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Tarapacá (Amazonas)
Tarapacá est un corregimiento départemental de Colombie, situé dans le département d'Amazonas. Démographie Selon les données récoltées par le DANE lors du recensement de la population colombienne en 2005, Tarapacá compte une population de . Références Tarapaca
Enrichissement de l'uranium en France
L’enrichissement de l’uranium est une des étapes du cycle du combustible de l’uranium qui comprend en particulier l'extraction du minerai d'uranium, sa concentration sur le site même de l'extraction (il contient souvent moins de 1 % d'uranium) , la conversion des concentrés d'uranium en hexafluorure d'uranium (UF6), l'enrichissement isotopique de l'UF6, la fabrication du combustible, la production d'électricité pendant quatre ans environ dans le réacteur, le traitement et le recyclage des matières récupérables et enfin le stockage définitif des déchets ultimes. En France, trois usines ont été construites pour obtenir de l'uranium enrichi : l'usine de Pierrelatte, construite en 1958 à des fins militaires et qui a cessé son fonctionnement en 1996, l'Usine Eurodif sur le site du Tricastin, inaugurée en 1979 et a fonctionné jusqu'en 2012, puis l'Usine Georges-Besse II qui a pris la suite de l'usine Eurodif. Historique Enrichissement pour le nucléaire militaire : Pierrelatte (1958 à 1996) Après la mise en service de la première pile atomique française Zoé en 1948, Félix Gaillard, membre du Gouvernement Pinay (de mars à décembre 1952), propose en juillet 1952 au Parlement, qui l'accepte, le premier plan quinquennal de développement de l'énergie atomique donnant une accélération décisive aux recherches. Il a pour objectif essentiel de trouver un remède pour le déficit énergétique français. Ce plan prévoit la construction de deux réacteurs, complétés plus tard par un troisième. En l’absence d'installations d'enrichissement de l'uranium, la France est conduite à choisir la filière uranium naturel graphite gaz (UNGG). Il s'agit d'un type de réacteurs utilisant l'uranium naturel comme combustible, le graphite comme modérateur de neutrons et le gaz carbonique pour le transport de la chaleur vers les turbines et pour le refroidissement du cœur. Pour maîtriser l’ensemble du cycle du nucléaire, tant militaire que civil, il convient de pouvoir produire son propre combustible. Compte tenu de son engagement dans la course à la maîtrise de la bombe atomique, la France décide en 1958 de construire une usine d'enrichissement d'uranium à Pierrelatte qui doit permettre de produire de l’uranium enrichi à 90 %. Ce dernier type de combustible est exclusivement réservé à la fabrication de bombes atomiques. Les mises en service vont s'échelonner de 1964 à 1967. Après le moratoire unilatéral sur les essais nucléaires, décidé en avril 1992, la France, à l’issue d’une ultime campagne d’essais, annonce le leur arrêt définitif. Par voie de conséquence, elle annonce également l’arrêt définitif de la production de matières fissiles pour les armes nucléaires. Elle est d'ailleurs le premier pays à mettre en œuvre le démantèlement de telles installations. L’usine de Pierrelatte est donc arrêtée en juin 1996. Le programme de démantèlement des installations est immédiatement lancé, avec comme objectifs le démontage et la destruction de tous les procédés d’enrichissement, l’assainissement des locaux et l’évacuation des déchets produits. Il a été terminé en 2008. Enrichissement pour le nucléaire civil : Eurodif/Georges-Besse (1977 à 2012) Fort de l'expérience acquise avec l'usine de Pierrelatte et devant la nécessité de disposer d'une telle installation d'enrichissement pour développer un programme nucléaire autonome, le Président Georges Pompidou propose fin 1969, à La Haye, aux pays européens intéressés de s'associer à des études de faisabilité d'une usine d'enrichissement de taille internationale. Un accord est signé avec les principaux pays européens à Paris, le , pour former une association qui, sous le nom d'Eurodif, avait pour mission d'étudier « les perspectives économiques liées à la réalisation, en Europe, d'une usine d'enrichissement de l'uranium par le procédé de diffusion gazeuse, compétitive sur le plan mondial ». Font partie de cette association dont la durée de vie n'est statutairement que de deux ans : la France, la Belgique, la Grande-Bretagne, l'Italie, les Pays-Bas et la république fédérale d'Allemagne. En 1972, l'Espagne et la Suède sont admises dans le groupement, mais en 1973 la Grande-Bretagne, les Pays-Bas décident de se retirer du groupement. Le le gouvernement français approuve le projet de construction de l'usine d'Eurodif, usine de séparation isotopique atteignant la capacité de 9 millions d'UTS. Sa réalisation est confiée au CEA. Parallèlement le capital de la société Eurodif est porté de à pour faire face aux premiers besoins financiers . Georges Besse est nommé Président du directoire de la société Eurodif. Deux sites sont en concurrence : le site français de Tricastin, dans la vallée du Rhône, et celui de Tarquinia en Italie. En février 1974, le site de Tricastin est retenu. Le coût est évalué à 7,4 milliards de francs 1973, auxquels il convient d'ajouter environ 5 milliards de francs pour la construction de quatre centrales nucléaires d'E.D.F. destinées à lui fournir nécessaires à son fonctionnement. Le conflit israélo-arabe et notamment la guerre du Kippour en 1973 ainsi que le premier choc pétrolier qui conduit le prix du pétrole à doubler deux fois en octobre 1973, mettent brutalement en évidence la dépendance énergétique des pays occidentaux et leur fragilité en la matière au moment où le pays connaît une extraordinaire croissance économique . La mise en place d'un important programme électronucléaire est alors engagée sous le nom de "Plan Mesmer". La mise à disposition de l'usine d'enrichissement devient urgente. Le décret du autorise finalement la création, par la société Eurodif Production (pour European Gaseous Diffusion Uranium Enrichissement Consortium), d’une usine d'enrichissement de l'uranium par diffusion gazeuse implantée dans le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte. Les Belges, Espagnols et Italiens participent au programme. À la suite de l'assassinat de Georges Besse le par des terroristes du Groupe « Action directe », l'usine Eurodif est baptisée le « Georges Besse » en sa mémoire. Sa durée de vie est estimée lors de la construction à 25 ans, ce qui conduit à une fin d'activité en 2003. Des opérations de maintenance et de modernisation des bâtiments ont permis de prolonger cette durée de vie d'au moins une dizaine d'années. Elle est cesse définitevement ses activités 7 juin 2012, supplantée par l'usine Georges-Besse II. Relève d'Eurodif : Georges-Besse II Trois procédés sont en concurrence : la diffusion gazeuse, l'enrichissement par Laser Silva et la centrifugation. Pour des raisons économiques, de fiabilité et de rapidité de mise en œuvre, Areva retient la centrifugation et choisit d'acquérir la technologie auprès de son concurrent européen Urenco. Des accords industriels sont signés le qui prévoient l'entrée d'Areva à hauteur de 50 % dans le capital de la société ETC (Enrichment Technology Company), filiale d'Urenco qui développe la technologie et fabrique les centrifugeuses, ainsi que le transfert du droit d'utilisation de la technologie et l'achat de centrifugeuses à Areva. Cet accord est conditionné à la signature d'un accord quadripartite intergouvernemental entre la France et les trois pays signataires du Traité d'Almelo (Allemagne, Royaume-Uni et Pays-Bas) et à celui des autorités européennes de la concurrence. La construction sera réalisée à l'intérieur du site existant du Tricastin, permettent d'éviter tout impact nouveau sur le plan de l'aménagement du territoire ou des infrastructures. Le coût du projet est alors estimé à d'euros et la durée des travaux à une dizaine d'années. Saisie par Areva en application de la loi du qui prévoit la participation des citoyens à l'élaboration des projets de grands équipements, la Commission nationale du débat public décide le que le projet de nouvelle usine d'enrichissement, baptisée Georges-Besse II, doit faire l'objet d'un débat public et il en confie l'organisation à Areva, maître d'ouvrage du projet. Celui-ci est organisé du septembre au et son bilan est présenté le . Les questions de la population ont porté sur l’opportunité du projet, les aspects économiques et techniques, la sûreté et la sécurité, l’économie locale et l’emploi et enfin la fiscalité locale. Certaines comme les modalités de démantèlement des bâtiments et des équipements, le sort des tours aéroréfrigérantes, l’avenir des installations de Georges-Besse (dont la «ferme aux crocodiles») utilisant l’eau chaude produite, n'ont eu que des réponses provisoires renvoyant à des décisions ultérieures. L'accord quadripartite entre le gouvernement français et les gouvernements néerlandais, allemand et britannique est signé à Cardiff le 8 juillet 2005. Le projet de loi autorisant la ratification de cet accord est examiné au sénat le 8 novembre 2005 puis signé. L'impact environnemental de Georges-Besse II est plus faible que celui de l'usine Georges-Besse, en raison de la nature du procédé de centrifugation. Il n'y a d'abord pas de prélèvement d'eau en surface pour son refroidissement alors que Georges-Besse nécessitait de prélever annuellement . L'impact sur les ressources naturelles est limité, la nouvelle usine nécessitant considérablement moins d'énergie électrique pour son alimentation (50 MW) que la première usine (environ 2500 MW), enfin l'intégration dans le paysage et l'environnement immédiat est facile, du fait des caractéristiques moindres des bâtiments. Extension de l'usine du Tricastin (2023-2028) Le 19 octobre 2023, le conseil d'administration d'Orano valide le projet d'extension de l'usine d'enrichissement d'uranium du Tricastin. Les capacités de production du site seront augmentées de 30 % d'ici à 2028 pour un coût d'investissement estimé à 1,7 milliard d'euros. La part d'Orano dans le marché mondial de l'enrichissement est estimée à 12 %, contre 45 % pour le russe Rosatom, 31 % pour l'entreprise anglo-germano-néerlandaise Urenco et 12 % pour le chinois CNNC. L'objectif d'Orano est de contribuer à la baisse des importations russes des États-Unis à 15 % d'ici à 2028 contre 25,5 % en 2022. Techniques d'enrichissement La diffusion gazeuse Ce procédé utilisé par la France pour les usines de Pierrelatte et Eurodif est basé sur la différence de masse, très faible, existant entre les molécules d’hexafluorure d'uranium 235 (de masse 349) , plus légères que celles d’hexafluorure d'uranium 238 (de masse 352). En les faisant filtrer à travers des membranes adaptées, on arrive en multipliant suffisamment le nombre de cycles à obtenir de l’uranium enrichi. Cette technique est toutefois très consommatrice en énergie : environ sont nécessaires par unité de travail de séparation (UTS) (5 UTS étant requises pour produire un kilogramme d'uranium enrichi à 3,7 % à partir de 8 kg d'uranium naturel). Ainsi pour faire fonctionner l'usine Georges Besse (Eurodif) à sa pleine capacité de production de 10,8 millions d'UTS par an, il convient de mobiliser trois des quatre réacteurs EDF de 900 Mwe situés sur le site du Tricastin. L'enrichissement par laser Cette technique, dénommée en France SILVA, pour "Séparation isotopique par laser sur vapeur atomique de l’uranium", consiste à exciter avec un rayonnement laser les atomes 235U au sein d'une vapeur d'uranium métallique à très haute température, afin de les séparer ensuite par un champ électrique. Elle a été étudiée par le Commissariat à l'énergie atomique et 200 kilogrammes d'uranium enrichi à teneur isotopique significative ont été produits en novembre 2003, avec environ une tonne d'Uranium appauvri obtenue parallèlement. Très peu consommatrice d'énergie et rapide puisque l'enrichissement isotopique se fait pratiquement en un seul passage alors que les autres procédés nécessitent une succession de passages en cascade, cette technique n'est pas encore mature pour le stade industriel. La centrifugation Ce procédé consiste à utiliser des centrifugeuses tournant à très grande vitesse. Les molécules les plus lourdes (UF) se retrouvent projetées à la périphérie, alors que les plus légères (UF) migrent vers le milieu de la centrifugeuse. Comme pour la diffusion gazeuse, le traitement doit être appliqué de nombreuses fois pour obtenir un enrichissement suffisant. Les centrifugeuses sont donc montées en cascades, le gaz passant de l'une à la suivante en augmentant progressivement sa teneur. Ce procédé, très ancien puisqu'il date de l'après-guerre, présente l'avantage de consommer beaucoup moins d'électricité que la diffusion gazeuse, utilisée dans l'usine d'Eurodif. Elle a été mise en œuvre en Europe par la société Urenco pour le compte des pays qui s'étaient retirés d'Eurodif : l'Allemagne (usine de Gronau), la Grande-Bretagne (usine de Capenhurst), les Pays-Bas (usine d'Almelo). Il a été retenue pour la nouvelle usine Georges Besse II. Organisation industrielle Entreprises françaises Marché mondial de l'enrichissement Prix du marché Références Alain Mallevre, L’histoire de l’énergie nucléaire en France de 1895 à nos jours , 2006 Simone Courteix, La coopération européenne dans le domaine de l'enrichissement de l'uranium , 1974, (voir dans la bibliographie) Débat public sur la construction de l'usine Georges Besse II - Dossier du maître d'ouvrage, septembre 2004 Débat public sur la construction de l'usine Georges Besse II - Bilan, 9 décembre 2004 Voir aussi Articles connexes Énergie nucléaire en France Débat sur l'énergie nucléaire en France Mines d'uranium en France Enrichissement de l'uranium Eurodif (usine) Liens externes Bibliographie
John Crawford (ingénieur)
John Crawford est un ingénieur américain, architecte en chef des microprocesseurs Intel 80386 et Intel 80486. Il a co-managé la conception de la famille de processeurs Intel P5. Il a remporté le prix Eckert-Mauchly en 1995 pour ses travaux, et a été récompensé en 1997 par l'IEEE. Notes et références Ingénieur américain Microprocesseur x86 Intel Date de naissance non renseignée (XXe siècle)
Trichotropis cancellata
Trichotropis cancellata est une espèce de mollusques gastéropodes marins appartenant à la famille des Capulidae. Répartition : nord-est du Pacifique. Longueur : 3,5 cm. Source Arianna Fulvo et Roberto Nistri (2005). 350 coquillages du monde entier. Delachaux et Niestlé (Paris) : 256 p. Liens externes Espèce de gastéropodes (nom scientifique) Capulidae
Émile Wenz
Émile Wenz (1863-1940) est le fils ainé d'Émile Wenz (1834-1926), négociant en laine à Reims, et de Marie Dertinger (1839-1925). Les autres enfants du couple sont Frédéric(1865-1940), Paul (1869-1939), Alfred (1872-1947) et Aline (1873-1958). Émile est un pionnier de la photographie aérienne en France par l'utilisation de cerfs-volants ; Frédéric Wenz est un peintre, ami de Henri de Toulouse-Lautrec ; Paul Wenz est un baroudeur, qui émigre en Australie et devient écrivain australien de langue française. Biographie Émile est le premier fils d'Émile Wenz et de Marie Dertinger. Il se marie en 1888 avec Mairie Pauline Chaponnière (1861-1945), née à Marseille. De leur union naissent trois enfants : Marguerite (1889-1988) ; Jean (1890-1916) ; Isabelle (1893-?). Comme c'était la coutume, il entre dans l'entreprise familiale de négoce en laine au plus bas niveau pour apprendre tous les rouages de l'organisation. Plus tard, au décès de son père en 1926, Émile et son frère cadet, Alfred, prennent la direction de la société. Émile avait une forte personnalité et il était passionné de sciences et techniques. À 21 ans, en 1884, ans il fait un tour du mode. Le récit de ce voyage est publié en 1886 : . Le musée de Reims fut enrichi par des objets qu'il ramenait, et en particulier par une momie des temps pharaoniques. Depuis environ 1880 il était passionné par la photographie et fit paraître de nombreuses études dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, dont il fut élu membre titulaire en 1913. Il participa également à l'organisation de la première Grande Semaine d'aviation de la Champagne en 1909, la première au monde. La photographie avec cerf-volant La photographie aérienne sous cerf-volant débute en 1888 avec Arthur Batut. L'appareil photographique, initialement accroché au cerf-volant et le déclenchement par l'aide d'une mèche, était trop tributaire des mouvements de ce dernier. Émile Wenz perfectionne la méthode en se servant de l’électricité pour le déclenchement, du bambou pour le cadre du cerf-volant et il remplace le papier par un tissu de coton. Il réalise durant le mois d' ses premières photos aériennes par cerf-volant sur plaques de verre à Berck-Plage (Pas-de-Calais). Dès lors, de nombreux « aérophotographes » vont se succéder, faisant de Berck-Plage, le site le plus photographié des airs avant la Première Guerre mondiale. Des archéologues utilisent très rapidement cette méthode. Ainsi au Soudan en 1911 une équipe réalise de nombreux clichés stéréoscopiques sur le site du Jebel Moya à l'aide d'un matériel très sophistiqué pour l'époque. Mais sont les militaires qui font rapidement évoluer le matériel. Ainsi, aux États-Unis en 1895, William Abner Eddy réalise, à d'altitude, des clichés de navires situés à , bien au-delà de l'horizon visible depuis la terre. La fin de la guerre de 1914-1918 porte une atteinte fatale aux applications scientifiques et militaires du cerf-volant. Bibliographie . . Notes et références Annexes Articles connexes Liens externes Photographe français Naissance en mai 1863 Photographe scientifique Photographe de paysage Pionnier de la photographie Décès en janvier 1940 Naissance à Reims Cerf-volant Décès à 76 ans
Valter Girardelli
Valter Girardelli, né le à Rovereto, est un ancien officier naval italien, ayant notamment servi comme Chef d'état-major de la marine italienne. Biographie Né le à Rovereto, dans la province de Trente, il entre à l'Académie navale en 1974. En 1975 il rejoint la marine et obtient son diplôme à l'Académie Navale en 1978. Il sert alors à bord de divers navires comme officier des opérations. Parmi ses principales missions, il commande la frégate anti-sous-marine Scirocco, menant, entre autres, la campagne navale dans le golfe Persique et Periplo Africa 1995, qui duré environ quatre mois. D', il est affecté à l'état-major général de la marine, où il occupe, jusqu'en , le poste de chef du Bureau général de planification des finances et des forces. Il commande également le Giuseppe Garibaldi de 2000 à 2002. Promu contre-amiral en , il occupe le poste de chef adjoint de l'Office général de la planification et de la programmation financières. De à , il est chef du bureau de planification et de planification financière de l'état-major général de la marine et, promu amiral de division en , il occupe le poste de chef du bureau général des plans, de la programmation et du budget de la défense. En tant qu'amiral d'équipe depuis 2013, il occupe également le poste de secrétaire général adjoint/directeur national de l'armement. Le , il est nommé Chef d'état-major de la marine italienne. Il prend sa retraite en 2019, remplacé par Giuseppe Cavo Dragone. Notes et références Voir aussi Articles connexes Marina militare Amiral italien du XXIe siècle Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne Naissance en juillet 1955 Naissance à Rovereto
Gare de Ballersdorf
La gare de Ballersdorf est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville, située à proximité du village centre, sur le territoire de la commune de Ballersdorf, dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est. C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) qui était desservie par des trains TER Alsace et TER Franche-Comté. Lors de la mise en service de la première phase de la LGV Rhin-Rhône en décembre 2011, la gare a été fermée afin de réduire les temps de parcours des TER, et ainsi de faire cohabiter TER et TGV sur le tronçon Belfort-Mulhouse de la ligne Paris-Est - Mulhouse-Ville. La SNCF et la Région Alsace espèrent sa réouverture lors de la mise en service de la seconde phase de la ligne à grande vitesse, entre Petit-Croix et Lutterbach. Situation ferroviaire Établie à d'altitude, la halte de Ballersdorf est située au point kilométrique (PK) 467,502 de la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville, entre les gares de Dannemarie, dont elle est séparée par le Viaduc de Ballersdorf, et d'Altkirch. Histoire Service des voyageurs Accueil Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à entrée libre. Desserte Ballersdorf était desservie par des trains TER Alsace et TER Franche-Comté, qui effectuaient des missions entre les gares de Belfort et de Mulhouse-Ville. Intermodalité La halte est située à proximité immédiate du village de Ballersdorf. Notes et références Voir aussi Articles connexes Ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville Liste de gares en France Viaduc de Ballersdorf Liens externes Site SNCF TER Alsace : Halte ferroviaire de Ballersdorf Gare fermée dans le Haut-Rhin Ligne Paris-Est - Mulhouse-Ville
Michel-Joseph Dufraisse
Michel-Joseph Dufraisse (né à Clermont-Ferrand le , mort le ) est un ecclésiastique qui fut évêque constitutionnel du Cher de 1798 à 1801. Biographie Michel-Joseph Dufraisse est membre de l'Ordre des Jésuites et professeur de théologie à l'université d'Orange lors de la suppression de la Compagnie de Jésus. En 1781-1789, il est prieur curé de la paroisse de Vernines, dont la seigneurie appartient à son frère Guillaume Dufraisse, ancien avocat général de la cour des aides de Clermont. Lors de la Révolution, il prête le serment civique et devient vicaire épiscopal de l'évêque constitutionnel du diocèse du Puy-de-Dôme. Il est arrêté pendant la Terreur et libéré au début de 1795. L'évêque constitutionnel du diocèse du Cher ayant apostasié et s'étant marié pendant la Terreur, il est désigné pour le remplacer, il est sacré à Paris le . Il préside un concile provinciale à Bourges et participe au Concile national de Paris en 1801. Là il s'inquiète curieusement de la nullité de son serment de ne pas accepter de dignité ecclésiastique prononcé lors de son admission dans l'Ordre des Jésuites. Après le Concordat de 1801, il se démet en octobre. Malade, il refuse de se rétracter et meurt non réconcilié le . Notes Voir aussi Bibliographie Tableau des évêques constitutionnels de France de 1791 à 1801, Paris, 1827 Maurice Vaussard (éd.), Lettres à l'abbé Grégoire de l'ex-jésuite M.-J. Dufraisse, évêque constitutionnel du Cher, Paris, Letouzey et Ané, 1962 [de 1795 à 1802]. Liens externes Naissance à Clermont-Ferrand Naissance en avril 1730 Décès en septembre 1802 Archevêque de Bourges Évêque constitutionnel Décès à 72 ans
باغيغياي
باغيغياي هي معلم جغرافي تقع في ليتوانيا في مقاطعة تاوراغه. يقدر عدد سكانها بـ 2,321 نسمة . المدن التوأمة مدينة باد إيبورغ هي مدينة توأمة لـباغيغياي. انظر أيضًا قائمة مدن ليتوانيا مراجع مدن ليتوانيا مدن في مقاطعة توراج
Croix pattée de Guiry-en-Vexin
La croix pattée (ou Croisette) est une croix de chemin de Guiry-en-Vexin, en France. Description La croix se situe sur la commune de Guiry-en-Vexin dans le nord-ouest du Val-d'Oise, sur la route du Tillay à proximité de la route départementale 14, à au nord-est du village de Guiry-en-Vexin et au sud-est de Cléry-en-Vexin. Elle est également connue sous le nom de « Croisette ». Il s'agit d'une croix pattée en pierre : les bras de sa branche verticale sont étroits au niveau du centre et très larges à la périphérie. La branche horizontale conserve la même taille sur toute sa longueur, comme une croix latine ordinaire. Sa partie inférieure, légèrement évasée vers le bas, est montée sur un socle. Historique La croix pattée de Guiry-en-Vexin date du . Les croix pattées sont considérées comme emblématiques du Vexin français, bien qu'il n'en subsiste plus que 17 sur le territoire de cette région. La croix est inscrite au titre des monuments historiques le . Voir aussi Articles connexes Liste des monuments historiques du Val-d'Oise Croix pattées du Vexin Croix de chemins Liens externes Références Guiry-Vexin Guiry-Vexin Guiry-Vexin Monument historique dans le Val-d'Oise Monument historique inscrit en 1950
Hippodrome de la Fajeolle
L'Hippodrome de la Fajeolle se situe à Carcassonne dans l'Aude. C'est un hippodrome ouvert au galop, aux courses d'obstacles et au trot avec une piste en herbe de avec corde à droite. Deux réunions organisées par la Société des courses de l'Aude s'y tiennent chaque année : le et le second dimanche de mai. assistent à chacune de ces réunions. En général les réunions comprennent neuf courses : 2 courses de haies, 2 courses sur plat de pur-sang arabes, 2 sur plat de pur-sang anglais et 3 courses de trot. En mai 2016, l'hippodrome fêta ses . Références Articles connexes Hippodrome Liste des hippodromes Liens externes Équipement sportif achevé en 1866 Hippodrome en région Occitanie Équipement sportif dans l'Aude Sport à Carcassonne
Kao (langue)
Le kao est une langue papoue parlée dans l'île de Halmahera dans les Moluques, en Indonésie. Classification Le kao appartient à la branche des langues Halmahera du Nord des langues papoues occidentales. Notes et références Voir aussi Liens internes linguistique liste de langues langues par famille langues papoues langues papoues occidentales langues Halmahera du Nord Liens externes Inventaire de langues Langue papoue Langue dans les Moluques Halmahera
Alfred Barye
Louis Alfred Barye, dit Barye le fils, né à Paris le et mort dans la même ville le est un sculpteur français. Biographie Alfred Barye est l'élève de son père, le sculpteur Antoine-Louis Barye (1795-1875). Son œuvre comprend des bronzes animaliers ainsi que des sujets orientalistes. À la demande de son père, il signe ses œuvres sous le nom de Barye « Le fils » pour le différencier. Il expose au Salon de 1864 à 1882. Alfred Barye réalise le Cavalier arabe avec la collaboration d'Émile-Coriolan Guillemin édité en bronze par la Maison Barbedienne à Paris. Œuvres dans les collections publiques Brésil São Paulo, musée d'art de São Paulo. États-Unis Cambridge : Fogg Art Museum ; musée Busch-Reisinger. New York, Brooklyn Museum. Washington, musée Arthur M. Sackler. France Paris : musée du Louvre ; musée d'Orsay. Israël Jérusalem, musée d'Israël. Notes et références Annexes Bibliographie Patricia Janis Broder, Bronzes of the American West, H. N. Abrams, 1974. News, volumes 29–30, Baltimore Museum of Art, 1967. Françoise Baron, Corinne Jankowiak, Christine Vivet, Geneviève Bresc-Bautier, Isabelle Lemaistre, Guilhem Scherf, Jean-Charles Agboton-Jumeau, Sculpture française : Renaissance et temps modernes, Réunion des musées nationaux, 1998. Théophile Thoré, Les Salons : Salons de 1864–1868, H. Lamertin, 1893. Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française, volume 8, Champion, 1921. Dictionnaire universel des contemporains contenant toutes les…, volume 1, 1870. Musée du Louvre, Département des sculptures du Moyen Âge, de la Renaissance et des temps modernes, musée national du Louvre (Paris). Département des sculptures. Sculpture française, Réunion des musées nationaux, 1998. The Sculpture Journal, volume 6, Public Monuments and Sculpture Association, 2001. The University of Rochester Library Bulletin, Volumi 38–43, University of Rochester Library, 1985. The São Paulo Collection: From Manet to Matisse, Mazzotta, 1989. Arlene Hirschfelder, Paulette F. Molin, Yvonne Wakim, . Fogg Art Museum Handbooks, Éditions 4, Harvard University, 1983. Pierre Kjellberg, Les Bronzes du , 1986, (. Eleonora Luciano, William U. Eiland, Animals in bronze: the Michael and Mary Erlanger collection of animailer bronzes, Georgia Museum of Art, University of Georgia, 1996. Elisabeth Hardouin-Fugier, Le peintre et l'animal en France au , Éditions de l'Amateur, 2001. Harold Berman, Bronzes. Sculptors & Founders, 1800–1930, volume 2, Abage, 1976. Yves Devaux, L'Univers des bronzes et des fontes ornementales : chefs-d'œuvre et curiosités, 1850–1920, Éditions Pygmalion, 1978. Arts Magazine, volume 17, Art Digest Incorporated, 1942. Les Animaliers di Jane Horswell (1971) The Animaliers di James Mackay (1973) Animals in Bronze di Christopher Payne (1986) Bronzes of the 19th Century di Pierre Kjellberg (1994) A Concise History of Bronzes di George Savage (1968) Dictionnaire des Peintres et Sculpteurs di E. Benezit (1966) Dictionnaire de Sculpteurs de l'ecole Francaise di Stanaslas Lami (1914) Articles connexes Antoine-Louis Barye Ferdinand Barbedienne Liens externes Sculpteur français du XIXe siècle Sculpteur animalier Sculpteur romantique Sculpteur orientaliste Artiste mentionné dans le Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle Naissance en janvier 1839 Naissance à Paris Décès en mai 1895 Décès dans le 14e arrondissement de Paris Décès à 56 ans
Stigmatized...
Stigmatized... est le deuxième album du groupe de heavy metal belge Channel Zero sorti en 1993. L'album Tous les titres de l'album ont été composés par les membres du groupe. Il s'agit du dernier album pour le label allemand Shark Records. Stigmatized... a été mixé par Vinnie Paul, batteur de Pantera. C'est le seul album avec Peter Ivens, ainsi que le dernier dans une formule à cinq musiciens. Les musiciens Franky "DSVD" De Smet Van Damme : voix Xavier Carion : guitare Peter Iterbeke : guitare Tino De Martino : basse Phil Baheux : batterie Les titres Chrome Dome - 6 min 53 s Repetition - 4 min 03 s Stigmatized For Life - 6 min 05 s America - 5 min 18 s Play a Little - 4 min 12 s Gold - 4 min 08 s Testimony - 4 min 11 s Unleash the Dog - 3 min 24 s Big Now - 4 min 33 s Last Gasp - 4 min 10 s Informations sur le contenu de l'album Last Gasp est dédié à Keaton. Album musical sorti en 1993 Album de Channel Zero
Christina Rokiczana
Christina Rokiczana (av. 1330–ap. 1365) (), reine de Pologne (1356-1363) par son mariage avec Casimir III de Pologne. Biographie Christina est mentionnée par plusieurs sources historiques comme faisant partie de la noble famille Ciołek". Elle est l'épouse de Mikuláš (Nicolas) Rokiczan, un riche commerçant de Prague. Quand son mari décède, Christina hérite d'une grande fortune. Elle devient dame d'honneur à la cour de Charles IV, empereur germanique et roi de Bohême. Elle est ensuite mentionnée dans les documents relatifs à l'annulation du mariage de Casimir III de Pologne et d'Adélaïde de Hesse. En Casimir III se rend à Prague, où il fait la connaissance de Christina. Le mariage a lieu peu après à Cracovie. Adélaïde étant toujours en vie et n'étant pas officiellement divorcée, le mariage est tout de suite considéré comme illégitime, mais il arrange bien les affaires de la Maison d'Anjou. Les enfants qui auraient pu naitre de cette union seraient d'emblée considérés comme illégitimes et même s'ils l'étaient un jour, cette légitimité serait toujours remis en question. Sans fils légitime, Casimir devait céder le trône à sa sœur, Élisabeth de Pologne et après elle à son fils, Louis de Hongrie. Quoi qu'il en soit, la lune de miel ne dure guère très longtemps. Christina, qui souffrait de la gale et de calvitie, est rapidement rejetée par le roi après la découverte de ses vices cachés. Il est cependant possible, que la relation ait duré un peu plus longtemps, puisque Christina vivait encore en Pologne en 1365. C'est cette année-là que Casimir prend pour quatrième épouse Edvige de Sagan. Notes et références Source de la traduction Histoire de la Pologne Reine consort de Pologne du XIVe siècle Personnalité féminine du Moyen Âge Date de naissance non renseignée (XIIIe siècle) Date de décès non renseignée (XIIIe siècle)
Biougra
Biougra (en arabe : , en tifinagh : ) est une ville du sud du Maroc, la capitale de la province de Chtouka-Aït Baha (région de Souss-Massa). Elle est située à d'Aït Melloul et d'Agadir. De 1994 à 2004, sa population est passée de à , et en 2014 elle a atteint un nombre de . Le souk du lundi, marché hebdomadaire avec quelques visages amazighs, est encore authentique avec ses marchands traditionnels de bétail, de blé, de fruits et légumes, ainsi qu'un petit artisanat. Notes et références Liens externes Biougra sur le site de Falling Rain Genomics, Inc. (en archive) Ville dans la région de Souss-Massa-Drâa Chef-lieu au Maroc
Villa Léandre
La villa Léandre est une voie du de Paris, en France. Situation et accès La villa Léandre est une voie publique située dans le de Paris. Elle débute au 23 ter, avenue Junot et se termine en impasse. Quelques maisons en brique rouge de style anglo-saxon agrémentent cette voie pavée tranquille et pittoresque. Le quartier est desservi par la ligne à la station Lamarck - Caulaincourt et par les lignes de bus RATP . Origine du nom Elle porte le nom du peintre, illustrateur et caricaturiste montmartrois Charles Léandre (1862-1934). Historique La villa Léandre est une voie créée en 1926 sous le nom de « villa Junot » à la place d’un vaste bidonville surnommé le maquis de Montmartre. Elle prend sa dénomination actuelle en 1936 et est classée dans la voirie parisienne par un arrêté municipal du . Bâtiments remarquables et lieux de mémoire Louis Vuldy (1879-1970), ingénieur, architecte et marchand de biens, construit tous les immeubles et toutes les maisons qui bordent la villa Léandre, au cours des années 1920. 8 bis : l’écrivain Roger Vailland (1907-1965) a habité dans cette maison. L’officier d’aviation et agent secret polonais Roman Czerniawski y est arrêté par la Gestapo en 1941. 10 : maison achetée dans les années 1970 par l’acteur Michel Piccoli pour sa femme, la chanteuse, Juliette Greco ; celle-ci n’y habitera cependant jamais, refusant de quitter Saint-Germain-des-Prés, son quartier d’élection. À droite de l’entrée, une petite plaque indique que le visiteur se trouve devant le 10 Downing Street, jouant de la ressemblance avec la résidence officielle du Premier ministre du Royaume-Uni. Références Annexes Articles connexes Liste des voies du 18e arrondissement de Paris Liens externes Villa Léandre (mairie de Paris). Sébastien Thomas, « Les rues secrètes de Paris : les maisons so british de la villa Léandre transportent Montmartre à Londres », Le Parisien, 12 juin 2022. Leandre
Tournoi de tennis de Monte-Carlo (ATP 2015)
L'édition 2015 du tournoi de tennis de Monte-Carlo se déroule du 13 au sur terre battue en extérieur. Il s'agit du de la saison. Novak Djokovic remporte l'épreuve de simple, Bob et Mike Bryan celle de double. Faits marquants Forfaits On note le forfait des Français Julien Benneteau, toujours handicapé par sa pubalgie, et Richard Gasquet, souffrant à nouveau du syndrome de Maigne, de l'Uruguayen Pablo Cuevas et de l'Australien Nick Kyrgios. Lauréats Novak Djokovic remporte son en simple en battant en finale Tomáš Berdych. Il s'agit du et du sur terre battue en carrière du Serbe. Il s'impose pour la à Monte-Carlo (après 2013), soulevant ainsi son de la saison. En double, les jumeaux américains Bob et Mike Bryan remportent leur ensemble en battant en finale la paire italienne Simone Bolelli - Fabio Fognini. Il s'agit de leur et respectif dans la discipline. Records Fort de ces succès à Indian Wells et Miami, Novak Djokovic devient, en s'imposant à Monte-Carlo, le premier joueur à remporter en simple les trois de la saison. En double, les frères Bryan améliorent leur propre record, en ajoutant un à leur palmarès dans la catégorie ATP Masters 1000. Primes et points NB : Si une tête de série est éliminée dès son entrée en lice, elle remporte les points d'une défaite au , même si elle en a été exemptée. Résultats en simple Parcours Tableau final Premiers tours Haut du tableau Bas du tableau Résultats en double Parcours Tableau final Premiers tours Haut du tableau Bas du tableau Notes et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Tournoi de tennis de Monte-Carlo Saison 2015 de l'ATP Tournois ATP Masters 1000 Liens externes Site officiel du tournoi Navigation ATP 2015 Sport à Monaco en 2015 Tennis masculin en 2015 Tennis en avril 2015
Erra Fazira
Fazira Wan Chek, née le à Selangor, est une actrice et chanteuse malaisienne, qui a remporté le titre de Miss Malaisie en 1992. Elle fait ses débuts au cinéma en 1994. Références Liens externes Naissance en février 1974 Actrice malaisienne Chanteuse malaisienne Mannequin femme malaisien Participante à Miss Monde 1992
Rain Phoenix
Rain Phoenix (née Raina Joan of Arc Bottom le à Crockett au Texas) est une actrice et chanteuse américaine. Biographie Rain Phoenix est la sœur de Joaquin, de River et Summer Phoenix. Elle a joué dans Even Cowgirls Get the Blues de Gus Van Sant. Elle est également chanteuse. Filmographie 1987 : Maid to Order : Brie Starkey 1993 : Even Cowgirls Get the Blues de Gus Van Sant : Bonanza Jellybean 1995 : Prête à tout de Gus Van Sant (non créditée) 2001 : Othello 2003 : Emily 2001 : Stranger Inside (téléfilm) : Kit 2004 : Harry and Max : Nikki 2005 : Hitch, expert en séduction de Andy Tennant : Kate 2005 : Kids in America de : chanteuse Liens externes Actrice américaine Naissance en novembre 1972 Naissance au Texas
Stephen Yablo
Stephen Yablo est un philosophe américain, spécialiste de logique, de métaphysique, de philosophie de l'esprit et du langage. Il enseigne au Massachusetts Institute of Technology (MIT). Biographie Stephen Yablo est né en 1957. Après avoir effectué une partie de ses études en Inde, il obtient un doctorat en philosophie à l'université de Berkeley sous la direction de Donald Davidson et George Myro. Il est marié à une autre professeure de philosophie du MIT, Sally Haslanger, avec laquelle il a deux enfants, Isaac et Zina. En 1993, il a publié un court article montrant qu'un paradoxe du menteur pouvait être généré sans auto-référence. Il a publié plusieurs articles influents sur la philosophie de l'esprit, la philosophie du langage et la métaphysique (en particulier sur la question des propriétés intrinsèques des objets). Il a donné des Conférences John Locke à Oxford en 2012. Elles ont constitué la base de son livre Aboutness, décrit par Adam Morton dans son compte-rendu critique comme «important et d'une grande portée» . Œuvres Thoughts (Philosophical Papers, volume 1), Oxford University Press, 2009. Things (Philosophical Papers, volume 2), Oxford University Press, 2010. Aboutness, Princeton University Press, 2014. Notes et références Voir aussi Philosophie américaine Liste de philosophes américains Liens externes Paradox Without Self-Reference - Analysis, vol. 53 (1993), Mental Causation - The Philosophical Review, vol. 101, issue 2 (1992), Go Figure: A Path Through Fictionalism Philosophe américain du XXIe siècle
Sarnevo
Sarnevo peut désigner : en bulgare (le nom étant écrit Сърнево) : Sarnevo, village bulgare de l'obchtina de Karnobat, situé dans l'oblast de Bourgas ; Sarnevo, village bulgare de l'obchtina de Radnevo, situé dans l'oblast de Stara Zagora.
