un second arbre de rotation perpendiculaire au premier arbre de rotation et solidaire du boîtier (26), et des moyens fixes (32) de support et de guidage du second arbre de rotation, ces moyens fixes portant également les circuits électriques (50, 52) des deux capteurs à magnétorésistances. 3. Levier selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les axes des deux arbres de rotation (24, 28) sont coplanaires. 4. Levier selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que l'aimant permanent (46) d'un des deux capteurs est fixé à une extrémité du premier arbre de rotation et l'aimant permanent (48) du second capteur est fixé à une extrémité du second arbre de rotation. 5. Levier selon la 4, caractérisé en ce que les deux circuits électriques (50, 52) des deux capteurs sont formés sur un même circuit imprimé (54) porté par les moyens fixes de support (32) et coudé à 90 . 6. Levier selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'une 2891501 13 partie inférieure du levier s'étend en dessous des arbres de rotation et coopère à son extrémité (34) avec des moyens (36, 38, 40, 42) de guidage, de rappel et/ou de billage solidaires des moyens fixes de support 32. 7. Levier selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de guidage de l'extrémité inférieure (34) du levier comprennent une première voie de guidage s'étendant entre des positions de commutation automatique ou semi-automatique NSA, de commande impulsionnelle M et neutre N, une deuxième voie de guidage perpendiculaire à la première voie de guidage et s'étendant entre des positions de commande impulsionnelle M, de montée de rapport de vitesse + et de descente de rapport de vitesse -, et une troisième voie de guidage parallèle à la deuxième voie de guidage et s'étendant entre les positions neutre et de marche arrière. 8. Levier selon la 7, caractérisé en ce que des ressorts de rappel (38) sont montés aux extrémités de la deuxième voie de guidage, de part et d'autre de l'extrémité inférieure (34) du levier. 9. Levier selon la 7 ou 8, caractérisé en qu'un coulisseau (42) déplaçable par l'extrémité inférieure (34) du levier est mobile en translation dans la troisième voie de guidage et est associé à des moyens de billage et/ou à des moyens de rappel. 10. Levier selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que des butées d'amortissement (45) en caoutchouc ou en matériau analogue sont montées aux extrémités des voies de guidages de l'extrémité inférieure (34) du levier. 11. Levier selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'aimant permanent (46) d'un des deux capteurs est fixé à une extrémité de l'arbre d'engagement de vitesses et l'aimant permanent (48) de l'autre capteur est fixé à l'autre extrémité de cet arbre d'engagement de vitesses. 12. Levier selon la 11, caractérisé en ce que le levier et le boîtier (26) précité pivotent autour de l'axe (24) de sélection de vitesses entre trois positions, comprenant une position médiane où un 2891501 14 premier aimant permanent (46) est en regard du circuit électrique (50) d'un premier capteur et le second aimant permanent (48) est écarté de sa position située en regard du circuit électrique (52) de l'autre capteur, une première position extrême où le premier aimant (46) est écarté de sa position située en regard du circuit électrique (50) du premier capteur et le second aimant (48) est dans sa position en regard du circuit électrique (52) du second capteur, et une deuxième position extrême où les deux aimants (46, 48) sont écartés de leurs positions situées en regard des circuits électriques (50, 52) des capteurs. 13. Levier selon la 12, caractérisé en ce que sa partie inférieure (66) située sous les axes de sélection et d'engagement de vitesse (24, 28) comprend des moyens (68) d'entraînement d'un organe pivotant (70) relié par une tringlerie (74) à la boite de vitesses du véhicule, ces moyens d'entraînement étant dégagés de l'organe pivotant (70) quand le levier est dans sa position médiane et dans l'une de ses positions extrêmes et venant en prise avec l'organe pivotant (70) quand le levier est dans son autre position extrême. 14. Levier selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de blocage, tel qu'un électroaimant (74) par exemple, permettant de verrouiller le levier dans une position de sécurité.
B
B60
B60K
B60K 20
B60K 20/04
FR2889382
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE FILTRAGE D'UN SIGNAL NUMERIQUE MULTIDIMENSIONNEL ET PROCEDES ET DISPOSITIFS DE CODAGE ET DECODAGE ASSOCIES
20,070,202
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel, un procédé et un dispositif de codage d'un signal numérique multidimensionnel, ainsi qu'un procédé et un dispositif de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé. La présente invention concerne de manière générale le filtrage, le codage et le décodage de signaux numériques multidimensionnels, notamment, 10 d'images ou de vidéos. Une application privilégiée particulièrement intéressante, mais non exclusive, de la présente invention est le filtrage utilisant des filtres directionnels et le codage / décodage de signaux numériques. Dans le cas, par exemple, d'une image numérique provenant d'un appareil photo numérique, celle-ci est constituée d'un ensemble de N x M pixels, où N est la hauteur de l'image en pixels et M la largeur de l'image. L'image ainsi obtenue est codée avant d'être stockée en mémoire. Les données initiales, c'est-à-dire l'information représentative des pixels de l'image, sont organisées en un tableau bidimensionnel accessible, par exemple, ligne à ligne. Une image numérique subit une transformation préalablement à son codage, de même, lors du décodage d'une image numérique codée, l'image subit une transformation inverse. La transformation consiste à appliquer un filtre à tout ou partie d'une image numérique. Un filtre est un produit de convolution entre le signal d'image et un vecteur prédéterminé permettant, pour chaque pixel de la zone à laquelle il s'applique, de modifier sa valeur en fonction des valeurs des pixels avoisinants, affectées de coefficients. II est connu, notamment, d'après le brevet WO 2004056120, une technique de filtrage permettant de réduire la quantité d'information contenue dans les sous-bandes de fréquence d'une image. Cette technique s'appuie sur la technique de décomposition en bandelettes. En utilisant la décomposition en bandelettes pour filtrer une image, le signal est tout d'abord analysé de façon à détecter des régularités locales dans le flux. En effet, les parties du signal qui ont un flux homogène sont isolées et filtrées en tenant compte de la direction du flux. Ainsi, le filtrage génère un signal qui contient moins d'informations que le signal non filtré et la compression qui s'ensuit est alors plus efficace. Toutefois, cette technique nécessite un grand nombre de calculs. En effet, il faut analyser le signal de façon à identifier les parties ayant un flux homogène, ce qui constitue une opération complexe. De plus, cette technique ne permet pas la séparabilité. On rappelle qu'un filtrage a la propriété de séparabilité lorsqu'il peut être appliqué indépendamment sur les différentes dimensions du signal, par exemple, le long des lignes et le long les colonnes ou inversement. II serait par conséquent intéressant de pouvoir réaliser un filtrage tenant compte de la propriété de séparabilité, de faible complexité, tout en maintenant un bon niveau de compression. La présente invention vise en premier lieu à fournir un procédé de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons. Le procédé comprend les étapes suivantes appliquées à chacun des échantillons à filtrer: simulation du filtrage de l'échantillon à filtrer en appliquant au moins un filtre selon une pluralité d'orientations géométriques dans le signal numérique, la simulation résultant en une pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, obtention d'une valeur de filtrage de l'échantillon filtré en fonction de la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon selon au moins un critère prédéterminé. Le procédé de filtrage selon l'invention permet d'assurer le filtrage d'un signal multidimensionnel en tenant compte des variations locales de manière à augmenter les performances du filtrage. Le procédé permet plus particulièrement d'effectuer un filtrage tenant compte de l'orientation locale du flux du signal numérique tout en maintenant la séparabilité. Ce procédé est particulièrement applicable dans le cadre d'un mécanisme de filtrage préalable à un algorithme de compression. II permet de réduire la quantité d'information présente dans les sous-bandes fréquentielles issues d'un filtrage. De la sorte, la compression du signal en vue de son stockage ou de sa transmission est améliorée. En outre, ce procédé offre l'avantage d'une implémentation matérielle simple et d'une grande rapidité de calcul. On notera que le signal numérique multidimensionnel peut être une image, une vidéo ou, de façon générale, un signal représentatif de données 10 multimédia. Selon une caractéristique, l'étape d'obtention de la valeur de filtrage consiste à sélectionner une valeur parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé. Selon cette caractéristique, l'étape de simulation, fournit la valeur de 15 filtrage sans que l'on ait besoin d'appliquer de nouveau le mécanisme de filtrage, ce qui permet d'optimiser le traitement de filtrage. Selon une autre caractéristique, l'étape d'obtention de la valeur de filtrage comprend les étapes suivantes: - détermination d'une orientation géométrique parmi la pluralité 20 d'orientations géométriques dans le signal numérique à partir de la pluralité de valeurs de filtrage simulé et - application du filtrage selon l'orientation géométrique déterminée. Selon cette caractéristique, à l'issue de l'étape de simulation, on détermine l'orientation géométrique la plus appropriée, de façon à augmenter les performances du filtrage. Selon une caractéristique, préalablement à l'étape de simulation du filtrage, le procédé comprend une étape de détermination d'au moins un filtre parmi une pluralité de filtres. Il est donc possible de faire appel au(x) filtre(s) le(s) plus 30 approprié(s) pour effectuer le filtrage selon l'invention. Selon une mode de réalisation, la pluralité de filtres comprend au moins un filtre passe-bas et un filtre passe-haut. Selon une variante, la valeur de filtrage obtenue selon au moins un critère prédéterminé correspond à la valeur absolue la plus faible parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon. Ainsi, on diminue la quantité d'informations produites par le filtrage ce qui augmente les performances de la compression de l'échantillon. Selon une autre variante, la valeur de filtrage obtenue selon au moins un critère prédéterminé correspond à la valeur, parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, qui minimise le débit de transmission des échantillons filtrés et codés. Ainsi, on diminue la quantité d'informations produites par le filtrage. Selon encore une autre variante, la valeur de filtrage obtenue selon au moins un critère prédéterminé correspond à la valeur, parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, qui minimise les erreurs. Ainsi, on minimise les erreurs par rapport au signal d'origine notamment, lors de l'étape de quantification des échantillons filtrés. Selon une caractéristique, le procédé comporte une étape d'obtention du critère prédéterminé à partir d'une information mémorisée dans un moyen de mémorisation. Selon une caractéristique, le procédé comprend une étape d'obtention d'une information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon. Cette information est utile lors du décodage des échantillons codés qui ont subi le filtrage précité. Selon une autre caractéristique, le procédé comprend une étape d'association à l'échantillon filtré de l'information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon. Cette association de l'information représentative de l'orientation géométrique à l'échantillon filtré permet lors du filtrage inverse de connaître l'information d'orientation nécessaire à l'application du filtrage inverse. Selon une caractéristique, le procédé comprend une étape d'association à l'échantillon filtré d'une information représentative du filtre appliqué à l'échantillon. Selon une caractéristique, les étapes du procédé de filtrage sont appliquées successivement sur chacune des dimensions du signal numérique. La présente invention a également pour but de fournir un procédé de codage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons. Le procédé comprend un procédé de filtrage du signal numérique tel qu'exposé ci-dessus. L'application du filtrage selon l'invention dans le procédé de codage permet d'améliorer de façon significative le codage des échantillons d'un signal numérique. En effet, l'entropie des sous-bandes de fréquence, c'est-à-dire la quantité d'informations présente dans les sous-bandes de fréquence, est réduite de plus de 25% grâce à l'invention. Selon une caractéristique, lorsque le filtrage comprend une étape d'association à l'échantillon filtré de l'information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon filtré, un codage de l'échantillon filtré est effectué avec perte sur les données filtrées et sans perte sur l'information représentative de l'orientation géométrique. Il est en effet préférable de ne pas perdre d'information sur l'orientation géométrique de filtrage pour pouvoir effectuer de manière efficace les opérations de filtrage inverse. Selon une caractéristique, le filtrage d'échantillons du signal numérique utilisé en application d'un schéma du soulèvement est effectué avec au moins deux filtres qui sont appliqués chacun à des échantillons différents. De la sorte, l'opération de filtrage, et donc l'opération de transformation, sont peu gourmandes en mémoire. En effet, en utilisant le schéma du soulèvement, aussi appelé schéma de lifting (ou lifting scheme en terminologie anglo-saxonne), les échantillons sont remplacés au cours de leur filtrage. La présente invention a également pour but de fournir un procédé de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé comprenant une pluralité d'échantillons codés, le procédé comportant une étape de décodage partiel conduisant à une pluralité d'échantillons filtrés. Le procédé comprend une étape de filtrage inverse appliquée à des échantillons filtrés, le filtrage inverse étant réalisé sur un échantillon filtré selon l'orientation géométrique du filtre qui a été utilisée pour le filtrage de l'échantillon lors du codage de ce dernier selon le procédé de codage tel qu'exposé ci-dessus. Selon une caractéristique, l'orientation géométrique est définie à partir d'une information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à cet échantillon et qui est associée à l'échantillon filtré. Selon une autre caractéristique, le procédé comprend une étape d'obtention de l'information représentative de l'orientation géométrique à partir 10 d'un moyen de mémorisation Selon une caractéristique, le filtrage d'échantillons du signal numérique filtré utilisé en application d'un schéma du soulèvement est effectué avec au moins deux filtres qui sont appliqués chacun à des échantillons différents. Corrélativement, l'invention fournit également un dispositif de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons. Le dispositif comprend les moyens suivants appliqués à chacun des échantillons à filtrer: - des moyens de simulation du filtrage de l'échantillon à filtrer adaptés à appliquer au moins un filtre selon une pluralité d'orientations géométriques dans le signal numérique, les moyens de simulation générant une pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, - des moyens d'obtention d'une valeur de filtrage de l'échantillon filtré en fonction de la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon 25 selon au moins un critère prédéterminé. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de filtrage brièvement décrit ci-dessus. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de codage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons. Le dispositif comprend un dispositif de filtrage d'échantillons tel qu'exposé ci-dessus. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de filtrage brièvement décrit ci-dessus et ils ne seront donc pas rappelés ici. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé comprenant une pluralité d'échantillons codés, le dispositif comportant des moyens de décodage partiel générant une pluralité d'échantillons filtrés. Le dispositif comprend des moyens de filtrage inverse aptes à être appliqués à des échantillons filtrés, le filtrage inverse étant réalisé sur un échantillon filtré selon l'orientation géométrique du filtre qui a été utilisée pour le filtrage de l'échantillon lors du codage de ce dernier par mise en oeuvre d'un dispositif de codage tel qu'exposé ci-dessus. Ce dispositif présente les mêmes avantages que le procédé de décodage brièvement décrit ci-dessus et ils ne seront donc pas rappelés ici. Selon un autre aspect, l'invention concerne un système de télécommunications comprenant une pluralité de dispositifs terminaux reliés à travers un réseau de télécommunications. Le système de télécommunications comprend au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de codage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons tel qu'exposé ci-dessus et au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé comprenant une pluralité d'échantillons codés tel que décrit ci-dessus. Selon encore un autre aspect, l'invention concerne des programmes d'ordinateur chargeables dans un système informatique, lesdits programmes contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons, du procédé de codage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons et du procédé de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé tels qu'exposés ci-dessus, lorsque ces programmes sont chargés et exécutés par un système informatique. D'autres aspects et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, cette description étant donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 montre de manière simplifiée un système de traitement d'images numériques dans lequel sont mis en oeuvre les procédés et dispositifs 5 de codage / décodage selon l'invention; - la figure 2 représente l'algorithme de traitement des échantillons d'une image numérique en vue de leur codage; la figure 3 représente l'algorithme de filtrage, quantification et codage d'un échantillon; - la figure 4 illustre, selon un exemple, la simulation de filtrage selon trois orientations géométriques possibles; - la figure 5 représente l'algorithme de décodage, déquantification et de filtrage inverse appliqué à un échantillon codé ; - la figure 6 représente de manière schématique un appareil dans 15 lequel est mis en oeuvre l'invention. En référence à la figure 1 et désigné par la référence générale notée 1, un système de traitement d'images numériques, notamment par codage et décodage selon l'invention, fait intervenir un dispositif de codage 2, une unité 4 et 20 un dispositif de décodage 6. On notera ici que les procédés et dispositifs de codage / décodage selon l'invention trouvent une application particulièrement intéressante dans un système de télécommunications comprenant une pluralité de dispositifs terminaux reliés à travers un réseau de télécommunications. Les procédés de codage / décodage selon l'invention sont alors mis en oeuvre dans les dispositifs terminaux du système de façon à autoriser une transmission de fichiers à travers le réseau de télécommunications et réduire ainsi le trafic et les temps de transmission. Selon une autre application particulièrement intéressante, les procédés de codage / décodage selon l'invention sont mis en oeuvre dans un dispositif de stockage d'entités multimédia de façon à pouvoir stocker une grande quantité de données dans une unité de stockage. Comme représenté à la figure 1, le dispositif de codage 2 selon l'invention reçoit en entrée une image originale 10. L'image IO est traitée par le dispositif de codage 2 qui délivre en sortie un fichier codé FC. Le traitement exécuté dans le dispositif de codage 2 consiste à effectuer les étapes de transformation, quantification et de codage entropique réalisées dans les unités respectives 10, 12 et 14. L'étape de transformation est l'étape qui met en oeuvre le procédé de filtrage selon l'invention tandis que les étapes de quantification et de codage entropique mettent en oeuvre des moyens classiques. Le fichier codé FC est fourni à l'unité 4, par exemple, pour être transmis à travers un réseau ou pour être stocké dans une unité de stockage. Le dispositif de décodage 6 reçoit en entrée le fichier codé FC en provenance de l'unité 4 et fournit en sortie une image décodée ID sensiblement identique à l'image originale 10. Lors du décodage, l'image codée subit les étapes successives de décodage entropique, de déquantification et de transformation inverse réalisées dans les unités respectives 18, 20 et 22. L'étape de transformation inverse est l'étape qui met en oeuvre le filtrage selon l'invention tandis que les étapes de déquantification et de décodage entropique mettent en oeuvre des moyens classiques. Généralement, les données initiales correspondant à l'image originale IO sont organisées en un tableau bidimensionnel qui est accessible ligne à ligne. Le mode de réalisation décrit ci-après présente le codage et le décodage d'une image numérique fixe, c'est-à-dire d'un signal bidimensionnel. Cependant, le principe est identique pour un signal possédant un nombre de dimensions supérieur, par exemple, une vidéo, qui elle se compose de trois dimensions. On décrit maintenant le codage d'une image numérique comprenant, notamment, un mécanisme de filtrage selon l'invention lors de la décomposition 30 en sous bandes de fréquence. Ce filtrage peut être, par exemple, mis en oeuvre dans le standard JPEG 2000, lors du filtrage, qui est aussi appelé décomposition en ondelettes. Pour de plus amples informations concernant le standard JPEG 2000, le lecteur est renvoyé notamment à l'adresse suivante: www.jpeg.org. La figure 2 illustre un algorithme de codage d'une image numérique comprenant le filtrage selon l'invention. Un filtrage en sous-bandes consiste à appliquer à un signal original un filtrage afin de générer une ou plusieurs sous-bandes correspondant à des fréquences différentes. L'ensemble de ces sous-bandes correspond à une résolution donnée. II est alors courant de sélectionner l'une ou plusieurs de ces sousbandes pour à nouveau les décomposer en sous-bandes, qui constitueront à leur tour la résolution suivante. Ce processus peut être itéré plusieurs fois selon la résolution souhaitée. L'algorithme débute à l'étape E20 au cours laquelle on sélectionne l'image initiale qui est considérée comme une sous-bande de fréquence à filtrer. Cette étape est suivie de l'étape E22 consistant à sélectionner une première dimension sur laquelle le traitement va être réalisé. Selon un mode de réalisation, la dimension horizontale de la sous-bande de fréquence courante est considérée comme la première dimension. Cependant, dans un autre mode de réalisation, la dimension verticale de la sous-bande de fréquence courante peut être considérée comme la première dimension. L'étape E22 est alors suivie de l'étape E24 de sélection de la première ligne de la dimension courante. Cette première ligne est donc la ligne 25 courante. Selon un mode de réalisation particulier, lorsque la dimension horizontale est sélectionnée, il s'agit de la première ligne de pixels de la sous-bande courante. Au contraire, si la dimension verticale est sélectionnée, la première ligne de la dimension courante est la première colonne de pixels de la sous-bande courante. L'étape E24 est suivie de l'étape E26 de sélection du premier échantillon à traiter dans la ligne courante. Selon un mode de réalisation particulier, le premier échantillon à traiter dans la ligne courante est soit le premier échantillon dans l'ordre lexicographique, c'est-à-dire l'échantillon le plus à gauche lorsque la ligne est une ligne horizontale de pixels, et l'échantillon le plus en haut lorsque la ligne est une colonne de pixels soit le deuxième échantillon de la ligne si la ligne est filtrée pour la deuxième fois. L'étape E26 est suivie de l'étape E28 au cours de laquelle on filtre l'échantillon courant à filtrer et on code l'échantillon filtré. Le filtrage selon l'invention peut servir à différents objectifs classiques, notamment le filtrage passe-bas aussi appelé le floutage, le filtrage passe-haut, aussi appelé détection de contour. Les filtres passe-bas ont pour but d'atténuer les composantes de l'image ayant une fréquence haute (pixels foncés). Ce type de filtrage est généralement utilisé pour atténuer le bruit de l'image, c'est la raison pour laquelle on parle habituellement de lissage. Les filtres moyenneurs sont un type de filtres passe-bas dont le principe est d'effectuer la moyenne des valeurs des pixels avoisinants le pixel à filtrer. Le résultat procuré par ce filtre est une image plus floue que l'image d'origine. Les filtres passe-haut, à l'inverse des filtres passe-bas, atténuent les composantes de basse fréquence de l'image et permettent, notamment, d'accentuer les détails et le contraste, c'est la raison pour laquelle le terme de "filtre d'accentuation" est utilisé. Selon un mode de réalisation particulier, afin de permettre une compression efficace du signal, une décomposition en sous-bandes de fréquence selon le schéma de lifting est, par exemple, utilisée. L'étape de filtrage et codage E28 mettant en oeuvre une telle décomposition sera décrite ci-après en référence à la figure 3. Pour de plus amples informations concernant le schéma de lifting, le lecteur est renvoyé notamment au document intitulé Reversible Integerto- Integer Wavelet Transforms for Image Compression: Performance Evaluation and Analysis de M.D. Adams et F. Kossentini, IEEE Transactions on Image Processing, Vol. 9, No. 6, Juin 2000, pages 10101024. Ce document décrit une technique de filtrage, à savoir la transformation en sous-bandes par la technique appelée schéma de lifting ou schéma du soulèvement ( lifting scheme en terminologie anglosaxonne) dont le principe est d'exploiter les corrélations présentes dans le signal pour aboutir à un ensemble d'informations plus compact et ainsi diminuer l'entropie du signal. Le schéma de lifting est une implémentation particulière de 10 transformation en ondelettes qui effectue deux filtrages successifs, un premier filtrage passe-haut et un second filtrage passe-bas, et chaque échantillon est remplacé par le résultat de son filtrage. Par exemple, le schéma de lifting effectue un premier passage en sélectionnant les échantillons ayant une position impaire, en vue de leur filtrage selon un filtre passe-haut et de leur remplacement. Ensuite, le schéma de lifting effectue un second passage en sélectionnant les échantillons ayant une position paire, en vue de leur filtrage selon un filtre passe-bas et de leur remplacement. Après avoir ainsi filtré et codé l'échantillon courant, l'étape E28 est 20 suivie de l'étape E30 qui effectue un test afin de déterminer s'il reste des échantillons à filtrer sur la ligne courante. Si, à l'étape E30, la réponse est positive, cette étape est suivie de l'étape E32 où l'on sélectionne l'échantillon suivant sur la ligne courante. Selon un mode de réalisation particulier, l'échantillon suivant est placé N échantillons après l'échantillon courant dans l'ordre de parcours des échantillons, où N est une valeur prédéterminée. Par exemple, N peut prendre la valeur 2. Selon une variante de réalisation, l'échantillon suivant est celui qui suit immédiatement l'échantillon courant. Cette étape de sélection de l'échantillon suivant E32 est suivie de l'étape E26 précédemment décrite. De retour, à l'étape E30, si la réponse est négative, alors l'algorithme se poursuit à l'étape E34 qui procède à un test afin de déterminer s'il reste au moins une ligne à traiter dans la dimension courante. Si, à l'étape E34, la réponse est positive, cette étape est suivie de l'étape E36 où l'on sélectionne la ligne suivante dans la dimension courante. Selon un mode de réalisation particulier, la ligne suivante est la même ligne que la ligne courante si cette ligne a été traitée une seule fois ou bien il s'agit de la ligne suivante si la ligne courante a déjà été traitée deux fois. Selon une variante de réalisation, la ligne suivante est celle qui suit 10 immédiatement la ligne courante. Selon une autre variante de réalisation, la ligne suivante est placée M lignes après la ligne courante, dans l'ordre de parcours des lignes où M est une valeur prédéterminée. Par exemple, M peut prendre la valeur 2. L'étape E36 est suivie de l'étape E26 décrite précédemment. De retour à l'étape E34, si la réponse est négative, alors l'algorithme se poursuit à l'étape E38 qui procède à un test afin de déterminer s'il reste au moins une dimension à parcourir. Selon un mode de réalisation particulier, on filtre d'abord la dimension horizontale, c'est-à-dire, que l'on traite les lignes de l'image numérique, puis la dimension verticale, c'est-à-dire que l'on traite les colonnes de l'image numérique. Selon un second mode de réalisation, on filtre d'abord la dimension verticale, c'est-à-dire que l'on traite les colonnes de l'image numérique, puis la dimension horizontale, c'est-à-dire, que l'on traite les lignes de l'image numérique. Dans le cas d'une vidéo, les trois dimensions, horizontale, verticale et temporelle sont à filtrer successivement. Ainsi, lors de l'étape de test E38, on détermine si les deux dimensions ont été traitées. Si la réponse est positive, cette étape est suivie de l'étape E40 où l'on sélectionne la dimension suivante à traiter. Selon le mode de réalisation particulier, où il n'y a que deux dimensions à traiter, ainsi la dimension suivante est la dimension verticale. L'étape E40 est ensuite suivie de l'étape E24 décrite précédemment. De retour à l'étape E38, si la réponse est négative, alors l'algorithme se poursuit à l'étape E42 qui procède à un test afin de déterminer s'il reste au moins une résolution à traiter. En effet, dans le mode de réalisation décrit, dès lors qu'une sous-bande a été filtrée selon chacune des dimensions, générant ainsi un certain nombre de nouvelles sous-bandes de fréquence, on réitère le traitement en appliquant à l'une des sous-bandes de fréquence ainsi générées. Toutefois, à chaque itération, la taille de chaque sous-bande diminue et à un moment donné, ce processus itératif s'arrête. Le processus itératif est exécuté un nombre prédéterminé de fois, par exemple, trois fois. Cette étape de test consiste donc à vérifier si le nombre prévu d'itérations a bien été effectué ou non. Si tel est le cas, l'algorithme se termine à l'étape E44. Dans le cas contraire, l'étape suivante est l'étape E46 de sélection de la sous-bande de fréquence suivante sur laquelle on réitère le processus de filtrage et de codage. Selon un mode de réalisation, la sous-bande suivante sélectionnée est, parmi l'ensemble des sous-bandes produites au cours de l'itération courante, la sous-bande qui est issue d'un filtrage passe-bas dans chacune des dimensions. L'étape E46 est ensuite suivie de l'étape E22 précédemment décrite et l'algorithme est à nouveau exécuté. On va maintenant décrire en référence à la figure 3 le filtrage et le codage d'un échantillon, selon l'invention. Ce procédé débute à l'étape E50 au cours de laquelle on détermine le filtre à appliquer parmi une pluralité de filtres possibles. Selon un mode de réalisation particulier, deux filtres sont envisageables. Un premier filtre, appelé filtre passe-bas, a pour rôle d'extraire les basses fréquences du signal. Le résultat du filtrage d'un signal monodimensionnel c'est-à-dire formé d'une série d'échantillons {..., xi_3, Xi-2, xi, x;+1, xi+2, x;+3, ...} par le filtre passe-bas dont les coefficients sont [-1/16, 0, 5/16, 1, 5/16, 0, -1/16] est fourni par les valeurs suivantes yi = -xi..3/16 + 5 * xi_1/16 + xi + 5 * xi+1/16 xi+3/16. Un second filtre appelé filtre passe haut extrait les hautes fréquences du signal. Le résultat du filtrage d'un signal monodimensionnel {..., xi-3, Xi-2, Xi1, Xi, xi+1, xi+2, xi+3, ...} par le filtre passe-bas dont les coefficients sont [1/16, 0, -9/16, 1, -9/16, 0, 1/16] est fourni par les valeurs suivantes yi=xi_3/16-9*xi_1/16+xi-9*xi+1/16+xi+3/16. Les filtres passe-haut et passe-bas sont utilisés dans la décomposition selon le schéma de lifting. Lors du filtrage d'une ligne, si la ligne en cours de filtrage est filtrée pour la première fois, le filtre appliqué est le filtre passe-bas. Dans le cas contraire, le filtre à appliquer est le filtre passe-haut. L'étape E50 est suivie de l'étape E52 au cours de laquelle on applique le filtre déterminé selon différentes orientations géométriques possibles afin de simuler l'opération de filtrage. Cette étape est illustrée au moyen d'un exemple, sur la figure 4. Sur cette figure est illustré le filtre courant qui va être appliqué sur l'image numérique et l'application de ce filtre à l'échantillon courant. Selon l'exemple considéré, l'échantillon courant est celui correspondant à la ième ligne et à la jème colonne. Dans le mode de réalisation illustré en figure 4, trois orientations géométriques sont possibles. On note xi le coefficient de l'échantillon courant de la ligne numéro i et de la colonne numéro j. Ainsi, les trois orientations géométriques suivant lesquelles on applique le filtrage monodimensionnel sont définies comme suit: {Xi-3i-3, Xi 2 j 2, Xi-1 j-1, Xi j, x;+1 Xi+2 j+2, X;+3 j+3} {Xi j-3, Xj j-2, Xi j-1, Xi j, Xj j+1, Xi j+2, Xi f j+3} {Xi+3 j-3, Xj+2 j-2, Xj+1 j-1 Xj j, Xi-1 j+1, Xi 2 j+2, Xi-3i+31 Ainsi, selon ce mode de réalisation, à l'étape E52, on applique le filtrage déterminé à l'étape E50 sur l'échantillon xi à filtrer selon les trois orientations géométriques précédemment citées, de manière à simuler le filtrage selon les différentes orientations géométriques possibles. L'étape de simulation prévoit donc de calculer la sortie de chacun des trois filtrages précités, obtenant ainsi, une pluralité de valeurs de filtrage simulé. Cette étape E52 est suivie de l'étape E54 qui va déterminer parmi les différentes orientations géométriques, l'orientation géométrique qui est à utiliser pour l'application du filtrage sur l'échantillon courant. La détermination de l'orientation géométrique à prendre en compte pour l'application du filtrage est réalisée à partir de la pluralité de valeurs de filtrage simulé en fonction d'un ou de plusieurs critères prédéterminés. Ainsi, selon l'exemple considéré de la figure 4, la sélection est réalisée en fonction des trois valeurs obtenues après l'application du filtre suivant les trois orientations géométriques décrites, compte tenu d'au moins un critère prédéterminé. Selon un mode de réalisation de la détermination de l'orientation géométrique du filtrage, on choisit le filtrage qui génère une valeur de filtrage simulé dont la valeur absolue est la plus faible parmi les valeurs obtenues. Cependant, d'autres modes de réalisation peuvent être utilisés. Ainsi, notamment, on peut choisir la valeur de filtrage qui minimise le débit, c'est-à-dire la valeur que l'on peut coder sur un minimum d'éléments binaires. Selon un autre mode de réalisation, on choisit la valeur de filtrage qui minimise l'erreur, c'est-à-dire la valeur qui, une fois quantifiée par l'étape ultérieure de quantification, génère une erreur minimale par rapport au signal original. Selon encore un autre mode de réalisation, on choisit une valeur de filtrage permettant à la fois de minimiser le débit et de minimiser l'erreur. Par ailleurs, on peut prévoir, dans une variante de réalisation, que des coefficients du filtre changent en fonction de l'orientation de celui-ci. L'étape E54 qui vient d'être décrite est ensuite suivie d'une étape optionnelle E56 et des étapes E58 et E60. Au cours de l'étape E56, on va stocker l'information représentative de l'orientation du filtre appliqué à l'échantillon courant. En effet, il est nécessaire de stocker cette information d'orientation géométrique en vue du codage de l'image numérique. L'information représentative du filtrage déterminé est stockée dans le 10 fichier compressé et subit éventuellement une étape de codage entropique telle que décrite ci-après. Cette étape est toutefois optionnelle dans la mesure où l'information d'orientation était déjà connue et donc stockée préalablement. Selon l'étape E58, on calcule la sortie du filtrage de l'échantillon courant selon l'orientation géométrique de filtrage déterminée précédemment. Il est alternativement possible de réutiliser, lors de l'étape E58, la valeur calculée au cours de l'étape E52 et de s'en servir comme valeur de filtrage réelle. Cette étape E58 est suivie de l'étape E60 qui consiste à remplacer 20 l'échantillon courant par la valeur de l'échantillon filtré. Au cours de l'étape suivante E62, l'échantillon filtré est quantifié et codé entropiquement de façon à être stocké dans un fichier compressé, transmis ou mis en mémoire temporairement pour un filtrage ultérieur. La quantification peut être aussi bien une quantification scalaire qu'une quantification vectorielle, voire un autre type de quantification. Le codage entropique, quant à lui, peut être réalisé, notamment, au moyen d'un codage de Huffman ou d'un codage arithmétique. On notera qu'un codage entropique est appliqué à l'information d'orientation préalablement stockée, sans quantification. L'algorithme de décodage d'une image filtrée et codée va maintenant être décrit en référence aux figures 2, 3 et 5. L'algorithme de décodage reprend les étapes de l'algorithme de la figure 2, à l'exception toutefois de l'étape E28 dont la description va être effectuée en référence à la figure 5 au lieu de la figure 3. L'algorithme de la figure 5 débute par l'étape E70 de décodage 5 partiel consistant à décoder entropiquement les échantillons de l'image numérique codée et à déquantifier ces échantillons. Le décodage entropique est, notamment, un décodage de Huffman ou un décodage arithmétique selon le codage entropique utilisé. Concernant la déquantification, cette dernière peut être, par 10 exemple, une déquantification scalaire ou une déquantification vectorielle selon la déquantification utilisée. L'étape E70 est suivie de l'étape E72 consistant à déterminer le filtre inverse à appliquer aux échantillons filtrés. Cette étape E72 est similaire à l'étape E50 de la figure 3 décrite précédemment. Ainsi, à l'issue de cette étape, le filtre inverse à appliquer est déterminé. L'étape E72 est ensuite suivie de l'étape E74 de détermination de l'orientation géométrique selon laquelle le filtre inverse doit être appliqué. Pour ce faire, on utilise une information extérieure représentative de l'orientation géométrique. En effet, lorsque l'image a été filtrée une première fois en vue de sa décomposition en sous-bandes de fréquence, l'information d'orientation géométrique utilisée pour le filtrage lié à chaque échantillon a été mémorisée, éventuellement codée, et est disponible au décodeur. Ainsi, lors du filtrage inverse, on applique le filtrage correspondant à l'orientation géométrique déterminée lors du filtrage de décomposition. L'étape E74 est suivie de l'étape E76 consistant à calculer la sortie du filtrage inverse selon l'orientation géométrique précédemment déterminée par l'échantillon filtré courant. Cette étape est alors suivie de l'étape E78 de remplacement de 30 l'échantillon filtré courant par la valeur obtenue pour l'échantillon ayant subi le filtrage inverse. En référence à la figure 6, un dispositif apte à fonctionner en tant que dispositif de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel et / ou dispositif de codage d'un signal numérique multidimensionnel et / ou dispositif de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé selon l'invention est maintenant décrit dans sa configuration matérielle. Le dispositif de traitement d'information de la figure 6 possède l'ensemble des moyens nécessaires à la mise en oeuvre du procédé de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel et / ou du procédé de codage d'un signal numérique multidimensionnel et/ou du procédé de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé selon l'invention. Selon le mode de réalisation choisi, ce dispositif peut être par exemple un micro-ordinateur 600 connecté à différentes périphériques, par exemple, une caméra numérique 601 (ou un scanner, ou tout autre moyen d'acquisition ou de stockage d'image) reliée à une carte graphique et fournissant ainsi les informations à traiter selon l'invention. Le micro-ordinateur 600 comporte de préférence une interface de communication 602 reliée à un réseau 603 apte à transmettre des informations numériques. Le micro-ordinateur 600 comporte également un moyen de stockage 604, tel que par exemple un disque dur, ainsi qu'un lecteur de disquette 605. La disquette 606 comme le disque 604 peuvent contenir des données d'implantation logicielle de l'invention ainsi que le code de l'invention qui, une fois lu par le micro-ordinateur 600, sera stocké dans le disque dur 604. Selon une variante, le ou les programmes permettant au dispositif 600 de mettre en oeuvre l'invention sont stockés dans une mémoire morte ROM 607. Selon une autre variante, le ou les programmes sont reçus totalement ou partiellement à travers le réseau de communication 603 pour être stockés comme indiqué. Le micro-ordinateur 600 peut également être relié à un microphone 608 par l'intermédiaire d'une carte d'entrée/sortie (non représentée). Le microordinateur 600 comprend également un écran 609 pour visualiser les informations à traiter et/ou servir d'interface avec l'utilisateur, afin que l'utilisateur puisse par exemple paramétrer certains modes de traitement à l'aide du clavier 610 ou de tout autre moyen approprié tel qu'une souris. L'unité centrale CPU 611 exécute les instructions relatives à la mise en oeuvre de l'invention, ces instructions étant stockées dans la mémoire morte ROM 607 ou dans les autres éléments de stockage décrits. Lors de la mise sous tension, les programmes et procédés de traitement stockés dans une des mémoires non-volatiles, par exemple la ROM 607, sont transférés dans la mémoire vive RAM 612 qui contiendra alors le code exécutable de l'invention ainsi que les variables nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. En variante, les procédés de traitement du signal numérique peuvent être stockés dans différents emplacements de stockage du dispositif 600. De manière générale, un moyen de stockage d'information lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur, intégré ou non au dispositif, éventuellement amovible, mémorise un programme dont l'exécution met en oeuvre les procédés de filtrage, de codage et de décodage. Il est aussi possible de faire évoluer le mode de réalisation de l'invention, par exemple, en ajoutant des méthodes de traitement actualisées ou améliorées qui sont transmises par le réseau de communication 603 ou chargées par l'intermédiaire d'une ou de plusieurs disquettes 606. Bien entendu, les disquettes 606 peuvent être remplacées par tout support d'information tel que CD-ROM ou carte mémoire. Un bus de communication 613 permet la communication entre les différents éléments du micro-ordinateur 600 et les éléments reliés à celui-ci. On notera que la représentation du bus 613 n'est pas limitative. En effet, l'unité centrale CPU 611 est, par exemple, susceptible de communiquer des instructions à tout élément du micro-ordinateur 600, directement ou par l'intermédiaire d'un autre élément du micro-ordinateur 600. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais englobe, bien au contraire, toute variante à la portée de l'homme du métier
L'invention est relative à un procédé de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons, comprend les étapes suivantes appliquées à chacun des échantillons à filtrer, simulation du filtrage de l'échantillon à filtrer en appliquant au moins un filtre selon une pluralité d'orientations géométriques dans le signal numérique (E52), la simulation résultant en une pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, et obtention d'une valeur de filtrage de l'échantillon filtré en fonction de la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon selon au moins un critère prédéterminé (E58).
1. Procédé de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes appliquées à chacun des échantillons à filtrer: simulation du filtrage de l'échantillon à filtrer en appliquant au moins un filtre selon une pluralité d'orientations géométriques dans le signal numérique (E52), la simulation résultant en une pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, obtention d'une valeur de filtrage de l'échantillon filtré en fonction de la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon selon au moins un critère prédéterminé (E58). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'obtention de la valeur de filtrage consiste à sélectionner une valeur parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape d'obtention de la valeur de filtrage comprend les étapes suivantes: détermination d'une orientation géométrique parmi la pluralité d'orientations géométriques dans le signal numérique à partir de la pluralité de valeurs de filtrage simulé (E54) et - application du filtrage selon l'orientation géométrique déterminée. 25 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que préalablement à l'étape de simulation du filtrage, le procédé comprend une étape de détermination d'au moins un filtre parmi une pluralité de filtres (E50). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la pluralité de filtres comprend au moins un filtre passe-bas et un filtre passe-haut. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la valeur de filtrage obtenue selon au moins un critère prédéterminé correspond à la valeur absolue la plus faible parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon. 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la valeur de filtrage obtenue selon au moins un critère prédéterminé correspond à la valeur, parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, qui minimise le débit de transmission des échantillons filtrés et codés. 8. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la valeur de filtrage obtenue selon au moins un critère prédéterminé correspond à la valeur, parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, qui minimise les erreurs. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'obtention du critère prédéterminé 20 à partir d'une information mémorisée dans un moyen de mémorisation. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'obtention d'une information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape d'association à l'échantillon filtré de l'information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape d'association à l'échantillon filtré d'une information représentative du filtre appliqué à l'échantillon. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 5 caractérisé en ce que les étapes du procédé de filtrage sont appliquées successivement sur chacune des dimensions du signal numérique. 14. Procédé de codage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons, caractérisé en ce que qu'il comprend 10 un procédé de filtrage du signal numérique conforme à l'une quelconque des 1 à 13. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que, lorsque le filtrage comprend une étape d'association à l'échantillon filtré de l'information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon filtré, un codage de l'échantillon filtré est effectué avec perte sur les données filtrées et sans perte sur l'information représentative de l'orientation géométrique. 16. Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que le filtrage d'échantillons du signal numérique utilisé en application d'un schéma du soulèvement est effectué avec au moins deux filtres qui sont appliqués chacun à des échantillons différents. 17 Procédé de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé comprenant une pluralité d'échantillons codés, le procédé comportant une étape de décodage partiel conduisant à une pluralité d'échantillons filtrés, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de filtrage inverse appliquée à des échantillons filtrés (E76), le filtrage inverse étant réalisé sur un échantillon filtré selon l'orientation géométrique du filtre qui a été utilisée pour le filtrage de l'échantillon lors du codage de ce dernier selon le procédé de codage conforme à l'une des 14 à 16. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'orientation géométrique est définie à partir d'une information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à cet échantillon et qui est associée à l'échantillon filtré. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'obtention de l'information représentative de l'orientation géométrique à partir d'un moyen de mémorisation. 20. Procédé selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisé en ce que le filtrage d'échantillons du signal numérique filtré utilisé en application d'un schéma du soulèvement est effectué avec au moins deux filtres qui sont appliqués chacun à des échantillons différents. 21. Dispositif de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons, caractérisé en ce que le dispositif comprend les moyens suivants appliqués à chacun des échantillons à filtrer: - des moyens de simulation du filtrage de l'échantillon à filtrer adaptés à appliquer au moins un filtre selon une pluralité d'orientations géométriques dans le signal numérique, les moyens de simulation générant une pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon, - des moyens d'obtention d'une valeur de filtrage de l'échantillon filtré en fonction de la pluralité de valeurs de filtrage simulé de l'échantillon selon au moins un critère prédéterminé. 22. Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que les moyens d'obtention de la valeur de filtrage sont aptes à sélectionner une valeur parmi la pluralité de valeurs de filtrage simulé. 23. Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que les moyens d'obtention de la valeur de filtrage comprennent les moyens suivants: des moyens de détermination d'une orientation géométrique aptes à déterminer une orientation géométrique parmi la pluralité d'orientations géométriques dans le signal numérique à partir de la pluralité de valeurs de filtrage simulé et - des moyens d'application du filtrage selon l'orientation géométrique déterminée. 24. Dispositif selon l'une quelconque des 21 à 23, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens de détermination aptes à déterminer au moins un filtre parmi une pluralité de filtres. 25. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce que la pluralité de filtres comprend au moins un filtre passe-bas et un filtre passe-haut. 26. Dispositif selon l'une quelconque des 21 à 25, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'obtention du critère prédéterminé à partir d'une information mémorisée dans un moyen de mémorisation. 27. Dispositif selon l'une quelconque des 21 à 26, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'obtention d'une information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon. 28. Dispositif selon la 27, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens d'association aptes à associer à l'échantillon filtré, l'information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon. 29. Dispositif selon l'une quelconque des 21 à 28, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens d'association aptes à associer à l'échantillon filtré, une information représentative du filtre appliqué à l'échantillon. 30. Dispositif de codage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons, caractérisé en ce que qu'il comprend un dispositif de filtrage d'échantillons conforme à l'une quelconque des 21 à 29. 31. Dispositif selon la 30, caractérisé en ce que, lorsque le dispositif de filtrage comprend des moyens d'association aptes à associer à l'échantillon filtré, l'information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à l'échantillon filtré, le codage de l'échantillon filtré est effectué avec perte sur les données filtrées et sans perte sur l'information représentative de l'orientation géométrique. 32. Dispositif selon la 30 ou 31, caractérisé en ce que le filtrage d'échantillons du signal numérique utilisé en application d'un schéma du soulèvement est effectué avec au moins deux filtres qui sont appliqués chacun à des échantillons différents. 33. Dispositif de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé comprenant une pluralité d'échantillons codés, le dispositif comportant des moyens de décodage partiel générant une pluralité d'échantillons filtrés, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens de filtrage inverse aptes à être appliqués à des échantillons filtrés, le filtrage inverse étant réalisé sur un échantillon filtré selon l'orientation géométrique du filtre qui a été utilisée pour le filtrage de l'échantillon lors du codage de ce dernier par mise en oeuvre d'un dispositif de codage conforme à l'une des 30 à 32. 34. Dispositif selon la 33, caractérisé en ce que l'orientation géométrique est définie à partir d'une information représentative de l'orientation géométrique du filtre appliqué à cet échantillon et qui est associée à l'échantillon filtré. 35. Dispositif selon la 34, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'obtention de l'information représentative de l'orientation géométrique à partir d'un moyen de mémorisation. 36. Dispositif selon l'une quelconque des 33 à 35, caractérisé en ce que le filtrage d'échantillons du signal numérique filtrée utilisé en application d'un schéma du soulèvement est effectué avec au moins deux filtres qui sont appliqués chacun à des échantillons différents. 37. Système de télécommunications comprenant une pluralité de dispositifs terminaux reliés à travers un réseau de télécommunications, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de codage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons selon l'une quelconque des 30 à 32 et au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé comprenant une pluralité d'échantillons codés selon l'une quelconque des 33 à 36. 38. Programme d'ordinateur chargeable dans un système informatique, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de filtrage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons selon l'une quelconque des 1 à 13, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 39. Programme d'ordinateur chargeable dans un système informatique, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de codage d'un signal numérique multidimensionnel comprenant une pluralité d'échantillons selon l'une quelconque des 14 à 16, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 40. Programme d'ordinateur chargeable dans un système informatique, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de décodage d'un signal numérique multidimensionnel codé comprenant une pluralité d'échantillons codés selon l'une quelconque des 5 17 à 20, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique.
H
H03,H04
H03M,H04N
H03M 7,H04N 7
H03M 7/40,H04N 7/26
FR2893585
A1
SURF ET SKATE DES NEIGES PROPULSES PAR UN MOTEUR COUPLE A UNE CHENILLE
20,070,525
-1- 1 La présente invention concerne un véhicule de loisir qui associe une motorisation aux sports de glisse que sont le surf et le skate des neiges. En effet il se base sur les techniques qu'utilisent les sports de glisse sur neige comme notamment la planche fartée réduisant les efforts de frottement avec le sol, cependant la pratique du surf ou skate sur neige se base pour avancer sur la force gravitationnelle d'un corps soumis à son poids dans une descente. Ce véhicule innove donc par le fait d'adapter à ces types de glisse un moteur contrôlé par une manette et couplé à une chenille permettant ainsi d'avancer par propulsion, sa pratique ne nécessite donc pas obligatoirement de pentes ou de remontées mécaniques. Pour ce faire il a la particularité de disposer d'un châssis sur lequel un moteur entraîne une chenille provoquant ainsi une poussée transmise à la planche de surf ou de skate. Un assemblage permet la liaison au châssis tout en permettant une rotation autour d'un axe horizontal, cette rotation est limitée par la raideur des ressorts qui la contrôle et permet le changement de direction du véhicule. Ainsi l'utilisation se fait par l'insertion des pieds dans des fixations prévues à cet effet permettant de transférer les efforts de balancement du corps à la planche qui s'incline alors en comprimant les ressorts contribuant au changement de direction. L'utilisation nécessite également le maintien dans l'une des mains d'une manette située à l'extrémité d'un réseau de câble servant à l'accélération, au freinage et à la coupure du moteur. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure n 1 représente l'invention vue en plan. La figure n 2 représente l'invention vue de coté. En référence au dessin n 1 et n 2 l'invention dispose d'une planche (1) fartée possédant des cars sur laquelle se place d'une part des fixations pour les pieds (2) et d'autre part une platine (3) munie de deux équerres (4) traversées par un axe (5) formant une rotule contrôlée par des ressorts (6) entre le châssis (7) et la planche (1). Le châssis (7) supporte un réservoir (8) et un moteur (9) qui entraîne par son pignon (10) une chaîne (11) faisant tourner un des rouleaux (12) de la chenille (13) par un pignon (14). De plus un frein à disque (15) est placé sur un des axes (16) des rouleaux (12). Enfin un réseau de câble (17) est relié à une manette (18) qui possède un tendeur de câble de frein (19) permettant de freiner, un tendeur de câble d'accélération (20) permettant d'accélérer et un coupe moteur (21) permettant de stopper le moteur
Surf et skate des neiges propulsés par un moteur couplé à une chenille. La présente invention innove par la mise en place d'un châssis (7) support d'un dispositif moteur(9) chenille (13) permettant à une planche de surf ou de skate des neiges (1) d'avancer par propulsion et non par simple utilisation de la force gravitationnelle du poids d'un corps dans une descente.L'utilisation se fait par l'insertion des pieds dans des fixations (2) prévues à cet effet permettant de transférer les efforts de balancement du corps à la planche (1) qui s'incline alors en comprimant les ressorts (6) contribuant au changement de direction. L'utilisation nécessite également le maintien dans l'un des mains d'une manette (18) située à l'extrémité d'un réseau de câbles (17) servant au freinage (19), à l'accélération (20) et à la coupure du moteur (21).
1) Véhicule de loisir sur neige caractérisé par un châssis (7) articulé sur ressort (6). Ce châssis (7) est support d'un dispositif moteur (9) chenille (13), transférant les poussées dues à la rotation de la chenille (13) à une planche de surf ou de skate des neiges (1), cette poussées est contrôlée par le moteur (9) et le frein (15) que l'utilisateur gère au niveau d'une manette (18).
B,A
B62,A63
B62M,A63C,B62B,B62D
B62M 27,A63C 5,B62B 17,B62D 55
B62M 27/00,A63C 5/03,A63C 5/08,B62B 17/06,B62D 55/07
FR2895049
A1
AMORTISSEUR D'OSCILLATIONS POUR D'UN RESSORT DE BUTEE
20,070,622
L'invention conceme un amortisseur d'oscillations, comportant un cylindre rempli d'un fluide d'amortissement, dans lequel est guidee axialement mobile une tige de piston, un ressort de butee en forme d'anneau circulaire etant agence a 1'interieur d'une chambre de travail du cylindre, ressort qui, a partir dune position de course definie de la tige de piston, est precontraint entre une surface de butee cote tige de piston et une surface frontale delimitant axialement la chambre de travail et delimite radialement vers 1'interieur une chambre qui est en communication avec la chambre 0 de travail A. 1'exterieur du ressort de butee via au moms un canal radial. Le document DE 78 02 898 U1 decrit un amortisseur d"oscillations comportant un ressort de butee sous la forme structurelle d'un corps 15 elastomere en forme d'anneau circulaire qui est agence concentriquement sur la tige de piston a 1'interieur d'une chambre de travail cote tige de piston remplie d'un fluide d'amortissement. A partir d'une position de course definie, le ressort de butee est precontraint par une butee cote tige de piston contre une surface 20 frontale cote chambre de travail d'un guidage de tige de piston. Le volume de fluide d'amortissement situe dans une chambre annulaire entre la tige de piston et le ressort de butee est refoule radialement vers 1'exterieur a travers des ouvertures transversales lors de la compression du ressort de butee. Ces ouvertures transversales sont 25 cependant egalement precontraintes axialement et reduites a regard de leur section transversale. Pour continuer a assurer une evacuation hors de la chambre annulaire, le ressort de butee dispose sur ses surfaces de butee cote extremite de canaux radiaux qui relient ladite chambre annulaire a la chambre de travail cote tige de piston. Mais 30 meme ces canaux radiaux sont fermes par le refoulement exerce par 1'ensemble du ressort de butee lors dune precontrainte accrue. Ainsi, le fluide d'amortissement ne peut s'echapper hors de la chambre annulaire plus qu'en direction du guidage de tige de piston. Des essais ont montre que cet effet ne cause as 35 d'endommagements dans le cas d'un amortisseur d'oscillations selon le principe a deux tubes. Les amortisseurs d'oscillations deux tubes, comme connus par exemple du document DE 29 05 928 C2, disposent d'un canal lateral entre une douille de tige de piston et un joint d'etancheite de tige de piston, canal qui evacue de 1'huile de trainee sur la tige de piston en direction d'une chambre de compensation. Ce canal lateral peut alors servir egalement au fluide d'amortissement pour s'echapper hors de la chambre annulaire du ressort de butee. Dans le cas d'un amortisseur d'oscillations du type A. tube unique dont la chambre de compensation est souvent agencee en aval de la chambre de travail eloignee de la tige de piston, cette possibilite nest pas disponible, de sorte que dans certaines circonstances le fluide d'amortissement sort au niveau de la tige de piston. De plus, on a constate que le probleme decrit se pose surtout dans le cas de ressorts de butee comparativement longs. L'utilisation de ressorts de butee de courte longueur ne represente cependant pas de solution, car it faut respecter une courbe caracteristique de la force d'amortissement. On connait du document EP 120 005 B 1 un ressort de butee qui comprend un corps annulaire fertile a titre &element ressort et des anneaux en corniere metalliques du cote extremite qui glissent sur la tige de piston. Sur les surfaces frontales axiales, les anneaux en corniere presentent des courtes barrettes, de sorte que lors dun appui de la surface frontale par exemple contre le guidage de tige de piston, it se presente des evacuations radiates qui restent assurement ouvertes. Cependant, lors de la venue en but& contre le guidage de tige de piston, les anneaux en corniere metalliques causent des bruits qui representent une restriction vis-a-vis du confort. L'objectif sous-jacent a la presente invention est de developper un amortisseur d'oscillations comprenant un ressort de butee, de maniere a assurer une evacuation hors de la chambre annulaire entre la tige de piston et le ressort de butee. Conformement a l'invention, cet objectif est atteint par le fait que la surface de but& cote tige de piston et/ou la surface frontale de delimitation axiale est formee par un corps rigide et est pourvue dudit au moms un canal radial, qui s'etend depuis la chambre situ& radialement a Pinterieur jusqu'd la chambre de travail situee radialement a Pexterieur, par rapport au ressort de butee. Le grand avantage est que Von dispose dans toutes les circonstances d'une communication entre la chambre situ& a 1'interieur et la 0 chambre de travail situ& a Pexterieur, de sorte que le fluide d'amortissement peut sortir de la chambre situee a 1'interieur. Puisque Von renonce a des embouts massifs au niveau du ressort de butee, ne se produit pas non plus de bruits de venue en butee. 5 En particulier dans un amortisseur d'oscillations selon le principe a tube unique, on prevoit qu'un guidage de tige de piston delimitant la chambre de travail comprenne un plateau porteur dirige vers la chambre de travail, dans lequel est menage le canal radial. 20 De preference, le canal radial est realise au moyen d'un procede d'estampage, de sorte que Von peut profiter d'une realisation economique dans laquelle on n'a pas a craindre des ebavures d'usinage qui pourraient endommager le ressort de butee. 25 Selon un autre perfectionnement avantageux, e canal radial s'etend excentriquement depuis le diametre interieur de la surface de but& radialement vers 1'ex erieur. En particulier lorsque le ressort de but& comprend du cote 30 extremite au mains une goulotte d'evacuation, on peut prevoir que la goulotte d'evacuation dans le ressort de but& et le canal radial de la surface de but& se chevauchent au moms sur une longueur partielle dans la position de montage du ressort de butee, et qu'il se presente une situation d'evacuation encore une fois amelioree. L'invention sera expliquee plus en detail en se rapportant a la description qui suit des figures. Celles-ci montrent : figure 1, un amortisseur d'oscillations en mode de construction a tube unique figure 2, une illustration en detail dans la zone du guidage de tige de piston ; figure 3, une vue d'un plateau porteur de la figure 2 ; figure 4, une illustration en detail dans la zone dune surface de butee cote tige de piston ; figure 5, une variante des canaux radiaux dans un plateau porteur de la figure 2 ; et figure 6, un amortisseur &oscillations en mode de construction a deux tubes. La figure 1 montre un amortisseur d'oscillations 1 en mode de construction tube unique, qui comprend un cylindre 3 dans lequel est guidee axialement mobile une tige de piston 5. A une extremite, une chambre de travail 7 cote tige de piston remplie completement avec un fluide d'amortissement, en particulier de 1'huile, est refermee par un guidage de tige de piston 9. Le guidage de tige de piston est equipe d'un joint d'etancheite de tige de piston 11 qui est bloque axialement par un plateau porteur 13. Sur la tige de piston est fixe un piston 15 qui separe la chambre de travail 7 cote tige de piston vis-a-vis d'une chambre de travail 11 eloignee de la tige de piston. Le piston 15 comprend un disque de soutien 19 pourvu d'une surface de butee 21 pour un ressort de but& 23 en forme d'anneau circulaire et monte en flottement axial, forme par un corps elastomere. Le corps elastomere dispose du cote extremite d'anneaux terminaux 25 27 qui viennent en appui contre la surface de but& 21 du disque de soutien 19 ou contre une surface de but& 29 du plateau porteur 13 en fonction de la position de course de la tige de piston. Entre le corps elastomere 23 en forme d'anneau circulaire et la tige de piston se trouve une chambre annulaire 31 qui est en communication avec la chambre de travail 7 via un certain nombre d'ouvertures transversales 33. De plus, on prevoit dans les anneaux terminaux 25 ; 27 des goulottes d'evacuation 35 ; 37 qui s'etendent egalement depuis une ouverture traversante pour la tige de piston 5 jusqu'au bord exterieur (voir egalement la figure 4). Fondamentalement, on peut utiliser un tel ressort de butee egalement dans la chambre de travail 17 eloignee de la tige de piston, entre le piston 15 et un obturateur non illustre de la chambre de travail 17. La figure 2 montre de fawn agrandie la zone du guidage de tige de piston selon la figure 1. Dans la surface de butee 29 cote tige de piston du plateau porteur rigide 13, on prevoit au moms un canal radial 39 qui s'etend depuis la chambre 31 radialement interieure (figure 1) jusqu'a la chambre radialement exterieure 7, par rapport au ressort de butee 23. Lors d'un contact du ressort de butee 23, le canal radial reste ouvert meme lorsque la goulotte d'evacuation 37 (figure 1) est refermee dans certaines circonstances par une precontrainte accrue de la modification de forme qui y est flee. On voit clans la figure 3 que les canaux radiaux 39 sont realises sous forme d'entailles simples realisables par un procede d'estampage. La figure 4 montre l'amortisseur d'oscillations I dans la zone du piston 15. Le disque de soutien 19 dispose egalement de canaux radiaux 41 Bans la direction de 1anneau terminal 27 du ressort de butee 23 pour faire evacuer du fluide d'amortissement hors de la chambre annulaire 31 radialement interieure en direction de la chambre de travail 7. On volt dans la figure 5 une realisation particuliere des canaux radiaux 39 ; 41 dans le plateau porteur 29 ou dans le disque de soutien 21, qui partent excentriquement par rapport a l'ouverture traversante pour la tige de piston et qui se terminent en direction peripherique de facon decalee sur le diametre exterieur. Dans ce cas, les canaux radiaux 39 ; 41 se recoupent avec les goulottes d'evacuation 35 ; 37 dans le ressort de butee 23, de sorte qu'en fonction du degre de deformation du ressort de butee 23, on peut utiliser une autre ouverture d'alimentation 43 ; 45 vers les canaux radiaux 39 ; 41. La figure 6 illustre que l'invention peut etre utilisee de facon judicieuse egalement dans un amortisseur d'oscillations 1 selon le mode de construction a deux tubes. Le cylindre 1 est enveloppe par un tube formant recipient 47, une chambre de compensation 49 etant agencee entre le tube formant recipient et le cylindre. Une ouverture en gradins 51 dans le guidage de tige de piston 11 est menagee avec un canal a huile de fuite 53 qui debouche dans la chambre de compensation 49. Lorsque 1'anneau de raccordement 25 du ressort de butee 23 prend appui contre la surface de butee 29 du guidage de tige de piston 9, le fluide d'amortissement peut s'ecouler depuis la chambre annulaire 31 jusque dans la chambre de travail 7, sans que le fluide d'amortissement soit refoule dans l'ouverture en gradins 51 et dans le canal a huile de fuite. Ainsi, le joint de tige de piston 11 est beaucoup moms charge
L'amortisseur (1) comporte un cylindre (3) rempli d'un fluide, où une tige de piston (5) est guidée axialement. Un ressort (23) annulaire est agencé dans une chambre de travail (7 ; 17) du cylindre (3) et, à partir d'une course définie de la tige (5), est précontraint entre une surface de butée (21) côté tige et une surface frontale (29) de la chambre de travail (7 ; 17), et délimite vers l'intérieur une chambre (31) en communication avec la chambre de travail (7) à l'extérieur du ressort de butée (23) via un canal radial (35 ; 37).La surface de butée (29) côté tige et/ou la surface frontale (21) de délimitation axiale est formée par un corps rigide (13 ; 19) et pourvue du canal radial, qui s'étend depuis la chambre (31) intérieure jusqu'à la chambre de travail (7 ; 17) extérieure, par rapport au ressort de butée (23).
Revendications 1. Amortisseur d'oscillations (1), comportant un cylindre (3) rempli d'un fluide d'amortissement, dans lequel est guidee axialement mobile une tige de piston (5), un ressort de butee (23) en forme d'anneau circulaire etant agence a 1'interieur d'une chambre de travail (7 ; 17) du cylindre (3), ressort qui, a partir d'une position de course define de la tige de piston (5), est precontraint entre une surface de butee (21) cote tige de piston et une surface frontale (29) delimitant axialement la chambre de travail (7 ; 17), et delimite radialement vers l'interieur une chambre (31) qui est en communication avec la chambre de travail (7) a 1'exterieur du ressort de butee (23) via au moins un canal radial (39 ; 41 ; 35 ; 37), caracterise en ce que la surface de butee (29) cote tige de piston etlou la surface frontale (21) de delimitation axiale est formee par un corps rigide (13 ; 19) et est pourvue dudit au moins un canal radial (39 ; 41), qui s'etend depuis la chambre (31) situee radialement a 1'interieur jusqu'a la chambre de travail (7 ; 17) situee radialement a 1'exterieur, par rapport au ressort de butee (23). 2. Amortisseur d'oscillations selon la 1, caracterise en ce que un guidage de tige de piston (9) delimitant la chambre de travail (7) 25 comprend un plateau porteur (13) dirige vers la chambre de travail, dans lequel est menage le canal radial (39). 3. Amortisseur d'oscillations selon la 2, caracterise en ce que 30 le canal radial (39 ; 41) est realise au moyen d'un procede d'estampage. 7 4. Amortisseur d'oscillations selon 1' une quelconque des 1 a 3, caracterise en ce que le canal radial (39 ; 41) s'etend excentriquement depuis le diametre interieur de la surface de butee (29 ; 21) radialement vers 1'exterieur. 5. Amortisseur d'oscillations selon l'une quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que le ressort de butee (23) comprend du cote extremite au moms une goulotte d'evacuation (35 ; 37). 6. Amortisseur d'oscillations selon la 5, caracterise en ce que la goulotte d'evacuation (35 ; 37) dans le ressort de butee (23) et le canal radial (39 ; 41) de la surface de butee (29 ; 19) se chevauchent au moms sur une longueur partielle dans la position de montage du ressort de but& (23).
F
F16
F16F
F16F 9
F16F 9/49
FR2891253
A1
ATTACHE ARRIERE D'UN MOTEUR D'AERONEF A DEUX MANILLES
20,070,330
La présente invention se rapporte de façon générale à l'accrochage d'un moteur d'aéronef à un mât d'accrochage, également appelé EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), permettant de suspendre par exemple un turboréacteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, ou de monter le turboréacteur au-dessus de la voilure. L'invention concerne plus particulièrement une nouvelle attache arrière de moteur comprenant deux manilles seulement et assurant sa fonction de sécurité intrinsèque, couramment dénommée Fail Safe , par une structure doublée. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans les aéronefs, un mât d'accrochage est prévu pour constituer l'interface de liaison entre un moteur tel qu'un turboréacteur et une voilure de l'aéronef. Il permet de transmettre à la structure de l'aéronef les efforts générés par son turboréacteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, de l'air, des systèmes électriques, et hydrauliques,_ entre le moteur et l'aéronef. Ainsi, tel qu'illustré sur la figure 1, un ensemble moteur 1 pour aéronef est destiné à être fixé sous une aile 2 de l'aéronef, et comporte un moteur tel qu'un turboréacteur 3 s'étendant le long d'un axe AA, et comprenant le carter de soufflante 4 à l'avant, qui délimite un canal annulaire de soufflante, puis le carter du coeur de turboréacteur et le carter d'éjection. Dans toute la description qui va suivre, par convention, les termes avant et arrière se réfèrent à une direction d'avancement de l'aéronef suite à la poussée exercée par le turboréacteur 3, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 5. A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 est destiné à être entouré d'une nacelle (non représentée). L'ensemble moteur 1 comprend par ailleurs un mât d'accrochage 6, élément longitudinal s'étendant le long d'une direction principale parallèle à l'axe AA, ou légèrement inclinée par rapport à elle. Afin d'assurer la transmission des efforts, le mât 6 comporte habituellement une structure rigide, souvent du type caisson , c'est-à-dire comprenant des arêtes composées d'éléments sous forme de barres et reliées par des panneaux. La structure rigide du mât 6 supporte un système de montage 7, 8, 9 afin d'y solidariser le turboréacteur 3; ce système comporte au moins deux attaches moteur, généralement au moins une attache avant 7 et au moins une attache arrière 8; de plus, le système de montage comprend un dispositif 9 de reprise des efforts de poussée générés par le turboréacteur 3, par exemple sous la forme de deux bielles latérales raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante 4 du turboréacteur 3, et d'autre part à un point d'attache localisé entre attaches avant 7 et arrière 8. Un autre système d'attaches (non représenté) permet d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure 2 de l'aéronef. Classiquement, l'attache arrière 8 de moteur permet en particulier de reprendre les déplacements latéraux, verticaux, et de torsion du moteur 3; par ailleurs, les conditions de sécurité imposent des redondances de fixation. Ainsi, une attache arrière comprend de façon usuelle une poutre d'accrochage et deux manilles trois points, ainsi qu'une manille deux points: voir par exemple le document US 6 330 995. Il apparaît cependant que la présence de la manille deux points alourdit le dispositif, ce qui est un souci permanent dans le domaine de l'aéronautique, et que l'écartement entre mât et moteur doit rester dans des dimensions limitées par la conception d'ensembles moteurs. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention propose une nouvelle structure pour l'attache arrière du moteur sur le mât d'accrochage d'un aéronef, permettant d'alléger le dispositif tout en conservant ses propriétés de sécurité intrinsèque. Sous un de ses aspects, l'invention propose ainsi une attache moteur comprenant un premier dispositif, ou poutre, destiné à être solidarisé au mât d'accrochage, et deux manilles trois points, c'est-à-dire des ferrures triangulaires. La poutre comprend une chape munie de deux branches en U entre lesquelles chaque manille peut être insérée. Chaque branche de la chape comprend quatre orifices d'ancrage face à face, de préférence seulement quatre trous, si possible alignés, qui correspondent à deux orifices de chaque manille; chaque manille comprend en outre un troisième orifice d'ancrage destiné à être solidarisé à une chape du côté moteur. Avantageusement, le triangle formé par les trois orifices de chaque manille est isocèle. Le montage de l'attache moteur comprend l'utilisation d'axes de liaison, de préférence rotulés, de façon à solidariser les deux manilles par les quatre points d'ancrage de la poutre; deux axes de liaison, de préférence doublés, rotulés et avec jeu radial, sont utilisés pour solidariser l'attache moteur à une chape, elle aussi avantageusement doublée, du moteur. Selon l'invention, chaque manille est de structure duale, et comprend deux parties, avantageusement d'épaisseur identique, triangulaires et comprenant les trois orifices d'ancrage, accolées l'une à l'autre dans le sens du plan de montage. Sous un autre aspect, l'invention se rapporte à un ensemble moteur dans lequel l'attache arrière de moteur est composée d'une attache à structure de manilles duales selon l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés, donnés à titre illustratif et nullement limitatifs. La figure 1, déjà décrite, représente une vue schématique latérale d'un ensemble moteur partiel 5 pour aéronef. La figure 2 montre une attache de moteur selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Les figures 3A et 3B illustrent des axes de liaison d'une attache moteur selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Tel qu'il est connu, et afin de ne pas devoir modifier toute la conception de l'ensemble moteur, l'attache arrière selon l'invention repose sur le principe de la solidarisation par trois points sur le mât et deux points sur le moteur afin de reprendre les efforts verticaux, latéraux et de torsion du moteur; l'attache selon l'invention est de préférence de conception symétrique. Par ailleurs, les modifications selon l'invention sont telles que les propriétés Fail Safe de sécurité intrinsèque de l'accrochage du moteur ne sont pas altérées; en particulier, une défaillance dans l'un des éléments d'accrochage reste compensée par la présence d'un autre élément. En effet, la fonction primordiale du mât dans le fonctionnement de l'avion impose des critères stricts de fiabilité. Tel qu'illustré sur la figure 2, l'attache 10 selon l'invention est du type à double boomerang orthogonal, ou quasi-orthogonal, à l'axe AA du moteur 3, c'est-à-dire qu'elle comprend deux ferrures 12, 12' sensiblement triangulaires, ou manilles trois points, définissant un plan radial de montage sensiblement normal à l'axe AA. Les manilles 12, 12' permettent chacune l'accrochage en un point du côté du moteur 3 et deux points du côté mât 6, l'un des quatre points d'ancrage du côté mât 6 n'étant pas sollicité en fonctionnement normal mais permettant de compenser une éventuelle défaillance de l'un des trois autres points. De préférence, les deux manilles 12, 12' sont de forme et nature similaires, de fait symétriques en miroir par rapport à un plan normal au plan de montage et comprenant l'axe AA du moteur 3. L'accrochage selon l'invention se fait par l'intermédiaire d'une poutre 14, solidarisée au mât 6 ou en faisant partie intégrante, permettant l'assemblage des manilles. La poutre 14 comprend une chape en forme de U avec deux branches 16a, 16b entre lesquelles les ferrures 12, 12' peuvent être insérées à des fins de fixation; de préférence, l'ajustement entre les ferrures 12, 12' et l'écartement des branches 16a, 16b est déterminé par la rotation des manilles devant rester libres pour accommoder les déplacements axiaux du moteur (dus par exemple à la dilatation thermique). De fait, la poutre 14 est de conception usuelle: en particulier, sa forme, ses dimensions, sa composition sont adaptées et modélisées tel qu'il est connu en fonction du moteur 3, du mât 6 et du type de l'aéronef. La solidarisation entre poutre 14 et manilles 12, 12' est effectuée par l'intermédiaire d'axes 18, de préférence rotulés, insérés dans des orifices coopérant de chacun des éléments 12, 12', 16. De même, les manilles 12, 12' sont couplées à des chapes (non illustrées) du côté moteur 3 par des axes de liaison 20 avec possibilité de liaison rotulée. Au vu de la configuration détaillée plus haut, chaque manille 12, 12' comporte donc trois orifices localisés au niveau des trois coins de chaque triangle. Les manilles 12, 12' comportent ainsi chacune un premier orifice 22 servant d'ancrage extérieur à la 10 poutre 14; à partir de ce premier orifice 22, un premier bras est défini le long de la chape 16 de la poutre 14 vers un deuxième orifice 24 d'ancrage sur la poutre 14 et un deuxième bras s'écarte de la poutre 14 vers un troisième orifice 26 qui sera solidarisé à une 15 chape du moteur 3. La longueur des deuxièmes bras est adaptée à l'écartement entre moteur 3 et mât 6. La poutre 14 comporte ainsi en regard quatre orifices pour les premiers 22, 22' et deuxièmes 24, 24' points d'ancrage. De préférence, les quatre 20 orifices d'ancrage de la poutre 14 sont alignés pour des raisons d'isostatique; ces quatre orifices d'ancrage sont de préférence les seuls orifices présents sur les branches 16a, 16b. Tel qu'il est usuel, en fonctionnement normal, la première manille 12 et le deuxième bras de la seconde manille 12' fonctionnent pour reprendre les efforts verticaux, latéraux et de torsion du moteur 3: l'un des deuxièmes orifices 24' n'est pas sollicité et reste en attente , les cinq autres supportant toute la charge; l'orifice en attente 24' est engagé en cas d'une éventuelle rupture d'un axe de fixation 18, ou d'une défaillance d'une branche de la chape 16a, 16b de la poutre 14 à ce niveau (l'orifice non sollicité peut bien entendu également être un premier orifice 22). Par ailleurs, selon l'invention, chaque manille 12, 12' est conçue selon une structure duale, c'est-à-dire que la ferrure 12 est fabriquée en deux parties 12a, 12b accolées selon le plan radial de montage; les deux parties 12a, 12b forment de fait deux demi manilles, dimensionnées comme les manilles 12, 12' à l'exception de leur épaisseur, qui est avantageusement identique pour chacune des deux parties. La solidarisation entre les deux demi manilles 12a, 12b peut être effectuée par exemple par rivetage ou vissage; cependant, de façon préférée, le serrage effectué par les axes de fixation 18, 20 (c'est-à-dire par les écrous des rotules logées dans les alésages des manilles - non schématisé) , voire de plus au niveau des branches 16a, 16b et des chapes moteur permet d'assurer l'absence de mouvement relatif entre les deux éléments 12a, 12b. Une éventuelle rupture d'une manille 12, 12' est donc couverte par sa redondance: si l'un des éléments 12a, 12b subit un problème, l'autre reprend les efforts complets et permet d'assurer la fonction correspondante. Le dimensionnement des épaisseurs des demi manilles 12a, 12b est bien entendu approprié. De même, il est préférable que les chapes côté moteur, non illustrées, soient elles aussi doublées, afin de compenser leur éventuelle rupture. Enfin, selon l'invention, au niveau des troisièmes orifices 26, 26', il est prévu que les axes de fixation 20 soient eux aussi doublés, afin de couvrir leur éventuelle rupture. Deux configurations d'axes de liaison doublés 20 sont possibles: selon la première option, de façon similaire à la structure duale des manilles 12, 12' précédemment décrite, l'axe de liaison 20 est formé de deux couches cylindriques 20a, 20b travaillant sans jeu, tel qu'illustré sur la figure 3A. Avantageusement, seul l'axe de liaison 20 est doublé ; une rotule simple 28 peut ainsi être par exemple localisée dans une cage adaptée. Il est à noter que cette configuration nécessite de prendre en compte, dans le calcul des dimensions, le fait que chaque partie 20a, 20b de l'axe 20 travaille et est sollicitée en fatigue lors du fonctionnement normal. Une autre option est illustrée en figure 3B, dans laquelle la rotule n'est pas représentée. L'axe 30 présente une configuration avec jeu radial entre les deux parties 30a, 30b de l'axe, de sorte que seul l'axe extérieur 30b travaille en fonctionnement normal. Des moyens de serrage empêchent cependant tout jeu axial entre les deux parties. Ici encore, les axes 30 sont dimensionnés pour les charges à supporter. Outre les avantages susmentionnés, il est à noter que la configuration selon l'invention permet d'accommoder une hauteur conséquente entre les points d'accrochage 22, 26 et donc un écartement entre moteur 3 et mât 6 supérieur aux attaches actuellement existantes. De plus, le nombre de pièces dans l'attache 10 est limité, avec gains de poids afférents. En outre, grâce à la suppression du cinquième point d'ancrage au niveau du mât 6, il est possible de modifier les distances entre les premiers et deuxièmes orifices de façon plus libre. De fait, pour une manille trois points 12, la répartition de charge optimale est obtenue pour une distance entre les orifices 22, 24 du premier bras identique à la distance entre les orifices 22, 26 du bras opposé, c'est-à-dire pour un triangle isocèle formé par les trois orifices. Grâce à la configuration selon l'invention, il est possible d'écarter les orifices 22, 24 du premier bras en fonction de l'écartement mât-moteur (c'est-à-dire en fonction de la taille imposée du deuxième bras) afin d'atteindre cet objectif. Ces avantages supplémentaires sont obtenus sans réduction de la sécurité étant donné que les ruptures de chape moteur, d'axes moteur et de manilles sont couverts par leur redondance, et les ruptures d'axes poutre et de chape poutre sont couvertes par l'engagement de l'axe en attente, le transfert des efforts entre les manilles étant de plus très propre
Une nouvelle attache arrière (10) pour un ensemble moteur d'un aéronef est décrite. L'attache (10) comprend une structure en double boomerang comportant deux manilles (12, 12') à trois points qui sont doublées : sont présents seulement quatre points d'attache (22, 24, 22', 24') au niveau du mât (6) et deux (26, 26') au niveau du moteur (3), la fonction « Fail Safe » étant assurée par la structure duale (12a, 12b). Cette conception ne sacrifie pas les critères de sécurité, tout en allégeant la structure.
1. Attache moteur (10) pour aéronef destinée à être interposée entre un moteur (3) et un mât d'accrochage (6) de ce moteur comprenant un premier dispositif de fixation (14) destiné à être solidarisé au mât (6) et pourvu de deux branches (16a, 16b) munies chacune de quatre orifices d'ancrage en vis-à-vis, et deux manilles (12, 12') comprenant chacune trois orifices, deux des orifices (22, 24) de chaque manille (12) étant destinés à être raccordés par des axes de liaison (18) au premier dispositif de fixation (14) par l'intermédiaire de ses orifices d'ancrage, et le troisième orifice (26) étant destiné à être solidarisé au niveau d'une chape moteur, dans laquelle chaque manille (12, 12') est de structure duale composée de deux parties (12a, 12b) de forme identique accolées l'une à l'autre dans un sens orthogonal aux orifices (22, 24, 26) . 2. Attache selon la 1 dans laquelle chaque branche (16a, 16b) du premier dispositif (14) ne comprend que quatre orifices. 3. Attache selon l'une des 1 à 2 dans laquelle les quatre orifices de chaque branche (16a, 16b) du premier dispositif (14) sont alignés. 4. Attache selon l'une des 1 30 à 3 dans laquelle le triangle formé par les trois orifices (22, 24, 26) de chaque manille est isocèle. 5. Attache selon l'une des 1 à 4 comprenant en outre quatre axes de liaison (18) solidarisant les deux manilles (12, 12') entre les branches (16a, 16b) du premier dispositif (14). 6. Attache selon l'une des 1 à 5 comprenant en outre des axes de liaison (20, 30) coopérant avec les troisièmes orifices (26). 7. Attache selon la 6 dans laquelle les axes de liaison (20) coopérant avec les troisièmes orifices (26) sont de structure duale comportant deux parties (20a, 20b) coaxiales. 8. Attache selon la 7 dans laquelle les axes de liaison de structure duale (30) comprennent un jeu radial entre les deux parties (30a, 30b). 9. Attache selon l'une des 5 à 8 dans laquelle les axes de liaison (18, 20, 30) sont rotulés. 10. Ensemble moteur d'un aéronef comprenant un mât d'accrochage (6), un moteur (3) solidarisé au mât (6) par l'intermédiaire d'une attache arrière (10) selon l'une des 5 à 9. 11. Ensemble moteur selon la 10 dans lequel l'attache arrière (10) est 15 20 solidarisée au moteur (3) par l'intermédiaire de chapes doublées.
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2900451
A1
CHEVILLE D'ANCRAGE AUTO-TARAUDEUSE A PONTS DE LIAISON DEFORMABLES
20,071,102
Cheville d'ancraqe auto-taraudeuse à ponts de liaison déformables La présente invention se rapporte à une cheville d'ancrage auto-5 taraudeuse pour matériau friable et en particulier pour les panneaux de plâtre. Des chevilles d'ancrage auto-taraudeuses déjà connues sont adaptées à être insérées dans des panneaux en matériau friable. Ces chevilles d'ancrage comprennent une tige tubulaire, qui sera susceptible io de recevoir ultérieurement par exemple une vis de fixation, et un outil de forage permettant d'enfoncer à force par vissage ladite cheville d'ancrage dans le panneau. La tige tubulaire présente une paroi externe munie d'un filet à pas long qui vient s'ancrer dans le panneau. Ainsi, la cheville d'ancrage est entraînée en rotation, l'outil de forage en appui contre une 15 façade du panneau, au moyen d'un équipement du type perceuse, et l'outil de forage forme alors un orifice dans lequel vient s'engager ensuite au fur et à mesure de la pénétration de l'outil de forage dans le panneau, la tige tubulaire. Habituellement, le panneau en matériau friable présente une épaisseur donnée et la cheville d'ancrage auto-taraudeuse est choisie 20 de façon que la longueur de la tige tubulaire corresponde sensiblement à cette épaisseur donnée. De la sorte, les filets viennent s'ancrer dans le pourtour de l'orifice et ainsi maintiennent en position fixe la tige tubulaire à travers le panneau en matériau friable, l'outil de forage faisant alors saillie du panneau dans sa face opposée. Ensuite, l'outil de forage est retiré 25 manuellement de manière à libérer la tige tubulaire pour y engager une vis de fixation On se référera par exemple au document US 4 601 625, lequel décrit une telle vis d'ancrage auto-taraudeuse. Ces vis sont généralement moulées d'une seule pièce, par exemple en matière plastique, et la 30 jonction entre l'outil de forage et la tige tubulaire doit être suffisamment robuste pour que l'entraînement de l'outil de forage dans le matériau par l'intermédiaire de la tige tubulaire puisse se réaliser sans rupture de ladite jonction. Un problème qui se pose alors et que vise à résoudre la présente invention est de réduire la quantité de matière nécessaire au moulage de ces chevilles d'ancrage, et qui notamment gêne l'introduction des vis longue, sans pour autant amoindrir leurs propriétés mécaniques et notamment la reprise des efforts de friction de l'outil de forage avec le matériau friable au niveau de ladite jonction. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose io une cheville d'ancrage auto-taraudeuse pour matériau friable, ladite cheville d'ancrage comprenant une tige tubulaire et un outil de forage, ladite tige tubulaire présentant deux extrémités opposées et une paroi externe munie d'un filet à pas long, ledit outil de forage étant relié à l'une desdites extrémités par des ponts de liaison déformables, ledit outil de 15 forage étant adapté à forer ledit matériau lorsque ladite cheville d'ancrage est entraînée à force en translation et en rotation à travers ledit matériau, le forage dudit matériau permettant l'insertion de ladite tige tubulaire et l'ancrage desdits filets dans ledit matériau, lesdits ponts de liaison déformables étant adaptés à être déformés lorsque ledit outil de forage 20 est entraîné en mouvement à force par rapport à ladite tige tubulaire ; selon l'invention la cheville d'ancrage comprend en outre des moyens d'accouplement en rotation de ladite tige tubulaire et dudit outil de forage, et l'entraînement de ladite cheville d'ancrage dans ledit matériau est adapté à provoquer la déformation desdits ponts de liaison déformables et 25 la mise en prise desdits moyens d'accouplement en rotation. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre de ponts de liaison déformables entre la tige tubulaire et l'outil de forage, qui ne sont pas adaptés à reprendre les efforts de friction, et dans la mise en oeuvre de moyens d'accouplement en rotation qui eux 30 précisément, reprennent ces efforts de friction. De la sorte, on réalise des chevilles d'ancrage avec des ponts de liaison de petite taille ne nécessitant que très peu de matière et par conséquent qui peuvent se 3 2900451 rompre aisément lorsqu'une vis longue est vissée à l'intérieur, et qui permettent néanmoins de maintenir l'outil de forage en position sur la tige tubulaire jusqu'à ce que les moyens d'accouplement en rotation soient en prise. Ainsi, il n'est nul besoin de prévoir une jonction proéminente entre 5 l'outil de forage et la tige tubulaire, qui nécessite une plus grande quantité de matière et qui au surplus, occasionne une impossibilité d'usage des vis longues. Avantageusement, ledit outil de forage comprend une tête de travail apte à découper le matériau friable et un organe de liaison, ledit organe to de liaison et ladite une desdites extrémités étant équipés desdits moyens d'accouplement en rotation qui permettent de bloquer en rotation l'outil de forage par rapport à la tige tubulaire. Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux, ladite une desdites extrémités de ladite tige tubulaire 15 présente une rainure diamétrale, tandis que ledit organe de liaison est muni d'une languette transversale adaptée à s'étendre dans ladite rainure diamétrale pour former ensemble lesdits moyens d'accouplement en rotation. De la sorte, lorsque la tige tubulaire est entraînée en rotation, les deux bords latéraux opposés de la rainure diamétrale viennent s'appliquer 20 respectivement contre deux coins latéraux opposés de la languette transversale de manière à transmettre le couple de rotation à la tête de travail, tandis que simultanément les ponts de liaison déformables se déforment légèrement. Préférentiellement, ledit outil de forage comporte un manchon de 25 centrage, ledit manchon de centrage étant adapté à venir s'engager dans ladite une desdites extrémités lorsque lesdits ponts de liaison déformables sont: déformés. Ainsi, non seulement l'outil de forage est lié en rotation à la tige tubulaire mais au surplus il y est maintenu sensiblement dans l'axe de ladite tige tubulaire qui correspond aussi à l'axe de rotation de la 30 cheville d'ancrage. De la sorte, l'outil de forage est maintenu en position à l'extrémité de la tige tubulaire durant le forage, son axe de travail restant sensiblement confondu avec l'axe de rotation de la tige tubulaire. Pour un 4 2900451 meilleur centrage encore de l'outil de forage par rapport à la tige tubulaire, ledit manchon de centrage est sensiblement tronconique. En outre, lesdits ponts de liaison déformables comportent avantageusement, au moins deux premières portions adaptées à 5 maintenir lesdits moyens d'accouplement écartés l'un de l'autre, et l'entraînement de ladite cheville d'ancrage dans ledit matériau provoque, notamment grâce au couple de friction de la tête de travail vis-à-vis du matériau, la déformation desdites premières portions avant que lesdits moyens d'accouplement ne viennent en prise. Ce n'est que lors de io l'introduction d'une vis à l'intérieur de la cheville d'ancrage, que lesdites au moins deux premières portions vont se rompre et que l'outil de forage sera éjecté. Par ailleurs, lesdits ponts de liaison déformables présentent en outre de manière préférée, deux secondes portions qui s'étendent entre ledit outil de forage et ladite une desdites extrémités pour maintenir l'axe 15 de l'outil de forage confondu avec l'axe de la cheville d'ancrage. De plus, ladite tige tubulaire s'étendant selon un axe de symétrie, lesdits ponts de liaison déformables maintiennent avantageusement ledit outil de forage écarté et à distance de ladite une desdites extrémités selon ledit axe de symétrie, de façon que l'entraînement à force en translation 20 de la cheville d'ancrage contre le matériau friable, provoque la déformation des ponts de liaison déformables. Ainsi, dès que la cheville d'ancrage est entraînée en rotation les moyens d'accouplement en rotation viennent en prise. Avantageusement, ladite tête de travail présente deux surfaces 25 concaves opposées et deux surfaces convexes opposées sensiblement triangulaires qui se réunissent pour former une pointe située sensiblement dans l'axe de symétrie de la tige tubulaire. Les surfaces concaves et convexes forme entre elles respectivement des arêtes tranchantes qui sont adaptées à découper ledit matériau. 30 Par ailleurs, la cheville d'ancrage est avantageusement moulée d'une seule pièce en matière plastique, par exemple en polyamide, de manière à pouvoir la produire de façon économique. 5 2900451 D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : 5 - la Figure 1 est une vue schématique de face d'une cheville d'ancrage conforme à l'invention étendue verticalement ; - la Figure 2 est une vue schématique en coupe axiale de la cheville d'ancrage illustrée sur la Figure 1 ; - la Figure 3 est une section droite selon le plan III-III de la cheville io d'ancrage illustrée sur la Figure 2. ; et, - la Figure 4 est une vue schématique en coupe axiale de la cheville d'ancrage illustrée sur la Figure 2 selon un plan IV-IV marqué sur la Figure 2. La Figure 1 illustre une cheville d'ancrage auto-taraudeuse 10 d'axe 15 de symétrie A conforme à l'invention. Cette cheville d'ancrage 10 est moulée d'une seule pièce en matière plastique relativement rigide, et en l'espèce en polyamide, et sa longueur totale est de l'ordre du centimètre, par exemple 3 cm. Une cheville d'ancrage d'une telle longueur est par exemple adaptée au panneau de plâtre d'une épaisseur comprise entre 20 8 mm et 20 mm par exemple 13 mm. Elle présente une tige 12 sensiblement tubulaire, une première extrémité 14 munie d'une tête 16 et une seconde extrémité 18 opposée équipée d'un outil de forage 20. La tige 12 est équipée d'un filet à pas long 22 solidaire de sa paroi externe et qui l'entoure hélicoïdalement de la première extrémité 14 jusqu'à 25 sensiblement une demi-longueur. Ce filet a pas long 22 est destiné à ancrer la tige 12 dans des matériaux friables du type plâtre en panneau. L'inconvénient de ces panneaux de plâtre, réside dans la dureté de leurs faces externes qui comportent généralement des feuilles de carton. Aussi, l'outil) de forage 20 est-il d'un grand secours pour réaliser l'avant-trou dans 30 lequel au fur et à mesure de la progression de la cheville d'ancrage dans le panneau, la tige 12 vient s'engager. 6 2900451 Une particularité de la cheville d'ancrage auto-taraudeuse 10 conforme à l'invention, réside dans le mode de liaison de l'outil de forage 20 et de la tige 12. L'outil de forage 20 présente une tête de travail 24 terminée par une pointe 25, et un organe de liaison 26, cet organe de s liaison 26 présentant une languette transversale 28, sensiblement perpendiculaire à l'axe de symétrie A et engagée dans une rainure diamétrale 30 de la seconde extrémité 18 de la tige 12. Cette rainure diamétrale 30 définit deux bords opposés 32, 34, de respectivement deux parties méplates 31, 33, en regard, tandis que la languette transversale ro 28 est maintenue entre ces deux bords opposés 32, 34 sensiblement à égale distance par des ponts de liaison déformables comprenant deux premiers plots 36, 38 d'un diamètre compris sensiblement entre 0,3 et 0,7 mm, par exemple 0,5 mm. En outre, ces deux parties méplates 31, 33 présentent respectivement une extrémité légèrement biseautée formant 15 pointe, les pointes étant respectivement situées vers l'axe de symétrie A. Par ailleurs, la tête de travail 24, qui présente par exemple une longueur d'environ 5 mm, est maintenue espacée de la seconde extrémité 18 d'une distance d supérieure ou égale aux dimensions des premiers plots 36,38, soit, supérieure ou égal à 0,5 mm. En outre, la tête de travail 24 présente 20 à l'arrière deux faces d'appui obliques 37, 39, respectivement en regard des extrémités biseautées et sensiblement parallèles pour venir en appui plan contre plan, comme on l'expliquera ci-après. On retrouve sur la Figure 3, la seconde extrémité 18 de la tige 12 en coupe droite. Aussi, apparaissent clairement sur cette Figure, la languette 25 transversale 28 engagée dans la rainure diamétrale 30 et à équidistance des deux bords opposés 32, 34, ainsi que les deux premiers plots 36, 38 qui relient ensemble la seconde extrémité 18 et la languette transversale 28. On reviendra sur cette Figure 3 dans la suite de la description pour expliquer le mode de coopération de ces différents éléments. 30 On se référera maintenant à la Figure 2, sur laquelle on retrouve en coupe axiale la cheville d'ancrage 10 telle qu'illustrée sur la Figure 1. La tige 12 présente un évidement axial 40 et des cannelures longitudinales 7 2900451 internes 41. L'évidement axial 40 est adapté à recevoir ultérieurement une tige de vis par exemple, dont le filetage vient en prise dans les cannelures longitudinales internes 41. On retrouve également la seconde extrémité 18 clans laquelle est ménagée la rainure diamétrale 30, et la languette 5 transversale 28 de l'organe de liaison 26. En outre, apparaît en plus sur cette Figure un manchon de centrage 42 qui surmonte la languette transversale 28 et un rétrécissement interne 44 de l'évidement axial 40 sensiblement circulaire au niveau de la seconde extrémité 18 et dans lequel le manchon de centrage 42 est engagé coaxialement. Le manchon io de centrage 42 est sensiblement de forme tronconique, sa section droite s'amenuisant vers la tête 16, et sa longueur est sensiblement égale à la longueur la tête de travail 24. II s'étend librement dans l'évidement axial 40 en regard d'une partie des cannelures longitudinales internes 41. On a représenté sur la Figure 4 la cheville d'ancrage auto- 15 taraudeuse 10 selon une coupe axiale décalée de 90 par rapport à celle qui est représentée sur la Figure 2 et on y retrouve la tête de travail 24 surmontée de l'organe de liaison 26 et de la languette transversale 28 qui elle-même est surmontée du manchon de centrage 42. Les deux premiers plots 36, 38 n'apparaissent pas sur cette figure, en revanche, 20 apparaissent deux seconds plots 46, 47, constituant une seconde partie des ponts de liaison déformables, les deux premiers plots 36, 38 en constituant alors la première partie. Les dimensions de ces deux seconds plots 46, 47 sont du même ordre de grandeur que les premiers plots 36, 38. 25 Ainsi, et tel qu'il apparaît sur les Figures, l'outil de forage 20 est solidaire de la seconde extrémité 18 de la tige 12 uniquement par ses ponts de liaison déformables constitués des deux premiers plots 36, 38 et des deux seconds plots 46, 47. De la sorte, compte tenu des dimensions de ces plots 36, 38, 46, 47, on comprend que l'outil de forage 20 va 30 pouvoir se désolidariser aisément de la seconde extrémité 18 de la tige 12 pour peu qu'un effort soit exercé sur lui. 8 2900451 Ainsi, la cheville d'ancrage auto-taraudeuse 10 telle que décrite ci-dessus en référence aux Figures, est susceptible d'être installée sur un mandrin d'une perceuse par exemple, par l'intermédiaire d'une broche qui vient s'engager au moins partiellement dans l'évidement axial 40. La 5 cheville d'ancrage auto-taraudeuse 10 est alors pointée par l'intermédiaire de sa tête de travail 24 de sa pointe 25 sur le panneau de matériau friable à l'endroit désiré, et simultanément, le mandrin est entraîné en rotation et la cheville d'ancrage 10 forcée en translation contre le panneau. L'entraînement en rotation de la cheville d'ancrage 10 par l'intermédiaire de sa tige 12 et le couple de frottement de la tête de travail 24 contre la paroi du panneau, provoque alors un mouvement relatif de l'outil de forage 20 par rapport à la seconde extrémité 18 de la tige 12 et par conséquent un effort au niveau des premiers et des seconds plots 36, 38, 46, 47, lesquels compte tenu de leurs dimensions respectives se déforment sans se rompre. Ce n'est qu'en introduisant une vis suffisamment longue à l'intérieur de la tige qui viendra prendre appui contre le manchon de centrage 42 de l'outil de forage 20 que les plots 36, 38, 46, 47, se rompront à mesure que la vis entraînera à force l'outil de forage 20 qui sera alors éjecté. Bien évidemment, cela n'est possible que si la cheville est complètement enfoncée dans le panneau et que l'outil de forage 20 est au moins partiellement en saillie sur l'envers du panneau. Si l'on se réfère à la Figure 3, on comprend que la seconde extrémité 18 de la tige 12 est entraînée en rotation, par exemple dans le sens inverse des aiguilles d'une montre R, alors que la languette transversale 28 tend elle à être freinée en pivotement dans la rainure diamétrale 30 autour de l'axe de symétrie A selon le couple F-F, ce qui provoque à la fois un léger cisaillement et une légère compression des premiers plots 36, 38. Les seconds plots 46, 47 subissent également une légère déformation. En conséquence, deux bords latéraux 50, 52 diamétralement opposés de la rainure diamétrale 30 viennent alors respectivement en appui contre deux coins d'appui 54, 56 diamétralement opposés de la languette transversale 28. Ainsi, la languette transversale 28 est bloquée en rotation dans la 9 2900451 seconde extrémité 18 de la tige 12 et le couple de rotation de la tige 12 est alors intégralement transmis à la tête de travail 24 bien que les la résistance des ponts de liaison soit faible. Par ailleurs, simultanément à la déformation des premiers et 5 seconds plots 36, 38, 46, 47, et compte tenu de l'effort de translation appliquée sur la cheville contre le panneau, la tige 12 a été entraînée en translation vers l'outil de forage 20, la tête de travail 24 en appui contre la seconde extrémité 18. De la sorte, les deux extrémités biseautées des deux parties méplates 31, 33 viennent en appui contre les deux faces io d'appui obliques 37, 39 de la tête de travail 24 et partant, les deux parties méplates 31, 33 tendent à être rapprochées l'une vers l'autre, les extrémités biseautées tendant à être entraînées en glissement respectivement contre les faces d'appui obliques 37, 39. Ainsi, les efforts d'écartement des deux parties méplates 31, 33 provoqués par la rotation 15 de la languette transversale 28 dans la rainure 30, sont compensés par l'appui des deux parties méplates 31, 33 contre les deux faces d'appui obliques 37, 39. Parallèlement, le manchon de centrage 42 s'est engagé plus encore dans l'évidement axial 40 et a pris appui contre les cannelures longitudinales internes 41. De la sorte, le manchon de 20 centrage 42 est bloqué en débattement dans la tige 12 et partant, l'outil de forage 20 tout entier est lui également bloqué en débattement à la seconde extrémité 18 de la tige 12. Par conséquent, bien que les ponts de liaison déformables 36, 38, 46, 47 soient déformés, et que l'outil de forage 20 soit a priori moins bien relié à la tige 12, il en reste totalement solidaire 25 tant que la tige 12 est entraînée en rotation et forcée contre le panneau. En outre, la tête de travail 24 demeure orientée dans sa position active durant le perçage, sa pointe 25 dans l'axe de symétrie A, grâce au manchon de centrage 42 qui évite qu'elle ne s'incline ou bascule légèrement. 30 Lorsque la cheville d'ancrage 10, est entièrement vissée dans le panneau de plâtre, sa tête de travail 24 fait saillie de la face arrière du panneau, et l'outil de forage 20 est alors apte à se détacher de la tige 12. 10 2900451 Le manchon de centrage 42 peut être légèrement coincé entre les cannelures longitudinales internes 41, mais l'introduction d'une tige filetée de vis à l'intérieur de la tige 12, depuis la tête 16, permet de repousser le manchon de centrage 42 et par là même, d'éjecter l'outil de forage 20 de 5 la seconde extrémité 18. On notera que la cheville d'ancrage conforme à l'invention est aussi adaptée à être enfoncée d'abord à force dans un panneau de plâtre, par exemple au marteau, jusqu'au niveau du filet hélicoïdale pour ensuite être vissée à la main où à l'aide d'un équipement jusqu'à l'insertion complète
L'invention concerne une cheville d'ancrage auto-taraudeuse (10), ladite cheville d'ancrage comprenant une tige tubulaire (12) et un outil de forage (20) relié à l'une des extrémités (18) de la tige tubulaire (12) par des ponts de liaison déformables (36, 38), ledit outil de forage (20) étant adapté à forer un matériau, pour y insérer ladite tige tubulaire (12), lesdits ponts de liaison déformables (36, 38, 46) étant adaptés à être déformés lorsque ledit outil de forage (20) est entraîné en mouvement par rapport à ladite tige tubulaire (12); selon l'invention, la cheville d'ancrage comprend en outre des moyens d'accouplement en rotation (28, 30) de ladite tige tubulaire (12) et dudit outil de forage (20), et l'entraînement de ladite cheville d'ancrage (10) dans ledit matériau est adapté à provoquer la déformation desdits ponts de liaison déformables (36, 38, 46, 47) et la mise en prise desdits moyens d'accouplement (18, 30).
, 1. Cheville d'ancrage auto-taraudeuse (10) pour matériau friable, ladite cheville d'ancrage comprenant une tige tubulaire (12) et un outil de forage (20), ladite tige tubulaire (12) présentant deux extrémités opposées (14, 18) et une paroi externe munie d'un filet à pas long (22), ledit outil de forage (20) étant relié à l'une desdites extrémités (18) par des ponts de liaison déformables (36, 38, 46), ledit outil de forage (20) étant adapté à io forer ledit matériau lorsque ladite cheville d'ancrage est entraînée à force en translation et en rotation à travers ledit matériau, le forage dudit matériau permettant l'insertion de ladite tige tubulaire (12) et l'ancrage desdits filets (22) dans ledit matériau, lesdits ponts de liaison déformables (36, 38, 46, 47) étant adaptés à être déformés lorsque ledit outil de forage 15 (20) est entraîné en mouvement à force par rapport à ladite tige tubulaire (12) ; caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens d'accouplement en rotation (28, 30) de ladite tige tubulaire (12) et dudit outil de forage (20), 20 et en ce que l'entraînement de ladite cheville d'ancrage (10) dans ledit matériau est adapté à provoquer la déformation desdits ponts de liaison déformables (36, 38, 46) et la mise en prise desdits moyens d'accouplement en rotation (18, 30), par quoi lesdits ponts de liaison déformables sont susceptibles d'être rompus ensuite, lorsqu'une vis est 25 introduite dans ladite cheville d'ancrage. 2. Cheville d'ancrage selon la 1, caractérisée en ce que ledit outil de forage (20) comprend une tête de travail (24) et un organe de liaison (26), et en ce que ledit organe de liaison et ladite une desdites extrémités (18) sont équipés desdits moyens d'accouplement en 30 rotation (28, 30). 3. Cheville d'ancrage selon la 2, caractérisée en ce que ladite une desdites extrémités (18) de ladite tige tubulaire (12) 12 2900451 présente une rainure diamétrale (30), tandis que ledit organe de liaison (26) est muni d'une languette transversale (28) adaptée à s'étendre dans ladite rainure diamétrale (30) pour former ensemble lesdits moyens d'accouplement en rotation. 5 4. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ledit outil de forage (20) comporte un manchon de centrage (42), ledit manchon de centrage étant adapté à venir s'engager dans ladite une desdites extrémités (18) lorsque lesdits ponts de liaison déformables (36, 38, 46) sont déformés. to 5. Cheville d'ancrage selon la 4, caractérisée en ce que ledit manchon de centrage (42) est sensiblement tronconique. 6. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que lesdits ponts de liaison déformables (36, 38, 46) comportent au moins deux premières portions (36, 38) adaptées à 15 maintenir lesdits moyens d'accouplement (28, 30) écartés l'un de l'autre, et en ce que l'entraînement de ladite cheville d'ancrage dans ledit matériau provoque la déformation desdites premières portions avant que lesdits moyens d'accouplement ne viennent en prise. 7. Cheville d'ancrage selon la 6, caractérisée en ce 20 que lesdits ponts de liaison déformables présentent en outre deux secondes portions (46, 47) qui s'étend entre ledit outil de forage (20) et ladite une desdites extrémités (18). 8. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que, ladite tige tubulaire (12) s'étendant selon un 25 axe de symétrie (A), lesdits ponts de liaison déformables (36, 38, 46, 47) maintiennent ledit outil de forage (20) écarté et à distance de ladite une desdites extrémités (18) selon ledit axe de symétrie. 9. Cheville d'ancrage selon la 2 et l'une quelconque des 3 à 8, caractérisée en ce que ladite tête de travail (24) 30 présente deux surfaces concaves opposées et deux surfaces convexes opposées sensiblement triangulaires qui se réunissent pour former une pointe (25). 13 2900451 10. Cheville d'ancrage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle est moulée d'une seule pièce en matière plastique. 5
F
F16
F16B
F16B 13,F16B 25
F16B 13/00,F16B 25/00
FR2901874
A1
DISPOSITIF INDICATEUR D'UNE GRANDEUR PHYSIQUE
20,071,207
La présente invention concerne un . L'invention trouve une application avantageuse dans le domaine général de la mesure de la pression de fluides, et plus spécialement de fluides industriels ou médicaux contenus dans des bouteilles. Les dispositifs indicateurs d'une grandeur physique quelconque sont le plus souvent constitués d'un boîtier comprenant, d'une part, un capteur de mesure de ladite grandeur physique, et, d'autre part, un afficheur d'une valeur de la grandeur physique mesurée par le capteur de mesure. io Avec les dispositifs indicateurs connus, se pose très souvent le problème de leur fiabilité vis-à-vis des chocs extérieurs. Cette question est particulièrement sensible lorsqu'il s'agit de grandeur ayant un fort caractère sécuritaire, comme la pression d'un fluide contenu dans une bouteille. Aussi, un but recherché par l'invention est de proposer un dispositif 15 indicateur qui permettrait d'obtenir une protection élevée des composants qui le constituent, en particulier, le capteur de mesure et sa zone sensible. Ce but est atteint, conformément à l'invention, grâce à un dispositif indicateur d'une grandeur physique, comprenant un boîtier auquel est raccordé un capteur de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est 20 disposé un afficheur d'une valeur de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure, remarquable en ce que ledit dispositif présente, situés successivement dans des plans sensiblement parallèles, au moins, un couvercle transparent dudit boîtier, ledit afficheur et ledit capteur de pression. Ainsi, on comprend que, dans cette architecture, le capteur de mesure 25 se trouve protégé par l'empilement des composants qui le séparent du couvercle transparent, ce qui le met à l'abri de chocs, dits frontaux, exercés perpendiculairement aux plans sensiblement parallèles. Cette protection du capteur de mesure contre les chocs frontaux peut encore être renforcée du fait que, selon l'invention, un élément de maintien et 30 de protection tel qu'une résine remplit un volume intérieur dudit boîtier. On obtient de cette manière non seulement une meilleure protection du capteur de mesure lui-même, mais également celle des composants internes au boîtier. L'injection de résine dans le boîtier présente bien d'autres avantages encore comme cela sera expliqué plus loin. Un autre problème indépendant connu concerne la fiabilisation du raccordement du capteur de mesure au boîtier du dispositif indicateur. Les solutions usuelles actuellement utilisées pour raccorder le capteur au boîtier sont le vissage, le collage, le clipsage ou sertissage et l'usage d'un contre-écrou. Cependant, ces solutions connues présentent toutes des limites en terme de fiabilité. En effet, le vissage est sensible aux vibrations et présente une tenue mécanique faible s'il est réalisé avec des matériaux io plastiques, le collage a une mauvaise tenue dans le temps et aux solvants, le clipsage ou le sertissage présentent également une tenue mécanique faible et une mauvaise étanchéité, les contre-écrous sont très encombrants et peuvent se dévisser sous l'effet des vibrations. Une solution optionnelle, proposée de façon additionnelle ou 15 indépendante par l'invention pour résoudre ce problème additionnel de fiabilité consiste en ce que ledit boîtier peut comprendre éventuellement un insert de raccordement auquel est fixé, par exemple par soudage, ledit capteur de mesure. Dans ce contexte, l'invention peut prévoir alors que ledit boîtier est 20 surmoulé sur ledit insert. On notera d'ailleurs que dans un montage traditionnel avec un boîtier plastique, le surmoulage du boîtier sur le capteur est impossible du fait que le capteur ne peut en général être chauffé au risque de détériorer la zone sensible du capteur. De préférence, le surmoulage du boîtier est réalisé avant le soudage 25 du capteur sur l'insert. La présence de l'insert intermédiaire offre une possibilité de protection supplémentaire du capteur si, comme le prévoit l'invention, une zone sensible du capteur de mesure est disposée à l'intérieur dudit insert. On verra plus loin en effet que ladite zone sensible se trouve alors protégée par l'insert contre 30 les chocs latéraux appliqués perpendiculairement à l'insert. Actuellement, les afficheurs parmi les plus utilisés comprennent un écran d'affichage de caractères alpha-numériques ou graphiques commandé par une carte électronique qui convertit l'information analogique fournie par le capteur de mesure en une information numérique apte à être affichée sur l'écran. Les écrans à cristaux liquides sont un exemple très répandu de ce type d'afficheurs. Cependant, en cas de choc, il peut se produire que le verre de l'écran d'affichage se casse et rompe tout ou partie des connexions alimentant les segments dont est constitué chaque caractère de l'afficheur. L'affichage disparaît soit totalement, soit partiellement en affichant alors des signes incompréhensibles ou même une valeur de mesure fausse. Dans le cas de dispositifs indicateurs de pression de bouteilles de fluides, ce manque io d'information, ou pire une information fausse, peut mettre en cause gravement la sécurité. Par exemple, si l'affichage correct est 200 bar et que les caractères 20 disparaissent, seul le 0 restant affiché, l'utilisateur peut croire à l'absence de pression alors qu'une pression de 200 bar existe effectivement 15 et constitue un danger potentiel. Dans d'autres applications, c'est au contraire l'absence de gaz, alors que l'afficheur indique une pression non nulle, qui est dangereuse. Aussi, encore un autre but optionnel, indépendant des précédents, recherché par l'invention est de proposer un dispositif indicateur d'une 20 grandeur physique qui permettrait de fournir à l'utilisateur la garantie que l'indication affichée par le dispositif est fiable. Ce but est atteint, conformément à une particularité optionnelle (additionnelle ou indépendante de l'invention), du fait que ledit afficheur comprenant un écran d'affichage de caractères alpha-numériques ou 25 graphiques commandé par une carte électronique, une ligne de connexion électrique à ladite carte électronique peut être disposée sur ledit écran, ladite connexion électrique étant apte à se rompre en cas de rupture de l'écran d'affichage. De manière pratique, la ligne de connexion est intégrée à l'afficheur au 30 même titre que les segments d'affichage. Elle peut cependant également être rapportée sur ou derrière l'écran. Comme on le verra en détail plus loin, la rupture de la connexion électrique suite à la rupture de l'écran est détectée par la carte électronique qui met alors l'afficheur hors service et/ou prévient l'utilisateur par d'autres moyens. On est alors certain que l'afficheur ne fournit de valeurs de la grandeur que lorsque la ligne de connexion est intègre, les valeurs affichées peuvent donc être considérées comme fiables. L'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des particularités suivantes : - ledit capteur de mesure et ladite alarme sonore sont épargnés par ladite résine, - ladite résine est du type uréthane, polyuréthane ou époxy io transparente, - ladite ligne de connexion électrique est une ligne conductrice unique connectée à ladite carte électronique, - ladite ligne de connexion électrique est une ligne conductrice constituée d'une pluralité de lignes élémentaires reliées entre elles par ladite 15 carte électronique, - ledit boîtier est surmoulé sur ledit insert, - ledit insert comprend une gorge d'immobilisation en translation par rapport au boîtier, - ledit insert présente un profil apte à immobiliser ledit insert en rotation 20 par rapport au boîtier, - ledit profil est hexagonal, - une zone sensible du capteur de mesure est disposée à l'intérieur dudit insert. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à 25 titre d'exemples non limitatifs fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif indicateur de pression conforme à l'invention. La figure 2 est une vue en coupe du dispositif de la figure 1 rempli 30 d'une résine. La figure 3 est une vue en coupe du dispositif de la figure 2 montrant un compartiment d'alarme sonore. La figure 4 est une vue de détail en coupe de l'insert du dispositif des figures 1 à 3. La figure 5 est une vue de face d'un afficheur du dispositif indicateur des figures 1 à 4 selon un premier mode de réalisation. La figure 6 est une vue de face d'un afficheur du dispositif indicateur des figures 1 à 4 selon un second mode de réalisation. La figure 7 est une vue en coupe et schématique d'un robinet/détendeur comportant un dispositif indicateur de pression selon les figures 1 à 6. io Dans la suite de la description, on se limitera pour des raisons de clarté de la présentation au cas d'un dispositif indicateur de pression, tel que ceux qui équipent les détendeurs et robinets/détendeurs des bouteilles de fluides industriels ou médicaux. Mais il est toutefois bien entendu que l'invention n'est pas limitée à ce type unique d'indicateur et qu'elle s'étend à des indicateurs 15 d'autres grandeurs physiques, notamment la température, souvent associée à la pression dans le domaine des fluides. Le dispositif indicateur 10 de pression représenté en coupe sur la figure 1 comprend un boîtier 100 auquel est raccordé un capteur 200 de pression et dans lequel est disposé un afficheur 300 de la valeur de la 20 pression mesurée par le capteur 200. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, le capteur 200 de pression présente une zone 210 sensible à la pression comportant des composants, tels que des jauges de contrainte, aptes à fournir à une carte électronique 310, située entre l'afficheur 300 et le capteur 200, un signal électrique 25 représentatif de la pression mesurée. Ce signal électrique est traité par ladite carte électronique 310 de manière à permettre l'affichage de la valeur de la pression mesurée et/ou d'une autonomie restante en durée, par exemple sous forme numérique sur un écran à cristaux liquides de l'afficheur 300. La carte électronique 310 est alimentée par une pile 320 placée à l'intérieur du boîtier 30 100 entre l'afficheur 300 et le capteur 200. Le capteur 200 de pression comporte un filetage 220 destiné à raccorder l'ensemble du dispositif indicateur 10 de pression à un détendeur ou à un robinet/détendeur. Le capteur 200 se présente sous la forme d'un corps creux de sorte que la zone sensible 210 soit en communication avec l'entrée haute pression, par exemple, du détendeur ou du robinet/détendeur. Comme l'indique la figure 1, le boîtier 100 est constitué d'un corps 110 sensiblement cylindrique et d'un couvercle 120 sensiblement circulaire et coaxial au corps 110, et fixé au corps 110 du boîtier par exemple par clipsage. Le couvercle 120 est situé en regard de l'afficheur 300. Le corps 110 de boîtier ainsi que le couvercle 120 peuvent être réalisés en matériaux plastiques à la condition que le matériau plastique du couvercle 120 soit transparent afin de rendre visible l'écran de l'afficheur 300 de l'extérieur du io boîtier 100. Sur la figure 3, on peut voir que le dispositif indicateur 10 de pression comporte en outre une alarme sonore 400 destinée notamment à avertir les utilisateurs d'une bouteille de fluide incorporant ledit indicateur 10 de pression que la bouteille est vide ou sur le point de se vider. L'orifice 410 de sortie de 15 l'alarme sonore 400 débouche sur une cavité résonnante 420, laquelle présente une chicane 421 prévue pour protéger l'ensemble du dispositif d'alarme contre d'éventuelles atteintes extérieures. Une membrane 422 de protection contre l'humidité, mais transparente aux sons, referme la cavité résonnante 420. 20 L'architecture retenue pour le dispositif indicateur 10 de pression, telle que représentée à la figure 1 par exemple, fait apparaître un empilement constitué du couvercle 120, de l'afficheur 300, de la carte électronique 310, de la pile 320 et de la zone sensible 210, ces éléments étant situés dans des plans sensiblement parallèles, perpendiculaires à l'axe X-X du corps 110 du 25 boîtier 100. Cette disposition est particulièrement avantageuse du fait que la zone sensible 210 du capteur se trouve protégée de chocs ou d'enfoncements extérieurs qui seraient appliqués au couvercle 120. La pression est ainsi toujours contenue, sans risque d'explosion pour l'utilisateur. D'autre part, même si l'un des constituants de l'ensemble d'affichage est détérioré ou 30 détruit, l'information de pression reste toujours disponible au niveau de la zone sensible 210 et peut être transmise par exemple par voie radio à un récepteur extérieur au dispositif indicateur 10 de pression devenu hors d'usage. Selon le mode de réalisation des figures 2 et 3, une résine 130 remplit l'intérieur du boîtier 100 de manière à enrober tous les composants internes, à l'exception de la zone sensible 210 et l'alarme sonore 400 qui doivent être épargnées, comme le montrent respectivement les figures 2 et 3. La résine est injectée dans le boîtier 100 à travers un orifice 140 de remplissage visible sur la figure 2, un rebord 150 étant ménagé sur le corps 110 du boîtier pour retenir la résine qui fera office de bouchon afin d'obturer l'orifice 140 à la fin du remplissage. La figure 2 montre plus particulièrement que le remplissage de résine io s'effectue alors que le boîtier est incliné, ceci afin d'évacuer d'éventuelles bulles qui se formeraient devant l'afficheur 300. La résine injectée présente de nombreux avantages : - elle bloque tous les composants internes qui se trouvent donc parfaitement maintenus en position et ne peuvent acquérir aucun jeu, 15 - elle scelle hermétiquement le corps 110 du boîtier et le couvercle 120 sans avoir recours à un joint, - elle assure l'étanchéité des composants internes au boîtier 100 en obstruant les seuls points d'entrée possibles qui sont l'orifice 140 d'injection et la zone périphérique de clipsage du couvercle 120 sur le corps 110 de boîtier, 20 - elle augmente notablement la tenue aux chocs des composants, en particulier le verre de l'écran de l'afficheur 300, fragile par nature. La résine peut être de type uréthane, polyuréthane ou époxy transparente. La figure 4 est une vue de détail qui montre que le capteur 200 de 25 pression est raccordé au corps 110 du boîtier 100 au moyen d'un insert 500 auquel le capteur 200 est soudé. L'insert 500 est métallique et le corps 110 du boîtier en matériau plastique est surmoulé sur cet insert. Une gorge 510 est prévue sur le pourtour de l'insert 500 pour coopérer avec une nervure 111 formée lors du surmoulage sur le corps 110 et assurer 30 l'immobilisation en translation de l'insert. De même, un profil extérieur 520 est donné à l'insert 500 de manière à empêcher toute rotation de l'insert autour de son axe. Ce profil est, par exemple, hexagonal. Ce profil peut aussi servir pour visser ou dévisser l'ensemble du dispositif indicateur 10 de pression sur un détendeur ou robinet/détendeur au moyen d'une simple clé. Enfin, la figure 4 montre une configuration d'assemblage particulièrement avantageuse dans laquelle la zone sensible 210 du capteur 200 est disposée à l'intérieur de l'insert 500, c'est-à-dire en retrait du bord 501 de l'insert, et se trouve donc protégée de chocs latéraux perpendiculaires à l'axe X du boîtier 100, représentés par la flèche F. Ce type de montage avec un insert intermédiaire offre également d'autres avantages : io - assemblage de pièces individuelles très simple, -excellente tenue mécanique, - étanchéité parfaite sans pièce dédiée, -facilité d'adapter le capteur 200 en termes de diamètre et de filetage sans changer l'insert 500. 15 Les figures 5 et 6 montrent un afficheur 300 à cristaux liquides équipé d'une ligne dite d'intégrité, destinée à fournir une information sure quant à la fiabilité des indications de pression affichées, en cas de détérioration du verre de l'écran de l'afficheur. La ligne d'intégrité de la figure 5 consiste en une ligne 330 de 20 connexion unique à la carte électronique disposée sur l'écran de l'afficheur 300, cette ligne traversant tout l'écran dans toutes ses directions de manière à pouvoir rompre la connexion en cas de rupture de l'écran lui-même. La ligne 330 constitue un interrupteur entre les contacts A et B dont l'état est surveillé en permanence par la carte électronique. Si l'interrupteur 25 équivalent est fermé, la ligne 330 n'est pas interrompue et l'écran est considéré comme intact, ses indications sont donc considérées comme fiables. Par contre, en cas de rupture du verre de l'écran entraînant une rupture de la ligne 330, l'état ouvert de l'interrupteur équivalent est détecté par la carte électronique et l'afficheur 300 est mis hors service. 30 Cependant, une valeur fiable de la pression peut toujours être fournie par un canal radio par exemple, car la mise hors service de l'afficheur n'a pas d'influence en général sur le fonctionnement du capteur 200 de pression lui-même. Une combinaison de plusieurs lignes précitées peut être envisagée. Le câblage de l'écran étant souvent complexe, il peut être nécessaire d'interrompre la ligne de connexion pour laisser d'autres connexions alimentant les segments de l'afficheur. Dans ce cas, la ligne 340 d'intégrité est constituée de lignes élémentaires 341, 342 reliées par la carte électronique. La figure 7 illustre une application de l'invention à un robinet/détendeur dans laquelle le dispositif indicateur 10 de pression débouche dans une portion 600 de circuit haute pression en amont d'un clapet 610 de détente et lo de la portion basse pression 620 du robinet/détendeur. 15
Dispositif indicateur (10) d'une grandeur physique, comprenant un boîtier (100) auquel est raccordé un (200) capteur de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est disposé un afficheur (300) d'une valeur de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure.Selon l'invention, ledit dispositif présente, situés successivement dans des plans sensiblement parallèles, au moins, un couvercle transparent (120) dudit boîtier (100), ledit afficheur (300) et ledit capteur (200) de mesure.Application à la mesure de la pression de fluides industriels et médicaux.
1. Dispositif indicateur (10) d'une grandeur physique, comprenant un boîtier (100) auquel est raccordé un (200) capteur de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est disposé un afficheur (300) d'une valeur représentative de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure, caractérisé en ce que ledit dispositif présente, situés successivement dans des plans sensiblement parallèles, au moins, un couvercle transparent (120) dudit boîtier (100), ledit afficheur (300) et ledit capteur (200) de mesure. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend io également, entre ledit afficheur (300) et ledit capteur (200) de mesure, une carte électronique (310) pour ledit afficheur et un élément (320) d'alimentation pour ladite carte électronique. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une alarme sonore (400) et une cavité résonnante (420) associée. 15 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ladite cavité résonnante (420) comporte une chicane (421). 5. Dispositif selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite cavité résonnante (420) est fermée par une membrane (422) de protection. 20 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un élément de maintien et de protection tel qu'une résine (130) remplit un volume intérieur dudit boîtier (100). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ledit afficheur (200) comprenant un écran d'affichage de caractères 25 alpha-numériques ou graphiques commandé par une carte électronique (310), une ligne (330 ; 340) de connexion électrique à ladite carte électronique est disposée sur ledit écran, ladite connexion électrique étant apte à se rompre en cas de rupture de l'écran. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en 30 ce que ledit boîtier (100) comprend un insert (500) de raccordement auquel est fixé, par exemple par soudage, ledit capteur (200) de mesure. 2901874 Il 9. Elément robinet/détendeur pour bouteille de gaz sous pression, définissant un circuit de gaz comportant, en série, une portion de circuit haute pression, un clapet de détente et une portion de circuit basse pression, caractérisé en ce qu'un dispositif indicateur (10) de pression conforme au dispositif 5 indicateur selon l'une quelconque des 1 à 8 débouche dans ladite portion de circuit haute pression. 10. Bouteille de gaz équipée d'un ensemble robinet/détendeur selon la 9.
G
G01
G01D,G01L
G01D 11,G01L 19
G01D 11/00,G01L 19/00
FR2902457
A3
AGENCEMENT POUR LE RACCORDEMENT D'UN ORGANE AUXILIAIRE A UN CONDUIT D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION
20,071,221
"" L'invention concerne un agencement pour le raccordement d'un organe auxiliaire à un conduit d'échappement d'un moteur à 5 combustion. L'invention concerne notamment le raccordement d'un turbocompresseur. L'invention concerne plus particulièrement un agencement pour le raccordement d'un orifice de sortie des gaz débouchant io dans une collerette radiale d'un conduit d'échappement des gaz d'un moteur à combustion, à un orifice d'entrée des gaz débouchant dans une plaque radiale de fixation d'un organe auxiliaire d'une ligne d'échappement du moteur, du type qui comporte des moyens de fixation de l'organe auxiliaire sur le is conduit d'échappement dans une position finale de raccordement dans laquelle l'organe auxiliaire est agencé en dessous du conduit d'échappement et dans laquelle la collerette et la plaque de fixation sont serrées axialement. Il est fréquent qu'un moteur à combustion interne soit 20 suralimenté par un turbocompresseur de façon à améliorer ses performances. Le turbocompresseur permet notamment d'augmenter le rendement et la puissance du moteur. Selon une structure générale connue de l'état de la technique, le turbocompresseur est alimenté par les gaz 25 d'échappement qui proviennent de la combustion du carburant dans les chambres de combustion du moteur et qui sont conduits jusqu'à un orifice d'entré des gaz du turbocompresseur. Les gaz d'échappement sont expulsés des chambres de combustion par l'intermédiaire de canaux d'échappement 30 traversant la culasse du moteur, puis ils sont recueillis par un collecteur d'échappement qui les guide depuis la culasse jusqu'au turbocompresseur. 2 Le collecteur d'échappement est principalement constitué d'au moins un conduit d'échappement qui est destiné à canaliser l'écoulement des gaz d'échappement jusqu'au turbocompresseur, et d'une bride de fixation du conduit d'échappement sur le turbocompresseur. La bride de fixation permet de fixer et de raccorder de manière étanche, un orifice de sortie du conduit d'échappement à un orifice d'entrée du turbocompresseur. Selon un mode de réalisation connu, le turbocompresseur io est agencé en dessous du collecteur d'échappement et le conduit d'échappement du collecteur s'étend globalement verticalement vers le bas, de manière que le collecteur supporte, au moins partiellement, le poids du turbocompresseur. Un tel mode de réalisation implique une opération de is montage du turbocompresseur au cours de laquelle l'opérateur supporte le turbocompresseur d'une main et serre la bride de l'autre main. Un inconvénient de ce mode de réalisation est que l'effort exercé par l'opérateur pour supporter le turbocompresseur d'une 20 main lors du montage est supérieur à l'effort maximum qui est admis par certaines normes d'ergonomie sur les postes de montage. L'invention a notamment pour but de proposer un agencement permettant de libérer une main de l'opérateur pour le 25 serrage du turbocompresseur sur le conduit d'échappement. Dans ce but, l'invention propose que la plaque de fixation présente une rainure s'engageant autour d'un ensemble vis-écrou du conduit d'échappement lors du montage pour que l'écrou de l'ensemble supporte de façon temporaire au moins en partie 30 l'organe auxiliaire avant la fixation définitive de celui-ci sur le conduit. De préférence, un second ensemble vis-écrou est porté par la plaque de fixation de l'organe auxiliaire, il comporte au moins 3 une première vis apte à coopérer avec une première ouverture associée de la collerette, pour serrer axialement la plaque de fixation de l'organe auxiliaire sur la collerette dans sa position finale de raccordement, au moyen d'un écrou associé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée qui illustre io un agencement comportant un conduit d'échappement, un turbocompresseur et des moyens de fixation du conduit sur le turbocompresseur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe axiale qui illustre une position finale de raccordement du turbocompresseur sur le is conduit d'échappement de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2, qui illustre une position temporaire de support du turbocompresseur sur le conduit d'échappement de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue de détail qui illustre une variante 20 de réalisation d'une plaque de fixation du turbocompresseur de la figure 1. Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. 25 La terminologie supérieure, inférieure et verticale, transversale, longitudinale est utilisée à titre d'exemple non limitatif selon le trièdre L, V, T, pour faciliter la compréhension de la description et des revendications, et en référence à la gravité terrestre. 30 On a représenté à la figure 1 un agencement 10 pour le raccordement d'un orifice de sortie 12 d'un conduit d'échappement 14 des gaz d'un moteur à combustion (non 4 représenté), à un orifice d'entrée 16 d'un turbocompresseur 18 d'une ligne d'échappement (non représentée) du moteur. Le conduit d'échappement 14 s'étend globalement verticalement vers le bas selon un axe A et comporte à son extrémité axiale inférieure une collerette radiale horizontale 20, de contour globalement rectangulaire. La collerette 20 comporte une face radiale inférieure 24i qui délimite l'orifice de sortie 12 des gaz du conduit d'échappement 14. io Le turbocompresseur 18 comporte une plaque radiale de fixation 22 de contour ici globalement rectangulaire. La plaque de fixation 22 comporte une face radiale supérieure 26s qui délimite l'orifice d'entrée 16 des gaz du turbocompresseur 18. L'agencement 10 comporte des moyens de fixation du 15 turbocompresseur 18 sur le conduit d'échappement 14 dans une position finale de raccordement. Dans la position finale de raccordement, qui est illustrée à la figure 2, l'agencement 10 présente un plan vertical et longitudinal de symétrie qui passe par les axes des orifices 12 20 et 16. La face radiale supérieure 26s de la plaque de fixation 22 est serrée axialement sur la face radiale inférieure 24i de la collerette 20, de manière que l'orifice de sortie 12 du conduit d'échappement 14 soit coaxial selon l'axe A à l'orifice d'entrée 16 25 du turbocompresseur 18. Les moyens de fixation comportent un premier ensemble vis-écrou 28a qui est porté par la collerette 20 du conduit d'échappement 14. On entend par ensemble vis-écrou un ensemble qui 30 comporte une tige filetée, comme une vis ou un goujon, équipée d'un écrou. Le premier ensemble vis-écrou 28a comporte ici un goujon 30a qui s'étend verticalement vers le bas depuis la face radiale inférieure 24i de la collerette 20. Le goujon 30a est agencé en butée radiale dans le fond s d'une rainure 34 de la plaque de fixation 22 du turbo-compresseur 18. La rainure 34 s'étend longitudinalement dans le plan de symétrie de l'agencement 10 et elle débouche dans une ouverture radiale 35. io L'extrémité libre du goujon 30a porte un écrou 32a qui est serré sur une face radiale inférieure 26i de la plaque de fixation 22 du turbocompresseur 18. Les moyens de fixation comportent un second ensemble vis-écrous 28b qui est porté par la plaque de fixation 22 du 15 turbocompresseur 18. Avantageusement, le second ensemble vis-écrous 28b et la rainure 34 de la plaque de fixation 22 du turbocompresseur 18 sont agencés de part et d'autre de l'orifice d'entrée 16. Le second ensemble vis-écrous 28b comporte une paire de 20 goujons parallèles 30b qui s'étendent chacun verticalement vers le haut depuis la face radiale supérieure 26s de la plaque de fixation 22, de part et d'autre du plan de symétrie de l'agencement 10. Chaque goujon 30b est reçu dans une ouverture, ou 25 perçage, 36 de la collerette 20. L'extrémité libre de chaque goujon 30b porte un écrou 32b qui est serré sur une face radiale supérieure 24s de la collerette 20 du conduit d'échappement 14. Avantageusement, la rainure 34 et au moins un des 30 perçages 36 sont usinés selon des tolérances d'usinage précises, de façon à assurer un positionnement précis de l'orifice de sortie 12 par rapport à l'orifice d'entrée 16. 6 On va maintenant décrire un exemple de procédé de fixation du conduit d'échappement 14 sur le turbocompresseur 18 dans sa position finale de raccordement. Au préalable, on visse l'écrou 32a du premier ensemble vis-écrou 28a sur l'extrémité libre du goujon 30a associé. Ensuite, un opérateur engage la rainure 34 de la plaque de fixation 22 de part et d'autre du goujon 30a du premier ensemble vis-écrou 28a, de manière que le turbocompresseur 18 soit dans une position temporaire de support, comme le montre la figure 3. io Dans sa position temporaire de support, le turbocompresseur 18 est supporté en partie par l'écrou 32a du premier ensemble vis-écrou 28a. Ainsi, le poids à supporter par l'opérateur est réduit, ce qui permet à l'opérateur de porter le turbocompresseur 18 avec une 15 seule main. L'opérateur positionne la collerette 20 de façon globalement parallèle à la plaque de fixation 22. Plus particulièrement, l'opérateur positionne l'axe de chaque goujon 30b du second ensemble vis-écrous 28b dans l'axe 20 du perçage 36 associé de la collerette 20, comme on peut le voir à la figure 3. A cet effet, les goujons 30b sont de longueur inférieure à la longueur du goujon 30a et leur extrémité libre respective est de la forme d'un téton. 25 Avec sa main libre, l'opérateur serre l'écrou 32a du premier ensemble vis-écrou 28a, puis serre les écrous 32b du second ensemble vis-écrous 28b de manière que le turbocompresseur 18 soit fixé sur le conduit d'échappement 14 dans sa position finale de raccordement. 30 Selon une variante de réalisation de l'invention représentée à la figure 4, la rainure 34 de la plaque de fixation 22 du turbocompresseur 18 s'étend selon un axe qui passe par l'axe 7 d'un des perçage 36 de la collerette 20 du conduit d'échappement 14. Avantageusement, le perçage 36 qui est dans l'axe de la rainure 34 est usiné selon des tolérances d'usinage précises, de façon à assurer un positionnement précis de l'orifice de sortie 12 par rapport à l'orifice d'entrée 16. Une telle variante permet de positionner le conduit d'échappement 14 par rapport au turbocompresseur 18 de façon plus précise
L'invention concerne un agencement (10) pour le raccordement d'un conduit d'échappement (14) des gaz d'un moteur à combustion, à un orifice d'entrée (16) des gaz débouchant dans une plaque radiale de fixation (22) d'un organe auxiliaire (18) d'une ligne d'échappement du moteur, caractérisé en ce que la plaque de fixation (22) présente une rainure (34) s'engageant autour d'un ensemble vis-écrou (28a) du conduit d'échappement (14) lors du montage pour que l'écrou (32a) de l'ensemble (28a) supporte de façon temporaire au moins en partie l'organe auxiliaire (18) avant la fixation définitive de celui-ci sur le conduit (14).
1. Agencement (10) pour le raccordement d'un orifice de sortie (12) des gaz débouchant dans une collerette radiale (20) d'un conduit d'échappement (14) des gaz d'un moteur à combustion, à un orifice d'entrée (16) des gaz débouchant dans une plaque radiale de fixation (22) d'un organe auxiliaire (18) d'une ligne d'échappement du moteur, caractérisé en ce que la plaque de fixation (22) présente une rainure (34) s'engageant autour d'un ensemble vis-écrou io (28a) du conduit d'échappement (14) lors du montage pour que l'écrou (32a) de l'ensemble (28a) supporte de façon temporaire au moins en partie l'organe auxiliaire (18) avant la fixation définitive de celui-ci sur le conduit (14). 2. Agencement (10) selon la 1, caractérisé is en ce qu'il comporte un second ensemble vis-écrou (28b) qui est porté par la plaque de fixation (22) de l'organe auxiliaire (18) et qui comporte au moins une première vis (30b) apte à coopérer avec une première ouverture (36) associée de la collerette (20), pour serrer axialement la plaque de fixation (22) de l'organe 20 auxiliaire (18) sur la collerette (20) dans sa position finale de raccordement, au moyen d'un écrou (32b) associé. 3. Agencement (10) selon la 2, caractérisé en ce que le second ensemble vis-écrous (28b) comporte une seconde vis (30b) qui est apte à coopérer avec une seconde 25 ouverture (36) associée de la collerette (20) du conduit d'échappement (14) pour serrer axialement la plaque de fixation (22) de l'organe auxiliaire (18) sur la collerette (20) dans sa position finale de raccordement, au moyen d'un écrou (32b) associé. 30 4. Agencement (10) selon les 2 ou 3, caractérisé en ce que le second ensemble vis-écrous (28b) et la rainure (34) de la plaque de fixation (22) de l'organe auxiliaire 9 (18) sont agencés de part et d'autre de l'orifice d'entrée (16) de l'organe auxiliaire (18). 5. Agencement (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la rainure (34) s'étend radialement selon un axe qui passe par l'axe de la première ouverture (36) de la collerette (20) du conduit d'échappement (14). 6. Agencement (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe io auxiliaire (18) de la ligne d'échappement du moteur est un turbocompresseur (18). 7. Procédé de fixation d'un conduit d'échappement (14) à un organe auxiliaire (18) d'une ligne d'échappement d'un moteur d'un agencement (10) selon l'une quelconque des is 3 à 6, du type comportant notamment les étapes successives consistant à : - visser partiellement l'écrou (32a) du premier ensemble vis-écrou (28a) sur l'extrémité libre de la vis (30a) associée, - engager la rainure (34) de la plaque de fixation (22) de 20 part et d'autre de la vis (30a) du premier ensemble vis-écrou (28a) porté par le conduit d'échappement (14), de manière que l'organe auxiliaire (18) soit supporté au moins en partie par l'écrou (32a) du premier ensemble vis-écrou (28a) dans sa position temporaire de support, 25 - positionner globalement l'axe de chaque vis (30b) du second ensemble vis-écrous (28b) porté par la plaque de fixation (22) de l'organe auxiliaire (18) dans l'axe de l'ouverture (36) associée de la collerette (20) du conduit d'échappement (14), - visser complètement l'écrou (32a) du premier ensemble 30 vis-écrou (28a), - serrer les écrous (32b) du second ensemble vis-écrous (28b) de manière que l'organe auxiliaire (18) soit fixé sur leIo conduit d'échappement (14) dans sa position finale de raccordement.
F
F01
F01N
F01N 13
F01N 13/18,F01N 13/08
FR2897199
A1
DISPOSITIF DE GESTION DU PIC DE CONSOMMATION D'UN DOMAINE A CHAQUE MISE SOUS TENSION
20,070,810
TENSION. La présente invention concerne les systèmes sur puces, SOC, pour system on chip en anglais. Le SOC est le résultat de l'intégration sur une même puce d'un système plus complet. Plusieurs circuits sont en fait réunis sur une même puce pour former un seul composant électronique, évitant ainsi de devoir se servir de plusieurs puces pour rassembler les différents circuits qui contribuent au fonctionnement d'une même unité. Chaque bloc constitutif d'un SOC est appelé bloc IP, pour bloc Intellectual Property en anglais (bloc Propriété Intellectuelle). Un bloc IP est un ensemble virtuel de composants qui est la représentation du savoir faire d'une entreprise (fabricant de semi conducteurs, ou autre) en intégration de composants. La fonction :intégrable peut être une fonction physique matérielle ou logicielle (ou les deux à la fois) de composants spécifiques. On distingue classiquement deux types de blocs : les blocs IP dits softs (pour software ou logiciel) avec, par exemple, un modèle VHDL (langage de conception assistée par ordinateur permettant de modéliser et de simuler un circuit à différents niveaux d'abstraction) qui permet de synthétiser le circuit à l'aide d'une bibliothèque de cellules précaractérisées, et 2 les blocs IP dits bards (pour hardware ou matériel), avec un dessin de masques ciblé pour une technologie ( layout ou topologie). A ces deux types de blocs, on peut également ajouter un troisième type de bloc IP correspondant aux mémoires Les systèmes sur puce sont amenés à jouer un rôle croissant notamment dans le secteur des télécommunications. Ils constituent en effet une technologie fondamentale pour les équipements de télécommunication et déterminent les services que ces équipements seront à même de fournir. L'évolution des technologies amène au développement commercial des systèmes nomades (portables), c'est-à-dire sur batteries. Les produits fonctionnant sur batteries nécessitent d'avoir une autonomie suffisante. Cette autonomie est apportée notamment par des systèmes d'économie d'énergie, par exemple les mises en veille, qui sont aujourd'hui insuffisantes. Le développement des SOC doit répondre également en parallèle à la maîtrise de la consommation du circuit. Plusieurs techniques visant à maîtriser la consommation ont été mises en oeuvre. Le principe développé ici est non pas de mettre en veille, mais de couper l'alimentation du circuit, ou d'une partie de celui-ci, lorsque le produit, ou une partie de celui-ci, n'est pas utilisé. En effet, tant qu'il est alimenté, un circuit 30 électronique consomme de l'énergie même s'il n'est pas actif, principalement par les courants de fuite, 3 responsables de la consommation statique du circuit. Ces courants de fuite augmentent du fait de la réduction de taille des composants (transistors). Afin d'optimiser la distribution d'énergie, donc d'économiser celle-ci, des solutions ont été proposées afin de scinder un circuit en plusieurs portions et de couper l'alimentation d'une partie seulement du circuit, c'est-à-dire dans une ou plusieurs portions non utilisées du circuit. Le système électronique ainsi développé consiste à gérer plusieurs domaines d'alimentation, le SOC étant muni de moyens pour couper l'alimentation des parties (domaines) inactives du circuit, alors que d'autres restent actives, donc alimentées. Un SOC est un circuit électronique capable d'exécuter plusieurs fonctions, par exemple la lecture audio et/ou vidéo sur un téléphone portable. En conditions d'utilisation normale, toutes les fonctions exécutables par le SOC ne sont pas exécutées simultanément. Une fonction est réalisée par exemple par un bloc IP ou une pluralité de blocs IP. Un SOC est également conçu comme un circuit comprenant une somme de domaines d'alimentation, appelés domaines. Un domaine est donc une sous partie du système SOC et correspond à un ou plusieurs bloc IP, éventuellement même à une partie seulement de bloc lorsque celui-ci est un bloc IP soft . Un domaine est donc capable de réaliser, d'exécuter une ou plusieurs fonctions, et une fonction peut être réalisable, exécutable, par un ou plusieurs 4 domaines. Toutefois, en règle générale, une fonction équivaut à un domaine. L'économie d'énergie consiste à couper les zones d'alimentation relatives à une fonction non utilisée, ce qui revient, dans la plupart des cas, à couper l'alimentation du domaine responsable de la fonction non utilisée. Le problème associé à de telles mises en oeuvre réside dans chaque mise sous tension d'un domaine éteint. En effet, il est nécessaire de maîtriser le pic de consommation en courant du domaine afin de ne pas endommagez celui-ci et surtout de ne pas pénaliser les autres domaines en fonctionnement, le pic de consommation étant celui que l'on observe à chaque mise sous tension du domaine et servant à charger la capacité équivalente de celui-ci. Il est connu de l'état de la technique antérieure le document 90nm low leakage SOC design techniques for wireless applications publié par IEEE (ISBN 0- 7803-8904--2/05) sous la référence ISSCC 2005 / SESSION? / MULTIMEDIA PROCESSING / 7.6. La solution proposée dans ce document consiste à concevoir un système SOC comprenant plusieurs domaines d'alimentation et mettant en oeuvre plusieurs modes d'économie d'énergie d'alimentation. L'alimentation électrique est distribuée en utilisant un système de maillage standard : un réseau global pour distribuer l'alimentation et la masse à travers tout le SOC, et une somme de réseaux locaux reflétant le partitionnement en domaines. Le réseau global est relié aux réseaux locaux par un certain nombre d'interrupteurs. Ces interrupteurs sont incorporés à l'intérieur des domaines, placés en quinconce selon un pas 5 régulier, ou autour des blocs IP hard , ou encore les deux. Ils fonctionnent en cascade, de proche en proche. Les interrupteurs sont noyés à l'intérieur du domaine, dans les cellules standard, et chaque interrupteur est constitué de deux transistors PMOS. Une cellule standard est une cellule qui fournit une fonction logique de base, par exemple un inverseur CMOS. Un bloc IP soft correspond à un schéma d'assemblage d'une pluralité de cellules standard. Le problème d'une telle configuration est qu'il faut rentrer à l'intérieur d'un bloc de cellules standard, à l'intérieur du domaine pour l'alimenter. De plus le pic de consommation n'est pas totalement maîtrisé puisque la consommation dépend notamment de la vitesse à laquelle les interrupteurs basculent dans la séquence. La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient en proposant une architecture différente qui permette d'alimenter sélectivement un domaine d'alimentation standard tout en maîtrisant le pic de consommation en courant. A cet effet, la présente invention concerne un dispositif de gestion du pic de consommation du courant à chaque mise sous tension d'un domaine d'un circuit électronique, le circuit comprenant une pluralité de domaines et une grille d'alimentation globale, chaque domaine 6 étant sélectivement alimenté par une grille d'alimentation locale connectée à la grille d'alimentation globale par l'intermédiaire d'un coupe-circuit commandé par des moyens de commande. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, au moins un transistor de pré-charge monté en parallèle avec le coupe-circuit, et en ce que les moyens de commande des transistors interrupteurs sont configurés pour générer un signal de commande analogique dont la pente est contrôlée par des moyens de contrôle (slew-rate). De préférence, le coupe-circuit est constitué d'au moins un transistor interrupteur. Dans le mode de réalisation préférentiel, le ou les transistors de pré-charge sont configurés pour fonctionner en mode saturation à chaque mise sous tension du domaine, de sorte à fonctionner comme une source de courant délivrant une intensité maximale déterminée. De préférence, le coupe-circuit comprend une pluralité de transistors interrupteurs et leur nombre est principalement déterminé en fonction de la consommation du domaine à alimenter. Dans un mode de réalisation, l'intensité maximale délivrée par le mécanisme de pré-charge est déterminée en fonction de la capacité équivalente du domaine d'alimentation et/ou de la durée désirée de la phase de réveil (mise sous tension) du domaine d'alimentation. Avantageusement, la valeur de l'intensité maximale délivrée par les transistors de pré-charge est adaptable dynamiquement par sélection du nombre de 7 transistor de pré-charge actifs ou de leur taille. Dans le mode de réalisation préféré, chaque domaine comprend un à quatre transistors de pré-charge. En outre, les moyens de contrôle de pente (slew- rate) sont également avantageusement adaptables. De préférence, l'adaptation du contrôle de pente est corrélée au mécanisme de pré-charge de sorte à avoir une forte pente du signal de commande lorsque la pré-charge délivre un courant fort, et une faible pente du signal de commande lorsque la pré-charge délivre un courant faible. Avantageusement, le mécanisme de slew-rate est tel que la grille des transistors du coupe-circuit soit alimentée par un courant constant. Le mécanisme de contrôle de pente est avantageusement adapté en fonction de l'intensité maximale délivrée par le mécanisme de pré-charge. De préférence, les moyens de contrôle de pente sont configurés pour que le courant traversant le coupe-circuit lors de la mise sous tension soit toujours inférieur à l'intensité maximale délivrée par les moyens de pré-charge. De préférence, le temps nécessaire au mécanisme de contrôle de pente pour amener le basculement (tension de seuil) du coupe-circuit est sensiblement égal au temps nécessaire au mécanisme de pré-charge pour délivrer la majeure partie de la charge totale à apporter au domaine d'alimentation pour charger sa capacité équivalente. Avantageusement, le dispositif selon l'invention est configuré de sorte à ce que la charge maximale 8 délivrée par les transistors de pré-charge soit environ égale à 80 ô de la charge totale du domaine à charger. Avantageusement, le nombre de transistors interrupteurs du coupe-circuit - ou leur taille, c'est- à-dire leur dimensionnement (rapport W/L entre la largeur W du canal et sa longueur L) - est dépendant du courant de fonctionnement du domaine. De préférence, les transistors interrupteurs sont des transistors PMOS, identiques par domaine et dont le nombre par domaine peut varier. Grâce à la configuration de l'invention, le temps de charge total d'un domaine peut être connu à l'avance. Dans un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend en outre des moyens de détection, intégrés aux moyens de commande, et configurés pour comparer la valeur instantanée de la tension d'alimentation du domaine d'alimentation à la valeur d'une tension d'alimentation fixe de référence et/ou pour comparer la valeur instantanée de la tension de commande à la valeur d'une tension de commande fixe. De préférence, la tension d'alimentation et la tension de commande de référence sont toutes deux la tension d'alimentation de la grille d'alimentation globale. Typiquement, le courant de commande du coupe-circuit est le courant de commande des grilles des transistors interrupteurs du coupe-circuit. Sur le plan structurel, le dispositif selon 30 l'invention est tel que le coupe-circuit et/ou les 9 interrupteurs de pré-charge sont avantageusement montés à la périphérie du domaine. De préférence, la grille de routage globale est située dans les hauts niveaux de métallisation du circuit, et le coupe-circuit est situé dans le silicium, sous les bas niveaux de métallisation. De préférence également, la structure du dispositif selon l'invention comporte en outre des couronnes d'alimentation. Ces couronnes d'alimentation sont des couronnes de métallisation. De préférence, elles sont situées dans les bas niveaux de métallisation. Dans le mode de réalisation préféré, elles sont situées dans le deuxième niveau de métallisation, le premier niveau servant dans ce cas de connecteur avec l'interrupteur. Dans un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend donc en outre au moins une première couronne d'alimentation extérieure fournissant l'énergie extérieure au domaine, par connexion entre cette couronne de métallisation extérieure et la grille d'alimentation globale, et une deuxième couronne d'alimentation intérieure fournissant l'énergie intérieure au domaine, par connexion entre cette couronne de métallisation intérieure et la grille d'alimentation locale, l'une de ces couronnes étant connectée à l'entrée et l'autre à la sortie des transistors interrupteurs. De préférence, l'entrée du coupe-circuit est reliée à la couronne extérieure et la sortie à la couronne intérieure. La connexion pouvant se faire de manière inverse afin de positionner le coupe-circuit 10 non plus sur la ligne d'alimentation globale mais sur la ligne de masse. La connexion entre le coupe-circuit et les couronnes d'alimentation se fait par des trous d'interconnexion, plus communément appelés vias . Un via est un trou métallisé vertical permettant la liaison électrique entre deux niveaux adjacents d'un circuit intégré. La connexion entre les couronnes d'alimentation 10 et les grilles globale et locales se fait également par des vias. Grâce à cette configuration, un domaine entouré de couronnes forme une entité solidaire qui peut, au niveau supérieur, être vu de manière identique à un 15 domaine classique sans couronnes. De préférence, les moyens de commande, c'est-à-dire le dispositif de contrôle-commande, et/ou les transistors de pré-charge sont situés sous au moins l'une des couronnes d'alimentation. 20 Avantageusement, la position des transistors interrupteurs d'un coupe-circuit sous les couronnes est connue. Dans le mode de réalisation préféré, le dispositif selon l'invention comprend en outre au moins 25 une couronne de commande configurée pour amener les signaux de commandes aux transistors interrupteurs du coupe-circuit. Une couronne de commande est une couronne de métallisation dédiée à la commande du coupe-circuit, ou plus exactement à la commande des 30 transistors du coupe-circuit. 11 Dans un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une couronne de commande dédiée à la commande du coupe-circuit sur l'alimentation. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend une couronne de commande dédiée à La commande du coupe-circuit sur la masse. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif selon l'invention comprend deux couronnes de commande, l'une destinée à la commande du coupe-circuit sur l'alimentation avec des transistors PMOS, et l'autre à la commande du coupe-circuit sur la masse avec des transistors NMOS, ce qui permet d'utiliser des coupe-circuits sur l'alimentation et/ou sur la masse. Avantageusement, les signaux de commande sont transportés, au voisinage des domaines, par des couronnes de commande, étroites, de métallisation. Ces couronnes de commande sont de préférence situées dans les bas niveaux de métallisation. Dans un mode de réalisation préféré, elles sont situées dans le deuxième niveau de métallisation. Dans un mode de réalisation, les couronnes de commande sont situées à l'extérieur des couronnes d'alimentation. Dans un mode de réalisation préféré, toutes les couronnes (d'alimentation, de commande) sont concentriques. Par concentrique, on entend que la disposition de chaque couronne est telle qu'elle représente une homothétie du périmètre du domaine qu'elle entoure. 20 25 30 12 Dans le mode de réalisation préféré, les grilles d'alimentation locale sont au même niveau métallique que la grille d'alimentation générale. Ainsi, la grille de routage globale peut être découpée en une pluralité de zones, au-dessus et autour des domaines, de sorte à créer une ou une pluralité de grilles de routage locales, chacune au-dessus d'un domaine d'alimentation respectif et ayant de préférence sensiblement la même surface que le domaine respectif. Grâce à cette découpe, les grilles globale et locale(s) sont située(s) au même niveau de métallisation. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure la représente la phase transitoire lors de l'application du signal de commande de (re)mise sous tension, - la figure lb représente l'évolution des tensions d'alimentation du domaine et du signal de commande des interrupteurs, - la figure le représente l'évolution du courant consommé pendant la phase transitoire, - la figure 2 est une vue schématique en perspective d'une partie du dispositif selon l'invention, - la figure 3a est une vue de dessus d'un domaine selon l'invention, 13 la figure 3b est une vue agrandie de la superposition des couronnes selon l'invention, la figure 4 est un schéma d'un mode de réalisation d'un détecteur par miroirs de courants pour la tension d'alimentation, et la figure 5 est un schéma d'un mode de réalisation d'un détecteur par miroirs de courants pour la tension de commande. L'ensemble des figures la, lb et le représente l'évolution de signaux en Volts (V) (figures la et 1B) ou en ampères (figure 1c) pour une même référence temporelle (t) arbitraire. La présente invention propose un dispositif unique de gestion des phases transitoires permettant de maîtriser le pic de courant à chaque mise sous tension d'un domaine, le dispositif s'interfaçant avec le reste du circuit, par exemple pour la réception des commandes d'ouverture/fermeture du coupe-circuit. Un domaine d'alimentation, ou sous-bloc, inactif et non alimenté est assimilé à une capacité déchargée. Lorsque ce sous-bloc doit être activé, il doit passer de son état éteint (état logique 0) à l'état alimenté (état logique 1), comme représenté sur la figure la, c'est-à-dire que le dispositif de gestion d'alimentation doit lui fournir le courant nécessaire à la charge de la capacité équivalente, comme représenté sur la figure lc. Le temps nécessaire au passage de l'état logique 0 à l'état logique 1 entre l'entrée MACROEN et la sortie VOK d'un domaine est une phase transitoire pendant laquelle les charges (courant) sont amenées au 14 domaine, le domaine n'étant pas fonctionnel pendant ce laps de temps. Cette montée de charges doit se faire pendant un temps nécessairement court, ce qui entraîne un pic de courant (premier pic de la figure 1c) qu'il est nécessaire de maîtriser pour assurer un bon fonctionnement du circuit. En effet, plus la phase transitoire est courte, plus de charges doivent être amenées rapidement, et dans l'absolu, pour obtenir une phase transitoire de durée nulle, il serait nécessaire d'amener un courant infini. Le problème du pic de consommation de courant à chaque mise sous tension d'un domaine éteint est lié à la présence d'autres domaines dont certains sont alimentés et en fonctionnement. En effet, l'alimentation d'un circuit SOC est distribuée à l'ensemble de ses domaines par une grille d'alimentation globale, et une pluralité de grilles locales. La tension nécessaire à chaque mise sous tension d'un domaine éteint est donc nécessairement fournie par la grille d'alimentation globale. Or, une grille d'alimentation globale est dimensionnée pour les domaines que le circuit SOC contient. La tension nécessaire à chaque mise sous tension d'un domaine éteint se fait donc dans une certaine mesure au détriment des domaines déjà en fonctionnement. A chaque mise sous tension d'un domaine, la grille d'alimentation globale subit des écarts de tension importants dont les conséquences peuvent être, 15 pour les domaines en fonctionnement si le pic de consommation n'est pas maîtrisé, des pertes d'information, des erreurs de calcul, voire dans les cas les plus extrêmes, des coupures d'alimentation. Le problème lié au partitionnement en domaines d'un circuit est de prévenir l'augmentation subite (sur-consommation transitoire) du courant et la chute de tension ( IR drop en anglais) dynamique à la restauration du courant dans un domaine donné. Ces chutes de potentiels peuvent dégrader significativement les performances des portes logiques du circuit. Cette dégradation est d'autant plus grande que les nouvelles technologies travaillent à plus faible tension et les transistors sont plus sensibles aux variations de tensions. La maîtrise du pic de consommation du courant à chaque mise sous tension d'un domaine d'alimentation selon l'invention est réalisée par la structure décrite ci-après. La structure selon l'invention comporte notamment . un mécanisme de pré-charge de la capacité du domaine d'alimentation, de préférence intégré au dispositif de contrôle-commande du pic de consommation CTRL, au moins un coupe-circuit comprenant une pluralité d'interrupteurs entre les grilles d'alimentation globale et locale, et un mécanisme de contrôle de la pente du signal de 30 commande du coupe-circuit, intégré au dispositif de 16 contrôle-commande, configuré pour générer un signal de commande analogique. Le coupe-circuit est commandé par un dispositif de commande qui génère un signal de commande (SWVDDCMD sur la figure lb). Typiquement, le signal de commande est transporté jusqu'aux grilles des transistors interrupteurs (PMOS) du coupe-circuit, et la valeur de la tension du signal de commande fait passer sélectivement un transistor d'un état bloqué à l'état ]0 passant ou l'inverse, connectant ou déconnectant de fait la grille locale à la grille globale. La tension aux bornes du domaine évolue comme représentée par le signal SWVDD sur la figure lb. De préférence, le mécanisme de pré-charge de la 15 capacité du domaine d'alimentation comprend un ou plusieurs transistors en saturation montés en parallèle. L'utilisation de transistor MOS en mode saturation permet au courant de traverser le canal du transistor de manière quasi indépendante de la tension 20 régnant à ses bornes. Cette configuration permet de délivrer une intensité maximale déterminée, correspondant au premier pic Imax de la figure lc. La figure le représente l'évolution du courant consommé ISWITCHES dans un domaine pendant la phase 25 transitoire, à la remise sous tension d'un dispositif selon l'invention. La détermination de l'intensité maximale Imax est réalisée par le type de transistors utilisés dans ce mécanisme de pré-charge, ainsi que dans le nombre de 30 ceux-ci mis en activité lors de chaque mise sous tension du domaine. 17 Avantageusement, le mécanisme de pré-charge comprend des moyens d'activation sélective du nombre de transistors de pré-charge. Les fonctions de coupe-circuit et les fonctions de gestion du pic de consommation sont intercalées de préférence entre la grille de routage globale et la grille de routage locale (figure 3). La gestion de la pente du signal de la tension commandant la conduction du canal d'un transistor MOS est aussi appelée slew-rate control (figure lb). Elle permet une bonne maîtrise de la durée du passage de l'état non-conducteur vers l'état conducteur du transistor interrupteur, et donc de limiter le courant traversant celui-ci. Cette gestion de la pente est appliquée à la grille des transistors interrupteurs du coupe-circuit et permet de régler la dynamique de création du courant en sortie. La dynamique est réglée grâce à un signal de commande analogique. Sur le plan dynamique, lorsqu'une commande de mise sous tension d'un domaine d'alimentation est envoyée par la partie globale du circuit vers le dispositif de gestion d'alimentation du domaine concerné, les moyens de la structure selon l'invention fonctionnent comme décrit ci-dessous. Le mécanisme de pré-charge injecte un courant maîtrisé dans la capacité du domaine d'alimentation, celui-ci étant encore inactif. La tension locale augmente donc à un rythme imposé par la variation de courant. Dans le même temps, le mécanisme de contrôle de pente fait varier, de façon préférentiellement lente, 18 la tension du signal de commande du coupe-circuit (signal SWVDDCMD de la figure lb). Tant que la tension de seuil du coupe-circuit n'est pas atteinte, seul le dispositif de pré-charge 5 consomme de l'énergie. Lorsque la tension de seuil du coupe-circuit est atteinte, celui-ci commence à se fermer. Et grâce au dispositif de pré-charge, la quantité de charge restant alors à fournir au domaine d'alimentation est faible. 10 Le mécanisme de pré-charge permet d'amener la tension du domaine proche de sa valeur finale, et le mécanisme de contrôle de pente d'étaler dans le temps le passage du reliquat de charges (deuxième pic de consommation de courant de la figure lc), donc de 15 limiter l'intensité maximale de ce deuxième pic de consommation. Ainsi, grâce à l'effet conjugué d'une moindre quantité de charges à apporter, par la pré-charge, et d'un comportement relativement résistif du coupecircuit à ce moment-là, par le contrôle de pente, le courant consommé â la fermeture du coupe-circuit est faible, et reste en tout cas inférieur au courant de pré-charge. La valeur maximale du deuxième pic de 25 consommation du courant, correspondant à la bascule du coupe-circuit, reste inférieure à celle de l'intensité maximale du courant de pré-charge par le rapport entre la capacité équivalente du domaine et le nombre minimal de transistors interrupteurs du coupe-circuit, pour une 30 technologie donnée. A titre d'exemple, en technologie 65 nm, le nombre minimal de transistors interrupteurs 19 du coupe-circuit, soit le rapport W/L, est égal à 300 fois la capacité équivalente (nF). Sur le plan structurel, dans le mode de réalisation préféré de l'invention, le système sur puce comprend plusieurs domaines d'alimentation, les domaines etant délimités par la réalisation de couronnes à l'intérieur du coeur du circuit. Chaque domaine d'alimentation est entouré par un ensemble de couronnes. La figure 2 représente en perspective, le schéma d'un mode de réalisation de l'invention comprenant un domaine DOM entouré par un ensemble de couronnes. Cet ensemble comprend plusieurs types de couronnes . au moins deux couronnes larges de métallisation, de préférence concentriques, définissant au moins une couronne extérieure CE et une couronne intérieure CI, dans lesquelles la couronne extérieure fournit l'énergie extérieure au domaine d'alimentation et la couronne intérieure est l'alimentation du domaine d'alimentation, et au moins une couronne étroite de métallisation CMD, de préférence disposée à l'extérieur des couronnes larges, et permettant de transporter des signaux de commande. Le mode de réalisation représenté sur cette figure 2 comprend deux couronnes de commande CMD, soit une par type de coupe-circuit (un PMOS sur la ligne d'alimentation, et un NMOS sur la ligne de masse). Dans le mode de réalisation où un seul type de coupe-circuit 20 est réalisé, sur l'alimentation ou sur la masse, une seule couronne de commande CMD est nécessaire. La couronne extérieure CE et la couronne intérieure CI des couronnes larges de métallisation sont reliées entre elles par au moins un coupe-circuit CC, situé dans le niveau de silicium Si et dont les bornes sent directement reliées à l'une et à l'autre des couronnes. La distribution de l'alimentation de tout le l0 circuit vers la couronne extérieure, de même que l'alimentation du domaine d'alimentation depuis la couronne intérieure peut être réalisée par la méthode classiquede grille de routage. Typiquement, une grille de routage est un 15 maillage de rails de métaux horizontaux et verticaux sur deux niveaux de métallisation, qui couvre le coeur du circuit. Selon l'invention, la grille de routage globale GG, unique, est découpée en une pluralité de zones, de 20 sorte à créer une pluralité de grilles de routage locales LG, chacune au-dessus d'un domaine d'alimentation respectif, et qui ne soient plus électriquement interconnectées entre elles directement par les rails de métaux. 25 La connexion des grilles de routage locales avec la grille globale se fait par des connexions verticales VIA. Dans un mode de réalisation préféré, ces connexions verticales se font d'une part entre les bords de chaque grille de routage locale LG et la 30 couronne d'alimentation intérieure CI, et d'autre part 21 entre les bords de découpe de la grille de routage globale Cl et la couronne d'alimentation extérieure CE. Le dispositif selon l'invention comprend un dispositif de contrôle-commande CTRL incluant notamment le mécanisme de pré-charge (transistors de pré-charge) et un mécanisme de contrôle de pente. De préférence, ce dispositif de contrôle-commande CTRL est disposé sous l'ensemble de couronnes, dans le niveau de silicium Si. De préférence également, ce dispositif de gestion CTRL est connecté directement aux couronnes étroites de commande CMD, ce qui est représenté par les pointillés de la figure 2. Le dispositif de contrôle-commande CTRL, via le mécanisme de contrôle de pente, génère un signal de commande, représenté par une flèche sortante sur la figure 2, et ce signal transite sur les couronnes étroites de métallisation CMD jusqu'au coupe-circuit CC, ce qui est représenté par la flèche entrante. Le dispositif de contrôle-commande CTRL intègre donc les moyens de commande. Ainsi, les fonctions de coupe-circuit sont intercalées entre la grille de routage globale GG et la ou les grilles de routages locales LG. Et grâce à cette configuration, les niveaux de métallisation utilisés pour les grilles de routage sont les mêmes pour une gestion de plusieurs domaine d'alimentation qu'avec une réalisation de l'art antérieur classique. De plus, au sein d'un même domaine d'alimentation, la grille de routage locale est construite de manière classique, comme dans un circuit 22 ne comprenant qu'un seul domaine d'alimentation. L'assemblage des sous-fonctions du domaine d'alimentation peut donc se faire selon des méthodes d'assemblage classiques. L'assemblage des domaines d'alimentation, puis du circuit final total peut donc être vu comme un simple changement d'échelle, comme représenté sur la figure 3a. La figure 3a est une représentation schématique de la figure 2, vue de dessus. On distingue la grille globale GG découpé de sorte à former une grille locale LG. Au-dessous des grilles, on distingue l'ensemble de couronnes COUR permettant de relier les grilles entre elles par l'intermédiaire de vias VIA. La figure 3b est une représentation schématique de la zone A de la figure 3a, sous les grilles de routage. Cette figure est une vue éclatée des couronnes de métallisation et du coupe-circuit. Le niveau de silicium Si, le premier niveau de métallisation Ni et le deuxième niveau de métallisation 20 N2 sont en réalité superposés. Au niveau silicium Si, le coupe-circuit CC est réalisé par un transistor comprenant une source S, une grille G et un drain D. Les vias reliant un niveau métallique N à un niveau adjacent Nil sont représentés 25 par des symboles graphiques identiques entre deux niveaux superposés. Ainsi, la grille G du coupe-circuit est reliée à la couronne du deuxième niveau de métallisation N2 par l'intermédiaire de deux vias, l'une entre le silicium 30 et le premier niveau Ni, et l'autre entre le premier niveau Ni et le deuxième niveau N2. Grâce à cette 23 configuration, la grille G est alors connectée au dispositif de contrôle-commande CTRL. De la mème manière, la source S du transistor du coupe-circuit est reliée à la grille globale GG, et le drain D à la grille locale LG, par l'intermédiaire des couronnes de métallisation du deuxième niveau N2 comprenant des vias entre ce deuxième niveau et la grille respective (non représentés sur la figure 3b) De préférence, le coupe-circuit CC est réalisé à partir de transistors connectés en parallèle. Les commandes de ces transistors sont toutes reliées à un métal unique intégré dans une couronne CMD et permettant la transmission du signal de commande du coupe-circuit. La présence d'une tension de seuil pour les transistors MOS et leur comportement plus résistif pour une tension de commande proche de cette tension de seuil sont utilisés, selon le principe du mécanisme de contrôle de pente (slew-rate), pour réduire le pic de courant traversant le coupe-circuit, c'est-à-dire pour étaler dans le temps les charges restant pour charger la capacité équivalente du domaine d'alimentation, ce qui correspond au deuxième pic de la figure lc. Grâce à ces dispositions, l'intensité maximale délivrée lors du deuxième pic est inférieure à l'intensité maximale Imax délivrée par le mécanisme de pré-charge. La présente invention peut comprendre, en outre, un dispositif de vérification. Une méthode classique permettant de comparer deux niveaux de tension est basée sur une paire différentielle. Cette méthode présente des avantages de précision et de rapidité, 24 mais également des inconvénients de complexité, par des courants de polarisation, des inconvénients de limitation de la plage de tension des signaux à comparer. La solution selon l'invention se base sur des montages de miroirs de courant, les tensions à comparer étant converties en courants. Un mode de réalisation pour la tension d'alimentation est représenté sur la figure 4. Dans le mode de réalisation préféré, le dispositif selon l'invention comprend des moyens de détection, intégrés au dispositif de contrôle-commande CTRL, et configurés pour comparer la valeur instantanée de la tension d'alimentation SWVDD à la valeur d'une tension d'alimentation fixe de référence ALIM REF et/ou pour comparer à la valeur d'une tension de commande fixe, la valeur instantanée de la tension différentielle entre la tension d'alimentation globale et la tension de commande SWVDDCMD. De préférence, la valeur de la tension d'alimentation fixe de référence et la valeur de la tension de commande fixe de référence sont toutes deux la tension délivrée par la grille d'alimentation globale. La structure selon l'invention peut donc comprendre en outre . - un détecteur, intégré au dispositif de contrôle- commande CTRL, permettant de vérifier que le niveau de la tension d'alimentation du domaine d'alimentation est supérieure à un niveau seuil, et 25 un détecteur, intégré au dispositif de contrôle-commande CTRL, permettant de vérifier que la variation du signal de commande du coupe-circuit a varié au-delà d'un niveau seuil. Les détecteurs sur l'alimentation intérieure et sur le signal de commande du coupe-circuit détectent une tension interne élevée et un signal de commande en-deçà de la valeur de la tension de seuil du coupe-circuit. Seul le détecteur de niveau de la tension d'alimentation est représenté sur la figure 4. Un montage analogue est réalisable pour le détecteur sur la ligne de commande, et représenté sur la figure 5. Pour le détecteur de niveau de la tension d'alimentation intérieure, figure 4, l'objectif est de comparer le niveau de cette alimentation SWVDD à celui de l'alimentation extérieure ALIM REF. A cet effet, un dispositif assimilable à une résistance, tel qu'un transistor PMOS MRl pour la tension d'alimentation de référence ALIM REF et un transistor PMOS MR2 pour la tension d'alimentation du domaine SWVDD, convertit le niveau de chaque tension en un courant qui est copié et multiplié par les montages en miroir de courant. Les copies de courant sont générées par un miroir de type PMOS pour l'une et NMOS pour l'autre. Les sorties des miroirs N et P sont reliées entre elles. La tension de ce nœud est alors dépendante de la valeur relative des courants copiés de part et d'autre. 26 Ainsi, le courant de MR1 est copié par miroir NMOS MIRI(M MIR1 I et M MIR1 2), puis par miroir PMOS MIR2 (M MIR2 1 et M MIR2 2). Le courant de MR2 est copié par miroir NMOS MIR 3 (M MIRS 1 et M MIRS 2) avec, dans ce mode de réalisation, un rapport d'amplification de trois. Les sorties des miroirs MIR2, c'est-à-dire le PMOS M MIR 2 2, et MIRS, c'est-à-dire le NMOS M MIR 3 2, sont reliées en un point A. Après mise en forme, par un montage inverseur M OUTP et M OUTN sur la figure 4, cette tension devient le signal de sortie du détecteur qui est, soit à la masse, soit à la tension d'alimentation du détecteur, en fonction de l'état détecté. Le seuil du détecteur est déterminé par le différentiel des rapports d'amplification des deux courants. De même, le détecteur chargé de comparer la tension du signal de commande du coupe-circuit SWVDDCMD à la tension de seuil du coupe-circuit, comme décrit ci-après, convertit en courant la tension de contrôle d'une part, et la tension d'alimentation externe servant de référence d'autre part. Par le biais d'un dispositif de miroirs de courants similaire à celui précédemment décrit, on obtient un signal indiquant que la tension du signal de commande a varié d'une valeur dépendante des rapports d'amplification des miroirs. Comme représenté sur la figure 5, un dispositif assimilable à une résistance, tel qu'un transistor NMOS MR51 pour la tension d'alimentation de référence ALIM REF et un transistor NMOS MR52 pour la tension de commande SWVDDCMD, convertit le niveau de chaque tension en un courant qui est copié et multiplié par les montages en miroir de courant. Contrairement au détecteur sur l'alimentation, représenté à la figure 4 et dans lequel la tension est mesurée par rapport à la masse, la tension est ici mesurée par rapport à la tension d'alimentation. Le courant de MR51 est copié par miroir PMOS MIR51(M MIR51 1 et M MIR51 2), avec, dans ce mode de réalisation un rapport d'amplification de trois, puis par miroir NMOS MIR52 (M MIR52 1 et M MIR52 2). Le courant de MR52 est copié par miroir PMOS MIR53 (M MIR53 1 et M MIR53 2) avec, dans ce mode de réalisation, un rapport d'amplification de neuf. Les sorties des miroirs MIR52, c'est-à-dire le transistor NMOS M MIR52 2, et MIR53, c'est-à-dire le transistor PMOS M MIR53 2, sont reliées en un point B. La mise en forme est réalisée par un montage inverseur NMOS PMOS entre le point B et la sortie SWVDDCMDLOWN sur la figure 5. La polarité du signal de sortie SWVDDCMDLOWN est telle que sa tension est à zéro quand la valeur du signal de commande SWVDDCMD est en deçà du seuil. Grâce à cette configuration, la solution selon l'invention permet de ne plus nécessiter de courant de polarisation. En outre, on peut avantageusement disposer de seuils proches de la tension d'alimentation ou de la masse. La combinaison de ces deux détections constitue la fin de la phase transitoire de (re)mise sous tension. Le signal de commande est alors mis en position de coupe-circuit fermé afin que celui-ci présente ane faible résistance. De même, un signal est 28 généré afin d'indiquer à la partie externe du circuit que le domaine d'alimentation est désormais correctement alimenté et peut devenir actif. Le signal de sortie VOK de la figure la est la combinaison ET logique des signaux logiques issus des deux détections. Cette combinaison est à l'état logique 1 lors de la détection d'un niveau haut de la tension interne et d'un niveau bas de la grille des interrupteurs. Lorsque ce signal de sortie est à l'état logique 1 , le SOC remet en fonction le domaine, notamment par rétablissement des horloges et des bascules
L'invention concerne un dispositif de gestion du pic de consommation du courant à chaque mise sous tension d'un domaine d'un circuit électronique, le circuit comprenant une pluralité de domaines et une grille d'alimentation globale, chaque domaine étant sélectivement alimenté par une grille d'alimentation locale connectée à la grille d'alimentation globale par l'intermédiaire d'une pluralité de transistors interrupteurs commandés.Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, au moins un transistor de pré-charge, et en ce que les moyens de commande des transistors interrupteurs génèrent un signal de commande analogique dont la pente est contrôlée.Avantageusement, il comprend aussi des moyens de détection configurés pour comparer la valeur instantanée de la tension d'alimentation à une tension d'alimentation fixe de référence et/ou pour comparer à la valeur d'une tension de commande fixe, la valeur instantanée de la tension différentielle entre la tension d'alimentation globale et la tension de commande.
1. Dispositif de gestion du pic de consommation du courant à chaque mise sous tension d'un domaine d'un circuit électronique, le circuit comprenant une pluralité de domaines (DOM), et une grille d'alimentation globale (GG), chaque domaine étant sélectivement alimenté par une grille d'alimentation locale (LG) connectée à la grille d'alimentation globale par l'intermédiaire d'un coupe-circuit (CC) commandé par des moyens de commande intégrés dans un dispositif de contrôle-commande (CTRL), caractérisé en ce que le dispositif comprend, en outre, au moins un transistor de pré-charge monté en parallèle avec le coupe-circuit, et en ce que les moyens de commande du coupe-circuit sont configurés pour générer un signal de commande analogique dont la pente est contrôlée par des moyens de contrôle (slew- rate). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le ou les transistors de pré-charge sont configurés pour fonctionner en mode saturation à chaque mise sous tension du domaine, de sorte à fonctionner comme une source de courant délivrant une intensité maximale Imax) déterminée. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les moyens de contrôle de pente sont configurés pour que le courant traversant le coupe-circuit lors de la mise sous tension soit toujours inférieur à 30 l'intensité maximale (Imax) délivrée par les moyens de pré-charge. 4. Dispositif selon l'une des 2 à 3, comprenant plusieurs transistors de pré-charge, et dans lequel la valeur de l'intensité maximale (Imax) délivrée par les transistors de pré-charge est adaptable dynamiquement par sélection du nombre ou de la taille de transistors de pré-charge actifs. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre des moyens de détection, intégrés dispositif de contrôle-commande (CTRL), et configurés pour comparer 'la valeur instantanée de la tension d'alimentation SWVDD à la valeur d'une tension d'alimentation fixe de référence et/ou pour comparer à la valeur d'une tension de commande fixe, la valeur instantanée de la tension différentielle entre la tension d'alimentation globale et la tension de commande SWVDDCMD. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le coupe-circuit (CC) et/ou les interrupteurs de pré-charge sont montés à la périphérie du domaine. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre au moins une première couronne d'alimentation extérieure (CE) fournissant l'énergie extérieure au domaine, par connexion entre cette couronne de métallisation extérieure et la grille d'alimentation globale (GG), et une deuxième couronne d'alimentation intérieure (CI) fournissant l'énergie intérieure au domaine, par connexion entre cette couronne de métallisation 31 intérieure et la grille d'alimentation locale (LG), l'une de ces couronnes étant connectée à l'entrée et l'autre à la sortie du coupe-circuit (CC). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre au moins une couronne de commande (CMD) configurée pour amener les signaux de commandes au coupe-circuit (CC). 9. Dispositif selon les 7 et 8, dans lequel la (les) couronne(s) de commande (CMD) est (sont) située(s) à l'extérieur des couronnes d'alimentation. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de contrôle-commande (CTRL) et/ou les transistors de pré-charge sont situés sous au moins l'une des couronnes d'alimentation (CE, CI). ll. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la grille de routage globale (CG) est découpée en une pluralité de zones, de sorte à créer une pluralité de grilles de routage =ocales (LG), chacune au-dessus d'un domaine d'alimentation respectif.
H
H01,H02
H01L,H02H
H01L 23,H02H 9
H01L 23/62,H02H 9/02
FR2900327
A1
GAINE POUR PISTOLET D'INSEMINATION ARTIFICIELLE, PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TELLE GAINE, ET PROCEDE D'INSEMINATION ARTIFICIELLE
20,071,102
Arrière-plan de l'invention . Domaine de l'invention La présente invention concerne l'insémination animale, et plus particulièrement des procédés et des dispositifs pour l'insémination de bétail, en particulier des animaux bovins et apparentés. 10 2. Description de la technique antérieure L'insémination artificielle de bétail est devenue une pratique commune et on a effectué des recherches et des études poussées pour confirmer les avantages, qui incluent l'augmentation des taux de conception. 1 5 Quelques dispositifs sont actuellement sur le marché pour leur utilisation à l'insémination, spécialement pour l'élevage de bétail et l'industrie laitière. La plupart des dispositifs actuellement en utilisation incluent une seringue dans sa conception générale, qui contient une unité de sperme. La seringue est insérée dans les voies reproductrices 20 de l'animal de manière à déposer le sperme à un emplacement qui va augmenter le succès de reproduction. Le but primaire et les avantages dérivés de l'insémination artificielle correspondent à la capacité de choisir et d'assurer l'apparition de traits 25 génétiques supérieurs et d'augmenter les taux de gestation. De nombreux facteurs peuvent affecter le taux de gestation d'un troupeau inséminé de façon artificielle. Un facteur est la capacité de détecter le moment où les membres du troupeau sont en chaleur et devraient être inséminés. Un autre facteur est la santé reproductrice générale des 30 membres femelles du troupeau. Encore un autre facteur est l'efficacité du sperme. Un autre facteur est l'efficacité de la procédure d'insémination artificielle que l'on utilise. L'amélioration des trois premiers facteurs requiert d'étudier le troupeau de façon rapprochée et de tester les voies du système reproducteur et les unités de sperme que 35 l'on utilise en vue de détecter tout problème potentiel. Un facteur final, 15 l'efficacité de la technique d'insémination artificielle, dépend en grande partie des appareils d'insémination artificielle qu'on utilise, et des processus et des techniques que l'on utilise. Pour ce qui concerne ces questions, on a créé des dispositifs pour l'insémination artificielle capables de délivrer rapidement et en sécurité le sperme à un animal donné. Bien qu'il existe quelques dispositifs sur le marché, ces dispositifs présentent des inconvénients qui diminuent leur efficacité ou qui les rendent difficile à utiliser, ce qui dissuade un grand pourcentage de techniciens de les utiliser. Les niveaux d'efficacité de gestation sont critiques étant donné qu'ils sont en corrélation directe avec le coût du bétail reproducteur. Si l'efficacité est faible, il sera nécessaire de procéder à un plus grand nombre de tentatives d'insémination en moyenne pour féconder un animal donné. Cela se traduit par une perte de temps et de profit pendant que l'animal, la femelle n'est pas pleine, des frais de main d'oeuvre pour l'éleveur afin de poursuivre les tentatives d'insémination sur l'animal, les frais directs pour la quantité supplémentaire de sperme à utiliser, et les diverses fournitures supplémentaires d'insémination nécessaires pour les tentatives supplémentaires. Ainsi, une augmentation globale d'efficacité pourrait augmenter fortement la profitabilité d'un troupeau donné. Un des appareils les plus habituels qu'on utilise pour l'insémination artificielle est un pistolet, ou seringue, ayant une tige de piston d'injection à l'intérieur, qui peut être enfermée à l'intérieur d'une gaine. Un tel dispositif est décrit dans le brevet US 4,493,700. Dans un tel dispositif, une paillette qui contient une unité de sperme est placée dans le corps tubulaire du pistolet, et la gaine est placée par-dessus la combinaison pistolet-paillette. Le contenu de la paillette peut être expulsé quand le piston à l'intérieur du corps tubulaire est enfoncé. Une paillette de sperme typique est scellée à une extrémité par un bouchon de coton, et à l'autre extrémité par un scellement serti. Lorsque la paillette est prête à l'utilisation, l'extrémité sertie de la paillette est coupée, ce qui ouvre cette extrémité de la paillette pour le passage du sperme. La paillette est alors introduite dans le corps tubulaire du pistolet avec l'extrémité fermée contre le piston et l'extrémité ouverte s'étendant hors du corps tubulaire. Ensuite, la gaine en matière plastique est passée par-dessus le corps tubulaire et la paillette. Les deux extrémités de la gaine sont ouvertes, l'extrémité proximale ayant un diamètre légèrement plus grand afin de recevoir la paillette de sperme et le corps tubulaire, tandis que l'extrémité distale présente une extrémité ou embout pointu(e) tronconique plus étroite. L'extrémité proximale ouverte est fixée au pistolet au moyen d'une bague de blocage. L'embout de la gaine (extrémité distale) est pointu mais ouvert pour permettre la délivrance du sperme hors de la paillette. Le pistolet "chargé" recouvert avec la gaine est alors introduit dans les voies vaginales de l'animal à inséminer, et le sperme est délivré à l'emplacement approprié en enfonçant ou en appuyant sur le piston. On comprendra que la mise en place correcte ("insertion propre") et la manoeuvre du pistolet revêtu de sa gaine impliquent une adresse considérable étant donné que le technicien doit d'abord diriger l'extrémité pointue du pistolet revêtu de sa gaine à travers le canal vaginal, puis ensuite vers le col de l'utérus et à travers celui-ci, et finalement jusqu'à un point de délivrance optimum à l'entrée du corps de l'utérus avant de délivrer le sperme. La structure élancée de tels dispositifs fait qu'ils conviennent bien pour une telle manoeuvre. Cependant, la gaine qui présente une extrémité ouverte souffre de l'inconvénient significatif d'une perte potentielle de stérilité pendant le trajet prolongé jusqu'au point de délivrance, de sorte que même si la délivrance est effectuée à un emplacement optimum, le sperme peut avoir été contaminé le long du trajet, ce qui le rend inefficace et/ou inutilisable. Le canal vaginal de la plupart des bêtes peut présenter un état sanitaire non satisfaisant, ce passage contenant des bactéries, des levures, et autres organismes nocifs. Un autre problème avec les bovins est que le vagin est situé au-dessous de l'anus et pour cette raison, il est courant qu'une certaine quantité de matières fécales atteigne la cavité vaginale. Par nature, les matières fécales ne sont pas saines et, si elles sont introduites dans le col de l'utérus ou dans l'utérus, elles vont très vraisemblablement réduire les niveaux de reproduction à un minimum et provoquer des infections et/ou des maladies. Le pistolet d'insémination avec son extrémité ouverte peut venir en contact avec ces contaminants et les recueillir alors qu'il traverse la cavité vaginale, ce qui provoque leur dépôt avec le sperme au niveau du point de délivrance. Il est par conséquent désirable de proposer des procédés et des appareils d'insémination artificielle qui assurent une délivrance hygiénique et efficace du sperme au niveau du corps de l'utérus. Ce problème est partiellement traité dans le brevet US 4,457,313. Les dispositifs divulgués dans ce brevet utilisent une gaine extérieure ou de protection rigide jetable qui s'engage par-dessus la gaine intérieure du pistolet d'insémination afin de maintenir la stérilité de la gaine intérieure et de la paillette de sperme à l'intérieur. La gaine protectrice extérieure est formée de matière plastique dure et elle n'est pas aussi longue que la gaine intérieure. La gaine extérieure est dotée d'un capuchon en caoutchouc perforé à une extrémité et d'une surface de saisie évasée à l'autre extrémité. Le capuchon en caoutchouc empêche aux contaminants de pénétrer dans l'extrémité ouverte de la gaine pointue et dans la paillette de sperme à l'intérieur pendant le long trajet à travers les voies reproductrices. Lorsqu'on a atteint le point de délivrance, on saisit la surface de saisie évasée et on la tire, ce qui fait coulisser la gaine extérieure par rapport à la gaine intérieure (c'est pourquoi elle est plus courte que la gaine intérieure), et cela amène la gaine intérieure à pousser et à dépasser le capuchon en caoutchouc perforé. Le sperme peut être alors délivré en enfonçant ou en appuyant sur le piston. Malheureusement, les dispositifs de ce genre souffrent de nombreux inconvénients. Le plus significatif est l'obstacle créé par le capuchon en caoutchouc de grande taille. Bien que ce capuchon augmente la stérilité, il est encombrant et tend à se coincer ou à basculer pendant le trajet à travers le vagin, et il a tendance à s'accrocher ou à s'arrêter (effet bouchon) dans les tissus fibreux du col de l'utérus. Cela rend difficile à l'utilisateur de manoeuvrer l'embout jusqu'à l'emplacement optimum pour le dépôt du sperme. Pour des animaux de petite taille, le capuchon peut simplement être trop grand, même pour s'engager dans le col de l'utérus. Dans un cas comme dans l'autre, le capuchon en caoutchouc empêche le pistolet d'être manoeuvré sur tout le chemin jusqu'au corps de l'utérus pour une délivrance optimale du sperme. Il en résulte que, à l'emplacement où le capuchon en caoutchouc empêche une poursuite de l'insertion, la gaine intérieure doit être alors poussée à travers l'extrémité perforée du capuchon pour poursuivre son chemin vers sa destination. Si le capuchon a basculé vers le bas dans le vagin, l'extension de la gaine intérieure va l'exposer précisément aux contaminants que l'on cherche à éviter. Si le capuchon est parvenu jusqu'au col de l'utérus, d'autres contaminants peuvent être encore collectés. Dans un cas comme dans l'autre, le capuchon maintenant basculé vers le bas tend à empêcher une poursuite de la manoeuvre de la gaine intérieure (qui le traverse) ce qui mène à un positionnement imprécis et à réduire l'efficacité du dépôt du sperme. De plus, comme la gaine protectrice extérieure a une certaine longueur, même si l'utilisateur provoque l'extension de la gaine intérieure sur la distance maximum à travers l'extrémité perforée du capuchon (cette distance est la différence entre les longueurs de la gaine intérieure et de la gaine extérieure), il existe uniquement une distance de déplacement ou trajet avant que la gaine extérieure vienne reposer contre la base du pistolet au niveau du piston, ce qui empêche à la gaine intérieure de se déplacer plus loin de son propre chef. Souvent, cette distance est inférieure à la longueur du col de l'utérus, ce qui empêche alors à l'embout de la gaine intérieure d'atteindre l'emplacement optimum à l'entrée du corps de l'utérus, et diminue les chances de fécondation. Un autre inconvénient est que l'utilisation de la gaine extérieure augmente la taille et le diamètre du pistolet d'insémination qui inclut déjà une première gaine placée par-dessus le tube du pistolet, le piston et la paillette de sperme. La gaine extérieure est attachée de façon lâche (de manière à pouvoir coulisser par rapport à la gaine intérieure), ce qui la rend plus difficile à manoeuvrer. Tout ceci empêche le technicien de ressentir la profondeur du pistolet d'insémination, contribuant à une diminution générale de la capacité à sentir la mise en place de l'embout du pistolet, et diminuant les chances de déposer le sperme à un emplacement optimal. En raison de ces problèmes, de nombreux éleveurs passent des moments difficiles lors de l'insémination des animaux avec de tels dispositifs, et ils choisissent souvent d'utiliser le pistolet ou la gaine dépourvu(e) du dispositif protecteur, dans des conditions sanitaires mauvaises. Cela est habituellement dû au fait que le processus d'insémination est largement basé sur la "sensation" que l'éleveur a mené le dispositif à travers les voies reproductrices de l'animal et le "sentiment" d'avoir atteint le bon emplacement, qu'un éleveur expérimenté acquiert par des manoeuvres répétées. Lorsque des éleveurs discutent de leur "sensation" de la mise en place du pistolet d'insémination artificielle dans les voies reproductrices, un accent central est mis sur le déplacement de l'instrument jusqu'au col de l'utérus et à travers celui-ci. Le col de l'utérus est beaucoup plus raide que la paroi vaginale et applique une résistance plus importante sur l'instrument d'insémination artificielle. Selon l'animal et son âge, la taille, la forme et le diamètre du col de l'utérus peuvent fortement varier. En général, le col de l'utérus d'animaux plus âgés et de plus grande taille est plus large et plus long que celui d'animaux plus jeunes et de plus petite taille. Souvent, l'angle sous lequel le col de l'utérus est orienté est plutôt descendant chez un animal plus âgé. Ces différences quant à la taille et à la forme du col de l'utérus accentuent les problèmes avec un grand nombre de dispositifs d'insémination actuellement sur le marché. D'autres dispositifs ont également été développés pour tenter d'améliorer encore les conditions sanitaires du processus. Un de ces dispositifs est divulgué dans le brevet US 4,453,936. Ce dispositif est un manchon de matière plastique mince, comme un film, qui couvre le pistolet et la gaine intérieure. Le pistolet est introduit dans les voies reproductrices de l'animal avec le film en place par-dessus le pistolet, et une fois que le pistolet est à l'emplacement approprié pour inséminer l'animal, le technicien tire sur le film pour produire une force latérale et déchirer le film par la pression exercée sur le manchon à l'extrémité du pistolet, permettant ainsi de réaliser un passage pour le sperme depuis l'embout de la gaine intérieure. De nombreux problèmes ont été rencontrés avec de tels dispositifs, ce qui les rend impopulaires pour les éleveurs et font qu'ils sont rarement utilisés. Alors que le manchon est destiné à améliorer les conditions sanitaires du processus d'insémination, on a constaté que le manchon se gonfle de place en place pendant l'insertion, ce qui crée des poches dans lesquelles des contaminants provenant du vagin sont transportés plus loin jusque dans le col de l'utérus et dans l'utérus, ce qui augmente en réalité les risques d'infection. Un autre problème avec de tels dispositifs est que l'extrémité du manchon où le film en matière plastique est connecté tend à faire des coupures dans la paroi vaginale, provoquant des saignements de l'animal. Cela engendre généralement une situation inconfortable pour l'animal et augmente les risques d'infection. Il est également connu que le sang peut tuer le sperme. Finalement, de nombreux éleveurs se plaignent également que le manchon en film 0 affecte la "sensation" nécessaire pour inséminer correctement l'animal. Il est par conséquent désirable de proposer des procédés et des appareils pour permettre une insémination artificielle dans de bonnes conditions sanitaires chez une grande variété de bétail, tout en 5 permettant aussi à l'éleveur de disposer de la sensation tactile nécessaire pour la mise en place correcte du pistolet d'insémination pour délivrer le sperme à un emplacement optimal et augmenter les chances de fécondation. 20 Sommaire de l'invention La présente invention propose un appareil d'insémination artificielle et des procédés pour son utilisation avec du bétail, qui maintiennent la stérilité du sperme jusqu'à ce que celui-ci soit déposé à un emplacement 25 optimum dans les voies reproductrices de l'animal sans les problèmes de manoeuvre ou les problèmes de blessures des tissus associés aux dispositifs de l'état de la technique antérieure. Un appareil selon la présente invention comprend une enveloppe ou membrane protectrice mince prévue à l'embout de la gaine, qui est placée par-dessus un 30 pistolet d'insémination artificielle. La membrane est réalisée avec un matériau caoutchouteux mince qui scelle l'extrémité ouverte de la gaine pour empêcher la pénétration de contaminants dans la gaine pendant le trajet à travers les voies reproductrices de l'animal. La membrane est conçue pour se rompre sous la pression du fluide séminal qui est 35 provoquée par la force du piston du pistolet d'insémination. La membrane protectrice peut être une portion intégrée de la gaine elle- même, ou bien un matériau appliqué sur l'embout de la gaine. La membrane présente une taille minimale, de sorte qu'elle n'augmente pas le diamètre du dispositif d'insémination artificielle, et elle n'exige aucune gaine ou film additionnel qui pourrait par ailleurs interférer avec la manoeuvre du dispositif. Il en résulte que la présente invention permet à l'éleveur d'avoir une sensation tactile optimale pour une mise en place correcte du dispositif et le dépôt du sperme. Des procédés pour utiliser et pour réaliser l'appareil sont également divulgués. Un mode de réalisation de l'appareil de la présente invention comprend une mince couche de matière plastique ou de matériau à base de caoutchouc revêtue sur l'embout d'une gaine standard en matière plastique qu'on utilise habituellement avec un pistolet d'insémination artificielle. Une telle gaine comprend un long tube cylindrique ayant un diamètre légèrement plus grand que le cylindre du pistolet d'insémination, ce qui permet de loger à l'intérieur de la gaine l'ensemble formé par la paillette de sperme et le pistolet. Une extrémité de la gaine est effilée jusqu'à un embout qui possède un trou ou une ouverture à l'intérieur. La forme effilée de l'embout a généralement pour résultat que la circonférence de l'ouverture à l'extrémité de la gaine sera plus petite que la circonférence de la paillette de sperme. Cela empêche la sortie de la paillette de sperme par cette ouverture, et fournit une surface pour bloquer la paillette en place entre l'ensemble du pistolet et la gaine. L'ouverture de l'embout est bloquée par la mince enveloppe protectrice ou la mince membrane protectrice de la présente invention. Cela peut être accompli de différentes manières. Dans un mode de réalisation, l'embout à extrémité ouverte d'une gaine existante peut être plongé dans un matériau à base de caoutchouc qui va durcir sur l'extrémité en scellant l'ouverture. Selon le type de matériau utilisé, le matériau peut durcir sur l'intérieur de l'embout en formant un mince bouchon, ou bien il peut durcir par-dessus l'extérieur de l'embout en formant un mince capuchon. Dans un cas comme dans l'autre, on réalise un scellement complet de l'ouverture dans l'embout. La quantité de matériau de revêtement utilisée dans la présente invention peut aussi varier. Le revêtement peut s'étendre au-delà de l'ouverture à l'extrémité de la gaine, mais il est seulement nécessaire qu'il s'étende suffisamment loin en direction de l'embout pour assurer la fermeture complète du trou. est préférable que le revêtement ne s'étende pas au-delà de l'extrémité effilée de la gaine de manière à ne pas augmenter le diamètre global de la gaine. L'épaisseur du recouvrement ou de l'enveloppement peut varier, pour autant qu'elle présente une résistance suffisante à la traction pour empêcher sa rupture ou son déchirement pendant le trajet à travers les 0 voies reproductrices de l'animal, mais permettre sa rupture en présence de la pression normalement appliquée par le piston du pistolet d'insémination pendant le processus d'insémination. Lorsqu'on applique une pression suffisante, la membrane ou l'enveloppe se rompt ou se fend à l'ouverture, permettant le passage du sperme pour son dépôt 15 dans les voies reproductrices de l'animal. La rupture ou la fente se produit d'une manière telle qu'il ne reste pas de fragments de la membrane dans le col de l'utérus ou dans l'utérus de l'animal. L'élasticité du matériau de revêtement ou d'enveloppement tend à garder le matériau groupé et à le maintenir attaché sur la gaine même 20 s'il a été déchiré. Dans une variante de réalisation, la gaine peut inclure une enveloppe intégrée pour l'embout, préalablement scarifiée, affaiblie ou susceptible d'être perforée, réalisée du même matériau que le reste de la gaine. 25 Dans ce mode de réalisation, le matériau qui couvre l'ouverture au niveau de l'embout de la gaine est beaucoup plus mince que celui du reste de la gaine. Quand on applique une pression à la gaine, la couche plus mince de matériau à l'embout de la gaine se fend ou se rompt le long des zones préalablement scarifiées, permettant le passage du 30 sperme jusque dans les voies reproductrices de l'animal. Le revêtement peut être appliqué sur la gaine suivant plusieurs procédés différents. Un procédé implique l'utilisation d'une substance polymère liquide qui, une fois durcie, forme un scellement élastique 35 par-dessus l'ouverture à l'embout de la gaine. Une telle couche de revêtement est produite en plongeant l'embout dans une solution o polymère liquide, puis en supprimant l'embout de la gaine et en permettant à la solution de durcir. Dans une variante, le polymère liquide utilisé est un revêtement en caoutchouc PLASTI DIP e. L'embout de la gaine est plongé dans le polymère liquide, ce qui scelle le trou à l'extrémité de l'embout. La gaine est alors sortie du polymère, et on laisse durcir le polymère sur l'embout pendant environ 15 minutes. D'autres polymères liquides peuvent être utilisés pour produire un revêtement similaire. Dans certains modes de réalisation, selon le type de matériau de revêtement utilisé, l'embout de la gaine est tenu dans une direction verticale et plongé dans une direction descendante dans le polymère liquide, et brièvement après, il peut être placé horizontalement sur une surface pour durcir. Dans un procédé, selon le type de matériau de revêtement utilisé, l'embout de la gaine est plongé juste suffisamment loin pour couvrir le premier coin arrondi tout à fait à l'extrémité de la gaine, mais non pas pour lui permettre de monter très loin vers le bord effilé tronconique de l'embout. Toutefois, si la gaine n'est pas plongée suffisamment loin, et si le revêtement couvre juste l'ouverture et le bord tout à fait extérieur de la gaine, l'épaisseur à travers l'ouverture peut être trop mince et il pourrait se rompre prématurément. Inversement, si l'embout de la gaine est plongé trop loin et qu'on lui permet de couvrir une distance significative vers le bord effilé de l'embout, l'épaisseur du revêtement par-dessus l'ouverture peut être trop épaisse et la rupture du scellement peut exiger une pression excessive, ou cela peut même empêcher une rupture du scellement sous la pression normale du pistolet. Le principe consistant à utiliser la gaine scellée de la présente invention avec un pistolet d'insémination requiert en premier lieu la préparation de la paillette de sperme et du pistolet. Une unité de sperme contenue dans une paillette est décongelée depuis un état congelé. La paillette de sperme est complètement scellée, présentant un scellement avec piston coulissant à une extrémité et un scellement en matière plastique (sertissage) à l'autre extrémité. Une fois décongelée, l'extrémité sertie de la paillette est coupée. La paillette de sperme est alors introduite dans le pistolet d'insémination, son extrémité ouverte s'étendant vers l'extérieur. Le pistolet comprend un tube cylindrique avec un diamètre légèrement plus grand que la paillette de sperme, dans lequel est situé un mécanisme à piston allongé. La paillette est introduite dans le tube et le mécanisme à piston du pistolet d'insémination vient reposer sur le scellement du piston coulissant à la base de la paillette de sperme. La gaine d'insémination en matière plastique de la présente invention est alors placée sur la longueur du pistolet. La gaine d'insémination a approximativement la même longueur que le pistolet, de sorte que la base de la gaine (extrémité proximale) vient s'engager de façon intime contre une portion inférieure évasée du tube du pistolet. Le tube cylindrique du pistolet d'insémination artificielle est légèrement évasé vers l'extérieur jusqu'à un diamètre plus important au niveau de la base pour permettre d'attacher correctement la gaine. Un joint torique est alors glissé par-dessus la gaine en matière plastique et il est bloqué en place sur cette zone de grand diamètre à proximité de la base du 15 pistolet, en tenant l'extrémité proximale de la gaine fermement contre le tube du pistolet. Le piston du pistolet devrait être enfoncé jusqu'au point où il vient en contact avec le piston en coton de la paillette de sperme. En raison de la faible circonférence de l'embout de gaine (extrémité distale), il n'est pas possible que la paillette de sperme sorte 20 de l'ensemble formé par la gaine et le pistolet. A cet instant, le pistolet est amorcé, et l'unité de sperme est chargée et ouverte, mais elle reste scellée vis-à-vis de l'environnement externe grâce au revêtement scellé à l'embout de la gaine. 25 L'éleveur introduit alors le pistolet dans les voies reproductrices de l'animal, de la façon usuelle. Dans un procédé, l'éleveur insère le pistolet sur une majeure partie de la longueur du vagin puis, en utilisant son autre main, il essuie en douceur l'embout de la gaine pour s'assurer qu'aucun contaminant n'a adhéré sur l'embout ou ne se trouve au 30 voisinage de celui-ci. Cela est possible grâce à la nature élastique des parois intestinales et vaginales à travers lesquelles l'éleveur peut ressentir et manipuler l'embout. L'embout de la gaine est alors introduit et amené à naviguer dans le col de l'utérus de l'animal. 35 Dans un aspect du procédé, une fois que l'embout du pistolet est positionné sur une partie du chemin dans le col de l'utérus, au-delà de tous les contaminants éventuels, l'éleveur appuie sur le piston ou un autre mécanisme du pistolet d'insémination. La pression créée par le fluide séminal et l'air emprisonné dans la paillette de sperme engendre une pression à l'intérieur du pistolet qui provoque la rupture du revêtement de scellement à l'embout de la gaine. Cette rupture précoce est parfois effectuée à titre de précaution additionnelle pour chasser tous les contaminants qui pourraient se trouver sur l'embout de la gaine. En provoquant la rupture du scellement, ces contaminants sont chassés dans le col de l'utérus plutôt que dans l'utérus. Une autre raison pour la rupture précoce est que l'extrémité scellée peut légèrement gonfler avant d'éclater, et l'action menant à la rupture du scellement exige un léger mouvement du pistolet de sperme. Il est mieux qu'un tel gonflement et un tel mouvement du pistolet se produisent dans le col de l'utérus plutôt qu'à proximité du corps de l'utérus plus fragile. La rupture précoce assure que le pistolet est totalement amorcé pour déposer le sperme avant d'atteindre le corps de l'utérus. L'éleveur va ressentir la diminution de pression au niveau du piston quand le scellement est rompu, auquel point l'éleveur cesse d'appliquer de la pression, de sorte que la majorité du sperme reste dans la paillette de sperme. Tout l'air emprisonné dans une paillette de sperme se trouve toujours au niveau de l'extrémité ouverte de la paillette de sperme, limitant encore les pertes de sperme. L'éleveur fait alors naviguer l'embout du pistolet d'insémination jusqu'à la zone appropriée dans le corps utérin où le sperme doit être déposé. À ce moment là, l'éleveur appuie alors sur le piston ou un autre mécanisme pour libérer le sperme dans le corps utérin. Si le scellement n'a pas déjà été rompu, cette pression va le rompre. Une fois que le sperme est déposé, le pistolet est retiré de l'animal, et la gaine extérieure utilisée est jetée, ainsi que la paillette de sperme utilisée. Dans un autre mode de réalisation, quand l'embout du pistolet est en position, l'éleveur appuie sur le piston pour expulser le sperme hors de la paillette de sperme. Cette pression créée par le fluide contre lerevêtement est suffisante pour provoquer la rupture dudit revêtement, permettant ainsi au contenu de la paillette de sperme d'être expulsé à travers l'ouverture formée par la rupture. La force nécessaire pour provoquer la rupture de l'ouverture est minimale, mais elle pourrait légèrement affecter la capacité de l'éleveur à tenir le pistolet en position tout en injectant le sperme. Parfois, l'éleveur va appliquer une pression au piston en utilisant son torse. Dans une variante de réalisation, le revêtement de l'ouverture est une couche intégrée de matière plastique de la gaine. Dans ce mode de réalisation, il n'y a pas d'ouverture, mais plutôt une mince couche de matière en plastique couvrant l'ouverture qui empêche aux contaminants de pénétrer dans la gaine, ce film mince en matière plastique ayant la capacité d'être perforé ou déchiré sous la pression du sperme qui est expulsé. En raison de la nature petite et mince du revêtement sur la gaine de la présente invention, il n'affecte pas le mouvement du pistolet, ni la sensibilité tactile du pistolet pour l'éleveur, permettant à l'éleveur de faire naviguer correctement l'embout du pistolet jusqu'à l'emplacement approprié pour la décharge du sperme à un emplacement optimum dans le corps utérin. Des données préliminaires confirment que l'on obtient des taux de gestation supérieurs grâce à l'utilisation de la présente invention. En 18 années d'élevage, le demandeur a atteint un taux de gestation global moyen d'environ 34 %. En utilisant la présente invention sur les premières 1100 têtes, le demandeur a atteint un taux de gestation global moyen d'approximativement 46 %. En plus de l'augmentation des taux de gestation, un autre avantage de la présente invention est une réduction du taux des kystes ovariens dans les animaux inséminés par comparaison avec des animaux inséminés par des procédés antérieurs. Les kystes ovariens représentent une condition qui se produit naturellement dans un petit pourcentage d'animaux, mais dont l'apparition réduit les taux de reproduction chez les animaux en question. Un état de kyste peut s'approcher de celui de l'animal qui est en chaleur (en cycle oestral), ce qui amène un éleveur à tenter d'inséminer l'animal mais sans succès. De plus, des kystes ovariens exigent une attention médicale pour empêcher des endommagements des voies reproductrices. Le traitement des kystes prend habituellement au moins trois semaines, qui est un temps perdu pour l'insémination éventuelle de l'animal. La cause exacte d'un kyste ovarien est inconnue mais il est possible que la réduction des kystes est basée sur le fait que la présente invention provoque moins d'irritation aux voies reproductrices de l'animal lorsqu'elle est utilisée, grâce à l'amélioration des conditions sanitaires et la réduction de la circonférence du dispositif. L'utilisation des gaines protectrices de l'état de la technique antérieure avec des embouts en caoutchouc de grande taille est une cause possible de traumatismes vis-à-vis des voies reproductrices et est susceptible de provoquer la sécrétion de prostaglandines qui pourraient déclencher un raccourcissement du cycle des chaleurs, et l'apparition de chaleurs infertiles. L'utilisation de la présente invention réduit le niveau de traumatisme de l'animal grâce à la taille réduite de l'invention qui est potentiellement un corollaire direct au nombre réduit de kystes ovariens. Un autre souci lors de l'insémination d'animaux est la possibilité d'infection. Souvent, si un animal subit une infection dans les voies reproductrices, l'animal va sauter un cycle de reproduction. Une telle infection pourrait être provoquée par les contaminants déposés dans les voies reproductrices qui ont été collectées par un embout de gaine non scellé. Le cycle de reproduction pour le bétail est en gros de trois semaines. Si un animal est affecté, et qu'il saute un cycle de reproduction, l'éleveur devra alors attendre 6 semaines avant de tenter une insémination, avec une perte financière globale. C'est par conséquent un objectif de la présente invention d'améliorer les taux de gestation dans le bétail qui fait l'objet d'une insémination artificielle en proposant des procédés et des appareils pour éviter la contamination du sperme qu'il s'agit de déposer pendant l'insémination artificielle, et qui n'interfèrent pas avec la possibilité de l'éleveur de faire naviguer le dispositif d'insémination à travers les voies reproductrices de l'animal.35 C'est un autre objectif de la présente invention de proposer une gaine destinée à être utilisée avec un pistolet d'insémination artificielle ayant un scellement mince au niveau de son extrémité pointue pour empêcher la pénétration de contaminants dans la gaine lorsque celle-ci se déplace à travers les voies reproductrices de l'animal, le scellement pouvant être rompu lors de l'application de la pression utilisée pour décharger le sperme. C'est un autre objectif de l'invention de proposer un scellement protecteur pour une gaine d'insémination artificielle sans qu'il soit besoin de prévoir une autre gaine de plus grande taille ou un revêtement en film de matière plastique. C'est encore un objectif de la présente invention de proposer un revêtement protecteur pour une gaine d'insémination artificielle qui n'affecte pas la sensation tactile de l'éleveur qui fait naviguer le pistolet jusqu'à l'emplacement approprié à l'intérieur des voies reproductrices d'un animal. C'est un autre objectif de l'invention de proposer des procédés efficaces et économiques pour éviter la contamination du sperme utilisé dans l'insémination artificielle du bétail. C'est encore un objectif de l'invention de proposer des procédés pour installer un revêtement protecteur sur une gaine d'insémination artificielle standard. Des objectifs additionnels de l'invention seront apparents à la lecture de la description détaillée et du reste de la présente demande de brevet. Brève description des dessins La figure 1 est une vue schématique d'un pistolet d'insémination artificielle de l'état de la technique antérieure qui utilise un protecteur de gaine ayant un capuchon en caoutchouc de grande taille à l'extrémité ; la figure 2 est une vue en perspective latérale du mode de réalisation antérieur de la figure 1, dans un état assemblé avant l'utilisation ; la figure 3 est une vue latérale et en coupe du mode de réalisation des figures 1 et 2 ; la figure 4 est une vue schématique latérale d'un mode de réalisation de l'appareil d'insémination artificielle de la présente invention, à l'état non assemblé ; la figure 5 est une vue en perspective latérale d'un mode de réalisation de l'appareil d'insémination artificielle de la présente invention, à l'état assemblé ; la figure 6 est une vue en coupe latérale du mode de réalisation de la figure 5, le long de la ligne 6-6 ; la figure 7 est une vue latérale et en coupe de l'environnement d'un mode de réalisation de la présente invention, introduit dans la cavité vaginale d'un bovin ; la figure 8 est une vue latérale et en coupe de l'environnement d'un mode de réalisation de la présente invention, montrant l'embout qui a été amené à naviguer jusque dans le col de l'utérus, et la décharge du sperme en cours ; la figure 9 est une vue en perspective latérale d'un mode de réalisation de la présente invention, illustrant un embout couvert d'une gaine d'insémination ; la figure 10 est une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation d'une gaine d'insémination artificielle de la présente invention, ayant un embout couvert, avant la rupture ; et la figure 11 est une vue en coupe transversale du mode de réalisation de la figure 10, montrant la rupture du scellement qui couvre l'embout et le dégagement de sperme. Description détaillée On se réfère aux dessins dans lesquels les mêmes numéros de référence désignent des parties identiques ou des parties qui se correspondent dans toutes les diverses vues, et on se réfère particulièrement aux dispositifs de l'état de la technique antérieure des figures 1 et 2. On y voit que le pistolet d'insémination artificielle, utilisé particulièrement pour des bovins, comprend un corps tubulaire 54 doté à une extrémité d'une tête 52 pour fixer une gaine, et se terminant par un rebord annulaire 50 qui est tenu dans les doigts de l'opérateur. En situation adjacente à son autre extrémité, le corps 54 présente un contre-perçage qui définit un épaulement intérieur contre lequel vient porter une extrémité d'un moyen d'alimentation de sperme, ou paillette 63, équipé d'un bouchon formant piston 60. Le corps 54 comprend encore une tige-piston 53 montée en coulissement dans le corps 54 de manière à pouvoir déplacer au moyen d'une extrémité de la tige le bouchon formant piston 60 et éjecter par conséquent le sperme contenu dans la paillette 63. A son autre extrémité, la tige piston 53 présente un rebord 50 destiné à être poussé lorsqu'on décharge le sperme. Le corps 54 et la tige piston 53 sont, par exemple, réalisés en acier inoxydable. Le pistolet est complété par une gaine cylindrique 70 qui glisse par-dessus et qui couvre la totalité du corps 54 et de la paillette 63. La paillette 63 vient porter avec son extrémité avant contre la surface intérieure d'une partie convergente 72 de cette gaine, qui présente un orifice d'éjection 74. A son autre extrémité, la gaine est pincée élastiquement contre une portion tronconique évasée de la tête 52 au moyen d'une bague de serrage ou joint torique 64. La paillette de sperme est scellée par sertissage à une extrémité, et l'extrémité sertie de la paillette est enlevée avant utilisation, ce qui crée une ouverture 61 à travers laquelle on peut expulser le sperme. La gaine 70 est jetable, et elle est employée pour chaque opération d'insémination et glissée par-dessus le pistolet avant son insertion dans les voies reproductrices de l'animal. La gaine 70 est jetée une fois que l'appareil a été sorti de l'animal, de sorte que le pistolet lui-même 54 n'est pas souillé et qu'on 17 peut l'employer à nouveau sans inconvénient sur un autre animal après avoir été couvert d'une autre gaine. Une fois que la paillette 63 est en place, la gaine 70 est glissée par- dessus le canon 51 du pistolet d'insémination artificielle et par-dessus la paillette de sperme. La gaine est réalisée en matière plastique mince qui présente un diamètre légèrement plus grand que le canon 51 du pistolet d'insémination 54. Quand l'extrémité ouverte de la paillette de sperme 61 atteint la portion convergente 72 de la gaine 70, un assemblage intime, c'est-à-dire étanche à l'air, est accompli ce qui produit un joint avec la portion convergente 72 de la gaine. Ce joint est maintenu par une bague de blocage qui est glissée par-dessus la gaine 70, et qui présente un diamètre juste légèrement plus élevé qu'une portion de la base de la gaine, de manière à permettre de fixer manuellement la bague de blocage 64 sur la gaine en appliquant une force descendante sur la bague 64. Une fois que celle-ci est fixée, la paillette de sperme 63 est fixée en place du fait que l'embout 72 de la gaine présente un diamètre réduit, en créant une lèvre ou une bordure qui empêche à la paillette de sperme de sortir hors de la gaine. Après avoir fixé la gaine 70, dans le mode de réalisation antérieur des figures 1 et 2, on peut alors placer une gaine extérieure ou gaine protectrice 80 par-dessus la gaine intérieure 70. La gaine extérieure 80 est réalisée en matière plastique plus épaisse, et elle présente un diamètre suffisamment important de manière à s'engager de façon lâche par-dessus la gaine intérieure 70. La gaine extérieure 80 a une longueur plus courte que la gaine intérieure 70. L'embout de la gaine extérieure 80 de l'état de la technique antérieure est couvert par un capuchon en caoutchouc 82. Le capuchon en caoutchouc 82 présente des fentes 84, habituellement formées suivant un motif en "X", ce qui permet d'amener la gaine intérieure 70 à s'étendre à travers l'embout 82 en appliquant une pression descendante sur la bordure évasée 86 de la gaine extérieure 80 par rapport à la gaine intérieure 70 et le reste de l'appareil à pistolet d'insémination 54. La gaine extérieure 80 et le capuchon 82 sont destinés à couvrir la gaine intérieure 70 lorsque l'ensemble à pistolet d'insémination 54 se déplace à travers le vagin, où des contaminants pourraient sinon pénétrer à travers l'ouverture 74 dans la gaine 70. La figure 1 est une vue schématique des composants de l'ensemble à pistolet d'insémination du dispositif d'insémination artificielle de l'état de la technique antérieure. La figure 2 illustre un mode de réalisation de la gaine pour pistolet d'insémination artificielle de l'état de la technique antérieure, dans un état assemblé. Comme illustrée, la gaine extérieure 80 a une longueur plus courte que la gaine intérieure 70. L'extrémité de la gaine extérieure présente des fentes 84, mais elle reste dans une position fermée tout en reposant contre l'extrémité de l'embout de la gaine intérieure 70. Une fois que le dispositif est introduit jusqu'à la base du col de l'utérus de l'animal, l'éleveur applique une pression descendante sur la section évasée 86 de la gaine extérieure pour forcer l'embout 72 de la gaine intérieure 70 à travers les fentes 84 de l'embout en caoutchouc 82 de la gaine extérieure 80. La gaine extérieure peut alors coulisser vers le bas jusqu'à ce que la section évasée 86 vienne en contact avec la bague de blocage 64. Cela donne à l'éleveur une section de la gaine intérieure, qui est plus mince, pour l'insérer dans le col de l'utérus de l'animal, avant de venir heurter l'embout en caoutchouc 82 de la gaine extérieure. Cela permet à l'éleveur d'expulser le sperme du fait que l'ouverture supérieure 61 de la paillette de sperme 63 correspond à l'ouverture 74 à l'extrémité de la gaine intérieure 70 et qu'elle n'est plus couverte par l'embout en caoutchouc 84. La figure 3 est une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation de l'appareil antérieur. Elle montre le diamètre relatif de chaque partie constitutive individuelle. Par comparaison avec la figure 6, qui est une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation de la présente invention, on doit noter que le diamètre de la présente invention est le même que celui de la gaine intérieure de l'état de la technique antérieure des figures 1 à 3. La figure 4 est une vue schématique d'un mode de réalisation de la présente invention. La présente invention concerne une gaine perfectionnée 70, qui est engagée par coulissement par-dessus un ensemble à pistolet d'insémination artificielle 54 standard. Une paillette de sperme 63 est introduite dans le pistolet d'insémination artificielle à l'extrémité 51, de la même manière que celle qui a été précédemment discutée dans l'état de la technique antérieure. De plus, la gaine 70 est alors glissée par-dessus le pistolet d'insémination artificielle chargé et elle est fixée en utilisant la bague 64, de la même manière que dans la gaine de l'état de la technique antérieure. La figure 5 montre un appareil à pistolet assemblé selon la présente invention, qui inclut une gaine 70 avec un recouvrement 102 par-dessus l'ouverture 74 au niveau de l'embout. Comme illustré dans la vue en coupe transversale de la figure 6, l'embout 72 de la gaine 70 est effilé, et se rétrécit vers un diamètre plus petit. L'embout 72 peut avoir une forme tronconique. Le plus petit diamètre est inférieur à celui du diamètre de la paillette de sperme 63 qui est enfermée entre l'extrémité 51 du pistolet et l'embout 72 de la gaine 70 (voir détail de la figure 10). L'ouverture 74 à l'embout de la gaine est scellée par un revêtement 102. Dans le mode de réalisation illustré, le revêtement 102 ne couvre pas seulement complètement l'ouverture 74, mais il peut aussi s'étendre sur une certaine distance le long du côté effilé de l'embout 72, pour assurer que l'embout soit complètement enfermé. Dans d'autres modes de réalisation, le scellement de revêtement 102 peut être prévu sous la forme d'un mince bouchon sur l'intérieur de l'embout 72 pour empêcher à des matières de passer à travers l'ouverture 74. La figure 7 est une vue en coupe transversale du pistolet d'insémination artificielle de la présente invention, introduit dans le vagin d'un bovin. La figure illustre la structure de base des voies reproductrices d'un bovin ou d'un autre animal. L'animal présente un anus 200 à l'extrémité des voies intestinales 205. Pour ce qui concerne les bovins et autres animaux de grande taille, l'éleveur introduit une main à travers l'anus 200 et jusque dans les voies intestinales 205 de l'animal. Les parois des voies intestinales de l'animal sont minces et élastiques, ce qui permet à l'éleveur de palper et de manipuler des parties du système reproducteur à travers la paroi des intestins. Le système reproducteur du bétail, particulièrement des bovins, comprend un vagin 140 qui s'étend sur une certaine distance dans l'animal jusqu'aux organes de reproduction internes. Le vagin 140 s'étend jusqu'au col de l'utérus 144. En général, le col de l'utérus est plus étroit et plus rigide que le vagin. Le col de l'utérus présente un anneau cervical 145 qui rend difficile le passage à travers le col de l'utérus 144. A l'extrémité du vagin 140 se trouvent des poches borgnes 147, où le corps vaginal s'étend légèrement au-delà de l'ouverture du col de l'utérus 144. Souvent, les poches borgnes peuvent représenter un obstacle pour l'éleveur qui essaie d'introduire le pistolet d'insémination artificielle dans le col de l'utérus 144. A l'extrémité du col de l'utérus se trouve le corps utérin 148. Le taux de gestation est le plus élevé quand le sperme est injecté aussi proche que possible du corps utérin 148. La figure 8 est une vue en coupe transversale de l'appareil de la présente invention au cours du processus d'injection de sperme à proximité du corps utérin 148. Le revêtement 102 de la gaine 70 est rompu par application de la pression, transférée de la force manuelle de l'utilisateur sur le rebord 50 du piston vers le fluide séminal dans la paillette de sperme. La pression sur le revêtement 102 amène cette surface à se rompre permettant au sperme dans la paillette de sperme 63 de sortir. Un éleveur adroit peut faire que cela se produise aussi proche que possible du corps utérin 148. Pour assurer que le sperme est correctement distribué, le piston devrait être enfoncé dans un mouvement permanent et lent. La figure 9 est une vue d'un mode de réalisation de l'embout recouvert de la gaine de la présente invention. L'embout 72 de la gaine 70 se rétrécit en diamètre avant de devenir une ouverture 74. L'ouverture est scellée par un recouvrement 102. Dans cet exemple illustré, le recouvrement enferme l'ouverture 74 et il s'étend sur une distance le long du côté de la gaine pour assurer que l'ouverture 74 soit totalement scellée. Le recouvrement 102 est réalisé en un matériau mince de manière à ne pas fortement augmenter le diamètre de l'embout 72 de la gaine et assurer une introduction aisée du dispositif d'insémination artificielle. Les figures 10 et 11 sont des vues en coupe transversale d'un mode de réalisation de la gaine d'insémination artificielle de la présente invention. La figure 10 représente l'invention avec le revêtement 102 intact, et la figure 11 montre le revêtement rompu pour permettre l'expulsion du sperme. La figure illustre des portions de l'ensemble à pistolet d'insémination 54. Comme illustrée, la gaine 70 couvre le canon 51 du pistolet d'insémination artificielle. La paillette de sperme 63 est logée à l'intérieur du canon 51. L'embout de la paillette de sperme 63 est pressé contre l'intérieur de l'embout 72 de la gaine, empêchant tout autre mouvement. La paillette de sperme 63, lorsqu'elle est placée dans le canon 51 du pistolet d'insémination artificielle, s'étend sur une certaine distance au-delà de l'extrémité du canon 51. Le mécanisme à piston 53 peut être amené manuellement à s'étendre à travers la paillette de sperme 63 pour éjecter le sperme contenu dans la paillette. Comme illustrée, la rupture 103 du revêtement 102 est minimale. Lorsqu'il est rompu, le revêtement se déchire de telle manière qu'il n'engendre pas de fragments qui pourraient rester dans la cavité des voies reproductrices. De plus, le revêtement présente une force adhésive suffisante pour rester attaché à l'embout de la gaine même lorsqu'on applique une pression au mécanisme à piston. Dans un mode de réalisation, le revêtement est appliqué en plongeant l'extrémité de la gaine dans une solution de polymère fluide, de sorte que le polymère va adhérer à l'embout de la gaine. La gaine (ou un groupe de gaines lorsqu'il s'agit d'une production en masse) est orientée dans une direction verticale, l'embout pointu étant tourné vers le bas. L'extrémité de cet embout est déplacée dans une direction vers le bas et plongée dans un réservoir ouvert de la solution, de sorte qu'une partie de la solution adhère à l'embout. Celui-ci est alors enlevé avec un mouvement montant et mis de côté pour son durcissement. En fonction du matériau utilisé, cela pourrait prendre environ 15 minutes. Dans certains modes de réalisation, on peut mettre la gaine en rotation lorsque l'embout est dans la solution, ou bien immédiatement à la suite retirer l'embout plongé hors de la solution, afin d'assurer une distribution plus régulière du revêtement sur l'embout. Après une brève période, qui peut être avant durcissement complet du matériau, la gaine avec son embout plongé peut être déplacée vers une position non verticale pour son séchage, suivi d'un durcissement, et finalement pour l'emballage et l'expédition. Il est préférable que les opérations de plongée, de durcissement et d'emballage soient menées dans un environnement stérile ou semi-stérile, de sorte que les gaines revêtues puissent être fournies dans une condition propre à l'utilisation par le technicien. Dans d'autres modes de réalisation, le revêtement peut être appliqué sur l'embout de la gaine par raclage ou par peinture en utilisant une éponge, 10 une brosse, ou un autre applicateur approprié. Dans un mode de réalisation, le revêtement peut être réalisé sous forme de partie intégrale de la gaine lorsque celle-ci est fabriquée. Dans ce mode de réalisation, au lieu de fournir une gaine qui est ouverte aux 15 deux extrémités, l'ouverture au niveau de l'extrémité tronconique étroite est fermée en utilisant une couche très mince du même matériau dont est fabriquée la gaine. Cette couche doit être suffisamment mince pour être rompue sous la pression normale appliquée par le pistolet d'insémination et le piston. 20 Dans un autre mode de réalisation, une zone préalablement scarifiée (comme suivant une ligne ou un motif en "X"), ou un minuscule trou d'aiguille, peut être prévu(e) dans le revêtement. La zone préalablement scarifiée ou plus mince constitue une portion affaiblie qui est aisément 25 rompue avec la pression normale appliquée par le pistolet d'insémination et le piston. De façon similaire, le trou d'aiguille constitue un point de départ pour la rupture de revêtement quand on utilise la pression normale appliquée par le pistolet d'insémination et le piston. On doit comprendre que, même si une petite quantité de 30 contamination peut pénétrer à travers le trou d'aiguille, cette petite quantité pourra être aisément expulsée dans le col de l'utérus avant que l'embout atteigne le corps utérin en utilisant le procédé de rupture préalable précédemment décrit. 35 On comprendra que l'on peut réaliser différentes versions de l'invention à partir de combinaisons différentes des diverses caractéristiques décrites ci-dessus. En particulier, on pourra utiliser un nombre quelconque de matières élastiques de faible poids pour réaliser le revêtement de la gaine 102. On comprendra que d'autres variantes et modifications de la présente invention pourront être réalisées sans s'éloigner de sa portée. On doit aussi comprendre que la présente invention n'est pas limitée par les modes de réalisation spécifiques ici décrits, mais uniquement en accord avec les principes d'interprétation généralement appliqués à la lumière de la description qui précède
La présente invention inclut des procédés et des dispositifs pour produire et utiliser un appareil d'insémination artificielle perfectionné qui empêche la pénétration de contaminants dans l'ouverture à l'extrémité d'une gaine d'insémination pendant son insertion à travers les voies du système reproducteur. Une mince membrane protectrice est prévue à l'embout de la gaine pour la sceller, la membrane étant conçue pour être rompue sous la pression du fluide séminal, appliquée par le piston qu'on utilise pour éjecter le sperme depuis le pistolet d'insémination. Le revêtement protecteur peut être une portion intégrée de la gaine elle-même, ou un matériau appliqué à l'embout de la gaine. La couverture protectrice a une taille minimale de façon à ne pas augmenter le diamètre du dispositif d'insémination artificielle, de telle manière qu'on ne constate pas de perte de sensibilité tactile pour l'éleveur qui doit manoeuvrer la gaine selon l'invention à travers les voies du système reproducteur.
Revendications 1. Gaine destinée à être utilisée pour l'insémination artificielle de bétail, comprenant un élément tubulaire creux avec une extrémité effilée présentant une ouverture, caractérisée en ce que ladite ouverture est scellée par une membrane protectrice qui peut être rompue lors de l'application d'une pression utilisée pour délivrer du fluide séminal pendant le processus d'insémination artificielle. 2. Gaine selon la 1, caractérisée en ce que la membrane a la forme d'un mince capuchon qui s'engage par-dessus ladite ouverture. 3. Gaine selon la 1, caractérisée en ce que la membrane a la forme d'un mince bouchon qui s'engage dans l'intérieur de ladite 15 ouverture. 4. Gaine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'élément tubulaire a un diamètre extérieur, l'ouverture a un diamètre intérieur, et la membrane a un diamètre qui est 20 plus grand que ledit diamètre intérieur et plus petit que ledit diamètre extérieur. 5. Gaine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la membrane fait partie intégrante de l'élément 25 tubulaire. 6. Gaine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrémité effilée de l'élément tubulaire a une forme tronconique. 30 7. Gaine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la membrane a la forme d'un revêtement choisi parmi le groupe incluant : matière plastique déformable, caoutchouc naturel, caoutchouc synthétique, caoutchouc synthétique liquide, et leurs 35 combinaisons. 8. Gaine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la membrane inclut au moins une zone préalablement scarifiée. 9. Gaine selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la membrane inclut au moins une ouverture en forme de trou d'aiguille. 10. Gaine destinée à être utilisée dans l'insémination artificielle de bétail, comprenant un élément tubulaire creux ayant un premier diamètre, une extrémité dudit élément ayant une forme tronconique formant un embout, et une ouverture dans ledit embout ayant un second diamètre, caractérisée en ce que ladite ouverture est scellée par une mince membrane protectrice ayant un troisième diamètre qui est plus grand que ledit second diamètre et plus petit que ledit premier diamètre, de sorte que ladite membrane peut être rompue lors de l'application d'une pression utilisée pour délivrer du fluide séminal pendant le processus d'insémination artificielle, et en ce que la forme de ladite membrane est choisie parmi le groupe comprenant : (a) une membrane intégrée avec ledit élément tubulaire, (b) une membrane qui inclut une zone affaiblie, (c) une membrane qui inclut une ouverture en forme de trou à aiguille, et (d) des combinaisons de celles-ci. 11. Gaine selon la 10, caractérisée en ce que la forme de ladite membrane est choisie parmi le groupe comprenant un mince capuchon qui s'engage par-dessus ladite ouverture, et un mince bouchon qui s'engage à l'intérieur de ladite ouverture. 12. Gaine destinée à être utilisée dans l'insémination artificielle de bétail, comprenant un élément tubulaire creux ayant un diamètre extérieur, une extrémité dudit élément ayant une ouverture à l'intérieur, l'extrémité opposée dudit élément étant effilée et ayant une seconde ouverture au niveau de son embout, ladite seconde ouverture ayant un diamètre intérieur plus petit, caractérisée en ce qu'elle comprend une mince membrane de scellement prévue à travers ladite seconde ouverture et s'étendant jusque sur ladite zone effilée, le diamètre de ladite membrane étant entre ledit diamètre intérieur et ledit diamètreextérieur, de sorte que ladite membrane peut être rompue lors de l'application d'une pression utilisée pour délivrer du fluide séminal pendant le processus d'insémination artificielle. 13. Gaine selon la 12, caractérisée en ce que la forme de ladite membrane est choisie parmi le groupe comprenant : (a) une membrane intégrée avec ledit élément tubulaire, (b) une membrane qui inclut une zone affaiblie, (c) une membrane qui inclut une ouverture en forme de trou d'aiguille, et (d) des combinaisons de celles-ci. 14. Combinaison caractérisée en ce qu'elle comprend une gaine tubulaire creuse destinée à être utilisée dans l'insémination artificielle de bétail, une extrémité de ladite gaine étant effilée et menant à une ouverture, et une mince membrane de scellement prévue à travers ladite 5 ouverture et s'étendant jusque sur ladite zone effilée, de sorte que ladite membrane peut être rompue lors de l'application d'une pression utilisée pour délivrer du fluide séminal pendant le processus d'insémination artificielle. 20 15. Procédé pour sceller l'extrémité ouverte pointue d'une gaine utilisée pour l'insémination artificielle de bétail, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : plonger ladite extrémité pointue dans un réservoir de matériau élastique, de telle sorte que ledit matériau s'étend complètement à travers ladite 25 ouverture et adhère à ladite extrémité pointue, retirer l'extrémité pointue hors du réservoir, et permettre au matériau de durcir pour former un scellement par-dessus ladite ouverture, de sorte que ledit scellement peut être rompu lors de l'application d'une pression utilisée pour délivrer du fluide séminal pendant un processus d'insémination artificielle. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape additionnelle consistant à mettre en rotation la gaine après avoir plongé l'extrémité pointue dans le réservoir. 17. Procédé selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que le matériau élastique est choisi parmi le groupe comprenant : matière 35plastique déformable, caoutchouc naturel, caoutchouc synthétique, caoutchouc synthétique liquide, et leurs combinaisons. 18. Procédé pour réaliser une gaine scellée destinée à être utilisée dans l'insémination artificielle de bétail, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : introduire une matière plastique en fusion dans un moule pour former un élément tubulaire creux ayant une extrémité évasée et une extrémité opposée tronconique, ladite extrémité opposée incluant une mince membrane à travers son embout, qui peut être rompue lors de l'application d'une pression utilisée pour délivrer du liquide séminal pendant le processus d'insémination artificielle ; laisser ledit matériau prendre et durcir ; et enlever ledit matériau durci hors dudit moule. 5 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que ledit moule réalise une zone préalablement scarifiée sur ladite membrane. 20. Procédé selon la 18 ou 19, caractérisé en ce que ledit 20 moule réalise un trou d'aiguille dans ladite membrane. 21. Procédé pour inséminer un animal de façon artificielle, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : a) attacher une gaine par-dessus un pistolet d'insémination artificielle 25 dans lequel une paillette de sperme a été chargée de façon appropriée, ladite gaine ayant un embout avec une ouverture à l'intérieur, adjacente à ladite paillette de sperme, et une mince membrane protectrice couvrant ladite ouverture ; b) insérer ladite gaine dans les voies reproductrices de l'animal ; 30 c) manoeuvrer l'embout à un emplacement proche du corps de l'utérus de l'animal ; d) déposer le contenu de la paillette de sperme par application d'une pression en utilisant le pistolet de telle façon que la pression provoque une rupture de la membrane, permettant au contenu de la paillette de 35 sperme de sortir à travers ladite ouverture.
A
A61
A61D
A61D 19
A61D 19/02
FR2894724
A1
DISPOSITIF POUR L'INDEXATION ANGULAIRE D'UNE BOUGIE DE MOTEUR A COMBUSTION
20,070,615
"" L'invention concerne un dispositif pour l'indexation angulaire d'une bougie de moteur à combustion. L'invention concerne plus précisément un dispositif pour l'indexation angulaire d'une bougie d'allumage standard comportant un culot fileté apte à être vissé dans un puits cylindrique de la culasse d'un moteur à combustion interne, le puits de la culasse étant débouchant axialement dans une face io externe de la culasse et débouchant axialement dans un cylindre du moteur à combustion, dispositif du type comportant une douille d'indexation angulaire de la bougie qui est agencée dans le puits de la culasse et qui comporte un taraudage dans lequel la bougie est vissée. is D'une manière générale, une bougie d'allumage de moteur à combustion interne comporte un corps dans lequel est logée une électrode centrale et elle comporte une électrode de masse définissant avec l'extrémité axiale libre de l'électrode centrale un intervalle ou entrefer d'éclatement de production d'étincelles. 20 Le rôle d'une telle bougie d'allumage est de produire une étincelle électrique dans une chambre de combustion du moteur pour enflammer le mélange air-carburant qui s'y trouve. La bougie influe de manière décisive sur les performances du moteur à combustion interne, la qualité de la combustion et 25 ainsi sur la pollution du moteur. Un des paramètres influents de la qualité est l'orientation ou l'indexation angulaire de la bougie par rapport à l'axe du puits associé de la culasse, plus précisément l'indexation angulaire de l'électrode de masse de la bougie par rapport à la chambre de 30 combustion associée. Cependant, après le montage par vissage de la bougie dans le puits associé de la culasse, l'indexation angulaire de ce type de bougie est peu précise, voire aléatoire. En effet, la somme des tolérances de fabrication en grande série, d'une part, de la bougie d'allumage elle-même et, d'autre part, du puits associé, ne permet pas une indexation angulaire précise de l'électrode de masse de la bougie. La maîtrise de la pollution et la robustesse de fonctionnement du moteur s'en trouvent affectées. Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé des bougies d'allumage de conception différentes, comportant des moyens d'indexation angulaire de l'électrode de masse dans un io cylindre de moteur à combustion interne, tels que par exemple un doigt ménagé sur une face externe de la bougie qui est agencé dans une rainure verticale ménagée dans un puits de la culasse. Une telle bougie d'allumage est décrite dans le document FR-A-2.794.575. is L'inconvénient d'une bougie selon cette conception est son coût élevé par rapport à une bougie standard ou normalisée, car elle n'est pas fabriquée en grande série. L'invention vise à remédier aux inconvénients des bougies de la technique antérieure. 20 Dans ce but, l'invention propose un dispositif pour l'indexation angulaire d'une bougie d'allumage standard du type décrit précédemment, caractérisé en ce que la douille d'indexation de la bougie comporte des moyens d'indexation angulaire de la bougie par rapport au puits de la culasse. 25 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -les moyens d'indexation comportent au moins une nervure axiale formée dans une face latérale externe de la douille d'indexation qui est apte à être reçue dans au moins une rainure axiale du puits, 30 - les moyens d'indexation comportent une pluralité de nervures axiales dont chacune est apte à être reçue dans une rainure associée du puits, - le dispositif comporte des moyens d'immobilisation axiale de la douille d'indexation dans son puits, - les moyens d'immobilisation axiale de la douille d'indexation comportent un bouchon fileté qui est apte à être vissé dans un taraudage du puits de la culasse, et qui est en appui sur la douille d'indexation, - le puits de la culasse comporte un siège annulaire sur lequel la douille d'indexation est apte à venir en appui. L'invention concerne aussi une culasse pour moteur à io combustion interne, apte à être équipée d'un dispositif selon l'invention, caractérisée en ce que la culasse comporte au moins un puits comportant : - une pluralité de rainures axiales aptes à recevoir au moins une nervure axiale ; is - une face taraudée dans laquelle un bouchon fileté d'immobilisation axiale de la douille d'indexation est apte à être vissé ; - un siège annulaire sur lequel la douille d'indexation est apte à prendre appui. 20 L'invention concerne aussi une bougie équipée d'une douille d'indexation selon l'invention, caractérisée en ce qu'il est prévu des organes d'étanchéité entre le culot de la bougie et la douille d'indexation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 25 apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de face en coupe transversale représentant une bougie standard et un dispositif 30 d'indexation angulaire de ladite bougie selon l'invention qui est agencé dans une culasse de moteur à combustion ; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée axialement illustrant le dispositif selon la figure 1 et la culasse du moteur en coupe transversale. La figure 1 représente un dispositif 10 selon l'invention, pour l'indexation angulaire d'une bougie 16 d'allumage par rapport à l'axe A d'un puits 20 cylindrique d'une culasse 18 d'un moteur à combustion interne (non représenté). De manière connue, le puits 20 cylindrique d'axe A est ouvert axialement dans une face 22 externe de la culasse 18 et il io débouche aussi dans la chambre de combustion d'un cylindre 24 du moteur à combustion. La bougie 16 d'allumage est standard et/ou normalisée, et elle comporte notamment un culot 30 fileté, une zone de production d'étincelles 31 et une électrode de masse 33, au même is titre que la bougie d'allumage décrite en détails dans le document EP-A-0954074. Le dispositif 10 comporte une douille d'indexation 12 présentant une forme globalement cylindrique et présentant une symétrie axiale selon l'axe A. 20 La douille d'indexation 12 comporte un premier tronçon 46 supérieur et un second tronçon 48 inférieur. Le premier tronçon 46 supérieur est raccordé au second tronçon 48 inférieur, de plus petit diamètre, par un épaulement 50. Le tronçon inférieur 48 de la douille d'indexation 12 25 comporte une face 26 intérieure taraudée dans laquelle le culot 30 fileté de la bougie 16 d'allumage est vissé de manière serré. L'étanchéité entre la bougie 16 d'allumage et la douille d'indexation 12 est ici assurée par un organe d'étanchéité 28a tel que par exemple un joint 28a torique. 30 La douille d'indexation 12 est agencée dans le fond 32 du puits 20. Plus précisément, l'épaulement 50 de la douille d'indexation 12 présente une face externe annulaire 34, qui s'étend dans un plan sensiblement perpendiculairement à l'axe A, et qui est en appui sur un siège annulaire 36 du puits 20 de la culasse 18, de telle manière que la zone de production d'étincelles 31 est positionnée dans le cylindre 24 associé. Avantageusement, un organe d'étanchéité 28b tel que par s exemple un joint torique 28b, est intercalé axialement entre la face externe 34 de l'épaulement 50 de la douille d'indexation 12 et le siège annulaire 36 du puits 20. Conformément à l'invention, la douille d'indexation 12 du dispositif 10 comporte des moyens d'indexation angulaire 38 de la io bougie 16 par rapport à l'axe du puits 20 de la culasse 18. Plus précisément, le dispositif permet l'indexation angulaire de l'électrode de masse 33 de la bougie 16 dans le cylindre 24 associé de la culasse 18. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les is moyens 38 d'indexation de la douille d'indexation 12 comportent une pluralité de nervures axiales 40 ménagées angulairement de manière régulière dans une face 42 externe du tronçon inférieur 48 de la douille d'indexation 12. Les nervures axiales 40 sont aptes à être reçues dans des 20 rainures 44 axiales ménagées dans une face 45 cylindrique du fond 32 du puits 20. Lors du montage de la bougie 16 équipée de la douille d'indexation 12, dans le puits 20 de la culasse 18, les nervures 40 sont introduites et positionnées dans les rainures 44 associées, 25 ce qui permet une indexation angulaire de l'électrode de masse 33 de la bougie 16 par rapport au cylindre 24 du moteur à combustion. Ainsi, le dispositif 10 permet un nombre de positions d'indexation égal au nombre de rainures 44 et de nervures 40, 30 soit vingt-deux positions d'indexation différentes, selon ce mode de réalisation. Le dispositif 10 comporte des moyens 14, 52 d'immobilisation axiale de la douille d'indexation 12. A cet effet, un bouchon 14 comportant un tronçon 53 fileté, est apte à être vissé progressivement dans une face 52 taraudée du puits 20, jusqu'à ce qu'une extrémité inférieure 54 du bouchon 14 vienne en contact d'appui sur une extrémité supérieure 56 de la douille d'indexation 12, de façon à immobiliser axialement la douille d'indexation 12 en appui sur le siège 36 du puits 20. Le bouchon 14 comporte une tête hexagonale 15 et présente une forme creuse et cylindrique d'axe A, de manière que la bougie 16 reste accessible une fois que le bouchon 14 est io vissé, pour permettre le vissage et le dévissage de la bougie 16 et pour permettre le raccordement électrique de la bougie 16. De même, le tronçon supérieur 46 de la douille d'indexation 12 présente un diamètre suffisamment grand pour permettre le vissage et le dévissage de la bougiel6, par exemple is à l'aide d'un outil du type clé dynamométrique (non représenté). L'agencement du dispositif 10 selon l'invention et de la bougie 16 dans le puits 20 de la culasse 18 est de préférence effectué comme décrit dans les paragraphes suivants. Une première étape consiste à visser serré le culot 30 de 20 la bougie 16 dans la face intérieure taraudée 26 de la douille d'indexation 12, au moyen d'une clé dynamométrique par exemple, de manière à serrer le joint 28a. Une deuxième étape consiste à repérer par une marque M la position ou orientation de l'électrode 33 de masse, 25 avantageusement dans une zone visible de la bougie 16, comme par exemple dans la partie isolante 58, à l'extérieur de la culasse 18 pour permettre l'indexation de l'électrode par un technicien. Une troisième étape consiste à agencer l'ensemble préconstitué de la douille d'indexation 12 et la bougie 16, dans le 30 puits 20 selon une indexation désirée à l'aide du repérage réalisé par la marque M lors de l'étape précédente. Enfin, une quatrième étape consiste à visser le bouchon 14 dans le puits 20, pour immobiliser la douille d'indexation 12. A titre non limitatif, il est possible d'effectuer l'agencement du dispositif 10 et de la bougie 16 dans le puits 20 de la culasse 18 par des moyens automatisés, comme par exemple un robot. Selon une variante de réalisation non représentée, les nervures 40 de la douille d'indexation 12 sont agencées sur une pièce intermédiaire qui est sertie sur la douille d'indexation 12. De même, les nervures 40 peuvent être agencées sur le premier tronçon 46 supérieur de la douille d'indexation 12. Selon une autre variante de réalisation non représentée, la io douille d'indexation 12 ne comporte qu'une nervure 40 et le puits 20 ne comporte qu'une rainure 44 apte à recevoir la nervure 40. Enfin, le bouchon 14 peut comporter un tronçon 53 sans filetage pour être emmanché à force dans le puits 20 de la culasse 18. is Un des avantages du dispositif 10 pour l'indexation angulaire d'une bougie 16 selon l'invention est de permettre un large choix d'indexations possibles et d'offrir la liberté d'indexer les bougies 16 d'une même culasse 18 de manière différente selon les besoins. 20 De plus, le dispositif 10 selon l'invention permet de rendre indépendant le couple de serrage de la bougie 16 de son orientation par rapport au cylindre 24
L'invention concerne un dispositif (10) pour l'indexation angulaire d'une bougie (16) d'allumage standard comportant un culot (30) fileté apte à être vissé dans un puits (20) cylindrique de la culasse (18) d'un moteur à combustion interne, dispositif (10) du type comportant une douille d'indexation angulaire (12) de la bougie (16) qui est agencée dans le puits (20) de la culasse (18) et qui comporte un taraudage dans lequel la bougie (16) est vissée, caractérisé en ce que la douille d'indexation (12) de la bougie (16) comporte des moyens d'indexation (38) angulaire de la bougie (16) par rapport au puits (20) de la culasse (18).
1. Dispositif (10) pour l'indexation angulaire d'une bougie (16) d'allumage standard comportant un culot (30) fileté apte à être vissé dans un puits (20) cylindrique de la culasse (18) d'un moteur à combustion interne, le puits (20) de la culasse (18) étant débouchant axialement dans une face (22) externe de la culasse (18) et débouchant axialement dans un cylindre (24) du moteur à combustion, dispositif (10) du type comportant une douille d'indexation angulaire (12) de la bougie (16) qui est agencée io dans le puits (20) de la culasse (18) et qui comporte un taraudage dans lequel la bougie (16) est vissée, caractérisé en ce que la douille d'indexation (12) de la bougie (16) comporte des moyens d'indexation (38) angulaire de la bougie (16) par rapport au puits (20) de la culasse (18). is 2. Dispositif (10) pour l'indexation angulaire d'une bougie (16) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'indexation (38) comportent au moins une nervure (40) axiale formée dans une face (42) latérale externe de la douille d'indexation (12) qui est apte à être reçue dans au moins une 20 rainure axiale (44) du puits (20). 3. Dispositif (10) pour l'indexation angulaire d'une bougie (16) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'indexation (38) comportent une pluralité de nervures (40) axiales dont chacune est apte à 25 être reçue dans une rainure associée (44) du puits (20). 4. Dispositif (10) pour l'indexation angulaire d'une bougie (16) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif (10) comporte des moyens d'immobilisation (14, 52) axiale de la douille d'indexation (12) 30 dans son puits (20). 5. Dispositif (10) pour l'indexation angulaire d'une bougie (16) selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'immobilisation (14, 52) axiale de la douille d'indexation (12) comportent un bouchon (14) fileté qui est apte à être vissé dans un taraudage du puits (20) de la culasse (18), et qui est en appui sur la douille d'indexation (12). 6. Dispositif (10) pour l'indexation angulaire d'une bougie (16) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le puits (20) de la culasse (18) comporte un siège (36) annulaire sur lequel la douille d'indexation (12) est apte à venir en appui. 7. Culasse (18) pour moteur à combustion interne, apte à io être équipée d'un dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la culasse (18) comporte au moins un puits (20) comportant : - une pluralité de rainures (44) axiales aptes à recevoir au moins une nervure (40) axiale ; 15 - une face (52) taraudée dans laquelle un bouchon (14) fileté d'immobilisation axiale de la douille d'indexation (12) est apte à être vissé ; - un siège (36) annulaire sur lequel la douille d'indexation (12) est apte à prendre appui. 20 8. Bougie (16) équipée d'une douille d'indexation (12) pour un dispositif (10) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'il est prévu des organes (28a) d'étanchéité entre le culot (30) de la bougie (16) et la douille d'indexation (12).
H,F
H01,F02
H01T,F02F,F02P
H01T 13,F02F 1,F02P 13
H01T 13/08,F02F 1/24,F02P 13/00,H01T 13/40
FR2899120
A1
JEU DE LANCER
20,071,005
La pnéhente invention est un jeu de lancer, un disque renflé, destiné au jeu en plein air et en salle, qui a la particularité, lors du jeu, de convertir sa position horizontale au lancement en une position verticale à la réception ainsi que d'émettre des sifflements. Ce diagiie itenflé peut &ne plein ou cireux, il eet comp9eé de deux pantiea, fait dtun "seul tenant ou pae, eon mode de fab Lcation eet le moulage ou L'ueinage. La deeciciption de t'.znvention et Lee dea,ei.ne mettant en évidence la foicne et Lee élémeltth de celle-ci ,ont donnée à tune indicatif et non timi att . La f igtuxe / eat une vue de pxo(J de la pu/die centnate du di eque xenf Lé, /0 La fi.guxe /a eet une vue de profzl du bouvneLet du. di que xen(lé., Lee f irgunea 2 et 3 "sont dee vuee de coupe de La partie cer b ute du iliaque renflé, Lee f i.guxea 2a et 3a "sont dee vuee de coupe du bouxxefet du chié que renflé. La (i.gcvice'/ eet une vue de deeeue du dLaque xenffé. /5 En ee xéféltartt aux firguxea /, /a, 2, 2a, 3, 3a et 4, et poux déc'i te la fonte du di.eque xenflé et de eee étément4, noua pouvone Le détaitfex et dire que ce die--que renflé peihente une pvtti_e centiwle (a) ee ramenant à ta forme d'un galet mé--canique de 'roulement xe i(ié, cette partie centirale (a) eét ce qui permet et abouti t à ce que, Loxe du feu, te disque renflé convertit .aa poeition hoxi ontate au 20 lancement en une poh i.on vexticaLe à la réception, ce du fait de ea tanne et de eon poids qui é'inecxtit fiant. une fou,u:/zette de eurminée ; cette prvttie centrale (a) vient e'encaefitex darse le bounnelet (b) qui L'entoure ou vice vexez "selon tee im--pérati fô de ta matière et de ta fabxieation. Le bow'celet (b) eet ce qui pe,unet te eaiAiehement et te tancentertt du iliaque 25 renflé. IL pxéeente une eu'tface plane (c) eux ta branche extbei.eure de celui-ci et une "surface concave (d) à L'intéxieurt quand ta panti.e ce ttxaLe (a) é'encaatite darse le bouxneLet_ (b) et une euxfnce convexe (e) quand c'eet te bouxxelei (b) qui. e'en--caetne dune ta paxtLe cent'tale (a) du dieque renflé, Let. .impénatife de ta matià,te et de la fobxï_ca#..ion .impoéant ,L'une ou .L'autre fommuLe ;A .La même façon la partie 30 centrale (a), .ae.lon ta foxrwie arrêtée, appelle eux éon pourtours une ewtface con--vexe (f) ou concave (g). Le bowcxelei (6), 4elon-t'inventior, représenté pax tee f i..guxeé 3, 3a et 4', te bouxnelet (b) pxéeente à L'intixiewt un boyau continu (h) dane LequueL ee trouve un tube plaeti ue (o) eux toute ta fongueux du bofer'. Le tube piahtique (o) en forme 35 donc de cexceau est muni A. txoié diepaéiti fe de éi4Lement identiques diapoeée en 2 triangle à égainLô#ance, ces d.i.epohiii/ de bifftement identiques gui_ be trouvent à I 'inténieun du tube (o) bort c mpobéb chacun d'un bi ffl et fixe ln), à chacune des extxémies de ce b.if .let (n) be trouve un neebont (p), chaque neeboxt (p) est muni à bon exi ém ie' .Libre d'un bouchon (g). Erdre teb bouchons (g) de chaque pob de "sifflement be trouve une bille mobile (b), te mouvement de nutation .in-pulsé au dingue renflé pan te joueur et .les chocb que bubit te dL que renflé pen--dant le feu permettent au neebont (p), bout ta pne6hion de la bille (hi hun le bouchon (q1, d'avo.en un mouvement d'accordéon, boit une. compneeb.ion paie une dé--tente. Lonb de la compneebion du ne& ort (p), te bouchon (g) be nappnoche du hi(- A) -flet (n), ce (fai.bani, .L'aie qui be trouve mine -1e bouchon (g) et Le 4L9'let (n) est comprimé pan la pneeb.i.on provoquée donc pan t'aciion de la bite (b) hante bouchon (g), cet air comprimé vient tnaveneen te bifftet (n) en déclenchant un bi" fiement, ta détente du nebbont de compneebi.on (p) qui b'ervu.it éloigne au con--train te bouchon (g) du b.if flet (n) et provoque une aepi.nati. on d'air qui t ravee- /5 -be te b. f let (n) en donnant lieu à un aulne b f ewent. L'intenb.i ie du bi ff1enent est pré négtée .love de ta conception du peu. Au niveau de chaque b.ifflet (n) be trouvent ptubieune troue (n) biiuée hante tube plastique (o) qui tnavenbent te bounneiet (b) ceci afin de ,Lai bben échapper ,Lee bif f Cemenib. Le boueneLet (b) est .intexch angeab le et be présente avec ou bans d iepobiti f de b.i f f lement et de di éxenteb couleunb. Ce dingue men f lé peut étne fnhn %gué en nwuebee et danb .touieb tes mat ?xeô pouvant faine L'obiet d'un moulage thenmocompimé ou notomouinge pan .en/ection
La présente invention est un disque renflé pour jeu de lancer permettant le jeu en plein air et en salle.Il est composé de deux parties : une partie centrale (a) et un bourrelet (b) qui s'encastrent l'une dans l'autre.Il a la particularité de convertir sa position horizontale au lancement en une position verticale à la réception ainsi que d'émettre des sifflements.
1. Disque renflé pour jeu de lancer caractérisé en ce qu'il est composé de deux parties : une partie centrale (a) et un bouvrelet (b) l'entourant quis'encastrent l'une dans l'autre, la partie centrale (a) ayant la forme d'un galetmécanique de roulement renflé. 2. DL que nen(té selon ta nevendi_cation / canacté é en ce que Le boux--neLet (b) permet .Le sai.6.i6serrcent et te Lancement du disque nen (Lé. 3. D.i6que renflé selon .Les nevendicafi.on4 / et 2 canacténi.6é en ce que te borurnelet (b) pnébente une surface concave (d) à. .'.roté .ewt quand ta pwctie cen--inale (a) s' enca6tne dans te boun?celet (b). 4. êLsçue ;renflé 4elon t e.6 revend icatLona / et 2 canacténL6é en ce que ta pan#Le cetttnaLe (a) pxésente sut son pouetoun une suxface concave (g) quand Le bounnefet (b) .6'enca6Lire dans la pan-tic centrale (a). 5. DL que xenflé selon les nevendi cati.on6 1, 2, 3 et 4 canaciéni6é en ce que .Le bouenelet (b)e6t intenchangeabte et compnxte un ditpositif de 64f-tentent. /5 6. Di.6que renflé selon ta nevendi canon 5 canacténi4é en ce que .Le bourvicetet (b) pxésente à L'.iniéni_ewc un boyali. continu (fi) dans Lequel se trouve un tube glas--tique (o) sua toute .La .Longuewc du boyau, te tube pCa6tique (o) en fourme donc de cexceau est muni, à t'inténieux, de mole di.4pos.i fif de sta.Lement iderztiquea di4--posés en tniang.Le à équidiAtance ; ces di-6posit 6 de 6i. #Lement étant composés chacun d'un Ait-flet fixe (n), à chacune des ex r& té.6 de ce 44f-let (n) se douve un neesont (pl, chaque ne66ont (p) edt muni à son ext?zPmit_é Libne d'un bouchon (q) ; eztne te-6 bouchons (q) de chaque. di6pn.6LU de sL/ &entent se trouve une bitte mobile (B) ; au niveau de chaque siatet (n) be trouvent pLuaiewr4 inca," (n) Aitiré.6 "gin te tube pLaiiique (o) qui tnaven6ent te bounxelet (b). 25 7. Disque renflé selon l'une quelconque des précedentes canas -ténisé en ce que ce di4que nen,W est fabni.qué en mou-mea pan moulage. 8. Diaque nerf Lé ,6e.Lon L'une quelconque des xevendications pxérpdentes cwrac- -Léni_6 en ce que ce di 6grre xenW eôt (ahx que' en pta.6Liques pan notorroutage.
A
A63
A63B,A63H
A63B 65,A63H 5,A63H 33
A63B 65/10,A63H 5/00,A63H 33/18
FR2891532
A1
EMBALLAGE INTEGRANT DES MOYENS POUR SEMER
20,070,406
bES MOYENS POUR SEMER La présente invention se rapporte à un emballage tel qu'une boîte en carton intégrant des moyens pour semer des graines, des granulés ou analogues. Dans le domaine du jardinage, une première solution pour semer des graines ou des granulés tels que de l'engrais consiste à les disséminer à la main. Toutefois, cette solution n'est pas satisfaisante car la régularité de la répartition au sol dépend de la dextérité de l'utilisateur. Pour pallier à cet inconvénient, l'utilisateur peut utiliser un semoir. Ainsi, il déverse le contenu du sachet de graines ou d'engrais dans le semoir et épand le produit de manière régulière. Néanmoins, cette solution nécessite l'achat et le stockage d'un semoir, utilisé éventuellement très rarement par l'utilisateur. Par conséquent, certains emballages intègrent des moyens pour semer qui facilitent l'opération de dissémination au sol, sans nécessiter l'usage d'un semoir indépendant. Ce type d'emballage se présente sous la forme d'une boîte en carton parallélépipédique, avec au niveau d'une des parois une zone comportant une pluralité de trous permettant d'obtenir la fonction de semoir. Pour obtenir un emballage étanche avant la première utilisation, la zone pourvue de trous peut être recouverte d'un opercule. Ainsi, lorsque l'utilisateur décide de semer le produit contenu dans l'emballage, il détache au préalable l'opercule. Cette solution n'est pas satisfaisante car si l'utilisateur n'utilise pas tout le produit, il ne peut pas refermer l'emballage si bien que le produit restant peut s'altérer et n'être plus utilisable ultérieurement. Ainsi, cette solution conduit à gaspiller des produits. En variante, certains emballages comprennent un volet repositionnable susceptible de recouvrir la zone pourvue de trous. Ce volet permet d'obtenir avant le premier usage une fermeture sensiblement hermétique. Toutefois, après un premier usage, la colle repositionnable permettant de recoller le volet contre la zone pourvue de trous n'assure généralement plus sa fonction et ne permet plus d'obtenir une fermeture sensiblement hermétique. En effet, cette colle repositionnable est généralement recouverte de poussières après un premier usage si bien qu'elle perd toute son efficacité et ne permet plus de maintenir le volet en position rabattue. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un emballage, notamment une boîte en carton, intégrant des moyens pour semer, susceptible de pouvoir être refermée de manière sensiblement hermétique apres un premier usage. A cet effet, l'invention a pour objet un emballage pour le stockage d'un produit, notamment des graines ou des granulés tels que de l'engrais par exemple, ledit emballage intégrant des moyens pour semer comportant une zone pourvue d'au moins un orifice ou un trou permettant l'écoulement du produit stocké, caractérisé en ce que la partie de l'emballage incorporant la zone pourvue d'orifices peut se déformer entre deux positions, une première position, correspondant à l'état fermé, dans laquelle la zone pourvue d'orifices est chevauchante avec une autre partie des parois de l'emballage si bien que les trous sont obturés, et une seconde position, correspondant à l'état ouvert, dans laquelle la zone pourvue d'orifices n'est pas chevauchante avec une autre partie des parois de l'emballage si bien que les orifices sont dégagés et le produit peut s'écouler. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en élévation d'un flan d'une boîte selon l'invention, - les figures 2A et 2B sont des vues en perspective d'une boîte selon l'invention illustrant le mode de fonctionnement, - la figure 3A est une coupe selon la ligne IIIIII de la figure 4 illustrant la boîte à l'état fermé, - la figure 3B est une coupe illustrant la boîte de la figure 3A à l'état ouvert, - la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3A d'une boîte selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté en 10 un flan permettant d'obtenir une boîte 12 10 selon l'invention intégrant des moyens pour semer 14. L'invention est décrite appliquée à une boîte en carton de forme sensiblement parallélépipédique. Toutefois, elle pourrait être appliquée à d'autres boîtes, réalisée à partir d'autres matériaux, avec des formes non parallélépipédiques. Cette boîte comprend des parois permettant de délimiter un volume 16 permettant le stockage d'un produit, notamment des graines ou des granulés tels que de l'engrais par exemple. Les moyens 14 pour semer comprennent une zone prévue au niveau d'au moins une paroi, ladite zone étant pourvue d'au moins un orifice ou un trou 18 permettant l'écoulement du produit contenu dans la boîte. De préférence, la zone comprend une pluralité d'orifices 18 pour permettre de répandre au sol le produit avec une répartition homogène. Le nombre de trous ainsi que leurs formes peuvent être adaptés en fonction du produit stocké. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 2A et 2B, la boîte 12 comprend une paroi latérale avant 20, une paroi latérale arrière 22, une paroi latérale gauche 24, une paroi latérale droite 26, lesdites parois latérales 20, 22, 24 et 26 définissant une section rectangulaire, un fond 28 et un couvercle 30 en partie supérieure. Selon l'invention, le couvercle 30 est articulé au niveau d'un de ses bords 32 par rapport à une des parois latérales 20, 22, 24 ou 26, notamment par rapport à la paroi latérale arrière 22, et comprend au niveau du bord opposé 34 un volet 36, articulé par rapport au couvercle 30, intégrant la zone pourvue de trous, ledit volet 36 étant susceptible d'occuper une première position, correspondant à l'état fermé de la boîte, dans laquelle il se superpose avec l'une des parois latérales, notamment la paroi latérale avant 20, et une seconde position, correspondant à l'état ouvert de la boîte, illustré sur la figure 2B, dans laquelle le couvercle 30 a légèrement pivoté par rapport à la paroi latérale arrière 22 de manière à ce que le volet 36 ne se superpose plus avec l'une des parois latérales, notamment la paroi latérale avant 20, si bien que les trous 18 sont dégagés et le produit peut s'écouler. De préférence, le volet 36 est susceptible d'être disposé à l'intérieur de la boîte et d'être plaqué contre la surface intérieure de la paroi latérale avant 20. Plus généralement, la partie de la boîte incorporant la zone pourvue d'orifices peut se déformer entre deux positions, une première position, correspondant à l'état fermé de la boîte, dans laquelle la zone pourvue de trous est chevauchante avec une autre partie des parois de la boîte si bien que les trous sont obturés, et une seconde position, correspondant à l'état ouvert, dans laquelle la zone pourvue de trous n'est pas chevauchante avec une autre partie des parois de la boîte si bien que les trous sont dégagés et le produit peut s'écouler. Ainsi, selon l'invention, c'est la variation de la forme de la boîte qui permet de dégager la zone pourvue de trous. Lorsque la boîte retrouve sa position initiale les trous sont de nouveau obturés. Cette solution permet d'obtenir un conditionnement intégrant des moyens pour semer susceptibles de pouvoir être refermés de manière sensiblement étanche après un premier usage, sans avoir besoin de recourir à des colles repositionnables. Selon une autre caractéristique de l'invention, le volet 36 comprend au niveau de son bord 38, opposé au bord 34, un prolongement 40 articulé par rapport au volet 36, susceptible d'être plaqué contre la surface intérieure de la paroi latérale avant 20. Cette caractéristique permet d'éviter que le produit ne s'écoule entre le volet 36 et la paroi latérale avant 20. Selon une autre caractéristique de l'invention, le volet 36 comprend au niveau de ses bords latéraux des rabats latéraux 42 permettant d'obturer les ouvertures produites lors du pivotement du couvercle 30 entre le couvercle 30, le volet 36 et les parois latérales gauche et droite. Cette caractéristique permet d'éviter que le produit ne se déverse via ces ouvertures et de l'orienter vers les trous 18. De préférence, pour au moins un rabat latéral 42 et de préférence pour les deux, l'angle formé entre d'une part le bord articulé 44 reliant le volet 36 et le rabat latéral 42 considéré, et d'autre part, un premier bord libre 46 du rabat latéral 42 considéré est tel que lorsque ledit premier bord libre 46 prend appui contre la surface intérieure du couvercle 30 lors de l'ouverture, la distance séparant les bords 32 et 34 du couvercle 30 est inférieure à la distance séparant le bord 32 du couvercle 30 et le bord 38 du volet 36. Ainsi, lors de l'ouverture du couvercle, le bord 38 du volet 36 prend appui contre la surface intérieure de la paroi latérale avant 20 et tend à déformer l'ouverture obturée par le couvercle 30 provoquant le coincement du couvercle 30 et du volet 36 à l'état ouvert. Cette caractéristique permet d'obtenir le maintien à l'état ouvert des moyens pour semer. De plus, elle permet d'empêcher l'ouverture complète du couvercle 30 et de maintenir le volet 36 ou éventuellement son prolongement 40 toujours en contact avec la surface intérieure de la paroi latérale avant 20. De préférence, l'articulation du couvercle 30 par rapport à la paroi latérale arrière 22 peut se déformer, comme illustré sur la figure 3B, grâce à une ligne de pliage 48 ménagée au niveau de la partie supérieure de la paroi latérale arrière 22. Selon une autre caractéristique de l'invention, pour au moins un rabat latéral 42 et de préférence pour les deux, l'angle formé entre d'une part le bord articulé 44 reliant le volet 36 et le rabat latéral 42 considéré, et d'autre part, un deuxième bord libre 50 dudit rabat latéral 42 est tel que lorsque le volet 36 est à l'état ouvert, ledit deuxième bord libre 50 tend à plaquer le prolongement 40 contre la surface intérieure de la paroi latérale avant 20. Cette caractéristique permet de limiter les fuites entre le prolongement 40 et la paroi latérale avant 20 à l'état ouvert. Selon une autre caractéristique de l'invention, pour au moins un rabat latéral 42 et de préférence pour les deux, la distance séparant d'une part le bord articulé 44 reliant le volet 36 et le rabat latéral 42 considéré, et d'autre part, un troisième bord libre 52 dudit rabat latéral 42 est tel que lorsque le volet 36 est à l'état fermé, ledit troisième bord libre 52 prend appui contre la surface intérieure de la paroi latérale arrière 22 ce qui tend à plaquer le volet 36 contre la surface intérieure de la paroi latérale avant 20 ce qui permet de limiter les risques de fuite entre el volet 36 et ladite paroi latérale avant 20 à l'état fermé. Avantageusement, l'angle formé entre le premier bord libre 46 et le troisième bord libre 52 est tronqué afin de faciliter l'ouverture du couvercle 30. Selon une autre caractéristique de l'invention, pour obtenir une boîte étanche avant la première utilisation, la paroi latérale avant 20 comprend au niveau de son bord supérieur un rabat 56 susceptible d'être collé contre la surface extérieure du couvercle 30, la ligne de pliage 58 reliant le rabat 56 à la paroi latérale avant 20 étant prédécoupée. De préférence, ce rabat 56 a des dimensions sensiblement identiques à celles du couvercle 30. Avantageusement, le rabat 56 comprend au niveau de chacun de ses bords latéraux un rabat secondaire 60 susceptible d'être collé contre la surface extérieure ou intérieure des parois latérales gauche ou droite, la ligne de pliage 62 reliant chaque rabat secondaire 60 au rabat 56 étant prédécoupée. De préférence, un onglet 64 est découpé au niveau de la ligne de pliage prédécoupée 58 pour faciliter le déchirement des lignes de pliage prédécoupées 58 et 62. Pour faciliter le remplissage et être sûr que le prolongement 40 soit plaqué contre la surface intérieure de la paroi latérale avant 20, ledit prolongement comprend au moins une zone 66 reliée, notamment par collage, à la surface intérieure de la paroi latérale avant 20, ladite zone étant susceptible d'être détachée, grâce à une ligne prédécoupée, du reste du prolongement 40. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 1, 2A et 2B, le prolongement comprend deux zones 66 détachables au niveau de chaque angle du bord libre du prolongement 40. L'utilisation de la boîte selon l'invention est relativement simple. Lors du premier usage, l'utilisateur tire sur l'onglet 64 afin de déchirer les lignes prédécoupées 58 et 62. Lorsque l'utilisateur renverse la boîte et oriente le couvercle 30 vers le bas, le poids du produit provoque le pivotement du couvercle 30, comme illustré sur la figure 2A, jusqu'à ce que les trous 18 soient complètement dégagés comme illustré sur la figure 2B. Ainsi en agitant la boîte, il obtient la dissémination du produit sur le sol. Sur la figure 1, on a représenté un flan permettant d'obtenir la boîte décrite ci- dessus. On retrouve en partie centrale, le prolongement 40, le volet 36, le couvercle 30, la paroi latérale arrière 22, le fond 28, la paroi latérale avant 20, le rabat 56, reliés par des lignes de pliage éventuellement prédécoupées. Les rabats latéraux 42 sont prévus de part et d'autre du volet 36. Ce type de flan peut être mis en volume grâce à une machine automatique de type étuyeuse traditionnelle. Les parois latérales avant 20 et arrière 22 comprennent de part et d'autre des rabats, le rabat de gauche 68 de la paroi latérale avant étant susceptible d'être collé contre le rabat de gauche 70 de la paroi latérale arrière afin de former la paroi latérale gauche 24, le rabat de droite 72 de la paroi latérale avant étant susceptible d'être collé contre le rabat de droite 74 de la paroi latérale arrière afin de former la paroi latérale droite 26. Avantageusement, comme illustré sur la figure 4, les rabats secondaires 60 sont collés et intercalés entre le rabat de gauche 68 de la paroi avant et le rabat de gauche 70 de la paroi arrière ou entre le rabat de droite 72 de la paroi avant et le rabat de droite 74 de la paroi arrière. De préférence, comme illustré sur la figure 4, le fond 28 comprend de part et d'autre des rabats 76 susceptibles d'être collés et intercalés entre le rabat de gauche 68 de la paroi avant et le rabat de gauche 70 de la paroi arrière ou entre le rabat de droite 72 de la paroi avant et le rabat de droite 74 de la paroi arrière. Pour faciliter le collage des rabats entre eux, le rabat de gauche 68 de la paroi latérale avant et le rabat de droite 72 de la paroi latérale avant comprennent 15 chacun une ligne de pliage 78 comme illustré sur les figures 1 et 4. Ce montage permet d'obtenir une boîte plus résistante et étanche. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les dimensions, les formes et les matériaux de la boîte et le produit stocké
L'objet de l'invention est un emballage pour le stockage d'un produit, notamment des graines ou des granulés tels que de l'engrais par exemple, ledit emballage intégrant des moyens (14) pour semer comportant une zone pourvue d'au moins un orifice ou un trou (18) permettant l'écoulement du produit stocké, caractérisé en ce que la partie de l'emballage incorporant la zone pourvue d'orifices peut se déformer entre deux positions, une première position, correspondant à l'état fermé, dans laquelle la zone pourvue d'orifices est chevauchante avec une autre partie des parois de l'emballage si bien que les trous sont obturés, et une seconde position, correspondant à l'état ouvert, dans laquelle la zone pourvue d'orifices n'est pas chevauchante avec une autre partie des parois de l'emballage si bien que les orifices sont dégagés et le produit peut s'écouler.
1. Emballage pour le stockage d'un produit, notamment des graines ou des granulés tels que de l'engrais par exemple, ledit emballage intégrant des moyens (14) pour semer comportant une zone pourvue d'au moins un orifice ou un trou (18) permettant l'écoulement du produit stocké, caractérisé en ce que la partie de l'emballage incorporant la zone pourvue d'orifices peut se déformer entre deux positions, une première position, correspondant à l'état fermé, dans laquelle la zone pourvue d'orifices est chevauchante avec une autre partie des parois de l'emballage si bien que les trous sont obturés, et une seconde position, correspondant à l'état ouvert, dans laquelle la zone pourvue d'orifices n'est pas chevauchante avec une autre partie des parois de l'emballage si bien que les orifices sont dégagés et le produit peut s'écouler. 2. Emballage comportant des parois latérales (20, 22, 24, 26), un couvercle (30) selon la 1, caractérisé en ce que le couvercle (30) est articulé au niveau d'un de ses bords (32) par rapport à une des parois latérales (20, 22, 24 ou 26), notamment par rapport à la paroi latérale arrière (22), et comprend au niveau du bord opposé (34) un volet (36), articulé par rapport au couvercle (30), intégrant la zone pourvue d'orifices, ledit volet (36) étant susceptible d'occuper une première position, correspondant à l'état fermé, dans laquelle il se superpose avec l'une des parois latérales, notamment la paroi latérale avant (20), et une seconde position, correspondant à l'état ouvert, dans laquelle, suite à un pivotement du couvercle (30), le volet (36) ne se superpose plus avec l'une des parois latérales, notamment la paroi latérale avant (20), si bien que les orifices (18) sont dégagés et le produit peut s'écouler. 3. Emballage selon la 2, caractérisé en ce que le volet (36) est 25 disposé à l'intérieur des parois latérales. 4. Emballage selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le volet (36) comprend au niveau de son bord (38), opposé au bord (34), un prolongement (40) articulé par rapport au volet (36), susceptible d'être plaqué contre la surface intérieure de l'emballage. 5. Emballage selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le volet (36) comprend au niveau de ses bords latéraux des rabats latéraux (42) permettant d'obturer les ouvertures produites lors du pivotement du couvercle (30). 6. Emballage selon la 5, caractérisé en ce que pour au moins un rabat latéral (42), l'angle formé entre d'une part le bord articulé (44) reliant le volet (36) et le rabat latéral (42) considéré, et d'autre part, un premier bord libre (46) dudit rabat latéral (42) est tel que lorsque ledit premier bord libre (46) prend appui contre la surface intérieure du couvercle (30) lors de l'ouverture, la distance séparant les bords (32, 34) du couvercle (30) est inférieure à la distance séparant le bord (32) d'articulation du couvercle (30) et le bord (38) du volet (36). 7. Emballage selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que pour au moins un rabat latéral (42), l'angle formé entre d'une part le bord articulé (44) reliant le volet (36) et le rabat latéral (42) considéré, et d'autre part, un deuxième bord libre (50) dudit rabat latéral (42) est tel que lorsque le volet (36) est à l'état ouvert, ledit deuxième bord libre (50) tend à plaquer le prolongement (40) contre la surface intérieure de la paroi latérale avant (20). 8. Emballage selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que la paroi (20) avec laquelle est susceptible de se superposer le volet (36) comprend au niveau de son bord supérieur un rabat (56) susceptible d'être collé contre la surface extérieure du couvercle (30), la ligne de pliage (58) reliant le rabat (56) à ladite paroi (20) étant prédécoupée. 9. Emballage selon la 8, caractérisé en ce que le rabat (56) comprend au niveau de chacun de ses bords latéraux un rabat secondaire (60) susceptible d'être collé contre la surface extérieure ou intérieure d'autres parois latérales, la ligne de pliage (62) reliant chaque rabat secondaire (60) au rabat 56 étant prédécoupée. 10. Flan pour la réalisation d'une boîte selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en partie centrale, un prolongement (40), un volet (36), un couvercle (30), une paroi latérale arrière (22), un fond (28), une paroi latérale avant (20), un rabat (56), reliés par des lignes de pliage éventuellement prédécoupées, ledit rabat (56) étant susceptible d'être relié audit couvercle (30), les parois latérales avant (20) et arrière (22) comprenant de part et d'autre des rabats afin de former une paroi latérale gauche (24) et une paroi latérale droite (26).
B
B65
B65D
B65D 83,B65D 5
B65D 83/04,B65D 5/72
FR2899075
A1
APPLICATEUR ET DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET D'APPLICATION.
20,071,005
La présente invention concerne les applicateurs configurés pour appliquer un produit cosmétique, de maquillage et/ou de soin, sur les matières kératiniques, en particulier la peau ou les lèvres. L'invention s'intéresse plus particulièrement mais non exclusivement aux applicateurs destinés au maquillage des paupières supérieures et/ou inférieures, notamment pour dessiner un trait sur celles-ci. L'invention concerne également les dispositifs de conditionnement et d'application comportant de tels applicateurs. Par produit cosmétique , on entend un produit tel que défini dans la Directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993 modifiant la Directive 76/768/CEE. Il s'agit par exemple d'un produit de maquillage contenant des pigments, tels qu'un eyeliner. Des applicateurs équipés d'un organe d'application rotatif sont connus des demandes de brevet EP-Al-1 393 649 et EP-Al 1 498 045, lesquelles divulguent des organes d'application tournant autour d'un axe de rotation perpendiculaire à l'axe longitudinal du manche. L'application du produit est rendue relativement difficile dans certaines conditions, car la main de l'utilisateur tend à cacher l'organe d'application et cela peut nuire à la précision de l'application. Il est mentionné dans la demande EP-Al-1 498 045 que l'axe de rotation de l'organe d'application peut encore dans une variante être parallèle à l'axe longitudinal du manche. Cependant, une telle configuration n'est pas très confortable et peut rendre l'application imprécise également. Il existe donc un besoin pour améliorer encore les applicateurs existants, notamment pour faciliter l'application du produit et améliorer la précision de l'application. Il existe également un besoin pour créer de nouveaux effets de maquillage. L'invention vise à répondre à l'un au moins de ces besoins. L'invention a ainsi pour objet un applicateur pour appliquer un produit cosmétique, notamment sur les paupières, comportant : - un manche de forme allongée, ayant un axe longitudinal, - un organe d'application rotatif, mobile relativement au manche autour d'un axe de rotation non confondu avec l'axe longitudinal, l'organe d'application définissant une surface applicatrice destinée à être chargée en produit à appliquer sur une région à maquiller. Selon l'invention, l'axe de rotation peut être incliné par rapport à l'axe longitudinal et non perpendiculaire à celui-ci, et/ou l'organe d'application peut être décalé latéralement par rapport au manche, de telle sorte que le côté proximal de la surface applicatrice soit libre. Le terme manche ne doit pas être compris limitativement et englobe tout système de préhension, monolithique ou formé par l'assemblage de plusieurs pièces. Lors de l'utilisation, l'organe d'application peut être déplacé par l'utilisateur sur la paupière, par exemple, sans que le manche ni la main de l'utilisateur ne gênent outre mesure la vision de la région à maquiller ou de l'organe d'application, de sorte que l'application est facilitée et la précision améliorée. L'inclinaison de l'axe de rotation et/ou le décalage de la surface applicatrice par rapport au manche est de préférence suffisant pour ne pas masquer la zone à maquiller adjacente à l'organe d'application, là où est déposé le produit lors du roulement de l'organe d'application. L'axe de rotation de l'organe d'application peut être incliné par rapport à l'axe longitudinal du manche d'un angle non nul strictement inférieur à 90 . Cet angle peut être compris par exemple entre 10 et 80 , mieux entre 20 et 70 , notamment entre 30 et 60 . L'axe géométrique de rotation de l'organe d'application et l'axe longitudinal du manche peuvent être séquents ou non, étant coplanaires ou non. Lorsque la surface applicatrice est décalée latéralement par rapport à l'axe longitudinal du manche, le côté proximal de la surface applicatrice peut être libre. Par côté proximal de la surface applicatrice , il faut comprendre le côté de celle-ci dirigé vers l'extrémité proximale du manche. La surface applicatrice de l'organe d'application est par exemple éloignée de l'axe longitudinal du manche d'un intervalle de largeur supérieure à 1 mm, voire à 2 mm, 3, 4, 5 ou 6 mm, une largeur relativement grande pouvant améliorer la visibilité de la zone à maquiller et de l'organe d'application. La largeur de l'intervalle ci-dessus est définie comme étant la plus petite distance, mesurée perpendiculairement à l'axe longitudinal du manche entre ce dernier et la surface applicatrice. Le périmètre de l'organe d'application peut correspondre sensiblement, voire être supérieur, à la longueur de la frange de cils, de manière à permettre par exemple, après avoir chargé la surface applicatrice en produit, de procéder au maquillage d'une paupière sans avoir à procéder au rechargement de la surface applicatrice au cours du maquillage de cette paupière. Le périmètre de la surface applicatrice est par exemple supérieur ou égal à 30mm. L'organe d'application peut être relié au manche par une articulation disposée entièrement d'un seul côté de la surface applicatrice. L'articulation peut par exemple comporter un moyeu tournant dans un logement correspondant. Ce dernier peut être ménagé à une extrémité du manche et le moyeu être solidaire de l'organe d'application, étant par exemple réalisé d'une seule pièce par moulage de matière, ou inversement. Le logement recevant le moyeu peut être traversant. Le moyeu peut être encliqueté dans le logement ou être retenu autrement dans celui-ci, par exemple par une pièce de maintien rapportée. La surface applicatrice peut être définie par une pièce amovible, ce qui peut permettre à l'utilisateur de modifier le motif ou le trait dessiné, par exemple, ou éviter la contamination d'un produit par un autre. La surface applicatrice peut encore être définie par un organe d'application monolithique, monté de façon amovible ou non sur le manche. En variante, l'organe d'application peut être en plusieurs pièces et la surface applicatrice peut être amovible par rapport à une partie non amovible du manche, fixée à demeure sur celui-ci. La surface applicatrice est par exemple définie par un joint annulaire inséré dans une gorge annulaire de la partie non amovible de l'organe d'application. L'axe longitudinal du manche peut être rectiligne ou curviligne. L'organe d'application peut être entièrement réalisé dans une matière relativement rigide, par exemple une polyoléfine ou du POM. En variante, l'organe d'application peut être au moins partiellement réalisé dans un élastomère, par exemple SBR, PDM, nitrile, thermoplastiques élastomères, notamment SEBS. L'organe d'application peut éventuellement être réalisé au moins partiellement dans un matériau poreux, par exemple une mousse thermoplastique, élastomère, éventuellement thermoplastique élastomère. L'organe d'application peut être déformable élastiquement. L'organe d'application peut être réalisé dans une seule matière ou dans plusieurs matières, par exemple par bi-injection, la surface applicatrice étant par exemple réalisée avec une matière plus souple de manière à augmenter le coefficient de friction avec la peau. Lorsqu'une portion de l'organe d'application sert d'articulation, cette portion est avantageusement réalisée dans une matière relativement rigide de façon à réduire le frottement entre l'organe d'application et le manche. L'inclinaison de l'axe de rotation relativement au manche peut être non réglable et déterminée lors de la fabrication. En variante, l'inclinaison de l'organe d'application par rapport à l'organe de préhension est réglable, par exemple au moyen d'un manche comportant une partie distale orientable sur laquelle est articulé l'organe d'application. La partie distale orientable est par exemple reliée au reste du manche par une liaison crantée, de façon à permettre à l'utilisateur de modifier l'inclinaison par valeurs discrètes, ou par une liaison non crantée permettant une modification continue de l'inclinaison. La surface applicatrice peut être formée par une surface annulaire de largeur constante ou non, selon le trait à dessiner. La surface applicatrice peut être continue, de façon à tracer un trait continu lors du roulement. En variante, la surface applicatrice peut être discontinue, comportant par exemple des picots ou autres reliefs, afin de dessiner un trait discontinu. Les picots ou autres reliefs peuvent être équirépartis angulairement ou non à la périphérie de l'organe d'application, selon que les motifs dessinés doivent être équidistants ou non. La surface applicatrice de l'organe d'application peut comporter deux régions disjointes ou plus. Les régions disjointes peuvent être coaxiales et décalées latéralement selon l'axe de rotation, de façon à dessiner des traits ou motifs parallèles, selon l'effet recherché. La surface applicatrice peut être cylindrique de révolution, toroïdale ou effilée. La surface applicatrice peut être floquée ou non. L'organe d'application peut comporter au moins un repère, notamment sur sa face frontale, pour renseigner l'utilisateur sur la rotation effective de l'organe d'application par rapport au manche, par exemple pendant l'application, de manière à l'amener à nettoyer l'applicateur si l'organe d'application ne tourne plus correctement par rapport au manche. Le repère peut encore ajouter à l'esthétique ou servir à indexer une région de la surface applicatrice à une zone de la paupière, afin de réaliser un dessin de manière repérée relativement à la paupière, par exemple une série de motifs dont l'écartement et/ou la taille varie de façon croissante ou décroissante depuis une extrémité de la paupière jusqu'à l'autre. L'applicateur peut comporter un organe de fermeture configuré pour recouvrir l'organe d'application en l'absence d'utilisation. Dans un exemple de réalisation, le manche peut définir un récipient contenant le produit à appliquer. La surface applicatrice peut alors, le cas échéant, être configurée pour venir en contact avec le produit contenu dans le manche afin de se charger en produit. L'invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d'application d'un produit comportant : - un récipient pour contenir au moins un produit à appliquer, - un applicateur tel que défini précédemment. Un tel dispositif peut comporter un miroir et un éclairage associé, le cas échéant. Au moins un produit peut être stocké dans le dispositif sous la forme d'un pain de produit, par exemple une poudre compactée ou un jus coulé. En variante, le produit peut être stocké au sein d'un substrat poreux apte à l'absorber et à le restituer sur la surface applicatrice. Ce substrat poreux peut comporter un matériau alvéolaire ou fibreux, notamment une mousse, un fritté, un feutre, un tissé ou un non tissé. Le produit peut encore être amené directement sur la surface applicatrice par un canal d'alimentation, lorsque le produit est contenu dans le manche par exemple. Le dispositif peut comporter au moins deux produits différents, par exemple ayant des couleurs différentes. L'invention a encore pour objet un procédé de maquillage de la peau ou des lèvres, notamment de la paupière supérieure ou inférieure, comportant les étapes 30 suivantes : - fournir un applicateur tel que défini précédemment, ou un dispositif de conditionnement et d'application tel que défini précédemment, - appliquer l'organe d'application sur la peau, et - déplacer l'applicateur de manière à faire tourner l'organe d'application en rotation au contact de la peau. Le cas échéant, lorsque la surface applicatrice n'est pas symétrique de révolution, le procédé peut comporter l'étape consistant à positionner de manière repérée l'organe d'application par rapport à la région à maquiller avant de le faire tourner. La surface applicatrice est par exemple définie par une série de picots dont l'écartement augmente dans le sens circonférentiel à la périphérie de l'organe d'application. En faisant tourner l'organe d'application de manière repérée au contact de la paupière, l'utilisateur peut dessiner des points dont l'écartement augmente vers l'extérieur de l'oeil ou vers l'intérieur. De façon similaire, lorsque la surface applicatrice présente une largeur qui croît dans le sens circonférentiel, l'utilisateur peut dessiner un trait qui s'élargit vers l'intérieur ou l'extérieur de l'oeil. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un dispositif de conditionnement et d'application comportant : - un récipient, - un manchon d'un substrat poreux imprégné d'un produit à appliquer, 20 contenu dans le récipient, - un applicateur comportant un organe d'application rotatif à une extrémité, agencé pour être introduit dans le récipient afin de permettre le chargement d'une surface applicatrice en produit. L'applicateur peut notamment être tel que défini précédemment, l'organe 25 d'application tournant autour d'un axe de rotation s'étendant obliquement par rapport à l'axe longitudinal du manche et/ou étant décalé relativement à celui-ci. Le substrat poreux peut être une mousse élastiquement compressible, à cellules ouvertes, imprégnée du produit. Le diamètre intérieur du manchon peut être suffisamment faible pour permettre 30 un contact de l'organe d'application avec la surface radialement intérieure du manchon pendant le stockage et/ou lors de l'extraction de l'applicateur. Le manche de celui-ci peut être agencé pour fermer le récipient de façon étanche. Le manche peut notamment comporter une jupe filetée agencée pour se visser sur un col du récipient. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée 5 qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en perspective, schématique, d'un applicateur conforme à l'invention, - la figure 2 est une coupe longitudinale, schématique, de l'applicateur de la 10 figure 1, - la figure 3 représente isolément, en perspective, l'organe d'application des figures 1 et 2, - la figure 4 illustre l'utilisation de l'applicateur des figures 1 à 3, - la figure 5 représente une variante de réalisation de l'applicateur et illustre 15 son utilisation, - les figures 6 et 7 sont des vues schématiques et partielles de dispositifs comportant un applicateur conforme à l'invention, - les figures 8 et 9 sont des coupes longitudinales, schématiques et partielles, de dispositifs comportant un applicateur conforme à l'invention, 20 - les figures 10 à 13, 15 et 17 représentent des exemples de traces dessinées par la surface applicatrice de l'applicateur sur la région à maquiller, et - les figures 14, 16 et 18 à 21 sont des vues schématiques et partielles de variantes de réalisation d'organes d'application conformes à l'invention. On a représenté aux figures 1 à 4 un applicateur 1 conforme à l'invention, 25 comportant un manche 2 s'étendant selon un axe longitudinal X, lequel est rectiligne dans l'exemple considéré. L'applicateur 1 comporte en outre un organe d'application 5 représenté isolément à la figure 3, qui définit à sa périphérie une surface applicatrice 6. L'organe d'application 5 comporte un disque 7 sur lequel se raccorde un 30 moyeu 8, lequel comporte un bossage 9 permettant son encliquetage dans un logement 10 correspondant, ménagé à une extrémité du manche 2. s 8 En variante, l'organe d'application 5 peut comporter un logement 10, comme illustré à la figure 21, et l'organe de préhension un moyeu engagé dans celui-ci. Le moyeu 8 et le logement 10 constituent une articulation permettant la rotation autour d'un axe de rotation Y de l'organe d'application 5 par rapport au manche 2. L'articulation de l'organe d'application 5 sur le manche 2 pourrait encore être effectuée autrement, par exemple au moyen d'un roulement ou d'un axe rapporté traversant des logements coaxiaux du disque 7 et du manche 2. Le moyeu 8 ne dépasse pas beaucoup du manche 2 dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2, mais dans une variante non illustrée l'organe d'application 5 peut être solidaire d'une molette située du côté du manche opposé à la surface applicatrice 6, ce qui peut permettre par exemple à l'utilisateur de mieux visualiser la rotation de l'organe d'application 5 ou faciliter son positionnement dans une orientation prédéfinie ou encore permettre à l'utilisateur de le bloquer en rotation pour le nettoyage ou pour réaliser un effet de maquillage particulier. Dans l'exemple illustré aux figures 1 à 4, l'axe géométrique de rotation Y forme avec l'axe longitudinal X un angle a de l'ordre de 70 . Bien entendu, on ne sort pas du cadre de la présente invention si l'angle a est différent, étant par exemple compris entre 10 et 80 . De préférence, l'angle a est non nul. De préférence également, l'angle a est strictement inférieur à 90 . La surface applicatrice 6 est, dans l'exemple considéré, de forme annulaire cylindrique de révolution et continue, étant définie par une tranche plane du disque 7 à sa périphérie. Une fois la surface applicatrice chargée de produit, l'utilisateur peut déplacer l'applicateur 1 de manière à faire rouler la surface applicatrice 6 sur la région à maquiller. Le produit transféré peut former un trait régulier, comme on le voit sur la figure 4. Dans l'exemple des figures 1 et 2, l'angle a est différent de 90 . On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque l'angle a est sensiblement égal à 90 , comme illustré à la figure 5. Dans cet exemple, la surface applicatrice 6 de l'organe d'application 5 est décalée latéralement par rapport au manche 2, d'un intervalle qui peut être de largeur d supérieure à 2 mm, voire à 4 mm, mieux à 6 mm. La distance d est mesurée perpendiculairement à l'axe longitudinal X, entre le bord de la surface applicatrice 6 et l'axe longitudinal X. La surface applicatrice 6 de l'organe d'application 5 est suffisamment décalée dans l'exemple illustré par rapport au manche 2, pour que son côté proximal 4 soit libre. L'application est ainsi facilitée, puisque l'utilisateur peut mieux prévoir le trajet de l'organe d'application sur la région à maquiller et mieux percevoir le tracé déjà réalisé. L'applicateur peut être associé à un récipient 15 contenant au moins un produit P à appliquer, pour constituer un dispositif de conditionnement et d'application 20, tel que ceux illustrés par exemple aux figures 6 et 7. Dans l'exemple de la figure 6, le dispositif 1 comporte un boîtier logeant une réserve 22 de produit P sur laquelle l'utilisateur peut amener la surface applicatrice 6 pour la charger en produit avant de l'appliquer sur la peau. La réserve 22 de produit est par exemple un pain de produit, lequel est par exemple pulvérulent et compacté, ou un substrat poreux imprégné du produit P, celui-ci étant fluide. Le boîtier 20 peut comporter en outre un miroir 25 et, le cas échéant, un système d'éclairage intégré. Le dispositif de la figure 7 se distingue de celui de la figure 6 par le fait qu'il comporte plusieurs produits, différents. Le boîtier peut comporter un logement pour l'applicateur et, le cas échéant, un ou plusieurs logements pour des organes d'application différents ou pour des pièces constitutives de l'organe d'application permettant de réaliser des tracés différents. Dans la variante illustrée à la figure 8, le produit P est contenu dans un récipient 15 qui est creux et dans lequel l'applicateur doit être au moins partiellement introduit pour être chargé en produit. On peut remarquer que dans cet exemple le manche 2 comporte une tige 2a dont l'extrémité distale 2b est décalée du côté opposé à l'organe d'application 5. Cela peut faciliter l'introduction dans le récipient et le chargement en produit. Dans cet exemple, l'extrémité du manche est encliquetée dans un logement de l'organe d'application. L'axe longitudinal X considéré pour définir l'angle a est celui de la partie saisie par l'utilisateur lors de l'application. Le produit P est par exemple absorbé dans un manchon 22 d'un substrat poreux recouvrant la paroi intérieure du récipient 15. En l'absence d'utilisation, le manche 2 ferme le récipient 15, de préférence de façon étanche lorsque le produit P contient un solvant volatil. Le chargement de l'organe d'application 5 peut s'effectuer par exemple par contact de la surface applicatrice 6 avec la surface radialement intérieure du manchon 22 lors du retrait de l'applicateur. Le manchon 22 peut être réalisé dans une mousse, élastiquement compressible, à cellules ouvertes, et avoir un diamètre intérieur suffisamment faible pour permettre un contact avec la surface applicatrice 6, et notamment un serrage suffisant pour permettre la rotation de l'organe d'application lors de son extraction. Dans une variante de réalisation, le manche 2 loge la réserve 22 de produit P, comme illustré à la figure 9. Le produit P imprègne par exemple un substrat poreux contenu dans le manche 2 de manière à ce que la surface applicatrice 6 puisse venir en contact avec ce dernier et se charger de produit au fur et à mesure de sa rotation. L'applicateur de la figure 9 peut être équipé d'un capuchon de fermeture 28 permettant de recouvrir l'organe d'application 5 en l'absence d'utilisation. Dans une variante non illustrée, l'applicateur 1 est solidaire d'un dispositif de conditionnement et d'application d'un autre produit, étant par exemple monté sur un récipient contenant cet autre produit ou sur un organe de fermeture de ce récipient. L'autre produit est par exemple un produit complémentaire de celui à appliquer avec l'applicateur rotatif selon l'invention, par exemple un mascara, une ombre à paupières ou un rouge à lèvres. Dans une variante non illustrée, le manche 2 comporte à son extrémité opposée à l'organe d'application 5 un deuxième organe d'application permettant d'appliquer par exemple le même produit, mais sur une surface plus large ou pour effectuer une finition, ou un autre produit. Le cas échéant, la face frontale 30 de l'organe d'application peut également servir à l'application, afin par exemple d'appliquer le produit sur une plus large étendue. La surface applicatrice 6 peut par exemple servir à dessiner un contour tandis que la face frontale 30 sert à appliquer le produit d'un côté de ce contour. La face frontale 30 peut par exemple être plane, comme illustré sur les figures 1 à 3, ou en variante concave ou convexe, étant floquée ou non. On va maintenant décrire plus particulièrement d'autres variantes de réalisation de l'organe d'application 5. Dans les exemples qui viennent d'être décrits, le disque 7 de l'organe d'application 5 a une épaisseur constante sur toute sa périphérie afin de définir une surface applicatrice 6 continue et de largeur constante. Des surfaces applicatrices 6 différentes peuvent être réalisées afin de dessiner divers motifs ou traits sur la peau. On peut utiliser par exemple un organe d'application 5 dont la surface applicatrice est ondulée, afin de dessiner des vagues, comme illustré à la figure 10. La surface applicatrice 6 peut comporter des reliefs destinés à réaliser, par exemple, un trait d'épaisseur variable périodiquement, comme illustré à la figure 11. La surface applicatrice 6 peut être définie par des picots 31 ou autres reliefs, comme représenté à la figure 14, afin de dessiner des pointillés de forme rectangulaire ou circulaire, comme illustré sur les figures 12 et 13. Ces picots 31 ou autres reliefs peuvent être répartis de manière régulière sur la circonférence de l'organe d'application 5, comme c'est le cas dans la figure 14. En variante, les picots 31 ou autres reliefs peuvent être répartis de manière non uniforme sur la circonférence de l'organe d'application 5, comme illustré à la figure 16, afin de dessiner sur la peau des motifs dont l'écartement n'est pas constant, par exemple augmente, comme illustré à la figure 15. Le périmètre de l'organe d'application 5 peut correspondre sensiblement à la longueur de la frange de cils, par exemple, et l'organe d'application 5 peut comporter au moins un repère 33 permettant à l'utilisateur d'appliquer de manière repérée l'organe d'application 5 sur la paupière à une extrémité de celle-ci. Ensuite, en faisant tourner la surface applicatrice 6 au contact de la peau, l'utilisateur peut dessiner sur la paupière des motifs dont l'écartement peut croître progressivement d'une extrémité à l'autre de la paupière. La surface applicatrice 6 peut présenter une largeur constante sur toute sa circonférence ou une largeur variable, afin par exemple de dessiner un trait dont la largeur croît, comme illustré à la figure 17. L'organe d'application 5 peut encore être réalisé de façon à dessiner simultanément au moins deux traits sur la peau. La surface applicatrice 6 peut par exemple comporter deux portions 6a et 6b qui sont décalées axialement selon l'axe de rotation Y, de façon à dessiner deux traits parallèles. La présence de portions disjointes sur la surface applicatrice 6 peut encore être utile pour charger chacune de ces portions avec un produit différent et dessiner simultanément deux traits ayant des couleurs différentes ou tracer un trait d'une couleur ou d'une autre en choisissant la portion 6a ou 6b de la surface applicatrice 6 que l'on applique sur la peau grâce à une inclinaison adéquate de l'organe d'application 5. Les portions 6a et 6b peuvent présenter des géométries identiques ou différentes, selon le maquillage à réaliser. La surface applicatrice 6 peut être encore définie par une pièce de forme annulaire 41, tel qu'un joint torique, fixée de façon amovible sur une portion non amovible de l'organe d'application, comme illustré sur les figures 19 et 20. Une gorge 43 peut être réalisée à la périphérie du disque 7 pour recevoir la pièce 41. Cela peut permettre, par exemple, à l'utilisateur d'effectuer une sélection parmi des pièces définissant des surfaces applicatrices 6 différentes, selon les motifs à réaliser sur la peau. Cela peut encore permettre de nettoyer la surface applicatrice ou de la remplacer lorsqu'un produit différent doit être utilisé. L'utilisation d'une pièce rapportée pour définir la surface applicatrice peut encore éventuellement permettre d'utiliser pour réaliser cette surface applicatrice une matière ayant un coefficient de friction plus important avec la peau, afin de faciliter le transfert du produit et l'entraînement en rotation de l'organe d'application. Cela peut également permettre d'utiliser, pour réaliser le moyeu ou le logement de l'articulation, un matériau relativement rigide, présentant un faible coefficient de friction. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un applicateur (1) pour appliquer un produit cosmétique, notamment sur les paupières, comportant :- un manche (2) de forme allongée, ayant un axe longitudinal (X),- un organe d'application (5) rotatif, mobile relativement au manche (2) autour d'un axe de rotation (Y) non confondu avec l'axe longitudinal (X), l'organe d'application définissant une surface applicatrice (6) destinée à être chargée en produit à appliquer sur une région à maquiller, applicateur dans lequel :- l'axe de rotation (Y) est incliné par rapport à l'axe longitudinal (X) et non perpendiculaire à celui-ci,et/ou- l'organe d'application (5) est décalé latéralement par rapport au manche (2) de telle sorte que le côté proximal (4) de la surface applicatrice (6) soit libre.
1. Applicateur (1) pour appliquer un produit cosmétique (P), notamment sur les paupières, comportant : - un manche (2) de forme allongée, ayant un axe longitudinal (X), - un organe d'application (5) rotatif, mobile relativement au manche (2) autour d'un axe de rotation (Y) non confondu avec l'axe longitudinal (X), l'organe d'application définissant une surface applicatrice (6) destinée à être chargée en produit (P) à appliquer sur une région à maquiller, applicateur dans lequel : - l'axe de rotation (Y) est incliné par rapport à l'axe longitudinal (X) et non perpendiculaire à celui-ci, et/ou - l'organe d'application (5) est décalé latéralement par rapport au manche (2) de telle sorte que le côté proximal (4) de la surface applicatrice (6) soit libre. 2. Applicateur selon la précédente, dans lequel l'axe de rotation (Y) est incliné par rapport à l'axe longitudinal (X) d'un angle (a) non nul strictement inférieur à 90 3. Applicateur selon la précédente, dans lequel l'angle (a) est compris entre 10 et 80 , mieux entre 20 et 70 , mieux encore entre 30 et 60 . 4. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe d'application (5) est décalé latéralement par rapport au manche (2) de telle sorte que le côté proximal (4) de la surface applicatrice (6) soit libre. 5. Applicateur selon la précédente, dans lequel la surface applicatrice (6) est éloignée de l'axe longitudinal (X) d'une distance (d) supérieure à 25 2 mm, mieux supérieure à 4 mm, mieux encore supérieure à 6 mm. 6. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface applicatrice (6) présente une largeur constante. 7. Applicateur selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel la surface applicatrice (6) présente une largeur variable. 30 8. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface applicatrice (6) est continue circonférentiellement. 9. Applicateur selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel la surface applicatrice est discontinue circonférentiellement. 10. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface applicatrice (6) de l'organe d'application comporte plusieurs régions (6a, 6b) disjointes. 11. Applicateur selon la précédente, dans lequel les régions disjointes (6a, 6b) sont coaxiales et décalées axialement selon l'axe de rotation (Y). 12. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe d'application (5) est relié au manche (2) par une articulation (8, 10) disposée entièrement d'un seul côté de la surface applicatrice (6). 13. Applicateur selon la précédente, dans lequel l'articulation (8, 10) comporte un moyeu (8) et un logement (10) dans lequel est reçu le moyeu (8). 14. Applicateur selon la précédente, dans lequel le logement (10) est ménagé à une extrémité du manche (2) et dans lequel le moyeu (8) est solidaire de l'organe d'application (5), étant notamment réalisé d'une seule pièce par moulage avec celui-ci. 15. Applicateur selon la précédente, dans lequel le logement (10) est traversant. 16. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la surface applicatrice (6) est définie par une pièce (41) amovible. 17. Applicateur selon l'une quelconque des 1 à 15, dans lequel la surface applicatrice (6) est réalisée d'un seul tenant avec un organe d'application (5) fixé de façon amovible sur le manche (2). 18. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'axe longitudinal (X) est rectiligne. 19. Applicateur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'organe d'application (5) comporte au moins un repère (33), notamment sur sa face frontale. 20. Dispositif de conditionnement et d'application d'un produit, comportant : - un récipient apte à contenir le produit à appliquer, - un applicateur selon l'une quelconque des 1 à 19. 21. Dispositif selon la 20, le récipient comportant un manchon (22) imprégné du produit à appliquer. 22. Dispositif selon la précédente, le manchon (22) étant formé d'une mousse élastiquement compressible, à cellules ouvertes. 23. Dispositif selon l'une des 21 et 22, le manchon présentant un diamètre intérieur suffisamment faible pour permettre un contact de l'organe d'application avec la surface radialement intérieure du manchon lors du stockage et/ou lors de l'extraction de l'applicateur du récipient, notamment pour permettre une rotation. 24. Dispositif selon l'une quelconque des 20 à 23, l'applicateur étant agencé pour fermer de manière étanche le récipient en l'absence d'utilisation.
