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Klencke Atlas
Le Klencke Atlas est un atlas réalisé en 1660, qui se distingue par sa taille très importante. Il mesure 1,75 mètre de haut sur 1,9 mètre de long. Il est composé de 39 pages et 37 cartes, qui ont été conçues pour être enlevées de l'atlas pour pouvoir être affichées directement sur un mur. Il est crédité au nom de Jean-Maurice de Nassau-Siegen et contient des gravures de Johannes Blaeu. Histoire Il est présenté au roi de Charles II en 1660. Il est donné par la couronne à la British Library en 1828, qui le restaure en 1950. Il est considéré comme le plus grand atlas au monde, jusqu'en 2012. Références Livre paru en 1660 Atlas
بطولة أمم أوروبا 2028
بطولة أمم أوروبا 2028 والتي يشار إليها عادة باسم بطولة كرة القدم الأوروبية 2028 أو ببساطة يورو 2028 هي النسخة الثامنة عشرة من بطولة أمم أوروبا. وهي بطولة كرة القدم دولية للرجال، تُقام منافساتها كل أربع سنوات، والتي تقام تحت رعاية الاتحاد الأوروبي لكرة القدم. من المقرر أن تقام البطولة في الفترة من يونيو إلى يوليو 2028. المضيف ، الذي سيكون إما تركيا أو عرضًا مشتركًا من الدول الأربع المكونة للمملكة المتحدة بالإضافة إلى جمهورية أيرلندا ، ومن المتوقع أن يتم اختياره في 8 سبتمبر 2023. عملية تقديم العروض عروض مؤكدة ///: في اجتماع في فبراير 2019 اجتمع وزراء الشباب والرياضة في رومانيا (كونستانتين بوغدان ماتي)؛ بلغاريا (كراسين كراليف)؛ صربيا (فانجا أودوفي) ونائب وزير الثقافة والرياضة اليوناني (جيورجوس فاسيلياديس)، وتم التأكيد رسميًا على تقديم عرضاً مشتركاً بين الدول الأربع لتنظيم منافسات يورو 2028 وكأس العالم 2030. : في 15 أغسطس 2019، أعلن الاتحاد التركي لكرة القدم أن تركيا ستتقدم بطلب استضافة يورو 2028. يذكر أن عرض تركيا هو العرض السادس على التوالي، وقد تم رفض عرضهم في خمس مرات سابقة (2008، 2012، 2016، 2020، 2024). عروض محتملة (غير مؤكدة) : في 26 مارس 2018 أُعْلِنَ أن إيطاليا تفكر في إمكانية احتضان اليورو 2028. : في 22 سبتمبر 2016 أعلنت إنجلترا أنها تفكر في إمكانية احتضان اليورو 2028. أعربت عن رغبتها للترشح ///: في 4 مارس 2016 أعلن الاتحاد الدنماركي عن استعداده لتقديم عرض مشترك رفقة اتحادات كرة قدم كل من فنلندا والنرويج والسويد لتقديم عرض مشترك لاستضافة يورو 2024 أو يورو 2028. /: في 12 سبتمبر 2018 أعلن الاتحاد الإسباني عن نيته في تقديم عرض رفقة الاتحاد البرتغالي لاستفاضة يورو 2028 أو كأس العالم 2030. : أعلنت روسيا عن نيتها لاستضافة كأس أمم أوروبا 2028 بعد نجاحها في استضافة منافسات كأس العالم 2018. مراجع كرة القدم في 2028 مسابقات بطولة أمم أوروبا منافسات كرة قدم دولية استضافتها أيرلندا الشمالية منافسات كرة قدم دولية تستضيفها إسكتلندا منافسات كرة قدم دولية تستضيفها إنجلترا منافسات كرة قدم دولية تستضيفها جمهورية أيرلندا منافسات كرة قدم دولية تستضيفها ويلز منافسات كرة قدم مقررة
Gare de Slependen
La gare de Slependen est une gare ferroviaire norvégienne destinée au trafic local de la ligne de Drammen, située dans le village de Slependen, commune de Bærum. Elle se situe à 15.82 km d'Oslo. Situation ferroviaire Histoire Lorsque la gare de Slependen ouvrit en 1873, elle ne se situait pas au même endroit mais dans une courbe au niveau d'un pont où la ligne passait au-dessus de la route. Il y avait alors un petit bâtiment construit en bois. Lorsque la ligne fut doublée, un autre bâtiment fut construit. La nouvelle gare, bien qu'à un nouvel endroit, se trouvait toujours dans la courbe. La gare actuelle, construite en 1993, est la troisième version de la gare. Cette fois ci, elle ne se trouve plus dans une courbe mais dans une ligne droite, plus proche des villages de Sandvika et de Jong où se trouvait une halte ferroviaire qui fusionna avec la nouvelle gare de Slependen qui se trouve à seulement 400m de l'ancienne halte ferroviaire. Tous les anciens bâtiments ont été détruits. Service des voyageurs Accueil Desserte Intermodalité Notes et références Voir aussi Articles connexes Transport ferroviaire en Norvège Ligne de Drammen Liens externes Informations de la Jernbaneverket Gare mise en service en 1873 Gare de la ligne de Drammen Slependen
Peugeot Type 27
La Peugeot Type 27 est un modèle d'automobile produit par le constructeur français Peugeot en 1899. Articles connexes Famille Peugeot PSA Peugeot Citroën Musée de l'Aventure Peugeot Liens externes Site Internet international de la marque Peugeot Musée de l'Aventure Peugeot à Sochaux Type 027 Peugeot Type 027
The Truth Hurts
est une expression anglaise signifiant « la vérité blesse ». Elle peut faire référence à : , chanteuse de soul américaine. , album d'Edo. G sorti en 2000 ; The Truth Hurts, album de Pro-Pain sorti en 1994. Voir aussi
Jacques Bardenet
Jacques, chevalier Bardenet, né le à Vesoul, mort le à Vesoul, est un général et homme politique français de la Révolution et de l’Empire. Biographie Très jeune encore, Bardenet entre à l'École royale d'artillerie et en sortit en qualité de lieutenant en second. Entré au service le dans le régiment d'artillerie de Besançon, devenu plus tard le à pied, il gagne un à un tous ses grades et devint, de 1790 à 1794, lieutenant, capitaine, et chef de bataillon. Il se distingue lors des premières guerres de la Révolution à l'armée du Nord par ses connaissances et sa bravoure. Il prend part à la bataille de Jemmapes, aux sièges de Lille, d'Ypres, de Nieuport, du fort de l'Écluse ( - ), de Bois-le-Duc, de Grave (7 brumaire an III - 8 nivôse an III) et de Nimègue. Il commande ensuite l'artillerie française en Hollande (1795-1796), à Gênes (1797), et à Naples (1798). Il est nommé chef de brigade (colonel) à la prise de Bois-le-Duc le . Il reçoit alors le commandement du d'artillerie. Membre de la Légion d'honneur le 4 frimaire an XII, il obtient peu de temps après le commandement de l'artillerie à Valence. Le , à la bataille de la Trebbia, Macdonald le nomme général de brigade sur le champ de bataille. Il a quelque temps maille à partir avec le Directoire, qui refuse d'enregistrer cette promotion. Placé par les électeurs de la Haute-Saône sur la liste des notables nationaux (on appelait ainsi les candidats aux fonctions législatives désignés par les collèges d'arrondissement de département en vertu de la Constitution de l'an VIII). Le colonel Bardenet est appelé le 6 germinal an X, par le Sénat conservateur à siéger au Corps législatif. Après avoir fait la campagne de Prusse (1806), il est chargé, lors de la campagne de 1809, de la direction du parc d'artillerie du de la Grande Armée en Poméranie suédoise. Ce corps d'armée est composé de Wurtembergeois et placé sous les ordres du général Vandamme. Il combat également à Wagram et en Espagne. Il devient le , officier de la Légion d'honneur. De retour de la campagne de Russie (1812), il commande brillamment en 1814, l'artillerie de la place de Magdebourg, dont la défense a été confié au général Lemarois. Lemarois réussit à ramener en France toute sa garnison de cette place ( et 52 pièces de canon). Lorsqu'il est de retour en France le roi le nomme chevalier de Saint-Louis le , mais le gouvernement de la Restauration montre une certaine réserve à l'égard du général Bardenet. Bardenet sollicite dans la même année sa retraite qu'il obtient par décision royale du . Il revient dans sa ville natale et habite tantôt Montigny-les-Nones, tantôt Vesoul, s'occupant surtout jusqu'à la fin de sa carrière d'améliorations agricoles. Il décède au 3 rue du Théâtre (actuelle rue des Ursulines) à Vesoul. États de service Entre au service dans le régiment d'artillerie de Besançon le ; Sergent en 1777 ; Adjudant en ; Lieutenant en ; Capitaine en ; Chef de bataillon en 1793 ; Chef de brigade (lors de la prise de Bois-le-Duc, le , confirmé en 1795) ; Commandant du d'artillerie à pied en 1794 ; Commandant de l'artillerie à Valence ; Commandant de l'artillerie française en Hollande en 1795-1796, à Gênes en 1797, et à Naples en 1798 ; Chef d'état-major de l'artillerie de l'armée de Naples en 1798-1799 ; Général de brigade, nommé sur champ de la bataille de la Trebbia le par le général Macdonald : le Directoire tarde à lui confirmer sa promotion ; Commandant du parc d'artillerie du de la Grande Armée en Poméranie suédoise lors de la campagne de 1809 Commandant de l'artillerie de la place de Magdebourg en 1814 ; Admis en retraite par décision royale du . Campagnes Guerre contre la Première Coalition : Siège de Lille (1792), bataille de Jemmapes, sièges d'Ypres, de Nieuport, du fort de l'Écluse ( - ), de Bois-le-Duc, de Grave (7 brumaire an III - 8 nivôse an III) et de Nimègue. Campagne d'Italie (1799-1800) : Bataille de la Trebbia (1799), Campagne de Prusse (1806) ; Campagne d'Allemagne et d'Autriche (1809) : Bataille de Wagram ; Campagne d'Espagne ; Campagne de Russie (1812), ; Campagne de Saxe (1813) : Défense de Magdebourg. Faits d'armes Prise de Bois-le-Duc le ; Bataille de la Trebbia (1799). Blessures Autres fonctions Député de la Haute-Saône au Corps législatif du au . Titres Chevalier Bardenet et de l'Empire le . Décorations Légion d'honneur : Légionnaire le 4 frimaire an XII, puis, Officier de la Légion d'honneur le ; Ordre royal et militaire de Saint-Louis : Chevalier de Saint-Louis le . Hommage, honneurs, mentions Armoiries Notes et références Annexes Bibliographie ; ; ; ; , passage BARBES_BARNI ; Articles connexes Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ; Corps législatif (Consulat et Premier Empire). Liens externes Service Historique de l'Armée de Terre – Fort de Vincennes – Dossier S.H.A.T. Côte : 20 Yd 6. Général de la Révolution française promu en 1799 Naissance en février 1754 Naissance à Vesoul Décès en septembre 1833 Décès à Vesoul Député au Corps législatif Député de la Haute-Saône Chevalier de l'Empire Officier de la Légion d'honneur promu en 1807 Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis Décès à 79 ans
غواصة يو بي-119
يو بي-119 غواصة ألمانية من فئة يو بي3 خدمت في البحرية الإمبراطورية الألمانية خلال الحرب العالمية الأولى. مراجع سفن بنيت في ولاية بريمن حطام السفن في الحرب العالمية الأولى في المحيط الأطلسي حوادث بحرية في 1918 سفن 1917 سفن غرقت بكل من كانوا على متنها غواصات ألمانية من فئة يو بي 3 غواصات الحرب العالمية الأولى ألمانيا
Ernest Zyromski
Ernest Zyromski, né à Nîmes le et mort le , est un essayiste et critique littéraire français. Biographie Professeur à la Faculté de lettres de Toulouse, auteur de plusieurs biographies littéraires, il fut élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1903. Il a notamment été le préfacier du recueil de poèmes d’Amélie Frayssinet, Au creuset de la vie, et celui des Trois tragédies de Pierre Frayssinet, dont il était l’ami et même le confident, malgré la différence d’âge de quarante ans qui les séparait. Ernest Zyromski l'avait connu l’enfant, ce qui l’avait beaucoup attaché à lui : « Son enfance fut donc occupée et ravie par le jeu de ces imaginations troublées ou caressantes qui tenaient à la fois de la réalité et du rêve ». Une correspondance, aujourd’hui disparue, mis à part quelques extraits publiés dans la préface aux tragédies, a cependant bien existé entre eux. Il avait converti sa préface aux tragédies en un livre intitulé Pierre Frayssinet, le triomphe de l'esprit, mais malgré son émouvant témoignage d’amitié et la finesse de son analyse, cet ouvrage ne connut jamais le moindre succès. Ernest Zyromski est le père de Jean Zyromski. Principales publications Lamartine, poète lyrique, Paris, Armand Colin (1896) De A. Chenerió poeta quonam modo graecos poetas sit imitatus et recentuiryl affectys expresserit (1897). L'Orgueil humain (1904) Sully Prudhomme (1907) Eugénie de Guérin, Paris, Armand Colin (1921) Maurice de Guérin, Paris, Armand Colin (1921) Pierre Frayssinet, le triomphe de l'esprit, Paris, éditions Le Divan (1932) Le Message grec (1932) Le Message oriental, Toulouse, éditions de l'Archer (1933) Messages, essais et fragments inédits (posthume, 1934) Liens externes Essayiste français du XXe siècle Critique littéraire français Académie des Jeux floraux Naissance en décembre 1862 Naissance à Nîmes Décès en avril 1933 Décès à 70 ans
Détermination d'une structure cristalline
La détermination d'une structure cristalline consiste, de manière générale, à déterminer, pour un cristal de structure inconnue, les paramètres de sa maille conventionnelle, son réseau de Bravais, son groupe d'espace et la position des atomes dans la maille. Dans la pratique, on utilise des méthodes de radiocristallographie, comme la diffraction de rayons X, la diffraction de neutrons ou la diffraction des électrons, pour la détermination de structure. Le plus souvent, les structures cristallines sont déterminées à partir d'échantillons monocristallins, mais cela est aussi possible en utilisant des poudres. Le problème central de la détermination d'une structure cristalline est l'absence d'information sur la phase des facteurs de structure lors d'une mesure de diffraction. Plusieurs méthodes ont été développées pour résoudre ce « problème de phase » dans le cas de la diffraction par des rayons X : méthodes directes, méthode de Patterson, méthode de l'atome lourd, remplacement isomorphe, remplacement moléculaire, diffraction anomale, recuit simulé, méthode d'entropie maximum, , fonction de distribution de paires, mesure expérimentale de phases. Des méthodes complémentaires comme la spectrométrie d'absorption des rayons X ou la spectroscopie Mössbauer donnent aussi des informations sur la composition du cristal, le degré d'oxydation et l'environnement des espèces chimiques. Historique La première structure cristalline déterminée par diffraction de rayons X avec une résolution atomique fut celle du chlorure de sodium NaCl. En 1985, Herbert Aaron Hauptman et Jerome Karle obtinrent le prix Nobel de chimie pour . Problème de phase Le problème de phase vient du fait qu'une grande partie de l'information sur la structure d'un cristal, contenue dans la phase de l'onde diffractée, n'est pas accessible expérimentalement. Lors d'une expérience de diffraction sur un cristal, la taille du faisceau incident est beaucoup plus grande que le cristal, afin d'assurer une diffraction homogène dans tout le cristal. On peut alors considérer que l'onde incidente , de longueur d'onde λ, a la forme d'une onde plane, décrite en tout point et à chaque instant t par l'expression complexe : où est l'amplitude de l'onde, sa pulsation, son vecteur d'onde et sa phase au temps t=0, que l'on choisit généralement nulle. L'onde diffractée par un cristal est alors donnée par : avec le vecteur d'onde de l'onde diffractée, le vecteur de diffusion (variable continue), le facteur de forme du cristal et le facteur de structure, contenant dans sa phase l'information sur la structure de la maille : est le vecteur position et le facteur de diffusion atomique de l'atome dans la maille. Le facteur de structure d'un cristal s'annule pour des vecteurs de diffusion ne satisfaisant pas la condition de Laue. L'ensemble des vecteurs de diffraction est un sous-ensemble discret de celui des vecteurs de diffusion pour lequel une intensité diffractée peut être observée (elle peut cependant être nulle pour certains vecteurs de diffraction si le groupe d'espace du cristal conduit à des extinctions systématiques). Par la suite ne seront considérés que les vecteurs de diffraction, notés : où est la densité électronique de la maille. L'onde diffractée est proportionnelle à la transformée de Fourier de la maille : en effectuant la transformée de Fourier inverse de l'onde diffractée, il devrait être possible de déterminer la structure de la maille. Cependant, la quantité accessible expérimentellement est l'intensité I, proportionnelle au carré de la norme de l'onde diffractée : avec h, k et l les coordonnées dans l'espace réciproque du point où l'intensité est mesurée, soit les composantes du vecteur de diffraction . L'intensité d'une réflexion est une quantité réelle, ne contenant pas d'information sur la phase de l'onde diffractée : il n'est pas possible de déterminer directement la structure du cristal en effectuant une transformée de Fourier inverse de l'intensité mesurée. C'est le problème de phase de la cristallographie. Méthodes de solution du problème de phase Les méthodes ci-dessous ont été développées afin de résoudre le problème de phase, c'est-à-dire d'assigner la phase correcte à chaque facteur de structure. Beaucoup d'entre elles utilisent une ou plusieurs hypothèses de base qui découlent des propriétés de la distribution de la densité électronique dans un cristal : la densité électronique est en tout point positive (ou éventuellement nulle) ; la densité électronique possède plusieurs maxima relativement bien localisés (autour des atomes). De par la nature de ces hypothèses, on comprend que les méthodes de solution du problème de phase ne peuvent être appliquées qu'à des données de diffraction de rayons X : en effet, les interactions des rayons X avec la matière s'effectuent avec les électrons. Dans le cas de la diffraction de neutrons, les longueurs de diffusion atomiques peuvent être négatives, ce qui détruit les hypothèses ci-dessus. Méthodes directes Les méthodes directes utilisent des conditions sur la densité électronique dans un cristal afin d'établir des relations entre les phases des facteurs de structure. Elles se basent sur les travaux de Harker et Kasper, Karle et Hauptmann et Sayre, entre autres. Les méthodes directes nécessitent une connaissance (au moins approximative) de la composition chimique du cristal, du nombre de chaque espèce chimique dans la maille et du groupe d'espace du cristal. En plus des deux hypothèses sur la densité électronique, elles ne considèrent que les cas où tous les atomes ont un facteur de diffusion comparable (par exemple, C, N, O comme dans les composés organiques). Ces méthodes utilisent plusieurs outils mathématiques : des tests statistiques sur la valeur absolue des facteurs de structure pour déterminer la centrosymétrie d'un cristal ; les inégalités d'Harker-Kasper qui donnent des relations entre les phases de différents facteurs de structure en fonction des opérations de symétrie du groupe d'espace ; l'équation de Sayre, basée sur le théorème de convolution, qui permet de calculer directement la phase d'un facteur de structure appartenant à un « triplet » de réflexions. La plupart des structures organiques ont été déterminées par des méthodes directes. Méthode de Patterson La méthode de Patterson utilise les propriétés des séries de Fourier dont les coefficients sont les produits des facteurs de structure avec leurs conjugués, , afin de déterminer les vecteurs entre atomes dans un cristal. Elle n'utilise que les intensités mesurées et ne prend pas en compte les phases des facteurs de structure. Cette méthode a été développée par A.L. Patterson en 1934. Elle utilise plus précisément le théorème de convolution : la transformée de Fourier inverse du produit des facteurs de structure avec leurs conjugués est égale à la fonction d'autocorrélation de la densité électronique, aussi appelée fonction de Patterson : La fonction de Patterson, calculée dans l'espace direct, est constituée de maxima qui correspondent aux vecteurs entre atomes dans la structure, centrés à l'origine de la maille. Ces vecteurs sont pondérés : d'après l'expression de la fonction de Patterson, chaque maximum est obtenu par convolution des densités électroniques individuelles de deux atomes et sa valeur dépend du nombre d'électrons des atomes. Les contributions des atomes lourds (à grand numéro atomique relativement aux autres atomes du cristal) sont donc particulièrement visibles. Méthode de l'atome lourd La présence d'un atome lourd (noté HA) dans la structure facilite la détermination de structure, car cet atome peut être localisé facilement dans la maille à partir de la méthode de Patterson. Son facteur de structure partiel F peut alors être calculé : où la somme sur prend en compte l'ensemble des atomes équivalents par symétrie dans la maille. La méthode de l'atome lourd consiste à remplacer la phase du facteur de structure total par celle du facteur de structure partiel de l'atome lourd, puisqu'il contribue majoritairement aux intensités observées : Les atomes plus légers sont localisés par une analyse de différence Fourier, la densité électronique différence calculée par la transformée de Fourier inverse de la différence F'-F permet de mieux mettre en évidence leurs positions : où est le volume de la maille. L'utilisation des atomes lourds dans la détermination d'une structure cristalline a été introduite par David Harker en 1936. Remplacement isomorphe La méthode du remplacement isomorphe est utilisée lorsqu'il est possible de substituer une espèce chimique A par une autre espèce B de numéro atomique différent dans la structure, sans que celle-ci ne change de symétrie. Les deux cristaux, l'un contenant A et l'autre contenant B, sont mesurés par diffraction. L'atome B est généralement choisi plus lourd que l'atome A : sa position peut être déterminée par la méthode de Patterson et la phase de son facteur de structure partiel pour une réflexion donnée est alors connue. La différence entre les deux jeux de données provient de la substitution atomique, ce qui permet de retrouver la position des atomes substitués. Il s'agit d'une des plus anciennes méthodes de détermination de structure, inventée par J.M. Cork en 1927 pour déterminer la structure des aluns. La position des atomes A et B étant connue, le facteur de structure total pour une réflexion donnée peut être séparé en une somme de facteurs de structure partiels pour les cristaux 1 (contenant A) et 2 (contenant B) : où F représente la contribution des autres atomes non substitués dans la maille au facteur de structure, d'où : En effet, puisque les atomes non substitués lors du remplacement isomorphe occupent les mêmes positions dans les deux structures, leurs contributions aux facteurs de structure sont égales. La phase du facteur de structure total pour le cristal 1 peut alors se déduire par la relation (voir figure à droite) : La valeur absolue de peut être calculée, mais son signe n'est pas connu si seulement deux cristaux isomorphes sont utilisés. Les deux possibilités sont donc testées par une analyse de différence Fourier. La méthode du remplacement isomorphe n'est plus vraiment utilisée pour les cristaux inorganiques à cause du succès des méthodes directes ou de Patterson ; cependant, elle est très utile dans le cas des structures de macromolécules biologiques. Remplacement moléculaire Lorsqu'un cristal inconnu contient un fragment moléculaire connu, dont la structure a été déterminée dans un autre composé cristallin, il est possible de retrouver la position et l'orientation du fragment dans le cristal inconnu en comparant les fonctions de Patterson des deux cristaux : du fait de la présence du fragment dans les deux structures, les fonctions de Patterson présentent des caractéristiques similaires. Lorsque la position et l'orientation du fragment ont été trouvées, le reste de la structure peut être déterminé par une succession d'affinements et analyses de la densité électronique à partir des cartes de différence Fourier. L'utilisation de la méthode du remplacement moléculaire suppose l'existence d'une banque de données des structures déjà déterminées, contenant le même fragment que le cristal inconnu. Il s'agit d'une méthode importante pour les structures de macromolécules biologiques. Diffraction anomale La méthode de la diffraction anomale à plusieurs longueurs d'onde (MAD, ) est une méthode de solution du problème de phase. Il s'agit d'une technique de diffraction de rayons X, surtout accessible en synchrotron : elle consiste en une série d'expériences de diffraction avec des longueurs d'onde différentes afin d'utiliser les effets de la diffusion anomale. L'importance de la diffusion anomale pour la résolution de structures a été remarquée dès 1949 par Johannes Martin Bijvoet, qui a utilisé la violation de la loi de Friedel afin de déterminer la configuration absolue de molécules. La diffraction anomale est employée pour déterminer la structure de protéines et, plus généralement, de macromolécules. Elle nécessite la présence d'atomes avec un numéro atomique assez élevé dans la structure pour provoquer une diffusion anomale observable (à partir du soufre). Généralement, trois longueurs d'onde sont utilisées : avant l'arête d'absorption, sur l'arête d'absorption et après. Il est aussi possible d'utiliser la diffraction anomale avec une seule longueur d'onde (SAD, Single-wavelength anomalous dispersion). Dans ce cas, la longueur d'onde est sélectionnée pour optimiser le contraste entre différents atomes de la structure. Cette technique a l'avantage de minimiser la destruction du cristal par les rayons X. Le principe est similaire à celui de la méthode du remplacement isomorphe : au lieu de changer les atomes de la structure, c'est la longueur d'onde utilisée pour l'expérience qui varie autour de l'arête d'absorption de l'atome produisant la diffusion anomale. Il existe deux méthodes de détermination de structure par la diffraction anomale : la première utilise la partie imaginaire de la correction anomale, la seconde utilise les variations de la partie réelle en fonction de la longueur d'onde. Méthode du recuit simulé Il s'agit d'une méthode de détermination de structure développée en 1997 qui opère directement dans l'espace direct. Elle est plus connue en anglais sous le nom de . Les atomes sont placés au hasard dans la maille et leurs positions sont changées de manière aléatoire à chaque cycle, en comparant les intensités calculées aux intensités observées. Il n'est pas nécessaire de connaître la composition chimique exacte du cristal : deux atomes peuvent être superposés sur la même position, simulant un atome plus lourd. D'autre part, la méthode n'a pas besoin du groupe d'espace du cristal pour fonctionner. L'algorithme du recuit simulé fonctionne par itérations de cycles. La configuration atomique de départ est choisie aléatoirement. Pour chaque cycle est calculée la valeur d'une « fonction de coût » , qui doit être minimisée au cycle suivant : où est une fonction obtenue à partir de potentiels interatomiques, α étant choisi entre 0 et 1. est un facteur d'accord cristallographique défini par la somme des différences entre intensités observées et intensités calculées à partir de la configuration atomique. Si α est égal à 0, seul le facteur d'accord est pris en compte, ce qui autorise plusieurs atomes à se retrouver sur la même position. À chaque cycle, toutes les positions atomiques , , sont modifiées. La fonction de coût permet de garder ou de rejeter les changements : si > , les valeurs du cycle sont gardées et les changements sont rejetés ; si < , les nouvelles valeurs sont gardées avec une probabilité , définie par : où décroît à chaque cycle. Par analogie avec la statistique de Maxwell-Boltzmann, le paramètre peut être vu comme une « température » du système, d'où le nom de « recuit simulé ». L'utilisation de la probabilité permet d'éviter à l'algorithme de rester coincé dans un minimum local de la fonction de coût. Des critères de convergence permettent l'arrêt automatique de l'algorithme, par exemple lorsqu'une certaine valeur de la fonction de coût est atteinte. Si la composition chimique est connue, il est possible d'imposer des contraintes souples sur les longueurs des liaisons afin d'aider l'algorithme à converger. Cette méthode est utilisée pour la détermination de structure à partir de données sur poudres et est implémentée dans le programme FullProf, par exemple. Au contraire des autres méthodes présentées, celle du recuit simulé peut aussi être utilisée pour des données de diffraction de neutrons, puisqu'elle n'utilise aucune hypothèse sur la densité électronique dans le cristal. Méthode d'entropie maximum La méthode d'entropie maximum pour la détermination d'une structure cristalline consiste à reconstruire la densité électronique pour un ensemble de points définissant une grille fine dans la maille, à partir des facteurs de structure observés. Le nombre de points de la grille étant généralement beaucoup plus grand que le nombre de réflexions observées, il existe une infinité de solutions. La solution choisie est celle qui maximise l'entropie de Shannon : où peut contenir des informations supplémentaires sur la densité électronique, mais est souvent choisi comme une fonction constante. Certaines contraintes sont appliquées lors de la recherche de solution : l'intégration de la densité électronique dans la maille doit donner le nombre total d'électrons, connu par la formule chimique du composé et sa densité ; la densité électronique calculée doit reproduire au mieux les facteurs de structure observés. La connaissance du groupe d'espace du cristal permet d'imposer des contraintes supplémentaires de symétrie à la densité électronique. Cette méthode peut être utilisée pour les structures modulées. Elle a aussi été appliquée pour des données de diffraction d'électrons. Algoritme de Cette méthode fonctionne sans connaissances a priori sur le contenu de la maille ou sur la symétrie du cristal. Elle utilise uniquement l'hypothèse sur la positivité de la densité électronique. Il s'agit d'une méthode itérative, développée en 2004 et décrite par les séquences suivantes. À chaque facteur de structure est associée une phase aléatoire . Les phases des facteurs de structure des réflexions non mesurées sont nulles, ainsi que celle de qui est égal au nombre total d'électrons dans la maille et est nécessairement un nombre réel. À partir de ces phases aléatoires, une densité électronique est calculée par la transformation de Fourier inverse des facteurs de structure. La densité électronique ainsi calculée peut être négative par endroits, puisque les phases sont aléatoires et ne correspondent pas à la structure du cristal. Elle est alors modifiée : pour les valeurs négatives, le signe est changé, on ne garde que la valeur absolue de la densité (d'où le nom de « charge flipping »). La transformée de Fourier de cette densité électronique modifiée est calculée : . Les phases des sont assignées aux facteurs de structure observés ; comme au début, et les phases des réflexions non observées sont remises à 0. Retour à la deuxième étape jusqu'à ce que la convergence soit atteinte. La méthode de charge flipping a été appliquée avec succès pour la détermination de structures cristallines inconnues et fonctionne aussi pour les structures modulées, elle est d'ailleurs implémentée dans le programme Jana2006. Il n'existe cependant toujours pas de preuve mathématique de la convergence de l'algorithme. Fonction de distribution de paires Cette méthode est adaptée pour des échantillons sous forme de poudre dont les cristallites sont des nanoparticules, ainsi que pour les matériaux amorphes. Elle est aussi appelée « analyse PDF » d'après le terme anglais . Mesure expérimentale de phases Il est possible de mesurer la phase d'une réflexion par l'utilisation de faisceaux multiples et de la théorie dynamique de la diffraction. Cette méthode n'est pas une méthode standard en cristallographie et est coûteuse en temps. Affinement de structure L'affinement de structure n'est pas à proprement parler une méthode de détermination de structure. À partir du modèle déterminé par une des méthodes citées ci-dessus, les paramètres structuraux (positions des atomes, agitations thermiques…) sont affinés par une méthode de moindres carrés afin de réaliser le meilleur accord possible entre intensités mesurées et intensités calculées. Lors de l'affinement d'un modèle, il est possible qu'un paramètre atteigne une valeur physiquement absurde : cela indique qu'une espèce chimique dans la structure n'a pas été identifiée correctement. Par exemple, si le paramètre d'agitation thermique isotrope d'un atome devient proche de zéro pour une mesure à température ambiante, cela peut vouloir dire qu'il s'agit d'une autre espèce chimique avec un plus grand numéro atomique : le programme d'affinement compense l'intensité trop faible calculée à partir du modèle en réduisant l'agitation thermique de l'atome. Si au contraire le paramètre d'agitation thermique est beaucoup plus grand que la valeur des autres atomes, cela signifie sans doute qu'un atome de plus faible numéro atomique est présent sur cette position. Enfin, le calcul des distances interatomiques peut aussi permettre d'identifier clairement une espèce chimique dans la structure. Lorsqu'un atome n'a pas pu être trouvé dans la maille (typiquement, les atomes d'hydrogène, qui ne possèdent qu'un électron et ont une faible interaction avec les rayons X), il est possible de le trouver par examination de la densité électronique différence , après affinement du reste de la structure. Si F et F désignent les facteurs de structure observés et calculés, respectivement, en assignant les phases obtenues par le modèle aux F, la densité électronique différence s'écrit : Notes et références Bibliographie Voir aussi Articles connexes Structure cristalline Liens externes . Application Java sur la méthode de charge flipping. Radiocristallographie
František Jakubec
František Jakubec (né le à Český Brod à l'époque en Tchécoslovaquie et aujourd'hui en République tchèque, et mort le à Prague) est un joueur de football tchèque (international tchécoslovaque) qui évoluait au poste de défenseur, avant de devenir ensuite entraîneur. Biographie Carrière de joueur Carrière en club František Jakubec évolue au cours de sa carrière au sein de trois pays, en Tchécoslovaquie, en Grèce, et en Suisse. Il évolue pendant 10 saisons en faveur du Bohemians Prague. Il joue 189 matchs en première division tchécoslovaque, inscrivant 12 buts. Il remporte le titre de champion lors de la saison 1982-1983. Il dispute également 14 matchs en première division grecque (un but), et 42 matchs en première division suisse. Il participe aux compétitions européennes avec le Bohemians Prague. Il joue à cet effet 4 matchs en Coupe d'Europe des clubs champions, et 26 matchs en Coupe de l'UEFA. Il est demi-finaliste de la Coupe de l'UEFA en 1983, en étant battu par le RSC Anderlecht. Le , il inscrit un but contre cette équipe, ce qui s'avère malgré tout insuffisant pour se qualifier pour la finale. Carrière en sélection František Jakubec reçoit 25 sélections en équipe de Tchécoslovaquie entre 1981 et 1984, inscrivant un but. Il joue son premier match en équipe nationale le , en amical contre la Suisse (défaite 0-1 à Bratislava). Il dispute trois matchs rentrant dans le cadre des éliminatoires du mondial 1982, et deux rentrant dans le cadre des éliminatoires du mondial 1986. Il joue également huit rencontres comptant pour les éliminatoires de l'Euro 1984. Il inscrit son seul but avec la Tchécoslovaquie le , en amical contre l'Autriche (défaite 2-0 à Vienne). Il figure dans le groupe des sélectionnés lors de la Coupe du monde de 1982. Lors du mondial organisé en Espagne, il ne joue aucun match. Carrière d'entraîneur Palmarès Bohemians Prague Championnat de Tchécoslovaquie (1) : Champion : 1982-83. Vice-champion : 1984-85. Coupe de Tchécoslovaquie : Finaliste : 1981-82. Notes et références Liens externes Footballeur international tchécoslovaque Footballeur tchèque Joueur du Bohemians 1905 Joueur du PAE Veria Joueur de l'AC Bellinzone Entraîneur tchèque de football Naissance en avril 1956 Naissance en Tchécoslovaquie Décès en mai 2016 Décès à Prague Décès à 60 ans
Fountain Green Township (comté de Hancock, Illinois)
Fountain Green Township est un township du comté de Hancock dans l'Illinois, aux États-Unis. Références Articles connexes Townships de l'État de l'Illinois Illinois Source de la traduction Township en Illinois Comté de Hancock (Illinois)
Tronchón
Tronchón est une commune d’Espagne, dans la Comarque du Maestrazgo, province de Teruel, communauté autonome d'Aragon. Histoire Les Templiers et les Hospitaliers Au mois de , Arnaud de Castelnou, maître de la province d'Aragon et de Catalogne avec l'assentiment des commandeurs Templiers de cette région () accorde une charte de peuplement aux habitants de Tronchón . La seigneurie est ensuite, lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple récupérée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Notes et références Annexes Articles connexes Liste des comarques d'Aragon Fromage de Tronchón Liens externes Commune dans la province de Teruel Commune abritant une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem Alleux, fiefs et seigneuries de l'ordre du Temple
Dagoussia