Pachycalamus brevis
Pachycalamus brevis, unique représentant du genre Pachycalamus, est une espèce d'amphisbènes de la famille des Trogonophiidae. Répartition Cette espèce est endémique de l'île de Socotra au Yémen. Description Ce sont des lézards apodes, ovipares, qui mènent une vie de fouisseur. Étymologie Le nom spécifique brevis vient du latin et signifie « court », « petit ». Description Dans sa description, Günther, 1881 indique que le plus grand spécimen en sa possession mesurait environ dont environ pour la queue. Son dos est gris ardoise et son ventre blanc. Publication originale Günther, 1881 : Descriptions of the amphisbaenians and ophidians collected by Prof. J.B. Balfour in the Island of Socotra. Proceedings of the Zoological Society of London, , (texte intégral). Liens externes Genre Pachycalamus : Espèce Pachycalamus brevis : Notes et références Trogonophiidae Amphisbène (nom scientifique) Faune endémique de Socotra
Peypin
Peypin est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Peypinois, Peypinoises. Géographie Peypin village est situé à de Marseille et d’Aix, à d’altitude dans un large repli, tout autour des ruines du château. Celles-ci comprennent les vestiges d’une salle voûtée de 4 à et de deux enceintes de remparts dont l’une est flanquée de cinq tours rondes. Construit sur un rocher à pic, plusieurs quartiers gravitent aux alentours : Auberge Neuve, Valdonne... Il existe aussi sur le sommet de la colline de la Creide un oppidum. C’est un petit village situé entre Gardanne et Aubagne dans les Bouches-du-Rhône. Dans un paysage de collines provençales, le village est posé sur les contreforts nord du massif du Garlaban pour la partie nord du village et sur les contreforts est du massif de l'Étoile. Au sud, l’extrémité septentrionale du massif d’Allauch, d’altitude au sommet du Pirascas, au col des termes. Au nord il atteint l’extrémité ouest de la montagne de Regagnas(massif de la Sainte-Baume) qui baisse au col de la Pomme, d’altitude. Communes limitrophes Hydrographie Entre les deux massifs à Valdonne, une dépression où coule le Merlançon ; affluent de l’Huveaune, seul cours d’eau permanent, il reçoit les ruisseaux du Teisset et de la Rouvière, parfois très grossis par les pluies. Hameaux Valdonne En plus du château de Valdonne, se trouve une propriété dite de Doria appartenant à cette époque à monsieur M.L. Rostan, où furent trouvés en 1900, deux plats en argent aujourd'hui conservés au Louvre. Climat Le tableau ci-dessous indique les températures, l'ensoleillement, l'humidité relative, les précipitations et le gel pour la période 1961-1990 : Urbanisme Typologie Peypin est une commune urbaine. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant et en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris et Lyon. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de ou plus (hors Paris). Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), zones urbanisées (22,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), terres arables (4,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Histoire Faits historiques Au , Pierre Brémond, seigneur d'Auriol, fit construire un château et en devint le seigneur (objet de contestations avec l'abbaye Saint-Victor); ses descendants, les Esparron, en conservèrent les droits jusqu'au début du . Le château fut détruit à la fin par le duc d'Épernon. Peypin fut amputée en 1870 du territoire de l'actuelle commune de La Destrousse. Héraldique Politique et administration Tendances politiques et résultats Liste des maires Population et société Démographie Zone habitable par plus de 54 000 habitants de nombreux travaux sont prévu afin de crée une forte croissance démographique Manifestations culturelles et festivités Le Printemps des Arts, exposition de tableaux, sculptures etc. Soirée "Beaujolais", repas charcuterie et dégustation du Beaujolais nouveau. Fête votive de la Pentecôte avec cavalcade, bal, spectacles, manèges. Les Festines, fête de la musique agrémentée par des préparations culinaires proposées par les restaurateurs de la commune. Téléthon. Personnalités liées à la commune Henry de Gérin-Ricard (1864-1944), comte, membre de l'Académie des Sciences ; Félix Gouin (1884-1977), né à Peypin ; une plaque commémorative a été apposée sur sa maison natale ; Carlo Rim (1902-1989), de son vrai nom Jean Marius Richard, mort le à Peypin, romancier, essayiste, scénariste, réalisateur, mais aussi dessinateur de presse français ; Économie Culture et patrimoine Le Château de la Roque Forcade (XVIIIe siecle), dont les origines remontent à l'Antiquité ; Le château de Valdonne ( XIIe siècle), inscrit à l’inventaire des monuments historiques ; L'oppidum de la Cride (âge du fer, 1100 av J-C), proche de la carrière d’argile de Peypin, avec une triple enceinte avec porte principale et cases. De la céramique claire, non tournée y fut retrouvée, ainsi que des jarres, des citernes ou dolium ; basalte ; Tracé secondaire de la Via Aurelia qui reliait Rome et Arles durant la période antique (Marseille-Pourcieux) L'activité minière qui semble avoir commencé au XVIIIe siecle au Nord-Ouest du Territoire de Peypin avec les mines de M. Roux à Valdonne avant d'être étendu au XIXe xiecle à l'échelle du Bassin minier de Provence, a laissé de nombreuses traces dans la région, et pour ce qui concerne Peypin, sur un arc de cercle de Trets à Valdonne, partie de la Grande Concession C3 avec la ligne de chemin de fer d'Aubagne à La Barque qui la traversait. Sept puits se trouvaient sur le territoire de la commune de Peypin : le Puits Saint-François (Peypin Nord 1849-1891), Puits Champisse (Peypin Nord 1851-1890), Puits Lecas (Peypin Nord 1853-1890), Puits Le Cerveau (Peypin Nord 1857-1959), Fendue de Baume de Marron dit Plan incliné 8216 (Peypin Nord 1910-1913) et Puits Baume de Marron (Peypin Nord 1922 1954) et Puits Armand (Peypin Sud 1890-1932 puis 1940-1954) ; La marque de sirop Moulin de Valdonne (Teisseire), produite à Peypin des années 1980 jusqu'en 2005, avant d'être rapatriée à Grenoble. Église Saint-Martin de Peypin (1829). stèle en l'honneur des Maquisards Leï lou rodaïres (« Les loups rôdeurs » en provençal). à Valdonne. Notes et références Notes Cartes Références Voir aussi Bibliographie À Peypin-en-Provence - CETTE TRAGIQUE MATINÉE DU - Hommage au docteur Jean-Pierre-François NATALI et à Robert GIAPPICONI par Lucien Gabaron ( 2015). PEYPIN Noueste Vilàgi dins lou tèms" par Élie Garro ( trimestre 1983). Articles connexes Liste des monuments historiques des Bouches-du-Rhône Liste des communes des Bouches-du-Rhône Liens externes Peypin sur le site de l'Institut géographique national
Hafdís Sigurðardóttir
Hafdís Sigurðardóttir née le est une athlète islandaise, spécialiste du sprint et du saut en longueur. Elle porte le record national du saut en longueur à deux reprises à , le à Akureyri et le à Stara Zagora. Elle l'améliore ultérieurement en (+1.6 m/s) à Hilversum, le . Liens externes Naissance en février 1987 Sauteuse en longueur islandaise
Taqulittuq
Taqulittuq (, souvent translittéré Tookoolito), née vers 1838 et morte le 31 décembre 1876, est une interprète et guide inuite. Avec son compagnon Ipirvik, elle accompagne l'explorateur arctique Charles Francis Hall dans sa recherche de l'expédition Franklin dans les années 1860, ainsi que de l'expédition Polaris pour atteindre le pôle Nord. Biographie Famille Taqulittuq naît selon les sources à Cape Searle, dans la région de Cumberland Sound, dans le Qikiqtaaluk, ou sur l'île de Baffin. Son frère, Eenoolooapik, voyage en 1839 avec le baleinier William Penny jusqu'à Aberdeen. D'autres membres de sa famille, Totocatapik et Kur-king, sont également connus comme des voyageurs. En 1852, elle commence à apprendre l'anglais auprès d'un baleinier britannique, William Barron. Elle est surnommée Hannah par les anglophones. Voyages En 1853, un capitaine baleinier, Thomas Bowlby, transporte Taqulittuq, Ipirvik et un enfant non apparenté, Akulukjuk ("Harlookjoe"), en Angleterre. Les trois Inuits sont présentés dans divers lieux et sont finalement conduits à Londres, où ils sont reçus par la reine Victoria au château de Windsor. Bowlby reconduit ensuite le groupe en Arctique . En 1860, l'explorateur Charles Francis Hall rencontre Taqulittuq et Ipirvik et les engage comme respectivement comme traductrice et guide, pour sa première expédition à la recherche des restes de l'expédition Franklin. Sidney Budington est le capitaine du navire, le George Henry. Les habitants locaux les mènent aux vestiges d'une expédition plus ancienne, celle de Martin Frobisher. Taqulittuq et Ipirvik retrouvent Hall à l'automne 1862 et apparaissent à ses côtés lors de conférences aux Etats-Unis. Plus tard cette même année, Hall les fait présenter comme Indiens Esquimaux au Barnum's American Museum à New York où ils attirent de grandes foules. Ils l'accompagnent lors d'une autre tournée de conférences sur la côte début 1863, au cours de laquelle le jeune fils de Taqulittuq, Butterfly, meurt de pneumonie, ce qui l'affecte beaucoup. Ipirvik accompagnent Hall lors de sa deuxième expédition arctique, qui dure de 1864 à 1869. Au cours de celle-ci, ils trouvent des traces de l'expédition Franklin autour de l'Île du Roi-Guillaume. Taqulittuq y donne naissance à un fils qui meurt en bas âge. Le couple adopte ensuite une petite fille inuite âgée de deux ans qu'ils appellent Panik (qui signifie « fille de »). Taqulittuq et Ipirvik accompagnent Hall une fois en 1871, lors de sa dernière expédition, à bord de l'USS Polaris, qui a pour but d'atteindre le pôle Nord. Mais des tensions apparaissent vite au sein de l'équipage et Hall meurt subitement en novembre 1871. Avec leur fille Panik, George Tyson et le guide inuit Hans Hendrik, ils font partie d'un groupe de 19 personnes qui est abandonné par le reste de l'équipage, après que le navire se soit brusquement détaché de la glace et ne soit pas revenu. Ils survivent six mois sur une banquise à la dérive, se nourrissant de la chasse, jusqu’à être secouru en avril 1873. Au cours de l'enquête sur la mort de Hall, Taqulittuq et Ipirvik témoignent et corroborent l’hypothèse que Hall a été empoisonné, mais leur témoignage est écarté. Dernières années Taqulittuq et Ipirvik s'installent à Groton, dans le Connecticut, où Hall et Budington leur avaient trouvé une maison. Ipirvik accompagne comme guide plusieurs autres expéditions, tandis que Taqulittuq reste sur place, prenant soin de Panik et travaillant comme couturière. Après la mort de Panik - dont la santé était mauvaise depuis le temps passé sur la banquise - à l'âge de neuf ans, Taqulittuq à son tour connaît des soucis de santé. Elle meurt le 31 décembre 1876 et est enterrée à Groton. Héritage Tookoolito Inlet, situé sur le côté ouest de la baie Cornelius Grinnell au Nunavut, et l'île Hannah, à l'embouchure du fjord Bessels, au nord du Groenland, portent son nom. Taqulittuq et Ipirvik ont été nommés personnes d'importance historique nationale par le Canada en 1981. Références Bibliographie Liens externes Inuit Explorateur de l'Arctique Naissance au Groenland Traducteur canadien du XIXe siècle Personnage historique national du Canada Décès en décembre 1876 Mononyme
Le Peignoir rose
Le Peignoir rose est une huile sur toile de Joaquín Sorolla y Bastida de 208 x 126,50 cm. Elle est datée, d'après la signature, de 1916 et est actuellement conservée au Musée Sorolla de Madrid. L’œuvre est aussi connue sous les titres La Sortie du bain et Après le bain. Historique Les blouses roses étaient fréquentes sur les plages valenciennes au tournant du XXe siècle. Il était habituel que les fils d'ouvriers et de pêcheurs se baignent nus jusqu'à quatre ou cinq ans. Passé cet âge, bien les garçon continuent à se baigner nus jusqu'à l'adolescence, les filles portaient alors une blouse rose ou blanche. Sorolla  peignit diverses toiles  sur ce thème mais c'est dans ce tableau de 1916, une de ses œuvres maîtresses, que l'artiste atteignit sa maturité et justifia pleinement son sur nom de « peintre de la lumière» Description et caractéristiques La grande taille du tableau, haut de plus de 2 mètres et large de presque 1,30 m, suggère que Sorolla était influencé par la commande de l'Hispanic Society de New York, Vision d'Espagne. Cet ensemble de grandes peintures murales l'occupait depuis 1912 La scène représente une scène quotidienne dans un abri de plage. Une femme en aide une autre, plus jeune, à enlever sa blouse de bain encore mouillée. Les silhouettes des femmes se détachent en contre-jour , les plis de ses vêtements rappellent les "draps mouillés" des sculptures grecques et les corps aux formes rondes ainsi que leur pose rappelle les Trois Grâces, et les modèles de la Grèce Classique. La lumière qui inonde le tableau entre de l'extérieur par la cannisse et les ouvertures du plafond, filtre entre les étoffes, se reflète dans les tuniques blanches et illumine l'abri et les deux femmes de tous côtés. Toutes les variantes de la lumière sont rendues par Sorolla : le contre-jour, la lumière reflétée, directe, filtrée, naturelle. La peinture est faite de coups de brosses rapides, fermes et fugaces qui semblent vouloir figer l'éphémère luminosité du moment. Références Liens externes Musée Sorolla Tableau de Joaquín Sorolla Tableau réalisé en 1916 1916 en Espagne Femme dans la peinture Bain ou baignade dans la peinture Œuvre de Joaquín Sorolla au musée Sorolla
Huchití
L'huchití est une langue amérindienne isolée parlée dans le Sud de la Basse Californie, au Mexique. La langue est éteinte. Localisation L'huchití était parlé par le peuple du même nom, de la baie de la Paz jusqu'au cap San Lucas. Classification L'huchití, comme d'autres langues de la Basse Californie, le pericú et le guaicura, est considéré comme une langue isolée. Notes et références Voir aussi Bibliographie Mixco, Mauricio, Cochimí and Proto-Yuman: Lexical and Syntactic Evidence for a New Language Family in Lower California, University of Utah Anthropological Papers 101, Salt Lake City, University of Utah Press, 1978 Articles connexes Linguistique Liste de langues Langues par famille Langues amérindiennes Liens externes Fiche langue dans MultiTree Inventaire de langues Inventaire de langues amérindiennes Langue amérindienne Isolat linguistique Langue amérindienne en Amérique du Nord Langue amérindienne au Mexique Langue en Basse-Californie Langue morte
Loleh Bellon
Loleh Bellon, née Marie Laure Viole Bellon le à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), et morte le au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), est une actrice et dramaturge française. Biographie Famille et proches Fille de la photographe Denise Bellon (1902-1999) et du magistrat Jacques Bellon, Loleh Bellon est la sœur cadette de la réalisatrice Yannick Bellon (1924-2019). Dans son enfance, elle grandit dans le monde du cinéma, de la littérature et de la photographie et devient modèle pour sa mère, pour un certain nombre de publications. Elle est l'intime d'Anne et Gérard Philipe. Loleh Bellon a été l'épouse de Jorge Semprún, avec lequel elle a un fils en 1947 (l'écrivain et éditeur Jaime Semprún), puis, à partir de 1958, de l'écrivain Claude Roy (1915-1997), qu'elle aime « d'un amour de diamant » et auquel elle ne survit que deux ans. Carrière : d'abord une comédienne de théâtre… Loleh Bellon est l'élève de Julien Bertheau, de Charles Dullin et de Tania Balachova. Elle débute au Théâtre de l'Atelier d'André Barsacq, en doublure de Suzanne Flon, qui, plusieurs décennies plus tard, sera la comédienne privilégiée de ses pièces. En 1949, Loleh Bellon reçoit le Prix des Jeunes comédiens pour Place de l'Étoile, une pièce de Robert Desnos. Pendant sa longue carrière, elle joue notamment, en 1961, pour Jean-Louis Barrault, dans le rôle-titre de Judith, de Jean Giraudoux. André Malraux, présent le soir de la générale, dit à l'issue de la représentation à Madeleine Renaud : « Elle est transcendante, cette petite Bellon ». Le nom du personnage principal du livre de Marguerite Duras, Le ravissement de Lol V. Stein, vient de Loleh Bellon. Elle joue, entre autres, pour Peter Brook, dans Le Balcon de Jean Genet, avec Roger Planchon dans Le Cid de Corneille, pour Jean Renoir qui met en scène Jules César de Shakespeare, avec Patrice Chéreau. Loleh Bellon, qui joue surtout au théâtre, tient aussi quelques rôles au cinéma (notamment dans Quelque part quelqu'un de sa sœur Yannick Bellon en 1972) et à la télévision. ...qui devient à cinquante ans une dramaturge En 1976, sa première pièce, Les Dames du jeudi, est créée au Studio des Champs-Élysées. Elle réunit un « trio de femmes qui se sont connues enfants à l'école et se retrouvent, la soixantaine venue, dans le logement de l'une d'elles, à l'heure du goûter. Elles parlent de la vie présente et passée avec une délicatesse qui impose aussitôt un « style Bellon » réaliste et intimiste ». Pour Suzanne Flon qui joue dans cette pièce, comme dans quatre des pièces suivantes de l'auteur : « Loleh Bellon n'était pas taillée pour le théâtre à thème. C'était une brodeuse qui savait suivre le fil de l'instant, à l'image de ce long instant de belle texture dont sa propre vie fut faite. » Et pour Jérôme Garcin, Loleh Bellon : ...avait une voix satinée, des mains de harpiste et des attentions maternelles. Elle écrivait des pièces qui déclinaient des émotions pizzicato et quelques situations vécues. Aux intrigues fausses, elle préférait les sentiments justes. Des vieilles dames nostalgiques qui trébuchent sur leur passé. Une femme de ménage qui passe le plumeau sur le visage d'une grande bourgeoise. Un auteur de théâtre plus attentif à la réaction de la presse qu'à l'agonie d'un proche. Un face-à-face entre une veuve abusée et sa rivale d'autrefois. Une mère impotente qui refuse de voir sa solitude, ses habitudes et ses souvenirs dérangés par une jeune fille au pair... Avant Yasmina Reza ou Jean-Marie Besset, Loleh Bellon a inauguré cette voie médiane qui ressemble à une route de la campagne tchékhovienne bordée de bouleaux. Activités publiques En mai 1951, Loleh Bellon est la marraine d'un concours d'abonnement pour Femmes Françaises, un magazine féminin communiste. Filmographie Cinéma 1946 : Le Gar de Marguenat : Lilette Audiffred 1949 : Le Point du jour de Louis Daquin : Marie 1949 : Le Mystère Barton de Charles Spaak : Cathy 1949 : Le Parfum de la dame en noir de Louis Daquin : la bonne 1950 : Maître après Dieu de Louis Daquin 1952 : Casque d'or de Jacques Becker : Léonie Danard 1957 : Un matin comme les autres de Yannick Bellon - court métrage - 1958 : Philippe d'Édouard Molinaro - court métrage - : Marie 1960 : Une question d'assurance de Pierre Kast - court métrage - 1960 : Le Bel Âge de Pierre Kast 1960 : La Morte-Saison des amours de Pierre Kast 1961 : Gustave Moreau de Nelly Kaplan - court métrage, documentaire : uniquement la voix - 1966 : À l'assaut du ciel de Jean Péré - court métrage, documentaire : seulement la narration - 1972 : Quelque part quelqu'un de Yannick Bellon : Raphaëlle 1975 : Jamais plus toujours de Yannick Bellon : Agathe 1981 : Les Ailes de la colombe, réalisé par Benoît Jacquot d'après le roman éponyme d'Henry James : Suzanne Berger Télévision 1957 : Énigmes de l'histoire, épisode: L’Énigme de Marie-Stella : Marie Stella 1959 : Les Cinq Dernières Minutes, épisode On a tué le mort de Claude Loursais : Henriette Heyrieux 1962 : Quatrevingt-treize d'Alain Boudet : La Flécharde 1963 : Siegfried de Marcel Cravenne 1966 : Il faut que je tue Monsieur Rumann de Guy Casaril 1970 : Le Tribunal de l'impossible : Un esprit nommé Katie King de Pierre Badel : Anne Crookes 1971 : Les Nouvelles Aventures de Vidocq, épisode La Caisse de fer de Marcel Bluwal : Pauline Borghese 1973 : Le Jet d'eau 1977 : Une seconde d'éternité de Gérard Chouchan 1982 : Paris Saint-Lazare de Marco Pico (feuilleton télévisé) : Andrée Tasson Scénariste 1989 : Les Enfants du désordre de Yannick Bellon Radio 1967 : L'Amante anglaise de Marguerite Duras, réalisé par Jean-Jacques Vierne: la voix de Claire Lannes. Théâtre Auteur 1968 : Changement à vue, mise en scène Yves Bureau, Théâtre des Mathurins 1976 : Les Dames du jeudi, mise en scène Yves Bureau, Studio des Champs-Élysées (Prix Ibsen - 1977) 1978 : Changement à vue (Prix U) 1980 : Le Cœur sur la main 1984 : De si tendres liens, mise en scène Jean Bouchaud, Studio des Champs-Élysées 1987 : L'Éloignement 1988 : Une absence 1992 : L'Un et l'autre, mise en scène Patrice Kerbrat, Studio des Champs-Élysées 1995 : La Chambre d'amis Comédienne 1944 : À cheval sur la mer - L'Ombre de la ravine de John Millington Synge, mise en scène André Brut, Théâtre Gustave Doré 1946 : Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier 1947 : L'An mil de Jules Romains, mise en scène Charles Dullin, Théâtre Sarah Bernhardt 1947 : L'Archipel Lenoir d'Armand Salacrou, mise en scène Charles Dullin, Théâtre Montparnasse 1949 : Place de l'Étoile de Robert Desnos 1951 : Danse sans musique de Henri Charles Richard et Albert Gray d'après Peter Cheyney, mise en scène René Clermont, Théâtre des Noctambules 1952 : Le Colonel Foster plaidera coupable de Roger Vailland, mise en scène Louis Daquin, Théâtre de l'Ambigu-Comique 1952 : Le Venin de Henri Bernstein, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Célestins, tournée Herbert-Karsenty 1954 : Le Rendez-vous de Senlis de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier 1956 : Marie Stuart de Friedrich von Schiller, mise en scène Raymond Hermantier, Théâtre de l'Humour 1957 : L'Autre Alexandre de Marguerite Libéraki, mise en scène Claude Régy, Théâtre de l'Alliance française 1958 : Humiliés et offensés d'André Charpak d'après Fiodor Dostoïevski, mise en scène Grégory Chmara, Théâtre de Poche Montparnasse 1960 : Le Balcon de Jean Genet, mise en scène Peter Brook, Théâtre du Gymnase 1961 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Pierre Franck, Théâtre de l'Œuvre 1961 : Judith de Jean Giraudoux, mise en scène Jean-Louis Barrault, Odéon-Théâtre de France 1962 : La Bête dans la jungle de James Lord d'après Henry James, mise en scène Jean Leuvrais, Théâtre de l'Athénée 1963 : La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas, mise en scène Jean Leuvrais, Théâtre Sarah-Bernhardt 1965 : Ce soir, on improvise de Luigi Pirandello, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier 1968 : Changement à vue de Loleh Bellon, mise en scène Yves Bureau, Théâtre des Mathurins 1969 : La Contestation et la mise en pièces de la plus illustre des tragédies françaises Le Cid de Pierre Corneille, mise en scène Roger Planchon, Théâtre de la Cité de Villeurbanne 1970 : Alice dans les jardins du Luxembourg de Romain Weingarten, mise en scène de l'auteur, Théâtre des Mathurins 1972 : Le Massacre à Paris de Christopher Marlowe, mise en scène Patrice Chéreau, TNP Villeurbanne 1973 : Le Premier d'Israël Horovitz, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de Poche Montparnasse 1976 : Les Moutons de la nuit de Denise Bonal, mise en scène Étienne Bierry, Théâtre de Poche Montparnasse 1978 : Le Premier d'Israël Horovitz, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de Poche Montparnasse 1978 : Changement à vue de Loleh Bellon, mise en scène Yves Bureau, Théâtre des Mathurins 1979 : Changement à vue de Loleh Bellon, mise en scène Yves Bureau, Théâtre Tristan-Bernard 1980 : Le Premier d'Israël Horovitz, mise en scène Michel Fagadau, Théâtre de Boulogne-Billancourt Distinctions 1988 : Grand Prix du Théâtre de l’Académie Française Prix SACD 1995 : Prix Théâtre de la SACD Notes et références Voir aussi Sources et bibliographie Loleh Bellon, par Brigitte Salino, Le Monde, 26 mai 1999. Biographie de Loleh Bellon, archive. Le cœur sur la main, par Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur , . Liens externes Dossier Loleh Bellon, sur Régie théâtrale.com. Quinze films liés à Loleh Bellon, sur Ciné-Ressources.net. Naissance en mai 1925 Naissance à Bayonne Naissance dans les Basses-Pyrénées Nom de scène Actrice française de cinéma Dramaturge française du XXe siècle Décès en mai 1999 Décès au Kremlin-Bicêtre Décès à 74 ans Actrice française de théâtre Signataire du Manifeste des 343
Élections législatives de 1877 dans les Basses-Alpes
Les élections législatives de 1877 ont eu lieu les 14 et 28 octobre 1877. Résultats à l'échelle du département Résultats par Arrondissement Arrondissement de Barcelonnette Arrondissement de Castellane Arrondissement de Digne Arrondissement de Forcalquier Arrondissement de Sisteron Notes et références Basses-Alpes Législatives, 1977
Bakun
Bakun (Ilocano: Ili ti Bakun; Tagalog: Bayan ng Bakun) est une municipalité de la province de Benguet. Selon le recensement de 2020, elle compte une population de 14 535 habitants. Histoire Pendant la période espagnole, Bakun était une rancheria de la Commandancia Politico-Militar de Amburayan. Ampusongan (actuellement un barangay de Bakun) était une rancheria de la Commandancia Politico Militar de Tiagan, Distrito de Benguet. Lorsque les États-Unis prirent le contrôle des Philippines, le Congrès américain promulgua la loi n° 48 en novembre 1900, plaçant Bakun sous la province d'Amburayan et Ampusongan sous la province de Benguet. Le 13 août 1908, Benguet est devenue une sous-province de la nouvelle Mountain Province avec la promulgation de la loi n° 1876, et les districts municipaux de Bakun et d'Ampusongan ont été intégrés à la sous-province. En 1917, le Bureau des tribus non chrétiennes a recommandé que la frontière occidentale de la province des montagnes soit repoussée vers l'est, de sorte que l'ensemble de la sous-province d'Amburayan et de grandes parties de Lepanto et de Benguet fassent partie d'Ilocos Sur et de La Union. Au début de l'année 1937, Ampusongan a été fusionnée avec Bakun, cette dernière portant le nom de la commune tandis que la première est devenue un barangay. La publication de la loi de la République n° 4695 en 1966 a fait de Bakun une municipalité à part entière de la province nouvellement créée de Benguet. Géographie Elle compte 7 barangays: Notes et références Municipalité dans la province de Benguet
Athelia
Athelia est un genre de champignons basidiomycètes de la famille des Atheliaceae Synonymes Selon : Asterostromella Höhn. & Litsch., 1907. Liste d'espèces Selon : Notes et références Liens externes Genre de champignons (nom scientifique) Atheliaceae
Richard d'Étampes
Richard de Montfort dit Richard de Bretagne ou Richard d'Étampes, né en 1395 et mort le à Clisson, est le fils de Jean IV, duc de Bretagne, et de sa troisième épouse Jeanne de Navarre. Biographie Il est titré comte d'Étampes, de Benon et de Mantes, seigneur de Clisson, de Palluau, des Essarts et de Houdan. Il combat les Anglais en Guyenne (1419) et fait une campagne contre Jean II, duc d'Alençon (1432). La seigneurie de Clisson est confisquée comme l'apanage des Penthièvre. Elle est donnée à Richard puis transmise à sa mort à sa veuve. À la mort de cette dernière, la seigneurie reviendra à son fils et nouveau duc de Bretagne : François II. Union et descendance Au château de Blois, il épouse en 1423 Marguerite d'Orléans (1406-1460), comtesse de Vertus, fille de Louis, duc d'Orléans, et de Valentine Visconti. De cette union naissent : Marie (1424-1477), religieuse puis abbesse de Fontevraud, Isabeau (1426-1438), Catherine (1428 - après 1476), mariée en 1438 à Guillaume VII de Chalon († 1475), prince d'Orange, François II (1435-1488), duc de Bretagne, père d'Anne de Bretagne un fils (1436-1436), Marguerite (1437 - avant 1466), nonne, Madeleine († 1461) nonne. Ascendance Notes et références Personnalité bretonne du XVe siècle Prince de Bretagne Maison capétienne de Dreux Richard d'Etampes Richard d'Etampes Décès à Clisson Comte d'Étampes
Midsommar (homonymie)
Fête Midsummer ou Midsommar en suédois est une fête importante ayant lieu aux alentours du solstice d'été dans plusieurs pays d'Europe du Nord. Culture Midsommar (2019), film suédo-américain de Ari Aster.
Dans le jardin d'un monastère
Dans le jardin d'un monastère () est un hymne au printemps composé par Albert Ketèlbey (1875-1959) en 1915, après que le compositeur a visité le jardin d'un monastère. Description Cette œuvre demeure l'une des plus connues de ce compositeur avec Sur un marché persan et Dans le jardin d'un temple chinois. La version de Ronnie Ronalde (qui l'a reprise en sifflant) fut particulièrement fructueuse et se vendit à plus d'un million d'exemplaires. Cette œuvre, de 6 minutes, décrit la vie foisonnante dans un monastère et son jardin : Le premier thème décrit les songes d'un prêtre dans la profonde tranquillité du jardin, les oiseaux chantent, le ciel est bleu et un sentiment de plénitude se dégage des arbres et de la nature. Le deuxième thème, mineur, exprime une profonde mélancolie, un repentir et une résignation envers Dieu, représenté par le Kyrie eleison chanté par les moines. À la fin, le premier thème est répété en decrescendo et le chant des moines est repris en crescendo terminant par un immense chant d'allégresse. Notes et références Chanson britannique Œuvre d'Albert Ketèlbey
Élections cantonales partielles françaises en 2013
Plusieurs élections cantonales partielles se sont tenues en France en 2013. Synthèse Résultats Canton de Brignoles, Var (83) L'élection de Jean-Paul Dispard (FN), victorieux au second tour avec 5 voix d'avance lors des élections cantonales de 2011, ayant été invalidée, une élection cantonale partielle est organisée les 24 juin et juillet 2012 et permet à Claude Gilardo (PCF) de retrouver le siège qu'il avait occupé de 1998 à 2011. Le 21 décembre 2012, le tribunal administratif de Toulon annule cette élection cantonale partielle estimant que « le nombre de suffrages exprimés au second tour (...) devant être regardés comme irréguliers est supérieur à la différence de voix entre les deux candidats lors de celui-ci ». Le jugement relève neuf signatures différentes entre le premier et le second tour, cinq procurations irrégulières, ainsi que trois votes de plus que le nombre d'inscrits dans les bureaux de vote de Brignoles et de Tourves. Une nouvelle élection cantonale partielle est organisée les 6 et 13 octobre 2013. Canton de Mantes-la-Jolie Conseiller général sortant : Michel Vialay (UMP). Conseiller général élu : Pierre Bédier (UMP) Canton d'Aubenton Conseiller général sortant : Bernard Noé (UMP). (décès) Conseiller général élu : Yannick Noé (UMP) Notes et références 2013 cantonales partielles
Soleilland
Albert Soleilland (Albert Louis Jules Soleilland) (1881-1920), criminel français ; Arnaud Soleilland (né en 1986), joueur français de volley-ball.
Pac Citron
Le Pac Citron est un sirop (donc une boisson non alcoolisée) d'origine provençale, que l'on trouve principalement dans le Sud de la France. Usage Le Pac citron se consomme allongé d'eau plate. Il est d'usage de le commander sous le nom de Pac à l'eau. Il peut également être allongé d'eau gazeuse ou de bière. Notes et références Voir aussi Articles connexes Cuisine provençale Cuisine occitane Cuisine de la Provence méditerranéenne Boisson provençale Sirop
Vinkenbuurt
Vinkenbuurt est un village situé dans la commune néerlandaise d'Ommen, dans la province d'Overijssel. Le , le village comptait habitants. Ommen Localité dans la province d'Overijssel
Testify
Testify (témoigner en français) désigne diverses œuvres musicales : Musique Chanson Testify, une chanson de Rage Against the Machine, sortie en single et parue sur l'album The Battle of Los Angeles, en 2000. Groupe Testify, un groupe de rock metal industriel allemand. Album Testify, un album de Phil Collins, sorti en 2002 ; Testify, un album de POD (Payable on Death), sorti en 2006.
Chamberonne
La Chamberonne est une rivière du canton de Vaud, en Suisse, et un affluent du Rhône qui a son embouchure au nord du lac Léman. Hydronymie L'étymologie de l'hydronyme Chamberonne est obscure, car faute de formes anciennes, il est impossible de savoir si la forme primitive est *Camberonna ou moins probablement *Comberonna. Le second élément -onna (ou unna) est un élément hydronymique indigène, suffixe ou appellatif, ayant servi à former de nombreux noms de rivière en Gaule. Le premier élément Chambe- représente peut-être le gaulois cambo- « courbe, méandre » qui a donné le terme dialectal chambon qui désigne « un terrain fertile, la partie concave d'un méandre étant formée d'alluvions riches », cependant en l'absence de formes anciennes le second élément -r-onne s'avère difficile à interpréter. Ce nom de rivière peut se comprendre Cambar-onna. Cambar- se retrouve dans les toponymes Chambérat (Allier), Chambéria (Jura, de Chamberiaco ), Chambéry (Savoie, de Camberiaco 1029), Chambeire (Côte-d'Or, Camberia , etc. presque exclusivement situés dans des régions montagneuses, et auxquels Albert Dauzat attribue une origine anthroponymique, à savoir un nom de personne gaulois Cambarius. Henry Suter voit dans l'élément Cambar- de Chamberonne, le latin cambarus « écrevisse », variante par dissimilation de cammarus. La Chamberonne serait donc « la rivière aux écrevisses ». Dans l'hypothèse *Comberonna, le mot gaulois comberos signifie « barrage de rivière » pour X. Delamarre, d'où le latin médiéval combrus « abattis d'arbres » et « barrage », ainsi que l'ancien français combre « barrage de rivière » et ses dérivés moderne encombrer, décombres, etc.. Le sens global serait donc « rivière dotée d'un barrage (remarquable) ». Géographie La rivière prend sa source dans une zone marécageuse du bois d'Orjulaz, sur le territoire de la commune de Boussens. À la sortie de la forêt, la rivière passe dans un canal souterrain jusqu'à la station d'épuration de Boussens d'où elle résurge. Elle forme alors la limite communale entre Cheseaux-sur-Lausanne et Sullens. Puis entre Crissier et Mex puis Villars-Sainte-Croix où elle est rejoint par la Petite Chamberonne et prend le nom de Sorge avant de rentrer totalement dans la commune de Crissier. Cette première partie de la rivière s'étend sur une longueur de . La Chamberonne conflue avec la Petite Chamberonne pour faire surgir la Sorge, puis à Chavannes-près-Renens, renaît de la confluence de deux rivières. C'est la seule rivière du canton de Vaud qui perd son nom au long de son cours pour le retrouver plus en aval. Lorsque la Sorge rejoint la Mèbre au sud de Chavannes-près-Renens, elle reprend le nom de Chamberonne. Le cours d'eau forme alors la frontière entre les communes de Lausanne et de Saint-Sulpice avant de se jeter dans le lac Léman à Dorigny. Cette seconde partie de la rivière s'étend sur une longueur de . Le bassin versant de la Chamberonne est de . Hydrologie À Chavannes-près-Renens, dans le quartier dit de la Mouline, le débit annuel moyen de la Mèbre est de /s pour 2011. Sur la période de 1993 à 2011 le débit moyen est de /s. Le débit de pointe le plus élevé est atteint le 26 juillet 2008 avec plus de /s, avec ce même jour, un débit moyen de /s. Le débit minimum moyen journalier lui est atteint le 28 août 1998 avec moins de /s. Faune La truite Fario est présente dans la Chamberonne. En 2012, l'inspection de la pêche du canton de Vaud en relève la capture de 25 individus. Notes et références Bibliographie Voir aussi Articles connexes Liste des cours d'eau de la Suisse Sorge (rivière) Mèbre Système hydrologique du lac Léman Cours d'eau dans le canton de Vaud
Revolution (série télévisée)
est une série télévisée de science-fiction post-apocalyptique américaine en 42 épisodes de 43 minutes produite et créée par Eric Kripke, diffusée entre le et le sur le réseau NBC aux États-Unis et en simultané sur Citytv au Canada. Au Québec, la série est diffusée depuis le sur le réseau V, en Belgique, depuis le sur La Deux et en France, depuis le sur NT1. Néanmoins, elle reste encore inédite en Suisse. Synopsis Quinze ans après un blackout qui a touché toute la planète dans la nuit du 4 au , des personnes luttent pour leur survie et pour retrouver leurs proches dans un monde où toute forme d’énergie électrique a disparu. Sur le territoire des États-Unis dont le gouvernement central a disparu, la vie est dirigée par des milices armées et le risque d'une mort prochaine est imminent. Distribution Acteurs principaux Billy Burke : Miles Matheson Tracy Spiridakos : Charlotte « Charlie » Matheson David Lyons : Sebastian « Bass » Monroe Elizabeth Mitchell : Rachel Matheson Zak Orth : Aaron Pittman Giancarlo Esposito : le capitaine Tom Neville J. D. Pardo : Jason Neville Daniella Alonso : Nora Clayton (saison 1, épisodes 2 à 20) Graham Rogers : Danny Matheson (saison 1) Tim Guinee : Ben Matheson (saison 1 épisode 1; invité ensuite) : Maggie Foster (saison 1, épisodes 1 à 4) Stephen Collins : Docteur Gene Porter (saison 2) Maria Howell : Grace Beaumont (1 épisode puis récurrente) Acteurs récurrents Kim Raver : Julia, la femme de Tom Neville Maureen Sebastian : Priscilla, la femme de Aaron Pittman Colm Feore : Randall Flynn, ancien Secrétaire adjoint de la Défense des États-Unis (saison 1) Mark Pellegrino : capitaine Jeremy Baker (saison 1) David Meunier : sergent Will Strausser (saison 1) Ric Reitz : colonel John Faber (saison 1) Conor O'Farrell : Bradley Jaffe (saison 1) Leslie Hope : Kelly Foster, la présidente de la fédération de Georgie (saison 1) Leland Orser : John Sanborn (saison 1) Patrick Saint-Esprit : Wayne Ramsey (saison 1) Ramon Fernandez : le major Franklin (saison 1) Malik Yoba : Jim Hudson (saison 1) Kate Burton : (saison 1) Dayo Okeniyi : Alec Penner (saison 1) Avis-Marie Barnes : Beth (saison 1) Annie Wersching : Emma (saison 1) Jessica Collins : Cynthia (saison 2) : Adam (saison 2) Nicole Ari Parker : Secretary Justine Allenford (saison 2) Richard T. Jones : : Ken Dawson (saison 2) Steven Culp : Edward Truman (saison 2) Jim Beaver : John Franklin Fry (saison 2) Željko Ivanek : (saison 2) Christopher Cousins : patriote Victor Doyle (saison 2) : Connor, fils de Sebastian (saison 2) Daniel Henney : Peter Garner (saison 2) Jack Scalia : Bill Harlow (saison 2) Version française : Société de doublage : Dubbing Brothers Direction artistique : Claire Guyot Adaptation des dialogues : Edgar Givry et Samuel Bigot et Doublage Séries Database Production Développement En , le développement de la série a débuté. Puis, le , un pilote a été commandé, réalisé par Jon Favreau. Le , NBC a commandé la série pour la saison 2012-2013 et a annoncé six jours plus tard sa case horaire du le lundi à . À la suite des bonnes audiences, NBC a commandé le , après la diffusion du troisième épisode, une saison complète de de la série. Le , Bob Greenblatt, le directeur de NBC, a annoncé que la deuxième partie de la saison ne compterait , portant la série à un total de vingt épisodes. Le , la série a été renouvelée pour une deuxième saison de vingt-deux épisodes. Le , NBC annonce qu'elle changera de case horaire à l'automne pour le mercredi à . Le , la série est officiellement annulée. Casting Les rôles ont été attribués dans cet ordre : Graham Rogers, Tracy Spiridakos et , Giancarlo Esposito, Billy Burke, Tim Guinee, Andrea Roth et J. D. Pardo, Zak Orth, David Lyons et Maria Howell. Le , NBC annonce que le rôle de Maggie, attribué à Anna Lise Phillips, fera partie de quelques épisodes et disparaîtra alors que le rôle de Rachel Matheson attribué à Andrea Roth a été re-casté et est incarné par Elizabeth Mitchell. En , Daniella Alonso a été choisie pour interpréter un personnage ajouté, celui de Nora. En , l'acteur Derek Webster a obtenu un rôle le temps d'un épisode. En , Maureen Sebastian a obtenu un rôle récurrent et Jeff Fahey, un rôle le temps d'un épisode. En , les acteurs Kim Raver et David Meunier ont obtenu un rôle récurrent. En , les acteurs Leland Orser et Patrick Saint-Esprit ont obtenu un rôle le temps d'un épisode. En , Leslie Hope a obtenu un rôle récurrent<ref>{{lien web |langue=en |url=http://tvline.com/2013/01/18/revolution-season-1-cast-leslie-hope-president/ |titre=24s Leslie Hope lands multi-episode arc as President |site=TVLine.com |consulté le = 18 janvier 2013}}.</ref> et Annie Wersching, un rôle le temps d'un épisode. Parmi les invités et récurrents de la deuxième saison : Jessica Collins, , Stephen Collins, Nicole Ari Parker, Steven Culp, Jim Beaver, Željko Ivanek, Christopher Cousins, Mat Vairo, Bret Michaels et Daniel Henney. Tournage Fiche technique Titre original : Titre québécois : Révolution Création : Eric Kripke Réalisation : Jon Favreau Scénario : Eric Kripke Direction artistique : Drew Monahan Décors : Zack Grobler Costumes : Ha Nguyen Photographie : Michael Bonvillain Casting : Chase Paris Production : J. J. Abrams, Bryan Burk et Eric Kripke Sociétés de production : Bad Robot Productions et Warner Bros. Television Société de distribution : NBC Pays d'origine : Langue originale : anglais Format : couleur - - 1,78:1 - son Dolby Digital Genre : science-fiction Durée : 43 minutes Épisodes Première saison (2012-2013) Blackout () La Captive () Sans merci () Aux abois () L'Attaque du train () Demande d'asile () Les Enfants soldats () Le Dernier Pont () Le Bout du tunnel (Kashmir) Derrière les lignes ennemies () Combat inégal () Vieilles Connaissances () L'Interrogatoire () Les Lumières d'Atlanta () Retour au bercail () Un dangereux allié () Retraites stratégiques () Le Traître () Les Gardiens () La Tour sombre () Deuxième saison (2013-2014) La deuxième saison a été diffusée à partir du . Les combats continuent () Survivre ensemble () Par amour () De l'autre côté du masque () L'Union sacrée () L'Ennemi public numéro un () Chasse à l'homme () Le Secret du () L'Interface () Le Fils caché ( ) Mes deux pères () L'Antidote () Le temps suspendu () Le Combat () Chasseur de rêve () Programmé pour tuer (Exposition Boulevard) À feu et à sang () L'Attentat () Quand le pire arrive () Pour les lendemains meilleurs () Menace toxique () Vers un nouveau commencement () Univers de la série Les personnages Personnages principaux Il y a trois statuts possibles pour les personnages : Vivant(e) ; Mort(e) ; Inconnu (le statut du personnage n'est pas connu par le téléspectateur).Miles Matheson (vivant) Miles est un ancien général de la milice de la république de Monroe. À présent, il aide les résistants et sa nièce Charlie qui recherche son frère à la suite de la mort de leur père.Charlotte « Charlie » Matheson (vivante) Charlotte est la fille de Ben et Rachel Matheson ainsi que la nièce de Miles Matheson. Au départ elle demande l'aide à Miles pour libérer Danny des griffes de Monroe. Puis elle s'engage dans la résistance. Sa relation avec Miles est plus proche d'une relation père/fille - qu'oncle/nièce ; et sa relation avec Sebastian Monroe est quand a elle assez ambigue elle évolue surtout dans la saison 2 entre la haine et l'attirance. Sebastian « Bass » Monroe (vivant) Sebastian est le chef de la république de Monroe qu'il dirige en dictateur. Ancien meilleur ami de Miles Matheson, ils sont tous deux en conflit, chacun souhaitant retrouver et tuer l'autre. Cependant, ils ne sont pas capables de le faire se considérant toujours comme de bons amis.Rachel Matheson (vivante) C'est la mère de Charlie et Danny Matheson, veuve de Ben. Elle est à l'origine du blackout. Elle est détenue par Monroe pour trouver un moyen de lui procurer de l'électricité. Après la mort de son fils, elle va tenter de rétablir l’électricité et de tuer Monroe.Danny Matheson (mort dans l'épisode 11, saison 1) Danny est le frère de Charlie. Il est capturé par Tom Neville. Il est tué par un hélicoptère de la milice de Monroe.Aaron Pittman (vivant) Aaron est un ami de Ben Matheson et un grand informaticien richissime de Google. Dans le premier épisode de la première saison, Ben donne à Aaron un pendentif qui a le pouvoir de rallumer l'électricité autour de lui et lui demande de le garder en sécurité. Il va accompagner Charlie Matheson puis Rachel Matheson dans leur périple. C'est lui qui va rallumer l'électricité dans le monde entier à la fin de la première saison.Nora Clayton (morte dans l'épisode 20, saison 1) Nora est une rebelle qui aide Miles. Elle est spécialisée dans la fabrication de bombes.Capitaine Tom Neville (vivant) Tom est capitaine de la milice, il est proche du général Monroe, avant de se retourner contre lui. C'est le père de Jason et le mari de Julia Neville.Jason Neville (mort dans l'épisode 18, saison 2) Jason est le fils du capitaine Neville et soldat de la milice. Il va rejoindre Charlie et les rebelles. Il est tué par Charlie qui lui tire dessus pour se défendre.Ben Matheson (mort dans l'épisode 1, saison 1) Ben est le père de Charlie Matheson, époux de Rachel Matheson et frère de Miles Matheson. Il est à l'origine de l'arrêt de l'électricité dans le monde. Dans le premier épisode de la première saison, il se fait tuer par un soldat de la milice de la république de Monroe. La troupe était commandée par le capitaine Tom Neville.Maggie Foster (mort dans l'épisode 4, saison 1) Maggie est en voyage d'affaire aux États-Unis lorsque le blackout a eu lieu. Quand Ben la trouve, elle voulait se suicider ne trouvant aucun moyen de rejoindre sa famille au Royaume-Uni. Elle meurt finalement dans l'épisode quatre de cette première saison. En voulant lutter pour ne pas se faire tuer, elle se plante le couteau de son ravisseur dans la cuisse et touche une artère. Personnages récurrents Grace Beaumont (vivante) Mêlée au blackout, elle rejoint la tour, envoyée par Randall.Julia Neville Julia est la femme du capitaine Tom Neville et la mère de Jason Neville. Elle offre un soutien inconditionnel à son mari. Elle réside tout d'abord à Philadelphie (république de Monroe) puis à Atlanta (en Géorgie). Elle est utilisée comme moyen de pression par Monroe sur le capitaine Neville.Randall Flynn (mort dans l'épisode 20, saison 1) Ancien Secrétaire adjoint de la Défense des États-Unis, il est le principal responsable du blackout. Il travaille ensuite avec Monroe en lui procurant des amplificateurs d'énergie qui permettent à la république d'avoir des véhicules de guerre opérationnels. À la fin de la saison 1, se déclarant « patriote », il se suicide après avoir envoyé des missiles balistiques sur Philadelphie et Atlanta, sièges de la république de Monroe et de la Fédération de Géorgie, pour initier une reconstruction des États-Unis.Sergent Will Strausser (mort dans l'épisode 10, saison 1) Sous-officier de la milice au passé civil psychopathe, ses méthodes d'action violentes font de lui un auxiliaire particulièrement apprécié de Monroe. De tous les hommes que Miles Matheson a formés quand il était général de la milice de Monroe, Strausser est le seul qu'il craint vraiment.Capitaine Jeremy Baker (mort dans l'épisode 17, saison 1) Le Capitaine Baker est au service de la République de Monroe et est sous les ordres directs du général. C'est un ami de Monroe et de Miles puisque dans une scène de flash-back, on le voit se faire sauver de deux pillards par Monroe et Miles. Au début de la saison 1, on le voit traquer les rebelles dans une de leurs bases, là où se sont réfugiés Miles et ses compagnons. Baker entreprend le siège de la base mais ne peut progresser car ses hommes se font abattre par un tireur d'élite rebelle disposant d'un fusil moderne de haute précision. Pendant l'assaut final, il se fait capturer par Miles mais dévoile la véritable identité de ce dernier aux rebelles. : Jeremy Baker monte en grade au fil de la saison, accompagnant Monroe dans tous ses déplacements. Il sera le chef d'état-major de la milice de Monroe car tous les autres officiers avant lui sont exécutés par la folie de Monroe. À Philadelphie, en allant boire un verre avec Monroe, ils sont pris en embuscade. Monroe, dans sa paranoïa, croit le colonel impliqué dans l'embuscade alors qu'il n'en est rien. Néanmoins Jeremy, plus tard, se sentant menacé et sachant qu'il allait être exécuté, finit par dire ses quatre vérités au général Monroe, chose que personne n'avait osé avant lui. Il croyait sincèrement à la construction d'un monde meilleur comme il le dit lui-même juste avant sa mort.Priscilla Pittman (vivante) Elle est la femme d'Aaron Pittman. Ils se retrouvent vers la fin de la première saison, quinze ans après qu'Aaron l'ait forcée à partir avec des réfugiés, peu après le black-out.Docteur Bradley Jaffe (mort) Collègue de Ben et Rachel Matheson. Il détient un des 12 pendentifs. Séquestré par la Milice dans l'épisode 7.Kelly Foster (inconnu) Elle est la présidente de la fédération de Géorgie, l'ennemi de la république de Monroe. Elle offre un soutien considérable aux rebelles et nomme Miles Matheson général. Territoires L'histoire se déroule en Amérique du Nord. Il est possible de distinguer plusieurs territoires tels que la « République de Monroe, la Fédération de Géorgie, le Texas, La Nation des plaines, le Commonwealth de Californie, et les Terres inhabitées », tous devenus des nouveaux territoires indépendants. République de Monroe La République de Monroe constitue l'entité politique indépendante qui a succédé au nord-est des États-Unis et d'une partie du sud-est du Canada. Elle est dirigée par le Général Sebastian « Bass » Monroe (David Lyons). Le siège est à Independence Hall à Philadelphie. La milice de Monroe constitue la seule force armée autorisée de la république : il est interdit à tout citoyen de posséder une arme à feu sous peine de pendaison. La milice est entièrement sous le contrôle du général et a un contrôle complet sur toutes les villes et villages qui doivent donner une partie de leurs récoltes en tant qu’impôt à la milice. La milice lutte principalement contre les rebelles (n’importe qui avec un drapeau des États-Unis sera considéré comme un rebelle). Les membres de la milice sont marqués sur le poignet de « la marque de Monroe » au fer rouge.Membres de la milice''' : Sebastian « Bass » Monroe, général de la république et commandant suprême de la milice (David Lyons) Miles Matheson, ancien généralissime et commandant de la milice (Billy Burke) John Faber, colonel de la milice (Ric Reitz) Tom Neville, capitaine puis Commandant (Giancarlo Esposito) Jason Neville, fils du commandant (J. D. Pardo) Franklin, major (Ramon Fernandez) Jeremy Baker, capitaine (Mark Pellegrino) Will Strausser, sergent et interrogateur (David Meunier) Slotnick, lieutenant () Alec Penner, membre (Dayo Okeniyi) Jim Hudson, membre (Malik Yoba) Nora Clayton, ancienne membre (Daniella Alonso) Fédération de Géorgie La Fédération de Géorgie, constitue la nation du Sud-Est du nouveau territoire américain. Le dirigeant est la présidente Kelly Foster (Leslie Hope). La capitale est Atlanta (Géorgie). Le Texas Le président est Bill Carver, il siège à Austin, capitale du Texas. L'État dispose de Texas Rangers. La Nation des plaines La Nation des Plaines est un territoire souverain situé au centre des anciens États-Unis d'Amérique, à l'ouest de la République de Monroe et de la Confédération de Géorgie. Ses habitants semblent être des tribus semi-nomades et ce territoire ne possède pas ou peu de grosses infrastructures comme les autres républiques. Le Commonwealth de Californie Les Terres inhabitées Les Patriots Ce qui reste du gouvernement fédéral des États-Unis s'est réfugié dans la colonie américaine situé dans la base navale de la baie de Guantánamo à Cuba. Ils comptent reprendre les États-Unis en commençant par la Maison-Blanche. Accueil Audiences Aux États-Unis Le , l’épisode pilote a rassemblé avec un excellent taux de 4,1 % sur les 18-49 ans, ce qui reste à ce jour la meilleure audience de la série et son meilleur taux sur les 18-49 ans. Le quinzième épisode de la première saison à quant à lui, retenu l'attention de , soit la pire audience de la série. Au fil de la diffusion, la première saison perd presque et obtient une moyenne de par épisode. Lors de la deuxième saison, le premier épisode a réuni avec un taux de 1,8 % sur les 18-49 ans. Sortie DVD / Blu-ray en France Saison 1 : sortie le en coffret 5 DVD et en coffret 4 Blu-ray. Saison 2 : sortie le en coffret 5 DVD. Notes et références Annexes Article connexe Ravage'', roman de science-fiction par l'écrivain français René Barjavel, paru en 1943. Liens externes sur NBC Série télévisée créée en 2012 Série télévisée disparue en 2014 Série télévisée américaine des années 2010 Série télévisée de NBC Série télévisée de Warner Bros. Television Série télévisée de Bad Robot Productions Série télévisée se déroulant aux États-Unis Série télévisée américaine de science-fiction Série télévisée en anglais Série télévisée se déroulant dans le futur Série télévisée post-apocalyptique Série télévisée mettant en scène l'arme nucléaire
Oh ! Pardon tu dormais…
Oh ! Pardon tu dormais... est le titre du quatorzième et dernier album studio de Jane Birkin, sorti le . Il est produit et composé par Étienne Daho et Jean-Louis Piérot. Jane Birkin en a écrit tous les textes, comme pour son album Enfants d'hiver. Historique Oh ! Pardon tu dormais… est à l'origine le titre d'un téléfilm écrit et réalisé par Jane Birkin en 1992, sur une pièce qu'elle a écrite (et jouée en 1999). L'auteure et interprète y évoque la mort de sa fille Kate Barry : « La mort est aussi très présente, particulièrement celle de Kate Barry (la photographe était la fille ainée de Jane Birkin) à travers Catch Me If You Can, Cigarettes et Ces murs épais. » La chanson Jeux interdits parle de l'enfance de ses filles Kate Barry et Charlotte Gainsbourg : « Kate et Charlotte jouaient dans le jardin et s’amusaient à enterrer des lapins et des taupes mais aussi le rôti du dimanche ou des côtelettes. Kate, qui avait un grand sens de la justice, veillait aussi à répartir les fleurs sur les tombes, pour que tout le monde en ait un peu. » Liste des titres Musiciens Jane Birkin : chant Jean-Louis Piérot : piano, claviers, guitare, basse Philippe Entressangle : batterie, percussions Marcello Giuliani : basse, guitare, banjo Laurent Bardainne : saxophone Sylvain Bardiau : trompette Remi Sciuto : saxophone basse, clarinette Matthias Mahler : trombone Charles Bertrand : cornemuse Étienne Daho : chœurs avec l'Orchestre national d'Île-de-France Production Produit par Étienne Daho et Jean-Louis Piérot Production exécutive : Laurent Manganas Enregistré au studio de la Seine, au studio Ferber et Le Studio Mixé par Jean-Louis Piérot Accueil critique Pour Mathilde Serrell sur France Inter, « Le résultat est hybride et estomaquant ». « Grave et légère, la plume de Birkin, que l’on connait mieux depuis la publication de son journal intime, il y a deux ans, s’affirme. » « Il y a une force qui se dégage comme jamais de l’écriture de Birkin, et qui vous laisse K.O. » Marjorie Bertin de RFI écrit : « Que l’on ne se méprenne, le disque n’est pas mortifère. » « Des chansons qui touchent en plein cœur celle ou celui qui les écoute.» Références Liens externes Album de Jane Birkin Album publié par Barclay Records Album musical sorti en 2020
Couitéas
Affaire Couitéas, scandale politico-financier sous la Troisième République française. Jean Couiteas de Faucamberge (1901-1963), joueur de tennis français.
Patterson (Ohio)
Patterson est un village américain situé dans le comté de Hardin, dans l'Ohio. Selon le recensement de 2010, sa population est de . Liens externes Village dans l'Ohio Comté de Hardin (Ohio)
Chevaux du Soleil (homonymie)
Les chevaux du Soleil sont les chevaux tirant le char solaire dans plusieurs mythologies. Ce nom peut également désigner : Les Chevaux du Soleil, deux groupes sculptés du château de Versailles (1666) ; Les Chevaux du soleil, feuilleton télévisé de François Villiers (1980). Follyfoot, feuilleton télévisé britannique diffusé au Québec sous le titre "Les Chevaux du Soleil".