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/26
FR2898702
A1
DISPOSITIF, PROCEDE ET PROGRAMME D'ENTREE DE MOT-CLE DE RECHERCHE
20,070,921
1. Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif d'entrée de mot-clé de recherche, un procédé d'entrée de mot-clé de recherche et un programme d'entrée de mot-clé de recherche, lesquels sont appliqués de manière appropriée à un système audio qui recherche et relit des données de composition de musique souhaitées à partir d'une quantité importante de données de composition de musique, par exemple. 2. Description de l'art antérieur Dans le cas d'un système de recherche d'image connu, de multiples données d'image sont chacune corrélées à au moins un mot-clé et sont stockées. Par ailleurs, un système de recherche d'image sépare et groupe les multiples mots-clés par type et stocke les icônes de mot-clé représentant ces multiples mots-clés d'une manière corrélée avec les icônes de groupe représentant le groupe auquel les mots-clés appartiennent. Le système de recherche d'image dispose d'une interface utilisateur graphique pour la recherche (ci-après appelée GUI de recherche) sur un affichage et permet qu'un utilisateur sélectionne une icône de groupe à l'intérieur de la région d'affichage d'icônes de groupe de cette GUI de recherche de même que pour un affichage de l'icône de mot-clé correspondant à cette icône de groupe sélectionnée à l'intérieur de la région d'affichage d'icônes de mot-clé de la GUI de recherche. Ensuite, après que l'icône de mot-clé souhaitée est déplacée depuis la région d'affichage d'icônes de mot-clé à l'intérieur de la GUI de recherche jusqu'à la région d'établissement de critère de recherche, lorsqu'un bouton de finalisation de critère est pressé, les données d'image sont recherchées en utilisant le mot-clé représenté par l'icône de mot-clé à l'intérieur de la région d'établissement de critère de recherche (par exemple, voir la publication de la demande de Brevet non examinée du Japon n 10-289251 (page 4, figures 2 et 4)). RESUME DE L'INVENTION Dans le cas d'un système de recherche d'image présentant une telle configuration, cependant, de multiples icônes de groupe sont commutées de manière appropriée pour être affichées à l'intérieur de la région d'affichage d'icônes de groupe de la GUI de recherche, ce qui permet à un utilisateur de sélectionner l'icône de groupe pour le groupe souhaité. Ainsi, dans le cas du système de recherche d'image, il est difficile de mettre aisément au courant l'utilisateur de quelles icônes de groupe existent. Par ailleurs, dans le cas du système de recherche d'image, de multiples mots-clés sont sélectionnés de façon séquentielle mais du fait que l'icône de groupe qui est affichée à l'intérieur de la région d'affichage d'icônes de groupe de la GUI de recherche change en fonction de la sélection de mot-clé, le fait de mettre l'utilisateur au courant du groupe dans lequel un mot-clé est sélectionné à nouveau à partir d'un groupe sélectionné au préalable n'est pas aisément réalisé. Par conséquent, dans le cas d'un système de recherche d'image qui a été utilisé jusqu'à présent, on a l'inconvénient consistant en ce que l'utilisateur ne peut pas sélectionner aisément le mot-clé. La présente invention a été élaborée à la lumière du problème mentionné ci-avant. Des modes de réalisation de la présente invention proposent un dispositif d'entrée de mot-clé de recherche, un procédé d'entrée de mot-clé de recherche et un programme d'entrée de mot-clé de recherche qui permettent une sélection aisée du mot-clé de recherche. Selon un mode de réalisation de la présente invention, des éléments d'affichage de notification de sélection correspondant à des touches de sélection de mot-clé définies sont commandés de manière à être affichés sur une unité d'affichage qui affiche de multiples éléments d'affichage de notification de sélection dans le but de notifier que de multiples types de mots-clés correspondent aux multiples touches de sélection de type de mot-clé et ont été sélectionnés, lorsque de multiples touches de sélection de type de mot-clé qui sont prévues pour présenter de multiples types de mot-clé dans le but de distinguer et de restreindre de multiples motsclés de recherche de manière à ce qu'ils puissent être sélectionnés et qui sont utilisées pour la sélection des multiples types de mots-clés sont définies en tant que types de mots- clés sélectionnables. Par conséquent, à l'aide des multiples touches de sélection de type de mot-clé, l'utilisateur peut être mis au courant, clairement et aisément, de quelles catégories de types de mots-clés existent et en outre, à l'aide de l'affichage d'éléments d'affichage de notification de sélection conformément à des instructions en provenance des touches de sélection de type de mot-clé, l'utilisateur peut aisément confirmer quel type de mots-clés a été sélectionné. Par conséquent, en réalisant des commandes pour afficher les éléments d'affichage de notification de sélection correspondant aux touches de sélection de type de mot-clé définies sur l'unité d'affichage, laquelle affiche de multiples éléments d'affichage de notification de sélection dans le but de notifier que les multiples types de mots-clés correspondent aux multiples touches de sélection de type de mot-clé et ont été sélectionnés, lorsque de multiples touches de sélection de type de mot-clé qui sont prévues pour présenter de multiples types de mots- clés dans le but de distinguer et de restreindre de multiples mots-clés de recherche de manière à ce qu'ils soient sélectionnés et qui sont utilisées pour la sélection des multiples types de mots-clés sont définies en tant que types de mots-clés sélectionnables, à l'aide des multiples touches de sélection de type de mot-clé, l'utilisateur peut être mis au courant, clairement et aisément, de quelles catégories de types de mots-clés existent et également, à l'aide de l'affichage des éléments d'affichage de notification de sélection conformément à des instructions en provenance des touches de sélection de type de mot-clé, l'utilisateur peut aisément confirmer quel type de mot-clé a été sélectionné, d'où ainsi la réalisation d'un dispositif d'entrée de mot-clé de recherche, d'un procédé d'entrée de mot-clé de recherche et d'un programme d'entrée de mot-clé de recherche qui permettent qu'un utilisateur sélectionne aisément le mot- clé de recherche. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma qui représente un mode de réalisation 5 de la configuration globale d'un système audio selon la présente invention ; la figure 2 est un schéma qui représente la configuration à l'instant du fonctionnement du système audio ; la figure 3 est un schéma qui représente la configuration d'une 10 télécommande ; la figure 4 est un schéma fonctionnel qui représente la configuration de circuit d'un module de communication sans fil ; la figure 5 est un schéma qui décrit la gestion d'une configuration hiérarchique multiniveau de données de composition au moyen d'un 15 serveur ; la figure 6 est un schéma qui décrit une configuration bi-niveau de données de genre et de composition ; la figure 7 est un schéma qui décrit une configuration bi-niveau de données d'artiste et de composition 20 la figure 8 est un schéma qui décrit une configuration bi-niveau de données de disque d'album et de composition ; la figure 9 est un schéma qui décrit une configuration bi-niveau de toutes les compositions de critères de recherche et les données de composition ; 25 la figure 10 est un schéma qui représente une configuration de liste de genres ; la figure 11 est un schéma qui représente une configuration de liste d'artistes la figure 12 est un schéma qui représente une configuration de 30 liste d'albums la figure 13 est un schéma qui représente une configuration de liste "toutes compositions" ; la figure 14 est un schéma qui décrit une configuration bi-niveau partielle la figure 15 est un schéma de la configuration d'une liste partielle par type la figure 16 est un schéma fonctionnel qui représente la configuration de circuit d'un serveur la figure 17 est un schéma fonctionnel qui représente la configuration de circuit d'un berceau la figure 18 est un schéma qui représente la configuration d'un 10 écran d'affichage destiné à être affiché sur un affichage de module de communication sans fil la figure 19 est un schéma qui décrit l'affichage d'icônes de notification de sélection de type de mot-clé conformément à une opération de pression d'une touche de sélection de type de mot-clé ; 15 la figure 20 est un schéma qui décrit une permutation d'un traitement de relecture de données de composition au moyen d'une modification au niveau des critères de recherche ; et la figure 21 est un organigramme qui représente des procédures de traitement d'entrée de mot-clé de recherche. 20 DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Un mode de réalisation de la présente invention sera décrit ci-après par report aux dessins. Sur la figure 1, l'index de référence 1 représente un système audio auquel la présente invention est appliquée dans sa globalité, 25 lequel système comprend un serveur 2 pour stocker de multiples données de composition et un module de communication sans fil 3 pour communiquer sans fil conformément à des standards LAN (réseau local) sans fil tels que IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) 802A 1 par exemple, lequel peut être monté sur une partie 30 de montage 4A qui est prévue sur la partie centrale avant d'un berceau 4 qui inclut des haut-parleurs en son sein. Une borne de connexion (ci- après appelée borne de côté de berceau) 4B est prévue sur la partie de montage 4A du berceau 4. Par ailleurs, une borne de connexion non représentée (ci-après appelée borne de côté de module) est également prévue sur une face de contact de partie de montage 3A qui est la face de fond du module de communication sans fil 3. Par conséquent, comme représenté sur la figure 2, dans le cas du système audio 1, si le module de communication sans fil 3 est monté sur la partie de montage 4A du berceau 4 dans une position dans laquelle un affichage 3B tel qu'un affichage à cristaux liquides (LCD) ou similaire qui est prévu sur la face avant de carter du module de communication sans fil 3 fait face au côté avant de la face avant du berceau 4, la borne de côté de module et la borne de côté de berceau 4B sont adaptées ensemble et ainsi, le module de communication sans fil 3 et le berceau 4 sont connectés électriquement. Dans cet état, le système audio 1 peut faire fonctionner le module de communication sans fil 3 conformément à un actionnement par utilisateur de la télécommande 5, de même qu'il peut commander le serveur 2 et le berceau 4 via le module de communication sans fil 3. Par conséquent, dans le cas du système audio 1, le module de communication sans fil 3 acquiert des données de composition à partir du serveur 2 d'une façon sans fil et transfère ces données de composition au berceau 4 via la borne de côté de module et la borne de côté de berceau 4B, de façon séquentielle, d'où ainsi la réalisation d'un traitement de relecture des données de composition selon un format de transmission continu et d'où ainsi l'émission en sortie de la composition sur la base des données de composition en provenance des haut-parleurs du berceau 4 et le fait que l'utilisateur peut procéder à une écoute. Comme représenté sur la figure 3, une touche marche/arrêt 10 pour mettre en route ou couper l'alimentation du module de communication sans fil 3, une touche de mode sommeil 11 pour placer le module de communication sans fil 3 pendant son fonctionnement dans un mode sommeil de manière à couper l'alimentation après une durée temporelle prédéterminée sélectionnée à l'avance et une touche de sélection de fonction 12 pour sélectionner quelle fonction le module de communication sans fil 3 doit réaliser entre une fonction d'acquisition de données de composition qui acquiert des données de composition déjà stockées à partir du serveur 2 et une fonction d'acquisition de données de distribution qui acquiert des données de composition distribuées sur un réseau tel que l'Internet via le serveur 2 sont prévues sur une face 5A de la télécommande 5. Par ailleurs, une touche d'appel de liste de favoris 13 pour le module de communication sans fil 3 pour appeler une liste depuis le serveur 2, liste dans laquelle seulement des compositions enregistrées en tant que favoris de l'utilisateur sont enregistrées (cette liste est ci-après appelée liste de favoris) pendant un traitement de relecture des données de composition, une touche d'enregistrement de composition 14 pour enregistrer une composition dans la liste de favoris lorsque l'utilisateur aime la composition afférente pendant la relecture de la composition (c'est-àdire tandis que l'utilisateur est en train d'écouter la composition qui est émise en sortie depuis les haut-parleurs dans le berceau 4) et une touche de suppression d'enregistrement 15 pour annuler l'enregistrement d'une composition pendant une relecture de la composition enregistrée sur la liste de favoris sont prévues sur une face 5A de la télécommande 5. Qui plus est, une touche de permutation d'affichage 16 pour commuter un contenu d'affichage sur l'affichage 3B du module de communication sans fil 3 est également prévue sur une face 5A de la télécommande 5. Qui plus est, une touche de démarrage de lecture 17 pour démarrer la lecture de la composition, une touche de pause 18 pour arrêter temporairement la lecture de la composition, une touche d'arrêt de lecture 19 pour arrêter la lecture de la composition, une touche d'avance rapide 20 pour faire avancer rapidement une composition pendant la lecture, une touche de rebobinage rapide 21 pour un rebobinage rapide, une touche de piste suivante 22 et une touche de piste précédente 23 pour commuter des compositions destinées à être lues sont également prévues sur la face 5A de la télécommande 5. Par ailleurs, une touche de permutation d'affichage de temps de lecture 24 pour commuter le mode d'affichage du temps de lecture d'une composition pendant la lecture (c'est-à-dire un mode d'affichage de somme pour sommer le temps de lecture s'écoulant de façon séquentielle pendant la progression de la lecture et un mode d'affichage de soustraction pour soustraire le temps de lecture s'écoulant de façon séquentielle pendant la progression de la lecture), une touche de sélection de mode de lecture de répétition 25 pour sélectionner soit un mode de lecture de répétitions multiples pour répéter de façon cyclique de multiples compositions (c'est-à-dire des répétitions multiples), soit un mode de lecture de répétition monocomposition (c'est-à-dire qu'une seule chanson est répétée) en tant que mode de lecture de composition et une touche de sélection de mode de lecture 26 pour sélectionner soit un mode de lecture normale pour lire de multiples compositions selon un ordre de lecture établi sur le côté du serveur 2 (c'est-à-dire un mode continu), soit un mode de lecture de réagencement pour réagencer l'ordre de lecture établi sur le côté du serveur 2 mais réordonné de façon arbitraire (c'est-à-dire un mode désordonnancement) sont également prévues sur la face 5A de la télécommande. II est à noter qu'une touche d'affichage de menu 27 pour afficher un menu principal sur l'affichage 3B du module de communication sans fil 3 est prévue sur la face 5A de la télécommande 5 et par ailleurs, une touche d'entrée 28 pour entrer une information sélectionnée par l'utilisateur ou une information d'entrée est également prévue dessus. Par ailleurs, les multiples éléments de menu sont associés en tant que menu principal et par conséquent, lorsque le menu principal est affiché sur l'affichage 3B, la télécommande 5 a pour effet que la touche de piste suivante 22 et la touche de piste précédente 23 fonctionnent en tant que touche de sélection d'élément pour réaliser une commutation sur le menu principal et pour sélectionner et afficher des éléments de menu et a pour effet que la touche d'avance rapide 20 et la touche de rebobinage rapide 21 fonctionnent en tant que touche de déplacement de curseur pour déplacer l'élément de pointage (c'est-à-dire le curseur) pour indiquer une position d'entrée d'une information telle que des valeurs numériques à l'intérieur d'un espace d'entrée d'information pour des éléments de menu. De façon additionnelle, une touche de sélection de critère de recherche (ci-après appelée touche de sélection "toutes compositions") 30 pour sélectionner un critère de recherche appelé "toutes compositions" où, dans l'éventualité de la recherche de données de composition destinées à être lues à l'aide du module de communication sans fil 3 à partir des multiples données de composition qui sont stockées sur le serveur 2, toutes les données de composition qui sont stockées dans le serveur 2 doivent être lues, est prévue sur la face 5A de la télécommande 5. Il est à noter que le serveur 2 a stocké une quantité importante de données de composition de même qu'une information associée qui est associée aux compositions (ci-après également appelée information associée de composition), tel que des noms de genres auxquels les compositions pour chaque donnée de composition appartiennent (ci-après appelés noms de genre), tel que des noms d'artistes auteurs des compositions (ci-après appelés noms d'artiste), tels que des titres des disques d'album où les compositions sont stockées (ci-après appelés noms d'album). Le serveur 2 gère la quantité importante de données de composition selon une configuration hiérarchique à multiples niveaux au moyen d'une information associée de composition de manière à assurer une mise en correspondance de la quantité importante de données de composition, chaque information étant agencée de façon hiérarchique par nom de genre, nom d'artiste et nom d'album. Par ailleurs, le module de communication sans fil 3 utilise un nom de genre, un nom d'artiste et un nom d'album en tant que mots-clés de recherche pour rechercher les données de composition destinées à être lues à partir de la quantité importante de données de composition qui est stockée dans le serveur 2. Le module de communication sans fil 3 utilise les types "genre", "artiste" et "disque d'album" pour gérer les données de composition qui distinguent le nom de genre, le nom d'artiste et le nom d'album de manière à distinguer et à restreindre les mots-clés de recherche de manière à ce qu'ils puissent être sélectionnés (ces types sont ci-après appelés types de mots-clés). Par conséquent, le module de communication sans fil 3 permet la sélection d'un nom de genre, d'un nom d'artiste ou d'un nom d'album en tant que mots-clés de recherche qui sont distingués au moyen d'un type de mot-clé pertinent pour chaque type de mot-clé. Par conséquent, une touche de sélection de type de mot-clé 31 pour sélectionner "genre" en tant que type de mot-clé (ci-après appelée touche de sélection de genre), une touche de sélection de type de mot- clé 32 pour sélectionner "artiste" en tant que type de mot-clé (ci-après appelée touche de sélection d'artiste) et une touche de sélection de type de mot-clé 33 pour sélectionner "disque d'album" en tant que type de mot-clé (ci-après appelée touche de sélection d'album) sont prévues sur la face 5A de la télécommande 5. Dans ce cas, la surface de la touche de sélection "toutes compositions" 30 ne dispose pas d'information écrite dessus mais sur la face considérée 5A de la télécommande 5, les caractères "TOUTES" sont imprimés à proximité de la touche de sélection "toutes compositions" 30 pour indiquer "toutes compositions" en tant que critère de recherche. Par ailleurs, un dessin d'une note musicale, par exemple, est imprimé sur la surface de la touche de sélection de genre 31 pour présenter "genre" en tant que type de mot-clé et les caractères "GENRE" sont imprimés à proximité de la touche de sélection de genre 31 pour indiquer "genre". En outre, un dessin d'une personne, par exemple, est imprimé sur la surface de la touche de sélection d'artiste 32 pour présenter "artiste" en tant que type de mot-clé et les caractères "ARTISTE" sont imprimés à proximité de la touche de sélection d'artiste 32 pour indiquer "artiste" sur la face considérée 5A de la télécommande 5. Qui plus est, un dessin d'un disque, par exemple, est imprimé sur la surface de la touche de sélection d'album 33 pour présenter "disque d'album" en tant que type 2898702 II de mot-clé et les caractères "DISQUE" sont imprimés à proximité de la touche de sélection d'album 33 pour indiquer "disque d'album" sur la face considérée 5A de la télécommande 5. Par conséquent, la télécommande 5 peut présenter constamment à l'utilisateur les critères 5 de recherche pouvant être sélectionnés ou les types de mots-clés afférents pour rechercher les données de composition au moyen des dessins sur la touche de sélection "toutes compositions" 30, la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33, et les caractères à proximité de ces touches. 10 Par ailleurs, la touche de sélection de genre 31 est agencée de manière à sélectionner de façon séquentielle un nom de genre en tant que mot-clé de recherche parmi une liste de genres qui est générée en correspondance avec les titres de compositions, etc., un nom de genre étant distingué à l'aide de "genre" en tant que type de mot-clé, 15 conformément à l'ordre de la liste. Qui plus est, la touche de sélection d'artiste 32 est agencée de manière à sélectionner de façon séquentielle un nom d'artiste en tant que mot-clé de recherche à partir d'une liste d'artistes qui est générée en correspondance avec les titres de compositions, etc., un nom d'artiste étant distingué à l'aide de 20 "artiste" en tant que type de mot-clé, conformément à l'ordre de la liste. Qui plus est, la touche de sélection d'album 33 est agencée de manière à sélectionner de façon séquentielle un nom d'album en tant que mot-clé de recherche à partir d'une liste d'albums générée en correspondance avec les titres de compositions, etc., un nom d'album 25 étant distingué à l'aide de "disque d'album" en tant que type de mot-clé, conformément à l'ordre de la liste. Cependant, dans le cas où la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 sont pressées par l'utilisateur en tant qu'instruction pour sélectionner le 30 mot-clé de recherche, par exemple, la télécommande 5 fonctionne de manière à effectuer une commutation et une sélection entre nom de genre, nom d'artiste et nom d'album à sélectionner de façon séquentielle suivant la direction depuis une extrémité de la liste de genres, de la liste d'artistes et de la liste d'albums jusqu'à son autre extrémité. Par conséquent, indépendamment de la touche de sélection de genre 31, de la touche de sélection d'artiste 32 et de la touche de sélection d'album 33 sur la face considérée 5A de la télécommande 5, une touche de sélection de mot-clé d'autre direction 34 pour effectuer une commutation et une sélection de nom de genre, de nom d'artiste et de nom d'album à sélectionner de façon séquentielle suivant la direction depuis l'autre extrémité jusqu'à la première extrémité de la liste de genres, de la liste d'artistes et de la liste d'albums de même qu'une touche de sélection de mot-clé de première direction 35 pour réaliser une commutation et une sélection du nom de genre, du nom d'artiste et du nom d'album à sélectionner de façon séquentielle suivant la direction depuis la première extrémité jusqu'à l'autre extrémité de la liste de genres, de la liste d'artistes et de la liste d'albums sont également prévues dessus. Soit dit en passant, une touche d'appel de liste de lecture 36 pour que le module de communication sans fil 3 appelle une liste de lecture (ci-après appelée liste de lecture) au niveau de laquelle les compositions sélectionnées arbitrairement à partir du serveur 2 sont enregistrées dedans pendant un traitement de lecture des données de composition et une touche de sélection de fonction 37 pour sélectionner une fonction d'acquisition de programme radio pour que le module de communication sans fil 3 acquière un programme radio qui est diffusé via un réseau tel que l'Internet, via le serveur 2, sont prévues sur la face considérée 5A de la télécommande 5. Par ailleurs, des touches de réglage de volume 38 et 39 pour régler le volume de la composition pendant la lecture, des touches de réglage d'aigus 40 et 41 pour régler la plage des aigus jouant le rôle de qualité de son de la composition, des touches de réglage de basses 42 et 43 pour régler la plage de basses de la composition sont prévues sur la face considérée 5A de la télécommande 5. Qui plus est, une touche de son d'ambiance 44 et une touche d'égaliseur 45 pour régler la qualité du son de la composition, lesquelles touches sont destinées à être activées ou désactivées, sont également prévues sur la face considérée 5A de la télécommande 5. Par conséquent, la télécommande 5 dispose de divers types de touches d'actionnement qui sont prévues sur la face considérée 5A et lorsque ces touches d'actionnement sont pressées par un utilisateur, une commande qui correspond à la touche d'actionnement pressée est émise en tant que signal infrarouge depuis une partie d'émission infrarouge (qui n'est pas représentée) en direction du module de communication sans fil 3. Par conséquent, la télécommande 5 est agencée de manière à entrer divers types de commandes sur le module de communication sans fil 3 conformément à l'opération de pression des touches d'actionnement par l'utilisateur. Ensuite, la configuration de circuit du module de communication sans fil 3 sera décrite par report à la figure 4. Lorsque le module de communication sans fil 3 est monté sur le berceau 4, l'unité complète devient actionnable en acquérant de la puissance appliquée depuis le berceau 4 via la borne 48 située du côté du module. Par ailleurs, une unité de réception de lumière infrarouge 49 sur le module de communication sans fil 3 reçoit diverses commandes en tant que signaux infrarouges telles qu'une commande de démarrage conformément à la pression par l'utilisateur des touches d'actionnement telles que la touche marche/arrêt 10, etc., comme émis depuis la télécommande 5, et convertit le signal infrarouge selon diverses commandes telles qu'une commande de démarrage et transmet ces commandes à une unité de commande 50 d'une configuration de micro- ordinateur par exemple. L'unité de commande 50 exécute divers programmes tels qu'un programme d'entrée de mot-clé de recherche qui est lu à partir d'une mémoire interne (qui n'est pas représentée) dans l'unité de commande 50 conformément aux diverses commandes appliquées depuis l'unité de réception de lumière infrarouge 49 et commande ainsi la totalité de l'unité prise dans sa globalité de même qu'elle exécute divers traitements. Par conséquent, lorsque le module de communication sans fil 3 est démarré dans l'état où il est monté sur le berceau 4, par exemple, l'unité de commande 50 transmet un signal de recherche de serveur (par exemple une commande M-SEARCH) depuis l'adaptateur LAN sans fil 51 en utilisant un protocole appelé SSDP (Protocole de Découverte de Service Simple) tout en utilisant un agencement tel que UPnP (Universal Plug & Play) de la base TCP/IP (Protocole de Commande de Transmission/Protocole Internet) ou DLNA (Digital Living Network Alliance) en tant que traitement d'établissementd'initialisation. En tant que résultat, lorsque l'unité de commande 50 reçoit le signal de réponse qui est reçu en réponse depuis le serveur 2 qui a reçu le signal de recherche de serveur, via l'adaptateur LAN sans fil 51, l'unité de commande 50 détecte qu'il y a un serveur 2 qui peut communiquer sans fil avec un module de communication sans fil 3. Par ailleurs, lorsque l'unité de commande 50 détecte ainsi le serveur 2 qui dispose d'une capacité de communication sans fil, l'unité de commande 50 transmet un signal de requête d'information de serveur depuis l'adaptateur de LAN sans fil 51. En tant que résultat, lorsque l'unité de commande 50 reçoit l'information de serveur (par exemple une description de dispositif) qui est reçue en réponse depuis le serveur 2 conformément à la réception du signal de requête d'information de serveur, via l'adaptateur LAN sans fil 51, l'unité de commande 50 détermine si oui ou non le serveur 2 muni de la capacité de communication sans fil peut fournir des données de composition au module de communication sans fil 3 sur la base du contenu de l'information de serveur reçue et détermine également si oui ou non le serveur 2 a été fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3. Comme représenté sur la figure 5, le serveur 2 gère la quantité importante de données de composition stockée à l'intérieur de lui-même comme décrit ci-avant à l'aide d'une configuration hiérarchique à multiples niveaux selon laquelle les données de composition correspondent au nom de genre, au nom d'artiste et au nom d'album de manière hiérarchique, comme distingué au moyen des types "genre", "artiste" et "disque d'album". En d'autres termes, le serveur 2 est agencé de telle sorte que le nom de genre qui est distingué par "genre" soit le niveau hiérarchique le plus haut, que le nom d'artiste qui est distingué par "artiste" soit à un niveau hiérarchique plus bas que le nom de genre et que le nom d'album qui est distingué par "disque d'album" soit à un niveau hiérarchique plus bas que le nom d'album (c'est-à-dire dans ce cas le niveau hiérarchique le plus bas). Ensuite, le serveur 2 corrèle le nom d'artiste des compositions appartenant à chaque genre avec chaque nom de genre individuel et corrèle également le nom d'album des disques d'album où les compositions interprétées par chaque artiste sont stockées avec chaque nom d'artiste individuel et corrèle les données de composition (en d'autres termes, les pistes sur le schéma) des compositions stockées sur chaque disque d'album avec ces noms d'album. Comme représenté sur les figures 6 à 8, dans cette situation, le serveur 2 qui est fabriqué d'une manière corrélée avec le module de communication sans fil 3 est agencé de manière à pouvoir générer une information bi-niveau qui corrèle directement chacune des données de composition avec chacun des types (c'est-à-dire "genre", "artiste" et "disque d'album") à partir d'une information d'une configuration hiérarchique à multiples niveaux pour gérer des données de composition comme représenté sur la figure 5. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 9, le serveur 2 est agencé de manière à pouvoir générer une information hiérarchique bi-niveau corrélant directement toutes les données de composition avec les critères de recherche de "toutes compositions" à partir d'une information d'une configuration hiérarchique à multiples niveaux pour gérer les données de composition qui sont représentées sur la figure 5. Comme représenté sur la figure 10, le serveur 2 est agencé de manière à pouvoir générer une liste de genres JL qui corrèle le titre de composition de la composition appartenant à chaque genre et l'URL (moyen de localisation de ressource uniforme) utilisé dans l'éventualité de la demande des données de composition de cette composition à l'aide des noms de genre individuels, sur la base de l'information hiérarchique bi-niveau concernant "genre" et des données de composition. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 11, le serveur 2 est agencé de manière à pouvoir générer une liste d'artistes RL qui corrèle le titre de composition de la composition interprétée par chaque artiste et l'URL utilisé dans l'éventualité de la demande des données de composition de cette composition avec les noms d'artiste individuels, sur la base de l'information hiérarchique bi- niveau concernant "artiste" et des données de composition. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 12, le serveur 2 est agencé de manière à pouvoir générer une liste d'albums DL qui corrèle le titre de composition de la composition stockée sur chaque disque d'album et l'URL utilisé dans l'éventualité de la demande des données de composition de cette composition avec les noms d'album individuels, sur la base de l'information hiérarchique biniveau concernant "disque d'album" et des données de composition. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 13, le serveur 2 est agencé de manière à pouvoir générer une liste de toutes les compositions AL qui incluent un URL utilisé dans l'éventualité de la demande des données de composition et des titres de composition de toutes les données de composition sur la base de l'information hiérarchique biniveau concernant les critères de recherche "toutes compositions" et des données de composition. Par conséquent, dans le cas où l'unité de commande 50 détecte le serveur 2 qui peut fournir les données de composition, si ce serveur 2 est fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3, un signal de requête de liste pour demander une liste de genres JL, une liste d'artistes RL et une liste d'albums DL (ci-après appelées de façon associée listes de types) ainsi qu'une liste de "toutes compositions" AL est émis depuis l'adaptateur LAN sans fil 51 en utilisant un protocole appelé SOAP (Protocole d'Accès à l'Objet Simple), en utilisant un service de délivrance de contenu assuré par le serveur 2 par exemple. En tant que résultat, lorsque les listes de types et la liste de "toutes compositions" AL sont transmises depuis le serveur 2, l'unité de commande 50 reçoit ces listes via l'adaptateur LAN sans fil 51 et elle les stocke dans une mémoire interne (qui n'est pas représentée). Par ailleurs, si le serveur 2 n'est pas fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3, même si la quantité importante de données de composition stockée à l'intérieur de lui-même est gérée selon une configuration hiérarchique à multiples niveaux, le serveur 2 n'est pas configuré de manière à pouvoir générer les listes de types ou la liste de "toutes compositions" AL. Par conséquent, si le serveur 2 qui peut fournir des données de composition n'est pas fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3, par exemple comme il a été décrit ci-avant, le service de délivrance de contenu qui est assuré par le serveur 2 est utilisé et un signal de requête d'information de configuration hiérarchique est transmis pour demander une information concernant la configuration hiérarchique à multiples niveaux qui gère toutes les données de composition (ci-après appelée information de configuration hiérarchique) au niveau de l'adaptateur LAN sans fil 51, en utilisant SOAP. En tant que résultat, lorsque l'information de configuration hiérarchique est reçue en réponse depuis le serveur 2, l'unité de commande 50 la reçoit via l'adaptateur LAN sans fil 51. Ensuite, l'unité de commande 50 génère les listes de types (c'est-à-dire, la liste de genres JL, la liste d'artistes RL et la liste d'albums DL) de même que la liste de "toutes compositions" AL sur la base de l'information de configuration hiérarchique reçue et stocke les listes de types générées et la liste de "toutes compositions" AL afférente dans une mémoire interne. Par conséquent, la liste de commandes 50 acquiert les listes de types et la liste de "toutes compositions" AL destinées à être utilisées au niveau de recherches de données de composition qui seront décrites ultérieurement, pendant un traitement d'établissement d'initialisation. Après achèvement du traitement d'établissement d'initialisation, lorsqu'une commande d'acquisition de données de composition est entrée conformément à la pression exercée par l'utilisateur sur la touche de sélection de fonction 12 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 passe au mode d'acquisition de données de composition qui réalise la fonction d'acquisition de données de composition. Tandis que, dans le mode d'acquisition de données de composition, par exemple si une commande de sélection de toutes les compositions est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de "toutes compositions" 30 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 détecte que "toutes compositions" est sélectionné par l'utilisateur en tant que critère de recherche pour les données de composition. Alors, sur la base du critère de recherche appelé "toutes compositions" sélectionné par l'utilisateur, l'unité de commande 50 lit la liste de "toutes compositions" AL à partir de la mémoire interne. Si, pendant cet état, par exemple, la touche de démarrage de lecture 17 sur la télécommande 5 est pressée par l'utilisateur et que par conséquent, une commande de démarrage de lecture est entrée, l'unité de commande 50 transmet un signal de requête de données de composition pour demander des données de composition conformément à I'URL (moyen de localisation de ressource uniforme) pour demander des données de composition qui sont incluses dans la liste de "toutes compositions" AL au niveau de l'adaptateur LAN sans fil 51 en utilisant un moyen de transport multimédia appelé HTTP (Protocole de Transfert Hypertexte) par exemple. Par ailleurs, tandis que l'on est dans le mode acquisition de données de composition, une touche prise parmi la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 de la télécommande 5 est pressée par l'utilisateur en tant qu'instructions pour sélectionner le type de motclé et en réponse à cela, une commande de sélection de genre, une commande de sélection d'artiste ou une commande de sélection d'album est entrée, et l'unité de commande 50 détecte le type de mot-clé (c'est-à-dire "genre", "artiste" ou "disque d'album") sélectionné par l'utilisateur conformément à la commande afférente. Ensuite, l'unité de commande 50 lit la liste de types (c'est-à-dire la liste de genres JL, la liste d'artistes RL ou la liste d'albums DL) correspondant à la mémoire interne conformément au type de mot-clé déterminé et sélectionne également de manière automatique le premier nom de genre, le premier nom d'artiste ou le premier nom d'album de la liste, par exemple parmi les multiples noms de genres, les multiples noms d'artistes ou les multiples noms d'albums en tant que mot-clé de recherche à l'intérieur de la liste de types. Cependant, lorsque l'utilisateur presse à nouveau la même touche de sélection de genre 31, la même touche de sélection d'artiste 32 ou la même touche de sélection d'album 33 ou presse la touche de sélection de mot-clé d'autre direction 34 et/ou la touche de sélection de mot-clé de première direction 35 et que, par conséquent, une commande de commutation de sélection est entrée pour commuter le nom de genre, le nom d'artiste ou le nom d'album à sélectionner, l'unité de commande 50 commute le nom de genre, le nom d'artiste ou le nom d'album en tant que mot-clé de recherche à sélectionner à l'intérieur de la liste de types. Ensuite, lorsqu'une commande de finalisation de sélection est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche d'entrée 28 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 établit le nom de genre, le nom d'artiste ou le nom d'album en tant que mots-clés de recherche que l'utilisateur a sélectionnés à ce point en tant que critère de recherche. Par conséquent, l'unité de commande 50 recherche le titre de composition correspondant au mot-clé de recherche jouant le rôle de critère de recherche à partir de la liste de types en tant que titre de composition des données de composition à lire. En tant que résultat, l'unité de commande 50 extrait les portions se rapportant au titre de composition recherché au moyen du mot-clé de recherche à partir de la liste de types (c'est-à-dire le titre de composition et le nom de genre corrélé, le nom d'artiste corrélé ou le nom d'album corrélé et l'URL pour demander des données de composition) en tant que liste de requêtes de composition. Si, pendant cet état, par exemple, la touche de démarrage de lecture 17 sur la télécommande 5 est pressée par l'utilisateur et que, par conséquent, une commande de démarrage de lecture est entrée, l'unité de commande 50 transmet un signal de requête de données de composition pour demander des données de composition conformément à l'URL pour demander des données de composition qui sont incluses dans la liste de requêtes de composition applicable au niveau de l'adaptateur LAN sans fil 51, comme il a été décrit ci-avant. Il est à noter que le nom de genre, le nom d'artiste et le nom d'album jouant le rôle de mots-clés de recherche sont corrélés de façon hiérarchique. Par conséquent, dans le cas où l'utilisateur recherche les données de composition, après que le mot-clé de recherche est sélectionné en association avec le type de mot-clé pour distinguer le mot-clé de recherche de niveau plus haut (ci-après appelé le type de mot-clé de niveau plus haut), lorsque le mot-clé de recherche est sélectionné en association avec le type de mot-clé pour distinguer le mot-clé de recherche de niveau plus bas (ci-après appelé le type de mot-clé de niveau plus bas), les données de composition souhaitées peuvent être aisément restreintes et recherchées à partir d'une quantité importante de données de composition. Par conséquent, l'unité de commande 50 est agencée pour permettre que l'utilisateur choisisse de démarrer à un niveau plus haut des multiples types de mots-clés en direction des niveaux plus bas, de manière hiérarchique. En d'autres termes, tandis que l'on est dans un mode d'acquisition de données de composition, si la touche de sélection de genre 31 ou la touche de sélection d'artiste 32 est pressée par l'utilisateur, l'unité de commande 50 détermine les types de mots-clés de niveau plus haut sélectionnés par l'utilisateur. Ensuite, conformément aux types de mots-clés sélectionnés par l'utilisateur, l'unité de commande 50 lit la liste de types correspondante (c'est-à-dire, la liste de genres JL ou la liste d'artistes RL) à partir de la mémoire interne afférente et sélectionne de manière automatique le premier nom de genre ou le premier nom d'artiste dans la liste par exemple, parmi les multiples noms de genre ou les multiples noms d'artiste en tant que mot-clé de recherche à l'intérieur de la liste de types. Cependant, dans ce cas également, lorsque l'utilisateur presse à nouveau la même touche de sélection de genre 31 ou la même touche de sélection d'artiste 32 ou presse la touche de sélection de mot-clé d'autre direction 34 et/ou la touche de sélection de mot-clé de première direction 35, l'unité de commande 50 commute en conséquence le nom de genre ou le nom d'artiste en tant que mot-clé de recherche à sélectionner à l'intérieur de la liste de types. Tandis que l'on est dans cet état, si l'utilisateur presse encore la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 selon le type de mot-clé de niveau plus haut à ce point (c'est-à-dire, "genre" ou "artiste"), l'unité de commande 50 établit de manière automatique le nom de genre ou le nom d'artiste jouant le rôle de mot- clé de recherche sélectionné par l'utilisateur en tant que critère de recherche. Par ailleurs, l'unité de commande 50 détermine le type de mot-clé de niveau plus bas (c'est-à-dire, un type de mot-clé d'un niveau plus bas que le type de mot-clé de niveau plus haut sélectionné au préalable) sélectionné additionnellement par l'utilisateur conformément à la touche de sélection d'artiste 32 ou à la touche de sélection d'album 33 qui est pressée de façon additionnelle par l'utilisateur. Si le serveur 2 qui est en train de communiquer sans fil à cet instant a été fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3, l'unité de commande 50 génère un signal de requête de liste partielle pour demander une portion correspondant directement au mot-clé de recherche qui joue le rôle de critère de recherche selon le type de mot- clé de niveau plus haut (c'est-à-dire, un nom de genre ou un nom d'artiste, lesquels seront ci-après appelés mots-clés de recherche de niveau plus haut) à l'intérieur de la liste de types (c'est-à-dire la liste d'artistes RL ou la liste d'albums DL) correspondant au type de mot-clé de niveau plus bas sélectionné par l'utilisateur. Par conséquent, l'unité de commande 50 transmet ce signal de requête de liste partielle en provenance de l'adaptateur LAN sans fil 51 en utilisant un protocole appelé SOAP, en utilisant le service de délivrance de contenu fourni par le serveur 2 par exemple. Dans le cas où le serveur 2 qui est fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3 reçoit ce signal de requête de liste partielle, le serveur 2 est agencé de manière à pouvoir générer une information concernant la configuration hiérarchique multiniveau pour la gestion de données de composition comme décrit ci- avant par report à la figure 5, une information concernant une configuration bi-niveau partielle d'un nom d'artiste et des données de composition directement corrélées à un nom de genre, par exemple jouant le rôle de mot-clé de recherche de niveau le plus haut sélectionné par l'utilisateur, comme représenté sur les figures 14A et 14B par exemple, ou une information concernant une configuration hiérarchique bi-niveau partielle d'un nom d'album et des données de composition corrélées directement à un nom d'artiste, par exemple jouant le rôle de mot-clé de recherche de niveau le plus haut sélectionné par l'utilisateur. Ensuite, comme représenté sur les figures 15A et 15B, le serveur 2 est agencé de manière à pouvoir générer une liste partielle d'artistes RPL qui corrèle l'URL pour demander des titres de composition et des données de composition afférentes avec les noms d'artiste individuels directement corrélés au nom de genre jouant le rôle de mot-clé de recherche de niveau le plus haut, ou une liste partielle d'albums DPL qui corrèle l'URL pour demander des titres de composition et des données de composition afférentes avec les noms d'album individuels directement corrélés avec le nom d'artiste jouant le rôle de mot-clé de recherche de niveau le plus haut en tant que listes partielles de types sur la base de l'information bi-niveau partielle et de manière à répondre avec cette information au module de communication sans fil 3. Par conséquent, lorsque l'unité de commande 5 transmet le signal de requête de liste partielle au serveur 2, l'unité de commande 50 reçoit la liste partielle de types qui est reçue en réponse depuis le serveur 2 via l'adaptateur LAN sans fil 51 et la stocke de façon temporaire dans une mémoire interne. Il est à noter que si le serveur 2 qui est en train de communiquer sans fil à cet instant n'est pas fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3, l'unité de commande 50 génère une liste partielle de types (c'est-à-dire, la liste partielle d'artistes RPL ou la liste partielle d'albums DPL) sur la base de l'information de configuration hiérarchique qui est acquise à partir du serveur 2 et stocke temporairement cette liste dans la mémoire interne. Lorsque l'unité de commande 50 acquiert ainsi la liste partielle de types, l'unité de commande 50 sélectionne de manière automatique le premier nom d'artiste ou le premier nom d'album de la liste à partir des multiples noms d'artistes ou des multiples noms d'albums en tant que mot-clé de recherche à l'intérieur de la liste partielle de types, par exemple. Cependant, dans ce cas également, lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 ou presse la touche de sélection de mot-clé d'autre direction 34 et/ou la touche de sélection de mot-clé de première direction 35, l'unité de commande 50 commute en conséquence le nom d'artiste ou le nom d'album en tant que mot-clé de recherche à sélectionner à l'intérieur de la liste partielle de types. Lorsque la touche d'entrée 28 sur la télécommande 5 est pressée par l'utilisateur, l'unité de commande 50 établit en conséquence le nom d'artiste ou le nom d'album en tant que critère de recherche jouant le rôle de mots-clés de recherche sélectionnés par l'utilisateur à partir de la liste partielle de types à cet instant. Par conséquent, l'unité de commande 50 recherche le titre de composition correspondant au mot-clé de recherche jouant le rôle de critère de recherche à partir de la liste partielle de types en tant que titre de composition des données de composition à lire. En tant que résultat, l'unité de commande 50 extrait les portions se rapportant au titre de composition recherché au moyen du mot-clé de recherche à partir de la liste partielle de types (c'est-à-dire, le titre de composition et le nom d'artiste correspondant ou le nom d'album correspondant et l'URL pour demander des données de composition) en tant que liste de requêtes de composition. Si, tandis que l'on est dans cet état, par exemple, la touche de démarrage de lecture 17 sur la télécommande 5 est pressée par l'utilisateur et que, par conséquent, une commande de démarrage de lecture est entrée, l'unité de commande 50 transmet un signal de requête de données de composition conformément à l'URL pour demander des données de composition qui sont incluses dans la liste de requêtes de composition applicable à partir de l'adaptateur LAN sans fil 51 comme selon ce qui a été décrit ci-avant. En tant que résultat de la transmission du signal de requête de données de composition, lorsque la transmission des données de composition est démarrée selon un format PCM (de modulation par impulsions codées) linéaire à partir du serveur 2 par exemple, l'unité de commande 50 (figure 4) reçoit ces données de composition via l'adaptateur LAN sans fil 51 et les écrit dans le tampon 52 selon l'ordre de la portion dans laquelle les données de composition ont fini d'être reçues. Lorsque des données de composition de plusieurs secondes par exemple sont stockées dans le tampon 52, l'unité de commande 50 transmet ces données de composition stockées à un convertisseur numérique-analogique (ci-après appelé convertisseur N/A) 53 et supprime également ces données du tampon 52 et attend que plusieurs secondes de composition soient stockées à nouveau dans le tampon 52. Le convertisseur N/A 53 réalise un traitement de conversion numérique-analogique sur les données de composition fournies à partir du tampon 52 et transfère le signal de composition résultant depuis la borne de côté de module 48 au berceau 4. Par conséquent, l'unité de commande 50 réalise un traitement de lecture et transfère les données de composition transmises depuis le serveur 2 selon un format de transmission en continu au berceau 4 en tant que signal de composition et par conséquent, émet en sortie la composition sur la base du signal de composition en provenance des haut-parleurs incorporés dans le berceau 4. Soit dit en passant, lorsqu'une commande d'appel de liste de favoris ou une commande d'appel de liste de lecture est entrée par l'utilisateur qui presse la touche d'appel de liste de favoris 13 ou la touche d'appel de liste de lecture 36 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 transmet un signal de requête de liste de favoris ou un signal de requête de liste de lecture au serveur 2 depuis l'adaptateur LAN sans fil 51 par exemple. En tant que résultat, lorsque le serveur 2 transmet la liste de favoris ou la liste de lecture, l'unité de commande 50 reçoit cette liste via l'adaptateur LAN sans fil 51 et l'enregistre dans la mémoire interne. Ensuite, lorsque la touche de démarrage de lecture 17 sur la télécommande 5 est pressée par l'utilisateur dans cet état, l'unité de commande 50 transmet un signal de requête de données de composition conformément à l'URL pour demander des données de composition qui sont incluses dans la liste de favoris ou dans la liste de lecture. Par conséquent, comme dans le cas selon lequel les données de composition sont soumises à un traitement de lecture selon un format par trains en utilisant la liste de requêtes de composition décrite ci-avant, l'unité de commande 50 soumet les données de composition enregistrées dans la liste de favoris ou dans la liste de lecture à un traitement de lecture selon un format de transmission en continu et émet en sortie la composition depuis les haut-parleurs dans le berceau 4. Il est à noter que lorsque la touche d'enregistrement de composition 14 sur la télécommande 5 est pressée pendant que les données de composition sont soumises à un traitement de lecture selon un format de transmission en continu qui utilise la liste de requêtes de composition ou la liste de lecture (c'est-à-dire, tandis que la composition est en train d'être émise en sortie depuis les haut-parleurs dans le berceau 4 et que l'utilisateur est en train d'écouter), l'unité de commande 50 transmet un signal de requête d'enregistrement de composition depuis l'adaptateur LAN sans fil 51 jusqu'au serveur 2 de manière à enregistrer la composition sur la base des données de composition qui sont soumises à un traitement de lecture à cet instant dans la liste de favoris. Par conséquent, l'unité de commande 50 enregistre la composition qui a la faveur de l'utilisateur sur la liste de favoris dans le serveur 2. Par ailleurs, si la touche de suppression d'enregistrement 15 sur la télécommande 5 est pressée par l'utilisateur pendant que les données de composition sont soumises à un traitement de lecture selon un format de transmission en continu qui utilise la liste de favoris, l'unité de commande 50 supprime l'enregistrement de la composition de la liste de favoris sur la base des données de composition qui sont soumises à un traitement de lecture à cet instant. Il est à noter que lorsqu'une commande d'arrêt temporaire ou une commande d'arrêt de lecture est entrée conformément au fait que la touche d'arrêt temporaire 18 ou à la touche d'arrêt de lecture 19 sur la télécommande 5 est pressée par l'utilisateur pendant que les données de composition sont soumises à un traitement de lecture selon un format de transmission en continu, l'unité de commande 50 transmet un signal d'arrêt temporaire ou un signal d'arrêt de lecture depuis l'adaptateur LAN sans fil 51 sur le serveur 2. Par conséquent, l'unité de commande 50 arrête temporairement ou arrête complètement la transmission de données de composition au serveur 2. Par ailleurs, si une commande d'avance rapide ou une commande de rebobinage rapide est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche d'avance rapide 20 ou la touche de rebobinage rapide 21 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 transmet un signal indiquant une commande d'avance rapide ou une commande de rebobinage rapide depuis l'adaptateur LAN sans fil 51 au serveur 2. Par conséquent, l'unité de commande 50 commande le serveur 2 de manière à transmettre les données de composition en réduisant les données de composition jusqu'à l'extrémité de queue des données ou en réduisant les données de composition pour revenir au début des données et par conséquent, elle réalise une avance rapide ou un rebobinage rapide de la composition. Qui plus est, lorsqu'une commandede piste suivante ou une commande de piste précédente est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de piste suivante 22 ou la touche de piste précédente 23 de la télécommande 5, l'unité de commande 50 modifie l'URL pour demander les données de composition conformément à la liste de requêtes de composition, à la liste de favoris ou à la liste de lecture et transmet le signal de requête de données de composition conformément à l'URL modifié. Par conséquent, l'unité de commande 50 modifie les données de composition destinées à être transmises au serveur 2 et réalise le saut de pistes sur la composition de piste suivante ou de piste précédente. Qui plus est, si une commande de sélection de lecture de répétition d'une seule chanson est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de lecture de répétition 25 sur la télécommande 5 pendant le traitement de lecture selon un format de transmission en continu des données de composition, l'unité de commande 50 reconnaît les données de composition qui sont soumises à un traitement de lecture à cet instant en tant que données de composition destinées à être soumises à un traitement de lecture répétée sur la base du mode de lecture de répétition d'une seule chanson. Alors, lorsque le traitement de lecture de ces données de composition selon un format de transmission en continu est terminé en ce qui concerne chaque donnée de composition applicable, l'unité de commande 50 transmet un signal de requête de données de composition demandant ces données de composition depuis l'adaptateur LAN sans fil 51. Par conséquent, dans le cas où le mode de lecture de répétition d'une seule chanson est sélectionné par l'utilisateur en tant que mode de lecture de composition, l'unité de commande 50 émet en sortie de façon répétée la composition considérée qui est sélectionnée par l'utilisateur depuis les haut-parleurs dans le berceau 4. Par ailleurs, lorsqu'une commande de sélection de lecture de répétitions multiples est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de lecture de répétition 25 de la télécommande 5, lorsque de multiples données de composition ont fini d'être lues en totalité selon un format de transmission en continu qui utilise une liste de requêtes de composition, une liste de favoris ou une liste de lecture, les données de composition sont demandées en utilisant la même liste de requêtes de composition, la même liste de favoris ou la même liste de lecture pour une soumission à un traitement de lecture selon un format de transmission en continu. Par conséquent, dans le cas où le mode de lecture de répétitions multiples est sélectionné par l'utilisateur en tant que mode de lecture de composition, l'unité de commande 50 sélectionne en continu la même liste de requêtes de composition, la même liste de favoris ou la même liste de lecture et émet en sortie de façon répétée et de manière cyclique les multiples compositions enregistrées dans la liste de requêtes de composition, dans la liste de favoris ou dans la liste de lecture depuis les haut-parleurs dans le berceau 4. Qui plus est, lorsqu'une commande de lecture normale est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de lecture 26 sur la télécommande 5 à l'instant de la soumission des données de composition à un traitement de lecture selon un format de transmission en continu, l'unité de commande 50 transmet l'URL pour demander les données de composition incluses dans la liste de requêtes de composition, dans la liste de favoris ou dans la liste de lecture en tant que signal de requête de données de composition en utilisant l'ordre des compositions incluses dans la liste de requêtes de composition, la liste de favoris ou la liste de lecture. Par conséquent, lorsque le mode de lecture normale est sélectionné par l'utilisateur en tant que mode de lecture de composition, l'unité de commande 50 émet en sortie les multiples compositions enregistrées dans la liste de requêtes de composition, dans la liste de favoris ou dans la liste de lecture de façon séquentielle telles qu'enregistrées, depuis les haut-parleurs dans le berceau 4. A l'opposé, lorsqu'une commande de lecture de changement d'ordre est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de lecture 26 sur la télécommande 5 à l'instant de la soumission des données de composition à un traitement de lecture selon un format de transmission en continu, l'unité de commande 50 transmet l'URL pour demander les données de composition incluses dans la liste de requêtes de composition, la liste de favoris ou la liste de lecture en tant que signal de requête de données de composition en utilisant un ordre de compositions modifié de façon arbitraire par rapport à l'ordre inclus dans la liste de requêtes de composition, la liste de favoris ou la liste de lecture. Par conséquent, lorsque le mode de lecture de changement d'ordre est sélectionné par l'utilisateur en tant que mode de lecture de composition, l'unité de commande 50 émet en sortie les multiples compositions enregistrées dans la liste de requêtes de composition, la liste de favoris ou la liste de lecture selon un ordre modifié arbitrairement par rapport à l'ordre enregistré, depuis les haut-parleurs dans le berceau 4. De façon additionnelle, lorsqu'une commande d'acquisition de données de distribution est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de fonction 12 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 réalise une transition sur un mode d'acquisition de données de distribution pour réaliser la fonction d'acquisition de données de distribution. Lorsque l'unité de commande 50 réalise une transition sur le mode d'acquisition de données de distribution, l'unité de commande 50 transmet un signal de requête de données de distribution depuis l'adaptateur LAN sans fil 51 au serveur 2. En tant que résultat, lorsque les données de composition qui sont distribuées sur le réseau sont transmises via le serveur 2, l'unité de commande 50 reçoit ces données via l'adaptateur LAN sans fil 51 et comme dans le cas de la situation du mode d'acquisition de données de composition comme décrit ci-avant, elle soumet les données de composition applicables à un traitement de lecture selon un format de transmission en continu et elle transfère le signal de composition obtenu au berceau 4. Dans le cas où l'utilisateur demande ainsi qu'une fonction d'acquisition de données de distribution soit réalisée, l'unité de commande 50 peut émettre en sortie les données de composition qui sont distribuées sur le réseau en tant que composition, depuis les haut-parleurs du berceau 4 et peut permettre que l'utilisateur écoute cette composition. Par ailleurs, lorsqu'une commande d'acquisition de programme radio est entrée par l'utilisateur qui presse la touche de sélection de fonction 37 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 réalise une transition sur un mode d'acquisition de programme radio pour réaliser une fonction d'acquisition de programme radio. Lorsque l'unité de commande 50 réalise une transition sur le mode d'acquisition de programme radio, l'unité de commande 50 transmet le signal de requête de programme radio depuis l'adaptateur LAN sans fil 51 au serveur 2. En tant que résultat, lorsque les données audio de programme du programme radio qui est diffusé via le réseau sont transmises via le serveur 2, l'unité de commande 50 reçoit ces données via l'adaptateur LAN sans fil 51 et comme dans le cas de la situation du mode d'acquisition de données de composition comme décrit ci-avant, elle soumet les données audio de programme applicables selon un format de transmission en continu à un traitement de lecture et elle transfère le signal audio de programme obtenu au berceau 4. Dans le cas où l'utilisateur demande ainsi qu'une fonction d'acquisition de programme radio soit réalisée, l'unité de commande 50 peut émettre en sortie les données audio de programme du programme radio qui est diffusé via le réseau en tant qu'information audio de programme en provenance du programme radio depuis les haut-parleurs du berceau 4 et peut permettre que l'utilisateur écoute cette information. Lorsqu'une valeur de réglage de volume et une commande de réglage de volume sont entrées conformément au fait que l'utilisateur presse les touches de réglage de volume 38 et 39 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 génère un signal de commande de réglage de volume conformément à la valeur de réglage de volume applicable et transfère ce signal depuis la borne 48 située du côté du module au berceau 4. Par conséquent, l'unité de commande 50 règle le volume en ce qui concerne la composition ou une information audio de programme d'un programme radio, à l'aide du berceau 4. Par ailleurs, lorsqu'une commande d'activation de son d'ambiance ou une commande d'activation d'égalisation est entrée conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de son d'ambiance 44 ou la touche d'égaliseur 45 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 transfère un signal de commande de qualité de son d'ambiance pour commander la qualité de son sélectionnée au préalable pour le son d'ambiance ou un signal de commande de qualité de son d'égalisation pour commander la qualité de son sélectionnée au préalable pour l'égalisation, depuis la borne 48 située du côté du module sur le berceau 4. Par conséquent, l'unité de commande 50 règle la composition ou l'information audio de programme d'un programme radio à une qualité de son sélectionnée au préalable pour le son d'ambiance ou pour l'égalisation, à l'aide du berceau 4. Pendant que l'on est dans cet état, si une valeur de réglage de plage d'aigus et une commande de réglage de plage d'aigus ou une valeur de réglage de plage de basses et une commande de réglage de plage de basses sont entrées conformément au fait que l'utilisateur presse les touches de réglage de plage d'aigus 40 et 41 ou les touches de réglage de plage de basses 42 et 43 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 génère un signal de commande de réglage de plage d'aigus conformément à la valeur de réglage de plage d'aigus applicable ou un signal de commande de réglage de plage de basses conformément à la valeur de réglage de plage de basses applicable et transfère ce signal depuis la borne 48 située du côté du module jusqu'au berceau 4. Par conséquent, l'unité de commande 50 réalise des réglages en ce qui concerne la plage d'aigus ou la plage de basses de la composition ou de l'information audio de programme d'un programme radio à l'aide du berceau 4 sur la base de la qualité de son sélectionnée au préalable pour le son d'ambiance ou de la qualité de son sélectionnée au préalable pour l'égalisation. L'unité de commande 50 peut par conséquent permettre que l'utilisateur écoute les compositions sur la base de données de composition ou l'information audio de programme sur la base de données audio de programme d'un programme radio dans diverses situations. Dans le cas dans lequel l'unité de commande 50 permet que l'utilisateur écoute les compositions ou l'information audio de programme de programmes radio en association avec le serveur 2 et le berceau 4, des éléments d'affichage destinés à être décrits ultérieurement (ci-après appelés des icônes) ou des caractères, etc. sont affichés sur l'affichage 3B via le contrôleur d'affichage 55 sur l'unité d'affichage 54. Par conséquent, l'unité de commande 50 est agencée de manière à pouvoir permettre que l'utilisateur confirme visuellement les fonctions au niveau du processus de réalisation ou l'information sélectionnée par l'utilisateur à partir du contenu d'affichage sur l'affichage 3B. Ensuite, la configuration de circuit du serveur 2 sera décrite par report à la figure 16. Le serveur 2 décomprime et exécute divers programmes avec une RAM (mémoire vive) 63 qu'une CPU (unité centrale de traitement) 60 a lue à partir de l'unité de disque dur 61 ou avec une ROM (mémoire morte) 62, d'où ainsi la commande de la totalité de l'unité de façon globale et l'exécution de divers traitements. Par conséquent, l'unité centrale de traitement 60 est agencée de manière à pouvoir communiquer sans fil avec le module de communication sans fil 3 via un adaptateur LAN sans fil 64, selon un standard de LAN sans fil qui est le même que celui du module de communication sans fil 3. Par ailleurs, l'unité centrale de traitement 60 comprime par codage et stocke de multiples données de composition sur l'unité de disque dur 61, par exemple en tant que données de composition comprimées, et stocke également diverses données telles qu'une information rapportée à la composition, une liste de favoris, une liste de lecture, etc. Par ailleurs, l'unité centrale de traitement 60 gère la quantité importante de données de composition stockées sur l'unité de disque dur 61 selon une configuration hiérarchique à multiples niveaux avec des types tels que "genre", "artiste" et "disque d'album" comme décrit ci-avant par report à la figure 5. Tandis que l'on est dans cet état, si l'unité centrale de traitement 60 reçoit un signal de recherche de serveur qui est transmis depuis le module de communication sans fil 3 via l'adaptateur LAN sans fil 64, l'unité centrale de traitement 60 répond en conséquence à l'aide d'un signal de réponse depuis l'adaptateur LAN sans fil 64 sur le module de communication sans fil 3. Par ailleurs, si l'unité centrale de traitement 60 reçoit un signal de recherche de serveur qui est transmis depuis le module de communication sans fil 3 via l'adaptateur LAN sans fil 64, l'unité centrale de traitement 60 répond en conséquence à l'aide d'une information de serveur se rapportant au serveur lui-même depuis l'adaptateur LAN sans fil 64 sur le module de communication sans fil 3. Maintenant, si le serveur 2 de l'unité centrale de traitement 60 lui-même a été fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3, l'unité centrale de traitement 60 reçoit alors un signal de requête de liste qui est transmis depuis le module de communication sans fil 3 via l'adaptateur LAN sans fil 64. Par conséquent, l'unité centrale de traitement 60 génère une liste de types (c'est-à-dire, une liste de genres JL, une liste d'artistes RL et une liste d'albums DL) et une liste de "toutes compositions" AL comme décrit ci-avant par report aux figures 6 à 13 et transmet ces listes depuis l'adaptateur LAN sans fil 64 au module de communication sans fil 3. Par ailleurs, lorsque l'unité centrale de traitement 60 reçoit le signal de requête de liste partielle via l'adaptateur LAN sans fil 64, lequel signal est transmis depuis le module sans fil 3, l'unité centrale de traitement 60 génère en conséquence une liste partielle d'artistes RPL ou une liste partielle d'albums DPL comme décrit ci-avant par report aux figures 14 et 15 et transmet ces listes depuis l'adaptateur LAN sans fil 64 au module de communication sans fil 3. Par ailleurs, si le serveur 2 de l'unité centrale de traitement 60 lui-même n'a pas été fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3, l'unité centrale de traitement 60 reçoit un signal de requête d'information de configuration hiérarchique qui est transmis depuis le module de communication sans fil 3 via l'adaptateur LAN sans fil 64. Par conséquent, l'unité centrale de traitement 60 transmet l'information de configuration hiérarchique pour gérer toutes les données de composition comprimées (c'est-à-dire, les données de composition) qui sont stockées sur l'unité de disque dur 61 depuis l'adaptateur LAN sans fil 64 au module de communication sans fil 3. Lorsque l'unité centrale de traitement 60 reçoit le signal de requête de données de composition qui est transmis depuis le module de communication sans fil 3 via l'adaptateur LAN sans fil 64, l'unité centrale de traitement 60 lit les données de composition comprimées qui sont spécifiées par ce signal de requête de données de composition à partir de l'unité de disque dur 61 et transfère ces données à un processeur de son 65. Le processeur de son 65 réalise un traitement numérique tel qu'un traitement de décodage sur les données de composition comprimées fournies par l'unité centrale de traitement 60 et transmet les données de composition selon un format PCM linéaire comme obtenu en tant que résultat depuis l'adaptateur LAN sans fil 64 jusqu'au module de communication sans fil 3. Par conséquent, l'unité centrale de traitement 60 peut transmettre sans fil la quantité importante de données de composition qui est stockée sur l'unité de disque dur 61 au module de communication sans fil 3. Soit dit en passant, lorsque l'unité centrale de traitement 60 reçoit le signal de requête de données de distribution qui est transmis depuis le module de communication sans fil 3 via l'adaptateur LAN sans fil 64, l'unité centrale de traitement 60 accède à un serveur de distribution sur le réseau via une unité de traitement de communication 66 et une unité d'interface de réseau 67 de façon séquentielle pour demander les données de composition. En tant que résultat, l'unité centrale de traitement 60 reçoit les données de composition comprimées qui sont transmises depuis le serveur de distribution applicable via l'unité d'interface de réseau 67 et l'unité de traitement de communication 66 de façon séquentielle et transmet également les données de composition comprimées reçues via le processeur de son 65 en tant que données de composition selon un format PCM linéaire depuis l'adaptateur LAN sans fil 64 jusqu'au module de communication sans fil 3. Par ailleurs, lorsque l'unité centrale de traitement 60 reçoit un signal de requête de programme radio qui est transmis depuis le module de communication sans fil 3 via l'adaptateur LAN sans fil 64, l'unité centrale de traitement 60 reçoit les données audio de programme du programme radio qui est en train d'être diffusé via le réseau, via l'unité d'interface de réseau 67 et via l'unité de traitement de communication 66 de façon séquentielle et transmet les données audio de programme depuis l'adaptateur LAN sans fil 64 sur le module de communication sans fil 3 via le processeur de son 65. Ensuite, la configuration de circuit du berceau 4 sera décrite par report à la figure 17. Le berceau 4 est actionné par une source d'alimentation qui est fournie via un adaptateur AC (courant alternatif) non représenté. Par exemple, une unité de commande 70 présentant une configuration de micro-ordinateur commande l'unité complète dans sa globalité en exécutant divers programmes qui sont lus à partir d'une mémoire interne (non représentée) conformément à diverses commandes qui sont entrées via la touche d'actionnement 71 ou divers signaux de commande qui sont fournis depuis le module de communication sans fil 3. Par conséquent, lorsque le module de communication sans fil 3 est monté sur la partie de montage 4A dans l'état dans lequel le berceau complet 4 est mis en route, l'unité de commande 70 applique de la puissance sur le module de communication sans fil 3 depuis la borne 4B située du côté du berceau. Par ailleurs, lorsqu'un signal de composition ou un signai audio de programme est transmis depuis le module de communication sans fil 3, l'unité de commande 70 acquiert le signal de composition ou le signal audio de programme et le transfère à un convertisseur analogique- numérique (ci-après appelé convertisseur AIN) via la borne 4B située du côté du berceau. Le convertisseur AIN 72 réalise un traitement de conversion analogique-numérique sur le signal de composition ou le signal audio de programme et transfère les données de composition résultantes ou les données audio de programme résultantes à un processeur de son 73. Le processeur de son 73 réalise un traitement numérique tel qu'un traitement d'égalisation sur les données de composition ou les données audio de programme fournies depuis le convertisseur A/N 72 et transfère ces données à un convertisseur N/A 74. Par conséquent, le convertisseur N/A 74 réalise un traitement de conversion numérique-analogique sur le signal de composition ou le signal audio de programme fourni depuis le processeur de son 73 et transfère le signal de composition résultant ou le signal audio de programme résultant à un haut-parleur 76 via un amplificateur 75. Par conséquent, l'unité de commande 70 peut émettre en sortie la composition sur la base du signal de composition ou l'information audio de programme d'un programme radio sur la base du signal audio de programme en provenance du haut-parleur 76 et peut permettre que l'utilisateur l'écoute. Soit dit en passant, lorsque l'unité de commande 70 acquiert le signal de commande de réglage de volume via la borne 4B située du côté du berceau, lequel est transféré depuis le module de communication sans fil 3, l'unité de commande 70 commande l'amplificateur 75 sur la base du signal de commande de réglage de volume pour régler l'amplification du signal de composition ou du signal audio de programme. Par conséquent, l'unité de commande 70 peut régler le volume de la composition ou de l'information audio de programme conformément à la requête de l'utilisateur. Par ailleurs, lorsque l'unité de commande 70 acquiert un signal de commande de qualité de son d'ambiance ou un signal de commande de qualité de son d'égalisation qui est transféré depuis le module de communication sans fil 3 via la borne 4B située du côté du berceau, l'unité de commande 70 commande le processeur de son 73 sur la base du signal de commande de qualité de son d'ambiance ou du signal de commande de qualité de son d'égalisation. Par conséquent, l'unité de commande 70 peut régler la qualité du son de la composition ou de l'information audio de programme pour le son d'ambiance ou le son d'égalisation comme déterminé au préalable. Tandis que l'on est dans cet état, si l'unité de commande 70 acquiert un signal de commande de réglage de plage d'aigus ou un signal de commande de réglage de plage de basses qui est transféré depuis le module de communication sans fil 3 via la borne 4B située du côté du berceau, l'unité de commande 70 commande le processeur de son sur la base de ce signal de commande de réglage de plage d'aigus ou de ce signal de commande de réglage de plage de basses. Par conséquent, l'unité de commande 70 règle la plage d'aigus ou la plage de basses d'une composition ou d'une information audio de programme sur la base de la qualité de son déterminée au préalable pour le son d'ambiance ou de la qualité de son déterminée au préalable pour l'égalisation. Il est à noter que l'unité de commande 70 peut également notifier divers types d'information tels que le niveau de volume ou que l'heure courante, etc. à l'utilisateur en affichant ces diverses informations sur un affichage 78 via un contrôleur d'affichage 77. En plus de cette configuration, dans le cas où l'unité de commande 50 (figure 4) du module de communication sans fil 3 exécute les divers traitements qui ont été décrits ci-avant, l'unité de commande 50 affiche un écran d'affichage 80 sur l'affichage 3B tel que celui représenté sur la figure 18. Cet écran d'affichage 80 comporte deux rangées constituées par des rangées d'affichage de caractères 81A et 81 B sur le côté supérieur à l'intérieur de l'écran présent et est configuré pour afficher des caractères tels que le nom de genre, le nom d'artiste ou le nom d'album sélectionné par l'utilisateur en tant que mot-clé de recherche dans ces deux rangées constituées par les rangées d'affichage de caractères 81A et 81B. Par ailleurs, l'écran d'affichage 80 comporte une région d'affichage d'icônes de partie centrale 82 et une partie d'affichage de temps de lecture 83 qui sont agencées linéairement sur la partie centrale à l'intérieur de l'écran. La région d'affichage d'icônes de partie centrale 82 est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification d'état de communication 84 pour notifier l'état de communication entre le module de communication sans fil 3 et le serveur 2, d'une icône de notification de serveur 85 pour notifier le type du serveur 2 avec lequel il convient de communiquer (c'est-à-dire si oui ou non le serveur 2 est le type fabriqué de manière à correspondre au module de communications sans fil 3), d'une icône de notification de lecture 86 pour notifier la lecture d'une composition et d'une icône de notification de pause 87 pour notifier l'arrêt temporaire de la lecture d'une composition. Qui plus est, une région d'affichage d'icônes de côté bas 88 est prévue sur le côté bas à l'intérieur de l'écran de l'écran d'affichage 80. La région d'affichage d'icônes de côté bas 88 est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification de favoris 89 pour notifier si oui ou non la composition pendant la lecture est une composition qui est un favori de l'utilisateur, d'une icône de notification de lecture normale 90 pour notifier qu'un mode de lecture normale a été sélectionné pour le mode de lecture de la composition, d'une icône de notification de changement d'ordre 91 pour notifier qu'un mode de lecture de changement d'ordre a été sélectionné pour le mode de lecture de la composition, d'une icône de notification de lecture de répétition 92 pour notifier qu'un mode de lecture de répétition d'une seule chanson ou qu'un mode de lecture de répétitions multiples a été sélectionné pour le mode de lecture de la composition et d'une icône de notification de mode de sommeil 93 pour notifier que le dispositif a réalisé une transition dans le mode de sommeil. Par ailleurs, la région d'affichage d'icônes de côté plus bas 88 est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification de lecture de liste de lecture 94 pour notifier qu'une liste de lecture est en train d'être utilisée pour la lecture de la composition, d'une icône de notification d'acquisition de données de distribution 95 pour notifier que le dispositif a réalisé une transition dans un mode d'acquisition de données de distribution et d'une icône de notification d'acquisition de programme radio 96 pour notifier que le dispositif a réalisé une transition sur un mode d'acquisition de programme radio. L'unité de commande 50 du module de communication sans fil 3 affiche des caractères ou des icônes appropriées conformément à l'état d'exécution de traitement, etc. à partir de l'état dans lequel aucun caractère ou aucune icône n'est affichée dans l'écran d'affichage 80. C'est-à-dire que si le serveur 2 qui est en train de communiquer sans fil par exemple a été fabriqué de manière à correspondre au module de communication sans fil 3, l'unité de commande 50 affiche une icône de notification de serveur 85 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par ailleurs, dans le cas où l'unité de commande 50 est en train de communiquer sans fil avec le serveur 2, l'unité de commande 50 détecte l'état de communication des données de composition, etc. et sur la base des résultats de détection afférents, elle affiche au moins une partie de l'icône de notification d'état de communication 84. Qui plus est, lorsque l'unité de commande 50 exécute un traitement de lecture des données de composition conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de démarrage de lecture 17 sur la télécommande 5, une icône de notification de lecture 86 est affichée à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 pendant le temps pendant lequel le traitement de lecture est exécuté. Par ailleurs, lorsque l'unité de commande 50 arrête temporairement un traitement de lecture conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de pause 18 sur la télécommande 5 pendant un traitement de lecture des données de composition, une icône denotification de pause 87 est affichée à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 pendant le temps de l'arrêt temporaire. Soit dit en passant, normalement l'unité de commande 50 affiche le temps de lecture d'une composition sur la partie d'affichage de temps de lecture 83 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 pendant le traitement de lecture de la composition dans un mode d'affichage de sommation. Lorsque l'utilisateur presse la touche de permutation d'affichage de temps de lecture 24 sur la télécommande 5 pendant le traitement de lecture des données de composition, l'unité de commande 50 affiche en conséquence le temps de lecture de la composition dans un mode d'affichage de soustraction sur la partie d'affichage de temps de lecture 83 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 et lorsque la touche de permutation d'affichage de temps de lecture 24 est pressée à nouveau, l'unité de commande 5 affiche le temps de lecture de la composition dans un mode d'affichage de sommation sur la partie d'affichage de temps de lecture 83. L'unité de commande 50 commute par conséquent le mode d'affichage du temps de lecture de composition sur la partie d'affichage de temps de lecture 83 sur la base du fait que l'utilisateur presse la touche de permutation d'affichage de temps de lecture 24. Qui plus est, pendant le temps du traitement de lecture des données de composition en utilisant une liste de favoris ou pendant un traitement de lecture des données de composition, si l'utilisateur aime une composition et presse la touche d'enregistrement de composition 14 sur la télécommande, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de favoris 89 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Dans le cas où le mode de lecture normale est sélectionné conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de lecture 26 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de lecture normale 90 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 et si le mode de lecture de changement d'ordre est sélectionné conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de lecture 26, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de changement d'ordre 91 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Qui plus est, dans le cas où le mode de lecture de répétition d'une seule chanson est sélectionné conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de lecture de répétition 25 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de lecture complète 92 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 (par exemple les caractères "REP1" comme selon le schéma) et dans le cas où le mode de lecture de répétitions multiples est sélectionné conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de lecture de répétition 25, l'unité de commande 50 affiche une partie de l'icône de notification de lecture de répétition 92 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 (par exemple seulement les caractères "REP" tel que sur le schéma). En outre, lorsque le mode de sommeil est établi conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de mode de sommeil 11 sur la télécommande 5, depuis cet instant jusqu'à ce que l'alimentation du module de communication sans fil 3 soit coupée, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de mode de sommeil 93 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par ailleurs, lorsque les données de composition sont soumises à un traitement de lecture qui utilise une liste de lecture qui est obtenue à partir du serveur 2, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de lecture de liste de lecture 94 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 et si le mode subit une transition vers le mode d'acquisition de données de distribution et que des données de composition qui sont fournies par le serveur de distribution sont soumises à un traitement de lecture, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification d'acquisition de données de distribution 95 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. En outre, si le mode subit une transition dans le mode d'acquisition de programme radio et que les données audio de programme d'un programme radio sont en train d'être soumises à un traitement de lecture, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification d'acquisition de programme radio 96 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. De façon additionnelle, la région d'affichage d'icônes du côté bas 88 de l'écran d'affichage 80 (figure 18) est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification de sélection de type de mot-clé 100 pour notifier que le type de mot-clé "genre" a été sélectionné par l'utilisateur (cette icône est ci-après appelée icône de notification de sélection de genre), en correspondance avec la touche de sélection de genre 31 de la télécommande 5. Par ailleurs, la région 88 d'affichage d'icônes du côté bas de l'écran d'affichage 80 est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification de sélection de type de mot-clé 101 pour notifier que le type de mot-clé "artiste" a été sélectionné par l'utilisateur (cette icône est ci-après appelée icône de notification de sélection d'artiste), en correspondance avec la touche de sélection d'artiste 32 de la télécommande 5. Qui plus est, la région 88 d'affichage d'icônes du côté bas de l'écran d'affichage 80 est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification de sélection de type de mot-clé 102 pour notifier que le type de mot-clé "disque d'album" a été sélectionné par l'utilisateur (cette icône est ci-après appelée icône de notification de sélection d'album), en correspondance avec la touche de sélection d'album 33 de la télécommande 5. Qui plus est, la région 88 d'affichage d'icônes du côté bas de l'écran d'affichage 80 est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification de mot-clé sélectionnable 103 selon une forme de trame pour notifier que chaque nom de genre de mot-clé de recherche est dans l'état de pouvoir être sélectionné (cette icône est appelée ci- après icône de notification de nom de genre sélectionnable) de manière à entourer l'icône de notification de sélection de genre 100. Par ailleurs, la région 88 d'affichage d'icônes du côté bas de l'écran d'affichage 80 est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification de mot-clé sélectionnable 104 selon une forme de trame pour notifier qu'un nom d'artiste de mot-clé de recherche est dans l'état de pouvoir être sélectionné (cette icône est ci-après appelée icône de notification de nom d'artiste sélectionnable) de manière à entourer l'icône de notification de sélection d'artiste 101. Qui plus est, la région 88 d'affichage d'icônes du côté bas de l'écran d'affichage 80 est agencée pour permettre l'affichage d'une icône de notification de mot-clé sélectionnable 105 selon une forme de trame pour notifier qu'un nom d'album de mot-clé de recherche est dans l'état de pouvoir être sélectionné (cette icône est ci-après appelée icône de notification de nom d'album sélectionnable) de manière à entourer l'icône de notification de sélection d'album 102. Lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31 sur la télécommande 5 (c'est-à-dire lorsqu'une commande de sélection de genre est entrée conformément à cette opération de pression), l'unité de commande 50 détermine que le type de mot-clé sélectionné par l'utilisateur est "genre" et affiche par conséquent l'icône de notification de sélection de genre 100 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par ailleurs, lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 sur la télécommande 5 (c'est-à-dire lorsqu'une commande de sélection d'artiste est entrée conformément à cette opération de pression), l'unité de commande 50 détermine que le type de mot-clé sélectionné par l'utilisateur est "artiste" et affiche par conséquent l'icône de notification de sélection d'artiste 101 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Qui plus est, lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33 sur la télécommande 5 (c'est-à-dire lorsqu'une commande de sélection d'album est entrée conformément à cette opération de pression), l'unité de commande 50 détermine que le type de mot-clé sélectionné par l'utilisateur est "disque d'album" et affiche par conséquent l'icône de notification de sélection d'album 102 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. L'icône de notification de sélection de genre 100 est formée en tant que dessin comme dans le cas du dessin d'une note de musique représentant "genre" en tant que type de mot-clé qui est dessiné sur la surface de la touche de sélection de genre 31, comme décrit ci-avant, par exemple. Par ailleurs, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 est formée en tant que dessin comme dans le cas du dessin d'une personne représentant "artiste" en tant que type de mot-clé qui est dessiné sur la surface de la touche de sélection d'artiste 32 comme décrit ci-avant, par exemple. Qui plus est, l'icône de notification de sélection d'album 102 est formée en tant que dessin comme dans le cas du dessin d'un disque représentant "disque d'album" en tant que type de mot-clé qui est dessiné sur la surface de la touche de sélection d'album 33, comme décrit ci-avant, par exemple. Par conséquent, lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 peut permettre de manière aisée et de façon précise que l'utilisateur confirme la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 comme pressé par l'utilisateur au moyen de l'icône de notification de sélection de genre 100, de l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et de l'icône de notification de sélection d'album 102 qui sont affichées à l'intérieur de l'écran d'affichage en conformité et peut permettre également de manière aisée et de façon précise que l'utilisateur confirme le type de mot-clé (c'est-à-dire "genre", "artiste" et "disque d'album") qui est sélectionné au moyen de l'opération de pression. Par ailleurs, l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de sélection d'album 102 sont disposées à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 dans une seule rangée de manière à correspondre au niveau hiérarchique depuis le type de mot-clé de niveau plus haut (c'est- à-dire "genre") jusqu'au type de mot-clé de niveau plus bas (c'est-à-dire "disque d'album"). Ensuite, après que le type de mot-clé de niveau plus haut est sélectionné et que le type de mot-clé de niveau plus bas est ensuite sélectionné, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant à ces types de mots-clés à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut aisément permettre que l'utilisateur confirme le degré selon lequel le critère de recherche est restreint en effectuant des sélections depuis le type de mot-clé plus haut jusqu'au type de mot-clé plus bas de manière à suivre le niveau hiérarchique, par exemple au moyen de l'état d'affichage de l'icône de notification de sélection de genre 100, de l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et de l'icône de notification de sélection d'album 102 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par ailleurs, à l'aide de la télécommande 5 (figure 3), la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 sont disposées dans une seule rangée sur la face considérée 5A selon l'ordre qui va depuis le type de mot-clé plus haut ("genre") jusqu'au type de mots-clés plus bas ("disque d'album") de manière à suivre l'ordre hiérarchique. Par conséquent, avec les positions de la touche de sélection de genre 31, de la touche de sélection d'artiste 32 et de la touche de sélection d'album 33 qui sont disposées sur la face considérée 5A de la télécommande 5, l'unité de commande 50 permet que l'utilisateur presse et actionne de façon aisée la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 conformément à la restriction des critères de recherche par l'utilisateur lorsque l'utilisateur sélectionne le type de mot-clé dans l'ordre qui va depuis le niveau plus haut jusqu'au niveau plus bas de manière à suivre l'ordre hiérarchique afin de restreindre les critères de recherche. L'unité de commande 50 permet que l'utilisateur sélectionne de façon arbitraire un nom de genre, un nom d'artiste ou un nom d'album en tant que mot-clé de recherche pour chaque type de mot-clé mais pour chaque sélection depuis le type de mot-clé de niveau plus haut jusqu'au type de mot-clé de niveau plus bas, le mot-clé de recherche sélectionné au niveau du type de motclé à un niveau plus haut que le type de mot-clé sélectionné est automatiquement établi en tant que critère de recherche et seulement le type de mot-clé considéré au niveau le plus bas peut être sélectionné de façon arbitraire en tant que mot-clé de recherche. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur restreigne de manière aisée et de façon précise le critère de recherche. Dans le cas où l'utilisateur sélectionne au moins un type de mot-clé, le type de mot-clé au niveau le plus bas des sélections afférentes est affiché avec l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103, l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 ou l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 de manière à entourer seulement une icône prise parmi l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102. Par conséquent, lorsque l'utilisateur sélectionne un mot-clé de recherche seulement à l'aide d'un type de mot-clé ou sélectionne des mots-clés de recherche séquentiels avec de multiples types de mots-clés, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur confirme de façon précise le type de mot-clé seulement dans le cas où le mot-clé de recherche est dans un état sélectionnable. L'unité de commande 50 utilise les rangées d'affichage de caractères 81A et 81B à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 pour la sélection d'un mot-clé de recherche. Au niveau d'une pratique réelle, lorsque l'utilisateur sélectionne un type de mot-clé en pressant une touche prise parmi la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33, par exemple, l'unité de commande 50 affiche le premier nom de genre, le premier nom d'artiste ou le premier nom d'album par exemple à l'intérieur de la liste de types correspondant au type de mot-clé qui est sélectionné dans la rangée d'affichage de caractères supérieure (ci-après appelée de façon spécifique la rangée d'affichage de caractères supérieure) 81A des deux rangées supérieure et inférieure que sont les rangées d'affichage de caractères 81A et 81B à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Ensuite, lorsque l'utilisateur presse la même touche de sélection de genre 31, la même touche de sélection d'artiste 32 ou la même touche de sélection d'album 33 ou presse la touche de sélection de mot-clé d'autre direction 34 et/ou la touche de sélection de mot-clé de première direction 35, l'unité de commande 50 commute par conséquent le nom de genre, le nom d'artiste ou le nom d'album affiché sur la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne le nom de genre, le nom d'artiste et le nom d'album en tant que mots-clés de recherche, l'utilisateur confirmant visuellement dans la réalité cette sélection à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par ailleurs, lorsque l'utilisateur sélectionne un type de mot-clé de niveau plus bas en pressant la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33, à la suite de la sélection du type de mot-clé de niveau plus haut et du mot-clé de recherche, l'unité de commande 50 déplace le mot-clé de recherche tel que le nom de genre qui a été affiché jusqu'à ce point sur la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 jusqu'à la rangée d'affichage de caractères inférieure (ci-après appelée de façon spécifique la rangée d'affichage de caractères inférieure) 81B et affiche le premier nom d'artiste ou le premier nom d'album par exemple à l'intérieur de la liste de types correspondant au type de mot-clé de niveau plus bas nouvellement sélectionné par l'utilisateur dans la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A. Ensuite, lorsque l'utilisateur presse la même touche de sélection d'artiste 32 ou la même touche de sélection d'album 33 à nouveau ou presse la touche de sélection de mot-clé d'autre direction 34 et/ou la touche de sélection de mot-clé de première direction 35, l'unité de commande 50 commute en conséquence le nom d'artiste ou le nom d'album qui est affiché sur la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne le nom d'artiste ou le nom d'album en tant que mot-clé de recherche de niveau plus bas après la sélection du mot-clé de recherche de niveau plus haut, l'utilisateur confirmant visuellement dans la réalité cette sélection à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Puisque l'écran d'affichage 80 dispose seulement des deux rangées supérieure et inférieure constituées par la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A et par la rangée d'affichage de caractères inférieure 81B qui sont prévues à l'intérieur, après que l'utilisateur sélectionne de façon séquentielle "genre" et "artiste" en tant que type de mot-clé en pressant la touche de sélection de genre 31 et la touche de sélection d'artiste 32, il sélectionne ensuite également "disque d'album" en tant que type de mot-clé en pressant en outre la touche de sélection d'album 33, l'unité de commande 50 supprime le nom de genre qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui a été affiché sur la rangée d'affichage de caractères inférieure 80B à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 jusqu'à cet instant et déplace le nom d'artiste qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui a été affiché sur la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A jusqu'à la rangée d'affichage de caractères inférieure 81B de manière à ce qu'il soit affiché dedans et affiche également le premier nom d'album, par exemple à l'intérieur de la liste d'albums DL correspondant au "disque d'album" sélectionné par l'utilisateur dans la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A. Lorsque l'utilisateur presse ensuite la touche de sélection d'album 33 ou la touche de sélection de mot-clé d'autre direction 34 et/ou la touche de sélection de mot-clé de première direction 35, l'unité de commande 50 commute en conséquence le nom d'album à afficher dans la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, à l'aide des mots-clés de recherche sélectionnés à l'aide de "genre" et "artiste" en tant que types de mots-clés de niveau plus haut jouant le rôle de critère de recherche, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne le nom d'album en tant que mot-clé de recherche de niveau plus bas, l'utilisateur confirmant visuellement dans la réalité cette sélection à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Soit dit en passant, lorsque l'ensemble des trois types de mots- clés sont sélectionnés par l'utilisateur et qu'une commande de permutation d'affichage est entrée conformément à une opération de pression, tel que sur la touche de permutation d'affichage 16 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 supprime temporairement le nom d'album jouant le rôle de mot-clé de recherche qui a été affiché sur la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 jusqu'à cet instant, ramène le nom d'artiste qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui a été affiché sur la rangée d'affichage de caractères inférieure 81B sur la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A de manière à ce que ce nom soit affiché dedans et affiche également le nom de genre qui joue le rôle de mot-clé de recherche sélectionné par le "genre" de niveau plus haut à nouveau dans la rangée d'affichage de caractères inférieure 81 B. Par conséquent, même si seulement les deux rangées supérieure et inférieure que sont la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A et la rangée d'affichage de caractères inférieure 81 B pour afficher les mots-clés de recherche sont prévues, ce qui est moins que le nombre de types de mots-clés, dans le cas où l'ensemble des trois types de mots-clés sont sélectionnés, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur confirme de manière appropriée le mot-clé de recherche sélectionné pour chaque mot-clé en commutant le contenu d'affichage sur la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A et sur la rangée d'affichage de caractères inférieure 81 B. Après que l'utilisateur a sélectionné le type de mot-clé de niveau plus bas, si un type de mot-clé plus haut que celui-ci est sélectionné, l'unité de commande 50 supprime le mot-clé de recherche sélectionné au moyen du type de mot-clé de niveau plus bas à cet instant et la sélection de ce type de mot-clé de niveau plus bas lui-même. Dans ce cas, l'unité de commande 50 affiche le mot-clé de recherche de niveau plus bas des mots-clés de recherche dont la sélection n'a pas été supprimée dans la zone d'affichage de caractères supérieure 81A à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 et de façon similaire, elle affiche le mot-clé de recherche de niveau plus haut des mots-clés de recherche dont la sélection n'a pas été supprimée dans la rangée d'affichage de caractères inférieure 81B. Par conséquent, parmi la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A et la rangée d'affichage de caractères inférieure 81B à l'intérieur de l'écran d'affichage 80, l'unité de commande 50 affiche le mot-clé de recherche qui est distingué par le fait que le type de mot-clé de niveau le plus bas sélectionné présentement est affiché dans la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A et le mot-clé de recherche qui est distingué par le type de mot-clé de niveau le plus haut applicable sur la base de la situation de sélection des types de mots-clés dans la rangée d'affichage de caractères supérieure 81A. II est à noter que l'unité de commande 50 exécute la suppression de la sélection du type de mot-clé de niveau plus bas indépendamment de si oui ou non la sélection du mot-clé de recherche selon le type de mot-clé de niveau plus bas a été confirmée. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur modifie aisément la sélection de mot-clé de recherche et peut également empêcher avec certitude que le mot-clé de recherche de niveau plus bas non concerné reste sélectionné et qu'un critère de recherche non attendu pour l'utilisateur soit établi. Après que le type de mot-clé de niveau plus bas est sélectionné, si le type de mot-clé d'ordre plus élevé est ensuite sélectionné, l'unité de commande 50 coupe l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant aux types de motsclés de niveau plus bas à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de sélection de genre 100 ou l'icône de notification de sélection d'artiste 101 correspondant aux types de mots-clés de niveau plus haut. Par conséquent, en coupant l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant aux types de mots-clés de niveau plus bas, l'unité de commande 50 peut notifier à l'utilisateur à cet instant le mot-clé de recherche qui est sélectionné à l'aide du type de mot-clé de niveau plus bas et que la sélection du type de mot-clé de niveau plus bas lui-même a été supprimée. En d'autres termes, comme représenté sur la figure 19, si l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31 pour sélectionner "genre" dans un état dans lequel aucun type de mot-clé n'a été sélectionné (ci-après, cet état sera appelé premier état), l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection de genre 100 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur au moyen de l'affichage de l'icône de notification de sélection de genre 100 que "genre" en tant que type de mot-clé a été sélectionné. A cet instant, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 de telle sorte qu'elle entoure l'icône de notification de sélection de genre 100 sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie également à l'utilisateur qu'un nom de genre en tant que mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "genre" est devenu sélectionnable. Par ailleurs, si l'utilisateur sélectionne "artiste" en pressant la touche de sélection d'artiste 32 tandis que l'on est dans le premier état, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, en affichant l'icône de notification de sélection d'artiste 101, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que "artiste" en tant que type de mot-clé a été sélectionné. A cet instant, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 de telle sorte qu'elle entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie également à l'utilisateur qu'un nom d'artiste en tant que mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "artiste" est devenu sélectionnable. Par ailleurs, si l'utilisateur sélectionne "disque d'album" en pressant la touche de sélection d'album 33 tandis que l'on est dans le premier état, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, en affichant l'icône de notification de sélection d'album 102, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que "disque d'album" en tant que type de mot-clé a été sélectionné. A cet instant, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 de telle sorte qu'elle entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie également à l'utilisateur qu'un nom d'album en tant que mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "disque d'album" est devenu sélectionnable. Si l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33 pour sélectionner "disque d'album" et que l'icône de notification de sélection d'album 102 de même que l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 entourant l'icône de notification de sélection d'album 102 sont affichées en conséquence sur l'écran d'affichage 80, dans cetétat (ci-après, cet état sera appelé second état), si l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31 pour sélectionner "genre" qui est un niveau plus haut que "disque d'album", l'unité de commande 50 coupe l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche également l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que "genre" en tant que type de mot-clé a été nouvellement sélectionné et que, par conséquent, les sélections des types de mots-clés "disque d'album" qui est d'un niveau plus bas que le "genre" de même que "nom d'album" jouant le rôle de mots-clés de recherche ont été supprimées. A cet instant, l'unité de commande 50 désactivé l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 de telle sorte qu'elle entoure l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie également à l'utilisateur que un nom d'album en tant que mot-clé de recherche est devenu non sélectionnable et qu'un nom de genre tel qu'un mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "genre" est devenu une fois à nouveau sélectionnable. Par ailleurs, dans le second état, lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 pour sélectionner "artiste" qui est d'un niveau plus haut que "disque d'album", l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de sélection d'artiste 101. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que "artiste" en tant que type de mot-clé a été nouvellement sélectionné et que, par conséquent, la sélection de "disque d'album" en tant que type de mot-clé d'un niveau plus bas que "artiste" a été supprimée. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 et affiche l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 de telle sorte qu'elle entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie également à l'utilisateur qu'un nom d'album en tant que mot-clé de recherche est devenu non sélectionnable et qu'un nom d'artiste en tant que mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "artiste" est devenu sélectionnable. Il est à noter que si l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33 tandis que l'on est dans le second état, l'unité de commande 50 commute le nom d'album sélectionné à partir de la liste d'albums DL tandis que l'affichage reste pour l'icône de notification de sélection d'album 102 et l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre à l'utilisateur de sélectionner de façon arbitraire un nom d'album en tant que mot-clé de recherche à partir de la liste d'albums DL. Si l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 pour sélectionner "artiste" et que l'icône de notification de sélection d'artiste 101 de même que l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 sont affichées en conséquence, dans cet état (ci-après, cet état sera appelé troisième état), si l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31 pour sélectionner "genre" qui est un niveau plus haut que "artiste", l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80 et affiche également l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que "genre" en tant que type de mot-clé a été nouvellement sélectionné et que, par conséquent, les sélections des types de mots-clés "artiste" qui est d'un niveau plus bas que le "genre" de même que "nom d'artiste jouant le rôle de mots-clés de recherche ont été supprimées. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 de telle sorte qu'elle entoure l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie également à l'utilisateur que "nom d'artiste" en tant que mot-clé de recherche est devenu non sélectionnable et que "nom de genre" en tant que mot-clé de recherche distingué au moyen du type de mot-clé "genre" est devenu une fois de plus sélectionnable. Il est à noter que si l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 tandis que l'on est dans le troisième état, l'unité de commande 50 commute le nom d'artiste sélectionné à partir de la liste d'artistes RL tandis que l'affichage reste pour l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne de façon arbitraire un nom d'artiste en tant que mot-clé de recherche à partir de la liste d'artistes RL. Par ailleurs, si l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33 pour sélectionner "disque d'album" qui est d'un niveau plus bas que "artiste" selon le troisième état, l'unité de commande 50 conserve l'icône de notification de sélection d'artiste 101 affichée sur l'écran d'affichage 80 et affiche également l'icône de notification de sélection d'album 102. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que des sélections de "artiste" en tant que type de mot-clé et de "nom d'artiste" en tant que mot-clé de recherche restent valides mais également que le type de mot-clé "disque d'album" qui est d'un niveau plus bas a été nouvellement sélectionné. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 de telle sorte qu'elle entoure l'icône de notification de sélection d'album 102. En d'autres termes, en changeant l'affichage de l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 contre l'affichage de l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est sélectionné dans le troisième état devient le critère de recherche et en outre, que le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "album" est devenu de façon additionnelle sélectionnable. Après que l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 pour sélectionner "artiste", il presse ensuite la touche de sélection d'album 33 pour sélectionner "disque d'album" et l'icône de notification de sélection d'artiste 101 est affichée en correspondance sur l'écran d'affichage 80 dans un état dans lequel l'icône de notification de sélection d'album 102 et l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui l'entoure sont affichées (cet état est ci-après appelé quatrième état), lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31 pour sélectionner "genre" qui est d'un niveau plus haut que à la fois "artiste" et "disque d'album", l'unité de commande 50 désactive à la fois l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de sélection d'album 102 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur qu'un nouveau type de mot-clé "genre" est sélectionné et que les types de mots-clés "artiste" et "disque d'album" qui sont d'un niveau plus bas que le "genre" de même que les sélections de nom d'artiste et de nom d'album jouant le rôle de mots-clés de recherche ont été supprimées. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que le nom d'album en tant que motclé de recherche est devenu non sélectionnable et que le nom de genre qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "genre" est devenu une fois de plus sélectionnable. Par ailleurs, lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 pour sélectionner "artiste" à nouveau qui est d'un niveau plus haut que "disque d'album" dans le quatrième état, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et continue l'affichage de l'icône de notification de sélection d'artiste 101. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que les sélections de "disque d'album" en tant que type de mot-clé d'un niveau plus bas que "artiste" et de "nom d'album" jouant le rôle de mots-clés de recherche sont supprimées et que seulement "artiste" en tant que type de mot-clé est en train d'être sélectionné. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que le nom d'album en tant que motclé de recherche est devenu non sélectionnable et que le nom d'artiste qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "artiste" est devenu une fois encore sélectionnable. Il est à noter que lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33 tandis que l'on est dans le quatrième état, l'unité de commande 50 commute le nom d'album qui est sélectionné à partir de la liste d'albums DL tandis que l'affichage reste pour l'icône de notification de sélection d'album 102 et pour l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102, en association avec l'affichage de l'icône de notification de sélection d'artiste 101. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne de façon arbitraire un nom d'album en tant que mot-clé de recherche à partir de la liste d'albums DL. Tandis que l'on est dans l'état dans lequel l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection de genre 100 et l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100 sur l'écran d'affichage 80 conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31 pour sélectionner "genre" (ci-après, cet état sera appelé cinquième état) et que l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31, l'unité de commande 50 commute le nom de genre qui est sélectionné à l'intérieur de la liste de genres JL tout en affichant en continu l'icône de notification de sélection de genre 100 et l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne le nom de genre qui joue le rôle de mot-clé de recherche à l'intérieur de la liste de genres JL. Tandis que l'on est dans le cinquième état, si l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 pour sélectionner "artiste" qui est d'un niveau plus bas que "genre", l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection d'artiste 101 tandis que l'icône de notification de sélection de genre 100 reste affichée sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que les sélections de "genre" en tant que type de mot-clé et de "nom de genre" en tant que mot-clé de recherche restent valides mais qu'également le type de mot-clé "artiste" qui est d'un niveau plus bas a été nouvellement sélectionné. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100 sur l'écran d'affichage 80 et affiche également l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101. En d'autres termes, en changeant l'affichage de l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100 contre l'affichage de l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101, l'unité de commande 50 peut notifier à l'utilisateur que le nom de genre qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est sélectionné selon le cinquième état devient le critère de recherche et en outre, que le nom d'artiste qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "artiste" est également devenu sélectionnable. Tandis que l'on est dans le cinquième état, si l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33 pour sélectionner "disque d'album" qui est d'un niveau plus bas que "genre", l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection d'album 102 tandis que l'icône de notification de sélection de genre 100 reste affichée sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que les sélections de "genre" en tant que type de mot-clé et de nom de genre en tant que motclé de recherche restent valides mais qu'également le type de mot-clé "disque d'album" qui est d'un niveau plus bas a été nouvellement sélectionné. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100 sur l'écran d'affichage 80 et affiche également l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102. En d'autres termes, en changeant l'affichage de l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100 contre l'affichage de l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102, l'unité de commande 50 peut notifier à l'utilisateur que le nom de genre qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est sélectionné selon le cinquième état devient le critère de recherche et en outre, que le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "disque d'album" est également devenu sélectionnable. Tandis que l'on est dans un état dans lequel l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection d'album 102 et l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui l'entoure (cet état est ci-après appelé sixième état), après que l'utilisateur a pressé la touche de sélection de genre 31 pour sélectionner "genre" et après que l'icône de notification de sélection de genre 100 est affichée conformément à la touche de sélection d'album 33 qui est pressée pour sélectionner "disque d'album", lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de sélection d'album 102 tout en affichant en continu l'icône de notification de sélection de genre 100 sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 supprime la sélection de "disque d'album" en tant que type de mot-clé et le nom d'album jouant le rôle de mot-clé de recherche et notifie à l'utilisateur que seulement la sélection de "genre" en tant que type de mot-clé d'un niveau plus haut que "disque d'album" sera valide. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche est devenu non sélectionnable et que le nom de genre qui est distingué au moyen du type de mot-clé "genre" est devenu une fois à nouveau sélectionnable. Tandis que l'on est dans le sixième état, si l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 pour sélectionner "artiste" qui est d'un niveau plus bas que "genre" et qui est également d'un niveau plus haut que "disque d'album", l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de sélection d'album 102 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de sélection d'artiste 101 tandis que l'icône de notification de sélection de genre 100 reste affichée sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que "artiste" en tant que type de mot-clé a été nouvellement sélectionné et notifie également que les sélections de "disque d'album" en tant que type de mot-clé d'un niveau plus bas que "artiste" et de nom d'album jouant le rôle de mot-clé de recherche ont été supprimées tandis que les sélections de "genre" en tant que type de mot-clé d'un niveau plus haut que "artiste" et le nom de genre jouant le rôle de mot-clé de recherche restent valides. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche également l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que, tandis que le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche devient non sélectionnable, le nom d'artiste qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "artiste" est devenu sélectionnable, le nom de genre jouant le rôle de mot-clé de recherche qui est sélectionné selon le sixième état en tant que critère de recherche. Il est à noter que lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33 tandis que l'on est dans le sixième état, l'unité de commande 50 affiche en continu l'icône de notification de sélection de genre 101 sur l'écran d'affichage 80 et tandis qu'elle affiche également en continu l'icône de notification de sélection d'album 102 et l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102, elle commute le nom d'album sélectionné à l'intérieur de la liste d'albums DL. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne de façon arbitraire un nom d'album en tant que mot-clé de recherche à partir de la liste d'albums DL. Tandis qu'on est dans un état dans lequel l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80, après que l'icône de notification de sélection de genre 100 est affichée conformément au fait que la touche de sélection d'artiste 32 est pressée pour sélectionner "artiste" après que l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31 pour sélectionner "genre" (cet état est appelé ci-après septième état), lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de sélection d'artiste 101 tout en continuant l'affichage de l'icône de notification de sélection de genre 100 sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que les sélections de "artiste" en tant que type de mot-clé d'un niveau plus bas que le "genre" et de nom d'artiste jouant le rôle de mot-clé de recherche sont supprimées tandis que la sélection de "genre" en tant que type de mot-clé reste valide. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que le nom d'artiste qui joue le rôle de nom clé de recherche est devenu non sélectionnable et que le nom de genre qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "genre" est devenu une fois de plus sélectionnable. Par ailleurs, tandis que l'on est dans le septième état, si l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32, l'unité de commande 50 commute le nom d'artiste qui est sélectionné dans la liste d'artistes RL tout en affichant en continu l'icône de notification de sélection de genre 100 sur l'écran d'affichage 80 et tout en affichant également en continu l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui l'entoure. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne de façon arbitraire un nom d'artiste en tant que mot-clé de recherche à l'intérieur de la liste d'artistes RL. En outre, tandis que l'on est dans le septième état, si l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33 pour sélectionner "disque d'album", l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection d'album 102 tout en affichant en continu à la fois l'icône de notification de sélection de genre 100 et l'icône de notification de sélection d'artiste 101 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que "disque d'album" en tant que type de mot-clé d'un niveau plus bas que "genre" et que "artiste" a été nouvellement sélectionné tandis que les sélections du nom de genre et du nom d'artiste jouant le rôle de types de mots- clés et du nom de genre et du nom d'artiste jouant le rôle de mots-clés de recherche restent valides. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102. En d'autres termes, en changeant l'affichage de l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101 contre l'affichage de l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que le nom d'artiste qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est sélectionné selon le septième état devient le critère de recherche et en outre, que le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "album" est également devenu sélectionnable. Tandis que l'on est dans l'état dans lequel l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101, l'icône de notification de sélection d'album 102 et l'icône de notification d'album 105 qui l'entoure sur l'affichage 80 en correspondance avec le fait que l'utilisateur presse de façon séquentielle la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 pour sélectionner de façon séquentielle "genre", "artiste" et "album" (cet état est ci-après appelé huitième état), lorsque l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31 pour sélectionner à nouveau "genre" qui est d'un niveau plus haut que à la fois "artiste" et "disque d'album", l'unité de commande 50 désactive à la fois l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de sélection d'album 102 tout en affichant en continu l'icône de notification de sélection de genre 100 sur l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que les sélections de "artiste" et de "disque d'album" en tant que types de mots-clés d'un niveau plus bas que "genre" et du nom d'artiste et du nom d'album jouant le rôle de mots-clés de recherche sont supprimées tandis que seulement la sélection de "genre" en tant que type de mot-clé reste valide. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche est devenu non sélectionnable et que seulement le nom de genre qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé "genre" est devenu une fois à nouveau sélectionnable. Qui plus est, tandis que l'on est dans le huitième état, si l'utilisateur presse la touche de sélection d'artiste 32 pour sélectionner "artiste", l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de sélection d'album 102 tout en affichant à la fois l'icône de notification de sélection de genre 100 et l'icône de notification de sélection d'artiste 101 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que "disque d'album" en tant que type de mot-clé d'un niveau plus bas que "artiste" a été supprimé tandis que les sélections de "genre" et "artiste" jouant le rôle de types de mots- clés restent valides. A cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 et affiche l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection d'artiste 101. Par conséquent, l'unité de commande 50 notifie à l'utilisateur que le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche est devenu non sélectionnable et que le nom d'artiste qui joue le rôle de mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du mot-clé "artiste" est devenu une fois à nouveau sélectionnable. Tandis que l'on est dans le huitième état, si l'utilisateur presse la touche de sélection d'album 33, l'unité de commande 50 affiche en continul'icône de notification de sélection de genre 100 et l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'écran d'affichage 80 et également, tout en affichant en continu l'icône de notification de sélection d'album 102 et l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui l'entoure, l'unité de commande 50 commute le nom d'album sélectionné dans la liste d'albums DL. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne de façon arbitraire le nom d'album qui joue le rôle de mot-clé de recherche dans la liste d'albums DL. Dans une situation conformément au présent mode de réalisation, lorsque l'utilisateur sélectionne un type de mot-clé de niveau plus haut et un mot-clé de recherche destiné à être distingué en relation puis sélectionne un type de mot-clé de niveau plus bas, l'unité de commande 50 du module de communication sans fil 3 établit de manière automatique le mot-clé de recherche sélectionné avec le type de mot- clé de niveau plus haut en tant que critère de recherche. Par ailleurs, après que l'utilisateur sélectionne le mot-clé de recherche en association avec le type de mot-clé et confirme la sélection en pressant la touche d'entrée 28 sur la télécommande 5, l'unité de commande 50 établit le mot-clé de recherche sélectionné en tant que critère de recherche. Par conséquent, c'est seulement lorsque le critère de recherche est confirmé que l'unité de commande 50 génère la liste d'acquisition de composition qui a été décrite ci-avant. Ensuite, comme représenté sur la figure 20, tandis que l'unité de commande 50 est en train de soumettre les données de composition à un traitement de lecture en utilisant la liste d'acquisition de composition qui est générée conformément au critère de recherche, si un nouveau mot-clé de recherche est sélectionné ou qu'une nouvelle liste d'acquisition de composition est générée en sélectionnant "toutes compositions", l'unité de commande 50 compare le contenu de la liste d'acquisition de composition qui est utilisée pour un traitement de lecture jusqu'à cet instant avec le contenu de la liste d'acquisition de composition qui est générée à cet instant. En tant que résultat, si le titre de composition des données de composition qui sont en train d'être soumises à un traitement de lecture en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente est également inclus dans la liste d'acquisition de composition nouvellement générée, l'unité de commande 50 interrompt le traitement de lecture des données de composition en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente et en utilisant la nouvelle liste d'acquisition de composition, et elle reprend le traitement de lecture depuis le début des données de composition dont le traitement de lecture a été interrompu. Le critère de recherche appelé "toutes compositions" qui peut être sélectionné par l'utilisateur peut être recherché en tant que données de toutes les compositions qui sont stockées dans le serveur 2 pour une lecture et le critère de recherche qui inclut le mot-clé de recherche sélectionné sur la base du type de mot-clé peut être recherché en tant que partie de toutes les données de composition qui sont stockées dans le serveur 2 et qui sont destinées à être lues. Par conséquent, il peut être dit que le critère de recherche appelé "toutes compositions" dispose de tous les mots-clés de recherche qui peuvent être sélectionnés par type de mot-clé comme inclus ici. Par ailleurs, en ce qui concerne par exemple deux types de critères de recherche incluant des mots-clés de recherche sélectionnés sur la base des types de mots-clés, même dans un cas dans lequel le nombre de mots-clés de recherche inclus diffère, si au moins un mot-clé de recherche qui est le même est inclus, les deux sont susceptibles d'une recherche. C'est-à- dire que dans le cas où le titre de composition des données de composition qui ont été soumises à un traitement de lecture en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente est inclus dans la liste d'acquisition de composition générée nouvellement, si l'unité de commande 50 interrompt le traitement de lecture des données de composition en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente et commence un traitement de lecture à partir des données de composition au début de la liste en utilisant la nouvelle liste d'acquisition de composition, il y a le risque de faire en sorte que l'utilisateur écoute les mêmes multiples compositions de multiples fois avant et après le changement de la liste d'acquisition de composition. Par conséquent, si le titre de composition des données de composition pendant un traitement de lecture en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente est inclus également dans la liste d'acquisition de composition nouvellement générée, lors du début du traitement de lecture des données de composition en utilisant la nouvelle liste d'acquisition de composition, l'unité de commande 50 soumet en premier lieu les données de composition qui sont soumises à un traitement de lecture conformément à la liste d'acquisition de composition précédente à un traitement de lecture. Par conséquent, l'unité de commande 50 empêche de faire en sorte que l'utilisateur écoute à nouveau un traitement de lecture de données de composition en utilisant la nouvelle liste d'acquisition de composition d'une composition que l'utilisateur a déjà écouté en relation avec le traitement de lecture des données de composition en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente. C'est-à-dire que l'unité de commande 50 évite que l'utilisateur n'écoute la même composition de multiples fois avant et après le changement de la liste d'acquisition de composition et vise à permettre l'écoute des différentes compositions. Par ailleurs, lorsque l'unité de commande 50 interrompt un traitement de lecture des données de composition en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente, si une seule donnée de composition est soumise à un traitement de lecture puis que le traitement de lecture est interrompu, les données de composition au niveau desquelles le traitement de lecture est interrompu sont soumises à nouveau à un traitement de lecture depuis le début conformément à la nouvelle liste d'acquisition de composition et ainsi, la composition pour laquelle le traitement de lecture a été interrompu peut être fournie à l'utilisateur pour une nouvelle écoute. Soit dit en passant, lorsque l'unité de commande 50 génère une nouvelle liste d'acquisition de composition dans l'état dans lequel le traitement de lecture des données de composition en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente est arrêtée, le traitement de lecture est démarré à partir des premières données de composition dans la liste en utilisant la nouvelle liste d'acquisition de composition ou à partir de données de composition prédéterminées qui sont sélectionnées à l'avance ou de manière arbitraire telles que les données de composition du même titre de composition que le titre de composition inclus dans la liste d'acquisition de composition précédente. Par ailleurs, lorsque le titre de composition des données de composition qui ont été soumises à un traitement de lecture en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente n'est pas inclus dans la liste d'acquisition de composition nouvellement générée, l'unité de commande 50 interrompt le traitement de lecture des données de composition en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente et démarre un traitement de lecture avec des données de composition en provenance du premier titre de la liste, par exemple en utilisant la nouvelle liste d'acquisition de composition. Ici, lors d'une pratique réelle, l'unité de commande 50 du module de communication sans fil 3 exécute le réglage ou l'établissement du critère de recherche conformément à l'entrée des mots-clés de recherche comme décrit ci-avant, conformément au programme d'entrée de mot-clé de recherche stocké au préalable dans la mémoire interne. C'est-à-dire que lorsque le module de communication sans fil 3 est démarré, l'unité de commande 50 commence une procédure de traitement d'entrée de mot-clé de recherche RT1 représentée sur la figure 21 conformément à un programme d'entrée de mot-clé de recherche. Lorsque la procédure de traitement d'entrée de mot-clé de recherche RT1 est démarrée, l'unité de commande 50 attend que l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 au niveau d'une étape SPI. Lorsqu'une touche prise parmi la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 est pressée par l'utilisateur et que le type de mot-clé "genre", "artiste" ou "disque d'album" est sélectionné, l'unité de commande 50 fait avancer le processus jusqu'à l'étape suivante SP2. Au niveau de l'étape SP2, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'écran d'affichage 80 qui est affiché dans l'affichage 3B en correspondance avec la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 qui est pressée par l'utilisateur (c'est-à-dire les types de mots-clés "genre", "artiste" ou "disque d'album" sélectionnés par l'utilisateur) et affiche également l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103, l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 ou l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 de manière à ce qu'elles entourent l'icône de notification de sélection de genre affichée 100, l'icône de notification de sélection d'artiste affichée 101 ou l'icône de notification de sélection d'album affichée 102 et fait avancer le processus jusqu'à l'étape suivante SP3. Au niveau de l'étape SP3, l'unité de commande 50 détermine si oui ou non une touche prise parmi la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 a été pressée à nouveau par l'utilisateur. Dans le cas où le résultat de l'étape SP3 est NON, ceci indique que par exemple un nouveau type de mot-clé ou un nouveau mot-clé de recherche n'a pas encore été sélectionné par l'utilisateur. Par conséquent, dans l'éventualité de NON, l'unité de commande 50 avance le processus jusqu'à une étape SP4. Au niveau de l'étape SP4, l'unité de commande 50 détermine si oui ou non la sélection du nom de genre, du nom d'artiste ou du nom d'album jouant le rôle de mot-clé de recherche au moyen du type de mot-clé sélectionné au préalable a été finalisée. Dans le cas où le résultat de l'étape SP4 est NON, ceci indique qu'il y a la possibilité qu'un type de mot-clé ou qu'un mot-clé de recherche n'ait pas encore été sélectionné par l'utilisateur. Par conséquent, dans l'éventualité de NON, l'unité de commande 50 retourne le flux à l'étape SP3. Ensuite, l'unité de commande 50 répète le traitement au niveau de l'étape SP3 et de l'étape SP4 de façon cyclique jusqu'à ce que OUI soit obtenu au niveau de l'étape SP3 ou au niveau de l'étape SP4. Par conséquent, l'unité de commande 50 attend qu'une touche prise parmi la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 soit pressée par l'utilisateur à nouveau et la finalisation de la sélection d'un nom de genre, d'un nom d'artiste ou d'un nom d'album en tant que mot-clé de recherche qui est distingué au moyen du type de mot-clé sélectionné au préalable. Maintenant, dans le cas où le résultat de l'étape SP3 est OUI, ceci indique que l'utilisateur a pressé une touche prise parmi la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 à nouveau. Par conséquent, lorsque OUI est obtenu, l'unité de commande 50 fait avancer le flux jusqu'à une étape SP5. Au niveau de l'étape SP5, l'unité de commande 50 détermine si oui ou non la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 qui est pressée à nouveau par l'utilisateur est la même touche de fonctionnement que la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 pressée au préalable. Dans le cas où le résultat de l'étape SP5 est OUI, ceci indique qu'afin de sélectionner un nom de genre, un nom d'artiste ou un nom d'album jouant le rôle de mot-clé de recherche au moyen d'un type de mot-clé qui est sélectionné par l'utilisateur au préalable, la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 qui est pressée au préalable est la même touche de sélection de genre 31, la même touche de sélection d'artiste 32 ou la même touche de sélection d'album 33 qui est pressée à nouveau. Par conséquent, lorsque OUI, l'unité de commande 50 fait avancer le flux jusqu'à une étape SP6. Ensuite, au niveau de l'étape SP6, l'unité de commande 50 commute le nom de genre, le nom d'artiste ou le nom d'album destiné à être sélectionné parmi de multiples noms de genre, de multiples noms d'artistes ou de multiples noms d'album jouant le rôle de mots-clés de recherche comme distingué au moyen du type de motclé et le flux retourne à l'étape SP3. Présentement, dans le cas où le résultat de l'étape SP5 est NON, ceci indique qu'afin de sélectionner un type de mot-clé qui diffère du type de mot-clé sélectionné au préalable par l'utilisateur, une touche de sélection de genre 31, une touche de sélection d'artiste 32 ou une touche de sélection d'album 33 a été pressée, laquelle diffère de la touche de sélection de genre 31, de la touche de sélection d'artiste 32 ou de la touche de sélection d'album 33 pressée au préalable. Par conséquent, lorsque NON, le flux avance jusqu'à l'étape suivante SP7. Ensuite, au niveau de l'étape SP7, l'unité de commande 50 détermine si oui ou non la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 qui est pressée à nouveau par l'utilisateur est pour sélectionner un type de mot-clé d'un niveau plus bas que le type de mot-clé qui peut être sélectionné au moyen de la touche de sélection de genre 31, de la touche de sélection d'artiste 32 ou de la touche de sélection d'album 33 pressée au préalable. Dans le cas où le résultat de l'étape SP7 est OUI, ceci indique qu'afin que l'utilisateur restreigne le critère de recherche, les types de mots-clés ont été sélectionnés de façon séquentielle dans l'ordre depuis le niveau plus haut jusqu'au niveau plus bas de manière à suivre la hiérarchie. Par conséquent, lorsque OUI, le flux avance jusqu'à l'étape suivante SP8. Alors, au niveau de l'étape SP8, l'unité de commande 50 affiche en continu l'icône de notification de sélection de genre précédente 100 ou l'icône de notification de sélection d'artiste précédente 101 sur l'écran d'affichage 80, comme affiché sur l'affichage 3B tout en affichant de façon additionnelle l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant à la touche de sélection d'artiste 32 ou à la touche de sélection d'album 33 nouvellement pressée par l'utilisateur (c'est-à-dire "artiste" ou "disque d'album" jouant le rôle de type de mot-clé sélectionné de façon additionnelle par l'utilisateur). Par ailleurs, à cet instant, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 ou l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui est affichée de manière à entourer l'icône de notification de sélection de genre précédente 100 ou l'icône de notification de sélection d'artiste précédente 101 à l'intérieur de l'écran d'affichage 80, affiche l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 ou l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui entoure la touche de sélection d'artiste affichée additionnellement 32 ou la touche de sélection d'album affichée additionnement 33, et le flux revient à l'étape SP3. Maintenant, dans le cas où le résultat de l'étape SP7 est NON, ceci indique qu'un type de mot-clé d'un niveau plus haut que le type de motclé sélectionné au préalable a été sélectionné afin que l'utilisateur resélectionne le mot-clé de recherche au moyen d'un type de mot-clé de niveau plus haut et par conséquent, change le critère de recherche. Par conséquent, lorsque NON, l'unité de commande 50 avance jusqu'à l'étape SP9. Puis au niveau de l'étape SP9, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et/ou l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant à un type de mot-clé d'un niveau plus bas que le type de mot-clé d'un niveau plus haut sélectionné à nouveau par l'utilisateur à partir de l'icône de notification de sélection d'artiste précédente 101 et/ou de l'icône de notification d'album précédente 102 sur l'écran d'affichage 80, qui est affichée sur l'affichage 3B, et affiche nouvellement ou en continu l'icône de notification de sélection de genre 100 ou l'icône de notification de sélection d'artiste 101 correspondant au type de mot-clé de niveau plus haut. Par ailleurs, l'unité de commande 50 désactive l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 ou l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 qui a été affichée de manière à entourer l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 qui est désactivée dans l'écran d'affichage 80, l'unité de commande 50 affiche l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103 ou l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 qui entoure l'icône de notification de sélection de genre 100 ou l'icône de notification de sélection d'artiste 101 correspondant au type de mot-clé du niveau le plus bas à partir de l'icône de notification de sélection de genre 100 et/ou de l'icône de notification de sélection d'artiste 101 affichée à ce point temporel et le flux retourne à l'étape SP3. Par conséquent, pendant le temps jusqu'à ce que l'utilisateur finalise la sélection du mot-clé de recherche, l'unité de commande 50 exécute de manière cyclique et de façon répétée le traitement au niveau des étapes SP3 à SP9. Par conséquent, l'unité de commande 50 peut permettre que l'utilisateur sélectionne de façon arbitraire un type de mot-clé ou de multiples types de mots-clés en association avec des mots-clés de recherche. Maintenant, dans le cas où le résultat de l'étape SP4 est OUI, ceci indique que l'utilisateur a finalisé la sélection du mot-clé de recherche. Par conséquent, l'unité de commande 50 fait avancer le processus jusqu'à l'étape suivante SP10 lorsque OUI est obtenu. Au niveau de l'étape SPI 0, l'unité de commande 50 établit le mot-clé de recherche sélectionné et finalisé par l'utilisateur de telle sorte qu'il constitue le critère de recherche et après la génération d'une liste d'acquisition de composition conformément à ce critère de recherche, le flux est avancé jusqu'à l'étape SP11 et la procédure de traitement d'entrée de mot-clé de recherche RT1 est terminée. Moyennant la configuration qui a été présentée ci-avant, lorsque la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 sont pressées et que le module de communication sans fil 3 présente "genre", "artiste" et "disque d'album" en tant que types de mots-clés pour distinguer et restreindre le nom de genre, le nom d'artiste et le nom d'album jouant le rôle des multiples mots-clés à sélectionner, comme prévu sur la télécommande 5, en conséquence, l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant à la touche de sélection de genre pressée 31, à la touche de sélection d'artiste pressée 32 et à la touche de sélection d'album pressée 33 sont affichées sur l'écran d'affichage 80 qui est affiché sur l'affichage 3B de l'unité d'affichage 54. Par conséquent, le module de communication sans fil 3 peut permettre que l'utilisateur reconnaisse aisément quelles catégories de types de mots-clés sélectionnables existent, au moyen de la touche de sélection de genre 31, de la touche de sélection d'artiste 32 et de la touche de sélection d'album 33 prévues sur la télécommande 5. Par ailleurs, en affichant l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de sélection d'album 102 affichées sur l'écran d'affichage 80 conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33, le module de communication 3 peut notifier à l'utilisateur le type de mot-clé sélectionné et peut permettre que l'utilisateur confirme de manière aisée et de façon précise ce fait même dans un cas dans lequel le mot-clé de recherche doit être sélectionné à nouveau à l'aide d'un type de mot-clé déjà sélectionné. Conformément à la configuration mentionnée ci-avant, lorsque le module de communication sans fil 3 présente "genre", "artiste" et "disque d'album" en tant que multiples types de mots-clés pour distinguer et restreindre le nom de genre, le nom d'artiste et le nom d'album jouant le rôle de multiples mots-clés à sélectionner et que la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 qui sont utilisées pour sélectionner ces multiples types de mots-clés sont pressées dans le but de sélectionner un type de mot-clé, l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant à la touche de sélection de genre pressée 31, à la touche de sélection d'artiste pressée 32 et à la touche de sélection d'album pressée 33 sont par conséquent affichées sur l'affichage 3B. Par conséquent, à l'aide de la touche de sélection de genre 31, de la touche de sélection d'artiste 32 et de la touche de sélection d'album 33 qui sont multiples, le module de communication sans fil 3 peut permettre que l'utilisateur confirme de façon aisée et de manière précise quelles catégories de types de mots-clés existent et également en affichant l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification de sélection d'album 102 conformément au fait que l'utilisateur presse la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33, l'utilisateur peut aisément confirmer quel type de mot-clé a été sélectionné et par conséquent, le mot-clé de recherche peut être aisément sélectionné. Par ailleurs, lorsque le type de mot-clé est sélectionné au moyen de la touche de sélection de genre 31 ou de la touche de sélection d'artiste 32 qui est pressée, le module de communication sans fil 3 affiche par conséquent l'icône de notification de sélection de genre 100 ou l'icône de notification de sélection d'artiste 101 sur l'affichage 3B et à la suite de cela, si la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 est pressée et qu'un type de mot-clé d'un niveau plus bas que le type de mot-clé de sélection au préalable est nouvellement sélectionné, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant à des types de mots-clés d'un niveau plus bas est affichée en plus de l'icône de notification de sélection de genre 100 ou de l'icône de notification de sélection d'artiste 101 affichée au préalable en conséquence sur l'affichage 3B. Par conséquent, le module de communication sans fil 3 peut permettre que l'utilisateur restreigne les critères de recherche en notifiant à l'utilisateur que les mots-clés ont été sélectionnés de façon précise, de manière séquentielle et d'une façon hiérarchique à partir d'un mot-clé d'un niveau plus haut en descendant jusqu'à un mot-clé d'un niveau plus bas. A l'opposé, lorsque la touche de sélection d'artiste 32 ou la touche de sélection d'album 33 est pressée pour sélectionner le type de mot-clé, le module de communication sans fil 3 affiche en conséquence l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 sur l'affichage 3B et lorsque la touche de sélection de genre 31 ou la touche de sélection d'artiste 32 est pressée à la suite de cela et qu'un type de mot-clé d'un niveau plus haut que le type de mot-clé sélectionné au préalable est nouvellement sélectionné, les sélections du type de mot-clé sélectionné préalablement et du mot- clé de recherche sélectionné au moyen de ce type de mot-clé sont supprimées en conséquence. Alors, le module de communication sans fil 3 désactive l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 en correspondance avec le type de mot-clé sélectionné au préalable à l'aide de l'affichage 3B et affiche l'icône de notification de sélection de genre 100 ou l'icône de notification de sélection d'artiste 101 correspondant au type de mot-clé de niveau plus haut. Par conséquent, lorsqu'un type de mot-clé d'un niveau plus haut est sélectionné à la suite de la sélection d'un type de mot-clé de niveau plus bas, le module de communication sans fil 3 peut notifier de manière aisée et de façon précise à l'utilisateur le fait que la sélection du type de mot-clé de niveau plus bas a été supprimée. Par ailleurs, lorsque l'utilisateur fait passer le mot-clé de recherche à un type de mot-clé d'un niveau plus haut que le type de mot-clé de niveau plus bas, le module de communication sans fil 3 peut permettre que l'utilisateur réalise de manière aisée ce changement de mot-clé de recherche et peut également empêcher de façon sûre qu'un mot-clé de recherche de niveau plus bas reste sélectionné et peut par conséquent empêcher qu'un critère de recherche non attendu par l'utilisateur soit établi. Qui plus est, la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 sont disposées linéairement sur la télécommande 5 pour faire fonctionner le module de communication sans fil 3 de manière à réaliser une correspondance vis-à-vis d'une hiérarchie qui va depuis le type de mot-clé de niveau plus haut jusqu'au type de mot-clé de niveau plus bas. Par conséquent, à l'aide de cette télécommande 5, l'utilisateur peut aisément confirmer la relation de la hiérarchie telle que les types de mots-clés pouvant être sélectionnés par l'utilisateur et en tant que résultat, dans l'éventualité de la restriction du critère de recherche en sélectionnant les types de mots-clés de manière hiérarchique depuis le niveau plus haut jusqu'au niveau plus bas de façon séquentielle, l'utilisateur peut presser aisément la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 en association avec la restriction du critère de recherche. Qui plus est, le module de communication sans fil 3 dispose et affiche linéairement l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et l'icône de notification desélection d'album 102 dans l'ordre depuis le type de mot-clé de niveau plus haut jusqu'au type de mot-clé de niveau plus bas et par conséquent, les affiche sur l'affichage 3B. Par conséquent, lorsque la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 sont pressées de façon séquentielle, le module de communication sans fil 3 peut aisément confirmer à l'utilisateur comment le type de mot-clé a été sélectionné et comment le critère de recherche a été restreint au moyen de l'état d'affichage de l'icône de notification de sélection de genre 100, de l'icône de notification de sélection d'artiste 101 et de l'icône de notification de sélection d'album 102. Qui plus est, lorsqu'au moins une touche prise parmi la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 est pressée et qu'au moins un type de mot-clé est sélectionné, le module de communication sans fil 3 affiche une icône prise parmi l'icône de notification de nom de genre sélectionnable 103, l'icône de notification de nom d'artiste sélectionnable 104 ou l'icône de notification de nom d'album sélectionnable 105 de manière à ce qu'elle entoure l'icône de notification de sélection de genre 100, l'icône de notification de sélection d'artiste 101 ou l'icône de notification de sélection d'album 102 correspondant au type de mot-clé considéré au niveau le plus bas de la sélection afférente et les affiche sur l'affichage 3B. Par conséquent, le module de communication sans fil 3 peut permettre à l'utilisateur de confirmer de façon précise un unique type de mot-clé où le mot-clé de recherche est dans un état sélectionnable et en tant que résultat, l'utilisateur peut suivre la hiérarchie et peut sélectionner de façon précise le mot-clé de recherche. De façon additionnelle, lorsque le type de mot-clé est sélectionné de façon séquentielle depuis le mot-clé de niveau plus haut jusqu'au mot-clé de niveau plus bas de façon hiérarchique conformément à la touche de sélection de genre 31, à la touche de sélection d'artiste 32 et à la touche de sélection d'album 33 qui est pressée, le module de communication sans fil 3 est agencé de telle sorte que dans chaque type de mot-clé qui est sélectionné, un mot-clé de recherche sélectionné au moyen d'un type de mot-clé d'un niveau plus haut que le type de mot-clé sélectionné soit établi de manière automatique en tant que critère de recherche. Par conséquent, le module de communication sans fil 3 ne nécessite pas la réalisation d'une quelconque opération spéciale pour établir le mot-clé de recherche sélectionné à l'aide du type de mot-clé de niveau plus haut en tant que critère de recherche chaque fois que le type de mot-clé est sélectionné de façon séquentielle depuis le mot-clé de niveau plus haut jusqu'au mot-clé de niveau plus bas de façon hiérarchique et par conséquent, il permet l'établissement de manière aisée du critère de recherche. Il est à noter que selon le mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, un agencement selon lequel le module de communication sans fil 3 utilise une information de configuration hiérarchique qui est acquise à partir du serveur 2 pour générer des listes de types ou des listes partielles de types et afin de les utiliser pour effectuer une recherche des données de composition a été décrit mais la présente invention n'est pas limitée à cela et un module de communication sans fil 3 peut utiliser l'information de configuration hiérarchique acquise à partir du serveur 2 telle quelle pour rechercher les données de composition. Par ailleurs, dans le cas du mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, un agencement dans lequel le module de communication sans fil 3 recherche des données de composition destinées à être lues à partir des données de composition stockées dans le serveur 2 a été décrit mais la présente invention n'est pas limitée à cela et le module de communication sans fil 3 lui-même peut stocker une quantité importante de données de composition et les données de composition destinées à être lues peuvent être recherchées à partir de la quantité importante de données de composition stockées dedans. Qui plus est, dans le cas du mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, un agencement dans lequel le module de communication sans fil 3 communique d'une façon sans fil avec le serveur 2 a été décrit mais la présente invention n'est pas limitée à cela et un agencement peut être constitué de telle sorte que le module de communication sans fil 3 communique avec le serveur 2 via un câble ou de telle sorte que soit une communication sans fil, soit une communication via un câble soit sélectionnée de façon appropriée. Qui plus est, dans le cas du mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, il a été présenté un agencement selon lequel, lorsque le module de communication sans fil 3 change la liste d'acquisition de composition, si le titre de composition des données de composition pendant un traitement de lecture en utilisant la liste d'acquisition de composition précédente est inclus dans une liste d'acquisition de composition nouvellement générée, lorsque le traitement de lecture des données de composition en utilisant la nouvelle liste d'acquisition de composition est démarré, les données de composition qui ont été soumises à un traitement de lecture en partie à l'aide de la liste d'acquisition de composition précédente sont soumises à un traitement de lecture à partir du début, mais la présente invention n'est pas limitée à cela et il peut être constitué un agencement selon lequel, lorsque le module de communication sans fil 3 change la liste d'acquisition de composition, si le titre de composition des données de composition pendant un traitement de lecture qui utilise la liste d'acquisition de composition précédente est inclus dans une liste d'acquisition de composition nouvellement générée, lorsque le traitement de lecture des données de composition en utilisant la nouvelle liste d'acquisition de composition est démarré, les données de composition qui ont été soumises à un traitement de lecture en partie à l'aide de la liste d'acquisition de composition précédente sont soumises à un traitement de lecture à partir de ce point d'interruption. Qui plus est, dans le cas du mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, un agencement selon lequel un dispositif d'entrée de mot-clé de recherche conformément à un mode de réalisation de la présente invention est utilisé pour le module de communication sans fil 3 décrit ci-avant par report aux figures 1 à 21 a été décrit mais la présente invention n'est pas limitée à cela et divers types de dispositifs d'entrée de mot-clé de recherche peuvent être largement utilisés tels que des dispositifs de traitement d'information tels qu'un ordinateur, un téléphone portable ou un PDA, (assistant numérique personnel), une caméra vidéo ou une caméra fixe numérique ou des dispositifs d'enregistrement/lecture de données d'un type unité de disque dur incorporée. Qui plus est, dans le cas du mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, un agencement selon lequel les données de contenu destinées à être recherchées utilisent les données de composition décrites ci-avant par report aux figures 1 à 21 a été décrit mais la présente invention n'est pas limitée à cela et divers types de données de contenu peuvent être largement utilisés tels que des données d'image telles que des films, etc., des données de programmes tels que des programmes de jeu, etc. ou des données de texte. Qui plus est, moyennant le mode de réalisation qui a été décrit ci- avant, un agencement selon lequel un nom de genre, un nom d'artiste et un nom d'album sont utilisés en tant que multiples mots-clés de recherche en relation avec les compositions décrites ci-avant par report aux figures 1 à 21 a été décrit mais la présente invention n'est pas limitée à cela et divers types de mots-clés de recherche peuvent être largement utilisés. Par exemple, si l'objet à rechercher est constitué par des données de composition, divers types de mots-clés de recherche peuvent être largement utilisés tels que le nom de la société de production à laquelle l'artiste qui réalise la composition appartient ou le nom du pays de l'enregistrement de composition, l'année de publication, etc. Par ailleurs, si l'objet destiné à être recherché est constitué par des données d'image telles qu'un film, divers types de mots-clés de recherche peuvent être largement utilisés tels que le nom de la société de production, le nom du créateur tel que le directeur, le nom du pays dans lequel le film a été produit, les noms des acteurs, l'année de production, etc. En outre, si l'objet destiné à être recherché est constitué par des données de programmes tels qu'un programme de jeu, divers types de mots-clés de recherche peuvent être largement utilisés tels que le nom de la société de production, le nom du créateur, le nom du pays de production et l'année de production, etc. Qui plus est, dans le cas du mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, il a été décrit un agencement dans lequel "genre", "artiste" et "disque d'album" sont utilisés en tant que multiples types de mots-clés pour distinguer les multiples mots-clés de recherche a été décrit par report aux figures 1 à 21 mais la présente invention n'est pas limitée à cela et si l'objet destiné à être recherché est constitué par des données de composition, divers types de mots-clés peuvent être largement utilisés tels que la société de production à laquelle l'artiste qui réalise la composition appartient ou le pays d'enregistrement de composition, l'année de publication, etc. Par ailleurs, si l'objet destiné à être recherché est constitué par des données d'image telles qu'un film, divers types de mots-clés peuvent être largement utilisés tels que la société de production, le créateur, le pays dans lequel le film est produit, l'année de production, etc. Qui plus est, si l'objet destiné à être recherché est constitué par des données de programmes tels qu'un programme de jeu, divers types de mots-clés peuvent être largement utilisés tels que la société de production, le créateur, le pays de production, l'année de production, etc. Qui plus est, dans le cas du mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, il a été décrit un agencement dans lequel de multiples types de mots-clés sont présentés pour distinguer de multiples mots-clés de recherche et pour restreindre la sélection et dans lequel la touche de sélection de genre 31, la touche de sélection d'artiste 32 et la touche de sélection d'album 33 qui sont prévues sur la télécommande 5 comme décrit ci-avant par report aux figures 1 à 21 sont utilisées en tant que multiples touches de sélection de type de mot-clé qui sont utilisées pour sélectionner les multiples types de mots-clés mais la présente invention n'est pas limitée à cela et divers autres types de touches de sélection de type de mot-clé peuvent être largement utilisées telles qu'une touche de sélection de type de mot-clé prévue sur l'unité principale du module de communication sans fil 3 ou une touche de sélection de type de mot-clé du type écran tactile. Qui plus est, dans le cas du mode de réalisation qui a été décrit ci-avant, il a été décrit un agencement dans lequel une unité de commande 50 présentant une configuration de micro-ordinateur comme décrit ci-avant par report aux figures 1 à 21 est utilisée en tant qu'unité de commande pour commander les éléments d'affichage de notification de sélection correspondant à la touche de sélection de type de mot-clé demandée affichée sur l'unité d'affichage lorsqu'une touche de sélection de type de mot-clé pour sélectionner un type de mot-clé est demandée, mais la présente invention n'est pas limitée à cela et divers autres types d'unités de commande peuvent être largement utilisés tels qu'une unité centrale de traitement, etc. Il devrait être bien compris par l'homme de l'art que diverses modifications, combinaisons, sous-combinaisons et changements peuvent être réalisés en fonction d'exigences de conception et d'autres facteurs pour autant que ces modifications, combinaisons, sous-combinaisons et changements s'inscrivent dans le cadre des revendications annexées ou de leurs équivalents
Un dispositif d'entrée de mot-clé de recherche inclut de multiples touches de sélection de type de mot-clé (31, 32, 33) pour présenter de multiples types de mots-clés afin de distinguer et restreindre une pluralité de mots-clés de recherche sélectionnables, et pour être utilisées pour la sélection de la pluralité de types de mots-clés, une unité d'affichage correspondant aux touches de sélection de type de mot-clé et affichant une pluralité d'éléments d'affichage de notification de sélection pour notifier que les types de mots-clés sont sélectionnés et une unité de commande pour commander les éléments d'affichage de notification de sélection correspondant aux touches de sélection de type de mot-clé de manière à ce qu'ils soient affichés sur l'unité d'affichage de la façon demandée, lorsque la touche de sélection de type de mot-clé pour la sélection du type de mot-clé est demandée.
1. Dispositif d'entrée de mot-clé de recherche, caractérisé en ce qu'il comprend : une pluralité de touches de sélection de type de mot-clé (31, 32, 33) prévues pour présenter une pluralité de types de mots-clés dans le but de distinguer et de restreindre une pluralité de mots-clés de recherche de manière à ce qu'ils puissent être sélectionnés, et prévues pour être utilisées pour la sélection de la pluralité de types de mots-clés ; une unité d'affichage (54) qui correspond à ladite pluralité de touches de sélection de type de mot-clé et qui affiche une pluralité d'éléments d'affichage de notification de sélection (100, 101, 102, 103, 104, 105) dans le but de notifier que les types de ladite pluralité de types de mots-clés sont sélectionnés ; et une unité de commande (50) pour commander lesdits éléments d'affichage de notification de sélection correspondant auxdites touches de sélection de type de mot-clé de manière à ce qu'ils soient affichés sur ladite unité d'affichage de la façon demandée en instruction, lorsque ladite touche de sélection de type de mot-clé pour la sélection dudit type de mot-clé est demandée en instruction. 2. Dispositif d'entrée de mot-clé de recherche selon la 1, caractérisé en ce que : les touches de ladite pluralité de touches de sélection de type de mot-clé (31, 32, 33) sont utilisées pour la sélection de ladite pluralité de types de mots-clés qui distinguent ladite pluralité de mots-clés de recherche qui sont en correspondance de façon hiérarchique ; et en ce que ladite unité de commande (50) réalise une commande de telle sorte que, dans le cas où, après la commande desdits éléments d'affichage de notification de sélection (100, 101, 102, 103, 104, 105)correspondant auxdites touches de sélection de type de mot-clé de la façon demandée en instruction de manière à ce qu'ils soient affichés sur ladite unité d'affichage (54), lesdites touches de sélection de type de mot-clé sont nouvellement demandées en instruction pour une sélection desdits types de mots-clés qui distinguent lesdits mots-clés de recherche d'un niveau plus bas que lesdits mots-clés de recherche qui sont distingués par lesdits types de mots-clés sélectionnés par une demande en instruction desdites touches de sélection de type de mot-clé, ladite unité de commande commande lesdits éléments d'affichage de notification de sélection correspondant auxdites touches de sélection de type de mot-clé nouvellement demandées en instruction de manière à ce qu'ils soient affichés additionnellement sur ladite unité d'affichage ; et en ce que dans le cas où, après la commande desdits éléments d'affichage de notification de sélection correspondant auxdites touches de sélection de type de mot-clé de la façon demandée en instruction de manière à ce qu'ils soient affichés sur ladite unité d'affichage, lesdites touches de sélection de type de mot-clé sont nouvellement demandées en instruction pour une sélection desdits types de mots-clés qui distinguent lesdits mots-clés de recherche d'un niveau hiérarchique plus haut que lesdits mots-clés de recherche distingués par lesdits types de mots-clés sélectionnés au moyen d'une instruction desdites touches de sélection de type de mot-clé, ladite unité de commande commande lesdits éléments d'affichage de notification de sélection qui sont affichés sur ladite unité d'affichage de telle sorte qu'ils soient désactivés et commande lesdits éléments d'affichage de notification de sélection correspondant auxdites touches de sélection de type de mot-clé nouvellement demandées en instruction de manière à ce qu'ils soient affichés sur ladite unité d'affichage. 3. Dispositif d'entrée de mot-clé de recherche selon la 2, caractérisé en ce que les touches de ladite pluralité de touches desélection de type de mot-clé (31, 32, 33) sont disposées linéairement dans l'ordre depuis ladite touche de sélection de type de mot-clé pour sélectionner ledit type de mot-clé qui distingue ledit mot-clé de recherche du niveau hiérarchique le plus haut jusqu'à ladite touche de sélection de type de mot-clé pour sélectionner ledit type de mot-clé qui distingue ledit mot-clé de recherche du niveau hiérarchique le plus bas. 4. Dispositif d'entrée de mot-clé de recherche selon la 2, caractérisé en ce que ladite unité de commande (50) commande lesdits éléments d'affichage de notification de sélection (100, 101, 102, 103, 104, 105) correspondant auxdites touches de sélection de type de mot-clé (31, 32, 33) demandées en instruction de manière à ce qu'ils soient affichés sur ladite unité d'affichage (54) linéairement dans l'ordre depuis ledit élément d'affichage de notification de sélection correspondant à ladite touche de sélection de type de mot-clé pour sélectionner ledit type de mot-clé distinguant ledit mot-clé de recherche du niveau hiérarchique le plus haut jusqu'audit élément d'affichage de notification de distinction correspondant à ladite touche de sélection de type de mot-clé pour sélectionner ledit type de mot-clé distinguant ledit mot-clé de recherche du niveau hiérarchique le plus bas. 5. Dispositif d'entrée de mot-clé de recherche selon la 2, caractérisé en ce que ladite unité de commande (50) commande des éléments d'affichage de notification sélectionnables par mot-clé (100, 101, 102, 103, 104, 105) qui sont prévus pour notifier que ledit mot-clé de recherche du niveau hiérarchique le plus bas distingué à l'aide dudit type de mot-clé peut être sélectionné, de manière à ce qu'ils soient affichés sur ladite unité d'affichage (54), lorsque lesdits éléments d'affichage de notification de sélection correspondant auxdites touches de sélection de type de mot-clé demandées en instruction sont commandés de manière à être affichés sur ladite unité d'affichage. 6. Procédé d'entrée de mot-clé de recherche, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape de : commande desdits éléments d'affichage de notification de sélection (100, 101, 102, 103, 104, 105) correspondant auxdites touches de sélection de mot-clé (31, 32, 33) demandées en instruction de manière à ce qu'ils soient affichés sur l'unité d'affichage (54) qui affiche une pluralité d'éléments d'affichage de notification de sélection dans le but de notifier que les types de ladite pluralité de types de mots-clés correspondent auxdites touches de ladite pluralité de touches de sélection de type de mot-clé et ont été sélectionnés, dans le cas où une pluralité de touches de sélection de type de mot-clé prévues pour présenter une pluralité de types de mots-clés dans le but de distinguer et de restreindre une pluralité de mots-clés de recherche de manière à ce qu'ils puissent être sélectionnés, et prévues pour être utilisées pour la sélection de la pluralité de types de mots-clés, sont demandées en instruction en tant que dits types de mots-clés sélectionnables. 7. Programme d'entrée de mot-clé de recherche pour faire en sorte qu'un ordinateur exécute l'étape de : commande desdits éléments d'affichage de notification de sélection (100, 101, 102, 103, 104, 105) correspondant auxdites touches de sélection de mot-clé (31, 32, 33) demandées en instruction de manière à ce qu'ils soient affichés sur l'unité d'affichage (54) qui affiche une pluralité d'éléments d'affichage de notification de sélection dans le but de notifier que ladite pluralité de types de mots-clés correspondent à ladite pluralité de touches de sélection de type de mot-clé et ont été sélectionnés, dans le cas où une pluralité de touches de sélection de type de mot-clé prévues pour présenter une pluralité de types de mots-clés dans le but de distinguer et de restreindre une pluralité de mots-clés de recherche de manière à ce qu'ils puissent être sélectionnés, et prévues pour être utilisées pour la sélection de lapluralité de types de mots-clés, sont demandées en instruction en tant que dits types de mots-clés sélectionnables.
G
G06,G09
G06F,G09G
G06F 3,G06F 17,G09G 5
G06F 3/023,G06F 17/30,G09G 5/22
FR2889041
A1
DISPOSITIF DE PLATEAU DE TABLE A REBORDS ESCAMOTABLES
20,070,202
-1- La présente invention concerne un . Le plateau de table est composé d'un socle équipé d'un plateau central et de rebords. Le plateau central est équipé 5d'évidements positionnés suivant son utilisation. Les rebords permettent de maintenir des objets sur le plateau. Les évidements eux sont utilisés pour évacuer d'autres objets, ou ces mêmes objets du plateau central. Ces rebords et ces évidements ont des inconvénients car ils empêchent de poser des 10objets près des bords du plateau et ne facilitent pas le nettoyage de celui-ci. De nos jours, les plateaux de table avec des rebords et des évidements sont soit fixes donc avec les inconvénients cités ci-dessus, soit on y dépose par-dessus un autre plateau amovible comme une plaque en verre pour masquer les rebords et les évidements. L'invention se propose de pallier à ces défauts en prévoyant une mobilité judicieusement attribuée aux différents éléments du plateau de table grâce à une ou plusieurs commandes manuelles. 20Suivant le mode de réalisation, c'est soit le plateau central qui est mobile, soit les rebords, de telle sorte que les évidements et les rebords soient masqués dans une des positions ou qu'ils soient visibles et disponibles dans une autre des positions. 25Le plateau de table comporte au moins un plateau central porté par un socle et des rebords s'étendant de part et d'autre du plateau central, le socle étant rendu solidaire soit des rebords soit du plateau central. Le plateau central comporte des évidements et sous les évidements sont disposés des réceptacles équipés d'ouvertures inférieures, ces ouvertures inférieures permettant de récupérer 2889041 -2- tout objet tombé dans les évidements et des bouchons solidaires des rebords sont situés au dessus des évidements. Les deux pièces, plateau central et rebords, peuvent coulisser l'une par rapport à l'autre selon un axe vertical grâce à un 5moyen de levage, le moyen de levage permettant d'obtenir au moins deux positions stables, la première position stable correspond au masquage des rebords et à l'obstruction des évidements du plateau central par les bouchons, la deuxième position stable correspond à la position du plateau central en 10contrebas des faces supérieures des rebords, libérant ainsi les évidements et les rebords. Les ouvertures inférieures des réceptacles du plateau central peuvent ne pas être accessibles lors de la position stable du plateau de table avec les évidements obstrués. Selon le mode de réalisation, soit le plateau central peut être mobile par rapport aux rebords du socle et le socle permet ainsi de poser ou fixer le plateau de table, soit les rebords du socle peuvent être mobiles par rapport au plateau central et le plateau central permet ainsi de poser ou fixer le plateau de table. Le moyen de levage peut être équipé d'une ou plusieurs commandes manuelles, ces commandes manuelles permettent de passer d'une position stable à une autre position stable. Le socle ou le plateau de table, suivant le mode de réalisation, 25 peuvent être posé ou fixé à un pied, le pied permettant de surélever le plateau de table du sol. Les commandes manuelles du moyen de levage peuvent être verrouillées dans une position grâce à un moyen de blocage, moyen de blocage étant connu en soi. Les dessins annexés illustrent l'invention: Figure 1 représente une vue de dessus du dispositif. 2889041 -3- Figure 2 représente en coupe selon l'axe AA le dispositif de l'invention en position rebords et évidements visibles. Figure 3 représente en coupe partielle selon l'axe BB le dispositif de l'invention en position rebords et évidements 5visibles. Figure 4 représente en coupe selon l'axe AA le dispositif de l'invention en position rebords masqués et évidements obstrués. Figure 5 représente en coupe partielle selon l'axe BB le dispositif de l'invention en position rebords masqués et évidements obstrués. En référence à ces dessins, le dispositif selon l'invention comporte un plateau central (1) porté par un socle (2). Le socle (2) est rendu solidaire du plateau central (1) par des rebords 15(2.1) s'étendant de part et d'autre des extrémités du plateau central (1). Chaque angle du plateau central (1) présente un évidement (1.1) vertical formé en son extrémité basse par un coude (1.5). Chaque évidement (1.1) est solidaire du plateau central (1) et 20vient en butée sur les rebords (2.1). Les extrémités inférieures des coudes (1.2) forment les réceptacles dans lesquels les objets tombés dans les évidements (1.1) peuvent être récupérés. Les espaces laissés entre la partie inférieure des rebords (2.3) et les extrémités inférieures des coudes (1.2) représentent les 25ouvertures inférieures (5) des réceptacles, espaces nécessaires pour récupérer les objets. Les ouvertures inférieures (5) des réceptacles sont d'une hauteur supérieure à l'épaisseur des objets pour permettre aux utilisateurs du dispositif de les faire sortir facilement des ouvertures inférieures (5) en vue de 301es récupérer. Le diamètre des évidements (1.1) est supérieur au diamètre des objets de façon à ce qu'ils puissent tomber dans les évidements (1.1). Au-dessus des évidements du plateau 2889041 -4- central (1) se trouvent des bouchons (2. 2), solidaires des parties supérieures des rebords et venant en butée sur le plateau central (1). L'espace laissé entre la partie inférieure des bouchons (2.5) et la face supérieure du plateau central 5(1.3) représente les ouvertures supérieures (4) des réceptacles. Les hauteurs des ouvertures supérieures (4) sont supérieures à l'épaisseur des objets, de telle sorte que les objets puissent glisser dans les évidements (1.1) et puissent tomber dans les réceptacles. Deux cales biseautées (3), intercalées de part et d'autre entre le plateau central (1) et le socle (2), et aidées de deux surépaisseurs biseautées (1.4) situées sous le plateau central (1) constitue le moyen de levage. Deux ouvertures rectangulaires (2.6), situées de part et d'autre des faces inférieures du socle (2.7) et laissant ressortir les épaulements (3.1) des deux cales biseautées (3) représentent les commandes manuelles. Le plateau central (1) et les rebords (2.1) peuvent coulisser dans le sens vertical l'un par rapport à l'autre. Selon le mode de réalisation, la mobilité sera conférée soit au plateau central (1), soit aux rebords (2.1). Dans chaque cas, c'est la pièce immobile qui permet de fixer ou poser le dispositif. En référence à ces dessins, le déplacement du plateau central (1) est possible grâce au moyen de levage actionné par les commandes manuelles: le déplacement des deux cales biseautées (3) dans le 25sens horizontal en s'éloignant des rebords (2.1) du socle (2) permet d'obtenir la position de la figure 2 et 3 pour une position du plateau de table rebords (2.1) et évidements (1.1) visibles, de sorte que la face supérieure du plateau central (1.3) soit en contrebas de la face supérieure des rebords (2.4). 3OLe déplacement des deux cales biseautées (3) dans le sens horizontal en direction des rebords (2.1) du socle (2) permet d'obtenir la position de la figure 4 et 5 pour une position du 2889041 -5- plateau de table rebords (2.1) masqués et évidements (1.1) obstrués, de façon à faire monter le plateau central (1) au même niveau que la face supérieure des rebords (2.4), permettant ainsi l'obstruction des évidements (1.1) du plateau central (1) 5par les bouchons (2.2). En position rebords (2.1) masqués et évidements (1.1) obstrués, l'épaisseur des deux cales biseautées (3) permet un déplacement vertical du plateau central (1) d'une hauteur au moins égale à la hauteur des ouvertures supérieures (4) des réceptacles (1.2) pour obtenir une obstruction totale des évidements (1. 1) . Le moyen de levage peut être tout autre et connu en soi et de tout type, mécanique, électrique ou pneumatique, comme par exemple un vérin. Selon les utilisations possibles du plateau de table, celui- 15ci doit satisfaire à certaines spécificités et contraintes. Le plateau de table doit résister aux agressions extérieures de type chaleur (une tasse chaude, de la cendre), de type chimique (produit ménager) et de type mécanique (coup de fourchette). Ce plateau de table peut être utilisé, en position rebords (2.1) 20et évidements (1.1) visibles, comme plateau de jeu de type billard indien Carrom où les objets sont des pions et le but du jeu et de faire tomber ces pions dans les évidements (1.1). Il peut aussi être utilisé dans les bateaux comme table à manger: les rebords (2.1) permettent de maintenir les assiettes et les 25couverts sur le plateau central et les évidements (1.1) permettent d'évacuer par exemple les miettes de pain plus facilement. Une fois le jeu terminé ou lorsque le bateau ne tangue plus, le plateau de table est mis en position rebords (2.1) masqués et évidements (1.1) obstrués pour une utilisation 30classique de table
La présente invention concerne un dispositif de plateau de table à rebords escamotables.Plateau de table caractérisé en ce qu'il comporte au moins un plateau central porté par un socle et des rebords s'étendant de part et d'autre du ledit plateau central, ledit socle étant rendu solidaire soit des lesdits rebords soit du ledit plateau central.
1) Plateau de table caractérisé en ce qu'il comporte au moins un plateau central (1) porté par un socle (2) et des rebords (2.1) s'étendant de part et d'autre du ledit plateau central 5(1), ledit socle (2) étant rendu solidaire soit des lesdits rebords (2.1) soit du ledit plateau central (1). 2) Plateau de table selon la 1 caractérisé en ce que ledit plateau central (1) comporte des évidements (1.1) et sous lesdits évidements (1.1) sont disposés des réceptacles 10équipés d'ouvertures inférieures (5), ces lesdites ouvertures inférieures (5) permettant de récupérer tout objet tombé dans lesdits évidements (1.1) et des bouchons (2.2) solidaires des lesdits rebords (2.1) sont situés au dessus des lesdits évidements (1.1). 3) Plateau de table selon la 1 caractérisé en ce que les deux dites pièces, plateau central (1) et rebords (2.1), peuvent coulisser l'une par rapport à l'autre selon un axe vertical grâce à un moyen de levage, ledit moyen de levage permettant d'obtenir au moins deux positions dites stables, la première dite position stable correspond au masquage des lesdits rebords (2.1) et à l'obstruction des lesdits évidements (1.1) du ledit plateau central (1) par les lesdits bouchons (2. 2), la deuxième position dite stable correspond à la position du ledit plateau central (1) en contrebas des faces supérieures (2.4) des 25lesdits rebords (2.1), libérant ainsi lesdits évidements (1.1) et lesdits rebords (2.1). 4) Plateau de table selon la 2 caractérisé en ce que les dites ouvertures inférieures (5) des lesdits réceptacles du ledit plateau central (1) peuvent ne pas être accessibles lors de la position dite stable du plateau de table avec lesdits évidements (1.1) obstrués. 2889041 -7- 5) Plateau de table selon la 3 caractérisé en ce que ledit plateau central (1) soit mobile par rapport aux lesdits rebords (2.1) du ledit socle (2), ledit socle (2) permettant de poser ou fixer le plateau de table. 6) Plateau de table selon la 3 caractérisé en ce que lesdits rebords (2.1) du ledit socle (2) soient mobiles par rapport au dit plateau central (1) , ledit plateau central (1) permettant de poser ou fixer le plateau de table. 7) Plateau de table selon la 3 caractérisé en ce 10que ledit moyen de levage soit équipé d'une ou plusieurs commandes manuelles (3), ces dites commandes manuelles (3) permettant de passer d'une dite position stable à une autre dite position stable. 8) Plateau de table selon la 5 caractérisé en ce 15que ledit socle (2) peut être posé ou fixé à un pied, ledit pied permettant de surélever le plateau de table du sol. 9) Plateau de table selon la 6 caractérisé en ce que ledit plateau central (1) peut être posé ou fixé à un pied, ledit pied permettant de surélever le plateau de table du sol. 10) Plateau de table selon la 7 caractérisé en ce que lesdites commandes manuelles (3) du ledit moyen de levage peuvent être verrouillées dans une position grâce à un moyen de blocage, ledit moyen de blocage étant connu en soi.
A
A47
A47B
A47B 13,A47B 1
A47B 13/08,A47B 1/10
FR2891900
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT D'UN COURANT DE GNL OBTENU PAR REFROIDISSEMENT AU MOYEN D'UN PREMIER CYCLE DE REFRIGERATION ET INSTALLATION ASSOCIEE.
20,070,413
La présente invention concerne un procédé de traitement d'un courant de GNL obtenu par refroidissement au moyen d'un premier cycle de réfrigération, le procédé étant du type comprenant les étapes suivantes : (a) on introduit le courant de GNL porté à une température inférieure à 5 û 100 C dans un premier échangeur thermique ; (b) on sous-refroidit le courant de GNL dans le premier échangeur thermique par échange thermique avec un fluide réfrigérant pour former un courant de GNL sous-refroidi ; et (c) on fait subir au fluide réfrigérant un deuxième cycle de réfrigération to semi-ouvert, indépendant du premier cycle. On connaît de US -B- 6 308 531 un procédé du type précité, dans lequel on liquéfie un courant de gaz naturel à l'aide d'un premier cycle de réfrigération qui met en oeuvre la condensation et la vaporisation d'un mélange d'hydrocarbures. La température du gaz obtenu est d'environ -100 C. Puis, on 15 sous-refroidit le GNL produit jusqu'à environ -170 C à l'aide d'un deuxième cycle de réfrigération de type dit cycle de Brayton inversé semi-ouvert comprenant un compresseur à étages et une turbine de détente de gaz. Un tel procédé ne donne pas entière satisfaction. En effet, le rendement maximal du cycle dit de Brayton inversé est limité à 40% environ. Par 20 ailleurs, son fonctionnement en cycle semi-ouvert est difficile à mettre en oeuvre. Un but de l'invention est donc de disposer d'un procédé autonome de traitement d'un courant de GNL, qui présente un rendement amélioré et qui peut facilement être mis en oeuvre dans des unités de structures diverses. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de traitement du type 25 précité, caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes : (d) on détend dynamiquement le courant de GNL sous-refroidi dans une turbine intermédiaire en maintenant ce courant essentiellement à l'état liquide ; (e) on refroidit et on détend le courant issu de la turbine intermédiaire 30 puis on l'introduit dans une colonne de distillation ; (f) on récupère un courant de GNL déazoté en pied de la colonne, et un courant de gaz en tête de la colonne ; et (g) on comprime le courant de gaz de tête dans un compresseur à étages, et on extrait, à un étage de pression intermédiaire du compresseur, une première partie du courant de gaz de tête comprimé à une pression intermédiaire PI pour former un courant de gaz combustible ; et en ce que le deuxième cycle de réfrigération comporte les étapes suivantes : (i) on forme un courant de fluide réfrigérant de départ à partir d'une deuxième partie du courant de gaz de tête comprimé à la pression intermédiaire PI ; io (ii) on comprime le courant de fluide réfrigérant de départ jusqu'à une pression haute PH supérieure à la pression intermédiaire Pl pour former un courant de fluide réfrigérant comprimé ; (iii) on refroidit le courant de fluide réfrigérant comprimé dans un deuxième échangeur thermique ; 15 (iv) on sépare le courant de fluide réfrigérant comprimé issu du deuxième échangeur thermique en un courant de refroidissement majoritaire et un courant de sous-refroidissement du GNL ; (v) on refroidit le courant de sous-refroidissement dans un troisième échangeur thermique puis dans le premier échangeur thermique ; 20 (vi) on détend le courant de sous-refroidissement issu du premier échangeur thermique jusqu'à une pression basse inférieure à la pression intermédiaire PI pour former un courant essentiellement liquide de sous-refroidissement du GNL ; (vii) on vaporise le courant essentiellement liquide de sous-25 refroidissement dans le premier échangeur thermique pour former un courant de sous-refroidissement réchauffé ; (viii) on détend le courant de refroidissement principal sensiblement jusqu'à la pression basse PB dans une turbine principale, et on mélange le courant de refroidissement principal issu de la turbine principale avec 30 le courant de sous-refroidissement réchauffé pour former un courant de mélange ; (ix) on réchauffe le courant de mélange successivement dans le troisième échangeur thermique, puis dans le deuxième échangeur thermique pour former un courant de mélange réchauffé ; et (x) on introduit le courant de mélange réchauffé dans le s compresseur à un étage de pression basse situé en amont de l'étage de pression intermédiaire. Le procédé selon l'invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : lo - la pression haute PH est comprise entre 40 et 100 bars environ, de préférence entre 50 et 80 bars environ et notamment entre 60 et 75 bars environ ; - la pression basse PB est inférieure à environ 20 bars ; - lors de l'étape (vi), on détend dynamiquement le courant de sous-is refroidissement issu du premier échangeur thermique dans une turbine de détente de liquide ; -lors de l'étape (ii), on comprime au moins partiellement le courant de fluide réfrigérant de départ dans un compresseur auxiliaire accouplé à la turbine principale ; 20 - lors de l'étape (i), on introduit un courant d'hydrocarbures en C2 dans le compresseur pour former une partie du courant de fluide réfrigérant de départ ; - lors de l'étape (iii), on met le courant de fluide réfrigérant comprimé en relation d'échange thermique avec un fluide réfrigérant secondaire circulant dans le deuxième échangeur thermique, le fluide réfrigérant secondaire subissant 25 un troisième cycle de réfrigération dans lequel on le comprime à la sortie du deuxième échangeur thermique, on le refroidit, et on le condense au moins partiellement, puis on le détend avant de le vaporiser dans le deuxième échangeur thermique ; - le fluide réfrigérant secondaire comprend du propane et 30 éventuellement de l'éthane ; et - avant la détente de l'étape (e), on mélange le courant issu de la turbine intermédiaire avec un courant d'appoint de gaz naturel refroidi par échange thermique avec le courant de gaz de tête dans un quatrième échangeur thermique ; et - la teneur en C2 du gaz de tête est telle que le courant refroidi par le deuxième échangeur thermique est purement gazeux. L'invention a également pour objet une installation de traitement d'un courant de GNL obtenu par refroidissement au moyen d'un premier cycle de réfrigération, l'installation étant du type comprenant : - des moyens de sous-refroidissement du courant de GNL comprenant un premier échangeur thermique pour mettre le courant de GNL en relation io d'échange thermique avec un fluide réfrigérant ; et - un deuxième cycle de réfrigération semi-ouvert, indépendant du premier cycle, caractérisée en ce qu'elle comprend: - une turbine intermédiaire de détente dynamique du courant de is GNL sous-refroidi issu du premier échangeur thermique ; - des moyens de refroidissement et de détente du courant issu de la turbine intermédiaire, - une colonne de distillation reliée aux moyens de refroidissement et de détente ; 20 - des moyens de récupération d'un courant de GNL déazoté en pied de la colonne, et des moyens de récupération d'un courant de gaz en tête de la colonne ; - un compresseur à étages relié aux moyens de récupération du courant de gaz de tête de la colonne ; et 25 - des moyens d'extraction d'une première partie du courant de gaz de tête piqués à un étage de pression intermédiaire du compresseur, pour former un courant de gaz combustible ; et en ce que le deuxième cycle de réfrigération comporte : - des moyens de formation d'un courant de fluide réfrigérant de 30 départ à partir d'une deuxième partie du gaz de tête comprimée à la pression intermédiaire ; - des moyens de compression du courant de fluide réfrigérant de départ jusqu'à une pression haute supérieure à la pression intermédiaire pour former un courant de fluide réfrigérant comprimé ; - un deuxième échangeur thermique pour refroidir le courant de 5 fluide réfrigérant comprimé ; - des moyens de séparation du courant de fluide réfrigérant comprimé, issu du deuxième échangeur thermique en un courant de refroidissement principal et un courant de sous-refroidissement du GNL ; - un troisième échangeur thermique pour refroidir le courant de lo sous-refroidissement ; - des moyens d'introduction du courant de sous-refroidissement issu du troisième échangeur thermique dans le premier échangeur thermique ; - des moyens de détente du courant de sous-refroidissement issu du premier échangeur thermique jusqu'à une pression basse inférieure à la 15 pression intermédiaire pour former un courant essentiellement liquide de sous-refroidissement du GNL ; - des moyens de circulation du courant essentiellement liquide de sous-refroidissement dans le premier échangeur thermique pour former un courant de sous-refroidissement réchauffé ; 20 - une turbine principale de détente du courant de refroidissement principal jusqu'à la pression basse ; - des moyens de mélange du courant de refroidissement issu de la turbine principale avec le courant de sous-refroidissement réchauffé pour former un courant de mélange ; 25 - des moyens de circulation du courant de mélange successivement dans le troisième échangeur thermique puis dans le deuxième échangeur thermique pour former un courant de mélange réchauffé ; - des moyens d'introduction du courant de mélange réchauffé dans le compresseur à un étage de pression basse situé en amont de l'étage de 30 pression intermédiaire. L'installation selon l'invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniques possibles : - la pression haute PH est comprise entre 40 et 100 bars environ, de 5 préférence entre 50 et 80 bars environ et notamment entre 60 et 75 bars environ ; - la pression basse PB est inférieure à environ 20 bars ; - les moyens de détente du courant de sous-refroidissement issu du premier échangeur thermique comprennent une turbine de détente de liquide ; io - les moyens de compression du courant de fluide réfrigérant de départ comprennent un compresseur auxiliaire accouplé à la turbine principale ; - le deuxième cycle de réfrigération comprend des moyens d'introduction d'un courant d'hydrocarbures en C2 dans le compresseur pour former une partie du courant de fluide réfrigérant de départ ; 15 - le deuxième échangeur thermique comprend des moyens de circulation d'un fluide réfrigérant secondaire, l'installation comprenant un troisième cycle de réfrigération comportant des moyens secondaires de compression du fluide réfrigérant secondaire issu du troisième échangeur thermique, des moyens secondaires de refroidissement et de détente du fluide 20 réfrigérant secondaire issu des moyens secondaires de compression, et des moyens d'introduction du fluide réfrigérant secondaire issu des moyens de détente secondaires dans le deuxième échangeur thermique ; et - le fluide réfrigérant secondaire comprend du propane et éventuellement de l'éthane ; et 25 - elle comprend des moyens de mélange du courant de GNL sous-refroidi avec un courant d'appoint de gaz naturel, et un quatrième échangeur thermique pour mettre en relation d'échange thermique le courant d'appoint avec le courant de gaz de tête. Des exemples de mise en oeuvre de l'invention vont maintenant être 30 décrits en regard des dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est un schéma synoptique fonctionnel d'une première installation selon l'invention ; la Figure 2 est un graphe représentant les courbes d'efficacité du deuxième cycle de réfrigération de l'installation de la Figure 1, en fonction de la température du GNL à l'entrée du premier échangeur ; - la Figure 3 est un schéma analogue à celui de la Figure 1 d'une 5 deuxième installation selon l'invention ; - la Figure 4 est un schéma analogue à celui de la Figure 1 d'une troisième installation selon l'invention ; et -la Figure 5 est un schéma analogue à celui de la Figure 1 d'une quatrième installation selon l'invention. io La première installation 9 de sous-refroidissement selon l'invention, représentée sur la Figure 1, est destinée à la production, à partir d'un courant 11 de gaz naturel liquéfié (GNL) de départ porté à une température inférieure à û 90 C, d'un courant de GNL déazoté 13. L'installation 9 produit également un courant de gaz combustible 16 riche en azote. 15 Comme illustré par la Figure 1, le courant 11 de GNL de départ est produit par une unité 15 de liquéfaction de gaz naturel comprenant un premier cycle 17 de réfrigération. Le premier cycle 17 comporte par exemple un cycle comprenant des moyens de condensation et de vaporisation d'un mélange d'hydrocarbures. 20 L'installation 9 comprend un premier échangeur thermique 19 de sous-refroidissement, un deuxième cycle de réfrigération 21 semi-ouvert, indépendant du premier cycle 17, et une unité de déazotation 23. Le deuxième cycle de réfrigération 21 comprend un appareil de compression 25 à étages comportant une pluralité d'étages 27 de compression. 25 Chaque étage 27 comprend un compresseur 29 et un réfrigérant 31. Le deuxième cycle 21 comprend en outre un deuxième échangeur thermique 33, un troisième échangeur thermique 35, une vanne de détente 37 et un compresseur auxiliaire 39 accouplé à une turbine principale de détente 41. Le deuxième cycle 21 comprend également un réfrigérant auxiliaire 43. 30 Dans l'exemple représenté sur la Figure 1, l'appareil 25 de compression à étages comprend quatre compresseurs 29. Les quatre compresseurs 29 sont entraînés par la même source 45 d'énergie extérieure. La source 45 est par exemple un moteur de type turbine à gaz. Les réfrigérants 31 et 43 sont refroidis par de l'eau et/ou de l'air. L'unité de déazotation 23 comprend une turbine hydraulique intermédiaire 47 couplée à un générateur de courant 48, une colonne 49 de distillation, un échangeur thermique 51 de tête de colonne et un échangeur thermique 53 de pied de colonne. Il comprend en outre une pompe 55 d'évacuation du GNL déazoté 13. Dans tout ce qui suit, on désignera par une même référence un io courant de liquide et la conduite qui le véhicule, les pressions considérées sont des pressions absolues, et les pourcentages considérés sont des pourcentages molaires. Le courant de GNL de départ 11 issu de l'unité de liquéfaction 15 est à une température inférieure à û 90 C, par exemple à û 130 C. Ce courant 11 is comprend par exemple sensiblement 5% d'azote, 90% de méthane et 5% d'éthane, et son débit est de 50 000 kmol/h. Le courant de GNL 11 est introduit dans le premier échangeur thermique 19, où il est sous-refroidi jusqu'à une température de û 150 C pour produire un courant 57 de GNL sous-refroidi. 20 Le courant 57 est ensuite introduit dans la turbine hydraulique 47 et détendu dynamiquement jusqu'à une pression basse, pour former un courant 59 détendu. Ce courant 59 est essentiellement liquide, c'est-à-dire qu'il contient moins de 2% mol de gaz. Le courant 59 est refroidi dans l'échangeur thermique de pied 53, puis introduit dans une vanne de détente 61 où il forme un courant 64 25 d'alimentation de la colonne 49. Le courant 64 est introduit en tête de la colonne de distillation 49, à une pression basse de distillation. La pression basse de distillation est légèrement supérieure à la pression atmosphérique. Dans cet exemple, cette pression est 1,25 bar, et la température du courant 64 est environ -165 C. 30 Un courant d'appoint 63 de gaz naturel, sensiblement de même composition que le courant de GNL de départ 11, est refroidi dans l'échangeur de tête 51 puis détendu dans une vanne 65 et mélangé au courant de GNL sous-refroidi détendu 59 en amont de la vanne 61. Un courant 68 de rebouillage est extrait de la colonne 49 à un étage intermédiaire Ni, situé au voisinage du fond de cette colonne. Le courant 68 est introduit dans l'échangeur 53, où il se réchauffe par échange thermique avec le courant de GNL 59 sous-refroidi détendu, avant d'être réintroduit dans la colonne 49 sous le niveau intermédiaire Ni. Un courant de pied liquide 67 contenant moins de 1 % d'azote est extrait de la colonne 49. Ce courant de pied 67 est pompé par la pompe 55 pour io former le courant de GNL déazoté 13 destiné à être envoyé à un stockage. Un courant de tête gazeux 69, contenant près de 50 % d'azote, est extrait de la colonne de distillation 49. Ce courant 69 est réchauffé par échange thermique avec le courant d'appoint 63 dans l'échangeur de tête 51 pour former un courant de tête réchauffé 71. Ce courant 71 est introduit dans le premier étage is 27A de l'appareil de compression 25. Le courant de tête réchauffé 71 est successivement comprimé dans le premier étage 27A et dans le deuxième étage 27B du compresseur 25 jusqu'à sensiblement une pression basse de cycle PB, puis comprimé dans le troisième étage de compression 27C avant d'être introduit dans le quatrième étage de 20 compression 27D. Dans chaque étage 27 du compresseur, le courant de tête 71 subit une compression dans le compresseur 29 suivi d'un refroidissement à une température d'environ 35 C dans le réfrigérant 31 associé. Une première partie 16 du courant de tête comprimé dans le quatrième étage de compression 27D est extraite du compresseur 29D, à une 25 pression intermédiaire PI, pour former le courant de gaz combustible. La pression intermédiaire PI est par exemple supérieure à 20 bars, et de préférence sensiblement égale à 30 bars. La pression basse de cycle PB est par exemple inférieure à 20 bars. Une deuxième partie 73 du courant de tête poursuit sa compression 30 dans le compresseur 29D jusqu'à une pression moyenne sensiblement égale à 50 bars pour former un courant de fluide réfrigérant de départ. Le courant 73 est refroidi dans l'échangeur 31D puis introduit dans le compresseur auxiliaire 39. Le débit du courant de fluide réfrigérant de départ 73 est très supérieur au débit du courant de gaz combustible 16. Le rapport entre les deux débits est, 5 dans cet exemple, sensiblement égal à 6,5. Le courant 73 est alors comprimé dans le compresseur 39 jusqu'à une pression haute de cycle PH. Cette pression haute est comprise entre 40 et 100 bars, de préférence entre 50 et 80 bars et avantageusement entre 60 et 75 bars. Le courant 73 issu du compresseur 39 forme, après passage dans le lo réfrigérant 43, un courant de fluide réfrigérant comprimé 75. Le courant de tête 69 contient moins de 5% en masse d'hydrocarbures C2 , de sorte que le courant 75 est purement gazeux. Lorsque la pression haute est supérieure à 60 bars environ, le courant 75 est un fluide supercritique. Le courant 75 est ensuite refroidi dans le deuxième échangeur 15 thermique 33 et séparé à la sortie de cet échangeur 33 en un courant minoritaire 77 de sous-refroidissement du GNL et un courant majoritaire 79 de refroidissement principal. Le rapport de ces deux débits est de l'ordre de 0,5. Le courant de sous-refroidissement 77 est refroidi dans le troisième échangeur 35, puis dans le premier échangeur 19 pour former un courant 81 de 20 sous-refroidissement refroidi. Le courant 81 est détendu jusqu'à la pression basse de cycle PB dans la vanne 37, d'où il sort sous la forme d'un courant de sous-refroidissement essentiellement liquide 83, c'est-à-dire contenant moins de 10% mol de gaz. Le courant 83 est alors introduit dans le premier échangeur 19, où 14 se 25 vaporise et refroidit par échange thermique le courant 81 et le courant de GNL de départ 11, pour former, à la sortie du premier échangeur 19, un courant 85 de sous-refroidissement réchauffé. Le courant principal gazeux 79 est détendu dans la turbine 41 jusqu'à sensiblement la pression basse de cycle PB et mélangé au courant réchauffé 85 30 issu du premier échangeur 19 pour former un courant de mélange 87. Le courant de mélange 87 est alors introduit successivement dans le troisième échangeur 35, puis dans le deuxième échangeur 33, où il refroidit par relation d'échange thermique, respectivement le courant de sous-refroidissement 77 et le courant de fluide réfrigérant comprimé 75. Le courant de mélange réchauffé 89 issu de l'échangeur 33 est alors introduit dans l'appareil de compression 25 à l'entrée du troisième étage de 5 compression 27C, sensiblement à la pression basse PB. A titre d'illustration, les valeurs de pression, des températures et des débits dans le cas où la pression haute de cycle PH est sensiblement égale à 75 bars sont données dans le tableau ci-dessous. TABLEAU 1 Courant Température C Pression (bars) Débit (kmol/h) 11 - 130, 0 49,1 50000 13 161,1 5, 3 46724 16 67,0 30,0 4876 57 - 150,0 49,0 50000 59 - 150,7 5,0 50000 63 - 34,0 50,0 1600 64 - 164,9 1,3 51600 67 - 161,1 1,2 46724 69 165,2 1,2 4876 71 - 48,6 1,2 4876 73 124,0 50,9 31768 75 35,0 74,7 31768 77 - 38,2 74,2 11496 79 - 38,2 74,2 20272 81 - 150,0 73,6 11496 83 - 155,2 11,0 11496 85 - 132,0 10,9 11496 87 - 130,3 10,9 31768 89 34,38 10,7 31768 Sur la Figure 2, la courbe 91 d'efficacité du cycle 21 dans le procédé selon l'invention est représentée en fonction de la valeur de température du courant de GNL 11. Comme l'illustre cette Figure, les rendements sont supérieurs à 44%, ce qui constitue un gain notable par rapport aux procédés de s l'état de la technique faisant intervenir un cycle dit de Brayton inversé semi-ouvert. Ce résultat est obtenu de manière simple, puisqu'il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens de stockage et de préparation d'un fluide réfrigérant, le fluide réfrigérant 73 étant délivré en continu par l'installation 9. io Le procédé et l'installation 9 de la présente invention sont utilisés soit dans des unités de liquéfaction nouvelles, soit pour améliorer les performances d'unités de production de GNL existantes. Dans ce dernier cas, à puissance consommée égale, la production de GNL déazoté peut être augmentée de 5% à 20%. Le procédé et l'installation 9 selon l'invention peuvent également être is utilisés pour sous-refroidir et déazoter du GNL produit dans des procédés d'extraction de liquides du gaz naturel (LGN). L'installation 99 représentée sur la Figure 3 diffère de la première installation 9 en ce que la vanne de détente 37 située en aval du premier échangeur est remplacée par une turbine 101 de détente dynamique accouplée à 20 un générateur de courant 103. Le procédé de traitement du courant de GNL dans cette installation est par ailleurs identique au procédé mis en oeuvre dans l'installation 9, aux valeurs numériques près. Dans une variante représentée en pointillés sur la Figure 3, un courant 25 d'éthane 92 est mélangé au courant de mélange réchauffé 89, avant son introduction dans le troisième étage de compression 27C. L'efficacité du cycle 21 est alors encore augmentée, comme l'illustre la courbe 93 de la Figure 2. La troisième installation selon l'invention 104 est représentée sur la 30 Figure 4. Cette installation 104 diffère de la deuxième installation 99 en ce qu'elle comprend en outre un troisième cycle de réfrigération 105 fermé, indépendant des premier et deuxième cycles 17 et 21. Le troisième cycle 105 comporte un compresseur secondaire 107, des premier et deuxième réfrigérants secondaires 109A et 109B, une vanne de détente 111 et un ballon séparateur 113. Ce cycle est mis en oeuvre à l'aide d'un courant de fluide réfrigérant secondaire 115 constitué de propane. Le courant gazeux 115 à la basse pression est introduit dans le compresseur 107, puis refroidi et condensé à la haute pression dans les réfrigérants 109A et 109B pour former un courant 117 de propane partiellement liquide. Ce courant 117 est refroidi dans l'échangeur 33, puis introduit dans la vanne de détente 111, où il est détendu et forme un courant ro diphasique de propane détendu 119. Le courant 119 est introduit dans le ballon séparateur 113 pour former une fraction liquide 121 extraite du pied du ballon 113. La fraction 121 est introduite dans l'échangeur 33, où elle est vaporisée par échange thermique avec le courant 117 et avec le courant 75 de fluide réfrigérant comprimé, avant d'être 15 introduite dans le ballon 113. La fraction gazeuse issue de la tête du ballon 113 forme le courant de propane gazeux 115. Comme l'illustre la courbe 123 de la Figure 2, l'efficacité du cycle 21 est alors augmentée de 4% en moyenne par rapport à l'efficacité du procédé mis 20 en oeuvre dans la première installation 9. La quatrième installation 25 selon l'invention 125, représentée sur la Figure 5, diffère de celle représentée sur la Figure 4 en ce que le troisième cycle réfrigérant 105 est dépourvu de ballon séparateur 113. Le courant 119 issu de la vanne 111 est donc directement introduit dans le deuxième échangeur 33 et 25 totalement vaporisé dans cet échangeur. Par ailleurs, le fluide réfrigérant 115 est composé d'un mélange d'éthane et de propane. La teneur en éthane dans le fluide 115 est sensiblement égale à la teneur en propane. Comme l'illustre la courbe 126 de la Figure 2, l'efficacité moyenne du 30 deuxième cycle de réfrigération est alors augmentée de 0,5% environ par rapport à l'efficacité du procédé mis en oeuvre dans la troisième installation 104 lorsque la température est inférieure à ù 130 C. En tenant compte de l'énergie produite 14 par la turbine 47, le rendement global de l'installation de la Figure 5 est légèrement supérieur à 50%, contre environ 47,5% pour celle de la Figure 1, 47,6% pour celle de la Figure 3 et 49,6% pour celle de la Figure 4
Dans ce procédé, on refroidit le courant de GNL (11) avec un fluide réfrigérant (83) dans un premier échangeur thermique (19). Le fluide réfrigérant (83) subit un deuxième cycle de réfrigération (21) semi-ouvert, indépendant du premier cycle (15). Le procédé comprend une étape d'introduction du courant de GNL sous-refroidi (59) dans une colonne de distillation (49) et une étape de récupération d'un courant de gaz (69) en tête de la colonne (49).Le deuxième cycle de réfrigération (21) comporte une étape de formation d'un courant (73) de fluide réfrigérant à partir d'une partie du courant de gaz de tête (69), une étape de compression du courant de fluide réfrigérant (73) jusqu'à une pression haute, puis une étape de détente d'une partie (81) du courant de fluide réfrigérant comprimé (75) pour former un courant essentiellement liquide (83) de sous-refroidissement. Le courant essentiellement liquide (83) est vaporisé dans le premier échangeur thermique (19).
1. Procédé de traitement d'un courant (11) de GNL obtenu par refroidissement au moyen d'un premier cycle de réfrigération (17), le procédé étant du type comprenant les étapes suivantes : s (a) on introduit le courant de GNL (11) porté à une température inférieure à -100 C dans un premier échangeur thermique (19) ; (b) on sous-refroidit le courant de GNL (11) dans le premier échangeur thermique par échange thermique avec un fluide réfrigérant (83) pour former un courant de GNL sous-refroidi (57) ; et io (c) on fait subir au fluide réfrigérant (83) un deuxième cycle de réfrigération (21) semi-ouvert, indépendant du premier cycle (15), caractérisé en ce que le procédé comprend les étapes suivantes : (d) on détend dynamiquement le courant de GNL sous-refroidi (57) dans une turbine intermédiaire (47) en maintenant ce courant essentiellement à 15 l'état liquide ; (e) on refroidit et on détend le courant (59) issu de la turbine intermédiaire (47), puis on l'introduit dans une colonne de distillation (49) ; (f) on récupère un courant de GNL déazoté (67) en pied de la colonne (49), et un courant de gaz (69) en tête de la colonne (49) ; et 20 (g) on comprime le courant de gaz de tête (69) dans un compresseur à étages (25), et on extrait, à un étage de pression intermédiaire (29D) du compresseur (25), une première partie (16) du courant de gaz de tête (69) porté à une pression intermédiaire PI pour former un courant de gaz combustible ; 25 et en ce que le deuxième cycle de réfrigération (21) comporte les étapes suivantes : (i) on forme un courant de fluide réfrigérant de départ (73) à partir d'une deuxième partie du gaz de tête (69) comprimé à la pression intermédiaire PI ; (ii) on comprime le courant de fluide réfrigérant de départ (73) jusqu'à une pression haute PH supérieure à la pression intermédiaire PI pour former un courant de fluide réfrigérant comprimé (75) ; 30(iii) on refroidit le courant de fluide réfrigérant comprimé (75) dans un deuxième échangeur thermique (33) ; (iv) on sépare le courant de fluide réfrigérant comprimé (75) issu du deuxième échangeur thermique (33) en un courant de refroidissement s majoritaire (79) et un courant de sous-refroidissement du GNL (77) ; (v) on refroidit le courant de sous-refroidissement (77) dans un troisième échangeur thermique (35) puis dans le premier échangeur thermique (19) ; (vi) on détend le courant de sous-refroidissement (81) issu du io premier échangeur thermique (19) jusqu'à une pression basse PB inférieure à la pression intermédiaire PI pour former un courant essentiellement liquide (83) de sous-refroidissement du GNL ; (vii) on vaporise le courant essentiellement liquide de sous-refroidissement (83) dans le premier échangeur thermique (19) pour former un is courant de sousrefroidissement réchauffé (85) ; (viii) on détend le courant de refroidissement principal (79) sensiblement jusqu'à la pression basse PB dans une turbine principale (41), et on mélange le courant de refroidissement issu de la turbine principale (41) avec le courant de sous-refroidissement réchauffé (85) pour former un courant de 20 mélange (87) ; (ix) on réchauffe le courant de mélange (87) successivement dans le troisième échangeur thermique (35) puis dans le deuxième échangeur thermique (33) pour former un courant de mélange réchauffé (89) ; et (x) on introduit le courant de mélange réchauffé (89) dans le 25 compresseur (25) à un étage de pression basse (29C) situé en amont de l'étage de pression intermédiaire (29D). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la pression haute PH est comprise entre 40 et 100 bars environ, de préférence entre 50 et 80 bars environ et notamment entre 60 et 75 bars environ. 30 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la pression basse PB est inférieure à environ 20 bars. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lors de l'étape (vi), on détend dynamiquement le courant de sous-refroidissement (81) issu du premier échangeur thermique (19) dans une turbine de détente de liquide (101). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lors de l'étape (ii), on comprime au moins partiellement le courant de fluide réfrigérant de départ (73) dans un compresseur auxiliaire (39) accouplé à la turbine principale (41). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lors de l'étape (i), on introduit un courant (92) d'hydrocarbures en C2 dans le compresseur (25) pour former une partie du courant de fluide réfrigérant de départ (73). 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lors de l'étape (iii), on met le courant de fluide réfrigérant comprimé (75) en relation d'échange thermique avec un fluide réfrigérant secondaire (117) circulant dans le deuxième échangeur thermique (33), le fluide réfrigérant secondaire (117) subissant un troisième cycle de réfrigération (105) dans lequel on le comprime à la sortie du deuxième échangeur thermique (33), on le refroidit, et on le condense au moins partiellement, puis on le détend avant de le vaporiser dans le deuxième échangeur thermique (33). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le fluide réfrigérant secondaire (117) comprend du propane et éventuellement de l'éthane. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'avant la détente de l'étape (e), on mélange le courant issu de la turbine intermédiaire (47) avec un courant d'appoint (63) de gaz naturel refroidi par échange thermique avec le courant de gaz de tête (69) dans un quatrième échangeur thermique (51). 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur en Cz du gaz de tête (69) est telle que le courant refroidi par le deuxième échangeur thermique (33) est purement gazeux. 11. Installation (9 ; 99 ; 104 ; 125) de traitement d'un courant (11) de GNL obtenu par refroidissement au moyen d'un premier cycle de réfrigération (17), l'installation (9 ; 99 ; 104 ; 125) étant du type comprenant : - des moyens de sous-refroidissement du courant de GNL (11) 5 comprenant un premier échangeur thermique (19) pour mettre le courant de GNL en relation d'échange thermique avec un fluide réfrigérant (83) ; et -un deuxième cycle de réfrigération (21) semi-ouvert, indépendant du premier cycle (15), caractérisée en ce qu'elle comprend: io - une turbine intermédiaire (47) de détente dynamique du courant de GNL sous-refroidi (57) issu du premier échangeur thermique (19) ; - des moyens (53, 61) de refroidissement et de détente du courant (59) issu de la turbine intermédiaire (47), - une colonne de distillation (49) reliée aux moyens (53, 61) de is refroidissement et de détente ; - des moyens de récupération d'un courant de GNL déazoté (67) en pied de la colonne (49), et des moyens de récupération d'un courant de gaz (69) en tête de la colonne (49) ; - un compresseur à étages (25) relié aux moyens de récupération 20 du courant de gaz de tête (69) de la colonne (49) ; et -des moyens d'extraction d'une première partie (16) du courant de gaz de tête (69) piqués à un étage de pression intermédiaire (29D) du compresseur (25), pour former un courant de gaz combustible ; et en ce que le deuxième cycle de réfrigération (21) comporte : 25 - des moyens de formation d'un courant de fluide réfrigérant de départ (73) à partir d'une deuxième partie du gaz de tête (69) comprimée à la pression intermédiaire ; - des moyens (39) de compression du courant de fluide réfrigérant de départ (73) jusqu'à une pression haute PH supérieure à la pression 30 intermédiaire PI pour former un courant de fluide réfrigérant comprimé (75) ; - un deuxième échangeur thermique (33) pour refroidir le courant de fluide réfrigérant comprimé (75) ;5- des moyens de séparation du courant de fluide réfrigérant comprimé (75) issu du deuxième échangeur thermique (33) en un courant de refroidissement principal (79) et un courant de sous-refroidissement du GNL (77) ; - un troisième échangeur thermique (35) pour refroidir le courant de sous-refroidissement (77) ; - des moyens d'introduction du courant de sous-refroidissement (77) issu du troisième échangeur thermique (35) dans le premier échangeur thermique (19) ; io -des moyens (37 ; 101) de détente du courant de sous-refroidissement (81) issu du premier échangeur thermique (19) jusqu'à une pression basse PB inférieure à la pression intermédiaire PI pour former un courant essentiellement liquide (83) de sous-refroidissement du GNL ; - des moyens de circulation du courant essentiellement liquide de is sous-refroidissement (83) dans le premier échangeur thermique pour former un courant de sous-refroidissement réchauffé (85) ; - une turbine principale (41) de détente du courant de refroidissement principal (79) sensiblement jusqu'à la pression basse PB ; - des moyens de mélange du courant de refroidissement issu de 20 la turbine principale (41) avec le courant de sous-refroidissement réchauffé (85) pour former un courant de mélange (87) ; - des moyens de circulation du courant de mélange (87) successivement dans le troisième échangeur thermique (35) puis dans le deuxième échangeur thermique (33) pour former un courant de mélange 25 réchauffé (89) ; - des moyens d'introduction du courant de mélange réchauffé (89) dans le compresseur (25) à un étage de pression basse (29C) situé en amont de l'étage de pression intermédiaire (29D). 12. Installation (9 ; 99 ; 104 ; 125) selon la 11, 30 caractérisée en ce que la pression haute PH est comprise entre 40 et 100 bars environ, de préférence entre 50 et 80 bars environ et notamment entre 60 et 75 bars environ. 13. Installation (9 ; 99 ; 104 ; 125) selon l'une des 11 ou 12, caractérisée en ce que la pression basse PB est inférieure à environ 20 bars. 14. Installation (99 ; 104 ; 125) selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisée en ce que les moyens (37 ; 101) de détente du courant de sous-refroidissement (81) issu du premier échangeur thermique (19) comprennent une turbine de détente de liquide (101). 15. Installation (9 ; 99 ; 104 ; 125) selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisée en ce que les moyens (39) de compression du courant de fluide réfrigérant de départ (73) comprennent un compresseur io auxiliaire (39) accouplé à la turbine principale (41). 16. Installation (99) selon l'une quelconque des 11 à 15, caractérisée en ce que le deuxième cycle de réfrigération (21) comprend des moyens d'introduction d'un courant (92) d'hydrocarbures en C2 dans le compresseur (25) pour former une partie du courant de fluide réfrigérant de 15 départ (73). 17. Installation (104 ; 125) selon l'une quelconque des 11 à 16, caractérisée en ce que le deuxième échangeur thermique (33) comprend des moyens de circulation d'un fluide réfrigérant secondaire (117), l'installation (104 ; 125) comprenant un troisième cycle de réfrigération (105) 20 comportant des moyens secondaires (107) de compression du fluide réfrigérant secondaire (115) issu du troisième échangeur thermique (33), des moyens secondaires (109, 111) de refroidissement et de détente du fluide réfrigérant secondaire (117) issu des moyens secondaires de compression (107), et des moyens d'introduction du fluide réfrigérant secondaire (119) issu des moyens de 25 détente secondaires (111) dans le deuxième échangeur thermique (33). 18. Installation (104 ; 125) selon la 17, caractérisée en ce que le fluide réfrigérant secondaire (117) comprend du propane et éventuellement de l'éthane. 19. Installation (9 ; 99 ; 104 ; 125) selon l'une quelconque des 30 11 à 18, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de mélange du courant de GNL sous-refroidi (59) avec un courant d'appoint (63) de gaz naturel, et un quatrième échangeur thermique (51) pour mettre en relationd'échange thermique le courant d'appoint (63) avec le courant de gaz de tête (69).
F
F25
F25J
F25J 1
F25J 1/00
FR2901793
A1
AMIDES HYDROXYLEES COMME AGENTS D'HYDRATATION DE LA PEAU
20,071,207
La présente invention concerne l'utilisation d'amides particuliers dans le domaine du soin de la peau et notamment à titre d'agent hydratant de la peau, des dérivés nouveaux d'urée ainsi que les compositions cosmétiques ou dermatologiques les contenant. Le Stratum Corneum qui forme l'interface avec l'environnement externe desséchant, a notamment pour fonction de retarder la perte excessive d'eau provenant des couches plus profondes de l'épiderme. Le Stratum Corneum protège également contre les agressions mécaniques et le passage de produits chimiques et de micro-organismes étrangers. Il constitue également la première défense contre les rayonnements UV. Le Stratum Corneum, d'une épaisseur de 10 pm, se compose de cornéocytes empilés verticalement et entourés par une matrice de membranes enrichies en lipides. Ainsi, c'est un système à deux compartiments qui peut être comparé à un mur de briques, composé de cellules anucléées (les briques ) et de membranes lamellaires intercellulaires (le ciment ). L'urée est un des ingrédients largement utilisés dans les formules hydratantes. Cependant elle peut modifier fortement la barrière cutanée en augmentant la Perte Insensible en Eau (PIE), ce qui diminue significativement la fonction barrière du Stratum Corneum. Le glycérol, autre actif de référence dans ce domaine, possède l'inconvénient de rendre les formules collantes lorsqu'il est employé à haute concentration. Il existe donc un besoin de trouver des solutions alternatives dans le domaine de l'hydratation de la peau. Les inventeurs ont découvert que certains amides de formule générale (I) décrits ci-après sont de bons agents hydratants et ont un effet bénéfique en terme d'élasticité du Stratum Corneum. Ainsi, la présente invention a pour objet l'utilisation cosmétique des composés de formule générale (I) comme agent hydratant de la peau : dans laquelle : 35 - (i) R', R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OR5 , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou 40 (ii) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome R2 (I) choisi parmi le soufre et l'oxygène ( cet hétérocycle étant choisi notamment parmi la pyrrolidine , la pipéridine , la morpholine, la thiomorpholine, le cyclohexaméthylèneimine (ou homopipéridine), et de préférence la pyrrolidine) , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH; R5 représentant un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C3) ou ramifié en C3 ou insaturé en (C2-C3) ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C6), ou -OR3 représente un groupement phosphate ; les 2 groupements R3 pouvant former ensemble un groupe isopropylidène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; et leurs sels, isomères et solvates. Certains composés de formule (I) sont connus : Le dihydrogéno phosphate de (2R,3R)-4-amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle (composé 1 cité ci-après) est décrit dans l'article Dardonville C et al, Selective inhibition of Trypano- 25 soma brucei 6-phosphogluconate dehydrogenase by high-energy intermediate and transition-state analogues ; Journal of Medicinal Chemistry, 2004, 47, 13, 3427-3437. Le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-diméthylbutanamide (composé 2 cité ci-après) est décrit dans les articles Woodhall T et al, Synthseis of screening substrates for the directed 30 evolution of sialic acid aldolase : towards tailored enzymes for the preparation of influenza A sialidase analogues ; Organic and Biomolecular Chemistry, 2005, 3, 9, 1795-1800 ; et Carreira E et al, "Synthesis of (+)-zaragozic acid C" ; Journal of the American Chemical Society, 1994, 116, 23, 10825-10826 35 Le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide (composé 3 cité ci-après) est décrit dans l'article MacDonald et al, The synthesis od D-erythro-pentulose tetrabenzoate ; Journal of the American Chemical Society, 1958, 80, 3379-3381. 40 Le [(2,3,4-trihydroxybutanoyl)amino]-acétate de méthyle (composé 16 cité ci-après) est décrit dans l'article Vertiev, Yu et al, Characteristics of the enzymic properties of neura- minidase from diphtheria microbes Editor(s): Rasskazov, V. A. Tezisy Dokl. - Vses. Simp. Bioorg. Khim. (1975), 49. 45 Le phosphate disodique de (2R,3R)-4-amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle (composé 17 cité ci-après) est décrit dans l'article Burgos, Emmanuel et al ; Synthesis and evaluation of new 4-phospho-D-erythronic acid derivatives as competitive inhibitors of spinach ribose-5-phosphate isomerase ; Tetrahedron Letters (2004), 45(4), 753-756 (composé 3). Le (2R,3S)-2,3,4-trihydroxybutanamide (composé 18 cité ci-après) est décrit dans l'article Wei, Chung Chen et al ; Synthesis of chiral 13-lactams using L-ascorbic acid ; Journal of Organic Chemistry (1985), 50(19), 3462-3467 (composé 12), et dans la demande EP-A-0111326 (composé XXVIII ; exemple 4). Le (2S,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide (composé 19 cité ci-après) est référencé sous le n CAS 74464-43-0. Le phosphate disodique (2R,3S)-4-amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle (composé 20 cité ci- 15 après) est décrit dans l'article Phaosiri, Chanokporn et al ; Substrate analogs for the investigation of deoxyxylulose 5-phosphate reductoisomerase inhibition: synthesis and evaluation"; J. Bioorganic & Medicinal Chemistry Letters (2004), 14(21), 5309-5312 (composé 12). 20 Le dihydrogéno phosphate de (2R,3S)-4-amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle (composé 21 décrit ci-après) est décrit dans l'article Walker, Joel R. et al ; "Synthesis and Evaluation of 1-Deoxy-D-xylulose 5-Phosphate Analogs as Chelation-Based Inhibitors of MethylerythritoI Phosphate Synthase" ; Journal of Organic Chemistry (2005), 70(24), 9955-9959 (composé 4). 25 Le (2S,3S)-2,3,4-trihydroxybutanamide (composé 22 décrit ci-après) est le composé I-érythreonamide décrit dans l'article Glattfeld, J. W. E. et al ; Preparation of aldonic and saccharinic acid amides in liquid ammonia ; Journal of the American Chemical Society (1934), 56 2481-2. Des composés de formule (I) pour lesquels R1 = R3 = R4 = H et R2 désigne un groupe alkyle en C8-C24 sont décrits dans le brevet US 5352386 comme tensioactifs dans des compositions cosmétiques détergentes. 35 La présente invention a en outre pour objet une composition, notamment cosmétique ou dermatologique, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, un composé de formule (II) suivante : 40 dans laquelle : - (i) R' et R2 représentent un atome d'hydrogène, ou (ii) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , substi- 45 tué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi ûOH, -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou 10 30 R2 N, R (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , éventuellement substitué par un ou plu-sieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OR5 , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (iv) R' et R2 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; R5 représentant un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C3) ou ramifié en C3 ou insaturé en (C2-C3) ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C6), ou -OR3 représente un groupement phosphate ; les 2 groupements R3 pouvant former ensemble un groupe isopropylidène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; et leurs sels, isomères et solvates. La composition selon l'invention contient de préférence un ingrédient cosmétique choisi 25 parmi les huiles, les cires, les agents épaississants, les polymères filmogènes, les conservateurs, les parfums, les charges, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les actifs cosmétiques, les extraits végétaux, les antioxydants, les tensioactifs. 30 La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique pour le soin non thérapeutique et/ou de maquillage de la peau caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur la peau d'une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, un composé de formule (Il) tel que défini ci-dessus. 35 L'invention a aussi pour objet les composés nouveaux de formule (III) : dans laquelle : 20 R2 N,R~ 40 - (i) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi ûOH, -SiMe3, -CO2R6 , -F , R2 ne désignant pas un groupe ûCH2-CO-O-CH3 ; ou (ii) R' et R2 représentent un groupe alkyle linéaire saturé en C2-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , non substitué ; ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2- C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OR5 , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (iv) R' et R2 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; R5 représentant un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C3) ou ramifié en C3 ou insaturé en (C2-C3) ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C6), ou -OR3 représente un groupement phosphate ; les 2 groupements R3 pouvant former ensemble un groupe isopropylidène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; et leurs sels, isomères et solvates. Avantageusement, les composés de formule (I), (Il) et (III) décrits précédemment présentent la stéréochimie suivante : 35 Le terme alkyle, dans le cadre de la présente invention, signifie une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, cyclique ou non cyclique. Parmi les groupes alkyle convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut notamment citer le 40 groupe méthyle, éthyle, isopropyle, n-propyle, n-butyle, t-butyle, -CH2-t-butyle, pentyle, n-30 hexyle, cyclopropyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cyclohexylméthyle, heptyle, octyle, nonyle, décyle, undécyle, dodécyle, norbornyle et adamantyle. Les sels acceptables pour l'usage non thérapeutique des composés décrits dans la pré- sente invention comprennent des sels non toxiques conventionnels desdits composés tels que ceux formés à partir d'acides organiques ou inorganiques. A titre d'exemple, on peut citer les sels d'acides minéraux, tels que l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide iodhydrique, l'acide phosphorique, l'acide borique. On peut égale-ment citer les sels d'acides organiques, qui peuvent comporter un ou plusieurs groupes acide carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peuvent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyle. On peut notamment citer l'acide propionique, l'acide acétique, l'acide téréphtalique, l'acide citrique et l'acide tartrique. Lorsque le composé de formule (I), (Il) ou (III) comporte un groupe acide, la neutralisation du ou des groupes acides peut être effectuée par une base minérale, telle que LiOH, NaOH, KOH, Ca(OH)2, NH4OH, Mg(OH)2 ou Zn(OH)2; ou par une base organique telle qu'une alkylamine primaire, secondaire ou tertiaire, par exemple la triéthylamine ou la bu- tylamine. Cette alkylamine primaire, secondaire ou tertiaire peut comporter un ou plu-sieurs atomes d'azote et/ou d'oxygène et peut donc comporter par exemple une ou plu-sieurs fonctions alcool; on peut notamment citer l'amino-2-méthyl-2-propanol, la triéthanolamine, la dimethylamino-2-propanol, le 2-amino-2-(hydroxymethyl)-1,3-propanediol. On peut encore citer la lysine ou la 3-(diméthylamino)propylamine. Les solvates acceptables pour l'usage non thérapeutique des composés décrits dans la présente invention comprennent des solvates conventionnels tels que ceux formés lors de la dernière étape de préparation desdits composés du fait de la présence de solvants. A titre d'exemple, on peut citer les solvates dus à la présence d'eau ou d'alcools linéaires ou ramifiés comme l'éthanol ou l'isopropanol. Les composés de formule (I) préférés sont ceux pour lesquels : - (i) R', R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (ii) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène ( cet hétérocycle étant choisi notamment parmi la pyrrolidine , la pipéridine , la morpholine, la thiomorpholine, le cyclohexaméthylèneimine (ou homopipéridine), et de préférence la pyrrolidine) , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate. Préférentiellement, on utilise des composés de formule (I) pour lesquels : - (i) R', R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ou ramifié en C3-C4, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (ii) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle pyrrolidine , éventuellement substitué par 1 groupe alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; de préférence un hétérocyle pyrrolidine substitué par un groupe hydroxyméthyl ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) , de préférence en (C1-C2) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; de préférence R4 représente un atome d'hydrogène. Les composés de formule (Il) préférés sont ceux pour lesquels : - (i) R' et R2 représentent un atome d'hydrogène, ou R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH, -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (ii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (iii) R' et R2 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate. Préférentiellement, on utilise des composés de formule (Il) pour lesquels : - (i) R' et R2 représentent un atome d'hydrogène, ou (ii) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ou ramifié en C3-C4, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH, -SiMe3, - CO2R6 , - F ; ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C1- C4 ou ramifié en C3-C4, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (iv) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétéro- cycle pyrrolidine , éventuellement substitué par 1 groupe alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; de préférence un hétérocyle pyrrolidine substitué par un groupe hydroxyméthyl ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4), de préférence en (C1-C2) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; de préférence R4 représente un atome d'hydrogène. Les composés de formule (III) préférés sont ceux pour lesquels : - (i) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, substitué par un ou plusieurs groupes, identi- 35 ques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6, -F , R2 ne désignant pas un groupe ùCH2-CO-O-CH3 ; ou (ii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, non substitué ; 40 ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ;30 ou (iv) R' et R2 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate. Préférentiellement, on utilise des composés de formule (III) pour lesquels : 15 - (i) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ou ramifié en C3-C4, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH, -SiMe3, -CO2R6 , -F , R2 ne désignant pas un groupe ùCH2-CO-O-CH3 ; 20 ou (ii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C2-C4 ou ramifié en C3-C6, non substitué ; ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ou ramifié en C3-25 C4, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, -CO2R6 , -F ; ou (iv) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle pyrrolidine , éventuellement substitué par 1 groupe alkyle linéaire en (C1-C4) ou 30 ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; de préférence un hétérocyle pyrrolidine substitué par un groupe hydroxyméthyl ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) , de préférence en (C1-C2) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; de préférence R4 représente un atome d'hydrogène. 40 Plus préférentiellement, on utilise des composés de formule (I) ou (Il) ou (III) pour les-quels : 35 - R' représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) éventuellement substitué par un groupe choisi parmi -OH ou -SiMe3 ; - R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) substitué par un groupe choisi parmi -OH ou -SiMe3 ; - R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène. Avantageusement, on utilise des composés de formule (I) ou (Il) ou (III) pour lesquels : - R' représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) éventuellement substitué par un groupe -OH ; -R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) substitué par un groupe -OH ; - R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène. Comme composés de formule (I) préférés, on peut citer les composé suivants : Composé Structure Nom CAS 1 OH dihydrogéno phosphate de (2R,3R)-4-717921- HO,II OP_o^ H2 amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle 02-3 HO OH O 2 OH (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N, N- 164215- HO diméthylbutanamide 24-1 OH o 3 OH (2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide 73713- HONHZ 13-0 oH IOI 4 OH (2R,3R)-N-[bis(triméthylsilyl)méthyl]- - HO~-SI~ 2,3,4-tri hydroxybutanamide OH o \.. 5 OH (2 R,3R) 2,3,4 trihydroxy N HO N~SI [(trilyl)méthyl]butanamide OH IoI 6 OH (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2,2,2-H trifluoroéthyl)butanamide HO OH o F F F 7 OH 0 4-{[(2R,3R)-2,3,4- - HO trihydroxybutanoyl]amino}-butanoate II O~ d'éthyle OH O 8 OH H OH Acide 4-{[(2R,3R)-2,3,4- - HO N o~ trihydroxybutanoyl]amino}butanoique OH O OH 9 OH I (2 R,3 R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2- HO NH hydroxyéthyl)butanamide OH O OH 10 OH OH (2R,3R)-N-(2,3-dihydroxypropyl)- /NH 2,3,4-trihydroxybutanamide HO OH O 11 OH (2 R,3 R)-2,3,4-trihydroxy-N-[2-H hydroxy-1,1- N bis(hydroxyméthyl)éthyl]butanamide HO OH O ~OH OH 12 OH O Acide 3-hydroxy-2-{[(2R,3R)-2,3,4- OH OH trihydroxybutanoyl]amino}propanoique HO NH OH O 13 OH (2R,3R)-4-[(2S)-2-N (hydroxyméthyl)pyrrolidin-l-yl]-4- HO oxobutane-1,2,3-triol OH O HO 14 OH (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-bis(2- - OH hydroxyéthyl)butanamide HO N~\OH OH O 15 OH (2R,3R)-N-ethyl-2,3,4-trihydroxy-N-(2- OH hydroxyéthyl)butanamide HO^ vOH 16 O [(2,3,4- 60094- OH OMe trihydroxybutanoyl)amino]acétate 76-0 NH de méthyle HO OH O 17 OH Phosphate disodique de (2 R,3 R) 4 668990 Na203PO'f(NH2 a mino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle 33-8 OH O 18 OH (2R,3S)-2,3,4-trihydroxybutanamide 74421- HO f NH2 651 OH O 19 OH (2S,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide 74464- HOrNH2 43 0 OH O 20 OH Phosphate disodique (2R,3S) 4 amino 798554 Na203PO~NH2 2,3-dihydroxy-4-oxobutyle 52-6 OH O 21 OH Dihydrogéno phosphate de (2R,3S)-4- 807318- NH2 a mino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle 55-4 H2O3P0r OH 0 22 OH (2S,3S) 2,3,4 trihydroxybutanamide 74421 HO (NH2 OH O 64 0 Les composés de formule (Il) préférés sont choisis parmi les composés 2 à 15 cités précédemment. Les composés de formule (III) préférés sont choisis parmi les composés 4 à 15 cités précédemment. Les composés 3, 5, 9, 14 et 15 sont particulièrement préférés, et plus particulièrement les composés 14 et 15. Les composés de formule (I) pour lesquels R3 = R4 = H (composés la) peuvent être obtenus en faisant réagir l'ester méthylique de l'acide thréonique ou érythronique (A) (ces 2 composés se distinguent selon la configuration des carbones asymétriques) avec une amine HN(R1)(R2) , notamment dans de l'éthanol ou de l'acétonitrile, à une température d'environ 60 C. Les composés de formule (I) pour lesquels -OR3 et -OR4 désignent un groupe phosphate (composés lb) peuvent être préparés par déprotonation de l'ester méthylique de l'acide thréonique ou érythronique (A) en présence d'une base comme l'hydrure de sodium ou la triéthylamine ou la pyridine, puis substitution nucléophile par réaction avec un agent de phosphatation tel que un chlorure de phosphate de dialkyle (par exemple le chlorophosphate de di-méthyle ou le chlorophosphate de di-phényle) ou un phosphite de trialkyle (par exemple le phophiste de triméthyle ou le phosphite de tribenzyle) ou encore un pyrophosphate (par exemple le pyrophosphate de tétrabenzyle). Les esters de phosphates ainsi obtenus sont ensuite transformés en phosphate ou leur sel soit par une hydrolyse en milieu acide ou basique, soit par un traitement à l'aide d'ion bromure (par exemple bromure de lithium ou bromure de triméthylsilyle), soit par hydrogénolyse à l'aide d'hydrogène moléculaire en présence d'un catalyseur (par exemple à base de palladium ou de platine). Ces réactions sont connues dans articles suivants : - Dardonville C et al, Selective inhibition of Trypanosoma brucei 6-phosphogluconate dehydrogenase by high-energy intermediate and transition-state analogues ; Journal of Medicinal Chemistry, 2004, 47, 13, 3427-3437 ; - Burgos, Emmanuel et al ; Synthesis and evaluation of new 4-phospho-D-erythronic acid derivatives as competitive inhibitors of spinach ribose-5-phosphate isomerase ; Tetrahedron Letters (2004), 45(4), 753-756 ; - Phaosiri, Chanokporn et al ; Substrate analogs for the investigation of deoxyxylulose 5-phosphate reductoisomerase inhibition: synthesis and evaluation"; J. Bioorganic & Medicinal Chemistry Letters (2004), 14(21), 5309-5312 ; - Walker, Joel R. et al ; "Synthesis and Evaluation of 1-Deoxy-D-xylulose 5-Phosphate Analogs as Chelation-Based Inhibitors of Methylerythritol Phosphate Synthase" ; Journal of Organic Chemistry (2005), 70(24), 9955-9959. Les composés de formule (1) pour lesquels les 2 groupes R3 pris ensemble forment un groupe isopropylidène et R4 = H (composés Ic) peuvent être préparés en faisant réagir l'ester méthylique de l'acide thréonique ou érythronique (A) avec l'acétone pour former le dérivé isopropylidène (B) qui en réagissant avec une amine HN(R1)(R2) , notamment dans de l'éthanol ou de 1'acétonitrile, à une température d'environ 60 C, conduit au corn-posé (Ic). Les composés de formule (1) pour lesquels les 2 groupes R3 pris ensemble forment un groupe isopropylidène et -OR4 désigne un groupe phosphate (composés Id) peuvent être préparés par déprotonation du dérivé isopropylidène (B) en présence d'une base comme l'hydrure de sodium ou la triéthylamine ou la pyridine, puis substitution nucléophile par réaction avec un agent de phosphatation tel que un chlorure de phosphate d'alkyle (par exemple le chlorophosphate de di-méthyle ou le chlorophosphate de di-phényle) ou un phosphite de tri-alkyle (par exemple le phosphite de tribenzyle) ou encore un pyrophosphate (par exemple le pyrophosphate de tétrabenzyle). Les esters de phosphates ainsi obtenus sont ensuitetransformés en phosphate ou leur sel comme décrit précédemment. Ces composés réagissent ensuite avec une amine HN(R1)(R2) , notamment dans de l'éthanol ou de l'acétonitrile, à une température d'environ 60 C, conduit au composé (Id). Les composés de formule (1) pour lesquels R3 = H et -OR4 désigne un groupe phos- phate (composés le) peuvent être préparés par déprotection du composé (Id) notamment à l'aide d'acide chlorhydrique dilué ou d'une résine acide (par exemple la résine styrènedivinylbenzène à groupe fonctionnel acide sulfonique vendue sous la dénomination Dowex 5OWX 8 hydrogen form 100-200 mesh de chez Dow Cemical et notamment vendue par la société Sigma-Aldrich) dans un solvant tel que l'eau , l'éthanol ou le tétrahydrofu- rane, notamment à une température allant de 20 C à 60 C. 14 HO R1 HùMN R2 MeOH 60 C OH R1 JAN, la R2 OH O 1) NaH OP* P*O y 2) agent OP* O de phosphatation MeOH 60 C OP* R1 P*O N'R2 Ib OP* O OMe OH HO OMe OH O A P* désigne un groupement P=O(OR)2 R = H, ou sel Schéma I Selon un autre mode de synthèse (schéma Il) , les composés de formule (I) pour lesquels R3 = R4 = H (composés la) peuvent être préparés en mélangeant, notamment à une température comprise entre 0 et 100 C, la D-érythronolactone (C) et une amine R1-NHR2, sans solvant ou dans un solvant polaire, protique ou aprotique, comme par exemple l'eau, l'éthanol, le méthanol ou l'acétonitrile. Les composés de formule (I) pour lesquels -OR3 désigne un groupe phosphate et R4 = H (composés If) peuvent être préparés par déprotonation de la D-érythronolactone (C) en présence d'une base comme l'hydrure de sodium ou la triéthylamine ou la pyridine, puis substitution nucléophile par réaction avec un agent de phosphatation tel qu'un chlorure de phosphate de dialkyle (par exemple le chlorophosphate de di-méthyle ou le chlorophosphate de di-phényle) ou un phosphite de tri-alkyle (par exemple le phosphite de diméthyle ou le phosphite de tribenzyle) ou encore un pyrophosphate (par exemple le pyrophosphate de tétrabenzyle). Les esters de phosphates ainsi obtenus sont ensuite transformés en phosphate ou leur sel comme décrit précédemment; pour former le composé (D) qui réagit ensuite avec une amine HN(R1)(R2) , notamment dans un solvant apolaire comme le dichlorométhane , à une température d'environ 60 C. L'étape de transformation des esters de phosphates en phosphates ou leurs sels peut avoir lieu après la formation de l'amide. acétone HO B P*O le 1) NaH 2) agent de phosphatation R1 P*O R1 i déprotection R2'N MeOH 60 C HO Id le25 Les composés de formule (I) pour lesquels les 2 groupes R3 pris ensemble forment un groupe isopropylidène et -OR4 = H (composés Ic) peuvent être préparés en faisant réagir l'isopropylidène de D-érythronolactone (E) (composé connu CAS n 25581-41-3) avec une amine HN(R1)(R2) , notamment dans un solvant polaire, protique ou aprotique, ou apolaire (par exemple le dichlorométhane), à une température comprise entre 30 et 60 C. Les composés de formule (I) pour lesquels R3 = H et -OR4 désigne un groupe phosphate (composés le) peuvent être préparés à partir du composé (Ic) par phosphatation de l'hydroxyle libre par réaction avec un agent de phosphatation tel que décrit précédem- ment, puis par déprotection notamment à l'aide d'acide chlorhydrique dilué ou d'une ré-sine acide (par exemple la résine styrène-divinylbenzène à groupe fonctionnel acide sulfonique vendue sous la dénomination Dowex 5OWX 8 hydrogen form 100200 mesh de chez Dow Chemical et notamment vendue par la société Sigma-Aldrich) dans un solvant tel que l'eau , l'éthanol ou le tétrahydrofurane, notamment à une température allant de 20 Cà60 C. Les modes de synthèse du schéma Il permettent de préparer des composés avec une stéréochimie R, R des 2 carbones asymétriques. R1 / HùNR2 OP* /R1 N~ R2 solvant, T C p"o op" (R) If HO (R) Il OP* O D 1) NaH 2) agent de phosphatation R1 HùN\R2 OH /Ri N~ R2 (R) la HO (R) Il OH O solvant, T C C P* désigne un groupement P=O(OR)2 R = H, ou sel i acétone solvant, T C (R) P*O OH Ri N R2 (R) Il OH O le R1 HùN R2 E 1) phosphatation de l'OH libre 2) déprotection Schéma Il Il est à noter que lorsque les groupements R1 et/ou R2 désignent groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé et substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents CO2R6 , ce dernier peut être ob- tenu par les transformations chimiques simples connues de l'homme du métier telles qu'une estérification (d'un groupe ûCOOH), une saponification ou une hydrolyse (d'un groupe ester correspondant). La présente invention concerne également une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, un composé de formule (Il) tel que décrit ci-dessus. La composition est en particulier une composition cosmétique ou dermatologique. Ces compositions cosmétiques dans lesquelles les composés (Il) (ou les composés de formule (I) pour l'utilisation décrite précédemment) peuvent être mis en oeuvre sont utiles pour le soin non thérapeutique et/ou le maquillage de la peau. Elles sont en particulier utiles pour hydrater la peau. Elles peuvent montrer leur efficacité à titre de traitement non thérapeutique d'entretien de la peau, à savoir à titre préventif. Elles peuvent également être utilisées à titre de traite-ment non thérapeutique de la peau après une manifestation de troubles de l'hydratation de la peau. Dans ce deuxième cas, cette manifestation de troubles de l'hydratation de la peau est de préférence indépendante d'une irritation provoquée par la mise en contact de la peau avec un agent de blanchiment, notamment chloré, par exemple à base d'hypochlorite. Enfin, les compositions cosmétiques de l'invention sont de préférence formulées dans des conditions non alcalines, de façon encore plus préférée à un pH proche de celui de la peau, par exemple à un pH compris entre 5 et 6. Les composés de formule (I) ou (Il) peuvent être présents dans les compositions cosmétiques dans des teneurs allant de 0,01 à 20 %, de préférence de 0,01 à 15 % et de façon encore plus préférée de 0,1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition cosmétique. Les compositions utilisées selon l'invention contiennent un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec les tissus cutanés tels que la peau et le cuir cheve- lu. Ce milieu physiologiquement acceptable peut être plus particulièrement constitué d'eau et éventuellement d'un solvant organique physiologiquement acceptable choisi par exemple parmi les alcools inférieurs comportant de 1 à 8 atomes de carbone et en particulier de 1 à 6 atomes de carbone, comme l'éthanol, l'isopropanol, le propanol, le butanol ; les polyéthylène glycols ayant de 6 à 80 unités oxyde d'éthylène et les polyols comme le propylène glycol, l'isoprène glycol, le butylène glycol, la glycérine et le sorbitol. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de solutions aqueuses, hydroalcooliques, d'émulsions huile-dans-eau (H/E) ou eau-danshuile (E/H) ou multiple (triple : E/H/E ou H/E/H), de gels aqueux, ou de dispersions d'une phase grasse dans une phase aqueuse à l'aide de sphérules, ces sphérules pouvant être des nanoparticules polymériques telles que les nanosphères et les nanocapsules ou des vésicules lipidiques de type ionique et/ou non ionique (liposomes, niosomes, oléosomes). Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. En outre, les compositions utilisées selon l'invention peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte ou d'une mousse. Elles peuvent être éventuellement appliquées sur la peau sous forme d'aérosol. Elles peuvent aussi se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. Quand la composition utilisée selon l'invention comporte une phase huileuse, celle-ci contient de préférence au moins une huile. Elle peut contenir en outre d'autres corps gras. Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Mi- glyot 810 , 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de for-mules R1COOR2 et R1 OR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle ; les heptanoates, octanoa- tes, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le poly- isobutène hydrogéné tel que l'huile de parléam ; - les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxa- nes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; - leurs mélanges. On entend par huile hydrocarbonée dans la liste des huiles citées ci-dessus, toute huile comportant majoritairement des atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuelle- ment des groupements ester, éther, fluoré, acide carboxylique et/ou alcool. Les autres corps gras pouvant être présents dans la phase huileuse sont par exemple les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l'acide stéarique, l'acide laurique, l'acide palmitique et l'acide oléique ; les cires comme la lanoline, la cire d'abeille, la cire de Carnauba ou de Candellila, les cires de paraffine, de lignite ou les cires micro-cristallines, la cérésine ou l'ozokérite, les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène, les cires de Fischer-Tropsch ; les résines de silicone telles que la trifluorométhyl-C1-4-alkyldimethicone et la trifluoropropyldimethicone ; et les élastomères de silicone comme les produits commercialisés sous les dénominations KSG par la société Shin-Etsu, sous les dénominations Trefil , BY29 ou EPSX par la société Dow Corning ou sous les dénominations Gransil par la société Grant Industries. Ces corps gras peuvent être choisis de manière variée par l'homme du métier afin de pré-parer une composition ayant les propriétés, par exemple de consistance ou de texture, souhaitées. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition selon l'invention est une émulsion eau-dans-huile (E/H) ou huile-dans-eau (H/E). La proportion de la phase huileuse de l'émulsion peut aller de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange, et éventuellement un co-émulsionnant. Les émulsionnants sont choisis de ma- nière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E). L'émulsionnant et le coémulsionnant sont généralement présents dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Pour les émulsions E/H, on peut citer par exemple comme émulsionnants les dimethicone copolyols tels que le mélange de cyclomethicone et de dimethicone copolyol, vendu sous la dénomination DC 5225 C par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone co- polyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination Dow Corning 5200 Formulation Aid par la société Dow Corning et le Cetyl dimethicone copolyol vendu sous la dénomination Abil EM 90 par la société Goldschmidt. On peut aussi utiliser comme tensioactif d'émulsions E/H, un organopolysiloxane solide élastomère réticulé comportant au moins un groupement oxyalkyléné, tel que ceux obtenus selon le mode opératoire des exemples 3, 4 et 8 du document US-A-5,412,004 et des exemples du document US-A-5,811,487, notamment le produit de l'exemple 3 (exemple de synthèse) du brevet US-A-5,412,004. et tel que celui commercialisé sous la référence KSG 21 par la société Shin Etsu. Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; et leurs mélanges tels que le mélange de stéarate de glycéryle et de stéarate de PEG-40. De façon connue, la composition cosmétique ou dermatologique de l'invention peut contenir également des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique ou dermatologique, tels que les huiles, les cires, les agents épaississants, les polymères filmogènes, les conservateurs, les parfums, les charges, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les actifs cosmétiques, les extraits végétaux, les antioxydants. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composi- tion. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse et/ou dans la phase aqueuse. Les composés de formule (Il) peuvent être associés entre eux, ou à d'autres agents d'hydratation de la peau additionnels différents des composés de formule (Il) décrits pré- cédemment et/ou à au moins un autre actif cosmétique. Au titre d'un tel actif cosmétique additionnel, on peut notamment citer les actifs agissant sur la fonction barrière de la peau, les actifs favorisant l'hydratation de la peau et les agents desquamants. Par agent desquamant , on entend tout composé capable d'agir : - soit directement sur la desquamation en favorisant l'exfoliation, tel que les 13-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl40 5-salicylique) ; les a-hydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'urée ; l'acide gentisique ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol ; - soit sur les enzymes impliquées dans la desquamation ou la dégradation des cornéo- desmosomes, telles que les glycosidases, la stratum corneum chymotryptic enzym (SCCE) voire d'autres protéases (trypsine, chymotrypsine-like). On peut citer les agents chélatant des sels minéraux : l'EDTA ; l'acide N-acyl-N,N',N' éthylène diaminetriacétique ; les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide N-(2-hydroxyéthyl)pipérazine-N'-2-éthane sulfonique (HEPES) ; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique (procystéine) ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine (tels que décrits dans EP-0 852 949, ainsi que le méthyl glycine diacétate de sodium commercialisé par BASF sous la dénomination commerciale TRILON M ) ; le miel ; les dérivés de sucre tels que l'O-octanoyl-6-D-maltose et la N-acétyl glucosamine. Parmi les actifs agissant sur la fonction barrière de la peau, ou favorisant l'hydratation de la peau, on peut citer : - soit les composés agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l'hydratation du stratum corneum, ou les composés occlusifs, en particulier les céramides, les composés à base sphingoïde, les lécithines, les glycosphingolipides, les phospholipides, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, R-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l'acide ursolique, la vaseline et la lanoline ; - soit les composés augmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel que le thréalose et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses dérivés, le glycérol, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l'ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides, les carbonates cycliques, l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique, et la N-a-benzoyl-L-arginine ; - soit les composés activant les glandes sébacées tel que les dérivés stéroïdiens (dont la DHEA) et la vitamine D et ses dérivés. La composition peut être présentée sous forme de produit de soins non thérapeutiques et/ou de maquillage, et également de baume pour les lèvres. L'invention a enfin pour objet un procédé de traitement cosmétique pour le soin non thé- rapeutique et/ou pour le maquillage de la peau caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur la peau d'au moins une composition cosmétique ou dermatologique selon la présente invention comprenant au moins un composé de formule (Il) tel que défini ci-dessus ou un de leurs mélanges en toutes proportions. Parmi les applications de type maquillage que le procédé de traitement cosmétique per-met d'envisager, on peut notamment citer les fonds de teint, les fards à joue, les fards à paupière, les anti-cernes et le maquillage du corps. 21 L'invention concerne en dernier lieu l'utilisation d'un composé de formule (Il) tel que défini ci-dessus pour la préparation d'une composition dermatologique destinée à l'hydratation de la peau et plus particulièrement au traitement de la sécheresse cutanée ou au traite-ment des peaux sèches. Les exemples ci-après illustrent l'invention sans toutefois en limiter la portée. Exemple 1 : Préparation (2R,3R)-N-[bis(triméthylsilyl)méthyl]-2,3,4-trihydroxybutanamide (composé 4) OH I/ ~Si,, OH O \ Ce composé est obtenu par réaction de 354 mg (3 mmole) de D-érythronolactone avec 15 580 mg (1,1 équivalents ; 3,3 mmol) d'amine dans 6 ml d'acétonitrile. Le milieu réactionnel est agité et l'avancement de la réaction est suivi par chromatographie sur couche mince sur silice avec une révélation avec une solution de permanganate de potassium. 20 Une fois la réaction terminée, le milieu réactionnel est dilué dans l'eau ou l'éthanol et additionné de résine Dowex 50WX8 (Aldrich CAS 11119-67-8) afin de piéger l'excès d'amine. La résine est lavée avec à l'eau et à l'éthanol et le filtrat est évaporé sous vide pour récupérer l'amide obtenu sous forme d'une huile incolore. 25 RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. Analyse élémentaire : Théorique Théorique 0.5 mole Mesurée d'eau %C%H%N %C%H%N %C%H%N 45/9.3/4.8 43.7/9.3/4.6 43.7/9.3/4.6 Exemple 2 : Préparation du (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[(triméthylsilyl)méthyl]butanamide (composé 5) HO 30 HO 35 Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant la triméthylsilylméthylamine. L'amide obtenu est sous la forme d'un solide blanc. RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. Analyse élémentaire : Théorique Mesurée %C%H%N %C%H%N 43.4/8.7/6.3 43.7/8.8/6.3 Exemple 3 : Préparation du (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2,2,2-trifluoroéthyl)butanamide (composé 6) 15 Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant la trifluoroéthylamine . L'amide obtenu est sous la forme d'une huile incolore. 20 Exemple 4 : Préparation du 4-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}-butanoate d'éthyle (composé 7) âH 0 Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant le gamma aminobutyrate d'éthyle. 30 L'amide obtenu est sous la forme d'une huile jaune claire. RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. 35 Analyse élémentaire : présence d'eau et d'éthanol Théorique Théorique 1 mole d'eau Mesurée et 1 mole d'éthanol %C%H%N%O %C%H%N%O %C%H%N%O 48.2/7.7/5.6/38.5 46 / 8.6 / 4.5/ 40.9 46/8/4.9/41.5 25 HO Exemple 5 : Préparation de l' acide 4-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}butanoïque (composé 8) Ce composé est obtenu par saponification du composé 7 (exemple 4) à l'aide de soude suivie d'une acidification du carboxylate formé avec de l'acide chlorhydrique. L'amide obtenu est sous la forme d'une huile incolore. Exemple 6 : Préparation du (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide (composé 9) OH O OH O 23 HO HO Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant l'éthanolamine. L'amide obtenu est sous la forme d'une huile incolore. RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. Analyse élémentaire : Théorique Théorique 0.75 mole Mesurée d'eau %C%H%N%O %C%H%N%O %C%H%N%O 40.2/7.3/7.8/44.6 37.4/7.5/7.2/47.7 37.5/7.5/7.3/47.3 Exemple 7 : Préparation du (2R,3R)-N-(2,3-dihydroxypropyl)-2,3,4-trihydroxybutanamide (composé 10) 35 24 HO Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant le 3-amino 1,2-propanediol et en utilisant un mélange acétonitrile/éthanol. 5 L'amide obtenu est sous la forme d'une huile incolore. RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. Mélange de 2 diastéréoisomères en proportion 50/50. Exemple 8 : Préparation du (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[2-hydroxy-1,1-bis(hydroxyméthyl) éthyl] butanamide (composé 11) OH OH Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant la trishydroxyméthylméthanamine et un mélange éthanol/eau . 20 L'amide obtenu est sous la forme d'une huile incolore. RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. 25 Analyse élémentaire : Théorique Théorique 2 moles d'eau Mesurée %C%H%N%O %C%H%N%O %C%H%N%O 40.2/7.2/5.9/46.8 34.9/7.7/5.1 /52.3 35.3/7.5/5/49.7 Exemple 9 : 30 Préparation de l'acide 3-hydroxy-2-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}propanoique (composé 12) OH O 10 15 OH HO Ce composé est obtenu par action de la DL-sérine méthylester sur la D-érythronolactone, suivie d'une saponification à l'aide de soude et d'une acidification du carboxylate formé par de l'acide chlorhydrique. L'amide obtenu est sous la forme d'un solide blanc. Exemple 10 : Préparation du (2R,3R)-4-[(2S)-2-(hydroxyméthyl)pyrrolidin-1-yl]-4-oxobutane-1,2,3-triol 10 (composé 13) HO HO Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant le D-15 prolinol. L'amide obtenu est sous la forme d'une huile incolore. RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. Analyse élémentaire : Théorique Théorique 1.15 moles Mesurée d'eau %C%H%N%O %C%H%N%O %C%H%N%O 49.3/7.8/6.4/36.5 45/8/5.8/41 44.7/8/5.8/39 Exemple 11 : Préparation du (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-bis(2-hydroxyéthyl)butanamide (composé 14) OH 20 25 HO OHH N OH 30 Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant la diéthanolamine. L'amide obtenu est sous la forme d'une huile incolore. RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. Analyse élémentaire : Théorique Théorique 1 mole d'eau Mesurée %C%H%N%O %C%H%N%O %C%H%N%O 43/7.7/6.3/43 39.8/7.9/5.8/46.4 38.9/7.9/5.8/46.8 Exemple 12 : Préparation du (2R,3R)-N-éthyl-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide (composé 10 15) HO Ce composé est obtenu selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en utilisant la N-15 éthyléthanolamine dans l'éthanol. L'amide obtenu est sous la forme d'une huile incolore. RMN (1H, 13C, DMSO d6) : Les spectres obtenus sont en accord avec la structure proposée. 20 Exemple 13 : Formulations cosmétiques Exemple 13.1 : Crème de soin de la peau On prépare une composition de crème de soin de la peau comprenant les ingrédients suivants : PHASE A Glyceryl stearate (et) PEG-100 stearate : 2,00 g Dimyristyl tartrate (et) cetearyl alcohol (et) C12- 1,50 g 15 pareth-7 (et) PPG-25 laureth-25: Cyclohexasiloxane 5,00 g Alcool Stearylique 1,00 g PHASE B Eau : QSP 100 g Pentasodium ethylene diamine tetramethylene 0,05 g phosphate : Ammonium Polyacryldimethyltauramide: 0,40 g Xanthan gum : 0,20 g PHASE C (2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide, composé 3 5,00 g Glycérine 1,50 g Adenosine 0,10 g Eau 3,00 g Mode opératoire - On chauffe la phase B à environ 75 C et on y incorpore l'Ammonium Polyacryldimethyltauramide ; on agite jusqu'à l'obtention d'un gel homogène. - On chauffe la phase A à environ 75 C. - On réalise l'émulsion en incorporant la phase A dans la phase B. - A 40-45 C, on incorpore la phase C, et on maintient l'agitation jusqu'à refroidissement complet. Des crèmes de soin de la peu sont également préparées selon cette formulation avec les composés B, D, E, H, K. Exemple 13.2 : Crème de soin de la peau On prépare une composition de soin de la peau comprenant les ingrédients suivants :20 - Monostéarate de glycérol 0,8 % - Alcool cétylique 2,0 % - Alcool stéarylique 5,0 % - Stéarate de polyoxyéthylène (20 0E) 3,0 % - Acide acrylique réticulé (CARBOPOL 941) 0,3 % -Triglycérides capryliques / capriques 12,0 % - Conservateurs qs - Eau qsp 100,0 % Des crèmes de soin de la peu sont également préparées selon cette formulation avec les composés B, C, F, I, J. Les formulations cosmétiques exemplifiées appliquées sur la peau montrent un bon effet d'hydratation de la peau. 20 Exemple 14 : Evaluation du potentiel d'hydratation Un test a été mis en oeuvre pour évaluer le potentiel d'hydratation des composés de l'invention qui sont formulés dans une solution aqueuse à 3 %. - le Dermomètre, mesure mécanique de l'effet plastifiant (décrit par J de 25 Rigal, J-L. Leveque, International Journal of Cosmetic Science, 1982, 247-260), Les tests effectués ont été réalisés dans les conditions standard sur du stratum corneum dans une enceinte régulée en température et en humidité (T=30 C et HR=75 %). Les mesures de module élastique sont réalisées sur chaque éprouvette témoin puis 2 heures 30 et 20 heures après application du traitement. La variation relative du module permet d'apprécier l'effet plastifiant de l'actif sur le Stratum Corneum. Tableau 1 : Mesures au Dermomètre : Variation relative du module d'élasticité du Stratum 35 Corneum à 30 C et 75 % d'humidité relative, à 2 h et 20 h après application de l'actif -(2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[2-hydroxy-1,1-bis(hydroxyméthyl) éthyl] butanamide composé 11 3,0 % 10 15 Produit (Moyenne écart-type) 2H 20H Produits testés à 3% dans l'eau OH OH NHZ OH 0 -32 +/- 18 % -34 +/- 15 % Composé 3 OH H I/ N~SIS HO OH o -34+/-15 -31+/-18 Composé 5 OLH N~~OH OH O -26 + /- 14 % -27 +/- 16 % Composé 9 OH OH rJ N~~OH -23+/-18 -49+/-14 HO OH O Composé 14 OH -28+/-10 -48+/-12 OH IN HO OH o Composé 15 Produits témoins dans l'eau Eau pure -5 11 % -6 12% Urée -72 9 % -83 7 % Glycérol -41 12 % -51 15 La moyenne et l'écart-type ont été calculés sur 10 échantillons de stratum corneum. Les composés 3, 5, 9, 14 et 15 ont un effet plastifiant significatif sur le stratum corneum, 5 les composés 14 et 15 étant les plus performants. Il ressort de ce test que les composés pour l'utilisation selon l'invention possède des pro-fils hydratant différents en plastifiant le Stratum Corneum . 10
L'invention concerne l'utilisation cosmétique d'un composé de formule (I) comme agent hydratant de la peau : avec- (i) R<1>, R<2> représentent, un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle en C1-C6 ou(ii) R<1> et R<2> peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé ;R<5> représentant un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle en (C1-C3) ;R<6> représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en (C1-C4) ;- R<3> représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en (C1-C6), ou -OR<3> représente un groupement phosphate ; les 2 groupements R<3> pouvant former ensemble un groupe isopropylidène ;- R<4> représente un atome d'hydrogène ou -OR<4> représente un groupement phosphate ;et leurs sels, isomères et solvates.L'invention concerne aussi une composition cosmétique comprenant un composé (I) et les nouveaux composés correspondants.
1. Utilisation cosmétique d'un composé de formule (I) comme agent hydratant de la peau : R2 N,R~ (I) dans laquelle : - (i) R', R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OR5 , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (ii) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétéro- cycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène ( cet hétérocycle étant choisi notamment parmi la pyrrolidine , la pipéridine , la morpholine, la thiomorpholine, le cyclohexaméthylèneimine (ou homopipéridine), et de préférence la pyrrolidine) , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH; R5 représentant un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C3) ou ramifié en C3 ou insaturé en (C2-C3) ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C6), ou -OR3 représente un groupement phosphate ; les 2 groupements R3 pouvant former 30 ensemble un groupe isopropylidène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; et leurs sels, isomères et solvates. 35 2. Utilisation selon la précédente, caractérisée par le fait que le composé de formule (I) est tel que : - (i) R', R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, éventuellement substitué 40 par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou(ii) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène ( cet hétérocycle étant choisi notamment parmi la pyrrolidine , la pipéridine , la morpholine, la thiomorpholine, le cyclohexaméthylènei-mine (ou homopipéridine), et de préférence la pyrrolidine) , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; R3 représente un atome d'hydrogène ; R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate. ainsi que leurs sels, leurs solvates et leurs isomères. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que le composé de formule (I) est tel que : 20 (i) R', R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ou ramifié en C3-C4, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (ii) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétéro-25 cycle pyrrolidine , éventuellement substitué par 1 groupe alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; de pré- férence un hétérocyle pyrrolidine substitué par un groupe hydroxyméthyl ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) 30 , de préférence en (C1-C2) ; R3 représente un atome d'hydrogène ; R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; de préférence R4 représente un atome d'hydrogène. ainsi que leurs sels, leurs solvates et leurs isomères. 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le composé de formule (I) est tel que : 40 -R' représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) éventuellement substitué par un groupe choisi parmi -OH ou -SiMe3 ; 35- R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) substitué par un groupe choisi parmi -OH ou -SiMe3 ; - R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène. 5. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le composé de formule (I) est tel que : - R' représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) éventuellement substitué par un groupe -OH ; - R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) substitué par un groupe -OH ; - R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée par le fait que le composé de formule (I) est choisi parmi : le dihydrogéno phosphate de (2R,3R)-4-amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-diméthylbutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-N-[bis(triméthylsilyl)méthyl]-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[(triméthylsilyl)méthyl]butanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2,2,2-trifluoroéthyl)butanamide ; le 4-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}-butanoate d'éthyle ; l'acide 4-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}butanoique ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-(2,3-dihydroxypropyl)-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[2-hydroxy-1,1-bis(hydroxyméthyl)éthyl] butanamide ; l'acide 3-hydroxy-2-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}propanoique ; le (2R,3R)-4-[(2S)-2-(hydroxyméthyl)pyrrolidin-1-yl]-4-oxobutane-1,2,3-triol ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-bis(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-ethyl-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le [(2,3,4-trihydroxybutanoyl)amino]acétate de méthyle ; le phosphate disodique de (2R,3R)-4-amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle ; le (2R,3S)-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2S,3R)-2,3,4trihydroxybutanamide ; le phosphate disodique (2R,3S)-4-amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle ; le dihydrogéno phosphate de (2R,3S)-4-amino-2,3-dihydroxy-4-oxobutyle ; le (2S,3S)-2,3,4-trihydroxybutanamide. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée par le fait que le composé de formule (I) est choisi parmi : le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[(triméthylsilyl)méthyl]butanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide ;le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-bis(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-ethyl-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide ; 8. Composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, un composé 5 de formule (Il) suivante : dans laquelle : 10 - (i) R' et R2 représentent un atome d'hydrogène, ou (ii) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi ûOH, -SiMe3, - CO2R6 , -F ; 15 ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , éventuellement substitué par un ou plu-sieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OR5 , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou 20 (iv) R' et R2 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; 25 R5 représentant un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C3) ou ramifié en C3 ou insaturé en (C2-C3) ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C6), ou -OR3 représente un groupement phosphate ; les 2 groupements R3 pouvant former ensemble un groupe isopropylidène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; et leurs sels, isomères et solvates ; et un ingrédient cosmétique choisi parmi les huiles, les cires, les agents épaississants, les 40 polymères filmogènes, les conservateurs, les parfums, les charges, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les matières colorantes, les actifs cosmétiques, les ex-traits végétaux, les antioxydants, les tensioactifs. R2 N,R 30 35 9. Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le composé de formule (Il) est tel que : - (i) R' et R2 représentent un atome d'hydrogène, ou R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH, -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (ii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3- C6, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (iii) R' et R2 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ; -R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate. 10. Composition selon la 8 ou 9, caractérisée par le fait que le composé de formule (Il) est tel que : - (i) R' et R2 représentent un atome d'hydrogène, ou (ii) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle saturé li- néaire en C1-C4 ou ramifié en C3-C4, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH, -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ou ramifié en C3-C4, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; ou (iv) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle pyrrolidine , éventuellement substitué par 1 groupe alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; de pré- férence un hétérocyle pyrrolidine substitué par un groupe hydroxyméthyl ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4), de préférence en (C1-C2) ;- R3 représente un atome d'hydrogène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; de préférence R4 représente un atome d'hydrogène. 11. Composition selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée par le fait que le composé de formule (Il) est tel que : - R' représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) éventuellement substitué par un groupe choisi parmi -OH 10 ou -SiMe3 ; - R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) substitué par un groupe choisi parmi -OH ou -SiMe3 ; - R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène. 15 12. Composition selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisée par le fait que le composé de formule (Il) est tel que : - R' représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) éventuellement substitué par un groupe -OH ; - R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) 20 substitué par un groupe -OH ; - R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène. 13. Composition selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisée par le fait que le composé de formule (Il) est choisi parmi : 25 le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-diméthylbutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-N-[bis(triméthylsilyl)méthyl]-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[(triméthylsilyl)méthyl]butanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2,2,2-trifluoroéthyl)butanamide ; 30 le 4-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}-butanoate d'éthyle ; l'acide 4-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}butanoique ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-(2,3-dihydroxypropyl)-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[2-hydroxy-1,1-bis(hydroxyméthyl)éthyl] butanamide , 35 l'acide 3-hydroxy-2-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}propanoique ; le (2R,3R)-4-[(2S)-2-(hydroxyméthyl)pyrrolidin-1-yl]-4-oxobutane-1,2,3-triol ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-bis(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-ethyl-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide. 40 14. Composition selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisée par le fait que le composé de formule (Il) est choisi parmi : le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[(triméthylsilyl)méthyl]butanamide ;le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-bis(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-ethyl-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide. 15. Composition selon l'une quelconque des 8 à 14, caractérisée par le fait qu'elle contient en outre un agent hydratant de la peau additionnel différent des composés de formule (Il) et/ou au moins un actif choisi parmi les actifs agissant sur la fonction barrière de la peau, les actifs favorisant l'hydratation de la peau et les agents desquamants. 16. Composition selon l'une quelconque des 8 à 15, caractérisée par le fait qu'elle constitue une composition cosmétique ou dermatologique. 17. Procédé de traitement cosmétique pour le soin non thérapeutique et/ou de maquillage de la peau, caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur la peau d'au moins une corn- position selon l'une quelconque des 8 à 16. 18. Procédé selon la précédente, caractérisée en ce qu'il s'agit d'un procédé d'hydratation de la peau. 19. Utilisation d'un composé de formule (Il) tel que défini dans l'une quelconque des 8 à 14 pour la préparation d'une composition dermatologique destinée à l'hydratation de la peau et plus particulièrement au traitement de la sécheresse cutanée ou au traitement des peaux sèches. 20. Composé de formule (III) : dans laquelle : - (i) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi ûOH, -SiMe3, - CO2R6 , -F , R2 ne désignant pas un groupe ûCH2-CO-O-CH3 ; ou (ii) R' et R2 représentent un groupe alkyle linéaire saturé en C2-C6 ou insaturé en C2-C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , non substitué ; ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle linéaire saturé en C1-C6 ou insaturé en C2-40 C6 ou ramifié en C3-C6 saturé ou insaturé , substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OR5 , -SiMe3, - CO2R6 , -F ; R2 N~R~ou (iv) R' et R2 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; R5 représentant un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C3) ou ramifié en C3 ou insaturé en (C2-C3) ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C6), ou -OR3 représente un groupement phosphate ; les 2 groupements R3 pouvant former ensemble un groupe isopropylidène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; et leurs sels, isomères et solvates. 21. Composé de formule (1111) selon la précédente, caractérisé par le fait que le composé de formule (III) est tel que : -(i) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, -CO2R6, -F , R2 ne désignant pas un groupe ûCH2-CO-O-CH3 ; ou (ii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, non substitué ; ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, -CO2R6 , -F ; ou (iv) R' et R2 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle de 5 à 7 chaînons saturé, et comportant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi le soufre et l'oxygène , cet hétérocycle étant éventuellement substitué par 1 à 3 groupes (de préférence 1 groupe) alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ;- R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate. 22. Composé de formule (III) selon la 20 ou 21, caractérisé par le fait que le composé de formule (III) est tel que : - (i) R' représente un atome d'hydrogène et R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ou ramifié en C3-C4, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH, -SiMe3, - CO2R6 , -F , R2 ne désignant pas un groupe ùCH2-CO-O-CH3 ; ou (ii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C2-C4 ou ramifié en C3-C6, non substitué ; ou (iii) R' et R2 représentent un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ou ramifié en C3-C4, substitué par un ou plusieurs groupes, identiques ou différents, choisis parmi -OH , -SiMe3, -CO2R6 , -F ; ou (iv) R' et R2 peuvent former ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle pyrrolidine , éventuellement substitué par 1 groupe alkyle linéaire en (C1-C4) ou ramifié en (C3-C4) éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes OH ; de pré- férence un hétérocyle pyrrolidine substitué par un groupe hydroxyméthyl ; R6 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en (C1-C4) , de préférence en (C1-C2) ; - R3 représente un atome d'hydrogène ; - R4 représente un atome d'hydrogène ou -OR4 représente un groupement phosphate ; de préférence R4 représente un atome d'hydrogène. 23. Composé de formule (III) selon l'une quelconque des 20 à 22, caracté- risé par le fait que le composé de formule (III) est tel que : - R' représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) éventuellement substitué par un groupe choisi parmi -OH ou -SiMe3 ; - R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) substitué par un groupe choisi parmi -OH ou -SiMe3 ; - R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène. 24. Composé de formule (III) selon l'une quelconque des 20 à 23, caractérisé par le fait que le composé de formule (III) est tel que : - R' représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) éventuellement substitué par un groupe -OH ; - R2 représente un groupe alkyle saturé linéaire en C1-C4 ,( de préférence en C1-C2 ) substitué par un groupe -OH ;R3 et R4 représentent un atome d'hydrogène. 25. Composé de formule (III) selon l'une quelconque des 20 et 21, caractérisé par le fait qu'il est choisi parmi : le (2R,3R)-N-[bis(triméthylsilyl)méthyl]-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[(triméthylsilyl)méthyl]butanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2,2,2-trifluoroéthyl)butanamide ; le 4-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}-butanoate d'éthyle ; l'acide 4-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}butanoique ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-(2,3-dihydroxypropyl)-2,3,4-trihydroxybutanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[2-hydroxy-1,1-bis(hydroxyméthyl)éthyl] butanamide ; l'acide 3-hydroxy-2-{[(2R,3R)-2,3,4-trihydroxybutanoyl]amino}propanoique ; le (2R,3R)-4-[(2S)-2-(hydroxyméthyl)pyrrolidin-1-yl]-4-oxobutane-1,2,3-triol ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-bis(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-ethyl-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide. 26. Composé selon l'une quelconque des 20 et 21, caractérisée par le fait que le composé de formule (III) est choisi parmi : le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-[(triméthylsilyl)méthyl]butanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-2,3,4-trihydroxy-N,N-bis(2-hydroxyéthyl)butanamide ; le (2R,3R)-N-ethyl-2,3,4-trihydroxy-N-(2-hydroxyéthyl)butanamide.25
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P,A61Q,C07C
C07D 207,A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 19,C07C 233
C07D 207/08,A61K 8/42,A61K 31/164,A61K 31/40,A61P 17/00,A61Q 19/00,C07C 233/12,C07C 233/18,C07C 233/47
FR2897092
A1
DISPOSITIF DE GUIDAGE D'UNE PORTE LATERALE COULISSANTE ET PORTE COULISSANTE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF DE GUIDAGE.
20,070,810
La présente invention est relative à un dispositif de guidage d'une porte latérale coulissante pour un véhicule automobile. L'invention concerne également une porte latérale coulissante équipée d'un tel dispositif de guidage. Certains véhicules automobiles sont équipés d'au moins une porte latérale coulissante déplaçable entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie au moyen d'un mécanisme d'écartement. Pour cela, le panneau de la porte coulissante est maintenu, lors de ses déplacements, généralement en trois points qui comportent des chariots de guidage équipés de galets circulant dans des rails ayant un profil en U, fixés sur la carrosserie du véhicule. Dans la position correspondante à la porte fermée, la surface extérieure de la porte est alignée dans la continuité de l'ensemble de la carrosserie aussi bien pour des questions esthétiques que pour des questions fonctionnelles. Ainsi, le mouvement d'ouverture commence donc par une trajectoire oblique ayant pour but d'écarter la porte d'une valeur suffisante pour empêcher tout contact avec l'ensemble de la carrosserie pendant son déplacement. Les rails de guidage sont disposés pour assurer une stabilité de la porte et comportent généralement un rail supérieur, un rail intermédiaire et un rail inférieur généralement associé au longeron de bas de caisse du châssis du véhicule automobile. Pour assurer l'alignement correct en position de fermeture de la porte, la partie d'extrémité du rail inférieur dans la région correspondant à la fin de la fermeture de la porte, comporte une portion recourbée vers l'intérieur du véhicule dont la déviation dépend de la distance d'écartement compatible avec le déplacement de la porte. L'extrémité de cette portion recourbée du rail inférieur ainsi que les organes de guidage coulissant sur ce rail lorsqu'ils sont arrivés en fin de course, pénètrent dans la structure des éléments constitutifs du longeron du châssis du véhicule. Il en résulte donc un affaiblissement du châssis dans cette zone, surtout sensible en cas de choc latéral, et une notable complication de fabrication du châssis. De plus, cette excroissance ainsi formée déborde généralement dans l'espace habitacle du véhicule qui constitue, de ce fait, une gêne pour les occupants. Pour remédier à cet inconvénient, on connaît un dispositif de guidage d'une porte latérale coulissante muni d'un mécanisme d'écartement qui comporte une bielle en forme de V comprenant deux bras articulés sur des moyens de coulissement respectivement sur une coulisse supérieure et une coulisse inférieure d'un rail de guidage. Avec ce type de dispositif, le rail de guidage est constitué de deux coulisses distinctes ce qui ne facilite pas son intégration sur la partie arrière du véhicule et ce qui nuit à l'esthétique générale de ce véhicule. Le but de l'invention est de proposer un dispositif de guidage d'une porte latérale coulissante qui permet d'éviter cet inconvénient et qui permet de réduire de manière importante la pénétration de la portion recourbée du rail dans l'habitacle du véhicule automobile. L'invention a pour objet un dispositif de guidage d'une porte latérale coulissante pour véhicule automobile, déplaçable entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie au moyen d'un mécanisme d'écartement comportant, d'une part, un chariot de déplacement sur un élément de guidage continu s'étendant sur la longueur du véhicule et muni d'une portion d'extrémité courbe, décalée vers l'intérieur du véhicule dans la région correspondant à la fin de fermeture de la porte et, d'autre part, un organe de liaison entre le chariot et la porte, caractérisé en ce que l'élément de guidage est formé par un rail simple et le chariot comporte une première partie munie de deux galets coopérant avec le rail et une seconde partie munie d'un galet coopérant avec ledit rail et articulée sur la première partie et en ce que l'organe de liaison est formé par une bielle comportant une première extrémité articulée sur la seconde partie du chariot et reliée à la première partie de ce chariot par un organe de pivotement, et une seconde extrémité articulée sur la porte. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -la première partie du chariot a la forme d'un triangle, la base du triangle comportant les galets et la pointe de ce triangle étant munie de l'articulation avec la seconde partie du chariot, - l'organe de pivotement formé par une biellette comporte une première extrémité articulée sur la première partie du chariot et une seconde extrémité articulée sur la première extrémité de la bielle, - la seconde partie du chariot, la bielle et la biellette ont chacune la forme d'un V dont l'ouverture est orientée vers l'extérieur du véhicule, - l'articulation de la première extrémité de la bielle avec la seconde partie du chariot est située entre l'articulation de cette première extrémité avec la biellette et l'articulation de la seconde extrémité de la bielle sur la porte, - les galets sont à axes verticaux et le galet de la seconde partie du chariot est situé derrière les galets de la première partie du chariot dans le sens de fermeture de la porte, - l'articulation de la première extrémité de la biellette est placée sur l'axe du galet de la première partie de chariot, situé le plus près du galet de la second partie du chariot, et -la première partie du chariot comporte un galet à axe horizontal coopérant avec le rail et situé entre les deux galets à axe vertical de ladite première partie du chariot. L'invention a également pour objet une porte coulissante pour véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de guidage entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie, tel que précédemment mentionné. L'invention a aussi pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une telle porte coulissante. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite ne se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique de dessus d'un dispositif de guidage d'une porte coulissante conforme à l'invention, lorsque la porte est fermée, - la Fig. 2 est une vue schématique de dessus du dispositif de guidage dans la position d'ouverture de la porte coulissante, - la Fig. 3 est une vue schématique de dessus et à plus grande échelle du dispositif de guidage, conforme à l'invention, - la Fig. 4 est une vue schématique en coupe selon la ligne 4-4 de la Fig. 3, - la Fig. 5 est une vue schématique en coupe selon la ligne 5-5 de la Fig. 3, et - la Fig. 6 est une vue schématique de dessus d'une variante du dispositif de guidage, conforme à l'invention. Sur les Figs. 1 et 2, on a représenté schématiquement une porte coulissante 1 qui est déplaçable au moyen d'un dispositif de guidage entre une position de fermeture (Fig. 1) appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée (Fig. 2) de cette carrosserie du véhicule. Le dispositif de guidage de la porte coulissante 1 comprend, entre autres, un rail de guidage inférieur désigné dans son ensemble par la référence 10 et qui est disposé au niveau d'un longeron inférieur 2 du châssis du véhicule automobile. Ainsi que montré sur les Figs. 4 et 5, ce rail de guidage 10 est constitué par un rail simple qui présente une section transversale ayant la forme d'un U. Ce rail de guidage 10 comporte une portion d'extrémité 10a courbe (Figs. 1 et 2), décalée vers l'intérieur du véhicule dans la région correspondant à la fin de la fermeture de la porte 1. Le dispositif de guidage de la porte coulissante 1 comprend également un mécanisme désigné dans son ensemble par la référence 20, 30 d'écartement de cette porte 1 entre la position de fermeture et la position écartée de la carrosserie du véhicule automobile. Ainsi que montré plus particulièrement sur la Fig. 3, le mécanisme d'écartement 20 est constitué par un chariot désigné par la référence générale 21. Ce chariot 21 se déplace sur le rail 10 et se compose d'une première partie 22 qui a la forme générale d'un triangle. La base 23 du triangle formant la première partie 22 du chariot 21 est pourvue de deux galets 24 ayant chacun un axe vertical et qui coopèrent avec le rail de guidage 10. Le chariot 21 comporte également une seconde partie 30 dont une première partie 31 est équipée d'un galet 32 à axe horizontal destiné à coopérer avec le rail de guidage 10 et dont une seconde extrémité 33 est articulée en un point 34 situé sur la pointe 25 du triangle constituant la première partie 22 du chariot 21. Ainsi que montré à la Fig. 4, la première partie 22 du chariot 21 est formée de deux plaques superposées, respectivement 22a et 22b, qui sont appliquées l'une sur l'autre au niveau de la base 23 du triangle formant la première partie 22, pour la fixation des axes des galets 24, et qui sont écartées l'une de l'autre au niveau de la pointe 25 de ce triangle et entre lesquelles est positionnée la seconde extrémité 33 de la seconde partie 30 du chariot 21, au niveau de l'articulation 34. Comme montré à la Fig. 3, la seconde partie 30 du chariot 21 a la forme d'un V dont l'ouverture est orientée vers l'extérieur du véhicule. Le mécanisme d'écartement comprend également un organe de liaison entre le chariot 21 et la porte 1 et qui est formé par une bielle 40 dont une -25 première extrémité 41 est reliée à la seconde partie 30 du chariot 21 en un point d'articulation 42 et dont une seconde extrémité 43 est reliée à la porte 1 en un point d'articulation 44. Cette bielle 40 a la forme d'un V dont l'ouverture est aussi orientée vers l'extérieur du véhicule. Comme représenté sur les Figs. 4 et 5, la seconde partie 30 du 30 chariot 21 est formée par deux plaques superposées, respectivement 30a et 30b, qui sont, d'une part, appliquées l'une sur l'autre au niveau de chaque extrémité 31 et 33 de la seconde partie 30, respectivement pour le montage du galet 32 (Fig. 5) et pour le point d'articulation 34 (Fig. 4) et, d'autre part, écartées l'une de l'autre au niveau du point d'articulation 42 avec la première extrémité 41 de la bielle 40 (Fig. 5). Ainsi que montré à la Fig. 3, le mécanisme d'écartement comprend un organe de pivotement de la bielle 40 et qui est formé par une biellette 50 ayant la forme d'un V dont l'ouverture est dirigée vers l'extérieur du véhicule. Cette biellette 50 comporte une première extrémité 51 articulée en un point 52 sur la première partie 22 du chariot 21 et une seconde extrémité 53 articulée en un point 54 sur la première extrémité 41 de la pièce 40. Le galet 32 de la seconde partie 30 du chariot 21 est situé derrière les galets 24 de la première partie 22 de ce chariot 21 dans le sens de fermeture de la porte indiqué par la flèche F sur les Figs. 1 et 2. Le point d'articulation 42 de la première extrémité 41 de la bielle 40 avec la seconde partie 30 du chariot 21 est situé entre le point d'articulation 54 de cette première extrémité 41 de la bielle 40 avec la biellette 50 et le point d'articulation 44 de la seconde extrémité 43 de ladite bielle 40 sur la porte 1. Le point d'articulation 52 de la première extrémité 51 de la biellette 50 est placé sur l'axe du galet 24 de la première partie 22, situé le plus près du galet 32 de la seconde partie 30 du chariot 21. Selon une variante représentée à la Fig. 6, la première partie 22 du chariot 21 est équipée d'un galet porteur 55 à axe horizontal disposé entre les galets 24 de la première partie 22 du chariot 21. Lors du déplacement progressif de la porte 1 dans le sens de la -25 flèche F entre la position ouverte écartée de la carrosserie du véhicule, comme représentée à la Fig. 2, et la position fermée représentée à la Fig. 1, les galets 24 de la première partie 22 et le galet 32 de la seconde partie 30 du chariot 21 se déplacent sur le rail 10. La porte 1 coulisse parallèlement à la carrosserie du véhicule, les galets 24 et 32 du chariot 21 sont alignés sur un même axe. 30 Lorsque les galets 24 et 32 rentrent dans la portion courbe 10a du rail 10, ces galets 24 et 32 ne sont plus alignés. De ce fait, les deux parties 22 et 30 du chariot 21 pivotent autour du point d'articulation 34 dans le sens d'un rapprochement l'une par rapport à l'autre, comme montré à la Fig.1. Le pivotement des deux parties 22 et 30 autour du point d'articulation 34 provoque le pivotement de la bielle 40 autour du point d'articulation 42 sous l'effet de la poussée exercée par la biellette 50 sur l'extrémité 51 de cette bielle 40. Ce mouvement répercuté sur la bielle 40 est amplifié par la biellette 50 ce qui permet de réduire de manière importante la longueur de la portion courbe 10a du rail 10, c'est à dire la pénétration de cette portion 10a dans l'habitacle du véhicule automobile. Lorsque la porte 1 est en position fermée, comme montrée à la Fig. 1, cette porte 1 est maintenue par un système de verrou 5 sur un montant 6 de la carrosserie du véhicule et sur l'ossature de la porte 1. Dans cette position, le premier galet 24 dans le sens de la fermeture de la porte 1 est arrivé à l'extrémité de la portion courbe 10a du rail de guidage 10. Le dispositif de guidage selon l'invention permet de réduire convenablement la pénétration du rail de guidage qui n'interfère qu'avec le côté de l'habitacle du véhicule. Cette pénétration est diminuée à peu près de trois fois par rapport au dispositif de guidage utilisé jusqu'à présent ce qui évite toute perturbation de l'âme du longeron ou du longeron intérieur formant des éléments importants pour la résistance du châssis du véhicule automobile. Le dispositif de guidage selon l'invention grâce à sa conception réalisée à partir de deux parties de chariot articulées entre elles, permet de -25 pouvoir utiliser un simple rail classique ce qui facilite l'intégration d'un tel rail sur la carrosserie du véhicule automobile et diminue d'autant le prix de revient, tout en permettant une qualité de montage accrue
L'invention a pour objet un dispositif de guidage d'une porte latérale (1) coulissante comportant un mécanisme d'écartement (20) comprenant un chariot (21) de déplacement sur un élément de guidage (10) et un organe de liaison (40) entre le chariot (21) et la porte (1). Le chariot (21) comporte une première partie (22) et une seconde partie (30) articulée sur la première partie (22) et l'organe de liaison est formé par une bielle (40) comportant une première extrémité articulée sur la seconde partie (30) du chariot (30) du chariot et reliée à la première partie (22) de ce chariot par un organe de pivotement (50) et une seconde extrémité articulée sur la porte (1).
1. Dispositif de guidage d'une porte latérale (1) coulissante pour véhicule automobile, déplaçable entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie au moyen d'un mécanisme d'écartement (20) comprenant, d'une part, un chariot (1) de déplacement sur un élément de guidage (10) continu s'étendant sur la longueur du véhicule et muni d'une portion d'extrémité (10a) courbe décalée vers l'intérieur du véhicule dans la région correspondant à la fin de fermeture de la porte (1) et, d'autre part, un organe de liaison (40) entre le chariot (21) et la porte (1), caractérisé en ce que l'élément de guidage est formé par un rail simple (10) et le chariot (21) comporte une première partie (22) munie de deux galets (44) coopérant avec le rail (10) et une seconde partie (30) munie d'un galet (32) coopérant avec ledit rail (10), et articulée sur la première partie (22) et en ce que l'organe de liaison est formé par une bielle (40) comportant une première extrémité (41) articulée sur la seconde partie (30) du chariot (21) et reliée à la première partie (22) de ce chariot (21) par un organe de pivotement (50), et une seconde extrémité (43) articulée sur la porte (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la première partie (22) du chariot (21) a la forme d'un triangle, la base (23) du triangle comportant les galets (24) et la pointe (25) de ce triangle étant munie de l'articulation (34) avec la seconde partie (30) du chariot (31). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe de pivotement est formé par une biellette (50) comportant une première extrémité (51) articulée sur la première partie (22) du chariot (21) et une seconde -25 extrémité (53) articulée sur la première extrémité (41) de la bielle (40). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la seconde partie (30) du chariot (21), la bielle (40) et la biellette (50) ont chacune la forme d'un V dont l'ouverture est orientée vers l'extérieur du véhicule. 30 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'articulation (42) de la première extrémité (41) de la bielle (40) avec la seconde partie (30) du chariot (21) est située entre l'articulation (54) de cettepremière extrémité (41) avec la biellette (50) et l'articulation (44) de la seconde extrémité (43) de ladite bielle (40) sur la porte (1). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les galets (24, 32) sont à axes verticaux et le galet (32) de la seconde partie (30) du chariot (21) est située derrière les galets (24) de la première partie (22) de ce chariot (21) dans le sens de fermeture de la porte (1). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que l'articulation (52) de la première extrémité (51) de la biellette (50) est placée sur l'axe du galet (24) de la première partie (22) du chariot (21), située le plus près du galet (32) de la seconde partie (30) dudit chariot (21). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la première partie (22) du chariot (21) comporte un galet (55) à axe horizontal coopérant avec le rail de guidage (10) et situé entre les deux galets (24) à axe vertical de ladite première partie (22) du chariot (21). 9. Porte (1) coulissante pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de guidage entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie selon l'une quelconque des précédentes. 10. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une porte (1) coulissante selon la 9.
E,B
E05,B60
E05D,B60J
E05D 15,B60J 5
E05D 15/10,B60J 5/06
FR2902790
A1
DERIVES D'UREES DE PIPERIDINE OU PYRROLIDINE,LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE
20,071,228
La présente invention se rapporte à des dérivés d'urée de pipéridine ou pyrrolidine, à leur préparation et à leur application en thérapeutique. Les présents composés modulent l'activité de la 1113-hydroxystéroïde déhydrogénase type 1 (1113HSD1) et sont utiles pour le traitement des pathologies dans lesquelles une telle modulation est bénéfique, comme dans le cas du syndrome métabolique ou du diabète de type 2 non insulino dépendant. La 11 3-hydroxystéroïde déhydrogénase type 1 (11(3HSD1) catalyse localement la conversion de glucocorticoïdes inactifs (cortisone chez l'homme) en glucocorticoïdes actifs (cortisol chez l'homme) dans différents tissus et organes, principalement le foie et le tissu adipeux, mais aussi dans les muscles, les os, le pancréas, l'endothélium, le tissu oculaire et dans certaines parties du système nerveux central. La 11(3HSD1 agit comme un régulateur de l'action des glucocorticoïdes dans les tissus et organes où elle est exprimée (Tomlinson et al., Endocrine Reviews 25(5), 831-866 (2004), Davani et al., J. Biot. Chem. 275, 34841 (2000) ; Moisan et al., Endocrinology, 127, 1450 (1990) ). Les pathologies les plus importantes dans lesquelles interviennent les glucocorticoïdes et l'inhibition de la 11(3HSD1 sont indiquées ci-après. A. Obésité, diabète de type 2 et syndrome métabolique Le rôle de la 11(3HSD1 dans l'obésité, le diabète de type 2 et le syndrome métabolique (aussi connu sous le nom de syndrome X ou syndrome de résistance à l'insuline) où les symptômes incluent l'obésité viscérale, l'intolérance au glucose, la résistance à l'insuline, l'hypertension, le diabète de type 2 et l'hyperlipidémie (Reaven Ann. Rev. Med 44, 121 (1993)) est décrit dans de nombreuses publications. Chez l'homme, le traitement par la carbenoxolone (un inhibiteur non spécifique de la 11(3HSD1) améliore la sensibilité à l'insuline chez des patients volontaires minces et chez des diabétiques de type 2 (Andrews et al., J. Clin. Endocrinol. Metab. 88, 285 (2003)). De plus, les souris dont le gène de la 1113HSD1 a été éteint, sont résistantes à l'hyperglycémie induite par le stress et l'obésité, montrent une atténuation de l'induction d'enzymes hépatiques de la néoglucogenèse (PEPCK et G6P) et présentent une augmentation de la sensibilité à l'insuline dans le tissu adipeux (Kotelevstev et al., Proc. Nat Acad. Sci. 94, 14924 (1997) ; Morton et al., J. Biol. Chem. 276, 41293 (2001)). Par ailleurs, les souris transgéniques où le gène de la 1113HSD1 a été surexprimé dans les tissus adipeux présentent un phénotype similaire à celui du syndrome métabolique humain (Masuzaki et al., Science 294, 2166 (2001)). II est à noter que le phénotype observé existe sans une augmentation du total des glucocorticoides circulants, mais est induit par l'augmentation spécifique de glucocorticoides actifs dans les dépôts adipeux. Par ailleurs, de nouvelles classes d'inhibiteurs spécifiques de la 11(3HSDI, sont apparus récemment : - des arylsulfonamidothiazoles ont montré qu'ils amélioraient la sensibilité à l'insuline et réduisaient le niveau de glucose dans le sang de souris présentant une hyperglycémie (Bad et al., J. Med. Chem. 45, 3813 (2002)). De plus, dans une étude récente, il a été montré que ce type de composés réduisait la prise de nourriture ainsi que la prise de poids chez des souris obèses (Wang et Coll. Diabetologia 49, 1333 (2006)). - des triazoles ont montré qu'ils amélioraient le syndrome métabolique et ralentissaient la progression de l'athérosclérose chez des souris (Hermanowski-Vosatka et al., J. Exp. Med. 202, 517 (2005)). B. Cognition et démence Les problèmes cognitifs légers sont des phénomènes communs chez les personnes âgées et peuvent conduire finalement à la progression de la démence. Autant dans le cas d'animaux que d'humains âgés, les différences inter-individuelles pour les fonctions cognitives générales ont été reliées aux différences d'exposition à long terme aux glucocorticoïdes (Lupien et al., Nat. Neurosci. 1, 69, (1998)). Par ailleurs, la dérégulation de l'axe HPA (hypothalamo-hypophysio-surrénalien)) résultant dans l'exposition chronique aux glucocorticoïdes de certaines sous-régions du cerveau a été proposée comme contribuant au déclin des fonctions cognitives (Mc Ewen et al., Curr. Opin. Neurobiol. 5, 205, 1995). La 11(3HSD1 est abondante dans le cerveau et est exprimée dans de nombreuses sous régions incluant l'hypothalamus, le cortex frontal et le cerebellum (Sandeep et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 101, 6734 (2004)). Les souris déficientes en 1113HSD1 sont protégées contre les dysfonctionnements de l'hypothalamus associés aux glucocorticoïdes qui sont rattachés à la vieillesse (Yau et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 98, 4716, (2001)). De plus, dans des études chez l'homme, il a été montré que l'administration de la carbenoxolone améliore la fluidité verbale et la mémoire verbale chez les personnes âgées (Yau et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 98, 4716 (2001), Sandeep et al., Proc. Nat/. Acad. Sci. 101, 6734 (2004)). Finalement, l'utilisation d'inhibiteurs sélectifs de la 11(3HSD1 de type triazole a montré qu'ils prolongeaient la rétention de la mémoire chez des souris âgées (Rocha et al., Abstract 231 ACS meeting, Atlanta, 26-30 Mars 2006). C. Pression intra-oculaire Les glucocorticoïdes peuvent être utilisés par voies topique ou systémique pour une grande variété de pathologies de l'ophtalmologie clinique. Une complication particulière de ces traitements est le glaucome induit par l'utilisation de corticostéroïdes. Cette pathologie est caractérisée par l'augmentation de la pression intra-oculaire (PIO). Dans les cas les plus graves et pour les formes non traitées, la P10 peut conduire à une perte de champ de vision partielle et éventuellement à une perte totale de la vision. La P10 est le résultat d'un déséquilibre entre la production d'humeur aqueuse et son drainage. L'humeur aqueuse est produite dans les cellules épithéliales non-pigmentées et le drainage est réalisé au travers des cellules du réseau trabéculaire. La 11(3HSD1 est localisée dans les cellules épithéliales non-pigmentées et sa fonction est clairement l'amplification de l'activité des glucocorticoïdes dans ces cellules (Stokes et al., Invest. Ophthalmol. Vis. Sci. 41, 1629 (2000)). Cette notion est confirmée par l'observation que la concentration en cortisol libre est fortement excédentaire par rapport à la cortisone dans l'humeur aqueuse (ratio 14/1) . L'activité fonctionnelle de la 11(3HSD1 dans les yeux a été évaluée en étudiant l'action de la carbenoxolone chez des volontaires sains. Après sept jours de traitement à la carbenoxolone, la P10 est réduite de 18% (Rauz et al., Invest. Ophtamol. Vis. Sci. 42, 2037 (2001)). L'inhibition de la 11(3HSD1 dans les yeux est donc prédite comme réduisant la concentration locale en glucocorticoïdes et la P10, produisant un effet bénéfique dans le traitement du glaucome et d'autres désordres de la vision. D. Hypertension Les substances hypertensives issues des adipocytes comme la leptine et l'angiotensinogène ont été proposées comme étant des éléments clés dans les pathologies d'hypertension reliées à l'obésité (Wajchenberg et al., Endocr. Rev. 21, 697 (2000)). La leptine qui est secrétée en excès chez les souris aP2-1II3HSD1 transgéniques (Masuzaki et al., J. Clinicat Invest. 112, 83 (2003)), peut activer différents réseaux de systèmes neuronaux sympathiques, incluant ceux qui régulent la pression artérielle (Matsuzawa et al., Acad. Sci. 892, 146 (1999)). De plus, le système rénine- angiotensine (SRA) a été identifié comme étant une voie déterminante dans la variation de la pression artérielle. L'angiotensinogène, qui est produit dans le foie et le tissu adipeux, est un substrat-clé pour la rénine et est à l'origine de l'activation du SRA. Le niveau plasmatique en angiotensiogène est significativement élevé dans les souris aP2- 11(3HSD1 transgéniques, comme le sont ceux de l'angiotensine II et de l'aldostérone (Masuzaki et al., J. Clinicat Invest. 112, 83 (2003)) ; ces éléments conduisent à l'élévation de la pression artérielle. Le traitement de ces souris par de faibles doses d'un antagoniste du récepteur de l'angiotensine Il abolit cette hypertension (Masuzaki et al., J. Clinicat Invest. 112, 83 (2003)). Ces informations illustrent l'importance de l'activation 4 locale des glucocorticoïdes dans le tissu adipeux et le foie, et suggère que cette hypertension puisse être causée ou exacerbée par l'activité de la 1113HSD1 dans ces tissus. L'inhibition de la 11 [3HSD1 et la réduction du niveau de glucocorticoïdes dans le tissu adipeux et/ou dans le foie est donc prédit comme ayant un rôle bénéfique pour le traitement de l'hypertension et des pathologies cardiovasculaires associées. E. Ostéoporose Le développement du squelette et les fonctions osseuses sont aussi régulées par l'action des glucocorticoïdes. La 1113HSD1 est présente dans les ostéoclastes et ostéoblastes. Le traitement de volontaires sains par la carbenoxolone a montré une diminution des marqueurs de résorption osseuse sans changement dans les marqueurs de formation des os (Cooper et al., Bone, 27, 375 (2000)). L'inhibition de la 1113HSD1 et la réduction du niveau de glucocorticoïdes dans les os pourraient donc être utilisées comme un mécanisme de protection dans le traitement de l'ostéoporose. On a maintenant trouvé des dérivés d'urée de pipéridine ou pyrrolidine qui modulent l'activité de la 11(3HSD1. La présente invention a pour objet des composés répondant à la formule (I) : 4 3 R3 (I) 25 dans laquelle : X représente soit un atome de carbone, d'oxygène, de soufre ou d'azote soit le groupe Rla,b,c,d et R2a,b, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou d'halogène ; un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogénoalkyle, hydroxy ; hydroxy- (C1-05) alkyle, (C1-05) alcoxy- (C1-05) alkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5- 35 (C1-05) alkyle , un groupe -NR6R7-(C1-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C,-05)alkyle, 30 un groupe -S02NR6R, ; (R2a)p ou (R2b)r peuvent également former avec l'atome de carbone auquel il sont rattachés un groupe C=0 ; R3 représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor ou un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; alcoxy- (C1-05) alkyle ; hydroxy ; hydroxy- (C1-05) alkyle ; (C1-05) halogénoalkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5 -(C1-05) alkyle , un groupe -NR6R,-(C,-05) alkyle, un groupe - CONR6R7, un groupe -CONR6R,-( C1-05) alkyle ; - R4 représente : o un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-05) alkyle ; o un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; o un groupe aryle mono- ou bi-cyclique ayant de 5 à 10 atomes de carbone ; o un groupe hétéroaryle mono ou bi-cyclique ayant de 2 à 9 atomes de carbone ; le groupe aryle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par 1 à 4 substituants choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogenoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C,-05) alkyle ; cyano ; phényle éventuellement substitué; benzyle éventuellement substitué; û COOR5 ; ûNR6R, ; un groupe û COOR5- (C1-05) alkyle , un groupe - NR6R,-(C,-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe-CONR6R7-(C,-05) alkyle , un groupe - SO2NR6R, ; ou bien R3 et R4, lorsqu'ils sont portés par le même atome de carbone, peuvent former ensemble un cycle en position spiro, en particulier un cycle de formules a) ou b): __Y b) a) dans lesquelles : la liaison en pointillés est une liaison simple ou une liaison double ; s est un nombre entier égal à 0, 1, 2 ou 3 ; - t est un nombre entier égal à 0, 1, 2 ou 3, s et t ne pouvant pas être égaux en même temps à 0 ; - R8 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène, un groupe (C1-05) alkyle , (C1-05) alcoxy , trifluorométhyle , hydroxy , hydroxyméthyle , cyano, un groupe -000R5 , un groupe -NR6R, ; R9 représente un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-05) alkyle ; Y représente un atome de carbone ou d'azote ; n est un nombre entier égal à 0 ou 1 ; p et r, identiques ou différents, sont des nombres entiers égaux à 1 ou 2 ; R5 représente un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; R6 et R7, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; (C1-05) alkylcarbonyl ; hydroxyméthyl (C1-05) alkyle ; (C,-05)alcoxyméthyl (C1-05) alkyle ; un groupe aryle, un groupe -SO2R5 ou peuvent former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un hétérocycle éventuellement substitué. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de 20 carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou salifiés par des acides ou des bases, notamment des acides ou des bases pharmaceutiquement 25 acceptables. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels sont avantageusement préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I), font également partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates 30 ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, et sauf mention différente dans le texte, on entend par : 35 - atome d'halogène : un fluor, un chlore, un brome ou un iode ; un groupe (C1-05) alkyle : un groupe aliphatique saturé linéaire ou ramifié ayant de 1 à 5 atomes de carbone successifs. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tertbutyle, pentyle, etc ; - un groupe (C3-C6) cycloalkyle : un groupe alkyle cyclique ayant de 3 à 6 atomes de carbone. A titre d'exemples, on peut citer les groupes cyclopropyle, méthylcyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, etc ; - un groupe (C1-05) alcoxy : un radical -O- (C1-05) alkyle où le groupe (C1-05) alkyle est tel que précédemment défini ; - un groupe aryle : un groupe aromatique mono ou bicyclique comprenant entre 5 à 10 atomes de carbone. A titre d'exemples de groupes aryles, on peut citer le groupe 10 phényle, le groupe thiophène, le groupe furane ou le groupe naphtalène. - un groupe hétéroaryle : un groupe aromatique mono ou bicyclique comprenant entre 5 et 9 atomes de carbone et comprenant entre 1 et 3 hétéroatomes, tels que l'azote, l'oxygène ou le soufre. A titre d'exemples de groupes hétéroaryles, on peut citer les groupes : 15 - pyridine -pyrazine - pyrimidine - pyrazole - oxadiazole 20 - thiazole - imidazole. un groupe (C1-05) halogénoalkyle : un groupe (C1-05) alkyle tel que défini ci-dessus substitué par 1 à 5 atomes d'halogène. On citera par exemple les groupes fluorométhyle, difluorométhyle, trifluorométhyle, trichlorométhyle ou encore 25 pentafluoroéthyle. - un hétérocycle : un cycle éventuellement fusionné ou ponté comportant de 4 à 9 atomes dont un au moins est choisi parmi les atomes d'oxygène, d'azote ou de soufre. - un groupe "phényle éventuellement substitué", "benzyle éventuellement substitué", "hétérocycle éventuellement substitué" : un groupe phényle ou benzyle ou un 30 hétérocycle qui est éventuellement substitué par un ou plusieurs des groupes ci-après : les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogénoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C,-05) alkyle ; cyano ; phényle ; benzyle; -COO R5 ; -N R6R, ; un groupe -COO R5-(C,-05) alkyle , un groupe -N R6R,-(C,-05) alkyle, un groupe -CON R6R,, un groupe -CON R6R,-(C,-05) alkyle , un 35 groupe - SO2N R6R7. Ria,b,c,d désigne les groupes Ria, R,b, R,c et Rld et R2a,b, désigne les groupes R2a et R2b. Parmi les composés de formule (I) selon l'invention, les composés de formule (la) ci-après sont particulièrement préférés : dans laquelle : X représente soit un atome de carbone, d'oxygène, de soufre ou d'azote soit le groupe ,So Rla,b,c,d et R2a,b, identiques ou différents, représentent chacun un atome 20 C5) alkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -000R5 - (C1-05) alkyle , un groupe -NR6R7- (C1-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C,-05)alkyle, 25 un groupe -SO2NR6R, ; -(R2a)P ou (R2b)r peuvent également former avec l'atome de carbone auquel il sont rattachés un groupe C=0 ; - R3a représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor ou un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; alcoxy-(C1-05) alkyle ; hydroxy ; hydroxy- (C1-05) alkyle ; 30 (C1-05) halogénoalkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5 -(C1-05) alkyle , un groupe -NR6R,-(C,-05) alkyle, un groupe -CONR6R,, un groupe -CONR6R,-( C1-05) alkyle ; R4a représente : o un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-05) alkyle ; 35 o un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; o un groupe aryle mono- ou bi-cyclique ayant de 5 à 10 atomes de 10 15 d'hydrogène ou d'halogène ; un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1- 05) halogénoalkyle, hydroxy ; hydroxy- (C1-05) alkyle, (C1-05) alcoxy- (C1- carbone ; o un groupe hétéroaryle mono ou bi-cyclique ayant de 2 à 9 atomes de carbone ; - le groupe aryle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par 1 à 4 substituants choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogenoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C,-05) alkyle ; cyano ; phényle éventuellement substitué; benzyle éventuellement substitué; ù COOR5 ; ùNR6R, ; un groupe ù COOR5 - (C1-05) alkyle , un groupe - NR6R,-(C,-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe-CONR6R,-(C,-05) alkyle , un groupe - SO2NR6R, ; Ria et R4a sont portés par des atomes de carbone différents ; n est un nombre entier égal à 0 ou 1 ; p et r, identiques ou différents, sont des nombres entiers égaux à 1 ou 2 ; R5 représente un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3- C6) cycloalkyle ; R6 et R7, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; (C1-05) alkylcarbonyl ; hydroxyméthyl (C1-05) alkyle ; (C,-05)alcoxyméthyl (C1-05) alkyle ; un groupe aryle, un groupe -SO2R5 ou peuvent former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un hétérocycle éventuellement substitué. Parmi les composés de formules (I) ou (la) selon l'invention, on peut citer un sous-groupe de composés particulièrement préférés dans lesquels X est le carbone ou l'oxygène, Rla,b,c,d, R2a,b, R3 à R9, X, Y, n, p, r, s, t étant tels que définis ci-dessus. Parmi ces derniers composés, des composés particulièrement préférés de l'invention sont des composés de formule (I) dans lesquels: p et r représentent 1 ; n représente 0 ou 1 ; Rla,b,c,d représentent l'hydrogène, ou l'un des groupes Rla,b,c,d est un halogène et les autres sont l'hydrogène ; R2a,b représentent l'hydrogène ou l'un des groupes R2a,b est un groupe (C1-05) alkyle, de préférence le méthyle et l'autre groupe R2a,b est l'hydrogène ; R3 représente l'hydrogène ; R4 en position 4 est choisi parmi les hétéroaryles suivants : - pyridine - pyrazine pyrazole 10 - oxadiazole - thiazole - imidazole. Un autre groupe de composés particulièrement préférés au sens de l'invention correspond aux dérivés de formules (I) ou (la) dans lesquelles X représente l'atome de carbone ou d'oxygène, n représente 1 et R4 en position 4 est un imidazole, un pyrazole ou une pyridine, Rla,b,c,d, R2a,b, R3, R5 à R7 p et r étant tels que définis ci-dessus. Un autre groupe de composés particulièrement préférés au sens de l'invention correspond aux dérivés de formules (I) ou (la) dans lesquelles X représente l'atome de carbone ou d'oxygène, n représente 0 et R4 en position 4 est un imidazole, un pyrazole ou une pyridine, Ria, b,c,d, R2a,b, R3, R5 à R7 p et r étant tels que définis ci-dessus. Un autre groupe de composés particulièrement préférés selon l'invention correspondent aux composés de formule (I) dans laquelle X représente l'atome de carbone ou d'oxygène, n représente 0 ou 1, R3 et R4 sont rattachés au même atome de carbone en position 4 et R3 est un groupe cyano, Rla,b,c,d, R2a,b, R5 à R7,p et r étant tels que définis ci-dessus. Un autre groupe de composés particulièrement préférés de l'invention est constitué par les composés de formule (I) dans laquelle : - X est le carbone ; - Rla,b,c,d, R2a,b, sont l'hydrogène ; - R3 et R4 ensemble avec l'atome de carbone auquel ils sont fixés forment l'un des groupes ciaprès en position spiro éventuellement substitués: 30 35 R5-R7, n p et r étant définis comme dans la formule (I) ci-dessus. Un autre groupe de composés particulièrement préférés de l'invention est constitué par les composés de formule (I) dans laquelle : - X est le carbone ; Ria,b,c,d, R2a,b, sont l'hydrogène ; - R3 et R4 ensemble avec l'atome de carbone auquel ils sont fixés forment 5 l'un des groupes ci-après en position spiro éventuellement substitués: 10 R5-R7, n p et r étant définis comme dans la formule (I) ci-dessus. Les groupes ci-dessus peuvent être éventuellement substitués par un ou plusieurs 15 des groupes ci-après : les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogenoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C,-05) alkyle ; cyano ; phényle éventuellement substitué; benzyle éventuellement substitué; û COOR5 ; ûNR6R7; un groupe û COOR5 - (C1-05) alkyle , un groupe - NR6R7-(C,-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe-CONR6R7-(C,-05) alkyle , un groupe -20 SO2NR6R7. Dans ce qui suit, on entend par groupe protecteur (Pg) un groupe qui permet, d'une part, de protéger une fonction réactive telle qu'un hydroxy ou une amine pendant une synthèse et, d'autre part, de régénérer la fonction réactive intacte en fin de synthèse. Des exemples de groupes protecteurs ainsi que des méthodes de protection 25 et de déprotection sont données dans Protective Groups in Organic Synthesis , Green et al., 3rd Edition (John Wiley & Sons, Inc., New York). On entend par groupe partant (Lg), dans ce qui suit, un groupe pouvant être facilement clivé d'une molécule par rupture d'une liaison hétérolytique, avec départ d'une paire électronique. Ce groupe peut ainsi être remplacé facilement par un autre 30 groupe lors d'une réaction de substitution, par exemple. De tels groupes partants sont, par exemple, les halogènes ou un groupe hydroxy activé tel qu'un mésyle, tosyle, triflate, acétyle, paranitrophényle, etc. Des exemples de groupes partants ainsi que des méthodes pour leur préparation sont donnés dans Advances in Organic Chemistry , J. March, 3rd Edition, Wiley Interscience, p. 310-316. 35 Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule générale (I) selon les procédés ci-après. Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit5 être substitué soit par un groupe R2a,b (différent de H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. Schéma 1 (Méthode 1) : H o + Lg Lg X \ (R2a)p (Il) (Rzb)r (III) 10 Id x \ / (R2a)p (IV) (R2b)r R1b Ria O N~\~g / + Hù \ 15 R1d X \ (R2a)p (IV) (R2b)r (V) R3 20 Dans le schéma 1, les composés de formule (IV) peuvent être préparés par réaction entre les intermédiaires de formule (II) et un carbonyle de formule (III) présentant deux groupes partant Lg (par exemple un atome de chlore, un groupe trichlorométhoxy, un groupe para-nitrophényle, un groupe imidazole, ou méthylimidazolium) en présence d'une base comme la triéthylamine ou la diisopropylamine 25 dans un solvant tel que le dichlométhane, le tétrahydrofurane à une température variant de la température ambiante à 80 C. Les composés de formule (I) sont obtenus par couplage entre les dérivés activés (IV) et les amines (V) en présence ou non d'une base comme la triéthylamine ou le carbonate de potassium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, le dichlorométhane, l'acétonitrile ou l'eau, à une température variant 30 de la température ambiante à 100 C. Les hétérocycles de formule générale (Il) sont disponibles commercialement ou peuvent être préparés par des méthodes décrites dans la littérature ( Comprehensive heterocyclic chemistry , Katritzky et al., 2rd Edition (Pergamon press)). Les hétérocycles de formule générale (V) sont disponibles commercialement ou 35 peuvent être préparés par des méthodes décrites dans la littérature ( Comprehensive heterocyclic chemistry , Katritzky et al., 2rd Edition (Pergamon press) ; Buffat, Maxime 10 G. P. Tetrahedron (2004), 60(8), 1701-1729 ; Laschat, S. ; Dickner, T. Synthesis (2000), (13), 1781-1813.). Le schéma 2 détaille une synthèse des composés de formule (VI) dans lesquels R4 est placé en position 4 du cycle carboné et représente un groupe aryle ou hétéroaryle 5 tel que défini précédemment. Schéma 2 : / n n 0 Y-R4 (IX) / n Pgù O PgùN\ OùSùA Pgù N , R4 1 1 O 13 R3 (VIII) R (VII) 3 (X) / n R4 > Hù\ R4 R3 (VI) 15 R3 20 Dans le schéma 2, les héterocycles (VIII) dont la fonction amine est protégée par un groupement protecteur Pg (par exemple un groupement Boc ou Fmoc) présentant un groupe vinyle sulfonate-A (par exemple A peut être un groupe trifluorométhyle, un groupe nonafluorobutyle) peuvent être préparés par transformation des cétones (VII) avec un agent de sulfonatation tel que l'anhydride trifluorosulfonique ou le N- 25 phényltrifluorométhanesulfonimide en présence d'une base comme le diisopropyle amidure de lithium ou l'hexaméthyle disilazane de lithium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane ou l'éthylèneglycol diméthyl éther à une température variant de -78 C à la température ambiante. Les hétérocycles (X) sont obtenus par couplage organométallique entre un composés (VIII) et un composé (IX) où Y est un dérivé du 30 bore (par exemple un acide boronique ou un ester boronique), de l'étain (par exemple un groupe tri n-butyle étain) ou un atome d'halogène (par exemple le brome ou l'iode) en présence d'un dérivé métallique approprié (par exemple des dérivés du palladium, du zinc ou du cuivre) en présence d'une base ou non telle que le carbonate de potassium, le fluorure de potassium ou le phosphate de sodium dans un solvant ou mélange de 35 solvant tel que le dioxane, l'éthylène glycol diméthyléther, le toluène, l'eau à une température variant de la température ambiante à 120 C. La double liaison des hétérocycles (X) est ensuite hydrogénée avec un catalyseur métallique approprié dans le méthanol ou l'éthanol pour conduire aux dérivés (XI). Dans une dernière étape, les amines de formule (VI) sont obtenues par déprotection de la fonction amine des composés de formule (XI) par des méthodes connues de l'homme du métier. Elles comprennent entre autres l'utilisation d'acide trifluoroacétique ou d'acide chlorhydrique dans le dichlorométhane, le dioxane, le tétrahydrofurane ou le diéthyléther dans le cas d'une protection par un groupement Soc, et de pipéridine pour un groupement Fmoc, à des températures variant de -10 C à 100 C. Le schéma 3 présente une voie de préparation alternative des composés de formule (XII) dans lesquels R4 est placé en position 4 du cycle carboné et représente un groupe aryle ou hétéroaryle tels que définis précédemment. Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit être substitué soitpar un groupe R2a,b (différent de H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. Schéma 3 (Méthode 2) : O O N a OùSùA \ 3 o R3 X \/ (R2a)p (XIV) (R2b)r Lq / 0 Ri` + HùN OùSùA \ 3 O X \/ (R2a p (R2b)r R3 0 (X111) 25 Ria Ria O N R d x \/ (R2a)p 3 (XII) (R2b)r Y-R4 (IX) 30 R3 X \/ (R2a)p (XV) (R2b)r Dans le schéma 3, les amines (X111) sont obtenues par déprotection de la fonction amine des composés de formule (VIII), par des méthodes choisies parmi celles 35 connues de l'homme du métier. Elles comprennent entre autres l'utilisation d'acide trifluoroacétique ou d'acide chlorhydrique dans le dichlorométhane, le dioxane, le tétrahydrofurane ou le diéthyléther dans le cas d'une protection par un groupement Boc, et de pipéridine pour un groupement Fmoc, à des températures variant de -10 à 100 C. Les composés de formule (XIV) sont obtenus par couplage entre les dérivés activés (IV) et les amines (X111) en présence ou non d'une base comme la triéthylamine ou le carbonate de potassium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, le dichlorométhane, l'acétonitrile ou l'eau, à une température variant entre la température ambiante et 100 C. Dans l'étape suivante, les hétérocycles (XV) sont obtenu par couplage organométallique entre un composés (XIV) et un composé (IX) où Y est un dérivé du bore (par exemple un acide boronique ou un ester boronique), de l'étain (par exemple un groupe tri n-butyle étain) ou un atome d'halogène (par exemple le brome ou l'iode) en présence d'un dérivé métallique approprié (par exemple des dérivés du palladium, du zinc ou du cuivre) et en présence d'une base ou non telle que le carbonate de potassium, le fluorure de potassium ou le phosphate de sodium dans un solvant ou mélange de solvant tel que le dioxane, l'éthylène glycol diméthyléther, le toluène, l'eau à une température variant de la température ambiante à 120 C. Dans une dernière étape, la double liaison des hétérocycles (XV) est ensuite hydrogénée avec un métal approprié dans le méthanol ou l'éthanol pour conduire aux dérivés (XII). Le schéma 4 présente une voie de synthèse des composés de formule (XVI) dans lesquels R3 est un groupe CN placé en position 4, R4 est placé en position 4 du cycle carboné et représente un groupe aryle ou hétéroaryle tel que défini précédemment. Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit être substitué soit par un groupe R2a,b (différent de H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. Rtb Ria Rib N R Lg (Jn Ria ol Lg ic + HùN \Lg Ris N/1 \ \ \ Lg id x (R2a)p \ Lg (XVI I) (XVIII) (XIX) Dans le schéma 4, les composés de formules (XVIII) sont obtenus par couplage entre les dérivés activés (IV) et les amines (XVII) présentant deux groupes partants Lg (par exemple des atomes de chlore, des groupes mésyle ou tosyle), en présence ou non d'une base comme la triéthylamine ou le carbonate de potassium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, le dichlorométhane, ou l'acétonitrile à une température variant de la température ambiante à 100 C. Dans la dernière étape, les composés (XVI) sont obtenus par la réaction des nitriles (XIX) avec les dérivés (XVIII) en présence d'une base comme l'hydrure de sodium, le diisopropyle amidure de lithium ou l'hexaméthyl disilazane dans un solvant tel que le tétrahydrofurane à une température variant de û 5 C à 80 C. Le schéma 5 présente une voie de synthèse alternative des composés de formule (XVI) dans lesquels R3 est un groupe CN placé en position 4, R4 est placé en position 4 du cycle carboné et représente un groupe alkyle ou cycloalkyle tel que défini ci-avant. Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit être substitué soit par un groupe R2a,b (différent de H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. Schéma 5 (Méthode 4) : 16 CN (XXI) Lg-R4 R Dans le schéma 5, les composés de formules (XVI) sont obtenus par alkylation des composés (XX) avec les groupes (XXI) présentant un groupes partant Lg (par exemple un atome de chlore, un groupe mésyle ou tosyle), en présence d'une base comme l'hydrure de sodium, le diisopropyle amidure de lithium l'hexaméthyldisilazane de lithium ou l'amidure de lithium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane à une température variant de -78 C à température ambiante. Le schéma 6 présente une voie de préparation des composés de formule (XXII) dans lesquels R4 est un groupe thiazole substitué par un groupe Rio où R,o représente un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ou aryle éventuellement substitué. 17 Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit être substitué soit par un groupe R2a,b (différent de H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. Schéma 6 (Méthode 5) : (rCSNù+ H-\ 4 3 (XXI I I) R3 R o (XXV) Lg Rio (R2a)p (XXII) (Rzb)r 10 15 Dans le schéma 6, les composés de formules (XXIV) sont obtenus par couplage entre les dérivés activés (IV) et les amines (XXIII) présentant un groupe thioamide primaire, en présence ou non d'une base comme la triéthylamine ou le carbonate de potassium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, le dichlorométhane, ou l'acétonitrile, à une température variant de la température ambiante à 100 C. Dans la 20 dernière étape, les composés (XXII) sont obtenus par la réaction des thioamides (XXIV) avec les dérivés oxo (XXV) présentant en alpha un groupe partant Lg (par exemple un atome de chlore ou de brome) où R,o représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle ou aryle éventuellement substitué en présence d'une base comme la triéthylamine, la diisopropyléthylamine dans un solvant tel que le tétrahydrofurane ou 25 I'acétonitrile à une température variant de la température ambiante à 80 C. Le schéma 7 présente une voie de préparation des composés de formule (XXVI) dans lesquels R4 est un groupe 1,2,4-oxadiazole substitué par un groupe Rä où Rä représente un groupe (C1-05) alkyle ou aryle éventuellement substitué. Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit être substitué soit par un groupe R2a,b (différent de 30 H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. Schéma 7 (Méthode 6) : 35 18 Rib Ria 0 R' Lg ( r-COOMe c N J + HùN 4 4 3 H RO 3 Rid x \ (R2a)p Ris (XXIX) (R2b)r HO (XXX) X (R 2a)p 3 (IV) (R2b)r (XXVII) R3 Rit Ria i / (n COOMe N 4 3 R 3 X \/ (R2a)p ()OVIII) (R2b)r (I) Nù0 1 N 15 Dans le schéma 7, les composés de formules (XXVIII) sont obtenus par couplage entre les dérivés activés (IV) et les amines (XXVII) présentant un groupe ester, en présence ou non d'une base comme la triéthylamine ou le carbonate de potassium dans un solvant tel que le tétrahydrofurane, le dichlorométhane ou I'acétonitrile, à une 20 température variant de la température ambiante à 100 C. L'étape suivante consiste en la saponification de la fonction ester des composés (XXVIII) en groupe acide au moyen de soude, de potasse ou de lithine dans un solvant tel qu'un alcool ou de l'eau à une température variant de la température ambiante à 100 C pour conduire aux acides (XXIX). Dans la dernière étape, les composés (XXVI) sont obtenus par la réaction des 25 acides (XXIX) avec les dérivés hydroxyamidines (XXX) où Rä représente un groupe alkyle ou aryle éventuellement substitué en présence d'un agent de couplage tel que le O-benzotriazol-1-yI-N,N,N',N'-tétraméthyluronium tétrafluoroborate, en présence ou non de 1-hydroxybenzotriazole, d'une base comme la triéthylamine, la diisopropyléthylamine dans un solvant tel que le diméthylformamide, le tétrahydrofurane ou I'acétonitrile à une 30 température variant entre la température ambiante et 100 C. Le schéma 8 présente une voie de synthèse des composés de formule (XXXI) dans lesquels R4 est un groupe 1,2,4-oxadiazole. 35 Schéma 8 (Méthode 7) : NH NùOH H R1d x \/ (R2a)P (XXXII) (R2b)r (XXXIII) (XXXI) 15 Dans le schéma 8, les hydroxyamidines (XXXIII) sont obtenus par réaction des nitriles (XXXII) avec l'hydroxylamine en présence ou non d'une base comme la 20 triéthylamine dans un solvant tel que le méthanol ou l'éthanol, à une température variant entre la température ambiante et 100 C. Les oxadiazoles (XXXI) sont obtenus par condensation des hydroxyamidines (XXXIII) avec un dérivé de l'acide formique tel que le triéthylorthoformiate en présence ou non d'un solvant tel que l'éthanol à une température comprise entre la température ambiante et 100 C. 25 Le schéma 9 présente une voie de synthèse des composés de formule (XXXIV) et (XXXV) dans lesquels R4 est un groupe imidazole substitué par un groupe Rä où Rä représente un groupe (C1-05) alkyle ou benzyle éventuellement substitué. Dans le cas où X représente un atome d'azote, il doit être substitué soit par un groupe R2a,b (différent de H) soit par un groupe protecteur Pg tel que défini précédemment. 30 35 Schéma 9 (Méthode 8) : N (XXXIV) R11 10 (xxxv) 15 Dans le schéma 9, le mélange des imidazoles substitués (XXXIV) et (XXXV) sont obtenus par alkylation des imidazoles (XXXVI) avec des agents alkylants (XXXVII) présentant un groupe partant Lg (par exemple un atome d'iode, un atome de brome, un groupe mésyle ou tosyle) où Rä représente un groupe (C1-05) alkyle ou benzyle 20 éventuellement substitué, en présence d'une base comme la triéthylamine ou le carbonate de potassium dans un solvant tel que le diméthylformamide ou le tétrahydrofurane, à une température variant de 0 C à 80 C. Dans les schémas 1 à 9, les composés de départ et les réactifs, quand leur 25 mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou bien peuvent être préparés selon des méthodes qui y sont décrites ou qui sont connues de l'homme du métier. Les exemples suivants décrivent la préparation de certains composés conformes 30 à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le tableau ci-après, qui illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques composés selon l'invention. Exemplel : 1'-(3,4-dihydroquinoli n-1(2H)-ylcarbonyl)spiro[indène-1,4'-35 pipéridine] (composé n 15 ) 1.1 : 4-nitrophényl 3,4-dihydroquinolin-1(2H)-carboxylate Dans un ballon de 1 1 sont introduits 10 g de 1,2,3,4-tétrahydroquinoline, 10,46 ml de triéthylamine, 270 ml de tétrahydrofurane, puis 15,13 g de paranitrophenylchloroformiate. Le milieu réactionnel est agité pendant 2h à température ambiante puis filtré. Le solvant est évaporé sous pression réduite et le résidu est repris par du dichlorométhane, lavé avec une solution aqueuse d'acide chlorhydrique 2N, puis deux fois à l'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et le solvant est évaporé sous pression réduite pour conduire à 21,5 g de 4-nitrophényl 3,4-dihydroquinoline-1(2H)-carboxylate. M+H+=299,5 1.2 : 1'-(3,4-d ihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)spiro[indène-1,4'-pipéridine] Dans un tube en verre de 10 ml sont introduits 0,4 g de 4-nitrophényl 3,4-dihydroquinolin-1(2H)-carboxylate, 0,357 g du chlorhydrate de 4-spiroindène-pipéridine, 0,28 ml de triéthylamine et 2 ml d'eau. Le tube est scellé, puis chauffé à 150 C sous irradiation micro-ondes pendant 50 minutes. Du dichlorométhane est ajouté. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, et on évapore le solvant sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un gradient d'heptane/acétate d'éthyle de 9/1 à 0/1. On obtient 0,393 g de 1'-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)spiro[indène-1,4'-pipéridine]. Point de fusion =130-133 C; M+H+=345,3 ; RMN 1H (CDCI3, 200MHz), 6(ppm) 20 1,34 (m, 2H), 1,95-2,15 (m, 2H), 2,8 (t, 2H), 3,15 (dt, 2H), 3,7 (t, 2H), 4,0 (m, 2H), 6,8 (d, 1H), 6,9 (d, 1H), 6,91-7 (m, 1H), 7,1-7,4 (m, 7H). Exemple 2 : 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)-4-phénylpipéridine-4carbonitrile (composé n 17) 25 2.1 : 3,4-dihydroquinolin-1(2H)-carbonyl chlorure A une solution de 5,5g de 1,2,3,4-tétrahydroquinoline et de 6,4 ml de triéthylamine dans 213 ml de dichlorométhane à 0 C, est ajouté 4,9 g de triphosgène. Le mélange réactionnel est mis sous agitation pendant 3h, puis est versé sur un mélange d'eau et de glace. Une solution aqueuse saturée d'hydrogénocarbonate de sodium et du 30 dichlorométhane sont ajoutés. La phase aqueuse est extraite au dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, lavées à l'eau et avec une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, séchées sur sulfate de sodium, puis le solvant est évaporé sous pression réduite pour conduire à 7,8 g de 3,4-dihydroquinolin-1(2H)-carbonyl chlorure. 35 M+H+=196,4 2.2 : N,N-bis(2-chloroéthyl)-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-carboxamide Dans un ballon de 500 ml est introduite une solution de 7 g de 3,4-dihydroquinolin-1(2H)-carbonyl chlorure dans 180 ml d'acétonitrile. On ajoute ensuite, 9,6 g de chlorhydrate de bis(2-chloroéthyl)amine et 14,83 g de carbonate de potassium et la réaction est mise sous agitation pendant 18h. L'acétonitrile est évaporé sous pression réduite et on ajoute ensuite de l'eau et de l'acétate d'éthyle. La phase organique est extraite à l'acétate d'éthyle, puis les phases organiques sont rassemblées, lavées à l'eau, séchées sur sulfate de sodium, puis le solvant est évaporé sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un gradient de dichlorométhane/méthanol de 1/0 à 95/5. On obtient 2,91g de N,N-bis(2-chloroéthyl)- 3,4-dihydroquinolin-1(2H)-carboxamide. M+H+=301,3 ;303,4 2.3 : 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)-4-phénylpipéridine-4carbonitrile Dans un tricol de 25 ml est introduit 0,29 ml de phénylacétonitrile dans 6 ml de tétrahydrofurane. On ajoute ensuite à 0 C, 0,38 g d'hydrure de sodium. Le milieu réactionnel est agité pendant 30 min à température ambiante, puis à 0 C on ajoute 0,5 g de N,N-bis(2-chloroéthyl)-3,4-dihydroquinolin-1(2H)-carboxamide. Le mélange réactionnel est porté au reflux pendant 3h, puis de la glace, de l'eau et de l'acétate d'éthyle sont ajoutés. La phase aqueuse est extraite à l'acétate d'éthyle puis les phases organiques sont rassemblées, lavées à l'eau, séchées sur sulfate de sodium, puis le solvant est évaporé sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un gradient d'heptane/méthanol de 1/0 à 95/5. On obtient 2,91 g de 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl) -4-phénylpipéridine-4-carbonitrile. Point de fusion = 53-59 C, M+H+=346, 3 ; RMN 'H (CDCI3, 200MHz), â(ppm) : 25 1,7-1,92 (m, 6H), 2,6 (t, 2H), 3,05 (dt, 2H), 3,48 (t, 2H), 3.8 (m, 2H), 6,78 (t, 1H), 6,84-7 (m, 3H), 7,11-7,31 (m, 5H).Exemple 3: Chlorhydrate de la 4-[(3-pyridin-3-ylpyrrolidin-1-yl)carbonyl]-3,4-dihydro-2H-1,4benzoxazine (composé 27) 30 3.1 : 4-nitrophényl 2,3-dihydro-4H-1,4-benzoxazine-4-carboxylate Dans un ballon de 100 ml est introduit 1 g de 3,4-dihydro-2H-1,4-benzoxazine, 1,03 ml de triéthylamine , 27 ml de tétrahydrofurane, puis 1,5 g de paranitrophénylchloroformiate. Le milieu réactionnel est agité pendant 3h à température ambiante puis filtré. Le solvant est évaporé sous pression réduite et le résidu est repris par du 35 dichlorométhane, lavé avec une solution aqueuse d'acide chlorhydrique 2N, puis deux fois à l'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et le solvant est évaporé sous pression réduite pour conduire à 2,1 g de 4-nitrophényl 2,3-dihydro-4H-1 ,4-benzoxazine-4-carboxylate. M+H+=301 3.2 : 4-[(3-pyridin-3-ylpyrrolidin-1-yl)carbonyl]-3,4-dihydro-2H-1,4-5 benzoxazine Dans un tube en verre de 10 ml est introduit 0,2 g de 4-nitrophényl 2,3-dihydro-4H-1,4-benzoxazine-4-carboxylate, 0,1 g de 3-pyrrolin-3-ylpyridine, et 1,5 ml d'eau. Le tube est scellé, puis chauffé à 100 C sous irradiation micro-ondes pendant 35 minutes. Du dichlorométhane est ajouté. La phase organique est séchée sur sulfate de 10 magnésium, et on évapore le solvant sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un gradient de dichloromethane/methanol de 1/0 à 95/5. On obtient 0,19 g de 4-[(3-pyridin-3-ylpyrrolidin-1-yl)carbonyl]-3,4-dihydro-2H-1,4benzoxazine M+H+=310 15 3_3: Chlorhydrate de la 4-[(3-pyridin-3-ylpyrrolidin-1-yl)carbonyl]-3,4- d i hyd ro-2H-1,4-benzoxaz i ne Dans un ballon de 25 ml contenants 0,18 g de 4-[(3-pyridin-3-ylpyrrolidin-1-yl)carbonyl]-3,4-dihydro-2H-1,4benzoxazine est additionné 5,82 ml d'une solution 0,2N d'acide chlorhydrique dans l'éther. On maintient l'agitation pendant 10 min. Après 20 évaporation, on reprend le résidu dans l'éther. Le précipité est filtré puis séché sous vide. On obtient 0,12 g du chlorhydrate de la 4-[(3-pyridin-3-ylpyrrolidin-1-yl)carbonyl]-3,4-dihydro-2H-1, 4-benzoxazine. Point de fusion =60-90 C, M+H+=310,4, RMN 1H (DMSO, 200MHz), 6(ppm) : 1,9-2,18 (m, 1H), 2,2-2,4 (m, 1H), 3,3-3,9 (m, 7H), 4,08-4,4 (m, 2H), 6,7-6,9 (m, 3H), 7-25 7,12 (m, 1H), 7,9 (dd, 1H), 8,4 (d,1 H), 8,7(d, 1H), 8,8(d,1 H).Exemple 4 : 1-({4-[3-(2,6-dichlorophényl)-1,2,4-oxadiazol-5-yl]pipéridin-1-yl} carbonyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinoline (composé n 26) 4.1 : 1-(1 H-imidazol-1-ylcarbonyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinoline 30 Dans un ballon de 500 ml on introduit 15,4 g de 1,1'-carbonyldimidazole, 125 ml de tétrahydrofurane et 9,43 ml de 1,2,3,4-tétrahydroquinoline. Le milieu réactionnel est mis au reflux pendant 20 heures. Le solvant est évaporé sous pression réduite et le résidu est repris par de l'acétate d'éthyle, puis lavé à l'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium et le solvant est évaporé sous pression 35 réduite pour conduire à 16,04 g de 1-(1H-imidazol-1-ylcarbonyl)-1,2,3,4- tétrahydroquinoline.M+H+=228 4.2 : Iodure de 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)-3-méthyl-1 H-imidazol- 3-ium. Dans un ballon de 500 ml on introduit 13,3 g de 1-(1H-imidazol-1-ylcarbonyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinoline, 133 ml d'acétonitrile et 14,6 ml d'iodométhane. La réaction est mise sous agitation pendant 20h, puis le solvant est évaporé sous pression réduite pour conduire à 23 g d'iodure de 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)-3-méthyl-1 H-imidazol-3-ium.M+H+=242 4.3 : Ethyl 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)pipéridine-4-carboxylate Dans un ballon de 500 ml on introduit 16,5 g d'iodure de 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)-3-methyl-1 H-imidazol-3-ium, 224 ml de dichlorométhane et 8,45 g d'isonipecotate d'éthyle, puis 31,22 ml de triéthylamine. Le milieu réactionnel est mis sous agitation à température ambiante pendant 20 heures. Le solvant est évaporé sous pression réduite et le résidu est repris par de l'acétate d'éthyle, puis lavé à l'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium et le solvant est évaporé sous pression réduite pour conduire à 15,2 g d'éthyl 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)pipéridine-4-carboxylate.M+H+=317 4.4 : acide 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)pipéridine-4-carboxylique Dans un ballon de Il, on introduit 11,2 g d'éthyle 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)pipéridine-4-carboxylate, 443 ml d'éthanol et 163 ml d'une solution aqueuse 1 N de soude. Le milieu réactionnel est chauffé à 50 C pendant 4h30. L'éthanol est évaporé sous pression réduite et on ajoute ensuite une solution aqueuse 1 N d'acide chlorhydrique. Le précipité est filtré, lavé à l'eau puis séché sous pression réduite. On obtient 9.5 g d'acide 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)pipéridine-4-carboxylique. M+H+=289 4.5 : 1-({4-[3-(2,6-dichlorophenyl)-1,2,4-oxadiazol-5-yl]pipéridin-1-yl} carbonyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinoline Dans un ballon de 100 ml, on introduit 0,3 g d'acide 1-(3,4-dihydroquinolin-1(2H)-ylcarbonyl)pipéridine-4-carboxylique, 11 ml de diméthylformamide, 0,67 g de O-benzotriazol-1-yI-N,N,N',N'-tetraméthyluronium tétrafluoroborate, 0,028 g de 1- hydroxybenzotriazole, 0,91 ml de diisopropyléthylamine, puis 0,32 g de 2,6-dichloro-N'- 24 hydroxybenzenecarboximidamide. Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 1 h30 puis chauffé à 95 C pendant 20 heures. De l'eau est ajoutée et le mélange est extrait à l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée trois fois à l'eau, séchée sur sulfate de sodium et le solvant est évaporé sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un gradient d'heptane/acétate d'éthyle de 0/1 à 1/1. On obtient 0,18 g de 1-({4-[3-(2,6-dichlorophényl)-1,2,4-oxadiazol-5-yl]pipéridin-1-yl} carbonyl)-1,2,3,4-tétrahydroquinoline. Point de fusion =63-68 C, M+H+=457, RMN 1H (DMSO, 200MHz), â(ppm) : 1,6-1,92 (m, 4H), 1,98-2,14 (m, 2H), 2,72 (t, 2H), 3,1 (dt, 2H), 3,32-3,56 (m, 3H), 3,7 (dt, 10 2H), 6,75-7,1 (m, 4H), 7,58-7,3 (m,3H).Exemple 5: Chlorhydrate de la 1-[(4-pyridin-4-ylpipéridin-1-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline (composé n 4) 5.1 : tert-butyl4-{[(trifluorométhyl)sulfonyl]oxy}-3,6-dihydropyridine-1(2H)carboxylate Dans un tricol de 250 ml sous azote, on ajoute goutte à goutte 5,52 ml d'une solution 2,5 N de n-butyl lithium dans de l'hexane à une solution de 2,11 ml de diisopropylamine dans 20 ml de tétrahydrofurane refroidi à -78 C. Après '/2 heure d'agitation, on ajoute 2,5 g de 1(N)-boc-4-pipéridone dans le tétrahydrofurane (10 ml) à 20 0 C. Finalement, toujours à 0 C, on ajoute 4,71 g de N-phényltrifluorométhanesulfonimide. Après 2 heures d'agitation à température ambiante, on évapore le tétrahydrofurane et on purifie le produit par filtration rapide sur alumine en utilisant comme éluant un mélange d'heptane/acétate d'éthyle 9/1. On obtient 3,35 g du tert-butyl 4-{[(trifluoromethyl)sulfonyl]oxy}-3,6-dihydropyridine-1(2H)-carboxylate. 25 RMN 1H (CDCI3, 200MHz), i5(ppm) : 1,44 (s, 9H) ; 2,41 (m, 2H) ; 3,6 (t, 2H,J=5,7Hz) ; 4,0 (m, 2H) ; 5,74 (s, 1H). 5.2 : tert-butyl 3,6-dihydro-4,4'-bipyridine-1(2H)-carboxylate Dans un tricol de 100 ml sous azote, on introduit 1 g de tert-butyl 4tétraméthyl-1,3,2-dioxaborolan-2-yl)pyridine et 0,209 g de tétrakistriphénylphosphine palladium dans 15 ml de 1,2-diméthoxyéthane ; on porte au reflux pendant 1 h 30. On laisse le milieu revenir à température ambiante, on ajoute 100 ml d'eau et la phase aqueuse est extraite avec 3 fois 80 ml d'acétate d'éthyle. On rassemble les phases 35 organiques, on sèche sur sulfate de sodium, et on évapore le solvant sous pression {[(trifluorométhyl)sulfonyl]oxy}-3,6-dihydropyridine-1(2H)-carboxylate, 0,256 g de chlorure de lithium, 1,418 g de carbonate de potassium, 1,05 g de 4-(4,4,5,5- réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un gradient d'éluant dichlorométhane à dichlorométhane/méthanol/ammoniaque 90/10/1. On obtient 0,821 g de tert-butyl 3,6-dihydro-4,4'-bipyridine-1(2H)-carboxylate. RMN 1H (CDCI3, 200MHz), 6(ppm) : 1,44 (s, 9H) ; 2,4 (m, 2H) ; 3,6 (t, 2H, J=5,7Hz) ; 4,0 5 (m, 2H) ; 5,95 (se1i 1H,), 8,45(m,1 H), 7,4-7,7(m,3H). 5.3 : tert-butyl 4-pyridin-4-ylpipéridine-1-carboxylate Dans un réacteur haute pression, sous azote, 0,336 g de Pd/C 5 % est additionné à 0,821 g du tert-butyl 3,6-dihydro-4,4'-bipyridine-1(2H)-carboxylate solubilisé dans 65 ml de méthanol. Le mélange de réaction est mise sous une pression de 10 3 atmosphères d'hydrogène, à 25 C, et agité mécaniquement pendant 1 heure. Le palladium est filtré sur papier Whatman et est lavé par du méthanol. Le solvant est évaporé, puis le résidu est chromatographié sur gel de silice, gradient d'éluant heptane/acétate d'éthyle (8/2) à heptane/acétate d'éthyle (1/1). On obtient 0,552 g de tert-butyl-4-pyridin-4-ylpiperidine-1-carboxylate. 15 M+H+=263 5.4 : 4-pipéridin-4-ylpyridine Dans un ballon de 25 ml contenant 0,552 g de tert-butyl 4-pyridin-4-ylpipéridine-1-carboxylate, on additionne goutte à goutte 1,54 ml d'une solution 4N d'acide chlorhydrique dans du dioxane à l'aide d'une ampoule à addition. On maintient l'agitation 20 pendant 1 heure. Le produit est ensuite concentré sous vide puis traité par une solution aqueuse 1 N de soude. La phase aqueuse est extraite 3 fois au dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium et concentrée sous pression réduite. On obtient 0,341g de 4-pipéridin-4-ylpyridine. RMN 1H (CDCI3, 200MHz), b(ppm) : 1,9-2,2 (m, 8H) ; 3 (m, 1 H) ; 3,3 (m, 1 H) ; 7,1 (d, 25 2H,), 8,45(d,2H). 5.5 : 1-[(4-pyridin-4-ylpipéridin-1-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline Dans un ballon de 50 ml sous atmosphère d'azote sont placés 0,12g de 1,2,3,4-tétrahydroquinoline, 9ml de dichlorométhane et 0,16 ml de triéthylamine. On ajoute à 0 C, 0,09 g de triphosgène, puis la réaction est laissée sous agitation à 30 température ambiante pendant 18 h. On rajoute ensuite 0,147 g de 4-pipéridin-4-ylpyridine et le mélange réactionnel est mis sous agitation pendant 60 h, puis mis au reflux pendant 12 h. On ajoute 20 ml d'une solution aqueuse saturée d'hydrogénocarbonate de sodium, puis la phase aqueuse est extraite trois fois au dichlorométhane. On rassemble les phases organiques, on sèche sur sulfate de sodium 35 et on évapore le solvant sous pression réduite. Le résidu est chromatographié sur gel de silice par un mélange de dichlorométhane/méthanol 95/5. On obtient 0,11 g de 1-[(4-pyridin-4-ylpipéridin-1-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline. M+H+=322,2 5_6: Chlorhydrate de la 1-[(4-pyridin-4-ylpipéridin-1-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline Dans un ballon de 25 ml on introduit 0,11 g de 1-[(4-pyridin-4-ylpipéridin-1-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline dissous dans 3 ml de dichlorométhane. On additionne ensuite 3,5 ml d'une solution 0,2N d'acide chlorhydrique dans l'éther. On maintient l'agitation pendant 10min. Après évaporation, on reprend le résidu dans de l'acétate d'éthyle. Le précipité est filtré puis séché sous vide. On obtient 0,09 g de chlorhydrate de la 1-[(4-pyridin-4-ylpipéridin-1-yl)carbonyl]-1,2,3,4-tétrahydroquinoline. Point de fusion =198 C, M+H+=322,2, RMN 1H (DMSO, 200MHz), 6(ppm) : 1,5-2 (m, 6H), 2,6-3,2 (m, 5H), 3,5 (t, 2H), 3,8-4 (m, 2H), 6,75-7,2 (m, 4H), 7,9 (d,2H), 8,8 (d,2H). Le tableau qui suit illustre les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques composés selon l'invention. Dans ce tableau : - dans la colonne sel , - représente un composé sous forme de base libre, alors que HCI représente un composé sous forme de chlorhydrate et que H2OCCO2H représente un composé sous forme d'oxalate, et le rapport entre parenthèses est le rapport (acide:base), - Me, Et, représentent respectivement des groupes méthyle et éthyle ; - Bn représente le groupe benzyle. 5 Tableau dans les exemples 1 à 36 ci-après : p = r = 1 N X n Ria Rib R1c R1d R2a R2b R3 R4 Sel (C) M+H+ Synthèse 1 C 1 H H H H H H H N H Ho2c 216 -- Méthode 1 4 co2H ~ (1/2) ~ N 2 0 1 H H H H H 2-CH3 H 4 Ni H H02C 205 -- Méthode 1 ~co2H N (1/2) 3 0 1 H 8-CI H H H H H NH Ho2c 205 --Méthode 1 4 ./) co2H N (1/2) 4 C 1 H H H H H H H 4 N HCI 198 -- Méthode 2 5 C 1 H H H H H H H 4 HCI 14850 -- Méthode 2 N 1 N X n Ria R1b R1c R,a R2a R2b R3 R4 Sel C) M+H+ Synthèse N~ 4 6 C 1 H H H H H H H Nn Ho2C 117 401,2 Méthode 8 4 / C2H 120 J (1/2) N Bn 4 Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale, telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants : 30 La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvats. Composé selon l'invention 50,0 mg Mannitol 223,75 mg Croscaramellose sodique 6,0 mg Amidon de maïs 15,0 mg Hydroxypropyl-méthylcellulose 2,25 mg Stéarate de magnésium 3,0 mg
L'invention concerne des composés répondant à la formule (I) : dans laquelle R1a, R1b, R1c, R1d, (R2b)r, (R2a)p, R3, R4, n, et X sont tels que définis dans la description.Procédé de préparation et application en thérapeutique.