Dagmar Mouat dite Dagoussia (parfois Dagoussia-Mouat), né à Tiflis en 1881 et morte en 1943, est une peintre, dessinatrice et affichiste britannique. Biographie Elle expose en 1928 au Salon d'Automne dont elle est sociétaire les toiles Une Fenêtre et Fruits. À Paris, elle partage un logement avec Olga Sacharoff. Tériade dans Écrits sur l'art, en 1996 à propos d'une exposition de Dagoussia à la Galerie B. Weill : . Bibliographie René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, Les vingt-deux, groupe féminin (Édith Auerbach, Claire Bertrand, Chériane, Dagoussia, Rolande Dechorain, Ghy Lemm, Hladikova, Adrienne Jouclard, Mercédès Legrand, Henriette Le Gros...) - Peintures, sculptures, photographies, Galerie Bonaparte, Paris, 1937. Bénézit, 1955 (vol. 3, ), 1976, 1999 William H. Robinson, Jordi Falgàs, Carmen Belen Lord, Barcelona and Modernity: Picasso, Gaudí, Miró, Dalí, 2006, Notes et références Liens externes Voir ses œuvres sur Artnet Peintre britannique du XXe siècle Femme peintre britannique Dessinatrice britannique Affichiste britannique Naissance en 1881 Décès en 1943
Gare de Raves - Ban-de-Laveline
La gare de Raves - Ban-de-Laveline est une gare ferroviaire française de la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié située sur la commune de Raves, à proximité de Ban-de-Laveline, dans le département des Vosges. Elle est mise en service en 1923 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est avant de devenir en 1928 une gare de Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine. C'était une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Grand Est, desservie par des trains express régionaux. Situation ferroviaire Établie à d'altitude, la gare de Raves - Ban-de-Laveline est située au point kilométrique 78,826 de la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié entre les gares de Lesseux (fermée) et de Sainte-Marguerite - Remomeix (fermée), dans chaque direction les gares ouvertes suivantes sont celles de Provenchères-sur-Fave et de Saint-Dié-des-Vosges. Histoire La « station de Raves-Ban-de-Laveline » est mise en service le 20 août 1923 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Saint-Dié à Provenchères-sur-Fave. La station, comme la ligne, est reprise en exploitation le 22 octobre 1928 par l'Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine qui l'ouvre au service complet de la grande et de la petite vitesse. En 2014, c'est une gare voyageurs d'intérêt local (catégorie C : moins de par an de 2010 à 2011), qui dispose d'un quai (voie unique) et un abri. En septembre 2018, les trains cessent de desservir cette gare peu fréquentée. Service des voyageurs Accueil Gare fermée. Desserte Raves - Ban-de-Laveline était une halte voyageurs SNCF du réseau TER Grand Est desservie par des trains express régionaux de la relation Strasbourg-Ville - Saales - Saint-Dié-des-Vosges (ligne 13). Intermodalité Le stationnement des véhicules est possible à proximité. Notes et références Voir aussi Bibliographie Jean-Marc Dupuy, « De Saint-Dié à Saales », dans Gares et tortillards de Lorraine, éditions Cheminements, 2009 , 272 Articles connexes Liste de gares en France Liste des gares de Lorraine Ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié Schéma de la ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié Lien externe Gare dans le département des Vosges Ligne de Strasbourg-Ville à Saint-Dié
Fredrik Petersen
Fredrik Raahauge Petersen, né le à Ystad, est un handballeur suédois évoluant au poste d'ailier gauche. International suédois entre 2003 et 2016, il a participé à de nombreuses compétitions internationales dont les Jeux olympiques de 2012 à Londres où il a été médaillé d'argent. Biographie En 2012, après six ans au Danemark au GOG Svendborg TGI puis au Bjerringbro-Silkeborg, il signe pour un autre club danois, l'AG Copenhague, mais le club fait faillite en juillet. Petersen, qui vient juste de remporter une médaille d'argent aux Jeux olympiques de Londres, rejoint alors en août dans le club allemand du HSV Hambourg avec lequel il va remporter la Ligue des champions en fin de saison. En décembre 2015, alors qu'il avait été nommé capitaine des Füchse Berlin en début de saison et que son contrat se finissait en théorie en juin 2017, le club berlinois et le joueur de 32 ans s'accordent pour une rupture de contrat. Si les rumeurs l'envoient vers un "top-club" européen, il retourne finalement au pays à l'HK Malmö. Palmarès Club Compétitions internationales Ligue des champions (1) : 2013 Compétitions nationales Championnat du Danemark (1) : 2007 vice-champion en 2011 et 2012 Équipe nationale au Championnat d'Europe 2012 en Serbie Médaillé d'argent aux Jeux olympiques de 2012 à Londres au Championnat d'Europe 2014 au Danemark au Championnat du monde 2015 au Qatar au Championnat d'Europe 2016 en Pologne aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro Notes et références Liens externes Naissance en août 1983 Naissance à Ystad Handballeur international suédois Médaillé d'argent olympique suédois Handballeur aux Jeux olympiques d'été de 2012 Handballeur aux Jeux olympiques d'été de 2016 Joueur du GOG Håndbold Joueur du Bjerringbro-Silkeborg Joueur du HSV Hambourg Joueur du Füchse Berlin Joueur du IFK Kristianstad
Khaled Sanchou
Khaled Sanchou, né le à Tunis, est un homme d'affaires, un centralien et une personnalité du football tunisien. Biographie Ingénieur issu de l'École centrale Paris (Promotion 1967), il est propriétaire et président de plusieurs sociétés dans les domaines des télécommunications et de la promotion immobilière. Passionné de football, il s'implique dans la vie sportive tunisienne et africaine. Joueur de volley-ball à l'Espérance sportive de Tunis et en équipe nationale, de 1958 à 1962, il pratique le football en sport universitaire, de 1964 à 1967, au sein de l'École centrale Paris ; il obtient dans ce contexte en 1966 le titre de champion de France académique. Après des stages d'entraînement et d'arbitrage à Paris en 1965, il devient vice-président du Stade tunisien, de 1975 à 1989, puis président, de 1990 à 1991. Le club obtient sous sa houlette plusieurs titres dans diverses disciplines, notamment celui de coupe arabe des vainqueurs de coupe. Président de la Ligue nationale de football professionnel en 1998 puis de la Fédération tunisienne de football, de 2000 à 2001, il réforme le contenu du programme de formation des entraîneurs. Sous son mandat, l'équipe nationale se qualifie pour la coupe d'Afrique des nations de football et la coupe du monde 2002, et obtient la médaille d'or aux Jeux méditerranéens de 2001 ; le pays remporte aussi l'organisation de la coupe d'Afrique des nations 2004. Dans la foulée, il préside la commission « accueil et protocole » du comité d'organisation de cette manifestation, entre 2002 et 2004. À partir de 2002, il est membre de la commission d'organisation de la coupe d'Afrique des nations au sein de la Confédération africaine de football. Références Dirigeant tunisien de football Élève de l'École centrale Paris Joueur tunisien de volley-ball Naissance en janvier 1942 Naissance à Tunis
Pierre Guédy
Pierre Guédy (Lyon, - Montfermeil, ) est un poète et romancier français d'origine lyonnaise. Biographie Pierre Guédy est l'un des plus fidèles amis du jeune Paul Léautaud et l'un des premiers, avec entre autres Gyp, Jean Lorrain et Victor Margueritte, à participer aux débuts du « photoroman littéraire français », à caractère quelque peu érotique et visant principalement une clientèle de jeunes femmes célibataires. Développées par l'éditeur Nilsson (et rapidement suivi par Offenstadt), ces collections de romans illustrés par des reproductions de photographies en similigravure permettent aux auteurs d'associer le traitement des images à des effets narratifs quelque peu novateurs (retour sur le passé, souvenir obsessionnel, etc.). La plupart des écrivains s'y mettent en scène, Guédy y compris, invitant leurs amis à poser, par exemple l'actrice Jeanne Dortzal dans La Bague brisée. En 1896, il est le directeur de la publication de la revue illustrée parisienne L'Aube qui dura moins d'une année. Henri de Toulouse Lautrec fit une affiche de lancement, comme pour le photographe Paul Sescau. Marié à la comédienne-poétesse Jeanne Dortzal, il est le père du poète Pierre Guédy (1895-1942) et le grand-père de la comédienne Antoinette Guédy (1927-2013). Fictions Amoureuse trinité, coll. « Excelsior », Paris, Éditions Per Lamm Nilsson, 1897 - contenant 110 photographies de Paul Sescau "obtenues [...] d'après nature" L'Heure bleue, coll. « La Voie merveilleuse », Éditions Per Lamm Nilsson, 1898 Mortelle chimère, Paris, Flammarion, Éditions Per Lamm Nilsson, 1900 - avec photographies La Bague brisée , coll. « Parisienne », Paris, 1900 - avec photographies Le Dernier Amant, coll. « Excelsior », Lille, Éditions Per Lamm Nilsson, 1901 Aventures d'un enfant de Paris au Transvaal, s.e., Paris, 1901 Marie-Ève, Courbevoie, s.d. [1903 ?] L’Égyptienne : roman ramsinite de la XIX dynastie, hors-textes de Charles Atamian, Albert Méricant Éditeur, Paris, 1903 [Préface] Édouard Grardel, Basine, Paris, A. Messein, 1903 Bibliographie critique « Roman 1900 et photographie (les éditions Nilsson/ Per Lamm et Offertstadt Frères) » par Paul Edwards, in Romantisme, 1999, volume 29, n° 105, - lire en ligne. Références Voir aussi Articles connexes Ouphopo Liens externes Écrivain français du XXe siècle Poète français du XXe siècle Diffusion de la photographie Naissance en mai 1872 Naissance dans le 1er arrondissement de Lyon Décès en août 1903 Décès à Montfermeil Décès en Seine-et-Oise Décès à 31 ans
Surrealistic Pillow
est le deuxième album du groupe américain Jefferson Airplane, et le premier avec Grace Slick et Spencer Dryden. Il est sorti en 1967 sur le Label RCA Records et est considéré comme l'une des pierres angulaires du Summer of Love et de la contre-culture des années 1960. Historique Le batteur Skip Spence quitte le groupe au milieu de l'année 1966 et est remplacé par un batteur de jazz, Spencer Dryden. Vers la fin de l'année 1966, Grace Slick rejoint à son tour l'Airplane, ramenant avec elle deux chansons, Somebody to Love (originellement intitulée Someone to Love) et White Rabbit qui furent composées alors qu'elle faisait partie d'un autre groupe de San Francisco, The Great Society. Ces deux titres seront les deux singles issus de l'album et atteindront tous les deux le Top Ten des charts américains du Billboard Hot 100, pour Somebody to Love et pour White Rabbit. L'album fut enregistré au RCA Victor Music Center of the World à Hollywood entre le et le et produit par Rick Jarrad, un producteur membre du staff RCA. Jerry Garcia est uniquement crédité sur le disque de conseiller « musical et spirituel », néanmoins il joue le solo de guitare de Today, de la guitare sur Plastic Fantastic Lover, Comin' Back to Me et How Do You Feel et sur les titres bonus In the Morning et JPP McStepp B Blues. Le fait que Garcia soit sous contrat avec Warner Bros Records ne permettait pas d'officialiser sa présence sur les titres pré-cités. Réception critique L'album se classa à la du Billboard 200 ce qui fera de lui l'album le mieux classé du groupe. Il sera certifié disque d'or par la RIAA le . Le magazine Rolling Stone le place à la position de son classement des 500 plus grands albums de tous les temps. Il est également cité dans l'ouvrage de référence de Robert Dimery Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie. Liste des titres Face 1 Face 2 Titres bonus La réédition CD parue en 2003 inclut sept titres supplémentaires : Musiciens Grace Slick : chant, piano, orgue, flûte à bec, chant sur "Somebody to Love" et "White Rabbit", chant partagé sur "She Has Funny Cars", "My Best Friend", "D. C. B. A.-25", "Go to Her " et "3/5 Of A Mile In 10 Seconds" Marty Balin : chant, guitare, chant principal sur "Today", "Comin' Back to Me" et "Plastic Fantastic Lover", chant partagé sur "She Has Funny Cars", "My Best Friend", "Go to Her" et "3/5 Of A Mile In 10 Seconds" Paul Kantner : guitare rythmique, chant, chant principal sur "How Do You Feel", chant partagé sur "My Best Friend", "D. C. B. A.-25" et "Go to Her" Jorma Kaukonen : guitare solo, chant sur "Come Back Baby", "In the Morning" et "Embryonic Journey" Jack Casady : guitare basse, basse fuzz, guitare rythmique Spencer Dryden : batterie, percussions Musiciens additionnels Signe Toly Anderson : chant sur "Chauffeur Blues" (Version britannique seulement) Skip Spence : batterie sur "Don't Slip Away", "Come Up the Years" et "Chauffeur Blues" (Version britannique seulement) Jerry Garcia : "conseiller musical et spirituel" ; guitare sur "Today", "Comin' Back to Me", "Plastic Fantastic Lover", "In the Morning" et "J. P. P. McStep B. Blues " Production Rick Jarrard – production David Hassinger - Ingénieur Herb Greene – photographie Charts et certification Charts album Certification Charts singles Références Liens externes Album de Jefferson Airplane Album musical sorti en 1967 Album publié par RCA Records Album certifié disque de platine aux États-Unis Album certifié disque d'argent au Royaume-Uni
Charl Schwartzel
Charl Schwartzel, né le à Johannesbourg, est un golfeur sud-africain, professionnel depuis 2002. Évoluant principalement sur les Tour européen PGA et Sunshine Tour, il a remporté à quatre reprises l'ordre du mérite de ce dernier. Il compte en outre plusieurs victoires sur le circuit professionnel, 11 sur le Tour européen et 8 sur le Sunshine Tour. En 2011, il remporte son premier tournoi majeur avec le Masters devant Jason Day et Adam Scott. Carrière Il effectue sa carrière junior en Afrique du Sud où il remporte plusieurs victoires. Passant professionnel à dix-huit ans, il se qualifie pour le Tour européen PGA la même année, devenant alors le deuxième Sud-africain le plus jeune à accéder au Tour après Dale Hayes. Son parcours lui permet de conserver sa carte en 2003 puis 2004. Lors de la saison 2004/2005, sa carrière monte d'un cran, grâce à une victoire dans l'Alfred Dunhill Championship, un tournoi de premier plan en Afrique du Sud qui est classé à la fois dans le Tour européen et le Sunshine Tour, classement qu'il remporte cette année-là. En 2005 il termine de l'Ordre du mérite européen, et gagne pour la deuxième fois le Sunshine Tour. Il rentre dans les 100 premiers du classement mondial pour la première fois cette saison-là grâce à sa victoire lors du Vodacom Tour Championship. En 2006, il continue sa progression. Il atteint ainsi la dix-huitième place de l'Ordre du mérite européen et la du classement mondial. À ce moment-là, il est alors deux ans plus jeune que tous les autres golfeurs qui le précèdent au classement. L'année suivante, il remporte à nouveau l'ordre du mérite du Sunshine Tour et s'impose lors de l'Open d'Espagne. Sa victoire lui permet de rentrer dans les 40 meilleurs joueurs du monde. L'année suivante, il remporte une nouvelle victoire en Espagne, cette fois-ci sur le Madrid Masters. Sans victoire en 2009, il remporte coup sur coup deux victoires début 2010 comptant pour le circuit européen, l'Open d'Afrique puis le Joburg Open. Il se classe huitième de l'Ordre du mérite européen en fin de saison. Début 2011, il remporte le Joburg Open pour la deuxième année d'affilée. Au mois d'avril, il remporte Masters d'Augusta, son premier tournoi Majeur. Avec une carte finale de 274 (-14), il devance de deux coups Jason Day et Adam Scott. En mai, il intègre pour la première fois le top 10 mondial en atteignant la septième place du classement. Il remporte de nouveau l'Alfred Dunhill Championship en 2012, 2013, 2015, tournoi de fin d'année comptant pour l'année suivante du Tour européen PGA. Palmarès Tournois Majeurs (1) 2011 Masters Tournois gagnés sur le Tour européen PGA (10) 2004 Alfred Dunhill Championship 2007 Open d'Espagne 2008 Madrid Masters 2010 Open d'Afrique Joburg Open 2011 Joburg Open Masters 2013 Alfred Dunhill Championship 2016 Alfred Dunhill Championship Tshwane Open Tournois gagnés sur le PGA Tour (2) 2011 Masters 2016 Valspar Championship Tournois gagnés sur le Sunshine Tour (9) 2004 Alfred Dunhill Championship 2006 Vodacom Tour Championship 2010 Open d'Afrique Joburg Open 2011 Joburg Open 2012 Alfred Dunhill Championship 2013 Alfred Dunhill Championship 2015 Alfred Dunhill Championship 2016 Tshwane Open Tournois gagnés sur l'Asian Tour (1) 2012 Thailand Golf Championship Références Liens externes Naissance en août 1984 Naissance à Johannesbourg Golfeur sud-africain Golfeur du Tour Européen PGA Vainqueur d'un tournoi du Grand Chelem de golf masculin
Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe
Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe est le nom de plusieurs églises : France Communes de Sainte-Colombe Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe dans le département de la Charente ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe dans le département de Gironde ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe dans le département d'Ille-et-Vilaine ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe dans le département des Landes ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe dans le département de la Manche ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe dans le département de la Seine-Maritime. Communes de Sainte-Colombe avec terminaison Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe-sur-Guette dans le département de l'Aude ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe-de-Duras dans le département de Lot-et-Garonne ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe-de-Villeneuve dans le département de Lot-et-Garonne ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe-en-Bruilhois dans le département de Lot-et-Garonne ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe-de-la-Commanderie dans le département des Pyrénées-Orientales ; Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe-sur-Loing dans le département de l'Yonne. Église Sainte-Colombe de Sainte-Colombe-près-Vernon dans le département de l'Eure. Sainte-Colombe
Communauté de communes de Braconne et Charente
La communauté de communes Braconne et Charente est une ancienne communauté de communes française, située dans le département de la Charente et le Pays d'Entre Touvre et Charente. Présentation Historique En 1992, la loi de création des communautés de communes est promulguée. Paul Dambier (maire de Champniers) et Guy Branchut travaillent sur la création d'un EPCI. Après de nombreuses discussions en préfecture, la commission départementale accepte la création de la CdC Braconne et Charente et le préfet, Daniel Cadoux, signe l'arrêté le 31 décembre 1992. Six communes charentaises s’associaient pour former la communauté de communes de Braconne et Charente. Paul Dambier est élu président. Il décède en octobre 1994 et Guy Branchut lui succède. À compter de cette date, Balzac, Brie, Champniers, Jauldes, Mornac et Vindelle parient sur la mise en commun de leurs forces vives pour relever ensemble les défis de l’avenir : économie, tourisme, environnement, communication… Le 31 décembre 1998, Mornac quitte la communauté. Le janvier 2002, Marsac rejoint la communauté. Le janvier 2003, Asnières-sur-Nouère rejoint la communauté. La communauté de communes fusionne le avec les communautés de communes Charente-Boëme-Charraud, de la Vallée de l'Échelle et de la communauté d'agglomération du Grand Angoulême pour former la nouvelle communauté d'agglomération du Grand Angoulême. Géographie La communauté de communes de Braconne et Charente située au nord immédiat d’Angoulême, s’étend sur une surface de . Elle est marquée par la traversée du fleuve Charente et par l’étendue de la forêt domaniale de la Braconne. Accès privilégiés par les routes nationales 10 (Bordeaux-Paris) et 141 (Royan-Limoges et route Centre-Europe Atlantique), par la gare SNCF d’Angoulême avec 10 arrêts quotidiens du TGV et par l’aéroport d’Angoulême (établi sur les communes de Brie et Champniers). Coordonnées GPS de la maison communautaire à Balzac : Administration Régime fiscal (au 01/01/2005) : Taxe professionnelle Unique (TPU) Liste des présidents Siège Le Paradis Balzac, 16430 Balzac. Fonctionnement Jusqu'au 31 décembre 2016, la Communauté de communes Braconne et Charente comptait 31 élus communautaires et 26 agents . Les élus membres du bureau communautaire : Président : Jean-Claude Courari, maire de Balzac : Jeanne Filloux, maire de Champniers : Michel Buisson, maire de Brie : Gilbert Campo, maire d'Asnières-sur-Nouère : André Fricheteau, maire de Vindelle : Jean-Marie Acquier, maire de Marsac : Eric Savin, maire de Jauldes : Michel Lemoel (Champniers) : Christophe Ramblière (Brie) Conseillers délégués : René Bujon (Balzac) Didier Boissier-Descombes (Jauldes) Secrétaire : Yann Compagnon (Champniers) Membres : Gilles Chagnaud (Asnières-sur-Nouère) Martine Mirault (Balzac) Nathalie Dulais (Brie) Alain Château (Marsac) Bernard Legeron (Vindelle) Depuis 2002, la communauté de communes Braconne et Charente encaissait la taxe professionnelle de toutes les entreprises situées sur son territoire, plus une fiscalité prélevée sur les ménages. Composition Elle regroupait sept communes le : Elle faisait partie du Pays d'Entre Touvre et Charente. Compétences Nombre total de compétences exercées en 2016 : 21. La règlementation impose aux communautés de communes de prendre en charge les domaines d’action suivants : L’aménagement de l’espace Les actions de développement économique Ces champs d’intervention ne sont pas restrictifs : Braconne et Charente a souhaité étendre ses compétences à : la protection et la mise en valeur de l’environnement, les activités sportives et culturelles sur des axes bien définis, la communication et l’équipement informatique : Internet, création, aménagement et entretien de voirie d'intérêt communautaire, élimination et valorisation des déchets des ménages et déchets assimilés, prise en charge financière de la participation communale due au service départemental d’incendie et de secours, actions jeunes - contrat temps libre, centre sportif des Montagnes. Voir aussi Articles connexes Intercommunalité en France Établissement public de coopération intercommunale Liste des intercommunalités de la Charente Liens externes Notes et références Notes Références Braconne et Charente
Halladay
(1826-1916), homme d'affaires américain. Roy Halladay (1977-2017), joueur américain de baseball. Patronyme anglais
Situations II
Situations II est un recueil d'articles de Jean-Paul Sartre publié en 1948. Dans la nouvelle édition d'Arlette Elkaïm-Sartre paru en 2012, Situations II est sous-titré - . Contenu Édition de 1948 Présentation des Temps Modernes La responsabilité de l'écrivain Qu'est-ce que la littérature : Qu'est-ce qu'écrire ? Pourquoi écrire ? Pour qui écrit-on ? Situation de l'écrivain en 1947 Édition de 2012 « La République du silence », article sur la résistance, Lettres françaises, 9 septembre 1944, voir Situations III (1949) pour plus de détails. « Dullin et l'Espagne », article sur des pièces que monte Charles Dullin, Combat, 8 novembre 1944. « Paris sous l'Occupation », article sur l'occupation, La France libre, n° 49, 15 novembre 1944. « Une grande revue française à Londres », article qui présente la revue La France libre que dirige Raymond Aron, Combat, 7-8 janvier 1945. Reportages aux États-Unis : Reportages pour Le Figaro - Première série : La France vue d'Amérique Reportages pour Combats - Première série. Des articles sur le mode de vie américain. Reportages pour Combats - Deuxième série. Des articles sur les questions économiques et socailes. Reportages pour Combats - Troisième série. Des articles sur Hollywood. Reportages pour Le Figaro - Deuxième série : En cherchant l'âme de l'Amérique Reportages pour Le Figaro - Troisième série : Villes d'Amérique Reportages pour Combats - Quatrième série. Des articles sur le monde du travail. Reportages pour Le Figaro - Quatrième série : Retour des États-Unis. Ce que j'ai appris du problème noir « Quand Hollywood veut faire penser... (Citizen Kane, film d'Orson Welles) », article sur le film Citizen Kane d'Orson Welles, L'Écran français, n° 5, 1er août 1945. « Une semaine d'Apocalypse (La libération de Paris) », article pour le premier anniversaire de la libération de Paris, Clartés, n° 9, 24 août 1945. « Qu'est-ce qu'un collaborateur », article sur la collaboration, La République française (New York), août et septembre 1945. Voir Situations III (1949) pour plus de détails. « Présentation des Temps Modernes », article de présentation de la revue Les Temps modernes, Les Temps modernes, n° 1, octobre 1945. « La fin de la guerre », article sur la fin de la Seconde Guerre mondiale, Les Temps modernes, n° 1, octobre 1945. « Le nationalisme de la littérature », article sur la critique et l'existentialisme, Les Temps modernes, n° 2, novembre 1945. « Portrait de l'antisémite », article sur l'antisémitisme qui deviendra la première partie de Réflexions sur la question juive, Les Temps modernes, n° 3, décembre 1945. « La liberté cartésienne », introduction à un recueil de textes de Descartes qu'à fait Sartre pour les éditions des Trois Collines, Genève-Paris, 1946. « New York, ville coloniale », article sur New York, paru en anglais sour le titre « Manhattan, the great american desert », Town and Country, mai 1946. « Matérialisme et révolution », article sur le PCF et le marxisme, Les Temps modernes, n° 9 et 10, juin et juillet 1946. « U.S.A : Présentation », article de présentation d'un numéro spécial des T.M consacré aux États-Unis, Les Temps modernes, août-spetembre 1946. « Écrire pour son époque », article écrit probablement en juin 1946 et en réponse aux réactions à son « Présentation des Temps Modernes », Les Temps modernes, juin 1948. « Les mobiles de Calder », article du catalogue d'une exposition de Calder à Paris à la Gallerie Louis-Carré du 25 octobre au 16 novembre 1946. « La guerre et la peur », article sur les débuts de la guerre froide, Franchise, n° 3, novembre-décembre 1946. « Lettre ouverte au New York Times », lettre en réponse aux réactions à ses « Reportages pour Le Figaro», New York Times, 30 janvier 1945. « À la Kafka », court article pour défendre le réalisateur Henri-Georges Clouzot, Les Temps modernes, octobre 1945. « Les romanciers américains vus par les Français », texte d'une conférence « American Novelists in French Eyes » donnée à l'université Yale où il insiste sur l'importance de Faulkner, Dos Passos et Hemingway, Atlantic Monthly, août 1946. « Bars de New York », trois petits tableaux sur des bars, « Pink Elephant's Bar », « Billie's Bar » et « Nick's Bar, New York City », seul le dernier a été publié dans America, juin 1947. Notes et références Articles connexes Liste des œuvres de Jean-Paul Sartre Qu'est-ce que la littérature ? (1948) Liens externes Sur le site de Gallimard 2 Essai français des années 1940 Essai paru en 1948 1948 en philosophie 1948 en littérature
منتخب سويسرا تحت 19 سنة لكرة الأرض للسيدات
منتخب سويسرا تحت 19 سنة لكرة الأرض للسيدات هو ممثل سويسرا الرسمي في المنافسات الدولية في كرة الأرض للسيدات . بطولة العالم لكرة الأرض تشكيلة المنتخب قائمة اللاعبين مراجع منتخبات رياضية وطنية شبابية في سويسرا منتخبات رياضية وطنية نسائية في سويسرا منتخبات كرة أرض وطنية تحت 19 سنة للسيدات
Edwardsburg
Edwardsburg est un village situé dans l’État américain du Michigan. La population du village est de 1 552 habitants. Ville au Michigan Comté de Cass (Michigan)
John Addington Symonds
John Addington Symonds ( - ) est un poète et critique littéraire anglais, il est l'un des premiers avocats de la cause homosexuelle qu'il appelait . Le tabou que l'époque victorienne porte à l'homosexualité l'empêche de parler trop ouvertement du thème mais les références qu'il y fait sont claires, par exemple, dans La Rencontre de David et Jonathan (1878) où il décrit un baiser entre les deux hommes, puis, un an plus tard, sa traduction des sonnets de Michel-Ange qui rétablit le pronom masculin, là où les éditions antérieures avaient mis un pronom féminin, dans l'expression de l'amour de Michel-Ange envers Tomasso de' Cavalieri. Bien que marié, l'homosexualité de Symonds est un secret de polichinelle sur la fin de sa vie. John Addington Symonds est enterré au cimetière du Testaccio à Rome. Liens externes Militant pour les droits LGBT au Royaume-Uni Poète anglais du XIXe siècle Histoire des LGBT au Royaume-Uni Contributeur de l'Encyclopædia Britannica Poète anglais dont l'œuvre est marquée par les thèmes LGBT Naissance en octobre 1840 Décès en avril 1893 Décès à 52 ans Personnalité inhumée au cimetière anglais de Rome
Zanobatus
Zanobutus est un genre de raie. Liste des espèces Selon : Zanobatus schoenleinii (Müller et Henle, 1841) - Raie ronde Notes et références Voir aussi Liens externes Genre de chondrichthyens (nom scientifique) Euselachii (nom scientifique)
Opopaea
Opopaea est un genre d'araignées aranéomorphes de la famille des Oonopidae. Distribution Les espèces de ce genre se rencontrent pour la plupart en Océanie, en Afrique et en Asie, et quelques-unes en Amérique et en Europe. Description Les mâles de ce genre mesurent de à et les femelles de à . La carapace est de orange pale à jaune-brun. Liste des espèces Selon : Publication originale Simon, 1892 : On the spiders of the island of St. Vincent. Part 1. Proceedings of the Zoological Society of London, , (texte intégral). Liens externes Notes et références Oonopidae Genre d'araignées (nom scientifique)
Stanley Nsoki
Stanley Nsoki , né le à Poissy (78), est un footballeur international espoir français. Il évolue au poste de latéral gauche ou de défenseur central au TSG Hoffenheim. Biographie Jeunesse et formation Né à Poissy dans les Yvelines, il grandit à Roissy-en-Brie en Seine-et-Marne, en région parisienne. Fils de deux parents congolais, il est le troisième enfant de la fratrie. Il commence le football à l'âge de à l'US Roissy-en-Brie, avant d'être repéré par les recruteurs de plusieurs clubs français, dont les Girondins de Bordeaux, le FC Metz, le RC Lens, le Toulouse FC et le Paris Saint-Germain, entre autres. C'est lors de son passage aux tests d'entrée à l'INF Clairefontaine que l'un des recruteurs du club phare de la capitale, Pierre Reynaud, responsable du recrutement des jeunes joueurs, et le directeur du centre de formation, Bertrand Reuzeau, formulent une proposition au joueur et à ses proches. Le projet est alors basé sur des engagements fermes et matérialisés sur le plan scolaire, tout autant que le plan sportif (Plan de carrière des Jeunes Élites : pré-formation ; centre de formation ; Stagiaire-Pro ; objectif final : projection vers l'effectif professionnel du PSG). À , en , il rejoint le club francilien via la Structure pré-formation située à Verneuil-sur-Seine (Yvelines). Continuant son apprentissage, il est plusieurs fois sélectionné dans l'Équipe de France des jeunes ainsi qu'en sélection régionale Paris-Ile-de-France. En 2014, Nsoki intègre alors le centre de formation du Paris Saint-Germain, au Camp des Loges (Yvelines). Le , il effectue ses premiers pas dans la compétition la plus prestigieuse de sa catégorie d'âge, la Youth League. A tout juste , il est surclassé et remplace Wilfried Kanga à la mi-temps lors la défaite à l'extérieur des U19 du PSG (2-0) face à leurs homologues du Real Madrid. Malgré son jeune âge par rapport à ses coéquipiers ce jour-là, les désormais célèbres « Titis » Génération 96-97 (Christopher Nkunku, Jean-Kévin Augustin, Dan-Axel Zagadou...), il parvient à tirer son épingle du jeu pendant les auxquelles il prend part mais doit cependant s'incliner face aux jeunes pousses madrilènes, composées notamment de Luca Zidane, Achraf Hakimi et Borja Mayoral, ce dernier buteur lors de ce match. Néanmoins, cette saison parmi les U19 laisse déjà entrevoir de belles perspectives, d'autant plus qu'il remporte le Championnat U19 avec ce groupe la même année. À , il signe un contrat de Stagiaire-Pro et intègre l'équipe réserve du club. Dans une interview accordée en 2018, il déclare s'entraîner énormément en dehors des entraînements collectifs depuis sa signature. Paris Saint-Germain (2017-2019) Lors de la saison 2017-2018, il participe de nouveau à la Youth League, toujours avec les U19 du PSG, en prenant part, cette fois-ci, à 7 rencontres, cumulant un total de de jeu. Pendant cette campagne, il est dorénavant capitaine et fait figure de leader défensif. Il participe intégralement à chaque rencontre, jusqu'à sa sortie sur blessure à la 34e minute en huitième de finale, à domicile face au FC Barcelone. Hors du terrain, il assiste impuissant à la défaite des siens (0-1) contre les pensionnaires de La Masia, emmenés par Riqui Puig et Carles Pérez, unique buteur du match. Il effectue ses premières minutes en match officiel avec le groupe professionnel du Paris Saint-Germain contre le SM Caen, le (victoire 3-1 au Parc des Princes) en entrant à la place de Marquinhos à du terme. En fin de saison, il est couronné Champion de France 2017-2018 avec le groupe professionnel. Dans le cadre de l'avant-saison 2018-2019, il part en stage de préparation avec le groupe professionnel du Paris Saint-Germain, durant lequel il participe à trois matchs de l'International Champions Cup 2018. Il a également joué deux matchs amicaux contre des clubs français pour un bilan d'une victoire et d'une défaite. Le , lors du Trophée des champions au Stade du centre sportif universitaire de Shenzhen, il est titularisé au poste de latéral gauche. Stanley s'illustre dans ce match par deux passes décisives, une pour Christopher Nkunku et une pour Timothy Weah, lors de cette victoire (4-0) face à l'AS Monaco. Le , Après avoir été approché par l'Olympique de Marseille, Newcastle et Liverpool, Stanley signe son premier contrat professionnel avec le Paris Saint-Germain, son club formateur, pour une durée de . Dans ce nouvel exercice, il joue davantage et le nouvel entraîneur en fonction, arrivé au poste en , Thomas Tuchel, compte alors sur lui, et ce malgré le transfert de dernière minute de Juan Bernat, latéral gauche en provenance du Bayern Munich, dans l'optique de concurrencer Layvin Kurzawa, souvent blessé. Le transfert du défenseur espagnol place Nsoki en troisième position pour une titularisation à ce poste. Toutefois, dans un vestiaire où cohabite une pléiade de stars (Neymar, Kylian Mbappé, Dani Alves, Presnel Kimpembe, dont il est proche et qui le prend sous son aile), il participe à 12 rencontres de Ligue 1 Conforama, cumulant un total de et 8 titularisations. Nsoki est notamment titularisé dans le Classico au Stade Orange Vélodrome, le . Il est aligné d'entrée dans une défense à trois, épaulé par Marquinhos et Thilo Kehrer, et livre une prestation solide face à Florian Thauvin entre autres, lors de cette victoire sur le rival marseillais (0-2). Montant en puissance et enchaînant les bonnes prestations, il retient l'attention de Sylvain Ripoll, le sélectionneur de l’Équipe de France espoirs. Peu de temps après, Stanley est convoqué pour la première fois chez les espoirs. Surfant sur cette vague malgré une blessure lors du rassemblement avec les Bleuets, le Franco-congolais réalise une saison correcte dans un groupe particulièrement fourni et remporte à nouveau le titre de Champion de France, son deuxième avec le PSG. En manque de temps de jeu, il fait part à sa direction de ses envies de jouer dans un autre club. OGC Nice (2019-2021) Après un été tumultueux dans lequel il a notamment changé d'agent (Rogon) et été convoité par la Juventus de Turin et par l'Olympique Lyonnais, il s'engage finalement le en faveur de l'OGC Nice, en échange d'une indemnité de transfert de d'euros pour une durée de . Le club azuréen, entraîné par Patrick Vieira, a récemment changé de propriétaire et est dorénavant détenu par le groupe Ineos, appartenant à la première fortune britannique, Sir Jim Ratcliffe. Stanley Nsoki fait partie des cinq jeunes recrues débarquées pour renforcer l'effectif du technicien français. Il joue son premier match sous le maillot niçois dès le lendemain, le , en déplacement en Bretagne, au Roazhon Park contre le Stade Rennais. Il entre sur le terrain à du terme en remplaçant l'Algérien Youcef Atal puis offre une passe décisive, en déviant subtilement un ballon de la tête, à destination du Sénégalais Racine Coly qui scellera le score du match dans le temps additionnel (1-2). Continuant sur cette lancée, Stanley participe à pratiquement toutes les rencontres de sa nouvelle formation, excepté lorsqu'il est freiné par une blessure aux abdominaux pendant tout le mois d'octobre où il manque cinq matchs. Hormis cela, il est systématiquement titularisé soit en latéral gauche, souvent au profit de Malang Sarr, ou bien dans l'axe pour suppléer l'expérimenté capitaine Dante, blessé à la cheville pour deux matchs lors des 7e et 8e journées de championnat. Il effectue également les trois rencontres de Coupe de France de l'OGC Nice avant d'être éliminé de la compétition en huitièmes de finales lors d'un match à domicile intense mais cruel pour les Aiglons avec un penalty concédé dans le temps additionnel et transformé par Houssem Aouar (1-2, 90' + 3). Les Niçois se vengeront trois jours plus tard, en championnat, toujours à l'Allianz Riviera de Nice et encore sur le même score (2-1) mais dans une partie électrique cette fois-ci où deux cartons rouges sont distribués par l'arbitre Frank Schneider. Stanley et l'OGC Nice doivent stopper net leurs saisons à la suite de la crise sanitaire internationale liée au Coronavirus (COVID-19) au sortir d'une victoire 2-1 dans le derby azuréen, le , à domicile face à l'AS Monaco grâce notamment à un doublé de Kasper Dolberg dans les toutes dernières secondes de jeu (90+2'). En raison de la pandémie de Covid-19, la saison 2019-2020 des compétitions de sports professionnels en France ne pourra pas reprendre. Le , le Conseil d'Administration de la LFP vote la fin officielle des championnats de Ligue 1 et Ligue 2. Pour déterminer le classement final, la Ligue prend en compte un indice de performance selon le nombre de points marqués sur tous les matchs joués. Cette ultime victoire, dans le duel face aux rivaux monégasques, leur assure donc également une place lors de ce fameux classement. Les Aiglons et Stanley se retrouve ainsi qualifiés pour participer à l'édition suivante de la Ligue Europa et ce car le PSG, déjà sacré champion, remporte les deux finales de coupes nationales. L'OGC Nice est européen. Effectivement, cette place devient automatiquement qualificative pour participer à cette compétition continentale et directement en phases de poules de surcroît. La saison 2020-2021 reprend ses droits le pour L'OGC Nice, avec la réception du RC Lens lors de la journée (2-1). Stanley, qui fut d'abord blessé puis positif au Covid-19, retrouva une place de titulaire seulement le pour le compte de la journée, en déplacement au stade Geoffroy Guichard face à l'AS Saint Étienne (1-3). Douze jours plus tard, le 22 octobre 2020, Stanley effectue son premier match sur la scène européenne en tant que professionnel. Lors de la journée de la Ligue Europa, l'OGC Nice affronte le Bayer Leverkusen à la BayArena (défaite 6-2). Il est titularisé dans une défense à trois aux côtés de Dante et Robson Bambu. Dans ce match inaugural, il y est opposé à Moussa Diaby qui fut son coéquipier pendant plusieurs années car tous les deux furent formés au PSG parmi la promotion 1999. Il délivre également une passe décisive pour Amine Gouiri durant cette rencontre. Mais la campagne continentale des Azuréens n'est clairement pas une réussite, étant éliminés dès la phase de groupes, finissant derniers. Stanley prend part à quatre des six rencontres de son équipe, à chaque fois étant aligné dès le coup d'envoi. Après deux ans dans le sud de la France, il quitte le Gym en fin de saison avec un total de 44 matchs et 2 passes décisives toutes compétitions confondues. Club Bruges KV (2021-2022) Le 24 juillet 2021, il s'engage avec le Club Bruges KV pour une durée de 4 ans en échange d'une indemnité de transfert d'environ 6,5 millions d'euros. Il y découvrit la Ligue des Champions avec le champion de la Jupiler Pro League, qualifié directement pour la phase de groupes de la compétition. Le tenant du titre belge mise sur le défenseur central, capable d'évoluer éventuellement à gauche pour suppléer le départ d'Odilon Kossounou, vendu au Bayer Leverkusen quelques jours plus tôt. Il portera dorénavant le numéro 4. Ironie du sort, il affronte son club formateur pour son premier match de Ligue des Champions. TSG Hoffenheim (depuis 2022-) Le 3 août 2022, il signe jusqu'en juin 2027 avec TSG Hoffenheim, le montant du transfert est estimé à 12 M€. En sélection Depuis sa première convocation en 2015 chez des U16, Stanley évolue dans quasiment toutes les différentes catégories de sélections de l'équipe de France chez les jeunes, progressant continuellement aux Espoirs. Le , au lendemain d'un énorme match dans Le Classico, il est convoqué chez les Bleuets pour la première fois avec les Jean-Philippe Mateta (Mayence), Jonathan Ikoné (Lille OSC) et Matteo Guendouzi (Arsenal) dont il est l'ami depuis le centre de formation parisien. Il honore sa première sélection une semaine plus tard, le , en remplaçant Fodé Ballo-Touré contre la Croatie espoirs à Beauvais au Stade Pierre-Brisson (2-2). Statistiques Palmarès Jupiter Pro League (1) Champion : 2022 Caritatif En décembre 2020, il est l'un des sportifs ayant mis son maillot de football en jeu lors d'une tombola solidaire organisée par l'association Partagence, dans le but de récolter des fonds pour aider les sinistrés à la suite de la tempête Alex qui a frappé le Haut Pays niçois en octobre 2020. Notes et références Liens externes Footballeur français Joueur du Paris Saint-Germain Joueur de l'OGC Nice Joueur du Club Bruges KV Joueur du TSG 1899 Hoffenheim Naissance en avril 1999 Naissance à Poissy