Cinquième district congressionnel du Minnesota
Le district congressionnel du Minnesota est un district géographiquement petit, urbain et suburbain, situé dans le Minnesota. Il couvre l'est du Comté de Hennepin, y compris toute la ville de Minneapolis, ainsi que certaines parties des comtés d'Anoka et de Ramsey. Outre Minneapolis, les principales villes du district comprennent St. Louis Park, Richfield, Crystal, Robbinsdale, Golden Valley, New Hope, Fridley et une petite partie d'Edina. Il a été créé en 1883 et a été surnommé le « Cinquième Sanglant » en raison de sa première élection. La lutte entre Knute Nelson et Charles F. Kindred impliquait à chaque instant des pots-de-vin, des intimidations et des fraudes électorales. La convention républicaine du 12 juillet à Detroit Lakes a été comparée à la bataille historique de la Boyne en Irlande. Cent cinquante délégués se disputèrent quatre-vingts sièges. Après une bagarre dans le centre de conférence principal, les campagnes Kindred et Nelson ont nommé chacun de leurs candidats. Le district est fortement Démocrate, avec un indice CPVI de D+30 – de loin le district le plus démocrate de l'État. Le est également le district le plus démocrate du Haut-Midwest. Le Parti démocrate-paysan-travailliste (DFL) du Minnesota occupe ce siège sans interruption depuis 1963, et les Républicains n'ont pas recueilli plus de 40 pour cent des voix depuis près d'un demi-siècle. Le district est représenté par la Démocrate Ilhan Omar, qui est la première Somalienne-Américaine à siéger à la Chambre des Représentants des États-Unis et la première femme de couleur à représenter le Minnesota dans cette chambre. Omar, également musulman américain, a succédé à Keith Ellison, le premier musulman américain à siéger au Congrès, après avoir été élu Procureur Général du Minnesota. Historique de vote Liste des Représentants du district Résultats des récentes élections Voici les résultats des dix précédents cycles électoraux dans le district. 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022 Références 5
Les Enfants du feu
Les Enfants du feu est une série télévisée d'animation franco-canadienne en 26 épisodes de 26 minutes, créée par Patrick Galliano, initialement prévue pour France 3, elle sera diffusée sur Canal + Family. Chaque épisode est un module indépendant dans la continuité d'une grande aventure à suivre de 26 épisodes. Synopsis À l'époque de la préhistoire, l'aventure de cinq adolescents accompagnés d'un jeune mammouth laineux nain, Mamoo. Le clan des Enfants du Feu perd le feu indispensable à la vie et n'a pas la connaissance pour le faire renaitre. Nos cinq héros - frères et sœurs - sont envoyés à travers l'immense continent pour retrouver le feu et le rapporter au clan. Ils feront mieux que ça, il découvriront la manière de le fabriquer et le partageront avec tous les humains qu'ils croiseront. La série est un voyage initiatique à la rencontre de peuples inconnus, une ouverture au monde dont la nature est encore vierge. Fiche technique Création : Patrick Galliano, Léopold Saint Pierre, Roger Héroux, Brice Garnier Réalisation : Xavier Giacometti et Roger Héroux Scénario : Eric Paul Marais, Patrice Rester, Sophie Decroisette, Patrick Galliano, Jean Rémi François, Françoise Charpiat Épisodes La Fille du feu Les Dos rouges La Traque Kass Masque de peau La Forêt aux esprits Pierre de Soleil La Louve blanche Cœur de glace La Vallée des bisons Le Collier de turquoise Les Portes de pierre Vallee de Ténèbres Le Pacte du feu La Caverne de glace Le Mystère des dos rouges Le Grand Serpent vert Les Femmes oiseaux Le Cratère des sortilèges Le Goût des larmes Longues Crinières La Voie du chasseur Le Voyage immobile Au nom du Feu Pierre de Feu Bout du Monde Voir aussi Liens externes La série sur Millimages Série télévisée créée en 2001 Série télévisée canadienne des années 2000 Série télévisée française des années 2000 Série d'animation canadienne Série d'animation française Préhistoire dans l'art et la culture
Richard Scheer
Richard Scheer, né le à Victoria aux Seychelles, est un haltérophile franco-seychellois. Il est Ingénieur du Conservatoire National des Arts & Métiers et diplômé de l'ESCP Europe. Biographie Richard Scheer est né à Victoria, capitale des Seychelles située sur l’île de Mahé. Il arrive en France à l’âge de 6 ans. Il découvre l'haltérophilie par hasard à 14 ans, lors d’une journée portes ouvertes. Il entre deux ans plus tard à l’Institut National du Sport et de l'Education Physique (INSEP), centre d'entraînement de l'élite du sport français, où il séjourne durant plusieurs années. Crédité de multiples sélections en équipe de France, il participe aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004 avant de mettre un terme à sa carrière. Richard Scheer a marqué le paysage haltérophile par sa régularité dans les compétitions nationales et internationales, ses efforts à promouvoir sa discipline, ainsi que par son investissement dans le monde associatif. Journaliste sportif et porte-parole de la Fédération française d’haltérophilie, il commente durant plusieurs années les divers Championnats d'Europe et du Monde d'haltérophilie, ainsi que les Jeux Olympiques d'Athènes en 2004 à la suite de sa participation. Richard Scheer fut également bénévole, dirigeant puis Président d'association sportive entre 1994 et 2008. Il est membre permanent de l’Association mondiale des Olympiens. Personnalité engagée et fort de son expérience personnelle, il prône la valorisation du sport en tant que vecteur de santé publique, d’insertion sociale et d’éducation. Palmarès des Jeux olympiques d’Athènes 2004 Champion et recordman de France (13 titres et 21 records nationaux) Vice-champion de l'Union Européenne 1999 (Espagne) Médaille d’argent de l’arraché Médaille d’argent de l’épaulé-jeté Médaille d’argent du total olympique Vainqueur des Jeux des îles de l'océan Indien 2003 (Île Maurice) Médaille d’or de l’arraché Médaille d’or de l’épaulé-jeté Médaille d’or du total olympique Médaillé des Jeux africains 2003 (Nigeria) Médaille d’argent de l’arraché Médaille de bronze du total olympique Champion d’Afrique de l’arraché en 2004 (Tunisie) Médaille d’or de l’arraché Liens externes Haltérophile français Haltérophile seychellois Haltérophile (homme) aux Jeux olympiques d'été de 2004 Élève de l'ESCP Business School Naissance en mars 1974 Naissance à Victoria (Seychelles)
Timbres de Saint-Pierre-et-Miquelon 2006
Cet article recense les timbres de Saint-Pierre-et-Miquelon émis en 2006 par La Poste. Généralités À partir de , la mention du pays sur les timbres change : de « SPM », elle devient « SP&M Saint-Pierre & Miquelon ». L'appartenance de l'archipel à la France reste présente par les initiales « RF » (pour République française) et la mention « Postes » devient « LA POSTE » (mention modifiée sur les timbres de France métropolitaine depuis ). La valeur faciale est libellée en euro (€). Les timbres sont en usage dans cette collectivités d'outre-mer française. Une commission philatélique choisit les thèmes des timbres dont son conseiller artistique, Marc Taraskoff depuis 2005, va surveiller la création en servant de lien entre les artistes locaux, ceux de métropole et l'Imprimerie des timbres-poste et valeurs fiduciaires à Périgueux. Tarifs Voici les affranchissements réalisables avec un timbre émis en 2006. Les tarifs intérieurs à l'archipel sont ceux en vigueur depuis le . Les habitants bénéficient tous d'une boîte postale pour récupérer leur courrier. : lettre prioritaire de moins de . : lettre prioritaire de 50 à ou colis jusqu'à . Les tarifs des courriers à destination de la France métropolitaine et de l'outre-mer français sont modifiés le . Les tarifs vers les deux entités sont différents à cause de la surtaxe aérienne. Le courrier prioritaire voyage exclusivement par avion via le Canada, alors que le courrier économique vers la métropole peut employer le bateau. Voici les affranchissements réalisables au : puis : lettre prioritaire de moins de vers la métropole et l'outre-mer. Les tarifs pour les envois à l'étranger sont ceux du . Deux zones existent : la zone 1 vers le Canada et les États-Unis et la zone 2 pour le reste du monde qui, seule, bénéficie d'un tarif économique. : lettre prioritaire de moins de vers la zone 2. : lettre économique jusqu'à vers la zone 2. (diptyque) : lettre économique de 250 à vers la zone 2. : montant de la taxe de recommandation à ajouter au tarif prioritaire. Légende Pour chaque timbre, le texte rapporte les informations suivantes : date d'émission, valeur faciale et description, formes de vente, artistes concepteurs et genèse du projet, manifestation premier jour, date de retrait, tirage et chiffres de vente, ainsi que les informations utiles pour une émission donnée. Janvier Le poudrin de choquette Le , est émis un timbre de sur le « poudrin de choquette », une expression locale. Le timbre représente un bosquet d'arbres enneigé. D'après Andrée Lebailly (citée sur le site internet spmtimbres.com), le « poudrin de choquettes » est une expression locale soit imagée pour un vent de neige capable de déplacer des boîtes de conserves (les choquettes) jetées dans les poubelles, soit pour désigner de manière exagérée des flocons de neige. Selon le Dictionnaire des régionalismes de Saint-Pierre et Miquelon, il s'agit de neige soufflée par le vent et réduisant la visibilité (poudrerie, chasse-neige élevée, blizzard). La photographie est signée Patrick Boez et le timbre de 5,15 × est imprimé en offset en feuille de dix exemplaires. Le cachet premier jour en date du montre un des villages de l'archipel sous la neige. D'après un article du journal de Montréal La Presse, le tirage est de . Février La fête des marins Le , est émis un timbre de sur la fête des marins. La photographie montre une rue animée pendant cette célébration. La photographie est de Patrick Boez et le timbre de 30,5 × est imprimé en offset en feuille de 25 unités. Mars Albert Pen 1935-2003 Le mars, jour de son anniversaire, est émis un timbre de en hommage à Albert Pen, ancien sénateur de l'archipel. Le timbre est erroné puisqu'Albert Pen est né en 1931, et non 1935, d'après sa biographie sur le site du Sénat. La peinture à la sanguine est de Patrick Derible, gravée par Pierre Albuisson, pour une impression en taille-douce. Le timbre de 2,6 × est conditionné en feuille de . Le cachet premier jour en date du mars reprend le portrait du sénateur. Avril Le cachalot et le petit rorqual Le , sont émis deux timbres. Le premier de présente le petit rorqual (ou baleine de Minke) et le deuxième de représente des cachalots (Physeter macrocephalus). Les dessins de Patrick Derible sont gravés par Claude Andréotto () et Claude Jumelet (). Les timbres de 4,05 × sont imprimés en taille-douce en feuille de . Le cachet premier jour daté du représente le profil des deux animaux marins. Juin Atmosphère Le , est émis un timbre de sur une atmosphère de l'archipel. La photographie montre, entre verdure basse et océan, trois maisons colorées. L'illustration est signée Baptiste Vogenstahl. Le timbre de 3,6 × est imprimé en offset en feuille de cinquante unités. Les grands migrateurs : le goéland arctique Le , est émis un timbre de illustré de trois spécimens de goéland arctique (de son nom scientifique, Larus glaucoides) : un profil de la tête, un en vol et un le bec dans l'eau. Le timbre est dessiné par Jean-Jacques Oliviéro et gravé par Claude Andréotto. De format 4,8 × , il est imprimé en taille-douce en feuille de vingt-cinq exemplaires. Le cachet premier jour du représente un goéland en plein vol, vu de dessous. L'Archipel au Sénat Le , est émis un timbre de dont l'illustration imagine le palais du Luxembourg, siège du Sénat à Paris, au bord de l'océan. Le timbre est émis à l'occasion d'une exposition Saint-Pierre-et-Miquelon et sa philatélie : des trésors à découvrir au palais du Luxembourg, organisée du 20 au par le sénateur Denis Detcheverry, la directrice exécutive de la Poste outre-mer Nicole Carrel et le chef du service postal de l'archipel Philippe Guizot. Le timbre est l'œuvre de l'illustrateur et conseiller artistique de la Commission philatélique de l'archipel Marc Taraskoff. De format 4,8 × , le timbre imprimé en offset est conditionné en feuille de dix exemplaires. Juillet La prohibition Le , est émis un timbre de illustrant une période historique de l'histoire de l'archipel : la prohibition de l'alcool aux États-Unis de 1920 à 1933. Le timbre semble montrer un bateau en bouteille, par le goulot de laquelle on distingue très nettement une scène de contrebande d'alcool. Le timbre de 4,8 × est conçu par Jean-Claude Girardin pour une impression en offset en feuille de dix. Le Petit-Barachois Le , est émis un diptyque de deux timbres de chacun avec une vignette centrale. L'ensemble représente le paysage du lieu-dit du Petit-Barachois, sur l'île de Langlade. L'émission est dessinée par Michel Borotra et gravée par Jean-Yves Beaujard pour une impression en taille-douce en feuille de cinq diptyques. Au Salon philatélique d'automne de 2006 à Paris, cette émission reçoit le grand prix de l'Art philatélique des départements et territoires d'outre-mer. Août Centenaire du fronton Le , est émis un timbre de pour le centenaire de la construction du fronton de pelote basque par l'association locale Zazpiak-Bat. L'événement coïncide avec la basque. Le timbre de 4,8 × est créé par Patrick Boez et imprimé en offset en feuille de vingt-cinq. Septembre Orchidées Le , est émis une bande de quatre timbres de sur des orchidées, de gauche à droite : spiranthe de Romanzoff, Arethusa, habénaire papillon et habénaire lacérée. Les timbres de 2,2 × sont dessinés par Daniel Abraham et gravés par Pierre Albuisson (spiranthe de Romanzoff), Claude Jumelet (habénaire lacérée) et Ève Luquet (Arthusa et habénaire papillon). Imprimés en taille-douce, ils sont conditionnés à raison de cinq bandes par feuille. La ferme Dugué Le , est émis un timbre de sur la ferme Dugué, exploitation agricole et lieu-dit de l'archipel. Sont représentés les deux bâtiments de l'exploitation et un bovin qui broute. Le timbre de 4,8 × est dessiné par Jean Claireaux et gravé par Jacky Larrivière pour une impression en taille-douce en feuille de vingt-cinq. Octobre Penny Fair Le , pour clore la série des Épaves entamée en 2000, est émis un timbre de sur le naufrage du Penny Fair. Le timbre de 4,8 × est dessiné par Jean Claireaux et gravé par Ève Luquet pour une impression en taille-douce. Novembre Les vedettes rapides de Saint-Pierre-et-Miquelon Le , est émis un bloc de quatre timbres de représentant des vedettes rapides ayant été ou étant en service dans l'archipel. Il s'agit de l’Anahitra, de Saint-Eugène V, de la Maria Galanta et de l'Atlantic Jet, tous représentés en action. Le bloc est conçu par Raphaële Goineau. Les timbres de 5,2 × sont imprimés en offset. Décembre Noël Le , est émis un timbre de Noël de représentant un aspect d'un sapin de Noël décoré par deux boule sur lesquelles se reflètent une île enneigée sur fond rouge et le Père Noël sur son traîneau sur la boule jaune. Le timbre de 2,7 × est dessiné par Isabelle Lafargue et imprimé en offset en feuille de vingt-cinq exemplaires. Voir aussi Sources Les informations fournies par La Poste à travers notamment son catalogue de vente par correspondance, la presse philatélique française, dont les pages nouveautés de Timbres magazine. Références Liens externes Site officiel de la philatélie de Saint-Pierre-et-Miquelon Les timbres de 2006 sur le site du WNS 2006 Saint-Pierre-et-Miquelon
Thallium
Le thallium, de symbole Tl, est l'élément chimique de numéro atomique 81. Il appartient au groupe 13 du tableau périodique ainsi qu'à la famille des métaux pauvres. Son corps simple est un métal gris argenté, assez mou pour être coupé au couteau. Le thallium est un élément « non essentiel » (il n'a aucune utilité biologique connue), en revanche il est hautement toxique, plus même que le mercure, le plomb et le cadmium. Dans la nature, il est surtout présent sous la forme de sulfures et de silicates, dans certaines roches volcaniques et minerais sulfurés d'autres métaux (fer, plomb, zinc). Après altération des roches-mères en contenant, il devient assez mobile et très biodisponible dans l'eau, les sols, les sédiments et les argiles souterraines. Autrefois, essentiellement piégé dans les roches profondes, il était rare dans la biosphère. Mais depuis le début de l'ère industrielle, il est largement répandu dans l'environnement par l'Homme, via l'industrie métallurgique et la combustion du charbon notamment. , il est depuis quelques décennies classé parmi les polluants émergents, persistants, devenu préoccupant à échelle mondiale dans l'eau, l'air, les sols, les écosystèmes et dans nos aliments (fruits, légumes et produits d'origine animale). Le thallium est principalement présent aux nombres d'oxydation I et III. Plusieurs de ses sels (acétates et nitrates, notamment) sont très solubles dans l'eau et bioaccumulables. Ils sont également très réactifs lorsqu'ils sont exposés à l'humidité de l’air ou du sol, libérant alors deux sortes d'ions thallium : l'ion thalleux monovalent (thallium(I), Tl, Tl), hautement toxique, et l'ion thallique trivalent (thallium(III), Tl, Tl), moins toxique mais pouvant être réduit en thallium(I). Le thallium est désormais classé « polluant prioritaire » dans un nombre croissant de pays, notamment par l'Environmental Protection Agency américaine et par la directive-cadre européenne sur l'eau. En raison de la toxicité de ce métal, ainsi que de son augmentation dans l'environnement et les aliments, des scientifiques appellent à renforcer urgemment la surveillance de ce métal, dans l'environnement et dans la chaîne alimentaire. Histoire Le thallium a été découvert par le chimiste anglais William Crookes en mars 1861 en Angleterre. Celui-ci recherchait, au moyen de la spectroscopie, du tellure dans des dépôts prélevés dans les conduits d'évacuation des fumées d'un four où du minerai de sélénium (pyrite sélinifère) avait été grillé. Le spectroscope de Crookes révèle alors une ligne verte jusque-là inconnue (de longueur d'onde = ), que le chimiste a attribué à un nouvel élément. Cette couleur évoquant celle d'une jeune végétation, il nomme cet élément « thallium » (qui en latin scientifique, provient du grec θαλλός thallos « bourgeon » ou brindille en herbe ; le même étymon ayant donné en français le mot thalle) et le classe d'abord dans le groupe du soufre 3. En 1862 et 1863, les propriétés physicochimiques de ce thallium sont étudiées par Crookes ainsi que par un autre chimiste : Claude-Auguste Lamy. Ce dernier est le premier à isoler, en 1862 à Lille, de thallium métallique, à partir de boues de chambres de plomb d'une usine belge produisant de l'acide sulfurique. Lamy prouve aussi qu'il s'agit d'un métal. En étudiant ce produit, Lamy ressent une faiblesse et des douleurs dans les jambes. Ceci le conduit à tester la toxicité du sulfate de thallium. Pour cela, il en fait ingérer par des chiens, des canards et des poules. Tous en meurent en quelques jours, après des troubles intestinaux et respiratoires, une paralysie périphérique et une faiblesse générale. De son côté, Crookes met en doute la toxicité du thallium. Il affirme avoir ingéré plusieurs grains d'un composé de thallium (quel composé ?) sans en souffrir. Mais en France, deux autres chercheurs, Paulet, en 1863, puis Louis Grandeau, l'année suivante, confirmeront la haute toxicité du thallium, toxicité qui s'est révélée dans leurs expériences plus élevée que celle du plomb. Au siècle, le thallium ne prend de la valeur qu'à partir des années 1920, quand on commence à en faire des poisons et pesticides largement commercialisés. Ces derniers seront ensuite progressivement abandonnés, mais le thallium trouve alors de nouveaux usages dans le secteur des technologies de pointe. Le thallium est depuis des décennies identifié par les chercheurs comme le plus toxique des métaux lourds, mais, durant plus d'un siècle, il a été peu recherché dans l'environnement (ni dans le boissons et les aliments), et il n'a suscité que peu d'intérêt dans les priorités liées à l'eau potable, à l'agriculture et à l'alimentation. Il faut attendre 2014, pour qu'en République tchèque une étude révèle que les légumes de la famille des crucifères ( chou frisé, brocoli, chou-fleur) tendent à bioaccumuler des niveaux élevés de thallium1. Puis en 2019, d'autres chercheurs dosent le thallium dans 107 vinaigres balsamiques vendus dans trois pays (Italie, Espagne et Japon), pour constater que 32 % des échantillons contenaient plus de de thallium (limite de détection de l'étude), avec des taux préoccupants trouvés dans les vinaigres balsamiques de Modène, qui en contenaient en moyenne , soit plus de 10 fois le seuil de sécurité recommandée par l'Organisation mondiale de la santé. Ce thallium pourrait naturellement provenir du sol via le vin transformé en vinaigre ou provenir de l'extraction minière, et/ou de l'utilisation de pesticides en contenant des traces, ou du bois utilisé pour les tonneaux. En France, concernant l'eau, il faut attendre le PNSE III (2018-2019) et l'interpellation par un rapport, pour que des analyses soient faites sur les captages des départements de la Manche, de l’Orne et du Calvados. Elles ont montré qu’une vingtaine de captages d'eau potable de l’Orne et du Calvados produisaient une eau contenant plus de de thallium par litre. Les nappes concernées sont dans une zone de contact entre les strates géologiques du Bajocien-bathonien et le socle dans les départements du Calvados et de l’Orne, une zone naturellement riche en thallium. Souvent, l'opérateur du captage ne peut que mélanger l'eau contaminée avec une eau propre en proportions, afin de descendre sous les seuils réglementaires ( pour l'eau potable). Dans les réseaux d'eau, le thallium peut s'oxyder, être fixé sur les parois de réservoirs et/ou de conduites d'eau, dont sous forme colloïdale et de biofilm bactérien ; il peut aussi décanter sous forme de particules, ou encore interagir avec le chlore utilisé pour la potabilisation. De plus, des changements de débits d’exhaure, des accidents ou des travaux sur le réseau, des opérations de purges de réseau incendie peuvent rehausser le niveau de thallium dans les réseaux pour des semaines voire des mois. Caractéristiques notables C'est un métal gris, malléable, très tendre (il se coupe au couteau), qui ressemble à l'étain et au plomb et se ternit comme eux lorsqu'il est exposé à l'air. Classification Après sa découverte, le thallium a été difficile à classer . Dans la classification périodique des éléments, le thallium élémentaire a des caractéristiques physiques ( apparence, poids spécifique, dureté, point de fusion ou encore conductivité électrique) similaires à celles du plomb, mais si la plupart des sels de Tl(I) ont des propriétés chimiques évoquant celles du plomb, leur valence et d'autres caractéristiques les en distinguent bien. En outre, Tl(I) ressemble aux métaux alcalins dans les spectres de flamme, en termes de solubilité de l'hydroxyde et du sulfate et du carbonate dans l'eau ; ou encore car il s'oxyde aisément dans l'air ; et enfin car il peut former des « aluns de thallium » ; on observe d'ailleurs un isomorphisme de certains de ses sels avec ceux du potassium, du césium et du rubidium. Cependant, . Caractéristiques physiques La corrélation pour la masse volumique du liquide est donnée dans la référence ; Des équations d'état relatives aux propriétés sur la courbe de pression de vapeur saturante sont données dans la référence ; Des équations d'état décrivant la viscosité dynamique du liquide et du gaz sont données dans la référence ; L'équation d'état décrivant le coefficient d'auto-diffusion du liquide le long de l'isobare atmosphérique est donnée dans la référence. Le potentiel d’oxydation pour la réaction Tl(I) à Tl(III) est très faible (), et les halogénures Tl(I) ont une énergie de réseau beaucoup plus élevée que les halogénures Tl(III) (Lin et Nriagu 2011). En raison d'un grand rayon ionique et un nombre de coordination élevé, pour le géologue, c'est un élément incompatible. Solubilité : elle varie selon ses sels : l'acétate de thallium (jaune clair à blanc) est très soluble dans l'eau, même froide, alors que le chlorure ou d'iodure ou d'hydroxyde est peu ou pas soluble. Isotopes Le thallium a 37 isotopes connus, de nombre de masse variant entre 176 et 212, et 42 isomères nucléaires. Parmi eux, seuls deux, 203Tl et 205Tl, sont stables et constituent la totalité du thallium naturel (si l'on excepte les traces de radioisotopes naturels à faible durée de vie, issus des chaînes de désintégration des isotopes de l'uranium et des isotopes du thorium), dans un ratio 30/70. La masse atomique standard attribuée au thallium est de . Le rapport entre les isotopes stables du thallium (rapport 205Tl / 203Tl) est utilisé pour identifier ou confirmer/infirmer l'origine d'une pollution ; tout en sachant que la composition isotopique du thallium (son « empreinte digitale ») dépend aussi des processus du sol ( les oxydes de Mn(III,IV) spécifiques (principalement la birnessite), en raison de leur capacité potentielle de sorption oxydative de thallium, c'est-à-dire, indiquant que les réactions redox Tl sont un facteur de contrôle critique du fractionnement des isotopes stables de thallium dans les sols et sédiments). Certaines plantes (de la famille Brassica notamment) sont hyperaccumulatrices de thallium. On constate chez elle un fractionnement isotopique de thallium tout au long de la voie de translocation du sol vers le haut de la plante. De nombreuses plantes cultivées peuvent ainsi se contaminer à partir des sols, de l'eau et de l'air ; . Dérivés organométalliques Il en existe beaucoup. Par exemple, uniquement en condition anaérobie (dans le sédiment en général), certaines bactéries transforment le thallium en diméthylthallium. Avec le développement des zones marines mortes, et l'importance des bouchons vaseux estuariens, l'anaérobiose semble plus fréquente sur les plateaux continentaux. En 2006, on lisait encore dans Van Nostrand's Scientific Encyclopedia que ; pourtant, en 2000, des analyses d'eau de mer de surface et celles d'un profil de colonne d'eau effectué jusqu'à , ont dosé 0,5 à 3,2 ng L−1 de diméthylthallium (pour une limite de détection de 0,4 ng L−1) dans environ 20 % des échantillons, et 3 à 48 % du thallium total y était du diméthylthallium ((CH3)2Tl+,). En surface, ce diméthylthallium était corrélé à des taux plutôt élevés de chlorophylle a (indicateur de la bioactivité) et souvent à des pics d'autres composés biométhylés (triméthylplomb, le monométhylcadmium et sulfure de diméthyle). En profondeur, il était plus concentré entre 40 et (segment de bioactivité). Enfin, de , on en trouvait encore des quantités importantes. Chez le rat, le diméthylthallium est moins absorbé par le tractus gastro-intestinal que Tl(I) et Tl(III), mais pour la part absorbée, il présente ensuite la même distribution subcellulaire, rénale et hépatique. Abondance Le thallium dans le fond géochimique naturel Le thallium d'origine naturelle (géogénique) est largement dispersé dans la croûte terrestre et relativement rare (le élément par ordre d'abondance, dans la croûte terrestre selon une estimation, mais il est moins rare que le plomb ou le bismuth selon d'autres estimations). Sa concentration moyenne dans le sous-sol serait comprise entre 0,1 à , ou 0,71 à selon Wedepohl (1995). Les roches ignées en contiennent plus (de 0,05 à ) et les roches siliciclastiques encore plus (de ) selon Kabata-Pendias et Pendias (2011). La part argileuse des roches sédimentaires en contient plus que les roches arénacées, et dans les schistes argileux riches en matière organique on trouve jusqu'à de thallium. Les calcaires et dolomies en contiennent très peu : de . La part du thallium qui est d'origine naturelle semble stable dans l'environnement terrestre, au moins depuis la dernière grande crise d'extinction ; la part de son cycle géochimique naturel est actuellement essentiellement liée au volcanisme, à l'érosion naturelle et à son absorption dans les fonds marins. En solution, une grande partie du thallium naturel s'adsorbe sur les feuillets microscopiques des argiles, et en contexte très oxydant, il s'accumule volontiers dans les dépôts manganifères (dont les réserves de minerai cumulées pourraient dépasser de tonnes) ; En contexte très réducteur, le thallium se concentre légèrement dans les schistes carbonés (où l'on exploite le pétrole de schiste et le gaz de schiste). Le thallium d'origine anthropique Introduit en quantité croissante dans la biosphère depuis le début de la révolution industrielle, ce thallium anthropique a plusieurs grandes origines : les activités extractives à grande échelle : presque toutes, et notamment l'extraction de carburants fossiles (charbon, pétrole, gaz, gaz de schiste, sables bitumineux...), ainsi que l'extraction de divers minerais dispersent du thallium dans l'environnement. En particulier, la présence de décharges internes, de haldes à résidus, de bassins de décantation minérale et de suintements très acides expliquent des teneurs, dépassant souvent de loin celles du fond géochimique, comme l'ont montré Zitko (1975), Xiao (2003), Alpers (2003), Casiot (2011), Petrini (2016) ; Campanella (2016) ; Perotti (2018), Liu (2019)... Ce thallium pose alors . l'industrie métallurgique ; la combustion d'hydrocarbures fossiles (charbon notamment), de bois, de charbon de bois et l'incinération de déchets contenant du thallium (puis la réutilisation des cendres et mâchefers comme amendement ou matériau de terrassement ou comblement) ; la production d'acide sulfurique ; l'utilisation d'engrais potassiques ou de dérivés de la potasse ; l'érosion et l'acidification des sols : conjointement, elles libèrent du thallium, qui passe en solution vraie (sous forme de cation univalent). La part respective des sources anthropiques et naturelles du thallium dans le réseau trophique est encore mal connue. Elle varie selon les régions, mais il y a consensus scientifique sur le fait que les apports anthropiques diffus et chroniques sont importants (dépassant de loin toute la production industrielle), et en croissance régulière. Ce thallium provient surtout de l'industrie minière et de mines abandonnées, de l'industrie métallurgique (fusion de pyrites, fusion et affinage des métaux), des cimenteries, des briqueteries, tuileries et d'autres installations brûlant des carburants fossiles et/ou produisant ou utilisant des cendres volantes ; Dans le sol des régions industrielles, les taux de thallium peuvent atteindre (contre 0,08 à zones non polluées). Production On distingue la production volontaire de l'industrie métallurgique (faible, d'environ ) des rejets involontaires de thallium, émis par des activités humaines variées. Cette part est, de loin, la plus élevée ; elle a été, à la fin du siècle, estimée entre à selon Kazantzis (2000) (soit 130 à plus que toute la production industrielle mise sur le marché), et elle croît depuis (détails ci-dessous). Production volontaire Avant la Seconde Guerre mondiale, le thallium ne servait pratiquement qu'à produire des pesticides vendus sous forme d'appâts empoisonnés. Sur la base de ce seul usage, alors en forte croissance, le United States Fish and Wildlife Service a déduit d'une évaluation des besoins qu'en 1942, il en faudrait livres pour l'industrie américaine (et livres en 1946). Pour fabriquer ces produits aux États-Unis, le thallium était pour partie importé d'Europe (Belgique, France, Allemagne et Pologne). Le reste était produit dans le pays, principalement par l'American Smelting and Refining Company, qui le récupérait dans des poussières de carneau contenant du cadmium de son usine Globe/ASARCO de Denver (Colorado), aujourd'hui devenue l'une des friches gravement polluées figurant dans la liste de priorités nationales du Superfund de l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis. La production de thallium augmente alors, le rendant disponible pour d'autres usages. Selon Breuer (1981), dans les années 1970, les pays producteurs étaient les États-Unis, la Russie, la Belgique et la République fédérale d'Allemagne, avec une production industrielle déclarée faible, de même que dans les années 1980 (pas plus de ( étaient produites vers 1980 dans le monde, selon Zartner-Nyilas , quantité qui (selon les déclarations faites par les industriels aux autorités) serait tombée à dans le monde en 2017 d'après un rapport publié en 2020 par Environnement et Changement climatique Canada et Santé Canada. Ce métal, son minerai et ses produits sont cependant classés minerai stratégique pour la Défense et l'économie et d'importance stratégique (c'est le cas par exemple au Canada, qui vers 1980 ne l'importe que des États-Unis. Son indice de Herfindahl-Hirschman (IHH) est élevé. Production comme déchet fatal dispersé dans l'air, l'eau et les sols Une quantité croissante de thallium est rejetée chaque année dans l'environnement, où il s'accumule comme déchet fatal, et DTQD (déchets toxiques en quantités dispersées) (voir détails plus bas). Au tout début du siècle, on parlait de à (les évaluations comptant ou non le charbon comme source géogénique), mais il est certain que cette production fatale de thallium a augmenté depuis. En effet : malgré les efforts de l'ONU et de nombreuses collectivités, la croissance de consommation de carburants fossiles (charbons sales, pétrole profond et gaz de schiste) n'a cessé de croître. Et le charbon n'est pas seul en cause : par exemple, dans les forages de gaz de schiste, on injecte régulièrement dans les schistes de Marcellus d'énormes quantités d'eau pour la fracturation hydraulique, à à pieds de profondeur, sous très haute pression. Or, l'eau de reflux remonte en surface anormalement chargée en 58 constituants jugés problématiques, dont des métaux toxiques dissous (radionucléides y compris). On sait depuis 2014 que, parmi ceux de ces métaux remontés à des taux au moins supérieurs aux normes existantes pour l'eau potable, figure le thallium. Et sa toxicité intrinsèque peut ici être exacerbée par d'autres polluants remontés conjointement en quantités dépassant de ou plus les seuils pour l'eau potable (baryum, benzène, benzo(a)pyrène, chlorure, dibromochlorométhane, alpha brut, fer, manganèse, radium). Dans cet immense bassin qui s'étend sous plusieurs États, les analyses montrent que ; dans le même temps, la demande de minerais inévitablement contaminés par du thallium explose ; ainsi, le développement des véhicules électriques et d'objets nécessitant une batterie lithium-ion implique d'exploiter des ressources non conventionnelles de carbonate de lithium(Li2CO3) « de qualité batterie ». Ce lithium est essentiellement produit à partir d'un type de micas, la lépidolite, qui contient un peu de thallium ; cette opération produit un déchet riche en gypse potentiellement utilisable pour produire un plâtre synthétique de qualité, mais fortement contaminé par des sels de thallium solubles dans l'eau (, soit plus de la teneur moyenne d'un sol). Des universitaires ont testé (en 2021) l'ajout de tourbe, d'argile, de biochar et de terre végétale à ce déchet pour tenter d'inerter le thallium qu'il contient, afin de pouvoir l'enfouir dans d'anciennes galeries de mines, ou l'utiliser comme matériau de remblai pour la remise en état des mines. Un traçage isotopique des panaches de lixiviation peut être fait en étudiant le rapport 87Sr/86Sr des isotopes contenus dans ce déchet, et dans le panache ; ce travail montre que, parmi ces 4 matériaux, aucun ne fixe totalement ou durablement le thallium, mais l'argile et la terre végétale en seraient les meilleurs fixateurs dans un milieu drainé, et le biochar dans les milieux peu drainés (fixant au mieux ~ 95 %) du thallium soluble, après un délai de . l'incinération des déchets ménagers et de déchets industriels ; source de thallium atmosphérique et/ou adsorbé dans les résidus de filtration des fumées, cendres et mâchefers. Utilisations Le thallium a de nombreux usages : industrie verrière : plusieurs de ses composés sont ou ont été utilisés pour conférer un indice de réfraction élevé au verre destiné à la fabrication de lentilles ou à la production de fausses pierres précieuses. Lié au soufre et à l'arsenic, le thallium peut aussi servir d'agent fondant (abaissant la température de fusion du verre à environ ). Il sert aussi dans la production de fibre de verre ; métallurgie : ajouter du thallium à certains métaux augmente leur résistance (à la déformation mais aussi à la corrosion) ; le thallium a été utilisé pour allonger la durée de vie des filaments de tungstène des lampes ; chimie et Chimie de synthèse : le thallium y est un catalyseur ou un « intermédiaire » dans la production de produits chimiques ; il est aussi utilisé comme « sonde » pour émuler les fonctions biologiques des ions de métaux alcalino-terreux ; biochimie ; diagnostic médical ; la technique de dosage du flux de thallium par fluorescence sert à mesurer l'activité de certains canaux ioniques (par exemple pour étudier les fonctions et caractéristiques des canaux potassiques, afin de découvrir et caractériser des modulateurs de canaux ioniques d'intérêt pharmacologiques) ; Produit radiopharmaceutique (isotope 201Tl ou thallium-201) ; médicament (autrefois, l'acétate de thallium a été utilisé pour traiter « les sueurs des tuberculeux », puis, de 1918 aux années 1950 au moins, des sels de thallium ont servi à traiter divers troubles dont la tuberculose, des maladies sexuellement transmissibles, des teignes… thermomètre : formant avec le mercure, un eutectique restant liquide jusqu'à , le mélange Hg (91,5 %)-Tl (8,5 %) est utilisé dans les thermomètres dans les régions très froides ; semi-conducteurs : La General Electric Company a utilisé le fait que Tl2S est un semi-conducteur dont la résistance électrique diminue quand la quantité de rayonnement qu'il reçoit augmente. Le thallium est depuis utilisé dans les cellules photoélectriques, et comme activateur dans certains cristaux photosensibles ; technologies de l'infrarouge : les halogénures de thallium (chlorure, bromure et iodure) étant transparents au rayonnement infrarouge, ils servent à fabriquer des fenêtres d'entrée pour les détecteurs infrarouges, notamment sous forme de sulfure ; éclairage et lasers : les premiers luminophores éclairant dans l'ultraviolet étaient des halogénures alcalins activés au thallium. Le thallium est depuis utilisé dans certaines lampes à halogénures métalliques sous forme d'iodure de thallium (qui donne une émission lumineuse verte), dans les lampes à arc au mercure, et dans certains lasers ; supraconducteurs (à haute température) ; gammadétection : le thallium est un « activateur » dans les détecteurs de rayonnement gamma (scintillomètre) ; Le thallium 201 est un isotope radioactif se fixant notamment sur le muscle cardiaque ; il est donc utilisé en scintigraphie cardiaque pour l'étude de la perfusion ou de la viabilité myocardique ; Caméras de télévision : des sels de thallium sont présents dans les capteurs de type vidicon et plumbicon ; minéralogie, Le thallium est un composant de la liqueur de Clérici, qui sert à séparer différents minéraux ; alliages avec d’autres métaux (dont en joaillerie) ou, combiné avec Sn, Sb, et/ou Pb pour produire des alliages anti-friction, ou combiné avec du mercure pour produire des alliages à faible congélation (avec Hg) ; antidétonants de carburant pour moteur à explosion, décrits par au moins un brevet (1926), et une circulaire ; pigments, colorants à base de thallium ; éléments de feux d’artifice, de fusées de détresse ; traceur (isotopique) permettant de suivre des pollutions ; marqueur isotopique d'intérêt pour la géologie et l'étude de paléoenvironnements ( les isotopes sables de thallium authigène et euxinique, bien conservés dans les roches sédimentaires siliciclastiques riches en matière organique, permettent de retracer les phénomènes d'oxydoréduction du passé océanique lointain ; ceci fait du thallium un ; on a ainsi récemment mieux compris l'extinction de masse du Permien, la plus grande biocrise de l'histoire du Vivant, probablement due à une anoxie océanique, accompagnée d'une phase dans la Panthalassa. Cette phase a été suivie d'un épisode de ré-oxygénation (bref aux échelles géologiques), puis d'un retour à des conditions plus anoxiques spatialement et temporellement variables, mais assez graves pour faire disparaitre 95 % des espèces marines et 70 % des vertébrés terrestres. (l'épisode de ré-oxygénationpeut pourrait être lié à un refroidissement transitoire, que les isotopes de l'oxygène semblent confirmer). . De la même manière, en étudiant des schistes noirs marins, on a pu confirmer l'existence d'un système océan-atmosphère à faible teneur en O2 pendant la crise d'extinction (période du Mésoprotérozoïque). Une évaluation canadienne de 2020 a aussi retrouvé du thallium dans des produits mis sur le marché dans des médicaments et produits radiopharmaceutiques destinés aux patients, et comme ingrédient médicinal dans certains produits de santé autorisés, mais aussi comme composant de certains matériaux d’emballage alimentaire. Parmi ses composés les plus utilisés figurent notamment : le sulfate de thallium(I) (, hautement toxique, ) ; le thallure de sodium (NaTI) ; l'alkoxyde thalleux ; l'acétate de thallium () ; le chlorure de thallium (201TlCl ; ). À titre d'exemple, le Canada a évalué qu'entre 100 et de chlorure de thallium ont été fabriqués dans le pays en 2011 (quand la limite de déclaration était de ). Et moins de de thallium y auraient été importés en 2017. Concentration croissante et préoccupante dans l'environnement La croûte terrestre renferme environ 10% de thallium (, ce qui le classe en position par ordre d'importance dans la liste des éléments. Il n'est généralement présent qu'à de faibles concentrations (de l'ordre de quelques ng/L–µg/L ou ng/kg–µg/kg). Les minéraux contenant du thallium (crokésite ou (Cu, Tl, Ag)2Se contenant 17 % de thallium), lorandite ou TlAsS2 contenant 59 % de thallium, la hutchinsonite (), l'urbaïte (Tl2S3(As,Sb)2S3) ou contenant 30 % de thallium)) sont très rares ; on peut aussi citer des sels de soufre comme la jordanite, la gratonite, la dufrénoysite ou la sphalérite. Dans les minerais sulfurés massivement extraits du sous-sol par l'industrie, on le retrouve plus concentré ( dans le minerai de zinc, de cuivre, de fer et de plomb). Il est aussi présent dans les hydrocarbures fossiles, et retrouvé dans les émissions polluantes des raffineries. Les mines de pyrites et leurs déchets miniers comptent parmi les sources les plus importantes de pollution par le thallium. Il y est en outre généralement associé à de l'arsenic et à de l'antimoine toxiques ( de thallium en moyenne trouvé dans les pyrites de Sennari ; à Canale della Radice ; et à Fornovolasco en Italie). Ce thallium y est . Les cendres de pyrite utilisées par les cimenteries peuvent aussi en contenir de grandes quantités ; les cimenteries sont une source majeure de pollution par le thallium (via les vapeurs et fumées, mais aussi les envols de poussières). Dans les régions industrialisées, tous les compartiments de l'environnement terrestre (zones humides notamment) sont touchés, comme le montrent par exemple les analyses faites sur les têtards (stade aquatique) et des crapauds (jeunes et adultes au stade « terrestre ») capturés près d'une fonderie de zinc polonaise. Selon Dmowski (2002), au début du siècle, environ de thallium étaient injectées dans l'environnement mondial, dont environ venaient de la seule combustion du charbon selon Galván-Arzate et Santamaria en 1998 et Querol en 1995. La plupart de ce thallium est remonté du sous-sol sous forme de sulfures (environ 70 %), le reste l'est sous forme d'aluminosilicates acides ou lié à des composés organiques. Les sulfures de fer de l'Est de la région Silésie-Cracovie en contiennent de 80 à , et les sulfures de zinc de . Dans l'environnement industriel, les scories et cendres de charbon contiennent généralement les taux les plus élevés de thallium ; quand on brûle le charbon pour fondre du métal ou produire du ciment, le thallium s'oxyde à haute température, puis une grande partie de ce thallium se condense et s'adsorbe à la surface des particules de cendres quand elles refroidissent. C'est pourquoi les cendres volantes en contiennent tant (2 à plus que le charbon avant combustion selon Cvjetko en 2010, selon Galba J en 1982° et Finkelman en 1999. Ce dernier a estimé qu'à la fin du siècle, les ressources mondiales de thallium dans le charbon s'élevaient à environ tonnes. À titre d'illustration, dans les années 1990, les cendres volantes d'une cimenterie polonaise contenaient de 18 à de thallium ; les émissions gazeuses du doublet cadmium + thallium suivies dans quatre cimenteries d'Autriche de 2009 à 2015 variaient de 0,1 à 4,5 μg/Nm3 d'effluent gazeux ; les cendres du filtre des cheminées d'un four rotatif de l'usine minière-métallurgique « Bolesław » en contenaient en moyenne ; Kicińska en 2009 notait que les cendres d'un four de frittage en contenaient jusqu'à 5 % en poids sec. Deux études brésiliennes (2004 et 2009) ont relevé dans les cendres de deux centrales au charbon de à de thallium. Des millions de familles se chauffent et/ou cuisent encore leurs aliments avec du charbon dont les cendres sont souvent épandues sur les potagers et les cultures avoisinantes, alors qu'elles contiennent des taux parfois préoccupants de thallium. L'évolution des teneurs d'un milieu et/ou d'un organisme vivant en thallium dépend de nombreux facteurs. Ces facteurs sont environnementaux et naturels, mais surtout anthropiques. Ils sont encore en cours d'exploration. On savait que les microplastiques et nanoplastiques en suspension dans l'eau adsorbent, relèguent et transportent de nombreux éléments trace métalliques toxiques. Le thallium en fait partie. Il peut se fixer sur les particules de polyéthylène (PE), de polystyrène (PS) et de polypropylène, en eau douce comme dans l'eau de mer, et plus ou moins selon le pH et les cations compétitifs dans le milieu (cf. salinité). Le polystyrène aurait la capacité d'adsorption de thallium la plus élevée (via un processus de complexation de surface). Selon une prépublication chinoise , selon une prépublication de Liu (2022). Au milieu des années 2010, selon l'Institut de physique du globe de Paris (IPGP), sa spéciation et donc sa mobilité et sa cinétique environnementale, de même que ses interactions (adsorption/complexation…) avec la matière organique naturelle et les minéraux argileux sont encore mal connus, mais font activement l'objet de recherches. Dans les milieux aquatiques Dans l'eau, le thallium ionique peut avoir deux états d’oxydation : thalleux monovalent Tl(I) (c’est-à-dire Tl) ; TlOH et Tl2O, très solubles dans l'eau, conduisant à la formation de complexes solubles, mobiles, bio assimilables et faiblement réactifs de Tl+ avec l'ion chlorure, et un peu moins facilement avec les ions carbonate, nitrate, sulfate et la matière organique. Tl(I) est donc la forme ionique du thallium la plus mobile et biodisponible dans l'environnement, et la plus fréquente en eau douce. L’ion Tl(I) . ; thallique trivalent Tl(III) (c’est-à-dire Tl) qui se comporte comme un oxydant fort et se transforme facilement en Tl+. Tl(III) aqueux est normalement naturellement plus rare ; il ne se forme que dans des conditions très oxydantes, et il précipite facilement en hydroxyde thallique, Tl(OH)3 peu soluble. Mais il existe des exceptions par exemple décrites par Lin et Nriagu (1999) ; Peacock et Moon (2012) ; Voegelin (2015) ; Campanella (2017), notamment en mer où 80 % du thallium est du Tl(III) intégré dans un complexe anionique stable formé avec le Cl- ou OH-. On en trouve aussi dans les Grands Lacs d'Amérique du Nord, où Tl(III) serait issu d'. Sous forme de métal dissous ou organométallique, le thallium peut être capté et bioconcentré par le plancton. Théoriquement, dans un milieu riche en potassium, les organismes vivants absorbent moins de Tl(I), mais on a montré en 2004 que ceci ne vaut pas pour le diméthylthallium, et en outre, à la différence des diatomées, les Chlorella concentrent autant l'ion Tl(I) que Tl(III). les lignes directrices visant à protéger l'eau et les écosystèmes de thallium devraient tenir compte du rôle de K. En 2022, la Chine est l'un des pays les plus touchés par cette pollution en raison, notamment, d'accidents industriels locaux ( dans le delta de la rivière des Perles), mais surtout à cause du large développement des industries extractives, d'une utilisation massive de charbon, d'une grande étendue de champs et de rizières facilement polluées par le thallium. Les scientifiques estiment, sur la base de traçages isotopiques notamment, qu'. Le traçage isotopique du thallium environnemental montre qu'il provient en grande partie de couches géologiques plus ou moins profondes, du fait des activités humaines extractives (industrie pétrolière, industrie du charbon et ), et via certaines eaux hydrothermales. Ces scientifiques suggèrent de créer un monitoring de ce métal dans l'environnement. Ils serait basé sur le traçage isotopique. Il permettrait de cartographier et contrôler, et faire connaître les sources de cette pollution dans les scénarios de contamination élevée par le thallium (dans les systèmes agricoles et forestiers, dans l'eau, dans les sédiments et dans l'air). Dans les eaux de surface et de nappe, deux sources anthropiques majeures (et chroniques) sont le lessivage de déchets miniers et le drainage minier acide (qui augmente la mobilité et la biodisponibilité du thallium). Ainsi, tous les sédiments analysés dans la rivière Gaofeng dans la région de Yunfu, en aval d'une zone minière active du sud de la Chine, se montrent très pollués par le thallium (de ). Et dans ce sédiment, une part significative du thallium () reste présent sous des formes géochimiquement labiles, très facilement remobilisables et biodisponibles. Un traçage isotopique a confirmé que 47 à 76 % de ce thallium provient de l'exploitation minière (des pyrites) située en amont. Les auteurs appellent à mieux contrôler cette pollution et à des contre-mesures, techniques, de remédiation ciblant aussi le sédiment des cours d'eau pollués. Au Canada, l'analyse du profil sédimentaire de deux lacs isolés (lac Vose et lac Tantaré) indique une forte croissance des apports aériens (anthropiques) de thallium à partir de 1880 environ jusqu'à un summum (environ le niveau antérieur) atteint en 1960 au lac Tanaé et en 1980 au lac Rose (également soumis aux retombées d'une fonderie). Selon Santé Canada (2020) : . En Europe, les régions minières sont aussi touchées, dont notamment en Pologne (localement très contaminée par la combustion du charbon). Là, dans les années 1990 et au début des années 2000, les eaux fluviales en contiennent de et l'eau de mer de . Le lac d'Ohrid en contenait en moyenne , contre pour des échantillons prélevés près de Ljubanista. L'eau du robinet de Skopje (Macédoine du Nord) en contenait en moyenne alors que celle de Silésie-Cracovie variait de 0,16 à , pendant qu'outre-atlantique, dans le Michigan, les rivières Huron et Raisin en contenaient (attention : ici échelle en nanogramme et non en microgramme) de 21 jusqu'à . Une fois dans l'eau, le thallium (III) provenant des déchets miniers tend à se transformer en thallium (I), plus toxique. En 2015, Rickwood et Huntsman-Mapila de CanmetMINING ont étudié l'« IC25 » de ce thallium (IC25 = dose de thallium qui, dans l'eau, diminue de 25 % une mesure biologique non létale ( reproduction, croissance) chez des organismes utilisés pour des tests écotoxicologiques ; en l'occurrence : l'algue Pseudokirchneriella subcapitata, l'invertébré Ceriodaphnia dubia et le vertébré Pimephales promelas). Les IC25 les plus faibles étaient plus de supérieurs aux taux le plus élevé détecté dans le milieu dans ce cas () et plus de supérieures à la recommandation actuelle (). La teneur de l'eau en certains oligoéléments exacerbe ou diminue la toxicité du thallium ; ainsi, selon les tests sur Ceriodaphnia dubia et Pseudokirchneriella subcapitata, une