1. Composés répondant à la formule (I) : 20 dans laquelle : X représente soit un atome de carbone, d'oxygène, de soufre ou d'azote soit le S et R2a,b, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou d'halogène ; un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogénoalkyle, hydroxy ; hydroxy- (C1-05) alkyle, (C1-05) alcoxy- (C1-05) alkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe - COOR5 -(C1-05) alkyle , un groupe -NR6R7- (C1-05) alkyle, un groupe 30 -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C1-05) alkyle , un groupe -SO2NR6R, ; - (R2a)p ou (R2b)r peuvent également former avec l'atome de carbone auquel il sont rattachés un groupe C=0 ; R3 représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor ou un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; alcoxy- (C1-05) alkyle ; hydroxy ; hydroxy- (C1-05) alkyle ; 35 (C1-05) halogénoalkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5-(C1-05) alkyle , un groupe -NR6R,-(C1-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-( C1-05) alkyle ; - R4 représente : o un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-05) alkyle ; 40 o un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; o un groupe aryle mono- ou bi-cyclique ayant de 5 à 10 atomes de carbone ; o un groupe hétéroaryle mono- ou bi-cyclique ayant de 2 à 9 atomes de 10 15 groupe Rla,b,c,d 25 carbone ; le groupe aryle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par 1 à 4 substituants choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (CI-05) alcoxy ; (C1-05) halogenoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C,-05) alkyle ; cyano ; phényle éventuellement substitué; benzyle éventuellement substitué ; -000R5 ; -NR6R7 ; un groupe - COOR5-(C,-05) alkyle , un groupe - NR6R,-(C,-05) alkyle, un groupe - CONR6R7, un groupe-CONR6R,-(C,-05) alkyle , un groupe - S02NR6R,. ou bien R3 et R4, lorsqu'ils sont portés par le même atome de carbone, peuvent former ensemble un cycle en position spiro, en particulier un cycle de formules a) oub): a) b) dans lesquelles : la liaison en pointillés est une liaison simple ou une liaison double ; s est un nombre entier égal à 0, 1, 2 ou 3 ; t est un nombre entier égal à 0, 1, 2 ou 3 ; s et t ne pouvant pas être égaux en même temps à 0 ; - R8 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène, un groupe (C1-05) 30 alkyle , (C1-05) alcoxy , trifluorométhyle , hydroxy , hydroxyméthyle , cyano, un groupe -000R5 , un groupe -NR6R, ; R9 représente un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-05) alkyle ; Y représente un atome de carbone ou d'azote. -n est un nombre entier égal à 0 ou 1 ; 35 p et r, identiques ou différents, sont des nombres entiers égaux à 1 ou 2 ; R5 représente un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; R6 et R7, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; (C1-05) alkylcarbonyl ; hydroxyméthyl (C1-05) alkyle ; (C,-05)alcoxyméthyl (C1-05) alkyle ; un groupe - SO2-R5 ou peuvent former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un hétérocycle éventuellement substitué, leurs sels, solvats ou hydrates ainsi que leurs énantiomères et diastéréoisomères, y compris leurs mélanges racémiques. 2. Composés selon la 1 répondant à la formule (la) : dans laquelle : X représente soit un atome de carbone, d'oxygène, de soufre ou d'azote soit le o o S,, groupe Rla,b,c,d et R2a,b, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou d'halogène ; un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; (C1-05) halogénoalkyle, hydroxy ; hydroxy- (C1-05) alkyle, (C1-05) alcoxy- (C1-05) alkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5-(C,-05) alkyle , un groupe -NR6R7- (C1-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R,-(C,-05) alkyle , un groupe -SO2NR6R, ; (R2a)p ou (R2b)r peuvent également former avec l'atome de carbone auquel il sont rattachés un groupe C=0 ; R3a représente un atome d'hydrogène, un atome de fluor ou un groupe (C1-05) alkyle ; (C1-05) alcoxy ; alcoxy- (C1-05) alkyle ; hydroxy ; hydroxy- (C1-05) alkyle ; (C1-05) halogénoalkyle ; cyano ; un groupe -000R5 ; un groupe -NR6R, ; un groupe -COOR5-(C,-05) alkyle , un groupe -NR6R,-(C,-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe -CONR6R7-( C1-05) alkyle ; R4a représente : o un atome d'hydrogène ou un groupe (C1-05) alkyle ; o un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; o un groupe aryle mono- ou bi-cyclique ayant de 5 à 10 atomes de carbone ; o un groupe hétéroaryle mono- ou bi-cyclique ayant de 2 à 9 atomes de carbone ; le groupe aryle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par 1 à 4 substituants choisis parmi les atomes d'halogène, les groupes (C1-05) alkyle ; (C,- C5) alcoxy ; (C1-05) halogenoalkyle ; hydroxy ; hydroxy-(C,-05) alkyle, (C1-05) alcoxy-(C,-05) alkyle ; cyano ; phényle éventuellement substitué; benzyle éventuellement substitué ; -000R5 ; -NR6R7 ; un groupe -COOR5-(C,-05) alkyle , un groupe - NR6R,-(C,-05) alkyle, un groupe -CONR6R7, un groupe-CONR6R,-(C,-05) alkyle , un groupe - SO2NR6R7. - Ria et R4a sont portés par des atomes de carbone différents ; n est un nombre entier égal à 0 ou 1 ; p et r, identiques ou différents, sont des nombres entiers égaux à 1 ou 2 ; R5 représente un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; - R6 et R7, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène, un groupe (C1-05) alkyle ; un groupe (C3-C6) cycloalkyle ; (C1-05) alkylcarbonyl ; hydroxyméthyl (C1-05) alkyle ; (C,-05)alcoxyméthyl (C1-05) alkyle ; un groupe - S02-R5 ou peuvent former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés un hétérocycle éventuellement substitué, leurs sels, solvats ou hydrates ainsi que leurs énantiomères et diastéréoisomères, y compris leurs mélanges racémiques. 3. Composés selon l'une des 1ou 2, dans lesquels X est le carbone ou l'oxygène, Ria,b,c,d, R2a,b, R3 à R9, X, Y, n, r, s, t étant définis tels que définis 30 dans l'une des 1 ou 2. 4. Composés selon la 3, dans lesquels : - p et r représentent 1 ; - n représente 0 ou 1 ; 35 - Ria,b,c,d représentent l'hydrogène, ou l'un des groupes Rla,b,c,d est un halogène et les autres sont l'hydrogène ; - R2a,b représentent l'hydrogène ou l'un des groupes R2a,b est un groupe (C1-05) alkyle, de préférence le méthyle et l'autre groupe R2a,b est l'hydrogène ; - R3 représente l'hydrogène ; - R4 en position 4 est choisi parmi les hétéroaryles suivants : - pyridine -pyrazine - pyrazole - oxadiazole - thiazole - imidazole. 5. Composés selon la 3, dans lesquels : X est le carbone, n représente 1 et R4 en position 4 est un imidazole, un pyrazole ou une pyridine, Ria,b,c,d, R2a,b, R3, R5 à R, p et r étant tels que définis dans la 1. 6. Composés selon la 3, dans lesquels : X est l'oxygène, n représente 1 et R4 en position 4 est un imidazole, un pyrazole ou une pyridine, Rla,b,c,d, R2a,b, R3, R5 à R, p et r étant tels que définis dans la 1. 7. Composés selon la 3, dans lesquels : X le carbone, n représente 0 et R4 en position 4 est un imidazole, un pyrazole ou une pyridine, Rla,b,c,d, R2a,b, R3, R5 à R7 p et r étant tels que définis dans la 1. 8. Composés selon la 3, dans lesquels : X est l'oxygène, n représente 0 et R4 en position 4 est un imidazole, un pyrazole 30 ou une pyridine, Rla,b,c,d, R2a,b, R3, R5 à R7 p et r étant tels que définis dans la 1. 9. Composés selon la 1, dans lesquels : R3 et R4 sont rattachés au même atome de carbone en position 4 et R3 est un 35 groupe cyano, Ria,b,c,d, R2a,b, R4, R5 à R7, n, p et r étant tels que définis dans la 1. 10. Composés selon la 1, dans lesquels : - X est le carbone ; - R3 et R4 ensemble avec l'atome de carbone auquel ils sont fixés forment l'un des groupes ci-après en position spiro éventuellement substitués : 15 20 4 25 Rla,b,c,d et R2a,b sont l'hydrogène, R5 à R7, n, p et r étant tels que définis dans la 1. 11. Composés de formule (I) selon la 10, dans lesquels : R3 et R4 ensemble avec l'atome de carbone auquel ils sont fixés forment l'un des groupes ci-après en position spiro éventuellement substitués : 30 35 Rla,b,c,d et R2a,b sont l'hydrogène, R5-R7, n, p et r étant tels que définis dans la 1. 12. Procédé de préparation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'on fait réagir un composé de formule (IV) 15 dans laquelle Rla,b,c,d, R2a,b et r sont tels que définis dans la 1 pour les composés de formule (I) et Lg est un groupe partant. avec un composé de formule (V) 25 dans laquelle n, R3, et R4 sont tels que définis dans la 1 pour les composés de formule (I) éventuellement en présence d'une base à une température variant de la température ambiante à 100 C ; et 30 éventuellement à transformer le composé obtenu en l'un de ses sels. 13. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 11, ou un sel d'addition de ce composé à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du 35 composé de formule (I). 14. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 11, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce composé, ainsi qu'au 20 moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 15. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 11 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité, des diabètes, de la résistance à l'insuline, du syndrome métabolique, du syndrome de Cushing, de l'hypertension, de l'athérosclérose, des troubles de la cognition et de la démence, des glaucomes, de l'ostéoporose et de certains états pathologiques nécessitant l'activation du système immunitaire.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 401,A61K 31,A61P 3,A61P 9,A61P 19,A61P 25,C07D 211,C07D 213,C07D 215,C07D 233,C07D 241,C07D 271,C07D 277,C07D 413,C07D 417
C07D 401/14,A61K 31/4709,A61P 3/04,A61P 3/10,A61P 9/10,A61P 19/10,A61P 25/28,C07D 211/18,C07D 213/54,C07D 215/08,C07D 233/64,C07D 241/12,C07D 271/10,C07D 277/30,C07D 401/12,C07D 413/14,C07D 417/14
FR2890242
A1
"PROCEDE ET DISPOSITIF DE PROTECTION D'EQUIPEMENTS ELECTRONIQUES, NOTAMMENT D'ANTENNES, CONTRE LES RAYONNEMENTS HYPERFREQUENCES DE GRANDE PUISSSANCE".
20,070,302
La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif de protection d'équipements électroniques contre les rayonnements hyperfréquences de grande puissance, notamment applicable à la protection d'une antenne radar. Dans le cadre de la guerre électronique, on sait qu'il existe des émetteurs hyperfréquences de très grande puissance, conçus pour détruire des équipements électroniques tels que des antennes radar: en effet, les antennes, notamment à balayage électronique, comportent des éléments sensibles comme diodes ou transistors qui sont détruits si on applique è leurs bornes une puissance suffisante. La présente invention a pour objet une protection d'un tel équipement qui permette d'arrêter les rayonnements de grande puissance tout en autorisant la transmission de rayonnements de plus bas niveau, typiquement dans le cas d'une antenne les émissions et réceptions normales de cette antenne. Plus précisément, l'invention consiste à placer devant l'équipement à protéger un dispositif du type radôme, comportant au moins un réseau hyperfréquence, le réseau comportant deux plans conducteurs sensiblement parallèles, sur chacun desquels sont ménagées des fentes formant de préférence une courbe fermée; la géométrie et la disposition du réseau sont telles que le fonctionnement du dispositif soit différent selon le niveau de la puissance incidente: 30 - à bas niveau de puissance, le dispositif est sensiblement transparent dans la bande de fréquence de fonctionnement de l'équipement à protéger, ne perturbant ainsi pas son fonctionnement normal; - à haut niveau de puissance, le dispositif réfléchit le rayonnement reçu, par formation d'un arc court-circuitant les fentes; il assure ainsi la protection de l'équipement qu'il abrite. D'autres objets, particularités et résultats de l'invention ressortiront de la description suivante, illustrée par les dessins annexés qui représentent: - la figure 1, une vue schématique et fractionnaire d'un mode de réalisation du dispositif selon l'invention 15 comportant un réseau hyperfréquence; - la figure 2, une vue schématique et fractionnaire d'un mode de réalisation d'un plan à fentes utilisé dans le dispositif selon l'invention; - les figures 3a à 3e, différents modes de réalisation 20 pour les fentes utilisées dans le plan de la figure précédente; - les figures 4 et 5, deux schémas illustrant le fonctionnement du dispositif selon l'invention; - la figure 6, un exemple d'application du dispositif selon l'invention à la protection d'une antenne. Sur ces différentes figures, les mêmes références se rapportent aux mêmes éléments. La figure 1 représente donc un mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Ce dispositif se compose de deux plans conducteurs à fentes 1 et 2, sensiblement parallèles, constitués par exemple chacun par une feuille 11 de matériau diélectrique métallisé sur l'une de ses faces. Ces deux plans 1 et 2 sont maintenus à une distance prédéfinie l'un de l'autre, à l'aide par exemple d'une structure isolante 3 du type nids d'abeilles; la structure en nids d'abeilles est de préférence ajourée (ouvertures 30). La distance séparant les plans 1 et 2 est de préférence de l'ordre du quart de la longueur d'onde moyenne d'utilisation de l'équipement électronique protégé par le dispositif selon l'invention. Chacun des plans conducteurs porte, comme il est visible sur la figure pour le plan 1, des fentes F formant de préférence une courbe fermée et admettant de préférence deux axes de symétrie orthogonaux dans le plan 1, afin de présenter un comportement indépendant de la polarisation de l'onde incidente. Les fentes F sont par exemple en forme d'anneaux, représentés pour simplifier sur la figure 1 par un trait unique. La surface 13 contenue à l'intérieur des anneaux F est de la sorte également conductrice. Les fentes sont sensiblement identiques; le périmètre moyen de chaque fente est fonction de la fréquence de fonctionnement de l'équipement à protéger; la largeur de chaque fente est déterminée en fonction de la bande passante recherchée. Le fonctionnement du dispositif selon l'invention est caractérisé par l'existence de deux régimes distincts. Dans un premier régime, lorsque l'énergie incidente est suffisante, c'està-dire supérieure à un certain seuil prédéfini (typiquement, donnant lieu à une différence de potentiel entre les deux lèvres de chaque fente de l'ordre de quelques centaines de Volts), il se produit au niveau de chaque 25 fente un arc électrique ayant pour effet de court-circuiter la fente. Le dispositif apparaît alors comme une surface conductrice continue, donc réfléchissante. Une énergie incidente de très grande puissance se trouve ainsi réfléchie, sans pouvoir atteindre l'équipement électronique protégé. Dans un second régime, correspondant à un fonctionnement normal de l'équipement, à niveau d'énergie beaucoup plus bas, la géométrie et la position des éléments constituant le dispositif selon l'invention sont telles que celui-ci est sensiblement transparent, au moins dans la bande de fréquence de travail de l'équipement protégé, c'est-à-dire, en 15 20 d'autres termes, que le dispositif de protection est adapté dans la bande de fréquence considérée. Plus précisément, comme mentionné ci-dessus, le périmètre des fentes, leur largeur et l'épaisseur du réseau, notamment, sont déterminés pour que le réseau soit adapté dans la bande de fréquence concernée, et ce en dessous d'un certain seuil de densité de puissance au-dessus duquel on passe dans le premier régime de fonctionnement décrit plus haut. La figure 2 est un schéma illustrant le fonctionnement d'un dispositif tel que celui représenté figure 1. Sur ce schéma, on a représenté la variation du coefficient de transmission du dispositif en fonction de la fréquence de l'onde qui le traverse, typiquement la fréquence de fonctionnement de l'antenne dont il forme le radôme. Il apparaît que, pour une bande de fréquence F1-F2, qui est la bande de fréquence de fonctionnement de l'équipement protégé, le coefficient de transmission est supérieur à o,95 c'est-à-dire que 95% de l'énergie émise ou reçue traverse le radôme sans déformation notable et, ceci, quelle que soit la direction de la polarisation de l'onde du fait de la symétrie des réseaux utilisés. La figure 3 est un autre schéma illustrant le fonctionnement du dispositif de la figure 1. Ce schéma illustre (courbe 20) un exemple d'évolution de la puissance transmise (P,I,) par le dispositif selon l'invention en fonction de la puissance incidente (PI), les deux puissances étant exprimées en dB. m. On a représenté également, à titre de référence, une droite illustrant l'égalité PI = PZ, en l'absence du dispositif selon l'invention. La figure 4 représente un mode de disposition des fentes utilisées dans les réseaux de la figure précédente. Sur cette figure, on retrouve les fentes F, vues dans le plan du plan conducteur 1. Elles forment par exemple un anneau, illustré par un trait unique. Les fentes sont ordonnées en lignes et colonnes obliques de sorte à occuper les sommets de triangles équilatéraux. Le pas p des fentes est de préférence inférieur à la demi-longueur d'onde de fonctionnement de l'équipement qu'il protège, afin de minimiser la formation de lobes de réseau. Les figures 5a à 5e représentent différentes modes de réalisation des fentes F formées dans les plans conducteurs décrits précédemment. Sur ces figures, pour la clarté du dessin, les zones métallisées sont hachurées et les zones en matériau diélectrique, pointillées. Sur la figure 5a, on a représenté, vues dans le plan conducteur 1, des fentes F en forme d'anneaux circulaires, obtenues par exemple par gravure de la couche conductrice et laissant donc apparaître le diélectrique 11 qui supporte la métallisation 1. La figure 5b représente une variante de la figure précédente, dans laquelle les fentes F sont toujours en forme d'anneaux mais elles sont partiellement évidées (zones 14) ne laissant subsister que quelques languettes de diélectrique, repérées 15, par exemple quatre languettes disposées symétriquement. Cette variante permet de faire varier la capacité introduite par la fente, par remplacement (partiel) du matériau 11 par de l'air, et par suite la bande passante du dispositif. La figure Sc représente une autre variante de réalisation dans laquelle les fentes forment toujours une courbe fermée mais sont ici en forme de carrés, repérés 16. Il est à noter que cette forme admet également deux axes de symétrie orthogonaux dans le plan 1. La figure 5d représente une autre variante de mode de réalisation de la figure 3a, dans lequel le cercle extérieur (16) formant la fente F présente des pointes 17 telles que la largeur de la fente soit ponctuellement très rétrécie; la fente présente par exemple quatre pointes, disposées de préférence symétriquement. Ces réductions de largeur ont pour effet de réduire la tension qu'il est nécessaire d'appliquer aux bornes de la fente afin d'obtenir un arc. La figure 5e représente une autre variante de la figure 3a, dans laquelle on réalise une polarisation des fentes. A cet effet, la partie intérieure 13 de chacune des fentes F est portée à un potentiel différent de la surface conductrice 1, ce qui est symbolisé sur la figure par un générateur de tension 18 dont une borne est reliée au plan 1 et l'autre borne aux parties intérieures 13 des différentes fentes. Une telle disposition a pour effet de diminuer la tension seuil au-dessus de laquelle se produit un arc et, donc, au-dessus de laquelle le dispositif devient réfléchissant. Pour obtenir le même résultat, une autre solution (non représentée) consiste à séparer les deux plans conducteurs à fentes (1 et 2, figure 1) par une structure comportant un gaz ionisable. La figure 6 représente un exemple d'application du dispositif selon l'invention à la protection d'une antenne radar. Sur cette figure, on a schématisé une antenne A émettant ou recevant un faisceau 50. Devant cette antenne est placé le dispositif selon l'invention, formant un radôme R. En fonctionnement normal de l'antenne, en émission ou 25 réception, et dans la bande de fréquence de l'antenne, le radôme est sensiblement transparent au rayonnement reçu, l'énergie de celui-ci étant insuffisante pour que soient court-circuitées les fentes réalisées sur le radôme. Par contre, lorsque le rayonnement reçu est de très grande énergie, ainsi qu'il a été expliqué, les fentes sont court-circuitées par l'arc produit par l'énergie incidente et le radôme apparaît comme une surface continue qui réfléchit le rayonnement incident, comme illustré par les flèches 51, ne lui permettant ainsi pas d'atteindre l'antenne A. 15 20 A titre d'exemple, un panneau diélectrique métallisé comportant des anneaux gravés de 0,4 mm de large et 9 mm de diamètre a été illuminé par une onde hyperfréquence de 10 GHz et une densité de puissance crête incidente de 0, 23 GWatt/m2. La densité de puissance crête mesurée, transmise à travers le dispositif, a été de 1 MW/m2, soit une atténuation de 23 dB. La description faite ci-dessus l'a été bien entendu à titre d'exemple non limitatif. C'est ainsi notamment que le dispositif selon l'invention peut comporter plus d'un réseau, les réseaux étant sensiblement parallèles entre eux, leur multiplication ayant notamment pour but d'améliorer l'adaptation dans la bande de fréquence de fonctionnement de l'équipement. C'est ainsi également que la courbe que forme chacune des fentes n'est pas nécessairement une courbe fermée, ou que les fentes ne sont pas nécessairement disposées selon un maillage régulier, ou encore que les plans à fentes ne présentent pas nécessairement une géométrie identique entre eux, le critère restant que le ou les réseaux disposés devant l'équipement à 20 protéger soient adaptés dans la bande de fréquence de fonctionnement de cet équipement. Par ailleurs, le dispositif selon l'invention est susceptible d'être utilisé cumulativement avec d'autres dispositifs de protection, par exemple celui qui est décrit dans la demande de brevet français n 83. 07580. 15
The device has conducting planes (1, 2) including a dielectric material sheet (11) and maintained relative to each other at a predefined distance by a honeycomb type insulating structure (3). Each plane carries slots (F) forming a closed curve and forms symmetrical axes orthogonal in a plane so as to present a behavior independent of an incident wave. The slots are short circuited by an arc produced by the wave to form a continuous surface when a radar antenna receives high power microwave frequency radiations. A pitch of the slots is less than half wavelength of operation of the antenna. An independent claim is also included for a method of protecting an electronic equipment against high power microwave frequency radiations.
1. Dispositif de protection d'un équipement électronique contre un rayonnement hyperfréquence de grande puissance, caractérisé par le fait qu'il comporte au moins un réseau hyperfréquence, le réseau comportant deux plans conducteurs sensiblement parallèles, des fentes étant ménagées sur chacun des plans conducteurs, la géométrie et la disposition du réseau étant telles que: - en présence d'un bas niveau de puissance, le dispositif est sensiblement adapté donc transparent dans la bande de fréquence de fonctionnement de l'équipement, ne perturbant ainsi pas son fonctionnement normal; - en présence d'un haut niveau de puissance, le dispositif réfléchit le rayonnement reçu, par formation d'un arc électrique court-circuitant les fentes, assurant ainsi la protection de l'équipement. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que les fentes forment une courbe fermée. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que la géométrie des fentes admet deux axes de symétrie orthogonaux situés dans le plan conducteur. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les fentes sont en forme d'anneaux. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les fentes sont disposées de sorte à occuper les sommets de triangles équilatéraux. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les fentes présentent des zones de largeur rétrécie. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que les fentes sont polarisées. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le réseau comporte deux feuilles de matériau diélectrique, métallisées sur l'une de leurs faces pour former respectivement les deux plans conducteurs, les deux feuilles étant maintenues sensiblement parallèles à l'aide d'une structure isolante. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé par le fait que les fentes sont obtenues par gravure des faces métallisées. Dispositif selon la 8, caractérisé par le fait que la structure isolante est une structure en nids d'abeilles ajourée. 11. Dispositif selon la 8, caractérisé par le fait que la structure contient un gaz ionisable. 12. Procédé de protection d'un équipement électronique contre un rayonnement hyperfréquence de grande puissance, caractérisé par le fait qu'il consiste à placer devant l'équipement un dispositif comportant au moins un réseau hyperfréquence, le réseau comportant deux plans conducteurs 20 sensiblement parallèles, chacun des plans comportant des fentes, le dispositif étant ainsi construit que: - en présence d'un bas niveau de puissance, le dispositif est sensiblement adapté et, par suite, transparent dans la bande de fréquence de fonctionnement de l'équipement, ne perturbant ainsi 25 pas son fonctionnement normal; - en présence d'un haut niveau de puissance, le dispositif réfléchit le rayonnement reçu, par formation d'un arc électrique court-circuitant les fentes, assurant ainsi la protection de l'équipement. 10 15
H
H01
H01Q
H01Q 3,H01Q 15
H01Q 3/44,H01Q 15/00
FR2894960
A1
DERIVES BIPHENYLIQUES AGONISTES SELECTIFS DU RECEPTEURS RAR-GAMMA
20,070,622
La presente invention se rapporte a ('utilisation en therapie, notamment dans le domaine de la dermatologie, de composes biphenyliques substitues par un radical aromatique a activite selective pour le sous-type gamma de la famille des recepteurs RAR. Une famille de composes biphenyliques a ete decrite dans la demande de brevet WO 99/10308. Ces composes sont decrits comme ayant une application dans le traitement topique et systemique des affections dermatologiques Rees a un desordre de la keratinisation et des affections ophtalmologiques, notamment. L'activite de ces composes a notamment ete mise en evidence par des tests de differenciation des cellules F9 de teratocarcinome embryonnaire de la souris et des tests de differenciation des keratinocytes chez I'homme. 15 En revanche, ce document ne fait nullement etat d'une eventuelle activite specifique des composes vis-a-vis du sous-type gamma des recepteurs RAR. Or, le sous type gamma de la famille des recepteurs RAR est largement majoritaire dans I'epiderme oia it represente environ 90% du total des recepteurs 20 (x Retinoic acid receptors and binding proteins in human skin )), Elder JT, Astrom A, Pettersson U, Tavakkol A, Krust A, Kastner P, Chambon P, Voorhees JJ : J Invest Dermatol. 1992;98 (6 Suppl): 36S-41S ; ou : "Retinoic acid receptor expression in human skin keratinocytes and dermal fibroblasts in vitro", Redfern CP, Todd C. J Cell Sci. 1992;102 ( Pt 1):113-21) et c'est bien ('interaction avec ce recepteur RAR 25 gamma qui est responsable de I'efficacite des retinoides sur I'epiderme ( Retinoic acid receptor gamma mediates topical retinoid efficacy and irritation in animal models)), Chen S, Ostrowski J, Whiting G, Roalsvig T, Hammer L, Currier SJ, Honeyman J, Kwasniewski B, Yu KL, Sterzycki R, et al. J Invest Dermatol. 1995;104 (5): 779-83). 30 Les recepteurs RAR gamma sont donc la seule cible dans le traitement de pathologies au niveau de I'epiderme cornme par exemple pour ('acne ou le psoriasis ou toute autre pathologie cutanee traitee par les retinoIdes. D'autre part, certains effets secondaires propres a RAR alpha ou RAR beta peuvent titre evites si on utilise des composes ayant une action selective sur RAR gamma. De fawn surprenante, it a maintenant ete montre que les composes selon !'invention presentent une activite agoniste selective pour le sous-type gamma de la famille des recepteurs RAR extremement interessante. Les composes selon I'invention, agonistes selectifs du sous-type RAR gamma, permettent ainsi de prevenir etlou traiter diverses pathologies ou desordres dermatologiques, tout en diminuant Ies effets secondaires habituellement dus a ('action des actifs sur les sous-types RAR alpha et beta. La presente invention a donc pour premier objet des composes qui peuvent titre representes par la formule generale suivante : OH OH dans laquelle R represente un hydrogene ou un radical hydroxyl, ainsi que les sels des composes de formule (I). Par sel pharmaceutiquement acceptable, on entend notamment un sel de 20 metal alcalin, ou un sel alcalino-terreux, ou un sel d'amine organique. Selon une forme de realisation preferee, les composes de formule (I) sont choisis parmi I'acide 4'-(3-hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydronaphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique, et I'acide 4'-(2,3-dihydroxy-propyl)-3'(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphtalen-2-yl) -biphenyl-4-carboxylique. L'invention vise egalement ('utilisation d'au moins un compose de formule (I) pour la preparation dune composition pharmaceutique ou cosmetique destinee a prevenir etlou traiter des pathologies pour lesquelles une activite agoniste selective 30 pour le sous-type gamma de la famille des recepteurs RAR est desiree. Une vole de synthese generale pour preparer les composes de formule (I) est representee dans le schema selon la figure 1. Les matieres premieres et/ou les reactifs utilises sont disponibles 5 commercialement et/ou peuvent etre prepares selon des methodes connues de la litterature. Selon un autre aspect, la presente invention concerne egalement un procede de preparation des composes de formule (I) precedemment decrits comprenant les 10 etapes suivantes : i) reaction de couplage, de preference de type reaction de Suzuki, entre le compose de formule I prepare par exemple comme decrit dans la demande de brevet WO 99/10308 : B(OH)2 1 15 et le compose de formule 2 prepare par exemple comme decrit dans la demande de brevet WO 99/10308: 2CO2Et pour conduire au compose de formule 3, CO2Et 20 3 ii) reaction de la fonction phenol du compose de formule 3 avec I'anhydride 25 triflique ((CF3CO)2O), selon des methodes connues dans la litterature (voir par exemple Kotsuki H. & coll., Synthesis, 1990, (12), 1145-1147 ou Prince P. & coll., Synlett, 1991, (6), 405-406) pour conduire au compose de formule 4, CO2Et O 0=S=0 4 CF3 iii) reaction de type couplage de Stille du compose de formule 4 avec de I'allyle tri-n-butyle etain (CH2=CH-CH2-SnBu3) selon des methodes connues dans la Iitterature (voir par exemple Tilley J.W. & coll., J.Org.Chem. 1990, 55(3), 906 ou Saa J.M. & coll., J.Org.Chem. 1992, 57(2), 678-685) pour conduire au compose de formule 5, 4 CO2Et iv) hydratation de la double liaison allylique du compose de formule 5, par exemple par une reaction classique d'hydroboration suivie d'une oxydation, selon des methodes connues dans la Iitterature (voir par exemple : Liotta, R., Brown, H. C. J. Org. Chem. 1977, 42, 2836 ou Luo, F. T., Negishi, E. J. Org. Chem. 1983, 48, 5144) ou di-hydroxylation de la double liaison allylique du compose de formule 5 selon des methodes connues dans la Iitterature (voir par exemple : Corey, E. J& coll. Tetrahedron Lett 1984, 25 (44), 5013, Sharpless, K. B. & coll. J. Am. Chem. Soc. 1976, 98 (7), 1986) pour conduire aux composes de formule 6, avec respectivement R = H et R = OH : CO2Et OH 6 v) saponification de la fonction ester du compose de formule 6 pour conduire au compose de formule (I) (compose 7 dans la figure 1) dans laquelle R represente un hydrogene ou un radical hydroxyle. L'etape i) peut par exemple titre realisee en presence de carbonate de potassium, de Tetrakis(triphenylphosphine)palladium dans une solution de toluene. L'etape ii) peut par exemple titre realisee en presence d'anhydride trifluoromethanesulfonique et d'une base comme la triethylamine dans un solvant 10 aprotique comme le dichloromethane. L'etape iii) peut par exemple titre realisee en presence d'un catalyseur au palladium comme par exemple le chlorure de bis(triphenylphosphine) palladium (PdCl2(PPh 3)2) ou encore le tris(dibenzylideneactone) dipalladium (Pd2(dba)3) dans 15 un solvant polaire comme par exemple le dimethylformamide. L'etape iv) peut par exemple titre realisee en presence de tetraoxyde d'osmium catalytique et d'un oxydant comme par exemple le N-oxyde de N-methyl morpholine . Comme indique ci-dessus, dans ce cas la reaction conduit au compose 20 6 dans lequel R represente le radical hydroxyle. Alternativement, I'etape iv) peut egalement titre realisee en presence d'un borane comme par exemple le 9-borabicyclo [3.3.1] nonane (9-BBN) suivi d'une oxydation utilisant par exemple de I'eau oxygenee. Dans ce cas, la reaction conduit 25 au compose 6 dans lequel R represente I'hydrogene. L'etape v) peut par exemple titre realisee en presence de d'hydroxyde de sodium et de THF. 30 La presente invention a egalement pour objet les composes de formule (I) tels que decrits ci-dessus a titre de medicament. Selon un autre aspect, !'invention a pour objet une composition pharmaceutique ou cosmetique caracterisee en ce qu'elle comprend dans un 35 vehicule pharmaceutiquement ou cosmetiquement acceptable au moins un compose de formule (I). 5 Par "vehicule pharmaceutiquement ou cosmetiquement acceptable", on entend un vehicule adapt& pour une utilisation en contact avec des cellules d'humains et d'animaux, sans toxicite, irritation, reponse allergique indue et similaires, et proportionne a un rapport avantage/risque raisonnable. L'administration peut titre effectuee par vole topique, enter-ale ou orale, parenterale ou oculaire. Parmi ces voles d'administration, la voie topique est particulierement preferee. 10 Par voie topique, la composition pharmaceutique selon ('invention est plus particulierement destinee au traitement de la peau et des muqueuses et peut se presenter sous forme liquide, pateuse, ou solide, et plus particulierement sous forme d'onguents, de cremes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibes, de syndets, de solutions, de gels, de sprays, de mousses, de suspensions, 15 de sticks, de shampoings, ou de bases lavantes. Elie peut egalement se presenter sous forme de suspensions de microspheres ou nanospheres ou de vesicules lipidiques ou polymeriques ou de patches polymeriques ou gelifies permettant une liberation controlee. 20 Les composes sont utilises par vole topique a une concentration generalement comprise entre 0,001% et 3% en poids, par rapport au poids total de Ia composition. Pour une application cosmetique, la composition est de preference sous 25 forme d'une creme, d'un lait, d'une lotion, d'un gel, de microspheres ou nanospheres ou vesicules lipidiques ou polymeriques, d'un savon, d'un shampooing. Par voie enterale ou orale, la composition, peut se presenter sous forme de comprimes, de gelules, de dragees, de sirops, de suspensions, de solutions, de 30 poudres, de granules, d'emulsions, de suspensions de microspheres ou nanospheres ou de vesicules lipidiques ou polymeriques permettant une liberation controlee. Par voie parenterale, la composition peut se presenter sous forme de solutions ou suspensions pour perfusion ou pour injection. 35 Les composes selon ('invention sont generalement administres a une dose journaliere d'environ 0,01 mg/kg a 30 mg/kg de poids corporel, en 1 a 3 prises. 10 15 Les composes de ('invention sont utiles, seuls ou en melange, pour la preparation d'une composition pharmaceutique destinee au traitement et/ou a la prevention de pathologies liees a une deficience de ('activation du recepteur RAR gamma. L'invention concerne egalement une methode de traitement therapeutique ou cosmetique, comprenant ('administration d'une composition pharmaceutique ou cosmetique comprenant au moins un compose de formule (I), ledit compose exerrant une activite agoniste selective du recepteur RAR gamma. La composition pharmaceutique peut titre plus particulierement destinee a traiter une pathologie pour le traitement de laquelle une activite agoniste selective du recepteur RAR gamma est desiree, plus particulierement au niveau des tissus epitheliaux, de la peau et des os. La composition est notamment utile pour le traitement d'une pathologie live aux desordres de la differenciation et/ou de la proliferation cellulaire, en particulier dans le domaine de la dermatologie. 20 Plus particulierement, elle est utile pour le traitement d'une pathologie !lee a un desordre de la keratinisation. Le traitement de ('acne est ainsi envisage, notamment les acnes vulgaires, comedoniennes, polymorphes, les acnes nodulokystiques, conglobata, les acnes 25 seniles, les acnes secondaires tels que ('acne solaire, medicamenteuse, professionnelle. La composition pharmaceutique comprenant un compose de formule (I) est egalement utile pour traiter d'autres affections dermatologiques !lees a un trouble de 30 la keratinisation avec une composante inflammatoire et/ou immunoallergique et, notamment, toutes les formes de psoriasis, qu'il soit cutane, muqueux ou ungueal. Les composes selon ('invention sont egalement utiles dans une composition cosmetique, pour lutter contre le vieillissement cutane, qu'il soit par 35 exemple photoinduit ou chronologique, ou encore pour le traitement des peaux a tendance acneique ou pour lutter contre ('aspect gras de la peau ou des cheveux. La composition pharmaceutique ou cosmetique peut permettre en outre la regulation des pigmentations de la peau et le traitement des keratoses actiniques. Dans toutes les applications envisagees, !edit compose peut etre associe a un autre agent therapeutique utile dans le traitement d'une pathologie liee aux desordres de la differenciation ou de la proliferation cellulaire. Comme agents therapeutiques utilisables dans les compositions selon I'invention, on peut citer les agents modulant la differenciation et/ou la proliferation et/ou la pigmentation cutanee tels que I'acide retinoique et ses isomeres, le retinol et ses esters, le retinal, les retinoides, les estrogenes, Ies antibacteriens, Ies antibiotiques, les antiparasitaires, les antifongiques, les agents anti-inflammatoires sterotdiens ou non-steroidiens, les agents anesthesiques, les agents antiprurigineux, les agents antiviraux, les agents keratolytiques, les agents anti- radicaux libres, les anti-seborrheiques, les antipelliculaires, les anti-acnniques, les agents pour lutter contre la chute des cheveux, la vitamine C et ses derives sous reserve, comme cela est indique precedemment, que les actifs soient sous forme solubilisee dans la composition selon I'invention. Les exemples suivants illustrent I'invention, sans toutefois la limiter. Les produits de departs utilises sont des produits connus ou prepares selon des modes operatoires connus. Dans les exemples ci-apres, les echantillons ont ete analyses par RMN 'H et 25 RMN 13C, HPLC/MS. Exemple 1: Synthese de I'acide 4'-(3-hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique OH 30 OH a) 4'-Hydroxy-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahvdro-naphthalen-2-yl) -biphenvl-4-carboxylate d'ethvle: Dans un tricol, 10 g (31 mmol) de 3'-bromo-4'-hydroxy-biphenyl-4-carboxylate d'ethyle (prepare selon EP952974), 8,7 g (37 mmol) d'acide 6-(1,1,4,4-tetramethyl-1,2,3,4-tetrahydronaphtalene) boronique (prepare selon EP952974), et 34 mL (74,6 mmol) d'une solution aqueuse 2M de carbonate de potassium sont places dans 200 mL de toluene, puis 1,8 g (1,55 mmol) de tetrakis (triphenylphosphine) palladium sont additionnes sous azote. Le melange reactionnel est chauffe pendant 24 h a 110 C. Apres refroidissement, la reaction est arretee par addition de 200 mL d'eau puis extraite a ('acetate d'ethyle. Les phases organiques sont rassemblees, lavees par une solution de chlorure de sodium saturee et sechees sur sulfate de magnesium. Les solvants sont evapores puis le residu est purifie par chromatographie sur gel de silice (Heptane/Acetate d'ethyle 80/20). 8 g de 4'-hydroxy-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphthalen-2-yl) -biphenyl-4-carboxylate d'ethyle sont obtenus sous la forme d'un solide blanc (rendement = 60 %). b) 3'-(5,5,8,8-Tetramethvl-5,6,7,8-tetrahvdro-naphthalen-2-vl)-4'-trifluoro methanesulfonyloxy-biphenyl-4-carboxylate d'ethvle: Dans un tricol sous azote, 8,8 mL (63 mmol) de triethylamine sont ajoutes goutte a goutte sur 18 g (42 mmol) de 4'-hydroxy-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphthalen-2-yl) -biphenyl-4-carboxylate d'ethyle en solution dans 250 mL de dichloromethane. Le milieu reactionnel est refroidi vers 0 C puis 8,48 mL (50 mmol) d'anhydride trifluoromethanesulfonique sont additionnes goutte a goutte. Le milieu reactionnel est agite pendant 3h a 0 C, puis it est hydrolyse, lave avec une solution de bicarbonate de soude et seche sur sulfate de magnesium. Apres evaporation des solvants, le produit isole est purifie par chromatographie sur gel de silice (Heptane/ Acetate d'ethyle = 95/5). 24g de 3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-4'-trifluoro methanesulfonyloxy-biphenyl-4-carboxylate d'ethyle sont obtenus sous forme d'une poudre blanche (rendement = 100%). c) 4'-Allyl-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphthalen-2-yl) -biphenyl -4-carboxylate d'ethyle: Dans un tricol sous azote, 6 g (10,7 mmol) de 3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphthalen-2-yl) -4'-trifluoromethanesulfonyloxy-biphenyl-4-carboxylate d'ethyle, 0,9 g (21 mmol) de chlorure de lithium, 1,12 g (1,6 mmol) de dichlorure de bis(triphenylphosphine) palladium, 30 mL de dimethylformamide et 3,98 mL (12,8 mmol) d'allyle tri-n-butyle Main sont introduits dans cet ordre. Le melange reactionnel est agite pendant 12 h a 100 C. La reaction est hydrolysee avec une solution d'acide chlorhydrique IN puis extraite avec de ('acetate d'ethyle. Les phases organiques sont rassemblees, lavees par une solution aqueuse de chlorure de sodium saturee, et sechees sur sulfate de magnesium. Les solvants sont evapores. Le brut obtenu sous forme d'huile est purifie par chromatographie sur gel de silice (Heptane/ Acetate d'ethyle : = 95/5). 6,1 g de 4'-allyl-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphthalen-2-yl) -biphenyl -4-carboxylate d'ethyle sont obtenus sous la forme d'une huile jaune claire (rendement = 100 %). d) 4'-(3-Hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylate d'ethyle : Dans un tricol sous azote, 0,5 g (1,1 mmol) de 4'-allyl-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphthalen-2-yl) -biphenyl-4-carboxylate d'ethyle sont introduits dans 20 mL de tetrahydrofuranne. Cette solution est refroidie a 0 C, puis 6,6 mL (3,3 mmol) d'une solution de 9-borabicyclo[3.3.1]nonane 0,5 M dans le tetrahydrofuranne est additionnee goutte a goutte. Apres complete addition, le milieu reactionnel est agite jusqu'a revenir a temperature ambiante. II est agite encore une heure a cette temperature, puis refroidi de nouveau vers 0 C. 3,4 mL (3,4 mmol) d'une solution 1 M de soude sont additionnes lentement au milieu reactionnel, puis 2,8 mL (27,6 mmol) d'une solution d'eau oxygenee a 30% sont additionnes goutte a goutte. Apres complete addition, le milieu reactionnel est agite en laissant remonter la temperature a l'ambiant. Le milieu est agite 12h a cette temperature, puis it est hydrolyse avec une solution de chlorure d'ammonium. La phase aqueuse est extraite a ('acetate d'ethyle et les phases organiques reunies sont lavees a ('eau, puis sechees sur sulfate de magnesium. Les solvants sont evapores. Le brut obtenu est purifie par chromatographie sur gel de silice (Heptane/ Acetate d'ethyle : = 95/5) 300 mg de 4'-(3-hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydronaphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylate d'ethyle sont obtenus sous la forme d'une huile incolore (rendement = 58 %). e) Acide 4'-(3-hydroxy-propel)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydronaphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique: 1 mL (1 mmol) d'une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium (1 M) est ajoute a une solution de 300 mg (0,64 mmol) de 4'-(3-hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylate d'ethyle dans 15 mL de tetrahydrofuranne et 1 mL d'ethanol. Le melange reactionnel est agite pendant 14 h en chauffant a 50 C. Apres titre revenu a temperature ambiante, 2 mL (2 mmol) d'une solution d'acide chlorhydrique (1 N) sont additionnes. Le milieu est extrait a ('acetate d'ethyle. La phase organique est lavee a ('eau, puis sechee sur sulfate de magnesium. Apres evaporation des solvants, le produit obtenu est purifie par chromatographie sur gel de silice (Heptane/ Acetate d'ethyle : = 3/2). 230 mg d'acide 4'-(3-hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique sont obtenus (solide blanc, P.F.=203 C, rendement = 90 %). Exemple 2: Synthese de I'acide 4'-(2,3-Dihvdroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique OH a) 4'-(2,3-Dihydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylate d' ethyle: Dans un tricol sous azote, 2,84 g (6,3 mmol) de 4'-allyl-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphthalen-2-yl) -biphenyl-4-carboxylate d'ethyle (prepare selon exemple 1, etape c) sont introduits dans 15 mL de dichloromethane, puis 1,0 g (7,5 mmol) de Noxyde de N-methyl morpholine est ajoute. 2,27 mL (0,18 mmol) d'une solution de tetraoxyde d'osmium a 2,5% en poids dans I'isopropanol sont additionnes a temperature ambiante. Le milieu reactionnel devient jaune fonce. II est agite pendant 3h a temperature ambiante, puis it est hydrolyse et extrait au dichloromethane. Les phases organiques reunies sont lavees au thiosulfate de sodium puis sechees sur sulfate de magnesium. Apres evaporation des solvants, le produit obtenu est purifie par chromatographie sur gel de silice (Heptane/ Acetate d'ethyle = 1/1). 1,92 g de 4'-(2,3-di hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydronaphthalen-2-yl) -biphenyl-4-carboxylate d' ethyle sont obtenus sous forme d'une huile beige (rendement = 63 /a). b) acide 4'-(2,3-dihvdroxy-propel)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydronaphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboliq_ue: 1 mL (1 mmol) d'une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium (1 M) est ajoute a une solution de 200 mg (0,41 mmol) de 4'-(2,3-dihydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylate d' ethyle dans 5 mL de tetrahydrofuranne et 2 mL d'ethanol. Le melange reactionnel est agite pendant 48 h en chauffant a 50 C. Apres titre revenu a temperature ambiante, 2 mL (2 mmol) d'une solution d'acide chlorhydrique (1 N) sont additionnes. Le milieu est extrait a ('acetate d'ethyle. La phase organique est lavee a I'eau, puis sechee sur sulfate de magnesium. Apres evaporation des solvants, le produit obtenu est purifie par cristallisation dans un melange heptane/ Ether diethylique. 180 mg d'acide 4'-(2,3-dihydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique sont obtenus (solide beige, P.F.=145 C, rendement = 96 %). Exemple 3 : Test de transactivation a) Principe du test : L'activation des recepteurs par un agoniste (activateur) dans des cellules HeLa conduit a ('expression d'un gene reporter, la luciferase, qui, en presence d'un substrat genere de la lumiere. On peut donc mesurer ('activation des recepteurs en quantifiant la luminescence produite apres incubation des cellules en presence d'un antagoniste de reference. Les produits activateurs deplacent ('antagoniste de son site permettant ainsi ('activation du recepteur. La mesure de I'activite se fait par la quantification de ('augmentation de la lumiere produite. Cette mesure permet de determiner I'activite activatrice du compose utile dans I'invention. Dans cette etude est determinee une constante qui represente I'affinite de la molecule pour le recepteur. Cette valeur pouvant fluctuer selon I'activite basale et ('expression du recepteur, on la designe Kd apparent (KdApp). Pour determiner cette constante, des courbes croisees du produit a tester (acide 4'-(3-hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique et acide 4'-(2,3-dihydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique), contre un antagoniste de reference autrement nomme ligand de reference, I'acide 4-(5,5-dimethyl-8-ptolyl-5,6-dihydro-naphthalen-2-ylethynyl)-benzoique sont realisees. Le produit a tester est utilise a 10 concentrations et ('antagoniste de reference a 7 concentrations. Dans chaque puit (d'une plaque a 96 puits), les cellules sont en contact d'une concentration du produit a tester et d'une concentration de I'antagoniste de reference. Des mesures sont egalement realisees pour les temoins agoniste total autrement nomme temoin 100% (I'acide 4-[2-(5,5,8,8 tetramethyl-5,6,7,8 tetrahydronaphtalene-2-yl)propenyl]-benzoique) et agoniste inverse autrement nomme temoin 0%, (I'acide 4-{(E)-3-[4-(4-tert-butyl-phenyl)-5,5,8,8-tetramethyl-5,6, 7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl]-3-oxo-propenyl}-benzoique). Ces courbes croisees permettent de determiner les AC50 (concentration a laquelle on observe 50% d'activation du recepteur) du ligand de reference a differentes concentrations de produit a tester. Ces AC50 sont utilisees pour calculer la regression de Schild en tracant une droite repondant a ('equation de Schild (< quantitation in receptor pharmacology Terry P.Kenakin, Receptors and Channels, 2001,7, 371-385). Dans le cas d'un agoniste, I'AC50 est calculee en tragant la courbe du produit a la concentration du ligand de reference donnant 80% d'activation. Le pourcentage d'activation qui correspond au niveau maximum d'activite obtenue est egalement mesure. b) Materiels et Methode : Les lignees cellulaires HeLa utilisees sont des transfectants stables contenant les plasmides ERE-(3GIob-Luc-SV-Neo (gene reporter) et RAR (a, p, v) ER-DBD-puro. Ces cellules sont ensemencees en plaques 96 puits a raison de 10 000 cellules par puit dans 100pl de milieu DMEM sans rouge de phenol et supplements par 10% de serum de veau delipide. Les plaques sont ensuite incubees a 37 C, 7% CO2 pendant 4 heures. Les differentes dilutions du produit a tester, du ligand de reference (I'acide 4-(5,5-dimethyl-8-p-tolyl-5,6-dihydro-naphthalen-2-ylethynyl)-benzoique), du temoin 100% (I'acide 4-[2-(5,5,8,8 tetramethyl-5,6,7,8 tetrahydronaphtalene-2-yl)propenyl]- benzoique 100 nM) et du temoin 0% (I'acide 4-{(E)-3-[4-(4-tert-butyl-phenyl)-5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl]-3-oxo-propenyl}-benzoique 500 nM) sont rajoutees a raison de 5 pI par puits. Les plaques sont ensuite incubees 18 heures a 37 C, 7% CO2. Le milieu de culture est elimine par retournement et 100 pI d'un melange 1:1 PBS (solution tampon de phosphate)/Luciferine est ajoute a chaque puit. Apres 5 minutes, les plaques sont lues par le lecteur de luminescence. c) Resultats : Les valeurs des constantes Kd apparent sont indiquees dans le tableau ciapres. Ces valeurs sont comparees a celles des composes de la demande de brevet WO 99/10308 presentant les meilleures activites RAR alpha RAR beta RAR gamma Kdapp (nM) Kdapp (nM) Kdapp (nM) Compose de I'exemple 1 15 2 0.1 Compose de I'exemple 2 60 15 0.5 Composes de WO 99/10308 : Acide 3"-methyl-2'-(5,5,8,8-tetramethyl- 2 1 0,25 5,6,7,8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)- [1,1' ;4',1 "]terphenyl-4"-carboxylique 2 1 0,25 ~Exemple41~_ _ _ Acide 3"-hydroxy-2'-(5,5,8,8- tetramethyl-5, 6, 7, 8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)-[1,1' ;4',1 "]terphenyl- 4 2 0,5 4"-carboxylique (Exemple46) Acide 2"-methoxy-2'-(5,5,8,8tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)-[1,1' ;4', 1 "]terphenyl- 8 4 4"-carboxylique_ (Exemple44)_ _ Acide 2"-hydroxy-2'-(5, 5, 8, 8-tetramethyl-5,6,7,8-tetrahydro- naphtalen-2-yl)-[1,1' ;4',1 "]terphenyl-4"-carboxylique (Exemple42) Acide 6-[2-(5, 5, 8, 8-tetramethyl-5, 6, 7, 8-4 1 tetrahydro-naphtalen-2-yl)-biphenyl-4~rl]-nicotinique (Exemple47) 2 1 Acide 2'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7,8tetrahydro-naphtalen-2-yl)-[1,1' ;4',1 "] terphenyl-4"-carboxylique (Exemplel4) Les resultats obtenus avec I'acide 4'-(3-hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique, et I'acide 4'-(2, 3-d ihydroxy-propyl)-3'-(5, 5, 8, 8-tetramethyl-5, 6, 7, 8-tetrahyd ro-naphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique montrent bien une meilleure selectivite de ces composes pour le sous-type de recepteur RARgamma en comparaison avec les deux autres sous-types RARalpha et RARbeta. Its montrent egalement une meilleure activite et une meilleure selectivite en comparaison avec les composes RAR les plus actifs decrits dans la demande de brevet WO 99/10308. Ces composes sont donc des agonistes ou activateurs selectifs du recepteur RARgamma. Exemple 4 : Exemples de formulations Dans cet exemple, on a illustre diverses formulations concretes a base des composes selon I'invention. A- VOTE ORALE fa) Comprime de 0,2 q - Acide 4'-(3-Hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique 0,001 g - Amidon 0,114 g -Phosphate bicalcique 0,020 g - Silice 0,020 g - Lactose 0,030 g Talc 0,010 g - Stearate de magnesium 0,005 g (b) Suspension buvable en ampoules de 5 ml Acide 4'-(3-Hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique 0,001 g - Glycerine 0,500 g -Sorbitol a 70% 0,500 g - Saccharinate de sodium 0,010 g -Parahydroxybenzoate de methyle 0,040 g - Arome qs - Eau purifiee qsp 5 ml B- VOTE PARENTERALE (a) Composition - Acide4'-(2,3-Dihydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique 0,05 % - Polyethylene glycol 20% -Solution de NaCl a 0.9% qs 100 (b) Composition de cyclodextrine injectable 35 - Acide 4'-(2,3-Dihydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique 0,1 mg 13cyclodextrine 0,10 g Eau pour injectable qsp.10,00 g C- VOTE TOPIQUE (a) Onquent Acide 4'-(3-Hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique 0,300 g io Vaseline blanche codex qsp 100 g (b) Creme Eau-dans-Huile non ionique Acide 4'-(2,3-Dihydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydronaphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique 0,100 g 15 - Melange d'alcools de lanoline emulsifs, de cires et d'huiles ("Eucerine anhydre" vendu par BDF) 39,900 g - Parahydroxybenzoate de methyle 0,075 g -Parahydroxybenzoate de propyle 0,075 g - Eau demineralisee sterile qsp 100 g 20 (c) Lotion - Acide 4'-(3-Hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique 0,100 g Polyethylene glycol (PEG 400) 69,900 g 25 - Ethanol a 95% 30,000 g
L'invention concerne de nouveaux composés biphényliques, ainsi que leur utilisation pour la préparation d'une composition pharmaceutique ou cosmétique pour prévenir et/ou traiter des pathologies pour lesquelles une activité agoniste sélective pour le sous-type gamma de la famille des récepteurs RAR est désirée.
1. Composes biphenyliques de formule (I) OH OH dans laquelle R represente un hydrogene ou un radical hydroxyl ainsi que les sels des composes de formule (I). 2. Compose selon la 1, caracterise en ce qu'il est choisi parmi run des composes suivants : - I'acide 4'-(3-hydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydro-naphthalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique; et - I'acide 4'-(2,3-dihydroxy-propyl)-3'-(5,5,8,8-tetramethyl-5,6,7, 8-tetrahydronaphtalen-2-yl)-biphenyl-4-carboxylique. 3. Compose selon rune quelconque des precedentes a titre de medicament. 4. Composition pharmaceutique ou cosmetique caracterisee en ce qu'elle comprend dans un vehicule pharmaceutiquement ou cosmetiquement acceptable au moins un compose de formule (I) selon rune des 1 ou 2. 5. Composition pharmaceutique ou cosmetique selon la 4, caracterisee en ce qu'elle est sous forme adaptee pour une administration par voie topique. 6. Composition selon la 5, caracterisee en ce que la quantite de compose de formule (I) est comprise entre 0,001% et 3% en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Utilisation d'un compose de formule (I) tel que defini dans rune des 1 ou 2 pour la preparation dune composition pharmaceutique destinee a la prevention et/ou au traitement de pathologies !lees une deficience de I'activation du recepteur RAR gamma. 8. Utilisation selon la 7, pour le traitement d'une pathologie liees aux desordres de la differenciation et/ou de la proliferation cellulaire. 9. Utilisation selon rune des 7 ou 8, pour le traitement d'une pathologie liee a un desordre de la keratinisation. 10. Utilisation selon rune des 7 a 9, pour le traitement de I'acne. 11. Utilisation selon rune des 7 a 9, pour le traitement du psoriasis. 12. Procede de preparation d'un compose de formule (I) selon rune des 1 ou 2, comprenant les etapes suivantes : i) la reaction de Suzuki entre le compose de formule 1 1 et le compose de formule 2 B(OH)2 2 pour conduire au compose de formule 3, CO2Et CO2Et 3ii) a reaction du compose de formule 3 avec I'anhydride triflique pour conduire au compose de formule 4, CO2Et O 0=5=0 CF3 iii) a reaction du compose de formule 4 avec de I'allyle tri-n-butyle etain pour conduire au compose de formule 5, 4 CO2Et iv) I'hydratation ou la dihydroxylation de la double liaison allylique du compose de formule 5 pour conduire au compose de formule 6 dans laquelle R represente respectivement un hydrogene ou un radical hydroxyle. CO2Et OH 6 v) a saponification de la fonction ester du compose de formule 6.
C,A
C07,A61
C07C,A61K,A61P
C07C 63,A61K 31,A61P 17
C07C 63/331,A61K 31/192,A61P 17/00
FR2890332
A1
SUPPORT PERSONNALISE DE TYPE CARTE D'IDENTIFICATION COMPORTANT DES MOYENS ANTI-FALSIFICATION
20,070,309
La presente invention concerne un support comprenant une face munie d'informations de personnalisation ces informations étant reportées par l'intermédiaire d'au moins un moyen de personnalisation graphique, par exemple de type laser, jet d'encre, ou D2T2 (Dye Diffusion Thermal Transfert), qui sont des technologies de personnalisation de support bien connues de l'homme du métier dans le domaine considéré. On a représenté sur les figures 1 et 2 un support 1 du type précité, par exemple une carte d'identité. La carte 1 comprend un corps de carte 2, réalisé dans une matière plastique opaque, susceptible d'être personnalisée par les moyens précités, par exemple de type polycarbonate, PET ou PVC. Le corps de carte 2 est prévu pour être muni sur sa face supérieure 3, des informations de personnalisation 4 et Obis de la carte. Généralement et à titre d'exemple, les informations de personnalisation reportées sur le corps de carte 2 comportent, en référence à la figure 2, la représentation photographique 6 du titulaire de la carte et des caractères alphanumériques 7 relatifs à l'identité et à l'adresse du titulaire. Les informations de personnalisation peuvent par exemple être inscrites sur la surface 3 du corps de carte au moyen d'un faisceau laser, par brûlage de la surface du corps de carte. Une telle personnalisation est illustrée par la référence 4 à la figure 1. La décoloration locale de la surface qui en découle dépend de l'énergie disponible, du temps d'inscription ainsi que de la matière de corps de carte utilisé. Les informations de personnalisation peuvent également être déposées à la surface du corps de carte par l'utilisation d'un moyen de personnalisation de type jet d'encre ou D2T2, comme illustré par la référence 4bis. Différentes informations de personnalisation obtenues par les différents moyens de personnalisation précités peuvent cohabiter sur une même carte. Une couche protectrice transparente 5 est éventuellement fixée sur la face supérieure du corps de carte, au moyen d'un revêtement adhésif, en vue de protéger la photo ou le texte de personnalisation de la carte. Ces supports personnalisés sont de plus en plus utilisés, par exemple en tant que carte d'identité. Du fait de leur utilisation intensive et du caractère sensible attaché aux contrôles d'identité, ils doivent être conçus de manière à être protégés contre toute tentative de violation ou de falsification avec un degré de sécurité aussi élevé que possible. Or, les nombreux types de supports personnalisés existants ne vérifient pas cette condition. Notamment, les supports où la personnalisation est réalisée au moyen d'un faisceau laser piloté, peuvent être facilement falsifiés par quelqu'un disposant du minimum de compétences techniques nécessaires, en réalisant une nouvelle opération de personnalisation laser venant habilement surcharger la première personnalisation, de manière par exemple à ajouter un ou plusieurs caractères dans le manière à maquiller nom ou l'adresse, ou encore de la photographie en y ajoutant des cheveux par exemple. De la précision permise personnalisation laser, circulation de cartes difficilement détectables Ce problème detelles surcharges, du fait de par la technologie de permettent la mise en falsifiées, qui sont très par un simple examen visuel. falsification d'un support personnalisé par surcharge de la personnalisation existante en employant le même moyen de personnalisation graphique que celui qui a été utilisé au départ, a été plus particulièrement évoqué dans le contexte de la personnalisation laser. En effet, ce contexte est très propice aux opérations de falsification, du fait de l'extrême précision qui peut être obtenue lors d'une opération de personnalisation laser. Toutefois, des supports qui seraient personnalisés en mettant en uvre d'autres technologies de personnalisation graphique de support, telle que par exemple la technologie D2T2, consistant à effectuer une impression par sublimation thermique, ou encore la technologie d'impression par jet d'encre, ne sont pas davantage à l'abri de tentatives de falsification par surcharge de leurs informations de personnalisation existantes. L'invention vise donc à remédier à ces inconvénients. Avec cet objectif en vue, l'invention propose un support comprenant une face munie d'informations de 30 personnalisation, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens anti-falsification, disposés sur au moins une 2890332 4 partie de ladite face, lesdits moyens anti-falsification étant prévus pour subir une modification d'apparence en cas de tentative de personnalisation supplémentaire de ladite partie. Avantageusement, lesdits moyens anti-falsification sont invisibles. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens anti-falsification comprennent un motif d'impression graphique inscrit par laser. Selon un autre mode de réalisation lesdits moyens anti-falsification comprennent un motif d'impression graphique inscrit avec une encre réactive au moyen de personnalisation utilisé. Selon l'un ou l'autre de ces modes de réalisation, ledit motif d'impression graphique comprend des lignes fines, une série de points, un texte ou un logo. Selon encore un autre mode de réalisation lesdits moyens antifalsification comprennent un masque réalisé en un matériau réactif au moyen de personnalisation utilisé. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un support comprenant une étape de personnalisation, au cours de laquelle des informations de personnalisation sont agencées sur une face du support par l'intermédiaire d'au moins un moyen de personnalisation de support, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape de sécurisation, consistant à disposer des moyens anti-falsification sur au moins une partie de ladite face, lesdits moyens anti-falsification étant prévus pour subir une modification d'apparence en cas de personnalisation supplémentaire de ladite partie. De préférence, l'étape de personnalisation est réalisée en utilisant un moyen de personnalisation de type faisceau laser et/ou un moyen de personnalisation de type jet d'encre et/ou un moyen de personnalisation de type D2T2. Selon un mode de réalisation, l'étape de sécurisation est réalisée avant l'étape de personnalisation et consiste à disposer les moyens antifalsification sous forme d'un motif d'impression graphique réalisé au moyen d'une encre réactive au moyen de personnalisation utilisé. Selon un autre mode de réalisation, l'étape de sécurisation est réalisée après l'étape de personnalisation et consiste à disposer les moyens antifalsification sous forme d'un motif d'impression graphique réalisé au moyen d'un faisceau laser. Selon un autre mode de réalisation, l'étape de sécurisation est réalisée d'une part, avant l'étape de personnalisation en disposant des moyens anti- falsification sous forme d'un premier motif d'impression graphique réalisé au moyen d'une encre réactive au moyen de personnalisation utilisé et, d'autre part, après l'étape de personnalisation en disposant des moyens anti-falsification sous forme d'un second motif d'impression graphique réalisé au moyen d'un faisceau laser. Avantageusement, les moyens anti-falsification réalisés au moyen d'un faisceau laser sont disposés de manière aléatoire sur la face du support. Selon un autre mode de réalisation, l'étape de sécurisation est réalisé après l'étape de personnalisation et consiste à disposer les moyens antifalsification sous forme d'un masque réalisé dans un matériau réactif au moyen de personnalisation utilisé. Avantageusement, lesdits moyens anti-falsification sont disposés de manière invisible. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 est une vue en coupe schématique d'un support personnalisé, de type carte d'identification et a déjà été décrite, - la figure 2 est une vue en plan représentant schématiquement les informations de personnalisation portées par la carte de la figure 1 et a déjà été décrite, et - les figures 3a à 3c illustrent un détail de la surface d'un support personnalisé réalisé conformément à la présente invention et les effets produits par l'invention en cas de tentative de falsification. Un support personnalisé, par exemple en forme de carte, réalisé conformément aux enseignements de l'invention et qui est par ailleurs strictement du même type que celui déjà décrit en référence aux figures 1 et 2, comprend des moyens spécifiques anti- falsification 8, tels qu'illustrés à la figure 3a. Ces moyens anti-falsification 8 ont donc pour objectif d'empêcher la falsification d'un support personnalisé par surcharge de la personnalisation existante. La figure 3a illustre plus particulièrement un détail de la surface du corps de carte où sont reportées les données d'identification 7 du titulaire de la carte. Conformément à l'invention, les moyens antifalsification comprennent un motif d'impression graphique 8 inscrit sur au moins une partie de la surface du corps de carte. Le motif d'impression graphique peut avantageusement être prévu pour être invisible, étant ainsi difficilement détectable par un simple examen visuel. Pour ce faire, le motif d'impression graphique peut être rendu invisible en étant noyé dans la personnalisation ou à proximité ou dans le fond de carte ( artwork selon la terminologie anglo-saxonne). Le motif d'impression graphique peut aussi être transparent. Selon l'exemple de la figure 3a, le motif d'impression graphique 8 est inscrit de manière invisible (bien que volontairement représenté de manière visible à la figure 3a pour en faciliter la compréhension), sur toute la partie de la surface du corps de carte où il n'y a aucune information de personnalisation inscrite. Le motif d'impression graphique 8 faisant office de moyens antifalsification peut dans une variante, n'être disposé que sur une partie seulement de la surface du corps de carte correspondant à des emplacements vierges d'informations de personnalisation. Ainsi, il peut avantageusement être agencé essentiellement dans des zones sensibles de la carte, c'est-à-dire les zones les plus susceptibles d'être falsifiées par surcharge de la personnalisation existante, par exemple autour de la représentation photographique 6 (sous forme de lignes sensibles marquant le contour de la tête) ou des données de personnalisation 7. De manière générale, les moyens anti-falsification 8 sont prévus pour être agencés à des emplacements où l'on souhaite éviter une personnalisation frauduleuse par surcharge, sur tout ou partie du support. Le principe sur lequel repose l'invention est que le motif d'impression graphique 8 est prévu pour réagir au moyen de personnalisation de support utilisé, par exemple au faisceau laser dans le cadre de la personnalisation laser, de sorte qu'il se révèle en changeant d'apparence et donc en modifiant l'aspect extérieur du support, en cas de tentative de personnalisation frauduleuse du support aux emplacements où le motif est présent. On pourrait également envisager de combiner plusieurs motifs antifalsification 8 sur une même carte, qui seraient susceptibles de se révéler chacun en réagissant à différents moyens de personnalisation graphique, laser, jet d'encre ou D2T2, dans un contexte où ces différents moyens seraient utilisés pour personnaliser la carte. Le motif 8 comprend, selon l'exemple de la figure 3a, des lignes fines ondulées, encore appelées guilloches, mais pourrait tout aussi bien dessiner une série de points, un texte ou un logo, pour autant qu'il conserve les mêmes caractéristiques qu'exposées ci-dessus, c'est-à-dire qu'il soit inscrit sur toute ou partie de la surface de la carte, de préférence à des emplacements sensibles de la carte et qu'il soit réactif au moyen de personnalisation utilisé, de sorte à changer d'apparence pour modifier l'aspect du support et agir ainsi comme moyen anti-falsification en cas de surcharge de la personnalisation existante du support. Pour illustrer ce principe, la figure 3b montre une tentative de falsification 9 de la carte par surcharge, consistant à modifier l'identité originale du titulaire de la carte par ajout de caractères, en l'occurrence, selon l'exemple de la figure 3b, par ajout du patronyme Durant . Comme illustrée par la figure 3c, la personnalisation frauduleuse 9 effectuée révèle les lignes ondulées 8, jusqu'alors invisibles, aux endroits où les caractères ont été rajoutés par un moyen de personnalisation donné. Par conséquent, selon l'invention, toute tentative de falsification de la carte par surcharge de la personnalisation existante est prévue pour apparaître sous forme de défauts visibles à la surface de la carte, lesquels défauts étant alors immédiatement détectables par un simple examen visuel des éléments de personnalisation de la carte. Un premier mode de réalisation des moyens anti-falsification 8 est le suivant, en relation avec une technologie de personnalisation de carte utilisant un faisceau laser. Selon ce mode de réalisation, l'étape de personnalisation laser de la carte est d'abord réalisée classiquement, puis une étape de sécurisation selon l'invention est mise en oeuvre consistant à reporter les moyens anti-falsification 8 aux emplacements souhaités à la surface du corps de carte, par exemple autour de la représentation photographique et autour des données de personnalisation. Le motif d'impression graphique anti-falsification est par exemple reporté au moyen du faisceau laser sur la surface du corps de carte, sous forme des lignes fines ondulées, telles qu'illustrées à la figure 3a, chacune de l'ordre de 100 à 200 microns d'épaisseur. Il convient cependant de noter que les traits constituant le motif d'impression graphique anti-falsification ne sont pas nécessairement fins. Ils peuvent également être larges. L'important est qu'ils soient reportés sur la surface du corps de carte au moyen du faisceau laser avec une énergie faible insuffisante pour faire apparaître les lignes ou autres motifs. De cette manière, les moyens anti-falsification sont rendus difficilement détectables par une personne non avertie, suite à un simple examen visuel du support personnalisé. De plus, selon ce mode de réalisation, les moyens anti-falsification de la carte peuvent être ajustés pour être très proches des éléments de personnalisation à protéger, grâce à la précision offerte par le laser. Par la suite, en cas de tentative frauduleuse de surcharge par laser autour de la personnalisation existante, le motif anti-falsification préalablement formé sera rendu apparent au niveau des surcharges créées, comme illustré à la figure 3c, dans la mesure où la surcharge d'énergie reçue sur le motif dépasse un seuil d'énergie reçue nécessaire pour être visible à l'oeil nu. Avantageusement, dans un souci de renforcer la protection anti-fraude, les moyens anti-falsification 8 peuvent être disposés de manière aléatoire sur le corps de carte, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas disposés de manière identique d'une carte à une autre. Ainsi, la détection préalable, par une personne mal intentionnée, de la position des moyens anti-falsification suite à un essai de personnalisation sur une carte, n'est pas exploitable sur d'autres cartes. Selon un autre mode de réalisation, l'étape de sécurisation selon l'invention, consistant à disposer les moyens anti-falsification 8 sur toute ou partie de la face personnalisable du corps de carte à des emplacements sensibles, normalement prévus pour être vierges d'informations de personnalisation, peut être réalisée avant l'étape de personnalisation proprement dite de la carte. Selon ce mode de réalisation, les moyens anti-falsification 8 sont réalisés pendant la phase d'impression offset de la maquette de la carte et comprennent un motif d'impression graphique réalisé au moyen d'une encre ayant comme caractéristique d'être sensible au moyen de personnalisation utilisé, par exemple au laser. L'encre utilisée est avantageusement transparente ou d'une couleur se confondant avec le fond de carte, de sorte que le motif est rendu invisible. Ainsi, l'encre réagira au faisceau laser en changeant d'apparence, par exemple en devenant visible, ou bien en créant un surépaisseur à la surface du corps de carte, ou encore en décollant la couche protectrice fixée sur le corps de carte. Parmi des exemples d'encre susceptible d'offrir ce type de réaction au laser, on peut citer l'encre Flash Dry Aqualess black Eva 019032001 (noire), ou l'encre SICPA Opaque White Sicura Plast 770 12GA313770B02M (blanc). Le motif d'impression graphique anti-falsification obtenu selon ce mode de réalisation pourra par exemple comprendre des lignes fines ondulées comme déjà décrites, prévues pour être agencées par exemple sur toute la surface de la carte. Selon ce mode de réalisation, la phase de personnalisation de la carte, réalisée par exemple par laser, est rendue plus complexe, puisqu'il conviendra d'éviter les lignes fines d'encre réactive préalablement déposées sur le support avec le faisceau laser utilisé pour personnaliser la carte. De ce fait, les lignes fines seront visibles aux endroits où des éléments de personnalisation auront été reportés et invisibles aux endroits où aucun élément de personnalisation n'aura été reporté. Ainsi, pour renforcer la sécurité, on pourra prévoir différentes configurations où les lignes fines ainsi agencées préalablement à l'étape de personnalisation seront combinées avec d'autres moyens anti-falsification réalisés par laser de manière variable suivant les cartes, après l'étape de personnalisation conformément au premier mode de réalisation. Ce mode de réalisation, plus particulièrement décrit en référence à une personnalisation de type laser, peut également être avantageusement mis en oeuvre pour la détection de tentatives de falsification dans le cadre d'une personnalisation de type jet d'encre. En effet, la qualité du résultat d'une personnalisation de carte par jet d'encre dépend du type d'encre utilisé ainsi que des caractéristiques du support et notamment, de sa tension de surface. Ainsi, si la tension de surface est modifiée à certains endroits du support, la qualité de l'impression s'en ressent. Les moyens anti- falsification à base d'encre réactive préalablement déposés sur le support aux endroits souhaités procurent cet effet et permettront donc de révéler une tentative de falsification par surcharge de la personnalisation existante au moyen d'une impression par jet d'encre, en faisant apparaître des défauts visibles dans le résultat de l'impression. Les principes exposés ci-dessus pour l'application de l'invention à la personnalisation de type jet d'encre peuvent être repris dans le cadre d'une application de l'invention à la personnalisation de type D2T2. L'encre sérigraphique transparente Vernis SICPA 0251027972 est un exemple d'encre offrant la réactivité attendue aux moyens de personnalisation de type jet d'encre et est donc susceptible d'être utilisée pour mettre en oeuvre les moyens anti-falsification selon l'invention dans le cadre de la personnalisation par jet d'encre. De la même façon, l'encre offset transparente Vernis DUBUIS 0E338 est un exemple d'encre offrant la réactivité attendue aux moyens de personnalisation de type D2T2 et est donc susceptible d'être utilisée pour mettre en oeuvre les moyens antifalsification selon l'invention dans le cadre de la personnalisation D2T2. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les moyens antifalsification comprennent un écran, ou masque, prévu pour recouvrir toute ou partie de la face supérieure du corps de carte une fois que les informations de personnalisation y ont été inscrites, et réalisé par exemple par dépôt d'un film ou d'une couche de matériau spécifique. Selon les principes de l'invention, on utilise pour ce faire un matériau réactif au moyen de personnalisation utilisé, prévu pour changer d'apparence en modifiant ainsi l'aspect général du support, en cas de tentative de personnalisation frauduleuse du support aux endroits où le masque est fixé sur la face supérieure du support. Pour la réalisation du masque anti-falsification, on peut utiliser par exemple des matériaux (tels les diarylethènes) incorporables à différents polymères et capables de changer de couleur suivant une longueur d'onde spécifique (par exemple 355 nm pour le laser UV) . Selon une variante, on peut prévoir un support personnalisé comprenant en tant que moyens anti-falsification, le masque anti-falsification combiné avec d'autres moyens anti-falsification disposés sous forme de motifs d'impression graphique réalisés par laser et/ou à base d'encre réactive, comme décrit précédemment
L'invention concerne un support (1) comprenant une face (3) munie d'informations de personnalisation (4, 4bis), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens anti-falsification (8), disposés sur au moins une partie de ladite face (3), lesdits moyens anti-falsification étant prévus pour subir une modification d'apparence en cas de tentative de personnalisation supplémentaire de ladite partie.
1. Support (1) comprenant une face (3) munie d'informations de personnalisation (4, 4bis), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens anti-falsification (8), disposés sur au moins une partie de ladite face (3), lesdits moyens anti-falsification étant prévus pour subir une modification d'apparence en cas de tentative de personnalisation supplémentaire de ladite partie. 2. Support selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens anti-falsification sont invisibles. 3. Support selon la 1 ou 2, 15 caractérisé en ce que lesdits moyens anti-falsification (8) comprennent un motif d'impression graphique inscrit par laser. 4. Support selon la 1,2 ou 3, 20 caractérisé en ce que lesdits moyens anti-falsification (8) comprennent un motif d'impression graphique inscrit avec une encre réactive au moyen de personnalisation utilisé. 5. Support selon les 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit motif d'impression graphique comprend des lignes fines, une série de points, un texte ou un logo. 6. Support selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens anti-falsification comprennent un masque réalisé en un matériau réactif au moyen de personnalisation utilisé. 7. Procédé de fabrication d'un support (1) comprenant une étape de personnalisation, au cours de laquelle des informations de personnalisation (4, 4bis) sont agencées sur une face (3) du support par l'intermédiaire d'au moins un moyen de personnalisation de support, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend une étape de sécurisation, consistant à disposer des moyens anti-falsification (8) sur au moins une partie de ladite face, lesdits moyens anti- falsification (8) étant prévus pour subir une modification d'apparence en cas de personnalisation supplémentaire de ladite partie. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape de personnalisation est réalisée en utilisant un moyen de personnalisation de type faisceau laser et/ou un moyen de personnalisation de type jet d'encre et/ou un moyen de personnalisation de type D2T2. 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que l'étape de sécurisation est réalisée avant l'étape de personnalisation et consiste à disposer les moyens anti-falsification (8) sous forme d'un motif d'impression graphique réalisé au moyen d'une encre réactive au moyen de personnalisation utilisé. 10. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que l'étape de sécurisation est réalisée après l'étape de personnalisation et consiste à disposer les moyens anti-falsification (8) sous forme d'un motif d'impression graphique réalisé au moyen d'un faisceau laser. 11. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que l'étape de sécurisation est réalisée d'une part, avant l'étape de personnalisation en disposant des moyens anti-falsification (8) sous forme d'un premier motif d'impression graphique réalisé au moyen d'une encre réactive au moyen de personnalisation utilisé et, d'autre part, après l'étape de personnalisation en disposant des moyens anti- falsification (8) sous forme d'un second motif d'impression graphique réalisé au moyen d'un faisceau laser. 12. Procédé selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que les moyens anti-falsification (8) réalisés au moyen d'un faisceau laser sont disposés de manière aléatoire sur la face du support. 13. Procédé selon les 7 ou 8, caractérisé en ce que l'étape de sécurisation est réalisé après l'étape de personnalisation et consiste à disposer les moyens anti-falsification sous forme d'un masque réalisé dans un matériau réactif au moyen de personnalisation utilisé. 14. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 13, caractérisé en ce que lesdits moyens anti-falsification sont disposés de manière invisible.
B
B42
B42D
B42D 15
B42D 15/10
FR2892736
A1
NOUVEAU TYPE DE BATIMENT ET MOYENS POUR SA REALISATION.
20,070,504
Description Nouveau type du bâtiment et moyens pour sa réalisation. Domaine technique (0001) La présente invention est du domaine des techniques utilisées dans la construction des bâtiments à usage d'habitation. (0002) Plus particulièrement, la présente invention a pour objet un nouveau type de bâtiment dont la majeure partie des composants, environ 80% y compris le second oeuvre est préfabriquée en usine. (0003) La présente invention a également pour objet les moyens mis en oeuvre tant pour la fabrication des composants que pour l'érection du bâtiment. Etat de la technique (0004) Traditionnellement, les bâtiments à usage d'habitation, tels que les maisons individuelles ou les petits collectifs sont réalisés sur site par assemblage de divers matériaux de constructions. Ainsi sont utilisés pour l'édification des murs ou cloisons des briques ou des parpaings, pour la réalisation des fermetures du bâtiment des huisseries préfabriquées et pour la réalisation de la toiture des éléments de charpentes tels que fermettes préfabriquées adaptées à supporter une couverture en tuiles. (0005) D'autres éléments interviennent dans la construction du bâtiment, tels que les équipements électriques et les équipements de distribution d'eau, de gaz et les équipements d'évacuation et de traitement des eaux usées. (0006) La construction d'un bâtiment à usage d'habitation fait donc appel à plusieurs corps de métier qui doivent intervenir sur site selon un ordonnancement préétabli qui tient compte d'une part de l'ordre d'intervention de ces différents corps de métier et de la durée d'intervention de chacun d'eux. Divulgation de l'invention Problème technique (0007) Ce mode opératoire largement utilisé est soumis, la plupart du temps aux aléas climatiques qui interrompent pour une durée plus ou moins longue notamment l'édification de murs externes et de la toiture. Ces retards non maîtrisables perturbent le plan d'ordonnancement en décalant les périodes d'intervention des corps de métier au risque que l'un d'eux soit indisponible pour la période requise. 1 (0008) Le coût de la construction est lié directement d'une part au degré de compétence du personnel employé et à la qualité des matériaux de construction utilisés. Habituellement le coût de la main d'oeuvre et de la maîtrise d'ouvrage représente de 70 à 80% du coût total alors que les matériaux ne représentent que 20 à 30% du coût de la construction. (0009) Un autre facteur qui influe sur le coût de la construction est le niveau de protection aux cataclysmes naturels qu'elle peut assurer, de part sa conception, à ses occupants. (0010) Ainsi les constructions qui peuvent assurer un degré de protection élevé contre l'incendie, les séismes, les cyclones et autres sont particulièrement coûteuse et par voie de conséquence, inaccessibles aux personnes à revenu modeste. (0011) Il est connu de fabriquer en usine des modules d'habitation et d'assembler par la suite ces modules sur le chantier. La fabrication en usine de ces modules permet au constructeur de s'affranchir des aléas climatiques et la conception en caisson des divers modules confère à ces derniers une résistance élevée aux cataclysmes naturels. Cependant ce mode constructif offre peu de variations architecturales de sorte que peu de modèles d'habitation peuvent être proposés. (0012) Par ailleurs les dimensions de chaque caisson sont limitées par les contraintes d'un transport sous gabarit routier. (0013) On connaît aussi de l'état de la technique des procédés de fabrication de bâtiments qui consistent à l'érection d'une ossature porteuse sur une dalle horizontale formée in situ et à la fixation à cette ossature de panneaux préfabriqués en usine. Le problème de ce type de construction réside dans sa faible résistance aux séismes à moins d'utiliser des ossatures métalliques. Solution technique (0014) La présente invention a pour objet de pallier les problèmes sus évoques en mettant en oeuvre un bâtiment dont les composants en majeure partie sont préfabriqués en usine et assemblés sur le chantier afin de réduire les coûts constructifs et de s'affranchir des aléas climatiques. (0015) Un autre but de la présente invention est la mise en oeuvre d'un bâtiment qui puisse résister aux cataclysmes naturels sans surcoût constructif. (0016) Un autre but de la présente invention est la mise en oeuvre d'un bâtiment dont l'assemblage des éléments sur le chantier peut être effectué sans le savoir faire traditionnel en utilisant des méthodes et de(s) outillages adaptés aux contraintes du chantier. (0017) Un autre but de la présente invention est de réduire de manière conséquente le temps de fabrication du bâtiment. (0018) Un autre but de la présente invention est l'intégration à une hauteur égale au moins à 80% du second oeuvre de la construction. (0019) À cet effet le bâtiment à usage d'habitation notamment dont les composants sont majoritairement préfabriqués en usine, comprenant une fondation supportant une assise de bâtiment, des murs dressés sur l'assise, un plafond en appui sur les murs et une toiture en appui sur les murs, se caractérise essentiellement en ce que la fondation est constituée de blocs de fondation coulés sur site dans des fouilles appropriées, joints par des formes de longrines également coulées sur site dans des fouilles appropriées et que chaque bloc de fondation est équipé d'un pilier vertical, préfabriqué en usine comportant une face plane supérieure horizontale, les faces planes supérieures des différents piliers de la fondation étant disposées toutes selon un même plan horizontal et reçoivent en appui, à distance du sol, l'assise du bâtiment. (0020) Les blocs et les formes de longrines seront organisés selon un maillage. (0021) Un avantage de cette disposition est d'écarter du sol, l'assise de la construction. Est crée ainsi un vide sanitaire entre le sol et l'assise de la construction. Un autre avantage de cette disposition est de limiter l'étendue des zones de contact entre le sol et l'assise pour pouvoir disposer au niveau de ces contacts mécaniques de moyens de limitation ou d'absorption de l'énergie sismique susceptible d'être transmise par le sol. (0022) Selon une autre caractéristique de l'invention, les piliers sont posés sur site et mis à hauteur adéquate avant coulage des blocs et des formes de longrines de la fondation. (0023) Selon un autre aspect de l'invention, chaque pilier comporte un ferraillage vertical en attente émergeant de sa face supérieure prévu pour être logé dans l'intervalle entre les faces frontales d'extrémité des longrines préfabriquées, et chaque longrine préfabriquée, précontrainte est équipée d'un ferraillage interne, longitudinal émergeant de ses faces frontales venant également dans l'intervalle sus évoqué lequel reçoit ultérieurement un béton de liaison. (0024) On réalise ainsi une liaison particulièrement rigide entre le cadre formé par les longrines et les piliers support. (0025) Une telle disposition de liaison rigide est utilisable pour des régions à risque sismique faible ou inexistant. (0026) En revanche pour les régions dont le risque sismique ne peut être négligé, l'invention selon un autre de ses aspects, prévoit l'interposition entre les piliers et le cadre d'assise de moyens de découplage mécanique aptes à limiter ou supprimer la propagation des ondes sismiques du sol vers la construction. (0027) Selon une première forme de réalisation, chaque moyen de découplage est constitué d'une plaque de base métallique, horizontale, solidaire de la face supérieure du pilier correspondant et d'un patin de glissement en appui glissant sur la plaque de base et solidaire du cadre d'assise. (0028) Une telle disposition filtre les vibrations sismiques horizontales entre la fondation et le cadre de base mais ne filtre pas les vibrations verticales. (0029) Selon une autre caractéristique de l'invention, visant à résoudre le problème sus évoqué, le moyen de découplage est constitué d'un bloc d'élastomère pris en sandwich entre deux plaques métalliques horizontales dont une est solidarisée au pilier correspondant et l'autre au cadre d'assise. (0030) Une telle disposition ne découple que partiellement le cadre d'assise en ce qui concerne les composantes horizontales d'une onde sismique et atténue les composantes verticales de cette onde. (0031) Selon une autre variante d'exécution du moyen de découplage, ce dernier est composé d'une combinaison des deux précédents moyens. (0032) Selon une autre caractéristique de l'invention, l'assise est constituée par un cadre d'assise organisé selon un maillage et par un plancher en appui sur le cadre d'assise et fixé rigidement à ce dernier. Le cadre d'assise est constitué par des longrines préfabriquées, précontraintes, reposant par leurs extrémités sur les piliers verticaux, fixées les unes aux autres au niveau de leurs extrémités et le plancher est constitué d'un dallage organisé selon un maillage comportant un chaînage organisé également selon un maillage, le chaînage étant fixé rigidement d'une part au dallage et d'autre part au cadre d'assise. Le maillage du cadre d'assise et le maillage du plancher étant en correspondance l'un avec l'autre. (0033) Selon une autre caractéristique de l'invention, le dallage du plancher est formé par la juxtaposition de dalles préfabriquées, auto porteuses, armées, organisées en mailles et par un chaînage maillé dont les mailles sont périphériques aux mailles du dallage et sont fixées à ces dernières. (0034) Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque dalle formant le plancher comporte selon un de ses bords longitudinaux une feuillure longitudinale prévue pour recevoir après aboutement des dalles, un chaînage de renfort et de liaison constitué de béton et d'une armature métallique interne se présentant sous la forme d'une tige ledit chaînage étant lié au chaînage périphérique du plancher. (0035) Selon une autre caractéristique de l'invention, l'armature métallique sous forme de tige est en débordement sur les deux faces frontales d'extrémité de la longrine pour être solidarisée au chaînage périphérique que comporte le plancher, ce chaînage étant coulé in situ. (0036) Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque dalle sur l'une de ses rives longitudinales une forme de tenon d'emboîtement et sur l'autre rive une forme de mortaise d'emboîtement. (0037) Avec une telle disposition, les dalles sont assemblées les unes aux autres par engagement des tenons dans les mortaises. Une telle disposition renforce la liaison des différentes dalles les unes aux autres. (0038) Selon une autre caractéristique de l'invention, au plancher sont associées des planelles revêtues sur leur face intérieure un bâtiment d'une isolation thermique, les planelles et l'isolant d'autre part et les faces de rives des dalles en regard constituent les flancs latéraux du coffrage du chaînage du plancher. (0039) L'avantage de cette disposition réside dans l'utilisation d'éléments propres à la construction pour la réalisation du coffrage. (0040) Selon une autre caractéristique de l'invention, le chaînage du plancher est rigidement lié au cadre d'assise notamment au béton assurant la liaison entre les longrines. (0041) Selon une autre caractéristique de l'invention, la liaison entre les longrines du cadre d'assise et le chaînage périphérique du plancher est obtenue par une seule et même coulée de béton. (0042) On obtient ainsi un ensemble monobloc constitué du cadre d'assise et du plancher présentant une résistance mécanique particulièrement élevée et ce sans pont thermique. (0043) Selon une autre caractéristique de l'invention, les murs sont formés sur l'assise et sont constitués par aboutement et assemblage de panneaux de mur préfabriqués à savoir des panneaux de façade de forme plane, et des panneaux d'angle en forme de dièdre, comprenant chacun une semelle inférieure d'appui, rigide, horizontale, que chaque panneau de mur de façade et d'angle comprend une armature de renfort interne, liée mécaniquement à la semelle et comprenant plusieurs éléments longiformes s'étendant dans des logements de chaînage verticaux, formés verticalement dans le panneau, au moins un de ces éléments d'armature s'étendant au-dessus de la rive supérieure du panneau et étant agencé au-dessus de la dite rive, en organe de manutention et de levage. (0044) Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque panneau préfabriqué de mur comporte en partie inférieure une semelle rigide d'appui et de support, mécaniquement liée à une armature de renfort s'étendant verticalement dans le mur, à laquelle est rigidement fixé, en partie supérieure du mur au moins un tirant de levage et de transport. (0045) De par cette disposition, l'effort de levage sera transmis à la semelle rigide par l'armature interne du panneau de mur. (0046) Selon une autre caractéristique de l'invention la semelle d'appui et de support est en béton armé et le panneau de mur est formé par assemblage sur la semelle de blocs de construction. (0047) Selon une autre caractéristique de l'invention, à la semelle rigide de chaque panneau de mur sont fixées des pattes horizontales saillantes latéralement par rapport à l'une des grandes faces du panneau de mur, ledit panneau de mur étant fixé au plancher notamment par l'intermédiaire des dites pattes. (0048) Selon une autre caractéristique de l'invention, les panneaux de mur sont fixés sur le plancher par collage de leur semelle sur le chaînage du plancher. Préférentiellement sera utilisé pour réaliser le collage, un mortier colle. (0049) L'intérêt des deux dernières dispositions est de permettre une fixation rapide des panneaux de mur sur la plancher, fixation qui peut être opérée sans le savoir faire traditionnel. (0050) Selon une autre caractéristique de l'invention, les panneaux de mur sont liés les uns aux autres par assemblage mécanique de leurs armatures de part et d'autre de leurs plans de jointement et par collage selon leurs rives verticales d'aboutement. (0051) Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les panneaux de mur, sont assemblés en partie supérieure par un chaînage continu, horizontal, les éléments d'armature en saillie sur les rives supérieures des panneaux étant repris dans ce chaînage. (0052) Selon encore une autre caractéristique de l'invention, chaque rive latérale verticale de chaque panneau est équipée d'une gorge verticale continue courant sur toute la hauteur du panneau, cette gorge recevant en appui contre sa face de fond un des éléments de l'armature du panneau, cet élément étant fixé à la face de fond de ladite gorge. (0053) Dans les zones à risques sismiques significatifs, la liaison entre les panneaux, selon une autre caractéristique de l'invention est renforcée par coulage d'un béton dans les logements formés chacun par les gorges de chaînage de deux panneaux contigus afin de réaliser un clavetage. Dans ce cas de figure les gorges seront plus profondes. (0054) Ce béton de liaison vient s'accrocher au chaînage périphérique du plancher ce qui renforce encore la liaison mécanique des panneaux à l'assise de la construction. (0055) Selon une autre caractéristique de l'invention, pour des panneaux comportant une ouverture telle que porte, fenêtre, ou porte fenêtre, le linteau de l'encadrement de ladite ouverture présente une section droite en U et forme un volume horizontal de chaînage destiné à recevoir une armature et un béton, ladite armature, par ses deux extrémités pénétrant dans les deux gorges verticales de chaînage que présente le panneau. Une telle disposition est principalement destinée à des constructions installées dans des zones sismiques. (0056) La reprise du chaînage du linteau dans les deux autres chaînages verticaux du panneau conduit à renforcer l'encadrement de l'ouverture. (0057) Selon une autre caractéristique de l'invention, afin de former les angles de la construction sont prévues des panneaux d'angles présentant les mêmes caractéristiques que les panneaux plans, ce panneaux d'angle, formant dièdre, présentant de plus un volume vertical du chaînage qui vient au droit du chaînage périphérique du plancher, volume de chaînage recevant un moyen de liaison au chaînage périphérique du plancher. (0058) Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les différents panneaux d'angles ou de mur soit dotés selon leur rive supérieure d'une gorge horizontale débouchant dans les deux gorges latérales constituant un volume de chaînage horizontal, dans lequel le volume pénètre les moyens de liaisons montés dans les volumes de chaînage verticaux. (0059) Selon une autre caractéristique de l'invention, l'un au moins des panneaux de mur présente une saignée verticale dans laquelle est engagée une conduite de transport d'énergie ou une conduite d'évacuation des eaux usées. (0060) Selon une autre caractéristique de l'invention, le plafond, porteur, en appui sur les murs et fixé à ces derniers est constitué par un dallage maillé formé par juxtaposition de dalles préfabriquées en usine et fixées les unes aux autres et par un chaînage armé, maillé, formant des cadres rigides autour du dallage et dans le dallage, ledit dallage étant fixé audit chaînage. (0061) Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le dallage du plafond organisé selon des mailles est formé par assemblage de dalles de plafond préfabriqué, présentant chacune selon une de leur rive longitudinale verticale un tenon d'emboîtement et selon la rive longitudinal opposée une mortaise d'emboîtement, les différentes dalles étant liées les unes aux autres par emboîtement des mortaises des unes dans les tenons des autres, les dites dalles reposant sur un cadre formé par aboutement de panneau de mur de faible hauteur. (0062) Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque dalle de plafond, au droit du tenon comporte une feuillure longitudinale destinée à recevoir après assemblage des dalles un chaînage renfort formé de béton et d'un ferraillage en débordement en débordement latéral pour être repris dans le chaînage périphérique horizontal au plafond. (0063) Selon une autre caractéristique de l'invention, la toiture autoporteuse est formée par assemblage par collage selon leur rive latérale de dalles de toiture préfabriquées, autoporteuses, le dallage de toiture étant mécaniquement lié au chaînage du plancher et à un chaînage formé le long des faces supérieures de mur pignon. (0064) En variante, selon une autre caractéristique de l'invention, l'ossature de la toiture est formée de fermettes préfabriquées et le plafond est formé de dalles de plâtre suspendues à l'ossature. (0065) Dans ce cas de figure, le chaînage périphérique, qui permet de lier la partie basse de la construction en réalisant une ceinture supérieure, sera réalisé par des blocs de béton cellulaire présentant un canal de chaînage dans lequel est disposée une armature appropriée et est coulé un béton. (0066) Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les différents composants du bâtiment sont assemblés les uns aux autres par un chaînage continu formant ossature. (0067) Un tel bâtiment ainsi réalisé est particulièrement solide et ses murs peuvent être maintenant construits sur un une assise parfaitement horizontale grâce à l'ajustement de la hauteur des piliers avant coulage des fondations. l'intérêt d'une telle disposition est d'assurer la planéité et l'horizontalité de l'assise même dans le cas où la fondation n'est pas horizontale. (0068) La présente invention a également pour objet des instruments de pose des éléments préfabriqués. (0069) Ainsi selon une autre caractéristique de l'invention, chaque pilier préfabriqué est posé à l'aide d'un support réglable comportant une structure de maintien de pilier, formant fourreau, ladite structure étant montée sur au moins trois pieds réglables en hauteur. (0070) Enfin un autre avantage lié au mode constructif est la fabrication des composants de la construction, en temps masqué, pendant le séchage de la fondation, la durée adéquate du séchage étant d'un mois environ. Brève description des dessins (0071) D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'invention, apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation donnée à titre non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels : (0072) la figure 1 est une vue en perspective d'un bâtiment selon l'invention, comportant une toiture selon une première forme de réalisation, (0073) la figure 2 est une vue en éclaté du bâtiment selon la figure 1, (0074) la figure 3 est une vue en perspective d'un bâtiment selon l'invention, comportant une toiture selon une deuxième forme de réalisation, (0075) la figure 4 est une vue en éclaté d'un bâtiment selon la figure 3, (0076) la figure 5 est une vue en perspective de la fondation et du cadre d'assise de l'assise du bâtiment, (0077) la figure 6 montre les différentes formes de réalisation des moyens de découplage entre la fondation et l'assise, (0078) la figure 7 est une vue en perspective d'une assise de bâtiment, (0079) la figure 8 est une vue en en coupe d'une assise montrant le détail du plancher de cette dernière, (0080) la figure 9 est une vue en perspective d'un plancher avec moyens de chauffage par le sol, (0081) la figure 10 est une vue en perspective de l'assemblage de deux panneaux de façades à un panneau d'angle, (0082) la figure 11 est une vue est une vue de dessus, de détail, de l'assemblage selon la figure 10, (0083) la figure 12 est une vue de dessus de détail de l'assemblage de deux panneaux de façade avec un panneau d'angle pour zones sismiques, (0084) la figure 13 est une vue de face d'un panneau avec une ouverture du type fenêtre, (0085) la figure 14 est une vue selon la ligne AA de la figure 13, (0086) la figure 15 est une vue de face d'un panneau avec une ouverture du type porte-fenêtre, (0087) la figure 16 est une vue selon la ligne AA de la figure 15, (0088) la figure 17 est une vue de profil d'un panneau de mur avec moyen de fixation au plancher, (0089) la figure 18 est une vue en perspective d'un plafond porteur, (0090) la figure 19 est une vue de face d'un plafond porteur, (0091) la figure 20 est une vue en perspective d'une toiture pour zones sismique, (0092) la figure 21 est une vue de profil de la toiture selon la figure 20, (0093) la figure 22 est une vue de face de la toiture selon la figure 20, (0094) la figure 23 montre l'outillage de maintien des panneaux de mur à la verticale et le moule de coulage du béton de liaison des longrines du cadre d'assise, (0095) la figure 24 montre en perspective le support de pose de piliers, (0096) les figures 25 et 26 sont des vues avant et arrière d'un gabarit de fabrication de panneau de mur, utilisé pour la réalisation de panneau de mur de façade, (0097) la figure 27 est une vue avant du gabarit selon les figures 25 et 26, utilisé pour la réalisation d'un panneau d'angle de mur. Meilleur mode de réalisation de l'invention (0098) Tel que représenté le bâtiment selon l'invention, comprend une fondation 1 sur laquelle est installée à distance du sol une assise 2 de bâtiment, supportant des murs 5 sur lesquels est monté une structure de plafond 6 et une toiture 7, ces différentes parties constitutives hormis certains éléments de la fondation étant préfabriquée en usine. (0099) La fondation 1 comprend des blocs 10 coulés dans des fouilles pratiquées dans le sol, joints par des formes longrines 11 coulées également dans des fouilles pratiquées dans le sol, les blocs 10 étant équipés de piliers verticaux 12 préfabriqués en usine sur lesquels prend appui l'assise de bâtiment 2. Entre l'assise et les formes de longrines 11 pourront être disposées des planelles 14 d'obturation du vide sanitaire formé sous ladite assise. (00100) Chaque pilier 12, comporte une armature interne dont les parties d'extrémités son externe au pilier un ferraillage d'attente supérieur et un ferraillage d'attente inférieur. (00101) Les piliers 12 par leur face supérieure plane sont disposés selon un même plan horizontal d'assise. (00102) L'assise 2 est en appui sur la face supérieure des piliers 12 soit directement soit par l'intermédiaire de moyens 13 de découplage mécanique apte à supprimer ou limiter la propagation des ondes sismiques. (00103) Selon une première forme de réalisation le moyen de découplage est constitué de deux plaques de base 130 horizontale en acier solidaires respectivement de la face supérieure du pilier 12 et de l'assise 2 et d'un patin de glissement 131 en bronze disposé entre les deux plaques en acier. (00104) Selon une autre forme de réalisation le moyen de découplage 13 est constitué par un bloc 132 en élastomère formant amortisseur pris en sandwich entre deux plaques métalliques 133 solidaires respectivement au pilier 12 et de l'assise 2. (00105) On peut également prévoir un moyen 13 de découplage constitué par la combinaison des précédents moyens, c'est-à-dire par des plaques d'acier 133 prenant en sandwich un bloc amortisseur 132 dont une par exemple est fixée à la face supérieure du pilier 12 et dont l'autre reçoit en appui glissant un patin de glissement en bronze 131 sur lequel prend appui une plaque d'acier 130 fixée à l'assise 2. (00106) L'assise 2 est constituée par un cadre d'assise 20 organisé selon un maillage et par un plancher 21 en appui sur le cadre d'assise 20 et fixé rigidement à ce dernier. (00107) Le cadre d'assise 20 est constitué par des longrines préfabriquées 200, précontraintes, reposant par leurs extrémités sur les piliers verticaux 12 et fixées les unes aux autres au niveau de leurs extrémités. Comme on peut le voir les longrines 200 sont organisées selon un maillage ce qui renforce la résistance mécanique de l'assise. (00108) Ces longrines 200 comportent chacune une armature de précontrainte, débordant de ses faces frontales afin de former un ferraillage en attente. (00109) Par ces ferraillages et par du béton plusieurs longrines contiguës 200 sont liées l'une à l'autre. Dans le cas ou ces longrines 200 reposent directement sur les piliers 12, les fers en attente supérieurs que comportent ces derniers seront également pris dans le béton de liaison des longrines 200. (00110) Le plancher 21 est supporté par le cadre d'assise et fait corps avec ce dernier. (00111) Ce plancher est constitué d'un dallage associé à chaînage 210 maillé lié au dallage d'une part et au béton de liaison des longrines 200 entre elles d'autre part. Le dallage au droit de chaque maille du cadre d'assise 20 est constitué par assemblage de dalles 211 dotées chacune selon leur rives verticales longitudinales d'un tenon et d'une mortaise, l'assemblage des dalles 211 étant opéré par emboîtement de tenons et mortaises et collage. On remarquera que cet assemblage de dalles 211 constitue une maille de plancher comportant un chaînage périphérique avec armature 214. II faut noter que le chaînage 210 du plancher 21 est formé entre le dallage et des planelles 212 externes, doublées chacune selon leur face interne au bâtiment d'un isolant thermique 213. Ces planelles et leur isolant s'opposent au pont thermique entre le chaînage et l'extérieur du bâtiment. Chaque dalle 211 comporte selon un de ses bords longitudinaux, une feuillure 215 formant par aboutement avec une autre dalle, un volume de chaînage dans lequel est disposée une armature 216 sous forme d'un fer à béton et est coulé du béton. Le fer à béton est en débordement par rapport aux faces latérales de la dalle pour être repris dans le chaînage du plancher. (00112) Les dalles 211 pourront être chacune équipée d'un tenon et d'une mortaise d'emboîtement. (00113) Le plancher 21 du bâtiment peut recevoir après la mise hors d'eau, des moyens de chauffage par le sol du type basse température pouvant comporter des conduites de circulation réticulaires217 par exemple en polyéthylène, implantées dans un isolant préformé 218, posé directement sur le dallage et prévues pour être ensuite raccordées à une centrale de chauffage installée dans un local approprié du bâtiment. Ces conduites 217 sont destinées à véhiculer un fluide caloporteur par exemple de l'eau. (00114) Des plaques de sol 219 posées sur l'isolant 218 assurent la protection du moyen de chauffage par le sol, ces plaques de protection 219 pouvant recevoir un parement du type carrelage 220 . Avantageusement les plaques de sol 219 seront fixées de manière amovible, par exemple par des vis, de façon à pouvoir être aisément retirées pour accéder facilement aux conduites 217 de circulation. (00115) Les murs sont formés par assemblage par leurs tranches verticales, de panneaux préfabriqués de forme plane 50 pour ce qui concerne les façades et en forme de dièdre droit 51 pour ce qui concerne les angles du bâtiment. (00116) Chaque panneau 50, 51 de mur comprend une semelle rigide inférieure 52, horizontale, d'appui et de support sur laquelle sont assemblés par collage, selon trois ou quatre de leurs faces, des blocs de construction 53 organisés en rangées successives. (00117) La semelle rigide 52 pourra être constituée en béton armé. (00118) Préférentiellement la semelle, sur sa face extérieure à construction reçoit une planelle en béton cellulaire doublée d'un isolant thermique. On évite ainsi tout pont thermique crée par la semelle. (00119) Chaque panneau de mur présente une armature de renfort, interne, liée mécaniquement à la semelle d'appui 52. Cette armature comprend plusieurs éléments longiformes 54 s'étendant dans des logements de chaînage verticaux, formés dans le panneau selon toute la hauteur ou sensiblement selon toute la hauteur de ce dernier. Ces éléments 54 ou certains d'entre eux reçoivent au-dessus de la rive supérieure du panneau un organe de manutention agencé en anneau de levage. (00120) Les logements verticaux de chaînage peuvent être constitués par des gorges 55 pratiquées dans les rives verticales du panneau et/ou par des puits cylindriques verticaux 56 pratiqués dans le coeur du panneau. (00121) Les panneaux de mur 50, 51 sont en appui par leur semelle 52 sur le chaînage périphérique du plancher 21 et sont fixés à ce plancher 21 par une liaison par adhérence et par une liaison par obstacle. (00122) La liaison par adhérence est réalisée par collage de la rive inférieure de chaque panneau 50, 51 sur le plancher 21 et la liaison par obstacle est réalisée par des éléments de fixation, par exemple des clous, engagés d'une part dans des perçages formées dans des pattes horizontales 57 solidaires de la semelle d'appui 52, et d'autre part dans le dallage du plancher. (00123) Les panneaux des murs 50 et 51 sont liés les uns aux autres par collage de leurs rives verticales respectives, mais aussi en partie supérieure, au-dessus de leurs rives horizontales, par liaison mécanique de leurs armatures. (00124) À ce sujet les éléments d'armatures 54 logés dans les gorges verticales 55 seront liés en partie supérieure par boulonnage 58 ou soudage. (00125) Chaque élément d'armature 54 peut être constitué d'un fer plat fixé par cloutage en fond de gorge 55 et repris dans la semelle 52. (00126) En figure 12 on peut voir que par aboutement des panneaux de mur 50, 51 sont formés de part et d'autre de chaque plan d'aboutement un logement constitué de deux gorges verticales 55 en vis à vis l'une de l'autre. Pour renforcer la liaison entre les panneaux de mur, une armature sous forme de fers à béton est disposée dans ce logement et un béton est coulé dans ce dernier. Sera ainsi formée entre deux panneaux contigus, une clavette armée 59 de liaison. (00127) Les panneaux de mur seront liés en partie supérieure par un chaînage courant la long de leur rive supérieure horizontale. Dans ce chaînage seront reprises les parties supérieures débordantes des éléments d'armature 54 des panneaux 50, 51. (00128) Les ouvertures de bâtiment, telles que portes, fenêtres ou porte-fenêtre seront formées en usine et équipées en usine d'un encadrement approprié. S'agissant d'une fenêtre 8 (figure 13), la zone dorsale de l'appui de fenêtre 80 est revêtue d'un isolant approprié 81. Contre cet isolant 81 est apposée une planelle 82. S'agissant d'une porte-fenêtre 9 (figures 15 et 16) ou bien d'une porte, le linteau 90 sera armé et l'armature du linteau 90 pénétrera dans les gorges latérales 55 de chaînage pour être reprises par les chaînages verticaux. Ce linteau sera formé par des blocs de section droite en U présentant un logement de chaînage dans lequel est introduite l'armature précitée et est coulé du béton. (00129) Sur le chaînage supérieur liant les panneaux de mur 50, 51 les uns aux autres est monté un plafond 6 constitué d'un dallage 60 formé par assemblage de dalles 61 du même type que celles utilisées pour le plancher. Ainsi ces dalles autoporteuses présentent chacune selon une de leur rive longitudinale verticale un tenon d'emboîtement et selon la rive longitudinale opposée une mortaise d'emboîtement, les différentes dalles 61 étant liées les unes aux autres par emboîtement des mortaises des unes dans les tenons des autres. Le dallage 60 repose sur un cadre 62 formé par aboutement d'éléments appropriés de faible hauteur et est lié à ce cadre par un chaînage 63 associé à des planelles 64 revêtues sur leur face interne d'un isolant thermique 65. Cette disposition supprime les ponts thermiques au niveau du chaînage. (00130) Les dalles 61 comportent au droit de leur tenon une feuillure longitudinale 66 prévue pour recevoir après assemblage à une dalle contiguë ? un chaînage de renfort formé de béton et d'un ferraillage 67 en débordement latéral pour être repris dans le chaînage périphérique horizontal au plafond 6. (00131) La toiture autoporteuse 7 connue en soi est formée par assemblage par collage selon leur rive latérale de dalles de toiture préfabriquées, autoporteuses 70, le dallage de toiture étant mécaniquement lié au chaînage du plancher et à un chaînage formé le long des faces supérieures des murs pignons. (00132) La toiture sera équipée d'un chaînage de faîtage. Par ailleurs, en périphérie de chaque pan de toiture pourra être formé un chaînage, le chaînage de faîtage constituant le segment supérieur de ce dernier. (00133) Enfin les différents chaînages de la construction sont liés les uns aux autres afin de former une ossature rigide sans point de discontinuité. (00134) Pour la pose des piliers préfabriqués 12 est préférentiellement utilisé un support de pose 15 réglable comportant une structure 150 de maintien de pilier, formant fourreau, ladite structure étant montée sur au moins trois pieds 151 réglables en hauteur indépendamment les uns des autres. La structure de fourreau 150 sera constituée par exemple par des cerclages parallèles joints les uns aux autres par des montants dont certains comportent des vis traversantes 152 venant en pression contre le pilier 12 afin d'en assurer son maintien dans la structure. (00135) Avec un tel dispositif il est possible de positionner les piliers 12, par leur face supérieure selon un même niveau de hauteur et de manière coplanaire. (00136) Préférentiellement, les piliers 12 seront positionnés sur le site avant coulage des blocs et des longrines de fondation au dessus des fouilles prévues pour le coulage des blocs. (00137) Pour la réalisation des panneaux de mur de façade et d'angle, sera utilisé un gabarit de montage 16 comportant au moins une face plane d'appui inférieure 160, de référence, une face dorsale plane 161 de référence perpendiculaire à la précédente et au moins une face plane latérale 162 de référence par alignement, perpendiculaire aux deux précédentes. La semelle préfabriquée du panneau est posée sur la face inférieure 160, contre la paroi dorsale 161 et contre la paroi latérale 162. Les différentes rangées de bloc sont en appui par la face dorsale des blocs contre la face dorsale du gabarit, le premier bloc de chaque rangée étant de plus en appui contre la face latérale 162 du gabarit. (00138) Le gabarit 16 sera de plus équipé d'organes de roulement pour être facilement déplacé sur le sol. (00139) Sur ce gabarit seront assemblés par collage, sur au moins trois de leurs faces, les différents blocs de constructions 53 composant le panneau de mur. Il y lieu de noter que l'assemblage des blocs les uns aux autres est opéré par collage à joints minces ce qui diminue les ponts thermiques. (00140) Les puits de chaînage que comportent au moins les panneaux d'angle, seront réalisés par alignement de perçages traversants formés dans les blocs de construction. (00141) Les panneaux de mur 50, 51 réalisés avec ces gabarits 16 seront par la suite mis à la géométrie et aux dimensions adéquates par découpage de leurs rives verticales. Une telle disposition est propice à l'obtention d'un degré de précision élevée tant dans la géométrie du panneau que dans ses dimensions. Ainsi le degré de précision de mur à mur sera de l'ordre du millimètre. (00142) Dans ces panneaux seront usinés les différentes gorges de chaînage telles que décrites. (00143) Depuis sa face interne au bâtiment seront également formées dans les panneaux de mur ou dans certains d'entre eux seulement, différentes saignées pour recevoir les différentes conduites de transport d'énergie telles que les conduites électriques prévues pour recevoir les câbles électriques, les conduites de gaz, les conduites d'eau et les conduites d'évacuation des eaux usées. Chaque saignée sera dédiée à un type particulier de conduite et les différentes saignées que comportera le panneau de mur seront pratiquées à distance les unes des autres afin d'assurer la séparation physique des diverses conduites. Par ailleurs une séparation électrique sera également assurée en raison de la nature électriquement isolante des blocs de construction composant le panneau de mur. (00144) Avantageusement les panneaux de murs seront équipés en usine des différentes conduites de transport d'énergie et d'évacuation des eaux usées ainsi que de la plupart des équipements associés à ces conduites. Ainsi par exemple le panneau pour ce qui concerne l'équipement électrique sera précâblé et pourra de ce fait être équipé des prises et des interrupteurs électriques, des tableaux de commandes etc. (00145) Le panneau de mur avant pose des équipements associés aux conduites recevra une paroi de parement assurant le recouvrement de sa face interne au bâtiment. Les saignées et les conduites logées dans ces dernières se trouvent ainsi protégées par cette paroi de parement. Une telle disposition évite l'emploi d'enduit et autre produit habituellement utilisés pour le comblement des saignées. (00146) Avantageusement la paroi de parement sera fixée de manière amovible au panneau afin de pouvoir le cas échéant être retirée pour accéder facilement aux conduites que comporte le panneau. (00147) Préférentiellement cette paroi de parement sera fixée par agrafage. (00148) II faut noter que cette paroi de parement complète avantageusement les propriétés d'isolation que possède le panneau de mur. II faut également noter que cette paroi présente une face interne finie prête à peindre, à enduire ou à tapisser. (00149) On comprend que sont livrés sur chantier des panneaux équipés en grande partie du second oeuvre ce qui se traduit par des économies importantes de temps et de main d'oeuvre. (00150) Sur le chantier, les câbles électriques que présentent les panneaux de mur, seront raccordés à des borniers appropriés avantageusement logés dans les combles du bâtiment. Pour ce qui concerne les réseaux de gaz, d'eau et d'évacuation des eaux usées, les diverses conduites que comportent éventuellement le panneau pourront être raccordées à des conduites du même type logées dans le vide sanitaire présent entre le sol et l'assise ou bien sous les plaques de sol équipant le plancher. (00151) Pour le maintien des panneaux de mur lors de leur pose et pour éviter leur dégauchissage seront utilisés des brides amovibles 17 disposées en serrage sur leur partie supérieure et ce de part est d'autre de leur plans de jointement ainsi que des jambes de forces assurant le maintien des panneaux à la verticale. (00152) Pour le coulage du béton entre les longrines du cadre d'assise seront utilisés des moules amovibles 18, comprenant des parois verticales de moulage et des brides de fixation amovible sur les longrines. (00153) Enfin les différents blocs de construction et les différentes dalles utilisées pour la construction seront réalisés en béton cellulaire autoclavé. (00154) L'intérêt de l'utilisation d'un tel béton est multiple. En effet, il présente une résistance mécanique au moins égale à celle d'autres matériaux mais de plus sa faible densité, de l'ordre de 400 kg /m3' facilite grandement la manutention des panneaux réalisés. Le faible poids des panneaux entraînera une moindre inertie de ces derniers ce qui est toujours un avantage pour des bâtiments pouvant être soumis à des séismes. Un autre avantage d'un faible poids est qu'il influe favorablement sur le coût du transport. (00155) Par ailleurs ce béton présente un haut niveau d'isolation acoustique et thermique de sorte que le panneau réalisé possédera ces caractéristiques. Enfin ce genre de béton après séchage, se prête aisément à l'usinage. Il sera alors aisé de former dans chaque panneau de mur les découpes, les gorges et les saignées. (00156) Un autre intérêt de l'utilisation d'un tel matériau est qu'il permet l'évacuation de la vapeur d'eau grâce à la valeur de résistance à la diffusion de vapeur d'eau très favorable. Ainsi les murs réalisés respirent et contribuent à la qualité de l'air ambiant des locaux d'habitation. (00157) Un tel matériau est notamment connu sous le nom commercial de THERMOPIERRE . (00158) Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet
Le bâtiment à usage d'habitation notamment dont les composants sont majoritairement préfabriqués en usine, comprend une fondation (1) supportant une assise (2) de bâtiment, des murs (5) dressés sur l'assise (2), un plafond (6) en appui sur les murs (5) et une toiture (7) en appui sur les murs, se caractérise essentiellement en ce que la fondation (1) est constituée de blocs (10) de fondation coulés sur site, dans des fouilles appropriées, joints par des formes de longrines (11 ) également coulées sur site dans des fouilles appropriées et que chaque bloc de fondation (10) est équipé d'un pilier vertical (12), préfabriqué en usine comportant une face plane supérieure horizontale, les faces planes supérieures des piliers (12) de la fondation étant toutes disposées selon un même plan horizontal et reçoivent en appui, à distance du sol, l'assise (2) du bâtiment.
1. Bâtiment à usage d'habitation notamment dont les composants sont majoritairement préfabriqués en usine, comprenant une fondation (1) supportant une assise (2) de bâtiment, des murs (5) dressés sur l'assise (2), un plafond (6) en appui sur les murs (5) et une toiture (7) en appui sur les murs, caractérisé en ce que la fondation (1) est constituée de blocs (10) de fondation coulés sur site, dans des fouilles appropriées, joints par des formes de longrines (11) également coulées sur site dans des fouilles appropriées et que chaque bloc de fondation (10) est équipé d'un pilier vertical (12), préfabriqué en usine comportant une face plane supérieure horizontale, les faces planes supérieures des piliers (12) de la fondation étant toutes disposées selon un même plan horizontal et reçoivent en appui, à distance du sol, l'assise (2) du bâtiment. 2. Bâtiment selon la 1, caractérisé en ce qu'entre l'assise (2) du bâtiment et chaque pilier (12), est disposé un moyen de découplage (13) apte à absorber l'énergie sismique. 3. Bâtiment selon la 1, caractérisé en ce que l'assise (2) est rigidement fixée aux piliers (12) de fondation. 4. Bâtiment selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'assise (2) est constituée par un cadre d'assise (20) organisé selon un maillage et par un plancher (21) en appui sur le cadre d'assise (20) et fixé rigidement à ce dernier, que le cadre d'assise (20) est constitué par des longrines préfabriquées (200), précontraintes, reposant par leurs extrémités sur les piliers verticaux (12), fixées les unes aux autres au niveau de leurs extrémités et que le plancher (21) est constitué d'un dallage et d'un chaînage périphérique au dallage, fixé rigidement d'une part à ce dernier et d'autre part au cadre d'assise (20). 5. Bâtiment selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les murs (5) sont constitués par aboutement et assemblage de panneaux de mur préfabriqués à savoir des panneaux de façade 50) de forme plane, et des panneaux d'angle(51) en forme de dièdre, comprenant chacun une semelle inférieure (52) d'appui, rigide, horizontale, que chaque panneau de mur (50, 51) comprend une armature de renfort interne, liée mécaniquement à la semelle (52) et comprenant plusieurs éléments longiformess'étendant dans des logements de chaînage verticaux, formés verticalement dans le panneau, au moins un de ces éléments d'armature s'étendant au-dessus de la rive supérieure du panneau et étant agencé au-dessus de la dite rive, en organe de manutention et de levage. 6. Bâtiment selon la 5, caractérisé en ce que les panneaux de mur (50, (51) sont assemblés au plancher que comporte le cadre d'assise par liaison par adhérence et liaison par obstacle. 7. Bâtiment selon la 6, caractérisé en ce que la liaison par adhérence des panneaux de mur au plancher est réalisée par collage de la rive inférieure de chaque panneau (50, 51) sur le plancher 4 et que la liaison par obstacle est réalisée par des éléments de fixation engagés d'une part dans des perçages formées dans des pattes horizontales 55 solidaires de la semelle d'appui 52, et d'autre part dans le dallage du plancher. 8. Bâtiment selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que les panneaux (50, 51) sont liés les uns aux autres par assemblage mécanique de leurs armatures de part et d'autre de leurs plans de jointement et par collage selon leurs rives verticales d'aboutement. 9. Bâtiment selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les panneaux de mur, sont assemblés en partie supérieure par un chaînage continu, horizontal, les éléments d'armature en saillie sur les rives supérieures des panneaux étant repris dans ce chaînage. 10. Bâtiment selon l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé en ce que chaque rive latérale verticale de chaque panneau est équipée d'une gorge verticale continue courant sur toute la hauteur du panneau et que cette gorge reçoit, en appui contre sa face de fond un des éléments de l'armature du panneau, cet élément étant fixé à la face de fond de ladite gorge. 11. Bâtiment selon la 10, caractérisé en ce que le logement formé par les deux gorges de chaînage de deux panneaux contigus reçoit un béton de liaison formant clavetage. 12. Bâtiment selon la 11, caractérisé en ce que chaque panneau d'angle au moins présente un puits cylindrique vertical prévu pour recevoir une armature et un béton de chaînage, ledit panneau d'angle en partie inférieure présentant une ouverture débouchant dans ledit puits. 13. Bâtiment selon l'une quelconque des 5 à 12, caractérisé en ce que l'un au moins des panneaux de mur présente une saignée verticale dans laquelle est engagée une conduite de transport d'énergie ou une conduite d'évacuation des eaux usées. 14. Bâtiment selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face de chaque panneau de mur interne au bâtiment est recouverte d'une plaque de parement amovible. 15. Support de pose pour le positionnement sur site des piliers de la fondation d'un bâtiment selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une structure de maintien de pilier, formant fourreau, ladite structure étant montée sur au moins trois pieds réglables en hauteur indépendamment les uns des autres.
E
E02,E04
E02D,E04B
E02D 27,E04B 1
E02D 27/01,E02D 27/34,E04B 1/00
FR2894169
A1
DISPOSITIF DE SOUDAGE AUTOMATIQUE DU TYPE MIG/MAG
20,070,608
Dispositif de soudaqe automatique du type MIG/MAG La présente invention concerne un de pièces tubulaires telles que des conduits métalliques, mis en place bout à bout concentriquement pour être soudés de manière à former des canalisations du type pipeline pour le transport de gaz, de pétrole ou d'eau. De manière conventionnelle, le soudage automatique de canalisations est réalisé en chanfrein étroit avec le procédé de soudage à l'arc à électrode fusible MIG/MAG et avec, comme électrode(s) fusible(s) constituant le métal d'apport, un ou des fils de section circulaire, typiquement de diamètre inférieur ou égal à 1.4mm, avec des équipements plus ou moins automatisés et qui comportent soit 1 soit 2 torches de soudage MIG/MAG. Un tel soudage automatique est principalement utilisé en chanfrein étroit pour garantir des vitesses de soudage rapides avec une qualité correcte de la soudure, ce qui impose de chanfreiner avec précision les extrémités des tubes sur site de pose de canalisations. Par conséquent, cette nécessité de réaliser les chanfreins sur site génère des coûts importants liés à la mobilisation d'équipements coûteux (chanfreineuse, centrale hydraulique) et au besoin d'opérateurs et de personnel de maintenance associés. Si un tel soudage automatique reste malgré tout intéressant pour des conduits de grande épaisseur, pour des canalisations de faible épaisseur, très fréquemment, le soudage manuel est plus compétitif (moins cher, et plus productif) que le soudage automatique. En effet, pour que le soudage automatique soit rentable sur des tubes de faible épaisseur, il faut à la fois : arriver à souder comme en soudage manuel sur des tubes pré usinés en chanfrein large (chanfreins dits API à pente de 30 ), et limiter le nombre de rotations/passages autour du tube à deux. En soudage MIG/MAG automatique conventionnel, avec fil cylindrique en tant qu'électrode fusible, les problèmes suivants apparaissent pour le soudage sur chanfrein API en mode mono torche. Tout d'abord, on obtient une faible productivité car trois rotations/passages autour du tube sont nécessaires pour réaliser la soudure. De plus, on a une faible vitesse de soudage pour les 2è et 3è passes, car la largeur du chanfrein est importante, en conséquence le besoin d'avoir de larges oscillations se fait ressentir, ce qui est incompatible avec une vitesse de soudage rapide. En outre, il existe une dépendance par rapport à l'opérateur/soudeur pour centrer correctement la torche de soudage, ce qui est plus délicat en chanfrein large qu'en chanfrein étroit. En conséquence, la présente invention a pour but de résoudre les inconvénients ci-dessus cités en proposant un dispositif de soudage automatique du type MIG/MAG avec lequel il est possible de réaliser un soudage à l'arc à électrode fusible sur des conduits de faible épaisseur dont les extrémités sont pré-usinées pour former un chanfrein dit API, à pente de 30 et qui offre une meilleure fusion latérale ainsi qu'un mécanisme plus simple. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de soudage automatique du type MIG/MAG constitué d'au moins un chariot portant au moins une tête de soudage comprenant au moins une torche guidant un fil électrode fusible le long d'un plan de joint entre des conduits à souder, qui amène le courant à l'extrémité du fil électrode pour générer un arc électrique et assurer la fusion du métal d'apport, caractérisé en ce que la tête de soudage présente donc une torche de soudage destinée à être centrée par rapport au plan de joint pour assurer la passe de pénétration et porte également au moins deux autres torches de soudage, dites suiveuses, positionnées respectivement l'une après l'autre après la première torche de soudage dite centrale et décalées respectivement de part et d'autre de la torche dite centrale pour réaliser des passes latérales. Ainsi de manière avantageuse, le dispositif de soudage automatique selon l'invention permet de réaliser la passe de pénétration avec la torche de soudage dite centrale, positionnée centrée par rapport au plan de joint, la première torche de soudage suiveuse suivant ladite torche centrale, dans le sens d'avancée du chariot, mais décalée par rapport à ladite torche dite centrale, c'est-à-dire au plan de joint, permettant de réaliser une première passe latérale et la deuxième torche suiveuse suivant ladite première torche suiveuse par rapport au sens d'avancée du chariot mais de l'autre côté du plan de joint assurant la deuxième passe latérale. De manière très avantageuse, le dispositif de soudage selon l'invention présente une tête de soudage beaucoup plus simple. Selon une première forme de réalisation de l'invention, les torches suiveuses s'étendent respectivement dans un plan parallèle au plan dans lequel s'étend la torche dite centrale, c'est-à-dire le plan de joint en utilisation. Selon une seconde forme de réalisation de l'invention, les torches suiveuses sont inclinées par rapport au plan dans lequel s'étend la torche dite centrale, c'est-à-dire le plan de joint en utilisation, selon des angles d'une valeur égale mais de manière opposée l'une à l'autre par rapport audit plan. Avec un dispositif de soudage selon l'invention, il n'est plus obligatoire d'imprimer une oscillation aux torches de soudage puisque la configuration desdites torches permet de réaliser les passes latérales tout en assurant une fusion latérale effective et ce, sans nécessiter de mouvement d'oscillation ou alors seulement avec une oscillation de très faible amplitude. On obtient donc un dispositif selon l'invention présentant à la fois une meilleure fusion latérale et un mécanisme plus simple au niveau de la tête de soudage. De plus, on obtient une plus grande souplesse au niveau des vitesses de soudage. Toutefois, il peut être intéressant de maintenir un mouvement oscillant de faible amplitude de la première torche centrale et d'imprimer également une oscillation de faible amplitude auxdites deux torches suiveuses. Ce mouvement d'oscillation pourra être commun ou indépendant entre la première torche et la deux autres. Le dispositif selon l'invention peut avantageusement être du type classique constitué de différents sous-ensembles, notamment un premier sous ensemble, tel que le chariot portant la tête de soudage, relatif au positionnement et/ou au mouvement du fil électrode par rapport au plan de joint, un deuxième sous ensemble relatif à l'arc électrique constitués de moyens de production et de contrôle de l'arc électrique, un troisième sous ensemble concernant l'alimentation en métal d'apport ainsi qu'un quatrième sous-ensemble permettant de produire et contrôler une atmosphère protectrice de gaz. De manière avantageuse, une deuxième rotation-passage de la soudure pourra être effectuée avec un dispositif de soudage de l'invention pour terminer la soudure. Cette seconde rotation en fonction de l'épaisseur de métal restant à déposer après la première rotation pourra se faire uniquement avec les torches de soudage suiveuses ou bien avec l'ensemble des trois torches du dispositif. De plus, de manière très avantageuse, la première torche dite torche centrale sert de référence à la régulation du soudage automatique de type MIG/MAG tandis qu'on utilise les deux torches suiveuses pour effectuer également la régulation. Ainsi, le contrôle de la hauteur de la tête de soudage et donc des torches est assuré par mesure en temps réel des paramètres électriques (intensité, tension,...) de la torche centrale et régulation en temps réel en fonction des différentes consignes pré programmées en fonction de la position circonférentielle autour des extrémités des conduits à assembler. Le centrage de l'ensemble des torches (fixées rigidement sur un même bloc mais avec un degré de liberté pour l'oscillation) est assuré par mesure en temps réel des paramètres électriques (intensité, tension, ...) des deux torches suiveuses, puis après comparaison entre les valeurs obtenues pour chacune de ces deux torches par envoi d'un signal automatique au module de centrage afin d'obtenir les mêmes valeurs sur chacune des deux torches. On a de ce fait un suivi de joint automatique à travers l'arc, et ce suivi de joint est plus simple, plus précis et plus fiable que le suivi de joint à travers l'arc avec une seule torche oscillant de part et d'autre du chanfrein et pour laquelle il faut synchroniser les mesures de paramètres électriques avec le mouvement d'oscillation. Par ailleurs, le dispositif de soudage permet d'utiliser un procédé de soudage automatique du type MIG/MAG sur chanfrein API, tel que décrit ci-dessus, quelle que soit la position des tubes (tubes fixes ou tubes tournant sur positionneurs/vireurs, axe des tubes horizontal ou incliné ou vertical). Le dispositif de soudage selon l'invention permet de réaliser le soudage sur chanfrein API pour le raboutage de conduits en acier, que ce soit de l'acier non allié, faiblement allié ou fortement allié pour résister à la corrosion, avec composition chimique du fil adapté à l'application considérée. De préférence, la distance entre la première torche et les deux autres torches de soudage suiveuses peut être variée en fonction de l'application considérée, à l'aide de tous moyens appropriés. On décrira maintenant l'invention plus en détail en référence au dessin dans lequel : La figure 1 représente en vue du dessus schématique le positionnement des 30 torches de soudage d'un dispositif selon l'invention ; La figure 2 représente une vue avant d'un dispositif de soudage selon l'invention en position dans un chanfrein API ; et25 La figure 3 représente une vue en coupe d'un chanfrein soudé partiellement après une première rotation d'un dispositif selon l'invention. Le dispositif de soudage automatique du type MIG/MAG selon l'invention est constitué d'au moins un chariot portant une tête de soudage comportant trois torches de soudage 1, 2, 3 guidant respectivement un fil électrode fusible le long du plan de joint P entre les conduits C, C', à souder qui amène le courant à l'extrémité du fil électrode pour générer un arc électrique et assurer la fusion du métal d'apport ainsi qu'un gaz pour créer une atmosphère protectrice. La torche de soudage 1 est centrée par rapport au plan de joint P pour assurer la passe de pénétration et la tête de soudage comporte également au moins deux autres torches de soudage dites suiveuses, 2, 3. Les torches de soudage dites suiveuses 2 ,3 sont portées de préférence par un même support. Le fil électrode de la première torche 1 dite centrale pourra être un fil plat et les fils électrodes des deux autres torches 2, 3 pourront être des fils cylindriques. La deuxième torche 2 est positionnée après la torche de soudage 1 dite centrale dans le sens d'avancée A du chariot le long du plan de joint P mais décalée par rapport au plan de joint P et la torche suiveuse 3 est positionnée après la torche suiveuse 2 de l'autre côté du plan de joint P, également décalée par rapport à la torche centrale 1. Comme cela est représenté à la figure 2, les torches suiveuses 2, 3 sont inclinées par rapport au plan de joint P, selon un angle a identique mais de manière opposée l'une à l'autre par rapport au plan de joint P. La distance entre les extrémités des torches suiveuses 2, 3 peut être réglée 30 tant suivant l'axe des conduits à assembler que suivant la direction de soudage. Les trois torches de soudage 1, 2, 3 peuvent être fixées de manière rigide par rapport à la tête de soudage mais elles peuvent présenter un degré de liberté leur permettant d'osciller, l'oscillation se faisant sur une faible amplitude à l'aide de moyens d'entraînement en oscillation appropriés
La présente invention concerne un dispositif de soudage automatique du type MIG/MAG constitué d'au moins un chariot portant au moins une tête de soudage comprenant au moins une torche (1) guidant un fil électrode fusible le long d'un plan de joint (P) entre des conduits à souder, qui amène le courant à l'extrémité du fil électrode pour générer un arc électrique et assurer la fusion du métal d'apport.L'invention consiste en ce que la tête de soudage présente donc une torche de soudage (1) destinée à être centrée par rapport au plan de joint (P) pour assurer la passe de pénétration et porte également au moins deux autres torches de soudage (2, 3), dites suiveuses, positionnées respectivement l'une après l'autre après la première torche de soudage dite centrale (1) et décalées respectivement de part et d'autre de la torche dite centrale (1) pour réaliser des passes latérales.Application au soudage de conduits métalliques pour former des canalisations.
1. Dispositif de soudage automatique du type MIG/MAG constitué d'au moins un chariot portant au moins une tête de soudage comprenant au moins une torche (1) guidant un fil électrode fusible le long d'un plan de joint (P) entre des conduits à souder, qui amène le courant à l'extrémité du fil électrode pour générer un arc électrique et assurer la fusion du métal d'apport, caractérisé en ce que la tête de soudage présente donc une torche de soudage (1) destinée à être centrée par rapport au plan de joint (P) pour assurer la passe de pénétration et porte également au moins deux autres torches de soudage (2, 3), dites suiveuses, positionnées respectivement l'une après l'autre après la première torche de soudage dite centrale (1) et décalées respectivement de part et d'autre de la torche dite centrale (1) pour réaliser des passes latérales. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les torches suiveuses (2, 3) s'étendent respectivement dans un plan parallèle au plan dans lequel s'étend la torche dite centrale (1). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les torches suiveuses (2, 3) sont inclinées par rapport au plan de la torche dite centrale (1), selon des angles (a) d'une valeur égale mais de manière opposée l'une à l'autre par rapport audit plan. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la distance entre les extrémités des torches suiveuses (2, 3) est réglable tant suivant l'axe des conduits à assembler que suivant la direction de soudage. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la distance entre la première torche (1) et les deux torches de soudage suiveuses (2, 3) est variable. 8 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les trois torches de soudage (1, 2, 3) sont oscillantes. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la torche centrale (1) sert de référence à la régulation du soudage automatique de type MIG/MAG, le centrage de l'ensemble des torches étant assuré par des moyens de mesure en temps réel des paramètres électriques (intensité, tension, ...) des deux torches suiveuses (2, 3), puis après comparaison entre les valeurs obtenues pour chacune de ces deux torches suiveuses (2, 3) par envoi d'un signal automatique au module de translation/centrage afin d'obtenir les mêmes valeurs sur chacune des deux torches (2, 3). 8. Dispositif de soudage selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le fil électrode de la première torche (1) dite centrale est un fil plat et les fils électrodes des deux torches dite suiveuses (2,3) sont des fils cylindriques.
B
B23
B23K
B23K 9
B23K 9/173,B23K 9/028
FR2895110
A1
PROCEDE DE CLASSIFICATION NON SUPERVISEE LINEAIRE ET STABLE SUR L'ORDRE DES OBJETS
20,070,622
L'invention concerne un procede de classification non supervisee Iineaire et stable sur I'ordre des objets. Elie concerne de maniere plus generale des techniques de classifications automatiques connues sous le terme anglais << clustering >>. Elie est notamment utilisee dans les domaines du Data Mining >> et du Text Mining >> pour la decouverte, sans a priori, de connaissances (ou < knowledge to discovery >) dans de grandes bases de donnees. Ces donnees peuvent titre de type structure lorsqu'il s'agit de donnees comportementales ou demographiques par exemple, ou de type non structure lorsqu'il s'agit de donnees textuelles. Partant d'une base de donnees constituee d'un ensemble (ou population) 15 de n objets decrits par un ensemble de m descripteurs (ou variables), la classification automatique consiste a structurer ces objets sous forme de classes (ou groupes) tres homogenes. Cette homogeneite traduit le fait que deux objets d'une meme classe doivent titre plus similaires (ou ressemblants) entre eux que deux objets appartenant a deux classes distinctes. 20 La constitution de ces classes permettra de detecter facilement des groupes d'objets a profils ou thematiques similaires selon qu'il s'agisse de donnees structurees ou non structurees. Ce probleme est hautement combinatoire pour titre resolu par une methode exacte. A cet effet, des heuristiques moins couteuses en temps de 25 traitements et en ressources machines ont ete elaborees pour lui trouver des solutions approchees. Certaines de ces heuristiques proposent des solutions en fixant arbitrairement le nombre de classes, tandis que d'autres, proposent une hierarchie de partitions a nombre variable de classes. 30 On peut citer, par exemple, les heuristiques suivantes : • Les methodes de type << centres mobiles >> tels que les k-means >>, les nuees dynamiques... • Les methodes de classification hierarchiques (ascendantes ou descendantes) • Les methodes de type premier representant >> ou en anglo-saxon << first leader >> . Des exemples pour differentes methodes de classification non supervisee sont donnees dans les references suivantes : 1) Saporta G. (1990), Probabilites, Analyse de donnees et Statistique, Technip ; 2) Lebart et al (1995), Statistique exploratoire multidimensionnelle, Dunod ; 3) Hartigan, J. (1975), Clustering Algorithms, John Wiley and Sons, New York, NY, US. to Les methodes de type << centres mobiles >> et classification hierarchique fixent arbitrairement un nombre de classes. Quant aux methodes de type << first leader >), elles necessitent la fixation d'un seuil de similarite et sont tributaires de I'ordre dans lequel les objets sont pris en compte. En effet, elles peuvent aboutir a des resultats completement differents selon I'ordre dans lequel les objets sont 15 ranges. Neanmoins, elles permettent de traiter, dans des temps raisonnables, de grandes quantites de donnees. Cependant, pour obtenir ces performances, ces methodes necessitent la fixation d'un nombre maximal de classes tres faible par rapport au nombre d'objets. 20 Parmi les problemes majeurs rencontres, pour repondre au probleme de la classification automatique, on peut citer : • la determination du nombre de classes sous-jacent a la population consideree, • les performances en temps de traitements selon les volumetries a traiter et 25 en terme de qualite de I'homogeneite des classes obtenues, • le pouvoir d'interpretation des resultats obtenus ; definition d'indicateurs statistiques pour la mesure de I'homogeneite des classes ainsi que du pouvoir discriminant des descripteurs participants a la formation de ces classes. 30 L'idee de la presente invention repose notamment sur la theorie de ('analyse relationnelle. Pour rappel, cette theorie, telle que decrite dans rune des references suivantes : 1) P. Michaud et JF Marcotorchino, << Modeles d'optimisation en analyse de donnees relationnelles >>, Mathematiques et Sciences Humaines n 67, 1979, p7-38 ; 2 ; JF Marcotorchino et P Michaud, Agregation des similarites en classification automatique >>, Revue de statistique appliquee, Vol 30, n 2, 1981, permet de repondre aux problematiques de la fixation du nombre de classes et de ('interpretation du resultat obtenu. Cependant le modele theorique sous-jacent, est extremement couteux en terme de ressources machine des que le nombre d'objets est superieur a 100. L'invention utilise une heuristique de cette theorie qui permet d'approximer tres finement le resultat theorique sur de grandes bases de donnees. L'invention concerne un procede de classification non supervisee to lineaire permettant de structurer une base de donnees composee d'objets et de descripteurs, qui est stable sur I'ordre des objets comprenant une etape prealable de transformation des donnees qualitatives, quantitatives ou textuelles en donnees binaire de presence-absence caracterise en ce qu'il comporte au moins les etapes suivantes : 15 a) determiner un seuil structure) as fonction des n2 accords entre les objets a classifier, le seuil structurel definissant un critere d'optimisation adapte aux donnees, b) utiliser les descripteurs comme generateurs de structuration et de construction d'une partition P ou ensemble de classes, 20 c) fusionner progressivement une classe engendree par un descripteur et une partition (40, 41, 42), d) pour un critere d'optimisation faisant intervenir une fonction f(C,,,G.,.) = Min(C,,lineariser des sommes de fonctions Minimums. Le procede peut comporter une etape ou I'on regroupe Ies classes de la 25 partition entre elles. L'etape de fusion c) comporte, par exemple, une etape ou I'on determine a partir de deux classes en intersection la meilleure operation (au sens de ('optimisation du critere) parmi les 4 suivantes : • Cassage ,> de la premiere classe et formation de deux classes; 30 • Cassage >> de la deuxieme classe et formation de deux classes; • Cassage >, des deux classes pour former trois classes ; • Reunion des deux classes en intersection pour former une unique classe. Le regroupement des classes d'une partition est, par exemple, effectue sur plusieurs niveaux hierarchiques et comporte les etapes suivantes : • diminuer a chaque niveau la valeur du seuil structurel de sorte que les contributions faiblement negatives puissent devenir positives, • maximiser des liens entre les classes constituees oia les liens sont determines en utilisant la contribution d'une paire d'objets Lien (Cq , Cq. )= l Contribii' = 1 Cii' ù a'x f IECgi'ECq' ieCq,ECy' avec a' la nouvelle valeur de a • regrouper deux classes dont le lien est positif, et reiterer ce processus sur tous les niveaux. L'invention concerne aussi un dispositif de classification non supervisee to lineaire permettant de structurer une base de donnees composees d'objets et de descripteurs, qui est stable sur I'ordre des objets comprenant une etape prealable de transformation des donnees qualitatives, quantitatives ou textuelles en donnees binaires de presence-absence caracterise en ce qu'il comporte au moins les elements suivants : un calculateur comprenant une memoire, une base de donnees 15 et un processeur adapte a mettre en eeuvre les Mapes du procede presentant rune des caracteristiques precedemment enoncees. L'invention possede notamment les avantages suivants : • la possibilite de detecter automatiquement le nombre de classes au cours du 20 classement, • la possibilite de traiter de grandes quantites de donnees dans des temps raisonnables, • I'independance vis a vis de I'ordre des objets de la base. Elie est naturellement stable visa vis de I'ordre de traitement des objets, 25 • le procede permet de definir et de calculer tres rapidement (complexite lineaire) des indicateurs mesurant la qualite des resultats obtenus, • le procede est stable visa vis de la duplication des objets. En d'autres termes, si on demultiplie la base plusieurs fois, on retrouve la meme solution initiale avec les objets dupliques au sein d'une meme classe. 30 D'autres caracteristiques et avantages de la presente invention apparaitront mieux a la lecture de la description ci-dessous et annexee des figures qui representent : • La figure 1, un schema correspondant a un systeme generique d'un systeme supportant le procede selon !'invention, • La figure 2, un schema fonctionnel decrivant le fonctionnement general de la chaine de traitement du domaine de la fouille de donnees appliquee a un corpus de documents ou a une base de donnees numeriques, • La figure 3, un schema fonctionnel qui montre les etapes de la phase de pretraitement qui est effectuee en amont du procede de classification automatique, • La figure 4, un schema fonctionnel qui represente I'ordonnancement des etapes constituant le procede de cette invention, • La figure 5, un schema fonctionnel qui detaille les differentes operations effectuees tors du traitement 41 de la figure 4, • La figure 6, ('operation de base qui consiste a determiner la partition locale optimale (en une, deux, ou trois classes) issue de deux classes en intersection, • La figure 7, les quantites evaluees !ors de !'operation de base decrite dans la figure 6, • La figure 8, un schema fonctionnel qui represente les etapes du procede d'agregation hierarchique des classes. La figure 1 illustre, a titre non limitatif, un exemple d'application du procede selon ('invention, permettant de generer automatiquement differentes actions a mener a partir du resultat de classification. Le systeme sur lequel fonctionne le procede comprend, par exemple, un calculateur 1 comprenant une memoire 2, un processeur 3 associe au procede de classification 5. Le calculateur 1 est en liaison avec une base de donnees 4. Le resultat de classification, se presente, par exemple, sous la forme d'un ensemble de classes memorise dans un dispositif approprie 6. Le dispositif 6 est, par exemple, en liaison avec un serveur 7 d'envoi de courrier electronique par exemple. Le serveur est pourvu de moyens de traitement appropries et connus de I'Homme du metier pour traiter ('information de classes revues et declencher des mecanismes d'envoi eventuel de messages aux personnes des classes concernees. Tout dispositif permettant de conduire et/ou de piloter des actions en fonction des resultats de la classification peut titre utilise. La description qui suit est donnee a titre illustratif dans un contexte general d'instructions executables dans un programme d'ordinateur, tels que des modules de programme executes par un ordinateur ou tout autre calculateur. L'invention peut titre mise en ceuvre sur tout type d'ordinateurs, d'agenda electronique, etc .... Dans la figure 2, le point de depart peut titre soit une base de donnees quelconque (ensemble d'individus decrits par un ensemble de variables numeriques), soit un corpus de documents quelconque. Ces deux types de donnees sont representes respectivement par les blocs arrondis 20 et 25. Dans le cas de donnees numeriques, it peut exister une phase de pretraitements facultative 21 qui consiste en des traitements statistiques classiques tels que le centrage ou la reduction des donnees ou encore des transformations... etc. Ces pre-traitements conduisent au tableau de donnees 22. C'est ce tableau qui constitue la source des traitements d'analyse de !'information 23. En ce qui concerne un corpus de documents, au cours d'une phase de pre-traitements 26 on transforme chaque texte en un vecteur dont les dimensions correspondent a des descripteurs obtenus par un procede linguistique qui peut titre une analyse morpho-syntaxique, une extraction de concepts, une extraction de co-occurrences..., des traitements linguistiques et semantiques etc. On obtient alors une matrice de presence-absence (binaire) ou de frequences 27 qui constitue la source des traitements representes par le bloc 23. Le bloc 23 correspond notamment a la phase de traitements et d'analyses des donnees. Ces traitements peuvent titre de plusieurs types (classification supervisee, classification non supervisee, notation statistique ou scoring >>, regression...). Dans le cadre de ('invention, it s'agit de classification non supervisee de donnees connue aussi sous !'appellation de classification automatique ou encore de << clustering >> (terme anglo-saxon). L'invention concerne notamment un procede de classification non supervisee dont le resultat est, par exemple, une hierarchie de partitions des objets 24 ou des documents 28 selon le type de donnees initial. Les donnees d'entree de la figure 3 se presentent sous la forme d'un tableau T, 22 ou 27, designant respectivement les cas de donnees numeriques et le cas de corpus de documents, croisant ('ensemble I, constitue de n objets 01,02,...,0, (des individus ou des documents), et I'ensemble V constitue de m variables (ou descripteurs), VI , V 2,..., V m mesures sur I . I ={OI,O2,..., On} V =V"'} Le tableau T a comme terme general tik qui represente la valeur prise par la 5 variable Vk sur ('objet 0, et se presente sous la forme suivante : lm im T= Le terme general tik , des donnees en entree, represente : • la modalite de la variable k prise par I'objet i dans le cas d'une variable qualitative, 10 • la valeur de la variable k prise par I'objet i s'iI s'agit d'une variable quantitative, • Ia presence ou I'absence de ('unite lexicale k dans le document i , s'il s'agit de donnees textuelles. 15 Dans le cas des donnees qualitatives et quantitatives, le procede applique sur ce tableau des traitements de re-codage 30 decrits ci-apres, par exemple la discretisation des variables quantitatives ou le recodage des variables qualitatives en descripteurs de presence/absence. Les variables qualitatives et quantitatives sont transformees en variables binaires qui constitueront un tableau 20 K de presence-absence. Dans le cas des variables qualitatives, la transformation consiste, par exemple, en un re-codage des modalites en des vecteurs descripteurs de presence-absence. Pour des variables quantitatives, it s'agit de discretisations qui consistent 25 a transformer les variables quantitatives en variables qualitatives ou chaque modalite correspond a un intervalle. Par exemple, soit la variable quantitative taille >> exprimee en cm et mesuree sur un ensemble d'individus. Supposons que dans la population consideree, la taille des individus la constituant soit comprise entre 140 cm et 210 cm, une discretisation possible serait de decouper la variable en trois intervalles suivants [140,160[ ; [160,180[ ; [180,210]. Ces trois intervalles correspondent alors respectivement aux trois modalites suivantes : petite, moyenne et grande. Par consequent, un individu qui aura la taille 175 cm par exemple, aura apres discretisation la modalite moyenne. Le tableau K, 31, de terme general k,1 obtenu apres ces transformations sera de la forme suivante : 1ku k1, k1 K = kn ku kin k k k n1 n~ ... nn Son terme general k,1 peut avoir deux significations selon qu'il s'agisse initialement de variables qualitatives ou de variables quantitatives : Dans le cas d'une variable qualitative, k,1 a la definition suivante : k.. = 1 si l'objet i possede la modalite j l.1 0 sinon Dans le cas d'une variable quantitative, ku a la definition suivante : k.. = 1 si 1'objet i appartient au segment j ZJ 0 sinon Dans le cas des donnees textuelles, it n'y a pas d'etape de recodage puisqu'a ('issue de I'etape de pre-traitement, 26, nous obtenons deja un tableau binaire de presence-absence K dont le terme general k,1 a pour signification : 1 si le document i possede 1'unite lexicale j k`' _ 0 sinon Chaque variable du tableau T, qu'elle soit qualitative ou quantitative, engendrera plusieurs vecteurs descripteurs de presence-absence. En effet, les tableaux T et K sont de dimensions differentes. Considerons la variable << CSP ,> (Categorie Socio-Professionnel) et supposons que I'on soit en presence de quatre individus (I1, 12, 13, 14). Supposons que les modalites possibles de la variable CSP soient : cadre, ouvrier, profession liberate. Supposons de plus, que ces quatre individus ont les modalites suivantes : Individus CSP I1 cadre 12 cadre 13 ouvrier 14 profession liberate Apres recodage des modalites de la variable qualitative CSP, on obtient le resultat suivant : CSP Individus cadre ouvrier profession liberate I1 1 0 0 12 1 0 0 13 0 1 0 14 0 0 1 Chaque modalite de la variable consideree devient donc un descripteur de presence-absence. Par consequent, le tableau des donnees transformees K sera de dimensions (nxp) avec p > m ou m est le nombre de variable de I'ensemble V. A partir du tableau K , 31, on effectue des calculs statistiques, 32 (moyennes, ecart-types, coefficients de discrimination, etc.), qui permettent notamment, dune part de parametrer le filtrage des descripteurs, 33 (elimination des descripteurs peu discriminants), d'autre part, de calculer un indicateur appele seuil structurel, 34, qui permet de s'affranchir de tout parametrage du procede de classification (non fixation ni d'un nombre de classes ni d'un nombre maximal de classes). L'indicateur est detaille par la suite. Le filtrage permet d'eliminer les descripteurs peu discriminants. 20 L'elimination des descripteurs sera differente suivant le type de ces derniers. Dans le cas de donnees numeriques on se base sur un indicateur de pertinence du descripteur. Dans le cas des documents, on utilise la frequence d'apparition d'un descripteur dans I'ensemble du corpus ou tout autre indicateur de mesure de discrimination tel que I'entropie... et on elimine ceux qui sont, a priori, peu discriminants. A Tissue de I'etape de filtrage, on a un nouveau tableau binaire reduit, 35, qui contient un nombre restreint de colonnes. C'est ce nouveau tableau qui sert de donnees en entree au procede de classification automatique decrit par le bloc 36 et detaille dans les figures 4 et 5. Seuil structure) et critere adapte aux donnees Le procede selon ('invention utilise un seuil structurel ou indicateur qui a notamment pour fonction de definir un critere d'optimisation adapte aux donnees. Pour mieux comprendre son role, on rappelle la theorie de ('analyse relationnelle qui se base sur la maximisation du critere de Condorcet simplifie suivant : n 1 cm =I Cii 2 x f (C, C1, ) i=1 i'=1 ou C , represente le degre de ressemblance entre les deux objets i et i' . Par exemple : C, = .f(C,C,1)=Min( C11, etc... X,,, est par ailleurs donne par : X, ) 11 x = 1 si les objets 1 et 1 sont dans la meme classe 11 0 sinon Le procede selon ('invention est de complexite lineaire dans la mesure ou les formules du type 1E CH, et 1 E f (C , Ci..) sont calculables lineairement. Les fonctions citees en exemple precedemment sont toutes Iinearisables. En effet, la mesure de similarite utilisee est un produit scalaire possedant des proprietes de Iinearite connues, la fonction f(C,,,C,,,,) = 2 (C,, +est lineaire, par contre, la fonction f (Ci; , C,,;,) = Min(C,, C1..) n'est pas lineaire. Cependant, on peut lineariser les i o calculs du type El Min(C, , C;..) . i L'invention a titre illustratif decrit le cas particulier f (C;; ,C,,,,) = Min(C,, , C,.,.) particulierement adapte aux bases contenant un nombre important de donnees manquantes et les procedures qui permettent de calculer avec une complexite lineaire les calculs du type El Min(C,, , C,.,.) . 15 Le procede selon ('invention met par exemple en oeuvre le critere suivant : n n Ca(~ = 1 E[Cil ùax f (C,,) i n n = Contrib i' =I 20 ou a est un seuil et la quantite Contrib,,, la contribution unitaire des deux objets i et i' au critere Ca(X). Selon ('invention, le parametre seuil structurel ac est calcule automatiquement. II s'agit d'un indicateur qui est une fonction des nz accords entre les objets a classifier : 25 ac = ) On peut donner comme exemple, sa formulation lorsqu'il represente le rapport entre la moyenne arithmetique des accords entre tous les objets sur la 5 moyenne arithmetique de leurs accords maximaux. : n n zXIlCii, n 1=1 i'=1 1x.~(Cii,C;; ) n' -1 i'=I Cette formule est linearisable lorsque I'on se place dans les memes conditions que celles evoquees precedemment. 10 Le critere Ca (X) utilise dans ('invention consiste, par exemple, a comparer les accords entre deux objets quelconques au produit du seuil as par leur accord maximal (ce qui represente un pourcentage de ('accord maximal). Ainsi, deux objets seront a priori dans une meme classe des tors que leur similarite est superieure ou egale au pourcentage d'accord maximal calcule 15 (contribution positive). Procede de classification automatique de I'invention Le procede de classification 36 est decrit en detail dans la figure 4. Le point de depart est le tableau de donnees binaires 35 dont les descripteurs ont ete 20 filtres. La premiere etape du procede de classification qui consiste a trier les descripteurs, 40, repose sur une mesure de la contribution au critere de chaque descripteur (qualite d'un descripteur). On utilise, par exemple, les descripteurs comme << generateurs)> de structuration de la population des objets a classifier. Un 25 descripteur est represents par un vecteur colonne de 1 et de 0 (presence-absence). On associe a ce descripteur une classe qui est composee des objets dont la valeur prise est 1. On peut alors calculer pour chaque classe d'objets Cq sa mesure de contribution Contrib(Cq) au critere global : Contrib(Cq) = E I Contribir = E 1C,,, û a x l E f (C,, , Ci,i,) [ 1] ;ECq;'ECq ;Kgi'Kq i ('qi Cq 12 a. = 13 L'evaluation de la contribution d'une classe est de complexite polynomiale. En effet, supposons que tous les objets constituent une seule classe, it faudrait alors calculer n2 contributions unitaires afin de determiner la valeur du critere. Dans le cas ou C,,, est un produit scalaire, la premiere partie de la formule de droite, 1 IC,,. , se simplifie de la maniere suivante : ieCq i'eCg XCir =< Rg,Rg > ieCgi'ECy oia Rg = (r,g, r2 , • • •, r1) est appele representant de la classe Cq dont les termes sont donnes par la somme en colonne de chaque modalite du tableau K pour les objets de la classe : r,g = kä . ieCg Chaque valeur r" , j=1,...,p , represente le nombre d'objets de la classe Cq qui possede la modalite 1. Dans le cas ou f (Cä , C,,,) = Min(C,,, C,.,) , la deuxieme partie de la formule de droite de I'equation [1] vaut C,,,,) . Nous donnons ci-dessous la ie Cg i'K'g procedure permettant de calculer avec une complexite Iineaire cette quantite. ************************************************************************** ********************* Procedure MinCC (Classe C )Necessite : CardC > 0 Necessite : Liste thee d'individus pour la classe C Entier : resultat = 0Entier : j = prochain element de CEntier : i = 0 Tant que la classe C n'est pas parcourue Faire resultat = resultat + [(CardC ù i) x 2 -1] x C j = prochain element de C i=i+1 Fin tant que ************************************************************************** ********************* On a ainsi pour chaque descripteur q la valeur de la contribution de la classe engendree par ce dernier ou encore une mesure de la qualite du descripteur vis a vis du critere. On procede alors a un tri, par exemple, par ordre decroissant de ces contributions af in d'obtenir un ordre de prise en compte des descripteurs. Le choix de cet ordre a tres peu d'influence sur la qualite du resultat (il peut y avoir quelques differences locales minimes). Cependant, prendre les classes engendrees par les descripteurs de meilleures contributions en premier, permet d'avoir une solution stable plus rapidement et donc d'accelerer le processus de calcul de la meilleure partition 41 issue de ('intersection entre la partition courante et celle engendree par un descripteur. Ce processus 41 consiste notamment a fusionner >> progressivement 42, une classe engendree par un descripteur 40, et une partition courante (composee de plusieurs classes). Cette operation de << fusion >> consiste a determiner a partir de deux classes en intersection la meilleure operation (au sens du critere) parmi les 4 suivantes : • Cassage >> de la premiere classe et formation de deux classes; • Cassage >> de la deuxieme classe et formation de deux classes; • Cassage >> des deux classes pour former trois classes ; • Reunion des deux classes en intersection pour former une unique classe. Ces operations sont illustrees dans la figure 6 et les calculs permettant de decider de la meilleure operation dans la figure 7. Ce processus revient a construire pas a pas une partition qui optimise localement et progressivement le critere global. Une fois que tous les descripteurs sont utilises, on considere la partition 25 obtenue Po comme une premiere partition finalisee des objets 43. Pendant la phase de << fusion >> (40, 41, 42) des classes, on essaie de fusionner >> uniquement les classes qui possedent des intersections. L'objet du traitement 44 est de fusionner, c'est-a-dire reunir des classes qui n'ont pas d'intersection si cette operation permet d'optimiser le critere (test de fusion des classes de la partition 30 obtenue entre elles). Ceci conduit a une partition modifiee 45, pu partition de niveau 1, qui constitue la partition finale du procede de classification. Cette partition 45 constitue ('entree du processus d'agregation des classes, 46, qui est decrit dans la figure 8. La figure 5 represente un exemple de schema fonctionnel du traitement 41. Ce dernier consiste notamment a fusionner une nouvelle classe engendree par un descripteur X notee Cy, 50, avec la partition courante P constituee de K classes 51. Le processus est le suivant : • Calcul des intersections entre les classes de la partition P et la classe CY , 52, • Tri de ('ensemble A des classes Cy de la partition P en intersection avec la classe CX dans I'ordre decroissant du cardinal de leur intersection, 53, par exemple, • Pour chaque classe Cy , 55, de I'ensemble A, fusionner les deux classes Cy et CX , 54. On parcourt toutes les intersections entre CX et P et une fois que toutes les classes Cy de A ont ete fusionnees avec Cx , 55, on obtient une nouvelle partition des objets qui ameliore le critere global et qui devient alors la nouvelle partition 15 courante 51. L'etape suivante consiste a passer a un nouveau descripteur, 42, et on repete ce processus jusqu'a ce que tous les descripteurs aient ete parcourus. Le cardinal des elements de ('ensemble des intersections d'une classe Cz avec les classes d'une partition P, 52, peut titre obtenu lineairement de la 20 maniere decrite ci-apres. On considere la classe Cx comme la classe dont on desire evaluer I'intersection avec une partition P. A cette classe, on associe une liste thee, par exemple, par ordre croissant des indices des objets qu'elle contient. En effet chaque 25 objet est identifie par un entier unique qui est son indice. Pour trier les objets, on utilise par exemple un tri lineaire (par exemple le tri par base dont une reference est la suivante : Cormen et al (2002), Introduction a I'algorithmique, Dunod) puisque I'on connait la borne superieure des valeurs a trier. Pour ('operation de calcul du cardinal des intersections, on utilise un vecteur A de dimension n pour lequel chaque dimension i represente I'indice de Ia classe ou est stocke I'individu 0, . Exemple de calcul de cardinaux d'intersections Si on prend une population de 6 objets 01,02, 06 et une partition courante de ces objets P, 51, constituee de trois classes = {01 , 03 } c2 = {O, , 04 , 06 } C3 = {05 } Le vecteur A est egal a : Ainsi si on << fusionne >> Ia partition existante avec une classe C, ={02,03,04,06} 50, on est capablede trouver rapidement le cardinal de ('ensemble intersection de la classe CX avec les classes de la partition existante, en ('occurrence Card (Inter(C1 CX )) =1, Card (Inter(C2 CX )) = 3 et Card (Inter(C3 C,,)) = 0 . 15 Le nombre d'operations effectuees lors du calcul des intersections 52 est egal au nombre d'objets dans la classe Ca. a fusionner avec la partition P. En effet, on regarde pour chaque objet de la nouvelle classe s'il appartient a une classe de la partition P , si oui on incremente le compteur d'intersection de cette classe. S'il existe plusieurs intersections entre une classe Cx et une partition 20 P , on calcule comme indique ci-dessus, le cardinal des differentes intersections entre Cx et les differentes classes Cy de la partition P afin d'avoir un ordre de prise en compte. A partir de I'intersection de Cx et d'une classe Cv de la partition P, on evalue quelle est la meilleure configuration parmi celles presentes dans la figure 6. 25 Pour cela, on evalue Ies quantites identifiees dans la figure 7. Les figures 6 et 7 expliquent donc un exemple d'operations de base de ('invention qui sont representees par le traitement 54.10 Le processus de << fusion de deux classes est par exemple le suivant. Soient R c et f?'' les vecteurs representant des classes C, et Cy, on construit les vecteurs R , Rh et R` definis par : R = Ry ù R` Rb = Rx ù R` oi] Cc, =CC n Cy est la classe definie par ('intersection de Cx et Cy (les objets a la fois dans la classe Cx et dans Cy,) et R' son representant. R'' represente donc les objets qui sont uniquement dans Cy et Rb ceux qui sont uniquement dans Cx . Au definira respectivement CardA, CardB et CardC comme les cardinaux des classes representees par R , Rb et R` . Les deux listes d'objets contenus dans les classes Cy et Cx sont triees par ordre croissant de leur indice. On peut donc appliquer la procedure classique suivante pour calculer rapidement les trois vecteurs : ************************************************************************** ********************* Procedure de Calcul vecteurs (Classe Cx , Classe Cy ) R = Ry Rh = Rx R` = 0 CardA = CardB = CardC = 0 L, = liste des objets de Cy e = tete de la liste L, L2 = liste des objets de Cx f = fete de la Iiste L2 Tant que la liste LI n'est pas parcourue Faire Tant que la liste L2 n'est pas parcourue Faire Si e = f Faire Re =0 Ra = R ù R` h = Rh ù R`" R R` = R` +R` e = tete de la liste L1 f = fete de la Iiste L2 cardC = cardC +1 Sinon Si e < f Faire e = tete de la liste L1 cardA = cardA +1 Sinon f = tete de la liste L2 cardB = cardB +1 Fin Si Fin Tant que Fin Tant que ************************************************************************** ********************* A partir de ces trois vecteurs, it est possible de choisir la meilleure solution parmi les quatre suivantes, ces dernieres etant representees sur un exemple dans la figure 6 : • casser >> la classe Cy, pour former les deux classes suivantes : Cy ùC., et CX • > la classe Cz pour former les deux classes suivantes : CX ûCy, et Cy • casser >> la classe CX et << casser >> la classe Cy pour former les trois classes suivantes : CX ùCy , Cy ù CX et Cy n Cx • fusionner les deux classes pour former une unique classe : Cy u CX . Le choix de la meilleure des quatre solutions se base, par exemple, sur ('evaluation des << liens >> entre les 3 differentes sous-classes mises en evidence ci- 18 19 dessus. Le calcul general du << lien >' entre deux classes Cq et Cy, est donne par la formule suivante : Lien(Cq , Cq,) = 1 Contrib,,, =E (Cu. ù a x f (Cä , C,,,,)) IE{'g1'ecy, lEy'Ecy, Lorsque la mesure de similarite est un produit scalaire, et lorsque 5 f(C,,,C,,.) = Min(C,,,C,,,,), on peut comme precedemment, lineariser le calcul du lien entre deux classes distinctes. Le procede utilise pour cela les proprietes de linearite du produit scalaire, ce qui donne la simplification suivante : Lien(Cq,C ,) _< R``,R" > ùax ,ECq i'eCy' On peut aussi utiliser la procedure suivante qui permet d'evaluer avec une 10 complexite lineaire la quantite 1 Min(C,,,) : iECyi'eCq Procedure MinCC' (Classe C , Classe C' ) Necessite : CardC > 0 Necessite : CardC'> 0 15 Necessite : Liste triee d'individus pour les classes C et C' Entier : resultat = 0 Entier : nb_lignes = CardC Entier : nb cols = CardC' Entier : j = prochain element de C 20 Entier : j' = prochain element de C' Tant que la classe C n'est pas parcourue et la classe C' n'est pas parcourue Faire Si j < j' faire resultat = resultat + nb _ cols x C11 25 j = prochain element de C nb _ lignes = nb _ lignes -1 Sinon Si j'< j faire 20 resultat = resultat + nb _ lignes x C1 y. j' = prochain element de C' nb cols = nb cols -1Sinon resultat = resultat + (nb _cols + nb _ lignes -1) x C11 j = prochain element de C j' = prochain element de C' nb lignes = nb _ lignes -1 nb cols = nb cols -1Fin Si Fin Si Fin tant que ************************************************************************** ********************* Dans le cadre de ('intersection entre deux classes, le procede evalue les 15 trois quantites suivantes qui sont representees sur un exemple dans la figure 7 : Lien, = Lien(Cy ù Ce,Cx ùCc) =< R",Rb > ùax f(C,,,C,.i.) iECynioCc i'E('xni'ECc Lien2 = Lien(Cy ùCc.,Cc) _< R", > ùax E f (Cii,Ci'i') iECyniCc i'ECc Lien3 =Lien(CxùCc,C)=ùax E f(Cii,Ci'p) iECxnieCC i'e('c 20 Ainsi, pour maximiser localement le critere global : • Si Lien, + Lien2 + Lien3 est la plus grande, on choisit la solution 4 (fusion desdeux classes) ; • Si Lien2 est la plus grande, on choisit la solution 2 (< cassage >> de Cx) ; • Si Lien3 est la plus grande, on choisit la solution 1 (< cassage >> de Cy) ; 25 • Si 0 est la plus grande, autrement dit que Lien, + Lien2 + Lien3 < 0, Lien2 < 0 et Lien3 < 0 , alors on choisit la solution 3 (<< cassages >> de Cx et de Cy ). 10 Une fois que la classe Cx , 50, est fusionnee avec la premiere classe Cy, on continue le traitement avec les autres classes de la partition P en intersection avec la classe CC , 55,. Pour cela, la classe Cx sera transformee en classe Cx, • Si la solution 1 est choisie, Cx, = Cx • Si la solution 2 est choisie, Cx, = Cx ùCy • Si la solution 3 est choisie, Cx, = Cx ùCy • Si la solution 4 est choisie, Cx, = Cx u Cy Dans tous les cas, la nouvelle classe Cx, contient les objets qui peuvent to appartenir aux autres classes de la partition P puisqu'on sait, par avance, qu'aucun objet de la classe Cy ne peut appartenir a une autre classe de la partition P. Procedure de retrait d'objets a une classe Pour retirer un ensemble d'objets A d'une classe, it suff it de retirer A de 15 la liste d'objets de la classe et de retrancher le representant R du representant de Ia dite classe. Par exemple, fors de I'operation Cx, = Cx ùCy , R est egal a R` . En effet, on retranche a la classe Cx , les objets en intersection representee par le representant Rc . Ainsi Rx' = Rx R` De cette maniere, les operations de << cassage >> ne necessitent pas de 20 temps de calcul importants puisque la quantite retranchee au representant de la classe est toujours egale au vecteur R` qui est deja calcule. D'autre part, le retrait des objets de la liste est une operation simple et lineaire. Procedure de Reunion de deux classes 25 Dans cette procedure, on connait le representant de I'intersection de C, et C2 (defini par R` ci-dessus) et le cardinal de I'intersection (defini par CardC cidessus). On cherche donc a creer la classe C, u C2 , sans effectuer de tri lineaire complet. ************************************************************************** ********************* Procedure Reunion (Classe C, , Classe C2 , Representant Inter, Entier Cardlnter ) Vecteur temporaire de taille (CardC + CardC 2 ù Cardlnter) Entier position = 0 L, = Iiste des objets de C, e = tete de la Iiste L, L2 = Iiste des objets de C2 f = tete de la liste L2 Tant que la liste L, n'est pas parcourue Faire Tant que la liste L2 n'est pas parcourue Faire Si e = f Faire el = e e = tete de la liste L, f = tete de la liste L2 Sinon Si e < f Faire el = e e = tete de la liste L, Sinon elf f = tete de la liste L2 Fin Si Temporaire[position] = el Position = position + 1 Fin Tant que Fin Tant que Recopie Temporaire dans la liste des objets Representant = Representant (C, ) + Representant (C2) - Inter ************************************************************************** *********************30 Procedure Regrouper (Partition P) 44 Soit x le nombre de classes de la partition P Pour chaque classe Cy de la partition P , on calcule Contrib(Cq ) Soit CX Ia classe qui possede la contribution la plus forte Nous calculons le vecteur S de K -1 valeurs definies par : S=(s,,sz,...,sK ~) et ou Lien(C , C,) si l < x Si Lien(Cx, C, ,) si l > x Pour toutes les valeurs de Lien positives de S , on va fusionner les classes 10 correspondantes. L'ensemble de ces classes seront marquees comme affectees et ne pourront plus etre fusionnees par la suite. On itere le processus avec ('ensemble K' des classes non marquees. Procede d'agregation hierarchique des classes de ('invention 15 Dans la figure 8, est represents un exemple d'architecture du procede d'agregation hierarchique des classes en meta-classes. Ce procede consiste, notamment, a regrouper sur plusieurs niveaux (le nombre de niveaux est a fixer par I'utilisateur) les classes entre elles. L'optimisation du critere global passe, par exemple, par la maximisation des liens entre les classes 20 constituees. En d'autres termes, les classes obtenues doivent, in fine, avoir des liens negatifs. Or, le calcul des liens est fonds sur la definition de la contribution Contrib,,. d'une paire (i,i') d'objets. On rappelle ci-dessous la definition de la contribution d'une paire d'objets lorsque la fonction f est la fonction Minimum : Contribä. = C;;, ù a x Min(C,,, C,.,. ) 25 Le procede d'agregation des classes, propose par ('invention, consiste alors a diminuer a chaque niveau, la valeur du seuil structurel 80, de sorte que les contributions faiblement negatives puissent devenir positives. De cette maniere, le lien entre deux classes peut devenir positif ce qui permet de les regrouper 81, et de mettre en evidence des relations entre les classes d'une partition. On repete ce 30 processus autant de fois qu'il y a de niveaux 82. On obtient alors un ensemble de partitions emboitees 83, qui permet de detecter des relations hierarchiques et conceptuelles (sur plusieurs niveaux) entre les classes considerees initialement dans la partition 45. L'invention, par ce principe, permet ainsi de faire de la decouverte de connaissances. La procedure d'agregation hierarchique des classes d'un niveau j a un niveau j +1 est similaire a la procedure Regrouper decrite ci-dessus. Calculs permettant ('evaluation de la qualite des resultats de classification de !'invention On donne ici les formules theoriques des indices de mesure de la qualite de la solution obtenue qui s'expriment en pourcentage. Plus I'indice est proche de 100%, plus la qualite de la solution etudiee (qualites partition, classe ou individu) est bonne. On introduit tout d'abord quelques notations : L'accord entre deux classes : Acc., = E Cä. 'EC !'EC' L'accord maximal entre deux classes : AMcc' = E f(GäCl,,,) 'EC IEC' Le desaccord entre deux classes : Acc' = AMcc' ûAcc. 20 La qualite finale de la partition obtenue est donnee par : K K K K K E A. + E Acc.. E A. ù E E Acc, + E E AMcc. _ C=1 C=l C'#C 7=1 C=1 C'xC C=l C'≠C K K K K E E AMcc. E E AMcc., C=1 C'=l C=l C'=l ou x est le nombre de classes de la partition. 25 La qualite d'une classe C est donnee par : Ac.c. + 2x EA-cc, (:'≠c Qc MCI AMcc + 2x E AMcc' c'≠c Acc -2x E Acc. +2x E AMcc' c'c C'-c NbCI AMcc + 2x E AMcc' c'~c La qualite d'un objet i appartenant a une classe C est donnee par : ~C +EC_. ûEC--. + f(C, C ) = i'E(' iv.? f(C,, , ) J ) oia C,,. = f(C,,,C,,.)ûC,,, est le desaccord entre I'individu i et I'individu i'. Les sommes sur les termes A(.(ä sont Iinearisables lorsque les similarites sont des produits scalaires grace aux proprietes de Iinearite de ces derniers. On donne ci-dessous des exemples de procedures permettant de calculer lineairement les 10 quantites suivantes intervenant dans les differentes formules de qualites lorsque f(Cii,C, .) = Min(C: • EAMc(. _ 1~Min(C ,C. ) c c C C '\ iEC ,'E C / • E AMcc = 1 E Min(C,, , G.,. ) C~ C \ EEC i'EC" • EMin(C rEc 15 On note respectivement ces quantites SS'MinCC', S'MinC' et MiniC : ************************************************************************** ********************* Procedure SS'MinCC' (Classe C , Classe C) Necessite : K.> 0 20 Entier : resultat = 0 Pour i = 1 jusqu'a n par increment de 1 Faire resultat = resultat + ((n û i + 1) x 2 -1) x C,, Fin Pour ************************************************************************** ********************* 25 20 26 Procedure S'MinCC' (Classe C , Classe C' ) Necessite : CardC > 0 Necessite : K > 0 Necessite : Liste triee d'individus pour Ies classes C Entier : resultat = 0 Entier : nb _lignes = CardC Entier : nb cols = n Entier : j = prochain element de C Entier : i =1 Tant que la classe i n et C n'est pas parcourue Faire Si i = j faire resultat = resultat + (nb _ cols + nb _ lignes -1) x C,, nb _ lignes = nb _ lignes -1 nb cols = nb cols -1 i=i+1 j = prochain element de C' Sinon resultat = resultat + nb _ lignes x C,, i=i+1 nb cols = nb cols -1 Fin Si Fin tant que 25 ************************************************************************** ********************* Procedure MiniC (Classe C ) Necessite : CardC > 0 Necessite : Liste triee d'individus pour la classe C Entier : resultat = 0 Entier : nb cols = CardC Entier : j = prochain element de C Tant que la classe C n'est pas parcourue et nb cols j Faire 10 Si i = j Faire resultat = resultat + nb _ cols x C,1, Sinon resultat = resultat + j = prochain element de C 15 nb cols = nb cols -1 Fin Si Fin Tant que ************************************************************************** ********************* 20
Procédé de classification non supervisée linéaire permettant de structurer une base de données composées d'objets et de descripteurs, qui est stable sur l'ordre des objets comprenant une étape préalable de transformation des données qualitatives, quantitatives ou textuelles en données binaire de présence-absence caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes :● déterminer un seuil structurel alphas fonction des n<2> accords entre les objets à classifier, le seuil structurel définissant un critère d'optimisation adapté aux données,● utiliser les descripteurs comme générateurs de structuration et de construction d'une partition ou ensemble de classes,● fusionner progressivement une classe engendrée par un descripteur et une partition (40, 41, 42),● pour un critère d'optimisation faisant intervenir une fonction f(Cii,Ci'i') = Min(Cii,Ci'i') linéariser des sommes de fonctions Minimums.
1 ù Procede de classification non supervisee lineaire permettant de structurer une base de donnees composee d'objets et de descripteurs, qui est stable sur I'ordre des objets comprenant une etape prealable de transformation des donnees qualitatives, quantitatives ou textuelles en donnees binaire de presence-absence caracterise en ce qu'il comporte au moins les etapes suivantes : • determiner un seuil structurel as fonction des n2 accords entre les objets a classifier, le seuil structurel definissant un critere d'optimisation adapte aux to donnees, • utiliser les descripteurs comme generateurs de structuration et de construction d'une partition ou ensemble de classes, • fusionner progressivement une classe engendree par un descripteur et une partition (40, 41, 42), 15 • pour un critere d'optimisation faisant intervenir une fonction f(C,,,C,.,.) = Min(C,,,C,,,.) Iineariser des sommes de fonctions Minimums. 2 ù Procede selon la 1 caracterise en ce qu'il comporte une etape oia I'on regroupe les classes de la partition entre elles. 20 3 ù Procede selon la 1 caracterise en ce que I'etape de fusion comporte une etape of I'on determine a partir de deux classes en intersection la meilleure operation (au sens de ('optimisation du critere) parmi les 4 suivantes : 25 • << Cassage >> de la premiere classe et formation de deux classes; • Cassage >, de la deuxieme classe et formation de deux classes; • << Cassage >> des deux classes pour former trois classes ; • Reunion des deux classes en intersection pour former une unique classe. 30 4 ù Procede de classification selon la 2 caracterise en ce que le regroupement des classes d'une partition est effectue sur plusieurs niveaux hierarchiques et comporte les etapes suivantes :• diminuer a chaque niveau la valeur du seuil structurel (70) de sorte que les contributions faiblement negatives puissent devenir positives, • maximiser des liens entre les classes constituees ou les liens sont determines en utilisant la contribution d'une paire d'objets Lien(Cq,Cq.) = E l Contribii. = E ùa'xf(C, ,C ) iECyi'eCy eCyi'K'q' avec a' la nouvelle valeur de a • regrouper (71) deux classes dont le lien est positif, et reiterer ce processus sur tous les niveaux. 5 û Dispositif permettant la classification non supervisee lineaire permettant de structurer une base de donnees composees d'objets et de descripteurs, qui est stable sur I'ordre des objets comprenant une etape prealable de transformation des donnees qualitatives, quantitatives ou textuelles en donnees binaires de presence-absence, caracterise en ce qu'il comporte au moins les elements suivants : un calculateur (1) comprenant une memoire (2), une base de donnees (4) et un processeur (3) adapte a mettre en oeuvre les etapes du procede selon rune des 1 a 4. 6 û Dispositif selon la 2 caracterise en ce qu'il comporte un moyen (7) 20 de conduite d'actions en fonction des resultats de la classification.
G
G06
G06F
G06F 17,G06F 40
G06F 17/30,G06F 40/00
FR2899888
A1
SYSTEME DE DISTRIBUTION ET DE RECUPERATION DE LIQUIDES ET DISPOSITIF LE COMPORTANT
20,071,019
L'invention concerne de manière générale les systèmes de distribution et de récupération de liquides dans un container rigide. On connaît du document FR 2 807 745 un dispositif hydraulique comportant un système de ce genre disposé dans un container. Le système comporte un réservoir supérieur de réception des eaux usées et un réservoir inférieur dans lequel est stockée de l'eau propre. Les deux réservoirs sont expansibles et compressibles et sont séparés par un disque qui comprime le réservoir inférieur contre les parois du container par l'intermédiaire d'un ressort disposé sur le pourtour du réservoir supérieur, notamment pour distribuer l'eau sous pression. A vide, le réservoir supérieur présente un volume utile permettant de recevoir des eaux usées avant que le réservoir inférieur commence à être vidé. A mesure que le réservoir inférieur se vide, le volume occupé par celui-ci diminue tandis que le volume utile du réservoir supérieur augmente. L'invention vise à fournir un système de distribution et de récupération de liquides du même genre mais présentant une structure simplifiée et une amélioration en matière de volume de stockage de liquide tout étant particulièrement pratique et commode à utiliser et à fabriquer. A cet effet, l'invention propose un système de distribution et de récupération de liquides adapté à être disposé dans un container rigide, comportant un réservoir de distribution de liquide à utiliser et un réservoir de récupération de liquide après usage, chaque dit réservoir comportant une enveloppe et un orifice de passage de liquide caractérisé en ce que chaque dite enveloppe comporte une première paroi et une seconde paroi, similaires, comportant chacune une surface externe et un rebord périphérique, lesdites parois d'une dite enveloppe étant raccordées l'une à l'autre par leur dit rebord périphérique, chaque dite enveloppe étant adaptée à présenter une configuration contractée dans laquelle lesdites parois sont étendues l'une à proximité de l'autre et ladite surface externe de ladite deuxième paroi est convexe tandis que ladite surface externe de ladite première paroi est concave, et une configuration gonflée dans laquelle le contact entre les deux dites parois est limité auxdits rebords périphériques et lesdites surfaces externes de chaque dite paroi sont convexes, au moins une dite enveloppe étant adaptée, dans sa configuration gonflée, à 2 s'imbriquer dans l'autre dite enveloppe dans sa configuration contractée, les deux dites premières parois étant en contact l'une avec l'autre. Lorsque le réservoir de distribution se vide et que le réservoir de récupération se remplit, chaque première paroi voit la convexité de sa surface externe s'inverser. L'évolution de la configuration des enveloppes correspond à cette inversion de convexité qui se produit sous le seul effet de l'augmentation du volume de liquide. Au cours de cette évolution, les premières parois restent en contact mutuel. Cette évolution se fait sans que le volume total occupé par le système ne varie. Et le volume d'un réservoir en configuration gonflée correspond globalement au volume total puisque qu'un tel réservoir vient s'imbriquer dans l'autre réservoir qui, dans sa configuration contractée, occupe un volume négligeable par rapport au volume total du système. Selon des caractéristiques de mise en oeuvre particulièrement simples et commodes tant à la fabrication qu'à l'utilisation : - lesdites enveloppes présentent des dimensions similaires et chaque dite enveloppe est adaptée, dans sa configuration gonflée, à s'imbriquer dans l'autre dite enveloppe dans sa configuration contractée, les deux dites premières parois étant en contact l'une avec l'autre ; et éventuellement - chaque dite première paroi et chaque dite deuxième paroi comportent deux panneaux rectangulaires et deux panneaux latéraux adaptés à ce que dans leur configuration gonflée chaque dite enveloppe est parallélépipédique ; et éventuellement - chaque dite première paroi présente une épaisseur moindre dans ses coins formés à la jonction de deux dits panneaux rectangulaires et d'un dit panneau transversal. La variation d'épaisseur des panneaux procure une souplesse qui facilite le changement de convexité de la première paroi tout en permettant aux réservoirs de présenter une rigidité d'ensemble qui contribue à rendre le système résistant au cours du temps dans son utilisation dans le container ou lors des vidanges et remplissage à l'extérieur du container. Selon des caractéristiques de mise en oeuvre particulièrement simples et commodes tant à la fabrication qu'à l'utilisation : 3 - chaque dit réservoir comporte un bouchon adapté à fermer un dit orifice respectif, lesdits bouchons ayant des diamètres distincts ; et éventuellement - le système comporte un tuyau de distribution dont l'une des extrémités est située dans ledit réservoir de distribution et des moyens de pompage du liquide à utiliser adaptés à évacuer ce liquide hors dudit réservoir de distribution par ledit tuyau ; et éventuellement -lesdits moyens de pompage comportent une pompe disposée à l'intérieur dudit réservoir de distribution et un câble d'alimentation électrique de ladite pompe adapté à être relié à des moyens d'alimentation électrique, ledit bouchon comportant au moins un trou pour le passage dudit câble et dudit tuyau ; ou - lesdits moyens de pompage comportent une pompe disposée à l'extérieur dudit réservoir de distribution et un câble d'alimentation électrique de ladite pompe adapté à être relié à des moyens d'alimentation électrique, ledit tuyau étant relié à ladite pompe et ledit bouchon comportant un trou pour le passage dudit tuyau. L'invention propose en outre un dispositif de distribution et de récupération de liquides, caractérisé en ce qu'il comporte un container rigide et un système tel que précédemment exposé, disposé dans ledit container. L'évolution de la configuration des réservoirs résulte de l'interaction des réservoirs eux-mêmes avec le contact mutuel des premières parois. Ainsi le système est simplement disposé dans le container ou retiré du container en raccordant ou en déconnectant, selon le cas, des moyens de distribution et de récupération. Selon des caractéristiques de mise en oeuvre particulièrement simples et commodes tant à la fabrication qu'à l'utilisation : - ledit container est parallélépipédique ; et/ou - ledit container comporte un évier et une bonde située dans le fond dudit évier, ledit réservoir de récupération comportant un bouchon adapté à fermer ledit orifice du réservoir de récupération, ledit système comportant en outre des moyens de récupération comportant un tuyau dont une première extrémité est 4 raccordée à ladite bonde et dont une seconde extrémité est raccordée audit bouchon dudit réservoir de récupération ; et/ou - le dispositif comporte une paroi amovible d'accès audit système. Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, donnée à titre d'exemple préféré, mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un système selon l'invention avec le tuyau de distribution raccordé au réservoir de distribution dans sa configuration gonflée et le tuyau de récupération raccordé au réservoir de récupération dans la configuration contractée ; - la figure 3 est une vue en perspective du réservoir de distribution de la figure 2, dans sa configuration gonflée, avec un arrachement partiel laissant apparaître la pompe située dans le volume intérieur ; - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3, sans l'arrachement partiel, le réservoir de distribution étant dans un état partiellement rempli ; - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 3, le réservoir étant dans sa configuration contractée ; - la figure 6 est une vue en perspective du réservoir de récupération dans sa configuration gonflée ; - la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 6, le réservoir étant dans sa configuration contractée ; et - la figure 8 est une vue d'un système selon une variante de réalisation, similaire à celle de la figure 2, le réservoir de distribution étant dans sa configuration contractée et le réservoir de récupération dans sa configuration gonflée, le réservoir de distribution étant représenté avec la pompe disposée à l'extérieur. Le dispositif 1 comporte un container 2 en matière plastique et présente une forme générale parallélépipédique. Il présente quatre parois latérales dont l'une comporte une portion 3 amovible, ainsi qu'une paroi supérieure 4 présentant un renfoncement qui forme un évier 5. La portion 3 est rectangulaire et s'étend lorsqu'elle est montée dans le container 2 sur toute la largeur de la paroi latérale à laquelle elle appartient. Elle s'étend, en hauteur, du bas du container 2, c'est-à-dire du côté opposé à la paroi 4, jusqu'à une extrémité située à l'écart de la paroi 4. 5 La portion 3 comporte une découpe 6 sur son bord en vis-à-vis de la paroi 4. Cette découpe 6 forme une poignée utile pour se saisir de la portion 3 afin de la désolidariser du reste du container 2 ou pour la repositionner. La portion 3 comporte également des moyens d'encliquetage (non représentés) coopérant avec des moyens d'encliquetage correspondants positionnés sur le reste du container 2 permettant à cette portion 3 d'être amovible. Selon des variantes du mode de réalisation non représentées, la portion 3 comportent des moyens de fixation à aimant ou des charnières pour sa fixation amovible au reste du container. L'évier 5 présente une forme de L s'étendant le long de deux bords de la paroi 4. L'évier 5 délimite une portion rectangulaire 9 de paroi 4 globalement dans le même plan que les bords communs de cette paroi 4 avec les parois latérales. La paroi 4 comporte deux orifices 10, 11. L'orifice 10 est situé dans un coin de la paroi 4 qui est également un coin de la portion rectangulaire 9. Cet orifice 10 est destiné à permettre le passage de l'intérieur du container 2 à l'extérieur de celui-ci d'un des moyens de distribution de liquide. L'orifice 11 est situé dans le fond de l'évier 5. Il s'agit d'un orifice circulaire servant de bonde d'évier. La paroi 4 est moulée d'une pièce avec la partie extrême des quatre parois latérales, cette partie extrême s'étendant de la paroi 4 vers le bas du container 2 jusqu'au niveau de la portion 3. La hauteur de cette partie extrême correspond à la profondeur de l'évier 5. La partie comportant la paroi 4 et la partie comportant les trois parois latérales sont fixées ensemble par une liaison mécanique adaptée. 6 A l'intérieur du container 2 se trouve le système de distribution et de récupération de liquides 15. Celui-ci comporte un réservoir de distribution de liquide 16 et un réservoir de récupération de liquide 17. On décrit maintenant le réservoir 16. Le réservoir 16 comporte une enveloppe 18 en matière plastique conforme aux normes en vigueur pour des réservoirs d'eau potable. Cette enveloppe 18 comporte deux parois 19 et 20. La paroi 19 comporte deux panneaux rectangulaires 21 et deux panneaux latéraux triangulaires 22. Les panneaux 21 sont disposés, dans la configuration gonflée représentée sur la figure 3, transversalement l'un par rapport à l'autre tandis que chaque panneau 22 s'étend transversalement à la fois à chaque panneau 21. La paroi 19 présente globalement une forme de cube coupé en deux suivant un plan passant par deux arêtes opposées et par le centre de ce cube. La paroi 19 ne comporte pas d'arête franche entre les deux panneaux 21 ni entre un panneau 22 et un panneau 21, les zones de jonction entre les différents panneaux étant arrondies. Dans ces zones de jonction et principalement dans les coins 24 formés à la jonction de deux panneaux 21 et d'un panneau 22, l'épaisseur des panneaux est plus fine que dans le reste du panneau de sorte que la paroi 19 est plus souple dans ces zones. Au niveau du bord libre qui s'étend selon un contour fermé le long des quatre panneaux 21, 22, la paroi 19 présente un rebord 23. Le rebord 23 s'étend le long d'un contour rectangulaire présentant des coins arrondis. La paroi 19 présente sur un panneau 21 un orifice de passage circulaire. Le plan comportant le contour de cet orifice est légèrement décalé par rapport au plan principal du panneau 21, la zone de jonction entre le contour de l'orifice et le reste du panneau 21 étant globalement tronconique. La paroi 20 est similaire à la paroi 19 et comporte des panneaux 21, 22 ainsi qu'un rebord 23. En revanche, la paroi 20 ne comporte pas d'orifice circulaire. Les deux parois 19, 20 sont reliées au niveau de leur rebord 23. La description qui précède pour l'enveloppe 18 du réservoir 16 vaut également pour l'enveloppe 18 du réservoir de récupération 17 (figure 6) qui comporte deux parois 19 et 20, chaque paroi 19, 20 comportant deux panneaux 21, deux panneaux 22 7 et un rebord périphérique 23 par lesquels les deux parois 19, 20 sont reliées. En revanche, c'est la paroi 20 de l'enveloppe du réservoir de récupération 17 qui présente un orifice de passage dans un panneau 21. Le réservoir 16 comporte en outre un bouchon 25 en matière plastique, vissable sur un col à surface filetée raccordé à l'orifice de passage. Le bouchon 25 comporte en outre un trou pour le passage d'un tuyau. Le réservoir 17 comporte également un bouchon 26 en matière plastique, vissable, qui coopère avec un col à surface filetée raccordée à l'orifice de passage. Le bouchon 26 est également percé pour le raccord d'un tuyau. Le bouchon 26 présente un diamètre inférieur à celui du bouchon 25. Le système 15 comporte en outre des moyens de distribution : une pompe 30 et un tuyau de distribution 31. La pompe 30 est disposée à l'intérieur du réservoir 16 et elle est raccordée à une première extrémité du tuyau 31 (figure 3). La pompe 30 a ici un débit de pompage de 10 litres par minute, une consommation électrique de 3 A et une puissance électrique de 36 W. Le tuyau 31 traverse le bouchon 25 par le trou prévu à cet effet. Des moyens d'étanchéité sont également prévus au niveau du bouchon 25. Le tuyau 31 présente une certaine longueur en dehors du réservoir 16 et à sa deuxième extrémité, celui-ci est raccordé à un pommeau de distribution 32. Le pommeau 32 est adapté pour pouvoir passer au travers de l'orifice 10 de la paroi 4 de sorte que lorsque le réservoir 16 est situé dans le container 2, le pommeau 32 est situé à l'extérieur du container 2 au-dessus de l'évier 5. La pompe 30 est raccordée par un câble non représenté à des moyens d'alimentation électrique. Le câble sort du réservoir 16 également par le bouchon 25. Le réservoir 17 comporte des moyens de récupération de liquides. Il s'agit d'un tuyau de récupération 34 dont une extrémité est reliée au bouchon 26 lui-même raccordé au col de l'orifice de passage. A son autre extrémité, le tuyau 34 comporte une bague 35 qui est adaptée à coopérer avec la bonde de l'évier 5. L'enveloppe 18 de chaque réservoir 16, 17 présente une configuration gonflée et une configuration contractée et plus généralement on considère qu'un 8 réservoir 16, 17 est dans une configuration gonflée ou contractée lorsque son enveloppe 18 est dans la configuration gonflée ou contractée respective. Lorsque les réservoirs 16, 17 sont dans leur configuration gonflée (figures 3, 6), les parois 19 et 20 sont écartées l'une de l'autre, de telle sorte que le réservoir a une forme parallélépipédique. Cette forme correspond à un état rempli du réservoir. Dans leur configuration contractée (figures 5, 7), les réservoirs 16 et 17 présentent un volume négligeable. La paroi 19 s'étend contre la paroi 20, c'est-à-dire que le panneau 21 de la paroi 19 et le panneau 21 de la paroi 20 séparés par le bord périphérique 23 se retrouvent l'un contre l'autre. De même, le panneau 22 de la paroi 19 et le panneau 22 de la paroi 20 se retrouvent l'un contre l'autre de sorte que la paroi 19 est repliée dans la paroi 20. Dans cette configuration, les réservoirs 16, 17 présentent chacun une paroi 20 présentant une surface externe convexe et une paroi 19 présentant une surface externe concave, la forme de la paroi 19 épousant la forme de la paroi 20. Du fait de leur forme similaire, lorsque le réservoir 16 est en configuration gonflée et le réservoir 17 en configuration contractée, ce réservoir 17 peut s'imbriquer dans le réservoir 16, c'est-à-dire que le réservoir 17 vient recouvrir la surface externe de la paroi 19 du réservoir 16. Dans le cas où le réservoir 16 est dans sa configuration contractée et que le réservoir 17 est dans sa configuration gonflée, le réservoir 17 s'imbrique dans le réservoir 16, c'est-à-dire que le réservoir 16 recouvre la paroi 19 du réservoir 17, la surface externe de la paroi 19 du réservoir 16 étant en contact avec la surface externe de la paroi 19 du réservoir 17. Le réservoir 16, tout comme le réservoir 17, peut prendre toutes les configurations intermédiaires entre la configuration gonflée et la configuration contractée. Dans une configuration intermédiaire possible (figure 4), un panneau 21 de la paroi 19 est partiellement en contact avec le panneau 21 adjacent de la paroi 20, tout comme le sont les panneaux 22 de la paroi 19 avec les panneaux adjacents 22 de la paroi 20. Les réservoirs 16, 17 ont chacun un volume d'environ vingt litres. Le container 2 a ici un volume d'environ cinquante litres. 9 On décrit maintenant l'utilisation du système 15 et plus généralement du dispositif 1. Le dispositif 1, que l'on peut utiliser notamment dans des véhicules de loisir, est pourvu du système 15 placé dans le container 2 avec le réservoir 16 plein et le réservoir 17 vide (figure 2). Le réservoir 16 est ici un réservoir d'eau propre et le réservoir 17 est un réservoir d'eau usée. Quand on souhaite faire couler de l'eau par le pommeau 32, on enclenche un interrupteur 36 positionné au-dessus de la découpe 6. L'interrupteur 36 est raccordé par des moyens non représentés à la pompe 30. En actionnant l'interrupteur 36, on déclenche la pompe 30 de sorte que l'eau propre remonte le tuyau 31 jusqu'à couler par le pommeau 32. Si l'eau s'écoule dans l'évier 5, elle s'évacue à travers la bonde puis par le tuyau 34 jusqu'à arriver dans le réservoir 17. Avec l'arrivée de l'eau usée dans le réservoir 17, celui-ci passe de sa configuration contractée à une configuration intermédiaire, c'est-à-dire que progressivement le réservoir 17 gonfle sous l'afflux d'eau usée. Dans le même temps, le réservoir 16 qui était à l'origine dans sa configuration gonflée se vide de liquide. Avec le réservoir 16 qui se vide et le réservoir 17 qui se remplit, la paroi 19 du réservoir 16 commence à s'affaisser vers la paroi 20, tandis que la paroi 19 du réservoir 17 commence à s'écarter de la paroi 20 du réservoir 17. En revanche, la paroi 20 du réservoir 16 et la paroi 20 du réservoir 17 ne se déforment pas et restent en place. Au fur et à mesure du remplissage du réservoir 17, le réservoir 16 se contracte jusqu'à ce que son enveloppe 18 soit dans sa configuration contractée tandis que l'enveloppe du réservoir 17 gonfle et atteint sa configuration gonflée sous l'effet du volume d'eau usée accueillie. La surface externe de la paroi 20 du réservoir 16 convexe à l'origine est alors concave tandis que la surface externe de la paroi 20 du réservoir 17 concave à l'origine est alors convexe. Le volume d'eau usée stockée dans le réservoir 17 correspond ici au volume d'eau propre stockée à l'origine dans le réservoir 16. Lorsque le réservoir 17 est plein et que le réservoir 16 est vide, c'est dans le réservoir 16 que s'imbrique le réservoir 17. 10 Lorsque le réservoir 16 est vide, il n'est plus possible d'obtenir de l'eau. Les utilisateurs sont donc informés qu'ils doivent remplir à nouveau le réservoir d'eau propre 16 et vider le réservoir d'eau usée 17. Pour ce faire, on désolidarise la paroi 3 du container 2. On dévisse les bouchons 25, 26 et on sort la pompe 30 du réservoir 16. On peut alors retirer le système 15 hors du container 2 pour vidanger le réservoir 17 et pour remplir d'eau propre le réservoir 16, les tuyaux 31, 34 restant avec le dispositif 1. Afin de faciliter le transport des réservoirs 16, 17, des poignées (non représentées) peuvent être prévues sur les parois des réservoirs 16, 17, ces poignées étant moulées d'une seule pièce avec la paroi à laquelle elles appartiennent. Lorsque l'eau propre est de l'eau potable, on peut également faire couler l'eau dans le but de la consommer et, de manière plus générale, on peut utiliser l'eau extraite du réservoir 16 sans que l'intégralité de celle-ci se retrouve en tant qu'eau usée dans le réservoir 17. Dans ce cas, le volume d'eau récupérée dans le réservoir 17 est inférieur au volume d'eau maximal pouvant être accueilli dans ce réservoir. Même si l'eau usée n'occupe pas la totalité du volume utile du réservoir 17 en configuration gonflée, l'effort qu'exerce la quantité d'eau usée sur les parois 19 est suffisant pour les pousser vers la paroi 20 du réservoir 16. Cet effort est d'ailleurs très inférieur à celui que nécessiterait l'écrasement d'un réservoir dont aucune paroi ne serait adaptée à se retourner pour venir en contact avec l'autre paroi. Dans un tel cas, deux parois principales à l'écart seraient rapprochées par écrasement d'au moins une paroi latérale. Les deux parois principales ne pourraient venir en contact l'une de l'autre du fait de la hauteur occupée par la ou les parois latérales froissées. On obtiendrait un volume à vide résultant beaucoup plus important que celui obtenu dans la configuration contractée. L'évolution de la configuration des réservoirs 16, 17 est liée à l'état de remplissage du réservoir adjacent. Lorsque l'on replace les réservoirs 16, 17 dans le container 2, il n'est pas possible d'utiliser le réservoir de récupération 17 en lieu et place du réservoir de distribution 16. En effet, les bouchons 25, 26 ayant des diamètres différents, on ne peut pas raccorder le tuyau de distribution 31 au réservoir 17 et on ne peut pas 11 raccorder le tuyau 34 au réservoir 16. D'autre part, on ne peut pas positionner la pompe 30 à l'intérieur du réservoir 17 du fait du trop petit diamètre de l'orifice de passage. On va maintenant décrire une variante du mode de réalisation illustrée sur la figure 8. Pour cette variante, on a conservé pour des éléments similaires les mêmes références que précédemment, augmentées du chiffre 100. La pompe 130 est disposée à l'extérieur du réservoir 116. Un premier tuyau 131 comporte une extrémité à l'intérieur du réservoir 16 et une seconde extrémité raccordée à la pompe 130 qui permet de pomper le liquide hors du réservoir 116. Un deuxième tuyau 137 part de la pompe 130 et rejoint le pommeau 132. Selon une autre variante, le dispositif 1 présente une forme cylindrique et les parois 19, 20 présentent également des formes cylindriques dans leur configuration gonflée, ces parois 19, 20 présentant une épaisseur moindre le long des zones de jonction entre les panneaux qui les composent. Selon encore une autre variante, les bouchons présentent un même diamètre et il est prévu des moyens de détrompage visuels avec les bouchons et les filetages d'une couleur déterminée pour chaque bouchon respectif. Selon un autre mode de réalisation, on peut prévoir que le système 15 comporte un ou plusieurs réservoirs supplémentaires, par exemple un réservoir de savon de petit volume par rapport au volume des réservoirs 16 et 17. Un tuyau de distribution est également prévu pour ce ou ces réservoirs supplémentaires avec des moyens de pompage, par exemple mécaniques. Selon un autre mode de réalisation non représenté, les parois 20 sont rigides et indéformables, et l'épaisseur des panneaux 21, 22 des parois 20 est constante. Selon un autre mode de réalisation, le container est embarqué sur une machine de nettoyage sur roues avec un réservoir d'eau savonneuse et un réservoir de récupération d'eau sale avec le réservoir d'eau savonneuse relié à un tuyau se prolongeant par un manche et une tête nettoyeuse. Le manche comporte des moyens d'aspiration pour récupérer l'eau usée remontant dans un tuyau dans ledit manche, le tuyau étant raccordée au réservoir d'eau usée. 12 On a décrit le dispositif comme un module embarqué de véhicule de loisir pour des applications terrestres. Selon d'autres modes de réalisation, le dispositif est embarqué sur un véhicule de transport aérien ou maritime
Le système de distribution et de récupération de liquides adapté à être disposé dans un container rigide, comporte un réservoir (16) de distribution de liquide à utiliser et un réservoir (17) de récupération de liquide après usage, chaque réservoir (16, 17) comportant une enveloppe (18).Chaque enveloppe (18) comporte deux parois (19, 20) similaires comportant chacune une surface externe et un rebord périphérique (23). Chaque enveloppe (18) présente une configuration contractée dans laquelle lesdites parois (19, 20) sont étendues l'une à proximité de l'autre et une configuration gonflée dans laquelle lesdites surfaces externes de chaque dite paroi (19, 20) sont convexes. Au moins une enveloppe (18) est adaptée, dans sa configuration gonflée, à s'imbriquer dans l'autre enveloppe (18) dans sa configuration contractée.
1. Système de distribution et de récupération de liquides adapté à être disposé dans un container (2) rigide, comportant un réservoir (16) de distribution de liquide à utiliser et un réservoir (17) de récupération de liquide après usage, chaque dit réservoir (16, 17) comportant une enveloppe (18) et un orifice de passage de liquide, caractérisé en ce que chaque dite enveloppe (18) comporte une première paroi (19) et une seconde paroi (20), similaires, comportant chacune une surface externe et un rebord périphérique (23), lesdites parois (19, 20) d'une dite enveloppe (18) étant raccordées l'une à l'autre par leur dit rebord périphérique (23), chaque dite enveloppe (18) étant adaptée à présenter une configuration contractée dans laquelle lesdites parois (19, 20) sont étendues l'une à proximité de l'autre et ladite surface externe de ladite deuxième paroi (20) est convexe tandis que ladite surface externe de ladite première paroi (19) est concave, et une configuration gonflée dans laquelle le contact entre les deux dites parois (19, 20) est limité auxdits rebords périphériques (23) et lesdites surfaces externes de chaque dite paroi (19, 20) sont convexes, au moins une dite enveloppe (18) étant adaptée, dans sa configuration gonflée, à s'imbriquer dans l'autre dite enveloppe (18) dans sa configuration contractée, les deux dites premières parois (19) étant en contact l'une avec l'autre. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que lesdites enveloppes (18) présentent des dimensions similaires et en ce que chaque dite enveloppe (18) est adaptée, dans sa configuration gonflée, à s'imbriquer dans l'autre dite enveloppe (18) dans sa configuration contractée, les deux dites premières parois (19) étant en contact l'une avec l'autre. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que chaque dite première paroi (19) et chaque dite deuxième paroi (20) comportent deux panneaux rectangulaires (21) et deux panneaux latéraux (22) adaptés à ce que dans leur configuration gonflée chaque dite enveloppe (18) est parallélépipédique. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que chaque dite première paroi (19) présente une épaisseur moindre dans ses coins (24) formés à la jonction de deux dits panneaux rectangulaires (21) et d'un dit panneau transversal (22). 14 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque dit réservoir (16, 17) comporte un bouchon (25, 26) adapté à fermer un dit orifice respectif, lesdits bouchons (25, 26) ayant des diamètres distincts. 6. Système selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte un tuyau de distribution (31) dont l'une des extrémités est située dans ledit réservoir de distribution (16) et des moyens de pompage (30) du liquide à utiliser adaptés à évacuer ce liquide hors dudit réservoir de distribution (16) par ledit tuyau (31). 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de pompage comportent une pompe (30) disposée à l'intérieur dudit réservoir de distribution (16) et un câble d'alimentation électrique de ladite pompe (30) adapté à être relié à des moyens d'alimentation électrique, ledit bouchon (25) comportant au moins un trou pour le passage dudit câble et dudit tuyau (31). 8. Système selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de pompage comportent une pompe (130) disposée à l'extérieur dudit réservoir de distribution (116) et un câble d'alimentation électrique de ladite pompe (130) adapté à être relié à des moyens d'alimentation électrique, ledit tuyau (131) étant relié à ladite pompe et ledit bouchon (125) comportant un trou pour le passage dudit tuyau (131). 9. Dispositif de distribution et de récupération de liquides, caractérisé en ce qu'il comporte un container rigide (2) et un système (15) selon l'une quelconque des précédentes disposé dans ledit container (2). 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit container (2) est parallélépipédique. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce que ledit container (2) comporte un évier (5) et une bonde (11) située dans le fond dudit évier (5), ledit réservoir de récupération (17) comportant un bouchon (26) adapté à fermer ledit orifice du réservoir de récupération (17), ledit système comportant en outre des moyens de récupération comportant un tuyau (34) dont une première extrémité est raccordée à ladite bonde (11) et dont une seconde extrémité est raccordée audit bouchon (26) dudit réservoir de récupération (17).15 12. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte une paroi amovible (3) d'accès audit système (15).
B,A
B67,A47,B64
B67D,A47K,B64D
B67D 7,A47K 1,B64D 11,B67D 1
B67D 7/02,A47K 1/02,B64D 11/00,B67D 1/00
FR2897011
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE FABRICATION D'UNE SEMELLE ORTHOPEDIQUE
20,070,810
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de fabrication d'une semelle orthopédique. En effet, certains maux d'un être humain, des douleurs présentes dans un genou ou bien des douleurs dorsales par exemple, peuvent être guéries ou atténuées à l'aide de semelles orthopédiques adaptées à la morphologie des pieds du patient. Ainsi, de telles semelles orthopédiques comportent une base et éventuellement des corrections permettant de rétablir l'équilibre général du pied mais aussi des mousses destinées à soulager l'appui dans des zones déterminées du pied. Par commodité, dans la suite du texte ces ajouts sont dénommés insert . De plus, la semelle est recouverte d'un produit de recouvrement, du cuir par exemple. Par conséquent, suivant la pathologie observée, un praticien peut être amené à prescrire l'utilisation de semelles orthopédiques à un patient. On comprend parfaitement que ces semelles sont personnalisées puisqu'elles sont adaptées à une pathologie et une morphologie particulières. Suite à son examen, le praticien va de ce fait fabriquer des semelles orthopédiques pour son patient. On connaît, avec le document FR 2 716 103, un dispositif de fabrication de semelles orthopédiques. Il comporte une table rigide, 25 munie à sa surface d'un film chauffant dans lequel est intégré une résistance chauffante, ainsi qu'un capot pourvu d'un cadre et d'une membrane élastique en position basse. Lorsque le capot est fermé, la membrane vient coiffer de façon étanche la surface de la table, alors que capot ouvert, elle se trouve à une distance suffisante de la table permettant le dépôt ou le retrait d'objets sur sa surface. De plus, le dispositif comporte une pompe à vide pour mettre en dépression le faible espace compris entre la membrane et le film chauffant. En général, les éléments constitutifs de la future semelle orthopédique, à savoir la base, les inserts et éventuellement le produit de recouvrement, sont découpés et collés entre eux, à l'aide de colle néoprène par exemple, avant d'être disposés sur le film chauffant. On notera que ces différents éléments sont notamment en des matériaux thermoplastiques et thermocollables, la base étant souvent en cuir. Lorsque les différents éléments sont agencés correctement sur le film chauffant, le capot est fermé. La pompe à vide est ensuite enclenchée, la dépression ainsi réalisée ayant pour conséquence un écrasement des différents éléments de la future semelle orthopédique par la membrane élastique. A partir de cet instant, le chauffage du film chauffant par la résistance chauffante est opéré et ne sera arrêté que lorsque les différents éléments seront thermocollés. Une fois ces éléments refroidis, la pompe à vide est stoppée 25 de manière à opérer un retour à la pression atmosphérique. Par suite, le capot est soulevé pour que la semelle orthopédique soit retirée. Bien qu'efficace, ce système présente quelques inconvénients. En effet, on constate en pratique que, sous l'effet de la dépression qui est difficilement ajustable, la semelle orthopédique est plate ce qui nécessite parfois l'intervention manuelle du praticien pour lui donner une forme tridimensionnelle et non bidimensionnelle. De plus, l'utilisation d'une colle néoprène n'est pas sans poser des problèmes d'un point de vue environnemental, imposant par exemple un local ventilé pour ne pas exposer le praticien à des odeurs et à des émanations néfastes. Ensuite, le chauffage étant réalisé uniquement par la résistance chauffante, il faut parfois une durée importante pour chauffer, en fin de compte par conduction, l'intégralité de la semelle afin de bien coller ces divers éléments. Or, un temps de chauffe trop important peut être particulièrement préjudiciable, notamment pour les éléments qui sont au plus près de la résistance, un élément en cuir pouvant être irrémédiablement altéré par exemple. On comprend bien que cet inconvénient n'est pas sans poser des problèmes au praticien qui se doit de réaliser une semelle irréprochable d'un point de vue thérapeutique mais aussi d'un point de vue esthétique, une semelle relativement mal finie pouvant blesser localement le pied de son utilisateur. Enfin, il n'est pas rare qu'une semelle orthopédique doive être modifiée au cours de son utilisation, le praticien devant affiner la géométrie et la consistance d'une semelle pour optimiser son efficacité. Or, en utilisant de la colle néoprène et une base en cuir, le praticien se retrouve souvent dans une impasse dans la mesure où il ne peut ni décoller un insert ni en rajouter, l'insert ne pouvant plus à ce stade modifier de la façon souhaitée la géométrie de la semelle orthopédique. Par ailleurs, le refroidissement après chauffage de la semelle est relativement long, ce qui implique un temps d'attente gênant pour le praticien, le dispositif ne pouvant notamment pas être utilisé pour la fabrication d'une autre semelle. On imagine assez nettement que le manque à gagner pour le praticien peut finalement devenir important d'un point de vue financier. La présente invention a pour objet de proposer un procédé et un dispositif pour fabriquer des semelles orthopédiques, permettant de s'affranchir des limitations mentionnées ci-dessus. Selon l'invention, un procédé pour fabriquer une semelle orthopédique comporte une pluralité d'éléments agencés les uns par rapport aux autres en fonction d'un diagnostic réalisé par un praticien, ces éléments constitutifs de la semelle orthopédique comportant une base et au moins un insert. Au cours de ce procédé, on réalise successivement les étapes suivantes : a) on découpe la base afin de lui donner une forme adaptée à la morphologie du pied pour lequel la semelle est destinée, b) on dispose les éléments les uns par rapport aux autres afin de réaliser la semelle orthopédique, au moins un 25 insert étant agencé contre une face supérieure ou une face inférieure de ladite base, c) on chauffe et on comprime les éléments pendant une première durée jusqu'à atteindre une température et une pression environnantes maximales auxquelles sont soumis ces éléments, d) à l'issue de cette première durée, on maintient la température environnante maximale et la pression environnante maximale pendant une deuxième durée, e) à l'issue de ladite deuxième durée, on baisse progressivement, et en parallèle de préférence, la température environnante et la pression environnante. Le cycle de chauffage et de mise en pression des éléments de la semelle orthopédique est parfaitement maîtrisé de manière à solidariser correctement ces éléments sans les dégrader. Avantageusement, la base est constituée d'une matière thermoformable. Sous l'effet de la chaleur et de la pression, elle va être à même de se déformer afin d'épouser la forme des différents inserts. De préférence, cette matière constituant la base comporte une résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle, connue notamment dans le commerce sous la dénomination Erkoflex, la base pouvant alors avoir une faible épaisseur, de l'ordre du millimètre au maximum. De plus, cette résine est très souple ce qui revêt un intérêt important si la semelle s'étend le long de l'intégralité du pied, dans la mesure où de part sa souplesse, elle n'exerce pas de résistance lors du déroulement du pas, contrairement à une base en cuir par exemple. On notera en outre, que préalablement à l'étape b), le praticien ponce les divers éléments pour éviter toutes rugosités. Or, une base souple est très tolérante et permet de rattraper d'éventuels défauts de ponçage. Par ailleurs, la résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle est thermo-malléable ce qui a pour conséquence un bon positionnement de la semelle dans la chaussure sans nécessiter une intervention du praticien. Sous le seul effet de la chaleur dégagée par le pied de l'utilisateur, la semelle va d'elle-même se mettre en place dans la chaussure. Ajoutons à cela une légère mémoire de forme du matériau, et on comprend aisément que la semelle sera bien positionnée dans la chaussure. Enfin un autre avantage d'une base en résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle réside dans le fait qu'une telle base est à même de se déformer ou d'être déformée plusieurs fois de suite. Si le praticien doit intervenir pour modifier une semelle existante, par l'ajout ou le déplacement d'inserts, il peut le faire sans aucun problème. II suffit de chauffer la semelle de façon adéquate pour enlever un insert ou de reprendre les étapes décrites précédemment pour en ajouter. Contrairement à une base en cuir, une base en résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle se déformera si on lui adjoint un nouvel insert ce qui est fort agréable pour le praticien puisque cette nouveauté lui évite de fabriquer une semelle de substitution. De plus l'effet visuel sera parfait, l'adhésion d'un insert dans une telle base étant réalisée sans rugosité entre les différents éléments. La semelle est finalement lisse ce qui lui confère un aspect esthétique et augmente ainsi son potentiel commercial. Si nécessaire, avant d'entamer l'étape b), on réalise des micro-aspérités dans ladite base, à l'aide d'un rouleau muni d'une pluralité de pointes perforantes par exemple. Par suite, la base est aérée laissant le pied respirer plus aisément, limitant par conséquent une éventuelle transpiration du pied. Par ailleurs, lesdits éléments de la semelle orthopédique comportent un produit de recouvrement qui recouvre au moins partiellement ladite base. En effet, les inserts pouvant être disposés suivant le besoin sur la face supérieure ou la face inférieure de la base, on comprend que le produit de recouvrement ne va recouvrir que partiellement la base si au moins un insert est agencé entre ce produit de recouvrement et la base. En outre, afin d'optimiser le procédé, la première durée est comprise entre 1 et 2 minutes, la deuxième durée étant comprise entre 1 et 2 minutes, en fonction notamment de la nature ainsi que du nombre et de l'épaisseur des éléments de la semelle orthopédique à réaliser. Selon un premier mode de réalisation, afin d'avoir une adhésion parfaite entre les éléments, on dispose entre deux éléments adjacents de la résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle qui sert de liant, cette résine ayant la forme d'un film d'une épaisseur de l'ordre de 0,5 millimètre par exemple. Bien évidement, cette étape est superflue si un des deux éléments concernés, la base par exemple, est constitué de cette résine, ledit élément en résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle servant aussi de liant. Par suite, la température environnante maximale à atteindre est comprise entre 110 C et 130 C. On note que pour que l'adhésion se déroule de façon optimale, il convient que les divers éléments soient à une température voisine ce qui, comme on l'a vu précédemment, est parfois difficile à obtenir avec les dispositifs de l'art antérieur. Un tel liant procure de nombreux avantages. En particulier, en n'étant pas nocif, il n'impose pas au praticien d'évoluer dans une pièce ventilée, limitant ainsi les contraintes imposées à ce dernier. Selon un deuxième mode de réalisation, afin de faire adhérer deux éléments adjacents l'un contre l'autre, on dispose entre ces deux éléments de la colle, du type connu sous la dénomination néoprène dans le commerce par exemple, qui sert de liant. Selon ce mode de réalisation, la température environnante maximale est comprise entre 90 C et 100 C. La présente invention a aussi pour objet un dispositif pour fabriquer une semelle orthopédique selon le procédé explicité précédemment, permettant d'obtenir une semelle sans que le praticien soit obligé d'intervenir pour lui donner sa forme tridimensionnelle et permettant de chauffer rapidement et en profondeur les éléments de la semelle. Selon l'invention, un dispositif de fabrication de semelles orthopédiques est pourvu d'une surface chauffante et d'un capot apte à recouvrir de façon étanche la surface chauffante, le capot comportant une partie haute et une partie basse, la partie haute étant munie d'une face inférieure ainsi que d'une face supérieure et d'une pluralité de côtés, la partie basse comportant une face supérieure et une pluralité de côtés. De plus, la face inférieure de ladite partie haute et la face supérieure de la ladite partie basse sont constituées d'une même membrane flexible, ladite membrane flexible séparant en fait les parties haute et basse. Lorsque le dispositif ne fonctionne pas, le capot est ouvert pour que le praticien puisse déposer les éléments de la future semelle sur la surface chauffante. En fonctionnement, le capot est rabattu de manière à ce que la partie basse recouvre la surface chauffante. On observe alors deux chambres situées l'une en dessous de l'autre : d'une part, un première chambre, dans laquelle se trouve les élément permettant de réaliser la semelle orthopédique, comportant la partie basse du capot obturée de façon étanche par la surface chauffante, et d'autre part, une deuxième chambre représentée par la partie haute du capot. De plus, la partie haute comporte une entrée, apte à être alimentée par de l'air sous pression, et une sortie munie d'un clapet, ce clapet s'ouvrant automatiquement, à partir d'une pression seuil relative de l'ordre de 1 bar (soit 100000 Pa), ou sur commande. Par ailleurs, le dispositif comporte un calculateur qui, en fonctionnement, c'est-à-dire lorsque le capot est fermé, régule la température environnante dans la partie basse en contrôlant la surface chauffante. La surface chauffante comportant un film muni d'une résistance chauffante, le calculateur commande précisément la résistance chauffante. Ce calculateur régule aussi la pression environnante dans la partie haute du capot en contrôlant, d'une part, un moyen principal permettant d'amener de l'air dans l'entrée de la partie de haute et, d'autre part, l'ouverture du clapet agencé à la sortie de la partie haute du capot. En outre, la hauteur de la partie haute est avantageusement comprise entre 2 et 3 centimètres; la hauteur de la partie basse étant comprise entre 2 et 3 centimètres. Enfin, le dispositif comporte une sécurité pour maintenir le capot fermé autour de la surface chauffante, si la température environnante dans la partie basse est supérieure à 40 C, afin que le praticien évite tout risque de brûlures. L'invention et ses avantages, notamment en ce qui concerne le dispositif, apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description suivante, qui illustre des exemples de réalisation préférés, donnés sans aucun caractère limitatif, en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une coupe d'une semelle orthopédique, - la figure 2, un diagramme permettant d'expliquer les diverses étapes du procédé selon l'invention, et - les figures 3, 4 des coupes schématiques du dispositif selon l'invention. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence. La figure 1 présente une coupe schématique d'une semelle orthopédique S munie d'une pluralité d'éléments 1, 2, 2', 3. Plus précisément, la semelle orthopédique S est pourvue d'une base 1 constituée d'une matière thermoformable comportant une résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle, une telle matière étant du type commercialisée sous la dénomination Erkoflex par exemple. En outre, un premier insert 2 est agencé sur la face supérieure F1 de la base 1, un deuxième insert 2' étant agencé sur sa face inférieure F2. Pour finir, la semelle orthopédique S comporte un produit de recouvrement 3 agencé partiellement sur la base 1. Par ailleurs, les inserts 2,2' permettent de déformer la surface de la semelle orthopédique S en contact avec le pied, en l'occurrence la surface du produit de recouvrement 3, afin que la semelle orthopédique puisse remplir sa fonction. La figure 2 présente un schéma destiné à illustrer les étapes du procédé selon l'invention, au cours duquel: a) on découpe la base 1 afin de lui donner une forme adaptée à la morphologie du pied pour lequel la semelle orthopédique S est destinée, b) on dispose les éléments 1, 2, 2', 3 les uns par rapport aux autres afin de réaliser la semelle orthopédique, au moins un insert 2, 2' étant agencé contre une face supérieure F1 ou une face inférieure F2 de ladite base 1, c) on chauffe et on comprime les éléments 1, 2, 2', 3 pendant une première durée Dl jusqu'à atteindre une température Ti et une pression P1 environnantes maximales, d) à l'issue de cette première durée Dl, on maintient la température environnante maximale Ti et la pression environnante maximale P1 pendant une deuxième durée D2, et e) à l'issue de ladite deuxième durée D2, on baisse progressivement, et en parallèle de préférence, la température environnante et la pression environnante. Si nécessaire, avant l'étape b), le praticien poncera la base 1 pour éviter la présence de rugosités et réalisera des micro- aspérités dans cette base 1. La figure 3 présente une coupe schématique du dispositif D selon l'invention permettant de mettre en oeuvre le procédé décrit précédemment. Ce dispositif D comporte une surface chauffante 30, un film qui recouvre une résistance chauffante par exemple, un capot 5 et un moyen principal 26. De plus, le capot 5 est pourvu d'une partie haute 20 et d'une partie basse 10, le capot 5 étant de préférence articulé au dispositif D pour pouvoir passer sans effort d'une position fermée à une position ouverte et inversement. Plus précisément, la partie haute 20 du capot 5 est munie d'une face supérieure 22, vitrée par exemple, d'une face inférieure et d'une pluralité de côtés 21. Par ailleurs, la partie basse 10 comporte une face supérieure et une pluralité de côtés 11. En fonctionnement, à savoir le capot 5 fermé, la partie basse 10 recouvre la surface chauffante 30 de façon étanche, l'extrémité libre des côtés 11 comportant un joint par exemple. En outre, les faces inférieure et supérieure respectivement des parties haute 20 et basse 10 sont constituées d'une seule et même membrane flexible 40, cette membrane flexible 40 séparant de fait les partie haute 20 et basse 10 du capot 5. Par ailleurs, la partie haute 20 possède une entrée 23 et une sortie 24 qui comporte un clapet 25. L'entrée 23 est reliée à un moyen principal 26, un compresseur par exemple, apte à envoyer de l'air ou un fluide analogue à l'intérieur de la partie haute 20 du capot 5, alors que la sortie 24 relie l'intérieur de la partie haute 20 à l'extérieur ou à un système de décharge. De plus, le dispositif D comporte un calculateur non représenté sur les figures qui commande le moyen principal 26, la surface chauffante 30 et le clapet 25 en fonction notamment d'informations lui indiquant la température environnante à l'intérieur de la partie basse 10, qui représente une première chambre, et la pression environnante à l'intérieur de la partie haute 20, qui représente une deuxième chambre. Enfin, le dispositif est optimisé lorsque la hauteur H1 de la partie basse est comprise entre 2 et 3 centimètres, la hauteur H2 de la partie haute étant comprise entre 2 et 3 centimètres. Dans ces conditions, un praticien qui souhaite réaliser une 25 semelle orthopédique S va donc commencer par découper la base puis dispose les éléments 1, 2, 2', 3 les uns par rapport aux autres, en utilisant comme liant soit de la colle soit un film en résine copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle suivant le mode de réalisation choisi. Une fois le travail de préparation terminé, en référence à la figure 3, il ouvre le capot 5 afin de poser les éléments 1, 2, 2', 3, correctement agencés les uns par rapport aux autres, sur la surface chauffante 30, puis referme le capot 5. A cet instant, il appuie sur un bouton marche/arrêt, non 10 représenté, pour activer le dispositif D. Le calculateur indique au moyen principal 26, dont l'orifice de sortie débouche dans l'entrée 23 de la partie haute 20, d'injecter de l'air dans cette partie haute 20. Le clapet 25 de sortie étant fermé, la pression environnante dans la partie haute 20 augmente. 15 La membrane 40 étant élastique, cette membrane 40 se déforme sous l'effet de la pression de l'air présent dans la partie haute 20 et vient par suite se plaquer contre la surface chauffante 30 et plus particulièrement contre les éléments 1, 2, 2', 3 de la future semelle S, comme représentée sur la figure 4. Compte tenu de la hauteur 20 H1 de la partie basse 10, la membrane élastique 40 ne plaque que partiellement contre la surface chauffante 30, et ne recouvre ainsi pas les zones Z1, Z2 de cette surface chauffante 30. Cela permet à la membrane élastique 40 de comprimer les éléments 1, 2, 2', 3 sans totalement les écraser de manière à conférer à la semelle 25 orthopédique S un aspect tridimensionnel et non pas bidimensionnel. En parallèle, le calculateur ordonne à la surface chauffante de chauffer de façon à augmenter la température environnante, c'est à dire la température à l'intérieur de la première chambre, contenant les éléments 1, 2, 2', 3. On note que le chauffage est effectué de façon très efficace car ces éléments 1, 2, 2', 3 sont à la fois chauffés par la surface chauffante 30 et par la partie haute 20. En effet, l'air contenu dans la partie haute 20 n'étant pas en contact avec l'air externe, l'augmentation de la température dans la partie basse 10 a pour conséquence une augmentation de la température dans la partie haute 20. La dissipation de chaleur devient alors faible ce qui permet de chauffer en profondeur les éléments 1, 2, 2', 3 rapidement, évitant ainsi toute dégradation des éléments 1, 2, 2', 3 due à un cycle de chauffage prolongé. En outre, le dispositif D comporte des capteurs non représentés pour fournir au calculateur des informations relatives à la pression environnante dans la partie haute 20 et à la température environnante dans la partie basse 10. Par suite, le calculateur permet de mettre en oeuvre le procédé explicité par la figure 2. Par conséquent, pendant une première durée Dl comprise entre 1 et 2 minutes, le calculateur augmente progressivement la pression environnante dans la partie haute 20, afin d'atteindre une pression environnante maximale relative qui est inférieure à 1 bar (soit 100000 Pa) et de préférence de l'ordre de 0.5 bar (soit 50000 Pa). De même, la température environnante dans la partie basse 10 atteint progressivement une température environnante maximale, comprise entre 110 C et 130 C selon le premier mode de réalisation et entre 90 C et 100 C selon le deuxième mode de réalisation. A l'issue de cette première durée Dl, le calculateur maintient les valeurs de la pression environnante maximale et de la température environnante maximale auxquelles sont soumis les éléments 1, 2, 2', 3 pendant une deuxième durée D2, comprise entre 1 et 2 minutes. Ensuite, il convient de faire refroidir les éléments de manière à pouvoir récupérer la semelle orthopédique S. Le dispositif D va donc faire simultanément baisser la température environnante à l'intérieur de la partie basse 10 et la pression environnante à l'intérieur de la partie haute 20. Par suite, le calculateur ordonne à la surface chauffante de stopper le chauffage et au clapet 25 de s'ouvrir. L'air présent dans la partie haute peut alors s'en échapper par la sortie 24 de manière à faire baisser la pression environnante à l'intérieur de la partie haute 20, et la température environnante à l'intérieur de la partie basse 10 tend à baisser. Néanmoins, le refroidissement de la partie basse 10 est optimisable. Par conséquent, le calculateur commande le moyen principal 26 pour que ce dernier souffle un minimum d'air, en l'occurrence de l'air froid, dans l'entrée 23 afin d'accélérer le refroidissement. On comprend aisément que le débit d'air entrant par l'entrée 23 est inférieur au débit d'air sortant par la sortie 24 afin que la pression à l'intérieur de la partie haute 20 puisse décroître. Cette accélération de la phase de refroidissement est très importante puisque le temps économisé permet au praticien d'augmenter sa production. Enfin, une fois revenu aux conditions normales, le praticien peut ouvrir le capot 5 pour récupérer la semelle orthopédique S. Par ailleurs, le dispositif D comporte avantageusement des sécurités afin de minimiser au maximum les risques d'accidents. Dans ce contexte, le clapet 25, apte à être commandé par le calculateur, est taré afin de s'ouvrir dès que la pression à l'intérieur de la partie haute 20 dépasse une pression seuil relative de l'ordre de 1 bar (soit 100000 Pa). On note qu'un détendeur, distinct du clapet 25 et agencé entre le moyen principal 26 et l'entrée 23 par exemple, peut éventuellement remplir cette fonction dans une variante de l'invention. Par ailleurs, une telle sécurité peut aussi être prévue pour éviter d'avoir une température excessive dans la partie basse 10. De plus, le capot 5 est maintenu fermé si la température environnante à l'intérieur de la partie basse 10 est trop élevée, à savoir supérieure à 40 C, pour éviter que le praticien ne se brûle lors de l'ouverture du capot 5. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour fabriquer une semelle orthopédique (S). Un tel dispositif est pourvu d'une surface chauffante (30) et d'un capot (5) apte à recouvrir de façon étanche la surface chauffante (30), le capot (5) comportant une partie haute (20) et une partie basse (10), la partie haute (20) étant munie d'une face inférieure ainsi que d'une face supérieure (22) et d'une pluralité de côtés (21), la partie basse comportant une face supérieure et une pluralité de côtés (11). De plus, la face inférieure de ladite partie haute (20) et la face supérieure de la ladite partie basse (10) sont constituées d'une même membrane flexible (40), ladite membrane flexible (40) séparant les parties haute (20) et basse (10).
1. Procédé pour fabriquer une semelle orthopédique (S) munie à d'une pluralité (1, 2, 2', 3) d'éléments agencés les uns par rapport aux autres en fonction d'un diagnostic réalisé par un praticien, lesdits éléments (1, 2, 2', 3) comportant une base (1) et au moins un insert (2, 2'), caractérisé en ce que l'on réalise successivement les étapes suivantes : a) on découpe ladite base (1) afin de lui donner une forme adaptée à la morphologie du pied pour lequel la semelle orthopédique (S) est destinée, b) on dispose lesdits éléments (1, 2, 2', 3) les uns par rapport aux autres afin de réaliser ladite semelle orthopédique (S), au moins un insert (2, 2') étant agencé contre une face supérieure ou une face inférieure de ladite base, c) on chauffe et on comprime lesdits éléments (1, 2, 2', 3) pendant une première durée (D1) jusqu'à atteindre une température (T1) et une pression (P1) environnantes maximales, d) à l'issue de cette première durée (Dl), on maintient ladite température environnante maximale (T1) et ladite pression environnante maximale (P1) pendant une deuxième durée (D2),e) à l'issue de ladite deuxième durée (D2), on baisse progressivement ladite température environnante et ladite pression environnante. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite base (1) est en une matière thermoformable. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite matière est une résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, avant d'entamer l'étape b), on réalise des micro-aspérités dans ladite base (1). 5. Procédé selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisé en ce que, lesdits éléments (1, 2, 2', 3) comportent un produit de recouvrement qui recouvre au moins partiellement ladite base. 6. Procédé selon l'une quelconque des 20 précédentes,caractérisé en ce que, afin de faire adhérer deux desdits éléments l'un contre l'autre, on dispose entre ces deux éléments de la résine co-polymère d'éthylène et d'acétate de vinyle qui sert de liant, ladite température environnante maximale étant comprise entre 110 C et 130 C. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, afin de faire adhérer deux desdits éléments l'un contre l'autre, on dispose entre ces deux éléments de la colle qui sert de liant, ladite température environnante maximale étant comprise entre 90 C et 100 C. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, ladite première durée est comprise entre 1 et 2 minutes, ladite deuxième durée étant comprise entre 1 et 2 minutes. 9. Dispositif pourvu d'une surface chauffante (30) et d'un capot (5) apte à recouvrir de façon étanche ladite surface chauffante (30), caractérisé en ce que ledit capot comportant une partie haute (20) et une partie basse (10), ladite partie haute (20) étant munie d'une face inférieure ainsi que d'une face supérieure (22) et d'une pluralité de côtés (21), ladite partie basse comportant une face supérieure et une pluralité de côtés (11), ladite face inférieure de ladite partie haute (20) et ladite face supérieure de la ladite partiebasse (10) sont constituées d'une même membrane flexible (40), ladite membrane flexible (40) séparant lesdites parties haute (20) et basse (10). 10. dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ladite partie haute (20) comporte une entrée (23) apte à être alimentée par de l'air sous pression. 11. dispositif selon l'une quelconque des 9 et 10, caractérisé en ce que ladite partie haute (20) comporte une sortie (24) munie d'un clapet (25). 12. dispositif selon l'une quelconque des 9 à caractérisé en ce qu'il comporte un calculateur qui, en fonctionnement, régule la température dans ladite partie basse (10) et la pression dans ladite partie haute (20). 13. dispositif selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que la hauteur de la partie haute (20) est comprise entre 2 et 3 centimètres. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 13,caractérisé en ce que la hauteur de la partie basse (10) est comprise entre 2 et 3 centimètres. 15. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte une sécurité pour maintenir ledit capot (5) autour de ladite surface chauffante (30) si la température environnante dans la partie basse (10) est supérieure à 40 C.
B,A
B29,A61,B30
B29C,A61F,B30B
B29C 65,A61F 5,B30B 5
B29C 65/00,A61F 5/14,B30B 5/02
FR2893541
A3
STRUCTURE SUSPENDUE POUR UN DISPOSITIF DE PARE-SOLEIL
20,070,525
La présente invention concerne une structure suspendue pour un dispositif de pare-soleil, plus particulièrement un type de structure suspendue qui forme différents angles suspendus lorsque le dispositif de pare-soleil est plié et déplié. De nos jours, les gens ont tendance à passer plus de temps à l'intérieur ou dans une voiture et aiment baisser le rideau installé sur la vitre pour se protéger de la lumière du soleil ou des lampes, ou pour bloquer la vue d'autres personnes, pour faire écran au soleil ou dans un souci d'intimité. Le dispositif de pare-soleil conventionnel 10' pour des véhicules, comme cela est représenté sur la figure 1 (une vue perspective) et sur la figure 2 (un diagramme représentant le pare-soleil en cours d'utilisation) est typiquement composé d'un corps de positionnement 20' avec un mécanisme de pliage / dépliage 21' configuré dedans. Le mécanisme de pliage / dépliage 21' est fixé sur un côté du rideau 50', tandis que l'autre extrémité du rideau 50' est équipée d'une bande de bordures 30' avec une suspension de traction 40' disposée dessus. Un tel dispositif de pare-soleil 10' est monté sur un panneau plat 71' au niveau du bas de la vitre arrière du véhicule 70', et un support d'accrochage 60' est monté sur le haut de la vitre arrière ou sur le toit du véhicule. Si besoin est, l'utilisateur peut tenir la suspension de traction 40' et la tirer vers le haut pour déplier le rideau 50' et accrocher la suspension de traction 40' sur le support d'accrochage 60'. Grâce à la force de rappel générée à partir de l'action de retour du mécanisme de pliage / dépliage 21' contre le rideau 50', la tension qui en est produite maintient le rideau 50' en position dépliée. La structure et la technique conventionnelles de pare-soleil sont en mesure de réaliser l'objectif de plier et de déplier le rideau. Mais si sa surface d'attache n'est pas une surface verticale ou nivelée, le support d'accrochage et la suspension de traction ne formeront pas une ligne droite, mais un angle d'intersection. Parfois, lorsqu'un tel angle est trop contraignant, l'accrochage sera rendu difficile. Pour pallier l'inconvénient de l'art antérieur, l'objet de la présente invention est de fournir une structure suspendue pour un dispositif de pare-soleil qui permette une application pratique sur des vitres avec une inclinaison ou dans les cas où le support d'accrochage est positionné à un certain angle, comme sur le pare-brise ou la vitre arrière d'une voiture. La présente invention décrit une structure suspendue pour un dispositif de pare-soleil, comprenant au moins une unité d'accrochage avec un élément d'accrochage formé au niveau de sa tête ; un ensemble de bandes de bordures relié à l'extrémité libre du rideau et ayant au moins une fente ; un élément élastique disposé entre l'ensemble de bandes de bordures et l'unité d'accrochage ; et au moins un élément articulé qui joint l'unité d'accrochage à la fente de l'ensemble de bandes de bordures. Compte tenu du fait que l'unité d'accrochage est en mesure de se balancer jusqu'à un certain point à l'intérieur de la fente de l'ensemble de bandes de bordures, l'unité d'accrochage est aplatie lorsque le rideau du dispositif de pare-soleil est plié, et surgit pour former un angle incliné après que le rideau a été déplié pour faciliter son accrochage sur le support d'accrochage sur la fenêtre ou le toit du véhicule. Lorsque le rideau est replié, l'unité d'accrochage revient à une position entièrement basculée. La présente invention décrit en outre une structure suspendue pour un dispositif de pare-soleil dans laquelle son ensemble de bandes de bordures est en outre équipé d'au moins une poignée pour faciliter le pliage et le dépliage du rideau pare-soleil. La présente invention décrit en outre une structure suspendue pour un dispositif de pare-soleil, dans laquelle l'élément d'accrochage au niveau de la tête de son unité d'accrochage est un trou de suspension ou un crochet qui peut mettre en prise le support d'accrochage. La figure 1 est une vue perspective du pare-soleil pour véhicules de l'art antérieur ; La figure 2 est le diagramme du pare-soleil de la 20 figure 1 en cours d'utilisation ; La figure 3 est un diagramme représentant le dépliage et le pliage du dispositif de pare-soleil dans un mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est une vue en éclaté des principaux 25 composants de la structure suspendue dans un mode de réalisation de l'invention ; La figure 5 est un diagramme de la structure suspendue dans la figure 4 dans l'état d'assemblage ; La figure 6 est un diagramme d'un mode de 30 réalisation de l'invention en cours d'utilisation ; La figure 7 est un diagramme représentant l'unité d'accrochage et l'élément articulé dans un autre mode de réalisation de l'invention ; et La figure 8 est un diagramme représentant l'élément 5 d'accrochage avec un crochet dans un mode de réalisation de l'invention. Les modes de réalisation de l'invention sont décrits en détail ci-dessous avec les dessins d'accompagnement. 10 En se référant à la figure 3 qui représente le dépliage et le pliage d'un dispositif de pare-soleil dans un mode de réalisation de l'invention, le montage de l'invention dans la direction de la tête du véhicule H est tel que représenté par la flèche où un dispositif de 15 pare-soleil 10 est monté au niveau d'une première position A (qui sera développée plus tard) sur un panneau plat derrière le siège arrière, et le rideau 11 dans le dispositif de pare-soleil 10 est déplié et maintenu au niveau d'une seconde position B (qui sera développée plus 20 tard), par exemple, sur un support d'accrochage 12 (qui sera développé plus tard) installé à l'intérieur de la vitre arrière ou du toit du véhicule. En se référant à la figure 4 et à la figure 5 qui représentent respectivement une vue en éclaté et une vue 25 assemblée des principaux composants de la structure suspendue dans un mode de réalisation de l'invention, la structure suspendue comprend au moins une unité d'accrochage 20, un ensemble de bandes de bordures 30, au moins un élément élastique 40, et au moins un élément 30 articulé 50. L'unité d'accrochage 20 est formée d'un élément d'accrochage 21 au niveau de sa tête ; l'ensemble de bandes de bordures 30 est relié à un côté du rideau 11 et a au moins une fente 31 pour placer l'unité d'accrochage 20. L'ensemble de bandes de bordures 30 peut être formé dans un moulage en une pièce ou assemblé avec un cadre supérieur 301 et un cadre inférieur 302. L'élément élastique 40 est disposé entre l'ensemble de bandes de bordures 30 et l'unité d'accrochage 20, et peut être un ressort de torsion avec une extrémité fixée à, ou insérée à l'intérieur de l'unité d'accrochage 20 et l'autre extrémité est poussée contre l'ensemble de bandes de bordures 30. L'élément articulé 50 est utilisé pour joindre de façon mobile l'unité d'accrochage 20. Dans la structure articulée, un trou d'axe 22 peut être disposé dans l'unité d'accrochage 20 pour l'insertion de l'élément articulé 50 sous la forme d'un arbre de support 51 dedans qui permet à l'unité d'accrochage 20 de former des angles de balancement variables dans la fente 31 de l'ensemble de bandes de bordures 30. En se référant à la figure 6 qui représente un mode de réalisation de l'invention en cours d'utilisation, la flèche H représente la direction de la tête du véhicule. Le dispositif selon l'invention peut être monté sur un panneau plat derrière le siège arrière d'un véhicule C, à une première position A, et un support d'accrochage 12 est installé à l'intérieur de la vitre arrière, du toit ou de la vitre latérale à une seconde position B. Lorsque le dispositif de pare-soleil 10 est en position pliée, le mécanisme de pliage / dépliage 13 dans le dispositif de pare-soleil 10 enroule le rideau 11 conjointement avec son ensemble de bandes de bordures 30. Pendant ce temps, l'arrière 23 de l'unité d'accrochage 20 faisant saillie à partir de l'ensemble de bandes de bordures 30 bute tout d'abord contre le corps externe 14 du dispositif de pare- soleil 10 et tourne de façon centrale autour de l'axe de l'élément articulé 50 dans le trou d'axe 22 tout en restant aplati. A ce point, l'unité d'accrochage 20 forme un premier angle d'intersection a avec une ligne horizontale et retient un couple antagoniste sous l'action de l'élément élastique 40. Le premier angle d'intersection a est approximativement de 15 (au total) pour empêcher à la saillie excessive de l'unité d'accrochage 20 de provoquer une obstruction et un manque de visibilité. Lorsque le dispositif de pare-soleil 10 est dans une position dépliée et que l'utilisateur tient la poignée 60 ou l'ensemble de bandes de bordures 30 pour le tirer vers le haut, la force externe qui est poussée contre l'arrière 23 de l'unité d'accrochage 20 qui, à l'origine, fait saillie à partir de l'ensemble de bandes de bordures 30 disparaît, le couple antagoniste contenu dedans amène l'unité d'accrochage 20 à surgir et à tourner de façon centrale autour de l'axe de l'élément articulé 50 dans son trou d'axe 22 jusqu'à ce que l'unité d'accrochage 20 heurte l'arrêt 32 disposé sur un côté de la fente 31 sur l'ensemble de bandes de bordures 30. A ce point, l'unité d'accrochage 20 forme un second angle d'intersection (3 avec une ligne horizontale, qui devrait être supérieur au premier angle d'intersection a et qui varie de préférence entre 15 et 90 . L'adaptation de cet angle avec l'angle du support d'accrochage 12 au niveau de la seconde position rend l'accrochage du dispositif de pare-soleil plus facile et visuellement plus agréable. De plus, lorsque le pare-soleil 10 de la présente invention se déploie et est maintenu au niveau de la seconde position, il y a de préférence un espace S entre son rideau 11 et l'appuie-tête 70 du siège arrière, où S doit faire au moins 1 cm de large pour empêcher le rideau 11 de frotter contre l'appuie-tête 70 du siège arrière ou de faire du bruit lorsqu'il est soufflé par le système de climatisation du véhicule ou lorsque le véhicule est secoué. La figure 7 représente l'unité d'accrochage 20 et l'élément articulé 50 dans un autre mode de réalisation de l'invention où les deux composants sont formés par moulage en une seule pièce. Pendant le processus de formation, l'unité d'accrochage 20 est en outre équipée d'un arbre de support 51 au niveau de son centre pour permettre à l'unité d'accrochage 20 de former des angles de balancement variables dans la fente 31 sur l'ensemble de bandes de bordures 30 comme cela est représenté sur la figure 4. En se référant à la figure 8 représentant l'élément d'accrochage avec un crochet dans un mode de réalisation de l'invention, en plus d'être conçu sous la forme d'un trou 211, l'élément d'accrochage 21 de l'unité d'accrochage 20 peut avoir la forme d'un crochet 212, qui peut s'accrocher au support d'accrochage 12 en modifiant la conception du support d'accrochage 12 en un trou de suspension. Comme cela est décrit ci-dessus, la structure d'accrochage pour un dispositif de pare-soleil décrite dans cette invention a une application industrielle, une nouveauté et une activité inventive, qui répondent aux éléments essentiels d'un brevet. La description ci-dessus est tout simplement un mode de réalisation de l'invention qui ne doit pas être interprété comme une limitation de l'étendue de revendication. Toutes les modifications et les changements aux descriptions décrites doivent rester à l'intérieur de l'étendue protégée et des revendications de l'invention
Une structure suspendue pour un dispositif de pare-soleil (10), comprenant une unité d'accrochage (20), un ensemble de bandes de bordures (30), au moins un élément élastique (40), et au moins un élément articulé (50) est décrite. L'unité d'accrochage (20) a un élément d'accrochage (21) formé au niveau sa tête et une pièce de queue formée au niveau de son extrémité ; l'ensemble de bandes de bordures (30) a au moins une fente (31) ; l'élément élastique (40) est disposé entre l'ensemble de bandes de bordures (30) et l'unité d'accrochage (20) ; et l'élément articulé (50) joint l'unité d'accrochage (20) à la fente (31) de l'ensemble de bandes de bordures (30) qui permet à l'unité d'accrochage (20) de se balancer dans la fente (31).
1. Structure suspendue pour un dispositif de pare-soleil (10), applicable au montage du dispositif de pare-soleil au niveau d'une première position (A), et à la traction du rideau (11) à l'intérieur du dispositif de pare-soleil pour le déplier et le maintenir sur au moins un support d'accrochage (12) au niveau d'une seconde position (B), la structure suspendue comprenant : (a) au moins une unité d'accrochage (20) ayant un élément d'accrochage (21) au niveau de sa tête ; (b) un ensemble de bandes de bordures (30) relié à une extrémité du rideau (11) et ayant au moins une fente (31) ; (c) au moins un élément élastique (40) disposé entre ledit ensemble de bandes de bordures (30) et ladite unité 15 d'accrochage (20) ; et (d) au moins un élément articulé (50) qui joint de façon mobile ladite unité d'accrochage (20) à la fente (31) sur ledit ensemble de bandes de bordures (30) et qui permet à ladite unité d'accrochage (20) de se balancer à 20 l'intérieur de la fente (31) sur ledit ensemble de bandes de bordures (30), sachant que (i)lorsque ledit dispositif de pare-soleil (10) se trouve au niveau de la première position (A), ladite unité d'accrochage (20) forme un premier angle 25 d'intersection (a) avec une ligne horizontale, et (ii) lorsque ledit dispositif de pare-soleil (10) est déplié à partir de ladite première position (A), ladite unité d'accrochage forme un second angle d'intersection (P)avec une ligne horizontale. 30 2. Structure suspendue selon la 1, dans laquelle ledit ensemble de bandes de bordures (30) est en outre equipe d'au moins une poignee (60) pour que l'utilisateur puisse deplier ou plier le rideau (11) dudit dispositif de pare-soleil (10) à la main. 3. Structure suspendue selon la 1 ou 2, dans laquelle l'element d'accrochage (21) de ladite unite d'accrochage (20) est un trou de suspension qui peut mettre en prise le support d'accrochage (12) au niveau de la seconde position (B). 4. Structure suspendue selon la 1 ou 2, dans laquelle l'element d'accrochage (21) de ladite unité d'accrochage (20) est un crochet (212) qui peut mettre en prise le trou de suspension au niveau de ladite seconde position (B). 5. Structure suspendue selon une quelconque des 1 à 4, dans laquelle ledit ensemble de bandes de bordures (30) comprend un cadre supérieur (301) et un cadre inférieur (302). 6. Structure suspendue selon une quelconque des 1 à 5, dans laquelle un arrêt (32) est configuré sur un côté de la fente (31) sur ledit ensemble de bandes de bordures (30) pour bloquer l'unite d'accrochage à ressort, formant de ce fait un second angle d'intersection (P). 7. Structure suspendue selon une quelconque des 1 à 6, dans laquelle ledit premier angle d'intersection (a) est inférieur ou égal à 15 . 8. Structure suspendue selon une quelconque des 1 à 7, dans laquelle ledit second angle d'intersection ([3) est supérieur à 15 mais inférieur ou égal à 90 . 9. Structure suspendue selon une quelconque des 1 à 8, dans laquelle ledit premier angle d'intersection (a) est inférieur audit second angle d'intersection (13). 10. Structure suspendue selon une quelconque des 1 à 9, dans laquelle- ledit élément élastique (40) est un ressort de torsion. 11. Structure suspendue selon une quelconque des 1 à 10, dans laquelle ladite unité d'accrochage (20) est en outre disposee avec un trou d'axe (22) et ledit element articule (50) est un arbre de support (51). 12. Structure suspendue selon une quelconque des 1 à 10, dans laquelle ledit élément articulé (50) est un arbre de support (51) et est contigu à ladite unite d'accrochage en une pièce.
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/02
FR2889370
A1
PROCEDE DE COMMANDE D'UN ONDULEUR DE TENSION POLYPHASE
20,070,202
Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de commande d'un onduleur de tension polyphasé. La présente invention trouve des applications particulièrement avantageuses, mais non exclusives, dans les domaines du secteur automobile, du secteur aéronautique, du secteur industriel. Un but de l'invention est de stabiliser la tension en amont de l'onduleur pour réduire la taille du condensateur de découplage. L'invention a également pour but de conserver un contrôle de la charge polyphasée en aval de l'onduleur tout en réduisant les pertes dans l'onduleur. Elle concerne aussi un dispositif mettant en oeuvre ledit procédé de commande d'un onduleur de tension polyphasé. Etat de la technique Actuellement, les onduleurs de tension polyphasés sont utilisés pour l'entraînement de charges électrique polyphasées. Ces charges électriques sont par exemple des machines réversibles telles que des alterno-démarreurs. L'onduleur de tension polyphasé est un convertisseur continu - alternatif. Il est relié en amont à une source d'alimentation continue et raccordé en aval aux enroulements de phase de la charge. L'onduleur est alimenté en énergie par la source d'alimentation continue. II est piloté en modulation de largeur d'impulsions par une logique de commande. L'onduleur comporte plusieurs bras de pont comportant, par exemple, chacun deux interrupteurs statiques munis de diodes de roue libre, i.e. deux niveaux. Le point milieu de chaque couple d'interrupteurs d'un même bras de pont est relié à un enroulement de phase de la charge. La logique de commande permet de commander les interrupteurs d'un même bras de pont pour éviter de mettre en court-circuit la source d'alimentation, par exemple en les commandant de manière complémentaire. II existe plusieurs techniques de pilotage de l'onduleur polyphasé notamment le contrôle en tension de la charge ou le contrôle en courant de la charge. Pour stabiliser la tension en côté amont de l'onduleur, selon les techniques de pilotages connues, l'onduleur comporte en amont un condensateur de découplage. Ce condensateur de découplage permet de filtrer le courant, subissant de fortes discontinuités, entrant dans l'onduleur. Ce condensateur de découplage a une forte capacité pour maintenir constante la tension d'entrée de l'onduleur et pour éviter des effets d'oscillations. La taille physique du condensateur de découplage est très importante. Un tel condensateur de découplage pose des problèmes d'encombrement pour des applications dans un espace restreint. Pour diminuer la taille physique du condensateur de découplage, on 10 utilise actuellement des condensateurs à forte capacité volumique, tels que des condensateurs électrochimiques. Toutefois ces condensateurs présentent un manque de fiabilité notamment dans des environnements à forte température ou humide. De plus, la réalisation de ces condensateurs de découplage demande la mise en oeuvre de technologies onéreuses, du fait de spécifications exigeantes. Cette technologie onéreuse augmente le coût global de l'onduleur polyphasé. Les techniques de pilotage présentées ci-dessus ne permettent ainsi pas une stabilisation de la tension de la partie amont de l'onduleur. Exposé de l'invention La présente invention à pour objet de remédier à ces problèmes de technologie onéreuse, d'encombrement, de fiabilité et de stabilisation de la tension de la partie amont de l'onduleur pour réduire la taille du condensateur de découplage. Pour cela, l'invention propose un procédé de commande de l'onduleur de tension polyphasé permettant de limiter les ondulations de la tension de la source continue tout en assurant un pilotage de la charge électrique polyphasée lorsque la capacité de filtrage employée n'assure pas une inertie en tension suffisante pour rendre la tension continue constante. En outre, ce procédé permet une minimisation des pertes dans l'onduleur de tension polyphasé. Autrement dit, les techniques de pilotages de l'invention contrôlent ce qui se passe au niveau amont en plus de ce qui se passe au niveau aval. Ces techniques de pilotages permettent la maîtrise des ondulations de la tension de la source continue quand le condensateur de découplage est de faible capacité. Pour ce faire, on produit une structure spatiale prenant en compte les contraintes aval et amont de l'onduleur. Plus particulièrement une contrainte amont porte sur la tension de la source d'alimentation à l'entrée de l'onduleur. On produit aussi un vecteur d'erreur. Ainsi, on cherche à maintenir ce vecteur d'erreur dans la structure spatiale en élisant un vecteur de commande de l'onduleur apte à corriger l'erreur. Cette élection est faite, selon des variantes, selon différents critères. Cette correction est faite selon une stratégie prédictive ou hystérétique et selon que l'on veut par exemple corriger rapidement l'erreur ou éloigner le plus possible l'apparition de l'erreur suivante. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de commande d'un onduleur de tension, l'onduleur étant destiné à piloter une charge en modulation de largeur d'impulsions, et à être relié en amont à une source de tension via un bus continu, et en aval à une charge électrique, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes: - mesure de la tension de source à une entrée de l'onduleur, - comparaison de la mesure de la tension source à une tension de consigne, - déduction de cette comparaison d'une erreur instantanée de tension de source, élection d'un vecteur de commande de l'onduleur pour maintenir l'erreur instantanée de tension de source dans un intervalle prédéterminé, et application du vecteur de commande à l'onduleur. Selon des modes de réalisation non limitatifs, le procédé selon l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - l'intervalle prédéterminé est symétrique et centré sur zéro. - pour la production de la commande de l'onduleur le procédé comporte les étapes suivantes si l'erreur instantanée de tension de source sort de l'intervalle prédéterminé: - mise en oeuvre d'une stratégie prédictive basée sur une modélisation prédéterminée de l'impédance du bus continu 35 comportant les étapes suivantes: - confrontation de la modélisation de l'impédance du bus continu aux vecteurs de commande possibles, - élection du vecteur de commande permettant de ramener l'erreur instantanée de tension de source dans un intervalle prédéterminé. - le procédé comporte des étapes de commande vectorielle prédictive en courant parmi lesquelles les étapes suivantes: - mesure des courants de phase de la charge polyphasée, - détermination d'un vecteur de courant dans la charge à partir desdites mesures des courants, - calcul d'une erreur vectorielle de courant par rapport à un vecteur de courant de consigne, - si l'erreur vectorielle de courant sort d'une structure géométrique prédéterminée alors le procédé comporte les étapes suivantes: - confrontation des vecteurs de commande possibles à une modélisation de la charge, - élection d'un vecteur de commande ramenant l'erreur vectorielle de courant dans la structure géométrique prédéterminée. - le procédé comporte des étapes de commande vectorielle en tension parmi lesquelles les étapes suivantes: - mesure des tensions de sortie de l'onduleur, - détermination d'un vecteur de tension par rapport à un vecteur de consigne, - calcul d'un vecteur d'erreur de tension, transformation du vecteur d'erreur de tension, - si la transformation du vecteur erreur de tension sort d'une structure géométrique prédéterminée alors le procédé comporte les étapes suivantes: - confrontation des vecteurs de commande possibles à l'évolution correspondante de la transformée du vecteur erreur correspondant, - élection d'un vecteur de commande ramenant la transformation de l'erreur vectorielle de tension dans la structure géométrique prédéterminée. - la transformation est une intégrale dans le temps. - la structure géométrique prédéterminée comporte au moins deux dimensions. - pour la production de la commande de l'onduleur le procédé comporte les étapes suivantes si l'erreur instantanée de tension de source sort de l'intervalle prédéterminé: - mise en oeuvre d'une stratégie hystérétique comportant les étapes suivantes: - élection d'un vecteur de commande permettant lors de son application de créer un échelon de courant à l'entrée de l'onduleur corrigeant le sens de variation de la tension de source. - connaissant l'intervalle prédéterminé, et l'erreur instantanée de tension de source, avec erreur de tension de source = tension mesurée moins tension de consigne, alors - si l'erreur de tension de source est supérieure ou égale à la borne supérieure de l'intervalle prédéterminé, alors le procédé élit un vecteur de commande permettant une augmentation du courant, - si l'erreur de tension de source est inférieure ou égale à la borne inférieure de l'intervalle prédéterminé, alors le procédé élit un vecteur de commande permettant une diminution du courant. - le procédé comporte des étapes de commande hystérétique en courant parmi lesquelles les étapes suivantes: - calcul pour chaque courant de phase d'une erreur de courant, - confrontation de l'erreur de courant à un hystérésis, - le résultat de la confrontation à l'hystérésis étant alors la commande de la phase correspondante, - le résultat de l'élection visant à maintenir l'erreur instantanée de 25 tension dans l'intervalle prédéterminé primant sur le résultat de la confrontation à l'hystérésis. - l'étape d'élection comporte une étape de vérification de convergence vérifiant l'évolution de l'erreur, si cette évolution est, avec le vecteur de commande actuel, dans le sens d'une correction de l'erreur alors le vecteur de commande reste inchangé. - si plusieurs vecteurs de commande sont éligibles, le procédé élit de manière prioritaire celui qui minimise le nombre de commutations dans l'onduleur, puis celui qui maximise le temps d'apparition de la prochaine erreur. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre dudit procédé caractérisé en ce qu'il comporte un onduleur de tension relié en amont à un bus continu, en aval à une charge électrique et connecté à une logique de commande, la logique de commande mettant en oeuvre ledit procédé et produisant des vecteurs de commande de l'onduleur. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: Fig. 1: Une illustration de moyens mettant en oeuvre le procédé, selon l'invention. Fig. 2: Une régulation de l'erreur de la tension de source dans un intervalle prédéterminé, selon le procédé de l'invention. Fig. 3: Une illustration des étapes d'un couplage d'une stratégie prédictive avec des pilotages de l'onduleur existants, selon le procédé de l'invention. Fig. 4: Une illustration des étapes d'un couplage d'une stratégie hystérétique avec un pilotage de l'onduleur existant, selon le procédé de l'invention. Fig. 5: Une illustration des étapes d'une élection d'un vecteur de commande, selon le procédé de l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La Fig. 1 montre un onduleur 1 polyphasé relié en amont à un bus continu 2, en aval à une charge 3 polyphasée et commandée par des vecteurs de commandes produits par une logique de commande 4. L'onduleur 1 est un dispositif électrique qui est destiné à convertir une tension continue en plusieurs tensions sinusoïdales, une par phase. L'onduleur 1 comporte plusieurs bras de pont (non représentés). Chaque bras de pont comporte plusieurs interrupteurs commandables électroniquement. Pour le reste de la description, seul un onduleur triphasé deux niveaux est décrit en sachant qu'il peut être remplacé par d'autres types d'onduleur, existants. L'onduleur 1 est alors un onduleur triphasé pilotant la charge 3. Il comporte donc trois bras de pont. Chaque bras de pont comporte deux interrupteurs bidirectionnels en courant munis de diodes de roue libre. Le bus continu 2 comporte une source de tension continue 5. Cette source de tension continue 5 est, dans un exemple préféré, une batterie ou un réseau redressé. Cette source de tension 5 alimente la charge 3 via l'onduleur 1. Dans l'exemple de la Fig. 1, des dispositifs 6, qui sont notamment des lignes de connexions et des consommateurs électriques, sont branchés en série et en parallèle respectivement à la source de tension 5. Ces consommateurs électriques peuvent être entre autres, dans le cas d'un véhicule automobile, des phares, une radio, une climatisation, la liste n'est pas exhaustive. Le bus continu 2 comporte également un condensateur de découplage 7 branché parallèlement à la source de tension 5. Ce condensateur 7 est situé de préférence au plus près de l'onduleur 1. Le condensateur 7 est de faible capacité. La capacité du condensateur 7 est de préférence diminuée de 25% par rapport aux capacités des condensateurs de découplage de l'état de la technique. Dans un mode de réalisation préféré, la capacité du condensateur 7 est de l'ordre de 500 microfarads pour une inductance parasite de la ligne de connexion de l'ordre de 10microHenrys et pour une batterie 36V, 18milliOhms. Le condensateur 7 à pour rôle de filtrer le courant de source entrant dans l'onduleur 1. Le condensateur 7 fournit la partie ondulatoire du courant de source et permet à la source de tension 5 de ne délivrer que la valeur moyenne 8 dudit courant de source à l'onduleur 1. L'équipement combinant le bus continu 2 et l'onduleur 1 est destiné à fournir l'énergie nécessaire au fonctionnement de la charge 3. L'onduleur 1 est utilisé pour l'entraînement de charge 3. La charge 3 peut être un moteur à induction ou asynchrone. Le point milieu de chaque couple d'interrupteurs d'un même bras de pont de l'onduleur 1 est relié à une phase de la charge 3. L'onduleur 1 est piloté en modulation de largeur d'impulsions par la logique de commande 4. Pour piloter un onduleur polyphasé la logique de commande 4 définit l'état ouvert ou fermé de l'ensemble des interrupteurs de l'onduleur. La logique de commande 4 permet de commander de manière complémentaire les interrupteurs d'un même bras de pont. L'antagonisme de commande des interrupteurs d'un même bras de pont et le nombre fini d'interrupteurs fait que le nombre de configurations possibles des interrupteurs des bras de pont est fini. Pour l'onduleur triphasé deux niveaux, on peut générer huit configurations différentes des interrupteurs des bras de pont. A chacune de ces huit configurations, on peut associer une représentation vectorielle des tensions de sortie de l'onduleur que l'on nommera des vecteurs de commandes de l'onduleur. Ces vecteurs de commandes sont communément appelés vecteur de sortie de l'onduleur. Le vecteur de commande est une représentation mathématique qui traduit la résultante des tensions réelles appliquées sur la charge 3. Parmi ces configurations, six sont des états actifs VI à V6 correspondant à une amplitude du vecteur de commande fixe et se distinguent par la phase et deux VO et V7 sont des états dits de "roue libre" pour lesquels l'amplitude du vecteur de commande est nulle et sa phase ((p=arc tangente y/x) n'est pas définie. Le vecteur de commande produit par la logique de commande 4 comporte au moins autant de commande que la charge 3 comporte de phases. Dans le cas de l'exemple pris d'un onduleur triphasé deux niveaux, commandé en complémentaire, on a trois commandes. Les vecteurs de commandes produits par la logique de commande 4 peuvent être représentés dans un repère statorique. Le repère statorique est un repère d'axe (a, R) fixes liés au stator. L'axe a est horizontal et l'axe F3 est vertical. La logique de commande 4 est, souvent réalisée sous forme de circuit intégré. Dans un exemple, cette logique de commande 4 comporte un microprocesseur 8, une mémoire 9 de programme et une interface 10 d'entrée sortie. Le microprocesseur 8, la mémoire 9 et l'interface 10 d'entrée sortie sont interconnectés par un bus 11. Dans la pratique, lorsque l'on prête une action à un dispositif, celle-ci est réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La logique de commande 4 est un tel dispositif. La mémoire 9 de programme est divisée en plusieurs zones, chaque zone correspondant à des codes instructions pour réaliser une fonction du dispositif. La mémoire 9 comporte, selon les variantes de l'invention, une zone 13 comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre d'un modèle prédictif du bus continu 2. La mémoire 9 comporte une zone 12 comportant des codes instructions pour mettre en oeuvre un modèle prédictif de la charge 3. La mémoire 9 comporte une zone 14 comportant des codes instructions pour déterminer une différence entre la tension de source et une consigne de tension. La mémoire 9 comporte une zone 15 comportant des codes instructions pour déterminer une erreur. La mémoire 9 comporte une zone 16 comportant des codes instructions pour élire un vecteur de commande de l'onduleur. La mémoire 9 comporte une zone 17 comportant des codes instructions pour appliquer à l'onduleur le vecteur de commande élu. La Fig. 2 montre la régulation de la tension de source. Dans l'exemple de la Fig. 2, la logique de commande 4 produit un intervalle prédéterminé [min, maxi. Dans un exemple préféré, l'intervalle prédéterminé est symétrique et centré sur zéro, par exemple [-IV, +1 V]. On notera que cet intervalle peut être également ouvert. La logique de commande 4 reçoit sur l'interface 10 une tension de consigne de source U*Dc. Cette tension de consigne de source U*Dc est de préférence une valeur filtrée d'une mesure de la tension de source. Elle peut être également une estimation de la tension de source, par exemple en utilisant un reconstructeur d'état de type Kalman ou Luenberger. Cette valeur filtrée ou cette estimation permet de limiter les ondulations de la tension autour d'une moyenne de la tension de source. La logique de commande 4 acquiert la mesure de la tension de source UDC. La logique de commande 4 peut acquérir cette mesure de la tension de source UDC, qui est également la tension du bus continu, par une mesure de ladite tension près de l'onduleur 1. Elle peut acquérir également la mesure de la tension de source Uoc par des estimations ou par des mesures indirectes. La logique de commande 4 calcule l'erreur instantanée de tension de source AUDC. Dans un exemple, AUDC est la différence entre la tension de source UDC et la tension de consigne U*Dc. L'erreur instantanée de tension de source AUDC est maintenue par la logique de commande 4 dans l'intervalle prédéterminé [min, max] sinon on pourrait perdre le contrôle de la charge. Pour ce faire, la logique de commande élit un vecteur de commande pour lequel la tension de source UDC est la plus proche possible de la valeur de tension de consigne U*Dc. Elle applique ce vecteur de commande élu à l'onduleur. La régulation de la tension de source UDC peut être réalisée, dans un exemple, par deux méthodes. Dans une première méthode, la tension de source UDC est régulée selon une stratégie prédictive. Et dans une seconde méthode, la tension de source UDC est régulée selon une stratégie hystérétique. Ces deux méthodes peuvent être couplées avec tous les types de pilotages de l'onduleur existants. De ce fait, on contrôle la partie amont avec la stratégie prédictive ou hystérétique et on contrôle la partie aval avec les pilotages de l'onduleur existants. Stratéqie prédictive Dans la première méthode de la régulation de la tension de source UDC, la logique de commande 4 met en oeuvre une stratégie prédictive. La stratégie prédictive est basée sur une modélisation prédéterminée de l'impédance du bus continu. Cette modélisation prédéterminée de l'impédance du bus continu représente le modèle prédictif du bus continu. Dans le cas où, l'erreur instantanée de tension de source AUDC sort de l'intervalle prédéterminé [min, maxi, la logique de commande 4 confronte la modélisation du bus continu aux vecteurs de commandes possibles. De cette confrontation, elle élit le vecteur de commande permettant de ramener l'erreur dans l'intervalle prédéterminé. La modélisation du bus continu permet donc de simuler la réponse du bus continu à un vecteur de commande donné. Cette simulation permet de tester les différents vecteurs de commandes possibles pour élire celui correspondant le plus à un critère prédéterminé. La régulation de la tension de source par la stratégie prédictive est destinée à prévoir l'évolution de la tension Upc au moment où on doit effectuer une commutation des interrupteurs des bras de pont de l'onduleur de façon à choisir la meilleure commutation possible. Cette stratégie en tension de source permet de maîtriser l'ondulation de la tension de source quand la capacité de découplage est de faible valeur. En effet, on notera qu'avec des capacités de faibles valeurs, dès la moindre inductance parasite, il apparaît un circuit résonant en amont de l'onduleur, conduisant à des ondulations de la tension de la source d'alimentation. Ces ondulations peuvent provoquer la destruction irréversible des interrupteurs de l'onduleur par dépassement de la tension inverse admissible à leurs bornes. Cela perturbe l'alimentation de consommateurs électriques éventuels, notamment les phares dans le cas d'un véhicule automobile, branchés en parallèle sur la source de tension. Stratégie hystérétique Dans la seconde méthode de la régulation de la tension de source, la logique de commande 4 met en oeuvre une stratégie hystérétique. Dans le cas où l'erreur instantanée de tension de source AUDc sort de l'intervalle prédéterminé, la logique de commande 4 élit un vecteur de commande permettant, lors de son application à l'onduleur 1, de créer un échelon de courant à l'entrée de l'onduleur 1 corrigeant le sens de variation de la tension de source Upc. Si l'erreur instantanée de tension de source AUDc est plus grande que le max de l'intervalle prédéterminé alors la logique de commande 4 impose un échelon de courant de source positif provoquant une rupture de pente suffisante pour que la tension de source change de sens d'évolution. De même, si l'erreur instantanée de tension de source AUDc est plus petite que le min de l'intervalle prédéterminé alors la logique de commande 4 impose un échelon de courant de source négatif La stratégie hystérétique permet de s'affranchir de la connaissance du modèle prédictif du bus continu, ce modèle étant difficile à obtenir car il faut mesurer des éléments parasites, i.e. de très faibles valeurs. Cette stratégie est robuste vis-à-vis de la variation des paramètres du 35 bus continu, i.e. elle ne dépend pas de manière conséquente de la variation desdits paramètres. Par ailleurs, l'algorithme de cette stratégie est simple et d'exécution rapide. Enfin, cette stratégie peut être effectuée de manière analogique ou 5 numérique. Couplaqe stratéqie prédictive et pilotage prédictif en courant ou en tension La Fig. 3 montre un mode de réalisation de l'invention dans lequel la stratégie prédictive est couplée à un pilotage prédictif en courant de la charge 3 ou à un pilotage vectoriel en tension de la charge 3 de manière à avoir à la fois un contrôle en amont et en aval de l'onduleur 1. Dans l'exemple de la Fig. 3, la logique de commande 4 produit à l'étape 20 une structure géométrique prédéterminée. Pour déterminer cette structure géométrique prédéterminée, la logique de commande 4 produit à l'étape 20 une première partie de la structure géométrique (nécessaire au contrôle aval) et une seconde partie de cette structure géométrique qui est l'intervalle prédéterminé [min, maxi (nécessaire au contrôle amont). La production de la première partie de la structure géométrique dépend du pilotage de la charge 3. Dans le cas du pilotaqe prédictif en courant de la charge 3, l'onduleur 1 pilote la charge 3 en courant. La logique de commande 4 acquiert les mesures des courants de chaque phase de la charge 3. La logique de commande 4 peut acquérir ces mesures soit en réalisant des mesures dans les phases de la charge 3 soit en réalisant des estimations ou des mesures indirectes. L'ensemble des courants de phase peut être représenté par un vecteur courant I dans le repère statorique. La logique de commande 4 reçoit à l'interface 10 un vecteur courant consigne 1*. La logique de commande 4 calcule l'erreur vectorielle de courant. Dans un exemple, l'erreur vectorielle de courant (Mx, ily) est la différence entre le vecteur courant Î et le vecteur courant consigne 1*. Pour que le contrôle en courant de la charge soit optimal, il faut que l'erreur vectorielle de courant soit le plus faible possible. L'erreur vectorielle de courant est alors circonscrit dans un domaine du plan, par la logique de commande 4. Ce domaine du plan est la première partie de la structure géométrique prédéterminée produit par la logique de commande 4 à l'étape 20. Dans un mode de réalisation préféré, ce domaine du plan est un disque. Cela permet de détecter facilement les sorties du domaine du plan. La connaissance de la charge 3 électrique polyphasée et des mesures sur celle-ci permet à la logique de commande 4 d'établir un modèle prédictif d'évolution de l'erreur vectorielle de courant en fonction des vecteurs de commande de l'onduleur. Lorsque l'erreur vectorielle de courant sort du disque, alors la logique de commande 4 confronte des vecteurs de commande possibles à une modélisation de la charge 3. A partir de cette confrontation, la logique de commande 4 élit le vecteur de commande ramenant l'erreur vectorielle de courant dans le disque. Dans le cas du pilotage vectoriel en tension de la charge 3, l'onduleur 1 pilote la charge 3 en tension. La logique de commande 4 acquiert les mesures des tensions de chaque phase de la charge 3. La logique de commande 4 peut acquérir ces mesures soit en réalisant des mesures dans les phases de la charge 3 soit en réalisant des estimations ou des mesures indirectes. L'ensemble des tensions de phase peut être représenté par un vecteur tension dans le repère statorique. La logique de commande 4 reçoit à l'interface 10 un vecteur tension de consigne V* . La logique de commande 4 calcule l'erreur vectorielle de tension. Dans un exemple, l'erreur vectorielle de tension est la différence entre le vecteur tension de consigne V* et le vecteur tension V. Pour que le contrôle en tension de la charge soit optimal de manière à la piloter efficacement, il faut que la valeur moyenne de la norme de l'erreur vectorielle de tension soit la plus faible possible. Les valeurs prises par le vecteur tension étant discrètes, l'erreur vectorielle de tension ne peut être annulée de manière instantanée. La logique de commande 4 réalise alors une transformation de l'erreur vectorielle de tension qui pourra, quant à elle, être annulée. Dans un mode de réalisation préféré, la logique de commande peut annuler en valeur moyenne l'erreur vectorielle de tension. Dans un exemple, l'annulation de la valeur moyenne de l'erreur vectorielle de tension est obtenue par une intégrale dans le temps de ladite erreur vectorielle de tension. Autrement dit, la transformation de l'erreur vectorielle de tension est une intégrale dans le temps de l'erreur vectorielle de tension. Pour que le contrôle vectoriel en tension de la charge 3 soit de bonne qualité, i.e. optimal, il faut que l'intégrale dans le temps de l'erreur vectorielle de tension soit le plus faible possible. La logique de commande 4 circonscrit alors le vecteur intégral de l'erreur vectorielle de tension dans un domaine du plan, i.e. le maintient à l'intérieur de ce domaine du plan. Ce domaine du plan est la première partie de la structure géométrique prédéterminée produit par la logique de commande 4 à l'étape 20. Dans un mode de réalisation préféré, ce domaine du plan est un disque. Lorsque l'intégrale de l'erreur vectorielle de tension sort du disque alors la logique de commande 4 confronte les vecteurs de commande possibles à l'évolution correspondante de la transformée du vecteur erreur correspondant. La logique de commande 4 élit un vecteur de commande ramenant l'intégrale de l'erreur vectorielle de tension dans le disque. Le vecteur est élu selon un exemple de réalisation illustré à la Fig. 5, exemple qui sera détaillé plus loin dans la description. De manière générale, la structure géométrique prédéterminée comporte au moins deux dimensions quelque soit le nombre de phases de la charge 3. Dans l'exemple pris, on a trois phases, et la structure géométrique a deux dimensions car c'est un disque. Après la détermination de la structure géométrique prédéterminée par la logique de commande 4 à l'étape 20, la logique de commande 4 mesure ou estime la tension de source UDc à l'étape 21. A l'étape 22, la logique de commande 4 calcule l'erreur instantanée de tension de source AUDC en fonction de la tension de consigne U*oc. Cette erreur instantanée de tension de source AUDc est la différence entre la tension de source UDC et la tension de consigne U*DC. La logique de commande 4 doit maintenir d'une part l'erreur vectorielle en courant dans un disque, dans le cas d'un pilotage en courant, ou l'intégrale de l'erreur vectorielle de tension dans un disque, dans le cas d'un pilotage en tension, et d'autre part l'erreur instantanée de tension de source AUDC dans l'intervalle prédéterminé par une stratégie prédictive. Pour cela, la logique de commande 4 définit, à l'étape 23, un vecteur erreur e représentant la concaténation de l'erreur vectorielle en courant (Mx, Aly) (contrôle aval) ou de l'intégrale de l'erreur vectorielle de tension et de l'erreur de tension de source AUDC (contrôle amont). Le but de la stratégie est donc de définir l'état des interrupteurs de l'onduleur polyphasé pour que le vecteur erreurs ((Olx, Aly, LUpc) reste en permanence dans la structure géométrique prédéterminée. Cette structure géométrique prédéterminée est un volume. Ce volume représente la première partie de la structure géométrique prédéterminée et l'intervalle prédéterminé. Dans le cas où, la première partie de la structure géométrique prédéterminée est un disque alors le domaine de l'espace du vecteur erreurs est un cylindre. De manière générale, la première partie de la structure géométrique prédéterminée comporte au moins deux dimensions quelque soit le nombre de phases de la charge 3. Dans l'exemple pris, on a trois phases, et la première partie de la structure géométrique a deux dimensions car c'est un disque. Par ailleurs, le couplage des dimensions de la première partie de la structure géométrique avec la dimension de l'erreur instantanée de tension de source étend cette structure à une dimension supplémentaire. Dans l'exemple de la Fig. 3, la structure géométrique prédéterminée produite à l'étape 20 est donc un cylindre, soit une structure à 3 dimensions. Avec les deux modèles prédictifs, prédictif en courant ou prédictif en tension, la logique de commande 4 est capable à tout instant d'estimer la trajectoire du vecteur erreurs dans l'espace. La logique de commande 4 peut déterminer donc de manière optimale le vecteur de commande de l'onduleur permettant de maintenir l'erreur dans le cylindre. A l'étape 24, la logique de commande 4 scrute en permanence le vecteur erreurs pour voir s'il est dans le cylindre. S'il est en dehors du cylindre, alors la logique de commande 4 détermine, à l'étape 25, si le vecteur erreurs converge vers le cylindre. Dans le cas où, le vecteur erreurs converge vers le cylindre alors la logique de commande 4 maintient le même vecteur de commande de l'onduleur 1. Lorsque le vecteur erreurs ne converge pas vers le cylindre, alors la logique de commande 4 élit, à l'étape 26, un nouveau vecteur de commande ramenant le vecteur erreurs dans le cylindre. Les critères d'élection du nouveau vecteur de commande, à l'étape 26, sont décrits à la Fig. 5. A l'étape 27 la logique de commande 4 commande l'onduleur 1 avec ce nouveau vecteur de commande. Ainsi, un tel couplage permet de minimiser la fréquence moyenne de commutation des interrupteurs pour un volume donné de la structure géométrique de sorte qu'il y ait moins de pertes par commutation, et donc de diminuer le stress des composants de puissance. La Fig. 5 montre les différentes étapes d'une élection d'un vecteur de commande pour les stratégies prédictives. Une étape 60 préliminaire dans laquelle la logique de commande 4 élit un nouveau vecteur de commande. Pour cela, la logique de commande 4 détermine à l'étape 61 les vecteurs de commande accessibles et les vecteurs de commande non accessibles des bras de pont de l'onduleur 1. Les vecteurs de commandes accessibles sont les vecteurs de commandes ne nécessitant qu'une seule commutation sur un seul bras de pont par rapport à l'état actuel de l'onduleur 1. Les vecteurs de commande non accessibles sont les vecteurs de commandes restant. A l'étape 62, la logique de commande 4 détermine dans les vecteurs de commande accessibles ceux ramenant l'erreur dans sa structure géométrique. Puis, elle détermine parmi ces vecteurs de commande celui maximisant le temps d'apparition de la prochaine erreur. La logique de commande 4 commande l'onduleur ce vecteur de 20 commande accessible. Lorsque aucun des vecteurs de commande accessibles ne ramène l'erreur dans sa structure géométrique, alors la logique de commande 4 vérifie à l'étape 63 si un des vecteurs de commande non accessibles ramène l'erreur dans sa structure géométrique. Puis, elle détermine parmi ces vecteurs de commande celui maximisant le temps d'apparition de la prochaine erreur pour réduire les pertes par commutation dans l'onduleur. On peut également prévoir le vecteur de commande qui rapproche le plus du centre de la structure géométrique afin de privilégier la finesse du 30 contrôle prédictif. La logique de commande 4 commande l'onduleur avec ce vecteur de commande non accessible. Lorsque aucun des vecteurs de commande accessibles et non 35 accessibles ne ramène l'erreur dans sa structure géométrique, alors la logique de commande 4 peut élire le vecteur de commande de la manière suivante: le vecteur de commande qui minimise l'éloignement de la structure géométrique. Bien entendu on pourra de nouveau si on le désire faire la différence entre les 5 vecteurs accessibles et non accessibles dans ce cas là. Couplage stratéqie hystérétique et pilotage hystérétique en courant La Fig. 4 montre un autre mode de réalisation dans lequel la stratégie hystérétique est couplée à un pilotage en courant de la charge 3 de manière à avoir à la fois un contrôle en amont et en aval de l'onduleur 1. Dans le cas du pilotage en courant de la charge 3, l'onduleur 1 pilote la charge 3 électrique polyphasée en courant. Dans l'exemple de la Fig. 3, la logique de commande 4 produit à l'étape 30 un hystérésis. L'hystérésis permet de comparer une erreur scalaire de courant de chaque phase de la charge 3 à deux seuils d'erreur de courant prédéfinis et différents. Produire un hystérésis revient donc à produire un intervalle [5H1, 6H2]. L'hystérésis définit le un seuil d'erreur SH1 de courant pour lequel il produit à sa sortie une commande de la phase (ici à +UDc). Il définit également le un seuil d'erreur bH2 de courant pour lequel il arrête la production de la commande de la phase (ici à 0). A l'étape 31, la logique de commande 4 produit l'intervalle prédéterminé [min, maxi. Elle mesure ou estime la tension de source UDc, à l'étape 32. A l'étape 33, la logique de commande 4 calcule l'erreur instantanée de tension de source DUpc en fonction de la tension de consigne U*Dc. A l'étape 34, la logique de commande 4 scrute en permanence l'erreur instantanée de tension de source AUDC pour vérifier s'il est dans l'intervalle prédéterminé. Si l'erreur instantanée de tension de source DUpc est dans l'intervalle prédéterminé, la logique de commande 4 applique l'étape 50. Si l'erreur instantanée de tension de source AUDc est en dehors de l'intervalle prédéterminé, la logique de commande 4 applique l'étape 35. L'étape 50 correspond au contrôle de la charge 3, en aval de l'onduleur 1. L'étape 35 correspond au contrôle de la tension de source, en amont de l'onduleur. Dans l'exemple de la Fig. 4, le contrôle de la partie amont de l'onduleur est prioritaire sur le contrôle de la partie aval de l'onduleur. Autrement dit, le résultat de l"élection visant à maintenir l'erreur instantanée de tension de source AUDc dans l'intervalle prédéterminé prime sur la sortie de l'hystérésis. En effet, si on perd le contrôle en amont, on perd le contrôle en aval, i.e. si on ne dispose pas de la tension nécessaire en amont, on ne pourra pas appliquer les courants nécessaires en aval. A l'étape 35, la logique de commande 4 vérifie si l'erreur instantanée de tension de source AUDC est supérieure ou égale au max de l'intervalle prédéterminé. Si c'est le cas, alors la logique de commande 4 détermine à l'étape 36 la convergence de l'erreur instantanée de tension de source AUDc vers l'intervalle prédéterminé. Si l'erreur instantanée de tension de source AUDC converge vers l'intervalle prédéterminé alors la logique de commande 4 maintient le même vecteur de commande. Lorsque l'erreur instantanée de tension de source AUDC ne converge pas vers l'intervalle prédéterminé, alors la logique de commande 4 élit, à l'étape 37, un nouveau vecteur de commande, comme décrit précédemment, ramenant l'erreur instantanée de tension de source AUDC dans l'intervalle prédéterminé. Lorsque l'erreur instantanée de tension de source AUDc est inférieure à max, à l'étape 35, alors la logique de commande 4 vérifie, à l'étape 38, si l'erreur instantanée de tension de source AUDc est inférieure ou égale à min de l'intervalle prédéterminé. Si c'est le cas, alors la logique de commande 4 détermine, à l'étape 39, la convergence de l'erreur instantanée de tension de source AUDc vers l'intervalle prédéterminé. Si l'erreur instantanée de tension de source AUDc converge vers l'intervalle prédéterminé alors la logique de commande 4 maintient le même vecteur de commande. Lorsque l'erreur instantanée de tension de source AUDC ne converge pas vers l'intervalle prédéterminé, alors la logique de commande 4 élit, à l'étape 37, un nouveau vecteur de commande ramenant l'erreur instantanée de tension de source AUDC dans l'intervalle prédéterminé. A l'étape 50, la logique de commande 4 mesure ou estime les courants de chaque phase de la charge 3. La logique de commande 4 reçoit à l'interface 10 un courant consigne. La logique de commande 4 calcule l'erreur de courant de chaque phase de la charge 3, à l'étape 51. Dans un exemple l'erreur de courant est égale à la différence entre le courant de phase et le courant consigne. A l'étape 52, la logique de commande 4 confronte chaque erreur de courant de chaque phase de la charge 3 à l'hystérésis. L'hystérésis produit à sa sortie une commande de la phase pour chacun des phases de la charge 3. Ces commandes de la phase déterminent l'état de chaque bras de pont de l'onduleur correspondant. Autrement dit, le contrôle en courant de la charge définit l'état d'un bras de pont de l'onduleur polyphasé en fonction de l'erreur de courant de phase dans celui-ci. En fonction de cette erreur dans le bras correspondant, on choisit de changer le vecteur de commande selon le principe de l'hystérésis. Le nombre d'état de sortie de l'hystérésis est égal au nombre de niveaux de sortie de l'onduleur polyphasé que l'on commande. Lorsque l'erreur de courant d'un bras de pont est en dehors de l'hystérésis, la logique de commande 4 détermine, à l'étape 53, la convergence de l'erreur de courant par rapport à l'hystérésis. Lorsque l'erreur de courant dudit bras de pont converge vers l'hystérésis, la logique de commande 4 maintient la commande pilotant ce bras de pont. Ceci est valable pour tous les bras de pont de l'onduleur. Lorsque l'erreur de courant d'un bras de pont ne converge pas vers l'hystérésis, la logique de commande 4 produit une nouvelle commande de la phase, à l'étape 54, pour ce bras de pont. Ceci est valable pour tous les bras de pont de l'onduleur, on a donc bien un hystérésis par bras et donc par phase de la charge 3. A l'étape 40, la logique de commande 4 commande l'onduleur 1 avec ce nouveau vecteur de commande Variante de réalisation On peut piloter la charge 3 par une variante de la stratégie hystérétique couplée au pilotage en courant de la charge. Cette variante est utilisée quand la charge est à neutre isolé, i.e. que le point neutre des phases de la charge n'est pas connecté à un potentiel. En fait, lorsque la charge est à neutre isolé on constate que un des l'hystérésis pour le contrôle des phases correspondantes est redondant. En effet dans ce cas, la somme des courants de phase est toujours égale à O. Ainsi, à tout moment, un des bras de pont n'est plus réellement commandable en courant. Pour piloter en courant la charge, la logique de commande 4 modifie le 35 mode de fonctionnement de l'hystérésis. La logique de commande 4 effectue le contrôle en courant, par une comparaison des erreurs de chaque phase de la charge à l'hystérésis, sur N-1 bras de pont. Elle effectue un contrôle en tension sur le bras de pont restant. N étant le nombre de phases de la charge 3. Il y a autant de phase qu'il y a de bras de pont. Dans un mode de réalisation préféré, la logique de commande 4 contrôle en tension le bras de pont ayant le courant de phase le plus important en effectuant un blocage de ce dernier. On entend par blocage d'un bras de pont le maintient dudit bras de pont dans un état donné. Autrement dit, les états des interrupteurs dudit bras de pont ne changent pas. La logique de commande 4 permet de commuter de manière alternative l'ensemble des bras de pont de l'onduleur. Le gain est de ne plus commuter les bras de pont lorsque le courant dans ces derniers est maximum et donc de diminuer les pertes par commutation dans les interrupteurs. En fonction du déphasage entre le vecteur courant I et le vecteur tension de consigne V* , il est parfois impossible de bloquer le bras de pont ayant le courant de phase le plus important. Dans ce cas, la logique de commande 4 bloque le deuxième bras de pont ayant le courant de phase le plus important. Si ce dernier n'est pas blocable, alors la logique de commande 4 bloque le troisième bras de pont ayant le courant de phase le plus important, et ainsi de suite. Ainsi, un avantage du couplage avec une charge de neutre isolé est de réduire de manière optimale les pertes par commutation. Ainsi, les avantages du couplage hystérétique avec un pilotage 25 hystérétique de la charge 3 à neutre isolé ou non sont: un algorithme simple et rapide à exécuter donc facilement intégrable dans un processeur de signal embarqué, robustesse vis-à-vis des variations des paramètres de la charge
La présente invention a pour objet un procédé de commande d'un onduleur de tension polyphasé. L'onduleur étant destiné à piloter une charge en modulation de largeur d'impulsions, et à être relié en amont à une source de tension via un bus continu, et en aval à une charge électrique. Il est connecté à une logique de commande mettant en oeuvre ledit procédé. On produit une structure géométrique prenant en compte les contraintes aval et amont de l'onduleur. Plus particulièrement une contrainte amont porte sur la tension de la source d'alimentation à l'entrée de l'onduleur. On produit aussi un vecteur d'erreur.