Adrien Joveneau
Adrien Joveneau, né à Tournai le , est un animateur et producteur belge de la RTBF. Jeunesse Aîné des vingt-neuf petits enfants de son homonyme, dernier directeur et propriétaire d’une importante chocolaterie de Tournai, Adrien Joveneau nait dans cette ville le 6 janvier 1960. Fils d’un officier de l’armée de l’air, les déménagements sont nombreux en fonction des affectations du papa, mais après quelques années, la famille finit par s’installer à Düren en Allemagne. Dès l’âge de onze ans, c’est l’internat à l’athénée royal Prince Baudouin de Marchin et son projet pédagogique bien particulier qui donnera à Adrien Joveneau un côté boy scout à l’ancienne qu’il revendique lui-même encore aujourd’hui. À dix-sept ans, retour à Tournai, au début chez sa grand-mère, pour des études à l’Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) dont il sort diplômé d’une licence et un DAP. Son mémoire a pour thème « les radios libres » qui, à l’époque, sont encore interdites. Homme de radio Le marché de l’emploi est difficile en ce début des années 1980. Après quelques emplois de courtes durées, Adrien devient G.O. dans un club de vacances sur l’île d’Evia (Eubée) en Grèce. C’est là qu’il fait ses premières armes comme animateur. De retour en Belgique, il est à nouveau attiré par la radio, libre d’abord, mais autorisée cette fois, à Ath puis à La RTBF où il travaille à partir de 1983 comme remplaçant pour les différentes émissions régionales du petit matin. Il est engagé en 1985 à la RTBF Namur toujours pour l'émission du matin, mais comme titulaire. Il n'a alors de cesse de proposer des nouvelles émissions. Dans Top 50 & bonbons menthe, le vendredi à 16 heures, il présente l’actualité musicale de façon originale en compagnie de Marie-Pierre Mouligneau qu’il côtoie depuis les bancs de l’IHECS. Mais ce que recherche Adrien, c’est surtout de rendre la radio plus vivante. Dès 1988 il anticipe le village mondial en créant un concept d’émission radio basé sur la communication à distance avec les Belges du bout du monde, tous les dimanches matin sur le premier programme. Le samedi, sur le deuxième programme (aujourd’hui vivacité), c’est la radio en extérieur et en direct qu’il met à l’honneur avec son complice Philippe Lambillon avec lequel il est en reportage un peu partout en Belgique et en France tout au long des années 1990. L’émission, appelée au début les grands défis, devient un peu plus sage et change de nom : c’est Grandeur Nature. Il encourage les jeunes journalistes à pratiquer le reportage vivant en créant la Belgodyssée qui récompense des étudiants en journalisme francophones et néerlandophones. Le concours est soutenu par le palais royal. Adrien recherche aussi le contact avec le public. Dès 1990, il profite des vacances d’été pour inviter les auditeurs à participer activement à l’émission et invente le principe du jeu de piste géant à vélo dans l’émission les rayons de l’été. C’est donc tout naturellement que les responsables du projet RAVeL de la région wallonne s’adressent à lui pour faire la promotion du nouveau réseau en développement. En 2000, c’est la première saison du beau vélo de Ravel. Chaque samedi matin, une balade de 20 à 30 km pour découvrir à vélo un coin de la Wallonie avec pelotons de quelques dizaines, quelques centaines puis rapidement quelques milliers d’auditeurs. Parmi ceux-ci, deux participants à un concours, dont le vainqueur gagne le droit de participer à un Ravel du bout du Monde. Adrien réalisant ainsi la synthèse de ses deux émissions phares. Depuis les années 2010, les émissions radio d’Adrien Joveneau ont un prolongement en télévision. Engagements personnel Adrien met, depuis le début de sa carrière, très régulièrement à l’honneur les valeurs de l’écologie et du développement durable dans ses émissions. Son implication dans l’opération cap 48 de la RTBF montre l’importance qu’il accorde au fait que chacun doit pouvoir trouver, au-delà du handicap, sa place et son épanouissement personnel dans la société. Bibliographie Adrien Joveneau est coauteur de sept guides des Belges du bout du Monde, de vingt guides des balades du beau vélo de Ravel (un par saison) et de Burundi Haut en couleur, carnet de voyage du Ravel du bout du Monde 2012. Récompense Gaillarde d’Argent 2009 lors des Fêtes de Wallonie à Namur Prix du Meilleur Animateur des Radios Publiques Francophones en 1999 pour son émission Grandeur Nature. Médaille d’Or du Tourisme du Gouvernement Français pour sa série Francodyssée. Notes et références Fondateur de radio Producteur de radio Animateur belge de radio Animateur sur La Première Animateur sur VivaCité Animateur belge de télévision Naissance en janvier 1960 Naissance à Tournai
Hans Stacey
Hans Stacey, né le , est un pilote de rallyes néerlandais. Biographie En rallyes du championnat mondial il a obtenu une victoire de classe au RAC Rally en 1998, et une seconde place en Groupe N en 1995 en Catalogne. Sur le continent européen il comptabilise une cinquantaine de succès en groupe N et A, et une place au rallye d'Algarve en 1993 au Portugal. Ce pilote a concouru dans la catégorie camions du Paris-Dakar (et sa course de remplacement en 2008) de 2004 à 2008, les deux premières années comme copilote de son oncle Jan de Rooy, puis comme pilote à part entière du Exact-MAN team. Palmarès Quadruple champion des Pays-Bas des Rallyes automobiles: 1991 et 1992, sur Mitsubishi Galant VR 4 (en championnat National), puis 1997 sur Ford Escort RS Cosworth et 2001 sur Subaru Impreza WRC (en championnat D1 open, l'Internationaal Nederlands Rallykampioenschap); Rallye Paris-Dakar : 2007 (Trucks, remportant 5 étapes et terminant avec plus de 3 heures d'avance sur son second, le russe Ilgizar Mardeyev); Rallye d'Europe centrale : 2008 (Trucks, remportant 6 des 7 étapes); du rallye Paris-Dakar en 2006. Victoires dans le championnat néerlandais 2001: Rallye des Tulipes d'or (Golden Tulip Rally de Hellendoorn, sur Subaru Impreza S4 WRC; copilote Eddy Chevaillier) (+ERC); 2001: Rallye Conrad Euregio (copilote Daniël Sonck); 2001: Rallye International Van Staveren Zuiderzee (copilote Harmen Scholtalbers). Liens externes Hans Stacey sur www.ewrc-results.com; Hans Stacey sur www.rallybase.nl. Pilote de rallye néerlandais Naissance en mars 1958 Vainqueur du Rallye Dakar (camion)
East Berlin (Pennsylvanie)
East Berlin est un borough, situé dans le comté d'Adams, en Pennsylvanie, aux États-Unis. En 2010, il comptait une population de . Il est incorporé en 1879. Démographie Lors du recensement de 2010, le borough comptait une population de . Elle est estimée, en 2017, à . Références Voir aussi Articles connexes Pennsylvanie Comtés du Commonwealth de Pennsylvanie Liste des municipalités en Pennsylvanie Liens externes Histoire d'East Berlin Source de la traduction Borough dans le comté d'Adams (Pennsylvanie)
Orientalisme (études orientales)
L'orientalisme – ou orientologie – est une discipline scientifique ayant pour objet l'étude des langues et des civilisations orientales, notamment sur les plans historique, culturel, artistique, religieux et linguistique. On peut notamment citer parmi ses composantes la japonologie, la sinologie, la tibétologie, l'indologie, l'assyriologie, ou encore l'égyptologie. D'autres disciplines sont au carrefour de plusieurs de ces cultures, comme la dunhuangologie. Histoire Le point de vue d'Edward Saïd Le professeur de littérature comparée Edward Saïd s'est livré, dans son œuvre principale, L'Orientalisme (1978), à une déconstruction de l'orientalisme depuis ses débuts jusqu'à son application récente pour justifier la guerre en Irak. Le constat de départ vient des experts géopolitiques sur le Moyen-Orient, qui se présentent comme des sommités dans leur domaine alors qu'ils ne parlent pas la langue des peuples dont ils décrivent les cultures et sociétés. Dans son livre, Edward Saïd relie ces études orientales à la pratique de l'orientalisme dans l'Europe du , notant que ce développement spectaculaire de connaissances en ethnologie, sociologie, ou encore archéologie accompagne l'apogée de l'ère coloniale. Ainsi le discours de 1910 d'Arthur Balfour affirmant que l'Angleterre connaît mieux l'Égypte que l'Égypte elle-même, grâce à l'égyptologie ; ce qui légitime la présence de l'administration coloniale. Pour Saïd, l'orientalisme, sans être une idéologie politique, est un courant de pensée qui a « légitimé d'un point de vue culturel l'impérialisme colonial européen ». D'une manière plus générale, il met en exergue que l'Occident s'est construit en définissant, par la négative, ce qu'il n'était pas, projetant sur un Orient fantasmé et exotique sa distinction de l'Autre. On retrouve donc par le clivage occidental/oriental une perpétuation du schéma de pensée civilisé/barbare, qui se retrouve intuitivement par le fait que les dits orientaux ne se définissent pas comme tels, alors que les ressortissants occidentaux se nomment ainsi eux-mêmes. De l'orientalisme aux études asiatiques Dans une Préface nouvelle qui accompagne la réédition de son livre en 2003, Edward Saïd a relié le sujet à la préparation médiatique de l'opinion américaine à la veille de l'invasion en Irak, fustigeant un recours grossier des médias à la présentation des poncifs occidentaux sur le monde oriental, parfaite illustration de son étude sur les effets de l'orientalisme dans l'inconscient collectif : dénigrement des sociétés comme primitives, archaïsmes dans la religion, place des femmes dans la société islamique. L'acception américano-centrée de l'adjectif Eastern se rapportant plus à l'Extrême-Orient qu'au Proche-Orient pour les Européens, se développent aujourd'hui aux États-Unis les . Les études de l'Asie de l'Est (en anglais : East Asian Studies), qui comprennent habituellement la Chine (sinologie et/ou études chinoises), les deux Corées () et le Japon (japonologie et/ou études japonaises). En France Au , avec la découverte des textes syriaques, persans et arabes, l’orientalisme commence à se constituer en tant que discipline scientifique. Les autorités religieuses françaises font appel aux maronites de Rome pour combler leurs lacunes en la matière. La création par Colbert, en 1669, de l'École des Jeunes de Langues, destinée à former des interprètes en langues orientales, est un premier pas dans la diffusion de la connaissance de la culture orientale en France. L'obligation faite aux étudiants, au terme de leur cursus, de traduire une œuvre, va enrichir le fonds des bibliothèques d'œuvres désormais accessibles au public. Entre 1730 et 1750, 125 ouvrages sont ainsi traduits du turc en français. La culture orientale est connue d'abord par les récits de voyages de François Bernier et de Jean Chardin. En 1697, Barthélémy d'Herbelot publie sa Bibliothèque orientale, qui sera un livre de référence pour les deux siècles suivants. Antoine Galland fait beaucoup pour faire connaître l'Orient au grand public, en traduisant les Mille et une nuits en 1704 et les Fables de Bidpaï. La Société asiatique et le Journal asiatique regroupent les chercheurs Silvestre de Sacy, Garcin de Tassy, Clément Huart, Friedrich Eduard Schulz, Grangeret de la Grange, Hammer… Tous ces chercheurs ont le sentiment que tout reste à découvrir sur l'Orient et ils entreprennent un travail important de fouilles, de traduction (de l'arabe, du persan, de l'hindoustani, du sanskrit…) et d'études sur le terrain. À l'Académie des inscriptions et belles-lettres, la section des orientalistes rassemble des membres qui étudient chacun des espaces géographiques variés (depuis la Méditerranée méridionale et orientale jusqu’à l’Extrême-Orient) sur différentes périodes chronologiques (depuis l’Antiquité de l’Égypte et de la Mésopotamie, en passant par la conquête arabo-musulmane jusqu'à l’Inde et la Chine modernes). Notes et références Voir aussi Bibliographie Edgar Quinet, De la Renaissance orientale [1841], Montpellier, L’Archange minotaure, Coll. « Vers l’Orient » 2003 (en ligne). Arnold Toynbee, The Western Question in Greece and Turkey : A Study in the Contact of Civilizations, Londres, Constable, 1922 (en ligne). Raymond Schwab, La Renaissance orientale, Préface de Louis Renou, Paris, Payot, 1950, 526 p. (Réédition, Payot, 2014, 682 p.) André Mirambel, « Orientalisme d’hier et d’aujourd’hui », dans Revue de l’École nationale des langues orientales, vol. 1, Paris, 1964, p. 1 à 30. Edward Saïd, L'Orientalisme. L'Orient créé par l'Occident, Paris, Seuil, coll. « La couleur des idées » 2003 [1978]. Louis Armantier, Orientalisme et linguistique. Introduction aux principales langues continentales de l’Extrême-Orient. Les idiomes sino-tibétains. Montréal, L’Aurore/Univers, 1980, 217 p. Jack Goody, L’Orient en Occident. Trad. de l’anglais par Pierre-Antoine Fabre. Paris, Seuil, Coll. « La librairie du », 1999, 293 p. Georges Corm, Orient-Occident. La Fracture imaginaire. Paris, La Découverte, 2002, 22 cm, 186 p. (Cahiers libres.) Rééd. avec une postface de l’auteur, 2005, coll.« Découverte Poche », n° 196, 209 p. Henry Laurens, « L’orientalisme français : un parcours historique », dans Penser l'Orient, sous la dir. de Youssef Courbage et Manfred Kropp, Beyrouth, Presses de l’Ifpo, 2004, p. 103-128 (en ligne). Georges Corm, « La Fracture Orient/Occident. Une vision binaire et explosive du monde », dans Futuribles, juillet-, n° 32, p. 121-138. Urs App, The Birth of Orientalism, Philadelphia, University of Pennsylvania Press, 2010,) Articles connexes Société royale belge d'études orientales Bernard Lewis : Controverse avec Edward Saïd Institut national des langues et civilisations orientales École française d'Extrême-Orient Littérature syriaque Indologie Bouddhologie , Liens externes
Holiday
Holiday (vacances en anglais) peut désigner : Musique Album Holiday, premier album de Noël de Jennifer Paige sorti le . Chanson Holiday, chanson du groupe australo-britannique Bee Gees, écrite en 1967 ; Holiday, chanson du groupe rock allemand Scorpions, parue sur leur album de 1979, Lovedrive ; Holiday, chanson de Madonna, enregistrée en 1983 ; Holiday, chanson house français Mad'House, reprise de la chanson de Madonna, sortie en 2002 ; Holiday, chanson du groupe punk américain Green Day, parue sur leur album American Idiot, en 2004 ; Holiday, chanson de Dizzee Rascal et Calvin Harris sortie en 2009 ; Holiday, chanson de Girls' Generation sortie en 2017 ; Holiday, une chanson de Lil Nas X sortie en 2020. Cinéma Holiday, film américain d'Edward H. Griffith sorti en 1930. Holiday, film américain de George Cukor sorti en 1938. , film indien de Pooja Bhatt sorti en 2006. Holiday, film français de Guillaume Nicloux sorti en 2010. , film indien de A. R. Murugadoss sorti en 2014. Holiday, film néerlandais d'Isabella Eklöf sorti en 2018. The Holiday, film américain de Nancy Meyers sorti en 2006. Personnalités Patronyme Aaron Holiday (1996-), basketteur américain. (1962-), gouverneur de Saint-Martin. (1839-1927), peintre et sculpteur anglais. Jrue Holiday (1990-), basketteur américain. Justin Holiday (1989-), basketteur américain. Lauren Holiday (1987-), footballeuse américaine. Philip Holiday (1970-), boxeur sud-africain. Richard Holiday (mort en 1590), bienheureux prêtre catholique anglais mort martyr. Pseudonyme Billie Holiday (1915-1959), chanteuse américaine de jazz ; (1898-1937), musicien américain, père de Billie Holiday ; Hope Holiday (1938-), actrice américaine ; J. Holiday (1984-), chanteur américain de R&B ; Jack Holiday (1982-), DJ suisse ; Tony Holiday (1951-1990), chanteur allemand. Toponyme Holiday, census-designated place américaine située en Floride. Tourisme Grand Holiday, bateau de croisière de la société Carnival Cruise Lines ; Holiday Inn, un nom donné aux hôtels appartenant à InterContinental ; Holiday Magazine, magazine américain de voyage. Autres (365443) Holiday, astéroïde nommé d'après Billie Holiday. Voir aussi Homonymie de titre
Jeta
Jeta est une île côtière de la Guinée-Bissau. Il est situé à l'ouest de Pecixe. Sa superficie est de 109 km². Articles connexes Liste des îles de Guinée-Bissau Références Île en Guinée-Bissau
Communauté de communes de la Moivre à la Coole
La est une communauté de communes française, située dans le département de la Marne en région Grand Est. Historique Conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de la Marne du , la communauté de communes de la Moivre à la Coole est issue de la fusion, le , de 4 petites communautés de communes : la communauté de communes de la Vallée de la Coole :communes de Breuvery-sur-Coole, Cernon, Coupetz, Ecury-sur-Coole, Faux-Vésigneul, Nuisement-sur-Coole, Saint-Quentin-sur-Coole ; la communauté de communes de la Guenelle :communes de Cheppes-la-Prairie, Mairy-sur-Marne, Saint-Martin-aux-Champs, Sogny-aux-Moulins, Togny-aux-Bœufs, Vitry-la-Ville ; la communauté de communes du Mont de Noix :communes de Coupéville, Dampierre-sur-Moivre, Francheville, Le Fresne, Marson, Moivre, Saint-Jean-sur-Moivre ; la communauté de communes de la Vallée de la Craie :communes de Chepy, Omey, Pogny, Saint-Germain-la-Ville, Vésigneul-sur-Marne ; Un arrêté préfectoral du étend le territoire de la communauté de communes à Courtisols, Poix et Somme-Vesle à compter du . Territoire communautaire Géographie Composition La communauté de communes est composée des suivantes : Démographie Organisation Siège Le siège de la communauté de communes est en mairie de Saint-Germain-la-Ville, Grande Rue. Élus La communauté d'agglomération est administrée par son conseil communautaire, composé de 44 conseillers communautaires pour la mandature 2020-2026, qui sont des conseillers municipaux représentant chaque commune membre, et répartis de la manière suivante en fonction de leur population : - 11 délégués pour Courtisols ; - 4 délégués pour Pogny ; - 2 délégués pour Saint-Germain-la-Ville, Mairy-sur-Marne et Ecury-sur-Coole ; - 1 délégué ou son suppléant pour les autres communes. Le conseil communautaire renouvelé à la suite des élections municipales de 2020 dans la Marne a élu le son nouveau président, Julien Valentin, maire de Dampierre-sur-Moivre, ainsi que ses 5 vice-présidents, qui sont : Pascal Vansantberghe, maire de Nuisement-sur-Coole ; Milène Adnet, maire de Courtisols ; René Schuller, maire de Saint-Germain-la-Ville ; Catherine Pujol, maire de Mairy-sur-Marne ; Noël Voisin dit La Croix, maire de Marson. Le bureau communautaire de la mandature 2020-2026 est constitué du président, des 5 vice-présidents et de 7 autres membres. Liste des présidents Compétences L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans le cadre des dispositions du code général des collectivités territoriales. Il s'agit de : Aménagement de l’espace pour la conduite d’actions d’intérêt communautaire : Schéma de cohérence territoriale (SCoT), plan local d’urbanisme (PLU) , document d’urbanisme en tenant lieu et carte communale, charte de Pays ; Actions de développement économique : zones d’activité, politique locale du commerce et soutien aux activités commerciales d’intérêt communautaire, promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme ; Aires d'accueil des Gens du voyage ; Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés ; Politique du logement et du cadre de vie d’intérêt communautaire : amélioration de l’habitat par la rénovation du patrimoine immobilier, notamment les opérations programmées d’amélioration de l’habitat, réflexion pour assurer entre les communes une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre de logements ; Équipements culturels(bibliothèques) et sportifs (gymnases et les terrains de tennis couverts), équipements de l’enseignement préélémentaire et élémentaire d’intérêt communautaire, équipements périscolaires : cantine, garderie et études surveillées, transports scolaires de l’enseignement préélémentaire et élémentaire ; Action sociale d’intérêt communautaire : centre intercommunal d’action sociale (CIAS), maison d’accueil et de résidence pour l’autonomie des personnes âgées (MARPA), maison de santé, accueils des enfants de moins de 6 ans, relais d'assistantes maternelles (RAM), animateurs jeunesse chargés de la coordination et de la gestion des actions d’animation en faveur de la jeunesse des communes membres ; Eau potable et assainissement collectif, contrôle des installations d'assainissement non collectif ; Développement numérique et déploiement de l’Internet à Haut Débit et nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ; Création et aménagement des itinéraires de randonnée situés sur le territoire des communes membres et complémentaires au maillage des circuits de randonnées ainsi que les vélo-routes et voies vertes reliant entre eux différentes communes de la communauté. L’ornement et la signalétique implantés sur ces itinéraires sont reconnus d’intérêt communautaire ; Actions de développement des loisirs et de soutien à des activités associatives culturelles, sportives, sociales et environnementales ayant un rayonnement ou menant des actions intéressant plusieurs communes membres de la communauté de communes ; Constitution et gestion de réserves foncières nécessaires aux aménagements d’intérêt communautaire permettant la création de nouvelles zones et équipements reconnus d’intérêt communautaire ; Cotisation au service départemental d'incendie et de secours (SDIS) ; Démoustication. Régime fiscal et budget La communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Afin de financer l'exercice de ses compétences, la communauté de communes perçoit une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes, sans fiscalité professionnelle de zone (FPZ ) et sans fiscalité professionnelle sur les éoliennes (FPE). Elle collecte également la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) et la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM), qui financent ce service public. L'intercommunalité ne reverse pas de dotation de solidarité communautaire (DSC) à ses communes membres. Projets et réalisations Conformément aux dispositions légales, une communauté de communes a pour objet d'associer des « communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement de l'espace ». Outre la mise en œuvre courante des compétences transférées, la communauté a lancé dès sa création plusieurs chantiers d'investissement : la réalisation d'une maison médicale à Pogny, la construction de gymnases à Vésigneul-sur-Marne et à Nuisement-sur-Coole. Elle a lancé une étude pré-opérationnelle en vue de la mise en place d'une Opération programmée d'amélioration de l'habitat (OPAH). Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des intercommunalités de la Marne Liens externes . . . . Moivre à la Coole
John Rogers
(né le à , dans la province de la Saskatchewan au Canada) est un joueur professionnel canadien de hockey sur glace. Carrière de joueur Joueur qui a été sélectionné par un club dans les deux ligues majeures d'Amérique du Nord dans les années 1970. Au cours de sa carrière junior, il participe à deux reprises au tournoi de la Coupe Memorial sans toutefois la remporter. Il se joint ensuite aux North Stars du Minnesota avec lesquels il joua quelques parties au cours des deux saisons qui suivirent. En 1975-1976, il joue pour les Oilers d'Edmonton dans l'Association mondiale de hockey récoltant 17 points en 44 parties. Il prend sa retraite au terme de cette saison. Statistiques Pour les significations des abréviations, voir statistiques du hockey sur glace. |1969-1970 ||Maple Leafs d'Edmonton ||LHJA ||44 ||30 ||21 ||51 ||150 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1970 ||Red Wings de Weyburn ||Coupe Memorial ||- ||- ||- ||- ||- ||5 ||1 ||1 ||2 ||9 |- |1970-1971 ||Oil Kings d'Edmonton ||WCHL ||57 ||27 ||16 ||43 ||218 ||17 ||7 ||5 ||12 ||56 |- |1971-1972 ||Oil Kings d'Edmonton ||WCHL ||46 ||26 ||27 ||53 ||236 ||14 ||7 ||3 ||10 ||14 |- |1972 ||Oil Kings d'Edmonton ||Coupe Memorial ||- ||- ||- ||- ||- ||2 ||0 ||0 ||0 ||4 |- |1972-1973 ||Oil Kings d'Edmonton ||WCHL ||68 ||63 ||41 ||104 ||219 ||11 ||13 ||11 ||24 ||56 |- |1973-1974 ||Nighthawks de New Haven ||LAH ||54 ||16 ||18 ||34 ||73 ||10 ||1 ||1 ||2 ||0 |- |1973-1974 ||North Stars du Minnesota ||LNH ||10 ||2 ||4 ||6 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1974-1975 ||Nighthawks de New Haven ||LAH ||54 ||16 ||18 ||34 ||41 ||2 ||0 ||0 ||0 ||0 |- |1974-1975 ||North Stars du Minnesota ||LNH ||4 ||0 ||0 ||0 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1975-1976 ||Flyers de Spokane ||WIHL ||6 ||6 ||2 ||8 ||0 ||- ||- ||- ||- ||- |- |1975-1976 ||Oilers d'Edmonton ||AMH ||44 ||9 ||8 ||17 ||34 ||- ||- ||- ||- ||- | 44 || 9 || 8 || 17 || 34 || - || - || - || - || - | 14 || 2 || 4 || 6 || 0 || - || - || - || - || - Notes et références Naissance en avril 1953 Naissance en Saskatchewan Joueur canadien de hockey sur glace Choix de première ronde au repêchage d'entrée dans l'AMH Choix de repêchage des North Stars du Minnesota Choix de repêchage des Oilers de l'Alberta Joueur des North Stars du Minnesota Joueur des Oilers d'Edmonton Joueur des Nighthawks de New Haven Attaquant de hockey sur glace
Naoki Yasuzaki
Naoki Yasuzaki (né le ) est un ancien sauteur à ski japonais. Palmarès Championnats du monde Championnats du monde de vol à ski Coupe du monde Meilleur classement final: en 1995. Meilleur résultat: . Naissance en août 1969 Sauteur à ski japonais
ɸ̴
Le phi tilde inscrit ou phi tilde médian, ɸ̴, est un symbole de l’alphabet phonétique international. Il est composée d’un phi diacrité d’un tilde médian. Utilisation Dans l’alphabet phonétique international, représente une consonne fricative bilabiale sourde vélarisée ou pharyngalisée, respectivement aussi représentée par et . et Geoff Lindsay utilisent un phi tilde inscrit en 1983 et Maddieson en 1984 pour transcrire la consonne fricative bilabiale sourde labialisée et vélarisée de l’irlandais. Représentations informatiques Le phi tilde médian peut être représentée avec les caractères Unicode (Alphabet phonétique international, diacritiques) suivants : Notes et références Bibliographie Voir aussi Lettres supplémentaires de l'alphabet latin ɸ Lettre latine comportant un tilde inscrit
Daniel Jouanneau
(né en 1946) est un diplomate [[Fr ance|français]]. Et en 1998, il était represent de la France, dans quel Pays? Biographie Né le à Vendôme, Daniel Jouanneau est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1966), titulaire d'une maîtrise en droit public et ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Robespierre, 1970). Carrière Il sert au ministère des Affaires étrangères de 1970 à 2011. À l'administration centrale, il suit les questions européennes, successivement comme rédacteur à la direction des affaires juridiques, sous-directeur d'Europe occidentale à la direction d'Europe, puis chef du service de coopération économique à la direction des affaires économiques et financières. Il est chef du Protocole sous l'autorité du président François Mitterrand (1993-1995) puis du président Jacques Chirac (1995-1997). Il dirige l'Inspection générale des affaires étrangères de 2000 à 2004. À l'étranger, il exerce les fonctions de premier secrétaire, attaché de presse au Caire ; consul général à Salisbury puis chargé d'affaires au Zimbabwe ; chef de la mission de coopération et d'action culturelle à Conakry, consul général à Québec (1987-1989). Il sera ambassadeur à quatre reprises : au Mozambique (1990-1993 avec accréditation au Lesotho et au Swaziland), au Liban (1997-2000), au Canada (2004-2008) et au Pakistan (2008-2011). De 2011 à 2016, il sert à la Cour des comptes (quatrième chambre) en qualité de conseiller maître en service extraordinaire. Lorsqu'il quitte l'administration en 2016, il crée DJ Conseil, dont la vocation est d'accompagner les entreprises françaises dans leur développement international, et les sociétés étrangères qui envisagent ou veulent renforcer une implantation en France. Daniel Jouanneau préside la Chambre de commerce France-Canada depuis . Il est élu le 2 juin 2023 membre titulaire de l'Académie des sciences d'Outre-mer. À l'occasion de l'élection présidentielle de 2017, il fait partie des qui apportent leur soutien à Emmanuel Macron. Décorations Il est , et membre du conseil de l'ordre de la Légion d'honneur. Ouvrages 1980 : . : Le GATT, 1987 . : Le GATT et l'Organisation mondiale du commerce, 1996 . : L'Organisation mondiale du commerce, 2003 . 1983 : . 1995 : . 2019 : . 2021 : . Références Liens externes Naissance en septembre 1946 Naissance à Vendôme Élève de l'Institut d'études politiques de Paris Élève de l'École nationale d'administration (France) Conseiller maître en service extraordinaire à la Cour des comptes Ambassadeur de France au Mozambique Ambassadeur de France au Liban Ambassadeur de France au Canada Ambassadeur de France au Pakistan
Liste de films de Noël
Ceci est une liste non exhaustive de films et de dessins animés ayant pour thème principal Noël. Animation Séries télévisées Noel
Sture Dahlström
Sture Dahlström (né le , mort le ) est un écrivain suédois. Il est aussi musicien de jazz. Biographie Sture Dahlstrom est né en 1922 à Huskvarna dans une famille d'ouvriers. Très jeune il est attiré par la musique et devient musicien de jazz. La musique est au cœur de son roman intitulé Je pense souvent à Louis-Ferdinand Céline Il remporte le prix Frank Heller en 1988 pour Le Grand Blondino. Bibliographie 1977 : Den galopperande svensken 1985 : Piruett för kannibaler 1987 : Le Grand Blondino (Den store Blondino) 1994 : Je pense souvent à Louis-Ferdinand Céline (Jag tänker ofta på Celine) Notes et références Keyet, Mats (2000). Sture Dahlström: en biografi. Veddige: Lemon Art. Libris 7613493. Liens externes http://www.bakhall.com/sture/ Naissance en décembre 1922 Décès en mai 2001 Écrivain suédois du XXe siècle Décès à 78 ans
Ruotsalainen
Patronyme Ruotsalainen est le nom de plusieurs personnalités finlandaises (le mot signifie suédois en langue finnoise): Mikko Ruotsalainen, un karatéka ; Paavo Ruotsalainen, prédicateur laïc du ; Reijo Ruotsalainen, un joueur de hockey sur glace (né en 1960). Toponyme Ruotsalainen, un lac de la Finlande méridionale ; Ruotsalainen, une île de l'archipel finlandais à Naantali. Homonymie de patronyme
اجبارات (اكدال الساحل الشرقية)
اجبارات هو دُوَّار يقع بجماعة حرارة، إقليم آسفي، جهة مراكش آسفي في المملكة المغربية. ينتمي الدوّار لمشيخة اكدال الساحل الشرقية التي تضم 12 دوار. يقدر عدد سكانه بـ 356 نسمة حسب الإحصاء الرسمي للسكان والسكنى لسنة 2004. مراجع روابط خارجية البوابة الوطنية للجماعات الترابية المندوبية السامية للتخطيط أماكن مأهولة في اكدال الساحل الشرقية (حرارة)
Pascal Parrone
Pascal Parrone, né en 1975 à Échallens, est un écrivain, dessinateur et musicien vaudois. Biographie En parallèle à un apprentissage d’employé de commerce, Parrone découvre l'univers de la musique durant son adolescence et se passionne à la guitare en autodidacte. En 1994 il participe à son premier concert avec un groupe d'amis. En 2005, à la suite de cours spécialisés pour auteurs, compositeurs et interprètes, il cofonde le groupe KIFKIF, avec qui il évolue sur les scènes francophones jusqu’en 2021. Parallèlement aux activités avec son groupe, Parrone se produit aussi en duo avec Yannick Berthoud, sous le nom de FOAM. Des expériences occasionnelles avec d'autres artistes lui permettent d’explorer de nouveaux genres musicaux. À l'âge de 15 ans, Pascal Parrone commence à écrire des nouvelles ainsi que les textes pour ses propres chansons. En 2015 il publie son premier roman, Outback, chez éditions Mon Village. En mars 2021 c'est le tour de Backstage, publié par éditions Slatkine. En parallèle à ses activités littéraires et musicales, Pascal Parrone se passionne au dessin, ce qui l'amène à plusieurs collaborations avec la presse romande. Il intègre dès 2017 l’équipe du journal Point Chablais. En 2018 il devient dessinateur pour le magazine Bon pour la tête, ainsi que pour le site web du journal satirique La Torche 2.0 et pour la revue Chasse & Nature. En 2021 il commence des collaborations avec le journal Clin d’œil et avec L’Écho-du-Gros-de-Vaud. Il développe durant ces années une passion pour presse satirique, ce qui lui permet de s'attaquer à différents sujets. Publications Outback, 2015, (Éditions Mon Village) Backstage, 2021, (Éditions Slatkine) Références Liens externes Pascal Parrone, sur la base de données des personnalités vaudoises sur la plateforme « Patrinum » de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne Naissance en 1975 Naissance dans le canton de Vaud Artiste vaudois Musicien vaudois Dessinateur vaudois Écrivain vaudois