carence de l'eau en potassium augmente considérablement la toxicité du thallium et la CI25 se trouve alors dans la plage des concentrations signalées dans les environnements récepteurs pour le thallium (I) et (III). Sans une méthode précise et reproductible d'évaluation de la spéciation du thallium aux faibles concentrations, aucune conclusion définitive ne peut être tirée quant à savoir si les IC25 pour Tl (III) sont pertinentes aux concentrations présentes dans les environnements récepteurs. Sur la base de nouveaux résultats, une étude a recommandé que tout test de toxicité du thallium (III) utilise des solutions fraîches et préparées quotidiennement (pour obtenir une bonne récupération et des résultats précis). Les auteurs ont estimé, au vu des effets et de l'exposition, que la recommandation actuelle de semble protectrice, mais ils ajoutent qu'une attention particulière est à accorder à la concentration de potassium du milieu récepteur lors de l'estimation de la toxicité du thallium. Dans l'air Le thallium est présent à très faible dose (ng/m dans les aérosols et les particules atmosphériques), ou à taux plus élevé dans les zones urbaines, industrialisées (métallurgiques et minières notamment) où le thallium est émis dans l'air sous forme de poussières, de vapeurs ou de liquides, puis retrouvé dans l'air. Ainsi, dans les années 1980, les aérosols du centre-ville de Katowice en contenaient en moyenne, et bien plus à proximité des fonderies de métaux alors que la norme air (seuil à ne pas dépasser) est de selon l'OSHA en 2015. On note que depuis l'ère industrielle, les glaciers de haute montagne, qui reflètent la pollution diffuse de l'air, en contiennent de plus en plus, mais pas du fait des cimenteries, selon une étude isotopique récente (faite sur les sommets alpins). De même, les taux de thallium de l'urine et du sang sont en augmentation chez les ouvriers de l'industrie, et dans la population générale. L'utilisation de charbon augmente en Chine et dans quelques pays en développement, mais persiste sans diminuer dans de très nombreux pays ; ainsi, en 2018, la Pologne en a encore consommé , dont 13,5 % (soit de tonnes) l'ont été par les seuls ménages individuels. Selon Eurostat, dans l'Union européenne, cette même année 2018, de tonnes de charbon et de tonnes de lignite ont été brûlées. L'air intérieur n'est pas épargné : outre par les poêles et cuisinières au charbon, il peut être contaminé par la fumée de tabac. Dans les années 2010, l'urine des fumeurs contenaient en moyenne 10,16 ± L de thallium, contre 2,39 ± chez les membres de leur famille ou d'amis non-fumeurs-témoins. Et la durée du tabagisme augmente la quantité de thallium urinaire. Les fumeurs qui sont aussi dépendant d'opiacés et opioïdes présentent les taux urinaire moyen de thallium les plus hauts (37,5 ± ). Chez le fumeur, l'abus d'opioïdes, l'insomnie et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) sont de puissants prédicteurs des taux de thallium urinaire (sans différence significative chez les fumeurs de narguilé). Une étude de 2007, faire par les CDC américains, basée sur l'analyse de 21 échantillons de cigarettes issues du trafic de contrefaçons, a montré que toutes ces contrefaçons contenaient plus de thallium que les marques originales. La teneur de la fumée de cigarettes en thallium peut être prédite par la quantité de goudron libérée par la cigarette (et non par le taux de nicotine du tabac), mais Dans les lieux enfumés, les fumeurs passifs sont aussi concernés (des études ont mis en évidence des taux importants de métaux lourds dans l'air intérieur des cafés fumeurs (cigarette, narguilés…), ces métaux sont retrouvés en quantité bien plus élevée dans l'urine des employés de cafés exposés à la fumée, et en outre . Dans les roches mères (et les nodules polymétalliques) Le thallium est présent dans les minéraux et les roches ignées où il prend la place du potassium. Ces roches ont un taux de thallium variant de 0,05 à (selon Lin et Nriagu en 1998), grimpant à 1,7 à dans les calcaire, marne ou granite d'après Tremel en 1997 et jusqu'à environ dans des ardoises organiques et du charbon jurassique (Yang , 2005). C'est un élément hautement incompatible (au sens géologique du terme), ce qui implique qu'il ne s'intègre dans la roche qu'aux dernières étapes de la différenciation magmatique (stade de formation de roches felsiques telles que les granites ou les pegmatites, expliquant que les roches ignées alcalines et acides en contiennent bien plus que celles qui sont mafiques et ultramafiques ; ainsi trouve-t-on en moyenne de de thallium dans le granite, contre environ dans le basalte. Le rayon ionique de Tl+ est semblable à celui des rayons K+, Rb+ et Cs+, ce qui explique qu'on le trouve dans les minéraux à base de potassium (K-feldspath, biotite, muscovite ou sylvite… ainsi une analyse d'échantillons de feldspath et de mica a trouvé plus de de thallium (Rader 2018). Inversement, les rayons de Tl+ et Tl3+ sont trop grands pour que ces formes du thallium remplacent Mg2+ et Fe2+ dans les réseaux des deux minéraux mafiques dominants du manteau terrestre, l'olivine (Mg,Fe)2SiO4 et le pyroxène (Mg,Fe)2Si2O6, expliquant que ces derniers soient pauvres en thallium (3 à selon Jović (1993). Mais, bien qu'« incompatible », le thallium peut être redistribué lors de certains événements ignés et/ou hydrothermaux ( la déshydratation minérale et l'altération hydrothermale à basse température peuvent être responsables de certaines concentrations élevées de ce métal). En zone de subduction, il subit des interactions fluide-roche intenses, sous très haute température et très haute pression (300 à et de 1,5 à 3,0 GPa) qui expliqueraient son intégration dans certaines roches métamorphiques (par exemple observées dans les Alpes). Il est probable que thallium soit largement retenu dans les roches profondes proches de celles de la génération de magma d'arc, mais les hôtes minéralogiques de thallium changent au cours de la dévolatilisation prograde lors de séparations fluide-minéral. Le métamorphisme progressif entraîne la décomposition des chlorites à base de magnésium (minéraux proches du mica) et d'autres constituants minéralogiques mineurs, libérant du thallium porté par la chlorite, pouvant ensuite être partiellement incorporé dans la phengite et pour le reste entrainé ailleurs par des fluides. L'historique des réactions minérales progrades semble important pour comprendre la rétention ou le remariage d'éléments rares tels que le thallium.Le thallium se comporte géochimiquement presque comme le rubidium, faisant qu'il se concentre dans les magmas résiduels, puis retrouvé . Certains sulfures concentrent aussi le thallium, avec des taux atteignant localement 0,77 % dans la pyrite (FeS2), 5 % dans la chalcopyrite (CuFeS2), dans la galène (PbS), dans la sphalérite (ZnS), et associées à une métalogenèse effectuée à moins de . Dans la pyrite, par exemple, le thallium peut être incorporé dans la structure cristalline en remplacement du Fe ou en y formant des inclusions minérales nanométriques ou micrométriques. Dans un même minéral au sein d'un même gisement, le taux de thallium peut grandement varier (par exemple de 0,064 à 0,266 % en poids pour des grains de sphalérite à El Losar del Barco (Ávila, Espagne) ou de 26,3 à pour la galène du gisement de Fe–Zn–Pb–Cu de Bleikvassli en Norvège. Les minéraux recherchés comme minerai de thallium sont la lorandite (TlAsS2, qui contient en moyenne (100 à ) à Lanmuchang en Chine où elle est exploitée) et l'avicennite (Tl2O3, exploitée à Luolong, au Tibet par exemple. La crookesite (Cu,Tl,Ag)2Se, l'ellisite Tl3AsS3 et la hutchinsonite (Pb,Tl)2As2S9 sont trop rares pour être exploitées. Parfois, le thallium peut être un sous-produit ( un gisement d'antimoine de Krstov Dol en Macédoine du Nord, produit de la stibine (Sb2S3) et de la berthiérite (FeSb2S4) contenant jusqu'à 0,3 % de thallium. La Chine dispose des plus grandes réserves prouvées de thallium ( environ, réparties dans différentes provinces), mais le gisement le plus « riche » (minerai de sulfure Sb–As–Tl) semble être celui d'Allchar (Alsar ou Alšar, en Macédoine du Nord) où on a déjà identifié 45 minéraux rares contenant du thallium (lorandite ; jankovicite Tl5Sb9(As,Sb)4S22 ; picotpaulite (TlFe2S3) ; rébulite (Tl5Sb5As8S22) et simonite (TlHgAs3S6). Dans les sols De nombreux contextes miniers, industriels et d'utilisation intense de combustibles fossiles sont sources de pollution du sol et de l'eau du sol par le thallium. Par exemple en Pologne, la terre végétale échantillonnée sur terrils en contient des quantités parfois très élevées (valeur médiane de 22,9 mg kg−1). En Corée du Sud, en 2015, les sols analysés près de cimenteries en contenaient 1,20 à 12,91 mg kg−1 (soit plus que dans les sols proches des mines et des fonderies, qui n'en contenaient, eux, « que » de 0,18 à 1,09 mg kg−1). Près d'Olkusz, dans le sol, sous un tas de déchets miniers vieux de 100 ans, on trouvait en 2004 un taux moyen de thallium de 43 mg kg-1, atteignant localement 78 mg kg-1. La situation est pire en Chine. Par exemple dans le district de Lanmuchang, on trouve des taux atteignant dans les calcaires et les argilites. Cette région recèle aussi un important gisement de minerai de mercure-thallium-arsenic, présentant des taux de 100 à 35000 mg kg−1 dans les minerais sulfurés. Enfin, des taux de thallium de 12 à 46 mg kg−1 sont relevés dans les charbons de la région (soit jusqu'à 15 fois plus que la teneur moyenne du charbon en thallium, estimée à 3 mg/kg par Koljonen en 1992.Là, les minéraux secondaires issus du lessivage de sols pollués (lessivage par les pluies) en contiennent de 25 à 1100 mg kg−1, et de 32 2600 mg kg−1 dans les stériles de mines. Les roche-hôtes altérées en contiennent de 39 à 490 mg kg−1, et 6 à 330 mg kg−1 dans les roches affleurantes. Le sol en contient de 40 à 124 mg kg-1 dans la zone minière, de 20 à 28 mg kg-1 dans les matériaux de lessivage des pentes naturelles et de 14 à 62 mg kg-1 dans les dépôts alluviaux (en aval et à distance) contre 1,5 à 6,9 mg kg−1 dans les sols naturels non perturbés de la région (Xiao , 2004). Les pyrites d'origine hydrothermales peuvent contenir beaucoup de thallium ( 188 mg kg-1 de thallium dans la pyrite des roches dolomitiques situées le long de sources thermales fossiles de la région de Lodares au centre de l'Espagne). Certaines plantes rares, dites « dolomitiques » ( Pterocephalus spathulatus), peuvent bioaccumuler le thallium, et d'autres métaux. En région calcaire, la minéralisation du substrat géologique carbonaté (minéralisation qui croît avec la température, l'acidification des sols et l'acidification des pluies, trois facteurs en hausse en raison du réchauffement climatique) est une source significative, voire très importante, de thallium dans la couche arable (0–) : à titre d'exemple, on en a retrouvé de 100–1000 mg/kg dans la zone la plus touchée, là où les concentrations dans le sous-sol montaient jusqu'à de thallium par kg de roche carbonatée minéralisée, dans les horizons de sol contenant de la roche altérée (de la jarosite et l'avicennite partiellement substituées par Tl(I) (Tl2O3) ont été identifiés comme formes minérales secondaires du thallium issus d'une altération par minéralisation sulfurée Tl–As–Fe encaissée dans la roche carbonatée à partir de laquelle le sol s'est développé). Certains minéraux carbonatés sont une source longtemps sous-estimée de thallium. Par exemple, une étude de 2022 a trouvé en Chine qu'un minerai carbonaté de PbZn contenait plus de 65,7 %, en moyenne, de thallium (surtout dans la fraction oxydable). Autour de cette mine, le sol s'est avéré hautement contaminé par le thallium (et par d'autres métaux lourds et métalloïdes toxiques) : avec des taux moyens de de plomb, de zinc, d'arsenic, de cadmium et d'antimoine (en moyenne) rendant ces sols dangereux pour les adultes et les enfants ; d'autant plus que ce thallium, avec le plomb, le zinc, le manganèse, le cobalt et le cadmium, y sont présents principalement dans leurs formes mobiles et biodisponibles. Cinétique environnementale et cycle géochimique du thallium Ils sont encore mal cernés, mais on sait que sur les terres émergées, les minéraux argileux (illite principalement) jouent un rôle majeur dans son cycle environnemental du thallium, en concurrence avec un piégeage sur des oxydes de manganèse (en mer notamment). Dans les années 2010, diverses études ont montré que les oxydes de fer n'ont que peu d'affinité pour le thallium (Liu , 2011 ; Casiot , 2011 ; Coup et Swedlund, 2015), mais on a montré que : sous forme thallium(I), le thallium peut être séquestré sur certaines phases minérales selon l’ordre suivant (d'après Martin en 2018) : MnO2 > illite > smectite ~ ferrihydrite ~> Al2O3 ~ goethite > SiO2. La sorbtion par une argile (illite notamment, qui le capte mieux que la smectite) serait le mécanisme dominant de « puits de thallium » dans les matériaux de la couche arable, . Comparées aux autres phases minérales porteuses de thallium, les argiles se classent comme suit : MnO2 > illite > smectite ∼ ferrihydrite ≥ Al2O3 ∼ goethite > SiO2. Cependant, ; sous forme Tl(III), le thallium est surtout immobilisé dans les oxydes de manganèse. Le taux de thallium dans les échantillons de CaCl2 10 mM croissent avec l'augmentation du taux de thallium dans le sol et avec la diminution du pH du sol (acidification), mais sans variations drastiques selon la Spéciation chimique du thallium. Certaines catastrophes naturelles (éruptions, séismes, ouragans, raz de marée, inondations) sont aussi des sources d'apports supplémentaires de métaux toxiques dans les sols (ainsi, à la Nouvelle-Orléans en Louisiane, 43 % (9/21) des sols de cours d'école échantillonnés avant l'ouragan Katrina présentaient plus de par kg de plomb ; après l'ouragan Rita, deux de ces sols dépassaient par kg. Et les seuils de l'USEPA-RSL pour le thallium étaient dépassés dans tous les échantillons prélevés dans cinq cours d'école après l'ouragan Rita. Les sols forestiers et de prairies ne sont pas épargnés (par exemple en République tchèque où en 2009 Vanek y ont trouvé de 0,56 à 1,65 et de 1,1 à 2,06 mg kg−1 respectivement en forêt et en prairie). L'agriculture industrielle et intensive, ainsi que le labour et l'érosion qui lui est associée, ont causé d'énormes pertes de matière organique (M.O) dans les sols du monde entier, avec parfois des effets de salinisation ou de désertification. Or, on a montré en 2012, en Chine, que dans les sols rouges et plus encore dans les lœss (sols très recherchés pour leur haute productivité agricole), cette perte de M.O induit une désorption du Tl+ qui était antérieurement inerté dans la M.O. Le relargage de thallium est proportionnellement plus important dans le sols qui en contenaient le plus. En détruisant artificiellement la M.O d'un sol rouge, il relargue 24,7 % du thallium qu'il contenait (et 28,2 % dans le cas d'un lœss) ; le lœss perd alors jusqu'à environ 20 % de sa capacité à fixer le thallium. . Les phénomènes d'acidification des pluies et des sols facilitent en outre la désorption du thallium, le rendant plus biodisponible (comme pour les autres métaux et métalloïdes). Toxicité, écotoxicité Un toxique longtemps ignoré Le thallium est particulièrement toxique sous forme de sulfate, d'acétate, de carbonate, de nitrate/nitrite, et moins sous forme de sulfite ou d'iodure qui sont bien moins solubles et donc moins biodisponibles. Vers 1920, le groupe Bayer crée un puissant rodenticide (« pâte Zelio », « granulés Zelio ») contenant environ 2 % de sulfate de thallium. Outre-atlantique, on s'en inspire en créant un autre rodenticide contenant deux fois moins de thallium (1 % de sulfate de thallium), mais tout aussi efficace. Baptisé « Thalgrain », il est préparé et délivré par des agences officielles dans dix comtés de Californie, dans le cadre d'un programme d'éradication des spermophiles de Californie (Otospermophilus beecheyi, écureuil terrestre jugé par le département de l'Agriculture indésirable dans les champs, où il se montrait étonnamment résistant à la strychnine). Il est aussi utilisé pour lutter contre le Chien de prairie. Cette campagne induit alors une épidémie d'empoisonnements humains par ce rodenticide. Des patients ayant utilisé des produits pharmaceutiques ou cosmétiques thalliés ( crème dépilatoire) ou ayant été en contact avec le Thalgrain présentent, à divers degrés, tout ou partie de ces symptômes. La production de Thalgrain était faible en 1925. Elle croît jusqu'en 1928, puis diminue après la mise sur le marché d'une alternative plus sûre : le coumaphène (= warfarine ; C19H16O4), et après qu'il soit devenu évident que ce poison tuait de nombreuses espèces non-cibles. Il tuait aussi des animaux d'élevage comme le mouton, ainsi que des oiseaux sauvages, et des espèces-gibier. Les animaux nécrophages et décomposeurs peuvent eux-mêmes ensuite être mortellement empoisonnés par le thallium (qui n'est pas dégradable). Les pesticides au thallium sont aussi de plus en plus impliqués dans des cas de suicides et d'homicides, involontaires ou volontaires. En 1924, une première étude pharmacologique poussée du thallium est donc lancée par le Bureau of Biological Survey, sur le modèle animal. Elle permet de commencer à comprendre le mécanisme toxique du thallium, et lui trouve même un antidote. Plusieurs autres études sur la thallotoxicose sont publiées dans les années 1930 par la revue JAMA. Au siècle, Marme, puis Swain et Bateman, avaient déjà prouvé que le thallium est aussi un toxique cumulatif ( plusieurs petites doses fractionnées sur 13 jours ont un effet similaire à la même dose distribuée en jours). Ses usages médicaux et cosmétiques (crèmes ou onguents dépilatoires) ont par ailleurs tué au moins 600 personnes (pour ne citer que les cas scientifiquement documentés) et empoisonné un grand nombre d'autres personnes, dont certaines ont conservé de graves séquelles physiques et/ou mentales. Durant les années 1920, le principal usage médical, qui s'est rapidement développé pour devenir courant, était l'épilation générale d'enfants pré-pubères, bien nourris et en bonne santé, dans le cadre de procédures de traitement de teignes et d'autres dermatophytoses. Durant un certain temps, les médecins estimaient qu'à raison de (délivrés sous forme de tablettes à ingérer, contenant de l'acétate ou du nitrate de thallium soigneusement dosé, sous contrôle médical, et avant la puberté), ce traitement était justifié et assez bien toléré par l'enfant pré-pubère. Mais une revue d'étude publiée en 1947 n'a pas validé cette assertion. Le thallium est présent dans le charbon (et ses cendres), dans les déchets miniers, comme dans de nombreux effluents industriels, généralement associé à d'autres métaux très toxiques (plomb, arsenic, mercure et cadmium notamment). Or, dans une grande partie du monde : des millions de familles et d'individus se chauffent encore au charbon dans des habitations mal ventilées, et cuisent parfois leurs aliments directement sur un foyer alimenté par du charbon ; et il n'est pas rare que les cendres soient utilisées comme amendement au potager. Ceci expose les habitants à un cocktail délétère plomb-cadmium-arsenic-thallium (« effet cocktail »). Ce danger semble être passé inaperçu durant plus d'un siècle ; il faut attendre 2018 puis 2021 pour que soient publiées deux études polonaises, la première détectant en moyenne de thallium par kilogramme de cendre, et la seconde, pour 52 échantillons de cendres provenant de différentes qualités de charbons utilisés par des ménages chez eux, montrant, dans tous les cas, des taux élevés d'arsenic, de cadmium, de plomb et de thallium, ainsi que des corrélations entre les taux de ces éléments toxiques, le pH et la qualité du charbon. Les taux atteignaient de cendre pour l'arsenic ; pour le cadmium ; pour le plomb et pour le thallium l'ont été par les seuls ménages individuels… ces taux sont à mettre en relation avec la quantité de charbon encore utilisée pour les cuisinières et chaudières individuelles en Pologne en 2018 (environ de t/an). Ils sont en outre comparables à ceux de certains déchets industriels dangereux. Les déchets de crassiers (terrils) de charbon et de cendres volantes issues de la combustion du charbon ont été très largement utilisés comme matériau de remblai, de terrassement ou auxiliaire (dont dans la construction de routes et la production de béton). On sait par contre qu'un antagoniste du thallium est le potassium (ainsi, en présence de potassium dans le sol, le thallium est moins bioassimilé par les plantes). Effets toxiques ; Symptômes de la « thallotoxicose » Chez l'Homme À faible dose, le thallium produit un groupe de symptômes : alopécie (2 à 3 semaines après l'intoxication aigüe), stomatite, gastro-entérite avec vomissement, diarrhée et constipation avec anorexie, perte de poids ; névrite périphérique, névrite rétrobulbaire ; douleurs et crampes dans les jambes, paresthésies douloureuses des mains et des pieds, souvent accompagnées de faiblesse musculaire et d'une perte du réflexe du tendon d'Achille ; troubles endocrinologiques ; trouble du sommeil et fatigue, dépression ; rire hystérique et délire parfois, cyanose, hypertension avec tachycardie, bradycardie, convulsions, coma et éventuellement mort. On signale parfois aussi une salivation anormale. Après quelques jours, on peut aussi observer une . Plusieurs études l'ont aussi associé à certains types de diabète. Chez l'animal Les mammifères semblent présenter globalement les mêmes effets (stress oxydant, apoptose et inflammation…) que l'humain, attribués aux mêmes mécanismes. Comme le plomb, à très faible dose, le thallium semble pouvoir induire une agressivité : une étude publiée en 2022 a exposé la perche du Nil à un niveau très faible (sublétal) de thallium (, soit un dixième de la CL50 à ) durant deux mois. Cela a . L'activité de la catalase (CAT) a diminué dans le cerveau, pendant que les marqueurs de stress oxydatif (protéine carbonyle ; PC et malondialdhyde ; MDA) augmentaient, de même que l'expression des gènes liés au stress (P53, Caspase-3 et HSP70), dans le cerveau des poissons. On a montré à cette occasion qu'une co-supplémentation d'extraits d'astragale (plante très utilisée en médecine traditionnelle chinoise, à 0,30 % de l'alimentation des poissons) a significativement diminué les effets toxiques du thallium. Cas particulier de l'intoxication chronique Dans les années 2010, les effets de l'intoxication chronique du corps humain par de faibles doses de thallium (cas de plus en plus fréquent, en Chine notamment) sont encore mal documentés et mal compris. Mais comme pour le plomb, les enfants y semblent plus vulnérables, avec des effets systémiques se manifestant par des dégâts sur diverses fonctions (hépatique, rénale et cardiaque), même à un niveau d'exposition « subclinique ». Chez des enfants suivis durant quatre ans après un traitement ayant fait chuter leur taux de thallium urinaire (initialement de à ) sous les , ces effets indésirables s'étaient atténués pour le foie et les reins (mais ces deux organes n'étaient toujours pas complètement rétablis). Par contre, les effets perduraient, voire s'étaient aggravés avec le temps pour le cœur. Jusqu'en 2020, l'OMS estimait manquer de données pour évaluer avec certitude le risque pour l'enfant dans la plage de 5 à de thallium dans l'urine ; les auteurs de cette étude estiment que chez l'enfant, même n'est pas un seuil sécuritaire pour la santé, et qu'au vu de l'accroissement de l'exposition de la population au thallium dans le monde, ; ils appellent l'OMS à . Séquelles Parmi les séquelles décrites : chez les survivants (adultes) d'intoxications tardivement traitées en hôpital figurent dans certains cas un engourdissement chronique des jambes, et dans un cas, l'apparition d'une thrombose veineuse profonde de la jambe. Quelques cas de séquelles mentales (schizophrénie) ont été évoqués. Si l'intoxication s'est produite in utero, les séquelles pour le futur enfant seront neurocomportementales, comparables à celles d'une intoxication embryonnaire ou fœtale par le plomb, et plus marquées chez les garçons ; Si l'intoxication a touché l'enfant : le foie et les reins, mais surtout le cœur pourraient conserver des séquelles. Une étude in vitro avait en 1978 conclu que l'ion Tl+ est toxique pour les muscles squelettiques (blocage préférentiel du nerf phrénique ou de la jonction neuromusculaire sur la fibre musculaire) et pour le cœur avec des effets selon l'auteur. Enjeu de santé environnementale Les suivis environnementaux montrent que le thallium est de plus en plus présent dans l'air et la biosphère, avec des pics locaux préoccupants (par exemple dans les aliments cultivés près des cimenteries allemandes). Dans les régions industrielles, certains aliments approchent ou dépassent déjà des seuils de toxicité ; par exemple, dans le lac Michigan où l'on trouvait en 2001 de de thallium, les truites grises (Salvelinus namaycush) en présentaient des taux (~0,6 nmol g-l de poids humide) potentiellement dangereux pour ceux qui en consomment souvent. La combustion du charbon et de carburants fossiles est l'une des sources majeures de ce thallium. Or, le thallium est un élément non-essentiel, encore plus toxique pour l'homme que le mercure, le cadmium ou le plomb. Sa DL 50 orale varie beaucoup selon l'espèce (de 5 à ), et elle serait de pour l'Homme. Sa concentration maximale admissible a été fixée à ). Il a une affinité pour les fonctionnalités sulfhydryle dans les protéines, et il perturbe notamment la formation de l'adénosine triphosphate (ATP), une molécule vitale pour toutes les espèces animales connues. Il cause de nombreuses intoxications accidentelles, professionnelles, criminelles ou thérapeutiques depuis sa découverte (1861). Comme ses voisins chimiques (mercure et plomb), il fait partie des métaux lourds et, comme eux, c'est notamment un neurotoxique cumulatif du système nerveux central des mammifères. Selon le modèle animal, même à faible dose (sub-toxique), il perturbe aussi le fonctionnement musculaire, et il se montre hépatotoxique chez l'être humain, reprotoxique (facteur de délétion de la spermatogenèse) et cardiotoxique. In vitro, il interagit négativement avec les phospholipides membranaires de liposomes, ce qui laisse penser qu'il peut altérer les qualités physiques de membranes cellulaires. Et ceci pourrait contribuer à ses effets neurotoxiques. Il se comporte chimiquement comme le plomb et l'argent, mais aussi comme certains métaux alcalins tels que K, Rb, et Cs ; dans les organismes, l'ion thallium(I) (Tl+) se substitue facilement au potassium ionique K+. Sa toxicité et celle de tous ses composés semble principalement liée à la similitude des rayons ioniques de K+ et de Tl+ faisant qu'il perturbe ou bloque des processus métaboliques vitaux dépendants du potassium, induisant notamment une peroxydation des lipides et un dysfonctionnement mitochondrial. Le thallium induit aussi un important stress oxydatif. Dans les eaux naturelles, il est surtout présent sous forme de cation monovalent très soluble. Le thallium et ses composés , ce pourquoi les poissons, notamment, y sont très vulnérables. Ces cations sont donc facilement et communément transportés dans les différents compartiments de l'environnement et de la chaine alimentaire par l'eau (notamment à partir d'effluents de mines de métaux de base, mais il est pas ou mal éliminé par les méthodes traditionnelles de traitement des métaux lourds dans les eaux usées (de nouvelles techniques d'épuration du thallium sont recherchées et testées). Certains le considèrent comme l'un des risques cachés mais préoccupants pour l'environnement et la santé. Selon F.F Heyroth (1947), comme cet élément n'est pas normalement présent dans les tissus sains, le fait d'en détecter aussi peu que 0,5 mg pour 100 g doit faire penser à une intoxication au thallium. Entre pour de tissus, on parle d'intoxication subaiguë à mortelle. Plus récemment, l’Agence fédérale allemande de l'environnement a produit une « valeur guide » (à ne pas dépasser pour la santé humaine, valeur utilisée pour la biosurveillance humaine) : de créatinine. Chez l'Humain À titre d'exemple issu de la littérature médico-légale (publié en 2020), un couple hospitalisé à Milan s'est avéré contaminé par du thallium ; une enquête judiciaire a conclu qu'au domicile, seule le dessous des chaussures du père présentait des traces de poudre de thallium (utilisé illégalement par le fils dans une parcelle cultivée où le père allait quotidiennement aider son fils) ; le père aurait ainsi accidentellement contaminé son environnement intérieur, s'intoxiquant lui-même ainsi que son épouse. Il a été utilisé comme poison car, réduit en poudre, ses sels sont pour la plupart inodores, incolores et avec une dose létale très basse (moins de 5 mmol ; un peu plus de de thallium par kg de masse corporelle suffit à tuer un humain. Les usages du thallium comme insecticide, et comme formicide (pâtes et sirops contenant du thallium utilisés dans les années 1920 pour tenter d'éradiquer certaines espèces de fourmis dans le sud-ouest des États-Unis) ou mort aux rats tendent à disparaître, notamment depuis que son effet toxique pour l'homme est démontré, mais ce métal est encore localement utilisé pour cela et continue à s'accumuler dans l'environnement alors qu'il est ni biodégradable ni dégradable. Chez l'Humain, le thallium « cible » principalement les os, les reins, le foie et le système nerveux, en y perturbant notamment le métabolisme des acides gras, les fonctions de plusieurs enzymes vitaux, avec comme conséquences les plus communes des ulcères gastriques et intestinaux, l'alopécie, des polyneuropathies, ou encore des troubles « astraux », insomnies, paralysies, amaigrissement, hémorragies internes, lésions myocardiques pouvant conduire à la mort. L'élévation des taux de thallium chez la femme enceinte s'accompagne d'un risque accru de faible poids à la naissance et de risques de dégâts irréversibles en termes de fonctions intellectuelles (mémoire et intelligence cognitive en particulier). En médecine nucléaire, une accumulation de thallium-201 a été notée dans tous les sites d'ossification hétérotopique dans les cas de myosite ossifiante et de sarcome ostéogénique extra-osseux. Perturbateur endocrinien, reprotoxique Aux niveaux environnementaux actuellement mesurés dans les régions industrialisées, le thallium affecte le système endocrinien et la santé reproductive. Ainsi : chez la femme, dans la province du Zhejiang, en Chine, un taux de thallium urinaire élevé a été significativement associé à un risque accru de ménopause prématurée (ou 'insuffisance ovarienne prématurée') ; ainsi qu'à une augmentation des taux sériques d'hormone folliculo-stimulante et d'hormone lutéinisante, pendant qu'inversement, l'hormone anti-mullérienne et l'estradiol diminuent ; on a montré dans les années 1980 qu'il est aussi reprotoxique chez le rat mâle (induisant une atrophie et une toxicité testiculaire), aboutissant à une délétion de la spermatogenèse, selon A. Buschke en 1922. Élément mutagène, génotoxique, cancérogène ? À la fin des années 1990, très peu de données étaient disponibles sur ces aspects pour les divers composés du thallium et le thallium-métal, ou ces données ne permettaient pas une évaluation fiable de ces trois risques (risques peut-être peu étudiés car éclipsés par la haute toxicité du thallium et de ses sels). Mutagénicité : Le potentiel mutagène de Tl et de ses composés est controversé. Cependant, ce métal a des propriétés tératogènes identifiées, dont sur la formation de cartilage et de l'os (achondroplasies observées chez le poussin pour des doses de 0,4 à de sulfate de thallium chez des embryons de poulet aux jours 4 à 11 d'incubation, plus que chez les mammifères ; la cause semble être ). En 2022, les études in vivo et in vitro déjà réalisées confirment un effet mutagène, mais faible. Les composés du Tl modifient la progression du cycle cellulaire, mais (à cette époque) sans preuve forte de dommages primaires et irréversibles à l'ADN, ou de dommages chromosomiques. On n'a pas signalé d'effets mutagènes dans les lymphocytes de patients exposés au thallium-201 par la médecine nucléaire. Génotoxicité : En 2012, Rodríguez-Mercado et Agustín avaient montré que les différentes formes de thallium ont des effets sur le génome des cellules eucaryotes et procaryotes, mais encore à explorer. En 2017, ces chercheurs ont exposés cette fois (in vitro) des lymphocytes humains à diverses concentrations de thallium I et III ; Les tests d'anomalie chromosomique montrent que le sulfate de thallium(I) . Les deux états d'oxydation du thallium ont donc effectivement des effets cyto/génotoxiques (clastogènes et aneuploïdogènes, c'est-à-dire provoquant respectivement des cassures de l'ADN et un nombre anormal de chromosomes dans la cellule), ce qui peut éventuellement faire évoquer un effet également cancérigène. En 2021, des tests ont montré une génotoxicité de l'acétate de Tl (TlCH3COO) et du sulfate de Tl (Tl2SO4) sur le modèle animal Drosophila melanogaster, mais uniquement pour des expositions à des doses élevées [600 μM] de Tl2SO4 (avec alors 87,6 % de recombinaison somatique) ; ces deux sels ont perturbé la division cellulaire, confirmant les effets cytotoxiques attendus. . Cancérogénicité : Le thallium ne pouvait pas être classifiable en termes de cancérogénicité, faute d'études pertinentes sur l'homme ou l'animal de laboratoire. Quelques expériences évoquent que le trichlorure de thallium, seul sel trivalent stable de thallium, pourrait même avoir une activité antitumorale. Quelques statistiques En moyenne : ingestion : au , un adulte moyen ingère environ 2 ppb de thallium par jour selon Wallace (2015), et moins de (venant surtout des aliments) selon R. Blain (2022) ; teneur corporelle : le corps d'un américain moyen en contient environ , selon Lansdown (2013, ou en moyenne par kg de masse corporelle.Taux de thallium dans quelques organes : (cerveau) < (foie) < (rein) < (cheveux, pilosité) < (squelette) < (ongles).Le thallium s'accumule préférentiellement dans les organes périphériques (dont les phanères qui, comme pour d'autres métaux toxiques (plomb, mercure), peuvent continuer à éliminer une partie du Tl ingéré) ; excrétion : la majorité du thallium non-fixé dans le corps est excrétée via l'urine et, moindrement, via les fèces ; les analyses d'urines sont donc considérées comme utiles pour évaluer le degré de contamination d'un corps humain. Le thallium urinaire est normalement inférieur à de créatinine. Chez l'Homme, les taux urinaires médians et pour le 95 centile de thallium sont de de créatinine chez les Canadiens. Le thallium est détecté dans l'urine après 1 h et jusqu'à 2 mois après l'exposition. Chez le rat de laboratoire sain, la demi-vie biologique du 204Tl a été évaluée à 3 à 4 jours. Chez l'homme, il est retrouvé dans l'urine et les matières fécales durant plusieurs semaines après l'absorption ; taux sanguin de thallium : en 1994, Sabbioni ont proposé comme intervalle de référence provisoire pour le thallium sanguin : . Il y a toxicité à partir de (Lansdown 2013) ; Le taux sanguin atteint , pour des valeurs de référence calculées comme comprises entre dans le sang et dans le sérum ; le sang d'un européen moyen en contient ; taux urinaire de thallium : c'est un des moyens rapides et courants d'évaluer l'exposition humaine récente ou chronique. La collecte d'urine de 24 heures est recommandée pour tenir compte de la variation diurne, et du fait que le pic d'excrétion varie en fonction des habitudes/moments d'hydratation et de consommation. Au-dessus de , il y a exposition excessive, et au-dessus de , il y a empoisonnement . L'urine d'un Européen moyen en contient . En 1994, Sabbioni ont proposé comme intervalle de référence provisoire pour le thallium urinaire : ; phanères (ongles, griffes, cornes, poils et cheveux): chez une personne dite non exposée, on trouve trois fois plus de thallium dans ses ongles que dans ses cheveux (cheveux qui sont moins bon indicateur d'une contamination en cours que l'urine). Le taux de Tl des phanères reflète celui de l'environnement et/ou de l'alimentation de la personne, mais celui des cheveux peut être difficile à mesurer dans les cas de très faibles doses d'exposition de l'organisme. Selon le manuel de toxicologie de Robyn Blain (ed. 2022), les cheveux, ; dans l'air : le taux « habituel » de thallium dans l'air inhalé se situe entre ; en 2015, Ghaderi et ses collègues constatent une nette augmentation du thallium dans le corps des consommateurs d'opioïdes : en moyenne , contre chez le groupe témoin. Absorption, distribution et excrétion Le phosphate de thallium est 50 fois plus soluble que le phosphate de calcium, mais contrairement au plomb, le thallium n'a pas une grande affinité pour l'os. La peau et les muqueuses digestive et respiratoires sont rapidement et très facilement traversées par plusieurs sels de thallium (sulfate de thallium notamment pour lequel Bonani et Marino ont montré dès 1906 (sur des lapins et chiens) qu'il commence à être absorbé dès le niveau de l'œsophage. Et il y a plus de 100 ans, en 1869 Jones avait noté qu'on le retrouvait dans l'urine dans les 2 heures après ingestion ; et en 1890) le médecin californien J. Blake, le retrouvait dans les poumons du lapin expérimentalement exposé à du sulfate de thallium par intraveineuse, dès les premières minutes suivant l'exposition. Gettler et Weiss ont estimé à partir de six chiens et un cas humain étudié, que par unité de poids, les reins, le pancréas, la rate et les muscles contenaient plus de thallium que le foie ou d'autres organes. Chez l'homme comme chez l'animal, la totalité du thallium n'est cependant que lentement évacuée (ainsi lors de l'épidémie d'intoxication en Californie, l'urine des patients en contenait encore 3 semaines après l'intoxication bien que chez deux d'entre eux, le taux urinaire de thallium a atteint 2,39 mg/litre. L'urine d'intoxiqués chroniques en contient durant 2 mois environ. Chez des humains mortellement empoisonnés, on retrouve des concentrations de 3 à 11 parties par million dans les reins, le foie, les poumons, le cœur, la rate, les intestins et les os. Chez un homme, on a mesuré 3,3 mg de thallium pour 100 g de foie ; 1,6 mg pour 98 g de rein, contre 5 mg pour 100 g d'urine. Olmer et Tian ont mesuré (spectroscopiquement) 1 partie par 50 millions de thallium dans le liquide céphalorachidien d'un homme gravement empoisonné par du thallium ; et après avoir retiré de l'échantillon les cellules par centrifugation, la quantité a été réduite à un dixième de sa valeur antérieure. Le métal s'accumule aussi en petites quantités dans la peau et les cheveux. Shaw et Lansbury ont estimé que les rats ayant reçu des doses sublétales répétées excrètent quotidiennement environ 0,4 mg. de thallium par kilogramme de poids corporel ; et le lait de femelles rates allaitantes intoxiquées par une dose létale de thallium en contient assez pour retarder ou arrêter la croissance des poils et pour inhiber la croissance et le développement des petits, (mais pas pour les tuer). Shaw, chez des oies empoisonnées (par ingestion de 20 mg/kg de poids corporel de thallium), mortes en 15 jours, leurs tisssus contenaient encore 35 à 70 % du thallium ingéré. Chez le chien, il faut 36 jours pour que l'urine évacue environ 60% de la quantité ingérée. Teneurs dans l'environnement, cinétiques environnementales et tendances Le thallium pur est à priori rarissime à la surface de la Terre, car il s'oxyde très facilement et réagit avec l'eau, mais il a été signalé pour la première fois dans des sublimés d'émissions gazeuses volcaniques (ceux du volcan Momotombo) par Quisefit en 1989. On le trouve par contre sous forme de nombreux composés inorganiques (hydrures, fluorures, chlorures, bromures, iodures ou halogénures mixtes tels que le dichlorofluorure de thallium(III) (), des oxyhalogénures, des oxydes, des hydroxydes, des chalcogénures, des sels avec des oxoanions) Jones et Stasch 2011). De nombreux composés organothalliens existent aussi, dont les dérivés bisubstitués (R2TlX) qui sont les plus stables selon Haiduc et Zuckerman (2011). Le thallium peut être localement trouvé à des teneurs élevées dans les mines de charbon, les météorites, ou des affleurements géologiques particuliers (granite, roches volcaniques, argile détritique…). Par exemple, en France, les sols de l'Auxois en Bourgogne, constitués d'un calcaire marin du Sinémurien ont été minéralisés par des éléments traces (thallium, mais aussi arsenic, cadmium, cuivre, cobalt, nickel, plomb, zinc) apportés par les remontées hydrothermales via des failles liées à un ancien horst hercynien. Cycle biogéochmique et source-puits de thallium Dans l'océan profond, certains des sédiments (notamment les futurs schistes, issus de l'altération continentale) ainsi que les nodules sous-marins de manganèse sont les principaux « puits naturels » du thallium, mais le comportement de ce métal (qui se substitue volontiers au potassium) reste énigmatique dans la frange littorale, et dans les eaux océaniques ouvertes. Des indices récents plaident pour l'implication importante de bactéries du sédiment dans le cycle marin aqueux du thallium. Son cycle biogéochmique est très lié au pH : dans l'eau le thallium reste libre en condition très acide (pH < 3), mais s'adsorbe facilement à un pH de ∼6,5 ; plus ou moins facilement selon son état d'oxydation. 1 à 5 % du thallium marin total est sous forme de Tl3+. Dans une gamme de pH allant de 2 à 12 et en contexte de potentiel redox élevé, Tl3+ forme Tl(OH)3 insoluble. Rehkämper et Nielsen (2004) montrent aussi l'existence d'une oxydation réversible de Tl+ en Tl3+ sous l'effet de la lumière (couplée à une photoréduction de Fe3+ en Fe2+ selon Karlsson en 2006). L'état redox du thallium dans les systèmes d'eau douce semble donc contrôlé par le cycle du fer (souvent lié à des bactéries). Ce métal non (bio)essentiel et dans le milieu marin a longtemps été considéré comme stable dans ce milieu. Mais dans les années 2010, des universitaires allemands ont montré que ce n'est pas du tout le cas. Ainsi, aux abords de Spiekeroog dans les eaux côtières allemandes, dans toutes les zones testées de la baie de Jade, de l'estuaire et de la région offshore adjacente, les taux de thallium dissous (« Tl ») fluctuent fortement (∼25–) dans la colonne d'eau en fonction des zones et du rythme des marées et des saisons (corrélativement au Mo et Mn dans la colonne d'eau) et sans rapport avec la salinité. En termes de bilan massique, Tl diminue généralement à marée basse (jusqu'à 50 % de moins) et de manière inversement proportionnel au manganèse dissous (Mndiss), sauf en été. Cette « anomalie » est détectée jusqu'à plus de du trait de côte, jusqu'à Heligoland. Ces variations traduisent un phénomène d'absorption/désorption rythmique du thallium des eaux interstitielles du sédiment, lié à la chimie redox du thallium encore mal comprise (les sédiments anoxiques, estuaires par exemple) pourraient être un puits pour le thallium dissous qui s'y incorporerait dans le sulfure de fer ; on a d'abord suggéré qu'il existerait une réduction du thallium dans les eaux interstitielles uniquement en conditions anoxiques/sulfuriques, mais une étude plus récente laisse penser que le cycle du thallium est déjà modifié par des conditions légèrement réductrices (et suboxiques), probablement en lien avec des phases de réduction microbienne du manganèse dans les sédiments ; on a montré en 2021, en mésocosme que la saisonnalité du phénomène de forte diminution du thallium dissous peut être due à une complexation temporaire du thallium par la matière organique issue des blooms planctoniques saisonniers. Le thallium est alors extrait de la colonne d'eau et provisoirement immobilisé par des phases porteuses organiques (bactéries, algues-détritus, ligands…) et inorganiques (aluminosilicates), avant son dépôt et sa fixation potentielle dans les sédiments sulfurés là où il y en a. Ce phénomène ôterait périodiquement mais temporairement 4 à 20 % du total de thallium dissous de la colonne d'eau. En mésocosme, les Diatomées ne semblent pas jour de rôle dans ce phénomène, alors les blooms de Phaeocystis sp. (notamment au stade colonial de formation d'hydrogel) induisent des déplétions significatives de thallium dissous (jusqu'à ~27 % d-1). Une étude allemande, en 2021, observe des enrichissements élevés (multiplication par six) en thallium dans l'eau interstitielle de divers sédiments, corrélés à la dégradation aérobie de la matière organique (MO). Inversement, le thallium disparait de la colonne d'eau interstitielle quand elle est faiblement réductrice (caractérisée par plus de de manganèse ou de fer). La distribution spatiale du thallium dans les eaux intertidales répond au niveau de manganèse et de fer dissous, qui varie spatialement, et selon la saison. Les auteurs suggèrent que libération rapide et cyclique de thallium dans l'eau soit due à un ensemble de phénomènes impliquant la dégradation de la MO, la désorption du thallium provisoirement adsorbé sur les particules dédimentées ou à la réoxydation ; et inversement la disparition cyclique du thallium de l'eau serait . In fine : . Selon les auteurs, ces métaux quand ils disparaissent de l'eau interstitielle le font dans l'ordre d'élimination suivant : (de plus, des expériences ex-situ montrent que dans les eaux interstitielles des grain de sable des plages, les cinétique de réaction du thallium sont rapides). Dans le contexte du dérèglement climatique qui affecte la température, l'érosion et l'oxygénation de l'eau, dans le contexte des bouchons vaseux estuariens notamment, ces données nouvelles doivent être, autant que possible, prises en compte dans les modèles océanographiques. Sur les terres émergées, les sources naturelles connues de thallium sont essentiellement le volcanisme, les geysers et certains systèmes hydrothermaux (associés à des sulfures, tels que la pyrite, la sphalérite ou la marcassite), l'érosion de roches riches en thallium et la proximité de certains affleurements géologiques riches en métaux lourds. Dans les années 2020, les scientifiques cherchent à modéliser et prédire le comportement du thallium dans l'environnement, dont en prédisant ses liaison dynamique aux interfaces solide-eau, en fonction des conditions de température, pH, dureté, oxygénation, biotique/abiotique. Tendances Dans les eaux Eaux de surface À titre d'exemple, en 2011, dans le sud-ouest de l'Angleterre, le thallium (Tl) a été dosé dans des échantillons (filtrés et non filtrés) d'eau de pluie, d'eau du robinet, de rivière, d'estuaire, d'eaux usées et d'effluents de décharges. Dans cette région, Tl dissous était le moins présent (<20 ng L−1) dans l'eau du robinet, l'eau de pluie, les eaux usées traitées et les effluents de décharges, les eaux estuariennes et de rivières drainant les bassins versants de grès et de schistes. Mais des concentrations allant jusqu'à environ 450 ng L−1 ont été dans les eaux de bassins versants en partie minéralisés et là où ont existé des mines (jusqu'à ng L−1 ont été trouvés dans l'eau d'une mine abandonnée). Comparé à d'autres éléments trace métalliques mesurés par cette étude ( As, Cd, Co, Cr, Cu, Ni, Pb, Zn), le thallium montrait une faible affinité pour les particules en suspension. L'étude a aussi montré qu'il échappe aux traitements conventionnels des eaux minières (précipitation d'hydroxyde). À Trzebinia, dans une région houillère de Pologne, des échantillons d'eau, de sédiments de fond et de sol de terrasse de plaine inondable des ruisseaux Wodna et Luszowka présentaient en 2010 des niveaux de thallium 20 à 30 fois plus élevé que dans les eaux typiques de surface du pays. En surface ce thallium est plutôt sous une forme piégé dans les matières en suspension, qui présente des concentrations alarmantes (dépassant de dix fois environ celle des minerais de Zinc-Plomb ; , constituant , car . Eaux souterraines Globalement, la quantité de thallium dissous dans les eaux souterraines augmente avec la profondeur, et en fonction du contexte géologique. Elle est généralement comprise entre 20 et 24 μg L−1, et peut atteint au moins μg L−1 plus en profondeur ( en Pologne dans des eaux de forage remontées de grande profondeur ou contaminées par exemple par des eaux colorées du Miocène issues du lignite). Ces eaux sont une source importante de pollution par le thallium (avec des concentrations atteignant en Pologne de 2 à 3 ordres de grandeur supérieures à celles des eaux de surface). Dans le quartier de Valdicastello Carducci, en périphérie de Pietrasanta, en Toscane (Italie), la nappe, naturellement acide, a été polluée par d'anciennes mine de pyrites (où dans les galeries l'eau contient jusqu'à μg/L de thallium). En 2014, l'eau du robinet contenait de 2 à 10 μg/L de thallium. L'analyse de centaines d'échantillons de cheveux et d'urine d'habitants de la région a montré, en 2016, des valeurs dépassant les seuils de référence européens. Les cheveux et l'urine des personnes-témoins (a priori non exposées à cette eau) en contenait de 0,1 à 6 ng/g, contre 1 à 498 ng/g chez les sujets exposés, et les taux de Tl étant là corrélés à ceux de l'eau du robinet de la zone de vie des personnes concernées, ainsi qu'avec leurs habitudes de vie. Et alors que le seuil de référence européen pour l'urine est 0,006 μg/L, près de Valdicastello Carducci, l'urine en contenaient et de 0,046 à 5,44 μg/L respectivement. L'ordre a été donnée à la population de ne plus boire cette eau. Dans les sédiments Les sédiments de ruisseaux nés de des sols lessivés naturels contiennent très peu de thallium ( 0,02 à 0,17 mg kg−1 dans les sédiments de ruisseaux traversant des sables et des graviers fluvioglaciaires de Pologne. Inversement les sédiments de régions industrielles en contiennent des quantités préoccupantes. Par exemple, dans le sud de la Chine une étude (2022) a porté sur la nature et la quantité des isotopes ε205Tl du Tl trouvés dans les sédiments d'une rivière, en aval d'une grande fonderie de Pb-Zn. Cet isotope (dissous et dans les particules ultrafines [~ μm] y augmentait fortement en aval de l'usine (avec des valeurs proches de celles trouvées dans les déchets de la fonderie) ; les auteurs en ont déduit que la fonderie était responsable d'environ 80 % de la contamination en Tl de la rivière et de ses sédiments. Chez les microbes Autour de gisements géologique mines de pyrites) contenant naturellement au thallium (Tl), les organismes vivants y sont chroniquement exposés. Là, certaines communautés bactériennes s'y sont adaptées (plus ou moins, selon les teneurs en thallium et selon des paramètres géochimiques de type pH, S, Fe et TOM). Les chercheurs constatent que le thallium conditionne et façonne là la distribution verticale de ces communautés. Là les assemblages microbiens sont surtout dominés par les bactéries réductrices du fer (FeRB), des bactéries oxydantes du Fe (FeOB), des bactéries oxydantes du S et ces bactéries réductrices de Mn ; les cycles des éléments Fe, Mn et S dans le sol sont étroitement impliqués dans le cycle biogéochimique du Tl ; ceci fait évoquer une possible bioremédiation de sols contaminés par Tl en utilisant des microbes indigènes. Chez les végétaux Les végétaux absorbent le thallium à partir du sol, de l'eau du sol, et des dépôts humides (pluies, rosées, neige, givre…) et secs (retombées atmosphérique de nanoparticules, microparticules, particules et poussières). Dans le phytoplancton Le phytoplancton d'eau douce, comme chez les macrophytes terrestres, les teneurs en thallium varient beaucoup, selon le type d'organisme, mais aussi selon sa durée d'exposition, et du taux environnemental de Tl, le taux d'ions K+ dans le milieu d'exposition ainsi que le pH ambiant. Dans les plantes (macrophytes terrestres, hors arbres) En Pologne, au début du , les plantes en contiennent habituellement 0,05 mg kg−1, mais avec d'implorantes variations ( de 0,008 à 0,01 mg kg−1 pour des trèfles de régions réputés non-contaminés ; et de 0,02 à 0,6 mg kg−1 pour les graminées ; 0,02–0,3 mg kg− 1 pour les légumes… mais jusqu'à 5,5 mg kg−1 (soit près de plus que dans les légumes les plus contaminés) pour les champignons [pour rappel, le groupe taxonomique des champignons est bien connu pour bioaccumuler les métaux toxiques]). Les plus fortes contaminations mesurées l'ont été entre Katowice et Cracovie dans la région de Bukovno-Olkusz, autour d'un complexe d'extraction et fusion de Zinc-Plomb. Là les bourgeons de bouleau contenaient de 9,4 à 12,6 mg kg−1 de thallium, et les feuilles en contenait en moyenne 18,5 mg kg−1 ; les graminées en contenaient encore plus (25,5 mg kg−1). La sève de bouleau (consommée par l'homme) contenait de de thallium. Le genre brassica bioaccumule Tl, surtout le chou, le chou frisé mais aussi le colza alertaient Asami et ses collègues en 1996). D'autres auteurs ont montré que (comme pour d'autres métaux toxiques) l'absorption du thallium par la plante augmente avec l'acidité du sol ; or, beaucoup de régions industrielles ont été ou sont encore exposées à des pluies acides et beaucoup de régions minières sont exposées au processus auto-entretenu dit drainage minier acide. Des chercheurs chinois ont confirmé que le potassium (K) rapidement disponible, et le potassium total du sol sont les deux facteurs qui affectent le plus la biodisponibilité du Tl dans les sols cultivés, mais que l'altération du sol aggrave aussi l'accumulation de Tl dans les légumes. Et curieusement, le taux de matière organique du sol ne semble pas significativement affecter la mobilité de Tl dans la plupart des sols à laitues ; de même, les oxydes de Fe et de manganèse (Mn) ont dans ce cas peu contribué à rendre le thallium plus biodisponibile. Selon cette étude, les risques d'ingérer une dose préoccupante de thallium via le chou fleuri ou la laitue semblent minimes. Dans les arbres (résineux surtout) Le thallium est également bioconcentré et bioaccumulé par certains végétaux, et notamment par les arbres résineux. La composition isotopique du thallium, Zn, Cd, Pb, K, Ca, Mg et Mn et leur répartition dans les cernes du pin sylvestre (Pinus sylvestris L.) ont été mesurées autour d'une usine de première fusion du zinc à Olkusz (Sud-Pologne) ; les cernes des pins en contenaient jusqu'à , confirmant la tendance des conifères à bioaccumuler ce métal, au point que ces cernes pourraient être un bio-indicateur alternatif d'une pollution chronique par le thallium, mais ils ne permettent pas le suivi temporel précis d'une telle contamination. En effet, dans le bois de pin, le thallium a un comportement atypique (par rapport aux autres éléments trace métalliques) : le zinc et le cadmium des cernes sont significativement corrélés aux dépôts au sol, ce qui est moins vrai pour le thallium, qui reflétaient mal l'anamnèse (évolution temporelle) des dépôts (rétrospectivement modélisés). Ceci pourrait être expliqué par d'autres apports (via les feuilles ou l'écorce) que par les racines, par des capacités d'absorption racinaire variant dans le temps (selon météo, activité mycorhizienne…) ou par des effets inégaux de translocation latérale du thallium de l'aubier vers le bois (hypothèse retenue par les chercheurs). Des effets similaires sont signalés chez plusieurs essences d'arbres avec l'arsenic qui est un homologue chimique du phosphore (Le thallium étant, lui, un homologue du potassium). Dans ce cas, la composition isotopique du plomb () des arbres et du sol sous-jacent montrait que la fonderie était l'origine prédominante de la contamination(). Par ailleurs, l'analyse des taux d'éléments nutritifs (Ca, Mg et Mn) du bois a reflété les changements environnementaux liés aux dépôts acides. Le suivi dendrométrique thallium dans les cernes (comme pour l'arsenic) ne semble donc pas pertinent car ils ne sont pas une archive fidèle de la chronologie des dépôts de Tl dans l'environnement de l'arbre. La forte affinité du thallium pour les bois résineux a plusieurs conséquences : les feux de forêts de résineux réinjectent du thallium piégé par les arbres, via les fumées de feux de forêt ; Le bois en décomposition réinjecte dans le réseau trophique le thallium qu'il a stocké durant sa vie, ou dans l'air via son utilisation en « bois énergie », expliquant qu'on en trouve des doses très élevées dans certains champignons ; Les effluents gazeux, solides et liquides d'usine de fabrication de pâte à papier et de papier ou carton faits à partir de fibres cellulosiques de pins ou d'autres résineux (les données manquent pour les feuillus) peuvent être très contaminées par le thallium :Ainsi dans 27 usines (papeteries) surveillées en Ontario durant un an (en 1990), les effluents contenaient de 890 à 70 000 ng/L les 6 premiers mois, puis de 6 920 à 230 000 ng/L les 6 mois suivants. Les effluents d'une fabrique de carton ondulé en contenaient aussi (de 52 780 ng/L à 230 000 ng/L, bien au-delà des 200 ng/L à ne pas dépasser pour l'eau potable) ; ceci alors que dans ces mêmes usines, les concentrations moyennes n'étaient « que » de 400 ng/L pour le mercure (Hg), 20 800 ng/L pour le cadmium (Cd) et 130 000 ng/L pour le plomb (Pb). Jusqu'à la fin des années 1980, dans le suivi des effluents gazeux, liquides ou solides de tous les secteurs de l'aciérie et de la papeterie, le thallium a été oublié et/ou très sous-estimé, alors que, selon une étude ayant comparé les taux de ce polluant avec ceux de plomb, cadmium et mercure (polluants prioritaires systématiquement recherchés depuis des décennies) : les concentrations dans les effluents variaient systématiquement comme suit : Tl ≥ Pb > Cd > Hg. Dans les effluents aqueux du secteur fer/acier, pour sept usines suivies en Ontario, les concentrations se comptent en kilogrammes par jour, variant de 10,1 à 23,6 à kg/jour de thallium (18,7 kg/jour en moyenne), soit bien plus que la charge moyenne de mercure (0,05 kg/jour), de cadmium (4,0 kg/jour) et de plomb (21 kg/jour). Dans la plupart des usines les effluents en contenaient de 0,0 à , et dans une usine spécialisée, ce taux variant de à . Ces taux dépassent souvent, et de loin, le seuil pour la qualité de l'eau de l'Ontario (200 ng/L), confirmant qu'au début du , le thallium est un polluant environnemental majeur, plus qu'émergeant, et sous-estimé en concluaient Cheam en 2000. Chez les animaux Chez les animaux à sang chaud (dont l'Homme) et à sang froid, le thallium est très bioassimilé et hautement toxique, même à très faible dose ; et à l'état métallique, un simple contact est déjà dangereux. Pour cette raison, des sels de thallium ont été ou sont encore présents dans certains insecticides ; ils ont aussi été utilisés dans la mort aux rats. Poissons Des salmonidés (Salvelinus namaycush) migrant entre le lac Michigan et le centre de l'océan Pacifique contenaient de 0,2 à 12 nmol g−1 de thallium. Des truites alpines (Salvelinus alpinus) du lac Hazen (île d'Ellesmere, Nunavut, Canada) présentaient des taux allant de 0,07 à 0,61 nmol g−1). Dans des lacs recevant des eaux usées de traitement de l'uranium, le tissu musculaire du grand brochet (Esox lucius) contenait quatre à cinq fois plus de thallium que celui de poissons vivant dans des lacs non contaminés de la même région. Dans des zones contaminées par le thallium étudiées, le muscle de poissons en contenait de 470 dans les années 1950 à 575 nmol g−1 dans les années 1970. Et le plus faible taux de thallium dissous pour lequel des effets toxiques ont été signalés est de pour le saumon atlantique juvénile. 