1 - Procédé de commande d'un onduleur de tension, l'onduleur étant destiné à piloter une charge en modulation de largeur d'impulsions, et à être relié en amont à une source de tension via un bus continu, et en aval à une charge électrique, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes: - mesure de la tension de source à une entrée de l'onduleur, - comparaison de la mesure de la tension source à une tension de 10 consigne, - déduction de cette comparaison d'une erreur instantanée de tension de source, - élection d'un vecteur de commande de l'onduleur pour maintenir l'erreur instantanée de tension de source dans un intervalle prédéterminé ([min, maxi), 15 et - application du vecteur de commande à l'onduleur. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'intervalle prédéterminé est symétrique et centré sur zéro. 3 - Procédé selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que 20 pour la production de la commande de l'onduleur le procédé comporte les étapes suivantes si l'erreur instantanée de tension de source sort de l'intervalle prédéterminé: - mise en oeuvre d'une stratégie prédictive basé sur une modélisation prédéterminée de l'impédance du bus continu comportant les étapes suivantes: - confrontation de la modélisation de l'impédance du bus continu aux vecteurs de commande possibles, - élection du vecteur de commande permettant de ramener l'erreur instantanée de tension de source dans un intervalle prédéterminé. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il 30 comporte des étapes de commande vectorielle prédictive en courant parmi lesquelles les étapes suivantes: - mesure des courants de phase de la charge polyphasée, - détermination d'un vecteur de courant dans la charge à partir desdites mesures des courants, - calcul d'une erreur vectorielle de courant par rapport à un vecteur de courant de consigne, - si l'erreur vectorielle de courant sort d'une structure géométrique prédéterminée alors le procédé comporte les étapes suivantes: - confrontation des vecteurs de commande possibles à une modélisation de la charge, - élection d'un vecteur de commande ramenant l'erreur vectorielle de courant dans la structure géométrique prédéterminée. - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes de commande vectorielle en tension parmi lesquelles les étapes suivantes: - mesure des tensions de sortie de l'onduleur, détermination d'un vecteur de tension par rapport à un vecteur de consigne, - calcul d'un vecteur d'erreur de tension, -transformation du vecteur d'erreur de tension, si la transformation du vecteur erreur de tension sort d'une structure géométrique prédéterminée alors le procédé comporte les étapes suivantes: - confrontation des vecteurs de commande possibles à l'évolution correspondante de la transformée du vecteur erreur correspondant, - élection d'un vecteur de commande ramenant la transformation de l'erreur vectorielle de tension dans la structure géométrique prédéterminée. 6 - Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la transformation est une intégrale dans le temps. 7 - Procédé selon les 3 à 6, caractérisé en ce que la structure géométrique prédéterminée comporte au moins deux dimensions. 8 - Procédé selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que pour la production de la commande de l'onduleur le procédé comporte les étapes suivantes si l'erreur instantanée de tension de source sort de l'intervalle prédéterminé: - mise en oeuvre d'une stratégie hystérétique comportant les étapes suivantes: - élection d'un vecteur de commande permettant lors de son application de créer un échelon de courant à l'entrée de l'onduleur corrigeant le sens de variation de la tension de source. 9 - Procédé selon la 8, caractérisé en ce que connaissant l'intervalle prédéterminé ([min, maxi), et l'erreur instantanée de tension de source (DUDc), avec erreur de tension de source (DUDc)= tension mesurée (UDC) moins tension de consigne (U*Dc), alors - si l'erreur de tension de source (AUDc) est supérieure ou égale la borne supérieure (max) de l'intervalle prédéterminé ([min, maxi), alors le procédé élit un vecteur de commande permettant une augmentation du courant, - si l'erreur de tension de source (AUDc) est inférieure ou égale à la borne inférieure (min) de l'intervalle prédéterminé ([min, maxi), alors le procédé élit un vecteur de commande permettant une diminution du courant. - Procédé selon l'une des 1, 2, 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comporte des étapes de commande hystérétique en courant parmi lesquelles les étapes suivantes: - calcul pour chaque courant de phase d'une erreur de courant, - confrontation de l'erreur de courant à un hystérésis, - le résultat de la confrontation à l'hystérésis étant alors la commande de la phase correspondante, - le résultat de l'élection visant à maintenir l'erreur instantanée de tension dans l'intervalle prédéterminé primant sur le résultat de la confrontation à l'hystérésis. 11 - Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'étape d'élection comporte une étape de vérification de convergence vérifiant l'évolution de l'erreur, si cette évolution est, avec le vecteur de commande actuel, dans le sens d'une correction de l'erreur alors le vecteur de commande reste inchangé. 12 - Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que si plusieurs vecteurs de commande sont éligibles, le procédé élit de manière prioritaire celui qui minimise le nombre de commutations dans l'onduleur, puis celui qui maximise le temps d'apparition de la prochaine erreur. 13- Dispositif pour la mise en oeuvre dudit procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte un onduleur de tension relié en amont à un bus continu, en aval à une charge électrique et connecté à une logique de commande, la logique de commande (4) mettant en oeuvre ledit procédé et produisant des vecteurs de commande de l'onduleur.
H,G
H02,G05
H02M,G05F
H02M 1,G05F 5
H02M 1/14,G05F 5/00
FR2893161
A1
DOCUMENT A MICROCIRCUIT ELECTRONIQUE SANS CONTACT ET CAPTEUR DE PROXIMITE.
20,070,511
La présente invention concerne la sécurisation du fonctionnement d'un document à microcircuit électronique adapté à la technologie de communication sans contact, telle que celle décrite par exemple dans la norme ISO 14443. Elle concerne aussi une entité électronique comportant un microcircuit électronique sans contact intégré à un support, tel qu'un passeport, permis de conduire ou, plus généralement, un document d'identité qu'un porteur peut être amené à présenter lors de contrôles d'identité. Elle concerne également un document en deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre qui peuvent être indépendantes et non liées l'une à l'autre, ou pliables ou encore mobiles en translation. Elle concerne également un document constitué de deux parties formées chacune d'une carte conforme à la norme ISO 7816 et reliées l'une à l'autre de manière flexible par l'un de leurs côtés. Elle trouve une application aussi bien dans la technologie de communication sans contact que dans la technologie duale ou hybride, dans laquelle le dispositif électronique comporte en outre une interface de communication à contact. II a déjà été proposé d'intégrer à un document de sécurité, comportant en pratique des données imprimées destinées à permettre un contrôle d'identité, un dispositif électronique sans contact, par exemple un circuit intégré à microprocesseur, destiné à communiquer avec l'extérieur au moyen d'une antenne, de manière à permettre un échange d'informations sans contact entre ce document et une station externe de contrôle. Typiquement, l'échange de données est réalisé à l'initiative du lecteur (le lecteur envoie des commandes auxquelles le dispositif électronique sans contact répond). Un tel document de sécurité permet d'échanger des données plus riches en information que des caractères imprimés ou même une photo, telles que des données biométriques et, le cas échéant, vérifier la compatibilité entre les données imprimées et les données stockées, de sorte à détecter toute tentative de corruption des données imprimées. Toutefois, ce principe de lecture sans contact des données contenues dans le circuit intégré se heurte à la réticence bien compréhensible que ces données puissent être lues à l'insu du porteur, par des systèmes pouvant être non autorisés. On connaît déjà des solutions permettant d'empêcher une telle lecture intempestive. Par exemple, le document WO-2005/045754, identifie deux positions de référence du document, par exemple les positions ouverte et fermée et prévoit que la lecture des données n'est possible que dans l'une ou l'autre de ces positions. À cet effet, le circuit intégré est connecté à au moins un élément de couplage avec l'extérieur et cet élément de couplage est capable, selon la configuration du document de sécurité, d'échanger des informations, ou non, avec l'extérieur. Dans le document précité, l'élément de couplage est une antenne réalisée sur deux feuilles : selon la géométrie de cette antenne et selon la configuration instantanée du document, l'élément de couplage est opérant, ou non. Si, dans un premier mode de réalisation, l'antenne a des spires qui sont chacune en partie réalisée sur chacune desdites feuilles, cette antenne permet un échange lorsque le document est ouvert (les spires présentes une section maximale d'échange), tandis que lorsque le document est fermé les moitiés de chaque spire sont superposées de sorte qu'elles définissent conjointement une section nulle, interdisant tout échange avec l'extérieur. Une situation inverse est obtenue lorsque l'antenne est réalisée en forme de 8, avec un croisement des pistes d'antenne en regard de la ligne de pliage entre les feuilles : dans cette configuration, il ne peut y avoir d'échange que lorsque le document est fermé. Un tel document de sécurité a l'inconvénient de requérir une connexion électrique flexible entre les deux feuilles, dont la mise en oeuvre est coûteuse et pose des problèmes de fiabilité. De plus, la sécurisation du fonctionnement d'un tel document n'est pas totalement satisfaisante en présence d'une station de lecture de forte puissance électromagnétique. La présente invention apporte justement une solution à ce problème. Elle porte sur un document comportant un support muni d'au moins des première et seconde parties mobiles l'une par rapport à l'autre, le support comportant un microcircuit électronique et des moyens de couplage sans contact connectés électriquement audit microcircuit électronique, et adaptés à être couplés à une station externe de lecture pour établir une communication sans contact avec cette dernière. Selon une définition générale de l'invention, le support comprend en outre des moyens de détection aptes à détecter la proximité relative des première et seconde parties indépendamment des moyens de couplage sans contact, et des moyens de sécurisation reliés auxdits moyens de détection et aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de ladite proximité relative des première et seconde parties ainsi détectée. Selon l'invention, la sécurisation du fonctionnement du microcircuit électronique sans contact est fiable même en présence d'une station externe de lecture de forte puissance électromagnétique. En effet, la détection de la proximité relative des deux parties du support qui commande les moyens de sécurisation pour inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact est mise en oeuvre selon l'invention indépendamment des moyens de couplage sans contact. Cela se distingue fondamentalement des solutions connues qui utilisent directement les moyens de couplage sans contact ou les signaux issus desdits moyens de couplage sans contact. Il en résulte une meilleure sécurité contre une lecture intempestive en présence d'une forte puissance électromagnétique rayonnée à proximité du document. Selon une réalisation, le microcircuit électronique comprend des moyens de mémorisation propres à stocker des données sensibles et/ou personnelles et les moyens de sécurisation sont aptes à inhiber et/ou autoriser la lecture et/ou l'écriture de données sensibles et/ou personnelles dans lesdits moyens de mémorisation en fonction de la proximité relative des première et seconde parties ainsi détectée. Il y a donc selon l'invention une meilleure sécurité contre la lecture et/ou écriture intempestive des données sensibles contenues dans le microcircuit électronique. Selon des caractéristiques préférées de l'invention, éventuellement combinées : les moyens de couplage sans contact sont de type inductif, en variante, les moyens de couplage sans contact sont de type capacitif, les première et seconde parties possèdent une surface sensiblement plane, les moyens de détection étant aptes à détecter la proximité relative des surfaces sensiblement planes des première et seconde parties, - les première et seconde parties du support sont indépendantes et non liées l'une à l'autre, - le document est pliable et les première et seconde parties sont adaptées à pivoter l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de pliage longeant des bords desdites première et seconde parties, la seconde partie du support est mobile par rapport à la première partie selon un axe de translation choisi, - les première et seconde parties du support sont reliées l'une à l'autre de manière définitive, - les première et seconde parties du support sont reliées l'une à l'autre de manière temporaire. Concernant les moyens de détection dont la mise en oeuvre est 25 indépendante des moyens de couplage sans contact, lesdits moyens de détection peuvent être de différents types : - les moyens de détection sont des capteurs de proximité à effet hall aptes à détecter un flux magnétique entre les première et seconde parties, et les moyens de sécurisation sont aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de 30 la communication sans contact lorsque le flux magnétique entre les première et seconde parties atteint un seuil prédéterminé correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties du support, - les moyens de détection sont des capteurs de proximité capacitifs aptes à détecter l'ouverture et/ou la fermeture d'un circuit établi entre les première et seconde parties, et les moyens de sécurisation sont aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de l'ouverture et/ou la fermeture d'un circuit établi ainsi détectée correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties, - les moyens de détection sont des capteurs de proximité photosensibles aptes à détecter la luminosité entre les première et seconde parties, et les moyens de sécurisation sont aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact lorsque la luminosité entre les première et seconde parties atteint un seuil prédéterminé correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties, - les moyens de détection comprennent un capteur de proximité inductif apte à détecter l'inductance entre les première et seconde parties, et les moyens de sécurisation sont aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication saris contact lorsque l'inductance ainsi détectée atteint un seuil prédéterminé correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties. Selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention, éventuellement combinées : - la communication sans contact est conforme à la norme ISO 14443, - la fréquence de fonctionnement du microcircuit électronique est environ de 13,56 MHz, - les moyens de sécurisation, les moyens de couplage sans contact, les moyens de détection et le microcircuit sont tous supportés par la première partie du support, ce qui facilite la mise en oeuvre de l'invention, - les moyens de sécurisation, et le cas échéant les moyens de détection font partie intégrante du microcircuit électronique, ce qui facilite encore la mise en oeuvre de l'invention, - en variante, les moyens de sécurisation, et le cas échéant les moyens de détection font partie d'un circuit distinct du microcircuit électronique, - selon encore une autre variante, les moyens de sécurisation, et le cas échéant les moyens de détection, font partie d'un circuit distinct du microcircuit électronique et sont supportés par la seconde partie du support, - les moyens de sécurisation sont alimentés électriquement par les moyens de couplage sans contact et sont propres à couper l'alimentation du microcircuit électronique en fonction de la proximité relative des première et seconde parties ainsi détectées, - en variante, les moyens de sécurisation sont alimentés électriquement par le microcircuit et sont propres à envoyer un signal d'inhibition et/ou autorisation au microcircuit pour inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de la proximité relative des première et seconde parties ainsi détectée, - les moyens de détection s'étendent sur le bord de la première partie longeant l'axe de pliage, le centre géométrique des moyens de détection est placé dans le premier quart de la première partie situé relativement à proximité de l'axe de pliage, et plus particulièrement les moyens de détection sont situés sur la première partie à une distance de l'axe de pliage comprise entre 2 et 15 mm, ce qui améliore la qualité de la détection en cas de faible écart angulaire, - les première et seconde parties sont reliées l'une à l'autre selon une couture, les moyens de détection étant disposés à proximité de ladite couture, - le microcircuit électronique et les moyens de sécurisation sont montés sur le support lors de la même étape d'assemblage, ce qui facilite le 25 montage des éléments constitutifs du document selon l'invention, - les moyens de couplage sans contact, les connexions entre les moyens de détection, les moyens de sécurisation et le microcircuit électronique, ainsi que certaines parties au moins des moyens de détection sont réalisés en même temps et selon le même procédé de fabrication qui peut être de type 30 gravure, sérigraphie, ou dépôt par électrolyse, ce qui facilite encore la réalisation des éléments du document selon l'invention et rend corollairement sa mise en oeuvre moins onéreuse, - le microcircuit électronique et les moyens de sécurisation sont réalisés selon des technologies microélectroniques différentes, ce qui rend moins onéreuse la mise en oeuvre de l'invention, - en variante, le microcircuit électronique et les moyens de sécurisation sont réalisés selon des technologies microélectroniques identiques, - les première et seconde parties du support sont préférentiellement identiques. En pratique, le document appartient au groupe formé par des 10 documents de sécurité, des documents d'identité, des passeports, des permis de conduire. Par exemple, le document est réalisé en un matériau fibreux. La présente invention a également pour objet une entité électronique comprenant un support muni d'au moins des première et seconde parties 15 mobiles l'une par rapport à l'autre, le support comportant un microcircuit électronique et des moyens de couplage sans contact connectés électriquement audit microcircuit électronique, et adaptés à être couplés à une station externe de lecture pour établir une communication sans contact avec cette dernière. 20 Selon un autre aspect de l'invention, le support comprend en outre des moyens de détection aptes à détecter la proximité relative des première et seconde parties indépendamment des moyens de couplage sans contact, et des moyens de sécurisation reliés auxdits moyens de détection et aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction 25 de ladite proximité relative des première et seconde parties ainsi détectée. La présente invention a enfin pour objet un procédé de commande d'échanges d'informations entre un document et une station externe de lecture, ledit document comprenant un support muni d'au moins des première et seconde parties mobiles l'une par rapport à l'autre, le support comportant un 30 microcircuit électronique et des moyens de couplage sans contact connectés électriquement audit microcircuit électronique, et adaptés à être couplés à une station externe de lecture pour établir une communication sans contact avec cette dernière. Selon encore un autre aspect de l'invention, on équipe le support de moyens de détection de la proximité relative des première et seconde parties et de moyens de sécurisation reliés auxdits moyens de détection de proximité, on détecte la proximité relative des première et seconde parties indépendamment des moyens de couplage sans contact, et on inhibe et/ou autorise l'activation de la communication sans contact en fonction de ladite proximité relative des première et seconde parties ainsi détectée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée ci-après et des dessins dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un document pliable en position ouverte selon l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement une variante de 15 réalisation du document selon l'invention ; et - les figures 3 et 4 représentent schématiquement un document pliable, respectivement à faible écart angulaire et à écart angulaire élevé. La description qui va suivre est faite en référence à un document de sécurité formant un passeport constitué de plusieurs feuilles reliées l'une 20 à l'autre selon un axe de pliage. Bien évidemment cette description à base d'un passeport n'est aucunement limitative et peut porter sur d'autres documents de sécurité, tels qu'un permis de conduire, une carte d'identité, un titre de transport, un titre d'abonnement, un document de contrôle d'accès, un titre constitué de deux parties formées chacune d'une carte conforme à la norme 25 ISO 7816 et reliées l'une à l'autre de manière flexible par l'un de leurs côtés. Le document de sécurité n'est pas nécessairement pliable. Il peut en effet compter deux parties qui se déplacent l'une par rapport à l'autre, par exemple selon un axe de translation choisi. Les deux parties mobiles l'une par rapport à l'autre du document 30 peuvent aussi être indépendantes et non liées l'une à l'autre. En référence à la figure 1, le document comprend un support 10 muni d'au moins des première 12 et seconde 14 parties mobiles l'une par rapport à l'autre. Le document est pliable et les parties 12 et 14 pivotent l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de pliage 16 longeant des bords 18 et 22 respectivement de la partie 12 et de la partie 14. Les parties 12 et 14 peuvent occuper une pluralité de positions entre une position dite fermée , dans laquelle lesdites parties 12 et 14 sont superposées et forment entre elles un angle de 0 et une position dite ouverte , dans laquelle les parties forment entre elles un angle supérieur ou égal à 90 . En référence à la figure 3, l'écart angulaire Al est de l'ordre de 20 , correspondant à une faible ouverture du support 10. En référence à la figure 4, l'écart angulaire A2 est de l'ordre de 140 , correspondant à une grande ouverture du support 10. On fait à nouveau référence à la figure 1. La première partie 12 comporte un dispositif électronique sans contact 1 conforme à la norme ISO 14443. Le dispositif électronique sans contact 1 comporte un microcircuit électronique 3 et des moyens de couplage sans contact 2 connectés électriquement audit microcircuit électronique 3. Les moyens de couplage sans contact sont préférentiellement du type inductif et adaptés à être couplés magnétiquement à une station externe de lecture 5 pour établir une communication sans contact avec l'élément inductif 4 de cette dernière 5. En pratique, les moyens de couplage inductif 2 comprennent une antenne supportée par la première partie 12 du support 10. Par exemple, l'antenne 2 comprend un enroulement conducteur connecté au microcircuit électronique 3. L'enroulement conducteur peut comprendre une ou plusieurs spires. En variante, les moyens de couplage sans contact 2 sont de type capacitif. De son côté, le microcircuit électronique 3 est par exemple un microcontrôleur sécurisé possédant classiquement une unité de traitement 8 de type CPU et des mémoires 9 de type RAM, ROM et/ou EEPROM, le tout étant relié à un bus de données et connecté à une interface d'entrées/sorties. Les parties 12 et 14 peuvent former la couverture du document comportant plusieurs feuilles intercalées entre les deux faces internes de la couverture. En variante, elles peuvent constituer des feuilles quelconques dudit document. Préférentiellement, les parties 12 et 14 du support 10 sont contiguës et se touchent lorsque le support est fermé. Par exemple, les dimensions du passeport sont 125x90 mm. Une fois fermé, l'épaisseur du passeport est de l'ordre de 2 mm. En pratique, le dispositif électronique sans contact 1 est monté dans l'épaisseur de la première partie 12 du support 10. Par exemple, le microcircuit électronique 3 fonctionne à une fréquence inférieure à 100 MHz, notamment entre 13 et 15 MHz et, de préférence, 13,56 MHz. Dans le cas correspondant à des parties 12 et 14 constituées de deux cartes au format conforme à la norme ISO 7816, le porteur sera protégé d'une lecture frauduleuse en maintenant les deux cartes superposées l'une sur l'autre, par exemple dans son portefeuille. Par exemple, le bord droit de l'antenne 2 est situé à une distance d de l'axe de pliage 16 comprise entre 2 et 15 mm, typiquement 5 mm, notamment afin d'améliorer la fiabilité du montage des différents éléments électroniques du dispositif électronique sans contact selon l'invention. La contre-mesure évitant la lecture frauduleuse du document (anti skimming en anglais) par la station de lecture 5 réside dans des moyens de détection 20 que l'on décrira plus en détails ci-après et qui détectent la proximité relative des deux parties 12 et 14 du support 10 et qui sont reliés à des moyens de sécurisation 30 pour inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de la proximité relative ainsi détectée et cela sans faire appel aux moyens de couplage sans contact. Il en résulte que le fonctionnement du document est invulnérable en présence d'une forte puissance électromagnétique rayonnée à proximité du document. En référence à la figure 1, les moyens de sécurisation 30 sont connectés et alimentés électroniquement par les moyens de couplage sans contact 2. En fonction de la proximité relative des deux parties 12 et 14 ainsi détectée par les moyens de détection 20, les moyens de sécurisation 30 coupent l'alimentation du microcircuit 3. En variante (figure 2), les moyens de sécurisation 30 sont connectés et alimentés électroniquement par le microcircuit 3. En fonction de la proximité relative des deux parties 12 et 14 du support 10 ainsi détectée par les moyens de détection 20, les moyens de sécurisation 30 envoient un signal d'inhibition et/ou d'autorisation au microcircuit 3 pour inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de la proximité relative des première et seconde parties 12 et 14 ainsi détectée. En pratique, les moyens de mémorisation 9 du microcircuit 3 sont propres à stocker des données sensibles et/ou personnelles. Les moyens de sécurisation 30 vont alors inhiber et/ou autoriser la lecture et/ou l'écriture de données sensibles et/ou personnelles dans lesdits moyens de mémorisation 9 en fonction de la proximité relative des deux parties 12 et 14 du support 10 ainsi détectée. Par exemple, les données sensibles sont des données d'identification, telles que numéros de série du passeport, nationalité du porteur, photographie, date de validité du passeport ... On comprend qu'il est possible de détecter, par des capteurs de proximité, indépendants des moyens de couplage sans contact 2, la proximité relative des deux parties 12 et 14 du support 10. Par proximité relative des deux parties 12 et 14 du support 10, on entend ici une configuration géométrique de ces deux parties 12 et 14, en particulier leur position relative, notamment leur écart angulaire dans le cas d'un document pliable (figures 3 et 4). Selon un premier mode de réalisation tel que représenté en figure 1, les moyens de détection sont des capteurs capacitifs. Un tel capteur détecte l'ouverture et/ou la fermeture d'un circuit établi entre les première et seconde parties 12 et 14 du support 10. Par exemple, le capteur capacitif 20 comprend un générateur de courant 27 et un arrangement de capacités réparties sur la première partie 12 et la seconde partie 14 pour former avec le générateur 27 un circuit ouvert ou fermé selon l'ouverture angulaire du document. Par exemple, deux capacités ou armatures capacitives 23 et 25 sont disposées du côté de la première partie 12 du support 10 et une capacité 29 est disposée du côté de la seconde partie 14 du support 10, en regard des capacités 23 et 25 lorsque le document pliable est fermé. Comme on le verra plus en détails ci-après, les armatures capacitives 23, 25, 29 peuvent être réalisées en encre conductrice par exemple. De préférence, les éléments 20 et 30 (hormis la capacité 29) sont disposés à l'intérieur du périmètre défini par l'enroulement de l'antenne 2. Si l'on suppose que les capacités 23, 25 et 29 forment avec le générateur 27 un circuit fermé lorsque le document pliable est fermé et un circuit ouvert lorsque le document est ouvert, on comprend que le courant qui circule dans le circuit considéré évolue et que cette évolution est fonction de la proximité relative des deux parties 12 et 14 du document. On comprend ainsi qu'il est possible de détecter, par mesure d'une grandeur physique liée au courant circulant dans le circuit considéré, la position relative des deux parties 12 et 14 du document, en particulier leur écart angulaire. C'est ainsi qu'une simple mesure d'intensité de courant permet de détecter si les parties 12 et 14 sont superposées (c'est-à-dire que le document est fermé) ou non : si les parties 12 et 14 sont superposées, alors l'intensité du courant est non nulle et un courant d'intensité nulle permet de conclure que le document est ouvert. Une telle mesure est tout à fait à la portée de l'homme du métier. En variante, il peut être préférable que le test capacitif fasse intervenir une valeur de seuil distincte d'une intensité de courant nulle/non nulle. Selon une autre variante, le générateur de courant 27 est remplacé par une alimentation de courant émanant du microcircuit électronique 3 et/ou des moyens de couplage 2. Le capteur capacitif 20 est relié aux moyens de sécurisation 30 qui, en réponse au test capacitif, inhibent et/ou autorisent l'activation de la communication sans contact soit selon le mode de réalisation décrit en référence à la figure 1, soit selon le mode de réalisation décrit en référence à la figure 2. En fonction du test capacitif, les moyens de sécurisation 30 permettent au microcircuit électronique 3 de déclencher ou non la procédure d'échange avec l'extérieur. Il peut être précisé que lorsque le test est satisfait, la procédure d'échange est déclenchée et peut en pratique se poursuivre jusqu'au bout, tant que le document reste dans le champ de la station de lecture, même si la condition géométrique (ou la position relative des deux parties) cesse d'être respectée. Il va de soi que ce test est avantageusement vérifié par le microcircuit électronique lui-même, même si, en variante, on peut prévoir que le test soit vérifié par un circuit dédié. II est à la portée de l'homme du métier d'adapter la forme, l'implantation et le nombre de capacités et de choisir un seuil approprié pour une proximité relative des deux parties, notamment un écart angulaire en cas de document pliable. Selon un deuxième mode de réalisation non représenté, les moyens de détection 20 sont des capteurs de proximité à effet hall. Un tel capteur détecte un flux magnétique entre les première et seconde parties 12 et 14. Par exemple, le capteur de proximité à effet hall comprend un aimant disposé sur la seconde partie 14 tandis qu'en regard (lorsque les deux parties sont superposées l'une sur l'autre), la première partie 12 comprend un autre aimant et une cellule à effet hall, par exemple du type de celle vendue par Siemens sous la référence TLE4921-3U et TLE4923 ou par la société Microsystems sous la référence UGN3503LT, UGN3503U et UGN3503UA. Lorsque le flux magnétique entre les première et seconde parties 12 et 14 atteint un seuil prédéterminé correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties 12 et 14 du support 10, la cellule à effet hall envoie alors un signal aux moyens de sécurisation 30 qui en réponse inhibent et/ou autorisent l'activation de la communication sans contact soit selon le mode de réalisation décrit en référence à la figure 1, soit selon le mode de réalisation décrit en référence à la figure 2. II est à la portée de l'homme du métier d'adapter les cellules à effet hall précitées et de choisir un seuil approprié pour une proximité relative des deux parties, notamment un écart angulaire en cas de document pliable. Hormis le ou les éléments magnétiques produisant le champ magnétique servant à l'effet hall, tous les éléments à savoir : la cellule à effet hall 20 et les moyens de sécurisation 30 peuvent être intégrés dans le microcircuit 3 et disposés sur la première partie 12 du support 10 à un endroit approprié en regard de celui de l'aimant produisant le champmagnétique. En variante, les fonctions de détection à effet hall 20 et de sécurisation 30 peuvent être réalisées par un ou plusieurs circuits dédiés, disposés sur la première partie 12, sur la seconde partie 14 du support 10, ou répartis sur l'une ou l'autre de ces deux parties 12 et 14. On remarquera qu'un tel capteur de proximité à effet hall 20 est totalement indépendant des moyens de couplage sans contact 2, ce qui rend une telle détection et la sécurisation qui en résulte invulnérables en présence d'une forte puissance électromagnétique rayonnée à proximité du document. De plus, aucune liaison n'est requise entre les première et seconde parties du support. De préférence, les moyens de détection à effet hall 20 sont placés dans le premier quart de la première partie 12 situé relativement à proximité de l'axe de pliage 16, et plus particulièrement à une distance d de l'axe de pliage 16 comprise entre 2 et 15 mm. Dans le cas où, les première et seconde parties 12, 14 sont reliées l'une à l'autre selon une couture, les moyens de détection 20 sont avantageusement disposés à proximité de ladite couture, pour faciliter la capture en cas de faible écart angulaire tout en évitant un endommagement des composants en cas de pliage. Selon un troisième mode de réalisation, les moyens de détection 20 sont des capteurs de proximité de type photosensible. Par exemple, le capteur de proximité comprend une cellule disposée sur la première partie et apte à détecter la luminosité entre les première et seconde parties 12 et 14 du support 10. En pratique, la seconde partie est au moins partiellement opaque à l'endroit en regard de la cellule 20. Lorsque la luminosité entre les première et seconde parties 12 et 14 atteint un seuil prédéterminé correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties 12 et 14 du support 10, la cellule photosensible 20 (en technologie CMOS ou autre) envoie alors un signal aux moyens de sécurisation 30 qui en réponse inhibent et/ou autorisent l'activation de la communication sans contact. Les moyens de sécurisation 30 et la cellule 20 peuvent être réalisés soit selon le mode de réalisation décrit en référence à la figure 1, soit selon le mode de réalisation décrit en référence à la figure 2. II est à la portée de l'homme du métier d'adapter les cellules photosensibles et de choisir un seuil approprié pour une proximité relative des deux parties, notamment un écart angulaire en cas de document pliable. La cellule photosensible 20 et les moyens de sécurisation 30 peuvent être intégrés dans le microcircuit 3 et disposés sur la première partie 12 du support 10 à un endroit approprié en regard d'un endroit opaque de la seconde partie 14 du support 10 (figures 3 et 4). En variante, les fonctions de détection photosensible 20 et de sécurisation 30 peuvent être réalisées par un ou plusieurs circuits dédiés, disposés sur la première partie 12 du support 10, sur la seconde partie 14 du support 10, ou répartis sur l'une ou l'autre de ces deux parties 12 et 14. On remarquera également qu'un tel capteur photosensible est totalement indépendant des moyens de couplage inductif 2, ce qui rend une telle détection et la sécurisation qui en résulte totalement invulnérables en présence d'une forte puissance électromagnétique rayonnée à proximité du document. De plus, aucune liaison n'est requise entre les première et seconde parties 12 et 14 du support. Selon un quatrième mode de réalisation (non représenté), les moyens de détection 20 comprennent un capteur de proximité inductif. Par exemple, le capteur de proximité comprend un dispositif de mesure apte à mesurer l'inductance entre l'enroulement conducteur 2 situé sur la première partie 12 et un enroulement conducteur situé sur la seconde partie 14. Lorsque l'inductance ainsi mesurée entre les première et seconde parties 12 et 14 atteint un seuil prédéterminé correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties 12 et 14 du support 10, le dispositif de mesure d'inductance envoie alors un signal aux moyens de sécurisation qui en réponse inhibent et/ou autorisent l'activation de la communication sans contact. Il est à la portée de l'homme du métier d'adapter le dispositif de mesure d'inductance et de choisir un seuil approprié pour une proximité relative des deux parties, notamment un écart angulaire prédéterminé en cas de document pliable. En mode de fabrication, le microcircuit électronique 3 et les moyens 20 de sécurisation 30 peuvent être montés sur le support 10 lors de la même étape d'assemblage, ce qui simplifie et facilite le montage. Avantageusement, les moyens de sécurisation 30 et le cas échéant les moyens de détection 20 peuvent être réalisés selon une technologie (circuit imprimé par exemple) plus simple et moins onéreuse que celle utilisée pour le 25 microcircuit électronique 3 (technologie CMOS par exemple). En variante, le microcircuit électronique 3 et les moyens de sécurisation 30 sont réalisés selon des technologies microélectroniques identiques. D'une manière générale, les moyens de détection, les moyens de sécurisation, les moyens de couplage sans contact et le microcircuit 30 électronique peuvent être insérés dans l'épaisseur d'au moins une partie du support. Il convient de préciser aussi que l'on peut avantageusement réaliser en même temps et selon le même procédé de fabrication, l'antenne 2, les connexions entre les différents éléments 3, 20 et 30 et éventuellement une partie des éléments constitutifs des moyens de détection 20. Par exemple, le procédé de fabrication est du type sérigraphie, gravure, ou dépôt électrolytique. Par exemple, l'antenne 2, les connexions et les armatures capacitives 23, 25, 29 sont réalisées en cuivre (réalisation par gravure d'une couche de cuivre préalablement déposée sur le support) ou par une encre conductrice imprimée par sérigraphie. Par exemple, cette réalisation est mise en oeuvre sur une première feuille. Elle est suivie ensuite du montage des éléments 3, 20 et 30 sur cette première feuille, par exemple selon le montage dit puce retournée ou flip chip en anglais. Enfin, cette première feuille ainsi constituée est laminée au moins avec une deuxième feuille pour former la partie du support correspondant. Enfin, il convient de noter que les moyens de détection et les moyens de sécurisation peuvent être ajoutés à un microcircuit électronique déjà installé dans le document. Dans le cas d'un document pliable dans lequel les première et seconde parties 12, 14 sont reliées l'une à l'autre selon une couture, les moyens de détection 20 sont disposés à proximité de ladite couture de manière à permettre une détection fiable même en cas de faible écart angulaire. Il est à noter que la configuration, le nombre et la répartition des antennes formant les moyens de couplage sans contact ne sont pas ici des caractéristiques essentielles pour la mise en oeuvre de l'invention dans la mesure où justement les moyens de détection sont des capteurs de proximité qui détectent une proximité relative des deux parties du document indépendamment desdits moyens de couplage sans contact
Le document comporte un support (10) muni d'au moins des première (12) et seconde (14) parties mobiles l'une par rapport à l'autre, le support comportant un microcircuit électronique (3) et des moyens de couplage sans contact (2) connectés électriquement audit microcircuit électronique (3), et adaptés à être couplés à une station externe de lecture (5) pour établir une communication sans contact avec cette dernière (5). Le support comprend en outre des moyens de détection (20) aptes à détecter la proximité relative des première et seconde parties indépendamment des moyens de couplage sans contact (2), et des moyens de sécurisation (30) reliés auxdits moyens de détection (20) et aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de ladite proximité relative des première et seconde parties ainsi détectée.
1. Document comportant un support (10) muni d'au moins des première (12) et seconde (14) parties mobiles l'une par rapport à l'autre, le support comportant un microcircuit électronique (3) et des moyens de couplage sans contact (2) connectés électriquement audit microcircuit électronique (3), et adaptés à être couplés à une station externe de lecture (5) pour établir une communication sans contact avec cette dernière (5), caractérisé en ce que le support (10) comprend en outre des moyens de détection (20) aptes à détecter la proximité relative des première (12) et seconde (14) parties indépendamment des moyens de couplage sans contact (2), et des moyens de sécurisation (30) reliés auxdits moyens de détection (20) et aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de ladite proximité relative des première (12) et seconde (14) parties ainsi détectée. 2. Document selon la 1, dans lequel les moyens de couplage sans contact (2) sont de type inductif. 3. Document selon la 1, dans lequel les moyens de couplage sans contact (2) sont de type capacitif. 4. Document selon l'une des 1 à 3, dans lequel le 25 microcircuit électronique (3) comprend des moyens de mémorisation (9) propres à stocker des données sensibles et/ou personnelles et dans lequel les moyens de sécurisation (30) sont aptes à inhiber et/ou autoriser la lecture et/ou l'écriture de données sensibles et/ou personnelles dans lesdits moyens de mémorisation (9) en fonction de la proximité relative des première et seconde 30 parties ainsi détectée.20 5. Document selon l'une des 1 à 4, dans lequel les première et seconde parties (12, 14) possèdent une surface sensiblement plane, les moyens de détection (20) étant aptes à détecter la proximité relative des surfaces sensiblement planes des première et seconde parties (12, 14). 6. Document selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les première (12) et seconde (14) parties du support (10) sont indépendantes et non liées l'une à l'autre. 10 7. Document selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le document est pliable et les première et seconde parties (12, 14) sont adaptées à pivoter l'une par rapport à l'autre autour d'un axe de pliage (16) longeant des bords (18, 20) desdites première et seconde parties (12, 14). 15 8. Document selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel la seconde partie (14) du support (10) est mobile par rapport à la première partie selon un axe de translation choisi. 9. Document selon l'une des 1 à 5, 7 et 8 dans lequel 20 les première et seconde parties (12, 14) du support (10) sont reliées l'une à l'autre de manière définitive. 10. Document selon l'une des 1 à 5, 7 et 8 dans lequel les première et seconde parties (12, 14) du support (10) sont reliées 25 l'une à l'autre de manière temporaire. 11. Document selon l'une des 1 à 10, dans lequel les moyens de détection (20) sont des capteurs de proximité à effet hall aptes à détecter un flux magnétique entre les première et seconde parties, et dans 30 lequel les moyens de sécurisation (30) sont aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact lorsque le flux magnétique entre les première et seconde parties (12, 14) atteint un seuil prédéterminé5correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties (12, 14) du support (10). 12. Document selon l'une des 1 à 10, dans lequel les moyens de détection (20) sont des capteurs de proximité capacitifs aptes à détecter l'ouverture et/ou la fermeture d'un circuit établi entre les première et seconde parties (12, 14), et dans lequel les moyens de sécurisation (30) sont aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de l'ouverture et/ou la fermeture du circuit ainsi détectée correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties (12, 14). 13. Document selon l'une des 1 à 10, dans lequel les moyens de détection (20) sont des capteurs de proximité photosensibles aptes à détecter la luminosité entre les première et seconde parties (12, 14), et dans lequel les moyens de sécurisation (30) sont aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact lorsque la luminosité entre les première et seconde parties (12, 14) atteint un seuil prédéterminé correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties (12, 14). 14. Document selon l'une des 1 à 10, dans lequel les moyens de détection (20) comprennent un capteur de proximité inductif, apte à détecter l'inductance entre les première et seconde parties (12, 14), et dans lequel les moyens de sécurisation (30) sont aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact, lorsque l'inductance ainsi détectée atteint un seuil prédéterminé correspondant à une position relative prédéterminée des première et seconde parties (12, 14). 15. Document selon l'une des 1 à 14, dans lequel la 30 communication sans contact est conforme à la norme ISO 14443. 16. Document selon la 15, dans lequel la fréquence de fonctionnement du microcircuit électronique (3) est environ de 13,56 MHz. 17. Document selon l'une des 1 à 16, dans lequel les moyens de couplage sans contact (2), les moyens de sécurisation (30), les moyens de détection (20) et le microcircuit (3) sont tous supportés par la première partie (12) du support (10). 18. Document selon la 17, dans lequel les moyens de 10 sécurisation (30) font partie intégrante du microcircuit électronique (3). 19. Document selon la 17, dans lequel les moyens de détection (20) font partie intégrante du microcircuit électronique (3). 15 20. Document selon la 17, dans lequel les moyens de sécurisation (30) font partie d'un circuit distinct du microcircuit électronique (3). 21. Document selon la 17, dans lequel les moyens de détection (20) font partie d'un circuit distinct du microcircuit électronique (3). 22. Document selon l'une des 1 à 16, dans lequel les moyens de sécurisation (20) font partie d'un circuit distinct du microcircuit électronique (3) et sont supportés par la seconde partie (14) du support (10). 25 23. Document selon l'une des 1 à 16, dans lequel les moyens de détection (20) font partie d'un circuit distinct du microcircuit électronique (3) et sont supportés par la seconde partie (14) du support (10). 24. Document selon l'une des 1 à 23, dans lequel les 30 moyens de sécurisation (30) sont alimentés électriquement par les moyens de couplage sans contact (2) et sont propres à couper l'alimentation du microcircuit 20électronique (3) en fonction de la proximité relative des première et seconde parties (12, 14) ainsi détectée. 25. Document selon l'une des 1 à 23, dans lequel les moyens de sécurisation (30) sont alimentés électriquement par le microcircuit (3) et sont propres à envoyer un signal d'inhibition et/ou autorisation au microcircuit (3) pour inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de la proximité relative des première et seconde parties (12, 14) ainsi détectée. 26. Document selon la 7, dans lequel les moyens de détection (20) s'étendent sur le bord (22) de la première partie (12) longeant l'axe de pliage (16). 27. Document selon la 7, dans lequel le centre géométrique des moyens de détection (20) est placé dans le premier quart de la première partie (12) situé relativement à proximité de l'axe de pliage (16). 28. Document selon la 7, dans lequel les moyens de détection (20) sont situés sur la première partie (12) à une distance (d) de l'axe de pliage (16) comprise entre 2 et 15 mm. 29. Document selon la 7, dans lequel les première et seconde parties (12, 14) sont reliées l'une à l'autre selon une couture, les 25 moyens de détection (20) étant disposés à proximité de ladite couture. 30. Document selon l'une des 1 à 29, dans lequel le microcircuit électronique (3) et les moyens de sécurisation (30) sont montés sur le support (10) lors de la même étape d'assemblage. 31. Document selon l'une quelconques des précédentes dans lequel les moyens de couplage sans contact (2), les 30connexions entre les moyens de détection (20), les moyens de sécurisation (30) et le microcircuit électronique (3), ainsi que certaines parties au moins des moyens de détection (20) sont réalisés en même temps et selon le même procédé de fabrication. 32. Document selon la 31, dans lequel les procédés de fabrication sont de type gravure, sérigraphie, ou dépôt par électrolyse. 33. Document selon l'une des 1 à 29, dans lequel le 10 microcircuit électronique (3) et les moyens de sécurisation (30) sont réalisés selon des technologies microélectroniques différentes. 34. Document selon l'une des 1 à 32, dans lequel le microcircuit électronique (3) et les moyens de sécurisation (30) sont réalisés 15 selon des technologies microélectroniques identiques. 35. Document selon l'une quelconque des précédentes dans lequel les première et seconde parties (12, 14) du support (10) sont contiguës. 36. Document selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le document appartient au groupe formé par des documents de sécurité, des document d'identité, des passeports, des permis de conduire. 37. Document selon l'une quelconque des précédentes , dans lequel le document est réalisé en un matériau fibreux. 38. Entité électronique comprenant un support (10) muni d'au moins 30 des première (12) et seconde (14) parties mobiles l'une par rapport à l'autre, le support comportant un microcircuit électronique (3) et des moyens de couplage sans contact (2) connectés électriquement audit microcircuit électronique (3), et 20 25adaptés à être couplés à une station externe de lecture (5) pour établir une communication sans contact avec cette dernière (5), caractérisé en ce que le support (10) comprend en outre des moyens de détection (20) aptes à détecter la proximité relative des première (12) et seconde (14) parties indépendamment des moyens de couplage sans contact (2) et des moyens de sécurisation (30) reliés auxdits moyens de détection (20) et aptes à inhiber et/ou autoriser l'activation de la communication sans contact en fonction de ladite proximité relative des première (12) et seconde (14) parties ainsi détectée. 39. Procédé de commande d'échanges d'informations entre un document et une station externe de lecture, ledit document comprenant un support (10) muni d'au moins des première (12) et seconde (14) parties mobiles l'une par rapport à l'autre, le support comportant un microcircuit électronique (3) et des moyens de couplage sans contact (2) connectés électriquement audit microcircuit électronique (3), et adaptés à être couplés à une station externe de lecture (5) pour établir une communication sans contact avec cette dernière (5), caractérisé en ce qu'on équipe le support (10) de moyens de détection de la proximité relative des première (12) et seconde (14) parties et de moyens de sécurisation (30) reliés auxdits moyens de détection de proximité (20), en ce qu'on détecte la proximité relative des première (12) et seconde (14) parties indépendamment des moyens de couplage sans contact (2), et en ce qu'on inhibe et/ou autorise l'activation de la communication sans contact en fonction de ladite proximité relative des première (12) et seconde (14) parties ainsi détectée.
G,H
G06,H04
G06K,H04L
G06K 19,G06K 7,H04L 9
G06K 19/077,G06K 7/08,H04L 9/32
FR2889644
A3
APPUI A DISSIPATEUR THERMIQUE DU MICROPROCESSEUR
20,070,209
Description de l'invention La présente invention concerne un appui à dissipateur thermique, et il s'agit spécialement d'un appui qui lie le support du microprocesseur et le dissipateur thermique. L' connu comporte un cadre quadrilatéral V qui a quatre pièces de blocage 56 érigées dans ses quatre coins et parallèles l'une à l'autre; le cadre V comporte un côté 51 possédant une cale en forme de marche 51', le côté 51 est perpendiculaire à la pièce de blocage 56 et la distance B entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts est égale à la largeur des ailettes b; la face inférieure de la cale en forme de marche 51' du côté 51 et la face supérieure du côté opposé 53 au côté 51 se trouvent au même niveau M. Bien que ce genre d'appui soit capable de répondre au besoin de lier le support du microprocesseur et le dissipateur thermique, il existe les défauts ci-après: 1. Les pièces de blocage 56 ne limitent que les ailettes dans le sens de leur largeur et les empêchent de bouger, mais elles n'agissent pas sur les ailettes dans le sens de leur longueur, par conséquent, les ailettes bougent lors du fonctionnement. 2. Le côté 51 possédant la cale en forme de marche 51' et le côté opposé 53 sont moins épais, ils sont alors facilement déformés, cela fait bouger les ailettes facilement et entraîne même l'instabilité du fonctionnement de l'ordinateur. La présente invention propose de surmonter les problèmes ci-dessus en fournissant un appui à dissipateur thermique du microprocesseur bien résistant, dur et difficile à se déformer, qui peut empêcher les ailettes de bouger et lier le support du microprocesseur et le dissipateur thermique. L'invention concerne un appui à dissipateur thermique du microprocesseur comprenant un cadre quadrilatéral V qui ont quatre pièces de blocage 56 érigées dans ses quatre coins et parallèles l'une à l'autre. Selon l'invention, le cadre V comporte un côté 51 possédant une cale en forme de marche 51', le côté 51 est perpendiculaire à la pièce de blocage 56 et la distance B entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts est égale à la largeur des ailettes b; la face inférieure de la cale en forme de marche 51' du côté 51 et la face supérieure du côté opposé 53 au côté 51 se trouvent au même niveau M; entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté opposé 53 et au-dessus du côté opposé 53 est mis un renfort 55 qui est parallèle au côté 51; la distance A entre la face interne du renfort 55 et la cale en forme de marche 51' du côté 51 est égale à la longueur des ailettes a. Selon une autre caractéristique de l'invention, le renfort 55 est parallèle au côté opposé 53. Selon une autre caractéristique de l'invention, entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté 51 et au-dessus du côté 51 est mis un renfort 57 qui,est parallèle au renfort 55; le renfort 57 et le sens vertical de la cale en forme de marche 51' du côté 51 ont la même épaisseur. Selon une autre caractéristique de l'invention, entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté droit 52 par rapport au côté 51 est mis un renfort dont l'épaisseur est pareille à celle de la pièce de blocage 56. Selon une autre caractéristique de l'invention, entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté gauche 54 par rapport au côté 51 est mis un renfort dont l'épaisseur est pareille à celle de la pièce de blocage 56. Les techniques de la présente invention sont partiellement pareilles à celles de l'appui connu. L'appui à dissipateur thermique du microprocesseur de la présente invention comporte un cadre quadrilatéral V qui a quatre pièces de blocage 56 érigées dans ses quatre coins et parallèles l'une à l'autre; le cadre V comprend un côté 51 possédant une cale en forme de marche 51', le côté 51 est perpendiculaire à la pièce de blocage 56 et la distance B entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts est égale à la largeur des ailettes b; la face inférieure de la cale en forme de marche 51' du côté 51 et la face supérieure du côté opposé 53 au côté 51 se trouvent au même niveau M. Ce qui est amélioré par rapport à l'appui connu, c'est qu'entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté opposé 53 et au-dessus du côté opposé 53, il est prévu un renfort 55 qui est parallèle au côté 51 et que la distance A entre la face interne du renfort 55 et la cale en forme de marche 51' du côté 51 est égale à la longueur des ailettes a. Les qualités de l'appui à dissipateur thermique du microprocesseur de la présente invention sont indiquées ci-après; 1. posséder une bonne résistance et dureté et ne pas se déformer facilement; 2. arriver à limiter les ailettes non seulement dans le sens de leur largeur, mais aussi dans le sens de leur longueur de manière à empêcher les ailettes de bouger pour que l'ordinateur puisse fonctionner de manière stable. Description des figures: Figure 1: schéma tridimensionnel de la structure d'un premier mode de réalisation de la présente invention; Figure 2: schéma de la structure du support de microprocesseur; Figure 3: schéma tridimensionnel de l'appui du premier mode de réalisation de la présente invention installé sur le support de microprocesseur; Figure 4 (a) : schéma de la figure 3 vue de haut; Figure 4 (b) : schéma de la figure 4 (a) vue de côté droit; Figure 4 (c) : schéma de la figure 4 (a) vue de côté gauche; Figure 4 (d) : coupe schématique selon A A de la figure 4 (a) ; Figure 4 (e) : schéma de la figure 4 (a) vue de bas; Figure 5: schéma tridimensionnel de l'appui connu installé sur le support de microprocesseur; Figure 6: schéma de la décomposition des éléments du dissipateur 25 thermique et du support de microprocesseur; Figure 7: schéma tridimensionnel de la structure d'un deuxième mode de réalisation de la présente invention Figure 8: schéma tridimensionnel de la structure d'un troisième mode de réalisation de la présente invention Figure 9: schéma tridimensionnel de la structure d'un quatrième mode de réalisation de la présente invention En référence aux figures 1 -- 4 et 6, le premier mode de réalisation de la présente invention comporte un cadre quadrilatéral V qui a quatre pièces de blocage 56 érigées dans ses quatre coins et parallèles l'une à l'autre; le cadre V comprend un côté 51 possédant une cale en forme de marche 51', le côté 51 est perpendiculaire à la pièce de blocage 56 et la distance B entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts est égale à la largeur des ailettes b; la face inférieure de la cale en forme de marche 51. du côté 51 et la face supérieure du côté opposé 53 au côté 51 se trouvent au même niveau M. D'ailleurs, entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté opposé 53 et au-dessus du côté opposé 53 est mis un renfort 55 qui est parallèle au côté 51; la distance A entre la face interne du renfort 55 et la cale en forme de marche 51' du côté 51 est égale à la longueur des ailettes a. En ce qui concerne la figure 5, les ailettes sont installées dans l'appui connu, elles sont limitées dans le sens de leur largeur b entre les pièces de blocage 56 et ne bougent pas, mais dans le sens de leur longueur a, elles peuvent bouger. Comme le montrent les figures 1, 3 et 4, dans le premier mode de réalisation de la présente invention, entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté opposé 53 et au-dessus du côté opposé 53 est mis un renfort 55 qui est parallèle au côté 51; la distance A entre la face interne du renfort 55 et la cale en forme de marche du côté 51 est égale à la longueur des ailettes a, donc, les ailettes 4 sont limitées dans le sens de leur longueur a et ne se meuvent pas. En même temps, comme le renfort 55 joint les pièces de blocage 56 du côté opposé 53, le côté opposé 53 est ainsi renforcé au niveau de ses résistance et dureté. La hauteur entre le renfort 55 et le côté opposé 53 varie suivant la dimension des ailettes 4. En ce qui concerne la figure 6, dans le premier mode de réalisation de la présente invention, les éléments du dissipateur thermique du microprocesseur sont composés de haut en bas d'un ventilateur 1, de pièces de bouclage 2, d'une base à ventilateur 3, d'ailettes 4, d'un appui à dissipateur thermique 5, d'un support de microprocesseur 6, de rondelles 7 et de boulons 8. En référence à la figure 7, il apparaît que le deuxième mode de réalisation et le premier mode de réalisation sont essentiellement pareils. La seule différence entre des deux, consiste dans le fait qu'entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté 51 et au-dessus du côté 51 est mis un renfort 57 qui est parallèle au renfort 55; le renfort 57 et le sens vertical de la cale en forme de marche du côté 51 ont la même épaisseur. Ainsi, la résistance et la dureté du côté 51 sont davantage renforcées. En référence à la figure 8, il apparaît que le troisième mode de réalisation et le deuxième mode de réalisation sont essentiellement pareils. La seule différence entre eux, c'est qu'entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté droit 52 par rapport au côté 51 est mis un renfort dont l'épaisseur est pareille à celle de la pièce de blocage 56. Ainsi, la résistance et la dureté du côté droit 52 sont davantage renforcées. En référence à la figure 9, il apparaît que le quatrième mode de réalisation et le troisième mode de réalisation sont essentiellement pareils. La seule différence entre eux, c'est qu'entre les faces internes des pièces de blocage 56 situées à deux bouts du côté gauche 54 par rapport au côté 51 est mis un renfort dont l'épaisseur est pareille à celle de la pièce de blocage 56. Ainsi, la résistance et la dureté du côté gauche 54 sont davantage renforcées. Référence des numéros: 1 ventilateur 2 pièces de bouclage 3 base à ventilateur 4 ailettes appui à dissipateur thermique 6 support de microprocesseur 7 rondelles 8 boulons 51 côté 51' cale en forme de marche 52 côté droit 53 côté opposé 54 côté gauche renfort 56 pièces de blocage 57 renfort A distance a longueur des ailettes B distance b largeur des ailettes M niveau V cadre
La présente invention concerne un appui à dissipateur thermique du microprocesseur en vue de surmonter les problèmes que l'appui connu ne permet pas aux ailettes de se fixer dans le sens de leur longueur et qu'il n'est pas assez résistant et dur pour que les ailettes ne bougent pas. Il s'agit d'installer dans le cadre (V) de l'appui connu un renfort (55) qui est au-dessus du côté opposé (53), se trouve entre les faces internes des pièces de blocage (56) mises à deux bouts du côté opposé (53) et est parallèle au côté (51) possédant la cale en forme de marche (51'). La distance (A) de la face interne du renfort (55) au côté (51) possédant la cale en forme de marche (51') est égale à la longueur des ailettes (A). La présente invention possède les avantages d'augmenter la résistance et la dureté de l'appui à dissipateur thermique et d'empêcher les ailettes de bouger.
1. Appui à dissipateur thermique du microprocesseur comprenant un cadre quadrilatéral (V) qui ont quatre pièces de blocage 56 érigées dans ses quatre coins et parallèles l'une à l'autre, caractérisé en ce que le cadre (V) comporte un côté (51) possédant une cale en forme de marche (51'), le côté (51) est perpendiculaire à la pièce de blocage (56) et la distance (B) entre les faces internes des pièces de blocage (56) situées à deux bouts est égale à la largeur des ailettes (B) ; la face inférieure de la cale en forme de marche (51') du côté (51) et la face supérieure du côté opposé (53) au côté (51) se trouvent au même niveau (M) ; entre les faces internes des pièces de blocage (56) situées à deux bouts du côté opposé (53) et au-dessus du côté opposé (53) est mis un renfort (55) qui est parallèle au côté (51) ; la distance (A) entre la face interne du renfort (55) et la cale en forme de marche (51') du côté (51) est égale à la longueur des ailettes (A). 2. Appui à dissipateur thermique du microprocesseur selon la 1, caractérisé en ce que le renfort (55) est parallèle au côté opposé (53). 3. Appui à dissipateur thermique du microprocesseur selon la 1, caractérisé en ce qu'entre les faces internes des pièces de blocage (56) situées à deux bouts du côté (51) et au-dessus du côté (51) est mis un renfort (57) qui est parallèle au renfort (55) ; le renfort (57) et le sens vertical de la cale en forme de marche (51') du côté (51) ont la même épaisseur. 4. Appui à dissipateur thermique du microprocesseur selon la 3, caractérisé en ce qu'entre les faces internes des pièces de blocage (56) situées à deux bouts du côté droit (52) par rapport au côté (51) est mis un renfort dont l'épaisseur est pareille à celle de la pièce de blocage (56). 5. Appui à dissipateur thermique du microprocesseur selon la 4, caractérisé en ce qu'entre les faces internes des pièces de blocage (56) situées à deux bouts du côté gauche (54) par rapport au côté (51) est mis un renfort dont l'épaisseur est pareille à celle de la pièce de blocage (56).
H
H05,H01
H05K,H01L
H05K 7,H01L 23
H05K 7/20,H01L 23/40
FR2896038
A1
BALANCE NOTAMMENT DE MENAGE A PLATEAU DE PESEE RELIE A LA BASE DE SUPPORT PAR UNE LIAISON DISSOCIABLE.
20,070,713
La présente invention se rapporte à une balance de ménage à plateau de pesée relié à la base de support par une liaison dissociable. Les balances de ménage présentent différentes formes de plateaux. Cependant, ceux-ci restent liés au corps de la balance sans pouvoir s'en détacher. Or, pour des raisons pratiques, il est souhaitable de disposer de balances de ménage avec un plateau amovible. Celui-ci peut alors servir à décharger le ou les produits pesés sans avoir à les reprendre pour les mettre dans un récipient, mais aussi sans avoir à renverser l'ensemble formé par le plateau et le corps de la balance. Outre ces facilités de manipulation et le nombre réduit d'entre elles, le plateau amovible peut être nettoyé facilement grâce à son enlèvement. Il peut aussi servir de support intermédiaire. Un avantage supplémentaire consiste à pouvoir changer de plateau de pesée ou lui substituer un réceptacle équipé de tiges de liaison adaptées à venir s'engager dans les structures de réception que comporte la base de support constituant le corps de la balance. L'invention permet finalement à la balance d'être rangée plus facilement. La balance à plateau amovible selon l'invention regroupe tous ces avantages simultanément. A cet effet, elle se rapporte à une balance notamment de ménage dont le plateau de pesée est relié au corps de la balance ou base de support par une liaison dissociable de manière à le rendre amovible de la base de support et interchangeable. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, donnée à titre d'exemple et accompagnée des dessins dans lesquels : . la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective de la balance de ménage selon l'invention ; . la figure 2 est une vue identique à celle de la figure 1, le plateau de la balance étant légèrement relevé ; . la figure 3 est une vue en perspective du plateau 5 seul renversé ; . la figure 4 est une vue en perspective d'ensemble montrant en éclaté la liaison entre le plateau et le corps de la balance ; . la figure 5 est une vue en perspective de la 10 liaison dissociable entre le plateau de pesée et la base de support à l'état dissocié ; . la figure 6 est une vue en coupe longitudinale de la liaison à l'état assemblé. La balance de ménage selon l'invention se 15 compose d'un corps de balance 1 et d'un plateau amovible et interchangeable de pesée 2 recevant la ou les matière(s), élément(s) ou objet(s) à peser et plus généralement marchandises ou produits à peser. Bien entendu, l'invention s'applique à 20 d'autres balances et à d'autres produits à peser. Le corps de balance constitue une base de support 1 pour un plateau amovible de pesée 2. Il est représenté allongé avec une face de visualisation et de commande 3 préférentiellement inclinée et prolongée à 25 l'arrière par un plan de support 4 venant par exemple par son bord arrière en contact avec la surface d'appui sur laquelle est posée la balance. La face de visualisation et de commande 3 peut comporter un écran afficheur 5 et des touches de 30 commande telles que 6 et 7 par exemple respectivement celles de gauche et celles de droite. La base de support 1 comporte au moins trois cavités réceptrices telles que 8, par exemple cylindriques dans lesquelles viennent s'engager les 35 parties correspondantes solidaires du plateau de pesée 2. Selon un mode de réalisation préférentiel, ces cavités réceptrices 8 sont occupées par des structures de réception 9 dans lesquelles viennent s'engager des structures de support 10 dont est pourvue la sous face 11 du plateau de pesée 2. Le plateau de pesée 2 est un plan de réception des produits à peser, éventuellement à bords relevés ou autre type de réceptacle. Ce plateau de pesée est monté sur la base de support 1 par une liaison dissociable par exemple par l'emboîtement de deux structures correspondantes. La sous face 11 de ce plateau de pesée est pourvue d'un nombre adapté de structures de support 10, avec un minimum de trois comme sur l'exemple représenté, correspondant au nombre des structures de réception 9 de la base de support 1. Ces structures de support 10 se présentent par exemple sous la forme de plots tels que 12 formés chacun d'une base 14 se prolongeant par une tige de liaison 13 venant coopérer chacune avec l'une des structures de réception 9 de la base de support 1. Cette liaison dissociable entre le plateau de pesée 2 et la base de support 1 peut prendre différentes formes techniques tout en restant dans le cadre de la présente invention. Ainsi, tous les types d'emboîtements ou d'engagements plus ou moins serrés ou avec moyen(s) de retenue sont possibles. On décrira ci-après un exemple de réalisation à partir de celui représenté sur les figures jointes à 30 la description. En se référant plus particulièrement aux figures 4 à 6, chaque plot 12 est formé de la base 14, par exemple circulaire plate, solidarisée à la sous face du plateau de pesée et de laquelle part une amorce 35 cylindrique prolongée par la tige de liaison 13. Cette dernière présente une extrémité élargie 15 d'accouplement. La conformation de cette extrémité peut être en bulbe précédé d'un épaulement de retenue comme représenté ou présenter un renflement ou toute autre forme technique. La fonction de cette forme est double. Il s'agit d'abord de permettre un coulissement avec frottement par une zone limitée de contact sur la paroi latérale cylindrique d'un logement cylindrique de diamètre plus large que le diamètre de la tige 13 en regard. Il s'agit de plus, de former avec le bord du fond ouvert du logement cylindrique une butée de retenue par exemple élastique en position enfoncée. Ceci permet d'obtenir un assemblage dissociable à maintien suffisant de sécurité dans la position enfoncée. La base de chaque plot 12 est recouverte par une pièce de fermeture 16 à ouverture centrale traversée par la tige 13. Les tiges de liaison 13 ne servent pas seulement d'élément de liaison mais peuvent constituer de véritables pieds pour le plateau de pesée lui permettant ainsi de reposer de façon stable sur un support lorsque ce plateau est dissocié du corps de la balance. La liaison dissociable se complète en face de chaque tige 13 par une structure de réception 9 logée dans une des cavités 8 de la base de support 1. Chaque structure de réception 9 se compose préférentiellement de plusieurs éléments montés les uns sur les autres ou dans les autres ou les uns à la suite des autres. A titre de structure de réception 9, on peut citer par exemple un élément récepteur central 17 à partie principale 18 en forme de cylindre creux à logement cylindrique de réception et à base plate de fixation 19. Le cylindre creux sert de logement à la tige 13 dans lequel elle vient s'enfoncer vers une position basse correspondant à celle de la pesée. Cet élément récepteur central 17 est réalisé de préférence en matière plastique souple ou par exemple en matière résiliente par exemple en caoutchouc. Comme représenté plus en détail sur les figures 4, 5 et 6, l'élément récepteur central 17 est fixé par sa base par exemple par des vis, en deux points diamétralement opposés sur une pièce intermédiaire en tourelle 20 à saillie centrale de centrage 21 conformée en dôme. Une des extrémités de cette tourelle 20, à savoir celle située sur un diamètre perpendiculaire passant par les fixations de l'élément récepteur central 17 est fixée par un élément d'assemblage du type rivet 22 à l'extrémité d'un barreau de déformation 23 par exemple en aluminium et évidé en partie centrale selon une ouverture de section oblongue 24. L'autre extrémité de ce barreau de déformation 23 est reliée par un élément de liaison 25 à une platine de support 26 formant une butée de sécurité 27. Sur l'une ou l'autre ou sur les deux parties des faces opposées à l'ouverture centrale sont solidarisées à chaque fois une jauge de contrainte ou autre capteur sensible à la déformation (non représentées sur les dessins). L'ensemble de cet assemblage est recouvert par une pièce circulaire plate de fermeture 28 à ouverture centrale présentant des pattes de clipsage 29 venant s'encliqueter chacune dans un clip 30 constitué par une des formes complémentaires prévues en regard dans la paroi latérale de la cavité 8 correspondante de la base de support 1. En fonctionnement, le poids se traduit par une force d'appui sur chaque barreau de déformation. Celui-ci se déforme plus ou moins selon l'intensité de cette force. La ou les deux jauges de contrainte pour chaque plot montée(s) solidaire(s) d'une ou des deux faces libres du barreau de déformation, se déforment également. Elles jouent chacune le rôle d'un capteur pour un circuit d'exploitation qui, après étalonnage indique pour un plateau vide le poids correspondant au zéro puis le poids des produits à peser présents sur le plateau
La balance de ménage se compose d'une base de support (1) constituant son corps par laquelle elle repose sur un plan de travail.La base de support (1) porte par l'intermédiaire d'une liaison dissociable un plateau amovible et interchangeable de pesée (2) en au moins trois points à travers au moins trois tiges telles que (13) entrant chacune dans le logement cylindrique d'un élément récepteur (17) dans lequel elle coulisse jusqu'à butée et transmission de l'effort au système de pesée de la balance.Cette invention intéresse les constructeurs et fabricants de balances notamment de ménage.
1. Balance, notamment de ménage formée d'un corps servant de base de support (1) et d'un plateau de pesée (2) recevant les matières ou objets et plus généralement produits à peser caractérisée en ce que le plateau de pesée (2) est relié à la base de support (1) par l'intermédiaire d'une liaison dissociable. 2. Balance selon la 1, caractérisée en ce que la base de support (1) présente au moins trois cavités réceptrices (8) dans lesquelles viennent s'engager les parties correspondantes de sous-face du plateau de pesée (2). 3. Balance selon la 2, caractérisée en ce que les cavités réceptrices (8) sont occupées par des structures de réception (9) dans lesquelles viennent s'engager les parties correspondantes solidaires du plateau de pesée (2). 4. Balance selon la 1, caractérisée en ce que le plateau de pesée (2) présente en sous-face au moins trois plots (12) comportant chacun une tige de liaison (13). 5. Balance selon les 3 et 4, caractérisée en ce que chaque tige de liaison (13) entre dans un logement cylindrique d'une structure de réception (9) dans lequel elle coulisse jusqu'à atteindre une position basse de pesée. 6. Balance selon la 4 ou 5 caractérisée en ce que la tige de liaison (13) présente 30 une extrémité élargie (15). 7. Balance selon la précédente caractérisée en ce que l'extrémité élargie (15) est conformée en bulbe précédé d'un épaulement de retenue. 8. Balance selon la 4 35 caractérisée en ce que la base de chaque plot (12) est recouverte par une pièce de fermeture (16) à ouverture centrale traversée par la tige (13). 8 9. Balance selon la 4, caractérisée en ce que chaque tige de liaison (13) constitue un pied pour le plateau de pesée (2) lorsqu'il est utilisé seul dissocié du corps de la balance. 10. Balance selon la 5, caractérisée en ce que la structure de réception (9) comprend un élément récepteur central (17) qui présente le logement cylindrique et est réalisé dans une matière résiliente. 11. Balance selon la 6, caractérisée en ce que l'élément récepteur central (17) est fixé sur un support (20) solidaire ou monté sur un élément déformable (21) servant de capteur avec au moins une jauge de contrainte faisant partie du système de pesée interne à la balance. 12. Balance selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le plateau amovible de pesée (2) est remplacé par un autre support de pesée tel qu'un bol, une cuvette ou autre réceptacle.
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FR2892194
A1
PROCEDE D'ANALYSE QUALITATIVE ET QUANTITATIVE PAR SPECTROSCOPIE D'EMISSION OPTIQUE
20,070,420
La présente invention concerne un procédé d'analyse qualitative et quantitative de tout type d'échantillon mono ou multi élémentaires, à partir d'une base de données réalisée par spectroscopie d'émission optique sur des éléments purs en solution. Il est connu, pour l'analyse de tout type de matériau, d'utiliser la spectroscopie d'émission optique sur plasma induit par laser. Cette technique d'analyse élémentaire est connue sous le nom de LIES (Laser-Induced Breakdown Spectroscopy). Le principe est d'analyser les raies émises par un matériau à analyser en fonction de leur intensité. Cette analyse s'effectue généralement raie par raie, ce qui est relativement fastidieux. Lorsqu'on utilise un tel procédé sans disposer de bases de données spécifiques, on ne peut pas étudier la corrélation des différents éléments présents dans l'échantillon entre eux. En effet, les bases de données existantes, par exemple des bases de données telles que celles fournies par l'institut américain NIST (National Institute of Standards and Technology), contiennent des résultats enregistrés avec différents appareils de mesures et dans différentes configurations; on ne peut donc pas utiliser ces bases de données pour effectuer des comparaisons d'intensité entre plusieurs éléments, car les appareils de mesure n'ont pas tous la même influence sur les relevés effectués. Par ailleurs, lorsqu'on veut utiliser un procédé de type LIBS pour de l'analyse quantitative, il peut être nécessaire de réaliser une courbe d'étalonnage avec l'appareil de détection utilisé, ceci afin de compenser une éventuelle influence de cet appareil sur les mesures obtenues. Les procédés connus d'obtention de ces courbes d'étalonnage sont généralement tels que les courbes dépendent de la matrice utilisée, à savoir une matrice liquide, solide ou gazeuse, et il faut donc les recalculer pour chaque matrice étudiée. Ainsi, si on réalise une courbe d'étalonnage sur des solutions, c'est-à-dire pour une matrice liquide, cette courbe n'est pas obligatoirement valable pour des mesures qui seraient effectuées sur des échantillons gazeux ou solides. Des procédés s'affranchissant de ces effets de matrice ont été proposés, mais ces procédés sont basés sur des interprétations physiques des résultats sans prendre en compte les problèmes liés à l'expérimentation, tels que la saturation des spectres ou les analyses simultanées de traces et de majeurs. Il est également connu de réaliser une base de données sur des solutions liquides et d'utiliser cette base de données pour l'analyse qualitative de tout type d'échantillon, mais non pour de l'analyse quantitative. L'invention concerne donc un procédé d'analyse qui 30 remédie à au moins l'un de ces inconvénients. L'invention concerne un procédé d'analyse qualitative et quantitative d'échantillons par spectroscopie d'émission optique avec excitation par laser, utilisant une base de données 35 réalisée sur des solutions aqueuses mono élémentaires ayant toutes la même concentration en élément pur, cette base de données contenant, pour chaque élément, les longueurs d'onde des raies d'émission et leur intensité respective, le procédé comportant les étapes suivantes : - On calcule, à partir de la base de données, des coefficients inter éléments entre tous les éléments d'intérêts, c'est-à-dire susceptibles de se retrouver ensemble dans un échantillon, un coefficient inter éléments correspondant au rapport entre les intensités de deux raies de deux éléments différents. Un tel coefficient est représenté par la formule : coefficient(i,J)(a /(3) _ ~` ~~~ où I~(a) et Ij((3) sont les intensités respectives de la raie a dans l'élément i et de la raie (3 dans l'élément j. - Ensuite on effectue une analyse de l'échantillon par spectroscopie d'émission optique pour déterminer au moins une partie des différentes raies d'émission présentes ainsi que leurs intensités. - Puis on détermine, à partir du spectre d'émission, les éléments présents dans l'échantillon, et - finalement, on utilise les coefficients inter éléments et les intensités des raies détectées pour calculer de manière quantitative les concentrations respectives des différents éléments identifiés au préalable lors de l'analyse qualitative. Ce calcul consiste à appliquer la formule suivante : c~ + Lcoefficient(u) (ai ,Pi) ci =100, dans laquelle I1(ai) représente la concentration en pourcentage massique d'un élément de l'échantillon choisi comme élément de référence, cl et les termes de la somme représentent les concentrations des autres éléments de l'échantillon, exprimées en fonction de la concentration cl, des coefficients inter éléments et des intensités mesurées. Les coefficients inter éléments sont normalisés pour être utilisables les uns avec les autres. La base de données utilisée par l'invention est réalisée spécifiquement pour cette analyse. On utilise pour cela un procédé d'analyse par spectroscopie d'émission optique avec excitation par laser, c'est-à-dire qu'on utilise un faisceau laser pour produire un plasma, appelé aussi étincelle, sur un échantillon, qui est ici un élément pur en solution. Une fois transformé en plasma, l'élément émet un spectre lumineux composé de raies de différentes longueurs d'onde. L'analyse de ce spectre permet de connaître la constitution de l'élément. Lorsque les éléments purs ont été analysés, les longueurs d'onde des différentes raies d'émission ainsi que leur intensité sont stockées dans un fichier de données en format informatique, afin de constituer la base de données. Les données sont triées par ordre croissant ou décroissant d'intensités. On obtient alors des résultats tels que ceux présentés dans le tableau I ci-dessous. Dans la colonne de gauche se trouvent les longueurs d'ondes des différentes raies du manganèse, et dans la colonne de droite se trouvent les intensités correspondantes. Ce tableau est trié par ordre d'intensité décroissante dans cet exemple.25 Tableau I Fichier des raies du Manganèse (Mn) Longeur d'onde (nm) Intensité (ua) 257,604 43274 294,914 36370 260,563 33743 259,369 29684 403,071 20694 403,301 17819 293,924 15594 293,297 14735 403,442 11490 344,194 10700 279,474 9749 347,425 7483 279,816 7057 262,565 6150 346,026 5792 404,127 5664 280,099 5027 356,949 4434 348,289 4362 380,671 3775 La base de données est fonction du matériel utilisé, notamment de la gamme spectrale et du temps de réponse de l'appareil de détection. Il faut donc veiller, lors de l'acquisition des données, à optimiser ce matériel et à utiliser un même appareil pour tous les éléments d'une base de données. Si on utilise des appareils différents, il faut pouvoir sur une solution aqueuse de même concentration reproduire des conditions expérimentales similaires (nature du laser, énergie, réponse du spectromètre) et obtenir un coefficient de passage, c'est-à-dire un facteur permettant de normaliser les mesures en fonction de l'appareil de détection utilisé. Si les éléments purs n'ont pas tous la même concentration au moment de l'acquisition des données, il faut rapporter les valeurs observées à des valeurs correspondant à une concentration en élément pur fixée au départ, et identique pour tous les éléments. Le fait de prévoir cette concentration identique et de réaliser toutes les analyses sur des éléments situés dans la même matrice, à savoir une matrice liquide, permet de s'affranchir des effets de matrices et de pouvoir utiliser les résultats de la base de données pour analyser tout type d'échantillon. Ainsi, l'échantillon à analyser est en phase liquide, solide ou gazeuse. Lors de l'élaboration de la base de données, il faut également veiller à ce qu'aucune raie d'émission n'ait été auto absorbée. En effet, lorsque la concentration d'une solution en élément pur est trop élevée, certaines raies peuvent disparaître, et donc ne pas être mesurées. Cette auto absorption peut altérer la précision de l'analyse quantitative puisque, dans certains cas, on peut avoir besoin des valeurs de toutes les raies pour calculer la concentration d'un des éléments de 1 échantillon à analyser. Ainsi, dans une réalisation de l'invention, les concentrations en élément pur des solutions utilisées pour réaliser la base de données sont inférieures à une valeur prédéterminée, de préférence 0.5% en pourcentage massique, de manière à éviter une auto absorption des raies qui altèrerait la précision de l'analyse quantitative. Lorsqu'on effectue les mesures sur le spectre de l'échantillon à analyser, il peut se produire que l'appareil de détection utilisé sature. Dans ce cas, toutes les raies qui ont une intensité réelle supérieure au seuil de saturation sont mesurées avec une intensité égale à ce seuil de saturation. Ceci peut altérer l'analyse quantitative, puisqu'on dispose de mesures faussées pour certaines raies. Pour remédier à cet inconvénient, dans une réalisation de l'invention, lorsque l'intensité d'au moins une raie du spectre d'émission de l'échantillon a atteint le seuil de saturation de l'appareil de détection, on reconstitue l'intensité réelle de cette raie en fonction des intensités des autres raies appartenant au même élément et en fonction de coefficients intra élément préalablement calculés à partir de la base de données. Un coefficient intra élément est l'équivalent du coefficient inter éléments, mais pour un élément unique. Il correspond au rapport des intensités de deux raies d'un même élément, représenté par la formule : coefficient,(a/(3)= I (P) , où Ii(a) et I.((3) sont les 15 intensités respectives des raies a et dans l'élément i. Dans un spectre d'émission d'un échantillon, deux sortes de raies peuvent apparaître : des raies d'émission atomiques, qui correspondent à des atomes dans un état excité, 20 et des raies d'émission ioniques, qui correspondent à des ions dans un état excité. Les raies atomiques sont celles qui présentent la durée de vie la plus importante et la plus grande stabilité dans le temps, ce qui permet de les analyser pendant une durée plus longue. Ainsi, selon une réalisation de 25 l'invention, les raies d'émission de l'échantillon qui sont prises en compte sont préférentiellement les raies d'émission atomiques. Afin d'effectuer les meilleures analyses possibles, 30 que ce soit pour l'établissement de la base de données ou pour l'analyse de l'échantillon en elle-même, il est nécessaire d'utiliser des appareils de détection couvrant la plus large gamme spectrale possible afin de mesurer le plus grand nombre de raies possibles. A cet effet, dans une réalisation de l'invention, les analyses par spectroscopie d'émission optique sont effectuées à l'aide de spectromètres permettant de balayer en simultané une gamme spectrale allant au moins de 200 à 1000 nm. Mais pour détecter les raies d'émission présentes dans le spectre de l'échantillon à analyser, on peut également utiliser d'autres types d'appareils de détection. Ces appareils ont, pour la plupart, un comportement qui varie en fonction de la longueur d'onde sur toute la largeur du spectre. Il faut donc, lors de l'analyse, tenir compte de ce comportement. Dans ce but, dans une réalisation de l'invention, on détermine, à l'aide d'appareils tels que des lampes à calibration, une fonction d'appareil K représentant l'influence de l'appareil de détection sur la mesure des intensités des raies en fonction de la longueur d'onde de ces raies. Les lampes à calibration sont des appareils qui envoient une quantité connue de photons en fonction de la longueur d'onde à laquelle ils sont soumis. Ainsi, en comparant les quantités de photons mesurées par l'appareil de détection avec les quantités connues, on peut déterminer l'influence de l'appareil sur les mesures, en fonction des longueurs d'onde. Dans la même réalisation, une fois les mesures effectuées par un appareil donné, on multiplie les intensités des différentes raies d'émission par un facteur de compensation dépendant de cette fonction d'appareil K. Dans une réalisation, l'appareil de détection utilisé est tel que sa fonction d'appareil K est une constante. Dans ce30 cas, le facteur de compensation est égal à 1 pour toutes les raies. Les différentes raies d'émission présentes dans un spectre ont des niveaux d'énergie différents, correspondant à des intensités plus ou moins élevées. Les raies ayant une faible intensité, dites raies peu sensibles, sont plus difficiles à mesurer à une concentration donnée, et pour cela il peut être utile de faire une acquisition sur une durée relativement importante, par exemple 10 secondes, alors que pour les raies ayant une intensité élevée, dites raies sensibles, 1 seconde suffit. Ainsi, dans une réalisation, l'analyse est effectuée par un appareil de détection ayant des durées d'acquisition variables et réglables. Ceci permet de choisir des durées telles qu'on détecte au moins une grande partie des raies d'émission, quelle que soit leur sensibilité. Des différences de durées d'acquisition peuvent également être nécessaires pour déterminer des coefficients intra et inter éléments. Lorsqu'on utilise une durée d'acquisition importante, les intensités des raies sensibles vont atteindre le seuil de saturation de l'appareil. Ceci n'est pas gênant lorsqu'on mesure les intensités des raies peu sensibles. Par contre, lorsqu'on veut calculer un coefficient intra élément par exemple, il faut veiller à ce que les deux raies prises en compte dans le coefficient ne saturent pas. Dans une réalisation, selon la mesure effectuée, les réglages des durées d'acquisition sont effectués de manière à ce que certaines intensités n'atteignent pas le seuil de saturation de l'appareil de détection.30 Une fois la détection effectuée avec des durées d'acquisition variables, il faut bien entendu ramener tous les résultats à une même échelle, afin de pouvoir établir des comparaisons, et de pouvoir utiliser la base de données. A cet effet, dans une réalisation, et notamment dans le cas de l'analyse quantitative, on normalise les intensités des raies d'émission en les divisant par des facteurs dépendant des durées d'acquisition utilisées. Par exemple on peut considérer que la durée de référence est une seconde. Dans ce cas, toutes les mesures effectuées avec une durée d'acquisition égale à p secondes seront divisées par un coefficient de normalisation égal à P. On a indiqué précédemment qu'une des étapes dans le procédé d'analyse d'échantillon consistait à déterminer, à partir du spectre d'émission, les éléments présents dans l'échantillon à analyser. Pour cela, on utilise la base de données réalisée spécifiquement pour cette analyse. Cette base de données contient, pour un certain nombre d'éléments purs, les longueurs d'onde et intensités de toutes ces raies. A partir de cette base, la détermination des éléments s'effectue, dans une réalisation de l'invention, en utilisant des critères de détection du type : la présence, dans le spectre de l'échantillon à analyser, de plus de X% de ses raies d'émission dans le spectre de l'échantillon à analyser, X valant de préférence 50, et/ou la présence, dans le spectre de l'échantillon à analyser, d'au moins M raies parmi les N raies les plus intenses de l'élément pur, M valant de préférence 3, et N valant de préférence entre 5 et 10. Le critère choisi peut être le même pour tous les éléments d'un échantillon, ou être différent selon les éléments, ou bien encore on peut considérer qu'un élément est présent dans un échantillon lorsque les deux critères cités ici sont vérifiés. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront avec la description non limitative d'un de ses modes de réalisation, cette description étant effectuée à l'aide de la figure 1 représentant un dispositif utilisé pour effectuer une analyse qualitative et quantitative selon un procédé conforme à l'invention. Ce dispositif sert à effectuer une analyse sur un échantillon se trouvant en phase liquide. Cet échantillon se trouve dans un réservoir 10. Il est amené par pompage péristaltique (12) dans un tube 16. La partie supérieure du tube est entourée d'une gaine 14 contenant de l'azote gazeux servant à confiner le jet comme décrit dans la demande internationale WO 2004/029598. L'échantillon descend dans le tube 16 jusqu'à atteindre une zone d'excitation 17. Cette zone correspond à l'endroit où le tube est atteint par un faisceau laser 18. Ce faisceau laser 18 est réfléchi par un miroir dichroïque en silice fondue 20 et passe à travers une lentille 22 de longueur focale f égale à 30 cm, de manière à atteindre le tube 16 avec une incidence inclinée d'environ 15 par rapport à l'horizontale. Le faisceau laser 18 permet d'exciter l'échantillon se trouvant dans la zone 17, qui va alors se transformer en plasma et émettre un spectre lumineux composé de raies ayant différentes longueurs d'onde. Ce spectre va passer à travers deux lentilles 22 et 24 de longueurs focales respectivement égales à 30 cm et 10 cm. Ce spectre est ensuite transmis, via une fibre optique 26, vers un appareil de détection pour procéder à l'acquisition des mesures. En fonction des éléments (quantité, sensibilité des raies) à analyser, les solutions sont recyclées par le système de jet 5 pendant des temps variables
L'invention se rapporte à un procédé d'analyse qualitative et quantitative d'échantillons par spectroscopie d'émission optique avec excitation par laser (18), utilisant une base de données réalisée sur des solutions aqueuses mono élémentaires ayant toutes la même concentration en élément pur, cette base de données contenant, pour chaque élément, les longueurs d'onde des raies d'émission et leur intensité respective.
1. Procédé d'analyse qualitative et quantitative d'échantillons par spectroscopie d'émission optique avec excitation par laser, utilisant une base de données réalisée sur des solutions aqueuses mono-élémentaires ayant toutes la même concentration en élément pur, cette base de données contenant, pour chaque élément, les longueurs d'onde des raies d'émission et leur intensité respective, le procédé comportant les étapes suivantes : on calcule, à partir de la base de données, des coefficients inter éléments entre tous les éléments d'intérêts, c'est-à-dire susceptibles de se retrouver ensemble dans un échantillon, un coefficient inter éléments correspondant au rapport entre les intensités de deux raies de deux éléments différents, un tel coefficient h(a) étant représenté par la formule : coefficient(iJ) (a / (3) _ , I;(3) où Ija) et I;(P) sont les intensités respectives de la raie a dans l'élément i et de la raie dans l'élément j, on effectue une analyse de l'échantillon par spectroscopie d'émission optique pour déterminer au moins une partie des différentes raies d'émission présentes ainsi que leurs intensités, on détermine, présents dans on utilise intensités des raies détectées pour calculer de manière quantitative les concentrations respectives des différents éléments identifiés au préalable lors de l'analyse à partir du spectre d'émission, les éléments l'échantillon, et coefficients inter éléments et les lesqualitative, ce calcul consistant à appliquer la formule suivante : ci +L coe acient a.,Ri)*1`03`)*c , dans laquelle c .ff ~~,~> h(a ) ~ =100 ~ représente la concentration en pourcentage massique d'un élément de l'échantillon choisi comme élément de référence, et les termes de la somme représentent les concentrations des autres éléments de l'échantillon, exprimées en fonction de la concentration cl, des coefficients inter éléments et des intensités mesurées. 2. Procédé selon la 1 dans lequel l'échantillon à analyser est en phase liquide, solide ou gazeuse. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel les concentrations en élément pur des solutions utilisées pour réaliser la base de données sont inférieures à une valeur prédéterminée, de préférence 0.5% en pourcentage massique, de manière à éviter une auto absorption des raies qui altèrerait la précision de l'analyse quantitative. 4. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel, lorsque l'intensité d'au moins une raie du spectre d'émission de l'échantillon a atteint le seuil de saturation de l'appareil de détection, on reconstitue l'intensité réelle de cette raie en fonction des intensités des autres raies appartenant au même élément et en fonction de coefficients intra élément préalablement calculés à partir de la base de données, un coefficient intra élément correspondant au rapport des intensités de deux raies d'un même élément, représenté par laformule coefficienti(a/(3)= Ii(a) et Ii(13) sont les intensités respectives des raies a et 13 dans l'élément i. 5. Procédé selon l'une des précédentes 5 dans lequel les raies d'émission de l'échantillon prises en compte sont les raies d'émission atomiques. 6. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel les analyses par spectroscopie d'émission optique 10 sont effectuées à l'aide de spectromètres permettant de balayer en simultané une gamme spectrale allant au moins de 200 à 1000 nm. 7. Procédé selon l'une des précédentes 15 dans lequel on détermine, à l'aide d'appareils tels que des lampes à calibration, une fonction d'appareil K représentant l'influence de l'appareil de détection sur la mesure des intensités des raies en fonction de la longueur d'onde de ces raies, et dans lequel on multiplie les intensités des 20 différentes raies d'émission par un facteur de compensation dépendant de cette fonction d'appareil K. 8. Procédé selon la 7 dans lequel, la fonction d'appareil K étant une constante, le facteur de 25 compensation est égal à 1 pour toutes les raies. 9. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel l'analyse est effectuée par un appareil de détection ayant des durées d'acquisition variables et réglables, de 30 manière à pouvoir choisir des durées telles qu'on détecte aumoins une grande partie des raies d'émission, quelle que soit leur sensibilité. 10. Procédé selon la 9 dans lequel les réglages des durées d'acquisition sont effectués de manière à ce que certaines intensités des raies d'émission n'atteignent pas le seuil de saturation de l'appareil de détection. 11. Procédé selon la 9 ou 10 dans lequel, pour effectuer l'analyse quantitative, on normalise les intensités des raies d'émission en les divisant par des facteurs dépendant des durées d'acquisition utilisées. 12. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel, pour déterminer les éléments présents dans l'échantillon à analyser à partir du spectre d'émission, on utilise des critères de détection du type : la présence, dans le spectre de l'échantillon à analyser, de plus de X% de ses raies d'émission dans le spectre de l'échantillon à analyser, X valant de préférence 50, et/ou la présence, dans le spectre de l'échantillon à analyser, d'au moins M raies parmi les N raies les plus intenses de l'élément pur, M valant de préférence 3, et N valant de préférence entre 5 et 10.25
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G01
G01J,G01N
G01J 3,G01N 21
G01J 3/443,G01J 3/457,G01N 21/67
FR2894184
A1
DISPOSITIF FORMANT BUTEE DE DETENTE D'UNE SUSPENSION D'UN VEHICULE NOTAMMENT AUTOMOBILE
20,070,608
La présente invention concerne un . Une suspension de véhicule comporte d'une manière générale un bras de suspension reliant la roue à la caisse du véhicule et un ensemble à ressort et amortisseur assurant des fonctions de raideur et d'amortissement. La suspension permet notamment le débattement guidé de la roue, à partir de sa position de référence en statique, d'une part pendant une phase d'attaque à une position extrême haute dans le passage de roue dite de compression maximum et d'autre part pendant une phase de détente à une position extrême basse dite de détente maximum. Lorsque la roue du véhicule débat à sa position de compression ou de détente maximum, sous l'effet par exemple d'une irrégularité de la route sur laquelle se déplace le véhicule, l'arrêt du débattement de la roue produit un choc nuisible au confort du véhicule. Afin d'absorber les chocs et réduire les bruits conséquents, on utilise des butées de détente et d'attaque. Les butées de détente sont généralement constituées par un tampon à base de caoutchouc ou de polyuréthanne solidaire de l'un des éléments du véhicule, soit la caisse, soit le train arrière de celui-ci. Ces butées de détente sont de relativement faible épaisseur et disposées en un emplacement entre caisse et train arrière du véhicule peu gênant pour les autres éléments mécaniques environnants et elles agissent en fin de course de détente du train arrière pour l'absorption des chocs et la réduction des bruits. Cependant, chaque butée de détente est spécifique à chaque train arrière d'un véhicule et son emplacement varie en fonction de l'environnement mécanique de ce train, ce qui ne favorise pas l'implantation d'un système unique de gestion de la détente pouvant être valable pour l'ensemble des trains arrière existant actuellement sur le marché. De ce fait, les butées de détente agissent dans un seul but, celui de réduire les bruits en fin de course de détente à la différence d'une butée d'attaque, qui agit bien avant, afin d'amortir la fin de course du train du véhicule. La présente invention a pour but d'éliminer les inconvénients ci-dessus en proposant un dispositif mécanique formant butée de détente qui soit indépendant de l'architecture des trains arrière de véhicules, afin de favoriser son implantation sur le véhicule quelle que soit cette architecture, de gérer spécifiquement la détente des trains arrière, comme lors de débattements en attaque du train, et d'améliorer les performances dynamiques du véhicule ainsi que la sécurité de celui-ci. A cet effet, selon l'invention, formant butée de détente d'une suspension d'un véhicule notamment automobile, comprenant un élément élastiquement déformable disposé dans le soubassement de la caisse du véhicule, est caractérisé en ce qu'il comprend un lien souple rigide en traction interposé entre la caisse du véhicule et un élément de la masse non suspendue du système de liaison au sol du véhicule, ledit lien souple étant apte à exercer un effort de traction sur un moyen comprimant l'élément élastiquement déformable lors des débattements en détente de la roue du véhicule. L'élément élastiquement déformable est disposé dans un plan sensiblement parallèle au plan de débattement de la roue. Cet élément élastiquement déformable est un corps de révolution en matériau élastiquement déformable à base de caoutchouc ou à base de polyuréthane. Le lien souple occupe une position détendue rétractée lors des débattements en attaque de la roue et se tend à une valeur déterminée de la détente de la roue à laquelle l'élément élastiquement déformable doit commencer à se comprimer. Avantageusement, le lien souple est associé à un élément élastique permettant au lien de se rétracter approximativement en lacet ou en accordéon lors des débattements en attaque de la roue et de s'allonger lors de la traction exercée par le lien sur le moyen de compression de l'élément élastiquement déformable lors des débattements en détente de la roue. La valeur déterminée précitée la valeur déterminée est fonction de la course de débattement du train arrière 10 du véhicule. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend également un cylindre solidaire de la caisse du véhicule, notamment d'un longeron de la caisse du véhicule, un piston monté à coulissement dans le cylindre 15 et constituant le moyen de compression de l'élément élastiquement déformable qui est logé dans le cylindre entre le piston et la paroi de fond inférieure du cylindre et en ce que le lien traverse le cylindre et l'élément élastiquement déformable en ayant l'une de ses 20 extrémités reliée au piston et son extrémité opposée solidaire de l'élément de la masse non suspendue. Selon une variante de réalisation, le lien est relié directement au piston. Selon une autre variante de réalisation, le piston 25 est solidaire d'une tige traversant l'élément élastiquement déformable et dont l'extrémité inférieure sortant du cylindre est reliée à l'extrémité correspondante du lien. Selon un autre mode de réalisation, le lien est 30 solidaire de la caisse du véhicule, notamment d'un longeron de la caisse, l'élément élastiquement déformable est fixé sous l'élément de la masse non suspendue, et le moyen de compression de l'élément élastiquement déformable est constitué par une plaque en appui sur 35 l'extrémité inférieure de ce dernier, le lien traversant l'élément élastiquement déformable. Selon encore un autre mode de réalisation, le lien souple est solidaire de l'élément de la masse non suspendue par l'une de ses extrémités et son extrémité opposée est fixée articulée à l'extrémité d'un bras de levier articulé à un longeron de la caisse du véhicule et l'élément élastiquement déformable est disposé entre l'extrémité opposée du bras de levier et le longeron, cette extrémité opposée du bras constituant le moyen de compression de l'élément élastiquement déformable. Le lien souple est une sangle ou un câble notamment en acier. Le dispositif formant butée de détente est implanté d'un côté du véhicule dans une zone proche du plan vertical passant par l'axe reliant les centres de roues du véhicule et écartée autant que possible du plan médian longitudinal du véhicule. Selon un mode de réalisation, le dispositif formant butée de détente est logé dans un ressort de suspension interposé entre la caisse et l'élément de la masse non suspendue. L'élément de la masse non suspendue est un bras reliant la roue à la caisse du véhicule ou une traverse déformable d'un train arrière de ce véhicule. Selon un autre mode de réalisation, le dispositif formant butée de détente est implanté entre la caisse du véhicule et une traverse d'un train arrière rigide à proximité de la liaison de la traverse à un ressort à lame de suspension de ce véhicule. L'invention vise également un véhicule, notamment automobile, dont le train arrière est équipé d'au moins un dispositif formant butée de détente conforme à la description qui en a été faite précédemment. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant plusieurs modes de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 représente le dispositif formant butée de l'invention suivant un premier mode de réalisation; - la figure 2 représente le dispositif formant butée de l'invention suivant un second mode de réalisation; - la figure 3 représente le dispositif formant 10 butée de détente de l'invention suivant un troisième mode de réalisation; - la figure 4 représente le dispositif formant butée de détente de l'invention suivant un quatrième mode de réalisation; 15 - la figure 5 représente la courbe d'un effort de traction appliqué à une sangle de compression de la butée de détente de l'invention; - les figures 6 et 7 représentent les débattements respectivement d'un train arrière à butée de détente 20 connue et d'un train arrière à butée de détente conforme à l'invention ; - la figure 8 est une vue partielle en perspective représentant l'implantation du dispositif formant butée de détente de l'invention dans un ressort de suspension 25 d'un train arrière à traverse déformable d'un véhicule ; - la figure 9 est une vue complète en coupe longitudinal du dispositif formant butée de détente de la figure 8 en position de compression du train arrière ; - la figure 10 est une vue semblable à celle de la 30 figure 9 et représentant le dispositif formant butée de détente en position de détente du train ; - la figure 11 représente une variante de réalisation de liaison de la sangle à un piston du dispositif formant butée de détente de l'invention ; 35 - la figure 12 est une vue en perspective de la sangle en position tendue lors de la phase de détente ; - la figure 13 est une vue de la sangle en position détendue lors de la phase d'attaque ; - la figure 14 est une vue de dessus d'un train arrière à traverse déformable de véhicule automobile et représentant la zone d'implantation du dispositif formant butée de détente de l'invention ; - la figure 15 représente l'application du dispositif formant butée de détente de l'invention à un véhicule comportant un train arrière rigide ; - la figure 16 est une vue en perspective éclatée de certains des éléments du train arrière dans la partie cerclée en XIV de la figure 15 ; - la figure 17 est une vue en perspective agrandie de côté suivant la flèche XVII de la figure 16 ; - la figure 18 est une vue en perspective de moyens permettant de fixer le dispositif formant butée de l'invention à la traverse rigide du train arrière de la figure 13 ; et la figure 19 représente en perspective une partie du véhicule de la figure 15 à laquelle est fixé le dispositif formant butée de détente de l'invention. Le dispositif formant butée de l'invention qui va être décrit s'applique à tout type de train, notamment arrière, de véhicule automobile à bras tirés, multibras, à traverse déformable ou rigide. Les figures 1 et 2 représentent schématiquement une suspension de roue d'un véhicule automobile comprenant d'une manière générale un bras longitudinal de suspension 1 reliant la roue R à la caisse du véhicule et à laquelle le bras 1 est monté pivotant autour d'une articulation 2 pour permettre à la roue R de se débattre dans un plan sensiblement vertical parallèle à la direction longitudinale du véhicule. Le dispositif formant butée de détente 3 de l'invention comprend un cylindre 4 dont la partie supérieure est solidaire de la caisse du véhicule, notamment d'un longeron 5 de la caisse du véhicule, un piston 6 monté à coulissement guidé dans le cylindre 4 et un élément élastiquement déformable 7 constituant la butée de détente proprement dite, logé dans le cylindre 4 entre le piston 6 et la paroi de fond inférieure 4a du cylindre 4. De préférence, l'élément élastiquement déformable 7 est constitué par un corps de révolution à base de caoutchouc ou à base de polyuréthane pouvant se comprimer élastiquement dans le cylindre 4 sous l'action du piston 6 lors du débattement de la roue vers sa position extrême basse de détente. Le dispositif 3 comprend en outre un lien souple 8 rigide en traction traversant coaxialement le cylindre 4 et l'élément élastiquement déformable 7 et solidaire, par son extrémité supérieure, du piston 6. L'extrémité inférieure du lien 8 est solidaire d'un élément de la masse non suspendue du système de liaison au sol du véhicule, incluant notamment le train arrière du véhicule, qui comprend les bras longitudinaux de suspension et la traverse, et incluant également le support de roue lié au train arrière, qui comprend le porte moyeu et les pivots du porte moyeu. Selon le mode de réalisation représenté en figure 1, l'extrémité inférieure du lien 8 est solidaire du bras 25 de suspension 1. Comme représenté en figure 1, le cylindre 4 est fixé au longeron 5 de manière à s'étendre perpendiculairement sous celui-ci mais, comme représenté en figure 2, le cylindre 4 peut être solidaire de ce 30 longeron en ayant son axe longitudinal incliné relativement au longeron 5. Le dispositif formant butée 3 est implanté dans un plan sensiblement parallèle au plan de débattement de la roue R et donc du bras de suspension 1 faisant partie du 35 train arrière du véhicule, afin d'éviter toute démultiplication de ce dispositif avec les diverses technologies de liaisons au sol de la caisse du véhicule. Cette configuration permet de résoudre le problème de taille de la butée de détente de sorte que la longueur de cette dernière peut être augmentée pour mieux gérer le débattement entre la roue et la caisse du véhicule lors des phases de détente. Le lien souple 8 peut être constitué par une sangle, comme on le verra ultérieurement, ou par un câble, la sangle ou le câble 8 ne se déformant pratiquement pas ou très peu lorsqu'un effort de traction lui est appliqué, tout en présentant une grande souplesse en compression et pouvant occuper autant que possible un volume défini minimal en compression avec une absence de bruit en fonctionnement. Lors des débattements en détente de la roue, le bras de suspension 1 se déplace vers le bas, relativement aux figures 1 et 2, de façon que le lien 8 se tende pour exercer un effort de traction sur le piston 6 qui comprime longueur phase de traction à une valeur détente, fonction de la course de arrière du véhicule, afin de ne pas rendre le véhicule trop brutalement réactif, et c'est à cette valeur que la butée de détente 7 commence à se comprimer, permettant la gestion de la détente. En phase d'attaque, c'est-à-dire lors des débattements en compression de la roue et jusqu'à la valeur susmentionnée de la détente, le dispositif 3 reste inactif. La figure 1 montre que, lors des débattements en compression de la roue, le lien 8 se déforme en lacet ou en accordéon. Avantageusement, le lien souple 8, lorsque comprimé, peut tenir dans le volume d'un cylindre, par exemple de 50 millimètres de diamètre et de 50 millimètres de hauteur. La figure 5 montre la courbe représentant l'effort de traction Ft exercé par le lien 8 en détente et qui l'élément élastiquement du lien de traction 8 est déformable 7. La telle qu'il entre en bien définie de la débattement du train augmente progressivement pour atteindre une valeur maximale, par exemple de 500 daN. En statique, le dispositif doit pouvoir résister avantageusement à deux fois l'effort maximal de traction exercé sur le lien 8, dans le cas présent 1000 daN et l'ensemble du système ne doit pas se déformer sous l'effort maximal. La figure 6 représente la course de débattement c d'une roue ou d'un train arrière de l'art antérieur en attaque et en détente. Cette courbe montre qu'il n'y a pas ou très peu d'amortissement de la butée de détente de l'art antérieur, celle-ci intervenant très tard dans la course à l'emplacement indiqué par la flèche F1 sur cette figure. La figure 7 montre le débattement d'une roue ou d'un train arrière pourvu du dispositif formant butée de détente externe de l'invention. Ainsi, la gestion de la détente par le dispositif de l'invention permet d'obtenir une courbe tangente à la course de détente et d'arrondir la queue de courbe comme représenté à cette figure, de façon identique au débattement en attaque de ce train. Selon le mode de réalisation représenté en figure 3, le lien souple résistant à la traction 8 du dispositif formant butée 3 est solidaire par l'une de ses extrémités du bras de suspension 1 tandis que son extrémité opposée est reliée articulée en 9 à l'extrémité d'un bras de levier 10 monté pivotant en 11 sous le longeron 5 suivant un axe de pivotement s'étendant transversalement à ce longeron. L'élément élastiquement déformable 7 est disposé entre l'extrémité opposée du bras de levier 10 et le longeron 5. Par exemple, l'élément élastiquement déformable 7 peut être solidaire de l'extrémité libre du bras de levier 10, opposée à l'extrémité reliée à l'articulation 9. Lors des débattements en détente de la roue, le lien 8 exerce une traction à l'extrémité du bras de levier 10, reliée à l'articulation 9, pour le faire pivoter autour de l'axe 11 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre par rapport à la figure 3, de façon que l'extrémité libre du bras de levier 10 exerce un effort de compression de l'élément élastiquement déformable 7 entre ce bras et le longeron 5. Selon le mode de réalisation représenté en figure 4, le lien souple 8 du dispositif formant butée 3 est solidaire à l'une de ses extrémités du longeron 5, tandis que son extrémité opposée inférieure comporte une plaque 12 pouvant venir en appui, lors des débattements en détente de la roue, sur l'extrémité inférieure de l'élément élastiquement déformable 7 fixé sous le bras de suspension 1. Ainsi, lors de ces débattements, le pivotement vers le bas du bras de suspension 1 tend le lien 8 qui exerce une traction vers le haut sur la plaque 12 pour qu'elle comprime l'élément élastiquement déformable 7 entre la plaque 12 et le bras de suspension 1. Bien entendu, à part les différences de structure des dispositifs formant butée 3 des figures 3 et 4, chacun de ces dispositifs se comporte dynamiquement comme celui des modes de réalisation des figures 1 et 2. Les figures 8 à 10 représentent l'implantation du dispositif formant butée de détente 3 sur un train arrière à traverse déformable d'un véhicule automobile. Ce train arrière est pourvu de chaque côté de celui-ci d'un ressort de suspension 13 interposé entre une coupelle supérieure 14 solidaire de la caisse C du véhicule et d'une coupelle inférieure 15 réalisée, par exemple, en une matière plastique rigide solidaire d'une plaque de coupelle 16 fixée à l'essieu par l'intermédiaire de trois boulons 17, dont deux sont représentés, soudés à cet essieu. Avantageusement, le dispositif formant butée de détente 3 est logé dans le ressort de suspension 13. Ce dispositif comprend, de façon similaire à celui de la figure 1, un cylindre 4 en forme de cartouche solidaire de la coupelle supérieure 14 en s'étendant vers le bas à partir de celle-ci, un piston 6 pouvant coulisser de façon guidée dans le cylindre 4 et un élément élastiquement déformable 7 logé dans le cylindre 4 entre le piston 6 et la paroi inférieure 4a de fermeture du cylindre 4. Comme représenté, l'élément élastiquement déformable 7 est constitué par un corps de révolution de forme approximativement conique dont la base est en appui sur la paroi inférieure 4a par l'intermédiaire d'une entretoise 4b. Le piston 6 est solidaire de l'extrémité supérieure d'une tige 18 traversant l'élément élastiquement déformable 7 et la paroi inférieure 4a du cylindre 4 coaxialement à ce dernier en faisant saillie à l'extérieur de ce cylindre. Le lien souple résistant à la traction 8 est fixé, par l'intermédiaire d'un axe 19, à l'extrémité libre inférieure de la tige 18 du piston 6, tandis que l'extrémité opposée de ce lien est fixée, par l'intermédiaire d'un autre axe 19, à une entretoise 20 solidaire de la plaque de coupelle inférieure 16 par l'intermédiaire d'une vis de fixation 21. La référence 22 porte sur la traverse déformable du train arrière et dont les extrémités sont solidaires respectivement de deux bras longitudinaux de suspension 1 comme représenté en figure 14. Ainsi, le cylindre 4 en forme de cartouche est placé dans le plan parallèle au débattement du demi-train et est mis en place à l'intérieur du ressort de suspension 13 constituant un emplacement non utilisé, c'est-à-dire "mort", de sorte que le dispositif formant butée de détente 3 n'interfère pas avec les autres éléments de ce train. Comme représenté en figure 9, le lien 8 reste inactif lors des débattements en attaque du train arrière en se déformant à la manière d'un lacet tandis que ce lien permet la transmission des efforts en traction pour comprimer l'élément élastiquement déformable 7 lors des débattements en détente de ce train comme représenté en figure 10. De préférence, la sangle est l'élément mécanique de traction le plus adapté au dispositif formant butée de détente de l'invention et, avantageusement, elle est liée à un élément élastiquement déformable 23 s'allongeant élastiquement lors des efforts de traction exercés sur la sangle 8 pendant le débattement en détente de la roue comme représenté en figure 12 et permettant à la sangle 8, lors des débattements en compression de la roue, de se rétracter à la manière d'un accordéon dans un volume restreint et contrôlé comme représenté en figure 13. La sangle 8 peut être constituée d'un tressage de fils de différentes matières afin d'assurer une excellente résistance à la traction de cette sangle. Selon une variante de réalisation représentée en figure 11, le lien souple 8, tel que la sangle, est relié directement au piston 6 en passant autour d'un axe 6a solidaire de ce piston. Comme pour les modes de réalisation des figures 1 à 4, la butée proprement dite 7 est comprimée lors du débattement en détente de la roue et lors du débattement en compression, cette butée ne subit aucune perturbation du fait que la liaison par sangle 8 ne transmet les efforts qu'en traction. Bien entendu, la butée 7 des figures 8 à 10 peut également être réalisée en un matériau à base de caoutchouc ou à base de polyuréthane. La figure 14 représente le train arrière à traverse déformable sur lequel est implanté le dispositif formant butée de détente de l'invention. Cette figure met en relief une zone d'implantation optimum ZI de ce dispositif constituée par une partie hâchurée en traits mixtes et correspondent approximativement à la moitié d'un cercle en étant centré le plus possible par rapport à l'axe XX' passant par les centres des roues arrière R. Cette zone d'implantation optimum ZI doit en outre être écartée le plus possible du plan médian longitudinal PL du véhicule comme indiqué par la flèche F2 représentant cette distance d'écartement optimum. Les figures 15 à 19 représentent l'implantation du dispositif formant butée de détente externe de 5 l'invention sur un train arrière rigide TAR d'un véhicule V. Ce train arrière TAR comprend une traverse rigide 24 dont les extrémités sont reliées respectivement à deux ressorts à lame 25 s'étendant longitudinalement au 10 véhicule V et dont les extrémités sont reliées à la caisse du véhicule par des chapes de fixation 26. Dans ce genre de train arrière, il n'y a pratiquement pas de débattement aux extrémités de chaque ressort de suspension à lame 25, de sorte que le 15 dispositif formant butée de détente 3 est avantageusement disposé au niveau de la traverse 24 et d'un ressort de suspension à lame 25 comme cela est clairement représenté aux figures 16 et 17. Le dispositif formant butée de détente 3 est du 20 type décrit notamment aux figures 9 et 10, mais il est bien entendu que ce dispositif peut être du type décrit dans les autres modes de réalisation. Ainsi, le dispositif formant butée de détente 3 comprend un cylindre 4 en forme de cartouche dont 25 l'extrémité supérieure est solidaire d'un longeron 5 de la caisse du véhicule par l'intermédiaire d'une équerre de fixation 27 fixée au longeron 5 par l'intermédiaire de boulons, non représentés. Le cylindre 4 peut être fixé à la presse dans le perçage correspondant de l'équerre de 30 fixation supérieure 26. Le dispositif comprend en outre un piston 6 monté à coulissement guidé dans le cylindre 4 et solidaire d'une tige de piston 18 traversant coaxialement l'élément élastiquement déformable 7 constituant la butée de 35 détente proprement dite réalisée en un matériau à base de caoutchouc ou à base de polyuréthane et dont l'extrémité inférieure faisant saillie du cylindre 4 est reliée par une chape 28 à l'extrémité d'une sangle 8 constituant le lien souple résistant à la traction. L'extrémité inférieure opposée de la sangle 8 est fixée à une chape 29 solidaire d'une plaque rigide 30 fixée sous la traverse 24 en débordant de celle-ci, de manière que la chape 29 soit située à l'extérieur de la traverse 24. La plaque 30 est fixée à la traverse rigide 24 par l'intermédiaire de deux étriers 31 posés sur la traverse 24 et dont les branches parallèles 32 traversent la plaque 30 et sont solidaires de celles-ci par des écrous de blocage de la plaque 30 sous la traverse 24. Une pièce en équerre 33 est solidaire de la plaque 30 en étant en appui sur le ressort à lame 25. La référence 34 concerne la butée d'attaque, connue 15 en soi. Le dispositif formant butée de détente 3 se trouve en quelque sorte à l'aplomb de la partie en angle droit reliant la traverse 24 au ressort à lame de suspension 25. 20 Lors des débattements en détente de la suspension, un effort de traction vers le bas est exercé sur le lien 8 qui se tend pour exercer à son tour un effort de traction sur le piston 6 qui comprime l'élément élastiquement déformable 7 dans le cylindre 4. 25 Le dispositif formant butée de détente de l'invention peut être installé sur un véhicule à suspension hydraulique, pneumatique ou mécanique, sur un train arrière multi-bras, semi-rigide ou rigide. Les essais ont montré que ce dispositif était utilisable quel 30 que soit le type de train du véhicule. L'avantage du dispositif de l'invention est d'offrir aux véhicules à suspension mécanique, en opposition aux véhicules à suspension hydraulique, une plage de fonctionnement de plus grande amplitude, réglée 35 et gérée par les éléments mécaniques de ce dispositif. Ainsi, le véhicule ne subit plus les contraintes liées aux inerties lors de passages du véhicule dans des virages ou de freinages d'urgence, le centre de gravité du véhicule est plus haut. Lors du passage du véhicule dans une courbe serrée, ou à grande vitesse, les roues côté intérieur du virage, sans le dispositif formant butée de détente externe, pousse la caisse du véhicule vers le haut, le centre de gravité de celui-ci montant jusqu'au décollement des roues. Dans ces conditions, la tenue du véhicule n'est assurée que par trois voire même deux roues de celui-ci. Dans le cas où le véhicule est doté du dispositif formant butée de détente externe de l'invention, l'effort des roues intérieures sur le sol est amorti, ce qui empêche la caisse de se soulever avec la même amplitude. Le centre de gravité du véhicule reste à la même position et a tendance à descendre. La prise de roulis du véhicule est diminuée et les quatre roues restent en appui sur le sol. Autrement dit, le dispositif de l'invention assure le maintien de la caisse du véhicule en roulis. De même, lors d'un freinage d'urgence du véhicule, ce dernier plonge en l'absence du dispositif formant butée de détente de l'invention, pouvant entraîner le décollement des roues arrière de ce véhicule. En cas de freinage d'urgence d'un véhicule pourvu du dispositif de l'invention, et pour une décélération moyenne de ce véhicule, ce dernier plonge beaucoup moins et assure l'adhérence des quatre roues sur le sol. Le dispositif formant butée de détente externe de l'invention assure une excellente dirigeabilité du train arrière d'un véhicule ainsi qu'une adhérence plus importante des roues de celui-ci. Enfin, le dispositif de l'invention garantit l'absence de phénomène parasite lors des phases d'attaque et agit simplement et uniquement lors des phases de détente de la suspension du véhicule
La présente invention concerne un dispositif formant butée de détente d'une suspension d'un véhicule notamment automobile.Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un lien souple rigide en traction (8) interposé entre la caisse du véhicule et un élément (1) de la masse non suspendue du système de liaison au sol du véhicule, ledit lien étant apte à exercer un effort de traction sur un moyen (6) comprimant l'élément élastiquement déformable (7) lors des débattements en détente de la roue du véhicule.L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile.
1. Dispositif formant butée de détente d'une suspension d'un véhicule notamment automobile, comprenant un élément élastiquement déformable (7) disposé dans le soubassement de la caisse du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend un lien souple rigide en traction (8) interposé entre la caisse du véhicule et un élément (1 ; 22) de la masse non suspendue du système de liaison au sol du véhicule, ledit lien souple (8) étant apte à exercer un effort de traction sur un moyen (6;10;12) comprimant l'élément élastiquement déformable (7) lors des débattements en détente de la roue (R) du véhicule. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément élastiquement déformable (7) est disposé dans un plan sensiblement parallèle au plan de débattement de la roue (R). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément élastiquement déformable (7) est un corps de révolution en matériau élastiquement déformable à base de caoutchouc ou à base polyuréthane. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le lien souple (8) occupe une position détendue rétractée lors des débattements en attaque de la roue et se tend à une valeur déterminée de la détente de la roue à laquelle l'élément élastiquement déformable (7) doit commencer à se comprimer. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le lien souple (8) est associé à un élément élastique (23) permettant au lien (8) de se rétracter approximativement en lacet ou en accordéon lors des débattements en attaque de la roue et de s'allonger lors de la traction exercée par le lien (8) sur le moyen (6) de compression de l'élément élastiquement déformable (7) lors des débattements en détente de la roue. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que la valeur déterminée est fonction de la course de débattement du train arrière du véhicule. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend également un cylindre (4) solidaire de la caisse du véhiucle, notamment d'un longeron (5) de la caisse du véhicule, un piston (6) monté à coulissement dans le cylindre (4) et constituant le moyen de compression de l'élément élastiquement déformable (7) qui est logé dans le cylindre (4) entre le piston (6) et la paroi de fond inférieure (4a) du cylindre (4) et en ce que le lien (8) traverse le cylindre (4) et l'élément élastiquement déformable (7) en ayant l'une de ses extrémités reliée au piston (6) et son extrémité opposée solidaire de l'élément (1 ; 22) de la masse non suspendue. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le lien (8) est directement relié au piston (6). 9. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le piston (6) est solidaire d'une tige (18) traversant l'élément élastiquement déformable (7) et dont l'extrémité inférieure sortant du cylindre (4) est reliée à l'extrémité correspondante du lien (8). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le lien (8) est solidaire de la caisse du véhicule, notamment d'un longeron (5) de la caisse, l'élément élastiquement déformable (7) est fixé sous l'élément (1) de la masse non suspendue, et le moyen de compression de l'élément élastiquement déformable (7) est constitué par une plaque (12) en appui sur l'extrémité inférieure de ce dernier, le lien (8) traversant l'élément élastiquement déformable (7). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le lien souple (8) est solidaire de 1' élément (1) de la masse non suspendue par l'une de ses extrémités et son extrémité opposée est fixée articulée àl'extrémité d'un bras de levier (10) articulé à un longeron (5) de la caisse du véhicule et l'élément élastiquement déformable (7) est disposé entre l'extrémité opposée du bras de levier (10) et le longeron (5), cette extrémité opposée du bras (10) constituant le moyen de compression de l'élément élastiquement déformable (7). 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le lien souple (8) est 10 une sangle ou un câble, notamment en acier. 13. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est implanté d'un côté du véhicule dans une zone proche du plan vertical passant par l'axe reliant les centres de roues du 15 véhicule et écartée autant que possible du plan médian longitudinal du véhicule. 14. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est logé dans un ressort de suspension (13) interposé entre la caisse et 20 l'élément (1 ; 22) de la masse non suspendue. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'élément de la masse non suspendue est un bras (1) reliant la roue (R) à la caisse du véhicule ou une 25 traverse déformable (22) d'un train arrière de ce véhicule. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il est implanté entre la caisse du véhicule et une traverse (24) d'un train arrière 30 rigide à proximité de la liaison de la traverse (24) à un ressort à lame de suspension (25) de ce véhicule. 17. Véhicule notamment automobile dont le train arrière est équipé d'au moins un dispositif formant butée de détente tel que défini dans l'une quelconque des 35 précédentes.
B
B60
B60G
B60G 7
B60G 7/04
FR2894237
A1
NACELLE A MECANISME DE PROPULSION ET DE SECURITE EMBARQUE
20,070,608
i E La présente invention concerne une nacelle à mécanisme de propulsion et de sécurité embarqué. L'invention s'adaptant tout particulièrement sur un guide support constitué par deux rails. Le guide support se positionnant de façon fixe ou temporaire le long de façades, de poteaux ou d'échelles. L'invention trouvant de nombreuses applications pour les travaux ou les accès en hauteur, éclairage public, grue, nettoyage de façades, accès aux toits de bâtiment, ascension de poteaux de télécommunication, téléphériques, échelles d'accès. L'invention trouvant un autre débouché dans la motorisation embarquée de cages d'ascenseur. L'invention apportant de grands progrès à la fois en terme de sécurité et de confort d'utilisation et d'économie. Il est connu différents dispositifs de nacelles ou d'ascenseurs. Pour la sécurité sur les nacelles de l'art antérieur, il est nécessaire de disposer d'un câble qui relie environ le point haut au point bas du trajet de la nacelle. Le câble étant pourvu d'un dispositif de mise en mouvement qui embarque la nacelle solidarisée à un endroit déterminé du câble. La sécurité consistant soit en un doublement du câble soit en un mécanisme de freinage perfectionné positionné autour du câble. Ces dispositifs de l'art antérieur présentent notamment, le premier inconvénient principal de devoir assurer des points d'ancrage haut pour les câbles, le second inconvénient de d'assujettir la sécurité à la solidité du câble, le troisième inconvénient de disposer de système de freinage extrêmement complexes et parfois défaillant et enfin le quatrième inconvénient d'être coûteux. Ces sécurités ne s'enclenchant qu'en cas de déficience du système. La sécurité n'étant pas permanente mais intervenant en cas de problème. Un objet principal de l'invention est de proposer un dispositif d'élévation qui soit entièrement sécurisé et à motorisation et sécurité embarquée. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif qui utilise un interdit d'accès au sol comme proposé par l'utilisation d'un guide support qui est un profil comportant deux rails de progression. Un objet de l'invention est de proposer un dispositif de progression dont la progression le long du guide support soit à vitesse constante ou vitesse quasi constante en progression le long du guide support. Un objet de l'invention est de proposer une nacelle facile à utiliser, de coût raisonnable et qui puisse s'adapter sur tout type de paroi verticale ou sensiblement verticale, mur, échelles existantes, cage de grue ou d'éoliennes. Un objet de l'invention est de fonctionner aussi bien à la montée qu'à la descente, et ce sans modification fonctionnelle à l'exception de l' actionnement d'un bouton spécifique. Un objet de l'invention est de proposer une sécurité nacelle qui soit 5 continue dans le temps et qui existe avant même l'apparition de problèmes éventuels. L'existence de problème entraînant simplement au pire un blocage de l'appareil et en aucun cas un risque de chute. Dans un aspect principal, l'invention comporte une mécanique d'actionnement motorisée qui actionne une mécanique de propulsion et de 10 sécurité comportant deux systèmes d'accroche symétriquement identiques positionnés sur chacune des deux rails de progression. Dans un aspect l'invention le mouvement des deux systèmes d'accroche positionnés sur chacun des rails sont reliés et parfaitement coordonnés de façon à faire progresser un des systèmes quand l'autre reste 15 en sécurité. Les figures annexées représentent un mode particulier de l'invention sur lesquelles : - Les figures 1 a et lb représentent en vue de face et de haut la nacelle sur le guide support selon l'invention 20 -La figure 1c représente en vue de haut le guide support de nacelle selon l'invention. La figure 2 représente une vue d'ensemble de face du mécanisme de propulsion et de sécurité sur le guide support - La figure 3 représente en vue de profil la mécanique de propulsion et de sécurité - La figure 4 représente en vue de face la mécanique d'actionnement des mécaniques de propulsion et de sécurité - Les figures 5a et 5b représentent deux vues de profil et de principe de liaison de la mécanique de propulsion et de sécurité avec le guide support - Les figures 6a, 6b, 6c représentent trois vues successives de principe de la mécanique d'actionnement et de la progression relative de la nacelle sur le guide support. - La figure 7 représente une came en vue de face - Les figures 8a et 8b représentent les parties actives de came suivant la situation de descente ou de montée La figure l a représente en vue de face et la figure lb représente en vue de haut un utilisateur positionné dans une nacelle (11) de type traditionnel, animé par un dispositif de propulsion et de sécurité (10), qui glisse sur deux rails (2) positionné le long d'une paroi (4). Les deux rails (2) de guidage étant relié par tin voile (5) contre lequel est solidarisé une liaison de façade (15). Cette liaison de façade (15) étant de type connu, ancrage, vissage, crapotage, cerclage et s'adaptant à la façade (4) comme à celle de la figure le qui est un pylône. La figure le représentant le guide support (2, 5) constitué de deux rails (2a, 2b) sensiblement rectangulaires et autour desquels des mâchoires (31a, 3lb) ultérieurement décrites viennent se positionner pour assurer une progression le long de ce guide support (2, 5) de nacelle (11). Le guide support (2, 5) étant préférentiellement réalisé pour des conditions mixtes d'économie de fabrication et de simplicité de mise en ouvre à partir d'un profil réalisé en aluminium ou autre matériau métallique à travers une filière. La figure 2 représente une vue d'ensemble de face du mécanisme de propulsion et de sécurité sur le guide support (2, 5). Pour des raisons de commodité de rédaction, dans l'ensemble du texte suivant, les numérations de figure en a désigneront le rail gauche (2a) et les numérotations de rail droit désigneront le rail droit (2b). Les éléments agissant sur le rail gauche (2a) étant symétrique de ceux agissant sur le rail droit (2b) étant désigné d'une façon générale sans la numérotation en a ou en b. Autour de chaque rail (2) vient se positionner une mâchoire sécurisé (31, 32) plus particulièrement décrite en figure 3. La trajectoire des mâchoires sécurisées (31, 32) étant rectilignes et guidées par les rails (2). Chaque mâchoires guidées (31, 32) présentant une prise (34) sur sa surface extérieure arrière qui coulisse dans un trou de prise (28) oblong positionné à chacune des extrémités d'un balancier (25) rigide, et dont le centre de rotation de balancier est aligné et positionné au centre des deux trous de prise (28). La fonction de ces trous oblongs (28) étant de convertir le mouvement rectiligne des mâchoires sécurisées (31, 32) le long des rails (2) en un mouvement rotatif du balancier (25). Le châssis de la nacelle étant solidarisé au centre rotatif (24) du balancier. Il est donc d'abord bien compris qu'avec ce balancier (25) le mouvement des deux mâchoires sécurisées (31, 32) sera coordonné et diamétralement opposé autour du centre châssis rotatif (24) de balancier (25), et que le mouvement des mâchoires sécurisées (31, 32) imprime par translation du centre châssis rotatif (24) de balancier (25) un mouvement de translation au châssis de la nacelle (10, 11) le long du guide support (2, 5). La figure 3 représente en vue de profil la mécanique de propulsion et de sécurité (10) le long d'un rail (2) qui comprend une mécanique d'actionnement de mâchoire sécurisée (41, 45, 44, 46, 47) et une mâchoire sécurisée (31, 32). La mâchoire sécurisée (31, 32) de type connu, brevet PCT/FR2004/000552, comprenant un bloc guide (32) coulissant sur le rail relié par un moment élastique (37, 38, 39) qui positionne la mâchoire en blocage figure 5b, ou en mouvement libre, figure 5a. Ce moment élastique (37, 38, 39) comprenant un couple de ressort, antérieur (38) et postérieur (39), en tension et en extension disposé de part et d'autre d'un pivot à deux axes positionné d'une part sur le bloc de guidage (32) et d'autre part sur la mâchoire de guidage (31). Le bloc de guidage (31) comprenant une prise (34) pour le trou de prise (28) du balancier (25). Le ressort antérieur (38) étant lié à la mécanique d'actionnement de propulsion et de sécurité (10) par un guide (36) au bout duquel est monté une roulette (35) qui roule sur le pourtour d'une carne (41) actionnée par un arbre (45) sur lequel est également monté un pignon de came (44) qui s'articule avec un pignon de motorisation (46) dont la rotation est alimentée par l'arbre moteur (47) de la motorisation du dispositif de propulsion et de sécurité (10). La figure 4 représente en vue de face la mécanique d'actionnement des mécaniques de propulsion et de sécurité (41, 45, 44, 46, 47) et vue de face et de principe et comprend un arbre moteur (47) qui alimente un pignon (46) sur lequel sont montés symétriquement deux pignons de came (44a, 44b) montés chacun sur un arbre (45a, 45b) qui entraîne en rotation deux cames (41a, 41b) identiques et montées dans une position inversée de 180 de façon à ce qu'un demi tour d'une première came positionne cette came dans la position de la seconde came avant ce demi tour. Ce montage en position inversée permet de coordonner de façon motrice les deux cames (41 a, 41b) et donc de s'adapter aux positions respectives des deux prises de mâchoires (34) positionnées symétriquement autour du centre châssis rotatif de balancier (24). Les figures 6a, 6b, 6c représentent trois vues successives de principe de la mécanique d'actionnement et de la progression relative de la nacelle 7 sur le guide support avec en figure 6a la mâchoire gauche (3la) en position bloquée et la mâchoire droite (31b) qui est libre et poussée vers le haut par la came de pignon (41 b) entraînant de fait 1a nacelle (11) par le biais du centre châssis rotatif de balancier (24). En figure 6b les cames sous la propulsion de l'arbre moteur (47) ont tourné d'un demi tour, la nacelle a progressé en hauteur d'un pivotement de balancier autour d'un point fixe sur le rail gauche (2a). Dans cette situation, la mâchoire droite (31b) se bloque et la mâchoire gauche (2a) se libère et devient actionnée vers le haut par la came gauche (41a). En figure 6c, la progression angulaire de la carne est d'environ 30 et la mâchoire gauche a progressé vers le haut dans sa course d'un ratio d'environ 40 rô qui conserve une progression verticale à vitesse constante comme l'explique la figure 7 qui représente une came (44) en vue de face avec une forme patatoïde sensiblement elliptique et asymétrique. Etant bien compris que selon le sens de rotation, c'est-à-dire en sens direct figure 8a, la rotation de la came (44) accompagne la montée de la mâchoire sécurisée (31, 32) et donc de la nacelle (11) selon son flan de montée (71), en sens indirect figure 8b, la rotation de la came (44) accompagne la descente de la mâchoire sécurisée (31, 32) selon son flan de descente (70, 71, 72) et donc de la nacelle (Il). La surface de la carne présentant un décalage de partie angulaire relais (72) pour débloquer la mâchoire pour la descente. La surface de la came (44) présentant une surface de montée très légèrement supérieure à 180 de façon voir partie angulaire relais (72) de façon à ce que à la montée, contrairement à ce qui est expliqué en figure 6b, il v ait un très léger décalage entre le moment ou la mâchoire de gauche est libérée pour la montée et celle de droite qui est sur le point de se bloquer. Cette partie angulaire relais (72) ayant ainsi pour fonction de contribuer à conserver une vitesse linéaire de montée uniforme pour la progression de la nacelle (11) sur le guide support (2, 5). La forme sensiblement elliptique de la came (44) contribuant à assurer une progression continue de la mâchoire sécurisée (31, 32) pour une rotation continue de l'arbre moteur de came (47). La came comportant une partie inerte (73) qui ne sera jamais en contact avec le bloc mâchoire (31, 32) et une partie de contact non active (74) en vue de la reprise du contact moteur en débute de cycle de progression (70). La présente invention concerne donc bien un dispositif d'élévation 1s sécurisé en hauteur le long d'une paroi (4) comportant une nacelle (11) progressant par des moyens de propulsion et de sécurité (10) le long d'un guide support (2, 5) solidarisé (15) a la paroi (4) caractérisé en ce que lesquels les moyens de propulsion et de sécurité (10) sont embarqués sur la nacelle (11) et font coulisser la nacelle (11) le long du guide support (2, 5), 20 qui comporte au moins deux rails (2), et comporte un couple de mâchoire sécurisé (31 a, 32a)(3 1 b, 32b) dont les actions sont coordonnées pour progresser selon chaque rail avec un jeu d'alternance entre une première position ou une première mâchoire (31a, 32a) est sécurisée et la seconde mâchoire (31b, 32b) progresse le long du rail et une seconde position ou la première mâchoire (31a, 32a) progresse le long du rail et la seconde mâchoire (3 lb, 32b) est sécurisée. On voit bien que de nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent ici être apportées sans jamais sortir du cadre de l'invention tel qu'il est défini ci-après. -------------
La présente invention concerne un dispositif d'élévation sécurisé en hauteur le long d'une paroi comportant une nacelle caractérisé en ce que les moyens de propulsion et de sécurité sont embarqués sur la nacelle et font coulisser la nacelle le long de deux rails au moyen d'un couple de mâchoire sécurisé dont les actions sont coordonnées pour progresser selon chaque rail avec un jeu d'alternance
1 - Dispositif d'élévation sécurisé en hauteur le long d'une paroi (4) comportant une nacelle (11) progressant par des moyens de propulsion et de sécurité (10) le long d'un guide support (2, 5) solidarisé (15) à la paroi (4) caractérisé en ce que les moyens de propulsion et de sécurité (10) sont embarqués sur la nacelle (11) et font coulisser la nacelle (11) le long du guide support (2, 5), qui comporte au moins deux rails (2), et comporte un couple de mâchoire sécurisé (31a, 32a)(31b, 32b) dont les actions sont coordonnées pour progresser selon chaque rail avec un jeu d'alternance entre une première position ou une première mâchoire (3la, 32a) est sécurisée et la seconde mâchoire (31 b, 32b) progresse le long du rail et une seconde position ou la première mâchoire (3la, 32a) progresse le long du rail et la seconde mâchoire (31 b, 32b) est sécurisée.
B
B66
B66B
B66B 9
B66B 9/02
FR2888752
A1
COMPLEXE D'ASSOCIATION INTERMOLECULAIRE D'UN TRANSPORTEUR ET D'UN PRINCIPE ACTIF
20,070,126
R2 Z -Y (I) Améliorer la stabilité d'un principe actif afin de réduire ses effets secondaires reste encore de nos jours un enjeu très important. Généralement, cette stabilisation se réalise à deux niveaux. Tout d'abord au niveau du stockage où l'on peut introduire des conservateurs et des anti-oxydants, puis lors de l'administration du principe actif. Ce dernier sera administré à l'aide d'un véhicule afin de le solubiliser et éventuellement le cibler vers le site d'action. En même temps il sera protégé des multiples dégradations causées par le système immunitaire. De nos jours, il existe de nombreuses techniques de vectorisation de principes actifs. Ces techniques utilisent différentes stratégies en fonction de la nature du principe actif (hydrophile ou lipophile), ainsi que de l'organe visé, de la dose administrée et de la durée d'administration. Par exemple, le principe actif pourra être encapsulé à l'intérieur d'une vésicule de phospholipides ou immobilisé dans des microsphères de polymère biodégradable. La délivrance de principes actifs au travers de la peau présente de nombreux avantages. Les vitesses variables d'absorption et de métabolisation liées à un traitement par voie orale sont évitées, ainsi que d'éventuelles irritations gastrointestinales. La délivrance du principe actif par voie transcutanée permet également de mieux contrôler sa concentration sanguine. Toutefois, la peau présente une structure complexe et les molécules administrées par voie transcutanée ou topique doivent tout d'abord franchir une première barrière constituée par le stratum corneum avant d'atteindre le courant sanguin. Le stratum corneum est constitué d'une couche dense et hautement kératinisée d'une épaisseur moyenne de 10-15 microns. Le degré élevé de kératinisation, ainsi que l'assemblage compact des cellules peut constituer une barrière pratiquement imperméable au passage d'un principe actif. Pour la plupart des médicaments, la vitesse de perméabilisation au travers de la peau, sans adjonction d'additif perméabilisant, est extrêmement lente. De nombreux additifs peuvent être utilisés afin d'augmenter la vitesse de pénétration du principe actif au travers de la peau. La plupart des composés sont administrés en même temps que le médicament (dans certains cas la peau peut être prétraitée avec un agent de perméabilisation) de manière à augmenter la perméabilité du stratum corneum et ainsi accroître la pénétration du principe actif au travers de la peau. La perméabilité de beaucoup d'agents thérapeutiques peut être améliorée grâce à ces agents de perméabilisation. Plusieurs additifs sont capables de promouvoir le transport de principes actifs au travers de la peau selon plusieurs mécanismes dont les plus importants sont: - Extraction des lipides du stratum corneum - Désorganisation de la structure de la bicouche lipidique - Déplacement de l'eau liée Délamination du stratum corneum - Désorganisation de la couche cornée Les agents de perméabilisation peuvent être classés dans différentes catégories. Des solvants tels que des alcools, des alkyles méthyles sulfoxides et des polyols, augmentent la solubilité ce qui accroît le passage cutané. Par ailleurs, quelques solvants comme le diméthylsulfoxyde (DMSO) ou l'éthanol, pourront extraire les lipides et rendre le stratum corneum plus perméable. L'acide oléique et le myristate d'isopropyle sont des exemples types d'agents de perméabilisation qui désorganisent la couche cornée en s'intercalant dans les structures lipidiques. Cet effet émollient accroît ainsi le coefficient de diffusion du principe actif. Egalement, des tensioactifs ioniques ou le DMSO interagissent avec la kératine des cornéocytes, ce qui déploie la structure de la protéine et augmente le coefficient de diffusion. La présente invention décrit une stratégie originale qui consiste à faire participer le principe actif de manière active à son propre transport. Cette association intermoléculaire aura pour but de protéger, solubiliser et véhiculer le médicament jusqu'au site d'action. Pour cela il est proposé d'associer par simple interaction électrostatique acide/base, un principe actif acide avec une molécule amphiphile basique biocompatible. Cette association pourra être stabilisée par des interactions de type hydrophobes entre le principe actif et la molécule amphiphile. En particulier, cette invention concerne des applications en formulation, telles que solubilisation, transport, protection et diffusion transcutanée d'un principe actif. En effet, cette molécule amphiphile pourra également jouer le rôle d'agent de perméabilisation pour un transport transcutané. L'invention concerne l'association d'un transporteur basique biocompatible à un principe actif comportant une ou plusieurs fonctions acides. Cette association intermoléculaire conduit à une nouvelle espèce amphiphile correspondant à la formation d'une paire acide/base liée par des interactions électrostatiques et stabilisée par des interactions de type Van der Waals entre les parties hydrophobes des deux constituants. Le complexe amphiphile ainsi formé par association, conduit, en fonction de sa concentration dans l'eau ainsi que de la nature du principe actif (volume, hydrophobie), à un ensemble de structures auto-assemblées telles que des micelles ou des vésicules. Les objets ainsi formés pourront également servir à l'auto-transport du principe actif. La présente invention concerne donc un complexe d'association formé entre une molécule amphiphile et un principe actif. L'objet de la présente invention est un complexe d'association intermoléculaire de formule (I) d'un transporteur amphiphile et d'un principe actif Z-Y: R2 Z Y (I) dans lequel S représente un résidu d'hydrates de carbone choisi dans le groupe comprenant les monosaccharides, disaccharides, polysaccharides, polyols, ainsi que les combinaisons de ces résidus, X représente un résidu aliphatique C 1-C12 choisi parmi alkyle, alcène, alcyne, linéaire ou ramifié, ou un motif oxyde d'éthylène ou de propylène de degré de polymérisation compris entre 1 et 10 ainsi que toutes les combinaisons de ces résidus, n=0oul RI représente H R2, R3 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou une chaîne hydrocarbonée C1-C20 ou perfluorée, linéaire ou ramifiée, ainsi que toutes les combinaisons de ces substituants, et dans lequel le principe actif Z Y comprend un résidu Y portant l'activité thérapeutique ou prothérapeutique, choisi dans le groupe comprenant les anti-inflammatoires, antibiotiques, chaîne grasse polyinsaturées, vitamines ou pro-vitamines et un résidu Z acide choisi dans le groupe comprenant les carboxylates, sulfates sulfonates, phosphates, phosphonates ou phosphinates. La présente invention concerne également l'utilisation d'un complexe tel que défini ci-dessus pour protéger, solubiliser et/ou véhiculer un principe actif. L'invention concerne également l'utilisation d'un complexe tel que défini précédemment pour la fabrication d'un médicament destiné à une administration par voie topique ou transcutanée. Le transporteur est choisi parmi des molécules amphiphiles biocompatibles présentant une ou plusieurs fonctions basiques. Selon la présente invention, le transporteur amphiphile sera choisi parmi les dérivés d'hydrates de carbones présentant une ou plusieurs chaînes hydrophobes, ainsi qu'une ou plusieurs fonctions basiques susceptibles d'interagir de manière électrostatique avec le principe actif acide. Ce transporteur amphiphile répond à la formule générale (II) : R2 rc3 (II) dans lequel S représente un résidu d'hydrates de carbone choisi dans le groupe comprenant les monosaccharides, disaccharides, polysaccharides, polyols, ainsi que les combinaisons de ces résidus, X représente un résidu aliphatique C 1-C12, alcène, alcyne, linéaire ou ramifié, ou un motif oxyde d'éthylène ou de propylène de degré de polymérisation compris entre 1 et 10 ainsi que toutes les combinaisons de ces résidus, n=0ou1 R, représente H R2, R3 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou une chaîne hydrocarbonée C 1-C20 ou perfluorée, linéaire ou ramifiée, ainsi que toutes les 25 combinaisons de ces substituants. Selon la présente invention, le transporteur amphiphile sera avantageusement choisi parmi les tensioactifs aminés à tête sucre et à longue chaîne, tels que les N- alkylamino-1-déoxylactitols comportant une chaîne à 12 ou 16 atomes de carbone que l'on dénommera respectivement Lhyd12 et Lhyd16. La formule générale des N-alkylamino-1-déoxylactitols est la suivante: OH HO O \v/ H OH HO /lem N v v OH m H3 avec m=8 pour le Lhyd12 et avec m=12 pour le Lhyd16 Ces dérivés sont préparés selon une des méthodes connues de l'art antérieur (New Journal of Chemistry,1992, 16(3),387; J. Dipersion Science and Technology, 1991,12(3&4), 227.; Langmuir, 1999, 15, 6163. ; Biochimica et biophysica acta, 1992, 1109, 55; FR2 661 413 publication du 31 oct. 1991) Selon la présente invention, le principe actif sera préférentiellement choisi parmi les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) portant une fonction acide, tels que le kétoprofène, l'ibuprofène ou l'indométacine. Egalement les complexes selon la présente invention pourront avantageusement être utilisés pour solubiliser et transporter par association acide/base des acides gras polyinsaturés (AGPI) tels que l'acide linoléique ou l'acide linolénique. En particulier, selon la présente invention, l'association intermoléculaire (stoechiométrique ou non) sera formée par simple mise en contact dans l'eau ou dans un autre solvant, de la molécule amphiphile sous sa forme basique avec le principe actif sous sa forme acide. L'invention concerne donc une association par simple neutralisation acide/base entre le transporteur amphiphile sous sa forme basique et le principe actif sous sa forme acide. L'invention concerne aussi un procédé de préparation des présents complexes. A cette fin on fait avantageusement réagir le mélange stoechiométrique de transporteur amphiphile et de principe actif, en le chauffant à une température comprise entre l'ambiante et la température d'ébullition du solvant à pression atmosphérique, et sur une durée de 1 à 72 heures. Après réaction le mélange final est débarrassé de son eau, préférentiellement filtré et lyophilisé. Selon des mises en oeuvre préférentielles de l'invention, on choisit les réactifs et le solvant comme suit: - le transporteur basique est le Lhyd12 ou le Lhyd16 - le principe actif est l'indométacine, l'ibuprofène, le kétoprofène ou l'acide linoléique. - le solvant est l'eau ou le méthanol. Exemple 1: A une solution de 337,7 mg (0,66mmol) de Lhyd12 dans 30 ml d'eau distillée maintenue à 25 C, on ajoute sous agitation magnétique 138,9 mg (0,66 mmol) d'ibuprofène. Le mélange est maintenu sous agitation pendant 24 heures. Après réaction, la solution aqueuse contenant l'association est évaporée sous pression réduite à la pompe pour obtenir au final 476,6 mg de produit. L'association constitue une nouvelle espèce amphiphile qui forme des agrégats de 25 80 nm de diamètre à partir d'une CAC de 10"3M. Exemple 2: A une solution de 337,7 mg (0,66 mmol) de Lhyd 12 dans 30 mL d'eau distillée maintenue à 25 C, on ajoute sous agitation magnétique 171,3 mg (0,66 mmol) de kétoprofène. Le mélange est maintenu sous agitation pendant 24 heures. Après réaction, la solution aqueuse contenant l'association est évaporé sous pression réduite à la pompe pour obtenir au final 509 mg de produit. L'association constitue une nouvelle espèce amphiphile qui forme deux populations d'agrégats de 20 et 260 nm de diamètre à partir d'une CAC de 1,3 10" 5 3M. Exemple 3: A une solution de 337,9 mg (0,66 mmol) de Lhyd 12 dans 30 mL d'eau distillée maintenue à 25 C, on ajoute sous agitation magnétique 236,3 mg (0,66 mmol) d'indométacine. Le mélange est maintenu sous agitation pendant 24 heures. Après réaction, la solution aqueuse contenant l'association est lyophilisée pour obtenir au final 574,2 mg de produit. L'association constitue une nouvelle espèce amphiphile qui forme des agrégats 15 d'un diamètre inférieur à 10 nm à partir d'une CAC de 10-3M. Exemple 4: A une solution de 536,9 mg (0,91 mmol) de Lhyd 16 dans 42 mL d'eau distillée maintenue à 25 C et sous agitation magnétique, on ajoute 328,2 mg (0,91 mmol) d'indométacine. Le mélange est maintenu sous agitation pendant 24 heures. Après réaction, la solution aqueuse contenant l'association est lyophilisée pour obtenir au final 865,1 mg de produit. L'association constitue une nouvelle espèce amphiphile qui forme des agrégats 25 d'un diamètre de 50 nm à partir d'une CAC de 4,5 10' M. Exemple 5 Etude de pénétration transcutanée menée sur deux associations réalisées avec 30 l'indométacine et les Lhyd12 et Lhyd16. L'étude de passage est réalisée ex vivo sur de la peau d'oreille de porc en dose infinie et sous occlusion. Les formules testées sont réalisées en solution aqueuse tandis que le contrôle indométacine seule est préparé en gel hydroalcoolique (pour des raisons de solubilité). Les différentes formules sont les suivantes: - formule A: préparation de l'indométacine à 2,5% en gel hydroalcoolique (EtOH/eau 75/25) - formule B: préparation d'une association à 2,5% en indométacine en solution aqueuse formule B1: association indométacine associée au Lhyd16 formule B2: association indométacine associée au Lhyd12 - formule C: préparation d'une association à 2,5% en indométacine en gel aqueux à 1,5% en viscosant formule Cl: association indométacine associée au Lhyd16 Les quantités cumulées d'indométacine mesurées au bout de 24 heures sont représentées ci-dessous: Exemple 6: 469,7 mg de Lhyd 12 (0,66 mmol) sont solubilisés dans 30 ml de méthanol. 208 l (0,66 mmol) d'acide linoléique prélevés sous azote sont ensuite introduits dans la solution aqueuse sans aucune précaution particulière vis-à-vis de l'air et de la lumière. La solution est maintenue sous agitation pendant 24 heures. Le méthanol est ensuite évaporé sous pression réduite pour conduire à un gel. Ce dernier est repris dans l'eau et lyophilisé pour conduire au final à 655 mg de produit. L'association constitue une nouvelle espèce amphiphile qui forme deux populations d'agrégats d'un diamètre de 200 et 1000 nm à partir d'une CAC de 2,5 10-2 M. Exemple 7: 564,6 mg (0,96 mmol) de Lhyd 16 sont introduits dans 42 ml de méthanol. 302 1 l (0,96 mmol) d'acide linoléique prélevés sous azote sont ensuite ajoutés à la suspension sans aucune précaution particulière vis-à-vis de l'air et de la lumière. Après 4 jours d'agitation à température ambiante, la solution est évaporée sous pression réduite pour conduire à un gel. Ce dernier est repris dans l'eau et lyophilisé pour conduire au final à 833. 6 mg de produit
Complexe d'association intermoléculaire de formule (I) d'un transporteur amphiphile et d'un principe actif ' Z-Y: dans lequel S, X, n, R1, R2, R3, Y, Z sont tel que définis dans la description.
1. Complexe d'association intermoléculaire de formule (I) d'un transporteur amphiphile et d'un principe actif - Z-Y: dans lequel S représente un résidu d'hydrates de carbone choisi dans le groupe comprenant les monosaccharides, disaccharides, polysaccharides, polyols, ainsi que les combinaisons de ces résidus, X représente un résidu aliphatique C 1-C12 choisi parmi alkyle, alcène, alcyne, linéaire ou ramifié, ou un motif oxyde d'éthylène ou de propylène de degré de polymérisation compris entre 1 et 10 ainsi que toutes les combinaisons de ces résidus, n=0ou1 RI représente H R2, R3 représente indépendamment un atome d'hydrogène ou une chaîne 25 hydrocarbonée C 1-C20 ou perfluorée, linéaire ou ramifiée, ainsi que toutes les combinaisons de ces substituants, et dans lequel le principe actif R2 Z Y (I) comprend un résidu Y portant l'activité thérapeutique ou prothérapeutique, choisi dans le groupe comprenant les anti-inflammatoires, antibiotiques, chaîne grasse polyinsaturées, vitamines ou pro-vitamines, et un résidu Z acide choisi dans le groupe comprenant les carboxylates, sulfates sulfonates, phosphates, phosphonates ou phosphinates. 2. Utilisation d'un complexe selon la 1, pour protéger, solubiliser et/ou véhiculer un principe actif. 3. Utilisation d'un complexe selon la 1 pour la fabrication d'un médicament destiné à une administration par voie topique ou transcutanée.
A
A61
A61K
A61K 47
A61K 47/26
FR2889590
A1
PROCEDE DE GESTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,209
Domaine de l'invention La présente invention concerne un , selon lequel on saisit à l'aide d'au moins un capteur de bruit de structure, le bruit de structure généré par une variation de pression dans une chambre de combustion et à partir de ce signal de bruit de structure, on détermine une grandeur. Etat de la technique Il est par exemple connu selon le document DE 198 45 232 Al d'exploiter l'évolution de combustion dans les chambres de combustion d'un moteur à combustion interne à l'aide des signaux fournis par un ou plusieurs capteurs de bruit de structure. Ces capteurs de bruit de structure ont l'avantage d'être beaucoup plus économiques que les capteurs de pression utilisés pour la mesure directe de la pression dans les chambres de combustion et de s'installer d'une manière relativement simple. L'évolution ou courbe de pression dans les chambres de combustion se détecte avant tout par l'exploitation de la composante basse fréquence du signal de bruit de structure. Cette composante basse fréquence est générée par la contrainte du bloc moteur du moteur à combustion interne engendrée par la compression dans la chambre de combustion. Le signal fourni par de tels capteurs. de bruit de structure subit toutefois une dérive en partie considérable à long terme. But de l'invention La présente invention a pour but de détecter de manière. fiable une telle dérive du capteur de.bruit de structure pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on détermine, la grandeur à l'aide d'un capteur de bruit de structure sans dérive (grandeur de référence), pendant le fonctionnement, courant du moteur à combustion interne, on détermine grandeur l'aide d'au moins un capteur de bruit de structure, et à partir de la variation dans le temps de la grandeur obtenue pendant le fonctionnement vis-à-vis d'une grandeur de référence, on détermine une dérive du capteur de bruit de structure. L'invention concerne également un programme d'ordinateur pour l'exécution de ce procédé ainsi qu'un support de mémoire électrique et une installation de commande et/ ou de régulation. Selon le procédé de l'invention, on détecte et on quantifie la dérive du capteur de bruit de structure pendant toute sa durée de vie. Cela permet d'exploiter de manière fiable la qualité du signal fourni par le capteur de bruit de structure. Par exemple, si la dérive dépasse une valeur limite, on enregistre le fait dans une mémoire de défaut si bien que lors de l'intervention d'entretien suivante, on pourra remplacer le capteur de bruit de structure correspondant. Il est toutefois particulièrement avantageux si à l'aide de la dérive obtenue et du signal de bruit de structure saisi, on forme un signal de bruit de structure dont la dérive est compensée. Cela augmente considérablement la durée d'utilisation d'un capteur de bruit de structure ce qui réduit les coûts de gestion ou de fonctionnement du moteur à combustion interne. En même temps, on améliore la qualité des informations fournies par le capteur de bruit de structure ce qui permet une meilleure commande ou une meilleure régulation de l'opération de combustion dans les chambres de combustion. Enfin, cela in- fluence avantageusement les émissions et la consommation de carburant. La base du procédé de l'invention est de saisir ou dé-terminer dans le cas d'un capteur nouveau de bruit de structure qui ne présente pas encore de dérive, de préférence dans un certain état de fonctionnement de référence, un signal de référence ou une grandeur de référence reposant sur ce signal. Cela peut se faire soit sur un moteur à combustion interne spécifique dans lequel on installera ultérieurement le capteur de bruit de structure, soit sur un moteur à combustion in-terne de référence. Comme grandeur de référence simple à définir, il y a par exemple l'amplitude maximale du signal de bruit de structure basse fréquence. Cela permet de définir l'état initial du capteur de bruit de structure. Comme l'état de fonctionnement de référence peut également être produit pendant le fonctionnement normal du moteur à combustion interne et que la grandeur de référence sélectionnée se dé- termine également pendant le mode de fonctionnement normal du moteur à combustion interne, lors du fonctionnement ultérieur du moteur, on pourra déterminer de manière simple toute modification de la grandeur déterminée par rapport à la grandeur de référence. Cette modifica- tion correspond directement à la dérive du capteur de bruit de structure si l'on utilise comme grandeur de référence, l'amplitude maximale du signal. Pour exécuter le procédé, il ne faut aucun capteur supplémentaire ce qui supprime le coût d'installation de tels capteurs. On peut encore augmenter la fiabilité dans l'application du procédé de l'invention par un contr6le de plausibilité. Pour cela, il faut au moins un second capteur dont le signal est lié à la même chambre de combustion que celui du premier capteur. Si pour cette chambre de combustion, la grandeur obtenue ne diffère de la grandeur de référence que pour le premier capteur et non pour le second capteur, cela cons- titue une indication sans équivoque de la dérive du premier capteur. Le contrôle de plausibilité peut également se faire après compensation de la dérive du signal de bruit de structure des deux capteurs: Pour cela, dans le cas d'une certaine chambre de combustion, on forme tout d'abord un premier rapport entre les deux grandeurs de référence des deux capteurs puis, à partir des signaux de bruit de structure dont on a compensé la dérive pour les deux capteurs, on forme un second rapport. Pour la compensation idéale de la dérive, la différence entre les deux rapports est égale à zéro. En déterminant la différence entre les deux rapports, on peut ainsi conclure à la qualité de la compensation de dérive qui a été faite. La signification de la détermination de la dérive est encore améliorée si on détermine la grandeur de référence pour différents états de fonctionnement de référence et que l'on forme à partir de là une courbe caractéristique de référence. De plus, pour déterminer la dérive, on n'est pas tenu à un certain état de fonctionnement de référence ce qui permet d'exécuter beaucoup plus fréquemment la compensation de la dérive pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne. Le procédé de compensation de la dérive fonctionne d'une manière particulièrement précise si aucun carburant n'est injecté pendant l'état de fonctionnement de référence et que le moteur à com- bustion interne se trouve ainsi en mode de poussée ou mode de poussée inertielle. La composante de signal basse fréquence générée de cette manière n'est que faiblement encombrée par le bruit. Il est particulièrement avantageux d'utiliser le signal de bruit de structure dont on a compensé la dérive pour un diagnostic de cylindre. Il est particulièrement important pour un tel diagnostic d'exclure comme cause du signal inhabituel, une dérive du capteur de bruit de structure. Grâce à un tel diagnostic de cylindre, on pourra pendant le fonctionnement déclenché (enflammé), déceler toute perte inacceptable de compression dans la chambre de combustion et tout injecteur défectueux. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière particulièrement avantageuse à l'aide d'exemples de réalisation de l'invention représentés dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un moteur à combustion in- terne avec un premier capteur de bruit de structure et un second capteur de bruit de structure, - la figure 2 est un diagramme donnant le signal de référence et le si-gnal obtenu pendant le fonctionnement pour le premier capteur de bruit de structure de la figure 1 pour une première chambre de combustion en fonction de l'angle du vilebrequin, - la figure 3 est un ordinogramme du procédé de compensation de dé-rive du premier capteur de bruit de structure, - la figure 4 est un diagramme analogue à celui de la figure 2 pour un second capteur de bruit de structure et pour la première chambre de combustion, - la figure 5 est un diagramme identique à celui de la figure 2 pour expliciter un procédé de contrôle de plausibilité, - la figure 6 est un diagramme analogue à celui de la figure 5 pour le second capteur et la première chambre de combustion, - la figure 7 est un diagramme analogue à celui de la figure 5 pour le premier capteur et une seconde chambre de combustion, - la figure 8 est un diagramme analogue à celui de la figure 5 pour le second capteur et la seconde chambre de combustion, et - la figure 9 est un ordinogramme pour la description du procédé de contrôle de plausibilité selon les figures 5 à 8. Description des modes de réalisation Selon la figure 1, un moteur à combustion interne porte globalement la référence 10. Il entraîne un véhicule automobile non représenté à la figure 1 et fonctionne selon le principe du moteur Diesel. Le bloc moteur 12 comporte quatre chambres de combustion 14a, 14b, 14c, 14d en série. De façon connue, le moteur à combustion interne 10 entraîne un vilebrequin 16 dont on détecte la vitesse de rotation (régime) et la position angulaire à l'aide d'un capteur 18. Au milieu entre les chambres de combustion 14a, 14b le bloc moteur 12 comporte un premier capteur de bruit de structure 20. au milieu entre les chambres de combustion 14c, 14d, le bloc moteur 12 comporte un second capteur de bruit de structure 22. Les signaux des capteurs 18, 20, 22 sont appliqués à une installation de commande. et/ ou de régulation qui commande (gère) ou régule le fonctionnement du moteur à combustion interne 10. Pour déceler la dérive du signal par exemple celui du premier capteur de bruit de structure 20, pouvoir quantifier cette dérive et pouvoir la compenser, on applique le procédé décrit en référence aux figures 2 et 3. Ce procédé ainsi que d'autres procédés qui seront décrits ensuite peuvent être enregistrés sous la forme d'un programme d'ordinateur dans la mémoire de l'installation de commande et de régulation 24. Tout d'abord, immédiatement après la construction du moteur à combustion interne 10, on saisit le signal du premier, capteur de bruit de structure 20. Pour cela, on fait fonctionner le moteur à combustion interne 10 selon un état de fonctionnement de référence par exemple un état pendant lequel on n'injecte aucun carburant dans les chambres de combustion 14 (mode de fonctionnement par poussée). La compression dans les chambres combustion 14 produit une mise en tension du bloc moteur 12 qui se détecte sous la forme de composantes de signaux basse fréquence du premier capteur de bruit de structure 20. Pour la chambre de combustion 14b suivante, considérée comme première chambre de combustion, pendant une phase de compression, on aura dans la chambre de combustion 14b un signal basse fréquence correspondant à la courbe 16 de la figure 2. L'amplitude maximale est appelée grandeur de référence; cette amplitude a pour valeur RS11. Le premier indice indique que cette grandeur de référence concerne une compression dans la première chambre de combustion 14b alors que le second indice indique que la grandeur de référence repose sur le signal fourni par le premier capteur de bruit de structure 20. Pour déterminer la grandeur de référence, on pourrait également utiliser un moteur à combustion interne de référence., particulier, qui serait analogue au moteur à combustion interne utilisé effectivement. Il pourrait également s'agir de celui-ci. Il est en outre possible de former la grandeur de référence RS pour différents états de fonctionnement de référence c'est-à-dire non seulement le mode de poussée et d'en déduire une courbe caractéristique de référence; Lors du fonctionnement ultérieur du moteur à combustion interne 10, après un certain temps de fonctionnement, par exemple après 100 heures de fonctionnement, on remet le moteur à combustion interne 10 dans le. même état de fonctionnement de référence de préférence en mode de poussée inertielle. Il est également possible d'appliquer simplement le procédé décrit ci-après lorsque le moteur à combustion interne 10 se trouve de toute façon dans cet état de fonctionnement de référence c'est-à-dire en mode de poussée. Dans cet état de fonctionnement, de référence, on enregistre pour une compression dans la première chambre de combustion 14b, une nouvelle fois le signal du premier capteur de bruit de structure 20 ce qui conduit à la courbe 28 de la figure 2. Cette amplitude maximale à la valeur KS11 est significativement en dessous de la grandeur de référence RS11. La différence dKSRS entre la grandeur de référence RS11 et la grandeur KS11 effectivement obtenue dans un état de fonctionnement de référence analogue, pour la même chambre de combustion 14b et à partir du même capteur 20, est interprétée comme dérive du premier capteur de bruit de structure 20. Selon la figure 3, à l'aide de la dérive ainsi détectée, on forme selon l'étape de procédé portant la référence 30, un coefficient de correction FKOR1. Ce coefficient de correction est multiplié par le signal effectif 28 du premier capteur de bruit de structure 20 et donne dans une étape de procédé portant la référence 32, un signal KSKORI1 corn- pensé en dérive. Ce signal effectivement compensé en dérive KSKOR est identique à la courbe de référence 26, pour l'état de fonctionnement de référence pour le premier état de fonctionnement 14b directement après la compensation de dérive dans le cas idéal. On peut contrôler la plausibilité du fait que la différence dKSRS entre la grandeur de référence RS11 et la grandeur effective KS11 correspond à une dérive en utilisant le signal du second capteur de bruit de structure 22. Même pour celui-ci, immédiatement après la construction du moteur 10, pour un second capteur de bruit de structure 22 non encore entaché de dérive, le signal de bruit de structure correspondant serait remarquable pour une compression dans la chambre de combustion 14. ce signal porte la référence 34 à la figure 4 son amplitude maximale a pour valeur RS12 et se situe en dessous de l'amplitude maximale RS11 du premier capteur de bruit de structure 20; cela est compréhensible du fait du plus grand éloignement du se- Gond capteur de bruit de structure 22 par rapport à la chambre de combustion 14b. Au même instant auquel on a compensé la dérive décrite en relation avec les figures 2 et 3, un second capteur de bruit de structure 22 enregistre un signal correspondant à une compression dans la chambre de combustion 14b pour le même état de fonctionnement de référence. A la figure 4 ce signal porte la référence 36. L'amplitude maximale correspondante porte la référence KS12. On voit que les deux signaux 34, 36 et les deux amplitudes maximales RS12 et KS12 sont pratiquement identiques. Cela signifie que la compression dans la chambre de combustion 14b n'a pas changé par rapport à l'état de fonctionne-ment de référence et qu'ainsi la différence constatée à la figure 2 entre les valeurs RS11 et KS11 correspond à une dérive. En revanche, les faits représentés à la figure 4 montrent que le second capteur de bruit de structure 22 n'est pas encore entaché d'une dérive. Un procédé de contrôle de plausibilité plus complexe sera décrit en référence aux figures 5 à 9. Pour cela, on utilise dans un but de simplification les mêmes références que ci-dessus pour des concepts fonctionnellement équivalents. Le diagramme de la figure 5 est identique à celui de la fi- gure 2. Le diagramme de la figure 6 est analogue à celui de la figure 4; toutefois, dans l'exemple de réalisation considéré ici, le second capteur de bruit de structure 22 est entaché d'une dérive ce qui s'exprime par la différence dKSRS12 entre la grandeur de référence RS12 et la grandeur KS12 effectivement obtenue. Le diagramme de la figure 7 montre une courbe de référence 38 fournie par le premier capteur de bruit de structure 20 en mode de poussée inertielle, immédiatement après la construction du moteur 10 pour une compression dans la chambre de combustion 14c (encore appelée seconde chambre de combustion). La courbe 40 présentée à la figure 7 correspond à un instant ultérieur pour le même état de fonctionnement de référence, également à une compression dans la seconde chambre de combustion 14c pour le signal fourni par le premier capteur de bruit de structure 20. On remarque également ici la dérive du premier capteur de bruit de structure 20 à partir de la différence dKSRS21 entre la grandeur de référence RS21 et la grandeur effectivement déterminée KS21. De façon analogue, à la figure 8, la référence 42 désigne le signal du second capteur de bruit de structure 22 que fournit ce capteur en mode de poussée inertielle, directement après la construction du moteur à combustion interne 10, pour une compression dans la se- conde chambre de combustion 14c. La référence 44 désigne la courbe saisie à un instant ultérieur, également en mode de poussée inertielle pour une compression dans la seconde chambre de combustion 14c, le signal étant fourni par le second capteur de bruit de structure 22. Dans ce cas également, on constate la dérive déjà indiquée à la figure 6 du second capteur de bruit de structure 22 par la différence dKSR22 entre cette grandeur de référence RS22 et la grandeur effective KS22. De façon analogue au procédé présenté à la figure 3, selon l'ordinogramme de la figure 9, dans une étape de procédé 30 pour le premier capteur de bruit de. structure 20, on détermine un coefficient de correction FKOR1, par exemple comme valeur moyenne des dérives dKSRS11 et dKSRS21 résultant des figures 5 et 7. Egalement dans l'étape de procédé 30, on détermine un coefficient de correction FKOR2 pour le. second capteur de bruit de structure 22 également par exemple comme valeur moyenne des dérives dKSRS21, et DKSRS22, résultant des dia- grammes 6 et 8. A l'aide des coefficients de correction FKOR1 et FKOR2, à l'aide des signaux effectifs fournis par les deux capteurs de bruit de structure 20, 22, on calcule des signaux compensés en dérive KSKORI1, KSKOR12, KSKOR21 et KSKOR22 (étape 45 à la figure 9). La compensation de la dérive par les coefficients FKOR1 et FKOR-. peut être soumise. à un contrôle de plausibilité. Pour cela, dans n'importe quel état de fonctionnement des chambres de combustion, on forme pour la première chambre de combustion 14b un premier rapport XR1 à partir des deux grandeur de référence RS11 et RS12 des deux capteurs de bruit de structure 21, 22. De façon analogue, pour la seconde chambre de combustion 14c, on forme un second rapport XR2 (étape de procédé 46 à la figure 9). En outre, dans une étape de procédé 48, pour la première chambre de combustion 14b, on forme un second rapport XI entre les grandeurs compensées en dérive KSKORI1 et KSKOR12 des deux capteurs de bruit de structure 21, 22. De façon analogue, pour la seconde chambre de combustion 14c, on forme un second rapport X2. Dans l'étape de procédé 50, on vérifie si la différence entre le premier rapport XR1 et le second rapport X2 (pour la première chambre de combustion 14b) ou la différence entre le premier rapport XR1 et le second rapport X1. (pour la seconde chambre de combustion 14c) est chaque fois inférieure à une valeur limite. Si cela est le cas, la compensation de la. dérive a donné un résultat satisfaisant (étape de procédé 52). Dans le cas contraire, on émet un signal de défaut dans l'étape de procédé 54). A l'aide des signaux compensés en dérive, dans une étape de procédé 56, on peut faire un diagnostic fiable de l'état de compression et/ou de combustion dans les chambres de combustion 14a-14d. Si par exemple on constate que les deux capteurs de bruit de structure 20, 21 pour la chambre de combustion 14a présentent une différence entre la grandeur de référence et la grandeur saisie actuellement, cela constitue une indication d'une perte de compression effective ou encore i0 d'un défaut de fonctionnement d'un injecteur associé à cette chambre de combustion 14a. La même remarque s'applique au cas où le contrôle de plausibilité dans les étapes de procédé 46-50 montre certes une cour- s pensation réussie de la dérive pour le mode de poussée, pour la même chambre de combustion par exemple la chambre de combustion 14d toutefois à l'état déclenché pendant lequel du carburant est injecté dans la chambre de combustion 14b avec une différence entre un signal de référence correspondant et la grandeur effectivement saisie. Un tel état de fonctionnement peut être par exemple le mode de ralenti du moteur à combustion interne 10 pendant lequel on a des états relativement stationnaires. Il est évident que les grandeurs de référence correspondantes sont enregistrées dans une mémoire de l'installation de commande et de régulation 24. Ces grandeurs de référence peuvent également être enregistrées sous la forme de courbes caractéristiques et pour différents états de fonctionnement de référence du moteur à combustion interne 10
Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) selon lequel on saisit à l'aide d'au moins un capteur de bruit de structure, le bruit de structure généré par une variation de pression dans une chambre de combustion (14). A partir d'un signal de bruit de structure, on détermine une grandeur à l'aide d'un capteur de bruit de structure sans dérive (grandeur de référence), et pendant le fonctionnement courant du moteur à combustion interne (10), on détermine une grandeur (KS). A partir de la variation dans le temps (dKSRS) de la grandeur (KS) obtenue pendant le fonctionnement vis-à-vis d'une grandeur de référence (RS), on détermine une dérive (dKSRS) du capteur de bruit de structure.
1 ) Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) selon lequel on saisit à l'aide d'au moins un capteur de bruit de structure (20, 22), le bruit de structure généré par une variation de pression dans une chambre de combustion (14) et à partir de ce signal de bruit de structure, on détermine une grandeur (RS, KS), caractérisé en ce qu' on détermine la grandeur (RS) à l'aide d'un capteur de bruit de structure sans dérive (20, 22) (grandeur de référence), pendant le fonctionnement courant du moteur à combustion interne (10), on détermine la grandeur (KS) à l'aide d'au moins un capteur de bruit de structure (20, 22), et à partir de la variation dans le temps (dKSRS) de la grandeur (KS) obtenue pendant le fonctionnement vis-à-vis d'une grandeur de référence (RS), on détermine une dérive (dKSRS) du capteur de bruit de structure (20, 22). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' à l'aide de la dérive obtenue (dKSR) du signal de bruit de structure saisi (KS), on recueille un signal de bruit de structure dont la dérive est compensée (KSKOR). 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on effectue, un contrôle de plausibilité de la dérive détectée (dKSRS) par le signal (KS) fourni par au moins un second capteur (20, 22) concernant la même chambre de combustion (14). 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu' à partir des grandeurs de référence (RS) des deux capteurs (20, 22) pour chambre de combustion (14), on forme (46) un premier rapport (XR) à partir des signaux de bruit de structure (KSKOR) dont on a compensé la dérive et qui sont fournis par les deux capteurs (20, 22) pour la même chambre de combustion (14), on forme (48) un second rapport (X) et le contrôle de la compensation de dérive de la différence entre le premier et le second rapport est comparé (50) à au moins une valeur de seuil (G). 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on forme la grandeur de référence (RS) avec un moteur à combustion interne de référence. 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la grandeur de référence est une amplitude maximale (RS). 7 ) Procédé selon la l, caractérisé en ce que la grandeur de référence (RS) se détermine pour différents états de fonctionnement de référence et permet de former une courbe caractéristique de référence. 8 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on détermine les grandeurs dans un état de fonctionnement de référence au cours duquel il n'y a pas injection de carburant. 9 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' à partir du signal de bruit de structure dans la dérive des compensés (KSKOR), on effectue un diagnostic des cylindres en mode de fonctionnement enflammé (56). 10 ) Programme d'ordinateur, caractérisé en ce qu' il est programmé pour appliquer un procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 précédentes. 11 ) Support électrique de mémoire pour une installation de commande et/ou de régulation (24) d'un moteur à combustion interne (10), caractérisé en ce qu' il contient en mémoire un programme d'ordinateur destiné à appliquer 5 le procédé selon l'une quelconque des 1 à .9. 12 ) Installation de commande et/ou de régulation (24) d'un moteur à combustion interne, caractérisée en ce qu' elle est programmée pour appliquer un procédé selon l'une quelconque des 1 à 9.
G,F
G01,F02
G01M,F02B,F02D,G01L
G01M 15,F02B 77,G01M 99,F02D 45,G01L 23
G01M 15/04,F02B 77/08,G01M 99/00,F02D 45/00,G01L 23/22,G01M 15/08
FR2895760
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ANCRAGE D'UN OBJET SUR UNE TERRASSE
20,070,706
L'invention a pour objet un procédé et un dispositif d'ancrage d'un objet sur une terrasse d'immeuble. Les toitures en terrasses d'immeubles sont souvent équipées de divers objets accessoires, par exemple des groupes de ventilation ou de climatisation, des armoires électriques, des antennes de télévision et, plus récemment des antennes de radio communication. Le développement de la téléphonie mobile nécessite, en effet, la pose d'un grand nombre d'antennes d'émission ou de réception à des endroits relativement élevés et, en particulier, sur des toitures terrasses d'immeubles de grande hauteur. Ces matériels doivent être ancrés sur la dalle de la terrasse, en particulier dans le cas des mâts qui sont soumis à l'action 15 du vent et au poids des antennes portées par le mât. De tels mâts peuvent êtres soumis, à leur base, d'une plaque de support qui est scellée sur la dalle de la terrasse, après enlèvement du complexe d'étanchéité recouvrant habituellement cette dalle. Le mât peut aussi être relié par une articulation à 20 une plaque ou un plot en béton et maintenu par des haubans tendus et fixés chacun sur un plot d'ancrage. On peut aussi installer et fixer les matériels sur une dalle en béton préfabriqué ou coulé sur place mais ceci nécessite d'amener sur la terrasse une telle dalle préfabriquée ou tous 25 les matériaux, ciment, granulats et ferraillage, pour la couler sur place. Cette dalle peut être simplement posée sur la terrasse sans enlèvement du complexe étanche mais celui-ci risque alors d'être poinçonné sur les bords de la dalle, ce qui nécessite une 30 réfection de l'étanchéité. De tels procédés d'ancrage sur une terrasse de divers accessoires ou matériels présentent divers inconvénients. Tout d'abord, il faut faire appel à divers corps de métiers, des 35 maçons pour la pose des dalles ou plots et leur scellement, et 2 des serruriers ou autres spécialistes pour la pose des mâts et divers matériels. Mais surtout, le scellement dans une dalle en béton d'un objet tel qu'une dalle, une plaque, un plot en béton ou en métal, nécessite toujours le percement dans la dalle de trous pour y enfoncer des tiges ou chevilles scellées ensuite à la résine ou bien mécaniquement. Or la terrasse d'un immeuble, pour des raisons d'isolation, est parfois constituée d'un plancher ayant des parties creuses, hourdis, isolants ou autres et il n'est pas possible d'y faire des scellements. D'autre part, même dans le cas d'un plancher plein en béton, celui-ci intègre parfois des canalisations ou des résistances électriques de chauffage par le plafond. On ne peut donc prendre le risque d'une détérioration de tels réseaux lors du perçage de trous de scellement et il faut donc repérer leur position avant l'intervention, par exemple par thermographie, ce qui augmente le temps d'intervention et, en outre, nécessite le fonctionnement du chauffage. L'invention permet d'éviter tels inconvénients grâce à un nouveau procédé, particulièrement simple et peu onéreux, d'ancrage d'un objet sur une terrasse. Conformément à l'invention, l'objet à fixer sur la terrasse, par exemple un mât support d'antenne ou un plot d'ancrage, est fixé sur une platine rigide ayant une face inférieure plane, qui est appliquée et collée sur la face supérieure du plancher de la terrasse, au moyen d'un adhésif réparti sur au moins plusieurs zones de collage entre la platine et une surface correspondante du plancher. Dans un premier mode de réalisation, la platine rigide constitue elle-même une face inférieure de l'objet à fixer sur la terrasse. En particulier, dans le cas d'un mât support d'antenne, celui-ci peut être fixé à sa base sur une plaque qui peut constituer la 35 platine d'ancrage. 3 Dans un autre mode de réalisation, la patine rigide est d'abord collée sur la terrasse et l'objet à fixer est muni à sa base d'une plaque plane qui est appliquée et fixée sur la platine, par exemple par boulonnage. L'objet à fixer, s'il est d'assez grande dimension, peut aussi être muni, à sa base, de plusieurs parties d'ancrage à face inférieure plane, fixées chacune sur une platine collée sur la terrasse. Habituellement, la terrasse est recouverte d'un complexe d'étanchéité. Celui-ci est alors enlevé, à l'endroit voulu, sur une surface correspondant à celle de la platine, qui est nettoyée pour permettre le collage de la platine. D'autres caractéristiques avantageuses de l'invention apparaîtront dans la description suivante de certains modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les dessins annexés. Les figures 1, 2, 3, 4 montrent schématiquement les étapes successives de fixation d'un mât sur une terrasse ; La figure 5 montre schématiquement la fixation d'un plot 20 métallique. Sur la figure 1 on a représenté schématiquement, en coupe transversale, une portion de terrasse comportant une dalle (1) en béton armé, dont la face supérieur (10) est recouverte d'un complexe d'étanchéité (2) comportant, par exemple, une couche 25 isolante (21) recouverte d'un revêtement bitumineux (22). Ce complexe d'étanchéité (2) est d'abord retiré de l'endroit voulu (20) pour découvrir la face supérieure (10) de la dalle en béton (1) sur une surface (11) un peu supérieure à celle d'une platine (3) en métal, par exemple en acier. 30 Cette surface (11) est bien nettoyée et, de préférence décapée de façon à enlever le coulis de ciment recouvrant la face supérieure (10), pour faire apparaître la structure interne du béton. Entre temps, on a préparé une platine (3) constituée d'une 35 plaque en acier ayant au moins une face inférieure plane (31) et munie à l'avance de moyens de fixation, par exemple des orifices 4 (32) filetés intérieurement ou dans un autre mode de réalisation des tiges filetées. Comme indiqué sur la figure 2, un adhésif (4) est alors étalé sur la surface décapée (11) de la dalle (1) ainsi que sur la face inférieure (31) de la platine (3). Selon la nature de l'adhésif (4), celui-ci peut former une couche continue ou bien être réparti en zones de collage espacées (41), réparties sur les surfaces à encoller. La platine (3) est alors appliquée, éventuellement sous pression, sur la surface (11) de la dalle (1) -figure 3-. Après avoir attendu le temps nécessaire à la prise et au durcissement de l'adhésif (4), l'objet à ancrer (5) est posé fixé sur la platine (3) de la façon indiquée sur la figure 4. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure (4), l'objet à ancrer sur la terrasse est un mât de support d'antenne comportant un fût allongé (50) ayant une extrémité inférieure (51) fixée rigidement sur une plaque de base (52), de façon à constituer un encastrement. Après collage de la platine (3), le mât (50) est dressé verticalement de façon à appliquer la face inférieure plane (53) de la plaque de base (52) sur la face supérieure plane (33) de la platine (3) et l'ensemble est solidarisé, par exemple par une pluralité de boulons (54) passant dans des orifices correspondants de la plaque de base (52) et vissés dans les alésages filetés (32) de la platine (3). Le cas échéant, des rondelles (55), éventuellement du type rondelles Belleville ou des cales fourches, peuvent êtres insérées autour de chaque boulon (54) de façon à régler l'horizontalité de la plaque de base (52), c'est à dire la verticalité du mât 50 en modifiant les épaisseurs des dites rondelles (55) ou des cales fourches. La partie (20) du complexe d'étanchéité (2) qui avait été retirée, peut alors être rétablie en recouvrant la plaque de base (52) d'un isolant (21') qui est lui-même recouvert d'une couche étanche (22') prolongée au dessus des bords de la couche initiale (22) ainsi que le long de la base du mât (50), sur la hauteur voulue. Les dimensions de la plaque de base (52) et de la platine (3) sont déterminées de façon à assurer un encastrement suffisant du 5 mât (5) sans augmenter exagérément la surface (20) du complexe étanche (2) qui doit être enlevé. Les études et les essais ont montré que l'utilisation d'adhésifs venus sur le marché assez récemment, en particulier pour coller le métal sur le béton, permettaient d'assurer un encastrement à la base du mât suffisant pour résister aux effets de renversement dus à la hauteur des antennes et à leur poids, compte tenu de l'action du vent calculé selon les règles en vigueur. Comme produit adhésif capable d'assurer la résistance au renversement, on peut citer, par exemple: l'EPONAL 280 (marque déposée) fourni par la société BOSTIK ou bien le SIKADUR 30 COLLE (marque déposée) fourni par la société SIKA. Ainsi, malgré sa grande simplicité de mise en oeuvre et son faible coût, le procédé selon l'invention permet de résoudre l'ensemble des problèmes exposés plus haut pour l'ancrage d'un mât support d'antenne ou de tout autre équipement posé sur une terrasse. Il permet, en effet, d'éviter tout scellement dans la dalle de la terrasse et, ainsi, tout risque de détérioration des conduites, résistances ou réseau de fluide noyés dans le béton. Il peut donc être mis en oeuvre en toute saison. Pour la même raison, il peut s'appliquer à un plancher ayant des parties creuses puisqu'il suffit que la face supérieure soit assez résistante pour maintenir la base du mât ou du matériel d'équipement posé sur la terrasse. Les avantages apportés par l'équipement par l'invention sont donc très importants. Cependant, l'invention ne se limite pas au seul exemple de réalisation qui vient d'être décrit mais couvre au contraire toutes les variantes restant dans le même cadre de protection, notamment par l'emploi de moyens équivalents. 6 Par exemple, il est plus avantageux de coller d'abord sur la dalle une platine d'ancrage puis de fixer sur celle-ci la base du mât car, ainsi, on peut attendre la prise de l'adhésif. On pourrait, cependant, coller directement sur la dalle la plaque de base du mât qui, alors, constitue elle-même la platine d'ancrage. D'autre part, on a décrit l'invention pour la fixation d'un mât mais le même procédé permettrait de fixer tout autre objet accessoire, par exemple un plot d'ancrage en métal ou en béton, celui-ci étant simplement muni d'une face inférieure plane pouvant être appliquée sur la platine après collage de celle-ci. On pourrait aussi fixer de la sorte tout autre matériel, même d'assez grande dimension, tel que armoire électrique, groupe climatiseur, enseigne publicitaire, etc. Ce matériel serait alors muni d'au moins deux parties d'ancrage pouvant être fixées chacune sur une surface d'assise ménagée sur un plot fixé lui-même sur une platine collée sur la dalle. La figure 5, par exemple, montre une telle surface d'assise (6) ménagée à l'extrémité supérieure d'un plot métallique (56) fixé 20 sur une plaque de base (52). Comme précédemment, celle-ci est fixée par des boulons (54) sur une platine (3) collée sur la face supérieure (10) de la dalle (1). L'ensemble est recouvert d'un isolant (21') et d'un revêtement (22') de façon à rétablir la continuité du complexe 25 d'étanchéité (2). Un tel plot pourrait aussi servir d'assise à une articulation de support d'un mât, un point d'ancrage d'un tirant de maintien, un point d'appui pour une plate-forme ou tout autre ossature métallique. On peut aussi, coller directement sur la dalle, la 30 plaque de base du plot qui, alors, constitue elle-même la platine d'ancrage
Procédé d'ancrage d'un objet (5) sur une terrasse d'immeuble (1) ayant une face supérieure (10) sensiblement plane, telle que l'objet (5) est fixé sur une platine rigide (3) ayant une face inférieure plane (31) qui est appliquée et collée sur la face supérieure (10) de la terrasse par un adhésif (4) réparti en au moins plusieurs zones de collage sur la face inférieure (31) de la platine (3).
1) Procédé d'ancrage d'un objet (5) sur une terrasse d'immeuble (1) ayant une face supérieure (10) sensiblement plane, telle que l'objet (5) est fixé sur une platine rigide (3) ayant une face inférieure plane (31) qui est appliquée et collée sur la face supérieure (10) de la terrasse par un adhésif (4) réparti en au moins plusieurs zones de collage sur la face inférieure (31) de la platine (3). 2) Procédé d'ancrage selon la 1, tel qu'une platine rigide (3) est d'abord collée sur la face supérieure (10) de la terrasse (1) et que l'objet accessoire (5) est muni, à sa base, d'une plaque plane (52) qui est fixée sur ladite platine collée (3). 3) Procédé d'ancrage selon la 1, tel que l'objet accessoire (5) est un mât (50) encastré à sa base sur une plaque rigide (52) constituant la platine de collage (3) 4) Procédé d'ancrage selon la 2, tel que l'objet accessoire (5) est un mât (50) encastré à sa base sur une plaque (52) qui est fixée sur une platine (3) préalablement collée sur la terrasse (1). 5) Procédé d'ancrage selon l'une des 1 et 2, tel que l'objet accessoire (5) forme un plot ayant une plaque de base (52) qui constitue elle-même la platine rigide collée sur la terrasse. 6) Procédé d'ancrage selon la 2, tel que l'objet accessoire est un plot métallique fixé sur une plaque de base qui est elle même fixée sur une platine préalablement collée sur la terrasse. 7) Procédé d'ancrage selon l'une des 1 et 2, tel que l'objet accessoire (5) est muni, à sa base, d'au moins deux parties d'ancrage à face inférieure plane qui sont fixées chacune sur une platine (3) collée sur la terrasse. 8) Procédé d'ancrage selon l'une des précédentes, tel que, la terrasse étant recouverte d'un complexe 8 d'étanchéité, ledit complexe est enlevé, à l'endroit voulu et sur une surface au moins égale à celle de la platine, la platine est collée sur la terrasse et, après fixation de l'objet, le complexe d'étanchéité est rétabli au dessus de la platine puis relié de façon étanche au complexe existant. 9) dispositif d'ancrage d'un objet (5) sur une terrasse d'immeuble comportant une dalle (1) avec une face supérieure sensiblement plane (10), tel qu'il comprend une platine rigide (3) ayant une face inférieure plane (31) qui est collée sur une partie correspondante (11) de la dalle (1) par interposition d'un adhésif (4) entre ladite face inférieure (31) de la platine (3) et la face supérieure (10) de la dalle (1), et des moyens (54) de fixation de l'objet à ancrer (5), sur la platine (3). 10) Dispositif d'ancrage selon la 9, tel que l'objet à ancrer (5) est un mât (50) encastré à sa base sur une plaque de support (52) ayant une face inférieure sensiblement plane (53). 11) Dispositif d'ancrage selon la 10, tel que la plaque de support (52) du mât constitue elle même la platine (3) 20 collée sur la dalle (1). 12) Dispositif d'ancrage selon la 10, tel que la plaque de support (52) du mât (50) est fixée sur la platine (3) préalablement collée sur la terrasse.
E
E04
E04H
E04H 12
E04H 12/22
FR2898428
A1
CABLE DE RACCORDEMENT PAR VOIE AERIENNE OU SOUTERRAINE
20,070,914
La présente invention concerne un câble de raccordement entre un câble de distribution relié à un réseau de distribution général et au moins une prise d'alimentation chez un abonné. Le réseau de distribution considéré peut être un réseau cuivre, mais l'invention concerne surtout des câbles de raccordement pour des réseaux optiques. Le câble de distribution est supporté par une série de poteaux répartis sur une zone géographique donnée. Une technique de raccordement classique consiste à poser un câble 10 entre un point de branchement placé sur un de ces poteaux et un bâtiment. Ce câble peut être aérien ou souterrain. Le point de branchement permet d'établir la liaison, notamment optique, entre le câble de distribution et le câble de raccordement. Un câble aérien entre un point de branchement et la façade d'un 15 bâtiment est communément dénommé drop cable . A partir de la façade du bâtiment, le câble aérien est raccordé par l'intermédiaire d'un boîtier à un autre câble qui, lui, est destiné à pénétrer dans le bâtiment. Le câble aérien et le câble placé à l'intérieur du bâtiment présentent 20 chacun des propriétés mécaniques spécifiques, puisqu'ils sont destinés à des environnements très différents. Ainsi, le câble aérien doit être robuste, résister à la traction ainsi qu'aux éléments naturels (UV, pluie, glace, vent, etc.). D'un autre côté, le câble destiné à être posé à l'intérieur du bâtiment 25 doit répondre aux exigences réglementaires concernant la résistance au feu. Il doit également être relativement souple et présenter un faible rayon de courbure pour pouvoir suivre un cheminement qui peut être sinueux à l'intérieur du bâtiment. Ce câble est installé à l'intérieur du bâtiment jusqu'à la prise terminale, soit au travers de gaines électriques, soit en étant collé ou agrafé, notamment le long des plinthes. Dans ce deuxième cas, le câble reste apparent. Cette technique de raccordement nécessite donc, non seulement un branchement au niveau du poteau, mais également un raccordement au niveau de la façade de l'immeuble. Ce raccordement prend du temps et demande des équipements spécifiques au raccordement (boîtiers...) et il est donc coûteux. De surcroît, le boîtier de raccordement sur la façade du bâtiment constitue une zone de faiblesse qui nécessite une protection spécifique. Une autre technique consiste à utiliser un câble qui présente à la fois les propriétés mécaniques d'un câble aérien et celles d'un câble intérieur. Avec un tel câble, dit câble intérieur / extérieur , le raccordement s'effectue depuis un point de branchement situé sur un des poteaux supportant le câble de distribution. Le câble intérieur / extérieur est ensuite tiré jusqu'à la façade d'un bâtiment. Et c'est ce même câble qui pénètre à l'intérieur du bâtiment jusqu'à une prise d'alimentation. En pratique, ce type de câble a une coupe transversale en forme de 8 et comporte donc deux sections parallèles. Dans l'ùne des sections, est placé au moins un élément porteur, tandis que dans l'autre section, est placé au moins un module de fibres, notamment de fibres optiques. Les deux sections sont conçues dans le même matériau, afin de pouvoir toutes deux résister à l'environnement extérieur et aux efforts supportés par la partie aérienne du câble et répondre aux contraintes imposées pour une installation à l'intérieur du bâtiment. A partir de la façade du bâtiment, la section. contenant les fibres optiques est généralement détachée de celle comportant l'élément porteur et elle seule est destinée à pénétrer à l'intérieur du bâtiment. Ceci permet de conférer plus de souplesse à la partie du câble qui est utilisée à l'intérieur du bâtiment. Par ailleurs, la partie du câble qui comprend le porteur est utilisée pour permettre la fixation du câble aérien sur la façade du bâtiment. Cette technique présente l'avantage d'éviter un raccordement au niveau de la façade du bâtiment. Cependant, elle comporte des inconvénients majeurs. Tout d'abord, ce câble intérieur / extérieur présente des propriétés mécaniques qui ne sont qu'un compromis entre les propriétés recherchées pour l'environnement extérieur et celles liées à une pose à l'intérieur du bâtiment. Par ailleurs, cette technique nécessite de séparer l'enveloppe comportant les fibres optiques du reste du câble sur parfois de grandes longueurs. Ceci allonge considérablement le temps d'installation. Par ailleurs, ce câble est coûteux car il doit présenter de nombreuses propriétés mécaniques. Son installation génère également de nombreux déchets, correspondant à la partie du câble incluant le porteur qui ne pénètre pas à l'intérieur du bâtiment. Enfin, une autre technique consiste à installer au préalable des microtubes, dont une partie est aérienne et dont l'autre est placée à l'intérieur du bâtiment. Dans un deuxième temps, un câble optique est installé à l'intérieur du microtube, par exemple par soufflage. Cette technique présente l'avantage de ne pas nécessiter de raccord optique au niveau de la façade du bâtiment. Cependant, elle comporte de nombreux inconvénients. Tout d'abord, le temps d'installation est relativement long, du fait de la pose successive des microtubes et des câbles. La pose des microtubes nécessite un raccord entre le microtube intérieur et le microtube extérieur. Cette installation en deux temps oblige également à intervenir deux 30 fois au niveau du point de branchement sur un poteau. Cette technique nécessite, de surcroît, un matériel particulier pour l'installation du câble optique dans un microtube, ce qui augmente également le coût de l'installation. Enfin, l'installateur devra transporter sur le chantier plusieurs composants (microtube intérieur, microtube extérieur et microcâble, équipement de pose), ce qui complique sa tâche. Une autre technique de raccordement consiste à placer le câble dans des conduites enterrées. Ces câbles souterrains connus présentent les mêmes inconvénients que les câbles aériens classiques. L'invention a pour objet de pallier ces inconvénients en proposant un nouveau câble de raccordement dont la fabrication et l'installation sont considérablement simplifiées par rapport aux techniques antérieures et qui présente également l'avantage de pouvoir être livré prêt à l'emploi en étant adapté aux contraintes du chantier d'installation. Ainsi, l'invention concerne un câble de raccordement destiné à être placé entre un câble de distribution relié à un réseau de distribution général, et au moins une prise d'alimentation dans un bâtiment, ce câble de raccordement comprenant une enveloppe extérieure hybride, à l'intérieur de laquelle s'étend sans discontinuité optique au moins un microcâble contenant au moins une fibre optique, ladite enveloppe extérieure comprenant une première gaine avec une extrémité proximale et une extrémité distale et une deuxième gaine avec une extrémité proximale et une extrémité distale, les extrémités proximales desdites gaines étant raccordées au moyen d'un raccord mécanique et l'extrémité distale de la première gaine étant destinée à être raccordée audit câble de distribution et l'extrémité distale de la deuxième gaine étant destinée à être raccordée à ladite au moins une prisé d'alimentation, ladite première gaine présentant des caractéristiques mécaniques adaptées à l'environnement extérieur et ladite deuxième gaine présentant des caractéristiques mécaniques adaptées à une utilisation à l'intérieur du bâtiment. On comprend que l'environnement extérieur est différent pour un câble enterré qui est placé dans une conduite et pour un câble aérien. De façon préférée, la longueur respective desdites première et deuxième gaines est variable, ce qui permet d'adapter le câble selon l'invention aux contraintes du chantier d'installation. De préférence, la première gaine présente notamment les caractéristiques mécaniques suivantes : résistance à la traction comprise entre 50 et 150 daN, résistance à l'écrasement et au déchirement, et pour un câble aérien, une faible perméabilité à l'eau. En ce qui concerne la résistance à la traction, la gamme indiquée s'applique lorsque l'allongement de la fibre optique est inférieur à 1 /3 de la contrainte d'épreuve de la fibre optique. La première gaine est notamment constituée en PE, matériau couramment utilisé pour les applications extérieures. Les caractéristiques mécaniques seront fonction de la section du câble et de sa portée (au maximum 50 m). La norme NF EN 60794-3-20 s'applique aux câbles de télécommunication aériens autoportés. De façon générale, les caractéristiques mécaniques sont imposées par le cahier des charges correspondant à un câble déterminé. On peut également se référer à la norme NF C 32-060 relative aux caractéristiques et propriétés des polyoléfines entrant dans la construction des enveloppes isolantes des câbles de télécommunication. Egalement de façon préférée, la deuxième gaine présente les propriétés mécaniques suivantes : résistance au feu, rayon de courbure compris entre 15 et 20 mm, résistance à l'écrasement, souplesse. En ce qui concerne la résistance au feu, la norme NF C 32070 (essai 1 C2) définit la non propagation à la flamme, la norme NF C 32070 (essai 2 Cl) la non propagation de l'incendie, la norme NF C 32073 l'opacité des fumées et la norme IEC 60754-1 la toxicité des fumées. Par ailleurs, les autres propriétés de la deuxième gaine sont définies par le cahier des charges correspondant au câble en cause, en tenant compte de la norme NF EN 187103 qui s'applique aux câbles optiques de télécommunication pour applications intérieures. Le matériau couramment utilisé pour réaliser cette deuxième gaine est dit sans halogène (LSOH : Low Smoke zero Halogene). De façon avantageuse, chacun des microcâbles prévus dans l'enveloppe extérieure du câble de raccordement comporte lui-même une gaine extérieure dont les caractéristiques (coefficient de frottement, rigidité...) sont adaptées aux techniques employées pour l'introduction du microcâble dans l'enveloppe (poussage, soufflage, tirage). En particulier, le coefficient de frottement dynamique de la gaine extérieure du microcâble est, de préférence, inférieur à 0,2, le coefficient étant mesuré conformément au test décrit dans le document FR-2 857 461. Le raccord mécanique prévu entre les deux gaines est conçu pour assurer l'étanchéité de l'enveloppe extérieure du câble et pour résister à une traction allant jusqu'à 20 daN. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un câble selon l'invention, consistant à : - réaliser une première gaine présentant des propriétés mécaniques adaptées à l'environnement extérieur, - réaliser une deuxième gaine présentant des propriétés mécaniques adaptées à l'environnement intérieur, - couper une portion d'une première longueur de ladite première gaine, - couper une portion d'une deuxième longueur de la deuxième gaine, - joindre lesdites deux portions, au moyen d'un raccord mécanique, de façon à former une cavité allongée et continue et installer au moins un microcâble contenant au moins une fibre optique dans ladite cavité. De façon avantageuse, le câble est conditionné de telle sorte que chaque gaine est enroulée depuis le raccord entre les deux gaines. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et qui est faite au regard des dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 représente de façon schématique un exemple d'un câble de raccordement selon l'invention, - la Figure 2 est une coupe transversale selon 11.11 du câble de la Figure 1, - la Figure 3 est une coupe transversale selon 111.111 du câble de la Figure 1, - les Figures 4 à 6 illustrent de manière schématique des étapes de l'installation d'un câble de raccordement selon l'invention, entre un câble de distribution et une prise d'alimentation chez un abonné. Les éléments communs aux différentes figures porteront les mêmes références numériques. La Figure 1 représente un mode de réalisation d'un câble 1 selon l'invention. Ce câble 1 comprend une enveloppe extérieure définissant une cavité continue, dans laquelle s'étend un microcâble 14. Bien entendu, le câble selon l'invention pourrait comprendre plusieurs microcâbles. L'enveloppe extérieure du câble 1 est composée d'une première gaine 11 et d'une deuxième gaine 12. Ces deux gaines sont raccordées au niveau de leurs extrémités proximales par un raccord mécanique 13. Lorsque le câble de raccordement est installé, l'extrémité distale 110 de la première gaine 11 est raccordée à un câble de distribution relié à un réseau de distribution général, tandis que l'extrémité distale 120 de la deuxième gaine est raccordée à une prise d'alimentation chez un abonné, et donc à l'intérieur d'un bâtiment. De façon préférée, la première gaine 11 a une longueur comprise entre 30 et 100 mètres, tandis que la deuxième gaine 12 a une longueur 5 comprise entre 20 et 30 mètres. La première gaine est conçue pour constituer un câble aérien ou enterré et elle est donc adaptée à l'environnement extérieur. Elle comporte une résistance mécanique élevée. Au contraire, la deuxième gaine 12 est destinée à être placée à 10 l'intérieur d'un bâtiment. Elle est conçue pour présenter une bonne résistance au feu, une souplesse suffisante pour s'adapter à un cheminement sinueux à l'intérieur du bâtiment et également une bonne résistance transversale pour supporter des actions d'agrafage ou de collage (colle thermofusible par exemple). Cette gaine 12 peut ainsi 15 présenter un rayon de courbure compris entre 15 et 20 mm. Le raccord mécanique 13 entre les deux gaines 11 et 12 est conçu pour s'adapter aux différences de forme et de surface que présentent la section transversale de la première gaine 11 et celle de la deuxième gaine 12. 20 Il est également conçu pour assurer l'étanchéité de l'enveloppe extérieure du câble 1 ainsi que pour résister à la traction. Ce raccord mécanique est notamment réalisé au moyen d'un matériau thermorétractable qui répond aux exigences de résistance à la traction et de bonne compatibilité entre les matériaux. 25 En particulier, il est avantageux que ce raccord résiste à une traction allant jusqu'à 20 daN. En pratique, le câble 1 est réalisé à partir de grandes longueurs de gaines, du type de celle de la première gaine 11 et du type de celle de la deuxième gaine 12. 30 Comme on le verra ultérieurement, en fonction du chantier d'installation, des longueurs appropriées de chaque gaine sont coupées pour obtenir une première gaine 11 et une deuxième gaine 12, lesquelles sont ensuite raccordées au moyen du raccord mécanique 13. Ce n'est qu'une fois l'enveloppe extérieure réalisée que un ou plusieurs microcâbles, tel que le microcâble 14 sont insérés dans la cavité ménagée par l'enveloppe extérieure ainsi formée. Ainsi, la cavité ménagée par cette enveloppe est continue et les microcâbles 14 s'étendent également à l'intérieur de l'enveloppe sans discontinuité optique. La Figure 2 illustre une section transversale d'un exemple de câble selon l'invention, au niveau de la première gaine 11. Dans cet exemple, la gaine 11 se présente sous la forme d'un ruban, dans lequel sont ménagées trois cavités 111, 112 et 113, longitudinales et sensiblement parallèles entre elles. La première gaine 11 comporte ainsi trois éléments 114, 115 et 116 reliés entre eux pour former un ruban, les éléments 114 et 116 présentant une section transversale sensiblement identique et étant fixés de part et d'autre d'un élément central 115. Les éléments 114, 115 et 116 sont par exemple constitués en PE, PVC, PERD ou PP et présentent des caractéristiques mécaniques choisies suivant le cahier des charges qui s'applique au câble. Ces caractéristiques sont notamment la résistance à la traction et la résistance à l'écrasement ou au déchirement. Pour un câble aérien, la perméabilité à l'eau doit être faible. Pour un câble souterrain, ses caractéristiques mécaniques et notamment son coefficient de frottement, sont choisis pour faciliter son installation à l'intérieur d'une conduite. De façon générale, la résistance à la traction est comprise entre 50 et 150 daN, dans la mesure où l'allongement de la fibre optique est inférieur à un tiers de la contrainte d'épreuve sur la fibre optique. Dans les cavités 111, respectivement 113 des tubes extérieurs 114, respectivement 116, sont prévus des éléments de renfort 117, respectivement 118. Ces renforts peuvent notamment se présenter sous la forme de FRP (Fiber Reinforced Polymer), de verre, d'aramide ou de carbone, ou encore d'éléments métalliques. C'est dans la cavité 112 du tube central 115 qu'est inséré un ou plusieurs microcâbles, tel que le microcâble 14, lors de la fabrication du câble selon l'invention. Dans l'exemple illustré sur les Figures 2 et 3, le microcâble 14 ne comporte qu'une fibre optique 140, mais il peut bien sûr en comprendre davantage. En pratique, le microcâble 14 comprend généralement de 1 à 6 fibres optiques. La surface extérieure du microcâble 14 présente de préférence des caractéristiques qui facilitent son installation à l'intérieur de l'enveloppe du câble 1. Ainsi, le coefficient de frottement dynamique est avantageusement inférieur à 0,2, mesuré selon le test décrit dans le document FR-2 857 461. La Figure 3 représente la section transversale du câble 1, au niveau de la deuxième gaine 12 qui se présente sous la forme d'un tube. Cette gaine est notamment constituée en matériau LSOH (Low Smoke zero Halogene) couramment employé et présente des caractéristiques mécaniques choisies en fonction du cahier des charges qui s'applique au câble en cause. De façon générale, le rayon de courbure est compris entre 15 et 20 mm. Elle présente un diamètre relativement faible, typiquement compris entre 1 et 3 mm pour le diamètre intérieur et inférieur à 5 mm pour le diamètre extérieur. Dans l'exemple illustré à la Figure 3, cette deuxième gaine présente la forme d'un tube dont l'épaisseur est typiquement comprise entre 1 et 2 mm. Elle ménage une cavité centrale 121 pour le ou les microtubes 14. On comprend que le diamètre du ou des microcâbles et celui des cavités ménagées dans la première gaine 11 et dans la deuxième gaine 12 doivent être compatibles. La description qui précède montre que le câble selon l'invention comporte deux gaines présentant des caractéristiques différentes, l'une d'elle étant adaptée à l'environnent extérieur et l'autre à l'environnement intérieur. Par ailleurs, le ou les microcâbles optiques contenus dans ce câble s'étendent sans discontinuité à l'intérieur de son enveloppe extérieure. L'installation d'un câble de raccordement par voie aérienne selon l'invention va maintenant être décrite en référence aux figures 4 à 6. Cette description va mettre en évidence les avantages du câble selon l'invention, notamment sa parfaite adaptation aux contraintes et sa facilité d'installation. Pour faciliter son transport sur le chantier d'installation, le câble de raccordement selon l'invention est de préférence enroulé. Cet enroulement est effectué de façon à ce que chaque gaine 11, 12, soit enroulée à partir du raccord 13 entre les deux gaines. C'est ce qu'illustre la Figure 4. La Figure 4 montre également un poteau 2 qui supporte un point de branchement. Ce dernier est destiné à raccorder le câble 1 à un câble de distribution qui n'est pas illustré sur la Figure 4. Cette Figure 4 illustre également un bâtiment 3 dont une façade 30 est percée de façon à ménager une ouverture 31 pour le câble de raccordement 1. La Figure 5 montre que le fait de conditionner le câble 1 en deux couronnes, à partir du raccord 13, pérmet de dérouler d'une part, la première gaine 11 en direction du point de branchement 20 et d'autre part, la deuxième gaine 12 vers la façade 30 du bâtiment 3. Comme le montre la Figure 6, l'installation du câble de raccordement est réalisée en faisant passer l'extrémité distale 120 de la deuxième gaine 12 à travers le point de pénétration 31. La deuxième gaine est déroulée à l'intérieur du bâtiment 3 jusqu'à la prise terminale 32. Lorsque la deuxième gaine 12 a été tirée à l'intérieur du bâtiment 3, le raccord 13 se trouve sensiblement au niveau du point de pénétration 31. L'installation se poursuit en déroulant la première gaine 11 entre la 10 façade 30 du bâtiment et le point de branchement 20 supporté par le poteau 2. Cette première gaine 11 constitue la partie aérienne du câble 1 et elle est suspendue grâce à un système d'ancrage 4, du type de ceux classiquement utilisés pour les câbles aériens. 15 La jonction entre le câble de raccordement 1 et le point de branchement 20 supporté par le poteau 2, est réalisée au niveau de l'extrémité distale 110 de la première gaine 11. On comprend que la longueur de la première gaine ainsi que celle de la deuxième gaine sont choisies en fonction des caractéristiques du 20 chantier d'installation, pour éviter toute perte de câble. Par ailleurs, le câble de raccordement selon l'invention présente l'avantage d'éviter un raccordement au niveau de la façade du bâtiment. Ceci facilite bien sûr l'installation du câble et surtout permet de conserver une continuité optique. 25 Par ailleurs, chaque gaine du câble présente des propriétés spécifiques liées à l'environnement dans laquelle elle doit être installée. Le câble selon l'invention permet de choisir uné couleur différente pour chaque gaine du câble, adaptée à l'environnement. Le temps de l'installation est réduit puisque le câble est entièrement 30 réalisé avant l'installation et qu'il n'est donc pas nécessaire d'insérer dans l'enveloppe du câble un ou plusieurs microcâbles. Par ailleurs, le conditionnement en deux couronnes permet de commencer l'installation du câble, indifféremment par la première ou la deuxième gaine. Enfin, ce câble de raccordement ne nécessite qu'une intervention 5 du côté du poteau 2, lors de la jonction du câble de raccordement 1 avec le câble de distribution. Les références numériques insérées après les caractéristiques techniques figurant dans les revendications ont pour seul but de faciliter la compréhension de ces dernières et ne sauraient en limiter la portée. 10
L'invention concerne un câble de raccordement (1) destiné à être placé entre un câble de distribution relié à un réseau de distribution général et au moins une prise d'alimentation (32) dans un bâtiment (3), ce câble de raccordement comprenant une enveloppe extérieure hybride, à l'intérieur de laquelle s'étend sans discontinuité optique au moins un microcâble contenant au moins une fibre optique (140), ladite enveloppe extérieure comprenant une première gaine (11) avec une extrémité proximale et une extrémité distale (110) et une deuxième gaine (12) avec une extrémité proximale et une extrémité distale (120), les extrémités proximales desdites gaines étant raccordées au moyen d'un raccord mécanique (13) et l'extrémité distale (110) de la première gaine (11) étant destinée à être raccordée audit câble de distribution et l'extrémité distale (120) de la deuxième gaine (12) étant destinée à être raccordée à ladite au moins une prise d'alimentation (32), ladite première gaine (11) présentant des caractéristiques mécaniques adaptées à l'environnement extérieur et ladite deuxième gaine (12) présentant des caractéristiques mécaniques adaptées à une utilisation à l'intérieur du bâtiment (3).
1. Câble de raccordement (1) destiné à être placé entre un câble de distribution relié à un réseau de distribution général et au moins une prise d'alimentation (32) dans un bâtiment (3), ce câble de raccordement comprenant une enveloppe extérieure hybride, à l'intérieur de laquelle s'étend sans discontinuité optique au moins un microcâble contenant au moins une fibre optique (140), ladite enveloppe extérieure comprenant une première gaine (11) avec une extrémité proximale et une extrémité distale (110) et une deuxième gaine (12) avec une extrémité proximale et une extrémité distale (120), les extrémités proximales desdites gaines étant raccordées au moyen d'un raccord mécanique (13) et l'extrémité distale (110) de la première gaine (11) étant destinée à être raccordée audit câble de distribution et l'extrémité distale (120) de la deuxième gaine (12) étant destinée à être raccordée à ladite au moins une prise d'alimentation (32), ladite première gaine (11) présentant des caractéristiques mécaniques adaptées à l'environnement extérieur et ladite deuxième gaine (12) présentant des caractéristiques mécaniques adaptées à une utilisation à l'intérieur du bâtiment (3). 2. Câble de raccordement selon la 1, dans laquelle ladite première gaine (11) présente une résistance à la traction comprise entre 50 et 150 daN, 3. Câble de raccordement selon la 1 ou 2, dans lequel ladite deuxième gaine (12) dont le rayon de courbure est compris entre 15 et 20 mm. 4. Câble de raccordement selon l'une des 1 à 3, dans lequel ledit au moins un microcâble (14) comporte lui-même une gaine extérieure dont le coefficient de frottement dynamique est inférieur à 0,2. 5. Câble de raccordement selon l'une des 1 à 4, dans lequel le raccord mécanique (13) prévu entre les deux gaines (11, 12) est conçu pour assurer l'étanchéité de l'enveloppe extérieure du câble et pour résister à une traction inférieure à 20 daN. 6. Câble de raccordement selon l'une des 1 à 5, dans lequel la longueur respective desdites première et deuxième gaines (11, 12) est variable. 7. Procédé de fabrication d'un câble conforme à l'une des 1 à 6, consistant à : - réaliser une première gaine (11) présentant des propriétés mécaniques adaptées à l'environnement extérieur, - réaliser une deuxième gaine (12) présentant des propriétés mécaniques adaptées à l'environnement intérieur, - couper une portion d'une première longueur de ladite première gaine (11), - couper une portion d'une deuxième longueur de la deuxième gaine (12), - joindre lesdites deux portions, au moyen d'un raccord mécanique (13), de façon à former une cavité allongée et continue et - installer au moins un microcâble (14) contenant au moins une fibre optique (140) dans ladite cavité. 8. Procédé de fabrication selon la 7, dans lequel le câble (1) est conditionné de telle sorte que chaque gaine (11, 12) est enroulée depuis le raccord (13) entre les deux gaines.25
H,G
H01,G02,H02
H01B,G02B,H02G
H01B 7,G02B 6,H02G 3
H01B 7/17,G02B 6/44,H02G 3/04
FR2893759
A1
TUBE A RAYONS X A PALIER MECANIQUE AVEC JOINT D'ETANCHEITE PERFECTIONNE ET PROCEDE DE MONTAGE
20,070,525
La présente invention a pour objet un tube à rayons X à anode tournante, avec des paliers mécaniques et un système d'étanchéité perfectionné. Elle a également pour objet un procédé de montage de ce tube. L'anode tournante envisagée se présente, de préférence, sous la forme d'une cartouche. Une cartouche comporte principalement un support d'anode tournante. Ce support comporte une chambre de maintien et des paliers mécaniques. Cette chambre et ces paliers mécaniques maintiennent un arbre d'anode dans le support. La chambre est totalement remplie de liquide lubrifiant à base de Gallium, Indium, Etain. Une telle cartouche comporte également un joint d'étanchéité, en sortie d'arbre d'anode, du coté d'une tête d'anode fixée sur une platine prévue à cet effet en bout d'arbre. Le joint d'étanchéité a pour rôle d'empêcher toute fuite de liquide lubrifiant hors de la chambre lors de la rotation de l'arbre d'anode. L'invention est applicable dans le domaine de l'imagerie médicale, et aussi dans le domaine du contrôle non destructif lorsque des tubes à rayons X de grande puissance sont utilisés. Dans le domaine de la radiologie par rayons X en particulier, de tels rayonnements X sont produits par un tube électronique muni d'une anode en rotation sur un arbre. Un puissant champ électrique créé entre la cathode et l'anode permet à des électrons émis par la cathode de frapper l'anode en générant des rayons X. Pour cette émission, la polarité positive est appliquée sur l'anode par son arbre, la polarité négative sur la cathode. L'isolation de l'ensemble est assurée notamment par des diélectriques ou par une enceinte partiellement en verre du tube électronique. Quand le tube est utilisé à grande puissance, l'impact des électrons sur l'anode a pour effet d'échauffer anormalement cette anode. Si la puissance est trop forte, une piste émettrice de l'anode peut être détériorée, creusée de trous d'impact. Pour éviter une telle surchauffe, on prévoit de faire tourner l'anode, de façon à présenter devant le flux des électrons une surface toujours renouvelée, toujours froide. Un moteur du tube entraîne donc l'arbre de l'anode librement dans un (ou plusieurs) palier mécanique. Ce palier est situé dans une chambre d'anode. La chambre d'anode est elle-même formée dans un support de l'anode. Le palier est maintenu d'une part par le support d'anode et maintient d'autre part l'arbre de l'anode. En pratique, le palier comporte industriellement des roulements à billes classiques, par opposition à des paliers magnétiques peu utilisés. Le problème présenté par les anodes tournantes provient alors de l'usure rapide du métal revêtant les billes lors de la rotation de l'arbre dans le palier. La durée de vie est alors d'une centaine d'heures environ, conduisant à une durée d'utilisation du tube de l'ordre de six mois à un an. Pour remédier à ce problème, il a été envisagé, dans un premier temps, de revêtir les billes par du métal, du plomb ou de l'argent sous forme d'une couche fine. Puis, afin de réduire cette usure prématurée de la couche de métal, on prévoit aussi de disposer à l'interface entre les surfaces des billes et des pistes des paliers sur laquelle roulent ces billes un film lubrifiant. Dans ce but, on fait couler à l'intérieur de la chambre un liquide, par exemple, à base d'un mélange liquide métallique de Gallium, Indium et Etain. Un tel liquide est choisi parce qu'il améliore le coefficient de friction, qu'il diminue le bruit des chocs entre les billes et qu'il augmente le transfert de la chaleur, dû à l'échauffement, de l'anode, vers la partie fixe, soit par convection soit par conduction. D'autres liquides lubrifiants ne sont pas retenus parce qu'ils ont de mauvaises propriétés de dégazage. Ce liquide métallique assure également la polarisation de l'anode. La puissance exigée par les tubes électroniques augmente pour améliorer le diagnostic. Cette augmentation de puissance conduit à augmenter le poids de l'anode, jusqu'à six à huit kilogrammes. Par conséquent les effets mécaniques au sein du palier deviennent critiques. En outre, dans une utilisation dans un tomodensitomètre à rotation continue, à deux tours par seconde, le palier subit une accélération correspondant à environ huit fois l'attraction terrestre g. Il est attendu des vitesses de rotation de trois à quatre tours par seconde. En conséquence, il est particulièrement essentiel de pouvoir conserver au sein de la chambre la totalité du volume du liquide lubrifiant, sans que celui-ci ne puisse s'échapper. De cette façon en effet, on s'assure que la lubrification des billes et des pistes est toujours optimale. Même si, de préférence, on utilise un montage à cartouche amovible pour le support, il est nécessaire de disposer d'un dispositif d'étanchéité en sortie d'arbre d'anode. Les dispositifs d'étanchéité actuels, tels que les joints toriques, ne donnent pas pleine et entière satisfaction. En effet, avec les masses d'anode et les vitesses de rotation d'arbre d'anode de plus en plus rapides, quelques gouttelettes de liquide lubrifiant peuvent parvenir à franchir le joint d'étanchéité du fait des trépidations de l'arbre. Cette fuite de gouttelettes est favorisée par un régime de pressions variables, plus ou moins fortes, sur la membrane faisant office de joint. Ce régime est dû à des tourbillons ou vortex dits de Taylor. Ce phénomène est toujours présent dès que l'on introduit un fluide dans un tuyau (en l'occurrence ici le support) avec, au centre du tuyau, un arbre tournant très rapidement (ici l'arbre d'anode). Le mouvement axial du fluide lubrifiant s'en trouve considérablement accentué au sein de la chambre. Ce phénomène se produit principalement le long et sur le pourtour de l'arbre d'anode. En périphérie de la chambre, le phénomène de perturbation des tourbillons de Taylor n'est pas observé, ou est moins observé. En sortant de la chambre et en se trouvant à l'intérieur de l'enceinte, ces gouttelettes conductrices se vaporisent et génèrent une très forte instabilité de la tension électrique présente entre l'anode et la cathode. De plus, ces gouttelettes polluent l'environnement sous vide de l'enceinte du tube. La réduction du volume du liquide lubrifiant dans la chambre perturbe par ailleurs l'équilibrage de la rotation de l'arbre d'anode et diminue sa capacité de refroidissement par convection ou par conduction. Dans l'invention, pour remédier à ce problème d'étanchéité, on propose un joint d'étanchéité muni de labyrinthes avec des espaces de dégagement axiaux et ou radiaux par rapport à l'axe de rotation de l'arbre d'anode. Cette configuration permet de maîtriser dans un premier cas un début de fuite du liquide par un interstice à la périphérie de l'arbre d'anode. Dans ce cas, cette périphérie est soumise aux perturbations dues aux vortex. Dans un second cas, le début de fuite du liquide se produit par une entrée du labyrinthe proche du support mais non, ou peu, soumise aux vortex. Dans le premier cas d'une fuite par l'interstice à la périphérie de l'arbre d'anode, la progression de la fuite de liquide commence dans un labyrinthe dont le premier espace de dégagement radial est orienté, sur le chemin de la fuite, du support vers l'arbre d'anode. Un espace de dégagement axial suit ce premier espace radial. Dans ce premier cas, un dernier espace de dégagement radial est orienté de l'arbre de l'anode vers le support (sens centrifuge). Ce dernier espace de dégagement radial est suffisamment étroit pour contenir par capillarité la moindre gouttelette de liquide quand le liquide ne mouille pas les matériaux des parois du labyrinthe. Dans le deuxième cas d'une entrée du liquide dans le labyrinthe par un interstice à la périphérie du support, la progression de la fuite de liquide lubrifiant se fait dans un labyrinthe dont un premier espace de dégagement est axial. Ce premier espace axial est suivi d'un espace radial, puis d'un autre espace axial, puis d'un dernier espace radial. Le dernier espace de dégagement radial est orienté du support vers l'arbre de rotation (sens centripète). Là encore l'étroitesse de la dernière section du labyrinthe permet de conserver par capillarité la moindre goutte de liquide lubrifiant quand le liquide lubrifiant ne mouille pas les matériaux des parois du labyrinthe. Les labyrinthes formant l'étanchéité des joints sont conçus à partir d'extensions de révolution, de profils en L ou en C, de la paroi du support. Certaines surfaces de ces extensions de révolution sont opposées et parallèles à d'autres surfaces correspondant à des extensions avec des profils sous la forme de gouttières de l'arbre d'anode. Réciproquement des gouttières pourraient être montées sur le support et des profils en L ou en C montés sur l'arbre. De plus, afin de piéger quelques gouttelettes de liquide lubrifiant circulant dans le labyrinthe, des cavités radiales peuvent être aménagées. Ces cavités radiales sont aménagées dans les espaces de dégagement des labyrinthes, dans les extensions du support et ou de l'arbre d'anode. Elles sont orientées de leur ouverture à leur fond dans le sens centrifuge c'est-à-dire de l'arbre d'anode vers le support. L'invention a donc pour objet un tube à rayons X comportant : - une enceinte sous vide à l'intérieur d'une paroi où sont produits des rayons X, - dans l'enceinte, une cathode, une anode avec une piste d'anode située en regard de la cathode et tournante sur un arbre, et un support fixe d'arbre d'anode, le support comportant une chambre de maintien de l'arbre d'anode grâce à des paliers, - un joint d'étanchéité localisé à proximité d'une tête d'anode, entre l'arbre d'anode et le support, assurant une interface entre un liquide lubrifiant présent dans la chambre et un vide présent dans l'enceinte, caractérisé en ce que : - le joint d'étanchéité comporte des espaces de dégagement formant un labyrinthe. L'invention a également pour objet un procédé de montage d'un joint d'étanchéité dit interne dans une cartouche d'un tel tube à rayons X, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) on équipe une première partie de l'arbre d'anode, cette première partie correspondant à une partie de l'arbre destinée à se trouver à l'intérieur de la chambre, b) on monte l'arbre d'anode à l'intérieur de la chambre, c) on fixe à l'extrémité du support une extension de fermeture de révolution, d) on fixe une gouttière sur une seconde partie de l'arbre, cette seconde partie étant externe à la chambre, en venant recouvrir une partie de l'extension de fermeture, cette partie de l'extension de fermeture étant parallèle à l'arbre d'anode e) on fixe une tête d'anode en bout d'arbre d'anode. Elle a également pour objet un procédé de montage d'un joint d'étanchéité préféré et dit externe dans un tel tube à rayons X, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) on équipe la totalité de l'arbre d'anode avec une gouttière et on le monte à l'intérieur de la chambre de support d'anode, b) on fixe le long du support son extension de fermeture de révolution en venant coiffer la gouttière de l'arbre d'anode, et c) on fixe une tête d'anode en bout d'arbre d'anode. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - figure 1: une représentation schématique en coupe d'un tube à rayons X de l'état de la technique et utilisable dans l'invention; - figure 2 : une représentation en coupe d'une première variante du premier joint d'étanchéité de l'invention correspondant à une extension du support en L; - figure 3 : une représentation en coupe d'une deuxième variante du joint d'étanchéité de l'invention correspondant à une extension du support en C. La figure 1 montre un tube 1 à rayon X selon l'état de la technique. Le tube 1 comporte une enceinte 2. Par exemple, l'enceinte 2 est celle délimitée par une paroi 3 du tube 1. Le tube 1 comporte également une anode tournante 4. L'anode tournante 4 est située en regard d'une cathode 5. A l'intérieur de l'enceinte 2 du tube 1 se trouve un moteur 6 d'entraînement en rotation de l'anode 4. L'anode 4 comporte un arbre 7 d'anode. La cathode 5 est située en regard d'une piste 8 d'anode. Lorsque l'anode 4 est alimentée en haute tension, des électrons sont arrachés de la cathode 5 et, sous l'effet d'un puissant champ électrique, viennent frapper la piste 8 d'anode. Sous l'effet de cette percussion, la piste 8 d'anode constituée d'un matériau émissif de rayons X, émet un rayonnement X 9. Le rayonnement X 9 sort du tube 1 par une fenêtre 10 réalisée dans la paroi 3. La fenêtre 10 est, par exemple en verre, en un matériau transparent aux rayons X. Elle est étanche à l'air. L'enceinte 2 ainsi formée est mise sous vide d'une manière conventionnelle, en particulier par un orifice, non représenté, d'aspiration, obstrué par la suite par un queusotage. Pour maintenir l'anode 4 en rotation, le tube 1 est muni d'un support 11 d'anode. Ce support 11 est creux et comporte une chambre 12. Dans la chambre 12, des paliers tels que 13 et 20 assurent le maintien de l'anode 4 par le support 11. Pour résoudre les problèmes de lubrification, de conduction électrique et de transport de la chaleur produite par l'émission de rayons X, il est prévu de remplir la chambre 12 avec un alliage liquide Gallium, Indium, Etain. A proximité d'une tête 14 d'anode, à l'endroit 15 d'un orifice du support se trouve un joint d'étanchéité 16. Ce joint 16 doit permettre non seulement la libre rotation de l'arbre 7 d'anode sans contact avec le support 11 mais aussi d'empêcher toute fuite intempestive du liquide lubrifiant de la chambre 12 vers le vide de l'enceinte 2. Différents types de joints 16 peuvent être utilisés (cylindrique, torique) mais on peut également faire varier l'écart présent à l'endroit du joint 16 entre l'arbre 7 d'anode et le support 11. L'utilisation de l'effet des tensions superficielles du liquide lubrifiant présent dans la chambre 12 peut également être mis à profit pour encore améliorer l'étanchéité du joint 16. Néanmoins malgré l'emploi de ces différents moyens, le joint 16 peut encore conduire à des fuites. En effet, l'augmentation progressive des vitesses de rotation de l'anode crée, à partir d'un certain régime, des perturbations localisés essentiellement le long de l'arbre 7 d'anode sous la forme de tourbillons, ou vortex, opposés au mouvement du liquide lubrifiant dans la chambre 12. Ces vortex sont appelés tourbillons de Taylor. Ces tourbillons ont pour effet, à l'endroit du joint d'étanchéité 16 de la chambre 12, de modifier, de façon aléatoire, les pressions et les tensions superficielles en cassant l'étanchéité assurée par effet capillaire. Par conséquent, des fuites de liquide lubrifiant à base de gallium ont lieu dans l'enceinte. Ces fuites modifient la tension électrique présente entre l'anode 4 et la cathode 5 et perturbent l'homogénéité du rayonnement X. Dans l'invention afin de remédier à ce problème on prévoit de créer un type de joint comportant un labyrinthe. Dans un premier cas, figure 2, le joint 16 assure l'étanchéité grâce à des espaces de dégagement. Ces espaces de dégagement sont situés entre des surfaces de révolution du support 11 et des surfaces en vis à vis de l'arbre 7 d'anode. Ces espaces de dégagement forment un labyrinthe lors d'une fuite du liquide lubrifiant. Ainsi, dans le premier cas, le labyrinthe comporte un premier dégagement 17 radial. Le dégagement 17 est formé d'une part par un chant 18 d'une bordure d'une piste 19 d'un palier 20 de sortie. Le palier 20 est celui qui est le plus proche de l'endroit 16 du joint. La piste 19 est la piste du palier 20 qui est solidaire de l'arbre 7. Le chant 18 peut autrement être formé par une rondelle 21 rapportée et appuyée contre la piste 19. D'autre part, le premier dégagement 17 est formé par une extension de fermeture 22. L'extension de fermeture 22 est fixée au support 11. L'extension 22 est de révolution et a un profil en forme de L. Le mât 23 du L forme l'autre paroi du dégagement 17. Le dégagement 17 est radial centripète. Ceci signifie que le liquide, pour fuir doit aller vers l'arbre 7. Compte tenu de la rotation de l'arbre ce mouvement centripète est naturellement contrarié. Cet effet favorable de limitation de la fuite est cependant compensé par le fait que l'entrée du dégagement 17 est située près de l'arbre 7, là où il y a beaucoup de tourbillons. Ce premier dégagement radial 17 débouche, sur le chemin de fuite, dans un deuxième dégagement axial 24. Le dégagement 24 est formé d'une part par une première face de la base 25 de l'extension 22 en L. Le dégagement 24 est formé d'autre part par une face cylindrique circulaire 26 de l'arbre 7 en regard de la base 25. Le deuxième dégagement axial 24 est suivi dans le sens de la fuite par un troisième dégagement 27, radial, centrifuge. Ce dégagement 27 est formé par un chant 28 de la base 25 du L de l'extension 22 et par un fond 29 d'une gouttière 30. La gouttière 30 est fixé à l'arbre 7 d'une manière étanche. Un quatrième dégagement 31 situé à la suite du dégagement 27 est axial. Le dégagement 31 est formé d'une part par une deuxième face 32 de la base 25 du L, et d'autre part par une paroi intérieure 33 d'une rive de la gouttière 30. Les dégagements axiaux sont eux aussi de révolution. Ils sont donc cylindriques circulaires. Cette succession de dégagements forme un labyrinthe. A chaque changement de direction, la fuite de liquide y subit des pertes de charge. Ces pertes de charges successives conduisent à retenir le liquide à l'intérieur de la chambre 12. Dans ce premier cas, ce joint est qualifié d'interne car le début de la fuite du liquide lubrifiant de la chambre 12 vers l'enceinte 2 a pour première issue un espace 17 de dégagement situé près de l'arbre 7 d'anode. Ce premier espace 17 de dégagement se trouve également dans une zone proche de la piste intérieure 19 du palier 2. Sur la figure 2, le dégagement axial 24 a une hauteur d'environ 30 à 100 micromètres. Dans ce cas, la tension superficielle de l'alliage de métal liquide Gallium, Indium, Etain permet, par capillarité, d'empêcher une ultime gouttelette de polluer l'enceinte 2 du tube. Cette action capillaire est liée au fait que l'alliage à base de Gallium est peu mouillant sur la matière du support et sur celle de l'arbre d'anode. A cet égard, de préférence, le matériau du support et ou de l'arbre est de l'acier. La capillarité négative s'associe bien avec des dégagements peu larges afin de repousser l'alliage liquide vers la chambre 12. L'orientation centrifuge de la fuite dans le dégagement radial 27 est équilibrée par la tension superficielle de l'alliage liquide. L'augmentation de la pression de ce liquide lubrifiant est due à l'accélération. De plus, afin d'empêcher le liquide lubrifiant de fuir le long du 35 deuxième dégagement axial 24, on prévoit de munir la surface 26 de l'arbre 7 d'anode, à cet endroit, d'un relief 34 en hélice. Le pas de cette hélice 34 est orienté pour que, pour un sens donné de rotation de l'arbre 7, cette hélice 34 se comporte, face à la surface de la base 25 qui tourne devant elle, comme un racloir. On peut aussi envisager qu'un autre motif en relief soit, en variante ou en complément, présent sur le chant 28 de la base 25 face à la face 29 du fond de la gouttière 30. Eventuellement ces motifs en relief sont portés par l'autre surface en regard d'eux. L'effet technique de l'invention joue donc premièrement du fait de la présence des pertes de charges dans les labyrinthes. De façon complémentaire, de préférence, ces pertes de charges sont assistées des effets de capillarité et des effets de racloir. Sur la figure 2 on montre également que des cavités 35 et 36 radiales sont créés au sein du labyrinthe. Ces cavités 35 et 36 sont creusées respectivement dans la base 25 de l'extension 22 et dans la paroi 33 de la gouttière 30. Ces cavités radiales communiquent avec les espaces de dégagement axiaux 24 et 31 du labyrinthe. Leur orientation, de leur ouverture à leur fond, est perpendiculaire à un axe 7.1 de l'arbre 7 d'anode, en direction centrifuge, c'est à dire de l'arbre 7 d'anode vers le support 11. De sorte que, lors de la rotation de l'arbre 7, un supplément d'écoulement de fuite peut être capturé, par l'effet de la force centrifuge, au sein même de ces cavités 35 et 36. En dernier lieu un dernier espace radial 31.1 fait son office en tant que joint capillaire. Des tourbillons importants dit de Taylor apparaissent lors de la rotation rapide de l'arbre 7 d'anode à l'intérieur du tuyau que représente le support 11. Dans un exemple l'arbre atteint une vitesse de 20 000 tours par minute. Ces tourbillons sont principalement présents et puissants à la périphérie proche de l'arbre 7 d'anode. Notamment, dans le cas de la figure 2, ils sont présents à l'entrée du premier espace de dégagement 17 du labyrinthe. Il en résulte à cet endroit une grande instabilité du liquide lubrifiant générant des perturbations propres à rompre l'étanchéité. A cela s'ajoute un mouvement du fluide lubrifiant causé par le mouvement des billes 20.1 du palier 20 qui, pour des raisons de contraintes de place, se trouvent proches de la tête 14 d'anode et donc du joint 16 d'interface entre le liquide lubrifiant et le vide de l'enceinte. Des deux effets, les tourbillons de Taylor sont les plus importants. Dans la variante de la figure 3, on s'arrange pour que les tourbillons soient moins situés en regard de l'entrée du labyrinthe. Sur la figure 3, le joint est dit externe. L'entrée 37 de son labyrinthe se trouve à la périphérie du support 11 c'est à dire à proximité de la piste extérieure 38 de roulement du palier 20. Ce joint assure l'étanchéité grâce à des espaces consécutifs de dégagement. Ces espaces de dégagement sont situés entre des surfaces de révolution d'une extension 39 du support 11 et des surfaces de révolution de l'arbre 7 d'anode, et plus précisément, des surfaces d'une gouttière 40 de révolution autour de l'axe 7. Sur la figure 3, le support 11 est prolongé par une extension 39 de fermeture de révolution dont le profil en coupe est en forme de C. Le creux du C est orienté, de son fond vers son ouverture, en direction de la chambre 12. L'arbre 7 d'anode est quant à lui muni d'une gouttière 40 de révolution en forme de L renversé. Le mât 41 du L est radial. La base 42 du L s'élève depuis le mât 41 en direction de la tête 14 d'anode. La base 42 pénètre dans le creux du C de l'extension 39. Dans ce cas, un premier dégagement 43 s'étend axialement, du roulement 20 vers la tête 14, entre un membre supérieur 44 de l'extension 39 et la base 42 du L 40. Un deuxième dégagement 45 radial, consécutif au dégagement 43, est formé par un mât 46 de l'extension 39 et un chant 47 de la base 42. Un troisième dégagement 48 axial consécutif au dégagement 45 radial, est de sens opposé au dégagement 43. Le dégagement 48 est formé par un membre inférieur 49 de l'extension 39 en regard de la base 42. Un chant d'extrémité 50 du membre 49 opposé au bras 41 forme un quatrième dégagement consécutif 51 radial. Un cinquième et dernier dégagement 52 est axial. Il est formé par le membre 49 et l'arbre 7 lui-même. De préférence, comme pour la figure 2, des écarts faibles entre les parois ainsi que des racloirs peuvent être réalisés sur des faces en regard. De même, une cavité réserve radiale 53 est prévue, ici dans un exemple à l'intérieur du membre 44. Les espaces radiaux 45 et 51 du labyrinthe ainsi créé correspondent à un sens du fluide allant du support 11 vers l'arbre 7 d'anode (sens centripète). Dans ce cas, la force centrifuge correspondant à la rotation de l'arbre 7 d'anode contribue à refouler le liquide qui s'échapperait et donc à empêcher la moindre gouttelette de liquide lubrifiant de polluer le vide de l'enceinte 2. Ce joint dispose dès l'entrée 43 du labyrinthe d'un espace de dégagement axial où les contraintes de surpressions axiales dues aux tourbillons de Taylor sont inexistantes, ou bien réduites, et où seules peuvent intervenir les fluctuations de mouvement de liquide lubrifiant dues au mouvement de la bille 55 du palier 20. Ce type de joint permet ainsi, grâce à des contraintes de pression moins importantes à l'intérieur des espaces de dégagement, de concevoir un écartement entre les surfaces opposées du support 11 et de l'arbre 7 d'anode plus important, de l'ordre de 200 micromètres, soit environ le double de celui de la première variante du joint 16. Ceci est obtenu tout en respectant l'effet capillaire des espaces radiaux. Du coup, la réalisation industrielle d'un tel joint devient plus aisée. Pour le reste, ce joint dit externe fonctionne de la même façon que le joint dit interne avec une dissipation de l'énergie de la fuite le long des chicanes radiales et axiales du labyrinthe et, le cas échéant, la possibilité de capturer quelques gouttelettes résiduelles à l'intérieur de cavités 53 aménagées dans l'extension 39 de fermeture de révolution 39. Ces cavités 53 sont aménagées perpendiculairement à un espace de dégagement axial, avec une orientation de leur fond à leur ouverture dans le sens centrifuge, vers l'intérieur de l'extension 39. De plus, à l'entrée du dégagement 43, la gouttière 40 de révolution possède à l'intérieur de la chambre 12 une spirale 54 permettant au liquide lubrifiant présent à cet endroit d'être repoussé vers l'intérieur de la chambre. Ce relief 54 formant une spirale autour de l'axe 7 contribue notamment à limiter les tourbillons dus aux mouvement de la bille 20.1 du palier 20 en limitant les contraintes sur l'entrée du joint. Ce joint dit externe se révèle être, à la fois, plus simple à mettre en oeuvre sur le plan industriel et plus performant lors de vitesses élevées de rotation de l'arbre 7 d'anode. L'invention a également pour objet un procédé de montage d'un joint d'étanchéité interne dans un tube à rayons X. Dans ce procédé, pour la variante de la figure 2, on équipe la partie interne de l'arbre 7 d'anode, correspondant à l'intérieur de la chambre 12, de ses paliers notamment de son palier 20 en fixant solidement la piste intérieure 19 du roulement du palier 20 sur l'arbre 7 d'anode. Puis on introduit l'ensemble ainsi constitué à l'intérieur du support 11 de sorte que la piste extérieure 38 du palier 20 soit fixée solidement le long du support 11. Puis on vient fixer l'extension de fermeture de révolution 22 contre la surface périphérique du support 11 grâce, par exemple à quelques vis le long du pourtour. Puis on introduit et on fixe, par exemple grâce à un pas de vis au sens de vissage contraire à celui de la rotation de l'arbre d'anode, une seconde partie externe de l'arbre 7 d'anode. Puis on glisse le long de l'arbre 7 la gouttière 30 de révolution en recouvrant la partie longeant l'arbre 7 de l'extension de révolution 22. Eventuellement, la seconde partie externe de l'arbre 7 est déjà munie de cette gouttière 30 avant sa fixation sur la première partie. Enfin, on visse ou on fixe solidement la tête d'anode, accessoirement par l'intermédiaire d'une platine 56 de fixation en bout d'arbre 7. Enfin on fait le vide dans la chambre 12 avant de la remplir avec un alliage de Gallium, Indium, Etain grâce à un orifice de remplissage-vidage 57 (figure 1) situé en arrière du support. L'ensemble ainsi constitué compose une cartouche qui est ensuite solidement fixée dans un tube à rayons X. L'invention a également pour objet un autre procédé de montage d'un joint d'étanchéité externe dans un tube à rayons X. On équipe à cet effetl'arbre 7 d'anode de la figure 3 de ses paliers notamment du palier 20 en fixant solidement la piste intérieure 19 du palier 20 sur l'arbre 7 d'anode. Dans ce cas préféré de joint d'étanchéité, l'arbre 7 d'anode peut être usiné avec son extension en profil de gouttière 40. Puis on introduit l'ensemble ainsi constitué à l'intérieur du support 11 constituant la chambre 12 de sorte que la piste extérieure 38 du palier 20 soit fixée solidement le long du support 11. Puis on fixe l'extension de fermeture de révolution 39, en profil de C, sur le même support 11. Cette fixation est réalisée, grâce, par exemple, à des vis de fixation de part en part. Ce faisant le profil 39 vient coiffer la base 42 de la gouttière 40. On visse ou on fixe solidement la tête d'anode sur sa platine 56 de fixation. Puis on fait le vide dans la chambre 12 avant de la remplir avec un alliage de Gallium, Indium, Etain grâce à l'orifice de remplissage-vidage 57 situé en arrière du support. L'ensemble ainsi constitué compose une cartouche qui est ensuite solidement fixée dans un tube à rayons X
On prévoit un tube à rayons X comportant une enceinte où sont produits des rayons X, dans l'enceinte, une cathode, une anode situé en regard de la cathode et tournante sur un arbre (7), et un support (11) fixe d'arbre d'anode, le support comportant une chambre (12) de maintien, l'arbre (7) de l'anode étant maintenu dans la chambre remplie d'un liquide lubrifiant à base d'alliage Gallium, Indium et Etain. A proximité de la tête d'anode, à l'intersection du support et de l'arbre d'anode, un joint d'étanchéité (16) est construit sous la forme d'un labyrinthe constitué d'espaces de dégagement radiaux et axiaux consécutifs afin d'améliorer l'étanchéité de l'ensemble. Les espaces de dégagement sont formés par des surfaces opposées, faces à faces, d'extensions de révolution (22) du support et d'extensions de révolution (30) en forme de gouttières de l'arbre d'anode.
1 - Tube à rayons X (1) comportant : - une enceinte (2) sous vide à l'intérieur d'une paroi (3) où sont produits des rayons X (9), - dans l'enceinte (2), une cathode (5), une anode (4) avec une piste (8) d'anode située en regard de la cathode (5) et tournante sur un arbre (7), et un support (11) fixe d'arbre d'anode, - le support comportant une chambre (12) de maintien de l'arbre d'anode grâce à des paliers (13,20), - un joint d'étanchéité (16) localisé à proximité d'une tête (14) d'anode, entre l'arbre d'anode et le support, assurant une interface entre un liquide lubrifiant présent dans la chambre et un vide présent dans l'enceinte, caractérisé en ce que : - le joint d'étanchéité comporte des espaces de dégagement (17,24,27,31,31.1,43,45,48,51,52) formant un labyrinthe. 2 - Tube selon la 1, caractérisé en ce que: - les espaces de dégagement sont axiaux et ou radiaux par rapport à un axe (7.1) longitudinal de rotation de l'arbre d'anode. 3 - Tube selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que: -l'arbre d'anode comporte une première surface (21) en regard d'un espace de dégagement, - le support comporte une deuxième surface (23), cette deuxième surface étant située en regard de la première surface, - l'espace de dégagement (17) est formé par un espace situé entre ces deux surfaces. 4 - Tube selon la 3, caractérisé en ce que: - les deux surfaces sont de révolution autour d'un axe (7.1) de l'arbre d'anode. 5 - Tube selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que: - le support comporte une extension de fermeture de révolution (22), dont un profil est en L avec une base (25) du L parallèle à un axe (7.1) de l'arbre d'anode, - une surface interne (26) de la base du L étant en regard de l'arbre d'anode,- l'arbre d'anode étant muni d'une gouttière (30) de révolution dont une partie intérieure, orientée vers la chambre, vient recevoir la base du L. 6 - Tube selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que: - un départ de fuite de liquide lubrifiant est proche du pourtour de l'arbre d'anode, - un espace de dégagement radial (31.1) formé par le labyrinthe est consécutif sur un chemin de fuite, à un espace de dégagement axial (31) et canalise le flux du liquide lubrifiant en l'orientant de l'arbre d'anode vers le support. 7 - Tube selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que: - le support comporte une extension de fermeture de révolution (39), dont le profil est en C avec le creux du C en regard de la chambre, - l'arbre d'anode étant muni d'une gouttière (40) de révolution dont une partie extérieure orientée vers la tête d'anode pénètre dans le creux du C. 8 - Tube selon l'une des 1 à 7 caractérisé en ce que: - un départ de fuite de liquide lubrifiant est proche du support, - un espace de dégagement radial (51) formé par le labyrinthe est consécutif, sur un chemin de fuite, à un espace de dégagement axial (48), et canalise le flux du liquide lubrifiant en l'orientant du support vers l'arbre d'anode. 9 - Tube selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce que : - le long du labyrinthe et le long des espaces de dégagements axiaux des cavités de réserve (35,36,53) sont créés dans le support et ou dans l'arbre d'anode, - ces cavités sont orientées, de leurs ouverture à leur fond, dans un sens allant de l'arbre d'anode vers le support et, de préférence, de façon perpendiculaire à l'axe de l'arbre d'anode. 10 - Tube selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce que : -des reliefs en spirale ou en hélice (34 et 54) sont placés sur des parois du labyrinthe avec une orientation propre à pomper le liquide lubrifiant vers l'intérieur de la chambre. 11 - Procédé de montage d'un joint d'étanchéité interne d'un tube à rayons X selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) on équipe une partie de l'arbre (7) d'anode, cette partiecorrespondant à une partie de l'arbre destinée à se trouver à l'intérieur de la chambre (12), b) on monte l'arbre d'anode à l'intérieur de la chambre (12), c) on fixe à l'extrémité du support (11) une extension de fermeture de révolution (23), d) on fixe une gouttière (30) sur une seconde partie extérieure de l'arbre (7), externe à la chambre, e) on fixe une tête d'anode en bout d'arbre d'anode, sur une platine (56) de fixation, f) on fait le vide dans la chambre, g) on remplit sous vide la chambre d'anode avec un alliage Gallium, Indium, Etain, et on fabrique ainsi une cartouche, h) on monte une telle cartouche fixement dans un tube à rayons X. 12 - Procédé de montage d'un joint d'étanchéité externe d'un tube à 15 rayons X selon l'une des 1 et ou 8 à 10 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: a) on équipe la totalité de l'arbre (7) d'anode et on le monte à l'intérieur de la chambre (12) de support (11) d'anode (7), 20 b) on fixe solidement le long du support (11) son extension de fermeture de révolution (39) en venant coiffer la gouttière (40) de l'arbre (7) d'anode. c) on visse ou on fixe solidement tête d'anode sur une platine (56) de fixation . 25 d) on fait le vide dans la chambre, e) on remplit sous vide la chambre d'anode avec un alliage Gallium, Indium, Etain, et on fabrique ainsi une cartouche, f) on monte une telle cartouche fixement dans un tube à rayons X.
H
H01
H01J
H01J 35
H01J 35/10,H01J 35/02
FR2895079
A1
DISPOSITIF DE CAPTEUR DE DEPLACEMENT.
20,070,622
La presente invention concerne le domaine des dispositifs capteurs capacitifs destines a detecter de facon precise un deplacement. La presente invention concerne le domaine de la detection et de la mesure de la charge appliquee a un logement de palier dont une partie mobile est deplacable par rapport a une partie fixe sous 1' effet de la charge. Le logement permet la detection de la charge appliquee sur ledit palier en fonctionnement ou a 1' arret. Le document FR 2 863 706 decrit un dispositif de mesure de charge sur un palier pour machine a laver, comprenant des condensateurs pourvus d'un isolant dont 1'epaisseur peut varier en fonction de la charge et d'un moyen de mesure de la capacite du condensateur, la capacite etant representative de la charge appliquee perpendiculairement sur les electrodes, rune des electrodes etant formee par une des bagues du palier. Ce dispositif fonctionne de facon satisfaisante. Toutefois, dans certaines applications, it est souhaitable de beneficier d'une precision de mesure elevee selon au moins une direction perpendiculaire a 1'axe du roulement et par consequent de beneficier d'une variation d'entrefer plus importante et d'une hysteresis negligeable. Par ailleurs, les zones de captage comprennent des pieces ou des parties de pieces dont les coefficients de dilatation thermique sont differents. I1 en resulte, lors de variations de temperature, des dilatations differentielles dans la zone de detection susceptibles de provoquer des variations d'entrefer qui vont perturber les mesures effectuees car elles seront interpretees comme des variations de charge. Ce phenomene est d'autant plus penalisant que la precision recherchee est elevee. L'invention a notamment pour but de remedier aux defauts evoques ci-dessus. L'invention vise une mesure de charge fiable, economique, compacte et precise, basee sur la mesure des deplacements dus a des 5 deformations du logement sous la charge. Le dispositif de capteur de deplacement de type capacitif, comprend un circuit imprime comprenant plusieurs couches, et deux electrodes de mesure disposees sur des faces externes du circuit imprime en vue de former deux condensateurs avec une electrode 10 externe correspondante, les capacites des deux condensateurs variant de facon antagoniste de telle sorte qu'une mesure differentielle des deux capacites soit representative du deplacement relatif entre les electrodes de mesure et les electrodes externes. On peut ainsi realiser une mesure differentielle reduisant les imprecisions et l' influence de 15 facteurs externes. Le circuit imprime peut comprendre plusieurs couches en sandwich. Dans un mode de realisation, les electrodes de mesure comprennent des pistes conductrices du circuit imprime. Les 20 electrodes de mesure sont compactes et peu couteuses. Dans un mode de realisation, les electrodes de mesure sont disposees sur des faces opposees du circuit imprime. Dans un mode de realisation, les electrodes de mesure sont disposees sur une face du circuit imprime. 25 Dans un mode de realisation, le circuit imprime comprend des electrodes de garde entourant les electrodes de mesure. On forme ainsi un blindage electromagnetique. Dans un mode de realisation, les electrodes de garde sont disposees au meme potentiel que les electrodes de mesure. Dans un mode de realisation, le dispositif comprend un circuit integre de conditionnement de signal. Le circuit integre peut etre dispose sur le circuit imprime. Dans un mode de realisation, le circuit integre et les electrodes sont relies par des pistes du circuit imprime, lesdites pistes etant entourees par des pistes de garde. On reduit ainsi l'influence de parasites externes sur la liaison entre le circuit integre et les electrodes. Dans un mode de realisation, le dispositif comprend un moyen 10 de mesure de deplacement. Dans un mode de realisation, le dispositif comprend un moyen de mesure de charge mecanique. Le dispositif de capteur de deplacement peut etre dispose dans un logement pour roulement. Le logement peut etre pourvu d'une 15 partie interne configuree pour supporter un roulement, d'une partie externe servant a la fixation du logement sur un ensemble mecanique. La partie interne est reliee a la partie externe par au moins deux elements de liaison deformables, de telle sorte que la partie interne puisse se deplacer par rapport a la partie externe sous 1'action d'une 20 charge appliquee sur ledit roulement. Le dispositif comprend un moyen de detection du deplacement de rune des parties, interne ou externe, par rapport a 1'autre partie, externe ou interne, sous 1'action d'une charge appliquee sur ledit roulement. Les elements de liaison sont capables de se deformer elastiquement dans une plage de charge 25 appliquee suffisamment large pour 1' application consideree, et ce avec une hysteresis negligeable. La somme des produits de 1' epaisseur par le coefficient de dilatation thermique des elements produisant une variation positive de 1'entrefer entre les electrodes est egale a la somme des produits de 1'epaisseur par le coefficient de dilatation thermique des elements produisant une variation negative de 1'entrefer. On parvient ainsi a une compensation des variations de 1'entrefer. Dans un mode de realisation, le dispositif etant symetrique par rapport a un plan passant par un axe geometrique dudit dispositif, le produit du coefficient de dilatation thermique de la partie fixe et de la distance entre le plan et une face de la partie fixe est egal a la somme du produit du coefficient de dilatation thermique de la partie mobile et de la distance entre le plan et une face de la partie mobile et du produit du coefficient de dilatation thermique d'une premiere electrode et de 1'epaisseur de 1'electrode. L'entrefer peut etre sensiblement constant sur une plage de temperatures, par exemple de 0 a + 50 C dans le domaine de 1' electromenager. La partie fixe et la partie mobile peuvent etre constituees du meme materiau. Dans un mode de realisation, le systeme de detection de la charge appliquee comprend une portion de detection mobile liee rigidement a la partie interne et ainsi mobile sous faction de la charge. La portion de detection de la partie interne est decouplee de la partie externe par rapport a laquelle ladite portion de detection peut se deplacer sans contact, la partie externe comprenant une portion de detection fixe venant en regard avec la portion de detection mobile pour former au moins un entrefer avec la portion de detection mobile. Le systeme de detection de la charge appliquee comprend egalement des moyens de detection pour mesurer les deplacements de la partie interne par 1'intermediaire des variations de 1'entrefer entre les portions de detection fixe et mobile. Les portions de detection peuvent etre disposees a proximite d'un plan axial de symetrie, sensiblement perpendiculaire a la charge a mesurer. Le dispositif peut comprendre au moins deux plans de symetrie perpendiculaires entre eux. Avantageusement, la partie externe, la partie interne et les elements de liaison forment un ensemble monobloc. Ledit ensemble monobloc peut etre obtenu en grande serie par moulage d'un alliage metallique ou d'un materiau synthetique ayant des proprietes mecaniques, notamment d'elasticite, souhaitees pour 1'application consideree. Un meme moule prevu pour un ensemble monobloc peut servir a la fabrication d'ensembles monoblocs de caracteristiques elastiques differentes, selon la composition choisie du materiau, ce qui s'avere particulierement economique. Dans un mode de realisation, la portion de detection fixe est 15 rapportee a l'interieur de la partie externe. Grace a l'invention, on beneficie d'un capteur permettant une mesure simple et fiable d'un deplacement et, en association avec un logement, une mesure de la charge appliquee, en reduisant 1'effet des variations thermiques nuisible a la precision. 20 Dans un mode de realisation de l'invention, un logement est pourvu d'un dispositif de capteur de deplacement, d'une partie interne configuree pour supporter un roulement et d'une partie externe servant a la fixation du dispositif sur un ensemble mecanique, la partie interne etant reliee a la partie externe par un moins deux elements de liaison 25 deformables, de telle sorte que la partie interne puisse se deplacer par rapport a la partie externe sous 1'action d'une charge appliquee sur ledit element, le deplacement de l'une des parties, interne ou externe, par rapport a l' autre partie, externe ou interne, dependant d'une charge appliquee sur ledit element. La presente invention sera mieux comprise a 1'etude de la description detaillee de quelques modes de realisation pris a titre d'exemples nullement limitatifs et illustres par les dessins annexes, sur lesquels : -la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de logement muni d'un palier monte sur un arbre ; - la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de logement de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de detail de la figure 1 ; -la figure 4 est une vue de detail en coupe radiale du dispositif de la figure 1 ; - les figures 5 et 6 sont des vues eclatees en perspective d'un circuit imprime; - la figure 7 est une vue de face en elevation d'un capteur de 15 deplacement ; et - la figure 8 est une vue de dessus en elevation du capteur de deplacement de la figure 7. Comme on peut le voir sur la figure 1, le dispositif de logement est pourvu d'un corps d'epreuve 1 comprenant une partie externe 2 et 20 une partie interne 3 separees par un espace 4. Les parties externe 2 et interne 3 sont delimitees par deux plans radiaux. La partie interne 3 est pourvue d'un alesage, dans lequel est dispose un palier a roulement 5 monte sur un arbre 6. La partie externe 2 est prevue pour etre disposse dans un ensemble mecanique, par exemple un carter, un bati 25 ou un support, non represents. Le palier a roulement 5 comprend une bague exterieure 7, une bague interieure 8, une rangee d' elements roulants 9, ici des billes, maintenus a espacements circonferentiels reguliers par une cage 10. Les elements roulants 9 sont disposes entre un chemin de roulement interieur de la bague exterieure 7 et un chemin de roulement exterieur de la bague interieure 8. Le palier a roulement 5 est delimite par la surface exterieure axiale de la bague exterieure 7, 1' alesage de la bague interieure 8 et les surfaces frontales radiales des bagues exterieure 7 et interieure 8 qui passent d'un cote et de 1' autre des elements roulants 9, chacune par un plan radial, confondu d'un cote avec le plan radial delimitant le corps d'epreuve 1. Les bagues 7 et 8 sont ici realisees en metal, par exemple en acier, et les Chemins de roulement font l'objet d'un usinage avec enlevement de copeaux. L'arbre 6 est susceptible de subir une charge radiale orientee dans le sens de la fleche 11. Ladite charge provoque un leger deplacement radial de 1' arbre 6, du palier a roulement 5 et de la partie interne 3 par rapport a la partie externe 2. La structure du corps d'epreuve 1 est exposee plus en detail sur les figures 2 et 3. La partie interne 3 comprend un corps de forme annulaire, delimite axialement par les plans radiaux precites et presentant une epaisseur sensiblement constante. La partie interne 3 comprend egalement deux portions de detection mobile 13, en forme d'oreilles diametralement opposees s'etendant vers 1'exterieur a partir du corps 12. Dans 1'exemple illustre, les portions de detection mobile 13 presentent une longueur axiale sensiblement egale a celle du corps 12 et du corps d'epreuve 1. La partie interne 3 comprend egalement un rebord 14, se presentant sous la forme d'une pluralite de segments separes les uns des autres et circonferentiellement regulierement repartis, affleurant avec Fun des plans radiaux delimitant le corps d'epreuve 1 et s'etendant radialement vers 1'interieur a partir de 1' alesage 12a du corps annulaire 12. Le rebord 14 sert de butee axiale au palier a roulement 5, lors du montage dudit palier a roulement 5 dans le logement, et garantit ainsi un positionnement axial du palier a roulement 5. Les portions de detection mobile 13 et le rebord 14 sont monoblocs avec le corps 12. La partie externe 2 comprend un corps 15, prevu pour etre monte dans 1'alesage d'un carter ou equivalent. Le corps 15 comprend deux portions epaisses 16, symetriques par rapport a un plan passant par 1'axe du corps d'epreuve 1, et deux portions 17 de faible epaisseur radiale, chacune en forme de toit, possedant deux pans 17a et 17b, se rejoignant dans un plan de symetrie passant par 1'axe du corps d'epreuve 1. Les pans 17a et 17b presentent une epaisseur sensiblement constante, sauf a 1'endroit de leur jonction, en raison d'un large conge de raccordement, du cote concave, c'est-a-dire du cote interieur. Les pans 17a et 17b se raccordent aux portions epaisses 16 a 1' oppose de 1' arete du toit. Chaque portion epaisse 16 comprend une rainure 18 s'etendant axialement sur toute la longueur du corps d'epreuve 1, et dans laquelle vient en saillie la portion de detection mobile 13 de la partie interne 3. La portion epaisse 16 se prolonge radialement vers 1'interieur pour former des portions de detection fixe 19 et 20, en forme de machoire, entourant la portion de detection mobile 13. Le corps d'epreuve 1 se complete par une portion de liaison 21 pourvue de quatre bras 22, de forme arrondie et deformable, se raccordant a la partie externe 3, sensiblement au niveau du raccordement entre la portion epaisse 16 et la portion de faible epaisseur 17, et se raccordant a la partie interne 3 au droit de la jonction entre les pans 17a et 17b de la portion de faible epaisseur 17. Au meme endroit, deux bras 22 symetriques se raccordent egalement 1'un a 1'autre. Entre les raccordements precites, les bras 22 presentent une forme arrondie entre la partie interne 3 et la portion de faible epaisseur 17 et s'etendent axialement sur tout ou partie de la longueur du corps d'epreuve 1. La partie externe 2, la partie interne 3 et la partie de liaison 21 sont monoblocs et peuvent etre realisees par moulage d'un materiau synthetique conducteur, ou encore par moulage d'un metal, par exemple d'un alliage d' aluminium. Le corps d'epreuve 1 est symetrique par rapport a deux plans perpendiculaires passant par 1' axe dudit corps d'epreuve 1, Fun des plans passant par la jonction entre les pans 17a et 17b, et 1'autre plan passant par les portions de detection mobile 13, qui sont ainsi angulairement decales de 180 . A 1' etat de repos, 1'entrefer 25 entre la portion de detection mobile 13 et la portion de detection fixe 19 est egal a 1'entrefer 26 entre la portion de detection mobile 13 et la portion de detection fixe 20, et ce d'un cote et de 1' autre du corps d'epreuve 1. Lorsqu'une charge radiale est appliquee, par exemple selon la direction 11, c'esta-dire verticalement vers le bas, la partie externe 2 reste sensiblement immobile, tandis que la partie interne 3 se deplace dans le sens de la charge appliquee. Ainsi, 1'entrefer 25 entre la portion de detection mobile 13 et la portion de detection fixe 19 diminue, et 1'entrefer 26 entre la portion de detection mobile 13 et la portion de detection fixe 20 s'accroit. Les bras de liaison 22 se deforment vers le bas, sans substantiellement deformer la portion interne 3 en raison, d'une part, de sa structure annulaire, et d'autre part, de la symetrie du corps d'epreuve 1 dans son ensemble, et sans non plus deformer substantiellement la partie externe 2, notamment en raison de la forte epaisseur de la portion epaisse 16, une legere deformation de la portion de faible epaisseur 17 pouvant etre toleree sans nuire a la mesure. Un capteur de deplacement 23 comprend la portion de detection fixe 19 et la portion de detection mobile 13. Plus precisement, la portion de detection mobile 13 peut consister en deux doigts conducteurs 13a, 13b espaces Pun de 1' autre et disposes au meme potentiel. La portion de detection fixe 19 comprend un circuit imprime 24 fixe a une portion epaisse 16 par exemple par insertion partielle dans une concavite et collage. Le circuit imprime 24 est relie a un cable de liaison 27 luimeme relie a un connecteur 28. Le circuit imprime 24 comprend une pluralite de couches conductrices et de couches isolantes. Des electrodes 31 et 32 sont formees par des couches conductrices sur deux faces opposees du circuit imprime 24. Un circuit integre 29 de traitement du signal est monte sur le circuit imprime 24 sur une desdites faces opposees au voisinage de 1'electrode 31. Avantageusement, la carte de circuit imprime 24 est introduite dans une encoche de fixation et collee. On forme ainsi un circuit electrique comprenant deux condensateurs de capacites variables, Pun etant forme par 1'electrode 31 et la portion de detection mobile 13 sepal-6e par 1'entrefer 26, et 1'autre etant forme par 1'electrode 32 et la portion de detection mobile 13 sepal-6e par 1'entrefer 25. La capacite de chaque condensateur est directement representative de la valeur des entrefers 25 et 26 et, par consequent, de la charge appliquee sur la partie interne du corps d'epreuve 1, dans la mesure oil 1'application de la charge provoque le deplacement de la portion de detection mobile 13 par rapport aux electrodes 31 et 32 qui restent fixes. Plus precisement, le circuit imprime 24, dans le mode de realisation illustre sur les figures 5 et 6, comprend trois couches isolantes 33, 34 et 35 dont au moins une se presente sous la forme d'une plaque rigide conferant a 1'ensemble du circuit imprime 24 les caracteristiques mecaniques souhaitables pour pouvoir supporter les autres elements, et notamment le circuit integre 29. La couche isolante 33 superieure supporte, du cote du circuit integre 29, 1'electrode 31, une electrode de garde 36 entourant 1'electrode de mesure 31, et des plots 37 et 38 de connexion prevus pour recevoir les pattes du circuit integre 29. Les plots 37 sont entoures egalement par 1'electrode de garde 36, tandis que les plots 38 sont disposes a 1'exterieur de la zone entouree par 1' electrode de garde 36. La couche isolante 33 est traversee par une pluralite de vias, notamment le via 39 relie a 1'electrode de mesure 31 et les vias 40 et 41 relies chacun a un plot 37. Les vias 39 a 41 permettent d'assurer une connexion electrique entre la surface superieure et la surface inferieure de la couche isolante 33 et de relier des elements de la face superieure a des elements disposes en dessous, par exemple ceux visibles sur la couche isolante intermediaire 34 ou sur la couche isolante inferieure 35. Les termes << intermediaire >>, << inferieure >>, superieure >> doivent etre pris de facon relative. La couche isolante 34 comprend une large portion conductrice 42 disposee sous 1'electrode de mesure 31 et 1'electrode de garde 36, pour former ainsi une electrode de garde disposee sous 1' electrode de mesure 31 et completer la protection offerte par 1'electrode de garde 36. Les electrodes de garde 36 et 42 sont mises au meme potentiel par le via 43. L'electrode de garde 42 est pourvue d'une ouverture localisee dans laquelle est disposee une piste conductrice 44 reliant les extremites inferieures des vias 39 et 41 et permettant ainsi de relier electriquement 1'electrode de mesure 31 a rune des pattes du circuit integre 29. Le via 40 se prolonge vers le bas par un via 45 traversant la couche isolante intermediaire 34 et isole electriquement par rapport a 1'electrode de garde 42. La couche isolante inferieure 35 presente une electrode de garde 46 de vaste dimension, destinee a proteger 1'electrode 32 disposee sous ladite couche isolante inferieure 35, cf figure 6. L'electrode de garde 46 est pourvue d'un ouverture dans laquelle est prevue une piste conductrice 47 permettant de relier le via 45 traversant la couche intermediaire 34 au via 48 traversant la couche isolante 35. Sur la surface inferieure de la couche isolante 35, visible sur la figure 6, est prevue 1'electrode de mesure 32 reliee electriquement au via 48 et ainsi a rune des pattes du circuit integre 29 par 1'intermediaire de la piste conductrice 47, du via 45 et du via 40. L' electrode de mesure 32 est entouree par une electrode de garde 49 disposee dans le meme plan et reliee electriquement a 1'electrode de garde 46 par un via 50. Les electrodes de garde 46 et 49 sont ainsi equipotentielles. Sur la surface inferieure de la couche inferieure 35, sont egalement disposes deux condensateurs 51 et 51a. On forme ainsi deux electrodes opposees, capables de cooperer chacune avec les doigts 13a et 13b respectivement de la portion de detection mobile 13. Un condensateur est forme entre le doigt 13a et 1'electrode de mesure 31 et un autre condensateur est forme entre le doigt 13b et 1'electrode de mesure 31. La capacite de chacun des deux condensateurs varie en sens oppose lors d'un deplacement radial de la partie mobile 3 par rapport a la partie fixe 2 du corps d'epreuve 1. La piste conductrice 44 est protegee electromagnetiquement par les electrodes de garde 36, 42 et 46. La piste conductrice 47 est protegee electromagnetiquement par les electrodes de garde 42, 46 et 49. Le transfert du signal entre chaque electrode de mesure 31, 32 et le circuit integre 29 s'effectue ainsi au cceur du circuit imprime multicouche 24 et est protege contre les perturbations electromagnetiques, notamment grace aux couches de garde entourant les vias et les pistes conductrices. En d'autres termes, les pistes conductrices et les vias se comportent comme une transmission de signal par cables coaxiaux sans en avoir les inconvenients en termes d'encombrement et de connexion. Avantageusement, on peut prevoir par un traitement electronique adequat une excitation simultanee des electrodes de garde et des electrodes de mesure afin de realiser un blindage actif particulierement efficace. On dispose ainsi, sous une forme particulierement compacte et economique, d'un capteur capacitif pour mesure differentielle de micro-deplacement, integrant a la fois le systeme de detection et de traitement du signal, et une excellente protection contre les perturbations externes grace au blindage electromagnetique prevu dans le circuit imprime 24. Cette configuration permet de supprimer les efforts de bord et de parfaitement delimiter la zone de captage des electrodes de mesure. Elie permet en outre une reduction des perturbations parasites causees au circuit conducteur voisin. Dans le mode de realisation illustre sur les figures 7 et 8, la portion de detection mobile 13 comporte une seule protuberance en regard d'une face de carte de circuit imprime 24 portant deux electrodes 52, 53. La portion de detection mobile 13 est disposee a une faible distance des electrodes 52, 53 avec un recouvrement partiel. Ainsi, un deplacement lateral, dans le sens de la fleche 54, de la portion de detection mobile 13 par rapport a la carte de circuit imprime 24, provoque une variation des surfaces respectives en regard de 1'electrode 52 par rapport a la portion de detection mobile 13 et de 1'electrode 53 par rapport a ladite portion de detection mobile 13, d'oi une variation de la capacite de chaque condensateur forme, d'une part, par 1'electrode 52 et la portion de detection mobile 13 et, d'autre part, par 1'electrode 53 et la portion de detection mobile 13. Les electrodes 52 et 53 sont entourees chacune par une electrode de garde 55, 56 egalement disposee sur la surface superieure de la carte de circuit imprime 24. La carte de circuit imprime 24 peut presenter une structure analogue a celle illustree sur les figures 5 et 6, avec une pluralite de couches permettant les connexions et un blindage electromagnetique du cote de chaque electrode oppose a la portion de detection mobile 13, c'est-a-dire au niveau d'une couche intermediaire de la carte du circuit imprime 24. Dans le mode de realisation illustre sur la figure 8, les electrodes 52 et 53 sont entourees lateralement par un unique circuit de garde 57, presentant une forme generale en 8 avec deux ouvertures dans lesquelles sont disposees les electrodes de mesure 52 et 53. Le deplacement a mesurer provoque un deplacement relatif parallele entre les electrodes de mesure et la portion de detection mobile formant 1'electrode opposee, la variation antagoniste des surfaces d'electrode en regard se traduisant par des variations lineaires de chaque capacite, la mesure differentielle desdites capacites etant representative du deplacement a mesurer. Ce mode de realisation est plutot adapte a des macrodeplacements, tandis que celui illustre sur les figures 1 a 6 convient mieux a la detection de micro-deplacements. Les modes de realisation decrits permettent d'effectuer des mesures de capacites differentielles, ce qui augmente considerablement la fiabilite et la precision de la mesure des variations d'entrefer par le biais des mesures de capacites. En effet, des variations parasites de capacites qui peuvent etre sensibles au niveau de chaque couple d'electrodes s'annulent ou s'attenuent mutuellement par la mesure differentielle. Le corps d'epreuve 1, considers ici comme un corps d'epreuve deformable, est utilise dans son domaine elastique. Cette utilisation permet d' avoir une relation entre charge et deformation sans hysteresis, puisqu'il n'y a pas de frottement. Pour limiter la fatigue des materiaux, le dimensionnement des bras de liaison 21 limite leur utilisation sous un plafond. On peut choisir une contrainte maximale appliquee, de l'ordre de 80% de la limite elastique du dispositif de logement, pour pouvoir supporter 10 millions de cycles de deformation elastique sans deformation permanente significative. Les materiaux des differents elements voisins de 1' entrefer, c'est-a-dire du corps d'epreuve 1 et des electrodes, sont choisis avec des coefficients de dilatation et des dimensions tels que les variations dimensionnelles des elements dues aux changements de temperature se compensent et ne provoquent pas de variations significatives d'entrefer. Dans ce but, le rapport entre les coefficients de dilatation thermique des materiaux utilises pour lesdits elements voisins de 1'entrefer, est choisi proche de l'inverse du ratio des epaisseurs desdits elements pour permettre un entrefer constant sur une large plage de temperature. Par exemple, si on dispose d'un corps d'epreuve en alliage d'aluminium avec un coefficient d'expansion thermique de 23 ppm/ K, laissant un entrefer initial E; de 1, 5 mm avant assemblage de 1'electrode rapportee, on peut choisir une electrode rapportee composee par exemple d'un circuit imprime type verre-teflon, de coefficient d'expansion thermique de l'ordre de 34,5 ppml K et d'epaisseur standard d' 1 mm. L'entrefer du corps d'epreuve en aluminium se dilate de 1,5 mm x 23 ppm/ K = 34,5 nanometre/ K. L'electrode rapportee se dilate de 1 mm x 34,5 ppm/ K = 34,5 nanometre/ K. L'entrefer utile de mesure separant la face de 1'electrode rapportee et la face correspondante en aluminium est alors constant et egal a 1,5 ù 1 = 0,5 mm. A l'inverse, on peut choisir d'optimiser 1'entrefer initial du support en fonction des materiaux utilises pour le circuit imprime formant 1'electrode. Par exemple, sachant qu'une electrode rapportee realisee en un materiau possedant un coefficient d'expansion thermique de 50 ppm/ K et d'epaisseur standard de 0,5 mm est particulierement economique et en designant par E, 1' entrefer initial du corps d'epreuve en aluminium, on aura la relation : E, x 23 = 0,5 x 50, d' ou on deduit E; = 1,086 mm, soit un entrefer utile de mesure de E, ù 0,5 = 0,586 mm.15
Dispositif de capteur de déplacement comprenant un circuit imprimé 24 comprenant plusieurs couches, et deux électrodes de mesure 31, 32 disposées sur des faces externes du circuit imprimé 24 en vue de former deux condensateurs avec une électrode externe correspondante, les capacités des deux condensateurs variant de façon antagoniste de telle sorte qu'une mesure différentielle des deux capacités soit représentative du déplacement relatif entre les électrodes de mesure et les électrodes externes.
1-Dispositif de capteur de deplacement de type capacitif, caracterise par le fait qu'il comprend un circuit imprime (24) comprenant plusieurs couches, et deux electrodes de mesure (31, 32) disposees sur des faces externes du circuit imprime en vue de former deux condensateurs avec une electrode externe correspondante, les capacites des deux condensateurs variant de facon antagoniste de telle sorte qu'une mesure differentielle des deux capacites soit representative du deplacement relatif entre les electrodes de mesure et les electrodes externes. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel les electrodes de mesure (31, 32) comprennent des pistes conductrices du circuit imprime. 3-Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, dans lequel les electrodes de mesure (31, 32) sont disposees sur des faces opposees du circuit imprime (24). 4-Dispositif selon la precedente, dans lequel les electrodes de mesure (31, 32) sont disposees sur une face du circuit imprime. 5-Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, dans lequel le circuit imprime (24) comprend des electrodes de garde (36, 49) entourant les electrodes de mesure (31, 32). 6-Dispositif selon la precedente, dans lequel les electrodes de garde sont disposees au meme potentiel que les electrodes de mesure. 7-Dispositif selon 1' une quelconque des precedentes, comprenant un circuit integre (29) de conditionnement de signal. 8-Dispositif selon la precedente, dans lequel le circuit integre (29) et les electrodes (31, 32) sont relies par des pistes (47) du circuit imprime, lesdites pistes etant entourees par des pistes de garde. 9-Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, comprenant un moyen de mesure de deplacement. 10-Dispositif selon rune quelconque des precedentes, comprenant un moyen de mesure de charge mecanique. 11-Logement (1) pourvu d'un dispositif selon rune quelconque des precedentes, d'une partie interne (3) configuree pour supporter un roulement et d'une partie externe (2) servant a la fixation du dispositif sur un ensemble mecanique, la partie interne (3) etant reliee a la partie externe (2) par un moins deux elements de liaison (22) deformables, de telle sorte que la partie interne (3) puisse se deplacer par rapport a la partie externe (2) sous 1'action d'une charge appliquee sur ledit element, les deplacement de rune des parties, interne ou externe, par rapport a 1' autre partie, externe ou interne, dependant d'une charge appliquee sur ledit element.
G,F
G01,F16
G01L,F16C,G01D
G01L 1,F16C 19,G01D 5
G01L 1/14,F16C 19/00,G01D 5/24
FR2889470
A1
PROCEDE DE BRASAGE DE DEUX ELEMENTS
20,070,209
Curtatl2.FRD.doc Procédé d? brasage de deux éléments L'invention concerne les procédés de brasage de deux éléments et les assemblages brasés obtenus par de tels procédés, en particulier les assemblages brasés de type outils de coupe. Classiquement, les deux éléments présentent chacun une face de contact, formant surface de brasage. Les procédés classiques de brasage impliquent l'utilisation d'un métal d'apport entre les faces de contact des deux éléments. Au préalable, les éléments sont positionnés précisément l'un par rapport à l'autre, puis immobilisés. L'ensemble est ensuite brasé pour obtenir la pièce finale, par exemple un outil de coupe. Les deux éléments sont généralement réalisés à partir de matériaux distincts. Par exemple, lorsque la pièce est un outil de coupe, l'un des éléments est un support métallique et l'autre élément est une plaquette en carbure minéral. Il en résulte des coefficients de dilatation thermique différents entre les deux éléments. Par conséquent, après refroidissement, les éléments se rétractent de manière non uniforme, ce qui provoque un effet de cisaillement à la jonction des éléments. Cet effet de cisaillement fragilise la couche de brasure et peut entraîner la rupture de la liaison entre les éléments. L'épaisseur de la couche de brasure est définie par l'écartement entre les éléments, qui est généralement très faible. La couche de brasure est en conséquence très fine, ce qui contribue encore à fragiliser la liaison entre les éléments. 2 L'invention vient améliorer la situation. A cet effet, elle propose un procédé de brasage, à l'aide d'un métal d'apport, d'un premier élément et d'un deuxième élément présentant chacun au moins une face de contact destinée à être liée par brasage à une face de contact de l'autre élément, dans lequel on amène lesdites faces de contact sensiblement en contiguïté mutuelle avec interposition du métal d'apport et on fait fondre ce dernier. Il est prévu que la face de contact du premier élément comporte un réseau de nervures délimitant entre elles des évidements, et que, lors de la fusion du métal d'apport, les sommets des nervures du premier élément viennent sensiblement en contact, de façon continue, avec la face de contact du deuxième élément de sorte que les faces de contact des deux éléments délimitent des cavités, formées par les évidements, dans lesquelles est reçu le métal d'apport fondu. Des caractéristiques optionnelles de la pièce selon l'invention, complémentaires ou de substitution, sont énoncées ci-après. - Les évidements ont une forme générale rectangulaire. - Le réseau de nervures forme un quadrillage de la face du premier élément. - L'un des éléments est en acier et l'autre élément est en 30 carbure minéral. - Le premier élément est en acier. - Les sommets des nervures sont linéaires. - Les sommets des nervures sont arrondis. - Les sommets des nervures comportent une arête vive. L'invention propose en outre un assemblage brasé, comportant deux éléments brasés entre eux selon le procédé défini ci-dessus. L'invention propose en outre un outil de coupe, comportant un tel assemblage brasé, dans lequel le premier élément est un support métallique et le deuxième élément est une plaquette en carbure minéral. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un assemblage 15 brasé, conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue schématique en perspective de la face de contact du premier élément, conformément à l'invention; - la figure 3 est une vue schématique de dessus de la face de contact du premier élément, conformément à l'invention. Il est tout d'abord fait référence à la figure 1 qui représente un assemblage brasé 1, conforme à l'invention. L'assemblage 1 est constitué d'un premier élément 10 et d'un deuxième élément 20 brasés entre eux. Chaque élément 10 et 20 présente une face de contact 12 ou 22, formant surface de brasage. Les faces de contact 12 et 22 des deux éléments ont des formes conjuguées et sont placées en regard l'une de l'autre. La liaison entre le premier élément 10 et le deuxième élément 20 est assurée par la présence d'un joint de 35 brasure 30 résultant du brasage par un métal d'apport. Au cours du brasage, on amène les faces de contact 12 et 22 des éléments 10 et 20 sensiblement en contiguïté mutuelle avec interposition du métal d'apport. Le métal d'apport est ensuite fondu pour braser l'ensemble. Le joint 30 est formé par capillarité entre le premier 5 élément 10 et le deuxième élément 20, lorsque le métal d'apport a atteint sa température de fusion. Il est maintenant fait référence aux figures 2 et 3 qui représentent la face de contact 12 du premier élément 10. Conformément à l'invention, cette face de contact 12 comporte un réseau de nervures 2 délimitant entre elles des évidements 200, tandis que la face de contact 22 du deuxième élément 20 est plane. La suite de la description sera faite avec référence à un assemblage brasé constitué d'un premier élément 10 présentant une face de contact 12 munie d'un réseau de nervures 2 et d'un deuxième élément 20 présentant une face de contact 12 plane, à titre d'exemple non limitatif. Les nervures 2 sont saillantes et se recoupent de manière à former des zones à contour fermé et renfoncées qui constituent les évidements 200. Lors du brasage, les sommets des nervures 2 du premier élément 10 viennent sensiblement en contact, de manière continue, avec la face de contact 22 du deuxième élément 20. Les faces de contact 12 et 22 des éléments 10 et 20 délimitent alors des cavités formées par les évidements 200. Le métal d'apport fondu est reçu dans ces cavités au moment du brasage. En conséquence, le joint de brasure 30 de l'assemblage 1, vu de profil, décrit une ondulation dont les extrémités supérieures correspondent aux sommets des nervures et les extrémités inférieures au fond des évidements 200, comme montré sur la figure 2. Le réseau de nervures 2 occupe avantageusement toute la surface de la face de contact 12 du premier élément 10 et lui donne un aspect gaufré. Lorsque le métal d'apport atteint sa température de fusion lors du brasage, il est reçu dans les cavités formées par les évidements 200. L'épaisseur du joint de brasure 30 est alors plus importante au niveau des cavités, ce qui permet de renforcer la liaison entre le premier élément 10 et le deuxième élément 20. Par ailleurs, la présence de cavités 200 sur la face de contact 12 de l'élément 10 permet d'avoir une surface de brasage plus importante, ce qui assure un brasage de bonne qualité. Les évidements 200 peuvent avoir une forme sensiblement rectangulaire. Sur la figure 3, les évidements 200 ont en particulier une forme carrée. Deux ensembles de nervures 2 peuvent être disposés perpendiculairement l'un à l'autre de manière à délimiter de tels évidements rectangulaires 200. En particulier, les nervures 2 de chacun de ces ensembles sont équidistantes. Sur les figures 2 et 3, le réseau de nervures 2 forme un quadrillage de toute la face de contact 12 du premier élément 10. Ce quadrillage délimite une pluralité d'évidements carrés disposés en rangées parallèles. L'écartement entre les évidements adjacents est défini par la largeur des nervures. Avantageusement, la profondeur des évidements est comprise entre 0,3 et 0, 5 mm, et leurs dimensions en surface sont d'au moins 2 mm. Ainsi, dans le cas illustré où les évidements sont délimités pas des ensembles de nervures parallèles et équidistantes, le pas des nervures parallèles est d'au moins 2 mm. Toutefois, l'invention n'est pas limitée à des évidements de forme rectangulaire. D'autres formes sont possibles pour les évidements 200, notamment d'autres formes polygonales. Les sommets des nervures 2 peuvent présenter une certaine largeur de manière à former des zones de contact surfaciques avec la face 22, ou être linéaires pour un contact selon des lignes. Dans la forme de réalisation où les sommets sont linéaires, ils peuvent avoir une forme arrondie ou à arête vive. Bien que l'invention s'applique au brasage d'éléments constitués du même matériau, elle est particulièrement avantageuse lorsque les éléments sont constitués de matériaux distincts. En particulier, le premier élément 10 peut être réalisé en acier, tandis que le deuxième élément 20 est en carbure 20 minéral, notamment en carbure de tungstène. Le premier élément 10 et le deuxième élément 20 présentent donc des coefficients de dilatation thermique différents, ce qui peut provoquer un effet de cisaillement lors du refroidissement de l'assemblage brasé. En effet, lors du brasage, le premier élément 10 en acier subit un allongement plus important que le deuxième élément 20 en carbure minéral. Par exemple, pour un élément 10 en acier, chauffé à 800 C sur une longueur de 60 mm, il a été constaté un allongement de 0,5 mm. En revanche, pour un élément 20 en carbure de tungstène, chauffée à 800 C sur une longueur de 60 mm, il a été constaté un allongement de 0,25 mm seulement. Pendant le refroidissement de l'assemblage brasé 1, le premier élément 10 et le deuxième élément 20 se contractent donc de manière non uniforme, ce qui provoque l'effet de cisaillement précité. Les cavités formées selon le procédé de l'invention reçoivent le métal d'apport fondu au moment du brasage, ce qui permet d'avoir une quantité de métal d'apport plus importante au niveau de la liaison 30. La présence de métal d'apport dans les cavités de l'assemblage brasé de l'invention permet d'augmenter l'épaisseur de la couche de brasure 30 entre les éléments 10 et 20, ce qui confère plus de souplesse à l'assemblage et permet de compenser l'effet de cisaillement. Le procédé de brasage et l'assemblage brasé de l'invention, permettent donc de réduire efficacement l'effet de cisaillement, tout en garantissant un brasage de bonne qualité. L'assemblage brasé peut être un outil de coupe, dans lequel l'un des éléments est un support métallique et l'autre élément est une plaquette. Le support métallique peut être en acier et la plaquette en carbure minéral. Le premier élément 10 de l'invention est alors un support métallique et le deuxième élément 20 est une plaquette. L'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation 30 décrites précédemment et s'étend à d'autres variantes. En particulier, l'invention n'est pas limitée aux outils de coupe mais englobe tout type d'assemblage obtenu par brasage de deux éléments. Par ailleurs, l'invention n'est pas limitée aux formes d'évidements 200 décrites ci-dessus à titre d'exemple, ni à un réseau de nervures de type quadrillage. En outre, les éléments peuvent présenter chacun plus d'une face de contact, et/ou peuvent présenter des faces de contact non planes, par exemple cylindriques
L'invention propose un procédé de brasage, à l'aide d'un métal d'apport, d'un premier élément (10) et d'un deuxième élément présentant chacun au moins une face de contact (12) destinée à être liée par brasage à une face de contact de l'autre élément, dans lequel on amène lesdites faces de contact sensiblement en contiguïté mutuelle avec interposition du métal d'apport et on fait fondre ce dernier. La face de contact (12) du premier élément comporte un réseau de nervures délimitant entre elles des évidements (200). Lors de la fusion du métal d'apport, les sommets des nervures du premier élément viennent sensiblement en contact, de façon continue, avec la face de contact du deuxième élément de sorte que les faces de contact des deux éléments délimitent des cavités, formées par lesdits évidements, dans lesquelles est reçu le métal d'apport fondu.
Revendications 1. Procédé de brasage, à l'aide d'un métal d'apport (30), d'un premier élément et d'un deuxième élément (10, 20) présentant chacun au moins une face de contact (12, 22) destinée à être liée par brasage à une face de contact de l'autre élément, dans lequel on amène lesdites faces de contact sensiblement en contiguïté mutuelle avec interposition du métal d'apport et on fait fondre ce dernier, caractérisé en ce que la face de contact (22) du premier élément comporte un réseau de nervures délimitant entre elles des évidements (200), et en ce que, lors de la fusion du métal d'apport, les sommets des nervures du premier élément viennent sensiblement en contact, de façon continue, avec la face de contact du deuxième élément de sorte que les faces de contact des deux éléments délimitent des cavités, formées par lesdits évidements, dans lesquelles est reçu le métal d'apport fondu. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les évidements (200) ont une forme générale rectangulaire. 3. Procédé selon l'une des précédentes, 25 caractérisé en ce que le réseau de nervures forme un quadrillage de la face (22) du premier élément (10). 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'un des éléments (10) est en acier 30 et l'autre élément (20) est en carbure minéral. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le premier élément (10) est en acier. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les sommets des nervures sont linéaires. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les sommets des nervures sont arrondis. 8. Procédé selon la 6, caractérisé en ce 5 que les sommets des nervures comportent une arête vive. 9. Assemblage brasé, caractérisé en ce qu'il comporte deux éléments brasés entre eux par le procédé selon l'une des 1 à 8. 10. Outil de coupe, caractérisé en ce qu'il comporte un assemblage brasé selon la 9, dans lequel le premier élément est un support métallique et le deuxième élément est une plaquette en carbure minéral.
B
B23
B23K
B23K 1
B23K 1/20
FR2897443
A1
EQUIPEMENT DE CARACTERISATION D'UN FAISCEAU DE PARTICULES
20,070,817
La présente invention se rapporte au domaine des équipements d'analyse de faisceaux de particules. La présente invention se rapporte plus particulièrement au domaine des équipements de caractérisation de faisceaux de particules traversant des nappes de fibres optiques comprenant des capteurs CCD pour l'enregistrement de fraction d'énergie déposée dans les fibres produisant de la lumière. Il est fréquent de vouloir caractériser un faisceau de particules dans différentes applications comme dans les domaines de la physique fondamentale, de la biophysique, des machines destinées à la production de rayonnement synchrotron, et plus généralement de tout faisceau de particules chargées. La présente invention permet une caractérisation de ces faisceaux à partir d'un détecteur qui associe un faisceau de fibres optiques avec un dispositif de lecture basé sur des capteurs CCD. L'art antérieur connaît déjà des équipements d'analyse permettant de détecter et de caractériser un faisceau de particules, comme les chambres à fils. Ce sont des dispositifs qui nécessitent une alimentation en gaz impliquant un dispositif d'alimentation, de régulation mais aussi un système de sécurité et de surveillance par un opérateur qualifié. Ils sont du reste encombrant, pas flexible, difficiles d'utilisation, de manipulation et d'entretien. On connaît aussi le brevet US4942302 décrivant un dispositif comprenant deux détecteurs couplés chacun à un plan de fibres scintillantes s'étendant respectivement en direction horizontale pour l'un et en direction verticale pour l'autre. Ces détecteurs comprenant des fibres optiques scintillantes ont un système de lecture reposant sur des photomultiplicateurs (PMT) qui obtiennent un signal qui est ensuite amplifié puis converti en un signal numérique. Ce dispositif ne possède pas l'intégration nécessaire pour caractériser un faisceau de particules car la détection se fait particule par particule. L'inconvénient d'un tel dispositif est que la lecture par photomultiplicateurs (PMT) limite considérablement le domaine d'intensité et nécessite un dispositif de déclenchement et une électronique associée complexe. Plus particulièrement l'invention a pour but de proposer un équipement ayant une mise en oeuvre facile. L'invention a également pour but d'être adapté à une structure de type industrielle. L'invention a également pour but de comprendre un 20 détecteur qui soit très stable dans le temps, ne nécessitant pas de maintenance, et ne présentant pas de phénomène de saturation. L'invention a également pour but de comporter un détecteur qui permet de faire une lecture par caméra 25 numérique CCD dont les images digitisées sont traitées directement dans un ordinateur. La présente invention entend remédier aux inconvénients et limitations de l'art antérieur en ce 30 qu'elle permet à partir d'un équipement d'analyse standard comportant un détecteur d'établir la position moyenne, l'intensité et la dispersion spatiale et temporelle d'un faisceau de particules. Pour ce faire, la présente invention est du type décrit ci-dessus, et elle est remarquable, dans son acceptation la plus large, en ce qu'elle concerne un équipement d'analyse d'un faisceau de particules comportant au moins un détecteur formé par un faisceau de fibres optiques parallèles constituées pour produire un signal lumineux induit par le passage du faisceau de particules, le faisceau de fibres optiques étant couplé à un capteur d'image délivrant un signal représentatif des caractéristiques du faisceau traversant le détecteur, caractérisé en ce que : - le détecteur est formé par un premier plan de fibres optiques orientées selon une première direction X et par un deuxième plan de fibres optiques orientées selon une deuxième direction Y, les deux plans étant parallèles et adjacents, - les extrémités des fibres optiques de chaque plan sont rassemblées pour former une image dans le plan objet d'un capteur CCD. Selon un mode de réalisation le faisceau de 25 fibres du premier plan est sensiblement coplanaire avec le faisceau de fibres du deuxième plan, l'extrémité desdits deux faisceaux de fibres formant deux images contiguës. Selon un autre mode, de réalisation l'extrémité 30 des faisceaux de fibres du premier et deuxième plan sont réunis dans le même plan image objet. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, le 20 plan image objet est formé derrière une bride ultravide. Avantageusement, ledit capteur CCD est directement monté dans le plan image objet. Selon une variante, ledit capteur CCD est intégré dans une caméra CCD. Selon un mode de mise en oeuvre, le détecteur comporte deux étages reliés par une bride ultravide. Selon un mode de réalisation, la bride ultravide est équipée d'un hublot pour le passage de la lumière émise par les fibres. Selon un mode de réalisation, le premier étage comprend deux armatures identiques dans lesquelles viennent se placer les fibres optiques. Avantageusement, chacune des armatures du premier étage correspond respectivement aux coordonnées horizontales et verticales du faisceau de particules en fixant à 90 l'angle entre les deux plans de fibres. Selon une variante, le premier étage est situé dans le tube à vide du faisceau. Selon une autre variante, le deuxième étage comprend un système optique associé à une caméra numérique CCD. Avantageusement, les fibres optiques scintillantes sont aluminisées sur toute leur longueur. Selon un mode de mise en oeuvre, les fibres optiques sont fabriquées en polystyrène. Selon un autre mode de réalisation, le deuxième étage bénéficie d'un blindage magnétique. Selon une variante, les images sont transférées sur un calculateur de type PC. Avantageusement, le capteur CCD est formé par des barrettes CCD avec une électronique numérique associée. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la 5 description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence à la figure annexée : - la figure 1 illustre une vue d'ensemble du détecteur. selon l'invention, illustrée figure 1, le détecteur comporte deux étages (1)(2) reliés par une bride ultravide (7). Le premier étage (2) est compris dans le tube à vide du faisceau. 15 Il comporte deux armatures (4)(5) identiques en acier inoxydable, un pour les coordonnées horizontales et l'autre pour les coordonnées verticales. Autrement dit une armature (4) supporte les fibres d'un plan X et une autre armature (5) supporte les fibres d'un plan Y. Dans 20 chacun des plans de ces armatures (4)(5), viennent se placer de manière parallèle des fibres optiques scintillantes (9) parcourant chacune les armatures (4)(5) d'une extrémité à l'autre. L'extrémité côté faisceau de chacune desdites armatures (4)(5) est pourvue d'une 25 ouverture décrivant un quadrilatère. Ces deux armatures (4)(5) sont assemblées de façon à former un support de fibres qui définit une matrice de colonnes et de lignes de fibres au niveau de l'ouverture de cette extrémité. L'autre extrémité de ce support de fibres aboutit dans le 30 plan image objet. Au niveau de cette autre extrémité les différentes terminaisons de ces fibres (9) transmettent 10 au système optique (6) la lumière créée par le faisceau de particules qui les parcourt. La bride ultravide (7) comprend un hublot permettant la transmission de la lumière au système optique (6) et est destinée à être montée sur une bride équivalente du tube à vide du faisceau. La bride ultravide (7) isole du vide d'environ 10-8 mbar/cm2 dans lequel sont placées les fibres, le système CCD situé à l'extérieur du tube à vide (7) à la pression atmosphérique. Le deuxième étage (1) de ce détecteur est situé hors du tube à vide du faisceau et correspond au système d'enregistrement de la quantité de lumière. Il est pourvu d'un blindage magnétique permettant son utilisation dans ou auprès d'équipement générant des champs électromagnétiques. Comme nous l'avons vu précédemment ce deuxième étage (1) comporte un système optique (7) qui focalise la lumière émanant des fibres optiques scintillantes (9) dans le plan image du capteur CCD de la caméra numérique (3). Cette caméra numérique CCD (3) est reliée à un ordinateur de type PC par un câble firewire (8) au standard IEEE 1394, et les images obtenues sont traitées et ensuite stockées. Les fibres optiques scintillantes (9) utilisées sont en polystyrène et ont subi un traitement spécifique. Elles ont en effet été aluminisées sur toute leur longueur par pulvérisation. Une des extrémités de chacune des fibres optiques scintillantes a subi une aluminisation de haute qualité pour un gain de lumière d'environ 60% afin de renvoyer la lumière produite vers l'autre extrémité de la fibre en direction du plan image objet. Les fibres optiques scintillantes de marque Kuraray utilisées dans cette application sont des fibres carrées. Dans un mode de réalisation, l'équipement d'analyse d'un faisceau de particules comporte un détecteur composé de deux plans de 32 fibres optiques scintillantes chacun. Chaque fibre optique scintillante en polystyrène a une section carrée de 0.5x0.5 mm2. Les fibres optiques scintillantes verticales fournissent une coupe horizontale de la forme du faisceau de particules ; ainsi elles donnent les caractéristiques horizontales du faisceau et vice-versa. Dans ce mode de réalisation le pas des fibres optiques scintillantes (9) est de 2 mm conférant ainsi une surface de détection de 62.5x 62.5 mm2. Les fibres optiques scintillantes sont ensuite regroupées dans une matrice de 512x512 pixels sur le CCD à l'intérieur de la caméra (3). La lecture se fait par regroupement de 8x8 pixels que nous appellerons cellules par la suite. L'image complète des 64 fibres optiques scintillantes recouvre 64x64 cellules à la fois pour les plans horizontaux et verticaux. L'image de chaque fibre optique scintillante de 0.5x0.5 mm2 recouvre 4x4 cellules. Le contenu numérique des 16 cellules est sommé pour chaque fibre optique scintillante après soustraction du bruit de fond. Le résultat est proportionnel au nombre de particules qui ont traversé le détecteur. Les 32 + 32 sommes ainsi obtenues pour chaque position de fibre formeront le profil de faisceau dans chaque plan. Dans cette variante du détecteur, le système optique (6) comporte une lentille optique à montage C, de focale 25 mm, et d'ouverture 1 . 3 à 1.4, il focalise une image c'est-à-dire une quantité de lumière qui sera déposée sur le capteur CCD de la caméra numérique (3). Cette étape d'enregistrement de la quantité de lumière nécessite une caméra numérique CCD (3) répondant à certains critères comme la sensibilité, un faible taux de bruit résiduel et la facilité d'enregistrement des données. La caméra (3) choisit dans notre mode de réalisation est de la marque Hamamatsu modèle 8084-03G. Le choix de cette marque et de ce modèle n'est pas limitatif. Les caractéristiques techniques de cette caméra numérique CCD (3) sont les suivantes: - refroidissement Peltier, - un nombre effectif de pixels de 1344 x1024, - une horloge à 40MHz/pixel, - nombre d'images par seconde: nominal 12.2 images/s et 58 images/s en groupant les pixels en 8x8, -une dynamique de 12 bits (212 = 4096) du convertisseur analogique/numérique (ADC), - Un temps d'exposition variable de 10 s à 10s. Un convertisseur analogique/numérique (ADC) de 12 bits (212 = 4096) permet la mesure de la lumière induite dans chaque fibre optique scintillante (9). Connaissant la position géométrique de chaque fibre optique scintillante, la représentation du contenu de la fibre optique scintillante en fonction de sa position, on obtient la distribution en intensité du faisceau. La mesure jusqu'à 3 écarts standard implique d'entrée une dynamique de 100 (3 écarts standard correspondants à 99% du faisceau de particules). D'autres part la largeur de la distribution peut varier d'un facteur 10 (entre 1 et 10 mm). La caméra (3) utilisée permet un temps de pose allant de 10 s jusqu'à 10s. Elle possède également deux niveaux de gains séparés de 23dB. L'ensemble donne une dynamique totale supérieure à 10'. L'invention prévoit ensuite le traitement des images obtenues, par un programme informatique afin de pouvoir déterminer la position, la taille et l'intensité du faisceau. En dehors des éjections de particules, une centaine d'images sont enregistrées. Elles fourniront une base au calcul d'une image dite image de piédestal. Cette image de piédestal sera ensuite soustraite cellule par cellule de l'image du faisceau. Le contenu numérique de la matrice après soustraction du piédestal est ensuite corrigé par un facteur de calibrage. Ce facteur de calibrage est obtenu hors faisceau et correspond essentiellement à l'acceptance géométrique de la fibre optique scintillante à travers l'objectif de la caméra. Il est obtenu en mesurant le signal déposé dans chaque fibre optique scintillante par une source de Sr90 pour une durée d'exposition fixe. Le résultat obtenu sera le contenu de deux vecteurs de dimension du nombre de fibres optiques scintillantes par plan X et Y. Les profils de faisceau pourront être représentés sous forme de cascade, et décriront la position et la forme du faisceau par plan de mesure en fonction du temps. L'équipement d'analyse peut établir la position du faisceau de particules avec une précision pouvant aller jusqu'à deux dizaines de microns, la taille du faisceau de 1 mm jusqu'à 30 mm, et son intensité de 103 jusqu'à 1012 particules par secondes. La flexibilité est obtenue par l'arrangement mécanique des fibres optiques scintillantes et par la dynamique variable de la caméra numérique CCD. Dans un autre mode de réalisation le détecteur de 15 l'équipement comprend deux plans de 128 fibres optiques scintillantes, de section carrée (0.5x0.5mm2) placées côte à côte. La surface de détection est alors de 64x64 mm2. Les fibres optiques scintillantes sont ensuite groupées par deux (lxO.5mm2) dont l'image sera formée sur 20 le CCD de la caméra (3). L'image d'une fibre optique scintillante couvrirait alors 8x4 cellules. L'image totale recouvrira 1344x512 pixels. Les 64 + 64 groupes de 2 fibres optique scintillantes chacun fourniront l'image du faisceau dans chaque plan horizontal et vertical. Ce 25 mode de réalisation peut être utilisé pour équiper un dispositif tel que des accélérateurs pour l' hadronthérapie. L'image digitisée provenant du capteur CCD est lue par un ordinateur de la même façon qu'avec un 30 appareil photographique ou caméra grand public et permet le traitement et le stockage des images. Le traitement de l'image donnera les caractéristiques du faisceau mesuré, 1010 c'est-à-dire sa position moyenne, sa taille et son intensité. Ces caractéristiques pourront être comparées à un registre afin de décider de l'arrêt du faisceau ou du réglage à effectuer pour les prochains passages du faisceau. Par conséquent la présente invention peut être utilisée dans le cadre de l'hadronthérapie, pour la précision, la flexibilité et le faible coût que confère ce type d'équipement. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet
La présente invention se rapporte à un équipement d'analyse d'un faisceau de particules comportant au moins un détecteur formé par un faisceau de fibres optiques parallèles constituées pour produire un signal lumineux induit par le passage du faisceau de particules, le faisceau de fibres optiques étant couplé à un capteur d'image délivrant un signal représentatif des caractéristiques du faisceau traversant le détecteur, caractérisé en ce que :- le détecteur est formé par un premier plan de fibres optiques orientées selon une première direction X et par un deuxième plan de fibres optiques orientées selon une deuxième direction Y, les deux plans étant parallèles et adjacents,- les extrémités des fibres optiques de chaque plan sont rassemblées pour former une image dans le plan objet d'un capteur CCD
1. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules comportant au moins un détecteur formé par un faisceau de fibres optiques parallèles (9) constituées pour produire un signal lumineux induit par le passage du faisceau de particules, le faisceau de fibres optiques (9) étant couplé à un capteur d'image délivrant un signal représentatif des caractéristiques du faisceau traversant le détecteur, caractérisé en ce que : - le détecteur est formé par un premier plan de fibres optiques orientées selon une première direction X et par un deuxième plan de fibres optiques orientées selon une deuxième direction Y, les deux plans étant parallèles et adjacents, - les extrémités des fibres optiques de chaque plan sont rassemblées pour former une image dans le plan objet d'un capteur CCD. 2. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon la 1, caractérisé en ce que le faisceau de fibres optiques du premier plan est sensiblement coplanaire avec le faisceau de fibres optiques du deuxième plan, l'extrémité desdits deux faisceaux de fibres formant deux images contiguës. 3. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité des faisceaux de fibres optiques du premier et deuxième plan soient réunis dans le même plan image objet. 4. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le plan image objet est formé derrière une bride ultravide (7). 5. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit capteur CCD est directement monté dans le plan image objet. 6. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit capteur CCD est intégré dans une caméra numérique CCD (3). 7. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon la 1, caractérisé en ce que le détecteur comporte deux étages reliés par une bride ultravide (7). 8. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des 4 ou 7, caractérisé en ce que la bride ultravide (7) est équipée d'un hublot pour le passage de la lumière émise par les fibres optiques. 9. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon la 7, caractérisé en ce que le premier étage (2) comprend deux armatures (4),(5) identiques dans lesquelles viennent se placer les fibres optiques (9). 10. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacune des armatures (4), (5) du premier étage (2) correspond respectivement 30aux coordonnées horizontales et verticales du faisceau de particules en fixant à 90 l'angle entre les deux plans de fibres. 11. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des 7 ou 9, caractérisé en ce que le premier étage (2) est situé dans un tube à vide du faisceau. 12. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon la 7, caractérisé en ce que le deuxième étage (1) comprend un système optique associé à une caméra numérique CCD (3). 13. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les fibres optiques (9) sont aluminisées sur toute leur longueur. 14. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les fibres optiques (9) sont fabriquées en polystyrène. 15. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des 7 ou 12, caractérisé en ce que le deuxième étage (1) bénéficie d'un blindage magnétique. 16. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les images sont transférées sur un calculateur de type PC. 17. Équipement d'analyse d'un faisceau de particules selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit capteur CCD est formé par des barrettes CCD avec une électronique numérique associée.