Moulin de Valmy
Le Moulin de Valmy est un moulin sur pivot à Valmy, Marne, France. Un moulin à vent qui se trouvait sur le site en 1634 fut incendié lors de la bataille de Valmy en 1792. Son remplaçant fut démoli en 1831. Un moulin fut déplacé d' Attiches, Nord en 1947. Il a explosé en 1999, mais a été reconstruit en 2005. Histoire La première mention d'un moulin à vent à Valmy remonte à 1634. En 1762, le meunier Jean-Baptiste Portelot est également maire de Valmy. Il meurt en 1776 et le moulin passe à son fils Jean-Antoine Blot, qui le confie au cousin de Portelot, Nicolas Thomas, qui était meunier lors de la bataille de Valmy en 1792. Le moulin fut incendié le jour de la bataille, le 20 septembre 1792, sur ordre du général François Kellermann car il servait de point de visée pour l'artillerie prussienne. Après de nombreuses disputes, le moulin fut reconstruit. On ne sait pas exactement quand, mais c'est le 10 pluviôse VII (29 janvier 1800) que Thomas vend le moulin à Jacques Dannequin. Ses fils vendirent le moulin à Edmond Nollet-Thièrry vers 1823. En raison de la concurrence des moulins à eau locaux, le moulin fut démoli par la famille Thièry en 1831. En 1939, il fut décidé de reconstruire le moulin et une souscription publique fut ouverte à cet effet. Des fonds suffisants avaient été collectés au moment où la guerre éclata en septembre 1939. Moulin à poste d' Attiches, Nord est racheté et transféré à Valmy. Le moulin fut officiellement inauguré en septembre 1947. Le 10 mai 1989, le moulin est classé Monument historique . Une restauration du moulin a été réalisée en 1998 pour un coût d' de francs. Le 26 décembre 1999, l'usine a été détruite par le cyclone Lothar . Il fut décidé que le moulin serait reconstruit. La première pierre a été posée le 16 septembre 2004 et le moulin reconstruit a été inauguré le 20 septembre 2005. La restauration a coûté . Description Le Moulin de Valmy est un moulin sur pivots . Il possède quatre ailes portées sur un arbre en bois. Il y a deux paires de meules, disposées en tête et en queue. Le tréteau a la particularité d'avoir trois arbres transversaux (au lieu des deux habituels) et donc six paires de quarterbars doublés. Références france3-regions: Destruction des ailes du celebre Moulin de Valmy Architecture du XXIe siècle en France
Place de la Comédie (Metz)
La place de la Comédie est une voie de Metz en Moselle. Situation et accès C'est une place d’architecture classique située au centre-ville de Metz située, devant le temple Neuf de Metz. Sur le côté nord-ouest de la place se trouve l’opéra-théâtre de Metz. Origine du nom Historique La place a été pavée en 1732, le théâtre lui-même étant construit entre 1738 et 1752. En plus de l’Opéra-théâtre, on y trouve aussi l’hôtel de l’Intendance qui abrite la préfecture et quelques services du conseil général. Bibliographie Description des monumens principaux de Metz (sic), Jean François Blanc, impr. Lamort 1833, . Voir aussi Notes et références Liens externes Place de la Comédie sur Moselle-tourisme.com Comedie
Ezra Koenig
Ezra Michael Koenig, né le à New York (États-Unis) est un musicien, compositeur, guitariste, chanteur, leader du groupe américain Vampire Weekend. C'est au cours de ses études à l'université Columbia qu'Ezra Koenig fonde le groupe. Koenig a été professeur d'Anglais au Junior High School 258 (Brooklyn, New York) jusqu'en 2007. Vie privée Ezra a grandi dans un milieu juif au nord du New Jersey. La grand-mère de Ezra est Roumaine. Sa mère est une psychanalyste. Son père travaille dans le milieu du cinéma, il a travaillé dans les films de Spike Lee. Ses parents vivaient à Manhattan, Upper West Side avant de déménager au New Jersey. Ezra a une sœur plus jeune que lui, Emma Koenig. Il commence à écrire des chansons à 10-11 ans, sa première chanson s'appelle "Bad Birthday Party". Il a étudié à l'Université Columbia, où il est spécialisé en anglais. Le grand-père maternel de Ezra est le philosophe Richard McKeon. Il est en couple avec l’actrice et productrice Rashida Jones, fille de Quincy Jones. Le couple a eu un fils en 2018. Carrière musicale Koenig avec Wes Miles, un ancien camarade d'école, qui aujourd'hui est le chanteur du groupe Ra Ra Riot, et des amis d'enfance, Dan Millar et Andrei Padlowski avaient formé un groupe de musique,The Sophisticuffs. Plus tard, Ezra forma un groupe de rap, L'Homme Run avec Andrew Kalaidjian, et Chris Tomson. Durant cette période il joua également du saxophone avec les Dirty Projectors et feront une tournée européenne. Ezra Koenig fut aussi pendant un certain temps professeur d'anglais jusqu'en 2007. Koenig rencontra les membres des Vampire Weekend à l'Université Columbia, le groupe commença à jouer durant leur dernière année d'études. Le nom du groupe a pour origine le titre du film que Ezra et ses amis avaient commencé à tourner durant des vacances d'été. Ezra joue le rôle principal, Walcott, qui doit partir à Cape Cod pour dire au maire que les vampires arrivent. Les Vampire Weekend ont auto-produit leur premier album. En 2010, ils sortent leur deuxième album, Contra. Il a chanté également dans les chansons comme : « Warm Heart of Africa » avec le groupe The Very Best, « Carby » avec le groupe de rock, Discovery, et « I could Be wrong » avec le duo Chromeo. Il est aussi apparu dans le clip « Barbra Streisand » des Duck Sauce. Récemment Ezra a repris la chanson de Paul Simon, « Papa Hobo ». Il a récemment participé aux Oscars. Il est récemment apparu dans le clip de la chanson de Charli Xcx, intitulée "Boys". Ezra Koenig sur l'Internet Movie Database. Naissance en avril 1984 Guitariste américain Étudiant de l'université Columbia
النقعة (القطن)
' النقعة هي إحدى قرى عزلة القطن بمديرية القطن التابعة لمحافظة حضرموت، بلغ تعداد سكانها 20 نسمة حسب تعداد اليمن لعام 2004. مراجع وروابط خارجية World Gazetteer:Yemen الجهاز المركزي للإحصاء بالجمهورية اليمنية المركز الوطني للمعلومات باليمن قرى عزلة القطن
Famille Godding
La famille Godding, est une famille belge établie d'abord à Anvers qui a produit plusieurs personnalités dans le domaine de la politique, du droit, de l'histoire et de l'hagiographie. À cette famille appartiennent: Robert Godding, homme d'État. Philippe Godding, juriste et historien du droit. Robert Godding, bollandiste et hagiographe. Famille belge
Parabole de la Brebis égarée
La parabole de la Brebis égarée, dite aussi « parabole du Bon Berger » ou encore « du Bon Pasteur », attribuée à Jésus de Nazareth, se retrouve dans deux évangiles canoniques du Nouveau Testament. Elle est rapportée par Matthieu () et Luc (). On la trouve aussi dans l'Évangile apocryphe de Thomas, logion 107. De possibles parallèles dans l'Ancien Testament sont et . Texte Évangile selon Matthieu, chapitre 18, versets 12 à 14 : « Que vous en semble ? Si un homme a cent brebis, et que l'une d'elles s'égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s'est égarée ? Et, s'il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées. De même, ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits. » Évangile selon Luc chapitre 15, versets 4 à 7 : « Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. » Traductions d'après la Bible Louis Segond. Interprétation La parabole a donné lieu à une expression, la « brebis égarée », désignant, à l'instar du « fils prodigue » dans une parabole qui suit peu après dans Luc, la personne qui s'égare moralement, ou, toujours dans Luc, quelques versets plus tard, de la drachme perdue. Les deux premières paraboles, et parfois les trois, servent de base dans les considérations que développent les théologiens et prédicateurs sur la nécessité d'aller chercher la brebis égarée pour la faire rentrer dans le troupeau, quand on considère l'égarement involontaire, ou d'accueillir avec grâce le pécheur repenti, dans le cas de l'égarement volontaire. Notes et références Voir aussi Bibliographie Charles Journet, L'Église du Verbe incarné, Essai de théologie spéculative, éd. Saint-Agustin, 1998 Commentaire sur la parabole de la brebis égarée par Camille Focant, professeur à l'Université catholique de Louvain Articles connexes Bon Pasteur Paraboles du Nouveau Testament Source Q Évangile selon Matthieu Évangile selon Luc Parabole de Jésus Expression courante Ovin dans la culture
Charles Desaux
Charles Desaux est un homme politique français né le à Bar-le-Duc (Meuse) et décédé le à Mussey (Meuse). Fils de Joseph Desaux, député de la Meuse sous la Restauration, il est avoué et avocat pendant 30 ans. Il est député de la Meuse en 1848, siégeant à gauche, avec les républicains modérés. Il démissionne en . Sources Naissance en mars 1797 Naissance à Bar-le-Duc Décès en janvier 1882 Décès dans la Meuse Député de la Meuse Membre de l'Assemblée constituante de 1848 Décès à 84 ans
Perzów (gmina)
Perzów [ˈpɛʐuf] est une commune rurale de la Voïvodie de Grande-Pologne et du powiat de Kępno. Elle se situe à environ 12 kilomètres à l'ouest de Kępno et à 139 kilomètres au sud-est de la capitale régionale Poznań. Sa superficie est de 75,5 km² et elle comptait habitants en 2010. Notes et références Gmina dans la voïvodie de Grande-Pologne Powiat de Kępno
Gable-Blanc
Gable-Blanc est une du département du Calvados. Elle n'a connu qu'une brève existence : avant 1794, la commune est supprimée et rattachée à Fresney-le-Puceux, en même temps que Calery. En 1860, les hameaux de Calery et de Gable-Blanc sont transférés à la commune de Boulon. Source Ancienne commune dans le Calvados
Claude de La Baume
Claude de La Baume, né dans le Comté de Bourgogne en 1534 et mort à Arbois le , est un cardinal du . Il est le neveu du cardinal Pierre de La Baume (1477-1544). Biographie Origines Claude de La Baume est né en 1534, en Franche-Comté. Il est le fils du chevalier Claude de La Baume, seigneur du Mont-Saint-Sorlin, et de Guillemette d'Igny. Il a un frère aîné, François, comte de Montrevel, issu comme lui de la famille noble des La Baume, originaire de la Bresse. Formation Il commence ses études à Dole où il fait la rencontre de Louis Gollut : ensemble ils étudient ensuite à l’université de Dole. Claude de La Baume et son ami sont ensuite élèves de Gilbert Cousin. Ils font ensemble un voyages de plusieurs années en Italie. Carrière Il devient abbé de Cherlieu et de Saint-Claude, et prieur de deux riches prieurés. Il est élu archevêque de Besançon en 1543 et s'oppose avec beaucoup de zèle contre le calvinisme dans son archidiocèse. Il est reçu chanoine-comte de Lyon, en 1561. Il présida le procès de son ancien maître en 1572. Le pape Grégoire XIII le crée cardinal lors du consistoire du . De La Baume est nommé secrétaire des mémoriaux, conseiller du département ecclésiastique et vice-roi de Naples par le roi Philippe II d'Espagne. Références Voir aussi Articles connexes Liste des cardinaux créés par Grégoire XIII Liens externes Claude Vice-roi de Naples Archevêque de Besançon Cardinal français créé au XVIe siècle Cardinal créé par Grégoire XIII Abbé commendataire du XVIe siècle Abbé de Saint-Claude Chanoine-comte de Lyon du XVIe siècle Personnalité liée à la Réforme à Besançon Étudiant de l'université de Franche-Comté Naissance dans le Saint-Empire romain germanique Naissance en 1534 Décès en juin 1584 Décès à Arbois
Danuta Siedzikówna
Danuta Helena Siedzikówna (pseudonyme dans la clandestinité : Inka), née le et morte le (à seulement ) est une résistante polonaise et une martyre de la lutte anticommuniste. Auxiliaire sanitaire au sein de l'Armia Krajowa pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s'engagea à la fin du conflit dans la lutte contre le régime communiste naissant. Arrêtée, elle fut condamnée à mort et exécutée malgré son jeune âge. La chute du régime communiste en 1989 a conduit à sa réhabilitation. Enfance Danuta Siedzikówna naquit le 3 septembre 1928 dans le village de Guszczewina, près de Narewka, dans l'est de la Pologne. Son père, Wacław Siedzik, était un garde forestier qui avait été déporté en Sibérie sous le régime tsariste pour avoir participé à des organisations indépendantistes polonaises. Il était revenu en Pologne en 1923. Sa mère, Eugenia Siedzikowa (née Tymińska) était issue d'une famille noble. Danuta grandit avec ses deux sœurs, Wiesława (1927-2004) et Irena (1931 ?-1978), dans le pavillon du garde forestier près de Guszczewina. Les filles fréquentèrent le lycée de Narewka jusqu'en 1939 puis, jusqu'en 1943, toutes trois firent leurs études à l'École des sœurs salésiennes de Różanystok près de Dąbrowa Białostocka. Le 10 février 1940, Wacław Siedzik fut arrêté par le NKVD et à nouveau déporté en Russie. En 1941, il rejoignit l'Armée polonaise du général Władysław Anders mais, affaibli par sa captivité, il mourut à Téhéran le 6 juin 1943. Ses proches n'apprirent son décès qu'une fois le conflit terminé. Membre de l'Armia Krajowa, Eugenia Siedzikowa fut arrêtée par la Gestapo en novembre 1942 et abattue en septembre 1943. Seconde Guerre mondiale et immédiat après-guerre Après que leur mère eut été assassinée par la Gestapo à Białystok, Danuta et sa sœur aînée Wiesława rejoignirent l'Armée intérieure en décembre 1943. Elles y reçurent une formation aux premiers secours et furent actives dans un groupe dirigé par Stanisław Wołonciej, un garde forestier basé à Narewka. Après que les Soviétiques eurent pris Białystok aux nazis, Danuta commença à travailler comme employée de bureau dans les services forestiers à Hajnówka. En même temps que d'autres employés de son service, elle fut arrêtée en juin 1945 par le NKVD et la Sécurité intérieure pour collaboration avec la résistance clandestine anticommuniste. Mais le convoi qui les emmenait vers Białystok fut attaqué par un groupe de partisans menés par Stanisław Wołonciej, et appartenant à la cinquième brigade vilniusienne de l'Armia Krajowa. Cette brigade, commandée par le major Zygmunt Szendzielarz, dit « Łupaszka », était toujours active malgré la dissolution officielle du mouvement de résistance en janvier 1945. Wołonciej emmena les prisonniers libérés au camp de « Łupaszka » et certains d'entre eux, y compris Danuta, rejoignirent sa brigade. Par la suite elle servit régulièrement comme auxiliaire sanitaire dans la troupe de Wołonciej puis dans l'escadron du lieutenant Jan Mazur et dans celui du lieutenant Marian Płuciński. Pendant une courte période son supérieur fut aussi le lieutenant Leon Beynar, adjoint de « Łupaszka », qui devint célèbre après guerre en tant qu'historien et écrivain sous le nom de Paweł Jasienica. Danuta adopta dans la clandestinité le pseudonyme de « Inka ». La brigade de « Łupaszka » fut finalement dissoute en septembre 1945 et Danuta retourna au service forestier à Miłomłyn non loin d'Ostróda sous le nom de « Danuta Obuchowicz ». Cependant, la brigade se reconstitua en réponse à la répression communiste de janvier 1946. Au début du printemps 1946, Danuta entra en contact avec le sous-lieutenant Zdzisław Badocha, qui commandait un des escadrons de « Łupaszka ». Après la mort de Badocha, le nouveau chef, le lieutenant Olgierd Christa, ordonna à Danuta de se rendre à Gdańsk pour y prendre du matériel médical. C'est lors de cette mission à Gdańsk qu'elle fut une nouvelle fois arrêtée par la Sécurité intérieure le 20 juillet 1946. En prison, elle fut torturée et battue, mais refusa de fournir des informations sur ses contacts dans la lutte clandestine anticommuniste et les points de rencontre. Procès et exécution Danuta Siedzikówna fut accusée d'avoir pris une part active dans une attaque violente menée par l'unité de « Łupaszka » contre des agents de la Sécurité intérieure et de la milice civique (nom qu'on donnait à la police du régime) près du village de Podjazy. On ne tint aucun compte du fait qu'elle n'était qu'une auxiliaire sanitaire. Elle fut accusée d'avoir tiré sur les policiers et même d'avoir donné des ordres à d'autres partisans. Et pourtant, les témoignages des membres de la milice civique et de la Sécurité intérieure qui avaient participé à la lutte se contredisaient : certains prétendaient l'avoir vue tirer et donner des ordres, tandis que d'autres niaient le fait. L'un d'eux, Mieczysław Mazur, certifia même que Danuta lui avait donné les premiers soins après qu'il eut été blessé par d'autres partisans. Elle fut également accusée d'avoir abattu des policiers blessés, et là aussi ce fut également pendant son procès. Devant le conflit des témoignages et l'absurdité des accusations, même le tribunal stalinien dut conclure qu'elle n'avait pas pris une part directe à l'attaque. Malgré cette constatation et sans tenir compte de son jeune âge (elle n'avait alors que dix-sept ans), le tribunal ne la condamna pas moins à mort. Le président de la République, Bolesław Bierut, refusa la grâce le 19 août (la demande avait été présentée par l'avocat commis d'office, mais elle-même avait refusé de la signer). De sa cellule, Danuta put faire parvenir en cachette un message à ses proches : Elle fut exécutée six jours avant son , le 28 août 1946, dans une prison de Gdańsk. À ses côtés fut exécuté un autre membre de la brigade de « Łupaszka » : Feliks Selmanowicz, dit « Zagonczyk ». Militaire de carrière, il avait combattu dans les rangs de l'Armia Krajowa pendant toute la guerre. Leurs derniers instants nous sont connus grâce au témoignage de Marian Prusak, le prêtre qu'on avait appelé pour les confesser. Il rapporte que les deux prisonniers étaient calmes avant leur exécution. La jeune fille, après avoir reçu l'absolution, demanda à Prusak d'informer sa famille de sa mort et lui donna son adresse. Ensuite ils furent tous les deux exécutés dans la cave de la prison, attachés à des poteaux de bois, ayant refusé qu'on leur bandât les yeux. Quand le procureur donna au peloton l'ordre de tirer, ils crièrent ensemble : « Vive la Pologne ! ». Danuta était pourtant encore vivante et ce fut le procureur Franciszek Sawicki, présent à l'exécution, qui lui donna le coup de grâce (les membres du peloton de tir ayant refusé de le faire). Son corps fut enterré dans un lieu tenu secret. Marian Prusak apprit effectivement à sa famille la mort de Danuta mais elle la savait déjà par d'autres sources. À son insu il était surveillé par la Sécurité intérieure et, en 1949, il fut accusé d'« espionnage » pour avoir divulgué des renseignements et il passa trois ans et demi en prison. Réhabilitation Après la chute du communisme en Pologne, Danuta Siedzikówna fut rapidement réhabilitée. Dès le 10 juin 1991, un tribunal de Gdańsk invalida le verdict de 1946, estimant qu'elle avait œuvré pour l'indépendance de la Pologne. Le principal procureur stalinien à son procès, qui avait requis la peine capitale, Wacław Krzyżanowski, fut à deux reprises (en 1993 et en 2001) mis en accusation pour « meurtre judiciaire ». À chaque fois pourtant il fut déclaré innocent (il soutenait que dans l'affaire son rôle avait été très minime). À l'occasion de la Journée de l'indépendance, le 11 novembre 2006, le président polonais Lech Kaczyński a conféré à Danuta Siedzikówna à titre posthume la croix de Commandeur de l’Ordre Polonia Restituta. Un parc de Sopot a été nommé Sanitariuszka Inka en son honneur. Son nom a aussi été attribué à diverses unités de scoutisme polonaises ainsi qu'à des établissements scolaires : l'école primaire de Podjazy (là même où eut lieu l'action qui lui valut d'être condamnée à mort), le collège d'Ostrołęka et le lycée d'enseignement général de Wrocław. Un téléfilm biographique intitulé Inka 1946, réalisé par Natalia Koryncka-Gruz et Maria Skąpska, a été diffusé à la télévision polonaise en 2007. Funérailles nationales En janvier 2015, les chercheurs de l'Institut de la mémoire nationale annoncent la découverte probable de ses ossements au cimetière de la garnison de Gdańsk. À la suite d'une analyse de l'ADN, la découverte est confirmée le suivant lors de la célébration de la Journée nationale du souvenir au Palais présidentiel, avec la participation du président de la République Bronisław Komorowski. Le , les funérailles nationales de Danuta Siedzikówna et Feliks Selmanowicz ont lieu au cimetière de la garnison de Gdańsk. Bibliographie Notes et références Résistante polonaise Militaire polonais de la Seconde Guerre mondiale Anticommunisme Commandeur de l'ordre Polonia Restituta Naissance en septembre 1928 Naissance dans la voïvodie de Podlachie Décès en août 1946 Décès à Gdańsk Décès à 17 ans Condamné à mort exécuté par arme à feu
Nuno Tristão
Nuno Tristão est un navigateur et explorateur portugais du . Biographie Il est un des chevaliers chargés de l'exploration des côtes africaines par le prince Henri le Navigateur en 1441. Il double le cap Blanc et, avec Antão Gonçalves, ils visitent la région de Rio de Oro où ils font des prisonniers noirs. Dès l'année suivante, ils entreprennent des captures d'esclaves. En 1446, Nuno Tristão part de Funchal pour une nouvelle expédition. Son but est de reconnaître un petit fleuve au Sud du Cap Vert. Succombant à des flèches empoisonnées probablement sérères, il est tué lors de cette expédition avec 20 de ses compagnons, alors qu'il opérait une tentative de razzia sur ces habitants dans l'embouchure d'un fleuve. Hommages Les îles Tristão, au large de la république de Guinée, lui doivent leur nom. Une statue de Nuno Tristão fut érigée à Bissau en 1966. Nuno Tristão figure sur un billet de 50 escudos utilisé en 1971 en Guinée portugaise. Son nom est aussi gravé sur des pièces portugaises de 100 escudos émises en 1987. Son nom a également été donné à une frégate. Références Articles connexes Volta do mar Explorateur portugais du XVe siècle Navigateur portugais du XVe siècle Histoire de la Guinée-Bissau Décès en 1446 Personnalité portugaise du monde des affaires du XVe siècle
Conseil de l'Union européenne
Le Conseil de l'Union européenne, aussi appelé le Conseil, et parfois, Conseil des ministres de l'Union européenne, est l'une des principales institutions de l'Union européenne (UE), avec la Commission européenne, le Conseil européen et le Parlement européen. C'est un organe institutionnel exécutif mais aussi législatif de l'UE, qui décide des actes législatifs et budgétaires. Il partage sa compétence dans les domaines soumis à la procédure législative ordinaire avec le Parlement européen avec lequel il forme un parlement bicaméral. Ainsi, le Conseil des ministres représente les gouvernements des États membres tandis que le Parlement européen représente les citoyens des États membres. Le Conseil siège au sein du bâtiment Europa, situé au 175 rue de la Loi, à Bruxelles, face au siège de la Commission européenne et à proximité du Parlement européen. Les ministres des États membres en lien avec l'ordre du jour de chaque réunion (ministres des finances, ministres de la santé) siègent au Conseil et éventuellement un ministre d'une entité fédérée (dans le cas des États fédéraux) habilité à représenter l’État fédéral dans son ensemble. Depuis la signature du traité de Rome, le Conseil est responsable de la coordination des politiques économiques des États membres. Il élabore le projet de budget avec le Parlement et l'adopte avec l'accord de celui-ci, mais décide seul des recettes. En matière monétaire, il fixe les orientations générales du régime de change sans intervention du Parlement (la politique monétaire ne faisant pas partie des domaines soumis à la codécision). Rôle du Conseil dans les institutions européennes Le Conseil est l'une des sept institutions de l'Union européenne. En collaboration avec le Parlement européen et la Commission européenne, il est le principal organe de décision de l'UE. Il négocie et adopte la législation de l’UE, dans la plupart des cas avec le Parlement européen, sur la base des propositions présentées par la Commission européenne, selon la procédure législative ordinaire, également appelée « codécision », qui s'applique aux domaines d'action dans lesquels l'UE dispose d'une compétence exclusive ou partagée avec les États membres. Il coordonne les politiques des pays de l’UE. Il développe la politique étrangère et de sécurité commune européenne, sur la base des orientations du Conseil européen. Il conclut des accords entre l’UE et d’autres pays ou organisations internationales. Il adopte le budget annuel de l’UE, conjointement avec le Parlement européen. Histoire et fondements du Conseil Origines L'ancêtre du Conseil de l'Union européenne est le Conseil des ministres de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). Celui-ci a été créé en 1951 pour contrebalancer le pouvoir supranational de la Haute Autorité, ancêtre de l'actuelle Commission européenne. Ce premier Conseil de la CECA avait peu de pouvoir, se contentant de contrôler les décisions de la Haute Autorité ne concernant pas le charbon et l'acier. L'opposition à cet exercice supranational du pouvoir exécutif entraîna les dirigeants européens à donner plus de pouvoir au Conseil au sein de la Communauté économique européenne (CEE), créée en 1958 par le traité de Rome. En 1965, le Conseil fit face à sa première grande crise avec la « politique de la chaise vide » du général de Gaulle, en désaccord notamment avec les propositions de la Commission au sujet de la politique agricole commune. L'absence de la France bloqua toute avancée jusqu'au compromis de Luxembourg, l'année suivante. Le traité de fusion des exécutifs communautaires, entré en vigueur en 1967, fusionna le Conseil des ministres de la CEE avec ceux de la CECA et d'Euratom (la Communauté européenne de l'énergie atomique), donnant ainsi naissance à un unique conseil des ministres pour les Communautés européennes. Instauration par le traité de Maastricht En 1993, le Conseil fut renommé « Conseil de l'Union européenne » avec le traité de Maastricht. Le traité renforça l'institution d'éléments intergouvernementaux dans le système des trois piliers de l'Union européenne. Dans le même temps, le renforcement conjoint du Parlement européen et de la Commission européenne amenuisa la capacité du Conseil à agir indépendamment. Jusqu'à l'Acte unique européen, il fut l'organe décisionnel principal, voire unique, de l'Union européenne. Les États étaient dans une logique de transfert de compétences récupérées en les exerçant au sein du Conseil des ministres. Avec le développement des compétences du Parlement européen et a fortiori depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, il n'est plus le seul organe de décision dans le cadre de la procédure législative de droit commun. Fondements juridiques Le Conseil est une entité juridique dont les compétences, l'organisation générale et les principes de fonctionnement sont définis par l'article du traité sur l'Union européenne et les articles à du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Ces textes sont complétés par le règlement intérieur adopté en 2009 et modifié à la marge depuis lors. Le secrétariat général publie en 2016 un Commentaire du règlement intérieur du Conseil dans l'objectif . Les chiffres concernant la population de l'Union et de chaque État membre en vue de l'application des dispositions relatives au vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil figurent à l' de ce règlement intérieur. Ils sont actualisés chaque année afin de prendre en compte l'évolution de la population de chaque États membres. Formations du Conseil de l'Union européenne Entité légalement unique, le Conseil siège en de multiples , chacune s'occupant d'un secteur d'intérêt en particulier. Il n’existe aucune hiérarchie entre les différentes formations du Conseil. Toutefois, le Conseil des affaires générales exerce une fonction de coordination et a une compétence exclusive pour les questions institutionnelles, administratives et horizontales. Seuls le Conseil des affaires générales et le Conseil des affaires étrangères sont inscrits dans le TUE. Selon les termes de l'article du TUE, . La direction de chacune de ces formations est tenue tour à tour par le ministre du pays chargé de la présidence. Chaque formation du Conseil est composée d’un représentant de chaque État membre au niveau ministériel, habilité à engager le gouvernement de l’État membre qu’il représente et à exercer le droit de vote. Les rencontres sont généralement irrégulières, sauf pour les trois premiers listés ci-dessous, qui se réunissent une fois par mois. Il existe actuellement dix formations : Affaires générales : il assure la cohérence des travaux des différentes formations du Conseil, il prépare les réunions du Conseil européen et en assure le suivi en liaison avec le président du Conseil européen et la Commission. Il est composé des ministres des Affaires européennes. Affaires étrangères : il élabore l’action extérieure de l’UE selon les lignes stratégiques fixées par le Conseil européen et assure la cohérence de cette action. Il est responsable de la conduite de l’ensemble de l’action externe de l’Union européenne, à savoir la politique étrangère et de sécurité commune, la politique de sécurité et de défense commune, la politique commerciale commune, ainsi que la coopération au développement et l’aide humanitaire. Les sessions du Conseil des affaires étrangères sont présidées par le Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui s'appuie sur le Service européen pour l'action extérieure (SEAE). Il est composé des ministres des Affaires étrangères. Affaires économiques et financières (ECOFIN) : généralement appelé « Conseil Ecofin », il est responsable de la politique économique, des questions fiscales, des marchés financiers et des mouvements de capitaux, ainsi que des relations économiques avec les pays qui ne font pas partie de l'UE. Il établit également le budget annuel de l'UE. Il coordonne les positions adoptées par l'UE pour les réunions du G20, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale. Habituellement, les ministres des États membres de la zone euro se réunissent la veille du Conseil ECOFIN au sein de l'Eurogroupe afin d'assurer une étroite coordination des politiques économiques entre les États membres de la zone euro. L'Eurogroupe est aussi chargé de préparer les réunions du sommet de la zone euro et d'en assurer le suivi. Agriculture et pêche : l'un des plus anciens conseils, il regroupe généralement une fois par mois les ministres de l'agriculture et de la pêche, et les commissaires à l'agriculture, à la pêche, à la sécurité alimentaire, aux questions alimentaires et à la santé publique. Justice et affaires intérieures : concerne à la fois les ministres de la Justice et ceux de l'Intérieur. Emploi, politique sociale, santé et affaires relatives à la protection des consommateurs : composée des ministres de l'emploi, de la protection sociale, de la protection des consommateurs, de la santé et pour l'égalité des chances. Compétitivité : créée en juin 2002 avec la fusion de trois précédentes formations (marché intérieur, industrie, recherche). Elle est composée de ministres chargés de domaines tels les affaires européennes, l'industrie, le tourisme et la recherche. Transports, télécommunications et énergie : créée en par la fusion de ces trois attributions en une seule formation. Elle se forme généralement une fois tous les deux mois. Environnement : se réunit quatre fois par an. Éducation, jeunesse, culture, politique audiovisuelle et sport : composé des ministres de l'Éducation, de la Jeunesse, de la Culture, des Communications et de l'audiovisuel, ce conseil se réunit trois ou quatre fois par an. Modalités de vote au Conseil et principe de transparence L'adoption d'un nouveau système de vote est l'un des changements importants apporté par le traité de Lisbonne au fonctionnement de l'UE. La mise en place des nouvelles règles de vote est effective depuis le , avec toutefois une phase transitoire jusqu'au durant laquelle un État pouvait demander que le Conseil statue selon le système précédent. Conséquence du Brexit, depuis le le Royaume-Uni ne siège plus au Conseil, et a fortiori ne participe plus aux décisions et aux votes. Selon le domaine concerné, le Conseil de l'UE adopte ses décisions : à la majorité qualifiée double : vote favorable de 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population de l'UE (soit et environ d'habitants), sachant qu'une minorité de blocage nécessite au moins quatre États (ainsi, trois États représentant plus de 35 % de la population ne peuvent en théorie pas bloquer le vote) ; à la majorité simple : vote favorable de 14 États membres ; à l'unanimité : tous les votes sont favorables. La majorité qualifiée est le mode de vote le plus largement utilisé au sein du Conseil, qui représente environ 80 % de l'ensemble des actes législatifs de l'UE adoptés. Il est utilisé lorsque le Conseil prend des décisions dans le cadre de la procédure législative ordinaire. Dans le système de vote à la majorité qualifiée, chaque État a un poids dans le vote, en proportion de la taille de sa population par rapport à la population totale de l'Union européenne. Les données de population de chaque État, et donc leur poids dans les votes, sont actualisées chaque année. Le principe d’ouverture prévu à l’article du TUE est reflété dans les activités du Conseil. Ainsi, en application de ce principe qui est désormais spécifiquement inscrit dans les traités, l'article du TUE dispose que . En outre, le règlement intérieur établit les cas et les conditions dans lesquels le Conseil ouvre au public ses délibérations sur les actes non législatifs, ainsi que les cas où le Conseil tient des débats publics. Organisation La présidence du Conseil est exercée pendant six mois par chaque État membre par rotation. Le Conseil est assisté d'un secrétariat général, placé sous la responsabilité d'un secrétaire général nommé par le Conseil. Le Conseil s'appuie sur le Comité des représentants permanents des gouvernements des États membres de l'Union européenne (Coreper) et sur plus de 150 groupes et comités hautement spécialisés, qui forment les instances préparatoires des décisions du Conseil. Présidence La présidence du Conseil est exercée successivement pendant six mois par chaque État membre, par rotation. Il n'y a pas de Président unique, mais chacun des ministres de l'État membre chargé de la présidence préside la formation dans laquelle il siège. Par exemple, pendant le deuxième semestre 2011, la Pologne assure la présidence du Conseil et c'est le ministre polonais de la Justice ou celui de l'intérieur qui préside la formation Justice et affaires intérieures. Seule exception : la formation des Affaires étrangères est présidée par le Haut Représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Cette présidence n'est pas un simple poste individuel, mais une fonction tenue par le gouvernement d'un des pays membres et représenté par son chef d'État, de gouvernement ou son ministre des Affaires étrangères lors d’événements internationaux (notamment, les sommets et rencontres officielles). Depuis 2009, elle voit la coopération des gouvernements de trois États membres à la fois, bien qu'un seul tienne officiellement la présidence, amenant ainsi chaque État membre à participer à la présidence pour une période de dix-huit mois, au lieu des six habituels. Ainsi, le programme politique de la présidence néerlandaise du premier semestre 2016 est réalisé conjointement avec les gouvernements slovaque et maltais. Ces trois gouvernements forment ainsi une troïka à la tête du Conseil. Le rôle de la présidence est à la fois politique et administratif. Pour l'aspect administratif, elle est responsable des différentes procédures et de l'organisation du Conseil durant son mandat. Cela comprend la charge de convoquer les conseils pour leurs différents meetings et d'organiser les différents comités, tels Comité des représentants permanents, ainsi que les groupes de travail. L'aspect politique consiste en un rôle de médiation et de négociation. Cela comprend en particulier le fait d'établir l'agenda du Conseil, ce qui donne une influence relativement importante à la présidence sur le travail du Conseil. La présidence a aussi pour rôle de représenter le Conseil au sein de l'UE, et l'UE lors de rencontres informelles à l'international, aux Nations unies par exemple. Secrétariat général Le Conseil est assisté d'un secrétariat général, placé sous la responsabilité