50 % des poissons meurent à partir de selon les espèces (gardon, perche et truite arc-en-ciel) selon Pickard en 2001. Amphibiens Dans la région de Bukovno-Olkusz, entre les villes de Katowice et Cracovie (Pologne), le frai des amphibiens peut être une source très importante de contamination au thallium pour les prédateurs. De même pour les amphibiens eux-mêmes ( chez les crapauds adultes de Bukowno, les foies accumulent le plus de thallium ; 3,98 mg kg-1 (en poids sec) en moyenne et jusqu'à 18,63 mg kg-1 ; et plus de 96,5 % des foies contenaient plus de 1,0 mg kg−1 de thallium, niveau correspondant à un empoisonnement. Oiseaux Au Japon, Mochizuki en 2005 dont dosé le thallium dans le foie et les reins de 5 espèces de canards barboteurs et de trois espèces de canards plongeurs. Les taux de thallium variaient de 0,0049 à 0,14 μmol g−1 en poids sec, et étaient 4 fois plus élevés chez les canards de surface (par rapport aux plongeurs), probablement en raison de comportements alimentaires très différents dans un même plan d'eau. Animaux chassés, pêchés ou élevés et mangés, risques pour les consommateurs En 1906; W. Luck a empoisonné une poule avec du thallium et a donné à manger sa chair à des rats ; cela a suffi à tuer onze rats. Des prédateurs ou espèces nécrophages (le sanglier par exemple, volontiers nécrophage) sont parfois à leur tour mortellement empoisonnés ; ainsi que des espèces gibier ayant mangé des granulés raticides, qui peuvent être dangereusement contaminés, et menacer la santé de leurs consommateurs. Un autre auteur (P.G Shaw, en 1932) déduit d'observations des taux de thallium retenus dans les tissus, qu'il est effectivement probable que la chair de gibier à plumes ayant eu accès à un appât rodenticide au thallium provoquerait une intoxication secondaire chez les consommateurs de gibier. Une autre étude a montré que le fœtus d'animaux gravides empoisonnés peut également en contenir des quantités significatives. Des études plus récentes donnent quelques fourchettes de teneurs typiques des tissus musculaires d'autres animaux, également chassés, pêchés ou élevés et consommés par l'Homme : de 0,74 à 110,5 ng g−1 (poisson) ; 0,84 ng g−1 (lapin) ; 1,7 ng g−1 (porc) ; 0,74 ng g−1 (bovin). En 2015 une étude de l'INRA publiée dans la revue Production animale, conclut qu'on manque de données concernant le risque de contamination d'animaux sauvages ou de gibier puis de la chaîne alimentaire via l’épandage de matières fertilisantes d’origine résiduaire (MAFOR) contenant du thallium. En 2015 paraissait une étude polonaise ayant utilisé le chevreuil (herbivore) et le sanglier (omnivore et nécrophage) pour un essai de biomonitoring de la contamination du réseau trophique par le plomb (Pb), le cadmium (Cd) et le mercure (Hg) dans deux régions industrielles de Pologne avec différents niveaux de pollution par les métaux toxiques, comparées au district des lacs de Mazurie, considéré comme épargné par l'industrie. Les taux de Pb, Cd et Hg étaient préoccupants pour la santé des consommateurs dans les échantillons de foie, de rein et moindrement de muscle ; les auteurs ont aussi calculé les facteurs de concentration moyens dans les tissus animaux par rapport à leur concentration dans le contenu gastrique ou ruminal. L'étude montre que le secteur pollué par la fusion des métaux était plus contaminé que la zone d'extraction de lignite et que le site de référence. Des niveaux élevés de ces métaux dans les abats de gibier peuvent constituer une menace pour les consommateurs de venaison. Dans les agrosystèmes On le retrouve aussi dans les agroécosystèmes, dont en France selon des études faites par l'INRA dans les années 1990. Toxicologie Ce produit étant toxique à très faible dose et difficile à doser, l'empoisonnement par le thallium ou thallotoxicose est resté longtemps méconnu. Il a commencé à être décrit dans les années 1930. Dégradation de la fonction hépatique par Tl(I) et Tl(III) : le foie est l'un des principaux organes de détoxication (avec le rein) et il contrôle l'homéostasie des acides gras et des lipides de l'organisme. Il a besoin pour cela d'un grand nombre de mitochondries fonctionnelles. On a récemment (2022) montré, chez la souris, que si une expositions à seulement 10 ppm de Tl(I) ou de Tl(III) durant 15 jours ne changent pas significativement son poids ni son comportement alimentaire ; pendant qu'une partie du thallium se fixe dans son foie, il induit une congestion des sinus hépatiques, une nécrose des hépatocytes et bouleverse le métabolisme et les taux d'acides gras. Tl(I) suractive dans le foie les gènes liés à l'antioxydation (HO-1, GPX1 et GPX4), à la synthèse des acides gras (FADS2 et Elovl2) et à la voie d'oxydation des acides gras (PPARα, ACADM, ACADVL, ACAA2 et CPT1A). Tl(III) quant à lui suractive plutôt les gènes liés à la voie d'oxydation des acides gras (CYP4A10 et CPT1A). En perturbant le métabolisme des acides gras, le thallium cause un épuisement énergétique du foie. Au stade fœtal et embryonnaire humain Les effets de l'exposition prénatale précoce au thallium sont encore mal documentés, mais on sait que bien qu'à très faible dose en général, le thallium est de plus en plus largement présent dans l'environnement il est retrouvé jusque dans les glaciers et les neiges de l'Antarctique, ce qui laisse supposer une large contamination des chaînes alimentaires) (niveau de fond « naturel » de thallium pour l'Arctique : estimé en 2001 entre 0,02 et ), et il est bioassimilable. Très soluble dans le sang, il traverse aisément les barrières pulmonaire, intestinale et un peu moins bien la barrière placentaire (quand la mère est contaminée, on le retrouve rapidement dans le sang de cordon et dans le liquide amniotique) ; chez les mammifères, les sels de thallium peuvent traverser le placenta et pénétrer dans le fœtus, mais les concentrations chez l'embryon et le fœtus restent ; une étude chinoise récente (2016), basée sur 816 personnes, a confirmé que l'augmentation du taux urinaire de thallium chez la femme enceinte est associé à un risque significativement plus élevé de faible poids du bébé à la naissance. À la différence du mercure, le thallium ne semble pas causer de malformations congénitales, mais comme pour le plomb, l'exposition in utero affecte l'intelligence du futur enfant avec, curieusement, un effet « genré » : Selon une étude (2020) basée sur une cohorte de paires mère-nouveau-né dont le sang de cordon a été testé lors des premier, deuxième et troisième trimestres de la grossesse : en cas d'exposition prénatale au thallium au second trimestre de grossesse, le risque de troubles neurocomportementaux de type trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH) augmente chez les jeunes enfants observés à l'âge de 36 mois. Ce risque est plus marqué chez les garçons (qui au stade fœtus semblent nettement plus sensibles à la neurotoxicité de ce métal que les filles) ; Par ailleurs, une autre étude (chinoise) publiée en 2022 a évalué de la même manière l'exposition prénatale au thallium et a modélisé les fenêtres critiques de la neurotoxicité du thallium ; elle conclut que des taux de thallium plus élevés au premier trimestre de grossesse sont associés à des scores VSI plus faibles et que si la « contamination » se fait au troisième trimestre, les scores aux tests du WISC sont d'autant plus mauvais pour les aspects VSI (Visual Spatial Index), FRI (fluid reasoning index) et PSI que le degré de contamination a été important in utero. Cette équipe infère que l'exposition in utero au thallium est . Exemples d'empoisonnements connus au thallium Cet élément chimique a été utilisé par William Bechtel réserviste du SDECE pour empoisonner le combattant nationaliste camerounais Félix Moumié à Genève en 1960. L'agent (ancien combattant parachutiste Franco-Suisse et réserviste du SDECE, alors sexagénaire, qui s'est fait passer pour un journaliste) aurait versé une première dose mortelle dans son apéritif (un Pernod), que Moumié n'a pas bu en début de repas trouvant qu'il avait mauvais goût, incitant l'agent à en verser une seconde dans un verre de vin. Moumié, à la fin du repas, finit par boire le verre de vin et le pastis empoisonné en disant : « On va pas leur laisser l'apéritif qu'on n'a pas bu », prenant ainsi une double dose de thallium. Il aurait ensuite compris rapidement qu'il avait été empoisonné ; Selon l'ex-ministre des Affaires étrangères irakien Hamed Jabori, Boumédiène a également été empoisonné par les services irakiens avec du thallium. Lors de l'empoisonnement supposé d'Alexandre Litvinenko en 2006, on a d'abord soupçonné le thallium (Litvinenko avait notamment perdu ses cheveux) avant de trouver des traces de polonium 210 dans ses urines. Traitement des intoxications au thallium Face à un patient empoisonné par le thallium, après le diagnostic, le médecin cherche à provoquer une excrétion forcée du poison. Antidotes : le bleu de Prusse pris par voie orale absorbe le césium et le thallium dans le tube digestif. Le césium et le thallium ainsi complexés par le bleu de Prusse sont alors rendus insolubles et non disponibles pour l'organisme, puis éliminés dans les selles (qu’il colore en bleu très foncé). Même dans les selles, le thallium sera ensuite non-biodisponible pour les plantes et les autres organismes vivants ; d'autres chélateurs ( dimercaptosulfonate de sodium) sont parfois associés ; La métallothionéine est une protéine soufrée de faible poids moléculaire, connue pour jouer un rôle de piégeage de métaux et de radicaux libres chez tous les animaux. Deux universitaires turcs (publication 2010) en ont injectée (1 ou 2,5 mg/kg de poids corporel) à des rats mâles Wistar de laboratoire, avant qu'ils soient empoisonnés par de l'acétate de thallium par voie intrapéritonéale (32 mg/kg, soit la DL50 pour cette espèce). Par rapport aux rats non-traités, chez les rats ainsi traités, . D'autres études, en 2020 et 2021 ont confirmé l'efficacité de cette molécule, seule ou combinée au bleu de Prusse pour atténuer le stress oxydatif induit par le thallium et pour atténuer la toxicité systémique du thallium (toujours chez le rat) ; une hémodialyse est parfois associée à ces traitements. Une difficulté est que les traitements sont d'autant plus efficace que mis en œuvre tôt, mais les sels de ce métal n'ayant généralement ni goût, ni couleur, ni odeur caractéristique, le diagnostic est souvent tardif (au moment de l'alopécie qui en est le symptôme le plus typique par exemple). Écotoxicologie On suppose que son écotoxicité est liée à sa toxicité intrinsèque, et à son comportement géochimique et à sa mobilité qui « miment » ceux du potassium. Au début des années 2020, l'écotoxicologie du thallium est encore très lacunaire. Ceci s'explique par la rareté des études sur les effets d'expositions diffuses et chroniques aux faibles doses ; sur les mécanismes dynamiques de migration, transformation, bioaccumulation et biomagnification du thallium dans les divers habitats et écosystèmes et par le fait que c'est un élément souvent présent à très faible dose (< dans la croûte terrestre et < en eau douce non contaminée, et moins de 20 nanogrammes par litre d'eau de mer, en général). Son dosage et son suivi impliquent des outils efficaces de microextraction et, s'il est présent à très faible dose, une phase de pré-concentration et/ou de mesure très sensibles, en particulier pour le doser dans des matrices complexes. De plus, dans l'environnement aquatique, . Les taux de thallium dans le phytoplancton et les macrophytes varient selon le type d'organisme, la durée d'exposition, la concentration du milieu en thallium (Kwan et Smith, 1988) et le taux de K+ dans le milieu d'exposition. Le pH joue aussi un rôle majeur ( chez Lemna minor, Chlorella kessleri et Scenedesmus obliquus (Stary 1983) le thallium bien qu'alors très biodisponibile, est moins absorbé à faible pH (peut être à cause d'un métabolisme réduit ou d'une inhibition de l'absorption par les protons), mais il est bien absorbé pour les pH de 6 à 10. L'accumulation de thallium chez les végétaux n'est pas (ou peu) un phénomène de diffusion passive ; en effet, elle augmente avec le métabolisme de l'organisme, et Kwan et Smith (1991) ont montré que Lemna minor exposée à 0,1 à 100 μmol L-1 de thallium présente un seuil de saturation, et que dans l'obscurité l'absorption de thallium chutait de 91 % ; un phénomène de même type a été constaté en 1991 chez l'algue Chlorella et chez la diatomée Stephanodiscus hantzschii exposées au Diméthylthallium (DMT). Le thallium empreinte les systèmes de transport de K+, d'autant plus facilement qu'il y a carence de potassium dans le milieu. Et Tl+ inhibe l'absorption de K+ chez la cyanobactérie Synechocystis. Julie Dumas a conclu en 2007 que ; elle a montré qu'une partie au moins du thallium « stocké » dans les granules intracellulaires et dans les débris cellulaires de tubifex et de larves de chironomes est également assimilable par le Sialis (un de leurs prédateurs). Caenorhabditis elegans est un invertébré couramment utilisée en écotoxicologie, représentatif de nombreux nématodes et organismes vivant dans le sol. On a montré en 2021 que sa larve absorbe facilement l'acétate de thallium, qui tue, à faible dose, une partie des larves et inhibe le développement des autres (aux doses testées de 100 à ). Même après une brève exposition, le thallium se montre reprotoxique pour ce vers (forte inhibition de la formation d'œufs dans l'utérus). Il modifie le comportement du vers. Il active les voies antioxydantes. Dépollution de milieux contaminés par le thallium Épuration d'effluents gazeux Elle se fait par des moyens similaires à ceux utilisés pour d'autres métaux lourds toxiques (plomb, mercure, cadmium….), et les scientifiques cherchent à améliorer leur efficacité. Potabilisation de l'eau Selon Xiaoliu Huangfu et ses collègues (du laboratoire éco-environnemental du réservoir/Barrage des trois gorges et du laboratoire d'Etat chinois chargé des ressources en eau pour les villes), dans le monde et en Chine . Selon les données disponibles vers 2020, l'adsorption semble être le mécanisme le plus sélectivement capable de capter le thallium pour l'éliminer des eaux contaminées (y compris pour un potabilisation), et c'est le plus utilisé à échelle industrielle. Pour cela, de nouveaux adsorbants sont recherchés (des analogues du bleu de Prusse, de nouveaux biosorbants ainsi que les oxydes métalliques ont été testés) mais au début des années 2020, éliminer Tl(I) des milieux solides ou aqueux reste un défi, car il est dangereux et présent à des doses souvent extrêmement faible dans les eaux usées, et son extraction est (cations qui Divers composés organiques macrocycliques ont aussi un fort potentiel de fixation du thallium(I), ainsi que certains déchets liquides riches en certains nanomatériaux non agglomérés et à grande surface spécifique d'échange. Une étude (2022) a par exemple expérimentalement testé avec succès l'utilisation de pyrolusite de mauvaise qualité et de résidu de pyrolyse de boues huileuse pour épurer de l'eau polluée par du thallium. D'autres pistes sont explorées. En voici quelques exemples : En 2014, on a montré, en Chine, que dans certaines conditions de pH (acide), quelques oxydes métalliques modifiés peuvent efficacement capter et même rendre inerte Tl(I) dissous en l'adsorbant et en l'oxydant en Tl(III) : c'est le cas du dioxyde de manganèse hydraté amorphe (HMO, déjà connu comme bon sorbant pour la rétention d'autres métaux toxique). En laboratoire, sur une « eau simulée », ce matériau montre une grande sélectivité de sorption pour de Tl(I), même en présence de Ca(II) concurrent présent à des niveaux beaucoup plus élevés. Xiaoliu Huangfu ont montré que l'ajout de dioxyde de manganèse nanométrique amorphe (nMnO2) peut ainsi améliorer l'efficacité de l'épuration de traces (0,5 μg/L) de Tl, dans de l'eau simulée, mais moindrement dans des eaux de surface représentatives (rivière, et réservoir de barrage) ; si dans l'eau simulée, le taux de thallium chute de 0,5 μg/L à 0,1 μg/L résiduel, ce n'est pas le cas dans les eaux de surface naturelles testées, en raison probablement de la présence de cations compétitifs Ca2+ pour l'adsorption de Tl sur nMnO2. Ajuster le pH de l'eau aux conditions alcalines et la préoxyder Tl(I) en Tl(III) peut alors améliorer l'extraction du Tl qui une fois adsorbé sur nMnO2 pourra être éliminé en décharge (après décantation du nMnO2). Une fois saturées, les particules HMO semblent en outre pouvoir être régénérées dans une . Un problème est que l'acide humique, naturellement présent dans de nombreux types d'eaux de surface, pourrait contrer l'efficacité de cette coagulation améliorés par nMnO2 ; En 2015, on a montré que du Florisil (Silicate de magnésium synthétique) imprégné sous ultrasons de liquides ioniques (LI) permet d'extraire du Tl(I) d'un milieux aqueux en contenant. Des liquides ioniques « fonctionnalisés » ont pu capter efficacement d'autres métaux lourds et semblent être de bons candidats pour capter les ions thallium présents à faible dose. Parmi ceux qui ont été aussi testés pour Tl, ceux à base de phosphonium en adsorbaient plus que ceux à base d'imidazolium. Les ultrasons permettent de rapidement préparer l'adsorbant, en conservant et associant les atouts des liquides ioniques et ceux du support solide, tout en économisant la quantité de liquide ionique utilisée, et sans perdre d'extractant dans la phase aqueuse ; En 2020, Wang ont testé des nanomatériaux à base de titane ; En laboratoire (Université de Montpellier), dans le cadre d'une thèse, un consortium de bactéries sulfato-réductrices dominées par des bactéries Fe-oxydantes (consortium prélevé dans l'eau d'un drainage minier acide ou DMA), a été placé dans un bioréacteur aérobie en colonne, alimenté en continu avec de l'eau de ce DMA. Le système a capté presque tout le thallium, l’As et le Sb de cette eau. En 2021, López ont proposé un matériau composite adsorbant, facile à préparer, peu coûteux, réutilisable et jugé par eux , associant un dérivé du bleu de Prusse à des nanoparticules de magnétite. Ce composite magnétique est aisément récupérable au moyen d'un électro-aimant. En laboratoire, il a permis de récupérer jusqu'à 117 mg de Tl(I) par gramme de composite après 21 h d'interaction. IL a pu abaisser le taux de Tl dans le milieu jusqu'à 28 fois sous le seuil autorisé pour les eaux usées, et sans pâtir des variations de pH, mais avec . En outre, ce sorbant est réutilisable, permettant d'encore récupérer 97% du thallium éliminé sous traitement de désorption en solution KCl. Et enfin, il semble pouvoir aussi adsorber d'autres métaux indésirables (Cu) ou hautement toxiques (Pb) fréquents dans les eaux usées. En 2022, des oxydes de manganèse biogéniques (BMnOx) ont été étudiés comme adsorbeurs de Tl. Préparés en oxydant le Mn(II) par une bactérie mise en présence de Mn(II) dans une solution de 4,0 à de manganèse, ce BMnOx a efficacement piégé le thallium par chimisorption principalement, et via des interactions synergiques d'oxydation-précipitation, d'attraction électrostatique, d'échange d'ions et de complexation en surface du BMnOx : Et en outre, après l'adsorption, 19,46 % du Tl(I) hautement toxique a été transformé en Tl2O3 bien moins toxique. oxydes de manganèse biogéniques. La captation de thallium était efficace dans une large fourchette de pH (3,0 à 9,0) même en présence de . une technique oxydation avancée du Tl(I) par du fer à valence nulle (Fe0) couplé avec du persulfate a permis, en laboratoire, d'épurer des eaux contenant du Tl(I), sans que les ions coexistants et ni la matière organique (NO3−, SO42−, Cl− et HA) n'aient trop perturbé le processus, et ce dans une large gamme de pH et de température. (plus de 98 % du Tl(I) extrait pour une concentration de Tl(I) ≤ 0,250 mM, avec le radical•OH actif dans l'élimination du Tl(I), oxydé et récupéré par co-précipitation pendant que Fe0 catalyse la réaction en tant que source d'ions Fe2+. Le Fe0 résiduel est récupérable grâce à son magnétisme, et réutilisable comme réactif ; le biochar est un matériau synthétique, souvent encore plus adsorbant que le charbon activé. En 2022, on a réussi à utiliser de la paille de blé pré-traitée, puis pyrolysée à l'azote, puis exfoliée à la chaleur éclair pour créer un biochar dont les nanofeuilles en couches minces extraient très efficacement le thallium(I) d'eaux contaminées ; grâce à ses pores ouverts de 3,98 nm, et une surface BET de 421,24 m²g⁻¹ (très supérieure aux pores de 2,05 nm et aux 3,81 m²g⁻¹ d'un biochar de paille vierge). À pH 7,0, il capte jusqu'à 382,38 mg g⁻¹ de thallium (9 fois plus qu'un biochar normal de paille), y compris en présence d'ions concurrents (Ca²⁺, Mg²⁺, K⁺, Cu²⁺, Zn²⁺) et/ou d'acide humique et/ou d'acide fulvique. De plus, après 5 cycles de régénération (adsorption-désorption), et il conserve encore 93 % de sa capacité initiale. En laboratoire, il a pu éliminer 90 % du Tl (I) d'une eau de rivière contaminée pour les besoins de l'expérience. En 2022, également, on a pu conjointement et synergiquement adsorber 98,33 % du thallium (Tl) et 89,14 % de l'antimoine d'une eau polluée, ceci grâce à un composite associant un biochar à des nanoparticules de manganèse-ferrite (MnFe2O4) assez facile à fabriquer en condition hydrothermale. Ici : , via un mécanisme d'oxydation, d'adsorption, de complexation et d'échange d'ions. La plupart, voire tous ces procédés impliquent des moyens technologiques, énergétiques et/ou financiers qui ne sont pas à la portée de nombreux Pay et communautés. Dépollution de sols Certains microbes présentent un potentiel pour la dépollution de sols ou de substrats de culture contaminés ; Quelques plante métallophytes peuvent bioaccumuler et bioconcentrer des quantités importantes de thallium sans en mourir comme on l'a par exemple montré autour d'Olkusz en Pologne ( plantes des genres Iberis et Biscutella), ce qui leur donne un intérêt pour le phytominage ou a phytoremédiation, mais on ne peut raisonnablement les utiliser à ce jour que sur de petites surfaces, dont par exemple dans le sud de la France avec : Iberis intermedia : jusqu'à 0,4 % de thallium () dans la matière sèche de la plante entière) ; Biscutella laevigata (Brassicaceae) : plus de 1,5 % de la biomasse, ce qui en fait la plante la plus hyperaccumulatrice de thallium connue ; on a montré en 2022 que même la graine le tolère (il y est principalement localisé dans l'endosperme et les cotylédons). Dans la plante mature, le thallium est stocké dans le limbe foliaire et notamment dans les marges des limbes, et essentiellement dans les feuilles intermédiaires ( !)… alors que ce taux est inférieur d'un ordre de grandeur dans la tige et les racines. Et curieusement, alors que c'est le cas chez de nombreuses autres espèces, le potassium n'y inhibe pas (ni n'augmente) l'absorption de thallium ; cette non compétition entre thallium et potassium invite à penser que le thallium n'y est pas absorbé via les canaux du potassium, mais par un ou plusieurs transporteurs de haute affinité du thallium (encore inconnus en 2022). Décontamination de déchets De très nombreux types d'effluents industriels, aqueux notamment, sont contaminés par le thallium (généralement conjointement à d'autres métaux ou polluants dont certains peuvent avoir une certaine valeur). Pour être recyclables ou évacué sans danger dans un « milieu récepteur » (cours d'eau, mer), ou dans le contexte du traitement de séquelles industrielles, ces déchets doivent être décontaminés de ce métal, ce qui ne peut être fait par les technologies classiques d'épuration. De nouvelles méthodes de traitement sont explorées, qui ont toutes leurs avantages, limites et inconvénients : elles sont généralement basées sur des adsorbants multifonctionnels, des d'extractants non toxiques, l'oxydo-réduction, l'échange d'ions avec une résine échangeuse d'ions permettant une récupération facile et non polluante du thallium, des technologies de séparation membranaire, l'absorption/extraction par solvants, la précipitation/co-précipitation chimique, la coagulation-floculation, la flottation et la bioremédiation. Généralement, une seule de ces techniques ne suffit pas à éliminer le thallium pour descendre à un niveau sûr (quelques microgrammes par litre) ; il faut donc combiner plusieurs de ces technologies pour obtenir l'efficacité nécessaire et un rendement soutenable à grande échelle ; et il faudra ensuite inerter et gérer de manière sûre le thallium ainsi « extrait » et pour les matériaux d'adsorption épuisés ou les boues ou stériles ne pouvant être traitées dans les conditions économiques et techniques du moment. En 2020, la plupart de ces méthodes impliquent encore un long passage dans le process épuratoire ; elles ne conviennent pas aux besoins de « technologies d'urgence potentielles » nécessaires en cas d'accident technologique ou industriel impliquant une pollution thalliée. On cherche aussi à récupérer ce métal sous des formes réutilisables et/ou peu encombrantes (précipité solide insoluble idéalement), pour améliorer la soutenabilité et la rentabilité des processus de dépollution. Une étude de l'INERIS a montré que le thallium présent dans des déchets organique papetiers, des boues de STEP ou des déchets ménagers ne contamine pratiquement pas le biogaz fait à partir de ces déchets. Mesure des concentrations de thallium Selon matrices étudiées (eau, air, sol, sédiment, échantillons minéraux, végétaux, fongiques ou animaux), avec ou sans recherche isotopique, divers techniques analytiques sont utilisées, dont : spectrométrie de fluorescence atomique excitée par laser (LEAFS) ; spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS) ; voltampérométrie à impulsions différentielles par décapage anodique (DPASV ou FI-DP-ASV), ultra-sensible, dosant Tl jusqu'à la picomole par litre (pg/L) ; spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif haute résolution (HR-ICP-MS) ; spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif par vaporisation électrothermique (ETV-ICP-MS) ; spectrométrie d'absorption atomique : spectrométrie d'absorption atomique à flamme (FAAS) ou spectrométrie d'absorption atomique à four graphite (GFAAS). Par exemple, pour analyser le thallium dans le pétrole de schiste ou ses sous-produits (boue ou matériaux secs), après pyrolyse et atomisation à 900 et respectivement, les limites de détection obtenues pour l'analyse des échantillons de solides et de boues étaient en 2014 de 11 et respectivement ; Un nouvel instrument portable de détermination rapide du thallium dans l'eau a été proposé et testé (en 2017), basée sur un déchargeur luminescent à cathode associé à un spectromètre à fibre optique, en conditions optimisées, sa limite de détection (LOD) pour le thallium était de 11,8 ng mL−1 (écart type : 3,2 %). Sources d'exposition humaine Le thallium est un poison cumulatif et qui peut-être bioaccumulé dans le réseau trophique. Ses apports pour l'organisme sont surtout ; l'air inhalé (dans les régions industrielles notamment, ou en aval de feux de forêt, ou là où le charbon sert encore à se chauffer ou cuire des aliments…) l'alimentation, dont l'eau et d'autres boissons facilement contaminés par ce métal. Par exemple, une étude récente (2021) a montré que les vignes poussant dans une région minière abandonnée de Turquie contenait jusqu'à 2,34 mg/kg de thallium dans leurs racines, et un peu moins dans leurs feuilles mais assez pour exposer les enfants à 1,10E-02 mg/kg par jour, ce qui implique des risques sanitaires (déjà signalé en Toscane dans un même contexte de séquelles minières). Il est possible de doser le thallium dans le raisin et le vin, mais peu de données semblent disponibles à ce sujet. Géographie et cartographie de la pollution par le thallium La pollution diffuse touche toute la planète, mais on connait quelques hot-spots de pollution thalliée, dont : les zones actuelles et historiques d'extraction de minerai de type sulfure métallique, par exemple au nord de la République de Macédoine (Allchar), en Italie du Nord (Toscane), aux États-Unis (Iron Mountain), en Suisse, en France ou au sud de la Pologne (Bukowno–Olkusz), et plus encore au sud de la Chine dont à Xiangquan et particulièrement à Lanmuchang où après 400 ans d'exploitation de ce district minier, le mercure, le thallium et l'arsenic sont encore cause d'empoisonnement chronique au thallium se manifestant par des anorexies, alopécie, cécité conduisant parfois à la mort. Dans l'année 1960 ce district a enregistré 87 cas d'intoxication au thallium. Nota : ; des fonderie, certaines usines et incinérateurs, et surtout des zones associant des fonderies de métaux non-ferreux à un bassin minier important ( dans le bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais, les deux grandes fonderies de Métaleurop-Nord (fermée) et de Nyrstar sur le bord de la Deûle, rivière canalisée très polluée par le thallium avec selon une étude datant de 2007 des taux de 1.8 à 1111 μmol par kg de sédiment). Les données de terrain, si elles sont assez précise et nombreuses peuvent être intégrées dans une cartographie de distribution du thallium. Par exemple, au Canada, la première carte à grande échelle de ce type a été produite en 2001. Le thallium fait partie des métaux suivis par l'étude ESTEBAN en France métropolitaine. Règlementation Concernant les appâts empoisonnés utilisés par les chasseurs ou les agriculteurs ou les syndicats ou personnes chargés de lutter contre les rongeurs ou d'autres animaux jugés indésirables, les interdictions ont tardé à se mettre en place. Par exemple en Suisse il a fallu attendre 1973 pour interdire cet usage du thallium. Mais près des frontières, des cas d'empoisonnement humains ont persisté des années après, car ces poisons pouvaient encore être facilement achetés en Allemagne, en France ou en Italie où ils étaient encore mis sur le marché. En 1970, ces poisons étaient encore utilisés dans tous le pays européens. Et en 1980, ils l'étaient encore en Amérique du Sud, en Asie, et même encore un peu dans certains États du Sud des États-Unis, alors que c'est en Californie qu'on a pris conscience, bien plus tôt, de leur grande dangerosité pour l'Homme et les animaux domestiques et d'élevage. Notes et références Notes Références Voir aussi Bibliographie . . US EPA (US Environmental Protection Agency) Toxicological review of thallium and compounds ; Support of Summary Information on the Integrated Risk Information System (IRIS). . . . . . Couture P, Fortin C, Hare L, Lapointe D & Pitre D (2011) Review of thallium in aquatic ecosystems. Quebec City, Canada. Critical Research Report No R-127. Liens externes , avec en sous-pages les données connues pour chaque isotope Élément découvert par spectroscopie Poison
فيل جريكو
فيل جريكو هو مدير فني أمريكي، ولد في 30 سبتمبر 1948. مراجع وصلات خارجية خريجو جامعة تولين مواليد 1948
Brayden Tracey
Brayden Tracey, né le à Calgary, en Alberta, au Canada est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace. Il évolue au poste d'ailier gauche. Biographie Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. En club | 2017-2018 || Warriors de Moose Jaw || LHOu ||5 ||0 ||2 ||2 ||0 ||2 ||0 ||0 ||0 ||0 |- | 2018-2019 || Warriors de Moose Jaw || LHOu ||66 ||36 ||45 ||81 ||28 ||2 ||0 ||1 ||1 ||4 |- | 2019-2020 || Warriors de Moose Jaw || LHOu || 28 || 15 || 23 || 38 || 39 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2019-2020 || Royals de Victoria || LHOu || 24 || 7 || 16 || 23 || 25 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2020-2021 || Royals de Victoria || LHOu || 22 || 9 || 12 || 21 || 24 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2020-2021 || Gulls de San Diego || LAH || 12 || 0 || 0 || 0 || 4 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2021-2022 || Ducks d'Anaheim || LNH || 1 || 0 || 0 || 0 || 0 ||- ||- ||- ||- ||- |- | 2021-2022 || Gulls de San Diego || LAH ||55 ||11 ||20 ||31 ||40 ||2 ||0 ||0 ||0 ||2 |- | 2022-2023 || Gulls de San Diego || LAH ||62 || 10 || 18 || 28 || 40 ||- ||- ||- ||- ||- Au niveau international | 2017 || align=left|Défi mondial des -17 ans ||6 ||0 ||0 ||0 ||2 || align=left| Médaille d'argent |- | 2019 || align="left"|Championnat du monde -18 ans ||7 ||4 ||3 ||7 ||8 ||align="left"| place Trophées et honneurs personnels Ligue de hockey de l'Ouest (LHOu) 2018-2019 : récipiendaire du trophée Jim-Piggott remis au joueur recrue par excellence Références Naissance en mai 2001 Naissance à Calgary Joueur canadien de hockey sur glace Choix de repêchage des Ducks d'Anaheim Choix de premier tour au repêchage d'entrée dans la LNH Joueur des Warriors de Moose Jaw Joueur des Royals de Victoria Joueur des Gulls de San Diego (LAH)
Raision Loimu
Le Raision Loimu est un club finlandais de volley-ball, fondé en 1958 et basé à Raisio, et qui évolue au plus haut niveau national (SM-Liiga). Historique Palmarès Championnat de Finlande : 1982, 1983, 1984, 1990, 1997, 2001 Coupe de Finlande : 2004 Entraîneurs 2004-2007 : Ruslan Žbankov 2007-2009 : Ruben Wolochin 2009-2010 : Janne Harju 2010-2011 : Shailen Ramdoo 2010-2012 : Ruslan Žbankov 2013-2015 : Henri Tuomi 2015-2016 : Ismo Tuominen Déc. 2016-? : Henri Tuomi 2017-2019 : Christophe Achten 2019-2020 : Ari-Heikki Kulmala 2020- : Per-Erik Dalqvist Joueurs majeurs Tuomas Sammelvuo (réceptionneur-attaquant, 1,93 m) Lien externe Site officiel du club — en finnois Loimu Finlande-Propre
Paloma Baeza
Paloma Baeza, née le à Londres, est une actrice et réalisatrice britannique. Biographie Elle a vécu au Mexique pendant son enfance. son père mexicain et sa mère anglaise étaient des musiciens hippies. Après leur mariage à Londres dans les années 1970, ils se rendirent à Mexico lorsque leur fille avait 5 mois, et ils divorcèrent 4 ans après. Paloma s'en revint au Royaume-Uni avec sa mère en 1985, mais vit dans les deux pays. Elle a commencé à suivre une formation d'actrice dès l'âge de 5 ans et apparaît très tôt dans les théâtres londoniens, ainsi que dans des productions télévisées britanniques. Elle a étudié l'anglais et l'art dramatique à l'université de Bristol. Son compagnon est le romancier, scénariste et réalisateur Alex Garland. Filmographie Comme actrice Télévision 1994 : Mud (série télévisée) : Phillipa 1995 : La Bible : Joseph (mini-série) : Dinah 1996 : No Bananas (mini-série) : Rose Grant 1996 : The Tenant of Wildfell Hall (mini-série) : Rose Markham 1997 : L'Odyssée (The Odyssey) (mini-série) de Andrei Konchalovsky) : Melanthe 1997 : The Longest Memory (téléfilm) : Lydia 1997 : Bramwell (série télévisée), saison 3, épisodes 4 et 9 : Emmaline 1998 : Far from the Madding Crowd (téléfilm) : Bathsheba Everdene 1998 : Le Chevalier hors du temps (A Knight in Camelot) (téléfilm, anthologie Le Monde merveilleux de Disney) : Sandy 1998 : The Vanishing Man (série télévisée), épisode Spooks : Helen Neath 1999 : Inspecteur Frost (A Touch of Frost) (série télévisée), épisode Private Lives : Rachel Darrow 2000 : Anna Karenina (mini-série) : Kitty 2001 : Rebel Heart (mini-série) : Ita Feeney 2001 : Meurtres en sommeil (Waking the Dead) (série télévisée), épisodes Every Breath You Take: Part 1 & 2 : Anna Maitland 2001 : The Way We Live Now (mini-série) : Hetta Carbury 2002 : Les Années Tony Blair (The Project) (téléfilm) : Irene Lloyd 2004 : Essential Poems for Christmas (téléfilm) : lectrice 2006 : Scars (téléfilm) : Sophia 2008 : (série télévisée), épisode 2 : Mary Magdalene 2008 : MI-5 (série télévisée), saison 7, épisodes 2, 4 et 5 : Elizaveta Starkova Cinéma 1995 : Le Kid et le Roi (A Kid in King Arthur's Court) : princesse Katey 1999 : Sunburn : Aideen Higgins 2000 : Premier Amour (All Forgotten) : Mashenka 2001 : Reconnu coupable (The Escapist) : Valerie Hopkins 2007 : Sunshine : la sœur de Capa Courts métrages 1999 : Like Clockwork : Helen 2001 : That Sinking Feeling : une fille Comme réalisatrice 2001 : Watchmen (court métrage) 2006 : Coming Up (série télévisée), épisode The Window 2009 : The Odds (court métrage) 2017 : Poles Apart (court métrage d'animation) 2022 : La Maison (The House) (long métrage d'animation collectif) - troisième segment Liens externes Actrice anglaise de cinéma Actrice anglaise de télévision Réalisatrice britannique Réalisateur britannique d'animation Réalisatrice d'animation Étudiant de l'université de Bristol Naissance en mai 1975 Naissance à Londres
Buprestoidea
Les Buprestoidea sont une super-famille de coléoptères polyphages. Liste des familles Selon : famille des Buprestidae Leach, 1815 famille des Schizopodidae LeConte, 1859 Notes et références Liens externes Elateriformia Super-famille de Coléoptères (nom scientifique)
Chevêchette barrée
Ce nom vernaculaire peut désigner deux espèces de chouettes : Chevêchette cuculoïde (Glaucidium cuculoides) Chevêchette du Cap (Glaucidium capense) Notes et références
Pinus greggii
Pinus greggii est une espèce de conifères de la famille des Pinaceae. Liste des variétés Selon , et : variété Pinus greggii var. australis Donahue & Lopez Upton (1999) variété Pinus greggii var. greggii Selon : variété Pinus greggii var. australis Donahue & Lopez Upton Notes et références Liens externes greggii Espèce de Gymnospermes (nom scientifique) greggii
Vespertilio murinus
La Sérotine bicolore (Vespertilio murinus) est une espèce de chauves-souris de la famille des Vespertilionidae. Liste des sous-espèces Selon : sous-espèce Vespertilio murinus murinus sous-espèce Vespertilio murinus ussuriensis Notes et références Liens externes Chiroptère (nom scientifique) Vespertilionidae
Vassili Kazakov
Vassili Ivanovitch Kazakov (en ), né le et mort le , est un maréchal soviétique de l'artillerie. Biographie Jeunesse Né dans une famille de paysans à Filippovo dans l'oblast de Nijni Novgorod, il est enrôlé dans l'armée impériale en mai 1915 et participe à la Première Guerre mondiale. Après avoir été blessé dans la région de Riga au début de 1917, il est transféré dans une unité de réserve à Saint-Pétersbourg. Là, il participe à la Révolution de Février. Lorsque l'armée est dissoute, à la suite de la révolution d'octobre, il est démobilisé. Il se porte rapidement volontaire pour rejoindre l'Armée rouge nouvellement créée où il commande une batterie d'artillerie pendant toute la guerre civile russe et la guerre polono-soviétique. En 1925, il est diplômé de l'Académie d'artillerie de Moscou rejoignant le Parti communiste en 1932. Deux ans plus tard, il termine ses études à l'Académie Frunze. Le 7 mai 1940, il est promu au grade de général de division. Seconde Guerre mondiale Sur le Front de l'Est il commande les formations d'artillerie du 7e Corps mécanisé. Il prend part aux batailles de Smolensk et Moscou et développe de nouvelles méthodes pour l'utilisation de l'artillerie antichar. En , il est nommé commandant d'artillerie de Constantin Rokossovski sur le front de Bryansk. À ce titre, il travaille avec le général sur les fronts de Stalingrad, du Don, le Front central et le Premier front biélorusse. Le 17 novembre 1942, il devient lieutenant général puis colonel général le 18 septembre 1943. Kazakov fait partie des planificateurs des lignes de défense profondes de Koursk. Il participe à la bataille du Dniepr, à l'opération Bagration et aux combats en Allemagne. Pour sa contribution à l'offensive Vistule-Oder, il reçoit le 6 avril 1945 le titre de héros de l'Union soviétique (médaille n ° 5871). Carrière d'après-guerre Après la guerre, il commande les formations d'artillerie du GSFG et, à partir de mars 1950, il est le premier commandant adjoint du corps d'artillerie. En janvier 1952, il en est commandant, mais est rétrogradé au poste d'adjoint en avril 1953. Il est promu au grade de maréchal le 11 mars 1955 commandant la de 1958 à 1965. Après trois ans de plus comme inspecteur au ministère de la Défense, il meurt à Moscou, âgé de 69 ans, en mai 1968. Distinctions et récompenses Héros de l'Union soviétique Quatre ordres de Lénine (8 octobre 1942, 21 février 1945, 6 avril 1945, 30 juillet 1958) Ordre du drapeau rouge, cinq fois (12 avril 1942, 27 août 1943, 3 novembre 1944, 24 août 1948, 22 février 1968) Ordre de Souvorov, 1re classe, trois fois (29 juillet 1944, 18 novembre 1944, 29 mai 1945) et 2e classe (2 octobre 1943) Ordre de Koutouzov, 1re classe (8 février 1943) Ordre de l'étoile rouge (16 août 1936) Médaille du Jubilé « XX ans de l'Armée rouge des ouvriers et des paysans » (22 février 1938) Médaille « Pour la défense de Moscou » (1er mai 1944) Médaille « Pour la défense de Stalingrad » (22 décembre 1942) Médaille « Pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique 1941-1945 » (9 mai 1945) Médaille du Jubilé « Vingt ans de victoire dans la Grande Guerre patriotique 1941-1945 » (7 mai 1965) Médaille « Pour la prise de Berlin » (9 juin 1944) Médaille « Pour la libération de Varsovie » (9 juin 1945) Médaille « En commémoration du 800e anniversaire de Moscou » (20 septembre 1947) Médaille du jubilé « 30 ans de l'armée et de la marine soviétiques » (22 février 1948) Médaille du jubilé « 40 ans des forces armées de l'URSS » (18 décembre 1957) Médaille du jubilé « 50 ans des forces armées de l'URSS » (23 février 1968) Virtuti Militari (Pologne, Russie) 4e classe (Pologne, 24 avril 1946) Croix de Grunwald, 2e classe (Pologne, 24 avril 1946) Médaille « pour l'Oder, Neisse, la mer Baltique » (Pologne, 26. Octobre 1945) Médaille « Pour Varsovie. 1939-1945 » (Pologne, 26 octobre 1945) Médaille « de l'amitié soviéto-chinoise » (Chine, 23 février 1955) Références Naissance en juillet 1898 Naissance dans l'oblast de Nijni Novgorod Décès en mai 1968 Décès à Moscou Militaire russe de la Première Guerre mondiale Militaire soviétique de la Seconde Guerre mondiale Étudiant de l'académie militaire Frounze Personnalité inhumée au cimetière de Novodevitchi Récipiendaire de l'ordre du Drapeau rouge Récipiendaire de l'ordre de Koutouzov, 1re classe Récipiendaire de l'ordre de Souvorov, 1re classe Récipiendaire de l'ordre de Lénine Titulaire de la médaille pour la prise de Berlin Titulaire de la médaille pour la Libération de Varsovie Héros de l'Union soviétique Membre du Parti communiste de l'Union soviétique Décès à 69 ans Décès en RSFS de Russie Récipiendaire de l'ordre de la Croix de Grunwald
ليستير كراون
ليستير كراون هو رائد أعمال أمريكي، ولد في 7 يونيو 1925. مراجع وصلات خارجية أشخاص من ويلميت (إلينوي) أصحاب أعمال أمريكيون أمريكيون من أصل ليتواني يهودي جنرل داينمكس خريجو كلية هارفارد للأعمال فاعلو خير أمريكيون يهود مليارديرات أمريكيون مواليد 1925
1972 في نيوزيلندا
فيما يلي قوائم الأحداث التي وقعت خلال عام 1972 في نيوزيلندا. سياسة تعيين في المنصب 9 فبراير – روي جاك . انتهاء فترة المنصب 8 ديسمبر – روي جاك . 8 ديسمبر – نورمان كيرك زعيم المعارضة. رياضة 1 يناير – كأس نيوزيلندا 1972 الفائز . 20 فبراير – جائزة أستراليا الكبرى 1972 الفائز . مواليد يناير 1 يناير – شارلوته غراهام رسامة نيوزيلندية. 1 يناير – شون جونسون 1 يناير – كيت كامب شاعرة نيوزيلندية. 1 يناير – نيكولا فاركوهار فنانة نيوزيلندية. 7 يناير – هارون مكينتوش متسابق يخت نيوزيلندي. فبراير 1 فبراير – فيونا كينغ لاعبة اتحاد رغبي نيوزيلندية. 18 فبراير – ديفيد كوبر لاعب كركيت نيوزيلندي. مارس 3 مارس – بيتر أوليري 9 مارس – آنا لورانس لاعبة هوكي حقل نيوزيلندية. 28 مارس – ستيف والش 29 مارس – باول كينت سبّاح نيوزيلندي. أبريل 17 أبريل – ديلان ميكا لاعب رغبي نيوزيلندي. 18 أبريل – دين باركر متسابق يخت نيوزيلندي. مايو 8 مايو – دونالد ديكي لاعب كرة قدم أسترالي. 8 مايو – شون دوغلاس لاعب كرة قدم. 9 مايو – أنا لويس بلومان ممثلة من الولايات المتحدة الأمريكية. 14 مايو – ماندي سميث لاعبة هوكي حقل نيوزيلندية. 16 مايو – ماثيو هارت لاعب كركيت نيوزيلندي. 25 مايو – ساندي بينيت لاعبة هوكي حقل نيوزيلندية. 27 مايو – سارا وايزمان ممثلة نيوزيلندية. يونيو 3 يونيو – جيمس ألان لاعب كريكت نيوزلندي. 3 يونيو – روبرت كينيدي لاعب كركيت نيوزيلندي. 7 يونيو – كارل أوربان ممثل نيوزيلندي. 11 يونيو – ستيفن كيارني لاعب دوري رغبي نيوزيلندي. 20 يونيو – كاميرون براون تريثلت نيوزيلندي. 24 يونيو – ريتشارد مورغان لاعب كركيت نيوزيلندي. يوليو 11 يوليو – ستيفن ريتشاردز سائق سباق نيوزيلندي. 13 يوليو – مارك هامت لاعب اتحاد رغبي نيوزيلندي. 31 يوليو – ريس دوغان لاعب رغبي نيوزيلندي. أغسطس 12 أغسطس – توني مارش لاعب رغبي فرنسي. 23 أغسطس – غريغ ميرفي سائق سباق نيوزيلندي. سبتمبر 13 سبتمبر – أندرو ميلر لاعب اتحاد رغبي نيوزيلندي. أكتوبر 3 أكتوبر – كارل يورجنسن لاعب كرة قدم نيوزيلندي. 19 أكتوبر – جلان ميتشيل دراج نيوزيلندي. نوفمبر 11 نوفمبر – أليستير هنت 17 نوفمبر – جوستين باول لاعب كريكت نيوزلندي. 27 نوفمبر – فراح بالمر لاعبة اتحاد رغبي نيوزيلندية. ديسمبر 13 ديسمبر – ماثيو شتورم لاعب دوري رغبي نيوزيلندي. 16 ديسمبر – أنجيلا بلومفيلد ممثلة نيوزيلندية. 20 ديسمبر – جوناثان وايت منافِس أوليمبي نيوزيلندي. 30 ديسمبر – توني غرانثام وفيات مارس 2 مارس – بيلي والاس (مواليد 1878) لاعب اتحاد رغبي نيوزيلندي. 4 مارس – دون ماكس (مواليد 1906) لاعب اتحاد رغبي نيوزيلندي. 5 مارس – هيلين بريسيلا كراب (مواليد 1891) يونيو 2 يونيو – هربرت هنت (مواليد 1904) 9 يونيو – والتر آرثر هدسون (مواليد 1898) سياسي نيوزيلندي. أغسطس 26 أغسطس – ريجنالد جادسون (مواليد 1881) أكتوبر 5 أكتوبر – جيمس غيليسبي باركلي (مواليد 1882) سياسي نيوزيلندي. 22 أكتوبر – جيمس ك. باكستر (مواليد 1926) شاعر نيوزلندي. نوفمبر 13 نوفمبر – كيث ليندسي ستيوارت (مواليد 1896) ديسمبر 6 ديسمبر – غوردون بريدسون (مواليد 1909) سباح نيوزيلندي. 10 ديسمبر – إيلين دوغان (مواليد 1894) 11 ديسمبر – جون ميلز (مواليد 1905) لاعب كركيت نيوزيلندي. 1972 حسب البلد سنوات القرن 20 في نيوزيلندا