G
G01
G01T
G01T 1,G01T 5
G01T 1/203,G01T 5/08
FR2897149
A1
DISPOSITIF ECHANGEUR DE CHALEUR DESTINE AUX SYSTEMES DE CHAUFFAGE OU DE CLIMATISATION
20,070,810
La présente invention concerne le domaine des échangeurs de chaleur, ainsi que le domaine des systèmes faisant application de tels échangeurs, en particulier les systèmes de chauffage ou de climatisation, qu'ils soient réversibles ou non. ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît de nombreux systèmes de chauffage ou de climatisation, dans lesquels un fluide caloporteur, circulant dans un circuit primaire, est chauffé ou refroidi par un générateur de calories ou frigories (qui peut être par exemple une pompe à chaleur), et vient échanger ses calories ou frigories avec un liquide caloporteur d'un circuit secondaire (destiné par exemple au chauffage ou à la climatisation d'une maison) au moyen d'un échangeur. De nombreux types d'échangeurs ont également été proposés à cette fin. Généralement on classe ces échangeurs en trois familles : 1) les échangeurs à plaque, 2) les échangeurs multitubulaires et 3) les échangeurs de type coaxial. Les échangeurs à plaque présentent l'avantage d'être compacts. Mais ils présentent deux inconvénients majeurs. En premier lieu, les échangeurs à plaque requièrent que les fluides caloporteurs qui les traversent soient relativement propres pour éviter leur encrassement. De ce fait les échangeurs à plaque sont peu adaptés à des réseaux de chauffage ou de climatisation, dans la mesure où les circuits de ces réseaux véhiculent souvent des particules issues de la corrosion et de l'usure des circuits. Qui plus est ces particules sont généralement d'une taille trop réduite pour être retenue par des filtres. Ainsi lorsque des échangeurs à plaque sont mis en place sur de telles installations,, les particules forment des boues qui à terme provoquent généralement l'encrassement des échangeurs à plaques. En second lieu, lorsqu'ils sont couplés avec une pompe à chaleur, les échangeurs à plaque ne donnent pas totalement satisfaction. Ils peuvent présenter notamment les deux inconvénients suivants. D'une part en cas d'arrêt brusque du débit de liquide caloporteur dans le circuit secondaire, les calories (respectivement les frigories) du fluide caloporteur primaire ne sont plus évacuées, provoquant une montée (respectivement descente) rapide en température du fluide caloporteur primaire, et donc une montée (respectivement une chute) rapide en pression liée au cycle thermodynamique du fluide. Comme la masse de fluide, typiquement de l'eau, emprisonné dans l'échangeur est très faible, ce phénomène est trop rapide pour que le régulateur de température de sortie du fluide de la pompe à chaleur (ou une sonde de température située dans un ballon contenant cet échangeur) ait le temps d'agir avant que la sécurité haute pression (respectivement basse pression) ne fasse déclencher la pompe à chaleur. Cela oblige donc l'utilisateur à réarmer manuellement la pompe à chaleur, ce qui n'est pas concevable pour un fonctionnement normal du système. D'autre part dans le cas où le circuit secondaire alimente un ensemble d'émetteurs montés en parallèle et que ceux-ci peuvent réguler leur débit indépendamment les uns des autres, on peut avoir sur une courte période une diminution brusque de débit couplée à une augmentation (respectivement diminution) brusque de retour de la température du liquide secondaire. Le régulateur de température peut alors arrêter la pompe à chaleur, augmentant ainsi le cycle de marche-arrêt de la pompe à chaleur, ce qui est préjudiciable à sa durée de vie. Les échangeurs multitubulaires ne présentent pas les inconvénients précités des échangeurs à plaque, à condition que les diamètres de tube soient suffisamment importants pour le passage des fluides. Mais la conséquence est que ces échangeurs sont, à puissance thermique égale, de taille nettement plus importante que les échangeurs à plaque, ce qui est un inconvénient important dans le domaine de l'invention en particulier dans les habitations domestiques. Les échangeurs de type coaxial peuvent être considérés comme un compromis entre les échangeurs à plaque et les échangeurs multitubulaires. A puissance thermique égale, ils sont certes moins compacts que les échangeurs à plaque, mais ils sont moins sensibles à l'encrassement, tout en gardant une taille plus réduite que les échangeurs multitubulaires. Cependant les échangeurs de type coaxial présentent les inconvénients cités précédemment en second lieu pour les échangeurs à plaque, au moins dans certaines configurations. On trouvera des exemples d'échangeurs connus dans les documents FR-A-2 856 469 et FR-A-2 845 150. Le document FR-A-2 856 469 décrit un échangeur à plaque placé dans un ballon. Un tel système présente des défauts d'encrassement. Le document FR-A-2 845 150 décrit un système comprenant un ballon rempli de fluide secondaire caloporteur et qui loge un serpentin parcouru par un fluide frigorigène de sorte que ce dernier cède des calories à ce fluide secondaire. Ce système permet d'éviter l'encrassement et permet d'éviter les inconvénients cités en second lieu pour les échangeurs à plaque. Par contre sa capacité d'échange en regard du volume occupé est limitée. BASE DE L'INVENTION La présente invention a maintenant pour but de proposer un nouvel échangeur de chaleur qui évite les inconvénients précités. La présente invention a en particulier pour but de proposer un échangeur de chaleur qui, tout en restant relativement compact, présente une sensibilité réduite à l'encrassement et aux interruptions ou brusques diminutions de débit et de variations de la température du liquide du circuit secondaire. Le but précité est atteint dans le cadre de la présente invention, grâce à un dispositif échangeur de chaleur comprenant un serpentin comportant une entrée et une sortie de liaison avec un circuit de fluide caloporteur primaire et un ballon dans lequel est placé ce serpentin, lequel ballon est rempli d'un fluide caloporteur secondaire et comporte une entrée et une sortie de liaison avec un circuit secondaire, caractérisé par le fait que le serpentin dans lequel circule le fluide caloporteur primaire loge un serpentin secondaire pour former un échangeur solénoïde à tubes coaxiaux et par le fait que l'une des liaisons avec le circuit secondaire est reliée directement avec l'une des extrémités du serpentin secondaire, tandis que l'autre liaison avec le circuit secondaire ainsi que la deuxième extrémité du serpentin secondaire débouchent dans le ballon, de sorte que les échanges entre le fluide caloporteur primaire et le fluide caloporteur secondaire, dans l'échangeur solénoïde à tubes coaxiaux s'opèrent à la fois en convection forcée à l'intérieur de celui-ci et en convection naturelle ou libre à l'extérieur à celui-ci. DESCRIPTIF RAPIDE DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : - la figure 1. représente une vue schématique, en coupe verticale du ballon, d'un dispositif échangeur thermique conforme à un premier 15 mode de réalisation de la présente invention, - la figure ibis représente, selon une vue schématique similaire, une variante du dispositif illustré sur la figure 1, - la figure 2 représente une vue schématique, en coupe verticale du ballon, d'un dispositif échangeur thermique conforme à un deuxième 20 mode de réalisation de la présente invention, adapté pour éviter une stagnation de liquide secondaire en extrémité du ballon, - la figure 2bis représente, selon une vue schématique similaire, une variante du dispositif illustré sur la figure 2, - la figure 3 représente une vue schématique, en coupe verticale du 25 ballon, d'un dispositif échangeur thermique conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention, comportant une entrée de serpentin secondaire prolongée par un tube, - la figure 3bis représente, selon une vue schématique similaire, une variante du dispositif illustré sur la figure 3, 30 - la figure 4 représente une vue schématique, en coupe verticale du ballon, d'un dispositif échangeur thermique conforme à un quatrième mode de réalisation de la présente invention, équipé d'un cylindre conçu pour générer un effet de thermosiphon, - la figure 4bis représente, selon une vue schématique similaire, une variante du dispositif illustré sur la figure 4, - la figure 5 représente une vue schématique, en coupe verticale du ballon, d'un dispositif échangeur thermique conforme à un cinquième mode de réalisation de la présente invention, équipé d'un clapet antiretour, - la figure 5bis représente, selon une vue schématique similaire, une variante du dispositif illustré sur la figure 5, - la figure 6 représente une vue schématique en coupe horizontale d'un 10 solénoïde à tubes coaxiaux conformes à la présente invention, - la figure 7 représente schématiquement une injection tangentielle de fluide secondaire dans un ballon, - la figure 8 représente une vue de détail de la sortie d'un serpentin secondaire équipé d'un clapet anti-retour, 15 - la figure 9 représente un autre mode de réalisation dans lequel le solénoïde est replié sur lui-même, - la figure 10 représente une vue en coupe horizontale d'un tel solénoïde replié sur lui-même, et - les figures 11 et 12 représentent respectivement des variantes de la 20 figure 9 équipées d'un cylindre générant un effet thermosiphon et d'un clapet anti-retour générant un effet similaire, - la figure 13 représente la structure d'une pompe à chaleur du type à cycle bi-étagé et injection partielle, - les figures 14 à 17 représentent différents perfectionnements apportés 25 dans le cadre de la présente invention à une telle pompe à chaleur. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On a représenté sur la figure 1 annexée, un dispositif de chauffage ou de climatisation, réversible ou non, comprenant un dispositif échangeur de chaleur 100 adapté pour permettre un échange 30 thermique entre un fluide caloporteur primaire circulant dans un circuit primaire 200 et un fluide caloporteur secondaire circulant dans un circuit secondaire 300. Le fluide caloporteur primaire peut être chauffé ou refroidi par un générateur de calories ou de frigories 210. Le fluide caloporteur secondaire peut être utilisé par exemple directement en tant que fluide de chauffage ou de climatisation. Comme on l'a indiqué précédemment, dans le cadre de la présente invention, le dispositif échangeur de chaleur 100 comprend d'une part un serpentin 120 comportant une entrée 122 et une sortie 124 de liaison avec le circuit 200 de fluide caloporteur primaire et un ballon 150, formant cuve tampon jouant le rôle d'inertie thermique, dans lequel est placé ce serpentin 120. Le ballon 150 est rempli d'un fluide caloporteur secondaire et comporte une entrée 152 et une sortie 154 de liaison avec le circuit secondaire 300. Plus précisément, selon l'invention, le serpentin 120 dans lequel circule le fluide caloporteur primaire loge un serpentin secondaire 130 pour former un échangeur solénoïde à tubes coaxiaux comme illustré sur la figure 6. Par ailleurs l'une des liaisons 152 ou 154 avec le circuit secondaire 300 est reliée directement avec l'une des extrémités 132 ou 134 du serpentin secondaire 130 tandis que l'autre liaison 154 ou 152 avec le circuit secondaire 300 ainsi que la deuxième extrémité du serpentin secondaire 130 débouchent dans le ballon 150 à distance respective. Grâce à la structure précitée, les échanges entre le fluide caloporteur primaire et le fluide caloporteur secondaire, dans l'échangeur solénoïde à tubes coaxiaux 120/130 s'opèrent à la fois en convection forcée à l'intérieur de celui- ci (c'est-à-dire au niveau de la paroi 131 formant interface entre les tubes coaxiaux 120 et 130) et en convection naturelle à l'extérieur à celui-ci (c'est-à-dire au niveau de la paroi externe 121 du serpentin 120). On notera à l'examen de la figure 1 annexée que dans l'échangeur solénoïde à tubes coaxiaux 120/130, les circulations du fluide caloporteur primaire et respectivement du fluide caloporteur secondaire, s'opèrent à contre courant, ie dans des sens opposés. On notera également à l'examen de la figure 6 que la paroi 131 servant d'interface entre les deux tubes coaxiaux 120 et 130 peut être pourvue de cannelures longitudinales ou toute structure équivalente permettant d'augmenter la surface d'échange thermique entre les deux tubes. Plus précisément encore selon le mode de réalisation représenté sur la figure 1 annexée, le fluide du circuit primaire 200 est introduit dans un embout 122 lié au serpentin 120 et placé en partie supérieure de l'échangeur, tandis que ce fluide du circuit primaire 200 ressort dans la partie inférieure de l'échangeur, par un deuxième embout 124 formant sortie. Quant au circuit secondaire 300 il débouche en partie inférieure du ballon 150, au niveau de l'entrée 152, sous forme d'une injection tangentielle, comme on le voit sur la figure 7, à distance de l'extrémité inférieure 132 du serpentin secondaire 130, formant entrée, tandis que le départ du liquide du circuit secondaire 300, à partir du ballon 150, est opéré à l'aide d'un tube de sortie 155 qui relie directement la sortie 154 et l'autre extrémité 134, formant sortie, du serpentin secondaire 130, en partie supérieure du ballon. A cette fin l'extrémité de sortie 134 du serpentin secondaire 130 traverse l'embout supérieur 122 et débouche directement dans le tube 155. L'extrémité d'entrée 132 du serpentin secondaire 130 traverse quant à elle l'embout inférieur 124 et débouche dans le ballon 150. La distance séparant l'entrée 152 du fluide secondaire dans le ballon 150 et l'entrée 132 du serpentin secondaire est adaptée pour former une hauteur tampon propre à éviter que le fluide secondaire ne soit aspiré, dès son introduction dans le ballon 150, par le tube coaxial 130. On évite ainsi que en cas de brusques changements de température de retour du fluide secondaire, ceux-ci ne soient répercutés au niveau de l'entrée de l'échangeur coaxial. La disposition illustrée sur la figure 1 et précédemment décrite s'applique à un système dans lequel le fluide caloporteur secondaire est un fluide utilisé en refroidissement. On a illustré sur la figure ibis une variante de réalisation dans laquelle le fluide caloporteur secondaire est un fluide de chauffage. Dans ce cas, la disposition des entrées 122, 132 et sorties 124, 134 est inversée par rapport à la figure 1. En effet selon la figure Ibis annexée, le fluide du circuit primaire 200 est introduit dans un embout 122 lié au serpentin 120 et placé en partie inférieure de l'échangeur, tandis que ce fluide du circuit primaire 200 ressort dans la partie supérieure de l'échangeur, par un deuxième embout 124 formant sortie. Quant au circuit secondaire 300 il débouche en partie supérieure du ballon 150, au niveau de l'entrée 152, sous forme d'une injection tangentielle à distance tampon de l'extrémité supérieure 132 du serpentin secondaire 130, formant entrée, tandis que le départ du liquide du circuit secondaire 300, à partir du ballon 150, est opéré à l'aide d'un tube de sortie 155 qui relie directement la sortie 154 et l'autre extrémité 134, formant sortie, du serpentin secondaire 130, en partie inférieure du ballon. Deux cas principaux de fonctionnement du système peuvent être envisagés : d'une part le cas où le circulateur du circuit secondaire 300 reste constamment en fonctionnement et d'autre part le cas où le circulateur du circuit secondaire 300 peut être amené à s'arrêter. Dans le cas où le circulateur 305 du circuit secondaire 300 reste constamment en fonctionnement, la commande marche-arrêt du générateur 210 de calories (respectivement de frigories) peut être effectuée à partir d'une sonde de température 310 située sur le retour du liquide du circuit secondaire en liaison avec l'entrée 152. On notera que le montage illustré sur la figure ibis présente a priori l'inconvénient d'introduire par le haut du ballon 150, les micro-particules de boue immanquablement présentes dans le fluide secondaire. Cependant l'injection tangentielle décrite précédemment permet à une grande partie de celles-ci de retomber par gravité le long de la paroi interne du ballon 150, vers le fond de celui-ci. En outre, comme on l'a indiqué précédemment, le tube d'échange coaxial est moins sujet à encrassement qu'un échangeur à plaque. On notera également que pour le montage de la figure Ibis, utilisé en chauffage, mais dans lequel le ballon 150 est un ballon d'échange thermique, contrairement à un ballon de stockage, le fluide primaire arrive en bas du ballon et le fluide secondaire part en bas du ballon. Pour éviter des erreurs de montage par les installateurs il peut être prudent de prévoir un marquage clair, formant détrompeur, sur la paroi extérieure du ballon 150. Il est difficile d'envisager d'utiliser les dispositions illustrées sur les figures 1 et Ibis précédemment décrites pour des applications réversibles de chauffage en hiver et de refroidissement en été. En effet, si l'on voulait appliquer le montage de la figure 1 en mode chauffage, il y aurait stratification de température dans la partie haute du ballon 150 et la température serait alors imposée par la température d'entrée du fluide du circuit primaire 200. Ainsi si on utilise une pompe à chaleur pour former le générateur 210, le réfrigérant situé dans la partie supérieure des tubes coaxiaux sera en désurchauffe, ce qui se traduit par des températures supérieures à 100 C, typiquement 120 C pour une pompe à chaleur haute température, et pourrait aboutir à des zones d'ébullition locales du fluide caloporteur secondaire, qui est souvent de l'eau dans les installations de chauffage. Un raisonnement symétrique s'applique pour le montage de la figure Ibis si l'on essaie d'utiliser ce montage en rafraîchissement. En effet dans ce cas l'on peut aboutir dans certains cas à la formation locale de glaçons. Pour remédier à ces inconvénients, il est proposé dans le cadre de la présente invention, des moyens qui obligent le liquide secondaire qui revient au ballon 150, à balayer tout le volume du ballon 150 avant d'en ressortir. Plusieurs solutions peuvent remplir cette fonction. Une première solution est illustrée sur les figures 2 et 2bis, respectivement homologues des figures 1 et Ibis. Comme on le voit sur les figures 2 et 2bis, cette première solution consiste à modifier les montages précédemment décrits en regard des figures 1 et Ibis de sorte que le retour du liquide du circuit secondaire ne débouche plus dans l'extrémité du ballon 150 adjacente à l'entrée 132 dans le serpentin secondaire 130, mais débouche au contraire à l'extrémité opposée du ballon 150. Ainsi selon la figure 2, alors que l'entrée 132 du serpentin secondaire 130 est située en partie inférieure du ballon 150, l'entrée 152 qui reçoit le retour du liquide secondaire, débouche en partie supérieure du ballon 150. On évite ainsi la stagnation du liquide en 5 partie supérieure du ballon 150 et par conséquent une montée en température du liquide dans cette zone. De même symétriquement, selon la figure 2bis, alors que l'entrée 132 du serpentin secondaire 130 est située en partie supérieure du ballon 150, l'entrée 152 qui reçoit le retour du liquide secondaire, 10 débouche en partie inférieure du ballon 150. On évite ainsi la stagnation du liquide en zone inférieure du ballon 150 et par conséquent une chute en température du liquide dans cette zone. Il en résulte que comme cela est schématisé par des flèches sur les figures 2 et 2bis, le fluide secondaire qui pénètre dans le ballon 150, 15 par l'entrée 152, balaye tout l'échangeur 120/130 avant d'être aspiré par l'entrée 132 du serpentin secondaire 130. Une deuxième solution permettant d'envisager un fonctionnement réversible est illustrée sur les figures 3 et 3bis également respectivement homologues des figures 1 et Ibis. Comme on 20 le voit sur les figures 3 et 3bis, cette deuxième solution consiste à modifier les montages précédemment décrits en regard des figures 1 et ibis en prolongeant les entrées 132 du serpentin secondaire 130, par un tube 133, préférentiellement placé au centre du solénoïde, de sorte que l'entrée 132 du serpentin secondaire 130 ne débouche plus dans 25 l'extrémité du ballon 150 adjacente au retour du liquide du circuit secondaire, mais débouche au contraire à l'extrémité opposée du ballon 150. Grâce à cette disposition, le tube 133 relié à l'entrée 132 du serpentin secondaire 130 aspire le liquide secondaire dans les parties du 30 ballon où existe le risque de stratification précédemment mentionné. Dans le cas où le circulateur 305 du circuit secondaire 300 peut être amené à s'arrêter, par exemple dans les applications de chauffage, certaines régulations coupent ce circulateur lorsque la température de consigne est atteinte. Dans ce cas les diverses variantes précédemment décrites et illustrées sur les figures 1, Ibis, 2, 2bis, 3 et 3bis présentent les inconvénients précédemment décrits pour les échangeurs à plaque d'entraîner des arrêts trop fréquents de la pompe à chaleur, voire dans certaines configurations de générer des déclenchements intempestifs de la sécurité pression. Un premier moyen pour remédier à cet inconvénient consiste à asservir l'arrêt du générateur 210 placé sur le circuit primaire 200 sur celui du circulateur 305 placé sur le circuit secondaire 300. Dans ce cas les conditions d'utilisation précédemment décrites pour les montages des figures 1, ibis, 2, 2bis, 3 et 3bis demeurent. C'est-à-dire que les montages des figures 1 et Ibis sont utilisables uniquement en refroidissement et chauffage respectivement, tandis que les montages des figures 2, 2bis, 3 et 3bis sont utilisables en climatisation réversible. Dans ce contexte il est judicieux de garder comme précédemment l'asservissement du redémarrage de la pompe à chaleur sur une sonde de température 310 située sur le retour du liquide du circuit secondaire 300. Néanmoins ce premier moyen n'est pas toujours possible dans des installations de circuit secondaire existant. En effet dans certains cas, le signal de marche / arrêt commandant le circulateur 305, n'est pas toujours accessible ou exploitable de manière simple par les systèmes de contrôle du générateur 210. Si donc ce premier moyen n'est pas envisageable, diverses alternatives sont proposées dans le cadre de la présente invention. Une première alternative, illustrée sur la figure 4, consiste à disposer dans la partie interne centrale de l'échangeur solénoïde à tubes coaxiaux, un cylindre 160 positionné à distance adaptée du solénoïde afin de favoriser un effet thermosiphon. Le fluide caloporteur secondaire s'écoule dans un sens à l'intérieur du cylindre 160, et dans le sens opposé sur l'extérieur du cylindre 160, balayant ainsi la surface externe de l'échangeur solénoïde. L'effet thermosiphon schématisé sur la figure 4 correspond à un fonctionnement en chauffage, tandis que celui schématisé sur la figure 4bis correspond à un fonctionnement en rafraîchissement. Cependant les montages illustrés sur les figures 4 et 4bis peuvent être utilisés indifféremment pour le chauffage ou le refroidissement. Un tel écoulement thermosiphon permet de continuer à évacuer les calories (respectivement les frigories) et de limiter ainsi la vitesse de montée ou de descente en température et en pression. On notera que les montages illustrés sur les figures 4 et 4bis sont respectivement homologues des figures 2 et 2bis. Cependant on peut bien sur également insérer un cylindre 160 générant un effet de thermosiphon dans les solénoïdes illustrés sur les figures 1 (fonctionnant uniquement en refroidissement), ibis (fonctionnant uniquement en chauffage), ou 3 et 3bis (tous deux réversibles) pour obtenir le même effet de thermosiphon grâce à ce cylindre 160. Le mode de réalisation illustré sur la figure 4 présente un fonctionnement optimal en chauffage car au moment du redémarrage du circulateur, on puise dans la partie haute du ballon où l'eau est la plus chaude. Symétriquement, le mode de réalisation illustré sur la figure 4bis présente un fonctionnement optimal en refroidissement car au moment du redémarrage du circulateur, on puise dans la partie basse du ballon où l'eau est la plus froide. Une deuxième alternative illustrée sur les figures 5 et 5bis consiste à ajouter, sur la sortie 134 du serpentin secondaire 130, un clapet anti-retour 140. Un tel clapet anti-retour 140 est adapté pour être fermé lorsque le circulateur 305 du circuit secondaire est en service et pour être ouvert dans le cas contraire. Cette solution permet, dès l'arrêt du système, l'amorçage d'un effet thermosiphon comme illustré sur les figures 5 et 5bis, sous forme d'un écoulement à travers le serpentin secondaire 130 rebouclé par un écoulement sur la surface externe du solénoïde. Cette disposition permet de limiter la vitesse de montée en température et en pression. On évite ainsi les inconvénients précédemment annoncés inhérents aux échangeurs à plaque. A priori cependant le montage de la figure 5 n'est alors utilisable qu'en chauffage, tandis que le montage de la figure 5bis n'est utilisable qu'en refroidissement. La encore on notera que les montages illustrés sur les figures 5 et 5bis sont respectivement homologues des figures 2 et 2bis. Cependant on peut également équiper d'un clapet anti-retour 140, permettant un effet de thermosiphon, la sortie 134 du serpentin secondaire 130 des solénoïdes illustrés sur 3 et ibis (tous deux réversibles) pour obtenir le même effet de thermosiphon. A priori en revanche, on ne peut envisager d'équiper d'un tel clapet 140, les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 et Ibis. Bien entendu on peut envisager de coupler les deux alternatives précitées à base de cylindre 160 et de clapet 140. C'est-à-dire que l'on peut envisager des variantes de réalisation selon lesquelles il est prévu à la fois un cylindre 160 dans la partie centrale de l'échangeur solénoïde 15 et un clapet 140 sur la sortie 134 du serpentin 130. On notera que pour toutes les variantes illustrées sur les figures 4, 4bis, 5 et 5bis, il est judicieux d'asservir la commande démarrage-arrêt de la pompe à chaleur sur une sonde de température 312 à l'intérieur du ballon 150, sur l'extrémité de celui-ci adjacente au clapet 20 140, c'est-à-dire à l'extrémité de sortie 134 du serpentin secondaire 130. Cependant on peut améliorer encore le fonctionnement en asservissant l'arrêt de la pompe à chaleur sur cette sonde 312 et en asservissant le démarrage de la pompe à chaleur sur une seconde sonde 314 située dans le ballon 150 à l'extrémité opposée de celui-ci, c'est-à- 25 dire sur l'extrémité du ballon 150 adjacente à l'entrée 132 du serpentin secondaire 130. Selon l'ensemble des modes de réalisation conformes à la présente invention précédemment décrits, les entrées et sorties respectivement de chaque serpentin 120, 130 sont situées à proximité 30 d'extrémités opposées du ballon 150. Pour augmenter l'efficacité de l'échangeur conforme à la présente invention, précédemment décrit, tout en gardant la même compacité, on peut rallonger les deux tubes coaxiaux 120 et 130 en les repliant sur eux-mêmes sensiblement à mi-longueur, de sorte que l'échangeur comprenne deux solénoïdes en série et de diamètre différent, irnbriqués l'un dans l'autre comme illustré sur la figure 9. Dans ce cas les entrées et sorties de chaque serpentin 120, 130 sont sensiblement adjacentes. Cette figure 9 illustre un montage en chauffage. Un montage fonctionnant en refroidissement peut également êtreobtenu avec un solénoïde replié sur lui-même et comportant également des entrées et sorties sensiblement adjacentes. Il n'est pas représenté sur les figures annexées pour simplifier l'illustration. Cette topologie permet d'éviter les inconvénients inhérents au mode de réalisation des figures 1 et Ibis, en particulier la stratification thermique. Le mode de réalisation illustré sur la figure 9 peut fonctionner en mode réversible. La commande marche-arrêt du générateur de calories 210 (respectivement frigories) peut s'effectuer à partir d'une sonde de température 310 située sur le retour du liquide du circuit secondaire 300. Comme dans le cas des figures 2 et 2bis, ou 3 et 3bis, le mode de réalisation de la figure 9 fonctionne correctement lorsque le circulateur est constamment en fonctionnement. Il peut présenter des problèmes lorsque le circulateur 305 du circuit secondaire peut être amené à s'arrêter. Cependant dans ce cas on peut utiliser les solutions décrites précédemment en regard des figures 4, 4bis, 5 et 5bis pour limiter la vitesse de montée en température et en pression, afin d'éviter les inconvénients évoqués pour les échangeurs à plaque. On obtient ainsi des échangeurs du type illustré sur les figures 11 et 12. La figure 11 illustre un dispositif dans lequel un échangeur solénoïde à tubes coaxiaux 120/130 est entouré par un cylindre 162 positionné à distance judicieuse du solénoïde, entre celui-ci et la paroi interne du ballon 150. Le montage de la figure 11 est réversible. La figure 12 illustre un dispositif dans lequel la sortie 134 du serpentin secondaire 130 est équipée d'un clapet anti-retour 140. La figure 12 correspond à un montage fonctionnant en chauffage. En alternative on peut concevoir un montage équipé d'un clapet anti-retour fonctionnant en refroidissement. Bien évidement là encore on peut coupler les modes de réalisation illustrés sur les figures 11 et 12 en équipant à la fois l'échangeur d'un cylindre 162 et d'un clapet anti-retour 140. Dans le cadre des modes de réalisation illustrés sur les figures 11 et 12, il est judicieux d'asservir la commande démarrage-arrêt de la pompe à chaleur sur une sonde de température 312 située à proximité de la sortie 134 du serpentin secondaire 130. On peut améliorer en asservissant l'arrêt de la pompe à chaleur sur une sonde de température 312 située à proximité de la sortie 134 du serpentin secondaire 130 et en asservissant le redémarrage de la pompe à chaleur sur une sonde 314 située à proximité de l'entrée 132 du serpentin secondaire 130. On peut résumer les conditions de fonctionnement des modes de réalisation précédemment décrits, comme suit. Chauffage seul Refroidissement Climatisation seul réversible Circulateur Marche continue Figure 1 Non Oui Non Figure Ibis Oui Non Non Figure 2 Oui Oui Oui Figure 2bis Oui Oui Oui Figure 3 Oui Oui Oui Figure 3bis Oui Oui Oui Figure 9 Oui Oui Oui Circulateur marche discontinue Figure 4 Oui Oui Oui Figure 4bis Oui Oui Oui Figure 5 Oui Non Non Figure 5bis Non Oui Non Figure 11 Oui Oui Oui Figure 12 Oui Non Non Comme on l'a indiqué précédemment, la présente invention s'applique en particulier à la réalisation d'un système de chauffage ou de climatisation à base de pompe à chaleur, notamment pour la rénovation 5 d'installations de chauffage central ou de climatisation. Dans ce contexte, l'échangeur à inertie précédemment décrit, peut être utilisé comme condenseur d'une pompe à chaleur dans une application chauffage et comme évaporateur dans une application froid. Bien que de portée plus générale, la présente invention est 10 particulièrement adaptée à la rénovation de systèmes de chauffage existant dans le domestique, grâce à l'utilisation de pompes à chaleur haute température à performance et conception améliorée, éventuellement couplée par un échangeur à ballon avec l'eau des chauffages existants. 15 La présente invention s'applique en particulier, mais non exclusivement à la réalisation d'une pompe à chaleur haute température avec cycle biétagé à injection partielle. On a illustré sur la figure 13 annexée, la structure classique d'une telle pompe avec cycle bi-étagé à injection partielle. Comme cela 20 est connu de l'homme de l'art, une telle pompe permet de produire de l'eau chaude à au moins 70 C en utilisant des fluides classiques généralement connues pour atteindre des températures inférieures, tels que le fluide connu sous la dénomination R407c . On aperçoit sur la figure 13 annexée une pompe à chaleur 25 comprenant un condenseur 400, un détendeur 410, un évaporateur 420 et deux compresseurs 430, 440 en série. Un premier élément échangeur de chaleur 450 est placé entre le détendeur 410 et l'évaporateur 420, en série d'une vanne 460 pilotée par une sonde de température 462 placée entre l'évaporateur et le premier compresseur 430. Un deuxième élément échangeur de chaleur 452 en relation d'échange avec le premier élément 450, est placé en série d'une vanne 470 entre la sortie du détendeur 410 et le point intermédiaire entre les deux compresseurs 430 et 440. La vanne 470 est pilotée par une sonde de température 472 placée sur l'entrée du second compresseur. Dans le cadre de la présente invention, les inventeurs présentent cependant quelques perfectionnements à une telle pompe à chaleur à 10 cycle biétagé et injection partielle. Certains au moins de ces perfectionnements peuvent d'ailleurs être utilisés en combinaison. Lors du fonctionnement d'une telle pompe classique, l'huile qui est entraînée dans les gaz a tendance à s'accumuler dans la partie haute 15 pression. Pour égaliser les niveaux d'huile, une technique courante consiste à utiliser une liaison entre une bouteille de récupération d'huile située sur la ligne haute pression et le carter du compresseur basse pression, muni d'un détendeur électronique commandé par le niveau d'huile du carter du compresseur basse pression. Cette solution est 20 cependant lourde pour être utilisée pour des applications domestiques. Ainsi dans le cadre de la présente invention, il est proposé de relier comme illustré sur la figure 14, les deux carters de compresseurs basse pression 430 et haute pression 440 par une liaison 480 munie d'une vanne 482, telle qu'une vanne TOR, que l'on ouvre uniquement au 25 moment de l'arrêt de la pompe à chaleur. Cette disposition permet l'égalisation des niveaux d'huile entre les carters des deux compresseurs 430 et 440. Elle exploite le fait que contrairement aux pompes à chaleur industrielles, les pompes à chaleur domestiques ont généralement des cycles de fonctionnement suffisamment courts pour éviter que l'un des 30 deux carters d'huile des deux compresseurs n'aient le temps de se vider. Si malgré tout, le temps de cycle de la pompe à chaleur est trop long pour éviter que l'un des deux carters des compresseurs 430, 440, ne se vide de son huile, on peut utiliser, comme illustré sur la figure 15, un déshuileur 484 placé entre la sortie du compresseur haute pression 440 et le condenseur, et comportant une évacuation en série d'un capillaire de détente 486 qui conduit au carter de l'un des deux compresseurs, à savoir selon l'illustration de la figure 15 qui ne correspond qu'à une variante non limitative le compresseur basse pression 430. Le déshuileur 484 se vide périodiquement à travers le capillaire 486 dans l'un des carters des deux compresseurs. Une option pour contrôler la vidange périodique du déshuileur 484 est d'utiliser, comme illustré sur la figure 16, un flotteur 488 placé dans le carter du déshuileur 484 et adapté pour actionner ainsi périodiquement l'ouverture d'un robinet 489 conduisant au capillaire 486, lorsque le niveau dans le déshuileur 484 atteint un seuil prédéterminé. La plupart des flotteurs connus sont cependant formés d'une coque mince dont la pression interne est faible, typiquement de l'ordre de quelques bars. Pour permettre à de tels flotteurs de résister aux pressions régnant dans l'étage haute pression, typiquement supérieures à 30 bars, on peut réaliser un petit orifice 490 dans la paroi du flotteur de manière à égaliser la pression externe et la pression interne du flotteur, et le cas échéant munir cet orifice d'un bec ou tube recourbé 492 de manière à éviter toute introduction de liquide, comme représenté sur la figure 16. On a représenté sur la figure 17 une autre variante selon laquelle il est prévu un clapet anti-retour 493, 494 en parallèle respectivement de chaque compresseur 430, 440. Ces clapets 493, 494 permettent de n'utiliser qu'un seul des deux compresseurs dans certaines périodes de fonctionnement, où la puissance requise ne représente qu'une partie de la puissance du système, sans exiger un jeu de vannes coûteux. Les compresseurs et leurs vitesses de rotation seront adaptés en fonction des fluides utilisés, des températures et puissances recherchée et de la compacité imposée. Le cas échéant on peut utiliser des compresseurs à vitesse variable pour répondre à la puissance de chauffage. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits, mais s'étend à toutes variantes 5 conformes à son esprit
La présente invention concerne un dispositif échangeur de chaleur comprenant un serpentin (120) comportant une entrée (122) et une sortie (124) de liaison avec un circuit de fluide caloporteur primaire (200) et un ballon (150) dans lequel est placé ce serpentin (120), lequel ballon (150) est rempli d'un fluide caloporteur secondaire et comporte une entrée (152) et une sortie (154) de liaison avec un circuit secondaire (300), caractérisé par le fait que le serpentin (120) dans lequel circule le fluide caloporteur primaire loge un serpentin secondaire pour former un échangeur solénoïde à tubes coaxiaux et par le fait que l'une des liaisons (152, 154) avec le circuit secondaire (300) est reliée directement avec l'une des extrémités (132, 134) du serpentin secondaire, tandis que l'autre liaison (154, 152) avec le circuit secondaire ainsi que la deuxième extrémité (134, 132) du serpentin secondaire débouchent dans le ballon (150), de sorte que les échanges entre le fluide caloporteur primaire et le fluide caloporteur secondaire, dans l'échangeur solénoïde à tubes coaxiaux s'opèrent à la fois en convection forcée à l'intérieur de celui-ci et en convection naturelle à l'extérieur à celui-ci.
1. Dispositif échangeur de chaleur comprenant un serpentin (120) comportant une entrée (122) et une sortie (124) de liaison avec un circuit de fluide caloporteur primaire (200) et un ballon (150) dans lequel est placé ce serpentin (120), lequel ballon (150) est rempli d'un fluide caloporteur secondaire et comporte une entrée (152) et une sortie (154) de liaison avec un circuit secondaire (300), caractérisé par le fait que le serpentin (120) dans lequel circule le fluide caloporteur primaire loge un serpentin secondaire (130) pour former un échangeur solénoïde à tubes coaxiaux et par le fait que l'une des liaisons (152, 154) avec le circuit secondaire (300) est reliée directement avec l'une des extrémités (132, 134) du serpentin secondaire (130), tandis que l'autre liaison (154, 152) avec le circuit secondaire ainsi que la deuxième extrémité (134, 132) du serpentin secondaire (130) débouchent dans le ballon (150), de sorte que les échanges entre le fluide caloporteur primaire et le fluide caloporteur secondaire, dans l'échangeur Lolénoïde à tubes coaxiaux s'opèrent à la fois en convection forcée à l'intérieur de celui-ci et en convection naturelle à l'extérieur à celui-ci. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le départ (154) du fluide secondaire est relié directement avec une extrémité du serpentin secondaire (130), tandis que le retour (152) du fluide secondaire débouche librement dans le ballon (150). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que 25 l'entrée (122) du serpentin primaire (120) est placée en partie supérieure du ballon (150). 4. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que l'entrée (122) du serpentin primaire (120) est placée en partie inférieure du ballon (150). 30 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que le fluide primaire et le fluide secondaire circulent à contrecourant dans le serpentin primaire (120) et le serpentin secondaire (130). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait que la paroi (131) servant d'interface entre les deux tubes coaxiaux (120, 130) est pourvue de cannelures longitudinales. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que le retour du fluide secondaire dans le ballon (150) est opéré sous forme d'une injection tangentielle. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (133) qui obligent le liquide 10 secondaire qui revient au ballon (150), à balayer tout le volume du ballon (150) avant d'en ressortir. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que le retour (152) du liquide du circuit secondaire débouche dans l'extrémité du ballon (150) opposée à l'entrée (132) dans le serpentin 15 secondaire (130). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé par le fait que l'entrée (132) du serpentin secondaire (130) est prolongée par un tube (133) de sorte que l'entrée (132) du serpentin secondaire (130) débouche dans l'extrémité du ballon (150) opposée au retour 20 (122) du liquide du circuit secondaire. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé par le fait qu'il comprend un cylindre (160, 162) positionné à distance adaptée du solénoïde afin de favoriser un effet thermosiphon. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé par le fait 25 que le cylindre (160) est placé dans la partie interne centrale de l'échangeur solénoïde à tubes coaxiaux. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé par le fait qu'il comprend un clapet anti-retour (140) sur la sortie (134) du serpentin secondaire (130). 30 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé par le fait qu'il comprend une pompe à chaleur contrôlant la température du fluide primaire et que la commande démarrage-arrêt de la pompe à chaleur est asservie sur une sonde de température (312)située à l'intérieur du ballon (150), sur l'extrémité de celui-ci adjacente à l'extrémité de sortie (134) du serpentin secondaire (130). 15. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé par le fait qu'il comprend une pompe à chaleur contrôlant la température du fluide primaire et que l'arrêt de la pompe à chaleur est asservie sur une sonde de température (312) située à l'intérieur du ballon (150) tandis que le démarrage de la pompe à chaleur est asservie sur une seconde sonde de température (314) située dans le ballon (150) à l'extrémité opposée de celui-ci. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé par le fait que les entrées et sorties respectivement de chaque serpentin (120, 130) sont situées à proximité d'extrémités opposées du ballon (150). 17. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé par le fait que les deux tubes coaxiaux (120, 130) sont repliés sur eux-mêmes sensiblement à mi-longueur, de sorte que l'échangeur comprenne deux solénoïdes en série et de diamètre différent, imbriqués l'un dans l'autre, les entrées et sorties de chaque serpentin ou solénoïde (120, 130) étant sensiblement adjacentes. 18. Dispositif selon la 17, caractérisé par le fait qu'il comprend un cylindre (162) positionné à distance adaptée du solénoïde sur l'extérieur de celui-ci, afin de favoriser un effet thermosiphon. 19. Système de chauffage ou de climatisation à base de pompe à chaleur, notamment pour la rénovation d'installations de chauffage central ou de climatisation, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un dispositif échangeur de chaleur conforme à l'une des 1 à 18. 20. Système selon la 19, caractérisé par le fait que le dispositif échangeur de chaleur forme un condenseur d'une pompe à chaleur dans une application chauffage et un évaporateur dans une application froid. 21. Système selon l'une des 19 ou 20, caractérisé par le fait que la pompe à chaleur est de type haute température avec cycle bi-étagé à injection partielle. 22. Système selon l'une des 19 à 21, caractérisé par le fait qu'il comprend une liaison (480) munie d'une vanne commandée (482) permettant de relier les deux carters de compresseurs basse pression (430) et haute pression (440) au moment de l'arrêt de la pompe à chaleur. 23. Système selon l'une des 19 à 22, caractérisé par le fait qu'il comprend un déshuileur (484) placé entre la sortie du compresseur haute pression (440) et le condenseur, et comportant une évacuation en série d'un capillaire de détente (486) qui conduit au carter de l'un des deux compresseurs. 24. Système selon la 23, caractérisé par le fait que la vidange périodique du déshuileur (484) est contrôlée par un flotteur (488) placé dans le carter du déshuileur (484) et adapté pour actionner périodiquement l'ouverture d'un robinet (489) conduisant au capillaire (486), lorsque le niveau dans le déshuileur (484) atteint un seuil prédéterminé. 25. Système selon la 24, caractérisé par le fait que le flotteur (488) est muni d'un orifice (490). 26. Système selon la 25, caractérisé par le fait que l'orifice ;490) est protégé par un bec ou tube recourbé (492) de manière à éviter toute introduction de liquide. 27. Système selon l'une des 19 à 26, caractérisé par le fait qu'il comprend un clapet anti-retour (493, 494) en parallèle respectivement de chaque compresseur (430, 440).
F
F28,F24,F25
F28D,F24D,F24F,F25B
F28D 7,F24D 3,F24D 19,F24F 5,F24F 11,F24F 13,F25B 30,F25B 39,F25B 49
F28D 7/10,F24D 3/18,F24D 19/10,F24F 5/00,F24F 11/00,F24F 13/30,F25B 30/02,F25B 39/00,F25B 49/02
FR2902473
A1
DISPOSITIF FORMANT ECROU A MONTAGE RAPIDE
20,071,221
"". La présente invention concerne un dispositif formant écrou de serrage. Le montage d'une vis dans un écrou pour maintenir fixement des pièces entre elles en prise entre la tête de vis et l'écrou est classiquement obtenu par vissage de la tige filetée de la vis dans l'écrou taraudé. Un tel montage peut s'avérer fastidieux et long notamment lorsque les pièces à contraindre se trouvent au milieu d'une tige filetée qui présente une longueur pouvant atteindre le mètre et ce, même en utilisant une visseuse ouverte. Les publications US 5,139,381 et US 6,033,169 décrivent des ecrous comportant une base creuse longitudinale de réception d'éléments taraudés susceptibles d'adopter une position écartée pour l'insertion axiale aisée de la tige filetée d'une vis à travers le dit écrou, et une position enserrée en prise avec les filets de la dite tige filetée permettant d'assurer le maintien fixe des pièces à contraindre par serrage entre le dit écrou et la tête de la vis. Mais les écrous décrits dans ces deux publications nécessitent l'utilisation de pièces complexes et nombreuses qui obligent une manipulation délicate de l'écrou par l'utilisateur pour actionner les éléments taraudés en position enserrés. La présente invention qui permet de pallier les inconvénients précités porte sur un dispositif formant écrou de serrage comportant une base creuse longitudinale de réception d'éléments taraudés susceptibles d'adopter une position écartée pour l'insertion axiale aisée de la tige filetée d'une vis à travers le dit écrou, et une position enserrée en prise avec les filets de la dite tige filetée permettant d'assurer le maintien fixe de pièces à contraindre par serrage entre le dit écrou et la tête de vis et est essentiellement caractérisée en ce que les moyens d'enserrage des éléments taraudés sont actionnés par effort de placage axial de l'écrou contre les pièces à contraindre. Avantageusement, des éléments de came mobiles sont montés dans la base creuse de l'écrou et leur face interne coopère avec la face externe des éléments taraudés de façon que le placage axial de cet écrou contre les pièces à contraindre entraîne les éléments de cames en translation dans la base creuse et provoque l'enserrage des éléments taraudés autour de la tige filetée de la vis. De préférence, les éléments de cames et les éléments taraudés présentent respectivement des faces internes et des faces externes qui sont planes et ascendantes depuis la face avant de l'écrou en contact avec les pièces à contraindre, de sorte que chaque élément de came est en contact glissant avec un élément fileté correspondant. Plus avantageusement, le dispositif de l'invention comporte des moyens de maintien fixe des éléments taraudés en position écartée permettant de maintenir ces éléments taraudés régulièrement espacés autour d'une même circonférence en appui radial contre une partie au moins de la face interne des éléments de came correspondant (eux-mêmes régulièrement espacés autour d'une même circonférence en étant en appui radial contre une partie au moins de la face interne de la base creuse et axialement partiellement emmanchés dans cette base creuse du coté des pièces à contraindre. Dans ce cadre, on peut prévoir que les éléments taraudés et les éléments filetés sont aimantés et que la base creuse de l'écrou est métallique. Selon un second mode de réalisation de l'invention, 35 une pièce de maintien des éléments de cames en position partiellement emmanchés dans la base creuse de l'écrou est prévue. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique éclatée en 10 perspective du dispositif formant écrou de l'invention selon un premier mode de réalisation ; - la figure 2 est une vue schématique du dispositif de l'invention selon le premier mode de réalisation et selon la flèche II de la figure 1 ; 15 - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon le premier mode de réalisation lorsque les éléments taraudés non visibles sont en position écartée et que les éléments de came sont partiellement emmanchés dans la base creuse ; 20 - la figure 4 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon le premier mode de réalisation avec un arrachement partiel du dispositif lorsque les éléments taraudés sont en position écartées et que les éléments de came sont partiellement emmanchés 25 dans la base creuse ; - la figure 5 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon le premier mode de réalisation avec un arrachement partiel du dispositif lorsque les éléments taraudés sont en position enserrée 30 et que les éléments de came sont totalement emmanchés dans la base creuse ; - la figure 6 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon un second mode de réalisation lorsque les éléments de came sont 35 partiellement emmanchés dans la base creuse de l'écrou et sont maintenus dans cette position par une pièce d'attache ; et - la figure 7 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon le second mode de réalisation avec un arrachement partiel du dispositif lorsque les éléments de came sont partiellement emmanchés dans la base creuse de l'écrou ; - la figure 8 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon un troisième mode de réalisation comportant un noyau pour vis longue dans la base creuse ; - la figure 9 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon le troisième mode de réalisation pour lequel le noyau est partiellement dans la base creuse ; -la figure 10 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon le troisième mode de réalisation pour lequel le noyau est extrait de la base creuse ; et - la figure 11 est une vue en perspective du dispositif de l'invention selon un quatrième mode de réalisation comportant un noyau pour vis courte dans la base creuse. En référence aux figures 1 et 2, le dispositif formant écrou 0 de l'invention comporte une base creuse 1, trois éléments taraudés 2a,2b,2c, et trois éléments de came 3a,3b,3c. La base creuse 1 s'étend longitudinalement selon un axe XX' en présentant une face externe hexagonale 4, une face interne 7 comportant trois rainures rectangulaires régulièrement espacées autour d'une même circonférence 8a,8b,8c formant logement des éléments taraudés 2a,2b,2c et des éléments de came correspondants (3a,3b,3c), et une paroi arrière plane 5 munie d'un orifice circulaire 6 de diamètre au moins égal au diamètre de la tige fileté non représentée sur les figures et destinée à traverser la base creuse 1. Chaque élément taraudé 2a,2b,2c présente une forme générale de coin comportant une face avant de faible épaisseur 14a,14b,14c, une face arrière plane 9a,9b,9c destinée à venir en appui contre la paroi arrière 5 de la base creuse 1, deux faces latérales parallèles 10a,10b, 10c ; lla,llb,llc destinées à venir en contact glissant avec les parois latérales 12a,12b,12c ; 13a,13b,13c des rainures rectangulaires 8a,8b,8c de la base creuse 1. Par ailleurs, la face interne 14a,14b,14c de chaque élément taraudé 2a,2b,2c est taraudée et arquée de sorte que, comme il sera vu plus loin, lorsque les faces latérales 10a,10b,10c ; lla,llb,llc de chaque élément taraudé 2a,2b,2c sont en contact les unes aux autres, les faces internes 14a,14b,14c de ces éléments taraudés forment une paroi cylindrique taraudée venant en prise autour des filets de la tige filetée montée dans l'écrou 0. De plus, chaque élément taraudé 2a,2b,2c présente une face externe plane et ascendante 15a,15b,15c depuis la face avant correspondante 14a, 14b,14c. En référence aux même figures 1 et 2, les trois éléments de came 3a,3b,3c présentent une longueur sensiblement égale à la longueur de la base creuse 1. Par ailleurs ces éléments de came 3a,3b,3c présentent également une forme générale de coin et comportent une face arrière plane 22a,22b,22c et une face externe plane 20a,20b,20c destinée à venir en contact glissant contre les fonds respectifs 21a,21b,21c des rainures rectangulaires 8a,8b,8c de la base creuse 1. La face interne 23a,23b,23c de ces éléments de came 3a,3b,3c est essentiellement plane et ascendante depuis la face arrière correspondante 22a,22b,22c de sorte que la face arrière 25a,25b,25c de chaque élément de came 3a,3b,3c est de faible épaisseur. Cette face interne 23a,23b,23c présente un creux 24a,24b,24c s'étendant depuis la face arrière correspondant 22a,22b,22c jusqu'à environ la moitié de la longueur de cette face interne 23a,23b,23c de façon à ne pas gêner l'insertion de la tige filetée dans la base creuse 1. Pour assurer le fonctionnement de l'écrou 0 de l'invention, les éléments taraudés 2a,2b,2c et les éléments de cames 3a,3b,3c sont emmanchés axialement dans la base creuse 1, chaque élément de came 3a,3b,3c étant disposé dans l'alignement axial d'un élément taraudé 2a,2b,2c et chaque rainure 8a,8b,8c recevant ainsi une paire d'éléments formée par un élément de came 3a,3b,3c pris en sandwich entre un élément taraudé correspondant 2a,2b,2c et la face interne 7 de la base creuse 1. En référence à la figure 4, pour permettre le glissement axial de la tige filetée à travers la base creuse 1, les éléments taraudés 2a,2b,2c sont en position écartée dans laquelle ils sont en appui par leur face arrière 9a,9b,9c contre la paroi arrière 5 de la base creuse 1 en étant régulièrement espacés autour d'une même circonférence et les éléments de came 3a,3b,3c sont également régulièrement espacés autour d'une même circonférence en étant positionnés dans les rainures rectangulaires 8a,8b,8c entre le fond 21a,21b,21c de ces rainures 8a,8b, 8c et la face externe plane ascendante 15a,15b,15c de chaque élément taraudé 2a,2b,2c. Pour maintenir les éléments taraudés 2a,2b,2C en position régulièrement espacée permettant de laisser glisser axialement la tige filetée, les éléments de came 3a,3b,3c sont partiellement emmanchés dans la base creuse 1 de l'écrou 0 de sorte que la partie la plus arrière de ces éléments de came 3a,3b,3c dépasse du coté des pièces à contraindre non représentées et que le bord transversal externe arrière 19a de chaque élément taraudé 2a,2b,2c est en appui de contact contre la face interne 7 de la base creuse 1. De plus, des éléments de came 3a,3b,3c et les éléments taraudés 2a,2b,2c sont aimantés de sorte que leur maintien dans la position représentée sur la figure 4 est possible par magnétisme entre les éléments de cames 3a,3b,3c et la base creuse métallique 1 de l'écrou 0, et magnétisme entre les éléments taraudés 2a,2b,2c et d'une part, les éléments de cames 3a,3b,3c et d'autre part, la base creuse 1. Lorsque la tête de la vis et l'écrou 0 viennent tangenter chacune de leur coté les pièces à contraindre, l'utilisateur applique un effort de plaquage axial de l'écrou 0 contre les pièces à contraindre dans le sens de la flèche référencée 25 sur la figure 5 qui suffit à provoquer l'emmanchement total des éléments de came 3a,3b,3c dans la base creuse 1 par glissement des faces internes 23a,23b,23c de ces éléments de came 3a,3b,3c contre les faces externes 15a,15b,15c des éléments taraudés 2a,2b,2c. De cette façon, les faces avant 25a,25b,25c des éléments de came 3a,3b,3c viennent alors en appui contre la paroi arrière 5 de la base creuse 1 et les trois éléments 2a,2b,2c taraudés sont, par effet de rapprochement radial, en contact latéral les uns des autres en formant de cette sorte un taraudage cylindrique enserrant les filets de la tige filetée. Par quelques rotations de la tige filetée relativement à l'écrou 0, l'utilisateur peut alors serrer pour fixation solide les pièces à contraindre. Selon un second mode de réalisation et en référence aux figures 6 et 7, le dispositif formant écrou de l'invention comporte en outre une pièce d'attache de forme annulaire plane 28 et comportant trois tiges 27a,27b permettant de maintenir les éléments de came 3a,3b,3c en position partiellement emmanchée dans la base creuse 1 tant que les éléments taraudés 2a,2b,2c sont en position écartée et ceci afin d'éviter l'emmanchement accidentel des éléments de came 3a,3b,3c dans la base creuse avant que la tige filetée n'ait totalement glissé dans l'écrou O. Pour maintenir les éléments de came 3a,3b,3c en position partiellement emmanchée, chaque tige 27a,27b,27c est emmanchée à force entre les éléments de cames 3a,3b,3c et la base creuse 1. Au moment du plaquage axial de l'écrou 0 contre les pièces à contraindre et rapprochement radial des éléments, la pièce d'attache 28 peut être séparée des éléments de cames 3a,3b,3c par traction ou bien être maintenu en place sur le système. Cette pièce d'attache peut être aussi bien en plastique que métallique. Pour aider au maintien des éléments de came 3a,3b,3c en position partiellement emmanchée tant que la tige filetée n'est pas complètement dans la base creuse 1, il est possible de prévoir la présence d'un noyau cylindrique 27 de diamètre égal au diamètre formé par les éléments taraudés aimantés 2a,2b,2c en position écartée afin de prévenir la chute de ces éléments taraudés 2a,2b,2c dans la base creuse 1 lors d'un choc par exemple. Comme représenté sur la figure 8, avant utilisation 30 de l'écrou 0, le noyau cylindrique 27 est en place dans la base creuse. En référence aux figures 9 et 10, lorsque la tige filetée non représentée est insérée dans l'écrou 0, elle pousse le noyau cylindrique 27 du coté opposé aux pièces 35 à contraindre jusqu'à ce que ce noyau 27 soit totalement sorti en dehors de l'écrou 0 en passant à travers l'orifice 28 de la pièce d'attache 26. Le noyau cylindrique 27 des figures 8 à 10 est particulièrement adapté aux tiges filetées de vis longues permettant d'expulser totalement le noyau 27 de la base creuse 0 lors du montage de cette tige dans l'écrou O. En référence à la figure 11, le noyau cylindrique 28 est adapté à une tige filetée de vis plus courte et présente à cet effet une tête plate de préhension manuelle 29 puisque la vis ne serait pas assez longue pour expulser totalement le noyau 28 de la base creuse 1. Ainsi, dans cet exemple, après accrochage des filets des éléments taraudés 2a,2b,2c sur la tige filetée, l'utilisation tirera sur la tête plate 29 du noyau cylindrique 28 pour extraire ce noyau 28 de la base creuse 1 et pour procéder à l'emmanchement des éléments de cames 3a,3b,3c dans la base creuse 1 suivi du vissage final de la tige filetée. Alternativement, on pourrait prévoir pour le maintien des éléments taraudés 2a,2b,2c, un principe de glissière via un principe de queue d'aronde entre ces éléments taraudés 2a,2b,2c et les éléments de cames 3a,3b,3c
L'invention concerne un dispositif formant écrou de serrage qui comporte une base creuse longitudinale (1) de réception d'éléments taraudés (2a,2b,2c) susceptibles d'adopter une position écartée pour l'insertion axiale aisée de la tige filetée d'une vis à travers le dit écrou (0), et une position enserrée en prise avec les filets de la dite tige filetée permettant d'assurer le maintien fixe de pièces à contraindre par serrage entre le dit écrou (0) et la tête de vis, et pour lequel les moyens d'enserrage (3a,3b,3c) des éléments taraudés (2a,2b,2b) sont actionnés par effort de placage axial de l'écrou (0) contre les pièces à contraindre.
1. Dispositif formant écrou de serrage comportant une base creuse longitudinale de réception d'éléments taraudés susceptibles d'adopter une position écartée pour l'insertion axiale aisée de la tige filetée d'une vis à travers le dit écrou, et une position enserrée en prise avec les filets de la dite tige filetée permettant d'assurer le maintien fixe de pièces à contraindre par serrage entre le dit écrou et la tête de vis, caractérisé en ce que les moyens d'enserrage (3a,3b,3c) des éléments taraudés (2a,2b,2b) sont actionnés par effort de placage axial de l'écrou (0) contre les pièces à contraindre. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des éléments de came mobiles (3a,3b,3c) montés dans la base creuse (1) de l'écrou (0) et dont la face interne (23a,23b,23c) coopère avec la face externe (15a,15b,15c) des éléments taraudés (2a,2b,2c) de façon que le placage axial de cet écrou (0) contre les pièces à contraindre entraîne les éléments de cames (3a,3b,3c) en translation dans la base creuse (1) et provoque l'enserrage des éléments taraudés (2a,2b,2c) autour de la tige filetée de la vis. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les éléments de cames (3a,3b,3c) et les éléments taraudés (2a,2b,2c) présentent respectivement des faces internes (23a,23b,23c) et des faces externes (15a,15b,15c) qui sont planes et ascendantes depuis la face avant (22a,22b,22c) de l'écrou (0) en contact avec les pièces à contraindre, de sorte que chaque élément de came (3a,3b,3c) est en contact glissant avec un élément fileté (2a,2b,2c) correspondant. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé 35 en ce qu'il comporte des moyens de maintien fixe deséléments taraudés (2a,2b,2c) en position écartée permettant de maintenir ces éléments taraudés (2a,2b,2c) régulièrement espacés autour d'une même circonférence en appui radial contre une partie au moins de la face interne (23a,23b,23c) des éléments de came correspondant (3a,3b,3c) eux-mêmes régulièrement espacés autour d'une même circonférence en étant en appui radial contre une partie au moins de la face interne (7) de la base creuse (1) et axialement partiellement emmanchés dans cette base creuse (1) du coté des pièces à contraindre. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les éléments taraudés (2a,2b,2c) et les éléments filetés (3a,3b,3c) sont aimantés et en ce que la base creuse (1) de l'écrou (0) est métallique. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce qu'il comporte une pièce de maintien (26) des éléments de cames (3a,3b,3c) en position partiellement emmanchés dans la base creuse (1) de l'écrou (0).
F
F16
F16B
F16B 37,F16B 39
F16B 37/08,F16B 39/36
FR2890173
A1
DISPOSITIF DE DETERMINATION D'UN ANALYTE DANS UN ECHANTILLON LIQUIDE PAR UN TEST SANDWICH ET UN TEST DE COMPETITION
20,070,302
La présente invention concerne un dispositif immunochromatographique à migration latérale permettant simultanément la détermination d'un analyte dans un échantillon liquide par un test sandwich et par un test de compétition. Des dispositifs immunochromatographiques à migration latérale sont par exemple décrits dans le brevet EP 0 284 232. Ces dispositifs mettent en oeuvre un moyen de diffusion capillaire sous la forme d'un support solide poreux au sein duquel l'échantillon et les réactifs migrent par diffusion capillaire. Ces dispositifs intègrent ainsi un support solide poreux (ou immunochromatographique) comportant une première zone portant sous forme lyophilisée ou déshydratée, un réactif de liaison spécifique de I'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable et une zone de détection sur laquelle est immobilisé un réactif de capture spécifique de l'analyte. Le réactif de liaison spécifique de I'analyte est immobile sous forme lyophilisée mais devient mobile dans le support solide à l'état humide. Ainsi, lorsque le support solide est mis en contact avec un échantillon liquide, ce dernier migre par diffusion capillaire dans ce support entraînant le réactif de liaison spécifique de I'analyte conjugué au marqueur visible et/ou mesurable. L'échantillon et le réactif de liaison spécifique de l'analyte migrent par diffusion capillaire dans le support solide jusqu'à la zone de détection portant un réactif de capture spécifique de I'analyte immobilisé. On connaît de WO 2004/088320 des procédés immunochromtographiques en phase solide dans lesquels le réactif de liaison, conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est ajouté extemporanément sous forme liquide. Ces dispositifs permettent classiquement la détection de l'analyte soit par un test sandwich soit par un test de compétition. Dans un test sandwich, le réactif de liaison marqué se lie à l'analyte 30 alors que ce dernier est immobilisé sur le support solide par le réactif de capture. Dans un test de compétition, l'analyte et le réactif de capture sont en compétition pour se lier au réactif de liaison marqué. La présence ou l'absence de l'analyte dans l'échantillon est 35 mesurée par la détection du réactif marqué. Les brevets EP 0 291 194, EP 0 560 411 et EP 0 560 410 décrivent des dispositifs dans lesquels le support solide immunochromatographique est incorporé dans un boîtier pourvu d'une ouverture pour le dépôt de l'échantillon et d'une fenêtre d'observation pour la lecture des résultats. Le brevet EP 1 091 808 décrit des dispositifs améliorés comprenant également un support solide poreux intégré dans un boîtier dans lesquels un organe de captation mobile permet une meilleure collecte de l'échantillon. Ces dispositifs peuvent être adaptés à un usage domestique. En effet, ils sont d'un usage facile et rapide, ne nécessitant que très peu de manipulations puisque tous les réactifs sont intégrés dans le dispositif. Cependant, ces tests immunochromatographiques en phase solide ne permettent pas une détermination quantitative de l'analyte dans l'échantillon. En outre, en test sandwich, on observe pour certains analytes un effet crochet ou effet Hook . L'effet crochet est un effet indésirable bien connu dans les tests immunologiques. Il se produit lorsque l'analyte est présent dans l'échantillon à une concentration très élevée. L'effet crochet peut alors conduire à un résultat négatif concluant de façon aberrante à l'absence de l'analyte dans l'échantillon. Les analytes présentant un effet crochet lors de dosages immunologiques présentent des courbes signal/concentration du type courbe de Gauss (voir figure 1). La figure 1 montre également qu'à un signal donné (S) correspondent deux concentrations possibles de l'analyte (Cl et C2), l'une faible (C1) et l'autre élevée (C2) lors de la lecture du résultat à un temps défini. Les courbes signal/concentration pour les dosages par compétition sont représentées à la figure 2. Pour le test par compétition, il y a bien l'obtention de deux signaux différents (Si et S2) pour deux concentrations (Cl et C2) de I'analyte à doser. Cependant, les tests par compétition montrent également très rapidement leurs limites car il y a une extinction du signal à des concentrations relativement peu élevées d'analyte. Une solution communément adoptée pour remédier aux inconvénients des tests sandwich et des tests de compétition consiste à doser une gamme de dilution de l'échantillon. L'utilisation d'une gamme de dilution ne convient cependant pas un usage domestique. En outre, l'utilisation d'une gamme de dilution de l'échantillon nécessite des manipulations supplémentaires et une consommation accrue de dispositifs de test puisque chaque échantillon est testé plusieurs fois à différentes dilutions. Pour remédier à ces inconvénients, la présente invention propose des dispositifs permettant de doser simultanément, un analyte donné, par un test sandwich et par un test de compétition. Dans un mode de réalisation les dispositifs permettent de doser simultanément et sur un même moyen de diffusion capillaire, un analyte donné, par un test sandwich et par un test de compétition. La présente invention propose également un procédé de dosage 10 simultané d'un analyte donné, par un test sandwich et par un test de compétition. Avantageusement, les dispositifs et/ou les procédés selon la présente invention permettent de doser des analytes faiblement ou très fortement concentrés dans un échantillon sans obtenir de résultats faux positifs ou faux négatifs. En outre, de façon surprenante, les dispositifs et/ou les procédés selon la présente invention permettent le dosage quantitatif de l'analyte. Les dispositifs et/ou les procédés selon l'invention sont particulièrement adaptés au dosage d'analytes présentant un effet crochet important comme l'hormone de grossesse (hCG), la protéine C-réactive, l'albumine, etc. Description de l'invention La, présente invention concerne donc un dispositif de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comportant un moyen de diffusion capillaire (1) comprenant dans la direction de diffusion capillaire (2) : a) une zone de dépôt de l'échantillon (3) ; b) un réactif de liaison spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur 30 visible et/ou mesurable, libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) ; c) une zone de détection de l'analyte (5) ; dans lequel la zone de détection de l'analyte (5) comprend, successivement, dans la direction de diffusion capillaire (2), un deuxième réactif de liaison spécifique de l'analyte (6) immobilisé et l'analyte, ou un analogue de l'analyte, immobilisé (7) ; de telle sorte que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4) et le deuxième réactif de liaison spécifique de l'analyte (6) permettent la détermination de I'analyte dans l'échantillon liquide par un test sandwich alors que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4) et l'analyte, ou l'analogue de l'analyte, immobilisé (7) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test de compétition. Dans un mode de réalisation le premier réactif de liaison spécifique de I'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est immobilisé à l'état sec sur le support, l'invention concerne donc un dispositif de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comportant un moyen de diffusion capillaire (1) comprenant dans la direction de diffusion capillaire (2) : a) une zone de dépôt de l'échantillon (3) ; b) un premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, immobilisé à l'état sec mais libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) ; c) une zone de détection de l'analyte (5) ; dans lequel la zone de détection de I'analyte (5) comprend, successivement, dans la direction de diffusion capillaire (2), un deuxième réactif de liaison spécifique de l'analyte (6) immobilisé et I'analyte, ou un analogue de I'analyte, immobilisé (7) ; de telle sorte que le premier réactif de liaison spécifique de I'analyte (4) et le deuxième réactif de liaison spécifique de l'analyte (6) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test sandwich alors que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4) et l'analyte, ou l'analogue de l'analyte, immobilisé (7) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test de compétition. Dans un autre mode de réalisation, le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est ajouté extemporanément sous forme de réactif sous forme liquide. Par réactif sous forme liquide , on entend tout réactif dans lequel le réactif de liaison est en solution ou en suspension. La préparation du réactif de liaison conjugué au marqueur visible et/ou mesurable sous forme liquide se fait selon des techniques décrites dans la littérature. Habituellement, le réactif de liaison conjugué est en solution ou en suspension dans une solution saline tamponnée. Cette solution peut également comprendre des agents stabilisants et d'autres composés tels que des anti-bactériens ou des anti-fongiques. Parmi les agents stabilisants on citera par exemple la sérum albumine bovine (BSA) et la caséine. Dans certains procédés selon la présente invention, un diluant est utilisé lorsque l'échantillon liquide est du plasma, du sérum ou du sang total par exemple. Ce diluant migre dans le support solide entraînant l'échantillon et le réactif de liaison marqué. Typiquement ce diluant est composé d'une solution saline tamponnée, il peut également comprendre un détergent ou tout autre composant nécessaire à la réaction. De préférence, le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte 15 (4) est conjugué à un marqueur particulaire. Préférentiellement, le moyen de diffusion capillaire (1) est une bandelette chromatographique fixée sur un support rigide. Dans un mode de réalisation préféré, le moyen de diffusion 20 capillaire (1) est intégré dans un support de préhension (8) pourvu d'au moins une fenêtre d'observation (9) permettant d'observer la zone de détection (5). Par réactif de liaison , on entend toute entité chimique biochimique ou biologique susceptible de se lier spécifiquement avec l'analyte 25 ou avec le réactif de capture en compétition avec l'analyte. Par lier ou liaison , on entend toute liaison forte, par exemple covalente ou toute liaison faible, par exemple du type antigène/anticorps ou avidine/streptavidine. Le réactif de liaison est par exemple un anticorps, un antigène ou 30 un acide nucléique. Dans un test par compétition, le réactif de liaison est en phase solide et fixé l'analyte lui-même ou un analogue approprié de I'analyte. Par analogue approprié de l'analyte, on entend un analogue se liant de manière spécifique au réactif de capture spécifique de l'analyte. Le réactif de liaison marqué est un anti-analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, par exemple un anticorps spécifique de l'analyte conjugué. Dans un test de type sandwich, le réactif de liaison se lie de façon spécifique à l'analyte. Le réactif de liaison marqué est donc également un antianalyte par exemple un anticorps spécifique de I'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable. Par marqueur visible et/ou mesurable , on entend tout procédé de marquage permettant une détection directe ou indirecte à l'oeil nu ou à l'aide d'un appareil, en raison de l'émission d'un signal, ledit signal étant par exemple, une fluorescence, une coloration, une présence d'isotope, un signal magnétique. On citera par exemple les marqueurs particulaires colorés ou fluorescents comme l'or colloïdal, les particules de latex colorées, les particules de latex fluorescentes et les particules conjuguées à l'avidine et à la streptavidine. La présente invention concerne donc un dispositif de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comportant un moyen de diffusion capillaire (1) comprenant dans la direction de diffusion capillaire (2) : a) une zone de dépôt de l'échantillon (3) ; b) un premier anticorps spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) ; c) une zone de détection de l'analyte (5) ; dans lequel la zone de détection de l'analyte (5) comprend, successivement, dans la direction de diffusion capillaire (2), un deuxième anticorps spécifique de l'analyte (6) immobilisé et l'analyte, ou un analogue de l'analyte, immobilisé (7) ; de telle sorte que le premier anticorps spécifique de l'analyte (4) et le deuxième anticorps spécifique de l'analyte (6) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test sandwich alors que le premier anticorps spécifique de l'analyte (4) et l'analyte, ou l'analogue de l'analyte, immobilisé (7) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test de compétition. Dans un mode de réalisation le premier anticorps spécifique de I'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est immobilisé à l'état sec sur le support, l'invention concerne donc un dispositif de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comportant un moyen de diffusion capillaire (1) comprenant dans la direction de diffusion capillaire (2) : a) une zone de dépôt de l'échantillon (3) ; b) un premier anticorps spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, immobilisé à l'état sec mais libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) , c) une zone de détection de l'analyte (5) ; dans lequel la zone de détection de l'analyte (5) comprend, successivement, dans la direction de diffusion capillaire (2), un deuxième anticorps spécifique de l'analyte (6) immobilisé et I'analyte, ou un analogue de l'analyte, immobilisé (7) ; de telle sorte que le premier anticorps spécifique de l'analyte (4) et le deuxième anticorps spécifique de l'analyte (6) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test sandwich alors que le premier anticorps spécifique de l'analyte (4) et l'analyte, ou l'analogue de l'analyte, immobilisé (7) permettent la détermination de I'analyte dans l'échantillon liquide par un test de compétition. Dans un autre mode de réalisation, le premier anticorps spécifique de I'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est ajouté extemporanément sous forme de réactif sous forme liquide. De préférence, le premier anticorps spécifique de l'analyte (4) est conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable. Préférentiellement, le moyen de diffusion capillaire (1) est une bandelette chromatographique fixée sur un support rigide. Dans un mode de réalisation préféré, le moyen de diffusion 30 capillaire (1) est intégré dans un support de préhension (8) pourvu d'au moins une fenêtre d'observation (9) permettant d'observer la zone de détection (5). L'invention concerne aussi un procédé de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comprenant les étapes suivantes: a) on dispose d'au moins un support solide poreux pourvu d'au moins une zone de collection et d'une zone de détection, au moins un réactif de capture étant immobilisé dans la zone de détection, b) on dépose, séparément dans la zone de collection du support solide poreux au moins un fois l'échantillon liquide, c) on attend un temps suffisant pour la migration par diffusion capillaire de l'échantillon liquide jusqu' à la zone comportant le réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, d) on attend un temps suffisant pour la migration par diffusion capillaire du réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable et de l'échantillon liquide jusqu'à la zone de détection, e) on observe la mesure dans laquelle le réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable se fixe dans la zone de détection pour la détermination de l'analyte simultanément par un test sandwich et par un test de compétition. Selon un mode de réalisation, le réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est immobilisé. Selon un mode de réalisation le réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est ajouté extemporanément sous forme de réactif sous forme liquide simultanément, postérieurement ou préalablement au dépôt de l'analyte. Selon un mode de réalisation un diluant sous forme liquide est également ajouté. Selon un mode de réalisation du procédé à l'étape a) la zone de détection comprend au moins deux réactifs de capture, au moins l'un des deux étant I'analyte ou un analogue de l'analyte immobilisé et au moins l'un des deux étant un réactif de liaison spécifique de l'analyte immobilisé. Selon un mode de réalisation on dispose de deux supports solides, 30 l'un permettant la détermination de l'analyte par un test sandwich et l'autre par un test de compétition. Par réactif de capture)), on entend toute entité chimique biochimique ou biologique susceptible de se lier spécifiquement avec l'analyte. Dans le cas d'un test par compétition, le réactif de capture se lie également au réactif de liaison. L'analyte et le réactif de capture forment typiquement un couple ligand/anti-ligand, antigène/anticorps, ADN/ARN ou ADN/ADN. Ainsi, si l'analyte est un antigène ou un haptène, le réactif de capture est par exemple un anticorps spécifique de l'analyte. Si l'analyte est un anticorps, le réactif de capture est l'antigène reconnu par l'anticorps ou un anticorps reconnaissant spécifiquement l'analyte. Si l'analyte est un acide nucléique, le réactif de capture est par exemple une sonde ADN complémentaire. Le réactif de capture immobilisé est par exemple un anticorps polyclonal ou monoclonal ayant une forte affinité pour l'analyte et plus 10 particulièrement il peut s'agir d'un anticorps monoclonal. Pour augmenter la sensibilité, on peut avoir recours par exemple, à un anticorps comportant lui-même un marquage selon des techniques connues de l'homme de l'art pour une détection indirecte, comme par exemple un anticorps biotinylé, permettant indirectement la détection par la formation des entités avidine-biotine et streptavidine-biotine. Cet anticorps marqué et biotinylé peut également soit être directement déjà déposé sur la ligne-test, pour augmenter la sensibilité, soit être déposé avec le premier anticorps spécifique et être élué et fixé de manière que l'analyte et l'anticorps, pour augmenter le temps de contact et encore la sensibilité notamment, par exemple, en raison du nombre de sites de fixation. Le réactif de capture spécifique de l'analyte est immobilisé sur le support solide selon des techniques connues de l'homme du métier. Ce réactif de capture est immobilisé de telle façon qu'il ne soit pas mobile à l'état humide. Cette immobilisation peut s'effectuer par exemple par absorption ou par un couplage covalent. Par anti-analyte , on entend toute entité chimique biochimique ou biologique susceptible de se lier spécifiquement avec l'analyte ou avec le réactif de capture en compétition avec l'analyte, par exemple un anticorps, un antigène ou un acide nucléique. Selon un mode de réalisation, elle concerne également i un procédé de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comprenant les étapes suivantes: a) on dispose d'un dispositif selon l'une des revendications précédentes; 35 b) on dépose un échantillon liquide dans la zone de dépôt (3) du moyen de diffusion capillaire (1) du dispositif de l'étape (a) ; c) on attend un temps suffisant pour la migration par diffusion capillaire de l'échantillon liquide depuis la zone de dépôt (3) jusqu'à la zone de détection (5) entraînant le premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable (4) ; d) on observe la mesure dans laquelle le premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable (4) se fixe dans la zone de détection (5) pour la détermination de l'analyte simultanément par un test sandwich et par un test de compétition. Dans un mode de réalisation avantageux, à l'étape b) on dépose un échantillon liquide et un diluant dans la zone de dépôt (3) du moyen de diffusion capillaire (1) du dispositif de l'étape (a). L'invention concerne également un kit comportant deux supports solides, pourvus chacun d'au moins une zone de collection et d'une zone de détection, au moins un réactif de capture étant immobilisé dans la zone de détection, caractérisé en ce que l'un permet la détermination de I'analyte par un test sandwich et l'autre la détermination du même analyte par un test de compétition. Par analyte , on entend toute entité chimique, biochimique ou biologique que l'on souhaite détecter dans un échantillon. Parmi les analytes détectés par les dispositifs et les procédés selon la présente invention, on citera notamment les protéines, les peptides, les anticorps, les hormones, les stéroïdes, les antigènes dérivés d'agents infectieux ou de cellules tumorales, les agents infectieux tels que les bactéries, les virus ou les parasites, les acides nucléiques (ADN ou ARN), les molécules thérapeutiques, les drogues ou encore les antibiotiques. Par détecter ou déterminer , on entend la détermination de la présence ou de l'absence d'un analyte dans un échantillon mais aussi la mesure et la quantification d'un analyte dans un échantillon. En effet, les performances des dispositifs et procédés selon l'invention autorisent la réalisation de mesures quantitatives ou semi quantitatives. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'analyte est 35 la hCG (hormone choriogonadotropine), la protéine C-réactive ou l'albumine. Par échantillon liquide , on entend tout échantillon dans lequel I'analyte recherché est en solution ou en suspension. Cet échantillon liquide peut notamment être tout fluide biologique ou corporel. L'échantillon liquide peut également avoir été obtenu directement ou indirectement à partir d'un fluide biologique ou corporel. L'échantillon peut également être un extrait liquide d'un échantillon solide. Typiquement, l'échantillon liquide est de l'urine, du sang total, du plasma ou du sérum. Dans certains procédés selon la présente invention, un diluant est utilisé lorsque l'échantillon liquide est du plasma, du sérum ou du sang total par exemple. Le diluant est déposé avec l'échantillon. Alternativement, le diluant est déposé avant ou après l'échantillon. Ce diluant migre dans le support solide entraînant l'échantillon et le réactif de liaison marqué. Typiquement ce diluant est composé d'une solution saline tamponnée, il peut également comprendre un détergent ou tout autre composant nécessaire à la réaction. Par moyen de diffusion capillaire , on entend un support solide poreux permettant la migration d'un liquide par simple diffusion capillaire. La porosité de ce support permet la diffusion capillaire (ou migration latérale) de l'échantillon et/ou des réactifs à l'état liquide ou humide. De tels moyens de diffusion capillaire sont très largement utilisés dans toutes les techniques d'immunochromatographie à migration latérale notamment. Ainsi, les moyens de diffusion capillaire mis en oeuvre dans les dispositifs immunochromatographiques selon l'invention sont bien connus de l'homme du métier (EP 0 284 232). A titre d'exemple, ces moyens de diffusion capillaire peuvent être constitués de divers supports immunochromatographiques, de cellulose, de nylon, de nitrocellulose, de polyéthylène ou de fibre de verre. Le moyen de diffusion capillaire peut être constitué d'une ou de plusieurs parties distinctes. Les différentes parties du support pouvant être constitués de matériaux différents. Lorsque le moyen de diffusion capillaire est constitué de différentes parties ou de différents matériaux, ces éléments sont disposés de telle façon à permettre la continuité de l'écoulement capillaire dans le moyen de diffusion capillaire. Typiquement, le moyen de diffusion capillaire est constitué d'un support solide poreux allongé selon la direction de diffusion capillaire. De préférence, le moyen de diffusion capillaire des dispositifs selon l'invention est un support solide poreux en forme de bandelette immunochromatographique. Le moyen de diffusion capillaire se présente par exemple sous la forme d'une bandelette immunochromatographique constituée de plusieurs bandelettes superposés ou chevauchantes. Le dispositif selon l'invention peut par exemple être constitué d'une bandelette chromatographique fixée sur un support rigide. Le support rigide peut être constitué de matériaux divers tel que du carton, du carton plastifié ou plus préférentiellement de matières plastiques. De préférence, le support rigide est constitué de polystyrène. Le moyen de diffusion capillaire comprend une zone de dépôt de l'échantillon et une zone de détection de l'échantillon. La zone de dépôt et la zone de détection sont des zones distinctes et séparées du moyen de diffusion capillaire. Ces zones sont disposées de façon à permettre la continuité de l'écoulement capillaire depuis la zone de dépôt jusqu'à la zone de détection selon une direction de diffusion capillaire. Typiquement, la zone de dépôt et la zone de détection correspondent respectivement à l'une et l'autre des extrémités opposées du moyen de diffusion capillaire. Le moyen de diffusion capillaire est ainsi par exemple constitué d'un support solide poreux allongé selon la direction de diffusion capillaire présentant une extrémité proximale et une extrémité distale constituant respectivement la zone de dépôt et la zone de détection. Ces zones peuvent par exemple être présentes dans un même plan sur une bande constitué d'un matériau unique. Avantageusement, un matériau spécifique correspond à chaque zone du moyen de diffusion capillaire. Un matériau absorbant poreux peut par exemple être utilisé pour la zone de dépôt de l'échantillon. En effet, la zone de dépôt du moyen de diffusion capillaire est destinée à être mise en contact avec un flux d'urine ou à recevoir un échantillon liquide. On choisira donc un matériau absorbant adapté. Ces matériaux sont bien connus de l'homme du métier. La zone de dépôt de l'échantillon du moyen de diffusion peut aussi être constitué d'un organe de captation en matériau absorbant. Cet organe de captation peut être directement mis en contact avec un flux d'urine par exemple. Le support solide peut également comprendre un organe de captation mobile tel que décrit dans WO 00/00288. Le moyen de diffusion capillaire porte un premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable. Cet anticorps est immobilisé à l'état sec dans le moyen de diffusion capillaire mais libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide. Ce premier anticorps spécifique de l'analyte peut être localisé dans la zone de dépôt de l'échantillon. Plus préférentiellement, ce premier anticorps est immobilisé à l'état sec en aval de la zone de dépôt pour éviter touteperte de réactif par un effet de lavage lors du dépôt de l'échantillon. Ainsi, l'échantillon liquide est déposé dans la zone de dépôt du moyen de diffusion capillaire puis cet échantillon migre par diffusion capillaire à travers le moyen de diffusion capillaire entraînant alors le premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur. Avantageusement, le moyen de diffusion capillaire peut être incorporé dans un support de préhension. Ce support de préhension facilite la manipulation du moyen de diffusion capillaire et peut également protéger celui-ci notamment de l'humidité. Le support de préhension peut envelopper partiellement ou totalement le moyen de diffusion capillaire. Le support de préhension peut être constitué de matériaux divers tel que du carton, du carton plastifié ou plus préférentiellement de matières plastiques. De façon avantageuse, le support de préhension est constitué d'un matériau rigide et imperméable. Ces supports de préhension ou boîtiers sont notamment décrits dans les brevets EP 0 291 194, EP 0 560 411, EP 0 560 410 et EP 1 091 808. Habituellement, le support de préhension est en forme de boîtier. Dans un mode de réalisation de l'invention, le moyen de diffusion capillaire peut comprendre une zone de dépôt saillante par rapport au support de préhension pour le dépôt de l'échantillon liquide. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le support de préhension ou le boîtier comprend au moins une ouverture pour le dépôt de l'échantillon liquide. Typiquement, le support de préhension est également pourvu d'au moins une fenêtre d'observation pour observer la zone de détection du moyen de diffusion capillaire. Les réactifs mis en oeuvre dans les procédés selon la présente invention, permettant la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide, 35 sont bien connus de l'homme du métier. Le premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est immobilisé à l'état sec dans le moyen de diffusion capillaire mais il est libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide. Le deuxième anticorps spécifique de I'analyte est immobilisé de façon permanente dans la zone de détection du moyen de diffusion capillaire. Par anticorps spécifique de l'analyte , on entend un anticorps capable de se lier spécifiquement avec l'analyte dans une liaison de type antigène/anticorps. Il s'agit typiquement, d'un anticorps polyclonal ou monoclonal ayant une forte affinité pour l'analyte. De préférence, il s'agit d'un anticorps monoclonal. Le deuxième anticorps spécifique de l'analyte est immobilisé dans la zone de détection du moyen de diffusion capillaire selon des techniques connues de l'homme du métier. Ce deuxième anticorps est immobilisé de telle façon qu'il ne soit pas mobile à l'état humide. Cette immobilisation peut s'effectuer par exemple par absorption ou par un couplage covalent. Le premier et le deuxième anticorps se lient respectivement et spécifiquement avec I'analyte, par exemple sur deux sites épitopiques, identiques ou différents de l'analyte. Le premier et le deuxième anticorps des dispositifs de la présente invention permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test sandwich. En outre, les dispositifs selon la présente invention comprennent l'analyte lui-même, ou un analogue de l'analyte, immobilisé dans la zone de 25 détection du moyen de diffusion capillaire. L'analyte, ou l'analogue de l'analyte, est immobilisé dans la zone de détection du moyen de diffusion capillaire selon des techniques connues de l'homme du métier. L'analyte est immobilisé de telle façon qu'il ne soit pas mobile à l'état humide. Cette immobilisation peut s'effectuer par exemple par absorption ou par un couplage covalent. Ce second réactif de la zone de détection est identique à I'analyte luimême ou un analogue approprié de l'analyte. Par analogue approprié de l'analyte, on entend un analogue se liant de manière spécifique au premier anticorps spécifique de l'analyte en compétition avec l'analyte. Dans un mode de réalisation, le premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable et l'analyte, ou l'analogue de l'analyte, immobilisé dans la zone de détection du moyen de diffusion capillaire, permettent la détection de l'analyte de l'échantillon liquide par un test de compétition. Préférentiellement, le dépôt dule deuxième anticorps spécifique de l'analyte peut être effectué en amont de l'analyte, ou de l'analogue de l'analyte, par rapport à la direction de diffusion capillaire. Le premier anticorps spécifique de l'analyte, libre de migrer à l'état humide, est conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable permettant une mesure ou une observation directe du résultat du test sandwich et du test de compétition. Le marqueur peut être observé directement à l'oeil nu lorsqu'il est concentré dans la zone de détection du moyen de diffusion capillaire. La mesure du marqueur peut s'effectuer directement à l'oeil nu ou à l'aide d'un appareil de mesure. Cette mesure se fait par une observation directe ne nécessitant pas de manipulation supplémentaire. Avantageusement, les dispositifs selon la présente invention 15 comprennent un premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable. Les marqueurs permettent une détection directe ou indirecte à l'ceil nu ou à l'aide d'un appareil, en raison de l'émission d'un signal, ledit signal étant par exemple, une fluorescence, une coloration, une présence d'isotope, un signal magnétique. On citera par exemple les marqueurs particulaires colorés ou fluorescents qui sont typiquement, les marqueurs particulaires sont constitués de particules de petite taille insolubles dans l'eau et qui forment donc des suspensions en phase liquide c'est-à-dire une dispersion de particules solides dans un liquide. Les marqueurs particulaires sont bien connus de l'homme du métier. On connaît notamment les marqueurs particulaires colorés ou fluorescents. A titre d'exemple, on citera l'or colloïdal, les particules de latex colorées, les particules de latex fluorescentes et les particules conjugués à l'avidine ou à la streptavidine. Parmi les marqueurs permettant une observation directe à l'ceil nu on citera aussi les marqueurs de type dextran (Hansen T.M., IVD Technology 4, 35-40, 2003). Le réactif de liaison est alors conjugué à une chaîne de dextran (dérivé de polysaccharide) portant des fluorophores. Les réactifs de liaison sont conjugués au marqueur visible et/ou mesurable selon des techniques connues. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la zone de détection du moyen de diffusion capillaire comprend un troisième réactif disposé en aval du deuxième anticorps spécifique de l'analyte et en aval de l'analyte, ou de l'analogue de l'analyte, par rapport à la direction de diffusion capillaire. Ce troisième réactif permet de disposer d'un contrôle positif afin de s'assurer de la diffusion capillaire de l'échantillon liquide depuis la zone de dépôt jusqu'à la zone de détection du moyen de diffusion capillaire. Ce troisième réactif est immobilisé de façon permanente dans la zone de détection du moyen de diffusion capillaire. II peut s'agir par exemple d'un anticorps se liant au premier anticorps spécifique de I'analyte conjugué au marqueur. Dans ce cas, ce troisième réactif permet de vérifier la migration du premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué au marqueur jusqu'à la zone de détection du moyen de diffusion capillaire. Alternativement, ce troisième réactif est indépendant de l'analyte et permet simplement de vérifier la diffusion de l'échantillon jusqu'à la zone de détection. L'invention est décrite plus en détail par référence aux figures suivantes: Figures Figure 1: Dosage immunologique par un test sandwich Figure 2: Dosage immunologique par un test de compétition Figure 3: Dispositif de dosage simultané d'un analyte par un test sandwich et un test de compétition Figure 4: Dispositif de test rapide comprenant une bandelette immunochromatographique dans un boîtier. Figure 5: Bandelette immunochromatographique pour la détection de I'hCG 30 Figure 6: Résultat du test en cas de concentration faible en analyte Figure 7: Résultat du test en cas de concentration forte en analyte La figure 1 représente la courbe signal/concentration obtenue pour un dosage immunologique par test Sandwich. La courbe obtenue est une courbe du type courbe de Gauss, qui montre qu'à un signal donné (S) correspondent deux concentrations possibles de I'analyte (Cl et C2), l'une faible (Cl) et l'autre élevée (C2) lors de la lecture du résultat à un temps défini. La figure 2 représente une courbe signal/concentration pour les dosages par compétition. On observe l'obtention de deux signaux différents (SI et S2) pour deux concentrations (Cl et C2) de l'analyte à doser. Cependant, on observe une extinction du signal à des concentrations relativement peu élevées d'analyte. La figure 3 représente un dispositif de dosage simultané d'un analyte par un test sandwich et un test de compétition. La vue A) présentant le dispositif sans support de préhension et la vue B) , le dispositif intégré dans un support de préhension. La vue A) représente le dispositif comportant un moyen de diffusion capillaire (1) comprenant dans la direction de diffusion capillaire (2) : a) une zone de dépôt de l'échantillon (3) ; b) un premier anticorps spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, libre de migrer par diffusion capillaire à l'état 20 humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) ; c) une zone de détection de I'analyte (5) ; dans lequel la zone de détection de l'analyte (5) comprend, successivement, dans la direction de diffusion capillaire (2), un deuxième anticorps spécifique de l'analyte (6) immobilisé et l'analyte, ou un analogue de l'analyte, immobilisé (7). La vue B) représente le moyen de diffusion capillaire (1) intégré dans un support de préhension (8) pourvu d'au moins une fenêtre d'observation (9) permettant d'observer la zone de détection (5). Exemples Test de grossesse (détection de l'hormone choriogonadotrophine ou hCG) La figure 4 représente la vue extérieure d'un test rapide de type boîtier dans lequel est insérée une bandelette chromatographique. La bandelette contient un anticorps monoclonal anti (3-hCG marqué à l'or colloïdal déposé sur de la fibre de verre et déshydraté (conjugué). Ce marqueur particulaire est dissout par l'échantillon lors de son dépôt dans le puits échantillons (S) contenant (ou non) de l'hCG puis entre en contact successivement, par migration sur le support membranaire, avec une 1èfe zone contenant un anticorps polyclonal anti-hCG fixé (T1), une 2ème zone contenant de l'hCG fixée (T2) et une 3ème zone contenant un anticorps polyclonal de chèvre anti Immunoglobuline de souris (C). Voir figure 5. En cas d'absence (ou concentration très faible) d'hormone hCG dans l'échantillon déposé, aucune réaction visible ne se produira dans la zone Tl, alors qu'une ligne très forte apparaîtra dans la zone T2 et la zone C (figure 6). En cas de très forte concentration en hCG dans l'échantillon, la réaction dans la zone T1 sera très faible ou inexistante (à cause de l'effet de zone), la zone T2 sera négative (le marqueur particulaire anti 3-hCG étant déjà saturé par l'hCG de l'échantillon et ne pouvant donc plus se fixer sur la même molécule de la phase membranaire) et la zone C sera positive (figure 7). Ce système permet donc effectivement de différencier l'interprétation du résultat en cas de faible concentration d'analyte (2 lignes positives: T2+ C) ou de forte concentration d'analyte (1 ligne positive: C). De plus l'apparition des lignes se fera à des endroits différents (Tl ou T2). Le tableau ci-dessous résume les résultats obtenus dans la zone de détection (T1, T2 et C) en fonction de la concentration en analyte dans l'échantillon à l'aide d'une lecture visuelle du test. Concentration 0 10 25 150 800 4.103 2.104 105 5.105 en hCG (m1U/ml) Ligne Ti - +/- + 2+ 4+ 4+ 3+ 2+ + Ligne T2 4+ 4+ 4+ 4+ 3+ 2+ 2+ + - Ligne C 4+ 4+ 4+ 4+ 4+ 4+ 4+ 4+ 4+ Tableau 1: Résultats de la lecture visuelle du test en fonction de la concentration en hCG dans l'échantillon. En plus d'une interprétation visuelle des résultats, il est tout à fait possible de réaliser une lecture à l'aide d'un automate qui est alors capable de donner un résultat quantitatif ou semi quantitatif de la concentration sans dilution préalable de l'échantillon et sans faire de gammes de concentration. En effet en fonction de la zone de concentration, les résultats obtenus dans la zone de détection sont différents et l'interprétation de cette différence permet après étalonnage ou par observation visuelle de quantifier les concentrations
Dispositif de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comportant un moyen de diffusion capillaire (1) comprenant dans la direction de diffusion capillaire (2) :g) une zone de dépôt de l'échantillon (3) ;h) un réactif de liaison spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) ;i) une zone de détection de l'analyte (5) ; dans lequel la zone de détection de l'analyte (5) comprend, successivement, dans la direction de diffusion capillaire (2), un deuxième réactif de liaison spécifique de l'analyte (6) immobilisé et l'analyte, ou un analogue de l'analyte, immobilisé (7) ; de telle sorte que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4) et le deuxième réactif de liaison spécifique de l'analyte (6) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test sandwich alors que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4) et l'analyte, ou l'analogue de l'analyte, immobilisé (7) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test de compétition.
1. Dispositif de détermination d'un analyte dans un échantillon 5 liquide comportant un moyen de diffusion capillaire (1) comprenant dans la direction de diffusion capillaire (2) : a) une zone de dépôt de l'échantillon (3) ; b) un réactif de liaison spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, libre de migrer par diffusion capillaire à l'état 10 humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) ; c) une zone de détection de l'analyte (5) ; dans lequel la zone de détection de l'analyte (5) comprend, successivement, dans la direction de diffusion capillaire (2), un deuxième réactif de liaison spécifique de l'analyte (6) immobilisé et l'analyte, ou un analogue de l'analyte, immobilisé (7) ; de telle sorte que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4) et le deuxième réactif de liaison spécifique de l'analyte (6) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test sandwich alors que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4) et l'analyte, ou l'analogue de l'analyte, immobilisé (7) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test de compétition. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur 25 visible et/ou mesurable, est immobilisé à l'état sec mais libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) . 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur 30 visible et/ou mesurable est ajouté extemporanément sous forme de réactif sous forme liquide. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier réactif de liaison spécifique de l'analyte (4) est 35 conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable 5. dispositif de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comportant un moyen de diffusion capillaire (1) comprenant dans la direction de diffusion capillaire (2) : d) une zone de dépôt de l'échantillon (3) ; e) un premier anticorps spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide dans le moyen de diffusion capillaire (1) ; f) une zone de détection de l'analyte (5) ; dans lequel la zone de détection de l'analyte (5) comprend, successivement, dans la direction de diffusion capillaire (2), un deuxième anticorps spécifique de l'analyte (6) immobilisé et I'analyte, ou un analogue de l'analyte, immobilisé (7) ; de telle sorte que le premier anticorps spécifique de l'analyte (4) et le deuxième anticorps spécifique de l'analyte (6) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test sandwich alors que le premier anticorps spécifique de l'analyte (4) et l'analyte, ou l'analogue de l'analyte, immobilisé (7) permettent la détermination de l'analyte dans l'échantillon liquide par un test de compétition. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le premier anticorps spécifique de l'analyte (4), conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, est immobilisé à l'état sec mais libre de migrer par diffusion capillaire à l'état humide dans le moyen de diffusion capillaire (1). 7. Dispositif selon l'un quelconque des 5 ou 6 dans lequel le premier anticorps spécifique de l'analyte (4) est conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable. 8. Dispositif selon l'une des précédentes dans lequel 30 le moyen de diffusion capillaire (1) est une bandelette chromatographique fixée sur un support rigide. 9. Dispositif selon l'une des précédentes dans lequel le moyen de diffusion capillaire (1) est intégré dans un support de préhension (8) pourvu d'au moins une fenêtre d'observation (9) permettant d'observer la zone de détection (5). 10. Procédé de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide comprenant les étapes suivantes: a) on dispose d'au moins un support solide poreux pourvu d'au moins une zone de collection et d'une zone de détection, au moins un réactif de capture étant immobilisé dans la zone de détection, b) on dépose, séparément dans la zone de collection du support solide poreux au moins un fois l'échantillon liquide, c) on attend un temps suffisant pour la migration par diffusion capillaire de l'échantillon liquide jusqu' à la zone comportant le réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable, d) on attend un temps suffisant pour la migration par diffusion capillaire du réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable et de l'échantillon liquide jusqu'à la zone de détection, e) on observe la mesure dans laquelle le réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable se fixe dans la zone de détection pour la détermination de I'analyte simultanément par un test sandwich et par un test de compétition. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est immobilisé. 12. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le réactif de liaison spécifique conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable est ajouté extemporanément sous forme de réactif sous forme liquide simultanément ou préalablement au dépôt de l'analyte. 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que à l'étape a) la zone de détection comprend au moins deux réactifs de capture, au moins l'un des deux étant l'analyte ou un analogue de l'analyte immobilisé et au moins l'un des deux étant un réactif de liaison spécifique de l'analyte immobilisé. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce qu'on dispose de deux supports solides, l'un permettant la détermination de l'analyte par un test sandwich et l'autre par un test de compétition. 15. Procédé de détermination d'un analyte dans un échantillon 5 liquide comprenant les étapes suivantes: a. on dispose d'un dispositif selon l'une des précédentes; b. on dépose un échantillon liquide dans la zone de dépôt (3) du moyen de diffusion capillaire (1) du dispositif de l'étape (a) ; c. on attend un temps suffisant pour la migration par diffusion capillaire de l'échantillon liquide depuis la zone de dépôt (3) jusqu'à la zone de détection (5) entraînant le premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable (4) ; d. on observe la mesure dans laquelle le premier anticorps spécifique de l'analyte conjugué à un marqueur visible et/ou mesurable (4) se fixe dans la zone de détection (5) pour la détermination de l'analyte simultanément par un test sandwich et par un test de compétition. 16. Procédé de détermination d'un analyte dans un échantillon liquide selon la 5 dans lequel à l'étape b) on dépose un échantillon liquide et un diluant dans la zone de dépôt (3) du moyen de diffusion capillaire (1) du dispositif de l'étape (a). 17. Kit comportant deux supports solides, pourvus chacun d'au moins une zone de collection et d'une zone de détection, au moins un réactif de capture étant immobilisé dans la zone de détection, caractérisé en ce que l'un permet la détermination de l'analyte par un test sandwich et l'autre la détermination du même analyte par un test de compétition.
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/558,G01N 33/76
FR2890670
A1
SYSTEME DE VERROUILLAGE COMPLEMENTAIRE DES JAMBES SUR UN PONT D'UNE PLATE-FORME D'EXPLOITATION EN MER ET PROCEDES DE POSE D'UN TEL SYSTEME DE VERROUILLAGE.
20,070,316
La présente invention concerne un système de verrouillage complémentaire des jambes sur un pont d'une plate-forme d'exploitation en mer autoélévatrice, ainsi que des procédés de pose d'un tel système de verrouillage sur les jambes d'une plate-forme d'exploitation en mer. Les plates-formes d'exploitation en mer, du type auto-élévatrice, comme par exemple les plates-formes pétrolières, comprennent généralement des jambes, notamment au nombre de trois, prenant appui sur le fond marin, ainsi qu'un pont monté déplaçable et réglable en hauteur le long des jambes et portant notamment des équipements d'exploitation et des locaux d'habitation. Après sa construction, l'ensemble de la plate-forme est généralement amené en flottaison jusqu'au site de forage ou d'exploitation, et les jambes sont descendues au contact du fond marin, puis en prenant appui sur les jambes, le pont est hissé au-dessus du niveau de la mer jusqu'à une altitude qui le met hors de la portée des plus hautes vagues. Le pont est donc déplaçable le long des jambes de support du pont au moyen de mécanismes d'entraînement logés dans une ossature porteuse supportée par le pont et bien connue des spécialistes sous le nom de "jack-house". Ces mécanismes d'entraînement de chaque jambe de support comportent chacun au moins deux ensembles motoréducteurs opposés et entraînant des pignons de sortie qui coopèrent avec des crémaillères opposées et montées sur les jambes. Pour cela, chaque jambe traverse le pont et l'ossature porteuse de ces mécanismes d'entraînement et est formée par des tronçons superposés et assemblés entre eux par soudage. Chaque tronçon est généralement constitué par des membrures verticales, au nombre de trois ou de quatre, reliées entre elles par un treillis de poutrelles métalliques ou par des caissons. Chaque membrure est formée, d'une part, par une plaque rectangulaire et, d'autre part, par des raidisseurs ayant chacun la forme d'une 30 demicoquille, soudés chacun sur l'une des faces principales de ladite plaque. 10 15 2890670 2 Chaque plaque rectangulaire comporte sur ses faces latérales, des dents qui forment des crémaillères diamétralement opposées, destinées à coopérer avec les pignons de sortie des mécanismes d'entraînement. Pendant toute la campagne de production, le pont de la plate- forme est maintenu dans sa position d'exploitation hors de l'eau par les mécanismes d'entraînement et plus particulièrement par les pignons de ces mécanismes qui engrènent avec les dents des crémaillères des jambes de support. Or, le pont, de part sa structure et du fait qu'il supporte l'ensemble des équipements, représente une charge de plusieurs milliers de tonnes qui est appliquée sur les différents pignons des mécanismes d'entraînement. De plus, les jambes qui sont solidement ancrées sur le fond marin sont soumises aux différents courants marins qui ont pour effet de produire des efforts tranchants sur les membrures des jambes. Ces efforts se répercutent bien évidemment au niveau des différents pignons, en plus du poids du pont de la plate-forme. L'invention a pour but de proposer un système de verrouillage complémentaire des jambes sur un pont d'une plate-forme d'exploitation en mer qui permet de réduire de manière simple et significative la charge appliquée sur les pignons des mécanismes d'entraînement des jambes de cette plate-forme dans sa position d'exploitation hors de l'eau. L'invention a donc pour objet un système de verrouillage complémentaire des jambes sur un pont d'une plate-forme d'exploitation en mer autoélévatrice, le pont portant des mécanismes d'entraînement comprenant, pour chaque jambe, au moins deux groupes de pignons opposés, coopérant avec des crémaillères opposées et montées sur les jambes pour déplacer le pont entre une position de flottaison et une position d'exploitation hors de l'eau et pour maintenir ce pont sur les jambes dans cette position d'exploitation, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau de chaque jambe, au moins un ensemble comportant deux plaques supports opposées, portant chacune une plaque formant une contre-crémaillère munie de dents destinées à venir en prise avec une crémaillère et, d'un même côté des plaques supports, au moins un élément interne de liaison des bords internes des plaques supports, au moins un élément externe de liaison des bords externes desdites plaques supports et au moins un organe de liaison dudit au moins élément interne avec ledit au moins élément externe, et en ce qu'au moins une plaque contre-crémaillère est mobile sur sa plaque support par au moins un moyen de déplacement entre une position ouverte de mise en place de l'ensemble sur les crémaillères de la jambe correspondante et une position fermée de verrouillage des plaques contrecrémaillères sur les crémaillères de ladite jambe après la pose de l'ensemble. Suivant des modes particuliers de mise en oeuvre: - le système comprend au moins un moyen de blocage de la plaque contre-crémaillère mobile sur sa plaque support dans la position fermée de verrouillage des plaques contre-crémaillères, - ledit au moins élément interne est formé de plusieurs raidisseurs parallèles, répartis sur la longueur des plaques contre-crémaillères et ménageant 15 entre eux un intervalle, - chaque raidisseur de l'élément interne présente une forme curviligne, - ledit au moins élément externe est formé de plusieurs raidisseurs parallèles, répartis sur la longueur des plaques des contre-20 crémaillères et ménageant entre eux un intervalle, - chaque raidisseur de l'élément externe comprend une portion centrale et deux portions latérales courbes reliant chacune une extrémité de la portion centrale au bord externe d'une plaque support, - l'organe de liaison est formé par une plaque intermédiaire 25 disposée entre chaque paire de raidisseurs des éléments interne et externe et s'étendant perpendiculairement auxdits raidisseurs, - chaque plaque support est formée de plusieurs platines supports indépendantes ménageant entre elles un intervalle, chaque platine support reliant entre eux une paire de raidisseurs des éléments interne et externe, - ledit au moins moyen de déplacement de la plaque mobile contrecrémaillère est formée par plusieurs moyens de déplacement indépendants, principaux et secondaires, disposés chacun au niveau d'une platine support, - chaque moyen de déplacement comprend un pion cylindrique s'étendant perpendiculairement à la plaque support sur sa face opposée à celle munie des raidisseurs et par un excentrique monté sur ledit pion et disposé dans un orifice ménagé dans la plaque contre-crémaillère correspondante, l'axe de l'excentrique étant décalé par rapport à l'axe du pion, - un jeu est ménagé entre l'excentrique et l'orifice de la plaque contre-crémaillère correspondante, - l'excentrique comporte une extrémité en saillie par rapport à la plaque contre-crémaillère et destinée à coopérer avec un organe d'entraînement en rotation dudit excentrique, l'excentrique comporte un épaulement de maintien de la plaque contre-crémaillère mobile contre la plaque support correspondante, et ledit au moins moyen de blocage de la plaque contre-crémaillère mobile est formé par une première denture ménagée à la périphérie de l'épaulement de l'excentrique et destinée à coopérer avec une seconde denture ménagée dans un orifice d'une bague déplaçable en rotation lors de la rotation de l'excentrique, ladite bague étant bloquée sur la plaque contrecrémaillère mobile par un téton dans la position fermée de ladite plaque contre- crémaillère. L'invention a pour objet un procédé de pose d'un système de verrouillage, caractérisé en ce qu'il consiste en les étapes suivantes: -à placer au niveau du pont et à proximité de chaque jambe au moins un ensemble, ladite au moins plaque contre-crémaillère mobile étant en position ouverte, - à monter les deux plaques contre-crémaillères sur les crémaillères de la jambe correspondante, - à entraîner en rotation l'excentrique dudit au moins moyen de déplacement pour amener la plaque contre-crémaillère mobile correspondante en position fermée de verrouillage et ainsi serrer les deux plaques contre-crémaillères sur les crémaillères, - à verrouiller la bague sur la plaque contre-crémaillère mobile, et - à caler chaque ensemble sur le pont de la plate-forme. L'invention a encore pour objet un autre procédé de pose d'un système de verrouillage, caractérisé en ce qu'il consiste en étape suivante: - à placer au niveau du pont et à proximité de chaque jambe au moins un ensemble, ladite au moins plaque contre-crémaillère étant en position ouverte, - à monter les deux plaques contre-crémaillères sur les crémaillères de la jambe correspondante, - à entraîner en rotation les excentriques des moyens de déplacement principaux pour serrer les deux plaques contre-crémaillères sur les crémaillères, - à entraîner en rotation les excentriques des moyens de déplacement secondaires pour compléter le serrage des deux plaques contre-15 crémaillères sur les crémaillères, - à verrouiller les bagues sur la plaque contre-crémaillère mobile, et - à caler chaque ensemble sur le pont de la plate-forme. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue schématique en élévation d'une plate-forme d'exploitation en mer en position de flottaison, - la Fig. 2 est une vue schématique à plus grande échelle et 25 partiellement écorchée de l'une des jambes de la plate-forme montrant une partie des mécanismes d'entraînement et un système de verrouillage complémentaire des jambes sur le pont, conforme à l'invention, - la Fig. 3 est une vue en coupe selon la ligne 3-3 de la Fig. 2, - la Fig. 4 est une vue en perspective d'un ensemble du système 30 de verrouillage complémentaire, conforme à l'invention, 10 - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective de l'ensemble du système de verrouillage complémentaire de la Fig.4 avec une plaque contre-crémaillère mobile retirée, - la F,ig. 6 est une vue schématique en élévation d'un ensemble du système de verrouillage complémentaire en coupe verticale selon la ligne 6-6 de la Fig. 7, - la Fig. 7 est une vue schématique en coupe transversale selon la ligne 7-7 de la Fig. 6, et - les Figs. 8A et 8B sont des vues schématiques en coupe montrant la position d'un excentrique d'un moyen de déplacement, respectivement en position ouverte et en position fermée de la plaque contre-crémaillère mobile. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement une plate-forme d'exploitation en mer, notamment autoélévatrice, comprenant un pont 1 pourvu, de manière classique, des équipements d'exploitation et des locaux d'habitation habituels. Le pont 1 est monté déplaçable sur des jambes verticales 2 qui présentent chacune par exemple une section triangulaire. Ces jambes 2 peuvent également présenter une section carrée ou circulaire. Elles peuvent être au nombre de trois ou quatre, réparties uniformément sur le pont 1. Ce pont 1 est monté déplaçable sur les jambes verticales 2 destinées à prendre appui sur le fond marin 3 par l'intermédiaire d'un pied 4 lorsque la plate-forme est en position de forage ou d'exploitation. De façon habituelle, chaque jambe 2 est formée de trois membrures 5 parallèles reliées entre elles par un treillis de poutrelles métalliques 6 ou par des caissons. Le déplacement du pont 1 sur les jambes 2 est effectué au moyen de mécanismes d'entraînement désignés dans leur ensemble par la référence 20, logés pour chaque jambe 2, dans une ossature porteuse 7 également appelée par les spécialistes "jack house". Au niveau de chaque jambe 2, chaque ossature porteuse 7 est supportée par le pont 1, ainsi que montré sur les Figs. 1 et 2. Comme représenté à la Fig. 3, au moins deux membrures 5 de chaque jambe 2 sont formées chacune, d'une part, par une plaque rectangulaire 8a et, d'autre part, par des raidisseurs 8b ayant chacun la forme d'une demi coquille et qui sont soudés sur l'une des faces principales de ladite plaque 8a. Chaque plaque rectangulaire comporte sur ses faces latérales, des dents 9 qui forment des crémaillères 10 diamétralement opposées. Chaque mécanisme d'entraînement 20 pour le déplacement du pont 1 sur les jambes 2 est formé, de façon classique, par des ensembles moto réducteurs 21 entraînant chacun un pignon de sortie 22 engrenant avec les dents 9 d'une crémaillère 10 de la membrure 5 d'une jambe 2 correspondante. De façon habituelle, la plate-forme est amenée sur le site de forage ou d'exploitation par flottaison du pont 1 et les jambes 2 sont descendues jusqu'au contact du fond marin 3. En prenant appui sur les jambes 2, le pont 1 est hissé par l'intermédiaire des pignons 22 entraînés en rotation chacun par un moto réducteur 21 correspondant des mécanismes d'entraînement 20 et qui engrènent avec les dents 9 d'une crémaillère 10. Le pont 1 de la plate-forme est ainsi surélevé à la hauteur désirée pour permettre l'exploitation. Pour réduire la charge appliquée sur les pignons 22 des mécanismes d'entraînement 20, chaque jambe 2 est équipée, au niveau du pont 1, d'un système de verrouillage complémentaire de ces jambes 2 sur le pont 1. En se reportant maintenant aux Figs. 4 à 6, on va décrire un mode de réalisation préférentiel d'un ensemble du système de verrouillage complémentaire. D'une manière générale, le système de verrouillage complémentaire se compose d'au moins un ensemble désigné par la référence générale 30 et qui comporte deux plaques 31 formant chacune une contre-crémaillère, opposées et de forme générale rectangulaire. Les plaques contre-crémaillères 31 ménagent entre elles un espace 33 pour le positionnement de l'ensemble 30 sur les crémaillères 10 d'une membrure 5 d'une jambe 2, comme on le verra ultérieurement. Les chants en regard des deux plaques contre-crémaillères 31 sont pourvus d'une série de dents 34 de forme complémentaire aux dents 9 des crémaillères 10. Chaque plaque contre-crémaillère 31 est portée par au moins une plaque support désignée par la référence générale 35. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les Figs. 4 et 5, chaque plaque support 35 est constituée de plusieurs platines supports 35a indépendantes, ménageant entre elles un intervalle 35b. Dans cet exemple de réalisation, chaque plaque support 35 est formée de quatre platines supports 35a, le nombre de platines supports 35a pouvant être moins important ou plus important. L'ensemble 30 comporte également, d'un même côté des plaques supports 35, au moins un élément interne 40 de liaison des bords internes 36a des plaques 35 et au moins un élément externe 45 de liaison des bords externes 36b desdites plaques 35. De préférence, l'élément interne 40 est formé de plusieurs raidisseurs 41 parallèles et répartis sur la longueur des plaques contre-crémaillères 31 et ménageant entre eux un intervalle 42. Chaque raidisseur 41 de l'élément interne 40 de liaison présente une forme curviligne et par exemple la forme d'une demi-ellipse. L'élément externe 45 de liaison est également formé de plusieurs raidisseurs 46 parallèles, répartis sur la longueur des plaques contrecrémaillères 31 et ménageant entre eux un intervalle 47. Les raidisseurs 46 de l'élément externe 45 sont situés, de préférence, au même niveau que les raidisseurs 41 de l'élément interne 40. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les Figs. 4 à 6, chaque platine support 35a de la plaque support 35 est associée à une paire de raidisseurs, respectivement 41 et 46. Chaque raidisseur 46 de l'élément externe 45 comprend une portion centrale 46a pouvant être rectiligne et deux portions latérales 46b prolongeant une portion 46a jusqu'à un bord extérieur 36b d'une platine support 35a d'une plaque support 35. L'ensemble 30 comporte également au moins un organe intermédiaire de liaison de l'élément interne 40 avec l'élément externe 45 et qui, dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, est constitué, entre chaque paire de raidisseurs 41 et 46, par une plaque intermédiaire 49 s'étendant perpendiculairement à ces raidisseurs 41 et 46. Selon l'invention, au moins une plaque contre-crémaillère 31 est mobile sur sa plaque support 35 correspondante par au moins un moyen de déplacement 60 entre une positon ouverte de mise en place de l'ensemble 30 sur les crémaillères 10 de la jambe 2 et une position fermée de verrouillage des plaques contre-crémaillères 31 sur les crémaillères 10 de ladite jambe 2 après la pose de cet ensemble 30. En se reportant maintenant aux Fig. 4 à 7, on va décrire un moyen de déplacement 60 de la plaque contre-crémaillère 31 mobile. Dans le cas où l'ensemble 30 comporte plusieurs moyens de déplacement, chaque moyen de déplacement 60 est identique à celui décrit ci-dessous. Chaque moyen de déplacement 60 comprend un pion 61 cylindrique s'étendant perpendiculairement à la plaque support 35 correspondante sur sa face opposée à celle munie des raidisseurs 41 et 46, et un excentrique 62 monté sur ledit pion 61. L'excentrique 61 est disposé dans un orifice 63 ménagé dans la plaque contre-crémaillère 31 mobile. Ainsi que montré à la Fig. 7, l'axe B-B de l'excentrique 62 est décalé par rapport à l'axe A-A du pion 61. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures et plus particulièrement à la Fig. 6, un jeu J est ménagé entre la surface externe de l'excentrique 62 et la surface interne de l'orifice 63 pour les moyens de déplacement 60 situés au-dessus du moyen de déplacement 60 le plus bas. De préférence, le jeu J est plus grand sur les excentriques 62 des moyens de déplacement 60 situés entre les moyens de déplacement 60 respectivement le plus bas et le plus haut pour permettre le débattement angulaire de la plaque contre-crémaillère 31 mobile, comme on le verra ultérieurement. Par contre, aucun jeu J outre le jeu fonctionnel n'est ménagé entre l'excentrique 62 et l'orifice 63 du moyen de déplacement 60 situé le plus bas sur la plaque contre- crémaillère 31 mobile. D'autres répartitions du jeu J entre l'excentrique 62 et l'orifice 63 des différents moyens de déplacement 60 peuvent être envisagées selon le déplacement de la plaque contre-crémaillère mobile 31 que l'on souhaite obtenir pour son serrage. D'une manière générale, certains moyens de déplacement 60 ont un jeu J plus grand que les autres. Les moyens de déplacement 60 n'ayant pas de jeu, outre le jeu fonctionnel, et dénommés moyens de déplacement principaux, sont entraînés en premier tandis que les moyens de déplacement 60 ayant un jeu prédéterminé en plus du jeu fonctionnel et dénommés moyens de déplacement secondaires sont entraînés après ces moyens de déplacement principaux de façon à obtenir un déplacement latéral de la plaque contre-crémaillère 31 mobile lors du serrage desdits moyens de déplacement principaux. Comme montré à la Fig. 7, l'excentrique 62 de chaque moyen de déplacement 60 est bloqué en translation par un bouchon 64 vissé sur l'extrémité libre 61a du pion 61 qui comporte un filetage sur lequel est vissé ledit bouchon 64. De plus, l'excentrique 62 de chaque moyen de déplacement 60 comporte une extrémité 66 en saillie par rapport à la plaque contre-crémaillère 31 et destinée à coopérer avec un organe d'entraînement en rotation dudit excentrique 62. A titre d'exemple et comme montré à la Fig. 4, l'extrémité 66 de chaque excentrique 62 est formée par une tête hexagonale destinée à coopérer avec l'organe d'entraînement en rotation de cet excentrique 62 formé par exemple par une clé hydraulique de type connu ou par tout autre moyen ayant un élément d'emboîtement complémentaire à l'extrémité 66. Enfin, l'excentrique 62 de chaque moyen d'entraînement 60 est pourvu d'un épaulement 67 venant en appui sur la plaque contre-crémaillère 31 mobile de façon à maintenir cette plaque contre-crémaillères 31 sur les platines support 35a de la plaque support 35 correspondante. L'ensemble 30 comprend au moins un moyen de blocage de la plaque contrecrémaillère 31 mobile sur sa plaque support 35 dans la position fermée de verrouillage des plaques contre-crémaillères 31 sur les crémaillères 10 de la jambe 2 correspondante. L'ensemble 30 comporte autant de moyens de blocage de la plaque contrecrémaillère 31 mobile que de moyens de déplacement 60 de cette plaque contre-crémaillère 31 mobile. Comme cela apparaît à la Fig. 7, chaque moyen de blocage désigné par la référence générale 70 se compose d'une première denture 71 ménagée à la périphérie de l'épaulement 67 de l'excentrique 62. Cette première denture 71 est destinée à coopérer avec une seconde denture 72 ménagée dans un orifice 73 d'une bague 74 déplaçable, grâce aux dentures respectivement 71 et 72, en rotation lors de la rotation de l'excentrique 62. Cette bague 74 présente par exemple une forme oblongue. La bague 74 est pourvue d'un téton 75 destiné à être introduit dans un orifice 76 d'une série d'orifices 76 ménagés dans la plaque contrecrémaillère 31 mobile (Figs. 4 et 7). Les orifices 76 sont répartis selon un arc de cercle par rapport à l'axe de rotation de la bague 74 et ils sont répartis de façon à correspondre à une position de serrage de la plaque contre-crémaillère 31 mobile. Le montage de l'ensemble 30 tel que réprésenté sur les Figs. 4 à 7, 8A et 8B est réalisé de la façon suivante. Tout d'abord, on place au niveau du pont 1 et à proximité d'une membrure 5 d'une jambe 2, au moins un ensemble 30. La plaque contre-crémaillère 31 mobile est en position ouverte pour que la largeur de l'espace 33 permette de placer les dents 34 des plaques contre-crémaillères 31 sur les dents 9 de la membrure 5 de la jambe 2 correspondante. Ensuite, on monte les deux plaques contre-crémaillères 31 d'un ensemble 30 sur les crémaillères 10 de la membrure 5 de telle manière que les dents 34 de ces plaques contre-crémaillères 31 engrènent avec les dents 9 des crémaillères 10. Après la pose de cet ensemble 30, on monte sur la tête d'entraînement 66 de l'excentrique 62 d'un des moyens de déplacement 60 principaux un dispositif d'entraînement en rotation de cette tête 66 pour entraîner en rotation l'excentrique 62 correspondant afin de déplacer la plaque contre-crémaillère 31 mobile. Ensuite, on effectue la même opération sur l'autre desdits moyens de déplacement 60 principaux pour déplacer latéralement cette plaque contre-crémaillère 31 mobile. Selon une autre méthode, les excentriques 62 des moyens de déplacement 60 principaux peuvent être entraînés simultanément. Sur les Figs. 8A et 8B, on a représenté la position d'un excentrique 62 avant sa rotation (Fig. 8A) et après sa rotation (Fig. 8B). Du fait qu'il n'existe aucun jeu, outre le jeu fonctionnel, entre l'excentrique 62 et l'orifice 63 de la plaque contre-crémaillère 31 mobile au niveau du moyen de déplacement 60 principal situé le plus bas et qu'il existe un jeu entre l'excentrique 62 et l'orifice 63 au niveau du moyen de déplacement 60 principal le plus haut sur ladite plaque contre-crémaillère 31, la plaque contre-crémaillère 31 mobile se déplace latéralement. Dans le cas de deux moyens de déplacement 60 principaux et de deux moyens de déplacement 60 secondaires, l'un des moyens de déplacement 60 principaux comporte, entre l'excentrique 62 et l'orifice 63, un jeu plus important que le jeu entre l'excentrique 62 et l'orifice 63 de l'autre moyen de déplacement 60 principal, mais moins important que le jeu des moyens de déplacement 60 secondaires. D'une façon générale, les moyens de déplacement 60 secondaires ont toujours un jeu plus important que le jeu le plus grand des moyens de déplacement 60 principaux. Ensuite, on entraîne en rotation les excentriques 62 des moyens de déplacement 60 secondaires pour compléter le serrage des deux plaques contre-crémaillères 31 sur les crémaillères 10 de la membrure 5 de la jambe 2 correspondante. Si nécessaire, après avoir effectué ce serrage, on effectue un 30 nouveau serrage complémentaire en entraînant en rotation, les excentriques 62 des moyens de déplacement 60 principaux et/ou secondaires. Lors de la rotation de chaque excentrique 62, la bague 64 de chaque moyen de déplacement 60 est entraînée en rotation par l'intermédiaire des dentures 71 et 72 ménagées respectivement sur l'épaulement 67 de l'excentrique 62 et dans l'orifice 73 de ladite bague 74. Chaque bague 74 est verrouillée sur la plaque contre-crémaillère mobile dans la position fermée de verrouillage de cette plaque contre-crémaillère 31 mobile en plaçant un téton 75 dans un orifice 76, ainsi que montré à la Fig. 7. Le maintien de la plaque contre-crémaillère 31 mobile dans sa position fermée est complété par des organes de vissage 80 qui traversent cette plaque contre-crémaillère 31 et qui sont vissés dans les platines support 35a de la plaque support 35. Ensuite, chaque ensemble est calté par des moyens appropriés, non représentés, sur le pont 1 de la plate-forme. Dans le cas où la plaque contre-crémaillère 31 mobile comporte un seul moyen de déplacement 60, il suffit d'entraîner en rotation l'excentrique 62 de ce moyen de déplacement pour amener les plaques contre-crémaillères 31 en position de serrage. Les plaques horizontales 49 disposées entre chaque paire de raidisseurs 41 et 46 permettent d'améliorer en plus de ces raidisseurs 41 et 46, la tenue de l'ensemble 30 sur les crémaillères 10. En effet, le poids du pont 1 de la plate-forme crée, ce qui est appelé par les spécialistes une poussée de dentures, qui a tendance à écarter les plaques contre- crémaillères 31 des crémaillères 10. Ce phénomène est limité par les plaques horizontales 49. Sans sortir du cadre de l'invention, plusieurs ensembles 30 peuvent être montés les uns au-dessus des autres sur une crémaillère 10 d'une membrure 5 d'une jambe 2. Dans tous les cas, le ou les ensembles 30 sont après montage sur une crémaillère 10, caltés par rapport au pont 1 de telle manière que les ensembles 30 supportent en partie le pont 1 de façon à soulager les pignons 22 des mécanismes d'entraînement 20. Selon une variante, les deux plaques contre-crémaillères peuvent être mobiles
L'invention concerne un système de verrouillage complémentaire des jambes sur un pont d'une plate-forme d'exploitation en mer auto-élévatrice. Le système comprend, au niveau de chaque jambe, au moins un ensemble (30) comportant deux plaques supports (35) opposées, portant chacune une plaque (31) formant une contre-crémaillère destinée à venir en prise avec une crémaillère des jambes et, d'un même côté des plaques supports (35), au moins un élément interne (40) de liaison des bords internes des plaques supports (35) et au moins un élément externe (45) de liaison des bords externes de ces plaques supports (35). Au moins une plaque contre-crémaillère (31) est mobile sur sa plaque support (35) par au moins un moyen de déplacement (60) entre une position ouverte de mise en place de l'ensemble (30) et une position fermée de verrouillage des plaques contre-crémaillères (31) sur les crémaillères de la jambe correspondante.L'invention a également pour objet des procédés de pose de ce système de verrouillage complémentaire sur les jambes d'une plate-forme d'exploitation en mer auto-élévatrice.
1. Système de verrouillage complémentaire des jambes (2) sur un pont (1) d'une plate-forme d'exploitation en mer auto-élévatrice, le pont (1) portant des mécanismes d'entraînement (20) comprenant, pour chaque jambe (2), au moins deux groupes de pignons (22) opposés, coopérant avec des crémaillères (10) opposées et montées sur les jambes (2) pour déplacer le pont (1) entre une position de flottaison et une position d'exploitation hors de l'eau et pour maintenir ce pont (1) sur les jambes (2) dans cette position d'exploitation, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau de chaque jambe (2), au moins un ensemble (30) comportant deux plaques supports (35) opposées, portant chacune une plaque (31) formant une contre-crémaillère munie de dents (34) destinée à venir en prise avec une crémaillère (10) et, d'un même côté des plaques supports (35), au moins un élément interne (40) de liaison des bords (36a) des plaques supports (35), au moins un élément externe (45) de liaison des bords externes (36b) desdites plaques supports (35) et au moins un organe de liaison (49) dudit au moins élément interne (40) avec ledit au moins élément externe (45), et en ce qu'au moins une plaque contre-crémaillère (31) est mobile sur sa plaque support (35) par au moins un moyen de déplacement (60) entre une position ouverte de mise en place de l'ensemble (30) sur les crémaillères (10) de la jambe (2) correspondante et une position fermée de verrouillage des plaques contre-crémaillères (31) sur les crémaillères (10) de ladite jambe (2) après la pose de l'ensemble (30). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen (70) de blocage de la plaque contre-crémaillère (31) mobile sur sa plaque support (35) dans la position fermée de verrouillage desdites plaques contre-crémaillères (31). 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit au moins élément interne (40) est formé de plusieurs raidisseurs (41) parallèles, répartis sur la longueur des plaques contre-crémaillères (31) et ménageant entre eux un intervalle (42). 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que chaque raidisseur (41) de l'élément interne (40) présente une forme curviligne. 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit au moins élément externe (45) est formé de plusieurs raidisseurs (45) parallèles, répartis sur la longueur des plaques contrecrémaillères (31) et ménageant entre eux un intervalle (47). 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que chaque raidisseur (46) de l'élément externe (45) comprend une portion centrale (46a) et deux portions latérales (46b) courbes reliant chacune une extrémité de la portion centrale (46a) au bord externe (36b) d'une plaque support (35). 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'organe de liaison est formé par une plaque intermédiaire (49) disposée entre chaque paire de raidisseurs (41, 46) des éléments interne (40) et externe (45) et s'étendant perpendiculairement auxdits raidisseurs (41, 46). 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque plaque support (35) est formée de plusieurs platines supports (35a) indépendantes, ménageant entre elles un intervalle (35b), chaque platine support (35a) reliant entre eux une paire de raidisseurs (41, 46) des éléments interne (40) et externe (45). 9. Système selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en que ledit au moins moyen (60) de déplacement de la plaque contrecrémaillère (31) mobile est formé par plusieurs moyens de déplacement (60) indépendants principaux et secondaires, disposés chacun au niveau d'une platine support (35a). 10. Système selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que chaque moyen (60) de déplacement comprend un pion (61) cylindrique s'étendant perpendiculairement à la plaque support (35) sur sa face opposée à celle munie des raidisseurs (41, 46) et par un excentrique (62) monté sur ledit pion (61) et disposé dans un orifice (63) ménagé dans la plaque contre-crémaillère (31) mobile, l'axe de l'excentrique (62) étant décalé par rapport à l'axe du pion (61). 11. Système selon la 10, caractérisé en ce qu'un jeu est ménagé entre l'excentrique (62) et l'orifice (63) de la plaque contrecrémaillère (31) mobile. 12. Système selon la 10, caractérisé en ce que 5 l'excentrique (62) comporte une extrémité (66) en saillie par rapport à la plaque contre-crémaillère (31) mobile et destinée à coopérer avec un organe d'entraînement en rotation dudit excentrique (62). 13. Système selon la 10, caractérisé en ce que l'excentrique (62) comporte un épaulement (67) de maintien de la plaque contre-10 crémaillère (31) mobile contre ladite au moins plaque support (35). 14. Système selon l'une quelconque des 2 à 13, caractérisé en ce que ledit au moins moyen (70) de blocage de la plaque contrecrémaillère (31) mobile est formé par une première denture (71) ménagée à la périphérie de l'épaulement (67) de l'excentrique (62) et destinée à coopérer avec une seconde denture (72) ménagée dans un orifice (73) d'une bague (74) déplaçable en rotation lors de la rotation de l'excentrique (62), ladite bague (74) étant bloquée sur la plaque contre-crémaillère (31) mobile par un téton (75) dans la position fermée de ladite plaque contre-crémaillère (31) mobile. 15. Procédé de pose d'un système de verrouillage selon l'une 20 quelconque des 1 à 7, 10 à 14, caractérisé en ce qu'il consiste en les étapes suivantes: - à placer au niveau du pont (1) et à proximité de chaque jambe (2), au moins un ensemble (30), ladite au moins plaque contre-crémaillère (31) mobile étant en position ouverte, - à monter les deux plaques contre-crémaillères (31) sur les crémaillères (10) de la jambe (2) correspondante, - à entraîner en rotation l'excentrique (62) dudit au moins moyen de déplacement (60) pour amener la plaque contre-crémaillère (31) mobile correspondante en position fermée de verrouillage et serrer les deux plaques contre-crémaillères (31) sur les crémaillères (10), - à verrouiller la bague (74) sur la plaque contrecrémaillère (31) mobile, et - à caler chaque ensemble (30) sur le pont (1) de la plate-forme. 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que, avant de verrouiller la bague (74), on effectue un serrage complémentaire de la plaque contre-crémaillère 31 mobile en entraînant en rotation l'excentrique (62) dudit au moins moyen de déplacement (60). 17. Procédé pose d'un système de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il consiste en les étapes suivantes: - à placer au niveau du pont (1) à proximité de chaque jambe (2), 10 au moins un ensemble (30), ladite au moins plaque contrecrémaillère (31) mobile étant en position ouverte, - à monter les deux plaques contre-crémaillères (31) sur les crémaillères (10) de la jambe (2) correspondante, - à entraîner en rotation les excentriques (62) des moyens de 15 déplacement (60) principaux pour serrer les deux plaques contre-crémaillères (31) sur les crémaillère (10), - à entraîner en rotation les excentriques (62) des moyens de déplacement (60) secondaires pour compléter le serrage des deux plaques contre-crémaillères (31) sur les crémaillères (10), - à verrouiller les bagues (74) sur la plaque contre-crémaillère (31) mobile, et - à caler chaque ensemble (30) sur le pont (1) de la plate-forme. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que, avant de verrouiller les bagues (74), on effectue un nouveau serrage complémentaire de la plaque contre-crémaillère (31) mobile en entraînant en rotation les excentriques (62) des moyens de déplacement (60) principaux et/ou secondaires.
E
E02
E02B
E02B 17
E02B 17/06
FR2896898
A1
PROLONGATEUR D'ANTENNE RFID ET SYSTEME D'ECHANGE DE DONNEES UTILISANT UN TEL PROLONGATEUR
20,070,803
La présente invention se rapporte à un système d'échange de données par technologie RFID (Radio Frequency Identification û Identification par radio fréquence) entre une station de lecture/écriture et une ou plusieurs étiquettes électroniques de lecture/écriture, utilisant la communication par radio. Plus particulièrement, l'invention concerne un prolongateur d'antenne (ou répéteur d'antenne) utilisé dans un tel système d'échange de données et placé entre la station de lecture/écriture et les étiquettes, de façon à pouvoir modifier la distance et/ou la surface de portée de l'antenne de la station de lecture/écriture. Les systèmes d'échange de données par technologie RFID sont déjà largement utilisés pour reconnaître et/ou identifier à une distance rapprochée et dans un minimum de temps un objet porteur d'une étiquette électronique de lecture/écriture (souvent appelée transpondeur, tag ou smart label) en utilisant des ondes radio. La station de lecture/écriture et l'étiquette possèdent une antenne intégrée spiralée dans lequel on peut créer un champ électromagnétique qui permet une communication par couplage magnétique (appelé aussi couplage inductif) avec toute bobine placée à proximité dans une zone d'action ou zone de dialogue. L'étiquette est capable de recevoir un signal radio et de renvoyer en réponse un signal différent contenant une information pertinente. Les étiquettes possèdent une puce électronique contenant une mémoire interne qui permet de stocker diverses informations d'identification et/ou de reconnaissance. Certaines étiquettes permettent uniquement une lecture de leurs données stockées lorsqu'une station est placée à proximité mais d'autres permettent en plus une écriture des données (écriture unique ou multiple) stockées sur l'étiquette. Par ailleurs, dans le cas d'une étiquette dite passive, le signal électromagnétique créé par l'antenne de la station de lecture/écriture sert également à alimenter électriquement l'étiquette lorsque celle-ci passe dans la zone d'action, l'étiquette utilisant l'énergie produite par ce champ électromagnétique et ayant alors l'avantage de ne pas nécessiter d'alimentation interne telle qu'une pile. Pour fonctionner, un système d'échange de données RFID par couplage magnétique impose que l'étiquette passe à proximité de la station de lecture/écriture (habituellement à une distance de l'ordre de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres maximum), car la communication ne peut s'établir que lorsque l'antenne de l'étiquette est dans la zone d'action du champ électromagnétique créé par l'antenne de la station. Or, la taille de cette zone d'action constitue une limitation dans certaines applications, et on souhaiterait donc pouvoir étendre la zone de dialogue du système, de façon à communiquer avec des étiquettes soit positionnées à une distance plus éloignée de la station, soit positionnées de façon moins précise par rapport à la station, soit positionnées dans un plan différent de la station de lecture/écriture. Le document US6563425 décrit un répéteur passif comportant une boucle et destiné à être placé entre un lecteur RFID et une ou plusieurs étiquettes RFID. Ce système permet notamment au lecteur de lire plusieurs étiquettes placées par exemple sur des boîtes à l'intérieur d'un même contenant de grande taille. Cependant, le système décrit prévoit que le répéteur passif est mobile avec le contenant et il est donc prévu avec chaque contenant différent. De plus, le répéteur ne comporte pas une première boucle couplée magnétiquement avec l'antenne du lecteur et une seconde boucle de taille différente de la première boucle, couplée magnétiquement avec l'antenne d'une étiquette. Ainsi, le couplage magnétique entre répéteur et étiquettes d'une part et entre répéteur et lecteur d'autre part n'est donc pas optimum, rendant le système moins efficace et susceptible de comporter des zones d'ombre entre répéteur et étiquettes. L'invention a donc pour but de proposer un dispositif simple, peu onéreux et facile à mettre en oeuvre permettant d'agrandir et/ou rediriger les dimensions de la surface de la zone de dialogue d'une station de lecture/écriture standard, sans avoir besoin d'apporter des modifications à cette station et tout en assurant un couplage magnétique optimum entre station et étiquettes. C'est pourquoi l'invention décrit un prolongateur d'antenne pour un système d'échange de données par technologie RFID entre une station de lecture/écriture et au moins une étiquette électronique comportant chacune une antenne. Le prolongateur d'antenne est caractérisé en ce qu'il comprend un premier enroulement susceptible d'être disposé à proximité de la station de lecture/écriture de façon à coopérer par couplage magnétique avec l'antenne de la station, et un second enroulement de taille différente du premier enroulement et relié en série avec le premier enroulement, l'étiquette étant susceptible d'être disposée à proximité du prolongateur de façon à ce que l'antenne de l'étiquette coopère par couplage magnétique avec le second enroulement pour pouvoir échanger avec la station. Selon une caractéristique, le prolongateur comporte un condensateur d'accord de fréquence connecté en série avec les enroulements pour accorder le prolongateur avec la fréquence de la station de lecture/écriture. Selon une autre caractéristique, le prolongateur comporte un circuit magnétique de canalisation du champ magnétique. Selon un mode de réalisation, le premier enroulement est de taille inférieure au second enroulement. Selon un autre mode de réalisation, le premier enroulement est de taille supérieure au second enroulement. Selon un mode de réalisation, le premier enroulement et le second enroulement sont formés par un seul bobinage intégré dans un boîtier. Selon un autre mode de réalisation, le premier enroulement et le second enroulement sont formés par deux bobinages distincts connectés en série et intégrés dans deux boîtiers distincts. L'invention décrit également un système d'échange de données par technologie RFID comprenant une station de lecture/écriture et au moins une étiquette électronique comportant chacune une antenne. Le système comporte un tel prolongateur d'antenne, positionné de façon à coopérer par couplage magnétique avec ladite station et avec ladite étiquette, pour permettre un échange de données entre ladite station et ladite étiquette. Selon une caractéristique, l'antenne de la station et le premier enroulement du prolongateur d'antenne sont de dimension sensiblement similaire. Selon une autre caractéristique, le système d'échange de données comporte plusieurs prolongateurs d'antenne distincts comportant chacun un premier enroulement disposé dans une zone d'action de l'antenne de la station. Le système permet alors de communiquer entre une seule station de lecture/écriture et plusieurs étiquettes situées à des endroits différents. Avantageusement, le prolongateur d'antenne est un accessoire indépendant électriquement de la station et de l'étiquette ce qui lui assure donc un isolement galvanique. D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 montre en vue de face un prolongateur d'antenne selon l'invention utilisé dans un système d'échange de données, les figures 2, 3, 4 & 5 détaillent plusieurs exemples de réalisation du prolongateur d'antenne, les figures 6, 7 & 8 représentent d'autres configurations d'utilisation d'un prolongateur d'antenne, la figure 9 montre une autre variante du prolongateur d'antenne. En référence à la figure 1, un système d'échange de données par technologie RFID comprend une station de lecture/écriture 10 comportant une antenne propre 11. Cette station 10 est capable d'émettre une onde électromagnétique via son antenne 11 dans une zone d'action 15 qui forme ainsi la zone de dialogue de la station 10. Habituellement, une telle station de lecture/écriture comporte également un dispositif d'émission/ réception radio-fréquence émettant à une fréquence porteuse déterminée, une unité de traitement électronique, une mémoire associée à l'unité de traitement, des moyens de communication avec par exemple un système d'automatisme hôte pilotant le système et exploitant les données fournies par l'étiquette, ainsi qu'éventuellement des moyens de signalisation locaux. Ces éléments connus ne sont pas représentés sur les figures pour des raisons de simplification. Le système d'échange de données comprend également une ou plusieurs étiquettes électroniques 30 comportant chacune une antenne propre 31. Habituellement, une telle étiquette comporte également un dispositif d'émission/ réception radio-fréquence, ainsi qu'une unité de traitement électronique et une mémoire de stockage d'informations sur une puce électronique. Suivant son type, active ou passive, l'étiquette peut aussi comporte sa propre source d'alimentation. De façon connue, une antenne 11 et 31 est formée par une inductance associée éventuellement à une résistance et une capacité pour adapter l'impédance de l'antenne et accorder la fréquence de porteuse souhaitée. Préférentiellement, l'antenne 11 est intégrée à l'intérieur de la station 10 et l'antenne 31 est intégrée à l'intérieur de l'étiquette 30, comme indiqué dans la figure 1. Mais, on pourrait aussi envisager de façon équivalente que l'antenne 11 de la station 10 ne soit pas directement intégrée à l'intérieur du boîtier de la station 10, mais déportée et reliée au boîtier de la station 10 par un câble électrique. Dans la technologie RFID, lorsqu'une étiquette est dans le champ d'action de la station et que la station émet un signal électromagnétique, il y a couplage magnétique entre l'étiquette et la station, l'antenne de la station et l'antenne de l'étiquette pouvant être considérées comme le primaire et le secondaire d'un transformateur. L'étiquette répond au signal émis par la station et un dialogue peut s'établir, les informations étant échangées par modulation d'amplitude ou de phase sur la fréquence porteuse. La valeur de la fréquence de la porteuse d'émission peut être choisie dans une zone dite de basses fréquences (par exemple 125 KHz) ou préférentiellement de hautes fréquences (par exemple 13,56 MHz). Dans ces deux cas, le système fonctionne en couplage inductif en champ proche, c'est-à-dire habituellement avec une portée de l'ordre de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres suivant l'énergie disponible. Selon l'invention, le système d'échange de données de la figure 1 comporte également un prolongateur d'antenne 20 passif qui comprend un premier enroulement 21 connectée en série avec un second enroulement 22. Le premier enroulement 21 est de taille différente du second enroulement 22. Le prolongateur d'antenne 20 est une pièce autonome distincte qui n'est pas connectée électriquement avec la station 10 ou l'étiquette 30. Suivant les caractéristiques et les performances souhaitées, le nombre de spires des enroulements 21,22 peut varier typiquement de une à quelques dizaines de spires, et le nombre de spires de l'enroulement 21 peut être différent au nombre de spires de l'enroulement 22. Le schéma d'un tel prolongateur d'antenne 20 est équivalent à deux selfs en série. Le principe de fonctionnement est le suivant : lorsque le premier enroulement 21 du prolongateur 20 est disposé à proximité de la station 10, c'est-à-dire dans le champ d'action (schématisé de façon simplifiée par la référence 15 sur la figure 1) de la station 10, alors il y a couplage magnétique entre l'antenne 11 de la station 10 et le premier enroulement 21, lorsque la station émet un signal électromagnétique. De même, lorsqu'une étiquette 30 est disposée à proximité du second enroulement 22 du prolongateur 20, c'est-à-dire dans le champ d'action (schématisé de façon simplifiée par la référence 25 sur la figure 1) du second enroulement 22, alors il y a couplage magnétique entre l'antenne 31 de l'étiquette 30 et le second enroulement 22. Dans ce cas, comme les enroulements 21 et 22 du prolongateur sont connectés en série, un signal électromagnétique émis par l'antenne 11 se propage par couplage magnétique dans le premier enroulement 21, puis circule dans le second enroulement 22 avant de se propager par couplage magnétique dans l'antenne 31 de l'étiquette 30. De même, un signal électromagnétique émis par l'antenne 31 de l'étiquette 30 sera reçu par l'antenne 11 de la station 10, via les enroulements 22 et 21. Pour optimiser le couplage magnétique entre eux, la taille du premier enroulement 21 est de préférence de dimension sensiblement similaire à celle de l'antenne 11 de la station 10, c'est-à-dire que les surfaces intérieures qu'ils délimitent sont de taille et de forme sensiblement similaires. En fonctionnement, le prolongateur 20 est préférentiellement directement posé contre la station 10 en mettant en vis-à-vis l'antenne 11 et le premier enroulement 21. Mais, le prolongateur 20 peut également ne pas être directement en contact avec la station 10, mais se trouver à une certaine distance à condition de rester dans le champ d'action 15 de la station 10, comme indiqué sur les figures. Selon un premier mode de réalisation représenté dans les figures 1 à 6, le second enroulement 22 est de taille supérieure au premier enroulement 21 du prolongateur 20. Le prolongateur 20 permet avantageusement alors d'étendre la distance et/ou d'augmenter la surface de la zone de dialogue d'une station de lecture/écriture 10 standard. La taille du second enroulement 22 est déterminée par l'extension de portée souhaitée de la zone de dialogue de la station 10. Le prolongateur 20 permet donc une communication entre une station 10 et une étiquette 30, même lorsque celle-ci est située en dehors du champ d'action 15 de la station 10. Cette fonctionnalité est réalisée sans avoir à modifier la station 10, ni à rajouter d'antenne déportée connectée électriquement à la station 10, ce qui pourrait poser des problèmes d'isolation galvanique. Les applications d'un tel système sont nombreuses : difficulté de placer une station de lecture/écriture à proximité des objets à détecter portant une étiquette de lecture/écriture, difficulté de prévoir une position précise de passage des objets portant une étiquette, etc... Différentes variantes de prolongateurs 20 sont présentées en vue de dessus dans les figures 2 à 4. Dans les figures 2 & 3, le premier enroulement 21 est entouré par le second enroulement 22, le premier enroulement se trouvant indifféremment proche du centre (figure 3) ou proche de la périphérie (figure 2) du second enroulement 22. Les enroulements 21 et 22 peuvent au contraire être éloignés l'un de l'autre, c'est-à-dire que les surfaces intérieures délimitées par chaque enroulement sont disjointes, comme indiqué notamment dans les figures 1, 4, 5, 6 & 9. Dans ce cas, le champ d'action 15 de la station 10 peut être avantageusement complètement espacé du plan d'action 25 du second enroulement 22, sans recouvrement, ce qui permet des extensions de portée encore plus importantes. Par ailleurs, la forme de chaque enroulement 21,22 peut indifféremment s'adapter aux différentes applications et utilisations souhaitées : ces formes peuvent être par exemple sensiblement circulaires, elliptiques, rectangulaires, et même présenter des profils plus complexes. Dans le présent document, un plan médian se définit par le plan traversant un bobinage en son milieu et parallèle au bobinage. Le plan médian P1 du premier enroulement 21 et le plan médian P2 du second enroulement 22 peuvent être sensiblement parallèles. Ils sont alors soit coplanaires, soit décalés l'un de l'autre comme dans le cas des plans P1 et P2 indiqués dans la figure 5. Dans d'autres exemples de réalisation, le plan médian du premier enroulement 21 fait un angle non nul avec le plan médian du second enroulement 22. Ainsi, la figure 6 montre en vue de face une configuration d'un système d'échange de données dans lequel les plans médians P1,P2 des enroulements 21,22 sont perpendiculaires l'un par rapport à l'autre. Grâce à cette configuration avantageuse, la station 10 pourra communiquer avec une étiquette 30, bien que leur antenne respective 11,31 soient perpendiculaires l'une par rapport à l'autre, ce qui d'habitude réduit fortement les zones de dialogue. Cette configuration permet donc résoudre plus facilement différents problèmes de localisations respectives d'étiquettes par rapport à une station. Pour améliorer les performances du prolongateur, la figure 5 montre un exemple dans lequel une capacité 29 est rajoutée en série avec les enroulements 21,22 dans le but d'accorder précisément le prolongateur 20 sur la fréquence d'émission de porteuse de la station. Par ailleurs, lorsque les enroulements 21.22 sont séparés l'un de l'autre, le prolongateur 20 peut également comporter au moins un circuit magnétique en matériau magnétique pour canaliser le champ magnétique d'un enroulement. Ce circuit magnétique doit être placé à proximité de l'enroulement et à l'opposé du côté où s'effectue le couplage magnétique avec la station et/ou l'étiquette. Par exemple dans la figure 5, le prolongateur 20 comporte deux circuits magnétiques 23, respectivement 24, (réalisés chacun par exemple avec une plaque en ferrite) qui permettent de canaliser le champ magnétique des enroulements 21, respectivement 22, et donc favoriser le couplage magnétique de ces enroulements 21,22 du côté opposé aux circuits magnétiques 23,24. Selon un second mode de réalisation de l'invention, la taille du premier enroulement 21' du prolongateur 20' coopérant avec l'antenne de la station 10' est supérieure à la taille du second enroulement 22' du prolongateur 20' coopérant avec l'antenne d'une étiquette 30'. Le rôle d'un tel prolongateur 20' n'est alors pas d'étendre la portée de la station 10' mais permet d'améliorer la détection d'une étiquette 30', en particulier lorsque l'antenne de celle-ci est de dimension très inférieure à l'antenne de la station 10'. En effet, quand l'antenne d'une station 10' est étendue, il existe inévitablement des zones d'ombre dans la zone d'action de la station 10', ce qui peut perturber la bonne communication avec des étiquettes 30' de très petite taille. Le prolongateur d'antenne 20' permet de remédier à ces inconvénients en présentant un premier enroulement 21' dont la taille est adaptée pour un couplage magnétique optimum avec l'antenne de la station 10' et un second enroulement 22' de taille plus petite, adaptée pour un couplage magnétique optimum avec l'antenne d'une étiquette 30'. La figure 8 montre une autre configuration dans laquelle un système d'échange de données utilise plusieurs prolongateurs d'antenne 20,40. Le système comprend une station de lecture/écriture 10, une ou plusieurs étiquettes 30 pouvant dialoguer avec la station 10 via un premier prolongateur d'antenne 20 et une ou plusieurs étiquettes 50 pouvant dialoguer avec la station 10 via un second prolongateur d'antenne 40. Chaque prolongateur 20,40 comporte un premier enroulement 21,41 relié en série avec un second enroulement 22,42. Les premiers enroulements 21,41 sont placés dans la zone d'action 15 de l'antenne 11 de la station 10, par exemple en superposant les prolongateurs 20,40 l'un sur l'autre. Par contre, les seconds enroulements 22,42 peuvent être orientés ou dirigés dans des directions totalement différentes, par exemple des directions opposées, ce qui permet d'augmenter encore sensiblement la portée de la station 10, comme indiqué en figure 8. On obtient ainsi une solution économique pour surveiller, à partir d'une seule station de lecture/écriture 10, plusieurs lignes distantes de passage d'étiquettes 30,50, en utilisant si besoin un dispositif anti-collision entre messages lus simultanément par la même station 10 en provenance d'étiquettes différentes 30,50. Le prolongateur d'antenne peut être réalisé par un seul bobinage réalisé en continu pour former les deux enroulements 21,22, lesquels sont alors intégrés dans un seul boîtier 20 pour former un accessoire autonome indépendant de toute connexion électrique avec la station ou les étiquettes. La figure 9 montre une alternative dans lequel le prolongateur est réalisé par deux bobinages distincts formant chacun un des deux enroulements 21,22 du prolongateur et intégrés dans deux boîtiers distincts 26,27, les boîtiers étant reliés entre eux par une connexion électrique 28. On pourrait ainsi proposer un prolongateur d'antenne modulable composé d'un boîtier de base 26 comprenant le premier enroulement 21 de taille adaptée à une station 10 standard et un second boîtier 27 comprenant le second enroulement 22 et dont la taille, la forme et les caractéristiques seraient adaptées à chaque application particulière du système d'échange de données souhaité. Par ailleurs, un tel agencement avec deux boîtiers distincts raccordés entre eux est également très bien adapté pour simplifier la fabrication d'un prolongateur de forme non plane, tel que celui proposé notamment en figure 6. Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer d'autres variantes et perfectionnements de détail et de même envisager l'emploi de moyens équivalents
L'invention concerne un prolongateur d'antenne pour un système d'échange de données par technologie RFID entre une station de lecture/écriture et au moins une étiquette électronique comportant chacune une antenne. Le prolongateur d'antenne comprend un premier enroulement susceptible d'être disposé à proximité de la station de lecture/écriture de façon à coopérer par couplage magnétique avec la station et un second enroulement de taille différente du premier enroulement et relié en série avec le premier enroulement, l'étiquette étant susceptible d'être disposée à proximité du prolongateur pour coopérer par couplage magnétique avec le second enroulement afin de pouvoir échanger avec la station.
1. Prolongateur d'antenne (20) pour un système d'échange de données par technologie RFID entre une station de lecture/écriture (10) et au moins une étiquette électronique (30) comportant chacune une antenne (11,31), caractérisé en ce que le prolongateur d'antenne (20) comprend : - un premier enroulement (21) susceptible d'être disposé à proximité de la station de lecture/écriture de façon à coopérer par couplage magnétique avec l'antenne (11) de la station (10), - un second enroulement (22) de taille différente du premier enroulement (21) et relié en série avec le premier enroulement, l'étiquette (30) étant susceptible d'être disposée à proximité du prolongateur (20) de façon à ce que l'antenne (31) de l'étiquette coopère par couplage magnétique avec le second enroulement (22) pour pouvoir échanger avec la station. 2. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte également un condensateur (29) d'accord de fréquence connecté en série avec les enroulements (21,22), pour accorder le prolongateur (20) avec la fréquence de la station de lecture/écriture (10). 3. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte également un circuit magnétique (23), respectivement (24), de canalisation du champ magnétique de l'enroulement (21), respectivement (22). 4. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le premier enroulement (21) est de taille inférieure au second enroulement (22). 5. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le premier enroulement (21') est de taille supérieure au second enroulement (22'). 6. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le premier enroulement (21) et le second enroulement (22) sont formés par un seul bobinage intégré dans un boîtier (20). 7. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le premier enroulement (21) et le second enroulement (22) sont formés par deuxbobinages distincts connectés en série et intégrés dans deux boîtiers (26,27) distincts. 8. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le nombre de spires du premier enroulement (21) est différent du nombre de spires du second enroulement (22). 9. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le plan médian du premier enroulement (21) et le plan médian du second enroulement (22) sont sensiblement parallèles entre eux. 10. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le plan médian du premier enroulement (21) et le plan médian du second enroulement (22) forment un angle entre eux. 11. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le premier enroulement (21) est entouré par le second enroulement (22). 12. Prolongateur d'antenne selon la 1, caractérisé en ce que le premier enroulement (21) et le second enroulement (22) sont espacés l'un de l'autre. 13. Système d'échange de données par technologie RFID comprenant une station de lecture/écriture (10) et au moins une étiquette électronique (30) comportant chacune une antenne (11,31), caractérisé en ce que le système comporte un prolongateur d'antenne (20) selon l'une des précédentes, positionné de façon à coopérer par couplage magnétique avec ladite station (10) et avec ladite étiquette (30), pour permettre un échange de données entre ladite station et ladite étiquette. 14. Système d'échange de données selon la 13, caractérisé en ce que l'antenne (11) de la station (10) et le premier enroulement (21) du prolongateur d'antenne (20) sont de dimension sensiblement similaire. 15. Système d'échange de données selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs prolongateurs d'antenne (20,40) distincts comportant chacun un premier enroulement (21,41) disposé dans une zone d'action (15) de l'antenne (11) de la station (10). 16. Système d'échange de données selon la 15, caractérisé en ce que les prolongateurs d'antenne (20,40) comportent chacun un second enroulement (22,42) orienté dans des directions différentes.
G,H
G06,G07,H04
G06K,G07C,H04B
G06K 7,G07C 9,H04B 5,H04B 7
G06K 7/00,G07C 9/00,H04B 5/00,H04B 7/00
FR2894036
A1
DISPOSITIF DE COMMUTATION OPTIQUE POUR UN NOEUD TRANSPARENT DE DEGRE DE COMMUTATION ELEVE ET ADAPTE A L'EGALISATION SPECTRALE
20,070,601
2894036 DISPOSITIF DE COMMUTATION OPTIQUE POUR UN NOEUD TRANSPARENT DE DEGRÉ DE COMMUTATION ÉLEVÉ ET ADAPTÉ À L'ÉGALISATION SPECTRALE L'invention concerne les réseaux optiques transparents, et plus précisément les dispositifs de commutation optique utilisés dans les noeuds de commutation transparents de tels réseaux. On entend ici par réseau optique transparent un réseau dans lo lequel tous les noeuds de commutation optique sont de type transparent de sorte que les canaux de longueurs d'onde, qui contiennent les signaux à transmettre, demeurent constamment dans le domaine optique. Par ailleurs, on entend ici par noeud de commutation transparent un équipement de réseau comportant au moins un dispositif de commutation 15 optique, de type transparent, chargé d'aiguiller des canaux de longueurs d'onde multiplexés ou à multiplexer, en provenance de lignes optiques amont et destinés à des lignes optiques aval, sans qu'ils fassent l'objet d'une conversion optique/électrique/optique. Comme le sait l'homme de l'art, les opérateurs de réseaux optiques 20 transparents utilisent des noeuds de commutation dont le degré de commutation ne cesse de croître. Il est rappelé que le degré de commutation d'un noeud est le nombre de noeuds distants auxquels ce noeud peut être connecté ou plus exactement le nombre de fibres arrivant au noeud lorsque plusieurs fibres relient deux noeuds. Ce degré dépend du nombre et du type 25 de modules de diffusion ou de modules de fusion que comporte un dispositif de commutation optique implanté dans un noeud de commutation. Par exemple, un noeud de degré 4 peut être constitué à partir de quatre modules de diffusion de type 1x3 couplés à 4 modules de fusion de type 3x1. On entend ici par module de diffusion un équipement chargé 30 d'aiguiller des canaux optiques multiplexés qu'il reçoit sur son entrée en fonction de leurs longueurs d'onde respectives vers une ou plusieurs de ses sorties. En d'autres termes, un module de diffusion assure une fonction de 2 2894036 routage interne au moins partiel qui lui permet de délivrer sur chacune de ses sorties un ou plusieurs canaux optiques (voir même tous) d'un multiplex qu'il a reçu sur son entrée. Il s'agit par exemple d'un module de diffusion non sélective, tel qu'un coupleur (ou optical splitter ), ou d'un module de s diffusion sélective, tel qu'un module de sélection de longueurs d'onde de type WSS (pour Wavelength Selective Switch ). Dans ce dernier cas, l'aiguillage des différents canaux optiques sur des sorties (chaque canal reçu ne pouvant être distribué que sur une unique sortie) est effectué en fonction d'une commande spécifique. Les modules WSS sont notamment décrits dans zo le document de T. Ducellier et al. The MWS 1x4 : A High Performance Wavelength Switching Building Block , Conférence ECOC'2002, Copenhague, 9 septembre 2002, 2.3.1. Par ailleurs, on entend ici par module de fusion un équipement chargé de multiplexer (ou aiguiller en interne) les canaux optiques qu'il reçoit 1s respectivement sur ses entrées afin de délivrer un canal optique ou un multiplex de canaux optiques sur sa sortie. En d'autres termes, un module de fusion assure une fonction de multiplexage (éventuellement programmable) permettant de fournir sur son unique sortie soit un canal optique sélectionné parmi les canaux optiques reçus sur ses entrées, soit un multiplex constitué 20 d'un ensemble de canaux optiques sélectionnés parmi les canaux optiques reçus sur ses entrées. Il s'agit par exemple d'un module de fusion non sélective, tel qu'un coupleur optique (ou optical coupler ), ou d'un module de fusion sélective, tel qu'un module de sélection de longueurs d'onde de type WSS. 25 On sait aujourd'hui réaliser des noeuds de commutation de degré 3 ou 4. De tels noeuds comportent des dispositifs de commutation optique comprenant, par exemple : - un premier étage comportant 3 ou 4 modules de diffusion munis chacun d'une première entrée, destinée à être couplée à une ligne optique amont 30 (dédiée au transport de canaux de longueurs d'onde différentes multiplexés), et au moins 3 ou 4 premières sorties, propres chacune à délivrer au moins l'un des canaux multiplexés reçus par la première entrée, - ii) un deuxième étage comportant 3 ou 4 modules de fusion comprenant 3 2894036 chacun au moins 3 ou 4 deuxièmes entrées, propres à recevoir chacune au moins un canal d'une longueur d'onde, et une deuxième sortie destinée à être couplée à une ligne optique aval (dédiée au transport de canaux de longueurs d'onde différentes multiplexés) et propre à délivrer au moins un s canal reçu sur l'une des deuxièmes entrées, et un troisième étage comportant des liens optiques couplant respectivement les premières sorties aux deuxièmes entrées. Un tel dispositif de commutation optique est notamment décrit dans le document brevet US 2002/0197000 A1. lo Pour obtenir des noeuds de degré de commutation supérieur à 4, au moins deux solutions ont été proposées. Une première solution consiste à coupler électriquement, via une matrice de commutation électrique, des noeuds de faible degré de commutation, par exemple deux noeuds de degré 3 ou 4. Mais, cela 15 augmente notablement le coût de la structure résultante, du fait que cela augmente à la fois le nombre d'interfaces électriques (modules d'extraction (Rx) et modules d'insertion (Tx)), la taille de la matrice de commutation électrique et la taille de l'étage de sélection spectrale pour les insertions et les extractions (étant donné que l'interface entre les deux noeuds est traitée 20 comme une interface d'extraction dans un noeud et comme une interface d'insertion dans l'autre noeud). Une seconde solution consiste à reprendre l'architecture du dispositif de commutation optique présenté ci-avant, en utilisant un plus grand nombre de modules de diffusion de type 1x9 (au lieu de 1x4) et un plus grand nombre 25 de modules de fusion de type 9x1 (au lieu de 4x1). Malheureusement, lorsque l'on utilise les modules de fusion WSS de type 9x1 (ou les modules de diffusion WSS de type 1x9) pour effectuer une égalisation spectrale par atténuation de la puissance optique de certains canaux, leurs cinq entrées (ou sorties) les plus excentrées induisent des défauts de platitude spectrale lors 30 du filtrage (parfois appelés side lobes ) Si on leur applique une atténuation. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif de commutation optique, pour un 4 2894036 noeud de commutation d'un réseau optique transparent, comportant : - au moins des première et seconde matrices de commutation comprenant chacune : - un premier étage comportant Ni modules de diffusion munis chacun 5 d'une première entrée, destinée à être couplée à une ligne optique amont dédiée au transport de canaux multiplexés et de M; premières sorties, avec i indice désignant chaque matrice, Ni entier supérieur ou égal à deux et M; entier supérieur à Ni, et - un deuxième étage comportant i) Ni modules de fusion comprenant io chacun Ni deuxièmes entrées couplées chacune à l'une des M; premières sorties de l'un des Ni modules de diffusion via un lien optique, au moins une troisième entrée, et une deuxième sortie destinée à être couplée à une ligne optique aval dédiée au transport de canaux multiplexés, 15 - le second étage de l'une au moins des matrices de commutation comprenant au moins un module de fusion additionnel comportant Ni deuxièmes entrées et une deuxième sortie, - certaines au moins des premières sorties ou les deuxièmes entrées (des modules de fusion et module(s) de fusion additionnel(s)) étant adaptées à 20 l'ajustement de puissance optique, - au moins un lien optique couplant la deuxième sortie d'un module de fusion additionnel de l'une des matrices de commutation à une troisième entrée de chacun des Ni modules de fusion de l'autre matrice de commutation. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques 25 qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : chaque premier étage peut comprendre au moins un module de diffusion additionnel muni d'une quatrième entrée, raccordée à un lien optique de manière à être couplée à la deuxième sortie d'un module de fusion appartenant à une matrice de commutation différente de la sienne, et de Ni 30 premières sorties, couplées chacune à une troisième entrée de chaque module de fusion de sa propre matrice de commutation - le second étage de chaque matrice de commutation peut comprendre au 5 2894036 moins un module de fusion additionnel comprenant Ni deuxièmes entrées, éventuellement adaptées à l'ajustement de puissance optique, et une deuxième sortie ; - le premier étage de chaque matrice de commutation comprend au moins 5 un module de diffusion additionnel comprenant une quatrième entrée et Ni premières sorties, éventuellement adaptées à l'ajustement de puissance optique ; - chaque premier étage peut comprendre au moins deux modules de diffusion additionnels et chaque deuxième étage peut comprendre au Zo moins deux modules de fusion additionnels. Dans ce cas, le dispositif de commutation optique comprend au moins quatre liens optiques couplant chacun la deuxième sortie de l'un des modules de fusion additionnels de l'une des matrices de commutation à la quatrième entrée de l'un des modules de fusion additionnels de l'autre matrice de commutation ; 15 - l'un au moins des liens optiques reliant les matrices de commutation peut être équipé d'un moyen d'amplification ; -chaque première sortie d'un module de diffusion est propre à délivrer au moins l'un des canaux multiplexés reçus par la première entrée de ce module de diffusion, chaque deuxième sortie d'un module de fusion de la 20 seconde matrice de commutation est propre à délivrer au moins un canal reçu sur l'une des deuxièmes entrées de ce module de fusion, et chaque deuxième sortie d'un module de fusion additionnel est propre à délivrer au moins un canal reçu sur l'une des deuxièmes entrées de ce module de fusion additionnel ; 25 - ses modules de diffusion et chaque module de diffusion additionnel peuvent par exemple être des coupleurs optiques à au moins une entrée et plusieurs sorties. Dans ce cas, leurs premières sorties ne peuvent pas être adaptées à l'ajustement de puissance optique ; en variante, ses modules de diffusion et chaque module de diffusion 30 additionnel peuvent être des modules de sélection de longueurs d'onde, par exemple de type WSS. Dans ce cas, les premières sorties des modules de diffusion peuvent être adaptées à l'ajustement de puissance optique ; 6 2894036 - ses modules de fusion et chaque module de fusion additionnel peuvent par exemple être des modules de sélection de longueurs d'onde, par exemple de type WSS. Dans ce cas, leurs deuxièmes entrées peuvent être adaptées à l'ajustement de puissance optique ; 5 - en variante, ses modules de fusion et chaque module de fusion additionnel peuvent par exemple être des coupleurs optiques à au moins une sortie et plusieurs entrées. Dans ce cas, leurs deuxièmes entrées ne peuvent pas être adaptées à l'ajustement de puissance optique. L'invention propose également un noeud de commutation, pour un lo réseau (D)WDM, équipé d'au moins un dispositif de commutation optique du type de celui présenté ci-avant. Un tel noeud de commutation peut par exemple se présenter sous la forme d'un brasseur optique transparent. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur 15 lesquels : - la figure 1 illustre de façon schématique et fonctionnelle un premier exemple de réalisation d'un dispositif de commutation optique selon l'invention, la figure 2 illustre de façon schématique et fonctionnelle un premier 20 exemple de réalisation d'une première matrice de commutation pouvant équiper le dispositif de commutation optique illustré sur la figure 1, - la figure 3 illustre de façon schématique et fonctionnelle un premier exemple de réalisation d'une seconde matrice de commutation pouvant équiper le dispositif de commutation optique illustré sur la figure 1, 25 - la figure 4 illustre de façon schématique et fonctionnelle un deuxième exemple de réalisation d'un dispositif de commutation optique selon l'invention, - la figure 5 illustre de façon schématique et fonctionnelle un deuxième exemple de réalisation d'une première matrice de commutation pouvant 30 équiper le dispositif de commutation optique illustré sur la figure 4, - la figure 6 illustre de façon schématique et fonctionnelle un deuxième exemple de réalisation d'une seconde matrice de commutation pouvant 7 2894036 équiper le dispositif de commutation optique illustré sur la figure 4, - la figure 7 illustre de façon schématique et fonctionnelle un troisième exemple de réalisation d'un dispositif de commutation optique selon l'invention, s la figure 8 illustre de façon schématique et fonctionnelle un troisième exemple de réalisation d'une première matrice de commutation pouvant équiper le dispositif de commutation optique illustré sur la figure 7, la figure 9 illustre de façon schématique et fonctionnelle un troisième exemple de réalisation d'une seconde matrice de commutation pouvant io équiper le dispositif de commutation optique illustré sur la figure 7, et la figure 10 illustre trois courbes représentant l'évolution de la puissance transmise (en dB) par un port de type WSS en fonction de la longueur d'onde (en nm), respectivement en l'absence d'atténuation (pointillés), en présence d'un filtrage avec une atténuation de 5 dB (trait continu - port de 15 type 2), et en présence d'un filtrage avec une atténuation de 5 dB (trait discontinu - port de type 1). Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de proposer une nouvelle architecture de 20 dispositif de commutation optique permettant de constituer des noeuds de commutation transparents, de degré supérieur ou égal à 4 et ne présentant pas ou quasiment pas de défaut de platitude spectrale induit par filtrage, pour un réseau optique transparent. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que les 25 noeuds de commutation sont des brasseurs optiques transparents (ou OXCs pour Optical Cross-Connects ) d'un réseau à multiplexage de longueurs d'onde (ou (D)WDM pour (Dense) Wavelength Division Multiplexing ). Ces noeuds peuvent également présenter des fonctionnalités d'insertion/extraction. 30 Comme cela est illustré sur la figure 1, un noeud (de commutation) NC comprend au moins un dispositif de commutation optique D, selon l'invention. 8 2894036 Le dispositif D comporte au moins des première MC1 et seconde MC2 matrices de commutation couplées optiquement. Un premier exemple de réalisation de première matrice de commutation MC1 est illustré sur la figure 2, tandis qu'un premier exemple de réalisation de seconde matrice de 5 commutation MC2 est illustré sur la figure 3. Chaque matrice de commutation MCi (ici i = 1 ou 2, mais il peut prendre une valeur supérieure à 2) comprend des premier Ei1 et second Ei2 étages couplés optiquement l'un à l'autre par des liens optiques L. Chaque premier étage Ei1 comporte au moins N; modules de diffusion MDij; (ji = 1 à NI et f2 = NI +1 à NI + N2) comprenant chacun au moins une première entrée et M; premières sorties. Chaque première entrée d'une matrice de commutation MCi définit l'un des ports d'entrée du dispositif D. Chaque port d'entrée est couplé à une portion d'une ligne optique d'entrée (ou amont) FEj;, comme par exemple une fibre optique, dans laquelle circulent des canaux de longueurs d'onde différentes multiplexés, également appelés multiplex spectral de signaux optiques. Il est important de noter que le nombre Ni de modules de diffusion MDij; peut varier d'une matrice de commutation MCi à une autre MCi'. De même, le nombre M; de premières sorties des modules de diffusion MDij; peut varier d'une matrice de commutation MCi à une autre MCi'. En d'autres termes, on peut avoir Ni = N,, ou Ni ≠ Ni, et M; = M;, ou M; ≠M;,. Dans les exemples non limitatifs illustrés sur les figures et décrits ci-après, on a Ni = N;, et M; = M;., et plus précisément NI = N2 et MI = M2. Dans ce qui suit, on appelle canal optique un canal associé à une longueur d'onde donnée. Par exemple chaque fibre optique d'entrée FEj; est capable de transporter R canaux optiques (R>O). Dans les exemples illustrés sur les figures 1 à 9, l'indice ji prend des valeurs comprises entre 1 et 4 et l'indice f2 prend des valeurs comprises entre 5 et 8, du fait que NI et N2 sont tous les deux égaux à 4 (à titre illustratif). Mais, les indices j; ne sont pas limités à ces valeurs qui sont fixées par le nombre de ports d'entrée du dispositif D. 9 2894036 Par ailleurs, dans les exemples illustrés sur les figures 1 à 9, tous les M; (ici M1 et M2) sont égaux à 8. Mais la valeur de chaque M; peut être inférieure ou supérieure à 8, dès lors que le M; considéré est strictement supérieur au Ni correspondant pour des raisons qui seront évoquées plus loin. 5 Chaque module de diffusion MDij; est chargé d'aiguiller des canaux optiques multiplexés qu'il reçoit sur son entrée (couplée à une ligne optique d'entrée Fiji) en fonction de leurs longueurs d'onde respectives vers une ou plusieurs de ses M; premières sorties. En d'autres termes, un module de diffusion MDij; assure une fonction de routage interne au moins partiel qui lo lui permet de délivrer sur chacune de ses M; premières sorties un ou plusieurs canaux optiques (voir même tous) d'un multiplex qu'il a reçu sur sa première entrée. Dans les exemples illustrés sur les figures 1 à 9, chaque module de diffusion MDij; comprend une première sortie d'extraction qui est couplée à un 15 module de d'extraction Rit ou Ri2 du noeud NC. Dans une variante, les modules d'extraction Rit et Ri2 pourraient faire partie du dispositif D. Sur les figures 2 et 3 (5 et 6, et 8 et 9) chaque matrice de commutation MCi comporte deux modules d'extraction Rit et Ri2 séparés, mais ils pourraient être regroupés en un unique module Ri comme illustré sur la figure 1. Cette 20 première sortie d'extraction permet de récupérer au niveau du noeud NC les signaux qui sont contenus dans un ou plusieurs canaux transportés par l'une quelconque des lignes d'entrée FEj;, en vue d'un traitement local et/ou d'une transmission à au moins un terminal raccordé au noeud NC. Dans les exemples illustrés sur les figures 1 à 9, les modules de 25 diffusion MDij; sont de type non sélectif. Il s'agit par exemple de coupleurs optiques (ou optical splitters ), chargés de délivrer sur chacune de leurs premières sorties l'ensemble des canaux optiques de chaque multiplex que reçoit leur première entrée. II est important de noter que les canaux optiques qui sont aiguillés vers une première sortie donnée d'un coupleur MDij; doivent 30 être associés à des longueurs d'onde différentes. Dans une variante, les modules de diffusion pourraient être de type sélectif. Dans ce cas, ils constituent par exemple des modules de sélection de longueurs d'onde de type WSS, tels que ceux présentés dans la partie introductive. Ces modules de sélection de longueurs d'onde sont réglables en fonction d'une commande, et peuvent délivrer sur chacune de leurs M; premières sorties soit un canal optique sélectionné parmi les canaux optiques reçus sur leur première entrée, soit un multiplex constitué d'un ensemble de s canaux optiques sélectionnés parmi les canaux optiques du multiplex reçu sur leur première entrée, en fonction d'une commande spécifique. II est important de noter que chaque canal reçu sur la première entrée ne peut être distribué que sur une seule de ses sorties (première ou deuxième). La sélection des canaux se fait en interne au moyen de filtres intégrés. io Les modules de sélection de longueurs d'onde de type WSS sont avantageux du fait, notamment, qu'ils induisent de faibles pertes d'insertion comparées à celles induites par de simples coupleurs, lorsque leur nombre de sorties (M;) est supérieur à 4. Chaque deuxième étage Ei2 comporte tout d'abord au moins Ni 15 modules de fusion MFij comprenant chacun Ni deuxièmes entrées, au moins une troisième entrée, et une deuxième sortie destinée à être couplée à une ligne optique de sortie (ou aval) FSj;, comme par exemple une fibre optique, dans laquelle circulent des multiplex spectral de signaux optiques. Chaque module de fusion MFij; assure une fonction de multiplexage 20 (éventuellement programmable) permettant de fournir sur sa deuxième sortie soit un canal optique sélectionné parmi les canaux optiques reçus sur ses Ni deuxièmes entrées et sa ou ses troisièmes entrées, soit un multiplex constitué d'un ensemble de canaux optiques sélectionnés parmi les canaux optiques reçus sur ses Ni deuxièmes entrées et sa ou ses troisièmes entrées. 25 Dans les exemples illustrés sur les figures 1 à 9, chaque module de fusion MFij; comprend une troisième entrée d'insertion qui est couplée à un module d'insertion Tif ou Ti2 du noeud NC. Dans une variante, les modules d'insertion Tif et Ti2 pourraient faire partie du dispositif D. Sur les figures 2 et 3 (5 et 6, et 8 et 9), chaque matrice de commutation MCi comporte deux 30 modules d'insertion Tif et Ti2 séparés, mais ils pourraient être regroupés en un unique module Ti comme illustré sur les figures 1, 4 et 7. Cette troisième entrée d'insertion permet d'alimenter le module de fusion MFij; concerné avec un ou plusieurs canaux de manière à le(s) multiplexer, éventuellement, avec 11 2894036 d'autres canaux reçus par l'une au moins de ses autres deuxièmes entrées. Il est important de noter qu'un module de fusion MFij; peut éventuellement comporter plusieurs troisièmes entrées d'insertion, tout comme un module de diffusion MDij; peut éventuellement comporter plusieurs s premières sorties d'extraction. Dans les exemples illustrés sur les figures 1 à 9, les modules de fusion MFij; sont de type sélectif. Il s'agit par exemple de modules de sélection de longueurs d'onde de type WSS, tels que ceux présentés ci-avant et dans la partie introductive. Dans ce cas, ils sont réglables en fonction d'une 10 commande, et peuvent délivrer sur leur deuxième sortie soit un canal optique sélectionné parmi les canaux optiques reçus sur leurs Ni deuxièmes entrées et leur(s) troisième(s) entrée(s), soit un multiplex constitué d'un ensemble de canaux optiques sélectionnés parmi les canaux optiques reçus sur leurs Ni deuxièmes entrées et leur(s) troisième(s) entrée(s), en fonction d'une 15 commande spécifique. Mais, dans une variante, ils pourraient être de type non sélectif. Dans ce cas, ils constituent par exemple des coupleurs optiques (ou optical couplers ), chargés de délivrer sur leur deuxième sortie un multiplex constitué de l'ensemble des canaux optiques reçus sur leurs Ni deuxièmes 20 entrées et leur(s) troisième(s) entrée(s). Les deuxièmes entrées des modules de fusion MFij;, ou certaines au moins des premières sorties des modules de diffusion MDij;, sont d'un premier type, tandis que certaines au moins des premières sorties des modules de diffusion MDij; ou les troisièmes entrées des modules de fusion MFij; sont d'un 25 second type. On entend ici par entrée ou sortie d'un premier type une entrée ou une sortie qui est adaptée de manière à permettre une atténuation choisie de la puissance optique de chacun des canaux qu'elle reçoit. En jouant de façon appropriée sur les atténuations respectives des différentes deuxièmes entrées 30 ou premières sorties on peut ainsi réaliser une égalisation spectrale. Par ailleurs, on entend ici par entrée ou sortie d'un second type une entrée ou une sortie qui détériore l'intégrité du signal optique qui 12 2894036 emprunte cette sortie lorsque l'on procède à l'ajustement de la puissance optique du canal véhiculant ce signal. On entend ici par détériorer le fait d'induire des défauts de platitude spectrale se traduisant par l'apparition de lobes latéraux (ou side lobes). Sur la figure 10 se trouvent illustrées trois courbes représentant l'évolution de la puissance transmise (en dB) par un port de type WSS en fonction de la longueur d'onde (en nm), respectivement en l'absence d'atténuation (pointillés), en présence d'un filtrage avec une atténuation de 5 dB (trait continu - port de type 2 û présence de side lobes), et en présence d'un filtrage avec une atténuation de 5 dB (trait discontinu - port lo de type 1). Dans les exemples illustrés, les deuxièmes entrées des modules de fusion MFij; sont d'un premier type (elle sont matérialisées par des traits épais), et chaque troisième entrée d'un module de fusion MFij; est d'un second type. 15 Les modules de fusion MFij; étant ici de type WSS (à titre d'exemple), leurs deuxièmes entrées sont préférentiellement celles qui sont les moins excentrées parmi toutes leurs sorties afin que les canaux qui les traversent soient le moins perturbés, tandis que les troisièmes entrées sont les plus excentrées. 20 Le second étage E2 de l'une au moins des matrices de commutation MCi comprend au moins un module de fusion additionnel MFAik comportant au moins Ni deuxièmes entrées et au moins une deuxième sortie. Dans les exemples illustrés (non limitatifs), les deuxièmes entrées de chaque module de fusion additionnel MFAik sont du premier type. Elles sont 25 donc, ici, adaptées à l'ajustement de puissance optique et participent à l'égalisation spectrale mise en oeuvre par le dispositif D. Il est important de noter que seules les deuxièmes entrées des modules de fusion de type sélectif (par exemple des WSS) ou seules les premières sorties des modules de diffusion de type sélectif (par exemple des 30 WSS) peuvent être adaptées à l'ajustement de puissance optique. Lorsque les modules de fusion sont de type non sélectif (par exemple des coupleurs), leurs deuxièmes entrées ne peuvent donc pas être adaptées à l'ajustement 13 2894036 de puissance optique. De même, lorsque les modules de diffusion sont de type non sélectif (par exemple des coupleurs), leurs premières sorties ne peuvent donc pas être adaptées à l'ajustement de puissance optique. Il en va de même pour les modules de fusion additionnels et les modules de diffusion 5 additionnels. Comme cela est illustré, chaque module de fusion additionnel MFAik peut être identique à un module de fusion MFij; du second étage E2i dont il fait partie, mais on n'utilise préférentiellement que ses deuxièmes entrées (ici du premier type) et non ses troisièmes entrées (qui sont ici les plus excentrées du fait qu'elles font partie de WSSs, à titre d'exemple). Chaque module de fusion additionnel MFAik peut donc être soit de type sélectif (module de sélection de longueurs d'onde par exemple de type WSS), comme dans les exemples illustrés, soit de type non sélectif (coupleur de type optical coupler ). La deuxième sortie de chaque module de fusion additionnel MFAik d'une matrice de commutation MCi est couplée à une troisième entrée de chacun des Ni modules de fusion MFi'j;, de l'autre matrice de commutation MCi' (i' ≠i), au moyen d'un lien optique LSn. Le couplage entre la deuxième sortie d'un module de fusion additionnel MFAik de l'une au moins des matrices de commutation MCi et une troisième entrée de chacun des Ni modules de fusion MFi'j;' de l'autre matrice de commutation MCi' (i' ≠i) peut se faire au travers d'un module de diffusion additionnel MDAik, comportant une quatrième entrée et Ni premières sorties et faisant partie du premier étage El de l'autre matrice de commutation MCi'. Plus précisément, la première extrémité d'un lien optique LSn estraccordée à la deuxième sortie d'un module de fusion additionnel MFAik associé d'une matrice de commutation MCi, tandis que la seconde extrémité de ce lien optique LSn est raccordée à la quatrième entrée d'un module de diffusion additionnel MDAi'k associé de l'autre matrice de commutation MCi'. Il est important de noter que les matrices de commutation MCi peuvent comporter des nombres de module de diffusion additionnel MDAik différents et/ou des nombres de module de fusion additionnel MFAik 14 2894036 différents. Ainsi, dans le premier exemple de réalisation du dispositif D, illustré sur les figures 1 à 3, seule la première matrice de commutation MC1 (figure 2) comprend un module de fusion additionnel MFA11, tandis que seule la 5 seconde matrice de commutation MC2 (figure 3) comprend un module de diffusion additionnel MDA21. Les deux matrices de commutation MCi ne sont donc pas identiques. Plus précisément, la deuxième sortie du module de fusion additionnel MFA11 du second étage E12 de la première matrice de commutation MC1 est couplée à la quatrième entrée du module de diffusion 10 additionnel MDA21 du premier étage E21 de la seconde matrice de commutation MC2 au moyen du lien optique LS1 (n = 1). Dans ce premier exemple de réalisation du dispositif D, les canaux qui proviennent des lignes optiques d'entrée FE1 à FE4 peuvent soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS5 à FS8 couplées respectivement aux 15 deuxièmes sorties des modules de fusion MF11 à MF14 de la première matrice de commutation MC1, soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS1 à FS4 couplées respectivement aux deuxièmes sorties des modules de fusion MF21 à MF24 de la seconde matrice de commutation MC2, grâce au module de fusion MFA11 et au module de diffusion MDA21. Les canaux qui 20 proviennent des lignes optiques d'entrée FE5 à FE8 ne peuvent que ressortir par les lignes optiques de sortie FS1 à FS4. Dans le deuxième exemple de réalisation du dispositif D, illustré sur les figures 4 à 6, chaque matrice de commutation MCi (MC1 (figure 5), MC2 (figure 6)) comprend à la fois un module de fusion additionnel MFAi1 (MFA11, 25 MFA21) et un module de diffusion additionnel MDAi1 (MDA11, MDA21). Les deux matrices de commutation MCi sont donc (identiques). Plus précisément, la deuxième sortie du module de fusion additionnel MFA11 du second étage E12 de la première matrice de commutation MC1 est couplée à la quatrième entrée du module de diffusion additionnel MDA21 du premier étage E21 de la 30 seconde matrice de commutation MC2 au moyen du lien optique LS1 (n = 1), et la deuxième sortie du module de fusion additionnel MFA21 du second étage E22 de la seconde matrice de commutation MC2 est couplée à la 15 2894036 quatrième entrée du module de diffusion additionnel MDA11 du premier étage El1 de la première matrice de commutation MC1 au moyen du lien optique LS3 (n = 3). Dans ce deuxième exemple de réalisation du dispositif D, les canaux 5 qui proviennent des lignes optiques d'entrée FEI à FE4 peuvent soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS5 à FS8 couplées respectivement aux deuxièmes sorties des modules de fusion MF11 à MF14 de la première matrice de commutation MC1, soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS1 à FS4 couplées respectivement aux deuxièmes sorties des modules de lo fusion MF21 à MF24 de la seconde matrice de commutation MC2, grâce au module de fusion MFA11 et au module de diffusion MDA21. Les canaux qui proviennent des lignes optiques d'entrée FE5 à FE8 peuvent soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS1 à FS4, soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS5 à FS8, grâce au module de fusion MFA21 et au module de 15 diffusion MDA11. Dans le troisième exemple de réalisation du dispositif D, illustré sur les figures 7 à 9, chaque matrice de commutation MCi (MC1 (figure 8), MC2 (figure 9)) comprend à la fois deux modules de fusion additionnels MFAi1 et MFAi2 et deux modules de diffusion additionnels MDAi1 et MDAi2. Les deux 20 matrices de commutation MCi sont donc identiques, dans cet exemple où les Ni sont égaux entre eux et les M; également égaux entre eux. Plus précisément, la deuxième sortie du module de fusion additionnel MFA11 du second étage E12 de la première matrice de commutation MC1 est couplée à la quatrième entrée du module de diffusion additionnel MDA21 du premier 25 étage E21 de la seconde matrice de commutation MC2 au moyen du lien optique LS1 (n = 1), la deuxième sortie du module de fusion additionnel MFAl2 du second étage E12 de la première matrice de commutation MC1 est couplée à la quatrième entrée du module de diffusion additionnel MDA22 du premier étage E21 de la seconde matrice de commutation MC2, au moyen 30 du lien optique LS (n = 2), la deuxième sortie du module de fusion additionnel MFA2I du second étage E22 de la seconde matrice de commutation MC2 est couplée à la quatrième entrée du module de diffusion additionnel MDA11 du premier étage El 1 de la première matrice de commutation MC1 au moyen du 16 2894036 lien optique LS3 (n = 3), et la deuxième sortie du module de fusion additionnel MFA22 du second étage E22 de la seconde matrice de commutation MC2 est couplée à la quatrième entrée du module de diffusion additionnel MDAl2 du premier étage El 1 de la première matrice de commutation MC1 au moyen du 5 lien optique LS4 (n = 4). Dans ce troisième exemple de réalisation du dispositif D, les canaux qui proviennent des lignes optiques d'entrée FEI à FE4 peuvent soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS5 à FS8 couplées respectivement aux deuxièmes sorties des modules de fusion MF11 à MF14 de la première io matrice de commutation MC1, soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS1 à FS4 couplées respectivement aux deuxièmes sorties des modules de fusion MF21 à MF24 de la seconde matrice de commutation MC2, grâce au module de fusion MFA11 et au module de diffusion MDA21 ou bien grâce au module de fusion MFAl2 et au module de diffusion MDA22. Les canaux qui 15 proviennent des lignes optiques d'entrée FE5 à FE8 peuvent soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS1 à FS4, soit ressortir par les lignes optiques de sortie FS5 à FS8, grâce au module de fusion MFA21 et au module de diffusion MDA11 ou bien grâce au module de fusion MFA22 et au module de diffusion MDAl2. 20 L'un au moins des liens optiques LSn, qui sont par exemple des fibres optiques, peut être équipé d'un moyen d'amplification An. Dans les trois exemples illustrés sur les figures 1 à 9, chaque lien optique LSn (LSI à LS4, n = 1 à 4) est équipé d'un moyen d'amplification An (Al à A4). Chaque moyen d'amplification An peut par exemple être un amplificateur de type EDFA 25 ( Erbium Doped Fibre Amplifier -amplificateur à fibre dopée erbium) Chaque module de diffusion additionnel MDAik est préférentiellement du même type que les modules de diffusion MDAij; du premier étage Ei1 dont il fait partie. Par conséquent, chaque module de diffusion additionnel MDAik peut être soit de type non sélectif (coupleur de type optical splitter ), 30 comme dans les exemples illustrés, soit de type sélectif (module de sélection de longueurs d'onde par exemple de type WSS). Eventuellement, et comme illustré, un module de diffusion additionnel 17 2894036 MDAik ne comporte que Ni (premières) sorties tandis qu'un module de diffusion MDAij; comporte M; (premières) sorties (M;>N;). Ainsi, dans les exemples illustrés où tous les M; sont égaux à 8 et tous les Ni égaux à 4), chaque module de diffusion additionnel MDAik comporte 4 premières sorties, 5 tandis que chaque module de diffusion MDij; comporte 8 premières sorties. Lorsque les matrices de commutation MCi sont identiques, elles peuvent comporter n'importe quel nombre de module de diffusion additionnel MDAik et/ou n'importe quel nombre de module de fusion additionnel MFAik. Par exemple, ce nombre peut être égal à 1 (k = 1) ou à 3 (k = 1 à 3) ou 10 encore à 4 (k = 1 à 4). Grâce à l'invention, tous les canaux qui parviennent dans un dispositif de commutation optique D peuvent être atténués correctement, ce qui permet d'effectuer effectivement une égalisation spectrale. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de 15 commutation optique et de noeud de communication décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. Ainsi, dans ce qui précède on a décrit des exemples de réalisation d'un dispositif de commutation optique comprenant seulement deux matrices 20 de commutation couplées optiquement l'une à l'autre. Mais, l'invention s'applique également aux cas où le dispositif de commutation optique comporte plus de deux matrices de commutation couplées optiquement les unes aux autres. Par exemple, on peut envisager que le dispositif comporte une première matrice de commutation couplée optiquement à une deuxième 25 matrice de commutation, elle-même couplée à une troisième matrice de commutation, qui est elle-même couplée optiquement à la première matrice de commutation. Par ailleurs, on a décrit dans ce qui précède un exemple de réalisation d'un dispositif de commutation optique dans lequel les matrices de 30 commutation comportent un nombre Ni de modules de diffusion (et de modules de fusion) égal à quatre (4). Mais, l'invention s'applique à toutes les situations dans lesquelles Ni est supérieur ou égal à deux (Ni ?2). 18 2894036 En outre, on a décrit dans ce qui précède, en référence aux figures 1 à 9, trois exemples de réalisation d'un dispositif de commutation optique dans lequel les matrices de commutation comportent des modules de diffusion (y compris additionnels) de type coupleur (optical splitter) et des modules de s fusion (y compris additionnels) de type module de sélection de longueurs d'onde (par exemple WSS). Mais on peut envisager, d'une part, une première variante dans laquelle les matrices de commutation comportent des modules de diffusion (y compris additionnels) et des modules de fusion (y compris additionnels) de type module de sélection de longueurs d'onde (par exemple io WSS), et d'autre part, une seconde variante dans laquelle les matrices de commutation comportent des modules de diffusion (y compris additionnels) de type module de sélection de longueurs d'onde (par exemple WSS) et des modules de fusion (y compris additionnels) de type coupleur (optical coupler). 19
Un dispositif (D), dédié à la commutation optique dans un noeud de commutation (NC), comprend au moins des première (MC1) et seconde (MC2) matrices de commutation couplées entre elles et comprenant chacune i) un premier étage comportant Ni modules de diffusion munis chacun d'une première entrée et de Mi premières sorties, et ii) un deuxième étage comportant Ni modules de fusion comprenant chacun Ni deuxièmes entrées couplées chacune à l'une des Mi premières sorties de l'un des Ni modules de diffusion via un lien optique, au moins une troisième entrée, et une deuxième sortie. Le second étage de l'une au moins des matrices comprend au moins un module de fusion additionnel comprenant Ni deuxièmes entrées adaptées à l'ajustement de puissance optique, et une deuxième sortie. Au moins un lien optique (LS1) couple la deuxième sortie d'un module de fusion additionnel de l'une des matrices (MC1) à une troisième entrée de chacun des Ni modules de fusion de l'autre matrice (MC2).
1. Dispositif de commutation optique (D) pour un noeud de commutation (NC) d'un réseau optique transparent, comprenant au moins des première et seconde matrices de commutation (MCi) couplées entre elles, caractérisé en ce que chaque matrice de commutation (MCi) comprend : un premier étage (Ei1) comportant Ni modules de diffusion (MDij;) munis chacun d'une première entrée, propre à être couplée à une ligne optique amont (FEj;) dédiée au transport de canaux multiplexés, et de M; premières lo sorties, avec Ni entier supérieur ou égal à deux et M; entier supérieur à Ni, et un deuxième étage (Ei2) comportant Ni modules de fusion (MFij;) comprenant chacun Ni deuxièmes entrées couplées chacune à l'une des M; premières sorties de l'un des N; modules de diffusion (MDij;) via un lien 15 optique (L), au moins une troisième entrée, et une deuxième sortie propre à être couplée à une ligne optique aval (FSj;) dédiée au transport de canaux multiplexés, en ce que le second étage (Ei2) de l'une au moins desdites matrices de commutation (MCi) comprend au moins un module de fusion additionnel 20 (MFAik) comprenant Ni deuxièmes entrées et une deuxième sortie, en ce que certaines au moins des premières sorties ou lesdites deuxièmes entrées sont adaptées à l'ajustement de puissance optique, et en ce qu'il comprend au moins un lien optique (LSn) couplant la deuxième sortie d'un module de fusion additionnel (MFAik) de l'une desdites matrices de 25 commutation (MCi) à une troisième entrée de chacun des Ni modules de fusion (MFi'j;') de l'autre matrice de commutation (MCi'). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque premier étage (EH) comprend au moins un module de diffusion additionnel (MDAik) muni d'une quatrième entrée, raccordée à un lien optique (LSn) de 30 manière à être couplée à la deuxième sortie d'un module de fusion (MFi'j;') appartenant à une matrice de commutation (MCi') différente de la sienne, et de Ni premières sorties, couplées chacune à une troisième entrée de chaque module de fusion (MFij;) de sa propre matrice de commutation (MCi). 20 2894036 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le second étage (Ei2) de chaque matrice de commutation (MCi) comprend au moins un module de fusion additionnel (MFAik) comprenant Ni deuxièmes entrées et une deuxième sortie. 5 4. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le premier étage (Ei1) de chaque matrice de commutation (MCi) comprend au moins un module de diffusion additionnel (MDAik) comprenant une quatrième entrée et Ni premières sorties. 5. Dispositif selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que chaque premier étage (Ei1) comprend au moins deux modules de diffusion additionnels (MDAik), en ce que chaque deuxième étage (Ei2) comprend au moins deux modules de fusion additionnels (MFAik), et en ce qu'il comprend au moins quatre liens optiques (LSn) couplant chacun la deuxième sortie de l'un desdits modules de fusion additionnels (MFAik) de l'une desdites matrices de commutation (MCi) à la quatrième entrée de l'un desdits modules de fusion additionnels (MDAi'k) de l'autre matrice de commutation (MCi'). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'un au moins desdits liens optiques (LSn) est équipé d'un moyen 20 d'amplification (An). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que i) chaque première sortie d'un module de diffusion (MDij;) est propres à délivrer au moins l'un des canaux multiplexés reçus par la première entrée de ce module de diffusion (MDij;), ii) chaque deuxième sortie d'un module de 25 fusion (MF2j;) de ladite seconde matrice de commutation (MC2) est propre à délivrer au moins un canal reçu sur l'une des deuxièmes entrées de ce module de fusion (MF2j;), et iii) chaque deuxième sortie d'un module de fusion additionnel (MFAik) est propre à délivrer au moins un canal reçu sur l'une des deuxièmes entrées de ce module de fusion additionnel (MFAik). 30 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites deuxièmes entrées des modules de fusion (MFij;) sont adaptées à l'ajustement de puissance optique. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que 21 2894036 lesdites deuxièmes entrées de chaque module de fusion additionnel (MFAik) sont adaptées à l'ajustement de puissance optique. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que lesdits modules de diffusion (MDij;) et chaque module de diffusion additionnel 5 (MDAik) est choisi dans un groupe comprenant au moins les coupleurs optiques à au moins une entrée et plusieurs sorties et les modules de sélection de longueurs d'onde. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que lesdits modules de fusion (MFij;) et chaque module de fusion additionnel 10 (MFAik) sont des modules de sélection de longueurs d'onde. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdites premières sorties des modules de diffusion (MDij;) sont adaptées à l'ajustement de puissance optique. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 7 et 12, caractérisé en 15 ce que lesdites premières sorties de chaque module de diffusion additionnel (MDAik) sont adaptées à l'ajustement de puissance optique. 14. Dispositif selon l'une des 1 à 7, 12 et 13, caractérisé en ce que lesdits modules de fusion (MFij;) et chaque module de fusion additionnel (MFAik) sont choisis dans un groupe comprenant au moins les coupleurs optiques à au moins une sortie et plusieurs entrées et les modules de sélection de longueurs d'onde. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 7 et 12 à 14, caractérisé en ce que lesdits modules de diffusion (MDij;) et chaque module de diffusion additionnel (MDAik) sont des modules de sélection de longueurs d'onde. 16. Dispositif selon l'une des 10, 11, 14 et 15, caractérisé en ce que lesdits modules de sélection de longueurs d'onde (MDij; ; MFij;) sont du type dit WSS . 17. Noeud de commutation (NC) pour un réseau optique à multiplexage de longueurs d'onde, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif de commutation optique (D) selon l'une des précédentes. 18. Noeud de commutation selon la 17, caractérisé en ce qu'il est agencé sous la forme d'un brasseur optique transparent.
G,H
G02,H04
G02B,H04B
G02B 6,H04B 10
G02B 6/35,H04B 10/20
FR2899670
A1
PROCEDE DE CHAUFFAGE ET DE PRODUCTION D'EAU CHAUDE SANITAIRE COMBINES, ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
20,071,012
1. DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention est celui des équipements techniques du bâtiment. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de chauffage combiné à une installation de production d'eau chaude sanitaire pour logement et/ou d'un habitat individuel. L'invention s'applique notamment à un dispositif de chauffage mettant en oeuvre des émetteurs de chaleur de type chaleur douce : Plancher Chauffant Basse Température (PCBT) ou radiateurs Basse Température. L'invention a de nombreuses applications, telles que par exemple l'équipement de logements neufs (maison individuelle, appartement à compteur individuel), ou la rénovation des logements anciens. Plus généralement, elle peut s'appliquer dans tous les cas où il est prévu que le logement soit équipé, ou est déjà équipé d'une production d'eau chaude sanitaire semi- instantanée ou par accumulation. 2. ART ANTÉRIEUR Traditionnellement, deux techniques prévalent dans l'installation des équipements techniques de chauffage et de production d'eau chaude sanitaire d'un logement. Ces deux solutions connues de l'état de la technique sont illustrées figures lA et IB. On connaît ainsi une première technique, présentée figure 1A, qui consiste à mettre en place le circuit de l'installation de chauffage 11 indépendamment et séparément du circuit d'eau chaude sanitaire (ECS) 12. Les appareils de production calorifique 13 (principaux ou d'appoints) pour le chauffage de l'eau du circuit de chauffage et de l'eau chaude sanitaire sont alors souvent distincts et peuvent fonctionner à partir d'énergies différentes (l'installation est dans ce cas qualifiée de mixte). On connaît également une deuxième technique, illustrée figure 1B, qui consiste à combiner la production d'eau chaude du circuit de chauffage 11 avec le circuit de distribution d'ECS 12. À cet effet on prévoit un ou plusieurs ballon(s) tampon d'eau chaude 14 communiquant (directement, ou par l'intermédiaire d'un échangeur de chaleur 15) avec le circuit de chauffage 11. Un tel ballon permet ainsi le préchauffage ou le chauffage de l'eau chaude du circuit de chauffage 11, mais aussi le chauffage d'eau provenant du réseau d'eau potable (par circulation dans un échangeur situé à l'intérieur ou à l'extérieur du ballon, ou par chauffage d'un ballon d'accumulation d'eau chaude sanitaire 16 immergé dans le ballon tampon 14). Un inconvénient majeur de la première solution connue est que les deux circuits de chauffage et d'ECS étant entièrement séparés, on double inévitablement le nombre de certains équipements (ballon d'accumulation, circulateur, vannes, ..., et parfois l'unité de production (chaudière)), ce qui peut en autre poser des problèmes d'encombrement et augmente le prix de l'installation complète. Un premier inconvénient de la deuxième solution connue est qu'il est nécessaire de prévoir un échangeur de chaleur supplémentaire ou un ballon tampon plus complexe pour produire l'eau chaude sanitaire. Le coût de l'installation est ainsi accru. Encore un autre inconvénient de la deuxième solution connue est que l'entretien ou la réparation du circuit de chauffage peut nécessiter d'intervenir sur le ballon tampon et entraîner la rupture de l'approvisionnement en eau chaude sanitaire. 3. OBJECTIFS DE L'INVENTION L'invention, dans au moins un mode de réalisation, a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique. Plus précisément, l'un des objectifs de la présente invention, dans au moins un mode de réalisation, est d'utiliser l'eau chaude sanitaire disponible dans une habitation pour participer à son chauffage en la faisant circuler dans le circuit de chauffage. Ainsi l'invention va à l'encontre des a priori des professionnels des installations de chauffage qui ne prévoient pas de mettre en place, contrairement à l'invention, une installation effectuant un mélange d'eau de chauffage avec de l'eau chaude sanitaire. Les préjugés du professionnel l'incitent en effet à considérer qu'une eau ayant circulé et/ou séjourné dans un réseau de chauffage est une eau nécessairement troublée (par des traces de dépôt ou des boues métalliques provenant par exemple de radiateurs en fonte) ou contenant des additifs (antigel, anti-tartre, inhibiteur de corrosion, ...) et est par extension impropre à l'usage (en particulier à l'hygiène corporelle) et à la consommation humaine. D'autre part, les professionnels présupposent que l'eau d'un circuit de chauffage n'est que rarement vidangée, ce qui peut favoriser l'apparition d'une contamination bactérienne. Cet état de fait prévalait jusqu'à l'apparition sur le marché ces dernières années de tubes et raccords pour installations sanitaires et de chauffage basse température en matériaux synthétiques, notamment à base de polymères, en remplacement des matériaux traditionnels : métaux cuivreux (cuivre, laiton) ou ferreux (fonte, inox) et de nouvelles techniques de traitement d'eau (ultrasons, flux magnétique, ...) Ces nouveaux matériaux et techniques limitent ou excluent par conséquent : - l'apparition de corrosion ou de pollution due aux traces de décapants employés pour braser les raccords ; - l'emploi d'additifs. L'invention a également pour objectif, dans au moins un mode de réalisation, de fournir un dispositif qui soit d'un coût d'installation et d'un coût d'entretien économique, mais aussi d'un coût d'exploitation réduit. L'invention a encore pour objectif, dans au moins un mode de réalisation, de fournir un dispositif qui permette de mutualiser les équipements du réseau de chauffage et de production d'ECS. L'invention a aussi pour objectif, dans au moins un mode de réalisation, de fournir un dispositif qui soit aisé à mettre en oeuvre. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir un procédé de chauffage qui mette en oeuvre de l'eau chaude basse température. Un objectif complémentaire de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir un dispositif adapté à la rénovation et/ou à la substitution des installations de chauffage existantes. 4. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de chauffage combiné d'un logement et/ou habitat individuel comprenant : - des moyens de chauffage dudit logement et/ou habitat comprenant au moins un conduit de circulation d'eau chaude basse température ; et - des moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire. Selon l'invention, un tel procédé comprend : - une étape de chauffage de ladite eau sanitaire par lesdits moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire ; - une étape de transfert de ladite eau sanitaire dans ledit conduit. Ainsi l'eau chaude sanitaire produite est utilisée pour chauffer le logement et/ou l'habitat. Dans une variante avantageuse du procédé selon l'invention, lors de l'étape de transfert de ladite eau sanitaire dans ledit conduit, ledit transfert est réalisé par lots contingentés. Ainsi on simplifie la mise en oeuvre de l'étape de transfert, tout en assurant une régulation correcte de la température du local et/ou du logement du fait de l'inertie des moyens de chauffage. Plus généralement, l'invention concerne également un dispositif de chauffage combiné comprenant des moyens de mise en oeuvre du procédé de chauffage combiné tel que décrit précédemment. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est ainsi proposé un équipement technique pour logement et/ou habitat individuel comprenant : - des moyens de chauffage dudit logement et/ou habitat comprenant au moins un conduit de circulation d'eau chaude basse température; et - des moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire appartenant au groupe comprenant au moins : les moyens de chauffage électrique ; les moyens de chauffage par capteur solaire. Selon l'invention, un tel dispositif comprend des moyens de transfert d'au moins une partie de ladite eau chaude à usage sanitaire produite dans ledit logement et/ou habitat vers ledit conduit de façon à chauffer ledit logement. Le principe général de l'invention consiste donc à mutualiser l'eau chaude de chauffage et l'eau chaude sanitaire. Ainsi, dans ce mode de réalisation particulier, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la mise en oeuvre des installations combinées de chauffage. Elle se distingue notamment par l'absence d'échangeur de chaleur entre le circuit d'eau de chauffage et d'eau chaude sanitaire. Avantageusement, lesdits moyens de transfert appartiennent au groupe comprenant au moins : un mitigeur thermostatique ; un volume tampon associé à au moins deux vannes de mélange commandées; une vanne trois voies à ouverture progressive. De tels équipements permettent ainsi d'assurer à moindre coût le réglage de la température de l'eau chaude circulant dans les moyens de chauffage par mélange avec de l'eau chaude sanitaire. De façon préférentielle, lesdits moyens de transfert sont en matériau polymère appartenant au groupe comprenant au moins : - les thermoplastiques ; les thermodurcissables. Ainsi, il n'y pas de risque de contamination ou de pollution par contact lors du passage de l'eau dans les moyens de transfert. En effet, ces matériaux polymères satisfont aux exigences des règlements sanitaires concernant la distribution d'eau destinée à la consommation humaine. De façon avantageuse, le volume d'eau chaude à usage sanitaire contenu dans lesdits moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire est supérieur et/ou égal au volume d'eau entrant et réchauffé dans ledit ballon pendant 24 heures. Ainsi, on dispose d'un équipement à accumulation permettant de chauffer l'eau à usage sanitaire seulement pendant les périodes de la journée où le tarif de l'énergie de chauffage est avantageux. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'équipement comprend au moins des moyens de surpression appartenant au groupe comprenant au moins : - une pompe de circulation pour mettre en mouvement l'eau chaude dans ledit conduit ; une colonne d'eau verticale solidaire dudit conduit , et lesdits moyens de surpression agissent pour maintenir la pression d'eau dans ledit conduit supérieure à la pression d'alimentation en eau de ville. Ainsi le sens préétabli de circulation de l'eau chaude sanitaire dans les conduits de l'équipement est garanti. 5. LISTE DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de modes de réalisation de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif (tous les modes de réalisation de l'invention ne sont pas limités aux caractéristiques et avantages de ce mode de réalisation préférentiel), et des dessins annexés, dans lesquels : les figures lA et 1B illustrent deux solutions de chauffage combiné selon des techniques connues ; la figure 2 présente un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation particulier d'un équipement selon l'invention dans lequel le chauffage est électrique ; La figure 3 présente un schéma fonctionnel d'un autre mode particulier d'un équipement selon l'invention dans lequel le chauffage de l'eau est réalisé par des capteurs solaires et un appoint électrique. 6. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Le principe général de l'invention repose donc sur une utilisation d'eau chaude sanitaire pour permettre de chauffer un logement et/ou un habitat. Notamment le procédé selon l'invention vise à mettre en oeuvre une étape de transfert d'eau chaude sanitaire vers un circuit de chauffage. Dans la suite du présent document ainsi que sur toutes les figures annexées, les éléments identiques sont désignés par une même référence numérique. On présente en relation avec la figure 2 un équipement technique d'une maison individuelle à un étage combinant une installation de chauffage par Plancher chauffant Basse Température (PCBT) 21 avec une installation de production d'eau chaude sanitaire par ballon d'accumulation électrique 22, encore appelé ballon d'eau chaude. Le plancher chauffant équipant le rez-de-chaussée se compose d'un réseau de conduits 211, de diamètres intérieurs 16 millimètres, circulant à l'intérieur d'une chape liquide (dans une variante de l'invention, la chape peut être également réalisée à partir de mortier) de 5 centimètres d'épaisseur sur isolant, recouverte de carrelage, et est pourvu d'un collecteur d'entrée 212 et d'un collecteur de sortie 213. Les conduits 211, et les collecteurs 212 et 213 sont de façon avantageuse en PolyEthylène Réticulé (PER). Dans un autre mode de réalisation de l'invention, il peut être envisagé d'utiliser des collecteurs 212, 213 et des raccords en laiton. On notera que le matériau PER, autorisé à être mis au contact d'eau destinée à la consommation humaine (article R1321-48 du Code de la Santé Publique ; directive européenne 2000/60/CEE ; article 5. 1 de l'Arrêté du 29 mai 1997 relatif aux matériaux et objets utilisés dans les installations fixes de production de traitement et de distribution d'eau destinée à la consommation humaine), présente cependant des avantages en termes de prix de revient et de montage du plancher chauffant. Un purgeur 218 situé sur le collecteur d'entrée 212 au point haut du plancher chauffant permet d'évacuer l'air et les gaz circulant dans le plancher. La température de l'eau introduite dans le réseau de conduits 211 est préférentiellement comprise entre 28 degrés Celsius ( C) et 34 C et la température de l'eau dans le collecteur de sortie 213 est voisine de 20 C (cette température variant en fonction des besoins en chauffage). Des vannes de réglage 214 ont été placées sur les départs des conduits à partir du collecteur d'entrée pour équilibrer les débits d'eau circulant dans les conduits en ajustant la valeur des pertes de charge dans chacun de ces conduits. Un circulateur réglable 215 à 3 vitesses, encore appelé pompe de circulation, est placé en amont du collecteur d'entrée et permet la circulation de l'eau dans le Plancher Chauffant Basse Température 21. Un thermostat d'ambiance 216 lié à un boîtier de régulation programmable 217 agit sur la commande de mise en marche et d'arrêt du circulateur. Le retour de l'eau du collecteur de sortie 213 vers le collecteur d'entrée 212 comprend un mitigeur thermostatique 26 permettant de maintenir la température de l'eau pénétrant à l'intérieur du réseau de conduits 211 du plancher chauffant 21 à une valeur constante, par mélange avec une quantité d'eau à température supérieure provenant du ballon d'eau chaude 22. Le ballon de production d'eau chaude sanitaire 22, d'une capacité de stockage d'eau chaude de 200 litres, est disposé verticalement pour profiter d'une stratification interne de l'eau suivant sa température. Il est connu qu'un tel ballon ne demande que peu d'entretien. Il comprend dans sa partie basse une résistance électrique plongeante 221 pouvant délivrer 2500 Watts pour le chauffage de l'eau, et la température de l'eau, mesurée par la sonde 222, est régulée autour d'une valeur de consigne par l'intermédiaire de l'automate programmable 223. Suivant les recommandations des agences sanitaires et de l'environnement, la température de consigne est fixée à 65 C (de façon à respecter la limite inférieure de 55 C) et est régulièrement élevée à 70 C pour éviter la contamination de l'eau contenue dans le ballon par des agents bactériens, et en particulier le développement des bactéries responsables de la Légionellose. Le remplissage du ballon 22 s'effectue par le tube 224 d'alimentation en eau de ville, muni d'un clapet anti-retour 225, et sur lequel est monté un limiteur de pression 226 et un compteur volumétrique à émetteur d'impulsions 230. Un groupe de sécurité 227, incorporant une soupape de sécurité, permet de compenser les dilatations dues au chauffage de l'eau dans l'équipement technique selon l'invention tant au niveau du ballon 22 que du plancher chauffant 21. Le soutirage d'eau chaude s'effectue dans la partie haute du ballon 22 par le tube 228. Un mitigeur thermostatique 23 est installé pour maintenir l'eau chaude sanitaire à une température inférieure à 60 C au point de puisage et dans le tube d'alimentation 24 des équipements sanitaires de la maison (évier, baignoire, douche, lavabos, ...), de façon à se conformer aux directives réglementaires européennes imposant cette température (article 38 de l'Arrêté du 23 juin 1978). Partant en dérivation du tube 24, par l'intermédiaire d'un raccord étanche diélectrique, un deuxième conduit 25 relie la sortie du ballon 22 au mitigeur thermostatique 26. De l'eau chaude sanitaire à 65 C provenant du deuxième conduit 25 est admise automatique dans le mitigeur thermostatique 26 pour se mélanger avec l'eau de retour du plancher chauffant de façon à réguler la température dans le mitigeur thermostatique autour d'une valeur de consigne 27. Par effet de compensation, dès lors que de l'eau provenant du deuxième conduit 25 est introduite dans le mitigeur 26, une même quantité d'eau (représentée par la flèche 28) provenant du collecteur de sortie du plancher chauffant est dirigée vers le ballon d'eau chaude 22 où cette quantité d'eau va être réchauffée. Ainsi, toute l'eau provenant du plancher chauffant passe par le ballon d'eau chaude (le clapet anti-retour 225 empêche que l'eau provenant du plancher chauffant se mélange avec l'eau du conduit de distribution d'eau froide sanitaire), où elle peut être surchauffée à 70 C afin de détruire d'éventuelles bactéries ayant pu se développer dans le plancher chauffant. De façon à éviter que l'eau froide venant en complément de l'eau chaude sanitaire soutirée du ballon se dirige non vers le ballon, mais dans le conduit 29, la surpression établie par la pompe de circulation 215 est réglée pour que la pression dans le conduit 29 reste toujours légèrement supérieure à la pression d'alimentation en eau froide sanitaire. Le mitigeur thermostatique est équipé de deux clapets anti-retour 261, 262 pour éviter que de l'eau ne quitte le mitigeur en direction du ballon 22 ou du collecteur de sortie 213. Des vannes ou robinets d'arrêt 229 sont en outre placés sur les tubes 224, 228 et 25 afin de pouvoir isoler le ballon d'eau chaude au cours des opérations d'entretien nécessaires pour éviter tout risque d'entartrage. L'énergie moyenne journalière nécessaire au chauffage du logement est ainsi dans ce mode particulier de réalisation de l'invention de 25 kilowattheures (kWh) en période hivernale. Cette énergie correspond à un volume de 430 litres d'eau réchauffée dans le ballon au cours d'une journée, et provenant du collecteur de sortie du plancher chauffant. Ainsi, l'ensemble de l'eau circulant dans le plancher chauffant est transférée via le mitigeur thermostatique dans le ballon d'eau chaude au cours d'une journée, ce qui évite la stagnation de l'eau dans le plancher, et par conséquent la prolifération de bactéries, et l'élimination des impuretés lors de leur passage dans un filtre à tamis à robinet de rinçage 219. Dans un autre mode de réalisation particulier, le volume du ballon d'eau chaude est supérieur au volume d'eau, provenant du collecteur de sortie du plancher chauffant et entrant dans le ballon, qu'il est nécessaire de réchauffer dans le ballon au cours d'une journée. De manière préférentielle, on vise à réchauffer l'eau du ballon d'un équipement selon ce mode particulier de réalisation en heures creuses pour bénéficier des tarifications électriques les plus avantageuses en fonction de la période de la journée et réduire les coûts de fonctionnement de l'équipement. Dans encore un autre mode de réalisation de l'invention, un deuxième réseau de conduit de plancher chauffant peut être raccordé (par exemple pour chauffer l'étage d'une maison ) en parallèle de l'équipement présenté ci-dessus. On prévoit dans cet autre mode de réalisation d'installer un ballon d'eau chaude de capacité supérieure (en volume et en puissance) et de placer si nécessaire le ballon d'eau chaude à l'étage du logement. En référence à la figure 3 est illustré un équipement selon l'invention pour lequel l'eau chaude est mise en température par échange de chaleur avec un fluide caloporteur circulant à l'intérieur de capteurs solaires 31. Les capteurs solaires 31 sont de type plans vitrés, étant connu que les capteurs solaires sans vitrage ou sous vide ne sont pas adaptés à la production d'ECS. La production combinée de chauffage et d'ECS imposant des arbitrages concernant l'orientation des capteurs 31, la priorité a été donnée au chauffage avec une orientation à 60 des capteurs solaires pour une récupération optimale des rayons solaires. En période estivale, cette orientation moins favorable évite ainsi des montées en températures excessives tout en assurant la satisfaction des seuls besoins en ECS. Toutefois, afin de maîtriser les surchauffes estivales, les capteurs solaires 31 utilisés sont à vidange automatique 32 dans ce mode de réalisation particulier de l'équipement selon l'invention. Une boucle de décharge, un refroidissement nocturne ou la mise sous pression du circuit de fluide caloporteur (pour éviter l'ébullition du fluide caloporteur), ou tout autre moyen ou dispositif permettant d'éviter une dégradation matérielle des équipements du circuit de fluide caloporteur, peuvent aussi être envisagés sans sortir du cadre de l'invention. Le fluide caloporteur est mis en circulation par une pompe de circulation 34 entre les capteurs 31 et l'échangeur de chaleur 33 composé d'un tube enroulé en spires plongeant dans le ballon 22. Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention, le fluide caloporteur contient un additif antigel pour éviter le gel du fluide caloporteur dans les conduites à l'extérieur de l'habitation lors, par exemple, des périodes nocturnes où la pompe 34 est à l'arrêt. Le circuit de fluide caloporteur est en outre pourvu d'un vase d'expansion 40 et d'une soupape pour compenser les dilatations du fluide caloporteur. Une résistance électrique 38 assure le chauffage d'appoint de l'eau du ballon lorsque les apports solaires sont insuffisants pour maintenir la température du ballon 222 à sa valeur de consigne. La température mesurée à la sortie de l'échangeur de chaleur 33 par la sonde 37 est régulée par l'automate programmable 35 agissant sur le débit de la pompe de circulation 34, en fonction de la température du fluide caloporteur dans les capteurs solaires 31. Un interrupteur crépusculaire 39 commande au démarrage et l'arrêt de la pompe de circulation 34. Dans une variante du mode de réalisation de la figure 3, privilégié dans les régions de climat tempéré où la température extérieure ne descend pas en dessous de 0 C, il peut également être envisagé de faire directement circuler l'eau du ballon dans les capteurs solaires. L'équipement décrit ci-dessus est destiné au chauffage du rez-de-chaussée d'une maison individuelle. Il est clair toutefois qu'il peut aisément être adapté à de nombreuses autres applications (chauffage de pièces en étage, d'un appartement, ...) sans sortir du cadre de l'invention. Les équipements illustrés figures 2 et 3 ou tout autre équipement selon l'invention peuvent en outre comporter un thermostat incorporant une fonction de mise hors gel dès que la température du local à chauffer devient inférieure à un seuil de température, préférentiellement fixé à 5 C. En cas d'inoccupation prolongée d'un logement équipé d'un dispositif de chauffage par plancher chauffant et de production d'eau chaude sanitaire combinés selon l'invention, il peut également être prévu, afin d'écarter le risque de gel, de vider l'eau du ballon et de chasser l'eau des conduits du plancher chauffant avec de l'air comprimé pour purger l'équipement. Ce mode opératoire permet en particulier d'éviter l'écrasement des conduites du plancher chauffant en y maintenant une surpression. Il est clair que de nombreux autres modes de réalisation de l'invention peuvent 25 encore être envisagés. On peut notamment prévoir de chauffer la dalle de fond d'une piscine pour maintenir en température l'eau du bassin en mi-saison
L'invention concerne un procédé de chauffage combiné d'un logement et/ou habitat individuel comprenant :- des moyens de chauffage dudit logement et/ou habitat comprenant au moins un conduit de circulation d'eau chaude basse température; et- des moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire.Selon l'invention, un tel procédé comprend :- une étape de chauffage de ladite eau sanitaire par lesdits moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire ;- une étape de transfert de ladite eau sanitaire dans ledit conduit.Plus généralement, l'invention concerne également les dispositifs de chauffage combinés comprenant des moyens de mise en oeuvre du procédé de chauffage combiné tel que décrit précédemment.
1. Procédé de chauffage combiné d'un logement et/ou habitat individuel comprenant : - des moyens de chauffage dudit logement et/ou habitat comprenant au moins un 5 conduit de circulation d'eau chaude basse température ; et - des moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire ; caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape de chauffage de ladite eau sanitaire par lesdits moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire ; 10 une étape de transfert de ladite eau sanitaire dans ledit conduit. 2. Procédé de chauffage combiné selon la 1, caractérisé en ce que, lors de ladite étape de transfert de ladite eau sanitaire dans ledit conduit, ledit transfert est réalisé par lots contingentés. 3. Équipement technique pour logement et/ou habitat individuel comprenant : 15 - des moyens de chauffage dudit logement et/ou habitat comprenant au moins un conduit de circulation d'eau chaude basse température; et - des moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire appartenant au groupe comprenant au moins : les moyens de chauffage électrique ; 20 les moyens de chauffage par capteur solaire ; , caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de transfert d'au moins une partie de ladite eau chaude à usage sanitaire produite dans ledit logement et/ou habitat vers ledit conduit de façon à chauffer ledit logement. 4. Équipement technique selon la 3, caractérisé en ce que lesdits 25 moyens de transfert appartiennent au groupe comprenant au moins : un mitigeur thermostatique ; un volume tampon associé à au moins deux vannes de mélange commandées ; une vanne trois voies à ouverture progressive. 5. Équipement technique selon l'une quelconque des 3 et 4, 30 caractérisé en ce que lesdits moyens de transfert sont en matériau polymère appartenant au groupe comprenant au moins :- les thermoplastiques ; - les thermodurcissables. 6. Équipement technique selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que le volume d'eau chaude à usage sanitaire contenu dans lesdits moyens de production d'eau chaude à usage sanitaire est supérieur et/ou égal au volume d'eau entrant et réchauffé dans ledit ballon pendant 24 heures. 7. Équipement technique selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins des moyens de surpression appartenant au groupe comprenant au moins : une pompe de circulation pour mettre en mouvement l'eau chaude dans ledit conduit ; - une colonne d'eau verticale solidaire dudit conduit ; et en ce que lesdits moyens de surpression agissent pour maintenir la pression d'eau dans ledit conduit supérieure à la pression d'alimentation en eau de ville.15
F
F24
F24D,F24H
F24D 3,F24D 19,F24H 1,F24H 9
F24D 3/00,F24D 3/08,F24D 19/10,F24H 1/50,F24H 9/12,F24H 9/20
FR2889341
A1
DISPOSITIF DE TRANSMISSION DE DONNEES POUR SIEGE DE VEHICULE
20,070,202
FI)EP.doc La présente invention concerne les dispositifs permettant la transmission de données entre un siège amovible de véhicule et le corps du véhicule, notamment pour transmettre à un ordinateur de bord les données d'état d'un siège et de ses dispositifs de sécurité associés tels qu'un détecteur d'accrochage de ceinture de sécurité ou un détecteur de présence de passager pour la commande des airbags ou simplement pour l'émission d'un signal d'alerte. De façon traditionnelle, dans les sièges fixes pour véhicule, la détection d'état des organes de sécurité a été réalisée par des connexions électriques permanentes entre le circuit électrique présent dans le siège du véhicule et le circuit électrique du corps de véhicule. Dans le cas de sièges amovibles pour véhicule, on a prévu des connexions électriques déconnectables entre le circuit électrique présent dans le siège amovible et le circuit électrique du corps de véhicule. Mais ces connexions électriques déconnectables présentent des risques de défaut de connexion ou d'endommagement par la pollution ou par un utilisateur non averti ou maladroit, risques qui sont particulièrement indésirables s'agissant du contrôle d'éléments de sécurité tels qu'un détecteur de ceinture de sécurité ou un détecteur de présence de passager destinés à piloter les airbags ou d'autres organes de fonctionnement sensibles. Pour pallier à ces inconvénients, on a déjà imaginé de transmettre des données entre les sièges amovibles d'un véhicule et le corps du véhicule au moyen d'un couplage magnétique entre un circuit électrique primaire dans le corps du véhicule et un circuit électrique secondaire dans le siège amovible, le circuit électrique primaire ayant une bobine primaire couplée magnétiquement à une bobine secondaire du circuit électrique secondaire. Le couplage magnétique remplace les connexions électriques déconnectables, et supprime les risques de déconnexion. Par exemple, le document FR 2 758 502 décrit une transmission de données par l'intermédiaire d'un transformateur électrique dont le primaire est situé dans le circuit électrique primaire du corps de véhicule et dont le secondaire est situé dans le siège amovible. Le transformateur transmet, depuis le corps de véhicule vers le siège de véhicule, de l'énergie électrique sous forme de courant alternatif pour alimenter des circuits électriques actifs présents dans le siège amovible, par exemple un moteur appartenant au siège. Pour la transmission de données, un circuit électrique actif présent dans le circuit électrique secondaire génère des signaux de commutation qui sont envoyés au circuit électrique primaire 478 1 PDIiP.doc par l'intermédiaire du transformateur. Dans le circuit électrique primaire, des moyens de détection détectent les signaux de commutation reçus, et en déduisent l'état du circuit électrique secondaire. Un tel dispositif est particulièrement complexe, nécessitant de prévoir des composants électroniques actifs à la fois dans le circuit électrique primaire et dans le circuit électrique secondaire. D'autre part, la transmission d'énergie depuis le circuit électrique primaire jusqu'au circuit électrique secondaire nécessite l'utilisation d'un couplage magnétique fort par circuit magnétique continu formé de l'assemblage d'un demi-circuit magnétique primaire dans le corps de véhicule et d'un demi-circuit magnétique secondaire dans le siège amovible. L'assemblage du circuit magnétique nécessite un positionnement précis du siège dans une zone bien déterminée du corps de véhicule. Ainsi, ce dispositif est onéreux et est sensible aux déplacements latéraux du siège vis-à-vis du corps de véhicule. Plus récemment, dans le document US 2004/0008036 A1, on a proposé d'effectuer, par couplage magnétique entre un circuit électrique primaire du corps de véhicule et un circuit électrique secondaire du siège amovible, d'effectuer soit la détection de présence du siège soit le contrôle de l'état de bon fonctionnement d'un dispositif de mise à feu inclus dans le siège. Le couplage magnétique est réalisé par un circuit magnétique entre une bobine primaire et une bobine secondaire. Pour la détection de présence du siège, on applique à la bobine primaire la tension d'un condensateur primaire préchargé, et on évalue l'impédance dans le circuit primaire par la mesure de la période d'oscillation primaire du circuit constitué par le condensateur primaire et la bobine primaire couplée à la bobine secondaire lorsque cette dernière est présente. Pour contrôler l'état du dispositif de mise à feu, on applique à la bobine primaire une tension alternative à fréquence déterminée pour évaluer l'impédance du circuit primaire par mesure de la tension sur une résistance primaire série. Dans les deux cas, le résultat de la mesure d'impédance est sensible à l'état du couplage magnétique entre la bobine primaire et la bobine secondaire, de sorte que le dispositif est également très sensible aux éventuels déplacements latéraux du siège vis-à-vis du corps de véhicule. On connaît également, du document GB 2 287 859, un dispositif de détection de présence de siège d'enfant sur un siège de véhicule. Un circuit électrique primaire est prévu dans le siège de véhicule, et un circuit électrique secondaire est prévu dans le siège d'enfant. Le circuit électrique secondaire peut comprendre un transpondeur, ou un simple circuit résonant constitué par la 4781 FDI:P.doc bobine secondaire et un condensateur permanent. Dans le circuit électrique primaire, on applique une tension alternative à la bobine primaire, et on mesure l'impédance globale dans le circuit primaire. La présence du siège pour enfant et du circuit résonant qu'il contient augmente l'impédance vue du circuit électrique primaire, et permet ainsi la détection du siège pour enfant. S'agissant d'une détection d'impédance globale, ce dispositif reste également très sensible aux déplacements latéraux du siège pour enfant sur le siège de véhicule. Le problème proposé par la présente invention est de concevoir une nouvelle structure de transmission de données par couplage magnétique entre un siège de véhicule et le corps du véhicule, qui permette une transmission fiable des données, qui soit particulièrement peu onéreuse du fait de l'absence de composants électroniques actifs dans le siège de véhicule, et qui soit particulièrement insensible aux éventuelles variations ou imprécisions dans le positionnement relatif du siège de véhicule vis-à-vis du corps de véhicule. Un autre but de l'invention est de concevoir un tel dispositif qui puisse être adapté pour le contrôle fiable de plusieurs organes présents dans le siège. Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention propose un dispositif de transmission de données entre un siège amovible de véhicule et un corps de véhicule, comprenant: - un circuit électrique primaire dans le corps de véhicule, et un circuit électrique secondaire dans le siège amovible de véhicule, une bobine primaire, dans le circuit électrique primaire, couplée magnétiquement à une bobine secondaire, dans le circuit électrique secondaire; selon l'invention: - les bobines primaire et secondaire sont couplées l'une à l'autre dans l'air, en l'absence de circuit magnétique de couplage mutuel, - le circuit électrique secondaire comprend un condensateur secondaire permanent connecté en permanence aux bornes de la bobine secondaire, constituant un circuit oscillant secondaire passif ayant sa propre fréquence de résonance permanente, le circuit électrique primaire comprend: - un générateur de tension impulsionnelle, connecté à la bobine primaire pour appliquer à la bobine primaire une tension impulsionnelle à fréquence nettement inférieure à la fréquence de résonance permanente du circuit électrique secondaire, 4781PUEP.doc - un circuit électronique de mesure de fréquence, pour mesurer dans le circuit électrique primaire la fréquence des oscillations électriques qui résultent des oscillations électriques du circuit électrique secondaire provoquées par la tension impulsionnelle, - un circuit électronique comparateur de fréquence, pour en déduire, par comparaison avec des fréquences d'oscillation prédéterminées, la présence et/ou l'état du circuit électrique secondaire. Par le fait que les bobines magnétiques sont couplées l'une à l'autre dans l'air en l'absence de circuit magnétique de couplage mutuel, l'inductance apparente de la bobine secondaire dans le circuit électrique secondaire est peu sensible à une variation éventuelle du couplage magnétique avec la bobine primaire. Il en résulte que la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire est peu sensible à des déplacements éventuels entre le siège de véhicule et le corps de véhicule. Dès lors que l'on effectue une détection ou un contrôle basé sur la mesure de cette fréquence de résonance, le dispositif selon l'invention est globalement peu sensible aux variations ou incertitudes de positionnement du siège sur le corps de véhicule. Et en l'absence de tout composant électronique actif dans le circuit électrique secondaire, l'invention permet une réalisation à faible coût et fiable, compatible avec les exigences de l'industrie automobile. En présence d'un seul condensateur secondaire permanent, le dispositif défini ci-dessus permet au moins de détecter la présence ou l'absence du siège de véhicule. La fréquence d'oscillation prédéterminée de référence permettant le contrôle de présence du siège de véhicule est alors la fréquence de résonance permanente du circuit électrique secondaire lors de la connexion du seul condensateur secondaire permanent. L'absence d'oscillation permet de déduire l'absence du siège de véhicule. Pour contrôler l'état d'un premier organe présent dans le siège amovible de véhicule, on prévoit en outre dans le circuit électrique secondaire au moins un premier condensateur secondaire connecté aux bornes de la bobine secondaire par l'intermédiaire d'un premier commutateur secondaire actionné lui-même par le premier organe à contrôler du siège et modifiant la connexion du premier condensateur secondaire en fonction de l'état dudit premier organe. Dans ce cas, une fréquence d'oscillation prédéterminée de référence est la fréquence de résonance permanente du circuit électrique secondaire en l'absence d'actionnement du premier commutateur secondaire, et une première 478IFDF.P.doc fréquence d'oscillation prédéterminée est la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire. Pour le contrôle simultané d'un second organe: le circuit électrique secondaire comprend en outre un second condensateur secondaire connecté aux bornes de la bobine secondaire par l'intermédiaire d'un second commutateur secondaire actionné lui-même par un second organe à contrôler du siège et modifiant lui-même la connexion du second condensateur secondaire en fonction de l'état dudit second organe, - une seconde fréquence d'oscillation prédéterminée est choisie égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire lors de l'actionnement du second commutateur secondaire seul, - une troisième fréquence d'oscillation prédéterminée est choisie égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire et du second commutateur secondaire, - les capacités des condensateurs étant choisies de façon que les fréquences de résonance du circuit électrique secondaire dans les différents états de connexion des condensateurs diffèrent les unes des autres. De préférence, en présence d'au moins un organe à contrôler dans le siège, le circuit électronique comparateur de fréquence est adapté pour produire des signaux spécifiques différents correspondant chacun à la reconnaissance de l'une des fréquences d'oscillation prédéterminées. Un organe à contrôler du siège peut par exemple être la ceinture de sécurité dudit siège, ou un capteur de présence de passager sur ledit siège. Dans une application bien adaptée à la technologie habituelle des véhicules automobiles, le générateur de tension impulsionnelle peut comprendre un circuit de commutation ayant un état passant et un état bloqué, apte à commuter périodiquement en série avec la bobine primaire une source de tension continue telle que la batterie du véhicule. Dans ce cas, le circuit électronique de mesure de fréquence peut avantageusement réaliser la mesure de fréquence des oscillations de tension aux bornes de la bobine primaire lorsque le circuit de commutation passe de son état passant vers son état bloqué. La commutation vers l'état bloqué est en effet la configuration la plus favorable pour faciliter la détection et la mesure des oscillations électriques dans le circuit électrique primaire: la bobine primaire subit 4781 PDP.P.doc une commutation rapide qui excite considérablement le circuit électrique secondaire, et simultanément la bobine primaire est déconnectée et ne subit plus l'influence de la source de tension continue, ce qui permet de détecter aisément les oscillations électriques sous la forme d'oscillations de tension alternatives aux bornes de la bobine primaire. Le circuit électronique de mesure de fréquence peut alors comprendre un circuit comparateur adapté pour détecter les passages à zéro de la composante oscillatoire de tension aux bornes de la bobine primaire, et un circuit compteur pour mesurer le temps entre des détections successives de passage à zéro fournies par le circuit comparateur. Dans ce cas, le circuit comparateur et le circuit compteur peuvent être avantageusement implémentés dans un microcontrôleur recevant, après conditionnement par un circuit amplificateur, la tension aux bornes de la bobine primaire. Une amélioration de la fiabilité peut encore être obtenue en prévoyant des moyens pour détecter d'éventuelles défaillances du circuit secondaire. Pour cela, selon un mode de réalisation avantageux, le dispositif est tel que: - une bobine de contrôle et un condensateur de contrôle sont connectés en parallèle sur la bobine secondaire, le circuit électronique comparateur de fréquence est adapté pour produire un signal de défaut lors de la mesure d'une fréquence d'oscillation qui diffère des fréquences de résonance du circuit électrique secondaire obtenues en présence de la bobine secondaire, du condensateur secondaire permanent, de la bobine de contrôle et du condensateur de contrôle. Dans tous les modes de réalisation, les bobines peuvent avantageusement être constituées par de simples pistes conductrices prévues sur des circuits imprimés. Une meilleure redondance, pour détecter les éventuelles défaillances du circuit secondaire, est obtenue en prévoyant que la bobine secondaire et le condensateur secondaire permanent sont disposés sur une première face du circuit imprimé, tandis que la bobine de contrôle et le condensateur de contrôle sont disposés sur la seconde face opposée du circuit imprimé. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles: 4781 FDNP.doc la figure 1 est un schéma électrique de principe d'un dispositif de transmission de données selon un premier mode de réalisation de la présente invention; - la figure 2 est un diagramme temporel illustrant les formes d'onde de la tension du générateur d'impulsion, de la tension dans le circuit secondaire et de la tension mesurée aux bornes de la bobine primaire; la figure 3 est un schéma électrique de principe d'un dispositif selon un second mode de réalisation de l'invention; - la figure 4 est une illustration schématique d'un circuit électronique de mesure de fréquence et d'un circuit électronique comparateur de fréquence selon un mode de réalisation de l'invention; et -la figure 5 illustre schématiquement, en coupe, une disposition des éléments du circuit électrique secondaire sur un circuit imprimé. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, le dispositif de transmission de données selon l'invention permet de transmettre des données d'état entre un siège 1 amovible de véhicule, schématiquement illustré en traits mixtes, et un corps de véhicule 2 également schématiquement illustré en traits mixtes. Dans le corps de véhicule 2, on prévoit un circuit électrique primaire 3 ayant une bobine primaire 4 et un générateur de tension impulsionnelle 5 connecté à la bobine primaire 4 pour appliquer à la bobine primaire 4 une tension impulsionnelle à fréquence relativement basse. Ladite tension impulsionnelle peut être un échelon de tension, ou une tension carrée de fréquence donnée. Le générateur de tension impulsionnelle 5 tel qu'illustré comprend un circuit de commutation 5a tel qu'un transistor, apte à commuter périodiquement en série avec la bobine primaire 4 une source de tension continue Vo telle que la batterie du véhicule connectée aux bornes d'entrée 6 et 7. Le siège 1 contient un circuit électrique secondaire 8, comprenant une bobine secondaire 9 à laquelle est connecté en permanence un condensateur secondaire permanent 10. La bobine secondaire 9 et le condensateur secondaire permanent 10 constituent un circuit électrique secondaire passif de type oscillant, ayant une fréquence de résonance permanente FSP donnée par la formule: FSP = 1/2rr.\ILCo, L étant l'inductance propre de la bobine secondaire 9, Co étant la capacité du condensateur secondaire permanent 10. 4781PDIiP.doc La fréquence du générateur de tension impulsionnelle 5 est choisie volontairement nettement inférieure à la fréquence de résonance permanente du FSP du circuit électrique secondaire 8. Le circuit électrique primaire comprend en outre un circuit électronique 5 de mesure de fréquence 11 pour mesurer aux bornes de la bobine primaire 4 la fréquence des oscillations de tension qui résultent des oscillations électriques du circuit électrique secondaire 8. Le circuit électrique primaire 3 comprend en outre un circuit électronique comparateur de fréquence 12, recevant les signaux émis par le circuit électronique de mesure de fréquence 11, et adapté pour en déduire, par comparaison avec des fréquences prédéterminées, la présence et/ou l'état du circuit électrique secondaire 8. Pour comprendre le fonctionnement de principe de ce dispositif, on se référera maintenant à la figure 2. Cette figure illustre un diagramme temporel dans lequel la courbe 13 illustre la forme d'onde de la tension de commande U du circuit de commutation 5a: à l'instant t0, le circuit de commutation 5a connecte la source de tension continue Vo aux bornes de la bobine primaire 4, et cette tension est maintenue constante jusqu'à l'instant tl. A l'instant ti, le circuit de commutation 5a déconnecte la source de tension continue Vo, et la déconnexion est maintenue jusqu'à un instant t2 auquel la source de tension continue Vo est à nouveau connectée. Sur la courbe 14, on a illustré les oscillations électriques du circuit électrique secondaire 8, sous forme d'une tension oscillatoire V2 aux bornes de la bobine secondaire 9 à partir de l'instant t1: cette tension est une sinusoïde amortie, à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8, qui débute à l'instant t1 et qui s'amortit progressivement. Ces oscillations électriques 14 du circuit électrique secondaire 8 résultent du couplage magnétique entre les bobines primaire 4 et secondaire 9, couplage qui transmet à la bobine secondaire 9 une impulsion d'excitation résultant de la déconnexion brusque de la source de tension continue Vo à l'instant ti aux bornes de la bobine primaire 4. En choisissant une fréquence de commutation du circuit de commutation 5a sensiblement inférieure à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8, on génère des oscillations électriques 14 sinusoïdales amorties non perturbées et aisément mesurables pendant les étapes de déconnexion de la source de tension continue Vo. 4781 FI)iP.doc Sur la courbe 15, on a illustré les oscillations électriques du circuit électrique primaire 3, sous forme d'une tension oscillatoire amortie V, qui apparaît aux bornes de la bobine primaire 4, et qui présente une forme d'onde semblable aux oscillations électriques 14 du circuit électrique secondaire 8. Ces oscillations électriques 15 du circuit électrique primaire 3 résultent du couplage magnétique entre les bobines primaire 4 et secondaire 9, couplage qui renvoie à son tour sur la bobine primaire 4 une tension oscillatoire à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8. Ainsi, la tension aux bornes de la bobine primaire 4 présente une fréquence d'oscillation égale à la fréquence propre du circuit électrique secondaire 8, fréquence que l'on peut mesurer par exemple en mesurant la période T illustrée sur la figure 2. Le circuit électronique de mesure de fréquence 11 assure la mesure de cette période T et en déduit la fréquence correspondante F = 1/T. Ensuite, le circuit électronique comparateur de fréquence 12 compare cette mesure F avec des fréquences prédéterminées, pour en déduire par exemple la présence ou l'absence du siège 1 et de son circuit électrique secondaire 8, ou pour en déduire la valeur de la capacité présente dans le circuit électrique secondaire 8 si l'on admet que la valeur d'inductance de la bobine secondaire 9 est constante. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le circuit électrique secondaire 8 comprend en outre un premier condensateur secondaire 16 connecté aux bornes de la bobine secondaire 9 par l'intermédiaire d'un premier commutateur secondaire 17 actionné lui-même par un premier organe à contrôler du siège 1 et modifiant la connexion du premier condensateur secondaire 16 en fonction de l'état dudit premier organe. Par exemple, le premier organe peut être une ceinture de sécurité associée au siège 1, dont l'enclenchement actionne un premier commutateur secondaire 17 mécanique assurant une commutation en tout ou rien. Le circuit électrique secondaire 8 de la figure 1 comprend en outre un second condensateur secondaire 18 connecté aux bornes de la bobine secondaire 9 par l'intermédiaire d'un second commutateur secondaire 19 actionné lui-même par un second organe à contrôler du siège 1 et modifiant lui-même la connexion du second condensateur secondaire 18 en fonction de l'état dudit second organe. Par exemple, le second organe peut être un capteur de présence d'un passager sur le siège 1, capteur qui provoque la commutation du second commutateur secondaire 19. Dans certains cas, le capteur de présence peut être un commutateur mécanique en tout ou rien. Toutefois, l'invention permet aussi 4781 FDFP.dec d'utiliser un capteur de présence de passager de type nappe de détection passager, qui est de nature capacitive lorsqu'elle n'est pas activée (passager absent), et qui est en courtcircuit lorsqu'elle est activée (passager présent). On a illustré en pointillés ce mode de réalisation, par le condensateur 17a aux bornes du commutateur 17. En fonctionnement, le premier condensateur secondaire 16 se retrouve soit connecté directement sur la bobine secondaire 9 (passager présent), soit connecté en série avec le condensateur 17a et avec la bobine secondaire 9 (passager absent). Le dispositif selon l'invention peut aussi assurer le diagnostic de la nappe de détection passager lorsque celle-ci est à l'état repos (passager absent). Dans tous les modes de réalisation, les commutateurs secondaires modifient la connexion des condensateurs secondaires associés, soit en les connectant aux bornes de la bobine secondaire 9, soit en les déconnectant, soit encore en les connectant en série avec un élément capacitif. Pour que le dispositif selon l'invention puisse différencier les états respectifs des organes du siège 1 et de leurs commutateurs respectifs 17 et 19, et puisse différencier aussi l'état de présence ou d'absence du siège 1, les capacités des condensateurs 10, 16 et 18 sont choisies de façon que les fréquences de résonance des différents états de connexion diffèrent les unes des autres. Ainsi, on choisit une fréquence de résonance de référence égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8 formé de la bobine secondaire 9 et du seul condensateur secondaire permanent 10. On choisit une première fréquence d'oscillation prédéterminée égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8 lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire 17, par exemple lors de la connexion du condensateur secondaire permanent 10 et du premier condensateur secondaire 16. Cette première fréquence d'oscillation prédéterminée doit être différente d'une seconde fréquence d'oscillation prédéterminée égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8 lors de l'actionnement du second commutateur secondaire 19, par exemple lors de la connexion du condensateur secondaire permanent 10 et du second condensateur secondaire 18. Autrement dit, la capacité du second condensateur secondaire 18 doit être différente de la capacité du premier condensateur secondaire 16. Enfin, on prévoira une troisième fréquence d'oscillation prédéterminée, égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire 8 lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire 17 et du second commutateur secondaire 19, par exemple lors de la connexion du condensateur secondaire 4781J'DEP.doc permanent 10 en parallèle sur le second condensateur secondaire 18 et sur le premier condensateur secondaire 16. Le circuit électronique de comparaison de fréquence sera adapté pour produire des signaux spécifiques différents correspondant chacun à la reconnaissance de l'une des fréquences d'oscillation prédéterminées. De préférence, une résistance de stabilisation 20 est connectée en parallèle sur la bobine primaire 4, de façon à limiter la tension inverse provoquée par la bobine primaire 4 à l'instant t1, et de façon à obtenir un signal propre et exploitable. Dans la réalisation schématiquement illustrée sur la figure 4, le circuit électronique de mesure de fréquence 11 comprend un circuit comparateur 11a, recevant sur son entrée inverseuse le signal de tension aux bornes de la bobine primaire 4, et recevant sur son entrée non inverseuse un signal continu égal à une tension de référence E, par exemple une tension nulle. Le circuit comparateur 11a produit sur sa sortie une tension de commutation envoyée à un circuit compteur 11 b qui mesure le temps s'écoulant entre des commutations successives en sortie du circuit comparateur 11 a, donnant la valeur de la période d'oscillation aux bornes de la bobine primaire 4, et donnant donc la valeur de la fréquence des oscillations. La sortie du circuit compteur 11 b est envoyée à un microprocesseur ou microcontrôleur 12a associé à une mémoire 12b constituant le circuit électronique comparateur de fréquence 12. Dans la mémoire 12b, on a enregistré les fréquences d'oscillation prédéterminées, que le microprocesseur ou microcontrôleur 12a va comparer à l'inverse de la période qu'il reçoit du circuit compteur 11 b, pour en déduire un signal de reconnaissance de l'état des organes 25 du siège 1. Un même microprocesseur ou microcontrôleur 12a peut assurer la gestion detous les sièges du véhicule. Le microcontrôleur ou microprocesseur 12a peut également piloter le transistor de commutation constituant le circuit de commutation 5a. On se réfère maintenant à la figure 3, qui illustre un autre mode de réalisation du dispositif de transmission de données selon l'invention. On retrouve, dans ce second mode de réalisation, les éléments essentiels du mode de réalisation de la figure 1, et ces éléments essentiels sont repérés par les mêmes références numériques, de sorte qu'ils ne seront pas décrits à nouveau. Une première différence réside dans l'absence de la résistance de stabilisation 20 aux bornes de la bobine primaire 4, illustrant qu'il est possible, dans 4781 PDP.P.doc certains cas, de supprimer cette résistance de stabilisation lorsque les circuits de mesure de fréquence le permettent. Une seconde différence réside dans l'absence d'un second condensateur secondaire 18, le mode de réalisation reprenant seulement le condensateur secondaire permanent 10 et le premier condensateur secondaire 16, pour le contrôle d'un seul organe et le contrôle de présence du siège 1. Une troisième différence tient à la présence d'une bobine de contrôle 9a et d'un condensateur de contrôle 10a, connectés en parallèle sur la première bobine secondaire 9. Les deux bobines 9 et 9a peuvent avoir la même inductance propre. Cette disposition permet de détecter une éventuelle défaillance du circuit électrique secondaire 8: en cas de défaut sur l'un des condensateurs 10, 16 ou 10a, ou en cas de coupure d'un conducteur d'au moins l'une des bobines 9 ou 9a, le circuit électrique secondaire 8 aura une fréquence de résonance différente des fréquences d'oscillation prédéterminées correspondant à la connexion des seuls condensateurs secondaires permanent 10 et de contrôle 10a ou des condensateurs 10, 10a et 16. Le circuit électronique comparateur de fréquence 12 sera alors adapté pour produire un signal de défaut lors de la mesure d'une telle fréquence d'oscillation qui diffère des fréquences de résonance du circuit électrique secondaire 8 obtenues en présence de la bobine secondaire 9 et de la bobine de contrôle 9a avec le condensateur secondaire permanent 10 et le condensateur de contrôle 10a, ou avec les condensateurs 10, 10a et 16. Si le siège 1 n'est pas présent, il n'y aura pas de signal en réception, c'est-à-dire pas de fréquence mesurée d'oscillation de la bobine primaire 4, et donc un message d'erreur sera envoyé. Ce mode de réalisation de la figure 3, comportant une bobine de contrôle 9a, peut aussi être utilisé en présence d'une résistance de stabilisation 20 et/ou en présence d'un second condensateur secondaire 18 et d'un second commutateur secondaire 19. De préférence, comme illustré sur la figure 5, le circuit électrique secondaire 8 comporte des composants répartis sur les deux faces d'un circuit imprimé 100: la bobine secondaire 9 et le condensateur secondaire permanent 10 sont disposés sur une première face 100a du circuit imprimé 100, tandis que la bobine de contrôle 9a et le condensateur de contrôle 10a sont disposés sur la seconde face 100b opposée du circuit imprimé 100. On garantit ainsi une redondance réelle pour détecter d'éventuels défauts du circuit électrique secondaire 8. 4781 PDP.P.doc La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après. 4781FDEP.doc
Le dispositif selon l'invention comprend un circuit électrique primaire (3) à bobine primaire (4) alimentée par un circuit de commutation (5a) et couplée magnétiquement dans l'air avec une bobine secondaire (9) prévue dans un circuit électrique secondaire (8) ayant au moins un condensateur secondaire permanent (10). Le circuit électrique primaire (3) est placé dans le corps (2) d'un véhicule, tandis que le circuit électrique secondaire (8) est placé dans un siège (1) amovible. Le circuit de commutation (5a) génère une tension impulsionnelle, qui provoque l'oscillation du circuit électrique secondaire (8) lui-même renvoyant sur la bobine primaire (4) des oscillations selon sa fréquence propre. Un circuit de mesure de fréquence (11, 12) permet de mesurer la fréquence propre du circuit électrique secondaire (8), et d'en déduire l'état de ce circuit : présence ou absence du siège (1), commutation de capteurs (17, 19).
1 Dispositif de transmission de données entre un siège (1) amovible de véhicule et un corps de véhicule (2), comprenant: un circuit électrique primaire (3) dans le corps de véhicule (2) et un 5 circuit électrique secondaire (8) dans le siège (1) amovible de véhicule, une bobine primaire (4), dans le circuit électrique primaire (3), couplée magnétiquement à une bobine secondaire (9), dans le circuit électrique secondaire (8), caractérisé en ce que: les bobines primaire (4) et secondaire (9) sont couplées l'une à l'autre dans l'air, en l'absence de circuit magnétique de couplage mutuel, - le circuit électrique secondaire (8) comprend un condensateur secondaire permanent (10) connecté en permanence aux bornes de la bobine secondaire (9), constituant un circuit oscillant secondaire passif ayant sa propre fréquence de résonance permanente, le circuit électrique primaire comprend: un générateur de tension impulsionnelle (5), connecté à la bobine primaire (4) pour appliquer à la bobine primaire (4) une tension impulsionnelle (13) à fréquence nettement inférieure à la fréquence de résonance permanente du circuit électrique secondaire (8), un circuit électronique de mesure de fréquence (11), pour mesurer dans le circuit électrique primaire (3) la fréquence des oscillations électriques (15) qui résultent des oscillations électriques (14) du circuit électrique secondaire (8) provoquées par la tension impulsionnelle (13), un circuit électronique comparateur de fréquence (12), pour en déduire, par comparaison avec des fréquences d'oscillation prédéterminées, la présence et/ou l'état du circuit électrique secondaire (8). 2 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'une fréquence d'oscillation prédéterminée de référence est la fréquence de résonance permanente du circuit électrique secondaire (8) lors de la connexion du seul 35 condensateur secondaire permanent (10). 3 Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le circuit électrique secondaire (8) comprend en outre au moins un premier 20 25 30 4781FDFP.doc condensateur secondaire (16) connecté aux bornes de la bobine secondaire (9) par l'intermédiaire d'un premier commutateur secondaire (17) actionné lui-même par un premier organe à contrôler du siège (1) et modifiant la connexion du premier condensateur secondaire (16) en fonction de l'état dudit premier organe. 4 Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'une fréquence d'oscillation prédéterminée de référence est la fréquence de résonance permanente du circuit électrique secondaire (8) en l'absence d'actionnement du premier commutateur secondaire (17), et en ce qu'une première fréquence d'oscillation prédéterminée est la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire (8) lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire (17). Dispositif selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que: le circuit électrique secondaire (8) comprend en outre un second condensateur secondaire (18) connecté aux bornes de la bobine secondaire (9) par l'intermédiaire d'un second commutateur secondaire (19) actionné lui-même par un second organe à contrôler du siège (1) et modifiant luimême la connexion du second condensateur secondaire (18) en fonction de l'état dudit second organe, une seconde fréquence d'oscillation prédéterminée est choisie égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire (8) lors de l'actionnement du second commutateur secondaire (19) seul, une troisième fréquence d'oscillation prédéterminée est choisie égale à la fréquence de résonance du circuit électrique secondaire (8) lors de l'actionnement du premier commutateur secondaire (17) et du second commutateur secondaire (19), les capacités des condensateurs (10, 16, 18) étant choisies de façon que les fréquences de résonance du circuit électrique secondaire (8) dans les différents états de connexion des condensateurs (10, 16, 18) diffèrent les unes des autres. 6 Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'un organe à contrôler du siège (1) est la ceinture de sécurité dudit siège ou un capteur de présence de passager sur ledit siège. 7 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le générateur de tension impulsionnelle (5) comprend un circuit de commutation (5a) ayant un état passant et un état bloqué, apte à 47811 nI P.doc commuter périodiquement en série avec la bobine primaire (4) une source de tension continue (Vo) telle que la batterie du véhicule. 8 Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le circuit électronique de mesure de fréquence (11) réalise la mesure de fréquence des oscillations de tension aux bornes de la bobine primaire (4) lorsque le circuit de commutation (5a) passe de son état passant vers son état bloqué. 9 Dispositif selon la 8, caractérisé en ce qu'une résistance de stabilisation (20) est connectée en parallèle sur la bobine primaire (4). 10 Dispositif selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que le circuit électronique de mesure de fréquence (11) comprend un circuit comparateur (11a) adapté pour détecter les passages à zéro de la composante oscillatoire de tension aux bornes de la bobine primaire (4), et un circuit compteur (11 b) pour mesurer le temps entre des détections successives de passage à zéro fournies par le circuit comparateur (11 a). 11 Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que le circuit comparateur (11a) et le circuit compteur (11b) sont implémentés dans un microcontrôleur recevant, après conditionnement par un circuit amplificateur, la tension aux bornes de la bobine primaire (4). 12 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le circuit électronique comparateur de fréquence (12) est adapté pour produire des signaux spécifiques différents correspondant chacun à la reconnaissance de l'une des fréquences d'oscillation prédéterminées. 13 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que les bobines (4, 9, 9a) sont constituées par des pistes conductrices d'un circuit imprimé. 14 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que: - une bobine de contrôle (9a) et un condensateur de contrôle (10a) sont connectés en parallèle sur la bobine secondaire (9) , -le circuit électronique comparateur de fréquence (12) est adapté pour produire un signal de défaut lors de la mesure d'une fréquence d'oscillation qui diffère des fréquences de résonance du circuit électrique secondaire (8) obtenues en présence de la bobine secondaire (9) , de la bobine de contrôle (9a), du condensateur secondaire permanent (10) et du condensateur de contrôle (10a). 47811 DI P.doc Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que la bobine secondaire (9) et le condensateur secondaire permanent (10) sont disposés sur une première face du circuit imprimé, tandis que la bobine de contrôle (9a) et le condensateur de contrôle (10a) sont disposés sur la seconde face opposée du circuit imprimé.
G,B
G08,B60,G01
G08C,B60R,G01V
G08C 19,B60R 21,G01V 3
G08C 19/16,B60R 21/02,G01V 3/10
FR2893937
A1
PROCEDE DE FABRICATION DU VERRE
20,070,601
L'invention se rapporte à la fusion et à la fabrication du verre, en particulier sous forme de feuilles de verre utilisées en tant que substrats pour écrans plats à cristaux liquides (du type LCD ). io Les substrats de verres pour écrans à cristaux liquides doivent répondre à un cahier des charges extrêmement rigoureux, notamment en terme de rugosité, une rugosité trop importante étant préjudiciable à un fonctionnement correct des écrans. Les fabricants de substrats pour écrans de visualisation, notamment pour écrans LCD, ont jusqu'à présent tenté d'obtenir une qualité suffisante en mettant 15 en oeuvre des procédés de formage spécifiques et de faible capacité tels que le procédé dit fusion-draw d'étirage vers le bas, ou en ajoutant des étapes de polissage, longues et coûteuses, destinées à diminuer la microrugosité du verre produit par le procédé de formage float . Les procédés actuels, combinant tout ou partie de ces moyens restent toutefois insuffisants en terme de qualité ou 20 incapables de concilier cette dernière avec un rendement élevé et un coût de fabrication bas. L'invention a donc pour but de pallier ces inconvénients en proposant un nouveau procédé permettant pour un faible coût de fabrication et un rendement élevé d'obtenir des substrats pour écrans LCD présentant une très faible 25 microrugosité. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de fabrication de substrats en verre pour écrans de visualisation à cristaux liquides comprenant les étapes consistant à : - obtenir une masse de verre fondu dont la composition comprend les 30 oxydes suivants variant dans les teneurs pondérales ci-après définies : SiO2 58-76% B2O3 3-18% Al2O3 4-22% MgO 0-8% CaO 1-12% SrO 0-5% BaO 0-3% R2O (Na2O+K2O) < 1% simultanément ou successivement, introduire dans ladite masse de verre fondu de l'eau dans une concentration massique supérieure à 400 ppm, puis, - soumettre ladite masse de verre fondu à une pression subatmosphérique io suffisamment faible pendant un temps suffisant pour éliminer de ladite masse de verre fondu une quantité d'eau correspondant à une concentration massique au moins égale à 250 ppm, - puis former des feuilles de verre plat à partir de ladite masse de verre fondu. 15 Les inventeurs ont dans un premier temps découvert que pour un procédé de formage donné, la microrugosité dépendait au premier ordre de l'homogénéité chimique du verre et se sont donc attachés à améliorer ladite homogénéité pendant le procédé de fusion du verre. Ils ont ensuite mis en évidence que l'homogénéité du verre pouvait 20 grandement être améliorée pendant le procédé de fusion du verre par les deux étapes consistant à d'abord introduire une quantité d'eau minimale dans la masse de verre fondu puis à éliminer une seconde quantité minimale d'eau en soumettant la masse de verre fondu à une pression subatmosphérique. Par pression subatmosphérique , on entend au sens de la présente invention une 25 pression inférieure à 1 atmosphère. Sans vouloir être liés par une quelconque théorie scientifique, il semblerait que le dégazage brutal d'une certaine quantité d'eau s'accompagne de micro-agitations extrêmement intenses capables d'homogénéiser le verre à très petite échelle. La solubilité de l'eau dans le verre étant très peu dépendante de la 30 température, le dégazage doit être initié par une diminution de la pression en deçà d'une valeur déterminée et dépendant en particulier de la température et de la concentration initiale en eau solubilisée. La masse de verre fondu peut être obtenue à partir de matières premières par tout type de procédé de fusion du verre connu. Il peut s'agir d'un procédé de fusion à l'aide de brûleurs aériens, dans lequel au moins un brûleur est situé au-dessus de la surface du verre en fusion, généralement parallèlement à ladite surface, le chauffage de la masse de verre étant opéré par rayonnement. Des brûleurs situés en voûte du four ou sur les parois latérales et venant impacter la surface de la masse de verre fondu ou des matières premières peuvent également être employés, seuls ou en complément d'autres brûleurs. La masse de verre fondu peut également être obtenue par un procédé de fusion mettant en io oeuvre des électrodes immergées dans le verre qui vont chauffer ce dernier par effet Joule. On obtient de préférence la masse de verre fondu à l'aide d'au moins un brûleur immergé. Au sens de l'invention, on comprend par brûleurs immergés des brûleurs configurés de manière à ce que les flammes qu'ils génèrent ou 15 les gaz de combustion issus de ces flammes se développent au sein même de la masse des matières premières en cours de transformation ou de la masse de verre fondu. Généralement, ils se trouvent disposés de façon à affleurer ou à dépasser légèrement des parois latérales ou de la sole du réacteur utilisé. Le principe de fonctionnement d'un four à brûleurs immergés pour la fusion du verre 20 est déjà connu, et a été notamment décrit dans les brevets WO 99/35099 et WO 99/37591 : il consiste à pratiquer la combustion directement dans la masse des matières vitrifiables à fondre, en injectant le combustible et le comburant via des brûleurs disposés sous le niveau de la masse en fusion, donc au sein d'un bain de verre. Ce type de combustion immergée provoque par convection un brassage 25 intensif de matières en cours de fusion, ce qui permet un processus de fusion rapide. L'étape d'introduction de l'eau peut être réalisée simultanément à l'étape de fusion, ou bien en succession de cette dernière. Une étape simultanée est préférable car elle s'accompagne d'une simplification du procédé. 30 La concentration d'eau solubilisée dans la masse de verre avant l'étape de dégazage devant être particulièrement élevée, plusieurs moyens d'introduction de l'eau doivent être mis en oeuvre simultanément ou successivement. La masse de verre fondu est obtenue de préférence à partir de matières premières dont certaines, voire toutes, contiennent de l'eau de constitution, c'est-à-dire participant à la structure cristallographique des minéraux employés à titre de matières premières. De telles matières premières sont par exemple l'alumine hydratée ou l'acide borique. Cette eau de constitution présente l'avantage d'être éliminée à haute température, de l'eau étant ainsi efficacement introduite dans le bain de verre fondu. Les matières premières peuvent également être humidifiées. Ces mesures contribuent à l'introduction d'une certaine teneur en eau, mais ne suffisent pas à elles seules. io Il est également préférable que les brûleurs employés (aériens, en voûte ou immergés) utilisent de l'oxygène comme comburant plutôt que l'air, car la concentration d'eau dans les gaz de combustion y est beaucoup plus importante. La fusion par le biais de brûleurs immergés est ici particulièrement préférée, puisque les gaz de combustion se développent au sein même de la masse de 15 verre fondu, ce qui permet un échange plus fort et une solubilisation d'eau plus importante. Le comburant est alors de préférence de l'oxygène et le combustible un gaz hydrocarbure, notamment du méthane. L'utilisation de combustibles hydrocarbures présentant un rapport H/C le plus élevé possible est en effet 20 préférée pour accroître la concentration en eau dans les gaz de combustion. Le méthane est ainsi préféré au butane ou au propane, la teneur en eau solubilisée dans le cas du méthane étant de presque 30% supérieure à celle solubilisée dans le cas du propane. Le comburant et le combustible sont de préférence apportés dans un 25 rapport stoechiométrique. Il a en effet été observé, dans le cas de la combustion utilisant l'oxygène comme comburant et un hydrocarbure comme combustible, que la teneur en eau solubilisée présente une valeur maximale pour un rapport parfaitement stoechiométrique entre le comburant et le combustible. Le comburant peut également être de l'oxygène et le combustible de 30 l'hydrogène, ce qui permet d'obtenir la plus grande teneur en eau possible dans l'atmosphère de combustion. Le bullage d'eau liquide ou de vapeur d'eau dans la masse de verre fondu est également un moyen d'introduction de l'eau efficace, mais s'accompagne d'un refroidissement important de la masse de verre fondu. Des électrodes placées à proximité des dispositifs de bullage d'eau permettent de remédier à ces inconvénients. Il est également avantageux de compléter les moyens d'introduction de l'eau par la mise en présence d'une couche de verre fondu avec une atmosphère très riche en eau, notamment saturée en vapeur d'eau. La diffusion de l'eau dans le verre fondu est relativement rapide, mais il est toutefois préférable que la io couche soit mince, notamment d'épaisseur inférieure ou égale à 10 cm, voire 5 cm ou même 2 cm. On peut ainsi mettre en oeuvre cette étape d'introduction d'eau dans un canal situé entre le dispositif de fusion et le dispositif de mise en dépression. Les inventeurs ont pu mettre en évidence que c'est par le choix judicieux 15 d'une forte quantité d'eau introduite et d'une forte quantité d'eau éliminée dans une étape suivante que les plus fortes valeurs d'homogénéité chimique sont obtenues, grâce au dégazage intense que ces conditions ont permis. De plus fortes valeurs d'homogénéité chimique et de microrugosité sont obtenues lorsque la concentration en eau introduite dans la masse de verre en 20 fusion est supérieure ou égale à 500 ou 600, voire 800 et même 1000 ppm. La quantité d'eau à éliminer doit correspondre quant à elle à une concentration massique supérieure ou égale à 250 ppm pour qu'une homogénéité suffisante puisse être obtenue. Elle est de préférence supérieure ou égale à 300 ppm, voire à 600 ou 700 ppm. La quantité d'eau à éliminer est de préférence à 25 adapter en fonction de l'homogénéité de la masse de verre fondue à homogénéiser. Pour une masse de verre fondu particulièrement hétérogène, dont l'écart type de l'indice de réfraction est supérieur ou égal à 3.10-4, il est préférable que la quantité d'eau éliminée soit supérieure ou égale à 500, voire 700 ppm. Pour une masse de verre fondu déjà relativement homogène après l'étape de 30 fusion, dont l'écart type de l'indice de réfraction est de l'ordre de 2.10-4 ou moins, une quantité d'eau éliminée comprise entre 250 et 400 ppm peut être suffisante. La pression subatmosphérique à laquelle la masse de verre fondu est ensuite soumise est à adapter en fonction de la composition du verre, de la température et de la tirée souhaitée, la tirée étant la quantité de verre produit par unité de temps. Une pression inférieure ou égale à 500 mbars est dans tous les cas nécessaire pour déclencher le dégazage de l'eau et le processus d'homogénéisation. La pression est avantageusement supérieure ou égale à 10 mbars, mais une pression supérieure ou égale à 100 mbars, voire à 200 mbars est préférée, en particulier car l'obtention de très faibles pressions rend indispensable l'utilisation de dispositifs complexes. Il a en outre été observé que io des pressions de moins de 100 mbars étaient généralement trop basses, en ce sens qu'elles contribuent à éliminer une quantité d'eau certes importante, mais plus importante que la quantité nécessaire pour obtenir une bonne homogénéité chimique. Il a été observé qu'au-delà d'une certaine pression seuil , l'eau 15 introduite pendant l'étape de fusion ne s'éliminait pas, et qu'en outre, l'homogénéité du verre se dégradait avec le temps. La température de la masse de verre fondu lorsqu'elle est soumise à une pression subatmosphérique est de préférence comprise entre 1400, notamment 1450, et 1600 C, notamment 1550 C. Le procédé selon l'invention est donc 20 remarquable en ce qu'il permet d'homogénéiser le verre à des températures plus basses que celles employées habituellement, qui sont de l'ordre de 1650 C. Durant l'étape de mise en dépression, le verre peut ne subir aucun mouvement, ou au contraire subir un mouvement, en particulier par une mise en rotation. Cette mise en rotation permet d'améliorer encore l'homogénéité du verre, 25 mais au détriment de la simplicité du procédé, puisque la conception d'un dispositif complexe est rendue nécessaire. Le procédé selon l'invention, et dans lequel le verre subissant l'étape de mise en dépression est statique, présente l'avantage de procurer un verre dont l'homogénéité est comparable à celle du verre obtenu par un procédé dans lequel le verre est mis en rotation rapide 30 pendant la mise en dépression, mais pour lequel les quantités d'eau introduites puis éliminées ne correspondent pas à l'enseignement de la présente invention. Outre l'eau, il est avantageux d'introduire dans la masse de verre fondu au moins un gaz choisi parmi l'hélium ou l'hydrogène. A l'instar de l'eau, la vitesse de diffusion de ces gaz dans le verre fondu est en effet particulièrement élevée, et ils contribuent ainsi à accentuer l'intensité du dégazage. Ces gaz peuvent être introduits pendant l'étape de fusion à l'aide de buses disposées dans le four de fusion, par exemple à proximité du ou de chaque brûleur immergé le cas échéant. D'autres gaz susceptibles de diffuser dans les bulles de vapeur d'eau sont avantageusement ajoutés à la masse de verre fondu. A titre d'exemple, l'introduction de sulfates dans les matières premières permet la formation de gaz io tels que SO2 au sein de la masse de verre fondu. Le formage des feuilles de verre plat est réalisé par les procédés de formage connus de l'homme du métier. La masse de verre fondu est acheminée par le biais de canaux ou feeders vers le dispositif de mise en oeuvre de formage de verre plat. Le formage de verre plat peut consister par exemple en un 15 flottage de verre sur étain fondu par le procédé float , un étirage par les procédés Fourcaut ou Pittsburgh bien connus de l'homme du métier, un laminage à l'aide de rouleaux lamineurs, ou encore un formage par débordement et étirage vers le bas de type down-draw , aussi appelé fusion-draw . Le formage est avantageusement réalisé par le procédé float et n'est pas 20 suivi par une quelconque étape de polissage, puisque c'est par l'utilisation d'un tel procédé que les avantages de l'invention se révèlent le mieux. La microrugosité obtenue est en effet telle qu'on peut la comparer à celle obtenue par des procédés de formage plus coûteux ou à faible rendement comme le procédé down-draw ou le procédé float associé à une étape de polissage 25 subséquente. Dans le cadre d'un formage par le procédé float, il s'est révélé particulièrement avantageux, toujours dans un souci d'améliorer les qualités de surface du verre, d'utiliser un procédé mettant en oeuvre une installation de flottage dénuée de points fixes pour le verre fondu flotté, la vitesse du verre 30 n'étant donc nulle en aucun de ses points, de manière à éviter la dévitrification (c'est-à-dire la germination et croissance de cristaux à partir de la masse de verre). En particulier, le métal fondu, généralement l'étain, est introduit dans 15 20 25 l'installation de façon à ce qu'il constitue une zone de réception en mouvement pour le verre fondu. Il est introduit de préférence aux points de flottage qui seraient fixes pour le verre en l'absence d'introduction. Le flottage du verre sur le bain d'étain fondu en mouvement, ledit bain étant prélevé en aval de l'installation de flottage puis réintroduit au moins en amont après un éventuel réchauffage, empêche ainsi la présence de points de verre stagnants pouvant générer la croissance d'inclusions solides. La composition du verre comprend de préférence les oxydes suivants variant dans les teneurs pondérales suivantes SiO2 58-70% B2O3 3-15% AI2O3 12-22% MgO 0-8% CaO 2-12% SrO 0-3% BaO < 0,5% R2O < 0,5% Le procédé selon l'invention est également bien adapté pour la fabrication de substrats de verre de composition suivante : SiO2 58-72% TiO2 0,8-3% B2O3 2-15% AI2O3 10-25% CaO 2-12% MgO 0-3% BaO 0-6% SrO 0-4% ZnO 0-3% R2O 0-1% 30 Les inventeurs ont en effet mis en évidence que l'oxyde de titane permettait d'améliorer le module de Young et la résistance à la corrosion en milieu acide des substrats, deux propriétés particulièrement importantes pour l'application en tant qu'écran de visualisation. Les exemples de réalisation décrits ci-après permettent d'illustrer l'invention sans toutefois la limiter. Deux séries d'exemples sont présentées ci-dessous, dans lesquelles une même composition de verre subit une étape de fusion à partir de matières premières dont certaines contiennent de l'eau de constitution, en particulier l'alumine hydratée. La masse de verre fondu est ensuite soumise à une pression subatmosphérique à une température donnée, pendant 30 minutes. La masse de io verre étudiée est de 300 g, la mise en dépression étant de type statique, c'est-à-dire sans mouvement du verre. Une mise en dépression en rotation d'une quantité de verre plus élevée, correspondant à un procédé à l'échelle industrielle, permettrait bien entendu d'obtenir des degrés d'homogénéité bien supérieurs, et les niveaux d'homogénéité décrits dans le cadre des exemples ne doivent être 15 considérés que de manière comparative. Le degré d'homogénéité est caractérisé par l'écart type de l'indice de réfraction, mesuré par la méthode de Christiansen-Shelyubskii, décrite dans l'article Application of the Christiansen-Shelyubskii method to determine homogeneity and refractive index of industrial glasses , de T. Tenzler et G.H. Frischat, Glastech. Ber. Glass Sci. Technol. 68 (1995) n 12, pp 20 381 à 388. Cette méthode optique utilise, dans l'application qui en est faite dans le cadre de la présente invention, des échantillons de verres très soigneusement recuits afin d'éviter une hétérogénéité d'indice de réfraction due à des différences de densité et donc non-attribuable à une hétérogénéité chimique, et dont la fraction granulométrique étudiée varie de 315 à 355 micromètres. 25 Dans une première série d'exemples (Tableau 1), la masse de verre fondu est obtenue par un procédé de fusion mettant en oeuvre un brûleur immergé utilisant un mélange comburant/combustible stoechiométrique et du type oxygène/méthane. L'eau introduite par la combinaison de l'utilisation de matières premières hydratées et de ce type de fusion est de 800 ppm. L'écart type de 30 l'indice de réfraction est de 2,0.10-4. Dans la deuxième série d'exemples (Tableau 2), la masse de verre fondu est obtenue par un procédé mettant en oeuvre un brûleur aérien utilisant de io l'oxygène comme comburant. La masse de verre fondu est ainsi mise en contact pendant 3 heures avec une atmosphère riche en vapeur d'eau, et, compte tenu en outre de l'utilisation de matières premières hydratées, la teneur en eau obtenue est de 1000 ppm. L'écart type de l'indice de réfraction est de 3,1.10-4. Les tableaux 1 et 2 présentent, respectivement pour ces deux séries d'exemples, les résultats obtenus en terme de teneur en eau restante et d'écart type d'indice de réfraction en fonction des conditions de température et de pression durant l'étape de mise en dépression. io Tableau 1 Essai Conditions Teneur en eau (ppm) Écart type d'indice de réfraction (x 10-4) 1.1 1450 C / 400 mbars 800 2,0 1.2 1610 C / 400 mbars 500 1,5 1.3 1450 C / 150 mbars 520 1,8 1.4 1610 C / 150 mbars 450 1,2 L'exemple comparatif 1.1montre q u'à 1450 C, la pression seuil est inférieure à 400 mbars, puisque la teneur en eau n'a pas diminué. Il en résulte une homogénéité qui n'est pas améliorée. L'application d'une pression plus basse 15 et/ou d'une température plus élevée permet en revanche d'éliminer au moins 280 ppm d'eau, élimination qui s'accompagne d'une amélioration très significative de l'homogénéité du verre. Tableau 2 Essai Conditions Teneur en eau (ppm) Écart type d'indice de réfraction (x 10-4) 2.1 1800 C / 5 mbars 300 2,0 2.2 1610 C / 150 mbars 450 2,1 2.3 1450 C / 400 mbars 1000 > 4 2.4 1450 C / 150 mbars 800 3,0 2893937 Il L'exemple comparatif 2.3 montre qu'à 1450 C, la pression seuil est inférieure à 400 mbars. Le traitement à 150 mbars (exemple comparatif 2.4) a permis d'éliminer environ 200 ppm d'eau, mais sa durée n'était pas suffisante 5 pour éliminer la teneur minimale de 250 ppm, d'où une homogénéité à peine améliorée par rapport à la masse de verre initiale. L'exemple 2.2 montre qu'une amélioration déjà sensible de l'homogénéité peut être obtenue pour des pressions et températures raisonnables, un couple température élevée / pression très faible n'apportant qu'une amélioration io supplémentaire minime
L'invention a pour objet un procédé de fabrication de substrats en verre pour écrans de visualisation à cristaux liquides comprenant les étapes consistant à :- obtenir une masse de verre fondu dont la composition comprend les oxydes suivants variant dans les teneurs pondérales ci-après définies :SiO2 58-76%B2O3 3-18%Al2O3 4-22%MgO 0-8%CaO 1-12%SrO 0-5%BaO 0-3%R2O (Na2O+K2O) < 1 %- simultanément ou successivement, introduire dans ladite masse de verre fondu de l'eau dans une concentration massique supérieure à 500 ppm, puis,- soumettre ladite masse de verre fondu à une pression subatmosphérique suffisamment faible pour éliminer de ladite masse de verre fondu une quantité d'eau correspondant à une concentration massique au moins égale à250 ppm,- puis former des feuilles de verre plat à partir de ladite masse de verre fondu.
1. Procédé de fabrication de substrats en verre pour écrans de visualisation à cristaux liquides comprenant les étapes consistant à : -obtenir une masse de verre fondu dont la composition comprend les oxydes suivants variant dans les teneurs pondérales ci-après définies : S 102 B2O3 Al2O3 MgO CaO SrO BaO R2O (Na2O+K2O) 58-76% 3-18% 4-22% 0-8% 1-12% 0-5% 0-3% < 1% 15 - simultanément ou successivement, introduire dans ladite masse de verre fondu de l'eau dans une concentration massique supérieure à 400 ppm, puis, - soumettre ladite masse de verre fondu à une pression subatmosphérique suffisamment faible pendant un temps suffisant pour éliminer de ladite masse de 20 verre fondu une quantité d'eau correspondant à une concentration massique au moins égale à 250 ppm, puis former des feuilles de verre plat à partir de ladite masse de verre fondu. 2. Procédé selon la 1, tel que l'on obtient la masse de verre 25 fondu à partir de matières premières dont certaines contiennent de l'eau de constitution. 3. Procédé selon l'une des précédentes, tel que l'on obtient la masse de verre fondu à l'aide d'au moins un brûleur immergé. 4. Procédé selon la précédente, tel que le comburant est de 30 l'oxygène et le combustible un gaz hydrocarbure, notamment du méthane. 5. Procédé selon la précédente, tel que le comburant et le combustible sont apportés dans un rapport stoechiométrique. 6. Procédé selon la 3, tel que le comburant est de l'oxygène et le combustible de l'hydrogène. 7. Procédé selon l'une des précédentes, tel que l'on met en présence une couche de verre fondu d'épaisseur inférieure ou égale à 10 cm 5 avec une atmosphère saturée en vapeur d'eau. 8. Procédé selon l'une des précédentes, tel que la pression subatmosphérique est comprise entre 100 et 500 mbars. 9. Procédé selon l'une des précédentes, tel que la masse de verre fondu est soumise à une pression subatmosphérique à une température lo comprise entre 1450 et 1550 C. 10. Procédé selon l'une des précédentes, tel que l'on introduit dans la masse de verre fondu au moins un gaz choisi parmi l'hélium ou l'hydrogène.
C
C03
C03C,C03B
C03C 3,C03B 5
C03C 3/091,C03B 5/225
FR2893305
A1
ASSERVISSEUR MECANIQUE A DETECTION DE CHARGE MINIMALE OU DE PRESSION DE CHARGE MINIMALE DE LA FONCTION FERMETURE D'UN CONTENANT.
20,070,518
Dispositif mécanique qui permet grâce à la détection d'une charge minimale dans un emplacement précis à l'intérieur d'un contenant, puis par utilisation d'effet magnétique, de faire coulisser un élément non métallique, et solidaire d'une plaque métallique ; cette plaque étant munie d'un second élément rigide fixe. Cet élément rigide, se trouve alors ainsi entraîné hors d'une position essentielle, dans le but de dévoiler ou de cacher, un troisième autre élément essentiel fixe d'une partie du système de fermeture du contenant. ARRIERE PLAN TECHNIQUE Pour fermer un contenant il faut aménager sur le contenant une partie mobile ; cette partie mobile, vient sur une autre partie fixe du contenant, pour fermer le dit contenant. Pour que cette fermeture soit efficace et effective, on prévoit en général un système de fermeture organisé en deux volets. Un premier volet, est un protocole installé sur la partie qui vient fermer le contenant, ou battant mobile. Le deuxième volet, est un autre protocole installé sur la partie fixe, pour recevoir le volet présent sur le battant mobile. Nous allons agir par des moyens mécaniques puis magnétiques sur le protocole installé sur la partie fixe qui reçoit le battant mobile, soit en dévoilant l'élément de fermeture, soit en cachant l'élément de fermeture, cela, pour permettre ou interdire la fonction de fermeture du contenant. BREVET DESCRIPTION DE L'INVENTION Dispositif mécanique selon l'invention permet de subordonner la fonction de 35 fermeture d'un contenant à la détection d'une charge minimale ou d'une pression de charge minimale dans un emplacement précis à l'intérieur du contenant.30 Planches 4 et 5 L'invention est un ensemble composé d'un plateau (1), sur ce plateau est fixé un réceptacle qui reçoit le contenu (objets), cet ensemble est ensuite relié à une assise (2) fixée dans le fond du contenant . La liaison du plateau (1) avec l'assisse (2) est une 10 liaison élastique obtenue par aménagement de trois ressorts parallèles la, lb et lc. Ces ressorts partent du dessous du plateau (1) et viennent se fixer sur l'assise (2). Sur une face latérale du plateau (1), est fixé un manche coudé (3) non métallique, ce manche porte en son extrémité libre un plateau (4), ce plateau (4) porte un aimant (5). Dans le fond du contenant et sur l'assise (2), en face, dans le même alignement, est fixé 15 un manche coudé (6) non métallique. A l'extrémité libre de ce manche (6), sur le coude, est fixé un plateau non métallique (7) pour recevoir le plateau (4) sans le capturer. Lorsque le plateau (1) reçoit une charge d'intensité au plus égale à l'intensité de la charge minimale, et au moins égale à la plus petite des charges détectables, et si cette 20 charge est égale à la charge minimale, le plateau (4) munie de son aimant (5), vient sur le plateau (7), pour attirer un élément métallique (8) installé devant le plateau (7) dans un voisinage opérationnel pour l'aimant (5). Cet élément (8), est fixé sur un autre élément non métallique (9). L'élément non métallique (9) par coulissage sur glissières, et grâce à l'attraction exercée par l'aimant (5) sur l'élément (8), entraînera un autre élément (10) 25 qui viendra dévoiler l'élément de fermeture (11), caché par l'interception opérée par cet élément (10) sur l'élément (11) du système de fermeture. Cela permet la possibilité de fermeture du contenant. 30 Le contenant ainsi réalisé est un contenant- balance, lorsque le réceptacle occupe toute sa partie utile et, ne permet de ne contenir exactement que des objets de charge égale à la charge minimale, pour qu'il soit possible d'être fermé. Cette même charge minimale est aussi la charge maximale au delà de laquelle les ressorts subiraient des dommages de déformations irréversibles par écrasement. 35 Lorsque le réceptacle a la forme et les dimensions exclusives du contenu objet, et si les ressorts sont réglés de telle sorte que le poids de l'objet (contenu) soit exactement celui 25 qui fait obtenir la fermeture du contenant, l'objet s'encastrant parfaitement et librement dans le réceptacle, alors le dispositif fait jouer à l'objet le rôle d'un témoin. En effet, puisque la fermeture du contenant donne la preuve de la présence de l'objet dans son réceptacle, l'assurance de la présence du dit objet dans le contenant se trouve donc subordonnée à la fermeture du contenant, cette même fermeture du contenant étant elle-même subordonnée à la présence de l'objet dans le contenant, mais seulement dans son réceptacle. Lorsque l'objet est utilisé comme témoin dans le réceptacle, il doit être un petit objet coffret pour contenir les renseignements essentiels sur le contenu rangé à l'intérieur du contenant (par exemple, dans un coffre), en outre l'objet sera dans ce cas reproduit en double exemplaire, un exemplaire qui va dans le réceptacle et un autre exemplaire que l'on garde sur soit comme recépissé, puisqu'il recevra aussi les mêmes renseignements que ceux portés dans le coffret témoin. On ne pourra plus rien donner en main propre directement, mais toujours en main propre, seulement et uniquement, par l'intermédiaire d'un tel contenant et après vérification puis validation des actes par deux parties contradictoires. Un tel contenant pourra s'il le faut, être verrouillé après fermeture. Une autre méthode d'enlèvement, puis de livraison d'objets est ainsi proposée. (L'objet peut être aussi soit l'objet qu'on ne souhaite pas oublier, ou bien être le support de l'objet qu'on ne désire pas oublier lorsqu'on utilise le dit contenant). Une application pourrait être réalisée en super marché. On remplace le tiroir caisse habituel par un coffre sur lequel est monté le dispositif. Lorsque le coffre est vide, mais verrouillé, son introduction sous la caisse provoque dans l'ordre, son déverrouillage, ensuite, l'ouverture du coffre, puis enfin, l'éjection hors du réceptacle du coffret témoin vide. Un emplacement pour recevoir le coffret est prévu à cet effet dans le coffre. La caisse est ouverte et la caissière peut commencer le service. À la fin du service, la caissière fait le compte puis renseigne le contenu de sa caisse. Ces renseignements une fois vérifiés puis validés par la partie contradictoire, sont introduits dans le coffret témoin que la caissière range ensuite dans le réceptacle (20), pour permettre la fermeture du coffre. La caissière ferme le coffre, le verrouillage du coffre est exécuté par la partie contradictoire. Cette partie contradictoire remet un récépissé de versement à la caissière. La caissière range le récépissé dans le coffret récépissé et ensuite remet le coffre verrouillé à la partie contradictoire. Une fois que les fonds on été transférés ailleurs, la partie contradictoire, vide le coffret témoin pour récupérer les renseignements de caisse, puis remet le coffret témoin à sa place dans le réceptacle (20), ferme puis ensuite verrouille le coffre qui est prêt pour être réutilisé pour la caisse. Ce même système pourrait être utilisé par les banques lorsqu'on fait des enlèvements ou des livraison de fonds. Ce dispositif peut être aussi utilisé sur une machine dont désire asservir le démarrage par la fermeture d'une certaine ouverture aménagée sur le système de démarrage. BREVET DESCRIPTION DES ELEMENTS D'AGENCEMENT ET DES DESSINS La planche 1 Figl est un élément rigide non métallique (14), cet élément sera réalisé en double exemplaire, il recevra le système de glissières et sera fixé chacun, sur chacun de deux flancs parallèles du support (19). Fig2 est le support (19), ce support non métallique sera fixé au fond du contenant, il a la forme d'un pavé évidé sur une face et laisse apparaître des bords (15), (16) et (17) sur la face supérieure, sur chacun des bords (15) et (16) est aménagé un passage glissière. Sur chacune des faces du support (19) solidaire des bords (15) et (16), est fixé l'élément (14) non métallique. Planche 2 Cet élément (9) non métallique a la forme d'un pavé fin et évidé sur trois faces ,cette pièce (9) est munie de pattes (9a) et (9b) qui sont des lames et sont faites d'une même 30 pièce et d'une même matière unique avec la pièce (9). Sur une extrémité de cette pièce (9) est fixé un élément rigide (10) qui viendra cacher ou dévoiler la pièce (11), cette pièce (11) est un élément essentiel du système de fermeture fixé dans le contenant. Sur son autre extrémité à l'opposé mais cette fois ci sur les pattes (9a) et (9b) partent de chaque patte deux tiges non métalliques, les deux tiges venant de (9a) arrivent sur l'élément (8) par un coté et les tiges qui partent de (9b) arrivent par l'autre coté sur l'élément (8). L'élément (9) est donné par une vue de dessus, de profil, et de face figl, puis par une vue de dessous fig2. Planche 3 C'est la partie essentielle du système de fermeture, cet élément est fixé dans le contenant. 15 Il est constitué d'un support (12) et d'une partie métallique (11). Cette partie (11) engage la partie du système de fermeture véhiculée par le battant mobile dans un protocole de fermeture. 20 Planche 4 C'est le système détecteur d'une charge au plus égale à la charge minimale et au moins égale à la plus petite charge détectable. Il est obtenu en fixant le réceptacle (20) sur le plateau (1), puis on relie ce plateau(1) à 25 l'assise (2) par les trois ressorts parallèles (la),(lb) et (1c), le manche(3) est fixé sur le plateau (1), un aimant (5) est fixé sur toute la longueur du plateau (4), le manche (6) est fixé sur l'assise et sur le fond du contenant ,en face du plateau (4), le plateau(7) sera dans l'alignement du plateau (4) pour que, la réception du plateau (4) par le plateau (7) se fasse parfaitement . En outre, ce plateau ne doit pas être en métal pour éviter la 30 capture du plateau (4) par le plateau (7) lorsqu'on supprime la charge ou la pression de charge dans le réceptacle (20). 35 Planche 5 C'est le système détecteur de la charge minimale. Pour l'obtenir, on fixe chaque élément (14) sur le support (19), sur chacun de ses flancs droit et gauche. On pose ensuite l'élément (9) sur les passages glissières au dessus du 10 support (19) de manière à faire arriver les pattes (9a) et (9b) ainsi que chacun des deux groupes de deux tiges entraînant l'élément métallique (8) dans les conduits glissières (14). On relie enfin l'extrémité libre de l'élément (9) au bord interne du flanc avant de (19) par des ressorts parallèles 19a, 19b, 19c et 19d. 15 Planche 6 C'est le système asservisseur par détection de la charge minimale. 20 Il est constitué du système de détecteur (30) d'une charge au plus égale à la charge minimale et au moins égale à la plus petite charge détectable d'une part, et du système de détecteur (40) de la charge minimale d'autre part. Lorsque la charge dans le réceptacle (20) peut être délivrée par un objet ou plusieurs objets non spécifiés, il sera prévu à l'intérieur du contenant des indicateurs visuels qui 25 informent lorsque la charge minimale est atteinte. En outre des moyens de maintien de la charge ou de la pression de charge à l'intérieur du réceptacle sont prévus. BREVET DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT DU DISPOSITIF Le contenant est ouvert Lorsqu'on range des objets dans le réceptacle (20), et que la charge minimale est atteinte sans être dépassée, le plateau (4) muni de son aimant, et grâce à la compression généreuse des ressorts (la), (lb) et (lc), arrive sur le plateau (7) en face, près de 35 l'élément métallique (8) . Cet élément métallique (8), situé dans un voisinage opérationnel de l'aimant (5) est aussitôt attiré. Cela a pour conséquence l'entraînement 6 30 de l'élément (9). Cet élément (9) est relié à la pièce (8) par les pattes (9a) et (9b). Ces pattes elles même sont reliées à la pièce (8) par les deux groupes de deux tiges. L'entraînement se fait par coulissage au travers de chacun des éléments (14), et cela gracieusement, par l'action de ressorts de rappel (19a), (19b), (19c) et (19d). L'élément (10) solidaire de (9) est alors automatiquement entraîné et, vient dévoiler l'élément (11) du système fermeture, pour permettre la fonction de fermeture du contenant Le contenant est fermé On l'ouvre : Si on supprime totalement la charge dans le réceptacle ou si on rend la charge indétectable, le plateau (4), grâce à la détente généreuse des ressorts, retire son aimant, en se retirant du plateau (7). Cela fait cesser le phénomène magnétique. L'élément (8) est relâché. Les ressorts (19a), (19b), (19c) et (19d) se détendent généreusement. Cela a pour conséquence le rappel de l'élément (9), puis de son élément solidaire (10) à leur position initiale de cache. Ce qui provoque l'interception de l'élément (11) par l'élément (10), puis l'isolement de l'élément (11), ce qui est une fermeture de l'accès à la fonction fermeture du contenant. Seule la fonction de fermeture est asservie, la fonction ouverture du contenant se fait normalement comme d'habitude, puisque en situation fermée, les deux volets du système de fermeture sont présent l'un dans l'autre. Je vais maintenant avec un peu plus de détails expliquer le fonctionnement de l'invention : Planches 6 ,7 et 8 Le contenant est ouvert : alors le système de fermeture est privé de son deuxième volet présent sur la partie fixe. Ce volet (11), nous le savons est caché par l'élément (10) On charge le réceptacle de la charge minimale soit directement par l'objet, soit par pression maintenue sur l'objet dans le cas où le poids de l'objet seul ne suffit pas à faire obtenir à lui seul la position permettant la fermeture du contenant. Lorsqu'on charge le réceptacle (20), ce réceptacle, grâce à sa fixation sur le plateau mobile (1), migre vers la position qui fait obtenir la fonction de fermeture du contenant. Cela est possible grâce à la liaison élastique de ce plateau (1) avec l'assise (2). Si la charge appliquée sur le plateau (1) est égale à la charge minimale, alors le plateau (4) vient sur le plateau (7) pour y déposer son aimant (5), cet aimant (5) va attirer la plaquette métallique (8), cette plaquette (8) viendra se positionner dans un voisinage immédiat et très fonctionnel de l'aimant (5) sans toucher l'aimant (5), grâce à l' élément d'arrêt de la progression de la plaquette (8) qui est prévu. Cet élément d'arrêt est non métallique puis fixé au plancher, entre le voisinage très fonctionnel de l'aimant (5) et la paque (8), sans isoler la plaque (8) de la présence de l'aimant (8). Comme l'élément (8) est solidaire d'un autre élément (9), et que cet autre élément (9) est monté sur glissières, ce même élément (9) sera entraîné par coulissage hors d'une position essentielle (celle qui consiste à cacher l'élément (11)). Mais cet élément (9) porte en son autre extrémité l'élément de cache (10), il entraînera alors aussi avec lui cet élément (10) hors de sa position de cache vers l'aimant (5) , l'élément (11) du système de fermeture asservie sera ainsi dévoilé pour permettre la fermeture du contenant. En outre, le poids de l'élément (9), celui de ses accessoires, et la liaison élastique avec le support (19) ne doivent pas empêcher, ni perturber, le coulissage libre, aisé et fonctionnel de l'élément (9) lorsqu'il est entraîné par la plaquette (8). Les divers contacts devront être fluides pour un meilleur coulissage (contacts de moindres résistances aux frottements). 30
Dispositif mécanique asservisseur de la fonction de fermeture d'un contenant à la détection d'une charge minimale ou d'une pression de charge minimale.L'invention concerne un système asservisseur mécanique et magnétique en deux parties. Une première partie (30) permet de détecter la présence d'une charge minimale ou d'une pression de charge minimale dans le réceptacle (20). Lorsque la présence d'une telle charge ou d'une pression d'une telle charge est détectée, la seconde partie (40) du système entre en action pour ouvrir la voie à la possibilité de fermeture du contenant.Lorsque on charge le réceptacle de la charge minimale, ou lorsqu'on applique dans le réceptacle la pression de charge minimale, puis qu'on maintienne cette pression, le plateau (1) migre vers le plateau (7) sur qui il fait arriver le plateau (4) muni de son aimant (5), cet aimant arrive devant une plaque métallique (8), dans un voisinage fonctionnel du dit aimant (5). L'élément (8) est attiré par l'aimant (5) pour le faire arriver dans un voisinage très fonctionnel sans être touché, cela, grâce à un dispositif d'arrêt (18) de la progression de l'élément (9). Comme la plaque (8) est solidaire de l'élément (9), et puisque l'élément (9) est lui-même solidaire de l'élément (10), cet élément (10) étant un cache pour l'élément de fermeture (11), alors, l'élément (9) et ses accessoires est entraîné hors de la position de cache vers l'aimant pour venir dévoiler l'élément (11) et permettre la fermeture du contenant.