d'un secrétaire général nommé par le Conseil. Le Conseil décide à la majorité simple de l’organisation du secrétariat général. Il statue également à la majorité simple pour les questions de procédure ainsi que pour l’adoption de son règlement intérieur. Le secrétariat général assure l'organisation, la coordination et le contrôle de la cohérence des travaux du Conseil de l'Union européenne et du Conseil européen, il s'occupe de l'organisation des réunions, de la rédaction des projets d'ordre du jour, rapports, notes et procès-verbaux des réunions et assiste la présidence lors des négociations. Le secrétaire général participe aux sessions du Conseil en tant que de besoin. Son rôle consiste essentiellement à assurer la continuité et l'avancement des travaux du Conseil et à conseiller celui-ci. Le secrétaire général du Conseil est également secrétaire général du Conseil européen. Il assiste aux réunions du Conseil européen et prend toutes les mesures nécessaires à l'organisation de ses travaux. Comités et groupes de travail Le Conseil s'appuie sur le Comité des représentants permanents des gouvernements des États membres de l'Union européenne (Coreper) et sur plus de 150 groupes et comités hautement spécialisés, qui forment les « instances préparatoires du Conseil ». Les instances préparatoires se divisent en deux catégories principales : les comités institués par les traités ou le Conseil, parmi lesquels : le Coreper, le Comité économique et financier, le Comité de la politique commerciale et le Comité politique et de sécurité (COPS) ; les comités et groupes institués par le Coreper, qui traitent de questions très spécifiques et sont présidés par le délégué du pays qui exerce pour six mois la présidence tournante du Conseil. Comité des représentants permanents Le Coreper, institué par l'article du TFUE, est chargé de préparer les travaux du Conseil et de veiller à la cohérence des politiques et actions de l’Union ainsi qu'au respect des principes et règles de fonctionnement de l'UE. Il est composé des représentants permanents des gouvernements des États membres auprès de l’Union européenne, et est présidé par le pays de l’UE qui assure la présidence du Conseil. Le Coreper occupe une place centrale dans le système de prise de décision de l’UE. Il est à la fois une instance de dialogue (dialogue entre les représentants permanents et dialogue de chacun d’entre eux avec sa capitale) et de contrôle politique (orientation et supervision des travaux des groupes d’experts). Il est ainsi chargé de l’examen préalable des dossiers qui figurent à l’ordre du jour du Conseil (propositions et projets d’actes soumis par la Commission). À son niveau, il s’efforce de trouver un accord sur chaque dossier ; à défaut, il peut présenter des orientations au Conseil. Le Coreper agit au moyen de deux formations : le Coreper II, composé des représentants permanents, traite des sujets à caractère politique, commercial, économique ou institutionnel ; le Coreper I, composé des représentants permanents adjoints, traite des sujets plus techniques (emploi, compétitivité, éducation) Les compétences du Coreper s’appliquent à tous les domaines d’activité du Conseil à l’exception de certaines questions agricoles. L'agriculture est traitée par le Comité Spécial sur l'Agriculture (CSA). Comités institués par les traités ou par le Conseil Le Comité économique et financier, prévu par l’article du TFUE, est chargé de suivre la situation économique et financière des États membres et de l’Union. Le Comité de politique économique contribue à la préparation des travaux du Conseil en fournissant des analyses économiques, des avis méthodologiques et des projets de recommandations politiques concernant, en particulier, les politiques structurelles visant à améliorer le potentiel de croissance et l’emploi dans l’Union. Ces deux comités travaillent ensemble pour proposer au Conseil les « grandes orientations des politiques économiques » (GOPÉ), et un régime de surveillance en garantissant le respect par les États membres, en application de l'article du TFUE. Le comité spécial agriculture est chargé de la préparation de nombreuses questions relevant du Conseil dans sa formation Agriculture et pêche. Ce comité joue, dans le domaine de l’agriculture, sauf pour les mesures vétérinaires et phytosanitaires, le même rôle que le Coreper dans les autres domaines. C’est la seule exception faite au monopole de préparation des travaux du Conseil confié au Coreper. Le comité politique et de sécurité (COPS), prévu par l’article du TUE, joue un rôle central dans la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), y compris la politique de sécurité et de défense commune (PSDC). Le Comité militaire de l’Union européenne (CMUE), qui est composé des chefs d’état-major des États membres représentés par leurs représentants militaires, est chargé de fournir au COPS des recommandations et des avis sur toutes les questions militaires au sein de l’Union européenne. Il assume la direction de toutes les activités militaires dans le cadre de l’Union européenne. Le Groupe Code de conduite dans le domaine de la fiscalité des entreprises, créé en 1998, a pour objectif d'enrayer la concurrence fiscale dommageable. Siège Le Conseil a son siège à Bruxelles. Pendant les mois d'avril, de juin et d'octobre, le Conseil tient ses sessions à Luxembourg. Le Conseil est donc implanté à deux endroits différent, à l'instar du Parlement européen, dont le siège est à Strasbourg, pour les sessions plénières, et dont certaines réunions se tiennent également à Bruxelles. Notes Sources Références Bibliographie Publications de l'Union européenne . . Autres ouvrages . . . . . . Compléments Articles connexes Présidence du Conseil de l'Union européenne Vote au Conseil de l'Union européenne Conseil européen Institutions de l'Union européenne Procédures législatives de l'Union européenne Liens externes Site officiel du Conseil de l'Union européenne. Le Conseil de l'Union européenne, sur le Centre virtuel de la connaissance sur l'Europe, 2016. 1952 dans la Communauté économique européenne
Nigel Stafford-Clark
Nigel Stafford-Clark (Bromley, ) est un producteur de cinéma britannique. Biographie Il a étudié au Trinity College. Filmographie Warriors, l'impossible mission Stormy Monday Distinctions et récompenses Entre 1999 et 2005 il a obtenu à trois reprises le British Academy Television Award de la meilleure mini-série dramatique, pour He Knew He Was Right, Warriors, l'impossible mission et The Way We Live Now. Liens externes Étudiant de Trinity College (Cambridge) Naissance en juin 1948 Producteur anglais
Bernard Le Grelle
Bernard le Grelle, né le à Alost en Belgique, est un journaliste d'investigation belge, lobbyiste et conseiller politique. Il est membre de la famille Le Grelle. Jeunesse Abbaye Saint-André Après ses études primaires au Collège Notre-Dame d'Anvers, Bernard Le Grelle fait ses études au pensionnat de l'Abbaye Saint-André (Bruges). Il y remporta le concours du Lyons Club de Bruges pour son essai sur la paix dans le monde. Tour du monde Bernard Le Grelle a commencé sa carrière en voyageant. Après un voyage en Syrie en 1968, qui s'est terminé dans une prison turque à la suite d'un accident de voiture impliquant un camion de l'armée, il a parcouru d'Anvers à Katmandou (Népal) le long du Hippie trail. L'expédition fut couverte par la presse à son départ. Il a depuis raconté ce voyage à plusieurs journaux. Études En 1969, il obtient un baccalauréat supérieur à l'université Saint-Louis de Bruxelles et en 1973, une licence en sciences économiques, sociales et politiques de l'Université catholique de Louvain (UCL). Carrière En 1973, il entre à la Graduate School of Journalism de l'Université Columbia et devient consultant du Programme des Nations unies pour le développement. En 1975, Bernard Le Grelle devient expert de l'UNESCO à Tobago. Il fonde "The Tobago News", le premier et unique journal de l'île dont il est rédacteur en chef (1975) et éditeur de 1975 à 1977. En 1977, il devient directeur adjoint du Nouvel Économiste à Paris. Il fait pression pour obtenir les droits d'atterrissage du Concorde à New York. En 1980, il organise une mission en Corée et aux Philippines sous la direction de François Giscard d'Estaing. En 1982, avec Lee Huebner, l'éditeur et PDG de l'International Herald Tribune, il organise la rencontre de d'affaires, banquiers et diplomates venus de avec les membres du gouvernement socialiste français. En 1982, il lance avec Norman Pearlstine, The Wall Street Journal/Europe et en 1984, il lance avec Al Neuharth, l'édition internationale en Europe de USA Today. Le programme spatial américain Bernard le Grelle est nommé directeur de l'Agence Nationale du Bicentenaire de l'Air et de l'Espace en 1982. En septembre 1982, il est approché par Larry Mihlon, ancien membre de l'équipe spatiale du président Kennedy, dans le but de créer une organisation similaire aux États-Unis et devient membre fondateur du US Bicentennial Committee. Directeur d'une agence d'affaires publiques En 1982, Bernard Le Grelle fonde la première agence européenne de lobbying Interel qui a fusionné en 2022 avec Dentons et lance une série de forums mondiaux pour inciter des dirigeants d'entreprise à rencontrer le chef et les membres d'un gouvernement. En 1984, il devient le partenaire européen de Gray & Company, fondée par , ancien secrétaire de cabinet du président Dwight Eisenhower, directeur adjoint de la campagne présidentielle Reagan-Bush en 1980. De 1982 à 1986, Bernard Le Grelle, avec James I. Campbell Jr., conseiller de Larry Hillblom, le fondateur de DHL, ont contribué à briser le monopole postal existant en Europe, ouvrant la voie à des entreprises telles que FedEx, UPS, TNT et DHL pour opérer sur le continent européen. Vie politique Consul de France En 1976, il devient Consul de France à Tobago, nommé par Henri Chollet, ambassadeur de France à Port-d'Espagne (Trinidad). Campagnes présidentielles En 1980, Bernard Le Grelle est membre de l'état-major de campagne pour la réélection du président Valéry Giscard d'Estaing. En 1996, lorsque Steve Forbes entre dans les primaires républicaines pour la présidence des États-Unis, Bernard Le Grelle rejoint sa campagne dans le New Hampshire. Bien qu'il remporta les primaires de l'Arizona et du Delaware et obtenu des parts importantes du vote dans d'autres primaires, Forbes n'obtint pas l'investiture républicaine. Conseiller politique Bernard Le Grelle fut conseiller politique, en charge de la promotion des investissements étrangers et de la valorisation de l'image du pays pour le compte de plusieurs Premiers ministres, dont Pierre Mauroy, Wilfried Martens et Ruud Lubbers. Il organisa la visite officielle aux États-Unis du vice-Premier ministre belge Willy De Clercq, Gérard Longuet, ministre français des Postes et Télécommunications en 1986, et de Jacques Médecin, secrétaire d'État au Tourisme et maire de Nice en 1984. Il devient en 2008 président du Comité de soutien pour l'attribution du prix Nobel de médecine à Jean-Claude Chermann, co-découvreur du virus du sida, qui n'a pas reçu du prix Nobel pour sa découverte, contrairement à Luc Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi. Le comité aurait réuni "plusieurs centaines" de médecins, professeurs et scientifiques. Professeur et conférencier Bernard Le Grelle a été professeur à l'Université de Saint-Gall en Suisse et le fondateur, directeur du module "Law, Lobbying and Public Affairs" du programme "Executive Master of European and International Business Law" de cette même université. Il a également été professeur invité à HEC Paris à l'Université de la Sorbonne (Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne) et la CECA (Centre Entreprise et Communication Avancée). Il a tenu des conférences sur les stratégies de lobbying pour la Commission européenne et des universités, des chambres de commerce, des organisations professionnelles et des associations patronales en Belgique, France, Suisse, Autriche, Espagne, Italie, aux États-Unis, au Zimbabwe et au Nigeria. Vie privée En 2007, il épouse Karine Higounet, avocate française. Ils ont un fils, Amaury né en 2007. Ils vivent à Paris et à Cordon près de Megève dans les Alpes françaises. Livres, publications et filmographie Livres Lobbyman, Le Pouvoir des Coulisses (Hachette, 1988). Les Hommes Préfèrent les Myopes (Editions LPM, 1998) Tout le monde doit connaître cette histoire (Editions Stock, 2009) avec Jean-Claude Chermann, Olivier Galzi. Publications Le service de l'information des Nations Unies, un projet de réorganisation (Bibliothèque, École supérieure de journalisme, Université de Columbia, 1974) Le service de l'information des Nations Unies, pour une politique de relations publiques aux Nations unies (Université Catholique de Louvain, 1974). Rapport sur les services de transmission pour les documents commerciaux internationaux urgents et le Congrès de l'Union postale universelle à Hambourg, Allemagne, juin‐juillet 1984 (Chambre de commerce internationale 1984). Filmographie California 1972, documentaire de 20 min pour Caméra au poing (RTB, télévision belge 1972). Katia (1994), coproducteur d'un court métrage avec Lise Fayolle. Les hommes préfèrent les myopes (2004), scénariste avec Donna Smith, ancienne vice-présidente de la production et de la post-production d'Universal Pictures. Références Voir aussi Liste des familles contemporaines de la noblesse belge Le Grelle Noblesse néerlandaise Famille noble belge Noblesse pontificale Ancienne famille belge
Coapexco
Coapexco est un site archéologique mésoaméricain du Préclassique ancien situé à l'est d'Amecameca dans l'État de Mexico au Mexique. Il a été découvert par Jeffrey R. Parsons. Le site a été habité très brièvement pendant un siècle vers -1150. Il occupe une superficie de et abritait une population d'un millier d'habitants. Il s'agit d'un village qui ne compte pas de structures civico-cérémonielles, mais les fouilles ont permis de distinguer des traces de différenciation sociale (céramiques et metates de meilleure qualité par exemple). Elles ont également révélé la présence d'éléments de style olmèque (figurines). Le village, qui participait de la culture de Tlatilco, était bien situé sur la route principale qui relie le Bassin de Mexico à la côte du Golfe du Mexique en passant par le Morelos. Annexes Notes et références Bibliographie . Articles connexes Culture de Tlatilco Mésoamérique Site archéologique au Mexique
LWUIT
Développée par Sun, LWUIT (LightWeight UI Toolkit) est une bibliothèque de composants graphiques pour J2ME sortie en 2008 à JavaOne. Cette librairie apporte des composants graphiques plus riches que les librairies standards pour le développement d'applications mobiles. Notes et références Liens externes Documentation Forum des développeurs Widget Bibliothèque logicielle Téléphonie mobile Nouveauté en 2008
(36588) 2000 QA129
est un astéroïde de la ceinture principale d'astéroïdes découvert en 2000. Description a été découvert le à l'observatoire Magdalena Ridge, situé dans le comté de Socorro, au Nouveau-Mexique (États-Unis), par le projet Lincoln Near-Earth Asteroid Research (LINEAR). Caractéristiques orbitales L'orbite de cet astéroïde est caractérisée par un demi-grand axe de , un périhélie de , une excentricité de 0,08 et une inclinaison de 6,48° par rapport à l'écliptique. Du fait de ces caractéristiques, à savoir un demi-grand axe compris entre 2 et et un périhélie supérieur à , il est classé, selon la , comme objet de la ceinture principale d'astéroïdes. Caractéristiques physiques a une magnitude absolue (H) de 15,6 et un albédo estimé à 0,040. Voir aussi Articles connexes Liste des planètes mineures (36001-37000) Ceinture d'astéroïdes Liens externes Références Objet céleste découvert en 2000 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR Objet céleste découvert à l'observatoire Magdalena Ridge
Conjecture d'Agoh-Giuga
En théorie des nombres, la conjecture d'Agoh-Giuga sur les nombres de Bernoulli énonce qu'un entier p est un nombre premier si, et seulement si : (La notation signifie que p divise le numérateur de mais pas le dénominateur de .) La condition de la conjecture est nécessaire car on sait, d'après le théorème de von Staudt-Clausen, que pour tout nombre premier p tel que divise 2m et que . La conjecture ainsi énoncée est due à Takashi Agoh. Une formulation équivalente due à Giuseppe Giuga est qu'un nombre p est premier si, et seulement si : . Voir l'article nombres de Giuga. L'équivalence entre les deux formulations est démontrée par Agoh. Dans la formulation de Giuga, une implication se déduit du petit théorème de Fermat. En effet, selon celui-ci, si p est un nombre premier, alors pour tout entier a entre 1 et p-1, la puissance p-1 de a est congrue à 1 modulo p. La congruence (1) s'obtient en sommant ces relations. Giuga a démontré qu'un possible contre-exemple (c'est-à-dire un nombre composé vérifiant la congruence (1)) est un nombre de Carmichael ; il a vérifié la conjecture pour n < 10 1000 ; Edmondo Bedocchi l'a vérifié pour n < 10 1700 , et en 1996 Borwein et d'autres sont allés jusqu'à n < 10 13800 . Laerte Sorini, enfin, dans un ouvrage de 2001, a montré qu'un contre-exemple éventuel devait être un nombre n supérieur à 10 36067 qui est la limite suggérée par Bedocchi pour des raisons techniques à la démonstration indiquée par Giuga à sa propre conjecture. Notes et références Notes Références G. Giuga,« Su una presumibile proprietà caratteristica dei numeri primi » dans I° Lombardo Sci. Lett. Rend. A, 83 (1950), 511-528. E. Bedocchi,« Nota ad una congettura sui numeri primi , Riv. Mat. Univ. Parma, (4) 11 (1985), 229-236. T. Agoh, « On Giuga’s conjecture » dans Manuscripta Math. 87(4) (1995), 501-10. D. Borwein, J. M. Borwein, P. B. Borwein and R. Girgensohn, « Giuga's Conjecture on Primality » dans Amer. Math. Monthly, 103, 40-50, (1996). pdf L. Sorini, « Un Metodo Euristico per la Soluzione della Congettura di Giuga » dans Facoltà di Economia, Università degli Studi di Urbino Carlo Bo, Quaderni di Economia, Matematica e Statistica , n. 68, Ottobre (2001). J. M. Borwein, M. Skerritt and C. Maitland, « Computation of a lower bound to Giuga's primality conjecture » dans Integers 13 (2013). Théorie des nombres Agoh-Giuha
Moara (Suceava)
Moara est une commune du județ de Suceava en Roumanie. Notes et références Liens externes Commune dans le județ de Suceava
David-Maurice de Barrau de Muratel (1821-1899)
David-Maurice de Barrau de Muratel (1821-1899) est un homme politique français du . Biographie Membre protestant de la famille de Barrau de Muratel, David-Maurice de Barrau de Muratel nait à Castres le . Après ses études, il devient attaché d'ambassade à Turin et à Berlin (de 1843 à 1848). En 1848, il épouse à Paris une militante féministe, Caroline Coulomb, dont il aura trois enfants, Amélie (1858-1919), Émile-Maurice Alexis (1859-1941) et Jean-François (1861-1934). À la suite de cela, il déménage à Viviers-les-Montagnes, dans son département natal du Tarn, habitant un vaste domaine, et devient maire de la ville de 1863 à 1878. Il occupe aussi tour à tour différentes fonctions, tel que vice-président du Conseil général du Tarn. À partir de 1856, il est vice-président de la Société littéraire et scientifique de Castres, avec Anacharsis Combes pour président. Officier d'Académie en 1878, il habite Paris vers 1880 et est fait chevalier de la Légion d'honneur le . Cette même année, il intègre la Société française de physique. Il est aussi ornithologue, ainsi que membre de la Société de géographie. Il meurt à Viviers-lès-Montagnes, le . Notes et références Articles connexes Société littéraire et scientifique de Castres Liste de personnalités liées à Castres Références Liens externes David-Maurice 1821 Naissance en avril 1821 Naissance à Castres Décès en juin 1899 Décès dans le département du Tarn Décès à 78 ans
Liste des maires de Beynost
La liste des maires de Beynost présente la liste des maires de la commune de Beynost, dans l'Ain. Liste des maires successifs depuis 1800 Entre 1790 et 1800, Louis Madrat (1732 - 1807), Louis Meillard, Claude Madra et Claude Mollet (en tant qu'agent national) se succèdent à la tête de la commune. D' à , un comité local de libération est présidé par Henri Turquier. Pour approfondir Bibliographie Jean Lamy, Les maires de Beynost de 1790 à 1995, Association Mémoire d'hier pour demain, Beynost. Articles connexes Histoire des maires de France Conseil municipal Élection municipale française Liens externes Site officiel de l'association des maires de France Références Autres références : Beynost
Saison 2019-2020 des Bucks de Milwaukee
La saison 2019-2020 des Bucks de Milwaukee est la de la franchise en NBA. Durant l'intersaison 2019, l'équipe renouvelle le contrat de Khris Middleton, synonyme de départ pour Malcolm Brogdon. Durant la saison régulière, Middleton et Giánnis Antetokoúnmpo sont sélectionnés pour le NBA All-Star Game 2020. L'équipe se qualifie le , pour les playoffs. Dans l'histoire de la NBA, aucune équipe ne s'était qualifiée aussi rapidement pour les playoffs NBA. La saison a été suspendue par les officiels de la ligue après les matchs du après l'annonce que Rudy Gobert était positif au COVID-19.Le , le président de la ligue Adam Silver annonce que le championnat est arrêté pour "au moins 30 jours". La franchise reprend la saison régulière le , à Orlando. Les Bucks finissent la saison régulière avec le meilleur bilan de la ligue, remportant le titre de division Centrale, arrivant en tête de la conférence Est. Lors des playoffs, l'équipe réalise un boycott lors du premier tour face au Magic d'Orlando, en raison de la lutte sociale qui sévit dans le Wisconsin. Malgré leur excellente saison régulière, l'équipe s'incline en demi-finale de conférences face au Heat de Miami, de la conférence. Au niveau individuel, Antetokoúnmpo remporte les trophées de meilleur joueur (MVP) et meilleur défenseur de l'année. Il devient le troisième joueur de l'histoire à réaliser cette performance sur une saison. Draft Matchs Summer League Pré-saison Matchs de préparation à Orlando avant la reprise de la saison régulière Saison régulière Playoffs Confrontations en saison régulière Classements de la saison régulière Effectif Contrats des joueurs (T) = Options d'équipe, (P) = Options joueur, RFA = Agent libre restreint, Italique = Contrat non garanti, * = Contrat partiellement garanti, # = Salaire estimé. Statistiques Statistiques de l'équipe En gras : Meilleure statistique de l'équipe. En italique et rouge : Joueurs qui ne sont plus dans l'équipe mais qui ont joué au moins un match avec cette dernière lors de la saison régulière. En vert : Joueurs arrivés en cours de saison régulière. ☆ : All-Star 2020 En gras : Meilleure statistique de l'équipe. Records individuels Triple doubles Transactions Échanges Joueurs qui re-signent Options dans les contrats Arrivées Agents libres Two-way contracts Départs Agents libres Joueurs coupés ¹ Il s'agit de l’équipe pour laquelle le joueur a signé après son départ, il a pu entre-temps changer d'équipe ou encore de pays. Joueurs non retenus au training camp Liste des joueurs non retenus pour commencer la saison NBA. Situation à la fin de saison Joueurs "agents libres" Options en fin de saison Récompenses durant la saison Références Saison NBA 2019-2020 Basket-ball aux États-Unis en 2019 Basket-ball aux États-Unis en 2020 Bucks de Milwaukee
Les Ailes du désir
Les Ailes du désir () est un film franco-allemand appartenant au genre merveilleux, produit et réalisé par Wim Wenders et sorti le . Ce onzième long métrage du cinéaste allemand est un conte allégorique narrant l'incarnation d'un ange qui renonce au Ciel par amour pour une femme. Il se déroule dans un Berlin divisé où des êtres invisibles et bienveillants donnent à entendre les monologues intérieurs des humains confessant leurs angoisses et aspirations. Leur quête d'identité est ponctuée par un récitatif reprenant en leitmotiv un poème de Peter Handke sur l'enfance perdue et retrouvée. Éclairé par Henri Alekan, le film est tourné pour moitié en noir et blanc dans une atmosphère mélancolique et fluide, procédé choisi pour représenter le monde insensible tel que le voient les anges. La couleur intervient dans un changement de rythme, rock, au début de la seconde et dernière partie, quand le désir humanise l'ange. À son avant-première, en mai 1987, le drame, toutefois couronné du prix de la mise en scène, ne reçoit pas la Palme d'or, que Wim Wenders avait déjà remportée trois ans plus tôt. Sélectionné en 1988 pour représenter l'Allemagne à la cérémonie des Oscars, le film n'a pas non plus été retenu pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Le réalisateur a donné en 1993 une suite qui se déroule dans Berlin réunifié : Si loin, si proche ! Synopsis L'acteur hollywoodien Peter Falk, interprétant son propre rôle, arrive dans le Berlin-Ouest d'avant la chute du mur pour jouer dans un film reconstituant la chute de la capitale nazie, en 1945. Il erre dans la ville sur la trace des souvenirs de sa feue grand-mère, juive. Les passants ne sont pas sûrs de reconnaitre l'inspecteur Columbo. Damiel (Bruno Ganz) et Cassiel (Otto Sander), deux anges invisibles, errent de leur côté à l'écoute des voix intérieures des habitants, enfermées dans leur quotidien et ses soucis, que ce soit la vieillesse, l'enfance, l'infirmité, le deuil, l'accouchement, le déménagement, le divorce. Depuis , ces esprits « messagers » documentent, tel le cinéaste filmant les vestiges de la ville, les désirs et angoisses secrètes des humains afin de témoigner de tout ce qui chez eux relève d'une démarche artistique et traduit une recherche de sens et de beauté. Présents depuis toujours, ils ont assisté, comme des enfants découvrant le monde, au début de la lumière, à la fin d'une ère glaciaire, à la formation des rivières, à l'apparition des animaux. Quand un premier homme est apparu, ils ont découvert avec lui le rire, la parole, la guerre, l'histoire. Le poète Homère (Curt Bois), comme les aveugles, croit sentir parfois une présence qu'il ne soupçonne pas être la leur et rêve que cette histoire soit désormais celle de la paix. Préoccupé d'agir dans le monde, en quête d'un rôle inscrit dans une histoire, avide d'un présent qui ne soit plus l'éternité qu'il dénonce comme un , Damiel éprouve la tentation de revêtir la condition humaine. C'est alors qu'il découvre une femme exilée, Marion (Solveig Dommartin), qui est devenue, à la suite d'une séparation, trapéziste dans un cirque. Quand celui-ci est sur le point de fermer, elle est au bord du désespoir, devant réinventer une fois de plus sa vie. Sensible au concret des aspirations de l'âme endolorie de la circassienne, touché par la grâce du corps féminin évoluant avec peine au-dessus du public, Damiel décide de renoncer à l'immortalité afin de pouvoir goûter auprès de Marion aux plaisirs des sens et de l'effort créateur. Pour ce faire, il obtient le secours de Peter Falk mais son destin ne sera fixé que par la seule décision de la femme. Fiche technique Descriptif Budget de production : . Pays d'origine : , . Langues : allemand, anglais, espagnol, français, hébreu, japonais, turc. Format : Couleur/Noir et blanc - 1,66:1 - Dolby - . Genre : merveilleux, drame, romance. Durée : (2 h 08), . Titres Titre original : Der Himmel über Berlin (littéralement : Les Cieux au-dessus de Berlin). Titre international : Wings of Desire. Titre français : Les Ailes du désir. Conception Scénario : Wim Wenders, . Dialogues : Peter Handke et Wim Wenders. Réalisation Réalisateur : Wim Wenders. Scripte : Gabriele Mattner. Assistantes réalisatrices : Claire Denis et Carola Hochgräf. Assistant réalisateur : Knut Winkler. Secrétariat : Ulla Zwicker. Préparation Décors : (non créditée). Scénographie : Klaus Bieling, Dieter Bähr. Extérieurs : Alexander Korn, Markus Pluta. Sculptures : Joost van der Velden, Claude Lalanne. Accessoiristes : Peter Alteneder, Esther Walz, Henrik Gross. Équipement : Andreas Olshausen. Costumes : Monika Jacobs, Brigitte Friedländer-Rodriguez, Irmtraud Simone Simon. Maquillage : Viktor Leitenbauer, Regina Huyer. Opération Photographie : Henri Alekan. Assistant opérateur : Louis Cochet. Cadrage : Agnès Godard. Mise au point : . Deuxième assistant opérateur : Peter Uhlig. Équipe de relais : Peter Ch. Arnold, , Frank Guido Blasberg, . Prises de vues en hélicoptère : Klemens Becker, Klaus Krieger. Éclairage : , Dieter Dentzer, Thomas Gosda, Claus Gerling. Postproduction Montage : Peter Przygodda. Assistantes monteur : Anne Schnee, Leni Savietto-Pütz. Mixage : Hartmut Eichgrün. Doublage : Lothar Mankewitz. Graphiste : Uli Mayer. Musique : Jürgen Knieper, Laurent Petitgand. Son : Jean-Paul Mugel, Axel Arft. Assistante son : Uwe Thalmann. Effets spéciaux : , . Production Producteurs : Anatole Dauman, Wim Wenders. Sociétés de production : Argos Films, , Wim Wenders Stiftung. Coproducteur : West Deutscher Rundfunk (WDR),** Producteur exécutif : Ingrid Windisch. Administrateur de production : Inge Ruf. Régisseur général : Herbert Kerz. Secrétaire de production : Barbara von Wrangell. Photographe de plateau : Ralf Strathmann. Presse : Joachim von Mengershausen. Assistants de production : Pascale Dauman, Chris Sievernich. Société de distribution : (absorbées en 1999 par Canal+Image, devenu StudioCanal). Distribution internationale : Argos Films. Dates de sorties en salles France : (Festival de Cannes), , (sortie nationale), Allemagne : (Allemagne de l'Ouest), , (sorties nationales), Suisse : . Distribution Rôles principaux Bruno Ganz : Damiel Solveig Dommartin : Marion Otto Sander : Cassiel Curt Bois : Homer, le vieux poète Peter Falk (VF : Serge Sauvion) : lui-même Rôles secondaires Nick Cave : lui-même , le jeune homme récupérant l'appartement de sa mère défunte Hans-Martin Stier : le mourant Sigurd Rachman : le suicidé Silhouettes Laurent Petitgand : le chef d'orchestre Chick Ortega : le batteur Lajos Kovacs : l'entraîneur de Marion Figurants Elmar Wilms : un homme triste Didier Flamand : l'ange de la bibliothèque : la jeune prostituée Bruno Rosaz : un clown : femme sur l'autoroute Tournage Lieux Le film célèbre Berlin pour son . Il est également une représentation de la ville encore séparée en deux par le mur. Depuis la disparition de celui-ci, il en est lui-même devenu un document. Plusieurs scènes sont filmées à proximité du mur, comme lorsque l'ange Cassiel porte son ami Damiel, en passe de devenir homme, du côté occidental de la ville, où se trouve la funambule Marion. Le film a été tourné notamment à l'église du Souvenir (Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche), devant et dans les ruines de la gare d'Anhalt, place de Potsdam, où Homère ne retrouve pas le dans un Berlin-Mitte méconnaissable par rapport à sa configuration d'aujourd'hui, au de la rue Pallas à Schöneberg, à la colonne de la Victoire (Siegessäule) et à la Bibliothèque d'État, tous deux à Tiergarten. La scène de l'accident a été tournée à l'entrée du , qui sera reconstruit peu après. Le cirque a été installé , devant le haut lieu de la vie alternative qu'est le . La scène finale est filmée dans ce qui a été préservé du Grand Hôtel Esplanade. Plusieurs films d'archives datés de 1945 sont insérés, évoquant le châtiment de la capitale du mal sur laquelle continuent de veiller ceux des anges qui ne sont pas déchus. Le Berlin de la guerre est longuement évoqué par une mise en abyme, la représentation du tournage d'un film sur la chute de Berlin au cours duquel des figurants, susceptibles d'avoir connus la guerre et venus jouer les Juifs devant être déportés, sont entassés dans l'abri anti-aérien d'un bunker. Quelques plans de Berlin-Est ont été tournés clandestinement, en violation de l'interdiction. Le mur filmé du côté oriental est une reconstitution en carton pâte. Improvisation La distribution est marquée par la présence de l'acteur américain Peter Falk, célèbre pour avoir incarné le héros de la série policière Columbo. Son rôle, prévu dans un premier temps pour l'ex chancelier fédéral Willy Brandt, fut ajouté en cours de tournage dans l'idée de créer une mise en abyme complexe, la vedette, les figurants, les habitants jouant leur propres rôles dans un film, celui de Wim Wenders, qui s'improvise en filmant un film en train d'être réalisé. Ce faisant Wim Wenders, tout en renonçant à livrer des explications précises quant à la présence des anges, passait d'un projet initial ancré dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale à un exercice plus formel de portée plus universelle qui fait place à l'imagination du spectateur. Dès lors, le film a rompu avec toute forme narrative convenue pour entrer dans un lyrisme que d'aucuns, agacés, qualifieront d', d'autres d' . Wim Wenders a délibérément beaucoup improvisé, se basant seulement sur des idées de scènes. L'improvisation, choix esthétique assumé, procède toutefois d'une nécessité apparue au printemps 1986, celle de réaliser rapidement un film avant que la maison de production de Wim Wenders, , ne fasse faillite. Le réalisateur avait en effet depuis Paris, Texas, sorti deux ans plus tôt, consacré tout son temps à concevoir un projet trop vaste, Jusqu'au bout du monde, dont le tournage ne commencera qu'en 1990. Seuls quelques textes ont été rédigés par Peter Handke, la « Chanson de ce que c'est qu'être un enfant », les deux longs dialogues entre Damiel et Cassiel, le « Prologue pour un amour », qui est le monologue final, en allemand, de Marion, ainsi que l'« Épopée de la paix », qu'imagine le Poète, et l'« Invocation du monde », qui rassemble les dernières pensées du personnage accidenté puis que lance l'ange Damiel en s'éloignant du mourant. Les autres dialogues ont été rédigés par Wim Wenders, quasiment à chaque fois dans la nuit précédant l'enregistrement. Les monologues intérieurs ont été improvisés en postsynchronisation par les acteurs eux-mêmes sur des indications du réalisateur. Les acteurs s'adaptèrent à l'exercice, qui fut un surprenant moment de grâce. Solveig Dommartin a inventé la plupart de ses textes, parfois à partir d'extraits choisis par ses soins du journal de Peter Handke que Wim Wenders lui avait donné à lire. Lors du montage, le réalisateur s'aperçut qu'il avait oublié d'enregistrer les monologues intérieurs de Peter Falk. Pour éviter des dépenses en billets d'avion, la vedette enregistra ceux ci à distance, dans un studio de Los Angeles, improvisant pas moins de deux heures de paroles, soit près des trois quarts du texte final au-delà de l'ébauche fournie par Wim Wenders, resté à Berlin. De ce texte improvisé, figurent au montage final notamment le monologue sur l'étoile jaune, couleur des Tournesols, et, ajout très personnel de Peter Falk, celui sur sa grand mère, qui était effectivement ashkénaze. Performances des acteurs L'actrice de théâtre Solveig Dommartin, qui deviendra au cours de cette première collaboration la compagne de Wim Wenders séparé depuis quatre ans d'Isabelle Weingarten, effectuait sa première prestation au grand écran. Elle a réussi les deux exploits d'apprendre le trapèze ainsi qu'une figure d'acrobatie en seulement huit semaines puis d'effectuer sans filet à cinq mètres de haut des figures en giration à la corde lisse. La douloureuse préparation physique et artistique de l'actrice pour les numéros au trapèze ballant et à la corde lisse a été assurée par Pierre Bergam au Trapèze Club de Paris, 55 rue Montorgueil. Le professeur d'acrobatie est crédité au générique pour avoir réglé le numéro à la corde lisse mais c'est Lajos Kovacs qui joue le rôle de l’entraîneur de Marion. Le dernier jour de tournage fut particulièrement éprouvant pour Otto Sander, très enclin au vertige. Le comédien devait jouer la scène où l'ange Cassiel, juché sur la sculpture dorée de la colonne de la Victoire, se laisse tomber dans le vide. Pour s'installer sur la structure à plus de six mètres de haut, Otto Sander absorba force calmants. Lorsqu'il se lança dans le vide, il adopta une position si improbable qu'il se cassa la jambe, malgré les matelas au sol destinés à amortir le choc. Film hommage Dédicaces Les Ailes du désir est dédié à Yasujiro (Yasujirô Ozu), Andrzej (Andreï Tarkovski) et François (François Truffaut). Cette triple dédicace, tout comme l'emploi de Peter Falk, est un pied de nez au système commercial hollywooodien avec lequel Wim Wenders a rompu avec fracas deux ans plus tôt. D'Ozu, au sujet duquel il vient de terminer Tokyo-Ga, Wim Wenders applique la leçon depuis longtemps apprise que ce n'est pas le scénario qui fait l'histoire mais le caractère. La narration cinématographique ne se construit pas par une suite d'évènements vécus par des