Fresnay-le-Gilmert
Fresnay-le-Gilmert est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire. Géographie Situation Communes limitrophes Climat Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs. Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après. Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat complétée par des études régionales prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et qui se trouve à à vol d'oiseau, où la température moyenne annuelle évolue de pour la période 1971-2000 à pour 1981-2010, puis à pour 1991-2020. Urbanisme Typologie Fresnay-le-Gilmert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,4 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Risques majeurs Le territoire de la commune de Fresnay-le-Gilmert est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle. Risques naturels Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les dénombrés sur la commune en 2019, 90 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999. Risques technologiques Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à , selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence. Toponymie Le nom de la localité est attesté sous la forme Fraxinetum vers 1250. Fraxinetum vers 1250, issu du latin fraxinus, « frêne ». Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Fresnay-les-Cailloux. Histoire Époque contemporaine Le 4 novembre 1870, le ballon monté Galilée s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé par les Prussiens et termine sa course à Fresnay-le-Gilmert, capturé par les Prussiens, après avoir parcouru 88 kilomètres. Politique et administration Liste des maires Politique environnementale Population et société Démographie Enseignement Manifestations culturelles et festivités Économie Culture locale et patrimoine Lieux et monuments L'église Saint-Just-et-Sainte-Anne, qui comprend une statue en pierre polychrome de Saint-Just, datée du XVIe siècle, et classée à titre d'objet. La mare. Personnalités liées à la commune Héraldique Voir aussi Articles connexes Liste des communes d'Eure-et-Loir Liens externes Fresnay-le-Gilmert sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Fresnay-le-Gilmert Commune ayant porté un nom révolutionnaire en Eure-et-Loir Aire d'attraction de Chartres
(241475) Martinagedeck
(241475) Martinagedeck est un astéroïde de la ceinture principale. Description (241475) Martinagedeck est un astéroïde de la ceinture principale. Il fut découvert le à Calar Alto par Felix Hormuth. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 3,10 UA, une excentricité de 0,08 et une inclinaison de 9,0° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (241001-242000) Ceinture d'astéroïdes Références Planète mineure découverte en 2009 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par Felix Hormuth Objet céleste découvert à l'observatoire de Calar Alto
Maripa scandens
Maripa scandens est une espèce de plantes de la famille des Convolvulaceae. Synonymes Maripa scandens a pour synonymes selon : synonyme homotypique : Mouroucoa scandens (Aubl.) Kuntze, 1891 synonyme hétérotypique : Maripa erecta G.Mey., 1818 Maripa cayennensis Meisn. in C.F.P.von Martius & auct. suc. (eds.), 1869 Maripa cordifolia Klotzsch ex Meisn. in C.F.P.von Martius & auct. suc. (eds.), 1869 Maripa scandens var. cordata Meisn. in C.F.P.von Martius & auct. suc. (eds.), 1869 Mouroucoa cayennensis (Meisn.) Kuntze, 1891 Mouroucoa cordifolia (Klotzsch ex Meisn.) Kuntze, 1891 Mouroucoa erecta (G.Mey.) Kuntze, 1891 Maripa scandens var. argentea Benoist, 1920 Maripa scandens var. albicans Ducke, 1925 Lysiostyles cayennensis (Meisn.) Roberty, 1952 Liste des variétés Selon (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) : variété Maripa scandens var. albicans Ducke variété Maripa scandens var. argentea Benoist variété Maripa scandens var. cordata Meisn. Histoire naturelle En 1775, le botaniste Aublet propose la diagnose suivante : Notes et références Références biologiques Voir aussi Articles connexes Liste des plantes décrites par Fusée-Aublet Lien externe Espèce de Convolvulaceae (nom scientifique)
Westeinderplassen
Le Westeinderplassen (« lacs de la limite Ouest ») est un complexe de lacs et d’îlots situé sur la commune d'Aalsmeer dans la province néerlandaise de Hollande-Septentrionale. Avec environ , le Westeinderplassen représente le tiers de la superficie de la commune, et forme la plus grande étendue d'eau douce de la Randstad Holland. Généralités Les rives du Westeinderplassen sont bordées par les villes de d'Aalsmeer, de Kudelstaart, de Leimuiden et de Rijsenhout. Sa partie nord contient en particulier des centaines de petites îles séparées entre elles par des canaux. Beaucoup d'entre elles sont privés et ne sont accessibles que par bateau. Du commerce se fait avec le Ringvaart relié au nord du lac principal. Lac dans la province de Hollande-Septentrionale Aalsmeer
Club de Deportes Coquimbo Unido
Le Club de Deportes Coquimbo Unido est un club de football chilien basé à Coquimbo. Histoire Anciens joueurs José Daniel Ponce Carlos Carmona Óscar Fabbiani Luis Fuentes Patricio Galaz Pedro González Vera Jorge Vargas Derlis Soto Notes et références Liens externes Coquimbo Unido Club de football fondé en 1957
Artagnan
Artagnan est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Adour, le ruisseau de Dibès et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l'Adour ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Artagnan est une commune rurale qui compte en . Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Artagnanais ou Artagnanaises. Géographie Localisation La commune d'Artagnan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Elle se situe à à vol d'oiseau de Tarbes, préfecture du département, et à de Vic-en-Bigorre, bureau centralisateur du canton de Vic-en-Bigorre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre. Les communes les plus proches sont : Liac (), Vic-en-Bigorre (), Gensac (), Ségalas (), Nouilhan (), Caixon (), Ansost (), Camalès (). Sur le plan historique et culturel, Artagnan fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre. Hydrographie La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne. Elle est drainée par l'Adour, le ruisseau de Dibès et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de de longueur totale. L'Adour, d'une longueur totale de , se forme dans la vallée de Campan en Haute-Bigorre de la réunion de trois torrents : l'Adour de Payolle, l'Adour de Gripp et l'Adour de Lesponne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Anglet, après avoir traversé . Climat Le climat est tempéré de type océanique, dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel. Milieux naturels et biodiversité Réseau Natura 2000 Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : la « vallée de l'Adour », d'une superficie de , un espace où les habitats terrestres et aquatiques abritent une flore et une faune remarquable et diversifiée, avec la présence de la Loutre et de la Cistude d'Europe. Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de est recensée sur la commune « l'Adour, de Bagnères à Barcelonne-du-Gers » (), couvrant dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 40 dans les Hautes-Pyrénées et une ZNIEFF de l'« Adour et milieux annexes » (), couvrant dont 18 dans le Gers, une dans les Landes et 41 dans les Hautes-Pyrénées. Urbanisme Typologie Artagnan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne. Cette aire, qui regroupe , est catégorisée dans les aires de à moins de . Occupation des sols L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), zones urbanisées (13,2 %), forêts (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %). L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui). Logement En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 225. Parmi ces logements, 90,5 % sont des résidences principales, 3,6 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Voies de communication et transports Cette commune est desservie par les routes départementales et . Risques majeurs Le territoire de la commune d'Artagnan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle. Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013. Artagnan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE) Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les dénombrés sur la commune en 2019, sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999. Toponymie On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail qui rapporte les dénominations historiques du village : Dénominations historiques : Artagna (, cartulaire de Bigorre ; v. 1200-1230, ibid.) ; Bernardus d’Artanha, latin et gascon (1283, procès Bigorre) ; De Artanhano, latin (1300, Enquête Bigorre; 1313, Debita regi Navarre) ; De Artanhano, latin (1342, pouillé de Tarbes ; etc.) ; Artanhan, (1429, censier de Bigorre) ; Artagnan, (fin , carte de Cassini). Étymologie : du nom de personne gallo-romain Artanius (gaulois artos, ours) avec le suffixe roman -anum. Nom occitan : Artanhan. Histoire Artagnan était une seigneurie de la Bigorre. Petit domaine de la famille Bazillac apporté en dot lors du mariage de Claude Bazillac, grand-mère de d'Artagnan, avec la famille de Montesquiou, il fut désormais possédé par la maison de Montesquiou et donna son nom à une branche de cette maison. Par sa mère Françoise de Montesquiou d'Artagnan, le célèbre mousquetaire Charles de Batz-Castelmore, comte d'Artagnan était apparenté à cette famille. Le sobriquet des habitants d'Artagnan en bigourdan est Eths pepis, en français « les idiots ». Cadastre napoléonien d'Artagnan Le plan cadastral napoléonien d'Artagnan est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées. Politique et administration Liste des maires En , à la suite de la démission du maire, Olivier Baccialone, son premier adjoint, Stéphane Étienne, est élu au poste de maire. Rattachements administratifs et électoraux Historique administratif Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Vic, comté d'Artagnan, canton de Vic-en-Bigorre (depuis 1790). Intercommunalité Artagnan appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en janvier 2017 qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn. Services publics Population et société Démographie Évolution démographique Enseignement La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017. École élémentaire. Sports Le sentier de l'Adour passe sur la commune. Économie Revenus En 2018, la commune compte fiscaux, regroupant . La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de ( dans le département). Emploi En 2018, la population âgée de s'élève à , parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 9,1 % de chômeurs) et 24,3 % d'inactifs. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse. La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle. Elle compte en 2018, contre 46 en 2013 et 57 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 220, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,2 %. Sur ces 220 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 24 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants. Pour se rendre au travail, 92,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile). Culture locale et patrimoine Lieux et monuments Église Saint-Nazaire d'Artagnan. L'école d'Artagnan et le centre de loisirs des mousquetaires. Lavoir. Personnalités liées à la commune D'Artagnan Pierre de Montesquiou d'Artagnan Famille de Montesquiou Maison de Fézensac Héraldique Voir aussi Bibliographie Articles connexes Liste des communes des Hautes-Pyrénées Communauté de communes de Vic-Montaner Liens externes Artagnan sur le site de l'Insee Artagnan sur le site de l'Institut géographique national Notes et références Notes et cartes Notes Cartes Références Site de l'Insee Autres sources Commune dans les Hautes-Pyrénées Commune dans l'arrondissement de Tarbes Commune riveraine de l'Adour Communauté de communes Adour Madiran Aire d'attraction de Tarbes
Guwange
est un jeu vidéo de à scrolling multidirectionnel. Le jeu se déroule dans un univers médiéval fantastique japonais inspiré des légendes de l'époque de Muromachi, et le joueur y incarne un personnage et doit affronter des démons à travers six niveaux. Le jeu a été développé par Cave et publié en 1999 par Atlus sur borne d'arcade au format JAMMA uniquement au Japon. i-mode & Yahoo! Go Mobile sont des versions sorti en . Son portage sur console de salon a eu lieu en , où le jeu fut disponible sur le Xbox Live Arcade, et ce partout dans le monde. Système de jeu Le jeu est un en vue de dessus, où le joueur incarne l'un des trois ninjas proposés. Le personnage est à pied et peut se déplacer librement, en suivant le défilement imposé par le jeu, et les obstacles physiques, comme les murs et les barrières. Le personnage a la possibilité d'utiliser des tirs normaux, des , et possède un Shikigami, agissant comme une sorte d'ange gardien. À tout moment du jeu, il est possible de contrôler le shikigami, qui a la capacité de ralentir les tirs ennemis ou de les détruire. Il peut également éliminer les ennemis et récupérer les divers bonus. Le jeu dispose d'un mode deux joueurs en simultané. Équipe de développement Producteur : Kenichi Takano Chef programmeur : Tsuneki Ikeda Programmeurs : Satoshi Kohyama, Takashi Ichimura Chef designer : Junya Inoue Designers : Akira Wakabayashi, Hiroyuki Tanaka, Atushi Aburano, Toru Shimazu Designers des personnages : Akira Nakabayashi, Junya Inoue Calligraphie : Akira Nakabayashi Voix : Yuko Nakamura, Junya Inoue, Kazushi Takamura, Takako Taniguchi, Takn Nagasawa, Takno Yoshida Producteur son : Junya Inoue Musique : Masahiro Kusunoki Effet sonore : Masahiro Kusunoki Superviseur : Hiroyuki Tanaka (Atlus) Assistant spécial : Toshiaki Tomizawa Liens externes cave.co.jp guwange format mobile Jeu vidéo sorti en 1999 Shoot 'em up Jeu Cave 1st Generation Jeu Xbox 360 Jeu sur téléphone mobile Jeu Atlus Jeu Xbox Live Arcade Jeu vidéo développé au Japon Jeu vidéo sur les ninjas
Canton de Danjoutin
Le canton de Danjoutin est une ancienne division administrative française, située dans le département du Territoire de Belfort et la région Franche-Comté. Histoire Issu du redécoupage de l'ancien canton de Belfort, le canton est créé en 1967. Composition Le canton de Danjoutin groupait 12 communes : Andelnans (repère An) - 1 271 habitants Autrechêne (repère Au) - 304 habitants Charmois (repère Cha) - 293 habitants Chèvremont (repère Chè) - 1 469 habitants Danjoutin (repère D) - 3 514 habitants (chef-lieu de canton) Fontenelle (repère F) - 139 habitants Meroux (repère Mé) - 811 habitants Moval (repère Mo) - 324 habitants Novillard (repère N) - 252 habitants Pérouse (repère P) - 1038 habitants Sevenans (repère S) - 744 habitants Vézelois (repère V) - 898 habitants Représentation Démographie Notes et références Voir aussi Cantons du Territoire de Belfort Communes du Territoire de Belfort Danjoutin
Chevalier jaune
Le chevalier jaune (Moxostoma valenciennesi) est un poisson de la famille des catostomidés. Liens externes Cypriniformes (nom vernaculaire) Catostomidae
Walther Dobbertin
Walther Dobbertin (né en 1882 à Berlin, mort le à Jesteburg) est un photographe allemand. Biographie Walther Dobbertin naît dans une famille d'artisans berlinois. Ses aïeuls viennent du Mecklembourg, près de l'abbaye de Dobbertin. À Rostock, il suit un cours de photographie et suit des cours artistiques. En 1903, il s'en va en Afrique orientale allemande. Il ouvre des librairies et des galeries d'art à Dar es Salam, Tanga et Moshi. Il fait partie des photographes les plus importants de l'Afrique orientale allemande. Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est le seul photographe qui documente les événements du côté allemand. En 1916, Dobbertin est présent dans les troupes prisonnières des Anglais. Lorsque la guerre prend fin, les Allemands sont expulsés et dépossédés de l'Afrique orientale. La femme de Dobbertin, Alwine, réussit à passer en contrebande des plaques photographiques de son mari à l'étranger. Après sa libération, Dobbertin retourne en Allemagne et s'installe à Wiedenhof, aujourd'hui un quartier de Jesteburg, au sud de Hambourg. Il y ouvre encore une librairie. En 1932, il publie à compte d'auteur une collection de portraits à la gloire des soldats de l'Afrique orientale allemande. Durant le Troisième Reich, il est membre de la SA et chef de district de la Ligue coloniale du Reich. En 1945, l'armée britannique lui retire sa licence de commerçant. Après l'avoir récupérée, il tient sa librairie jusqu'en 1960. Peu de temps avant un voyage prévu en Afrique, le premier depuis son retour en 1920, Walther Dobbertin meurt. Galerie Source de la traduction Liens externes Pionnier de la photographie Photographe allemand du XXe siècle Militaire des troupes coloniales et indigènes allemandes Membre de la SA Naissance en 1882 Naissance à Berlin Décès en janvier 1961 Décès en Basse-Saxe
Étienne-Jean Panis
Étienne-Jean Panis, né le à Paris et mort le à Marly-le-Roi, est un homme politique français de la Révolution, député à la Convention de 1792 à 1795. Il est le beau-frère d'Antoine Joseph Santerre, brasseur, leader du faubourg Saint-Antoine de 1789 à 1792, puis commandant de la Garde nationale de Paris et général de division dans la guerre de Vendée. Comme Santerre, il a été très tôt critiqué, voire accusé, en raison de son rôle dans les massacres de Septembre (1792) et a dû toute sa vie essayer de se justifier sur ce point. Biographie Origines familiales et formation Étienne-Jean Panis est issu d'une famille de la bourgeoisie parisienne. Il naît dans le quartier du Marais où il a un moment sa demeure rue Saint-Paul. Il fait des études secondaires et connait les auteurs latins classiques ; il est même capable de réciter des vers d’Horace, de Virgile ou d'Ovide. Par la suite, il confiera à Élie Decazes : . Il étudie ensuite le droit et est reçu comme avocat. Sous l'Ancien régime Recommandé par son oncle, sous-caissier à la Trésorerie royale, il obtient un emploi en 1774. Mais Le , il épouse Marie-Claire Santerre (1755-1838), fille et sœur de brasseurs, qui lui donne plusieurs enfants. Débuts de la Révolution (1789-1792) Durant cette période, Antoine Joseph Santerre, leader des sans-culottes du faubourg Saint-Antoine, joue un rôle notable en 1791 (journées du 28 février et du 17 juillet) dans l'opposition au gouvernement, notamment à La Fayette, commandant en chef de la Garde nationale. Inquiété, comme beaucoup de révolutionnaires à la suite de cette journée, Santerre reparait à la fin de 1791 et, à partir du printemps 1792 (la France entre en guerre le 20 avril), s'engage dans les préparatifs de renversement du gouvernement. En 1792, Panis est, avec son ami Antoine Sergent-Marceau, administrateur de police, une situation lui permet de renseigner Santerre, notamment le 20 juin, lorsque les émeutiers envahissent le palais des Tuileries où résident le roi et sa famille. L'insurrection du 10 août 1792 Au début d'août 1792, les révolutionnaires rassemblent à Paris de nombreux volontaires (notamment ceux de Marseille, dont le chant de guerre va commencer sa carrière nationale) en route vers le front de l'est. Panis fait notamment remettre 500 paquets de cartouches à balle provenant de l’Arsenal au bataillon des Marseillais. La distribution a lieu du au . Le 10 août, les Tuileries sont prises et le roi mis en état d'arrestation, sous la garde de Santerre, désormais commandant de la garde nationale de Paris. Après l'installation du Conseil général de la commune insurrectionnelle à l'Hôtel de Ville, Panis demande à son beau-frère d’assurer la protection du Comité de police et de surveillance auquel il appartient, avec une garde rapprochée de vingt hommes. Il obtient aussi l'arrestation de deux de ses collègues considérés comme royalistes, Perron et Vigner, qu'il fait emprisonner, les remplaçant par les citoyens Jourdeuil et Duplain. Il fait partie d'une commission de la Commune chargée de la police, avec Marat, Jourdheuil, Duplain et Sergent-Marceau Député à la Convention Le 12 septembre, il est élu député de la Seine (11ème sur 24) à la Convention , où il siège ensuite avec les Montagnards (Robespierre, Danton, Desmoulins, Marat, etc.). Période du gouvernement des Girondins (septembre 1792-juin 1793) En , il devient membre du Comité de sûreté générale. Au terme du procès du roi (il vote la mort du roi lors du procès de Louis XVI. En juin 1793, les Girondins sont renversés par un coup de force contre la Convention et mis en accusation (). Attaques contre Panis et Santerre pour leur rôle dans les massacres de Septembre Accusé dès le , en tant qu’administrateur du département de police et de surveillance de la Commune provisoire du , d’avoir provoqué puis favorisé avec son beau-frère Antoine Joseph Santerre, commandant de la garde nationale, le déroulement des massacres de septembre 1792 par diverses mesures cosignées généralement avec son collègue Sergent, il lui fut surtout reproché d’avoir détourné, avec Sergent, des biens provenant des massacrés. Panis a joué un rôle essentiel dans le déroulement des massacres. Il en est de même de Sergent, du citoyen Duffort ou encore de Didier Jourdeuil. Leur autre collègue Pierre Jacques Duplain fut pressenti avec Panis pour remplacer au poste d’administrateurs les citoyens Perron et Vigner qui furent arrêtés. Bien qu’il bénéficiât d’appuis puissants, Panis était sur le point de rendre des comptes à la Commission des Douze mise en place par les Girondins. Période du gouvernement des Montagnards (juin 1793-juillet 1794) Le 9 thermidor : la chute de Robespierre (27 juillet 1794) Le 26 juillet 1794 (8 thermidor an II), il joue un rôle décisif dans l'attaque contre Robespierre. Il le somme de nommer les députés qu'il accuse de trahison. Robespierre s'y refuse et monte ainsi contre lui un nombre considérable de conventionnelsqui se sentent alors visés, du seul fait qu'il avait pu avoir avec eux un accrochage. Le lendemain, 9 thermidor, la Convention vote l'arrestation de Robespierre, de Saint-Just et de leurs proches. Ils sont exécutés le 10 (28 juillet) après une tentative de résistance de la Commune. Période de la Convention thermidorienne Comme nombre des proches des Montagnards, il est en butte aux attaques des leaders Thermidoriens (eux-mêmes anciens Montagnards, comme Tallien). Panis est souvent obligé de s’élever, à la tribune comme ailleurs, contre la responsabilité qui lui est attribuée dans les massacres de septembre. Son mandat de député prend fin en 1795, lorsque la constitution du Directoire est promulguée. Il ne se fait pas réélire. Période du Directoire, du Consulat et de l'Empire (1795-1814) Dernières années sous la Restauration (1814-1830) et la monarchie de Juillet Accusé par la Gazette de France du , il régit en publiant une brochure contre ce qu’il considère comme une calomnie. À la fin de sa vie, il vit d’une modique pension . Il meurt à Marly le . L'affaire des papiers de Camille Desmoulins Panis classa et recopia une partie des papiers laissés par Camille Desmoulins, notamment les manuscrits du 7 du Vieux Cordelier. Il s’occupa des intérêts matériels de Duplessis. À la même époque, il se sépara de son épouse Claire Santerre. Notes et références Voir aussi Bibliographie « Etienne Jean Panis » sur le site de l'Assemblée nationale . Liens externes Député de la Seine Député de la Convention nationale Membre de la Commune de Paris (Révolution française) Membre du Comité de sûreté générale Naissance en février 1757 Décès en août 1832 Décès à 75 ans
Histoire militaire du Dominion de Terre-Neuve pendant la Seconde Guerre mondiale
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le Dominion de Terre-Neuve est un Dominion gouverné directement à partir du Royaume-Uni par l'intermédiaire de la Commission de gouvernement. Terre-Neuve étant administrée par la Commission de gouvernement et n'ayant pas de parlement fonctionnel, la déclaration de guerre britannique à l'Allemagne provoque automatiquement l'entrée en guerre de ce territoire contre l'Allemagne le 3 septembre 1939. Création de la milice de Terre-Neuve La période entre les deux guerres mondiales voit de grands bouleversements politiques dans le Dominion de Terre-Neuve, entraînant la suspension du gouvernement responsable et la nomination de la Commission de gouvernement, ce qui permet à Terre-Neuve de revenir au statut de colonie de la Couronne. La présence de la marine allemande dans les eaux atlantiques menace la sécurité de la colonie, et en septembre 1939, il est décidé de lever une unité de milice de défense locale pour la défense de l'île. La milice de Terre-Neuve est chargée de garder des positions stratégiques sur l'île, y compris les cales sèches, l'approvisionnement en eau et les réserves de pétrole à Saint-Jean et la station de radio de la Newfoundland Broadcasting Company à Mount Pearl. Plus tard, ces tâches de garde sont étendues pour inclure l'entretien d'une batterie de défense côtière sur l'île Bell pour protéger les mines de minerai de fer de Wabana, ainsi que des mines et des quais dans le reste de l'île. Après la chute de la France en 1940, la position défensive de Terre-Neuve est perçue comme étant plus précaire. Cela conduit le Canada à assumer la responsabilité de la défense de Terre-Neuve avec la création de la « Force W » : diverses forces d'infanterie, d'artillerie et de garnison antiaérienne devaient être stationnées sur l'île. La milice de Terre-Neuve est immédiatement placée sous le commandement de la Force W et, éventuellement, sous le commandement d'un commandant canadien. En plus de ses fonctions de défense d'infanterie, Terre-Neuve maintient également la 1re Coastal Defence Battery, une batterie de défense côtière sur l'île Bell pour protéger les approches de l'île où les vraquiers chargeaient le minerai de fer des mines de l'île Bell. Dans la nuit du 4 septembre 1942, l'U-513 entre dans la baie de la Conception et coule le SS Saganaga et le SS Lord Strathcona. Répondant aux navires de guerre tirant leurs canons sur une cible dans l'eau, la batterie de défense côtière équipe ses canons et tente de tirer au même endroit ; cependant, le U-Boot allemand parvient à s'échapper. Ce fut la seule occasion où la batterie de défense côtière tira sur une cible ennemie. Régiment de Terre-Neuve Les efforts de l'armée canadienne pour étendre et former la milice aux normes professionnelles aboutissent à la re-désignation de la milice de Terre- Neuve : The Royal Newfoundland Regiment le 2 mars 1943. Le régiment reste dans un rôle de défense intérieure, mais en plus de ces fonctions, il est également chargé de former les recrues excédentaires pour les deux régiments de la Royal Artillery recrutés à Terre-Neuve pour le service outre-mer. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, 1 668 Terre-Neuviens s'étaient enrôlés pour servir dans le Newfoundland Regiment. 17 membres de la milice ont été tués le 12 décembre 1942 lors de l'incendie de l'auberge des Chevaliers de Colomb à Saint-Jean. Royal Artillery Service À partir de 1940, Terre-Neuve recrute des citoyens pour le service dans deux unités du Royal Artillery : le 57 régiment d'artillerie lourde (Terre-Neuve) et le 59 régiment d'artillerie lourde (Terre-Neuve), bien que pendant la guerre, le 57 deviendra un régiment d'artillerie de campagne et sera rebaptisé le 166 régiment d'artillerie de campagne (Terre-Neuve). Les deux unités d'artillerie sont d'abord affectées à des tâches de défense côtière en Grande-Bretagne, entraînant un arriéré de recrues à Terre-Neuve ne pouvant pas être immédiatement affectées à l'une ou l'autre des unités d'artillerie. Pour utiliser ces recrues excédentaires, le ministère de la Milice décide en 1942 d'utiliser les régiments d'artillerie comme dépôt d'entraînement et de recrutement pour les recrues d'artillerie. Ces individus s'enrôlent dans les régiments d'artillerie et sont déployés outre-mer selon les besoins. À la fin de la guerre, 820 des 1 668 membres s'étaient déployés outre-mer avec la Royal Artillery (représentant environ 20 % des engagements d'artillerie de Terre-Neuve), tandis que 447 autres artilleurs entraînés étaient à Terre-Neuve en attendant d'être transportés vers l'Europe le jour de la Victoire. En comptant les hommes toujours à Terre-Neuve, 1 267 soldats terre-neuviens ont été affectés à la Royal Artillery pendant la Seconde Guerre mondiale. 166 régiment d'artillerie de campagne (Terre-Neuve) Le 166 régiment est déployé pour la première fois pendant la campagne d'Afrique du Nord au sein de la armée britannique au cours des derniers mois des opérations en Afrique du Nord. Le régiment sert en Tunisie jusqu'à la fin de la campagne, déplorant 24 morts au combat. En Tunisie, le 166 soutenait les soldats du XIX corps français, en particulier les Goumiers. Le régiment reste en Afrique du Nord lors de l'invasion de la Sicile, ne se déployant sur l'île qu'à la fin de la campagne. Les Terre-Neuviens sont déployés en Italie en octobre 1943 avec la 8 armée britannique, où elle reste jusqu'à la fin des hostilités en 1945. Le régiment tourne entre diverses divisions au sein de la 8 armée, y compris la 8 division indienne et la 2 division néo-zélandaise ; les Néo-Zélandais sont sous le commandement de Bernard Freyberg qui avait commandé la 88 brigade dans laquelle le Royal Newfoundland Regiment a servi pendant la Première Guerre mondiale. Pendant la campagne, le 166 participe à des actions majeures comme la bataille de Monte Cassino, et de nombreux soldats du régiment reçoivent des décorations pour bravoure. L'une de ces personnes est le capitaine Gordon Campbell Eaton, qui reçut la Croix militaire en 1943 alors qu'il servait comme officier d'observation avancé. Eaton continua à servir dans les Forces canadiennes après 1949 avec le 166e régiment réformé (RCA), et fut nommé colonel honoraire du Royal Newfoundland Regiment et reçut plus tard l'Ordre du Canada. 59 régiment d'artillerie lourd (Terre-Neuve) En tant que régiment d'artillerie lourd, le 59 reste en Angleterre pour des missions de défense côtière jusqu'en 1944. En juillet, à la suite du Débarquement de Normandie, le 59 traverse la Manche et débarque le 6 juillet à Courseulles-sur-Mer où la 3 division du Canada avait débarqué un mois auparavant. Une fois en France, le 59 fait partie de l'Army Group Royal Artillery du 21 groupe d'armées britannique. L'unité entre d'abord en action pour soutenir la bataille de Caen, puis bombarde les forces allemandes dans la poche de Falaise. C'est après qu'il participe aux grandes batailles du nord-ouest de l'Europe, notamment en soutenant l'avancée du XXX corps lors de l'opération Market Garden et en soutien des forces américaines lors de la bataille des Ardennes. Le 59 régiment met fin à la guerre en Allemagne, tirant ses derniers coups contre Hambourg le 2 mai 1945. Pendant la campagne d'Europe du Nord-Ouest, ses principaux canons l'équipant sont l'obusier de 7,2 pouces et le de 155 mm de fabrication américaine. Notes et références Dominion de Terre-Neuve Histoire militaire du Royaume-Uni Histoire du Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale Histoire de Terre-Neuve-et-Labrador
Bao Bao
Bao Bao est un panda géant femelle qui est née au zoo national de Washington DC. Elle a grandi au zoo pendant quatre ans jusqu'en février 2017, avant de rejoindre le Centre chinois de conservation et de recherche sur le panda géant dans la province du Sichuan. Elle est la sœur de Tai Shan, Bei Bei et Xiao Qi Ji. Notes et références Voir aussi Articles connexes Diplomatie du panda Liens externes Pandas géants au zoo national Panda Cam au zoo national Animal né en 2013 Panda géant Relations entre la Chine et les États-Unis Animal né aux États-Unis
Tsaraitso
Tsaraitso est une commune urbaine malgache située dans la partie nord-est de la région d'Anosy. Géographie Démographie Économie Notes et références Voir aussi Articles connexes Anosy Ville à Madagascar Commune dans la région de l'Anosy
Justine Robbeson
Justine Robbeson (née le à Benoni) est une athlète sud-africaine, spécialiste du lancer du javelot et des épreuves combinées. Biographie Palmarès Records Notes et références Liens externes Lanceuse de javelot sud-africaine Heptathlonienne sud-africaine Championne d'Afrique d'athlétisme Championne du monde junior d'athlétisme Athlète (femme) aux Jeux olympiques d'été de 2008 Athlète (femme) aux Jeux olympiques d'été de 2012 Naissance en mai 1985 Médaillée d'or aux Jeux africains Naissance à Benoni
BB-8
BB-8 est un droïde de l'univers Star Wars. Il apparait pour la première fois dans Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force (2015). Description BB-8 est un droïde. Il a une tête en demi-sphère qui repose sur une autre sphère plus grosse sur laquelle il roule. BB-8 est blanc avec quelques parties grises et oranges sur son corps ainsi qu'un oculaire noir. Il est le droïde qui vole avec Poe Dameron sur son X-wing. Lors d'une mission sur la planète Jakku, Poe cache dans le corps de BB-8 une carte permettant de retrouver Luke Skywalker, en exil depuis des années. Alors que Poe est capturé par les troupes du Premier Ordre, BB-8 se retrouve seul sur cette immense planète désertique. Il est sauvé par la jeune Rey, alors qu'il allait se faire attraper par un revendeur. Rey est aussi une pilleuse mais elle préfère malgré tout garder le petit droïde, dont elle s'est prise d'affection. Ils croisent ensuite Finn, un Stormtrooper qui a déserté. Pour échapper au Premier Ordre, ils volent le Faucon Millenium. Ils sont ensuite happés par un autre vaisseau. Alors qu'ils croyaient voir débarquer des Stormtroopers, ils découvrent finalement Han Solo et Chewbacca. Ces derniers recherchaient depuis des années leur vaisseau. Ensemble, toute l'équipe cherche à rejoindre la base de la Résistance pour donner la carte permettant de retrouver Luke Skywalker. Ils se rendent alors sur Takodana, où ils rencontrent Maz Kanata. Avec la résistance, BB-8 dévoile la fameuse carte, dont le reste était détenu par R2-D2, qui était resté en veille depuis le départ en exil de Luke. Voix Dans Star Wars, épisode VII : Le Réveil de la Force, les effets de voix de BB-8 sont effectués par Brian Herring et Dave Chapman. Les acteurs Bill Hader et Ben Schwartz sont quant à eux crédités comme <ref>{{Imdb titre|id=2488496|sous-page=fullcredits|titre=Full Credits Star Wars: The Force Awakens}}</ref>. Jouet interactif Un jouet interactif, commandable par une application smartphone, est le résultat d'une collaboration entre la société Disney et Sphero. Le 7 juillet 2014, Disney annonce le nom des 11 entreprises sélectionnées pour le programme Disney Accelerator'' permettant de bénéficier de minimum et des ressources de la société Disney. L'une d'elles s'appelle Sphero et propose une boule télécommandée gyroscopique. BB-8 utilise ce concept et ajoute une partie supérieure qui fait office de tête. Notes et références Liens externes Personnage des films principaux de Star Wars Personnage de fiction créé en 2015 Personnage de film de science-fiction
Issy Bonn
Issy Bonn (1903 – 1977) est un acteur, chanteur et comédien juif britannique, célèbre pour son enregistrement de My Yiddishe Momme. Il est apparu dans deux films, en 1941 et en 1939, où il interprète Mr. Schwitzer. Bonn joue sur BBC Radio des spectacles de musique et de music-hall avant de prendre sa retraite pour devenir agent théâtral. Son image apparaît sur la couverture de l'album des Beatles, Sgt.pepper's Lonely Hearts Club Band. Il est mort lors de son 74e anniversaire à Londres, où il était né. Références Liens externes Naissance en avril 1903 Décès en avril 1977 Wikipédia:ébauche personnalité anglaise Naissance à Whitechapel Décès à Brent (borough londonien) Décès à 74 ans Acteur britannique
Christiaan Cornelis Uhlenbeck
Christianus Cornelius Uhlenbeck, né le à Voorburg et mort le à Lugano, est un linguiste, écrivain et anthropologiste néerlandais qui investigua plusieurs champs de recherche. Il écrit de nombreux articles, travaux et livres sur les langues germaniques et balto-slaves, le sanskrit, le basque et le pied-noir, une langue algonquienne. Bibliographie De verwantschapsbetrekkingen tusschen de germaansche en baltoslavische talen (1888) Die drei Catechismen in altpreussischer Sprache (1889) Die lexicalische Urverwandtschaft des Baltoslavischen und Germanischen (1890) Baskische Studien (1891) Handboek der indische klankleer (1894) Kurzgefasstes etymologisches Wörterbuch der gotischen Sprache (1896; andra upplagan 1900) Kurzgefasstes etymologisches Wörterbuch der altindischen Sprache (1899) De onderlinye verhouding der oudgermaansche tongvallen en hunne plaats in den indogermaanschen taalstam (1899) Beiträge zu einer vergleichenden Lautlehre der baskischen Dialecte (1903) Ontwerp eener vergelijkende vormleer der Eskimotalen (1907) Contribution à une phonétique comparative des dialectes basques. Traduit, avec révision de l'auteur, par Georges Lacombe,Christianus Cornelius Uhlenbeck, H. Champion, 1910, 100 pages Ontwerp van eene vergelijkende vormleer der Algonkintalen (1910) Flexion of Substantive in Blackfoot (1913) Some General Aspects of Blackfoot Morphology (1914) Philological Notes to J.P.B. de Josselin de Jong's Blackfoot Texts (1915) Levensbericht van J.H.C. Kern (1917) Levensbericht van Jacob Verdam (1919) Uhlenbeck, C.C. An English-Blackfoot Vocabulary, New York: AMS, 1979. (Originally published 1930 in series: Verhandelingen der Koninklijke Akademie van Wetenschappen te Amsterdam, Afd. Letterkunde, Nieuwe Reeks, Deel 29, No. 4) Uhlenbeck, C.C. and R.H. van Gulik. A Blackfoot-English Vocabulary Based on Material from the Southern Peigans, Amsterdam: Uitgave van de N.V. Noord-Hollandsche Uitgevers-Jaatschapp-ij, 1934. (Verhandelingen der Koninklijke Akademie Van WetenSchappen te Amsterdam. Afdeeling Letterkunde, Nieuwe Reeks, Deel XXXIII, No. 2) Uhlenbeck, C.C. A Concise Blackfoot Grammar Based on Material from the Southern Peigans, New York: AMS, 1978. (Originally published 1938 by Hollandsche Uitgevers-Maatschappij, Amsterdam, in series Verhandelingen der Koninklijke Akademie van Wetenschappen te Amsterdam, Afdeeling Letterkunde. Nieuwe Reeks, Deel XLI) OCLC: 3097417 La langue basque et la linguistique générale, Christianus Cornelius Uhlenbeck, J.H. Gottmer, 1947,76 pages Notes et références Liens externes Linguiste néerlandais Anthropologue néerlandais Bascologue Membre honoraire de l'Académie de la langue basque Naissance en octobre 1866 Naissance à Leidschendam-Voorburg Décès en août 1951 Décès à Lugano Décès à 84 ans Étudiant de l'université de Leyde
Stoppage
Le stoppage est une opération de tissage sophistiqué consistant à reconstituer le tissu, le plus souvent d'habillement, parfois d'ameublement, ayant subi un accident : accroc, brûlure, coup de lame ou de ciseau intempestif, etc. Selon le type d'atteinte, la chaîne et la trame du tissu peuvent être affectées. Le stoppage reconstitue aussi bien la chaîne que la trame du tissu à l'aide d'une longue aiguille dite aiguille à stopper ou à rentrayer. Pour ce faire, la stoppeuse (car le métier fut essentiellement féminin jusqu'à ce qu'il disparaisse) récupère la gamme des fils de trame dans les ourlets et celle des fils de chaîne dans les surplus des coutures longitudinales. Elle reconstitue chaîne et trame en respectant l'armure et le résultat de son travail après repassage est invisible sur l'endroit du travail. En revanche, sur l'envers, la place restaurée est marquée par le long dépassement des fils de travail. Ce dépassement est nécessaire car le travail ne comprend aucun point d'arrêt qui déformerait le tissu (contrairement au travail de reprisage). Le stoppage est un métier dérivé du rentrayage dont il diffère par le fait que le rentrayage est une étape de la production industrielle tandis que le stoppage est une activité de service qu'on peut encore trouver chez les teinturiers de luxe. D'autre part, le résultat du rentrayage est invisible sur l'envers comme sur l'endroit. Jusque dans les années 1970, le CAP de rentrayage-stoppage était commun. À l'heure actuelle, le métier s'est replié vers les métiers d'art et est devenu un métier dérivé du travail du lissier. Confection de vêtements
Mitzi Kapture
Mitzi Gaynor Donahue est une actrice américaine, née le à Yorba Linda, dans le comté d'Orange en Californie. Biographie Carrière Mitzi Kapture est notamment connue pour avoir interprété le rôle du sergent Rita Lee Lance dans la série Les Dessous de Palm Beach, Alex Ryker dans Alerte à Malibu, et Anita Hodges dans Les Feux de l'amour. Nom Ses prénoms sont un hommage à l'actrice Mitzi Gaynor. Elle est aussi créditée et populaire sous le nom de « Mitzi Kapture ». Vie personnelle Mitzi est mariée à Bradley Kapture, elle a une fille, Madison, née en . Filmographie 1987 : Private Road: No Trespassing de Raphael Nussbaum (Vidéo) : Helen Milshaw 1987 : House II de Ethan Wiley : Cowgirl 1988 : Lethal Pursuit de Donald M. Jones : Debra J. 1988 : Angel III: The Final Chapter de : Molly Stewart «Angel» 1989 : Liberty & Bash de Myrl A. Schreibman : Sarah 1988 : MacGyver (série télévisée) : Katie (Saison 3 - Épisode 18) 1989 : 1st & Ten (série télévisée) : … (Saison 6 - Épisode 5) 1991 : 1st & Ten (série télévisée) : … (Saison 7 - Épisode 15) 1990 : MacGyver (série télévisée) : Laura Bartlett (Saison 6 - Épisode 13) 1991 : Perry Mason (série télévisée) : Janice Kirk ( Série - Épisode 18) 1991 - 1995 : Les Dessous de Palm Beach (série télévisée) : Sergent Rita Lee Lance 1992 : Psychose meurtrière (The Vagrant) : Edie Roberts 1997 : Perfect Crime (TV) : Joanne Jensen 1998 : His Bodyguard (TV) : Jenny Farrell 1999 : The Storytellers : Marcie Russell 1999 : Pumpkin Hill : Lisa 1998 : Alerte à Malibu (série télévisée) : Alex Ryker (Saison 9) 2002-2005 : Les Feux de l'amour (série télévisée) : Anita Hodges 2003 : Spy Girls (série télévisée) : Charlotte Hill (Saison 2 - Épisode 3) 2006 : Reconquérir une femme de William Tannen (TV) : Jill Dunne 2007 : God's Ears de Michael Worth : . Kerry Jeffus 2010 : Leçons sur le mariage (Rules of Engagement) de Ted Wass (série télévisée) : Gina (Saison 5 - Épisode 11) Liens externes Actrice américaine Naissance en mai 1962 Naissance à Yorba Linda Acteur des Feux de l'amour
Alien Ant Farm
Alien Ant Farm est un groupe américain de rock, originaire de Riverside, en Californie. Il est formé en 1996. Après un premier album intitulé , Alien Ant Farm signe chez New Noize. Ce label distribue le second album du groupe en 2001. Leur reprise de de Michael Jackson atteint alors la première place des ventes aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Celle-ci fait d'ailleurs partie de la bande originale du film American Pie 2 (2001). Lors de la troisième édition (2003) des BET Awards, le groupe joue en face du théâtre Kodak, à Hollywood, avant de se faire arrêter par les forces de l'ordre. Les différentes vidéos prises serviront pour le clip du morceau. Biographie Débuts (1994–2000) Le groupe est formé au milieu des années 1990 par Dryden Mitchell (chant), Terry Corso (guitare), Mike Cosgrove (batterie) et Tye Zamora (basse). En 1996, ils enregistrent une démo intitulée qui comprend cinq chansons, puis une seconde en 1998 intitulée Love Songs, qui comprend quatre chansons. En 1999, Alien Ant Farm publie son premier album studio, , qui comprend une première version de Smooth Criminal. Il gagne le prix de aux L.A. Music Awards cette même année. En 2000, après s'être lié d'amitié avec le groupe Papa Roach, Alien Ant Farm signe au label DreamWorks SKG pour leur deuxième album, ANThology. (2001–2002) En 2001, leur reprise de la chanson de Michael Jackson atteint la première place des ventes aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Le clip fait référence et hommage à Michael Jackson et ses vidéos. Terry Corso, le guitariste du groupe, explique à MTV : La chanson est incluse dans la première saison de et dans le film . Leur nouveau single, , atteint le top 5 britannique, et le top 20 néo-zélandais. Le groupe tourne en soutien à ces deux singles et à leur album, qui sera finalement certifié disque de platine. Au printemps 2002, le groupe participe avec la chanson Bug Bytes à la bande-son du film Spiderman. En , le groupe est victime d'un accident lors de sa tournée en Espagne. Aucun blessé grave n'est déploré, mais le conducteur âgé de 26 ans, Christopher Holland, sera tué, et le chanteur Dryden Mitchell souffrira d'une fracture cervicale. (2003–2004) Alien Ant Farm revient en studio pour enregistrer son prochain album, , qui sera publié en 2003 et produit par Robert et Dean DeLeo des Stone Temple Pilots. Le clip de la chanson , premier single de l'album, est tourné près des BET Awards en 2003. Glow est un succès radio, et atteint le top 20 néo-zélandais. Deux mois après la sortie de l'album, cependant, le label du groupe met la clé sous la porte. En , le guitariste Terry Corso se sépare du groupe à cause de . Il se joint peu après à Powerman 5000 pendant quelque temps. Victor Camacho (guitariste et vieil ami du groupe) se joint immédiatement au groupe et achève la tournée jusqu'au retour du groupe dans sa ville. Joe Hill est nommé nouveau guitariste en 2005 (ex-Spiderworks). En 2004, le groupe enregistre la chanson pour le jeu vidéo . Malheureusement, le groupe est forcé d'attendre la permission du label Geffen Records pour enregistrer un autre album (après la fermeture d'Universal Music depuis son rachat par DreamWorks). et (2005–2007) En 2005, le groupe enregistre avec le producteur Jim Wirt (qui a participé à l'enregistrement de Greatest Hits) et annonce un nouvel album durant l'été. Cependant, Geffen refuse de laisser le groupe publier lui-même son album. Le groupe part alors et fait quelques copies de bootlegs pour leurs fans. Cette sortie est surnommée 3rd Draft par les fans. Le groupe participe à la bande-son de quatre jeux vidéo. Leur chanson est incluse dans , Courage dans Shaun Palmer's Pro Snowboarder et , et dans . À la fin de 2005, Geffen permet finalement au groupe de publier son album sur un autre label d'Universal, Universal Music Enterprises. Le , des détails de leur nouvel album filtrent sur les sites web marchands et dans les magasins. Le groupe annonce un DVD ce même jour. Le , le nouvel album, , est publié sur iTunes. En , le bassiste Tye Zamora quitte le groupe et décide de reprendre ses études. Le groupe joue quelques concerts avec Alex Barreto à la basse. Le , le groupe joue , et le , est publié à l'international en parallèle au DVD . Le groupe publie plus tard , le second single de , au iTunes Store en 2007. Arrivée de Zamora et Corso (2007–2010) Le , le groupe annonce, sur son site web, l'arrivée de Terry Corso et Tye Zamora. Mais il semblerait que le groupe se soit de nouveau séparé de Dryden Mitchell qui formera le groupe Send the Sages. Le , ils annoncent une apparition le à Kansas City, dans le Kansas. En 2009, ils jouent au Sonisphere Festival de Knebworth, au Royaume-Uni, le samedi août. Le , Alien Ant Farm poste sur son site web que la formation originale (Dryden Mitchell, Terry Corso, Tye Zamora, et Mike Cosgrove) est de retour depuis 2003. Le , Alien Ant Farm annonce un premier intitulé . Alien Ant Farm signe ensuite avec le label FHM | Primary Wave Management, qui compte en son sein Bayside, Hawthorne Heights, Nonpoint, Volbeat, Saving Abel, 50 Cent, et Cee Lo Green. et nouvel album (depuis 2011) La tournée du groupe prend place en Amérique entre juillet et . Ils prennent également part au le à Cardiff, au pays de Galles. Alien Ant Farm commence à écrire de nouvelles chansons en 2012, puis enregistre son cinquième album, , aux Groovemaster Studios de Chicago en . En , ils lancent un appel aux dons sur PledgeMusic pour financer la sortie de leur album. Le premier single de Always and Forever, Let 'Em Know, est publié en . Aussi en été 2013, Alien Ant Farm participe à la tournée The Big Night Out Tour, ouvrant pour Hoobastank et Fuel. Le membre fondateur et bassiste Tye Zamora quitte Alien Ant Farm en , et est remplacé par Tim Peugh. À cette même période, Michael Anaya se joint comme membre de tournée aux chœurs, percussions, et aux claviers. Un autre single, Homage, est publié en , suivi un mois plus tard par l'EP Phone Home. L'album Always and Forever est publié le . Le , le groupe annonce son apparition au Make America Rock Again en été et à la fin de 2016. Ils annoncent aussi une tournée en soutien à l'album ANThology. Style musical et influences À l'origine catégorisé nu metal à la fin des années 1990 et début des années 2000, le style musical appartient à d'autres genres incluant rock alternatif, metal alternatif, punk rock et pop punk. Le groupe s'inspire notamment de Primus. Membres Membres actuels Dryden Mitchell - chant, guitare rythmique, guitare acoustique (depuis 1996) Mike Cosgrove - batterie, percussions (depuis 1996) Terry Corso - guitare solo, chœurs (1996–2003, depuis 2008) Tim Peugh - basse, chœurs (depuis 2014) Anciens membres Joe Hill - guitare (2004–2008, 2012) Alex Barreto - basse (2006-2008) Tye Zamora - basse, piano, kalimba, chœurs (1996-2006, 2008-2014) Discographie 1999 : Greatest Hits 2001 : ANThology 2003 : TruANT 2006 : Up in the Attic 2008 : 20th Century Masters: Millennium Collection: The Best of Alien Ant Farm 2015 : Always and Forever Notes et références Liens externes Groupe de rock de Californie Groupe américain de nu metal Groupe américain de pop punk Groupe américain de punk rock Groupe américain de rock alternatif Groupe américain de metal alternatif Groupe musical formé en 1996 Artiste de DreamWorks Records
Ronan Le Gleut