1 Dispositif qui asservit la fonction de fermeture d'un contenant à la détection d'une charge minimale est caractérisé par l'existence d'un système de détection de charge au plus égale à la charge minimale de détection et au moins égale à la plus petite charge détectable par le système (30), et d'un système de détection 10 de la dite charge minimale (40). 2 Dispositif selon la 1 est caractérisé par un système de détection (30) de charge au moins égale à la charge minimale détectable, et au plus égale à la charge minimale faisant l'objet de la détection ; que ce système est constitué d'un réceptacle (20) fixé sur un plateau (1), que ce plateau est relié à une assise 15 (2) par trois ressorts parallèles (la), (lb), et (lc). 3 Dispositif selon la 2 caractérisé par l'existence d'un plateau (1) et d'une assise (2), que cette assise (2) est fixé dans le fond du contenant, qu'un manche coudé (3) est fixé sur le plateau (1), qu'un plateau (4) est fixé sur le coude du manche (3), puis qu'un aimant (5) est installé sur le plateau (4) 20 4 Dispositif selon les 2 et 3 caractérisé en l'existence d'une assise (2) fixé au fond du contenant, qu'un manche coudé (6) est fixé sur l'assise (2) et sur le fond du contenant, que sur le coude du manche (6) est fixé un plateau (7), que ce plateau (7) n'est pas métallique pour ne pas capturer le plateau (4) lors de la réception de ce plateau (4) par le plateau (7). 25 5 Dispositif selon la (1) caractérisé en l'existence d'un système de détection de la charge minimale (40), que ce système est constitué, d'un support (19) non métallique, d'un élément coulissant (9) non métallique, que cet élément coulissant entraîne sur un côté une plaquette métallique (8) et sur l'autre côté un cache rigide(10), et que le coulissage se fait sur des glissières aménagées sur les 30 flancs et sur le dessus du support (19). 6 Dispositif selon la 1 ou 2 ,3,4 ,5 caractérisé en l'existence de deux systèmes de détection de charge (30) et (40), que ces deux systèmes sont fixés au fond du contenant l'un en face de l'autre ; les manches (3) et (6) en face de la plaquette métallique (8). 9 35 7 Dispositif selon les 1 2 3 4 et 5 caractérisé par l'existence d'un détecteur de charge (30), que lorsque le réceptacle (20) reçoit une charge ou un pression de charge au moins égale à la plus petite charge détectable, migre grâce au concours généreux des ressort (la), (lb) et (1c), vers la position qui fait obtenir la fonction de fermeture du contenant. 8 Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que lorsque le plateau (1) reçoit un charge ou une pression de charge détectable, migre vers la position qui fait obtenir la possibilité de fermeture du contenant. Et que, cette possibilité est acquise si cette charge ou cette pression de charge est égale à la charge minimale. 9 Dispositif selon les 1,3 et 8 caractérisé par l'existence d'un aimant (5) fixé sur le plateau (4) qui vient sur le plateau (7) lorsqu'on applique une charge ou une pression de charge égale à la charge minimale, puis que l'arrivée de cet aimant (5) sur le plateau (7) provoque l'attraction de la plaquette (8) qui entraîne par coulissage l'élément (9) dans un voisinage très fonctionnel de l'aimant (5), que ce coulissage se fait harmonieusement grâce à l'action généreuse des ressorts (19a), (19b), (19c) et (19d) qui se compriment ou se détendent. 10 Dispositif selon la 9 caractérisé par l'existence de l'élément (9), que cet élément entraîne un cache (10) qui vient dévoiler ou cacher l'élément de fermeture (11) fixé dans le contenant, pour permettre ou empêcher la fermeture du contenant. 30 35
B
B65
B65B,B65D
B65B 7,B65B 1,B65D 55
B65B 7/00,B65B 1/32,B65D 55/00
FR2897062
A1
DOMAINE PEPTIDIQUE NECESSAIRE A L'INTERACTION ENTRE L'ENVELOPPE D'UN VIRUS APPARTENANT AU GROUPE D'INTERFERENCE DE HERV-W ET UN RECEPTEUR ASCT
20,070,810
La présente invention concerne un domaine polypeptidique responsable des interactions entre une enveloppe rétrovirale du groupe d'interférence de HERV-W et les récepteurs de 5 la famille hASCT. Les rétrovirus endogènes humains (HERVs) constituent 8% du génome humain et sont impliqués à la fois dans des pathologies et dans des phénomènes non pathologiques. La famille des rétrovirus endogènes humains W (HERV-W) est dérivée d'un élément 10 rétroviral infectieux intégré dans la lignée germinale il y a 25 à 40 millions d'années. La protéine d'enveloppe de HERV-W, appelée également syncytine, est une glycoprotéine fusogène impliquée dans la formation de la couche syncytiotrophoblastique du placenta. Elle est codée par le gène env du locus proviral ERVW1 et synthétisée sous la forme d'un précurseur gPr73 qui est spécifiquement clivé en deux protéines matures, une sous unité de 15 surface gp50 (SU) et une sous unité transmembranaires gp24 (TM). In vitro, la syncytine de la famille HERV-W induit une fusion cellule à cellule dépendante de son interaction avec un récepteur-transporteur d'acides aminés de la famille ASCT (h-ASCT2, hASCT1). Des études phylogéniques ont alors montré que la syncytine est apparentée à un groupe de rétrovirus, comprenant notamment le virus endogène du chat 20 RD114, le virus endogène du singe BaEV, des rétrovirus simiens et des rétrovirus aviaires : virus de la réticuloendothéliose aviaire REV-A et virus de la nécrose de la rate SNV, ayant tous en commun le récepteur-transporteur d'acides aminés neutres sodium dépendant de type 2 ou hASCT2 (Rasko et al, 1999, Proc. Natl. Acad. Sci. USA Vol. 96, pp. 2129û2134; Tailor et al, 1999 JOURNAL OF VIROLOGY, VOL 73(5) May 1999, p. 4470 25 4474). L'infection d'une cellule par un de ces rétrovirus (ou l'expression dans la cellule de l'une de ces enveloppes) empêche, par interférence (interaction) vis à vis d'un récepteur de la famille ASCT, l'infection de cette même cellule par un autre de ces rétrovirus ou la fusion avec une autre cellule exprimant une autre enveloppe. Par interférence vis à vis d'un récepteur de la famille ASCT, l'infection d'une cellule par un de ces rétrovirus empêche l'infection par un autre de ces rétrovirus. Tous ces rétrovirus appartiennent au même groupe d'interférence du virus HERV-W. Les mécanismes de liaisons entre l'enveloppe et le récepteur ASCT restent obscurs, et à ce jour aucun domaine de liaison à un récepteur ASCT n'a été identifié et défini que ce soit dans la SU de la protéine d'enveloppe de HERV-W ou dans les SU de rétrovirus du même groupe d'interférence. Cette thématique est pourtant essentielle puisque l'inhibition de l'interaction enveloppe / récepteur ASCT permettrait en outre d'empêcher l'entrée d'un rétrovirus dans la cellule, et donc de bloquer son cycle de réplication, d'inhiber la fusion cellule-cellule impliquée dans la différenciation trophoblastique (vaccination contraceptive). D'une manière surprenante, les inventeurs ont identifié la région polypeptidique responsable des interactions entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence HERVW et un récepteur ASCT. A cet effet, la présente invention concerne un domaine peptidique nécessaire à l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT, comprenant une extrémité N- terminale et une extrémité C- terminale, ledit domaine peptidique étant délimitée : ^ à son extrémité N-terminale, par un motif, constitué par les acides aminés 20 (Z)a Proline-Cystéine-X-Cystéine dans lequel Z est un acide aminé quelconque a est un nombre entier compris entre 2 et 30 X est un acide aminé quelconque, 25 ledit motif correspondant aux séquences SEQ ID N 1 à SEQ ID N 29 ^ à son extrémité C-terminale, par un motif, constitué par les acides aminés Serine-Acide Aspartique-Xa-Xb-Xe-Xd-Xe-Acide Aspartique-Xf-Xg-(Z)p dans lequel Xa, Xb, Xe, Xd, Xe, Xf, Xg, sont des acides aminés quelconque Z est un acide aminé quelconque 13 est un nombre entier compris entre 15 et 25, préférentiellement 20 ledit motif correspondant aux séquences SEQ ID N 30 à SEQ ID N 40 et comprenant, entre l'extrémité N -terminale et l'extrémité Gteiminale, au moins un 5 motif choisi parmi les domaines suivants : ^ un motif constitué par les acides aminés Cystéine-Tyrosine-X2-X3-X4-XS-X6-Cystéine, dans lequel X2, X3, X4, X5, X6 sont des acides aminés quelconques ledit motif correspondant à la SEQ ID N 41 10 ^ un motif constitué par les acides aminés Cystéine-X7-X8-X9-Xio-X11- X12-X13- X-14-X15-Cystéine-Trytophane, dans lequel X, X8, X9, X1o, XI1, X12, X13, X14, X15 sont des acides aminés quelconques ledit motif correspondant à la SEQ ID N 42. 15 Par domaine peptidique selon l'invention, on entend une zone minimale de l'enveloppe d'un virus du groupe d'interférence HERV-W nécessaire à la reconnaissance d'un récepteur ASCT. Les domaines peptidiques de l'invention peuvent être obtenus par la technique du génie génétique qui comprend les étapes de : 20 - culture d'un microorganisme ou de cellules eucaryotes transformé(es) à l'aide d'une séquence nucléotidique selon l'invention et - récupération du domaine peptidique produit par ledit microorganisme ou lesdites cellules eucaryotes. Cette technique est bien connu de l'homme du métier. Pour plus de détail la concernant, on 25 pourra se référer à l'ouvrage ci-après : Recombinant DNA Technology I, Editors Ales Prokop, Raskesh K Bajpai ; Annals of the New-York Academy of Sciences, Volume 646, 1991. Les domaines peptidiques de l'invention peuvent également être préparés par les synthèses peptidiques classiques bien connues de l'homme du métier. Par groupe d'interférence, on entend l'ensemble des virus dont l'infection (expression) d'une cellule par un de ses membres empêche l'infection par un autre membre du groupe par interférence de récepteur. Par acide aminé quelconque, on entend notamment un acide aminé choisi parmi l' arginine, l'histidine, la lysine, l'acide aspartique, l'acide glutamique, l'asparagine, la glutamine, la sérine, la thréonine, l'asparagine, la thréonine, l'alanine, l'isoleucine, la leucine, la méthionine, la phénylalanine, le tryptophane, la tyrosine, la valine, la cystéine, la glycine, la proline. Par récepteur ASCT, on entend tout transporteur d'acides aminés neutres sodium 10 dépendant. Par motifs, on entend une succession d'acides aminés correspondant à une région d'intérêt particulière du domaine peptidique selon l'invention, qui est exprimée par l'ensemble des virus du groupe d'interférence du virus HERV-W. Préférentiellement, a est un nombre entier compris entre 3 et 18. 15 Préférentiellement, X est un acide aminé choisi parmi l'acide aspartique, l'acide glutamique, l' arginine. Préférentiellement, Xa, Xb, X sont une glycine, Xd est un acide aminé choisi parmi la proline, la valine; X est un acide aminé choisi parmi la glutamine, la leucine, la thréonine; Xf est un acide aminé choisi parmi la lysine, la thréonine, la méthionine, la glutamine, Xg est un 20 acide aminé choisi parmi l'alanine, la lysine, l'isoleucine, la thréonine, la valine Préférentiellement, 13 est un nombre entier égale à 20 Préférentiellement, X2 est un acide aminé choisi parmi l'asparagine, la thréonine, l'acide glutamique, l'histidine, X3 est un acide aminé choisi parmi l'histidine, l'alanine, la serine, la lysine, l'acide glutamique; X4 est un acide aminé choisi parmi la tyrosine, la thréonine, 25 l'alanine, X5 est un acide aminé choisi parmi la glutamine, 1' arginine, la thréonine, X6 est un acide aminé choisi parmi la leucine, la glutamine, l'acide glutamique. Préférentiellement X~ est un acide aminé choisi parmi la Proline, la Thréonine, 1' arginine; X8 est un acide aminé choisi parmi la glycine, l'acide glutamique, l'asparagine, X9 est un acide aminé choisi parmi la glycine, l'asparagine, l'isoleucine, la thréonine, la serine, Xio est une lysine ou est délété ; Xj1 est un acide aminé choisi parmi la lysine, la valine, l'isoleucine, la leucine, X12 est un acide aminé choisi parmi la glycine, l'asparagine; X13 est un acide aminé choisi parmi la glutamine, la lysine, la tyrosine, X14 est un acide aminé choisi parmi la valine, la proline, la serine, la thréonine, X15 est un acide aminé choisi parmi la valine, l'isoleucine. Des délétions sont possibles dans les domaines selon l'invention indiqués ci dessus. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, Xlo est délété. L'invention concerne également une séquence nucléotidique codant pour un domaine peptidique selon l'invention ci dessus. De telles séquences peuvent être préparées par synthèse chimique et génie génétique en utilisant les techniques bien connues de l'homme du métier et décrites par exemple dans Sambrook J. et al., Molecular Cloning : A Laboratory Manual, 1989. L'invention concerne également un épitope issu du domaine peptidique selon l'invention, 15 caractérisé en ce qu'il hduit une réponse immune contre un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W Par épitope, on entend tout ou partie du domaine peptidique selon l'invention reconnue par un récepteur situé à la surface d'un lymphocyte B ou T ou d'un anticorps circulant. Par réponse immune, on entend l'ensemble des mécanismes biologiques permettant à un 20 organisme pluricellulaire de maintenir la cohérence des cellules et tissus qui le constituent et d'assurer son intégrité en réponse à tout agression qui modifie les structures moléculaires de ses constituants ou qui introduit des molécules étrangères dans l'organisme. L'invention concerne également une séquence nucléotidique codant pour un épitope tel que défini ci dessus. Comme indiqué précédemment, de telles séquences peuvent être 25 préparées par synthèse chimique et génie génétique en utilisant les techniques bien connues de l'homme du métier et décrites par exemple dans Sambrook J. et al., Molecular Cloning : A Laboratory Manual, 1989. L'invention concerne également un vecteur d'expression caractérisé en ce qu'il comprend une séquence nucléotidique selon l'invention, ainsi que les moyens nécessaires à son expression. A titre de vecteur d'expression, on peut citer par exemple les plasmides, les vecteurs viraux 5 du type virus de la vaccine, adenovirus, baculovirus, poxvirus, rétrovirus, les vecteurs bactériens du type salmonelle, BCG. Par moyens nécessaires à son expression, on entend tout moyen qui permet d'obtenir un peptide à partir d'une séquence nucléotidique, tel que notamment un promoteur, un terminateur de transcription, une origine de réplication et de préférence un marqueur de 10 sélection. Les vecteurs de l'invention peuvent également comprendre des séquences nécessaires au ciblage des peptides vers des compartiments cellulaires particuliers. L'invention concerne également un microorganisme ou cellule hôte transformé par au moins un vecteur d'expression selon l'invention. 15 A titre d'exemples de microorganismes qui conviennent aux fins de l'invention, on peut citer les levures, telles que celles des familles suivantes : Saccharomyces, Schizosaccharomyces, Kluveromyces, Pichia, Hanseluna, Yarowia, Schwaniomyces, Zygosaccharomyces, ; Saccharomyces cerevisiae, Saccharomyces carlsbergensis et Kluveromyces lactis étant préférées ; et les bactéries, telles que E. coli et celles des 20 familles suivantes : Lactobacillus, Lactococcus, Salmonella, Streptococcus, Bacillus et Streptomyces. A titre d'exemples de cellules hôtes transformées, on peut citer les cellules provenant d'animaux tels que les mammifères, les reptiles, les insectes et équivalents. Les cellules eucaryotes préférées sont les cellules provenant du hamster chinois (cellules CHO), du 25 singe (cellules COS et Vero), du rein de jeune hamster (cellules BHK), du rein de cochon (cellules PK 15) et du rein de lapin (cellules RK13, les lignées cellulaires humaines de l'ostéosacorme (cellules 143 B), les lignées cellulaires humaines HeLa et les lignées cellulaires humaines de l'hépatome (du type cellules Hep G2), ainsi que les lignées cellulaires d'insecte (par exemple de Spodoptera frugiperda), une lignée cellulaire de rein embryonnaire humaine (par exemple HEK293T). Les cellules hôtes peuvent être fournies dans des cultures en suspension ou en flacon, dans des cultures tissulaires, des cultures d'organe et équivalents. L'invention concerne également un anticorps dirigé contre un domaine peptidique selon 5 l'invention ou contre un épitope selon l'invention. Par anticorps, on entend tant un anticorps entier qu'un fragment d'anticorps. Les anticorps recombinants peuvent être obtenus selon des procédés classiques connus de l'homme du métier, à partir d'organismes procaryotes, tels que bactéries, ou à partir d'organismes eucaryotes, tels que levures, cellules de mammifères, de plantes, d'insectes 10 ou d'animaux, ou par des systèmes de production extra-cellulaire. Les anticorps monoclonaux peuvent être préparés selon les techniques classiques connues de l'homme du métier telles que la technique des hybridomes dont le principe général est rappelé ci-après. Dans un premier temps, on immunise un animal, généralement une souris, (ou des cellules 15 en culture dans le cadre d'immunisations in vitro) avec un antigène cible d'intérêt, dont les lymphocytes B sont alors capables de produire des anticorps contre ledit antigène. Ces lymphocytes producteurs d'anticorps sont ensuite fusionnés avec des cellules myélomateuses "immortelles" (murines dans l'exemple) pour donner lieu à des hybridomes. A partir du mélange hétérogène des cellules ainsi obtenu, on effectue alors une sélection 20 des cellules capables de produire un anticorps particulier et de se multiplier indéfiniment. Chaque hybridome est multiplié sous la forme de clone, chacun conduisant à la production d'un anticorps monoclonal dont les propriétés de reconnaissance vis-à-vis de l'antigène d'intérêt pourront être testées par exemple en ELISA, par immunotransfert en une ou deux dimensions, en immunofluorescence, ou à l'aide d'un biocapteur. Les anticorps 25 monoclonaux ainsi sélectionnés, sont par h suite purifiés notamment selon la technique de chromatographie d'affinité. Par fragment d'anticorps, on entend tout fragment d'anticorps consécutif à une réponse immune contre un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W. Ces fragments d'anticorps peuvent par exemple être obtenus par protéolyse. Ainsi, ils peuvent être obtenus par digestion enzymatique, résultant en des fragments de type Fab (traitement à la papaïne ; Porter RR, 1959, Biochem. J., 73 : 119-126) ou de type F(ab)'2 (traitement à la pepsine ; Nisonoff A. et al., 1960, Science, 132: 1770-1771). Ils peuvent également être préparés par voie recombinante (Skerra A., 1993, Curr. Opin. Immunol., 5 : 256-262). Un autre fragment d'anticorps qui convient aux fms de l'invention comprend un fragment Fv qui est un dimère constitué de l'association non covalente du domaine variable léger (VL) et du domaine variable lourd (VH) du fragment Fab, donc de l'association de deux chaînes polypeptidiques. Afm d'améliorer la stabilité du fragment Fv due à la dissociation des deux chaînes polypeptidiques, ce fragment Fv peut être modifié par génie génétique en insérant un lien peptidique adapté entre le domaine VL et le domaine VH (Huston P. et al., 1988, Proc. Natl.Acad. Sci.USA, 85 : 5879-5883). On parle alors de fragment scFv ( single chain Fragment variable ) car il est constitué d'une seule chaîne polypeptidique. L'utilisation d'un lien peptidique composé préférentiellement de 15 à 25 acides aminés permet de relier l'extrémité C-terminale d'un domaine à l'extrémité N -terminale de l'autre domaine, constituant ainsi une molécule monomérique dotée de propriétés de liaison similaires à celles de l'anticorps sous sa forme complète. Les deux orientations des domaines VL et VH conviennent (VL-lien-VH et VH-lien-VL) car elles présentent des propriétés fonctionnelles identiques. Bien entendu, tout fragment connu de l'homme du métier et présentant les caractéristiques immunologiques défmies ci-dessus conviennent aux fins de l'invention. L'invention concerne également l'utilisation d'au moins un domaine peptidique selon l'invention, d'au moins un épitope selon l'invention, d'au moins un anticorps selon l'invention ou d'au moins une séquence nucléotidique selon l'invention pour la préparation d'un médicament destiné à l'inhibition, la prévention ou le traitement d'une infection provoquée par un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W chez un animal, de préférence l'homme. Le domaine peptidique selon l'invention peut notamment être utilisé pour cibler des cellules exprimant un récepteur de la famille ASCT afm de transduire un signal, moduler le flux des acides aminés (traitements du cancer). Par éléments nécessaires à une expression constitutive des peptides, on entend un promoteur ubiquitaire ou spécifique des cellules eucaryotes. A titre d'éléments nécessaires à une expression inductible des peptides, on peut citer les éléments de régulation de l'opéron de E. coli pour la résistance à la tétracycline (Gossen M. et al, Proc Natl Acad Sci USA, 89 : 5547-5551 (1992). L'utilisation d'au moins un domaine peptidique selon l'invention, d'au moins un épitope selon l'invention, ou d'au moins une séquence nucléotidique selon l'invention est particulièrement adapté pour la préparation d'un médicament destiné à la prévention d'une infection provoquée par un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W chez un animal, de préférence l'homme. L'utilisation d'au moins un anticorps selon l'invention est particulièrement adapté pour la préparation d'un médicament destiné à l'inhibition ou le traitement d'une infection provoquée par un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W chez un animal, de préférence l'homme. L'invention concerne également une composition pharmaceutique, notamment un vaccin, comprenant à titre de substance active, au moins un domaine peptidique selon l'invention, au moins un épitope selon l'invention, ou bien au moins une des séquences nucléotidiques selon l'invention, notamment placée sous le contrôle d'éléments nécessaires à une expression constitutive et/ou inductible desdits domaines peptidiques ou épitopes, en association avec un véhicule pharmaceutiquement approprié. L'invention concerne également une composition pharmaceutique comprenant à titre de substance active, au moins un anticorps selon l'invention, en association avec un véhicule pharmaceutiquement approprié. Bien entendu, l'homme du métier déterminera facilement le véhicule pharmaceutiquement approprié et la quantité de domaine peptidiques, d'épitopes, d'acides nicléotidiques ou d'anticorps à utiliser en fonction des constituants de la composition pharmaceutique. Dans les compositions pharmaceutiques selon l'invention, pour l'administration orale, sublingale, sous cutanée, intra musculaire, intra veineuse, topique, intratrachéale, rectale, transdermique, la substance active peut être administrée sous formes unitaires d'administration ou en mélange avec des supports pharmaceutiques classiques, et destinés à une administration par voie orale, par exemple sous la forme d'un comprimé, d'une gélule, d'une solution buvable, etc, ou par voie rectale, sous la forme d'un suppositoire, par voie parentérale, en particulier sous la forme d'une solution injectable, notamment par voie intraveineuse, intradermique, sous cutanée, etc, selon des protocoles classiques bien connus de l'homme du métier. Pour l'application topique, on peut utiliser la substance active dans des crèmes, pommades, lotions, collyres. Lorsqu'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange la substance active avec un excipient pharmaceutiquement acceptable également nommé véhicule pharmaceutique, tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose, d'un dérivé cellulosique, ou d'autres matières appropriées. On peut également les traiter de telles sortes qu'ils aient une activité prolongée ou retardée et qu'ils libèrent d'une façon continue une quantité prédeterminée de la substance active. On peut également obtenir une préparation en gélules en mélangeant la substance active avec un diluant et en versant le mélange dans des gélules molles ou dures. On peut également obtenir une préparation sous forme de sirop ou pour l'administration sous forme de gouttes, dans laquelle la substance active est présente conjointement avec un édulcorant, un antiseptique, tel que notamment du méthylparaben et du propylparaben, ainsi qu'un agent donnant du goût ou un colorant approprié. Les poudres ou les granules dispersibles dans l'eau peuvent contenir la substance active en mélange avec des agents de dispersion ou des agents mouillants, ou des agents de mise en suspension, bien connus de l'homme du métier. Pour une administration parentérale, on utilise des suspensions aqueuses, des solutions salines isotoniques ou des solutions stériles et injectables qui contiennent des agents de dispersion, des mouillants pharmacologiquement compatibles, tels que notamment le propyléneglycol ou le butylèneglycol. Le médicament ou la composition pharmaceutique selon l'invention peut comprendre en outre un agent d'activation qui induit les effets d'une médication ou renforce ou complète les effets de la médication principale, en augmentant notamment la biodisponibilité de la médication principale. La posologie dépend de la gravité de l'affection, et sera adapté selon un protocole classique. A titre indicatif, lorsque la substance active est un anticorps monoclonal, la dose hebdomadaire est de 1 à 10 mg / kg, en combinaison avec un excipient pharmaceutiquement acceptable. L'invention concerne également une composition diagnostique pour la détection et/ou la quantification d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W ou la détection et/ou la quantification d'une réponse immune contre ledit virus, comprenant au moins un domaine peptidique selon l'invention, au moins un épitope selon l'invention, au moins une des séquences nucléotidiques selon l'invention, ou au moins un anticorps selon l'invention. Une composition diagnostique comprenant au moins un domaine peptidique selon l'invention, au moins un épitope selon l'invention, au moins une des séquences nucléotidiques selon l'invention, est particulièrement adapté si on souhaite déterminer si un patient présente une réponse immune contre un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W alors qu'une composition diagnostique comprenant au moins un anticorps selon l'invention est particulièrement adapté pour la détection et/ou la quantification d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W. L'invention concerne également un procédé de détection et/ou de quantification d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W dans un échantillon biologique prélevé chez un individu susceptible d'être infecté par ledit virus caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - mettre en contact ledit échantillon biologique au moins un anticoprs selon l'invention dans des conditions permettant la formation d'un complexe entre le virus et l'anticorps, et - détecter et/ou quantifier la formation dudit complexe par tout moyen 25 approprié. Par échantillon biologique, on entend un échantillon biologique d'origine humaine ou animale susceptible de contenir ledit virus tel qu'un échantillon de sang, de plasma, de sérum, d'urine, de liquide cephalo rachidien, ou de tissus tels que placenta, testicules, prostate, sein. L'étape de mise en contact est une étape classiquement connue de l'homme du métier. L'étape de détection / quantification peut être réalisée par tout moyen de détection connu dans le domaine des dosages immunologiques de très petites molécules, tel que la détection directe, c'est-à-dire sans l'intermédiaire de partenaire(s) de liaison, et la détection indirecte, c'est-à-dire par l'intermédiaire de partenaire(s) de liaison. La détection directe de la liaison entre l'anticorps ou fragment d'anticorps de l'invention et le virus peut être mise en oeuvre par exemple par résonance plasmonique de surface ou par voltamétrie cyclique sur une électrode portant un polymère conducteur. Dans ce cas, l'anticorps de l'invention sert à immunocapturer tout ou partie du virus, qui est ensuite éluée. L'élution peut être mise en oeuvre par tout procédé d'élution connu de l'homme du métier, tel qu'un choc de pH. Dans le cas de la détection indirecte, la deuxième étape du procédé de l'invention peut être mise en oeuvre selon la technique classique ELISA de dosage par compétition. L'anticorps de l'invention sert alors de partenaire de liaison servant à la capture de tout ou partie du virus dans l'échantillon. La détection peut alors être mise en oeuvre par compétition entre tout ou partie du virus susceptible d'être contenue dans l'échantillon à tester et une quantité connue de virus préalablement marquée. Par marquage, on entend la fixation d'un marqueur capable de générer directement ou indirectement un signal détectable. Une liste non limitative de ces marqueurs consiste en : ^ les enzymes qui produisent un signal détectable par exemple par colorimétrie, fluorescence, luminescence, comme la peroxydase de raifort, la phosphatase alcaline, l'acétylcholine estérase, la b-galactosidase, la glucose-6-phosphate déshydrogénase, ^ les chromophores comme les composés luminescents, colorants, ^ les molécules radioactives comme le 32P, le 35S ou le 125I, ^ les molécules fluorescentes telles que la fluorescéine, la rhodomine, 1'alexa ou les phycocyanines, et ^ les particules telles que les particules en or, en latex magnétique, les liposomes. Des systèmes indirects de marquage peuvent être aussi utilisés, comme par exemple par l'intermédiaire d'un autre couple ligand/anti ligand. Les couples ligand/anti ligand sont bien connus de l'homme du métier, et on peut citer par exemple les couples suivants: biotine/streptavidine, biotine/avidine, haptène/anticorps, antigène/anticorps, peptide/anticorps, sucre/lectine, polynucléotide/complémentaire du polynucléotide. Dans ce cas, c'est le ligand qui est lié au partenaire de liaison. L'anti-ligand peut être détectable directement par les marqueurs décrits au paragraphe précédent ou être lui-même détectable par un ligand/anti ligand. Ces systèmes indirects peuvent conduire, dans certaines conditions, à une amplification du signal. Cette technique d'amplification du signal est bien connue de l'homme du métier, et l'on pourra se reporter aux demandes de brevet antérieures FR98/10084 ou WO95/08000 de la Demanderesse ou à l'article J. Histochem. Cytochem., (1997), 45 : 481-491. Le marquage de molécules est largement connu de l'homme du métier et est décrit par exemple par Greg T. Hermanson dans Bioconjugate Techniques, 1996, Academic Press 15 Inc, 525B Street, San Diego, CA92101 USA. Selon le type de marquage utilisé, comme par exemple en utilisant une enzyme, l'homme du métier ajoutera des réactifs permettant la visualisation du marquage. De tels réactifs sont largement connus de l'homme du métier et sont décrits notamment dans Principles and Practice of Immunoessay, 2nd Edition, Edited by C. Price, D.J. 20 Newman Stockton Press, 1997, 345 Park Avenue South, New York. L'invention concerne également l'utilisation de la composition ci dessus pour le diagnostic in vitro d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W dans un échantillon ou prélèvement biologique. En particulier, le diagnostic précoce d'un virus tel que le SRV1 et SRV2, virus impliqués dans des mécanismes d'immunodéficience chez le singe,permet 25 de proposer un traitement adapté à l'hôte avant l'apparition d'une immunodéficience. Par ailleurs, le diagnostic précoce de HERV-W, impliqué dans des pathologies placentaires, permet de moduler son expression par exemple lors d'une préeclampsie. L'invention concerne également l'utilisation d'un domaine peptidique selon l'invention ou d'un épitope selon l'invention, ou d'un anticorps selon l'invention pour inhiber l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT. Ceci permet notamment d'obtenir une immunotherapie contraceptive. L'invention concerne également l'utilisation d'un domaine peptidique selon l'invention pour identifier des molécules chimiques ou biologiques dont l'interaction avec tout ou partie de ce domaine peptidique, bloque l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT. Par exemple, lorsqu'on utilise un domaine peptidique selon l'invention de HERV-W, ceci permet d'obtenir notamment des molécules chimiques ou biologiques très adaptées pour obtenir un traitement contraceptif. L'utilisation de telles molécules chimiques pour inhiber l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT présente un intérêt thérapeutique. A titre indicatif, deux procédés génériques permettant le criblage des molécules chimiques ou biologiques susceptibles d'inhiber l'interaction env / récepteur sont décrits ci dessous. Dans un contexte où il est possible de produire une enveloppe soluble, il convient de déterminer si une molécule chimique ou biologique altère l'interaction env/récepteur selon une méthode de type ELISA utilisant des cellules exprimant au moins un récepteur ASCT en phase de capture. Ainsi, sur une plaque de 96 puits, des cellules exprimant un récepteur ASCT d'intérêt sont cultivées ou adsorbées, et une interaction env / récepteur est détectée via l'utilisation d'une enveloppe soluble marquée (tag histine, fusion GPF), et donc capable de générer un signal de référence dosable. Si après préincubation de ladite enveloppe soluble avec une molécule chimique ou biologique, une réduction du signal est observé, cela signifie que la molécule chimique ou biologique altère l'interaction env/récepteur. Alternativement, il est possible d'utiliser un vecteur rétroviral pseudotypé par l'enveloppe d'intérêt et exprimant un marqueur détectable (LacZ) et procéder au même test. Il est également possible de sélectionner des molécules d'intérêts via une mesure d'inhibition de fusion. Des cellules exprimant le récepteur d'intérêt (cell-récept), par exemple des cellules HeLa ou XC-RDR ainsi que des cellules exprimant constitutivement un marqueur (par exemple lacZ) ainsi que transitoirement ou de façon stable l'enveloppe d'intérêt (cell-env-LacZ) sont utilisées; l'enveloppe d'intérêt a été au préalable modifiée au niveau de sa queue intracytoplasmique par échange avec le domaine intracytoplasmique de env HERVW afm de la rendre constitutivement fusogène (Cheynet et al, 79(9): 5586-5593, 2005). La mise en présence des deux types cellulaires, "cell-récept" en excès et "cell-env-LacZ" en défaut, conduit à la formation de cellules multinuclées génates ou syncitia, contenant 1 ou 2 noyaux bleus venant de"cell-env-LacZ" et des dizaines de noyaux blancs venant de "cellrécept". Une même co-culture réalisée en présence de molécule chimique ou biologique altérant l'interaction env/récepteur conduit à une diminution du nombre de syncytia et à leur contenu en noyau. Une automatisation de telles mesures à l'aide d'une caméra ccd est possible. L'invention concerne également l'utilisation d'un domaine peptidique selon l'invention pour générer des anticorps bloquant l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT. L'invention concerne également un procédé pour déterminer une région polypeptidique 15 nécessaire à l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT caractérisé en ce que : ^ on identifie la séquence nucléotidique et/ou peptidique de l'enveloppe précurseur dudit virus ^ on exclut la partie signal 20 ^ on détecte un domaine Serine-Acide Aspartique-Xa-Xb-Xe-Xd-Xe-Acide Aspartique-XrXg dans lequel Xa, Xb, Xc, Xd, Xe, Xf, Xg, sont des acides aminés quelconque qui correspond à la SED ID N 43 25 ^ on exclut de l'extrémité C-terminale entre 15 et 25 acides aminés, préférentiellement 20 acides aminés, après ledit domaine Serine-Acide aspartique-Xa-Xb-Xe-Xd-Xe-Acide aspartique -XrXg, qui correspond à la SED ID N 43 Préférentiellement X, Xb, X est un acide aminé qui est la glycine, Xd est une acide aminé choisi parmi la goline et la valine; Xe est un acide aminé choisi parmi la glutamine, la leucine, la thréonine ; Xf est un acide aminé choisi parmi la lysine, la thréonine, la méthionine, la glutamine, XÇ est un acide aminé choisi parmi l'alanine, la lysine, l'isoleucine, la thréonine, la valine. Au sens de la présente invention, on identifie la séquence nucléotidique et/ou conséquent peptidique de l'enveloppe précurseur dudit virus par tout moyen connu de l'homme du métier, qui pourra notamment se référer au Maniatis (Ed 1989). On exclut la partie signal par tout moyen connu de l'homme du métier tel que décrit notamment dans Improved Prediction of Signal Peptide: SignalP 3.0 Jannick Dyrlv Bendtsen, Henrik Nielsen, Gunnar von Heijne and SOren Brunak.J. Mol. Biol., 340:783-795, 2004. On détecte ledit domaine par tout moyen connu de l'homme du métier, c'est à dire en utilisant un logiciel de type Blast ou Fasta (voir notamment Altschul SF, Gish W, Miller W, Myers EW, Lipman DJ., Basic local alignment search tool. J Mol Biol. 1990 Oct 5;215(3):403- 10). L'invention concerne également un domaine peptidique susceptible d'être obtenu par le procédé ci dessus. Les figures ci-jointes sont données à titre d'exemple explicatif et n'ont aucun caractère limitatif. Elles permettront de mieux comprendre l'invention. La figure 1 illustre les caractéristiques et propriétés phénotypiques de protéines recombinantes solubles dérivées de Env-W. Notamment, la figure la illustre la protéine recombinante soluble la plus grande englobant tout ou partie des sous-unités SU et TM (Env-Gp60) et la protéine recombinante soluble correspondant à la sous-unité SU (EnvSU). La figure lb représente l'analyse par cytométrie de flux du test de fixation de la protéine recombinante EnvSU sur les cellules XC IASCT2 et XC hASCT1 exprimant respectivement les récepteurs hASCT2 et hASCT1. La figure le illustre le test d'interférence de fixation sur les cellules TE671 (contrôle hASCT2), TE671RD (hASCT2 bloqué) et TE671galy (Pitl bloqué). La figure 2 illustre la définition du domaine minimum de fixation de l'enveloppe ERV-W sur le récepteur hASCT2 (RBD pour receptor binding domain). Notamment, la figure 2a décrit l'ensemble des mutants de délétion conçus à partir de EnvSU. La figure 2b représente l'analyse par cytométrie de flux du test de fixation des protéines recombinantes dérivées de EnvSU sur les cellules XC hASCT2 exprimant le récepteur hASCT2, en particulier la fixation des mutants Env197, Env168 et Env144 et le défaut de fixation des mutants Env69-317, Env169-317 et Envi 17. La figure 3a illustre la définition d'un peptide immunogène à l'intérieur du domaine selon l'invention (RBD) correspondant à la région 21-144 du précurseur de la protéine d'enveloppe d'HERV-W. La figure 3b montre l'inhibition de la fixation du RBD sur son récepteur à l'aide d'un anticorps produit à partir du peptide immunogène (antiSU-EnvW) et l'absence d'inhibition de la liaison RBD-récepteur en présence d'un anticorps non- spécifique (antiTM-EnvW). La figure 4 représente l'alignement des séquences rétrovirales d'enveloppes appartenant au même groupe d'interférence et présente les bornes du peptide signal, de la sous-unité SU (surface unit) et de la sous-unité TM (Trans membrane) ainsi que le site de fixation au récepteur. Les séquences sont HERV-W (Human Endogenous Retroviral Family W), RD114 (Cat Endogenous retrovirus), REV (Avian Reticuloendotheliosis Virus), BAEV (Baboon endogenous virus (strain M7)), SRV1 (Simian retrovirus SRV-1), SRV2 (Simian retrovirus SRV-2) et MPMV (Simian Mason Pfizer virus). Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et n'ont aucun caractère limitatif. 25 Ils permettront de mieux comprendre l'invention. Exemple 1: caractérisation moléculaire et phénotypique d'enveloppes recombinantes Construction et production de la sous-unité SU d'enveloppe HERV-W. A partir du vecteur d'expression phCMV-Env-W (Blond J Virol, Vol 74(7) :3321-3329, 2000) contenant le gène de l'enveloppe HERV-W (538 acides aminés) (clone PH74, Blond et al J Virol Vol 73(2) :1175-1185, 1999), un vecteur phCMVEnv-Gp160 permettant l'expression d'une protéine d'enveloppe recombinante soluble a été conçu. L'enveloppe soluble (Gp60,1-435) a été construite comme décrit ci dessous: (1) le site de clivage natif RNKR (AA 314 à 317) entre les sous-unités SU et TM a été muté en AAAR, afin de permettre la production d'une protéine de fusion stable et non de deux sous-unités SU-TM clivées puis ré-associées par un pont disulfure. (2) Les régions transmembranaire (tm) et intracytoplasmique (CYT) correspondant aux acides aminés 436 à 538 on été supprimées afm d'obtenir une protéine soluble. (3) Un bras espaceur de composition (GGGS)3 suivi d'une queue polyhistidine (RGS-HHHHHH) ont été ajoutés en position C-terminale, afm de permettre la purification de cette protéine par IMAC et la détection par un anticorps monoclonal anti-histidine (Qiagen, RGS H6). A partir du vecteur phCMVEnv-Gp160 exprimant l'enveloppe soluble, le vecteur phCMV-EnvSU a été construit, permettant la production d'une protéine SU. La SU soluble est une protéine de fusion contenant une queue polyhistidine Gterminale de séquence RGS-HHHHHH immédiatement en aval de la séquence AAAR, afm de permettre la purification de cette protéine par IMAC et la détection par un anticorps monoclonal anti-histidine (Qiagen, RGS H6). La structure schématique des différentes protéines produites à partir des vecteur phCMV-Env-W, phCMV-EnvGp160 et phCMV-EnvSU est illustrée en figure la. 25 Production de l'enveloppe soluble. Le plasmide d'expression phCMV-EnvGp160 ou phCMV-EnvSU est transfecté dans les cellules HEK293T par précipitation au phosphate de calcium. Le surnageant contenant l'enveloppe GP160 ou SU est collecté après 48 heures de production dans un milieu sans sérum et filtré sur des membranes 0,45 m pour éliminer les débris cellulaires. 20 l de surnageant sont directement analysés sur gel de polyacrylamide et par western blot avec un anticorps monoclonal anti-histidine (Qiagen, RGS H6). Les protéines GP160 et SU sont correctement exprimées sous forme soluble. Test de fixation et analyse par cytométrie en flux Les lignées stables XChASCT2 et XChASCT1 exprimant constitutivement les récepteurs hASCT2 (XChASCT2) ou hASCT1 (XChASCT1) ont été établies après transfection des cellules XC (sarcome de rat) par des vecteurs exprimant l'un ou l'autre récepteur humain ASCT puis sélection d'un clone comme précédemment décrit (Frendo et al, Mol Cell Biol, Vol 23(10) : 3566-3574, 2003). Les cellules humaines suivantes sont décrites dans Blond J Virol, Vol 74(7) :3321-3329, 2000. Les cellules TE671 expriment hASCT2. Les cellules TE671RD expriment constitutivement l'enveloppe RD114 (retrovirus endogène de chat) appartenant au même groupe d'interférence et reconnaissant donc le récepteur hASCT2. Les TE671galy expriment constitutivement l'enveloppe GALV (gibbon ape leukemia virus) appartenant à un autre groupe d'interférence et reconnaissant le récepteur PiT1. Les cellules ont été lavées dans du PBS et récoltées par décollement avec 0,02% de versene en PBS. Un total de 106 cellules a été incubé avec 1 ml de surnageant filtré contenant l'enveloppe soluble (Gp160 ou SU) pendant 1 heures à 37 C. Les cellules ont été lavées avec du PBA (PBS et 0,5% de sodium d'azide) contenant 2% de sérum de veau foetal et ont été marquées pendant 1 heure à 4 C avec un anticorps monoclonal antihistidine (RGSH6, Qiagen). Les cellules ont été lavées une fois avec du PBA et incubées avec un anticorps secondaire couplé à l'isothiocyanate de fluoresceine pendant 1 heure à 4 C. Les cellules ont été lavées deux fois avec du PBA et analysées par cytométrie en flux. En utilisant les cellules cibles XChASCT2, les inventeurs ont mis en évidence que la protéine recombinante Gp160 correspondant à une forme soluble de l'enveloppe présente une caractéristique phénotypique identique à celle de l'enveloppe sauvage, à savoir qu'elle est capable de se fixer sur les cellules XC exprimant le récepteur hASCT2. En utilisant les cellules cibles XChASCT2, XChASCT1, TE671, TE671RD, TE671 galv, les inventeurs ont mis en évidence que la protéine recombinante correspondant à la sous-unité SU de l'enveloppe présente des caractéristiques phénotypiques identiques à celles de l'enveloppe sauvage. Tout d'abord, la sous-unité SU est capable de se fixer aux deux récepteurs hASCT1 et hASCT2 (Figure lb). De plus, cette protéine a été testée vis à vis de cellules humaines TE671 et de cellules dérivées TE671RD et TE671galy. La protéine SU soluble se fixait sur les cellules TE671 exprimant le récepteur hASCT2 et les cellules TE671galy bloquées pour le récepteur PiT1, mais ne se fixait pas sur les cellules TE671RD bloquées pour le récepteur hASCT2 (Figure1c). La protéine recombinante SU et l'enveloppe du retrovirus RD 114 interféraient spécifiquement. Exemple 2 : Identification des domaines d'interaction de la partie SU de l'enveloppe W avec son récepteur hASCT2 Afm d'identifier les bornes de la région de l'enveloppe se fixant au récepteur hASCT2, les inventeurs ont construit un ensemble de mutants de délétion à partir des extrémités N- et C- terminales. Les domaines de la sous-unité SU ont été obtenus par PCR et sous-clonés dans le vecteur d'expression pHCMV-EnvSU et séquencés. Les plasmides d'expression phCMV-EnvSU, Env69-317, Env197, Env168, Env169-317, Env117 et Env144 (Figure 2a) ont été transfectés dans les cellules HEK293T par précipitation au phosphate de calcium. Les conditions d'obtention et d'analyse des protéines sont identiques à celles détaillées dans l'exemple 1. Les protéines EnvSU, Env69-317, Env197 étaient correctement exprimées sous forme soluble. En utilisant les cellules XC exprimant constitutivement hASCT2, les inventeurs ont démontré que la protéine Env197 était capable de se fixer au récepteur exprimé à la surface des cellules comme la sous-unité SU (1-317). Ainsi, les 176 premiers résidus de la sous-unité SU mature (donc dépourvue de son peptide signal) étaient suffisants pour se fixer à la surface des cellules exprimant le récepteur hASCT2. La délétion de la région 21-68 entraînait une perte de la fixation au récepteur indiquant aussi son implication dans le domaine de fixation au récepteur (RBD pour receptor binding domain). Par contre, la protéine tronquée Env168 montrait une capacité de fixation au récepteur hASCT2 plus faible. Afin d'obtenir des quantités équivalentes dans les surnageants entre les différentes protéines tronquées, les inventeurs ont fusionné deux plus petits domaines de la région N-terminale de la SU (Env117 et Env144) à la région C-terminale de la sous-unité SU (Env169-317), ce dernier domaine ne se fixant pas à hASCT2. Le niveau d'expression des protéines Env 117 et Env 144 était similaire et les protéines étaient exprimées sous forme soluble. Le test de fixation montrait que seule la protéine Env 144 était capable de se fixer sur les cellules exprimant le récepteur hASCT2. L'absence de fixation de la protéine Env 117 à la surface des cellules indiquait la perte d'au moins un déterminant de fixation à l'intérieur de la région 117-144. Par conséquent, les bornes des domaines d'interaction de l'enveloppe W avec son récepteur sont définies par les acides aminés 21 à 144. A noter que d'une manière générale, les protéines (y compris les protéines d'enveloppe) destinées à la sécrétion ou à l'expression membranaires sont synthétisées au niveau du réticulum endoplasmique granuleux (RE). La translocation des protéines néo synthétisées dans le RE est conditionnée par un peptide signal N-terminal (Walter et Lingappa 1986). La région hydrophobe du peptide signal initie la pénétration dans la membrane du réticulum, entraînant à sa suite le reste du peptide néosynthétisé. La translocation commençant en même temps que la synthèse, c'est le peptide en cours de traduction qui traverse la membrane du RE. Pendant que la protéine passe dans la lumière du RE, h séquence signal est clivée par une enzyme cellulaire spécifique, la signal peptidase (Walter P, Johnson AE: Signal sequence recognition and protein targeting to the endoplasmic reticulum membrane. Annu Rev Cell Biol 1994, 10:87-119.). La translocation de Env dans le RE est stoppée par le domaine transmembranaire (hydrophobe) de la glycoprotéine qui s'ancre aux membranes phospolipidiques. Dans la lumière du RE, les régions (SU et partie de TM) destinées à devenir extracytoplasmique sont repliées (les ponts disulfure formés), glycosylées et oligomérisées. Après oligomérisation, les protéines en cours de maturation sont transportées dans l'appareil de Golgi où elles subissent de nouveaux processus de maturation des glycanes ainsi que le clivage par des endoprotéases de type furine reconnaissant un motif R/KX(R conduisant aux deux sous-unités SU et TM. La protéine mature est adressée à la membrane plasmique grâce à un motif présent sur la queue intracytoplasmique contenant une tyrosine (Y-X-X)aliphatique/aromatique) Exemple 3 : Test d'inhibition de la fixation de l'enveloppe sur son récepteur (définition d'un peptide et génération d'un anticorps de lapin) A partir de la région défmie dans l'exemple 2 et d'une détermination des régions potentiellement antigéniques de la sous-unité SU, un peptide (112-129, TGMSDGGGVQDQAREKHV+C, 19 acides aminés) a été défini. Une cystéine a été ajoutée en position G terminale pour le couplage KLH (keyhole limpet hemocyanin, cf Frendo et al, Mol Cell Biol, Vol 23(10) : 3566-3574, 2003). Ce peptide a été utilisé pour immuniser un lapin puis pour purifier par affinité l'anticorps polyclonal dirigé contre la région 112-119 contenu dans le sérum de ce lapin. La protéine Env144 est pré-incubée à 37 C pendant une heure avec soit l'anticorps polyclonal anti-SU soit avec un anti-TM. La formation du complexe protéine Env144-anticorps anti-SU réduisait drastiquement la fixation de l'enveloppe sur les cellules exprimant le récepteur hASCT2. Au contraire, l'utilisation d'un anticorps non dirigé contre le rbd n'altérait pas la fixation de celui-ci sur le récepteur hASCT2. Exemple 4 : Alignement des séquences du groupe d'interférence Les séquences protéiques des enveloppes des rétrovirus HERV-W (swiss-prot Q9UQF0), RD114 (swiss-prot Q98654), REV (swiss-prot P31796), BAEV (swiss-prot P10269), SRV1 (swiss-prot PO4027), SRV2 (swiss-prot P51515) et MPMV (swissprot P07575) ont été alignées à l'aide du logiciel MacVector avec la procédure ClustalW. Le peptide signal, la sous-unité SU (surface unit) et la sous-unité TM (Trans membrane) sont indiquées. Le site de fixation au récepteur est souligné.30
La présente invention concerne un domaine peptidique nécessaire à l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT, comprenant une extrémité N terminale et une extrémité C terminale, ledit domaine peptidique étant délimitée :▪ à son extrémité N terminale, par un motif, constitué par les acides aminés (Z)alpha-Proline-Cystéine-X-Cystéinedans lequelZ est un acide aminé quelconquealpha est un nombre entier compris entre 2 et 30X est un acide aminé quelconque,▪ à son extrémité C terminale, par un motif, constitué par les acides aminés Serine-Acide Aspartique-Xa-Xb-Xc-Xd-Xe-Acide Aspartique-Xf-Xg-(Z)betadans lequelXa, Xb, Xc, Xd, Xe, Xf, Xg, sont des acides aminés quelconqueZ est un acide aminé quelconquebeta est un nombre entier compris entre 15 et 25, préférentiellement 20et comprenant, entre l'extrémité N terminale et l'extrémité C terminale, au moins un motif choisi parmi les motifs suivants :▪ un motif constitué par les acides aminés Cystéine-Tyrosine-X2-X3-X4-X5-X6-Cystéine,dans lequel X2, X3, X4, X5, X6 sont des acides aminés quelconque▪ un motif constitué par les acides aminés Cystéine-X7-X8-X9-X10-X11-X12-X13-X-14-X15-Cystéine-Trytophane,dans lequel X7, X8, X9, X10, X11, X12, X13, X14, X15 sont des acides aminés quelconque
1) Domaine peptidique nécessaire à l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT, comprenant une extrémité N terminale et une extrémité C terminale, ledit domaine peptidique étant délimitée : ^ à son extrémité N-terminale, par un motif, constitué par les acides aminés (Z)îùProline-Cystéine-X-Cystéine dans lequel Z est un acide aminé quelconque a est un nombre entier compris entre 2 et 30 X est un acide aminé quelconque, ledit motif correspondant aux séquences SEQ ID N l à SEQ ID N 29 ^ à son extrémité C terminale, par un motif, constitué par les acides aminés Serine-Acide Aspartique-Xa-Xb-Xe-Xd-Xè Acide Aspartique-Xf-Xg (Z)p dans lequel Xa, Xb, Xe, Xd, Xe, Xf, Xg, sont des acides aminés quelconque Z est un acide aminé quelconque Q est un nombre entier compris entre 15 et 25 ledit motif correspondant aux séquences SEQ ID N 30 à SEQ ID N 40 et comprenant, entre l'extrémité N terminale et l'extrémité C terminale, au moins un motif choisi parmi les motifs suivants : ^ un motif constitué par les acides aminés Cystéine-Tyrosine-X2-X3-X4-X5-X6-Cystéine, dans lequel X2, X3, X4, X5, X6 sont des acides aminés quelconque ledit motif correspondant à la SEQ ID N 41 ^ un motif constitué par les acides aminés Cystéine-X7-X8-X9-Xio-Xi i- X12-X13-X-14-X1 5-Cystéine-Trytophane, dans lequel X7, X8, X9, X10, X11, X12, X13, X14, X15 sont des acides aminés quelconque ledit motif correspondant à la SEQ ID N 42 2) Séquence nucléotidique codant pour un domaine peptidique tel que défini dans la 1. 3) Epitope issu du domaine peptidique tel que défini dans la 1, caractérisé en ce qu'il induit une réponse immune contre un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W. 4) Séquence nucléotidique codant pour un épitope tel que défini dans la 3. 5) Vecteur d'expression caractérisé en ce qu'il comprend une séquence nucléotidique selon l'une des 2 ou 4, ainsi que les moyens nécessaires à son expression. 6) Microorganisme ou cellule hôte transformé par au moins un vecteur d'expression tel que défini dans la 5. 7) Anticorps dirigé contre un domaine peptidique tel que défini dans la 1 ou contre un épitope tel que défini dans la 3 8) Utilisation d'au moins un domaine peptidique tel que défini dans la 1 ou d'au moins un épitope tel que défini dans la 3, ou d'au moins un anticorps tel que défini dans la 7 ou d'au moins une séquence nucléotidique telle que définie dans les 2 ou 4 placée sous le contrôle d'éléments nécessaires à une expression constitutive et/ou inductible desdits domaines peptidiques ou épitopes, pour la préparation d'un médicament destiné à l'inhibition, la prévention ou le traitement d'une infection provoquée par un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W chez un animal, de préférence l'homme. 9) Composition pharmaceutique comprenant à titre de substance active au moins un domaine peptidique tel que défini dans la 1, ou au moins un épitope tel que défini dans la 3, ou bien au moins une des séquences nucléotidiques telles que définies dans les 2 ou 4 placée sous le contrôle d'éléments nécessaires à une expression constitutive et/ou inductible desdits domaines peptidiques ou épitopes, ou bien au moins un anticorps tel que défini dans la 7, en association avec un véhicule pharmaceutiquement approprié. 10) Composition diagnostique pour la détection et/ou la quantification d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et/ou la quantification d'une réponse immune contre unvirus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W, comprenant au moins un domaine peptidique tel que défini dans la 1, au moins un épitope tel que défini dans la 3, ou au moins une des séquences nucléotidiques telles que définies dans les 2 ou 4 , ou au moins un anticorps tel que défini dans la 7. 11) Procédé de détection et/ou de quantification d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W dans un échantillon biologique prélevé chez un individu susceptible d'être infecté par ledit virus caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à. - mettre en contact ledit échantillon biologique avec au moins un anticorps selon la 7 dans des conditions permettant la formation d'un complexe entre le virus et l'anticorps, et - détecter et/ou quantifier la formation dudit complexe par tout moyen approprié. 12). Utilisation de la composition selon la 10 pour le diagnostic in vitro d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W dans un échantillon ou prélèvement biologique. 13). Utilisation in vitro d'un domaine peptidique selon la 1 ou d'un épitope tel que défini dans la 3, ou d'un anticorps tel que défini dans la 7 pour inhiber l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT. 14) Utilisation in vitro d'un domaine peptidique selon la 1 pour identifier des molécules chimiques ou biologiques dont l'interaction avec tout ou partie de ce domaine peptidique, bloque l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT. 15) Utilisation in vitro d'un domaine peptidique selon la 1 pour générer des anticorps bloquant l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT. 16) Procédé pour déterminer une région polypeptidique nécessaire à l'interaction entre l'enveloppe d'un virus appartenant au groupe d'interférence de HERV-W et un récepteur ASCT caractérisé en ce que : on identifie la séquence nucléotidique et/ou peptidique de l'enveloppe précurseur dudit virus ^ on exclut la partie signal ^ on détecte un motif Sérine-Acide aspartique-Xa-Xb-X -Xd-Xe- Acide aspartique - Xf-Xg qui correspond à la SED ID N 43 dans lequel Xa, Xb, Xd, Xe, Xf, Xg, sont des acides aminés quelconque ^ on exclut de l'extrémité C-terminale entre 15 et 25 acides aminés après ledit motif Serine-Acide aspartique-Xa-Xb-Xe-Xd-Xè Acide aspartique-Xf-Xg, qui correspond à la SED ID N 43.
C,A,G
C07,A61,C12,G01
C07K,A61K,A61P,C12N,C12Q,G01N
C07K 14,A61K 39,A61K 48,A61P 31,C07K 16,C12N 15,C12Q 1,G01N 33
C07K 14/15,A61K 39/21,A61K 39/395,A61K 48/00,A61P 31/14,C07K 16/10,C12N 15/48,C12N 15/63,C12Q 1/68,G01N 33/569
FR2899869
A1
PEDALES AUTOMATIQUES EN PLASTIQUE DE CYCLES RENFORCEES PAR UN REVETEMENT ANTI-USURE REALISE PAR PROJECTION THERMIQUE OU COLD SPRAY
20,071,019
L'invention est relative à une pédale en matière plastique ou composite pour bicyclette ou similaire. Elle concerne une pédale automatique pour cycle de route ou pour cycle de tout terrain (VTT) et plus particulièrement les zones ou surfaces d'appui des corps de pédales. La figure 1 présente une vue de perspective d'un corps de pédale io automatique(1) avec ses surfaces d'appui (2). Ces zones d'appui (2) en matière plastique haute résistance des pédales automatiques ont tendance à s'user assez rapidement, particulièrement l'hiver. En effet lorsque après avoir marché sur un sol gras ou humide, Ile cycliste remonte sur son vélo avec des petits cailloux ou de la is terre collés sous ses semelles de chaussures, cette matière étrangère ainsi logée entre la semelle de la chaussure du cycliste et les zones d'appui de la pédale contribue à l'usure des zones d'appui par frottement et phénomène d'abrasion. Si l'usure ainsi générée est trop importante (perte de matière et création de sillons creusés dans le corps en plastique de la pédale 20 automatique), il est nécessaire, pour des raisons de sécurité, de remplacer les pédales qui sont d'un coût relativement élevé. Pour palier à ce problème d'usure il est proposé dans la présente invention de réaliser un revêtement par procédé de projection thermique ou de projection cold spray. Le revêtement est de dureté supérieure à celle du 25 support en plastique ou composite, il peut être à base de métal ou d'alliage, de céramique (oxyde ou carbure) ou cermet (céramique/métal). Les différentes techniques de projection thermique utilisées peuvent être la projection à la flamme de poudres ou de fils, la projection HVOF de poudres ou de fils, la projection plasma de poudres ou de fils ou la projection à l'arc fil. La projection par procédé cold spray peut aussi être utilisé dans le cas de la mise en forme de métaux (cuivre, .... ). Dans un premier temps la surface à traiter (2) est activée mécaniquement avec un sablage, grenaillage ou micro-billage ou alors avec s des brosses raides (à fils d'acier par exemple), ou alors chimiquement par attaque acide (puis lavage); ce pré-traitement est destiné d'une part à nettoyer la surface à traiter et d'autre part à accroître sa surface spécifique en y créant des aspérités et rugosités pour favoriser l'accroche du revêtement. Dans un second temps le revêtement est réalisés par procédé io de projection thermique ou de projection cold spray. Une sous couche d'accrochage peut aussi être réalisé pour avoir une meilleure accroche du revêtement anti-usure sur le corps de pédale en plastique ou composite. Ensuite il peut éventuellement être réalisé dans un troisième temps une opération de surfaçage, de brossage ou de polissage de la couche déposée. 15 Suivant le rendu final désiré, l'épaisseur du revêtement pourra être comprise entre quelques centaines de microns et environ un millimètre. Le revêtement réalisé est multi-fonctionnel à savoir qu'en plus de sa fonction principal d'apporter des propriétés de longévité des pédales avec une résistance à l'usure améliorées des zone traitées, il peut servir de témoin 20 d'usure et indiquer (lorsque lui même est usé) quand il faut remplacer la pédale pour des raisons de sécurité. D'autre part, le revêtement réalisé sur des parties localisées des pédales peut leur apporter un aspect esthétique ; suivant la nature des matériaux projetés le procédé permet l'obtention de nombreuses couleurs comme le jaune (laiton), l'orange (cuivre), le blanc, le 25 bleu, le vert, l'ocre avec des revêtements d'alumine mélangée avec des terres rares ou d'autres effets de couleurs obtenus par mélange de matériaux. 30
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un revêtement anti-usure, métallique, céramique ou cermet sur les zones d'appui (2) de corps de pédales automatiques en matière plastique ou composite pour bicyclettes ou similaire, caractérisé en ce qu'il comprend :- une étape d'activation de la surface du matériau de base à traiter,- une étape de réalisation d'un revêtement métallique, céramique ou cermet par projection thermique ou cold spray et formation sur la surface à protéger d'une couche d'un matériau de dureté supérieure à celle du support traité et résistante à l'abrasion,- une éventuelle étape de finition par polissage ou brossage.Cette pellicule de matériau métallique, céramique ou cermet offre en plus de la résistance à l'usure des parties traitées un aspect esthétique et peut aussi servir de plaque témoin d'usure.
1. Procédé de fabrication de revêtements anti-usure sur les surface d'appui (2) des pédales automatiques en plastique ou composite de cycles de route ou de tout terrain, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape d'activation de la surface du matériau de base à traiter, - une étape de réalisation d'un revêtement métallique, céramique ou cermet par projection thermique ou projection cold spray et formation d'une couche de matériau métallique, céramique ou cermet sur la surface des matériaux de base à protéger, to - une étape de finition par surfaçage, brossage ou polissage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'activation est obtenue de façon mécanique. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'activation mécanique est soit un sablage, soit un grenaillage, soit un microbillage ou brossage. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'activation est obtenue de façon chimique. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'activation chimique est obtenue par attaque acide puis lavage. 20 6. Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que le dépôt du revêtement réalisé est de dureté supérieure à celle du matériau de base de la pédale. 7. Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que le revêtement est d'une épaisseur comprise entre environ une 25 centaine de microns et environ 1 millimètre.
B
B62
B62M
B62M 3
B62M 3/08
FR2893290
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE ENTRE UNE LAME D'ESSUYAGE ET UN PORTE-BALAI D'ESSUIE-GLACE
20,070,518
La présente invention concerne un dispositif de verrouillage entre une lame d'essuyage et un porte-balai d'essuie-glace. Les bras d'essuie-glace, notamment de véhicules automobiles, sont couramment constitués d'un bras d'entraînement mobile apte à déplacer un balai d'essuyage comprenant une monture support ou porte-balai d'essuyage et une lame d'essuyage apte à être plaquée contre une vitre ou un pare-brise. Toutefois, du fait de l'utilisation du balai d'essuie-glace, la lame d'essuyage s'use et il convient de la changer régulièrement. Par ailleurs, il est nécessaire de solidariser de manière simple et fiable le porte-balai à la lame d'essuie-glace tout en prévoyant la possibilité d'un remplacement simple de la lame. De plus, il serait particulièrement intéressant de réaliser des moyens de verrouillage entre la lame et le porte-balai à moindre coût et permettant d'assurer une liaison certaine entre la lame et le porte-balai. 25 Des solutions ont déjà été proposées dans l'art antérieur dans ce but. Ainsi, selon US 6 253 412, il est réalisé un dispositif de verrouillage comportant au moins une patte avec un crochet, cette au moins une patte étant apte à être disposée contre les bords latéraux de la monture support 30 de la lame d'essuyage et à s'insérer dans des extrémités en forme de pinces supportant la monture support, les extrémités en forme de pince20 faisant partie d'une armature reliée à un bras d'entraînement du balai d'essuie-glace. Ce principe de verrouillage de la monture support avec la lame d'essuie-5 glace est repris sous des formes différentes dans les brevets US 6112365 etEP0943511. Toutefois, il n'est pas suggéré dans cet art antérieur comment réaliser un dispositif de verrouillage apte à relier et verrouiller une monture support et 10 une lame d'essuie-glace quand le balai d'essuie-glace est sous une forme différente, c'est-à-dire quand le balai est entraîné par un bras d'entraînement directement fixé par des moyens de connexion fixés sur la partie médiane de la monture support. 15 Ainsi, la présente invention s'applique plus particulièrement pour des balais d'essuie-glace dits de type plat ou flat blade , c'est-à-dire des balais ne présentant pas une armature reliée aux deux extrémités de la monture support, mais présentant uniquement un point de connexion avec un bras d'entraînement au niveau de leur partie médiane. 20 Les modes de réalisation selon l'art antérieur ne sont pas utilisables pour ce type de balai d'essuie-glace. Il serait donc particulièrement avantageux de réaliser un dispositif de 25 verrouillage pour ce type de balai d'essuie-glace, facilement remplaçable, fabricable à moindre coût et non encombrant d'un point de vue aussi bien physique qu'esthétique. La présente invention porte sur un dispositif de verrouillage entre un porte-30 balai d'essuie-glace et une lame d'essuie-glace, la lame étant constituée d'une partie supérieure apte à coopérer avec le porte balai et d'une partie inférieure directement en contact avec le pare-brise ou la vitre à essuyer, le dispositif étant de forme complémentaire à la partie supérieure de ladite lame, caractérisé en ce qu'il est apte à être solidarisé avec des moyens de liaison reliant l'une des extrémités du porte-balai à l'une des extrémités de la lame, les moyens de liaison comportant un évidement interne dans lequel est apte à s'insérer une vertèbre constitutive du balai d'essuie-glace et présentant un espace libre dans lequel est apte à s'insérer la partie supérieure de la lame. De manière avantageuse, le dispositif de verrouillage présente des moyens de blocage sur la lame soit sous la forme d'au moins une dent apte à s'enfoncer partiellement dans la lame, soit sous la forme d'au moins une dent apte à s'engager dans une fente prévue dans la lame. Afin de permettre le blocage du dispositif de verrouillage sur la lame, le dispositif est réalisé en un matériau métallique. Avantageusement, le dispositif est solidarisé de manière inamovible soit 20 avec la lame, soit avec ladite lame et les moyens de liaison. Afin de permettre le remplacement de la lame, les moyens de liaison présentent soit des moyens de désolidarisation aptes à désolidariser l'ensemble solidaire lame / dispositif de verrouillage / moyens de liaison de 25 la vertèbre, soit des moyens de désolidarisation aptes à désolidariser l'ensemble solidaire lame / dispositif de verrouillage de la vertèbre et des moyens de liaison, les moyens de désolidarisation se présentant sous la forme d'au moins un bouton poussoir.15 Afin de permettre la solidarisation de la vertèbre avec les moyens de liaison, la vertèbre est maintenue dans l'évidement interne à l'aide de moyens d'accrochage sous la forme d'une languette flexible comportant une extrémité en crochet. Afin d'éviter l'entrée de matière étrangères dans les moyens de liaison, le dispositif selon l'invention comporte une paroi transversale apte à obturer l'évidement interne. 10 Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif est surmoulé par les moyens de liaison et se présente sous la forme d'une plaque comportant une paire de griffes apte à s'enfoncer dans la lame, la plaque étant apte à être plaquée dans l'évidement interne. 15 Selon un mode de réalisation alternatif, le dispositif selon l'invention se présente sous la forme générale d'un parallélépipède creux constitué d'une paroi supérieure, de deux parois latérales et de deux parois inférieures, chaque paroi latérale présentant une protubérance apte à bloquer le dispositif dans les moyens de liaison. 20 Selon une forme de réalisation alternative, chaque paroi latérale présente une patte de verrouillage flexible apte à bloquer ledit dispositif dans lesdits moyens de liaison, au moins un bouton poussoir, prévu dans les moyens de liaison, étant apte à venir plaquer la patte de verrouillage sur la paroi latérale afin de 25 désolidariser le dispositif selon l'invention des moyens de liaison. Selon toujours un mode de réalisation alternatif, le dispositif est apte à être inséré dans un décrochement de matière prévu dans les moyens de liaison de manière à former une partie des parois formant l'espace libre. 30 De manière avantageuse ou alternative, un ergot est prévu sur les moyens de liaison apte à désolidariser la vertèbre des moyens d'accrochage sous la forme de la languette flexible. Selon de nouveau un mode de réalisation alternatif de l'invention, le dispositif présente des moyens d'accrochage sur les moyens de liaison sous la forme d'un crochet insérable dans un orifice prévu dans les moyens de liaison, le dispositif présentant une paroi transversale de forme complémentaire à un décrochement prévu dans les moyens de liaison, l'extrémité en crochet du crochet étant apte à s'accrocher sur une paroi latérale des moyens de liaison, le bouton-poussoir étant apte à pivoter de manière telle qu'il décroche l'extrémité en crochet de la paroi latérale des moyens de liaison. La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement descriptifs et nullement limitatifs de la portée de la présente invention, et à l'aide des illustrations ci-jointes dans lesquelles : - La figure 1 est une vue en perspective d'une monture support de type connue en soi apte à être associée à une lame d'essuie-glace et à des moyens de connexion aptes à être reliés à un bras d'entraînement ; - La figure 2 est une vue en perspective d'une lame d'essuie-glace et 25 du dispositif de verrouillage selon l'invention avant sa solidarisation sur la lame ; - Les figures 3 et 4 sont respectivement des vues frontales et en perspective du dispositif selon l'invention solidarisé et fixé sur la lame d'essuieglace ; - La figure 5 est une vue en coupe des moyens de liaison entre le dispositif de verrouillage selon l'invention, la lame d'essuie-glace et la monture support ; - Les figures 6 et 7 sont, respectivement, des vues en perspective des moyens de liaison de la figure 5 avant et après leur solidarisation avec le dispositif de verrouillage selon l'invention ; Les figures 8 et 9 sont, respectivement, des vues en coupe longitudinale des moyens de liaison de la figure 5 avant et après leur solidarisation avec le dispositif de verrouillage selon l'invention ; - La figure 10 est une vue en coupe supérieure du dispositif de verrouillage selon l'invention associé aux moyens de liaison selon la figure 5 ; - La figure 11 est une vue en perspective d'une seconde forme de réalisation d'un dispositif de verrouillage selon l'invention, dans ce cas ; - Les figures 12 et 13 sont respectivement des vues en perspective du dispositif de verrouillage selon la seconde forme de réalisation solidarisé avec les moyens de liaison entre la lame d'essuie-glace et la monture support, avant et après leur solidarisation avec la lame d'essuie-glace ; - La figure 14 est une vue en coupe transversale des moyens de liaison solidarisés avec le dispositif de verrouillage selon la seconde forme de réalisation de l'invention ; - Les figures 15 et 16 sont respectivement des vues en perspective d'une troisième forme de réalisation du dispositif de verrouillage selon l'invention avant et après sa solidarisation avec des moyens de liaison entre la lame d'essuie-glace et la monture support ; - La figure 17 est une vue inférieure des moyens de liaison fixés sur la lame d'essuie-glace selon la troisième forme de réalisation de l'invention ; - Les figures 18 et 19 sont des vues en perspective d'une forme de réalisation alternative de la troisième forme de réalisation du dispositif de verrouillage avant et après insertion dans les moyens de liaison ; - La figure 20 est une vue en perspective d'une quatrième forme de réalisation d'un dispositif de verrouillage selon l'invention avant son montage sur des moyens de liaison entre la lame d'essuie-glace et la monture support ; - La figure 21 est une vue en perspective de l'étape d'assemblage des moyens de liaison sur la monture support et la vertèbre d'un balai d'essuie-glace ; - La figure 22 est une vue partielle en perspective de la lame d'essuie-glace apte à coopérer avec le dispositif de verrouillage selon la quatrième forme de réalisation de l'invention ; - Les figures 23 et 24 représentent deux vues en perspective de l'étape d'insertion de la lame d'essuie-glace dans les moyens de liaison selon la quatrième forme de réalisation de l'invention ; - La figure 25 est une vue en coupe au niveau du dispositif de verrouillage des moyens de liaison selon la quatrième forme de réalisation de l'invention ; - La figure 26 est une vue en perspective d'une forme de réalisation alternative des moyens de liaison aptes à se solidariser avec le dispositif de verrouillage selon la quatrième forme de réalisation de l'invention; - Les figures 27 et 28 représentent deux vues en perspective, respectivement avant et après insertion de la lame d'essuie-glace dans la forme de réalisation alternative des moyens de liaison selon la quatrième forme de réalisation du dispositif de verrouillage selon l'invention ; - La figure 29 est une vue inférieure de la forme de réalisation alternative des moyens de liaison aptes à coopérer avec la quatrième forme de réalisation du dispositif de verrouillage selon l'invention ; - La figure 30 est une vue en perspective d'une cinquième forme de réalisation du dispositif de verrouillage selon l'invention ; - La figure 31 est une vue en coupe transversale des moyens de liaison selon la cinquième forme de réalisation de l'invention entre la lame d'essuie-glace et la monture support, et -Les figures 32 à 34 sont des vues en coupe planaire longitudinale montrant les trois étapes successives de désolidarisation du dispositif de verrouillage des moyens de liaison selon la cinquième forme de réalisation de l'invention. La figure 1 représente un balai d'essuie-glace de numéro de référence 1, avantageusement de type connu en soi sous l'appellation flat blade , comportant un porte-balai ou une monture support 2 sensiblement longitudinale. La monture support 2 est constituée d'une vertèbre interne 3 conformée comme une lame horizontale longitudinale insérée dans un corps central tubulaire 4 d'axe principal sensiblement longitudinal délimité par une paroi supérieure horizontale 5, une paroi inférieure horizontale 6 et deux parois latérales longitudinales verticales 7. Dans la suite de la description, il est entendu par direction longitudinale ou direction horizontale une direction parallèle à l'axe longitudinal de la lame d'essuie-glace et par direction transversale ou direction verticale une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de la vertèbre interne et situé dans un plan confondu avec la vertèbre interne 3. Des moyens de connexion 8 sont prévus pour connecter le balai d'essuie-glace 1 à un bras d'entraînement (non représenté sur la figure mais de type connu en soi). II est prévu sur la surface externe de la paroi supérieure 5 du corps central 10 4 une nervure supérieure 9 dirigée verticalement de manière ascendante. De manière avantageuse, la nervure supérieure 9 est conformée de manière à produire des forces d'appui du balai d'essuie-glace 1 sur la surface de la vitre ou du pare-brise, de par l'action du vent relatif lors du 15 déplacement du véhicule, permettant de ce fait une meilleure adhérence de la raclette ou lame d'essuyage sur la vitre ou le pare-brise. Il est également prévu sur la paroi inférieure 6 du corps central 4 des moyens d'accrochage d'une raclette ou lame d'essuyage 13 sous la forme 20 d'une paire de crochets longitudinaux opposés 6a dirigés l'un vers l'autre et formant un espace intérieur 10 ouvert dans lequel la tête d'une lame 13 peut être insérée. La nervure supérieure 9 présente un décrochement 11 dans lequel les 25 moyens de liaison ou connecteur 8 sont montés sur la monture support 2. Le connecteur 8 est réalisé en deux pièces identiques symétriques 12 et est avantageusement monté dans la partie centrale de la monture support 2 en recouvrant la paroi supérieure 5 du corps principal 4 ainsi que les 30 deux parois latérales 7. La figure 2 représente une vue en perspective d'une lame d'essuie-glace 13 et du dispositif de verrouillage 14 selon l'invention avant sa solidarisation sur la lame 13. La lame d'essuyage 13 est de type connue en soi et se compose avantageusement de : - une partie dite supérieure 15 sous la forme d'un élément longitudinal présentant une coupe transversale sensiblement 10 rectangulaire avec les quatre coins arrondis ; - une partie dite inférieure 16 sous la forme d'un élément longitudinal présentant une coupe transversale triangulaire, avantageusement sous la forme d'un triangle isocèle dont la pointe 16a est directement en contact avec la vitre ou le pare-brise devant 15 être essuyé, et - une partie intermédiaire 17 sous la forme d'un élément longitudinal présentant une coupe transversale en arc de cercle dont les deux extrémités sont dirigées vers la partie inférieure 16. 20 Les parties supérieure 15 et intermédiaire 17 sont reliées entre elles par un élément de liaison dit supérieur 18, sensiblement longitudinal, et les parties intermédiaire 17 et inférieure 16 sont reliées également entre elles par un élément de liaison dit inférieur 19, sensiblement longitudinal. 25 Le dispositif de verrouillage 14 selon la première forme de réalisation de l'invention se présente sous la forme générale d'un parallélépipède creux 20 dont les coins sont arrondis et qui est forme complémentaire et de dimensions légèrement supérieures aux dimensions de la partie supérieure 15 de la lame d'essuie-glace 13. 30 De manière plus précise, le parallélépipède creux 20 est constitué d'une paroi supérieure 21 sensiblement horizontale, de deux parois latérales 22 et de deux parois inférieures 23. Le dispositif de verrouillage 14 est avantageusement réalisé en un matériau métallique tandis que la lame d'essuie-glace 13 est avantageusement réalisée en caoutchouc. Les parois inférieures 23 sont séparées l'une de l'autre par un espace 24 dans lequel est apte à s'insérer par coulissement l'élément de liaison supérieur 18. Avantageusement, l'extrémité libre de chaque paroi inférieure 23 présente des moyens de blocage 25 sur la lame 13 sous la forme d'une pluralité de dents 26 apte à comprimer l'élément de liaison supérieur 18 de la lame 13. De plus, chaque paroi latérale 22 comporte une protubérance 27 et un orifice 28 dont les fonctionnalités seront explicitées ultérieurement. 20 Avant montage du parallélépipède creux 20 sur la lame de caoutchouc 13, les parois latérales 22 sont d'origine légèrement inclinées (ouvertes) par rapport à une perpendiculaire à la paroi supérieure 21( ouverture de zone inférieure), pour ainsi faciliter le glissement et la solidarisation du 25 parallélépipède 20 sur la lame 13. Les figures 3 et 4 sont respectivement des vues frontales et en perspectives du dispositif 14 une fois que celui-ci a été fixé sur la partie supérieure 15 de la lame 13. 30 Afin de fixer le dispositif 14 sur la lame 13 et après solidarisation du dispositif 14 sur la lame 13, l'utilisateur doit exercer une pression sur les parois latérales 22 du dispositif 14 pour resserrer et enfoncer plus ou moins fortement les moyens de blocage 25 sous forme de dents 26 dans l'élément de liaison supérieur 18, les parois latérales 22 se trouvant après cette opération de serrage dans une position sensiblement verticale. Le dispositif de verrouillage 14 est avantageusement réalisé en un matériau métallique légèrement déformable de manière telle que l'utilisateur puisse rapprocher les parois latérales 22 l'une de l'autre une fois le dispositif 14 placé sur la partie supérieure 15 de la lame 13, permettant ainsi la pénétration des dents 26 dans l'élément de liaison supérieur 18. II est bien entendu que cette opération de solidarisation est réalisable du fait des matériaux utilisés pour réaliser la lame 13 (en caoutchouc) et le dispositif selon l'invention 14 (en un matériau métallique). Une fois cette opération effectuée, il n'est plus possible de désolidariser le 20 dispositif de verrouillage 14 de la lame 13, sans endommager la lame 13. La paroi supérieure 21 du dispositif de verrouillage 14 présente une paroi transversale 21a sensiblement verticale disposée sur un des bords de la paroi supérieure 21, avantageusement le bord de la paroi supérieure 21 le 25 plus proche de l'extrémité de la lame caoutchouc 13 une fois que le dispositif de verrouillage 14 a été placé sur cette lame 13. La figure 5 est une vue en coupe des moyens de liaison 29 entre le dispositif de verrouillage 14 selon l'invention et la monture support 2, les 30 figures 6 et 7 étant, respectivement, des vues en perspective de ces moyens de liaison 29 avant et après leur solidarisation avec le dispositif de verrouillage 14. De manière usuelle, les moyens de liaison 29 sont usuellement appelés end-clips par l'homme de l'art et sont constitués d'un évidement interne 30 dans lequel est apte à être inséré la vertèbre 3 et d'un espace libre 31 dans lequel la partie supérieure 15 de la lame 13 est apte à être insérée. De manière avantageuse, le dispositif de verrouillage 14 est également apte à être inséré dans les moyens de liaison 29. Les moyens de liaison 29 présentent également des moyens de désolidarisation 32 de la vertèbre 3 sous la forme d'un bouton poussoir 33 apte à exercer une pression sur une languette interne 34 flexible intégrée dans les moyens de liaison 29, la languette flexible 34 présentant une extrémité libre 35 avec un crochet 36 apte à maintenir la vertèbre 3 quand celle-ci est insérée dans l'évidement interne 30. De manière plus précise, le bouton poussoir 33 est constitué d'une paroi 37 délimitée par une rainure 37a et ne présentant qu'un seul point de liaison 38 avec le reste des moyens de liaison 29. Ainsi, quand l'utilisateur appuie sur le bouton poussoir 33, l'unique point de liaison 38 formant un axe de pivotement, alors la paroi 37 constitutive de ce bouton 33 pivote légèrement vers l'intérieur des moyens de liaison 29. De cette manière, la paroi 37 (coté interne) vient avantageusement en butée contre l'extrémité libre 35 de la languette flexible 34 et entraîne ainsi son élévation partielle. De cette façon, le crochet 36 ne maintient plus la vertèbre 3 et celle-ci peut être désolidarisée des moyens de liaison 29. Les figures 8 et 9 sont, respectivement, des vues en coupe longitudinale des moyens de liaison 29 avant et après leur solidarisation avec le dispositif de verrouillage 14. Il peut ainsi être remarqué que l'évidement interne 30 et l'espace libre 31 des moyens de liaison 29 sont confondus au niveau de l'extrémité de la lame d'essuie-glace 13 au niveau de la zone de la lame 13 sur laquelle est fixé le dispositif de verrouillage 14, quand celui-ci est inséré dans les moyens de liaison 29. Avantageusement, l'évidement interne 30 et l'espace libre 31 sont séparés par une paroi longitudinale 39, l'extrémité libre 40 de cette paroi 39 étant apte à s'accoler contre un bord de la paroi supérieure 21 du dispositif de verrouillage 14, et plus précisément sur le bord opposé au bord sur lequel est fixé la paroi transversale 21a. Plus précisément, une fois la lame d'essuie-glace 14 insérée dans l'espace libre 31, alors le bord libre (c'est-à-dire sans la paroi transversale 21a) de la paroi supérieure 21 s'engage dans l'extrémité libre 40 de la paroi 39 dans un décrochement 41 prévu pour bloquer le dispositif 14. De cette manière, le dispositif de verrouillage 14 est bloqué sur la lame d'essuie-glace 13 et aucun mouvement vertical de ce dispositif 14 n'est possible. II peut être également remarqué à partir des figures 7 à 9 que la paroi transversale 21a est de forme complémentaire à l'évidement interne 30. Ainsi, quand la lame d'essuie-glace 13 et le dispositif de verrouillage 14 sont totalement insérés dans les moyens de liaison 29, alors la paroi transversale 21a ferme l'évidement interne 30, permettant ainsi d'éviter que des matières étrangères, par exemple des poussières ou de l'eau, entrent dans les moyens de liaison 29 et provoquent un encrassement ou une corrosion de ceux-ci. (et améliore fortement l'esthétique de l'ensemble, l'ouverture n'étant plus visible). La figure 10 est une vue en coupe supérieure du dispositif de verrouillage 14 associé aux moyens de liaison 29. II peut être ainsi remarqué la présence dans les moyens de liaison 29 20 d'ouvertures 42 dans lesquelles sont aptes à se bloquer les protubérances 27 des parois latérales 22 du dispositif de verrouillage 14. Selon la vue en coupe de la figure 10, les protubérances 27 présentent avantageusement un bord biseauté droit 43, perpendiculaire à la paroi 25 latérale 22, et un bord en arc de cercle 44, avec une extrémité confondue avec la paroi latérale 22 et l'autre extrémité confondue avec le bord biseauté droit 43. Une fois le dispositif de verrouillage 14 complètement inséré dans 30 l'espace libre 31, celui-ci est inamovible des moyens de liaison 29 du fait de la présence du bord biseauté droit 43 constituant des moyens de butée entre le dispositif de verrouillage 14 et les moyens de liaison 29. De cette manière, l'ensemble lame d'essuie-glace 13 / dispositif de verrouillage 14 / moyens de liaison 29 est indémontable et est uniquement désolidarisable de la vertèbre 3 de par la présence du bouton poussoir 33. Ainsi, si l'utilisateur souhaite remplacer uniquement la lame d'essuie-glace 13 du balai 1, il devra remplacer l'ensemble lame d'essuie-glace 13 / dispositif de verrouillage 14 / moyens de liaison 29. La figure 11 est une vue en perspective d'une seconde forme de réalisation d'un dispositif de verrouillage 45 selon l'invention. Dans la suite de la description, les éléments identiques et précédemment décrits porteront les mêmes numéros de référence. Le dispositif de verrouillage 45 se présente sous la forme générale d'une plaque 46 avantageusement rectangulaire, ajourée, et présentant sur chacun de ses deux bords latéraux une griffe 47 constituée d'une paroi verticale 48 et d'une paroi transversale 49, l'extrémité libre de la paroi transversale 49 présentant des dents 50, avantageusement triangulaires. Le dispositif de verrouillage 45 est avantageusement réalisé en un matériau métallique. Les figures 12 et 13 sont des vues en perspective du dispositif de verrouillage 45 solidarisé avec les moyens de liaison 29 entre la lame d'essuie-glace 13 et la monture support 2, respectivement avant et après solidarisation avec la lame d'essuie-glace 13. Les moyens de liaison 29 sont du même type que les moyens de liaison précédemment décrits, sauf qu'il est prévu de surmouler directement les moyens de liaison 29 sur le dispositif de verrouillage 45. En effet, les moyens de liaison 29 présentent avantageusement un orifice 51 apte à être traversé par les griffes 47. La plaque 46 est avantageusement plaquée contre la paroi longitudinale 10 39 dans l'évidement interne 30, comme cela est illustré de manière plus précise dans la figure 14 qui est une vue en coupe transversale des moyens de liaison 29 solidarisés avec le dispositif de verrouillage 45. Les dents 50 du dispositif de verrouillage 45 sont avantageusement aptes 15 à pénétrer et à s'encastrer dans l'élément de liaison 18 de la lame d'essuie-glace 13, avantageusement réalisée en caoutchouc. (après resserrement ou sertissage, comme précédemment). De la même manière que précédemment expliqué, selon ce second mode 20 de réalisation de l'invention, si l'utilisateur souhaite uniquement remplacer la lame d'essuie-glace 13, alors il doit exercer une pression sur le bouton poussoir 33 pour désengager les moyens de liaison 29 de la vertèbre interne pour ainsi récupérer l'ensemble solidaire : moyens de liaison 29/ lame d'essuie-glace 13/ dispositif de verrouillage 45. 25 Les figures 15 et 16 sont respectivement des vues en perspective d'une troisième forme de réalisation d'un dispositif de verrouillage 52 avant et après solidarisation avec les moyens de liaison 29 entre la lame d'essuie-glace 13 et la monture support 2. 30 Le dispositif de verrouillage 52 selon cette troisième forme de réalisation est quasiment identique au dispositif de verrouillage 14 selon la première forme de réalisation à l'exception des protubérances 27 et des orifices 28 qui sont remplacés, selon cette forme de réalisation, par des pattes de verrouillage 53 se présentant sous la forme d'une languette s'écartant légèrement des parois latérales 22 du dispositif de verrouillage 52 à l'une des extrémités de la patte 53, et plus précisément l'extrémité libre écartée des pattes 53 est dirigée vers le bord de la paroi supérieure 21 le plus proche de l'extrémité de la lame 13 quand le dispositif de verrouillage 52 est inséré sur la lame 13 et dans les moyens de liaison 29. Le dispositif de verrouillage 52 présente une paire de parois inférieures 23 comportant au moins partiellement des moyens de blocage 26 sous la forme de dents 27 aptes à être serties et encastrées dans l'élément de liaison 18 de la lame d'essuie-glace 13. Les moyens de liaison 29 aptes à coopérer avec le dispositif de verrouillage 52 selon cette troisième forme de réalisation, et tels que représentés selon une vue inférieure dans la figure 17, présentent unepaire de boutons-poussoirs 54 aptes à exercer une pression sur les pattes de verrouillage 53 une fois que le dispositif de verrouillage 52 solidarisé avec la lame d'essuie-glace 13 a été inséré dans les moyens de liaison 29 dans l'espace libre 31. De cette manière, si l'utilisateur souhaite remplacer la lame d'essuie-glace 13, il doit exercer une pression sur les deux boutons-poussoirs 54 et ainsi désengager l'ensemble solidaire lame d'essuie-glace 13/ dispositif de verrouillage 52.30 En effet, selon ce mode de réalisation, lors du remplacement de la lame d'essuie-glace 13, les moyens de liaison 29 restent solidarisés avec la vertèbre 3, à la différence de ce qui a été précédemment explicité. Les figures 18 et 19 sont des vues en perspective d'une forme de réalisation alternative de la troisième forme de réalisation du dispositif de verrouillage 52 avant et après insertion dans les moyens de liaison 29. Il est ainsi vu, à partir des figures 18 et 19, la forme de réalisation particulière des boutons-poussoirs 54 formés à partir d'un découpage des bords latéraux des moyens de liaison 29 de manière à laisser uniquement un bord formant charnière 55 permettant ainsi d'exercer une pression sur les boutons 54, de les déformer légèrement par pivotement autour de ce bord formant charnière 55, d'appuyer ainsi sur les pattes de verrouillage 53, de les plaquer contre les parois latérales 22 du dispositif de verrouillage 52 et ainsi de désolidariser l'ensemble lame 13/ dispositif de verrouillage 52 des moyens de liaison 29. II peut également être remarqué la présence sur le dispositif de verrouillage 52 d'une paroi transversale 21a de forme complémentaire à l'évidement interne 30 afin d'empêcher l'entrée de matières étrangères dans les moyens de liaison 29. (+ Esthétique) De manière supplémentaire, la paroi transversale 21a est réalisée légèrement inclinée par rapport à la verticale et dirigée vers le bord libre de la paroi supérieure 21, de manière à ce que, lors du déverrouillage des pattes de verrouillage 53, la paroi transversale 21a exerce une pression sur les bords internes de l'évidement 30 et entraîne une légère avancée de l'ensemble lame d'essuie-glace 13/ dispositif de verrouillage 52 hors de l'évidement interne 30. De cette manière, l'utilisateur sait s'il a correctement appuyé sur les boutons-poussoirs 54 et si le dispositif de verrouillage 52 est bien déverrouillé des moyens de liaison 29. La figure 20 est une vue en perspective d'une quatrième forme de réalisation d'un dispositif de verrouillage 56 avant son montage sur les moyens de liaison 29 entre la lame d'essuie-glace 13 et la monture support 2. Selon ce mode de réalisation, les moyens de liaison 29 présentent au niveau de l'espace libre 31 un décrochement de matière 57 constitué d'une ouverture 58 dans chaque paroi latérale 59 constitutive de l'espace libre 31. Le dispositif de verrouillage 56 est apte à être inséré dans le décrochement de matière 57 et à combler les ouvertures 58 des parois latérales 59. 20 De manière plus précise, le dispositif de verrouillage 56 est constitué d'une paroi supérieure 60, de deux parois latérales 61 et de deux parois inférieures 62 dont l'extrémité libre présente au moins une dent 63 apte à être en contact avec la lame d'essuie-glace 13, une fois que la lame 13 a été insérée dans l'espace libre 31 et que les 2 dents 63 des parois 25 inférieures 62 ont été resserrées l'une vers l'autre. La figure 21 est une vue en perspective de l'étape d'assemblage des moyens de liaison 29 sur la monture support 2 et d'insertion de la vertèbre 3 d'un balai d'essuie-glace 1 dans l'évidement interne 30. 10 15 30 De manière générale, les moyens de liaison 29 présentent un bouton poussoir 33, tel que précédemment décrit, et permettant la désolidarisation de la vertèbre 3 des moyens de liaison 29. Selon ce mode de réalisation et telle qu'illustrée à la figure 22, la lame en caoutchouc 14 présente une fente 64, avantageusement longitudinale, dans l'élément de liaison 18 entre la partie supérieure 15 et la partie intermédiaire 17 de la lame d'essuie-glace 13. De cette manière, lors de l'insertion de la lame d'essuie-glace 13 dans l'espace libre 31, et tel que représenté dans les figures 23 et 24, la lame 13 est solidarisé du dispositif de verrouillage 56 par insertion par serrage des dents 63 des parois inférieures 62 dans la fente 64. De manière alternative, il est également possible de prévoir une lame d'essuie-glace 13 sans fente 64, le sertissage et la solidarisation de la lame 13 avec les moyens de liaison se faisant alors par pénétration des dents 63 dans l'élément de liaison 18 entre la partie supérieure 15 et la partie intermédiaire 17 de la lame d'essuie-glace 13. De manière alternative, le dispositif de verrouillage 56, selon la quatrième forme de réalisation, est apte à se solidariser dans des moyens de liaison 29 tels que représentés dans les figures 26 à 29. Selon ce mode de réalisation alternatif, les moyens de liaison 29 présentent au niveau d'une des parois latérales 59 constitutives de l'espace libre 31 un ergot 65. Avantageusement, l'ergot 65 est réalisé en un matériau flexible ( idem end-clip car même pièce) et est apte à bloquer la vertèbre 3 dans les moyens de liaison 29. De manière supplémentaire, les moyens de liaison 29 selon ce mode de réalisation ne présentent pas de bouton poussoir 33. L'utilisateur exerce une pression par basculement de l'ergot 65, par exemple à l'aide d'une pointe d'un outil du type tournevis. Du fait de l'absence de bouton poussoir 33, il est obtenu un gain de place à l'intérieur des moyens de liaison 29 permettant de réduire la taille de la monture support 2. (au niveau de la partie 9 - Changement profil Spoiler possible). La figure 30 est une vue en perspective d'une cinquième forme de réalisation du dispositif de verrouillage 66 fixé sur une lame d'essuie-glace 13 et avant solidarisation avec les moyens de liaison 29, illustrés en vue de coupe dans la figure 31. Le dispositif de verrouillage 66 est du même type que le dispositif de verrouillage 14 selon la première forme de réalisation, à savoir qu'il se présente sous la forme générale d'un parallélépipède creux 20 dont les coins sont arrondis et qui est de forme complémentaire et de dimensions légèrement supérieures aux dimensions de la partie supérieure 15 de la lame d'essuie-glace 13. Plus précisément, le parallélépipède creux 20 est constitué d'une paroi supérieure 21 sensiblement horizontale, de deux parois latérales 22 sensiblement verticales et de deux parois inférieures 23.30 La paroi supérieure 21 du dispositif de verrouillage 66 présente une paroi transversale 67 sensiblement verticale disposée sur un bord de la paroi supérieure 21, avantageusement le bord de la paroi supérieure 21 le plus proche de l'extrémité de la lame caoutchouc 13 une fois que le dispositif de verrouillage 66 a été insérée dans cette lame 13. La paroi transversale 67 est apte à s'encastrer totalement dans les moyens de liaison 29 et, de manière plus précise, la paroi transversale 67 est de forme complémentaire à un creusement 68 prévu dans les moyens de liaison 29. Le bouton poussoir 33 selon ce mode de réalisation alternatif des moyens de liaison 29 est constitué d'une paroi 69, en forme de U, reliée aux moyens de liaison 29 uniquement par un point de fixation 70, au niveau du fond du U, formant un axe de pivotement quand l'utilisateur exerce une pression sur la paroi 69. Plus précisément, le point de fixation 69 est situé de manière telle que l'extrémité libre 69a de la paroi 69, c'est-à-dire le bord reliant les deux branches du U, soit sensiblement transversale par rapport à l'axe longitudinal de la lame 13. II est indiqué sur la figure 31 par une flèche le sens de déplacement de la paroi 69. La paroi transversale 67 de la paroi supérieure 21 du dispositif de verrouillage 66 présente sur sa surface destinée à être en contact avec le décrochement 68 des moyens de fixation 71 sur les moyens de liaison 29, les moyens de fixation 71 se présentant sous la forme d'un crochet 72. 30 Le creusement 68 présente un orifice 73 dans lequel est apte à s'insérer le crochet 72. Les figures 32 à 34 sont des vues en coupe planaire longitudinale 5 montrant les étapes de désolidarisation du crochet 72 des moyens de liaison 29. II peut ainsi être vu qu'une fois le crochet 72 et le dispositif de verrouillage 66 placés dans le décrochement 68, l'extrémité 72a du crochet 72 est en 10 appui contre le bord 74 de la paroi latérale 75 des moyens de liaison 29, paroi latérale 75 dans laquelle est formé le bouton poussoir 33. De cette manière, le crochet 72 n'autorise aucun déplacement longitudinal du dispositif de verrouillage 66 et empêche la désolidarisation de ce 15 dispositif 66 d'avec les moyens de liaison 29. Pour ce faire, l'utilisateur doit dans un premier temps exercer une force de pression sur la paroi 69 constitutive du bouton poussoir 33 entraînant ainsi un léger pivotement de la paroi 69, comme indiqué sur la flèche A de la 20 figure 33, ce mouvement entraînant un déplacement du crochet 72, comme indiqué sur la flèche B de la figure 33. Il est ainsi réalisé un désengagement de l'extrémité 72a du crochet 72 du bord 74 de la paroi latérale 75 des moyens de liaison 29. Ainsi, si l'utilisateur souhaite remplacer la lame d'essuie-glace 13, il doit désengager l'ensemble dispositif de verrouillage 66/ lame d'essuie-glace 13 des moyens de liaison 29, les moyens de liaison 29 restant selon ce mode de réalisation solidarisés avec la vertèbre 3. 25 30 10 De manière supplémentaire, il est prévu de placer sur la face non accolée aux moyens de liaison 29 de la paroi transversale 67 une pastille de vieillissement 76, de type connue en soi, permettant ainsi de vérifier l'état d'usure et de vieillissement de la lame d'essuie-glace 13 pour ainsi mieux apprécier quand la lame 13 doit être remplacée. Quand la pastille de vieillissement 76 indique un certain degré d'usure, l'utilisateur change soit le balai 1, soit uniquement la lame 13 et le dispositif de verrouillage 66. Une nouvelle pastille de vieillissement 76 est alors mise en place sur le dispositif de verrouillage 66
La présente invention porte sur un Dispositif de verrouillage (14, 45, 52, 56, 66) entre un porte-balai d'essuie-glace (2) et une lame d'essuie-glace (13), ladite lame (13) étant constituée d'une partie supérieure (15) apte à coopérer avec ledit porte balai (2) et d'une partie inférieure (16) directement en contact avec le pare-brise ou la vitre à essuyer, ledit dispositif (14, 45, 52, 56, 66) étant de forme complémentaire à ladite partie supérieure (15) de ladite lame (13), caractérisé en ce qu'il est apte à être solidarisé avec des moyens de liaison (29), lesdits moyens de liaison (29) reliant l'une des extrémités dudit porte-balai (2) à l'une des extrémités de ladite lame (13).
1) Dispositif de verrouillage (14, 45, 52, 56, 66) entre un porte-balai d'essuie- glace (2) et une lame d'essuie-glace (13), ladite lame (13) étant constituée d'une partie supérieure (15) apte à coopérer avec ledit porte balai (2) et d'une partie inférieure (16) directement en contact avec le pare-brise ou la vitre à essuyer, ledit dispositif (14, 45, 52, 56, 66) étant de forme complémentaire à ladite partie supérieure (15) de ladite lame (13), caractérisé en ce qu'il est apte à être solidarisé avec des moyens de liaison (29) reliant l'une des extrémités dudit porte-balai (2) à l'une des extrémités de ladite lame (13). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison (29) comportent un évidement interne (30) dans lequel est apte à s'insérer une vertèbre (3) constitutive dudit balai d'essuie-glace (1). 3) Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison (29) présentent un espace libre (31) dans lequel est apte à s'insérer ladite partie supérieure (15) de ladite lame (13). 4) Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente des moyens de blocage (25) sur ladite lame (13) sous la forme d'au moins une dent (26) apte à s'enfoncer partiellement dans ladite lame (13). 25 5) Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il présente des moyens de blocage (25) sur ladite lame (13) sous la forme d'au moins une dent (26) apte à s'engager dans une fente (64) prévue dans ladite lame (13). 30 6) Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en un matériau métallique.20 7) Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif (52, 66) est solidarisé de manière inamovible avec ladite lame (13). 8) Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif (14, 45, 56) est solidarisé de manière inamovible avec ladite lame (13) et lesdits moyens de liaison (29). 9) Dispositif selon l'une des 1 à 6 et 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison (29) présentent des moyens de désolidarisation (32) aptes à désolidariser l'ensemble solidaire lame (13)/ dispositif de verrouillage (14, 45, 56) / moyens de liaison (29) de ladite vertèbre (3). 10)Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison (29) présentent des moyens de désolidarisation (32) aptes à désolidariser l'ensemble solidaire lame (13) / dispositif de verrouillage (52, 66) de ladite vertèbre (3) et desdits moyens de liaison (29). 11)Dispositif selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que lesdits moyens de désolidarisation (32) se présentent sous la forme d'au moins un bouton poussoir (33, 54). 12)Dispositif selon la 2 ou la 2 combinée à la Il, caractérisé en ce que ladite vertèbre (3) est maintenue dans ledit évidement interne (30) à l'aide de moyens d'accrochage. 13)Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage sont sous la forme d'une languette flexible (34) comportant une extrémité (35) en crochet (36).30 14)Dispositif selon la 2 ou la 2 combinée à l'une des 11 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte une paroi transversale (21a) apte à obturer ledit évidement interne (30). 15)Dispositif selon l'une des 1 à 8 ou 10, caractérisé en ce qu'il est surmoulé par lesdits moyens de liaison (29). 16)Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une plaque (46). 17)Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que ladite plaque (46) comporte une paire de griffes (47) apte à s'enfoncer dans ladite lame (13). 18)Dispositif selon la 2 combinée avec l'une des 16 15 ou 17, caractérisé en ce que ladite plaque (46) est plaquée dans ledit évidement interne (30). 19)Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme générale d'un parallélépipède creux (20) constitué 20 d'une paroi supérieure (21), de deux parois latérales (22) et de deux parois inférieures (23). 20)Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que chaque paroi latérale (22) présente une protubérance (27) apte à bloquer ledit 25 dispositif (14) dans lesdits moyens de liaison (29). 21)Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que chaque paroi latérale (22) présente une patte de verrouillage (53) flexible apte à bloquer ledit dispositif dans lesdits moyens de liaison (29). 22)Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins un bouton poussoir (54), prévu dans lesdits moyens de liaison (29), est apte à 30venir plaquer ladite patte de verrouillage (53) sur ladite paroi latérale (22) afin de désolidariser ledit dispositif desdits moyens de liaison (29). 23)Dispositif selon la 3 ou la 3 combinée à l'une des 4 à 13, caractérisé en ce qu'il est apte à être inséré dans un décrochement de matière (57) prévu dans les moyens de liaison (29) de manière à former une partie des parois (59) formant ledit espace libre (31). 24)Dispositif selon les 2, 13 et 23, caractérisé en ce qu'un ergot (65) est prévu sur lesdits moyens de liaison (29) apte à désolidariser ladite vertèbre (3) desdits moyens d'accrochage sous la forme de ladite languette flexible (34). 25)Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il présente des moyens d'accrochage (71) sur lesdits moyens de liaison (29) sous la forme d'un crochet (72) insérable dans un orifice (73) prévu dans lesdits moyens de liaison (29). 26)Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il présente 20 une paroi transversale (67) de forme complémentaire à un décrochement (68) prévu dans lesdits moyens de liaison (29). 27)Dispositif selon l'une des 25 ou 26, caractérisé en ce que l'extrémité en crochet (72a) dudit crochet (72) est apte à s'accrocher sur une 25 paroi latérale (75) desdits moyens de liaison (29). 28)Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ledit bouton-poussoir (33) est apte à pivoter de manière telle qu'il décroche ladite extrémité en crochet (72a) de ladite paroi latérale (75) desdits moyens de 30 liaison (29).25)Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il présente une paroi transversale (67) de forme complémentaire à un décrochement (68) prévu dans lesdits moyens de liaison (29). 26)Dispositif selon l'une des 25 ou 26, caractérisé en ce que l'extrémité en crochet (72a) dudit crochet (72) est apte à s'accrocher sur une paroi latérale (75) desdits moyens de liaison (29). 27)Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ledit bouton-poussoir (33) est apte à pivoter de manière telle qu'il décroche ladite extrémité en crochet (72a) de ladite paroi latérale (75) desdits moyens de liaison (29).15
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/40
FR2901465
A1
VISEUR POUR CHIRURGIE LIGAMENTAIRE
20,071,130
cet effet, l'invention concerne un viseur pour chirurgie ligamentaire du genou, caractérisé en ce qu'il comprend : - une première portion d'arc de cercle comprise dans un premier plan, - une seconde portion d'arc de cercle comprise dans un second plan, les centres des cieux portions d'arc de cercle étant confondus et les deux portions d'arc de cercle étant reliées par des moyens d'articulation d'axe sensiblement confondu avec l'axe d'intersection des premier et second plans, - des moyens de blocage de l'articulation entre les deux portions d'arc de cercle, - un canon de visée monté coulissant à l'extrémité libre de la première portion d'arc de cercle, le canon comportant un alésage s'étendant radialement par rapport à la première portion d'arc de cercle et destiné au passage d'une broche de perçage, et - une tige de guidage solidaire d'un curseur mobile au moins le long de la seconde portion d'arc de cercle, la tige de guidage comportant des moyens de guidage agencés pour matérialiser l'intersection entre l'axe du canon de visée et la tige de guidage. Cette articulation des première et seconde portions d'arc de cercle permet un déplacement angulaire de la tige de guidage par rapport au canon de visée selon l'axe d'intersection des deux plans définis par les portions d'arc de cercle. Ainsi, lorsque le chirurgien a déterminé un axe de perçage préconisé pour ménagé un tunnel fémoral, il peut aisément positionner l'extrémité libre de la tige de guidage contre la surface intérieure du condyle fémoral externe, puis positionner le canon de visée selon l'axe de perçage préconisé en déplaçant le curseur le long de la seconde portion d'arc de cercle et en déplaçant angulairement les deux portions d'arc de cercle l'une par rapport à l'autre. Dans cette position, le chirurgien connaît précisément par l'intermédiaire des moyens de guidage l'endroit où débouchera le tunnel fémoral et peut donc ménager le tunnel fémoral avec précision. Bien entendu, comme les viseurs de l'art antérieur, le viseur selon l'invention permet également de réaliser des tunnels tibiaux avec une grande 35 précision lorsque celui-ci est positionné sur un tibia. Version n -22/05/06 L'articulation des première et seconde portions d'arc de cercle permet également de limiter dans certains cas l'encombrement du viseur, et donc la taille de l'incision pratiquée dans la jambe du patient, tout en offrant accès à des zones peu accessibles à l'intérieur de l'articulation du genou. Avantageusement, les deux portions d'arc de cercle présentent le même rayon de courbure. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque portion d'arc de cercle s'étend sur un quart de cercle. Avantageusement, les moyens d'articulation sont au moins en 10 partie formés par les moyens de blocage. Il en résulte une diminution du nombre de pièces utilisées pour former le viseur, ce qui a pour conséquence une diminution des coûts de production du viseur. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de 15 blocage comportent une tige solidaire à l'une de ses extrémités d'un moyen d'entraînement en rotation, tel qu'une molette, la tige comportant un filetage s'étendant sur une partie de sa longueur sensiblement au niveau de son autre extrémité et une surface sensiblement lisse s'étendant entre le filetage et le moyen d'entraînement en rotation, la surface lisse étant destinée à coulisser 20 dans un alésage ménagé dans l'une des portions d'arc de cercle et le filetage étant destiné à coopérer avec un taraudage ménagé dans l'autre portion d'arc de cercle afin d'enserrer la portion d'arc de cercle comportant l'alésage entre l'autre portion d'arc de cercle et le moyen d'entraînement en rotation dans une position de serrage de ce dernier. 25 Avantageusement, le curseur est mobile le long des deux portions d'arc de cercle. De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce viseur. 30 Figure 1 est une vue arrière, en perspective, d'un viseur selon l'invention. Figure 2 est une vue agrandie, en coupe, des moyens de blocage de l'articulation entre les deux portions d'arc de cercle du viseur. Figure 3 est une vue de l'avant, en perspective, du viseur de la 35 figure 1 en position montée sur un fémur. Version n -21/05/06 La figure 1 représente un viseur 2 pour chirurgie ligamentaire du genou. Le viseur comporte une première portion d'arc de cercle 3 comprise dans un premier plan, et une seconde portion d'arc de cercle 4 comprise dans un second plan, les centres des deux portions d'arc de cercle étant confondus. Les deux portions d'arc de cercle s'étendent chacune sur un quart de cercle et présentent le même rayon de courbure. Les deux portions d'arc de cercle sont reliées par des moyens d'articulation 5 d'axe confondu avec l'axe d'intersection A des premier et second plans. Le viseur comporte également des moyens de blocage de l'articulation entre les deux portions d'arc de cercle. Ces moyens de blocage, montrés plus particulièrement à la figure 2, forment en partie les moyens d'articulation et comportent une tige 6 d'axe confondu avec l'axe A et solidaire à l'une de ses extrémités d'un moyen d'entraînement en rotation, tel qu'une molette 7. La tige comporte un filetage 8 s'étendant sur une partie de sa longueur sensiblement au niveau de son extrémité libre et une surface lisse 9 s'étendant entre le filetage 8 et la molette 7. La surface lisse 9 est destinée à coulisser dans un alésage 11 ménagé dans une pièce cylindrique 12 solidaire de l'extrémité de la première portion d'arc de cercle 3 tournée vers la seconde portion d'arc de cercle 4. Le filetage 8 de la tige est destiné à coopérer avec un taraudage 13 ménagé dans une pièce cylindrique 14 solidaire de l'extrémité de la seconde portion d'arc de cercle 4 tournée vers la première portion d'arc de cercle 3. Ainsi, dans une position de serrage de la molette 7, la pièce cylindrique 12 solidaire de la première portion d'arc de cercle se retrouve enserrée entre la pièce cylindrique 14 solidaire de la seconde portion d'arc de cercle et la molette 7. Les faces des deux pièces cylindriques tournées l'une vers l'autre comportent des crantages complémentaires 15 de manière à empêcher un pivotement de la première portion d'arc de cercle 3 par rapport à la seconde portion d'arc de cercle 4 en position de serrage de la molette 7. Le viseur 2 comporte en outre un canon de visée 16 de forme générale cylindrique. Le canon est monté coulissant dans une douille 17 fixée à l'extrémité libre de la première portion d'arc de cercle 3, le canon comportant un alésage axial 18 s'étendant radialement par rapport à la première portion d'arc de cercle et destiné au passage d'une broche de perçage 19. Version n -22/05/06 Le canon comporte un crantage 20 formé par une succession de rainures annulaires ménagées sur la surface extérieure du canon. Les rainures formant le crantage 20 sont destinées à coopérer avec une lamelle à ressort formant cliquet (non représentée aux figures) solidaire de la douille 17. Ainsi, le canon peut être librement poussé radialement en direction du centre de chaque portion d'arc de cercle mais ne peut pas revenir en arrière à cause de la lamelle formant cliquet. Afin de permettre un retour en arrière du canon, le viseur comporte un dispositif de déverrouillage 21 de la lamelle monté articulé sur la douille 17 selon un axe 22. Le dispositif de déverrouillage 21 est articulé entre une position de déverrouillage dans laquelle il déforme la lamelle de sorte qu'elle ne coopère plus avec le crantage 20 afin de permettre un retour en arrière du canon et une position de verrouillage dans laquelle il ne déforme pas la lamelle de sorte qu'elle coopère avec le crantage afin d'empêcher un retour en arrière du canon. Le viseur comporte également une tige de guidage 23 comportant des moyens de guidage agencés pour matérialiser l'intersection entre l'axe du canon de visée et la tige de guidage. Les moyens de guidage sont constitués par un logement 24 ménagé dans la tige de guidage sensiblement au niveau du centre de la seconde portion d'arc de cercle 4, et par conséquent au centre de la première portion d'arc de cercle 3. La tige de guidage 23 comporte également un doigt de positionnement 25 destiné à prendre appui contre la surface extérieure d'un tibia ou d'un fémur en position montée du viseur 2. La tige de guidage 23 est solidaire d'un manchon 26 lui-même solidaire d'un curseur 27 pouvant coulisser le long de la seconde portion d'arc de cercle 4. Le curseur 27 comporte une tige filetée (non représentée aux figures) solidaire à l'une de ses extrémités d'une molette 28 et destinée à coopérer avec un tube taraudé 29 solidaire du curseur et disposé radialement par rapport à la seconde portion d'arc de cercle 4. En position vissée de la molette 28, l'extrémité libre de la tige coopère avec une crérnaillère arquée 31 ménagée sur la face externe convexe de la seconde portion d'arc de cercle afin de bloquer le curseur le long de cette dernière. L'une des faces latérales de la seconde portion d'arc de cercle porte une échelle graduée 32 indiquant un écartement angulaire entre l'axe du Version n -22/05/06 canon de visée et l'axe de la tige de guidage. L'échelle graduée 32 peut être lue à travers une fenêtre 33 ménagée sur le curseur. La figure 3 illustre une possibilité de positionnement du viseur 2 sur un fémur 34. Ce positionnement du viseur sur le fémur 34 est réalisé de la 5 manière suivante. Dans un premier temps, le chirurgien détermine approximativement l'axe de perçage préconisé pour réaliser le tunnel fémoral. Ensuite, il insère le doigt de positionnement 25 dans l'orifice antérointerne de sorte qu'il prenne appui contre la surface intérieure du condyle 10 fémoral externe. Puis, il déplace angulairement la première portion d'arc de cercle 3 par rapport à la seconde portion d'arc de cercle 4 et positionne le curseur 27 sur la seconde portion d'arc de cercle afin de faire coïncider l'axe du canon de visée avec l'axe de perçage envisagé. 15 Les molettes 7 et 28 sont alors serrées afin de verrouiller le curseur 27 sur la seconde portion d'arc de cercle 4 et de bloquer l'articulation des portions d'arc de cercle 3 et 4. Le chirurgien pousse ensuite le canon de visée 16 de sorte que son extrémité tournée vers le fémur prenne appui sur la corticale externe du fémur, 20 un retour en arrière du canon étant bloqué par l'intermédiaire de la lamelle et du crantage 20. Dans cette position, le chirurgien introduit une broche de perçage 19 dans l'alésage axial 18 du canon et réalise le tunnel fémoral. Par l'intermédiaire des moyens de guidage 24, le chirurgien sait précisément à quel 25 endroit ce tunnel va déboucher. Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant un viseur pour chirurgie ligamentaire du genou qui permet la réalisation de tunnels tibiaux et fémoraux de grande précision, tout en assurant un positionnement aisé de ce dernier. 30 Comme il va de soi l'invention ne se limite pas à la forme d'exécution de ce viseur décrite ci-dessus à titre d'exemple, elle embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation. Version n -22/05/06
Ce viseur comprend : - une première portion d'arc de cercle (3) comprise dans un premier plan,- une seconde portion d'arc de cercle (4) comprise dans un second plan, les centres des deux portions d'arc de cercle étant confondus et les deux portions d'arc de cercle étant reliées par des moyens d'articulation (5) d'axe sensiblement confondu avec l'axe d'intersection (A) des premier et second plans,- des moyens de blocage (6, 7) de l'articulation entre les deux portions d'arc de cercle,- un canon de visée (16) monté coulissant à l'extrémité libre de la première portion d'arc de cercle, le canon comportant un alésage (18) s'étendant radialemenlt par rapport à la première portion d'arc de cercle et destiné au passage d'une broche de perçage (19), et- une tige de guidage (23) solidaire d'un curseur (27) mobile au moins le long de la seconde portion d'arc de cercle, la tige de guidage comportant des moyens de guidage (24) agencés pour matérialiser l'intersection entre l'axe du canon de visée et la tige de guidage.
1. Viseur (2) pour chirurgie ligamentaire du genou, caractérisé en ce qu'il comprend : - une première portion d'arc de cercle (3) comprise dans un premier plan, - une seconde portion d'arc de cercle (4) comprise dans un second plan, les centres des deux portions d'arc de cercle étant confondus et les deux portions d"arc de cercle étant reliées par des moyens d'articulation (5) d'axe sensiblement confondu avec l'axe d'intersection (A) des premier et second plans, - des moyens de blocage (6, 7) de l'articulation entre les deux portions d'arc de cercle, - un canon de visée (16) monté coulissant à l'extrémité libre de la première portion d'arc de cercle, le canon comportant un alésage (18) s'étendant radialement par rapport à la première portion d'arc de cercle et destiné au passage d'une broche de perçage (19), et - une tige de guidage (23) solidaire d'un curseur (27) mobile au moins le long de la seconde portion d'arc de cercle, la tige de guidage comportant des moyens de guidage (24) agencés pour matérialiser l'intersection entre l'axe du canon de visée et la tige de guidage. 2. Viseur selon la 1, caractérisé en ce que les deux portions d'arc de cercle présentent le même rayon de courbure. 3. Viseur selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque portion d'arc de cercle s'étend sur un quart de cercle. 4. Viseur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'articulation sont au moins en partie formés par les moyens de blocage. 5. Viseur selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage comportent une tige (6) solidaire à l'une de ses extrémités d'un moyen d'entraînement en rotation, tel qu'une molette (7), la tige comportant un filetage (8) s'étendant sur une partie de sa longueur sensiblement au niveau de son autre extrémité et une surface sensiblement lisse (9) s'étendant entre le filetage et le moyen d'entraînement en rotation, la surface lisse étant destinée à coulisser dans un alésage (11) ménagé dans l'une des portions d'arc de cercle (3) et le filetage étant destiné à coopérer Version n -22/05/06avec un taraudage (13) ménagé dans l'autre portion d'arc de cercle (4) afin d'enserrer la portion d'arc de cercle comportant l'alésage entre l'autre portion d'arc de cercle et le moyen d'entraînement en rotation dans une position de serrage de ce dernier. 6. Viseur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le curseur est mobile le long des deux portions d'arc de cercle. Version n -22/05/06
A
A61
A61B,A61F
A61B 17,A61F 2
A61B 17/17,A61F 2/08
FR2899523
A1
SYSTEME COMPRENANT UNE GLISSIERE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET UN CORPS DESTINE A Y ETRE FIXE, ET PROCEDE DE FABRICATION
20,071,012
La présente invention est relative aux systèmes comprenant une glissière de siège de véhicule automobile et un corps destiné à y être fixé, et aux procédés de fabrication de tels systèmes. Plus particulièrement, l'invention se rapporte 10 principalement à un système comprenant une glissière de siège de véhicule automobile et un corps, ladite glissière comprenant un profilé fixe destiné à être rapporté sur le châssis du véhicule automobile, et un profilé mobile adapté pour coulisser par rapport au 15 profilé fixe, le corps comprenant une portion de liaison dans laquelle le corps se présente sous la forme d'une plaque présentant. une première et une deuxième faces latérales opposées, et une tranche reliant lesdites première et 20 deuxième faces. Le document FR 2 872 103 décrit un exemple d'un tel système. Dans celui-ci, le corps est une aile de fixation, qui est préalablement, ou par la suite, fixée à l'assise du siège de véhicule automobile, est soudé sur le profilé 25 mobile de deux façons : au centre, la tranche de l'aile est soudée sur l'embase du profilé mobile, et à l'extrémité arrière, une face latérale de l'aile est fixée sur une aile verticale du profilé mobile. Une telle fixation est simple et rapide. L'aile de 30 fixation pouvant être soumise à des efforts importants, on cherche toutefois à rendre encore plus robuste la liaison entre un profilé de glissière de siège de véhicule automobile et un corps externe. A cet effet, selon l'invention, un système du genre 35 en question est caractérisé en ce qu'un premier profilé 2 choisi parmi lesdits profilés fixe et mobile, comprend une rainure s'étendant dans une direction longitudinale, ladite rainure comprenant un premier et un deuxième flancs espacés selon une direction transversale, et reliés entre eux en fond par une embase, en ce que la portion de liaison est montée serrée dans la rainure, au moins une partie des premier et deuxième flancs enserrant au moins une partie de ladite plaque, et en ce que la portion de liaison est fixée au premier profilé. Grâce à ces dispositions, la plaque est encastrée dans le profilé avant fixation, ce qui facilite sa fixation et renforce sa tenue une fois fixée. On remarquera que l'invention n'est pas limitée à la fixation d'une aile d'ancrage d'armature de siège sur le profilé mobile, mais peut s'appliquer à la fixation de tout corps externe sur une glissière. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le profilé mobile consiste en un profil de tôle unitaire mis en forme ; - le premier profilé comporte au moins une 25 ouverture traversante formée dans la rainure, la plaque comporte au moins une patte insérée dans ladite ouverture traversante ; - la patte présente une première et une deuxième faces opposées soudées chacune au premier profilé ; 30 - l'ouverture traversante présente une première et une deuxième faces latérales opposées, dans le prolongement, respectivement, des premier et deuxième flancs de la rainure, la première face de la patte est soudée à la fois à 35 la première face de l'ouverture et au premier flanc de la rainure, la deuxième face de la patte est soudée à la fois à la deuxième face de l'ouverture et au deuxième flanc de la rainure ; - la patte présente un premier motif de blocage, et le premier profilé présente un deuxième motif de blocage, lesdits premier et deuxième motifs de blocage étant adaptés pour coopérer pour limiter un mouvement de la tranche par rapport au premier profilé selon une direction orthogonale aux directions longitudinale et transversale ; - la patte forme une portion de sertissage sur un flanc de fixation choisi parmi les premier et deuxième flancs ; la patte forme une portion de rivetage dans la 15 rainure ; - la portion de liaison du corps comporte une pluralité de pattes espacées les unes des autres selon la première direction, le premier profilé comporte une pluralité d'ouvertures traversantes formées chacune dans la 20 rainure, et correspondant chacune à une desdites pattes ; - une première patte est sertie sur le premier flanc, et une deuxième patte est sertie sur le deuxième flanc ; - le corps présente une portion de fixation 25 adaptée à être fixée audit élément de véhicule automobile, et les premier et deuxième flancs de la rainure sont situés entre l'embase de la rainure et la portion de fixation selon une direction orthogonale aux directions longitudinale et transversale ; 30 - le profilé mobile est adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe selon la direction longitudinale (X) ; - le corps présente une portion de fixation adaptée à être fixée audit élément de véhicule automobile, 35 le premier profilé définit une portion d'appui disposée 3 entre la rainure et la portion de fixation, et le corps comprend un organe d'appui reposant sur la portion d'appui ; - le premier profilé comprend une partie centrale présentant un profil en U avec deux ailes latérales parallèles espacées et reliées entre elles par une base, et la rainure présente une forme en u et est formée dans ladite base ; -les premier et deuxième flancs de la rainure 10 sont disposés en regard, respectivement, des première et deuxième ailes du premier profilé. ladite au moins une partie des premier et deuxième flancs enserre au moins la partie de la plaque en venant en contact respectivement des première et deuxième 15 faces latérales de la plaque ; - le premier profilé est le profilé mobile, et le système comprend en outre une armature de siège de véhicule automobile fixée à ladite portion de fixation du corps ; - le premier profilé est le profilé fixe, et le 20 système comprend en outre un châssis de véhicule automobile fixé à la dite portion de fixation du corps ; - le corps comprend un pied de liaison fixé au premier profilé, le système comprenant en outre un organe de soutien solidaire d'un deuxième profilé choisi parmi les 25 profilé fixe et mobile en étant distinct du premier profilé, et coopérant avec au moins le pied de liaison, pour retenir le premier profilé mobile par rapport au deuxième profilé perpendiculairement à la direction longitudinale ; 30 - le système comprend en outre : un profilé d'ancrage à un châssis de véhicule, un corps d'ancrage présentant une portion de fixation reliée au profilé fixe et une portion de liaison 35 dans laque:le le corps d'ancrage se présente sous la forme d'une plaque présentant une première et une deuxième faces latérales opposées, et une tranche reliant lesdites première et deuxième faces, le profilé d'ancrage comprenant une rainure s'étendant dans la direction longitudinale, ladite rainure comprenant un premier et un deuxième flancs espacés selon une direction transversale, et reliés entre eux en fond par une embase, la portion de liaison du corps d'ancrage étant montée serrée dans la rainure du profilé d'ancrage, au moins une partie des premier et deuxième flancs de la rainure du profilé d'ancrage enserrant au moins une partie de ladite plaque du corps d'ancrage, la portion de liaison du corps d'ancrage est fixée 15 au profilé d'ancrage ; - le premier profilé est le profilé fixe, et ladite portion de fixation du corps d'ancrage forme la portion de liaison du corps, fixée au profilé fixe ; - le système comprend un deuxième corps comprenant 20 une portion de liaison dans laquelle le deuxième corps se présente sous la forme d'une plaque présentant une première et une deuxième faces latérales opposées, et une tranche reliant lesdites première et deuxième faces, le deuxième profilé, choisi parmi lesdits profilés 25 fixe et mobile, distinct du premier profilé, comprend une rainure s'étendant dans la direction longitudinale, ladite rainure ccmprenant un premier et un deuxième flancs espacés selon la direction transversale, et reliés entre eux en fond par une embase, 30 la portion de liaison du deuxième corps est montée serrée dans la rainure du deuxième profilé, au moins une partie des premier et deuxième flancs de la rainure du deuxième profilé enserrant au moins une partie de ladite plaque, 35 la portion de liaison du deuxième corps est fixée au deuxième profilé ; la plaque est fixée à la rainure - la glissière comprend un mécanisme de verrouillage adapté pour prendre alternativement un état actif dans lequel un déplacement relatif des profilés fixe et mobile est interdit, et un état inactif dans lequel ledit déplacement est autorisé. Selon un autre aspect, l'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un système pour véhicule 10 automobile dans lequel : - on fournit une glissière comprenant un profilé fixe destiné à être rapporté sur le châssis du véhicule automobile, et un profilé mobile adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe, 15 - on fournit un corps comprenant une portion de liaison dans laquelle le corps se présente sous la forme d'une plaque présentant une première et une deuxième faces latérales opposées, et une tranche reliant lesdites première et deuxième faces, 20 - on forme dans un premier profilé, choisi parmi lesdits profilés fixe et mobile, une rainure s'étendant dans une direction longitudinale, ladite rainure comprenant un premier et un deuxième flancs espacés selon une direction transversale, et reliés entre eux en fond par une 25 embase, - on insère la portion de liaison serrée dans la rainure, au moins une partie des premier et deuxième flancs enserrant au moins une partie de ladite plaque, on fixe la portion de liaison au premier profilé. 30 Dans certains modes de réalisation, on peut en outre prévoir : - on fournit un profilé mobile consistant en un profil de tôle unitaire mis en forme on forme dans le premier profilé, au niveau de 35 la rainure, des ouvertures traversantes, et, lorsqu'on insère la portion de liaison dans la rainure, on insère une patte (10 ;210 ;310 ;410) de la plaque dans ladite ouverture traversante. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de huit de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - la figure 1 est une vue schématique de côté d'un siège de véhicule automobile, - la figure 2 est une vue éclatée en perspective d'un système selon un premier mode de réalisation, - la figure 3 est une vue en coupe du système selon le premier mode de réalisation selon la ligne III-III de la figure 2, - la figure 4 est une vue du système selon le premier code de réalisation en coupe, selon la ligne IV-IV de la figure 2, - la figure 5 est une vue correspondant à la figure 3 représentant un exemple de système de verrouillage pour le premier mode de réalisation, en position verrouillée, - la figure 6 est une vue correspondant à la figure 5 en position déverrouillée du système de verrouillage, - la figure 7 est une vue correspondant à la figure 4 pour un deuxième mode de réalisation, - la figure 8 est une vue correspondant à la figure 3 pour un troisième mode de réalisation,sur laquelle le profilé fixe n'est pas représenté, - 1a figure 9 est une vue correspondant à la figure 3 pour un quatrième mode de réalisation, - la figure 10 est une vue partielle en perspective en éclaté d'un cinquième mode de réalisation, - 'a figure 11 est une vue en coupe selon les 35 lignes XI-XI de la figure 10, - la figure 12 est une vue de côté, partielle, du cinquième mode de réalisation, - la figure 13 est une vue partielle en perspective d'un sixième mode de réalisation de l'invention, - la figure 14 est une vue en perspective éclatée partielle d'un septième mode de réalisation de l'invention, - la figure 15 est une vue en coupe selon la ligne XV-XV de la figure 14, - la figure 16 est une vue en perspective d'un 10 huitième mode de réalisation. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente de manière très schématique un siège 1 de véhicule automobile comprenant un dossier 2 15 et une assise 3 sur laquelle peut par exemple être monté le dossier 2. L'assise 3 est rapportée sur le plancher P du châssis du véhicule automobile par l'intermédiaire d'une ou plusieurs glissières (par exemple deux glissière latérales) 4 d'une manière qui sera décrite plus en détail ci-après. 20 L'assise 3 comporte généralement une armature métallique rigide (non représentée) comprenant deux bras latéraux espacés s'étendant dans la direction longitudinale de l'assise et reliés entre eux par des traverses, ces bras latéraux étant chacun montés sur une aile 5 elle-même 25 rapportée sur le profilé mobile 6 de la glissière 4. Cette glissière 4 comporte également un profilé fixe 7 qui est rapporté, généralement fixé, au châssis du véhicule automobile. Comme cela sera décrit plus en détail ci-après, le profilé mobile 6 et le profilé fixe 7 ont des 30 formes complémentaires permettant au profilé mobile 6 de coulisser, le long d'une direction de coulissement X par rapport au profilé fixe, permettant ainsi de régler la position longitudinale du siège 1 dans l'habitacle. Comme cela est particulièrement visible sur la 35 figure 2, l'aile 5 peut former un corps de fixation de la glissière à l'armature d'assise. Une telle aile comprend une portion de coopération avec l'assise, qui dans l'exemple présenté, se trouve être sa portion supérieure, pour fixation à l'assise. Cette portion de fixation comprend par exemple deux ouvertures 8a, 8b situées respectivement en arrière et en avant du corps de fixation 5, fixées directement à l'armature d'assise, par exemple par boulonnage, ou portant les extrémités inférieures de bielles formant un système de rehausse pour l'assise, ou tout autre moyen de fixation adapté. Dans sa portion inférieure, le corps de fixation 5 comprend une plaque 9 métallique, rigide s'étendant en direction du profilé mobile 6. Dans l'exemple présenté, le corps de fixation 5 tout entier est réalisé sous forme d'une telle plaque. Toutefois, la portion de fixation 8a, 8b à l'armature d'assise pourrait être réalisée de manière différente. La plaque 9 comprend une première 9a et une deuxième 9b faces latérales opposées parallèles, s'étendant le long de la direction de coulissement X et verticalement dans l'exemple présenté. La plaque 9 s'étend verticalement vers le bas jusqu'à sa tranche 9c. La plaque est découpée verticalement vers le haut à partir de la tranche pour définir d'une part des pattes de fixation 10 s'étendant verticalement vers le bas et comportant la tranche et, de manière alternée avec les pattes de fixation, des pattes d'appui 11a, llb repliées à l'horizontale et disposées de part et d'autre de la plaque 9. Comme représenté sur la figure 3, l'un des deux profilés 6, 7 est un profilé mâle qui est emboîté à l'intérieur de l'autre profilé, dit profilé femelle. Dans les formes de réalisation de l'invention qui vont être décrites par la suite, le profilé mâle est constitué par le profilé mobile supérieur 6, tandis que le profilé femelle est constitué par le profilé fixe inférieur 7 mais cette disposition pourrait être inversée sans sortir du cadre de l'invention. Les deux profilés 6 et 7 sont constitués chacun par une tôle formée obtenue par tout moyen connu, par exemple par emboutissage, profilage ou extrusion. De plus, ces profilés présentent une section droite sensiblement constante sur toute leur longueur, sous réserve des évidements, découpes, dentures ou autres moyens de fixation ou de verrouillage qui peuvent être ménagés dans lesdits profilés ou rapportés sur ceux-ci. Dans la première forme de réalisation, représentée sur la figure 3, le profilé mâle 6 présente une portion centrale 6a de part et d'autre de laquelle s'étendent deux portions latérales 6b. La portion centrale 6a comprend une base horizontale 12 dans laquelle est formée une rainure 13 comprenant, en fond, une embase 14 centrale horizontale, de part et d'autre de laquelle s'étendent verticalement vers le haut deux flancs 15a, 15b jusqu'à la base 12. De part et d'autre de la base 12 s'étendent verticalement vers le bas, deux ailes 16a, 16b complétant la portion centrale 6a du profilé mobile. Chaque portion latérale 6b comprend un rabat qui s'étend vers l'extérieur, et: vers le haut, à partir de l'extrémité inférieure de l'aile 16a, 16b correspondante de la partie centrale 6a du profilé mobile. Chacun de ces rabats présente, à partir de l'extrémité inférieure de l'aile 16a, 16b correspondante, un court tronçon horizontal 45a, un tronçon courbe 45b, qui présente d'une part une face inférieure concave dirigée en biais, sensiblement à 45 vers l'extérieur et vers le bas, en formant. une gouttière longitudinale, et d'autre part, une face supérieure convexe, et une portion terminale verticale 45c. Par ailleurs, le profilé femelle 7 comporte quant à lui . - un fond horizontal 17 qui présente d'une part une 35 partie centrale horizontale plate 18, fixée sur le plancher du véhicule, et d'autre part deux ressauts latéraux 19 sensiblement horizontaux et qui sont disposés à une certaine hauteur au dessus du plancher P, - deux ailes verticales 20 qui s'étendent vers le haut à partir des ressauts 19 en délimitant deux coins arrondis disposés en regard des faces intérieures concaves des tronçons courbes 45b susmentionnés, les deux ailes 20 s'étendant chacune jusqu'à un bord d'extrémité supérieur, - et deux auges rentrantes 21 qui prolongent ces bords d'extrémité vers l'intérieur et vers le bas en pénétrant entre les ailes 16a, 16b et les rabats du profilé mâle. Ces auges 21 comportent chacune à partir de l'extrémité supérieure des ailes 20 : - un court tronçon horizontal 46a disposé à une faible distance au dessus de la portion terminale verticale 45c du rabat correspondant du profilé mobile, - un tronçon oblique 46b de section rectiligne qui s'étend en biais vers l'intérieur et vers le bas, par 20 exemple sensiblement à 45 , et - un tronçon vertical 46c disposé au voisinage immédiat de l'aile 16a, 16b et s'étendant jusqu'à proximité du tronçon horizontal 45a du rabat correspondant. Les deux profilés délimitent entre eux quatre 25 chemins de billes, à savoir : - d'une part, deux premiers chemins de billes qui sont délimités chacun entre une auge rentrante 21 et le rabat correspondant, et qui contiennent chacun un groupe de billes rigides, métalliques ou plastiques, 30 - et d'autre part, deux deuxièmes chemins de billes qui sont délimités chacun entre un rabat et la zone de coin correspondantes, et qui contiennent chacun un groupe de billes rigides, notamment métalliques, ces billes étant identiques ou sensiblement identiques aux billes 35 précédemment mentionnées. Dans le premier mode de réalisation, représenté sur la figure 3, l'espacement des flancs 15a, 15b de la rainure 13 selon une direction transversale est sensiblement égal ou inférieur à l'épaisseur de la plaque 9 de sorte que, au cours du montage, la plaque 9 soit montée serrée dans la rainure 13, les première 9a et deuxième 9b faces latérales de la plaque 9 venant en appui sur, et enserrées par les faces intérieures à la rainure des flancs 15a et 15b. Comme représenté en particulier sur la figure 2, dans ce premier exemple de réalisation, l'embase 14 de la rainure 13 comporte une pluralité d'ouvertures traversantes 22 s'étendant longitudinalement dans la direction de la rainure, de largeur, mesurée selon une direction Y transversale, sensiblement égale à l'épaisseur de la tranche 9c de la plaque 9, et de longueur, mesurée selon la direction de coulissement X, égale ou supérieure à la longueur des pattes de fixation 10 de la plaque 9. Les faces latérales espacées transversalement de l'ouverture 22 s'étendent donc sensiblement dans le prolongement des flancs respectifs de la rainure. Les pattes de fixation 10 sont insérées dans les ouvertures traversantes 22 du profilé mobile de sorte que les faces latérales des pattes de fixation 10 s'appuient sur les faces latérales des ouvertures 22 en regard. De la sorte, le débattement du corps de fixation 5 selon la direction Y par rapport au profilé mobile est empêché. La portion de liaison 23 de la plaque 9 est fixée au profilé mobile par exemple par soudure selon les doubles flèches sur la figure 3. Une telle soudure peut être réalisée sur toute la partie au niveau de laquelle la plaque 9 et le profilé mobile 6 sont en contact, ce qui garantit une bonne fixation du corps de fixation 5 sur le profilé mobile. En effet, on n'est pas limité à l'épaisseur de la tranche pour réaliser la soudure. Ainsi la soudure a lieu d'une part entre la face 9a, 9b de la plaque 9 et la face du flanc 15a, 15b correspondant de la rainure, et d'autre part entre la face 9a, 9b de la plaque 9 et la face latérale de l'ouverture 22. Comme représenté sur la figure 4, les pattes d'appui 11 (non représentées sur la figure 3 pour alléger la représentation) viennent en appui sur la base 12 formant une portion d'appui horizontale disposée entre l'embase 14 de la rainure et la portion de fixation de la plaque 9. Cet appui est réalisé de manière alternée des deux côtés de la plaque 9, en dehors des zones de soudure des pattes 10 de la plaque dans la rainure. Elles confèrent donc une meilleure stabilité au système pour les sollicitations selon l'axe Y. Sur le mode de réalisation représenté sur les figures 2, 3 et 4, on notera que la rainure 13, en forme de u, est formée dans la base 12 du profilé mobile de sorte que les flancs 15a, 15b soient disposés en regard des ailes 16a, 16b respectivement du profilé mobile. Les figures 5 et 6 illustrent un exemple de système de verrouillage pour le premier mode de réalisation. Comme visible sur la figure 5, des ouvertures 25 sont ménagées de manière régulièrement espacées dans la direction de coulissement dans la partie centrale horizontale plate du profilé fixe 7. Comme représenté à la figure 6, des doigts de verrouillage 26 sont disposés de part et d'autre de la plaque 9. Les doigts de verrouillage 26 comportent une portion d'actionnement 27, une portion de guidage 28 et une portion de verrouillage 30. La base 12 du profilé mobile comporte une ouverture de guidage 31 traversante, de section complémentaire de la section de la portion de guidage du doigt de verrouillage 26. Lors de l'assemblage de la glissière, les doigts de verrouillage 26 sont introduits par le dessus dans le profilé mobile, la portion de guidage dans l'ouverture de guidage du profilé mobile. Le profilé mobile est inséré par coulissement dans le profilé fixe 6. Un ressort, non représenté, sollicite en permanence le doigt de verrouillage 26 vers le bas dans une position dans laquelle la portion de verrouillage 30 coopère avec une des ouvertures 25 du profilé fixe pour verrouiller la glissière. Comme représenté sur la figure 6, quand l'utilisateur commande le déverrouillage de la glissière,par exemple en actionnant un organe de commande coopérant avec la forme en crochet de la portion d'actionnement 27, il déplace le doigt de verrouillage 26 vers le haut à l'encontre de la sollicitation du ressort non représenté, jusqu'à dégager la portion de verrouillage 30 du doigt de verrouillage 26 des ouvertures correspondantes 25 du profilé fixe. Au cours de ce mouvement, le doigt de verrouillage 26 est intégralement guidé par 1' ouverture supérieure de guidage du profilé mobile, qui est de forme complémentaire de la portion de guidage du doigt de verrouillage, ce qui interdit tout débattement selon les directions X et Y. Quand l'occupant a atteint la position longitudinale souhaitée du siège de véhicule dans l'habitacle, il peut relâcher la commande, de sorte que la glissière sera automatiquement reverrouillée sous l'effet des ressorts de rappel non représentés sollicitant les doigts de verrouillage 26 dans la position verrouillée de la figure 5. Des moyens de fixation de la plaque 9 au profilé mobile 6 de la glissière, autre que la soudure peuvent être utilisés. La figure 7 représente à ce titre un deuxième mode de réalisation qui reprend les caractéristiques du premier mode de réalisation, à l'exception du fait que la fixation de la plaque 9 au profilé mobile 6 y est effectuée par sertissage. A titre d'exemple, on. prévoit qu'une première patte de fixation 10 soit introduite à travers une ouverture traversante 22, et sertie sur, ou repliée serrée contre, le flanc 15b de la rainure 13, et qu'une deuxième patte de fixation 10, située à l'arrière de la première patte le long de la direction de coulissement, soit introduite à travers une autre ouverture traversante, et sertie sur le flanc 15a de la rainure. Une telle alternance de sertissage sur chacun des flancs 15b, 15a de la rainure peut être répétée tout au long de la plaque 9 selon la direction de coulissement. Un troisième mode de réalisation est représenté partiellement sur la figure 8. Le profilé fixe de ce troisième mode de réalisation étant identique à ceux des premier et deuxième modes de réalisation n'est pas à nouveau représenté afin de simplifier la représentation. Ce troisième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation en ce que la plaque 9 est fixée au profilé mobile 6 par une pluralité de pattes 10 formant des portions de rivetage de la plaque 9, introduites dans les ouvertures traversantes, puis déformées selon la forme représentée à la figure 8 pour maintenir la plaque sur le profilé. Dans ce troisième mode de réalisation, on notera également, indépendamment du mode de fixation de la plaque 9 au profilé mobile 6, la réalisation des pattes d'appui lla et llb sous la forme d'éléments à section triangulaire dont la base prend appui sur la base 12 du profilé mobile. On notera qu'une grande variété de forme des pattes d'appui est envisageable dans le cadre de l'invention. On notera qu'une grande diversité de fixations de 30 la portion de liaison de la plaque 9 au profilé mobile 6 est envisageable dans le cadre de l'invention. La figure 9 représente un système selon un quatrième mode de réalisation. Dans celui-ci,à titre d'exemple, le corps de fixation 5 au siège automobile est 35 fixé au profilé mobile 6 comme décrit précédemment en relation avec les figures 2 et 3. Dans ce mode de réalisation, le profilé fixe diffère du profilé fixe représenté en relation avec le premier rr.ode de réalisation par le fait qu'une rainure 113 est ménagée dans la partie centrale horizontale plate 18 du profilé fixe. Dans l'exemple de réalisation présenté, cette rainure comporte une embase 114 sensiblement horizontale reliant entre eux en fond deux flancs 115a, 115b latéraux s'étendant sensiblement verticalement vers la partie centrale horizontale plate du profilé fixe 7. Dans l'exemple présenté, la rainure 113 est réalisée orientée rentrante dans le profilé fixe, à savoir orientée sensiblement en direction du profilé mobile. Par ailleurs, une ouverture traversante 122 (sur la figure 9) est réalisée dans le fond de la rainure 113. Cette ouverture traversante est réalisée sur la quasi-totalité de la longueur du profilé fixe 7. Un corps 105 comprend une portion de liaison à la glissière sous la forme d'un pied de liaison 47. Le système comprend en outre des éléments de soutien 34 coulissant par rapport au pied de liaison 47 dans la direction de coulissement. Le pied de liaison 47 comprend par exemple deux doigts latéraux 33a, 33b s'étendant latéralement, et reliés entre eux par une plaque 109 verticale formant une patte unique insérée à travers l'ouverture traversante 122 du profilé fixe, et dont les flancs latéraux 109a, 109b sont montés serrésrespectivement par les flancs 115a, 115b de la rainure 113 du profilé fixe, et s'étendent jusqu'à une tranche 109c. Le pied de liaison 47 est par ailleurs fixé, par exemple soudé au profilé fixe, comme explicité précédemment pour le corps de fixation 5 et le profilé mobile 6 en relation avec la figure 3. Le ou les éléments de soutien 34 coopèrent avec le profilé mobile 6 par insertion, et sont solidaires de celui-ci. Ces éléments de soutien 34 comportent chacun une portion ce rappel 35 insérée sous un doigt latéral 33a, 33b correspondant du pied de liaison 47, et adapté pour coopérer d'une part avec la partie centrale horizontale plate 18 du profilé fixe pour limiter un déplacement vertical vers le bas du profilé mobile, et d'autre part avec les doigts latéraux 33a, 33b correspondants pour limiter un déplacement vertical vers le haut du profilé mobile, par exemple en cas de choc. On notera qu'en variante de ce quatrième mode de réalisation, on n'utilise pas nécessairement un profilé mobile tel que représenté sur la figure 9, mais qu'on pourra utiliser tout type de profilé mobile connu, tel qu'en particulier un profilé dont la base 12 de la portion centrale ne présente pas de rainure. Selon un cinquième mode de réalisation, partiellement représenté sur les figures 10 et 11, on utilise un profilé fixe 7 présentant une rainure 113 tel qu'explicité précédemment en relation avec la figure 9. A l'extrémité avant ou arrière du profilé fixe, l'embase 114 de la rainure est munie de deux ouvertures traversantes 122 espacées l'une de l'autre longitudinalement. Un corps de fixation 205 comprend une portion de fixation 208 à un plancher de châssis de véhicule automobile, et une portion de liaison 223 réalisée sous la forme de deux plots adaptés chacun pour être insérés dans une ouverture traversante 122 complémentaire du profilé fixe. Comme explicité précédemment, chaque plot correspond à une plaque présentant deux faces latérales 209a, 209b verticales s'étendant vers le haut jusqu'à une tranche 209c. Ils sont montés serrés dans les ouvertures traversantes 122 de manière à être rigidement tenus latéralement et longitudinalement, et le corps de fixation 205 est fixé au profilé fixe, par exemple par soudure des plots de la portion de liaison 223 dans les ouvertures traversantes 122 du profilé fixe. La portion de fixation 208 du corps de 18 fixation 205 peut présenter une ouverture 48 située directement sous la rainure du profilé fixe, et le profilé fixe peut comporter une ouverture 36 traversante, en regard de l'ouverture 48 du corps de fixation 205, pour qu'un organe de fixation puisse être inséré à travers ces ouvertures pour maintenir le profilé fixe 7 sur le plancher du véhicule. La figure 12 décrit maintenant un exemple de fixation au plancher de véhicule automobile de la glissière décrite selon le cinquième mode de réalisation représenté sur les figures 10 et 11. On notera, sur la figure 12, le corps de fixation 205 destiné à être fixé à l'avant du profilé fixe 7, décrit précédemment par relation avec les figures 10 et 11, et qui ne sera donc pas décrit plus en détail ici. Sur la figure 12, on notera en outre un corps de fixation 305 destiné à être fixé à l'arrière du profilé fixe 7, et à être ancré dans le plancher du véhicule automobile. Un tel corps de fixation 305 comporte également une portion de liaison 323 réalisée sous la forme d'une plaque sensiblement verticale comportant deux pattes de fixation 310 comprenant deux faces latérales opposées s'étendant jusqu'à une tranche. Chaque patte est insérée, comme décrit précédemment, serrée dans la rainure du profilé fixe 7,le cas échéant dans une ouverture 122 ménagée à cet effet. Le corps de fixation 305 est fixé au profilé fixe, par exemple par soudure des pattes 310 dans la rainure. Le corps de fixation 205 comporte également une portion de fixation 308 au châssis du véhicule automobile, réalisée par exemple sous la forme d'un crochet 37 adapté pour venir crocheter une structure complémentaire fixée au châssis du véhicule automobile lors de la mise en place de la glissière. Lors de cette mise en place, le crochet 37 crochète cette partie complémentaire,à l'arrière, puis le corps de fixation 205 est fixé, par exemple vissé, au châssis du véhicule automobile. On notera qu'on pourrait utiliser, à la place du corps de fixation 205 ici représenté et décrit en détail sur la figure 10, le corps de fixation décrit ci-après en relation avec la figure 13. En variante, comme représenté sur la figure 13, selon un sixième mode de réalisation, le corps de fixation 205 peut comporter une plaque verticale 209 portant les pattes de fixation 210, et à partir de laquelle s'étend perpendiculairement la portion de fixation 208 dotée de l'ouverture 48 pour la fixation du système au plancher du véhicule automobile. Dans une telle variante de réalisation, on a donc pas nécessairement besoin de l'ouverture 36 ménagée dans le fond du profilé fixe de la glissière tel que représenté à la figure 10. Un septième mode de réalisation est maintenant décrit en relation avec les figures 14 et 15. Selon ce septième mode de réalisation, on utilise un profilé fixe 7 présentant une rainure, tel que décrit précédemment, en particulier en relation avec la figure 9. Dans ce septième mode de réalisation, le profilé fixe présente dans le fond de la rainure 113 une pluralité d'ouvertures traversantes 122 espacées longitudinalement les unes des autres. Un corps de fixation 405 se présente sous la forme d'une plaque dont la partie supérieure, formant une portion de liaison 423, présente une pluralité de pattes de fixation 410 présentant des faces latérales opposées s'étendant jusqu'à une tranche 409c. Chaque patte 410 est montée dans une ouverture traversante 122 du profilé fixe, le corps de fixation 405 étant fixé au profilé fixe de toute manière convenable décrite précédemment comme par exemple par soudure des faces latérales de la plaque à la rainure 113. Dans ce septième mode de réalisation, le profilé fixe 7 présente par ailleurs deux ouvertures traversantes 50 (visibles sur la figure 15), ménagées chacune de part et d'autre de la rainure, dans la partie centrale horizontale plate 18 du profilé fixe. Le système comporte en outre un profilé d'ancrage 38 à un châssis de véhicule. Le corps de fixation 405 comporte une portion de fixation 408 destinée à être reliée au profi__é d'ancrage 38. Cette portion de fixation 408 comprend une portion de liaison 623 au profilé d'ancrage formée de deux flancs latéraux s'étendant verticalement vers le bas jusqu'à une tranche 609c.Le profilé d'ancrage 38 comporte une rainure 513 réalisée sous la forme d'un u présentan-: une embase 514 à partir de laquelle s'étendent, dans l'exemple représenté, verticalement vers le haut, deux flancs 515a, 515b en direction du corps de fixation 405. Le profilé d'ancrage comporte également une pluralité d'ouvertures traversantes 522 ménagées dans le fond de la rainure 513 et espacées longitudinalement les unes des autres. Selon le septième mode de réalisation, la portion de liaison 423 du corps de fixation 405 est montée serrée entre les flancs 515a et 515b de la rainure du profilé d'ancrage au châssis de véhicule, et est insérée au moins partiellement à travers une ouverture traversante 522 du profilé d'ancrage. Ce dernier comporte en outre deux rainures latérales 539a, 539b disposées de part et d'autre de la rainure centrale 513. Ces rainures latérales sont chacune munies d'ouvertures traversantes 540 adaptées pour recevoir des organes 541 de crochetage au plancher. Ces organes sont par exemple réalisés sous la forme de deux crochets opposés montés chacun rotatif sur le corps de fixation 405 autour d'un axe 49 transversal au véhicule. Chacun des organes 541 de crochetage au plancher comprend une portion de crochetage inférieure 542 destinée à crocheter un élément complémentaire du châssis du véhicule automobile, et une portion de crochetage supérieure 543 insérée dans l'ouverture susmentionnée 50 du profilé fixe 7. Le système entièrement assemblé venant d'être 35 décrit se fixe au plancher de la manière suivante. Tout d'abord, l'arrière de la glissière est fixé au plancher par une portion de crochet 537 similaires au crochet 37 décrit précédemment par relation avec la figure 12. Puis le système est plaqué par rotation contre le plancher, les portions de crochetage inférieures 542 tournant autour de l'axe transversal 49 pour venir crocheter une portion complémentaire du plancher du véhicule automobile. Au cours de ce mouvement, la portion de crochetage supérieure 543 de ces crochets vient en prise avec la partie centrale horizontale plate 18 du profilé fixe. Il en résulte un ancrage solide et efficace de la glissière dans le châssis du véhicule automobile. La figure 16 représente un huitième mode de réalisation du système selon l'invention. La portion de liaison 23 de la plaque 9 du corps de fixation 5 présente une pluralité de pattes de fixation 10 adaptée chacune pour être insérée dans une ouverture traversante 22 correspondante du profilé mobile 6. Une patte de fixation 10, voire chaque patte de fixation, peut comporter un motif de blocage 44 réalisé par exemple sous la forme d'une excroissance présentant une surface supérieure 44a orientée en direction de la face intérieure de l'embase 14 de la rainure 1:3. Lors de l'insertion du corps de fixation 5 dans le profilé mobile 6, celui-ci est d'abord inséré verticalement, puis décalé, par exemple vers l'arrière, selon la direction longitudinale, jusqu'à ce que la surface supérieure 44a des pattes de fixation 10 se trouve en regard de la face interne de l'embase 14 de la rainure 13, formant un deuxième motif de blocage complémentaire du premier motif de blocage 44, de manière à ce que, dans cette position, un mouvement vertical vers le haut du corps de fixation 5 par rapport au profilé mobile 6 soit interdit par le blocage de la surface supérieure 44a de l'excroissance 44 sur une partie complémentaire du profilé mobile. Dans cette position, avant la fixation de la portion de liaison 23 au profilé mobile 6, à la fois la rotation autour de l'axe fixation par rapport au vertical vers le haut et l'exemple considéré, sont de coulissement X du corps de profilé mobile, le déplacement horizontal vers l'arrière dans interdits, ce qui confère une grande rigidité à liaison 23 et le la glissière. Puis, la portion de profilé mobile 6 sont fixés l'un à l'autre, par exemple par soudure tel que décrit précédemment en relation avec la figure 2. On notera que la géométrie ici décrite dans le cadre du huitième mode de réalisation pour les pattes empêchant le mouvement vertical vers le haut du corps de fixation 5 pourra également être mis en oeuvre pour chacun des modes de réalisation précédemment présentés. Quand cela est applicable, une fixation par sertissage, telle que représentée à la figure 7, ou par rivetage, telle que représentée à la figure 8, pourra être utilisée à la place, ou en complément, des liaisons par soudure décrites. Les avantages suivants peuvent être obtenus pour au moins l'un des modes de réalisation présenté ci-dessus : - fixation rigide du corps de fixation au profil de glissière, - inertie du profil de glissière renforcée, Fixation par soudure simple et rapide et facilement reproductible, réduction possible de l'épaisseur des profilés pour une rigidité équivalente, réduction des poids, possibilité de mettre en oeuvre une soudure sous gaz inerte (MIG), - verrouillage efficace
La glissière comprend un profilé fixe et un profilé mobile coulissant par rapport au profilé fixe.Le corps (5) présente une portion de liaison (23) dans laquelle le corps se présente sous la forme d'une plaque présentant une première (9a) et une deuxième (9b) faces latérales opposées, et une tranche (9c) reliant lesdites première et deuxième faces.Un premier profilé (6) comprend une rainure (13).La portion de liaison (23) est montée serrée dans la rainure (13).La plaque est fixée au premier profilé (6).
1. Système comprenant une glissière (4) de siège de véhicule automobile et un corps (5 ;105 ;205 ;305 ;405), ladite glissière comprenant un profilé fixe (7) destiné à être rapporté sur le châssis du véhicule automobile, et un profilé mobile (6) adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe, le corps comprenant une portion de liaison (23 ;47 ;223 ;323 ;423) dans laquelle le corps se présente sous la forme d'une plaque présentant une première (9a ;109a ;209a) et une deuxième (9b ;L09b ;209b) faces latérales opposées, et une tranche (9c ;109c ;209c ;409c) reliant lesdites première et deuxième faces, caractérisé en ce qu'un premier profilé (6 ;7), choisi parmi lesdits profilés fixe et mobile, comprend une rainure (13 ;113) s'étendant dans une direction longitudinale (X), ladite rainure comprenant un premier (15a ;115a) et un deuxième (15b ;115b) flancs espacés selon une direction transversale (Y), et reliés entre eux en fond par une embase (14 ;114), en ce que la portion de liaison (23 ;47 ;223 ;323 ;423) est montée serrée dans la rainure (13 ;113), au moins une partie des premier et deuxième flancs enserrant au moins une partie de ladite plaque, et en ce que la portion de liaison (23 ;47 ;223 ;323 ;423) est fixée au premier profilé (6 ;7). 2. Système selon la 1 dans lequel le 30 profilé mobile (6) consiste en un profil de tôle unitaire mis en forme. 3. Système selon la 1 ou la 2, dans lequel le premier profilé (6 ;7) comporte au moins une ouverture (22 ;122) traversante 35 formée dans la rainure (13 ;113),dans lequel la plaque comporte au moins une patte (10 ;210 ;310 ;410) insérée dans ladite ouverture traversante. 4. Système selon la 3 dans lequel la 5 patte présente une première et une deuxième faces opposées soudées chacune au premier profilé (6 ;7). 5. Système selon la 4 dans lequel l'ouverture (22 ;122) traversante présente une première et une deuxième faces latérales opposées, dans le 10 prolongement, respectivement, des premier (15a ;115a) et deuxième (15b ;115b) flancs de la rainure, dans lequel la première face de la patte est soudée à la fois à la première face de l'ouverture et au premier flanc de la rainure, 15 dans lequel la deuxième face de la patte est soudée à la fois à la deuxième face de l'ouverture et au deuxième flanc de 1a rainure. 6. Système selon l'une des 3 à 5 dans lequel la patte présente un premier motif de blocage 20 (44), et le premier profilé (6 ;7) présente un deuxième motif de blocage, lesdits premier et deuxième motifs de blocage étant adaptés pour coopérer pour limiter un mouvement de la tranche par rapport au premier profilé selon une direction orthogonale aux directions 25 longitudinale et transversale. 7. Système selon l'une des 3 à 6 dans lequel la patte (10 ;210 ;310 ;410) forme une portion de sertissage sur un flanc de fixation choisi parmi les premier et deuxième flancs. 30 8. Système selon l'une des 3 à 6 dans lequel la patte (10 ;210 ;310 ;410) forme une portion de rivetage dans la rainure (13). 9. Système selon l'une des 3 à 8, dans lequel la portion de liaison (23 ;223 ;323 ;423) du 35 corps comporte une pluralité de pattes espacées les unesdes autres selon la première direction (X), dans lequel le premier profilé comporte une pluralité d'ouvertures (22 ;122) traversantes formées chacune dans la rainure, et correspondant chacune à une desdites pattes. 10.Système selon la 9, dans lequel une première patte est sertie sur le premier flanc (15a), et une deuxième patte est sertie sur le deuxième flanc (15b). 1:1.Système selon l'une des précédentes dans lequel le corps présente une portion de fixation (208 ;308 ;408) adaptée à être fixée audit élément de véhicule automobile, et dans lequel les premier et deuxième flancs (115a, 115b) de la rainure sont situés entre l'embase (114) de la rainure (113) et la portion de fixation selon une direction orthogonale aux directions longitudinale et transversale. 12.Système selon l'une des précédentes, dans lequel le profilé mobile (6) est adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe (7) selon la direction longitudinale (X). 13.Système selon l'une des précédentes dans lequel le corps présente une portion de fixation (8a, 8b) adaptée à être fixée audit élément de véhicule automobile, dans lequel le premier profilé (6 ;7) définit une portion d'appui disposée entre la rainure et la portion de fixation (8a, 8b), et dans lequel le corps comprend un organe d'appui (lla, llb) reposant sur la portion d'appui. 14.Système selon l'une des précédentes dans lequel le premier profilé comprend une partie centrale (6a ;17) présentant un profil en U avec deux ailes latérales parallèles espacées et reliées entre elles par une base (12 ;18), et dans lequel la rainure (13 ;113) présente une forme en u et est formée dans ladite base.15.Système selon la 14 dans lequel les premier (15a) et deuxième (15b) flancs de la rainure sont disposés en regard, respectivement, des première (16a) et deuxième (16b) ailes du premier profilé. 16.Système selon l'une des précédentes, dans lequel ladite au moins une partie des premier (15a ;115a) et deuxième (15b ;115b) flancs enserre au moins la partie de la plaque en venant en contact respectivement des première et deuxième faces latérales de la plaque. 17.Système selon l'une des précédentes dans lequel le premier profilé est le profilé mobile (6), et comprenant en outre une armature de siège de véhicule automobile fixée à ladite portion de fixation (8a, 8b) du corps. 18.Système selon l'une des 1 à 16 dans lequel le premier profilé est le profilé fixe (7), et comprenant en outre un châssis (P) de véhicule automobile fixé à la dite portion de fixation (208 ;308 ;408) du corps. 19.Système selon l'une des précédentes dans lequel le corps comprend un pied de liaison (47) fixé au premier profilé, le système comprenant en outre un organe de soutien (34) solidaire d'un deuxième profilé choisi parmi les profilé fixe et mobile en étant distinct du premier profilé, et coopérant avec au moins le pied de liaison, pour retenir le premier profilé mobile par rapport au deuxième profilé perpendiculairement à la direction longitudinale. 20.Système selon l'une des précédentes comprenant en outre : - un profilé d'ancrage (38) à un châssis de véhicule, - un corps d'ancrage (405) présentant une portion de fixation (423) reliée au profilé fixe (7) et une portionde liaison (623) dans laquelle le corps d'ancrage se présente sous la forme d'une plaque présentant une première et une deuxième faces latérales opposées, et une tranche (609c) reliant lesdites première et deuxième faces, le profilé d'ancrage comprenant une rainure (513) s'étendant dans la direction longitudinale, ladite rainure comprenant un premier (515a) et un deuxième (515b) flancs espacés selon une direction transversale, et reliés entre eux en fond par une embase (514), la portion de liaison (623) du corps d'ancrage étant montée serrée dans la rainure du profilé d'ancrage, au moins une partie des premier et deuxième flancs de la rainure du profilé d'ancrage enserrant au moins une partie de ladite plaque du corps d'ancrage, dans lequel la portion de liaison (623) du corps d'ancrage est fixée au profilé d'ancrage (38). 21.Système selon la 22 dans lequel le premier profilé est le profilé fixe (7), et dans lequel ladite portion de fixation (423) du corps d'ancrage forme la portion de liaison du corps, fixée au profilé fixe. 22.Système selon l'une des précédentes comprenant un deuxième corps (105 ;205 ;305 ;405) comprenant une portion de liaison (47 ;223 ;323 ;423) dans laquelle le deuxième corps se présente sous la forme d'une plaque présentant une première et une deuxième faces latérales opposées, et une tranche reliant lesdites première et deuxième faces, dans lequel le deuxième profilé (7), choisi parmi lesdits profilés fixe et mobile, distinct du premier profilé (6), comprend une rainure (113) s'étendant dans la direction longitudinale, ladite rainure comprenant un premier (115a) et un deuxième (115b) flancs espacés selon la direction transversale, et reliés entre eux en fond par une embase (114), dans lequel la portion de liaison du deuxième corps 28 est montée serrée dans la rainure du deuxième profilé, au moins une partie des premier et deuxième flancs de la rainure du deuxième profilé enserrant au moins une partie de ladite plaque, dans lequel la portion de liaison du deuxième corps est fixée au deuxième profilé. 23.Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la plaque est fixée à la rainure (13 ;113). 24.Système selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la glissière comprend un mécanisme de verrouillage (25 ;26) adapté pour prendre alternativement un état actif dans lequel un déplacement relatif des profilés fixe et mobile est interdit, et un état inactif dans lequel ledit déplacement est autorisé. 25.Procédé de fabrication d'un système pour véhicule automobile dans lequel : - on fournit une glissière (4) comprenant un profilé fixe (7) destiné à être rapporté sur le châssis du véhicule automobile, et un profilé mobile (6) adapté pour coulisser par rapport au profilé fixe, - on fournit un corps (5 ;105 ;205 ;305 ;405) comprenant une portion de liaison (23 ;47 ;223 ;323 ;423) dans laquelle le corps se présente sous la forme d'une plaque présentant une première (9a ;109a ;209a) et une deuxième (9b ;109b ;209b) faces latérales opposées, et une tranche (9c ;109c ;209c ;409c) reliant lesdites première et deuxième faces, - on forme dans un premier profilé (6 ;7), choisi parmi lesdits profilés fixe et mobile, une rainure (13 ;113) s'étendant dans une direction longitudinale, ladite rainure comprenant un premier et un deuxième flancs espacés selon une direction transversale, et reliés entre eux en fond par une embase (14 ;114),- on insère la portion de liaison serrée dans la rainure, au moins une partie des premier et deuxième flancs enserrant au moins une partie de ladite plaque, on fixe la portion de liaison (23 ;47 ;223 ;323 ;423) au premier profilé (6 ;7). 26.Procédé selon la 25 dans lequel on fournit un profilé mobile (6) consistant en un profil de tôle unitaire mis en forme. 27.Procédé selon la 25 ou 26 dans 10 lequel on forme dans le premier profilé,, au niveau de la rainure, des ouvertures (22 ;122) traversantes, et dans lequel, lorsqu'on insère la portion de liaison dans la rainure, on insère une patte (10 ;210 ;310 ;410) de la plaque dans ladite ouverture 15 traversante.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/07
FR2902672
A3
GENERATEUR TRES HAUTE TENSION AVEC MESURES DE TENSION/COURANT
20,071,228
R442.12FR.11 DA dépôt 1 L'invention concerne un procédé de mesure de caractéristiques électriques, notamment courant et/ou tension, provenant d'un générateur Très Haute Tension (THT), particulièrement adapté à une utilisation en combinaison avec une charge applicative à masse diffuse comme un dispositif de post-traitement électrostatique disposé dans la ligne d'échappement d'un véhicule automobile. L'invention porte aussi sur un générateur THT en tant que tel incluant des moyens de mesure ainsi que sur un dispositif complet avec charge applicative incluant un tel générateur. L'invention porte ainsi sur un dispositif post-traitement électrostatique incluant un tel générateur THT avec moyen de mesure et un véhicule automobile incluant un tel dispositif. La figure 1 illustre un filtre électrostatique de l'art antérieur disposé dans la ligne d'échappement d'un véhicule automobile, tel que décrit par exemple dans la demande de brevet français FR2839903. Ce filtre comprend une enceinte 1 cylindrique comportant à l'une de ses extrémités une entrée 2 des gaz d'échappement et à l'autre extrémité une sortie 3 de ces gaz d'échappement. Un filament métallique 4 maintenu par des blocs 5, 6 de centrage et d'isolation s'étend axialement entre les deux extrémités 2, 3 de l'enceinte 1. Le bloc 6 est partiellement en céramique pour supporter le filament 4 et l'isoler d'une autre partie du bloc qui est métallique. Le filament 4 est entouré par une cellule de filtrage 7 constituée par un réseau de fils ou fibres métalliques définissant une multitude d'orifices de passages radiaux pour les gaz d'échappement. En outre, le filament 4 est relié à un générateur haute tension 8 apte à créer entre ce filament 4 et la cellule 7, qui est reliée à la masse 9, un champ électrostatique. Les gaz d'échappement qui traversent radialement la cellule 7 sont ionisés au préalable au voisinage du filament 4. Cette ionisation génère la présence d'électrons et d'ions positifs et négatifs qui, en s'attachant aux particules de suie de l'écoulement vont favoriser leur capture sur les fibres de la cellule 7. II est très utile de réaliser une ou plusieurs mesures des caractéristiques du générateur THT, une mesure de ses .R442.12FR. 1 1 DA dépôt 2 grandeurs électriques de courant et avantageusement tension sur sa sortie, pour mettre en place un mécanisme d'asservissement ou simplement pour son diagnostic. La figure 2 représente un schéma électrique classique de la mesure de ces grandeurs électriques dans l'art antérieur. Pour cela, un premier moyen de mesure de la tension 12 est disposé entre la sortie 11 du générateur THT et la masse 9, de manière intercalée entre le générateur THT 8 et la charge applicative 10. Un tel moyen de mesure de la tension 12 peut consister en un diviseur de tension résistif ou capacitif, ou tout moyen existant dans l'art antérieur. De plus, un second moyen de masure du courant 13, qui peut être un shunt ou un capteur magnétique ou toute autre solution de l'art antérieur, est disposé entre la sortie de la charge applicative 10 et la masse 9. L'inconvénient de cette solution est qu'elle n'est pas adaptée à une utilisation du générateur THT dans le cadre d'un dispositif de post- traitement électrostatique tel que décrit précédemment en relation avec la figure 1 car dans un tel dispositif, la masse est diffuse du fait de la liaison directe au châssis du véhicule et donc à la masse 9 de la cellule métallique 7 du dispositif. La mesure du courant ne peut donc pas s'effectuer comme proposé par le schéma de la figure 2. La figure 3 illustre de manière plus représentative la configuration électrique dans le cas d'un générateur THT 8 associé à une charge applicative 10 à masse diffuse 9. Dans un tel schéma, la charge applicative 10 est directement liée à la masse 9 et le générateur THT présente une liaison à une masse distincte 14. L'état de la technique n'apporte donc aucune solution pour le contrôle du courant et éventuellement de la tension d'un générateur THT dans le cas de ses applications dans des dispositifs à charge diffuse.25 .R442.12FR.1 I DA dépôt 3 L'objet de la présente invention consiste à améliorer les solutions de l'état de la technique. Un objet de l'invention est de proposer une solution de mesure du courant et avantageusement de la tension d'un générateur THT pour une telle application. L'invention repose sur un procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension THT, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mesure de son courant de sortie sur sa liaison à la masse. 10 Ce procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension THT peut aussi comprendre une étape de mesure de sa tension. L'invention porte aussi sur un générateur Très Haute Tension THT générant une très haute tension en sortie et comprenant une liaison à la masse, caractérisé en ce 15 qu'il comprend un moyen de mesure de courant sur sa liaison à la masse. Ce générateur THT peut aussi comprendre un moyen de maure de tension. Ce moyen de mesure de tension peut être disposé entre sa sortie très haute tension et la masse et son moyen de mesure du courant entre la sortie à la masse du générateur THT et sa masse. 20 En variante, le moyen de mesure de tension peut être disposé entre un point de potentiel intermédiaire de mesure du courant et la sortie très haute tension et le moyen de mesure du courant peut être disposé entre le point de potentiel intermédiaire de mesure du courant et sa liaison à la masse. Le moyen de mesure de tension peut être un diviseur de tension disposé entre sa sortie très haute tension et un point de tension de référence positive afin de permettre une mesure positive de tension à partir d'une THT négative, et le moyen de mesure du courant être disposé sur sa liaison à la masse. 25 30 .R442.12FR.11 DA dépôt 4 L'invention porte aussi sur un dispositif post-traitement électrostatique pour véhicule comprenant un générateur THT tel que décrit précédemment pour son alimentation électrique. Le dispositif post-traitement électrostatique pour véhicule peut comprendre une enceinte cylindrique comportant à l'une de ses extrémités une entrée des gaz d'échappement et à l'autre extrémité une sortie de ces gaz d'échappement, un filament métallique s'étendant axialement entre les deux extrémités de l'enceinte, entouré par une cellule de filtrage constituée par un réseau de fils ou fibres métalliques définissant une multitude d'orifices de passages radiaux pour les gaz d'échappement, et relié au générateur THT apte à créer entre ce filament et la cellule de filtrage qui est reliée à la masse, un champ électrostatique. Enfin, l'invention porte sur un véhicule automobile comprenant un dispositif post- traitement électrostatique tel que décrit précédemment. Ces objets, caractéristiques et avantages de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes d'exécution particuliers faits à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : La figure 1 représente une vue en coupe d'un dispositif de post-traitement électrostatique destiné à la ligne d'échappement d'un véhicule selon l'art antérieur ; la figure 2 représente un schéma électrique de l'art antérieur pour le contrôle d'un 25 générateur THT ; la figure 3 représente un schéma électrique d'une configuration d'un générateur THT combiné avec une charge applicative à masse diffuse ; la figure 4 représente un schéma électrique d'une première variante de l'invention 30 la figure 5 représente un schéma électrique d'une seconde variante de l'invention ; .R442.12FR.1 I DA dépôt 5 la figure 6 représente un schéma électrique d'une troisième variante de l'invention la figure 7 représente schématiquement le moyen de mesure de la tension de la troisième variante de l'invention ; les figures 8a et 8b représentent schématiquement les courbes de tension en rapport avec la troisième variante de l'invention. Le concept de l'invention consiste à mesurer directement le courant fourni par le générateur THT et non pas celui traversant la charge applicative. Pour cela, une telle mesure du courant fourni par le générateur THT est nwcuré directement sur son unique liaison à la masse. En remarque, une solution de mesure du courant entre le générateur THT 8 et la borne d'entrée de la charge 10 ne conviendrait pas ou mal car les composants électroniques existants, shunt résistif, capteurs magnétiques..., ne supportent pas les configurations à très haute tension. Ainsi, l'invention porte sur un procédé de contrôle d'un générateur THT qui comprend une étape de mesure de son courant sur sa liaison à la masse. 20 Avantageusement, ce procédé comprend aussi une étape de mesure de sa tension. Les figures 4 à 6 illustrent trois variantes de réalisation de l'invention. Selon la première variante de réalisation représentée sur la figure 4, le moyen de 25 maure de la tension 12 est placé entre la sortie haute tension 11 du générateur THT 8 et sa masse 14 alors que le moyen de mesure du courant 13 est disposé entre la sortie à la masse du générateur THT 8 et cette masse 14. Selon la seconde variante représentée sur la figure 5, le moyen de mocure de la 30 tension 12 est disposé entre un point de potentiel 15 de mesure du courant et la .R442.12FR. 1 1 DA dépôt 6 sortie 11 très haute tension du générateur 8. Le moyen de mesure du courant 13 est disposé entre le potentiel intermédiaire 15 et la masse 14. L'avantage de la première variante est que la mesure de la tension est directe. Au contraire, la seconde variante mesure le courant de l'application ainsi que celui utile à la mesure de la tension. De même, la maure de la tension n'est pas immédiate. Toutefois, les mesures obtenues par cette seconde variante présentent peu d'erreur et cette variante présente l'avantage de permettre de détecter une éventuelle défaillance du moyen de mesure de la tension 12 par des surcourants par exemple. La figure 6 illustre une troisième variante de réalisation. Cette variante permet une conversion de la tension THT négative en une valeur positive, proche d'une fourchette allant de 0 à 5 V ou de 0 à 10 V, qui représente les valeurs habituelles rencontrées dans des applications automobiles. Pour cela, le moyen de mesure de tension 12 est placé entre la THT négative et une tension de référence 16 qui est choisie positive. Ce moyen de mesure de tension repose sur un diviseur de tension, illustré sur la figure 7, qui se compose de deux résistances 18 et 19 permettant de définir une valeur de tension intermédiaire 17, positive, représentée sur la figure 8b, directement liée à la valeur de la très haute tension négative 11, représentée sur la figure 8a. Un exemple de fonctionnement d'un tel dispositif pourrait consister à utiliser une première résistance THT 18 de 100 MQ, une seconde résistance 19 de 100 kSZ, entre la THT de 5 kV et la tension de référence 16 de 5 V. Dans cette variante, le moyen de mesure du courant 13 est disposé comme pour les autres variantes sur la sortie à la masse du générateur THT 8. L'invention a été illustrée schématiquement et porte ainsi sur un générateur THT 8 amélioré comportant un premier moyen de mesure du courant 13 et avantageusement un second moyen de mesure de sa tension. Cela rend par .R442.12FR.11 DA dépôt 7 exemple possible la réalisation d'un asservissement du dispositif sur la base de la mesure du courant, tout en effectuant un diagnostic de la tension. Sur les illustrations 4 à 6, la charge applicative 10 pourrait être de toute nature. Toutefois, le générateur THT décrit est particulièrement adapté à une application avec une charge applicative 10 avec une masse diffuse, comme notamment dans un dispositif de post-traitement électrostatique d'un véhicule automobile. Ainsi, l'invention concerne aussi un dispositif applicatif complet avec un tel générateur THT, comme un dispositif de post-traitement électrostatique d'un véhicule automobile, et un véhicule automobile intégrant un tel dispositif
Générateur Très Haute Tension (THT) générant une très haute tension en sortie (11) et comprenant une liaison à la masse (14), caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure de courant (13) sur sa liaison à la masse (14).Dispositif post-traitement électrostatique pour véhicule comprenant un tel générateur THT (8).
Revendications 1. Procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension (THT), caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mesure de son courant de sortie sur sa liaison à 5 la masse (14). 2. Procédé de diagnostic d'un générateur Très Haute Tension (THT), selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend aussi une étape de mesure de sa tension. 3. Générateur Très Haute Tension (THT) générant une très haute tension en sortie (11) et comprenant une liaison à la masse (14), caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mure de courant (13) sur sa liaison à la masse (14). 15 4. Générateur Très Haute Tension (THT) selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de mesure de tension (12). 5. Générateur Très Haute Tension (THT) selon la 4, caractérisé en ce que son moyen de mesure de tension (12) est disposé entre sa sortie très haute 20 tension (11) et la masse (14) et en ce que son moyen de mesure du courant (13) oct disposé entre la sortie à la masse du générateur THT (8) et sa masse (14). 6. Générateur Très Haute Tension (THT) selon la 4, caractérisé en ce que son moyen de mesure de tension (12) est disposé entre un point de 25 potentiel intermédiaire (15) de mesure du courant et la sortie très haute tension (11) et en ce que le moyen de mesure du courant (13) est disposé entre le point de potentiel intermédiaire (15) de mesure du courant et sa liaison à la masse (14). 7. Générateur Très Haute Tension (THT) selon la 4, caractérisé en 30 ce que son moyen de mesure de tension (12) est un diviseur de tension disposé 10.R442.12FR.11 DA dépôt 9 entre sa sortie très haute tension (11) et un point de tension de référence (16) positive afin de permettre une mesure positive de tension (17) à partir d'une THT négative, et en ce que son moyen de mesure du courant (13) est disposé sur sa liaison à la masse (14). 8. Dispositif post-traitement électrostatique pour véhicule comprenant un générateur THT (8) selon l'une des 3 à 7 pour son alimentation électrique. 10 9. Dispositif post-traitement électrostatique pour véhicule selon la précédente comprenant une enceinte (1) cylindrique comportant à l'une de ses extrémités une entrée (2) des gaz d'échappement et à l'autre extrémité une sortie (3) de ces gaz d'échappement, un filament métallique (4) s'étendant axialement entre les deux extrémités (2, 3) de l'enceinte (1), entouré par une cellule de filtrage 15 (7) constituée par un réseau de fils ou fibres métalliques définissant une multitude d'orifices de passages radiaux pour les gaz d'échappement, et relié au générateur THT (8) apte à créer entre ce filament (4) et la cellule de filtrage (7) qui est reliée à la masse (9), un champ électrostatique. 20 10. Véhicule automobile comprenant un dispositif post-traitement électrostatique selon l'une des 8 ou 9.5
B,F,G
B03,F01,G01
B03C,F01N,G01R
B03C 3,F01N 3,G01R 19,G01R 31
B03C 3/68,F01N 3/01,G01R 19/00,G01R 31/00
FR2895244
A1
COMPOSITION DE TEINTURE POUR FIBRES KERATINIQUES AVEC UN COLORANT DIRECT CATIONIQUE TETRAAZAPENTA-METHINIQUE, UNE BASE D'OXYDATION ET UN COUPLEUR PARTICULIER
20,070,629
L'invention concerne une composition de teinture pour fibres kératiniques, en particulier pour fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique, et qui est caractérisée par le fait qu'elle contient en outre au moins une base d'oxydation et au moins un coupleur particulier. L'invention concerne également les procédés et dispositifs de teinture la mettant en oeuvre. Dans le domaine capillaire, on peut distinguer deux types de coloration. Le premier est la coloration semi-permanente ou temporaire, ou coloration directe, qui fait appel à des colorants capables d'apporter à la coloration naturelle des cheveux, une modification de couleur plus ou moins marquée résistant éventuellement à plusieurs shampooings. Ces colorants sont appelés colorants directs; ils peuvent être mis en oeuvre avec ou sans agent oxydant. En présence d'oxydant, le but est d'obtenir une coloration éclaircissante. La coloration éclaircissante est mise en oeuvre en appliquant sur les cheveux le mélange extemporané d'un colorant direct et d'un oxydant et permet notamment d'obtenir, par éclaircissement de la mélanine 2 des cheveux, un effet avantageux tel qu'une couleur unie dans le cas des cheveux gris ou de faire ressortir la couleur dans le cas de cheveux naturellement pigmentés. Le deuxième est la coloration permanente ou coloration d'oxydation. Celle- ci est réalisée avec des colorants dits "d'oxydation" comprenant les précurseurs de coloration d'oxydation et les coupleurs. Les précurseurs de coloration d'oxydation, appelés couramment "bases d'oxydation", sont des composés initialement incolores ou faiblement colorés qui développent leur pouvoir tinctorial au sein du cheveu en présence d'agents oxydants ajoutés au moment de l'emploi, en conduisant à la formation de composés colorés et colorants. La formation de ces composés colorés et colorants résulte, soit d'une condensation oxydative des "bases d'oxydation" sur elles-mêmes, soit d'une condensation oxydative des "bases d'oxydation" sur des composés modificateurs de coloration appelés couramment "coupleurs" et généralement présents dans les compositions tinctoriales utilisées en teinture d'oxydation. Pour varier les nuances obtenues avec lesdits colorants d'oxydation, ou les enrichir de reflets, Il arrive qu'on leur ajoute des colorants directs. Parmi les colorants directs cationiques disponibles dans le domaine de la teinture des fibres kératiniques notamment humaines, on connaît déjà les composés tetraazapenta-methiniques dont la structure est développée dans le texte qui va suivre; néanmoins, ces colorants conduisent à des colorations qui présentent des caractéristiques encore insuffisantes sur le plan de la puissance, de l'homogénéité de la couleur répartie le long de la fibre, on dit alors que la coloration est trop sélective, et sur le plan de la ténacité, en terme de résistance aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux (lumière, intempéries,shampooings). Or, après d'importantes recherches menées sur la question, la demanderesse vient maintenant de découvrir qu'il est possible d'obtenir de nouvelles compositions pour la teinture des fibres kératiniques capables de conduire à des colorations puissantes et peu sélectives qui par ailleurs résistent bien néanmoins aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux, en associant au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique connu de l'art antérieur , au moins une base d'oxydation et au moins un coupleur hétérocyclique particulier. Cette découverte est à la base de la présente invention. La présente invention a donc pour premier objet une composition pour la teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, renfermant dans un milieu approprié pour la teinture, (i)au moins un colorant direct cationique dont la structure répond à la formule (I) définie ci-après, caractérisée par le fait qu'elle contient en outre (ii) au moins une base d'oxydation et (iii) au mons un coupleur hétérocyclique azoté. ---N-N C. 1 "-N W., 2 L, dans laquelle - Wl représente un radical hétéroaromatique cationique de formule (II) ou (III) : R3 X- (II) (III) - W2 représente un radical hétéroaromatique de formule (IV) R8 (V) dans lesquelles : - ZO représente un radical CR2, un atome d'azote ou un radical 10 NR21, - Z1 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR9, - Z2 représente un atome d'azote ou un radical CR10, - Z3 représente un atome d'azote ou un radical CR11, 15 - Z4 représente un atome d'azote ou un radical CR12, - Z5 représente un atome d'azote ou un radical CR13, - Z6 représente un atome d'azote ou un radical CR14, - Z7 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR15, 20 - Z8 représente un atome d'azote ou un radical CR16, - Z9 représente un atome d'azote ou un radical CR17, ou (V): 5 - Z10 représente un atome d'azote ou un radical CR18, - Z11 représente un atome d'azote ou un radical CR19, - Z12 représente un atome d'azote ou un radical CR20, - Z13 représente un radical CR6, un atome d'azote ou un radical NR22, - étant entendu que chacun des cycles des formules (II), (III), (IV) et (V) ne comportent pas plus de trois atomes d'azote et que deux des trois atomes d'azote peuvent être contigus, - la liaison a du radical hétéroaromatique cationique à 5 chaînons de la formule (II) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I), - la liaison b du radical hétéroaromatique cationique à 6 chaînons de la formule (III) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I). - la double liaison a' du radical hétéroaromatique à 5 chaînons de la formule (IV) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la double liaison b' du radical hétéroaromatique à 6 chaînons de la formule (V) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la liaison b, reliant le radical hétéroaromatique cationique de la formule III à l'atome d'azote N1 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un radical CR13 ; la liaison b étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un atome d'azote, - la liaison b', reliant le radical hétéroaromatique de la formule V à l'atome d'azote N2 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un radical CR19 ; la liaison b' étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un atome d'azote, - R2, R6, R10 et R16 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2, carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un ou deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en Cl-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2 ; un radical carboxy ; un radical sulfonylamino, -R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21, et R22 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C8 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique ; - RO, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, une chaîne hydrocarbonée en C1-C16 linéaire ou ramifiée, cette chaîne pouvant être saturée ou insaturée par une à trois insaturations, cette chaîne étant non substituée ou substituée par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle, en outre cette chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou deux atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical SO2, - étant entendu que RO, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 ne comportent pas de liaison peroxyde, ni de radicaux diazo ou nitroso, R2 avec R10, R11 avec R12, R6 avec R16, et R17 avec R18 pouvant former indépendamment les uns des autres un cycle aromatique carboné à 5 ou 6 chaînons non substitué ou substitué par un ou deux radicaux hydroxy, amino, (di)alkyl (C1-C2) amino, alcoxy C1-C2, (poly)hydroxyalkyl C2-C4 amino, X est un anion organique ou minéral. Par "chaîne hydrocarbonée ramifiée" au sens de la présente demande, on entend une chaîne hydrocarbonée ramifiée pouvant également former un à cinq cycles carbonés comportant de 3 à 7 chaînons, cette chaîne pouvant comprendre une à trois insaturations, c'est-à-dire une à trois liaisons double et/ou liaisons triple. Par "(poly)hydroxyalcoxy en C2-C4, on entend un groupement alcoxy en C2-C4 substitué par 1 à 2 groupes hydroxy. Par "(poly) hydroxyalkylamino en C2-C4" au sens de la présente invention, on entend un groupe alkylamino substitué par 1 à 2 groupes hydroxy. L'expression selon laquelle la chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou plusieurs atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical S02, ou encore que cette chaîne est insaturée signifie que la chaîne carbonée peut être modifiée de la façon suivante : HCHZ H peut devenir HOùH -0 peut devenir I_/\/\ peut devenir \ peut devenir HCHZ CH3 peut devenir Au sens de la présente demande, un anion organique ou minéral est par exemple choisi parmi un halogénure tel que chlorure, bromure, fluorure, iodure ; un hydroxyde ; un sulfate ; un hydrogénosulfate ; un alkyl(C1-C6)sulfate tel que par exemple un méthylsulfate ou un o20 éthylsulfate ; un acétate ; un tartrate ; un oxalate ; un alkyl(C1-C6)sulfonate tel que méthylsulfonate ; un arylsulfonate non substitué ou substitué par un radical alkyle en C1-C4 tel que par exemple un 4-toluylsulfonate. De préférence, RO représente un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2 , (poly)hydroxyalkylamino en C2-C4 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyletriazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle. De manière encore préférée, RO représente préférentiellement un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C3 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 ou (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, RO représente un atome d'hydrogène ; un méthyle, éthyle, propyle, butyle, 2-hydroxyéthyle , 2-aminoéthyle ;1-carboxyméthyle, 2-carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux amino, (di)alkylamino en Cl-C2 , (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. RO représente encore plus préférentiellement un atome d'hydrogène ; un radical méthyle, éthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un radical un amino, (di)méthylamino , (di)(2-hydroxyéthyl)amino, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux imidazolyle, pyridinyle. R2, R6, RIO et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical phényle, un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, R2, R6, RIO et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical méthyle, phényle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical phényl. R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical méthyle, éthyle, 2-hydroxyéthyle, 1-carboxyméthyle, 2-carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle. R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, préférentiellement et indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical sulfonylamino ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. Plus préférentiellement, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, un radical alcoxy en C1-C2 ; un radical amino ; un radical (di)alkylamino en C1-C2 ; un radical carboxy ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un radical méthyle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical méthoxy, éthoxy, 2-hydroxyéthyloxy, un radical amino, méthylamino, diméthylamino, 2-hydroxyéthylamino. A .Dans une première variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-pyridinium et W2 est un radical 2-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]- N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidene)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-methoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-éthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-phenyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-methyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-methoxyphenyl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N, N-diméthylaminophényl)-1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano] -N-hydroxyethylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyethylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl- 1-formazano] -N-hydroxyethyl-pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyethyl-pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(Nhydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -Nhydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N- hydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)- 1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium B. Dans une deuxième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 4-pyridinium et W2 est un radical 4- pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-N-méthylpyridinium Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium -Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl- 1-formazano] -N-hydroxyéthyl-pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyéthyl-pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(Nhydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -Nhydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N- hydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'- méthoxyphényl)1-formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'- hydroxyphényl)-1-formazano] -Ncarboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano] -N-carboxyéthyl -pyridinium C. Dans une troisième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-imidazole. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-isopropyl- 1 -formazano] -1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-methoxyphenyl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3- phenyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl - imidazolium D. Dans une quatrième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 5-pyrazolium et W2 est un radical 5-pyrazole. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-1formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidene)-3-phényl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl pyrazolinium E. Dans une cinquième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2- pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl benzimidazolium. F. Dans une sixième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2benzimidazolium et W2 est un radical 4-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl - benzimidazolium G. Dans une septième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]- 1,3-diméthyl-imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl ûimidazolium Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl - imidazolium H. Dans une huitième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 4-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyeéhyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl-imidazolium. 1. Dans une neuvième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-benzimidazole .De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-1- 24 formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-5 formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidene)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium 10 - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,Ndimethylaminophényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthylbenzimidazolium 20 - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phenyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3- 25 isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-methoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophenyl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-ethyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phenyl-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-methoxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl - benzimida-zolium. Parmi tous les composés précédemment décrits , on préférera tout particulièrement les composés de la famille A(première variante). Dans les compositions de l'invention le ou les composés de formule (I) sont de préférence présents dans une concentration allant de 0,001 à 10% et de préférence de 0,005 à 5% et encore plus préférentiellement de 0.01 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition.30 Les composés de formule (I) peuvent notamment être obtenus par un procédé dans lequel on fait réagir au moins deux équivalents d'au moins une hydrazone choisie parmi les hydrazones de formule A et les hydrazones de formule B : R25 N 16 Z.N 1~L\ i4 NH2 x HY formule A x' HY' formule B NHZ dans lesquelles Z14, Z15, Z16, R25 ont respectivement les mêmes significations que Z7, Z8, Z13, R5 de la formule IV, Y étant un anion organique ou minéral, x étant un entier allant de 1 à 3, Z17, Z18, Z19, Z20, R26, R27 ont respectivement les mêmes significations que Z9, Z10, Z11, Z12, R8, R7 de la formule V, Y' étant un anion organique ou minéral, x' étant un entier allant de 1 à 3, avec un équivalent d'un aldéhyde de formule R23CHO, R23 ayant la même signification que Ro de la formule I. On peut ainsi faire réagir deux équivalents de la même hydrazone ou de deux hydrazones différentes. Selon une variante préférée, l'aldéhyde de formule R23CHO est généré dans le milieu réactionnel à partir d'un précurseur d'aldéhyde 20 de formule R'23CH2OH en présence d'un système oxydant, R'23 a alors la même signification que Ro de la formule I. Ce système oxydant peut être un oxydant chimique ou un oxydant biocatalytique tel qu'une enzyme. De façon particulière, le procédé de préparation du composé de 25 formule (I) selon la présente invention peut être mis en oeuvre en présence d'un précurseur d'aldéhyde de formule R'23CH2OH et d'au moins une enzyme capable de générer un aldéhyde à partir du précurseur d'aldéhyde de formule R'23CH2OH. Le procédé de synthèse des composés de formule (I) par voie enzymatique défini ci-dessus s'effectue en faisant réagir au moins deux équivalents d'au moins une hydrazone choisie parmi les hydrazones de formule A et les hydrazones de formule B dans lesquelles Z14, Z15, Z16, R25 ont respectivement les mêmes significations que Z7, Z8, Z13, R5 de la formule IV, Y étant un anion organique ou minéral, x étant un entier allant de 1 à 3, Z17, Z18, Z19, Z20, R26, R27 ont respectivement les mêmes significations que Z9, Z10, Z11, Z12, R8, R7 de la formule V, Y' étant un anion organique ou minéral, x' étant un entier allant de 1 à 3, avec un équivalent d'un aldéhyde de formule R23CHO, R23 ayant la même signification que R0 de la formule I. Selon les réactifs utilisés, la réaction est conduite avec ou sans système oxydant, avec ou sans cofacteur pour l'enzyme, avec ou sans système de régénération du cofacteur. Au sens de la présente demande, on entend par "sans système oxydant", qu'aucun système oxydant autre que l'oxygène atmosphérique n'est utilisé. De préférence, la réaction est effectuée en milieu aérobie à pH compris entre 3 et 11 et à température comprise entre 6 C et 80 C. De manière plus générale, le précurseur d'aldéhyde pouvant être utilisé pour préparer le composé de formule (I), peut être choisi parmi les alcools primaires, la sarcosine, le 4-hydroxymandelate, la N6-méthyl-lysine, la diméthylglycine, le méthylglutamate, les 2-oxoacides par exemple le 2-oxo-acide pyruvate, le benzoylformate, le phénylpyruvate, la thréonine. De préférence, il sera choisi parmi les alcools primaires. Les enzymes capables de générer un aldéhyde à partir de ce précurseur d'aldéhyde, peuvent notamment être choisis parmi les alcool déshydrogenases EC 1.1.1.1, les alcool déshydrogénases EC 1.1.1.2, les alcool déshydrogénases EC 1.1.1.71, les alcool aromatique déshydrogénases EC 1.1.1.90 encore appelées aryl alcool déshydrogénases, les alcool aromatique déshydrogénases EC 1.1.1.97, les alcool 3-hydroxybenzylique déshydrogénases EC 1.1.1.97, les alcool coniferylique déshydrogénases EC 1.1.1.194, les alcool cinnamylique déshydrogénases EC 1.1.1.195, les méthanol déshydrogénases EC 1.1.1.244, les alcool aromatique oxydases EC 1.1.3.7 encore appelées aryl alcool oxydases, les alcool oxydases EC 1.1.3.13, les 4-hydroxymandelate oxydases EC 1.1.3.19, les alcool à longue chaîne hydrocarbonée oxydases EC 1.1.3.20, les méthanol oxydases EC 1.1.3.31, les alcool déshydrogénases EC 1.1.99.20, les sarcosinase oxydases EC 1.5.3.1, les N6-méthyl-lysine oxydases EC 1.5.3.4, les diméthylglycine oxidases EC 1.5.3.10, les sarcosine déshydrogénases EC 1.5.99.1, les diméthylglycine déshydrogénases EC 1.5.99.2, les méthylglutamate déshydrogénases EC 1.5.99.5, les 2-oxoacides décarboxylases EC 4.1.1.1, les benzoylformate décarboxylases EC 4.1.1.7, les phénylpyruvate décarboxylases EC 4.1.1.43, les threonine aldolase EC 4.1.2.5. On peut également citer les enzymes suivantes capables de générer un aldéhyde dont le substrat préféré est précisé entre paranthèses : la N-méthyl L amino acide oxydase EC 1.5.3.2 (N-méthyl-L-amino acide), la triméthylamine déshydrogénase EC 1.5.99.7 (triméthylamine), la diméthylamine déshydrogénase EC 1.5.99.10 (diméthylamine), la nitroéthane oxydase EC 1.7.3.1 (nitroéthane), l'indole 2,3-dioxygénase EC 1.13.11.17 (indole), la taurine dioxygénase EC 1.14.11.17 (taurine), l'acétoïne ribose 5 phosphate transaldolase EC 2.2.1.4 (3-hydroxybutan-2-one), la diamine aminotransférase EC 2.6.1.29 (alpha omega diamine + 2-oxoglutérate), l'alkénylglycérophosphocholine hydrolase EC 3.3.2.2 (alkénylglycérophosphocholine), l'alkénylglycérophosphoéthanolamine hydrolase EC 3.3.2.5 (alkénylglycérophosphocholine), l'alkylalidase EC 3.8.1.1 (halométhane), la phosphonoacétaldéhyde hydrolase EC 3.11.1.1 (phosphonoacétaldéhyde), l'indolepyruvate décarboxylase EC 4.1.1.74 (3-indol3-yl pyruvate), la mandelonitrile lyase EC 4.1.2.10 (mandelonitrile), l'hydroxymandelonitrile lyase EC 4.1.2.11 (hydroxymandelonitrile), la kétopantoaldolase EC 4.1.2.12 (2-hydroxy-2-isopropylbutanedioate), la diméthylaniline-N-oxyde aldolase EC 4.1.2.24 (diméthylaniline-N-oxyde), la phénylsérine aldolase EC 4.1.2.26 (phénylsérine), la sphinganine-1-phosphate aldolase EC 4.1.2.27 (sphinganine-1-phosphate), 17-alpha hydroxyprogestérone aldolase EC 4.1.2.30 (17-alpha hydroxyprogestérone), la triméthylamine ùoxyde aldolase EC 4.1.2.23 (triméthylamine ùoxyde), la fucostérol ùépoxyde lyase EC 4.1.2.23 (fucostérol ùépoxyde), (3E)-4-(2-carboxyphényl)-2-oxobut-3énoate aldolase EC 4.1.2.34 ((3E)-4-(2-carboxyphényl)-2-oxobut-3-énoate), la lactate aldolase EC 4.1.2.36 (lactate), la benzoïne aldolase EC 4.1.2.38 (benzoïne), l'octoamine déshydratase EC 4.2.1.87 (1-(4-hydroxyphényl)2-aminoéthanol), la synéphrine déshydratase EC 4.2.1.88 (1-(4-hydroxyphényl)-2-(méthylamino)éthanol), l'éthanol- amine ùphosphate phospho-lyase EC 4.2.3.2 (éthanolamine phosphate), l'éthanolamine ammonia-lyase EC 4.3.1.7 (éthanolamine), le dichlorométhane déshalogénase EC 4.5.1.3 (dichlorométhane), la styrène ùoxyde isomérase EC 5.3.99.7 (styrène oxyde) L'enzyme capable de générer un aldéhyde à partir du précurseur d'aldéhyde utilisée dans la composition tinctoriale selon l'invention peut être issue d'un extrait de végétaux, d'animaux, de microorganismes (bactérie, champignon, levure, microalgue) ou de virus, de cellules différenciées ou dédifférenciées, obtenues in vivo ou in vitro, modifiées ou non modifiées génétiquement, ou synthétiques (obtenues par synthèse chimique ou biotechnologique). A titre d'exemples d'enzymes utiles on peut citer en particulier les genres Plectranthus, Pinus, Gastropode, Manduca, Pichia, Candida, Pleurotus, Pseudomonas, et de façon encore plus particulière les espèces suivantes : Plectranthus colleoides, Pinus strobus qui est une espèce d'origine végétale, Gastropode mollusc, Manduca sexta qui sont d'origine animale, Pichia pastoris et Candida boidinii qui sont des levures, Pleurotus pulmonarius qui est un champignon, et Pseudomonas pseudoalcaligenes qui est une bactérie. Le choix de l'enzyme est fonction de la nature du précurseur d'aldéhyde. Par exemple, lorsque le précurseur d'aldéhyde est un alcool, alors l'enzyme est choisie parmi les enzymes capables de générer un aldéhyde à partir de cet alcool. Lorsque le précurseur d'aldéhyde est le méthylglutamate, alors l'enzyme est une méthylglutamate déshydrogénase. Selon une variante préférée, le précurseur d'aldéhyde est un alcool primaire et l'enzyme est une enzyme capable de générer l'aldéhyde à partir d'un alcool. Par exemple, lorsque l'alcool primaire est un alcool aliphatique en Ci à C6, alors l'enzyme capable de générer l'aldéhyde est choisie parmi les alcool oxydases, les alcool déshydrogénases, les méthanol déshydrogénases, les méthanol oxydases. Lorsque l'alcool primaire est l'alcool benzylique, le 4-terbutyl benzylique alcool, le 3-hydroxy-4-méthoxybenzyl alcool, le vératryl alcool, le 4-méthoxybenzyl alcool, l'alcool cinnamique, le 2,4 hexadiéne-l-ol, on peut utiliser comme précurseur d'aldéhyde les aryl alcool oxydases ou les alcool aromatique déshydrogénases. Pour les enzymes deshydrogénases, il est indispensable d'inclure le ou les cofacteurs nécessaire à leur activité, plus précisément du NAD+ ou NADP+ ou d'autres molécules succeptibles d'agir comme accepteur d'électrons. L'ajout d'un systéme de régénération des cofacteurs peut être utilisé pour des raisons réactionnelles ou économiques. Ce système de régénération peut etre enzymatique, chimique ou électrochimique. Les oxydants les plus divers sont utilisables pour la mise en oeuvre de ce procédé : l'eau oxygénée, les peracides organiques tels que l'acide peracétique, les persels tels que permanganate, perborate, les persulfates, les chromates ou les bichromates, les hypochlorites, les hypobromites, les ferricyanures, les peroxydes tels que les bioxydes de manganèse ou de plomb. Préférentiellement l'eau oxygénée sera utilisée. La concentration en substrat de l'enzyme (précurseur d'aldéhyde) peut être comprise entre 0,OO1M et 6 M de préférence entre 0,1M et 4M. La réaction peut être réalisée entre pH 3 et pH 11 de préférence entre pH 5 et pH 9.5. La température pour la réaction peut être comprise entre 10 C et 80 C de préférence entre 20 C et 65 C. La concentration du milieu réactionnel en hydrazone est comprise entre 0,01M et 3 M de préférence entre 0,1M et 1M. La teneur en cofacteur pour les dites enzymes peut être comprise entre 0,01mM et 1 M de préférence 0,lmM et l0mM. Lors de la mise en oeuvre de la synthèse des composés de formules (I), les réactifs : la ou les hydrazones, la ou les enzymes, le substrat pour la dite enzyme, et/ou le cofacteur pour la dite enzyme, et ou l'oxydant et/ou le système de régénération du cofacteur sont mélangés, le pH et la température sont ajustés. Les composés de formule I peuvent aussi être obtenus par un procédé dans lequel on fait réagir un composé de formule (F1) ou (F2) formule FiR26 Z19 Z18Z20 Z I7I,•, / N O I N R27 Ro formule F2 R25 Z16 ZIL 14 N 4 avec Z14, Z15, Z16, Ro, R24, R25 pour la formule F1 et Z17, Z18, Z19, Z20, Ro, R24, R26 pour la formule F2 ont les significations décrites précédemment, en présence d'un équivalent d'une hydrazone de formule (A) ou (B). Selon une variante préférée, les composés de formule (F1) ou (F2) peuvent être obtenus par réaction d'un composé de formule R"23C(OR24)3 et d'une hydrazone de formule (A) ou (B) en présence ou non d'un solvant protique dont le point d'ébullition varie entre 66 C et 180 C. R"23 a la même signification que Ro de la formule (I) et R24 représente un radical choisi parmi les groupes méthyle et éthyle. De préférence, la réaction est effectuée en présence de triéthylorthoformiate et triméthylorthoacétate à une température comprise entre 0 C et 150 C pendant une période comprise entre 30 minutes et 12 heures. De préférence, le solvant protique est choisi parmi H2O, éthanol, et méthanol. La composition tinctoriale conforme à l'invention contient, en plus du ou des colorants directs cationiques (i) une ou plusieurs bases d'oxydation(ii). Ces bases d'oxydation sont de préférence choisies parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées pour la teinture d'oxydation et parmi lesquelles. on peut notamment citer les paraphénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques. Parmi ces bases d'oxydation on peut tout particulièrement citer : - (I) les paraphénylènediamines de formule (VI) suivante et leurs sels d'addition avec un acide : NH2 dans laquelle : RI représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4 , alcoxy(Ci-20 33 C4)alkyle(Ci-C4), alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté, phényle ou 4'-aminophényle ; R2 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4 ou polyhydroxyalkyle en C2-C4, alcoxy(Ci- C4)alkyle(Ci-C4) ou alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté ; Ri et R2 peuvent également former avec l'atome d'azote qui les porte un hétérocycle azoté à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou uréido; R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène tel qu'un atome de chlore, un radical alkyle en C1-C4, sulfo, carboxy, monohydroxyalkyle en C1-C4 ou hydroxyalcoxy en C1-C4, acétylaminoalcoxy en C1-C4, mésylaminoalcoxy en C1-C4 ou carbamoylaminoalcoxy en C1-C4, R4 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle en CI-C4. Parmi les groupements azotés de la formule (VI) ci-dessus, on peut citer notamment les radicaux amino, monoalkyl(CI-C4)amino, dialkyl(Ci-C4)amino, trialkyl(CI-C4)amino, monohydroxyalkyl(CI-C4)amino, imidazolinium et ammonium. 20 Parmi les paraphénylènediamines de formule (VI) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, 25 la 2,5-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthylparaphénylènediamine, la N,N-diéthyl-paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl-paraphénylènediamine, la 4-amino-N,N-diéthyl-3-méthyl-aniline, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-aniline, la 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-15 34 amino 2-chloro-aniline, la 2-13-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, la 2-fluoro-paraphénylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la N-03-hydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthylparaphénylènediamine, la N,N-diméthyl-3-méthyl-paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl,13-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la N-(13,y-dihydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl)-paraphénylènediamine, la N-phényl-paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy-paraphénylènediamine, la N-03-méthoxyéthyl)-paraphénylènediamine, 2-méthyl-l-N-13-hydroxyéthylparaphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines de formule (VI) ci-dessus, on préfère tout particulièrement la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthylparaphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylène-diamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. -(II) Selon l'invention, on entend par bases doubles, les composés comportant au moins deux noyaux aromatiques sur lesquels sont portés des groupements amino et/ou hydroxyle. Parmi les bases doubles utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut notamment citer les composés répondant à la formule (VII) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide :25 NR9R10 NR11 R12 Y dans laquelle : - Z1 et Z2, identiques ou différents, représentent un radical hydroxyle ou - NH2 pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C4 ou par un bras de liaison Y ; le bras de liaison Y représente une chaîne alkylène comportant de 1 à 14 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée pouvant être interrompue ou terminée par un ou plusieurs groupements azotés et/ou par un ou plusieurs hétéroatomes tels que des atomes d'oxygène, de soufre ou d'azote, et éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxyle ou alcoxy en C1-C6 ; - R5 et R6 représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en C1-C4 ou un bras de liaison Y ; - R7, R8, R9, Rio, R11 et R12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un bras de liaison Y ou un radical alkyle en C1-C4 ; étant entendu que les composés de formule (VII) ne comportent qu'un seul bras de liaison Y par molécule. Parmi les groupements azotés de la formule (VII) ci-dessus, on peut citer notamment les radicaux amino, monoalkyl(CI-C4)amino, dialkyl(Ci-C4)amino, trialkyl(CI-C4)amino, monohydroxyalkyl(CI-C4)amino, imidazolinium et ammonium. 36 Parmi les bases doubles de formules (VII) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl)-N,N'-bis-(4'-amino-3'-méthylphényl)-éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi ces bases doubles de formule (VII), le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane ou l'un de leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférés. - (III) les para-aminophénols répondant à la formule (VIII) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : OH 1 (VIII) 14 NH2 dans laquelle : R13 représente un atome d'hydrogène,un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, alcoxy(Ci-C4)alkyle(Ci-C4) ou aminoalkyle en Ci-C4, ou hydroxyalkyl(CIC4)aminoalkyle en Ci-C4. 37 R14 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en Ci-C4, cyanoalkyle en Ci-C4 ou alcoxy(CI-C4)alkyle(Ci-C4). Parmi les para-aminophénols de formule (VIII) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le para-aminophénol, le 4-amino-3-méthyl-phénol, le 4-amino-3-fluoro-phénol, le 4-amino-3-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthyl-phénol, le 4-amino-2-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthoxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-aminométhyl-phénol, le 4-amino-2-03-hydroxyéthyl-aminométhyl)-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. - (IV) les ortho-aminophénols utilisables à titre de bases d'oxydation dans le cadre de la présente l'invention, sont notamment choisis parmi le 2-amino-phénol, le 2-amino-1-hydroxy-5-méthyl-benzène, le 2-amino-1-hydroxy-6-méthyl-benzène, le 5-acétamido-2-amino-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. -(V) parmi les bases hétérocycliques utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut plus particulièrement citer les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques, les dérivés pyrazoliques, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino-pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino-3-amino-pyridine, la 2,3-diamino-6-méthoxy-pyridine, la 2-((3- 38 méthoxyéthyl)amino-3-amino-6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino-pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets allemand DE 2 359 399 ou japonais JP 88-169 571 et JP 91-10659 ou demandes de brevet WO 96/15765, comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy-2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy-4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy-5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; la 2,7-diméthylpyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino-pyrazolo-[1,5-a]- pyrimidin-7-ol ; le 3-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)-éthanol; le 2-(7-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)-éthanol; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol; le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol; la 5,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2, 5, N7, N7-tetraméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine; et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans les brevets DE 3 843 892, DE 4 133 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 39 comme le 4,5-diamino-1-méthyl-pyrazole, le 3,4-diamino-pyrazole, le 4,5-diamino-1-(4'-chlorobenzyl)-pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthylpyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-phényl-pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl-3-phényl-pyrazole, le 4-amino-1,3-diméthyl-5-hydrazino-pyrazole, le 1-benzyl-4,5-diamino-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-tert-butyl-1-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-tert-butyl-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-03-hydroxyéthyl)-3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-1-03-hydroxyéthyl)-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3-(4'-méthoxyphényl)-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3- hydroxyméthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-1-méthyl- pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-1-isopropyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-isopropyl-pyrazole, le 4-amino-5-(2'-aminoéthyl)amino-1,3-diméthyl-pyrazole, le 3,4,5-triamino-pyrazole, le 1-méthyl-3,4,5-triamino-pyrazole, le 3,5-diamino-1-méthyl-4-méthylamino- pyrazole, le 3,5-diamino-4-03-hydroxyéthyl)amino-1-méthyl-pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. La ou les bases d'oxydation représentent de préférence de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. Par coupleur hétérocyclique azoté (iii), on entend au sens de la présente invention tout coupleur présentant dans sa structure au moins un cycle de 4 à 8 chaînons, un au moins de ces chaînons incluant un atome d'azote. Ce cycle peut comprendre plusieurs atomes d'azote dans ses chaînons et éventuellement un ou plusieurs autres hétéroatomes choisis parmi le soufre et l'oxygène. Ce cycle peut être isolé ou accolé à un ou plusieurs autres cycles, ces cycles additionnels comportant ou non un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi l'azote, le soufre et l'oxygène. 40 Le ou cycles faisant partis de la structure de l'hétérocycle azoté de l'invention peuvent être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants, identiques ou non . Ces substituants sont de préférence choisis parmi les radicaux alkyle enC1C10, hydroxyle, amino , mono ou di alkyle C1C6 amino, mono ou di hydroxyalkyleClC6 amino, monoalkyle C1C6 mono hydroxyalkyle C1C6 amino, acyle C2C10, mono ou polyhydroxyalkyle en C1C10, carboxy, sulfo, cyano. Parmi les coupleurs hétérocycliques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut notamment citer les dérivés de pyridine, les dérivés de benzimidazole, les dérivés de benzomorpholine, les dérivés pyrazolo-azoliques, les dérivés pyrrolo-azoliques, les dérivés imidazoloazoliques, les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques, les dérivés hydroxy pyrazolo-pyrimidiniques, les dérivés de pyrazolin-3,5-diones, les dérivés pyrrolo-[3,2-d]-oxazoliques, les dérivés pyrazolo-[3,4-d]-thiazoliques, les dérivés S-oxyde-thiazolo-azoliques, les dérivés S,S-dioxyde-thiazoloazoliques, les dérivés carbazoliques, les dérivés hydroxyindazoliques, les dérivés benzoxazoliques, les dérivés thiazoloazoliques, les dérivés imidazolo-azoliques , les dérivés d'isoxazolones, les dérivés d'indazolones, les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, les dérivés de quinoline et leurs sels d'addition avec un acide, seuls ou en mélanges. Parmi les dérivés de pyridine utilisables à titre de coupleurs hétérocycliques azoté dans le cadre de l'invention, on peut notamment citer les composés de formule (IX) suivante et leurs sels d'addition avec un acide : Ris ~~ R15 R17 R18N R14 41 dans laquelle : R14 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, alcoxy en C1-C4, monohydroxyalcoxy en C1-C4, polyhydroxyalcoxy en C2-C4, amino, mono ou dialkylamino en C1-C4, mono ou di(hydroxyalkyl)amino en C1-C4 ou le groupement -OCH2CH2000H2CH2OH, R15 et R17, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, amino ou alkyle en C1-C4, R16 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, R18 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, alcoxy en C1-C4, monohydroxyalcoxy en C1-C4, polyhydroxyalcoxy en C2-C4 ou amino. Deux au moins des substituants R14 à R18 étant différents de l'hydrogène et deux substituants en para ne pouvant désigner un groupement amino ou amino sustitué. Parmi les dérivés de pyridine de formule (IX) ci-dessus, utilisables à titre de coupleurs hétérocycliques azotés dans les compositions conformes à l'invention, on peut plus particulièrement citer la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 2,6-dihydroxy 4-méthyl pyridine, la 2,6-dihydroxy 3,4-diméthyl pyridine, la 3,5-diamino 2,6-diméthoxy pyridine, la 2,6-bis-(13-hydroxyéthyl)oxy 3,5-diamino pyridine, la 3-amino 2,6-diméthoxy 5-hydroxy pyridine, la 2,6-diamino pyridine, le 3-oxo 5-(3',5'-diamino 2'-pyridiloxy) pentanol, le 3-(3',5'-diamino 2'-pyridyloxy) 2-hydroxy propanol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés de benzimidazole utilisables à titre de coupleurs hétérocycliques azotés dans la composition tinctoriale conforme à l'invention, on peut plus particulièrement citer les composés de formule (X) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : R7 N (X) N R6 R8 R5 dans laquelle : R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Ci-C4, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4 ou 5 phényle, R7 représente un radical hydroxyle, amino ou méthoxy, R8 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, méthoxy ou alkyle en C1-C4 ; sous réserve que : 10 - lorsque R7 désigne un radical amino, alors il occupe la position 4, - lorsque R7 occupe la position 4, alors R8 occupe la position 7, - lorsque R7 occupe la position 5, alors R8 occupe la position 6. Parmi les dérivés de benzimidazole, on peut plus particulièrement citer les 4,7 dihydroxybenzimidazole, 4,7 dihydroxy-1méthylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-2-méthylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-1-éthylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-1-propylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-1-butylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-2-éthylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-2-butylbenzimidazole, bromhydrate de 4,7 dihydroxy-1,2-diméthylbenzimidazole, 4,7 diméthoxybenzimidazole, 4,7 diméthoxy-1- 20 méthylbenzimidazole, 4,7 diméthoxy-1-éthylbenzimidazole, 4,7 diméthoxy-2-méthylbenzimidazole, 4,7 diméthoxy-2-éthylbenzimidazole, 5,6 dihydroxybenzimidazole, 5,6 dihydroxy-1-méthylbenzimidazole, 5,6 dihydroxy-1-éthylbenzimidazole, 5,6 dihydroxy-1-butylbenzimidazole, 5,6 dihydroxy-2-méthylbenzimidazole, 5,6 dihydroxy-2-butylbenzimidazole, 25 bromhydrate de 5,6 dihydroxy-2-phénylbenzimidazole, 5,6 diméthoxybenzimidazole, 5,6 diméthoxy-1-méthylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-1-éthylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-1-propylbenzimidazole, 42 43 5,6 diméthoxy-2-méthylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-2-butylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-2-phénylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-1,2-diméthylbenzimidazole, 4 hydroxy-7- méthoxybenzimidazole, 5-hydroxy-6-méthoxybenzimidazole, 4 hydroxy-7-méthoxy-1-méthylbenzimidazole, 5 hydroxy-6-méthoxy-1,2-diméthylbenzimidazole. Ces benzimidazoles sont décrites dans la demande de brevet DE 28 12 678, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux benzimidazoles et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. A titre de benzimidazoles utilisés, on peut encore citer les wcyanoacétylbenzimidazoles décrits de manière générale dans la demande DE 24 46 632, il s'agit en particulier du 5-amino-1-méthyl-2-(wcyanoacétyl)-benzimidazole. On pourra se reporter au passage de la demande DE 24 46 632 consacré aux benzimidazoles et à leur synthèse. Parmi les dérivés de benzomorpholine utilisables à titre de coupleurs hétérocycliques azotés dans la composition tinctoriale conforme à l'invention, on peut plus particulièrement citer les composés de formule (XI) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : R10 R9 dans laquelle : R9 et Rio, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, Z représente un radical hydroxyle ou amino. Parmi les dérivés de benzomorpholine, on peut plus particulièrement citer la 6-hydroxy 1,4-benzomorpholine, la N-méthyl 6-hydroxy 1,4-benzomorpholine, la 6-amino 1,4-benzomorpholine, et leurs sels d'addition avec un acide. A titre de pyrazolo azoliques, on peut citer les pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazoles, les pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazoles, les pyrazolotétrazoles, les pyrazolo-[1,5-a] imidazoles, les pyrazolo-[1,5-e] pyrazoles et les pyrazolo-[1,5-e] 1,2,3-triazoles. De manière préférée, les pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazoles sont choisis parmi les 2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4- triazole, 6-méthyl-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4- triazole, 6-phényl-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-amino-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-amino-2-éthyl pyrazolo- [1,5-b] 1,2,4-triazole, 6- amino-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4- triazole, 6- amino-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthoxy-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthoxy-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6- éthoxy-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthoxy-2- phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4- 45 triazole, 6-éthylthio-2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6carboxy -2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 7-chloro-2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 7-bromo-2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazoles sont choisis parmi les 3-méthylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3-méthylsulfinyl-6- phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3-éthylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4- triazole, 3-isopropylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3-phénylpyrazolo-[3,2- c] 1,2,4-triazole, 3-(2'aminoéthyl)pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3- (2' hydroxyéthyl)pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3,6-diméthylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-isopropyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-(2'aminoéthyl)pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-(2'hydroxyéthyl)-pyrazolo[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-méthylthio-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4triazole, 6-phényl-3-méthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-isopropyl-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-isopropyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3- (2' aminoéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3- (2' hydroxyéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-méthylthio-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-méthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-isopropyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3- 46 phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-(2'-aminoéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-(2'-hydroxyéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-trifluorométhyl-3-méthylthio-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-trifluorométhyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, / 6-carboxy-3-méthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6carboxy-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-3-isopropyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-3-phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-3-(2' aminoéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-3-(2' hydroxyéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 7-chloro-3,6-diméthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 7-méthoxycarbonyl-3,6-diméthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrazolotétrazoles sont choisis parmi les pyrazolo-[5,1-e] tétrazole, 6-méthyl pyrazolo-[5,1-e] tétrazole, 6-phényl pyrazolo-[5,1-e] tétrazole, 6carboxy pyrazolo-[5,1-e] tétrazole, 7-chloro- 6-méthyl pyrazolo-[5,1-e] tétrazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrazolo-[1,5-a] imidazoles sont choisis parmi les pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 2-phényl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-méthyl-2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-méthyl - pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-phényl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-phényl-2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 2,6-diphényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-phényl -pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-carboxy-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6- carboxy -2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6 carboxy-2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6- carboxy -pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-éthoxy pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-éthoxy-2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-éthoxy 2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6- trifluorométhyl-pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-amino pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-amino -2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-amino -2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-amino -pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-éthylthio pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-éthylthio-2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-éthylthio-2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 7-chloro-6-méthyl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 7-chloro-6-méthyl-pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrazolo-[5,1-e] pyrazoles sont choisis parmi le 8-amino-4-méthyl-pyrazolo-[5,1-e] pyrazole, le 8-amino-5-chloro-4-méthyl-pyrazolo-[5,1-e] pyrazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrazolo-[5,1-e] 1,2,3-triazoles sont choisis parmi les 5-méthylpyrazolo-[5,1-e] 1,2,3-triazole, 5-méthyl-6-chloropyrazolo-[5,1-e] 1,2,3-triazole, 5-phénylpyrazolo-[5,1-e] 1,2,3-triazole et leurs sels d'addition avec un acide. Ces pyrazolo azoles sont décrits dans la demande de brevet WO 97/35551, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux pyrazolo azoles et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. A titre de dérivés pyrrolo-azoliques utilisés dans les compositions selon la présente demande, on peut citer les pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazoles, pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazoles, pyrrolo-[1,2-c] imidazoles, pyrrolo-[1,2-e] tétrazoles, pyrrolo-[1,2-a] pyrroles, pyrrolo-[1,2-a] imidazoles, pyrrolo- [1,2-c] 1,2,3 triazoles De manière préférée, les pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazoles sont choisis parmi les 3,4-dicyano-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 3,4-dicyano-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 3,4-dicyano-8-tertbutyl pyrrolo- 48 [1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-chloro-3,4-dicyano-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole ainsi que les 5-cyano-4-éthoxycarbonyl-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-cyano-4-carboxy-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,5-dicyano-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-cyano-8-méthyl-4- phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,8-diméthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,5-di-(éthoxycarbonyl)-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 3-chloro-5-cyano-4-éthoxycarbonyl-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-cyano-4-éthoxycarbonyl-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-cyano-4-carboxy-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,5-dicyano-8- phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,5-di-(éthoxycarbonyl)-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 3-chloro-5-cyano-4-éthoxycarbonyl-8- phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4-cyano-5-carboxy-8-(2-nitro-5-hydroxyphényl) pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazoles sont choisis parmi les 5,6 dicyano-3-méthyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 7-chloro-5,6 dicyano-3-méthyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole ainsi que les 6,7 dicyano-3-méthyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 5-chloro-6,7 dicyano-3-méthylpyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 6,7 di(éthoxycarbonyl)-3-méthyl-pyrrolo- [2,1-c] 1,2,4 triazole, 7-cyano-3-méthyl-6-phényl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 7-cyano-3-méthyl-6-tertbutyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrrolo-[1,2-c] imidazoles sont choisis parmi les 6,8-dicyano-5-éthoxycarbonyl pyrrolo-[1,2-c] imidazole, 4- chloro-6,8-dicyano-5-éthoxycarbonyl pyrrolo-[1,2-c] imidazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrrolo-[1,2-e] tétrazoles sont choisis parmi les 6,7-dicyano pyrrolo-[1,2-e] tétrazole, 6-cyano-7-éthoxycarbonyl 49 pyrrolo-[1,2-e] tétrazole, 5-chloro-6,7-dicyano pyrrolo-[1,2-e] tétrazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrrolo-[1,2-a] imidazoles sont choisis parmi les 2,3,7-tricyano-6-méthyl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 2,3,7- tricyano-6-trifluorométhyl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 2,3,7-tricyano-6-tertbutyl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 2,3,7-tricyano-6-phényl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 2,3,7-tricyano-6-éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-a] imidazole, 5-chloro-2,3,7-tricyano-6-tertbutyl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 5-chloro-2,3,7- tricyano-6-phényl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 7-cyano-6-éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-a] benzimidazole, 7-cyano-6-phénylpyrrolo-[1,2-a] benzimidazole, 7-amido-6-éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-a] benzimidazole et leurs sels d'addition avec un acide. De manière préférée, les pyrrolo-[1,2-c] 1,2,3triazoles sont choisis parmi les 5,6,8 tricyanopyrrolo-[1,2-c] 1,2,3 triazole, 5,8 dicyano-6-éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-c] 1,2,3 triazole, 4-chloro-5,8 dicyano-6-éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-c] 1,2,3 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. Ces pyrrolo azoles sont notamment décrits dans les demandes de brevets et brevets suivants : US 5 256 526, EP-A-557 851, EP-A-578 248, EP-A-518 238, EP-A-456 226, EP-A-488 909, EP-A-488 248, WO 97/35554, et dans les publications suivantes : - D.R. Liljegren Ber. 1964, 3436 ; - E.J. Browne, J.C.S., 1962, 5149 ; - P. Magnus, J.A.C.S., 1990, 112, 2465 ; - P. Magnus, J.A.C.S., 1987, 109, 2711 ; - Angew. Chem. 1960, 72, 956 ; - et Rec. Trav. Chim. 1961, 80, 1075 ; dont les enseignements font partie intégrante de la présente demande. 50 Parmi les dérivés imidazolo-azoliques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans les demandes de brevets et brevets suivants : US 5,441,863 ; JP 62-279 337 ; JP 06-236 011 et JP 07-092 632, dont les enseignements font partie intégrante de la présente demande. A titre de dérivés imidazolo-azoliques, on peut tout particulièrement citer : - le 7,8-dicyano-imidazolo- [3,2-a]- imidazole, - le 7,8-dicyano-4-méthyl-imidazolo- [3,2-a]- imidazole, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans la demande de brevet suivante : EP-A-304 001 dont l'enseignement fait partie intégrante de la présente demande. A titre de dérivés pyrazolo-pyrimidiniques, on peut tout particulièrement citer : - le pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - le 2,5-diméthyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - le 2-méthyl-6-éthoxycarbonyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - le 2-méthyl-5-méthoxyméthyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - le 2-ter-butyl-5-trifluorométhyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - 2,7-diméthyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-5-one, et leurs sels d'addition avec un acide. A titre de dérivés hydroxy pyrazolo-pyrimidiniques utilisées dans les compositions selon la présente demande, on peut citer les hydroxy pyrazolo[1,5-a] pyrimidines et plus particulièrement les 2-hydroxy-5-méthyl-7-éthylpyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2-hydroxy-5,6,7-triméthyl-pyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2-hydroxy-5,7-diméthyl-6-éthylpyrazolo[1,5- 51 a] pyrimidine, 2-hydroxy-7-méthylpyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2-hydroxy-5-méthyl-7-carboxypyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2,7-dihydroxy-5,6-diméthyl-pyrazolo[1,5-a] pyrimidine. Ces hydroxy pyrazolo pyrimidines sont décrites dans la demande de brevet DE 4029324, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux hydroxy pyrazolo pyrimidines et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. Parmi les dérivés de pyrazolin-3,5-diones, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans les demandes de brevets et brevets suivants : JP 07-036159, JP 07-084348 et US 4 128 425, et dans les publications suivantes : - L. WYZGOWSKA, Acta. Pol. Pharm. 1982, 39 (1-3), 83. - E. HANNIG, Pharmazie, 1980, 35 (4), 231 - M. H. ELNAGDI, Bull. Chem. Soc. Jap., 46 (6), 1830, 1973 - G. CARDILLO, Gazz. Chim. Ital. 1966, 96, (8-9), 973. dont les enseignements font partie intégrante de la présente demande. A titre de dérivés de pyrazolin-3,5-diones, on peut tout particulièrement citer : - la 1,2-diphényl pyrazolin-3,5-dione, - la 1,2-diéthyl pyrazolin-3,5-dione, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrrolo-[3,2-d]-oxazoliques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans la demande de brevet JP 07 325 375 dont l'enseignement fait partie intégrante de la présente demande. 52 Parmi les dérivés pyrazolo-[3,4-d]-thiazoliques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans la demandes de brevet JP 07 244 361 et dans J. Heterocycl. Chem. 16, 13, (1979). Parmi les dérivés S-oxyde-thiazolo-azoliques et S,S-dioxydethiazolo-azoliques utilisables à titre de coupleur hétérocyclique dans la composition tinctoriale prête à l'emploi conforme à l'invention, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans les documents suivants : -JP07098489; - Khim. Geterotsilk. Soedin, 1967, p. 93 ; - J. Prakt. Chem., 318, 1976, p. 12 ; - Indian J. Heterocycl. Chem. 1995, 5 (2), p. 135 ; - Acta. Pol. Pharm. 1995, 52 (5), 415 ; -Heterocycl. Commun. 1995, 1 (4), 297 ; - Arch. Pharm. (Weinheim, Ger.), 1994, 327 (12), 825. A titre de dérivés de carbazoles, on peut citer le 1,3,6,8-tétraaminocarbazole, le 1,3,6,8-tétraamino-9-n-propylcarbazole, le 1,3,6,8- tétraamino-9-13-hydroxyéthylcarbazole, le 1,3,6,8-tétraamino-9-(2'-N,N-diméthyl aminoéthyl)carbazole. Ces composés sont décrits dans la demande DE 2715680, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux carbazoles et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. On peut aussi citer à titre de carbazole le 3- aminocarbazole décrit dans la demande DE 277496. A titre de dérivés hydroxyindazoliques, on peut citer les monohydroxyindazoles suivants : 4-hydroxyindazole, 5-hydroxyindazole, 53 6-hydroxyindazole, 7-hydroxyindazole, 7-hydroxy-1-méthylindazole, 4-hydroxy-6-méthylindazole, 7-hydroxy-6-méthylindazole, 7-hydroxy-4,6-diméthylindazole, 6-hydroxy-7-bromoindazole, 6-hydroxy-7-chloroindazole, 6-hydroxy-5,7-dichloroindazole. Ces hydroxyindazoles sont décrits dans la demande de brevet DE 26 23 564, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux hydroxyindazoles et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. A titre de dérivés de benzoxazoles, on peut citer les diaminobenzoxazoles suivants : 5,7-diaminobenzoxazole, 5,7-diamino-2- méthylbenzoxazole, 5,7-diamino-2-éthylbenzoxazole, 5,7-diamino-2- butylbenzoxazole, 5-diméthylamino-7-aminobenz-oxazole, 5-amino-7- diéthylaminobenzoxazole, 4,6-diaminobenzoxazole. Ces benzoxazoles sont décrits dans la demande de brevet DE 27 19 424, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux benzoxazoles et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. A titre de dérivés d'imidazoloazoles utilisés dans les compositions selon la présente demande, on peut citer les imidazolo-[3,2-a] imidazoles, imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazoles et les imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazoles. De manière préférée, les imidazolo-[3,2-a] imidazoles sont choisis parmi les 7,8-dicyano-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-méthylimidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-éthyl-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-isopropyl-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-phényl-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 5-chloro-7,8-dicyano-4-méthyl-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-trifluorométhyl-imidazolo-[3,2-a] imidazole et leurs sels d'addition avec un acide. 54 De manière préférée, les imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazoles sont choisis parmi les imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-méthyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-isopropyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-phényl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 2,6-diméthyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-isopropyl-2-méthyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 2-méthyl-6-phényl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-méthyl-2-phénylimidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-isopropyl-2-phényl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 7-chloro-2,6-diméthyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 7- chloro-2 phényl-6-tertbutylimidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-trifluorométhyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole De manière préférée, les imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazoles sont choisis parmi les imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 5-méthyl-imidazolo-[2,1 c] 1,2,4 triazole, 5,8-diméthyl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 5-méthyl-8-phényl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 8-phényl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 6-chloro-5,8-diméthyl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. Ces imidazoloazoles sont décrits dans la demande de brevet WO 97/35552, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux imidazoloazoles et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. Les dérivés de thiazoloazoles sont décrits dans la demande de brevet FR 2 752 524, et 1m'on pourra se référer au passage de cette demande consacré aux thiazoloazoles et à leur synthèse. A titre de dérivés de pyrrolo oxazoles utilisés dans les compositions selon la présente demande, on peut citer les composés décrits de manière générale dans les demandes de brevet FR 2 752 522. Les passages de ces25 55 demandes de l'art antérieur consacrés aux pyrrolo oxazoles et à leur synthèse sont incorporés dans la présente demande par référence. A titre de dérivés d'isoxazolones utilisées dans les compositions selon la présente demande, on peut citer les 4-carboxy-(3 :ybenzoisoxazolone, 1-acétyl-4-carboxy-13 :y-benzoisoxazolone, 6-carboxy- R :y-benzoisoxazolone, 1-acétyl-6-carboxy-13 :y-benzoisoxazolone, 13 :y-benzoisoxazolone, 1-acétyl-(3 :y-benzoisoxazolone, 4-méthyl-(3 :y-benzoisoxazolone, 1-acétyl-4-((3-hydroxyéthylamino)-carbonyl-(3 :y-benzoisoxazolone, 3-phénylisoxazolone-5, 2-acétyl-3-phénylisoxazolone-5, 3,4-diphénylisoxazolone-5, 3-méthylisoxazolone-5, 3,4-tétraméthylèneisoxazolone-5. Ces isoxazolones sont décrites dans la demande de brevet FR 2 040 260, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux isoxazolones et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. A titre de dérivés d'indazolones utilisées dans les compositions selon la présente demande, on peut citer les indazolone, 5-chloroindazolone, 6-chloroindazolone, 1-éthylindazolone, 5- diméthylaminoindazolone, 1-méthylindazolone, 1-iso-propylindazolone, 1- butylindazolone, 3-chloroindazolone, 4-chloroindazolone, 5- méthylindazolone, 6-méthylindazolone, 5-éthylindazolone, 6- propylindazolone, 5-butylindazolone, 1,5-diméthylindazolone, 1,6- diméthylindazolone, 1-méthyl-5-chloro-indazolone, 1-méthyl-6-chloro- indazolone, 1-éthyl-5-chloro-indazolone, 1-éthyl-6-bromo-indazolone, 5-aminoindazolone, 6-diméthylaminoindazolone, 5-diéthylaminoindazolone, 1-méthyl-5-diméthylaminoindazolone 5-dibutylaminoindazolone, 1-éthyl-5-dipropylamino-indazolone. 56 Ces indazolones sont décrites dans la demande de brevet DE 26 32 390, le passage de cette demande de l'art antérieur consacré aux indazolones et à leur synthèse est incorporé dans la présente demande par référence. A titre de dérivés indoliques, on peut citer les composés de formules (XII) et (XIII) suivantes, ou leur sel d'addition avec un acide : OH N R14 R18 N R16 R13 R17 (XII) (X111) 10 dans lesquelles : R13 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, ou un radical hydroxy alkyle en C1-C4, R14 et R15 , identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, carboxyle ou alcoxy(Ci-15 C4)carbonyle, X représente un atome d'hydrogène ou d'halogène, un radical alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C18 ou acétylamino ; R16 et R17, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4 ; 20 R18 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyle ; Y représente un radical hydroxyle ou NHR19 dans lequel R19 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkle en C1-C4 ; 25 sous réserve que : - lorsque R18 désigne hydroxyle, alors il occupe la position 6 ou 7. R15 57 - lorsque Y désigne amino, alors il occupe la position 4, 6 ou 7. A titre de dérivés indoliniques, on peut citer tout particulièrement le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy 1Nbetahydroxyéthyl indole , le 5,6-dihydroxyindole, et leurs sels d'addition avec un acide. A titre de dérivés indoliniques, on peut citer tout particulièrement la 6-hydroxy indoline, la 6-amino indoline, la 5,6-dihydroxyindoline, et leurs sels d'addition avec un acide. 10 A titre de dérivés de quinoline, on peut citer les composés de formule (XIV) suivante, ainsi que leurs sels d'addition avec un acide : R19 (XIV) R20 dans laquelle R19 désigne un radical hydroxyle ou alcoxy en C1-C4, R20 désigne un atome d'hydrogène ou radical amino. Dans une variante préférée de l'invention, les hétérocycles azotés ne comportent dans les chaînons constituant les cycles que des atomes d'azote à titre d'hétéroatomes en plus des atomes de carbone. 20 De préférence les coupleurs hétérocycliques azotés de l'invention sont choisis parmi les pyridines, les indoles et les indolines. Le ou les coupleurs hétérocycliques azotés représentent chacun de 0,0001 à 12 % en poids environ du poids total de la composition selon 25 l'invention, et de préférence de 0,005 à 6 % en poids du poids total de la composition. 15 58 Les compositions de l'invention peuvent contenir un ou plusieurs coupleurs additionnels différents des coupleurs hétérocycliques azotés de l'invention. Les coupleurs additionnels utilisables dans la composition de teinture selon l'invention sont ceux classiquement utilisés dans les compositions de teinture d'oxydation, c'est-à-dire les méta-aminophénols, les métaphénylènediamines, les métadiphénols, les naphtols et les coupleurs hétérocycliques non azotés tels que par exemple le sésamol et ses dérivés, et leurs sels d'addition avec un acide. Ces coupleurs additionnels sont plus particulièrement choisis parmi le 2,4-diamino 1-03-hydroxyéthyloxy)-benzène, le 2-méthyl-5-amino-phénol, le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-phénol, le 3-amino-phénol, le 1,3-dihydroxy-benzène, le 1,3-dihydroxy-2-méthyl-benzène, le 4-chloro-1,3-dihydroxy-benzène, le 2-amino 4-03-hydroxyéthylamino)-1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino-benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy)-propane, le sésamol, le 1-amino-2-méthoxy-4,5-méthylènedioxy benzène, l'a-naphtol, et leurs sels d'addition avec un acide. Lorsqu'ils sont présents, le ou les coupleurs additionnels représentent de préférence de 0,0001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. D'une manière générale, les sels d'addition avec un acide des bases d'oxydation et coupleurs sont notamment choisis parmi les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates et les tartrates, les lactates et les acétates.25 59 Le milieu approprié pour la teinture (ou support) est généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique, ainsi que les produits analogues et leurs mélanges. Les solvants peuvent être présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. Le pH de la composition tinctoriale conforme à l'invention est généralement compris entre 2 et 11 environ, et de préférence entre 5 et 10 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (XV) suivante : ~\N WN/ (XV) xv ) R4/ \ R6 dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en Ci-C6 ; R3, R4, R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C6 ou hydroxyalkyle en C1-C6. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut, en plus du ou des colorants directs de l'invention définis précédemment, contenir un ou plusieurs colorants autres directs additionnels qui peuvent par exemple être choisis parmi les colorants benzéniques nitrés, les colorants anthraquinoniques, les colorants naphtoquinoniques, les colorants triarylméthaniques, les colorants xanthéniques, les colorants azoïques non cationiques. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des polymères non ioniques, anioniques ou amphotères,des polymères cationiques non siliconés, des agents tensio actifs non ioniques, cationiques ou amphotères, des céramides, des agents conservateurs, des agents filtrants, des agents opacifiants. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition tinctoriale 61 conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de shampooings, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Elle peut être obtenue par mélange extemporané d'une composition, éventuellement pulvérulente, contenant le ou les colorants directs cationiques de formule (I) avec une composition contenant au moins une base d'oxydation et au moins un coupleur hétérocyclique azoté tel que défini précédemment. Lorsqu'elle est prête à l'emploi, la composition tinctoriale conforme à l'invention renferme en outre au moins un agent oxydant, choisi par exemple parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, et les enzymes telles que les peroxydases, les laccases et les oxydo-réductases à deux électrons. L'utilisation du peroxyde d'hydrogène ou des enzymes est particulièrement préférée. Un autre objet de l'invention est un procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux mettant en oeuvre la composition tinctoriale telle que définie précédemment. Selon une forme de réalisation particulière, le procédé de teinture comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (Al) comprenant, dans un milieu approprié pour la 62 teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini précédemment et, d'autre part, une composition (B1) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant,et éventuellement une composition (Cl) dans un milieu approprié pour la teinture puis à procéder au mélange au moment de l'emploi des compositions (Al) et B(1) et éventuellement (Cl) avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (Al) et/ou la composition (Cl) contenant au moins au moins une base d'oxydation et au moins un coupleur hétérocyclique azoté tel que défini précédemment. Un autre objet de l'invention est un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture ou tout autre système de conditionnement à plusieurs compartiments dont un premier compartiment renferme la composition (Al) telle que définie ci-dessus un second compartiment renferme la composition (B1) , et éventuellement un troisième compartiment renferme la composition (Cl) telle que définies ci-dessus. Ces dispositifs peuvent être équipés d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans pour autant en limiter la portée. EXEMPLES Comp Formule osé 1 N +^N Cl- N CH2CH2OH CH3 CH2CH2OH 2 Cl N N1\1 N ON CI I I I 187/100 OH2 Exemples d'application Exemple 1 On a préparé la composition de teinture suivante (teneurs exprimés en grammes de matière active) Colorant 1 selon l'invention 0,2 Hydroxyéthylcellulose 0,72 Décylpolyglucoside 9,00 Paraphénylènediamine 0.2 2-amino 3-hydroxy pyridine 0.21 Ammoniac (à partir d'ammoniaque à 2,0 20% d'ammoniac) Alcool benzylique 4,00 Conservateurs 0,06 Séquestrant 0.1 Eau déminéralisée 100 Au moment de l'emploi, cette composition est mélangée poids pour poids avec une solution d'eau oxygénée à 20 volumes à pH3.Le mélange est appliqué d'une part sur des mèches de cheveux gris naturels à 90% de blancs, d'autre part sur des mèches de cheveux gris permanentés à 90% de blancs, pendant 30 minutes à température ambiante (20 C). A l'issue du temps de pause, les mèches ont été rincées, shampooinées puis rincées et séchées. Elles ont été teintes dans une nuance blond violine chromatique peu sélective. Exemple 2 Si on remplace poids pour poids le colorant 1 par le colorant 2 et le coupleur 2-amino 3-hydroxy pyridine par le 6-hydroxy indole on obtient en final une nuance blond cuivré violine chromatique peu sélective.20
L'invention concerne une composition de teinture pour fibres kératiniques, en particulier pour fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique, et qui est caractérisée par le fait qu'elle contient en outre au moins une base d'oxydation et au moins un coupleur particulier.L'invention concerne également les procédés et dispositifs de teinture la mettant en oeuvre.
1.Composition pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines et plus particulierement des cheveux comprenant, dans un mileu approprié pour la teinture, au moins une base d'oxydation, au moins un coupleur hétérocyclique azoté et au moins un composé tétraazapentaméthinique de formule I N-N V dans laquelle - Wi représente un radical hétéroaromatique cationique de formule (II) ou (III) : (II) (III) - W2 représente un radical hétéroaromatique de formule (IV) ou (V): R3 X-15R8 (V) dans lesquelles : - Zo représente un radical CR2, un atome d'azote ou un radical NR21, - Z1 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR9, - Z2 représente un atome d'azote ou un radical CR10, - Z3 représente un atome d'azote ou un radical CR11, - Z4 représente un atome d'azote ou un radical CR12, - Z5 représente un atome d'azote ou un radical CR13, - Z6 représente un atome d'azote ou un radical CR14, - Z7 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR15, - Z8 représente un atome d'azote ou un radical CR16, - Z9 représente un atome d'azote ou un radical CR17, - Z10 représente un atome d'azote ou un radical CR18, - Z11 représente un atome d'azote ou un radical CR19, - Z12 représente un atome d'azote ou un radical CR20, - Z13 représente un radical CR6, un atome d'azote ou un radical NR22, - étant entendu que chacun des cycles des formules (II), (III), (IV) et (V) ne comportent pas plus de trois atomes d'azote, et que deux des trois atomes d'azote peuvent être contigus, - la liaison a du radical hétéroaromatique cationique à 5 chaînons de la formule (II) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I),- la liaison b du radical hétéroaromatique cationique à 6 chaînons de la formule (III) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I). - la double liaison a' du radical hétéroaromatique à 5 chaînons de la formule (IV) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la double liaison b' du radical hétéroaromatique à 6 chaînons de la formule (V) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la liaison b, reliant le radical hétéroaromatique cationique de la formule III à l'atome d'azote N1 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un radical CR13 ; la liaison b étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un atome d'azote, - la liaison b', reliant le radical hétéroaromatique de la formule V à l'atome d'azote N2 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un radical CR19 ; la liaison b' étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un atome d'azote, - R2, R6, Rio et R16 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2, carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 ; un radical carboxy ; un radical sulfonylamino, -R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21, et R22 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C8 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique ; - Ro, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène,une chaîne hydrocarbonée en C1-C16 linéaire ou ramifiée, cette chaîne pouvant être saturée ou insaturée par une à trois insaturations, cette chaîne étant non substituée ou substituée par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)- hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle, en outre cette chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou deux atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical SO2, - étant entendu que Ro, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 ne comportent pas de liaison peroxyde, ni de radicaux diazo ou nitroso, - R2 avec Rlo, R11 avec R12, R6 avec R16, et R17 avec R18 pouvant former indépendamment les uns des autres un cycle aromatique carboné à 5 ou 6 chaînons non substitué ou substitué par un ou deux radicaux hydroxy, amino, (di)alkyl CI-C2 amino, alcoxy C1-C2, (poly)hydroxyalkyl C2-C4 amino, - X est un anion organique ou minéral. 2.Composition selon la 1 caractérisée par le fait que dans la formule I, ZI représente un atome d'oxygène ou un radical NR9 et Z7 représente un atome d'oxygène ou un radical NR15 3.Composition selon les 1 et 2 dans laquelle Ro représente un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en CI-C6 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisisparmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , (poly)hydroxyalkylamino en C2-C4 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle , non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle. 4.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle Ro représente un atome d'hydrogène ; un radical méthyle, éthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un radical un amino, (di)méthylamino , (di)(2-hydroxyéthyl)amino, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. 5.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R2, R6, Rio et R16 représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, un radical phényl. 6.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R2, R6, Rio et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical méthyle, phényle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy. 7.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical alkyle en C1-C4 , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les30radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique. 8.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle, R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent un radical méthyle, éthyle, 2-hydroxyéthyle, 1-carboxyméthyle, 2- carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle. 9.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, nonsubstitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique; un radical phényle , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical sulfonylamino ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. 10.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, etR20 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un radical méthyle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical méthoxy, éthoxy, 2-hydroxyéthyloxy, un radical amino, méthylamino, diméthylamino, 2-hydroxyéthylamino. 11.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle W1 est un radical 2-pyridinium et W2 est un radical 2-pyridine. 12.Composition selon la 11 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants :- Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-N-méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-méthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-éthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-phényl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphenyl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N- méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N, N-diméthylaminophényl)-1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3- méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano] -N-hydroxyethyl-pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyethyl -2-pyridinylidene)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyéthyl-pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'- methoxyphényl)1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(Nhydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'- hydroxyphényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl - pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium. 13.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 4-pyridinium et W2 est un radical 4- pyridine . 14.Composition selon la 13 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]- N-méthylpyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl- 1-formazano] -N-hydroxyéthyl-pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyéthyl-pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium. 73- Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(Nhydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -Nhydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidene)-3-ethyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)- 1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano] -N-carboxyéthyl - pyridinium. 15.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-imidazole . 16.Composition selon la 15 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidene)-3-isopropyl- 1 -formazano] -1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3- phényl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium.-Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. 17.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 5-pyrazolium et W2 est un radical 5-pyrazole . 18.Composition selon la 17 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1- formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium.- Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3- phényl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'- méthoxyphényl)- 1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'- hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dicarboxyéthyl pyrazolinium. 19.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-pyridine . 20.Composition selon la 19 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phenyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. 21.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 4-pyridine . 22.Composition selon la 21 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium.30- Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl benzimidazolium. 23.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-pyridine . 24.Composition selon la 23 dans laquelle le composé dformule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium.- Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl imidazolium. 25.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 4-pyridine . 26.Composition selon la 25 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium.- Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl-imidazolium. 27.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-benzimidazole. 28.Composition selon la 27 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : 85 - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-20 méthyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. 25 - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3- isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-30 hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium.- Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl - benzimidazolium. 29.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les composés de formule I sont présents dans une concentration allant de 0,001 à 5% et de 25 préférence de 0,05 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. 30.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la ou les bases d'oxydation sont 30 choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, 87 les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques. 31.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que les paraphénylènediamines sont choisies parmi les paraphénylènediamines de formule (VI) suivante et leurs sels d'addition avec un acide : NH2 dans laquelle : RI représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4 , alcoxy(Ci-C4)alkyle(Ci-C4), alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté, phényle ou 4'-aminophényle ; R2 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4 ou polyhydroxyalkyle en C2-C4, alcoxy(Ci-C4)alkyle(Ci-C4) ou alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté ; RI et R2 peuvent également former avec l'atome d'azote qui les porte un hétérocycle azoté à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou uréido; R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène tel qu'un atome de chlore, un radical alkyle en C1-C4, sulfo, carboxy, monohydroxyalkyle en C1-C4 ou hydroxyalcoxy en C1-C4, acétylaminoalcoxy en C1-C4, mésylaminoalcoxy en C1-C4 ou carbamoylaminoalcoxy en C1-C4, 88 R4 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle en Ci-C4. 32.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que les groupements azotés de la formule (VI) sont choisis parmi les radicaux amino, monoalkyl(CI-C4)amino, dialkyl(CI-C4)amino, trialkyl(Ci-C4)amino, monohydroxyalkyl(C1-C4)amino, imidazolinium et ammonium. 33.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl- paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl-paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl-paraphénylènediamine, la 4-amino-N,N-diéthyl-3-méthyl-aniline, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-aniline, la 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)- amino 2-chloro-aniline, la 2-13-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, la 2-fluoro-paraphénylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la N-03-hydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl-3-méthyl-paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl,13-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la N-(13,y-dihydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl)-paraphénylènediamine, la N-phényl-paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy-paraphénylènediamine, la N-((3-méthoxyéthyl)-paraphénylènediamine, 2-méthyl-1-N-(3-hydroxyéthylparaphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide.30 89 34.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que les paraphénylènediamines sont choisies parmi la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl- paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylène-diamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. 35.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi les composés répondant à la formule (VII) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : NR9R10 NR11 R12 Y dans laquelle : - Zi et Z2, identiques ou différents, représentent un radical hydroxyle ou - NH2 pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C4 ou par un bras de liaison Y ; -le bras de liaison Y représente une chaîne alkylène comportant de 1 à 14 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée pouvant être interrompue ou terminée par un ou plusieurs groupements azotés et/ou par un ou plusieurs hétéroatomes tels que des atomes d'oxygène, de soufre ou d'azote, et 90 éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxyle ou alcoxy en C1-C6 ; - R5 et R6 représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2- C4, aminoalkyle en C1-C4 ou un bras de liaison Y ; R7, R8, R9, Rlo, R11 et R12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un bras de liaison Y ou un radical alkyle en C1-C4 ; étant entendu que les composés de formule (XI) ne comportent qu'un seul bras de liaison Y par molécule. 36.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que les groupements azotés de la formule (VII) sont choisis parmi les radicaux amino, monoalkyl(C1-C4)amino, dialkyl(C1-C4)amino, trialkyl(C1-C4)amino, monohydroxyalkyl(C1-C4)amino, imidazolinium et ammonium. 37.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl)-N,N'-bis-(4'-amino-3'-méthylphényl)-éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. 38.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, le 1,8-bis-(2,5- 91 diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane ou l'un de leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférés. 39.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi les para-aminophénols répondant à la formule (VIII) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : OH (VIII) NH2 dans laquelle : R13 représente un atome d'hydrogène,un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4, alcoxy(Ci-C4)alkyle(Ci-C4) ou aminoalkyle en Ci-C4, ou hydroxyalkyl(CIC4)aminoalkyle en C1-C4. R14 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en Ci-C4, cyanoalkyle en Ci-C4 ou alcoxy(CI-C4)alkyle(Ci-C4). 40.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi le para-aminophénol, le 4-amino-3-méthyl-phénol, le 4-amino-3-fluoro-phénol, le 4-amino-3-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthyl-phénol, le 4-amino-2-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthoxyméthyl-phénol, le 4-amino-2- 92 aminométhyl-phénol, le 4-amino-2-03-hydroxyéthyl-aminométhyl)-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. 41.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est un orthoaminophénol choisi parmi le 2-amino-phénol, le 2-amino-1-hydroxy-5-méthyl-benzène, le 2-amino-1-hydroxy-6-méthyl-benzène, le 5-acétamido-2-amino-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. 42.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est une base hétérocyclique choisie parmi les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques, les dérivés pyrazoliques, et leurs sels d'addition avec un acide. 43.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi la 2,5-diamino-pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino-3-amino-pyridine, la 2,3-diamino-6-méthoxypyridine, la 2-03-méthoxyéthyl)amino-3-amino-6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino-pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. 44.Composition selon la 42, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy-2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy-4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy-5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; la 2,7-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ol ; le 3-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]93 pyrimidin-7-ylamino)-éthanol; le 2-(7-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)-éthanol; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol; le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol; la 5,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2, 5, N7, N7-tetraméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylaminopyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine; et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique et leurs sels d'addition avec un acide. 45.Composition selon la 42, caractérisée par le fait que la base d'oxydation est choisie parmi les dérivés pyrazoliques comme le 4,5-diamino-1-méthyl-pyrazole, le 3,4-diamino-pyrazole, le 4,5-diamino-1-(4'-chlorobenzyl)-pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-phényl-pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl-3-phénylpyrazole, le 4-amino-1,3-diméthyl-5-hydrazino-pyrazole, le 1-benzyl-4,5-diamino-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-tert-butyl-1-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-tert-butyl-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-((3-hydroxyéthyl)-3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-1-03-hydroxyéthyl)-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3-(4'-méthoxyphényl)-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3- hydroxyméthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-1-méthyl- pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-1-isopropyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-isopropyl-pyrazole, le 4-amino-5-(2'-aminoéthyl)amino-1,3-diméthyl-pyrazole, le 3,4,5-triamino-pyrazole, le 1-méthyl-3,4,5-triamino-pyrazole, le 3,5-diamino-1-méthyl-4-méthylaminopyrazole, le 3,5-diamino-4-03-hydroxyéthyl)amino-1-méthyl-pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide.30 94 46.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la ou les bases d'oxydation représentent de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. 47.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les dérivés de pyridine, les dérivés de benzimidazole, les dérivés de benzomorpholine, les dérivés pyrazolo-azoliques, les dérivés pyrrolo-azoliques, les dérivés imidazolo-azoliques, les dérivés pyrazolopyrimidiniques, les dérivés hydroxy pyrazolo-pyrimidiniques, les dérivés de pyrazolin-3,5-diones, les dérivés pyrrolo-[3,2-d]-oxazoliques, les dérivés pyrazolo-[3,4-d]-thiazoliques, les dérivés S-oxyde-thiazolo-azoliques, les dérivés S,S-dioxyde-thiazolo-azoliques, les dérivés carbazoliques, les dérivés hydroxyindazoliques, les dérivés benzoxazoliques, les dérivés thiazoloazoliques, les dérivés imidazoloazoliques , les dérivés d'isoxazolones, les dérivés d'indazolones, les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, les dérivés de quinoline et leurs sels d'addition avec un acide. 48.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le coupleurs hétérocycliques azoté set choisi parmi les composés de formule (IX) suivante et leurs sels d'addition avec un acide : dans laquelle : Ris ~~R15 (IX) R17 R,$ N R1425 95 R14 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, alcoxy en C1-C4, monohydroxyalcoxy en C1-C4, polyhydroxyalcoxy en C2-C4, amino, mono ou dialkylamino en C1-C4, mono ou di(hydroxyalkyl)amino en C1-C4 ou le groupement -OCH2CH2000H2CH2OH, R15 et R17, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, amino ou alkyle en C1-C4, R16 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, R18 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, alcoxy en C1-C4, monohydroxyalcoxy en C1-C4, polyhydroxyalcoxy en C2-C4 ou amino. Deux au moins des substituants R14 à R18 étant différents de l'hydrogène et deux substituants en para ne pouvant désigner un groupement amino ou amino sustitué. 49.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 2,6-dihydroxy 4-méthyl pyridine, la 2,6-dihydroxy 3,4-diméthyl pyridine, la 3,5-diamino 2,6-diméthoxy pyridine, la 2,6-bis-(13-hydroxyéthyl)oxy 3,5-diamino pyridine, la 3- amino 2,6-diméthoxy 5-hydroxy pyridine, la 2,6-diamino pyridine, le 3-oxo 5-(3',5'-diamino 2'-pyridiloxy) pentanol, le 3-(3',5'-diamino 2'-pyridyloxy) 2-hydroxy propanol, et leurs sels d'addition avec un acide. 50.Composition selon la 47, caractérisée par le fait 25 que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les dérivés de benzimidazole de formule (X) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : R7 R8 96 dans laquelle : R5 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Ci-C4, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou phényle, R7 représente un radical hydroxyle, amino ou méthoxy, R8 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, méthoxy ou alkyle en Ci-C4 ; sous réserve que : - lorsque R7 désigne un radical amino, alors il occupe la position 4, 10 - lorsque R7 occupe la position 4, alors R8 occupe la position 7, - lorsque R7 occupe la position 5, alors R8 occupe la position 6. 51.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 4,7 15 dihydroxybenzimidazole, 4,7 dihydroxy-1-méthylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-2-méthylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-1-éthylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-1-propylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-1- butylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-2-éthylbenzimidazole, 4,7 dihydroxy-2- butylbenzimidazole, bromhydrate de 4,7 dihydroxy-1,2- 20 diméthylbenzimidazole, 4,7 diméthoxybenzimidazole, 4,7 diméthoxy-1-méthylbenzimidazole, 4,7 diméthoxy-1-éthylbenzimidazole, 4,7 diméthoxy-2-méthylbenzimidazole, 4,7 diméthoxy-2-éthylbenzimidazole, 5,6 dihydroxybenzimidazole, 5,6 dihydroxy-1-méthylbenzimidazole, 5,6 dihydroxy-1-éthylbenzimidazole, 5,6 dihydroxy-1-butylbenzimidazole, 5,6 25 dihydroxy-2-méthylbenzimidazole, 5,6 dihydroxy-2-butylbenzimidazole, bromhydrate de 5,6 dihydroxy-2-phénylbenzimidazole, 5,6 diméthoxybenzimidazole, 5,6 diméthoxy-1-méthylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-1-éthylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-1-propylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-2-méthylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-2- 30 butylbenzimidazole, 5,6 diméthoxy-2-phénylbenzimidazole, 5,6 97 diméthoxy-1,2-diméthylbenzimidazole, 4 hydroxy-7-méthoxybenzimidazole, 5-hydroxy-6-méthoxybenzimidazole, 4 hydroxy-7-méthoxy-1-méthylbenzimidazole, 5 hydroxy-6-méthoxy-1,2-diméthylbenzimidazole, le 5-amino-1-méthyl-2-(w-cyanoacétyl)-benzimidazole. 52.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les dérivés de benzomorpholine de formule (XI) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : R10 R9 dans laquelle : R9 et Rio, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Ci-C4, Z représente un radical hydroxyle ou amino. 53.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi la 6- hydroxy 1,4-benzomorpholine, la N-méthyl 6-hydroxy 1,4-benzomorpholine, la 6-20 amino 1,4-benzomorpholine, et leurs sels d'addition avec un acide. 54.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazoles, les pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazoles, les pyrazolotétrazoles, 25 les pyrazolo-[1,5-a] imidazoles, les pyrazolo-[1,5-e] pyrazoles et les pyrazolo-[1,5-e] 1,2,3-triazoles. 98 55.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 2- méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4- triazole, 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6- carboxy-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6- phényl-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-amino-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-amino-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6- amino-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6- amino-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthoxy-2-méthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthoxy-2-éthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6- éthoxy-2-isopropyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthoxy-2- phényl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4- triazole, 6-éthylthio-2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole,2-(2'-aminoéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 99 1,2,4-triazole, 6-carboxy -2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 6-phényl-2-(2'-hydroxyéthyl) pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 7-chloro-2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole, 7-bromo-2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-b] 1,2,4-triazole et leurs sels d'addition avec un acide. 56.Composition selon la 54, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 3-méthylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3-méthylsulfinyl-6-phényl-pyrazolo- (2' hydroxyéthyl)pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-éthyl- pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3,6-diméthylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4- triazole, 6-méthyl-3-isopropyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-(2'aminoéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-(2'hydroxyéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-méthyl-3-méthylthio-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-méthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-isopropyl-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-isopropyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3- (2' aminoéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3- (2' hydroxyéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-phényl-3-méthylthio-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-méthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-isopropyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-(2'-aminoéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-éthylthio-3-(2'-hydroxyéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3-éthylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3-isopropylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3-phénylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3-(2'aminoéthyl)pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 3- 2895244 100 [3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-trifluorométhyl-3-méthylthio-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-trifluorométhyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, / 6-carboxy-3-méthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6carboxy-3-éthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-3-isopropyl-pyrazolo-[3,2-c] 5 1,2,4-triazole, 6-carboxy-3-phényl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-3-(2' aminoéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 6-carboxy-3-(2' hydroxyéthyl)-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 7-chloro-3,6-diméthylpyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole, 7-méthoxycarbonyl-3,6-diméthyl-pyrazolo-[3,2-c] 1,2,4-triazole et leurs sels d'addition avec un acide. 10 57.Composition selon la 54, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les pyrazolo-[5,1-e] tétrazole, 6-méthyl pyrazolo-[5,1-e] tétrazole, 6-phényl pyrazolo-[5,1-e] tétrazole, 6-carboxy pyrazolo-[5,1-e] tétrazole, 7-chloro-6-méthyl 15 pyrazolo-[5,1-e] tétrazole et leurs sels d'addition avec un acide. 58.Composition selon la 54, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 2-phényl pyrazolo-[1,5-a] 20 imidazole, pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-méthyl-2-phénylpyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-méthyl -pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-phényl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-phényl-2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 2,6-diphényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-phényl -pyrazolo- 25 [1,5-a] benzimidazole, 6-carboxy-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6- carboxy - 2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6 carboxy-2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6- carboxy -pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-éthoxy pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-éthoxy-2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-éthoxy 101 2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6- trifluorométhyl-pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-amino pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-amino -2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-amino -2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-amino -pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole, 6-éthylthio pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-éthylthio-2-méthyl pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 6-éthylthio-2-phényl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 7-chloro-6-méthyl-pyrazolo-[1,5-a] imidazole, 7-chloro-6-méthyl-pyrazolo-[1,5-a] benzimidazole et leurs sels d'addition avec un acide. 59.Composition selon la 54, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi le 8-amino-4-méthylpyrazolo-[5,1-e] pyrazole, le 8-amino-5-chloro-4-méthyl-pyrazolo-[5,1-e] pyrazole et leurs sels d'addition avec un acide. 60.Composition selon la 54, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 5-méthylpyrazolo-[5,1-e] 1,2,3-triazole, 5-méthyl-6-chloro-pyrazolo-[5,1-e] 1,2,3-triazole, 5-phénylpyrazolo-[5,1-e] 1,2,3-triazole et leurs sels d'addition avec un acide. 61.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazoles, pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazoles, pyrrolo-[1,2-c] imidazoles, pyrrolo-[1,2-e] tétrazoles, pyrrolo-[1,2-a] pyrroles, pyrrolo-[1,2-a] imidazoles, pyrrolo-[1,2-c] 1,2,3 triazoles. 62.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi les 3,4-dicyano-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 3,4-dicyano-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 102 1,2,4 triazole, 3,4-dicyano-8-tertbutyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-chloro-3,4-dicyano-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole ainsi que les 5-cyano-4-éthoxycarbonyl-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-cyano-4-carboxy-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,5-dicyano-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-cyano-8-méthyl-4-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,8-diméthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,5-di-(éthoxycarbonyl)-8-méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 3-chloro-5-cyano-4-éthoxycarbonyl-8méthyl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-cyano-4-éthoxycarbonyl-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 5-cyano-4- carboxy-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole, 4,5-dicyano-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2, 4 triazole, 4,5-di-(éthoxycarbonyl)-8-phényl pyrrolo- [1,2-b] 1,2,4 triazole, 3-chloro-5-cyano-4-éthoxycarbonyl-8-phényl pyrrolo-[1,2-b] 1,2, 4 triazole, 4-cyano-5-carboxy-8-(2-nitro-5- hydroxyphényl) pyrrolo-[1,2-b] 1,2,4 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. 63.Composition selon la 61, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 5,6 dicyano-3-méthyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 7-chloro-5,6 dicyano-3-méthyl- pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole ainsi que les 6,7 dicyano-3-méthyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 5-chloro-6,7 dicyano-3-méthyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 6,7 di(éthoxycarbonyl)-3-méthyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 7-cyano-3-méthyl-6-phényl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole, 7-cyano-3-méthyl-6-tertbutyl-pyrrolo-[2,1-c] 1,2,4 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. 64.Composition selon la 61, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 6,8-dicyano-5-éthoxycarbonyl pyrrolo-[1,2-c] imidazole, 4-chloro-6,8-dicyano-5- 103 éthoxycarbonyl pyrrolo-[1,2-c] imidazole et leurs sels d'addition avec un acide. 65.Composition selon la 61, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 6,7-dicyano pyrrolo-[1,2-e] tétrazole, 6-cyano-7-éthoxycarbonyl pyrrolo-[1,2-e] tétrazole, 5-chloro-6,7-dicyano pyrrolo-[1,2-e] tétrazole et leurs sels d'addition avec un acide. 66.Composition selon la 61, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 2,3,7-tricyano-6-méthyl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 2,3,7-tricyano-6-trifluorométhyl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 2,3,7-tricyano-6-tertbutyl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 2,3,7-tricyano-6-phényl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 2,3,7-tricyano-6- éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-a] imidazole, 5-chloro-2,3,7-tricyano-6- tertbutyl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 5-chloro-2,3,7-tricyano-6-phényl pyrrolo-[1,2-a] imidazole, 7-cyano-6-éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-a] benzimidazole, 7-cyano-6-phénylpyrrolo-[1,2-a] benzimidazole, 7-amido-6-éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-a] benzimidazole et leurs sels d'addition avec un acide. 67.Composition selon la 61, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 5,6,8 tricyanopyrrolo-[1,2-c] 1,2,3 triazole, 5,8 dicyano-6-éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-c] 1,2,3 triazole, 4-chloro-5,8 dicyano-6- éthoxycarbonylpyrrolo-[1,2-c] 1,2,3 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. 68.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi 104 - le 7,8-dicyano-imidazolo- [3,2-a]- imidazole, - le 7,8-dicyano-4-méthyl-imidazolo- [3,2-a]- imidazole, et leurs sels d'addition avec un acide. 69.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi : - le pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - le 2,5-diméthyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - le 2-méthyl-6-éthoxycarbonyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - le 2-méthyl-5-méthoxyméthyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, - le 2-ter-butyl-5-trifluorométhyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-7-one, -2,7-diméthyl pyrazolo [1,5-a] pyrimidin-5-one, et leurs sels d'addition avec un acide. 70.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 2-hydroxy-5-méthyl-7-éthylpyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2-hydroxy-5,6,7-triméthylpyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2-hydroxy-5,7-diméthyl-6-éthylpyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2-hydroxy-7-méthylpyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2-hydroxy-5-méthyl-7-carboxypyrazolo[1,5-a] pyrimidine, 2,7-dihydroxy-5,6-diméthyl-pyrazolo[1,5-a] pyrimidine et leurs sels d'addition avec un acide. 71.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi - la 1,2-diphényl pyrazolin-3,5-dione, - la 1,2-diéthyl pyrazolin-3,5-dione, et leurs sels d'addition avec un acide. 72.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi le 1,3,6,8tétraaminocarbazole, le 1,3,6,8-tétraamino-9-n-propylcarbazole, le 1,3,6,8-tétraamino-9-13-hydroxyéthylcarbazole, le 1,3,6,8-tétraamino-9-(2'-N,N-diméthyl aminoéthyl)carbazole. , le 3-aminocarbazole et leurs sels d'addition avec un acide. 73.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les : 4-hydroxyindazole, 5-hydroxyindazole, 6-hydroxyindazole, 7- hydroxyindazole, 7-hydroxy-1-méthylindazole, 4-hydroxy-6- méthylindazole, 7-hydroxy-6-méthylindazole, 7-hydroxy-4,6- diméthylindazole, 6-hydroxy-7-bromoindazole, 6-hydroxy-7-chloroindazole, 6-hydroxy-5,7-dichloroindazole et leurs sels d'addition avec un acide. 74.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 5,7-diaminobenzoxazole, 5,7-diamino-2-méthylbenzoxazole, 5,7-diamino-2-éthylbenzoxazole, 5,7-diamino-2-butylbenzoxazole, 5-diméthylamino-7- aminobenz-oxazole, 5-amino-7-diéthylaminobenzoxazole, 4,6- diaminobenzoxazole et leurs sels d'addition avec un acide. 75.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les imidazolo-[3,2-a] imidazoles, imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazoles et les imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazoles. 76.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 7,8-30 dicyano-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-méthyl-imidazolo- 106 [3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-éthyl-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-isopropyl-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-phényl-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 5-chloro-7,8-dicyano-4-méthyl-imidazolo-[3,2-a] imidazole, 7,8-dicyano-4-trifluorométhyl-imidazolo-[3,2-a] imidazole et leurs sels d'addition avec un acide. 77.Composition selon la 75, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi les imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-méthyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-isopropyl-imidazolo- [1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-phényl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 2,6-diméthyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-isopropyl-2-méthyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 2-méthyl-6-phényl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-méthyl-2-phényl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-isopropyl-2-phényl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 7-chloro-2,6-diméthyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 7-chloro-2 phényl-6-tertbutylimidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole, 6-trifluorométhyl-imidazolo-[1,2-b]-1,2,4 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. 78.Composition selon la 75, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 5-méthyl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 5,8-diméthyl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 5-méthyl-8-phényl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 8-phényl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole, 6-chloro-5,8-diméthyl-imidazolo-[2,1-c]-1,2,4 triazole et leurs sels d'addition avec un acide. 79.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 4-carboxy-13 :y- 107 benzoisoxazolone, 1-acétyl-4-carboxy-13 :y-benzoisoxazolone, 6-carboxy-R :y-benzoisoxazolone, 1-acétyl-6-carboxy-13 :y-benzoisoxazolone, 13 :y-benzoisoxazolone, 1-acétyl-(3 :y-benzoisoxazolone, 4-méthyl-(3 :y-benzoisoxazolone, 1-acétyl-4-((3-hydroxyéthylamino)-carbonyl-(3 :y-benzoisoxazolone, 3-phénylisoxazolone-5, 2-acétyl-3-phénylisoxazolone-5, 3,4-diphénylisoxazolone-5, 3-méthylisoxazolone-5, 3,4-tétraméthylèneisoxazolone-5 et leurs sels d'addition avec un acide. 80.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les 5-chloroindazolone, 6-chloroindazolone, 1-éthylindazolone, 5-diméthylaminoindazolone, 1-méthylindazolone, 1-iso-propylindazolone, 1- indazolone, 1-éthyl-5-chloro-indazolone, 1-éthyl-6-bromo-indazolone, 5-aminoindazolone, 6-diméthylaminoindazolone, 5-diéthylaminoindazolone, 1-méthyl-5-diméthylaminoindazolone 5-dibutylaminoindazolone, 1-éthyl-5-dipropylamino-indazolone et leurs sels d'addition avec un acide.. 81.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les composés de formules (XII) et (XIII) suivantes, ou leur sel d'addition avec un acide : OH R15 butylindazolone, 3-chloroindazolone, 4-chloroindazolone, 5-méthylindazolone, 6-méthylindazolone, 5-éthylindazolone, 6-propylindazolone, 5-butylindazolone, 1,5-diméthylindazolone, 1,6-diméthylindazolone, 1-méthyl-5-chloro-indazolone, 1-méthyl-6-chloro- N R14 R13 (XII) dans lesquelles : N R16 R17 (X111) R18 108 R13 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Ci-C4, ou un radical hydroxy alkyle en Ci-C4, R14 et R15 , identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Ci-C4, carboxyle ou alcoxy(Ci-C4)carbonyle, X représente un atome d'hydrogène ou d'halogène, un radical alkyle en C1-C4, alcoxy en C1-C18 ou acétylamino ; R16 et R17, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Ci-C4 ; R18 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4 ou hydroxyle ; Y représente un radical hydroxyle ou NHR19 dans lequel R19 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4 ou hydroxyalkle en Ci-C4 ; sous réserve que : - lorsque R18 désigne hydroxyle, alors il occupe la position 6 ou 7. - lorsque Y désigne amino, alors il occupe la position 4, 6 ou 7. 82.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi le 6- hydroxy indole, le 4-hydroxy 1Nbetahydroxyéthyl indole , le 5,6-dihydroxyindole, et leurs sels d'addition avec un acide. 83.Composition selon la 47, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi la 6-hydroxy indoline, la 6-amino indoline, la 5,6-dihydroxyindoline, et leurs sels d'addition avec un acide. 84.Composition selon la 47, caractérisée par le fait 30 que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les dérivés de9 quinoline de formule (XIV) suivante, ainsi que leurs sels d'addition avec un acide : R19 (XIV) R20 dans laquelle R19 désigne un radical hydroxyle ou alcoxy en C1-C4, 5 R20 désigne un atome d'hydrogène ou radical amino. 85.Composition selonl'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté est choisi parmi les hétérocycles azotés ne comportant dans les chaînons 10 constituant les cycles en plus des atomes de carbone que des atomes d'azote à titre d'hétéroatomes. 86.Composition selonl'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le coupleur hétérocyclique azoté 15 est choisi parmi les pyridines, les indoles et les indolines. 87.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les coupleurs hétérocycliques azotés représentent chacun de 0,0001 à 12 % en poids environ du poids 20 total de la composition selon l'invention, et de préférence de 0,005 à 6 % en poids du poids total de la composition. 88.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la composition de l'invention 25 contient un ou plusieurs coupleurs additionnels différents des coupleurs hétérocycliques azotés de l'invention.0 89.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que les coupleurs additionnels utilisables dans la composition de teinture selon l'invention sont choisis parmi les méta-aminophénols, les méta-phénylènediamines, les métadiphénols, les naphtols et les coupleurs hétérocycliques non azotés et leurs sels d'addition avec un acide. 90.Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que les coupleurs additionnels utilisables dans la composition de teinture selon l'invention sont choisis parmi le 2,4-diamino 1-03-hydroxyéthyloxy)-benzène, le 2-méthyl-5-amino-phénol, le 5-N-03-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-phénol, le 3-amino-phénol, le 1,3-dihydroxy-benzène, le 1,3-dihydroxy-2-méthyl-benzène, le 4-chloro-1,3-dihydroxy-benzène, le 2-amino 4-03-hydroxyéthylamino)-1-méthoxy-benzène, le 1,3-diamino- benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy)-propane, le sésamol, le 1-amino-2-méthoxy-4,5-méthylènedioxy benzène, l'a-naphtol, et leurs sels d'addition avec un acide. 91.Composition selon l'une quelconque des 88 à 90, caractérisée par le fait que le ou les coupleurs additionnels représentent de 0,0001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. 92.Composition selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins un colorant direct additionnel différent des colorants directs de l'invention. 93.Composition selon la précédente, caractérisée, par le fait que le ou les colorants directs additionnels sont présents à une1 concentration allant de 0,001 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 94.Composition selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre un agent oxydant. 95.Procédé de teinture comportant une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (Al) comprenant, 10 dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini précédemment et, d'autre part, une composition (B1) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant,et éventuellement une composition (Cl) dans un milieu approprié pour la teinture puis consistant à procéder au mélange au moment 15 de l'emploi des compositions (Al) et B(1) et éventuellement (Cl) avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (Al) et/ou la composition (Cl) contenant au moins au moins une base d'oxydation et au moins un coupleur hétérocyclique azoté tel que défini dans les let 47 à 86. 20 96.Dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture ou tout autre système de conditionnement à plusieurs compartiments dont un premier compartiment renferme la composition (Al) telle que définie ci-dessus un second compartiment renferme la composition (B1) , et éventuellement un 25 troisième compartiment renferme la composition (Cl) telles que définies dans la 95. 30
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/49,A61Q 5/10
FR2889182
A1
VITRAGE MUNI D'UN EMPILEMENT DE COUCHES MINCES AGISSANT SUR LE RAYONNEMENT SOLAIRE
20,070,202
L'invention concerne les vitrages munis d'empilements de couches minces agissant sur le rayonnement solaire, notamment ceux destinés à l'isolation thermique et/ou la protection solaire. Ce type de vitrage est plus particulièrement adapté pour équiper des bâtiments: en agissant, grâce aux couches minces, sur la quantité d'énergie du rayonnement solaire, il permet d'éviter à l'intérieur des locaux un échauffement excessif en été et contribue ainsi à limiter la consommation d'énergie nécessaire à leur climatisation. L'invention concerne également ce type de vitrage une fois opacifié de façon à faire partie d'un panneau de parement de façade, appelé de façon plus concise allège, et qui permet, en association avec des vitrages pour la vision, d'offrir des surfaces extérieures de bâtiments entièrement vitrées. Ces vitrages (et allèges) à couches sont soumis à un certain nombre de contraintes: en ce qui concerne les vitrages, les couches employées doivent être suffisamment filtrantes vis-à-vis du rayonnement solaire. En outre, ces performances thermiques doivent préserver l'aspect optique, l'esthétisme du vitrage: il est souhaitable de pouvoir moduler le niveau de transmission lumineuse du substrat, et de garder une couleur esthétique, tout particulièrement en réflexion extérieure. Cela est aussi vrai des allèges en ce qui concerne l'aspect en réflexion. Ces couches doivent aussi être suffisamment durables, et cela d'autant plus si, dans le vitrage une fois monté, elles sont sur l'une des faces extérieures du vitrage (par opposition aux faces "intérieures", tournées vers la lame de gaz intercalaire d'un double vitrage par exemple). Une autre contrainte s'impose progressivement: quand les vitrages sont constitués au moins en partie de substrats verriers, ceux-ci peuvent avoir à subir un ou plusieurs traitements thermiques, par exemple un bombage si on veut leur conférer un galbe (vitrine), une trempe ou un recuit si on veut qu'ils soient plus résistants/moins dangereux en cas de chocs. Le fait que des couches soient déposées sur le verre avant son traitement thermique risque d'entraîner leur détérioration et une modification sensible de leurs propriétés notamment optiques (déposer les couches après le traitement thermique du verre est complexe et coûteux). Une première approche consiste à prévoir la modification d'aspect optique du verre due aux couches après le traitement thermique, et à configurer les couches pour qu'elles ne présentent les propriétés voulues, notamment optiques et thermiques, qu'après ce traitement. Mais de fait, cela contraint à fabriquer en parallèle deux types d'empilements de couches, l'un pour les vitrages non trempés/non bombés et les autres pour les vitrages qui vont être trempés/bombés. On cherche désormais à éviter cela, en concevant des empilements de couches minces (interférentielles) qui puissent être aptes à supporter des traitements thermiques sans modifier trop significativement les propriétés optiques du verre et sans dégradation de son aspect (défaut optique). On peut parler alors de couches "bombables" ou "trempables". Un exemple de vitrage anti-solaire pour le bâtiment est donné par les brevets EP-0 511 901 et EP-0 678 483: il s'agit de couches fonctionnelles sur le plan de la filtration des rayonnements solaires qui sont en alliage nickel-chrome, éventuellement nitruré, en acier inox ou en tantale, et qui sont disposées entre deux couches de diélectrique en oxyde métallique comme SnO2, TiO2 ou Ta2O5. Ces vitrages sont de bons vitrages anti-solaires, présentant des durabilités mécanique et chimique satisfaisantes, mais ne sont pas véritablement "bombables" ou "trempables", car les couches d'oxyde entourant la couche fonctionnelle ne peuvent empêcher son oxydation lors du bombage ou de la trempe, oxydation s'accompagnant d'une modification de la transmission lumineuse, et de l'aspect en général du vitrage dans son ensemble. Beaucoup d'études ont été réalisées récemment pour rendre les couches bombables/trempables dans le domaine des vitrages bas-émissifs, visant plutôt de hautes transmissions lumineuses contrairement aux anti-solaires. Il a déjà été proposé d'utiliser au-dessus de couches fonctionnelles en argent des couches en diélectrique à base de nitrure de silicium, ce matériau étant relativement inerte vis-à-vis de l'oxydation à haute température et s'avérant apte à préserver la couche d'argent sous-jacente, comme cela est décrit dans le brevet EP-0 718 250. D'autres empilements de couches agissant sur le rayonnement solaire présumés bombables/trempables ont été décrits, ayant recours à des couches fonctionnelles autres que l'argent: le brevet EP-0 536 607 utilise des couches fonctionnelles en nitrure métallique, du type TiN ou CrN, avec des couches de protection en métal ou en dérivés de silicium, le brevet EP-0 747 329 décrit des couches fonctionnelles en alliage au nickel du type NiCr associées avec des couches en nitrure de silicium. On connaît par ailleurs des structures d'empilement utilisant en tant que couche agissant sur le rayonnement solaire du dioxyde de titane (TiO2), cette couche étant déposée dans l'enceinte du float par une voie pyrolytique à savoir une décomposition par la chaleur de précurseur liquide ou solide de précurseurs à base de titane. Bien que le produit donne satisfaction du point de vue de ses propriétés de réflexion à l'égard du rayonnement solaire, son mode de fabrication ne répond plus aux exigences réglementaires environnementales. En effet, la technique de dépôt par voie pyrolytique requiert l'utilisation de précurseurs organométalliques dans des solvants de type hydrocarbure, imposant un retraitement des déchets et des rejets gazeux. En outre, la technique de dépôt par voie pyrolytique nécessite l'emploi de buses disposées dans l'enceinte de traitement et en regard du ruban de verre en circulation afin de pouvoir disperser les précurseurs organométalliques de manière la plus homogène possible en vue de l'obtention d'une couche à propriétés optiques optimales. Cependant ces empilements à fonction anti-solaire déposées par la voie pyrolytique ont atteint des performances difficilement susceptibles d'amélioration, si on considère la technique de dépôt et les exigences réglementaires. Le but de l'invention est alors de mettre au point un nouveau type d'empilements de couches minces agissant sur le rayonnement solaire, en vue de fabriquer par une technique de pulvérisation magnétron des vitrages de protection solaire améliorés. L'amélioration visée est notamment l'établissement d'un compromis meilleur entre durabilité, l0 propriétés thermiques, propriétés optiques et aptitude à supporter les traitements thermiques sans dommage quand le substrat porteur de l'empilement est de type verrier. L'autre but de l'invention est de rendre cet empilement de couches compatible avec l'utilisation du vitrage, une fois opacifié, en tant qu'allège. L'objet de l'invention est tout d'abord un substrat transparent, notamment en verre, muni d'un empilement de couches minces agissant sur le rayonnement solaire, l'empilement de couches étant déposé par pulvérisation magnétron, qui se caractérise en ce qu' il comprend au moins une couche lubrifiante d'indice optique n élevé, cette couche lubrifiante étant associée à au moins une sous-couche, qui est à base de nitrure ou d'oxynitrure ou de carbonitrure de silicium, ou à base de nitrure ou d'oxynitrure ou de carbonitrure d'aluminium et/ou de zirconium ou d'un mélange d'au moins deux de ces composés (nitrures ou oxynitrures ou carbonitrures mixtes Si-Al ou Si-Zr). Les couches lubrifiantes de l'invention permettent de moduler dans les gammes voulues détaillées ci-après la valeur de transmission lumineuse du substrat, en ajustant leurs épaisseurs, tout en gardant un effet antisolaire. La présence de la sous-couche permet de moduler avec plus de souplesse l'aspect optique conféré par l'empilement de couches à son substrat porteur. En outre, en cas de traitement thermique, elle constitue une barrière supplémentaire, notamment vis-à-vis de l'oxygène et des alcalins du substrat en verre, espèces susceptibles de migrer à la chaleur et de dégrader l'empilement. De plus, optionnellement le choix d'une surcouche à base de nitrure de silicium ou d'oxyde de silicium (Si3N4 et SiO2 en abrégé) ou en oxynitrure de silicium (SiON en abrégé, sans préjuger des quantités respectives en Si, O et N) s'est aussi révélé très avantageux à plusieurs titres: ce type de matériau s'est avéré capable de protéger à haute température les couches de l'empilement (la couche lubrifiante et la sous- couche) de l'invention, notamment vis-à-vis de l'oxydation, en préservant leur intégrité, ce qui a rendu l'empilement selon l'invention bombable/trempable dans le cas où le substrat porteur de l'empilement est en verre et qu'on veut lui faire subir un tel traitement thermique après dépôt des couches: la modification des propriétés optiques induites par un traitement thermique du type trempe, est faible avec une transmission lumineuse et un aspect en réflexion extérieure suffisamment peu modifiés pour ne pas être significativement perceptibles à l'oeil humain. Enfin, on a découvert qu'il était également compatible avec un traitement ultérieur d'émaillage, qui intéresse tout particulièrement les allèges. En effet, pour opacifier les vitrages en allèges, on a généralement deux voies possibles: soit on dépose une laque sur le verre, que l'on sèche et durcit avec un traitement thermique modéré, soit on dépose un émail. L'émail tel qu'on le dépose de façon habituelle est composé d'une poudre contenant une fritte de verre (la matrice vitreuse) et des pigments employés comme colorants (la fritte et les pigments étant à base d'oxydes métalliques), et un médium appelé aussi véhicule permettant l'application de la poudre sur le verre et son adhésion avec celui-ci au moment du dépôt. Pour obtenir le revêtement émaillé final, il faut ensuite le cuire, et il est fréquent que cette opération de cuisson se fasse concomitamment à l'opération de trempe/bombage du verre. On pourra se reporter pour plus de détails sur des compositions d'émail aux brevets FR- 2 736 348, WO96/41773, EP-718 248, EP-712 813, EP-636 588. L'émail, revêtement minéral, est durable, adhérent au verre et donc un revêtement opacifiant intéressant. Cependant, quand le vitrage est préalablement muni de couches minces, son utilisation est délicate pour deux raisons: - d'une part, la cuisson de l'émail signifie devoir soumettre l'empilement de couches à un traitement thermique à haute température, ce qui n'est possible que si ce dernier est capable de ne pas se détériorer optiquement lors de ce traitement, - d'autre part, l'émail tend à relarguer au cours du temps des substances chimiques qui viennent diffuser dans les couches sous-jacentes et les modifier chimiquement. Or, utiliser une couche en nitrure ou oxynitrure de silicium ou en oxyde de silicium pour terminer l'empilement de couches minces a été très efficace, à la fois pour rendre l'ensemble de l'empilement apte à supporter les traitements thermiques et pour faire barrière à ces composés chimiques susceptibles de diffuser hors de la couche d'émail. De fait, l'empilement de couches selon l'invention est émaillable, en ce sens qu'on peut déposer sur la face du substrat non revêtu de l'empilement de couches et le cuire sans en modifier sensiblement l'aspect optique par rapport à un vitrage de vision muni des mêmes couches, en réflexion extérieure. Et c'est justement là l'enjeu des allèges, à savoir offrir une harmonie de couleur, une similarité la plus grande possible en aspect extérieur avec les vitrages, pour pouvoir constituer des façades entièrement vitrées esthétiques. Selon un autre mode de réalisation, non exclusif du précédent, on peut prévoir d'utiliser de multiples sous-couches, notamment présentant une alternance d'indices de réfraction forts (par exemple entre 1,8 à 2,2) et faibles (par exemple entre 1,4 et 1,6). Il s'agit de préférence de séquences du type Si3N4 (indice 2)/SiO2 (indice 1,45) ou Si3N4/SiO2/Si3N4. Ces séquences permettent d'ajuster l'aspect en réflexion extérieure du substrat, notamment en vue d'en atténuer la valeur de RL et/ou sa couleur. Par ailleurs, la ou les couches de l'empilement qui sont à base de nitrure ou d'oxynitrure de silicium contiennent également un métal minoritaire par rapport au silicium, par exemple de l'aluminium, notamment jusqu'à 10% en poids du composé constituant la couche en question. Cela est utile pour accélérer le dépôt de la couche par pulvérisation cathodique assistée par champ magnétique et réactive, où la cible en silicium sans un "dopage" par un métal n'est pas assez conductrice. Le métal peut en outre conférer une meilleure durabilité au nitrure ou à l'oxynitrure. En ce qui concerne les épaisseurs des couches décrites plus haut, on choisit usuellement une gamme d'épaisseur de 5 à 50 nm pour la couche lubrifiante, notamment entre 5 et 30 nm. Le choix de son épaisseur permet de moduler la transmission lumineuse du substrat dans des gammes utilisées pour les vitrages de protection solaire pour le bâtiment, soit notamment de 50 à 80% ou de 60 à 70%. Bien sûr, le niveau de transmission lumineuse peut être également modifié à l'aide d'autres paramètres, notamment l'épaisseur et la composition du substrat, s'il est en verre clair ou coloré tout particulièrement. L'épaisseur de la sous-couche est de préférence comprise entre 5 et 70, notamment entre 10 et 35 nm. Elle est par exemple de 15, 20 ou 25 nm. L'épaisseur de la sur-couche optionnelle est de préférence comprise entre 1 et 10 nm, notamment entre 2 et 7 nm. Quand il s'agit d'une sous-couche unique, du type Si3N4, elle est par exemple de 5 à 50 nm, notamment d'environ 10 à 30 ou 25 nm. S'il s'agit d'une séquence de plusieurs couches, chacune des couches peut avoir une épaisseur de par exemple 5 à 50 nm, notamment 15 à 45 nm. La sous-couche et/ ou la surcouche peuvent en fait faire partie d'une superposition de couches en matériau diélectrique. L'une ou l'autre peut ainsi être associée à d'autres couches d'indices de réfraction différents. Ainsi, l'empilement de couches peut comporter entre le substrat et la couche fonctionnelle (ou au-dessus de la couche fonctionnelle) une alternance de trois couches haut indice/bas indice/haut indice, la couche à "haut indice" (au moins 1,8 à 2) ou l'une d'entre elles pouvant être la sous-couche de l'invention de type Si3N4, A1N, et la couche à "bas indice" (inférieur à 1,7 par exemple) pouvant être en oxyde de silicium SiO2. L'épaisseur de la couche supplémentaire de nitrure métallique est de préférence comprise entre 2 et 20 nm, notamment entre 5 et 10 nm. Elle est donc de préférence fine, et ne participe donc éventuellement, que très minoritairement à l'effet de protection solaire conféré par la couche de métal. Un mode de réalisation préféré de l'invention est un empilement comprenant une couche lubrifiante à base de dioxyde de titane (TiO2) ou de dioxyde de zirconium (ZrO2) ou un mélange d'oxyde de titane et d'oxyde de zinc (OTiZn) ou nitrure mixte de silicium et de zirconium (SiZrN), une sous-couche à base de nitrure de silicium, une sur-couche optionnelle également à base de nitrure de silicium (Si3N4) ou d'oxyde de silicium SiO. L'invention a également pour objet le substrat muni de l'empilement de couches décrit plus haut, de façon générale, et qui est bombable et/ou trempable et/ou émaillable. On comprend au sens de l'invention par "bombable et/ou trempable", un empilement, qui, déposé sur un substrat, subit une évolution optique limitée, qui peut notamment être quantifiée en se plaçant dans le système de colorimétrie (L*, a*, b*), par une valeur AE* inférieure à 3, notamment inférieure à 2. On définit AE* de la façon suivante: AE* = (AL*2 + Aa*2 + Ob*2)1/2, avec AL*, Aa* et Ab* la différence dans les mesures de L*, a* et b* avant et après traitement thermique. On considère comme "émaillable", la face du substrat dépourvu d'empilement et sur lequel on peut déposer de façon connue une composition d'émail, sans apparition de défauts optiques dans l'empilement (qui est sur l'autre face du substrat) et avec une évolution optique limitée, que l'on peut quantifier comme précédemment. Cela signifie également qu'il présente une durabilité satisfaisante, sans détérioration gênante des couches de l'empilement au contact de l'émail ni au cours de sa cuisson, ni au cours du temps une fois le vitrage monté. Bien sûr, un empilement de ce type est intéressant quand on utilise des substrats en verre clair ou teinté dans la masse. Cependant, on peut tout aussi bien ne pas chercher à exploiter son caractère bombable/trempable, mais simplement sa durabilité satisfaisante, en utilisant des substrats verriers mais aussi non-verriers, notamment en matériau polymère rigide et transparent comme le polycarbonate, le polyméthacrylate de méthyle (P. M.M.A) se substituant au verre, ou encore un matériau polymère souple, comme certains polyuréthanes ou comme le polyéthylènetéréphtalate (PET), matériau souple que l'on peut ensuite solidariser à un substrat rigide pour le fonctionnaliser, en les faisant adhérer par différents moyens, ou par une opération de feuilletage. L'invention a pour objet les vitrages "monolithiques" (c'est-à-dire constitués d'un substrat unique) ou les vitrages multiples isolants du type double vitrage. De préférence, qu'il s'agisse de vitrages monolithiques ou de double vitrage, les empilements de couches sont disposés en face 2 (conventionnellement, on numérote les faces des verres/substrats d'un vitrage de l'extérieur vers l'intérieur de l'habitacle/du local qu'il équipe), et procurent un effet de protection contre la rayonnement solaire. Les vitrages intéressant plus particulièrement l'invention ont une TL de l'ordre de 50 à 80% ou de 60 à 70%, et un facteur solaire FS voisin de la valeur de TL. Ils ont également préférentiellement une couleur bleue ou verte en réflexion extérieure (du côté du substrat dépourvu de couches), avec notamment dans le système de colorimétrie (L*, a*, b*) des valeurs de a* et b* négatives (avant et après tout traitement thermique éventuel). On a ainsi une teinte agréable et peu intense en réflexion, recherchée dans le bâtiment. L'invention a également pour objet le substrat à couches au moins partiellement opacifié par un revêtement de type laque ou émail, en vue de faire des allèges, où le revêtement opacifiant est en contact direct avec la face du substrat qui n'est pas revêtue de l'empilement de couches. L'empilement de couches peut donc être parfaitement identique pour le vitrage vision et pour l'allège. Si l'application plus particulièrement visée par l'invention est le vitrage pour le bâtiment, il est clair que d'autres applications sont envisageables, notamment dans les vitrages de véhicules (mis à part le pare-brise où l'on exige une très haute transmission lumineuse), comme les verres latéraux, le toit-auto, la lunette arrière. L'invention sera décrite ci-après avec plus de détails à l'aide d'exemples non limitatifs. Tous les substrats sont en verre clair de 6 mm d'épaisseur de type Planilux commercialisé par la société Saint-Gobain Glass France. Toutes les couches sont déposées de façon connue par pulvérisation cathodique assistée par champ magnétique: les couches en métal à partir de cible en métal en atmosphère oxydante pour le TiO2, les couches en nitrure de métal ou de silicium à partir de la cible de métal ou de silicium (dopé avec 8% en masse d'aluminium) adéquate dans une atmosphère réactive contenant de l'azote (100% N2 pour le TiN, 40% Ar et 60% N2 pour Si3N4). Les couches en Si3N4 contiennent donc un peu d'aluminium. EXEMPLE 1 Cet exemple utilise une couche lubrifiante en TiO2 et une sous-couche en Si3N4 selon la séquence suivante: verre / Si3N4 (25 nm)/TiO2(20 nm) Après dépôt des couches, le substrat subit le traitement thermique suivant: chauffage à 620 C pendant 10 minutes. EXEMPLE 2 Cet exemple utilise la même couche lubrifiante et la même sous-couche qu'à l'exemple 1, avec une sur-couche en SiO2 supplémentaire selon la séquence suivante: verre / Si3N4 (20 nm) / TiO2(20 nm) / SiO2 (5 nm) le substrat revêtu subit ensuite le même traitement thermique qu'à 30 l'exemple 1. Le tableau 1 ci-dessous regroupe pour les exemples 1, 2 les données suivantes: - transmission optique TL: transmission lumineuse en % selon l'illuminant D65 - réflexion extérieure (c'est-à-dire celle mesurée côté extérieur, quand le verre revêtu est monté en vitrage monolithique dans un local avec l'empilement de couches en face 2: réflexion extérieur (RLEXT) en %, a*(RExT), b*(RExT) les coordonnées colorimétriques en réflexion extérieure selon le système de colorimétrie (L*, a*, b*) - réflexion intérieure: la valeur de RLINT en %, et les données colorimétriques a*(RINT), b*(RINT), - transmission énergétique: TE en Toutes ces données sont indiquées deux fois: avant traitement thermique et après traitement thermique. Sont mesurées également en transmission AE*(T), en réflexion extérieure AE*(RExT) et en réflexion intérieure AE*(RINT), avec DE* = (AL*2 + Aa*2 + Ob*2)1/2 pour la transmission, avec: Aa* = a* (après traitement) - a* (avant traitement), Ab* = b* (après traitement) - b* (avant traitement) AL* = L* (après traitement) - L* (avant traitement) EXEMPLE Traitement TRANSMISSION REFLEXION EXTERIEURE REF: thermique TL A* (REXT) b* (REXT) RLEXT L* a* b* RLINT Exemple 1 Avant 66.7 -1.2 5.7 31.4 62.9 -1.4 -9.1 29.8 Après 65.6 -1 6.3 32.3 63.6 - 1.3 -9.9 30.7 4E* 1.2 1.2 Exemple 2 Avant 68.8 -0.4 4.4 29.0 60.8 -2.3 -7. 4 30.0 Après 67.6 -0.3 5.2 30.1 61.7 -2.1 -8.1 31.1 4E* 1.0 1.2 TABLEAU 1 Ce tableau montre que les exemples 1 et 2 selon l'invention offrent un bon compromis DE* avant traitement thermique et après thermique (peu de variation) : ils offrent une bonne protection anti-solaire. Ils sont aussi bons sur le plan esthétique, tout particulièrement en réflexion extérieure où les valeurs de a* et b* sont négatives, donnant une couleur peu intense et dans les bleu-vert appréciée pour les vitrages à forte réflexion extérieure. Ce qui est notable, c'est que tous ces avantages sont conservés après traitement thermique: les valeurs de TL et TE sont conservées à 1% près, les données colorimétriques changent très peu, il n'y a aucun basculement d'une teinte vers une autre teinte en réflexion extérieure. Il n'y a aucun défaut optique. La valeur de AE*, quantifiant une éventuelle évolution colorimétrique, reste d'au plus 1.2 en transmission, en réflexion intérieure et extérieure: il s'agit bien d'un empilement apte à subir sans dégradation significative un traitement de type bombage ou trempe. Que l'on souhaite un verre trempé, recuit, bombé ou non, l'invention propose un empilement anti-solaire aux propriétés identiques, préservées. Les remarques faites à propos de l'exemple 1 s'appliquent également à l'exemple 2, sauf en ce qui concerne la valeur de AE* en transmission qui est sensiblement inférieure à celle correspondante pour la réflexion tant intérieure qu'extérieure. En conclusion, les vitrages de protection solaire selon l'invention sont très avantageux pour équiper des bâtiments, sans exclure des applications dans l'automobile et tous véhicules: les vitres latérales, arrière, le toit-auto, qui peuvent d'ailleurs présenter des revêtements émaillés. Avec un empilement de couches fixé, notamment selon les valeurs de TL et TE que l'on recherche, on peut ainsi, sans avoir à le modifier, fabriquer des vitrages pour la vision qui ne sont pas destinés à subir des traitements thermiques ou qui doivent être bombés/trempés/recuits, fabriquer des allèges en bonne harmonie colorimétrique avec les vitrages visions, qui peuvent être laquées ou émaillées: on peut ainsi standardiser la fabrication des couches interférentielles sur des substrats de grandes dimensions, ce qui est un grand avantage sur le plan industriel. L'invention a mis au point des vitrages de contrôle solaire trempables, avec des DE* en réflexion et extérieure inférieurs ou égaux à 1.2. On peut aussi faire des allèges à couches émaillées, plutôt que laquées, ce qui est industriellement très intéressant également (l'émaillage se faisant pendant le procédé de trempe alors que le laquage nécessite une étape supplémentaire de fabrication)
L'invention a pour objet un substrat transparent, notamment en verre, muni d'un empilement de couches minces agissant sur le rayonnement solaire, l'empilement de couches étant déposé par pulvérisation magnétron, caractérisé en ce qu' il comprend au moins une couche lubrifiante d'indice optique n élevé, cette couche lubrifiante étant associée à au moins une sous-couche, qui est à base de nitrure ou d'oxynitrure ou de carbonitrure de silicium, ou à base de nitrure ou d'oxynitrure ou de carbonitrure d'aluminium et/ou de zirconium ou d'un mélange d'au moins deux de ces composés (nitrures ou oxynitrures ou carbonitrures mixtes Si-A1 ou Si-Zr).
1. Substrat transparent, notamment en verre, muni d'un empilement de couches minces agissant sur le rayonnement solaire, l'empilement de couches étant déposé par pulvérisation magnétron, caractérisé en ce qu' il comprend au moins une couche lubrifiante d'indice optique n élevé, cette couche lubrifiante étant associée à au moins une sous-couche, qui est à base de nitrure ou d'oxynitrure ou de carbonitrure de silicium, ou à base de nitrure ou d'oxynitrure ou de carbonitrure d'aluminium et/ou de zirconium ou d'un mélange d'au moins deux de ces composés (nitrures ou oxynitrures ou carbonitrures mixtes Si-Al ou Si-Zr). 2. Substrat transparent, muni d'un empilement de couches minces agissant sur le rayonnement solaire selon la 1, caractérisé en ce que la couche lubrifiante est à base d'un métal partiellement ou entièrement oxydé, ledit métal appartenant au groupe du titane, du zirconium. 3. Substrat selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'empilement comprend également au-dessus de la couche lubrifiante au moins une sur-couche en matériau diélectrique transparent, notamment choisie parmi le nitrure de silicium et/ou d'aluminium, l'oxynitrure de silicium et/ou d'aluminium et l'oxyde de silicium. 4. Substrat selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'empilement comprend une pluralité de sous-couches entre le substrat et la couche fonctionnelle, notamment une alternance de couches à fort et faible indice comme Si3N4/SiO2 ou Si3N4/SiO2/Si3N4. 5. Substrat selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche lubrifiante a une épaisseur comprise entre 5 et 50 nm, notamment entre 5 et 30 nm. 6. Substrat selon l'une des précédentes, caractérisé en 30 ce que l'épaisseur de la sous-couche est comprise entre 5 et 70, notamment entre 10 et 35 nm. 7. Substrat selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur de la sur-couche optionnelle est de préférence comprise entre 1 et 10 nm, notamment entre 2 et 7 nm. 8. Substrat selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'empilement utilise une couche lubrifiante en dioxyde de titane, une sous-couche en nitrure de silicium, une sur-couche optionnelle en nitrure de silicium également ou dioxyde de silicium. 10. Substrat selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est bombable/trempable et/ou émaillable. 11. Substrat selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est en verre, clair ou teinté dans la masse, ou en matériau polymère transparent souple ou rigide. 12. Vitrage monolithique ou double vitrage incorporant le substrat selon l'une des précédentes, l'empilement de couches minces, se trouvant de préférence en face 2 et en numérotant les faces des substrats de l'extérieur vers l'intérieur de l'habitacle/du local qu'il équipe, lui conférant un effet de protection vis-à-vis du rayonnement solaire. 13. Vitrage selon la 12, caractérisé en ce qu'il présente une transmission lumineuse TL de 50 à 80% ou de 60 à 70%, et un facteur solaire FS voisin de la valeur de TL. 14. Vitrage selon la 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il est bleu ou vert en réflexion extérieure, côté substrat, avec notamment des 20 valeurs de a* et b* négatives. 15. Substrat selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est au moins partiellement opacifié par un revêtement sous forme d'une laque ou d'un émail. 16. Panneau de parement de façade de type allège incorporant le 25 substrat opacifié selon la 15.
C
C03
C03C
C03C 17
C03C 17/34
FR2893814
A1
CHARRUE AVEC RASETTE COMPORTANT UN DISQUE ROTATIF
20,070,601
La présente invention concerne les charrues comportant des corps de labour constitués chacun d'un soc et d'un versoir, et plus particulièrement les charrues équipées de rasette. Sur une charrue traditionnelle, les socs et les versoirs composant les corps de labour sont complétés à l'avant par une rasette, elle-même composée d'un soc et d'un versoir mais de dimensions plus petites. La rasette, positionnée en bordure de raie, permet de couper superficiellement la bande de terre à labourer puis de retourner celle-ci pour la mettre en fond de raie. Dans les charrues connues, les corps de labour et rasettes sont fixés au châssis de la charrue de manière fixe. En condition humide ou lorsque la charrue est utilisée sur une terre présentant un certain nombre de résidus, il existe des risques de bourrage et la rasette peut avoir tendance à fonctionner de manière incorrecte. Le résultat du labourage peut alors être peu satisfaisant, produisant un mauvais enfouissement des résidus et pouvant même nécessiter d'arrêter le travail. Cela provoque des pertes de temps, un travail de mauvaise qualité et un accroissement du tirage de la charrue. D'autre part, pour obtenir un travail satisfaisant de la charrue, il est nécessaire d'obtenir un travail satisfaisant des rasettes. Dans cette optique, il peut être utile de prévoir des espacements entre corps de labour suffisants, par exemple compris entre 0,9 m et 1,1 m, ce qui oblige à réduire la largeur d'utilisation de la charrue. Il existe un besoin pour remédier aux inconvénients ci-dessus et disposer d'une charrue équipée de rasettes permettant d'obtenir un meilleur labourage dans toutes les conditions d'utilisation. La présente invention y parvient en proposant une charrue comportant au moins un corps de labour et une rasette en avant du corps de labour, la rasette comportant un disque rotatif. La rasette selon l'invention est dépourvue de soc et de versoir et apporte différents avantages. Elle permet tout d'abord de couper les résidus à la surface de la terre à labourer afin d'enfouir des végétaux non broyés, par exemple des repousses. La rasette peut également permettre d'améliorer le positionnement et la répartition de la terre et des résidus sur toute la largeur de la raie de labourage, ce qui est plus favorable à la décomposition des résidus et à leur enfouissement. D'autre part, la charrue selon l'invention peut avoir un tirage inférieur aux charrues connues grâce à la présence de la rasette à disque rotatif, ce qui peut permettre une économie de carburant. Enfin, la rasette selon l'invention permet de supprimer ou à tout le moins de diminuer les risques de bourrage ou de collage grâce à l'effet rotatif du disque. Grâce au fait que les risques de bourrage ou de collage sont considérablement diminués, il est possible de réduire les espacements entre corps de labour, ce qui peut permettre d'avoir une charrue de plus grande largeur pendant le labourage. L'espacement entre deux corps de labour successifs peut être compris entre 0,6 et 1 m, mieux entre 0,6 et 0,8 m. Le disque rotatif peut être monté librement en rotation sur un moyeu. Le moyeu peut comporter un roulement à rouleaux coniques. Le moyeu peut en variante comporter une succession de bagues, par exemple en bronze, ou comporter tout autre dispositif permettant de réaliser une fonction de palier. Le diamètre du disque rotatif peut être compris entre 300 mm et 500 mm, par exemple. Le disque rotatif peut être plat, bombé, ondulé, cannelé, ou de toute autre forme adéquate. Le disque rotatif peut être disposé à l'extrémité d'une tige de fixation à un châssis de la charrue. La tige peut être fixée au châssis sur une poutre principale du châssis ou sur une ancre, autrement dit un bras horizontal, solidaire de la poutre principale. L'ancre peut par exemple être de type à sécurité non-stop hydraulique. La charrue peut comporter un système de sécurité reliant deux portions indépendantes de la tige, l'une portant le disque et l'autre étant reliée au châssis, permettant d'assurer une association de sécurité. En cas de collision avec par exemple un caillou, le système de sécurité cède, et le disque rotatif et la portion de tige fixée au disque s'escamotent vers l'arrière, voire sur le côté, ce qui peut permettre de ne pas endommager la rasette. Il suffit alors de remonter le disque rotatif en position et de changer le système de sécurité. La fonction de sécurité peut être assurée par un boulon de cisaillement ou un boulon de traction ou un système ressort par adjonction de deux plans tronqués maintenus ensemble par un ressort de compression ou de traction. Une autre variante de type hydraulique par vérin de compression peut empêcher le disque de basculer jusqu'à un point de rupture. La charrue peut être configurée pour permettre le positionnement du disque rotatif par rapport à l'axe d'avancement de la charrue et par rapport au plan horizontal. Le positionnement du disque rotatif de la rasette, notamment le positionnement angulaire par rapport au plan horizontal et par rapport à l'axe d'avancement de la charrue, peut ainsi être réglé aisément par l'utilisateur de la charrue. Les réglages angulaires sont utiles au bon positionnement du disque pour placer correctement le versement de la bande de terre. La charrue peut être configurée pour être réversible, ou en variante ne pas être réversible. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de réalisation de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue schématique et partielle, en perspective, d'une charrue selon l'invention, et - les figures 2 à 5 sont des vues en perspective, schématiques et partielles, de rasettes aptes à être mises en oeuvre dans la charrue selon l'invention. On a illustré partiellement à la figure 1 une charrue 1 destinée à être fixée à l'arrière d'un tracteur et pouvant comporter un dispositif de retournement pour pivoter entre deux positions de travail. La charrue 1 comporte un châssis 2 sur lequel sont fixés des corps de labour 3, et plus particulièrement sur l'exemple illustré à la figure 1, deux ensembles de corps de labour de part et d'autre d'un plan horizontal contenant le châssis 2. Les corps de labour 3 de chacun des deux ensembles s'étendent dans des directions sensiblement opposées, chaque ensemble étant apte à labourer la terre lorsque le châssis se trouve dans la position de travail correspondante. Chaque corps de labour 3 comporte un soc et un versoir, de manière connue en soi. De plus, chaque corps de labour 3 est associé à une rasette 10 disposée en avant du corps de labour correspondant, la rasette 10 comportant un disque rotatif 11 fixé sur un moyeu 12 par, par exemple, quatre boulons à tête conique 13. Les disques rotatifs 11 de la charrue 1 sont libres en rotation, de sorte qu'ils sont mus par la résistance du sol lors de l'avancée de la charrue. Les disques rotatifs sont de forme générale légèrement bombée, comme on peut le voir sur la figure 2, et de diamètre compris entre 300 mm et 500 mm par exemple. Lors de l'avancée de la charrue, les disques rotatifs permettent de couper superficiellement la bande de terre, et de retourner celle-ci pour la remettre en fond de raie. Ils permettent donc de faciliter le travail des corps de labour qui les suivent. L'une des rasettes de la charrue de la figure 1 est illustrée de manière isolée à la figure 2. Le moyeu 12 est disposé à l'extrémité d'une tige 15 assujettie au châssis 2 de la charrue. Dans l'exemple illustré à la figure 2, la tige 15 est de forme simple, étant d'un seul tenant, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention s'il en est autrement. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 3 une tige 15 comportant une première partie 16 reliée au moyeu 12 et une deuxième partie 17 reliée au châssis 2, les parties 16 et 17 étant reliées par un boulon de sécurité 18 configuré pour céder lorsqu'une force prédéterminée est appliquée au disque 11, par exemple lorsque ce dernier entre en contact avec un caillou d'une taille relativement importante, le disque rotatif 11, le moyeu 12 et la partie 16 de la tige s'escamotant alors vers l'arrière. Une telle configuration permet d'éviter l'endommagement du disque rotatif 11. Il n'est dans ce cas nécessaire que de remplacer le boulon 18. Dans les exemples qui viennent d'être décrits, le positionnement angulaire du disque rotatif 11 par rapport à l'axe d'avancement X de la charrue et au plan horizontal est fixé à la construction. L'angle d'inclinaison du disque rotatif 11 par rapport au plan horizontal est par exemple compris entre 90 et 60 , et l'angle d'inclinaison du disque rotatif 11 par rapport à l'axe X d'avancement de la charrue est par exemple compris entre 20 et 90 . On ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque ces deux angles peuvent par exemple être réglés par l'utilisateur. A cet effet, comme illustré à la figure 4, la rasette 10 peut comporter des bagues 20 et 21 permettant respectivement l'orientation du disque rotatif 11 par rapport au plan horizontal et à l'axe d'avancement de la charrue X. Bien entendu, des rasettes plus perfectionnées comportant à la fois le boulon de sécurité 18 et les bagues 20 et 21 permettant le réglage du positionnement angulaire peuvent être utilisées, comme illustré à la figure 5. La rasette peut encore comporter un décrotteur pour permettre le nettoyage du disque. Le décrotteur peut par exemple comporter une lame en acier, en étoile, ou encore une raclette en plastique. Dans l'exemple illustré à la figure 1, la charrue est une charrue réversible portée, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la charrue est d'un autre type, par exemple semi-portée ou poussée, ou encore non réversible, dite à planche. La charrue peut être disposée en position de travail à l'arrière ou à l'avant d'un tracteur
La présente invention concerne une charrue (1) comportant au moins un corps de labour (3) et une rasette (10) en avant du corps de labour, la rasette (10) comportant un disque rotatif (11).
1. Charrue (1) comportant au moins un corps de labour (3) et une rasette (10) en avant du corps de labour, la rasette (10) comportant un disque rotatif (11). 2. Charrue selon la précédente, dans laquelle le disque rotatif (11) est monté librement en rotation sur un moyeu (12). 3. Charrue selon l'une des deux précédentes, dans laquelle le disque rotatif (11) est bombé. 4. Charrue selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le disque rotatif (11) est disposé à l'extrémité d'une tige (15) de fixation à un châssis (2) de la charrue. 5. Charrue selon la précédente, comportant un système de sécurité (18) reliant deux portions (16, 17) indépendantes de la tige (15), l'une (16) portant le disque (11) et l'autre (17) étant reliée au châssis (2). 6. Charrue selon l'une quelconque des précédentes, configurée pour permettre le positionnement du disque rotatif (11) par rapport à l'axe d'avancement (X) de la charrue et par rapport au plan horizontal. 7. Charrue selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'espacement entre deux corps de labour (3) successifs est compris entre 0,6 et 1 m, mieux entre 0,6 et 0,8 m. 8. Charrue selon l'une quelconque des précédentes, configurée pour être réversible.
A
A01
A01B
A01B 17,A01B 15
A01B 17/00,A01B 15/18
FR2902433
A1
MATERIAU COMPOSITE A BASE D'ACIDE POLYLACTIQUE ET DE POLYAMIDE PRESENTANT UNE RESISTANCE AUX CHOCS AMELIOREE, SON PROCEDE DE FABRICATION ET UTILISATION
20,071,221
La présente invention se rapporte à un matériau composite à base d'acide polylactique et de polyamide présentant une résistance aux chocs améliorée. Les matériaux à base d'acide polylactique (PLA) sont actuellement 10 utilisés dans la fabrication de fibres ou de films. Si de tels matériaux présentent un intérêt majeur du fait de leurs propriétés biodégradables et renouvelables, ils restent peu employés dans un certain nombre de domaines du fait de leurs propriétés intrinsèques relativement faibles, notamment mécaniques. 15 En particulier, l'utilisation de matériaux à base d'acide polylactique dans le marché de l'injection pour la fabrication, par exemple, de biens de consommation comme des pièces de téléphone portable ou d'ordinateur, impose en effet d'améliorer la résistance aux chocs et les propriétés thermomécaniques du PLA. 20 Pour améliorer de telles propriétés, et en particulier la résistance aux chocs de matériaux à base d'acide polylactique, on a proposé un matériau composite obtenu à partir d'une composition comprenant de l'acide polylactique (PLA) et un polyamide. Toutefois, si la résistance aux chocs du matériau composite se trouve effectivement améliorée par l'ajout de 25 polyamide dans la composition, on a observé que la rigidité se trouvait diminuée par rapport à celles d'un matériau réalisé à partir d'une composition dépourvue de polyamide et également que la résistance thermomécanique du matériau composite était insuffisante. Pour renforcer simultanément la résistance aux chocs de tels 30 matériaux composites tout en conservant rigidité et résistance thermomécanique, le document JP 2004-051835 décrit un matériau composite obtenu à partir d'une composition particulière comprenant 100 parties en poids d'acide lactique et de 1 à 100 parties en poids d'un polyamide dit souple . Le polyamide dit souple de la composition décrite dans le document JP 2004-051835 est défini comme étant un polyamide présentant un module d'élasticité en flexion inférieur à 2GPa, à température ambiante. Toutefois, pour certaines applications telles que celles mentionnées ci-dessus (biens de consommation), on observe que la résistance aux chocs du matériau composite décrit dans le document JP 2004-051835 n'est encore pas entièrement satisfaisante. En outre, la composition décrite dans le document JP 2004-051835 impose un choix particulier de polyamide, ce qui peut présenter un inconvénient en terme de coût par exemple. Le but de la présente invention est donc de remédier aux inconvénients précités et de proposer un matériau composite qui présente une résistance aux chocs améliorée tout en conservant rigidité et résistance thermomécanique, notamment compatible avec un mode de fabrication par injection. La présente invention concerne donc un matériau composite du type précité, c'est-à-dire un matériau composite qui est obtenu à partir d'une composition comprenant de l'acide polylactique (PLA) et un polyamide. Selon l'invention, ledit matériau composite est obtenu à partir des polymères suivants : - l'acide polylactique (PLA), - au moins un polyamide, - au moins une polyoléfine fonctionnalisée (A) comprenant des motifs alpha oléfine et des motifs époxyde, acide carboxylique ou anhydride d'acide carboxylique. 20 25 La polyoléfine fonctionnalisée (A) peut en particulier être choisie parmi les polymères listés ci-après : - les polymères blocs SBS, SIS, SEBS ou EPDM greffés : par des époxydes insaturés, en particulier le (méth)acrylate de glycidyle, par des acides carboxyliques, tel que l'acide (méth)acrylique, ou par des anhydrides d'acides carboxyliques insaturés, tel que l'anhydride maléique ; - les copolymères de l'éthylène, d'un époxyde insaturé et, de manière optionnelle, d'un ester, d'un sel d'acide carboxylique insaturé ou d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. A titre d'exemples, on peut citer les terpolymères éthylène / acétate de vinyle / (méth)acrylate de glycidyle et éthylène / (méth)acrylate d'alkyle / (méth)acrylate de glycidyle ; - les copolymères de l'éthylène, d'un anhydride d'acide carboxylique insaturé et, de manière optionnelle, d'un ester, d'un acide carboxylique insaturé pouvant être partiellement neutralisé par un métal (Zn) ou un alcalin (Li), d'un ester vinylique d'acide carboxylique saturé. A titre d'exemples, on peut citer les terpolymères éthylène / acétate de vinyle / anhydride maléique, éthylène / (méth)acrylate d'alkyle / anhydride maléique et éthylène / (méth)acrylate de Zn ou Li / anhydride maléique; - le polyéthylène, le polypropylène, les copolymères éthylène / propylène greffés ou copolymérisés avec un anhydride d'acide carboxylique insaturé, éventuellement condensés avec un polyamide (ou un oligomère de polyamide) monoaminé. Ces composés sont décrits dans le document US 5,342,886. Le (méth)acrylate d'alkyle cité ci-dessus peut notamment être choisi 30 parmi l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de n-butyle, l'acrylate 25 d'isobutyle, l'acrylate d'éthyl-2-hexyle, l'acrylate de cyclohexyle, le méthacrylate de méthyle et le méthacrylate d'éthyle. Dans une version particulièrement avantageuse de l'invention, le matériau composite est obtenu à partir des polymères suivants : - l'acide polylactique (PLA), -au moins un polyamide, - au moins une polyoléfine fonctionnalisée (A) choisie dans le groupe constitué par un terpolymère d'éthylène, d'ester acrylique et d'anhydride maléique, et un terpolymère d'éthylène, de méthylacrylate et de méthacrylate de glycidyle. Les inventeurs ont observé que l'ajout d'au moins une polyoléfine fonctionnalisée (A) et, en particulier, de l'un et/ou de l'autre des terpolymères mentionnés ci-dessus à un mélange constitué d'acide polylactique et d'un polyamide, voire de plusieurs polyamides (sous réserve de faisabilité industrielle), conférait de remarquables propriétés de résistance aux chocs du matériau composite obtenu et, partant, des objets fabriqués à partir d'un tel matériau composite. De telles propriétés de résistance aux chocs s'avèrent en tout état de cause très nettement supérieures à celles des matériaux composites de l'art antérieur à base des seuls acide polylactique et polyamide. L'amélioration de la résistance aux chocs est obtenue avec maintien de la rigidité et des propriétés thermomécaniques. Parmi les terpolymères mentionnés ci-dessus, on peut notamment mettre en oeuvre ceux commercialisés, par la société Arkéma France, sous la dénomination commerciale Lotader . Contrairement à l'enseignement du document JP 2004-051835, le choix du polyamide n'est pas limité. Au sens de la présente invention, le polyamide vise tout polycondensat obtenu, par polycondensation, à partir d'un même monomère ou de différents monomères et comportant au moins une fonction amide. Le polyamide peut notamment être obtenu par la polycondensation de lactames, d'aminoacides, de diacides avec des diamines, ainsi que de toutes les combinaisons possibles de deux ou plus de ces composés (par exemple, lactame + diacide + diamine, plusieurs diacides avec diamines,...). A titre non limitatif, le polyamide (PA) peut être un polyamide du type PA X, avec X=6 à 12, ou du type PA X.Y, dit homopolymère, avec X=6 à 25 et Y=6 à 25, X et Y indiquant le nombre de carbones présents dans la chaîne de polyamide entre deux fonctions "amide". De manière particulièrement avantageuse, le polyamide est obtenu à partir de monomères présentant la propriété d'être renouvelables, au même titre que l'acide polylactique. Dans une variante de l'invention, le matériau composite est obtenu à partir des polymères suivants : - l'acide polylactique (PLA), - au moins un polyamide, - au moins une polyoléfine fonctionnalisée (A) comprenant des motifs alpha oléfine et des motifs époxyde, acide carboxylique ou anhydride d'acide carboxylique et, plus préférentiellement, au moins une polyoléfine fonctionnalisée choisie dans le groupe constitué par un terpolymère d'éthylène, d'ester acrylique et d'anhydride maléique, et un terpolymère d'éthylène, de méthylacrylate et de méthacrylate de glycidyle, et, en outre, - au moins une polyoléfine non fonctionnalisée (B). 20 25 La polyoléfine non fonctionnalisée (B) est un polymère comprenant des motifs "oléfine" tels que par exemple des motifs éthylène, propylène, butène-1, ou toute autre alpha oléfine. La polyoléfine non fonctionnalisée (B) peut en particulier être choisie parmi les polymères listés ci-après : - les polyéthylènes tels que LDPE, HDPE, LLDPE et VLDPE, le polypropylène, les copolymères éthylène / propylène, ou encore les polyéthylènes métallocènes ; - les copolymères de l'éthylène, avec au moins un composé choisi parmi les sels ou esters d'acides carboxyliques insaturés, et les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés. A titre d'exemples, on peut citer les copolymères éthylène / acétate de vinyle et éthylène / (méth)acrylate d'alkyle. La ou les polyoléfine(s) non fonctionnalisée(s) (B), en combinaison avec la ou les polyoléfine(s) fonctionnalisée(s) (A), permet(tent) également d'améliorer la résistance aux chocs du matériau composite selon l'invention tout en maintenant la viscosité à une valeur compatible avec les procédés de mélange des thermoplastiques. Dans une version particulièrement avantageuse de l'invention, la polyoléfine non fonctionnalisée (B) est un copolymère d'éthylène et d'ester acrylique. Préférentiellement, l'ester acrylique du copolymère d'éthylène et d'ester acrylique est choisi parmi l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle et l'acrylate de butyle. Parmi les copolymère d'éthylène et d'ester acrylique susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention, on peut notamment citer ceux commercialisés, par la société Arkéma France, sous la dénomination commerciale Lotryl . Dans une autre variante de l'invention, les pourcentages pondéraux des différents polymères sont les suivants : ù de 40 à 80% en poids d'acide polylactique (PLA), ù de 5 à 40% en poids de polyamide(s), ù de 1 à 30% en poids de polyoléfine(s) fonctionnalisée(s) (A) et, le cas échéant, de polyoléfine(s) non fonctionnalisée(s) (B). La présente invention concerne également un procédé de fabrication du matériau composite qui vient d'être décrit. Selon l'invention, ce procédé comprend une étape de mélange des différents polymères selon les techniques classiquement utilisées dans le domaine des polymères et, notamment, par compoundage, par exemple au moyen d'une bi-vis. En outre, la présente invention se rapporte également à l'utilisation d'un tel matériau composite ainsi qu'à un objet fabriqué à partir d'un tel matériau composite. La présente invention va être maintenant illustrée par un exemple particulier de réalisation qui va être décrit ci-après. Il est précisé que cet exemple ne vise en aucun cas à limiter la portée de la présente invention. Exemple (essais 1 à 3) Dans le cadre des essais 1 à 3, le protocole opératoire de préparation des matériaux composites est strictement identique, à l'exception des proportions pondérales des polymères mis en oeuvre. L'acide polylactique, ou PLA, utilisé dans le cadre des essais 1 à 3 est commercialisé par Natureworks, sous la référence 2002D. Le polyamide 11, ou PA 11, utilisé dans le cadre des essais 1 à 3 est commercialisé par Arkéma France, sous la référence BECN O TL. Le terpolymère utilisé dans le cadre des essais 1 et 2 est un terpolymère d'éthylène (67% pondéral), de méthylacrylate (25% pondéral) et de méthacrylate de glycidyle (8% pondéral), commercialisé par Arkéma France, sous la référence Lotader AX8900. Dans les essais 1 à 3, le PLA, le PA 11 et, le cas échéant, le terpolymère sont introduits, sous forme de granulés, simultanément dans une bi-vis (Werner 30) pour être mélangés (débit 15 kg/h, vitesse de rotation 190 tr/min, température: 170 à 210 C). Les proportions pondérales de chacun des polymères introduits dans les essais 1 à 3 conduits sont données dans le tableau 1 ci-dessous. Essai PLA PA 11 Terpolymère (parties en poids) (parties en poids) (parties en poids) 1 65 20 15 2 68 25 7 3 70 30 0 Tableau 1 Le matériau composite obtenu en sortie de bi-vis se présente sous 10 la forme de granulés. Ces granulés sont alors injectés dans une presse à injection, à une température de 220 C pour façonner des barreaux de dimension 80x10x4 mm3. Les barreaux obtenus sont alors entaillés puis les mesures de 15 résistance aux chocs effectuées, à différentes températures (de -40 C à + 40 C), selon la méthode Izod (ASTMD 256). Les mesures obtenues sont représentées sur la figure 1. On observe que la résistance aux chocs est nettement améliorée avec les matériaux composites obtenus lors des essais 1 et 2, par rapport à 20 celui issu de l'essai 3. Cette résistance aux chocs est améliorée même en présence d'une faible proportion pondérale de terpolymère. Les avantages en termes d'application des matériaux composites conformes à l'invention sont nombreux au vu des résultats de résistance aux chocs, en l'absence de modification signification du procédé de fabrication de matériaux composites à base de polyamide et d'acide polylactique seulement (PLA-PA). Le matériau composite selon l'invention peut bien évidemment être utilisé pour la fabrication d'objets, tels que les biens de consommation indiqués ci-avant. A titre non limitatif, on peut citer la fabrication d'objets moulés, d'objets injectés, d'objets extrudés ou d'objets thermoformés. Ces derniers peuvent se présenter sous la forme de films, plaques, tubes,... Les objets obtenus à partir de la mise en oeuvre du matériau composite, et notamment les objets moulés, objets injectés, d'objets extrudés ou objets thermoformés présentent une résistance aux chocs très nettement améliorée par rapport à celle d'objets de même nature qui auraient été obtenu à partir de la mise en oeuvre d'un matériau composite du type PLAPA.20
La présente invention concerne un matériau composite présentant une résistance aux chocs améliorée.Selon l'invention, ce matériau composite est obtenu à partir des polymères suivants :- l'acide polylactique (PLA),- au moins un polyamide,- au moins une polyoléfine fonctionnalisée (A) comprenant des motifs alpha oléfine et des motifs époxyde, acide carboxylique ou anhydride d'acide carboxylique,et, de manière optionnelle,- au moins une polyoléfine non fonctionnalisée (B).