personnages mais par l'expression au cours de ces évènements de ce qui motive les personnages. À Tarkovski, Wenders emprunte une manière de profanation cinématographique du christianisme qui paradoxalement revivifie la mystique du salut. De Truffaut, Wim Wenders a hérité la conception de l’œuvre cinématographique comme une sublimation de la vie. Plus qu'au seul Truffaut, c'est à l'ensemble de la Nouvelle vague, mais aussi Jean Cocteau, que Wim Wenders est redevable d'une façon de filmer mêlant fiction, voire mythologie, et réalité triviale, plus particulièrement à Agnès Varda et Alain Resnais, de celle qui consiste à donner la forme d'un documentaire, que Truffaut détestait, à l'imaginaire. Au-delà de ces trois références explicites, Wim Wenders emprunte à Hiroshima mon amour l'idée d'une ville dont l'histoire de mort sert de décor à une histoire d'amour. Comme dans le film d'Alain Resnais, Wim Wenders, au moment où Homère assis dans la Bibliothèque d'État feuillète un livre d'histoire en rêvant d'une épopée pacifiste, juxtapose des images de cadavres, les souvenirs, à un commentaire évoquant la renaissance de la nature, les aspirations présentes. Le cinéma muet Le film, dont le scénario est l'inverse de celui du Liliom de Fritz Lang, se veut un hommage aux maîtres expressionnistes du cinéma muet, tel aussi Murnau, qui ont fait l'âge d'or des studios de la UFA et pourrait se voir sans le son. Wim Wenders applique leurs leçons sur la multiplication des points de vue, les variations de focales, les renversements de perspectives, toutes ces techniques cinématographiques que Siegfried Kracauer décrivait comme autant de moyens cathartiques prisés d'un public qui était celui d'une République de Weimar grosse de l'idéologie nazie. Au cinéma d'avant-guerre, Wim Wenders emprunte également les techniques apportées directement par Henri Alekan, en particulier les surimpositions d'images et les transparences. La lumière Alekan Le cirque dans lequel l'héroïne travaille s'appelle Alekan, comme le directeur de la photographie du film Henri Alekan, maître du noir et blanc, alors âgé de soixante dix sept ans. C'est vers celui qui a fait les éclairages d'un autre film d'amour improbable entre deux règnes, auquel sa contribution aura été aussi essentielle, La Belle et la Bête de Jean Cocteau, que Wim Wenders s'est adressé. Quatre ans plus tôt, sur le film L'État des choses, il avait déjà accepté une première fois pour Wim Wenders, habitué à Robby Müller, de sortir de sa retraite, ainsi que son indispensable complice, Louis Cochet. Le noir et blanc sert à Wim Wenders à montrer le monde du point de vue des anges, tel qu'ils le perçoivent, sans saveur ni désir. La couleur sert à évoquer la perception plus incarnée des êtres humains. . À sept reprises la couleur apparait brièvement avant de disparaitre, la première fois au cirque quand l'ange Damiel, les pieds sur la piste, admire l'humaine Marion, s'envolant sur son trapèze. La polychromie est définitive à partir de la quatre vingt huitième minute. Pour créer ce rendu si particulier de l'irréel du monde en noir et blanc, Henri Alekan a utilisé un filtre de sa fabrication, un bas de soie particulièrement fine qu'il aimait dire avoir appartenu à sa grand mère et qu'il avait tendu sur un cercle. Seules les dernières scènes ont été filmées sans, l'accessoire ayant été détérioré. Il a en outre enrichi son monochromatisme d'un ton sépia. Le passage en continu du noir et blanc à la couleur est un exploit technique. Il a fallu renoncer au dispositif, trop encombrant, mis au point par Henri Alekan de double caméra filmant en même temps, une pour le noir et blanc, une pour la couleur, l'image dédoublée par un miroir. Des morceaux de pellicules couleur ont été montés sur des pellicules noir et blanc. La couleur a été effacée sur certaines images de la pellicule en veillant à ne pas favoriser une tonalité de fond. La couleur intervient aussi dans le noir et blanc indirectement quand l'ange voit, par la fenêtre du taxi qui l'emmène à travers Berlin meurtri par sa frontière murée, les ruines filmées en 1945 par les archives américaines. Le couleur, la vie, c'est aussi l'horreur. Le rock C'est par le rock et un rêve d'Amérique que l'adolescent Wim Wenders, fils révérencieux d'un chef de service de chirurgie à la morale conservatrice, s'est ouvert au début des années soixante au monde artistique, renonçant ainsi à son projet de devenir un prêtre catholique. Le groupe de rock Nick Cave and the Bad Seeds, alors encore à ses débuts, est évoqué plusieurs fois. Bruno Ganz passe à deux reprises devant des affiches à l'effigie de Nick Cave. illustre la tristesse de Marion, par exemple quand le cirque ferme. From Her to Eternity illustre les moments où Marion aspire à l'amour. Vers la fin du film, une séquence est consacrée au groupe interprétant ces deux thèmes sur scène. À un autre moment, c'est le groupe qui apparaît en concert. Pour le reste, l'illustration sonore fait le choix de musiques post-punk avantgardistes, celles de Laurie Anderson, , Tuxedomoon, Minimal Compact, Die Haut. La musique de cirque où domine les glissando du saxophone est l’œuvre de Laurent Petitgand quand la composition de Jürgen Knieper recrée l'atmosphère de la liturgie orthodoxe. Métaphore sotériologique Comment vivre ? L'intention de l'auteur a été de faire . L'existence pose la question de ce qu'elle est, question au cœur de l'approche existentialiste à laquelle s'est affrontée dès l'adolescence Wim Wenders, grand lecteur d'un Albert Camus explicitement cité. Le parcours de Damiel suit en effet la trame d'une réponse à une question existentielle : pourquoi et comment un sujet est conduit à quitter une position à l'abri des horreurs du monde, la mélancolie, et s'inscrire dans une histoire dans laquelle celui-ci assume ses désirs au sens spinozien de ce qu'il est. C'est la prise de conscience de ses limites qui transforme l'être inactif en puissance agissante et joyeuse. La transformation du pur esprit en corps vivant procède d'une alchimie par laquelle les sujets changent leurs positions, tels les ions auxquels font référence Les Affinités électives d'un Goethe dont Wim Wenders a douze ans plus tôt adapté Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister. Pour devenir humain, Damiel doit s'unir à Marion mais cette syzygie n'est pas une procréation. Elle est une identification spéculaire de . Les tropes wendersiens Pour développer son propos, le film utilise la figure allégorique de l'ange et des métaphores in absentia empruntées à la théologie catholique, le salut, le Diable, le sexe des anges, la rébellion angélique, la chute de l'ange, la damnation, le péché originel, le châtiment, la tentation, l'incarnation, la transfiguration, le Saint Calice... Dans cet exercice, qui n'est pas qu'un exercice de style mais une réflexion autobiographique à l'usage de tous qui vaudra huit ans plus tard à un Wim Wenders ayant retrouvé la foi de recevoir du doyen Bedouelle, dominicain, le titre de docteur honoris causa en théologie, l'auteur revient toutefois aux figures de styles qui lui sont propres : la forme documentaire, celle du Nuit et brouillard d'Alain Resnais, pour un fond psychologique, les films d'archives en particulier étant présentées comme des souvenirs des personnages par fondu enchainé à partir de leurs visages, le road movie dans lequel le paysage n'est qu'un décor de l'âme, le personnage, déchu de sa position d'acteur d'une intrigue, se réduisant au mouvement d'un spectateur du monde impuissant mais désirant, la mise en abyme d'un tournage dans le tournage, d'un acteur jouant son propre rôle, en l’occurrence Peter Falk, et au-delà citant l’œuvre cinématographique dont il est la référence, ici Curt Bois, des plans subjectifs qui tournent inexorablement face au spectateur de sorte que dans le film le sujet observateur devient l'objet observé suggérant que dans la salle le spectateur se regarde lui-même à travers le film comme dans un miroir, des travellings aériens pour exprimer l'omniscience mais ici souvent en plongée voire, pour faire sentir la complicité reliant l'enfance au merveilleux, en plongée regard caméra, le lyrisme de la caméra, en ce qu'elle montre quelque chose de différent, par exemple un ange qui s'éloigne, de ce que décrit les paroles prononcées, dans cet exemple les pensées d'un motard accidenté, et ainsi, évitant le pléonasme entre texte et image, ouvre sur une signification non explicite, ici peut être, comme l'explique Agnès Godard, que l'accidenté ne survivra pas mais que la vie continue, plus généralement, la distanciation créée par la continuité du film lui-même, et donc de l'existence des personnages, continuité que souligne sa force stylistique, en regard de l’hétérogénéité des destins de ceux ci voire de l'incohérence du scénario, ici Peter Falk, un ange, une immigrée, un passant, Homère, hétérogénéité que souligne l'invraisemblable de leurs situations respectives, Hollywood, les Cieux, un cirque ambulant, Berlin sous occupation, l'Antiquité, le paradoxe qu'il y a à donner un sens à une histoire en filmant l'absurdité de l'existence auquel les personnages sont confrontés, ce que Wim Wenders explicite sous la formule , la sublimation d'un désir contrarié en une œuvre cinématographique, le film réalisé, parce que nié par ce qu'il montre, devenant lui-même la réponse à la question de sens qu'il pose. Le silence de Dieu Un an après Shoah, lors du retour d'Amérique d'un Wim Wenders étranger chez soi dans le Berlin divisé de l'après guerre, le film est né sous la forme d'un conte moral d'une interrogation sur le Mal et la mort de Dieu dans l'Allemagne d'après Auschwitz. Le réalisateur s'installe dans le foyer de contre-culture qu'est alors le quartier de Kreuzberg. L'idée initiale du cinéaste, très vite abandonnée telle quelle, est que En effet le Berlin d'après la seconde Guerre mondiale que montre Wenders est un lieu d'où Dieu est absent, tel le monde de Bernanos d'après la première Guerre mondiale. Au silence d'un Dieu permettant l'accomplissement des atrocités durant la guerre, a succédé dans l'Allemagne de l'après-guerre, une abolition de la culture des pères responsables de ces atrocités laissant prospérer une société de l'hypocrisie qui voudrait cacher ses crimes derrière une innocence retrouvée et se maintenir désormais à l'abri de toute culpabilité future. Cette thématique d'une culture post traumatique est récurrente chez Wim Wenders, qu'il a particulièrement explicitée dès 1974 dans Au fil du temps. Angéologie WWS L'idée d'anges salvateurs errant dans une ville maudite est venue à Wim Wenders en pensant, en même temps qu'à d'autres choses, aux aviateurs des forces alliées tombés sous le feu de la DCA en 1945. À ceci près qu'ils portent les cheveux longs et ramassés en queue de cheval, les anges de Wim Wenders ressemblent à n'importe qui mais, idée imposée dès l'origine du tournage par le maître de la transparence qu'est Henri Alekan, ils restent invisibles à la plupart des humains. Seuls les enfants les voient, tels les compagnons imaginaires décrits par la pédopsychiatre Margaret Svendsen, les suivent des yeux, échangent des regards avec eux. Ils ne voient eux-mêmes le monde qu'en noir et blanc, et ne peuvent rien sentir, goûter, toucher, mais, doués du don des langues, ils sont capables de percevoir les pensées, les souffrances et les espoirs de tous les humains. Ce sont des consciences dépourvus de sentience. Si leur présence bienveillante et leur silencieuse miséricorde semblent redonner l'espérance à ceux qui sont dans la détresse, ils assistent impuissants au désespoir des âmes damnées. Ils ne peuvent agir contre la fatalité des accidents ni contre le libre arbitre des humains, auquel le péché originel a condamné les descendants d'Adam quand celui-ci a mangé du fruit de l'arbre de la connaissance. L'envers de l'incarnation Toutefois, le héros, Damiel, n'est la réminiscence pas tant d'un ange, précisément Lucifer, que du Christ lui-même, du moins dans les trois moments qui le conduisent à se décider pour la vie des mortels. Ces trois moments, le regret de ne pouvoir peser le caillou qui décore la chambre de Marion, la peur de voir tomber la trapéziste au milieu de son spectacle, la fraternisation autour d'un café avec Peter Falk, font en effet référence aux trois tentations du Christ au désert, l'envie que les pierres soient changées en pains, la peur de se jeter d'un toît, le désir de rejoindre les rangs de Satan pour jouir du monde. Le registre évangélique est soutenu par le texte lui-même. La Chanson de ce que c'est qu'être un enfant (Lied vom Kindsein), paraphrase de l'inconcevable qui sert de leitmotiv, est un poème écrit pour le film à l'automne 1986 par Peter Handke paraphrasant, peut être à son insu, saint Paul : . Cependant l'eschatologie wendersienne, pour espérer une épopée de la paix telle que l'annonce le personnage d'Homère, inverse le récit évangélique : son offre de salut proclame, dans la ligne matérialiste de Walter Benjamin, l'absence et non la venue de Dieu, invite à la désacralisation des anges et non à les rejoindre, dans un Berlin vaincu et non dans une Jérusalem céleste. Le héros ne se convertit pas. Comme l'annonce l'épigraphe du script, il fait retour à soi car ce qu'il désire, c'est non pas changer le monde mais changer de monde, pour un Berlin . Il aspire en cela non à l'engagement mais au quiétisme. Réception critique et diffusion Le film reçoit 98% de critiques positives sur le site Rotten Tomatoes, pour 62 critiques et une note moyenne de , le public se montrant en général à peine moins enthousiaste. Sur Metacritic, il obtient une note de pour 9 critiques. Pour le soir de son démarrage sur le réseau hertzien français, le , la chaîne de télévision franco-allemande Arte choisit de diffuser Les Ailes du désir. Pour ses trente ans, le film est restauré en 4K par Wim Wenders grâce au soutien du MBB, du FFA et du CNC puis ressort en salles le . Seule la version restaurée, après trente années de diffusion, rend justice à l'art d'Henri Alekan, toute la subtilité du noir et blanc original ayant été anéantie par les six copies successives par lesquelles le montage avait dû passer pour obtenir des transitions continues vers la couleur. Le , Arte le rediffuse en hommage à Bruno Ganz, disparu le . Distinctions Suite et inspirations Le manque de moyens a conduit Wim Wenders à remplacer la fin prévue par un insert « à suivre », qui clôture le film. Le personnage joué par Otto Sander, lequel avait appris en vain un long et difficile monologue, devait à son tour faire le choix de devenir humain et connaitre un parcours inverse de l'histoire d'amour que vit Damiel, un parcours de délinquance, de toxicomanie et finalement de délire. Justice est rendue à un Otto Sander frustré quand six ans plus tard Wim Wenders donne une suite, intitulée Si loin, si proche ! (In weiter Ferne, so nah!), où Willem Dafoe et Nastassja Kinski viennent rejoindre la distribution. Le film se déroule après la chute du mur de Berlin. La Cité des anges (1998), de Brad Silberling est un remake des Ailes du désir, même si le scénario s'écarte de la trame originelle. Bien que le style wendersien et le propos métaphysique en ont été totalement effacés, ce film germano américain a obtenu plusieurs nominations et récompenses, en particulier pour la chanson d'Alanis Morissette, Uninvited. En 2005, Sofia Essaïdi interprète une chanson écrite pour elle et intitulée Les Ailes du désir. Dans la série Supernatural, l'imperméable de l'ange Castiel, évoque celui de Peter Falk dans son rôle de Columbo. En 2008, le jeune compositeur donne le titre, Cuando el niño era niño, de la chanson que Peter Handke a écrite pour le film, et qui sert de leitmotiv à celui-ci, à l'œuvre qu'il créé le au Musée national centre d'art Reina Sofía et y reçoit le prix Carmelo Bernaola décerné par la Fondation des jeunes compositeurs de la . En 2015, le scénariste Sebastiano Toma et son frère dessinateur, Lorenzo, tirent du scénario mais aussi de photographies contemporaines un roman graphique. Les auteurs ont fait le choix de ne pas reprendre le décor urbain du temps du mur désormais indéchiffrable et de représenter d'autres monuments emblématiques de Berlin. Notes et références Monologues cités Annexes Bibliographie En allemand Peter Handke & Wim Wenders, Der Himmel über Berlin - Ein Filmbuch von Wim Wenders und Peter Handke, Éditions Suhrkamp, Francfort, 1987, 172 p. . Simone Malaguti, « Intermediale Beziehungen im Film Der Himmel über Berlin », in Contingentia, , , , UFGRS, Porto Alegre, 2010 . En français André Giguère, « Wim Wenders. Du déracinement à l’envol. », in Séquences, n° 132, , Montréal, 1988 . Marie Josèphe Pierron Moinel, La forme-balade dans le cinéma européen depuis 1945. Essai de définition. Doctorat., III "La balade spatiale dans Les Ailes du désir", , Faculté de lettres de l'université de Metz, Metz, , 455 p. Claude Winkler-Bessone, « L'incarnation de l'ange ou le retour dans le monde. Les Ailes du désir (Wim Wenders / Peter Handke) », in Laurent Cassagnau, Jacques Le Rider, Erika Tunner, Partir, revenir. En route avec Peter Handke., , Presses Sorbonne Nouvelle, Paris, 1993 . Nicole Everaert-Desmedt, « L’éternité au quotidien : la représentation des temps dans Les Ailes du désir de Wim Wenders. », in Cinémas, , , , UdeM, Montréal, 1994 . Nicole Everaert-Desmedt, « Un film qui donne des ailes au spectateur. À propos des Ailes du désir de Wim Wenders. », in Interpréter l'art contemporain. La sémiotique peircienne appliquée aux œuvres de Magritte, Klein, Duras, Wenders, Chávez, Parant et Corillon., , De Boeck, Bruxelles, 2006. En anglais Roger F. Cook, « Angels, Fiction, and History in Berlin: Wim Wenders' Wings of Desire. », in The Germanic Review: Literature, Culture, Theory, , , Université de Toronto, Toronto, 1991 , rééd. in R. F. Cook, The Cinema of Wim Wenders: Image, Narrative, and the Postmodern Condition., Presses de l'Université de Wayne State, 1997 . Robert Phillip Kolker & Peter Beicken, « Wings of Desire: Between Heaven and Earth », in The Films of Wim Wenders: Cinema as Vision and Desire., CUP, Cambridge , 1993 . Rachel E. Beattie, “The Wall in the Head”: Reading “Berlin” in Selected Pre- and Post-Unification German Films., II "Angels in the Cities: Berlin and the Burden of Germany Historyin Wim Wenders’s Wings of Desire and Faraway, So Close!", , Université Carleton, Ottawa, Ontario, (mémoire de maîtrise). Martin Brady & Joanne Leal, « Leafing Through Wings of Desire », in Wim Wenders and Peter Handke: Collaboration, Adaptation, Recomposition, Rodopi, 2011 . Martin Jesinghausen, « The Sky over Berlin as Transcendental Space: Wenders, Doblin and the 'Angel of History », in Spaces in European Cinema, Intellect Books, Portland de l'Orégon, 2000 . Alexander Graf, « Chapter Three: Wings of Desire », in The Cinema of Wim Wenders: The Celluloid Highway., Wallflower Press, Londres, 2002 . Russell J. A. Kilbourn, « From Her to Eternity/From Eternity to Her: Wings of Desire », in Cinema, Memory, Modernity: The Representation of Memory from the Art Film to Transnational Cinema., Routledge, New York, 2013 . Annette Davison, « Music to Desire By: The Soundtrack to Wim Wenders's Der Himmel über Berlin. », in "Hollywood Theory, Non-Hollywood Practice": Cinema Soundtracks in the 1980s and 1990s., Routledge, 2017 . Craig Detweiler, « 10. Wings of Desire. », in God in the Movies: A Guide for Exploring Four Decades of Film., Brazos Press, 2017 . Autres adaptations de Handke L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty, 1972. Faux Mouvement, 1975. Articles connexes Ange au cinéma. Liste des longs métrages allemands proposés à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Au fil du temps, autre film sur le deuil de l'histoire réalisé en 1974 par Wim Wenders. Allemagne année zéro. Allemagne année 90 neuf zéro. Samira Gloor-Fadel, Berlin Cinéma, Les Films de la terrasse, Vevey, 1998, 106 min. (ISAN:0000-0001-A350-0000-7-0000-0000-G) : documentaire sur le tournage par Wim Wenders et la reconstruction de Berlin par Jean Nouvel. Liens externes Quelques extraits des monologues. Quelques clichés extraits du film. Affiche 2018. Film allemand sorti en 1987 Film français sorti en 1987 Film dramatique allemand Film dramatique français Film fantastique allemand Film fantastique français Film romantique allemand Film romantique français Film réalisé par Wim Wenders Film avec une musique composée par Jürgen Knieper Film se déroulant en Allemagne de l'Est Film se déroulant à Berlin Film tourné à Berlin Film mettant en scène un ange Film sur le cirque Film avec un prix de la mise en scène au Festival de Cannes Film en allemand Film en anglais Film en espagnol Film en français Film en hébreu Film en turc Film allemand en noir et blanc Film français en noir et blanc Film indépendant Film en noir et blanc partiellement en couleur
All That I Need Is To Be Loved
est une chanson de l'artiste électronique américain Moby sortie en 1993. D'abord présente sur l'EP Move - The EP sorti la même année, elle a été ensuite sorti en format 12". La chanson est extraite de l'album Everything is Wrong (sorti en 1995) en tant que . Elle n'est sortie qu'en vinyle et aucun clip n'a été réalisé pour la chanson. D'ailleurs, au Royaume-Uni, elle n'a qu'une fonction de single promotionnel. Elle a la particularité d'abord d'être une chanson de punk hardcore (contrairement aux autres singles de Moby) et ensuite que c'est le seul single provenant d'un autre single et EP. La chanson Where You End sortie en 2005 sur l'album Hotel contient un extrait de cette chanson. Liste des morceaux 12" (Le vinyle sorti aux États-Unis est resorti en 2006 sur Amazon.com (MP3) et sur ITunes) 7" Références Single musical sorti en 1993 Chanson de 1993 Chanson interprétée par Moby Single publié par Mute Records
KTX-II
Le KTX-II, ou KTX-Sanchyeon, est un train à grande vitesse construit par Hyundai Rotem. C'est le successeur du KTX-I. Il est conçu pour atteindre la vitesse commerciale de mais circule dans un premier temps à la vitesse maximale de . Il a commencé à être exploité en service commercial à partir du par l'entreprise Korail. Ce train fut développé à partir du prototype HSR-350x et représente un investissement de d'euros. Une commande de dix-neuf trains a été passée à Hyundai Rotem : six devaient être livrés avant , quatre avant et les neuf derniers avant fin 2010. Le prix d'une rame est d'environ Description Technique La structure du KTX-II est constituée d'un alliage d'aluminium (plus léger), au lieu d'acier pour son prédécesseur. Ses moteurs sont asynchrones, le système de freinage est contrôlé électriquement, et le profil aérodynamique est amélioré (carénages complémentaires) et adapté aux tunnels (résistance aux ondes de pression). Comme son prédécesseur, c'est un train articulé. Des extincteurs sont présents dans chaque voiture. Les coûts de maintenance devraient être fortement réduits par rapport au KTX-I notamment grâce à une meilleure répartition de la distribution électrique et un système de freinage amélioré. Chaque rame de dix voitures peut être couplée pour former un train de vingt voitures. Éléments de confort Le KTX-II émet un réseau Wi-Fi et permet l'accès au Korean Digital Multimedia Broadcasting. Les sièges sont retournables pour choisir son orientation par rapport au sens de la marche. Leur espacement est de cinq centimètres supérieur au KTX-I. Un bar est disponible (service ambulant dans le KTX-I). Des « salles de réunions » sont proposées et il est adapté aux voyageurs handicapés. Les vitres font d'épaisseur en quatre couches pour améliorer l'isolation et réduire le bruit. Notes et références Voir aussi Articles connexes KTX-I HEMU-430X (KTX-III) Korea Train Express Train articulé Train à grande vitesse Matériel roulant des chemins de fer sud-coréens Automotrice 25 kV Grande vitesse ferroviaire en Corée du Sud
Protéine de voûte majeure
La protéine de voûte majeure, souvent désignée par son équivalent anglais (MVP), est une protéine encodée chez l'homme par le gène MVP. Ce sont les principaux constituants protéiques des voûtes, qui sont des organites ribonucléoprotéiques associés aux pores nucléaires et présents chez la plupart des eucaryotes. La protéine de voûte majeure est une protéine liée à la résistance aux infections pulmonaires. Sa masse est de chez la souris. Chaque domaine MVP est constitué d'environ d'acides aminés arrangés en une structure particulière constituée de trois brins antiparallèles formant un . 78 exemplaires de cette protéine s'assemblent à deux protéines de voûte mineures pour former de grands compartiments cytoplasmiques appelés voûtes dont la fonction est encore mal comprise mais qui sont surexprimés chez les patients atteints de cancers multirésistants aux chimiothérapies. Notes et références Protéine humaine Chromosome 16 humain
Conversion à l'agriculture biologique
La conversion à l'agriculture biologique est un programme de développement rural comprenant deux types de mesures à la disposition des exploitants : le dispositif d’aide à la conversion en agriculture biologique (CAB) et le dispositif d’aide au maintien en agriculture biologique (MAB). En France, les aides à la conversion et au maintien à l’agriculture biologique, d’un montant de 11 M€ en 2008, ont été augmentées de 15 M€ en 2009, et sont estimées à environ 29M€ pour 2010. Par ailleurs, la Politique Agricole Commune conclue sous Présidence française a mis en place une aide annuelle de 50 millions d’euros au soutien de l’agriculture biologique afin d’accompagner les exploitations certifiées au-delà des cinq ans des aides à la conversion. Aujourd'hui, de plus en plus d'exploitations agricoles se convertissent à l'agriculture biologique, plus respectueuse de l'environnement que des modèles de production plus classiques : début 2011, exploitations agricoles sont engagées dans l'agriculture biologique. Cette agriculture biologique est définie comme une « agriculture n'utilisant pas de produits chimiques de synthèse » (selon la définition officielle française). Pour illustrer les obligations nouvelles auxquelles sont soumis les éleveurs qui souhaitent convertir leur exploitation, on peut s'intéresser au cas d’un élevage bovin laitier conventionnel dans le Cantal qui veut s'orienter vers une production fromagère biologique. De nombreux paramètres intervenant à tous les niveaux de l'exploitation sont concernés par cette conversion. Choix de la race animale ou de la variété végétale Les animaux sont nourris d'herbes, de foin et de céréales cultivés sans engrais chimiques dits "de synthèse" ni pesticides mais à l'aide de fertilisants naturels, également appelés engrais organiques. La rotation des cultures est pratiquée pour favoriser la pérennité des terres. Il n’y a pas de limite concernant le choix de la race pour la conversion à l’agriculture biologique. Cependant, il faut tenir compte de la capacité des animaux à s’adapter aux conditions du milieu, de leur vitalité et de leur résistance aux maladies. En outre, les races ou les souches d’animaux doivent être sélectionnées afin d’éviter certaines maladies ou des problèmes sanitaires spécifiques plus particulièrement rencontrés chez certaines races ou souches utilisées en élevage intensif. La préférence doit être donnée aux races et souches autochtones (Salers, Montbéliarde, Simmental, Aubrac, … dans le cas présent). Certaines races sont en plus interdites dans le cadre d'une production fromagère AOC. Gestion de la santé et de la reproduction Dans l’agriculture biologique, la conduite sanitaire du troupeau met l’accent sur la prévention dans un premier temps. Les mesures qui doivent être mises en place concernent le renforcement des défenses immunitaires naturelles de l’animal (choix de races appropriées, utilisation d’une alimentation appropriée de qualité, maintien d’une densité limitée de peuplement). Lors d’interventions vétérinaires, les traitements apportés vont privilégier la prophylaxie et l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et homéopathiques, qui ont l’avantage par rapport aux antibiotiques et médicaments vétérinaires conventionnels de ne pas laisser de résidus dans les produits mais dont l'efficacité n'est parfois pas prouvée. Néanmoins, l’usage de médicaments conventionnels est toléré sous certaines conditions lorsqu’ils sont indispensables à la survie de l’animal. L’usage de ces traitements peut éventuellement entraîner le retrait temporaire de la certification de l’animal. Lors de la constitution du cheptel, si l’éleveur ne peut pas obtenir suffisamment d’animaux élevés en agriculture biologique il peut par dérogation introduire dans le cheptel d’autres animaux destinés à la reproduction si : les veaux sont âgés de moins de six mois et élevés dès leur sevrage selon le mode biologique les mâles adultes sont élevés après leur arrivée selon le mode biologique. Dans ce type d’agriculture, l’usage de substances stimulant la croissance, comme les hormones, ou maîtrisant la reproduction est strictement interdit. De plus les formes de reproduction artificielles ou assistées autres que l’insémination artificielle (le transfert d'embryon par exemple) sont strictement interdites. L’éleveur doit de plus tenir un cahier de gestion de son élevage biologique dans lequel sont disponibles toutes les informations sur la reproduction et la santé notamment. On recommande aussi de se baser sur des méthodes naturelles pour la reproduction (l’insémination artificielle est autorisée). Bien-être et logement des animaux Les animaux doivent disposer d'un espace vital suffisant pour pouvoir librement s'étirer. Par exemple, les bovins doivent avoir accès à une aire d’exercice extérieure telle que chaque vache laitière dispose d’au moins carrés. La superficie du bâtiment doit être telle que chaque animal dispose d’au moins deux mètres carrés et puisse effectuer tout mouvement naturel. Les sols des bâtiments d’élevage doivent être lisses mais pas glissants et la moitié au moins de la surface totale du sol doit être en dur. De plus, le niveau de poussière, la température, l’humidité relative de l’air et la concentration de gaz doivent rester dans des limites non nuisibles pour les animaux. Les bâtiments doivent comporter une aire de couchage propre et sèche recouverte d’une litière constituée de paille ou de matériaux naturels adaptés et qui peut être améliorée avec tous les produits minéraux autorisés. Seuls les produits autorisés peuvent être utilisés pour le nettoyage et la désinfection des bâtiments et des installations. Les excréments, l’urine et la nourriture non consommée ou dispersée doivent être enlevés aussi souvent que nécessaire pour minimiser les odeurs et éviter d’attirer des insectes ou des rongeurs. L’éleveur peut bénéficier d’une dérogation transitoire jusqu’au 31 décembre 2010 si ses bâtiments datent d’avant le 24 août 1999. Les bovins peuvent être maintenus attachés s’ils font régulièrement de l’exercice, si les bâtiments datent d’avant le 24 août 2000, et si l’élevage est conforme aux exigences de bien-être. Cette dérogation requiert l’accord d’un organisme de contrôle et s’applique pendant une période transitoire prenant fin le 31 décembre 2010. Conduite des surfaces fourragères et alimentation des animaux Dans le cas qui nous est proposé, pendant et après une période de conversion, seuls les produits qui contiennent des substances mentionnées aux annexes I et II du RCEE 2092/91 peuvent être utilisés comme produits phytosanitaires, engrais, amendements du sol, aliments des animaux, matières premières pour aliments des animaux, aliments composés pour animaux, additifs alimentaires pour animaux : les produits végétaux sont cultivés sans engrais chimiques et sans pesticides. Seuls les fumiers et les minéraux naturels sont utilisés pour nourrir la terre. La fumure organique prévient les carences en potasse. Les organismes génétiquement modifiés et/ou les produits dérivés de ces organismes ne peuvent être utilisés. La fertilité et l'activité biologique du sol doivent être maintenues ou augmentées, en premier lieu par : la culture de légumineuses (luzerne, trèfles, soja, pois, lupins), d'engrais verts (ray-Grass, vesces avoines, crucifères) ou de plantes à enracinement profond dans le cadre d'un programme de rotation pluriannuelle céréales/cultures fourragères la plus diversifiée et la plus longue possible (cinq à sept ans), un travail du sol qui respecte la vie microbienne (aération sans retournement, limitation du nombre de passages, travail au moment le plus propice), l'incorporation d'effluents d'élevage provenant de la production animale biologique, l'incorporation d'autres matières organiques, compostées ou non, dont la production est assurée par des exploitations se conformant aux dispositions du REPAB-F. Les pratiques d'engraissement sont autorisées dans la mesure où elles sont réversibles à tout stade du processus d'élevage. Les animaux doivent être nourris avec des aliments provenant de l'unité de production ou, à défaut, d'autres unités ou entreprises soumises aux dispositions du REPAB-F, avec au moins 50 % des aliments provenant de l'unité de production elle-même, sauf pendant la période où annuellement les animaux sont en transhumance. L'incorporation, dans la ration alimentaire, d'aliments en conversion provenant d'une unité de l'exploitation même est autorisée à raison de 60 % de la matière sèche de la formule alimentaire en moyenne sur l'année ou la durée de vie d'un lot d'animaux. Les pâturages doivent être utilisés au maximum. Au moins 70 % de la matière sèche composant la ration journalière doit provenir de fourrages grossiers, frais, séchés ou ensilés. L'autorité ou l'organisme de contrôle peut néanmoins permettre que ce chiffre soit ramené à 60 % pour les animaux élevés pour la production laitière, pour une période maximale de trois mois en début de lactation. La part de l'ensilage dans la ration journalière est limitée à 50 % de la matière sèche de la ration quelle qu'en soit la matière (herbe, maïs, céréales...). La proportion des concentrés dans la ration est limitée à 30 % de la matière sèche (40 % pendant les trois premiers mois de lactation). Les additifs et auxiliaires de fabrication de l'ensilage ainsi que les vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes, etc. pouvant être utilisés sont limités (annexe II du REPAB-F). Les jeunes bovins doivent être nourris au lait naturel, de préférence maternel, pendant au moins trois mois. Aucune substance destinée à stimuler la croissance ou la production n'est utilisée. Lutte contre les ravageurs La lutte contre les parasites, les maladies et les mauvaises herbes est axée sur l’ensemble des mesures suivantes : choix d’espèces et de variétés résistantes aux parasites, programme de rotation et procédés mécaniques de culture appropriés (voir point précédent), protection des ennemis naturels des parasites par des moyens adéquats (par exemple haies, nids, dissémination de prédateurs), désherbage par le feu. L’utilisation des produits inscrits à l’annexe II du REPAB-F ne peut intervenir qu’en cas de danger immédiat menaçant la culture, car la chimie est interdite d’usage dans le cadre de l’agriculture biologique. Gestion des effluents d’élevage La quantité totale d’effluents utilisée sur l’exploitation ne doit pas dépasser d’azote par an et par hectare de surface agricole utilisée et la densité de peuplement totale est limitée de façon à ne pas dépasser ce seuil, ce qui correspond ici à deux vaches laitières par hectare. Si l’éleveur souhaite coopérer avec d’autres exploitations afin d’épandre des effluents excédentaires, il ne peut s’associer qu’avec des exploitations pratiquant l’agriculture biologique. L’élevage doit posséder des équipements de stockage des effluents dont la capacité de stockage est supérieure à celle requise lors de la période la plus longue de l’année où l’épandage est impossible. De plus, ces équipements ne doivent pas entraîner de pollution des eaux. Il est également recommandé à l’éleveur de corréler la taille de son cheptel à la superficie disponible afin d’éviter tout impact négatif sur l’environnement à la suite de l’épandage des effluents. Possibilités de primes et avantages liés à ce type de production Les nouveaux "adhérents" peuvent accéder aux aides à la conversion grâce au CTE (Contrat Territorial d'Exploitation) : elles permettent de compenser la baisse de production et l'impossibilité d'une vente des produits en AB pendant la période de conversion; en contrepartie, les bénéficiaires s'engagent à rester en agriculture biologique pendant cette période. Le paiement est échelonné sur cinq ans avec une répartition dégressive. L'éleveur peut aussi bénéficier de la prime herbagère agri-environnementale (PHAE) qui permet de maintenir les surfaces en herbe et d'y maintenir des pratiques respectueuses de l'environnement. Même si les comparaisons sont délicates, il semble que les performances économiques des élevages en AB sont comparables à celles d'élevages conventionnels, mais avec des niveaux de plus-value compris généralement entre +10 et +25 %. Mise en place et contrôles Avant de pouvoir utiliser le logo « agriculture biologique » sur ces produits, l’éleveur doit suivre une période de conversion. Ici il y a deux types de conversion : la conversion des terres destinées à l’élevage des animaux d’une part, celle du troupeau d’autre part. Cette période est en général de 2 à 3 ans (sauf dérogation). Dans le cas présenté, le lait destiné à la production fromagère ne pourra être vendu en tant que produit issu de l'agriculture biologique que deux ans au plus tôt après la date à laquelle l'éleveur a notifié son activité biologique. Cependant cette durée ne s'applique qu'aux animaux et à leur descendance qui existaient déjà avant la conversion, et aux terres et pâturages utilisés pour l'alimentation de ces animaux : si l'éleveur décide d'acheter de nouvelles vaches laitières non issues de l'agriculture biologique, celles-ci devront avoir été élevées conformément aux prescriptions du REPAB-F pendant au moins six mois avant que leur lait ne puisse être considéré comme produit issu de l'agriculture biologique. De même, si l'éleveur décide d'utiliser de nouvelles terres ou pâturages dans l'alimentation de ses animaux, ils devront subir une période de conversion : dans les parcelles d'au moins deux ans avant l'ensemencement; dans le cas de prés, d'au moins deux ans avant leur exploitation en tant qu'aliments pour animaux issus de l'agriculture biologique; dans le cas de cultures pérennes autres que les prés, d'au moins trois ans avant la première récolte des produits. Au niveau des contrôles, il y a tout d’abord un contrôle initial avant lequel l’éleveur doit établir une description complète de l’unité de production, des locaux et de l’activité. Il doit également se mettre aux normes vis-à-vis de l’ensemble des mesures concernant l’agriculture biologique. L’ensemble est réuni par écrit sous forme d’une déclaration signée par l’éleveur. Le producteur doit ensuite prendre contact avec un des organismes de contrôle certifiés par le Ministère de l'Agriculture, à savoir : Ecocert, Qualité France, Agrocert, Ulase, Aclave, SGSICS. L’organisme certificateur qui a été prévenu réalise un contrôle de certification une fois par an, plus quelques contrôles inopinés. En moyenne l’organisme réalise 1,5 contrôles par an. De plus l’éleveur doit se soumettre aux contrôles aléatoires de la DGCCRF, du CNASEA (qui est l’organisme payeur à l’aide de la conversion) et de la DDAF (gérant les CAD, Contrat d’Agriculture Durable qui a été approuvé par l’éleveur). Enfin l’éleveur doit prévenir l’Agence Bio de son activité de producteur biologique et renouveler cette opération chaque année. Si la production fromagère est reconnue comme une AOC, l’éleveur doit se soumettre en plus aux contrôles de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine). Voir aussi Notes et références Agriculture biologique