Ronan Le Gleut, né le à Berlin-Ouest en Allemagne, est un homme politique français. Il occupe le poste de sénateur des Français établis hors de France, élu lors des élections sénatoriales de 2017 ; il est réélu sénateur lors du scrutin de septembre 2023. Biographie Origines et formation Ronan Le Gleut est né le 21 août 1976 à l'hôpital militaire Louis-Pasteur des Forces françaises à Berlin. Après le lycée La Nativité à Aix-en-Provence, il suit des études d'ingénieur en télécommunications à Télécom Lille (aujourd'hui IMT Nord Europe) et est diplômé en 2000. Au Centre d'études internationales de la propriété intellectuelle (CEIPI) de l'université de Strasbourg, il obtient un diplôme d'université (D.U.) Brevets d'invention, en 2006. Carrière professionnelle Après l'obtention de son diplôme d'ingénieur, il exerce dans l'entreprise Cable & Wireless à Munich (2000-2002), puis dans la start-up Elettronica Professionale à Sassari (2002), avant de rejoindre l'Office européen des brevets à Berlin (2003-2017). En 2008, il devient colonel de la réserve citoyenne de l'armée de l'air française, au sein du réseau ADER. Parcours politique De 2014 à 2018, Ronan Le Gleut est conseiller consulaire Les Républicains et élu à l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE) pour la circonscription contenant l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Slovénie et la Suisse. Il est candidat à la députation dans la septième circonscription des Français établis hors de France (Europe centrale et orientale) lors des élections législatives de 2012. En vue des élections sénatoriales de 2017, Ronan Le Gleut participe à une primaire consultative organisée par le groupe Alliance de la droite, du centre et des indépendants de l'AFE, consultation non reconnue par Les Républicains. Il la remporte, et ce devant l'élue au Sénat français Joëlle Garriaud-Maylam. Toutefois, l'investiture officielle des Républicains est donnée à Joëlle Garriaud-Maylam. Par conséquent, il compose une liste divers droite avec six autres présidents locaux de l'UFE grâce à laquelle il est élu sénateur pour les Français établis hors de France le et sur la liste . Il entre en fonction le . Il est membre du groupe Les Républicains. Il parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017 et Christian Jacob pour celui de 2019. Le , le nouveau président des Républicains, Christian Jacob, nomme Ronan Le Gleut au sein de l'équipe dirigeante du parti comme secrétaire général adjoint chargé des relations avec les mouvements politiques étrangers. Le 18 janvier 2023, le Président des Républicains Eric Ciotti annonce la composition de l'équipe dirigeante du parti et y nomme Ronan Le Gleut en charge de la Fédération des Français de l’étranger de LR. En vue de l’élection présidentielle de 2022, Ronan Le Gleut intègre l’équipe de campagne de Valérie Pécresse, chargé des Français établis hors de France. Il fait également partie du groupe "Action extérieure" autour de Michel Barnier, qui alimente le programme Affaires étrangères, Europe et Défense de Valérie Pécresse. Il est réélu sénateur lors du scrutin de septembre 2023. Activité parlementaire En 2020, il dépose une proposition de loi pour la création d'un fonds d'urgence pour les Français établis hors de France victimes de catastrophes naturelles ou d'événements politiques majeurs. Ronan Le Gleut est l’auteur de plusieurs rapports parlementaires, portant sur le système de combat aérien du futur, l'impact géopolitique de la crise sanitaire pour l'Union européenne, la défense européenne, la juridiction unifiée du brevet, la Diplomatie culturelle et d'influence (Action extérieure de l'Etat dans le Projet de loi de finances pour 2021, 2022 et 2023), le Contrat d'objectifs et de performance (COP) 2020-2022 de l'Institut français, le Contrat d'objectifs et de moyens (COM) 2021-2023 de l'AEFE, le téletravail et la visioconférence, les blockchains. Au Sénat, Ronan Le Gleut est Président du groupe d'études Statut, rôle et place des Français établis hors de France. Dans le cadre de l'examen du Projet de loi de finances 2023, Ronan Le Gleut a rendu un avis plutôt sévère sur les moyens consacrés à la diplomatie culturelle par le gouvernement. Il regrette ainsi l'absence d'investissement pour les Instituts français et les Alliances françaises. En diplomatie parlementaire, il prône un renforcement du Triangle de Weimar en tant que Président du groupe interparlementaire d'amitié France-Allemagne du Sénat, préside le groupe d'amitié France-République Démocratique du Congo et a conduit une délégation sénatoriale à Laâyoune. Bibliographie « Covid-19 : quel impact sur le travail parlementaire et le moteur franco-allemand pour l’Europe ? », p. 59-69 de l’ouvrage collectif Grenzerfahrungen : expériences transfrontalières (sous la direction de Florian Weber, Roland Theis et Karl Terrolion), éditions Springer, 2021 . Notes et références Articles connexes Élections sénatoriales de 2017 représentant les Français établis hors de France Liens externes Notice sur le site de l'Assemblée des Français de l'étranger Sénateur des Français établis hors de France Sénateur de la Cinquième République française Naissance à Berlin Naissance en août 1976
Star Trek 2 : La Colère de Khan
Star Trek 2 : La Colère de Khan (Star Trek II: The Wrath of Khan) est un film américain de science-fiction réalisé par Nicholas Meyer et sorti en 1982. Il s'agit du deuxième opus d'une série de films entamée avec Star Trek, le film et continuant avec Star Trek 3 : À la recherche de Spock. Synopsis En 2285, l’ reçoit un appel de détresse venant d'un vaisseau terrien, le Kobayashi Maru, provenant de l'intérieur de la zone neutre. Le commandant de l’Enterprise, le lieutenant Saavik, décide d'enfreindre le traité de paix avec les Klingons pour sauver l'équipage en péril. Il s'avère que l'appel de détresse était un piège, et des vaisseaux de guerre klingons attaquent l’Enterprise et finissent par le détruire. Tout ceci n'était qu'une simulation, destinée à évaluer les capacités de commandement de Saavik, officier subalterne tout frais émoulu de l'académie de Starfleet, dans la gestion d'une situation désespérée. L'évaluateur n'est autre que l'amiral James T. Kirk, seul officier à avoir réussi ce même test voué à l'échec. Plus tard, le McCoy rejoint Kirk pour son anniversaire. Voyant Kirk décontenancé, le médecin lui conseille de commander un astronef à nouveau pour ne pas vieillir derrière un bureau. À des années-lumière de là, l'USS Reliant patrouille à la recherche d'une planète qui servira à l'emplacement test d'une nouvelle forme de terraformation. Le commandant en second, le commandeur Pavel Chekov, se téléporte avec son supérieur, le capitaine Clark Terrell sur la surface de Ceti Alpha VI, une planète potentielle où ils ont découvert une embarrassante trace de vie. Il s'avère que cette planète est en réalité Ceti Alpha V, Ceti Alpha VI ayant explosé, déplacé l'orbite de cette dernière et détruit son écosystème, et que cette trace de vie est un ancien équipage humain, abandonné sur la planète par le capitaine Kirk (lors du de la de la série originelle nommé « Les Derniers Tyrans »). Le chef est Khan Noonien Singh, enfant de l'eugénisme de la fin du . Il ne cherche que vengeance envers Kirk qui a déjoué ses plans, et soumet Chekov et Terrell à l'aide d'un parasite qu'il fait pénétrer dans leur cerveau. Maître du Reliant où il installe ses hommes avec Terrell et Chekov, sans que Starfleet n'en sache rien, il se dirige vers la station scientifique Regula 1 pour s'emparer du système de terraformation, le projet Genesis. Peu avant, la dirigeante de la station, Carol Marcus, lance un appel inquiet à James Kirk, son ancien compagnon et père de son fils car elle a reçu un appel de Chekov (sous influence de Khan) invoquant Kirk pour s'emparer de Genesis. Kirk est alors en voyage d’entraînement de trois semaines sur l’Enterprise (commandé par le capitaine Spock), qui est devenu le navire-école de Starfleet. Avec la permission de Spock, Kirk prend le commandement de l’Enterprise et se dirige vers Regula 1, inquiet pour Carol. Étudiant son projet, il découvre que Genesis est une torpille qui, une fois lancée sur une planète, détruit tout ce qui existe pour élaborer une nouvelle matrice, qui crée une toute nouvelle planète dotée d'une grande diversité biologique en quelques jours. Khan l'intercepte en chemin, et profite de l'apparence amicale de son astronef pour mettre hors d'action une grande part des systèmes énergétiques de l’Enterprise avant d'obliger Kirk à se rendre. L'amiral refuse en lui-même l'échec et trouve une parade : l'ordinateur de l’Enterprise dispose du code préfixe des boucliers du Reliant. Sans que les hommes de Khan puissent y faire quelque chose, les boucliers du Reliant sont abaissés et l’Enterprise fait feu avec l'énergie de secours. Le Reliant sévèrement touché se dégage, remettant l'affrontement à plus tard. L’Enterprise, mal en point, décide néanmoins d'aller jusqu'au planétoïde de Regula. Kirk, Saavik et le McCoy découvrent une station spatiale quasiment vide, quelques cadavres jonchant le sol. Les seuls survivants sont Chekov et Terrell, abandonnés par Khan. Une rapide enquête permet à Kirk de trouver où sont passés les scientifiques manquants : le téléporteur de la station les a emmenés au cœur de Regula. Il décide avec son groupe de s'y rendre et découvre la réalisation d'une étape de Genesis : toute une immense caverne foisonnante de vie végétale, bâtie en un seul jour. Ils y découvrent également Carol Marcus et son fils David. Là, Terrell et Chekov mettent en joue le groupe et Terrell tue un des scientifiques. Depuis le Reliant, Khan ordonne la mise à mort de Kirk, mais Terrell préfère se suicider. Quant à Chekov, il est accablé de douleur quand son parasite s'évade de son corps ; ce dernier est éliminé par Kirk. Khan téléporte sur le Reliant la torpille Genesis et abandonne Kirk dans la caverne pensant détruire immédiatement l’Enterprise. Mais Khan a été dupé par Kirk sur la durée des réparations de l’Enterprise quand il écoutait ses conversations et ne trouve pas l'astronef caché de l'autre côté du planétoïde. Kirk reprend le commandement et décide d'affronter le Reliant. Pour compenser l'infériorité de l’Enterprise face à un vaisseau quasiment intact, il décide de plonger dans la nébuleuse de Mutara, où boucliers et systèmes tactiques sont inopérants. S'engage alors un combat en aveugle, entre la solide connaissance des combats spatiaux de Kirk et l'intelligence eugénique de Khan. Kirk finit par l'emporter grâce à une tactique exploitant l'ensemble du champ de bataille (en trois dimensions, contrairement à Khan qui ne pense pas que l’Enterprise ait pu l'esquiver en plongeant sous son astronef). Avec son équipage tué, Khan, cherchant la vengeance jusqu'à son dernier souffle, actionne le compte à rebours de la torpille Genesis. L’Enterprise, privée de propulsion superluminique, est sur le point d'être anéantie. Spock, faisant appel à sa logique vulcaine () décide de se sacrifier en réparant la propulsion à la racine du mal, s'exposant à des radiations mortelles. L’Enterprise se sauve in extremis du piège de Khan, qui meurt seul. L'explosion de la torpille Genesis provoque la reconstitution du gaz contenu dans la nébuleuse en une nouvelle planète. Après avoir été alerté par McCoy, Kirk arrive dans la salle des machines. Avant de mourir d'une intoxication par les radiations, Spock demande à Kirk de ne pas faire de deuil, car sa décision de se sacrifier pour sauver l'équipage du navire est une décision logique. Des funérailles spatiales en son honneur ont lieu dans l’Enterprise et une torpille contenant le corps de Spock est envoyée sur la planète Genesis qui vient d'être créée. Fiche technique Titre original : Star Trek II: The Wrath of Khan Titre français : Star Trek 2 : La Colère de Khan Réalisation : Nicholas Meyer Scénario : Jack B. Sowards et Nicholas Meyer (non crédité), d'après une histoire de Harve Bennett et Samuel A. Peeples (non crédité) Photographie : Décors : Joseph R. Jennings Costumes : Robert Fletcher Montage : William P. Dornisch Musique : James Horner Producteur : Société de production : Paramount Pictures Distribution : Paramount Pictures Format : Couleurs - - 2,35:1 (Format 16/9) Pays d'origine : Langue originale : anglais Budget : Genre : science-fiction Durée : 113 minutes / 116 minutes (Director’s cut) Dates de sortie : États-Unis : France : Distribution William Shatner (VF : Sady Rebbot) : l'amiral James Tiberius Kirk Leonard Nimoy (VF : Robert Party) : le capitaine Spock DeForest Kelley (VF : François Marié) : Leonard McCoy James Doohan (VF : Georges Aubert) : Commandeur Montgomery Scott Walter Koenig (VF : Vincent Violette) : le commandeur Pavel Chekov George Takei (VF : Tola Koukoui) : le commandeur Hikaru Sulu Nichelle Nichols (VF : Jane Val) : le commandeur Nyota Uhura Ricardo Montalbán (VF : François Chaumette) : Khan Noonien Singh Bibi Besch (VF : Denise Metmer) : Carol Marcus Merritt Butrick (VF : Jean-Pierre Leroux) : David Marcus Kirstie Alley (VF : Sylvie Feit) : le lieutenant Saavik Paul Winfield (VF : Marc de Georgi) : le capitaine Clark Terrell Paul Kent (VF : Claude Joseph) : Monsieur Beach Ike Eisenmann (VF : François Leccia) : l'élève-officier Peter Preston John Vargas (VF : Roger Crouzet) : Jedda Judson Scott[en] (VF : Richard Darbois) : Joachim, bras droit de Khan Production Genèse et développement Après la sortie de Star Trek, le film (1979), le créateur de la série originale Gene Roddenberry écrit lui-même une ébauche de scénario pour cette suite, alors prévue pour être un téléfilm. Dans son histoire, l'équipage de l’Enterprise doit voyager dans le temps pour réparer la ligne temporelle perturbée par des Klingons voulant empêcher l'assassinat de John F. Kennedy. Mais les cadres de Paramount Pictures rejettent ses idées, en appuyant ce refus sur le budget énorme du premier film pour lequel Gene Roddenberry n'avait pas arrêté de demander des réécritures. Gene Roddenberry est donc évincé du processus de production pour ne se voir attribuer que le titre symbolique de « conseiller exécutif ». Les exécutifs de la Paramount (parmi lesquels se trouvaient Jeffrey Katzenberg et Michael Eisner) engagent alors le producteur Harve Bennett pour produire ce . Il avouera plus tard qu'il avait trouvé le premier film . Après qu'il a accepté le poste, Charles Bluhdorn lui demande franchement (« Pouvez-vous le faire pour moins de 45 putain de millions de dollars » – en référence au budget du premier film) : Harve Bennett répond que là d'où il vient, il peut faire 5 films avec cette somme. Harve Bennett se rend compte ensuite que sa tâche ne va pas être si facile, notamment parce qu'il n'a vu aucun épisode de la série originale. Après une immersion dans l'univers Star Trek lors de laquelle il avoue avoir visionné toute la série télévisée en une semaine, il est convaincu que le premier film manquait cruellement d'un méchant. Après avoir vu l'épisode Les Derniers Tyrans ( Space Seed, saison 1, épisode 22), il estime que Khan Noonien Singh ferait un excellent antagoniste pour le film. Harve Bennett rédige donc un premier traitement en . Dans cette histoire intitulée The War of the Generations (« la Guerre des générations »), Kirk enquête sur une rébellion dans un monde éloigné et découvre que son fils est le chef des rebelles. Khan est cependant le cerveau qui orchestre le tout. Kirk se joint alors à son fils pour l'affronter. Harve Bennett charge ensuite Jack B. Sowards, fan de Star Trek, de mettre tout cela en ordre et sous forme de scénario. Le scénariste s'attèle à la tâche et écrit un premier script avant une grève des scénaristes en 1981. Il s'intitule The Omega Syndrome et implique le vol de l'arme de la Fédération, l’Omega system. Cette idée est vite abandonnée, au profit de celle de la terraformation, suggérée par l'illustrateur et directeur artistique Michael Minor. Le lendemain, durant une réunion, Harve Bennett félicite fortement Michael Minor en disant qu'il a sauvé Star Trek. En référence au symbole biblique de l'arme, Jack B. Sowards renomme l’Omega system en Genesis (la « genèse »). En , Jack B. Sowards livre un nouveau script dans lequel la mort de Spock est décalée à la fin, à la suite de critiques de fans après que le scénario ait fuité. La mort de Spock devait à l'origine survenir dans le premier acte, ce que Harve Bennett comparait à la mort du personnage incarné par Janet Leigh dans Psychose (1960) d'Alfred Hitchcock. Cette version contenait un face à face de 12 pages entre Kirk et Khan. Jack B. Sowards introduit par ailleurs un personnage masculin nommé Wicks, puis Savik, censé remplacer Spock. Alors que la préproduction du film commence, Samuel A. Peeples (auteur de l'épisode Où l'homme dépasse l'homme, 1966) est invité à proposer encore un autre scénario. Il propose surtout de remplacer Khan et sa femme par deux méchants, Sojin et Moray, si puissants qu'ils détruisent par erreur la Terre. Son script, “pillage” de l'épisode qu'il a écrit, est jugé inapproprié par les producteurs. Toutefois, ce scénario est le premier à transformer Saavik en femme. Alors que la préproduction des trucages doit débuter, le scénario n'est toujours pas mis au point. Pendant ce temps, Karen Moore de la Paramount suggère à Harve Bennett le nom de Nicholas Meyer pour le poste de réalisateur. Tout comme Harve Bennett, Nicholas Meyer n'avait alors vu aucun épisode de la série télévisée. Une fois le visionnage fait, il se croyait aussi en mesure de résoudre les problèmes de scénario. Il a l'idée de procéder à une liste de chaque élément des versions précédentes qu'il faut absolument conserver. Pour compenser l'attente des fans de la mort de Spock, il décide que le personnage meurt dès le début dans le Kobayashi Maru. Alors que la société d'effets spéciaux demande un script dans 12 jours, Nicholas Meyer le réécrit sans demander le crédit supplémentaire de scénariste, à la surprise générale. Nicholas Meyer décrit son script comme où la mer est remplacée par le vide sidéral. Sallin se dit alors impressionné par la vision de Meyer du film : . À l'opposé, Gene Roddenberry dira avoir détesté ce côté naval et notamment l'impression que Khan ressemble au capitaine Achab de Moby Dick, mais son opinion sera ignorée par l'équipe créative. À l'origine, le titre devait s'appeler The Undiscovered Country (« la contrée inconnue ») puis The Vengeance of Khan (« La vengeance de Khan ») mais la Paramount changera le titre du film, afin qu'il ne porte pas confusion avec le prochain film de la franchise de Star Wars, alors intitulé provisoirement Revenge of the Jedi (« La revanche du Jedi ») avant que celui-ci ne trouve son titre final de Le Retour du Jedi. Préproduction Tout en restant dans le budget, Nichilas Meyer tente de changer l'aspect visuel de Star Trek pour qu'il colle à l'atmosphère nautique qu'il souhaitait. Par exemple, l’Enterprise se voit doter d'une cloche de navire, d'un sifflet de manœuvre et d'un effet de signal par lumière alternative. Un panneau avait été ajouté car pour le réalisateur mais celui-ci est finalement supprimé. Afin de faire des économies, le designer Joseph Jennings réutilise de nombreux éléments construits par Star Trek : Le film et près de 65% du film est tourné dans le seul décor du pont de l’Enterprise, redécoré pour servir de pont au Reliant et de simulateur dans la séquence d'introduction. Concernant le pont du Reliant, certains panneaux de l’Enterprise sont inversés horizontalement afin que les deux lieux se ressemblent moins. Le pont de vaisseau Klingon du précédent film est redécoré de sorte à devenir la salle de transport du Regula I et la baie de torpillage de l’Enterprise. De plus, des maquettes et des plans du précédent film sont réutilisés, comme le plan de l’Enterprise aux docks. Les miniatures des vaisseaux sont utilisées autant que possible ou modifiées, à l'image de la station orbitale du premier film qui devint la station spatiale de Regula I. De plus, des éléments issus de la série annulée Star Trek : Phase II et non utilisés, comme des cloisons ou des rampes, sont recyclés. Il est demandé au créateur des costumes, Robert Fletcher, de changer le design des costumes déjà existants afin d'en faire de nouveaux. Il décide de s'intéresser à l'idée de couleurs corrompues, utilisant des matériaux dont la couleur avait été altérée. L'idée étant de marquer le passage du temps. Nicholas Meyer détestait les uniformes de Starfleet utilisés dans la série ou dans le film précédent, mais changer la garde robe aurait été trop onéreuse pour le budget du film. Il est donc décidé de délaver les vieux uniformes pour leur donner un contraste plus réel, et de garder les uniformes rouge foncé afin qu'ils se détachent. Il est aussi décidé de les changer afin d'en donner un côté plus naval. Ces uniformes seront utilisés dans les films suivants jusqu'au film de 1996, Star Trek : Premier Contact. Pour Khan et ses adeptes, Fletcher voulait créer un contraste avec ceux propres et organisés de Starfleet, l'idée étant que les costumes des exilés étaient faits avec un peu tout ce qu'ils trouvaient. Fletcher dire son . Le costume de Khan est créé de manière ouverte qui laisse voir la musculature de Ricardo Montalban. Fletcher a aussi créé les costumes des scientifiques du Regula I, ainsi que les vêtements civils portés par McCoy et Kirk. Attribution des rôles Leonard Nimoy souhaitait quitter le rôle de Spock depuis des années et n'avait joué dans le film précédent que sur insistance des producteurs. Il accepte de revenir à condition que son personnage quitte la licence de façon héroïque. De manière similaire, George Takei ne souhaitait pas reprendre son rôle d'Hikaru Sulu mais se laisse persuader par William Shatner. Le réalisateur Nicholas Meyer souhaite Kim Cattrall pour incarner Saavik. Elle incarnera finalement un autre personnage dans Star Trek 6 : Terre inconnue. L'idée originale étant que Saavik devait rester dans les films suivants et tenir le même rôle que celui de Spock dans la série. est choisie dans le rôle de Carol Marcus car elle ressemblait aux femmes courtisées par Kirk dans la série tout en ayant l'aspect d'une scientifique. Le fait que ait à la fois les cheveux blonds comme Bibi Besch et les cheveux frisés comme William Shatner l'aide à être choisi pour le rôle de David Marcus. Walter Koenig trouvait étrange, quant à lui, que Khan reconnaisse son personnage, celui-ci n'ayant pas joué dans l'épisode Les Derniers Tyrans. Il ironisera longtemps auprès des fans, racontant que Chekov et Khan se sont croisés dans les toilettes de lEnterprise et que Khan lui en veut car Chekov avait utilisé la seule cabine disponible. La novélisation du film permet de réparer cette erreur en rajoutant un flashback dans laquelle les deux personnages se rencontrent. Si l'acteur Ricardo Montalbán revient pour le rôle de Khan, l'actrice Madlyn Rhue, qui jouait sa compagne Marla McGivers à la fin de l'épisode Les Derniers Tyrans, était atteinte d'une sclérose en plaques qui l'obligeait à ne plus se déplacer qu'en fauteuil roulant. Il est donc décidé de ne pas faire apparaître le personnage et de considérer qu'elle est morte à cause des conditions de vie difficiles de la planète, ce qui donnait une raison de plus à Khan d'en vouloir à Kirk. Tournage Le tournage a lieu de à fin , principalement aux Paramount Studios. Si le film était plus orienté vers les scènes d'action que son prédécesseur, il coûta bien moins cher à produire. Le projet fut supervisé par la division "télévision" de la Paramount. Initialement fixé à 8,5 millions de dollars, le budget du film est rallongé à 12 millions lorsque les producteurs sont impressionnés par les premiers retours du tournage. De plus, Meyers utilise de nombreux effets afin d'économiser : ainsi une scène se déroulant à l'Académie de Starfleet utilise une perspective forcée pour donner l'impression que le décor est plus grand, de nombreux ordinateurs en arrière plan sont loués au lieu d'être achetés et certains accessoires du film précédent sont modifiés afin de paraître pour du matériel neuf. Lors des scènes, des téléviseurs sont modifiés afin que leur taux de rafraîchissement ne cause pas d'interférences visibles à la caméra. La maquette de lEnterprise est modifiée afin d'ajouter des extérieurs brillants pour les plans plus rapprochés. Il fallait toutefois huit personnes pour manœuvrer la maquette sur fond bleu, tandis que celle du Reliant était bien plus légère et attachée par un câblage bien moins complexe. La même caméra utilisée pour tourner La Guerre des Étoiles, la Dykstraflex, est utilisée pour filmer les scènes spatiales. La surface de Ceti Alpha V est simulée dans les studios de la Paramount après avoir été hissée au-dessus du sol et recouverte de sable coloré et de poudre. Les tempêtes de sable sont reconstituées grâce à l'utilisation de ventilateurs industriels. Toutefois, le tournage est compliqué pour les acteurs et l'équipe technique, dont certains devaient porter des bottes et des masques afin de se protéger des projections de sable. Walter Koenig et Paul Winfield devaient jouer dans des combinaisons en spandex dans lesquelles ils avaient du mal à respirer. William Shatner et Ricardo Montalbán ne se croisent jamais durant le tournage, les scènes de confrontations entre leurs deux personnages ayant lieu via écrans interposés et ayant été filmées à plusieurs mois d'intervalle, car Ricardo Montalbán était à l'époque du tournage occupé sur la série télévisée L'Île fantastique. L'acteur se dira heureux d'avoir été rappelé pour ce rôle, qu'il considère comme l'un des points forts de sa carrière. La mort de Spock est tournée en trois jours, et aucun visiteur n'est accepté sur le plateau de tournage afin que la surprise ne fuite pas. Durant le tournage, Leonard Nimoy se ravise quant au caractère définitif de la mort de son personnage et souhaita qu'une porte de sortie soit rendue possible. Une séquence dans laquelle Spock insère des souvenirs dans la tête de McCoy est tournée sans que quiconque ne sache où celle-ci allait mener. DeForrest Kelley trouvait que dire la célèbre phrase lors de la mort de Spock briserait la solennité du moment. C'est James Doohan qui insiste pour que ce soit son personnage qui prononce la phrase auprès de Kirk afin de préserver la tension de la scène. Le fait que Scotty joue Amazing Grace à la cornemuse est suggéré par James Doohan. Malgré les précautions, la mort de Spock dans ce film a été révélé. Une campagne des fans de la série, les Trekkies, s'organise avec notamment des lettres de protestations ou des publicités dans la presse pour que la Paramount change le scénario. Leonard Nimoy reçoit même des menaces de mort. De plus, l'audience test réagit assez mal à la mort du personnage. Afin d'alléger le ton, une scène montrant le cercueil de Spock à la surface de la planète, filmée dans le Golden Gate Park de San Francisco et un monologue énoncé par Nimoy est ajouté, malgré les objections de Meyer. Une campagne de presse est organisée sur la possibilité que le personnage puisse revenir dans un troisième film, et ce, avant même la sortie du film. Postproduction Les effets spéciaux sont réalisés avec un délai assez restreint pour l'époque. Il est demandé au superviseur des effets spéciaux, Jim Veilleux, de ne pas partir dans des effets trop ambitieux, ce qui avait augmenté les coûts de Star Trek : Le Film. Chaque effet ainsi que sa durée sont ici soigneusement listés. Le tournage de ceux-ci prend cinq mois. Industrial Light & Magic (ILM) est chargé de créer des nouvelles maquettes : ainsi, le Reliant est le premier vaisseau de la fédération à ne pas être identique à l'Enterprise, afin que les spectateurs puissent les distinguer lors des scènes de batailles spatiales. De plus, ILM développe une technique à base d'incrustation qui permet de créer l'illusion que les vaisseaux étaient endommagés sans briser concrètement les maquettes. L'effet de nébuleuse est créé en injectant un ruban de latex et une mixture composée d'ammoniaque à l'intérieur d'un réservoir rempli de fumée et d'eau salée. Le tout est tourné à deux images par seconde afin de donner l'illusion d'un mouvement rapide. La couleur de la nébuleuse est produite en éclairant le réservoir avec des ampoules colorées. Le tout est réincrusté sur les plans de maquettes. La destruction de la nacelle du Reliant est obtenue en superposant des plans du vaisseau sur des plans d'explosion de véhicules. La scène où Terrell tue le scientifique Jedda est filmée en deux temps. Dans un premier temps, Winfield et les acteurs se mettent à jouer devant une plaque de fond. Dans un second, l'acteur John Vargas fait semblant d'être touché par un tir de phaser sur fond vert. Enfin, les deux prises sont superposées et le plan de Vargas est petit à petit dissout afin de donner l'illusion qu'il s'évapore dans les airs. Les parasites de Ceti sont créés par Ken Ralston, créateur d'extraterrestres sur Le Retour du Jedi. Une partie d'entre eux est créée à l'échelle réelle et tirée par des fils afin de rentrer dans les oreilles des acteurs. Une variation assez gore dans laquelle les oreilles se mettaient à saigner est tournée. Il existe aussi un plan dans lequel le ver, recréé sur une échelle plus grande, entre dans une reproduction géante de l'oreille de Walter Koenig. Celui-ci est supprimé à la suite de retours négatifs durant les projections test. Des effets d'optique sont produits par Peter Kuran et sa boite de production Visual Concept Engineering (VCE). Celui-ci venait de travailler sur L'Empire contre-attaque et est embauché pour produire les effets de tirs de phaser, des réacteurs de l'''Enterprise, des visuels sur Ceti Alpha V ainsi que des effets de téléportation. L'idée est de changer de l'effet de freeze frame issu de la série originale pour un effet plus progressif dans lequel les discussions continueraient pendant la téléportation. Toutefois, l'idée est rejetée pour éviter de paraître confuse. Star Trek 2 : La Colère de Khan est l'un des premiers films de science fiction à recourir aux images de synthèse. Celles-ci sont utilisées pour les scènes dans lesquelles les vaisseaux naviguent entre les étoiles. Leur placement est créé à partir d'une vraie carte du ciel. Cette disposition est utilisée durant la scène d'ouverture du film. Des images sont aussi utilisées afin de créer les graphiques et les diverses indications se trouvant sur les écrans du pont de lEnterprise et dans le simulateur. C'est ILM qui s'occupe de la séquence durant laquelle la végétation se met à apparaître en accéléré sur une planète déserte. À la base, on devait voir juste l'effet du programme Genesis sur un cailloux qui se transformait en fleur, mais Veilleux insiste pour que le visuel montre une planète se transformant totalement. La Paramount donne le feu vert à cette séquence, qui est produite à partir de la technique des images fractales qui venait d'être mise au point. Les animateurs de cette séquence sont connus pour avoir quitté quelques années plus tard Lucasfilm pour monter Pixar. La coûteuse séquence sera réutilisée dans les films Star Trek 3 : À la recherche de Spock, Star Trek 4 : Retour sur Terre et dans un jeu vidéo d'arcade nommé Astron Belt. Musique Le compositeur Jerry Goldsmith, qui a travaillé sur Star Trek, le film, n'est pas conservé en raison d'un salaire trop élevé, le studio voulant baisser les dépenses après un premier film trop coûteux. Miklós Rózsa, qui a travaillé avec Nicholas Meyer pour C'était demain, est envisagé mais lui aussi coûtait trop cher. Le vice-président du département musique de la Paramount, Joel Sill, se penche alors sur le travail d'un jeune compositeur de 28 ans, James Horner, après avoir été séduit par ses démos. James Horner est présenté à Bennett, Meyer et Salin. Ceux-ci lui disent explicitement qu'ils souhaitaient une bande originale qui ne ressemble pas à celle du film précédent et qui tranche avec ce que faisait à l'époque John Williams. Impressionnés par ses précédentes compositions pour le film Wolfen, ils souhaitaient une approche plus moderne. James Horner commence à travailler la musique du film vers la mi-. Gardant l'idée de la thématique navale, Nicholas Meyer souhaite une musique qui évoque des films de pirates et de cape et d'épée. James Horner explique que celui-ci était un amateur de musique classique et assez compétent pour décrire ce qu'il souhaitait. Il est demandé à Horner de ne pas utiliser la musique de Jerry Goldsmith, celui-ci reprend le thème écrit par Alexander Courage pour la série télévisée. Certains thèmes de la série sont réutilisés dans les scènes se déroulant à bord de la station Regula. Le leitmotiv de Khan est écrit de sorte à lui donner un aspect percussif qui met en lumière sa folie. Il écrit aussi la musique afin de mettre en valeur la relation qu'entretient Kirk et Spock. Le thème du film est celui de Kirk avec des renvois au leitmotiv de lEnterprise, tandis que celui de Spock souligne la profondeur du personnage. Il y a aussi une différence entre le thème de Khan qui est principalement joué au cor français tandis que les héros ont des mélodies assez longues et traînantes. Écrite en quatre semaines, la partition de James Horner dure 72 minutes et est enregistrée par un orchestre de 91 musiciens. Les séances d'enregistrement se déroulent du 12 au dans les Warner Bros. Studios de Burbank. D'autres sessions ont lieu le pour enregistrer la séquence de la bataille de la nébuleuse et le pour la musique du nouvel épilogue. James Horner va même utiliser un synthétiseur pour des effets secondaires. Il s'agit d'un des premiers films avec E.T., l'extra-terrestre et The Thing à utiliser cet instrument en complément d'un orchestre classique. Par la suite, James Horner sera engagé pour composer la musique du film suivant, Star Trek 3 : À la recherche de Spock. Liste des titresMain Title - 3:03Surprise Attack - 5:06Spock - 1:10Kirk's Explosive Reply - 4:02Khan's Pets - 4 min 18Enterprise Clears Moorings - 3:32Battle in the Mutara Nebula - 8:08Genesis Countdown - 6:36Epilogue/End Title - 8:40 Accueil Sortie La Colère de Khan sort le dans 1621 salles de cinéma à travers les États-Unis. Il engrange un profit de le week-end de sa sortie, ce qui constitue à l'époque un record. Le film fit un profit final de 78 millions de dollars aux États-Unis et devint le sixième film le plus rentable de l'année 1982. Avec 97 millions de recettes à l'international, le film fera moins de recette que Star Trek : le film mais apportera un profit plus important, car ayant coûté moins cher à produire. La novélisation du film par Vonda N. McIntyre reste plus de trois semaines dans la liste des bestsellers du New York Times. Contrairement au film précédent, La Colère de Khan ne fut pas promue par une ligne de jouets, et il faudra attendre les années 1990 pour que la société Playmates Toys décide de créer des figurines à l'effigie de Khan et de Saavik. En 2007, Art Asylum a créé un set complet de figurines afin de marquer le anniversaire du film. En 2009, une adaptation du film en bande dessinée est sortie chez IDW Publishing et une version étendue de la bande originale est sortie chez Film Score Monthly. Critique L'accueil critique est globalement positif. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 87% d'opinions favorables pour 54 critiques et une note moyenne de . Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de pour 18 critiques. Après l'accueil tiède des fans au premier film, la réponse à "La Colère de Khan" fut bien plus positive, le succès du film ayant participé au regain d'intérêt connu pour la franchise. Mark Bernardin d'''Entertainment Weekly décrit le film comme . Pauline Kael de The New Yorker le décrit comme un . Gene Siskel note le film estimant que le film est le "vainqueur absolu, rempli de personnages intéressants, aux relations attachantes, dans un film futuriste qui arrive à rendre de manière délicieusement désuète le sens de la majesté auquel ses personnages et son histoire a droit". Les critiques de The New York Times et The Washington Post soulignent que ce second film est meilleur que le premier mais aussi plus proche de la série originale. Janet Maslin du New York Times trouve que le film possède une histoire bien plus solide que Star Trek : le film et que cette suite possède tout ce que le premier film aurait dû avoir. La critique de Variety trouve également qu'il est plus proche de l'esprit de la série que le film précédent. Les interactions entre les protagonistes sont couramment citées comme étant la force du film, de même que l'incarnation de Khan par Montalbán. En 2016, Playboy positionne le film à la place du classement des 15 suites meilleures que le premier film. Popular Mechanics classe quant à lui la mort de Spock comme la meilleure scène de science-fiction. Roger Ebert du Chicago Sun-Times et Derek Adams du Time Out ont toutefois des réticences sur le film, trouvant les scènes de bataille spatiale un peu tièdes et estimant que le film s'oriente trop vers le mélodrame. Si Ebert trouve que la mort de Spock est dramatique et bien réalisée, Gary Arnold du Washington Post estime qu'il s'agit d'un retournement de situation inutile et qui ne sert qu'à mettre en place une autre suite. D'autres critiques négatives pointent du doigt le jeu des acteurs, et le magazine Empire trouve rétrospectivement que les "coiffures" et les "tenues de Père Noël" font que le film vieillit mal. Réédition La Paramount sort La Colère de Khan sur des videodisques CED en 1982 et sur VHS et Betamax en 1983. Vendue à l'époque , la version VHS a cassé les prix des films (ceux-ci se situant aux alentours des ). Il s'en est écoulé plus de , faisant de la VHS la plus vendue de l'année. Le film ressort en DVD en 2000 dans une édition ne contenant aucun bonus. Ricardo Montalbán pousse les fans du film à demander une nouvelle édition. Celle-ci sort en 2002 en deux DVD et contient une version Director's Edition. Cette édition est pourvue d'une image remasterisée, d'une bande-son 5.1 Dolby surround sound, d'interviews de l'équipe, de commentaires audios, de storyboards et de la bande annonce du film. Nicholas Meyer explique que s'il n'avait pas au premier abord jugé cette version "director's cut" nécessaire, il a pu rajouter des éléments supprimés par la production lors de la sortie cinéma. Une version du film remasterisée en 1080p est distribuée en Blu-ray en afin de correspondre à la sortie du film Star Trek de J. J. Abrams. En plus d'une remasterisation du son, le film contient les commentaires audio de Nicholas Meyer et de Manny Coto, le showrunner de Star Trek: Enterprise. Une version "Director's Edition" contenant le montage de 2002 est éditée en Blu-ray le . Distinctions Récompenses Saturn Awards 1983 : meilleur acteur pour William Shatner, meilleur réalisateur pour Nicholas Meyer. Nominations Saturn Awards 1983 : meilleur film de science-fiction, meilleurs costumes, meilleur maquillage, meilleur acteur dans un second rôle pour Walter Koenig, meilleure actrice dans un second rôle pour Kirstie Alley, meilleur scénario Prix Hugo 1983 : meilleur film dramatique Saturn Awards 2003 : meilleure édition spéciale DVD d'un classique Commentaires Postérité Le succès de ce deuxième opus influence le reste de la franchise. Le titre proposé par Nicholas Meyer, The Undiscovered Country, est utilisé pour Star Trek 6 : Terre inconnue. Le réalisateur Bryan Singer cite le film comme une influence pour X-Men 2 et son projet de suite abandonné pour Superman Returns. C'est aussi l'un des films préférés de J. J. Abrams, du producteur Damon Lindelof et des scénaristes Roberto Orci et Alex Kurtzman, tous faisant partie de l'équipe créative du reboot Star Trek. La suite de ce reboot, toujours réalisée par J. J. Abrams, Star Trek Into Darkness, s'inspire de La Colère de Khan et voit même le retour de Khan Noonien Singh. Thématiques Le film utilise des thèmes récurrents autour de la mort et du temps qui passe. Lors de l'écriture, Meyer voulait faire un lien entre la mort de Spock et l'âge des personnages : "Cela n'aura été pas seulement une histoire dans lequel Spock meurt mais une histoire autour de la vieillesse et de l'amitié qui dure avec le temps qui passe". Il y a aussi une thématique autour de la mort et de la résurrection autour du fait que la mort de Spock coïncide avec l'apparition de la végétation sur la planète déserte. Meyer rajouta des éléments pour renforcer le vieillissement des personnages, comme le fait que McCoy lui offre une paire de lunettes. À l'origine, le script devait expliquer que Kirk allait sur ses 49 ans, ce qui ne plaisait pas vraiment à William Shatner, qui expliquait qu'il pouvait très bien jouer une version de Kirk dans la fleur de l'âge si l'on appliquait un peu de maquillage. Harve Bennett argumenta auprès de Shatner sur le fait que cela le ferait ressembler à Spencer Tracy, sans savoir que Shatner avait travaillé auparavant en 1961 sur Jugement à Nuremberg et que Shatner l'idolâtrait depuis. Meyer voulait aussi faire un parallèle avec le personnage de Sherlock Holmes qui n'arrive pas à avancer en l'absence de stimuli : pour Holmes les enquêtes, pour Kirk les voyages spatiaux. Un autre thème central est la vengeance, notamment celle de Khan envers Kirk, et le film emprunte énormément au Moby-Dick de Herman Melville. Pour rendre le parallèle plus visible, Meyer rajoutera une copie de Moby Dick dans les affaires de Khan et celui-ci paraphrase le capitaine Ahab au cours du film. Notes et références Annexes Articles connexes Station spatiale au cinéma Star Trek (série de films) Bibliographie Liens externes Film américain sorti en 1982 Film de science-fiction américain La Colère de Khan Suite de film américain Film tourné aux Paramount Studios Film tourné à San Francisco Film se déroulant au XXIIIe siècle 1982 en science-fiction Film produit par Harve Bennett Adaptation d'une série télévisée au cinéma Film de space opera Film en anglais américain Film se déroulant sur une planète fictive Fiction diffusée dans Les Accords du Diable Film avec une musique composée par James Horner Film réalisé par Nicholas Meyer
Jonathan Greening
Jonathan Greening, né le à Scarborough, est un ancien footballeur anglais qui évoluait au poste de milieu de terrain. Il est notamment passé par Manchester United entre 1998 et 2001. Biographie Il signe un contrat de 2 ans pour le Fulham Football Club après une bonne saison en prêt, puis, peu utilisé, signe un contrat de trois ans avec Nottingham Forest le . Peu utilisé lors de la saison 2012-2013, il est prêté entre et au club de Barnsley. Le , il rejoint York City et assure même l'intérim au poste d'entraîneur-adjoint sous la houlette de Richard Cresswell (de qui il a été par ailleurs le témoin de mariage). Palmarès Notes et références Liens externes Footballeur anglais Naissance en janvier 1979 Joueur du Manchester United FC Joueur du Middlesbrough FC Joueur du West Bromwich Albion FC Joueur du Fulham FC Joueur du Nottingham Forest FC Joueur du York City FC Joueur du Barnsley FC
Monastère Saint-Jérôme de Cotalba
Le monastère de Saint-Jérôme de Cotalba ( en valencien, en castillan) est un bâtiment conventuel de style gothique valencien, múdejar, renaissance, baroque et néoclassique, bâti entre le , qui se trouve sur le territoire communal d’Alfahuir, dans la province de Valence de la Communauté valencienne en Espagne. Le monastère est situé à 8 km de Gandia, dans la vallée de la rivière Vernissa, dans la comarque de la Safor. Historiquement, il fait partie de l’ancien territoire du Château de Palma, situé au sommet de la colline qui fait face au monastère. Il est actuellement sur le territoire de la commune d'Alfauir. Présentation C'est une des constructions monastiques les plus remarquables de la Communauté valencienne. Le monastère a été fondé par le Duc de Gandie, Alphonse d’Aragon et de Foix, dit « le Vieux », en 1388. Sont à remarquer le clocher, l’église, le jardin et l’aqueduc gothique. Le monastère est une propriété privée et ouvert au public depuis 2005 en accord avec le ministère de la Culture. Ce monument, qui appartenait autrefois à l'Ordre de Saint-Jérôme a été déclaré Bien d'Intérêt Culturel (BIC) en 1994, car il contient des éléments importants de múdejar, gothique valencien, renaissance, baroque et néoclassique. L'histoire du monastère a ses origines à Xàbia (Javea). Là, quelques ermites habitaient dans des grottes aux et . En se réunissant, ils demandent au Pape Grégoire XI l’autorisation d'en faire un monastère. Le Duc de Gandia et Marquis de Dénia, Alphonse d'Aragon donne, en 1375, aux religieux, des terrains à Xàbia (Javea) pour le construire. En 1387 les moines sont enlevés par des pirates, et le Duc de Gandia devra payer une importante rançon pour leur sauver la vie. Comme ils ont peur de retourner sur la côte, le Duc Alphonse achète des terrains aux musulmans qui vivaient sur le site actuel du monastère, loin de la mer. La fondation du monastère a lieu en 1388. Le père, Pere March, et les deux épouses du poète médiéval valencien Ausiàs March sont enterrées dans le monastère. Pendant les siècles suivants le monastère sera protégé par la famille Borgia et par l’intermédiaire des Rois Philippe II et Philippe III, comme la Duchesse de Gandia, Maria Enriquez de Luna, veuve de Juan Borgia et belle-fille du pape Alexandre VI, qui effectue travaux d'agrandissement du monastère, comme le cloître supérieur de style gothique tardif ou la citerne médiévale du le Patio de l'Orange. Plus tard, également Saint François de Borgia fréquenté le monastère et son épouse, Leonor de Castro, dame de confiance et amie intime de l'impératrice Isabelle de Portugal, passa ses derniers jours dans le monastère en convalescence de ses maux, où elle décéderait le . Dans ce monastère a vécu un des grands peintres valenciens du , le père Nicolás Borrás, disciple de Juan de Juanes. Il fut l'auteur du retable majeur de l'église, lequel se trouve au Musée des beaux-arts de Valence. Il réalisa également plusieurs œuvres pour le monastère et d'autres commandes. Dans le monastère est conservée, dans le moulin à huile, anciennement réfectoire, une fresque qui représente la Cène. La custode de le monastère réalisé par Antonio Sancho de Benevento en 1548 a été considéré comme un des meilleurs d'Espagne par les experts. Sa qualité et sa technique était comparable à la custode de la Cathédrale Sainte-Marie de Tolède ou la Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle, étant un des meilleurs exemples de l'orfèvrerie de la renaissance espagnole. A été exposée dans l'Exposition internationale de 1929 a Barcelone. Il a disparu au cours de la guerre civile espagnole. Au Saint Jérôme de Cotalba a souffert du désamortissement de Mendizabal. Les moines quittèrent le monastère le . En 1843 il fut acquis par la famille Trenor, qui le possède encore aujourd'hui. Le monastère et son environnement ont été déclarés Bien d'Intérêt Culturel (BIC) en 1994, et les portes furent ouvertes au public en 2005. Les visiteurs peuvent admirer la cour d'entrée, avec la tour gothique, la cour de l'orange, le cloître mudéjar, la vieille église avec sa chapelle baroque, l'ancien chapitre décoré d'un tableau de la Vierge de la Santé, de l'atelier du Père Nicolás Borrás (La Cène, école Juan de Juanes), les écuries, l'ancienne cuisine des moines, ainsi que les jardins romantiques et l'aqueduc gothique. Le jardin romantique du début du est inspiré du style de l'architecte paysagiste français Jean Claude Nicolas Forestier. Architecture Le portique d'entrée du monastère est simple. Il est divisé en deux volumes. Dans la partie inférieure, un retable céramique représente Saint Jérôme écrivant la Vulgate et, à ses pieds, un lion et la barrette cardinalice. Dans la partie supérieure se trouve l'écu de pierre du protecteur, Alphonse d’Aragon : on y voit la Couronne Royale, les barres de la Couronne d’Aragon, la fleur de Lys, le lion et une aile d'aigle avec une épée. Le village mauresque : à l'entrée, après le porche, on voit sur la droite le village mauresque préexistant. C'est la construction la plus ancienne qui subsiste du bâtiment. Ici habitaient les musulmans de Cotalba. Les religieux y vécurent jusqu’à l'inauguration du monastère. On peut y voir une tour de forme quadrangulaire, similaire à celle que l'on peut trouver à Alfauir. Les maisons à côté de la tour ont été construites il y a deux siècles. La tour Majeure : de forme rectangulaire, elle est adossée à l'église, à côté de la place. Édifiée en pierre de taille, elle a quatre corps et elle se termine par des créneaux. Dans le corps supérieur se trouvait la cloche, entourée de quatre arcs ogivaux. Au mur, une plaque commémorative fait référence à l'année d'inauguration (1388) et au protecteur le Duc Alphonse d’Aragon. L'écriture est en lettres gothiques et en ancien Valencien. La façade principale : on remarque les deux tours, la Tour Majeur et la Tour du Prieur. La façade a trois étages, plus la chambre supérieure. Deux portes donnent accès au monastère (avec l’écu du fondateur) et à l'église (elle est située sous le porche, construit au pour renforcer les murs). Les deux portes ont des arcs ogivaux de style gothique. Les balcons sont du avec céramique valencienne. Au-dessus de la porte de l'église était placée une statue de la Vierge, aujourd'hui disparue. L'église: l'église primitive était de style gothique ; avec arcs ogivaux, mais au elle fut réformée, adoptant l'actuelle apparence baroque. Elle est de forme rectangulaire avec une seule nef centrale, avec le presbytère et le chœur élevé au chevet de l'église. Dans le presbytère, par deux entrées on accède au Transagrario, qui présente une forme quadrangulaire et est couvert par une coupole à lanterne, de décoration baroque à motifs végétaux. Le pavement est fait de faïence de Valence du . L'église renfermait de nombreuses pièces d'art qui furent transférés au Musée San Pio V, à Valence après le désamortissement de Mendizabal en 1835. Pendant cette période l'église était utilisée comme magasin et cellier ; c'est pour cela que les arcs d'entrée à l'église sont coupés afin de pouvoir faire entrer les charrettes. Le cloître est l'axe central autour duquel se distribuent les pièces du monastère. Il comprend quatre galeries et deux étages. On peut voir les différentes étapes de la construction. Le cloître bas fut construit entre les et , et les galeries du dessus entre le et le . Il y a sept voûtes d'architecture gothique et deux supplémentaires dans les angles. Les matériaux de construction (brique rouge et mortier) font du cloître inférieur de Saint Jérôme de Cotalba un exemple unique d'architecture gothique múdejar, avec des réminiscences de la Mosquée de Cordoue. Au coin sud-ouest, un escalier tournant construit au (gothique flamboyant) mène de la Salle Capitulaire au cloître supérieur. Aux angles du cloître se trouvaient les 4 Saisons, des tableaux à sujets religieux peints par Nicolás Borrás. La Salle Capitulaire : dans l'aile Est du monastère, on accède à la Salle Capitulaire, actuellement la Chapelle de la Vierge de la Santé. Ici, les religieux se rassemblaient pour lire et traiter des sujets importants du quotidien. Elle a une structure quadrangulaire, avèc des arcs ogivaux, identiques à ceux du cloître. On situe donc sa date de construction au . Au , la famille propriétaire fera édifier un autel néo-gothique avec une réplique de la Vierge de la Santé (l'originale se trouve à Rótova). De grand intérêt est le sarcophage médiéval de pierre, où se trouveraient les dépouilles des fils d'Alphonse d'Aragon, Don Juan et Doña Blanca. Moulin à huile : cette salle était à l'origine divisée en trois espaces : l'infirmerie, l'oratoire et le réfectoire. On peut voir un arc qui divisait l'espace d'origine. Sur le mur on peut contempler la Cène de Nicolás Borrás. La salle a été transformée en moulin à huile pendant la dernière période d'occupation par les moines. Afin de garder l'huile, ils fabriquaient de grandes jarres. A l'étage supérieur se trouvaient les cellules des moines. Extérieur du cloître : au cloître supérieur on peut apprécier les différentes étapes de la construction. Le matériau employé dans la décoration gothique est la pierre et la fermeture de la galerie est constituée d'arcs à double fenêtre. Au Sud se situe la galerie la plus ancienne, du , et à l'Est se trouve la plus intéressante, commandée au par la Duchesse de Gandia, Maria Enriquez de Luna. Les galeries Nord et Ouest sont des et , et on y trouve, de nos jours, les dépendances privées des comtes de Trenor. Les quatre galeries s'ouvrent sur le chœur central où l'on peut voir une citerne commandée par Maria Enriquez au . Jardin romantique : dans la partie ouest la Famille Trenor commanda un jardin romantique inspiré de ceux dessinés par Jean Claude Nicolas Forestier au début du . On accède au jardin depuis la place, en passant par le réservoir d'eau. Le jardin recèle une grande variété d'arbres et plantes non autochtones. Un bassin reçoit l'eau d'une cascade adossée à l'aqueduc. Ce dernier délimite le jardin. L'aqueduc gothique a été construit au pour approvisionner le monastère en eau malgré la distance de 5 km entre la source de la Batlamala et le monastère. L'aqueduc est divisé en deux niveaux. Il a été réalisé en brique et avec des arcs ogivaux. Visites Quelques dépendances sont privées mais on peut visiter la majorité du monastère. Pour préparer les visites il convient de consulter les horaires actualisés de visites sur le site web du monastère. Notes et références Voir aussi Bibliographie Francisco Javier Delicado Martínez y Carolina Ballester Hermán. El Monasterio de Cotalba (Gandía). Una fundación Jerónima del Siglo XIV. Université de Valence. Mateo Gómez, Isabel, López-Yarto, Amelia y Prados García, José María, El arte de la Orden Jerónima: historia y mecenazgo, Madrid, Encuentro, 2000, . Articles connexes Route des Monastères de Valence Route des Borgia Route des classiques valenciens Borgia Duché de Gandie Alphonse d'Aragon et de Foix Alphonse II de Gandie Maria Enriquez de Luna Leonor de Castro Ordre de Saint-Jérôme Ausiàs March Pere March Nicolás Borrás Antonio Sancho de Benevento Vincent Ferrier Liens externes Monastère de Saint-Jérôme de Cotalba Le Monastère dans Tourisme de la province de Valence
Communauté du renseignement
La communauté française du renseignement, nom donné à l'ensemble des services de renseignements de la République française. La communauté du renseignement ou United States Intelligence Community aux États-Unis.