1. Matériau composite présentant une résistance aux chocs améliorée, ledit matériau composite étant obtenu à partir des polymères suivants : l'acide polylactique (PLA), - au moins un polyamide, - au moins une polyoléfine fonctionnalisée (A) comprenant des motifs alpha oléfine et des motifs époxyde, acide carboxylique ou anhydride d'acide carboxylique, et, de manière optionnelle, - au moins une polyoléfine non fonctionnalisée (B). 2. Matériau composite selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une polyoléfine fonctionnalisée (A) est choisie dans le groupe constitué par un terpolymère d'éthylène, d'ester acrylique et d'anhydride maléique, et un terpolymère d'éthylène, de méthylacrylate et de méthacrylate de glycidyle. 3. Matériau composite selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la polyoléfine non fonctionnalisée (B) est un copolymère d'éthylène et d'ester acrylique. 4. Matériau composite selon la 3, caractérisé en ce que l'ester acrylique du copolymère d'éthylène et d'ester acrylique est l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle ou l'acrylate de butyle. 5. Matériau composite selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les pourcentages pondéraux des différents polymères sont les suivants :- de 40 à 80% en poids d'acide polylactique (PLA), - de 5 à 40% en poids de polyamide(s), - de 1 à 30% en poids de polyoléfine(s) fonctionnalisée(s) (A) et, le cas échéant, de polyoléfine(s) non fonctionnalisée(s) (B). 6. Procédé de fabrication du matériau composite selon l'une quelconque des 1 à 5 comprenant une étape de mélange des différents polymères par compoundage, par exemple au moyen d'une bi-vis. 7. Utilisation du matériau composite selon l'une quelconque des 1 à 5 pour la fabrication d'objets, notamment d'objets moulés, injectés, extrudés ou thermoformés. 8. Objet, notamment objet moulé, objet injecté, objet extrudé ou objet thermoformé, obtenu à partir de la mise en oeuvre du matériau composite selon l'une quelconque des 1 à 5.15
C
C08
C08L
C08L 67,C08L 23,C08L 33,C08L 35,C08L 77
C08L 67/04,C08L 23/08,C08L 33/06,C08L 35/00,C08L 77/00
FR2899876
A1
POCHE A DOUILLE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE POCHE A DOUILLE
20,071,019
La présente invention concerne des poches à douille jetables telles que définies dans le préambule de la revendication 1, et concerne de manière plus spécifique des poches à douille destinées à la manipulation de denrées alimentaires. Les poches à douille sont principalement utilisées pour décorer des pâtisseries, confiseries ou aliments avec une pâte visqueuse, semi-liquide ou semi-fluide, telle que de la crème fouettée, de la pâte d'amandes, de la pâte, du fromage à la crème, de la pâte sucrée ou similaires. Les poches à douille peuvent également être utilisées à d'autres fins, par exemple pour l'application de colle, ciment, plâtre, mélange à mouler ou similaires. Une poche à douille jetable est représentée dans le document US 3 157 312. Cette poche à douille est composée d'une poche en plastique, réalisée à partir de deux couches de film polymère, qui ont été soudées ensemble le long des bords de la poche. La poche à douille est adaptée, au niveau d'un de ses coins, pour recevoir une douille conique, à travers laquelle une pâte contenue dans la poche à douille peut être évacuée. La douille peut être pourvue d'un profil sélectionné de façon à pouvoir donner au cordon de pâte extrudé l'aspect souhaité. Un problème rencontré avec les poches à douille jetables de l'art antérieur est que la poche à douille 2 peut être difficile à manipuler à la fois pendant la fabrication et en lien avec l'opération de distribution. Par conséquent, il est nécessaire de proposer une poche à douille jetable améliorée. Un objectif de la présente invention est de proposer une poche à douille jetable, qui réduit ou supprime les problèmes associés à l'art antérieur. L'objectif est atteint par une poche à douille et un procédé selon les revendications indépendantes respectives en annexe. Les modes de réalisation sont définis dans les revendications dépendantes en annexe, ainsi que dans la description et les dessins qui suivent. Selon un premier aspect, une poche à douille jetable est ainsi proposée, comprenant un contenant en film polymère. La poche à douille peut être réalisée essentiellement à partir d'une paire de films polymères à paroi mince qui, afin de former le contenant, sont joints le long d'au moins deux parties de bord de la poche à douille. Une surface orientée vers l'extérieur de la poche à douille est pourvue d'une structure superficielle rugueuse. Selon des caractéristiques particulières de la présente invention : - la paire de films polymères peut comprendre des premiers et des seconds films polymères qui sont joints le long des au moins deux parties de bord ; - la paire de film polymère peut être formée à partir d'une pièce de film polymère qui est pliée et jointe le long des au moins deux parties de bord de la poche à douille ; 3 - au moins une seconde partie de bord est fermée par un pli du film polymère. Selon d'autres caractéristiques particulières : - la structure superficielle rugueuse peut être formée par au moins une des étapes suivantes : a) ajouter des grains ou flocons au matériau dans lequel est fabriqué le tube polymère à paroi mince, b) gaufrer le tube polymère, et c) appliquer une laque sur la surface orientée 10 vers l'extérieur et ajouter des grains ou flocons à la laque ; - la structure orientée vers l'extérieur du tube polymère peut comprendre des agents favorisant le frottement ; 15 - le tube polymère à paroi mince est fabriqué dans un film plastique, de préférence un plastique polyoléfinique ; - le tube polymère à paroi mince peut être essentiellement transparent ; 20 - une paroi du tube polymère à paroi mince peut être composée d'au moins deux couches de matériau laminées, dont une couche de matériau externe est pourvue de la structure superficielle rugueuse ; - la structure superficielle rugueuse peut être 25 formée par au moins une des étapes suivantes : c) gonfler au moins partiellement la couche de matériau externe, d) sous-alimenter au moins partiellement la couche de matériau externe, et 30 e) alimenter à froid au moins partiellement la couche de matériau externe ; 4 - le tube polymère à paroi mince peut présenter un joint, de préférence un joint de soudure, qui est parallèle à la marque de séparation. Le terme jetable signifie, dans le présent document, que la poche à douille doit être jetée après utilisation, et non nettoyée et utilisée à nouveau. Cependant, ceci n'exclut pas que la poche à douille soit remplie à nouveau et/ou nettoyée et, ainsi, utilisée pour étaler plus d'une tournée de pâte liquide. En fait, le terme jetable signifie qu'il doit être possible de fabriquer la poche à douille dans de grandes quantités à un très faible coût. Le terme structure superficielle signifie, dans le présent document, qu'il s'agit d'une structure en trois 15 dimensions de la surface. Le terme joint signifie que la jonction doit être permanente, et non pas conçue pour être brisée pour l'accès ou la mise sous pression du contenu de la poche à douille. 20 La structure superficielle de la poche à douille réduit le risque que celle-ci glisse de la main de l'utilisateur, en particulier si la main de l'utilisateur, qui peut être revêtue d'un gant, est humide ou recouverte, par exemple, d'huile ou de 25 graisse. De plus, il est possible de proposer une poche à douille qui est facile à saisir sans l'ajout d'un quelconque agent favorisant le frottement. Même si un agent favorisant le frottement a été ajouté, une structure superficielle peut être avantageuse car elle 30 crée un espace entre deux couches d'about du tube polymère ou des poches à douille, ledit espace supprimant ou réduisant le risque d'adhérence des couches l'une à l'autre, ce qui rendrait la manipulation plus difficile. Selon un second aspect, un procédé est proposé 5 pour fabriquer une poche à douille jetable, comprenant un contenant en film polymère. Le procédé comprend les étapes suivantes : former la poche a douille essentiellement en joignant une paire de films polymères à paroi mince le long d'une partie de bord de la poche à douille, et munir une surface orientée vers l'extérieur du film polymère à paroi mince d'une structure superficielle rugueuse. Selon des caractéristiques particulières de la présente invention : - l'étape destinée à munir la surface orientée vers l'extérieur d'une structure superficielle rugueuse peut comprendre des grains ou flocons au matériau dans lequel est fabriqué le tube polymère à paroi mince, et/ou gaufrer le tube polymère à paroi mince ; - l'étape destinée à former le tube polymère à paroi mince peut consister à laminer au moins deux couches de matériau, une couche de matériau externe étant pourvue de la structure superficielle ; - l'étape destinée à munir la surface orientée 25 vers l'extérieur d'une structure superficielle rugueuse peut consister à gonfler au moins partiellement le matériau dans lequel est fabriquée une couche externe du tube polymère à paroi mince, sous-alimenter au moins partiellement le matériau dans lequel est réalisée une couche externe du tube polymère à paroi mince, et/ou alimenter à froid au moins partiellement le 5 matériau dans lequel est réalisée une couche externe du tube polymère à paroi mince. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent à la lecture de la description qui suit, relative à des exemples de réalisation en 10 référence aux figures annexées que représentent respectivement . La figure 1 est une vue en perspective schématique d'une poche à douille. La figure 2 est une vue en plan schématique de la 15 poche à douille sur la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective illustrant l'étape d'enroulement d'un tube polymère pour former la poche à douille sur la figure 1. La figure 4 est une vue en plan d'une découpe 20 destinée à former la poche à douille sur la figure 1. La figure 5 illustre un premier exemple d'une structure superficielle. La figure 6 illustre un deuxième exemple d'une structure superficielle. 25 La figure 7 illustre un troisième exemple d'une structure superficielle. La figure 8 illustre un quatrième exemple d'une structure superficielle. La figure 1 représente une poche à douille 1 qui, 30 au niveau d'un orifice de distribution 5, est pourvue d'une douille 2 et qui, à travers une extrémité ouverte 4, a été remplie avec une pâte liquide 3. La pâte liquide 3 peut être distribuée à travers la douille 2 lorsque l'extrémité ouverte 4 de la poche à douille 1 est fermée, par exemple pliée, et la poche à douille 1 est comprimée. En faisant référence à la figure 2, la poche à douille 1 est formée à partir d'un segment de tube polymère, de préférence en plastique polyoléfinique, tel que le polyéthylène, le polypropylène ou similaire. Lorsqu'il n'est pas rempli, tel que représenté sur la figure 2, la poche à douille 1 présente une extension essentiellement bidimensionnelle, sa forme étant définie par deux plis parallèles au niveau des bords 9, 10, formés par le tube polymère affaissé, et un joint 7 qui est transverse de manière oblique par rapport aux bords 9, 10. Une marque de séparation 8 s'étend parallèlement au joint 7, laquelle marque 8 est obtenue d'une manière qui semblera évidente à l'homme du métier, par exemple par perforation. A l'extrémité ouverte 4 de la poche à douille 1, une marque de séparation 11 s'étend de manière perpendiculaire aux bords 9, 10. A l'extrémité ouverte, un joint de soudure plus faible (non représenté) peut être prévu, de sorte qu'après le déchirement le long de la marque de séparation 11, la poche à douille reste fermée jusqu'à ce qu'un utilisateur l'ouvre intentionnellement. Selon un mode de réalisation, ce joint de soudure plus faible peut être obtenu à une température faible et sous pression mécanique. Pour permettre la distribution au moyen de la poche à douille 1, elle est découpée au niveau de la 8 ligne de coupe K, de sorte qu'un orifice 5 d'une taille souhaitée est obtenu. Dans l'orifice, la douille 2 peut être appliquée ou, en variante, la poche à douille peut être utilisée sans douille. La figure 3 représente comment un tube polymère 21 destiné à la fabrication de poches à douille est affaissé en passant au travers de rouleaux 20 pour former une découpe allongée essentiellement bidimensionnelle 22 à double couche. L'homme du métier sait comment former un tube polymère par le soufflage de film. La figure 4 représente comment la découpe à double couche 22 a été pourvue de joints de soudure obliques 7 et de marques de séparation 8, 11 destinées à définir les poches à douille 31, 31'. La poche à douille peut être essentiellement transparente, c'est-à-dire transparente dans la mesure où son contenu est visible à travers les surfaces limites de la poche à douille. Selon un mode de réalisation, la poche à douille peut être teintée. Une surface orientée vers l'extérieur de la poche à douille 1 est pourvue d'une structure superficielle, qui améliore la préhension, c'est-à-dire que sa rugosité accroît le frottement entre la main de l'utilisateur et la poche à douille. La figure 5 illustre un premier exemple d'une structure superficielle rugueuse 35 favorisant la préhension, qui peut être obtenue en ajoutant des grains et/ou flocons à la pâte polymère avant le soufflage de film pour former le tube polymère, ou en association avec celui-ci. On comprendra que les grains 9 et/ou flocons peuvent également être appliqués à la surface du tube en plastique après la formation du tube 21 ou de la découpe 22. Les grains ou les flocons peuvent, par exemple, être un matériau plastique présentant une densité supérieure et/ou un point de fusion supérieur au matériau dans lequel est réalisé le tube polymère. Par exemple, le tube polymère peut être fabriqué en polyéthylène basse densité (PE-LD), les grains ou flocons étant fabriqués en polyéthylène haute densité (PE-HD) ou en polypropylène. Selon d'autres modes de réalisation, les grains ou flocons peuvent être composés de sciure, sable fin, chaux et/ou microbilles en verre pleines ou creuses. Une autre manière d'obtenir une surface similaire à celle représentée sur la figure 5 consiste à appliquer une laque à l'extérieur de la poche à douille, laquelle laque est pourvue d'un additif formant une structure superficielle, par exemple des additifs du type décrit ci-dessus. La figure 6 illustre un deuxième exemple d'une structure superficielle rugueuse 36 favorisant la préhension, qui peut être obtenue en enroulant le tube polymère 21, par exemple tel que représenté sur la figure 3, à travers un rouleau gaufré, si nécessaire sous l'effet de la chaleur, ce qui permet au tube polymère d'être pourvu, par exemple, d'une structure granuleuse (figure 6) ou rainurée (non représentée). Selon un mode de réalisation, le tube polymère peut être composé d'au moins deux couches de matériau polymère laminées. Un tube polymère de ce type peut présenter une pluralité de couches présentant différentes fonctions, par exemple une couche interne destinée à faciliter l'alimentation de la pâte liquide et à empêcher ladite pâte de coller aux parois internes de la poche à douille et destinée à faciliter l'introduction de la douille 2 ; une couche étanche aux gaz, une couche de support et/ou une couche externe favorisant la préhension. La manière d'obtenir un tube polymère laminé en ayant recours simultanément à l'extrusion et au soufflage de film des couches interne et externe semblera évidente à l'homme du métier. Une autre manière de l'art antérieur d'obtenir un film plastique laminé consiste à assembler deux couches de film en utilisant, par exemple, un adhésif et/ou le chauffage. Les procédés susmentionnés destinés à réaliser une structure superficielle favorisant la préhension peuvent être utilisés à la fois dans les poches à douille monocouches et dans les poches à douille laminées. La structure superficielle décrite en faisant référence à la figure 5 est parfaitement adaptée à des poches à douille laminées, puisqu'il suffit d'ajouter des grains ou des flocons au matériau formant la couche externe du tube polymère. La figure 7 illustre un autre exemple d'une structure superficielle rugueuse 37 favorisant la préhension, qui peut être obtenue en ajoutant un agent de gonflement au matériau dans lequel est formée une couche externe d'un tube polymère laminé. L'homme du métier connaît l'art du gonflement. En exposant, après le soufflage du film, le tube de polymère 21 à la chaleur, l'agent de gonflement est amené à libérer un 11 gaz, des bulles étant formées dans la surface externe du tube polymère, lesquelles bulles éclatent, créant ainsi une surface rugueuse dont la structure peut être du type représenté sur la figure 7. Des exemples non limitatifs d'agents de gonflement sont le bicarbonate, l'azodicarbonamide et l'eau. Encore un autre exemple d'une structure superficielle rugueuse 38 favorisant la préhension est représenté sur la figure 8 et peut être obtenu par sous-alimentation. La sous-alimentation peut être effectuée en utilisant un plastique pur ou un additif de remplissage, tel que des silicates, de la chaux, des carbonates, de petites billes de verre, du sable fin, etc., qui est ajouté au matériau dans lequel est formée une couche externe de tube polymère. L'homme du métier connaît le procédé de sous-alimentation. L'appareil d'extrusion utilisé pour alimenter le matériau de couche externe est sous-alimenté, ce qui génère une structure superficielle similaire à celle de la figure 7. Dans ce cas, la concentration et la friction de la matière de remplissage peuvent varier pour obtenir la rugosité de surface souhaitée. Un autre exemple d'une structure superficielle favorisant la préhension similaire à celles représentées sur la figure 7 ou la figure 8 peut être obtenu par alimentation à froid, la couche externe étant sous-alimentée et l'extrudeuse étant actionnée à une température inférieure à la normale. Dans ce cas, aucune matière de remplissage n'est nécessaire. L'homme du métier connaît l'art de l'alimentation à froid. 12 Les manières permettant d'obtenir une structure superficielle favorisant la préhension décrites ci-dessus peuvent également être associées à l'ajout d'agents favorisant le frottement connus, par exemple des liquides macromoléculaires visqueux tels que le polyisobutylène et/ou des esters de glycérol. Selon un mode de réalisation, la structure superficielle décrite en faisant référence à la figure 5 est associée à la structure superficielle décrite en faisant référence à la figure 7 ou à la figure 8. Ce mode de réalisation peut également être associé à la structure superficielle décrite en faisant référence à la figure 6, et/ou à un agent favorisant le frottement. Selon un autre mode de réalisation, la structure superficielle décrite en faisant référence à la figure 7 ou à la figure 8 est associée à la structure superficielle décrite en faisant référence à la figure 6. Ce mode de réalisation peut être associé à un agent favorisant le frottement. La poche à douille peut également être formée au moyen d'une ou plusieurs couches de film placées les unes au-dessus des autres et jointes le long de leurs parties de bord, afin de définir un contenant. Le contenant peut être triangulaire, rectangulaire, carré, pentagonal, hexagonal, circulaire, elliptique, etc. La jonction peut être faite d'une quelconque manière choisie par l'homme du métier afin de fournir une jonction permanente. En variante, une pièce de film peut être pliée 30 pour former une partie de bord, moyennant quoi les autres parties de bord sont jointes selon la description qui précède, afin de former le contenant. Les couches de film peuvent être formées au moyen du soufflage de film susmentionné, ou par exemple par coulage de film, également connu de l'homme du métier. Les couches superficielles peuvent être prévues de façon analogue à ce qui a été décrit ci-dessus
La présente invention concerne une poche à douille jetable (1) comprenant un contenant en film polymère. La poche à douille est formée essentiellement à partir d'une paire de films polymères à paroi mince et une surface orientée vers l'extérieur de la poche à douille a une structure superficielle rugueuse.
1. Poche à douille jetable comprenant un contenant en film polymère, dans laquelle la poche à douille est fabriquée essentiellement à partir d'une paire de films polymères à paroi mince qui, afin de former le contenant, sont joints le long d'au moins deux parties de bord (6, 9, 10) de la poche à douille (1), caractérisée en ce que une surface orientée vers l'extérieur de la poche 10 à douille est pourvue d'une structure superficielle rugueuse (35 à 38). 2. Poche à douille (1) selon la 1, caractérisée en ce que ladite paire de films polymères comprend des premiers et seconds films polymères, qui 15 sont joints le long desdites au moins deux parties de bord (6, 9, 10). 3. Poche à douille (1) selon la 1, caractérisée en ce que ladite paire de films polymères est formée à partir d'une pièce de film polymère, qui 20 est pliée et jointe le long desdites au moins deux parties de bord (6, 9, 10) de la poche à douille. 4. Poche à douille jetable (1), selon la 1, caractérisée en ce qu'au moins une seconde partie de bord est formée par un pli du film 25 polymère. 5. Poche à douille (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la structure superficielle rugueuse est formée par au moins une des étapes suivantes : 15 - ajouter des grains ou flocons au matériau dans lequel est fabriqué le tube polymère à paroi mince, - gaufrer le tube polymère, et - appliquer une laque sur la surface orientée vers l'extérieur et ajouter des grains ou flocons à la laque. 6. Poche à douille (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la structure orientée vers l'extérieur du tube polymère comprend des agents favorisant le frottement. 7. Poche à douille (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tube polymère à paroi mince est fabriqué dans un film plastique, de préférence un plastique polyoléfinique. 8. Poche à douille (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tube polymère à paroi mince est essentiellement transparent. 9. Poche à douille (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que une paroi du tube polymère à paroi mince est composée d'au moins deux couches de matériaux laminées, dont une couche de matériau externe est pourvue de la structure superficielle rugueuse. 10. Poche à douille (1) selon la 9, caractérisée en ce que la structure superficielle rugueuse est formée par au moins une des étapes suivantes . - gonfler au moins partiellement la couche de matériau externe, - sous-alimenter au moins partiellement la couche de matériau externe, et 16 - alimenter à froid au moins partiellement la couche de matériau externe. 11. Poche à douille (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tube polymère à paroi mince présente une marque de séparation (8) qui est transverse par rapport au sens longitudinal (Dl) du tube. 12. Poche à douille (1) selon la 11, caractérisée en ce que le tube à paroi mince présente 10 un joint (7), de préférence un joint de soudure, qui est parallèle à la marque de séparation (8). 13. Procédé de fabrication d'une poche à douille jetable (1) comprenant un contenant en film polymère, caractérisé par les étapes suivantes : 15 former la poche à douille essentiellement en joignant un film polymère à paroi mince le long d'au moins deux parties de bord de la poche à douille, et munir une surface orientée vers l'extérieur du tube polymère à paroi mince d'une structure 20 superficielle rugueuse. 14. Procédé selon la 13, caractérisée en ce que l'étape destinée à munir la surface orientée vers l'extérieur d'une structure superficielle rugueuse comprend 25 ajouter des grains ou flocons au matériau dans lequel est fabriqué le tube polymère à paroi mince, et/ou gaufrer le tube polymère à paroi mince. 15. Procédé selon la 13 ou la 30 14, caractérisée en ce qu'il comprend en outre l'étape destinée à former le tube polymère à 17 paroi mince lamine au moins deux couches de matériau, une couche de matériau externe étant pourvue de la structure superficielle. 16. Procédé selon la 15, caractérisée en ce que l'étape destinée à munir la surface orientée vers l'extérieur d'une structure superficielle rugueuse comprend : gonfler au moins partiellement le matériau dans lequel est fabriquée une couche externe du tube 10 polymère à paroi mince, sous-alimenter au moins partiellement le matériau dans lequel est réalisée une couche externe du tube polymère à paroi mince, et/ou alimenter à froid au moins partiellement le 15 matériau dans lequel est réalisée une couche externe du tube polymère à paroi mince.
B
B65
B65D
B65D 75
B65D 75/58,B65D 75/06
FR2890547
A1
DISPOSTIF DE BASCULEMENT ET ENSEMBLE FORMANT CANAPE ET LIT EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF
20,070,316
La présente invention a trait à un dispositif de basculement et à un ensemble formant canapé et lit équipé d'un tel dispositif. Il est connu de FR-A-2 793 665 de transformer un canapé en lit et réciproquement grâce à un dispositif permettant une rotation simultanée du canapé et du lit autour d'un axe fixe sensiblement horizontal. Ce dispositif comprend au moins un levier articulé entre un vérin et une platine montée pivotante autour de l'axe fixe de rotation et supportant un sommier du lit. Pour chaque platine, un bras de renvoi est articulé à une structure formant un pied du canapé, elle-même articulée par rapport à l'assise du canapé. En configuration d'utilisation du canapé, lorsqu'un utilisateur exerce un effort de basculement sur le sommier, cet effort fait pivoter le pied du canapé, dont l'extrémité inférieure est amenée à glisser par rapport au sol. L'assise est ainsi plaquée vers le sol, ce qui permet le passage à une configuration d'utilisation du lit. Ce dispositif impose l'effacement des pieds de l'ensemble formant canapé et lit lors du passage d'une configuration d'utilisation du canapé à une configuration d'utilisation du lit. Un ensemble formant canapé et lit équipé d'un tel dispositif ne possède donc pas de pied de support fixe et il est nécessaire de fixer l'ensemble à une structure extérieure, par exemple un mur. De plus, le glissement de l'extrémité inférieure des pieds par rapport au sol est susceptible de générer des rayures au niveau du sol. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif de basculement ne nécessitant pas l'effacement des pieds de support d'un ensemble formant canapé et lit équipé d'un tel dispositif. Dans cet esprit, l'invention concerne un dispositif de basculement d'un ensemble formant canapé et lit, entre une première configuration dans laquelle le canapé est utilisable alors que le lit est escamoté, et une seconde configuration dans laquelle le lit est utilisable alors que le canapé est escamoté. Ce dispositif comprend au moins un levier principal articulé autour d'un axe fixe et solidaire d'un sommier du lit et des moyens de contrôle du pivotement du levier principal autour de son axe d'articulation. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend au moins une bielle dont une première extrémité est montée pivotante et coulissante sur le levier principal et dont une deuxième extrémité est articulée sur un bras de commande du déplacement de l'assise du canapé, entre une position haute d'utilisation et une position basse effacée, la bielle étant montée pivotante sur un chariot apte à coulisser selon une direction perpendiculaire à l'axe d'articulation du sommier, alors que le levier principal, la bielle et le chariot sont aptes à imposer à la deuxième extrémité de la bielle un mouvement de translation lorsque le levier principal pivote autour de l'axe fixe, de telle sorte que l'assise est entraînée en translation parallèlement à elle-même. Grâce à l'invention, un ensemble formant canapé et lit équipé d'un tel dispositif comporte des pieds de support qui restent en place au cours du basculement de l'ensemble. De plus, les pieds du support peuvent être utilisés pour guider l'effacement de l'assise. Ainsi, un ensemble formant canapé et lit équipé d'un dispositif conforme à l'invention est stable, sans nécessiter de fixation par rapport à une structure extérieure. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention. - les moyens de contrôle comprennent au moins un vérin électrique ou hydraulique dont la tige ou le corps est articulé sur le levier principal et dont le corps ou la tige est articulé sur une partie fixe de l'ensemble; - le bras de commande est monté à coulissement entre la position haute et la position basse, sur un pied latéral incliné de l'ensemble; - un ressort de rappel est monté entre le bras de commande coulissant et une partie fixe de l'ensemble; - le chariot est apte à coulisser sur deux rails parallèles alignés selon la direction précitée, perpendiculaire à l'axe d'articulation du sommier, le chariot étant équipé d'au moins un galet de roulement sur chacun des rails; - le coulissement du bras de commande de la position haute jusqu'à la position basse s'opère grâce à un aller-retour du chariot sur les rails; - la bielle est orientée selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction des rails dans la position haute; - la bielle est orientée selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction des rails dans la position basse; - le dispositif comprend deux leviers principaux et deux bielles coopérant chacune avec un chariot, les leviers principaux, bielles et chariots étant disposés de part et d'autre du sommier, les moyens de contrôle comprenant un vérin agissant sur un des leviers principaux et un ressort à gaz agissant sur l'autre levier principal. L'invention concerne également un ensemble formant canapé et lit, susceptible de basculer entre une première configuration où le canapé est utilisable, alors que le lit est escamoté et une seconde configuration où le lit est utilisable, alors que le canapé est escamoté, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de basculement tel que précédemment décrit. Un tel ensemble est autonome et facilement manoeuvrable. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un ensemble formant canapé et lit équipé d'un dispositif conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble formant canapé et lit conforme à l'invention en configuration d'utilisation du canapé ; - la figure 2 est une vue en perspective analogue à la figure 1, alors que l'ensemble est en configuration 15 d'utilisation du lit; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 1, les éléments constitutifs de l'ensemble étant déshabillés; - la figure 4 est une vue en perspective selon un autre angle de l'ensemble montré à la figure 3; - la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V à la figure 3; la figure 6 est une coupe analogue à la figure 5, lorsque l'ensemble est dans une position intermédiaire de basculement; - la figure 7 est une coupe analogue à la figure 5 lorsque l'ensemble est dans la configuration de la figure 2. L'ensemble E formant canapé et lit conforme à l'invention comprend un bâti fixe 1 formé de deux montants verticaux 2 et 2' reliés par un arbre de rigidification 3, visible à la figure 4. Un sommier de lit 4 est articulé autour d'un axe X-X', fixe par rapport aux montants 2 et 2'. Le sommier 4 porte, sur sa face 4A tournée vers l'extérieur dans la configuration des figures 1 et 3 à 5, deux supports 43 et 43' de lit. Les extrémités latérales 41 et 41' du sommier 4 portent une structure 61, destinée à maintenir des coussins pour former le dossier d'un canapé 6. La structure 61 comprend deux tubes latéraux 611 et 611' et un tube transversal 612. Le tube 612 travaille en torsion au cours du basculement et permet de rigidifier la partie tournante de l'ensemble E. Le canapé 6 comprend également une assise 63 dont les extrémités latérales 631 et 631' sont chacune solidaires d'un chariot 73, respectivement 73'. Les chariots 73 et 73' sont aptes à coulisser le long de rails 71 et 71' ménagés dans des pieds 7 et 7' de support de l'ensemble E, en appui sur le sol S. Les chariots 73 et 73' sont chacun munis de quatre coussinets de frottement 731 aptes à glisser sur les rails 71 et 71'. Un matelas 5 est disposé contre la face 4B du sommier 4 tournée vers l'intérieur de l'ensemble E dans la configuration des figures 1 et 3 à 5. Ce matelas est utilisable dans la configuration des figures 2 et 7, alors que le canapé 6 est utilisable dans la configuration des figures 1, 3, 4 et 5. Le dispositif permettant de passer de l'une à l'autre de ces configurations, et réciproquement, apparaît plus clairement aux figures 3 à 7. Des leviers principaux 23 et 23' sont solidaires du sommier 4 à proximité des montants 2 et 2', au niveau de l'axe X-X'. Le levier principal 23 proche du montant 2 est seul représenté sur les figures 5 à 7, étant entendu qu'un second levier principal 23', en partie visible à la figure 4, est prévu du côté du montant 2'. Le levier principal 23 est de forme sensiblement triangulaire. Il est articulé au niveau d'une portion 23B autour de l'axe X-X' grâce à un arbre 231 destiné à être reçu dans un palier correspondant fixe par rapport au montant 2. Le levier 23' a la même forme que le levier 23 et est articulé autour de l'axe X-X'. Les leviers principaux 23 et 23' permettent le basculement du sommier 4 entre les deux configurations précitées. Une bielle 25 de forme allongée est articulée au niveau de l'une de ses extrémités 25A sur le levier principal 23, autour d'un premier axe X251 parallèle à l'axe X-X' et défini par un galet 251. Le galet 251 est apte à rouler et coulisser dans une lumière oblongue 233 ménagée dans le levier principal 23 et s'étendant entre deux portions d'extrémité 23B et 23C du levier 23. La bielle 25 est articulée au niveau de sa deuxième extrémité 25B, autour d'un deuxième axe X253 parallèle à l'axe X-X', sur une extrémité 27A d'un bras 27 de commande du déplacement de l'assise 63 du canapé 6. Au niveau de sa seconde extrémité 27B, le bras 27 est fixé sur le chariot 73. Un caisson 22 est fixé contre la face interne du montant 2, ce caisson s'étendant de manière à protéger le dispositif de basculement. Un caisson analogue 22' visible à la figure 1 est fixé contre la faxe interne du montant 2' pour protéger un second dispositif équivalent à celui représenté sur les figures 5 à 7. Le caisson 22 est pourvu d'une ouverture 221 de passage du bras 27 de commande. Le pied 7 est fixé sur la paroi antérieure 22A du caisson 22. Un ressort de rappel 75 est tendu entre une patte 222 solidaire du caisson 22 et le chariot 73. Les caissons 22 et 22' sont reliés par une traverse supérieure 223. Un chariot 29 est articulé sur une région centrale 25C de la bielle 25 autour d'un axe X255 parallèle à l'axe X-X'. Le chariot 29 et la bielle 25 sont articulés l'un par rapport à l'autre au moyen d'un arbre 291 monté au voisinage d'une portion 29A du chariot 29. Le chariot 29 est muni de trois galets de roulement 293, 293' et 295 montés respectivement au voisinage des portions d'extrémité 29A, 29B et 29C du chariot 29. Les galets 293 et 293' sont aptes à rouler sur un rail 26 qui s'étend selon une direction A-A' inclinée par rapport à la face antérieure 22A du caisson 22, d'un angle a de l'ordre de 45 . La direction A-A' est perpendiculaire à la direction X-X'. Le contre-galet 295 est apte à rouler sur un second rail 28 parallèle au rail 26, entre ce rail 26 et le sol S. La présence du contre-galet 295 permet de contrer le couple agissant sur le chariot 29 du fait du poids de la bielle 25 et du levier principal 23, qui tend à entraîner le chariot 29 en rotation vers la paroi interne du montant 2. Par ailleurs, le levier principal 23 est articulé, au niveau d'une portion 23A et autour d'un axe X235, sur une extrémité 24B de la tige 241 d'un vérin électrique 24. Le corps 242 du vérin 24, qui forme son extrémité 24A, est articulé autour d'un axe fixe X243 supporté par le montant 2 et parallèle à l'axe X-X'. En variante, la portion 23A du levier principal 23 peut être articulée sur l'extrémité 24A correspondant au corps 242 du vérin 24, l'extrémité 24B de la tige 241 étant articulée sur le montant 2. Le levier principal 23', pivotant par rapport au montant 2', est quant à lui articulé sur un ressort à gaz 24' qui permet d'accompagner le mouvement de basculement de l'ensemble. Le sommier 4 et les éléments 611, 611' et 612 transmettent le mouvement du côté droit de l'ensemble E visible à la figure 3 au côté gauche, ce mouvement étant accompagné par le ressort à gaz 24'. Une bielle du type de la bielle 25 et un chariot du type du chariot 29 sont montés du côté du levier 23' et permettent de commander le déplacement du chariot 73' parallèlement à celui du chariot 73. Dans la configuration d'utilisation du canapé visible à la figure 5, la bielle 25 est orientée selon une direction sensiblement perpendiculaire à la direction A-A' des rails 26 et 28. On note y l'angle délimité par l'axe A- A' et l'axe longitudinal B-B' de la bielle 25. L'angle y est sensiblement égal à 90 dans la configuration d'utilisation du canapé. Dans cette configuration, les axes X251, X253 et X255 sont alignés et les éléments 23, 25 et 29 constituent une articulation à genouillère verrouillée. Ainsi, le chariot 29 est apte à résister à l'action du poids des autres éléments du dispositif, notamment dû à l'assise 63, qui aurait tendance à l'entraîner en coulissement le long des rails 26 et 28. Dans la configuration de la figure 5 et du côté du levier 23', les axes correspondant aux axes X251, X253 et X255 sont également alignés et une articulation à genouillère verrouillée est également mise en oeuvre. Lorsque l'on actionne le vérin 24, la tige 241 entraîne le levier principal 23 au niveau de sa portion 23A, vers la partie supérieure du montant 2. Ceci a pour effet de faire pivoter le levier principal 23 autour de l'axe X-X' et d'entraîner le sommier 4 en rotation autour du même axe. Au fur et à mesure que la portion 23A s'élève et que le levier principal 23 pivote autour de l'axe X-X', l'arête reliant les portions 23B et 23C du levier principal 23 passe d'une position sensiblement verticale et parallèle à la face antérieure 22A du caisson 22 à une position inclinée par rapport à cette face d'un angle p croissant, compris entre 0 et 90 . Simultanément, la bielle 25, dont l'extrémité 25B est initialement disposée à l'extrémité 233B de la lumière oblongue 233, orientée du côté de la portion 23B du levier principal 23, se déplace par rapport à la lumière oblongue 233 vers son extrémité 233C, orientée du côté de la portion 23C du levier principal 23. Ce déplacement est réalisé grâce au roulement du galet 251 dans la lumière oblongue 233, de l'extrémité 233B vers l'extrémité 233C. Dans le même temps, la bielle 25 pivote autour de l'axe X251, de telle sorte que l'angle y devient sensiblement différent de 90 . Ainsi, la bielle 25 n'étant plus orientée perpendiculairement aux rails 26 et 28, le poids des éléments du dispositif de basculement fait coulisser le chariot 29 le long des rails 26 et 28 en direction du sol S. Le chariot 29 coulisse vers le sol S le long des rails 26 et 28 jusqu'à ce que le dispositif de basculement atteigne la configuration représentée à la figure 6. La rotation de la bielle 25, qui s'opère lors du passage de la configuration de la figure 5 à la configuration de la figure 6, impose au bras 27 de commande un mouvement de translation vers le sol S parallèlement à lui-même, comme représenté par la flèche T1 à la figure 5. Le déplacement en translation du bras 27 de commande pousse le chariot 73 vers le sol S, en coulissement le long du rail 71 du pied 7. Ce coulissement est réalisé grâce au glissement des quatre coussinets 731 du chariot 73 sur le rail 71. L'assise 63 du canapé 6 solidaire du chariot 73 est ainsi entraînée vers le sol S. Comme le vérin 24 continue de soulever la portion 23A du levier principal 23 et de faire pivoter le levier principal 23 autour de l'axe X-X', le galet 251 est amené à rouler vers l'extrémité 233B de la lumière oblongue 233. La bielle 25 se déplace vers l'extrémité 233B. Ce déplacement, associé au pivotement de la bielle 25 autour de l'axe X251, fait remonter le chariot 29 le long des rails 26 et 28 et repousse le bras 27 de commande vers le sol S selon un mouvement de translation parallèle à lui-même, comme représenté par la flèche T2 à la figure 6. Les directions des translations T1 et T2 sont confondues. On atteint finalement la configuration d'utilisation du lit visible à figure 7, dans laquelle l'assise 63 du canapé 6 est dans une position basse effacée, plaquée contre le sol S ou au voisinage immédiat de celuici. Dans cette configuration, le levier principal 23 est tel que l'angle (3 est sensiblement de l'ordre de 90 . Le chariot 29 est alors en position haute sur les rails 26 et 28. De plus, dans cette configuration, l'angle y est sensiblement égal à 90 . Ainsi, au cours du passage de la configuration d'utilisation du canapé à la configuration d'utilisation du lit, la bielle 25 effectue une rotation d'environ 180 autour de l'axe X255. Les mouvements relatifs des éléments 23, 25 et 29 permettent d'imposer à l'extrémité 25B de la bielle 25, et donc au bras 27, un mouvement continu de translation au cours du basculement. Plus généralement, le dispositif de basculement 22-29 permet de transformer le mouvement de rotation du sommier 4 autour de l'axe X-X' en un mouvement de translation de l'assise 63 vers le sol S, parallèlement à elle-même. Par ailleurs, le poids de l'assise 63 exerce sur le chariot 73 un couple C qui tend à le faire pivoter autour d'un axe perpendiculaire au rail 71. De plus, l'effort moteur exercé sur le bras 27 par la bielle 25 s'ajoute à ce couple. Le ressort 75 permet de stabiliser le chariot 73 autour du rail 71, à l'encontre de ce couple et de cet effort. Le ressort 75 permet de soulager les coussinets 731, de telle sorte que l'effet d'arc- boutement dû au couple C et à l'effort moteur est moins prononcé qu'en l'absence d'un tel ressort. Les efforts à mettre en oeuvre pour déplacer le chariot 73 sont donc moindres qu'en l'absence d'un tel ressort. Un ressort analogue est prévu sur le côté gauche de l'ensemble E dans la représentation de la figure 3. L'invention a été décrite avec un vérin électrique. Elle est cependant applicable avec d'autres moyens de contrôle, notamment un vérin hydraulique
Ce dispositif de basculement comprend un levier principal (23), articulé autour d'un axe fixe (X-X') et solidaire du sommier (4), et des moyens (24) de contrôle du pivotement du levier principal autour de son axe d'articulation (X-X'). Ce dispositif comprend, en outre, au moins une bielle (25) dont une première extrémité est montée pivotante et coulissante sur le levier principal et dont une deuxième extrémité (25B) est articulée sur un bras (27) de commande du déplacement de l'assise (63) du canapé, entre une position haute d'utilisation et une position basse effacée. La bielle est montée pivotante sur un chariot (29) apte à coulisser selon une direction (A-A') perpendiculaire à l'axe (X-X') d'articulation du sommier, le levier principal (23), la bielle (25) et le chariot (29) étant aptes à imposer à la deuxième extrémité (25B) de la bielle un mouvement de translation (T1) lorsque le levier principal pivote autour de l'axe fixe (X-X'), de telle sorte que l'assise (63) est entraînée en translation parallèlement à elle-même.
1. Dispositif canapé (6) et lit dans laquelle ledit lit est escamoté, laquelle ledit litde basculement d'un ensemble formant (5), entre une première configuration canapé est utilisable alors que ledit et une seconde configuration dans est utilisable alors que ledit canapé est escamoté, ledit dispositif comprenant au moins un principal (23, 23') et solidaire d'un (24) de contrôle principal autour de son articulé autour d'un axe fixe sommier (4) dudit lit et des du pivotement dudit levier axe d'articulation (X-X'), levier (X-X') moyens caractérisé en ce qu'il comprend au moins une bielle (25) dont une première extrémité (25A) est montée pivotante et coulissante sur ledit levier principal et dont une deuxième extrémité (25B) est articulée sur un bras (27) de commande du déplacement de l'assise (63) dudit canapé entre une position haute d'utilisation (figure 1) et une position basse effacée (figure 2), ladite bielle étant montée pivotante sur un chariot (29) apte à coulisser selon une direction (A-A') perpendiculaire à l'axe (X-X') d'articulation du sommier, le levier principal (23), la bielle (25) et le chariot (29) étant aptes à imposer à ladite deuxième extrémité (25B) de la bielle un mouvement de translation (T1, T2) lorsque le levier principal (23) pivote autour dudit axe fixe (X-X'), de telle sorte que ladite assise (63) est entraînée en translation parallèlement à elle-même. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle comprennent au moins un vérin (24) électrique ou hydraulique dont la tige (241) ou le corps (242) est articulé sur ledit levier principal (23) et dont le corps (242) ou la tige (241) est articulé sur une partie fixe (2) dudit ensemble. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit bras (27) de commande est monté à coulissement (73) entre ladite position haute et ladite position basse, sur un pied (7) latéral incliné dudit ensemble. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'un ressort (75) de rappel est monté entre ledit bras (27, 73) de commande coulissant et une partie fixe (22) dudit ensemble. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit chariot (29) est apte à coulisser sur deux rails (26, 28) parallèles alignés selon ladite direction (A-A'), ledit chariot étant équipé d'au moins un galet (293, 293', 295) de roulement sur chacun desdits rails. 6. Dispositif selon les 3 et 5, caractérisé en ce que le coulissement dudit bras (27, 73) de commande de ladite position haute jusqu'à ladite position basse s'opère grâce à un aller-retour dudit chariot (29) sur lesdits rails (26, 28). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce que ladite bielle (25) est orientée selon une direction sensiblement perpendiculaire (7=90 ) à ladite direction (A-A') des rails dans ladite position haute. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que ladite bielle (25) est orientée selon une direction sensiblement perpendiculaire (7=90 ) à ladite direction (A-A') des rails dans ladite position basse. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux leviers principaux (23, 23') et deux bielles (25, 25') coopérant chacune avec un chariot (29, 29'), lesdits leviers principaux, bielles et chariots étant disposés de part et d'autre du sommier (4), lesdits moyens de contrôle comprenant un vérin (24) agissant sur un desdits leviers principaux (23) et un ressort à gaz (24') agissant sur l'autre levier principal (23'). 10. Ensemble formant canapé et lit, susceptible de basculer entre une première configuration dans laquelle ledit canapé (6) est utilisable alors que ledit lit (5) est escamoté, et une seconde configuration dans laquelle ledit lit est utilisable alors que ledit canapé est escamoté, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de basculement (22-29) selon l'une quelconque des précédentes.
A
A47
A47C
A47C 17
A47C 17/16,A47C 17/38
FR2890759
A1
AFFICHEUR MATRICIEL A CRISTAUX LIQUIDES DU TYPE A MATRICE ACTIVE
20,070,316
La présente invention concerne un afficheur matriciel à cristaux liquides LCD (Liquid Crystal Display), et plus particulièrement les afficheurs du type à matrice active. Les afficheurs à matrice active comprennent un élément actif au niveau de chaque pixel, qui est commandé de manière appropriée par un dispositif d'adressage des pixels, pour afficher un niveau de gris correspondant à une donnée à afficher. Le dispositif d'adressage des pixels comprend de manière habituelle un circuit de commande des lignes de sélection de rangées de l'afficheur, communément appelé driver ligne, par lequel les rangées sont sélectionnées une à une en séquence, sur chaque trame vidéo et un circuit de commande des colonnes de pixel de l'afficheur, communément appelé driver colonne, par lequel les niveaux de tension correspondant aux données à afficher sont appliqués sur les colonnes. Dans la suite on utilise le terme "driver" ou "drivers" pour désigner ces circuits de commande ou le dispositif d'adressage. Ces drivers sont dits intégrés quand ils sont réalisés sur le même substrat que la matrice active, en périphérie de cette matrice et avec la même technologie de fabrication. Selon l'état de l'art de la technologie silicium amorphe, les drivers lignes intégrés sont du type à haute impédance de sortie de manière à limiter le stress des transistors et donc la dérive de la tension de seuil de ces derniers. Avec de tels drivers, lorsque les lignes sont non sélectionnées, soit plus de 99% du temps d'adressage de l'afficheur, elles sont dans un état dit flottant. Dans cet état, les lignes sont sensibles à toutes les variations parasites, et en particulier celles liées aux couplages capacitifs dues aux croisement des lignes avec les colonnes. Plus précisément, pour chaque nouvelle ligne sélectionnée, les données à afficher sont appliquées sur toutes les colonnes de l'afficheur: du fait des couplages capacitifs dus aux croisements entre les lignes et les colonnes, les lignes non sélectionnées voient les niveaux de tension qui varient sur ces colonnes. Ceci n'est pas sans conséquence sur la qualité d'affichage de l'afficheur. En particulier, ces couplages peuvent entraîner une sélection non désirée d'une ligne de l'afficheur et les données de cette ligne peuvent s'en trouver modifier. C'est le problème dit de multi-sélection de lignes. D'autres effets néfastes peuvent se produire selon le mode de réalisation de la capacité de stockage associée à chaque électrode pixel de la matrice active. Notamment, lorsque cette capacité de stockage est réalisée avec la ligne de sélection de rangée des pixels, ces couplages vont aussi entraîner des variations de niveaux de tension stockés sur les pixels via la capacité de stockage. La qualité de l'affichage s'en trouve affectée. En outre, dans une telle structure, la capacité totale de chaque ligne dépend de l'information vidéo affichée sur les pixels de cette ligne, via la capacité de stockage. En effet, cette capacité totale dépend au premier ordre de la somme de toutes les capacités de couplage entre cette ligne et chacune des colonnes de la matrice, plus la somme de toutes les capacités de stockage en série avec les capacités cristal liquide associées, réalisées avec cette ligne. Cette dépendance peut entraîner des non uniformités d'affichage. Un objet de l'invention est de résoudre les différents inconvénients liés à l'utilisation de tels drivers lignes. Une solution technique a été trouvée dans l'invention pour résoudre ces différents inconvénients, et en particulier pour supprimer la sensibilité aux couplages parasites, par l'implantation sur chaque ligne d'une capacité de stabilisation. La taille de cette capacité est choisie suffisamment grande pour stabiliser la ligne et limiter les perturbations vidéos par exemple à un niveau inférieur au pas de l'échelle des niveaux de gris de l'écran. Cette capacité implantée sur chacune des lignes de sélection de la matrice permet de stabiliser le niveau de la ligne associée. Le fonctionnement de l'afficheur et ses performances d'affichage, en particulier l'uniformité de l'affichage sont améliorés. Un autre objet de l'invention est d'éviter les pertes de rendement de fabrication liées à l'implantation d'une telle capacité sur chaque ligne, en prévoyant de manière avantageuse des zones de réparation. L'invention concerne donc une matrice active pour un écran à cristaux liquides, comprenant dans une zone active une pluralité d'électrodes pixels chacune adressable au moyen d'une ligne de sélection parmi N lignes de sélection et d'une ligne de donnée parmi M lignes de données, une capacité de stockage étant connectée à chaque électrode pixel de la matrice, caractérisée en ce qu'elle comprend pour chaque ligne de sélection, une capacité de stabilisation de ligne dont une première électrode est reliée à ladite ligne de sélection et une deuxième électrode à une tension de référence. Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite capacité de stabilisation est formée en dehors de la zone active de l'afficheur. Elle est connectée entre la ligne de sélection associée et un niveau de référence de l'afficheur, typiquement un niveau de référence parmi les alimentations analogiques du circuit de commande des lignes. Dans un perfectionnement facilitant la réparation de l'afficheur, ladite capacité de stabilisation est formée d'un ensemble parallèle de capacités élémentaires. Selon un autre mode de réalisation de l'invention la capacité de stabilisation d'une ligne de sélection est formée dans la zone active et distribuée le long de ladite ligne, au moyen d'un bus conducteur comprenant des parties en vis à vis des lignes de sélection, séparées du niveau de ces lignes par au moins une couche d'isolant. Ce bus peut être réalisé par un plan conducteur, ou par un réseau de conducteurs parallèles, verticaux ou horizontaux. Le bus conducteur de la capacité de stabilisation de ligne selon l'invention peut avantageusement former une capacité de stockage supplémentaire pour chacun des pixels. L'invention concerne aussi un afficheur matriciel à cristaux liquides 25 comprenant une telle matrice active. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre indicatif et non limitatif de l'invention et en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 illustre un schéma électrique d'une matrice active selon l'état de l'art; - la figure 2 illustre un premier mode de réalisation d'une capacité de stabilisation de ligne selon l'invention; - la figure 3 illustre un autre mode de réalisation de cette 35 capacité ; les figures 4 et 5 illustrent chacune une variante du mode de réalisation illustré à la figure 3; et la figure 6 illustre une variante du mode de réalisation illustré à la figure 2. La figure 1 illustre schématiquement une matrice active d'un afficheur selon l'état de l'art, qui comprend N x M pixels arrangés en N rangées telles que Rown_1 et Rown et M colonnes telles que Colm et Colm+1. Chaque pixel est adressable par une ligne de sélection et une ligne de donnée de la matrice. Un circuit 1 de commande des lignes de sélection, communément appelé "driver ligne" fournit ainsi séquentiellement un signal d'adressage sur chacune des N lignes de sélection. Notamment il commande les lignes de sélection rn_1 et rn des rangées Rown_1 et Rown. Un circuit 2 de commande des colonnes, communément appelé "driver colonne" applique les niveaux de tension correspondant aux niveaux de gris à afficher sur chacun de M lignes de données associées aux M colonnes de pixels. A chaque colonne de pixels de l'afficheur, correspond une ligne de donnée qui est pilotée par le driver colonne 2. Notamment les lignes de données cm et cm+1 sont celles associées respectivement aux colonnes Colm et Colm+1. Les drivers ligne 1 et colonne 2 peuvent être du type intégrés sur la matrice. Dans ce cas ils sont réalisés en périphérie de la zone active de la matrice, c'est à dire la zone comprenant les pixels. Ils peuvent aussi être externes à la matrice. Dans l'exemple illustré on a ainsi représenté un pixel Pn.m situé sur la nième rangée Rown et la mième colonne Colm. Il est adressable par la sélection de la ligne de sélection rn correspondant à la rangée Rown et l'application d'une tension d'affichage sur la ligne de donnée cm correspondant à la colonne Colm. Chaque pixel comprend une électrode pixel EPn,m respective, qui est une électrode conductrice réalisée sur la matrice active. Cette électrode est transparente dans une application transmissive. Elle est opaque dans une application réflective. L'afficheur comprend la matrice active, un substrat formant contre-35 électrode, et du cristal liquide entre la matrice et la contre-électrode. Une capacité pixel est formée entre chaque électrode pixel sur la matrice active et la contre-électrode CE de l'afficheur. L'électrode pixel EPn,m du pixel Pn,m est commandée par un élément actif de commutation, généralement un transistor comme illustré sur la figure. Au pixel Pn,m est ainsi associé un transistor Tn,m, connecté en série entre une ligne de donnée cm commandée par le driver colonne 2, et l'électrode pixel EPn,m. Ce transistor est commandé par un signal de sélection de la rangée correspondant au pixel considéré, appliqué par le driver ligne 1. En pratique, la grille de ce transistor est connectée à (ou formée par) la ligne de sélection de la rangée considérée. Les grilles des transistors d'une même rangée sont en pratique toutes connectées à (ou formées par) la même ligne conductrice de la matrice active, sur laquelle le driver ligne applique un signal de sélection de rangée. Le transistor associé à un pixel est rendu actif par application d'un signal de sélection sur la ligne de sélection de rangée correspondante, par exemple sur la rangée rn pour le pixel Pn,m, et application de la tension à charger sur une ligne de donnée associée, par exemple sur la ligne de donnée cm pour le pixel Pn,m. Le transistor associé à un pixel permet ainsi de charger ce pixel Pn,m à une tension représentative du niveau de gris à afficher, lorsque la ligne de sélection est adressée. Lorsque la ligne n'est pas sélectionnée, le transistor est équivalent à un circuit ouvert, isolant le pixel du reste de la matrice, ce qui doit lui permettre de maintenir le niveau de tension chargé, tout le temps d'une trame vidéo. A cet effet, une capacité de stockage est généralement prévue, formée entre l'électrode pixel EPn,m et un niveau conducteur de la matrice active, la capacité pixel étant insuffisante à maintenir le niveau de tension sur toute la durée d'une trame, du fait des couplages existants avec les lignes de sélection et de données voisines, par l'intermédiaire de capacités parasites planaires. Cette capacité de stockage des pixels peut être réalisée de différentes façons, utilisées seules ou en combinaison selon la technologie de matrice active considérée. Dans l'exemple illustré, une capacité de stockage Cst formée entre l'électrode pixel et la ligne de sélection précédente: par exemple, pour le pixel Pr, m, la capacité de stockage Cst est formée entre l'électrode pixel EPn,m et la ligne de sélection rn_I. Cette capacité peut être obtenue de différentes façons. Par exemple la structure dite "capacitor on gate" prévoit que le dessin de l'électrode pixel est tel qu'il recouvre en partie la ligne de sélection précédente. On peut aussi prévoir un bus conducteur entre chaque paire de lignes de sélection, qui est électriquement connecté à la ligne de sélection précédente. Dans l'exemple illustré, on dispose d'une capacité de stockage supplémentaire CStGP, formée entre chaque électrode pixel et un plan conducteur GP, généralement appelé plan de masse, porté à une tension de référence VRP, et qui peut en pratique se situer en dessous ou au-dessus des lignes de sélection et de données de la matrice. Selon l'invention, on prévoit sur chaque ligne de sélection de rangée de la matrice, une capacité de stabilisation de cette ligne, dans le but d'augmenter la capacité planaire de la ligne. De cette façon, lorsque la ligne n'est pas sélectionnée, la capacité planaire de la ligne permet de rendre cette ligne et les pixels de cette ligne, insensibles aux différentes perturbations dues à l'état de haute impédance de la sortie correspondante du driver ligne 1. Notamment l'effet de multi-sélection de lignes est évité. La figure 2 illustre un premier mode de réalisation de l'invention, selon lequel une capacité de stabilisation est réalisée sur chaque ligne, en dehors de la zone active de la matrice qui contient les pixels avec leurs transistors. Dans l'exemple illustré, cette capacité de stabilisation est réalisée entre les sorties du driver ligne 1 et la zone active ZA matérialisée en pointillé sur la figure. On a ainsi sur la ligne rn_I, respectivement rn, une capacité de stabilisation associée CLn_1, respectivement CLn. Chaque capacité de stabilisation est formée entre la ligne associée qui forme une première électrode, et un bus conducteur SB qui forme une deuxième électrode, alimenté par une tension de référence Vref. La tension de référence Vref est commune à toutes les capacités de stabilisation de la matrice. La tension de référence Vref peut être une tension spécifique, définie en fonction des caractéristiques de l'afficheur. Cette tension Vref est une 30 tension continue. Ce peut être typiquement la tension VGP du plan de masse GP (figure 1), ou la tension V0E de la contre-électrode. Une tension de référence fournie par le driver ligne, typiquement la tension de blocage Vgoff des transistors de la matrice, peut également convenir. La tension de référence Vref est commune à toutes les capacités de stabilisation de la 35 matrice. Une réalisation pratique simple de mise en oeuvre comprend la formation sur la matrice active mais en dehors de la zone active, d'un bus conducteur SP qui croise toutes les lignes de sélection, typiquement un bus vertical. Ce bus conducteur peut être réalisé sur la matrice sur un niveau conducteur séparé du niveau conducteur des lignes de sélection par au moins une couche d'isolant, de préférence sur un niveau technologique existant, typiquement sur le même niveau qu'un plan conducteur GP de la matrice tel qu'illustré sur la figure 1. Les figures 3 à 5 illustrent d'autres modes de réalisation d'une capacité de stabilisation selon l'invention, dans lequel la capacité de stabilisation est réalisée dans la zone active. Dans ces modes de réalisation, la capacité de stabilisation d'une ligne de sélection rn est réalisée dans la zone active de la matrice et distribuée le long de cette ligne de sélection. Elle est équivalente à M capacités élémentaires en parallèle: CLn,m, CLn,m+1..., une par colonne (ou ligne de donnée). Dans l'exemple de mise en oeuvre illustré sur la figure 3, on utilise un bus conducteur SP, sous forme d'un plan conducteur réalisé sous ou audessus des lignes de sélection et de données de la matrice, dans un matériau conducteur transparent, porté au niveau de tension de référence Vref. Ce plan SP présente des parties pleines en vis à vis des lignes de sélection, séparées du niveau des lignes de sélection par au moins un niveau d'isolant, formant ainsi les capacité de stabilisation des lignes de sélection selon l'invention. On obtient une capacité élémentaire de stabilisation associée à une ligne de sélection, par exemple la capacité élémentaire CLn_i,m associée à la ligne rn_,, sur la colonne Colm. Cette capacité de stabilisation CLn_I,m est connectée entre la ligne de sélection rn_1 dans la colonne de pixel Colm, et le plan conducteur SP. Cette capacité élémentaire de stabilisation de la ligne rn_, a une électrode commune avec la capacité de stockage Cst du pixel Pn,m. En effet cette capacité de stockage Cst est formée dans la colonne Colm entre l'électrode pixel EPn,m et la ligne de sélection précédente rn 1. Si le plan conducteur SP comprend des parties pleines sous les électrodes pixel, il forme en outre une capacité de stockage supplémentaire Cst' pour chaque pixel. On a représenté cette capacité de stockage supplémentaire Cst' pour le pixel Pn,m sur la figure: cette capacité Cst' est formée entre l'électrode pixel EPn,m et le plan conducteur SP, par la portion de ce plan en regard de l'électrode concernée. Avantageusement, ce plan conducteur SP est réalisé par un niveau technologique pré-existant dans la matrice active disposé au-dessus ou en 5 dessous des lignes de sélection et de données de la matrice On a vu notamment en relation avec la figure 1, que dans certaines structures de matrice active de l'état de l'art, une capacité CStGP est réalisée entre chaque électrode pixel et un plan conducteur GP, pour la partie de ce plan de masse en regard de l'électrode pixel. Ce plan conducteur GP est réalisé dans un matériau conducteur transparent par exemple en ITO. Il peut être enterré sous les couches correspondant aux transistors, c'est à dire sous la matrice de lignes de sélection et de lignes de données. Ce plan de masse enterré est dans certain cas de type bi-couche, avec une couche opaque en plus de la couche transparente, par exemple en titane réalisant un écran optique. Il peut être disposé audessus des lignes de sélection et de données de la matrice, comme par exemple décrit dans la demande de brevet EP 0682282 ayant pour titre "Liquid display device with shielded pixel structure". Ce plan conducteur correspond alors à un blindage qui a pour effet d'écranter les lignes de champ dues aux capacités planaires parasites entre les électrodes pixel et les lignes de sélection et de données. Ainsi, comme illustré sur la figure 1, une matrice active peut comporter de manière connue un plan conducteur GP, réalisé au-dessus ou au-dessous des lignes de sélection et de données, porté à un niveau de référence VRP déterminé, et qui offre une capacité de stockage CstGP associée à chaque pixel, formée entre l'électrode de ce pixel et ce plan conducteur. Sur la figure 3, on a représenté un tel plan pré-existant, noté GP. Si on utilise ce plan comme plan conducteur pour réaliser une capacité de stabilisation de ligne selon l'invention, cela revient sur la figure à confondre les plans SP et GP. La capacité Cst' est alors confondue avec la capacité CstGP réalisée entre l'électrode pixel et le plan GP (non représentée sur la figure 3, dans un souci d'allègement du dessin). Si ce plan GP n'est pas un plan conducteur continu, c'est à dire s'il est 35 évidé, la mise en oeuvre de l'invention consiste alors simplement à modifier le dessin le cas échéant pour qu'il présente en plus, des parties pleines en vis à vis des lignes de sélection, pour former les capacités de stabilisation de ligne selon l'invention. Un intérêt d'une telle mise en oeuvre de l'invention, est qu'il utilise un niveau technologique de matrices de l'état de l'art, ce qui est avantageux en terme de réalisation et de limitation du nombre de niveaux technologiques. Dans un autre exemple de mise en oeuvre illustré sur les figures 4 et 5, on ajoute un bus conducteur spécifique dans la matrice active. Dans cette mise en oeuvre, une capacité élémentaire de stabilisation d'une ligne de sélection, par exemple la capacité CLn_1,m de la ligne rn_1, dans la colonne Colm, est une capacité connectée à la ligne de sélection de rangée rn_1 et formée avec ce bus conducteur spécifique porté à une tension de référence Vref. Cette tension de référence est typiquement une tension d'alimentation continue, qui peut être une tension spécifique, ou une tension d'alimentation fournie par le driver ligne 1. Cette tension spécifique doit en pratique être une tension continue stable non sensible aux commutations des pistes qui se croisent (couplage). On peut typiquement utiliser la tension Vgoff de blocage des transistors, ou encore la tension de référence appliquée sur le plan de masse GP. Le niveau de tension est principalement déterminé de manière à limiter les risques de disclinaison ou de fuites optiques (mauvaises orientation des molécules de cristal liquide) résultant de la tension parasite généré par ce réseau de conducteurs. Dans l'exemple illustré sur la figure 4, ce bus comprend un réseau de conducteurs horizontaux Bn_1, Bn, chacun disposé entre une paire de ligne 25 de sélection rn_1, rn, et parallèles à celles-ci. Dans l'exemple illustré sur la figure 5, ce bus comprend un réseau de conducteurs verticaux Bm, Bm+1, chacun disposé entre une paire de ligne de données cm, cm+1, et parallèles à celles-ci. Dans un exemple de réalisation du réseau de conducteurs horizontaux de la figure 4, on pourra utiliser en pratique le même métal que celui des lignes de données Cm (métal source/drain des transistors TFT), par exemple du molybdène (Mo), pour réaliser la capacité de stabilisation de la ligne. En dehors des zones de croisements, on utilisera de préférence le niveau de métal de la ligne de sélection en parallèle, par exemple une bicouche de Titane et de Molybdène (TiMo). Pour réaliser le réseau de conducteurs verticaux de la figure 5, on pourra utiliser en pratique le même métal que celui des lignes de sélection (TiMo). En dehors des zones de croisements, on utilisera de préférence le niveau de métal de la ligne de données en parallèle (Mo). Ces conducteurs horizontaux ou verticaux peuvent également être réalisés en utilisant le niveau technologique du plan de masse enterré ou du blindage, ou un niveau conducteur spécifique disposé sous ou au-dessus des lignes de données et de sélection, mais sous forme d'un réseau de conducteurs en parallèles et non plus d'un plan continu. Selon un aspect de l'invention, si le dessin de ce bus spécifique est défini pour avoir une partie au moins en regard des électrodes pixels, ce bus spécifique peut servir de bus de stockage supplémentaire pour les pixels. Les possibilités de mise en oeuvre de cet aspect de l'invention dépendent principalement de la place disponible dans le pixel, du rendement recherché, des possibilités de réparation,... Sur la figure 4, on a illustré un schéma électrique équivalent de la capacité de stockage pixel associée à l'électrode pixel EPn,m, et la capacité de stabilisation associée à la ligne de sélection rn_l selon l'invention. On trouve, ainsi en série, l'électrode pixel EPn,m, la capacité de stockage Cst, la capacité de stabilisation CLn_1,m, le bus spécifique rn_1. Si le dessin du conducteur associé à chaque ligne de sélection est tel qu'il passe sous l'électrode pixel EPn,m, la partie du bus en vis à vis de l'électrode pixel, sert aussi de capacité de stockage supplémentaire Cst, comme illustré en pointillé sur la figure 4, entre l'électrode pixel EPn,m et le bus. Ceci peut typiquement être obtenu en prévoyant que chaque conducteur du réseau passe sous une rangée d'électrodes pixel, avec un décroché vers la ligne de sélection de manière à passer au-dessus ou au-dessous de cette ligne, de manière à réaliser la capacité de stabilisation de cette ligne. Le vis à vis du conducteur avec chaque électrode pixel réalise la capacité de stockage Cst' supplémentaire associée. En pratique, on peut par exemple réaliser ces conducteurs horizontaux dans un matériau conducteur transparent, typiquement en ITO sur le même niveau que les lignes de sélection, pour la partie passant sous les électrodes pixel. Pour réaliser le décroché vers les lignes de sélection, on pourra avantageusement utiliser le niveau des lignes de données, et passer ainsi au-dessus des lignes de niveau des lignes de données, et passer ainsi au-dessus des lignes de sélection. De cette manière, on n'utilise pas de niveau technologique supplémentaire pour ce réseau de conducteurs spécifique. On trouve de manière similaire sur la figure 5, la capacité de stockage Cst, la capacité de stabilisation CLn_1,m, et, en pointillé, la capacité de stockage Cst obtenue si le dessin du bus conducteur est tel qu'une partie au moins passe sous l'électrode pixel considérée. En pratique, on peut par exemple réaliser ces conducteurs verticaux dans un matériau conducteur transparent, typiquement en ITO, sur le même niveau que les lignes de données. D'une manière générale, le bus conducteur selon l'invention, formé par un plan conducteur ou un réseau de conducteurs, est formé de préférence dans un matériau conducteur transparent, de manière à ne pas perturber le taux d'ouverture des pixels. Notamment, s'il comprend des parties sous ou audessus des électrodes pixels, comme c'est notamment le cas si l'on cherche à bénéficier d'une capacité de stockage supplémentaire réalisée avec ce bus ces parties doivent être réalisées dans un matériau conducteur transparent, par exemple de l'ITO. D'autres parties peuvent être réalisées en matériau conducteur opaque, notamment les parties en vis à vis des lignes de sélection, elle-même opaques. Ces aspects pratiques de réalisation vont dépendre des options de dessin retenues et de la technologie considérée. La figure 6 illustre un perfectionnement de l'invention, applicable au premier mode de réalisation d'une capacité de stabilisation selon l'invention en dehors de la zone active, comme décrit en relation avec la figure 2. Cette capacité de stabilisation est distribuée: elle est réalisée par n capacités élémentaires en parallèle. Par exemple, pour la ligne de sélection rn_1, respectivement rn, on a k capacités élémentaires en parallèle C1,n-1,....Ck,n-1, respectivement C1,n,....Ck,n. Si on note C la valeur (la capacitance) de la capacité de stabilisation selon l'invention déterminée pour un afficheur donné pour obtenir des performances d'affichage optimum, chacune des capacités élémentaires aura comme valeur C/k. Ces k capacités élémentaires sont obtenues au moyen de k bus conducteurs croisant les lignes de sélection. Une telle réalisation permet avantageusement de faciliter la réparation de la matrice dans le cas de courts-circuits aux croisements lignes/bus vertical. On sait en effet localiser ces courts-circuits, par exemple lors des tests fonctionnels des drivers et de la matrice, avec repérage visuel du défaut vertical qui court-circuite la ou les capacités élémentaires. On peut alors isoler la capacité élémentaire défectueuse. Par exemple comme illustré sur la figure 6, la capacité élémentaire CL2,n est isolée en pratiquant une découpe a de part et d'autre, typiquement au moyen d'un laser. La valeur de C/k est déterminée de manière à avoir très peu, voire pas du tout, de perturbations après isolement de la sous capacité en défaut sur le fonctionnement du driver ligne 1, ni sur l'affichage de la vidéo sur les pixels. La capacité de stabilisation équivalente devient alors égale à (k-1)C/k. On notera que dans cette variante de réalisation illustrée en référence aux figures 2 et 6, où la capacité de stabilisation est réalisée en dehors de la zone active de la matrice, les aspects de transparence ou d'opacité du bus de capacité de stabilisation sont sans importance. L'invention qui vient d'être décrite permet d'améliorer la qualité de l'affichage sur des écrans à cristaux liquides à matrice active aussi bien des grands écrans que des petits, sans rien céder au rendement de fabrication, parce qu'elle peut être mise en oeuvre en utilisant desniveaux technologiques de la matrice existants, et que sa mise en oeuvre permet d'effectuer facilement des réparations fiables. Les différentes mises en oeuvres décrites sont choisies en fonction notamment des niveaux technologiques existants de la matrice active considérée. En particulier, elles dépendent des niveaux technologiques utilisés pour réaliser les capacités de stockage. Elle s'applique notamment à des afficheurs utilisant des matrices actives à drivers intégrés qui ont généralement cette particularité d'avoir des sorties en haute impédance. Mais elle s'applique de façon plus générale, chaque fois que les lignes de sélection non sélectionnées sont sensibles à des variations électriques dans leur voisinage
Dans une matrice active pour un écran à cristaux liquides, comprenant dans une zone active (ZA) une pluralité d'électrodes pixels (EPn,m) chacune adressable au moyen d'une ligne de sélection (rn) parmi N lignes de sélection et d'une ligne de donnée (cm) parmi M lignes de données, une capacité de stockage (Cst) étant connectée à chaque électrode pixel (EPn,m) de la matrice, on prévoit une capacité de stabilisation de ligne (CLn) pour chaque ligne de sélection (rn) de la matrice. Une première électrode de cette capacité de stabilisation est reliée à ladite ligne de sélection (rn) et une deuxième électrode de cette capacité de stabilisation est reliée à une tension de référence (Vref).Application aux afficheurs à cristaux liquides du type à matrice active, notamment à drivers intégrés
1. Matrice active pour un écran à cristaux liquides, comprenant dans une zone active (ZA) une pluralité d'électrodes pixels (EPn,m) chacune adressable au moyen d'une ligne de sélection (rn) parmi N lignes de sélection et d'une ligne de donnée (cm) parmi M lignes de données, une capacité de stockage (Cst) étant connectée à chaque électrode pixel (EPn, m) de la matrice, caractérisée en ce qu'elle comprend pour chaque ligne de sélection (rn), une capacité de stabilisation de ligne (CLn) dont une première électrode est reliée à ladite ligne de sélection (rn) et une deuxième électrode à une tension de référence (Vref). 2. Matrice active selon la 1, caractérisée en ce que ladite tension de référence (Vref) est commune à toutes les capacités de stabilisation de la matrice. 3. Matrice active selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite capacité de stabilisation est formée en dehors de la zone active (ZA). 4. Matrice active selon la 3, caractérisée en ce que ladite capacité de stabilisation (CLn) d'une ligne de sélection (rn) comprend une pluralité de capacités élémentaires (CL1,n,... CLk,n) disposées en parallèle. 5. Matrice active selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que ladite deuxième électrode de la capacité de stabilisation d'une ligne de sélection est formée par au moins un bus conducteur (SB) croisant les lignes de sélection, sur un niveau séparé de ces lignes par au moins une couche d'isolant. 6. Matrice active selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la dite capacité de stabilisation (CLn) d'une ligne de sélection (rn) est formée dans la zone active (ZA) et distribuée le long de ladite ligne, équivalente à une pluralité de capacités de stabilisation élémentaires (CLn,m, CLn,m+,) disposées en parallèle, une par ligne de donnée (cm, cm+, ). 7. Matrice active selon la 6, caractérisée en ce que ladite deuxième électrode de la capacité de stabilisation d'une ligne de sélection est formée par un bus conducteur (SP) comprenant au moins des parties en vis à vis des lignes de sélection, séparées du niveau de ces lignes par au moins un niveau d'isolant. 8. Matrice active selon la 7 caractérisée en ce que ledit bus conducteur (SP) comprend un réseau de conducteurs verticaux (Bm, Bm+1) , parallèles aux dites lignes de données (cm, cm+1). 9. Matrice active selon la 7, caractérisée en ce que ledit bus conducteur (SP) comprend un réseau de conducteurs horizontaux (Bn_1, Be), parallèles aux dites lignes de sélection (rn_1, rn). 10. Matrice selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que lesdits conducteurs horizontaux ou verticaux sont réalisés sur un ou des niveaux correspondants aux lignes de sélection et/ou de données. 11. Matrice active selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisée en ce que ledit bus conducteur (SP) est formé par un plan conducteur réalisé au-dessus ou au-dessous des lignes de sélection et de données, et séparé du niveau de ces lignes par au moins un niveau d'isolant. 12. Matrice active selon la 5 ou 10, caractérisé en ce que ledit bus conducteur (SB, SP) est formé sur ou par un plan conducteur préexistant (GP) de la matrice. 13. Matrice active selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisée en ce que ledit bus conducteur comprend des parties en vis à vis des électrodes pixel, sur un niveau séparé des électrodes pixel par au moins un niveau d'isolant en sorte qu'une capacité de stockage supplémentaire est formée avec chaque électrode pixel. 14.Afficheur matriciel à cristaux liquides comprenant une matrice active selon l'une quelconque des précédentes.
G
G02,G09
G02F,G09F
G02F 1,G09F 9
G02F 1/1362,G09F 9/35
FR2902075
A1
EMBARCATION NAUTIQUE PROPULSEE PAR UNE PERSONNE EN FAUTEUIL ROULANT
20,071,214
-1- 1 La présente invention concerne une embarcation nautique pouvant être propulsée par une personne assise dans son propre fauteuil roulant. Les embarcations existantes, qui peuvent recevoir un fauteuil roulant, ne sont pas propulsée par la personne handicapée. Le dessin annexé illustre l'invention : La flottaison est assurée par une structure flottante (2) simple ou double dont le volume est calculé pour recevoir au moins un fauteuil roulant (1), son occupant et une autre personne. Le fauteuil roulant est positionné dans l'embarcation par les roues arrières grâce à une 10 rainure en forme de vé. Sa fixation est assurée par des attaches rapides. La propulsion est assurée par au moins une paire de roues à aubes (3), situées de chaque coté de l'embarcation et dans l'axe des deux roues arrières du fauteuil roulant. L'entraînement des deux roues à aubes en rotation est assurée par la rotation de deux mains courantes circulaires (4), voisines des deux roues du fauteuil roulant, ceci par 15 l'intermédiaire d'un axe cylindrique (5). Les axes (5) tournent sur deux paliers fixés à la structure flottante. Les deux ensembles propulsifs constitués par les pièces (3), (4) et (5) sont indépendants en rotation, sont réglables en hauteur, ce qui permet de relever les roues à aubes quand l'embarcation est sur terre ferme. Les deux mains courantes circulaires sont réglables en largeur de façon à pouvoir 20 recevoir des fauteuils roulants de largeurs différentes. L'accès du fauteuil roulant et de son occupant s'effectue par l'arrière sur terre ferme, les roues à aubes étant relevées, ou au moyen d'une passerelle inclinée adaptée au ponton quand l'embarcation est dans l'eau. Des roulettes escamotables situées sous la coque permettent la mise à l'eau sans effort 25 de l'embarcation et de ses occupants. Les parties immergées des quatre viroles (6) maintenant les aubes des roues forment une surface anti-dérive et rend l'embarcation moins sensible au vent. La présente invention est particulièrement destinée aux personnes paraplégiques se déplaçant en fauteuil roulant. Ces personnes vont pouvoir évoluer sur l'eau en faisant 30 exactement les mêmes gestes qu'elles font sur terre ferme. L'invention peut recevoir tous types de fauteuils roulants, électriques ou non, le fauteuil est alors surélevé pour désolidariser les roues motrices de la structure flottante. Dans ce cas les roues à aubes sont directement liées en rotation sur les roues motrices du fauteuil roulant. 35 L'embarcation nautique destinée à recevoir au moins un fauteuil roulant pour paraplégique comprend une structure flottante(2) munie au moins de deux roues à aubes(3) de part et d'autre de la structure, reliées à deux axes(5), reliés eux-mêmes à deux mains courantes circulaires(4), situées au voisinage et dans l'axe des roues arrières du fauteuil roulant et accessibles aux mains de l'utilisateur. 40 L'embarcation nautique est caractérisée par la mise en mouvement de l'embarcation par la rotation indépendante de deux roues à aubes (3) entraînées par l'intermédiaire de deux axes (5) eux-mêmes reliés à deux mains courantes circulaires (4). L'embarcation nautique comprend des moyens de réglage de l'espace entre les mains courantes pour accueillir des fauteuils roulants de différentes largeurs. -2L'embarcation nautique comprend des moyens de réglage en hauteur des roues à aubes qui permettent le relevage de celles-ci pour le retour sur la terre ferme. L'embarcation nautique comprend quatre viroles partiellement immergées qui maintiennent les aubes et qui forment une surface anti-dérive. L'embarcation nautique comprend un moyen de positionnement des roues arrières du 50 fauteuil roulant dans une rainure en forme de vé, alignant ainsi l'axe des roues arrières du fauteuil (1) avec l'axe des ensembles propulsifs constitués des roues à aubes, des axes et des mains courantes circulaires. L'embarcation nautique comprend une passerelle inclinée permettant l'accès facile du fauteuil roulant (1) par l'arrière de l'embarcation. 55 L'embarcation nautique, comprend des roulettes escamotables, situées sous la structure flottante, permettant le déplacement de l'embarcation et de ses occupants sur la terre ferme. L'embarcation nautique comprend un système de levage du fauteuil roulant (1) qui permet la libre rotation des roues arrières du fauteuil et un système d'accouplement de 60 ces roues aux deux roues à aubes(3). L' embarcation nautique comprend un moyen d'accouplement des roues motrices de tous les types de fauteuils roulants, électriques ou manuels, avec les deux roues à aubes (3)
Embarcation nautique conçue pour être manoeuvrée par les bras d'une personne en fauteuil roulant.L'invention concerne une embarcation pouvant recevoir deux personnes dont une avec son fauteuil roulant.Elle est constituée d'une structure flottante (2) simple ou double sur laquelle est fixé le fauteuil roulant (1), de deux roues à aubes (3) actionnées par deux mains courantes circulaires (4) situées au voisinage des roues du fauteuil roulant.La personne handicapée assise sur son fauteuil met en rotation les deux mains courantes circulaires (4), celles-ci entraînent les deux roues à aubes (3) par l'intermédiaire d'un axe cylindrique (5). Les mouvements à effectuer sont identiques à ceux pour se déplacer sur la terre ferme.La présente invention est particulièrement destinée aux handicapés capables de se déplacer en fauteuil roulant.
1. Embarcation nautique destinée à recevoir au moins un fauteuil roulant pour paraplégique (1) caractérisée en ce qu'elle comprend une structure flottante (2) munie au moins de deux roues à aubes (3) de part et d'autre de la structure, reliées à deux axes (5), reliés eux-mêmes à deux mains courantes circulaires (4) situées au voisinage et dans l'axe des roues arrières du fauteuil roulant et accessibles aux mains de l'utilisateur. 2. Embarcation nautique, selon 1, caractérisée par la mise en mouvement de l'embarcation par la rotation indépendante de deux roues à aubes (3) entraînées par l'intermédiaire de deux axes (5) eux-mêmes reliés à deux mains courantes circulaires (4). 3.) Embarcation nautique, selon 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage de l'espace entre les mains courantes pour accueillir des fauteuils roulants de différentes largeurs. 4. Embarcation nautique, selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de réglage en hauteur des roues à aubes qui permettent le relevage de celles-ci pour le retour sur la terre ferme. 5. Embarcation nautique, selon l'une des précédentes. caractérisée en ce qu'elle comprend quatre viroles partiellement 20 immergées qui maintiennent les aubes et qui forment une surface anti-dérive. 6. Embarcation nautique, selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen de positionnement des roues arrières du fauteuil roulant dans une rainure en forme de vé, alignant ainsi l'axe des roues arrières du fauteuil (1) avec l'axe des ensembles propulsifs constitués des roues à 25 aubes, des axes et des mains courantes circulaires. 7. Embarcation nautique, selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une passerelle inclinée permettant l'accès facile du fauteuil roulant (1) par l'arrière de l'embarcation. 8. Embarcation nautique, selon l'une des précédentes, 30 caractérisée en ce qu'elle comprend des roulettes escamotables, situées sous la structure flottante, permettant le déplacement de l'embarcation et de ses occupants sur la terre ferme. 9. Embarcation nautique, selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un système de levage du fauteuil roulant (1) qui 35 permet la libre rotation des roues arrières du fauteuil et un système d'accouplement de ces roues aux deux roues à aubes(3). 10. Embarcation nautique, selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un moyen d'accouplement des roues motrices de tous les types de fauteuils roulants, électriques ou manuels, avec les 40 deux roues à aubes (3).
B,A
B63,A61
B63B,A61G,B63H
B63B 38,A61G 5,B63H 5,B63H 16
B63B 38/00,A61G 5/00,B63H 5/02,B63H 5/03,B63H 16/20
FR2902896
A1
CONDUIT OPTIQUE DESTINE A LA REALISATION D'UN AGENCEMENT D'AFFICHAGE ELECTRONIQUE
20,071,228
L'invention concerne un conduit optique destiné à la réalisation d'un agencement d'affichage électronique. Il est décrit dans le document de brevet FR 2868 551 un conduit optique destiné à la réalisation d'un agencement d'affichage électronique monté sur une monture de type paire de lunettes. Un tel conduit 1 illustré sur la figure 1 est destiné à transmettre des signaux de lumière émis par un écran miniature 2 d'une de ses extrémités dite surface d'entrée 1A à son autre extrémité dite surface de sortie 1B vers l'oeil 3 d'un utilisateur pour la vision d'une image virtuelle. Il comporte un composant diffractif conformé directement sur la surface d'entrée 1A, ce composant diffractif étant un élément répondant à l'équation d'un composant asphérique de révolution représenté sur la figure 2. Cette surface asphéro-diffractive, de type kinoform , a pour fonction de minimiser l'astigmatisme et la courbure de champ, ainsi que le chromatisme. Cependant, l'utilisation d'un kinoform sur la surface d'entrée a l'inconvénient de générer des images parasites. La visibilité des images parasites est liée à la quantité de lumière diffractée dans les ordres de dffraction autres que l'ordre de conception (communément l'ordre 1). Plus spécifiquement, ces images parasites se présentent comme une démultiplication de l'image principale, chaque ordre de diffraction donnant lieu à sa propre image parasite. Comme la puissance du composant diffractif est relativement faible et du fait de la configuration optique du système, ces images parasites apparaissent quasiment focalisées pour l'utilisateur et légèrement décalées par rapport à l'image principale, ce qui est très gênant. Comme la visibilité des images parasites est liée à la quantité de lumière diffractée dans les différents ordres de diffraction du kinoform gravé sur la porteuse de la surface et que la théorie de la diffraction indique que la 2 proportion de lumière diffractée dans l'ordre 1 par rapport à la quantité de lumière incidente, ou rendement de diffraction dans l'ordre 1, n'est jamais égale à 100%, tout système de conduit diffractif tel que décrit dans le document de brevet FR 2 868 551 présente des images parasites dues à la diffraction dans les ordres supérieurs du kinoform de la surface. Ce n'est pas en soi forcément un problème pour l'utilisateur, tout dépend en fait des seuils de luminance auxquels se situent ces images parasites par rapport à l'image principale. On peut ainsi définir les rapports entre l'intensité des différents ordres de diffraction et l'ordre de conception (généralement l'ordre 1). Ces rapports peuvent être définis pour le cas d'une source ponctuelle comme le ratio R entre la valeur pic de l'intensité de l'image ponctuelle de l'ordre de diffraction considéré k, et la valeur pic de l'intensité de l'image ponctuelle de l'ordre de diffraction de conception (l'ordre 1 généralement). Les théories optiques de formation des images connues de l'homme du métier montrent que la répartition d'éclairement dans le plan de l'image s'écrit dans l'approximation scalaire comme la convolution d'une fonction peigne de dirac pondéré des rendements des ordres de diffraction, par la valeur de l'intensité lumineuse du système à l'ouverture considérée : 1(r) = [Ek=-8k-+8 8(r+k.ro).nk]*[PSF(r)] où PSF(r) représente la valeur de l'intensité lumineuse dans le plan de l'image en fonction de la position r dans ce plan, où ro est un vecteur donné dans le plan de l'image dont les 25 coordonnées sont calculables à partir de la géométrie du réseau ou du kinoform, où rik représente le rendement de diffraction dans l'ordre k, c'est-à-dire le ratio entre la quantité d'energie lumineuse dirigée dans l'ordre k par le réseau ou le kinoform divisée par la quantité totale d'énergie lumineuse 30 incidente sur le réseau. 3 Par ailleurs, on peut considérer que l'approximation scalaire est valide. Les théories optiques de formation des images dans l'approximation scalaire indiquent alors que ces ratios déterminent les rapports de brillance 5 entre les images parasites et l'image principale. On obtient ainsi : Rk = llk / llkd. En pratique, on peut déterminer que le seuil critique de visibilité d'une image parasite telle que celle issue d'un ordre de diffraction supérieur est de l'ordre de 1/20. Idéalement, il sera inférieur à cette valeur, et on 10 constate qu' au-delà d'un rapport de 1/50 environ, les images parasites sont à peine visibles par l'oeil et constituent une gêne négligeable aux valeurs d'éclairement de l'image utilisées, c'est-à-dire des valeurs au moins supérieures à 50 Cd/m2, typiquement 100 à 200 Cd/m2. Lorsqu'on fait le calcul théorique des coefficients Rk, à l'aide des 15 théories optiques de la diffraction connues de l'homme du métier, et des données de conception du composant asphéro-diffractif, on constate que ces coefficients sont inférieurs à ces valeurs pour le cas le plus défavorable, c'est-à-dire pour un conduit tel que précédemment précisé, dans le cas d'un point image en bord de champ. 20 Ces valeurs de coefficients Rk sont illustrées sur la figure 3 et précisées dans le tableau ci-après qui précise les rapports de luminance entre l'image principale, à savoir l'ordre 1, et les ordres de diffraction supérieurs pour un conduit diffractif tel que précisé, en considérant une surface d'entrée de conception idéale exempte de défauts de fabrication. 25 Ordre de diffraction k Rk 1/Rk : ratio d'intensité -8 6.3975e-004 1563 -7 4.7951e-004 2086 -6 3.4965e-004 2860 -5 2.9380e-004 3404 -4 3.2059e004 31 19 -3 4.4710e-004 2237 -2 7.6548e-004 1306 -1 1.7137e-003 584 0 7.0260e-003 142 1 1 1 2 8.0882e-003 124 3 2.1894e-003 457 4 1.4509e-003 689 1.5661e-003 639 6 1.9870e-003 503 7 2.3502e-003 425 8 2.1692e-003 461 On peut donc déduire que le problème des images parasites est en fait un problème de fabrication de la surface diffractive. Il est à noter que si le 5 conduit diffractif est une pièce réalisée en injection, la surface gravée est une empreinte située dans le moule et qui transfère sa forme au conduit. Ces défauts de fabrication sont inhérents à la technologie utilisée pour graver la surface diffractive sur l'empreinte du moule. Un examen du profil gravé en comparaison avec le profil théorique calculé théoriquement permet de mettre en évidence le défaut. Par ailleurs, quand les conditions d'injection sont bonnes, des mesures de comparaison entre la surface diffractive moulée sur la pièce injectée et l'empreinte diffractive du moule montrent une corrélation directe entre les deux qui indique que le transfert de forme est bien réalisé. Les défauts de gravure sur l'empreinte se transfèrent directement sur la pièce moulée. A l'aide du profil mesuré et d'hypothèses sur la méthode de gravure, il est possible de calculer l'efficacité de diffraction et les coefficients Fil de rapport entre l'intensité dans l'image parasite d'ordre k et l'intensité dans l'image principale. Ce calcul peut être réalisé par l'homme de l'art à l'aide des théories optiques de la diffraction. Une façon commune de quantifier le défaut de gravure est de parler de Largeur de Zone Perdue ou LZP. C'est la zone où le profil diffractif gravé ne correspond pas au profil théorique. Typiquement, avec les technologies de gravure actuelles, cette zone est de faible dimension par 5 rapport à la largeur de zone totale. On peut l'estimer comprise entre 2 et 7 m. Plus cette LZP est grande, plus il y aura d'énergie dissipée dans les ordres supérieurs. Un calcul rapide permet de montrer que le rapport d'efficacité de diffraction dans l'ordre 1 (qui est ici l'ordre de conception) entre le composant 10 idéal et le composant avec LZP est égal à : R = ((L-LZP)/L)2 avec L la largeur de zone diffractive, et LZP la largeur de la zone perdue. Ce calcul simple donne un ordre de grandeur de l'énergie dissipée 15 dans les ordres supérieurs et dans l'orde zéro (c'est-à-dire toute celle qui n'est pas canalisée dans l'ordre 1), mais n'est pas suffisamment précis pour décrire la visibilité des images parasites par rapport à l'image principale. Celle-ci est décrite par la connaissance de l'ensemble des coefficients Rk qui nécessite un calcul complet de la figure de diffraction du profil gravé réel. 20 Néanmoins il permet de fournir une première façon de spécifier de façon simple les propriétés du composant diffractif à graver. Cependant cette méthode manque de précison et l'invention propose une méthode optimisée, plus précise prenant en compte de façon complète le calcul de la figure de diffraction du profil gravé pour spécifier le composant 25 diffractif. Cette méthode conforme à l'invention permet de spécifier la puissance de la partie diffractive gravée sur la surface qui donne un optimum de performances générales du conduit et une minimalisation de la visibilité des images parasites. 30 Pour ce faire, l'invention propose un conduit optique destiné à transmettre des signaux de lumière d'une de ses extrémités dite surface d'entrée à son autre extrémité dite surface de sortie vers l'oeil d'un utilisateur 6 pour la vision d'une image virtuelle, conduit comportant un composant diffractif conformé directement sur la surface d'entrée, ce composant diffractif étant un élément répondant à l'équation d'un composant asphérique de révolution, de type kinoform , conduit caractérisé en ce que ce composant diffractif est d'une puissance située dans un domaine D(Seuil,X) défini par : D(Seuil,X) = DoPTDIF(Seuil) INTERSECTION D-(X), où le domaine DTXT(X) correspond à la plage de valeurs de la puissance diffractive du dit composant pour laquelle la valeur du chromatisme transverse global est inférieur à un seuil de chromatisme transverse admissible X et DOPTDIF(Seuil) est un domaine de puissance déterminé en fonction d'une efficacité de diffraction dite Seuil correspondante à une valeur admissible de 1/Rk, pour un outillage de fabrication donné, Rk étant le ratio entre la valeur pic de l'intensité de l'image ponctuelle de l'ordre de diffraction considéré k et la valeur pic de l'intensité de l'image ponctuelle de l'ordre de diffraction de conception. De préférence, le conduit selon la revendication précédente est caractérisé en ce que ledit seuil de chromatisme transverse admissible X est égal ou inférieur à 6 arcmin, le chromatisme transverse étant exprimé sous forme d'angle . Selon un mode de réalisation préféré, le domaine DOPTDIF(Seuil) est défini par : DOPTDIF(Seuil) = DOPTDIF(Seuil,hauteur min) INTERSECTION DOPTDIF(Seuil, hauteur_max), où hauteur min et hauteur max sont les valeurs minimale et maximale de la hauteur de saut h dudit composant diffractif. Dans la pratique, lesdites hauteurs minimale et maximale correspondent à la tolérance de fabrication de la hauteur de saut du dit composant diffractif. Et avantageuse ment, DOPTDIF (Seuil,h) = INTERSECTION k=-8 à+8 [Dk(Seuil,h)] où 7 Dk(Seuil,h) est la plage de puissance pour laquelle la valeur de 1/Rk est supérieure à la valeur Seuil. Avantageusement, Dk(Seuil,h) est défini au moyen d'une représentation de la variation des rapports 1/Rk en fonction de la puissance diffractive du composant diffractif, le défaut de gravure étant connu et considéré comme constant, grâce à une simulation prenant en compte des paramètres du profil diffractif et au moins spécifiquement de la hauteur de saut, l'inclinaison des rayons lumineux par rapport à la surface portant ledit composant diffractif, le spectre de la lumière utilisé, la fonction de sensibilité spectrale de l'oeil, la transmission spectrale du système optique en amont de ladite surface et la position du point image Préférentiellement, ladite position du point image est choisie de façon à minimiser les rapports 1/Rk. Préférentiellement encore, ladite position du point image est située 15 en bord de champ. La valeur de k peut être comprise entre -8 et +8. La valeur de Seuil peut être supérieure ou égale à 30. L'invention est décrite ci-après à l'aide de figures n'illustrant qu'un mode de réalisation de l'invention. 20 La figure 1 est une vue de dessus d'un conduit optique destiné à la réalisation d'un agencement d'affichage électronique. La figure 2 est une vue en coupe radiale d'un élément diffractif porté par la surface d'entrée de ce conduit. La figure 3 est un histogramme illustrant le rapport de brillance entre 25 les images parasites et l'image principale Rk en fonction de l'ordre de diffraction k des images parasites, dans un tel conduit optique exempt de défauts de fabrication sur sa surface diffractive, selon l'art antérieur. La figure 4 est un graphe représentant la variation de chromatisme transverse pour un point image en bord de champ en fonction de la 30 puissance diffractive gravée sur la face d'entrée. La figure 5 illustre la comparaison d'un profil théorique et d'un profil réel du composant diffractif gravé sur la surface d'entrée du conduit optique. 8 La figure 6 est un histogramme illustrant le rapport de brillance entre les images parasites et l'image principale Rk en fonction de l'ordre de diffraction k des images parasites, dans un tel conduit optique conforme à l'art antérieur et présentant un défaut de fabrication conforme à celui représenté sur la figure 5, selon une simulation conforme à l'invention. La figure 7 est un graphe résultant de la mesure de la luminance des images parasites dues aux ordres de diffraction supérieurs pour un point image en bord de champ au moyen d'un photo-colorimètre imageur. La figure 8 est un graphe représentant la valeur des rapports de luminance 1/Rk des images parasites des ordres de diffraction de -5 à +5 en fonction de la puissance diffractive (ordre de conception = ordre 1) pour un composant ayant une hauteur de saut de 1100 nm. La figure 9 est un graphe représentant la valeur des rapports de luminance 1/Rk des images parasites des ordres de diffraction de -5 à +5 en fonction de la puissance diffractive (ordre de conception = ordre 1) pour un composant ayant une hauteur de saut de 1050 nm. Du point de vue de la qualité optique, la puissance diffractive apportée par la gravure d'un kinoform sur la surface d'entrée du conduit sert à compenser dans une plus ou moins large mesure le chromatisme transverse de la combinaison optique du conduit. La figure 4 est un graphe représentant la variation de chromatisme transverse en bord de champ en fonction de la puissance diffractive gravée ou moulée sur la face d'entrée. Le chromatisme transverse primaire est calculé comme la distance entre l'impact du rayon principal dans les longueurs d'ondes bleues et rouges du spectre visible, alors que le chromatisme global est calculé comme étant le segment le plus long entre l'impact des rayons principaux de deux longueurs d'onde quelconques et distinctes du spectre considéré pour le calcul. Dans le cas d'une optique achromatisée, à cause des phénomènes de repli de la tache image, il convient de ne considérer que le chromatisme transverse global. Alternativement à l'impact du rayon principal pour une longueur d'onde, on peut considérer dans le calcul du chromatisme transverse, b 9 centro cle de la fonction d'étalement du point à la longueur d'onde considérée ou le centre du disque contenant un certain pourcentage de l'énergie encerclée (de préférence au moins 50%). Le conduit étant destiné à des applications de visualisation sous 5 forme d'image virtuelle, le chromatisme transverse est exprimé sous forme d'angle sous lequel est perçu le segment ci-dessus spécifié Grâce au graphe de la figure 4, il apparaît qu'il existe un optimum de performances optiques pour le conduit, lorsque la puissance optique diffractive vaut Po égale à environ 13 Dioptries, pour un chromatisme 10 transverse global résiduel valant Co égal à environ 1.4 arcmin. Il existe une plage de puissance AP pour le kinoform gravé sur la surface d'entrée dans laquelle le chromatisme transverse global est maintenu à des seuils acceptables pour I'oeil humain. Nous appelons PoPTxT, la valeur de puissance diffractive gravée sur 15 la face d'entrée tel que le chromatisme transverse global résiduel est minimisé. Dans le cas représenté, nous avons PoPTxT = 13.00 D. Considérons que le seuil d'acceptabilité du chromatisme transverse pour l'oeil est de 5 arcmin au maximum. Au-delà, le chromatisme dégrade trop fortement l'image pour que celle-ci présente une qualité satisfaisante. 20 On peut ainsi définir une zone de puissance diffractive optimale pour le chromatisme (ZPDOC) qui sera obtenue en traçant la courbe d'évolution du chromatisme transverse global (XTG) en fonction de la puissance diffractive (PD) de la surface d'entrée : XTG = f(PD) et en cherchant l'ensemble de points d'abscisse PD de cette courbe situés en dessous de la courbe XTG = 25 5 arcmin. Dans le cas représenté, cela donne comme le montre la figure 4 une zone de puissance diffractive AP comprise entre environ 4.95 D et 18.40 D. On peut ainsi définir un domaine de puissance optique allouée à la face d'entrée tel que le chromatisme transverse global résiduel soit inférieur 30 à une certaine valeur X en arcmin. Il est appelé DxT(X). Nous avons donc : DxT(5) = [4.95D ; 18.40D]. 10 En pratique, il est choisi de préférence des valeurs de chromatisme inférieures à 5 arcmin. Il a été vu plus haut que le défaut de gravure dû au tour de précision nanométrique et à l'outil diamant utilisés pour réaliser la surface diffractive ou à son empreinte dans le moule, est la cause de la visibilité anormalement élevée des images des ordres de diffraction parasites. Des observations de cette surface permettent de le quantifier précisément sur le profil gravé comme le montre la figure 5 où sont réprésentés le profil réel PR et le profil théorique PT. Ce défaut se retrouve souvent au voisinage du saut entre une zone et sa voisine. Par ailleurs nous savons que les phénomènes qui causent ce défaut sont d'origine mécanique : ils sont causés par le fait que la mécanique du tour et le rayon d'outil de la pointe diamant, par leur nature non ponctuelle, ne peuvent pas générer exactement la discontinuité dans la courbe théorique du profil que constitue la marche entre une zone et sa voisine. En théorie comme en pratique, le défaut généré dépend uniquement du profil de la marche ou hauteur de saut HS, de l'outil diamant et du tour de précision utilisés pour la gravure, en considérant pour ce dernier son réglage mécanique ; il ne dépend pas de la largeur de la zone diffractive L. Des mesures ont permis de vérifier ce constat théorique sur une variété de profils diffractifs présentant des largeurs de zones diverses de plusieurs centaines à quelques micromètres. Il est donc possible de conclure que finalement, puisque le défaut généré est constant et ne dépend que de l'outillage et de la hauteur de marche, si on connaît précisément ce défaut, il est possible de contrôler la quantité de lumière présente dans les ordres parasites en choisissant une puissance diffractive sur la surface d'entrée adaptée. En effet, dans le cas du conduit diffractif considéré, le kinoform gravé sur la surface d'entrée a une fonction de phase à symétrie de révolution. La largeur minimale des zones diffractives sur l'ensemble du composant est donc connue dès lors que le diamètre sur lequel on grave le composant est déterminé. La largeur de la kième zone gravée est par exemple donnée par 11 l'équation suivante dans le cas d'un profil quadratique de coefficient A dont l'équation de la surface s'écrit sous la forme : Z = (A.y2) modulo h où Z est la flèche locale au point d'abscisse y, et h la hauteur de saut 5 diffractif. par l'équation suivante : Lk = [(k+1 ). h/A]Y2-[k. h/A]Y2 De façon générale, on peut considérer qu'il est possible par des méthodes soit analytiques, soit numériques, de déterminer la largeur des 10 zones à tout endroit de la surface diffractive. Dans l'équation précédente, le coefficient quadratique A s'exprime en fonction de la puissance optique P du composant diffractif gravé comme étant : A = P/[2.(n-1)] 15 où n est l'indice de réfraction du matériau dans lequel est réalisé le kinoform. On peut donc exprimer la largeur des zones en tout point de la surface en fonction de la puissance optique comme suit : Lk = [(k+1).h/[ P/[2.(n-1)]]]Y2-[k.h/[ P/[2.(n-1)]]]Y2 20 L'exemple ci-dessus peut être généralisé de façon analytique ou sinon être calculé numériquement dans tous les cas grâce à la connaissance du profil à graver. On peut alors, connaissant la Largeur de Zone Perdue ou LZP constante sur l'ensemble du profil, évaluer rapidement un rendement de 25 diffraction dans l'ordre 1 de conception: R = [(Lk-LZP)/Lk]2 En substituant l'équation donnant la largeur de zones dans l'équation ci-dessus, localement, on montre ainsi que la perte de rendement (1-R) dans l'ordre 1 ne dépend finalement que de la puissance du composant, de la 30 hauteur de saut et de la distance au centre considérée à travers la valeur du numéro de zone diffractive k. 12 Il est donc possible in fine, une fois la valeur de la LZP mesurée et connue, d'exprimer non seulement la perte de rendement dans l'ordre 1 de conception directement en fonction de la puissance, mais surtout d'exprimer précisément les valeurs des coefficients Rk, ratio entre la luminance dans les ordres parasites et l'ordre de conception (ordre 1) directement en fonction de la puissance du composant diffractif. Par exemple, dans le cas du conduit précédent, supposons que nous avons une puissance diffractive d'environ 13 Dioptries, c'est-à-dire proche de l'optimum en ce qui concerne la correction du chromatisme transverse, et supposons que nous avons une mesure du profil comme illustré sur la figure 5 avec une largeur de zone perdue LZP de 3p, ces données de profil permettent par simulation de calculer à l'avance les valeurs des coefficients Rk pour chaque ordre de diffraction. Le résultat de ces simulations est donné dans le tableau suivant et 15 illustré sur l'histogramme de la figure 6. Ordre de diffraction k Rk 1/Rk : ratio d'intensité -8 2.2873e-003 437.2 -7 1.2970e-003 771.0 -6 1.7524e-003 570. 6 -5 3.2093e-003 311.6 -4 5.7437e -003 174.1 -3 1.0948e-002 91.34 -2 2.0415e-002 48.98 -1 3.6426e -002 27.45 0 8.7084e-002 11.48 1 1.0000 1 2 1.9780e-002 50.56 3 1.4383e-002 69.53 4 8.9430e-003 111.82 5 3.1287e-003 319.62 6 6.8608e-004 1457.6 7 1.7124e-003 583.96 8 2.0106e-003 497.36 La simulation ci-dessus est plus complexe que le calcul des équations précédentes qui ne donnent en fait que la perte globale d'efficacité 20 de diffraction de l'ordre 1, alors que la simulation donne le détail de tous les coefficients Rk. Elle prend en compte les paramètres du profil diffractif tel que 13 mesuré (voir figure 5), la configuration des rayons lumineux (voir figure 1), le spectre de la lumière utilisé, la fonction de sensibilité spectrale du récepteur (ici celle de l'oeil en conditions de jour : il s'agit donc ici de la fonction Y2 (X) de la CIE (cf.publication CIE 15 :2004 ISBN 3901906339). Afin de valider cette méthode, comme visible sur le graphe de la figure 7, il a été mesuré de façon directe la luminance des images parasites dues aux ordres de diffraction supérieurs pour un point image en bord de champ au moyen d'un photo-colorimètre imageur. Il a été constaté une bonne corrélation des mesures avec les prédictions théoriques. Numériquement, les résultats de mesure sont compilés comme dans le tableau ci-dessous et démontrent cette bonne corrélation : Ordre 3 2 1 0 -1 -2 -3 Luminance pic 16 30 1444 130 44 25 18 mesurée (Cd/m2) Ratio 1/RK 90,25 48,13 1 11 ,113 32,82 57,76 80,22 mesuré Ratio 1/RK 69,52 50,58 1 11,48 27,45 48,98 91,34 simulé Il est alors possible de tracer un graphe représentant pour le conduit en question, la variation des rapports 1/Rk en fonction de la puissance diffractive gravée sur la face d'entrée, le défaut de gravure étant connu et considéré comme constant. Ce graphe représenté sur la figure 8 est tracé par une simulation qui prend en compte les paramètres du profil diffractif tel que mesuré (voir figure 5) et au moins spécifiquement : la hauteur de saut, l'inclinaison des rayons lumineux par rapport à la surface d'entrée (déterminée par le tracé de rayons : voir figure 1), le spectre de la lumière utilisé, la fonction de sensibilité spectrale du récepteur (ici celle de l'oeil en conditions de jour : il s'agit donc dans notre cas de la fonction Y2 (X) de la CIE) et la transmission spectrale du système optique en amont de la surface d'entrée. 14 Si on observe ce graphe, on constate qu'il est possible de déterminer des zones de puissance diffractive sur la surface d'entrée où le coefficient 1/Rk est supérieur à une valeur donnée Y, c'est-à-dire dans lesquels le rapport entre la luminance de l'image principale et de l'image parasite de l'ordre k considéré est supérieur à Y. On les notera Dk(Y,h). Par exemple sur la figure 8, pour Y=100, et h = 1100nm, on obtient dans la plage considérée de 0 à 20.00 D de puissance diffractive : - Do(100,1100)=[0 ;6.37] Pour tous les autres ordres, la valeur de 1/Rk est toujours supérieure à Y=100. On définit alors le domaine d'optimisation de la diffraction des ordres 15 supérieurs pour un seuil donné et une hauteur de saut donnée comme étant l'intersection des ensembles Dk(Y,h). On le note : DOpTDIF(Y,h) = INTERSECTION k=-8 à+8 [Dk(Y,h)] Ici, DOPTDIF(100,1100) = [0 ; 6.37] En pratique, on peut se limiter à k compris entre -8 et +8 pour les 20 ordres de diffraction, voire entre -5 et +5. Un seuil de ratio de Y=100 est indicatif et donné à titre d'exemple ici. En pratique, il convient également de tenir compte du tolérancement du système et des incertitudes de mesures, notamment sur la hauteur du saut qui est très critique sur les valeurs des ratio obtenus. La figure 9 l'illustre 25 particulièrement. On observe une très grande différence dans les seuils de la figure 8 et ceux de la figure 9 alors que la différence de hauteur de saut n'est que de 50nm. - Do(50,1050) = [0 ; 7.50] - D2(50,1050) = [0 ; 12.20] - D2(100,1100) = [0 ; 8.76] - D_1(100,1100) = [0 ; 9.65] -D3(100,1100) = [0 ; 11.07] On obtient ainsi pour un seuil de 50: 30 15 -D_1(50,1050) = [0 ; 11.11] - D_2(50,1050) = [0 ; 13.60] - D3(50,1050) = [0 ; 14.46] Ici, DOPTDIF(50,1050) = [0 ; 7.50] On peut remarquer que dans notre cas présent, et c'est ainsi le plus souvent, il existe un ordre de diffraction parasite qui est toujours plus lumineux que tous les autres. C'est donc lui qui délimite le domaine le plus restrictif. Ici, c'est l'ordre 0. Il est donc important de bien estimer l'incertitude sur la mesure de hauteur de saut et en tenir compte dans les simulations. C'est le paramètre le plus sensible. Il convient en fait de réaliser deux simulations extrêmes correspondant aux valeurs extrêmes de la plage d'incertitude de la mesure de la hauteur de saut. Le domaine d'optimisation final de la diffraction des ordres supérieurs est défini comme l'intersection des deux domaines dont la valeur du ratio correspond au seuil désiré et dont les valeurs de hauteurs de saut correspondent aux extrêmes de l'incertitude de mesure de la hauteur de saut. On note alors : DOPTDIF(Seuil) = DOPTDIF(Seuil,hauteur min) 20 INTERSECTION DOPTDIF(Seuil,hauteur max) Dans le cas d'un système oculaire comme précisé plus haut, l'expérience montre qu'un seuil minimum de 30 est acceptable par le porteur et qu'à partir d'un seuil égal à 50, la gêne est quasi inextistante. Afin de réaliser l'optimisation complète du composant, on détermine 25 un composant diffractif dont la puissance diffractive mise sur la face d'entrée est située dans un domaine défini comme étant : D(Seuil,X) = DoPTDIF(Seuil) INTERSECTION D-(X) où X correspond au seuil de chromatisme transverse admissible. préférentiellement, pour l'applicationprécédente, Seuil = 50 et X = 4 30 arcmin. On peut tolérer jusqu'à Seuil = 30 et X = 6 arcmin. 16 et où les domaines sont calculés comme explicité ci-dessus tant pour le chromatisme transverse que pour l'efficacité de diffraction. Les valeurs précisées dans cette description sont propres à une combinaison optique telle que précisée au début de la description, mais la méthode peut être appliquée pour d'autres conceptions, par exemple un verre ophtalmique. Par ailleurs, le terme oeil doit être entendu comme recouvrant tout récepteur adapté à recevoir une image virtuelle
L'invention concerne un conduit optique destiné à transmettre des signaux de lumière d'une de ses extrémités dite surface d'entrée (1A) à son autre extrémité dite surface de sortie (1B) vers l'oeil (3) d'un utilisateur pour la vision d'une image virtuelle, conduit comportant un composant diffractif conformé directement sur la surface d'entrée (1A), ce composant diffractif étant un élément répondant à l'équation d'un composant asphérique de révolution, de type « kinoform », conduit caractérisé en ce que ce composant diffractif est d'une puissance située dans un domaine D(Seuil,X) défini par :D(Seuil,X) = DOPTDIF(Seuil) INTERSECTION DXT(X),où le domaine DTXT(X) correspond à la plage de valeurs de la puissance diffractive (DeltaP) du dit composant pour laquelle la valeur du chromatisme transverse global est inférieur à un seuil de chromatisme transverse admissible X etDOPTDIF(Seuil) est un domaine de puissance déterminé en fonction d'une efficacité de diffraction dite Seuil correspondante à une valeur admissible de 1/Rk pour un outillage de fabrication donné, Rk étant le ratio entre la valeur pic de l'intensité de l'image ponctuelle de l'ordre de diffraction considéré k, et la valeur pic de l'intensité de l'image ponctuelle de l'ordre de diffraction de conception.
1. Conduit optique destiné à transmettre des signaux de lumière d'une de ses extrémités dite surface d'entrée (1A) à son autre extrémité dite surface de sortie (1 B) vers l'oeil (3) d'un utilisateur pour la vision d'une image virtuelle, conduit comportant un composant diffractif conformé directement sur la surface d'entrée (1A), ce composant diffractif étant un élément répondant à l'équation d'un composant asphérique de révolution, de type kinoform , conduit caractérisé en ce que ce composant diffractif est d'une puissance située dans un domaine D(Seuil,X) défini par : D(Seuil,X) = DopTDIF(Seuil) INTERSECTION DxT(X), où le domaine DTXT(X) correspond à la plage de valeurs de la puissance diffractive (OP) du dit composant pour laquelle la valeur du chromatisme transverse global est inférieur à un seuil de chromatisme transverse admissible X et DOPTDIF(Seuil) est un domaine de puissance déterminé en fonction d'une efficacité de diffraction dite Seuil correspondante à une valeur admissible de 1/Rk, , pour un outillage de fabrication donné, Rk étant le ratio entre la valeur pic de l'intensité de l'image ponctuelle de l'ordre de diffraction considéré k, et la valeur pic de l'intensité de l'image ponctuelle de l'ordre de diffraction de conception. 2. Conduit selon la précédente, caractérisé en ce que bdit seuil de chromatisme transverse admissible X est égal ou inférieur à 6 arcmin, le chromatisme transverse étant exprimé sous forme d'angle . 3. Conduit selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le domaine DopTDIF(Seuil) est défini par : DOPTDIF(Seuil) = DOPTDIF(Seuil,hauteur_min) INTERSECTION DOPTDIF(Seuil, hauteur_max), où hauteur min et hauteur max sont les valeurs maximale et minimale 30 de la hauteur de saut h du dit composant diffractif. 4. Conduit selon la précédente, caractérisé en ce que 18 DOPTDIF (Seuil,h) = INTERSECTION k=-8 à+8 [Dk(Seuil,h)] où Dk(Seuil,h) est la plage de puissance pour laquelle la valeur de 1/Rk est supérieure à la valeur Seuil. 5. Conduit selon la précédente, caractérisé en ce que Dk(Seuil,h) est défini au moyen d'une représentation de la variation des rapports 1/Rk en fonction de la puissance diffractive du composant diffractif, le défaut de gravure étant connu et considéré comme constant, grâce à une simulation prenant en compte des paramètres du profil diffractif et au moins spécifiquement de la hauteur de saut, l'inclinaison des rayons lumineux par rapport à la surface portant ledit composant diffractif, le spectre de la lumière utilisé, la fonction de sensibilité spectrale de l'oeil, la transmission spectrale du système optique en amont de ladite surface et la position du point image. 6. Conduit selon la précédente, caractérisé en ce ladite position du point image est choisie de façon à minimiser les rapports 1/Rk 7. Conduit selon la précédente,caractérisé en ce que ladite position du point image est située en bord de champ. 8. Conduit selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur de k est comprise entre -8 et +8. 9. Conduit selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur de Seuil est supérieure ou égale à 30.25
G
G02
G02B
G02B 3,G02B 27
G02B 3/08,G02B 27/01
FR2897252
A1
ARTICLE CULINAIRE EMAILLE ET ANODISE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL ARTICLE
20,070,817
La présente invention concerne un article culinaire émaillé et anodisé, ainsi qu'un procédé de fabrication d'un tel article. Les articles culinaires comprennent généralement une calotte creuse définissant un fond et une paroi latérale, et présentant une face intérieure destinée à recevoir des aliments et une face extérieure destinée à être disposée du côté de la source de chaleur. L'une au moins des faces de la paroi latérale de ces articles culinaires peut être recouverte par une couche d'anodisation. Cette couche d'anodisation permet de durcir superficiellement la surface revêtue et de la rendre particulièrement résistante aux chocs et facile à nettoyer. En outre, la couche d'anodisation confère à la surface revêtue par la couche d'anodisation un aspect analogue à celui de l'ardoise, visuellement doux au toucher, et qui a une apparence moins froide qu'une surface lisse en aluminium ou en alliage d'aluminium. Ces articles culinaires peuvent également présenter sur leur face extérieure, une couche d'émail qui confère à la surface ainsi revêtue à la fois de la étant donné que sur une couche d'anodisation est mauvaise, le procédé de culinaire émaillé et anodisé, nécessairement comprendre une étape d'émaillage préalable au traitement d'anodisation. finition esthétique, de la dureté l'abrasion. L'intérêt d'anodisation et l'art. Toutefois, d'émaillage de combiner est et de la résistance à des traitements connu dans l'état de l'adhésion d'un émail connue pour être très fabrication par exemple d'un article une poêle, doit 2 2897252 Or l'homme de l'art sait que les émaux sont traditionnellement altérés par le traitement d'anodisation, avec une perte significative au niveau des qualités esthétiques de l'émaillage. Pour pallier ce 5 problème, on réalise un deuxième traitement d'émaillage après le traitement d'anodisation pour former une seconde couche d'émail dite de finition sur celle formée préalablement au traitement d'anodisation. Ainsi, le brevet américain US 6,749,081 décrit un 10 procédé de traitement de surface d'un article culinaire en aluminium ou en alliage d'aluminium, qui comprend les étapes successives suivantes : - une première étape d'émaillage de la surface extérieure de l'article, puis 15 - une étape d'anodisation de la surface intérieure de l'article à l'aide d'une solution d'acide sulfurique, et - une deuxième étape d'émaillage de la surface extérieure préalablement émaillée, pour former une couche 20 d'émail de décoration. La deuxième étape d'émaillage dans le procédé de US 6,749,081 a pour effet de compenser les dommages subis par la première couche d'émail lors de l'étape d'anodisation, et en particulier de restituer les 25 qualités esthétiques de l'émaillage perdues lors de l'anodisation. Toutefois, l'expérience montre qu'un article culinaire obtenu par un tel procédé présente une résistance insuffisante aux détergents utilisés dans les 30 lave-vaisselle. En outre, la réalisation d'un article culinaire émaillé et anodisé selon le procédé de US 6,749,081, est difficile à mettre en oeuvre, car ce procédé comprend deux étapes d'émaillage, séparées par une étape d'anodisation, 35 ce qui implique des coûts d'installation et de mise en œuvre élevés liés à la nécessité de cette deuxième étape d'anodisation. Or, la demanderesse a trouvé de manière surprenante qu'il était possible de résoudre ces problèmes en contrôlant l'intégrité de la couche d'émail, ainsi que l'uniformité de son épaisseur, ce qui permet ainsi de supprimer la couche d'émail de finition. Plus particulièrement, la demanderesse a trouvé qu'une couche d'émail est capable de résister à un traitement d'anodisation ultérieur si elle présente les caractéristiques suivantes : 1) une composition comprenant 1,5 à 9 % en poids par rapport au poids total de la couche d'émail d'au moins un élément fondant choisi dans le groupe constitué par l'oxyde de plomb PbO, l'oxyde de bismuth Bi2O3 et le pentoxyde de vanadium V2O5 ; 2) une épaisseur de couche sensiblement uniforme, avec une valeur moyenne d'épaisseur comprise entre 15 et 40 m et un écart par rapport à cette valeur moyenne d'au plus 10%. La demanderesse a également trouvé qu'il était possible de réaliser une telle couche par l'application puis la cuisson d'au moins une couche de pâte anhydre d'une fritte d'émail pulvérulente dispersée dans un milieu non aqueux. Les caractéristiques esthétiques apportées par une telle couche d'émail rendent inutile la réalisation d'une couche d'émail de finition. La présente invention a ainsi pour objet un article culinaire comprenant une calotte creuse définissant un fond et une paroi latérale s'élevant à partir dudit fond, ladite calotte présentant une face intérieure pouvant recevoir des aliments et une face extérieure destinée à être disposée du côté de la source de chaleur, ladite calotte comportant une feuille en aluminium ou en alliage d'aluminium. Selon l'invention, la face extérieure au moins de la paroi latérale est en aluminium anodisé ou en alliage d'aluminium anodisé, et la face extérieure du fond est recouverte au moins en partie par une couche d'émail ayant une épaisseur sensiblement uniforme dont la valeur moyenne est comprise entre 15 et 40 m, de préférence entre 20 et 30 m, avec un écart par rapport à cette valeur moyenne d'épaisseur d'au plus 10%, cette couche d'émail comprenant 1,5 à 9 % en poids par rapport au poids total de la couche d'émail d'au moins un élément fondant choisi dans le groupe constitué par l'oxyde de plomb PbO, l'oxyde de bismuth Bi2O3 et le pentoxyde de vanadium V2O5. De préférence, l'élément fondant est le pentoxyde de vanadium V2O5, présent à raison de 2 à 7 % en poids par rapport au poids total de la couche d'émail. Dans une version particulièrement avantageuse de l'invention, la couche d'émail comprend 4 à 6 % en poids de pentoxyde de vanadium V2O5 par rapport au poids de la couche d'émail. Cette gamme de teneur en vanadium dans la couche d'émail garantit à la couche d'émail une résistance élevée aux attaques acides, et donc à un traitement d'anodisation à l'acide sulfurique. De manière avantageuse, la feuille en aluminium ou en alliage d'aluminium est une feuille emboutie présentant la forme finale de l'article culinaire selon l'invention. Par aluminium ou alliage d'aluminium, on entend au sens de la présente invention un matériau métallique comprenant de l'aluminium, qui remplit les critères d'aptitude au contact alimentaire conformément à l'arrêté du 27 aout 1987. A titre d'alliages d'aluminium utilisables selon la présente invention, on peut notamment citer les alliages connus pour leur aptitude à l'émaillage, par exemple les alliages 3003, 4006 et 4700. L'alliage d'aluminium préféré est l'alliage 3003. Une fritte d'émail qui n'est pas formulée sous forme de pâte anhydre ne permet pas d'obtenir les caractéristiques de la couche d'émail précitées. Par ailleurs, si la teneur en élément fondant dans la couche d'émail est inférieure à 1,5 % en poids par rapport au poids total de cette couche, cette dernière est très poreuse et son intégrité n'est pas garantie. Par contre, si la teneur en élément fondant dans la couche d'émail est supérieure à 9 % en poids par rapport au poids total de cette couche, la couche d'émail ne résiste pas aux attaques acides. Si la valeur moyenne de l'épaisseur de la couche d'émail est inférieure à 15 m (après cuisson), la couche d'émail n'est pas assez étanche et présente une résistance insuffisante aux attaques acides, et donc à une anodisation à l'acide sulfurique. Dans une version avantageuse de l'invention, la face intérieure de l'article culinaire selon l'invention peut être pourvue d'un revêtement anti-adhésif, qui est disposé de manière à être en contact direct avec la feuille d'aluminium. Ce revêtement anti-adhésif peut être obtenu à partir d'une composition comprenant une résine thermostable résistant à au moins 200 C. Une telle résine thermostable résistant à au moins 200 C comprend classiquement une résine fluorocarbonée, seule ou mélangée avec une ou plusieurs autres résines thermostables résistant à au moins 200 C. Cette résine fluorocarbonée, dont les propriétés hydrophobes sont reconnues, peut être du polytétrafluoroéthylène (PTFE), du copolymère de tétrafluoroéthylène et de perfluoropropylvinyléther (PFA) ou du copolymère de tétrafluoroéthylène et d'hexafluoropropylène (FEP) ou un mélange de ces résines fluorocarbonées. Les autres résines thermostables résistant à au moins 200 C peuvent être un polyamide imide (PAI), une sulfone de polyéthylène (PES), un sulfure de polyphénylène (PPS), une polyéthercétone (PEK), ou une 5 polyétheréthercétone (PEEK). Ces résines thermostables présentent donc l'avantage particulier de résister à un traitement d'anodisation. La présente invention concerne également un 10 procédé de fabrication d'un article culinaire selon l'invention. Plus particulièrement, la présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un article culinaire comprenant un fond et une paroi latérale se 15 dressant à partir du fond en aluminium ou en alliage d'aluminium, qui comprend les étapes suivantes : a) mise en forme, par emboutissage, d'une feuille (5) en aluminium ou en alliage d'aluminium pour lui conférer la forme finale de l'article culinaire et ainsi 20 définir la face intérieure de l'article culinaire, destinée à la cuisson des aliments, et la face extérieure de l'article culinaire destinée à être disposée du côté de la source de chaleur ; et b) une étape de réalisation d'une couche d'émail 25 sur toute ou partie de la face extérieure du fond de l'article culinaire, et c) une étape d'anodisation de l'article culinaire. Selon l'invention, l'étape b), réalisée avant l'étape c) d'anodisation, constitue l'unique étape 30 d'émaillage de la face extérieure du fond de l'article culinaire de l'invention, cette étape d'émaillage b) comportant les étapes successives suivantes : i. préparation d'une pâte anhydre à partir d'une fritte d'émail pulvérulente qui comprend 0,82 à 6,75 % en 35 poids par rapport au poids total de la pâte d'au moins un élément fondant choisi dans le groupe constitué par l'oxyde de plomb PbO, l'oxyde de bismuth Bi203 et le pentoxyde de vanadium V205r ladite pâte étant formulée sous forme d'une dispersion dans un milieu non aqueux ; ii. application de la pâte anhydre sur la face extérieure du fond de l'article culinaire en au moins une couche; iii. cuisson de la couche de pâte à une température comprise entre 540 C et 575 C, et de préférence à une température d'environ 560 C, pour former une couche d'émail qui présente après cuisson une épaisseur sensiblement uniforme dont la valeur moyenne est comprise entre 15 et 40 m avec un écart par rapport à cette valeur moyenne d'épaisseur d'au plus 10%. Pour réaliser un article culinaire conforme à l'invention, on utilise de préférence une pâte anhydre comportant 1,1 à 5,25 %, et mieux 2,2 à 4,5 % en poids de pentoxyde de vanadium V205 par rapport au poids total de la pâte. Dans le procédé de l'invention, la seule étape de réalisation d'une couche d'émail est réalisée avant l'étape d'anodisation, ce qui a pour effet de réduire la surface d'aluminium exposée à l'anodisation. Etant donné que le coût de l'anodisation est directement proportionnel à la surface d'aluminium exposée dans le bain d'anodisation, le procédé de l'invention présente l'avantage d'être peu coûteux. La formulation de la fritte d'émail sous forme d'une pâte anhydre permet d'obtenir une couche d'émail offrant une résistance à un traitement d'anodisation ultérieur qui est supérieur à celle d'une couche d'émail obtenue d'une barbotine (c'est-à-dire une fritte d'email dispersée en milieu aqueux), et qui permet donc de s'affranchir de la réalisation d'une étape d'émaillage suite à l'anodisation sans perte au niveau des qualités esthétiques de l'émaillage. La suppression de cette étape d'émaillage après l'anodisation permet aussi de réduire le coût d'un tel procédé associant anodisation et émaillage. Ce procédé présente également l'avantage d'être compatible avec n'importe quelle nuance d'aluminium ou d'alliage d'aluminium. De préférence, on utilise à titre d'alliages d'aluminium les alliages 3003, 4006, et 4700. L'alliage d'aluminium préféré est l'alliage 3003. De manière avantageuse, la pâte anhydre comprend 55 à 75% en poids de fritte d'émail pulvérulente par rapport au poids total de la pâte. En effet, si la pâte contient plus de 75% en poids de fritte d'émail par rapport au poids total de la pâte, celle-ci est trop visqueuse et ne peut d'étaler facilement. Par contre, si la pâte contient moins de 55% en poids de fritte, la pâte est beaucoup trop fluide et nécessite d'être déposée en plusieurs couches successives pour arriver à une couche d'émail, après cuisson, ayant une épaisseur suffisante pour résister aux attaques acides, ce qui augmente d'autant le coût global du procédé. De manière préférée, la pâte anhydre comprend 65 % en poids de fritte d'émail pulvérulente par rapport au poids total de la pâte anhydre. Une telle pâte possède une fluidité suffisante pour s'étaler facilement lors de son application, ainsi qu'une consistance suffisante également pour permettre l'application d'une couche unique pour réaliser une couche d'émail après cuisson d'une épaisseur moyenne d'au moins 15 m. Si la fritte d'émail ne se présente pas sous forme pulvérulente, par exemple sous forme d'écailles, il faudra prévoir dans le procédé de fabrication de l'invention une étape supplémentaire de broyage à sec de la fritte d'émail. Selon une version particulièrement avantageuse de l'invention, la fritte d'émail comprend : o SiO2 : 30 à 38 % ; o V205 . 3 à 7 % ; 9 2897252 o NaOH : 15 à 25 % o LiOH . 0.5 à 4 % o KOH : 8 à 17 % ; o TiO2 : 18 à 25 % 5 les teneurs indiquées étant des pourcentages en poids par rapport au poids de la fritte. Dans la pâte anhydre destinée à former la couche d'émail, la fritte d'émail est dispersée dans un milieu non aqueux, qui peut être un milieu huileux ou un 10 solvant, de préférence à point d'ébullition élevé (notamment supérieur à 150 C) et de préférence le terpinéol, le white spirit (solvant d'origine minérale, distillant généralement entre 130 et 200 C) et leurs mélanges. Outre la fritte d'émail, la pâte anhydre selon 15 l'invention peut également comprendre des éléments d'addition tels que des pigments, des charges, et/ou des opacifiants. La pâte anhydre destinée à former la couche d'émail peut être appliquée de diverses manières sur la 20 surface extérieure de l'article culinaire selon l'invention, et notamment par pulvérisation (pistolage), au rideau, par sérigraphie ou encore par tampographie. De manière préférée, cette application est réalisée par sérigraphie ou tampographie. 25 La viscosité de la pâte anhydre est adaptée en fonction de la technique d'application de la pâte qui est choisie. Ainsi, une pâte présentant une viscosité de 2000 à 8000 Cp mesurée par un viscosimetre de type cône plan sera de préférence appliquée par sérigraphie ou par 30 tampographie. La pâte anhydre peut être appliquée sur la surface extérieure de l'article culinaire en une couche unique ou en plusieurs couches. Selon un premier mode de réalisation de 35 l'invention, la pâte anhydre est appliquée en une couche unique de manière à former une couche d'émail présentant après cuisson une épaisseur moyenne comprise entre 15 et 30 m. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, la pâte anhydre est appliquée en bicouche, de manière à réaliser une couche d'émail présentant après cuisson une épaisseur comprise entre 25 et 40 m. A titre d'exemple d'application de la pâte anhydre en bicouche, on peut par exemple envisager d'appliquer une première couche de pate anhydre par sérigraphie pour donner une épaisseur humide d'environ 25 microns. Cette pâte est ensuite séchée à 80 C pendant 30s, pour donner un biscuit sur lequel est appliqué également par sérigraphie une seconde couche de pâte anhydre d'épaisseur humide environ 25 microns. Cette couche est également séchée. Puis, l'ensemble des 2 couches est étuvé 10 minutes à 560 C pour donner un email vitrifié d'épaisseur 35 microns. La dernière étape d'anodisation est classiquement réalisée par trempage de l'article culinaire dans un bain d'acide sulfurique, seul ou en mélange avec de l'acide oxalique, et avec une température du bain d'acide de -5 C à 25 C. La tension continue appliquée sur l'article peut varier entre 10 et 100 V. De préférence, l'anodisation est une anodisation 25 dite dure , réalisée dans un bain d'acide sulfurique dont la température est de -5 C. Avantageusement, on procède, après l'étape b) d'émaillage et avant l'étape c) d'anodisation de l'article culinaire, au dépôt sur la face intérieure de 30 l'article culinaire d'au moins une couche destinée à former, après cuisson, un revêtement anti-adhésif. Ce revêtement anti-adhésif est de préférence obtenu à partir d'une composition comprenant une résine thermostable résistant à au moins 200 C, et de préférence une résine 35 silicone ou une résine fluorocarbonée telle que du PTFE. Dans ce cas, le dépôt d'un revêtement antiadhésif sur la face intérieure de l'article culinaire permet de réduire le coût de l'anodisation en jouant le rôle de masque. Toutefois, il est également possible de réaliser un dépôt d'un revêtement antiadhésif sur la face intérieure de l'article culinaire postérieurement à l'étape c) d'anodisation. Dans ce cas, la couche d'anodisation sur face intérieure constitue une sous- couche renforçante pour le revêtement antiadhésif. L'anodisation est généralement achevée par une étape de colmatage hydrothermal, dont le principe consiste à transformer l'alumine Al2O3 formé pendant l'anodisation en alumine monohydraté. Cela pour conséquence de réduire la porosité de la couche d'anodisation. Ce traitement est réalisé par trempage dans un bain d'eau dont la température minimale est de 90 C et le pH compris entre 5.5 et 6.5. D'autres avantages et particularités de la présente invention résulteront de la description qui va 30 suivre, donnée à titre d'exemple en référence aux figures annexées - la figure 1 représente coupe d'un article culinaire conforme une première variante de réalisation, - la figure 2 représente une coupe d'un article culinaire conforme une deuxième variante de réalisation, - la figure 3 représente une coupe d'un article culinaire conforme une troisième variante de réalisation - la figure 4 représente unelimitatif et faite schématique en invention selon schématique en invention selon schématique en invention selon schématique de non une vue à 1' vue à 1' vue à 1' vue représenté à la dessous et en plan de l'article culinaire figure 3, -la figure 5 représente une vue schématique en coupe d'un article culinaire conforme à l'invention selon un quatrième mode de réalisation, - la figure 6 représente une vue schématique de 5 dessous et en plan du fond d'un article culinaire selon une cinquième variante de réalisation. Les éléments identiques représentés sur les figures 1 à 4 sont identifiés par des références numériques identiques. 10 Sur les figures 1 à 4, on a représenté, à titre d'exemple d'article culinaire, une poêle 1, qui comprend une poignée de préhension 2, un fond 3 et une paroi latérale 4 s'élevant à partir du dit fond 3. Le fond 3 et la paroi latérale 4 sont réalisés à partir d'une feuille 15 5 présentant la forme d'un disque. Cette feuille 5, qui est en aluminium ou en alliage d'aluminium, est emboutie de manière à présenter la forme finale de la poêle 1. La poêle 1 comprend une face intérieure la destinée à la cuisson des aliments et une face extérieure lb destinée à 20 être disposée du côté de la source de chaleur, telle qu'une plaque de cuisson ou un brûleur. La face intérieure la de la poêle 1 est recouverte intégralement par un revêtement antiadhésif 6. Sur les figures 1 et 2, la face extérieure lb du 25 fond 3 est entièrement recouverte par une couche d'émail 8 selon l'invention. Dans la variante illustrée sur la figure 1, la face extérieure lb de la paroi latérale 4 est intégralement recouverte par une couche d'anodisation 9. 30 Dans la variante illustrée sur la figure 2, la face extérieure lb de la paroi latérale 4 comprend une couche d'anodisation 9, qui est interrompue par un décor ou des motifs 11 en émail. Dans la variante illustrée sur les figures 3 et 4, 35 la face extérieure lb du fond 3 comprend une plaque 7 centrée sur le fond 3 et recouvrant une portion 5a de la 13 2897252 feuille 5, ainsi qu'une couche d'émail 8 recouvrant une portion 5b de la feuille 5. La plaque 7 est réalisée en un métal ou en un matériau revêtu d'un métal. Dans les deux cas, le métal de la plaque 7 ou le métal revêtant le matériau est choisi de telle sorte qu'il résiste à une étape d'anodisation, c'est-à-dire qu'il ne soit pas dégradé par le traitement dans le bain d'anodisation à base d'acide sulfurique. Ainsi, le métal de la plaque est plus particulièrement choisi parmi les métaux de transition tels que le titane, le zirconium ou le niobium, et est, de préférence, le titane. La plaque 7 peut également être formée d'un matériau recouvert de métal, le matériau constituant le cœur de la plaque 7 étant avantageusement choisi parmi l'acier, l'acier inoxydable, ferritique ou non. Le métal qui recouvre ledit matériau est choisi parmi les métaux de transition tels que le titane, le zirconium, le niobium, ou alors par un carbure ou un nitrure d'un métal de transition tel que le titane, le zirconium ou le niobium. Lorsque l'on utilise un matériau présentant des propriétés ferromagnétiques, la poêle 1 selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être utilisable avec un moyen de chauffage par induction. Un matériau convenant pour une telle utilisation est notamment l'acier inoxydable AISI 430. Dans cette dernière hypothèse, la plaque 7 sera 30 ajourée et s'étendra de préférence sur toute la surface de la face extérieure lb du fond 3. La plaque 7 peut éventuellement être composée de plusieurs éléments et donc ne pas être unitaire. Elle est généralement complètement encastrée dans la feuille 5, de 35 manière que la surface de la plaque 7 soit affleurante avec celle de la plaque. Comme représenté de manière visible sur la figure 4, la plaque 7 comprend de manière particulièrement avantageuse des trous 10. Ces trous 10 peuvent être revêtus de la couche d'émail 8 selon l'invention ou, au contraire, laissés libres et donc être en aluminium anodisé ou en alliage d'aluminium anodisé. Si les trous 10 sont revêtus d'une couche d'émail 8, celui-ci est de préférence transparent au niveau de la plaque 7, pour que celle-ci soit visible pour le consommateur. Dans la variante illustrée sur les figures 3 et 4, la face extérieure lb du fond 3 est entièrement recouverte par la plaque 7 et la couche d'émail 8, déposée au niveau de la portion 5b du fond 3 et dans les trous 10. On peut cependant tout à fait envisager que les surfaces de la face extérieure lb du fond 3 qui ne sont pas recouvertes par la plaque 7 et par la couche d'émail 8, sont en aluminium anodisé ou en alliage d'aluminium anodisé, comme représenté sur la figure 4 que l'on détaillera ci-après. Pour les raisons déjà invoquées dans les demandes de brevet FR 2 711 050 et FR 2 711 051, que cela soit pour un article culinaire 1 compatible ou non avec un mode de cuisson par induction, la plaque 7 recouvre entre 5 et 30% de la surface totale du fond 3. Une telle valeur de 30% n'est toutefois pas limitative lorsque l'on recherche à obtenir un article culinaire présentant également des propriétés ferromagnétiques. Dans une variante plus particulièrement privilégiée représentée sur la figure 5, la feuille 5 est emboutie de manière à conférer une légère concavité 12 au fond 3 de l'article culinaire 1. Toutefois, dans cette dernière hypothèse, lorsque l'article culinaire 1 est disposé sur une plaque de cuisson, la surface portante du fond 3, en général annulaire et dite "diamètre de portée", est intégralement revêtue de la couche d'émail 8 selon l'invention pour éviter toute usure prématurée du fond 3 qui se produirait dans le cas où ce diamètre de portée serait laissé en aluminium anodisé ou en alliage d'aluminium anodisé. Un tel article culinaire présente donc un double avantage, d'une part, de ne pas se déformer et, d'autre part, de résister à l'usure et ainsi, de ne pas provoquer de rayures ou de marques sur une plaque de cuisson vitrocéramique, notamment. Le traitement d'anodisation peut ensuite être suivi d'une étape de colmatage hydrothermal, qui est réalisé par trempage dans un bain d'eau dont la température minimale est de 90 C et le pH compris entre 5.5 et 6.5. Dans la variante représentée à la figure 6, le fond 30 de l'article culinaire 10 comprend une plaque 70 se présentant sous la forme d'une grille encastrée dans la feuille d'aluminium ou d'alliage d'aluminium et centrée sur le fond 30. Pour rendre l'article culinaire 10 compatible avec un mode de chauffage par induction, on peut employer une plaque que l'on dote de propriétés ferromagnétiques, soit directement par le métal de la plaque 70, métal qui doit par ailleurs répondre aux exigences de résistance à l'anodisation, soit indirectement par le matériau, dans le cas où la plaque 70 est formée par un matériau revêtue de métal. A la périphérie 70a de la grille 70, est ménagée une gorge annulaire 71. Au niveau de la portion comprise entre la périphérie 71a de cette gorge annulaire 71 et la périphérie 30a du fond 30, le fond 30 comprend une couche d'émail selon l'invention 80 formant un motif et, en dehors des zones revêtues de cette couche d'émail 80, des surfaces 81a, 81b en aluminium anodisé ou en alliage d'aluminium anodisé. 16 2897252 La face extérieure 10b de la paroi latérale 40 est intégralement réalisée en aluminium anodisé ou en alliage d'aluminium anodisé. On va maintenant détailler le procédé de 5 fabrication d'un article culinaire conforme à l'invention. Ce procédé comprenant les étapes successives suivantes, lues en références aux figures 1 à 4 : - mise en forme, par emboutissage, d'une feuille 5 en aluminium ou en alliage d'aluminium pour lui conférer 10 la forme finale de l'article culinaire 1, 10 et ainsi définir sa face intérieure la, destinée à la cuisson des aliments, et sa face extérieure lb, 10b, destinée à être disposée du côté de la source de chaleur, -application, par matriçage, sur la face 15 extérieure lb, 10b, du fond 3, 30, d'une plaque 7, 70 destinée à recouvrir au moins une portion de la feuille 5, la plaque 7, 70 étant réalisée en un métal ou en un matériau revêtu d'un métal, ledit métal étant choisi de manière à résister à cette étape d'anodisation, 20 - application puis cuisson, sur tout ou partie de la portion de la feuille 5 non recouverte par la plaque 7, 70, que ce soit au niveau du fond 3, 30 ou de la paroi latérale 4, 40, d'au moins une couche de pâte anhydre conforme à l'invention, pour former, après cuisson, une 25 couche d'émail résistant à l'anodisation, - dépôt, au moins sur toute la face intérieure la de l'article culinaire 1, 10, d'au moins unecouche destinée à former, après cuisson, un revêtement antiadhésif 6, puis 30 - anodisation de l'article culinaire 1, 10. La dernière étape d'anodisation est de préférence une anodisation dite "dure", réalisée dans un bain d'acide sulfurique à basse température, de préférence à une température de l'ordre de -5 C. Comme déjà indiqué ci-dessus, on utilise un métal de transition tel que le titane, le zirconium ou le niobium pour le métal de la plaque 7, 70 et, le cas échéant, l'acier ou l'acier inoxydable, ferritique ou non, comme matériau revêtu du dit métal ou d'un carbure ou nitrure d'un tel métal. On se reportera à la description faite ci-dessus pour les conditions d'obtention nécessaires pour former la couche d'émail selon l'invention 8, 80. De nombreuses variantes peuvent être apportées à la présente invention, sans sortir du cadre de la 10 présente invention. En particulier, pour des raisons esthétiques, on peut envisager de doter la face extérieure lb, 10b de la paroi latérale 4, 40 en aluminium anodisé d'un décor réalisé par dépôt d'une résine colorée. 15 Les exemples suivants illustrent également l'invention sans toutefois en limiter la portée. EXEMPLES 20 Dans les exemples, sauf indication contraire, toutes les quantités sont exprimées en partie en poids. Exemple 1 25 On a préparé une pâte anhydre selon l'invention PAl, à partir d'une fritte d'émail selon l'invention invention F1, dont la composition est indiquée ci-après dans le tableau 1. A titre de comparaison, on a également préparé 30 deux pâtes anhydres témoins PA01 et PA02, à partir de frittes d'émail témoins, FOl et F02 respectivement, dont les compositions sont également indiquées dans le tableau 1. Les frittes d'émail F01 et F02 sont dites témoins car, lorsqu'elles sont formulées sous forme de pâte 35 anhydre, elles présentent un taux en élément fondant (V2O5 ou PbO) qui est en dehors de la gamme revendiquée. 18 2897252 Tableau 1 : Composition F1 FOl F02 (%) selon témoin témoin l'invention SiO2 35 36 36 V205 5 0 12 PbO 0 1,5 0 NaOH 21 21 20 LiOH 2 2 1 KOH 14 14 13 TiO2 23 25 20 Total 100 100 100 Les teneurs indiquées sont des pourcentages massiques par rapport au poids de la fritte. La formulation des frittes F1, FOI et F02, sous 10 forme de pâtes anhydres, respectivement PA1, PA01, et PA02, est réalisée comme suit : - à 100 parties en poids de frittes d'émail (Fl, ou FOI, ou F02), on ajoute -20 parties en poids d'oxyde de fer noir 15 commercialisé par la société BAYER sous la dénomination commerciale 303T, et 35 parties en poids d'huile terpénique commercialisée par la société DRT. Les compositions des pâtes anhydres PAl, PA01 et 20 PA02 sont récapitulées dans le tableau 2. 5 19 2897252 Tableau 2 Constituant Pate ANHYDRE Pate ANHYDRE Pate ANHYDRE PA1 PA01 PA02 selon témoin témoin l'invention Fritte A 100 100 100 Oxyde de fer 20 20 20 noir 303T Huile 35 35 35 (terpénique) Pourcentage 3,23 0,97 7,74 massique d'élément fondant dans la pâte anhydre 5 Chaque pâte anhydre PA1, PA01 et PA02 est ensuite appliquée en monocouche par sérigraphie, sur un support en aluminium. Puis, après un séchage à 80 C pendant 30 secondes, les pâtes sont étuvées pendant 10 minutes à 560 C, pour former des émaux vitrifiés. Les émaux vitrifiés EM1, EM01 et EMO2 obtenus à partir des pâtes anhydres PAl, PA01 et PA02 respectivement, sont ensuite soumis à un test d'évaluation de la tenue aux acides, dont les résultats sont présentés dans le tableau 3. La tenue aux acides est évaluée de la manière suivante : o on dépose sur la surface émaillée une goutte d'un mélange d'acides comportant 100 g d'eau distillée, 20 g d'acide sulfurique concentré et 2g d'acide oxalique ; o on laisse agir à température ambiante pendant 15 minutes ; puis o on observe l'attaque de l'émail en surface. Lorsque l'émail est attaqué, cela peut se manifester de diverses manières, par exemple un dépolissage, ou une perte de brillant et un tachage. Un émail résistant ne présente aucune de ces altérations, un émail non acceptable présente l'une au moins de ces altérations. Tableau 3 Emaux EM1 EM01 EMO2 vitrifiés selon témoin l'invention Pourcentage 4,17 1,25 10 massique d'élément fondant dans la couche d'émail Tenue Pas de Décoloration et Dépolissage test acide marques perte de brillant Les résultats montrent que si la pâte anhydre comprend moins de 2 % ou plus de 9 % en poids d'élément fondant (V205 ou PbO) par rapport au poids total de la pâte, les émaux (EMO1 et EMO2) obtenus à partir de ces pâtes anhydres résistent moins bien aux attaques acides qu'un émail selon l'invention (EM1). Exemple 2 On a préparé une barbotine à partir de la fritte d'émail selon l'invention F1, en mélangeant à 100 parties en poids de fritte Al, 56 parties en poids d'eau, 3,5 parties en poids d'acide borique, et 0,8 % en poids de carbonate de potassium. Les formulations de la fritte F1 sous forme de barbotine BAI et de pâte anhydre PA1, sont récapitulées 5 dans le tableau 4. Tableau 4 Constituants Pate ANHYDRE PAl Barbotine BAI Selon l'invention Fritte A 100 100 Oxyde de fer noir 20 10 303T Eau - 56 Acide Borique - 3.5 Carbonate de - 0.8 Potassium Huile MSR 35 - (terpénique) 10 La pâte anhydre PAl selon l'invention et la barbotine BAI ont été appliquées en monocouche par sérigraphie sur des supports en aluminium. La pâte PA1 et la barbotine BAI sont ensuite séchées 15 pendant 30s à 80 C, puis étuvées à 560 C pendant 10 minutes, pour donner les émaux vitrifiés EM1 de l'exemple 1 et EM03, respectivement. Ces émaux vitrifiés EM1 et EM03 sont ensuite soumis au test d'évaluation de la tenue aux acides, de la même manière qu'à l'exemple 1. Les 20 résultats sont présentés dans le tableau 5. Tableau 5 Émaux EM1 EM03 vitrifiés selon témoin l'invention Tenue Pas Décoloration test acide d'attaque visible La comparaison de la tenue au test acide de l'émail EM03 avec l'émail selon l'invention EM1 (réalisé à partir de la même fritte d'émail Fl) montre que la formulation sous forme de barbotine conduit à une moins bonne résistance à une attaque acide, qui se manifeste par une décoloration de l'émail. 22
La présente invention concerne un article culinaire comprenant une calotte creuse définissant un fond et une paroi latérale, et présentant une face intérieure destinée à recevoir des aliments et une face extérieure destinée à être disposée du côté de la source de chaleur, l'une au moins des faces de la paroi latérale étant recouverte par une couche d'anodisation et la face extérieure du fond étant revêtue au moins en partie par une couche d'émail.La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel article.
1. Article culinaire (1, 10) comprenant une calotte creuse définissant un fond (3, 30) et une paroi latérale (4, 40) s'élevant à partir dudit fond (3, 30), ladite calotte présentant une face intérieure (la) pouvant recevoir des aliments et une face extérieure (lb, 10b) destinée à être disposée du côté de la source de chaleur, ladite calotte comportant une feuille (5) en aluminium ou en alliage d'aluminium, caractérisé en ce que la face extérieure (lb, 10b) au moins de la paroi latérale (4, 40) est en aluminium anodisé ou en alliage d'aluminium anodisé, en ce que la face extérieure (lb, 10b) du fond (3, 30) est recouverte au moins en partie par une couche d'émail (8, 80) ayant une épaisseur sensiblement uniforme dont la valeur moyenne est comprise entre 15 et 40 m avec un écart par rapport à cette valeur moyenne d'épaisseur d'au plus 10%, et en ce que ladite couche d'émail (8, 80) comprend 1,5 à 9 % en poids par rapport au poids total de la couche d'émail d'au moins un élément fondant choisi dans le groupe constitué par l'oxyde de plomb PbO, l'oxyde de bismuth Bi203 et le pentoxyde de vanadium V205. 2. Article culinaire (1, 10) selon la 1, caractérisé en ce que ladite couche d'émail (8, 80) comprend 2 à 7 % en poids par rapport au poids total de la couche d'émail (8,80) d'oxyde de vanadium. 3. Article culinaire (1, 10) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la face intérieure (la) de l'article culinaire (1, 10) est pourvue d'un revêtement anti-adhésif (6) qui est disposé de manière à être en contact direct avec la feuille d'aluminium (5). 4. Article culinaire (1, 10) selon la 3, caractérisé en ce que le revêtement anti-adhésif (6) est obtenu à partir d'une composition comprenant une résine thermostable résistant à au moins 200 C. 5. Article culinaire (1, 10) selon la 4, caractérisé en ce que la résine thermostable résistant à au moins 200 C est une résine silicone ou une résine fluorocarbonée telle que du PTFE. 6. Article culinaire (1, 10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la feuille (5) est une feuille emboutie présentant la forme finale de l'article (1, 10). 7. Article culinaire (1, 10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche d'émail a une épaisseur moyenne entre 20 et 30 m. 8. Article culinaire (1, 10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face extérieure (lb, 10b) du fond (3, 30) comprend une plaque (7, 70) centrée sur le fond (3, 30) et recouvrant au moins une portion (5a) de la feuille (5), la plaque (7, 70) étant réalisée en un métal ou en un matériau revêtu d'un métal, d'un carbure ou d'un nitrure d'un métal, ledit métal étant choisi de manière à résister à une étape d'anodisation. 9. Article culinaire (1, 10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le métal de la plaque (7, 70) est choisi parmi les métaux de transition tels que le titane, le zirconium ou le niobium, le matériau qui en constitue, le cas échéant, le cœur qui est alors recouvert du dit métal ou d'un carbure ou d'un nitrure de ce même métal, étant choisi parmi l'acier, l'acier inoxydable, ferritique ou non. 10. Article culinaire (1, 10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le fond (3, 30) de l'article culinaire (1, 10) étant légèrement concave, la zone du fond (3, 30) destinée à être en contact avec la source de chaleur est intégralement revêtue par la couche d'émail (8, 80). 11. Article culinaire (1, 10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face extérieure (lb, 10b) de la paroi latérale (4, 40) est partiellement recouverte par une couche d'émail discontinue formant un décor. 12. Procédé de fabrication d'un article culinaire (1, 10) comprenant un fond (3, 30) et une paroi latérale (4, 40) se dressant à partir du fond (3, 30) en aluminium ou en alliage d'aluminium, ledit procédé comprenant les étapes suivantes . a) mise en forme, par emboutissage, d'une feuille (5) en aluminium ou en alliage d'aluminium pour lui conférer la forme finale de l'article culinaire (1, 10) et ainsi définir la face intérieure (la) de l'article culinaire (1, 10), destinée à la cuisson des aliments, et la face extérieure (lb, 10b) de l'article culinaire (1, 10) destinée à être disposée du côté de la source de chaleur; b) une étape de réalisation d'une couche d'émail (8, 80) sur toute ou partie de la face extérieure (lb, 10b) du fond (3, 30) de l'article culinaire (1, 10), et c) une étape c) d'anodisation de l'article culinaire (1, 10), ledit procédé étant caractérisé en ce que ladite étape b) de réalisation de la couche d'émail (8, 80) est réalisée avant l'étape d'anodisation et constitue l'unique étape d'émaillage de la face extérieure du fond de l'article culinaire, ladite étape b) comportant les étapes successives suivantes: i) préparation d'une pâte anhydre à partir d'une 35 fritte d'émail pulvérulente qui comprend 0,82 à 6,75 par rapport au poids total de la pâte d'au moins un 26 2897252 élément fondant choisi dans le groupe constitué par l'oxyde de plomb PbO, l'oxyde de bismuth Bi2O3 et le pentoxyde de vanadium V2O5r ladite pâte étant formulée sous forme d'une dispersion dans un milieu non aqueux ; 5 ii) application de ladite pâte anhydre sur ladite face extérieure (lb, 10b) du fond (3, 30) en au moins une couche de pâte; iii) cuisson de la couche de pâte à une température comprise entre 540 C et 575 C pour former une 10 couche d'émail (8, 80) qui présente après cuisson une épaisseur sensiblement uniforme dont la valeur moyenne est comprise entre 15 et 40 im avec un écart par rapport à cette valeur moyenne d'épaisseur d'au plus 10%. 13. Procédé selon la 12, caractérisé 15 en ce que ladite pâte anhydre comprend 55 à 75 % en poids de fritte d'émail pulvérulente par rapport au poids total de la pâte anhydre. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que ladite pâte anhydre comprend 65 % en poids de 20 fritte d'émail pulvérulente par rapport au poids total de la pâte anhydre. 15. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que la fritte d'émail comprend : 25 o SiO2 : 30 à 38 % ; o V2O5 : 3 à 7 % ; o NaOH : 15 à 25 % o LiOH . 0.5 à 4 % ; o KOH : 8 à 17 % ; 30 o TiO2 : 18 à 25 % ; les teneurs indiquées étant des pourcentages en poids par rapport au poids de la fritte. 16. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que le milieu non aqueux dans lequel est dispersée la fritte d'émail est un milieu huileux ou un solvant.quelconque des en ce que la pâte cP, et en en ce que sérigraphie ou par quelconque des en ce que l'on applique la pâte anhydre en monocouche, pour former une couche d'émail présentant après cuisson une épaisseur 10 comprise entre 15 et 30 m. 19. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 18, caractérisé en ce que l'on applique la pâte anhydre en bicouche, pour former une couche d'émail présentant après cuisson une épaisseur 15 comprise entre 25 et 40 m. 20. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 19, caractérisé en ce que la cuisson de ladite pâte anhydre est réalisée à une température d'environ 560 C. 20 21. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 20, caractérisé en ce que l'anodisation est réalisée par trempage de l'article culinaire dans un bain d'acide sulfurique, seul ou en mélange avec de l'acide oxalique, la température du bain 25 d'acide étant comprise entre -5 C et 25 C. 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que la température du bain d'acide est de -5 C. 23. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 22, caractérisé en ce qu'après 30 l'étape a) de mise en forme de la feuille (5) et avant l'étape b) de réalisation d'une couche d'émail (8, 80) sur la face extérieure (lb, 10b) du fond '(3, 30), on procède à l'application par matriçage sur la face extérieure (lb, 10b) du fond (3, 30), d'une plaque (7, 35 70) destinée à recouvrir une portion (5a) de la feuille (5), ladite plaque (7, 70) étant réalisée en un métal ou 27 17. Procédé selon l'une 12 à 16, caractérisé présente une viscosité de 2000 à 8000 la pâte anhydre est appliquée par 5 tampographie. 18. Procédé selon l'une 12 à 17, caractérisé 28 2897252 en un matériau revêtu d'un métal ou d'un carbure ou d'un nitrure de ce même métal, ledit métal étant choisi de manière que la plaque (7, 70) résiste à l'étape c) d'anodisation. 24. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 23, caractérisé en ce que l'on procède, après l'étape b) de réalisation d'une couche d'émail (8, 80) sur toute ou partie de la face extérieure (lb, 10b) dudit article (1, 10 et avant l'étape c) d'anodisation dudit article (1, 10), au dépôt sur la face intérieure (la) de l'article (1, 10) d'au moins une couche destinée à former, après cuisson, un revêtement anti-adhésif (6). 25. Procédé selon la 24, caractérisé en ce que caractérisé en ce que l'on utilise une composition comprenant une résine thermostable résistant à au moins 200 C pour former le premier revêtement antiadhésif (6). 26. Procédé selon la 25, caractérisé en ce que la résine thermostable résistant à au moins 200 C est une résine silicone ou une résine fluorocarbonée telle que du PTFE.
A
A47
A47J
A47J 36
A47J 36/02
FR2893372
A1
SOUPAPE DE COMMUTATION POUR L'ACTIONNEMENT D'UN EMBRAYAGE
20,070,518
L'invention concerne une soupape de commutation pour un actionnement d'embrayage, comportant au moins un raccord pour l'alimentation en fluide sous pression et au moins un raccord pour l'évacuation de fluide sous pression, la soupape de commutation pouvant occuper au moins deux positions de commutation en fonction d'un signal de pilotage et d'un signal réel du système d'actionnement d'embrayage. On connaît du document DE 197 16 600 Al, figure 16, une , laquelle assure l'alimentation en fluide sous pression d'un système d'actionnement pour embrayer et débrayer un embrayage. La soupape de commutation dispose d'un raccord d'alimentation en fluide sous pression et d'un raccord d'évacuation de fluide sous pression et elle peut occuper de façon variable et en continu les positions de commutation que sont la position bloquée à la position ouverte de l'alimentation en fluide sous pression ainsi que la position bloquée à la position ouverte de l'évacuation en fluide sous pression. De plus, l'alimentation en fluide sous pression et l'évacuation de fluide sous pression peuvent être bloquées dans une position de commutation. La soupape de commutation occupe une position de consigne désirée en fonction d'un signal de pilotage, un signal réel vers la soupape de commutation étant fourni par le système d'actionnement. Dans la description de la soupape de commutation, on indique certes différentes possibilités de formes de signaux, par exemple électrique ou mécanique, mais la structure concrète de la soupape de commutation ne fait pas l'objet de la demande de brevet. L'objectif sous-jacent à la présente invention est de définir une possibilité pour une soupape de commutation particulièrement avantageuse pour l'actionnement d'un embrayage. Conformément à l'invention, l'objectif est atteint par le fait qu'un corps de soupape est déplacé jusque dans une position de commutation par l'intermédiaire d'une tige de soupape centrée dans une position initiale, et qu'une force représentant le signal de pilotage et une force opposée représentant le signal réel (signal de valeur réelle se rapportant en particulier à la position réelle d'un élément mobile du dispositif d'actionnement d'embrayage) peuvent agir sur la tige de soupape. Le grand avantage est que la tige de soupape peut être déplacée à partir de sa position initiale, correspondant à une position de blocage de la soupape de commutation, jusque dans une autre position de commutation, et ceci avec une dépense énergétique très faible. Dans ce cas, on prévoit que la tige de soupape soit précontrainte dans une position initiale par au moins un dispositif à ressort. On peut utiliser par exemple deux ressorts dirigés en sens opposés ou également utiliser un ressort à membrane qui est susceptible d'être dévié dans deux directions. De principe, on peut utiliser des éléments quelconques de génération de force, mais des ressorts mécaniques simples permettent un avantage concernant les coûts et ils sont très robustes. Une force élastique agit comme signal de pilotage, qui agit au moins indirectement sur la tige de soupape. Entre un organe de déclenchement, par exemple une pédale d'embrayage et la soupape de commutation, il suffit d'une liaison à ressort simple, la force du ressort pouvant être conçue très faible. Selon un autre aspect avantageux, la grandeur réelle du signal réel du système d'actionnement est la force magnétique sur la tige de soupape à l'encontre du signal de pilotage. Un induit d'un aimant de déplacement agit sur la tige de soupape, et pour des raisons d'encombrement, l'induit et la tige de soupape sont agencés sur un axe commun. Selon un aspect avantageux, le corps de soupape est précontraint toujours dans une position définie de blocage par un ressort de précontrainte. Le corps de soupape est réalisé sous forme de soupape à siège, de sorte qu'il peut se produire une fuite interne seulement très faible. De plus, au moyen de ce principe de construction, on atteint une augmentation de la durée de vie. Une surface de siège de soupape pour le corps de soupape est formée par une cloison intermédiaire de boîtier. La tige de soupape coopère avec un élément de soupape qui détermine une position de la soupape de commutation. Le corps de soupape et l'élément de soupape déterminent chacun une position de commutation. L'expression position de commutation ne présuppose pas forcément un système d'actionnement commutable par gradins, mais elle représente également la fonction d'une soupape proportionnelle. De même, l'élément de soupape est réalisé avantageusement sous la forme d'une soupape à siège. Un siège de soupape pour l'élément de soupape est formé par le corps de soupape, de sorte que les deux composants de soupape exécutent un mouvement synchrone à partir de la position de blocage jusque dans une position d'alimentation en fluide sous pression. Selon un autre développement avantageux, le corps de soupape présente au moins une ouverture de passage qui est commandée par l'élément de soupape. Dès que l'élément de soupape se soulève du corps de soupape, l'ouverture de passage est libérée. Le boîtier de soupape de commutation comprend au moins trois portions de boîtier, le corps de soupape étant étanché entre une chambre d'alimentation en fluide sous pression et une chambre d'évacuation de fluide sous pression. Dans ce qui suit, l'invention sera expliquée plus en détail en se rapportant aux figures. Celles-ci montrent : figure 1, une soupape de commutation dans la position initiale ; figure 2, une soupape de commutation dans la position d'alimentation en fluide sous pression ; et figure 3, une soupape de commutation dans la position d'évacuation de fluide sous pression. Les figures montrent un système d'embrayage 1 comportant un système d'actionnement d'embrayage 3 qui commute un embrayage 5. A l'égard d'une réalisation possible du système d'actionnement d'embrayage et de l'embrayage, on se référera à titre d'exemple au document DE 197 16 600 A 1. Entre une soupape de commutation 7 et le dispositif d'actionnement d'embrayage 3 est prévu un conduit 9 pour un fluide de fonctionnement, par exemple de l'air comprimé, le conduit étant traversé dans les deux directions. La soupape de commutation 7 est déplacée dans la position de commutation désirée par exemple par l'intermédiaire d'une pédale d'embrayage 11. Au moyen de la pédale d'embrayage, on peut déplacer une coupelle à ressort 13, montée en articulation, axialement par rapport à la soupape de commutation 7. Un ressort de transmission 15 s'appuie par sa première extrémité contre la coupelle à ressort 13 et par son autre extrémité contre une seconde coupelle à ressort 17. La seconde coupelle à ressort 17 est reliée axialement fermement à une tige de soupape 19 qui est maintenue dans la position initiale montrée par un premier et par un second dispositif à ressort 21 ; 23. Le premier dispositif à ressort 21 s'appuie contre le côté de la coupelle à ressort 17 détourné du ressort de transmission 15 et contre une douille de guidage 25 solidaire du boîtier. Pour le second dispositif à ressort 23, la tige de soupape 19 dispose d'un talon, le second dispositif à ressort 23 prenant appui également contre la douille de guidage 25. La douille de guidage 25 est reliée à un boîtier de soupape de commutation 29 par l'intermédiaire d'une douille intermédiaire 27, la douille intermédiaire formant un guidage pour la tige de soupape 19. Le boîtier de soupape de commutation présente une ouverture côté couvercle qui est traversée par la tige de soupape 19 au moyen de son élément de soupape 19V côté extrémité s'étendant jusque dans une chambre de travail 31 de la soupape de commutation 7. La chambre de travail 31 est séparée d'une chambre d'alimentation en fluide sous pression 35 par une première cloison intermédiaire de boîtier 33. Une seconde cloison intermédiaire de boîtier 37 sépare la chambre d'alimentation en fluide sous pression 35 d'une chambre d'évacuation de fluide sous pression 39. Dans la première cloison intermédiaire de boîtier 33 est ménagée une ouverture de soupape 41, cette ouverture de soupape 41 étant recouverte par un corps de soupape 43 dans la position de blocage de la soupape de commutation, du fait que le corps de soupape 43 s'applique comme soupape à siège sur une surface de siège de soupape de la première cloison intermédiaire de boîtier 33 et est retenu par un ressort de précontrainte 45. La seconde cloison intermédiaire de boîtier 37 présente un guidage 47 pour le corps de soupape, qui comprend un moyen d'étanchéité 49 pour empêcher des fuites de fluide sous pression vers la chambre d'évacuation de fluide sous pression 39. Dans un fond du boîtier de soupape de commutation 29 est ménagée une ouverture de raccordement pour un aimant de déplacement 51 dont l'induit 53 agit sur l'élément de soupape 19v à travers une ouverture de passage 55 dans le corps de soupape 43, l'induit 53 et la tige de soupape 19 étant agencés sur un axe commun. L'élément de soupape 19v est réalisé sous la forme d'une soupape à siège qui s'appuie sur un siège de soupape du corps de soupape 43 et 35 qui commande l'ouverture de passage 55 dans le corps de soupape 43. Pour un mouvement de débrayage de l'embrayage 5, la pédale d'embrayage 11 est déclenchée (figure 2), suite à quoi la coupelle à ressort 13 exécute une course de positionnement qui met sous précontrainte le ressort de transmission 15, de sorte qu'une force agit comme signal de pilotage sur la tige de soupape 19, force qui fait se lever le corps de soupape 43 depuis la cloison de boîtier 33 à l'encontre de la force du ressort de précontrainte 45. Un capteur de course 57 émet un signal de position du dispositif d'actionnement d'embrayage 3 à titre de signal de valeur réelle à un convertisseur de signaux 59 dont la grandeur de sortie détermine la force magnétique de l'induit 53 sur l'élément de soupape 19v. En variante, on peut également prévoir une détection et une transmission passives des signaux 7, par exemple par connexion d'un cylindre émetteur 58 à titre de capteur au piston 61. Au moyen d'un conduit à fluide de travail, le cylindre émetteur est en liaison avec un cylindre récepteur 60 qui, en vue de générer une force, transmet le déport volumétrique du cylindre émetteur 58 à un ressort 62. Le signal de position suit le mouvement de débrayage, de sorte que la force de guidage du ressort de transmission 15 est supérieure à la force magnétique de l'induit 53. Par conséquent, il existe une liaison d'écoulement à travers l'ouverture de soupape 19 entre la chambre d'alimentation en fluide sous pression et la chambre de travail 31, de sorte que le fluide sous pression est convoyé dans le dispositif d'actionnement d'embrayage 3 et que l'embrayage 5 est ouvert, jusqu'à ce que les forces s'équilibrent à nouveau. Lorsque la pédale d'embrayage 11 est ramenée dans sa position initiale (figure 1) et que l'embrayage doit occuper l'état embrayé, il existe un excès de forces entre la force magnétique de l'aimant de déplacement Si et la force du ressort de transmission 15. Cet excès de force mène à ce que l'élément de soupape 19v est soulevé du corps de soupape 43 par l'induit 53, comme ceci est illustré dans la figure 3. Dans cette position de l'élément de soupape 19V, la chambre de travail 31 est reliée à la chambre d'évacuation de fluide sous pression via l'ouverture de passage 55 dans le corps de soupape 43, de sorte que l'actionnement d'embrayage peut reprendre sa position initiale selon la figure 1. Le corps de soupape 43 bloque cependant la liaison d'écoulement entre la chambre d'alimentation en fluide sous pression et la chambre de travail 31. En cas d'usure de l'embrayage 5, si l'on ne prévoit pas de dispositif de compensation d'usure, la position initiale d'un piston 61 à l'intérieur d'un cylindre 63 se modifie. La course de débrayage du dispositif d'actionnement reste cependant pratiquement constante. Le système d'actionnement est adapté de telle sorte que pour une course 0 de la pédale d'embrayage, le capteur de course peut également émettre un signal réel d'une intensité "0", de sorte que pour la soupape de commutation, l'usure de l'embrayage est compensée
L'invention concerne une soupape de commutation (7) pour un système d'actionnement d'embrayage (5), comportant au moins un raccord pour l'alimentation en fluide sous pression et au moins un raccord pour l'évacuation de fluide sous pression, la soupape de commutation (7) pouvant occuper au moins deux positions de commutation en fonction d'un signal de pilotage et d'un signal réel du système d'actionnement d'embrayage.L'invention est caractérisée en ce qu'un corps de soupape (43) est déplacé jusque dans une position de commutation par l'intermédiaire d'une tige de soupape (19) centrée dans une position initiale, et une force représentant le signal de pilotage et une force opposée représentant le signal réel peuvent agir sur la tige de soupape (19).
Revendications 1. Soupape de commutation pour un système d'actionnement d'embrayage, comportant au moins un raccord pour l'alimentation en fluide sous pression et au moins un raccord pour l'évacuation de fluide sous pression, la soupape de commutation pouvant occuper au moins deux positions de commutation en fonction d'un signal de pilotage et d'un signal réel du système d'actionnement d'embrayage, caractérisée en ce qu'un corps de soupape (43) est déplacé jusque dans une position de commutation par l'intermédiaire d'une tige de soupape (19) centrée dans une position initiale, et une force représentant le signal de pilotage et une force opposée représentant le signal réel peuvent agir sur la tige de soupape (19). 2. Soupape de commutation selon la caractérisée en ce que la tige de soupape (19) est précontrainte dans une position initiale par au moins un dispositif à ressort (21 ; 23). 3. Soupape de commutation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que il est prévu signal de pilotage une force élastique qui agit au moins indirectement sur la tige de soupape (19). 4. Soupape de commutation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la grandeur réelle du signal réel du système d'actionnement est la force magnétique sur la tige de soupape (19) à l'encontre du signal de pilotage. 5. Soupape de commutation selon l'une quelconque des 1 à 4,caractérisée en ce que un induit (53) d'un aimant de déplacement (51) agit sur la tige de soupape (19). 6. Soupape de commutation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'induit (53) et la tige de soupape (19) sont agencés sur un axe commun. 7. Soupape de commutation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le corps de soupape (43) est précontraint dans une position de blocage par un ressort de précontrainte (45). 8. Soupape de commutation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le corps de soupape (43) est réalisé sous forme de soupape à siège. 9. Soupape de commutation selon la 8, caractérisée en ce que une surface de siège de soupape pour le corps de soupape (43) est formée par une cloison intermédiaire de boîtier (33). 25 10. Soupape de commutation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la tige de soupape (19) coopère avec un élément de soupape (19v) qui 30 détermine une position de la soupape de commutation (1). 11. Soupape de commutation selon la 10,20caractérisée en ce que l'élément de soupape (19v) est réalisé sous la forme d'une soupape à siège. 12. Soupape de commutation selon la 11, caractérisée en ce que un siège de soupape pour l'élément de soupape (19v) est formé par le corps de soupape (43). 13. Soupape de commutation selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisée en ce que le corps de soupape (43) présente au moins une ouverture de passage (55) qui est commandée par l'élément de soupape. 14. Soupape de commutation selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisée en ce que le boîtier de soupape de commutation (19) comprend au moins trois portions de boîtier, le corps de soupape (43) étant étanché entre une chambre d'alimentation en fluide sous pression (35) et une chambre d'évacuation de fluide sous pression (39).
F,B
F16,B60
F16D,B60K
F16D 25,B60K 23,F16D 48
F16D 25/06,B60K 23/02,F16D 25/08,F16D 48/02
FR2900769
A1
PLAQUE BIPOLAIRE POUR PILE A COMBUSTIBLE
20,071,109
La présente invention concerne une plaque bipolaire pour pile à combustible, notamment pour pile à combustible du type à membrane échangeuse d'ions (PEM), destinée à être montée sur un véhicule automobile. Les piles à combustible du type PEM comprennent généralement un empilement de cellules élémentaires et de membranes échangeuses d'ions, les membranes étant formées par un électrolyte solide, réalisé par exemple à partir de matériau polymère. Des plaques dites plaques bipolaires emprisonnent chaque cellule individuelle afin de lui assurer une stabilité mécanique suffisante et de permettre une distribution de gaz dans des chambres anodiques et cathodiques. A cet égard, les plaques bipolaires sont munies, sur leurs faces en contact avec les membranes, de rainures formant avec lesdites membranes des canaux ou conduits de distribution. Pour plus de détails, on pourra par exemple se référer au brevet américain US 5 686 199 décrivant une plaque bipolaire munie, sur une de ses faces, de canaux de distribution de fluides cheminant d'un bord de la plaque vers un bord opposé. Les canaux de distribution sont réalisés sous la forme de serpentins continus s'étendant en boustrophédon. Avec de telles plaques, des gaz anodiques circulent d'un côté de la membrane et des gaz cathodiques circulent du côté opposé. Des réactions d'oxydoréduction des gaz anodiques et cathodiques se produisent de part et d'autre de la membrane, avec des échanges d'ions à travers elle, les électrons étant véhiculés par les plaques bipolaires. De l'énergie électrique est ainsi récupérée et utilisée, notamment pour la traction du véhicule automobile. Les réactions électrochimiques d'oxydoréduction étant exothermiques, il est nécessaire d'évacuer la chaleur produite par l'intermédiaire de circuits de refroidissement ménagés sur certaines des plaques bipolaires. De telles plaques dites plaques de refroidissement permettent ainsi, grâce à la circulation d'un fluide caloporteur, de maintenir la pile à combustible à une température convenable en évitant la surchauffe de ses éléments internes. En ce qui concerne les membranes électrolytes utilisées dans chacune des cellules de la pile à combustible, celles-ci doivent présenter une perméabilité faible aux gaz réactifs tout en restant stables thermiquement et mécaniquement. De plus, pour maintenir un fonctionnement convenable de ces membranes, il est nécessaire d'éviter leur asséchement, en humidifiant à la fois le carburant gazeux et l'air comprimé alimentant la pile à combustible. Dans ces conditions, on conçoit aisément qu'une pile à combustible contienne en fonctionnement une quantité non négligeable d'eau sous forme liquide. Ainsi, dans le but d'obtenir un meilleur fonctionnement de la pile à combustible, il est souhaitable de prévoir un drainage de l'eau produite par la pile à combustible. A cet effet, il peut être prévu des conduites de purge qui sont équipées de vannes d'ouverture et de fermeture commandées en fonction de valeurs caractéristiques du fonctionnement de la pile, par exemple des tensions unitaires de chacune des cellules. Toutefois, ces étapes de contrôle des tensions unitaires et de commande des vannes présentent un certain nombre d'inconvénients 3 majeurs concernant notamment un surcoût de la pile à combustible, ou encore une détection défaillante de bouchons. La présente invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients, en proposant une plaque bipolaire pour pile à combustible permettant de limiter de façon efficace et économique les éventuels bouchons pouvant se former au niveau des canaux de circulation desdites plaques, afin d'accroître la sûreté de fonctionnement de ladite pile. Selon un premier aspect, l'invention a pour objet une plaque bipolaire pour pile à combustible, notamment du type à membrane échangeuse d'ions, comprenant une pluralité de canaux de circulation montés de façon consécutive entre eux et dans lesquels au moins un fluide est destiné à circuler. Chaque canal de circulation est constitué par une conduite rectiligne et agencé de manière que, dans une position verticale de la plaque, l'écoulement de fluide circule dans un sens descendant. Avec une telle disposition, il devient dès lors possible de limiter sensiblement le risque d'apparition de bouchons au niveau de la plaque bipolaire. L'écoulement à l'intérieur de chacun des canaux est orienté sensiblement dans le même sens que la force de pesanteur, ce qui favorise une bonne circulation du fluide à l'intérieur desdits canaux. En d'autres termes, l'existence de canaux de circulation présentant une forme de droite, i.e. dépourvus de portions courbées ou coudées, permet d'accroître la sûreté de fonctionnement d'une pile pourvue d'une telle plaque. Avantageusement, les canaux de circulation sont montés de façon parallèle entre eux. Ils peuvent également être identiques et de section constante, de manière à obtenir une distribution des fluides qui 4 soit homogène. A cet effet, l'espacement entre les canaux de circulation peut également être constant. Dans un mode de réalisation, les canaux de circulation sont parallèles à un bord latéral de la plaque. En variante, il est également envisageable de prévoir des canaux inclinés par rapport audit bord latéral. Selon un second aspect, l'invention a pour objet une pile à combustible comprenant au moins une membrane échangeuse d'ions interposée entre une première et une seconde plaques bipolaires, lesdites plaques comprenant chacune une pluralité de canaux de circulation montés de façon consécutive entre eux et dans lesquels au moins un fluide est destiné à circuler. Chaque canal de circulation est constitué par une conduite rectiligne et agencé de manière que, dans une position verticale de la pile, l'écoulement de fluide circule dans un sens descendant. Avantageusement, les canaux de circulation de la première plaque sont identiques aux canaux de circulation de la seconde plaque. Dans un mode de réalisation, les canaux de circulation de la première plaque sont montés en parallèle par rapport aux canaux de circulation de la seconde plaque. En variante, les canaux de circulation de la première plaque sont montés en opposition par rapport aux canaux de circulation de la seconde plaque. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 illustre un premier exemple d'agencement de canaux de circulation de fluide d'une plaque bipolaire pour pile à combustible ; - les figures 2 et 3 sont des graphiques représentant l'écoulement de fluide à l'intérieur de canaux de circulation de plaques bipolaires pour pile à combustible ; - la figure 4 illustre un second exemple d'agencement de canaux 5 de circulation d'une plaque bipolaire ; - la figure 5 illustre un premier exemple de positionnement de canaux de circulation sur des plaques bipolaires d'une pile à combustible ; et - la figure 6 illustre un second exemple de positionnement de canaux de circulation sur des plaques bipolaires d'une pile à combustible. En référence aux figures 1 et 2, on va maintenant décrire différents modes de réalisation de canaux de circulation de fluide réactif pour plaques bipolaires de pile à combustible. Une plaque bipolaire de pile à combustible comprend un certain nombre de rainures qui délimitent entre elles, conjointement avec une membrane échangeuse d'ions, plusieurs canaux dans lesquels circule un fluide réactif. Sur la figure 1, on a représenté une pluralité de canaux de circulation, référencés 1 à 9, formés sur une plaque 10 bipolaire de forme générale en carré. Lesdits canaux 1 à 9 se présentent sous la forme de rainures s'étendant sur une face de la plaque 10. Les canaux de circulation s'étendent essentiellement de façon rectiligne sur la plaque 10, et sont montés de façon consécutive entre eux, ici en parallèle. Le premier canal 1 de circulation comprend une extrémité qui débouche directement au niveau d'un bord supérieur l0a de la plaque 10 et au voisinage d'un sommet, qui est sur la figure un sommet supérieur gauche. 6 Le canal 1 de circulation s'étend verticalement vers le bas suivant une direction parallèle à un bord latéral 10b, qui est sur la figure un bord latéral gauche, jusqu'à déboucher directement au niveau d'un bord inférieur 10e de la plaque et au voisinage d'un sommet, qui est sur la figure un sommet inférieur gauche. En d'autres termes, le canal 1 de circulation est constitué par une conduite rectiligne de section constante s'étendant, à partir du bord supérieur 10a, verticalement vers le bas jusqu'au bord inférieur 10c de la plaque 10, en étant parallèle au bord latéral 10b. La conduite rectiligne peut par exemple présenter une section circulaire, carrée, ou rectangulaire. Bien entendu, il est également envisageable de prévoir d'autres types de section. Le second canal 2 de circulation est identique au canal 1 précédemment décrit, et disposé sur la plaque 10 d'une manière analogue. Ainsi, le canal 2 de circulation s'étend verticalement sur la plaque 10 du bord supérieur 10a au bord inférieur 10e, en étant parallèle au canal 1. Le second canal 2 de distribution est situé entre le premier canal de distribution 1 et un bord latéral 10d, qui est sur la figure un bord latéral droit. Les canaux de circulation 3 à 9 sont similaires aux canaux 1 et 2 précédemment décrits, la disposition relative d'un de ces canaux par rapport au canal immédiatement adjacent étant identique à la position relative des canaux 1 et 2. Ainsi, le canal 9 de circulation s'étend verticalement vers le bas suivant une direction parallèle au bord latéral 10d jusqu'à déboucher directement au niveau du bord inférieur 10e de la plaque 10, et au voisinage du sommet, qui est sur la figure un sommet inférieur droit. Avantageusement, les canaux 1 à 9 sont espacés entre eux de manière que la distance entre deux canaux consécutifs soit 7 sensiblement constante, pour obtenir une répartition homogène des fluides sur l'ensemble de la plaque 10. Cette répartition homogène est également accrue par la disposition en parallèle des canaux 1 à 9 ainsi que par leur dimensionnement respectif identique. Pour obtenir une répartition satisfaisante des fluides sur l'ensemble de la plaque 10, les canaux 1 à 9 sont également configurés de sorte que la dimension latérale d'un canal soit supérieure à la distance séparant deux canaux consécutifs. Les figures 2 et 3 sont respectivement des graphiques représentant l'écoulement de fluide à l'intérieur d'un canal de la plaque 10 de la figure 1 dans une position verticale, et l'écoulement de fluide à l'intérieur d'un canal de conception similaire d'une plaque dans une position horizontale. La demanderesse a déterminé expérimentalement que pour des écoulements diphasiques, dans les domaines de vitesses concernées pour une pile à combustible, il n'y a pas de formation de bouchons lorsque la plaque est dans une position verticale. Cela est illustré à la figure 2 sur laquelle, il existe un seul type d'écoulement. La demanderesse a déterminé expérimentalement que cet écoulement est annulaire. La figure comprend ici en ordonnée le flux de liquide en mm/s, et en abscisse le flux de gaz en cm/s avec une échelle logarithmique. A contrario, dans une position horizontale de la plaque, la demanderesse a déterminé qu'il existe, dans les domaines de vitesses concernées pour une pile à combustible, deux types d'écoulement à l'intérieur des canaux, comme cela est représenté à la figure 3, à savoir un écoulement annulaire (représenté en traits forts sur la figure), et un écoulement intermittent avec la présence de bouchons (représenté en traits pointillés sur la figure). 8 Ainsi, à la vue des expérimentations de la demanderesse, on conçoit aisément que l'orientation verticale de la plaque permet de réduire sensiblement le risque d'une éventuelle présence de bouchons à l'intérieur des canaux, ce qui permet notamment d'accroître la sûreté de fonctionnement de la pile. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4 sur lequel les références aux éléments semblables à ceux de la figure 1 ont été reprises, les canaux de circulation 1 à 9 sont légèrement inclinés par rapport aux bords latéraux 10b et 10c de la plaque 10. Les canaux de circulation 1 à 9 restent toutefois parallèles entre eux. L'inclinaison de chacun des canaux de circulation 1 à 9 peut par exemple être avantageusement comprise entre 0 et 45 , par rapport à un des bords latéraux 10b et 10d de la plaque 10 de manière à obtenir un bon écoulement. Bien entendu, il est également envisageable de prévoir une inclinaison supérieure. Toutefois, plus l'angle formé par chacun des canaux 1 à 9 par rapport aux bords latéraux 10b et 10e de la plaque 10, est important, moins la circulation de fluide est bonne. Dans cette variante de réalisation, on conserve un écoulement au niveau de la plaque 10 qui circule dans un sens descendant, lorsque ladite plaque 10 est dans une position verticale. Sur les variantes de réalisation illustrées aux figures 1 et 4, l'alimentation et l'évacuation des canaux 1 à 9 s'effectue respectivement par le bord supérieur 10a et par le bord inférieur 10e. Pour chaque canal, l'entrée et la sortie dudit canal est ainsi alignée verticalement. Cette disposition est particulièrement avantageuse pour l'écoulement des fluides lorsque la plaque 10 se trouve dans une position verticale. 9 Toutefois. il est également envisageable de prévoir une plaque présentant une pluralité de canaux de circulation présentant une structure similaire à celle décrite précédemment, qui soient cependant reliés à une extrémité à une conduite d'entrée commune débouchant au niveau d'un des bords latéraux de ladite plaque, et à l'autre extrémité à une conduite de sortie commune débouchant également au niveau d'un desdits bords latéraux. Sur la figure 5, est représentée une première plaque 10 sur laquelle les références aux éléments semblables à celles de la figure 1 ont été reprises, ainsi qu'une seconde plaque 11. La plaque 11 est une plaque bipolaire de forme générale carrée sur laquelle est formée une pluralité de canaux de circulation, référencés 12 à 20. Les plaques 10 et 11 sont identiques entre elles. Ainsi, les canaux 12 à 20 de la plaque 11 s'étendent verticalement vers le bas, de façon rectiligne, en étant espacés de façon régulière les uns par rapport aux autres. Lesdites plaques 10 et 11 sont disposées verticalement de façon juxtaposée. Elles constituent ici respectivement des plaques anodique et cathodique d'une pile à combustible entre lesquelles peut être interposée une membrane échangeuse d'ions (non représentée). Les plaques 10 et 11 sont symétriques entre elles, en considérant la membrane. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 6, les plaques 10 et Il comprennent des canaux de circulation tels que décrits à la figure 4. Elles sont identiques et symétriques entre elles, les canaux de circulation d'une desdites plaques étant ainsi disposés de façon symétrique aux canaux de l'autre plaque, en considérant la membrane. Les canaux des plaques 10, 11 sont ainsi montés en parallèle. 10 En variante, il est également envisageable de prévoir un montage des plaques 10 et 11, de manière que les canaux de circulation d'une plaque soient montés en opposition par rapport à ceux de l'autre plaque. Il pourrait également être envisageable de prévoir un montage dans lequel l'une des plaques comprend des canaux de circulation tels que ceux illustrés à la figure 1, tandis que l'autre plaque est pourvue de canaux identiques à ceux de la figure 4. La disposition des canaux permet d'obtenir, lorsque les plaques sont orientées dans une position verticale, un écoulement descendant dans chacun des canaux, grâce à la force de pesanteur agissant verticalement vers le bas, selon la direction indiquée par les flèches G sur les figures 5 et 6. En effet, chaque canal est constitué de portions rectilignes s'étendant soit verticalement vers le bord inférieur, soit de façon légèrement inclinée, ce qui permet dans ces conditions de faciliter l'écoulement des fluides et de limiter le risque de bouchons à l'intérieur des canaux. Les pertes de charge dans chacun des canaux sont réduites. Ainsi, la sûreté de fonctionnement d'une pile pourvue de telles plaques est accrue. Avec une telle conception réduisant le risque d'une éventuelle présence de bouchons à l'intérieur des canaux, le contrôle de fonctionnement de la pile à combustible se trouve également simplifié
La plaque bipolaire pour pile à combustible, notamment du type à membrane échangeuse d'ions, comprend une pluralité de canaux de circulation 1 à 9 montés de façon consécutive entre eux et dans lesquels au moins un fluide est destiné à circuler. Chaque canal de circulation est constitué par une conduite rectiligne et agencé de manière que, dans une position verticale de la plaque, l'écoulement de fluide circule dans un sens descendant.
1-Plaque bipolaire pour pile à combustible, notamment du type à membrane échangeuse d'ions, comprenant une pluralité de canaux de circulation (1 à 9) montés de façon consécutive entre eux et dans lesquels au moins un fluide est destiné à circuler, caractérisée en ce que chaque canal de circulation est constitué par une conduite rectiligne et agencé de manière que, dans une position verticale de la plaque, l'écoulement de fluide circule dans un sens descendant. 2-Plaque selon la 1, dans laquelle les canaux de circulation (1 à 9) sont montés de façon parallèle entre eux. 3-Plaque selon la 1 ou 2, dans laquelle les canaux de circulation (1 à 9) sont identiques et de section constante. 4-Plaque selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'espacement entre les canaux de circulation (1 à 9) est constant. 5-Plaque selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les canaux de circulation (1 à 9) sont parallèles à un bord latéral de la plaque. 6-Plaque selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle les canaux de circulation (1 à 9) sont inclinés par rapport à un bord latéral de la plaque. 7-Pile à combustible comprenant au moins une membrane échangeuse d'ions interposée entre une première et une seconde plaques bipolaires (10, 11), lesdites plaques comprenant chacune une pluralité de canaux de circulation (1 à 9, 12 à 20) montés de façon consécutive entre eux et dans lesquels au moins un fluide est destiné à circuler, caractérisée en ce que chaque canal de circulation est constitué par une conduite rectiligne et agencé de manière que, dans une position verticale de la pile, l'écoulement de fluide circule dans un sens descendant. 8-Pile à combustible selon la 7, dans laquelle les canaux de circulation (1 à 9) de la première plaque sont identiques aux canaux de circulation (12 à 20) de la seconde plaque. 9-Pile à combustible selon la 7 ou 8, dans laquelle les canaux de circulation (1 à 9) de la première plaque sont montés en parallèle par rapport aux canaux de circulation (12 à 20) de la seconde plaque. 10-Pile à combustible selon la 7 ou 8, dans laquelle les canaux de circulation (1 à 9) de la première plaque sont montés en opposition par rapport aux canaux de circulation (12 à 20) de la seconde plaque.
H
H01
H01M
H01M 8
H01M 8/02
FR2892185
A1
ELEMENT FILTRANT POUR UNE GRILLE DE FILTRATION DESTINEE A SEPARER D'UN FLUIDE PORTEUR DES CORPS NETTOYANTS PROVENANT D'UN ECHANGEUR THERMIQUE.
20,070,420
L'invention a trait au nettoyage des échangeurs thermiques (notamment de types tubulaires ou à plaques). Un échangeur thermique tubulaire comprend, de manière classique, une pluralité de tubes dans lesquels circule un fluide caloporteur. Pour assurer le nettoyage des tubes, on fait, généralement de manière occasionnelle et répétée, circuler dans les tubes, au sein du fluide, des corps nettoyants qui décapent les parois internes des tubes pour éviter leur encrassement par le dépôt d'impuretés véhiculées par le fluide. Ces corps - d'un diamètre légèrement supérieur au diamètre interne des tubes - sont collectés en aval de l'échangeur thermique, puis réinjectés en amont. Afin de procéder à cette collecte, on dispose en aval de l'échangeur thermique, au sein d'un conduit d'évacuation, une ou plusieurs grilles de séparation qui, tout en laissant passer le fluide, retiennent les corps nettoyants et les guident vers un dispositif de recyclage. Une telle grille de séparation est connue de la demande de brevet français publiée sous le numéro FR 2 815 548 an nom de la demanderesse. Cette grille comprend une pluralité d'armatures longitudinales (appelées longerons) reliées entre elles par des traverses et montés sur un axe pivot. Des éléments filtrants sont montés (de manière amovible) entre les armatures. Chaque élément filtrant comprend une pluralité de lamelles parallèles dont l'écartement est inférieur au diamètre des corps nettoyants, reliées par une pluralité de pièces appelées entretoises, disposées perpendiculairement aux lamelles. On connaît au moins deux types de tels éléments filtrants. Suivant un premier type, l'élément filtrant est métallique, généralement en inox : les lamelles sont soudées à des tiges métalliques droites qui forment les entretoises, ces tiges étant à leur tour soudées par leurs extrémités à des plaques (appelées joues) par lesquelles l'élément est fixé aux longerons. Ce type d'élément filtrant est complexe à fabriquer. La soudure des entretoises aux joues se révèle une opération particulièrement délicate car il est nécessaire de garantir une bonne planéité de la joue, et un bon parallélisme des joues entre elles, afin de permettre un montage de l'élément filtrant entre deux longerons en minimisant les jeux. Or il est difficile de garantir une parfaite coplanarité des extrémités des entretoises. Suivant un deuxième type, l'élément filtrant est réalisé d'un bloc par moulage d'une matière synthétique (polystyrène, PVC, ou analogue). Si la fabrication s'en trouve simplifiée par rapport au premier type présenté ci- dessus, on rencontre en pratique des problème de résistance mécanique : il arrive en effet qu'un élément filtrant se brise sous les impacts répétés des boules, ou sous l'impact inopiné d'un débris de taille équivalente ou supérieure. L'invention vise notamment à remédier aux inconvénients précités des éléments filtrants connus. A cet effet, l'invention propose un élément filtrant pour une grille de filtration destinée à séparer d'un fluide porteur des corps nettoyants provenant d'un échangeur thermique, cet élément comprenant : une pluralité de lamelles métalliques parallèles, et une pluralité de supports métalliques disposées parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement aux lamelles, et sur lesquels celles-ci sont fixées, dans lequel chaque support est une pièce monobloc présentant un profil en U, qui comprend une âme prolongée de part et d'autre par deux jambages sensiblement perpendiculaires à l'âme. Cette conception facilite la fabrication de l'élément filtrant, tout en garantissant une bonne tenue mécanique. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue d'élévation en perspective montrant un conduit d'évacuation d'un échangeur thermique, équipé de grilles de séparation ; - la figure 2 est une vue en plan de dessus du conduit de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective montrant une grille de séparation destinée à être montée dans un conduit tel que représenté sur les figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue de la grille de la figure 3, sur laquelle sont montés des éléments filtrants ; - la figure 5 est une vue en perspective montrant un élément filtrant destiné à être monté sur une grille telle que représentée sur les figures 3 et 4 ; et la figure 6 est une vue à échelle agrandie montrant un détail de l'élément filtrant de la figure 5. Sur la figure 1 est représenté un conduit 1 d'évacuation pour un échangeur thermique (non représenté mais dont la structure générale est par exemple conforme à la demande de brevet français FR 2 634 672 au nom de la demanderesse). Ce conduit 1, tubulaire, est disposé en aval de l'échangeur thermique ; il est parcouru par un fluide caloporteur tel que de l'eau, qui charrie des corps nettoyants sphériques (appelées boules ) assurant le décapage des canalisations de l'échangeur thermique. Les boules sont séparées du fluide par un dispositif 2 de filtration qui comprend au moins une grille 3 de filtration montée de manière oblique dans le conduit 1. Plus précisément, conformément au mode de réalisation illustré sur les figures, le dispositif 2 de filtration comprend deux grilles 3 en vis-à-vis montées de manière oblique dans le conduit 1 pour former conjointement un entonnoir séparant les boules du fluide et les guide vers un dispositif de recyclage (non représenté) qui réinjecte les boules en amont de l'échangeur thermique. Chaque grille 3 comprend une pluralité de longerons 4 parallèles équidistants, montés sur un axe pivot 5 commun, perpendiculaire aux longerons 4 et monté en rotation, par chacune de ses extrémités 6, 7, dans deux paliers 8 formés par des trous sensiblement diamétralement opposés pratiqués dans la paroi du conduit 1. Les longerons 4 se présentent sous la forme de lames métalliques (réalisées, en pratique, en acier inoxydable) qui présentent un bord amont 9 rectiligne, et un bord aval 10 courbe, renflé au niveau du passage de l'axe 5. Deux longerons adjacents définissent entre eux un couloir 11 à contour sensiblement rectangulaire. Dans chaque couloir 11 est monté un élément filtrant 12 rapporté. Chaque élément filtrant 12 comprend une pluralité de lamelles 13 métalliques parallèles entre elles et aux longerons 4, et dont l'écartement est inférieur au diamètre des boules, ainsi qu'une pluralité de supports 14 métalliques disposés parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement aux lamelles 13, et sur lesquels celles-ci sont fixées. Comme cela est visible sur les figures 5 et 6, chaque support 14 se présente sous la forme d'une pièce monobloc présentant un profil en U, comprenant une âme centrale 15, qui s'étend parallèlement à l'axe 5, prolongée de part et d'autre par deux jambages 16, 17 sensiblement perpendiculaires à la fois à l'âme 15 et aux lamelles 13. Comme nous le verrons ci-après, chaque support 14 est mis en forme par pliage à partir d'une pièce métallique droite. Suivant un mode de réalisation préféré, les lamelles 13 sont fixées aux supports 14 par soudage. Plus précisément, comme cela est visible sur la figure 6, les lamelles 13 présentent en section un profil triangulaire, et possèdent un bord amont 18 plat, et un bord aval 19 pointu, de manière à limiter les pertes de charge lors du passage du fluide. Les lamelles 13 sont fixées aux supports 14 par leur bord aval 19, lequel est soudé à une nervure 20 réalisée en saillie sur un bord externe 21 - ou bord d'attaque - de chaque support 14. Comme cela est également visible sur les figures 5 et 6, les lamelles 13 ne sont pas seulement soudées à l'âme 15 des supports 14 : en effet, une première série de lamelles 13 est soudée aux âmes 15 des supports 14, et deux autres séries de lamelles 13 sont soudées, de part et d'autre des âmes 15, aux jambages 16, 17. Les lamelles 13 de ces deux dernières séries forment ainsi, conjointement avec les jambages 16, 17 correspondants, des joues 22, 23 par lesquelles l'élément filtrant 12 est fixé aux longerons 4. Des rondelles (non représentées) peuvent être soudées sur les joues 22, 23 pour l'appui de têtes de boulons de fixation traversant les longerons 4. Pour fabriquer un élément filtrant 12 tel que décrit ci-dessus, on procède comme suit : on fournit une pluralité de lamelles 13 métalliques, et une pluralité de supports sous forme de pièces métalliques droites, on soude les lamelles 13, disposées parallèlement les unes aux autres, aux supports 14 disposés parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement aux lamelles 13 ; enfin, on plie les supports 14 en U pour former l'âme 15 et les jambages 16. Un élément filtrant 12 du type décrit ci-dessus présente l'avantage de la simplicité de fabrication, tout en ayant une résistance mécanique équivalente à celle des éléments filtrants connus en acier
Elément filtrant (12) pour une grille de filtration (3) destinée à séparer d'un fluide porteur des corps nettoyants provenant d'un échangeur thermique, cet élément comprenant :- une pluralité de lamelles (13) métalliques parallèles, et- une pluralité de supports (14) métalliques disposées parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement aux lamelles (13), et sur lesquels celles-ci sont fixées.Chaque support (14) est une pièce monobloc présentant un profil en U, qui comprend une âme (15) prolongée de part et d'autre par deux jambages (16) sensiblement perpendiculaires à l'âme (15).
1. Elément filtrant (12) pour une grille de filtration (3) destinée à séparer d'un fluide porteur des corps nettoyants provenant d'un échangeur thermique, cet élément comprenant . une pluralité de lamelles (13) métalliques parallèles, et une pluralité de supports (14) métalliques disposées parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement aux lamelles (13), et sur lesquels celles-ci sont fixées, caractérisé en ce chaque support (14) est une pièce monobloc présentant un profil en U, qui comprend une âme (15) prolongée de part et d'autre par deux jambages (16) sensiblement perpendiculaires à l'âme (15). 2. Elément filtrant (12) selon la 1, caractérisé en ce que chaque support (13) est mis en forme par pliage à partir d'une pièce métallique droite. 3. Elément filtrant (12) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les lamelles (13) sont soudées aux supports (14). 4. Elément filtrant (12) selon la 3, caractérisé en ce qu'une première série de lamelles (13) est soudée aux âmes (15) des supports (14), et en ce que deux autres séries de lamelles (13) sont soudées aux jambages (16) des supports (14). 5. Elément filtrant (12) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les lamelles (13) présentent en section un profil triangulaire, et possèdent un bord amont (18) plat, et un bord aval (19) pointu. 6. Elément filtrant (12) selon la 3ou 4, prise en combinaison avec la 5, caractérisé en ce que les lamelles (13) sont soudées aux supports (14) par leur bord aval (19). 7. Elément filtrant (12) selon la 6, caractérisé en ce que chaque support (14) présente une nervure (20) en saillie sur un bord externe (21), sur laquelle les lamelles (13) sont soudées. 8. Procédé de fabrication d'un élément filtrant (12) selon l'une des 1 à 7, qui comprend les étapes consistant à : fournir une pluralité de lamelles (13) métalliques, fournir une pluralité de supports (14) sous forme de pièces métalliques droites, souder les lamelles (13), disposées parallèlement les unes aux autres, aux supports (14) disposés parallèlement les uns aux autres et perpendiculairement aux lamelles (13) ; plier les supports (14) en U. 9. Grille (3) de filtration destinée à séparer d'un fluide porteur des corps nettoyants provenant d'un échangeur thermique, cette grille (3) comprenant une pluralité de longerons (4) parallèles équidistants, montés sur un axe pivot (5) commun perpendiculaire aux longerons (4), et une pluralité d'élément filtrants (12) selon l'une des 1 à 7, montés entre les longerons (4). 10. Dispositif (2) pour séparer d'un fluide porteur des corps nettoyants provenant d'un échangeur thermique, ce dispositif comprenant un conduit (1) d'évacuation et, montée de manière oblique dans celui-ci, au moins une grille (3) selon la 9.
F
F28
F28G
F28G 1,F28G 15
F28G 1/12,F28G 15/00
FR2890678
A1
DISPOSITIF D'EPURATION DE L'AIR POUR CAVEAUX MORTUAIRES OU ENFEUS ETANCHES.
20,070,316
La présente invention a pour objet un dispositif d'épuration de l'air 5 pour caveaux mortuaires ou enfeus étanches. Il est destiné à la filtration et à la purification des gaz s'échappant, lors de la décomposition des corps, des cellules mortuaires étanches telles que caveaux à une ou plusieurs places et enfeus simples ou en batteries, tout en permettant la pénétration de l'air extérieur. La plupart des caveaux ou enfeus réalisés à ce jour sont soit étanches, soit pourvus d'un simple filtre à air ou d'un système à siphon, simple ou double. Si ces systèmes sont efficaces pour arrêter les odeurs et les micro-organismes tels que les moisissures participant à la décomposition du corps, ils n'ont en revanche aucun effet contre les microbes, virus et similaires. Le brevet N FR 2 547 609 déposé par M. Francis AUGIAS fait état d'un dispositif équilibreur d'aération de caveaux caractérisé par la combinaison d'une chambre d'admission et d'une chambre d'évacuation contenant toutes deux un fluide constituant un clapet anti-retour. Un autre dépôt du même inventeur, publié sous le N FR 2 461 795, décrit une cellule mortuaire à double ventilation extérieure et intérieure par appareil purificateur de gaz avec admission d'air forcée et échappement sous faible pression. Le brevet N FR 2 651 522, toujours du même inventeur, concerne un système de filtration pour caveaux mortuaires constitué par la combinaison de deux enceintes, disposées à l'intérieur de la cellule mortuaire, traversées successivement par l'air sortant du caveau ou enfeu, la première contenant une masse filtrante absorbante, à base de charbon actif par exemple, la seconde étant remplie d'un matériau oxydant détruisant les microbes et virus, l'air purifié aboutissant à l'extérieur grâce à une cheminée pourvue d'une grille anti-insectes et communiquant avec la seconde enceinte. Ces dispositifs, en raison de leur complexité (double chambre, air forcé, etc), sont d'un prix de revient élevé et ne sont pas agencés pour désodoriser les gaz issus des cellules mortuaires. Le brevet N FR 2 837 721 déposé par les auteurs de la présente demande décrit un filtre d'épuration constitué par la combinaison d'un conduit d'admission d'air à clapet anti-retour et d'un tube translucide raccordé à un conduit d'évacuation et contenant un liquide désodorisant et désinfectant traversé par les gaz de la cellule mortuaire, sous l'effet de la surpression naturelle, grâce à un plongeur à filtre minéral débouchant dans ledit liquide. Cet appareil monobloc, conçu pour être monté entre deux murs, est encombrant et doit être adapté à chaque application. Il est assez difficile à installer, car il nécessite deux perçages se faisant face et situés dont la position doit être précise. Il nécessite en outre un démontage pour le remplacement du liquide de filtration, ce qui rend l'opération longue et coûteuse. Le dispositif selon la présente invention a pour objectif de remédier à ces inconvénients. Il permet en effet de réaliser des appareils de filtration simples, peu encombrants et de faible coût, s'adaptant à tous les types de caveaux avec sorties frontales, latérales ou perpendiculaires et dont l'installation et l'entretien sont sensiblement facilités par rapport aux appareils existants. Il est constitué de deux éléments physiquement indépendants: un module d'entrée d'air avec clapet d'aspiration anti-retour, et un module filtrant contenant un liquide de désodorisation et désinfection, à travers lequel, sous l'effet de la surpression naturelle, les gaz de décomposition de la cellule mortuaire devront obligatoirement passer pour ressortit épurés, ce liquide, qui possède également un neutralisant, pouvant être remplacé très facilement lors de chaque inhumation, sans danger pour l'environnement, par une nouvelle cartouche liquide, sans changement de l'appareil. Sur les dessins schématiques annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs de formes de réalisation de l'objet de l'invention: la figure 1 est une vue latérale en élévation d'un module de filtration monté dans la paroi d'un caveau mortuaire la figure 2 représente dans les mêmes conditions un module d'entrée d'air et les figures 3 et 4 montrent dans les mêmes conditions une variante avec conduits de passage des gaz prolongés verticalement vers le haut. Le dispositif est constitué d'un module filtrant 1 contenant un liquide épurateur et comportant un conduit d'évacuation 2, et d'un module d'entré d'air 3 formé d'un conduit d'admission 4 de l'air extérieur. Les conduits d'admission et d'évacuation comportent des extrémités filetées 5, 5' destinées à traverser les parois 6 du caveau et à recevoir un bouchongrille 15 contre les insectes, et un opercule en caoutchouc pour le transport. Les deux modules sont séparés pour faciliter la mise en place du 15 dispositif et son adaptation à des caveaux de dimensions différentes. Le module de filtration 1 est rempli d'un liquide de filtration désodorisant et désinfectant non volatile conservant ses propriétés dans le temps. Le liquide de filtration, remplaçable, est contenu dans un élément tubulaire 7 équipé d'un plongeur monté en partie basse du module et obturé par un bouchon 8 en en PVC. Ce liquide. qui possède également un neutralisant, pourra être remplacé très facilement, par une nouvelle cartouche liquide lors de chaque inhumation, sans changement de l'appareil et sans danger pour l'environnement. Le neutralisant et la recharge (cartouche de liquide de remplace-ment) pourront être livrés, à la demande, avec l'appareil. A la partie haute du module de filtration 1, se trouve une ouverture 9 débouchant dans la cellule mortuaire et muni d'une grille pare-insectes et d'un bouchon de protection 10 pour le stockage et le transport du dispositif. Lors de la putréfaction des corps, il se crée une surpression qui chassera les gaz de décomposition qui ne pourront s'échapper que par cette ouverture et devront obligatoirement emprunter le circuit de filtration. Les gaz vont alors barboter dans le liquide de filtration pour ressortir épurés à l'extérieur de la cellule par l'intermédiaire du conduit d'évacuation 2. Le module d'entré d'air 3 est équipé d'un clapet anti-retour d'un modèle hypersensible. pour faciliter la combustion du corps. Les conduits d'admission d'air 3 et d'évacuation 2 de gaz filtré seront 10 avantageusement réalisés en tubes PVC-pression d'environ 50 mm de diamètre. Dans le cas des cimetières paysagés, des sorties spéciales 11 dans la pelouse ou tout autre environnement sont également prévues à cet effet. Le conduit d'évacuation 2, et/ou le conduit d'admission 4 seront équipés de prolonga- tions verticales 12 pourvues d'un chapeau de ventilation et raccordées par des coudes 13 auxdits conduits. Afin de faciliter le conditionnement, le transport et sa mise en oeuvre, le système sera avantageusement entièrement étanche et livré prêt à fonctionner, à mettre en place en l'état, le liquide épurateur du module filtrant 1 étant incorporé. De préférence, l'appareil sera livré sous la forme d'un conditionne-ment ("kit") comprenant: - un module filtrant 1, - un module d'entré d'air 3, une recharge de liquide filtrant en cartouche - un neutralisant du liquide filtrant. Il n'est ainsi plus nécessaire de changer l'épurateur, comme le précise la norme, à chaque inhumation, seul le produit est à changer, le tout dans 30 le respect de l'environnement. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires. 30
La présente invention a pour objet un dispositif d'épuration de l'air pour caveaux mortuaires ou enfeus étanches.Il est constitué de deux éléments physiquement indépendants : un module d'entrée d'air avec clapet d'aspiration anti-retour, et un module filtrant (1) comportant un conduit d'évacuation (2) et contenant un liquide de désodorisation et désinfection à travers lequel, sous l'effet de la surpression naturelle, les gaz de décomposition de la cellule mortuaire devront obligatoirement passer pour ressortit épurés, les conduits d'admission et d'évacuation comportant des extrémités filetées (5) destinées à traverser les parois (6) du caveau et à recevoir un bouchon-grille (15) contre les insectes, et un opercule en caoutchouc pour le transport.Il est destiné à la filtration et à la purification des gaz s'échappant, lors de la décomposition des corps, des cellules mortuaires étanches telles que caveaux à une ou plusieurs places et enfeus simples ou en batteries, tout en permettant la pénétration de l'air extérieur.
1 . Dispositif d'épuration de l'air pour cellules mortuaires étanches telles que caveaux à une ou plusieurs places et enfeus simples ou en batteries, destiné à la filtration et à la purification des gaz s'échappant, lors de la décomposition des corps, tout en permettant la pénétration de l'air extérieur, caractérisé en ce qu'il est constitué de deux éléments physiquement indépendants, un module d'entrée d'air (3) avec clapet d'aspiration anti-retour, et un module filtrant (1) contenant un liquide désodorisant et désinfectant traversé par les gaz de la cellule mortuaire, ledit liquide, qui possède également un neutralisant, pouvant être remplacée aisément par une recharge livrée à la demande avec le dispositif. 2 . Dispositif d'épuration selon la 1, se caractérisant par le fait qu'il est livré sous la forme d'un conditionnement comprenant un module filtrant (1), un module d'entré d'air (3), une recharge de liquide filtrant en cartouche et un neutralisant du liquide filtrant. 3 . Dispositif d'épuration selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le liquide désodorisant et désinfectant est non volatil et est déterminé pour conserver ses propriétés dans le temps. 4 . Dispositif d'épuration selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le liquide de filtration est contenu dans un élément tubulaire (7) monté en partie basse du module filtrant (1) et obturé par un bouchon (8) en PVC. 5 . Dispositif d'épuration selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le module filtrant (1) comporte une ouverture (9) débouchant dans la cellule mortuaire pourvue d'une grille pare- insectes et d'un bouchon de protection (10) pour le stockage et le transport du dispositif. 6 . Dispositif d'épuration selon l'une quelconque des 5 précédentes, se caractérisant par le fait que le clapet anti-retour du module d'entrée d'air (3) est un modèle hypersensible. 7 . Dispositif d'épuration selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le conduit d'évacuation (2) du module filtrant (1) et le conduit d'admission du module d'entrée d'air (3) comportent des extrémités filetées (5, 5') destinées à traverser les parois 6 du caveau. 8 . Dispositif d'épuration selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le conduit d'évacuation (2) du module filtrant (1) et le conduit d'admission du module d'entrée d'air (3) sont réalisés en tubes PVC-pression d'environ 50 mm de diamètre. 9 . Dispositif d'épuration selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que, pour certaines applications telles que cimetières paysagés par exemple, le conduit d'évacuation (2), et/ou le conduit d'admission (4) sont équipés de prolongations verticales (12) avec sorties spéciales 11 avec chapeau de ventilation, raccordées par des coudes 13 auxdits conduits.
E,B
E04,B01
E04H,B01D
E04H 13,B01D 47,B01D 53
E04H 13/00,B01D 47/02,B01D 53/14,B01D 53/78
FR2899443
A1
SEMELLE DE CHAUSSURE DE SKI DE FOND COMPORTANT DES MOYENS PERFECTIONNES D'ANCRAGE D'UN MOYEN DE LIAISON ET CHAUSSURE MUNIE D'UNE TELLE SEMELLE
20,071,012
L'invention se rapporte au domaine des chaussures de ski de fond. Par ski de fond, on entend non seulement le ski de fond mais aussi ses dérivés directs que sont la randonnée nordique et le back-country qui mettent en oeuvre des dispositifs similaires, mais dans lesquels les dispositifs de fixation sont simplement dimensionnés plus généreusement pour supporter des efforts plus importants, et dans lesquels les chaussures sont généralement plus chaudes mais plus montantes. Ces sports de ski se distinguent du ski alpin ou du ski Telemark par le fait qu'ils se pratiquent dans des terrains peu accidentés et qu'ils permettent l'utilisation de chaussures à semelle flexible. Le document EP-913.103 décrit une semelle pour une chaussure de sport, notamment de ski de fond, qui comporte deux organes pour sa liaison à un dispositif de fixation sur un ski de fond. Dans les exemples illustrés dans ce document, chacun des organes de liaison est ancré dans la semelle de manière indépendante. Ils comportent pour cela chacun des portions d'ancrage sur lesquelles la semelle est surmoulée directement. Ce système d'ancrage fonctionne parfaitement dans la mesure où le matériau utilisé pour la réaliser la semelle présente de bonnes caractéristiques mécaniques, notamment en termes de contraintes de rupture en traction, ceci pour éviter l'arrachement des organes de liaison en cours d'utilisation. Ainsi, ce système d'ancrage fonctionne parfaitement avec des matériaux qui possèdent une contrainte de rupture en traction supérieure à environ 30-35 MPa. Avec des matériaux moins performants (mais par exemple moins coûteux, plus facile à mettre en oeuvre, et/ou présentant de meilleures caractéristiques d'adhérence), le risque d'arrachement des organes de liaison devient trop important. Le document US-4.907.353 décrit une solution qui permet d'éviter tout risque d'arrachement du moyen de liaison. Le moyen de liaison est ancré dans une pièce d'ancrage massive en matériau résistant, laquelle pièce est ensuite surmoulée par le matériau de la semelle. Une autre solution est décrite dans le document FR-2.645.038 dans laquelle on voit que le moyen de liaison est fixé sur une pièce d'ancrage en forme de plaque métallique sur laquelle le matériau de la semelle est surmoulé. Les solutions décrites dans ces deux documents sont intéressantes mais ne sont pas transposables au cas d'une semelle avec deux organes de liaisons. En effet, comme le montre le document EP-913.103 cité plus haut, l'homme du métier cherche, pour la réalisation d'une 3 5 chaussure de ski de fond, à préserver la plus grande flexibilité possible pour la semelle dans sa position correspondant à la zone articulation métatarsophalangienne du pied de l'utilisateur, ainsi qu'en avant de cette zone jusqu'à l'extrémité avant de la semelle. Cette flexibilité est nécessaire pour garantir un bon déroulé de la chaussure. Les solutions décrites plus haut sont donc valables lorsque le moyen de liaison est ancré à l'extrémité avant de la semelle, mais ne le seraient pas si elles étaient directement transposées à l'ancrage d'un organe de liaison situé plus en arrière, notamment dans le zone métatarsophalangienne ou légèrement en avant de celle-ci. L'invention a donc pour but de proposer une nouvelle conception de la semelle qui permet d'assurer un ancrage fiable des organes de liaison, sans rigidifier outre mesure la semelle dans la partie de la semelle dans laquelle les organes de liaison sont ancrés. Dans ce but, l'invention propose une semelle flexible de chaussure de ski de fond comportant au moins deux organes de liaison pour sa liaison à un dispositif de fixation, ces organes de liaison comportant des portions d'ancrage dans la semelle, caractérisée en ce que les organes de liaison sont fixés sur une pièce d'ancrage commune qui est solidarisée à la semelle, en ce que la pièce d'ancrage comporte deux zones d'ancrage, chaque organe de liaison étant fixé sur l'une des dites zone d'ancrage, et en ce que en la pièce d'ancrage comporte une zone centrale qui s'étend entre les deux zone d'ancrages et qui est flexible de manière à permettre, lors de l'utilisation de la chaussure, une flexion de la section de la semelle dans laquelle la pièce d'ancrage est solidarisée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, ainsi qu'à la vue des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective, de dessous, d'une semelle pour une chaussure de ski de fond, la tige de la chaussure étant illustrée en traits mixtes ; 2 0 la figure 2 est une vue de dessous de la semelle de la figure 1, la figure 3 est une vue en coupe par un plan longitudinal d'une chaussure munie d'une semelle selon l'invention, la chaussure étant liée à un dispositif pour sa fixation sur un ski de fond, la chaussure étant dans une position à plat sur le ski ; -la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3, dans laquelle la chaussure est 25 dans une position soulevée ; - les figures 5 et 6 sont des vues en perspective, respectivement de dessus et de dessous, de la pièce d'ancrage surmoulée sur les deux organes de liaison ; - les figures 7 et 8 sont des vues en coupe par un plan longitudinal qui illustrent, de manière schématique et exagérée, la déformation de la pièce d'ancrage en cours 3 0 d'utilisation de la chaussure ; la figure 9 est une vue en coupe selon la ligne IX-IX de la figure 3. L'invention va être décrite dans le cadre d'un dispositif de fixation de ski de fond 12 assurant la retenue de l'extrémité avant d'une chaussure de ski de fond 10 dont l'extrémité arrière reste libre de se soulever. 35 La chaussure illustrée sur les figures 1 et 2 comporte une semelle 14 dans laquelle sont ancrés deux organes de liaisons 16, 18 qui sont agencées dans la semelle 14 de manière à affleurer en dessous de celle-ci. Ainsi, chaque organe de liaison 16, 18 comporte une barrette cylindrique de révolution 20, 21 agencée en travers d'une rainure longitudinale 22 de section transversale progressive aménagée dans la face inférieure de la semelle 14. La barrette avant 16 est par exemple située au voisinage de l'extrémité avant de la semelle et la barrette arrière 18 est décalée vers l'arrière d'une distance définie pour être agencée au niveau ou en avant d'une zone de la chaussure correspondant à la zone de flexion métatarsophalangienne du pied de l'utilisateur. De préférence, cette barrette arrière 21 est reculée au plus à la limite arrière du premier tiers en longueur de la chaussure, ce qui constitue la limite arrière extrême de la zone d'articulation métatarsophalangienne. Cette disposition des organes de liaison est particulièrement appréciée en ski de fond car elle permet, avec une chaussure à semelle flexible, de conserver une flexion de la chaussure correspondant à celle du pied. Dans l'exemple illustré, les barrettes avant et arrière ont une section circulaire. Cependant, l'invention pourrait aussi être mise en oeuvre avec des organes de liaison présentant une autre géométrie ou une autre configuration, par exemple des barrettes de section non circulaire, des crochets, des becs, etc.... Dans l'exemple décrit, et tel que cela est montré plus particulièrement aux figures 3 et 4, la barrette 20 de l'organe de avant 16 est destinée à coopérer, de façon connue en soi, avec un mécanisme de verrouillage 24 comportant une mâchoire mobile 26, en forme de crochet, et un bord transversal 28 constituant une mâchoire fixe, pour le verrouillage rotatif de la chaussure sur le ski 11. Une fois verrouillée dans le système de verrouillage, la barrette de l'organe de liaison avant 16 peut pivoter librement à l'intérieur de la mâchoire 26, assurant donc une 2 0 fixation articulée de l'extrémité avant de la chaussure 10. Le principe de fonctionnement du mécanisme de verrouillage 24 est ici parfaitement connu de l'art antérieur, par exemple du document FR 2 634 132 au nom de la demanderesse, et peut être soit à fermeture manuelle, soit à fermeture en verrouillage automatique. Un exemple d'un tel mécanisme de verrouillage est mis en oeuvre dans les systèmes commercialisés par la demanderesse sous la dénomination 25 commerciale SNS ., et il ne sera pas décrit dans le détail, sachant que l'invention pourra être mise en oeuvre avec d'autres types de mécanismes de verrouillage. La barrette 21 de l'organe de liaison arrière 18 est destinée à permettre la liaison de la chaussure avec un système de rappel élastique intégré à une arête de guidage 30 du dispositif. L'arête de guidage 30, qui s'étend longitudinalement vers l'arrière, présente de préférence un 30 profil en section correspondant à celui de la rainure 22. Bien entendu toute forme de section transversale de l'arête 30 et de la rainure 22 est possible Le système de rappel élastique est par exemple identique à celui décrit dans le document EP-768.103 au nom de la demanderesse. Il comporte ainsi une biellette 32 comportant une extrémité avant en forme de crochet 34 (destiné à venir s'accrocher sur la barrette arrière 21 de la chaussure 10), et une extrémité 35 arrière liée à l'embase de manière à pouvoir coulisser longitudinalement et pivoter autour d'un axe transversal. Des organes de rappel élastique 36 tendent à ramener la biellette 32 dans la position de repos illustrée à la figure 3. De la sorte, lorsque le talon de la chaussure est soulevé tel qu'illustré à la figure 4, par pivotement de la chaussure 10 autour de sa barrette avant 20, la biellette 32, accrochée sur la barrette arrière 21 de la chaussure, peut suivre le 4 déplacement vers le haut et vers l'avant de la barrette arrière 21, tout en exerçant sur celle-ci un effort de rappel qui tend à ramener la semelle 14 de la chaussure 10 vers la face supérieure du ski 11. L'invention pourra aussi être mise en oeuvre pour d'autres dispositifs de fixation, par exemple pour un dispositif de fixation du type de ceux décrits dans le document EP-1.440.713, ou d'autres encore, par exemple des dispositifs au moins partiellement intégré dans le ski. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, la rainure 22 de la semelle 14 est délimitée transversalement par des blocs crampons 38 qui sont disposés de part et d'autre de la rainure 22 et qui font saillie vers le bas à partir d'une face inférieure 42 de la semelle qui définit également le fond de la rainure 22. Les blocs crampons 38 présentent ainsi des faces latérales internes en vis-à-vis 40 qui forment les faces latérales de la rainure 22. Les blocs crampons 38, qui sont avantageusement réalisés d'une seule pièce avec la semelle, sont traversés par des fentes, notamment par des fentes d'orientation sensiblement transversales 44 qui préservent la flexibilité de la semelle pour suivre le déroulé du pied. On note que l'une des fentes 44 est agencée entre les deux organes de liaison 16, 18 pour préserver la flexibilité de la semelle, y compris dans cette zone. Selon l'invention, l'ancrage des organes de liaison 16, 18 utilise une pièce d'ancrage 46 commune aux deux organes de liaison. Un exemple de réalisation de la pièce d'ancrage 46 est plus particulièrement visible sur les figures 5 et 6. Dans l'exemple illustré, les deux organes de liaison 16, 18 présentent la même géométrie. Ainsi, pour chacun, la barrette transversale 20, 21 est prolongée à ses deux extrémités par une branche latérale 48 orientée selon une direction sensiblement perpendiculaire (ou selon un même angle par rapport à la barrette transversale, par exemple selon une configuration sensiblement en Vé), et chaque branche 48 comporte une extrémité recourbée 50, elle aussi à la perpendiculaire, et en direction de l'autre branche de telle sorte que les extrémités recourbées 50 des branches 48 d'un même organe de liaison sont orientées sensiblement selon le même axe, en se faisant face. Dans cet exemple de réalisation, chaque organe de liaison s'étend donc sensiblement dans un plan, et il comprend une tige d'acier cylindrique de 3 0 révolution mise en forme par pliage. Dans l'exemple illustré, la pièce d'ancrage présente une forme de plaque sensiblement rectangulaire dont les quatre coins sont surmoulés chacun sur une extrémité recourbée de l'une des branches latérales de deux organes de liaison. En effet, la pièce d'ancrage 46 est ici réalisée par moulage en matière plastique en une seule pièce monobloc. La pièce d'ancrage 35 présente ainsi un bord avant 52, un bord arrière 54, et deux bords latéraux 56. Les deux coins du bord avant qui sont surmoulés sur l'organe de liaison avant forment donc une zone d'ancrage 58 avant pour l'organe de liaison avant. De manière similaire, les deux coins du bord arrière qui sont surmoulés sur l'organe de liaison arrière forment donc une zone d'ancrage arrière 60 pour l'organe de liaison arrière 18. On remarque que les zones d'ancrage 58, 60 recouvrent toute l'extrémité recourbée 50 et redescendent légèrement le long de la partie supérieure de la branche latérale 48 correspondante. Ces zones d'ancrage 58, 60 de la pièce d'ancrage 46 ont, par leur construction surmoulée, une forme qui dépend de la forme des extrémités recourbées 50 des organes de liaison. De même, dans le détail, on remarque que le bord avant 52 et le bord arrière 54 de la pièce d'ancrage 46 débordent légèrement, respectivement vers l'avant et vers l'arrière, par rapport aux extrémités recourbées des organes de liaison respectivement avant 16 et arrière 18. Le débord du bord avant est légèrement plus important que celui du bord arrière. Ces débords permettent d'augmenter la surface d'ancrage de la pièce d'ancrage dans le matériau de la semelle. Cependant, on aurait pu prévoir que les débords soient équivalents à l'avant et à l'arrière, ou même qu'il n'y ait pas de débord. De manière générale, la pièce d'ancrage pourrait avoir une toute autre forme que celle illustrée dans les dessins. Avantageusement, chaque organe de liaison 16, 18 est implanté avec son plan orienté à environ 45 degrés par rapport à l'orientation générale de la pièce d'ancrage en forme de plaque. L'organe de liaison avant 16 est orienté vers le haut d'avant en arrière, tandis que l'organe de liaison arrière 18 est orienté vers le bas d'avant en arrière. Il en résulte que, pour un écartement longitudinal de 50 mm entre les barrettes avant 20 et arrière 21 (qui forment les parties actives des organes de liaisons 16,18), l'écartement des zones d'ancrage de la pièce intermédiaire n'est que de l'ordre de 25 mm. En comptant la présence des débords des bords 2 0 avant et arrière par rapport aux zones d'ancrage, la longueur totale de la pièce d'ancrage 46, pour un écartement de 50 mm des barrettes 20, 21 au repos, n'est donc que de l'ordre de 40 mm. Ainsi, la disposition inclinée des organes de liaison, en permettant de réduire la longueur de la pièce d'ancrage, permet de réduire l'impact négatif de la pièce d'ancrage sur la capacité de flexion de la semelle. 25 Entre ces deux zones d'ancrage 58, 60, la pièce d'ancrage 46 présente une zone centrale 62 qui, dans l'exemple illustré, est une simple plaque. La plaque centrale 62 est toutefois percée par endroits, en l'occurrence percée de quatre trous traversants 64. Comme cela ressort des figures 3, 4 et 9, la pièce d'ancrage 46 est destinée à être noyée dans la semelle. La semelle 14 est par exemple une semelle monobloc sur la longueur de la chaussure (mais 3 0 l'invention pourrait être mise en oeuvre dans une semelle en plusieurs parties, par exemple avec une partie avant flexible et une partie arrière rigide, tel que décrit dans le document EP-787.440) et elle est par exemple réalisée à l'aide d'un matériau à base de caoutchouc synthétique thermoplastique. Le matériau envisagé présente une contrainte de rupture en traction de l'ordre de 12 MPa. La mise en forme de la semelle 14 se fait par moulage par 35 injection. De ce fait, il est bien entendu avantageux de prévoir que la pièce d'ancrage soit solidarisée à la semelle par surmoulage de la semelle autour de la pièce d'ancrage, de telle sorte que la pièce d'ancrage se trouve noyée dans la semelle. Cependant, d'autres moyens de solidarisation de la pièce d'ancrage peuvent être envisagés, comme par exemple le collage, le soudage, le rivetage, etc... Avantageusement, les deux organes de liaisons 16, 18 sont fixés à la pièce d'ancrage 46 préalablement à la réalisation de la semelle. Aussi lors du moulage de la semelle, il n'y a pas deux composants à mettre en place et à maintenir dans le moule d'injection de la semelle, mais un seul formé par l'ensemble de la pièce d'ancrage et des deux organes de liaison. Cela simplifie donc l'opération de moulage de la semelle. Comme on le voit plus particulièrement à la figure 9, il est prévu que l'intégralité de cet ensemble est noyée dans le matériau de la semelle, à l'exception des barrettes transversales 20, 21 des organes de liaison. On remarque ainsi que les branches latérales 48 des organes de liaison s'étendent à l'intérieur des blocs crampons 38. La pièce d'ancrage n'est donc pas apparente à l'extérieur. Ainsi, seules les barrettes transversales sont apparentes, s'étendant en travers de la rainure 22 en joignant les deux face latérales en vis-à-vis 40 des blocs crampons 38. On remarque de plus que les trous traversants 64 de la zone centrale de la pièce d'ancrage sont remplis par la matière de la semelle, ce qui facilite l'écoulement de la matière lors du moulage et augmente la tenue mécanique de la liaison réalisée entre la pièce d'ancrage et la semelle 14 par le surmoulage. On pourrait bien entendu toutefois prévoir que la pièce d'ancrage soit au moins en partie apparente à l'extérieure de la semelle, notamment dans les cas où elle ne serait pas solidarisée à la semelle par surmoulage. Selon l'invention, la pièce d'ancrage est conçue de telle manière qu'elle ne bloque pas la flexion de la semelle 14 lorsque, en cours d'utilisation, l'utilisateur fléchit le pied en appui. Cette situation se trouve notamment lors de la phase de poussée. Pour ce faire, il est prévu que la zone centrale 62 de la pièce d'ancrage 46 ait une géométrie telle que, en fonction de rigidité de son matériau, elle puisse fléchir sous les efforts rencontrés. De nombreuses combinaisons de géométrie/matériaux sont possibles pour arriver à ce résultat. De manière générale, des matériaux présentant un module de flexion utile inférieur à 6000 MPa, mais plus préférentiellement inférieur à 4000 MPa, doivent pouvoir convenir à la réalisation de la plaque centrale 62, surtout si celle-ci présente une faible épaisseur. Cependant, la pièce d'ancrage 46 doit aussi répondre à une autre fonction, contradictoire avec la précédente, qui est qu'elle doit assurer un ancrage fiable des organes de liaison 16, 18. Autrement dit, les zones d'ancrage 58, 60 de la pièce d'ancrage ne doivent pas casser sous l'effet des efforts transmis aux organes de liaisons lors de l'utilisation de la chaussure. Cela sera d'autant plus critique que le matériau de la semelle est un matériau à faible résistance mécanique, par exemple présentant une contrainte de rupture à la traction inférieure à 30 MPa, voire même inférieure à 20 MPa. Divers essais ont montré qu'un matériau ayant une contrainte de rupture à la traction supérieure à 50 MPa permettait d'obtenir la solidité requise pour les zones d'ancrage. On comprend donc que les zones d'ancrage 58, 60 et la zone centrale 62 de la pièce d'ancrage 46 doivent répondre à des caractéristiques de résistance mécaniques contradictoires. Un mode de réalisation de l'invention pourrait donc conduire à ce que la pièce d'ancrage soit réalisée en plusieurs parties, avec un matériau particulièrement résistant pour les zones d'ancrage et un matériau particulièrement souple pour la zone centrale. Cependant, une telle solution est bien entendu plus onéreuse. Dans l'exemple illustré, la pièce d'ancrage est donc monobloc, réalisée en une seule pièce avec un seul matériau. Un matériau présentant un bon compromis a été défini en prévoyant que la pièce d'ancrage soit réalisée en polyamide 6 chargée en fibres de verre à hauteur de 15%. Une pièce complète réalisée en ce matériau avec une épaisseur de paroi sensiblement constante dans la zone centrale 62 et dans les zones d'ancrage 58, 60, épaisseur comprise entre 1 et 2,5 mm, a donné de bons résultats tant en capacité de flexion qu'en tenue des organes de liaison à l'arrachement. Implantée dans une semelle réalisée en caoutchouc synthétique thermoplastique, on a pu observer que, dans des conditions représentatives des conditions d'utilisation, la pièce d'ancrage 46 (et plus particulièrement sa zone centrale 62) pouvait se déformer de la manière globalement indiquée aux figures 7 et 8, figures dans lesquelles la déformation à été volontairement exagérée pour illustrer le propos. Ainsi, entre une configuration au repos, tel qu'illustré à la figure 7, et une configuration sous effort illustrée à la figure 8, on observe un déplacement relatif entre les deux organes de liaison 16, 18. Par exemple l'angle entre les plans moyens des deux organes de liaison (angle mesuré dans un plan longitudinal et vertical) peut passer d'une valeur A (de l'ordre de 90 degrés dans l'exemple) à une valeur A' (en l'occurrence de l'ordre de 95 à 100 degrés) correspondant à un déplacement relatif dont la composante de décalage en rotation est de l'ordre de 5 à 10 degrés
L'invention propose une semelle flexible de chaussure de ski de fond comportant au moins deux organes de liaison (, 16, 18) pour sa liaison à un dispositif de fixation, ces organes de liaison comportant des portions d'ancrage (48, 50) dans la semelle (14),caractérisée en ce que les organes de liaison sont fixés sur une pièce d'ancrage commune (46) qui est solidarisée à la semelle (14), en ce que la pièce d'ancrage comporte deux zones d'ancrage (58, 60), chaque organe de liaison étant fixé sur l'une des dites zone d'ancrage, et en ce que en la pièce d'ancrage comporte une zone centrale (62) qui s'étend entre les deux zone d'ancrages et qui est flexible de manière à permettre, lors de l'utilisation de la chaussure, une flexion de la section de la semelle dans laquelle la pièce d'ancrage est solidarisée.
1. Semelle flexible de chaussure de ski de fond comportant au moins deux organes de liaison (, 16, 18) pour sa liaison à un dispositif de fixation, ces organes de liaison comportant des portions d'ancrage (48, 50) dans la semelle (14), caractérisée en ce que les organes de liaison sont fixés sur une pièce d'ancrage commune (46) qui est solidarisée à la semelle (14), en ce que la pièce d'ancrage comporte deux zones d'ancrage (58, 60), chaque organe de liaison étant fixé sur l'une des dites zone d'ancrage, et en ce que en la pièce d'ancrage comporte une zone centrale (62) qui s'étend entre les deux zone d'ancrages et qui est flexible de manière à permettre, lors de l'utilisation de la chaussure, une flexion de la section de la semelle dans laquelle la pièce d'ancrage est solidarisée. 2. Semelle selon la 1, caractérisée en ce que la flexion, lors de l'utilisation de la chaussure, de la section de la semelle (14) dans laquelle la pièce d'ancrage (46) est solidarisée, entraîne un déplacement relatif des deux organes de liaison (16, 18). 3. Semelle selon la 2, caractérisée en ce que le déplacement relatif des deux organes de liaison (16, 18) correspond à un décalage angulaire relatif d'au moins 5 degrés des 2 0 deux organes de liaison. 4. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la zone centrale (62) de la pièce d'ancrage (46) est réalisée sous la forme d'une plaque de faible épaisseur. 5. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les zones d'ancrage (58, 60) sont disposées à proximité des deux extrémités longitudinales de la pièce d'ancrage (46), la zone (62) centrale s'étendant longitudinalement entre les deux zones d'ancrage. 30 6. Semelle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la pièce d'ancrage (46) est réalisée en matière(s) plastique(s). 7. Semelle selon la 6, caractérisée en ce qu'au moins un des organes de 35 liaison (16, 18), ou les deux, est fixé sur la pièce d'ancrage (46) par surmoulage de la pièce d'ancrage en matière plastique sur des portions d'ancrage (48, 50) des organes de liaison. 25 8. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'au moins la zone centrale (62) de la pièce d'ancrage (46) est réalisée en un matériau dont le module de flexion est inférieur à 6000 MPa, préférentiellement inférieur à 4000 MPa. 9. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'au moins les zones d'ancrage (58, 60) de la pièce d'ancrage (46) sont réalisées en matériau dont la contrainte de rupture en traction est supérieure à 50 Mpa. 10. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un des deux organes de liaison (16, 18) comporte une portion active (20, 21) dépassant à l'extérieur du matériau de la semelle (14). 11. Semelle selon la 10, caractérisée en ce que la portion active (20, 21) de l'organe de liaison (16, 18) comporte une barrette transversale. 12 Semelle selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisée en ce que l'organe de liaison (16, 18) comporte deux branches latérales (48) qui présentent des extrémités recourbées (50) sur lesquelles la pièce d'ancrage (46) est solidarisée. 20 13. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les deux organes de liaison (16, 18) sont agencés dans une partie de la semelle comprise entre l'extrémité avant de la semelle et la zone de la semelle correspondant à l'articulation métatarsophalangienne du pied d'un utilisateur. 25 14. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en matériau dont la contrainte de rupture en traction est inférieure à 30 MPa. 15. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce 3 0 qu'elle est réalisée en matériau à base de caoutchouc synthétique. 16. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la pièce d'ancrage est solidarisée à la semelle par surmoulage de la semelle autour de la pièce d'ancrage. 17. Semelle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que chaque organe de liaison (16, 18) comporte une partie active (20,21), et en ce que les parties actives (20, 21) des deux organes de liaisons sont distantes, au repos, de 50 mm. 3518. Chaussure de ski de fond, caractérisée en ce qu'elle comporte une semelle (14) selon l'une quelconque des précédentes.
A
A43,A63
A43B,A63C
A43B 5,A63C 9
A43B 5/04,A63C 9/00
FR2895025
A1
PROCEDE D'INJECTION DE CARBURANT DANS UNE CHAMBRE DE COMBUSTION D'UN MOTEUR
20,070,622
L'invention a pour objet un procede d'injection de carburant dans une chambre de combustion de moteur, dans lequel on realise une post-injection en phase de detente du moteur, en vue de la regeneration des systemes de depollution. Depuis quelques annees, on s'efforce de reduire la pollution produite par Ies moteurs a combustion interne, en particulier d'automobiles, et I'on utilise a cet effet des systemes de post-traitement comme des filtres a particules denommes FAP etlou des pieges a oxydes d'azote denommes "NOx trap" qui sont maintenant integres dans la ligne d'echappement. De tels systemes de post-traitement ont besoin d'etre regeneres afin d'eliminer les particules qui s'accumulent dans les filtres ou sont adsorbes par les pieges a NOx. Cette elimination s'effectue par une montee en temperature et on a developpe, a cet effet, des strategies de "multi-injection" qui sont devenues de plus en plus complexes. De telles strategies introduisent une ou plusieurs injections en phase de detente, communement denommees "post-injection". Pour atteindre les temperatures necessaires, ces traitements necessitent ('injection d'un debit relativement important de carburant pendant la phase de post-injection et I'on a constate qu'il pouvait en resulter une dilution, avec le carburant, du film d'huile qui recouvre la partie du cylindre pour assurer sa lubrification. Cette dilution de I'huile entraIne une diminution rapide de son pouvoir lubrifiant qui risque de provoquer une usure du moteur pouvant aller jusqu'a sa casse. Pour diminuer ce risque et conserver des taux de dilution susceptibles d'assurer la fiabilite du moteur, on a ete amene a limiter le phasage et le debit de post-injection. Cependant, ces contraintes sur la post-injection degradent les prestations sortie-moteur en phase de regeneration et se traduisent, le plus souvent, par une surconsommation non negligeable. D'ailleurs, des resultats d'essais recents ont mis en evidence I'interet, en emission "sortie-moteur" d'augmenter le phasage et le debit de post-injection. L'invention a pour objet de repondre a ces objectifs en diminuant le risque de dilution du film d'huile avec le carburant ou du moins, en maintenant le taux de dilution a un niveau acceptable pour la fiabilite du moteur. L'invention concerne donc un procede d'injection de carburant dans une chambre de combustion de moteur dans lequel on realise une post-injection en phase de detente de la chambre, cette injection etant realisee, de fawn connue, au moyen d'un injecteur centre sur un axe et comportant des moyens de formation d'une nappe de carburant en forme de tronc de cone de revolution centre sur (edit axe et dont les generatrices sont inclinees d'un angle de nappe par rapport a ('axe de I'injecteur. Conformement a ('invention, ('angle de nappe de I'injecteur etant determine en fonction des objectifs de performance du moteur, cet angle est reduit dans la phase de post-injection afin d'eviter une dilution du film lubrifiant recouvrant la paroi de la chambre de combustion. Dans un mode de realisation preferentiel, pendant la phase de post-injection, un debit de carburant est injecte par une seconde nappe debouchant au-dessus de la premiere nappe et avec un angle au sommet inferieur a celui de la premiere nappe, de fagon que les deux nappes se croisent a une certaine distance de I'injecteur en produisant une nappe unique ayant un angle au sommet reduit par rapport a celui de Ia premiere nappe, la collision entre les jets reduisant leur penetration et la dui-6e de la post-injection etant diminuee par I'augmentation du debit injecte a chaque instant par les deux nappes. De preference, I'angle au sommet de la nappe superieure ne depasse pas 60 . Dans un premier mode de realisation, le debit injecte par la nappe inferieure est plus eleve que le debit de la nappe superieure afin de favoriser la pulverisation du carburant. Dans un autre mode de realisation, le debit injecte par la nappe inferieure est moins eleve que le debit de la nappe superieure afin de reduire I'angle de nappe global. Pour la mise en oeuvre de ('invention, it est particulierement avantageux d'utiliser un injecteur de type connu comprenant un conduit tubulaire d'injection centre sur un axe, alimente en carburant sous pression et muni, a une extremite debouchant dans la chambre de combustion, d'une buse d'injection comportant deux rangees superposees d'orifices, respectivement inferieure et superieure, et un ensemble de deux aiguilles enfilees ('une dans I'autre et montees coulissantes axialement dans le conduit tubulaire pour la commande de I'ouverture et de la fermeture des deux rangees d'orifices, respectivement une aiguille interne de commande de la rangee inferieure et une aiguille externe tubulaire de commande de la rangee superieure, les orifices etant inclines d'un certain angle par rapport a I'axe du conduit pour la formation, par chaque rangee, dune nappe tronconique d'injection ayant un angle de nappe correspondant a I'inclinaison des orifices et ('angle d'inclinaison de la nappe inferieure etant superieur a ('angle d'inclinaison de la nappe superieure. Conformement a I'invention, la difference entre I'angle d'inclinaison de la nappe inferieure et celui de la nappe superieure est determinee de fawn que les deux nappes se croisent a une faible distance de la sortie des orifices, du meme ordre que la distance entre les deux rangees. De fawn particulierement avantageuse, la difference entre I'angle d'inclinaison de la nappe inferieure et celui de la nappe superieure est d'au moins 20 et, de preference, de I'ordre de 40 a 50 . Dans un mode de realisation preferentiel, I'angle d'inclinaison de la nappe superieure ne depasse pas 60 . Selon une autre caracteristique particulierement avantageuse, les orifices des deux rangees sont centres deux a deux dans des plans passant par ('axe du conduit et repartis en stoile autour de celui-ci. Dans un premier mode de realisation, les orifices des deux rangees ont des diametres egaux de fawn que les debits injectes par les deux nappes soient du meme ordre. Dans un autre mode de realisation, les orifices de la rangee superieure ont une section plus faible que ceux de la rangee inferieure de fagon a favoriser la pulverisation du carburant. Dans un autre mode de realisation, les orifices de la rangee superieure ont une section plus grande que ceux de la rangee inferieure de fagon a reduire la penetration des jets. Par ailleurs, selon une autre caracteristique de I'invention, en phase d'injection principale, seule la rangee inferieure d'orifice est ouverte par levee de I'aiguille interne, la rangee superieure etant ouverte seulement en phase de postcombustion par levee de I'aiguille externe tubulaire. D'autres caracteristiques avantageuses de I'invention apparaltront dans la description qui va suivre d'un mode de realisation particulier, donne a titre d'exemple et represents sur les dessins annexes. La figure 1 est une vue partielle, en coupe axiale, d'une tete d'injection selon I'invention, en phase d'injection principale. La figure 2 est une vue en coupe axiale de la tete d'injection, en phase de post-injection. La figure 3 est une vue de dessous de la tete d'injection. La figure 4 est un diagramme representant le phasage de la levee des deux aiguilles tors de la regeneration. Comme indique plus haut, pour la mise en oeuvre de I'invention, it est apparu qu'iI etait particulierement avantageux d'utiliser un injecteur de type connu comportant deux rangees d'orifices superposees. Un injecteur de ce type est decrit, par exemple, dans le document EP-A-1 059 437 et comporte, d'une fagon generale, un conduit tubulaire dont I'extremite debouchant dans la chambre de combustion forme une buse d'injection munie de deux rangee d'orifices qui peuvent titre ouverts ou fermes selectivement par un organe de commande comportant deux aiguilles enfilees rune dans I'autre, respectivement une aiguitle interne et une aiguitle externe tubulaire. La paroi fermant I'extremite du conduit et constituant to buse d'injection presente une forme en pointe avec une face interne conique sur laquelle viennent s'appliquer des faces coniques conjuguees menagees aux extremites, respectivement, de I'aiguille interne et de I'aiguille externe. En position de fermeture, I'aiguille interne est decalee vers le bas par rapport a I'aiguille externe tubulaire et leurs extremites sont appliquees sur la face interne conique de la paroi de fermeture du conduit de fawn a menager deux chambres fermees, respectivement une chambre axiale dans laquelle debouchent les orifices de la rangee inferieure et une chambre annulaire dans laquelle debouchent les orifices de to rangee superieure. La disposition decrite dans le document EP-A-1 059 437, permet de faire varier le debit de carburant en ouvrant, soit uniquement les orifices de la rangee superieure, soit les deux rangees d'orifices. A cet effet, I'aiguille interne qui est enfilee axialement a I'extremite de I'aiguille externe, prend appui sur celle-ci avec un jeu qui permet d'ouvrir successivement les deux rangees d'orifices. Tout d'abord, seule I'aiguille externe est soulevee de fawn a admettre dans la chambre annulaire superieure le carburant sous pression alimente par I'espace menage entre I'aiguille externe et le conduit tubulaire, la chambre axiale restant fermee par I'aiguille interne. Dans ce cas, le fluide est injecte uniquement par les orifices superieurs. Si lion poursuit le soulevement de I'aiguille externe, celle-ci prend alors appui sur I'aiguille interne pour la soulever egalement, le carburant etant alors admis dans Ia chambre axiale pour titre injecte par les orifices de la rangee inferieure. On peut ainsi faire varier le debit injecte en ouvrant, soit seulement la rangee superieure d'orifice, soft les deux rangees. Par ailleurs, les orifices des deux rangees sont orientes de fawn a converger a une certaine distance de la buse, de I'ordre de deux fois la distance entre les deux rangees, afin de former une nappe unique. Pour la mise en oeuvre du procede selon I'invention, on utilise egalement un injecteur de ce type a deux rangees superposees d'orifices, mais dans un but completement different, et I'injecteur doit, donc, titre adapte en consequence. La figure 1 et la figure 2 montrent en coupe axiale, un injecteur pour la mise en oeuvre de ('invention, respectivement en position d'injection principale et en position de post-injection. L'injecteur est du type connu decrit, precedemment et comporte donc, d'une fawn generale, un conduit tubulaire 1 centre sur un axe 10 et dans Iequel sont montees coulissantes deux aiguilles enfilees rune dans I'autre, respectivement une aiguille centrale 2 et une aiguille externe tubulaire 3. Cet injecteur debouche dans la chambre de combustion A d'un cylindre et est ferme, a son extremite, par une paroi 11 formant une pointe ayant une face interne 12 conique et constituant la buse d'injection. Deux rangees d'orifices d'injection repartis autour de ('axe de la fawn indiquee sur la figure 3, sont menagees dans la pointe 11 de I'injecteur, respectivement une rangee inferieure 40 d'orifices 4 et une rangee superieure 50 d'orifices 5. L'aiguille interne 2 et I'aiguille externe 3 sont munies, a leurs extremites, de faces tronconiques 21, 31 ayant un profil conjugue a celui de la face interne 12 de la pointe 11, de fawn a pouvoir venir s'appliquer sur celle-ci, en position basse, pour obturer Ies deux rangees d'orifices 40, 50. De fawn connue, a chaque tour du vilebrequin correspondant a un mouvement de va-et-vient du piston dans le cylindre, on realise ('injection principale au point mort haut, c'est-a-dire en position de compression maximale dans la chambre de combustion, puis une post-injection dans la phase de detente. Dans I'injecteur selon ('invention, ('injection principale est realisee par les orifices de la rangee inferieure 40 qui sont obtures par I'aiguille interne 2. Comme le montre la figure 1, pour I'injection principale, seule I'aiguille interne 2 est levee de fawn a ouvrir les orifices 4 en menageant, entre la pointe 21 de I'aiguille 2 et le fond de la pointe conique 12, une chambre axiale 13 dans laquelle est admis le carburant sous pression, celui-ci pouvant, de fawn connue, passer par des canaux 22 menages le long de la face later-ale de I'aiguille centrale 2 ou bien, simplement, par un jeu menage entre ('aiguille centrale 2 et I'aiguille externe 3. Dans cette position, I'aiguille externe 3 reste appliquee contre la face 12 de la pointe II, en fermant les orifices de la rangee superieure 50. Le carburant est ainsi injecte dans la chambre de combustion par les orifices 4 qui sont inclines d'un angle a/2 par rapport a ('axe 10 de I'injecteur, de fagon a 5 former une nappe tronconique 6 s'ouvrant, a son sommet, sur un angle de nappe a inferieur a 180 , par exemple de I'ordre de 160 . Sur la figure 4, on a represents le phasage de la levee des aiguilles tors de la regeneration. La ligne superieure en trait plein C, montre la levee de I'aiguille centrale 2 en fonction de la position du vilebrequin et, par consequent du cylindre, 10 indique en abscisse. On voit que, de fagon classique, cette aiguille centrale 2 est levee pour ('injection principale pour une rotation d'environ 15 du vilebrequin autour du point mort haut PMH. L'aiguille centrale est ensuite abaissee et, dans la phase de detente, est relevee pour la post-injection, le vilebrequin ayant tourne d'environ 30 apres le 15 point mort haut, PMH. La ligne inferieure C2 en trait interrompu montre la levee de I'aiguille externe 3 qui reste abaissee pendant I'injection principale en fermant les orifices superieurs 5 et qui est levee en meme temps que I'aiguille interne 2 dans la phase de post-injection, pour prendre la position representee sur la figure 2. 20 Dans ce cas, les deux aiguilles sont levees en degageant un espace conique 14 dans lequel est admis le carburant sous pression, non seulement par les canaux lateraux 22 mais egalement par un espace annulaire 32 menage entre I'aiguille externe 3 et le conduit tubulaire 1. Le carburant est alors injecte sous pression par les orifices superieurs 5 qui 25 sont inclines par rapport a I'axe 10 de I'injecteur d'un angle 8/2 tres inferieur a I'angle a/2 d'inclinaison des orifices inferieurs et pouvant titre, par exemple, d'environ 15 . II se forme ainsi, a la sortie des orifices 5, une seconde nappe 61 ayant, au sommet, un angle de nappe 13 d'environ 30 . La difference a-8 etant tits importante, de I'ordre de 120 , les deux nappes 30 se rejoignent dans une zone annulaire 60 en faisant entre elles un angle d'environ 60 . La distance e entre cette zone de collision 60 et la face externe 15 de la pointe 11 de I'injecteur, est, ainsi du meme ordre que la distance entre les sorties 41, 51 des orifices 4 et 5. En outre, de fagon particulierement avantageuse, les orifices inferieurs 4 et 35 superieurs 5, qui sont repartis en deux rangees circulaires 40, 50 autour de ('axe, sont centres deux a deux dans des plans passant par I'axe 10 de I'injecteur, de la fawn representee sur la figure 3. De la sorte, chaque jet injecte par un orifice inferieur 4 est presque immediatement casse, a une faible distance de I'injecteur, par un jet superieur injecte par un orifice correspondant 5 et ('ensemble forme une nappe resultante ayant un angle au sommet y correspondant sensiblement a la moyenne (a+13)12 des angles au sommet a, (3 des deux nappes 6, 61, si les sections SI, S2 des orifices 4, 5 sont egales. Si I'on compare ('injection principale representee sur la figure 1 a la post- injection representee sur la figure 2, it apparalt que cette reduction de ('angle au sommet de la nappe resultante 62 permet d'eviter un impact direct du jet de carburant sur la paroi de la chambre de combustion et, par consequent, diminue le risque de dilution du lubrifiant qui recouvre cette paroi. D'autre part, grace a la multiplication par deux de la section debitante, 15 la duree de la post-injection peut etre reduite et correspond, par exemple, a une rotation du vilebrequin de moins de 10 , comme le montre la figure 4. Mais !'invention ne se limite evidemment pas au seul mode de realisation qui vient d'etre decrit a titre d'exemple et qui pourrait etre modifie sans s'ecarter du cadre de protection de I'invention, notamment par I'emploi de moyens equivalents. 20 Par exemple, on pourrait utiliser d'autres moyens de commande de I'ouverture des deux rangees d'orifices pour realiser, en phase de post-injection, une seconde nappe entrant en collision avec la premiere nappe pour en reduire ('angle au sommet. D'autre part, les orifices, respectivement inferieurs 4 et superieurs 5 des deux 25 rangees n'ont pas necessairement des sections egales. Si I'on veut favoriser la pulverisation du carburant, on donnera aux orifices superieurs 5 une section S2 un peu inferieure a la section SI des orifices 4 de la rangee inferieure et qui servent pour ('injection principale. En revanche, si I'on souhaite reduire encore plus ('angle au sommet y de la 30 nappe resultante, on donnera aux orifices superieurs 5 une section S2 superieure a la section S1 des orifices inferieurs 4, I'angle au sommet y etant alors inferieur a la moyenne (a+13)12 des angles des deux nappes 6, 61. De plus, comme indique plus haut, la collision entre les jets 6, 61 permet de reduire leur penetration et cette reduction de la penetration est d'autant plus forte que 35 la difference (a-13) entre les deux angles de nappe est importante
L'invention a pour objet une procédé et un dispositif d'injection de carburant dans une chambre de combustion d'un moteur, dans lequel la phase d'injection principale est suivie d'une phase de post-injection.Selon l'invention, on utilise un injecteur comportant deux rangées superposées d'orifices (4, 5), respectivement une rangée inférieure (40) produisant en injection principale, une nappe de carburant (6) ayant un angle de nappe (alpha) très ouvert, et une rangée supérieure (50) qui est ouverte en phase de post-injection pour produire une seconde nappe (61) ayant un angle de nappe (beta) plus faible afin d'entrer en collision avec la première nappe (6) pour réduire la pénétration des jets de carburant tout en augmentant le débit injecté.L'invention permet de diminuer le risque de dilution du lubrifiant lors de la post-injection.
1. Procede d'injection de carburant dans une chambre de combustion A d'un moteur, au moyen d'un injecteur (1) centre sur un axe (10) et comportant des moyens de formation d'une nappe de carburant (6) en forme de tronc de cone de revolution centre sur ledit axe et s'ouvrant sur un angle de nappe (a) inferieur a 180 , procede dans lequel on realise une post-injection en phase de detente de la chambre de combustion (A), caracterise par le fait que, I'angle de nappe (a) de ('injecteur (1) etant determine en fonction des objectifs de performance du moteur en phase d'injection principale, ledit angle (a) est reduit dans la phase de post-injection, afin d'eviter une dilution du film lubrifiant recouvrant la paroi de la chambre de combustion (A). 2. Procede d'injection selon la 1, caracterise par le fait que, pendant la phase de post-injection, une pantie du carburant est injectee par une seconde nappe (61) debouchant au dessus de la premiere nappe (6) et avec un angle de nappe (R) inferieur, de fawn que les deux nappes (6, 61) se croisent a une certaine distance (e) de ('injecteur, en produisant une nappe unique (62) ayant un angle au sommet (y) inferieur a celui (a) de la premiere nappe (6), la collision entre les jets reduisant leur penetration et la duree de la post-injection etant diminuee par ('augmentation du debit injecte a chaque instant par les deux nappes (6, 61). 3. Procede d'injection selon la 2, caracterise par le fait que, en phase de post-injection, le debit injecte par la nappe inferieure (6) est plus eleve que le debit de la nappe superieure (61) afin de favoriser la pulverisation du carburant. 4. Procede d'injection selon la 2, caracterise par le fait que, en phase de post-injection, le debit injecte par la nappe inferieure (6) est moins eleve que le debit de la nappe superieure (61) afin de reduire I'angle de nappe global. 5. Procede d'injection selon ('une des precedentes, caracterise par le fait que ('angle de nappe (R) de la nappe superieure (61) est de I'ordre de 30 degres. 6. Dispositif d'injection de carburant pour la mise en ceuvre du procede selon ('une des precedentes, comprenant un conduit tubulaire d'injection (1) centre sur un axe (10), alimente en carburant sous pression et muni, a une extremite debouchant dans la chambre de combustion (A), d'une buse d'injection (11) comportant deux rangees superposees d'orifices, respectivement inferieure (40) etsuperieure (50) et un ensemble de deux aiguilles enfilees rune dans I'autre et montees coulissantes, dans le conduit tubulaire (1), pour la commande selective de I'ouverture et de la fermeture des deux rangees d'orifices (4, 5), respectivement une aiguille interne (2) de commande de la rangee inferieure (40) et une aiguille externe tubulaire (3) de commande de la rangee superieure (50), les orifices (4, 5) de chaque rangee 40, 50 etant centres sur des axes inclines dun certain angle par rapport a I'axe du conduit et ('angle d'inclinaison 63/2) des orifices superieurs (5) etant plus faible que ('angle d'inclinaison (a/2) des orifices inferieurs (4), caracterise par le fait que la difference entre I'angle d'inclinaison (a/2) de la rangee inferieure (40) et celui (13/2) de la rangee superieure (50) est assez importante pour que le carburant injecte par les deux rangees d'orifices (40, 50) forme deux nappes tronconiques (6, 61) se croisant a une faible distance (e) des orifices (4, 5), du meme ordre que I'ecartement entre les sorties (41, 51) des orifices (4, 5) des deux rangees. 7. Dispositif d'injection selon la 6, caracterise par le fait que la 15 difference entre ('angle d'inclinaison (a/2) des orifices inferieurs (4) et celui (13/2) des orifices superieurs (5) est de I'ordre de 60 . 8. Dispositif d'injection selon rune des 6 et 7, caracterise par le fait que I'angle de nappe (13) de la rangee superieure (50) est de I'ordre de 30 . 9. Dispositif d'injection selon ('une des 6 a 8, caracterise par le 20 fait que les orifices (4, 5) des deux rangees (40, 50) sont centres deux a deux dans des plans (P) passant par ('axe (10) du conduit (1) et repartis en etoile autour de celui-ci. 10. Dispositif d'injection selon la 9, caracterise par le fait que les orifices (4, 5) des deux rangees (40, 50) ont des diametres egaux de fawn que 25 les debits des deux nappes (6, 61) soient du meme ordre. 11. Dispositif d'injection selon ('une des 6 a 10, caracterise par le fait que, en phase d'injection principale, seule la rangee inferieure (40) d'orifices (4) est ouverte par levee de I'aiguille interne (2), les deux aiguilles (2, 3) etant, ensuite, levees simultanement en phase de post-injection, pour I'ouverture des deux 30 rangees (40, 50) d'orifices (4, 5).
F
F02
F02D,F02M
F02D 41,F02M 61
F02D 41/30,F02D 41/38,F02M 61/16,F02M 61/18
FR2898840
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE ESCAMOTABLE AUTOMATIQUE POUR PLAQUE DE POLICE DE VEHICULE
20,070,928
La présente invention concerne un système d'éclairage de plaque de police arrière pour automobile. Ce système présente la particularité d'être escamotable : à l'état de repos, le dispositif d'éclairage est rétracté et présente alors un aspect lisse sans aucune saillie ni dépression par rapport à la carrosserie. Dans l'état actif, feux de position allumés, le dispositif est sorti et illumine la plaque de police au moyen de diodes électroluminescentes (Leds). L'avantage de ce dispositif est de permettre une amélioration importante de l'aspect et du style de la zone de la plaque de police : il n'est plus nécessaire d'installer la plaque de police dans une zone en creux pour pouvoir l'éclairer. Il est ainsi possible de créer un style très épuré pour la partie arrière du véhicule. Par ailleurs, le dispositif peut en outre porter le logo de la marque ainsi qu'une mise en valeur lumineuse de ce logo. ART ANTERIEUR La solution la plus classique est d'installer la plaque de police dans un renfoncement de plusieurs centimètres de profondeur dans le coffre ou le pare-choc arrière. Un dispositif d'éclairage positionné en vis-à-vis de la face externe de la plaque de police permet de projeter un faisceau lumineux vers la plaque. La position de la lampe (ou des lampes) d'éclairage peut être sous la plaque ou au dessus ou encore sur les cotés. La figure 1 présente un exemple d'un tel dispositif classique, dans le cas de l'éclairage par la partie inférieure. La figure la représente un tel dispositif en coupe. La figure lb présente un autre exemple en coupe dans le cas de l'éclairage par le dessus. Dans l'art antérieur on connaît également des dispositifs utilisant un arrangement de diodes électroluminescentes ('Led') ou de tubes néons, qui permettent une 30 amélioration de l'homogénéité de l'éclairage, comme présenté par les brevets US5255166 et EP0598056. L'inconvénient de cette solution est que ses dimensions doivent être parfaitement adaptées à la taille de la plaque de police, or les tailles des plaques de police diffère d'un pays à l'autre. Les brevets EP 1477368 et EP 1512583 délivrés à la société 3M présentent un dispositif de rétro éclairage de la plaque de police. Bien que cette solution permettent de supprimer le renfoncement de la carrosserie, l'inconvénient est qu'elle nécessite des plaques de police spéciales très différentes des plaques de police standard : leur coût est élevé et leur disponibilité aléatoire. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Ces dernières années, le style des automobiles est devenu un des critères majeurs de choix des consommateurs. Les constructeurs s'efforcent donc de proposer des styles de plus en plus attractifs. Dans cette démarche, il existe une tendance forte à l'épurement des lignes de style et de design des automobiles. Or, il est un point qui mérite une amélioration significative dans ce domaine, c'est la zone de la plaque de police arrière. L'éclairage de la plaque est obligatoire selon les différentes réglementations qui régissent l'industrie automobile. L'invention dévoilée ici permet de proposer une solution qui conjugue les 3 avantages suivants : - elle autorise une forme un style très lisse sans creux ni saillie -elle s'adapte à différentes tailles de plaque de police - elle est compatible avec les plaques de police standard des grands marchés 25 mondiaux Selon l'invention, le dispositif d'éclairage est une structure mobile. Cette structure mobile possède deux positions stables : La première position est la position dite de repos, obtenue en l'absence de 30 tension sur la ligne des feux de position. Dans cette position, le dispositif -3 d'éclairage est escamoté, et la surface de la zone de la plaque de police est plane. La deuxième position est la position dite active, obtenue suite à l'apparition de la tension sur la ligne des feux de position. Dans cette position le dispositif d'éclairage est en extension et fait saillie par rapport à la surface de la carrosserie: le dispositif d'éclairage, comprenant des diodes électroluminescentes, illumine alors la surface de la plaque de police. Cette position active est flexible de sorte qu'il est toujours possible d'intervenir manuellement sur le dispositif pour le repousser momentanément vers sa position de repos. De même si un objet externe vient en contact avec le dispositif, le dispositif ne sera pas endommagé, il pourra être repoussé vers la position de repos, mais retrouvera sa position active dès que l'action extérieure cessera, ceci grâce à un dispositif de rappel à ressort. La transition de la position repos vers la position active est générée par l'apparition de la tension sur la ligne d'alimentation des feux de position. La transition de la position active vers la position repos est générée par la disparition de la tension sur la ligne d'alimentation des feux de position. L'énergie pour le transfert de la position active vers la position de repos est fournie soit par une capacité réservoir interne au circuit de commande soit par une alimentation positive permanente qui passe par un switch fin de course. Ce switch fin de course s'ouvre lorsque la position de repos est atteinte, assurant ainsi une consommation électrique nulle lorsque le système est au repos. Pour motoriser le transfert d'une position à l'autre, le système fait appel à un actionneur électromécanique réversible, couramment utilisé dans l'état de l'art pour le verrouillage des portes. Cer actionneur est mis en action uniquement lors des phases de transfert, et ne consomme aucune énergie dans les 2 positions stables. - 4 La structure mobile qui se déplace d'uns position à l'autre peut avoir un mouvement rectiligne ou un mouvement rotatif, les deux modes de réalisation sont décrits dans la suite de la description de l'invention. En outre, l'invention permet la combinaison du dispositif d'éclairage avec la mise 5 en valeur lumineuse du logo représentant la marque commerciale du véhicule. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, se référant 10 à un exemple non limitatif, illustré par les dessins suivants : Les figures 1, la et lb représentent des exemples de l'état de l'art, décrit en début de présentation - La figure 2 représente une vue d'ensemble en perspective de l'invention avec le dispositif d'éclairage en position active, dans son mode de 15 réalisation préféré La figure 3 représente une vue en coupe du dispositif à l'état de repos dans son mode de réalisation préféré - La figure 4 représente une vue en coupe du dispositif à l'état actif, dans son mode de réalisation préféré 20 - La figure 5 représente une vue axiale du dispositif, vu de l'intérieur - La figure 6 représente une vue axiale du dispositif, vu de l'extérieur La figure 7 représente une vue en coupe du dispositif à l'état actif et sous l'effet d'une action extérieure, dans son mode de réalisation préféré - La figure 8 représente un diagramme du schéma de principe électrique 25 du dispositif, dans le cas d'une alimentation par 3 conducteurs - La figure 9 représente un diagramme de séquence sous forme de chronogramme illustrant les phases d'extension et de rétraction du dispositif dans le cas d'une alimentation par 3 conducteurs La figure 10 représente un diagramme du schéma de principe électrique 30 du dispositif, dans le cas d'une alimentation par 2 conducteurs La figure 11 représente un chronogramme illustrant les phases d'extension et de rétraction du dispositif dans le cas d'une alimentation par 2 conducteurs - La figure 12 représente une vue en coupe du dispositif à l'état de repos 5 dans un autre mode de réalisation - La figure 13 représente une vue en coupe du dispositif à l'état actif, dans un autre mode de réalisation - La figure 14 représente une vue axiale du dispositif, vu de l'extérieur, dans un autre mode de réalisation 10 Les éléments suivants sont les principaux éléments constitutifs du système et apparaissent sur la plupart des figures : - La plaque de police à illuminer est notée : 1. La lampe d'éclairage illuminant la plaque de police est notée : 2 15 - Les diodes électroluminescentes illuminant la plaque de police sont notées 2a et 2b -La tôle extérieure de la carrosserie du véhicule est notée : 4. - La dépression où se situe la plaque de police dans les solutions classiques est notée : 5. 20 La figure 2 montre une vue d'ensemble du mode de réalisation préféré de l'invention. Le dispositif d'éclairage est représenté en position active, c'est-à-dire en saillie par rapport à la carrosserie. En position repos, le dispositif d'éclairage se rétracte et vient se plaquer contre la tôle de la carrosserie. Grâce à l'invention, 25 la tôle de la carrosserie 4 peut être extrêmement simple et on évite d'avoir à créer la zone en dépression qui se trouve dans toutes les réalisations classiques. En position rétracté, l'apparence est lisse et le rendu stylistique bien meilleur que toutes les réalisations classiques. La course 68 illustre l'écart entre la position de repos et la position active. 30 -6 La figure 3 représente une vue en coupe du dispositif à l'état de repos dans un mode de réalisation préféré. La plaque de police 1 est fixée à même la tôle de la carrosserie 4 du véhicule, au dessous du dispositif d'éclairage. Le coulisseau 6 est guidé par le support 13, le support 13 étant fixé à la carrosserie. A l'intérieur du coulisseau 6, est positionné un ressort 11 qui travaille en compression. Ce ressort s'appuie d'une part sur la face interne du coulisseau 6 et d'autre part sur l'extrémité du piston 7. Le piston 7 coulisse à l'intérieur du coulisseau 6 sur les faces 61 et 71. Le ressort 12, de faible course, permet de rattraper les jeux et d'assurer le bon maintien du coulisseau en position rétracté, de manière à ce que le plaquage de l'épaulement 62 sur la peau de carrosserie 4 soit parfait. Le piston 7 est manoeuvré par un actionneur 8 et un système de transmission 9. Ce système de transmission 9 est composé d'une première biellette 92 qui est fixée sur le piston 7 au niveau de l'oeil 91, d'un articulation 93 qui relie la première biellette 92 à la deuxième biellette 94, cette biellette pivotant/coulissant autour d'un point fixe 95. L'autre extrémité de a biellette 94 est fixée à l'oeil 97 de la partie mobile de l'actionneur 8. L'actionneur possède en outre un soufflet de protection 18 et un connecteur d'alimentation électrique 31. L'actionneur est fixé sur un support 15, lui même fixé sur un support 19, solidaire du support 13 et qui supporte également le point de basculement 95 de la bielle 94. Le switch de fin de course 10 est fixé sur le support 19 et capte la position fin de course du coulisseau 6 grâce à l'épaulement 17. La zone de la face extérieure du coulisseau comprend : les diodes électroluminescentes 2a et 2b pour l'illumination de la plaque de police 1, une 25 pièce translucide 14 diffuseur de lumière en polycarbonate par exemple, le logo de la marque 16, une diode électroluminescente 2c. La figure 4 représente une vue en coupe du dispositif à l'état actif dans un mode de réalisation préféré. Les éléments décrits sur la figure 3 sont présents. Les écarts par rapport à la 30 figure 3 sont : la position de l'actionneur est sortie, le système de biellette a basculé pour pousser le piston 7 vers la droite. Le coulisseau est à son tour poussé vers la position sortie par le ressort 11. La course 68 entre la position repos et la position active correspond au déplacement 78 du piston 7. Les fils d'alimentation des Leds 2a 2b 2c passent dans un aménagement 30 du coulisseau et sortent par l'arrière du coulisseau. La figure 5 représente une vue axiale du dispositif vu de l'intérieur. On y voit notamment que la section du coulisseau est ovale, exemple non limitatif, dans la mesure où cette forme peut être quelconque et notamment être adaptée à la forme du logo de la marque. Le piston 7 est cylindrique. La figure 6 représente une vue axiale du dispositif, vu de l'extérieur. La disposition des Leds 2a et 2b permet d'avoir une bonne couverture de la plaque de police 1. Ceci est un exemple non limitatif : la position et le nombre des Leds peuvent être adaptés au besoin. La figure 7 représente une vue en coupe du dispositif à l'état actif dans un cas particulier où un effort extérieur est exercé sur le dispositif. On voit dans ce cas que le ressort 11 est compressé autorisant le recul du coulisseau 6 vers l'intérieur alors que le piston 7 reste immobile. La totalité de la course peut être ainsi parcourue, jusqu'à la butée naturelle 62 du coulisseau sur la carrosserie 4. Mais dès lors que l'effort extérieur cesse, le coulisseau est rappelé à sa position active maximum 66 par le ressort 11. Un épaulement 17 permet de parer à toute traction sur le dispositif, car l'épaulement vient en butée sur l'extrémité du support 13a et prévient tout déboîtement du dispositif. La figure 8 représente un diagramme du schéma de principe électrique du dispositif alimenté par 3 conducteurs. La source de tension des feux de position est représentée la symbole "+L". La masse est nommée "Gnd" 35. L'alimentation servant à l'escamotage est un "+Bat" (+Batterie) permanent qui passe au travers su switch 10. Lorsque le dispositif est en position repos, le switch est ouvert électriquement et la tension sur la ligne "S" (36) est nulle. En revanche, lorsque le dispositif n'est pas en position de repos, alors le switch est fermé électriquement et la ligne S (36) est alimentée par la tension +Bat autorisant par exemple le mouvement de rétraction, alors que la tension +L a disparu. Les diodes 37 et 38 permettent d'alimenter le circuit de commande 40 par un 'ou' câblé entre la tension +L et la tension S. La ligne 34 permet de donner une copie de la tension +L au circuit de commande 40, afin de déclencher la phase de rétraction lorsque cette ligne 34 passe à l'état bas (disparition de la tension +L). Le circuit de commande pilote un pont en "H" constitué de 4 transistors 32h, 321, 31h, 311. Pour commander le moteur dans le sens extension par exemple, le circuit de commande active les transistors 32h et 311. A l'inverse, pour commander le moteur dans le sens rétraction, le circuit de commande active les transistors 31h et 321. Le moteur 8a est situé dans l'actionneur 8. Les Leds 2a, 2b et 2c sont alimentées directement par la tension +L, soit en série, soit en parallèle comme le montre la figure 8, mais ce ne sont que 2 exemples qui ne sont pas limitatifs. La figure 9 représente un diagramme de séquence sous forme de chronogramme illustrant les phases d'extension et de rétraction du dispositif, alimenté par 3 conducteurs. Partant de l'état de repos, le premier événement TO est l'apparition de la tension sur la ligne +L des feux de position (41). Cette tension alimente d'une part directement les diodes (Leds) mais aussi le 'ou' câblé d'alimentation du circuit de commande 40. Le circuit de commande pilote alors automatiquement le pont en H (42) du moteur 8a dans le sens extension pendant une temporisation suffisante (jusqu'à T4). La position 43 du coulisseau évolue de la position de repos à la position active, la butée étant atteinte à l'instant T3. Il est à noter que dès que le coulisseau quitte la position de repos le switch 10 passe à l'état électrique fermé et la ligne S (44) passe à l'état positive (alimentée). La phase T5 est la phase stable où le dispositif est sorti et les leds allumées : il n'y a alors aucun changement d'état électrique. Le seul événement qui peut intervenir est une action extérieure manuelle qui pousse temporairement le dispositif vers la position de repos : le switch 10 peut alors changer d'état et la ligne S peut être désactivée, mais cela n'a pas de conséquences sur les autres états du système. La phase rétraction est déclenchée par la disparition de la tension +L à l'instant T6 sur la figure 9. Le circuit de commande pilote alors le moteur 8a dans le sens rétraction (42). La position du coulisseau évolue de la position sortie à la position rentrée. A l'instant T7, le switch est activé par l'épaulement 17 et passe à l'état ouvert électrique. La ligne S passe à l'état 0 et l'alimentation du circuit de commande cesse, chacune des branches du 'ou' câblé étant coupée (T8). La figure 10 représente un diagramme du schéma de principe électrique du dispositif alimenté par 2 conducteurs. La différence est qu'il n'y a pas d'alimentation +Bat permanente dans cette solution. La source d'énergie nécessaire au mouvement de rétraction est emmagasinée dans une capacité réservoir C qui se trouve dans le circuit de commande 40. Cette capacité 86 se charge au travers de la diode 87 et de la résistance 88 par le circuit de courant 84, la résistance servant à limiter le courant d'appel à l'apparition de la tension +L. Lorsque la tension +L est présente, le circuit de commande est alimenté en priorité par la ligne +L directe au travers de la diode 38, suivant le circuit de courant 83. Lorsque la tension +L disparaît, le circuit de commande est alimenté par la capacité réservoir C (86) au travers de la diode 37a, suivant le circuit de courant 85. La diode 38 empêche la capacité de se décharger dans les autres circuits. La capacité est dimensionnée pour stocker assez d'énergie pour alimenter en énergie la course de l'actionneur 8 dans le sens rétraction. Les autres éléments de la figure 10 sont identiques à ceux de la figure 8. La figure 11 représente un chronogramme illustrant les phases d'extension et de rétraction du dispositif, alimenté par 2 conducteurs. La plupart des éléments et événements sont semblables à ceux de la figure 9 sauf celui qui concerne la chronogramme 46 de la capacité C. A l'instant T1 la capacité commence à se charger selon la courbe caractéristique habituelle 47. -10- Elle reste chargée au maximum tant que la tension +L est présente. A l'instant T6, la tension +L disparaît, la ligne 34 passe à l'état bas ce qui déclenche la commande de rétraction et c'est alors la capacité qui fournit l'énergie au dispositif de rétraction. Ce faisant elle se décharge selon la courbe 48. A l'instant T8 la commande de rétraction est stoppée selon une temporisation prédéfinie et suffisante. La charge résiduelle de la capacité 49 finit de se vider lentement. Dans un autre mode de réalisation mécanique de l'invention, la structure mobile se déplace en rotation d'une position de repos à une position active. Le principe de base et les caractéristiques de base sont identiques au mode de réalisation précédemment décrit. La figure 12 représente une vue en coupe du dispositif à l'état de repos. L'élément mobile principal est un basculeur 51 qui pivote autour de l'axe 20. Le basculeur 51 est à sa position de repos, rappelé par le ressort 22. Ce ressort 22 travaille en traction, et est ancré sur un support fixe 56. La butée 54 du basculeur porte sur le support 50 dans la zone 53. Ce rappel contre la butée permet de garantir une très bonne planéité entre le basculeur et la peau de carrosserie 4. La plaque de police 1 est fixée sous le dispositif, à même la peau de carrosserie 4. Le switch 10 est fixé sur le support 50 et est actionné par l'extrémité 57 du la partie interne du basculeur. Les éléments de motorisation 8 et de transmission 9 sont à l'état de repos et le ressort 21 est également sans contrainte. La figure 13 représente une vue en coupe du même dispositif à l'état actif. La différence par rapport à la figure précédente est que l'actionneur 8 est en position sortie, la biellette 26 a pivoté autour du point de rotation 25. L'autre extrémité de la biellette 26 est attaché au point 24 sur une extrémité du ressort 21. L'autre extrémité du ressort 21 est fixée au basculeur par l'oeil 27. La course -11- du basculeur est limitée par la butée 54 qui vient en contact de la zone 55 du support 50. L'actionneur 8 est fixé sur le support 19. Dans la partie basse du basculeur sont situées les Leds 2a et 2b d'éclairage qui illuminent la plaque de police 1 au moyen du faisceau lumineux 3. Le basculeur possède une partie perpendiculaire qui se termine par la zone 57 et qui sert à obturer la zone inférieure pour éviter qu'un objet ne puisse pénétrer dans le dispositif. Le ressort 22 est en légère extension mais son action est inférieure à l'action exercée par le ressort 21. La figure 14 représente une vue axiale du même dispositif, vu de l'extérieur. La disposition des Leds 2a et 2b permet d'avoir une bonne couverture lumineuse de la plaque de police 1. Ceci est un exemple non limitatif : la position et le nombre des Leds peuvent être adaptés au besoin. On voit aussi que la forme du basculeur 51 est ovale dans cet exemple non limitatif, dans la mesure où cette forme peut être quelconque et notamment être adaptée à la forme du logo de la marque. La Led 2c est positionnée sensiblement au milieu du basculeur, pour éclairer le logo au travers de la pièce translucide 14. AVANTAGES DE L'INVENTION La solution présentée permet de supprimer le renfoncement habituel de la carrosserie nécessaire pour positionner et éclairer la plaque de police. Cette invention ouvre la voie pour révolutionner le style arrière de futurs véhicule automobiles. L'invention permet de proposer une solution qui conjugue les 3 avantages suivants : - elle autorise une forme un style très lisse sans creux ni saillie - elle s'adapte à différentes tailles de plaque de police - elle est compatible avec les plaques de police standard des grands marchés 30 mondiaux
La présente invention concerne un système d'éclairage escamotable (6) de plaque de police arrière (1) pour automobile. A l'état de repos, feux de position éteints, le dispositif d'éclairage est rétracté et présente alors un aspect lisse sans aucune saillie ni dépression par rapport à la carrosserie (4). Dans l'état actif, feux de position allumés, le dispositif est sorti et illumine la plaque de police au moyen de diodes électroluminescentes (2a). Le transfert (68) de la position de repos vers la position active est réalisé automatiquement par un circuit de commande dès que la tension d'éclairage apparaît. Le transfert de la position active vers la position de repos est réalisé automatiquement par le circuit de commande dès que la tension d'éclairage disparaît.L'avantage de ce dispositif est de permettre une amélioration importante du style de la zone de la plaque de police en supprimant la zone en creux.Par ailleurs, le dispositif peut en outre porter le logo (16) de la marque ainsi qu'une mise en valeur lumineuse de ce logo.
1. Dispositif escamotable d'éclairage (6) de plaque de police automobile, possédant deux positions principales, une première position de repos rétractée (62), présentant une absence de saillie par rapport à la carrosserie (4), et une deuxième position active en extension, en saillie (66), la position active permettant de diriger le faisceau (3) des diodes électroluminescentes (2a,2b) vers la plaque de police (1), caractérisé en ce que : - les 2 positions (62,66) sont mécaniquement stables en l'absence d'énergie électrique - l'extension est automatique et générée avec la même alimentation électrique (+L) que celle des diodes d'éclairage - la rétraction est automatique lors de la disparition de l'alimentation de la 15 tension d'éclairage (+L) 2. Dispositif escamotable d'éclairage de plaque de police automobile selon la 1, caractérisé en ce que la position en extension (66) autorise une action extérieure pour le repousser vers la position de repos (62) avec retour 20 automatique dès que l'action cesse. 3. Dispositif escamotable d'éclairage de plaque de police automobile selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif porte en outre le logo (16) de la marque sur la face externe. 4. Dispositif escamotable d'éclairage de plaque de police automobile selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif porte en outre un mise en valeur du logo (16) de la marque par effet de rétro éclairage lumineux (2c). 25 5- 13 - 5. Dispositif escamotable d'éclairage de plaque de police automobile selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est alimenté par seulement 2 conducteurs électriques, le conducteur d'alimentation (+L) des feux de position et la masse. 6. Dispositif escamotable d'éclairage de plaque de police automobile selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est alimenté par seulement 2 conducteurs électriques, et comporte une capacité réservoir (86) utilisée comme réserve d'énergie pour la phase rétraction.
B
B60
B60R
B60R 16
B60R 16/03
FR2901346
A1
LIT COMPORTANT UN SYSTEME D'ECLAIRAGE
20,071,123
d'alimentation en énergie lorsqu'une durée maximale d'allumage prédéterminée s'est écoulée. De préférence, les moyens d'éclairage comportent un ensemble de diodes électroluminescentes. Selon un mode de réalisation de l'invention, les moyens de commande comportent un capteur de lumière, les moyens de commande étant aptes à inhiber l'alimentation des moyens d'éclairage par les moyens d'alimentation en énergie lorsque la luminosité détectée par ledit capteur de lumière est supérieure à un seuil prédéterminé. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : • la figure 1 est une vue schématique simplifiée de l'avant d'un lit selon un mode de réalisation de l'invention ; • la figure 2 est une vue schématique simplifiée de dessous du lit de la figure 1; • la figure 3 est une vue partielle en perspective de dessous du lit de la figure 1 montrant un dispositif d'éclairage du lit ; et • la figure 4 est un schéma fonctionnel simplifié des moyens de commande du dispositif d'éclairage de la figure 3. En se référant aux figures 1 et 2, on voit un lit 1 comportant un sommier 2, de forme sensiblement parallélépipédique. Le sommier 2 est en appui sur quatre pieds 3, fixés respectivement aux quatre coins de la face inférieure 4 du sommier 2. Un matelas 5 (figure 1), de forme sensiblement parallélépipédique et de dimensions correspondant aux dimensions du sommier 2, est disposé sur le sommier 2. Le lit 1 comporte un système d'éclairage. Le système d'éclairage comprend un dispositif d'éclairage droit 6, disposé sur le bord droit 8 de la face inférieure 4 du sommier 2, et un dispositif d'éclairage gauche 7, disposé sur le bord gauche 9 de la face inférieure 4 du sommier 2. En se référant aux figures 3 et 4, on va maintenant décrire plus en détails le dispositif d'éclairage droit 6. Le dispositif d'éclairage gauche 7 est identique. Le dispositif d'éclairage droit 6 comporte une plaque 10, de forme rectangulaire, fixée sur le bord 8. Le dispositif d'éclairage 6 comporte des moyens d'éclairage disposés sur la plaque 10. Les moyens d'éclairage comprennent un ensemble de diodes électroluminescentes 11 (DEL), par exemple un ensemble de trente diodes 11 disposées sur la plaque 10 en deux rangées de quinze diodes 11 chacune, comme cela est représenté sur la figure 3. Les diodes 11 sont disposées sur la plaque 10 de manière à être dirigées vers le sol 12 (figure 1). Le dispositif d'éclairage droit 6 comporte des moyens d'alimentation 13, comprenant une pile 14, fixée à la plaque 10. La pile 14 est par exemple une pile alcaline 9V, d'une capacité de 500 à 600 mAh. Les moyens d'alimentation 13 comportent en outre des moyens de protection contre les inversions de polarité. La pile 14 est connectée à l'ensemble de diodes 11 de manière à pouvoir alimenter l'ensemble de diodes 11. L'alimentation par une pile 14 permet d'éviter la présence de rayonnement électromagnétique. L'alimentation par une pile 14 permet également d'éviter la présence d'une alimentation secteur 220V au niveau du lit 1, ce qui permet de garantir la sécurité du dispositif 6. Le dispositif d'éclairage 6 comporte des moyens de commande 15 (figure 4) pour commander sélectivement l'alimentation de l'ensemble de diodes 11 par la pile 14. Les moyens de commande 15 comprennent un capteur de présence 16 apte à détecter une présence dans une zone de détection 17 (figures 1 et 2). Le capteur 16 est disposé sur le bord du sommier 2, de manière que la zone de détection 17 s'étende latéralement vers l'extérieur du sommier 2. Le capteur 16 est connecté à la plaque 10 par un câble électrique 18. Les moyens de commande 15, excepté le capteur 16, sont par exemple intégrés dans la plaque 10. Les moyens de commande 15 comprennent un microcontrôleur 20. Le capteur de présence 16 est connecté au microcontrôleur 20. Les moyens de commande 15 comprennent un capteur de lumière 21, connecté au microcontrôleur 20 et apte à mesurer la lumière qu'il capte, c'est-à-dire la lumière ambiante à proximité du lit 1. Les moyens de commande 15 comprennent des éléments de mesure et de régulation du courant et de la tension 22, qui permettent au microcontrôleur 20 de contrôler l'alimentation de l'ensemble de diodes 11. Une interface de programmation 23, comprenant par exemple un écran et un clavier, peut être prévue pour permettre à un utilisateur de modifier des paramètres de fonctionnement du dispositif d'éclairage 6. Le dispositif d'éclairage 6, excepté le capteur 16, étant disposé sous le sommier 2, il est invisible pour une personne se trouvant, par exemple, debout dans la chambre. On va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif d'éclairage droit 6, en partant d'un état éteint des diodes 11. Le fonctionnement du dispositif d'éclairage gauche 7 est identique. En partant de cet état, lorsqu'un utilisateur passe dans la zone de détection 17, le capteur 16 détecte une présence et émet un signal correspondant à destination du microcontrôleur 20. A ce moment, le microcontrôleur 20 déclenche l'éclairage, c'est-à-dire que le microcontrôleur 20 commande l'alimentation de l'ensemble de diodes 11 par la pile 14. Le déclenchement de l'éclairage est ainsi réalisé par simple effleurement d'une partie latérale du sommier 2. Dans cet état, le courant alimentant l'ensemble de diodes 11 est contrôlé par le microcontrôleur 20 par le biais des éléments de mesure et ,de contrôle 22. En cas de sur-tension ou de sur-courant, le microcontrôleur 20 coupe l'alimentation en commandant un transistor pilotant les diodes 11. On notera que les diodes 11 étant orientées en direction du sol 12, le dispositif 6 permet un éclairage diffusant sous le lit 1, tel que cela est symbolisé par des rayons 25 sur la figure 1. La zone éclairée est symbolisée par des traits interrompus 26 sur la figure 2. Cet éclairage permet à l'utilisateur de se lever durant la nuit et de se déplacer sans heurter les meubles, sans avoir à allumer une lampe trop intense, par exemple une lampe de chevet. Ainsi, l'utilisateur n'est pas ébloui et ne gêne pas une autre personne dormant dans la chambre. En partant de l'état allumé des diodes 11, lorsque l'utilisateur place de nouveau sa main dans la zone de détection 17 et la laisse pendant une durée supérieure à une durée minimale prédéterminée, par exemple d'environ 2 secondes, le microcontrôleur 20 commande l'arrêt de l'éclairage, c'est-à-dire l'arrêt de l'alimentation de l'ensemble de diodes 11 par la pile 14. Le microcontrôleur 20 comporte en outre un temporisateur. Une temporisation est initialisée lors de l'allumage des diodes 11. Lorsqu'une durée maximale d'allumage prédéterminée, par exemple d'environ 3 minutes, s'est écoulée, le microcontrôleur 20 commande automatiquement l'extinction des diodes 11 si celles-ci sont encore allumées. Le capteur de lumière 21 permet d'inhiber le déclenchement de l'éclairage lorsque la lumière ambiante est trop forte. Ceci a pour but de limiter tout déclenchement intempestif. Lorsque le dispositif d'éclairage 6 est en mode veille, il consomme un minimum de courant afin de prolonger la durée de vie de la pile 14. La consommation en veille est par exemple de l'ordre de 15 pAh. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation l0 particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Lit (1) comportant un système d'éclairage (6, 7), ledit système d'éclairage comportant :. des moyens d'éclairage, disposés sous le sommier dudit lit,. des moyens d'alimentation en énergie, aptes à alimenter en énergie lesdits moyens d'éclairage, et. des moyens de commande, aptes à commander sélectivement l'alimentation des moyens d'éclairage par lesdits moyens d'alimentation en énergie,caractérisé en ce que lesdits moyens d'alimentation en énergie comportent une pile.
1- Lit (1) comportant un système d'éclairage (6, 7), ledit système d'éclairage comportant : • des moyens d'éclairage (11), disposés sous le sommier (2) dudit lit, • des moyens d'alimentation en énergie (13), aptes à alimenter en énergie lesdits moyens d'éclairage (11), et • des moyens de commande (15), aptes à commander sélectivement l'alimentation des moyens d'éclairage (11) par lesdits moyens 10 d'alimentation en énergie (13), caractérisé en ce que lesdits moyens d'alimentation en énergie comportent une pile (14). 2- Lit selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (15) comportent un capteur de présence (16) apte à détecter une 15 présence dans une zone de détection (17), lesdits moyens de commande étant aptes à commander l'alimentation desdits moyens d'éclairage (11) par lesdits moyens d'alimentation en énergie (13) lorsqu'une présence est détectée dans ladite zone de détection. 3- Lit selon la 2, caractérisé en ce que, lorsque lesdits moyens 20 d'éclairage (11) sont alimentés par lesdits moyens d'alimentation en énergie (13), lesdits moyens de commande (15) sont aptes à commander II'arrêt de l'alimentation desdits moyens d'éclairage par lesdits moyens d'alimentation en énergie lorsqu'une présence est détectée dans ladite zone de détection (17) pendant une durée supérieure à une durée minimale prédéterminée. 25 4- Lit selon l'une quelconque des 1 à 3. caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (15) comportent un temporisateur, une temporisation étant initialisée lors de l'allumage desdits moyens d'éclairage (11), lesdits moyens de commande étant aptes à commander automatiquement l'arrêt de l'alimentation desdits moyens d'éclairage par lesdits moyens d'alimentation en énergie (13) 30 lorsqu'une durée maximale d'allumage prédéterminée s'est écoulée. 5- Lit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'éclairage (11) comportent un ensemble de diodes électroluminescentes. 6 6- Lit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande (15) comportent un capteur de lumière (21), lesdits moyens de commande étant aptes à inhiber l'alimentation desdits moyens d'éclairage (11) par lesdits moyens d'alimentation en énergie (13) lorsque la luminosité détectée par ledit capteur de lumière (21) est supérieure à un seuil prédéterminé.