Lac Blanc (Grandes Rousses)
Le lac Blanc est un lac glaciaire situé dans les Grandes Rousses, sur le territoire de la commune d'Huez, dans le département français de l'Isère. Description Le lac Blanc se situe à 2 528 mètres d'altitude. Il est dominé au nord-est par le pic Blanc ou pic du Lac Blanc auquel il a donné son nom. D'une superficie d'un peu plus de 13 hectares, il est entouré par plusieurs sentiers de randonnée balisés. Situé au cœur des Grandes Rousses et dominant la station de l'Alpe d'Huez, il offre un point de vue sur les environs. Le lieu est un site classé du département de l'Isère. Références Lac des Alpes françaises Lac en Isère Lac Blanc Huez
Arthur Mills Lea
Arthur Mills Lea est un entomologiste australien, né le à Sydney et mort le à Adélaïde. Il est assistant entomologiste pour le ministère de l’Agriculture à Sydney en 1892. De 1895 à 1898, il est entomologiste pour le gouvernement de l’Australie de l’Ouest puis, de 1899 à 1911 pour celui de la Tasmanie. Enfin, de 1911 à sa mort, il est entomologiste pour le muséum d’Adélaïde tout en continuant une mission de consultant pour le ministère de l’Agriculture. De 1912 à 1924, il donne des cours à l’université d’Adelaïde. Il intervient comme expert en entomologie appliquée pour le compte du gouvernement des îles Fidji. Il récolte des spécimens en Australie et dans différentes îles de la région notamment en Nouvelle-Calédonie. Source Anthony Musgrave, Bibliography of Australian Entomology, 1775-1930, with biographical notes on authors and collectors, Royal Zoological Society of New South Wales (Sydney) : viii + 380, 1932. Entomologiste australien Naissance en août 1868 Décès en février 1932 Décès à 63 ans
Antoine de Rossi
Antoine François de Rossi, né le à Ajaccio (Corse), mort le à Tournon (Ardèche), est un général de division de la Révolution française. Frère du général Camille de Rossi (1727-1794) et cousin de Don Gratio Rossi. États de service Il entre en service le comme enseigne au régiment Royal-Corse, il passe lieutenant le , et il est nommé capitaine le . Il est fait chevalier de Saint-Louis le . Réformé en 1763 il reprend du service comme aide major le , et il devient major le . Il est élevé au grade de lieutenant-colonel commandant la légion Corse le , et il est nommé colonel le suivant. Le , il est attaché au régiment de Noailles dragons et le il repasse lieutenant-colonel au régiment Royal-Corse, avec appointements de mestre de camp le . Mestre de camp en second dudit régiment le , il passe brigadier le . Il est promu maréchal de camp le , et il est employé en Corse le . Commandant par intérim en Corse en l'absence de Biron, il est élevé au grade de lieutenant-général le , commandant la militaire. Employé à l'armée du Midi le , il quitte la Corse le pour prendre un commandement en Savoie fin . Le il est affecté à l'armée des Alpes, et en juin il est chargé de défendre la vallée de Barcelonnette. Il s'enfuit de l'armée le suivant, et il est destitué en . Démissionnaire pour infirmités le , il se retire à Avallon, où il est autorisé à prendre sa retraite le . Admis à la retraite le , il meurt le , à Tournon. Sources . . Naissance en octobre 1726 Naissance à Ajaccio Décès en juillet 1800 Décès à 73 ans Décès à Tournon-sur-Rhône Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis Général français du XVIIIe siècle
Hidato
Hidato désigne un jeu de puzzle logique inventé par Gyora Benedek, un mathématicien israélien. Dans le Hidato, une grille avec des cases blanches et des noires est donnée. En utilisant autant de cases noires que nécessaire, on peut donner à la grille effective (les cases blanches) à peu près n'importe quelle forme. Le but du jeu est de remplir les cases blanches avec des nombres consécutifs qui suivent un chemin continu sur cette grille, selon la relation de voisinage immédiat (le long des horizontales, des verticales et des diagonales) - et qui sont, bien entendu, compatibles avec les nombres déjà donnés. Le plus petit nombre (en principe 1) et le plus grand nombre sont en principe (mais pas toujours) donnés. Des nombres intermédiaires peuvent également être donnés. À propos du puzzle Des puzzles de Hidato sont publiés dans des journaux comme le Daily Mail et le Detroit Free Press. Un puzzle de Hidato bien formé est censé avoir une solution unique. De plus, un puzzle de Hidato destiné à des joueurs humains devrait être résoluble par des règles logiques plus ou moins simples. Cependant, il existe des puzzles de Hidato très durs, même de petite taille. Un puzzle voisin du Hidato est le Numbrix, inventé par Marilyn Vos Savant. Le but du Numbrix est le même que dans le Hidato, sauf que les déplacements selon les diagonales ne sont pas autorisés. Il semble que les noms Numbrix and Hidato soient des marques déposées. Techniques de résolution Comme pour beaucoup de puzzles logiques, la technique de résolution de base consiste à analyser les possibilités pour chaque nombre d'être présent dans chaque case blanche. Quand une case blanche contient un seul nombre possible (Naked Single) ou quand un nombre a une seule place possible (Hidden Single), on peut être sûr qu'il appartient à la solution. Toutefois, comme dans le cas du Sudoku, la résolution des puzzles de Hidato ou de Numbrix plus durs requiert l'utilisation de techniques plus complexes - en particulier divers types de chaînes. Un livre récent en anglais montre que les techniques développées pour le Sudoku dans un livre plus ancien du même autheur se généralisent à n'importe quel problème fini de Satisfaction de Contraintes. Cela inclut les chaînes xy, les fouets (whips) et les tresses (braids). Ce livre montre aussi en détail comment appliquer ces chaînes aux puzzles de Hidato et de Numbrix. Implémentant les techniques définies dans le livre ci-dessus, le logiciel général de résolution à base de règles pour les problèmes de Satisfaction de Contraintes (CSP-Rules) contient une partie spécifique pour le jeu de Numbrix et Hidato (HidatoRules). Il est librement disponible dur la plateforme GitHub: https://github.com/denis-berthier/CSP-Rules-V2.1 Notes et références Liens externes Site "officiel" pour des puzzles de Hidato Puzzles de Hidato Puzzles de Hidato imprimables Jeu mathématique Casse-tête
Zwanenburgwal
Le Zwanenburgwal est un canal de la ville d'Amsterdam. Il est situé à l'est de l'arrondissement de Centrum (dans le Lastage) et relie le Sint Antoniesluis à l'Amstel. Son tracé est parallèle à celui du Kloveniersburgwal. Jusqu'à la fin du , le quartier situé entre le Kloveniersbrugwal et le Zwanenburgwal était connu comme « l'espace situé hors des limites de la ville vers l'Amstel ». Il fut consolidé dans la ville en 1593. Le Zwanenburgwal portait initialement le nom de Verversgracht (« canal des teinturiers »), en référence aux nombreux teinturiers qui y faisaient sécher leurs étoffes. Cette appellation a été conservée dans la Verversstraat située à proximité. Le marché aux puces de Waterlooplein se tient en partie le long du Zwanenburgwal. Le Stopera, qui regroupe la mairie de la ville et le Muziektheater a été construit au croisement entre le Zwanenburgwal et l'Amstel. Cette placette accueille également le Joods Verzetmonument (« Monument de la résistance juive »), qui commémore les actes de résistance des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Un buste de Baruch Spinoza, réalisé par l'artiste Nicolas Dings se trouve à proximité. L'Icosaèdre qui l'accompagne est censé représenter la pensée du philosophe. Parmi les anciens résidents les plus célèbres du canal, on peut citer les peintres Rembrandt, Karel Appel, Nicolaes Eliaszoon Pickenoy, Salomon Meijer et Cornelis van der Voort, le philosophe Baruch Spinoza, l'architecte Michel de Klerk, l'écrivain Arend Fokke Simonsz ou encore le leader communiste Paul de Groot. Rembrandt habita et travailla dans la maison de Hendrick van Uylenburgh à l'angle de Zwanenburgwal et Jodenbreestraat de 1631 à 1635. En 1639, il fit l'acquisition du bâtiment adjacent, devenu le Musée de la maison de Rembrandt. Histoire À l'origine, le canal constituait un bras de l'Amstel qui fut creusé au début du jusqu'à l'actuel Oudeschans pour faire partie du système de fortification de la ville. C'est à cet endroit que la Sint Antoniesdijk fut détruite et que l'écluse Sint Antoniesluis fut installée. L'ancienne porte de la ville qui se trouvait là fut alors déplacée au bout de Jodenbreestraat. Au cours de la construction du Zwanenburgwal, une partie de l'Amstel fut également asséchée. La partie situé à l'ouest du nouveau canal prit le nom de Zwanenburg tandis que l'autre partie prit le nom de Vlooienburg. Avec l'arrivée d'un nombre important de Juifs de l'ensemble de l'Europe à la fin du et au début du , le Zwanenburgwal se retrouva au milieu du Jodenbuurt (quartier juif) d'Amsterdam. Jusqu'en 1936, une synagogue se trouvait le long du canal. En 1656, un orphelinat fut construit sur Vlooienburg, à l'emplacement actuel du Stopera, puis fut détruit au . Au cours de la Seconde Guerre mondiale, de nombreux habitants juifs du Raamgracht furent déportés dans les camps de concentration où beaucoup périrent. De nombreuses maisons du quartier de retrouvèrent ainsi inhabitées. En outre, nombre d'entre elles brûlèrent durant un incendie au cours de l'hiver 1944. Références Liens externes Canal à Amsterdam Lieu d'exécution de la Shoah aux Pays-Bas
Kombolcha
Kombolcha (Ge'ez: ኮምቦልቻ) est une ville et un woreda du nord de l'Éthiopie, située dans la zone Debub Wollo de la région Amhara. Elle se trouve à et entre 1842 et d'altitude. Voir aussi Ville dans la région Amhara Woreda dans la région Amhara
Coupe d'Allemagne de l'Est masculine de handball
La Coupe d'Allemagne de l'Est de handball () est une ancienne compétition qui eut lieu de 1971 à 1991. Palmarès Les six premières éditions se déroulent sans les clubs d'. Le palmarès ci-dessous commence à leur admission. Bilan Compétition de handball en Allemagne Allemagne Allemagne Compétition fondée en 1970 Compétition sportive disparue en 1991
Isopachys gyldenstolpei
Isopachys gyldenstolpei est une espèce de sauriens de la famille des Scincidae. Répartition Cette espèce est endémique de Thaïlande. Étymologie Cette espèce est nommée en l'honneur de Nils Gyldenstolpe (1886-1961). Publication originale Lönnberg, 1916 : Zoological results of the Swedish zoological expeditions to Siam 1911-1912 and 1914. 2. Lizards. Kungliga Svenska Vetenskapsakademiens Handlingare, , , (texte intégral). Liens externes Notes et références Saurien (nom scientifique) Sphenomorphinae Faune endémique de Thaïlande
Afrique du Sud-États-Unis en rugby à XV
Cet article retrace les confrontations entre l'équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV et l'équipe des États-Unis de rugby à XV. Les deux équipes se sont affrontées à quatre reprises dont deux fois en Coupe du monde. Les Sud-Africains ont toujours remporté les rencontres. Historique Les confrontations |} Notes et références Annexes Articles connexes Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV Équipe des États-Unis de rugby à XV Liens externes résultats internationaux de l'Afrique du Sud Etats-Unis Afrique du Sud
Hugues de Chalon
Hugues de Chalon (999-1039), évêque d'Auxerre Hugues de Chalon (1220-1266), comte de Bourgogne. Hugues de Chalon-Arlay (1288-1322), seigneur de la Maison de Chalon-Arlay Hugues de Chalon, prince-évêque de Liège (1295-1301), puis archevêque de Besançon. Hugues II de Chalon-Arlay (1334-1388), seigneur de la Maison de Chalon-Arlay Hugues de Chalon († 1490), seigneur de Château-Guyon (à Salins), Orbe et Nozeroy, marié en 1479 à la bienheureuse Louise de Savoie.
Club politique
Un club est un mot emprunté au à l’anglais, pour signifier la réunion, les assemblées de plusieurs personnes, à certains jours fixes, pour s’entretenir des affaires publiques. La Révolution française a donné un très grand développement à ces associations, diversement appelées clubs politiques, sociétés populaires ou patriotiques ou clubs jacobins, où les citoyens discutaient d’affaires politiques. Ces sociétés prennent leur modèle dans le club des Jacobins de Paris où s'illustrent les plus grands orateurs de cette époque (Robespierre, Danton) Les membres y débattent des thèmes de société, commentent l'actualité et discutent des projets de loi mis en place par l'Assemblée nationale. Histoire L’un des premiers clubs à être fondé en France fut le club de l'Entresol, créé à Paris en 1720 par les abbés D'Alary et de Saint-Pierre. Ce club qui se réunissait le samedi de cinq heures du soir à huit heures chez le président Hénault, pour discuter de questions politiques et économiques, compta le marquis d’Argenson, Montesquieu, le marquis de Balleroy, l’abbé de Bragelonne, l’abbé de Pomponne, Claude-Adrien Helvétius, maréchal-duc de Coigny, le maréchal de Matignon, le marquis de Lassay, le comte de Verteillac, le duc de Noirmoutier, Saint-Contest, Marie du Deffand, Madame de Luxembourg, Madame de Pont de Veyle, Madame de Rochefort, Madame Bernin de Valentinay, marquise d’Usés, Madame de Forcalquier, Horace Walpole, le chevalier de Ramsay et le vicomte Bolingbroke parmi ses habitués. Inquiet des idées développées dans ce club, le cardinal Fleury mit fin à ses activités en 1731. Sous la Révolution, le premier club révolutionnaire est, le 30 avril 1789 le club breton, où les députés du Tiers de Bretagne se réunissent pour coordonner leurs efforts au sein des États généraux. Il rassemble rapidement des députés des autres provinces, et devient à l’automne la Société de la Révolution, puis la Société des Amis de la Constitution. Le 8 février 1790, elle se donne pour objectif de travailler à l’affermissement de la Constitution. Les premières sociétés populaires apparaissent en 1789, dans les principales villes de France. À l'origine, beaucoup d'entre elles sont occupées par des notables aisés réformistes. Elles prennent alors le nom de Société des Amis de la Constitution. En 1790, elles se multiplient un peu partout en France et deviennent des acteurs importants de la politique locale. Parfois, plusieurs sociétés coexistent dans une même ville. À partir de juin 1793, les sociétés sont épurées et les membres les plus modérés sont rejetés. Les sociétés populaires deviennent révolutionnaires. Avec la Terreur, . Dans chaque ville, une société populaire assure de concert avec les municipalités et les comités de surveillance la bonne application des lois et dénonce les contre-révolutionnaires. Cadre législatif et réglementaire Bien que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ne mentionne pas le droit de réunion et d’association, le cadre législatif se met rapidement en place. L’article 62 de la loi du 14 décembre 1789 réserve aux citoyens actifs (ceux dont le total des impôts directs dépasse un certain seuil) la participation aux clubs. Le 29 avril 1790, les militaires peuvent assister aux réunions, à condition qu’ils ne portent pas leurs armes. Le 10 mai suivant, il est interdit aux clubs de présenter une pétition en nom collectif. Les clubs sont protégés par la Constituante : ainsi, la société de Dax ayant été dissoute autoritairement par la municipalité, un décret du 14 novembre 1791 la rétablit, en précisant que les « citoyens ont le droit de s’assembler et de former entre eux des sociétés libres à la charge d’observer les loix (sic) qui régissent tous les citoyens ». La liberté est donc le principe, et le trouble à l’ordre public la seule restriction à l’activité des clubs. Les décrets des 19 et 22 juillet 1791 imposent la déclaration préalable à la mairie des lieux et jours des réunions. Enfin, un décret des 29-30 septembre limite leur existence politique : ils ne peuvent agir sur les pouvoirs publics, pétitionner en nom collectif, ou former des députations. La Constituante souhaitait ainsi clairement freiner leur expansion, et ainsi achever la Révolution. Les fédéralistes sont généralement hostiles aux clubs : ils font fermer les clubs, ou arrêter leurs membres. Le 13 juin 1793, un décret de la Convention interdit aux pouvoirs publics d’intervenir ou de gêner le fonctionnement des sociétés populaires, renforcé par celui du 25 juillet, qui interdit aux autorités de mettre obstacle à leur fonctionnement, sous peine de poursuites. Les sociétés populaires deviennent ainsi des acteurs politiques à part entière et discutent de tous les sujets. Le 30 octobre 1793, la Convention interdit aux femmes la possibilité de créer et d'animer des clubs politiques. Tous les clubs et sociétés populaires de femmes sont dissous. Il est désormais interdit aux femmes de se réunir. Le coup d’État de Thermidor les met à mal : le 21 brumaire an III, le club des Jacobins est définitivement fermé. Le 25 vendémiaire, les affiliations et correspondances entre clubs sont interdites, et les clubs doivent envoyer une liste de leurs membres aux autorités. L’article 361 de la constitution de l'an III (5 fructidor an IV) interdit qu’une association porte le nom de société populaire, et l’article 362 interdit les séances publiques, les réseaux, les signes extérieurs d’appartenance pour les membres, les règlements intérieurs. Le 6 fructidor, la dissolution de toutes les sociétés populaires est prononcée, leur fermeture imposée et leurs biens saisis. Extension et recrutement Pratiquement 10 % des communes françaises ont eu une société populaire, affiliée ou non à un des clubs parisiens. La plupart des clubs de province étaient parrainés par le club des jacobins : 90 en août 1790, 210 en mars 1791, 400 en juin, 550 en octobre, après la crise et la scission du club des Jacobins provoquée par la fuite à Varennes. Lors de la proclamation de la République, toutes tendances confondues, il existe environ 3000 clubs. Un an plus tard, ils sont entre trois et huit mille, dont 800 affiliés aux jacobins. Dans certains départements, on compte beaucoup plus de clubs : 63,5 % des communes en ont un dans les Basses-Alpes, 90 sur 110 dans les Bouches-du-Rhône, et plus encore le Vaucluse et la Drôme. Les clubs de femmes À partir de 1790, des femmes créent leurs propres clubs. Dix villes auraient abrité un club de femmes. À Paris, la Société patriotique et de bienfaisance des Amies de la Vérité est fondée par Etta Palm d'Aelders en mars 1791. En mai 1793, la Société des citoyennes républicaines révolutionnaires est fondée, par Pauline Léon, chocolatière, et Claire Lacombe, actrice. Toutes ces sociétés sont dissoutes par la Convention le 30 octobre 1793. Les femmes vont cependant continuer à fréquenter les sociétés mixtes. En 1794, sur sociétés, une dizaine à Paris et une vingtaine en province sont mixtes. Action des clubs et sociétés populaires Les clubs ont principalement une action de formation politique et d’information des citoyens. Les affiliations et parrainages constituent un réseau de sociétés populaires, qui se font les relais politiques des clubs parisiens. Ce rôle de discussion des nouvelles évolue ensuite vers un rôle de défense de la Révolution, avec comités de surveillance locaux. Clubs principaux de la gauche à la droite Notes Voir aussi Articles connexes Parti politique Bibliographie Boutier, Jean, et Boutry, Philippe, Les sociétés politiques, volume 6 de l'Atlas de la Révolution française, Editions de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris, 1992, 132 p. (avec une importante bibliographie) Boutier, Jean, et Boutry, Philippe, « Les sociétés politiques en France de 1789 à l'an III : une “machine” ? », Revue d'Histoire moderne et contemporaine, XXXVI, 1989, p. 29-67. Cardénal, Louis de, La province pendant la Révolution. Histoire des clubs jacobins, Paris, Payot, 1929, 517 p. Brinton, Clarence Crane, The Jacobins. An essay in the new history, New York, 1930 ; éd., New York, 1961, 319 p. Kennedy, Michael L., The Jacobin Clubs in the French Revolution. I : The first years, Princeton, Princeton University Press, 1982, xii-381 p.; II : The middle years, Princeton, Princeton University Press, 1988, xi-440 p.; The Jacobin Clubs in The French Revolution, 1793-1795, New-York – Oxford, Bergham Books, 2000, 312 p. Quelques approches locales : Aulard, Alphonse, Le club des Jacobins. Recueil de documents pour l'histoire du club des Jacobins de Paris, Paris, Jouaust,1889-1897, 6 vol. Alphand, Patrice, « Les Sociétés populaires », La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1989, , Procès-verbaux des clubs de Jacobins de Compiègne (Oise) : (mars 1791-avril 1795), présentés et édités par Jacques Bernet, Paris, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 2011, 761 p. Monnier, Raymonde, " Les sociétés populaires dans le département de Paris sous la Révolution », in Annales historiques de la Révolution française, , 1989, 356-373, ; « Paris au printemps 1791, les Sociétés Fraternelles et le problème de la souveraineté », in Annales historiques de la Révolution française, , 1992, 1-16, . Peyrard, Christine, Les Jacobins de l’Ouest. Sociabilité révolutionnaire et formes de politisation dans le Maine et la Basse Normandie, Paris, Publications de la Sorbonne, 1996, 408 p. Pingué, Danièle, Les mouvements jacobins en Normandie orientale. Les sociétés politiques dans l’Eure et la Seine-Inférieure, 1790-1795. Préface de Jean-Pierre Jessenne, Paris, CTHS, 2001, 654 p.
Rue Vauban (Nancy)
La rue Vauban est une voie de la commune de Nancy, dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Lorraine. Situation et accès Au sein du territoire communal de la ville de Nancy, la rue Vauban se place à sa périphérie sud-ouest, au sein du quartier Haussonville - Blandan - Donop. L'extrémité occidentale de la voie est très proche de la commune de Villers-les-Nancy. De forme rectiligne d'est vers l'ouest, la rue Vauban prolonge l'avenue de Brabois depuis Villers-les-Nancy et relie le boulevard d'Haussonville à la rue du Sergent-Blandan. La rue possède également des intersections avec la rue du Général-Hulot, la rue du Colonel Courtot-de-Cissey, la rue du Général-Custine et la rue Michel-Dinet. Elle se prolonge par la rue Pierre-de-Sivry. La rue est parallèle à la rue du Placieux. La circulation automobile est en zone à double sens de la rue du Sergent-Blandan à la rue du Général-Hulot puis en sens interdit jusqu'au boulevard d'Haussonville. Les stations du réseau Stan les plus proches sont les arrêts “Artem Vauban” de la ligne de Bus 11 et “Avenue de Brabois” de la ligne de Bus 10. Origine du nom La rue fut baptisée ainsi en l'honneur Sébastien Le Prestre de Vauban, ingénieur, constructeur de citadelles et de places fortes sous le règne de Louis XIV. Il fortifia de nombreuses villes en Lorraine. C'est sur ses indications que sont établies, en 1672, les fortifications de Nancy peu de temps après leur première destruction. Historique La rue Vauban est un ancien chemin rural qui, par les rues de Villers et du Sergent Blandan, menait par un accès privé au château de Rémicourt. Ce château est attesté dès le et appartient au à la famille Pierre de Sivry qui le restaura. Cette rue longeait les casernes Landremont, devenue caserne Verneau, et Molitor devenue le quartier Artem. La rue est dénommée en 1937. Bâtiments remarquables et lieux de mémoire 42 : immeuble de style art déco construit en 1933 par l'architecte nancéen Charles Masson (1894-1971). Caserne Landremont devenue caserne Verneau. Le 37e régiment d'infanterie, Régiment de Turenne, a tenu quartier à la caserne Landremont de 1885 à 1914. Il en est parti en 1914 pour livrer bataille à Morhange au sein de la Division de Fer. Cette caserne porte, à présent, le nom du Général de division Jean-Édouard Verneau (1890-1944). Le campus Artem, sur l'emplacement de l'ancienne caserne Molitor, longe la rue Vauban avec : L'École nationale supérieure d'art et de design de Nancy depuis 2016 ; Le collège Artem, du Plan Collèges Nouvelles Générations, en construction depuis 2020 (livraison prévue 2022) qui sera le premier collège à énergie positive de Meurthe-et-Moselle. Voir aussi Bibliographie Les rues de Nancy : du à nos jours, Charles Courbe, 2000, . Dictionnaire des rues de Nancy, Jean-Mary Cuny, 2001, . Promenades à travers les rues de Nancy, Charles Courbe, 2004, . Les rues de Nancy, Dominique et Paul Robaux, 1984, . Articles connexes Liste des voies de Nancy Notes, sources et références Voie à Nancy
Vivre avec Camus
Vivre avec Camus est un documentaire français réalisé par Joël Calmettes, sorti en 2013 Ce documentaire est une production franco-allemande : Arte France et Chiloé Productions. La version courte du film (54 min) est diffusée pour la première fois sur Arte le en deuxième partie de soirée à l’occasion du centenaire de la naissance de l’écrivain Albert Camus. La version longue (75 min) est projetée à Aix-en-Provence à l’occasion de l’inauguration de l’exposition Albert Camus : Citoyen du monde. Un site dédié sur Arte permet aux lecteurs d'Albert Camus présents dans le film d’établir des échanges avec des lecteurs du monde entier. Synopsis À l'occasion de la célébration du centenaire de la naissance d'Albert Camus, le , Joël Calmettes a parcouru la planète pour rencontrer des lecteurs d’Albert Camus. Albert Camus est l’écrivain français du le plus traduit et le plus lu dans le monde. Ses lecteurs forment une vaste communauté joyeuse et improbable. C’est à leurs rencontres que le film est allé. Pour les uns, Camus est avant tout un romancier, pour les autres un philosophe, un dramaturge ou un nouvelliste… Tous sont profondément marqués par ses textes ; certains ont vu le cours de leur vie changer après l’avoir lu ; d’autres lui vouent même un véritable culte… Rencontres avec ces passionnés qui rendent à Camus sans le savoir le plus bel hommage qu’un écrivain puisse espérer : voir ses mots prendre vie. Une seule certitude : leur enthousiasme donne immédiatement envie de relire Camus. Mêlant rencontres avec des lecteurs, archives et extraits de lectures de textes, le film s’affirme comme un voyage de découverte dans l’œuvre de Camus. Joël Calmettes a réalisé précédemment deux films sur Albert Camus : La Tragédie du bonheur (avec Jean Daniel) (1999) et Le Journalisme engagé (2009). Les personnages du film Algérie Islem Meghiref (apprenti pâtissier) Khaled Redouane (étudiant en mathématiques) Allemagne Anne-Katrin Reif (journaliste et danseuse de tango) Rupert Neudeck (fondateur de l’ONG Cap Anamur) Cameroun Thibault Tsimi(publicitaire)et Léo Tsimi Canada Peter Sariosek (poseur de parquets) États-Unis Ronald Keine (ex condamné à mort) Richard Carrick (compositeur) France Thierry Brigaud (président de Médecins du monde) Anne Lise Rocher Braun (professeur de lettres, réserviste) Japon Hiroki Toura (professeur de Lettres) Et Patti Smith (chanteuse) Avec plusieurs personnes supplémentaires dans la version longue : Cameroun Parfaite Magaptche (étudiante) France Thierry Min (prêtre) Abd Al Malik (chanteur) Japon Madame Sanoko (militante anti nucléaire) USA Pierre Gratia (astrophysicien) Kelli Dudley (avocate) Fiche technique Réalisateur : Joël Calmettes Monteur: François Gédigier Chef Opérateur : Olivier Raffet Voix lecture Albert Camus : Christian Gonon Voix Commentaire : Jean-Marie Fonbonne Chargé d'enquête : Olivier Brejoux DVD Vivre avec Camus, Éditeur Chiloé Productions, Plusieurs versions disponibles sur le DVD : Vivre avec Camus (54 min) Vivre avec Camus Version Longue (75 min) Bonus : 6 portraits supplémentaires de lecteurs d’Albert Camus (25 min) Distinctions Festival international du grand reportage d'actualité du Touquet-Paris-Plage : retenu dans le cadre de la section « Autrement vu » 2014 Notes et références Liens externes Vivre avec Camus, sur Le Monde. Consulté le . Vivre avec Camus, sur Télérama. Consulté le . Télévision. "Recherche camusiens dont la vie a été bouleversée par Camus" , sur Le Point. Consulté le . La Cite du livre, Aix en Provence Arte TV Anne-Katrin Rief Site officiel de Chiloé Productions Confluences, Rencontres Littéraires Scoop.it! Telescoop Le moteur de recherche de la TV Dossier Camus Toutelaculture Neoprofs : débats et échanges entre professeurs Film français sorti en 2012 Film documentaire français Film documentaire sur un écrivain Film documentaire sur un philosophe Œuvre sur Albert Camus
Habitation Mallevault
L'habitation Mallevault, Malevault ou Malevaut est une ancienne plantation coloniale située au Vauclin, dans le département de la Martinique, en France. Les vestiges anciens sont inscrits aux Monuments historiques depuis 2004. Historique L'habitation est une ancienne exploitation sucrière du siècle. Appartenant à des chefs du parti contre-révolutionnaire, elle est mise sous séquestre en 1793. Protection patrimoniale Tous les éléments de la plantation, sauf les ajouts du siècle, ont été inscrit aux Monuments historiques le 26 juillet 2004. Il s'agit des ruines de la purgerie avec sa citerne, du moulin à vent et des ruines du moulin à bêtes. Notes et références Voir aussi Articles connexes Habitation agricole coloniale Liste des monuments historiques de la Martinique Liens externes Monument historique en Martinique Monument historique inscrit en 2004 Maison en Martinique
Frontière entre l'Iran et la Turquie
La frontière entre l'Iran et la Turquie est la frontière séparant l'Iran et la Turquie, longue de 499 kilomètres. Articles connexes Relations entre l'Iran et la Turquie Gazoduc Tabriz-Ankara Turquie Iran
Sulbac
Alfred Sulzbach dit Sulbac, né à Paris le et mort à Paris 13 le , est un chansonnier français. Biographie Fils de commerçants, Sulbac débute sur les scènes des cafés-concerts parisiens dès 1877. En 1878, il était aux Ambassadeurs, puis devient pensionnaire à la Scala et à l'Eldorado à Paris. Il interprète ses textes, comme L'Opinion de Bridou, Pas comm' ma sœur !, ou encore La Jeannette Kichibon, du parolier Louis Faure. Tous ces textes ont un fond scatologique, principal ressort de ses succès. En , il épouse Louise Berthier veuve de l'éditeur de musique Emile Benoit dont elle a repris la suite. Parmi les témoins du mariage, figurent l'auteur dramatique Louis Péricaud et l'artiste lyrique Théodore Bruet. Sulbac quitte la scène en 1914 pour y revenir en 1920, mais le succès n'est plus au rendez-vous. En 1924, il joue à la Scala dans une pièce de Courteline, Le train de 8h47. C'est son dernier spectacle. Il quitte alors Paris pour sa résidence secondaire des bords de Marne, le Cottage Z'Alfred, où il séjournera jusqu'à la fin de sa vie en 1927. Sulbac meurt d'une crise d'urémie à l'âge de 67 ans. Il est inhumé à Saint-Mandé. Paulus a dit de lui dans ses Mémoires (Trente ans de café-concert) qu'il est hilarant dans les larbins et les paysans que son air godiche ou futé rend à merveille. Il ajoute fort souvent au texte des auteurs qui ne s'en plaignent pas car ce gavroche roublard est coutumier en trouvailles heureuses. Bon comédien avec ça. Créateur de nombreux succès, de scies populaires dont les principales sont : Le marchand de robinets, Je suis gobé par la patronne, Le bureau de placement, Toto Carabo et cette La digue digue don, que tout le monde a chanté et que lui a fait Jules Jouy en collaboration avec Gerny, un autre bon chansonnier plein d'humour et d'imagination. Notes et références Bibliographie Chansonnier français Naissance en mai 1860 Naissance dans le 10e arrondissement de Paris Décès en novembre 1927 Décès dans le 13e arrondissement de Paris Nom de scène Décès à 67 ans
Stade Walter-Luzi
Le stade Walter-Luzi est un stade de football situé à Chambly. Il se trouve à côté du stade des Marais, ancien stade utilisé par le club lors de ses différentes accessions jusqu'au National. Ce nouveau stade est utilisé par le FC Chambly Oise. Histoire du stade Une construction mouvementée Début du projet A l'occasion de la montée du FC Chambly Oise en Ligue 2 au début de la saison 2019-2020, le club annonce la construction d'un nouveau stade afin de se conformer aux critères établis par la FFF et la LFP. Sa capacité est de 4 550 places. Il comporte trois tribunes de 1 500 places chacune. Le club espère y accueillir des matchs de Ligue 2 une fois la construction terminée pour début 2021. Le stade est nommé stade Walter-Luzi, en l'hommage au fondateur du FC Chambly, père de Bruno et Fulvio, respectivement entraîneur de 2001 à 2022 et actuel président. Des travaux très contestés Pendant de nombreux mois la construction du stade Walter-Luzi se voit être stoppée à plusieurs reprises, notamment une première fois en Décembre 2020. Une décision du Conseil d’État qui réclame une nouvelle étude d’impact environnemental pour ces travaux. Après quatre mois d'arrêt liées à une nouvelle étude d'impact environnemental, les travaux du nouveau stade ont repris. La deuxième interruption des travaux et eu lieu le , le tribunal judiciaire de Senlis a décidé d'arrêter le processus. Il a jugé que l’autorisation préfectorale du pour la reprise du chantier ne s’inscrit pas dans un cadre légal. Le tribunal a donc une nouvelle fois demandé de suspendre les travaux en attendant la délivrance d’une nouvelle autorisation environnementale ce qui entraînera la suspension du chantier pour une durée de six mois. Finalisation du stade Le 9 Septembre 2022 est un jour béni pour le président Fulvio Luzi qui a vu les derniers recours à l'encontre du stade être rejeté par la mairie. La dernière tranche des travaux du Stade est ainsi finalisée ainsi que les dernières homologations de la ligue. Le stade ouvrira donc ses portes le 25 Mars 2023 pour le match face à la réserve du Stade rennais, soit presque 4 ans après le début du projet. Débuts du nouveau stade Le stade est inauguré lors de la rencontre opposant le FC Chambly Oise à la réserve du Stade rennais devant 1 325 spectateurs. Le record d'affluence du stade est de 4 043 spectateurs lors de la rencontre opposant les camblysiens à la réserve du SM Caen. Références Stade de football dans les Hauts-de-France Stade portant le nom d'une personnalité sportive Équipement sportif dans l'Oise Football Club de Chambly Oise