Graham Rahal
Graham Rahal est un pilote automobile américain d'origine libanaise né le à Columbus (Ohio). Biographie Fils de l'ancien pilote Bobby Rahal (l'une des figures majeures du sport automobile américain des années 1980 et 1990), Graham Rahal commence sa carrière en sport automobile en 2004, dans le championnat nord-américain de Formule BMW. L'année suivante, il dispute le championnat de Formule Mazda, qu'il termine en quatrième position, tout en s'engageant dans quelques épreuves de Formule Atlantique, l'antichambre du Champ Car. Après avoir disputé lors de l'hiver 2005-2006 deux meetings de la saison de A1 Grand Prix pour le compte de l'équipe du Liban (la famille Rahal est d'origine libanaise), il s'engage à temps plein dans le championnat de Formule Atlantique où sa carrière décolle véritablement. En remportant plusieurs épreuves et en terminant à la deuxième place finale du championnat derrière le Français Simon Pagenaud, il s'affirme comme l'un des plus solides espoirs du sport automobile américain et accède au Champ Car en 2007 au sein du prestigieux Newman/Haas/Lanigan Racing, aux côtés du champion en titre Sébastien Bourdais. Dans l'ombre du pilote français, il livre une solide saison d'apprentissage, qu'il termine à la cinquième place du classement général avec quatre podiums. En 2008, à la suite de l'absorption du Champ Car, il rejoint le championnat IndyCar Series, toujours au sein du Newman/Haas/Lanigan. Contraint de déclarer forfait pour la première manche de la saison en raison d'un problème logistique (il avait abimé sa monoplace lors d'essais privés plusieurs jours plus tôt et son écurie n'avait pas eu le temps de la réparer), il fait sensation une semaine plus tard en s'imposant dès sa toute première apparition dans le championnat à l'occasion de la course disputée sur le circuit urbain de St. Petersburg en Floride. À 19 ans et 3 mois, il devient le plus jeune vainqueur de l'histoire de l'IndyCar Series, battant le record établi en 2006 par son compatriote Marco Andretti. Il remporte les 24 Heures de Daytona en 2011 sur une Riley-BMW du Chip Ganassi Racing avec Joey Hand, Scott Pruett et Memo Rojas. Résultats aux d'Indianapolis Liens externes Site officiel de Graham Rahal Profil du site officiel de l'IndyCar Notes et références Pilote automobile américain Pilote de Champ Car Pilote d'IRL Pilote des 500 miles d'Indianapolis Naissance en janvier 1989 Naissance à Columbus (Ohio) Pilote de A1 Grand Prix
Eugène Murer (Renoir)
Eugène Murer est une peinture à l'huile sur toile réalisée par l'artiste impressionniste français Auguste Renoir en 1877. Il s'agit d'un portrait du pâtissier, artiste, écrivain, collectionneur et mécène Hyacinthe-Eugène Meunier (1841-1906), plus connu sous le nom d'Eugène Murer. Le tableau a été acquis par le Metropolitan Museum of Art de New York en 2002. Histoire Ce portrait d'Eugène est l'un des quatre tableaux de la famille Murer par Renoir, dont deux de la demi-sœur d'Eugène Marie (Portrait de Mademoiselle Marie Murer) et un de son fils Paul (Portrait de Paul Meunier). Murer était l'un des plus grands soutiens des Impressionnistes dans les années 1870, mais payait des prix bas pour leurs œuvres. On estime que Renoir recevait 100 francs pour chaque portrait acheté par Murer. Références Liens externes Tableau d'Auguste Renoir Tableau réalisé en 1877 1877 en France Eugène Murer Œuvre d'Auguste Renoir aux États-Unis Œuvre conservée au Metropolitan Museum of Art
Postękalice
Postękalice () est un village de la gmina de Bełchatów, du powiat de Bełchatów, dans la voïvodie de Łódź, situé dans le centre de la Pologne. Il se situe à environ à l'est de Bełchatów (siège de la gmina et du powiat) et au sud de Łódź (capitale de la voïvodie). Sa population s'élevait à 441 habitants en 2011. Histoire Administration De 1975 à 1998, le village est attaché administrativement à l'ancienne voïvodie de Piotrków. Depuis 1999, il fait partie de la nouvelle voïvodie de Łódź. Références Village dans la voïvodie de Łódź Powiat de Bełchatów
Koluszki (gmina)
Koluszki est une gmina (commune) mixte ou urbaine-rurale (gmina miejsko-wiejska) du powiat de Łódź-est, dans la Łódź, dans le centre de la Pologne. Son siège administratif (chef-lieu) est la ville de Koluszki, qui se situe environ à l'est de la capitale régionale Łódź (capitale de la voïvodie). La gmina couvre une superficie de pour une population de en 2006, comprenant pour la ville de Koluszki un total de et une population pour sa partie rurale de . Géographie Outre la ville de Koluszki, la gmina inclut les villages et localités de : Gminy voisines La gmina de Koluszki est voisine des gminy suivantes : Andrespol Brójce Brzeziny Budziszewice Jeżów Rogów Rokiciny Ujazd Żelechlinek Administration De 1975 à 1998, le village était attaché administrativement à l'ancienne voïvodie de Piotrków. Depuis 1999, il fait partie de la nouvelle voïvodie de Łódź. Structure du terrain D'après les données de 2007, la superficie de la commune de Koluszki est de carrés, répartis comme telle : terres agricoles : 51 % forêts : 40 % La commune représente 31,45 % de la superficie du powiat. Démographie Selon le recensement de 2011, la population de la commune est de personnes dont pour la ville et pour les zones rurales. Le plus grand village rural de la commune est Gałkówek (en regroupant les solectwa Gałków Duży, Gałków Mały et Gałkówek-Parcela). Données du : Annexes Liens internes Liste des gminy de Łódź Références Chiffres de population officiels polonais 2006 Liens externes Site officiel de la gmina Gmina dans la voïvodie de Łódź Powiat de Łódź-est
Maxime Demine
Maxim Victorovitch Demine, né en est un homme d’affaires russe, ancien propriétaire du club de football AFC Bournemouth. Demine a fait carrière dans l'industrie pétrochimique et en tant que trader. Carrière Il travaillait pour la compagnie pétrolière et gazière Tatneft. Au milieu des années 2000, il déménage à Londres et se lance dans le commerce du pétrole. En 2018, il quitte son poste de directeur de deux entreprises britanniques, Wintel Holdings (UK) et Wintel Petrochemicals. Investissements En 2011, Demine devient copropriétaire du club AFC Bournemouth avec Eddie Mitchell. Il aurait versé 850 000 £ pour sa part du club. En 2013, Demine devient propriétaire à 100 % du Bournemouth FC. En 2015, le club est promu en Premier League. En 2015, il vend une participation de 25% dans le club à Peak 6 Investments, bien qu'il reste l'actionnaire majoritaire. En , il devient actionnaire unique du club avec sa société AFCB Enterprises Ltd. Il revend le club en décembre 2022. En 2018, il achète le studio d'enregistrement AIR Studios, créé par le producteur des Beatles George Martin. Vie privée Demine achète pour 5 millions £ un manoir à Sandbanks (Dorset), qu'il fait ensuite démolir. Il charge Eddie Mitchell de reconstruire une maison à la pointe de la technologie. Sa femme se nomme Irena. Références Dirigeant anglais de football Personnalité russe du monde des affaires
Katherine Kelly Lang
Katherine Kelly Lang, de son vrai nom Katherine Kelly Wegeman, née le à Hollywood, en Californie, aux (États-Unis), est une actrice américaine. Son nom à la naissance est Katherine Kelly Wegeman. Elle est célèbre pour son rôle de Brooke Logan Forrester dans la série télévisée Amour, Gloire et Beauté (dans la Francophonie, Top Models, Top Modèles ou Amour, gloire et beauté) qu'elle tient depuis le début de la série en 1987. Elle a aussi fait quelques apparitions dans le feuilleton Les feux de l'amour (1999-2007). En 2014, elle participe à la saison de Ballando con le stelle, l'équivalent italien de Danse avec les stars. Cela s'explique par la grande popularité du feuilleton Amour, Gloire et Beauté en Italie. Biographie Débuts Katherine Kelly Wegeman est née le à Hollywood, en Californie, aux (États-Unis). Filmographie Cinéma 1986 : The Night Stalker : Denise 1986 : Jocks : Julie 1987 : Made in U.S.A. : Kelly 1987 : Delta Fever : Jillian 1995 : Till the End of the Night : Diana Davenport Télévision Séries télévisées 1983 : Matthew Star (saison 1, épisode 14) : Terri 1983 : Masquerade (saison 1, épisode 2) : Donna 1984 : Riptide (saison 1, épisode 4) : Mama Jo's Crew 1984 : Happy Days : Les jours heureux (saison 11, épisode 13) : Kim 1984 : Legmen (saison 1, épisode 5) : Helen 1984 : Dreams (saison 1, épisode 1) 1985 : Harry Fox, le vieux renard (saison 2, épisode 4) 1986 : L'homme qui tombe à pic (saison 5, épisode 10) 1986 : The Last Precinct (pilot) 1986 : Le Monde merveilleux de Disney (saison 30, épisode 11) : Widow Marian 1986 : 1st & Ten : Annie 1987 : Magnum (saison 7, épisode 19) : Lani the Maid at Robin's Nest Depuis 1987 : Amour, Gloire et Beauté : Brooke Logan 1999-2007 : Les feux de l'amour (5 épisodes) : Brooke Logan 2012 : Ronn's Garage (saison 1, épisode 9) 2019 : 8 lexeis : Grace Hart Téléfilms 1996 : Subliminal Seduction : Deb Danver 2017 : Garlic & Gunpowder : Smith 2018 : Cher journal, aujourd'hui je vais être tuée : Michelle Wilson 2019 : Dagli Occhi dell'Amore : Sally 2019 : Odissea nell'ospizio : Kathrine 2020 : Stan the Man : Elizabeth Morgan Distinctions Nominations 1991 : Soap Opera Digest Awards de la meilleure héroïne dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 1993 : Soap Opera Digest Awards de la star féminine la plus hot dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 1994 : Soap Opera Digest Awards de la star féminine la plus hot dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 1995 : Soap Opera Digest Awards du couple la plus hot partagée avec Sean Kanan dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 2001 : Soap Opera Digest Awards de la meilleure héroïne dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 2002 : Daytime Emmy Awards du couple préféré partagée avec Ronn Moss dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 2002 : Gold Derby Awards de la meilleure actrice dans un second rôle dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 2003 : Soap Opera Digest Awards de la meilleure actrice principale dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 2005 : Soap Opera Digest Awards du triangle préférée partagée avec Ronn Moss et Jack Wagner dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). 2012 : Online Film & Television Association Awards de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). des Daytime Emmy Awards 2013 : Meilleure actrice dans un second rôle avec dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). des Daytime Emmy Awards 2014 : Meilleure actrice dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). des Daytime Emmy Awards 2017 : Meilleure série télévisée dramatique pour Venice: The Series (2009-) partagée avec Crystal Chappell (Productrice exécutrice), Hillary B. Smith (Productrice exécutrice), Cady McClain (Réalisatrice), Lindsay Harrison (Scénariste), Jill Lorie Hurst (Scénariste) et Penelope Koechl (Scénariste). des Daytime Emmy Awards 2020 : Meilleure actrice dans une série télévisée dramatique pour Amour, Gloire et Beauté (1987-). Voix françaises Dominique Dumont dans Amour, Gloire et Beauté Notes et références Liens externes Actrice américaine Naissance en juillet 1961 Naissance à Hollywood Participant à Ballando con le stelle
Château de Warkworth
Le château de Warkworth est un bâtiment médiéval en ruine, situé dans la ville homonyme, dans le comté anglais du Northumberland. La ville et le château se trouvent sur une boucle formée par la Coquet, à moins d'un kilomètre de la côte nord-est de l'Angleterre. La date relative à la fondation du château est incertaine : la tradition veut que sa construction remonte à l'époque du prince Henri d'Écosse, au milieu du , mais il se peut qu'il ait été édifié par le roi Henri II d'Angleterre, lorsqu'il prit le contrôle des comtés du nord de l'Angleterre. Le château de Warkworth fut documenté pour la première fois dans une charte de 1157-1164, lorsque Henri II l'octroya à Roger fitz Richard. Le château en bois, considéré comme « fragile », fut laissé sans défense lors de l'invasion des Écossais en 1173. Robert, le fils de Roger, hérita du château et l'améliora. Robert était un favori du roi Jean qu'il accueillit au château de Warkworth en 1213. Le château resta dans la lignée familiale, avec des périodes de tutelle lorsque les héritiers étaient trop jeunes pour contrôler leurs propriétés. Le roi y passa la nuit en 1292 et John de clavering, descendant de Roger fitz Richard, fit de lui l'héritier de la Couronne. Lors du déclenchement des guerres d'indépendance de l'Écosse, Édouard II investit dans des châteaux dont celui de Warkworth où il finança le renforcement de la garnison en 1319. En 1327, les Écossais assiégèrent le château à deux reprises mais leurs tentatives restèrent sans succès. John de Clavering mourut en 1332 et sa veuve en 1345, date à laquelle Henry de Percy, prit le contrôle du château de Warkworth, après avoir reçu la promesse d' d'obtenir la propriété de Clavering. Henry Percy, 1 comte de Northumberland, ajouta l'imposant donjon surplombant le village de Warkworth à la fin du . Le quatrième comte remodela les bâtiments situés dans le mur d'enceinte et entreprit la construction d'une collégiale au sein du château, mais les travaux concernant cette dernière furent abandonnés après sa mort. Bien que Algernon Percy, de Northumberland, soutînt le Parlement pendant la Première Révolution anglaise, le château fut endommagé durant le conflit. Le dernier comte Percy mourut en 1670. Au milieu du , le château se retrouva dans les mains de Hugh Smithson, qui épousa l'héritière indirecte de la Famille de Percy. Il adopta le nom de "Percy" et fonda la dynastie des ducs de Northumberland, dont les différentes générations se transmirent le château. À la fin du , les ducs rénovèrent le château de Warkworth et Anthony Salvin fut chargé de restaurer le donjon. Alan Percy, 8e duc de Northumberland, confia la garde du château au Bureau des Travaux en 1922. Depuis 1984, c'est l'English Heritage qui s'occupe du site, qui est un monument classé Grade I. Histoire Histoire ancienne Bien que le peuplement de Warkworth, dans le Northumberland, remonte au moins au , le premier château ne fut construit qu'après la conquête normande. La ville et son château occupaient une boucle de la Coquet. Le château fut construit à l'extrémité sud de la ville, protégeant le goulot étroit de la boucle. Un pont fortifié protégeait également l'entrée de la ville. La campagne environnante, formée de plaines, était favorable à l'agriculture. On ne sait pas vraiment quand et par qui le château fut fondé, bien que sa création soit généralement attribuée au prince Henri d'Écosse. La guerre civile sévissant dans le sud-ouest de l'Angleterre, le roi Étienne d'Angleterre avait besoin de s'assurer que le nord de l'Angleterre était sécurisé. À cette fin, le traité de Durham de 1139, entre l'Écosse et l'Angleterre, assura la paix. En vertu du traité, Henri d'Écosse, devint comte de Northumbrie, car en contrepartie, il avait cédé le contrôle des châteaux de Bamburgh et de Newcastle aux Anglais. Sans eux, Henri avait besoin d'un nouveau siège pour exercer son autorité, et un nouveau château à Warkworth pouvait satisfaire à cette exigence. Cependant, des chartes montrent que Henri continuait de contrôler le château de Bamburgh après le traité et que, étant donné que Warkworth était un château modeste d'après les normes contemporaines, il se peut qu'il ait été fondé par quelqu'un d'autre. Henri mourut en 1152 et son fils, Malcolm (couronné roi d'Écosse en 1153), hérita de ses terres. En 1157, Malcolm se rendit au château de Peveril, dans le Derbyshire, où il rendit hommage au nouveau roi d'Angleterre, Henri II. Malcom restitua les comtés du nord de l'Angleterre à Henri, dont les châteaux de Bamburgh, Carlisle, et Newcastle, et probablement ceux d'Appleby, Brough, Wark on Tweed et Warkworth, bien qu'il soit possible que Henri II ait fondé le château de Warkworth en 1157 afin de sécuriser ses terres dans le Northumberland ; d'autres châteaux contemporains dans la région furent construits dans ce même but, comme ce fut le cas de celui de . Ce fut dans une charte datant de 1157-1164 établie par Henri II qu'il fut pour la première fois mention du château de Warkworth, charte dans laquelle le roi octroyait le château et la seigneurie environnante à Roger fitz Richard, membre d'une noble famille normande. On a laissé entendre que le terme de « château » a peut-être été utilisé dans cette charte pour décrire une résidence sur le site au statut élevé, datant probablement de l'époque anglo-saxonne, ce qui signifie qu'il est possible que Roger ait construit le château. Il possédait des terres sur une vaste étendue, et Warkworth fut peut-être de moindre importance en comparaison de ses autres propriétés. Lorsque les Écossais envahirent le Northumberland en 1173, le château de Warkworth ne fut pas défendu par sa garnison et ce, malgré la présence de Roger fitz Richard dans le comté. À cette époque, ses ouvrages défensifs étaient décrits comme « faibles. » En 1174, Duncan II, comte de Fife, attaqua Warkworth. Le registre actuel ne fait pas mention du château, mais fait remarquer que les habitants de Warkworth ont cherché refuge dans l'église. Lorsque Roger fitz Richard mourut en 1178, son fils et héritier, Robert fitz Roger, était encore un enfant. Un tuteur s'occupa des propriétés de la famille jusqu'à ce que Robert arrivât à maturité en 1191. Il paya 300 marcs à la Couronne pour confirmer qu'il était le propriétaire de Warkworth, du château y compris. D'importants travaux de construction au château de Warkworth sont attribués à Robert. Ce dernier était un favori du roi Jean, il le reçut d'ailleurs au château de Warkworth en 1213. Le château de Warkworth continua de se transmettre dans la lignée familiale lorsque Robert fitz Roger fut remplacé par son fils John en 1214, qui fut à son tour remplacé par son fils Roger en 1240. Roger mourut en 1249, son fils était alors âgé d'un an, un tuteur fut donc nommé pour s'occuper des biens de la famille : Guillaume de Valence, demi-frère du roi Henri III. Le château, qualifié à cette époque par le chroniqueur Matthieu Paris de « noble », resta sous la tutelle de Valence jusqu'en 1268, date à laquelle il revint à Robert fitz John. Le roi Édouard d'Angleterre passa une nuit au château de Warkworth en 1292. On demanda au roi d'Angleterre de servir de médiateur dans un différend concernant le trône d'Écosse et il fit sa propre requête, conduisant aux guerres d'indépendance de l'Écosse. Après la victoire écossaise lors de la bataille du pont de Stirling en 1297, Robert et son fils, John de Clavering, furent capturés. Ils furent par la suite libérés, et en 1310, John prit le contrôle des propriétés familiales. Un an plus tard, John prit des dispositions pour que, à sa mort, le roi reçût tous ses biens. Entre environ 1310 et 1330, les Anglais luttèrent pour faire face aux attaques écossaises dans le nord de l'Angleterre. L'importance des grands châteaux pendant les guerres écossaises était telle, que la Couronne subventionna leur entretien et même leur construction. En 1319, le roi Édouard II paya une garnison pour le château, constituée de quatre hommes d'armes et huit Hobelars, afin d'améliorer la force existante composée de douze hommes d'armes. était le gardien du château de Warkworth en 1322. Étant marié à la fille de John, Euphemia, Ralph espérait peut-être hériter des biens Clavering, mais ce ne fut pas le cas. En 1327, les forces écossaises assiégèrent deux fois le château mais leurs tentatives furent vaines. La famille Percy À cette époque, la famille de Percy devenait la dynastie la plus puissante du Northumberland. Henry de Percy, 2e baron Percy, qui était au service d'Édouard III, recevait à vie la somme de par an pour être à la tête d'une compagnie d'hommes d'armes. En échange de cette cotisation annuelle, Percy obtint la promesse en 1328 d'obtenir des droits sur les biens appartenant à la famille Clavering. Le Parlement déclara ces contrats illégaux en 1331, mais immédiatement après avoir abandonné sa demande, Percy obtint l'autorisation spéciale d'hériter. John de Clavering mourut en 1332 et sa veuve en 1345, date à laquelle les biens de la famille revinrent à la famille Percy. Alors que les Percy étaient propriétaires du château d'Alnwick, considéré comme plus prestigieux, Warkworth était leur lieu de résidence préféré. Pendant la période Percy, un parc pour la chasse fut créé à proximité, et à l'intérieur du château deux blocs résidentiels, décrits par l'historien John Goodall comme étant « d'une qualité et d'une sophistication inégalées dans le Northumberland. » Le deuxième baron mourut à Warkworth en 1352. En 1377, le quatrième baron Percy, également appelé Henry, fut déclaré premier comte de Northumberland (devenant ainsi la première famille du nord de l'Angleterre à se voir accorder un titre de comte), en reconnaissance de sa grande puissance dans les , le long de la frontière entre l'Angleterre et l'Écosse. Ayant un réseau de contacts et de dépendances, la famille Percy était la famille prééminente dans le nord de l'Angleterre au . Henry Percy ordonna la construction du fameux donjon peu de temps après avoir obtenu le titre de comte de Northumberland. Il est possible que Percy ait amélioré son château principal pour rivaliser avec Jean de Gand, qui reconstruisit le château de Dunstanburgh, situé tout près, ou avec la famille Neville, dont la puissance ne cessait de croître dans le nord de l'Angleterre, et qui entreprit un programme de construction relatif aux châteaux de Brancepeth, Raby, Bamburgh, Middleham, et Sheriff Hutton. Des similitudes architecturales entre le donjon de Warkworth, le château de Bolton, et les bâtiments à usage domestique du château de Bamburgh, suggèrent que John Lewyn fut le maître maçon responsable de la construction du donjon de Warkworth. Le comte Henry apporta son concours pour détrôner Richard II et le remplacer par Henri IV. Le comte et son fils aîné Henry « Hotspur » Percy se brouillèrent avec le nouveau roi, et finirent par se rebeller. À la suite de la mort de Hotspur à la bataille de Shrewsbury en 1403, son père s'enfuit à Warkworth. Le comte se rendit finalement à York afin de se soumettre au roi. Il fut arrêté et le roi tenta d'installer ses propres hommes dans les châteaux d'Alnwick, Langley, Prudhoe et Warkworth. Le fils du comte, âgé de 14 ans, affirma qu'il était loyal envers le roi, mais n'était pas habilité à remettre officiellement le château qui resta donc sous le contrôle de la famille Percy. Henry fut gracié en 1404. Le comte Henry se révolta à nouveau en 1405, se joignant cette fois-ci à la révolte infructueuse de l'archevêque Scrope. Alors que Henry fuyait vers le nord à la suite de l'échec de la rébellion, ses châteaux offrirent une certaine résistance avant de se soumettre aux forces royales. Warkworth lui-même était bien approvisionné et la garnison refusa dans un premier temps de se rendre. Cependant, selon une lettre d'Henri IV, écrite de Warkworth après sa chute, sept coups partis de ses canons suffirent à faire capituler les défenseurs. Le château fut confisqué par la Couronne, et fut utilisé par un des fils du roi, Jean, duc de Bedford, qui fut nommé pour diriger la région. Il resta dans les mains de la Couronne jusqu'à ce que Henri V le rendît à la famille Percy en 1416, et dans le même temps, nommât le fils de Henry « Hotspur », un autre Henry Percy, deuxième comte de Northumberland. On sait que le deuxième comte résida à Warkworth et qu'il y entreprit des travaux de construction, mais on ignore ce qu'il a vraiment réalisé. Les Percy soutinrent la Maison de Lancastre pendant la guerre des Deux-Roses, et le second comte ainsi que son successeur, Henry Percy, de Northumberland, furent tués respectivement lors des batailles de St Albans en 1455 et de Towton en 1461. Le nouveau roi, , publia un acte d'attainder à l'encontre de la famille, et leurs biens furent confisqués. Après la bataille de Towton, le titre de comte de Northumberland fut attribué au Yorkiste John Neville, I marquis Montagu. Son frère, Richard Neville, de Warwick, utilisait Warkworth comme base à partir de laquelle les châteaux de Northumberland, Alnwick, Bamburgh et Dunstanburgh, détenus par les Lancastriens, furent attaqués, et leurs sièges coordonnés. En 1470, Édouard IV rendit les domaines Percy au fils aîné du troisième comte, qui s'appelait également Henry Percy. Un an plus tard, Henry obtint le comté de Northumberland. Peu après 1472, il rénova le mur d'enceinte. Il prévit également de construire une église collégiale au sein du château, mais les travaux furent abandonnés après sa mort. Lorsque le quatrième comte fut assassiné en 1489, son fils, Henry Algernon, hérita et entretint le château. Au début du , Henry Percy, de Northumberland, fut chargé de faire disparaître l'église collégiale fondée par son grand-père, mais laissée inachevée par le cinquième comte. Thomas Percy, frère du sixième comte, fut exécuté pour le rôle qu'il avait joué lors du pèlerinage de Grâce en 1536. Lorsque Henry Percy mourut l'année suivante, sans laisser d'héritier, les biens de la famille furent transmis à la Couronne. Bien que toujours utilisé par les officiers royaux, vers 1550, le château était tombé en ruine. En 1557, les domaines Percy furent rendus aux descendants de Thomas, et le neveu du sixième comte, un autre Thomas Percy, reçut le titre de comte. Il commença un programme de réparations au château, au cours duquel il démantela "le château et d'autres maisons de fonction". Le soulèvement du Nord de 1569 vit les nobles catholiques du nord de l'Angleterre se rebeller contre la reine protestante Élisabeth . Le catholique Thomas Percy rejoignit la rébellion, et les partisans se rassemblèrent dans les châteaux d'Alnwick et Warkworth. , alors Gardien des marches, ordonna à ceux qui se trouvaient à l'intérieur de partir et les châteaux furent remis à son contrôle. Au cours du conflit qui suivit, Warkworth resta sous contrôle royal. Forster pilla le château, le dépouillant de ses poutres et de son mobilier. Le donjon ne subit au moins pas ce sort, mais en , Henry Carey, baron Hunsdon, déplora le traitement infligé aux châteaux Percy, écrivant au principal ministre de la reine, « Il est vraiment dommage de le voir piller les châteaux d'Alnwick et de Warkworth... Je suis honorablement informé de son intention de les détériorer complètement tous les deux. » Un acte d'attainder fut émis contre Thomas Percy, si bien que lorsqu'il fut en garde à vue en Angleterre, il fut exécuté sans jugement le . En conséquence, le fils de Percy fut mis de côté, mais selon les termes mentionnés dans l'acte de mort civile, son frère fut autorisé à hériter. En 1574, Elisabeth accorda à Henry Percy la permission d'hériter des biens de la famille et de prendre le titre de de Northumberland. Le château servit de toile de fond à plusieurs scènes de Henri IV, Partie 1 et Partie 2, de William Shakespeare. Un autre Henry Percy hérita des propriétés familiales en 1585 et prit le titre de de Northumberland. Après l'échec de la conspiration des poudres de 1605, le comte fut emprisonné pour ses liens avec Thomas Percy, l'un des conspirateurs. Peu de temps avant sa condamnation, (il eut une amende de et fut détenu dans la tour de Londres), le comte loua le château de Warkworth à Sir Ralph Gray, propriétaire du château de Chillingham, dans le Northumberland. Gray négligea le bâtiment et le laissa se délabrer davantage. Le plomb provenant des bâtiments situés dans la cour intérieure fut vendu en 1607 afin d'atténuer les problèmes financiers du comte. Lorsque Jacques le visita en 1617, alors qu'il se rendait en Écosse, son entourage fut irrité par l'état lamentable du château. Avec l'Union des Couronnes sous un seul monarque, les comtes de Northumberland n'avaient pas besoin de deux grands châteaux près de la frontière anglo-écossaise ; ils entretinrent Alnwick au détriment de Warkworth. Au cours du premier quart du , on se servit du donjon comme court de juridiction pour le manoir, mais aussi pour y déposer de l'avoine. Les détails concernant le rôle joué par le château de Warkworth lors de la Première Révolution anglaise ne sont pas clairs, mais le conflit ne fit qu'accentuer les dégâts sur la structure. Initialement détenu par les Royalists, le château était encore assez important, et lors de l'invasion des écossais en 1644, ces derniers eurent du mal à obtenir sa reddition. Algernon Percy, de Nortumberland, était partisan du Parlement, qui a peut-être empêché les écossais de trop endommager le château. Les Parlementarians prirent le contrôle du château en 1648 ; lorsqu'ils se retirèrent, ils firent disparaître les portes du château ainsi que le fer afin que l'ennemi ne pût le réutiliser. Il se peut qu'ils aient également voulu détruire certaines parties du château, et sont peut-être à l'origine de son état actuel. Algernon Percy, fit une demande d'indemnisation en 1649 pour les dommages subis, mais sans succès. Ducs de Northumberland et époque actuelle Josceline Percy, dernier comte Percy, mourut en 1670. Deux ans plus tard, sa veuve donna son autorisation pour que les matériaux du donjon fussent réutilisés pour la construction de . Un total de 272 charretées partirent du donjon. La propriété de Josceline Percy fut transmise au duc de Somerset par le mariage. En 1698, les propriétaires décidèrent de ne pas rénover le château de Warkworth car l'ajout de remparts, d'étages, et de nouvelles fenêtres était estimé à . Elizabeth Seymour hérita de la propriété de son père en 1750. Son mari, Hugh Smithson changea de nom et devint Hugh Percy, le château fut alors transmis aux différents ducs de Northumberland qui se succédèrent, une dynastie dont il était à l'origine. Au cours du , on laissa le château se détériorer. La tour sud-ouest était en train de s'effondrer et vers 1752, une partie de la courtine située à l'est de la guérite fut démolie (elle fut reconstruite vers la fin du siècle). La ville et ses ruines historiques suscitaient alors de l'intérêt, attirant de nombreux touristes, et cet engouement était en grande partie dû au poème de l'évêque Thomas Percy, L'ermite de Warkworth (The Hermit of Warkworth en anglais). Au milieu du , Hugh Percy, entreprit des travaux pour le préserver. Son successeur, Algernon Percy, engagea Anthony Salvin pour restaurer le donjon. Les travaux effectués entre 1853 et 1858 ne furent pas aussi importants que ceux prévus par Salvin, ils se limitèrent en effet à un ravalement partiel de l'extérieur et à un ajout de nouveaux étages et de toits concernant deux appartements, qui furent connus par la suite comme les appartements du duc (The Duke's Chambers en anglais), situés au deuxième étage. Le duc utilisait parfois ces appartements pour des pique-niques lorsqu'il arrivait du château d'Alnwick. Algernon Percy finança des fouilles au château dans les années 1850 qui permirent de découvrir les vestiges de l'église collégiale qui se trouvait dans la cour intérieure. En 1922, Alan Percy, duc de Northumberland, attribua la tutelle du château au Bureau des Travaux qui avait été nommé responsable de la tutelle des monuments anciens. Les Duke's Chambers restèrent sous le contrôle direct de la famille Percy. Le Bureau des Travaux entreprit des fouilles dans les douves en 1924 et supprima le gardien de la guérite. L'English Heritage, qui gère et entretient le site aujourd'hui, prit la relève en tant que gardien du château en 1984, et trois ans plus tard, les Duke's Chambers furent laissées à ses soins. Le château est un monument classé, un bâtiment historique « important sur le plan national » et un site archéologique protégé contre tout changement non autorisé. Il est également classé grade I (depuis 1985) et reconnu comme une structure d'importance internationale. Plan Le château de Warkworth est une enceinte inhabituelle. Le donjon se trouve à l'extrémité nord, donnant sur la ville, et la cour intérieure au sud. Le donjon actuel fut construit sur un ancien monticule, connu sous le nom de motte. La courtine de la cour intérieure date du début du . Il y a quatre tours : Carrickfergus Tower dans le coin sud-ouest, Montagu Tower dans le sud-est, une tour poterne dans la muraille ouest (au nord de la cuisine), et Grey Mare's Tail Tower, située dans le mur côté est. À l'est, contre la courtine, se trouvait une écurie. Dans la moitié nord de la cour intérieure, en alignement est-ouest, était située une collégiale inachevée du qui fut détruite au début du . Immédiatement à l'ouest de l'église, il y avait la cuisine, située à l'angle de la courtine, tournant vers le donjon, n'étant ainsi plus alignée nord-sud. Le long de la courtine ouest, au sud de la cuisine, se trouvaient le cellier, le , et les appartements privés. Au sud-ouest, se dressait une chapelle. Mis à part le côté nord, le château était entouré de douves. Guérite La guérite située au milieu de la courtine sud date essentiellement du . À l'origine, on y accédait via un pont-levis et les visiteurs devaient franchir deux portes, une à chaque extrémité du passage, ainsi qu'une herse. Les projections semi-octogonales que l'on trouvait de chaque côté du passage situé entre les deux portes sont considérées comme ornementales. Entre les projections et au-dessus de la porte, on pouvait voir des mâchicoulis, des ouvertures destinées aux missiles lancés contre les attaquants. Les pièces se trouvant de chaque côté du passage étaient des corps de garde. Les seules ouvertures restantes sur le devant sont des fentes au niveau du sol. Des fentes sur les autres côtés de la guérite, et le long du couloir d'entrée, permettaient au gardien de surveiller les personnes qui s'approchaient et entraient dans le château. Au , la structure subit d'autres modifications, elle abritait alors le gardien du château ; des fentes sur la façade avant de la guérite ont peut-être été comblées. La rangée située le long de la courtine ouest remonte à environ 1480, lorsque le quatrième comte remodela la cour intérieure. La grande salle était le centre social du château, lieu où la famille se rassemblait pour prendre les repas. Ce bâtiment datant du , aujourd'hui en ruines, remplaçait une ancienne salle qui se trouvait sur le même site, datant d'environ 1200, bien que certaines pierres datent du milieu du . Le comte entrait par le sud, arrivant directement de ses appartements communicants privés, et les personnes de statut inférieur passaient elles par la Lion Tower. À l'intérieur, il était divisé en deux couloirs de différentes largeurs. Les deux salles étaient chauffées par des cheminées ouvertes, dont deux dataient de l'ancienne salle. Les extrémités de la salle étaient destinées aux extrémités opposées de l'échelle sociale qui se trouvaient au sein du château. Le haut de la pièce (à côté de l'appartement communicant) était réservé au comte et à sa famille, et le bas (à côté de la cuisine et d'autres pièces de service), au reste des occupants. Durant la période médiévale, la grande salle était richement décorée de tapisserie. La Lion Tower constituait l'entrée permettant d'accéder à l'extrémité nord de la grande salle. Au-dessus de l'arcade de la tour, étaient disposés divers éléments héraldiques, symboles de la puissance des comtes Percy. Le lion situé en bas était l'emblème des comtes. Bien qu'aujourd'hui largement endommagées, on pouvait voir au-dessus du lion les anciennes armoiries de la famille et celles de la famille Lucy, dont les biens avaient été hérités par la famille Percy dans les années 1380. L'entrée conduisant à la tour se faisant par la cour intérieure, il y avait sur la droite une porte menant à la collégiale inachevée. Sur la gauche, se trouvait la grande salle, et au-delà, des appartements privés et sur la droite, l'office, le cellier, le garde-manger et la cuisine. Immédiatement au nord de la cuisine se dressait une tour poterne. Construit vers 1200, ses étages supérieurs furent réutilisés par la suite comme logements. Une entrée de statut inférieur à celui de la guérite principale et la position de la porte située à côté de la cuisine laissent penser qu'il s'agissait d'une entrée de service, utilisée pour l'acheminement des provisions au château. La tour carrée Little Stair était l'entrée permettant d'aller de la cour intérieure aux pièces privées situées au sud de la grande salle. Au niveau du rez-de-chaussée, il y avait une porte dans chacune des façades de la tour. Directement au sud du côté est de la tour se trouvait la chapelle du château. La porte nord conduisait à la grande salle, et la porte ouest à une cave située sous la grande chambre. Il ne reste que des vestiges fragmentaires de l'escalier en colimaçon. Au-dessus du passage se trouvait une seule pièce, dont l'usage est incertain : elle peut avoir été utilisée comme une autre chapelle, une chambre d'hôtes, ou une antichambre dans laquelle les visiteurs attendaient avant d'être admis auprès du comte. Au sud de la grande salle se trouvait un bâtiment de deux étages contenant des appartements privés, datant d'environ 1200. D'étroites fenêtres ouvrant sur la cour intérieure étaient d'origine mais ont été comblées depuis. Le premier étage était entièrement occupé par la , meublée d'une cheminée. Dans le coin sud-ouest de la chambre se trouvait une porte menant à une petite pièce qui était peut-être utilisée comme coffre-fort. Le rez-de-chaussée servait de cave, par laquelle on pouvait accéder à la Carrickfergus Tower. La tour polygonale était également accessible par la grande chambre au premier étage. Equipée de latrines et d'une cheminée, il s'agissait d'une extension du logement réservé au maître que procurait la grande chambre. Sud et Est La Montagu Tower, située dans le coin sud-est, fut probablement construite par John Neville, Lord Montagu, au . Équipés de latrines et de cheminées, les étages supérieurs étaient destinés au logement, probablement pour les personnes de statut supérieur. Au , le rez-de-chaussée était utilisé comme écurie. On ignore la fonction des bâtiments situés contre la courtine sud, entre la Montagu Tower et la guérite. Au nord de la Montagu Tower, contre la courtine est, se trouvent des ruines d'écuries hautes de deux étages. À l'ouest des écuries, une maison abritait un puits bordé de pierres, dont la profondeur atteignait environ 18 m. La Grey Mare's Tail Tower, dont la construction remonte probablement aux années 1290, présente une fente dans chacune de ses cinq façades, offrant des vues sur toute la courtine. Donjon Goodall décrit le donjon de Warkworth comme étant « un chef-d'œuvre de l'architecture anglaise médiévale ». Construit dans le dernier quart du , il a probablement été conçu par John Lewyn. D'après le plan, il avait la forme d'une croix grecque et était doté à l'origine de créneaux, et peut-être de statues décoratives. On peut encore voir des sculptures d'anges portant des boucliers entourant le sommet du bâtiment. Au nord du donjon, un lion imposant représentant les armoiries de la famille Percy dominait la ville. Le lion et les sculptures étaient probablement peints à l'origine et se démarquaient du reste du bâtiment. L'archéologue Oliver Creighton suggère que la reconstruction du donjon et les autres travaux de reconstruction avaient pour but d'évoquer la seigneurie durable des propriétaires. Au sommet du donjon, se trouve une tour de guet, qui était moins importante avant que le toit du donjon ne fût enlevé. Goodall avance que le donjon était utilisé uniquement pour de courtes périodes, et que la rangée ouest, la grande salle y compris, était la résidence préférée du maître des lieux lorsqu'il effectuait des séjours prolongés au château de Warkworth. Le rez-de-chaussée était utilisé principalement pour le stockage de la nourriture et du vin, mais il y avait aussi une salle permettant d'accéder à une pièce au sous-sol d'environ . Différentes interprétations ont été données quant à sa fonction, allant d'une pièce destinée à la comptabilité et dans laquelle se trouvait un coffre-fort dans le sol, ou un corps de garde avec un cachot creusé dans le sol. Dans le mur côté ouest du donjon se trouvait une poterne par laquelle passaient les approvisionnements. Les cuisines occupaient le côté ouest du premier étage et étaient reliées à la réserve située juste en dessous par des escaliers. Dans le coin sud-est, il y avait une grande salle, chauffée à l'origine par un foyer central, couvrant tout le premier et le deuxième étage. Une chapelle pas très loin de la grande salle conduisait à une grande salle officielle où le maître des lieux accueillait ses invités. L'usage du deuxième étage était de nature entièrement domestique, avec des chambres et des appartements privés. Au , alors que le reste du château de Warkworth était en ruines, les pièces du deuxième étage furent recouvertes et parfois utilisées par le duc lors de ses visites. Au centre du donjon, se trouvait un puits de lumière avec des fenêtres intérieures et au bas duquel un réservoir destiné à la récupération de l'eau de pluie était utilisé pour le nettoyage. Voir aussi Liste des châteaux anglais Références Liens externes Château dans le Northumberland English Heritage Monument classé de Grade I dans le Northumberland Motte castrale et château à motte
جبل الضبع (العدين)
جبل الضبع محلة تابعة لقرية وادي شريط، التابعة لعزلة بلاد المليكي بمديرية العدين إحدى مديريات محافظة إب في الجمهورية اليمنية.، بلغ تعداد سكانها 24 حسب تعداد اليمن لعام 2004. مراجع وروابط خارجية المركز الوطني للمعلومات باليمن جبل الضبع
Petunia (homonymie)
Petunia peut désigner : Petunia, un nom de genre de plantes herbacées ; Pétunia, un nom de plantes à fleurs de divers genres : Petunia, Calibrachoa et Ruellia ; Petunia, un prénom nord-amérindien. Petunia était le surnom donné au prototype de la Lumitype Photon qui servit à composer le premier livre entièrement photocomposé, The Wonderful World of Insects de Abro T. Gaul (1954). Petunia Pig est un personnage de dessin animé. Pétunia est une revue française d'art contemporain.
Anouar Abdelmalki
| sélection nationale = Anwar Abdelmalki, né le à Meknès, est un footballeur marocain évoluant au poste de milieu de terrain au Chabab Rif Al Hoceima. Biographie Avec le club du FUS de Rabat, il participe à la Coupe de la confédération, la Supercoupe de la CAF et à la Coupe du Maroc de football. Notes et références Liens externes Naissance à Meknès Naissance en juillet 1984 Footballeur marocain Joueur du CODM de Meknès Joueur du FUS de Rabat Joueur de l'Ittihad Khémisset Joueur du Maghreb de Fès
Louis de Praet
Louis de Praet (Bruges, 1488 - Bruges, ) est un diplomate et un homme d'État au service de Charles Quint. Biographie Il est issu d'une double filiation illégitime, par son père Louis de Male des comtes de Flandres, et par sa mère de Philippe Le Bon. Il effectue ses études dans la communauté religieuse des Frères de la vie commune et à l'université de Louvain. Seigneur de Praet, grand bailli de Gand (1515-1522), puis de Bruges (1523-1549), il est ambassadeur de Charles-Quint dans des circonstances difficiles en Angleterre (1522-1525), où il dut quitter le pays après un conflit avec le lord chancelier Thomas Wolsey, puis en France (1525-1526). En Angleterre, il fit la connaissance de Jean Louis Vivès, qui lui dédia son livre de 1523 De Consultatione. Louis de Praet a également été l'inspirateur de De subventione pauperum ("Sur l'aide aux pauvres"), et pour cela a été honoré par Vives comme suit: "De plus, pendant longtemps en Angleterre, j'ai été chargé de le faire par Lord Praet, votre grand bailli." Il est aussi conseiller d'État (1536-1555, membre permanent à partir de 1540). Comme envoyé de l'empereur à Rome en , où il retrouve son ambassadeur, Miguel Mai, il joue un rôle déterminant pour préparer les cérémonies du couronnement de Charles-Quint à Bologne par le pape Clément VII. Il met à profit cette mission pour rallier à la cause de Charles-Quint les membres du Sacré collège, auxquels il rend visite les uns après les autres. Sa fidélité sera récompensée par la remise du collier de la Toison d'or en 1531. Il revient alors aux Pays-Bas s'installe dans le nord, où il sera stathouder (gouverneur général) des provinces de Hollande, de Zélande et d'Utrecht de 1544 à 1546 (ou 1547). Il est chef du Conseil des Finances de 1540 à 1555. En 1516, il épousa Josine de Praet, fille et héritière de Charles de Praet. Ils eurent un fils, Jean II, qui mourut sans progéniture avant son père en 1545. Il est enterré en 1555 dans un majestueux mausolée à Aalter. Source Armoiries Notes et références Voir aussi Articles connexes Stathouders de Hollande, Zélande et Utrecht Liens externes Stathouder Stathouder de Hollande Stathouder d'Utrecht Stathouder de Zélande Personnalité de la Renaissance Étudiant de l'université de Louvain (1425-1797) Chevalier de l'ordre de la Toison d'or (XVIe siècle) Naissance en 1488 Naissance à Bruges Décès en octobre 1555
Brouillage radar
Le brouillage radar est une émission intentionnelle de signaux radioélectriques destinée à interférer dans le fonctionnement d'un radar en saturant son récepteur soit avec un bruit puissant, soit avec de fausses données. Il existe deux types de brouillage radar : mécanique et électronique. Il s'agit d'une mesure de guerre électronique. Brouillage mécanique Le brouillage mécanique est causé par des éléments qui réfléchissent ou re–réfléchissent l'émission radar vers le radar qui les a émises pour générer de faux échos sur l'écran de l'opérateur. Dans cette catégorie on range les paillettes, les catadioptres et les leurres. Paillettes Les paillettes sont constituées de bandes métalliques de différentes longueurs susceptibles de réfléchir différentes fréquences et de créer ainsi une vaste zone de faux échos dans laquelle il sera difficile de discerner une cible réelle. Ces paillettes sont le plus souvent en aluminium pour des raisons de poids et sont ordinairement pelliculées avec un matériau comme du plastique pour les rendre plus brillantes et moins susceptibles de s'amalgamer en paquets. Réflecteurs radar Les réflecteurs radar (basés sur le principe du catadioptre) ont le même effet que les paillettes mais sont de conception très différente. Il s'agit d'objets à faces multiples qui renvoient la plus grande partie de l'émission radar vers sa source. Cependant un avion ne peut pas embarquer autant de catadioptres que de paillettes. Leurres Les leurres sont des objets volants télécommandés destinés à tromper l'opérateur radar en lui faisant croire qu'il s'agit d'un avion réel. Ils sont particulièrement efficaces car ils peuvent saturer un système radar avec de fausses cibles pendant qu'un attaquant s'approche à portée de tir du radar pour le détruire. On peut adapter des catadioptres sur les leurres pour les faire paraître plus grands qu'en réalité et les faire mieux confondre avec un avion réel. Pour augmenter leur réalisme, certains leurres ont la possibilité de générer un brouillage radar électronique ou de larguer des paillettes. Aluminium . . Brouillage électronique Le brouillage électronique est une forme de guerre électronique dans laquelle les brouilleurs émettent des signaux qui interfèrent avec ceux d'un radar ennemi en saturant son récepteur par une émission très puissante. Les deux techniques principales sont les techniques dites « de bruit » et les techniques de « ré-émission ». Les trois sortes de bruits utilisées sont le « spot », le « balayage » et le « barrage ». Brouillage spot On parle de brouillage spot lorsque le brouilleur concentre toute l'énergie disponible sur une fréquence unique. Alors que cette méthode dégrade considérablement l'efficacité du radar sur la fréquence brouillée, un radar à fréquence variable sera à peine affecté car une seule de ses fréquences de fonctionnement sera concernée. Il faudrait donc plusieurs systèmes de brouillage pour couvrir plusieurs fréquences, ce qui nécessiterait la mise en œuvre d'équipements importants pour un résultat qui resterait très modeste. Brouillage à balayage Le brouillage à balayage consiste à faire varier la fréquence du brouillage. Bien que cette technique permette de brouiller plusieurs fréquences alternativement par des changements rapides, toutes les fréquences n'étant pas brouillées en même temps, l'efficacité du système reste limitée. Cependant, étant donné que l'efficacité dépend du dispositif de traitement des erreurs du radar brouillé, la technique du brouillage à balayage peut tout de même se révéler satisfaisante pour un certain nombre de systèmes radar. Brouillage en barrage Le brouillage en barrage consiste à brouiller plusieurs fréquences simultanément à l'aide d'un seul dispositif. Le système est efficace pour les radars à fréquences multiples, mais cette efficacité reste réduite car la puissance totale du brouilleur est répartie sur les différentes fréquences ; plus on brouille de fréquences, plus la puissance disponible par fréquence sera faible. Brouillage de site Le brouillage de site est un nouveau genre de brouillage en barrage grâce auquel un radar est brouillé à sa source et sur toutes ses fréquences. En revanche, tous les autres radars, même proches de celui ciblé, continuent de fonctionner normalement. Mémoire de fréquence radio numérique Le système à mémoire de fréquence radio numérique (Digital radio frequency memory, DRFM) est une méthode électronique qui consiste à enregistrer numériquement un signal radioélectrique et à le re-émettre après l'avoir modifié pour fausser les informations reçues par le radar. Cette technique peut fausser l'indication de la distance de la cible en changeant la fréquence des impulsions ou l'indication de la vitesse en modifiant le décalage Doppler, ou encore l'angle d'incidence de la cible en émettant des données supplémentaires dans les lobes latéraux du radar. Brouillage involontaire Parfois, le brouillage peut avoir une origine « amie ». Le brouillage mécanique involontaire est relativement fréquent car les systèmes mécaniques ne font pas la différence entre les radars amis et ennemis. Le brouillage électronique par des sources amies peut également arriver. Il est dû le plus souvent à des centres de contremesures puissants qui opèrent à portée du radar. Avec une bonne coordination et un peu de bon sens, le brouillage électronique involontaire est beaucoup plus facile à éviter que le brouillage mécanique ; cependant, il est parfois inévitable. Contre–contre mesures Aussi appelé MPE (moyens de protection électroniques). En anglais ECCM (electronic counter counter measure). Se dit des moyens employés par les radars pour se prémunir du brouillage concernant la distance, la vitesse ou l'azimut. Parmi les techniques les plus employées on peut compter : L'agilité de fréquence. On peut faire varier en permanence la fréquence de travail du radar (frequency-hopping spread spectrum, étalement de spectre par saut de fréquence) sur un large spectre et limiter ainsi l'efficacité des brouillages en rendant plus aisée la lecture des données reçues. Deux méthodes : changement de la fréquence porteuse émise à chaque impulsion, ceci est uniquement possible pour les radars dits « à impulsions » non cohérents. changement de fréquence porteuse par trains de plusieurs impulsions (quelques dizaines à plusieurs centaines), méthode employée par certains radars Doppler pulsés qui doivent conserver un certain nombre d'impulsions à la même fréquence afin de procéder à une post-intégration cohérente destinée à améliorer considérablement le rapport signal sur bruit. Les systèmes de brouillage modernes sont capables de reconnaître une séquence de sauts de fréquences et de s'adapter, si bien que plus la séquence est aléatoire, plus elle est difficile à brouiller. L'agilité de période de répétition d'édition des impulsions radar : celle-ci peut être soit tremblée, soit à sauts. Ce processus est obligatoire pour les radars Doppler à impulsion afin de lever les ambiguïtés de distance liées à la récurrence forte des impulsions. Cette agilité peut se faire impulsion par impulsion pour les radars non cohérents ou par trains pour les radars cohérents. L'agilité de largeur de l'impulsion : elle peut aussi être réalisée par trains ou à chaque impulsion. Le codage de phase de la fréquence porteuse à l'intérieur des impulsions. Uniquement pour les radars cohérents, plusieurs types de codes existent. Les impulsions compressées. Elles permettent aussi de conserver une bonne résolution en distance avec des impulsions larges autorisant un traitement cohérent et comprennent aussi la variation linéaire de fréquence porteuse à l'intérieur des impulsions. La poursuite sur le signal de bruit émis par le brouilleur. Le signal émis peut être noyé dans du bruit aléatoire. Il est ainsi très difficile pour le brouilleur de déterminer les fréquences de travail du radar. Le contrôle automatique de gain. Il permet de s'affranchir de forts niveaux reçus. La détection ou Doppler par poursuite sur le front avant de l'impulsion, ou analyse fine de la banque de filtres Doppler. Il peut être contré par le vol de fenêtre « en avance » réalisable uniquement par des brouilleurs numériques à mémoire de fréquence pour la distance ou par l'entraînement progressif après capture pour le vol de fenêtre Doppler. L'utilisation d'antennes secondaires ou d'antennes à faible niveau de lobes secondaires et à faible taux de polarisation croisée pour contrer le brouillage angulaire. L'utilisation de principe de mesure angulaire dit « monopulse » comportant une voie somme et deux voies d'écartométrie site et gisement plus une voie de garde pour contrer les brouillages angulaires basés sur la modulation de niveau du signal. Plus simplement il faut éviter toute conversation non sécurisée concernant le brouillage ou le radar lui-même. En effet, le brouilleur peut être à l'écoute et en tirer des avantages déterminants. Il est possible d'employer aussi des combinaisons de ces méthodes. Interférences Bien qu'elles ne soient généralement pas dues à l'ennemi, les interférences peuvent gravement gêner l'opérateur pour suivre une cible. Des interférences apparaissent lorsque deux radars sont opérés à proximité l'un de l'autre (la distance entre les radars dépendant de leur puissance) sur la même fréquence. On obtient ainsi des parasites sporadiques qui saturent l'écran de contrôle avec des informations erronées. Ce type d'interférence est assez rare entre deux radars au sol car les distances entre radars et les fréquences d'opération sont choisies judicieusement. En revanche, elles sont plus souvent observées entre radars embarqués, en particulier lorsque plusieurs pays participent à une même opération. Ces interférences entre radars embarqués sont éliminées généralement en décalant la fréquence du magnétron. Comme autre cause d'interférence souvent observée, on peut noter celle produite par l'équipement électronique de bord, comme un transpondeur par exemple, dont certaines fréquences vont venir interférer avec celles du radar. Dans ce cas d'interférence, à la place des parasites sporadiques « brillants », on a de toutes petites taches noires. Schématiquement, le radar extérieur qui questionne le transpondeur est soit celui d'un avion volant à côté, et donc très proche, soit un radar situé à plus grande distance. Comme le radar extérieur n'est généralement pas synchronisé avec le radar de bord, la fréquence de répétition des impulsions est différente. Des taches noires apparaissent sur l'écran au hasard, là où le radar ne peut faire la différence entre ses propres impulsions et celles du transpondeur. L'opérateur doit alors observer soit au travers, soit entre les taches. Dans ces conditions, pour être visible, il faut que l'objet observé soit sensiblement plus grand que les taches ou les « trous ». La mémorisation électronique des caractéristiques des impulsions du transpondeur est déterminante dans la minimisation de ce problème. On peut ainsi couper le récepteur du radar lorsque le transpondeur est en service. Une autre méthode pour s'affranchir de ce brouillage consiste à réduire la sensibilité aux radars extérieurs de son propre transpondeur, c'est-à-dire de s'assurer d'un seuil de déclenchement suffisamment élevé. De cette façon, il ne répondra qu'aux radars proches qui, en principe, devraient être amis. De la même manière, on peut aussi réduire la puissance de sortie du transpondeur pour réduire les interférences. Brouillage radar non–militaire Les dispositifs de brouillage radar de contrôle routier sont plus simples que les systèmes militaires mais sont interdits dans la plupart des pays. Notes et références Voir aussi Articles connexes Brouillage radio Guerre électronique Interférence Parasite (électricité) Contre-mesure radar