F,A,H
F21,A47,H05
F21S,A47C,F21V,F21W,F21Y,H05B
F21S 9,A47C 17,F21V 33,F21W 131,F21Y 101,H05B 37
F21S 9/02,A47C 17/86,F21V 33/00,F21W 131/301,F21Y 101/02,H05B 37/02
FR2902276
A1
MECANISME DE REGLAGE D'UNE RESISTANCE DE PRISE DE TERRE
20,071,214
La présente invention a pour objet un mécanisme de réglage de la valeur d'une résistance de prise de terre reliée à un électrificateur de clôture électrique. Les clôtures électriques sont destinées à protéger des lieux quelconques de toute intrusion ou sortie d'un animal ou d'une personne. Le fonctionnement traditionnel des électrificateurs de clôture repose sur l'utilisation d'une prise de terre comme possible circuit de retour pour l'impulsion de punition ayant traversé le corps de l'animal. Or, l'un des problèmes des clôtures existantes est que, lorsque trop de végétation envahit une clôture très longue, l'énergie en bout de ligne n'est parfois plus suffisante. De façon connue de l'homme de l'art un électrificateur de clôture présente généralement deux bornes au travers desquelles circule l'impulsion électrique. Par convention pour la suite de ce brevet la borne de mise sous tension sera dénommée la borne haute tension et la seconde borne sera dénommée la borne neutre. La présente invention a pour but de proposer un mécanisme de réglage de la résistance d'une prise de terre utilisée par une clôture électrique qui évite l'inconvénient précité en permettant, à potentiel donné imposé au point de départ de la clôture électrique par un électrificateur, d'augmenter la longueur de la clôture disposant d'une impulsion de punition suffisante malgré la végétation. A cet effet, l'invention a pour objet un mécanisme de réglage de la valeur de la résistance d'une prise de terre reliée à un électrificateur de clôture électrique, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de commande pour faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre. L'électrificateur peut être relié à la prise de terre directement par le biais du mécanisme de réglage ou indirectement par le biais, par exemple, d'un fil neutre de la clôture et du mécanisme de réglage. On notera donc que l'invention a pour but le réglage de la prise de terre vue par l'électrificateur, indépendamment des moyens de liaisons entre la prise de terre et l'électrificateur. Avantageusement, le mécanisme de réglage comporte un interrupteur, le moyen de commande étant apte à actionner l'interrupteur dans une position de fermeture et dans une position d'ouverture pour faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre, l'une des positions de l'interrupteur étant équivalente à une résistance de prise de terre de valeur infinie. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le mécanisme de réglage est externe à l'électrificateur. Selon un deuxième mode de réalisation particulier de l'invention, le mécanisme de réglage est interne à l'électrificateur. Selon une variante de ce second mode de réalisation, le mécanisme de réglage comporte une borne spécifique destinée à la connexion d'un fil de terre, apte à être connecté à son autre extrémité à une prise de terre, la borne spécifique étant distincte de la borne neutre. Avantageusement, le moyen de commande est apte à commander le 10 mécanisme de réglage pour que la borne spécifique se trouve sensiblement au même potentiel électrique que la borne neutre. De préférence, le mécanisme de réglage comporte un moyen de détection d'un paramètre de l'électrificateur ou de la clôture à laquelle il est relié, le moyen de commande étant apte à faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre en 15 fonction de la valeur du paramètre. Avantageusement, le mécanisme de réglage comporte un moyen de comparaison apte à comparer la valeur du paramètre avec p seuils distincts, p étant un entier supérieur ou égal à 1, le moyen de commande étant apte à faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre lorsque la valeur du paramètre atteint l'un 20 des p seuils. Selon un mode de réalisation, le paramètre est fonction des caractéristiques électriques de la ou des dernières impulsions émises par l'électrificateur. Selon un autre mode de réalisation, le paramètre est fonction des caractéristiques électriques de la ou des dernières impulsions présentes en un point 25 particulier de la clôture. Selon un autre mode de réalisation, le paramètre est fonction de l'importance de la végétation au contact avec le ou les fil(s) haute tension de la clôture. Avantageusement, l'importance de la végétation est déterminée par un processus de traitement d'image. Selon un mode de réalisation de l'invention, le moyen de commande est apte à faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre en réponse à une commande d'un utilisateur. Avantageusement, le mécanisme de réglage comporte une résistance montée 5 en parallèle d'un interrupteur, ledit moyen de commande étant apte à actionner l'interrupteur dans une position d'ouverture et dans une position de fermeture. De préférence, le mécanisme de réglage comporte plusieurs sous-ensembles de réglage montés en série entre eux, chacun desdits sous-ensembles de réglage comportant une résistance montée en parallèle d'un interrupteur, ledit moyen de 10 commande étant apte à actionner distinctement chacun des interrupteurs des sous-ensembles de réglage dans une position d'ouverture et dans une position de fermeture. Selon un mode de réalisation où le mécanisme est externe, le mécanisme de réglage comporte une première borne pour permettre la connexion du mécanisme de 15 réglage avec la borne neutre de l'électrificateur, et une deuxième borne pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec une prise de terre. Selon un autre mode de réalisation où le mécanisme est externe et relié à une clôture électrique comportant un fil haute tension et un fil neutre, il comporte une première borne pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec ledit fil 20 neutre, et une deuxième borne pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec une prise de terre. Avantageusement dans le mode de réalisation précédent, le mécanisme comporte une troisième borne pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec un fil haute tension de la clôture électrique. 25 Avantageusement, le mécanisme de réglage comporte une alarme sonore ou lumineuse, ladite alarme étant apte à se déclencher lorsque l'interrupteur est actionné dans l'une desdites positions. De préférence, le mécanisme de réglage comporte une alarme sonore ou lumineuse, ladite alarme étant apte à se déclencher en fonction de l'importance de la 30 végétation au contact avec le ou les fil(s) haute tension de la clôture. L'invention a également pour objet un électrificateur de clôture électrique, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme de réglage de la valeur de la résistance de la prise de terre vue par l'électrificateur. L'invention a également pour objet un répondeur ou accessoire de clôture électrique relié à une prise de terre, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme de réglage de la valeur de la résistance de la prise de terre vue par l'électrificateur. L'invention sera mieux comprise, et d'autre buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples purement illustratifs et non limitatifs, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue schématique simplifiée d'un électrificateur de clôture électrique ; - les figures 2 et 3 sont des vues schématiques simplifiées d'une clôture électrique, comportant l'électrificateur de la figure 1, avant et après mise en place d'un mécanisme de réglage externe d'une résistance de prise de terre; la figure 4 est une vue schématique simplifiée d'un de l'électrificateur de la figure 3, selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 5 est une vue schématique simplifiée d'un mécanisme de réglage interne à un électrificateur, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; -la figure 6 est une vue schématique simplifiée montrant une variante du mécanisme de réglage ; - la figure 7 est un schéma électrique simplifié représentant la clôture électrique de la figure 3 ; - la figure 8 est un schéma similaire à la figure 7, la prise de terre ayant été déconnectée ; et la figure 9 est une vue schématique simplifiée d'une clôture électrique, le mécanisme de réglage étant connecté au fil neutre ou intégré dans un répondeur ou intégré dans un accessoire de clôture électrique relié à une prise de terre. En se référant à la figure 1, un électrificateur 2, qui a été représenté schématiquement en traits interrompus, comprend un élévateur de tension 50 pour charger un condensateur 51 à une tension de quelques centaines de volts. L'élévateur de tension 50 est alimenté par une source d'énergie 58, qui peut être, par exemple, le secteur basse tension, un accumulateur ou une pile. Sur commande d'un circuit de commande 53, qui peut être un microcontrôleur, un thyristor 54 est rendu conducteur avec une période de l'ordre de la seconde. Lorsque le thyristor 54 est rendu conducteur, le condensateur 51, se décharge à travers le thyristor et le primaire 59 d'un transformateur de sortie 56. Cela a pour effet que le secondaire 57 du transformateur de sortie 56, qui est relié d'une part en 60 à une borne haute tension 4 et d'autre part en 61 à une borne neutre 5, délivre via la borne haute tension 4 à un ou plusieurs fils de clôture, appelé(s) fil(s) haute tension 3 dans la suite du texte, une impulsion de haute tension (plusieurs milliers de volts) et d'énergie calibrée. Un tel électrificateur, qui répond à la norme 335-2-76, est connu en soi. En se référant à la figure 2, on voit une clôture électrique 1 comportant un électrificateur 2. La borne neutre 5 est destinée à être connectée via un fil de terre 6 à une prise de terre 7, et/ou à un ou plusieurs fils de la clôture appelé(s) fil(s) neutre(s) 9 dans la suite du texte. Par souci de clarté, seul un fil neutre 9 et un fil haute tension 3 ont été représentés sur les ligures et sont utilisés dans la suite de la description, mais il est bien évident que la clôture 1 peut comporter plusieurs fils neutres 9, connectés à la borne neutre 5, et/ou plusieurs fils haute tension 3, connectés à la borne haute tension 4. Le principe général de la clôture électrique est qu'une très brève impulsion de punition est délivrée approximativement une fois par seconde par la borne haute tension de l'électrificateur. Elle se propage le long du ou des fils haute tension 3 en cherchant à retourner à la borne neutre 5 de l'électrificateur 2 par tous les chemins possibles (végétation, isolateurs défectueux, animal au contact de la clôture) que ceux-ci se concluent par un passage à travers la prise de terre ou à travers le ou les fil(s) neutre 9. En se référant à la figure 3, la borne neutre 5 est connectée au fil de terre 6 qui est cette fois relié à la prise de terre 7 par le biais d'un mécanisme de réglage 8. Le mécanisme de réglage 8 a pour fonction de régler la résistance de prise de terre de l'électrificateur 2, tel que cela est décrit en détail plus loin. Lorsque l'électrificateur 2 délivre une impulsion dans le fil haute tension, des fractions de l'impulsion circulent dans toute herbe ou végétation 20 qui touche le fil haute tension 3. L'action répétée de ces fractions d'impulsions sur un grand nombre d'impulsions consécutives, par exemple des milliers, conduit à détruire progressivement par dessèchement cette végétation. Lorsque certains végétaux touchent simultanément le fil haute tension 3 et le fil neutre 9, le retour d'une fraction de l'impulsion à l'électrificateur 2 s'effectue également par le fil neutre 9. Le fil haute tension 3 est donc parfois disposé à proximité du sol, sous le fil neutre 9, pour optimiser la destruction des premières pousses d'herbes ou de végétaux. La figure 4 montre plus en détail le mécanisme de réglage 8. Dans ce mode de réalisation, le mécanisme de réglage 8 est logé dans un boîtier 11 indépendant de celui de l'électrificateur 2, ce qui permet d'adapter de manière simple et économique le mécanisme de réglage 8 sur une installation existante. Le mécanisme de réglage 8 comporte un interrupteur 12, actionnable entre une position de fermeture et une position d'ouverture, et un moyen de commande 13. Le moyen de commande 13 comprend un relais (non représenté) comportant une bobine disposée à proximité de l'interrupteur 12, de manière que lorsque la bobine est alimentée, l'interrupteur 12 se ferme, et lorsque la bobine n'est plus alimentée, l'interrupteur 12 s'ouvre. Le moyen de commande 13 comporte un microcontrôleur apte à commander l'alimentation de la bobine, pour permettre l'ouverture et la fermeture de l'interrupteur 12. Le mécanisme de réglage 8 peut comporter un afficheur visuel ou sonore (non représenté), par exemple une LED, permettant de signaler à un utilisateur si l'interrupteur 12 est ouvert ou fermé. Le boîtier I l est disposé de manière qu'une borne 40 du mécanisme de réglage 8, reliée à une borne 15 de l'interrupteur 12, soit connectée à la borne neutre 5 et qu'une borne 41 du mécanisme de réglage 8, reliée à la deuxième borne 16 de l'interrupteur 12, soit connectée à la prise de terre 7. Le mécanisme de réglage 8 est alimenté par tout moyen, par exemple par un panneau solaire, une pile, le secteur ou par prélèvement d'énergie dans la clôture. Le moyen de commande 13 comporte un détecteur (non représenté), connecté à la borne haute tension 4 ou directement au fil haute tension 3, par un fil 22 connecté à une borne 42 du mécanisme de réglage 8. Le détecteur est connecté à la borne 16, par une piste électrique 23. Le détecteur est apte à déterminer un paramètre de la clôture 1. Par exemple, le détecteur détecte l'énergie moyenne des dernières impulsions. Le moyen de commande 13 comporte un dispositif d'analyse (non représenté), connecté au détecteur, apte à recevoir des données transmises par le détecteur et à transmettre une information relative à la modification du paramètre de la clôture 1. En se référant à la figure 5, on va maintenant décrire un deuxième mode de réalisation. Les éléments du mécanisme de réglage et de l'électrificateur identiques au premier mode de réalisation sont désignés par le même chiffre de référence augmenté de 100 et ne sont pas décrits à nouveau. Ici, l'électrificateur 102 comporte une borne haute tension 104 et une borne neutre 105B pour la connexion du fil neutre 109. Le mécanisme de réglage 108 est interne à l'électrificateur 102, et comporte une borne spécifique 105A pour la connexion d'un fil de terre 106 avec la prise de terre 107. La borne 116 de l'interrupteur 112 est connectée à la borne spécifique 105A et la borne 115 de l'interrupteur 112 est connectée à la borne neutre 105B, de manière que, lorsque l'interrupteur 112 est fermé, les bornes 105A et 105B se trouvent sensiblement au même potentiel. En se référant aux figures 3, 4, 7 et 8, on va maintenant décrire le fonctionnement du mécanisme de réglage 8 selon le premier mode de réalisation. Le fonctionnement du mécanisme de réglage 108 selon le deuxième mode de réalisation est identique. Initialement, l'interrupteur 12 (respectivement 112) est fermé, ce qui correspond au fonctionnement normal. L'électrificateur 2 (respectivement 102) délivre une impulsion au fil haute tension 3 (respectivement 103). A ce moment, si un animal A, symbolisé par une résistance Ra sur la figure 7, est en contact avec le fil haute tension 3. (resp.103), il est traversé par l'impulsion, qui revient à l'électrificateur 2 aussi bien par l'intermédiaire de la prise de terre 7, que par le fil neutre 9 si simultanément l'animal A touche le fil neutre 9. Sur la figure 7, la prise de terre est symbolisée par une résistance Rt. Sur cette figure, on a considéré que l'animal A touchait le fil haute tension 3 simultanément au fil neutre 9, et que le retour de l'impulsion à l'électrificateur 2 par la prise de terre 7 pouvait être négligé. Le fil haute tension 3 a été représenté au dessus du fil neutre 9 pour simplifier le schéma électrique, bien qu'il se trouve sous le fil neutre 9 dans la clôture 1. Tel que cela a été décrit précédemment, lorsque des végétaux 20 poussent à proximité de la clôture 1 et qu'ils se trouvent en contact avec le fil haute tension 3 (resp. 103), une fraction de l'impulsion électrique traverse les végétaux 20, la prise de terre assurant le circuit de retour vers l'électrificateur. Cela se traduit par l'apparition d'une résistance électrique de perte Rv entre le fil haute tension 3 (resp. 103) et la terre. La résistance Rv est en série avec la résistance Rt, l'ensemble des deux résistances Rv et Rt étant en parallèle avec la résistance Ra. L'intensité de l'impulsion traversant l'animal A est alors : la=l *(Rt+Rv)/(Ra+Rt+Rv), I étant l'intensité de l'impulsion délivrée au fil haute tension 3 (resp. 103). Lorsque le nombre de végétaux augmente, et que les impulsions ne suffisent plus à les assécher, la résistance Rv diminue, c'est-à-dire que la fraction de l'impulsion traversant les végétaux 20 augmente, et donc l'intensité la de l'impulsion traversant l'animal A diminue. Cela a pour effet de diminuer l'efficacité du gardiennage. Le dispositif d'analyse calcule ou estime la valeur de la résistance Rv. Lorsque la résistance Rv devient inférieure à un seuil prédéfini S1, par exemple situé entre 300 et 500 Ohms, le moyen de commande 13 (resp. 113) commande l'ouverture de l'interrupteur 12 (resp. 112). L'interrupteur 12 (resp. 112) ouvert correspond à une valeur infinie de la résistance de la prise de terre 7. Le schéma électrique correspondant à l'interrupteur 12 (resp. 112) ouvert est représenté sur la figure 8. Lorsque l'interrupteur 12 (resp. 112) est ouvert, le fil neutre 9 (resp. 109) est déconnecté de la prise de terre 7 (resp. 107). Dans ce cas, les végétaux 20 qui ne touchent que le fil haute tension 3 ne prélèvent pas de fraction de l'impulsion, car, la prise de terre 7 ayant été déconnectée, il n'y a pas de retour possible à la borne neutre 5 de l'électrificateur 2 à travers eux. On notera que si des végétaux touchent simultanément le fil haute tension 3 (resp. 103) et le fil neutre 9 (resp.109), ces végétaux prélèvent une fraction de l'impulsion, le retour à l'électrificateur 2 (resp. 102) de cette fraction s'effectuant dans ce cas par le fil neutre 9 (resp. 109). Ces végétaux particuliers subissent dans ce cas l'action desséchante des impulsions. Seule la faible part de la végétation, qui touche simultanément le fil haute tension 3 et le fil neutre 9 (resp. 103 et 109), prélève une fraction de l'impulsion, ce qui permet de réduire fortement l'impact de la végétation. L'expérience montre que, de manière générale, plus un fil neutre 9 (resp. 109) est éloigné d'un fil haute tension 3 (resp. 103), plus la part de la végétation touchant simultanément ces deux fils 3 et 9 (resp. 103 et 109) est faible et qu'il y a par suite avantage lors d'une nouvelle installation à légèrement décaler le plan vertical associé au(x) fil(s) haute tension 3 de celui associé au(x) fil(s) neutre(s) 9. Le dispositif tel que décrit permet donc de retarder la pousse des végétaux sur la clôture 1 en asséchant les premières pousses, puis, lorsque la végétation atteint son paroxysme annuel, de limiter l'impact de la végétation sur les performances de la clôture électrique en déconnectant la prise de terre 7 (resp. 107). En partant de cet état, lorsque la résistance Rv redevient plus tard dans l'année supérieure à un seuil prédéfini S2, le moyen de commande 13 (resp. 113) commande la fermeture de l'interrupteur 12 (resp. 112). A ce moment, le fil neutre 9 (resp. 109) est de nouveau connecté à la prise de terre 7 (resp. 107). Ainsi, le module de commande 13 (resp. 113) commande l'alimentation ou la coupure d'alimentation, respectivement, de la bobine, et par voie de conséquence, la fermeture ou l'ouvertre, respectivement de l'interrupteur 12 (resp. 112), et ainsi la connexion ou la déconnexion, respectivement de la prise de terre 7 (resp. 107). On notera qu'il est intéressant de conserver la connexion entre l'électrificateur 2 (resp. 102) et la prise de terre 7 (resp. 107) tant que cela n'influe pas trop sur l'efficacité de l'impulsion traversant l'animal A, car la connexion de la prise de terre 7 (resp. 107) permet, en plus d'assécher les premières pousses d'herbes, d'augmenter la sécurité du système, notamment lorsque l'animal A ne touche que le fil haute tension 3 (resp.103) sans simultanément toucher le fil neutre 9 (resp. 109). Le moyen de réglage 8 (resp. 108) permet ainsi de ne déconnecter la prise de terre 7 (resp. 107) que quand cela est absolument nécessaire. En se référant à la figure 6, on va maintenant décrire une variante du mécanisme de réglage. Les éléments du mécanisme de réglage identiques au premier mode de réalisation sont désignés par le même chiffre de référence augmenté de 200 et ne sont pas décrits à nouveau. Ici, le mécanisme de réglage 208 comporte deux résistances RI et R2 montées en série avec l'interrupteur 212. Par exemple R1=100 Ohms et R2=1000 Ohms. Chacune des résistances R1 et R2 est montée en parallèle d'un interrupteur 230 et 231, respectivement. Le moyen de commande 213 est apte à commander chacun des interrupteurs 212, 230, 231 dans une position d'ouverture et dans une position de fermeture. Dans le cas où le mécanisme de réglage 208 est externe à l'électrificateur, tel que décrit dans le premier mode de réalisation, il est inséré dans un boîtier (non représenté sur la figure 6) similaire au boîtier I l de la figure 4, la borne 41 du mécanisme de réglage 208. reliée à la borne 216 de l'interrupteur 212, étant connectée à la prise de terre 7 et la borne 40 du mécanisme de réglage 208, reliée à la borne 232 de la résistance RI, étant connectée à la borne neutre 205. Dans le cas où le mécanisme de réglage 208 est interne à un électrificateur tel que décrit dans le deuxième mode de réalisation, la borne 216 de l'interrupteur 212 est connectée à la borne spécifique 105A et la borne 232 de la résistance R1 est connectée à la borne neutre 105B. Cette variante permet de modifier progressivement la valeur de la résistance de terre, en commandant sélectivement l'ouverture et la fermeture de chacun des interrupteurs 212, 230 et 231. On va maintenant décrire le fonctionnement du mécanisme de réglage 208. Initialement, les trois interrupteurs 212, 230 et 231 sont fermés. Le dispositif d'analyse calcule la valeur de la résistance Rv. Lorsque la résistance Rv devient inférieure à un seuil prédéfini S4, le moyen de commande 213 commande l'ouverture de l'interrupteur 230, les interrupteurs 212 et 231 restant fermés. Dans ce cas, la résistance de terre augmente de la valeur de la résistance R1, par exemple 100 Ohms. En partant de cet état, lorsque la résistance Rv devient inférieure à un seuil S5, S5 Lorsque la résistance Rv devient inférieure à un seuil S6, S6 Dans les modes de réalisation décrits précédemment, lorsque le mécanisme de réglage 8 est externe à l'électrificateur, il est reliée d'une part à l'électrificateur 2 par le biais de la borne 40 et d'autre part à la prise de terre 7 par le biais de la borne 41. Dans ce cas, l'électrificateur 2 est relié directement à la prise de terre 7 par le biais du mécanisme de réglage 8. Cependant, il est bien évident pour l'homme de l'art que la prise de terre peut être déportée (figure 9) et qu'il est équivalent de relier la borne 40 du mécanisme de réglage 8 à un point du fil neutre 9, la borne 41 étant reliée à la prise de terre déportée, le fil neutre 9 étant connecté à la borne neutre 5 de l'électrificateur, tel que cela est représenté en trait plein sur la figure 9. Dans ce cas, l'électrificateur 2 est relié indirectement à la prise de terre 7, c'est-à-dire par le biais du fil neutre 9 et du mécanisme de réglage 8. Ainsi, l'invention a bien pour but de permettre le réglage de la prise de terre vue par l'électrificateur, indépendamment des moyens de liaisons entre la prise de terre et l'électrificateur. D'autres variantes sont possibles. Par exemple, la prise de terre déportée peut être celle utilisée par un répondeur 65 disposé en un point éloigné sur un fil haute tension et renvoyant un signal dépendant de l'impulsion qui le traverse. La prise de terre peut aussi être celle de tout autre accessoire relié à la clôture électrique et utilisant une prise de terre. Dans ce cas, en variante du deuxième mode de réalisation, un mécanisme de réglage, similaire au mécanisme de réglage 108, peut être intégré dans le répondeur 65, ou dans l'accessoire 66, tel que cela est représenté en traits interrompus sur la figure 9. Cela revient à relier indirectement l'électrificateur 2 à la prise de terre 107, par le biais du répondeur 65, ou de l'accessoire 66, et du fil neutre 5. Le détecteur du mécanisme de réglage 8 peut être en relation avec un répondeur placé en un point éloigné sur la clôture électrique. Le principe du répondeur est connu de l'homme de l'art (voir par exemple le brevet EP0381 585) et permet que le détecteur détecte les caractéristiques électriques de la ou des dernières impulsions présentes en ce point particulier de la clôture électrique. Certaines de ces caractéristiques, telle que la tension de l'impulsion en ce point, sont fonction de l'importance de la végétation au contact avec le ou les fil(s) haute tension de la clôture. En alternative, le détecteur peut être un, ou être en relation avec un, détecteur optique, éventuellement déporté, permettant d'obtenir une image de la végétation au contact de la clôture, et de la suivre sur une année, le dispositif d'analyse étant apte à comparer cette image avec une image mémorisée pour décider si un interrupteur doit être fermé ou ouvert. Le mécanisme de réglage 8 peut disposer d'un moyen de commande manuel (non représenté) permettant à un utilisateur de commander manuellement l'ouverture et la fermeture de l'interrupteur 12, indépendamment du paramètre détecté par le détecteur. Cette commande manuelle peut remplacer ou être combinée avec le détecteur et le dispositif d'analyse. Le moyen de commande manuelle peut être par exemple un bouton de commande prévu sur le boîtier I l , ou bien un moyen de commande à distance, par exemple une télécommande ou un téléphone. Le mécanisme de réglage 8 peut comporter une alarme, par exemple de nature sonore ou lumineuse, alertant l'utilisateur lorsque la résistance Rv devient trop faible. Bien que l'invention ait été décrite en relation avecplusieurs modes de réalisations particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Mécanisme de réglage (8) de la valeur de la résistance d'une prise de terre (7) reliée à un électrificateur (2) de clôture électrique (1), caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de commande (13) pour faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre.
1. Mécanisme de réglage (8, 108, 208) de la valeur de la résistance d'une prise de terre (7, 107) reliée à un électrificateur (2, 102) de clôture électrique (1), caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de commande (13, 113, 213) pour faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre. 2. Mécanisme de réglage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un interrupteur (12, 112, 212), ledit moyen de commande (13, 113, 213) étant apte à actionner ledit interrupteur (12, 112, 212) dans une position de fermeture et dans une position d'ouverture pour faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre, l'une des positions dudit interrupteur étant équivalente à une résistance de prise de terre de valeur infinie. 3. Mécanisme de réglage (8, 208) selon la 1, caractérisé en ce qu'il est externe à l'électrificateur. 4. Mécanisme de réglage (108, 208) selon la 1, caractérisé en ce qu'il est interne à l'électrificateur. 5. Mécanisme de réglage (108, 208) selon la 4, relié à un électrificateur (102) comportant une borne haute tension (104) et une borne neutre (105B), caractérisé en ce que ledit mécanisme de réglage comporte une borne spécifique (105A) destinée à la connexion d'un fil de terre (106), apte à être connecté à son autre extrémité à une prise de terre (107), ladite borne spécifique étant distincte de ladite borne neutre. 6. Mécanisme de réglage selon la 5, caractérisé en ce que ledit moyen de commande (113, 213) est apte à commander le mécanisme de réglage pour que ladite borne spécifique (105A) se trouve sensiblement au même potentiel électrique que ladite borne neutre (105B). 7. Mécanisme de réglage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de détection d'un paramètre de l'électrificateur ou de la clôture à laquelle il est relié, ledit moyen de commande (13, 113, 14213) étant apte à faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre en fonction de la valeur dudit paramètre. 8. Mécanisme de réglage selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de comparaison apte à comparer la valeur dudit paramètre avec p seuils distincts, p étant un entier supérieur ou égal à 1, le moyen de commande étant apte à faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre lorsque la valeur dudit paramètre atteint l'un desdits p seuils. 9. Mécanisme de réglage selon la 7, caractérisé en ce que ledit paramètre est fonction des caractéristiques électriques de la ou des dernières impulsions émises par l'électrificateur. 10. Mécanisme de réglage selon la 7, caractérisé en ce que ledit paramètre est fonction des caractéristiques électriques de la ou des dernières impulsions présentes en un point particulier de la clôture. 11. Mécanisme de réglage selon la 7, caractérisé en ce que ledit paramètre est fonction de l'importance de la végétation au contact avec le ou les fil(s) haute tension de la clôture. 12. Mécanisme de réglage selon la 11, caractérisée en ce que l'importance de la végétation est déterminée par un processus de traitement d'image. 13. Mécanisme de réglage selon la 1, caractérisé en ce que ledit moyen de commande (13, 113, 213) est apte à faire varier la valeur de la résistance de la prise de terre en réponse à une commande d'un utilisateur. 14. Mécanisme selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une résistance (R1) montée en parallèle d'un interrupteur (230), ledit moyen de commande (213) étant apte à actionner l'interrupteur (230) dans une position d'ouverture et dans une position de fermeture. 15. Mécanisme de réglage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs sous-ensembles de réglage montés en série entre eux, chacun desdits sous-ensembles de réglage comportant une résistance (R1, R2) montée en parallèle d'un interrupteur (230, 231), ledit moyen decommande (213) étant apte à actionner distinctement chacun des interrupteurs (230, 231) des sous-ensembles de réglage dans une position d'ouverture et dans une position de fermeture. 16. Mécanisme de réglage (8, 208) selon la 3, relié à un électrificateur (2) comportant une borne haute tension (4) et une borne neutre (5), caractérisé en ce que ledit mécanisme de réglage comporte une première borne (40) pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec ladite borne neutre de l'électrificateur, et une deuxième borne (41) pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec une prise de terre. 17. Mécanisme de réglage (8, 208) selon la 3, relié à une clôture électrique comportant un fil haute tension (3) et un fil neutre (9), caractérisé en ce que ledit mécanisme de réglage comporte une première borne (40) pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec ledit fil neutre, et une deuxième borne (41) pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec une prise de terre. 18. Mécanisme de réglage selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que le mécanisme de réglage comporte une troisième borne (42) pour permettre la connexion du mécanisme de réglage avec un fil haute tension (3) de la clôture électrique. 19. Mécanisme de réglage selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une alarme sonore ou lumineuse, ladite alarme étant apte à se déclencher lorsque l'interrupteur est actionné dans l'une desdites positions. 20. Mécanisme de réglage selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte une alarme sonore ou lumineuse, ladite alarme étant apte à se déclencher en fonction de l'importance de la végétation au contact avec le ou les fil(s) haute tension de la clôture. 21. Electrificateur de clôture électrique, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme de réglage de la valeur de la résistance de la prise de terre vue par l'électrificateur selon l'une des 1 à 20. 22. Répondeur (65) ou accessoire (66) de clôture électrique relié à une prise de terre, caractérisé en ce qu'il comporte un mécanisme de réglage de la valeur de la résistance de la prise de terre vue par l'électrificateur selon l'une des 1 à 20.
H
H05
H05C
H05C 3
H05C 3/00
FR2896909
A1
DISPOSITIF DE MONTAGE DE RESSORT POUR CRAYON DE COMBUSTIBLE NUCLEAIRE
20,070,803
La présente invention se rapporte à un 5 dispositif de montage de ressort dans une gaine pour réaliser des crayons de combustible nucléaire. Un crayon de combustible nucléaire comporte une gaine munie à une extrémité d'un premier bouchon, un ressort, des pastilles de combustible nucléaire, par 10 exemple de MOX (mélange d'oxyde de plutonium et d'oxyde d'uranium), et d'un deuxième bouchon pour fermer de manière étanche la gaine. Le ressort permet de réserver un volume déterminé dans la gaine pour tenir compte de la 15 dilatation des gaz contenus dans le crayon lors de l'échauffement des pastilles, et assure le maintien en position des pastilles lors du transport du crayon. Ce ressort peut être monté dans la gaine avant ou après la mise en place des pastilles. 20 Ce ressort peut être monté manuellement, cependant il est préférable de limiter dans le processus de fabrication des crayons, les manipulations manuelles pour réduire les temps de fabrication. En outre, il est important de vérifier la 25 mise en place effective d'un ressort, une absence d'un ressort provoquant une mise au rebut du crayon. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un dispositif automatisé de montage de ressort dans des gaines. C'est également un but de la présente invention d'offrir un dispositif de montage de ressort dans des gaines offrant un montage sûr. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par un dispositif de montage comportant un distributeur de ressort associé à un chargeur de ressort dans une gaine, l'activation du chargeur de ressort provoquant la fourniture d'un ressort au chargeur. En d'autres termes, une commande mécanique relie le chargeur au distributeur de ressort, il n'est alors pas nécessaire de prévoir des moyens électriques ou électroniques de synchronisation entre le chargeur et le distributeur. Le dispositif de montage est ainsi rendu plus simple et plus robuste. La présente invention a par conséquent principalement pour objet un dispositif de montage de ressort dans une gaine pour combustible nucléaire, comportant un distributeur de ressort, un chargeur de ressort dans la gaine, le distributeur fournissant les ressorts au chargeur, ledit chargeur comportant une glissière longitudinale pour recevoir le ressort, ladite glissière comportant une extrémité débouchante par laquelle le ressort est envoyé dans la gaine, un poussoir apte à se déplacer dans la glissière pour mettre en place le ressort dans la gaine, et des moyens de déplacement dudit poussoir, ledit dispositif comportant également des moyens mécaniques pour associer l'actionnement des moyens de déplacement à celui du distributeur de ressort. Le distributeur peut comporter un barillet d'axe longitudinal mobile en rotation autour de son axe, ledit barillet comportant des rainures longitudinales sur sa périphérie extérieure apte à recevoir chacune un ressort, une chemise entourant le barillet, munie d'une fente longitudinale apte à laisser passer un ressort, ledit barillet et ladite chemise étant aptes à tourner l'un par rapport à l'autre autour de l'axe longitudinal pour aligner la fente avec une rainure, la chemise pouvant prendre une position de remplissage du barillet et une position de distribution, ladite fente étant disposée au droit de la glissière du chargeur en position de distribution, l'actionnement des moyens de déplacement provoquant par l'intermédiaire des moyens mécaniques la rotation du barillet par rapport à la chemise et l'alignement de la fente avec une rainure chargée d'un ressort. De manière avantageuse, les moyens mécaniques comportent un moyen anti-retour, de type roue à rochet, interposé entre le barillet et les moyens de déplacement. Les moyens mécaniques peuvent comporter un bras de liaison attaché à un cliquet de la roue à rochet, une roue dentée de la roue à rochet étant solidaire en rotation du barillet, une première extrémité d'un bras de levier étant connectée à une deuxième extrémité du bras de liaison par une liaison pivot, le bras de levier étant monté mobile en rotation sur un montant autour d'un axe de rotation, ledit montant supportant une deuxième extrémité du barillet, une deuxième extrémité du bras de levier opposée à la première extrémité par rapport à l'axe de rotation étant apte à venir en contact avec un élément mobile solidaire des moyens de déplacement pour faire pivoter le bras de levier autour de l'axe de rotation. L'élément mobile peut comporter une rampe, le long de laquelle est apte à glisser la deuxième 10 extrémité du bras de levier. Dans un exemple de réalisation, le bras de levier comporte un galet monté sur la deuxième extrémité du bras de levier, ledit galet étant mobile en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe de 15 rotation. Le distributeur comporte avantageusement des moyens pour verrouiller la chemise soit dans la position de remplissage, soit dans la position de distribution. 20 Les moyens de verrouillage peuvent comporter un écrou vissé dans un montant supportant des premières extrémités longitudinales du barillet et de la chemise et coopérant avec la chemise dans la position de remplissage et dans la position de 25 distribution. En outre, les moyens de déplacement peuvent comporter une courroie s'étendant longitudinalement sous la glissière, le poussoir étant solidaire en mouvement de ladite courroie. 30 Le chargeur peut comporter un moyen de guidage d'une extrémité ouverte de la gaine pour aligner ladite extrémité avec une extrémité débouchante de la glissière. Le chargeur comporte avantageusement des moyens pour provoquer en fin de montage du ressort un rapprochement du moyen de guidage et du poussoir, ledit poussoir se déplaçant en direction de l'extrémité débouchante de la gaine. La présente invention a également pour objet un procédé de montage d'un ressort dans une gaine mettant en oeuvre un dispositif de montage de ressort comportant un chargeur de ressort et un distributeur de ressort pour ledit chargeur, comportant les étapes : -d'activation du chargeur, - d'activation du distributeur par le 15 chargeur, de fourniture d'un ressort audit chargeur, - de chargement du ressort dans la gaine. Ledit procédé peut en outre comporter une 20 étape de mise en place de la gaine en alignement du ressort. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins 25 annexés, sur lesquels l'avant et l'arrière correspondent respectivement à la gauche et à la droite des dessins et sur lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'une partie inférieure formant chargeur de ressort d'un dispositif de montage de ressort selon la présente invention, - les figures 2A à 2E sont des vues de dessus de la figure 1 dans différentes phases de fonctionnement, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de la figure 1, - la figure 4 est une vue de côté de la partie supérieure formant distributeur de ressort du dispositif de montage selon la présente invention, - les figures 5A et 5B sont des vues de détail de la figure 4 dans deux positions de fonctionnement, - la figure 6 est une vue selon la flèche A de la figure 4, - les figures 7A et 7B sont des vues en coupe selon le plan de coupe E-E de la figure 5B dans une position de remplissage et dans une position de distribution respectivement. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur la figure 1, on peut voir un mode de réalisation d'un dispositif de montage de ressort selon la présente invention comportant un chargeur de ressort 2 en traits pleins, formant la partie inférieure du dispositif et un distributeur de ressort 4 au chargeur 2 en pointillés, formant la partie supérieure du dispositif. Le distributeur 4 est représenté en traits pleins sur la figure 4. Le dispositif selon la présente invention est destiné à monter des ressorts dans des gaines avant ou après la mise en place de pastilles de combustible nucléaire, notamment de MOX pour former des crayons de combustible nucléaire. Les gaines utilisées sont de forme cylindrique de grande longueur relativement à leur diamètre, une extrémité étant obturée pour permettre le chargement d'un ressort, puis d'une colonne de pastilles, ou d'une colonne de pastilles, puis d'un ressort. Le ressort est un ressort du type ressort hélicoïdal et est destiné à réserver un volume déterminé pour la dilation des gaz enfermés dans le crayon lors de leur échauffement et à maintenir les pastilles sensiblement immobiles. Le distributeur 4 selon la présente invention comporte un barillet 8 (figure 7B) d'axe X, monté en rotation autour de son axe X et une chemise 10 entourant ledit barillet 8; la chemise 10 est mobile en rotation relativement au barillet 8. Le barillet comporte sur sa périphérie extérieure des rainures 12 longitudinales pour recevoir un ressort 14, les rainures 12 sont réparties avantageusement de manière régulière. La chemise 10 comporte une fente 16 apte à 25 laisser passer un ressort 14 ; ainsi lorsque la fente est alignée avec une rainure 12 chargée d'un ressort 14, celuiùci peut passer par la fente 16. La chemise peut avoir une position de remplissage I représentée sur la figure 7A et une 30 position de distribution II du barillet représentée sur la figure 7B. Le distributeur comporte alors des moyens 20 18 pour immobiliser la chemise 10 dans l'une ou l'autre des positions de remplissage I et de distribution II. Le distributeur comporte des premier et deuxième montants latéraux 20, 22 montés de part et d'autre de la chemise 10 et du barillet 8 pour les supporter en rotation. Les moyens 18 de verrouillage de la chemise sont formés d'un pion 26 mobile axialement dans le montant 20 et apte à coopérer avec la chemise 10 dans la position de remplissage I et dans la position de distribution II. Dans la position de remplissage I, une extrémité (non visible) du pion 26 pénètre dans un premier orifice (non visible) pratiqué dans une première extrémité longitudinale 28 de la chemise 10, et dans la position de distribution II dans une deuxième orifice (non visible) de la chemise 10. Dans l'exemple représenté, le pion 26 est formé par une extrémité filetée d'un écrou, qui est vissé dans le montant 20 ; le passage de la position I à la position II s'effectue par dévissage et vissage de l'écrou 26. On pourrait prévoir un pion 26 ramené élastiquement en direction de la chemise 10, le changement de position de la chemise 10 s'effectuerait par traction sur le pion 26 pour retirer l'extrémité du pion 26 de l'un des orifices de la chemise 10. Le distributeur peut comporter des moyens pour vérifier la présence d'un ressort 14 dans une rainure 12, par exemple des moyens optiques de type laser. On préfère cependant vérifier directement la présence du ressort dans la gaine au moyen d'un capteur, par exemple de type optique. Le distributeur 4 distribue les ressorts au chargeur 2. En particulier, un ressort logé dans une rainure 12 tombe à travers la fente 16 dans une glissière 32 du chargeur 2, la glissière 32 étant d'axe Xl parallèle à l'axe X (figure 2). Le chargeur 2 est disposé en dessous du distributeur 4, ainsi les ressorts sont distribués par gravité dans la glissière 32. Le chargeur 2 comporte également un poussoir 34 mobile longitudinalement le long de l'axe Xl pour exercer un effort de poussée sur une première extrémité 14.1 du ressort 14 ou extrémité arrière. La glissière 32 comporte une extrémité débouchante 36 par laquelle le ressort 14 sort. La gaine 38, et notamment son extrémité ouverte 37 sont avantageusement maintenues par un moyen de guidage 40, pour aligner l'extrémité ouverte 37 de la gaine 38 avec l'extrémité débouchante 36 de la glissière 32. La gaine 38 peut être maintenue en position par une pince 41 disposée à l'extrémité avant du chargeur 2. Le chargeur comporte des moyens 42 pour déplacer le poussoir le long de l'axe Xl. Sur la figure 1, les moyens 42 sont formés, par exemple par une courroie 44 munie de crans, lesdits crans engrenant deux roues dentées 46 montées à rotation entre une extrémité arrière de la glissière et son extrémité avant. Ainsi, le poussoir 34 peut se déplacer sur toute la longueur de la glissière. D'autres moyens de déplacement peuvent convenir, par exemple un dispositif muni d'une vis sans fin est également envisageable. Selon la présente invention, le distributeur est commandé par les moyens de déplacement 42 du poussoir 34. Ainsi à chaque activation du chargeur 2, celui-ci commande au distributeur 4 de lui fournir un ressort 14. Pour cela, le dispositif selon la présente invention comporte des moyens mécaniques 48 destinés à associer le déplacement de la courroie 44 à la rotation du barillet 8. Les moyens mécaniques 48 comportent un bras de liaison 50 monté par une première extrémité 52 sur une interface 72 solidaire en rotation de manière unidirectionnelle d'une face latérale arrière 53 du barillet 8. Ainsi, le déplacement de l'extrémité 52 ne provoque le déplacement du barillet 8 que dans un sens de rotation F. Dans un autre sens de rotation, l'extrémité 52 et le barillet 8 ont des mouvements indépendants. L'interface 72 est par exemple formée par une roue à rochet, une roue (non représentée) munie sur sa périphérie de dents inclinés étant montée solidaire en rotation du barillet 8 parallèlement à la face arrière 53 du barillet et un cliquet (non représenté) apte à entraîner la roue dans un sens de rotation étant solidaire de l'extrémité 52. Tout autre dispositif permettant un entraînement unidirectionnel en rotation du barillet autour de l'axe X est envisageable. Le deuxième montant 22 a une forme de couronne, la face arrière 53 du barillet est alors accessible par un partie centrale ouverte du deuxième montant 22. L'extrémité 52 du bras 50 est montée libre en rotation autour d'une tige 54 solidaire du cliquet; ainsi le bras 50 peut avoir un mouvement angulaire par rapport au cliquet. Un effort vers le haut ou vers le bas appliqué à la tige 54 provoque un déplacement du cliquet autour de l'axe X, qui en engrenant une dent de la roue, provoque une rotation du barillet 8 autour de l'axe X dans la direction F. Lors du retour en position repos de la tige 54, le cliquet se déplace en rotation autour de l'axe X dans un sens opposé au sens F, il glisse alors sur la dent, et se retrouve en position pour entraîner à nouveau la roue à rochet. Ainsi à chaque rotation du barillet 8, une rainure 12 munie d'un ressort 14 est mise en regard de la fente 16 de la chemise 10. Le bras de liaison 50 est lié par une deuxième extrémité 58 à une première extrémité 57 d'un bras de levier 56, monté en rotation sur le montant 22 sensiblement au niveau de sa partie médiane, autour d'un axe Z. Le bras de liaison 50 et le bras de levier 58 sont mobiles en rotation l'un par rapport à l'autre. Le bras de levier a, dans l'exemple représenté, une forme coudée, le coude étant disposé au niveau de l'axe de rotation du levier. Le bras de levier est apte à être mis en rotation autour de l'axe Z, par un élément mobile 59 avec la courroie 44 du chargeur. Dans l'exemple représenté, l'élément mobile 5 comporte une pente 60 apte à coopérer avec une deuxième extrémité 62 du bras de levier 56. On peut prévoir de réaliser le poussoir 34 et l'élément mobile 59 d'une seule pièce. Ainsi, lorsque la deuxième extrémité 62 10 rencontre la pente 60, la position du bras de levier 56 est modifiée, il tourne autour de l'axe Z et entraîne avec lui le bras de liaison 50, qui a alors un mouvement sensiblement selon un axe Y, orthogonal aux axes X et Z. Le mouvement selon Y du bras 50 provoque 15 la rotation du barillet 8 dans la direction de la flèche F (figure 6) La pente 60 est inclinée vers l'arrière. L'élément mobile 59 comporte également une partie 64 sensiblement parallèle au plan de la courroie, disposée 20 en avant de la pente 60. Ainsi lorsque l'élément mobile 59 recule, la deuxième extrémité 62 du bras de levier 56 rencontre en premier la pente 60, puis la partie 64. La partie 64 assure le maintien du bras de levier en position de largage d'un ressort, 25 c'est-à-dire le maintien d'une rainure du barillet 8 au droit de la glissière 32, en empêchant tout autre mouvement du barillet 8. La pente 60 n'est pas nécessairement plane, celle-ci peut être concave, convexe, ou en palier. On 30 pourrait également envisager un élément mobile 59 sous forme d'un excentrique mis en rotation par le déplacement de la courroie 44. De manière avantageuse, la deuxième extrémité 62 du bras de levier 56 est munie d'un galet 66 monté libre en rotation sur le bras de levier 56 pour réduire les frottements du bras de levier 56 sur l'élément mobile 62. Un moyen élastique 70 relie le montant 22 à l'interface 72, dans l'exemple le moyen élastique ramène le cliquet en position repos. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement du dispositif de montage de ressort selon la présente invention. Le chargeur 2 est actionné, la courroie 44 se déplace dans la direction B vers l'arrière (figure 2A) entraînant l'élément mobile 59. La pente 60 rencontre alors le galet 66, provoquant le basculement du bras de levier 56 autour de l'axe Z selon la flèche C (figure 5B). Le bras de liaison 50 a alors un mouvement selon l'axe Y vers le bas, exerçant un effort de traction vers le bas sur la tige 54 et le cliquet, ce qui provoque une rotation du barillet 8 autour de l'axe X par l'intermédiaire de l'interface 72 tel que décrit précédemment. Une rainure 12 chargée d'un ressort est alors mise en regard de la fente 16. Un ressort tombe dans la glissière 32 du chargeur. Sur la figure 2B, le moyen de guidage 40 avance pour placer la gaine en alignement de la glissière 32 et la pince se ferme, immobilisant la gaine. La courroie 44 est ensuite mise en mouvement dans le sens de la flèche B' vers l'avant, le poussoir 34 exerce alors un effort de poussée sur le ressort 14, qui est introduit dans la gaine (figure 2C). Ensuite, par un mouvement combiné, le moyen de guidage se déplace dans la direction B, tandis que le poussoir 34 se déplace selon la direction B' pour maintenir le ressort 14 dans la gaine (figure 2D). Enfin, le moyen de guidage et le poussoir 34 se déplacent dans la direction B, jusqu'à leur position de repos (figure 2E). La gaine est prête à recevoir les pastilles ou à être bouchée si les pastilles ont été mises en place avant le ressort, et le dispositif de montage de ressort est prêt à charger une nouvelle gaine. On peut prévoir dans une première étape, le remplissage du distributeur. Pour cela, l'écrou est desserré, la chemise 10 est tournée autour de l'axe X de manière à placer la fente 16 dans la position I représentée à la figure 7A, la fente 16 est dans une position supérieure, l'écrou est alors serré pour fixer cette position I. Dans cette position I, la fente 16 est en regard d'une goulotte de chargement de ressort (non représentée). Un ressort 14 est ensuite mis en place dans une rainure 12, puis le barillet 8 est tourné autour de son axe X, pour présenter la rainure 12 vide suivante en regard de la fente 16 et permettre son chargement avec un ressort. Une poignée 68 est avantageusement prévue sur le barillet 8 pour le faire tourner autour de l'axe X. Une rainure 12 est laissée vide en face de la fente 16. On peut prévoir de remplir toutes les rainures 12 sauf une ou une partie d'entre elles. Lorsque le nombre de rainures désirées est chargé avec un ressort, l'écrou est à nouveau desserré, la chemise 10 est tournée autour de l'axe X pour placer la fente dans la position II de distribution représentée sur la figure 7B. Lors de cette rotation, le barillet 8 tourne en même temps que la chemise 10, la fente 16 reste alors en face de la rainure 12 vide. L'écrou est ensuite serré pour fixer la chemise dans cette position II. Le distributeur 4 est alors prêt à fournir des ressorts 14 au chargeur 2
La présente invention a principalement pour objet un dispositif de montage de ressort dans une gaine pour combustible nucléaire, comportant un distributeur (4) de ressort (14), un chargeur de ressort (2) dans la gaine, le distributeur (4) fournissant les ressorts (14) au chargeur (2), ledit chargeur (2) comportant une glissière (32) longitudinale pour recevoir le ressort (14), un poussoir pour mettre en place le ressort (14) dans la gaine et est apte à se déplacer dans la glissière, des moyens de déplacement dudit poussoir, ledit dispositif comportant des moyens mécaniques (48) pour associer l'actionnement des moyens de déplacement à celui du distributeur (4) de ressort.
1. Dispositif de montage de ressort dans une gaine pour combustible nucléaire, comportant un distributeur (4) de ressort, un chargeur (2) de ressort dans la gaine, le distributeur (4) fournissant des ressorts (14) au chargeur (2), ledit chargeur (2) comportant une glissière (32) longitudinale pour recevoir le ressort (14), ladite glissière (32) comportant une extrémité débouchante (36) par laquelle le ressort (14) est envoyé dans la gaine, un poussoir (34) apte à se déplacer dans la glissière (32) pour mettre en place le ressort dans la gaine, et des moyens de déplacement (42) dudit poussoir (34), ledit dispositif comportant également des moyens mécaniques (48) pour associer l'actionnement des moyens de déplacement (42) à celui du distributeur (4) de ressort. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le distributeur (4) comporte un barillet (8) d'axe longitudinal (X) mobile en rotation autour de son axe (X), ledit barillet ((8) comportant des rainures (12) longitudinales sur sa périphérie extérieure apte à recevoir chacune un ressort (14), une chemise (10) entourant le barillet (8), munie d'une fente (16) longitudinale apte à laisser passer un ressort (14), ledit barillet (8) et ladite chemise (10) étant aptes à tourner l'un par rapport à l'autre autour de l'axe longitudinal (X) pour aligner la fente (16) avec une rainure (12), la chemise (10) pouvant prendreune position de remplissage (I) du barillet (8) et une position de distribution (II), ladite fente (16) étant disposée au droit de la glissière (32) du chargeur en position de distribution (II), l'actionnement des moyens de déplacement (42) provoquant par l'intermédiaire des moyens mécaniques (48) la rotation du barillet (8) par rapport à la chemise (10) et l'alignement de la fente (16) avec une rainure (12) chargée avec un ressort (14). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les moyens mécaniques (48) comportent un moyen anti-retour de type roue à rochet interposé entre le barillet (8) et les moyens de déplacement. 4. Dispositif selon la précédente, dans lequel les moyens mécaniques comportent un bras de liaison (50) attaché à un cliquet de la roue à rochet, une roue dentée de la roue à rochet étant solidaire en rotation du barillet (8), une première extrémité d'un bras de levier (56) étant connectée à une deuxième extrémité du bras de liaison (50) par une liaison pivot, le bras de levier (56) étant monté mobile en rotation sur un deuxième montant (22) autour d'un axe de rotation(Z), ledit deuxième montant (22) supportant une deuxième extrémité du barillet (8), une deuxième extrémité (62) du bras de levier (56) opposée à la première extrémité (57) par rapport à l'axe de rotation (Z) étant apte à venir en contact avec un élément mobile (59) solidaire desmoyens de déplacement (42) pour faire pivoter le bras de levier (56) autour de l'axe de rotation (Z). 5. Dispositif selon la précédente, dans lequel l'élément mobile (59) comporte une rampe (60), le long de laquelle est apte à glisser la deuxième extrémité (62) du bras de levier (56). 6. Dispositif selon la 4 ou 5, dans lequel le bras de levier (56) comporte un galet (66) monté sur la deuxième extrémité (62) du bras de levier (56), ledit galet (66) étant mobile en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe de rotation (Z). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel le distributeur (4) comporte des moyens (20) pour verrouiller la chemise (10) soit dans la position de remplissage (I), soit dans la position de distribution (II). 8. Dispositif selon la précédente, dans lequel les moyens (20) de verrouillage comportent un élément fileté (26) vissé dans un premier montant (20) supportant des premières extrémités longitudinales du barillet (8) et de la chemise (10) et coopérant avec la chemise (10) dans la position de remplissage (I) et dans la position de distribution (II). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens dedéplacement (42) comportent une courroie (44) s'étendant longitudinalement sous la glissière (32), le poussoir (34) étant solidaire en mouvement de ladite courroie (32). 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le chargeur (2) comporte un moyen (40) de guidage d'une extrémité ouverte de la gaine (38) pour aligner ladite extrémité avec l'extrémité débouchante (36) de la glissière (32). 11. Dispositif selon la précédente, dans lequel le chargeur (2) comporte des moyens pour provoquer en fin de montage du ressort (14) un rapprochement du moyen de guidage (40) et du poussoir (34), ledit poussoir (34) se déplaçant en direction de l'extrémité débouchante (36) de la glissière (32). 12. Procédé de montage d'un ressort dans une gaine mettant en oeuvre un dispositif de montage de ressort comportant un chargeur (2) de ressort et un distributeur (4) de ressort pour ledit chargeur (2), comportant les étapes : - d'activation du chargeur (2), - d'activation du distributeur (4) par le chargeur (2), de fourniture d'un ressort (14) audit chargeur (2), de chargement du ressort (14) dans la gaine. 25 30 13. Procédé selon la précédente, comportant une étape de mise en place de la gaine en alignement du ressort.5
G
G21
G21C
G21C 21,G21C 3
G21C 21/02,G21C 3/18,G21C 3/28
FR2899482
A1
DISPOSITIF D'INJECTION AUTOMATIQUE
20,071,012
La présente invention concerne un dispositif pour l'injection automatique d'un produit selon une manière extrêmement sûre, notamment à l'égard de l'auto-injection. Dans le cadre de cette application, "l'extrémité distale" d'un composant ou d'un dispositif est une expression qui désigne l'extrémité qui est la plus éloignée de la main de l'utilisateur, tandis que "l'extrémité proximale" est une expression qui désigne l'extrémité qui est la plus rapprochée de la main de l'utilisateur. De même, dans le cadre de cette application, "le sens distal" est une expression qui désigne le sens de l'injection, tandis que "le sens proximal" est une expression qui désigne le sens opposé au sens de l'injection. Certaines pathologies nécessitent des injections de médicaments ou de produits à des intervalles réguliers, par exemple sur une base quotidienne. Afin de procurer une simplification du traitement, certains auto-injecteurs ont été mis à disposition pour permettre au patient d'effectuer lui- même l'injection. Il est évident que, puisque le patient n'est généralement pas lui-même un infirmier, ni une personne ayant reçu une solide formation en matière de dispositifs médicaux, de tels auto-injecteurs doivent impérativement se révéler avoir une utilisation simple et également avoir une très grande sécurité. En particulier, l'insertion de l'aiguille doit être pratiquée à la profondeur correcte, et la dose correcte de produit doit être injectée, c'est-à-dire que l'injection doit être effectuée dans sa totalité, et par ailleurs l'injecteur doit être désactivé après usage, avant qu'il ne soit mis au rebut ou jeté. De préférence, l'aiguille ne doit pas être exposée, et ceci ni avant ni après usage, afin d'éviter toute blessure accidentelle qui serait due à une piqûre d'aiguille. Une autre exigence importante de ces dispositifs d'auto-injection réside dans le fait que leur activation ne doit pas pouvoir se faire par inadvertance, avant que le patient ne soit prêt à effectuer l'injection, et en particulier, avant que le dispositif n'ait été appliqué correctement sur le site d'injection approprié. De tels auto-injecteurs, à étapes d'insertion et d'injection automatiques, ont été décrits dans le document WO2005/044348. Le dispositif, décrit dans le document WO2005/044348, comporte de nombreux organes complexes et sa fabrication est difficile. De surcroît, même si le dispositif décrit dans ce document comprend certains moyens de sécurité destinés à recouvrir l'aiguille après emploi, ces moyens de sécurité sont déclenchés au moment où le dispositif est enlevé du site d'injection, mais uniquement si l'intégralité du produit a été injectée. Dans certains cas toutefois, l'utilisateur est susceptible de retirer le dispositif d'auto-injection avant que l'injection ne soit achevée. Dans cette éventualité, le déclenchement immédiat du dispositif de sécurité revêt alors une importance cruciale, bien que l'injection proprement dite ne soit pas achevée. Dans le cas contraire, le patient risquerait alors de se blesser à la suite d'une piqûre accidentelle de l'aiguille, ou pis encore, le patient serait susceptible de ré-introduire l'aiguille dans un deuxième site d'injection et administrerait ainsi une injection inappropriée du restant du produit. De plus, il est également important que l'utilisateur soit informé du moment auquel l'intégralité de l'injection du produit a effectivement eu lieu, et qu'il peut retirer le dispositif du site d'injection. Il existe, par conséquent, un besoin de disposer de dispositifs d'auto-injection qui seraient simples à fabriquer et à assembler, et sur lesquels les moyens de sécurité seraient automatiquement déclenchés au moment où le dispositif est enlevé du site d'injection, même si l'intégralité du produit n'a pas encore été injectée. En ce qui concerne un tel dispositif d'auto-injection, il existe un 20 besoin que ce dispositif indique clairement à l'utilisateur que l'injection est terminée. La présente invention répond à ces besoins, du fait qu'elle offre un dispositif pour une injection automatique d'un produit sur un site d'injection, ledit dispositif comprenant des moyens de sécurité qui sont déclenchés 25 automatiquement au moment où l'on enlève le dispositif du site d'injection, même si l'injection n'est pas terminée. La présente invention concerne un dispositif pour l'injection automatique d'un produit dans un site d'injection, le produit étant renfermé dans un contenant ayant une extrémité proximale ouverte et une extrémité 30 distale qui est essentiellement fermée et comportant un réservoir lequel est défini entre elles, et une aiguille qui est montée au niveau de l'extrémité distale et qui est en communication fluidique avec le réservoir afin d'offrir un orifice de sortie pour le produit en provenance du contenant, et un piston qui est monté dans le contenant et qui est mobile par rapport au contenant, le mouvement du 35 piston obligeant le produit à être expulsé du contenant à travers l'aiguille, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend : - un logement pour le contenant, le contenant étant mobile par rapport audit logement entre d'une part une position initiale, dans laquelle une pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale dudit logement, et dans laquelle le contenant se trouve dans l'un des états suivants, à savoir un état passif et un état actif, et d'autre part vers une position d'insertion, laquelle est espacée dans le plan distal par rapport à ladite position initiale et dans laquelle la pointe de l'aiguille se prolonge au-delà de ladite extrémité distale dudit logement, le mouvement du contenant pour quitter sa position initiale étant interdit quand le contenant se trouve dans son état passif, et étant autorisé quand le contenant se trouve dans son état actif, et - une protection de sécurité qui est couplée audit logement en vue d'un mouvement entre une première position et une deuxième position, dans laquelle la pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale de ladite protection, le mouvement de ladite protection hors de sa première position ayant pour effet de mettre le contenant dans son état actif, ladite protection pouvant être déplacée vers sa deuxième position lorsque le contenant se trouve dans ladite position d'insertion, ladite protection étant immobilisée pour éviter tout mouvement proximal quand elle se trouve dans ladite deuxième position. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre : - des premiers moyens de poussée qui sont couplés audit logement afin de pousser ledit contenant vers ladite position d'insertion, lesdits premiers moyens de poussée se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état de compression et un état d'extension, et - des deuxièmes moyens de poussée qui sont couplés à ladite protection afin de pousser ladite protection vers sa deuxième position. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre : - des premiers moyens de retenue dans ledit logement agencés de façon à maintenir lesdits premiers moyens de poussée dans leur état de 30 compression, - des premiers moyens de désactivation aptes à être activés pour libérer lesdits premiers moyens de retenue, lesdits premiers moyens de désactivation se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état passif dans lequel lesdits premiers moyens de désactivation ne peuvent pas 35 provoquer la libération desdits premiers moyens de retenue, et un état actif dans lequel lesdits premiers moyens de désactivation peuvent provoquer la libération desdits premiers moyens de retenue, alors que le mouvement de ladite protection hors de sa première position oblige lesdits premiers moyens de désactivation à passer de leur état passif à leur état actif. Le dispositif, faisant l'objet de l'invention, est parfaitement sûr. En effet, il n'est pas possible d'activer l'insertion de l'aiguille ni l'injection proprement dite sans appliquer d'abord le dispositif sur le site de l'injection. Deux étapes sont impératives avant le démarrage de l'opération : il faut d'abord appliquer le dispositif sur le site de l'injection, puis il faut exercer une pression manuelle sur les premiers moyens de désactivation. Le fait d'exercer une pression manuelle sur les premiers moyens de désactivation, sans avoir appliqué en premier lieu le dispositif sur le site de l'injection, ne va pas activer le processus d'insertion puisque les premiers moyens de désactivation se trouvent à l'état passif à ce moment-là. En outre, dans le dispositif d'assistance d'injection de l'invention, la 15 protection de sécurité se trouve dans son état actif bien avant la fin de l'étape d'injection. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, des moyens d'engagement obligent la protection de sécurité de passer de l'état passif à l'état actif une fois que l'insertion de l'aiguille d'injection est terminée dans le 20 site d'injection, et avant que le produit ne soit expulsé complètement dudit contenant à travers ladite aiguille d'injection. Par conséquent, la protection de sécurité se trouve dans son état actif tout à fait à la fin de l'étape d'insertion, avant que l'étape d'injection ne commence réellement. De cette manière, même si le patient décidait de retirer 25 le dispositif avant la fin de l'injection, la protection de sécurité recouvrirait alors automatiquement l'aiguille, et il n'y aurait aucun risque que le patient ne se blesse accidentellement par une piqûre de l'aiguille. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre : -des deuxièmes moyens de retenue qui sont montés sur l'un au 30 moins dudit logement et de ladite protection, afin d'empêcher tout mouvement de ladite protection pour se rendre vers sa deuxième position. Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits deuxièmes moyens de retenue comprennent une languette flexible et une surface d'aboutement. 35 Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre : - des premiers moyens d'engagement capables de libérer lesdits deuxièmes moyens de retenue, permettant ainsi le mouvement de ladite protection pour que celle-ci se rende à sa deuxième position sous la poussée desdits deuxièmes moyens de poussée. Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits premiers moyens d'engagement comprennent une bague interne, laquelle est couplée au contenant, et comportant une patte qui opère en interaction avec ladite languette flexible de sorte à désengager ladite languette flexible au niveau de ladite surface d'aboutement lorsque le contenant se déplace vers ladite position d'insertion. Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits premiers moyens de désactivation se présentent sous la forme d'un bouton-poussoir ayant une extrémité distale, et ledit dispositif comprend en outre : - des troisièmes moyens de retenue, qui sont agencés pour maintenir ledit bouton-poussoir dans son état passif, lesdits troisièmes moyens de retenue comprenant une patte flexible radialement qui est montée sur un manchon externe, ledit manchon externe étant couplé audit logement, ladite extrémité distale dudit bouton-poussoir étant bloquée en translation axiale et distale par ladite patte flexible radialement, -ladite protection de sécurité comprenant en outre une dent, laquelle s'engage avec lesdits troisièmes moyens de retenue, lorsque ladite protection est déplacée hors de sa première position de sorte à faire fléchir ladite patte flexible radialement et à permettre audit bouton-poussoir de passer de son état passif à son état actif. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre une tige de piston pour obliger le piston à se déplacer par rapport au contenant, - lesdits premiers moyens de retenue comportant une dent flexible, laquelle est montée sur l'un dudit manchon externe et de ladite tige de piston, et est engagée avec une butée radiale montée sur l'un dudit manchon externe et de ladite tige de piston, - ledit bouton-poussoir comportant une dent apte à opérer en interaction avec ladite dent flexible de sorte à désengager ladite dent flexible de ladite butée radiale, en vertu d'une pression manuelle exercée sur ledit bouton-poussoir dans son état actif, ce qui provoque la désactivation des premiers moyens de retenue et oblige le contenant à se déplacer de sa position initiale vers sa position d'insertion. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre des moyens de verrouillage qui sont agencés pour empêcher le mouvement de ladite bague interne lorsque lesdits premiers moyens de désactivation se trouvent dans leur état passif, lesdits moyens de verrouillage pouvant être déverrouillés grâce au mouvement de ladite protection de sécurité hors de sa première position. Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits premiers moyens de poussée comprennent des moyens d'injection automatique, agencés de telle sorte qu'ils obligent ladite tige de piston à déplacer ledit piston à l'intérieur du contenant lorsque le contenant se trouve dans ladite position d'insertion, ce qui provoque une expulsion automatique du produit du contenant sans aucun actionnement manuel de la part de l'utilisateur. Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens d'injection automatique sont disposés autour de ladite tige de piston. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens d'injection automatique sont disposés à l'intérieur de ladite tige de piston. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre des moyens de commande d'injection en vue de produire un signal d'indication audible lorsque le piston est proche de ladite extrémité distale du contenant et que le produit a essentiellement été expulsé dans son intégralité du contenant, informant ainsi l'utilisateur que l'injection du produit est achevée, lesdits moyens de commande d'injection produisant un signal d'indication audible indépendamment du fait qu'un utilisateur maintient ou non une pression sur lesdits premiers moyens de désactivation. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre des moyens de commande d'injection en vue de produire un signal d'indication audible au fur et à mesure que le produit est expulsé du contenant, ledit signal d'indication audible s'arrêtant lorsque le piston est proche de ladite extrémité distale du contenant et que le produit a essentiellement été expulsé dans son intégralité du contenant, informant ainsi l'utilisateur que l'injection du produit est achevée, lesdits moyens de commande d'injection produisant un signal d'indication audible indépendamment du fait qu'un utilisateur maintient ou non une pression sur lesdits premiers moyens de désactivation. Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de commande d'injection comprennent : - une tige de piston pour obliger le piston à se déplacer par rapport au contenant, - des premiers moyens de poussée qui sont couplés à l'un au moins dudit logement et de ladite tige de piston, les premiers moyens de poussée se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état de compression et un état d'extension, et - des moyens pour opérer en interaction avec lesdits premiers moyens de poussée afin de fournir une indication de l'état d'injection à un utilisateur dudit dispositif. Lesdits moyens utilisés pour l'interaction comprennent de préférence une projection radiale, laquelle est en contact avec lesdits premiers moyens de poussée de sorte à produire un signal d'indication audible, au fur et à mesure que ladite projection radiale se déplace par rapport auxdits moyens de poussée. Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits premiers moyens de poussée et lesdits deuxièmes moyens de poussée comportent 15 chacun au moins un ressort. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre des moyens d'inviolabilité qui sont couplés de façon amovible audit logement afin de protéger ladite aiguille avant l'utilisation dudit dispositif, lesdits moyens d'inviolabilité se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état de pré- 20 utilisation et un état de post-utilisation, ledit état de post-utilisation empêchant toute réutilisation desdits moyens d'inviolabilité avec ledit dispositif. Alternativement, ledit état de post-utilisation procure, de préférence, une indication visuelle en vertu de laquelle lesdits moyens d'inviolabilité ont été enlevés dudit dispositif. 25 Dans un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens d'inviolabilité comprennent un élément de suppression de la protection et une protection d'aiguille, ledit état de post-utilisation prouvant une indication en vertu de laquelle lesdits moyens d'inviolabilité ont été enlevés dudit dispositif. Le dispositif de l'invention peut comprendre en outre une protection 30 d'aiguille, laquelle est couplée audit logement et recouvre l'aiguille avant l'utilisation dudit dispositif, l'enlèvement de ladite protection d'aiguille se faisant avec une rotation limitée de ladite protection d'aiguille, voire sans aucune rotation. On évite ainsi de créer des particules ou poussières contaminantes au niveau de la protection d'aiguille. 35 La présente invention concerne également un kit pour un dispositif servant à l'injection automatique d'un produit dans un site d'injection, le produit étant renfermé dans un contenant ayant une extrémité proximale ouverte et une extrémité distale qui est essentiellement fermée et comportant un réservoir, lequel est défini entre elles, et une aiguille qui est montée au niveau de l'extrémité distale et qui est en communication fluidique avec le réservoir afin d'offrir un orifice de sortie pour le produit en provenance du contenant, et un piston qui est monté dans le contenant et qui est mobile par rapport au contenant, le mouvement du piston obligeant le produit à être expulsé du contenant à travers l'aiguille, caractérisé en ce que ledit kit comprend : - un ensemble de logement comportant : - un ensemble de logement supérieur, - un ensemble de logement inférieur, l'un au moins dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur étant adapté pour recevoir une partie du contenant, le contenant étant mobile û quand il est reçu à l'intérieur de l'un au moins dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur û entre d'une part une position initiale, dans laquelle une pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale dudit ensemble de logement inférieur, et dans laquelle le contenant se trouve dans l'un des états suivants, à savoir un état passif et un état actif, et d'autre part vers une position d'insertion, laquelle est espacée dans le plan distal par rapport à ladite position initiale et dans laquelle la pointe de l'aiguille se prolonge au-delà de ladite extrémité distale dudit ensemble de logement inférieur, le mouvement du contenant pour quitter sa première position étant interdit quand le contenant se trouve dans son état passif, et étant autorisé quand le contenant se trouve dans son état actif, et -des moyens servant à raccorder l'un à l'autre ledit logement supérieur et ledit logement inférieur, et - une protection de sécurité qui est couplée à l'un dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur, en vue d'un mouvement entre une première position et une deuxième position dans laquelle la pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale de ladite protection, le mouvement de ladite protection hors de sa première position ayant pour effet de mettre le contenant dans son état actif, ladite protection pouvant être déplacée vers sa deuxième position lorsque le contenant se trouve dans ladite position d'insertion, ladite protection étant immobilisée pour éviter tout mouvement proximal quand elle se trouve dans ladite deuxième position. Le kit de l'invention peut comprendre en outre des moyens de support de l'un au moins dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur, lesdits moyens de support servant à porter l'un dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur selon une orientation prédéterminée. Selon ce mode de réalisation de la présente invention, un est mis à la disposition d'une entreprise pharmaceutique, par exemple dans un état permettant une simplicité d'assemblage et de traitement au sein des procédés de fabrication de l'entreprise. Les ensembles de logement supérieur et inférieur sont chacun portés sur un plateau, lequel assure l'orientation des ensembles. En outre, la seringue (c'est-à-dire le contenant) peut être insérée dans les ensembles de logement sans qu'il soit nécessaire d'orienter la seringue vers l'un ou vers l'autre de l'ensemble supérieur et de l'ensemble inférieur. Dans le cadre d'un simple processus d'assemblage, l'entreprise pharmaceutique se charge de remplir la seringue, d'insérer la seringue dans l'un de l'ensemble de logement supérieur et de l'ensemble de logement inférieur, et de raccorder les ensembles de logement l'un à l'autre. Le dispositif, objet de l'invention, sera maintenant décrit plus en 20 détail en rapport avec la description figurant ci-après et avec les dessins en annexe, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue éclatée en perspective d'un mode de réalisation du dispositif de l'invention, - la Figure 2 représente une vue en coupe longitudinale du 25 dispositif illustré à la Figure 1, avant utilisation, avec une protection d'aiguille et un élément de suppression de la protection, selon un plan longitudinal contenant l'axe longitudinal AA' du dispositif 1, et passant par le milieu de la fenêtre 8d, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale décalée de 90 par 30 rapport à la figure 2, - les Figures 4 et 5 représentent des vues en coupe longitudinale du dispositif illustré à la Figure 1, correspondant respectivement aux Figures 2 et 3, dans la position initiale, une fois que la protection d'aiguille et l'élément de suppression de la protection ont été enlevés, 35 - les Figures 6 à 8 représentent des vues en coupe longitudinale du dispositif illustré à la Figure 1, alors que le dispositif est placé contre la peau d'un utilisateur au niveau d'un site d'injection, la figure 8 correspondant à une coupe longitudinale décalée de 45 par rapport à la figure 6, - les Figures 9 et 10 représentent des vues en coupe longitudinale du dispositif illustré à la Figure 1, et montrent l'activation des premiers moyens 5 de désactivation, - les Figures 11 et 12 représentent des vues en coupe longitudinale du dispositif illustré à la Figure 1, le contenant se trouvant dans sa position d'insertion avant l'injection, - les Figures 13 et 14 représentent des vues en coupe longitudinale 10 du dispositif illustré à la Figure 1, à l'achèvement de l'étape d'injection, - la Figure 15 montre un mode de réalisation en variante d'un indicateur permettant de donner l'état d'injection à l'utilisateur, - les Figures 16 et 17 représentent des vues en coupe longitudinale du dispositif illustré à la Figure 1, la protection de sécurité se trouvant dans la 15 position d'extension, après que le dispositif a été enlevé du site d'injection, - la Figure 18 montre un mode de réalisation en variante du dispositif de la présente invention, et illustre une tige de piston creuse alors que le premier ressort est disposé à l'intérieur de la tige de piston, - les Figures 19a à 19d illustrent un élément de suppression de la 20 protection, selon la présente invention, lequel procure des moyens d'inviolabilité servant à indiquer à un utilisateur du dispositif que l'élément de suppression de la protection a été enlevé du dispositif, - la Figure 20 représente une vue en perspective d'un kit comportant un ensemble de logement supérieur et un ensemble de logement 25 inférieur, selon la présente invention, - la Figure 21 représente une vue en perspective d'un plateau destiné à porter une pluralité d'ensembles de logement inférieurs d'une manière orientée, et - la Figure 22 représente une vue en perspective d'un plateau 30 destiné à porter une pluralité d'ensembles de logement supérieurs d'une manière orientée. La présente invention sera maintenant décrite en détail et, à cet effet, on se reportera aux dessins. La Figure 1 représente une vue éclatée en perspective d'un dispositif servant à l'injection automatique, selon un mode de 35 réalisation de la présente invention, et qui est généralement désigné par le numéro de référence 1. Le dispositif 1, objet de l'invention, comprend un logement 300, lequel se compose d'un ensemble de logement supérieur 100 et d'un ensemble de logement inférieur 200, lesquels peuvent être raccordés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un raccord à emboîtement par clippage 110, 210 (voir par exemple la Figure 20), d'un raccord de type à vis, d'un raccord à baïonnette, ou de tout autre moyen permettant de raccorder deux pièces l'une à l'autre de manière irréversible ou non. Dans le cadre d'un dispositif selon l'invention à usage unique, les moyens de raccordement du logement supérieur 100 au logement inférieur 200 sont rendus inaccessibles à l'utilisateur. Un contenant 50, comme une seringue par exemple, est reçu dans l'un au moins des ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200. De préférence, le contenant 50 est partiellement reçu dans chacun des ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200, comme cela est expliqué plus en détail dans la présente demande. Le contenant 50 possède une bride 5a, laquelle est définie au niveau d'une extrémité proximale ouverte, et une aiguille d'injection 6 (voir par exemple la Figure 2) au niveau d'une extrémité distale essentiellement fermée 5b. Des parois latérales 5 se prolongent entre l'extrémité proximale et l'extrémité distale et définissent un réservoir 5c, lequel est dimensionné et façonné de manière à contenir une quantité prédéterminée d'un produit 3 à des fins d'injection. L'aiguille d'injection 6 peut être fixée sur l'extrémité distale 5b, ou peut être enlevée de celle-ci, en fonction du choix du modèle. L'aiguille d'injection 6 est en communication fluidique avec le réservoir 5c et constitue un orifice de sortie du contenant 50 pour le produit 3. Une protection d'aiguille 2 peut être montée au niveau de l'extrémité distale du contenant 50 afin de recouvrir et de protéger l'aiguille 6 avant l'utilisation du dispositif 1. La protection d'aiguille 2 constitue également un moyen de scellement de l'extrémité distale du contenant 50 avant utilisation. Un piston 7 est monté dans le contenant 50, et peut se déplacer à l'intérieur du réservoir 5c. Le mouvement du piston 7 provoque l'expulsion du produit 3 dudit contenant 50 à travers l'aiguille d'injection 6 lors de l'administration du produit 3 au patient. En se reportant aux Figures 1 à 3, l'ensemble de logement supérieur 100 du dispositif 1 de la présente invention sera maintenant décrit plus en détail. L'ensemble de logement supérieur 100 possède un manchon externe 19, ayant généralement la forme d'un cylindre, et se compose d'un cylindre interne 19a et d'un cylindre externe 19b, les cylindres 19a et 19b étant reliés l'un à l'autre par au moins une paroi radiale 16. Sur sa paroi externe, la partie distale du cylindre interne 19a est munie d'au moins deux pattes flexibles 20 lesquelles font saillie dans le sens proximal et sont aptes à se défléchir radialement. L'extrémité proximale du cylindre interne 19a est munie de deux dents flexibles 21, lesquelles sont aptes à se défléchir radialement, ainsi que d'une jante radiale interne 34. L'ensemble de logement supérieur 100 comprend en outre un bouton-poussoir 23, ce dernier étant reçu dans le manchon externe 19. L'extrémité proximale du bouton-poussoir 23 est fermée par une paroi transversale 23alaquelle forme une surface de poussée à l'intention de l'utilisateur pour que celui-ci puisse exercer une pression manuelle sur ledit bouton-poussoir 23. L'extrémité distale 24 du bouton-poussoir 23 est ouverte. La face distale de la paroi transversale 23a est munie de deux dents distales 25. Une tige de piston 28 destinée à obliger ledit piston 7 à se déplacer par rapport audit contenant 50 û comme cela sera expliqué plus loin û est reçue dans le cylindre interne 19a dudit manchon externe 19 de l'ensemble de logement supérieur 100. Au niveau de son extrémité distale, la tige de piston 28 est munie d'une bride 28a, et au niveau de son extrémité proximale, elle est munie d'une butée radiale 29. Sur sa portion proximale, la tige de piston 28 est munie de deux projections radiales 32, dont la fonction sera expliquée plus loin. Un premier ressort 30 est monté entre ladite tige de piston 28 et ledit cylindre interne 19a. L'extrémité distale du ressort 30 s'appuie sur la bride 28a de la tige de piston 28, alors que l'extrémité proximale du ressort 30 s'appuie sur la face distale de la jante radiale interne 34 du cylindre interne 19a. Le ressort 30 provoque le déplacement du contenant 50 à l'intérieur de l'un au moins des ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200, depuis une position initiale vers une position d'injection, et provoque en outre le mouvement du piston 7 à l'intérieur du contenant 50, ce qui provoque l'expulsion du produit 3 à partir de celui-ci, l'expulsion se faisant par l'intermédiaire de l'aiguille d'injection 6. En continuant de se reporter aux Figures 1 à 3, l'ensemble de logement inférieur 200 du dispositif 1 de la présente invention sera maintenant décrit plus en détail. L'ensemble de logement inférieur 200 comporte un logement 8 qui reçoit, au moins partiellement, le contenant 50. Comme on le verra plus loin, le contenant 50 peut être déplacé par rapport audit logement 8, entre d'une part une position initiale dans laquelle une pointe de l'aiguille 6 ne dépasse pas au-delà d'une extrémité distale du logement 8 (voir par exemple la Figure 4), et d'autre part une position d'insertion, laquelle est espacée dans le plan distal par rapport à ladite position initiale, et dans laquelle la pointe de l'aiguille 6 s'étend au-delà de l'extrémité distale du logement 8 et est exposée sur une longueur prédéterminée (voir par exemple la Figure 11). Le logement 8 a une forme généralement cylindrique et est ouvert à ses deux extrémités. Le logement 8 possède une partie distale 8b et une partie proximale 8a, le diamètre de la partie proximale 8a étant plus grand que le diamètre de la partie distale 8b. La partie proximale 8a et la partie distale 8b du logement 8 sont réunies par une paroi radiale 8c. La surface proximale 9 de la paroi radiale 8c forme une surface d'aboutement, dont la fonction sera expliquée plus loin. Le logement 8 comprend, dans sa partie proximale 8a, deux fenêtres 8d opposées. L'ensemble de logement inférieur 200 comprend également une protection de sécurité 10 qui est au moins partiellement reçue à l'intérieur du logement 8. Sur sa paroi externe, une partie proximale de la protection de sécurité 10 est munie de deux languettes flexibles opposées 12, lesquelles sont aptes à se défléchir radialement. La partie proximale de la protection de sécurité 10 est également munie de deux premières dents proximales opposées 13 et de deux deuxièmes dents proximales opposées 14, ces dernières étant espacées dans le plan distal par rapport auxdites premières dents proximales 13. Sur sa paroi interne, la protection de sécurité 10 est munie d'une jante radiale 35, laquelle est espacée dans le plan distal par rapport auxdites languettes flexibles 12. Le dispositif 1 de la présente invention comprend en outre une bague interne 26 qui reçoit une partie de la portion proximale dudit contenant 50, le diamètre intérieur de ladite bague interne 26 étant plus petit que le diamètre extérieur de la bride 5a dudit contenant 50, de sorte à empêcher le contenant 50 de passer complètement à travers la bague 26 quand la bague 26 et le contenant 50 sont assemblés l'un à l'autre (voir par exemple la Figure 3). Une fois qu'ils ont été assemblés l'un à l'autre, la bague interne 26 et le contenant 50 peuvent se déplacer ensemble à l'intérieur des ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200 au fur et à mesure que le contenant 50 est déplacé depuis sa position initiale vers sa position d'insertion (comme cela est énoncé dans la discussion détaillée ci-après). La bague interne 26 comprend au moins deux pattes distales 27 et au moins deux jantes radiales externes 33, celles-ci étant espacées dans un plan tangentiel par rapport auxdites deux pattes distales 27. Le dispositif 1 de la présente invention comprend également une bague externe 17 qui reçoit, au moins partiellement, ladite bague interne 26. Sur sa paroi interne, la bague externe 17 est munie au moins de deux languettes flexibles opposées dans le plan radial 18, lesquelles se prolongent dans le sens proximal. Un deuxième ressort 31 est monté entre ledit contenant 50 et ladite bague interne 26. Comme le montre la Figure 2, l'extrémité distale du deuxième ressort 31 s'appuie sur la face proximale de la jante radiale 35 de la protection de sécurité 10, alors que l'extrémité proximale dudit deuxième ressort 31 s'appuie sur une face distale de ladite bague interne 26. Le dispositif 1 de la présente invention est également muni d'un élément de suppression de la protection 15 destiné à enlever la protection d'aiguille 2. Comme on peut le voir sur les Figures 19a à 19d, l'élément de suppression de la protection 15 sert de support à la protection d'aiguille 2. Avant d'utiliser le dispositif 1, l'utilisateur enlève l'élément de suppression de la protection 15, ce qui va également enlever la protection d'aiguille 2. Dans un mode de réalisation de la présente invention, l'élément de suppression de la protection 15 et la protection d'aiguille 2 constituent un moyen pour l'utilisateur du dispositif 1 de savoir si oui ou non le dispositif 1 a subi une altération quelconque avant son utilisation. Généralement parlant, l'élément de suppression de la protection 15 et la protection d'aiguille 2 donnent une indication à l'utilisateur dans les cas où l'élément de suppression de la protection 15 a été enlevé du dispositif 1 û en d'autres termes, quand il a été enlevé de l'ensemble de logement inférieur 200. Les Figures 19b et 19c représentent, respectivement, les vues suivantes : l'élément de suppression de la protection 15 est couplé au dispositif 1, et l'élément de suppression de la protection 15 est enlevé du dispositif 1 ; alors que le dispositif 1 illustré à la Figure 19c est prêt à l'emploi. Une fois que l'élément de suppression de la protection 15 û lequel sert de support à la protection d'aiguille 2 û a été enlevé, il ne sera plus possible de le remettre en place sur le dispositif 1, c'est-à-dire sur l'ensemble de logement inférieur 200, sans générer un décalage vers l'arrière de la protection d'aiguille 2 par rapport à l'élément de suppression de la protection 15. Le dispositif 1 de l'invention peut contenir des médicaments stériles, et il est impératif de prouver aux utilisateurs finaux qu'il n'a pas été porté atteinte à l'intégrité du contenant, et que la stérilité du médicament a été maintenue jusqu'au moment de l'utilisation. La présente invention décrit avantageusement une telle caractéristique. Le fonctionnement du dispositif 1 sera maintenant expliqué, en rapport aux Figures 4 à 18. Avant de donner une description détaillée du fonctionnement d'un dispositif 1, construit selon la présente invention, une description générale de son mode de fonctionnement sera faite ci-après. Le dispositif 1, objet de l'invention, est livré à l'utilisateur prêt à l'emploi. Le contenant 50 est rempli d'une dose prédéterminée d'un produit injectable 3 û de préférence une dose unique, procurant ainsi un dispositif d'injection à usage unique ou un dispositif d'injection jetable. La présente invention envisage également des dispositifs d'injection à doses multiples ou des dispositifs d'injection réutilisables, ceux-ci s'inscrivant dans la portée et l'esprit de la présente invention. Avant emploi, l'utilisateur enlève l'élément de suppression de la protection 15 (et la protection d'aiguille 2), puis place le dispositif 1 contre sa peau au niveau d'un site d'injection 4. Etant donné que le dispositif 1 est pressé contre la peau de l'utilisateur, la protection de sécurité 10 est obligée de se déplacer dans le sens proximal et de se mettre dans le logement 8. En raison des caractéristiques de sécurité intégrées au dispositif 1, objet de l'invention, un utilisateur ne peut pas activer le dispositif 1 (c-à-d. obliger le contenant 50 à se déplacer de sa position initiale vers sa position d'injection) tant que la protection de sécurité 10 n'a pas été obligée de se déplacer sur une distance prédéterminée dans le sens proximal. Le dispositif 10 étant pressé contre sa peau (et la protection de sécurité 10 ayant été déplacée dans le sens proximal), l'utilisateur peut activer le dispositif 1 et commencer l'injection en appuyant sur le bouton-poussoir 23. Cette action va obliger le contenant 50 à se déplacer depuis sa position initiale vers sa position d'injection, ce qui oblige également l'aiguille 6 à percer la peau de l'utilisateur. En outre, après avoir reçu une seule pression sur le bouton-poussoir 23, le dispositif 1, objet de l'invention, va automatiquement provoquer l'expulsion du produit injectable 3 hors du contenant et dans la peau de l'utilisateur. Pendant que l'injection se déroule, ou à la fin du processus d'injection, le dispositif 1 va produire un signal d'indication audible pour informer l'utilisateur de l'état de l'injection. Par exemple, le dispositif 1 peut produire un ou plusieurs "clics" audibles pendant que l'injection a lieu û tandis que l'absence d'un "clic" indique la fin de l'injection. Dans le cadre d'un autre exemple : un "clic" unique peut indiquer la fin du processus d'injection. Les "clics" audibles se font entendre, indépendamment du fait que l'utilisateur maintienne ou non une pression sur le bouton-poussoir 23. Une fois l'injection achevée, l'utilisateur enlève le dispositif 1 du site d'injection, et la protection de sécurité 10 est obligée de s'étendre automatiquement à partir du logement 8 (c-à-d. de l'ensemble de logement inférieur 200) dans le but de recouvrir la pointe de l'aiguille 6 qui est maintenant contaminée. De façon avantageuse, même si l'utilisateur enlève le dispositif 1 du site d'injection 4 avant que l'injection ne soit achevée, la protection de sécurité 10 va automatiquement s'étendre au-dessus de la pointe de l'aiguille. Une fois que le dispositif 1 a été enlevé du site d'injection 4 et que la protection 10 a été étendue au-dessus de la pointe de l'aiguille 6, la protection 10 se verrouillera en place, et, à un stade ultérieur, il ne sera pas possible de lui faire quitter sa position verrouillée dans le sens proximal afin d'exposer la pointe de l'aiguille 6. Le dispositif usagé 1 est ainsi rendu sûr à des fins de manipulation et de mise au rebut. Les Figures 4 et 5 illustrent le dispositif 1 avant utilisation, tel qu'il est livré à l'utilisateur. Comme le montre la Figure 3, le contenant 50 est maintenu dans sa position initiale, et le premier ressort 30 est maintenu dans un état de compression en raison du fait que les dents flexibles 21 du cylindre interne 19a sont engagées dans la butée radiale 29 de la tige de piston 28, et que les languettes flexibles 18 de la bague externe 17 sont engagées dans la jante radiale 33 de la bague interne 26. La bague interne 26, et par conséquent le contenant 50, sont ainsi incapables de se déplacer dans le plan distal. En outre, la partie proximale 8a du logement 8 empêche la bague interne 26 de se déplacer dans le sens proximal. Comme le montre la Figure 2, les languettes flexibles 12 de la protection de sécurité 10 sont engagées sur la surface d'aboutement 9 du logement 8. Le premier ressort 30 se trouve dans un état de compression, ou de pressurisation, tandis que le deuxième ressort 31 se trouve dans un état de non-compression ou d'extension. La bride 5a du contenant s'appuie sur la bague interne 26. Par conséquent, le contenant 50 est maintenu dans sa position initiale par les actions combinées des dents flexibles 21 du cylindre interne 19a, de la butée radiale 29 de la tige de piston 28 et de la bague interne 26, ces pièces jouant le rôle de premiers moyens de retenue dudit contenant 50 dans sa position initiale. Dans cette position, l'aiguille 6 est protégée par la protection d'aiguille 2 qui est contenue à l'intérieur de l'élément de suppression de la protection 15. L'aiguille 6 et la protection d'aiguille 2 sont toutes les deux reçues à l'intérieur de la protection de sécurité 10. Quand l'utilisateur décide d'administrer l'injection, il commence par enlever l'élément de suppression de la protection 15 : du fait de cette action, l'utilisateur enlève également la protection d'aiguille 2, comme on peut le voir sur les Figures 4 et 5. Dans l'exemple illustré sur la Figure 19a, la forme de l'élément de suppression de la protection 15 est telle qu'elle limite la rotation de la protection d'aiguille autour de l'aiguille, ou qu'elle empêche cette rotation de se faire. Cet aspect constitue un avantage de la présente invention, car, habituellement, les protections d'aiguille sont fabriquées en caoutchouc ou en matériau élastomère. Du fait de son caractère tranchant, l'aiguille û qui est incorporée dans la protection en caoutchouc û est susceptible de créer un noyau de caoutchouc si on la fait tourner au moment où elle est enlevée. Par la suite, ce noyau de caoutchouc, positionné dans le diamètre intérieur de l'aiguille, risque alors de colmater l'aiguille et d'empêcher l'injection du médicament, ou bien il risque d'être injecté dans la peau du patient en conjonction avec le médicament lors de l'activation du dispositif d'injection. Comme on peut le voir sur les Figures 4 et 5, après l'opération consistant à enlever l'élément de suppression de la protection, le contenant 50 est toujours maintenu dans sa position initiale, et l'aiguille 6 reste encore protégée par la protection de sécurité 10. Dans la position illustrée sur les Figures 2 à 5, le bouton-poussoir 23 se trouve dans un état passif, de sorte que toute action de poussée, effectuée par un utilisateur, et s'exerçant sur la surface de poussée 23a ne va pas permettre que le dispositif 1 déclenche une injection. Bien que le bouton-poussoir 23 puisse être déplacé dans le sens distal quand le bouton 23 se trouve dans l'état passif, il est incapable de provoquer l'activation du dispositif 1, parce qu'une extrémité distale 24 du bouton-poussoir 23 se met en contact avec l'extrémité proximale des pattes flexibles 20 du cylindre interne 19a. Le bouton-poussoir 23 est donc arrêté, et il est impossible de déclencher ou d'activer le dispositif 1. Le dispositif 1, objet de l'invention, est donc particulièrement sûr, du fait qu'il ne peut pas être déclenché par une action unique (c-à-d. en appuyant uniquement sur le bouton-poussoir 23). Le déclenchement du dispositif 1 de l'invention fait au moins intervenir deux étapes. Lors d'une première étape, le bouton-poussoir 23, lequel joue le rôle de moyen de désactivation des premiers moyens de retenue du premier ressort 30 dans son état de compression et du contenant 50 dans sa position initiale, doit avoir reçu au préalable l'instruction nécessaire pour le faire passer d'un état passif û dans lequel une pression manuelle exercée par l'utilisateur sur ledit bouton-poussoir 23 ne provoque pas la libération desdits premiers moyens de retenue û vers un état actif, dans lequel le fait d'exercer ladite pression manuelle provoque effectivement la libération desdits premiers moyens de retenue. Comme cela est énoncé plus en détail dans la discussion ci-après, le mouvement de la protection de sécurité 10 hors de sa première position va obliger le bouton-poussoir 23 à passer de son état passif à son état actif. Les Figures 6 et 7 illustrent cette première étape. Dans le cadre de cette première étape, l'utilisateur applique le dispositif 1 sur le site d'injection 4 grâce à la surface d'appui 11 de la protection de sécurité 10. L'utilisateur exerce ensuite une force distale sur le logement 8, ce qui oblige la protection de sécurité 10 à se déplacer par rapport au logement 8, et à quitter une position de repos (illustrée sur les Figures 4 et 5 par exemple) afin de se rendre à une position d'appui, laquelle est illustrée sur les Figures 6 et 7, la position d'appui étant espacée dans le plan proximal par rapport à ladite position de repos. Pendant l'exécution de ce mouvement, les premières dents proximales 13 de la protection de sécurité 10 entrent au contact des pattes flexibles 20 du cylindre interne 19a, et obligent les pattes flexibles 20 à fléchir radialement vers le centre du dispositif 1, comme le montre la Figure 8. Après avoir subi l'effet de déflexion venant d'être décrit, les pattes flexibles 20 ne font plus face et ne s'opposent plus à l'extrémité distale 24 du bouton-poussoir 23, et ledit bouton- poussoir 23 se trouvera maintenant dans son état actif. Le mouvement de la protection de sécurité 10, depuis sa position de repos vers sa position d'appui, va également mettre le contenant 50 dans son état actif. Pendant l'exécution d'un tel mouvement de la protection de sécurité 10, les deuxièmes dents proximales 14 de la protection de sécurité 10 entrent au contact des languettes flexibles radialement 18, de la bague externe 17, et obligent les languettes flexibles 18 à fléchir radialement, ce qui permet de les désengager de la jante radiale 33 de la bague interne 26 dans laquelle elles étaient engagées. Lorsqu'une telle déflexion se produit, le contenant 50 est placé dans son état actif et est capable de se déplacer vers sa position d'injection. Cependant, le mouvement du contenant 50 vers sa position d'injection ne se produit pas lors de la libération ou de la déflexion des languettes flexibles 18, parce que la bague interne 26 et le contenant 50 sont poussés dans le sens proximal par le deuxième ressort 31. De plus, la bague interne 26 est également bloquée dans le sens proximal par la partie proximale 8a dudit logement 8. Par conséquent, même si le contenant 50 est capable de se déplacer dans le sens distal, dans le cadre de cette première étape, le contenant ne se déplace pas et est maintenu dans sa position initiale. Dans un mode de réalisation en variante de l'invention, le boutonpoussoir 23 n'est pas couplé à ladite tige de piston 28 lorsque le bouton-poussoir 23 se trouve dans son état passif. Le bouton-poussoir 23 est alors autorisé à se mettre dans son état passif, par contre il lui est interdit d'avoir une action quelconque avec la tige de piston 28. Après application du dispositif 1 sur le site d'injection 4, la protection de sécurité 10 û ou tout autre moyen d'engagement û va obliger la tige de piston 28 à s'accoupler au bouton-poussoir 23 lequel est alors placé dans son état actif. Le bouton-poussoir 23 se trouvant maintenant dans son état actif, l'utilisateur peut déclencher le dispositif 1 û dans le cadre d'une deuxième étape û afin de démarrer l'injection automatique. L'activation du bouton-poussoir 23 est illustrée sur les Figures 9 et 10. L'utilisateur exerce une pression manuelle sur la surface de poussée 23a du bouton 23 : le bouton- poussoir 23 û qui n'est plus arrêté par les pattes flexibles 20 û se déplace distalement, ce qui provoque un déplacement distal des dents 25 du bouton-poussoir 23. Pendant ce mouvement, les dents 25 entrent en contact avec les dents flexibles 21 du cylindre interne 19a, ce qui oblige lesdites dents flexibles 21 à fléchir radialement et vers l'extérieur, comme le montre la Figure 10. Les dents flexibles 21 sont maintenant désengagées de la butée radiale 29 de la tige de piston 28, et le premier ressort 30 est maintenant libre de se déplacer depuis son état de compression vers un état d'extension. Le premier ressort 30 se détend, et oblige la tige de piston 28 û laquelle est couplée audit contenant 50 û à se déplacer dans le sens distal. En raison du fait que les languettes flexibles 18 se sont désengagées précédemment de la jante radiale 33 de la bague interne 26, la bague interne 26 ainsi que le contenant 50 sont maintenant tous deux libres de se déplacer dans le sens distal, c-à-d. que le contenant 50 peut se déplacer vers sa position d'injection. Le premier ressort 30 pousse ainsi la tige de piston 28, le contenant 50 et la bague 26 dans le sens distal, au fur et à mesure que le contenant est obligé de se déplacer vers sa position d'injection. Le mouvement du contenant 50 vers sa position d'injection oblige également l'aiguille 6 à percer la peau de l'utilisateur au niveau du site d'injection 4. La profondeur d'insertion de l'aiguille 6, dans la peau de l'utilisateur au niveau du site d'injection 4, est commandée par l'interaction entre les pattes distales 27 de ladite bague interne 26 et la surface d'aboutement 9 du logement 8, comme on peut le voir sur les Figures 11 et 12. Au moment où l'extrémité des pattes distales 27 s'engage avec la surface d'aboutement 9, il se produira un arrêt du mouvement du contenant 50 dans le sens distal, et par conséquent de l'injection de l'aiguille 6 dans la peau de l'utilisateur. L'aiguille 6 est maintenant insérée dans le site d'injection 4 sur une longueur prédéterminée, ladite longueur prédéterminée étant commandée par l'engagement desdites pattes distales 27 sur ladite surface d'aboutement 9, comme on peut le voir sur les Figures 11 et 12. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la profondeur d'insertion de l'aiguille 6 pourrait être régie par l'engagement desdites pattes distales 27 sur une surface d'aboutement prévue sur la protection de sécurité 10. Le cas échéant, la profondeur d'insertion pourrait être variable, et/ou pilotée. Même s'il n'est pas souhaitable qu'un utilisateur puisse avoir la possibilité de faire varier la profondeur d'injection, un tel contrôle peut être souhaitable entre les mains d'une entreprise pharmaceutique ou d'un fournisseur du dispositif d'injection 1 de la présente invention. Par exemple, différentes profondeurs d'injection peuvent être souhaitables pour différents composés pharmaceutiques (c-à-d. des produits injectables). En fonction du produit 3 renfermé dans le contenant 50, il sera éventuellement nécessaire pour l'entreprise pharmaceutique, ou tout autre fournisseur du dispositif 1, objet de l'invention, de régler la profondeur d'injection pour chaque composé différent. Il est possible de parvenir à cet objectif, en permettant à l'entreprise pharmaceutique de prendre en charge le contrôle de la corrélation spatiale entre les pattes distales 27 et la surface d'aboutement 9 û puisque cette corrélation détermine la profondeur d'injection de l'aiguille 6. Pendant cette insertion de l'aiguille 6, la bague interne 26 s'est déplacée dans le sens distal, et ses pattes distales 27 sont entrées en contact avec les languettes flexibles 12 de la protection de sécurité 10, ce qui oblige les languettes flexibles 12 à subir une déflexion radiale et vers l'intérieur, comme le montre la Figure 11. Au cours de ce même mouvement distal de la bague interne 26, le deuxième ressort 31 a été obligé de se comprimer et a atteint un état de pressurisation ou de compression, comme le montre la Figure 11. Toutefois, l'extrémité distale dudit deuxième ressort 31 s'appuie sur la jante radiale 35 de ladite protection de sécurité 10, laquelle est maintenue contre le site d'injection 4 par la pression distale exercée par l'utilisateur sur le dispositif 1 et, par conséquent, ledit deuxième ressort 31 est incapable de se détendre. Sur la base de la Figure 11, on peut constater, qu'en raison de l'état des languettes flexibles 12, qui sont maintenant soumises à une flexion, la surface d'aboutement 9 ne constitue plus un obstacle au mouvement distal desdites languettes flexibles 12. Par conséquent, dans la position d'insertion de l'aiguille û telle qu'elle est illustrée sur les Figures 11 et 12 û l'enlèvement du dispositif 1 par l'utilisateur au niveau du site d'injection 4, à ce stade de l'opération, provoquerait un déplacement dans le sens distal de la protection de sécurité 10 vers sa deuxième position afin de recouvrir et de protéger l'aiguille 6, ce déplacement étant dû au deuxième ressort 31. Quand elle se trouve dans la deuxième position, la protection 10 est immobilisée pour éviter tout mouvement proximal, ce qui empêche ainsi un accès involontaire à l'aiguille contaminée 6. Comme on l'a noté ci-dessus, une fois que le contenant 50 se trouve dans sa position d'insertion, la protection de sécurité 10 peut se déplacer vers sa deuxième position. Par conséquent, dans cette position, la protection de sécurité 10 s'étend automatiquement vers sa deuxième position lorsqu'un utilisateur enlève le dispositif 1 du site d'injection 4, à un moment quelconque après que le contenant 50 a été déplacé vers sa position d'injection. Le dispositif 1 de l'invention est donc particulièrement sûr, et il évite les blessures accidentelles causées par les piqûres d'aiguille, même dans le cas où ledit dispositif 1 est enlevé du site d'injection 4 avant que l'injection du produit ne soit effectivement achevée. A la fin de l'étape d'insertion, la force du premier ressort 30, qui continue son expansion, va surmonter la friction de la bride 28a de la tige de piston 28 contre la paroi interne du contenant 50, et l'extrémité distale de la tige de piston 28 entre en contact avec le piston 7 avec lequel elle forme un accouplement, tout au moins dans le sens distal. Le premier ressort 30 poursuit encore son expansion, puis surmonte le frottement du piston 7, alors que le piston 7 est obligé de se déplacer dans le sens distal, ce qui entraîne l'injection du produit 3, comme on peut le voir sur les Figures 13 et 14. De ce fait, l'injection est achevée automatiquement sans aucune intervention manuelle de la part de l'utilisateur. Les projections radiales 32, montées sur la tige de piston 28, sont en contact avec ledit premier ressort 30 mais elles n'empêchent pas le premier ressort 30 de se détendre dans le sens distal. Par conséquent, chaque fois que les projections radiales 32 touchent une partie du premier ressort 30, par exemple chaque fois qu'elles touchent une spire du ressort, elles vont produire un son. Evidemment, lorsque le piston 7 est proche de l'extrémité distale du contenant 50 et que le produit 3 est essentiellement expulsé dans son intégralité depuis ledit contenant 50, le premier ressort 30 sera arrêté et, par voie de conséquence, le son s'arrêtera également. De cette manière, l'utilisateur est informé du fait que l'injection a lieu, et sait également le moment auquel l'injection est terminée. Dans un mode de réalisation en variante, illustré à la Figure 15, les saillies radiales 32 constituent une partie du cylindre interne 19a. Les projections radiales 32 constituent, par conséquent, d'excellents moyens permettant de régir l'achèvement de l'injection. L'utilisateur sait à quel moment le produit est en cours d'injection, ce qui empêche l'enlèvement du dispositif 1 du site d'injection 4 avant que la dose désirée de produit 3 n'ait été injectée. Lorsque l'injection est terminée, l'utilisateur enlève le dispositif 1 du site d'injection 4, comme on peut le voir sur les Figures 16 et 17. Comme on l'a noté ci-dessus, l'enlèvement du dispositif 1 du site d'injection 4 à un moment quelconque, après que le contenant 50se trouve dans sa position d'injection, va provoquer le mouvement de la protection de sécurité 10 vers sa deuxième position dans laquelle elle est verrouillée au-dessus de l'aiguille 6 (c-à-d. que la pointe de l'aiguille 6 ne dépasse pas au-delà d'une extrémité distale de la protection de sécurité 10). Le mouvement de la protection de sécurité 10 est assuré par le deuxième ressort 31, au moment où celui-ci revient à un état d'extension une fois que le dispositif 1 a été enlevé du site d'injection 4. Des éléments structurels opérant en interaction, montés sur la protection de sécurité 10 et la bague interne 26 par exemple, empêchent la protection de sécurité 10 de se déplacer et de quitter sa deuxième position. Dans un mode de réalisation en variante de l'invention, illustré sur la Figure 18, la tige de piston 28 est creuse et le premier ressort 30 est reçu à l'intérieur de la tige de piston creuse 28. Du fait qu'elle offre une option de positionnement pour le premier ressort 30, soit à l'intérieur, soit à l'extérieur de la tige de piston 28, la présente invention permet l'utilisation de ressorts de forces différentes dans le dispositif 1, objet de l'invention, en fonction des exigences spécifiques du dispositif 1. Par exemple, le diamètre interne de l'aiguille 6 peut varier, ou bien la viscosité des médicaments contenus dans le réservoir 50 peut également varier. Ces facteurs sont susceptibles d'allonger sensiblement la durée d'injection, laquelle peut être très inconfortable pour le patient. Afin de limiter la durée d'injection dans de tels cas, différentes forces de ressort seront éventuellement requises afin de tenir compte des différentes configurations du contenant, et la présente invention procure des moyens pour satisfaire à de telles configurations différentes. Dans le mode de réalisation illustré à la Figure 18, l'indicateur audible peut comprendre une ou plusieurs projections qui sont montées sur 20 une paroi interne de la tige de piston creuse 28. Le cas échéant, il est possible de produire un signal d'indication audible à la fin de l'injection : dans un tel cas, par exemple, le premier ressort présente un diamètre variable qui s'engage avec une projection 32 uniquement à la fin de l'injection, ou près de la fin. 25 En se reportant ensuite aux Figures 20 à 22, un mode de réalisation en variante de la présente invention sera maintenant décrit en plus grand détail. Dans ce mode de réalisation, un kit 300 se compose d'un ensemble de logement supérieur 100 et d'un ensemble de logement inférieur 200. Les détails de chacun des éléments suivants, à savoir les ensembles de 30 logement supérieur et inférieur 100, 200, ont été décrits en détail ci-dessus, et n'ont pas besoin d'être décrits davantage. Le kit 300 peut être livré à une entreprise pharmaceutique, par exemple, en conjonction avec une seringue (cà-d. un contenant), pour permettre à l'entreprise pharmaceutique d'en effectuer facilement le traitement et l'assemblage. La seringue peut être livrée comme 35 faisant partie intégrante du kit 300, bien que cela ne doive pas nécessairement être le cas û le kit 300 comprenant les ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200. Les ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200 sont raccordés l'un à l'autre par l'intermédiaire de moyens de raccordement 110, 210, lesquels sont montés sur chacun des ensembles 100, 200. Les moyens de raccordement 110, 210 peuvent se présenter sous la forme d'un raccord à emboîtement par clippage, d'un raccord de type à vis, d'un raccord à baïonnette, ou tout autre moyen permettant de raccorder deux pièces l'une à l'autre. Chacun des éléments suivants, à savoir les ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200, peut être monté sur un plateau 400, 500, chacun ayant une pluralité de réceptacles 410, 510 qui reçoivent chacun l'un des ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200. Les réceptacles 410, 510 procurent une orientation aux ensembles de logement 100, 200, ce qui facilite encore davantage les opérations de traitement et d'assemblage effectuées par l'entreprise pharmaceutique. Ainsi, une entreprise pharmaceutique peut par exemple recevoir le kit 300 et mettre directement le kit 300 dans son procédé de fabrication en vue du remplissage (de la seringue), et de l'assemblage des ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200 avec la seringue. En raison de l'orientation conférée par les réceptacles 410, 510, l'assemblage de la seringue avec les ensembles de logement supérieur et inférieur 100, 200, se révélera être une opération simple et rapide, celle-ci s'intégrant facilement dans les procédés de fabrication existants de l'entreprise pharmaceutique. Le dispositif de l'invention est très facile à utiliser et offre une très grande sécurité. II permet l'injection automatique d'un produit, laquelle sera effectuée par un patient, et ceci sans encourir le risque d'une blessure par piqûre d'aiguille, ni avant, ni pendant, ni après l'utilisation. En particulier, la protection de sécurité du dispositif de l'invention se trouve dans son état actif tout à fait à la fin de l'étape d'insertion, avant que l'étape d'injection ne commence véritablement. De cette manière, même si le patient décidait de retirer le dispositif avant la fin de l'injection, la protection de sécurité s'étendrait alors automatiquement au-dessus de l'aiguille. De plus, le dispositif de l'invention permet à l'utilisateur d'être informé de l'intégralité de l'injection du produit : cet aspect est particulièrement important lorsque des doses extrêmement précises de produit doivent être injectées. En outre, le réel bénéfice aux yeux du patient réside dans le fait qu'il est informé avec précision du moment auquel l'injection est terminée, étant donné que la fin de l'étape d'injection est généralement longue dans le cas des auto-injecteurs, ceci étant dû au fait que le ressort assurant l'injection automatique tend à ralentir sa course après un certain temps
La présente invention concerne un dispositif (1) pour l'injection automatique d'un produit (3) dans un site d'injection (4), le produit (3) étant renfermé dans un contenant (5) comprenant une aiguille (6) et un piston (7) mobile par rapport au contenant, caractérisé en ce qu'il comprend :- un logement (8) pour le contenant, le contenant étant mobile par rapport audit logement entre d'une part une position initiale, dans laquelle le contenant se trouve dans l'un des états suivants, à savoir un état passif et un état actif, et d'autre part vers une position d'insertion, le mouvement du contenant pour quitter sa position initiale étant interdit quand le contenant se trouve dans son état passif, et étant autorisé quand le contenant se trouve dans son état actif, et- une protection de sécurité (10) qui est couplée audit logement (8) en vue d'un mouvement entre une première position et une deuxième position dans laquelle la pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale de ladite protection, le mouvement de ladite protection (10) hors de sa première position ayant pour effet de mettre le contenant (5) dans son état actif, ladite protection (10) pouvant être déplacée vers sa deuxième position lorsque le contenant (5) se trouve dans ladite position d'insertion, ladite protection (10) étant immobilisée pour éviter tout mouvement proximal quand elle se trouve dans ladite deuxième position.
1. Dispositif (1) pour l'injection automatique d'un produit (3) dans un site d'injection (4), le produit (3) étant renfermé dans un contenant (50) ayant une extrémité proximale ouverte et une extrémité distale qui est essentiellement fermée et comportant un réservoir lequel est défini entre elles, et une aiguille (6) qui est montée au niveau de l'extrémité distale et qui est en communication fluidique avec le réservoir afin d'offrir un orifice de sortie pour le produit (3) en provenance du contenant, et un piston (7) qui est monté dans le contenant et qui est mobile par rapport au contenant, le mouvement du piston obligeant le produit à être expulsé du contenant à travers l'aiguille, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend : - un logement (8) pour le contenant, le contenant étant mobile par rapport audit logement entre d'une part une position initiale, dans laquelle une pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale dudit logement, et dans laquelle le contenant se trouve dans l'un des états suivants, à savoir un état passif et un état actif, et d'autre part vers une position d'insertion, laquelle est espacée dans le plan distal par rapport à ladite position initiale et dans laquelle la pointe de l'aiguille se prolonge au-delà de ladite extrémité distale dudit logement, le mouvement du contenant pour quitter sa position initiale étant interdit quand le contenant se trouve dans son état passif, et étant autorisé quand le contenant se trouve dans son état actif, et - une protection de sécurité (10) qui est couplée audit logement (8) en vue d'un mouvement entre une première position et une deuxième position, dans laquelle la pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale de ladite protection, le mouvement de ladite protection (10) hors de sa première position ayant pour effet de mettre le contenant (50) dans son état actif, ladite protection (10) pouvant être déplacée vers sa deuxième position lorsque le contenant (50) se trouve dans ladite position d'insertion, ladite protection (10) étant immobilisée pour éviter tout mouvement proximal quand elle se trouve dans ladite deuxième position. 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre : - des premiers moyens de poussée (30) qui sont couplés audit logement afin de pousser ledit contenant vers ladite position d'insertion, lesditspremiers moyens de poussée se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état de compression et un état d'extension, et - des deuxièmes moyens de poussée (31) qui sont couplés à ladite protection afin de pousser ladite protection vers sa deuxième position. 3. Dispositif (1) selon la 2, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre : - des premiers moyens de retenue (21, 29) dans ledit logement agencés de façon à maintenir lesdits premiers moyens de poussée dans leur état de compression, - des premiers moyens de désactivation (23) aptes à être activés pour libérer lesdits premiers moyens de retenue, lesdits premiers moyens de désactivation se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état passif dans lequel lesdits premiers moyens de désactivation ne peuvent pas provoquer la libération desdits premiers moyens de retenue, et un état actif dans lequel lesdits premiers moyens de désactivation peuvent provoquer la libération desdits premiers moyens de retenue, alors que le mouvement de ladite protection hors de sa première position oblige lesdits premiers moyens de désactivation à passer de leur état passif à leur état actif. 4. Dispositif (1) selon la 3, caractérisé en ce qu'il 20 comprend en outre : - des deuxièmes moyens de retenue (9, 12) qui sont montés sur l'un au moins dudit logement et de ladite protection, afin d'empêcher tout mouvement de ladite protection pour se rendre vers sa deuxième position. 5. Dispositif (1) selon la 4, caractérisé en ce que 25 lesdits deuxièmes moyens de retenue comprennent une languette flexible (12) et une surface d'aboutement (9). 6. Dispositif (1) selon les 4 et 5, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre : - des premiers moyens d'engagement (26, 27) capables de libérer 30 lesdits deuxièmes moyens de retenue, permettant ainsi le mouvement de ladite protection pour que celle-ci se rende à sa deuxième position sous la poussée desdits deuxièmes moyens de poussée. 7. Dispositif (1) selon la 6, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens d'engagement comprennent une bague interne (26), 35 laquelle est couplée au contenant, et comportant une patte (27) qui opère en interaction avec ladite languette flexible de sorte à désengager ladite languetteflexible au niveau de ladite surface d'aboutement lorsque le contenant se déplace vers ladite position d'insertion. 8. Dispositif (1) selon la 3, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de désactivation se présentent sous la forme d'un bouton-poussoir (23) ayant une extrémité distale (24), et en ce que ledit dispositif comprend en outre : - des troisièmes moyens de retenue, qui sont agencés pour maintenir ledit bouton-poussoir dans son état passif, lesdits troisièmes moyens de retenue comprenant une patte flexible (20) radialement qui est montée sur un manchon externe (19), ledit manchon externe étant couplé audit logement, ladite extrémité distale dudit bouton-poussoir étant bloquée en translation axiale et distale par ladite patte flexible radialement (20), - ladite protection de sécurité (10) comprenant en outre une dent (13), laquelle s'engage avec lesdits troisièmes moyens de retenue, lorsque ladite protection est déplacée hors de sa première position de sorte à faire fléchir ladite patte flexible radialement et à permettre audit bouton-poussoir de passer de son état passif à son état actif. 9. Dispositif (1) selon la 8, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre une tige de piston (28) pour obliger le piston à se 20 déplacer par rapport au contenant, - lesdits premiers moyens de retenue comportant une dent flexible (21), laquelle est montée sur l'un dudit manchon externe (19) et de ladite tige de piston (28), et est engagée avec une butée radiale (29) montée sur l'un dudit manchon externe et de ladite tige de piston, 25 - ledit bouton-poussoir comportant une dent (25) apte à opérer en interaction avec ladite dent flexible de sorte à désengager ladite dent flexible (21) de ladite butée radiale, en vertu d'une pression manuelle exercée sur ledit bouton-poussoir dans son état actif, ce qui provoque la désactivation des premiers moyens de retenue et oblige le contenant à se déplacer de sa 30 position initiale vers sa position d'insertion. 10. Dispositif (1) selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de verrouillage (18, 33) qui sont agencés pour empêcher le mouvement de ladite bague interne (26) lorsque lesdits premiers moyens de désactivation se trouvent dans leur état passif, lesdits moyens de 35 verrouillage pouvant être déverrouillés grâce au mouvement de ladite protection de sécurité (10) hors de sa première position. 11. Dispositif (1) selon la 8, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de poussée comprennent des moyens d'injection automatique (30), agencés de telle sorte qu'ils obligent ladite tige de piston à déplacer ledit piston à l'intérieur du contenant lorsque le contenant se trouve dans ladite position d'insertion, ce qui provoque une expulsion automatique du produit (4) du contenant sans aucun actionnement manuel de la part de l'utilisateur. 12. Dispositif (1) selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens d'injection automatique sont disposés autour de ladite tige de 10 piston. 13. Dispositif (1) selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens d'injection automatique sont disposés à l'intérieur de ladite tige de piston. 14. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 13, 15 caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de commande d'injection (30, 32) en vue de produire un signal d'indication audible lorsque le piston est proche de ladite extrémité distale du contenant et que le produit a essentiellement été expulsé dans son intégralité du contenant, informant ainsi l'utilisateur que l'injection du produit est achevée, lesdits moyens de commande 20 d'injection (30, 32) produisant un signal d'indication audible indépendamment du fait qu'un utilisateur maintient ou non une pression sur lesdits premiers moyens de désactivation (23). 15. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de commande 25 d'injection (30, 32) en vue de produire un signal d'indication audible au fur et à mesure que le produit est expulsé du contenant, ledit signal d'indication audible s'arrêtant lorsque le piston est proche de ladite extrémité distale du contenant et que le produit a essentiellement été expulsé dans son intégralité du contenant, informant ainsi l'utilisateur que l'injection du produit est achevée, 30 lesdits moyens de commande d'injection (30, 32) produisant un signal d'indication audible indépendamment du fait qu'un utilisateur maintient ou non une pression sur lesdits premiers moyens de désactivation (23). 16. Dispositif (1) selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande d'injection (30, 32) comprennent : 35 - une tige de piston (28) pour obliger le piston à se déplacer par rapport au contenant,- des premiers moyens de poussée (30) qui sont couplés à l'un au moins dudit logement et de ladite tige de piston, les premiers moyens de poussée se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état de compression et un état d'extension, et - des moyens pour opérer en interaction avec lesdits premiers moyens de poussée afin de fournir une indication de l'état d'injection à un utilisateur dudit dispositif. 17. Dispositif (1) selon la 16, caractérisé en ce que lesdits moyens utilisés pour l'interaction comprennent de préférence une projection radiale (32), laquelle est en contact avec lesdits premiers moyens de poussée de sorte à produire un signal d'indication audible, au fur et à mesure que ladite projection radiale se déplace par rapport auxdits moyens de poussée. 18. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de poussée et lesdits deuxièmes moyens de poussée comportent chacun au moins un ressort. 19. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre des moyens d'inviolabilité qui sont couplés de façon amovible audit logement afin de protéger ladite aiguille avant l'utilisation dudit dispositif, lesdits moyens d'inviolabilité se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état de pré- utilisation et un état de post-utilisation, ledit état de post-utilisation empêchant toute réutilisation desdits moyens d'inviolabilité avec ledit dispositif. 20. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre des moyens d'inviolabilité qui sont couplés de façon amovible audit logement afin de protéger ladite aiguille avant l'utilisation dudit dispositif, lesdits moyens d'inviolabilité se trouvant dans l'un des états suivants, à savoir un état de pré- utilisation et un état de post-utilisation, ledit état de post-utilisation procurant, de préférence, une indication visuelle en vertu de laquelle lesdits moyens d'inviolabilité ont été enlevés dudit dispositif. 21. Dispositif (1) selon la 19 ou 20, caractérisé en ce que lesdits moyens d'inviolabilité comprennent un élément de suppression de la protection (15) et une protection d'aiguille (2), ledit état de post-utilisation prouvant une indication en vertu de laquelle lesdits moyens d'inviolabilité ont été enlevés dudit dispositif. 22. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre une protection d'aiguille (2), laquelle est couplée audit logement et recouvre l'aiguille avant l'utilisation dudit dispositif, l'enlèvement de ladite protection d'aiguille se faisant avec une rotation limitée de ladite protection d'aiguille, voire sans aucune rotation. 23. Un kit pour un dispositif (1) servant à l'injection automatique d'un produit (3) dans un site d'injection (4), le produit étant renfermé dans un contenant (50) ayant une extrémité proximale ouverte et une extrémité distale qui est essentiellement fermée et comportant un réservoir, lequel est défini entre elles, et une aiguille (6) qui est montée au niveau de l'extrémité distale et qui est en communication fluidique avec le réservoir afin d'offrir un orifice de sortie pour le produit (3) en provenance du contenant, et un piston (7) qui est monté dans le contenant et qui est mobile par rapport au contenant, le mouvement du piston obligeant le produit à être expulsé du contenant à travers l'aiguille, caractérisé en ce que ledit kit comprend : - un ensemble de logement (300) comportant : - un ensemble de logement supérieur (100), - un ensemble de logement inférieur (200), l'un au moins dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur étant adapté pour recevoir une partie du contenant, le contenant étant mobile û quand il est reçu à l'intérieur de l'un au moins dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur û entre d'une part une position initiale, dans laquelle une pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale dudit ensemble de logement inférieur, et dans laquelle le contenant se trouve dans l'un des états suivants, à savoir un état passif et un état actif, et d'autre part vers une position d'insertion, laquelle est espacée dans le plan distal par rapport à ladite position initiale et dans laquelle la pointe de l'aiguille se prolonge au-delà de ladite extrémité distale dudit ensemble de logement inférieur, le mouvement du contenant pour quitter sa première position étant interdit quand le contenant se trouve dans son état passif, et étant autorisé quand le contenant se trouve dans son état actif, et - des moyens (110, 210) servant à raccorder l'un à l'autre ledit logement supérieur et ledit logement inférieur, et - une protection de sécurité (10) qui est couplée à l'un dudit 35 ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur, en vue d'un mouvement entre une première position et une deuxième positiondans laquelle la pointe de l'aiguille ne se prolonge pas au-delà d'une extrémité distale de ladite protection, le mouvement de ladite protection (10) hors de sa première position ayant pour effet de mettre le contenant (50) dans son état actif, ladite protection (10) pouvant être déplacée vers sa deuxième position lorsque le contenant (50) se trouve dans ladite position d'insertion, ladite protection (10) étant immobilisée pour éviter tout mouvement proximal quand elle se trouve dans ladite deuxième position. 24. Kit selon la 23, caractérisé en ce que ledit kit comprend en outre des moyens de support (410, 510) de l'un au moins dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur, lesdits moyens de support servant à porter l'un dudit ensemble de logement supérieur et dudit ensemble de logement inférieur selon une orientation prédéterminée.15
A
A61
A61M
A61M 5
A61M 5/20,A61M 5/32
FR2895503
A1
E.PACK
20,070,629
Conception, fabrication et commercialisation d'un système autonome permettant le calcul de la distance parcourue par un véhicule, un engin, un bateau ou un train. Ce module a la particularité de pouvoir être installé sans devoir être relié avec un dispositif mécanique ou électronique du véhicule; les seules liaisons avec le véhicule concernent la fixation du boîtier à l'intérieur de la cabine (et éventuellement de son antenne) et l'alimentation électrique. Le système peut également mémoriser le parcours réalisé par le véhicule (coordonnées longitude, latitude, heure et point kilométrique), mais aussi récupérer les données enregistrées dans le chrono tachygraphe. Dans ce cas, il peut être relié mécaniquement, électroniquement ou par transmission sans fil au chrono tachygraphe du véhicule. Le module transmet les informations acquises ou calculées par les moyens suivants 15 (au choix) à la borne de gestion: Transmission sans fil (de type radio, par exemple RFID, Bluetooth, Wifi ou autre), liaison optique (exemple infra-rouge), GSM (téléphonie hertzienne). En général ces informations sont transmises lorsque le véhicule est à proximité d'une borne 20 réceptrice, sauf dans le cas d'une solution GSM où la transmission peut-être périodique à distance. Transmission par le biais d'une interface portable qu'il faut présenter à proximité du module (voire connecter au module) puis présenter à la borne. Cette interface peut 25 être de type transpondeur (communication par induction), mémoire flash (connexion filaire ou infrarouge, exemple : clé USB) ou liaison série. Le système est contenu dans un petit boîtier avec une antenne intégrée ou déportée. Il est composé d'un microprocesseur ou microcontrôleur et utilise l'alimentation de 12 30 à 24 volts continus du véhicule. Il possède une mémoire non volatile de capacité suffisante pour mémoriser sur plusieurs jours, voire semaines la distance parcourue et/ou le parcours du véhicule, et tout type de données récupérées sur le véhicule et ses accessoires. 35 - 2 Le module intègre également un ou plusieurs composants électroniques réalisant les 5 fonctions de communication présentées précédemment. Le module peut posséder un affichage alphanumérique de type LCD, permettant de dialoguer avec l'utilisateur au moyen de messages, d'indications de diagnostique, ainsi que des signaux sonores et lumineux. Les illustrations annexées illustrent l'invention : - L'illustration 1 représente la vue extérieure du dispositif -L'illustration 2 représente la vue intérieure du dispositif 15 En référence, à ces illustrations, le dispositif se compose d'un boîtier (illustration 1) dont la partie extérieure se compose d'un afficheur LCD (5) qui permet d'afficher divers messages à l'utilisateur (sms), d'une led (2) indiquant l'état du GPS, d'une led (3) indiquant l'état de fonctionnement de la liaison RFID ou radio, d'un emplacement 20 (4) de présentation du composant RFID afin de mémoriser les informations pour les transmettre à notre automate de gestion si la connexion radio n'a pas été retenue par l'utilisateur, d'une prise d'alimentation (1) 12 à 24 volts continu. La vue intérieure permet de distinguer un module GPS (9) qui situe la position du 25 véhicule et ainsi permet le calcul de la distance parcourue, un composant radio (7) qui permet de transmettre les informations relatives au véhicule au composant RFID (6). A titre d'exemple non limitatif, le boîtier aura les dimensions de l'ordre de 5,5 cm pour 30 la largeur, de 2,6 cm pour la hauteur et de 9 cm pour la longueur. 10
La présente invention concerne un dispositif qui fournit de manière automatique le suivi kilométrique et l'identification de chaque véhicule et de son utilisateur, en évitant ainsi toutes erreurs de saisies et de manipulations lors d'un plein de carburant sur notre automate de gestion de carburant, ou sur une borne réceptrice, de marque Erla Technologies installé sur un appareil distributeur de carburant, ou sur une borne de réception autonome.Il est constitué d'un boîtier installé à l'intérieur ou l'extérieur du véhicule, comprenant un module GPS, une liaison RFID et/ou Radio qui permettent une reconnaissance automatique du véhicule et de son réservoir ainsi que le transfert de données (kilomètres, véhicule, utilisateur, parcours du véhicule, point kilométrique, et des données enregistrées sur le chrono tachygraphe) relatif à celui-ci sur notre automate de gestion ou d'une borne réceptrice de marque ERLA TECHNOLOGIES.
1) Dispositif qui fournit de manière automatique le suivi kilométrique et point kilométrique de chaque véhicule, en évitant ainsi toutes erreurs de saisies lors d'un plein de carburant sur notre automate de gestion de carburant, ou une borne réceptrice, de marque Erla Technologies installés sur, ou à proximité, d'un appareil distributeur de carburant. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le module GPS (9) calcule la distance parcourus du véhicule, et point kilométrique. 3) Dispositif selon la 1 et 2 caractérisé en ce que le composant RFID 15 (6) transmet à l'automate de gestion de carburant, ou à la borne réceptrice, les informations de reconnaissance du véhicule et de kilomètres parcourus. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le module GPS (9) connaît la position exacte du véhicule et la mémorise afin de transmettre les informations de 20 parcours stockées dans la mémoire (8) de l'invention. 5) Dispositif selon les 1, 2 et 4 caractérisé en ce que le composant radio transmet automatiquement ou par le support d'un badge RFID à l'automate de gestion de carburant, ou à une borne réceptrice, toutes les informations relatives au 25 véhicule (véhicule, chauffeur et kilomètres) et au parcours du véhicule. 6) Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que le composant radio transmet au pistolet de distribution de carburant toutes les informations relatives au véhicule afin que le plein de carburant soit bien effectué dans le réservoir du véhicule 30 concerné. 7) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le composant RFID (6) transmet à notre automate de gestion, ou à une borne réceptrice, la récupération des données enregistrées dans un chronotachygraphe.
G,B
G01,B67
G01C,B67D
G01C 22,B67D 7
G01C 22/00,B67D 7/08
FR2892831
A1
"SYSTEME DE RADAR A ONDE CONTINUE MODULEE EN FREQUENCE ET SON APPLICATION A LA DETECTION D'OBJETS".
20,070,504
1 - SYSTEME DE RADAR A ONDE CONTINUE MODULEE EN FREOUENCE ET SON APPLICATION A LA DETECTION D'OBJETS. L'invention concerne un système radar du type à onde continue modulée en fréquence (FM-CW), disposé fixe sur un site donné, destiné à des détections d'objets, comportant un générateur de signal hyperfréquence modulé linéairement en 05 fréquence en dents de scie de durée Te et d'excursion de fréquence àF fixes, des moyens d'émission et de réception, des moyens de dérivation pour prélever un premier signal fraction de l'onde émise et un deuxième signal fraction de l'onde reçue en écho et pour transmettre lesdits premier et deuxième si- 10 gnaux aux entrées d'un mélangeur fournissant un signal de battement soustractif, et des moyens de traitement numérique qui effectuent une transformation temporelle-fréquencielle. La structure du système de radar indiquée au para-graphe précédent se rapproche de celle d'un radioaltimètre 15 FM-CW à deux antennes, l'une pour l'émission et l'autre pour la réception tel par exemple le radioaltimètre décrit dans le brevet français 1 557 670, ou à une seule antenne émettrice-réceptrice, cette dernière catégorie de radioaltimètres qui permet notamment un compactage accru du matériel étant plus 20 récente. Les formules de base qui caractérisent le fonctionnement d'un radioaltimètre ou d'un radar FM-CW sont : fb = i.AF (1) Te 2D t = (2) 25 formules dans lesquelles : fb : fréquence de battement soustractif entre onde émise et onde reçue en écho (du sol ou d'un objet), dans le signal de sortie du mélangeur. T : temps de retard entre onde émise et onde reçue en écho. -2- àF : excursion de fréquence de la dent de scie du signal émis, maintenue fixe. Te : durée de la dent de scie du signal émis. D : distance du sol ou d'un objet. 05 c : vitesse de propagation d'une onde électromagnétique dans l'air. Pour un radioaltimètre, on choisit généralement de maintenir à une valeur fbo fixe la fréquence de battement fb caractéristique du sol. Il en résulte que la durée Te de la 10 dent de scie du signal émis constitue une mesure de la distance D recherchée, ce qui se déduit aisément de la combinaison des formules 1 et 2 qui fait alors apparaître une proportionnalité D et Te. Par ailleurs la dent de scie est émise systématiquement de façon répétitive. 15 Par contre, dans le système de radar défini au premier paragraphe, c'est la durée Te qui, outre l'excursion de fréquence àF, est maintenue à une valeur constante et c'est alors la fréquence de battement fb qui constitue une mesure de la distance D selon la formule : 2 àF fb = c.Te D Ceci conduit à une structure plus simple du système du fait qu'une boucle d'asservissement munie d'un discriminateur de fréquence n'est plus nécessaire entre le mélangeur et le générateur de signal hyperfréquence. Dans ce cas, l'information de 25 la distance D peut être obtenue par une analyse du spectre en fréquence ce qui correspond mieux à une application radar car on obtient une information simultanée de toutes les cibles présentes. Un inconvénient de ce principe est la large bande passante nécessaire pour le récepteur, dans la mesure où l'on 30 souhaite effectuer une détection de cibles dans une fenêtre en distance très étendue. Cependant, pour les applications envisagées qui concernent le radar selon l'invention, les fenêtres en distance souhaitées sont comprises entre quelques mètres et une centaine de mètres, ce qui limite l'inconvénient précité 20 (3) - 3 - et, le plus souvent, on ne souhaite détecter que l'apparition d'un seul objet (d'une seule cible) à la fois dans cette fenêtre en distance, notamment dans le cas où le système de radar selon l'invention est intégré à un système plus complexe de 05 déclencheur de mine à tir horizontal par exemple. D'autres applications peuvent être envisagées pour la détection de passage ou d'intrusion de véhicules sur un chemin, une route ou dans l'enceinte d'une usine, auquel cas le système de radar selon l'invention peut être autosuffisant aux fins de déclen- 10 cher un compteur de véhicules ou une alarme. On connaît des radars tels que précisés cidessus et qui, comme ces derniers, ont la particularité de ne pas être nécessairement périodiques, c'est-à-dire que l'émission d'une seule dent de scie à un instant donné peut suffire à son 15 fonctionnement, raison pour laquelle on les qualifie de radars FM-CW intermittents ou interrompus. De tels radars sont utilisés par exemple pour rechercher un objet fortement réflecteur dans une zone territoriale constituée par une bande délimitée par des arcs de cercle concentriques avec la ligne 20 d'horizon, pour un azimut donné. Le principe de fonctionnement consiste alors à faire la moyenne des échos successivement reçus dans cette zone et à comparer cette moyenne à un niveau de référence type attendu pour l'exploration de la zone considé- rée. Au delà d'une différence-seuil préétablie, le radar indi- 25 que qu'on est en présence d'un objet digne d'intérêt. Le ni-veau de référence type est de préférence le niveau moyen obtenu pour la zone précédemment explorée et à chaque zone explorée correspond l'émission d'au moins une dent de scie du signal hyperfréquence. On notera que cette façon d'opérer est 30 imprécise car elle effectue des comparaisons entre des valeurs moyennes et que ces comparaisons portent sur des zones de terrain différentes quoique adjacentes. En conséquence, le risque de fausses alarmes est élevé, ce qui est peu compatible avec une décision de tir lorsque l'objet précité est une cible. - 4 - Par ailleurs, la plupart des radars de détection utilisent l'effet Doppler, ce qui n'est pas le cas pour la présente invention. Le but principal de l'invention est la détection au 05 sol d'objet(s) dans une fenêtre en distance prédéterminée, avec indication de sa (leur) distance et de son (leur) impor- tance. Ce but est atteint et les inconvénients de l'art antérieur sont atténués ou supprimés grâce au fait que le système de radar défini au premier paragraphe de la description est remarquable en ce qu'il comporte en outre en aval dudit mélangeur un circuit de traitement de signal comprenant des moyens d'amplification et de filtrage, des moyens de numérisation, une mémoire d'échantillons temporels et lesdits moyens 15 de traitement numérique reliés à une mémoire d'échantillons fréquenciels, lesdits moyens de traitement numérique comportant : - des premiers moyens pour établir à un instant rI, suite à une première détection initiale une première carte de surfa- 20 ce radar équivalente des échos fonction de la distance, SERref, et pour mémoriser la dite première carte sous forme d'échantillons dans une première partie de ladite mémoire d'échantillons fréquenciels. - des deuxièmes moyens pour établir à un instant T2, suite à 25 une deuxième détection une deuxième carte de surface radar équivalente des échos : SERm et pour mémoriser ladite deuxième carte sous forme d'échantillons dans une deuxième partie de ladite mémoire d'échantillons fréquenciels. - et des troisièmes moyens pour établir postérieurement à t2 30 une troisième carte de surface radar équivalente des échos calculée paire d'échantillons par paire d'échantillons selon la fonction : SERm-SERref et mémorisée dans une troisième partie de ladite mémoire d'échantillons fréquenciels, ce qui permet de mettre en évidence la distance et la taille d'au 35 moins un objet éventuellement apparu dans le champ de détection du radar juste avant l'instant r2. - 5 - Les moyens d'amplification et de filtrage servent à effectuer un calibrage du signal analogique, avant sa mise sous forme numérique ; il s'agit essentiellement, outre un amplificateur opérationnel, d'un filtre passe-bande gain-fré- 05 quence qui a pour fonction d'atténuer le niveau du signal de battement soustractif d'autant plus que l'objet (la cible) est proche et d'un filtre passe-bas antirepliement de spectre qui permet d'adapter la détection à la fenêtre en distance choisie. 10 Un premier mode de réalisation avantageux de l'invention est remarquable en ce que ledit instant TI intervient juste après mise en place du système de radar sur ledit site donné et que ledit instant tz est déterminé par la réception d'un signal de déclenchement en provenance d'un senseur secon15 daire extérieur audit système. Le senseur secondaire peut mettre en jeu un contact matériel d'une cible avec le système de détection, comme des dispositifs à rupture de fil ou à pression sur des tentacules. Il peut aussi s'agir d'une détection de modification de 20 l'environnement ne mettant pas en jeu de contact matériel, telle par exemple une détection due à une rupture de faisceau de rayonnement à un capteur sonore ou un capteur infrarouge. Ce mode de réalisation convient bien pour l'élaboration d'un ordre d'allumage automatique dans l'allumeur d'un piège anti- 25 char. Un deuxième mode de réalisation avantageux de l'invention est remarquable en ce que ledit instant TI intervient juste après mise en place du système radar sur ledit site don-né et qu'il comporte des moyens de commande de deuxième détec- 30 tion à plusieurs instant t2 qui se succèdent à intervalles réguliers de l'ordre de quelques secondes pendant une durée pré-déterminée, de façon telle que ledit système de radar soit autosuffisant pendant ladite durée. La troisième carte, SERm-SERref, peut ainsi être 35 établie selon la même périodicité que ladite deuxième carte - 6 - SERm, ce qui permet une détection permanente de l'intrusion de véhicules sur le site à surveiller. La description qui suit en regard des dessins annexés, le tout donné à titre d'exemple, fera bien comprendre 05 comment l'invention peut être réalisée. La figure 1 est un schéma synoptique du système de radar selon l'invention. Les figures 2a, 2b, 2c sont des diagrammes de temps de certains signaux dans le système de radar de la figure 1. 10 Les figures 3a, 3b, 3c représentent schématiquement les première, deuxième et troisième cartes de surface radar équivalente des échos fonction de la distance. Sur la figure 1 sont représentés à gauche le dispositif de radar proprement dit et la partie de traitement analogique du signal et à droite la partie de traitement numérique. Le radar représenté à titre d'exemple est à une seule antenne émettrice-réceptrice 301. Il pourrait aussi s'agir d'un radar plus classique à deux antennes. Les lobes d'émission et de réception de l'antenne 301 sont fixes ; leur ouverture en 20 gisement et en site est de l'ordre de quelques dizaines de de-grés. La résolution en distance requise est de l'ordre de cinq mètres, ce qui permet l'utilisation d'un radar monoantenne pour lequel la résolution en distance devient critique en 25 dessous de trois mètres environ. La sensibilité prévue pour le radar doit lui permettre de percevoir des cibles dont la Sur-face Equivalente Radar (SER) est de quelques mètres carrés, ce qui le désigne pour des objets (intrus ou cibles) qui sont plutôt des véhicules que des personnes. Le radar de la figure 30 1 comporte un générateur de tension de commande 302, un oscillateur commandé par tension 303 (VCO) et un coupleur directif 304 dont une première sortie est reliée à l'antenne 301 et une deuxième sortie de prélèvement du signal fraction de l'onde reçue en écho à un mélangeur 305. Un coupleur 306 relie la 35 sortie de signal d'émission hyperfréquence de l'oscillateur à - 7 - une deuxième entrée du mélangeur 305 pour transmettre à ce dernier un premier signal fraction de l'onde émise. On obtient à la sortie 307 du mélangeur 305 un signal de battement sous-tractif entre les deux signaux d'entrée, dont la fréquence fb 05 se déduit de la formule (3) indiquée ci-dessus. Le radar fonctionne comme décrit ci-dessous en référence aux figures 2a et 2b. Sous la commande d'un signal rectangulaire à action monostable ou bistable S31, figure 2b, une rampe de tension positive S32 de durée Te constante est 10 émise par le générateur de tension 302, ce qui commande dans le VCO 303 l'émission d'un signal hyperfréquence S33 dont la fréquence Fe est représentée à la figure 2a. Il s'agit d'une rampe de fréquence, centrée sur la fréquence fixe Fc et d'amplitude constante tif'. La puissance émise Pe est constante pen- 15 dant la durée Te. Une fraction du signal S33, notée S34, pré-sentant les mêmes caractéristiques de fréquence, est transmise au mélangeur 305. Par ailleurs, une fraction de chaque signal réfléchi S35I pour chaque distance DI appartenant à une fenêtre de détection en distance est transmise à l'autre entrée du 20 mélangeur 305 et il en résulte en sortie du mélangeur un signal de battement soustractif élémentaire sinusoïdal FbI, de fréquence fbI, représenté à la figure 2a. La somme de tous les signaux d'écho FbI obtenue pour toutes les distances DI de la fenêtre en distance constitue un signal 307 en sortie du mé- 25 langeur 305. La puissance du signal 307 est proportionnelle à la SER des objets qui engendrent les différents échos et in-versement proportionnelle à la distance DI4. Le signal 307 est d'abord traité sous forme analogique par des moyens d'amplificaton et de filtrage 308, qui 30 comportent un amplificateur 309, un filtre correcteur gain-fréquence 311, un filtre d'atténuation des signaux d'autoéblouissement 312 et un filtre antirepliement de spectre 313. La fonction de l'amplificateur 309, un amplificateur opérationnel de préférence, est d'adapter le niveau minimum du si- 35 gnal de battement 307 de façon telle qu'il soit compatible -8 avec la dynamique de la chaîne de traitement numérique représentée à la partie droite de la figure 1. Le filtre 311 est un filtre passe- bande qui compense la loi en 1/D4 (40 dB par dé-cade) des signaux reçus par le radar, ce qui revient à appli- 05 quer une amplification différente à chaque fréquence du signal 307. En effet, en vertu de la formule (3) ci-dessus, la fréquence fb est proportionnelle à la distance D. Ce filtrage présente l'avantage de réduire la dynamique du convertisseur analogique-numérique 314 situé en aval. La fonction du filtre 10 313, passe-bas, est d'éviter un repliement du spectre lors de l'opération d'échantillonnage qui suit. Ce filtre élimine l'énergie des signaux provenant d'une distance supérieure à la distance maximale d'analyse Dmax. Le filtrage du signal 307 décrit ci-dessus convient pour un radar à deux antennes, une 15 antenne émettrice et une antenne réceptrice. Par contre, pour le radar monoantenne de la figure 1, le filtre passe-haut 312 est nécessaire en supplément des filtres 311 et 313. Ce filtre a pour fonction d'atténuer les signaux à basse fréquence d'auto-éblouissement du radar FM-CW. En effet, les radars dans 20 lesquels l'émission et la réception se font simultanément sur une même antenne présentent un phénomène gênant : une partie de la puissance sortant du VCO 303 et qui a traversé le cou-pleur directif 304 n'est pas émise mais se réfléchit sur l'antenne à cause du taux d'ondes stationnaires de cette dernière 25 et est assimilée au niveau du mélangeur à une cible proche et de grande SER. Dans un radar FM-CW, ceci engendre un signal de battement parasite FbP dont le niveau est important et la fréquence faible, correspondant à un écho proche, typiquement de 500 à 1000 Hz. On fait en sorte que la raie principale asso- 30 ciée à ce signal parasite se situe en dehors du spectre utile, c'est-à-dire qu'on choisit des valeurs de AF, Te et Dmin (Dmin étant la distance minimale d'observation du radar, de l'ordre de 5 mètres) de façon telle que la valeur associée de fbmin selon la formule (3) soit assez nettement supérieure à 35 1000 Hz. Cependant, les lobes secondaires engendrés par la fenêtre de mesure (de largeur Te) se trouveront dans la zone - 9 - utile du spectre. Pour faire passer ces lobes secondaires à un niveau inférieur à celui du plus petit des signaux utiles, il convient d'appliquer deux traitements : - Diminuer l'amplitude de la raie principale du signal d'auto- 05 éblouissement, ce qui est la fonction du filtre 312. - Diminuer le niveau des lobes secondaires en appliquant une fenêtre de pondération numérique telle que décrite plus loin. Les filtres 311, 312 et 313 ont été décrits séparé- 10 ment ci-dessus pour bien expliquer les fonctions de filtrage à réaliser. De l'association de leurs courbes de filtrage respectives résulterait une courbe de filtrage globale, passe-bande, soit un filtre unique qui, dans la pratique peut être réalisé de façon connue sous forme de résistances et de condensateurs associés à un amplificateur opérationnel de façon à constituer un amplificateur actif permettant d'obtenir l'amplification (ou l'atténuation) désirée à chaque fréquence. En aval du filtre antirepliement, à la partie droite de la figure 1, le système comporte un échantillonneur blo- 20 queur 315 et le convertisseur analogiquenumérique 314, ces deux éléments constituant des moyens de numérisation, une mémoire d'échantillons temporels 320, des moyens de traitement numérique 316 et une mémoire d'échantillons fréquenciels 317. De préférence, les moyens de traitement numérique 316 sont 25 constitués par un processeur de signal avec une mémoire pro-gramme associée 318. Il peut s'agir par exemple d'un montage électronique basé sur un circuit de la famille de microprocesseurs TMS 320 de la société américaine Texas Instruments. L'échantillonneur bloqueur 315 a pour fonction de 30 prélever un échantillon du signal de battement soustractif 307 amplifié et filtré selon une période TS sous la commande d'un signal d'horloge SA sur un conducteur 319 en provenance par exemple du microprocesseur 316, la période TS étant déterminée comme suit : f 2 AF bmax c.Te Dmax - 10 - La plage utile de fréquence du signal de battement est comprise entre les valeurs fbmin et fbmax f =2AFD . bmin c.Te min 05 Pour respecter le théorème d'échantillonnage de Shannon, il faut que : 1 TS 2fbmax c.Te soit : T < S 4 tF.Dmax (4) La période d'échantillonnage TS est aussi fournie 10 au convertisseur analogique-numérique 314, ce qui assure les synchronisations nécessaires entre les éléments 314 et 315. Pour une dent de scie de fréquence émise par l'antenne 301, le nombre total NS d'échantillons de signal est : Te NS = -- T s 15 Les impulsions d'échantillonnage sont émises suivant le rythme 1/TS pendant la durée Te du signal S31A (respectivement S31B, S31C) comme représenté à la figure 2c, ce qui constitue le signal SA transmis aux éléments 314 et 315. Le convertisseur analogique-numérique 314 a pour 20 fonction d'affecter une valeur numérique à chacun des échantillons analogiques qu'il prélève. Le nombre de bits de codage nécessaires à cet effet est par exemple égal à 12. Les NS échantillons numériques émis en série par le convertisseur 314 sont ensuite rangés dans la mémoire 320, d'où ils peuvent être 25 transmis au processeur 316 par un bus unidirectionnel 327. Le processeur 316 est programmé, en 318, pour appliquer aux échantillons emmagasinés en 320 une fenêtre d'élimination des effets de bords à l'occasion d'une transformation temporelle- - 11 - fréquencielle, par exemple une Transformée de Fourier Rapide (TFR). De préférence, cette fenêtre est triangulaire ou de Hamming. Le processeur applique l'algorithme de TFR et transmet les échantillons fréquenciels calculés, au moyen d'un bus 05 bidirectionnel 321, à la mémoire d'échantillons 317. La mémoire 317 est subdivisée en trois compartiments ou parties, chaque partie ayant la capacité d'emmagasiner l'information four-nie par le radar à l'occasion de l'émission d'une dent de scie pendant la durée Te, soit trois fois la capacité de la mémoire 10 320, en prenant comme unité d'information l'information obtenue pour l'émission d'une dent de scie de signal hyperfréquen-ce. Le programme de la mémoire programme 318 comporte une phase d'initialisation telle que juste après la mise en 15 place du système de radar sur un site choisi, à un instant ri qui appartient à la phase d'initialisation auquel aucun objet intéressant pour la détection ne figure dans le champ d'observation du radar, une dent de scie de fréquence de signal hyperfréquence est émise sous l'action d'un signal de déclenche- 20 ment S31A émis par exemple par le processeur 316 et transmis à l'entrée du générateur de tension de commande (S31). Le calcul décrit au paragraphe précédent est effectué et les résultats de calcul sont emmagasinés dans une première partie de la mémoire 317, notée SERref pour : Surface Equivalent Radar de ré- 25 férence. En conséquence de la programmation effectuée en 318, la première partie de la mémoire 317 ne peut désormais plus être effacée sauf intervention manuelle ultérieure volontaire. SERref dont l'enveloppe est représentée en fonction de D à la figure 3a constitue une carte radioélectrique de référence 30 de l'environnement du radar. On notera qu'à chaque tranche de distance de valeur constante de la fenêtre en distance il est possible de faire correspondre une valeur d'adresse de la mémoire 317. Après la phase d'initialisation intervient une pha-35 se de détection proprement dite dont on indique ci-dessous - 12 - deux versions différentes selon le but précis recherché lors de la surveillance effectuée par le système de radar. Dans une première version, il existe un senseur secondaire extérieur au système, référencé 328, figure 1. Lors- 05 que le senseur 328 détecte un objet nouveau dans le champ de détection, il émet un signal de déclenchement S31B qui est transmis à un instant T2 à l'entrée du générateur de tension de commande 302 ainsi qu'au processeur 316, et un nouveau signal S32 (figure 2b) est émis. Les calculs précédemment dé- 10 crits se répètent et leur résultat est emmagasiné dans une deuxième partie de la mémoire 317, notée SERm. SERm est représentée par son enveloppe à la figure 3b. Si l'on compare les figures 3a et 3b on peut noter qu'à la figure 3b il apparaît un écho plus fort, pour la distance DJ, qu'à la figure 3a. 15 Cette comparaison est effectuée par le processeur 316 qui cal-cule la carte différentielle de surface radar équivalente des échos, fonction de la distance : SERm-SERref, échantillon par échantillon et emmagasine les résultats obtenus dans une troisième partie de la mémoire notée SERm-SERref• Lorsque la dif- 20 férence entre deux échantillons homologues (représentant la même tranche de distance) dépasse un certain seuil prédéterminé, qui peut être le pas de quantification des échantillons ou un multiple du pas de quantification, la différence entre les deux échantillons est prise en compte comme représenté à la 25 figure 3c. On obtient ainsi une indication précise de la dis-tance et de la taille d'au moins un objet apparu dans le champ de détection du radar juste avant l'instant r2. Il peut se faire que plusieurs objets qui rentreraient en même temps dans le champ de détection soient ainsi identifiés. 30 Une deuxième version du système de radar qui permet de se passer du capteur secondaire 328, consiste à effectuer une surveillance permanente de l'environnement au moyen du seul système de radar selon l'invention, ce qui rend ce der-nier autosuffisant. Pour cela, un signal S31C est transmis, à 35 intervalles de temps réguliers IT de l'ordre de quelques se- - 13 - condes, du processeur 316 au générateur de tension de commande 302 (S31), ce qui déclenche, pendant la même durée Te commençant à un instant T2 l'émission du signal S32 et l'échantillonnage du signal analogique en 315 et 314 (signal SA). Pen- 05 dant chaque intervalle de temps IT, une nouvelle carte radioélectrique de fréquence SERm est établie et emmagasinée dans la deuxième partie de la mémoire 317 puis une nouvelle carte différentielle de fréquence est calculée et emmagasinée dans la troisième partie de la mémoire 317. On obtient ainsi à tout 10 instant une indication sur l'environnement, qui permet de sa-voir si ce dernier s'est modifié par intrusion d'au moins un objet, avec indication de la distance et de la taille de cet objet. Grâce à cette deuxième solution, on obtient aussi une indication sur l'évolution de cet objet dans le champ de détection, d'ailleurs sans mise à profit de l'effet Doppler. On notera que la programmation du processeur 316 nécessaire pour obtenir les résultats indiqués pour les première et deuxième versions du système de radar décrites ci-dessus sont à la portée de l'homme de l'art, en l'occurrence l'informaticien 20 moyen. L'information contenue dans la mémoire 317, principalement l'information contenue dans la troisième partie de cette dernière, peut être exploitée par un microprocesseur de gestion 322 muni d'une mémoire de programme 323 pouvant être 25 reliée à la mémoire programme 318, le microprocesseur. 322 pré-levant l'information nécessaire au moyen d'un bus 324 qui peut être branché en dérivation sur le bus 321. Le microprocesseur 322 est par exemple un microprocesseur 6809 ou 68000 de la société américaine MOTOROLA ; il peut fournir sur un bus de sor- 30 tie 325 des indications sur l'instant d'apparition, la taille, l'éloignement, d'un ou de plusieurs objets apparus dans le champ de détection. L'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits ci-dessus. En effet, il est possible d'utiliser 35 un radar FM-CW à deux antennes, le filtre 312 n'étant alors plus nécessaire. Il est aussi possible d'utiliser un radar en - 14 - impulsions moyennant l'utilisation de moyens d'amplification et de filtrage adaptés, différents de ceux décrits ci-dessus. Dans ce dernier cas, il y a proportionnalité entre la distance des objets situés dans le champ de détection et le temps de 05 retard r des échos et une transformation temporelle-f réquentielle n'est plus nécessaire
Le radar FM-CW (301 à 305) émet des dents de scie de fréquence de durée Te et d'excurtion de fréquence DeltaF fixes et fournit en sortie d'un mélangeur (305) un signal de battement soustractif entre ondes émise et reçue en écho. Des moyens de traitement numérique située en aval (316) effectuent une transformation temporelle-fréquencielle. Selon l'invention, le radar comporte des moyens d'amplification et de filtrage analogiques (308 à 313), et des moyens de traitement numérique (314 à 325) ayant pour fonction:- d'établir à un premier instant tau1 une première carte des échos en fonction de la distance, SERref et de la mémoriser,- d'établir en tau2, une deuxième carte SERm,mémorisée, - d'établir après tau2 une trosième carte, SERm-SERref, mémorisée.Application à la détection d'objets.
1. Système de radar du type à onde continue modulée en fréquence (FM-CW), disposé fixe sur un site donné, destiné à des détections d'objets, comportant un générateur de signal 05 hyperfréquence modulé linéairement en fréquence en dents de scie de durée Te et d'excursion de fréquence flF fixes, des moyens d'émission et de réception, des moyens de dérivation pour prélever un premier signal fraction de l'onde émise et un deuxième signal fraction de l'onde reçue en écho et pour 10 transmettre lesdits premier et deuxième signaux aux entrées d'un mélangeur fournissant un signal de battement soustractif, et des moyens de traitement numérique qui effectuent une transformation temporelle-fréquencielle, caractérisé en ce qu'il comporte en outre en aval dudit mélangeur un circuit de 15 traitement de signal comprenant des moyens d'amplification et de filtrage, des moyens de numérisation, une mémoire d'échantillons temporels et lesdits moyens de traitement numérique reliés à une mémoire d'échantillons fréquenciels, lesdits moyens de traitement numérique comportant : 20 - des premiers moyens pour établir à un instant rI, suite à une première détection initiale une première carte de sur-face radar équivalente des échos fonction de la distance, SERref, et pour mémoriser ladite première carte sous forme d'échantillons dans une première partie de ladite mémoire 25 d'échantillons fréquenciels. - des deuxièmes moyens pour établir à un instant T2, suite à une deuxième détection une deuxième carte de surface radar équivalente des échos, SERm, et pour mémoriser ladite deuxième carte sous forme d'échantillons dans une deuxième par- 30 tie de ladite mémoire d'échantillons fréquenciels. - et des troisièmes moyens pour établir postérieurement à T2 une troisième carte de surface radar équivalente des échos, calculée paire d'échantillons par paire d'échantillons selon la fonction : SERm-SERref et mémorisée dans une troisième 35 mémoire d'échantillons fréquenciels, ce qui permet de mettre en évidence la distance et la taille d'au moins un objet- 16 - éventuellement apparu dans le champ de détection du radar juste avant l'instant r2. 2. Système de radar selon la 1, caractérisé en ce que ledit instant TI intervient juste après mise en 05 place du système de radar sur ledit site donné et que ledit instant T2 est déterminé par la réception d'un signal de déclenchement en provenance d'un senseur secondaire extérieur audit système. 3. Système de radar selon la 1, caracté- 10 risé en ce que ledit instant rI intervient juste après mise en place du système radar sur ledit site donné et qu'il comporte des moyens de commande de deuxième détection à plusieurs instant T2 qui se succèdent à intervalles réguliers de l'ordre de quelques secondes pendant une durée prédéterminée, de façon 15 telle que ledit système de radar soit autosuffisant pendant ladite durée. 4. Système de radar selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amplification et de filtrage consistent en un amplificateur opérationnel, un fil- 20 tre passe-bande correcteur gain-fréquence et un filtre passe-bas antirepliement de spectre, en ce que lesdits moyens de numérisation consistent en un échantillonneur-bloqueur et un convertisseur analogique-numérique et en ce que lesdits moyens de traitement numérique sont constitués par un microprocesseur 25 de traitement de signal. 5. Système de radar selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amplification et de filtrage sont constitués par un amplificateur opérationnel, muni de résistances et de condensateurs. 30 6. Système de radar selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'émission et de réception sont constitués par une antenne unique, que lesdits moyens de dérivation sont constitués par un coupleur directif en ce qui concerne le prélèvement dudit deuxième signal frac- 35 tion de l'onde reçue en écho et que lesdits moyens d'amplifi-- 17 - cation et de filtrage comportent en outre un filtre passe-haut d'atténuation des signaux d'autoéblouissement. 7. Système de radar selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un mi- 05 croprocesseur de gestion qui exploite ladite troisième carte de surface radar équivalente des échos : SERm-SERref• 8. Application du système de radar selon la 7 à la détection de la distance et de la taille d'objets apparaissant sur un site donné.
G
G01
G01S
G01S 17
G01S 17/00
FR2896829
A1
EOLIENNE A CAPTEUR DE FLUX
20,070,803
La présente invention concerne un dispositif d'éolienne à axe vertical(5) avec capteur de flux d'air rotatif. Actuellement, les éoliennes à axe vertical possèdent un rendement insuffisant pour être la source principale d'énergie d'une installation. Le dispositif selon l'invention permet d'augmenter considérablement l'efficacité de ce type d'éolienne. Il comporte en effet selon une première caractéristique un système rotatif(3) qui capte, accélère et oriente les filets d'air. La présente invention comporte donc un rotor(l ) monté sur un arbre vertical autour duquel pivote une entrée d'air profilée(3) qui s'oriente face au vent à l'aide d'une gouverne(4) placée à l'arrière du dispositif. La présente invention optimise le rendement en favorisant trois aspects : - la production d'énergie électrique suffisante pour une habitation - l'intégration environnementale - le coût de production. Le dispositif est composé de deux parties principales associées à une base de fixation au sol et à un module électrotechnique de production de courant alternatif prêt à être connecté au réseau. Ce 30 35 40 45 50 module est placé sous l'axe de rotation (5) et est solidaire de la base de fixation. L'objet de la présente invention concerne les deux parties aériennes du dispositif. Il s'agit du rotor(1) formé de deux à huit aubes profilées(2) montées sur deux platines hautes et basses(6 et 7) solidaires de l'axe de rotation(5) relié au module électrotechnique, et de deux pentagones(8 et 9) co-axiaux au rotor(1) qui supportent d'une part des ailettes profilées(a) et d'autre part la gouverne de direction(4). Le but de ces ailettes est triple : -accélérer le flux d'air par effet venturi - rendre l'écoulement laminaire et tangentiel à la rotation des aubes - augmenter le volume d'air traité en rapport avec le diamètre du rotor. Le dispositif peut être fixé sur une platine ou dans une cage reprenant l'axe à sa base et à son sommet par l'intermédiaire de paliers lubrifiés. Les schémas annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente en coupe latérale le dispositif de l'invention. La figure 2 représente une vue verticale du dispositif. 10 15 20 3
L'invention concerne un dispositif d'éolienne à axe vertical avec capteur de flux d'air rotatif. Il est constitué du rotor(1) à aubes profilées(2) entouré par un système rotatif qui capte, accélère et oriente les filets d'air grâce à des ailettes profilées(a).Cette entrée d'air s'oriente face au vent grâce à une gouverne verticale(4) placée à l'arrière du dispositif.L'invention est destinée à la production d'énergie électrique pour habitation.
1. Ensemble éolien comportant un rotor(1) à axe vertical(5) et une partie rotative coaxiale(3) dotée d'une entrée d'air et d'une gouverne(4). 2. Ensemble éolien selon la 1 caractérisé par des ailettes profilées(a) disposées sur la partie rotative(3) créant un effet d'accélération du vent avant l'entrée dans le rotor(1) et une déflection du vent rendant le flux d'air tangentiel à l'axe du rotor(1). 3. Ensemble selon la 1 ou 2 caractérisé par un rotor cylindrique(1) formé de deux à huit aubes profilées(2). 4. Ensemble selon les précédentes caractérisé par un module électrotechnique placé sous l'axe de rotation(5) et solidaire de la base de fixation. 5. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par une fabrication selon un système de platineshorizontales hautes et basses(6,7) de fixation des ailettes et des aubes.
F
F03
F03D
F03D 3
F03D 3/00,F03D 3/06
FR2891268
A3
BOUCHON-VERSEUR ELECTRIQUE DE CIDRE
20,070,330
La présente invention concerne un bouchon verseur électrique conçu pour verser de manière dosée, de préférence du cidre en bouteille, sans écarter d'autres types de boissons en bouteille. L'objet de l'invention est le développement d'un bouchon verseur portatif indépendant qui s'a.tache simplement au goulot d'une bouteille pour faciliter la propulsion pressurisée de la boisson à travers des becs dans un verre, qui intègre en outre des moyens pour tenir le verre en collaboration avec des moyens agissant pour faire en sorte que la boisson soit versée le temps que le verre reste dans le bouchon verseur. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Pour boire le cidre naturel il est traditionnel de le verser depuis ia bouteille qui le contient d'une certaine hauteur dans un verre, de telle manière à former une mousse, qui améliore ses propriétés et son arôme. Cette opération de versement est exécutée normalement manuellement et exige une certaine compétence de la part de la personne qui réalise le versement, qui doit tenir la bouteille dans une position équilibrée dans une main à une certaine hauteur en versant le contenu de la bouteille dans un verre tenu dans l'autre main à une hauteur inférieure. Afin de faciliter cette opération, des dispositifs ont été développés permettant à cette opération de versement d'être exécutée mécaniquement. Par exemple, c'est le cas de bouchon verseur du cidre naturel c;ui possède des moyens pour tenir la bouteille dans une position inversée, libérant ainsi l'utilisateur d'avoir à maintenir la bouteille équilibrée à une certaine hauteur. Dans cette position, le bouchon verseur libère le liquide 2891268 2 contenu dans la bouteille par une simple pression appliquée sur le bouton disposé aligné avec l'extrémité de la bouteille, qui pousse une bec de décharge qui fait face à l'ouverture de la bouteille permettant à la boisson contenue à l'intérieur d'être déversée. Une autre solution colt-lue consiste en un bouchon verseur mural prévu avec des moyens pour maintenir la bouteille droite, avec le goulot attaché à un élément d'étanchéité à travers lequel un tube flexible est introduit pénétrant à l'intérieur de la bouteille. En même temps, le bouchon verseur possède un souffleur activé par un levier qui produit de l'air comprimé à l'intérieur de la bouteille, qui pousse le liquide contenu à l'intérieur de la bouteille facilitant sa sortie à travers ledit tube flexible dans un tube de décharge situé à une certaine hauteur, d'où le liquide est versé dans un verre placé dans le support du bouchon verseur, lequel est disposé à une hauteur inférieure et dans une position inclinée. D'autres arrangements envisagent une incorporation d'une pompe électriquement commandée pour faciliter l'élévation du cidre à travers un tube vertical jusqu'à une certaine hauteur d'où il est versé dans un verre situé dans une position inférieure. Ces types de solutions présentent une certaine complexité et des installations de grande taille de nature statique, généralement installées quelque part dans des lieux où les personnes doivent circuler à chaque fois qu'elles souhaitent se verser du contenu de leur bouteille. DESCRIPTION DE L'INVENTION 2.5 Le bouchon verseur électrique de cidre constituant l'objet de cette invention est de nature compacte et facile à manipuler qui peut facilement être transporté et interchangé simplement pour sa fixation à chaque bouteille, autorisant ainsi une utilisation personnalisée à la table du consommateur. C'est un bouchon verseur électriquement activé qui consiste en un corps d'une seule pièce équipé d'une portion tubulaire à sa base, à travers lequel le bouchon verseur est maintenu au goulot de la bouteille. Dans ladite portion tubulaire, il y a un tube d'aspiration allongé qui s'étend de manière centrée vers l'extérieur pénétrant à l'intérieur de la bouteille et aspire le contenu de la bouteille activé par l'intermédiaire d'une pompe, à l'intérieur du corps, qui est utilisé comme moyen de propulsion pour projeter avec force le cidre contre le verre. Depuis ladite portion tubulaire un support annulaire horizontale qui s'étend latéralement prévu pour tenir le verre sur lequel le cidre sera projeté, lequel est alimenté par l'action de la pompe à travers au moins un bec, de préférence deux, sont situés sur le côté du corps près de sa base supérieure. Sur ce même côté du corps il y a, centré avec les becs et avec l'axe central du support horizontal annulaire, un bouton protubérant situé de telle manière que le positionnement du verre de cidre de taille standard dans le support annulaire provoque un contact latéral du verre contre le bouton engendrant l'activation de la pompe et par conséquent, la propulsion pressurisée du cidre à travers les becs dans le verre. Le bouton est appuyé en permanence aussi longtemps que le verre est dans le support annulaire, assurant le fonctionnement continu de la pompe, laquelle cesse de fonctionner et ferme l'approvisionnement en cidre au moment où le verre cesse de presser le bouton dès que le verre est retiré par l'utilisateur. La pompe est alimentée par une pile, la rendant par conséquent autonome. En même temps, étant donné ses dimensions de nature réduite et compacte, le bouchon verseur est facile à manier pour sa fixation et son retrait d'une bouteille à une autre. Contrairement aux autres solutions, la bouteille reste droite sur sa base et n'exige aucune autre manipulation que son débouchage pour l'introduction subséquente du bouchon verseur décrit afin que le cidre puisse être fourni à une pression de manière dosée. DESCRIPTION DES DESSINS Afin de compléter cette description et dans le but d'une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, selon un exemple préféré d'un arrangement pratique de celle-ci, un jeu de dessins est annexé comme partie intégrante de ladite description, laquelle, est illustrée de manière non limitative comme suit: Figure 1: illustration d'une vue de côté du bouchon verseur électrique de cidre objet de cette invention attaché à une bouteille, dans une situation où le cidre est projeté à l'intérieur d'un verre maintenu dans le support annulaire. Figure 2: illustration d'une vue de face du bouchon verseur électrique de cidre attaché à une bouteille qui montre schématiquement la pompe et sa pile d'alimentation avec une ligne en pointillé. MODE DE REALISATION PREFERE DE L'INVENTION En référence aux figures, il est décrit ci-dessous un arrangement préféré du bouchon verseur électrique de cidre constituant l'objet de l'invention. La figure 2 montre que le bouchon verseur électrique de cidre commence à partir de l'incorporation basique d'une pompe 1, électriquement activé par une pile 2, comme élément de propulsion utilisé pour projeter sous pression, à travers au moins un bec 3, le cidre contenu dans une bouteille 4 dans un verre 5, en mettant en action un bouton 6 associé à la pompe 1, une situation qui est illustrée à la figure 1. Comme il peut être w à la figure 1, le bouchon verseur électrique de cidre comprend fondamentalement un corps 7 équipé dans sa base inférieure d'une portion tubulaire 8, qui peut être attaché au goulot de la bouteille 4, qui est dans une position normale sur sa base, une portion tubulaire 8 d'où un tube d'aspiration allongé 9 est connecté à la pompe 1 se prolonge de manière centrée vers l'extérieur, conçu pour être introduit intérieur de la bouteille 4, et d'où un support annulaire 10 est projeté latéralement également, conçu pour tenir le verre 5. On note que le bouton 6 protubérant du côté du corps 7 dans une position centrée coïncidant avec l'axe horizontal de symétrie du support annulaire 10 à une telle hauteur que le verre 5 dans sa position dans le support annulaire 10 touche ledit bouton 6 le maintenant appuyé, lequel entraîne l'activation de la pompe 1, pour cette position du verre 5 et par conséquent, la projection du cidre dans le verre 5. La figure 1 illustre le bouchon verseur dans sa position 3e versement du cidre. Une fois l'opération de remplissage du verre 5 terminée le verre 5 est retiré, il cessera d'être en contact avec le bouton 6 et l'approvisionnement en cidre cessera. 2.5
Bouchon verseur électrique de cidre incorporant une pompe (1), électriquement activé et alimenté par une pile (2), comme élément de propulsion utilisé pour projeter sous pression, à travers au moins un bec (3), le cidre contenu dans une bouteille (4) dans un verre (5), en mettant en action un bouton (6) associé à une pompe (1), caractérisé en ce qu'il comprend un corps (7) équipé dans sa base inférieure d'une portion tubulaire (8), laquelle peut être attachée au goulot de la bouteille (4), laquelle est dans une position normale debout sur sa base, une portion tubulaire (8) d'où un tube d'aspiration étiré (9) est connecté à la pompe (1) se prolongeant de manière centrée à l'extérieur, conçu pour être introduit à l'intérieur de la bouteille (4), et d'où une bague annulaire (10) est prévue pour tenir le verre (5) s'étendant latéralement également.
1. Bouchon verseur électrique de cidre incorporant une pompe (1), électriquement activé et alimenté par une pile (2), comme élément de propulsion utilisé pour projeter sous pression, à travers au moins un bec (3), le cidre contenu dans une bouteille (4) dans un verre (5,, en mettant en action un bouton (6) associé à une pompe (1), caractérisé en ce qu'il comprend un corps (7) équipé dans sa base inférieure d'une portion tubulaire (8), laquelle peut être attachée au goulot de la bouteille (4), laquelle est dans une position normale debout sur sa base, une portion tubulaire (8) d'où un tube d'aspiration étiré (9) est connecté à la pompe (1) se prolongeant de manière centrée à l'extérieur, conçu pour être introduit à l'intérieur de la bouteille (4), et d'où une bague annulaire (10) est prévue pour tenir le verre (5) s'étendant latéralement également. 2. Bouchon verseur électrique de cidre selon la 1, caractérisé en ce que le bouton (6) protubérant du côté du corps (7) dans une position centrée par rapport à l'axe horizontal de symétrie du support annulaire (10) à une telle hauteur que le verre (5) dans sa position dans le support annulaire (10) appuie contre ledit bouton (6) le maintenant appuyé, lequel entraîne I'actionnement de la pompe (1) pour cette position du verre (5) et par conséquent, la projection du cidre dans le verre (5).
B
B67,B65
B67C,B65D
B67C 9,B65D 47,B65D 83,B65D 85
B67C 9/00,B65D 47/34,B65D 83/76,B65D 85/72
FR2890512
A1
SYSTEMES ET PROCEDES DE DISTRIBUTION D'ACCES POUR RESEAUX SANS FIL
20,070,309
La présente invention concerne de manière générale les communications pour des réseaux sans fil, et de manière plus particulière, la distribution d'accès pour réseaux sans fil. Du fait de la valeur et de l'utilisation croissantes des informations, les individus et les entreprises cherchent des moyens supplémentaires pour traiter et mémoriser les informations. L'un des choix mis à la disposition des utilisateurs est un système de traitement d'informations. Un système de traitement d'informations, d'une manière générale, traite, compile, mémorise, et/ou communique des informations ou des données à des fins commerciales, personnelles, ou autres, permettant ainsi aux utilisateurs d'exploiter la valeur des informations. Du fait que les besoins et impératifs en termes de technologie et de traitement d'informations varient entre différents utilisateurs ou différentes applications, les systèmes de traitement d'informations peuvent également varier en fonction du type d'informations qui sont traitées, de la manière par laquelle les informations sont traitées, de la quantité d'informations qui sont traitées, mémorisées, ou communiquées, et du degré de rapidité et d'efficacité avec lequel les informations peuvent être traitées, mémo-risées, ou communiquées. Les variations des systèmes de traitement d'informations permettent que les systèmes de traitement d'informations soient généraux ou configurés pour un utilisateur spécifique ou une utilisation spécifique telle que le traitement des transactions financières, les réservations des vols, la mémorisation des don- nées d'entreprise, ou les communications globales. De plus, les systèmes de traitement d'informations peuvent inclure une variété de composants matériels et logiciels qui peuvent être configurés pour traiter, mémoriser, ou communiquer des informations et peuvent inclure un ou plusieurs systèmes informatiques, systèmes de mémorisation de données, et systèmes de gestion de réseau. Actuellement, un accès à un service d'un fournisseur de services Internet (ISP) large bande est principalement basé sur l'une des deux architectures: un service par modem câble ou ligne d'abonné numérique (DSL). Typique-ment, le service large bande se termine dans un dispositif de type modem autonome ou une combinaison d'un dispositif modem-routeur avec une distribution de contenus lo- cale sur des technologiques de réseau Ethernet ou de ré-seau local sans fil (WLAN) vers d'autres dispositifs et plates-formes auxiliaires. La technologie des réseaux urbains sans fil (WMAN) émerge comme alternative à des réseaux d'accès par câble tels que les liaisons par fibres optiques, des systèmes coaxiaux utilisant des modems câble et des liaisons DSL. Dans l'industrie, un accès sans fil à une bande scientifique et médicale (ISM), de large bande (BWA) émerge comme un service large bande pour des consommateurs et un accès terrestre pour des zones d'accès public. L'Accès Sans Fil Large Bande a été normalisé dans la norme IEEE 802.16a, qui a été introduite comme un réseau urbain pour relier des zones d'accès sans fil 802.11 à l'Internet. Cette norme offre des dizaines de mégabits de débit sur une distance allant jusqu'à 20 kilomètres, et la possibilité de réaliser des connexions sans avoir de lignes de visée directe. Du fait de sa plage étendue, les systèmes 802. 16a doivent consommer plus d'énergie et exiger des systèmes d'antenne plus évolués que des applications WLAN typique, interférant potentiellement avec l'adoption à grande échelle de la norme 802.16a dans un matériel client mince et léger. Le déploiement initial de la technologie 802.16a dans de nombreux environnements informatiques d'entreprise/petite entreprise (SMB) aura lieu probablement sur une infras- T 3 tructure WLAN existante. Actuellement, des points d'accès (AP) WLAN sont gérés par des administrateurs de technologie d'informations (IT) en utilisant une liaison Ethernet aux points d'accès. De quelconques mises à jour de micrologiciels/pare-feu sont téléchargées sans routage sur l'Internet externe. Avec des points d'accès ayant la norme IEEE 802.16a, la gestion aurait lieu sur une liai-son sans fil à partir d'un client associé au point d'accès ou au Fournisseur de Services Internet desservant le noeud 802. 16a (pour un vrai déploiement sans fil sans Ethernet). Le premier scénario est encombrant et inefficace si de multiples points d'accès sont déployés. Le second scénario pose des problèmes de sécurité et de robustesse du fait d'un routage à l'extérieur du réseau d'en- treprise. On décrit ici des systèmes et des procédés de distribution d'un accès pour réseaux sans fil (par exemple, fournissant un accès multiréseaux pour deux ou plus de deux réseaux ayant des protocoles de gestion de réseau différents) en utilisant une architecture de contrôles d'accès au support (MAC) commune. Dans un mode de réalisation, les systèmes et procédés décrits peuvent être mis en oeuvre pour fournir une architecture de plates-forme pour une terminaison de service d'Accès Sans fil Large Bande (BWA) à vitesse élevée en utilisant une architecture MAC commune et une fonctionnalité de routeur. Dans un tel mode de réalisation, cette architecture MAC commune peut être mise en oeuvre, par exemple, pour optimiser la performance et le débit entre un service de données d'un fournisseur de services Internet (ISP) sans fil BWA et un réseau WLAN localisé. Dans un exemple de mode de réalisation, un routeur intégré et un service pare-feu peuvent être fournis à un réseau WLAN local, en favorisant une architecture MAC à base d'un multiplexage à répartition en fréquence orthogonale, (OFDM) commune pour à la fois la fonctionnalité d'accès BWA et de réseau WLAN. Les avantages qui peuvent être réalisés par la mise en oeuvre des systèmes et procédés décrits incluent des avantages en termes de coût de l'architecture MAC avec des extensions supplémentaires par des circuits intégrés spécifiques à des applications (ASIC) de couche physique (PHY) partagés, mais ne sont pas limités à ceux-là. Les capacités de caractéristiques d'extension et de routage de l'architecture décrite peuvent être avantageusement mises en oeuvre, par exemple, à l'aide d'une technologie ultra large bande (UWB) pour des environnements réseaux allant des réseaux informatiques locaux à base de données jusqu'à des réseaux à base de formation des clients (CE), par exemple, formant une solution à l'architecture de Maison Numérique. Dans un exemple de mode de réalisation, les systèmes et procédés décrits peuvent être mis en oeuvre pour fournir un ou plusieurs points d'accès BWA (par exemple, 802.16a) qui desservent des clients d'un réseau WLAN (par exemple, 802.11 abgn WiFi) et/ou WPAN (UWB, blue tooth). Dans un tel mode de réalisation, un point d'accès BWA individuel peut être configuré avec la capacité de maintenir une association avec des points d'accès d'un réseau WLAN et/ou WPAN hérités à proximité. Les systèmes et procédés décrits peuvent être de plus mis en oeuvre pour fournir une couche réseau supplémentaire entre le dorsal BWA (par exemple, 802.16a) et le frontal de WLAN/WPAN (802.11/ UWB/BT) qui offre un support pour des mises à jour de mi- crologiciels et un déploiement de pare-feu, avec la capa-cité d'accepter des changements de cette nouvelle couche réseau par l'intermédiaire d'une association avec des points d'accès de réseau WLAN hérités. Par exemple, un point d'accès sans fil large bande (BWA) (par exemple, 802.16a) peut être associé à des points d'accès d'un ré- T G seau WLAN d'entreprise existant en tant que client spécial. De quelconques mises à jour mises en service aux points d'accès d'un réseau WLAN d'entreprise peuvent être acheminées vers le point d'accès BWA associé. Le point d'accès BWA peut être autorisé à utiliser ces mises à jour pour modifier des fonctionnalités administratives, par exemple, le renvoi de port, le blocage d'adresses IP, des clés de cryptage, etc. Dans un exemple de mise en oeuvre du mode de réalisation décrit ci-dessus, une couche réseau supplémentaire entre le dorsal BWA (par exemple, 802.16a) et le frontal WLAN/ WPAN (802.11/UWB/BT) peut être fournie, laquelle paraît comme un client Ethernet au réseau d'entreprise existant. La couche réseau supplémentaire peut être configurée de manière à avoir une adresse Ethernet abstraite qui peut être maintenue dans des tables de routage IT, par exemple, de manière à permettre aux administrateurs d'ajouter et de supprimer des points d'accès BWA en utilisant des outils de gestion de réseau existants, et en même temps à permettre une gestion sécurisée et centralisée des points d'accès BWA sans aucun routage à l'extérieur du réseau d'entreprise. Par conséquent, les communications de gestion (par exemple, mises à jour de micrologiciels, configurations de pare-feu, changements de fonctionnalités ad- ministratives, etc.) peuvent être fournies sur une liai-son de communication frontale vers un point d'accès BWA à partir d'un point d'accès WLAN, au lieu de l'être sur une liaison de communication dorsale ou à partir d'un client de gestion associé au point d'accès BWA. Des exemples de caractéristiques et/ou avantages qui peu-vent être mis en oeuvre dans une combinaison utilisant les systèmes et procédés décrits incluent une translation WMAM-à-WLAN transparente; une qualité de service (QoS) native pour la voix, les données et les multimédias; des antennes omnidirectionnelles pour une gestion de Réseau en Maille; la sélection, l'allocation et la commande de canaux multiples; l'augmentation de la capacité d'un ré-seau par des noeuds maillés; la sécurité et l'authentification; et des opérations indépendantes des protoco- les, par exemple, Ethernet, Protocole Internet Version 6 (IPv6), le mode de transfert asynchrone (ATM), le protocole point à point sur Ethernet (PPPoE), etc. Les caractéristiques et/ou avantages d'une architecture de pare-feu commune peuvent être également réalisés ou mis en oeuvre dans la pratique des systèmes et procédés décrits y compris l'authentification des clients et des applications; la gestion des configurations; les règles et profils; etc., mais ne sont pas limités à ceux-là. De plus, la capacité de mise à l'échelle et d'extension des réseaux peut être fournie, par exemple, pour 802.11n, UWB et/ou d'autres protocoles de réseau. Les caractéristiques des opérations de commutation et de routage qui peuvent être réalisées incluent une architecture sans blocage L2/L3+ ; une vitesse des fils entre les réseaux WMAM/WLAN; une terminaison native pour des réseaux privés virtuels (VPN) ; un support de réseau local virtuel (WLAN) pour des applications et/ou dispositifs hétérogènes; le support et la commande de noeuds locaux de maille, etc., mais ne sont pas limitées à ces derniers. Dans un aspect, on décrit ici un procédé de communication pour réseau qui inclut la fourniture d'une communication sans fil entre deux ou plus de deux réseaux sans fil au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support (MAC). Dans ce procédé, un premier des deux ou plus de deux réseaux sans fil peut inclure un réseau sans fil ayant un premier protocole de gestion de réseau, un deuxième des deux ou plus de deux réseaux sans fil peut inclure un réseau sans fil ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, et le premier protocole de gestion de réseau peut être différent du deuxième protocole de gestion de réseau. Dans un autre aspect, on décrit ici un système de traite-ment d'informations qui inclut un premier circuit de corn- munication de réseau configuré pour communiquer avec un premier réseau sans fil ayant un premier protocole de gestion de réseau, un deuxième circuit de communication de réseau configuré pour communiquer avec un deuxième réseau sans fil ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, et un circuit de contrôle d'accès au support (MAC) partagé couplé pour communiquer avec des interfaces physiques (PHY) de chacun du premier circuit de communication de réseau et du deuxième circuit de communication de réseau. Le deuxième protocole de gestion de réseau peut être différent du premier protocole de gestion de réseau. Dans un autre aspect, on décrit ici un point d'accès commun pour réseaux multiples qui inclut un système de traitement d'informations configuré pour fournir une communi- cation sans fil entre deux ou plus de deux réseaux sans fil au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support (MAC). Un premier des deux ou plus de deux ré-seaux sans fil peut inclure un réseau sans fil ayant un premier protocole de gestion de réseau, un deuxième des deux ou plus de deux réseaux sans fil peut inclure un ré-seau sans fil ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, et le premier protocole de gestion de réseau peut être différent du deuxième protocole de gestion de ré-seau. Plus précisément, l'invention vise un procédé de communication de réseau avec fourniture d'une communication sans fil entre deux ou plus de deux réseaux sans fil au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support (MAC), où un premier des deux ou plus de deux réseaux f sans fil comporte un réseau sans fil ayant un premier protocole de gestion de réseau, et un deuxième des deux ou plus de deux réseaux sans fil comporte un réseau sans fil ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, le premier protocole de gestion de réseau étant différent du deuxième protocole de gestion de réseau. L'invention vise également un système de traitement d'in-formations, comportant: un premier circuit de communication de réseau configuré pour communiquer avec un premier réseau sans fil ayant un premier protocole de gestion de réseau; un deuxième circuit de communication de réseau configuré pour communiquer avec un deuxième réseau sans fil ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, le deuxième protocole de gestion de réseau étant différent du premier protocole de gestion de réseau; et un circuit de contrôle d'accès au support (MAC) partagé couplé pour communiquer avec des interfaces physiques de chacun du premier circuit de communication de réseau et du deuxième circuit de communication de réseau. Avantageusement, le premier circuit de communication de réseau comporte un premier circuit d'émetteur-récepteur radio et un premier composant de traitement de signal de réseau, le premier circuit de traitement de signal de ré-seau étant couplé entre le premier émetteur-récepteur ra- dio et le circuit MAC partagé, et le deuxième circuit de communication de réseau comporte un deuxième circuit d'émetteur-récepteur radio et un deuxième composant de traitement de signal de réseau, le deuxième circuit de traitement de signal de réseau étant couplé entre le deuxième émetteurrécepteur radio et le circuit MAC partagé. L'invention vise également un point d'accès commun pour réseaux multiples, comportant un système de traitement d'informations configuré pour fournir une communication sans fil entre deux ou plus de deux réseaux sans fil au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support, un premier des deux ou plus de deux réseaux sans fil comportant un réseau sans fil ayant un premier protocole de gestion de réseau, et un deuxième des deux ou plus de deux réseaux sans fil comportant un réseau sans fil ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, le premier protocole de gestion de réseau étant différent du deuxième protocole de gestion de réseau. Avantageusement, le système de traitement d'informations comporte de plus un circuit de contrôle d'accès au sup-port partagé MAC configuré pour fournir la communication sans fil entre les deux ou plus de deux réseaux sans fil au niveau de la couche logicielle MAC. Selon diverses autres caractéristiques avantageuses: il y a communication sans fil entre les deux ou plus de deux réseaux sans fil au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support (MAC) en utilisant un circuit MAC partagé, ou bien dans un système de traitement d'informations configuré en tant que point d'accès sans fil commun pour réseaux multiples; - le premier protocole de gestion de réseau a une largeur de bande de communication supérieure à celle du deuxième protocole de gestion de réseau, et le premier protocole de gestion de réseau a une portée de commu- nication supérieure à celle du deuxième protocole de gestion de réseau; le premier protocole de gestion de réseau est un protocole de gestion de réseau à accès sans fil large bande, et le deuxième protocole de gestion de réseau est un protocole de gestion de réseau d'un réseau lo- cal sans fil; - le premier réseau comporte l'Internet, et le deuxième réseau comporte un réseau local d'entreprise ou domo-tique; - il y a communication avec le premier réseau via une liaison de communication dorsale, et communication avec le deuxième réseau via une liaison de communication frontale à l'aide d'un point d'accès sans fil pour le deuxième réseau; il y a maintien d'une association avec le au moins un point d'accès sans fil du deuxième réseau, et réception de communications de gestion via la liaison de communication frontale à partir du au moins un point d'accès sans fil du deuxième réseau. La présente invention va maintenant être mieux comprise à partir de la lecture de la description qui va suivre faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est un schéma fonctionnel simplifié d'un environnement de gestion de réseau sans fil selon un exemple de mode de réalisation des systèmes et procé- dés décrits, la figure 2 est un schéma fonctionnel simplifié d'un système de traitement d'informations configuré en tant que point d'accès commun selon un exemple de mode de réalisation des systèmes et procédés décrits, et la figure 3 illustre une architecture de communica- tions pour réseaux selon un exemple de mode de réali- sation des systèmes et procédés décrits. La figure 1 est un schéma fonctionnel d'un environnement de gestion de réseau sans fil 100 tel qu'il peut être mis en oeuvre selon un mode de réalisation des systèmes et procédés décrits pour distribuer un accès à des réseaux entre de multiples réseaux séparés ayant des protocoles de gestion de réseau différents. Comme représenté, l'environnement de gestion de réseau sans fil 100 inclut un système de traitement d'informations 106 configuré en tant que point d'accès commun pour de multiples réseaux pour trois exemples de types différents de réseaux sans fil 102, 104 et 105, bien qu'il sera entendu que les systèmes et procédés décrits peuvent être mis en oeuvre dans d'autres modes de réalisation tels qu'un point d'accès commun pour deux ou plus de deux réseaux séparés quel-conques ayant une configuration et/ou contrôle d'accès quelconque. Des exemples spécifiques de tels réseaux incluent des technologies à base de réseau WLAN telles que WiFi 802.11 (2,4 GHz et 5,0 GHz) ; des technologies à base de réseau WPAN telles que Bluetooth (2,4 GHz) et Ultra Large Bande (UWB) (3,1 à 10,6 GHz) ; des technologies à base de WWAN telles que GSM/EDGE, HSDPA, W-COMA, CDMA-2000 (800 à 900 MHz, 1800 à 1900 MHz et 2,1 GHz) ; et des technologies à base de WMAN telles que WiMax 802.16 (2 à 11 GHz), etc., mais ne sont pas limités à ces derniers. Dans un exemple de mode de réalisation, le système de traitement d'informations 106 peut être un système de traitement d'informations portable tel qu'un ordinateur bloc-notes. Dans l'exemple de mode de réalisation illustré de la figure 1, le réseau 102 représente un premier réseau sans fil (par exemple, WWAN ou WMAN) de dispositifs capables d'une communication de largeur de bande relativement élevée et de portée relativement longue, le réseau sans fil 104 représente un deuxième réseau (par exemple, WLAN) de dispositifs capables d'une communication de largeur de bande relativement faible et de protée relativement courte, et le réseau sans fil 105, un troisième réseau, (par exemple, WPAN) de dispositifs capables d'une commu- nication de largeur de bande relativement élevée et de portée relativement courte. Dans ce mode de réalisation, le réseau sans fil 102 peut être de plus caractérisé comme un réseau externe (par exemple, l'Internet externe ou un autre réseau de domaine public), le réseau sans fil 104 peut être de plus caractérisé comme un réseau interne (par exemple, un réseau d'entreprise ou Intranet domestique ou un autre réseau de configuration et d'accès des utilisateurs gérés), et le réseau sans fil 105 peut être de plus caractérisé comme un réseau de connexion de péri- phériques configuré pour connecter des périphériques (par exemple, des dispositifs d'affichage vidéo, des dispositifs de lecture audio, des dispositifs de projection, des dispositifs d'impression, des afficheurs, des souris, des claviers, des lecteurs optiques, des dispositifs de mémo- risation externe, des caméras Internet (webcam), etc.) à un ou plusieurs noeuds de réseau du réseau sans fil 105. Comme représenté sur la figure 1, le système de traite-ment d'informations 106 inclut un premier circuit de communication de réseau 120 configuré pour communiquer avec le premier réseau 102, un deuxième circuit de communication de réseau 122 configuré pour communiquer avec le deuxième réseau 104 et un troisième circuit de communication de réseau 124 configuré pour communiquer avec le troisième réseau 105. Dans le mode de réalisation illus- tré, le système de traitement d'informations 106 inclut également un circuit MAC partagé 126 couplé pour communiquer avec des interfaces physiques (PHY) de chacun des circuits de communication de réseau 120, 122, 124 d'une manière qui permet la communication directe au niveau de la couche logicielle MAC entre les réseaux 102, 104 et/ou 105. Comme ceci sera décrit davantage ici, cette capacité de communication au niveau de la couche MAC peut être mise en oeuvre dans une variété de modes de réalisation pour réaliser un ou plusieurs avantages des systèmes et procédés décrits en raccordant en pont deux ou plus de deux interfaces de réseau au niveau de la couche de traitement logicielle MAC. La figure 2 est un schéma fonctionnel simplifié du système de traitement d'informations 106 de la figure 1, tel qu'il peut être configuré comme un point d'accès commun pour de multiples réseaux, par exemple, les réseaux 102, 104 et 105. Comme illustré sur la figure 2, le premier circuit de communication de réseau 120 inclut un premier circuit d'émetteurrécepteur radio de réseau 250 (par exemple, un circuit d'émetteurrécepteur radio WWAN), le deuxième circuit de communication de réseau 122 inclut un deuxième circuit d'émetteur-récepteur radio de réseau 240 (par exemple, un circuit d'émetteur-récepteur radio WLAN), et le troisième circuit de communication de réseau 124 inclut un troisième circuit d'émetteur-récepteur radio de réseau 260 (par exemple, un circuit d'émetteur-récepteur radio WPAN) qui sont couplés pour recevoir et transmettre des signaux radiofréquence (RF) de réseau sans fil en utilisant une antenne correspondante 258, 248 ou 268, respectivement. Il sera entendu que la figure 2 est seulement un exemple, et qu'un système de traitement d'informations peut être configuré dans d'autres modes de réalisation qu'un point d'accès commun pour deux réseaux, ou qu'un point d'accès commun pour plus de trois réseaux, le dernier cas étant représenté par les points entre le deuxième circuit de communication de réseau 122 et le troisième circuit de communication de réseau 124 sur la figure 2. Comme représenté sur la figure 2, chacun des circuits de communication de réseau 120, 122 et 124 inclut un composant de traitement de signal de réseau respectif 270, 272 ou 274 qui est couplé entre le circuit d'émetteur-récepteur radio respectif 250, 240 ou 260 et le circuit MAC partagé 126. Chacun des composants de traitement de si- gnal de réseau 270, 272 ou 274 inclut un convertisseur analogique-numérique (ADC) 252, 242 ou 262, un convertisseur numérique-analogique (DAC) 254, 244 ou 264 et un circuit de bande de base 256, 246 ou 266 qui sont ensemble fournis pour recevoir des signaux de communication de réseau analogiques à partir des circuits d'émetteur- ré- cepteur radio 250, 240 ou 260 et pour fournir des signaux de communication de réseau numériques correspondant au circuit MAC partagé 126, et pour recevoir des signaux de communication de réseau numériques depuis le circuit MAC partagé 126 et pour fournir des signaux de communication de réseau analogiques correspondant au circuit d'émetteur-récepteur radio 250, 240 ou 260 de la manière illustrée. En ce qui concerne cela, chacun des circuits d'émetteur- récepteur radio 250, 240 ou 260 fournit des signaux de communication de réseau analogiques à l'un des composants de traitement de signal de réseau 270, 272 ou 274 qui est basé sur des signaux radiofréquence de réseau reçus par une antenne correspondante 258, 248 ou 268, et reçoit des signaux de communication analogiques depuis l'un des composants de traitement de signal de réseau 270, 272 ou 274 pour les transmettre sous forme de signaux RF de réseau par une antenne correspondante 258, 248 ou 268. Bien que le système de traitement d'informations 106 soit configuré dans ce mode de réalisation comme un point d'accès commun ayant un circuit d'émetteur-récepteur radio et un circuit de traitement de signal de réseau associé pour des communications de réseau RF, il est également possible que le circuit MAC partagé d'un point d'accès commun puisse être également couplé à un circuit MAC partagé adapté pour une communication sur réseau câblé avec un ou plusieurs réseaux. Comme davantage illustré sur la figure 2, le système de traitement d'informations 106 inclut également un processeur de réseau 273 qui communique entre le circuit MAC partagé 126 et des interfaces externes 275. Les interfaces externes 275 peuvent être couplées à un ou plusieurs dispositifs hôtes externes quelconques 130 (par exemple, un microprocesseur, un microcontrôleur, un système de traitement d'informations, etc.) qui sont adaptés pour échanger (c'est-à-dire recevoir et/ou délivrer) des com- t.. munications de réseau avec le circuit MAC partagé 126 via le processeur de réseau 273. Des exemples de tâches qui peuvent être réalisées par le ou les dispositifs hôtes externes 130 incluent la fourniture d'une interface gra- phique utilisateur/interface commande-ligne pour des réglages de configuration, la fourniture d'une interface de bus (par exemple, USB, PCI Express, etc.) pour relier des dispositifs externes, la fourniture de la capacité de mise à l'échelle pour relier une autre instance d'une interface réseau (par exemple, Bluetooth) et la fourniture d'un accès administratif aux interfaces réseaux sous-jacentes, etc., mais ne sont pas limités à ces derniers. Il sera entendu, cependant, que des communications peuvent être établies entre deux ou plus de deux réseaux quelconques parmi le premier réseau 102, le deuxième ré-seau 104 et/ou le troisième réseau 105 via des circuits de communication de réseau 120, 122 et/ou 124 directement via le circuit MAC 126 pour raccorder en pont des inter-faces réseaux de ces réseaux au niveau de la couche de traitement logicielle MAC sans aucun traitement supplémentaire de couches logicielles supérieures en utilisant le processeur de réseau 273. Dans un mode de réalisation, le processeur de réseau 273 peut être configuré et muni d'un circuit de traitement de pile logicielle de réseau qui est adapté pour le traite-ment de flux d'informations à travers des couches réseaux sous-jacentes et/ou des communications réseaux reçues oudélivrées au circuit MAC 126. La figure 2 illustre égale-ment une mémoire 284 qui peut être couplée au circuit MAC partagé 126 et au processeur de réseau 273 dans le but de mémoriser une pile logicielle de gestion de réseau et/ou des réglages de configuration, etc. On représente égale-ment une mémoire à lecture seule effaçable et programmable électriquement (EEPROM) externe 212 qui peut être présente dans le but de mémoriser des informations de BIOS et/ou un micrologiciel pour les dispositifs de gestion de réseau, etc. Dans un exemple de mode de réalisation, un point d'accès commun pour réseaux multiples, tel que le système de traitement d'informations 106 de la figure 2, peut être mis en oeuvre pour distribuer un accès pour des réseaux sans fil et une communication entre deux ou plus de deux réseaux (par exemple, les réseaux 102, 104 et 105 de la figure 1) en utilisant l'architecture de contrôle d'accès au support (MAC) commune fournie par le circuit MAC partagé 126. Par exemple, le système de traitement d'informations 106 peut être mis en oeuvre sous forme d'un routeur (avec une fonctionnalité de pare-feu facultative) pour fournir une terminaison pour les communications en- tre le premier réseau 102 et le deuxième réseau 104 et/ou troisième réseau 105 au niveau MAC partagé. Dans un tel mode de réalisation, l'architecture MAC commune peut être utilisée de manière à optimiser la performance et le dé-bit entre les réseaux individuels en réduisant le temps et la complexité de traitement de couche logicielle. La figure 3 illustre un exemple de mode de réalisation d'une architecture des communications de réseau 300 qui peut être mise en oeuvre conformément à un mode de réalisation des systèmes et procédés décrits. Comme représen- té, l'architecture réseau 300 inclut un système de traitement d'informations 310 configuré pour fournir un accès câblé pour un réseau interne (par exemple, un réseau domotique ou un Intranet d'entreprise) qui inclut des points d'accès sans fil 312a, 312b et 312c (par exemple, des dispositifs compatibles avec la norme IEEE 802.11 provenant des mêmes fabricants ou de fabricants différents). Concernant cela, le système de traitement d'in-formations 310 peut être configuré, par exemple, comme un serveur de réseau câblé vers un réseau Intranet d'entre- prise interne ou comme un modem câble qui dessert un ré- s seau domotique interne. Dans un tel mode de réalisation, le système de traitement d'informations 310 peut être en communication câblée via une liaison câblée 320 avec le réseau de l'Internet externe 102 et inscrit auprès d'un fournisseur de services Internet (ISP) du réseau Internet externe 102. Comme représenté, le système de traitement d'informations 310 est également en communication via des liaisons câblées 322a, 322b et 322c avec les points d'accès sans fil 312a, 312b et 312c, respectivement. Les liaisons de communication câblées 320, 322a, 322b et 322c peuvent être, par exemple, des liaisons de communication Ethernet câblées ou d'autres liaisons de communication de réseau câblées adaptées. En plus de desservir le réseau interne, le système de traitement d'infos 310 peut être également configuré pour assurer d'autres fonctions, par exemple, configuré comme un pare-feu pour le réseau in-terne. Comme représenté, les points d'accès de réseau interne 312a, 312b et 312c sont configurés pour communiquer sans fil via des liaisons de communication sans fil (par exemple, des liaisons WLAN 802.11) avec un ou plusieurs noeuds de dispositifs clients sans fil du réseau interne. Concernant cela, la figure 3 représente le point d'accès de réseau sans fil interne 312a en communication sans fil avec le noeud client sans fil 360a (par exemple, un système de traitement d'informations configuré comme un dis-positif informatique de bureau) via une liaison de communication sans fil 340a, et le point d'accès de réseau sans fil 312b en communication sans fil avec un noeud client sans fil 360b (par exemple, un système de traite-ment d'informations configuré comme un dispositif informatique portable) via une liaison de communication sans fil 340b du réseau interne. L'exemple de mode de réalisation de la figure 3 inclut également deux systèmes de traitement d'informations 106a et 106b qui sont configurés sous la forme de points d'accès communs pour de multiples réseaux qui sont en communication directe sans fil via des liaisons sans fil dorsales respectives 330a et 330b (par exemple, des liaisons BWA 802.16a) avec le réseau externe 102. Dans ce mode de réalisation, chacun des systèmes de traitement d'informations 106a et 106b sont capables de communiquer avec un quelconque dispositif compatible avec la norme 802.11, et sont par conséquent capables de communiquer sans fil avec chacun des points d'accès de réseau 312a, 312b et 312c, lorsqu'ils sont dans la portée de communication sans fil adaptée avec ces dispositifs. Comme représenté sur la figure 3, le système de traite-ment d'informations 106a est également en communication sans fil via une liaison sans fil 332a (par exemple, une liaison WLAN WiFi 802.11 abgn) avec le point d'accès de réseau interne 312a du réseau interne, et le système de traitement d'informations 106b est également en communication sans fil via la liaison sans fil 332b (par exem- pie, une liaison WLAN WiFi 802.11 abgn) avec le point d'accès de réseau interne 312b du même réseau interne. Dans le mode de réalisation illustré, le système de traitement d'informations 106a est de plus en communication sans fil via une liaison sans fil 350a (par exemple, une liaison de réseau WPAN Ultra large Bande (UWB)) avec un périphérique de lecture audio 370 d'un réseau de connexion de périphériques, et le système de traitement d'informations 106b est de plus en communication sans fil via une liaison sans fil 350b (par exemple, une liaison WPAN UWB) avec un périphérique d'affichage grand écran 380 du réseau de connexion de périphériques. Par conséquent, chacun des systèmes de traitement d'informations est configuré pour communiquer avec un ou plusieurs noeuds (par exemple, points d'accès et/ou autres disposi- tifs) d'un réseau interne, tout en communiquant directe- ment en même temps via la connexion dorsale avec un ré-seau externe. Comme illustré sur la figure 3, les systèmes de traite-ment d'informations 106a et 106b peuvent être configurés comme des points d'accès communs pour réseaux multiples pour un accès réseau BWA (par exemple, 802.16a), et qui desservent des clients d'un réseau WLAN (par exemple, Wi-Fi 802.11 abgn) et/ou d'un réseau WPAN (UWB, Blue Tooth). Dans un tel mode de réalisation, les systèmes de traite- ment d'informations individuels 106a et 106b peuvent être configurés avec la capacité de maintenir une association avec des points d'accès WLAN hérités existants 312 et/ou des points d'accès WPAN qui peuvent se trouver à proximité. Concernant cela, il sera entendu que le mode de ré- alisation illustré de la figure 3 est seulement un exemple, et que les systèmes de traitement d'informations 106 et/ou 106b peuvent communiquer directement avec des noeuds clients sans fil (par exemple, les noeuds clients sans fil 360a et/ou 360b) lorsqu'ils sont dans une portée de communication sans fil (par exemple, WLAN) directe avec ces noeuds clients sans fil. De manière similaire, les systèmes de traitement d'informations 106a et/ou 106b peuvent communiquer avec des dispositifs périphériques sans fil (par exemple, des périphériques sans fil 370 et/ou 380) via un ou des points d'accès réseau de périphérique (par exemple, des points d'accès sans fil WPAN non-représentés sur la figure 3), par exemple, lorsque ces dispositifs périphériques sans fil sont à l'extérieur de la portée de communication WPAN directe avec les sys- ternes de traitement d'informations 106a et/ou 106b. Dans un exemple de mode de réalisation des systèmes et procédés décrits, un point d'accès commun pour réseaux multiples peut être facultativement configuré en ayant une couche réseau supplémentaire implémentée entre deux ou plus de deux circuits de communication réseau indivi- duels afin de faciliter et/ou modifier les caractéristiques des communications entre les multiples réseaux. Par exemple, en faisant référence au mode de réalisation de la figure 2, une couche réseau supplémentaire peut être implémentée dans des composants matériels de traitement de signal de réseau (par exemple, 270, 272 ou 274) ou un logiciel (par exemple, dans la mémoire 248 ou via l'interface hôte 130) d'un système de traitement d'informations 106 entre une liaison sans fil dorsale BWA 330 fournie par le premier circuit de communication de réseau 120 et les liaisons sans fils frontales WLAN et/ou WPAN 332 et 350 fournies par le deuxième circuit de communication de réseau 122 et/ou le troisième circuit de communication de réseau 124, respectivement. Une telle couche réseau supplémentaire peut être configurée pour permettre le support des mises à jour de micrologiciels et le dé-ploiement de pare-feu, avec la capacité d'accepter des changements de cette couche réseau supplémentaire, par exemple, par l'intermédiaire d'une communication depuis d'autres points d'accès, par exemple, tels que les points d'accès 312 de l'exemple de mode de réalisation de la figure 3. En faisant référence encore à la figure 3, les points d'accès 312 peuvent constituer des points d'accès hérités qui forment une partie d'un réseau WLAN d'entreprise existant, et les systèmes de traitement d'informations 106 peuvent être configurés comme des points d'accès communs pour réseaux multiples qui sont associés aux points d'accès hérités 312. Dans un tel mode de réalisation, toutes mises à jour mises en service pour les points d'accès WLAN d'entreprise hérités 312 peuvent être ache-minées jusqu'aux systèmes de traitement d'informations 106 des points d'accès BWA associés, qui à leur tour peu-vent être configurés pour utiliser ces mises à jour pour modifier les fonctionnalités administratives, par exem- pie, la retransmission des ports, le blocage des adresses IP, les clés de cryptage, etc. Dans un exemple de mise en oeuvre du mode de réalisation décrit ci-dessus, une couche réseau supplémentaire entre les liaisons dorsales BWA (par exemple, 802.16a) 330 et les liaisons sans fil frontales WLAN 332 peut être four-nie, laquelle est facultativement configurée pour paraître comme un client Ethernet du réseau d'entreprise existant. Dans un tel exemple de mode de réalisation, cette couche réseau supplémentaire peut être configurée, par exemple, de manière à avoir une adresse Ethernet abstraite qui peut être maintenue dans des tables de routage IT, par exemple, de manière à permettre aux administrateurs d'ajouter ou de supprimer des systèmes de traite- ment d'informations 106 (configurés comme des points d'accès communs pour de multiples réseaux BWA) via des liaisons sans fil frontales 332 en utilisant des outils de gestion de réseau existants, et permettant en même temps la gestion sécurisée et centralisée des systèmes de traitement d'informations 106 sans aucun routage à l'extérieur du réseau d'entreprise. Dans les buts de la présente description, un système de traitement d'informations peut inclure tout dispositif ou ensemble de dispositifs opérationnels pour calculer, classer, traiter, transmettre, recevoir, récupérer, émettre, commuter, mémoriser, afficher, manifester, détecter, enregistrer, lire, gérer, ou utiliser toute forme d'in-formations, d'intelligence ou de données à des fins commerciales, scientifiques, de commande, de formation, ou autres. Par exemple, un système de traitement d'informations peut être un ordinateur individuel, un assistant numérique personnel (PDA), un dispositif électronique client, un dispositif de mémorisation sur réseau, ou tout autre dispositif adapté et peut varier en taille, forme, performance, fonctionnalité, et prix. Le système de trai-tement d'informations peut inclure une mémoire, une ou plusieurs ressources de traitement telles qu'une unité centrale de traitement (CPU) ou une logique de commande de matériel ou logiciel. Des composants supplémentaires du système de traitement d'informations peuvent inclure un ou plusieurs dispositifs de mémorisation, un ou plu-sieurs ports de communication pour communiquer avec des dispositifs externes ainsi que divers périphériques d'entrée et de sortie (E/S), tels qu'un clavier, une souris et un afficheur vidéo. Le système de traitement d'informations peut également inclure un ou plusieurs bus opérationnels pour transmettre les communications entre les divers composants matériels. Bien que la présente invention puisse être adaptée à di- verses modifications et autres formes, des modes de réalisation spécifiques ont été présentés à titre d'exemple et décrits ici. Cependant, il doit être entendu que la présente invention n'est pas destinée à être limitée aux formes particulières décrites. Au lieu de cela, la pré- sente invention doit couvrir toutes les modifications, équivalences, et variantes comprises dans le domaine et la portée de la présente invention telle que définie par les revendications annexées. De plus, les différents aspects des systèmes et procédés décrits peuvent être uti- lisés dans diverses combinaisons et/ou indépendamment. Par conséquent, la présente invention n'est pas limitée seulement à ces combinaisons représentées ici, mais peut plutôt inclure d'autres combinaisons
L'invention concerne la distribution d'accès pour réseaux sans fil (102, 104, 105) en utilisant une architecture de contrôle d'accès au support (MAC) commune. Une architecture de plate-forme peut être prévue pour une terminaison de service d'Accès Sans fil Large Bande (BWA) à vitesse élevée en utilisant une architecture MAC commune et une fonctionnalité de routage, par exemple, un routeur intégré et un service de pare-feu peuvent être fournis à un réseau WLAN local, favorisant une architecture MAC à base d'un multiplexage par répartition de fréquence orthogonale (OFDM) commune à la fois pour la fonctionnalité BWA et WLAN. Une telle architecture MAC commune peut être mise en oeuvre pour optimiser la performance et le débit entre le service de données du fournisseur ISP sans fil large bande et un réseau WLAN localisé.
1. Procédé de communication de réseau, caractérisé en ce qu'il comporte la fourniture d'une communication sans fil entre deux ou plus de deux réseaux sans fil (102, 104, 105) au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support (MAC), un premier (102) des deux ou plus de deux réseaux sans fil comportant un réseau sans fil ayant un premier protocole de gestion de réseau, et un deuxième (104) des deux ou plus de deux réseaux sans fil comportant un réseau sans fil ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, le premier protocole de gestion de réseau étant différent du deuxième protocole de gestion de réseau. 2. Procédé de communication de réseau selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte de plus la fourniture de la communication sans fil entre les deux ou plus de deux réseaux sans fil (102, 104, 105) au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support (MAC) en utilisant un circuit MAC partagé (126). 3. Procédé de communication de réseau selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte de plus la four- niture de la communication sans fil entre deux ou plus de deux réseaux sans fil (102, 104, 105) au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support (MAC) dans un système de traitement d'informations (106) configuré en tant que point d'accès sans fil commun pour ré- seaux multiples (312a, 312b, 312c). 4. Procédé de communication de réseau selon la 1, caractérisé en ce que le premier protocole de gestion de réseau a une largeur de bande de communication supérieure à une largeur de bande de communication du y.. deuxième protocole de gestion de réseau, et en ce que le premier protocole de gestion de réseau a une portée de communication supérieure à une portée de communication du deuxième protocole de gestion de réseau. 5. Procédé de communication de réseau selon la 1, caractérisé en ce que le premier protocole de gestion de réseau est un protocole de gestion de réseau à accès sans fil large bande (BWA), et en ce que le deuxième protocole de gestion de réseau est un protocole de gestion de réseau d'un réseau local sans fil (WLAN). 6. Procédé de communication de réseau selon la 1, caractérisé en ce que le premier réseau (102) comporte l'Internet, et en ce que le deuxième réseau (104) comporte un réseau local d'entreprise ou domotique. 7. Procédé de communication de réseau selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte de plus la corn- munication avec le premier réseau (102) via une liaison de communication dorsale (330), et la communication avec le deuxième réseau (104) via une liaison de communication frontale (332, 350) à l'aide d'un point d'accès sans fil (312a, 312b, 312c) pour le deuxième réseau (104). 8. Procédé de communication de réseau selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte de plus le main-tien d'une association avec le au moins un point d'accès sans fil (312) du deuxième réseau (104), et la réception de communications de gestion via la liaison de communication frontale (332, 350) à partir du au moins un point d'accès sans fil (312) du deuxième réseau. 9. Système de traitement d'informations (106), caractérisé en ce qu'il comporte: un premier circuit de communication de réseau (120) configuré pour communiquer avec un premier réseau sans fil (102) ayant un premier protocole de gestion de ré- seau, un deuxième circuit de communication de réseau (122) configuré pour communiquer avec un deuxième réseau sans fil (104) ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, le deuxième protocole de gestion de réseau étant différent du premier protocole de gestion de ré-seau, et un circuit de contrôle d'accès au support (MAC) partagé (126) couplé pour communiquer avec des interfaces physiques (PHY) de chacun du premier circuit de communication de réseau (120) et du deuxième circuit de communication de réseau (122). 10. Système de traitement d'informations (106) selon la 9, caractérisé en ce que le premier circuit de communication de réseau (120) comporte un premier circuit d'émetteur-récepteur radio (250) et un premier composant de traitement de signal de réseau (270), le premier circuit de traitement de signal de réseau (270) étant couplé entre le premier émetteur-récepteur radio (250) et le circuit MAC partagé (126), et en ce que le deuxième circuit de communication de réseau (122) comporte un deuxième circuit d'émetteur-récepteur radio (240) et un deuxième composant de traitement de signal de réseau (272), le deuxième circuit de traitement de signal de réseau (272) étant couplé entre le deuxième émetteur-récepteur radio (240) et le circuit MAC partagé (126). 11. Système de traitement d'informations (106) selon la 9, caractérisé en ce que le premier proto- cole de gestion de réseau a une largeur de bande de communication supérieure à une largeur de bande de communication du deuxième protocole de gestion de réseau, et en ce que le premier protocole de gestion de réseau a une portée de communication supérieure à une portée de commu- nication du deuxième protocole de gestion de réseau. 12. Système de traitement d'informations (106) selon la 9, caractérisé en ce que le premier proto- cole de gestion de réseau est un protocole de gestion de réseau à accès sans fil large bande (BWA), en ce que le deuxième protocole de gestion de réseau est un protocole de gestion de réseau d'un réseau local sans fil (WLAN). 13. Système de traitement d'informations (106) selon la 9, caractérisé en ce que le premier réseau (102) comporte l'Internet, et en ce que le deuxième ré-seau (104) comporte un réseau local d'entreprise ou domo-tique. 14. Point d'accès commun pour réseaux multiples (312), caractérisé en ce qu'il comporte un système de traitement d'informations (106) configuré pour fournir une communication sans fil entre deux ou plus de deux réseaux sans fil (102, 104, 105) au niveau de la couche logicielle de contrôle d'accès au support (MAC), un premier (102) des deux ou plus de deux réseaux sans fil (102, 104, 105) comportant un réseau sans fil ayant un premier protocole de gestion de réseau, et un deuxième (104) des deux ou plus de deux réseaux sans fil (102, 104, 105) comportant un réseau sans fil ayant un deuxième protocole de gestion de réseau, le premier protocole de gestion de réseau étant différent du deuxième protocole de gestion de ré-seau. 15. Point d'accès commun pour réseaux multiples {312) selon la 14, caractérisé en ce que le système de traitement d'informations (106) comporte de plus un circuit de contrôle d'accès au support (MAC) partagé (126) configuré pour fournir la communication sans fil entre les deux ou plus de deux réseaux sans fil (102, 104, 105) au niveau de la couche logicielle MAC. 16. Point d'accès commun pour réseaux multiples (312) se- lon la 14, caractérisé en ce que le premier protocole de gestion de réseau a une largeur de bande de communication supérieure à une largeur de bande de communication du deuxième protocole de gestion de réseau, et en ce que le premier protocole de gestion de réseau a une portée de communication supérieure à une portée de commu- nication du deuxième protocole de gestion de réseau. 17. Point d'accès commun pour réseaux multiples (312) selon la 14, caractérisé en ce que le premier protocole de gestion de réseau est un protocole de gestion de réseau à accès sans fil large bande (BWA), et en ce que le deuxième protocole de gestion de réseau est un protocole de gestion de réseau d'un réseau local sans fil (WLAN). 18. Point d'accès commun pour réseaux multiples (312) selon la 14, caractérisé en ce que le premier réseau (102) comporte l'Internet, et en ce que le deuxième réseau (104) comporte un réseau local d'entre- prise ou domotique. 19. Point d'accès commun pour réseaux multiples (312) selon la 17, caractérisé en ce que le système de traitement d'informations (106) est configuré pour communiquer avec le premier réseau (102) via une liaison de communication dorsale (330), et pour communiquer avec le deuxième réseau (104) via une liaison de communication frontale (332, 350). 20. Point d'accès commun pour réseaux multiples {312) selon la 19, caractérisé en ce que le système de traitement d'informations (106) est configuré pour recevoir des communications de gestion sur la liaison de communication frontale (332, 350) à partir du au moins un deuxième réseau (104).
H
H04
H04L,H04J,H04W
H04L 29,H04J 11,H04W 80,H04W 84,H04W 92
H04L 29/02,H04J 11/00,H04W 80/02,H04W 84/02,H04W 84/04,H04W 84/12,H04W 92/02
FR2889568
A1
ARBRE COMPRENANT DES CORPS FONCTIONNELS, TEL QU'UN ARBRE A CAMES POUR DES MOTEURS A COMBUSTION INTERNE, PROCEDE DE FABRICATION DE TELS ARBRES, AINSI QUE DES MOTEURS A COMBUSTION INTERNE EQUIPES DE TELS ARBRES
20,070,209
L'invention concerne un arbre comprenant au moins un corps fonctionnel, tel qu'un arbre à cames, fabriqué séparément de cet arbre et fixé sur celui-ci, arbre à cames qui peut être logé à l'intérieur d'un moteur à combustion interne, l'invention concernant également un procédé de fabrication de tels arbres et de moteurs à combustion interne équipés de tels arbres. Des arbres à cames assemblés, ainsi que des procédés pour leur fabrication, dans lesquels des cames fabriquées pour ces arbres sont fixées sur un arbre, sont connus d'après les documents DE-OS 198 31 333, 199 38 791 et 101 01 539. De tels arbres à cames assemblés fournissent une série d'avantages, par rapport à des arbres à cames forgés, de type courant. Ainsi, par exemple, grâce à la fabrication individualisée des cames et à la fixation de celles-ci, sur l'arbre, on obtient, au total, des diminutions de coût, d'autant plus que les outils de forgeage, onéreux et coûteux, et des processus de fabrication, sont également supprimés, et l'on peut, pour les arbres et les cames, utiliser des matériaux différents, et ce, respectivement de façon optimale. Lors de l'utilisation d'arbres creux, on obtient d'autres avantages, à savoir une diminution de poids et de coût. En outre, le principe des arbres à cames assemblés rend possibles des tolérances de jeu beaucoup plus larges et beaucoup moins onéreuses pour la fabrication de modifications, d'adaptations et de variantes. En outre, le coûteux de processus de trempe de la totalité de l'arbre peut être supprimé. 2 2889568 La fixation d'arbres à cames, qu'ils soient massifs en comportant des cames moulées en formant une seule et même pièce, ou bien qu'il s'agisse d'arbres à cames assemblés, est réalisée jusqu'à présent, soit par des fixations à glissement, soit au moyen de paliers à roulements divisés, car des paliers fermés, donc non divisés, pour l'utilisation entre deux cames voisines, n'ont pas pu être poussés par les cames présentant un plus grand diamètre que les points d'appui. Il n'a donc pas été possible, pour les raisons indiquées précédemment, d 'utiliser des arbres à cames comme des unités prémontées et d'utiliser les possibilités de montage inhérentes à de telles unités prémontées, et il n'a pas été possible non plus d 'exploiter les avantages de paliers à roulements, comme par exemple des pertes de puissance plus faibles. D'autres arbres assemblés, à l'intérieur de moteurs à combustion interne, auxquels se rapporte également l'invention, sont par exemple des arbres d'équilibrage et des arbres de type analogue. Les inconvénients indiqués précédemment s'appliquent aussi à de tels arbres assemblés. Les fixations pour de tels arbres dans les parties de carter, correspondantes, du moteur à combustion interne sont conçues, jusqu'à présent, également comme des paliers lisses ou bien comme des paliers à roulements divisés. En tout cas, il s'agit de fixations qui sont prévues entre deux contrepoids d'équilibrage. Par conséquent, le but de l'invention consiste à supprimer les inconvénients des 3 2889568 arbres à cames utilisés jusqu'ici (également ceux concernant d'autres arbres, en particulier ceux dans le cas desquels le diamètre des organes fonctionnels est plus grand que celui des points d'appui, et où le corps de l'arbre s'étend à travers les organes fonctionnels). En particulier, le montage des moteurs doit être amélioré, simplifié et moins onéreux, la perte de puissance réduite et, par conséquent, le carburant économisé. En outre, on doit améliorer la précision de fabrication de corps fonctionnels fabriqués séparément des arbres, puis engagés axialement par pression, en ayant une forme s'écartant de la forme circulaire. En particulier, on doit améliorer leurs surfaces fonctionnelles et, par conséquent, dans le cas de cames, améliorer leurs surfaces agissant sur les poussoirs de soupapes. Ce but est atteint, conformément à l'invention, dans le cas d'un arbre ou d'un moteur à combustion interne équipé d'un tel arbre, par le fait que pour la fixation de l'arbre, sur lequel au moins un corps fonctionnel est engagé axialement par pression et fixé solidaire en rotation, le corps fonctionnel est donc traversé par l'arbre - par exemple ce que l'on appelle un "arbre à cames assemblé" -, qu'au moins l'un des points d'appui est conçu comme une fixation sur des paliers à roulements, où il est prévu, sur l'arbre, au moins un élément non divisé, donc en soi fermé, d'une fixation sur des paliers à roulements, et l'arbre forme par conséquent, avec l'élément d'un palier à roulement, au moins au nombre de un, un ensemble préfabriqué. 4 2889568 Ici, un palier à roulement complet, non divisé, peut être monté sur l'arbre, donc un palier à roulement du type comprenant une bague intérieure et une bague extérieure et des organes de roulement prévus entre ces bagues. Un deuxième mode de réalisation d'une fixation sur des paliers à roulements peut être conçu de manière telle, que les éléments des paliers à roulements, à savoir des organes de roulement comprenant une cage non divisée et une bague extérieure non divisée, soient montés sur l'arbre, et les organes de roulement roulent directement sur l'arbre, une fixation sans bague intérieure est par conséquent formée. Une troisième réalisation d'une fixation peut être conçue de manière telle, que seulement les organes de roulement - par exemple des aiguilles - maintenus ensemble par une cage divisée, soient montés sur l'arbre, les organes de roulement roulent d'une part directement sur l'arbre et, d'autre part, directement sur des zones de roulement placées dans la culasse. Une quatrième réalisation d'une fixation sur des paliers à roulements peut être conçue de manière telle, qu'une bague intérieure de roulement soit montée sur l'arbre, les organes de roulement étant maintenus ensemble par une cage non divisée. Concernant des modes de réalisation dans le cas desquels il est prévu, directement sur l'arbre, au moins un chemin de roulement pour les organes de roulement, donc dans le cas des deuxième et troisième modes de'réalisation cités précédemment, il peut être approprié que l'arbre se compose ici d'un matériau qui ait la qualité 2889568 de bagues de roulement. Le point d'appui peut également être durci et meulé ou bien usiné au tour de haute précision. Si l'on utilise une fixation comprenant une bague intérieure, donc un palier complet comprenant une bague intérieure et une bague extérieure et des organes de roulement, ou bien un palier comprenant seulement une bague intérieure et des organes de roulement, il peut alors être avantageux que - en plus des organes fonctionnels, comme les cames - la bague intérieure soit elle aussi fixée axialement sur l'arbre, solidaire en rotation, par un ajustage sans jeu. Grâce à l'invention, il est possible d'exploiter les avantages de la fixation sur des paliers à roulements, par exemple dans le cas de la fixation d'arbres à cames, en particulier concernant également ceux dans lesquels l'étendue radiale des cames dépasse, sur l'arbre, le rayon du logement du palier. Ici, il est particulièrement avantageux que l'arbre à cames soit creux, de sorte que l'on puisse faire passer alors de l'huile de graissage à travers l'arbre creux où, pour ce faire, un perçage part de l'espace creux, allant jusqu'au point d'appui. Dans le cas d'une utilisation d'un palier à roulement comprenant une bague intérieure, il est approprié qu'une gorge de forme annulaire soit prévue dans la zone intérieure de la bague intérieure, ou bien qu'une telle gorge soit placée dans la zone du logement du palier, gorge dans laquelle débouche le perçage déjà mentionné, traversant l'arbre. De façon appropriée, un perçage, qui débouche 6 2889568 d'une part dans la gorge et, d'autre part, dans le chemin de roulement des organes de roulement, est placé dans la bague intérieure du palier lui-même. Dans le cas de l'utilisation d'une fixation sur des paliers à roulements, sans bague intérieure, et comportant une bague extérieure non divisée et des corps de roulement retenus par une cage non divisée, le perçage radial mentionné est placé, de façon appropriée, dans l'arbre, perçage qui, dans la zone des organes de roulement, débouche dans le chemin de roulement. De la même manière, l'alimentation en lubrifiant, dans le cas d'une fixation sans bague intérieure et sans bague extérieure, peut être réalisée, par conséquent, seulement avec un organe de roulement retenu par une cage non divisée. Dans le cas de l'utilisation d'un arbre à cames conforme à l'invention, par exemple dans une culasse, utilisation dans laquelle l'alimentation en huile est réalisée de façon classique, à travers des perçages prévus dans la culasse. Par conséquent, dans le cas de l'utilisation d'un palier à roulement, à bague extérieure, il peut être approprié qu'une gorge de forme annulaire soit prévue dans le contour extérieur de la bague extérieure et / ou dans le contour de la culasse entourant la fixation, et que la bague extérieure comporte un perçage partant - au moins de façon presque radiale - de la gorge et allant jusqu'au chemin de roulement des organes de roulement. Pour limiter le flux d'huile de passage, il 35 peut être avantageux de concevoir la gorge de 7 2889568 forme annulaire et / ou le perçage comme un étranglement, au moins dans une zone partielle. Mais il peut être prévu également un joint d'étanchéité - également d'un seul tenant - sur au moins un côté de la fixation sur des paliers à roulements, mais le joint d'étanchéité est prévu, de façon avantageuse, des deux côtés des organes de roulement, étant donné que dans le cas d'une configuration appropriée des joints d'étanchéité, comme joints fendus, ces joints peuvent produire un effet d'étranglement. Pour le guidage axial de l'arbre à cames, dans la culasse ou le blocmoteur, il peut être approprié d'utiliser un palier axial et un palier transversal dont la bague extérieure peut être fixée dans un creux de la culasse ou du bloc-moteur. Mais la fixation axiale de l'arbre peut être réalisée également par sûreté de forme, obtenue au moyen d'un contour radial partant de l'arbre et agissant de façon conjointe avec un contour opposé, au niveau de la culasse ou du bloc-moteur. Le contour radial partant de l'arbre peut être moulé sur l'arbre, mais le contour peut être formé également par le disque engagé axialement, par pression, ou bien de façon analogue, ou bien aussi par au moins un anneau de retenue. Mais l'invention s'applique également au fait que dans le cas d'un arbre d'équilibrage pour un moteur à combustion interne, cet arbre d'équilibrage est fabriqué comme une pièce assemblée, se composant d'un corps de base de l'arbre et de contrepoids d'équilibrage fabriqués séparément dudit corps de base de l'arbre, ces contrepoids d'équilibrage étant engagés axialement, en coulissant ou par pression, et fixés axialement sur cet arbre d'équilibrage et en étant solidaires en rotation avec celui-ci, lesquels contrepoids d'équilibrage sont appliqués, de façon appropriée, selon l'un des procédés décrits dans les documents DE- OS 198 31 333, 199 38 791 ou 101 01 539, où la fixation de ces contrepoids d'équilibrage peut être réalisée, en particulier selon la manière décrite, par au moins un élément d'un seul tenant d'un palier à roulement. L'invention concerne en outre des moteurs à combustion interne équipés de tels arbres. L'invention n'est pas limitée à des arbres à cames ou à des arbres d'équilibrage, mais elle concerne également d'autres arbres qui traversent un corps fonctionnel engagé en coulissant ou par pression. Une autre idée inventive se rapporte à la fabrication de ce que l'on appelle des arbres assemblés, avec des corps fonctionnels ovalisés, donc par exemple des arbres à cames dans le cas desquels des cames sont fixées sur un corps de base de l'arbre, par engagement axial par pression. Il est apparu que s'agissant de tels arbres à cames, dans le cas desquels les cames sont meulées seulement sur leur contour théorique puis engagées par pression, la forme extérieure des cames s'écarte du contour théorique, de manière telle que la gestion des fonctions du moteur soit influencée négativement. Ici, non seulement la zone de 9 2889568 fixation de forme cylindrique est déformée, mais il se produit également des déformations dans la zone de bossage de la came. Par conséquent, l'autre idée de l'invention a pour but, présentement, d'éviter de telles déformations et, en particulier, de réaliser des arbres à cames dans le cas desquels le contour extérieur des corps fonctionnels, donc par exemple des cames, correspond aussi, à l'état monté, au contour conforme aux spécifications. Cela est obtenu par le fait que lors du meulage du contour extérieur, il se produit un serrage de la came, par son perçage intérieur, au moyen d'un élément de serrage, par exemple un mandrin de serrage hydraulique ou mécanique, où il se produit un élargissement de la came qui correspond à l'élargissement obtenu après l'assemblage de la came sur l'arbre à cames. De ce fait, le contour extérieur peut être fabriqué exactement d'après le contour cible. Une autre idée inventive se rapporte à la configuration de corps fonctionnels, comme en particulier de cames pour un arbre à cames assemblé. Cette partie de l'invention a pour but d'économiser le matériau, de diminuer le coût des arbres à cames et de réduire le déséquilibre concernant les arbres à cames. Cela est obtenu, conformément à l'invention, par le fait qu'une gorge traversant au moins partiellement la came, dans la direction axiale, est introduite dans la zone du bossage de la came. Cette gorge peut être continue dans la direction axiale ou bien, le cas échéant, peut traverser la came seulement de façon partielle. La gorge - vue en direction de la face avant de la came - peut être en forme 2889568 de croissant de lune et être réalisée seulement sur un côté, mais aussi sur les deux côtés. Mais la gorge peut, aussi, être un creux continu, également au moins de forme presque circulaire. On voit qu'une partie non négligeable du matériau coûteux, qui est utilisée sinon dans le cas de cames pleines, peut être économisée. L'invention est expliquée de façon plus détaillée, à l'aide des figures 1 à 3. Ici, la figure 1 montre un arbre à cames logé dans une culasse, La figure 2 montre une vue d'une came suivant la ligne II-II, et La figure 3 montre une vue en coupe suivant 15 la ligne III-III. L'arbre à cames 1 assemblé ou composé selon la figure 1 présente des cames 2 à 9 qui sont fixes, sur le corps de base 10 de l'arbre, par engagement axial, par pression, aussi bien dans la direction axiale que dans la direction circonférentielle. Des configurations de paliers à roulements 11 à 15, conformées de façon différente dans l'exemple de réalisation représenté et engagées également de façon axiale, par coulissement, sont prévues entre respectivement deux cames voisines. Pour la formation de la fixation représentée 11, on utilise un roulement à billes complet 17 comprenant une bague extérieure 18 et un palier à roulement 19 et une bague intérieure 20. La fixation axiale de l'arbre à cames 1 est assurée ici par quatre anneaux de retenue 21 à 24. Mais pour la fixation axiale du palier, sur le corps de base de l'arbre et, par conséquent, également de l'arbre à cames, dans la culasse, la bague intérieure de même que les cames peuvent être fixées axialement et solidaires en rotation sur le corps de base 10 de l'arbre à cames, et ce par au moins l'une des façons de procéder décrites dans les documents DE- OS 198 31 333, 199 38 791 ou 101 01 539. Dans le cas du point d'appui 11, le graissage du palier peut être effectué de façon particulièrement avantageuse, par l'espace creux 25 placé dans le corps de base 10, tandis que, comme cela est montré au- dessous de l'axe médian, il est prévu, dans le corps de base 10 de l'arbre, un perçage 26 qui débouche dans un espace creux 27 de forme annulaire et prévu dans la bague intérieure 20, espace creux à partir duquel part à nouveau un perçage radial 28 qui se termine dans le chemin de roulement des billes 19. Dans l'exemple de réalisation représenté au- dessus de l'axe médian, l'ouverture d'alimentation en lubrifiant, dans le corps de base 10 de l'arbre, est désignée par le repère 26a, ouverture d'alimentation en lubrifiant qui débouche dans l'espace creux 27a de forme annulaire, placé dans le corps de base 10 de l'arbre. Dans la zone de cet espace creux 27a, un perçage 28 mène au chemin de roulement des billes 19. Pour la limitation du volume de lubrifiant traversant le palier, le perçage 28, l'espace annulaire 27 et le perçage 28 peuvent être conçus comme des étranglements, mais ils peuvent être prévus également comme des éléments d'étanchéité 29, 30, agissant comme un joint fendu. 12 2889568 Dans le cas de la configuration des points d'appui, comme le montre le point d'appui 12, à titre d'exemple, l'arbre à cames prémonté et comprenant des éléments non divisés d'une fixation sur des paliers à roulements, comprend aussi bien des organes de roulement 31 qui sont retenus par une cage 37 également non divisée, que la bague extérieure 32. Pour le graissage, un perçage 28 peut à nouveau traverser le corps de base 10 de l'arbre. Pour l'étranglement du flux d'huile de graissage, des joints 34, 35 peuvent être conçus comme des joints fendus. La fixation de la bague extérieure 32 est réalisée ici par un épaulement 35 de forme annulaire, dans le carter, et par un anneau de retenue 36, dans le carter. La fixation de l'arbre à cames, par rapport au carter, est réalisée par deux épaulements 38 de forme annulaire, placés dans le carter, et par un épaulement ou un disque 39 de forme annulaire qui est fixé, également par engagement axial, par pression, sur le corps de base 10 de l'arbre. Concernant une configuration d'un point d 'appui 13, seul l'élément d'un palier à roulement - à savoir les organes de roulement 40 retenu de manière appropriée par une cage d 'un seul tenant 37, est prémonté, dans le cas d 'un arbre à cames fabriqué comme une unité prémontée. De la même manière que pour le point d'appui 11, le graissage peut, également dans le cas du point d'appui 13, être réalisé par un perçage 28, l'étranglement du flux d'huile étant obtenu par des joints fendus correspondants 33, 34. 13 2889568 Concernant une configuration d'un point d 'appui 14, l'unité prémontée, à savoir l'arbre à cames, et au moins des éléments non divisés d 'une fixation sur des paliers à roulements, comprennent la bague intérieure 41 engagée en coulissant sur le logement de palier, ou bien engagée par pression, et les organes de roulement 42 qui sont retenus par une cage non divisée 43. Latéralement par rapport aux organes de roulement 42, il peut être prévu à nouveau des joints 33, 34. Pour l'alimentation en lubrifiant, il peut être prévu, comme dans le cas du point d'appui 11, un perçage 26 dans le corps de base 10, en outre un espace creux 27 de forme annulaire, dans la bague intérieure, et un perçage 28, dans la bague extérieure. Mais l'espace creux de forme annulaire peut être placé également dans le corps de base de l'arbre, et ce, sous la forme de l'espace annulaire 27a à partir duquel le perçage 28a débouche alors dans le chemin de roulement. Pour la formation de fixations correspondant au point d'appui désigné par le repère 15, l'arbre à cames comprend à nouveau des paliers à roulements complets se présentant sous la forme du roulement à aiguilles 44 comprenant une bague intérieure 45 engagée en coulissant ou par pression, une bague extérieure 46 et des organes de roulement 47, une cage 48 et des joints 49, 50 conçus comme des étranglements. La bague extérieure 46 peut être fixée ici axialement - et également dans le cas du point d'appui 11 par un ajustage sans jeu, et être utilisée comme palier du type à guidage axial. 14 2889568 L'alimentation en lubrifiant est réalisée ici, de manière habituelle, via un perçage d'alimentation en huile 51 prévu dans la culasse, jusqu'à un espace creux 52 de forme annulaire appliqué autour de la bague de roulement extérieure 45, jusqu'à un perçage radial 53 prévu dans la bague extérieure. Mais le perçage 53 peut conduire également jusqu'à un espace creux 54 de forme annulaire, prévu dans la bague de roulement extérieure 46 et, de là, à travers un passage 55, jusqu'à la surface de roulement des organes de roulement 47. Dans le cas d'une configuration des points d'appui correspondant au point d'appui 12 ou 13, un chemin de roulement, pour les organes de roulement, est prévu directement sur le corps de base de l'arbre. Dans le cas d'une telle configuration, il peut être avantageux que le corps de base de l'arbre ait la qualité de bagues de roulement. Mais les points d'appui des arbres, conformément aux points d'appui 12, 13, peuvent être également durcis, meulés ou bien usinés au tour de haute précision. Dans le cas des configurations conformément aux points d'appui désignés par les repères 12 et 13, les points d'appui prévus pour les chemins de roulement extérieurs sont usinés en ayant une qualité en conséquence. Comme on l'a déjà mentionné, l'invention n'est pas limitée aux arbres à cames, mais concerne également d'autres arbres, comme en particulier des arbres d'équilibrage, donc des arbres dans le cas desquels des éléments fonctionnels dépassent du diamètre de l'arbre et 2889568 où l'arbre continue à s'étendre des deux côtés des éléments fonctionnels, jusqu'à leurs points d'appui, et l'invention se rapporte aux corps fonctionnels de ces arbres d'équilibrage qui sont fixés de façon radiale et solidaires en rotation, en particulier par engagement axial, par pression, comme cela est décrit par exemple dans les documents DE-OS déjà mentionnés. La figure 2 montre la came 3, dans une vue correspondant à la ligne II-II de la figure 1, et la figure 3 montre une vue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 2. La came 3 présente un perçage 60 et une zone partiellement cylindrique 61 qui passe dans une zone de bossage 62. Dans la zone de bossage 62 de la came, une gorge 63 est formée pour économiser de la matière et gagner en poids. La gorge 63 peut être conçue en étant également continue dans la direction axiale. De telles cames sont fabriquées par un usinage approprié, à savoir par forgeage, le cas échéant par grenaillage, par usinage au tour du perçage 60, par usinage au tour du perçage, par écrouissage, réalisé à la cote d'assemblage, par meulage du contour circonférentiel et, le cas échéant, par ponçage de finition réalisé à leur cote finale. Dans le cas de l'engagement axial des cames, par pression, via leur perçage 60, la forme extérieure des cames se modifie cependant par rapport au contour théorique prédéfini et ce, non seulement dans la zone cylindrique 61, mais aussi dans la zone de bossage 62. Pour obtenir une forme de la came correspondant exactement au contour théorique, même dans le cas d'une came engagée par pression, la came 3, 16 2889568 lors du meulage du contour extérieur 64, est logée sur un dispositif de serrage, en passant par son perçage intérieur 60 de forme circulaire, dispositif de serrage qui élargit la came de la même façon que dans le cas de l'engagement axial par pression. Pour ce faire, la came peut être logée alors sur un élément de serrage mécanique ou hydraulique qui produit le même type de recouvrement que dans le cas de la came engagée sur l'arbre, par pression. De ce fait, le contour extérieur peut être fabriqué exactement d'après le contour cible. Après le desserrage de l'élément, la forme obtenue n'est pas conforme aux spécifications, mais après le montage de la came, on obtient à nouveau la forme cible
L'invention concerne un arbre (1) comprenant des corps fonctionnels, tel qu'un arbre à cames pour des moteurs à combustion interne, ladite invention concernant un procédé de fabrication de tels arbres, ainsi que des moteurs à combustion interne équipés de tels arbres.
R E V E N D I C A T I O N S N S 1. Arbre comprenant au moins un corps fonctionnel fabriqué séparément de l'arbre et engagé axialement en coulissant sur celui-ci et fixe en rotation avec celui-ci, corps fonctionnel qui est traversé par l'arbre, comme ce que l'on appelle "l'arbre à cames assemblé" qui peut être logé à l'intérieur d'un moteur à combustion interne, où au moins un point d'appui est formé par une fixation (11 à 15) sur des paliers à roulements et il est prévu, sur l'arbre, au moins un élément (37), non divisé, d'un palier à roulement. 2. Arbre, selon la 1, caractérisé en ce que l'élément, au moins au nombre de un, d'une fixation (11 à 15) sur des paliers à roulements est prévu entre deux corps fonctionnels assemblés. 3. Arbre, selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que aussi bien l'élément (37), au moins au nombre de un, de la fixation (11 à 15) sur des paliers à roulements que le ou les corps fonctionnels sont engagés axialement sur l'arbre, en coulissant, et sont fixes en rotation sur l'arbre, par un ajustement sans jeu. 4. Arbre, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément (37) est un élément non divisé. 5. Arbre, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que au moins un palier à roulement (19), comprenant une bague intérieure (20) et une bague extérieure, est fixé sur cet arbre. 6. Arbre, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la fixation (11 à 15) est une fixation du type sans bague intérieure et / ou sans bague extérieure. 7. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu, directement sur cet arbre (1), un chemin de roulement pour organes de roulement (31). 8. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que cet arbre (1) se compose d'un matériau qui a la qualité de bagues de roulement. 9. Arbre, que la surface 10. Arbre, que la surface 11. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce de roulement est durcie. selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce de roulement est meulée. selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le point d'appui est usiné au tour de haute précision. 12. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une couronne d'organes de roulement (31) est disposée autour du chemin de roulement, organes de roulement qui sont retenus ensemble par une cage non divisée (37). 13. Arbre, selon la 12, caractérisé en ce que la fixation (11 à 15) est une fixation du type comprenant des organes de roulement et une bague extérieure, mais sans bague intérieure. 14. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fixation (11 à 15) est une fixation du type sans bague intérieure et sans bague extérieure. 15. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fixation (11 à 15) est une fixation du type comprenant une bague intérieure et des organes de roulement maintenus ensemble. 16. Arbre, selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que ledit arbre (1) est au moins partiellement creux (25). 17. Arbre, selon la 16, caractérisé en ce qu'un perçage (28) va de l'espace creux (25) jusqu'au point d'appui. 18. Arbre, selon au moins l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lors de l'utilisation d'un palier à roulement (19) comprenant une bague intérieure, celle-ci a, dans sa zone intérieure, une gorge de forme annulaire. 19. Arbre, selon au moins l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lors de l'utilisation d'un palier à roulement comprenant une bague intérieure (20), l'arbre a, dans la zone du logement du palier, une gorge de forme annulaire (27a). 20. Arbre, selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que la bague intérieure (20) a un perçage (26) s'étendant au moins presque de façon radiale. 21. Arbre, selon la 20, caractérisé en ce que le perçage (26) se termine 2889568 dans le chemin de roulement des paliers à roulements (19). 22. Arbre ou moteur à combustion interne, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, lors de l'utilisation d'un palier à roulement comprenant une bague extérieure (45) et une alimentation en huile, dans le contour extérieur du point d'appui, il est prévu une gorge de forme annulaire (52, 54) dans le contour extérieur de la bague extérieure et / ou dans le contour du bloc de paliers du carter de moteur, entourant la fixation. 23. Arbre, selon la 22, caractérisé en ce que la bague extérieure (45) a un perçage (54) s'étendant au moins presque de façon radiale. 24. Arbre, selon la 23, caractérisé en ce que le perçage (54) se termine dans le chemin de roulement des organes de roulement. 25. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la gorge de forme annulaire et / ou le perçage (54) est configuré(e) comme un étranglement, au moins dans une zone partielle. 26. Arbre, selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce qu'il est prévu un joint d'étanchéité (29, 30) sur au moins un côté de la fixation. 27. Arbre, selon la 26, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (29, 30) est un joint fendu. 28. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fixation axiale de celui-ci est réalisée, dans le bloc-moteur, comme dans la culasse, par serrage axial de la bague de roulement extérieure d'un palier à roulement (19) conçu comme un palier axial et un palier transversal dans un creux de la culasse ou du bloc-moteur. 29. Arbre, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que sa fixation axiale est réalisée par sûreté de forme, au moyen d'un contour radial partant dudit arbre, obtenue de façon conjointe avec un contour opposé au niveau de la culasse ou du blocmoteur. 30. Arbre, selon la 29, caractérisé en ce que la liaison par sûreté de forme est formée par au moins un anneau de retenue (21 à 24) . 31. Arbre, à savoir arbre d'équilibrage pour des moteurs à combustion interne, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un arbre assemblé, se composant d'un corps de base (10) de l'arbre et de contrepoids d'équilibrage fabriqués séparément de l'arbre et engagés axialement, en coulissant, et fixés axialement sur l'arbre en étant solidaires en rotation. 32. Arbre, selon la 31, caractérisé en ce que ledit arbre est réalisé selon au moins l'une quelconque des 1 à 31. 33. Moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comprend un arbre selon au moins l'une quelconque des précédentes. 34. Arbre, en particulier arbre à cames, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la came présente, au niveau de sa zone de bossage (62), une gorge (63) s'étendant dans la direction axiale. 35. Arbre, selon, la 34, caractérisé en ce que la gorge (63) est continue axialement. 36. Procédé de fabrication de corps fonctionnels engagés axialement sur des arbres, par pression, comprenant une forme s'écartant de la forme circulaire, tels que des cames pour un arbre à cames, caractérisé en ce que les cames (2 à 9), pour le meulage de la forme fonctionnelle définitive, sont, via leur perçage intérieur, fixées sur un mandrin et là, au cours du meulage, sont déformées dans un état correspondant à celui appliqué sur l'arbre à cames (1).
F,B
F16,B24
F16C,B24B
F16C 3,B24B 1
F16C 3/18,B24B 1/00
FR2891410
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN DISPOSITIF DE CONNEXION A FIXATION PAR ENCLIPSAGE POUR LE PASSAGE ET LA PROTECTION DE CABLES ELECTRIQUES, OU ANALOGUES
20,070,330
La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs de connexion, de type fourreau coudé ou passe gaine,et de sécurité pour le passage de câbles ou analogues. La présente invention se rapporte plus particulièrement à ce type de dispositifs de connexion utilisés dans les véhicules automobiles, notamment au niveau de la jonction entre l'habitacle et les ouvrants, portes, coffre, hayon. Un tel fourreau, lorsqu'il s'étend entre deux éléments qui peuvent se mouvoir l'un par rapport à l'autre, doit pouvoir se déformer. Avantageusement, il est réalisé en un matériau déformable élastiquement. Or, par exemple dans un véhicule automobile, il est souhaitable que les moyens de fixation du fourreau respectivement sur la caisse et sur un ouvrant soient rigides notamment pour assurer l'enclipsage et la retenue optimisée. L'art antérieur connaît déjà un procédé de fabrication d'un dispositif de connexion à fixation par enclipsage pour la protection et le passage de câbles électriques dans des voitures, au niveau des ouvertures de portes. Ce procédé comporte une première étape de moulage d'une partie déformable élastiquement en caoutchouc (par exemple en EPDM), une deuxième étape de moulage d'inserts d'extrémités en thermoplastique (par exemple en polyamide chargé de fibres de verre), et une troisième étape d'assemblage des parties en thermoplastique et en élastomère., Par ailleurs, une demande de brevet européen EP 1193 132 décrit l'assemblage d'un insert thermoplastique sur un corps thermoplastique élastomère par la technique dite de soudure lame chaude . Ces types de dispositifs sont coûteux, notamment du fait que leur procédé de fabrication comporte trois étapes distinctes nécessitant chacune un outillage spécifique et de la main d'oeuvre et/ou une robotisation importante. Par ailleurs, 2891410 2 le temps de fabrication d'un dispositif de connexion est assez important du fait notamment du temps de vulcanisation pour le moulage caoutchouc. La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de connexion à extrémités enclipsables dont le procédé de fabrication est simple, rapide, peu coûteux et avantageusement automatisé. Cet objectif est atteint selon l'invention qui se rapporte à un procédé pour la réalisation d'un dispositif de connexion pour le passage et la protection de câbles électriques, ou analogues, comportant un corps souple formant fourreau et deux moyens de fixation rigides aux deux extrémités dudit corps souple caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: injection de la matière constituant lesdits moyens de fixation rigides dans un moule dont le volume intérieur est cloisonné par un moyen de cloisonnement amovible; - retrait dudit moyen de cloisonnement amovible, injection de la matière constituant ledit corps souple dans ledit moule, de telle sorte que ledit corps souple et lesdits moyens de fixation rigides forment un seul bloc venant de moulage, ledit corps souple et lesdits moyens de fixation rigides pouvant être liés par des liaisons physico-chimiques existant entre les matières dudit corps souple et desdits moyens de fixation rigides. Le dispositif de connexion peut donc être entièrement fabriqué dans un moule unique sur une presse comportant deux têtes d'injection. L'ensemble de l'opération de fabrication peut être automatisé, lesdits moyens de cloisonnement amovibles, connus sous le nom d' écluses étant retirés au moyen d'un mécanisme associé au moule. Avantageusement, ledit moule comprend un noyau qui définit la forme intérieure du dispositif de connexion et deux empreintes qui définissent sa forme extérieure. 2891410 3 Selon un mode de réalisation de la présente invention, ledit noyau est de forme hélicoïdale et conique et ledit procédé comprend, après moulage, une étape de retrait du noyau par rotation suivie d'une étape d'ouverture du moule. Là encore, l'ensemble de l'opération de démoulage peut être automatisé, l'ouverture du moule, la mise en rotation du noyau pouvant être assurée par des mécanismes associés au moule. L'ensemble de fabrication peut donc être entièrement automatisé. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ciaprès à titre purement explicatif, d'un rnode de réalisation de l'invention. Le moule comprend un noyau qui définit la forme intérieure du dispositif de connexion et deux empreintes qui définissent sa forme extérieure. Il est associé à un mécanisme de cloisonnement amovible comprenant des éléments amovibles, connus sous le nom d'écluses, adaptés à cloisonner axialement le volume du moule de manière à délimiter des volumes correspondant aux inserts Selon un mode de réalisation de la présente invention, le démoulage peut être réalisé par dévissage du noyau. Pour cela est proposé un dispositif de connexion. Ce dispositif de connexion présente un corps à paroi ondulée a globalement la forme d'un fourreau conique. Autrement dit cette paroi est constituée d'une juxtaposition d'anneaux hélicoïdaux dont la taille décroît entre un insert de connexion à la caisse et un insert de connexion à l'ouvrant. Le moule utilisé pour fabriquer ce dispositif de connexion a une partie, correspondant au corps ondulé de ce dispositif, de forme hélicoïdale et conique. Au moule est associé un dispositif permettant de mettre en rotation le noyau. Après moulage, le noyau est mis en rotation et se dégage ainsi de la pièce et des empreintes auxquelles la pièce reste liée. Les empreintes sont ensuite séparées l'une de l'autre, de sorte que la pièce finie est libérée. Là encore, ce procédé est entièrement automatisé et ne nécessite donc aucune intervention humaine. L'invention est décrite clans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet. 2891410 5
La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un dispositif de connexion pour le passage et la protection de câbles électriques, ou analogues, comportant un corps souple formant fourreau et deux moyens de fixation rigides aux deux extrémités dudit corps souple, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- injection de la matière constituant lesdits moyens de fixation rigides dans un moule dont le volume intérieur est cloisonné par un moyen de cloisonnement amovible ;- retrait dudit moyen de cloisonnement amovible,- injection de la matière constituant ledit corps souple dans ledit moule, le démoulage étant réalisé par dévissage du noyau.
1. Procédé de fabrication d'un dispositif de connexion pour le passage et la protection de câbles électriques, ou analogues, comportant un corps souple formant fourreau et deux moyens de fixation rigides aux deux extrémités dudit corps souple, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: injection de la matière constituant lesdits moyens de fixation rigides dans un moule dont le volume intérieur est cloisonné par un moyen de cloisonnement amovible; retrait dudit moyen de cloisonnement amovible, injection de la matière constituant ledit corps souple dans ledit moule, de telle sorte que ledit corps souple et lesdits moyens de fixation rigides forment un seul bloc venant de moulage, ledit corps souple et lesdits moyens de fixation rigides pouvant être liés par des liaisons physico-chimiques existant entre les matières dudit corps souple et desdits moyens de fixation rigides, le démoulage étant réalisé par dévissage du noyau.
H,B
H02,B29,B60
H02G,B29C,B60J,B60R
H02G 3,B29C 45,B60J 5,B60R 16,H02G 15
H02G 3/04,B29C 45/16,B60J 5/00,B60R 16/027,H02G 15/00
FR2893931
A1
DISPOSITIF DE SUPPORT OUTILLAGE POUR CONVOYEUR A ACCUMULATION
20,070,601
-1- La présente invention concerne des supports outillage pour le transport de pièces sur convoyeurs à accumulation en circuit fermé et utilisant des chaînes à palettes plates , et plus particulièrement un support posé sur une chaîne de convoyeur défilant en continu , lequel support est entraîné par frottement dans son avancée libre sur la chaîne et à la même vitesse que celle-ci , ou par roulement dans le cas de son arrêt sur butée ou sur le support précédent arrêté (accumulation de x supports en attente de chargement ou de déchargement) Les équipements connus de ce type pour convoyeurs sont : Des supports outillage utilisant uniquement le frottement que ce soit en défilement libre ou à l'arrêt en butée. Le problème se pose dans le cas d'arrêt en butée ou en accumulation. Suivant les milieux ambiants on observe : - Milieux humides : ateliers d'usinage avec projection d'huile de coupe sur la chaîne du convoyeur : coefficient de frottement entre 0.08 et 0.15 suivant la charge transportée, ce qui en résulte : Pour 10 kg (support plus charge) si on prend un coefficient de 0.1, l'effort de retenue sur la chaîne du convoyeur et sur la butée sera de 1 kg ; pour une utilisation moyenne de 20 palettes sur un convoyeur, l'effort sur chaîne et en butée sera donc de 20 kg. - Milieux secs : ateliers d'assemblage, de ferrage : Coefficient de frottement entre 0.2 et 0.25. Pour 10 kg avec un coefficient de 0.2, on obtient un effort sur chaîne et 25 butée de 2 kg ; pour 20 palettes = 40 kg. Ces mauvais rendements ont pour conséquence : Fatigue des éléments des convoyeurs : Chaîne, composants mécaniques, moteurs, butés. Limitation des capacités de charges transportées. 30 - Obligation de graissage régulier des chaînes de convoyeur dans les milieux secs Le dispositif suivant l'invention permet de remédier à ces 2893931 -2- problèmes, en effet le frottement est seulement utilisé pour le défilement libre ; en butée ou en accumulation le dispositif utilise un coefficient de roulement. On constate (quel que soit le milieu : chaîne grasse ou sèche) : 5 Un coefficient variant suivant la charge entre 0.03 pour 10 kg et 0.04 pour 20 kg. Pour 10 kg (support plus charge) : Coefficient de 0.03, l'effort de retenue sur la chaîne et sur la butée sera de 0.3 kg. 10 Pour 20 palettes 20 x 0.03 = 6 kg. Pour mémoire, rendement des équipements connus : Milieu humide : 20 palettes = 20 kg Milieu sec : 20 palettes = 40 kg Le dispositif suivant l'invention est constitué d'un support en acier ou 15 matière plastique d'une longueur compatible avec le passage dans les courbes du convoyeur ; la face supérieure reçoit l'outillage spécifique recevant la charge à transporter ; la face inférieure possède à l'avant une surface inclinée servant à l'entraînement en défilement libre par frottement sur la chaîne du convoyeur ; au deux tiers de la longueur du support et 20 vers l'arrière de celui-ci est situé l'axe de la charge , sur le même axe et dans la partie supérieure est fixé un plot qui servira à arrêter le support sur une butée séparatrice ;au-delà de l'axe et vers l'arrière du support , une rangée de trois roulements maintenus par un axe et répartis sur la largeur de la chaîne du convoyeur ; ces roulements sont en saillie par rapport à la face inférieure du support . Le centre de gravité de la charge étant situé entre la rangée de roulement et l'avant du support, en défilement libre le support bascule naturellement et la face inclinée du support vient en contact avec la chaîne du convoyeur et assure un défilement positif par frottement. A l'arrière du support une deuxième rangée de trois roulements assurera une répartition de la charge et une bonne stabilité dans le cas d'arrêt en butée ou en accumulation. 2893931 -3- Dans le cas d'arrêt sur butée ou sur le support précédent en accumulation les points de contacts étant situés bien au-dessus de l'axe de la première rangée de roulements, le support retrouvera une position horizontale qui permet de dégager la face de frottement de la chaîne du 5 convoyeur et donc dans ce cas le support avec ou sans charge ne sera soumis qu'à un effort de roulement. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente le dispositif de l'invention en défilement libre. La figure 2 représente le dispositif de l'invention vu en bout. 10 - La figure 3 représente le dispositif de l'invention en accumulation ou arrêté sur butée. En référence à ces dessins le dispositif comporte un support (1) en acier ou matière plastique d'une longueur compatible avec le passage dans les courbes du convoyeur ; la face supérieure (2) reçoit l'outillage 15 spécifique (3) recevant la charge à transporter (4) ; la face inférieure (5) possède à l'avant une surface inclinée (6) servant à l'entraînement en défilement libre par frottement sur la chaîne (7) du convoyeur ; au deux tiers de la longueur du support (1) et vers l'arrière de celui-ci est situé l'axe (8) de la charge, sur le même axe (8) et dans la partie supérieure est fixé 20 un plot (9) qui servira à arrêter le support sur une butée séparatrice ; au-delà de l'axe (8) et vers l'arrière du support, une rangée de trois roulements (10) maintenus par un axe (11) et répartis sur la largeur de la chaîne (7) du convoyeur ; ces roulements sont en saillie par rapport à la face (5) inférieure du support (1). 25 Le centre de gravité de la charge étant situé entre la rangée de roulements (10) et l'avant du support, en défilement libre le support bascule naturellement et la face inclinée (6) du support vient en contact avec la chaîne (7) du convoyeur et assure un défilement positif par frottement. 30 A l'arrière du support (1) une deuxième rangée de trois roulements (12) assurera une répartition de la charge et une bonne stabilité dans le cas d'arrêt en butée ou en accumulation. -4- Suivant la figure 3, dans le cas d'arrêt sur butée (13) ou sur le support précédent (14) en accumulation, les points de contacts étant situés bien au-dessus de l'axe de la première rangée de roulements (10) le support (1) retrouvera une position horizontale qui permet de dégager la face (6) de frottement de la chaîne du convoyeur et donc dans ce cas le support (1) avec ou sans charge (4) ne sera soumis qu'à un effort de roulement. Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné aux convoyeurs de transport de pièces avec accumulation.10
L'invention concerne des supports outillage pour le transport de pièces sur convoyeurs à accumulation en circuit fermé et en utilisant des chaînes à palettes plates.Dispositif constitué d'un support (1), la face supérieure (2) reçoit l'outillage spécifique (3) recevant la charge à transporter (4) ; la face inférieure (5) possède à l'avant une surface inclinée (6) servant à l'entraînement en défilement libre par frottement sur la chaîne (7) au deux tiers de la longueur du support (1) et vers l'arrière, est situé l'axe (8) de la charge, sur le même axe et dans la partie supérieure du support est fixé un plot (9) qui servira à arrêter le support sur une butée ; au-delà de l'axe (8) et vers l'arrière du support , une rangée de trois roulements (10) , répartis sur la largeur de la chaîne (7) ; ces roulements sont en saillie par rapport à la face inférieure ( 5) du support (1) . En défilement libre, le support (1) bascule et la surface inclinée (6) vient frotter sur la chaîne (7) ; à l'arrière du support (1) une deuxième rangée de roulements (12) assurera la répartition de la charge et la stabilité du support en cas d'arrêt sur butée.En cas d'arrêt sur butée, la poussée sur le plot (9) aura pour effet de remettre le support (1) en position horizontale, dans ce cas le support (1) avec ou sans charge ne sera plus soumis qu'à un effort de roulement.
1) Dispositif de palette support outillage pour convoyeurs à accumulation caractérise en ce qu'il comporte un support (1) en acier ou matière plastique d'une longueur compatible avec le passage dans les courbes du convoyeur ; la face supérieure (2) reçoit l'outillage spécifique (3) recevant la charge à transporter (4) ; la face inférieure (5) possède à l'avant une surface inclinée (6) servant à l'entraînement en défilement libre par frottement sur la chaîne (7) du convoyeur ; au deux tiers de la longueur du support (1) et vers l'arrière de celui-ci est situé l'axe (8) de la charge , sur le même axe (8) et dans la partie supérieure est fixé un plot (9) qui servira à arrêter le support sur une butée séparatrice ; au-delà de l'axe (8) et vers l'arrière du support , une rangée de trois roulements (10) maintenus par un axe (11) et répartis sur la largeur de la chaîne (7) du convoyeur ; ces roulements sont en saillie par rapport à la face (5) inférieure du support (1). 2) Dispositif de palette support d'outillage selon la 1 caractérisé en ce que le centre de gravité de la charge étant situé entre la rangée de roulements (10) et l'avant du support, en défilement libre le support bascule naturellement et la face inclinée (6) du support vient en contact avec la chaîne (7) du convoyeur et assure un défilement positif par frottement. 3) Dispositif de palette support d'outillage selon la 1 caractérisé en ce que à l'arrière du support (1) une deuxième rangée de trois roulements (12) assurera une répartition de la charge et une bonne stabilité dans le cas d'arrêt en butée ou en accumulation. 4) Dispositif de palette support d'outillage selon la 1 caractérisé en ce que suivant la figure 3, dans le cas d'arrêt sur butée (13) ou sur le support précédent (14) en accumulation, les points de contacts étant situés bien au-dessus de l'axe de la première rangée de roulements (10) le support (1) retrouvera une position horizontale qui permet de dégager la face (6) de frottement de la chaîne du convoyeur et donc dans ce cas le support (1) avec ou sans charge (4) ne sera soumis qu'à un effort de roulement.
B
B65
B65G
B65G 35
B65G 35/08
FR2902259
A1
SYSTEME D'EXTRACTION ET D'ANALYSE DE SIGNAUX RADIOELECTRIQUES D'INTERETS
20,071,214
D'INTERETS. L'invention concerne un système d'extraction et d'analyse de signaux radioélectriques d'intérêts, c'est-à-dire les signaux correspondant à une ou plusieurs utilisations données du spectre. En particulier, l'invention s'applique au système de radio-surveillance des émissions radioélectriques en temps réel, temps contraint, ou en temps différé. Dans le domaine de la radiosurveillance des émissions radiofréquences, notamment dans les applications de contrôle du spectre, il existe des systèmes dont l'architecture est adaptée au traitement en temps réel ou en temps différé de signaux d'intérêt présents dans un spectre large bande, c'est-à-dire compris entre quelques kilohertz et plusieurs centaines de mégahertz selon la gamme de fréquence observée. Ces systèmes de radiosurveillance ont notamment pour objet l'analyse et l'extraction des informations portées par tout ou partie des signaux présents dans ce spectre, comme par exemple un signal radio modulé en fréquence ou encore un signal de téléphonie mobile. Ces systèmes de radiosurveillance sont conçus pour travailler sur des gammes de fréquences variées, par exemple HF, VHF, UHF et SHF. Les systèmes de radiosurveillance comportent des dispositifs d'acquisition de signaux radioélectriques, transformant un signal radioélectrique de nature analogique en un signal numérique. Pour ce faire, les systèmes de radiosurveillance utilisent des composants discrets de conversion analogique numérique, suivis éventuellement de composants numériques permettant une réduction de bande et une transposition en fréquence, désignés par l'expression anglo-saxonne Digital Down Converter permettant l'extraction d'un signal d'intérêt dans un spectre large bande. Les systèmes de radiosurveillance comportent aussi des dispositifs de traitement et d'analyse des signaux radioélectriques permettant d'identifier, d'extraire et de caractériser les signaux dits d'intérêt. Pour cela, les systèmes de radiosurveillance utilisent des détecteurs pour mettre en évidence la présence d'un signal de radio-émission et des moyens de calculs numériques. Les systèmes de radiosurveillance doivent faire face à une gamme d'utilisation du spectre de fréquence de plus en plus variée et de plus en plus étendue. En particulier, les architectures des dispositifs de traitement et d'analyse des signaux radioélectriques doivent pouvoir répondre aux exigences de traitement systématique, c'est-à-dire sans perte sensible d'informations, sur une bande de fréquence de plus en plus large. En outre, les systèmes de radiosurveillance doivent pouvoir extraire et traiter les signaux en bande étroite répartis sur ces larges bandes de fréquence. Or, les systèmes de radiosurveillance utilisant des composants discrets de transposition et filtrage en fréquence, sont intrinsèquement limités par la bande passante des convertisseurs analogiques numériques et par le nombre de composants discrets mis en oeuvre ne permettant le traitement en parallèle que d'un nombre de signaux fixe, défini par la structure matérielle. Par ailleurs, les techniques actuelles sont fortement dépendantes des ressources matérielles disponibles. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a notamment pour objet un système d'extraction et d'analyse de signaux radioélectriques d'intérêt comportant un nombre entier N de voies. Chaque voie V; comporte un récepteur relié à un dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques délivrant un signal numérique SN;. Chaque voie V; comporte un banc de filtres polyphasés, un ou plusieurs signaux numériques extraits SE; étant extrait par le banc de filtres polyphasés du signal numérique SN; émis par le dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques. Les signaux numériques extraits SE; ont chacun une largeur de bande de fréquence inférieure à celle du signal numérique SN; reçu du dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques. Le système comporte au moins un dispositif de distribution des signaux numériques extraits adapté à recevoir les signaux numériques extraits SE; des bancs de filtres polyphasés et distribuer les signaux numériques extraits SE; des bancs de filtres polyphasés vers une ou plusieurs unités de traitement et de stockage. Les unités de traitement et de stockage sont adaptées à l'analyse, la caractérisation et le stockage des signaux numériques reçus. Dans un mode de réalisation, les voies V; comportent un dispositif de sélection de la bande d'intérêt adapté à la réduction du signal numérique SN; délivré par un dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques à la bande de fréquence d'intérêt pour ladite voie (V;). Cette bande d'intérêt peut être composée de plusieurs sous-bandes disjointes. Chaque banc de filtres polyphasés peut opérer des traitements systématiques et continus sur le signal numérique SN; en sortie du dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques. Avantageusement, le dispositif de distribution des signaux numériques extraits choisit l'une des unités de traitement et de stockage à laquelle un signal numérique extraits SE; doit être transmis en fonction de la spécialisation fonctionnelle et/ou de la disponibilité de ladite unité de traitement et de stockage. Dans un autre mode de réalisation, e dispositif de distribution des signaux numériques extraits sélectionne et regroupe des signaux numériques extraits SE; en paquets avant de les transmettre aux unités de traitement et stockage, lesdits paquets étant construits en fonction des ressources et des médias physiques disponibles. Avantageusement, le dispositif de stockage compris dans les unités de traitement et stockage permet la conservation en mémoire des données sur une durée paramétrable et la relecture ultérieure de ces données en fonction des besoins des traitements opérés en parallèle. Dans un mode particulier de réalisation, les bancs de filtres polyphasés et/ou le dispositif de distribution des signaux numériques extraits sont compris dans un ou plusieurs composants à logique programmable. Le dispositif de distribution des signaux numériques extraits peut en outre être un commutateur IP. Le système peut par exemple être utiliser pour convertir l'ensemble des signaux de radioélectriques en un flux de données retransmis sur un réseau numérique de type Internet ou encore pour convertir des signaux à multiplexage fréquentiel en signaux à multiplexage temporel. Le système peut aussi être utiliser pour mettre en oeuvre de traitements relatifs aux systèmes de communication à antennes multiples, et/ou de traitements relatifs à la gononiométrie à haute résolution.35 L'invention a notamment pour avantages que le nombre de canaux qu'elle permet de traiter à un instant donné n'est pas limité par la configuration matérielle de l'invention, mais uniquement par la bande passante des voies de communication vers les ressources de calcul et la capacité de traitement de ces ressources. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit, faite en regard des dessins annexés qui représentent : • la figure 1, un système de radiosurveillance selon l'état de l'art ; • la figure 2, un synoptique représentant un exemple d'architecture d'un système selon l'invention d'extraction et d'analyse de signaux 15 radioélectriques d'intérêts sur une large bande de fréquence, adapté notamment à la radiosurveillance. La figure 1 représente un système de radiosurveillance selon l'état de l'art. Un système de radiosurveillance a pour objet de détecter, 20 d'extraire et de caractériser les signaux dits d'intérêt sur une zone géographique donnée. Pour cela, un système de radiosurveillance comporte un nombre n de récepteurs 11...1 n permettant de recevoir sous forme analogique un signal représentatif de l'environnement radioélectrique du système de radiosurveillance. Ces récepteurs 11...1n sont typiquement des 25 antennes ou plus généralement des réseaux d'antennes couplés à un étage de transposition et filtrage en fréquence. Le système de radiosurveillance selon l'état de l'art peut comporter un nombre entier N de voies, le nombre n de récepteurs 11...l n étant égale à N. Ainsi à chaque voie V;, i étant un entier compris dans l'intervalle 30 [1..N], correspond le récepteur 1;, un dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques 2;, un dispositif de sélection de la bande d'intérêt 3; et une unité de traitement du signal 4;. Chaque récepteurs 1; délivrent un signal analogique SA;. Ce signal analogique SA; est alors converti en un signal numérique; par le dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques 35 2;. En particulier, le dispositif d'acquisition numérique des signaux10 analogiques 2; comprend par exemple pour cela des composants de type convertisseurs analogique numérique. Le signal numérique issu du dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques 2; est par exemple un signal numérique dont la bande de fréquence B est choisie en fonction des caractéristiques du récepteur 1; et du convertisseur analogique numérique 2;. Aussi, ce signal numérique peut être limité par le dispositif de sélection de la bande d'intérêt 3; à un signal numérique correspondant à une bande de fréquence d'intérêt BI plus réduite que la bande de fréquence B (BI La figure 2 illustre un exemple d'architecture d'un système, selon l'invention, d'extraction et d'analyse de signaux radioélectriques d'intérêts sur une large bande de fréquence, adaptée notamment à la radiosurveillance. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Le système selon l'invention d'extraction et d'analyse de signaux radioélectriques d'intérêts comporte un nombre entier N de voies, chaque voie V; (i étant un entier compris dans l'intervalle [1..N]) comportant un récepteur 1;, un dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques 2; d'une bande B, et un dispositif de sélection de la bande d'intérêt BI 3; adapté à la réduction du signal numérique délivré par un dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques 2; à la bande de fréquence d'intérêt pour ladite voie V. Cette bande d'intérêt BI peut être composée de plusieurs sous-bandes disjointes. Chaque voie V; comporte en outre un banc de filtres polyphasés 10i. Le signal reçu par le banc de filtres polyphasés est un signal numérique SN; de large bande de fréquence BI éventuellement composé de plusieurs sous-bandes. Le banc de filtres polyphasés 10; opère des traitements systématiques et continus sur le signal numérique SN; en sortie du dispositif de sélection de la bande d'intérêt BI 3;. Le banc de filtres polyphasés 10; effectue des traitements continus sur l'ensemble de la bande de fréquence d'intérêt. Le banc de filtres polyphasés 10; permet notamment de découper le signal numérique SN; correspondant à la bande d'intérêt BI en un nombre entier p de signaux numériques extraits SE; cohérents dont la bande de fréquence b est réduite, relativement au signal numérique SN; d'entrée du banc de filtres polyphasés 10;, tel que la relation suivante soit vérifiée : BI = p x b. En fonction de la configuration du banc de filtres polyphasés 10;, il est possible de reconstituer tout ou partie du signal d'origine large bande avec une dégradation contrôlée dépendant principalement des paramètres du banc de filtre polyphasés 10i. Le passage du signal numérique SN; reçu par le banc de filtres polyphasés 10; à plusieurs signaux numériques extraits SE; est dimensionné pour que la dégradation n'impacte pas les traitements mis en oeuvre en aval. Dans un mode de réalisation, le banc de filtres polyphasés 10; comporte un ou plusieurs composants à logique programmable de type FPGA ou ASIC dans le cas des systèmes temps réel notamment, ou sur des processeurs généralistes dans le cas de traitements temps contraint ou temps différé. Le système comporte un dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11, prenant en compte les N voies du système. Les signaux numériques extraits SE; au niveau des bancs de filtres polyphasés 10; sont ensuite transmis au dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11. En fonction du besoin et de l'application finale, le dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11 est programmé pour sélectionner et distribuer les signaux numériques extraits SE; d'intérêt aux unités de traitement et stockage 12. Le dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11 choisit donc l'une des unités de traitement et de stockage 12 à laquelle l'un des signaux numériques extraits SE; doit être transmis en fonction de la spécialisation fonctionnelle et/ou de la disponibilité de ladite unité de traitement et de stockage 12. Ainsi, si une unité de traitement et de stockage 12 ne dispose plus de ressources suffisantes (calculatoire ou de stockage par exemple), le dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11 peut être reconfiguré pour allouer les traitements à d'autres unités disposant des ressources nécessaires. Le dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11 peut en outre regrouper les signaux numériques extraits SE; en paquets avant de les transmettre pour optimiser la bande passante et le taux d'occupation du lien le reliant aux unités de traitement et de stockage 12. Les unités de traitement et de stockage 12 sont par exemple être des ordinateurs classiques, de type ordinateur personnel (PC), afin notamment d'optimiser le rapport coût/performance de la solution en comparaison notamment des machines dédiées de traitement du signal (ou selon l'expression anglo-saxonne Digital Signal Processor). Ces signaux numériques extraits SE;, plus étroits que le signal numérique entrant dans le banc de filtres polyphasés 101, peuvent alors être traités en parallèle par des unités de traitement et de stockage 12, qui peuvent être des ressources de calcul banalisées. A titre d'exemple non limitatif, les unités de traitement et de stockage 12 peuvent réaliser au moins l'une des tâches traitement du signal, sur un ou plusieurs signaux radioélectriques, de détection d'émission, de segmentation, de reconnaissance de la modulation, d'identification de forme d'onde, de goniométrie, de localisation, de formation de faisceau, de démodulation d'émissions fréquence fixe, de démodulation des émissions à multiplexage temporel et fréquentiel, de mesures techniques de type UIT , de mémorisation tampon ( buffer selon l'expression anglo-saxonne) du signal sur une durée paramétrable, d'enregistrement de signaux bande étroite et/ou large bande... Le dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11 distribue par des voies de communication les signaux numériques extraits SE; en sortie du banc de filtres polyphasés 10; sur des unités de traitement en fonction de l'application visée. Ainsi, en fonction du media de communication, la localisation physique des différentes unités de traitement et de stockages Il n'est donc pas nécessairement unique. Les unités de traitement et de stockage 12 peuvent donc être réparties en plusieurs zones géographiques distinctes, séparé selon les besoins de quelques dizaines de mètres à plusieurs milliers de kilomètres. Le dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11 permet encore de dissocier les unités de traitement et de stockage 12 des autres éléments compris dans le système selon l'invention d'extraction et d'analyse de signaux radioélectriques d'intérêts sur une large bande de fréquence. Ainsi, les unités de traitement et de stockage 12 peuvent être séparées physiquement des autres éléments du système. Par ailleurs, le dispositif de distribution des signaux numériques extraits Il est commun à l'ensemble des N voies comprises dans le système selon l'invention. Il permet donc de mutualiser les ressources de calcul et de stockage disponibles entre l'ensemble des voies, et ainsi améliorer notamment la disponibilité du système. Le système permet aussi d'adapter les ressources de traitements au nombre des émissions d'intérêt. Ainsi, en fonction des besoins il est très aisé d'adjoindre une nouvelle unité de traitement et de stockage banalisée 12 si les besoins opérationnels le justifient. Le dispositif de distribution des signaux numériques extraits 11 peut être mis en oeuvre à l'aide de commutateurs IP (ou switches Ethernet selon l'expression anglo-saxonne) ou dans un ou plusieurs composants à logique programmable de type FPGA ou ASIC notamment, éventuellement dans le même composant logique programmable que le banc de filtres polyphasés 10. Le système selon l'invention utilise des banc de filtres polyphasés 10; découpant un signal réparti sur une large bande de fréquence en un nombre p de signaux de bande de fréquence plus étroite. En fonction de la configuration du dispositif de distribution 11, les unités de traitement et de stockage 11 peuvent donc reconstituer tout ou partie du signal d'origine à large bande de fréquence avec une dégradation contrôlée dépendant des paramètres du banc de filtre 10i. De plus, les unités de traitement et de stockage 11 en combinant les signaux de bande de fréquences plus étroite de l'ensemble des bancs de filtres 10; d'un ensemble des K voies, avec K Le système selon l'invention est notamment adapté à la sélection des signaux de bande étroite en fonction de leur intérêt, à la diffusion de signaux par paquets sur des ressources de traitement et de stockage, au traitement dans le flux des paquets de signaux reçus par les ressources de traitement, à l'accès à la zone de stockage ou à la mémoire tampon pour extraire des signaux préalablement stockés, à la régénération de tout ou partie du signal large bande à partir de ces signaux bande étroite, et à l'exécution de traitements du signal sur ces données régénérées. Le système selon l'invention peut être utilisé pour contrôler les attributions de bande de fréquences à un opérateur par un organisme de contrôle du spectre. Le système selon l'invention peut aussi être mis en oeuvre pour convertir l'ensemble des signaux de radio en un flux de données retransmis par exemple sur un réseau de type Internet. Le système selon l'invention peut encore être utilisé pour convertir des signaux à multiplexage fréquentielle (ou selon l'expression anglo-saxonne Frequency-Division Multiple Access ) en signaux à multiplexage temporel (ou selon l'expression anglo-saxonne Time-Division Multiple Access). Le système selon l'invention peut aussi être utilisé pour la mise en oeuvre de traitements relatifs aux systèmes de communication à antennes multiples (ou selon l'expression anglo-saxonne Mufti-Input Multiple-Output), ou encore dans le cadre de traitements de gononiométrie à haute résolution
L'invention concerne un système d'extraction et d'analyse de signaux radioélectriques d'intérêts. Il comporte un nombre entier N de voies. Chaque voie Vi comporte un récepteur relié à un dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques délivrant un signal numérique SNi. Chaque voie Vi comporte un banc de filtres polyphasés, un ou plusieurs signaux numériques extraits SEi étant extrait par le banc de filtres polyphasés du signal numérique SNi émis par le dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques. Les signaux numériques extraits SEi ont chacun une largeur de bande de fréquence inférieure à celle du signal numérique SNi reçu du dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques. Le système comporte au moins un dispositif de distribution des signaux numériques extraits adapté à recevoir les signaux numériques extraits SEi des bancs de filtres polyphasés et distribuer les signaux numériques extraits SEi des bancs de filtres polyphasés vers une ou plusieurs unités de traitement et de stockage. Les unités de traitement et de stockage sont adaptées à l'analyse, la caractérisation et le stockage des signaux numériques reçus.En particulier, l'invention s'applique au système de radio-surveillance des émissions radioélectriques en temps réel ou en temps différé.
1. Système d'extraction et d'analyse de signaux radioélectriques d'intérêt comportant un nombre entier N de voies, chaque voie (V;) comportant un récepteur (1;) relié à un dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques (2;) délivrant un signal numérique SN;, caractérisé en ce que chaque voie (V;) comporte un banc de filtres polyphasés (10i), un ou plusieurs signaux numériques extraits SE; étant extrait par le banc de filtres polyphasés (10) du signal numérique SN; émis par le dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques (2), lesdits signaux numériques extraits SE; ayant chacun une largeur de bande de fréquence inférieure à celle du signal numérique SN; reçu du dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques (2;), le système comportant au moins un dispositif de distribution des signaux numériques extraits (11) adapté à : • recevoir les signaux numériques extraits SE; des bancs de filtres polyphasés (10;) et ; • distribuer les signaux numériques extraits SE; des bancs de filtres polyphasés (10i) vers une ou plusieurs unités de traitement et de stockage (12), lesdites unités de traitement et de stockage (12) étant adaptées à l'analyse, la caractérisation et le stockage des signaux numériques reçus. 2. Système selon la 1 caractérisé en ce que les voies (V;) comportent un dispositif de sélection de la bande d'intérêt (3;) adapté à la réduction du signal numérique SN1 délivré par un dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques (2) à la bande de fréquence d'intérêt pour ladite voie (V;), cette bande d'intérêt pouvant être composée de plusieurs sous-bandes disjointes. 3. Système selon l'une des quelconques 1 à 2 caractérisé en ce que chaque banc de filtres polyphasés (10;) opère des traitements systématiques et continus sur le signal numérique SN; en sortie du dispositif d'acquisition numérique des signaux analogiques (2;). 4. Système selon l'une des quelconques 1 à 3 caractérisé en ce que le dispositif de distribution des signaux numériques extraits (11)choisit l'une des unités de traitement et de stockage (12) à laquelle un signal numérique extraits SE; doit être transmis en fonction de la spécialisation fonctionnelle et/ou de la disponibilité de ladite unité de traitement et de stockage (12). 5. Système selon l'une des quelconques 1 à 4 caractérisé en ce que le dispositif de distribution des signaux numériques extraits (11) sélectionne et regroupe des signaux numériques extraits SE; en paquets avant de les transmettre aux unités de traitement et stockage (12), lesdits paquets étant construits en fonction des ressources et des médias physiques disponibles. 6. Système selon l'une des quelconques 1 à 5 caractérisé en ce que le dispositif de stockage compris dans les unités de traitement et stockage (12) permet la conservation en mémoire des données sur une durée paramétrable et la relecture ultérieure de ces données en fonction des besoins des traitements opérés en parallèle. 7. Système selon l'une des quelconques 1 à 6 caractérisé en ce que les bancs de filtres polyphasés (10i) et/ou le dispositif de distribution des signaux numériques extraits (11) sont compris dans un ou plusieurs composants à logique programmable. 8. Système selon l'une des quelconques 1 à 7 caractérisé en 25 ce que le dispositif de distribution des signaux numériques extraits (10) est un commutateur IP. 9. Utilisation du système selon l'une des quelconques 1 à 8 pour convertir l'ensemble des signaux de radioélectriques en un flux de 30 données retransmis sur un réseau numérique de type Internet. 10. Utilisation du système selon l'une des quelconques 1 à 8 pour convertir des signaux à multiplexage fréquentiel en signaux à multiplexage temporel. 35 11. Utilisation du système selon l'une des quelconques 1 à 8 pour mettre en oeuvre de traitements relatifs aux systèmes de communication à antennes multiples, et/ou de traitements relatifs à la gononiométrie à haute résolution.
H
H04,H03
H04L,H03H,H04B
H04L 25,H03H 17,H04B 1
H04L 25/02,H03H 17/02,H04B 1/00
FR2892679
A1
ECRAN DE PROTECTION ACOUSTIQUE ET THERMIQUE COMPRENANT UNE COQUE RIGIDE
20,070,504
L'invention concerne un écran de protection acoustique et thermique, destiné à être monté contre la tôle arrière du compartiment à moteur d'un véhicule automobile. Il est connu de disposer, contre la tôle arrière du compartiment à moteur d'un véhicule automobile, un écran de protection acoustique comprenant une couche étanche de matériau souple, par exemple à base d'EPDM chargé en charge minérale, disposée sur une couche de matériau élastique, ladite couche de io matériau élastique étant disposée contre la tôle, de sorte à former un ensemble d'isolation acoustique de type masse-ressort . La couche étanche peut, le cas échéant, être revêtue d'une couche de matériau poreux, tel qu'un feutre, permettant une isolation thermique de la couche étanche. 15 De tels écrans sont de masse importante et souples, ce qui entraîne des difficultés de montage. En outre, ils ne sont agencés que pour réaliser une isolation du bruit issu du moteur vers l'habitacle du véhicule, les performances d'isolation étant fonction 20 de la masse surfacique de la couche étanche. Il en résulte des écrans de masse importante, ce qui est préjudiciable en terme de consommation en carburant du véhicule. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un écran allégé 25 combinant à la fois des propriétés d'isolation acoustique, et d'amortissement vibratoire, voire d'absorption acoustique. A cet effet, l'invention propose un écran de protection acoustique, destiné à être monté contre la tôle arrière du compartiment à moteur d'un véhicule automobile, 30 comprenant une coque rigide présentant une face interne destinée à être disposée en regard de ladite tôle après montage et une face externe, ladite coque étant pourvue d'une couche de matériau élastique disposée sur ladite face interne, de sorte à former un ensemble d'isolation acoustique de type masse-ressort , ladite couche de matériau élastique étant en contact, au 20 moins localement, contre ladite tôle, de sorte à créer un amortissement vibratoire, ladite coque étant pourvue en outre, sur ladite face externe, d'une couche de matériau poreux présentant des propriétés d'absorption acoustique, ladite couche de matériau poreux étant recouverte, au moins partiellement, d'une couche métallique de réflexion de la chaleur, ledit écran comprenant en outre des moyens d'association à des moyens réciproques prévus sur ladite tôle. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (avant, io arrière, longitudinal, transversal, latéral, supérieur, inférieur,...) sont pris en référence à l'écran disposé dans le véhicule. La tôle arrière d'un compartiment à moteur est formée par la paroi de tablier, et éventuellement en outre par la paroi avant de boite à eau et/ou par la paroi 15 avant de plancher, comportant le plancher de pédales et le plancher qui lui est symétrique, disposé face au passager avant. Par coque rigide, on entend une structure mince, par exemple d'épaisseur de l'ordre du millimètre, dont la rigidité lui permet de garder une géométrie stable. Un tel agencement, du fait de la rigidité de la coque, permet de garantir la rigidité de l'écran réalisé avec une telle coque, ce qui permet de faciliter le montage de l'écran dans le véhicule. 25 En outre, du fait des propriétés d'absorption et d'amortissement de l'écran, il est possible de réduire les performances d'isolation, et donc la masse surfacique de la coque, celle-ci jouant le rôle de masse dans le système masse-ressort . D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la 30 description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une représentation schématique en coupe d'un écran selon l'invention, ledit écran étant disposé contre la tôle arrière d'un compartiment à moteur. En référence à la figure, on décrit à présent un écran de protection acoustique, destiné à être monté contre la tôle 1 arrière du compartiment à moteur d'un véhicule automobile. L'écran comprend une coque rigide 2 présentant une face interne 2a destinée à être disposée en regard de la tôle 1 après montage et une face externe 2b à l'opposé de la face interne 2a, ladite coque étant pourvue d'une couche de matériau élastique 3 disposée sur ladite face interne, de sorte à former un ensemble d'isolation acoustique de type masse-ressort , ladite coque formant io la masse et ladite couche de matériau élastique formant le ressort. La couche de matériau élastique 3 est en contact, au moins localement, contre la tôle 1, de sorte à créer un amortissement vibratoire. 15 Selon la réalisation représentée, la coque 2 est pourvue en outre, sur sa face externe 2b, d'une couche de matériau poreux 4 présentant des propriétés d'absorption acoustique. Selon la réalisation représentée, la couche de matériau poreux 4 est recouverte, 20 au moins partiellement, sur les zones les plus exposées à la chaleur, d'une couche métallique 5 de réflexion de la chaleur. L'écran comprend en outre des moyens d'association, non représentés, à des moyens réciproques prévus sur ladite tôle, par exemple sous forme de 25 tuckers . Selon une réalisation, la coque 2 est à base de matériau thermoplastique injecté, ce qui permet notamment le moulage d'éléments fonctionnels issus de matière, tels que des éléments d'accrochage de câbles ou des moyens 30 d'association. En variante, la coque 2 peut être réalisée par thermoformage. Selon une réalisation, la couche de matériau élastique 3 est à base de mousse ou de feutre. Dans le cas d'une mousse, il peut être prévu qu'elle présente une viscoélasticité importante, de sorte à conférer des propriétés d'amortissement optimisées. Selon une réalisation, la couche de matériau poreux 4 est à base de feutre, notamment de feutre de verre, ses propriétés étant choisies pour optimiser l'absorption acoustique et l'isolation thermique, ce qui permet de protéger la coque de la chaleur. Selon une réalisation, la couche de matériau poreux 4 est revêtue d'une couche io superficielle de protection, non représentée, notamment sous forme de non-tissé, disposée à l'opposé de la coque 2. Selon une réalisation, la couche métallique 5 est formée d'une feuille d'aluminium. En variante, elle peut être formée d'une pluralité de feuilles 15 d'aluminium superposées de sorte à former un feuillard améliorant la protection thermique. Selon une réalisation, la couche métallique 5 comprend des perforations agencées de sorte à permettre la pénétration du bruit dans la couche de 20 matériau poreux 4 et son absorption, sans dégrader de façon notoire la réflexion de la chaleur. Selon une réalisation, l'écran comprend au moins un orifice, non représenté, de passage d'un élément traversant, non représenté, tel qu'une colonne de 25 direction. Ledit orifice est pourvu d'un joint d'étanchéité entre l'écran et ledit élément. Le joint peut être rapporté ou réalisé par bi-injection ou surmoulage. Selon une réalisation, le contact entre la tôle 1 et la couche de matériau élastique 3 est réalisé de sorte que ledit matériau soit légèrement comprimé, de 30 sorte à améliorer les performances d'amortissement vibratoire. Selon une réalisation, l'écran s'étend, après montage, jusqu'au bord arrière du capot de véhicule, par exemple jusqu'en haut de la paroi avant de boîte à eau, et est pourvu, sur son bord supérieur, d'un joint d'étanchéité 6 de capot. Une telle réalisation permet de conférer à l'écran une fonction supplémentaire d'étanchéité. Selon une réalisation, non représentée, la partie supérieure de l'écran forme la paroi avant de la boite à eau du véhicule, ce qui évite notamment d'assembler une paroi spécifique. Dans ce cas, la partie supérieure peut être dépourvue de couche de matériau souple. 30
L'invention concerne un écran de protection acoustique, destiné à être monté contre la tôle (1) arrière du compartiment à moteur d'un véhicule automobile, comprenant une coque (2) rigide présentant une face interne (2a) destinée à être disposée en regard de ladite tôle après montage et une face externe (2b) à l'opposé de la face interne (2a), ladite coque étant pourvue d'une couche de matériau élastique (3) disposée sur ladite face interne, de sorte à former un ensemble d'isolation acoustique de type « masse-ressort », ladite couche de matériau élastique étant en contact, au moins localement, contre ladite tôle, de sorte à créer un amortissement vibratoire, ledit écran comprenant en outre des moyens d'association à des moyens réciproques prévus sur ladite tôle.
1) Ecran de protection acoustique, destiné à être monté contre la tôle (1) arrière s du compartiment à moteur d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une coque (2) rigide présentant une face interne (2a) destinée à être disposée en regard de ladite tôle après montage et une face externe (2b) à l'opposé de la face interne (2a), ladite coque étant pourvue d'une couche de matériau élastique (3) disposée sur ladite face interne, de sorte à 10 former un ensemble d'isolation acoustique de type masse-ressort , ladite couche de matériau élastique étant en contact, au moins localement, contre ladite tôle, de sorte à créer un amortissement vibratoire, ledit écran comprenant en outre des moyens d'association à des moyens réciproques prévus sur ladite tôle. 15 2) Ecran selon la 1, caractérisé en ce que la coque (2) est pourvue en outre, sur sa face externe (2b), d'une couche de matériau poreux (4) présentant des propriétés d'absorption acoustique, 20 3) Ecran selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la couche de matériau poreux (4) est recouverte, au moins partiellement, d'une couche métallique (5) de réflexion de la chaleur. 4) Ecran selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce 25 que la coque (2) est à base de matériau thermoplastique injecté ou thermoformé. 5) Ecran selon la 4, caractérisé en ce que la coque (2) intègre des éléments fonctionnels issus de matière. 6) Ecran selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche de matériau poreux (4) est revêtue d'une couche superficielle de protection, notamment sous forme de non-tissé, disposée à l'opposé de la coque (2).5 7) Ecran selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche métallique (5) est formée d'au moins une feuille d'aluminium. 8) Ecran selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche métallique (5) comprend des perforations. 9) Ecran selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé io en ce qu'il comprend au moins un orifice de passage d'un élément traversant, ledit orifice étant pourvu d'un joint d'étanchéité entre ledit écran et ledit élément. 10)Ecran selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 15 en ce que le contact entre la tôle (1) et la couche de matériau élastique (3) est réalisé de sorte que ledit matériau soit comprimé. 11)Ecran selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'étend, après montage, jusqu'au bord arrière du capot de 20 véhicule et est pourvu, sur son bord supérieur, d'un joint d'étanchéité de capot. 12)Ecran selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que sa partie supérieure forme la paroi avant de la boite à eau du 25 véhicule.
B,F
B60,F02
B60R,F02B
B60R 13,F02B 77
B60R 13/08,F02B 77/11,F02B 77/13
FR2890629
A1
PROCEDE DE COMMANDE DE DEUX ACTIONNEURS D'UN VEHICULE SUSCEPTIBLES DE REPONDRE A UNE MEME DEMANDE
20,070,316
L'invention concerne la commande d'actionneurs à bord d'un véhicule. Dans un véhicule, le découplage entre le conducteur et les différents actionneurs est de plus en plus fréquent. Il y a une dizaine d'années, les premiers papillons motorisés de contrôle de débit carburant faisaient leur apparition dans l'automobile, et depuis on a de plus en plus tendance à rompre les liaisons directes entre le conducteur et les organes mécaniques. Les moteurs hybrides notamment imposent ce découplage car un conducteur ordinaire serait incapable de conduire une voiture en gérant à la fois les deux moteurs thermique et électrique. De même, dans un système de freinage électrique, le fait que le conducteur appuie sur la pédale de frein est interprété comme une consigne de freinage. Dans cette optique de découplage apparaissent de nouveaux problèmes d'asservissement des actionneurs. Car on passe de la commande d'un seul actionneur à la commande de plusieurs actionneurs ayant chacun leur propre dynamique et leur propre plage de fonctionnement (saturation). Un exemple parlant de ce cas de figure est le frein d'une voiture qui ne peut délivrer que du couple négatif et qui a une dynamique différente de la dynamique du moteur thermique qui, par ailleurs, fournit principalement du couple positif. Le problème revient à asservir un système multivariable saturé en entrée (bande passante) et/ou en sortie (voir figure 1). Le fait même d'asservir un système avec des saturations en entrée est un problème en soi. Des réponses à ce genre de problème existent. Mais le fait que le système ait plusieurs entrées rend le problème plus difficile à traiter avec les approches classiques D. Le cahier des charges impose que le couple réalisé en sortie soit le plus fidèle possible à la référence donnée par le conducteur, tout en utilisant au mieux les caractéristiques dynamiques des actionneurs dont on dispose. Les solutions qui traitent de problèmes proches sont regroupées ci-après en deux catégories. La première catégorie comprend des articles scientifiques. Un exemple de commande linéaire est décrit dans Sei-Bum Choi and Peter Devlin. Throttle and brake combined control for intelligent vehicle highway systems. SAE Technical Paper Series, pages 53-60, August 1995 D. L'asservissement du moteur est réalisé à l'aide d'une commande en modes glissants, l'objectif étant de minimiser la distance inter-véhicules ainsi que la différence de vitesse entre deux voitures, le but final étant de faire du cruise control. Le frein quant à lui est contrôlé avec une partie feed forward afin de compenser les non-linéarités du modèle (principalement des hysteresis) et d'offrir un retour proportionnel pour le suivi de la consigne du conducteur. La stratégie de commutation est basée sur le principe de l'utilisation du moteur quand on demande du couple positif, et de l'utilisation du frein quand le frein moteur est insuffisant pour satisfaire la demande de freinage. Deux seuils sur l'ouverture de l'angle papillon sont fixés (al > ao), de manière à ce que, quand l'ouverture papillon est inférieure à ao, on sollicite le frein. Quand l'ouverture papillon devient plus importante que al, on bascule sur le moteur. Une solution à commande optimale est proposée dans Kyongsu Yi, Youngjoo Cho, Sejin Lee, Joonwoong Lee, and Namkyoo Ryoo. A throttle/brake law for vehicle intellingent cruise control. FISITA World Automotive Congress, pages 1-6, June 2000 . Les auteurs présentent une stratégie de contrôle sur trois couches. Dans la première couche, l'accélération de référence est générée en calculant l'accélération optimale pour atteindre une certaine vitesse du véhicule et maintenir une certaine distance entre deux véhicules qui se suivent. Cette accélération passe par une saturation afin d'éviter la saturation des deux actionneurs. Dans la deuxième couche, on réalise la répartition de demande d'accélération entre les actionneurs selon que l'accélération du véhicule est inférieure ou supérieure à un certain seuil. L'asservissement du groupe motopropulseur est réalisé avec un PI, celui du frein est réalisé à l'aide d'un PID plus une partie de feed forward, cette dernière partie étant réalisée dans la troisième couche. Dans ces solutions, l'asservissement de chacun des deux organes est réalisé indépendamment de l'autre. La loi de commande est par conséquent assez simple et peu coûteuse en temps de calcul. Cependant, ces mêmes solutions présentent certains inconvénients. La stratégie de commutation entre les deux actionneurs est empirique. Les seuils de commutation sont choisis d'une manière arbitraire. La non prise en compte des saturations des actionneurs dans la plupart des travaux peut conduire à une détérioration des performances de la boucle fermée quand l'actionneur arrive à la limite de sa plage de fonctionnement. Dans les documents EP-0 798 150, EP-0 896 896 et US-5 054 570, qui portent sur un sujet proche du problème traité dans notre cas, les solutions proposées permettent de réguler la vitesse du véhicule en fonction de la distance qui le sépare d'un autre véhicule et de la différence de vitesse entre ces deux derniers. La commutation entre les actionneurs d'accélération et de décélération se fait d'une manière brusque lorsque certains seuils ont été franchis. Les seuils sont fixés d'une manière arbitraire et aucun critère sur le choix de ces derniers n'est donné. Le fait de commuter d'un actionneur à un autre permet de simplifier le problème de l'étude de la stabilité. Chaque actionneur est asservi indépendamment de l'autre. Les lois de commande restent assez simples et ne prennent par conséquent pas trop de temps de calcul. Le choix des seuils est totalement arbitraire et aucune indication n'est donnée sur le critère qui permet le choix de ces derniers. On est limité par la bande passante des actionneurs vu qu'ils sont utilisés chacun de leur côté. Les commutations brusques entre les actionneurs peuvent entraîner des discontinuités dans le couple délivré. Ainsi qu'on l'a indiqué, l'invention vise à améliorer le contrôle de deux actionneurs répondant à une même demande. A cet effet, on prévoit selon l'invention un procédé de commande de plusieurs actionneurs d'un véhicule susceptibles de répondre à une même demande, au moins l'un des actionneurs présentant une bande passante et/ou une saturation, dans lequel on détermine pour au moins l'un des actionneurs une consigne tenant compte d'une grandeur de sortie d'au moins un autre des actionneurs ou de l'autre actionneur, de sorte que les actionneurs ou au moins certains d'entre eux agissent conjointement. La présente invention vise à répondre au problème du contrôle de deux actionneurs que nous qualifierons, dans la suite du document, d'asymétriques (bandes passantes et/ou saturations différentes). Comme on le verra, l'approche exposée permet la synthèse d'une loi de commande permettant de faire la répartition de la demande de couple exprimée par le conducteur entre les différents actionneurs. Le procédé selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - on détermine pour chaque actionneur une consigne tenant compte d'une grandeur de sortie d'au moins un autre des actionneurs ou de l'autre actionneur; - on détermine pour au moins l'un des actionneurs une consigne tenant compte d'une grandeur de sortie de chacun des autres actionneurs ou de l'autre actionneur; - on détermine pour chaque actionneur une consigne tenant compte de la grandeur de sortie de chacun des autres actionneurs ou de l'autre actionneur; - on met en oeuvre la détermination en consultant une cartographie; - on utilise comme données d'entrée de la cartographie au moins l'une des données suivantes: - la grandeur de sortie de l'un au moins des actionneurs; et - la somme des grandeurs de sortie des actionneurs. - on détermine un entier i tel que: Mi M T2... Tin] mi Où : Mi et mi sont des matrices prédéterminées associées à i; Tn est la grandeur de sortie de l'actionneur n; et Tin est une grandeur correspondant à la demande; - on génère la cartographie au moyen d'un algorithme d'optimisation sous contraintes; - on génère la cartographie par programmation multiparamétrique 5 quadratique; - on met en oeuvre la détermination au moyen d'un calcul; - on calcule: u, (k) u2(k) = L; T, (k) T2 (k) +li - T. (k) où : un (k) est la consigne associée à l'actionneur n avec k paramètre 10 d'échantillonnage; L; et I; sont des matrices données par cartographie; et Tn est la grandeur de sortie de l'actionneur n; et Tin est la grandeur correspondant à la demande. - on détermine la ou chaque grandeur de sortie (T1,T2) et on recommence la 15 détermination de la ou chaque consigne en tenant compte de la ou chaque grandeur déterminée. On prévoit également selon l'invention un véhicule comprenant: -des actionneurs susceptibles de répondre à une même demande, au moins l'un des actionneurs présentant une bande passante et/ou une saturation; et - un organe de commande, l'organe de commande étant agencé pour déterminer pour au moins l'un des actionneurs une consigne tenant compte d'une grandeur de sortie d'au moins un autre des actionneurs ou de l'autre actionneur de sorte que les actionneurs ou au moins certains d'entre eux agissent conjointement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante d'un mode préféré de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est un organigramme illustrant une configuration des actionneurs à laquelle s'applique l'invention; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 montrant les boucles de rétroaction intervenant dans le cadre de l'invention; - la figure 3 est un diagramme illustrant une demande de couple en forme d'échelons et le couple obtenu en sortie lors d'une simulation du fonctionnement de l'invention; - la figure 4 illustre les signaux de consigne envoyés au moteur et au frein ainsi que les couples de sortie produits par ceux-ci en correspondance avec le diagramme de la figure 3; - les figures 5 et 6 sont deux diagrammes analogues aux figures 3 et 5 correspondant à une demande de couple en rampe; et - la figure 7 est un organigramme illustrant le déroulement du procédé selon l'invention. Dans le présent mode de réalisation, on va considérer un véhicule muni de deux actionneurs 1 et 2 formés respectivement par un moteur 1 et un dispositif de freinage 2. Le moteur pourra être un moteur à combustion interne, à essence ou diesel ou encore un moteur électrique, voire un moteur hybride. Ces deux actionneurs 1,2 sont aptes chacun à fournir un couple pour satisfaire une demande de couple Tref, formulée par le conducteur au moyen de la pédale d'accélération ou de la pédale de freinage par exemple. Les deux actionneurs sont aptes à agir conjointement de sorte que les couples fournis par eux deux s'additionnent afin de fournir un couple de sortie Tsortie. Les deux actionneurs ont chacun leur propre bande passante et leur propre plage de fonctionnement comme illustré aux blocs 3,5. Ainsi, comme illustré à la figure 2, le moteur peut fournir du couple positif lorsqu'une demande de couple positif est formulée. Lorsqu'une demande de couple négatif est formulée, il fournit un couple nul. Par ailleurs, le couple positif susceptible d'être fourni ne peut pas dépasser une valeur maximale. A l'inverse, le dispositif de freinage ne peut fournir que du couple négatif lorsque du couple négatif est demandé, cette fourniture étant également limitée en valeur absolue par une valeur maximale. Il fournit un couple nul lors d'une demande de couple positif. Comme on le voit, les plages de fonctionnement des deux actionneurs ne sont donc pas ici en chevauchement. Néanmoins, l'invention est applicable au cas où les actionneurs ont des plages de fonctionnement qui se chevauchent. Elle est même particulièrement avantageuse dans ce cas. De même, le nombre d'actionneurs est ici limité à 2. Mais on pourra appliquer l'invention à des véhicules dans lesquels le nombre d'actionneurs pouvant coopérer pour répondre à une demande de même nature est supérieur ou égal à 3. L'invention vise à réaliser l'asservissement simultané de ces deux actionneurs asymétriques. Pour cela, elle met en oeuvre un algorithme de pilotage basé sur le calcul de la solution explicite d'un problème d'optimisation quadratique sous contraintes. Pour la mise en oeuvre de l'invention, le véhicule comprend un organe de commande tel qu'un calculateur ou microcontrôleur 4 apte à générer des consignes ul et u2 pour commander les actionneurs respectifs 1 et 2. De plus, le véhicule comprend des capteurs informant en retour l'organe de commande 4 des grandeurs de sortie T1,T2 effectivement générées par ces actionneurs. On exposera tout d'abord les fondements théoriques de l'invention puis on présentera sa mise en oeuvre pratique. A la figure 1, on donne le schéma du problème qu'on désire traiter. L'invention est présentée dans le contexte du pilotage d'un moteur et d'un frein. On veut fournir ici un certain couple à l'aide de deux actionneurs. Chaque actionneur délivre du couple dans une certaine plage exprimée à l'aide des saturations en entrée. Ce couple est délivré avec une dynamique propre à chaque actionneur (bande passante et saturation). Sur la figure 2, on présente le schéma bloc de la stratégie de contrôle. On définit aussi les entrées nécessaires pour la réalisation de cet asservissement. L'objectif premier de la loi de commande est de réaliser un suivi de consigne aussi parfait que possible entre l'entrée Tin et la sortie Tout du système. On cherche pour cela à minimiser l'erreur: e = (Tin Tout)2 Comme chacun des deux actionneurs considérés possède une dynamique qui peut être approchée par un premier ordre, on peut exprimer le modèle du système sous la forme suivante: 1T2 T2+ TZ =u2 u, E m, UM J u2 E [u2 l UM J = u, (1) Avec - (i la constante de temps du ième actionneur; - Ti le couple délivré par le ième actionneur; - Uim et U'M respectivement les bornes minimale et maximale de la plage de fonctionnement du Mn' actionneur; et - ui l'entrée (la commande) du ième actionneur. Si on note Ts la période d'échantillonnage, alors le modèle discret déduit du modèle (1) est donné par: T,(k+l)=(1-Ts)Ti(k)+Ts u, (k) z, z, TZ (k + 1) = (1 Ts)Tz (k) + TS U2 (k) z2 z2 La sortie que l'on désire asservir est Tout (k) = T1 (k) + T2 (k) On définit le critère quadratique à minimiser de la manière suivante (2) (3) N 1 JN E k=0(k) + uz (k) + g[T.,, (k) Tl (k) T2 (k)n (4) où q est un paramètre de pondération afin de pénaliser un terme du critère par rapport à l'autre. Le problème peut être réécrit sous une forme plus compacte: min UTRU+XTQX (5) AU 0 et Q 0 sont des matrices carrés d'ordre adéquat. De même pour les matrices A et B qui peuvent être déduites à partir des contraintes sur les entrées et sur les couples fournis en sortie des actionneurs 1 et 2. Cette formulation comprend aussi les vecteurs: U = [u1(0), u2(0), ..., ul (N 1), u2 (N 1)]' et X = [TI(0), T2(0), ..., T (N 1), T2 (N 1)]' D'après l'équation (2), la formule (5) peut être réécrite min UT HU + x(o)T FU (5a) C[xUlO)] La résolution de ce dernier problème permet de générer une cartographie de la plage de fonctionnement admissible des deux actionneurs considérés. Les requêtes de couple u1 et u2 sont ensuite calculées comme étant une fonction affine des sorties des deux actionneurs et de la demande de couple globale Tin (voir figure 2) : u1(k) u2(k) T, (k) T2 (k) Ti (k) T2 (k) T.,, (k) =L +l; si M; m; i=1...Nr (7) La cartographie générée est stockée dans le calculateur. En fonction des mesures de couple renvoyées par des capteurs et du couple demandé par le conducteur, le calculateur donne les consignes pour chacun des deux actionneurs. On a illustré à la figure 10 le détail du déroulement séquentiel des opérations permettant d'obtenir le couple demandé à bord du véhicule par le conducteur. A l'étape 10, l'organe de commande reçoit une demande de couple exprimée par le conducteur et transmise à l'organe par l'intermédiaire d'un ou plusieurs capteurs par exemple. Il s'agit de la grandeur Tin. Cette valeur doit être prise en compte à l'étape suivante 12. Sont également prises en compte des valeurs TI et T2 correspondant au couple de sortie des deux actionneurs. Il s'agit des dernières valeurs en mémoire ou de valeurs de référence utilisées pour débuter l'itération. A l'étape 12, l'organe de commande recherche dans la cartographie conservée en mémoire deux matrices M; et m; vérifiant la deuxième partie de l'équation 7 rappelée dans l'encadré 12 et correspondant à un même entier i. Cette identification est faite en utilisant les trois valeurs de couple précitées en tant que valeurs d'entrée. A l'étape 14, l'organe de commande détermine ensuite les deux matrices L; et l; correspondant à l'entier i. Puis il calcule les valeurs de consigne u1 et u2 à l'aide de la première partie de l'équation 7 rappelée à l'encadré 14 au moyen encore des valeurs TI, T2 et Tin. Il Ensuite, à l'étape suivante 16, les consignes de couple ainsi déterminées sont appliquées aux deux actionneurs ui et u2. A l'étape suivante 18, les couples de sortie TI, T2 de ces deux actionneurs sont effectivement mesurés et grâce à la boucle de rétroaction 20, sont réutilisés avec la nouvelle valeur Tin qui correspond à leur somme, pour réaliser les mêmes opérations et constituer un asservissement. Les couples de sortie des actionneurs pourront être obtenues alternativement au moyen d'estimateurs de couples. Des simulations du fonctionnement de l'invention sont illustrées aux figures 3 à 6. Sur les figures (3) et (5), on a illustré des simulations effectuées avec le modèle décrit par l'équation (2), à savoir le couple que l'on désire fournir et le couple réellement délivré par les deux actionneurs (la somme des deux couples TI et T2). Les figures (4) et (6) montrent comment la répartition du couple est faite entre les différents actionneurs. La figure (4) où la demande est en échelons montre que, pour une demande de couple positif de 50Nm, la cartographie exprime une demande de couple au moteur de 150 Nm (couple maximum) ceci afin que le couple fourni par le moteur monte le plus rapidement possible. Une fois que ce dernier atteint la valeur de 50Nm, la demande de couple moteur revient à 50Nm. Pendant ce temps, aucune demande de couple n'est exprimée pour le frein. Il en est de même quand le couple demandé est négatif. Sur la figure (6), la demande de couple est une rampe. Quand on demande du couple positif, le calculateur sollicite systématiquement le moteur, mais cette fois-ci la demande de couple n'est pas trop importante par rapport à la requête globale. Par contre et cela est particulièrement intéressant, quand on demande une baisse du couple total et que cette baisse est réalisable par le moteur, le calculateur continue de le solliciter. Si cette baisse devient trop importante, alors le calculateur sollicite aussi du couple négatif de la part du frein. L'application de cette méthode au pilotage de deux actionneurs considère le problème dans sa globalité. La loi de commande est calculée en se basant sur un modèle englobant la dynamique de l'un et l'autre des deux actionneurs avec leurs saturations respectives. La cartographie générée est la solution exacte d'un problème d'optimisation sous contraintes. Le problème de choisir les seuils afin de commuter d'un actionneur à l'autre ne se pose plus. Le problème de stabilité de la boucle est aussi résolu par le procédé d'optimisation. Cette méthode présente les avantages suivants: - le problème de calcul des seuils pour la commutation entre les actionneurs est résolu d'une manière mathématique, - la loi d'asservissement de chaque actionneur est intégrée dans la cartographie, - chacun des deux actionneurs travaille en ayant connaissance de l'état de l'autre actionneur, - l'approche peut être appliquée dans le cas de plusieurs actionneurs avec des plages de fonctionnement qui se chevauchent. L'invention comprend les éléments suivants: - un système de mesure ou d'estimation des couples fourni par les actionneurs; - une cartographie calculée avec un algorithme d'optimisation sous contraintes (Programmation Multi-Paramétrique) ; et - un calculateur dans lequel on mémorise la cartographie et qui calcule les requêtes à envoyer à chaque actionneur. Nous avons détaillé comment, quand on dispose de plusieurs actionneurs, répartir une demande de couple entre ces derniers. La solution au problème est obtenue en résolvant un problème d'optimisation sous contraintes. L'approche présente de très bons résultats mais, et c'est tout à fait naturel, elle présente certains inconvénients. Particulièrement, si les actionneurs ont une dynamique d'ordre supérieur à 1, la cartographie va dépendre de tout l'état du système. Soit on dispose de la mesure de tout l'état du système, soit on doit synthétiser un observateur qui permet la reconstruction de l'état du système. La taille de la cartographie peut devenir très grande si on cherche à augmenter l'horizon de prédiction N lors de la résolution du problème d'optimisation donné dans l'équation (4). Cela a pour conséquence d'augmenter le temps de calcul. Enfin, cette approche ne peut s'appliquer qu'à des actionneurs qui ont une dynamique linéaire et dont les saturations restent linéaires par morceaux. Il est à noter qu'on arrive souvent à approcher la dynamique d'un actionneur avec une dynamique linéaire. Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci. L'invention s'applique aussi à d'autres actionneurs que le moteur et le frein
Dans le procédé de commande de plusieurs actionneurs (1,2) d'un véhicule susceptibles de répondre à une même demande, au moins l'un des actionneurs présentant une bande passante et/ou une saturation, on détermine pour au moins l'un des actionneurs (1,2) une consigne (U1, U2) tenant compte d'une grandeur de sortie (T1, T2) d'au moins un autre des actionneurs ou de l'autre actionneur, de sorte que les actionneurs ou au moins certains d'entre eux agissent conjointement.
1. Procédé de commande de plusieurs actionneurs (1,2) d'un véhicule susceptibles de répondre à une même demande, au moins l'un des actionneurs présentant une bande passante et/ou une saturation, caractérisé en ce qu'on détermine pour au moins l'un des actionneurs (1,2) une consigne (u,,u2) tenant compte d'une grandeur de sortie (T1,T2) d'au moins un autre des actionneurs ou de l'autre actionneur, de sorte que les actionneurs ou au moins certains d'entre eux agissent conjointement. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on détermine pour chaque actionneur une consigne tenant compte d'une grandeur de sortie d'au moins un autre des actionneurs ou de l'autre actionneur. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on détermine pour au moins l'un des actionneurs une consigne tenant compte d'une grandeur de sortie de chacun des autres actionneurs ou de l'autre actionneur. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on détermine pour chaque actionneur une consigne tenant compte de la grandeur de sortie de chacun des autres actionneurs ou de l'autre actionneur. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre la détermination en consultant une cartographie. 6. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on utilise comme données d'entrée de la cartographie au moins l'une des données suivantes: - la grandeur de sortie (T1,T2) de l'un au moins des actionneurs; et - la somme (Tout) des grandeurs de sortie des actionneurs. 7. Procédé selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'on détermine un entier i tel que: M, [TI T2... Tin] mi Où : M; et m; sont des matrices prédéterminées associées à i; Tn est la grandeur de sortie de l'actionneur n; et Tin est une grandeur correspondant à la demande. 8. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'on génère la cartographie au moyen d'un algorithme d'optimisation sous contraintes. 9. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce qu'on génère la cartographie par programmation multiparamétrique quadratique. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre la détermination au moyen d'un calcul. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on calcule: - Ti (k) u' (k) T2 (k) u2 (k) = L; + l; T.,, (k) où : un (k) est la consigne associée à l'actionneur n avec k paramètre d'échantillonnage; L; et I; sont des matrices données par cartographie. Tn est la grandeur de sortie de l'actionneur n; et Tin est la grandeur correspondant à la demande. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on détermine la ou chaque grandeur de sortie (T1,T2) et on recommence la détermination de la ou chaque consigne en tenant compte de la ou chaque grandeur déterminée. 13. Véhicule comprenant: - des actionneurs (1,2) susceptibles de répondre à une même demande, au moins l'un des actionneurs présentant une bande passante et/ou une saturation; et - un organe de commande (4), caractérisé en ce que l'organe de commande est agencé pour déterminer pour au moins l'un des actionneurs une consigne (ui,u2) tenant compte d'une grandeur de sortie d'au moins un autre des actionneurs ou de l'autre actionneur de sorte que les actionneurs ou au moins certains d'entre eux agissent conjointement.
B
B60
B60L,B60W
B60L 50,B60W 30,B60W 40
B60L 50/16,B60W 30/00,B60W 30/14,B60W 40/10