Vladimir Kotliakov
Vladimir Mikhaïlovitch Kotliakov (en russe : ), né le à  Lobnia, est un géographe et glaciologue russe, membre de l'Académie des sciences de Russie, directeur de l'Institut de géographie de l'Académie des sciences de Russie, président honoraire de la société russe de géographie et auteur du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Biographie Vladimir Kotliakov est né le à Krasnaïa Poliana qui était encore un petit village en banlieue de Lobnia. En 1949, il est diplômé de l'école secondaire de Moscou. L'intérêt pour la géographie de Vladimir apparu en (équivalent à la Première en France), quand il est familiarisé aux histoires des expéditions des géographes, océanographes et géologues de l'université d'État de Moscou. C'est en pensant à eux qu'il s'inscrit dans la faculté de géographie après l'obtention de son diplôme de fin d'études en 1949. À l'université, Kotliakov a notamment eu pour professeur Nikolaï Gvozdetski, avec qui il écrit ses premiers travaux scientifiques : d'abord sur l'Ouest du Caucase, puis sur les monts de Crimée, et enfin sur le Sikhote-Aline. En 1954, il est alors diplômé en géographie physique par la Faculté de géographie de l'université d'État de Moscou, puis commence à travailler à l'Institut de géographie de l'URSS. À la fin des années 1950, Grigori Avsiouk, l'un des leaders soviétiques en géophysique, prit la direction de la session consacrée à la formation, la croissance et la fonte de la banquise lors de l'Année géophysique internationale alors que la base antarctique Vostok commençait ses activités de recherches. Kotliakov fut l'un de ses premiers assistants.En 1961, après des expéditions en Arctique et en Antarctique, Kotliakov publie une première thèse sous la forme d'une grande monographie intitulée La couverture neigeuse en Antarctique et son rôle dans la glaciation contemporaine du continent. Il publie sa seconde thèse en 1967 qui porte sur La couverture neigeuse de la Terre et la puissance des glaciers. En 1968 il prend la tête du département de glaciologie et en 1986 il est nommé directeur de l'Institut de géographie. En 1991, il entre à l'Académie des sciences de Russie. Kotlyakov prit également part, puis dirigea de nombreuses expéditions : Nouvelle-Zemble (1955-1956)  Antarctique (1957-1958) versant sud du mont Elbrouz (1961-1963) les monts Trans-Ili Alatau (1964) les Pamir (1968-1974).  Il est élu député du peuple de l'URSS (1989-1991) et vice-président du Conseil suprême de l'URSS pour l'environnement et des ressources naturelles. Principales publications Littérature internationale Kotlyakov et al. (1999). Climate and atmospheric history of the past 420,000 years from the Vostok ice core, Antarctica. Nature, 399(6735), 429-436. Kotlyakov et al. (1996). Climatic interpretation of the recently extended Vostok ice records. Climate Dynamics, 12(8), 513-521. Kotlyakov et al. (1995). The two-step shape and timing of the last deglaciation in Antarctica. Climate Dynamics, 11(3), 151-161. Kotlyakov et al. (1993). Extending the Vostok ice-core record of palaeoclimate to the penultimate glacial period. Nature, 364(6436), 407-412. Kotlyakov (1991). The Aral Sea basin: a critical environmental zone. Environment: Science and Policy for Sustainable Development, 33(1), 4-38. Kotlyakov et al. (1989). A comparison of deep Antarctic ice cores and their implications for climate between 65,000 and 15,000 years ago. Quaternary Research, 31(2), 135-150. Littérature russe La couverture de neige et les glaciers de la Terre (1968) Dictionnaire de glaciologie (1984) Le climat passé dans les profondeurs des calottes glaciaires (1991) Monde de la neige et de la glace (1994) Science. Société. Environnement (1997) Atlas des ressources neigeuses et glaciaires du monde (1997) Adhésion à des organisations Président du Comité national russe sur le Programme international Géosphère-Biosphère de la recherche dans l'Antarctique Membre de l'Académie écologique de Russie (1994) Membre international de l'Academia Europaea (1990) Membre étranger de l'Académie des Sciences (2002) Membre honoraire de la Société internationale de glaciologie (1993) Vice-président de l'Union géographique internationale (1988-1996) Vice-président (1980-2000), puis président honoraire (depuis 2000) de la société russe de géographie Récompenses et distinctions Ordre du Drapeau rouge du Travail (1981) Ordre de l'Insigne d'honneur (1998) Prix d'État de la fédération de Russie (2001) Ordre du Mérite pour la Patrie (2007) Docteur honoris causa de l'Université d'État de Tbilissi Prix Lütke de la société russe de géographie (1985) Prix Przewalski de la société russe de géographie (1996) Prix Berg de l'académie des sciences de Russie (2005).  Prix Nobel de la paix avec le GIEC (2007) Prix Demidoff (2011) Médaille Constantin (2011) Références Liens externes Géographe russe du XXe siècle Géographe soviétique Glaciologue Récipiendaire de l'ordre du Drapeau rouge du Travail Récipiendaire du prix d'État de la fédération de Russie Naissance en novembre 1931 Naissance dans l'oblast de Moscou Membre de l'Académie des sciences (France)
Rock the Boat (chanson de Bob Sinclar)
Rock the Boat est une chanson du DJ français Bob Sinclar en collaboration vocale avec le rappeur Pitbull, Dragonfly et Fatman Scoop. Le single est extrait de l'album du DJ Disco Crash et sort en décembre 2011 sous le label du DJ Yellow Productions et atteint la dans le hit-parade français. Liste des pistes Téléchargement digital Rock the Boat (Original Version) – 3:08 Rock the Boat (Radio Edit) – 3:08 6 pistes CD single - X Energy Italie - X 12384.12 CDS Rock The Boat (Original Radio Edit) [03:10] Rock The Boat (Original Club Version) [05:06] Rock The Boat (Martin Solveig Remix) [05:42] Rock The Boat (Bassjackers & Yellow Remix) [05:36] Rock The Boat (Ilan Khan Remix) [06:19] Rock The Boat (Cutee B Remix) [05:49] Crédits et personnel Bob Sinclar – Producteur, synthétiseur, arrangeur, instrument, enregistrement et mix Armando C. Perez – Vocal, auteur-compositeur Christophe Le Friant - auteur-compositeur Kinda Kee Hamid - auteur-compositeur Maurizio Zoffoli - auteur-compositeur David A. Stewart - auteur-compositeur Annie Lennox - auteur-compositeur Classement et certifications Classement par pays Certifications Notes et références Single musical sorti en 2011 Chanson interprétée par Bob Sinclar Chanson interprétée par Pitbull Chanson écrite par Pitbull Chanson écrite par Dave Stewart (guitariste) Chanson écrite par Annie Lennox
Championnat du Kazakhstan féminin de football
Le championnat du Kazakhstan de football féminin est une compétition de football féminin opposant les sept meilleurs clubs du Kazakhstan. Histoire Palmarès 2000 – FC Kazakhstan Temir Zholy 2001 – FC Kazakhstan Temir Zholy 2002 – FC Kazakhstan Temir Zholy 2003 – FC Kazakhstan Temir Zholy 2004 – Alma KTZH 2005 – Alma KTZH 2006 – Alma KTZH 2007 – Alma KTZH 2008 – Alma KTZH 2009 – Sdjusshor No. 2 2010 - CSHVSM 2011 - BIIK Kazygurt 2012 - CSHVSM 2013 - BIIK Kazygurt 2014 - BIIK Kazygurt 2015 - BIIK Kazygurt 2016 - BIIK Kazygurt 2017 - BIIK Kazygurt 2018 - BIIK Kazygurt 2019 - BIIK Kazygurt 2020 - BIIK Kazygurt 2021 - BIIK Kazygurt 2022 - BIIK Kazygurt Notes et références
Edmond Malinvaud
Edmond Malinvaud, né le à Limoges et mort le à Paris, est un économiste français de renommée mondiale, professeur au Collège de France et administrateur de l'INSEE. Spécialisé en économétrie, il est le fondateur de la théorie du déséquilibre, qui est une tentative de justification microéconomique de la macroéconomie keynésienne. Biographie Jeunesse et études Ancien élève de l'École polytechnique (Promotion X1942), puis de l'ENSAE, alors École d'application de l'INSEE, où il suit les cours de Maurice Allais. il devient administrateur de l'Insee en 1946. Son épouse Elisabeth est décédée en 2017 à 89 ans. Parcours professionnel En 1950, bénéficiant d'une bourse de la Cowles Commission, il séjourne aux États-Unis avec Gérard Debreu, et s'y spécialise en comptabilité nationale et en économétrie. De retour à Paris, il est chargé, à la future ENSAE, des cours d'économétrie et d'histoire de la pensée économique. Il est successivement directeur de l'ENSAE (1962-1966), directeur de la Prévision au ministère de l'Économie et des Finances (1972-1974), puis directeur général de l'Insee de 1974 à 1987. Aux élections législatives de 1986, les statistiques du chômage font, comme souvent, l'objet de controverses. Pour en sortir, Philippe Seguin, ministre des Affaires sociales du gouvernement de cohabitation, demande à Edmond Malinvaud de se saisir de la question. Le « Rapport Malinvaud », qui recommande notamment l'usage du « taux de chômage » calculé selon les normes du BIT, en place des statistiques mensuelles des « demandes d'emploi non satisfaites » fait longtemps autorité. Parcours professoral En 1957, il est nommé directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales, poste qu'il conserve jusqu'à sa retraite. Professeur au Collège de France de 1988 à 1993, Edmond Malinvaud y est titulaire de la chaire d'analyse économique. Il est le premier président de l'Académie pontificale des sciences sociales. Il est membre fondateur de l'Académie des technologies. Il reçoit en 1995 le doctorat honoris causa de HEC Paris. La promotion 2007 de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE) porte son nom. Travaux et apports Il est l'auteur de nombreux travaux de recherche en économie mathématique, ainsi que de nombreux manuels : Dans le livre La croissance française (1972), Edmond Malinvaud, Jean-Jacques Carré et Paul Dubois démontrent que le progrès technique explique en grande partie la croissance des Trente Glorieuses. Il participe aux travaux sur la théorie de l'emploi et les politiques de lutte contre le chômage (controverse entre chômage classique et chômage keynésien). Ses travaux en compagnie d'autres économistes, dont Robert W. Clower, constituent une contribution importante à la théorie des équilibres non walrassiens à prix fixes (parfois appelée théorie du déséquilibre) . Publications Edmond Malinvaud a écrit plus de 300 articles. Articles Capital Accumulation and Efficient Allocation of Ressources, Econometrica. Band 21, April 1953, . Aggregation Problems in Input-Output models. In: T. Barna (Hrsg.): The Structural Interdependence of the Economy. John Wiley, New York 1954, L'agrégation dans les modèles économiques, Cahiers du Séminaire d'économétrie. , CNRS, Paris 1956, Programmes d'expansion et taux d'intérêt. In: Econometrica. Band 27, April 1959, - Decentralized procedures for planning. In: E. Malinvaud und M.O.L. Bacharach (Hg.): Activity analysis in the theory of growth and planning. MacMillan, London 1967, . Décisions en face de l'aléatoire et situation certaine approximativement équivalente. In: Cahiers du séminaire d'économétrie. Nr. 11, CNRS, Paris 1969, . First-order certainty equivalence. In: Econometrica. Band 37, Oktober 1969, . The consistency of nonlinear regression. In: The Annals of Mathematical Statistics. Band 41, , Juni 1970, . The allocation of individual risks in large markets. In: Journal of Econometric Theory. Band 4, , April 1972, . A planning approach to the public good problem. In: Swedish Journal of Economics. März 1971, . Croissance et accumulation en déséquilibre, Economica, Paris 1982, . La science économique aujourd'hui. In: Revue économique et sociale. janvier 1984 Reflecting on the Theory of Capital and Growth. In: Oxford Economic Papers. Band 38, 1986, Capital productif, incertitudes et profitabilité, Annales d'économie et de statistiques. , janvier-mars 1987 The Challenge of Macroeconomic Understanding. In: Quarterly Review. Banca Nazionale del Lavoro. , 1987, The ET Interview. Professor Edmond Malinvaud. In: Econometric Theory. Band 3, 1987, Propos de circonstances sur les orientations de la discipline économique. In: Annales - Économies, sociétés, civilisations. Nr. 1, 1990, A medium term employment equilibrum. In: W. Barnett et al. (hrsg.): Equilibrum Theory and Applications. Cambridge University Press, Cambridge 1991, . Ouvrages Initiation à la comptabilité nationale. Presses universitaires de France, Paris 1957 Méthodes statistiques de l'économétrie. Dunod, Paris 1964 Leçons de théorie micro-économique. Dunod, Paris 1969 La croissance française, Seuil, 1972 (avec Jean-Jacques Carré et Paul Dubois) Méthodes statistiques de l'économétrie, Dunod, 1978, Réexamen de la théorie du chômage. Calmann Lévy, Paris 1980, Profitability and unemployment. Cambridge University Press, Cambridge 1980, Théorie Macroéconomique. Dunod, Paris 1981 et 1982, und Essais sur la théorie du chômage. Calmann-Lévy, Paris 1983, Mass Unemployment. Basil Biackwell, Oxford 1984, Sur les statistiques de l'emploi et du chômage. La Documentation française, Paris 1986, Voies de la recherche macroéconomique, Odile Jacob, 1991, Équilibre général dans les économies de marché, Economica, 1993, Diagnosing Unemployment. Cambridge University Press, Cambridge 1994, La fonction « statistique et études économiques » dans les services de l'État, Rapport au Premier ministre, La Documentation française, 1997, Leçons de théorie microéconomique, Dunod, 2005, Notes et références Liens externes Entretien avec Edmond Malinvaud sur le site HISTCNRS Économiste français du XXe siècle Économètre Personnalité liée à la Haute-Vienne Administrateur de l'Insee Directeur de l'Insee Élève de l'École polytechnique Élève de l'École nationale de la statistique et de l'administration économique Professeur au Collège de France Docteur honoris causa de l'université de Bâle Docteur honoris causa de l'université de Lausanne Docteur honoris causa de l'Université de Montréal Docteur honoris causa de l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main Docteur honoris causa de l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle Docteur honoris causa de l'université de Bielefeld Lauréat du prix H. C. Recktenwald Membre de l'Académie des sciences (France) Membre de l'Académie nationale des sciences Membre de l'Académie pontificale des sciences sociales Membre de l'Académie des technologies Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique Membre de la British Academy Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences Membre de l'Académie des Lyncéens Membre de l'Academia Europaea Membre associé de la Société d'économétrie Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1986 Commandeur des Palmes académiques Commandeur de l'ordre national du Lion du Sénégal Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand Naissance en avril 1923 Naissance à Limoges Décès en mars 2015 Décès dans le 15e arrondissement de Paris Décès à 91 ans Grand-croix de l'ordre national du Mérite
Philippe Garnier
Philippe Garnier est un journaliste, écrivain et traducteur né le au Havre. Biographie Philippe Garnier est l'une des plumes du magazine Rock & Folk qu'il rejoint au début des années 1970. Disquaire au Havre dans sa petite boutique Crazy Little Thing, il fait la navette avec Londres où il fait ses emplettes pour approvisionner sa boutique. En 1975 il part s'installer définitivement aux États-Unis, tout d'abord à San Francisco, puis à Los Angeles, où il vit toujours. Il écrit chaque mois dans Rock & Folk des articles sur la scène punk américaine, racontant ses pérégrinations de chasseur de vinyles, produit même les Real Kids et Roky Erickson sur son label Sponge Records, puis par la suite écrit de longs articles sur Dashiell Hammett, David Goodis, Phil Spector, le cinéma, participe au magazine télévisé Cinéma, cinémas sur Antenne 2 en réalisant des interviews d'acteurs, techniciens, scénaristes d'Hollywood (Robert Mitchum, Sterling Hayden…). En tant que traducteur, il fait découvrir en France Charles Bukowski, avec la publication de Le Postier et de Journal d'un vieux dégueulasse aux Humanoïdes Associés, dans la collection Speed 17. Il fera découvrir également John Fante au public français. Il traduit beaucoup pour Christian Bourgois et se met lui aussi à l'écriture. Il publie une longue enquête sur David Goodis (La Vie en noir et blanc), ainsi que Maquis, un recueil d'entretiens, rencontres, enquêtes sur Moritz Thomsen, Rick Bass et Larry Brown, entre autres. Honni soit qui Malibu est un recueil sur des scénaristes à Hollywood dans les années 1930 et 1940. Il a également publié un petit ouvrage sur le cinéaste André de Toth (Bon pied bon œil - Deux rencontres avec André de Toth, le dernier borgne d'Hollywood). En 2001, il publie un livre mi-fiction mi-recueil de ses articles mythiques de Rock & Folk, sous le titre Les Coins coupés. En 2006, c'est Caractères - Moindres lumières à Hollywood, saga sur les acteurs de second plan du cinéma américain. Il participe également au journal Libération depuis les années 1980, en tant que critique de cinéma. En 2009 paraît Freelance - Grover Lewis à Rolling Stone : une vie dans les marges du journalisme, une biographie du journaliste américain « alternatif » Grover Lewis, précurseur du journalisme gonzo, spécialiste du reportage en immersion, en particulier pour le magazine Rolling Stone. Grover Lewis fut l'ami et le mentor de Garnier qui lui rend hommage ainsi qu'à une forme de journalisme qu'on ne pratique plus guère. Fin 2011, Garnier publie une compilation de ses articles sous le titre L’Oreille d’un sourd. L’ouvrage réunit une série de portraits et de reportages, des articles devenus « culte » et si éloignés du journalisme convenu et « robotisé » qui a cours aujourd'hui. En février 2017, il suscite la polémique à propos du texte de présentation qu'il a rédigé pour la rétrospective consacrée à Dorothy Arzner à la cinémathèque française. Ses propos sont considérés par des cinéphiles et des universitaires comme misogynes vis-à-vis de la cinéaste américaine qu'il juge médiocre. Publications David Goodis - La Vie en noir et blanc, Seuil, 1984 Maquis - Aperçu d'un autre paysage américain, Payot, 1993 Bon pied bon œil - Deux rencontres avec André de Toth, le dernier borgne d'Hollywood, Institut Lumière/Actes Sud, 1993 Honni soit qui Malibu - Quelques écrivains à Hollywood, Grasset, 1996 Les Coins coupés - Sous le rock : une allégorie, Grasset, 2001 Caractères - Moindres lumières à Hollywood, Grasset, 2006 Soft Machines, éditions Filigranes, sur une série de photographies de Richard Dumas, 2008 Freelance - Grover Lewis à Rolling Stone : une vie dans les marges du journalisme, Grasset, 2009 La Main du saigneur, livre sur le film La Nuit du chasseur de Charles Laughton (1955) L'Oreille d'un sourd - 30 ans de journalisme : L'Amérique dans le rétroviseur, Grasset, 2011 Retour vers David Goodis, La Table Ronde, 2016 Génériques, la vraie histoire des films, The Joker Films, 2022 : Volume 1 (1940-1949) Volume 2 (1950-1959) Volume 3 (1962-1977) Postface John Fante, Bandini (Wait Until Spring, Bandini, 1938 ; traduction française de 1985), postface écrite en , trois mois après la mort de l'auteur. Notes et références Liens externes Nineteen 9 « À une époque, on pouvait vraiment publier n’importe quoi dans Libé », interview consacré à L'Oreille d'un sourd et au métier de journaliste culturel dans Standard. Journaliste français du XXe siècle Écrivain français du XXe siècle Écrivain français du XXIe siècle Traducteur français Collaborateur de Rock & Folk Disquaire Naissance en juin 1949 Naissance au Havre Naissance dans la Seine-Inférieure
La Vie en miettes
La Vie en miettes est un téléfilm français réalisé par Denis Malleval adapté du roman La vie en miettes de Boileau-Narcejac de 1972 et diffusé le , le et le sur France 3, puis le et le et et le 8 mars 2023 sur Chérie 25. Synopsis Ce n'est que depuis quelques mois que Jonathan (Bruno Debrandt) et Lucie Hopkins (Marie Denarnaud) sont mariés, et déjà tout part en vrille. Limite bipolaire, elle se refuse à lui, disparaît régulièrement pour aller voir sa sœur... Lucie lui ment-elle ? Jonathan pense à divorcer. Entretemps, un notaire, maître Farelli (Christian Rauth), le contacte pour lui apprendre que son père qu'il n'a jamais connu, vient de mourir et lui lègue une fortune colossale. Alors que Lucie est gravement blessée dans un accident de voiture, c'est une autre femme que Jonathan découvre à la place de la sienne en arrivant à l'hôpital. Une femme d'une incroyable beauté (Audrey Fleurot), devenue mutique et paralysée partiellement des membres, séquelles de l'accident. Elle possède dans son sac à mains les papiers d'identité prouvant qu'elle est bel et bien la femme de Jonathan. Jonathan découvre qu'il existe une grande propriété au nom de lui et de Lucie dans un village situé dans le Vaucluse. En arrivant au village, il découvre que tout le monde le connaît et attendait son arrivée avec impatience tellement Lucie avait parlé de lui. Celui-ci décide de ramener la femme dans cette grande demeure afin de comprendre ce qu'est devenue Lucie, et entreprend sa rééducation. Puis il reçoit la visite de la sœur de Lucie qui ressemble physiquement comme deux gouttes d'eau à sa femme. Il l'empêche de la voir sous de fallacieux prétextes pour l’empêcher de découvrir la supercherie. En lui montrant une photo de la paralysée, il apprend qu'elle s'appelle Clara, ancien professeur de Lucie, et probablement amante à l'époque du lycée. Jonathan commence à suspecter Clara et Lucie d'avoir voulu le supprimer, et de faire disparaître son corps dans la chape de béton à couler sous un billard (un peu plus tard, Jonathan trouvera dans cette cave le cadavre congelé de Lucie). Les flashbacks de Clara de plus en plus précis montrent les deux femmes et un homme tentant de les tuer toutes deux. Clara s'échappe, s'enfuit en voiture, mais c'est en évitant un autre véhicule venant à contre-sens qu'elle part en tonneaux. Cet homme était-il Jonathan ? D'autant que celui-ci est suspecté par la gendarmerie d'avoir voulu tuer son épouse ; interrogée, Clara protège Jonathan : une relation amoureuse commence à s'installer entre eux. Lors du rendez-vous avec les financiers pour le virement du legs, Jonathan apprend que le notaire Farelli connaissait bien son père, et qu'en conséquence il ne pouvait que savoir pour la fortune donnée en héritage. Jonathan retourne précipitamment à leur domicile où Farelli, venu rappeler ses engagements à Clara, prend le dessus pendant la bagarre. Farelli traîne Jonathan inconscient avec l'intention de l'ensevelir avec Lucie dans la cave, quand tout à coup... Fiche technique Scénario : Antoine Lacomblez, d'après le roman homonyme de Pierre Boileau et Thomas Narcejac, paru en 1972. Pays : Durée : 90 minutes Diffusion : France 3 le et , Chérie 25 le 08 mars 2023 Distribution Bruno Debrandt : Jonathan Hopkins Audrey Fleurot : Clara Marie Denarnaud : Lucie/Chloé Christian Rauth : maître Farelli Christiane Conil : Vautier Frédéric van den Driessche : le docteur Mallory Laurent Bateau : adjudant-chef Blandin Serge Dupire : Patrick Clotilde Baudon : Babette Francine Eymerie : Hopkins David Marchal : l'avocat Edmonde Franchi : Fougeard Évelyne Dandry : Verneuil Geoffrey Bateman : Greenfield Éric Pecout : le maçon Prix 2011 : Prix Polar du meilleur film français de télévision au Festival « Polar » de Cognac Liens externes La Vie en miettes sur Eurochannel Cité des artistes Téléfilm français des années 2010 Téléfilm diffusé en 2011 Téléfilm thriller Adaptation d'un roman français à la télévision Film tiré d'une œuvre de Boileau-Narcejac
Fêtes à Florence
Le calendrier des fêtes à Florence s'étale tout au long de l'année dans la capitale de la Toscane. Certaines fêtes à caractères historiques sont issues du Moyen Âge et de la Renaissance : Le Scoppio del Carro, l'embrasement d'un char le dimanche de Pâques. La Festa dell'Iris le premier dimanche de mai. Le calcio florentin qui se déroule sur la piazza Santa Croce, à la fin juin La fête du quartier San Lorenzo, le La Rificolona, avec ses lampions accrochés aux fenêtres le D'autres sont plus récentes : Le Marathon de Florence, fin novembre ou début décembre Le Passatore Firenze-Faenza Le mai florentin La Mostra dell'Artigianato, près de la Fortezza da Basso Pitti Immagine, défilé de mode La Biennale internationale d'Art contemporain de Florence Voir aussi Fêtes en Toscane 00
Younous Omarjee
Younous Omarjee, né le à Saint-Denis de La Réunion, est un homme politique français. Membre de La France insoumise (LFI), il est député européen depuis le , réélu le sur la liste de l'Union pour les Outremer et le sur la liste de La France insoumise. Depuis le , il est président de la commission du développement régional du Parlement européen. Biographie Jeunesse et débuts en politique En 1986, alors élève du lycée Leconte-de-Lisle, il fait partie des fondateurs du premier comité d'action lycéen (CAL) de La Réunion et mène la bataille contre le projet de loi Devaquet. En 1994, après ses études de droit, Younous Omarjee devient chargé de mission au conseil général de La Réunion. Quatre ans plus tard, il devient l'assistant parlementaire de Paul Vergès, d'abord au Sénat puis, en 2004, au Parlement européen. Député européen Lors des élections européennes de 2009, Younous Omarjee, alors colistier d'Élie Hoarau pour la section océan Indien, prend la direction de la campagne de la liste (AOM), une formation des partis de gauche ultramarins qui inclut le Parti communiste réunionnais et le Parti socialiste guyanais parmi d'autres. La liste sort seconde du scrutin dans l'ensemble de la circonscription Outre-Mer, devant la liste PS et derrière la liste UMP. En , à la suite de la démission d'Élie Hoarau, Younous Omarjee devient député européen. Au sein du Parlement européen, Younous Omarjee siège au sein du groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) Lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012, il soutient Jean-Luc Mélenchon, et rejoint le conseil national de la campagne du Front de gauche présidé par Pierre Laurent. Engagé pour l'égalité des droits et la lutte contre l'homophobie, il participe en la même année à la campagne internationale . Il fait aussi partie des rares parlementaires ultramarins français à avoir pris une position claire en faveur du mariage homosexuel. Younous Omarjee rejoint le Conseil national du débat sur la transition énergétique, lancé en 2013 par le gouvernement français. À l'élection présidentielle de 2017, Younous Omarjee soutient Jean-Luc Mélenchon, candidat du mouvement La France insoumise qu'il intègre. Il est nommé parmi les porte-paroles du candidat, arrivé quatrième avec 19,6 % des suffrages au premier tour. Élections européennes de 2014 Younous Omarjee se porte candidat à sa réélection aux élections européennes de 2014 dans la circonscription Outre-Mer, et conduit la liste de large rassemblement « Union pour les Outremer ». Cette liste, soutenue par le Front de gauche, le Parti communiste réunionnais, le Parti socialiste guyanais, le Front de libération nationale kanak et socialiste ou encore le Mouvement pour le développement de Mayotte, est enregistrée sous la nuance officielle « divers gauche ». Son slogan de campagne est « Dans l'Europe, les Outremer en avant ! », et le tag qu'il utilise sur les réseaux sociaux est « YO ! 2014 ». Il ne porte pour cette élection aucune étiquette politique. Les résultats des élections européennes donnent la liste de Younous Omarjee gagnante, avec 18,24 % des voix de la circonscription Outre-Mer, et en tête dans la section de l'océan Indien avec 24,74 % des votes. Il est ainsi réélu pour un deuxième mandat au Parlement européen. Élections européennes de 2019 Younous Omarjee se porte à nouveau candidat aux élections européennes de 2019, en quatrième position sur la liste de La France insoumise, adoptée par un vote des militants en . Le , La France insoumise obtient six sièges sur les 79 pourvus par la France au Parlement européen, lui permettant ainsi d’être réélu. Après les élections de 2019, il est élu président de la commission du développement régional. Cette commission est chargée de la politique de cohésion qui représente un tiers du budget de l'Union européenne, avec d'euros alloués entre 2014 et 2020, puis d'euros entre 2021 et 2027. Il est le premier ultramarin élu à la présidence d’une commission. Responsabilités au sein du Parlement européen Responsabilités en cours Dans les instances officielles du Parlement européen, Younous Omarjee siège en tant que : président de la commission du développement régional depuis 2019 ; membre de la Conférence des présidents des commissions depuis 2019 ; membre de la commission des Budgets depuis 2014 ; membre de l'intergroupe LGBT du Parlement européen depuis 2012 ; vice-président de l'intergroupe Lutte contre le racisme et diversité ; membre de l'intergroupe Bien-être et protection des animaux. Responsabilités passées Premier vice-président de la commission du développement régional de 2014 à 2019 ; Coordinateur de la commission du Développement régional ; Membre de la commission Environnement et santé publique de 2014 à 2019 ; Vice-président de la délégation à l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE (Afrique-Caraïbes-Pacifique et Union européenne) entre 2012 et 2019 ; Membre suppléant de la commission des Affaires juridiques de 2012 à ; Membre de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l’Inde de 2014 à 2019 ; Membre de la Conférence des députés des régions ultrapériphériques au Parlement européen ; Membre fondateur du groupe d'amitié UE-Madagascar ; Vice-président de l'intergroupe Jeunesse du Parlement européen entre 2012 et 2014. Implication au Parlement européen Younous Omarjee a été présent à plus de 85 % des sessions du Parlement européen. En , il est classé huitième député français le plus actif sur les 74 en poste au Parlement européen, selon la méthode Mep Ranking. En , Younous Omarjee reçoit du le prix du meilleur député européen. Il est récompensé pour son action en faveur de la politique régionale, et son engagement pour la défense des régions les moins développées, et des régions ultrapériphériques et insulaires. Premier mandat Younous Omarjee a été impliqué à divers niveaux sur plusieurs dossiers au cours de son mandat, notamment en tant que rapporteur pour la commission du développement régional du Parlement sur les réformes de la politique commune de la pêche (PCP) et de l'organisation commune de marché (OCM). En tant que rapporteur fictif sur la réforme de la politique de cohésion, il fait partie de l'équipe des négociateurs du Parlement européen dans les négociations ouvertes dans le second semestre 2012 entre le Conseil européen, la Commission européenne et le Parlement européen sur le CPR. Comme rapporteur pour avis de la commission du développement régional du Parlement européen sur le Fonds européen d'aide aux plus démunis, son rapport, rédigé en lien étroit avec les organisations d'aide alimentaire, est adopté à une large majorité. Il défend avec succès le maintien du budget européen pour l'aide alimentaire aux plus démunis alors que les chefs d'État européens s'étaient accordés pour le faire baisser de plus de 30 %. Le , il a fait adopter, par une majorité de en faveur, et , le rapport d'initiative du Parlement européen sur l'optimisation du développement du potentiel des régions ultrapériphériques par la création de synergies entre les Fonds structurels et les autres programmes de l'Union européenne. Younous Omarjee intervient à d'autres reprises au Parlement européen : il alerte la Commission européenne sur le problème du coût de la vie dans les RUP, sur la crise acridienne à Madagascar, ou encore vis-à-vis des catastrophes naturelles frappant les îles, et demande également en séance plénière du Parlement européen, le , la création d'un Tribunal pénal international pour l'environnement. Le député organise le une conférence sur l'Europe plurielle, au sein du Parlement européen, regroupant intellectuels, élus européens, professeurs, artistes et acteurs engagés dans la lutte contre le racisme et les discriminations, en présence de Lilian Thuram. Younous Omarjee participe au tournage de l'émission sur le poète et politique Aimé Césaire, intitulée Césaire l'Universel. Deuxième mandat Durant son deuxième mandat, il intervient sur différents sujets. En , il vote pour un amendement réintroduisant les subventions publiques à l'investissement de pêche artisanale et traditionnelle dans les régions ultrapériphériques européennes. L'objet de l'amendement est de venir en aide aux petits pêcheurs artisans, qui actuellement ont souvent des embarcations vieillissantes, mal sécurisées et pouvant générer des problèmes sanitaires sur la marchandise qu'ils transportent. Plus de 90 % des captures dans les eaux des régions ultrapériphériques françaises sont le fait des flottes industrielles européennes et étrangères au détriment des petites pêcheries artisanales riveraines. Dans sa globalité, le texte interdit aux navires étrangers de pêcher dans les eaux de ces régions s'ils ne sont pas enregistrés dans leurs ports de façon permanente et débarquent l'intégralité de leurs prises dans ces ports-ci, ce qui a pour effet de protéger les populations ultramarines pour qui la pêche représente une activité économique majeure. Toutefois, cette mesure est critiquée par l'association BLOOM, qui la considère dangereuse et inutile car elle encouragerait la surpêche. En , son rapport sur les RUP (régions ultrapériphériques) est adopté à la quasi-unanimité au Parlement européen. Le , il est un des trois premiers signataires de l'amendement adopté par le Parlement européen interdisant la pêche électrique. Sur son initiative, plus de du Parlement européen déposent en une demande de débat avec la Commission européenne et à ce qu’une enquête soit ouverte sur le scandale des tests réalisés entre 2013 et 2015 sur des êtres humains et des singes par le Groupe européen de recherche sur l’environnement et la santé dans les transports (EUGT), tests visant à démontrer l’innocuité de véhicules diesel. Il est impliqué dans la recherche d'alternatives aux expériences sur les animaux. Notes et références Voir aussi Articles connexes Liste des députés européens de France de la - Liste des députés européens de la Liste des députés européens de France de la - Liste des députés européens de la Liste des députés européens de France de la - Liste des députés européens de la Liens externes Personnalité du Parti communiste réunionnais Personnalité politique liée à La Réunion Député européen membre de La France insoumise Député européen du groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique 2019-2024 Député européen élu en France 2019-2024 Député européen du groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique 2014-2019 Député européen élu en France 2014-2019 Député européen du groupe Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique 2009-2014 Député européen élu en France 2009-2014 Militant pour les droits LGBT en France Élève du lycée Leconte-de-Lisle Naissance en septembre 1969 Naissance à Saint-Denis (La Réunion)
(15126) Brittanyanderson
(15126) Brittanyanderson est un astéroïde de la ceinture principale. Description (15126) Brittanyanderson est un astéroïde de la ceinture principale. Il fut découvert le à Socorro (Nouveau-Mexique) par le projet LINEAR. Il présente une orbite caractérisée par un demi-grand axe de 2,27 UA, une excentricité de 0,17 et une inclinaison de 4,2° par rapport à l'écliptique. Compléments Articles connexes Liste des planètes mineures (15001-16000) Ceinture d'astéroïdes Références Planète mineure découverte en 2000 Astéroïde de la ceinture principale Objet céleste découvert par LINEAR
Dankan
, plus connu sous le pseudonyme de , est un acteur et scénariste japonais, né le à Saitama au Japon. Il a également réalisé le film Shichinin no tomurai. Filmographie sélective Comme réalisateur 2005 : Comme scénariste 1998 : de 2002 : de Makoto Shinozaki 2005 : Comme acteur 1990 : de Takeshi Kitano 1995 : de Takeshi Kitano 1996 : de Shinji Aoyama 1998 : de Kiyoshi Kurosawa : Iwamatsu 1998 : de 1999 : de Takashi Miike : Tanaka 2002 : de Makoto Shinozaki 2014 : de Yoshihiro Nakamura 2020 : Fukushima 50 de Setsurō Wakamatsu Notes et références Liens externes Blog officiel de Dankan Dankan sur nautiljon.com Acteur japonais Scénariste japonais de cinéma Réalisateur japonais Naissance en janvier 1959 Naissance à Saitama